- ENTREE de SECOURS -



vendredi 26 juillet 2019

Souci au début des 24 h Moisson 2019 - Pas de Calais

https://www.youtube.com/watch?v=Y_qtqQNFBoE

9 commentaires:

  1. Le déchaumage (labour à la périphérie) est nécessaire pour préserver les champs de céréales afin d'éviter la propagation d'incendies. Outre la perte de moissons sont concernés la perte de matériels agricoles (tracteurs, moissonneuses, etc) ainsi que des fermes ou sont entreposées des pailles). Le danger vient aussi des poussières de blés qui s'accumulent contre les moteurs brûlants qui parfois déclenchent les feux.

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  2. JUSQU'OU PEUT ALLER LA CONNERIE ?

    Pour la réduction de l'usage des pesticides, une armée mexicaine


    26 Juillet 2019
    par Seppi


    Le Gouvernement a pris un décret n° 2019-649 du 27 juin 2019 fixant la composition de l'instance de concertation et de suivi du plan national pour une utilisation des produits phytopharmaceutiques compatible avec le développement durable.

    Pour ceux qui n'ont pas compris, une note précise que ce plan national est « également dénommé "Ecophyto" ».

    Voici la composition de cette instance « dénommée "Comité d'orientation stratégique et de suivi" du plan national pour une utilisation des produits phytopharmaceutiques compatible avec le développement durable. » :

    « 1° Un collège des représentants de l'Etat comprenant :

    a) Le directeur général de l'alimentation ;
    b) Le directeur général de la performance économique et environnementale des entreprises ;
    c) Le directeur général de l'enseignement et de la recherche ;
    d) Le secrétaire général du ministère chargé de l'agriculture ;
    e) Le directeur de l'eau et de la biodiversité ;
    f) Le directeur général de la prévention des risques ;
    g) Le commissaire général au développement durable ;
    h) Le directeur général de la santé ;
    i) Le directeur général de la recherche et de l'innovation ;
    j) Le directeur général des outre-mer ;
    k) Le directeur du budget ;
    l) Le directeur général de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes ;

    2° Un collège des représentants des établissements publics de l'Etat intéressés et des organismes de recherche comprenant :

    a) Le directeur général de l'Agence française pour la biodiversité ;
    b) Le directeur général de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail ;
    c) Le directeur général de l'Agence nationale de santé publique ;
    d) Le directeur général de FranceAgriMer ;
    e) Le directeur de l'office de développement de l'économie agricole d'outre-mer ;
    f) Le directeur de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique ;
    g) Le président-directeur général de l'Institut national de recherche agronomique ;
    h) Le directeur général de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture ;
    i) Le président directeur général du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement ;
    j) Le directeur de l'Institut agronomique, vétérinaire, et forestier de France ;
    k) Le président de l'Institut national du cancer ;
    l) Le président-directeur général de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale ;
    m) Un directeur d'une agence de l'eau, désigné par le ministre chargé de l'environnement ;

    3° Un collège assurant la représentation des collectivités et de leurs établissements publics comprenant :

    a) Un représentant des communes ;
    b) Un représentant des groupements de communes ;
    c) Un représentant des régions ;
    d) Un représentant des offices de l'eau d'outre-mer ;

    4° Un collège assurant la représentation des exploitants et des salariés agricoles et des organisations de développement agricole comprenant :

    a) Un représentant de l'assemblée permanente des chambres d'agriculture ;
    b) Un représentant de chacune des organisations professionnelles agricoles représentatives habilitées en application de l'article R. 514-39 ;
    c) Un représentant de chacune des organisations représentatives défendant les intérêts des salariés agricoles ;
    d) Six autres représentants d'organisations de développement agricole ;

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  3. 5° Un collège assurant la représentation des activités de transformation et de commerce agro-alimentaire, des producteurs, des distributeurs, des applicateurs et des utilisateurs non agricoles de produits phytopharmaceutiques, des industries d'approvisionnement en facteur de production et des conseillers à l'utilisation de ces produits, comprenant quatorze membres ;

    6° Un collège assurant la représentation des associations de protection de la santé, de l'environnement et de défense des consommateurs comprenant :

    a) Sept représentants d'associations nationales de protection de l'environnement agréées au titre de l'article L. 141-1 du code de l'environnement ;
    b) Trois représentants d'associations nationales de défense des consommateurs agréées au titre de l'article L. 811-1 du code de la consommation ;
    c) Trois représentants d'autres associations compétentes en matière de santé et d'environnement ;

    7° De une à quatre personnalités qualifiées au titre de leurs compétences dans les domaines de l'agriculture, de la forêt, de la santé ou de l'environnement.

    Détail qui n'en est pas un : ce « 7° » a de quoi faire hurler. Un décret qui fixe une composition avec « [d]e une à quatre personnalités » ? C'est des plus ambigu. Est-ce une à quatre personnes par domaine, ou en tout ? Nous privilégierons la première hypothèse... seize personnes au total car il est inconcevable qu'un domaine soit moins représenté qu'un autre.

    Le « 5° » n'est pas meilleur. Comment se fera la répartition des sièges dans un collège aussi disparate rassemblant notamment l'aval (transformateurs et distributeurs), « des applicateurs et des utilisateurs non agricoles », l'amont défini de manière ambiguë (« des industries d'approvisionnement en facteur de production » (« facteur » au singulier...) – ce qui est susceptible d'inclure par exemple les producteurs de drones, ou encore les producteurs de charlataneries style purin d'ortie –, sans oublier les conseillers (puisque, dans sa grande « sagesse » le législateur a décidé de séparer le conseil de la vente.

    Résumons :

    12 représentants de l'État ;
    13 représentants d'établissements publics et d'organismes de recherche ;
    4 représentants (seulement) des collectivités ;
    un nombre inconnu de représentants de la profession agricole (une quinzaine ?) ;
    14 représentants de l'aval, de l'amont (avec définition large) et autres :
    13 représentants d'associations ;
    16 (4 au minimum) personnalités qualifiées.

    Au total, le chiffre doit dépasser les 80. Oups ! Il faut encore ajouter les présidents : Article L253-6 du Code Rural :

    « Le plan d'action national est arrêté après avis d'une instance de concertation et de suivi. Cette instance comprend notamment des représentants des organisations professionnelles concernées, des organismes publics intéressés, des associations nationales de protection de l'environnement agréées, des organisations syndicales représentatives, des organismes de recherche compétents et des associations nationales de défense des consommateurs agréées. Sa composition est fixée par décret. Elle est présidée par les ministres chargés de l'agriculture, de l'environnement, de la santé et de la recherche. »

    La concertation et la cogestion sont nécessaires et souhaitables. Formons le vœu que ce comité pléthorique pourra fonctionner avec efficacité.

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  4. Pour mémoire, l'utilisation (ou non) de produits phytopharmaceutiques est décidée – selon les nécessités et dans le cadre des contraintes, y compris législatives – par les agriculteurs. Les plans Écophyto ne peuvent rien à une attaque de mildiou, par exemple, sinon peut-être donner l'avantage au mildiou plutôt qu'à l'agriculteur (et, in fine, le consommateur et citoyen). Les agriculteurs seront très largement minoritaires dans cet organe... Certes, le nombre n'est pas grand chose face à la force de persuasion, mais tout de même...

    http://seppi.over-blog.com/2019/07/pour-la-reduction-de-l-usage-des-pesticides-une-armee-mexicaine.html

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    1. Vont-ils faire des manifestations dans les vignes, vergers et jardins publics ou privés contre les insectes ? Vont-ils s'armer de bombes atomique (bio ?) pour attaquer les maladies des plantes ? De caméra infra-rouge pour repérer la nuit le vol d'insectes (réfugiés climatique ou immigration choisie ?) qui en profitent pour se multiplier en se déguisant en chenilles ?

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  5. Voici à quoi ressemble une guerre commerciale : une bouteille de vin californien coûte deux fois plus cher en Chine qu’il y a 1 an


    Dominique Dewitte
    25 juillet 2019


    Si vous voulez acheter une bouteille de vin californien en Chine, vous payerez une taxe à l’importation de 93 %. Ce quasi-doublement du prix d’une bouteille signifie que de nombreux Chinois opteront pour des alternatives locales. L’augmentation des prix est une conséquence directe de la guerre commerciale américano-chinoise.

    L’une des victimes de cette mesure est le basketteur chinois Yao Ming, qui mesure 2,3 mètres. Il est devenu mondialement célèbre lorsqu’il a été autorisé à déposer la flamme olympique sur la place Tiananmen en 2008. Il a également été 3 fois joueur de l’année de la NBA et a été admis au Hall of Fame.

    Après une carrière réussie dans la NBA américaine, Ming a investi une partie de sa fortune dans un vignoble de la Napa Valley, au nord de San Francisco. Mais au cours des 12 derniers mois, les exportations de son vignoble vers sa Chine natale ont été divisées par deux.

    Les exportations de vins américains ont chuté de 25 % en 2018 par rapport à l’année précédente. Les viticulteurs californiens sont les principales victimes. Ils représentent 90 % de toutes les exportations de vin américain.

    Bien que la Chine ne soit que le cinquième marché du vin en importance pour les Américains, les exportations ont augmenté d’année en année, grâce à la croissance constante de la classe moyenne chinoise. Mais les viticulteurs qui ont investi ces dernières années pour conquérir des parts de marché en Chine craignent que la guerre commerciale n’annule en grande partie leurs efforts. Les Chinois d’aujourd’hui estiment que le vin américain est tout simplement trop cher. Même si les négociateurs chinois et américains parvenaient demain à un compromis, les ventes de leurs produits n’augmenteraient pas immédiatement.

    200 euros pour une bouteille de vin californien

    Dans un restaurant populaire à Shanghai, une bouteille de sauvignon blanc californien peut désormais coûter facilement 200 euros, contre 100 euros l’année précédente. Un vin similaire en provenance de Nouvelle-Zélande, qui n’est pas soumis aux droits d’importation, coûte la moitié. De nombreux viticulteurs californiens ont vu leurs commandes en provenance de Chine devenir quasi-nulles.

    Les tentatives des producteurs américains de vendre leur vin dans d’autres pays asiatiques sont contrecarrées par le retrait du président Trump de l’accord de libre-échange du Partenariat transpacifique (TPP), signé par 11 pays. Parmi ces pays, outre le Japon et le Canada, se trouvent également des pays viticoles renommés tels que l’Australie, le Chili et la Nouvelle-Zélande. Ces derniers pays peuvent offrir leur vin dans le cadre du TPP sans droits de douane, tandis que le vin américain est taxé à l’importation.

    Jusqu’à présent, les vignerons américains n’ont pas encore vu beaucoup de soutien de la part de Trump. Le mois dernier, avant son départ pour la réunion du G20 à Osaka, le président avait annoncé à Fox News qu’il envisageait de limiter les importations de vin français aux États-Unis par le biais de droits d’importation. Aucune décision n’a encore été prise à cet égard.

    https://fr.express.live/guerre-commerciale-doublement-prix-vin-californien/

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  6. Premier effarouchement d’ours, après la chute de 61 brebis


    Ariège - Premier effarouchement d’ours, après la chute de 61 brebis


    Une action d’effarouchement des ours, la première en Ariège dans le cadre du plan gouvernemental, est mise en place jeudi soir par l’ONCFS après la chute mortelle la veille de plus de 60 brebis, a indiqué la préfecture de l’Ariège.

    Annoncées au mois d’avril par le ministère de l’Agriculture, les mesures d’effarouchement des ours bruns des Pyrénées, destinées à protéger les troupeaux de leur prédation, ont été définies par un arrêté publié fin juin au Journal officiel. Le texte prévoit l’« effarouchement simple, à l’aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux ».

    Hahahahaha !

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  7. BOTANIQUE - UNE GUERRE TITANESQUE EST DÉCLARÉE À UNE PLANTE INVASIVE

    Dans le sol argileux de Bonfol (JU),l'impatiente glanduleuse colonise la forêt. Un combat titanesque pour le garde forestier.


    PAR VINCENT DONZÉ
    26.07.2019, 09h23


    Bonfol, sa poterie artisanale, ses étangs poissonneux, sa décharge industrielle (assainie), et maintenant, sa plante invasive. Cette commune jurassienne excentrée doit toutes ses particularités à l'argile contenu dans son sol. Pour le meilleur et pour le pire.

    «C'est un combat permanent planifié sur dix ans», assène le garde forestier Pascal Girardin, face à l'impatiente glanduleuse, une plante himalayenne importée au XIXe siècle pour décorer les jardins.

    2 500 graines

    Le hic, avec cette impatiente rose-blanc, c'est sa capacité de propulser dès qu'on la pince 2 500 graines à cinq ou six mètres. Un chiffre hypnotique répété inlassablement par Pascal Girardin, comme autant de projectiles lancés dans une forêt grande comme 800 terrains de football.

    Dans une zone marécageuse, au contraire d'un sol calcaire qui laisse passer l'eau, le garde forestier a d'abord mobilisé ses troupes. À la broyeuse, des secteurs colonisés en rose-blanc ont été laminés avant l'apparition des graines. Mais la tâche est immense.

    L'éradiquer, c'est impossible

    Pascal Girardin a balisé le terrain. Son constat est effrayant, face à celle qu'on appelle aussi joliment la Balsamine de l'Himalaya: «L'éradiquer, c'est impossible. Vu la densité, on n'arrivera jamais au bout: il y en a des millions».

    Il ne s'agit pas seulement de limiter sa propagation, mais de restreindre sa présence néfaste au rajeunissement des plantes indigènes: «Regardez ce petit chêne; il ne faut pas lui faire de l'ombre», dit-il entre des impatientes et des orties.

    Problème: si Bonfol mène le combat, la plante invasive de l'Himalaya prolifère partout ailleurs, en particulier de l'autre côté de la frontière française, mais aussi chez des privés.

    Les beaux dimanches

    La mission que Pascal Girardin s'est fixé, c'est d'éliminer l'impatiente glanduleuse le long des chemins forestiers. Un travail effectué à la broyeuse et subventionné depuis cette année à 65% par le canton et la Confédération.

    Après avoir participé au balisage de la forêt pour les randonneurs, ce forestier compte sur les 200 à 300 promeneurs recensés les beaux dimanches. À leur intention, il a marqué des impatientes roses à la peinture orange fluo. Et ça marche: certains randonneurs arrachent l'indésirable à leur passage.

    Tous les jours

    «Tous les jours dans la forêt», comme il dit, Pascal Girardin rappelle que dans son domaine forestier, la lutte chimique est interdite. Sa guerre sera mécanique et manuelle.

    Ses soldats sont des forestiers et des randonneurs, mais le garde forestier se met à rêver: «Pourquoi pas des requérants, des chômeurs, des chasseurs ou des étudiants ?», s'interroge-t-il.

    «Je ne veux plus en voir le long des chemins!», fulmine Pascal Girardin pour la ixième fois, au volant de sa voiture. Devant l'ampleur de la tâche, il hésite: «On arrête ou on continue?». C'est que l'envahissante n'est pas son seul souci: il y a l'épicéa attaqué par le bostryche, le hêtre tué par la sécheresse...

    Dans un siècle

    «Ca fait peur», résume le garde forestier chargé du triage à Bonfol. Si au moins il n'y avait qu'une plante invasive, mais il y a la Berce du Caucase, urticante, la Renouée du Japon, vivace...

    Que sera sa forêt demain? «Pour le savoir, il faut se rendre au sud de Lyon. Dans un siècle, les peuplements du Sud de la France seront les nôtres», répond-il. Avec ou sans impatientes glanduleuses...

    https://www.lematin.ch/suisse/guerre-titanesque-declaree-plante-invasive/story/22914816

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    1. (...) Il ne s'agit pas seulement de limiter sa propagation, mais de restreindre sa présence néfaste au rajeunissement des plantes indigènes: «Regardez ce petit chêne; il ne faut pas lui faire de l'ombre», dit-il entre des impatientes et des orties. (...)

      Qu'un chêne pousse à l'ombre c'est TOUS LES JOURS ! Donc, rien n'explique l'utilité de cette plante ornementale de l'Himalaya.

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