Imputer la canicule au réchauffement climatique serait aller un peu vite en besogne.
Par Olivier Maurice.
27 JUILLET 2019
On peut envisager deux explications distinctes pour le pic de chaleur que traverse actuellement la France. La première a le mérite d’être simple et sensationnelle : la planète se réchauffe et nous allons tous mourir.
La seconde a le gros problème d’être plus compliquée et d’ouvrir un vaste champ de conjectures qui ne vont pas forcement toutes dans le sens du catastrophisme de bon ton : et si la canicule n’était tout simplement pas autre chose qu’un phénomène météorologique ?
PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES
En parlant de phénomènes météorologiques, on en distingue deux principaux que l’on observe dans l’atmosphère :
Des zones humides où la pression atmosphérique est plus faible que la moyenne. Ces zones sont appelées dépressions. Dans cette catégorie, on retrouve toute la gamme du « mauvais temps », de la simple grisaille pluvieuse aux cyclones, typhons et autres perturbations.
Et à l’opposé, des zones sèches où la pression atmosphérique est plus élevée. Ces zones sont appelées anticyclones. Dans cette catégorie, on retrouve à la fois le beau temps chaud et sec de l’été que le froid glacial par temps clair que l’on peut observer en hiver.
Ces zones se forment toujours plus ou moins aux mêmes endroits : les milieux des océans, là où l’eau forme un réservoir d’énergie sont propices à la formation des dépressions, les zones terrestres et les glaciers polaires, où le sol absorbe l’humidité de l’air et renvoie le rayonnement solaire permettent la formation d’anticyclones.
MOUVEMENT
Ces masses d’air ne se comportent pas de la même manière. Les dépressions s’enroulent sur elles-mêmes autour d’un centre dépressionnaire, alors que les anticyclones repoussent les masses situées en périphérie. Les deux tournent d’ailleurs toujours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord et dans le sens contraire dans l’hémisphère sud.
Ce phénomène est dû à la rotation terrestre : la Terre se comportant comme une toupie tournant sur un axe nord sud, ce qui fait que les masses d’air situées près de l’équateur sont plus loin de l’axe et n’ont donc pas la même vitesse centrifuge que celle située près des pôles.
Les dépressions ont donc tendance à s’effondrer sur elles-mêmes, alors que les anticyclones à s’étendre.
Vu du ciel, les dépressions ressemblent donc toutes plus ou moins à des roues d’engrenages plus ou moins rondes, et tournant toutes dans le même sens dans un hémisphère donné. Elles entraînent autour d’elles les masses stables anticycloniques : les masses froides du nord vers les sud, en les enroulant par l’ouest et les masses chaudes du sud vers le nord, en les enroulant par l’est (dans l’hémisphère nord)
BARRIÈRE ET ASPIRATION
Au fil des saisons se développe un équilibre par « anneaux ». Autour de l’équateur, là où la Terre est la plus près du Soleil, se forme par évaporation un air humide, qui nourrit les dépressions situées dans la zone tempérée (à mi-distance entre l’équateur et le pôle), dépressions qui aspirent alors l’air froid du pôle.
La rencontre de ces deux flux (chauds et froids) renforce la perturbation. Ces dépressions grossissent donc en hiver, puis s’érodent en été pour de nouveau grossir à l’automne suivant. Ce cycle se concrétise par des phénomènes orageux et des pluies importantes en automne, puis des tempêtes en hiver et un retour au calme au printemps et en été.
Mais parfois, la ceinture tempérée est plus active que d’habitude et il se produit alors une aspiration des masses stables, sans nuages et chaudes ou froides qui « traversent » la ceinture tempérée, donnent deux phénomènes distincts : les vagues de froid sibérien en hiver quand le froid situé près des pôles (au nord pour nous) est aspiré vers l’équateur (vers le sud) et les vagues de canicule en été quand ce sont les anticyclones chauds situés au-dessus des tropiques (au sud) qui sont aspirés vers les pôles (vers le nord).
LA CANICULE
Le phénomène actuel de canicule en été est donc tout à fait « normal », il correspond à l’aspiration de masses d’air chaud par la dépression située au large des îles britanniques ainsi que le montre ce schéma. Aspiration qui est canalisée dans un couloir par une autre dépression située au-dessus de la mer Noire, couloir où est située la France.
JEUDI 26 JUILLET 2019
Normal, mais assez exceptionnel dans une telle ampleur. La situation est d’habitude plus proche de celle que nous allons retrouver à l’issue de cette vague de chaleur. En effet, la dépression située à l’Ouest est habituellement plus petite et moins active et son effet d’entrainement des masses chaudes moins puissant. Elle est également habituellement située plus au nord, ce qui fait que l’anticyclone des Açores reste tranquillement à sa place et que le flux d’air chaud est moins concentré, ce qui nous donne un été tempéré comme nous en avons l’habitude.
DIMANCHE 28 JUILLET 2019
CHANGEMENT CLIMATIQUE
De cet épisode caniculaire, on peut se risquer à parler de changement climatique, en effet, cet effondrement de l’anticyclone des Açores dû à la persistance et à la puissance des deux dépressions (celle située au large des îles britanniques et celle située en Europe de l’Est) est assez exceptionnelle, tout comme le temps du mois de mai était lui largement en dessous des températures habituelles et plus pluvieux qu’à la normale. Les dépressions ne se sont pas vidées comme à leur habitude et sont restées très actives, ce qui se produit assez rarement et encore plus rarement avec cette ampleur.
Quant à imputer cela à un réchauffement climatique, c’est aller très vite en besogne. Deux thèses s’affrontent en effet : la première voudrait que ces dépressions étaient bien plus grosses parce que davantage nourries d’humidité par une augmentation de l’évaporation due à l’augmentation de la température. Mais de nombreux éléments infirment cette théorie.
En premier le fait que pendant tout l’hiver, là où elles auraient dû être les plus actives, ces dépressions sont restées relativement stables. De plus, l’effet est habituellement inverse : les perturbations se « vident » plus rapidement quand la température de l’air est élevée, c’est ce qui se produit avec les cyclones qui se dégonflent en quelques jours dans les tropiques, alors que les perturbations situées près des pôles peuvent s’entretenir pendant des semaines, voire des mois.
La seconde explication porte à l’inverse sur une modification des éléments stabilisateurs du climat, en particulier les courants marins. En effet, même au plus fort de la canicule, les températures de l’océan Atlantique sont restées relativement froides, ce qui expliquerait la persistance de la perturbation à cette période de l’année.
Il semble qu’après un pic aux alentours de 2005, la température de l’Atlantique soit en constante baisse, et cette modification de température entraîne une modification des courants marins, ce qui expliquerait la persistance de la dépression britannique pendant le printemps et l’été. Rappelons que la capacité calorique de l’eau (sa capacité à stocker la chaleur) est 3000 fois plus importante que celle de l’air.
Parc éolien Mega de Robbins Island: tuer des oiseaux et une puissance de base à 300 km / h
RépondreSupprimerJuly 27th, 2019
Après presque deux semaines, les pigeons voyageurs ABC ont enfin annoncé que Bob Brown, l'ancien dirigeant des Verts, faisait campagne contre ce gigantesque parc éolien - le parc de 1,6 milliard de dollars dans le nord-ouest de la Tasmanie, qui veut être le plus grand de l'hémisphère sud. L’ABC ne voudrait-il pas admettre qu’il avait tort aussi, poussant l’énergie éolienne sans arrêt pendant des années ?
Regardez comme ce vent est erratique - 90 % un jour, zéro le prochain
Tom Quirk a examiné le parc éolien le plus proche de Robbins Island, une machine instable (voir le graphique ci-dessous). Pire, il échoue de manière synchronisée avec la plupart des parcs éoliens australiens. Cela exacerbe ainsi la fourniture instable et instable de l’énergie éolienne.
Tom Quirk prédit la disparition d'une autre centrale au charbon
Quirk était vice-président du conseil d’administration de VENCorp, qui gérait le marché du gaz naturel de transport et de gros et la planification des systèmes pour le marché de l’électricité à Victoria, en Australie.
- voir graphique sur site -
Un parc éolien situé sur l'île Robbins étendra simplement les variations de la puissance fournie au continent sans faire de différence quant aux corrélations du vent à travers les États sur le marché de gros. Il faudrait donc plus de ressources provenant des sources de gaz et d’hydroélectricité. Loy Yang B, avec 1 000 MW, ne serait clairement plus rentable à exploiter, car d'autres parcs éoliens sont également prévus pour Victoria…
- voir graphique sur site -
Parc éolien de Woolworth, Tasmanie, sortie, juin 2019, source de données anero.id/energy
Le parc éolien proposé de Robbins Island, d'une capacité de 400 à 1 000 MW, est situé au nord-ouest de la Tasmanie, à proximité du parc éolien de Woolnorth, d'une capacité de 140 MW. Le facteur de capacité pour Woolnorth est présenté ci-dessous. Le comportement du parc éolien de Robbins Island devrait être le même avec un facteur de capacité variant de 0 à 90%.
Si elle est construite, elle rapportera beaucoup aux propriétaires américains les jours où elle fonctionnera, mais rendra l’électricité plus chère pour les Australiens. La vérité embarrassante est que, sauf accidents exceptionnels, son énergie arrive exactement quand les Australiens n'en ont pas besoin - quand ils ont un excédent provenant de tout autre parc éolien et une réserve de base fiable et stable, qui fonctionne parfaitement et doit rester en place, en attente du vent. à baisser, alors qu'il a des factures à payer.
Comme les autres parcs éoliens, il contribuera à dissiper la charge de base peu coûteuse du réseau et laissera les Australiens aux prises avec des coûts de remplacement élevés.
Avec des turbines se déplaçant à 300 km / h, ce sera le principal prédateur - mort pour les oiseaux également.
Quelle est la différence entre un journaliste ABC et un rédacteur PR ? Les rédacteurs des relations publiques sont plus honnêtes.
Ils ne prétendent pas être des journalistes.
L’ABC présente l’opposition de Bob Brown comme «le summum de l’hypocrisie» - qu’il s’agit, mais bon, au moins, il reconnaît un jour la vérité. Dommage qu’il n’ait pas parlé plus tôt.
RépondreSupprimerCarrington Clarke de ABC donne de la publicité gratuite à une industrie, n'interviewe aucun critique et ne fait aucune recherche. Regardez le petit pois, le mot "moyenne" est utilisé pour enterrer la variabilité des mauvaises nouvelles. Cela ressemble à un prospectus pour UPC:
«Nous avons une vitesse du vent moyenne élevée, stable, solide, basse et à faible turbulence, autour de 36 km / h, ce qui, selon mon expérience, est l'une des meilleures au monde», a déclaré le chef de l'exploitation de l'UPC, David Pollington.
"Meilleur" dans ce cas étant "meilleur pour les propriétaires", mauvais pour les Australiens. Pendant environ un quart du mois de juin, la production était comprise entre 10% de la capacité et «zéro».
La moyenne enterre aussi la mauvaise nouvelle sur les prix:
Selon M. Pollington, des projets tels que l'île Robbins sont une bonne nouvelle pour les consommateurs de Tasmanie et du continent. "Nous sommes convaincus que nous pouvons produire de l'énergie à un taux inférieur à celui du prix moyen du marché", a déclaré M. Pollington. "Nous devrions donc aider à faire baisser le prix de l'électricité pour les consommateurs."
C’est loin d’être une réussite si les éoliennes peuvent rendre l’électricité moins chère que les prix record moyens que nous payons actuellement. Quoi qu’il en soit, c’est l’effet sur l’ensemble du système qui compte, et non les offres de cinq minutes choisies par les grossistes les jours de vent. Le prix de détail moyen payé par les consommateurs est ce qui compte et plus nous avons de vent, plus il est élevé. Si les parcs éoliens «déprimaient» le prix (plutôt que le consommateur), il pourrait y avoir un pays sur Terre qui dispose d'électricité moins chère depuis la construction de parcs éoliens. Il n'y en a pas.
Tom Quirk examine la synchronicité erratique de l'énergie éolienne du réseau national:
L'énergie éolienne fournie est un exemple de corrélation vent par état qui reflète la portée des systèmes météorologiques dans la région orientale de l'Australie.
- voir graphique sur site -
Contribution totale de l'éolien au marché de gros de l'électricité
Production totale de parcs éoliens Australie, juin 2019, graphique.
Le facteur de capacité est l'énergie produite en tant que pourcentage de la production maximale d'un parc éolien. Le facteur de capacité totale est la moyenne pondérée de tous les parcs éoliens. Le facteur de capacité est un moyen utile de montrer les corrélations de l'offre d'énergie éolienne à partir des régions.
Les chiffres ci-dessous montrent de fortes corrélations pour la Tasmanie, Victoria et l'Australie méridionale, et une corrélation moindre pour la Nouvelle-Galles du Sud et le Queensland.
- voir graphique sur site -
Parcs éoliens, Australie, production combinée, juin 2019. Graphique.
Il existe 55 parcs éoliens sur le marché national de l'électricité dans les États de l'Est: 2 parcs éoliens en Tasmanie et au Queensland, 22 en Australie méridionale, 17 à Victoria et 12 en Nouvelle-Galles du Sud. Ces graphiques pour juin 2019 pour chaque État de près:
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
NSW Eolien | VIC Eolien | QLD Wind power | Tas énergie éolienne | SA Energie éolienne |
Parfois, les 55 parcs éoliens sont inutiles.
Qu'en est-il des oiseaux ?
Voici l'une des grandes lignes de PR de ABC:
M. Pollington, de UPC, a déclaré que la société travaillait avec des experts pour faire en sorte que le parc éolien soit conçu de manière à minimiser l’impact sur les oiseaux.
Qu'est-ce que minimiser signifie même ? Ils feront des choix qui tuent moins d’oiseaux tant que cela ne coûte pas cher. La façon de minimiser l'impact est de ne pas le construire en premier lieu.
Graham Lloyd, The Australian, décrit le bilan catastrophique et révèle des estimations prévisionnelles inutiles, Bob Brown, ainsi que la minimisation:
Le parc éolien Macarthur d’AGL à Victoria est un bon exemple de la façon dont les rapports d’experts peuvent être erronés et de conditions difficiles à appliquer.
Hamish Cumming, fermier et amoureux des oiseaux, sonne l'alarme depuis près de dix ans. En septembre 2014, il écrivait à tous les députés fédéraux: «Le parc éolien AGL Macarthur élimine des rapaces à une vitesse alarmante et personne ne semble s'en soucier, en particulier les Verts.» Il a demandé l'aide de Brown: «Cher Bob, je pense que les Verts à Victoria (et à l'échelle nationale) ont oublié ce qu'ils sont censés protéger », a-t-il écrit. «Ils refusent de m'aider à faire en sorte qu'AGL respecte les conditions de leur permis simplement parce qu'il s'agit d'un parc éolien.» Cumming a déclaré qu'il n'avait aucune réponse.
Lorsque le parc éolien de Macarthur a été approuvé, AGL a estimé qu'il tuerait deux oiseaux par éolienne par an. Cependant, la surveillance postérieure à la construction a montré que le projet tue 13,4 oiseaux par éolienne et par an, soit plus de six fois l’estimation pré-construction. La demande de permis AGL réclamait la mort de trois rapaces par an sur le parc éolien, mais un rapport post-construction estime à environ 430 le nombre de morts par an, soit 30% des décès d'oiseaux sur le parc.
Dans le nord de la Californie, le nombre d’aigles royaux a diminué de 80%, aucun ne nidifiant près des installations d’Altamont, bien qu’il s’agisse d’un habitat de choix.
Dans ses commentaires sur le dernier fil de discussion de Robbins Island, le professeur Mike Tarburton a suggéré que de plus petites éoliennes pourraient sauver les oiseaux vulnérables:
La meilleure solution à ce conflit consiste à utiliser différents types d'éoliennes qui ne tueraient pas les oiseaux. Il existe au moins 4 types d'éoliennes plus petites sur Internet qui ne tueront aucun oiseau. Le fait qu'ils soient plus petits signifierait qu'ils seraient plus faciles à transporter vers l'île Robbins. Un des oiseaux que je recherche, le bec-blanc à gorge blanche est la principale espèce tuée dans un parc éolien situé près de l'île Robbins, bien qu'il s'agisse de l'un des oiseaux les plus rapides au monde. Parce qu'il vole toute la journée, il va traverser de nombreux parcs éoliens et risque d'être tué. Il y a deux semaines, le gouvernement australien a accepté ma demande et déclaré cette espèce vulnérable.
De plus, près de l'île Robbins, des Puffins à queue courte ou des Mouton-oiseaux sont également tués par des parcs éoliens du même type qui sont utilisés dans toute l'Australie. Quel homme politique a des parts dans cette société. Permet de résoudre le problème en utilisant des types générant une électricité bon marché et ne tuant pas les oiseaux.
RépondreSupprimerProf Mike Tarburton.
Il s'agit probablement du professeur Mike Tarburton, «retraité» du doyen de la faculté des sciences et de la technologie de la Pacific Adventist University de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Son site Web est Swifts of the World.
Les turbines vont grossir, donc le professeur Tarburton, spécialiste des oiseaux, nous dit effectivement que la situation des oiseaux va s’aggraver. Malheureusement, le terrible bilan d'oiseaux deviendra plus terrible.
Les petites turbines peuvent sauver les oiseaux, ce qui est une bonne chose, mais elles produisent toujours de l'électricité qui détruit le réseau électrique et détruit le travail, rendant le réseau entier plus inefficace et plus coûteux. Et probablement les petites turbines doivent être plus chères par Watt que les grandes, sinon les sociétés à but lucratif ne construiraient pas les plus grosses centrales pour lesquelles elles peuvent obtenir une approbation.
Permet de sauver les oiseaux et les travaux et de garder le chauffage et les lumières allumées.
– Jo
h/t David B, Pat, George.
Data source anero.id/energy from Andrew Miskelly
http://joannenova.com.au/2019/07/robbins-island-mega-wind-farm-killing-birds-and-baseload-power-at-300-kilometers-per-hour/
La Vermarq veut un monde sans abeilles et sans oiseaux.
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RépondreSupprimerDepuis 75 ans le dilemme américain c’est le dollar
le 27 juillet 2019
En lisant une interview de Paul Craig Roberts, à l’occasion du 75e anniversaire de la signature des accords de Bretton Woods, et qui fut l’un des principaux conseillers économiques de Donald Reagan, j’ai compris quel était le problème des Etats-Unis d’Amérique, un problème sans solution dans lequel tous les pays occidentaux sont plongés. Ce problème est le maintien de la puissance impériale américaine. Cette puissance est, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, basée sur deux pivots, le dollar et l’OTAN. L’OTAN qui n’a plus lieu d’être en théorie ne sert qu’à asservir l’Europe mais le dollar est le principal fondement de la suprématie américaine sur le monde entier.
Le billet vert fut, après la deuxième guerre mondiale, institué comme la monnaie de référence – et de réserve pour les banques – dans toutes les transactions commerciales. La demande en dollars n’a donc jamais cessé d’augmenter et pourtant il était adossé à l’or, mais la disponibilité en or physique est par essence limitée. En 1971 Richard Nixon, d’un trait de plume, rompit le contrat tacite de Bretton Woods qui liait le dollar à l’or et avait conféré au billet vert le statut de monnaie de référence mondiale. Depuis lors les pays ont accumulé des dollars en commerçant avec les USA et en commerçant entre eux en libellant leurs transactions en dollars. Naturellement, et n’importe quel économiste avisé aurait pu le prédire, le dollar perdit donc sa valeur de 35 dollars l’once (avant 1971) pour ne devoir aujourd’hui qu’environ 1400 dollars pour une once. Ce n’est pas l’or qui s’est renchéri mais le dollar qui s’est dévalué.
Ce qui a maintenu le statut de référence du dollar dans le monde est que la plupart des pays occidentaux ont cru bon de « coller » leur monnaie au dollar après sa déconnexion avec l’or. Ces pays ont donc également choisi la perte de valeur de leur monnaie, c’est paradoxal mais pourtant vrai !
La majorité des principales monnaies dans le monde, livre sterling, yen, euro, et dans une certaine mesure le yuan, sont maintenues par les banques centrales dans un étroit intervalle de change avec le dollar. Ceci évite d’exposer les économies de ces pays à ce que l’on pourrait appeler des risques de change dans les transactions commerciales. Après la crise des sub-primes américaine de 2008, une crise domestique exportée par les banques américaines qui ont inondé les marchés de titres sans valeur mais supposés à haut rendement dans le but de maintenir la dépendance des autres pays au dollar, la réserve fédérale américaine n’a pas eu d’autre choix que de renflouer ses propres banques en créant de la monnaie à partir de rien. La conséquence perverse de cet état de fait a conduit les banques centrales des autres pays, Europe, Grande-Bretagne et Japon, à également créer de la monnaie « papier », ne mâchons pas les mots, pour aider leurs banques à se refinancer puisqu’elles avaient toutes été piégées par l’escroquerie américaine des sub-primes.
En d’autres termes les USA ont exporté leur fraude dans l’ensemble des pays occidentaux et ont fait payer à ces derniers un lourd tribut, tout simplement parce que le dollar est resté la monnaie de référence internationale. Pour les grands argentiers américains le problème de l’or n’avait pas perdu de son actualité depuis 1971 et c’est toujours le cas aujourd’hui. Il ne faut surtout pas que la valeur de l’or, libellée en dollars, ne monte trop haut. Comme la disponibilité en métal jaune est limitée, la réserve fédérale américaine a autorisé les transactions sur l’or non plus physique, mais papier, une autre escroquerie organisée par l’administration américaine à l’échelle mondiale, escroquerie pire encore que celle des sub-primes. Il s’agit du marché des « futures » sur l’or, le Comex Gold Futures, qui autorise les acteurs de ce marché à vendre jusqu’à 60 fois une once d’or. Dès lors le prix de l’or, théorique naturellement, reste relativement stable alors qu’en réalité, avec ce système frauduleux il aurait du atteindre si la loi basique de l’offre et de la demande n’était pas détournée une valeur d’environ 85500 dollars pour une once ! Faites vous-même le calcul 1425 x 60 = l’escroquerie américaine.
RépondreSupprimerPourquoi est-ce une escroquerie organisée par la FED et naturellement par l’administration américaine ? Tout simplement parce que les « futures » sur l’or, contrairement au marché des actions ou des obligations ne doit pas nécessairement être adossé sur une contre-partie physique : les positions « short » sur l’or n’exigent pas que la transaction soit « physique », l’administration américaine a réalisé là la plus incroyable escroquerie de tous les temps, la dématérialisation de l’or. L’or est devenu du papier au même titre que le dollar, l’euro ou encore le yen, sans valeur aucune, du moins aux yeux des Américains. Par voie de conséquence toutes les monnaies occidentales sont profondément surévaluées artificiellement par rapport à l’or. La conséquence est naturellement une perte du pouvoir d’achat tant du dollar sur son marché domestique qu’également au niveau international, chute qui entraine aussi toutes les autres monnaies liées au billet vert. Cette situation semblerait être paradoxale pour l’homme de la rue puisqu’il n’a pas encore ressenti les effets pervers de l’inflation, conséquence normale d’une perte de valeur de la monnaie. Que ce dernier se détrompe car il ne voit que le bout de son doigt quand son banquier lui montre la lune, c’est-à-dire, revenons sur Terre, le prix de son chariot de courses au supermarché. Ce prix est aussi manipulé au détriment de la qualité des produits proposés à la vente, mais le consommateur ne s’en rend pas encore compte. Cette qualité suit la dégradation de celle de la monnaie !
Un autre facteur de fragilisation de la suprématie du dollar réside dans la mise en oeuvre de l’extraterritorialité de la loi américaine s’appliquant à l’usage qui est fait du dollar hors du territoire américain. Toute entreprise non américaine côtée à la bourse de New-York, toute entreprise non américaine utilisant le système SWIFT de paiement en dollar US est tenue de se conformer à la législation américaine. Il s’agit d’un corollaire à la domination du dollar comme monnaie d’échange mondiale. Si les USA ont utilisé cet outil terrifiant pour faire respecter leurs prises de position politique à l’égard de certains pays il bafoue tous les traités internationaux. Cette attitude peut être comparée à de la piraterie : au XVIIIe siècle les pirates rançonnaient les navires marchands pour renflouer le Trésor britannique …
Cette extraterritorialité des lois américaines est le signe évident d’une fin de règne du dollar qui va s’accélérer dans les prochaines années avec la « dédollarisation » des économies de nombreux pays, à commencer par la Chine et la Russie. Le fait que ces pays, suivis – et c’est significatif – par l’Inde, le Qatar ou encore la Turquie, mettent en place des mécanismes de swap entre leurs monnaies nationales, va inexorablement affaiblir le dollar, d’autant plus rapidement que ces mêmes pays achètent tout l’or disponible sur les marchés afin d’adosser leurs transactions sur le métal jaune. Dès lors la suprématie du dollar s’effondrera et l’or, cette monnaie « primitive », retrouvera son statut d’étalon international.
RépondreSupprimerComme l’a déclaré récemment le Ministre des finances français Bruno Le Maire : « L’organisation de Bretton Woods telle qu’on la connait a atteint ses limites. À moins d’être capables de réinventer un nouveau Bretton Woods, les Nouvelles Routes de la Soie pourraient devenir le nouvel ordre mondial. Alors les standards de gouvernance chinois, les aides de l’Etat, l’accès aux contrats gouvernementaux, la gestion de la propriété intellectuelle … pourraient devenir les nouvelles règles globales« .
Il faut ajouter pour conclure ce billet que le vice-ministre des affaires étrangères de Russie Sergeï Ryabkov a enjoint il y a quelques jours les pays « non-alignés » à adhérer à l’initiative INSTEX, pleinement opérationnelle depuis quelques jours seulement. L’INSTEX est une chambre de compensation, alternative au SWIFT, initialement créée pour faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et l’Iran, pays étranglé par les sanctions américaines unilatéralement décidées par la Maison-Blanche. Cet organisme siège à Paris et ses trois actionnaires créateurs, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, sont en théorie ouverts à l’adhésion d’autres pays. Si Monsieur Ryabkov a fait cette déclaration, cela veut signifier que Moscou est prêt à collaborer avec les autres pays signataires du traité de contrôle des activités nucléaires de l’Iran et le mécanisme INSTEX pourrait être la porte ouverte à une dédollarisation accélérée de l’économie mondiale. Il reste à espérer que le Président français et le nouveau locataire du 10 Downing Street oeuvreront dans ce sens mais ce n’est pas tout à fait acquis.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/07/27/depuis-75-ans-le-dilemme-americain-cest-le-dollar/
C'est dollar ou du cochon ?
Supprimer(...) Dès lors le prix de l’or, théorique naturellement, reste relativement stable alors qu’en réalité, avec ce système frauduleux il aurait du atteindre si la loi basique de l’offre et de la demande n’était pas détournée une valeur d’environ 85500 dollars pour une once (28,34 gr.) !(...)
S'il y a 35,285 onces (oz) au kilo, le kilo est à:
1 oz = $ 1.418,50 (27/7/19) ou 1 kg = 50.051,77 dollars (44.974,26 €).
Oui mais ! Si l'or était affiché a son prix réel!: VOUS NE SORTIRIEZ MÊME PAS DANS LA RUE ! Car, le prix d'une bague PLAQUÉE or, bracelet, boucles d'oreilles ou collier... suffirait à vous faire attaquer mile fois entre chez vous et la boulangerie ! ou, carrément: attaqué(e) chez vous par un bulldozer qui défonce la porte !!
"Je ne vois pas comment nous allons survivre" - L'augmentation du salaire minimum contraint les restaurants californiens
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 27/07/2019 - 17h35
Les démocrates à Washington tentent de faire adopter un projet de loi visant à augmenter le salaire minimum fédéral, mais dans le pays, des dizaines de villes et d’États ont relevé le salaire minimum au début de l’année. Et, comme sur des roulettes, les petites entreprises du pays sont déjà aux prises avec certains des problèmes sur lesquels les conservateurs avaient mis en garde. En effet, de nombreuses entreprises, en particulier les restaurants, qui sont notoirement des entreprises à faible marge bénéficiaire, ont été obligées de licencier des employés, même après avoir augmenté leurs prix pour répondre aux nouvelles exigences salariales.
Aliments
En d’autres termes, comme à Seattle, un salaire minimum plus élevé nuit aux travailleurs les plus pauvres et les plus vulnérables, c’est-à-dire qu’il blesse les mêmes personnes qu’il était censé aider.
Dans un article publié cette semaine, WSJ nous emmène dans la région de la baie de San Francisco, où se trouve le propriétaire d’un restaurant appelé Patatas Neighborhood Kitchen, situé dans la petite ville au nord d’Oakland. Après que la ville d’Emeryville a augmenté son salaire minimum de 15 dollars à 16,30 dollars cette année, le propriétaire du restaurant a été contraint de licencier six de ses dix employés et d’éliminer le quart de travail.
L’économie est florissante dans la Bay Area, mais à Patatas Neighbourhood Kitchen, située dans cette petite ville au nord d’Oakland, le propriétaire, Marcos Quezada, a récemment supprimé le service de table et a licencié six de ses dix travailleurs.
Il a eu du mal à accepter cette décision, mais il a estimé qu'il n'avait pas d'autre choix qu'après avoir augmenté son salaire horaire minimum à Emeryville en juillet, le faisant passer de 15 dollars à 16,30 dollars, soit le niveau le plus élevé aux États-Unis, qui a ouvert le restaurant en 2017.
Il ne fait aucun doute que le coût de la vie dans la région de la Baie est plus élevé que presque partout ailleurs aux États-Unis. Mais après plusieurs hausses du salaire minimum au cours des dernières années, les propriétaires d'entreprise se retrouvent coincés entre le marteau et l'enclume.
Selon les partisans, une augmentation du salaire minimum était désespérément nécessaire dans la ville natale de Pixar Animation Studios, où le loyer médian d'un appartement d'une chambre est de 2 840 $, le prix médian de la maison est supérieur à 560 000 $ et celui d'une salade de plus de 15 $.
"La région de la Baie est plus chère que toute autre partie du pays", a déclaré María Moreno, organisatrice de la communauté au sein du groupe de défense des intérêts du Restaurant Opportunities Centre of the Bay.
Cependant, les entreprises locales estiment que plusieurs augmentations du salaire minimum à Emeryville au cours des dernières années les ont rendues nerveuses quant à leur viabilité financière.
Pour compenser le coût des salaires plus élevés, les restaurants ont dû augmenter leurs prix. Mais ils en arrivent au point où une nouvelle vague de hausses de prix pourrait compromettre leurs activités.
Mais les hausses de salaire ne sont pas encore terminées. En Californie, le salaire minimum de l'État, actuellement fixé à 12 USD, devrait augmenter de 1 USD par an jusqu'en 2022. Selon le CBO, des salaires plus élevés permettront de sortir 1,3 million d'Américains de la pauvreté. Mais cela va également détruire 1,3 million d'emplois.
RépondreSupprimerLa ville d'Emeryville, dont le salaire minimum est supérieur au niveau de référence de l'État, est devenue un terrain d'essai pour ces politiques et celles-ci montrent déjà des signes de tension.
Emeryville a d'abord augmenté son salaire minimum au-dessus du plancher de l'État en 2015, pour le porter à 12,25 $ l'heure, en le faisant augmenter automatiquement chaque année depuis. Le maire Ally Medina, un démocrate, a déclaré que cette ordonnance visait à aider les travailleurs à faire face au coût de la vie élevé de la région de la Baie.
Sheena Luu, une barista du Polaris Cafe, a déclaré que le salaire minimum à Emeryville lui permettait de payer un loyer de 1 500 dollars pour son studio. Elle travaille également dans des cafés dans deux villes voisines, gagnant environ 13 $ l'heure. "Si je ne l'avais pas, je devrais réduire", a-t-elle déclaré à propos du salaire plus élevé à Emeryville.
Certains propriétaires d'entreprises locales ont fait pression sur le conseil municipal pour obtenir des dérogations temporaires aux nouvelles lois sur le salaire minimum. Mais finalement, le conseil a décidé de ne pas les accorder, car une telle mesure ne serait pas politiquement réalisable.
Les propriétaires d'entreprise à Emeryville ont récemment fait pression sur le conseil municipal pour qu'il exempte temporairement une douzaine de petits restaurants de l'augmentation de salaire.
Mardi, le conseil a voté 5-0 pour maintenir le plancher de 16,30 $ en place. Le conseil municipal a également convenu de convoquer un groupe de travail pour aider les petites entreprises à mieux faire face aux coûts plus élevés.
"Je ne me sentais tout simplement pas à l'aise de dire aux travailleurs qu'ils n'obtiendraient pas une augmentation de salaire attendue", a déclaré Mme Medina.
Pendant ce temps, les citoyens d’Emeryville doivent maintenant s’habituer à payer les prix les plus élevés en dehors d’Hawaï. Les détaillants et d’autres industries où le salaire minimum est élevé se sont adaptés à la hausse des salaires, mais les restaurants, avec leurs marges maigres, sont différents.
Le revers de la médaille est visible sur les menus du Rudy’s. Le copropriétaire Doug Smith a annoncé qu'il avait augmenté le prix de l'offre spéciale Deuces Wild du café - deux crêpes ou deux tranches de pain perdu, deux œufs et deux tranches de bacon ou de saucisses - de 14 $ à 11,50 en 2015, et la salade asiatique croquante 15,50 $ à partir de 10 $. Mais cela ne suffit toujours pas à couvrir les coûts de main-d'œuvre supplémentaires, a-t-il ajouté.
Mais pourrait-il y avoir un terrain d'entente? Un autre mécanisme pour fixer des salaires plus élevés qui ne contraignent pas trop les entreprises à opérer, les obligeant à licencier des travailleurs?
Quelques jours avant la parution de l'histoire d'Emeryville dans WSJ, le journal publiait un autre article sur la façon dont les restaurants sont obligés "d'adoucir les salaires" pour les employés car un taux de chômage record et une pénurie d'adolescents à la recherche d'un emploi après l'école les ont laissés. une pénurie de travailleurs. Il devient également de plus en plus difficile pour ces restaurants, principalement des restaurants à service rapide et des restaurants à repas décontractés, de trouver et de maintenir en poste des travailleurs, le taux de démission pour des emplois dans la restauration et les services étant à un niveau record.
RépondreSupprimerDe nombreux restaurants augmentent les salaires de leur propre chef, qu’ils soient ou non situés dans un État ou une ville qui a augmenté les salaires.
On dirait presque que le marché libre fait un travail assez efficace pour fixer les salaires sur le marché du travail - mais aucune donnée empirique, semble-t-il, n'arrêtera les guerriers de la justice sociale (principalement des enfants blancs qui ont grandi au milieu ou au sommet de la hiérarchie). classe moyenne) d’exiger des salaires plus élevés pour les travailleurs à bas salaire. De toute évidence, ils ne réalisent pas - ou ils refusent d'accepter - que ce qu'ils font réellement, c'est supprimer des emplois et des heures de travail de ces mêmes travailleurs qu'ils sont supposés aider.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-27/i-dont-see-how-well-survive-rising-minimum-wage-squeezes-restaurant-industry
Le parti anti-Américain a toujours existé et ces syndicats ont contribué à la mévente de tous les produits fabriqués au profit des produits étrangers moins chers.
SupprimerCe sont les destinations que les super riches volent sur leurs jets privés
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 27/07/2019 - 16h45
Selon Bloomberg, les jets privés sont des modes de transport exclusifs de plus en plus populaires auprès des super-riches du monde. Et ils ont l'habitude d'aller partout, des Bahamas, de Porto Rico et des îles Caïmans.
Les vols en jets privés ont augmenté d’environ 10% l’an dernier et les vols à destination des îles des Amériques se sont chiffrés à près de 30 000. Cela a contribué à faire des îles des Amériques la première destination de l'aviation non commerciale.
Alasdair Pritchard, partenaire de Knight Frank, a déclaré: «Les jets privés sont le moyen le moins résistant pour voyager. Si vous pouvez vous le permettre et le vivre ensuite, vous ne reviendriez pas. "
- voir liste des pays sur site -
Les jets privés restent l’un des "atouts des trophées" des super-riches, en plus des super-yachts, dont le prix peut atteindre 50 millions de dollars. L'entretien et la gestion d'un jet privé peuvent être "presque aussi coûteux que l'achat d'un avion", entre les coûts de carburant et une équipe nécessaire pour gérer l'avion.
Plus de 66% des arrivées aux Bahamas sont originaires des États-Unis ou du Canada. À seulement une heure de Miami et du continent américain, la proximité des vols privés aux Bahamas montre à quel point les riches aiment utiliser des jets privés pour de courts trajets. En Europe, ils sont utilisés de la même manière, où les avions atterrissent souvent dans des villes comme Majorque, Ibiza et la Sardaigne - les trois destinations insulaires les plus populaires pour les jets privés.
Joe Stadler, responsable des clients très fortunés chez UBS Group AG, a déclaré:
«Toutes les personnes qui volent en privé me disent qu’elles ne le feraient pas de Londres à Hong Kong. Pour faire ce voyage d'une journée, ils iront en privé. L’augmentation de l’utilisation de jets privés dépend de la densité actuelle des aéroports publics. Plus ils sont surpeuplés, plus il y a de retards et plus il est fastidieux de voler de A à Z. »
Les Philippines, les Maldives et Bali ont été les principales destinations de la région Asie-Pacifique. Cette région a vu l'arrivée d'avions privés augmenter de plus de 80%, ce qui est révélateur du boom de la richesse en Chine, un pays qui frappait un nouveau milliardaire tous les jours.
- voir liste sur site -
Les super riches achètent des jets privés, non seulement pour des raisons de commodité, mais également pour plus d'intimité. Oprah Winfrey a déclaré qu'elle avait acheté un avion à réaction après qu'un fan l'ait confrontée à un aéroport. Pour ceux qui ne souhaitent pas acheter, ils peuvent toujours posséder une partie d'un jet ou acquérir un timeshares par le biais de sociétés comme VistaJet et NetJets. Environ 33% des propriétaires de jets privés valent plus de 500 millions de dollars.
Rappelons-le, en mars de cette année, nous avons expliqué comment certains gestionnaires de jets privés escroquaient des millions de personnes très riches en leur faisant payer des services dont ils n’avaient pas besoin et de la nourriture qu’ils ne mangeaient pas.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-27/these-are-destinations-super-rich-are-flying-their-private-jets
L’Arctique ravagée par de gigantesques incendies visibles depuis l’espace - images
RépondreSupprimer19:12 27.07.2019
Du Groenland à la Sibérie, l’Arctique est en proie à des incendies sans précédent qui provoquent de lourdes émissions de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Après un mois de juin exceptionnellement chaud et sec, l’Arctique est en proie à des incendies géants, visibles depuis l’espace. Comme l’on peut le voir sur ces images satellites, de vastes tourbillons de flammes et de fumée évoluent du Groenland à la Sibérie:
Plus d’une centaine de feux de forêt ont éclaté dans le cercle polaire arctique depuis début juin, d’après les calculs des climatologues.
Bien que les incendies naturels ne soient pas rares en Arctique, ils se sont aggravés ces dernières années, explique l’Organisation météorologique mondiale qui qualifie ceux de 2019 de «sans précédent».
Entre le 1er juin et le 21 juillet, les sinistres en Arctique auraient provoqué l’émission de 100 mégatonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Selon un communiqué du service européen de Surveillance de l’atmosphère Copernicus (CAMS), en Alaska et en Sibérie, certains incendies ont couvert «une zone équivalente à près de 100.000 terrains de foot».
https://fr.sputniknews.com/international/201907271041804443-larctique-ravagee-par-de-gigantesques-incendies-visibles-depuis-lespace---images/
SupprimerL'été le pôle Nord est plus chaud qu'en hiver, mais, à cette chaleur solaire s'ajoute toute l'année celle du magma. Et, comme les sources chaudes présentes arrivent à faire décoller les glaciers collés au fond (qui remontent à la surface et parfois sont emportés par les courants) de l'air chaud quitte le bassin océanique pour l'atmosphère où les degrés sont alors transportés par les vents. Cette addition de chaleur n'est pas la cause d'incendies mais contribue à les répandre dès que des personnes font des grillades en plein air !
La fonte des glaciers sous l'eau se produit à des vitesses supérieures à celles prévues par la modélisation
RépondreSupprimerUne équipe dirigée par l'Université de l'Oregon utilise une nouvelle approche pour mesurer directement la fonte des sous-marins, en découvrant des données susceptibles d'améliorer les projections de changements du niveau de la mer.
EUGENE, Oregon
25 juillet 2019
Des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode permettant la première mesure directe du taux de fusion sous-marine d'un glacier en eaux de marée. Ils ont ainsi conclu que les modèles théoriques actuels pourraient sous-estimer la fonte des glaciers jusqu'à deux ordres de grandeur.
Dans le cadre d’un projet financé par la National Science Foundation, une équipe de scientifiques, dirigée par l’océanographe Dave Sutherland de l’Université de l’Oregon, a étudié la fonte souterraine du glacier LeConte, qui se jette dans la baie LeConte au sud de Juneau, en Alaska.
Les conclusions de l’équipe, qui pourraient permettre d’améliorer les prévisions relatives à l’élévation du niveau de la mer due au climat, ont été publiées dans le numéro du 26 juillet de la revue Science.
Des mesures de fusion directe ont déjà été effectuées sur les plateformes de glace de l’Antarctique en passant à l’interface glace-océan située au-dessous. Dans le cas des glaciers à faces verticales se terminant à l'océan, ces techniques ne sont toutefois pas disponibles.
«Nous n’avons pas cette plate-forme pour pouvoir accéder à la glace de cette manière», a déclaré Sutherland, professeur au département des sciences de la Terre de l’UO. "Les glaciers des eaux de marée vêlent et se déplacent très rapidement, et vous ne voulez pas prendre un bateau trop près de là."
La plupart des recherches antérieures sur la fonte des glaciers dans l’eau reposaient sur une modélisation théorique, sur la mesure des conditions proches des glaciers, puis sur l’application de la théorie pour prévoir les taux de fusion. Mais cette théorie n'a jamais été testée directement.
«Cette théorie est largement utilisée dans notre domaine», a déclaré Rebecca H. Jackson, co-auteur de l'étude, océanographe à la Rutgers University et chercheuse postdoctorale à la Oregon State University pendant le projet. "Il est utilisé dans les modèles de glacier pour étudier des questions telles que: comment le glacier réagira-t-il si l'océan se réchauffe de un ou deux degrés?"
Pour tester ces modèles sur le terrain, l’équipe de recherche composée d’océanographes et de glaciologues a déployé un sonar à faisceaux multiples pour balayer l’interface océan-glace du glacier depuis un bateau de pêche à six reprises en août 2016 et cinq fois en mai 2017.
Le sonar a permis à l’équipe de visualiser et de profiler de grandes étendues de glace sous-marine, où le glacier se draine du champ de glace Stikine. Des données sur la température, la salinité et la vitesse de l'eau en aval du glacier ont également été recueillies, ce qui a permis aux chercheurs d'estimer le débit d'eau de fonte.
Ils ont ensuite recherché des changements dans les profils de fusion qui se sont produits entre les mesures d'août et de mai.
"Nous avons mesuré à la fois les propriétés océaniques situées devant le glacier et les taux de fusion, et nous avons constaté qu'elles ne sont pas liées de la manière attendue", a déclaré Jackson. "Ces deux séries de mesures montrent que les taux de fusion sont significativement plus élevés, parfois jusqu'à 100 fois, par rapport à la théorie existante."
RépondreSupprimerIl existe deux catégories principales de fonte glaciaire: la fonte induite par les rejets et la fonte ambiante. Un écoulement sous-glaciaire se produit lorsque de grands volumes, ou panaches, d’eaux de fonte flottantes sont libérés sous le glacier. Le panache se combine avec l’eau environnante pour augmenter la vitesse et le volume alors qu’il se soulève rapidement contre la face glaciaire. Le courant mange régulièrement loin de la face du glacier, le réduisant à néant avant de se diffuser dans les eaux environnantes.
La plupart des études précédentes sur les interactions entre la glace et l'océan se sont concentrées sur ces panaches de décharge. Cependant, les panaches n’affectent généralement qu’une zone étroite de la face du glacier, tandis que la fonte ambiante recouvre le reste de la face du glacier.
Selon les prévisions, la fusion ambiante devrait être 10 à 100 fois inférieure à la fusion et, en tant que telle, elle est souvent négligée, a déclaré Sutherland, qui dirige le laboratoire Oceans and Ice de l’UO.
L’équipe de recherche a découvert que les taux de fusion des sous-marins étaient élevés sur toute la surface du glacier au cours des deux saisons étudiées et qu’ils augmentaient du printemps à l’été.
Bien que l'étude se concentre sur un glacier se terminant en mer, la nouvelle approche devrait être utile à tous les chercheurs qui étudient les taux de fonte sur d'autres glaciers. Cela contribuerait à améliorer les prévisions relatives à l'élévation globale du niveau de la mer, a-t-elle ajouté.
"L'élévation future du niveau de la mer est principalement déterminée par la quantité de glace emmagasinée dans ces inlandsis", a déclaré Sutherland. «Nous nous concentrons sur les interfaces océan-glace, car c’est de là que provient la fonte et la glace supplémentaires qui contrôlent la rapidité avec laquelle la glace est perdue. Pour améliorer la modélisation, nous devons en savoir plus sur les endroits où la fusion se produit et les rétroactions impliquées. ”
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Les co-auteurs avec Sutherland et Jackson étaient: C
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Co-authors with Sutherland and Jackson were: Christian Kienholz, Jason M. Amundson and W. Pat Dryer of the University of Alaska Southeast, Juneau; Daniel Duncan of the University of Texas at Austin; Emily F. Eidam of the University of North Carolina; Roman J. Motyka of University of Alaska Southeast and Fairbanks; and Jonathan D. Nash of Oregon State University
From EurekAlert!. (Includes Timelapse Video which I am unable to embed here).
QUAND LE TROP DE CONNERIES REPOND AU TROP D'ARGENT !
RépondreSupprimerLauréat de la géo-ingénierie climatique: Recongeler l'Arctique avec un gros sous-marin mobile
27 juillet 2019
Cela semble évident, non ? La glace fond, construisez une série de gros bateaux de congélation mobiles pour produire de nouveaux blocs de glace.
Un sous-marin produisant des icebergs a pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en recongelant l'Arctique
Alyn Griffiths
Une équipe de designers dirigée par Faris Rajak Kotahatuhaha propose de recongeler de l'eau de mer dans l'Arctique afin de créer des icebergs miniatures modulaires à l'aide d'un navire de type sous-marin, dans le but de lutter contre le changement climatique.
Le designer indonésien a travaillé sur le prototype avec les collaborateurs Denny Lesmana Budi et Fiera Alifa à un concours international organisé par l'Association des architectes siamois.
…
"L'objectif principal de cette idée est de restaurer l'écosystème polaire, ce qui a un effet direct sur l'équilibre du climat mondial", a déclaré le concepteur, ajoutant que, dans ce scénario, "il vaut mieux prévenir que guérir".
…
Le navire de type sous-marin serait submergé pour collecter l’eau de mer dans un réservoir central hexagonal. Les turbines seraient alors utilisées pour souffler le réservoir d'air froid et accélérer le processus de congélation.
Au cours de ce processus, le navire reviendrait à la surface de la mer et le réservoir serait recouvert pour le protéger des rayons du soleil. Un système d'osmose inverse serait utilisé pour filtrer une partie du sel de l'eau afin d'accélérer le processus.
Une fois l’eau gelée, le bateau se replongerait, laissant derrière lui un «bébé glace» d’un volume de 2 027 mètres cubes. Ces icebergs miniatures se regrouperaient alors dans un motif en nid d'abeille pour former une plus grande quantité de banquise.
…
En savoir plus: https://www.dezeen.com/2019/07/27/refreezing-the-arctic-geoengineering-design-climate-change/
La vidéo de concept;
Il y a un léger défaut avec cette idée.
Réfrigération, osmose inverse, pompage de la chaleur, tout cela demande beaucoup de travail. La chaleur latente de fusion extraite de l'eau pour la transformer en glace et la chaleur perdue provenant du processus de congélation devront être déversées quelque part.
S'ils déversent la chaleur perdue dans l'océan Arctique ou dans l'air, ils feront probablement fondre la glace de leur sous-marin qui vient de finir de geler.
Mise à jour (EW): a peaufiné le libellé des derniers paragraphes.
SupprimerLa prochaine étape consistera a planter des pingouins empaillés sur la glace aux côtés de gros nounours en peluche !
Paris a établi sa température la plus chaude de tous les temps cette semaine. Est-ce le changement climatique? Non.
RépondreSupprimerPar Chris Martz | 26 juillet 2019
Suivez @ChrisMartzWX
C’est l’été, les températures sont chaudes - parfois record - et, comme d’habitude, l’alarmisme climatique atteint des sommets sans précédent, et les activistes du climat ont une journée bien remplie à craindre plutôt que de raisonner avec des faits et des données. Chaque semaine, différents phénomènes météorologiques finissent par se prendre dans les rayons de la roue du climat; c’est un cycle sans fin. Rincer, laver, répéter. Cette fois, c’est la [deuxième] vague de chaleur européenne.
Un peu de perspective historique
Alors que des pays comme les Pays-Bas, l'Allemagne et la Belgique ont enregistré les températures les plus chaudes jamais enregistrées cette semaine, le record de Paris, à 42,6 ° C (108,7 ° F) le jeudi 25 juillet, a fait les gros titres de la presse internationale et a par conséquent déclenché la folie climatique¹¹.
Le graphique ci-dessous (Figure 1) montre la température maximale à Paris, en France, pour chaque année depuis 1900. Comme l'indique la courbe de tendance rouge, il y a eu une augmentation notable de la température maximale annuelle à Paris à long terme. la tendance n'est pas alarmante.
Le record le plus chaud de la température parisienne était de près de 72 ans3. Le 28 juillet 1947, la ville atteignait 40,4 ° C (104,7 ° F) .³ Le record de Paris atteignait 42,6 ° C (108,7 ° F). Il battait l'ancien record de 4 ° F (2,2 ° C), ce qui est un exploit incroyable à tout point de vue. Il est extrêmement difficile de briser un record absolu de température de 4 ° F en été, même avec le réchauffement climatique.
La vague de chaleur de 1947 était incroyable en Europe et elle a toujours été cousue dans la mémoire des aînés.
À Paris, la vague de chaleur a duré 12 jours (du 22 juillet au 2 août), les maxima étant constamment égaux ou supérieur à 32,2 ° C (90 ° F) .³ Deux jours étaient égaux ou supérieur à 37,8 ° C, et quatre à égale ou supérieure à 35 ° C (95 ° F) .³
Ce qui m’a vraiment empêché de comparer les températures maximales de cet été à 1947, c’est que les températures maximales semblent suivre celles de 1947 (Figure 2). C’est assez intéressant et étrange.
Le changement climatique est-il à blâmer ?
Comme la plupart des scientifiques, je conviens que les changements climatiques - qu’ils soient dus à des fluctuations naturelles ou à des contraintes artificielles telles que l’utilisation des sols et l’urbanisation - devraient modifier les régimes météorologiques et l’intensité et / ou la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes ou liés à la météo.
Il est en effet possible que l’atmosphère plus chaude d’aujourd’hui par rapport aux années 1980 ait rendu cette vague de chaleur légèrement plus intense. Cependant, personne ne le sait avec certitude car les vagues de chaleur ont toujours eu lieu; certains sont juste pires que d'autres. C'est l'été.
Comme cette vague de chaleur est la dernière affiche de la «dégradation écologique», il existe une explication naturelle à cette vague de chaleur, comme pour tous les autres événements météorologiques.
Les conditions météorologiques qui persistent à l’origine de cette fête de la cuisson. Une grande zone de haute pression est stationnée au-dessus de l'Europe et une zone de basse pression est située au large de la côte irlandaise. Le vent qui souffle autour des centres de pression aspire de l'air du sud, qui souffle de l'air saharien en Europe. (Figure 3) .4 Ce processus naturel se produit avec ou sans 415 parties par million (ppm) de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
RépondreSupprimerAu dessus du record de Paris, l’air au-dessus de la France était relativement sec (Figure 4) et, comme le savent tous les amateurs de météorologie ou de météorologie, l’air sec se réchauffe plus vite que l’air saturé. Si les points de rosée (et donc l'humidité relative) avaient été plus élevés jeudi après-midi, le record pourrait ne pas avoir été atteint!
Il convient également de souligner que Paris, comme toute autre grande ville, est un immense îlot de chaleur urbain (UHI).
Lorsque la terre est développée, l'infrastructure urbaine remplace des terres autrefois couvertes de végétation, telle que l'herbe et particulièrement les forêts.5 Le développement limite la transpiration des plantes (évaporation qui refroidit les feuilles et la température de l'air) .5 Des bâtiments tels que des usines, des gratte-ciel, des maisons et les magasins, sans parler des automobiles et des infrastructures urbaines sombres telles que les routes et les toits noirs absorbent et retiennent plus de chaleur que les surfaces herbeuses ou les zones boisées.
Toute la chaleur générée par ces objets et surfaces pénètre dans l’atmosphère au-dessus de la ville, apportant une chaleur supplémentaire qui n’est pas naturelle.
J’ai vu des tweets de quelques météorologues et d’autres personnes qui prétendent que l’UHI n’est efficace que le plus souvent de nuit.
Bien que cela soit vrai (comme la plus grande partie du réchauffement observé aux États-Unis, par exemple, est due aux températures nocturnes), la NOAA a créé des cartes de différentes villes américaines présentant des températures basses et élevées.6 La carte ci-dessous (Figure 5) est de Baltimore, Maryland 15:00 La température de l'après-midi du 29 août 2018.6 Notez que la ville est nettement plus chaude que ses environs plus ruraux, même dans l'après-midi! Je le sais par expérience personnelle parce que je vis dans le nord de la Virginie, non loin de Baltimore et de Washington, D.C.
Ma conclusion
Bien qu’il soit incroyable que Paris ait dépassé son record de jeudi, il est important que nous examinions non seulement les tendances, mais aussi que nous donnions un peu de perspective.
On ne peut pas faire une idée préconçue sur une mesure de température quotidienne.
Vous devez d'abord déterminer si une température record a été atteinte dans une zone urbaine, puis voir ce que fait la configuration de la haute altitude, puis enfin, examiner les tendances et les années précédentes avec des conditions atmosphériques similaires.
Les activistes du climat rappellent toujours aux sceptiques qui utilisent le froid et la neige comme preuve que le réchauffement de la planète est un canular que le temps et le climat sont très différents et qu’ils auraient raison.
Alors, pourquoi alors les militants attribuent-ils un seul record de température élevée, sans parler d’une vague de chaleur estivale au changement climatique ? Que je ne peux pas répondre. Il me semble que c’est «fais ce que je dis, pas ce que je fais».
L’essentiel est la suivante: les vagues de chaleur se produisent, c’est l’été et il fait chaud.
REFERENCES
RépondreSupprimer[1] Leister, Eric. “Paris breaks all-time high temperature as deadly heat wave grips Europe.” AccuWeather. July 25, 2019. Accessed July 26, 2019. https://www.accuweather.com/en/weather-news/scorching-heat-produces-all-time-record-highs-in-belgium-netherlands-as-western-europe-swelters-under-heat-wave/70008886.
[2] “Annual Maximum of Monthly Maximum of Daily Maximum Temperature.” KNMI Climate Explorer. Accessed July 26, 2019. http://climexp.knmi.nl/data/xgdcnFR000007150_max12_anom_max1_anom.dat.
[3] “Maximum Temperature PARIS/LE BOURGET.” KNMI Climate Explorer. Accessed July 26, 2019. http://climexp.knmi.nl/data/xgdcnFR000007150.dat.
[4] “Surface pressure charts.” Met Office. July 26, 2019. Accessed July 26, 2019. https://www.metoffice.gov.uk/weather/maps-and-charts/surface-pressure.
[5] “Satellites Pinpoint Drivers of Urban Heat Islands in the Northeast.” NASA. Accessed July 26, 2019. https://www.nasa.gov/topics/earth/features/heat-island-sprawl.html.
[6] Herring, David. “Citizen Scientists take to the streets to map the hottest places in ten U.S. cities.” NOAA Climate.gov. July 24, 2019. Accessed July 26, 2019. https://www.climate.gov/news-features/features/citizen-scientists-take-streets-map-hottest-places-ten-us-cities.
Posted by Chris Martz Weather at
4:28 PM
SupprimerLa pierre comme le fer des bâtiments font de la rétention de chaleur, donc ces derniers demeurent chauds lorsqu'ils passent à l'ombre. Aux chaleurs de l'ombre et du soleil d'été viennent s'ajouter celle que les vents transportent depuis la mer et l'océan !
Route solaire : le désastre annoncé est consommé
RépondreSupprimerLes experts se sont trompés, la route solaire est un désastre financier.
Par Michel Gay.
28 JUILLET 2019
Le désastre financier prévisible, et annoncé, de la « route solaire » inaugurée en grande pompe par Ségolène Royal en Normandie le 22 décembre 2016, est consommé.
LA ROUTE SOLAIRE EST UN DÉSASTRE
Et il est même pire qu’anticipé car les « experts » se sont trompés sur la production prévue d’électricité. Elle n’est pas de 767 kWh par jour en moyenne mais de seulement 409 kWh ; soit tout de même presque deux fois moins.
Cette surface a donc produit 150 mégawattheures (MWh) d’électricité sur un an, uniquement en milieu de journée.
Les 2800 m2 constituant le kilomètre de « route solaire » normande ont coûté 5 millions d’euros hors taxes au contribuable français, soit près de 1800 euros par m2, contre 5 euros pour l’asphalte.
Pour information, la même route solaire chinoise coûte presque quatre fois moins cher, soit environ 420 euros par m2. Dans ces conditions, espérer exporter cette technologie relève du rêve.
Le coût d’achat sur le marché de l’électricité étant d’environ 40 euros/MWh, la valeur de cette production ressort à 6000 euros par an soit environ 0,01 % de rendement sur investissement…
Si la durée de vie de cette portion de route solaire est de 10 ans, elle délivrera au total 1500 MWh ce qui correspond à 3400 euros/MWh ; 85 fois le prix du marché !
Et il est probable que des frais supplémentaires d’entretien viendront s’ajouter compte-tenu des contraintes physiques que la route solaire doit subir, notamment le passage des véhicules. Il a déjà fallu remplacer 5 % de la surface (gratuitement ?).
De plus, qui va payer pour nettoyer la route de « l’encrassement » qui voile la lumière des panneaux ?
POMPE À FRIC
Ce genre de pompe à fric permet à quelques industriels malins de se gaver de subventions publiques (peut-on leur reprocher de répondre à une demande officielle et de se servir si la loi le permet ?) et d’offrir de belles inaugurations à des élus fiers de leur réalisation.
Par l’intermédiaire de décisions hasardeuses, voire stupides, de certains de ses représentants, le contribuable peut-il se permettre longtemps de telles gabegies financières ?
Article initialement publié en août 2018.
https://www.contrepoints.org/2019/07/28/322159-route-solaire-le-desastre-annonce-est-consomme
SupprimerPourquoi la diversité culturelle permet-elle plus d’innovation ? Parce que plus il y a de Greta sur Terre plus il y a d'aides soignants nécessaires et des dompteurs de cirques comme de bourreaux.