- ENTREE de SECOURS -



mercredi 31 juillet 2019

Le « jour du dépassement », une théorie mensongère

La théorie du « Jour du dépassement » n’a aucun sens. Elle est à reléguer au rang des pseudo-sciences.


Par Michel Gay.
31 JUILLET 2019


(Tiré d’un article de Michael Shellenberger paru sur Forbes le 29 juillet 2019.)

Depuis ce 29 juillet et jusqu’à la fin de l’année, l’humanité consommera plus de ressources que notre planète ne peut en produire de manière durable, selon le Global Footprint Network (GFN), qui détermine de telles dates depuis 1986.

« L’humanité utilise la nature 1,75 fois plus vite que les écosystèmes de notre planète ne peuvent se régénérer » a déclaré le GFN. « Cela revient à utiliser 1,75 Terre ».

« Les pays riches utilisent les ressources plus rapidement que les pays pauvres », explique le GFN. Les États-Unis, l’Australie, le Danemark et le Canada utilisent leurs ressources avant la fin du mois de mars, tandis que Cuba, le Nicaragua, l’Irak et l’Équateur ne le font pas avant décembre.

Le « jour du dépassement » (Earth Overshoot Day) est fondé sur la notion « d’empreinte écologique » utilisée par le Fonds mondial pour la nature, le Programme des Nations Unies pour l’environnement et le développement humain, et l’Union internationale pour la conservation de la nature.

MAIS L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE EST-ELLE UN CONCEPT SCIENTIFIQUE ?

Non.

En 2013, Michael Shellenberger avait déjà démystifié « le jour du dépassement » et le calcul de l’empreinte écologique en s’appuyant sur un article de la revue scientifique à comité de lecture, PLOS Biology, intitulé « La taille de la chaussure est-elle adaptée ? L’empreinte est-elle imaginaire ou réelle ? ».

Il avait révélé que cinq des six mesures qui composent l’empreinte écologique, y compris l’alimentation et l’activité forestière, étaient en équilibre ou excédentaires. Les seules émissions déséquilibrées étaient les émissions de carbone de l’humanité.

Mais résoudre ce problème ne nécessite pas que les pays riches deviennent pauvres, ou que les pays pauvres restent pauvres, mais simplement de se tourner vers des sources d’énergies qui ne produisent pas ou peu d’émissions de carbone. Ce processus est connu sous le nom de « décarbonisation ».

La France et la Suède sont les deux seuls pays au monde où les ressources énergétiques sont nettement décarbonées. Et ils ne l’ont pas fait en s’appauvrissant, mais en s’enrichissant grâce à l’utilisation de l’énergie nucléaire. 

Aujourd’hui, la France produit une électricité émettant un dixième des émissions de carbone de l’Allemagne avec une électricité moitié moins chère, grâce au nucléaire.

Comment les créateurs de l’empreinte écologique ont-ils masqué ce qu’ils avaient fait ? 

En supposant tout simplement que le seul moyen de résoudre le changement climatique était d’accroître la surface des forêts pour absorber toutes les émissions industrielles de carbone.

En d’autres termes, l’empreinte écologique convertit les émissions de gaz carbonique en surface d’utilisation des sols, ignorant ainsi tous les autres moyens d’absorber ou de ne pas émettre de gaz carbonique.

PIRE ENCORE


Des forêts différentes absorbent le gaz carbonique à des vitesses différentes
dans le temps. Mais l’empreinte écologique définie par le GFN choisit arbitrairement un nombre unique pour représenter le taux d’absorption de carbone dans le temps pour toutes les forêts du monde. 

La méthode pour calculer cette empreinte écologique est mieux connue sous le nom de « garbage in, garbage out » (entrer des données fausses dans un ordinateur conduit à des résultats faux).

Le résultat de l’impact de l’empreinte écologique devrait donc conduire les pays développés riches comme les États-Unis, l’Europe et l’Australie à essayer de vivre comme les Cubains et les Nicaraguayens. Ou bien à reconvertir toutes les vieilles forêts du monde en forêts avec des arbres à croissance rapide.

Le document de Michael Shellenberger publié en 2013 a été largement couvert par les médias, notamment par Scientific American, New Science, et même Le Monde, mais cela n’a pas empêché la Commission européenne et d’autres organismes gouvernementaux de reconnaître le « Jour du dépassement de la Terre » pour des raisons politiques et médiatiques.

L’empreinte écologique et le jour du dépassement de la Terre ont été créés au moment même où les pays d’Europe occidentale et les Nations Unies ont adopté une approche néo-malthusienne des problèmes environnementaux.

QUE DIT L’ONU ?

Ironiquement, l’ONU préconise l’utilisation de combustibles à base de bois plutôt que le nucléaire.

Dans un rapport de 1987 intitulé « Notre avenir à tous » (Our Common Future) les Nations Unies ont dénoncé le nucléaire et insisté pour que les pays pauvres utilisent le bois de chauffage. « Les pays pauvres en bois doivent organiser leurs secteurs agricoles de manière à produire de grandes quantités de bois et d’autres combustibles végétaux ».

L’auteur principal de ce rapport était Gro Brundtland, ancien Premier ministre de Norvège, un pays devenu riche dix ans plus tôt grâce à ses abondantes réserves de… pétrole et de gaz.

Des personnalités comme Brundtland ont défendu l’idée que les pays pauvres n’avaient pas besoin de consommer beaucoup d’énergie, ce qui s’est révélé être totalement faux. La consommation d’énergie est étroitement liée au PIB (produit intérieur brut) par habitant, aussi bien aujourd’hui qu’auparavant lorsque les pays riches étaient eux-mêmes pauvres.

Aucun pays riche ne dépend principalement du bois pour produire de l’énergie, tout comme aucun pays pauvre ne dépend principalement du nucléaire.

« L’empreinte écologique » a autant de mérite scientifique que l’astrologie, la phrénologie et les théories de la Terre plate, et il est temps de la traiter comme une théorie pseudoscientifique et mensongère.

34 commentaires:

  1. Le dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, ou CO² !

    L'air pèse: 1,2 gr/litre
    Gazcarbonique: 1,8 gr/l.
    Oxygène (O2): 1,42 gr/l.

    On peut dissoudre 1,7gr de gaz carbonique dans un litre d'eau (à 20 degrés). Ce n'est pas beaucoup, par contre en volume ça fait quand même 0.88 litre de gaz carbonique.

    Les mers & océans occupent 78 % de la superficie de notre planète ! Le gaz carbonique se dissout aussi dans les brouillards, les pluies, flaques d'eau, mares et rivières.
    Une plante pousse 2/3 la nuit et 1/3 le jour.
    _____________________

    "Si nous sommes préoccupés par le réchauffement climatique causé par le gaz carbonique, cela ne serait-il pas pire si nous conduisions tous des voitures qui avaient de la vapeur d'eau à l'échappement ?"

    https://wattsupwiththat.com/2017/09/07/the-making-of-a-climate-skeptic-at-university/

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  2. Moscou se dit préoccupé par les «brutalités policières» en France


    10:19 31.07.2019


    Moscou a exprimé sa préoccupation quant aux «brutalités policières» commises contre les Gilets jaunes dans l’Hexagone. Ceci après que la France a donné son avis sur les arrestations massives survenues dans la capitale russe samedi dernier suite à une manifestation non autorisée.

    Après que la France a appelé à la «libération rapide» des manifestants arrêtés ce week-end dans la capitale russe en exprimant «sa profonde préoccupation», Moscou a rappelé à Paris les «brutalités policières» commises lors des mobilisations des Gilets jaunes.

    «À notre tour nous exprimons notre préoccupation face à l’état de santé des citoyens français (y compris des journalistes) qui deviennent régulièrement victimes de brutalités policières», a ainsi tweeté le 30 juillet le ministère russe des Affaires étrangères, ajoutant en russe le hashtag #GiletsJaunes.

    Ce tweet est également accompagné d’une vidéo du site du Parisien prise lors de l’acte 4 des Gilets jaunes, durant lequel plusieurs manifestants avaient été blessés par des tirs de LBD.

    «En ce qui concerne les actions "disproportionnées" de la police lors de manifestations, la France est malheureusement l’un des pionniers du monde. L’Occident est encore bien loin de ces normes démocratiques aussi "élevées"», a également tweeté la diplomatie russe.

    «Préoccupation» de Paris

    Le 27 juillet, plus de 1.000 personnes ont été arrêtés à Moscou lors d'une manifestation non autorisée contre le rejet d'une soixantaine de candidatures aux élections locales prévues en septembre.

    La France a appelé dans un communiqué du 29 juillet à la «libération rapide» des manifestants et de l’opposant Alexeï Navalny, exprimant «sa profonde préoccupation devant ces évolutions récentes».
    Violences policières en France

    En France, plusieurs cas d’utilisation de grenades de désencerclement et de LBD ont été signalés depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, notamment sur les mois de novembre et décembre. Le 13 juin, l’IGPN a annoncé dans son rapport annuel que l’utilisation des armes ci-dessus avait augmenté, respectivement, de 296% et 203% en 2018.

    L'usage du LBD par les forces de l'ordre françaises fait polémique depuis le début des manifestations des Gilets jaunes. De nombreuses voix, dont celle du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, ont réclamé son interdiction. Mais le 12 avril, le Conseil d'État a refusé de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient des associations.

    https://fr.sputniknews.com/france/201907311041832148-paris-preoccupe-par-les-arrestations-a-moscou-quid-des-brutalites-policieres-contre-les-gilets/

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    1. Même si les victimes étaient et demeurent des lèche-cul de marron qui REFUSENT de demander la Démocratie et glorifient la raie publique, les actions demeurent très 'localisées'.

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  3. Les touristes aiment la France, mais la France aime-t-elle ses touristes ?

    La France reste la première destination de vacances dans le monde. Mais elle n’en tire pas assez profit, selon un rapport de l’Assemblée nationale. Qu’est-ce qui cloche ?


    Par Ludovic Delory.
    30 JUILLET 2019


    Par sa variété de paysages et de coutumes, par sa position au centre de l’Europe, par sa gastronomie et ses monuments nationaux, la France attire chaque année une masse de touristes. Une masse énorme. 89,3 millions d’étrangers sont venus visiter l’Hexagone l’an passé. Une hausse de 3 % sur un an, qui confirme le statut — cocorico — de première destination touristique du monde.

    1. FRANCE ---------89,3 millions de touristes (2018)
    2. ESPAGNE -------82,8
    3. ETATS-UNIS ----80,1
    4. CHINE -----------62,9
    5. ITALIE -----------62,1

    On est les champions ! … sauf que la rentabilité reste en berne. Un récent rapport publié par l’Assemblée nationale place la France en 3e position (seulement) en termes de retombées touristiques. 55, 5 milliards d’euros de recettes, loin derrière les États-Unis (180 milliards de dollars en 2017) et l’Espagne (60 milliards d’euros).

    En France, le tourisme ne représente que 7,2 % du PIB alors que, de l’avis unanime des représentants du peuple, l’objectif devrait se révéler bien plus ambitieux. Les touristes étrangers aiment la France, mais ils n’y dépensent pas assez leur argent.

    Pourquoi ?

    LE TOURISME EN FRANCE, CETTE « BELLE ENDORMIE »

    Deux raisons : la durée des séjours est trop courte. 6,7 jours en moyenne, c’est largement moins que l’Espagne, principale rivale de l’Hexagone. Ensuite, les incitations à dépenser l’argent y sont moindres qu’ailleurs. Et le rapport pointe notamment la fermeture des commerces le dimanche. Le jour où les touristes de passage profitent de leur jour de repos pour visiter le coin. L’inadéquation de l’offre et de la demande.

    Que pouvons-nous lire dans les premières pages de ce rapport parlementaire ? Des envolées poétiques : « Le tourisme en France reste encore une belle endormie« . Sans doute attend-elle le baiser du prince qui la réveillera.

    Ce Prince, si l’on en croit le rapport, a les traits de l’État. « Ce secteur [le tourisme, donc] tend souvent à être laissé de côté par les pouvoirs publics. » Quelques lignes plus haut, le rapport préconise pourtant : « Il apparaît tout à fait prioritaire de libérer les acteurs du tourisme des contraintes réglementaires et administratives, encore trop nombreuses. » Citons encore leurs auteurs :

    L’image de la France tend à se dégrader de manière latente. Notre pays souffre d’une réputation mêlant qualité de l’accueil insuffisante, déficit de propreté et mauvais positionnement en termes de compétitivité-prix.

    Schizophrénie. En libérant l’offre commerciale, en assouplissant les règles drastiques qui pénalisent ceux qui veulent travailler (comme ce boulanger obligé de fermer boutique un jour par semaine), la France pourrait retrouver son statut de leader touristique. Pourtant, ses élus réclament davantage d’interventionnisme pour lui permettre de conserver son statut, son travail, ses revenus.

    Avec des résultats inverses.

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  4. LIBÉRER L’OFFRE TOURISTIQUE POUR ACCROÎTRE LES RECETTES

    Les Français aiment les touristes. Ceux qui dépensent leurs euros dans les boulangeries, les musées ou les œuvres patrimoniales chères à Stéphane Bern. Mais en dehors de l’Île-de-France, peu de salut. Ce sont les députés eux-mêmes qui l’affirment encore :

    Beaucoup des acteurs auditionnés ont regretté le millefeuille administratif caractéristique du système français, qui rend complexe une structuration vers une stratégie unique et une promotion structurée, faisant perdre en cohérence et en efficacité.

    La France n’est pas l’État français. Cette différence n’est pas seulement sémantique. Les contestations qui ont suivi l’omniprésence des radars, les projets d’implantation d’aéroports régionaux ; les grèves du personnel des aéroports en pleine période de vacances ou le mécontentement du personnel des péages, dans la foulée de celui des Gilets jaunes, jouent un rôle important dans l’hésitation dont font montre les touristes étrangers.

    Le tourisme est une entreprise. Les gouvernements qui l’ont compris en ont tiré profit. Tout comme l’ensemble du secteur.

    Le gouvernement français, toujours prompt à ponctionner les revenus générés par l’industrie du tourisme — à l’instar des billets d’avions — n’a pas encore mis à profit ces enseignements.

    https://www.contrepoints.org/2019/07/30/350196-les-touristes-aiment-la-france-mais-la-france-aime-t-elle-ses-touristes

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  5. Le mannequin Naomi Campbell affirme qu'un hôtel français lui a interdit l'entrée car elle est noire


    12:01 31.07.2019


    Naomi Campbell n’aurait pas été libre d’entrer dans un hôtel situé dans le sud de la France en raison de la couleur de sa peau. L’ex-mannequin vedette se prononce pour la diversité dans l’industrie de la mode et continuera à en «parler fort».
    Naomi Campbell a déclaré qu’elle avait été refoulée d’un hôtel dans le sud de la France «parce qu’elle est noire».

    Campbell et son ami ont été empêchés d’entrer dans un hôtel dont le nom n’a pas été cité, bien qu’ils y aient été invités pour un évènement, a-t-elle révélé à Paris Match dans une récente interview.

    «Lors du festival de Cannes je suis passée dans une ville dans le sud de la France où j’avais été invitée à participer à un évènement dans un hôtel dont le nom restera secret. Ils n’ont pas voulu nous laisser entrer à cause de la couleur de notre peau», a-t-elle raconté. Selon elle, le portier a affirmé que l’endroit était bondé, alors même que d’autres personnes y entraient. «C’est à cause de ces incidents révoltants que je continuerai de parler fort et de me faire entendre», a martelé Campbell.

    La top model a dit être heureuse d’aider une nouvelle génération de mannequins, conseillant de ne jamais permettre à personne de leur ôter leur estime de soi.

    En réponse à la question de la diversité dans l’industrie de la mode, Naomi Campbell a avoué qu’elle voulait toujours que chacun soit traité de façon juste et que le combat pour la diversité continue. Elle a également mentionné Azzedine Alaïa, Gianni Versace et Yves Saint Laurent en tant que personnes influentes de ce milieu qui l’avaient soutenue tout au long de sa carrière.

    https://fr.sputniknews.com/international/201907311041832784-le-mannequin-naomi-campbell-affirme-quun-hotel-francais-lui-a-interdit-lentree-car-elle-est-noire/

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    1. Le sud de la France ?

      En Terre Adélie ? Kerguellen ? Crozet ? Amsterdam & st Paul ? Mais certainement pas st Pierre et Miquelon !

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  6. Murray Bridge, Australie-méridionale, où les thermomètres enregistrent quotidiennement les déchets indésirables


    July 30th, 2019


    Grâce à Bill in Oz qui a envoyé la photo du mont Barker, Ken Stewart a commencé à auditer d’autres sites en Australie du Sud et a découvert ce chef-d’oeuvre de choix d’emplacement. Et grâce à Ken, vous pouvez voir le monde des stations météo Wacky: N ° 2 - Murray Bridge.

    - voir photo sur site -

    Bureau de météorologie, Australie-Méridionale, pont Murray, îlot de chaleur urbain, ACORN.
    Année d'ouverture: 1885. Qui a l'impression que le site ressemble à ceci il y a 130 ans ?
    Comme il le fait remarquer:

    L’écran se trouve dans une cour intérieure près de chemins en béton, de potagers et d’arbustes, à proximité d’une clôture, à moins de 5 mètres des hangars, à l’abri du sud d’une clôture de 1,6 mètre de hauteur, avec des bâtiments à l’est, au nord et à l’ouest, et moins de 10 mètres de la route du bitume.

    Tout comme Mt Barker, il s'agit d'un autre site qui n'est pas un site ACORN «classé au premier rang» utilisé par le Bureau de météorologie, mais ses résultats servent à ajuster les sites ACORN tels que Mount Gambier, de sorte qu'il fait partie de facto de ce réseau. Des sites comme celui-ci sont également utilisés pour créer de la propagande, pardon, des communiqués de presse sur les «enregistrements les plus chauds jamais enregistrés».

    Les BoM savent exactement à quel point ce site est mauvais et avec des détails soigneusement mesurés.
    Quelque part, un bureaucrate rémunéré a mesuré et répertorié avec dévouement tout ce qui ne devrait pas se trouver dans un rayon de 30 mètres.

    - voir plan sur site -

    Pont Murray, plan du site, Bureau de météorologie, BOM, données climatiques.
    À partir de leur fichier de données de site PDF

    Réfléchissez à l'attention portée aux détails pour un site qui n'aurait jamais dû être sélectionné. Dans ce lien PDF unique, il n'y a pas qu'une seule carte comme celle-ci, mais 14 cartes distinctes de ce même site, datant d'environ une fois par an depuis 2004. Le secteur privé dépenserait-il autant d'argent pour documenter un échec ou serait-il simplement ... en train de déplacer le site dang?! Et puis, il y a plus de cartes antérieures à celle du site lorsqu'il était situé près de la gare (voir ci-dessous pour la photo).

    Des données d'expert sans signification

    Une entreprise privée dépenserait-elle de l'argent en analysant l'heure exacte de la journée sur ce thermomètre chaque mois de l'année, ou se contenterait-elle de trouver un terrain dégagé de 30 mètres par 30 mètres de profondeur sur le continent habité le plus vide de la planète? Quelqu'un pense-t-il qu'un superordinateur pourrait calculer ce que le thermomètre aurait dû enregistrer, et si oui, pourquoi se donner la peine d'avoir un thermomètre?

    - voir carte sur site -

    Murray Bridge, skyline, Bureau de météorologie, données climatiques.

    Comme le dit Ken, ne blâmez pas le propriétaire, blâmez le BoM. Comme le dit Jo, envoyez un message à votre représentant élu.

    Si la vie sur Terre dépend de la science climatique, pourquoi le Bureau de météorologie ne se soucie-t-il pas des données? Nous leur donnons plus d'un million de dollars par jour, mais ils utilisent pourtant des sites comme celui-ci pour nous dire que l'Australie a connu un réchauffement «sans précédent».

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  7. Indésirable moderne utilisée, qualité ancienne oubliée
    Les thermomètres que les scientifiques ont installés en 1896 et qui enregistraient une chaleur extrême étaient peut-être plus précis que le réseau «expert» moderne, mais la BoM ignore ceux-ci et utilise de la malbouffe comme celle-ci.

    Voici la vue agrandie du site choisie en 2004 (la flèche blanche marque l'endroit). En un coup d’œil, il existe d’autres sites qui pourraient vous sembler meilleurs, comme le genre situé sous les points rouges. Juste une pensée?

    Pont Murray, emplacement du Bureau de météorologie.
    Pourquoi mettre ce thermomètre dans une cour arrière? Murray Bridge n'est pas exactement une métropole sans espace ouvert….

    Avant 2004, le site se trouvait à proximité de la ligne de chemin de fer qui devait subir de grandes améliorations. Mais la question demeure: pourquoi le thermomètre est-il passé d'un mauvais site à un pire ?

    - voir photo sur site -

    Ancien pont thermomètre de Murray Bridge, gare.

    - voir photo sur site -

    Notez l'espace ouvert idéal de l'autre côté de la voie ferrée…

    Mais qui veut vraiment savoir si Murray Bridge se réchauffe? Pas le BoM australien.

    ___________

    Si les gens veulent envoyer plus de photos du site, commencez par la page BoM pour Climate Data Online. Tapez dans la ville et "Trouver" le site le plus proche. En haut à droite de la page de ce site, recherchez le bouton "Détails" pour connaître les valeurs lat et long. Si vous visitez un site, veuillez respecter la vie privée des propriétaires, ne communiquez pas les adresses de la rue ou les plaques d'immatriculation des voitures au public. Envoyez-moi un e-mail: joanne À ce site domain.Bouton de détails du site, BoM, Bureau of Meteorology.

    Ken Stewart publie un blog sur Ken’s Kingdom: Le monde farfelu des stations météo: N ° 2 - Murray Bridge.

    http://joannenova.com.au/2019/07/murray-bridge-south-australia-where-thermometers-record-junk-every-second/#more-65526

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  8. FÊTE NATIONALE - DONALD TRUMP FÉLICITE LES SUISSES POUR LE 1ER AOÛT

    Le président américain a fait publier un message sur le site de l'ambassade américaine à Berne. «Sachez que les Etats-Unis apprécient grandement votre amitié», écrit-il.

    Donald Trump rappelle qu'il avait reçu Ueli Maurer à la Maison Blanche le 16 mai dernier.


    31.07.2019, 12h23


    Le président américain Donald Trump envoie ses félicitations à la Suisse et au président de la Confédération Ueli Maurer à l'heure de la fête nationale. Il salue les valeurs communes des deux pays.

    «Les Etats-Unis apprécient énormément le partenariat vital de la Suisse dans la promotion de nos idéaux communs de liberté économique et de démocratie», écrit le président dans un message publié sur le site de l'ambassade américaine à Berne.

    «Alors que vous réfléchissez à la fière histoire, la prospérité et le succès de la Confédération suisse, sachez que les Etats-Unis apprécient grandement votre amitié et votre inébranlable engagement dans nos valeurs communes», ajoute le président.

    Donald Trump rappelle dans son message la visite de M. Maurer à la Maison blanche le 16 mai. Il assure que, comme discuté lors de cette rencontre, les Etats-Unis sont impatients de renforcer leurs relations économiques avec la Suisse. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/donald-trump-felicite-suisses-1er-aout/story/19622202

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    1. (...) Le président américain Donald Trump envoie ses félicitations à la Suisse et au président de la Confédération Ueli Maurer à l'heure de la fête nationale. (...)

      Très diplomate que de féliciter la seule Démocratie au monde, et pays qui fait face donc à toutes les dictatures monarchiques, républicaines ou impériales.

      (...) Il salue les valeurs communes des deux pays.(...) ???!

      Les arbres ? Les montagnes ? Les marmottes ?

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  9. ESCROQUERIE SUISSE : POLLUTION SOLAIRE ET PLEINE LUNE !

    MESURER LA POLLUTION LUMINEUSE GRÂCE À UN SATELLITE

    Un chercheur de l'EPFZ a eu l'idée d'analyser les données d'un satellite américain pour déterminer la pollution lumineuse nocturne en Suisse.


    31.07.2019, 13h34


    Analyser les données d'un satellite américain pour déterminer la pollution lumineuse nocturne en Suisse: c'est l'idée qu'a eue un chercheur suisse. Le résultat est une carte permettant notamment d'effectuer des comparaisons avec les années précédentes.

    Chaque matin tôt, le satellite Suomi NPP (Suomi National Polar-orbiting Partnership) dédié à la surveillance de l'environnement mesure les sources de lumière dans le monde entier. Ce satellite américain assume ses tâches méticuleusement jour après jour depuis avril 2012. La NOAA, l'agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, collecte ces données «pour surveiller et comprendre les dynamiques de notre planète», selon son site internet.

    Membre de Dark-Sky Switzerland

    Biochimiste diplômé de l'EPFZ et membre de l'organisation Dark-Sky Switzerland, qui milite contre la pollution lumineuse nocturne, Lukas Schuler a eu l'idée de créer une carte sur la base sur ces relevés.

    Son travail, publié dans la revue Environmental Science & Policy, permet de visualiser la charge lumineuse nocturne dans toute la Suisse, selon une échelle de couleurs. Des comparaisons avec les années précédentes sont ainsi possibles, de même que des analyses de tendances, selon un communiqué de Dark-Sky Switzerland publié mercredi.

    Chantiers et tourisme

    Ainsi, les augmentations significatives d'intensité lumineuse sont attribuables dans la plupart des cas aux grands chantiers de construction et aux nouvelles infrastructures, ainsi qu'au tourisme hivernal. Les diminutions quant à elles sont dues au passage à des LED munies de protections anti-diffusion et à de meilleures stratégies d'éclairage.

    Cette avancée est importante au regard de la pollution lumineuse grandissante et de son impact sur la faune et la flore. Elle est notamment soupçonnée de contribuer à la disparition des insectes pollinisateurs nocturnes, sans oublier son potentiel perturbant pour l'être humain.

    Les auteurs ont examiné divers aspects de cette problématique, par exemple d'éventuels liens entre une baisse de l'intensité lumineuse et les actes criminels ou les accidents de la route. Ils n'ont trouvé aucune corrélation.

    Ils ont également analysé les habitats des populations d'écrevisses dans le canton de Zurich. Résultat: ces crustacés préfèrent nettement les zones sombres, correspondant à une luminosité maximale de 4,5 pleines lunes, selon une unité de mesure développée par les chercheurs. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/environnement/mesurer-pollution-lumineuse-grce-satellite/story/28664586

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    1. Une honte ! Des automobilistes utilisent encore leurs phares en pleine nuit ! A quand le retrait de permis pour aussi les cyclistes de nuit qui roulent phare allumé ? Pollueurs !

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  10. Les données de la NOAA sur les températures "cachées" révèlent que 6 des 9 derniers mois étaient sous la normale aux Etats-Unis - et que la NOAA ne parvient même pas à obtenir un mois de juin correct.


    30 juillet 2019


    Un examen des données climatiques de pointe raconte une histoire différente de celle de la NOAA.

    Tandis que les médias crient «le plus chaud de tous les temps» pour le monde en juin et juillet (c'est l'été) et que des défenseurs du climat opportunistes utilisent ces gros titres pour faire avancer l'idée d'une «crise climatique», la réalité est la même pour les États-Unis en dessous de la normale, en température.

    Les données peu connues du dernier réseau américain de référence sur le climat (qui semble ne jamais figurer dans les rapports mensuels de la NOAA sur l'état du climat) montrent que six des neuf derniers mois étaient en dessous de la normale.

    2018 10 -0.18 ° F (-8°C)
    2018 11 -2.56 ° F (-18°C)
    2018 12 +2,39 ° F (- 18°C)
    2019 01 +0.63 ° F (-17,4°C)
    2019 02 -3.15 ° F (-19°C)
    2019 03 -2.81 ° F (-19°C)
    2019 04 +1,55 ° F (-18,5°C)
    2019 05 -1.13 ° F (-18,5°C)
    2019 06 -0.14 ° F (18°C)

    En haut: Tableau 1, Anomalie de la température moyenne aux États-Unis d’octobre 2018 à juin 2019. Fichier de données complet ici.

    Notez la valeur en dessous de la moyenne pour juin 2019 à -0.14 ° F

    Les données, tirées directement de la page nationale de données climatiques de la NOAA, montrent que non seulement la majeure partie de 2019 était inférieure à la moyenne, mais que la température moyenne aux États-Unis est en réalité plus basse en 2019 qu’en 2005, au début du jeu de données.

    Le réseau américain de référence sur le climat (USCRN) a été créé pour fournir les lectures de température les plus précises par rapport à l’ancien réseau d’observateurs coopératifs (COOP), qui souffre d’empiétement urbain, de problèmes de localisation et d’une multitude d’inondations causées par l’homme, telles que des changements de station, des données incomplètes. , stations fermées et stations d’état des pistes dans les aéroports qui n’ont jamais été conçues pour communiquer des données climatiques.

    Les lecteurs ici présents connaissent mon travail pour mettre en évidence ces problèmes et, en conséquence, le GAO a publié en 2011 un rapport sur les problèmes liés à l'ancien réseau COOP. Ils ont enquêté sur un sous-ensemble du plus grand réseau COOP (USHCN) et ont déclaré:

    Selon l’enquête du GAO auprès des bureaux de prévision météorologique, environ 42% des stations en activité en 2010 ne respectaient pas une ou plusieurs des normes de localisation. En ce qui concerne les exigences de gestion, le GAO a constaté que les bureaux de prévisions météorologiques avaient généralement, mais pas toujours, satisfait aux exigences relatives à l'inspection annuelle des stations et à la mise à jour des registres. Les responsables de la NOAA ont déclaré au GAO qu’il était important de se rendre chaque année dans les stations et de tenir les registres à jour, y compris les conditions de localisation, afin que la NOAA et les autres utilisateurs des données connaissent les conditions dans lesquelles elles ont été enregistrées. Les responsables de la NOAA ont identifié divers problèmes qui empêchent certaines stations de ne pas respecter les normes d’emplacement et les exigences de gestion, notamment l’utilisation d’appareils de mesure de la température reliés par un câble à un dispositif de lecture intérieur, ce qui peut nécessiter l’installation d’appareils plus proches des bâtiments que ceux spécifiés. dans les normes d'implantation.

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  11. La NOAA ne vérifie pas de manière centralisée si les stations USHCN respectent les normes de localisation et l'exigence de mise à jour des registres des stations. De plus, elle n'a pas de politique générale concernant les stations ne respectant pas ses normes de localisation. Les directives de gestion des performances préconisent d'utiliser les informations sur les performances pour évaluer les résultats du programme. Les systèmes d’information de la NOAA, cependant, ne sont pas conçus pour vérifier de manière centralisée si les stations du USHCN respectent ses normes de localisation ou si elles sont tenues de mettre à jour leurs registres. Sans informations centralisées, la NOAA ne peut pas facilement mesurer la performance du USHCN en ce qui concerne le respect des normes d’emplacement et des exigences de gestion.

    Source: GAO-11-800, 31 août 2011, surveillance du climat: la NOAA peut améliorer la gestion du réseau américain de climatologie historique https://www.gao.gov/highlights/d11800high.pdf.

    La réponse de la NOAA ? Plutôt que de régler le problème, ils ont fermé en rendant compte du sous-ensemble de stations COOP USHCN en 2012. Ils le disent maintenant sur leur page de données climatiques:

    Les mises à jour mensuelles nationales de la température USHCN ont été abandonnées. L’enregistrement officiel des températures CONUS est maintenant basé sur nClimDiv. Les données USHCN de janvier 1895 à août 2014 resteront disponibles pour la comparaison historique.

    Source: https://www.ncdc.noaa.gov/temp-and-precip/national-temperature-index/time-series?datasets%5B%5D=uscrn&datasets%5B%5D=cmbushcn&parameter=anom-tavg&time_scale=p12 2004 et fin d'année = 2019 et mois = 12

    Pourtant, alors que l'USHCN était fermé et que ses données ne figurent plus dans les rapports mensuels et annuels sur le climat de la NOAA, les problèmes identifiés dans l'USHCN persistent dans le réseau plus vaste COOP, dont il reste plusieurs milliers de stations:

    Répartition des stations du réseau d’observateurs coopératifs américains dans le CONUS. Les sites de version 2 américaine de HCN sont indiqués par des triangles rouges. Source: https://www.ncdc.noaa.gov/ushcn/introduction

    La NOAA n’a fait que traiter les symptômes visibles que nous avons identifiés (en les excisant), tout en laissant la maladie plus vaste non guérie,

    Répartition des stations du réseau d’observateurs coopératifs américains dans le CONUS. Les sites de version 2 américaine de HCN sont indiqués par des triangles rouges. Source: https://www.ncdc.noaa.gov/ushcn/introduction

    La NOAA n’a fait que traiter les symptômes visibles que nous avons identifiés (en les excisant), tout en laissant la maladie plus vaste non soignée et en continuant à utiliser la majorité des données qu’elle contient, des données présentant le même type de problèmes et d’homogénéités découvertes dans le sous-ensemble USHCN. Le USHCN était constitué de 1218 stations sur plus de 8700 stations COOP, et les données restantes sont utilisées pour calculer la base de données climatologiques des États-Unis utilisée pour rapporter les moyennes de température «officielles» aujourd'hui. En gros, ils ont simplement balayé le problème et indiqué qu'ils disposaient d'algorithmes pour «réparer» les mauvaises données.

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  12. Dans toute autre branche de la science, sur le marché boursier ou dans la criminalistique criminelle, les «mauvaises» données seraient transmises comme non fiables.

    Dans le même temps, les données parfaitement correctes sont ignorées au profit de mauvaises données «corrigées». La NOAA a déclaré ceci à propos du nouveau réseau à la pointe de la technologie du réseau de référence sur le climat:

    La vision du programme USCRN est de maintenir un réseau d'observation du climat durable et de haute qualité, capable de répondre avec la plus grande confiance dans 50 ans à la question suivante: Comment le climat de la nation at-il changé au cours des 50 dernières années ?

    Ces stations ont été conçues en tenant compte de la science du climat. Trois mesures indépendantes de la température et des précipitations sont effectuées à chaque station, garantissant la continuité des enregistrements et la maintenance d'observations bien calibrées et extrêmement précises. Les stations sont placées dans des environnements vierges qui devraient être libres de développement pendant de nombreuses décennies.

    Source: https://www.ncdc.noaa.gov/data-access/land-based-station-data/land-based-datasets/us-climate-reference-network-uscrn

    Les données du reste du monde, telles que rapportées par le réseau de climatologie historique de la NOAA, sont en grande partie composées du même type de stations, avec un ensemble de problèmes de données égal ou même supérieur (en raison du manque de contrôle de qualité cohérent).

    Malheureusement, la NOAA ne semble pas croire que les données de ce réseau américain de référence sur le climat, à la pointe de la technologie, méritent d’être rapportées au public. Une analyse des rapports annuels et mensuels sur l’état du climat des 5 dernières années ne mentionne pas ces données de haute qualité, préférant citer les données de l’ancien réseau COOP, qui sont désormais regroupées dans l’ensemble de données sur les divisions climatiques des États-Unis.

    En fait, pour le rapport sur l'état du climat de juin 2019, la NOAA affirme que les États-Unis étaient supérieurs de 0,2 F à la moyenne en juin, alors que le réseau américain de référence sur le climat a indiqué que les données de juin étaient inférieures à la moyenne à -0,14 ° F.

    Aux États-Unis, la température contiguë de juin était de 68,7 ° F (0,2 ° F) supérieure à la moyenne du 20ème siècle, se situant au tiers moyen du record des 125 dernières années.

    Source: https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/national/201906
    Alors, quelle est la bonne température américaine pour juin?

    En mai 2019, il y avait aussi une disparité. USCRN a signalé que la température moyenne nationale était inférieure à la moyenne à -1,13 ° F

    Alors que le rapport officiel "sur le climat" de la NOAA indiquait qu’il ne représentait que la moitié de ce chiffre, il a lu plus chaud de 0,43 ° F:

    Pour le mois de mai, la température moyenne des États-Unis contiguës était de 59,5 ° F, soit de 0,7 ° F inférieure à la moyenne du 20ème siècle et se situait dans le tiers inférieur du record des 125 dernières années.

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  13. Source: https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/national/201905
    Il semble que la NOAA ne puisse même pas se mettre d’accord sur la publication mensuelle de la température réelle aux États-Unis, en utilisant leurs propres données anciennes et peu fiables, tout en négligeant de communiquer les meilleures données dont ils disposent. Pourquoi ?

    C’est une parodie d’incompétence gouvernementale qui mérite d’être examinée.

    On peut se demander si les titres les plus chauds à propos du mois «le plus chaud» de ce mois existeraient même si le monde disposait d’une version globale du réseau américain de référence sur le climat, dans laquelle les données étaient contrôlées et les mesures prises loin de la chaleur de l’urbanisation provoquée par l’homme.

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  14. Plainte pour mise en danger d'autrui après l'incendie de Notre-Dame


    30 juillet 2019


    L'association Robin des Bois a porté plainte contre X après la pollution au plomb provoquée par l'incendie de Notre-Dame de Paris. Elle accuse les autorités d'avoir tardé à réagir et manqué de transparence.

    La plainte a été déposée vendredi auprès du procureur de Paris pour "carences fautives dans la mise en œuvre des mesures de police générale – notamment la protection et l'information des populations et des travailleurs – ayant pour conséquence la mise en danger délibérée d'autrui et la non-assistance à personne en danger". Le texte ajoute: "Les autorités compétentes, y compris le diocèse (...), ont omis de porter secours aux populations permanentes, temporaires et aux travailleurs et les ont laissé subir les retombées toxiques".

    Robin des Bois, l'association de défense de l'environnement, juge que les autorités auraient dû prendre "des mesures immédiates de confinement de la population riveraine et des travailleurs", "empêcher les attroupements à proximité de l'incendie pendant qu'il faisait rage", le 15 avril. Les autorités auraient également dû "imposer un éloignement et un confinement des populations", "énoncer des recommandations sanitaires immédiatement après le sinistre ou du moins dans des délais raisonnables c'est-à-dire 24/48 heures après".

    "Ce n'est pas Tchernobyl"

    Des accusations balayées par le préfet. Selon lui, pas de risque, sauf "à lécher le sol du parvis". Pour l'architecte en chef, responsable du chantier, "ce n'est pas non plus Tchernobyl". Des propos qui font bondir Charlotte Nithart, de l'association Robin des Bois, au micro de la RTS: "C'est inexact et c'est assez dramatique d'entendre de la part d'un préfet chargé de protéger les populations des propos de ce type. Pour Tchernobyl, sincèrement, je ne pensais pas encore entendre ce type d'argument. On peut toujours trouver pire ailleurs. Ce n'est pas Tchernobyl, ce n'est pas la fin du monde. Mais quand il y a un risque avéré, le rôle des autorités, c'est de protéger les populations face à ce risque".

    L'association juge également tardive la fermeture jeudi dernier des deux écoles du VIe arrondissement, transformées en centres de loisirs pour l'été. Des taux de pollution au plomb supérieurs à 5000 microgrammes/m2 avaient été relevés dans les cours extérieures. Depuis l'incendie, des taux de concentration importants de plomb, auxquels les enfants sont particulièrement exposés, ont été relevés aux alentours de l'édifice.

    "Une friche industrielle"

    Pour Robin des Bois, la cathédrale est "une friche industrielle", mais il n'est cependant pas trop tard pour agir selon les militants: "On souhaite qu'à partir de maintenant l'information soit beaucoup plus transparente et que les établissements sensibles – comme les écoles – soient dépollués à fond pendant l'été", insiste Charlotte Nithart. "Et que les gens aient des infos adaptées. Et les touristes aussi! Car il y a des touristes qui ignorent les risques, qui mangent leur sandwich assis sur les pierres en face de la Seine, qui posent leur sandwich et le reprennent. Il y a un déni!"

    Peut-être la fin du déni ? Le chantier a été interrompu pour une semaine. Le temps de mieux évaluer les risques et les protocoles de sécurité.

    Sujet radio: Joëlle Meskens

    Adaptation web: Stéphanie Jaquet et l'ats

    https://www.rts.ch/info/monde/10603889-plainte-pour-mise-en-danger-d-autrui-apres-l-incendie-de-notre-dame.html

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    1. La religion compte ses milliards de morts 'en croisade' ?

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  15. Brève. Aux USA des insecticides sont aussi utilisés comme des drogues dures !


    le 31 juillet 2019


    Ça se passe en Virginie de l’Ouest, un Etat durement touché par un chômage massif : à court de methamphetamine certaines personnes en manque ont trouvé une alternative, les bombes d’insecticide anti-guêpes. Dans cet Etat le taux d’overdoses mortelles atteint 58 pour 100000 habitants, que ce soit avec de la cocaïne, de l’héroïne, de la « meth » ou du fentanyl, soit 5 fois plus qu’en 2001. Le cas de l’insecticide spécialement dédié aux guêpes est alarmant car c’est presque du suicide. En effet, l’organisme développe rapidement une réaction immunitaire contre les composants du produit et le troisième « shoot » peut être fatal car il risque de provoquer une réaction allergique aigüe.

    Dans le seul comté de Boone, au sud de l’Etat le nombre de décès a alerté la police qui, après enquête, a pu identifier le produit utilisé. Pour rappel, entre 1999 et 2017, soit en huit années, le CDC a répertorié un demi-million de morts par overdose aux USA …

    Source et illustration : ZeroHedge.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/07/31/breve-aux-usa-des-insecticides-sont-aussi-utilises-comme-des-drogues-dures/

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  16. Pêche: Comment des espèces protégées peuvent-elles se retrouver sur l'étal d'un supermarché ?

    ANIMAUX La vente de requin-renard, une espèce pourtant protégée, est soumise à une réglementation stricte mais n’est pas illégale


    Lucie Bras Twitter
    le 31/07/19 à 12h23



    Si la justice interdit de pêcher ces espèces, elle en autorise la revente en cas de pêche accidentelle.

    Pour Lamya Essemlali, présidente de l’organisation de défense des océans Sea Shepherd France, il faut changer à la fois les méthodes de pêche et nos habitudes de consommation.

    A Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), des morceaux de requin-renard ont été vendus en promotion dans la poissonnerie d’un supermarché. L’image de l’étal, relayée par l’ONG Sea Shepherd, a fait réagir les défenseurs de l’environnement. En effet, le requin-renard est une espèce protégée, inscrite à l'Annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), qui régule sa commercialisation. Derrière cette actualité se cache une problématique complexe, celle de la protection des espèces protégées en mer. 20 Minutes fait le point.

    La poissonnerie avait-elle le droit de vendre ces morceaux ?

    La réglementation en la matière est complexe, et propre à chaque espèce. Mais dans ce cas-là, le supermarché n’était pas en tort. La pêche du requin-renard est bien interdite, mais il existe une subtilité. « Comme on autorise les méthodes de pêche non sélective sur son territoire, il est capturé même s’il n’est pas ciblé. Et pour les captures dites accidentelles, la justice autorise la revente », explique Lamya Essemlali, présidente de l’organisation de défense des océans Sea Shepherd. En d’autres termes, si le pêcheur décide de vendre cette espèce protégée, c’est son droit. « Pour certaines espèces, c’est strictement interdit, comme la baleine par exemple », complète Yves Foëzon, directeur de l’organisation de producteurs Les Pêcheurs de Bretagne.

    Peut-on modifier les pratiques de pêche pour éviter ces prises accidentelles ?

    A la suite de cette découverte, Sea Shepherd demande « l’interdiction de la pêche non sélective » dans les zones où vivent ces espèces. « Il faut revoir les méthodes de pêche et sanctuariser certaines zones », affirme Lamya Essemlali. « Sinon ce n’est que déclaratif, il n’y a pas de protection à proprement parler », poursuit-elle. Des animaux dont on connaît « les aires de vie », pour la présidente de l’ONG, qui cite l’exemple américain. « Aux Etats-Unis, ils sont en avance. Quand il y a des captures trop importantes de dauphins, ils ferment les pêcheries. Dans certaines zones, il y a une interdiction complète de la pêche au filet », explique-t-elle.

    Pas si simple, pour Yves Foëzon. « Par définition, la mer n’est pas un espace fermé. On voit des phénomènes de migration chez les poissons, notamment pour les requins. Et si on prend un autre exemple, le thon rouge traverse tout l’Atlantique pour se reproduire en Méditerranée », indique-t-il. D’autant plus que la présence de ces espèces protégées dépend aussi de la saison ou de la météo. « Il y a aussi l’interaction naturelle entre un pêcheur qui cible une espèce et un mammifère qui cherche à se nourrir sur la même espèce », détaille-t-il. « La profession est très sensibilisée à cette pratique », affirme Yves Foëzon, qui cite l’exemple des « pingers », des répulsifs acoustiques utilisés pour éloigner dauphins et marsouins de leur bateau.

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  17. Le consommateur peut-il jouer un rôle ?

    Oui et c’est là-dessus que Sea Shepherd veut alerter. « Ca nous ramène au problème de base, celui de la surconsommation de poisson. La demande a explosé sur les 50 dernières années. On se rend compte d’une prise de conscience de l’opinion publique sur la viande, mais malheureusement, les gens se rabattent sur le poisson. C’est une fausse bonne idée », explique Lamya Essemlali. « On consomme quatre fois plus de poisson que la mer n’est capable d’en fournir », ajoute-t-elle. Le rôle du consommateur est d’autant plus important que 86 % des poissons vendus en grande surface étaient issus de pêche non durable en 2018, selon l'UFC-Que choisir.

    Comment a réagi le supermarché ?

    Le groupe Les Mousquetaires a évoqué de « regrettables initiatives isolées » et a retiré de la vente les morceaux en question, d’après Le Parisien. Problème : le requin-renard a ensuite été remplacé par du thon rouge et de l’espadon de Méditerranée, deux espèces également menacées mais pas protégées. L’entreprise a assuré préparer, avec des experts, dès septembre « un plan d’action » concernant ces deux espèces.

    https://www.20minutes.fr/planete/2574427-20190731-peche-comment-especes-protegees-peuvent-elles-retrouver-etal-supermarche

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  18. Données historiques sur le rendement en grain du maïs pour les États-Unis d'Amérique


    31 Juillet 2019
    par Seppi
    R.L (Bob) Nielsen*


    Les rendements en grain du maïs ont augmenté régulièrement aux États-Unis depuis la fin des années 30.
    Seuls deux changements majeurs dans les tendances de la production de maïs ont eu lieu depuis la première publication des statistiques en 1866.

    Les variations d'une année sur l'autre par rapport au rendement tendanciel sont principalement influencées par la variabilité interannuelle des conditions de production.

    Les données historiques sur le rendement des céréales nous fournissent un aperçu des rendements à venir, même si, à l'instar des marchés boursiers, les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les données historiques du rendement du maïs aux États-Unis illustrent l’impact positif de l’amélioration de la génétique de la culture et des technologies de production végétale.

    Depuis 1866, année où l'USDA a commencé à publier les estimations du rendement du maïs pour la première fois, jusqu'en 1936 environ, les rendements des variétés de maïs à pollinisation libre (populations) sont restés relativement stagnants aux États-Unis et se situaient en moyenne à environ 16 quintaux/hectare tout au long de cette période de 70 ans. Étonnamment, les données historiques indiquent qu'il n'y a pas eu de changement appréciable de la productivité pendant toute cette période (figure 1), même si les pratiques des agriculteurs en matière de production et de réutilisation des semences représentaient une forme de sélection [1].

    L'adoption rapide du maïs hybride double [2] par les producteurs américains a commencé à la fin des années 1930, alors que les effets du Dust Bowl et de la Grande Dépression s'atténuaient. En très peu d'années, les données de rendement indiquaient une nette amélioration de la productivité du maïs, entraînant un taux annuel d'amélioration du rendement d'environ 0,5 q/ha entre 1937 et 1955 environ (figure 1).

    Une deuxième amélioration significative du taux de gain annuel de rendement a commencé au milieu des années 50 en réponse à l'amélioration continue de la génétique de la culture, à l'adoption croissante d'engrais azotés et de pesticides chimiques et à la mécanisation agricole (figure 1). Depuis 1955, les rendements en grain du maïs ont augmenté aux États-Unis à un rythme relativement constant de 1,2 q/ha/an, principalement en raison de l’amélioration continue de la génétique et des technologies de production végétale (figure 1).

    Certains pensent qu'une troisième amélioration significative du taux de gain annuel de rendement est « à l'horizon », en partie à cause de l'apparition et de l'adoption de traits hybrides transgéniques à partir du milieu des années 1990. Cependant, les données de rendement USDA-NASS montrent peu de preuves que la tendance des rendements ait dévié depuis le dernier grand changement qui a débuté au milieu des années 50 (figure 1).

    Les estimations de rendement annuel fluctuent au-dessus et au-dessous de la ligne de tendance du rendement au fil des ans (figure 2). L'écart annuel par rapport au rendement est principalement dû à la variabilité des conditions de production d'une année à l'autre (conditions météorologiques, parasites). La grande sécheresse de 2012 a certes entraîné des réductions spectaculaires et historiques du rendement en grain du maïs par rapport à la ligne de tendance, mais le plus grand écart négatif par rapport au rendement tendanciel s'est en réalité produit plus de cent ans plus tôt au cours de la grande sécheresse de 1901. Les écarts annuels par rapport au rendement tendanciel depuis le milieu des années 1950 confirment les preuves de la figure 1 selon lesquelles l'avènement et l'adoption de caractères hybrides transgéniques à partir du milieu des années 1990 n'ont pas entraîné d'écarts nettement plus importants par rapport au rendement tendanciel.

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  19. La bonne nouvelle est donc que les rendements en grain du maïs ont augmenté régulièrement aux États-Unis depuis les années 50. La nouvelle qui fait réfléchir est que, pour soutenir la population mondiale toujours plus nombreuse dans les années à venir, il faudra un troisième changement – MAJEUR – du taux de gain annuel de rendement.

    - voir graphiques sur site -

    A lire :

    USDA-NASS. 2017. Quick Stats. United States Dept. of Agr - Nat'l Ag. Statistics Service, Washington, D.C. URL: https://quickstats.nass.usda.gov Accessed May 2017.

    Ward, Robert De C. 1901. Some Economic Aspects of the Heat and Drought of July, 1901, in the United States. Bull. Amer. Geog. Soc. 33(4):338-347. DOI: 10.2307/198424.

    _____________

    * Département d'agronomie, Purdue Univ., West Lafayette, IN 47907-2054
    Adresse e-mail: rnielsen@ purdue.edu
    Twitter: @PurdueCornGuy

    Source : https://www.agry.purdue.edu/ext/corn/news/timeless/yieldtrends.html

    Ma note :

    1. L'auteur s'étonne qu'il n'y ait pas eu d'augmentation significative du rendement du temps des variétés-populations. La raison en est simple : la sélection par l'agriculteur – tant vantée dans les milieux alternatifs (y compris par des gens de l'amélioration des plantes et de la gestion des ressources génétiques qui devraient pourtant savoir) – n'est pas efficace.

    Selon le cliché incontournable, l'agriculteur choisit les plus beaux épis qui lui fourniront les semences de l'année suivante. Ce faisant, il a toutes les chances de retenir des plantes présentant la plus grande hétérozygotie (présence d'allèles différents pour un même gène) et, au niveau de l'ensemble des épis retenus, une grande variabilité génétique. La sélection des « bons » gènes et l'élimination des « mauvais » sont de ce fait, au mieux, très lentes.

    2. Un hybride double a pour formule (A x B) x (C x D). C'est donc le produit du croisement de deux hybrides simples.

    Cette formule a été adoptée à l'origine pour des questions de coût des semences.

    L'étape suivante a consisté à produire des hybrides trois-voies, de formule (A x B) x C.

    3. Les variétés GM n'ont pas fait varier la tendance de l'augmentation des rendements selon les données USDA-NASS. Cela s'explique, au moins en partie, par le fait que les « événement » mis en œuvre (tolérance à des herbicides et résistance à des ravageurs) n'ont pas vocation à augmenter les rendements dans des cultures bien conduites, mais à faciliter le désherbage et protéger la culture autrement qu'avec des insecticides ou des auxiliaires. Un gain de rendement au champ ne s'observe que par rapport à un champ mal désherbé ou attaqué par, par exemple, la pyrale.

    D'où, incidemment, la grande importance du maïs GM pour les (petits) agriculteurs des pays en développement.

    http://seppi.over-blog.com/2019/07/donnees-historiques-sur-le-rendement-en-grain-du-mais-pour-les-etats-unis-d-amerique.html

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  20. « Semences : loin des clichés de l’agribashing, la réalité du terrain » sur Agriculture & Environnement


    31 Juillet 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 379


    Agriculture & Environnement de l'excellent Gil Rivière-Wekstein nous pose un problème de taille : que signaler de sa production ?

    Tout est bon ! Mais « Semences : loin des clichés de l’agribashing, la réalité du terrain » est vraiment excellent.

    C'est un article publié en 2008, actualisé en juin 2019.

    L'introduction est sans conteste actualisée :

    « "Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes" : le numéro de Cash investigation du 18 juin 2019 promet de s’en prendre de manière claire et nette au secteur de la semence. Les idées reçues en la matière sont nombreuses : "c’était mieux avant", "les semences anciennes étaient meilleures pour la santé et avaient plus de goût", "les agriculteurs ne sont plus libres de semer ce qu’ils veulent : ils sont aux mains des multinationales"… Toutes une série d’affirmations qui circulent sur internet depuis des années.

    Pourtant, un regard sur l’histoire de la sélection variétale apporte un tout autre éclairage sur cette activité indispensable pour l’agriculture et donc notre sécurité alimentaire. »

    C'est évidemment un regard de rationaliste, pas de ces « historiens des sciences et des techniques » sévissant au CNRS ou à l'IRD qui inventent l'histoire en fonction de leurs partis pris idéologiques. Serait-ce ici une pique limite ad hominem ? Oui ! Je n'ai pas beaucoup de considération pour des gens qui ont dénigré, voire diffamé, post mortem un personnage comme Jean Bustarret (que j'ai eu le plaisir de connaître).

    Mais retournons à cet article. En deux paragraphes, M. Gil Rivière-Wekstein démonte le « mythe de l’adaptation… » C'est simple : bon nombre de ces variétés anciennes dont on loue l'adaptation au « terroir » sont issues de géniteurs étrangers, dont le blé 'Noé', originaire d'Odessa !

    Ce n'est qu'un exemple des faits décoiffants utilement assemblés dans un article de référence.

    http://seppi.over-blog.com/2019/07/semences-loin-des-cliches-de-l-agribashing-la-realite-du-terrain-sur-agriculture-environnement.html

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    Réponses
    1. Non les fruits & légumes d'ancien temps n'étaient pas meilleurs que ceux d'aujourd'hui !
      Malgré les 90 % d'agriculteurs, la famine sévissait en France !
      Cause aux maladies non-traitées (c'était 100 % bio !), cause aux engrais non-adaptés (n'importe quel fumier pour toutes les plantes !) et cause aux semences pauvres non-issues de recherches (les épis avaient 4 ou 8 grains au lieu de 20 aujourd'hui).

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  21. Idéologie et dépense publique, l’alpha et l’oméga des déboires de la France


    18:18 31.07.2019
    Maxime Perrotin


    Inégalités sociales et scolaires qui explosent, politiques énergétiques contre-productives, désindustrialisation galopante, depuis cinquante ans la France sombre dans le déclassement. Philippe Ansel, de la Fondation Concorde, revient au micro de Sputnik sur les racines d’un mal très français.

    «Quand on regarde le temps de travail effectif, nous étions les Coréens de l’Europe. À l’heure actuelle, lorsqu’on regarde la quantité de travail des Français, qu’on la divise par le nombre de personnes en âge de travailler, nous sommes maintenant les derniers en Europe et même au sein de l’OCDE», se désole au micro de Sputnik Philippe Ansel, chef économiste de la Fondation Concorde.

    En France, le crépuscule des 30 glorieuses n’a pas été seulement marqué par le choc pétrolier, mais également par un revirement de l’approche des Français à l’égard du travail. Dans son rapport, Les cinq abandons qui font le malheur de la France, le think tank libéral Fondation Concorde revient sur les raisons qui depuis les années 70 ont engagé l’hexagone sur la voie du déclin économique et social, alors même qu’un avenir prometteur lui tendait les bras.

    La rupture de 1974 et mutation des valeurs

    L’année 1974, avec l’élection de Giscard d’Estaing – puis de François Mitterrand sept ans plus tard –, est une année charnière, qui «marque une rupture», aux yeux de Philippe Ancel. Alors qu’en l’espace de six mois (octobre 1973 –mars 1974) le cours du baril a quadruplé, les deux principaux candidats à l’élection présidentielle anticipée axeront leur campagne sur le social. Droit et temps de vivre dans le camp socialiste, aides aux personnes âges et généralisation de l’assurance maladie – entre autres – dans le camp centriste.

    «On voit qu’on ne parle pas du tout de production. Déjà, il y a eu intégration dans la tête de tout ce monde politique qu’il fallait rompre avec la croissance, que tout était fini», développe le chef économiste.

    Ce dernier évoque également d’autres éléments de contexte, au-delà du premier choc pétrolier ou de l’impact de mai 68, comme la publication en 1972 par le Club de Rome d’un rapport commandé à des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology). Des travaux «qui annoncent que le monde court à sa perte», soulignantles dangers que font encourir à la planète la croissance économique et démographique de l’humanité.

    «Le choc pétrolier est perçu par nos politiques comme une confirmation que le club de Rome disait vrai, donc il faut stopper la croissance», ajoute Philippe Ansel, estimant que «quelque part, le monde politique achète ces idées.»

    Halte à la croissance: tel était le titre de ce rapport dans sa version française. Un état d’esprit, un défaitisme, qui parfois transpire encore dans l’attitude de nos décideurs politiques. Exit donc, «l’héroïsme d’après-guerre» des Français en matière de travail. Pour Philippe Ansel, on veut alors «tourner cette page» de la reconstruction du pays. Pire encore, pour notre intervenant, «on ne s’est pas relevé de cette rupture, dans les mentalités, de 1974.»

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  22. L’industrie, victime des clichés et du marketing politique

    Une image qui n’est pas seulement dans la tête des hommes politiques d’aujourd’hui. Au moment des élections, l’industrie n’était «pas forcément vue d’un bon œil» par une gauche portée sur le vote communiste, comme le relate Philippe Ansel. Quant aux ouvriers votant à droite, ceux-ci allaient vers les gaullistes du RPR et non les centristes de VGE. «Les politiques, souvent, suivent leurs électeurs», regrette ainsi notre invité.

    «Aussi bien pour le grand public que pour le monde politique, l’industrie est synonyme de pollution, c’est quelque chose de sale, c’est synonyme de chômage, de pneus qui brûlent...Quand vous regardez dans le nord-est de la France, l’emploi industriel en vingt ans a été réduit de plus de 30%. C’est une destruction du tissu industriel terrible et, quelque part, c’est quelque chose que les hommes politiques ont en tête», développe Philippe Ansel.

    Une réalité allant à l’encontre des idées reçues, enseignées dans les écoles, qui n’en ont que pour les services: un employé de l’industrie est aujourd’hui en moyenne mieux rémunéré qu’un employé du tertiaire.

    Récent exemple d’une certaine méconnaissance en matière d’industrie ainsi que de la pénétration de certaines idées auprès des Français: un sondage BVA pour Orano (ex-Areva) nous apprend que 69% des personnes interrogées pensent que le nucléaire contribue au réchauffement climatique, alors même que ses émissions de gaz carbonique sont inférieures, sur l’ensemble du cycle de production, à celles de l’éolien. «Cela illustre le règne du marketing politique dans ce domaine», réagit Philippe, qui fustige l’attitude de politiciens particulièrement inquiets par la conservation de leurs sièges.
    «Les Français se disent qu’ils doit bien y avoir une bonne raison, que cela doit être polluant, ils ne sont pas plus bêtes que les gens qui prennent les décisions de fermer des centrales nucléaires– qui n’émettent pas de gaz carbonique, qui sont très compétitives– pour les remplacer par des moyens plus chers et qui émettent même plus de gaz carbonique quand on regarde le photovoltaïque.»

    Au-delà de l’impact sur l’industrie que pourraient avoir de tels choix, pour Philippe Ansel il faut remette à plat l’ensemble de nos politiques énergétiques, car «c’est un constat d’échec, elles ont contribué à augmenter nos émissions de gaz carbonique à la surface de la planète.»

    Notre intervenant revient également sur certaines incohérences, telles que la délocalisation de notre impact environnemental, de nombreux biens que nous consommons étant produits dans des pays éloignés. Un point récemment soulevé par une partie de la classe politique après la signature du traité de libre-échange avec le Canada (CETA).

    «Toutes les politiques énergétiques et environnementales que nous avons menées ont, en fait, abouti à une augmentation globale de nos émissions de gaz carbonique sur la planète si on intègre nos importations de produits.»

    L’éducation, victime de l’idéologie

    La France, pays se réclamant des Lumières, est la seule nation du monde dont l’éducation est le premier budget (ministériel) de l’État. Pourtant, malgré ces moyens financiers pléthoriques, les performances des élèves de l’Éducation nationale font partie des pires de l’OCDE. Des enquêtes internationales qui «pointent l’échec complet de notre système éducatif au cours des dernières décennies» et qui n’ont pas provoqué de réaction particulière des responsables français.

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  23. Si outre-Rhin la baisse des premiers résultats de l’étude Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) en 2000 provoqua un «choc», en France on se contenta de critiquer ces études. Résultat, l’Allemagne a depuis réformé son système éducatif et progresse étude après étude, alors qu’en France le niveau des élèves– tant en lecture, en compréhension écrite, qu’en sciences– baisse de manière continue.

    «En termes de reproduction des inégalités sociales, au sein de l’OCDE nous avons le plus mauvais score, nous ne sommes dépassés que par la Nouvelle-Zélande à cause de la population maorie où il y a là un grave problème éducatif. Donc en fait, après plus de 20 ans de lutte contre la reproduction des inégalités sociales, au contraire, on les a accrues.»

    En guise d’illustration du déclassement des jeunes Français, la dernière enquête TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study) à laquelle la France a participé met en évidence un effondrement du niveau des Terminale S en mathématiques et en sciences. 11% des élèves sont parvenus à atteindre le niveau «élevé» du test TIMSS Advanced en 2015, contre 64% en 1995. Quant aux CM1, ils terminent bons derniers à l’échelle des 28 États membres européens. Une situation, contre laquelle Philippe Ansel met en garde, pointant du doigt le déclassement des diplômes et les «cruelles désillusions» à la clef.

    «Quand vous regardez les diplômes en dehors des disciplines scientifiques, vous apercevez qu’il y a une tendance au déclassement des diplômes. Il va y avoir une désillusion, car les gens pensent que parce qu’ils ont le diplôme, ils ont droit à un métier en rapport avec ce diplôme. Malheureusement, dans le monde de la réalité économique, cela ne se passe pas comme ça. Cela va générer beaucoup de frustration et d’amertume.»

    Inculture économique et avènement des énarques

    Une inculture des Français qui a des répercussions tant sur notre vie que sur notre sécurité économique. En effet, il est frappant de constater qu’après l’annonce du rachat (Alcatel, Alstom) ou autres «mariage entre égaux» (Technip, Lafarge) de fleurons industriels tricolores par des concurrents étrangers, qu’à l’image de la classe dirigeante, l’opinion publique n’a pas réagi.

    Pourtant, par les emplois (et pas seulement dans les usines), par le savoir-faire que ces groupes maintiennent, par les salaires et impôts qu’ils paient, ces grands groupes constituent un maillage indispensable du tissu économique français. Un mutisme sur lequel nous avons interpellé Philippe Ansel.

    «Ils devraient se dire qu’une usine qui ferme c’est justement leur retraite et leur niveau de vie qui risquent de baisser, mais il n’y a pas du tout cette perception-là. Cela renvoie à l’inculture économique de la société française dans son ensemble. Il y a eu des études qui ont évalué le niveau de savoir économique en Europe et les Français sont les derniers. On est dans une situation où l’inculture économique joue vraiment contre le pays et constitue un véritable handicap.»

    Toujours dans la lignée de la «rupture» de 1974, notre intervenant tient à souligner le changement –plus que symbolique– qui s’opéra alors: l’ascendant que la haute administration a pris sur les corps scientifiques français.

    «Jusqu’en 1974, les gens qui sont aux manettes de la politique industrielle française ne sont pas forcément de l’ENA, c’est aussi les grands corps scientifiques: les Mines, les Ponts… à partir de 1974, l’ENA prend le pas sur eux, si bien qu’encore actuellement, j’ai toujours la surprise de voir des polytechniciens, qui après des études à Polytechnique, passent l’ENA pour éventuellement intégrer l’inspection générale des Finances. C’est quand même assez surprenant», relate Philippe Ansel.

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  24. Ambitions politiques et dépenses publiques

    «Nos acquis sociaux sont financés, pour partie, par la dette» rappelle Philippe Ansel, pour qui il est urgent de réduire le niveau de dépense publique. À force d’abus et vu la tendance économique, si rien n’est fait, le système social français court mécaniquement à sa perte.

    «Lorsque vous allez chez le médecin, vous avez un remboursement par la sécurité sociale, c’est pour partie un épargnant japonais qui finance vos soins. Donc on se rend bien compte que ça ne va pas durer extrêmement longtemps. Un pays qui ne produit pas assez ne peut pas avoir ce niveau de dépenses sociales.»

    «Selon les derniers chiffres, la France c’est 13% de la dépense sociale mondiale pour moins de 1% de la population», ajoute-t-il pour illustrer le poids de ce système, aujourd’hui déficitaire, basé sur la redistribution et qui pèse fiscalement sur les entreprises et donc leur compétitivité. Des entreprises qui disparaissent face à une concurrence étrangère moins entravée, aggravant ainsi encore la situation sociale en France. En somme, le serpent se mord la queue.

    De manière plus générale, l’exécutif en France a depuis des années recours à un alourdissement des charges sur les entreprises afin de soutenir une dépense publique qui continue de croître.

    «C’est 150 milliards de charges que les entreprises françaises paient en plus en France. C’est-à-dire que pour des tas de choses, il est bien moins cher de produire en Allemagne qu’en France, à cause de ce surcroît de charges.»

    «Pour moins de 30 milliards d’euros, on peut relancer le pays», estime pourtant notre intervenant. Philippe Ansel pense notamment à un amortissement fiscal des investissements pour les matériels des entreprises et à un plafonnement des cotisations sociales à hauteurs de 4 SMIC pour retenir les talents.

    «Plus le travailleur est qualifié, plus l’écart de charges est important entre la France et l’étranger», souligne-t-il. Un écart mortel à ses yeux à l’heure d’une «rupture technologique très importante». Dernière mesure d’allègement des charges que propose l’économiste: la suppression de la CFE (cotisation foncière des entreprises) et de la C3S (Contribution sociale de solidarité des sociétés) qui impactent directement les entreprises productives.

    Il estime en outre nécessaire de ramener progressivement l’âge de la retraite à 65 ans. Au-delà des allègements de charges, notre intervenant souligne le supplément de production qui sera engendré par le travail, ainsi que les recettes fiscales et sociales allant de pair. «L’enjeu de la retraite à 65 ans c’est 70 milliards d’euros pour les comptes de l’État», résume-t-il.

    Dans cette droite ligne, Philippe Ansel regrette l’usage que la France fit de l’euro lors de sa mise en œuvre. Si la monnaie unique est vivement critiquée depuis la crise de 2008 pour l’écart compétitif qu’elle contribue à creuser entre les pays de la zone euro, notre intervenant estime qu’un rendez-vous fut raté au moment de sa mise en œuvre.

    De la rigueur que jusque-là imposaient les marchés financiers aux États, le recours à une monnaie mutualisée –garantissant des taux bas– a «anesthésié» les décideurs politiques dans certains pays. En somme, au lieu de se contraindre à l’autodiscipline et à prendre en compte les nouvelles formes de concurrence (notamment fiscale) au sein de la zone économique, la classe politique française aurait été, au contraire, «encouragée dans un biais négatif» à savoir, toujours le même… financer par la dette les dépenses de l’État.

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  25. «Au lieu d’investir dans le domaine productif, on a emprunté pour financer la dépense publique, donc quelque part l’euro nous asphyxie, car elle nous a privés des stimuli par les marchés financiers.»

    https://fr.sputniknews.com/economie/201907311041836316-ideologie-et-depense-publique-lalpha-et-lomega-des-deboires-de-la-france/

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    1. Encore un illuminé analphabète de 'chez Greta' invité par Sputnknews !

      Il parle et ne connaît même pas 1/10000 ème de ce qu'il raconte !
      'la rupture de 1974 et mutation des valeurs' dont il ignore le sens) parle des '30 glorieuses' (de merde) qui ont suivi la condamnation à mort de notre Maréchal par dégueule, puis évoque ses amies VGE et FM qui ont ruiné la France avec leur FAUSSE augmentation du prix du pétrole (car la France pouvait désormais profiter du bienfait de ses machines) et de l'augmentation des impôts (les caisses sont vides mais je refuse de poursuivre le voleur !) par l'arrivée de la nazional socialiste au pouvoir (non-dénoncée par Le pen qui fait partie de ses amies). Puis s'attaque au gaz carbonique dont il soutient l'escroquerie internationale

      (...) «Lorsque vous allez chez le médecin, vous avez un remboursement par la sécurité sociale, c’est pour partie un épargnant japonais qui finance vos soins. (...)

      LA FRANCE A UNE DETTE A ZÉRO !!! Ce ne sont PAS les chinetoques ou les rastaquouères qui paient pour les français, mais les escroqués de la non-Démocratie !

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  26. 114 jets privés à destination de Google Global Summer Camp Party


    August 1st, 2019


    C'est tellement amusant de sauver la planète 114 jets privés à la fois

    - voir sur site -

    Photo de plage de Sicile

    Les stars du film se rendent ce week-end dans une station balnéaire très prisée de la Sicile pour discuter de la façon de sauver le monde. Comme d'habitude, il est acceptable de laisser le monde en ruine si c'est «pour une bonne cause», synonyme de renommée, de statut et de camps d'été de trois jours dans une station italienne.

    Il s’appelle Google Camp - l’endroit où de célèbres personnalités reçoivent une formation et des incitatifs pour ne pas s’égarer de Google Groupthink-Ranch:

    Les créateurs milliardaires de Google ont invité des personnalités de premier plan, parmi lesquelles l’ancien président Barack Obama, le prince Harry, Leonardo DiCaprio et Katy Perry, au bord de la mer sicilienne pour un méga parti baptisé Google Camp.

    L’événement de trois jours sera consacré à la lutte contre le changement climatique - bien que le temps consacré par les participants à la discussion sur leur propre impact sur l’environnement reste inconnu, tels que les nombreux jets privés dans lesquels ils sont arrivés et les méga yachts qui sont restés.

    Cela ne coûtera que 20 millions de dollars à Google. C’est un petit investissement dans leur équipe de lobbyistes pour Big Government.

    Après tout, les petits gouvernements aiment casser les monopoles, encourager la concurrence et réduire les subventions…

    Quel starling voudrait annoncer qu'il était un denier du climat et être rayé de cette liste d'invitation?

    http://joannenova.com.au/2019/08/114-private-jets-flying-into-google-global-summer-camp-party-thing/

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    1. UNE HONTE ! MÊME PAS GRETA THUNBERG INVITÉE A LA PARTOUZE !!

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