Greta Thunberg, marionnette des affairistes du climat ? Derrière la mobilisation de la jeune Suédoise se révèlent des intérêts financiers bien connus.
Par Michel Gay.
16 JUILLET 2019
Des jeunes se mobilisent derrière le bon petit soldat suédois Greta Thunberg pour lutter contre le réchauffement climatique. En parallèle, la France a décidé d’arrêter deux réacteurs nucléaires à Fessenheim, en parfait état de marche et qui n’émettent pas de gaz à effet de serre. Pire encore, l’Allemagne hésite à fermer ses 148 centrales à charbon et lignite qui en émettent beaucoup.
Serait-ce une des raisons de la colère de ces adolescents ?…
GRETA FAIT DES ÉMULES
Ces dernières semaines, un vent de manifestation pour « la défense de la planète » souffle dans les lycées et les collèges.
Des jeunes défilent en rangs serrés derrière Greta, une adolescente suédoise de 16 ans autiste Asperger, au motif qu’elle accuse les adultes d’être responsables de l’état « catastrophique » de la planète et de ne pas agir assez vite.
Apparemment terrorisés par la disparition imminente de toute vie sur la Terre, ils réclament la fin du réchauffement climatique tout en étant heureux de sécher les cours.
« C’est le signe que les jeunes s’intéressent à leur destin. » « Ils se sentent responsables, ils sont plus mûrs que nous » clament quelques parents béats d’admiration devant leurs enfants « conscientisés ».
Mais derrière cette mobilisation se cache la main habile et discrète d’associations écologistes dont l’activisme s’épuisait dans des « solutions » pour la transition énergétique qui apparaissent progressivement pour ce qu’elles sont : des politiques dispendieuses, socialement injustes, et dont les effets sur le climat seront nuls.
Pour faire face à ces vents contraires, des ayatollahs autoproclamés sauveurs de la planète (et des âmes ?) ont alors eu l’idée d’exploiter les enfants qui sont les meilleurs instruments de culpabilisation des adultes. Ils ont « choisi » Greta pour égérie d’une « grève scolaire » destinée à dénoncer l’inaction climatique des décideurs politiques (dont dernièrement à Davos) afin qu’ils respectent leurs engagements sur le climat.
Des catastrophes sont à redouter pour demain matin et vous en serez responsables. Préparez-vous à vous sentir coupables, à avouer vos crimes contre la planète et à vous repentir !
Toutefois, les copiés-collés de slogans et d’éléments de langages sont élaborés dans de lointaines officines.
GRETA PROGRAMMÉE EN HÉROÏNE INTERNATIONALE
Greta se retrouve sous les projecteurs médiatiques du monde entier « par magie » avec le message suivant : « Je ne veux pas que vous soyez désespérés, je veux que vous paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur qui m’habite chaque jour et que vous agissiez, comme s’il y avait le feu, parce que c’est le cas. […] Il y a encore une petite chance de stopper les émissions de gaz à effet de serre afin d’éviter des souffrances pour une grande partie de la population de la planète ».
Mais les dessous du conte de fée de Greta sont douteux car derrière ce discours alarmiste se trouve un petit génie suédois en relations publiques Ingmar Rentzhog.
Le journaliste d’investigation suédois Andreas Henriksson a publié un article le 11 décembre 2018 sur la belle histoire de Greta.
Elle commence le 20 août 2018 lorsque Ingmar Rentzhog cofondateur en 2016 de la start-up We Don’t Have Time (Nous n’avons pas le temps) croise Greta au premier jour de sa « grève climatique » devant le Parlement suédois et le fait savoir sur sa page Facebook.
Ingmar Rentzhog et la famille de Greta se connaissent déjà. Ils ont participé ensemble à une conférence sur le climat le 4 mai 2018. La rencontre à Stockholm devant le Parlement entre Ingmar et Greta ne doit donc rien au hasard. Les premières photos de Greta sur internet ont été prises par le responsable marketing de We Don’t Have Time dont l’ambition de créer un réseau social de plus de 100 millions de membres afin d’influencer les politiques pour qu’ils agissent davantage contre le réchauffement climatique. Parmi les actionnaires figurent les enfants d’un milliardaire (Sven Olof Persson qui a fait fortune dans la vente de voitures) et la famille de Rentzhog. Ils n’ont aucun lien avec l’écologie : ce sont des spécialistes de la finance.
Le 24 août 2018, sort en librairie une autobiographie de Greta (Scener ur hjärtat) mêlant crise familiale (dépression nerveuse, angoisses…) et crise climatique. Sa mère, désignée « héroïne » par le WWF en 2017, et son père acteur suédois sont corédacteurs. Ses parents sont connus comme artistes en Suède.
Tout a été programmé pour transformer la jeune Greta en héroïne internationale dès le premier article paru dans le quotidien le plus lu de Suède, Aftonbladet, quelques heures après la publication de Rentzhog sur Facebook.
RENTZHOG, UN AFFAIRISTE MONDIAL DE LA FINANCE VERTE
Ingmar Rentzhog est aussi le fondateur de l’entreprise de conseil en communication Laika rachetée par la plateforme de crowdfunding suédoise FundedByMe qui possède des bureaux en Malaisie et à Singapour.
En mai 2018, il est recruté comme président du think tank faisant la promotion du développement durable Global Utmaning (Défi Mondial) qui collabore depuis janvier 2019 avec Global Shapers, une communauté de jeunes dirigeants « dotés d’un grand potentiel pour jouer un rôle dans l’avenir de la société et qui travaillent à améliorer la situation des populations autour d’eux ». Sa fondatrice est Kristina Persson, fille du milliardaire précité.
En outre, Ingmar Rentzhog a été formé par l’ONG de l’ex vice-président des États-Unis, Al Gore, « The Climate Reality Project » dont l’objectif est de « former des individus pour contribuer à la sensibilisation au réchauffement climatique, en fournissant les outils de communication, le réseau et les compétences ».
Dans une tribune publiée dans le Financial Times du 27 juillet 2014, Al Gore déclarait : « C’est au cours des dix prochaines années que nous devons accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone. Nous devons y aller à fond et devenir plus agressifs ».
Ce réseau est destiné à promouvoir un affairisme vert mondialisé et Al Gore est un modèle pour la jeune Greta. Sa médiatisation s’inscrit dans cette campagne de propagande mondiale.
UTILISER GRETA POUR PROMOUVOIR L’AFFAIRISME VERT
Greta, dont le discours est confus, se retrouve au cœur de cette machinerie de greenwashing qu’elle fustige. Elle soutient le « développement durable » qui n’est rien d’autre que le développement de l’industrie qu’elle semble honnir.
Elle encourage l’industrialisation du monde lorsqu’elle affirme qu’il faudrait que « les pays plus pauvres améliorent leur standard de vie en construisant certaines des infrastructures que nous avons déjà construites, telles que routes, écoles, hôpitaux, eau potable, électricité… ». Elle ne s’oppose pas (elle ou ceux qui la manipulent) au modèle industriel, « elle » souhaite même son universalisation…
Les infrastructures qu’elle veut voir se développer partout impliquent une société industrielle tout comme le déploiement massif de « panneaux solaires, éoliennes, économie circulaire, etc. » qui, à ses yeux, constitue la solution pour éviter le désastre climatique.
Il faudrait donc que les industries des énergies dites vertes se développent en urgence et que celles des combustibles fossiles cessent immédiatement leurs activités.
Ce qui est contradictoire puisque les industries des énergies dites vertes dépendent des combustibles fossiles. Ce n’est pas souhaitable non plus puisqu’elles impliquent toutes leur lot de pollutions et de destructions environnementales.
Une société industrielle verte et propre, tout comme l’économie circulaire et autres nouveaux concepts économiques géniaux censés permettre de régler tous les problèmes, ça n’existe pas. Ce sont des chimères, des illusions vertes.
L’EUROPE VEUT-ELLE VRAIMENT LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ?
L’influence de la France sur les émissions mondiales de gaz carbonique peut sembler marginale (1 %) comparée à celle des États-Unis et de la Chine. Mais il est cependant remarquable que les Français émettent dix fois moins de gaz carbonique que les Allemands pour leur production d’électricité et, globalement (en incluant l’industrie, le chauffage et le transport), deux fois moins par habitant.
En effet, en France, le nucléaire qui fournit la plus grande part (75 %) de la production d’électricité, n’émet pas de gaz à effet de serre, ou très peu (6 grammes de gaz carbonique par kWh).
En revanche, en Allemagne le charbon / lignite (900 g de gaz carbonique par kWh) et le gaz (400 g/kWh) constituent la moitié de la production d’électricité.
La France est l’un des rares pays au monde à contrôler entièrement la filière nucléaire, de l’extraction de l’uranium au traitement et stockage des déchets radioactifs. Compte tenu de l’importance (désormais reconnu par le GIEC) du nucléaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, elle pourrait jouer un rôle mondial majeur.
LE NUCLÉAIRE, SOURCE D’ÉNERGIE DÉCARBONÉE ET D’ESPOIR…
Le combat de cette adolescente pour un « avenir décarboné » peut aussi être vu comme une source d’espoir pour un futur meilleur fondé sur la production massive d’électricité.
Il faut donc sauver le soldat Greta avant qu’elle ne se noie dans ses contradictions, et aussi la rassurer en l’aidant à prendre conscience que l’avenir de l’humanité n’est pas cuit. Il passe par le développement nucléaire pour produire la chaleur et l’électricité qui se substitueront aux combustibles fossiles carbonées pour le bien de la planète.
Au gouvernement français de faire des choix clairs pour offrir au monde tous les avantages d’une électricité nucléaire décarbonée, bon marché, pilotable, disponible, et non émettrice de gaz à effet de serre.
Voilà de quoi mobiliser les jeunes dans l’action et redonner à la pauvre Greta l’espoir qu’elle semble avoir perdu !
Cet article a été publié une première fois le 22 mars 2019.
Prendre en considération des handicapés mentaux c'est pas nouveaux ! Cela fait des siècles que les pays du monde sont gouvernés par des trisomiques psychopathes qui se couronnent 'rois', 'présidents' ou 'empereur' ! Mais là où il y a un petit changement est que le dangereux dictateur est tout jeune ! Une enfant qui croit encore au père noel et chie dans ses couches prises comme symbole de la merde prête-à-manger !
RépondreSupprimerCette 'innocente' victime ne sait rien du climat, elle n'a aucune connaissance scientifique pour dire que c'est le magma qui chauffe les courants marins et réchauffent les côtes de certains pays. Elle ignore que les mers et océans dégazent des milliards de fois plus que toute l'humanité les animaux et l'industrie chaque jour ! Qu'il n'existe pas de gaz a 'effet de serre' car NOUS SOMMES A L'EXTÉRIEUR ! Et, une molécule tout les 150 m ne constitue pas un 'effet de serre' aussi super-hyper puissante soit-elle !
Quand le Roundup tourne au vinaigre
RépondreSupprimer15 Juillet 2019
par Seppi
André Heitz*
« L'herbicide du siècle »
Le glyphosate, la matière active des Roundup « classiques », a été appelée dans un article scientifique de 2008 « l'herbicide du siècle ». Comme le désherbage par voie chimique a commencé il y a quelque cent ans (avec des produits tels que l'acide sulfurique sur céréales), autant dire que qu'il est le roi des herbicides.
Et, sauf succès de l'activisme, de l'obscurantisme et du suivisme des décideurs politiques ; il le sera encore longtemps. Il a effectivement d'énormes qualités qui en ont fait l'herbicide le plus utilisé au monde, particulièrement après l'expiration des brevets y afférents et la baisse concomitante des prix (2000 aux états-Unis d'Amérique).
Et il n'y a pas de successeur en vue. La polémique au sujet d'Osmobio, prématurément déclaré alternative au glyphosate, a baissé d'intensité sans que, apparemment, les choses avancent. Le soubresaut le plus récent semble être un petit article, « OSMOBIO - Une alternative du glyphosate refusée. Les lobbystes auraient-ils encore frappés ? » dans Le petit jardin des écoliers... on ne se refuse rien en matière de bourrage de petits crânes...
Des chercheurs de l'université de Tübingen, en Allemagne, affirment cependant avoir découvert une nouvelle molécule de sucre, le 7-déoxy-sédoheptulose (7dSh), tirée d'une cyanobactérie d'eau douce, qui agirait aussi sur la voie métabolique du shikimate, comme le glyphosate. Mais la demande de brevet insiste sur l'utilisation potentielle en tant qu'antibiotique plutôt que désherbant. Même si cette molécule a un potentiel, il faudra pas mal d'années pour le développement des produits, leur évaluation et leur homologation.
On en reste donc au glyphosate. À large spectre, quasiment total, le glyphosate bloque une voie métabolique qui n'existe que chez les plantes, les algues, les champignons, les bactéries et quelques protozoaires parasites, et non les animaux, ce qui lui confère un excellent profil toxicologique et écotoxicologique (quoi qu'en disent ses détracteurs). Systémique, à condition de l'aider à pénétrer dans la plante grâce à des surfactants, son action est suffisamment lente pour toucher toutes les cellules, des feuilles aux racines. Pénétrant par les feuilles, adsorbé par les particules du sol et rapidement dégradé, il permet de semer quelques jours après un désherbage.
Un formidable outil agronomique... agro-écologique
Le glyphosate a été un des moteurs d'une formidable révolution agronomique – d'aucuns diraient « agro-écologique » si ce mot-valise n'était pas faussement réservé à des techniques culturales bannissant les pesticides et suscitant pour certaines la nostalgie du bon vieux temps de « la terre qui ne ment pas ». Les bénéfices sont considérables pour l'environnement : ce sont les itinéraires culturaux, portant des noms divers, minimisant voire éliminant les façons culturales et faisant souvent la part belle à une couverture permanente du sol.
Avec l'avènement des plantes transgéniques le tolérant, le glyphosate a acquis une autre dimension : de « total » (détruisant toute la végétation), il est devenu « sélectif » pour ces plantes. Le progrès agronomique – sauf bien évidemment pour les chimiophobes adeptes du désherbage mécanique, voir manuel – peut s'illustrer par la photo ci-dessous, relative à la betterave à sucre aux États-Unis d'Amérique : à gauche les produits utilisés en conventionnel, à droite, le bidon de Roundup. Introduite sur le marché états-unien en 2007, la betterave GM a occupé 95 % des surfaces en 2009. Étonnant ? Non !
Le glyphosate a aussi fait le bonheur des gestionnaires d'espaces, verts ou non, qu'il s'agisse de particuliers, d'entreprises ou d'entités publiques. Les uns peuvent souhaiter des allées « propres », les autres des parkings et aires de stockage sans herbes sèches susceptibles de brûler et de mettre le feu à l'usine ou la cuve de produit pétrolier, les autres encore des trottoirs sans mauvaises herbes finissant par détruire le revêtement.
RépondreSupprimerMais l'activisme est passé par là
Le sénateur Joël Labbé a l'immense privilège d'avoir donné son nom à une loi scélérate qui a banni les pesticides des « espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public et relevant [du] domaine public ou privé » des « personnes publiques mentionnées à l'article L. 1 du code général de la propriété des personnes publiques ». Ils sont bannis aussi des espaces privés des particuliers grâce à une interdiction des « usage[s] non professionnel[s] ».
Et grâce à l'ego surdimensionné de Mme Ségolène Royal, les dates d'entrée en vigueur ont été avancées des 1er janvier 2020 et 2022, respectivement, à 2017 et 2019. Répartissons cependant équitablement les responsabilités de la dysenterie législative et de l'« écologie » punitive et auto-mutilante : ces dispositions ont été adoptées par des majorités de législateurs.
Pour couronner le tout, le président Emmanuel Macron s'en est pris spécifiquement au glyphosate et s'est fait fort de l'interdire pour tous ses usages à l'échéance fin 2021... quoique... « en même temps », il a fini par comprendre qu'il devra faire du « en même temps » pour les usages incontournables et irremplaçables.
Plus de Roundup... mais voici les produits de « biocontrôle »
L'interdiction du glyphosate aura de graves conséquences. La Fondation Concorde a évalué à près d'un milliard d'euros l'impact sur le secteur agricole – déjà largement stressé et en perte de compétitivité – en prenant en compte uniquement les coûts directs et chiffrables. La SNCF utilise de 35 à 38 tonnes et, lorsqu'elle sera privée de glyphosate, son budget pour le désherbage des voies et des abords passera de 30 à 500 millions – 350 millions si elle « dégradait les standards », lire : prenait des risques.
Quant aux particuliers, ils ont le choix de laisser dame Nature prendre le dessus, de se remettre à la binette, d'utiliser des méthodes fort « écologiques » comme l'eau bouillante ou la désherbeur thermique (gare aux brûlures et aux incendies...). Il y a aussi une échappatoire chimique... enfin non...
Comme la plupart des religions, celle de l'« écologie » est experte pour assortir ses interdits d'aménagements et d'exceptions. Et quand elle est adossée à de solides intérêts économiques que nous regrouperons sous le vocable « biobusiness »...
La loi a donc prévu des exceptions pour les « produits de bio-contrôle, [les] produits qualifiés à faible risque [et les] produits dont l'usage est autorisé dans le cadre de l'agriculture biologique » – dès lors qu’ils bénéficient de la mention "emploi autorisé dans les jardins" (EAJ) selon une instruction de la Direction Générale de l'Agriculture et de l'Alimentation.
Et ô miracle, il y a des substances herbicides qualifiées de « produits de bio-contrôle » : l'acide acétique ; des acides gras dont l'acide pélargonique (ou nonanoïque) et l'acide caprylique. Notons que ces substances ne sont pas autorisées en agriculture biologique : l'intégrisme a eu le dessus.
Ô miracle, ces substances sont NA-TU-RELLES ! Mais néanmoins chimiques et pas forcément moins préoccupantes sur le plan de la santé publique et de l'environnement.
RépondreSupprimerL'acide pélargonique, bien qu'existant à l'état naturel, est produit industriellement par scission d'un acide gras en C18, l'huile de tall, un sous-produit du procédé kraft de production de pâte à papier à partir de conifères.
Les Roundup « nouvelle formule » sont arrivés
Et comme dans d'autres domaines – citons l'automobile et ses générations de voitures très différentes gardant le même nom, malgré par exemple le passage de la propulsion à la traction –, nous avons maintenant les anciens Roundup à base de glyphosate (pour ceux qui, bravant la loi, ont fait des provisions) et les Roundup « nouvelle formule ».
Ils sont introuvables dans les jardineries de mon quartier ; dans l'un d'eux, il m'a été affirmé qu'ils n'ont pas apprécié la démarche marketing. Il a donc fallu se rabattre sur le site E-Phy de l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES), d'une consultation scandaleusement malaisée. Résultat : on trouve du Roundup PA2 contenant de l'acide pélargonique, une seconde marque du Beloukha ; du Roundup AC et du Roundup AC AT contenant de l'acide acétique.
Avec l'acide acétique, nous faisons un formidable bond en arrière, d'un siècle, puisque l'on reprend le principe du désherbage à l'acide sulfurique... On n'arrête pas le progrès...
(Source)
Non, ce n'est pas Monsanto...
Encore un mauvais coup de Monsanto ? Erreur !
La firme que tant de gens aiment haïr a concédé sa marque en licence pour les produits pour amateurs. Le titulaire de l'autorisation de mise en marché du Beloukha et de ses seconds noms commerciaux, dont Roundup PA2, est JADE Jardin Agriculture. Pour le Roundup AC et AC AT, c'est Evergreen Garden Care France SAS.
Et, dans le commerce, c'est encore plus compliqué. Evergreen vend ainsi un Roundup Rapid Concentré contenant de l'acide pélargonique...
Tout cela fait désordre et on peut se demander si nos autorités n'ont pas fait preuve de légèreté en admettant ces déclinaisons extrêmement trompeuses.
L'utilisateur grugé ?
Les produits à base d'acide acétique ne sont rien d'autre que du... vinaigre (à 60g/L en prêt à l'emploi, un peu plus fort que le vinaigre de cuisine). S'ils sont censés être anodins, il faut tout de même se méfier des projections, notamment dans le yeux. Les phrases de prudence sur les étiquettes du vinaigre ménager, certes plus concentré, devraient nous ramener à la réalité.
Les produits contenant de l'acide pélargonique sont plus préoccupants (fiche de sécurité du Beloukha ici). Meilleurs que les produits à base de glyphosate ? Ce n'est pas sûr. Le rapport de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments fait état de nombreux domaines pour lesquels l'évaluation des risques n'a pas pu être effectuée, faute de données. Mais la substance n'est-elle pas NA-TU-RELLE, donc sans danger selon les dogmes qui prévalent dans notre monde obscurantiste ?
Il ne faut certes pas peindre le diable sur la muraille (certains acides gras sont utilisés en... additifs alimentaires (E570)), mais nous sommes là devant un cas de « deux poids, deux mesures ».
RépondreSupprimerAu-delà de ces considérations de santé et d'environnement, et de la question de l'emploi trompeur de la marque Roundup, l'utilisateur est confronté à des produits peu efficaces – en témoigne l'essai, assez rudimentaire mais suffisant, de 60 Millions de Consommateurs publié dans son numéro de mai 2019. Et surtout à des produits chers, de par leur prix propre, la surface réduite qu'ils permettent de traiter et la nécessité de traiter à intervalles réguliers pendant la saison.
Mais l'interdiction de l'emploi des pesticides « chimiques » par les particuliers et les collectivités publiques vaut bien quelques sacrifices... Pour désherber, il faut être fou pour dépenser moins...
______________
* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.
http://seppi.over-blog.com/2019/07/quand-le-roundup-tourne-au-vinaigre.html
NON la SNCF ne désherbera pas ses voies ferrées avec des binettes ! Non les paysans ne désherberont pas leur champs de blé avec des binettes (mais se conserveront juste un petit jardin pour eux ! Hahahaha !).
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RépondreSupprimerJUSTICE - UN JUGE RÉDUIT LA FACTURE POUR MONSANTO
Le montant des dommages que Monsanto a été condamné à payer pour avoir vendu du Roundup a été drastiquement réduit par la justice.
16.07.2019, 04h57
Un juge américain a drastiquement diminué lundi le montant des dommages que Monsanto avait été condamné à payer en mars dans un procès mettant en cause son désherbant Roundup. Malgré le comportement «répréhensible» du groupe, il estime la somme trop élevée.
Les dommages «punitifs», selon le terme juridique américain, ont été réduits de 75 millions à 20 millions de dollars par le juge de San Francisco Vince Chhabria. Ce dernier a estimé que le premier montant n'était «pas admissible constitutionnellement».
Pas de nouveau procès
Le juge n'a en revanche pas accédé à la demande de Monsanto d'un nouveau procès, et n'a pas touché aux dommages destinés à compenser les dépenses de santé du plaignant, ses pertes économiques passées et à venir, ainsi que sa souffrance morale. Ces dommages s'élèvent toujours à environ 5 millions de dollars.
Monsanto, racheté par l'allemand Bayer, devra ainsi verser au total plus de 25 millions de dollars à Edwin Hardeman, le retraité américain qui avait attaqué le groupe après avoir été diagnostiqué d'un lymphome non-hodgkinien en 2015. Edwin Hardeman a expliqué avoir utilisé du Roundup pendant plus de 25 ans pour désherber sa propriété en Californie.
Ratio trop élevé
Un jury populaire de San Francisco avait conclu que le désherbant vedette du groupe avait bien causé son cancer, et que Monsanto était coupable de n'avoir rien fait pour prévenir des dangers possibles de son produit au glyphosate. «En se fondant sur les preuves qui ont émergé lors du procès, Monsanto mérite d'être puni», a déclaré Vince Chhabria dans son jugement.
«Les preuves soutiennent aisément la conclusion que Monsanto était plus préoccupé par la restriction des enquêtes de sécurité et la manipulation de l'opinion publique que par le fait de s'assurer que son produit était sûr», a-t-il ajouté. Mais «les dommages punitifs étaient approximativement 15 fois» plus élevés que les «dommages compensatoires», a argumenté le juge. «Le comportement de Monsanto, s'il est répréhensible, ne justifie pas un tel ratio», a-t-il conclu.
Milliers d'autres procédures
Les avocats de Monsanto ont qualifié ce jugement de «pas dans la bonne direction», mais ont répété que selon eux le Roundup ne pouvait pas être rendu responsable du cancer de Edwin Hardeman. Bayer a annoncé son intention de faire appel.
La défense d'Edwin Hardeman a au contraire salué le fait que le juge rejette les arguments de Monsanto qui visaient à faire annuler le procès. «Durant des années, Monsanto a menti sur la sûreté du Roundup et sapé tous les efforts pour informer le public que le Roundup cause le cancer», a déclaré l'une des avocates du septuagénaire, Jennifer Moore. «Le verdict du jury devrait perdurer.»
Monsanto fait face à des milliers d'autres procédures aux Etats-Unis. Lors d'un autre procès en mai, le groupe a été condamné par un jury d'Oakland, près de San Francisco, à verser 2 milliards de dollars à un couple de septuagénaires atteints d'un cancer. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/ameriques/juge-reduit-note-monsanto/story/17109618
Sur DES CENTAINES DE MILLIONS d'usagers du Round'Up de Monsanto, et, UNE (1) seule personne a porté plainte et s'est vu indemnisée !! Cela veut bien dire que s'il existe des tribunaux, la justice est encore loin d'en faire partie !!
SupprimerC'est la loi du lobbying ! TOUT est fait pour détruire telle ou telle société ! TOUT ! Demain, se seront peut-être des personnes qui porteront plainte contre les fabricants de voitures, d'avions ou de cigarettes pour avoir créer des 'pollutions répréhensibles' !!
Ils savent TOUS qu'en supprimant le désherbant (du monde ?) il n'y aura très bientôt PLUS RIEN A MANGER ! LA FAMINE MONDIALE ! Des milliards d'hectares envahit par les herbes dans les champs de blés non-moissonnables ! Donc non-panifiables. En l'espace de 1 an le monde entier peut connaître LA FAMINE même en pays riches qui manquent d'huiles de table, de pains, de sucre, de lait, etc, etc !
Le juif Epstein en sécurité: des tas d'argent, des diamants et un passeport périmé revendiquant le statut de résident saoudien
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 04:45
Les agents du FBI qui ont ouvert un coffre-fort dans le manoir de Jeffrey Epstein à Manhattan ont découvert des "tas d'argent", des dizaines de diamants et un passeport périmé des années 1980 sous un autre nom qui indiquait que sa résidence était Arabie Saoudite, selon le Daily Beast. il n'est pas clair s'il s'agit du même coffre-fort que celui qui contenait des photographies nues ou semi-nues soupçonnées d'être de mineures.
"Le passeport a été délivré au nom d'un pays étranger, dans les années 1980, il est expiré, il montre une photo de Jeffrey Epstein et un autre nom", a déclaré le procureur adjoint américain, Alex Rossmiller.
C'est aussi un coffre-fort différent de celui qui se trouverait dans une pièce «interdite» sur son île privée dans les Caraïbes.
Les procureurs fédéraux ont dévoilé les résultats lors d'une audience sur la libération sous caution lundi, pour laquelle le juge de district américain Richard Berman a annoncé qu'il annoncerait une décision jeudi. Certains des accusateurs d'Epstein étaient présents lors de l'audience pour s'opposer à sa demande de libération en résidence surveillée en attendant le procès des filles mineures victimes du trafic sexuel. Les procureurs fédéraux et un bureau de probation fédéral ont recommandé de ne pas laisser Epstein en liberté sous caution, suggérant qu'il est un risque de fuite et qu'il devrait rester en détention.
L’audience de lundi fait suite à une série de dépôts dans lesquels les avocats de la défense d’Epstein et les procureurs fédéraux se sont disputés sur le point de savoir si le gestionnaire de fonds extrêmement riche irait dans le feu s’il était libéré.
Le gouvernement a fait valoir que les relations et la richesse internationales d’Epstein - estimées à plus de 500 millions de dollars dans un document judiciaire - signifiaient qu’il serait facile pour lui d’aller au-delà du bras de la loi.
Les procureurs ont fait valoir qu'Epstein avait toujours été témoin d'une falsification de témoins, notamment en versant 350 000 dollars à la fin de l'année dernière à deux présumés complices après que le Miami Herald eut publié son exposé sur son plaidoyer en faveur de la Floride. Bête quotidienne.
Les avocats d'Epstein ont offert un cautionnement qui permettrait au délinquant sexuel enregistré et au pédophile auto-admis de passer du temps dans son palais de 21 000 pieds carrés, d'une valeur de 77 millions de dollars, tout en portant un dispositif de surveillance GPS. Il installerait également des caméras de surveillance à l'intérieur et à l'extérieur et annulerait l'enregistrement de ses voitures et de son avion s'il était libéré sous caution "d'un montant fixé par le tribunal après avoir examiné des informations supplémentaires concernant les finances de M. Epstein", selon le Daily Mail.
Les procureurs affirment que le manoir d'Epstein "n'apporte aucune valeur" en tant que garantie, "car le défendeur risquerait donc de perdre ces biens à la suite d'une condamnation".
Le gouvernement a également noté que l'offre d'Epstein de donner une garantie à son jet Gulfstream était fausse, car le financier "a récemment vendu un deuxième avion et a donc vraisemblablement des liquidités pour remplacer l'avion affiché sans difficulté si besoin est".
Les avocats du riche financier ont également affirmé qu'il était protégé en vertu d'un accord d'immunité de 2008, affirmant: "En substance, le gouvernement cherche à renvoyer un résident de New York et un résident américain de longue date, basé sur des allégations périmées pour lesquelles il a déjà été condamné. et puni - procéder à la nouvelle procédure qui est interdite par un accord de non-exécution antérieur. "
RépondreSupprimerIl y a plus de dix ans, les autorités de la Floride avaient enquêté sur Epstein pour la même chose, mais l'avocat américain Alex Acosta avait signé un contrat qui lui permettait de plaider coupable à une accusation de prostitution dans l'État. Il a purgé 13 mois de sa peine de 18 mois en prison, tout en étant autorisé à partir pendant plusieurs heures au cours de la journée, en congé de travail.
L’enquête de Miami Herald sur cet accord, ainsi que les poursuites des accusateurs, ont permis de renforcer la pression sur Epstein, et le procureur américain à Manhattan a lancé une nouvelle enquête, qui a abouti à un acte d’accusation et à un mandat d’arrêt plus tôt ce mois-ci. Bête quotidienne
Entre-temps, les procureurs ont laissé la porte ouverte à un acte d'accusation qui pourrait contenir davantage d'accusations - ou ajouter des complices présumés en tant que co-accusés, selon The Beast.
Bien que l'acte d'accusation détaille des crimes présumés contre seulement trois filles entre 2002 et 2005, d'autres accusateurs se sont manifestés depuis l'arrestation d'Epstein - à New York et au Nouveau-Mexique, où il possède une parcelle de terrain appelée le ranch Zorro.
Epstein possède également une île privée dans les Caraïbes et un somptueux domaine à Palm Beach, une flotte de voitures et un jet privé qui a accueilli l'ancien président Bill Clinton, l'acteur Kevin Spacey, le prince Andrew et l'avocat Alan Dershowitz.
Deux accusateurs d’Epstein ont déclaré dans des documents judiciaires que Dershowitz était au courant et avait même participé à des relations sexuelles avec des mineurs - ce qu’il a vigoureusement démenti. Clinton a publié une déclaration la semaine dernière se distanciant d'Epstein, mais n'a pas mentionné au moins un dîner auquel ils ont assisté. Bête quotidienne
Le contrat "de cœur" signé par Epstein en 2008 a déjà fait une victime - l'ancien secrétaire au Travail, Alexander Acosta, qui a été contraint de démissionner la semaine dernière à la suite de l'indignation nationale pour ses actions dans cette affaire.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-15/epstein-safe-had-piles-cash-diamonds-and-expired-passport-claiming-saudi-residency
RépondreSupprimerLe nombre de séismes dans le monde est trois fois plus élevé que la normale
par Tyler Durden
Lun, 07/15/2019 - 20:50
Publié par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,
Au cours des dernières 48 heures, nous avons vu de grands tremblements de terre se déclencher comme des pétards tout au long de la ceinture de feu. Comme vous le verrez ci-dessous, un séisme de magnitude 6,1 vient de frapper le Japon, un séisme de magnitude 6,6 vient de frapper l'Australie et un séisme de magnitude 7,3 vient de frapper l'Indonésie. Et bien sûr, tout cela survient environ une semaine après que le sud de la Californie a été frappé par les deux plus grands tremblements de terre qu’il a connus depuis plus de deux décennies.
Alors, tout cela est-il inhabituel? Il y a quelques instants à peine, j'ai extrait les données les plus récentes de Earthquake Track et ce que j'ai découvert est plus qu'un peu alarmant. Sur l'ensemble du globe, nous avons enregistré une moyenne de 193 séismes d'une magnitude de 1,5 ou plus par jour en 2019. C'est très élevé, mais il est dérisoire par rapport à ce que nous avons vu la semaine dernière. Au cours des sept derniers jours, notre planète a subi une moyenne de plus de 677 tremblements de terre de magnitude 1,5 ou plus par jour. Cela signifie que le nombre de séismes dans le monde est actuellement plus de trois fois supérieur à la normale.
Le PDG d'Evermore constate un ralentissement mondial dans de nombreux secteurs
Et le nombre de très grands tremblements de terre atteint également un niveau effrayant. Selon l'USGS, 121 séismes d'une magnitude d'au moins 4,5 dans le monde ont eu lieu au cours des sept derniers jours, y compris le séisme de magnitude 6,1 qui vient de frapper le Japon.
Incroyablement, ce séisme au Japon a porté à 84 le nombre de séismes mondiaux de magnitude 6 ou plus que nous avons connus jusqu'à présent cette année. Ce qui suit provient du Big Wobble…
La nuit dernière, le tremblement de terre porte le nombre total de tremblements de terre (mag 6+) à 84, tous sauf sept frappant l'anneau de feu Pacific Ring.
Les 38 derniers tremblements de terre majeurs de cette année, remontant au 3 mai, se sont produits le long de la ceinture de feu du Pacifique.
Mais dimanche nous avons dû ajouter deux autres à ce total.
Le premier a en réalité égalé le record du plus grand séisme que l’Australie occidentale ait jamais vu…
Le tremblement de terre égal égal enregistré en Australie s'est produit au large de la côte de Kimberley, secouant des objets sur les tablettes et étonnant les résidents locaux qui n'avaient jamais ressenti de tremblement auparavant.
Le séisme sous-marin de magnitude 6,6 a frappé dimanche à 15h39 HAP entre Port Hedland et Broome, a fait savoir GeoScience Australia.
La seconde était encore plus grande. Quand un séisme de magnitude 7,3 a frappé l'Indonésie dimanche, il a suscité les craintes du tsunami et fait les gros titres dans le monde entier…
Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 a provoqué la panique après avoir secoué aujourd'hui les îles isolées de Maluku, dans l'est de l'Indonésie.
Des habitants effrayés ont été vus fuyant dans les rues et se dirigeant vers les hauteurs, bien qu'aucun avertissement de tsunami n'ait été émis après le tremblement de terre.
RépondreSupprimerRien de tout cela n'est «normal». Tout en avertissant mes lecteurs, nous sommes entrés dans une période de grande instabilité mondiale et les États-Unis ne vont certainement pas être exemptés.
En fait, nous avons assisté à un séisme de magnitude 4,0 au Montana. Ce qui suit vient de Ricky Scaparo…
Selon les rapports de l'USGS, un séisme de type 4.0 aurait secoué Manhattan, dans le Montana. Ce tremblement de terre fait suite à la série de tremblements de terre qui ont secoué le monde au cours des dernières semaines, provoquant de puissants séismes dans le sud de la Californie et à Seattle, dans l’État de Washington. Nous vous donnerons plus d'informations dès que nous les recevrons.
Un séisme de magnitude 4,6 a secoué Seattle et la région de Puget Sound peu avant 3 heures vendredi, selon le United States Geological Survey.
"Cela a été largement ressenti dans toute la région de Seattle", a déclaré Paul Caruso, géophysicien de l'USGS.
Je sais que la Californie retient l'essentiel de l'attention en ce moment, mais nous devons absolument surveiller de près le nord-ouest, car ils sont vraiment en retard pour un «Big One» et que plusieurs volcans de la région pourraient littéralement partir à tout moment.
Pendant ce temps, les secousses dans le sud de la Californie ne cesseront tout simplement pas. Selon Cal Tech, il y a eu 10 303 tremblements de terre de toutes magnitudes en Californie et au Nevada au cours des sept derniers jours.
Au cas où vous vous le demandiez, ce n'est pas «normal» non plus.
Le séisme de magnitude 7,1 auquel nous avons assisté le 5 juillet n'a pas causé beaucoup de dégâts car il s'est produit dans un endroit très éloigné.
Mais nous ne devrions certainement pas prendre ce tremblement de terre à la légère, car il était extrêmement puissant. Selon le Los Angeles Times, il a en fait «emballé l'énergie de 45 bombes nucléaires»…
Lorsque le séisme de magnitude 7,1 a déchiré la terre dans le désert de Mojave, il a accumulé l'énergie de 45 bombes nucléaires du type de celui qui est tombé sur Hiroshima.
Pouvez-vous imaginer si un tel séisme avait eu lieu au centre-ville de Los Angeles ?
Et si un séisme de magnitude 9,0 survenait un jour le sud de la Californie, il serait 707 fois plus puissant que le séisme de magnitude 7,1 que nous venons de voir.
Espérons qu'un tel séisme est encore loin, mais nous avons assisté à une nouvelle secousse dans la région au cours des dernières 24 heures. Ce qui suit vient de l'Express…
La Californie a depuis subi un certain nombre de répliques avec un essaim sismique qui a frappé le sud de la Californie au cours des 24 dernières heures.
Au cours des dernières 24 heures, il y a eu 762 tremblements de terre en Californie, dont 29 dépassaient une magnitude de 2,5.
Malheureusement, il ne s’agit pas d’un phénomène localisé.
Comme je l'ai montré au début de cet article, le nombre de tremblements de terre dans le monde est trois fois supérieur à la normale à l'heure actuelle.
Notre planète entière est grandement secouée et beaucoup pensent que ce dont nous avons été témoins jusqu’à présent n’est que le début.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-15/number-global-earthquakes-3-times-above-normal
Il était une fois une grosse boule ferrique en feu qui explosa. Des personnes d'un autre âge appelèrent çà 'le Big Bang' !
SupprimerSes fragments se disséminèrent dans l'espace glacial mais, malgré cette force centrifuge exercée, une force centripète demeura. C'est ainsi que ses éclats qui tournoyaient furent saisis de par la gravité de leur planète-mère appelé plus tard 'soleil'. Ces morceaux difformes et incandescents qui virevoltaient devinrent des 'formes ovalisées' puis des boules, ou à peu près. Une de ces 'boules' fut percutée par une boule de glace qui faisait peut-être partie de son big-bang à elle. La boule était ni trop petite (absorbée par la chaleur), ni trop grosse pour l'éteindre (voir: la lune), mais juste ce qu'il faut pour créer une planète vivable.
Cette boule ferrique incandescente refroidie partiellement par l'arrivée de glace qui s'y fondit fut plus tard appelée 'Terre'.
Son centre magmatique continua heureusement d'en chauffer ses habitants qui vivaient sur ses croutes en chauffant le fond de ses bassins (maritimes & océaniques) et, ses courants d'eaux transportèrent alors cette chaleur vers le bord des croutes (réchauffements côtiers) avant de s'éloigner et se perdre dans l'atmosphère glacial qui l'entourait.
Ces millions de sources chaudes (appelées aussi volcans) qui tapissaient le fond des bassins éjectaient des milliards de km3 de gaz et produits des plus toxiques dans ses eaux et l'atmosphère tous les jours. Ils étaient plus ressentis l'été à cause du rapprochement de la planète-mère qui l'éclairait. Certains escrocs appelèrent çà le 'Global Warming' ou 'Réchauffement climatique' alors qui ne s'agissait que de saisons, chacune différente des autres.
Le magma qui chauffait la croute - apparue aux lendemains de la collision avec la glace - ne cessa d'en perturber son établissement. On appela ces mouvements des 'tremblements de terre' ou décompressions de pressions exercées sur l'enveloppe.
Bank Run: Les clients de Deutsche Bank tirent 1 milliard de dollars par jour
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 10:51
Il y a une raison pour que RenTec de James Simons soit le fonds de couverture le plus performant au monde: il détecte les tendances (même si elles sont évidentes) bien avant toutes les autres et certainement bien avant le consensus.
C’est ce qui s’est passé avec Deutsche Bank, lorsque, comme nous l’avions signalé il ya deux semaines, le fonds quant a retiré ses liquidités de Deutsche Bank en raison de la montée en flèche du risque de contrepartie, à quelques jours à peine de l’ampleur considérable, et dévastatrice, de l'historique du prêteur allemand. la restructuration a été divulguée et donnerait une banque radicalement différente de celle de Deutsche Bank (voir "La Deutsche Bank comme vous le savez, ce n’est plus").
Quoi qu'il en soit, maintenant que RenTec a disparu depuis longtemps et que les questions relatives à la viabilité de Deutsche Bank sont en train de tourbillonner - oui, il ne sera pas insolvable du jour au lendemain, mais comme dans le plus grand glaçon au monde, il n'y a tout simplement plus de valeur nette. - Tous les autres ont décidé de réduire leur risque de contrepartie auprès de la banque avec ses 45 000 milliards d'euros de produits dérivés. Selon Bloomberg, les clients de Deutsche Bank, principalement des fonds de couverture, ont lancé une "opération bancaire" qui a abouti à environ 1 milliard de dollars par jour. tiré de la banque.
À la suite de la version moderne de ce "bank run", où ce ne sont pas des déposants, mais des contreparties qui tirent leur exposition liquide de la DB à la crainte d'une nouvelle fermeture à la Lehman pourrait geler leurs fonds indéfiniment, Deutsche Bank envisage 150 milliards d'euros (168 milliards de dollars) de soldes détenus dans son unité de courtage principal - ainsi que la technologie et potentiellement des centaines d'employés - du géant bancaire français BNP Paribas.
- voir graphique sur site -
L'impact des suppressions de postes chez Deutsche Bank sur le paysage de l'emploi dans le secteur bancaire
Un problème, comme le note Bloomberg, est qu’une telle tentative forcée de changer de contrepartie auprès d’un courtier principal ressemblerait à un élevage de chats, les clients ayant déjà décidé qu’ils n’avaient pas l’intention de rester avec Deutsche Bank et préféreraient certainement choisir leurs propres moyens. La contrepartie du PB ne peut en être assignée par la banque basée à Francfort. Hélas, le problème pour DB est qu’au vu de l’accélération de la gestion de la banque, la pression sur la banque pour qu’elle conclue rapidement une transaction monte en flèche.
Voici en quelques mots la dynamique (via Bloomberg): Christian Sewing, PDG de Deutsche Bank, passe de la restauration aux clients risqués des hedge funds, c’est-à-dire qui gère un prime brokerage, alors qu’il tente de réorganiser radicalement le prêteur allemand en difficulté alors que le PDG de BNP, Jean -Laurent Bonnafe veut se développer dans l'industrie. Un accord de cette ampleur serait un exemple frappant du retrait de la société allemande de la banque d’investissement mondiale, tout en transformant potentiellement son rival français, petit acteur du secteur du «prime brokerage», en l’un des plus grands constructeurs européens.
Bien sûr, télégraphier publiquement que DB est dans une situation difficile en matière de liquidité et nécessite un transfert en nature de son portefeuille de prime broker susciterait une véritable panique. L’histoire a donc été racontée de manière beaucoup plus décente, c’est-à-dire que "BNP fournit une continuité". de service "aux clients de Deutsche Bank spécialisés dans le courtage et les actions électroniques alors que les deux sociétés discutent du transfert de technologie et de personnel", selon un communiqué du 7 juillet. L’objectif ultime des pourparlers est de permettre à la BNP de prendre en charge la grande majorité des soldes clients, qui représentent actuellement un peu moins de 200 milliards de dollars.
RépondreSupprimerIl n’y a qu’un problème: rien n’empêche les clients qui seraient transférés de force d’un géant bancaire allemand à un géant bancaire français de racheter leurs fonds. Et c'est juste ce qu'ils font. Ou plutôt, rien ne les empêche de déplacer leur exposition pour le moment, ce qui explique pourquoi ils s’efforcent soudain de le faire avant d’être soudainement bloqués.
C’est la raison pour laquelle la forme finale de l’accord demeure, pardonnez-moi le jeu de mots, fluide, et on ne sait pas comment elle va se dérouler face à une multitude de complexités, y compris des clients qui partent.
Pour tenter de mettre fin à la situation de la banque, les dirigeants de la BNP ont rencontré cette semaine des clients américains spécialisés dans les hedge funds afin de les convaincre de rester à la suite de réunions similaires avec des fonds européens la semaine dernière, ont déclaré des sources de Bloomberg.
Cependant, si cette solution échoue et que les fonds spéculatifs continuent à déplacer leurs activités ailleurs, les responsables de la banque allemande pourraient simplement reléguer ses actifs liés à la division de financement préférentiel dans la nouvelle unité de capitalisation, à savoir la tristement célèbre "banque mauvaise" qui se déroule des actifs non désirés totalisant 288 milliards d’euros (324 milliards de dollars) d’effet de levier, et le prime broker est responsable d’une grande partie des 170 milliards d’euros d’effet de levier provenant de la division actions dans la division, également connue sous le nom de CRU.
Cela signifie également que d'innombrables fonds de placement en hegde risquent soudainement d'être bloqués en fonction de leur exposition liquide à Deutsche Bank.
Certes, les soldes des hedge funds de Deutsche Bank ont diminué tout au long de l’année, la spéculation tournant autour des intentions de Sewing concernant le prime brokerage, mais le taux de rachat était bien inférieur à 1 milliard de dollars par jour. Maintenant que le jogging bancaire est devenu une affaire de banque, la question suivante est de savoir combien de réserves de liquidité ont réellement DB et ce qui se passera si les clients des fonds spéculatifs - tout à coup effrayés d'être les derniers détenteurs de sacs - tirent les 150 milliards restants d'un seul coup.
- voir graphique sur site -
Nous sommes confiants que nous obtiendrons la réponse dans quelques jours, voire quelques heures. En attendant, veuillez profiter de ce graphique qui compare la baisse des actions de DB à celle d'une autre banque qui a été saisie par une liquidité historique de ses derniers jours également ...
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-16/bank-run-deutsche-bank-clients-are-pulling-1-billion-day
Un organisateur de Google sur le harcèlement sexuel quitte la société
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 10:25
Meredith Whittaker, l’un des organisateurs de l’immense débrayage de Google en novembre dernier, a quitté la société. Son départ, annoncé pour la première fois sur Twitter par un ingénieur logiciel Google, a été confirmé par la société.
Pourquoi Peter Thiel veut que les États-Unis enquêtent sur Google
Claire Stapleton, de Whittaker, et une autre organisatrice du débrayage, ont déclaré avoir subi des représailles à la suite de la manifestation de novembre contre la façon dont la société traitait le harcèlement sexuel et les allégations de mauvaise conduite.
Meredith Whittaker, responsable de l'Open Research de Google, a annoncé lundi que, après la dissolution de son conseil d'éthique externe de la société le 4 avril, elle avait été informée que son rôle serait "radicalement modifié". Whittaker a déclaré qu'on lui avait dit que, pour rester dans l'entreprise, elle devrait «abandonner» son travail sur l'éthique de l'IA et son rôle à l'AI Now Institute, un centre de recherche qu'elle a cofondé à l'Université de New York. -Wired
Lors du débrayage de novembre - provoqué par un paiement amical à Andy Rubin, co-créateur d'Android, qui a reçu un forfait de 90 millions de dollars alors qu'il était "accusé de manière crédible" d'avoir forcé une femme à lui donner une fellation en 2013 - les employés ont exigé que la société mette en œuvre des mesures contre le harcèlement et la discrimination, ainsi que la fin de l'arbitrage forcé, un processus sûr et anonyme de dénonciation d'inconduite sexuelle et un rapport de transparence sur le harcèlement sexuel divulgué publiquement, selon Tech Crunch.
Au cours de la dernière année, les employés de Google ont également protesté contre un contrat du Pentagone visant à développer l'IA, ainsi que sur le projet de recherche chinois "Project Dragonfly", qui aiderait le gouvernement chinois à suivre et surveiller les citoyens. Au milieu des controverses, Whittaker était l’une des voix les plus virulentes.
Pendant qu’elle travaillait chez Google, Whittaker a également travaillé pour AI Now, une organisation d’éthique affiliée à l’Université de New York qu’elle a cofondée. Le groupe critique souvent les entreprises et les agences gouvernementales pour l'utilisation de systèmes d'IA, tels que la reconnaissance faciale, dans les activités de police et de surveillance. Whittaker a également dénoncé publiquement certaines décisions de Google, notamment la nomination de Kay Coles James, leader conservateur d'un groupe de réflexion, à un comité d'éthique sur l'IA. Google a bientôt bousillé le tableau.
"Les personnes du domaine de l'IA qui connaissent les limites de cette technologie et la base fragile sur laquelle reposent ces grandes revendications ont besoin de parler haut et fort. Les conséquences de ce type de commercialisation de BS sont mortelles (si rentables pour quelques-uns) , "Whittaker a écrit sur Twitter dimanche. -Bloomberg
Stapleton, quant à elle, a quitté la société en juin, affirmant que si elle restait, elle pourrait s’attendre à "la flagellation publique, au rejet et au stress".
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-16/organizer-google-sexual-harassment-walkout-leaves-company
L’irrésistible hausse du nombre d’agressions: «la France se sud-américanise»
RépondreSupprimer17:33 16.07.2019
La délinquance explose depuis des mois dans la capitale, selon la Préfecture de police de Paris. Le nombre d’agressions physiques bondit dans plusieurs arrondissements, mais aussi dans tout le pays. Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police –Policiers en colère, décrypte sans concession ce phénomène pour Sputnik.
«La France est en voie de désocialisation. Depuis plusieurs années, notre organisation syndicale affirme que le pays connaît une dérive “insécuritaire”, un peu comme ce que l’on peut observer dans certains pays d’Amérique du Sud.»
Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police –Policiers en colère, fait un terrible constat. Et les chiffres semblent lui donner raison. Le 3 juillet, Le Canard enchaîné lâchait une bombe. L’hebdomadaire satirique a pu se procurer les statistiques de Préfecture de police de Paris concernant la délinquance sur les cinq premiers mois de l’année 2019. Les données sont saisissantes. Si l’on fait abstraction du XXe arrondissement, tous les autres secteurs de la ville sont concernés par une hausse de la délinquance. Cambriolages, agressions sexuelles et autres atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes se multiplient à des niveaux alarmants. Concernant ces dernières, on déplore +40% dans le Ier arrondissement, +30% dans le IIe, + 45% dans le IIIe ou «seulement» +10% dans le pourtant très chaud XVIIIe.
Mais Paris n’est pas seul concerné. L’étude «Insécurité et délinquance en 2018: premier bilan statistique», de L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) nous apprenait en janvier dernier que «la hausse du nombre de victimes de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) enregistrée en 2018 par les forces de l’ordre a été nettement plus forte (+8%), que les cinq années précédentes (+2,2% en moyenne annuelle entre 2013 et 2017). Le niveau dépasse 240.000 victimes, un point haut sur 10 ans». L’ONDRP note, concernant les victimes de coups et blessures volontaires, que «Parmi les victimes enregistrées, 44%, soit plus de 100.000 victimes, ont subi ces violences dans la sphère familiale; dans neuf cas sur dix, il s’agit alors de violences conjugales.»
Par ailleurs, «les vols avec violence enregistrés par la police et la gendarmerie diminuent depuis 2014, et en 2018 ce repli est très net». Des agressions physiques aux motifs crapuleux de moins en moins nombreuses, mais des coups et blessures volontaires qui ne cessent d’augmenter… La France aux prises avec la violence gratuite ?
«Oui. Cela correspond à une orientation sociétale. Dès l’école, l’on peut constater ce phénomène. Nous avons affaire à des jeunes de plus en plus violents et ils le sont de plus en plus tôt. Les nombreuses affaires d’agressions de professeurs médiatisées et qui défraient la chronique montrent la banalisation de cette violence. Les orientations politiques, quant à elles, vont toujours vers plus de laxisme. Nous le voyons bien avec le lobby anti-fessée mené notamment par Brigitte Macron. Toujours moins d’éducation punitive et plus de laxisme à l’égard des plus jeunes… La mise en avant de l’enfant-roi conduit à une montée sans précédent des violences. Si on ne cadre pas un enfant dès le plus jeune et qu’on ne lui impose pas de limite, ceux qui sont les plus fragiles psychologiquement peuvent se déshumaniser et en grandissant atteignent des seuils de violence extrêmement élevés et dangereux pour la société», analyse Michel Thooris.
Le 8 juillet, Riyad B., 19 ans et son camarade Bokar L., 18 ans ont frappé le proviseur d’un lycée d’Athis-Mons (Essonne), après avoir échoué au baccalauréat. Ils ont notamment «dégradé» son bureau, et menacé de revenir dans l’établissement pour «y mettre le feu», selon une source proche de l’enquête. Ils ont été condamnés à 105 et 140 heures de travaux d’intérêt général.
RépondreSupprimer«Cette situation est liée à un laxisme judiciaire qui encourage le crime et la récidive, de même qu’à des orientations politiques qui n’ont fait qu’accélérer ce phénomène de violence sur personne, de délinquance, de criminalité, qui ne fait aujourd’hui que progresser et face auxquels la société française ne sait pas répondre», s’alarme Michel Thooris.
La situation inquiète en haut lieu. Le 12 juin dernier, le Premier ministre Édouard Philippe prononçait son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. Il a redit sa volonté de mettre en place un «plan pour lutter contre les violences gratuites».
«Les Français n’en peuvent plus des coups de couteau donnés pour un mauvais regard ou des batailles rangées entre bandes rivales. Nous ne devons plus rien laisser passer», a-t-il lancé dans l’hémicycle.
Un récent article du Monde intitulé «Le concept de “violences gratuites”, une construction politique», développe une vision des choses assez éloignée de celle de Michel Thooris. Michel Capon, secrétaire général du syndicat UNSA Police, parle d’«une très mauvaise terminologie» quand le chercheur Laurent Mucchielli évoque une «limite fake news» et «une pure construction politique»: «Les motifs peuvent paraître dérisoires, mais ils existent et s’inscrivent souvent dans le temps, dans des conflits antérieurs, comme les conflits de voisinage.»
Pas de quoi convaincre Michel Thooris:
«Ces deux personnes sont totalement déconnectées des réalités du terrain. Ce que l’on constate en tant en que policier est l’augmentation des cas qui voient se déchaîner une violence totalement gratuite. Cela peut-être induit par le simple fait de refuser une cigarette à quelqu’un ou un regard jugé hostile. J’insiste, dans de nombreux cas, nous avons affaire à des individus déshumanisés, désocialisés qui ne n’expriment que par la violence. Ils exacerbent une certaine forme de “virilité” par ce moyen. D’ailleurs, la violence est très souvent exercée contre les plus faibles. Souvent, ce sont des groupes d’individus qui se trouvent face à une personne seule. Nous sommes de plus en plus dans l’agression purement gratuite et abjecte qui intervient hors du cadre de la légitime défense ou d’une motivation liée à des persécutions. Cela a beaucoup avoir avec un délire de domination sur la ou les personnes agressées.»
Les faits divers évoquant des victimes rouées de coups ou attaquées au couteau pour des motifs frivoles remplissent (très) régulièrement les colonnes des journaux ces dernières années. En octobre 2018, France 3 dégainait une enquête intitulée: «Pourquoi la recrudescence des meurtres très violents et “gratuits” inquiète la police»: «Plusieurs homicides extrêmement violents ont été commis ces derniers mois dans le Nord et le Pas-de-Calais. Des hommes tabassés à mort pour des motifs futiles, voire gratuitement. La police judiciaire de Lille s’inquiète de cette banalisation de la violence, notamment chez les plus jeunes.»
Sputnik France s’était également attaqué au sujet l’été dernier après une vague de faits divers plus sordides les uns que les autres. Dans cette enquête, nous nous intéressions aussi à l’explosion du nombre d’agressions sexuelles. Et à en croire les données de l’ONDRP pour 2018, la situation ne s’est pas améliorée. Bien au contraire:
«Dans les données enregistrées par les forces de sécurité, le nombre de victimes de violences sexuelles a poursuivi en 2018, de façon encore plus accentuée, la hausse observée les années précédentes. Cette augmentation s’explique notamment par une évolution du comportement de plainte des victimes, dans le climat de l’affaire Weinstein et des différents mouvements sur les réseaux sociaux pour la libération de la parole des victimes […].»
RépondreSupprimerIl n’y aurait donc pas forcément plus d’agressions sexuelles, mais plus de plaintes ? Michel Thooris nuance ce constat:
«Il ne faut pas tout mélanger. Je pense que #MeToo est un mouvement bobo qui s’adresse à une catégorie particulière de la population, souvent issue du show business. La réalité d’une grande partie des dossiers d’agressions sexuelles que l’on doit traiter aujourd’hui concerne les quartiers sensibles où culturellement, certains hommes estiment avoir des droits et des pouvoirs très importants sur la femme. Concernant #MeToo, les agresseurs profitent plus de leur position sociale pour obtenir des faveurs sexuelles. Mais les profils à la Harvey Weinstein sont très loin d’être majoritaires dans les affaires d’agressions sexuelles traitées par la police française aujourd’hui.»
Et quid de la crise migratoire qui frappe l’Europe ? A-t-elle un rôle dans l’augmentation de la délinquance en France ? La problématique des mineurs isolés, souvent originaires du Maroc, inquiète particulièrement les forces de l’ordre. «On constate notamment, chiffres à l’appui, qu’il y a eu un effet important des vagues migratoires et de la présence des mineurs non accompagnés. Cela a aggravé les phénomènes de délinquance», expliquait récemment au journal Le Monde Valérie Martineau, patronne de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).
Selon France 3, «les associations estiment à 20.000 le nombre de jeunes Marocains partis vers l’Europe» et «beaucoup n’ont plus donné de signe de vie à leur famille». Michel Thooris partage l’inquiétude de ses collègues:
«Je suis tout à fait d’accord. Notre syndicat a déjà écrit à plusieurs reprises sur ce sujet. Les mineurs étrangers isolés et non accompagnés posent de véritables difficultés sur le territoire national. D’ailleurs, ils ne sont souvent pas réellement mineurs. Ils posent des problèmes de criminalité importants et pas seulement à Paris. J’ai des collègues qui sont régulièrement aux prises avec de jeunes migrants à Montpellier. Ces derniers sont malheureusement pour la plupart désœuvrés, sans éducation et commettent parfois des agressions physiques et sexuelles. C’est un vrai souci qui n’est pas pris en compte par les pouvoirs publics. Les autorités ne savent pas quoi faire de ces jeunes que l’on n’expulse pas, mais qu’on ne peut quasiment pas intégrer non plus. Ils sont donc laissés livrés à eux-mêmes avec tous les dangers que cela représente.»
https://fr.sputniknews.com/france/201907161041684118-lirresistible-hausse-du-nombre-dagressions-la-france-se-sud-americanise/
Ces près de 200 fonctionnaires qui gagnent plus que le Président de la République
RépondreSupprimer17:02 16.07.2019
D’après les données du ministère de l’Économie et des Finances, le salaire d’Emmanuel Macron — 15.140 euros bruts par mois — est inférieur à celui de plusieurs dizaines de hauts fonctionnaires. 16 d’entre eux perçoivent plus de 21.000 euros nets.
Le gouvernement lève le voile sur les rémunérations du ministère de l’Économie et des Finances, longtemps classées confidentielles.
Le député José Évrard affirmait récemment que «600 personnes» employées à Bercy étaient mieux payées que Macron et percevaient donc «plus de 15.140 euros bruts» par mois, parmi lesquelles 150 gagnaient plus de 21.000 euros nets mensuels. Mais Bercy a rectifié ces chiffres, annonçant qu’environ 170 fonctionnaires travaillant pour le ministère jouissaient d'un salaire plus élevé que le Président de la République.
Pourtant, selon la réponse du ministère, citée par le Figaro, il s’agit principalement «d’agents en poste à l’étranger ainsi que de directeurs d’administration centrale et d’administrateurs généraux des Finances publiques», gérant parfois «plusieurs milliers d’agents».
En outre, seuls 16 agents perçoivent plus de 21.000 euros nets, dix fois moins que les chiffres annoncés par le député. La quasi-totalité de ces personnes travaille à l’étranger, dans «des zones géographiques à forts risques», comme l’a expliqué le ministère de l'Économie et des Finances.
Rémunération des hauts fonctionnaires
Comme le rappelle le Figaro, en février, un sondage Odoxa-Dentsu Consulting soulignait qu’une majorité des Français avait une bonne opinion des fonctionnaires dans leur ensemble, mais 67% étaient favorables à un changement du mode de rémunération, pour mettre en place une rémunération au mérite.
https://fr.sputniknews.com/france/201907161041684379-ces-pres-de-200-fonctionnaires-qui-gagnent-plus-que-le-president-de-la-republique/
SupprimerSi c'était une Démocratie, les salaires seraient fixés par le Peuple.
Macron estime que ce n'est pas que lui qui a été sifflé le 14 juillet - vidéo
RépondreSupprimer09:16 16.07.2019
S’exprimant devant la presse lors de sa visite en Serbie, le chef d’État français s’est prononcé sur les huées et les sifflets entendus sur son passage durant le défilé du 14 juillet.
En visite officielle à Belgrade, Emmanuel Macron est revenu sur les sifflets qui l’ont accueilli lors de la revue des troupes du défilé du 14 juillet.
«Le 14 juillet sur les Champs-Élysées défilent nos militaires, c’est-à-dire ceux qui chaque jour œuvrent pour protéger la patrie sur notre sol comme à l’étranger: nos militaires comme nos policiers, comme nos pompiers, tous ceux qui ont défilé hier et parfois aussi ont été abondamment sifflés par les mêmes», a-t-il déclaré.
«Je remercie chaque jour nos soldats parce que de là où je suis, je sais précisément que le jour où il faut protéger la nation, que le jour où nous avons des ressortissants à protéger, c'est à eux que je demande de prendre le risque du feu. À eux, et ils le prennent», a poursuivi le Président de la République.
Et de conclure: «Alors vous savez moi, ce jour-là, je pense à eux, je pense à leurs familles que je dois regarder dans les yeux quand elles ont perdu un enfant, un mari ou un père et je ne pense pas aux autres».
Le 14 juillet, des sifflets ont été entendus sur le passage du chef de l'État, dont c'est le troisième défilé depuis son ascension à l’Élysée. Des Gilets jaunes étaient également présents dans la foule et ont exhibé des ballons jaunes.
https://fr.sputniknews.com/france/201907161041680408-macron-estime-que-ce-nest-pas-lui-qui-etait-siffle-le-14-juillet/
Militaires sifflés pour ne pas avoir les c... d'abattre le chef ?
SupprimerL’Inde fait sortir 74 000 personnes de la pauvreté chaque jour
RépondreSupprimerDominique Dewitte
15 juillet 2019
Pendant longtemps, la Chine a été championne du monde de la lutte contre la pauvreté. Ces dernières années, elle a sorti 35 000 personnes de la pauvreté chaque jour. De nouveaux chiffres des Nations Unies montrent maintenant que l’Inde fait encore mieux. Entre 2006 et 2016, plus de 271 millions de personnes y ont été sorties de la pauvreté . Cela équivaut à environ 74 250 par jour.
Selon l’indice mondial Multidimensional Poverty Index 2019 (MPI) de l’ONU et de l’Oxford Poverty and Humam Development Initiative (OPHI), il y a sur Terre 1,3 milliard de « pauvres multidimensionnels ». Cela signifie que l’on ne tient pas seulement compte des revenus mais aussi d’indicateurs tels que la nutrition, l’assainissement, la mortalité infantile, l’accès à l’eau potable, l’électricité, etc. Au total, 101 pays ont été étudiés.
Le rapport a identifié 10 pays comptant une population totale de 2 milliards d’habitants afin de mieux suivre les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté. Il s’agit du Bangladesh, du Cambodge, de la République démocratique du Congo, de l’Ethiopie, d’Haïti, de l’Inde, du Nigeria, du Pakistan, du Pérou et du Vietnam.
C’est en Asie du Sud que les progrès sont les plus importants, l’Inde (-271 millions de pauvres) et le Bangladesh (-19 millions) étant en tête de liste.
En 2005-2006, 55,1 % de a population indienne (soit 640 millions de personnes) étaient des « pauvres multidimensionnels ». En 2015 – 2016, ce chiffre est tombé à 27,9% (soit 369 millions).
L’Inde réalise également les progrès les plus rapides
Ce sont l’Éthiopie, le Pérou et l’Inde qui réalisent les progrès les plus importants pour tous les indicateurs. Mais les progrès les plus rapides sont enregistrés en Inde, au Cambodge et au Bangladesh.
Le rapport indique que ces progrès ne sont pas proportionnels partout. Le Cambodge, Haïti, l’Inde et le Pérou multiplient leurs efforts dans les zones rurales. Au Bangladesh, on constate autant de progrès que dans les régions les plus reculées.
Le rapport indique également que les enfants souffrent davantage de la pauvreté que leurs parents et sont plus susceptibles de souffrir de privations sur chacun des 10 indicateurs. En particulier au Congo et au Pakistan, peu ou pas de progrès ont été réalisés dans le domaine de la pauvreté des enfants.
Sur les 1,3 milliard de pauvres multidimensionnels, 886 millions vivent dans des pays à revenu intermédiaire. 440 millions d’autres personnes vivent dans des pays à faible revenu. Il est également frappant de constater que, dans ces pays, 1 enfant sur 3 est multidimensionnellement pauvre, contre 1 adulte sur 6. 85 % des enfants les plus pauvres vivent en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
Enfin, le rapport souligne que le concept traditionnel de pauvreté est révolu et que désigner des pays – ou des familles – comme pauvres ou riches est une simplification exagérée. « Quiconque veut lutter contre la pauvreté doit savoir où vivent les pauvres. Elles ne sont pas uniformément réparties entre les pays, ni même entre les familles », explique Achim Steiner, des Nations Unies.
Du côté positif, ceux qui étaient les plus pauvres s’en sortent maintenant le plus rapidement.
https://fr.express.live/inde-pauvrete/
SupprimerBêh dis donc ! Ce n'est pas en France que les français verraient çà !!!
LUC BESSON VEND SA SOCIÉTÉ DE PRODUCTION EUROPACORP
RépondreSupprimerSurendetté, le réalisateur a décidé de vendre sa société de production. C'est le fonds américain Vine qui rachèterait le catalogue du géant français du cinéma, estimé à plus de 125 millions de dollars.
16.07.2019, 07h46
Luc Besson jette l'éponge. En difficultés financières depuis plusieurs mois, la société de production du réalisateur français aurait en effet été vendue à un de ses créanciers, le fonds d'investissement Vine Alternative Investments, a indiqué Le Journal du Dimanche. D'après Variety, l'accord de vente serait encore en cours, car JP Morgan, un autre investisseur, doit valider le deal avant qu'il soit finalisé.
La nouvelle tombe alors qu'«Anna», le dernier film en date de Luc Besson, et sur lequel il misait beaucoup pour remonter la pente, a fait un flop aux Etats-Unis (7,4 millions de recettes au box-office alors qu'il est sorti fin juin) et fait un départ très décevant en France (80.000 billets vendus depuis sa sortie le 10 juillet).
En dehors des Etats-Unis, le film n'a généré que 4 millions de dollars de recettes. Pas de quoi rassurer les investisseurs, alors qu'EuropaCorp a perdu 125 millions de dollars l'année dernière.
En plus de ces difficultés financières, Luc Besson lui-même est dans la tourmente, puisqu'il a été accusé de viol par l'actrice Sand Van Roy. Si la plainte a été déboutée en février dernier, elle a suffi à mettre à mal la réputation du réalisateur du «Grand Bleu». Les négociations qu'ils avait engagées avec Netflix ont été stoppées net dès que les allégations ont été rendues publiques.
https://www.lematin.ch/people/luc-besson-vend-societe-production-europacorp/story/31268215
Non, les Gilets jaunes n’ont pas transformé la France
RépondreSupprimerLes Gilets jaunes ont troublé, inspiré, dénoncé, indigné, ému et questionné. Mais non, ils n’ont pas transformé la France. Ils n’auraient pas pu le faire d’ailleurs.
Par Philippe Bilger.
16 JUILLET 2019
Le président de la République, affichant trop vite sa certitude que les Gilets jaunes n’ont plus de « débouché politique », est tout entier tendu vers les élections européennes du 26 mai. Au point d’être devenu, de manière dangereusement partisane si les suites ne correspondaient pas à son engagement ostensible, la véritable tête de liste de LREM, Nathalie Loiseau, mauvais choix, en demeurant la responsable nominale. Comment Emmanuel Macron, déchaîné contre le RN, fera-t-il demain pour concilier honnêteté démocratique et défaite politique si celle-ci survient ?
Pour la liste des Républicains, je suis frappé par l’étrange abstention de Nicolas Sarkozy qui retarde l’expression d’un soutien clair et explicite. Je n’ose croire qu’il pourrait être tenté de traduire sa complicité amicale renouvelée avec Emmanuel Macron, sinon par un aval ambigu, en tout cas par une prudence publique ?
Le président de la République considérant que les Gilets jaunes n’ont plus d’avenir politique prend évidemment acte de la baisse quantitative, chaque samedi, du mouvement et du fait que l’adhésion publique à cette effervescence durablement inédite n’a cessé de décroître.
Ce constat peut être fait par quiconque même si artificiellement certains, focalisant leur hostilité sur la police et le ministre de l’Intérieur — « à coups de com’ et de matraques »—, prolongent ce désordre créatif au-delà, aujourd’hui, de son intensité réelle.
LES GILETS JAUNES ONT SONNÉ LE RÉVEIL
Ce qui manifeste le déclin des Gilets jaunes et la lassitude républicaine à leur égard tient d’abord au fait qu’on n’hésite plus à s’interroger sur eux comme s’ils appartenaient au passé et autorisaient déjà l’établissement d’un bilan.
Dans une émission récente des Vraies Voix de Sud Radio, nous nous sommes questionnés ainsi : « Les Gilets jaunes ont-ils transformé la France ? »
J’ai tenu la position, accordée avec celle d’Ivan Rioufol intervenant téléphonique, qui consistait à souligner que les Gilets jaunes n’ont pas transformé la France mais qu’ils l’ont réveillée.
Cette interrogation postule évidemment que la France aurait eu besoin d’être transformée. Si on accepte cette pétition de principe, ce n’est pas minimiser le rôle politique et social des Gilets jaunes, dans leur définition acceptable, que de leur prêter seulement une influence et pas du tout une action. S’ils ont contraint le président à mettre en oeuvre et en dialogues le Grand débat national et à proposer des mesures qu’il estime décisives, ils n’ont pas à proprement parler accompli autre chose que d’inciter la France à réfléchir sur elle-même.
Ils ne l’ont pas transformée ou seulement de telle manière qu’après eux, elle ne pourra plus laisser de côté l’ensemble des problématiques et des enjeux — des plus quotidiens aux plus proches des phénomènes de pouvoir — qui ont bouleversé notre pays, son esprit public.
RépondreSupprimerUN RÔLE UTILE, MAIS INSUFFISANT
Les Gilets jaunes ont troublé, inspiré, dénoncé, indigné, ému et questionné. Ils ont été le caillou obsessionnel dans la chaussure nationale, l’épine dérangeante dans le doigt républicain, la globalité triste, amère, désespérante, vindicative, parfois violente apposée sur une France indifférente ou oublieuse de certains de ses enfants, un cri résonnant trop fort pour qu’un silence, ensuite, puisse lui succéder sans éprouver de la mauvaise conscience.
C’est beaucoup ; mais non, ils n’ont pas transformé la France. Ils n’auraient pas pu le faire d’ailleurs.
Le président de la République a, en anticipant l’absence de débouché politique, feint de négliger que, même s’il ne leur suffit pas — j’en doute un peu car ce pourra être leur première démarche d’opposition concrète vraiment préjudiciable au pouvoir —, le scrutin européen sera, pour les Gilets jaunes, le défouloir de pouvoir dire non à Emmanuel Macron, qui a fait du 26 mai une affaire personnelle.
Eux aussi.
https://www.contrepoints.org/2019/07/16/344780-non-les-gilets-jaunes-nont-pas-transforme-la-france
Faut dire et avouer qu'effectivement si les 'GJ' n'ont pas changé grand-chose ils ont renforcé la dictature républicaine présente ! (voir les caresses portées par les 'forces de l'ordre' à l'égard de quiconque !).
SupprimerJAMAIS je n'ai vu quelqu'un osant afficher 'OUI A LA DÉMOCRATIE ! NON A LA RÉPUBLIQUE !' JAMAIS ! C'est tout dire du quoi ils représentent !
Voilà comment vous allez payer pour des choses en 2025
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 23:45
Une start-up suédoise appelée Biohax International a procédé à la micropuce de plus de 4 000 personnes à travers le pays qui peuvent utiliser leurs mains pour ouvrir des portes sécurisées, remplacer des cartes de crédit et des espèces, payer des titres de transport et partager des informations d'urgence avec le personnel médical, a rapporté New York Post.
La micropuce a à peu près la taille d’un grain de riz, et la procédure pour l’injecter dans une main coûte environ 180 dollars - est similaire à une vaccination.
"C'est très 'Black Mirror", a déclaré à The Post le scientifique suédois Ben Libberton.
Facebook paie 5 milliards de dollars pour régler le cas de la FTC
Le fondateur de Biohax, Jowan Österlund, a déclaré au magazine Fortune que ses puces sont considérées comme une technologie "moonshot" - a suscité un intérêt institutionnel au cours des 6 à 8 derniers mois. Certains ont même déclaré vouloir faire passer la technologie de la micropuce humaine à un niveau mondial.
"La technologie entrera dans le corps", a déclaré Österlund. "Je suis sûr de cela."
Selon Österlund, les minuscules micropuces implantées dans la main permettent aux utilisateurs de déverrouiller des portes ou des casiers de gymnastique, de faire fonctionner des imprimantes de bureau, de payer pour le déjeuner ou d’acheter un billet de train, le tout avec la main.
La société s'est positionnée pour la société sans numéraire, qui devrait prospérer en Europe au cours des prochaines années.
Österlund insiste sur le fait que la technologie est totalement sûre - mais a déclaré que certaines personnes craignaient que les puces ne soient victimes de cybercriminels.
Libberton a déclaré à The Post que les avantages potentiels pour la santé des micropuces internes seraient des indicateurs de santé précis prélevés dans le corps.
"Pensez si l'Apple Watch pouvait mesurer des choses comme la glycémie", a-t-il déclaré.
Libberton a suggéré que si les grandes entreprises avaient accès à ces données hautement personnalisées, elles seraient extrêmement envahissantes.
"Le problème est de savoir à qui appartiennent ces données?" Il a demandé. "Est-ce que je reçois une lettre de ma compagnie d'assurance disant que les primes montent avant que je sache que je suis malade? Si j'utilise la puce pour acheter le déjeuner, aller au gymnase et aller au travail, quelqu'un aura-t-il toutes ces informations sur moi ? Est-ce stocké et est-ce sécuritaire? "
Libberton a ajouté: "Cela ne concerne pas uniquement la puce, mais l'intégration avec d'autres systèmes et le partage de données."
Ceux qui ont eu des puces n'ont pas à s'inquiéter d'être suivis par le gouvernement ou les entreprises, c'est parce que les puces ne sont pas alimentées, elles ne peuvent donc pas prendre en charge le GPS, la 3G, la LTE et la 5G.
Il existe actuellement une poignée d’entreprises qui progressent dans le domaine de la micropuce humaine, telles que Cyberise. Moi, à Melbourne, en Australie, Three Square Market dans le Wisconsin et Dangerous Things à Seattle.
RépondreSupprimerLa prolifération de la micropuce humaine et la société sans numéraire pourraient se généraliser lorsque les gouvernements interdiront les transferts monétaires après la prochaine réinitialisation mondiale.
Biohax est donc un révélateur de la façon dont vous allez payer pour des choses en 2025.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-15/how-you-will-pay-things-2025
TOUTES les 'puces RFID' sont piratables et sont enlevables pour 'changer d'identité). Elles seraient rendues indispensables au SEUL besoin de vous suivre, de vous ordonner de commettre des méfaits jusqu'à tuer ou vous suicider.
SupprimerLe Congrès frappe courageusement les contribuables américains avec une responsabilité de 6 000 milliards de dollars
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 21:25
Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,
Il semble y avoir une règle non écrite avec les législateurs qui, chaque fois qu'ils créent un projet de loi terrible, ils lui donnent le nom le plus noble.
Le USA PATRIOT Act de 2001 en était un bon exemple. Ça sonne bien. Qui n’aimerait pas une loi nommée pour les patriotes ?
Et pourtant, cela faisait facilement partie des lois les plus meurtrières pour la liberté jamais adoptées dans l'histoire des États-Unis, donnant au gouvernement fédéral le pouvoir presque illimité de faire la guerre et d'espionner son propre peuple.
Il y a tellement d'autres exemples - le USA FREEDOM Act de 2015 (qui a renouvelé bon nombre des pires dispositions du PATRIOT Act).
Ou la loi sur la location de 2010, qui a créé certaines des règles fiscales les plus odieuses des cinquante dernières années.
Les noms de ces lois semblaient tous merveilleux. Mais leurs effets étaient absolument terribles.
La nouvelle loi SECURE ne sera probablement pas différente.
Si vous n’avez pas entendu parler de SECURE, c’est un nouveau texte de loi visant à «réparer» le système de retraite américain.
SECURE signifie «Préparer chaque collectivité à l’amélioration de la retraite», ce qui est assez malin quand on y pense.
Les gens veulent associer leur retraite à un mot comme «sécurisé». Ainsi, même sans rien connaître de la loi, la plupart des gens auront probablement de bonnes opinions à ce sujet uniquement sur le nom.
Mais si vous lisez réellement la législation, SECURE contient un certain nombre de conséquences prévisibles terribles.
Pour commencer, SECURE est fondamentalement une gigantesque augmentation d’impôt. Et c’est une augmentation de taxe qui affectera particulièrement vos enfants après votre décès.
En vertu de la législation en vigueur, vous pouvez laisser votre IRA à vos enfants de manière relativement efficace en matière d'impôt. C’est en fait l’un des avantages de l’IRA.
Si vos enfants héritent de votre IRA, ils sont tenus de verser une petite partie des fonds chaque année… et ces distributions constitueraient un revenu imposable.
Mais les règles actuelles ne nécessitent que de très petites distributions. vos enfants sont autorisés à étendre les paiements annuels au cours de leur vie, ce qui entraîne une imposition très mineure.
Les nouvelles règles éliminent complètement cet avantage.
En vertu de la loi SECURE, vos enfants auraient dix ans pour payer (et être imposés) la valeur totale de votre compte de retraite.
Cela signifie que les versements annuels seraient BEAUCOUP plus importants ... ce qui obligerait vos enfants à passer à un niveau d'imposition plus élevé ... ce qui signifie qu'ils finiront par payer des impôts beaucoup plus élevés sur votre épargne-retraite.
Cela équivaut à une énorme augmentation des taxes foncières. Et c’est un phénomène qui touche principalement la classe moyenne.
RépondreSupprimerPour les personnes fortunées, les comptes de retraite ne représentent généralement qu'un faible pourcentage de leurs avoirs. Ce changement de règle n'aura donc pas beaucoup d'impact.
Mais pour la classe moyenne, les comptes de retraite sont souvent l’une des sources les plus importantes de leurs domaines. Et ce projet de loi sera un coup dur pour eux.
La Chambre des représentants des États-Unis a déjà adopté le SECURE Act. Et juste au cas où vous êtes sur le point de commencer à détester votre parti politique le moins préféré, sachez que celui-ci a été adopté avec le soutien quasi unanime des deux partis.
(bien que je doute que la plupart des membres du Congrès lisent même la législation…)
Il se trouve actuellement au Sénat et semble devoir être adopté. C’est donc une réalité à préparer.
Dans le même ordre d'idées, le Congrès a également fait progresser la loi sur la réadaptation des retraites multiemployeurs.
Malheureusement, celui-ci n’a pas d’acronyme accrocheur. Mais, dans l’essentiel, la législation est leur tentative comique de s’attaquer au problème des régimes de retraite non capitalisés de plusieurs milliards de dollars dans le pays des terres libres.
Nous en avons déjà parlé plusieurs fois - la grande majorité des régimes de retraite d’Etats, d’entreprises locales et même d’entreprises aux États-Unis (et dans le monde entier) n’ont tout simplement pas assez d’argent pour tenir leurs promesses.
Moody’s Investor Service a estimé l’année dernière que le déficit total de financement des retraites aux États-Unis était de 4 400 milliards de dollars. Il y a quelques mois, l'American Legislative Exchange Council l'avait estimé à près de 6 billions de dollars.
En bout de ligne, c’est un grand nombre.
Aux États-Unis, les régimes de retraite sont actuellement garantis par un organisme quasi gouvernemental appelé la Pension Benefit Guarantee Corporation.
Le PBGC est un peu comme une FDIC pour les fonds de pension… de sorte que si un régime de retraite fait faillite, le PBGC interviendra avec un renflouement.
Le problème, c’est que la PBGC elle-même est presque insolvable et qu’elle manquera d’argent en 2025. De plus, son bilan est trivial comparé au problème des retraites de plusieurs milliards de dollars.
Le Congrès a donc proposé une solution: optez pour DEBT !
Selon la nouvelle législation, chaque fois qu'un régime de retraite s'épuise, le Congrès souhaite que celui-ci emprunte de l'argent pour pouvoir continuer à effectuer des paiements aux bénéficiaires.
Cela soulève une question évidente: qui serait assez fou pour prêter de l'argent à un fonds de pension insolvable ?
Eh bien, vous serez heureux de savoir que vos estimés membres du Congrès vous ont courageusement engagé dans cette tâche, mettant ainsi le contribuable américain sur le compte de cet éventuel passif de 6 000 milliards de dollars.
Il est clair que ce plan est l’œuvre du génie.
À tout le moins, ces deux lois mènent à une conclusion évidente: il est plus important que jamais de mettre de l'ordre dans vos affaires lorsqu'il planifie sa retraite.
Les fonds de pension ne vont pas pouvoir tenir leurs promesses. Même la sécurité sociale, selon son propre rapport annuel, sera à court d'argent dans 15 ans.
RépondreSupprimerEt même si vous mettez de côté de manière responsable votre propre argent pour la retraite, les législateurs vont soudainement changer les règles et imposer une augmentation importante des impôts à la classe moyenne.
Imaginez ce qu’ils vont faire si les bolcheviks arrivent au pouvoir l’année prochaine…
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-16/congress-courageously-sticks-us-taxpayers-6-trillion-liability
SupprimerPourquoi vouloir ruiner le Peuple ? Parce que les USA est une république et non une Démocratie !
Une invasion bactérienne ? Les habitants de la côte Est font face à une épidémie de maladie liée à la chair charnue en 2019
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 20:45
Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,
Pourquoi voyons-nous soudainement autant de cas de maladie de chair charnue sur toute la côte est des États-Unis ?
Pendant des années, les infections bactériennes mangeuses de chair étaient si rares aux États-Unis que même un seul cas ferait la une des journaux nationaux. Mais ici, en 2019, la nouvelle nous dit que nous constatons des infections mangeuses de chair «à un taux beaucoup plus élevé que les années précédentes», et cette épidémie semble avoir considérablement augmenté au cours des deux derniers mois. En fait, au cours de mes recherches sur cet article, j’ai trouvé tellement de cas que je devais tout simplement arrêter de lire à un moment donné, sinon je n'aurais jamais pu terminer cet article à temps. Donc, dans cet article, je partagerai quelques exemples avec vous, mais la liste est loin d’être exhaustive.
Beri d’Uber Eats: La région Asie-Pacifique joue un rôle essentiel dans notre croissance à l’échelle mondiale
Commençons par un homme du Tennessee qui vient d’être tué par une bactérie mangeuse de chair après un séjour dans la Floride. Voici ce que sa fille avait à dire à propos de sa mort…
«Vers 4 heures du matin, samedi matin, 12 heures après notre arrivée dans l'eau, il s'est réveillé avec de la fièvre, des frissons et des crampes. … Ils sont arrivés à l'hôpital de Memphis vers 20 heures », a déclaré Wiygul dans un message. «Ils l'ont ramené immédiatement. Alors qu'ils l'aidaient à se changer dans sa robe d'hôpital, ils ont vu cette tache noire terriblement enflée sur son dos et qui n'existait pas auparavant. "
L’état de l’homme s’est détérioré au cours des prochaines heures. Son système immunitaire avait été affaibli par un cancer, a déclaré la fille, et il est décédé dimanche après-midi.
C’est à quelle vitesse la maladie de manger de la chair peut vous tuer. S'il n'est pas traité immédiatement, il y a de fortes chances que vous mouriez.
Et ça ne prend pas beaucoup. Une femme qui venait de déménager en Floride est récemment décédée après avoir subi une petite coupure à la jambe «alors qu'elle marchait le long de la côte sur l'île Anna Maria»…
Une femme est morte deux semaines après s'être coupé la jambe alors qu'elle marchait le long de la côte sur l'île Anna Maria, en Floride, selon sa famille. Sa jambe a été infectée par une fasciite nécrosante, communément appelée bactérie mangeuse de chair.
Une vie en Floride était depuis longtemps le rêve de Carolyn «Lynn» Fleming, originaire de Pittsburgh mais résidant depuis peu à Ellenton, en Floride.
Je m'excuse par avance si je gâche vos futurs projets de vacances en Floride, mais la vérité est que beaucoup de ces cas se produisent le long de la côte de la Floride.
Et un homme a récemment attrapé une maladie de chair en Floride, sans même aller dans l'eau…
Tyler King était au travail à Santa Rosa Beach, en Floride, la semaine dernière, quand il a remarqué que son biceps gauche commençait à grossir. Il a essayé de prendre Benadryl, mais quelques heures plus tard, son bras avait presque triplé de taille. Il s'est précipité à la salle d'urgence.
«Quand j'étais un peu plus jeune, j'aurais probablement essayé de me débrouiller. Eh bien, cela aurait été la pire chose que je pouvais faire », a déclaré King. "Si je m'étais endormi… et si je m'étais réveillé avec le rythme auquel il se propageait, je n'aurais peut-être pas un bras pour le moment."
RépondreSupprimerSi votre système immunitaire a été compromis par une autre maladie, cela ne va certainement pas aider, mais même des personnes très jeunes et en très bonne santé sont également attaquées. Selon Inside Edition, une jeune fille de 12 ans a presque perdu sa jambe récemment après avoir été infectée par une bactérie mangeuse de chair pendant des vacances en famille…
Une jeune fille de 12 ans, infectée par une bactérie mangeuse de chair souvent meurtrière, se remet en marche, quelques semaines à peine après l'avoir contractée alors qu'elle pataugeait dans l'océan en vacances en famille.
Kylei Parker savait que quelque chose n'allait pas quelques jours après l'arrivée du clan Indiana en Floride. Sa jambe lui faisait mal et elle avait de la fièvre.
Quand la famille est rentrée à la maison, sa mère l'a emmenée chez le médecin après que sa température ait atteint 104,5 degrés. Le médecin les a envoyées directement à l'hôpital, où on lui a diagnostiqué une fasciite nécrosante, une maladie évoluant rapidement, qui se nourrit de chair et qui aurait pu la tuer, ont déclaré des médecins.
Si vous pensez avoir une maladie qui consomme de la chair, vous voudrez agir le plus rapidement possible.
Selon le CDC, les symptômes courants incluent «une fièvre, des vertiges ou des nausées peu de temps après une blessure ou une opération»…
La fasciite nécrosante (FASH-e-i-tis NECK-re-tie-zing) est une infection bactérienne rare qui se propage rapidement dans le corps et peut provoquer la mort. Un diagnostic précis, un traitement antibiotique rapide et une intervention chirurgicale rapide sont essentiels pour mettre fin à cette infection. Consultez immédiatement un médecin si vous avez de la fièvre, des vertiges ou des nausées peu après une blessure ou une opération.
Et la plupart du temps, les bactéries peuvent pénétrer par une coupure cutanée…
Coupures et éraflures
Brûlures
Les piqûres d'insectes
Plaies de perforation (y compris celles dues à l'utilisation de drogues intraveineuses ou intraveineuses)
Plaies chirurgicales
Malheureusement, cela nous couvrirait à peu près tous.
Après tout, qui parmi nous n’a pas une seule coupure, gratte, plaie, blessure ou morsure d’insecte? En été, les piqûres d’insectes sont extrêmement courantes dans les régions à climat chaud et il suffit que les bactéries s’introduisent.
Et je sais que tous mes exemples viennent de la Floride, mais laissez-moi vous en donner quelques-uns plus au nord, le long de la côte est.
Par exemple, une femme a récemment été attaquée après «juste dix minutes dans l'eau» sur une plage de Virginie…
Aujourd'hui, Amanda Edwards peut rire en pensant à sa peur potentiellement fatale pour la santé après avoir passé seulement dix minutes dans l'eau sur une plage de Virginie.
"J'étais juste comme, 'Oh mon Dieu, ma jambe va tomber", gloussa Edwards. "C’est la seule chose à laquelle je puisse continuer à penser."
Elle a confié à WTKR qu’elle avait contracté une infection à staphylocoques se nourrissant de chair lors d’une journée de divertissement à la plage Ocean View de Norfolk. Elle a dit que l'infection s'est propagée rapidement.
RépondreSupprimerDans un autre cas, un jeune garçon «a eu des taches rouges sur tout le corps le lendemain matin» après un voyage sur une plage du Maryland…
Une femme a raconté qu'un voyage sur une plage du Maryland avait laissé son fils couvert de plaies causées par des bactéries mangeuses de chair. Brittany Carey dit que son fils est allé nager au large de la côte d'Ocean City la semaine dernière et qu'il avait des taches rouges sur tout le corps le lendemain matin.
Et il est extrêmement rare de voir un seul cas le long de la côte du Delaware, mais selon Scientific American, un rapport récent notait cinq cas «graves»…
Les auteurs du rapport ont décrit cinq cas d'infections bactériennes sévères mangeuses de chair chez des personnes exposées à l'eau ou à des fruits de mer de Delaware Bay, située entre le Delaware et le New Jersey. De telles infections ont toujours été rares dans la baie du Delaware, car la bactérie responsable de cette maladie, appelée Vibrio vulnificus, préfère les eaux plus chaudes, comme celles du golfe du Mexique.
Alors, qu'est-ce qui cause ce changement extraordinaire?
Serait-il possible que nous soyons tombés sur un autre élément de «la tempête parfaite» dont je parle sans cesse ?
Nous semblons être entrés dans une période où la nature se comporte de manière extrêmement étrange. Ce serait formidable si les experts pouvaient expliquer toutes les choses étranges que nous voyons, mais ils ne le peuvent pas.
Je ne sais pas pour vous, mais pour l’instant je reste définitivement en dehors de l’océan. Si quelque chose provoque une explosion démographique de bactéries mangeuses de chair le long de nos côtes, je ne veux pas le gâcher.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-16/bacterial-invasion-east-coast-ers-face-flesh-eating-disease-epidemic-2019
La crise des PFAS s'aggrave alors que des millions d'Américains dans 43 États sont exposés à des produits chimiques toxiques
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 16/07/2019 - 22:25
Des dizaines de millions d'Américains dans 43 États pourraient avoir été exposés à des composés fluorés toxiques appelés PFAS dans leur eau de boisson.
Dans un rapport de mai, l’Environmental Working Group (EWG), organisme à but non lucratif, a montré comment le PFAS avait exposé plus de 19 millions d’Américains par le biais d’eaux souterraines contaminées. EWG a découvert 610 sites contaminés, allant des systèmes d’eau publics aux bases militaires, en passant par les aéroports militaires et civils, les installations industrielles, les décharges et les sites de formation de pompiers.
- voir tableau sur site -
À présent, le groupe de défense de l'environnement a identifié 58 sites militaires supplémentaires où des niveaux élevés de PFAS utilisés dans la mousse anti-incendie ont été détectés dans les eaux souterraines ou dans l'eau de boisson, de la base aérienne Elmendorf et de Fort Richardson, en Alaska, à Fort Eustis, en Virginie, a rapporté le Military Times.
- voir carte sur site -
Un grand nombre des nouveaux sites contiennent des niveaux de PFAS supérieurs à 100 000 parties par billion.
"L'EPA et le ministère de la Défense n'ont absolument pas traité la contamination par les PFAS comme une crise exigeant une action rapide et décisive", a déclaré Ken Cook, président d'EWG, dans un communiqué annonçant les nouveaux sites contaminés.
"Il est temps que le Congrès élimine la nouvelle pollution par les PFAS et élimine la contamination existante", a déclaré Cook.
Pendant des décennies, l'armée et d'autres organismes civils ont utilisé des mousses anti-incendie contenant du PFAS. Ces produits chimiques dangereux sont également présents dans des centaines de produits ménagers courants.
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont prévenu que des produits chimiques toxiques étaient présents dans les échantillons de sang de la population en général. Des études antérieures ont montré que ces produits chimiques dangereux étaient liés à une immunité infantile affaiblie, à une maladie de la thyroïde, au cancer et à d’autres problèmes de santé majeurs.
Les responsables du DoD accordent la priorité aux opérations de nettoyage de 401 sites, a déclaré Deborah Morefield, responsable du programme de restauration de l'environnement de la défense au bureau du secrétaire adjoint à la défense de l'environnement.
Le processus de nettoyage a eu lieu en vertu d'une loi connue sous le nom de Loi sur la responsabilité environnementale, l'indemnisation et la responsabilité, ou CERCLA, a-t-elle déclaré. "C'est un long processus, et ça ne se fait pas du jour au lendemain."
En vertu de la nouvelle politique du DoD, la mousse anti-incendie a été interdite dans les exercices de formation, de maintenance ou de test, a déclaré Morefield. "Il n'est utilisé que pour de véritables urgences d'incendie, et même dans ces cas, nous le traitons comme une intervention en cas de déversement. Nous collectons et essayons de nous assurer qu'il" ne pénètre plus dans l'environnement ", a-t-elle déclaré.
Morefield a déclaré que le Congrès avait alloué des fonds supplémentaires pour les sites de nettoyage. "Nous essayons de mettre la main sur cela, en essayant de nous assurer d'obtenir le financement approprié pour aller de l'avant et assumer nos responsabilités en matière de nettoyage."
Le Congrès a présenté une nouvelle législation au début de l’année qui obligerait l’EPA à fixer de nouvelles limites au PFAS d’ici 2021-2022.
Les rapports d'EWG révèlent que la crise de l'eau potable en Amérique va bien au-delà de Flint.
https://www.zerohedge.com/news/2019-07-15/pfas-crisis-expands-millions-americans-43-states-are-exposed-toxic-chemicals
Depuis qu'il y a eu l'autorisation donnée à tous exploitants pour le 'gaz de shiste', compte tenu que ce méthane souterrain n'a pas de pression, les exploitants provoquent des explosions pour fermer des galeries en introduisant des produits chimique qui se répandent dans les nappes phréatique alimentées uniquement par les infiltrations d'eaux propres venues du fond des mer et océans.
SupprimerCes nappes phréatique ont parfois des étendues sur plusieurs États et l'eau devient toxique... a perpétuité !!
COÛTS DE LA SANTÉ: LE GROS MENSONGE DU CHEF DES ASSUREURS
RépondreSupprimerHeinz Brand, président de santésuisse, a sorti ce week-end des chiffres surréalistes pour illustrer les conséquences financières des réformes envisagées dans le domaine de la santé. De quoi effrayer les assurés helvétiques.
Le conseiller national grison Heinz Brand (UDC/GR) préside santésuisse depuis 2014. De toute évidence, il est déjà en campagne contre l'initiative pour mieux valoriser les soins infirmiers. Mais cela permet-il toutes les extrapolations?
PAR ERIC FELLEY
16.07.2019, 18h32
Heinz Brand était pressenti un jour pour être conseiller fédéral. Le microcosme parlementaire n'avait toutefois pas la pleine confiance dans ce conseiller national UDC. Finalement, c'est Guy Parmelin qui avait pris la place et son collègue des Grisons est resté à la présidence de santésuisse, qu'il tient depuis 2014.
D'où sort-il ce chiffre ?
Ce dimanche, Heinz Brand s'est exprimé dans la presse alémanique, estimant que les réformes prévues dans le domaine de la santé allaient causer des dépenses supplémentaires de 10 milliards de francs par année, si elles se concrétisent, et 30 % de primes en plus. Selon lui, le nouveau système tarifaire Tardoc plomberait les coûts de 3 milliards, les médicaments contre le cancer d'un milliard et divers autres projets pour un milliard. Enfin la moitié de ces 10 milliards serait la conséquence de l'initiative pour des soins infirmiers forts. Mais d'où sort-il un tel chiffre?
Les chiffres du Conseil fédéral
Cette initiative, qui veut valoriser le secteur infirmier, n'a pas encore été débattue devant les Chambres fédérales, mais la droite est contre. Le Conseil fédéral s'y oppose aussi. Il a déjà rédigé son message, notamment la partie concernant les diverses conséquences financières. Il évalue à 30 millions de coûts en plus pour les soins en EMS, une fourchette de 25 à 110 millions de plus pour les soins à domicile, ainsi que 4 à 10 millions de plus pour la réduction des primes. L'augmentation de la contribution de la Confédération pour augmenter le nombre de places au niveau bachelor est, elle, difficile à estimer, mais actuellement elle est de 25 millions pour 3100 étudiants.
400 millions au grand max
S'il fallait augmenter la rémunération du secteur infirmier, le Conseil fédéral procède au calcul suivant. Actuellement, à charge de l'assurance obligatoire, les coûts des soins infirmiers ambulatoires et dans les EMS s'élèvent à 2,67 milliards par année. Une augmentation de 1 % représenterait donc environ 30 millions de francs.
Admettons que l'on soit généreux, et que l'on augmente de 5% cette rémunération, cela ferait 150 millions par année, auxquels on ajoute le reste: 30 millions, 110 millions et 10 millions. On quadruple les 25 millions pour les bachelor et on arrive à une somme de 400 millions de francs, le tout calculé au plus large et charitable!
De la manipulation
Comment le président de santésuisse peut-il demeurer crédible lorsqu'il articule un chiffre de 5 milliards de francs par année? C'est de la manipulation. On ne sait pas combien il touche lui-même pour son mandat de président, mais espérons que santésuisse ne multiplie pas ce chiffre par dix ou douze lorsqu'elle lui verse ses honoraires.
https://www.lematin.ch/suisse/couts-sante-gros-mensonge-chef-assureurs/story/12492984
L’écotaxe plane sur les avions pour restreindre les déplacements
RépondreSupprimerCe gouvernement et les suivants iront-ils jusqu’à financiariser la nature et taxer l’air que nous respirons ?
Par Michel Gay.
17 JUILLET 2019
L’écotaxe sur les avions est un impôt supplémentaire pour les Français, inventé au nom de l’écologie.
Certains diront que ce ne sont que quelques euros que les « riches » (ceux qui prennent l’avion) peuvent payer. Mais rappelez-vous de la taxe CSPE (contribution au service public de l’électricité) de « seulement quelques euros » instituée en 2010 sur l’électricité et qui a augmenté de 600 % en quelques années, jusqu’à représenter 15 % de la facture !
L’objectif officiel de cette nouvelle « contribution » est de faire entrer quelques dizaines ou centaines de millions d’euros dans les caisses de l’État qui, par ailleurs, dépense allègrement des dizaines de milliards d’euros à fonds perdus tous les ans dans les énergies renouvelables.
Mais l’objectif inavoué est bien de restreindre les déplacements individuels et collectifs (l’avion est un moyen de transport collectif), petit à petit, par l’argent.
En effet, ce n’est pas l’avion électrique qui prendra le relais du transport aérien (ni demain, ni après-demain) malgré des annonces plus séduisantes les unes que les autres, mais mensongères.
Le souci principal du gouvernement ne semble pas être de financer les hôpitaux, ni l’accompagnement du troisième âge, ni la sécurité des Français, mais « le transport au quotidien ».
Les Gilets jaunes apprécieront les 70 % de taxes (en augmentation) sur les carburants des véhicules qui améliorent certainement leurs transports quotidiens…
Le trafic aérien intérieur représente 1,1 % des émissions totales de gaz à effet de serre de la France, et moins de 3 % des émissions de gaz carbonique du secteur des transports.
Sans être grand mathématicien, il est facile de calculer que réduire de quelques pourcents de 1,1% ne fera quasiment rien au final pour réduire les émissions de la France qui, elle-même, ne représente que moins de 1 % des émissions du monde… qui, elles, sont en augmentation.
De l’art de se tirer des balles dans le pied dans une concurrence mondialisée.
À l’heure où la désindustrialisation en France est devenue un thème d’inquiétude pour la plupart de nos concitoyens, l’État ne trouve rien de mieux que de pénaliser une nouvelle fois les transports au nom d’une idéologie écologiste glissant de plus en plus insidieusement vers le totalitarisme paralysant.
Ce gouvernement et les suivants iront-ils jusqu’à financiariser la nature et taxer l’air que nous respirons ?
https://www.contrepoints.org/2019/07/17/349224-lecotaxe-plane-sur-les-avions-pour-restreindre-les-deplacements
La Chine et le Brésil se sont toujours refusés d'être complice de l'escroquerie sur l'air et ont toujours refusé de payer les taxes aéroportuaires.
SupprimerLe gouvernement abandonne un médecin qui dit le sexe à la naissance
RépondreSupprimerLe télégraphe
17 juillet 2019
Adoctor a été «licencié» en tant qu'évaluateur médical pour un ministère après avoir refusé de renoncer à sa conviction chrétienne que le sexe est déterminé à la naissance, révèle le Sunday Telegraph.
Le docteur David Mackereth a travaillé pendant 26 ans en tant que médecin du NHS, mais on lui a dit qu'il ne pourrait pas être employé en tant qu'évaluateur d'invalidité du Département du travail et des pensions s'il refusait d'identifier les patients comme étant d'un sexe qu'ils ne se considéraient pas comme tels.
Âgé de 55 ans, le père de quatre enfants croit que le sexe est génétique et biologique, bien établi à la naissance.
Il affirme maintenant que son droit à la liberté d'expression a été refusé et qu'il a été classé «inapte» à travailler pour le département en raison de ses convictions religieuses.
Et le médecin de Dudley, dans les West Midlands, craint que de nombreux professionnels de la foi ne soient également licenciés simplement pour avoir tenu des opinions sur le genre «vieilles de plusieurs siècles».
Le Dr Mackereth, qui s’est inscrit en tant que médecin en 1989 et a passé la majeure partie de sa carrière dans les salles d’accidents et d’urgence, a déclaré: «Je ne m’attaque pas contre le mouvement transgenre. Mais, je défends mon droit à la liberté d’expression et à la liberté de conviction.
«Je ne crois pas que je devrais être obligé d’utiliser un pronom spécifique. Je ne vais pas fâcher quelqu'un. Mais si le fait de contrarier quelqu'un peut entraîner le licenciement de médecins, la société doit alors déterminer où elle va. "
Le Dr Mackereth, un baptiste réformé, a commencé une formation en mai pour devenir évaluateur de la santé et de l'invalidité pour le DWP. Son rôle aurait consisté à interroger puis à rédiger des rapports indépendants sur la santé des demandeurs de prestations d'invalidité.
Cependant, lorsque son instructeur a déclaré que les rapports ne doivent faire référence au patient - ou au "client" - que selon le sexe que cette personne a identifié, une discussion a eu lieu entre les médecins sur la nature "fluide" du genre, affirme le Dr Mackereth.
«J'ai dit que j'avais un problème avec ça. Je crois que le genre est défini par la biologie et la génétique. Et cela en tant que chrétien, la Bible nous enseigne que Dieu a créé des hommes ou des femmes. J'aurais pu garder ma bouche fermée. Mais c'était le bon moment pour le soulever.
"Le tuteur m'a pris à part et a dit qu'il avait transmis mes commentaires au DWP."
Le Dr Mackereth a ensuite reçu un courrier électronique d'Advanced Personnel Management (APM), l'agence qui l'avait employé et qui l'aurait embauché au DWP.
https://www.lewrockwell.com/2019/07/no_author/government-drops-doctor-who-says-gender-given-at-birth/
Désormais, quand vous aurez un enfant (un ou une ?), vous devrez dire un bébé (un ou une ?) et attendre qu'il grandisse (il ou elle ?) pour lui demander ce qu'il est !!!
SupprimerS'il vous dit qu'il est le roi de Prusse ou la reine d'Angleterre, pourquoi pas. Suffit de se couronner soi-même pour l'être.
« De la difficulté de se décarcasser pour dire une autre vérité sur le glyphosate » dans le JIM
RépondreSupprimer16 Juillet 2019
par Seppi
Glané sur la toile 373
(Source)
Le Journal International de Médecine présente la particularité d'aborder des sujets d'actualité qui ne sont pas exclusivement médicaux.
Le 6 juillet 2019, Mme Aurélie Haroche a produit un excellent article, « De la difficulté de se décarcasser pour dire une autre vérité sur le glyphosate », qui vaut lecture.
Il s'agit, évidemment, d'un commentaire sur l'affaire Ducros, enfin l'affaire dont Mme Emmanuelle Ducros et, par contrecoup, la France entière sont victimes.
Le début :
« Nous avons souvent évoqué dans ces colonnes les différents obstacles à une transmission raisonnée de l’information médicale et scientifique. Cette tâche se heurte à de nombreux écueils et notamment des données dont l’interprétation peut souvent être erronée (en raison notamment d’une confusion fréquente entre danger et risque et de la tentation d’établir des corrélations là où le hasard est plus probablement en cause), une volonté d’immédiateté de l'information qui s’accommode mal avec le temps de la recherche et dans une certaine mesure également une traque des liens d’intérêt à géométrie variable qui empêche certains de parler et qui sacralise la parole des autres. »
Et la fin :
« Si certains pourraient considérer comme anecdotique ce que Laurent Joffrin appelle cette guerre "picrocholine" entre journalistes, elle est cependant révélatrice des multiples difficultés de se démarquer de certaines pressions idéologiques pour faire entendre une voix différente. Elle confirme par ailleurs que les services de décryptage et de fact checking sont également guidés par des biais et qu’ils ne sauraient être les parfaits outils contre la diffusion de fausses nouvelles ou contre l’influence de certains groupes de pression. Elle rappelle le caractère illusoire d’une instance de régulation de la presse dont beaucoup caressent pourtant l’idée et plus encore d’un Ordre des journalistes, dont la perspective a été une nouvelle fois récemment violemment repoussée. Enfin, nouvel exemple d’une traque des conflits d’intérêt à géométrie variable, elle met en évidence la persistance de méthodes (utilisées sans aucun scrupule par ceux qui estiment agir au nom du "bien") que les nouveaux modes de communication n’ont non seulement pas annihilé mais paraissent même parfois légitimer. »
http://seppi.over-blog.com/2019/07/de-la-difficulte-de-se-decarcasser-pour-dire-une-autre-verite-sur-le-glyphosate-dans-le-jim.html
Dans Medium : « Les fausses informations scientifiques sont des “fake news” comme les autres »
RépondreSupprimer17 Juillet 2019
par Seppi
Olivier Monod et al.
Ça date un peu (19 décembre 2017), mais par les temps qui courent, c'est redevenu d'actualité. Brut de décoffrage.
° o 0 o °
L’information scientifique mérite, au même titre que l’information judiciaire, sociétale, sportive ou politique, d’être questionnée, investie, et traitée par des journalistes dédiés. Malheureusement, elle est parfois reléguée à un rôle secondaire dans les médias généralistes, et ne bénéficie alors pas de la rigueur journalistique accordée à d’autres sujets.
Par exemple, de janvier à août 2017, Le Point a publié une chronique hebdomadaire intitulée “Le biomimétisme selon Idriss Aberkane”. Présentée comme un travail de vulgarisation scientifique, cette dernière prétendait “explique[r] en vidéo et par des exemples concrets comment s’inspirer de la nature pour innover durablement”.
Ces chroniques sont principalement constituées d’anecdotes décrivant des propriétés surprenantes de certains êtres vivants, et accompagnées de réflexions à prétention philosophique sur la façon dont l’humanité devrait s’en inspirer. Malheureusement, aucune source scientifique ne vient étayer les informations présentées : et pour cause, la plupart d’entre elles sont simplement fausses !
Malgré de nombreuses critiques émises – notamment sur les réseaux sociaux par différents membres de la communauté scientifique – la rédaction du Point n’a jamais répondu. Les chroniques sont toujours accessibles et aucune des erreurs scientifiques dénoncées n’a été corrigée.
Cela nous semble relever d’un mépris profond et pour le public et pour les sciences. Les erreurs dont nous parlons ne sont ni anecdotiques, ni de l’ordre de la simplification (parfois nécessaire dans le cadre de la vulgarisation scientifique). Il s’agit d’erreurs factuelles, de fond. Pourrait-on imaginer un journal publier un article à propos de “Germinal de Victor Hugo, écrit à Verdun dans les tranchées de la guerre de sécession” sans que cela ne fasse sourciller ? C’est pourtant ce que fait Le Point en laissant affirmer que les couleurs irisées des flaques d’huiles sont dues à la diffraction de Rayleigh (chronique n°5) car non seulement la “diffraction de Rayleigh” n’existe pas (il s’agit en réalité de diffusion Rayleigh) mais en plus ce phénomène n’est en rien à l’origine des irisations qui sont dues à des interférences des ondes lumineuses. Et l’on pourrait encore citer beaucoup d’autres exemples qui sont au mieux des approximations grossières — comme l’affirmation que le terme “désoxy” dans “acide désoxyribonucléique (ADN)” signifie “qui déteste l’oxygène” dans la chronique n°10 (un désoxyose est simplement un sucre dont un groupement hydroxyle “OH” a été remplacé par un atome d’hydrogène H) -ou au pire, des aberrations scientifiques — comme la vision finaliste de l’évolution véhiculée par la chronique n°30 où un serpent “invente une nouvelle stratégie en développant un nouveau type de résistance”.
Malheureusement, Idriss Aberkane – publié par les éditions Robert Laffont, cité dans le Monde, interviewé par Arte, et “expert” sollicité par le CESE – n’est qu’un symptôme de la faible exigence dont font preuve trop de rédactions lorsqu’il s’agit de parler de science.
Pour ne citer qu’un exemple récent, France Culture a consacré un reportage de plus de 50 minutes à la “génodique”, “discipline” qui prétend stimuler la production de protéines chez les plantes en leur diffusant des séquences de notes de musique, alors que les preuves scientifiques de son efficacité sont inexistantes. De façon générale, les rédactions ont souvent tendance à s’appuyer uniquement sur des “experts” dont l’avis ne fait l’objet d’aucune vérification journalistique. Ceci peut s’avérer très dommageable, notamment si les “experts” sont en réalité des personnalités controversées – voire clairement désavouées – dans les communautés scientifiques, ou s’ils sont interrogés sur des sujets hors de leur domaines de compétence. À cela s’ajoute l’approche catastrophiste qui caractérise de nombreux reportages sur des sujets “polémiques” tels que les OGM ou les vaccins. Ces derniers privilégient souvent le sensationnalisme à la rigueur, quitte à présenter sur un pied d’égalité des opinions, des hypothèses non prouvées, et des faits scientifiques établis.
RépondreSupprimerPublier des informations “scientifiques” ou “techniques” dont il est avéré qu’elles sont fausses tient tout autant du phénomène de fake news que reprendre sans critique les propos de Donald Trump sur le nombre de personnes présentes le jour de son intronisation. Pourquoi la rigueur journalistique s’arrête-t-elle aux portes des laboratoires ? Pourquoi serait-il moins grave de publier une information scientifique fausse qu’une information politique fausse ?
C’est pourquoi, nous – chercheurs/es, journalistes scientifiques, enseignants/tes, vulgarisateurs/trices – souhaitons réaffirmer notre profond attachement au journalisme scientifique et à la vulgarisation. Nous souhaitons également rappeler que ces derniers doivent diffuser ou relayer des informations et des faits en adéquation avec l’état actuel des connaissances et avec la démarche scientifique. Ni le journalisme ni la vulgarisation scientifique ne consistent à publier des informations douteuses sans vérification ni précaution, pas plus qu’à présenter trompeusement des opinions comme des vérités démontrées. Nous rappelons aussi qu’à l’heure d’internet il n’a jamais été aussi facile de contacter de nombreux professionnels et institutions de recherche, qui sont très souvent tout à fait disposés à partager leurs expertises.
Il appartient donc à tout média sérieux de vérifier qu’il ne propage pas du baratin pseudo-scientifique, en particulier sous couvert de vulgarisation. Une information scientifique fausse est une “fake news” comme une autre.
Auteurs :
Olivier Monod, journaliste.
Marc Robinson-Rechavi, professeur, blogueur.
Guillaume Miquelard-Garnier, maître de conférences, blogueur.
Alexandra Gros, chercheuse post-doctorante en neurosciences
Antoine Bérut, chercheur post-doctorant en physique.
Alexa Sadier, chercheuse post-doctorante en biologie de l’évolution et du développement.
Signataires :
RépondreSupprimerMartin Clavey, journaliste.
Stéphane Debove, docteur en biologie et vulgarisateur scientifique, président du Café des sciences.
Frédéric Restagno, chercheur CNRS en physique de la matière molle.
Alexis Verger, chercheur CNRS en Sciences de la Vie.
Yvan Dutil, PhD, physicien.
Tania Louis, docteure en biologie et médiatrice scientifique.
Johan Mazoyer, chercheur post-doctorant en astronomie et vulgarisateur sur Podcast Science.
Viviane Lalande, doctorante en génie mécanique et vidéaste scientifique.
Patrick Laurenti, enseignant-chercheur, évolution et génétique du développement.
Timothée Labouret, docteur en physique.
Thomas C. Durand, docteur es science, vulgarisateur des sciences.
Annalisa Plaitano, médiatrice scientifique, formatrice et journaliste.
Emilie Neveu, chercheuse en bio-informatique.
Pauline Maisonnasse, docteure en immunologie, chercheuse et vulgarisatrice scientifique.
François-Xavier Coudert, chercheur en chimie au CNRS.
Clothilde Chamussy, archéologue, créatrice de la chaîne Passé Sauvage.
Adrien Gontier, docteur en géochimie et enseignant.
Yoann Arnaud, professeur agrégé en Sciences de l’Ingénieur.
Charlotte Truchet, maître de conférences, université de Nantes.
Marie-Alice Mathis, docteur en neurosciences.
Sylvain Deville, directeur de recherche CNRS en science des matériaux.
Arthur Charpentier, professeur en Sciences Economiques.
Camille Coti, maître de conférences en informatique.
Pablo Rougerie, docteur en Immunologie, chercheur (post-doctorant) en biologie cellulaire.
Pauline Provini, PhD, chercheuse (post-doctorante) en biologie évolutive.
Qwrk, développeur informatique, vulgarisateur scientifique.
Alan Vonlanthen, créateur de Podcast Science et co-fondateur de Big Bang Science Communication Sàrl.
Pierre Bordaberry, docteur en psychologie, psychothérapeute.
Morgan David, docteur en sciences comportementales, fondateur de Cabinet Analytica.
Simon Garcia, docteur en physique et enseignant.
Christophe Rodo, doctorant en thèse de neurosciences.
Arthur Michaut, doctorant en biomécanique.
Théo Mathurin, ingénieur des MINES ParisTech et docteur en microélectronique et nanotechnologie.
Virginie Népoux, docteure en biologie et médiatrice scientifique.
Julien Nicolas, Directeur de recherche au CNRS en chimie des polymères.
Simon Christian, maître de conférence à Sorbonne Université.
Baptiste Gault, Group Leader, Max-Planck-Institut für Eisenforschung, Düsseldorf.
Nathalie Lidgi-Guigui, maîtresse de conférences à l’Université Paris 13.
Olivier Simard-Casanova, doctorant en sciences économiques et vulgarisateur.
Alban Sauret, chargé de Recherche CNRS en physique des liquides.
Matthieu Fumagalli, maître de conférences, Université de Lyon1.
Florian Gouthière, journaliste.
Sophie Sacquin-Mora, chercheuse en biochimie au CNRS.
Jérémy Roggy, enseignant de physique-chimie en lycée.
Corentin Lacroix, médecin généraliste, créateur de la chaîne WhyDoc.
Arthur Milchior, post doctorant en informatique à l’Université Libre de Bruxelle et chroniqueur sur Trajectoires, le podcast de la culture mathématiques.
Alexandre Villers, chercheur postdoctorant en écologie.
Olivier Sandre, directeur de recherche CNRS en physicochimie.
Tom Rey, maître de conférences en mathématiques appliquées à l’Université de Lille.
RépondreSupprimerCéline Bon, maître de conférences du Muséum national d’histoire naturelle.
Yves Clément, chercheur (post-doctorant) en biologie évolutive.
Romain Pierronnet, doctorant en sciences de gestion, Université Paris Est, Adoc Mètis.
Christophe Leterrier, chargé de recherche CNRS, Marseille.
Tom Roud, scientifique.
Elifsu Sabuncu, docteure en biologie, ex chercheure publiant dans différentes disciplines, co-fondatrice de Deuxième labo.
Mathieu Leocmach, chargé de recherche au CNRS.
Matthieu Montes, professeur des universités, Cnam.
Antoine Tilloy, physicien actuellement en postdoc au Max Planck Institute of quantum optics à Garching en Allemagne.
Robin Ryder, Maître de conférences en Mathématiques appliquées, Université Paris-Dauphine.
Gwenaëlle L. doctorante en bio-informatique et administratrice sur un blog spécialisé en bio-informatique.
Mathieu Salanne, professeur, UPMC.
Simon Billouet, enseignant de mathématiques.
Jean-Christophe Dubacq, maître de conférences en informatique.
Romain Ligneul, post-doctorant, neuroscience.
Matthieu Chavent, chargé de recherche CNRS.
Justin Dirrenberger, maître de conférences en métallurgie au Cnam.
Gala Chevaillier, doctorante en physico-chimie des matériaux et vidéaste scientifique atterrée par la situation actuelle.
Gabriel Hmimina, chercheur (post-doctorant) en teledetection, Universite Lincoln-Nebraska, USA.
Florent Calvayrac, professeur des universités.
Thibaud Griessinger, docteur en sciences cognitives.
André Heitz, blogueur.
Olivier Berné, Astrophysicien, à l’initiative de la Marche pour les sciences en France.
Nicolas Harmand, doctorant en biophysique à l’université Paris Diderot.
Olivier Dodier, docteur en psychologie.
Pierre Lindenbaum, Ingénieur de Recherche, Institut-du-Thorax, Nantes.
Jérôme Plain, Professeur à l’UTT. Chercheur en Nano sciences.
Benjamin Abécassis, chargé de recherche au CNRS, ENS Lyon.
Emmanuel Marcq, maître de conférences au laboratoire LATMOS et à l’UVSQ en planétologie.
Marine Brenet, ingénieure en bioinformatique à l’INSERM, vulgarisatrice videaste et militante LGBT+.
Anthony Fleury, enseignant-chercheur, IMT Lille Douai.
Maxime Trebitsch, postdoctorant en astrophysique.
François Riobé, chargé de recherche au CNRS, ENS Lyon.
Anh Thy Bui, chercheuse post-doctorante en chimie.
Gaëlle Le Fer, chercheuse postdoctorante en chimie et physico-chimie des polymères.
http://seppi.over-blog.com/2019/07/dans-medium-les-fausses-informations-scientifiques-sont-des-fake-news-comme-les-autres.html
RépondreSupprimer« La science ne saurait avoir de parti-pris », une tribune et un appel
17 Juillet 2019
par Seppi
Brut de décoffrage, publiée par l'Opinion en France, la Libre en Belgique, le Soleil au Canada et Heidi News en Suisse les 14 ou 15 juillet 2019 :
° o 0 o °
Le collectif NoFakeScience, qui regroupe une vingtaine de scientifiques et de spécialistes de la vulgarisation, s’alarme du traitement réservé à l’information scientifique dans les médias, souvent dévoyé. Il appelle à un sursaut et souligne l’existence de consensus scientifiques parfaitement établis sur certains sujets. Il est soutenu en cela par près de 230 autres grands noms de la recherche mondiale, qui ont signé cet appel. Ce texte est publié en France en exclusivité par l’Opinion. Il est simultanément publié au Canada par Le Soleil, en Suisse par Heidi.news et en Belgique par La Libre.
Nous, scientifiques, journalistes et citoyens préoccupés, lançons un cri d’alerte sur le traitement de l’information scientifique dans les médias, ainsi que sur la place qui lui est réservée dans les débats de société. À l’heure où la défiance envers les médias et les institutions atteint des sommets, nous appelons à une profonde remise en question de toute la chaîne de l’information, afin que les sujets à caractère scientifique puissent être restitués à tous et à toutes sans déformation sensationnaliste ni idéologique et que la confiance puisse être restaurée sur le long terme entre scientifiques, médias et citoyens.
Dans une démocratie, les journalistes portent une lourde responsabilité puisque, de la liberté dont ils disposent ainsi que de la qualité de l’information livrée, dépend la qualité du débat public et des choix qui en découlent. La méthode scientifique, de son côté, permet de produire des connaissances fiables pouvant servir de base de réflexion pour les politiques publiques portant sur des questions complexes telles que l’alimentation, la santé publique ou l’écologie (1).
Il apparaît alors évident que la communauté scientifique et les journalistes doivent travailler main dans la main, la première ne devant pas s’isoler médiatiquement par crainte de voir ses travaux déformés, les seconds ne pouvant se permettre de travestir ni le travail de la première, ni les faits. C’est sur ce dernier point que nous alertons les acteurs et actrices des médias. Nous assistons aujourd’hui à un dévoiement grandissant du travail des scientifiques. Leurs résultats ne sont bien souvent mis en avant que s’ils confortent des opinions préexistantes. Dans le cas contraire, certains iront sous-entendre leur rémunération par un lobby malveillant.
Soyons clairs : l’état de nos connaissances ne saurait être un supermarché dans lequel on pourrait ne choisir que ce qui nous convient et laisser en rayon ce qui contredit nos opinions. Il existe en effet des consensus scientifiques sur des sujets aussi divers que
:
RépondreSupprimerLa santé
- La balance bénéfice/risque des principaux vaccins est sans appel en faveur de la vaccination (2,3).
- Il n’existe aucune preuve de l’efficacité propre des produits homéopathiques (4)
L’agriculture
- Aux expositions professionnelles et alimentaires courantes, les différentes instances chargées d’évaluer le risque lié à l’usage de glyphosate considèrent comme improbable qu’il présente un risque cancérigène pour l’homme (5,6,7).
– Le fait qu’un organisme soit génétiquement modifié (OGM) ne présente pas en soi de risque pour la santé (8).
Le changement climatique
- Le changement climatique est réel et d’origine principalement humaine (9).
- L’énergie nucléaire est une technologie à faible émission de gaz carbonique et peut contribuer à la lutte contre le changement climatique (10).
Ces points ne sont pas de simples opinions. Ce sont les conclusions issues de la littérature scientifique et soutenues par des institutions scientifiques fiables, comme l’OMS, l’Académie européenne des sciences, l’Académie nationale de médecine, l’Académie d’agriculture ou encore le Groupe intergouvernemental sur le climat (Giec).
« Nous comprenons que des “marchands de doute”, y compris certains scientifiques, aient tenté et tentent encore de détourner le public du consensus. Cependant, les journalistes se trompent de cible s’ils croient que la communauté scientifique est leur ennemie »
Bien entendu, la science n’a pas réponse à tout. Il existe des questions qui n’ont pas conduit à un consensus clair, voire qui restent sans réponse. Il est alors tout à fait légitime pour un média de présenter et d’expliquer le débat qui a lieu. Mais si un consensus existe, le journaliste doit être capable de l’identifier, de chercher à le comprendre et à en rendre compte. Il n’est pas souhaitable de donner autant de poids à un fait scientifique dûment établi qu’à sa négation. Il serait par exemple impensable qu’après quinze minutes d’un sujet sur la station spatiale internationale, l’on donne quinze minutes d’antenne aux adeptes de la Terre plate.
Nous comprenons que des « marchands de doute », y compris certains scientifiques, aient tenté et tentent encore de détourner le public du consensus. Cependant, les journalistes se trompent de cible s’ils croient que la communauté scientifique est leur ennemie. Cette dernière risquerait de s’éloigner plus encore des journalistes.
Enfin, nous soulignons la différence entre les échelles de temps scientifique et médiatique. La surinterprétation de résultats préliminaires et de petites avancées, sitôt contredits ou nuancés, brouille le message adressé au public. S’il est légitime de chercher à informer dans les délais les plus brefs, cette réactivité peut s’avérer contre-productive, en particulier sans les clés de compréhension de l’actualité scientifique.
Il est urgent que la place de l’information scientifique dans nos médias et dans le débat public soit revue, pour éviter de creuser le fossé entre scientifiques et journalistes. Réfléchissons ensemble à la façon de rendre à la science la place qu’elle mérite. Pour un débat public apaisé et rationnel, pour le bien de notre vie politique, pour nos concitoyens.
« La science n’a pas de patrie », nous dit Louis Pasteur. Nous ajoutons qu’elle ne saurait avoir de parti-pris idéologique.
[1] Assemblée Nationale. Résolution sur les sciences et le progrès dans la République. Session ordinaire de l’Assemblée
RépondreSupprimerNationale du 21 février 2017.
[2] Académie nationale de Médecine, Académie des Sciences. Les difficultés de l’information du public sur les vaccinations. Académie nationale de médecine -
Académie des Sciences. Novembre 2011.
[3] OMS. 10 menaces pour la santé mondiale en 2019. OMS. Consulté le 20 février 2019.
[4] EASAC. L’homéopathie : nuisible ou utile ? Les scientifiques européens recommandent une approche fondée sur la preuve scientifique. Académie des Sciences. Communiqué de presse du vendredi 29 septembre 2017.
[5] EFSA Journal. Conclusion on the peer review of the pesticide risk assessment of the active substance glyphosate. Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). EFSA Journal, 12 novembre 2015.
[6] FAO. FAO specifications and evaluations for agricultural pesticides - Glyphosate. Consulté le 20 février 2019.
[7] ANSES.Avis de l’Anses sur le caractère cancérogène pour l’homme du glyphosate. 12 février 2016.
[8] OMS. Sécurité sanitaire des aliments - questions fréquentes sur les aliments génétiquement modifiés. OMS. Mai 2014.
[9] GIEC. Climate Change 2013: The Physical Science Basis. Contribution du 1er groupe de travail au 5e rapport du GIEC, 2013.
[10] GIEC. Réchauffement climatique de 1,5°C - Rapport spécial du GIEC. Chapitre 2 : voies d’atténuation compatibles avec 1,5°C dans le contexte du développement durable. GIEC. Consulté le 20 février 2019.
Signataires membres du collectif NoFakeScience : Bonneel Nicolas, Chercheur en informatique; Bucher Guillaume, Ingénieur en génie atomique; Damas Florian, Doctorant en physique subatomique; Dasinieres Laure, Consultante en communication ; RôM - Evidence Based Bonne Humeur, Vulgarisation et promotion humoristique de l’esprit critique et rationnel; Garnier Joseph , Doctorant en Intelligence Artificielle ; Goubin Brendan, Ingénieur en informatique; Guihur Anthony, Docteur en biologie moléculaire végétale; Guillocheau Gabriel, Docteur en bio-informatique ; Kamin Tristan Ingénieur en Génie Atomique ; Lapidus Nathanael, Médecin de santé publique, chercheur en épidémiologie ; Minier Nicolas, Doctorant en bioingénierie, vulgarisateur ; Nguyen Kévin, Bibliothécaire ; Quentin Alexis, Docteur en physique, ingénieur ; Rebeaud M. Mathieu, Ingénieur, Doctorant en Biochimie; Renoux Jennifer, Docteure en Intelligence Artificielle ; Robinson-Rechavi Marc, Professeur en biologie ; Tavernier Romain, Doctorant en chimie des matériaux ; Vidal Cyril, Vulgarisateur en santé orale - Chirurgien dentiste
Autres signataires : Abaziou Timothée, Médecin Anesthésite Réanimateur ; Adroit Benjamin, Chercheur post-doctoral en Paléontologie et Écologie; Ammann Klaus, Biologue ; Aspert Théo, Ingénieur biomédical, doctorant en biologie, administrateur de l’association Sapiens ; Aunis-Oumghar Clément, Orthophoniste ; Aurias Aline, Journaliste scientifique et productrice bio ; Axelrad Brigitte , Vice-présidente de l’Association française pour l’information scientifique ; Bacquet Maxime, Interne de pédiatrie; Baillet Victoire, Docteure en génétique/génomique ; Barthélemy Elsa, Docteure en Pharmacie ; Baudin Antoine, Docteur en chimie ; Beaudoin Maude, Chercheure en Neurosciences ; Beaugrand Amélie, Médecin (spécialité : santé publique) ; Beausse Yoann (Humain Curieux), Ingénieur en aéronautique et doctorant en mécanique des fluides et acoustique ; Beldi Ariane, Coach en recherche et rédaction-édition ; Belhassen Jonathan, Docteur en physique quantique ; Beliakhov Dari, Vulgarisateur ; Belissard Jordan, Ingénieur R&D ; Bentin Jérémy, Docteur en physique numérique ; Bernard Olivier Pharmacien et communicateur scientifique, Le Pharmachien ; Berthié Céline, Médecin ; Bied-Charrenton Marc ,Professeur émérite Univ.Versailles SQY ; Blondet Alexandre, Médecin Radiologue ; Bonnet Pierre-André, Médecin généraliste / Maitre de conférence associé à l’université Aix-Marseille ; Bordaberry Pierre (Psykocouac), Docteur en psychologie, psychothérapeute ;
Bourdet Adrien Chef de projets en informatique ; Bourgeois Mickaël Radiopharmacien ; Bregliano Jean-Claude, Généticien - Professeur des Universités retraité ; Breon Francois-Marie, Physicien-climatologue ; Buisseret Samuel Vidéaste, vulgarisateur ; Bunker D, Ingénieur - Docteur en microélectronique - Vulgarisateur ; Burgarella Nans, Doctorant en sciences du comportement ; Buron Cédric, Docteur en informatique ; Capelle Henri-Louis, Agriculteur ; Carassou Sébastien, Astrophysicien et vidéaste ; Carvalho Kevin, Docteur en biophysique moléculaire ; Casse Francine, Ancien Professeur des Universités ; Cassoret Bertrand, Maitre de conférences ; Castelle Matthieu, Apprenti préparateur pharmacie ; Caussanel Matthieu, Enseignant-chercheur en génie électrique, électronique, photonique et systèmes; Cella Benjamin, Ingénieur en électronique de puissance ; Chammings Quentin, Ingénieur ; Chèvre Pensante, Blogueur esprit critique & Analyse des médias ; Cliche Jean-François, Journaliste scientifique - Le Soleil (Québec) ; Coiffard Laurence, Professeur des Universités ;Coquidé Erwan, Ingénierie astrospatiale ; Coudert François-Xavier, Chercheur CNRS, chimiste ; Coulonges Cédric, Ingénieur de recherche, Statistiques et génétique ; Courant Fred, Rédacteur en Chef lespritsorcier.org ; Cova Florian, Maître-Assistant en philosophie et psychologie ; Dalmières Antoine, Ingénieur en informatique ; Dardel Frédéric, Président de l’université Paris Descartes, professeur de biologie moléculaire ; Dassa-Terrier Julien, Data scientist ; Debove Stéphane, Chercheur / programmeur ; Dechaud Corentin, Doctorant en bioinformatique et génomique ; Degremont Julien, Médecin ; de La Roche Saint André Christophe Chercheur en biologie ; Delaux Pierre-Marc, Chercheur en Biologie ; Delbèque Damien, Président de Skeptics in the Pub - Lille ; Desanois Louis, Doctorant en geochimie ; De Vadder Filipe, Chercheur biologiste ; D’Hondt Lilian, Ingénieur de Recherche ; D’Hulst Christophe, Professeur des Universités ; Dodier-Lazaro Steve ,Docteur en Informatique ; Dorier Matthieu, Ingénieur de recherche ; Douriez Éric, Docteur en Pharmacie ; Dowek Gilles, Chercheur en Informatique ; Dubroca Guilhem, Ingénieur, conception d’optique ; Durando Xavier, Professeur des universités Praticien hospitalier (PU PH) ; Durand Marc, Médecin generaliste ; Durand Thomas, Vulgarisateur des sciences ; Durin Audrey, Ingénieure de recherche ; Duroc Yann ,Chercheur (Biologie Végétale) ; Dursapt Michel, Docteur en mécanique ; Fabre Jérôme, Ingénieur Civil - Trader de change ; Fanjas Marie-Camille, Docteur vétérinaire ; Fankhauser Christian, Professeur ; Farmer Edward, Professeur d’université ; Fastier Antony, Toxicologue ; Fauvet Bruno, Chercheur post-doctoral en biochimie des protéines ; Favier Zoé, Doctorante en Physique ; Fellous Marc, Universitaire Paris Diderot et Medecin ; Ferhadian Damien, Chercheur en biologie moléculaire ;Ferreira Aymeric, Doctorant en biochimie ; Fiers Guillaume Ingénieur - Docteur en chimie ; Florentin Romain, Doctorant en Médecine régénérative ; Fougereux Jean-Albert Agronome; Franco Rémi, Technicien chimiste ; Frison Anthony, Agriculteur - ancien chercheur - Docteur Sciences de la Terre ; Gakuba Clément, Anesthésiste-réanimateur, docteur en neurosciences ; Galdeano Alexandre, Doctorant en Informatique ; Galtier Nicolas, Chercheur au CNRS ; Garcia Maxime, Bioinformaticien ; Gauthier Pauline, Medecin généraliste ; Gauvrit Nicolas, Enseignant-chercheur en sciences cognitives ; Geldner Niko, Professeur d’université ; Gere Julien, Neurologue ; Gigand Pierrick, Technicien du spectacle ; Giraud Thibaut (alias Monsieur Phi), Professeur de philosophie et vidéaste ; Godinot Nicolas, Responsable scientifique ; Godon Ala, Enseignant-chercheur ; Goettelmann Florian, Doctorant en amélioration végétale; Goutte-Gattat Damien,Chercheur en biologie cellulaire ; Grasset Léo, Vulgarisateur vidéaste ; Grenon Linda, Ingenieur Materiaux ; Gros Alexandra, Chercheuse post-doctorale en Neurosciences ; Grosjean Jérôme Biologiste, médical ;
RépondreSupprimerGueguen Erwan, Enseignant-chercheur en Biologie ; Guelpa Valérian, Docteur en micro-robotique ; Guillaume Raphael, Docteur Ingénieur en Microelectronique ; Guillet Morgane, Journaliste scientifique ; Guiot Thomas, Ingénieur en imagerie médicale ; Guitton Laurent, Ingénieur Agronome ; Hallopé Baptiste, Docteur en Pharmacie ; Hardtke Christian, Professeur en biologie moléculaire végétale ; Hautefeuille Jean-Jacques, Agriculteur, Ingénieur agro inapg ; Hazak Ora, Group Leader at the University of Fribourg, Plant Molecular Biology ; Herpson Cédric Maître de conférences, LIP6 - CNRS Sorbonne Université ; Hervieux Julien, Ecrivain, vulgarisateur ; Hodoroaba Vincent, Kinésithérapeute Diplômé d’État ; Hossein Maxime Médecin ; Jorda Michel, Médecin ; Joyard Jacques Directeur de recherche honoraire CNRS ; Kawecki Tadeusz, Professeur d’université ; Krivine Jean-Paul Ingénieur, Rédacteur en chef de Science et pseudo-sciences, la revue de l’Afis ; Kouyoumdjian Alexandre, Chercheur post-doctoral en informatique ; Lacoste Gaëtan Masseur-Kinésithérapeute ; La Théière Cosmique, Blog de vulgarisation scientifique ; Langou Karine, Docteur ; Laudet Vincent, Directeur, Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer ; Lavarenne Jérémy, Ingénieur agronome, docteur en biologie des systèmes ; Le Bars Hervé, Ingénieur, membre de l’Association française pour l’information scientifique ; Lecarpentier Justin, Documentariste - Docteur en Histoire ; Ledolley Étienne, Journaliste scientifique ; Lefebvre Marie Docteure en géochimie ; Lefeuvre Jean-Denis Ingénieur ISEP , juriste ; Lehn Jean-Marie Prix Nobel de Chimie ; Lemoine Régis Ingénieur Généraliste, Directeur Général Industrie Agroalimentaire ; Le Pen Janic, Docteur en Biologie Cellulaire, Cancérologie ; Leray Clément Ingénieur en vibroacoustique ; Lesage Nelly, Journaliste ; Lesggy Mac, Ingénieur Agronome, animateur de e=m6 ; Leulier François, Docteur en biologie ; Locatelli Nicolas, Professeur agrégé & Docteur en Physique ; Louis Tania, Docteure en biologie et médiatrice scientifique ; Maignen Francois, Pharmacien statisticien ; Maillard Julien, Coordinateur technique d’expositions scientifiques ; Majeri Kasmaei Sam, Etudiant en médecine ; Malabirade Antoine, Ingénieur, docteur en chimie ; Mangin Thomas Doctorant en Psychologie ; Maniere Sandrine, Médecin ; Marcel Baptiste Ingénieur informatique, Docteur en électronique ; Martin Florent Ingénieur en Informatique, membre de l’Observatoire Zététique ; Mathurin Théo, Ingénieur de recherche à l’Université d’Artois ; Ménard Gerbold Chercheur post-doctoral en électrodynamique quantique ; Merlier Elodie, Docteure en Ecologie ; Mesnage Robin, Docteur en Biologie Cellulaire et Moléculaire ; Messina Aletheia Marina, Doctorante en Bioingénierie microfluidique, Vice-présidente de l’Observatoire Zététique ; Meyer Rodolphe Vulgarisateur scientifique ; Michel Christophe Vidéaste du projet Hygiène Mental ; Midoux Cédric, Bioinformaticien ; Monmarché Pierre, Maître de conférences en mathématiques ; Montigaud Yoann, Doctorant/pharmacien ; Montpetit Jonatan, Scientifique en biologie/agronomie ; Morel François, Chirurgien/vulgarisateur ; Mouden Charlotte, Docteur en biologie ; Moulin Cécile, Doctorante en bioinformatique ; Moussaid Mehdi, Chercheur en sciences cognitives ; Muller Quentin, Chercheur post-doctoral en biologie ; Naud Michel, Ancient président l’Association française pour l’information scientifique ; Negrel Jean Chercheur en sciences polaires et vulgarisateur ; Noirel Josselin Maître de conférences ; Otten Leon, Professeur de biologie moléculaire végétale émérite ; Panet Marie Anne, Médecin ; Paris Alexandre, Doctorant en mécanique des fluides ; Pérez Noémie Médecin ; Perrin Anne Expert-conseil scientifique Science risque et société ; Petigny Loïc, Docteur en Chimie ;
RépondreSupprimerPeriot Robert, Ingénieur ; Placet Alexis Président de l’Association du Scepticisme Scientifique de l’Ouest ; Potiron Aline Docteur en microbiologie ; Pronost Guillaume, Chercheur post-doctoral en physique des particules ; Ramus Franck Chercheur en sciences cognitives ; Razimbaud Fabrice Vétérinaire ; Rebeaud Jean-Edouard Docteur en Biologie Végétale ; Renoux Gaël Ingénieur logiciel ; Reteau Alexandre Mediateur et redacteur scientifique ; Ricou Georges, Psychiatre des Hôpitaux honoraire, retraité-actif ; Ricou-Mazé Marie-Paule, Médecin des Hôpitaux Honoraire ; Robin Rémy, Agriculteur retraité ; Ropars Vincent , Docteur en Médecine Générale ; Roux Julien, Conseiller en communication, membre de l’Observatoire Zététique ; Rudloff Mathieu, Docteur en Sciences pour l’Ingénieur, Ingénieur Aéronautique ; Rulleau Thomas, Kinésithérapeute, docteur en Staps-cognition ingénieur de recherche ; Rünneburger Estelle, Docteure en biologie et médiatrice scientifique ; Rybak Alexis, Médecin ; Sadier Alexa, Chercheuse en biologie ; Saudreau Bernard, Ingénieur ; Sauvage Jean Pierre, Professeur, Université de Strasbourg (France) ; Sauvaget Tabatha Chargée des partenariats chez Esprit Sorcier ; Schaeffer Laurent chercheur, professeur de biologie cellulaire (faculté de medecine, Lyon) ; Schütz Frédéric Statisticien, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne ; Schwander Tanja, Professeure d’université en biologie ; Sibileau Benoit, Kinésithérapeute, Formateur Directeur scientifique kobustech ; Simon Chistian, Enseignant-chercheur Sorbonne Université ; Suchet Daniel, Enseignant-chercheur en photovoltaïque ; Suffert Frédéric Chercheur en épidémiologie végétale, INRA ; Swezey Robin, Responsable scientifique de recherche, Docteur en Informatique ; Thadee Anne-Laure, Docteur en Sciences Exactes et leurs Applications et journaliste scientifique ; Thiry Arnaud Vulgarisateur Scientifique ; This Alexandre Ingénieur R&D : mathématiques appliquées et mécanique des fluides ; Tissier Véronique, Médecin généraliste ; Tissot Tazzio ,Chercheur en biologie de l’évolution ; Treiner Jacques, Chercheur associé au LIED, Université Paris-Diderot ; Tripathi Myrto, Présidente des Voix du Nucléaire ; Uyttendaele Nathan, Vulgarisateur scientifique, professeur ; Van den Bossche Kevin, Vulgarisateur sur Youtube ; Vastine Clémence, Journaliste ; Vayssière Jean-Luc, Professeur de Biologie cellulaire ; Verger Alexis, Chargé de recherche au CNRS ; Viault Benoit, Médecin urgentiste ; Villard Franck, Président de l’Observatoire Zététique ; Vincourt Patrick, Directeur de Recherche INRA en retraite ; Vioix Jean-Baptiste Maitre de conférences en électronique et informatique ; Visdominé Anne, Médecin généraliste ; Waksman Guy Académie d’agriculture de France ; Wautier Anne, Médecin ; Wautier Francis, Ingenieur ; Woessner Géraldine, Journaliste ; Zryd Jean-Pierre, Professeur honoraire UNIL (Suisse)
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