Les gilets jaunes misent sur un «regain de mobilisation» pour leur acte 18 intitulé «ultimatum».
16.03.2019
Quatre mois après la naissance du mouvement et au moment où s'achève le grand débat national, les «gilets jaunes» misent samedi sur un «regain de mobilisation» pour leur acte 18 intitulé «l'ultimatum», dont l'épicentre devrait se situer à Paris.
Eric Drouet, l'une des figures du mouvement, avait mis en garde au soir de l'acte 17 : «Maintenant, on va passer aux choses sérieuses: l'acte 18 arrive et ça, Macron, tu peux te méfier parce que ça va être un regain de mobilisation».
Présentée comme un «ultimatum» au président Macron, la date a été annoncée depuis quelques semaines comme une journée cruciale, et ce alors que le nombre de manifestants est en baisse constante ces dernières semaines.
Une journée «mémorable» en vue
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, sans cesse contestés par les «gilets jaunes», ils étaient 28'600 manifestants en France pour l'acte 17, soit dix fois moins que les 282'000 du 17 novembre lors de l'acte inaugural du mouvement.
Le chauffeur routier de Seine-et-Marne a invité les sympathisants à converger vers la capitale: «On attend les Toulousains avec impatience, les Bordelais, les Marseillais, les Rouennais...», évoquant même le renfort de sympathisants d'Italie, Belgique, Pays-Bas, Pologne.
Maxime Nicolle, une autre tête connue des «gilets jaunes», promettait une journée «mémorable», «un week-end parmi les plus importants depuis le début de cette mobilisation». Certains samedis de décembre et janvier ont donné lieu à des scènes d'émeutes urbaines, dont les images, notamment sur les Champs Elysées, ont fait le tour du monde.
«Mai 68 en pire»
A Paris, la préfecture de police relève «un retour au principe de non-déclaration des manifestations», avec le «risque de cortèges sauvages », puisque seul un rassemblement a été déclaré malgré les événements créés sur Facebook, dont un «Acte 18 - Ultimatum - La France entière à Paris». Il y a, selon une source policière, «des indications que des éléments radicaux vont se mobiliser à Paris».
Le même jour, sont prévues à Paris plusieurs autres manifestations : la «Marche du siècle» pour le climat, une journée d'action des forains qui appellent les «gilets jaunes» à les rejoindre, ainsi que la «Marche des solidarités» contre les violences policières et le «racisme d'Etat». Des rendez-vous ont été donnés aux abords de plusieurs gares, place du Châtelet, sur les Champs-Elysées... afin de «converger ensemble vers un même objectif: faire le siège de l'Elysée».
Dans les Hauts-de-France, une dizaine de «gilets jaunes» marchent ensemble depuis dimanche en direction de Paris, suivis par leur voiture balai et encadrés par des gendarmes. «On ne lâchera absolument pas le mouvement tant qu'on aura pas obtenu la justice fiscale, la justice sociale et la démocratie par le RIC !» proclame l'une des marcheuses, Patricia Boulan, 61 ans.
Des actions sont aussi prévues en régions, de Bordeaux à Lyon en passant par Montpellier, Dijon ou encore Caen... Pour Jocelin, chauffeur livreur de 48 ans dans le Var, «le mouvement n'est pas fini, et si Macron ne lâche pas plus que ce qu'il a déjà lâché, ça va mal finir, ce sera mai 68 en pire».
«Toujours à fond»
«Je suis toujours à fond, je fais partie de la poche de résistance», affirme de son côté Luc Benedetti, à Marseille, qui estime que «samedi ce sera vraiment le début du mouvement», «le premier jour d'un nouveau combat». «Sortez, sortez, sortez le 16 mars», a de son côté exhorté le député La France Insoumise (LFI), François Ruffin.
Interrogée par l'AFP, une source policière reconnaissait qu'il y avait «beaucoup de facteurs qui permettent d'envisager une mobilisation supérieure à celle des précédents samedis». Vendredi, le ministre de l'Intérieur a confirmé «une certaine inquiétude sur des ultraviolents qui pourraient se mobiliser mais nous serons présents partout où le risque peut apparaître».
«Demain, nous serons extrêmement vigilants et totalement mobilisés, à Paris comme partout en France», a affirmé Christophe Castaner, expliquant ne pas «mobiliser trop de forces de tel côté» pour se déployer «le plus rapidement possible».
Quatre mois après, certains ont remisé le gilet jaune dans la boîte à gants, ruinés par les déplacements, déçus de la tournure prise par le mouvement ou lassés des violences qui ont émaillé les manifestations. «C'est l'usure qui nous a eus, la fatigue, les tensions... C'est compliqué de passer deux mois et demi dans la rue», reconnaît Elodie Labat de Bordeaux, qui a «rendu son gilet jaune» fin janvier. (afp/nxp)
Un autre policier français se donne la mort avec son arme de service
RépondreSupprimer06:38 16.03.2019
D’après le syndicat de police UNSA, un policier affecté à la Compagnie de sécurisation et d’intervention des Yvelines (CSI 78) s’est donné la mort à son domicile à Nezel (Yvelines) ce vendredi soir. Il s’agit du 19e policier à s’ôter la vie depuis le 1er janvier.
Un policier affecté à la Compagnie de sécurisation et d'intervention des Yvelines, qui était père de deux enfants, a mis fin à ses jours avec son arme de service ce vendredi vers 20h20, selon le syndicat de police UNSA.
Ce fait divers s'inscrit dans une série tragique touchant les fonctionnaires de police. Il s'agit du 19e suicide depuis le début de l'année 2019.
Jean-Pierre Colombies, le porte-parole de l'Union nationale des policiers nationaux insiste quant à lui sur des conditions de travail exécrables, des locaux et du matériel vétustes. «Sans parler des conditions salariales et des dégradations en terme d'effectif. Au commissariat de Neuilly, ils ne sont plus que 82 alors qu'ils étaient encore plus d'une centaine il y a peu».
«Les gens ont de la haine envers nous alors qu'on ne fait que notre travail», a de son côté commenté pour BFM TV.com Pierre Ehrel, porte-parole de la Mobilisation des policiers en colère (MPC).
35 policiers et au moins 33 gendarmes se sont suicidés en 2018. En 2017, ce chiffre s'élevait à 51 policiers.
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040376479-policier-francais-suicide-yvelines-arme-service/
SupprimerPas facile d'obéir aux ordres de tuer des enfants, des femmes et des hommes qui osent marcher sans arme dans la rue ! Surtout quand on reconnait sa famille en face !
RépondreSupprimerLe baril de pétrole coûte 33 % de plus qu’à fin décembre 2018
Dominique Dewitte
15 mars 2019
Le prix du baril de Brent était en hausse de plus de 33 % cette semaine par rapport à décembre dernier. Le brent est la variété de pétrole la plus commercialisée en Europe. Ce vendredi, le baril de Brent coûte plus de 67 dollars américains. À la fin de décembre, il était encore à 50 dollars.
Les prix du pétrole ont fortement augmenté au cours des 3 derniers mois. Il y a deux raisons à cela:
Le Venezuela et l’OPEP
Il y a le chaos qui règne actuellement au Venezuela. Tant la production elle-même que les sanctions américaines contre le pays ont réduit l’offre en provenance de Caracas.
Il y a ensuite les accords de l’OPEP, en vertu desquels les pays producteurs d’or noir, avec les Saoudiens au premier plan,se conforment à l’accord de réduction progressive de la production de pétrole. [En décembre 2016, les pays de l’OPEP et la Russie avaient décidé de limiter leur production. L’accord a déjà été prolongé deux fois. À la surprise générale, les quotas imposés ont été respectés, ce qui a jeté les bases des augmentations de prix actuelles. Tous ces pays peuvent rapidement mettre plus de pétrole sur le marché, mais semblent réticents à le faire.]
Les États-Unis vont pomper encore plus de pétrole
Le président américain Trump s’est plaint de la hausse au cours du mois dernier et continue de chercher à stabiliser le niveau des prix. Le prix de l’essence est un sujet très sensible aux États-Unis.
Les États-Unis ont l’intention de produire 4 millions de barils supplémentaires par jour. Cela devrait être possible grâce à l’extraction du pétrole de schiste. En 2024, la production pétrolière américaine devrait atteindre 19,6 millions de barils par jour. Les experts pensent donc qu’il reste peu de marges d’augmentation sur le prix du combustible. Les marchés du pétrole sont clairement piégés entre deux facteurs concurrents.
On s’interroge également sur le ralentissement mondial de l’économie et l’impact de l’incertitude sur les accords commerciaux entre la Chine et les États-Unis, les deux plus importants consommateurs d’hydrocarbures au monde.
https://fr.express.live/augmentation-prix-petrole/
Propagande climatique scandaleuse auprès de la jeunesse
RépondreSupprimerle 15 mars 2019
Comment un enfant de 12 ans peut comprendre l’évolution du climat sinon en écoutant et en mémorisant ce que la radio, la télévision, les médias répètent inlassablement. Et pire encore, les élèves du collège apprennent dans leurs livres d’éveil en sciences de la vie et de la Terre – doux euphémisme – que le gaz carbonique est dangereux pour le climat et qu’il leur faudra se serrer la ceinture plus tard. Ils n’auront plus de pétrole, peut-être bien plus de gaz naturel et il fera très chaud, trop chaud parce que leurs parents et grands-parents mangeaient trop de viande, gaspillaient tout, consommaient trop, faisaient trop d’enfants, voyageaient trop …
Pour bien inculquer la propagande climatique dans le cerveau de cette jeunesse les gouvernements de tous les pays du monde ont organisé une manifestation festive, solidaire et écolo-responsable en ce mémorable vendredi 15 mars 2019 qui restera gravé dans les mémoires des générations à venir ! Et qui se trouve derrière cet évènement ? Les puissances apatrides de l’argent qui ont inscrit dans leur agenda la domination du monde, le prétexte fallacieux du réchauffement du climat en raison de l’activité humaine étant le plus simple prétexte à imposer à l’ensemble de la population puisqu’il alimente la peur panique d’un Armageddon climatique. Le mensonge est tellement gros qu’il est d’autant mieux admis comme une vérité sinon scientifique du moins politique.
Allez demander à cet escroc de Hulot ce qu’il en pense en se rasant devant sa glace le matin. Comment a-t-il fait fortune ? Sponsorisé par Rhône-Poulenc en parcourant des dizaines de milliers de kilomètres en hélicoptère. De qui se moque cet ex-ministricule, le deuxième plus riche de tous les membres du premier gouvernement Macron ?
Enseigne-t-on aux petits collégiens que la courbe en crosse de hockey de Mann est une escroquerie ? Non bien sûr ! Et pourtant Il ne se passe pas une semaine sans qu’une étude sérieuse et impartiale soit publiée dans des revues scientifiques à comité de lecture constate que, contrairement aux prévisions des politiciens de l’IPCC, il n’y a plus de « réchauffement » du climat depuis 1998. L’étude parue le 28 janvier 2019 concernant l’Atlantique nord et le continent nord-américain jusqu’à l’Alaska réalisée dans le cadre d’une collaboration entre l’Université du Dakota du Sud et celle de Lanzhou en Chine est sans équivoque.
- voir graphique sur site -
Les scientifiques en concluent que le gaz carbonique ne joue qu’un rôle mineur dans les variations du climat mais que ce secteur nord du globe terrestre est soumis aux oscillations de l’Océan Atlantique Nord (AMO, Atlantic Multidecadal Oscillation). Depuis 1995 l’oscillation nord-atlantique s’est inversée mettant fin à un cycle « positif », c’est-à-dire provoquant un accroissement des températures moyennes, qui débuta au cours des années 1930. Combinée à une chute spectaculaire de l’activité magnétique du Soleil cette inversion de l’oscillation atlantique va inévitablement provoquer dans un proche avenir un refroidissement sensible du climat.
Ce genre d’article scientifique est ignoré par les politiciens qui veulent vite mettre en place de toute urgence un système de taxes variées pour que les puissances financières transnationales réalisent, de toute urgence également, le maximum de profits … avant que le climat ne se refroidisse. Mais un jour ou l’autre les populations se révolteront contre ces imposteurs qui avancent comme argument uniquement de la fausse science. Il aurait été plus honnête de dire à tous ces adolescents de se préparer à un refroidissement du climat peut-être ingérable et cataclysmique.
RépondreSupprimerEnfin puisque l’argument choc des « réchauffistes » est la toxicité climatique du gaz carbonique ces derniers brandissent la menace d’une raréfaction du pétrole. Encore une fois cet argument est fallacieux. Selon une récente étude de l’Agence Internationale de l’Énergie, les réserves de pétrole sont telles qu’elles sont suffisantes pour assurer le développement économique mondial pendant encore 90 ans et ensuite ce sera le charbon que le Troisième Reich puis l’Afrique du Sud lors de l’embargo contre l’apartheid utilisèrent en mettant en place à grande échelle le procédé Fischer-Tropsch inventé en 1923. Dans ce cas il y a suffisamment de charbon sur la Terre pour assurer un approvisionnement énergétique pendant encore 500 ans sans prendre en compte l’uranium et le thorium … Et la Terre continuera de tourner et le climat continuera à varier.
Source et illustration : Earth and Space Science, code doi : 10.1029/2018EA000443
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/03/15/propagande-climatique-scandaleuse-aupres-de-la-jeunesse/
Comme tous les enfants ils s'apercevrons un jour que les profs font des putes et qu'ils ne répètent que ce que dit le 'livre du maître'. Ils ne diront jamais que les rois étaient TOUS des assassins qui égorgeaient vos ancêtres ! Ils les écartelaient, les pendaient, les hachaient, les brûlaient !
SupprimerEt, cette dictature tantôt monarchique tantôt empirique s'est changé de nom en raie publique. Mais les dictateurs sont toujours là !
D'ailleurs, ce n'est pas eux qui contrediront les merdias pour le 'Global Warming' !
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : La France emmerde le roi soleil !
RépondreSupprimerEN DIRECT. Fumigènes, blindés, barricades... L'acte 18 dégénère à Paris (vidéo)
12:47 16.03.2019
Suite à l’appel à converger vers Paris à la fin du Grand débat, les Gilets jaunes misent sur un regain de mobilisation pour leur acte 18 intitulé «l’ultimatum». Un correspondant de Sputnik suit en direct la situation dans la capitale.
Quatre mois après le début du mouvement et alors que le Grand débat national prend fin, les Gilets jaunes tablent ce samedi sur un «regain de mobilisation» pour leur acte 18 intitulé «l'ultimatum», dont l'épicentre devrait se situer à Paris.
Plusieurs appels à converger vers la capitale ont été lancés sur les réseaux sociaux alors que la mobilisation est en baisse depuis ces dernières semaines.
Éric Drouet, l'une des figures du mouvement, avait mis en garde au soir de l'acte 17: «Maintenant, on va passer aux choses sérieuses: l'acte 18 arrive et ça, Macron, tu peux te méfier parce que ça va être un regain de mobilisation».
Le même jour, sont prévues à Paris plusieurs autres manifestations: la «Marche du siècle» pour le climat, une journée d'action des forains qui appellent les Gilets jaunes à les rejoindre, ainsi que la «Marche des solidarités» contre les violences policières et le «racisme d'État».
14:29
Christophe Castaner dénonce le caractère «délibéré» de l’incendie avenue Franklin Roosvelt et qualifie ses auteurs d’«assassins».
14:21
«Le mouvement n'existe plus, c'est le chant du cygne», a affirmé Christophe Castaner.
13:41
La préfecture de police annonce 64 interpellations à Paris.
13:23
La Banque Tarneaud est en feu avenue Franklin Roosevelt. Une femme avec son bébé pourraient être pris au piège.
Important incendie en cours dans la Banque Tarneaud, avenue Franklin Roosevelt. Des nuages de fumée noire et des flammes s'échappent de la porte et des fenêtres de l'établissement. Le feu risque de se propager sur le bâtiment. Selon de premières informations, une femme avec son bébé pourraient se trouver à l'intérieur piégés par le feu. La zone est bouclée par les forces de l'ordre.
Plus tard dans la journée, les pompiers ont annoncé à l'AFP que l'incendie a fait 11 blessés légers.
«Deux personnes ont été sauvées des flammes. Une femme et son bébé étaient coincés au deuxième étage», ont-ils indiqué.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019
Acte 18: la Banque Tarneaud en proie aux flammes avenue Franklin Roosevelt (vidéo)
13:28 16.03.2019
Des colonnes de fumée noire et des flammes s'échappent en ce moment même par des fenêtres brisées de la Banque Tarneaud, avenue Franklin Roosevelt à Paris, selon notre correspondant sur les lieux. Les locaux de la banque en feu renfermeraient des gens, selon des informations non confirmées.
13:06
RépondreSupprimer7.000 à 8.000 manifestants à Paris dont «1.500 ultra violents», selon Castaner.
13:01
Un kiosque de presse en feu en face du Cinéma Gaumont des Champs-Élysées.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019
12:15
Des magasins pillés sur les Champs-Élysées, le restaurant Fouquet's saccagé.
Plusieurs magasins, dont les boutiques Hugo Boss, Lacoste et Nespresso ont été pillés par des manifestants. La célèbre brasserie Le Fouquet's, qui est inscrite à l'inventaire des monuments historiques et fréquentée par de nombreuses personnalités, a également été vandalisée par des manifestants.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019
Des boutiques pillés et le restaurant Fouquet's dévasté sur les Champs-Élysées (images)
12:56 16.03.2019
Alors que les heurts se multiplient entre les manifestants et les CRS, plusieurs magasins, dont la boutique Hugo Boss, et le restaurant Fouquet's ont été saccagés et pillés sur les Champs-Élysées.
12:09
Castaner dénonce «des professionnels de la casse», promet «la plus grande fermeté»
12:03
Barricades en feu sur les Champs-Élysées.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019
12:02
La plaque d'immatriculation d'un véhicule des forces de l'ordre stationné près de l'arc de Triomphe a pris feu.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019 .
11:54
Trente et une personnes ont été interpellées, selon un bilan communiqué à 11h30 par la préfecture de police de Paris.
Quelque 5.000 membres des forces de l'ordre et six blindés de la gendarmerie ont été déployés dans la capitale par crainte d'affrontements.
11:51
Les manifestants, pour certains cagoulés, jettent des pavés en direction des forces de l’ordre au pied de l’arc de Triomphe.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019
11:31
Tensions aux abords de l'arc de Triomphe.
De nombreux de fumigènes ont été allumés près de l'arc de Triomphe. Les manifestants tentent de dresser des barricades avec des barrières en métal. Des blindés ainsi qu'un important dispositif des forces de l'ordre sont déployés à proximité.
Acte 18: les Gilets jaunes défilent à Paris, le 16 mars 2019
11:23
Tensions près de la boutique Cartier sur les Champs-Élysées.
10:56
La préfecture de police de Paris annonce une vingtaine d'interpellations.
10:55
Premiers incidents sur les Champs-Élysées, la police fait usage de gaz lacrymogène et de canons à
eau.
RépondreSupprimer10:53
Des barricades sont érigées aux abords des Champs-Élysées.
Les manifestants ont renversé une remorque et réuni des barrières en métal pour dresser des barricades avant d'y mettre feu.
10:47
Des rassemblements sont également organisée aux abords des gares. Un cortège au départ de la gare Saint-Lazare a rejoint les Champs-Élysées.
10:40
En fin de matinée, des centaines de Gilets jaunes continuent à affluer en haut des Champs-Élysées. Un important dispositif policier est également sur place.
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040377275-gilets-jaunes-manifestation-ultimatum-paris/
Acte 18: un fourgon de gendarmerie fuit sous la violence des assauts des casseurs (vidéo)
RépondreSupprimer12:16 16.03.2019
La journée s'annonce tendue à Paris, alors que les Gilets jaunes veulent faire de ce samedi un tournant de leur mobilisation. Sur une vidéo diffusée sur Twitter on voit un groupe de manifestants s’en prendre à un véhicule de gendarmerie sur les Champs-Élysées.
Dès la fin de matinée des affrontements violents ont eu lieu dans le quartier des Champs-Élysées dans le cadre de la mobilisation des Gilets jaunes, notamment, un groupe de manifestants s'en est pris à une camionnette de la gendarmerie.
Sur la vidéo diffusée sur Twitter on voit ce fourgon de gendarmerie obligé de fuir sous la violence des assauts des manifestants.
Quatre mois après le début du mouvement et alors que le Grand débat national prend fin, les Gilets jaunes tablent ce samedi sur un «regain de mobilisation» pour leur acte 18 intitulé «l'ultimatum», dont l'épicentre se situe à Paris.
Vers 11h30 heure locale, les forces de l'ordre font déjà usage de gaz lacrymogènes. 31 personnes ont été interpellées, selon le dernier bilan communiqué par la préfecture de police de Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040379261-acte-18-fourgon-gendarmerie-casseurs-attaque-video/
(...) 31 personnes ont été interpellées,(...)
SupprimerPrécision: Par les crs et non pas les manifestants !
- "Les chars d'assaut fuient devant les manifestants pacifistes ! Une honte ! Ils n'ont même pas des armes !"
- "Coupez ! On va la refaire !"
- "Les chars d'assaut du carnaval s'éloignent peu à peu de l'Elysées..."
- "Coupez ! On va la refaire !"
- "Le convoi mortuaire de la dictature s'ébranle et chancelle vers le cimetière animalier où d'autres porcs les att..."
- "Coupez ! On va la refaire !"
Des boutiques pillés et le restaurant Fouquet's dévasté sur les Champs-Élysées (images)
RépondreSupprimer13:03 16.03.2019
https://twitter.com/hashtag/GiletsJaunes?src=tren
Alors que les heurts se multiplient entre les manifestants et les CRS, plusieurs magasins, dont la boutique Hugo Boss, et le restaurant Fouquet's ont été saccagés et pillés sur les Champs-Élysées.
Hugo Boss, Nespresso, Fouquet's… plusieurs établissements de luxe ont été saccagés et pillés ce samedi matin sur les Champs-Élysées, lors de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris.
Comme on le voit sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, les vitrines ont été brisées et le mobilier a été partiellement détruit.
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040379403-paris-gilets-jaunes-boutiques-restaurant-pilles/
Même les pompes funèbres attaquées ! Il n'y a plus de respect pour la merde en tranche !
SupprimerHAHAHAHA !
RépondreSupprimer«GILETS JAUNES» ACTE 18: PREMIERS HEURTS AVEC LES FORCES DE L'ORDRE
Le mouvement français de contestation connaissait, samedi, de nouvelles échauffourées.
16.03.2019, 04h28
Des casseurs ont pillé samedi des boutiques sur les Champs-Elysées lors de l'acte 18 de la mobilisation des «gilets jaunes», marqué par un regain de violence, a constaté un journaliste de l'AFP.
Sur la célèbre avenue de la capitale où ont convergé des milliers de «gilets jaunes», plusieurs barricades étaient en feu autour de midi. Tandis que des groupes, scandant des slogans anticapitalistes et anti-policiers, s'attaquaient aux magasins (Hugo Boss, Lacoste, Nespresso...) et aux restaurants.
Panneaux de protection en bois arrachés, vitrines cassées: la célèbre brasserie Le Fouquet's, qui est inscrite à l'inventaire des monuments historiques et fréquentée par de nombreuses personnalités, a également été vandalisée par des manifestants.
Sur la place de l'Etoile, des manifestants, pour beaucoup vêtus de noir, capuche sur la tête, masque de protection, ont lancé des pavés sur les forces de l'ordre qui répliquaient par des tirs de gaz lacrymogènes.
Ces scènes de pillage et d'affrontements, qui rappellent celles des journées de mobilisation du 24 novembre et début décembre, n'avaient plus eu lieu depuis plusieurs week-end dans la capitale.
Les images du quartier très touristique des Champs-Elysées vandalisé par des émeutiers, et celles de l'attaque de l'Arc de Triomphe avaient fait le tour du monde. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dénoncé l'action de «professionnels de la casse et du désordre» et demandé au préfet de police d'y répondre «avec la plus grande fermeté». (afp/nxp)
https://twitter.com/hashtag/GiletsJaunes?src=tren
https://www.lematin.ch/monde/gilets-jaunes-rue-acte-18/story/25792983
Autorisé ou pas ? Une piscine de la Somme tranche finalement sur le port du burkini
RépondreSupprimer08:34 16.03.2019
Le port du burkini n’est finalement pas autorisé dans un centre aquatique de Fort-Mahon (Somme), contrairement à ce que demandait le Défenseur des droits pour mettre fin à une «discrimination».
Un centre aquatique de Fort-Mahon (Somme) a décidé vendredi de ne pas autoriser le port du burkini, revenant sur une décision prise deux jours plus tôt en raison, selon son responsable, d'une «lecture hâtive» d'une requête du Défenseur des droits.
«Après un examen plus critique de la décision du Défenseur des droits et de son argumentation […], j'ai décidé de ne pas mettre en œuvre la décision du 13 mars», a annoncé dans un communiqué Stéphane Hausselier, président du syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard qui gère l'aquaclub de Belle Dune.
Mercredi, l'établissement avait décidé d'accepter le port de ces tenues de bain islamiques couvrant les cheveux et le corps, après avoir reçu en janvier une requête en ce sens du Défenseur des droits, Jacques Toubon.
Des responsables politiques s'étaient offusqués de cette autorisation, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), y voyant notamment une atteinte à «la laïcité».
«Nous avons pensé, en toute bonne foi, que nous étions contraints» d'accepter le burkini par cette requête. «C'est en tout cas la lecture, hâtive, que nous avons faite de la position du Défenseur des droits», a expliqué M.Hausselier.
«Or, après consultation d'un cabinet d'avocats, nous avons compris que nous pouvions interdire le burkini sur le fondement d'un règlement intérieur connu et précis», a-t-il ajouté, assurant que l'établissement allait préciser son règlement. Ce dernier interdit le burkini pour des raisons d'hygiène, au même titre que les shorts de bain ou les combinaisons.
En août 2016, deux clientes s'étaient vu refuser l'accès en burkini à ce centre aquatique. Estimant avoir été victime de «discrimination fondée sur la religion», l'une d'elles avait saisi le Défenseur des droits.
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040377156-piscine-somme-port-burkini-interdiction/
"Le transport maritime doit prendre conscience de son impact"
RépondreSupprimerLa région de La Rochelle, en France, se prépare à une potentielle marée noire. Pour le spécialiste François Piccione, le naufrage du "Grande America" met en lumière les pollutions oubliées du transport maritime.
Le porte-conteneurs, qui a sombré mardi après-midi, transportait des matières dangereuses et 2200 tonnes de fioul lourd. Deux nappes d'hydrocarbures ont été localisées jeudi dans la zone du naufrage du navire italien et pourraient atteindre le littoral français dimanche.
La catastrophe met en lumière l'impact environnemental du transport maritime, alors que tous les regards se focalisent vers le transport aérien et que l'on parle de taxer le kérosène.
"On présente souvent le transport maritime comme étant un mode de transport propre, parce qu'on ne prend en considération que ses émissions de gaz à effet de serre", constate François Piccione, coordinateur du réseau océans, mer et littoraux à la Fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement , vendredi dans La Matinale.
"Le transport maritime implique plein de pollutions"
"Mais il faut savoir que le transport maritime implique plein d'autres pollutions, qui sont pour certaines beaucoup moins connues que les émissions à effet de serre qui ont un impact sur le réchauffement climatique. Il y a des pollutions liées à la santé, comme les émissions de dioxyde de souffre et de dioxyde d'azote. Vous avez aussi la perte de conteneurs en mer ou les dégazages, notamment. Donc il y a plein d'impacts liés au transport maritime."
Le dioxyde de souffre et le dioxyde d'azote constituent ce qu'on appelle les particules fines et "le transport maritime en émet énormément", souligne François Piccione. "C'est très peu réglementé au niveau international, au niveau de l'Organisation maritime internationale (OMI), et le transport maritime utilise effectivement un fioul très peu raffiné par rapport aux autres modes de transports comme le transport terrestre ou le transport aérien. Donc il y a un vrai travail à faire sur la motorisation du transport maritime qui, aujourd'hui, utilise encore un fioul très polluant."
Le fret maritime au cœur de la mondialisation
Aujourd'hui, 90% des produits fabriqués et consommés dans le monde sont transportés par mer. "Le transport maritime est le symbole même de la mondialisation et on se préoccupe uniquement des questions économiques", souligne ce spécialiste. "On transporte une marchandise d'un point A à un point B, en prenant en compte seulement des considérations liées à l'économie, et malheureusement très peu de considérations liées à la protection de l'environnement et même au social."
"Il faut que le transport maritime prenne conscience de son impact environnemental, et il faut prendre des mesures fortes au niveau international, mais aussi à l'échelon européen ou de la France déjà, pour essayer de résoudre ces questions d'impacts environnementaux", conclut François Piccione.
https://www.rts.ch/info/monde/10289343--le-transport-maritime-doit-prendre-conscience-de-son-impact-.html
Pourquoi en est-il ainsi ? Tout est une question de lobbying. Si un produit est loin, il faut le rapprocher, le transporter, d'où les bénéfices du commanditaire. Mais, le produit peut aussi être fabriqué sur place ! Donc, il faut EMPÊCHER le fabricant de le vendre. D'où la disparition des agriculteurs français pour faire venir des produits traités aux produits toxiques à l'étranger. Idem pour les syndicats qui soutiennent le régime de dictature en place et qui a toujours empêché les entreprises de se doter de robots ('pour sauver l'emploi' !! Hahaha !), et donc, les machines, les outils sont fabriqués à l'étranger où ils emploient des robots qui travaillent 24/24 h, alors qu'un robot sur-place ne coûterait pas plus cher à 20 000 km !
RépondreSupprimerPuis, il y a la pollution. Mais, malheureusement pour les journalistes qui ne sont pas des scientifiques, la pollution s'élimine d'elle-même. Tous les gaz se recyclent. Idem pour les nappes de pétrole.
Le climat ou le nouvel enjeu de la tentation autoritaire
RépondreSupprimerLa transition écologique qui consiste à transformer étatiquement, idéologiquement et obligatoirement la société au lieu de la laisser évoluer au rythme naturel de la science et des technologies mises en concurrence est déjà bien engagée.
Par Nathalie MP.
15 MARS 2019
La semaine est très climatique : Emmanuel Macron préside au Kenya la 3ème édition de son « One Planet Summit » tandis que lycéens et étudiants rejoints par de nombreux syndicats de gauche seront aujourd’hui en grève scolaire pour le climat à l’initiative de la nouvelle figure médiatique de la lutte climatique, la jeune suédoise Greta Thunberg. Malheureusement, là où il serait bon de laisser la toute récente science du climat gagner en maturité, on voit au contraire que le climat est devenu le nouveau terrain de jeu de la tentation autoritaire.
L’information n’a pas pu vous échapper : la planète est en danger, le climat est en danger, les papillons et les abeilles sont en danger, l’humanité court à sa perte, la fin du monde est proche, jamais l’humanité n’a été confrontée à un risque de cette ampleur, il faut absolument sauver ce qui peut encore l’être, on ne peut plus attendre, il y a urgence, il n’y a plus une minute à perdre, l’avenir de la planète et l’avenir de la vie sont en jeu !
Ce discours typiquement catastrophiste, mélange d’inquiétudes sur l’épuisement des ressources et sur le réchauffement climatique anthropique qui va tous nous engloutir dans les eaux impétueuses des océans ou la fournaise accablante de terres en désertification croissante, on nous le sert depuis près de 50 ans.
CONTRÔLER NOS VIES POUR LE CLIMAT
Dans son célèbre rapport de 1972 intitulé The Limits To Growth, le Club de Rome voyait déjà le système économique mondial aller au désastre en 2030 si rien n’était fait au plus vite pour mettre un terme à l’épuisement des ressources naturelles provoqué par les coups conjugués de croissances démographique et économique débridées.
Quant à faire quelque chose, il n’était question que d’en passer par un contrôle drastique de nos vies : limitation des naissances à deux enfants par famille, taxation de l’industrie pour limiter la production et redistribution des richesses à chacun selon ses besoins. Bref, du planisme et de l’autoritarisme.
En 2012, une petite mise à jour des projections de 1972 conduisait le Club de Rome au même résultat : le système de production capitaliste s’effondrera en 2030, certains « experts » parlant même de 2020.
Nous sommes en 2019, je vous laisse juges de la pertinence de ses analyses – sachant que les populations souffrant de sous-nutrition sont passées sous la barre des 800 millions de personnes quand la population mondiale montait à 7 milliards ; sachant qu’il n’existe aucune inquiétude sérieuse à avoir sur l’épuisement à moyen terme des ressources naturelles ; et sachant que les projections démographiques actuelles font toutes état d’une baisse de la fécondité qui va entraîner à plus ou moins brève échéance une baisse de la population mondiale.
En fait d’effondrement, on a plutôt assisté à la chute du monde riant de la planification communiste tandis que le monde capitaliste faisait et continue à faire de son mieux pour adapter ses processus industriels et ses produits aux exigences environnementales croissantes des opinions publiques. Sans compter que partout où le mode de production capitaliste est suffisamment appliqué, il a l’incommensurable audace d’augmenter l’espérance de vie et le niveau de richesse.
Mais la catastrophite aiguë n’en a pas disparu pour autant, bien au contraire. Focalisée sur le climat depuis le Protocole de Kyoto de 1997 qui fixa les premiers objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (gaz carbonique principalement*), elle permet aux tentations autoritaires nichées au cœur de l’écologie radicale depuis le premier rapport du Club de Rome de rebondir de plus belle.
RépondreSupprimerAPPEL FACE À LA FIN DU MONDE
C’est ainsi qu’en août dernier, l’astrophysicien français Aurélien Barreau accédait à la notoriété mondiale en lançant un Appel face à la fin du monde. Oui, vous avez bien lu, la fin du monde :
Il n’est plus possible de le contester : le monde se meurt. La catastrophe en cours est immense. Peut-être sans précédent dans l’histoire universelle. (…) Beaucoup d’humains – probablement une majorité, voire la totalité – vont souffrir et peut-être mourir. Les individus animaux vont mourir par dizaines de milliers de milliards. (…) Au rythme actuel, dans quelques décennies, nous aurons presque tout saccagé. Nous aurons commis un crime contre l’avenir. etc. etc.
L’apocalypse puissance mille, autrement dit, et c’est aujourd’hui, sous nos yeux, à nos portes, dans nos champs et dans nos villes que ça se passe : silence, on tue.
Tremblez, pleurez, lamentez-vous tant que vous voulez, humains trop lâches pour résister aux injonctions de la consommation capitaliste sans limite ni vergogne, mais il n’existe qu’un seul chemin de rédemption : renoncez à votre petit confort apparent et « exigez du pouvoir politique qu’il impose le nécessaire » !
Ce qui est bien avec les solutions autoritaires, c’est que même si tout est mis en œuvre pour nous faire comprendre qu’on nage en pleine horreur écologique et climatique, il n’est finalement jamais trop tard pour se soumettre. Tant il est vrai que ce qui compte n’est pas la réalité, mais le sentiment d’urgence profondément inoculé en nous à force d’activisme et d’appels de ce type qui pourraient enfin nous pousser à renoncer volontairement à notre mode de vie libéral et à nous placer docilement sous la contrainte tyrannique du prétendu impératif climatique.
Si l’on reste attaché à la notion de réalité et à l’analyse des faits, disons qu’on observe un (tranquille) réchauffement de la planète ainsi qu’un accroissement du taux de gaz carbonique dans l’atmosphère. Mais c’est tout, ajouterais-je, au risque de choquer peut-être certains lecteurs sensibles.
Le reste, l’apocalypse annoncée, la disparition des ours polaires, la montée vertigineuse des océans, la disparition de la banquise, les exodes massifs pour cause de sécheresse, l’accélération des événements climatiques extrêmes – tout ceci n’existe que dans les obsessions des écologistes de combat et dans des projections dont les données plus affolantes les unes que les autres ne sont jamais vérifiées a posteriori dans les faits (voir graphique ci-dessus).
Contrairement à ce qu’affirme Aurélien Barreau, on n’a jamais vu de réfugié du réchauffement climatique. On n’a jamais vu de mort ou de malade non plus. Des morts et des blessés dans des tremblements de terre ou des ouragans, oui, et sans doute plus qu’autrefois car la population mondiale a augmenté et elle tend à se montrer moins vigilante dans ses implantations. Mais des victimes du réchauffement, non.
RépondreSupprimer« IL FAUT SAUVER LA PLANÈTE »
Autrement dit, le réchauffement climatique a accédé politiquement au statut de première externalité négative du développement économique capitaliste alors qu’on n’a jamais vu la moindre matérialisation effective de ses dommages. Mais grâce à une pression politique et médiatique intense, tout le monde répète en boucle avec un air pénétré qu’il faut sauver la planète.
Aussi, quand Aurélien Barreau nous sort son catastrophisme par paquets de douze et appelle à une forme de dictature du bien autoproclamé pour sauver l’humanité, il est immédiatement suivi sans sourciller par Juliette Binoche et une ribambelle de belles âmes hautement conscientisées.
Il est immédiatement suivi par le think tank Novethic, entité étatique dépendant de la Caisse des Dépôts et Consignations, qui se faisait récemment l’écho des mesures terriblement contraignantes qu’il faudrait mettre en œuvre pour limiter à 1,5°C (objectif de la COP21) la hausse de la température globale depuis l’ère pré-industrielle.
On croit rêver en lisant qu’il faudrait interdire la vente de véhicules neufs pour un usage particulier dès maintenant, que les constructions neuves devraient être exclusivement de l’habitat collectif avec une surface maximum de 30 m² par habitant, que les vols hors Europe non justifiés devraient être interdits à partir de 2020 ou que les vêtements neufs mis sur le marché devraient être limités à 1 kg par personne et par an.
Des préconisations à vous donner la chair de poule, mais qui représentent cependant la mesure concrète du dirigisme ultra-autoritaire que nos activistes les plus divers exigent des États dans tous les domaines de notre vie « pour sauver la planète ».
Le cabinet qui a pondu ce programme reconnaît qu’il est « peu réaliste » mais d’ajouter ensuite :
C’est une véritable économie de guerre qu’il faut mettre en place, une économie de rationnement, d’efforts intenses qui nous sort de notre monde de confort.
Que comprendre sinon qu’il faudra en passer par le despotisme – on n’ose dire éclairé – de l’écologisme radical ? Comme le dit Aurélien Barreau à la fin de sa propre tribune, ce qui compte, c’est de multiplier les appels pour qu’ils finissent par envahir l’espace.
L’APPARITION DE GRETA THUNBERG
L’espace… et les esprits. Ce n’est pas écrit mais c’est bruyamment sous-entendu, et c’est en passe de fonctionner. La mobilisation des lycéens, la mobilisation de Greta Thunberg en témoignent tristement.
Greta Thunberg a 16 ans et souffre du syndrome d’Asperger, c’est-à-dire une forme d’autisme qui altère ses capacités sociales. Suite à une dépression nerveuse sévère, elle développe des angoisses à propos du changement climatique, devient végétalienne, ne prend plus l’avion et réussit à convaincre ses parents de la suivre dans cette voie.
Depuis août 2018, elle passe ses vendredis assise devant le Parlement suédois avec un panneau orné du slogan « grève scolaire pour le climat » afin d’obliger son gouvernement à mettre en œuvre les mesures (du type Novethic, forcément) qui permettront de réduire les émissions de gaz carbonique conformément aux accords de la COP21.
Rapidement repérée par les mouvements écolos qui n’ont décidément aucun scrupule à instrumentaliser une jeune fille mineure et, qui plus est, fragile, elle intervient notamment lors de la COP24 qui s’est tenue en Pologne en décembre dernier.
RépondreSupprimerOn comprend vite qu’elle ne parle pas climat mais anti-capitalisme primaire, le climat n’étant plus qu’un prétexte dans un combat totalement politisé. La lutte contre le réchauffement climatique est transformée en « justice climatique » et passe par la mise en accusation des « riches » – encore eux. Un discours typiquement gauchiste qui n’a plus rien à voir avec la science du climat mais toutes les apparences de l’idéologie des lendemains qui chantent socialistes (vidéo, 03' 46?) :
Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner des sommes d’argent énormes. Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient pour le luxe de quelques-uns.
Dès demain, nos lycéens consciencieusement effrayés par l’épouvantable futur qui leur est décrit à longueur de médias – « la planète court à sa fin », « je ne veux plus avoir d’enfants », etc. – seront donc en grève scolaire pour le climat. Il n’est guère rassurant de voir les secrétaires d’État Emmanuelle Wargon (écologie) et Gabriel Attal (éducation) entrer complaisamment dans leur jeu. Faut-il s’attendre à de nouvelles mesures coercitives, à de nouveaux impôts, au retour de la taxe carbone, le tout gentiment emballé dans les terreurs fort opportunes des jeunes générations ?
La transition écologique qui consiste à transformer étatiquement, idéologiquement et obligatoirement la société au lieu de la laisser évoluer au rythme naturel de la science et des technologies mises en concurrence est déjà bien engagée par le gouvernement à coup de taxes, interdictions et subventions, et on ne voit pas ce qu’il pourrait faire dorénavant sans porter une atteinte considérable aux libertés individuelles déjà passablement écornées dans ce pays.
https://www.contrepoints.org/2019/03/15/339309-le-climat-ou-le-nouvel-enjeu-de-la-tentation-autoritaire
* Le gaz carbonique n'EST PAS un gaz à 'effet de serre' ! (Ni aucun autre gaz ! Hahahaha !).
SupprimerUne théorie libertarienne de l’immigration libre
RépondreSupprimerLorsque l’État plante des obstacles à l’immigration, il ne faut pas s’étonner de voir apparaître des effets secondaires indésirables.
Par Jesús Huerta de Soto.
16 MARS 2019
Les problèmes posés par la liberté de circulation des individus prêtent souvent à confusion au sein des théories libérales et des amoureux de la liberté. En premier lieu, la doctrine libérale classique se déclare en faveur d’une libre circulation de tous, sans réserve ni condition. Cette position est fondée sur le principe que toute frontière politique est perçue comme un acte flagrant d’interventionnisme et de coercition institutionnelle de la part des États, qui tendent davantage à entraver ou même empêcher la libre circulation des individus. De plus, un grand nombre de contrôles aux frontières et de décrets anti-immigration découlent de mesures politiques de quelques groupes de pression privilégiés qui, comme les syndicats, cherchent à limiter l’offre en main-d’œuvre afin d’augmenter artificiellement les salaires. Dans la mesure où ces stratégies interventionnistes entravent, voire empêchent des accords volontaires entre deux parties (natifs et étrangers), il ne fait aucun doute qu’elles violent les principes de base qui gouverneraient toute société libérale. De plus, ces règles nuisent tout particulièrement aux ressortissants des pays étrangers, puisque la libre circulation des individus à l’intérieur des différents États a été acceptée en général.
Cependant, bien que cela semble paradoxal, l’intervention subversive de l’État ne se réduit pas uniquement par la limitation de la libre circulation, mais est aussi en parallèle conçue pour forcer l’intégration de certains groupes d’individus contre la volonté des natifs d’une certaine région ou d’un certain État. Cette action coercitive de l’État survient à la fois sur un plan régional et international. Ainsi, dans chaque pays, les mesures d’intégration de certains groupes ou minorités sont souvent imposées par force, par exemple avec les lois anti-discrimination, de discrimination positive ou de changement d’itinéraires des bus scolaires. Sur le plan international plusieurs États ont, de jure ou de facto, ouvert leurs frontières à tous les étrangers, sans discrimination, et leur ont donné accès à leurs biens publics (routes, rues, places publiques, parcs, plages, services de santé et d’éducation etc..) en passagers clandestins, générant un coût significatif pour les résidents du pays, obligés d’accepter l’intégration forcée des étrangers contre leur volonté ou sous des conditions qu’ils n’ont pas souhaitées1.
Derrière leur nature apparemment contradictoire, ces problèmes montrent à quel point il est important d’isoler leur origine réelle et de constituer une théorie libérale de l’immigration, théorie qui clarifie les principes qui devraient sous-tendre les procédures de circulation dans une société libre.
LA THÉORIE DES MOUVEMENTS INDIVIDUELS DANS UN CADRE LIBÉRAL
Comme Murray Rothbard, nous commencerons notre analyse en considérant le véritable modèle anarcho-capitaliste, c’est-à-dire le modèle dans lequel
Aucune zone terrestre, aucune superficie dans le monde, ne doit rester publique ; chaque mètre carré de terre, que ce soit une rue, une place ou un quartier, est privatisé2.
Il est évident qu’aucun des problèmes liés à l’émigration diagnostiqués plus haut ne pourrait émerger. Les conditions, le nombre et la durée des déplacements personnels peuvent être ceux acceptés ou décidés par les parties concernées. Ainsi, même les mouvements de masse liés au monde du travail sont concevables si les employeurs concernés sont prêts à donner du travail aux migrants, en leur fournissant la possibilité de trouver un logement, d’organiser et même de payer leur voyage, etc. Bref, les contrats possibles entre les parties seront très variés et auront toute la richesse et la diversité que les circonstances et les caractéristiques particulières que chaque cas permet
Évidemment, sous ces conditions, les flux migratoires, loin d’être néfastes au développement social et économique, sont largement bénéfiques et conduisent au progrès de la civilisation. L’argument selon lequel l’abondance de main-d’œuvre est préjudiciable aux classes ouvrières est indéfendable : les êtres humains ne sont pas des facteurs de production homogènes ou interchangeables et ne se comportent pas, vis-à-vis de ressources limitées, comme les rats ou tout autre animal, dont la hausse de population tend à diminuer les ressources disponibles pour chacun des membres. Au contraire, l’homme est doté d’une capacité innée de création et d’innovation et par conséquent, une augmentation du nombre de personnes permet, dans un environnement dynamique, une croissance exponentielle, sans limites, dans la perpétuelle découverte et l’exploitation de nouvelles opportunités permettant d’améliorer le niveau et la qualité de vie sous tous ses aspects.
RépondreSupprimerLa capacité de l’esprit humain pour assimiler des informations et des connaissances étant limitée, les quantités d’informations mobilisées lors du processus social et entrepreneurial croissant, le progrès de la civilisation requiert une extension et intensification continue de la division du travail ou, si vous préférez, de la connaissance. Cette idée signifie simplement que tout processus de développement implique des connaissances de plus en plus profondes, détaillées et spécialisées, ce qui demande de plus en plus d’êtres humains, à savoir une croissance démographique continue. Cette croissance mondiale provient à long terme du taux de natalité plus élevé que celui de la mortalité. Mais à court et moyen termes, la seule réponse rapide et efficace aux ajustements continuels requis par les changements économiques et sociaux sont les flux migratoires. Ils permettent une intensification rapide de la division du travail (en acquérant ou en trouvant de plus en plus de connaissances dans des domaines spécifiques), permettant ainsi de surmonter l’obstacle impliqué par la capacité limitée d’assimilation de chaque esprit humain tout en augmentant rapidement le nombre de personnes impliquées dans les processus sociaux. Comme le disait très justement Hayek,
Nous sommes devenus civilisés par notre augmentation numérique tout comme la civilisation a rendue possible cette augmentation : nous pouvons être peu et sauvages, ou beaucoup et civilisés3.
Le développement des villes en tant que pôles de richesses économiques est une illustration parfaite du processus de développement des connaissances rendu possible par l’immigration que nous venons d’expliquer. La désertification continue des zones rurales et les mouvements de masse des travailleurs vers les centres urbains, loin de les appauvrir, favorisent leur essor et leur richesse dans un mouvement d’accumulation devenu l’une des manifestations les plus caractéristiques du développement humain depuis la révolution industrielle. De plus, les migrations, dans l’environnement libéral considéré, tendent à multiplier la quantité et la diversité des solutions possibles aux différents problèmes qui surgissent. Tout cela favorise la sélection culturelle et le développement économique et social, puisque tous les mouvements ont lieu à la suite d’accords volontaires et, chaque fois que les circonstances changent ou si les peuples impliqués ne les considèrent pas appropriées, ceux-ci ont la possibilité d’émigrer ou de déménager dans d’autres entreprises dans d’autres lieux géographiques.
Enfin, nous devrions noter le fait que, dans un environnement libéral dans lequel toutes les ressources et tous les biens aujourd’hui considérés comme publics ont été privatisés, aucun des deux effets négatifs que nous avons identifié plus haut et qui concernent les cas d’intégration forcée soutenus par beaucoup de gouvernements ne se produiraient. Les lois anti discrimination, de discrimination positive ou simplement les foules de migrants dans les rues ou autre lieu seraient réduits au minimum. Les déplacements seraient toujours effectués par le biais de transports privés, répondant aux conditions contractuelles fixées par leurs propriétaires et payés au prix de marché correspondant. Différents organismes se spécialiseraient dans l’organisation des itinéraires et garantiraient a priori la liberté d’accès nécessaire à chaque moyen de transport. Aussi, et dans leurs propres intérêts, les propriétaires respectifs veilleraient à ce que les voyageurs utilisent les moyens de transport appropriés et ne deviennent pas des hôtes indésirables et permanents. Cela se poursuivrait dans une variété et une richesse de dispositions sociales et d’institutions juridiques et économiques que nous ne pouvons même pas imaginer aujourd’hui, puisque le marché et la créativité d’entreprise ne sont pas en ce moment autorisés à agir par rapport aux services considérés comme publics.
RépondreSupprimerNous pouvons ainsi conclure que l’émigration et l’immigration en soi, sous réserve des principes généraux de la Loi dans un environnement où toutes les ressources sont privées, ne posent non seulement pas de problème de coût externe ou d’intégration forcée mais deviennent, au contraire, des facteurs moteurs importants du développement économique et social, ainsi que de la richesse et de la variété de la culture et de la civilisation.
PROBLÈMES POSÉS PAR L’INTERVENTION COERCITIVE DE L’ÉTAT
Notre analyse nous permet d’isoler ou d’identifier l’origine réelle des différents problèmes diagnostiqués au début de cet article concernant l’émigration et l’immigration. Ceux-ci proviennent de l’intervention coercitive de l’État à différents niveaux qui, d’un côté, tend à créer des barrières et des frontières pour prévenir ou entraver, de manière plus ou moins importante, les mouvements ayant été volontairement validés et acceptés par les différentes parties. D’un autre côté, simultanément, les États insistent pour imposer différentes mesures d’intégrations forcées, soit explicitement (au travers des prétendues lois anti-discriminations et autre politique de discrimination positive, etc..) ou indirectement, en décrétant d’importants domaines territoriaux (rues, squares, parcs, plages, etc.) comme étant publics et, par conséquent, librement accessibles. Parce qu’il ne définit pas convenablement les droits de propriété des étrangers et des natifs, l’intervention de l’État est à l’origine de tous les problèmes et conflits qui surviennent aujourd’hui en ce qui concerne l’émigration et l’immigration.
L’action subversive de l’État dans ce champ apparaît à deux niveaux. Tout d’abord, au niveau infra-national, c’est-à-dire à l’intérieur des frontières de chaque État-nation. Ici, les problèmes rencontrés liés à l’intégration forcée et aux conséquences négatives qui se posent inévitablement chaque fois que la privatisation des ressources considérées comme publiques et, par conséquent, en accès libre pour tous sont empêchés d’apparaître sous leur forme la plus virulente. En second lieu, l’interventionnisme étatique apparaît également à l’échelle internationale, c’est-à-dire entre les différents États et nations, par la régulation des flux migratoires à chaque frontière.
La façon dont cela se produit est double et contradictoire. D’un côté, des contraintes sont exercées sur les déplacements volontairement souhaités par les différents partis (autochtones et étrangers). D’un autre, les mouvements internationaux de masse sont favorisés artificiellement par les subventions et les avantages que l’État providence fournit via ses politiques de redistribution. Ainsi, aujourd’hui, apparaît souvent le paradoxe que ceux qui veulent scrupuleusement respecter la loi font face à des déplacements et des processus d’émigration impossibles, et ce même s’ils sont volontairement acceptés et souhaités par tous les partis impliqués. Et, en même temps, l’existence de biens publics et d’avantages gratuits provenant de l’État providence attirent, comme un aimant, un flux d’immigration continu, le plus souvent illégal, générant d’importants conflits et des coûts externes. Tout cela encourage par ailleurs la xénophobie et favorise des mesures interventionnistes ultérieures qui aggravent encore davantage les problèmes et dont les citoyens sont incapables de diagnostiquer l’origine du problème. Ainsi, un environnement de grande confusion et de déstabilisation se forme petit à petit, les citoyens devenant facilement victimes de démagogie et finissent par soutenir des mesures qui, en plus d’être contradictoires, sont à la fois inefficaces et nuisibles.
RépondreSupprimerEnfin, nous ne devons pas oublier que, au moins en ce qui concerne les flux massifs d’émigration et d’immigration, les problèmes actuels sont généralement plus sérieux sur un plan international qu’au niveau national. Au sein de chaque État-nation, une grande homogénéisation économique, sociale et culturelle a généralement eu lieu entre les individus au cours de son développement historique, ce qui tend à diminuer les incitations relatives aux mouvements de masse. Au contraire, à l’échelle internationale, les disparités sur les revenus sont beaucoup plus importantes et le récent développement des moyens de communications et des moyens de transport (en termes de quantité, de qualité et de réduction des coûts) signifie qu’il est beaucoup plus facile et moins coûteux de voyager entre les différents États : aujourd’hui, en seulement quelques heures, on peut voler de New Delhi aux États-Unis ou d’Amérique latine vers l’Espagne et, dans le cas de l’émigration de l’Afrique du Nord vers l’Europe ou du Mexique vers les États-Unis, les coûts sont encore plus bas.
LA SOLUTION AUX PROBLÈMES POSÉS AUJOURD’HUI PAR LES FLUX MIGRATOIRES
La solution idéale à tous ces problèmes viendrait d’une privatisation générale de toutes les ressources aujourd’hui considérées comme publiques et de l’arrêt de l’intervention de l’État à tous les niveaux dans les zones d’émigration et d’immigration. Autrement dit, puisque les problèmes que nous venons d’identifier proviennent davantage des effets nocifs de l’intervention coercitive de l’État, que de l’émigration ou de l’immigration en soi, le système anarcho-capitaliste éliminerait la plus grande partie de ceux-ci.
Cependant, tant que les États-nations continueront d’exister, nous devrons trouver et proposer des solutions procédurales permettant de résoudre les problèmes sur le long terme. En conséquence, différents théoriciens libertariens ont ainsi récemment développé un modèle de sécession et de décentralisation qui, parce qu’il tend à dissoudre les États-nations fortement centralisés en unités politiques de plus en plus petites, favorisait de fait une diminution de l’interventionnisme étatique. Ce résultat découle de la concurrence entre différents États, de plus en plus petits et moins centralisés donc, pour attirer des citoyens et des investissements, ou éviter leur fuite.
Cela les oblige à adopter des mesures de plus en plus libérales et de moins en moins interventionnistes. Dans ce processus de concurrence entre les États plus petits et plus décentralisés, les flux migratoires jouent un rôle essentiel, car ces mouvements constituent presque à dire que l’on “vote avec ses pieds”, révélant quels États sont les plus interventionnistes et les obligeant à déréguler voire dissoudre, chaque fois que possible, une grande partie de l’appareil coercitif, fiscal et interventionniste des gouvernements actuels.
RépondreSupprimerComme le dit très justement Hans-Hermann Hoppe, un monde composé de dizaines de milliers de pays, régions et cantons distincts et de centaines de milliers de villes libres et indépendantes telles que les curiosités actuelles de Monaco, d’Andorre, de Saint-Marin, du Liechtenstein, de Hong Kong et Singapour, provoquant ainsi de plus grandes opportunités pour une migration économiquement motivée, serait un monde d’une multitude de petits gouvernements libéraux intégrés économiquement par le libre-échange et une monnaie internationale comme l’or. Ce serait un monde d’une croissance économique sans précédent et d’une prospérité inouïe4.
Pourtant, l’émergence de solutions idéales et procédurales aux problèmes posés par l’émigration et l’immigration n’enlève en rien notre devoir de rechercher les principes auxquels les flux migratoires devraient être soumis dans les circonstances actuelles, là où les États fortement interventionnistes existent. Ces principes devraient être compatibles avec les idéaux libertariens et, en même temps, prendre en compte les grandes restrictions, les difficultés et les contradictions qui sont actuellement causées par l’existence des États-nations, ainsi que les graves conséquences d’injustices et de non-efficacité découlant de leurs interventions. Dans la section suivante, nous analysons ce que nous croyons que ces principes devraient être.
PRINCIPES SUR LESQUELS LES PROCESSUS MIGRATOIRES DEVRAIENT SE FONDER
Pour plusieurs raisons, il est indispensable d’établir une série de principes compatibles avec les idées libertariennes, principes qui devraient régir les processus actuels d’émigration et d’immigration. En premier lieu parce que, même si le processus de démantèlement de l’état proposé par Murray N. Rothbard, Hans-Hermann Hoppe et d’autres avait à être lancé, il ne garantirait pas toujours que les mesures établies par l’État en lien avec l’émigration par chaque gouvernement décentralisé soient valides d’un point de vue libertarien. Comme le reconnaît lui-même Hoppe,
la sécession résout ce problème en permettant aux territoires plus petits d’avoir leurs propres normes d’admission et de déterminer indépendamment avec qui ils s’associeront sur leur propre zone et avec qui ils préfèrent coopérer à distance5.
Cependant, il est bien possible que ces normes ou régulations puissent être également très interventionnistes et empêcher les mouvements libres convenus volontairement entre autochtones et étrangers, générant dès lors des résultats violant radicalement les principes libertariens. En outre, tant que les États continueront d’exister, aussi petits soient-ils, et que, parmi eux, les rues publiques, les routes et les terrains sur lesquels les droits de propriété ne seront pas correctement définis ou défendus, il pourrait continuer d’exister des intégrations forcées ou des phénomènes d’occupations massives qui, comme dans le cas des favelas au Brésil, génèrent des coûts externes significatifs et violent sérieusement les droits de propriété des autochtones.
En outre, il est nécessaire de proposer des solutions qui, même si elles vont dans la bonne direction et ne sont pas incompatibles avec des principes libertariens, sont opérationnelles dans la mesure où elles fournissent une réponse aux problèmes les plus urgents posés actuellement (par exemple en ce qui concerne l’émigration à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ou entre l’Afrique du Nord et l’Europe). En bref, une série de règles devrait être conçue pour empêcher l’immigration d’être utilisée à des fins coercitives et interventionnistes qui entrent en conflit avec une libre interaction entre les nations et les individus.
RépondreSupprimerLe premier de ces principes est que les personnes qui immigrent doivent le faire à leurs risques et périls. Cela signifie que l’immigration n’a pas à être subventionnée par l’État providence, c’est-à-dire par des avantages fournis par le gouvernement et financés par des taxes. Ces avantages ne sont pas seulement les avantages classiques de l’État providence (éducation, soins de santé, sécurité sociale, etc.), mais aussi la possibilité d’utiliser librement des biens publics. Si les émigrants acquièrent le droit de recevoir les avantages de l’État providence, ces avantages, qui sont, en dernière analyse des transferts obligatoires de richesses d’un groupe social à un autre, attireront artificiellement de nombreux groupes de migrants.
Précisons que pour que ces transferts aient lieu, il suffit seulement qu’une partie des migrants prenne en compte ces prestations sociales dans leur calcul. Notre raisonnement est donc parfaitement compatible avec la thèse de certains dans laquelle les flux de migrations, pris dans leur globalité, ne nuisent pas à l’État providence, puisqu’ils y contribuent plus qu’ils n’en reçoivent (surtout lors des premières années de leur séjour dans le pays d’accueil). Ce que nous avançons c’est qu’il suffit que quelques groupes, même minoritaires, se considèrent comme subventionnés pour qu’un effet pervers d’encouragement artificiel à l’immigration se mette en place, au détriment des citoyens du pays d’accueil. De plus, le fait que les migrants soient contributeurs nets pendant un certain nombre d’années n’est pas un argument en faveur d’une immigration intégrale au sein des États providences, mais plutôt une invitation à éliminer les formes d’exploitations qu’ils subissent actuellement en leur permettant, à leur initiative, de se désengager des programmes gouvernementaux et de souscrire à des systèmes de santé et de retraites privés.
Par conséquent, la première règle à laquelle les flux migratoires devraient être soumis est que les migrants ne devraient bénéficier d’aucun des avantages de l’État providence. Cela empêchera certains groupes d’obtenir des subventions pour leurs mouvements. Dans les cas où l’on considère que les cotisations versées par les migrants sont supérieures aux prestations qu’ils reçoivent, ils devraient, pour leur propre bien, afin d’éviter d’être exploités par le système, être au mieux obligés de maintenir un certain niveau de prévoyance, même si celle-ci doit toujours être sous leur propre responsabilité via des institutions et systèmes privés. Ainsi, deux très bonnes fins d’un point de vue libéral seraient atteintes : premièrement, l’arrêt de la promotion artificielle de l’immigration issues des politiques coercitives de redistribution, secondement, l’accélération du démantèlement des systèmes de sécurité sociale par répartition, encourageant ainsi le développement de systèmes privés basés sur l’épargne et la capitalisation dont les premiers clients seront les émigrants.
Le deuxième principe qui, je pense, devrait inspirer les processus migratoires actuels, est que tous les immigrants doivent pouvoir prouver qu’ils ont des moyens de vivre en toute indépendance, sans être un fardeau pour la charité ou pour l’État providence et, en règle générale, être en mesure de subvenir à leurs propres besoins. En d’autres termes, les émigrants ou les immigrants doivent pouvoir démontrer qu’ils adhèrent au groupe social qui les reçoit afin de contribuer à sa capacité de travail, technique ou entrepreneuriale. Il existe plusieurs solutions pour mettre ce principe en pratique, même si aucun n’est parfait. Peut-être le plus approprié est pour chaque immigrant d’avoir, en tout temps, un autochtone qui garantit ses ressources économiques, en lui procurant un job ou un contrat de travail, en étant dépositaire d’une certaine somme d’argent ou d’investissements ou parce qu’une institution privée se tient comme responsable de lui. Dans le cas d’une perte d’emploi ou d’une démission, il faudrait en toute logique, du fait de l’élasticité de ce marché, garantir aux travailleurs étrangers une période de recherche d’emploi d’une durée raisonnable avant le rapatriement dans le pays d’origine. Même si cela demande aux employeurs d’informer les instances publiques des résiliations des contrats concernés, cela ne serait, d’un point de vue administratif, pas plus compliqué ou coûteux que les procédures d’immigration qui existent actuellement dans la plupart des pays.
RépondreSupprimerLe troisième principe essentiel à toute politique migratoire est, selon moi, que les droits de vote ne soient pas accordés trop rapidement aux immigrés, sous peine de favoriser les instrumentalisations électorales de la part des différents groupes de migrants. Ceux qui émigrent doivent se renseigner sur la démarche d’émigration qu’ils entreprennent et du nouvel environnement culturel avec lequel ils vont vraisemblablement améliorer leurs conditions de vie, mais cela ne leur donne pas le droit d’utiliser les mécanismes de coercition politique (tel que le vote démocratique) pour promouvoir des politiques de redistributions des richesses, d’intervenir ou de modifier les processus spontanés des marchés de la nation dans laquelle ils entrent. À noter qu’à mesure que progresse le démantèlement des États-nations en entités plus petites, les droits de vote et les élections vont perdre de leur importance et seront remplacés en pratique par le “vote avec les pieds”, autrement dit par les flux migratoires entre les zones considérées comme moins favorables à celles considérées comme l’étant davantage. Mais il n’est pas moins vrai que, avant que ce processus de décentralisation atteigne son apogée, l’attribution automatique des droits politiques aux migrants peut devenir une vraie bombe à retardement qui sera utilisée par des groupes majoritaires de circonstance pour détruire marché, culture et langage de chaque pays. Je propose donc que soit considéré l’octroi aux immigrés de la citoyenneté intégrale, incluant les droits de vote politique, seulement après une longue période, après avoir considéré en pratique qu’ils ont pleinement intégré la culture de la société qui les reçoit. Je ne considère pas acceptable le principe établi dans l’Union Européenne dans lequel les étrangers peuvent voter aux élections municipales du lieu où ils résident. Cette règle peut complètement perturber le climat et la culture locale de beaucoup de municipalités où réside une majorité d’étrangers (comme par exemple en Espagne où des retraités viennent du Royaume-Uni, d’Allemagne, etc.). Selon moi, il faut avoir vécu un minimum d’années dans un nouveau pays, y avoir une maison ou autre bien immobilier dans la municipalité en question pour pouvoir justifier de l’attribution du droit de vote.
RépondreSupprimerEnfin, quatrième et dernier point, le principe le plus important qui devrait systématiquement régir les flux migratoires est que tous les émigrants devraient respecter en tout temps : le droit matériel (ou substantiel), en particulier le droit pénal, du groupe social qui les reçoit. Notamment, ils devraient respecter scrupuleusement tous les droits de propriété établis dans la société. Toute violation de ces droits devrait être punie, non seulement par les peines fixées dans le Code pénal, mais aussi par l’expulsion, définitive dans la plupart des cas, de l’émigré en question. Ainsi, les phénomènes d’occupations de masse, comme déjà mentionnés sur les favelas au Brésil, généralement construits sur des terres appartenant à d’autres personnes, seraient évités. Nous avons déjà vu comment les problèmes les plus visibles posés par l’émigration découlent du fait de l’absence de définition précise des droits de propriété des autochtones et de leur défense, ce qui signifie que les émigrants qui arrivent génèrent souvent des coûts externes globaux significatifs pour les citoyens présents, conduisant à l’émergence de graves poussées de xénophobie et de violence qui ont un coût social élevé et ont tendance à produire des résultats juridiques et politiques où le prix est souvent payé par les innocents. Ces conflits seraient minimisés précisément dans la mesure où la définition et la défense des droits de propriété seraient de plus en plus claires et étendues pour inclure les ressources (rues, places, plages et terres) actuellement considérées comme publiques et, par conséquent, librement accessibles par tous. Évidemment, et jusqu’à ce que cette privatisation puisse avoir lieu, l’utilisation de ce type de biens publics doit être réglementée afin d’éviter les problèmes d’occupation de masse que nous avons mentionnés.
CONCLUSION
Toutes ces mesures mentionnées n’élimineront pas tous les problèmes posés par les flux migratoires à l’heure actuelle. Ils auront cependant tendance à les diminuer et à tendre vers une direction qui devrait être défendue par tous les amoureux de la liberté. En tout état de cause, la solution finale aux problèmes ne se réalisera que lorsque les États actuels seront décentralisés en unités politiques de plus en plus petites et lorsque tous leurs biens publics seront totalement privatisés.
1 - Murray N. Rothbard lui-même a pris conscience du problème posé par l’immigration forcée au niveau international : « J’ai commencé à repenser mes vues sur l’immigration lorsque, avec l’effondrement de l’URSS, il est devenu clair que l’ethnie russe avait été encouragée à affluer en Estonie et en Lettonie afin de détruire les cultures et les langues de ces peuples.». Les nations par consentement, par Murray Rothbard. ?
2 - « Les nations par consentement », par Murray Rothbard. ?
3 - « La présomption fatale : les erreurs du socialisme», par F.A Hayek. ?
4 - « Small is Beautiful and Efficient : The Case for Secession », par Hans-Hermann Hoppe. ?
5 - « Small is Beautiful and Efficient : The Case for Secession », par Hans-Hermann Hoppe. ?
https://www.contrepoints.org/2019/03/16/339416-une-theorie-libertarienne-de-limmigration-libre
SupprimerQuand on invite un plat de merde à table, il faut bien-sûr éviter d'en rajouter en allumant la télé. Ce plat n'était pourtant pas au menu ! Mais est proposé d'office comme 'Plat du chef' ! (c'est lui qui l'a fait !).
Escape from America: Dedovsk, Russie
RépondreSupprimerPar Linh Dinh
16 mars 2019
Dans la dernière entrée de ma série Escape from America, j’interviewe un Américain vivant en Russie, un pays démonisé sans relâche par les médias occidentaux. Pour une minorité d'Américains, cependant, la Russie est un phare nationaliste, voire un refuge possible, comme c'est déjà le cas pour de nombreux Afrikanais.
Depuis combien de temps vivez-vous à l'étranger ?
Depuis environ 8 ans. Mais je me suis rendu à la maison deux fois au cours de ces 8 années pendant environ un mois.
Et depuis que je me déplace pour me rendre au travail, je n’ai fait qu’effleurer la surface de l’Europe et je n’ai même jamais été en Amérique du Sud ou en Afrique. : /
En bref, cela fait: 2 ans au Vietnam, ˜ 3 ans au Japon, 3 ans en Russie.
Mais bien sûr, il y avait beaucoup de petits voyages et pauses entre des endroits comme la Thaïlande, Taiwan, la Malaisie. Un bref passage en Finlande, en passant par l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine. Je suis fier d’apprendre à connaître la culture au lieu de simplement la cocher sur une liste, mais je vieillis un peu et j’aimerais maintenant avoir l’indépendance financière pour explorer d’autres continents plus rapidement, comme le font mes amis yuppies.
Qu'est-ce qui vous a décidé à quitter les États-Unis?
J'avais fait de l'auto-stop partout aux États-Unis et j'avais toujours aimé voyager. Je pense que c’est dans mon sang. Tous les Européens ayant une âme de tsigane ont été choisis parmi la population européenne. Je suis fier de mes origines / prédispositions pionnières, mais je vois aussi leurs inconvénients à mesure que je vieillis. C’est peut-être cet hyper individualisme qui a conduit à la dégénérescence de l’Amérique ? Je ne sais pas. Mais j'ai toujours prévu de parcourir le monde. Ma mère a beaucoup voyagé et nous a emmenés tout le temps en voyages. Donc ça pourrait être ça. Nature vs nourrir. Poulet ou l'œuf ?
Quoi qu'il en soit, j'ai été inscrit brièvement au ROTC, car je viens d'une famille riche des forces armées et je suis de la classe moyenne inférieure. Je n’avais donc pas d’argent comme celui des festivals de musique pour les festivals de musique à l’étranger, à l’étranger, que certains de mes pairs avaient. Par conséquent, le moyen le plus plausible pour assurer une carrière et traverser les sept mers était de rejoindre l'armée ou la marine. J'ai changé d'avis et je suis content de l'avoir fait. Je me suis immergé et ai voyagé beaucoup plus longtemps que si j'avais pu rester et signer un contrat. Cependant, les militaires ont toujours été mon plan B si je me retrouvais lourdement endetté ou si une fille était enceinte. Toucher du bois, toujours en croisière avec le plan A.
Quels sont les avantages de la Russie sur les États-Unis, sur le plan social et culturel, comme dans la vie de tous les jours ? Que font-ils pire ?
Le stéréotype du russe froid (au sens figuré) est vrai. Je reçois des regards étranges si je souris à des inconnus lorsque mes habitudes américaines s'infiltrent inconsciemment. Et si vous visitez, vous verrez beaucoup de conflits verbaux agressifs et un service client sans entrave. Mais pour être juste, les habitants disent «Les Russes ont une âme généreuse».
Je peux en témoigner à 100%. Une fois que vous aurez rencontré quelqu'un, il vous traitera comme une famille et prendra des mesures obscènes pour prendre soin de vous. Ils se prêtent toujours de l'argent et font des cadeaux. Et les adieux durent éternellement, comme dans un film où la famille est assise sur le porche et fait des vagues jusqu'à ce que votre voiture soit hors de vue. Mais je pense que cela explique en partie pourquoi ils sont (en moyenne) plus pauvres que l’Europe occidentale.
RépondreSupprimerJ’ai surfer sur de nombreux sites et me suis rendu dans des manoirs à Beverly Hills avec des robots qui nettoient leur piscine, ainsi que des abris pour les sans-abri avec des punaises de lit. Et partout entre les deux. Cela semble contre-intuitif, mais les pauvres sont beaucoup plus généreux. Avec le recul, cela a du sens:
"Les riches deviennent plus riches, les pauvres deviennent plus pauvres."
Si vous êtes minimaliste, que vous aimez la famille et que vous vivez pour le moment, votre niveau de vie ne sera pas élevé. Bien entendu, cela devient plus compliqué et peut aller dans les théories de l’éthique du travail protestante de Max Weber. Et ce qu'on peut dire des pays catholiques, on peut le dire aussi des orthodoxes. Quoi qu’il en soit, l’accent mis sur les valeurs familiales peut mener à une vie plus épanouissante, mais aussi au népotisme et à la corruption qui prévalent de plus en plus et qui empêchent ces pays de progresser. Les choses que les Occidentaux prennent pour acquis, comme l’eau potable du robinet, sont toujours un problème ici. Cela dit, j'essaie de faire un zoom arrière et de regarder la grande image.
Peut-être que le monde occidental est en train de brûler la chandelle des deux côtés. C’est pourquoi je ne suis pas un suprématiste nordique. Si les cultures / biologies hyper individualisées de l'Occident conduisent inévitablement à l'effondrement d'empires, la méthode de combustion lente est peut-être meilleure. Une fois que la crise des migrants sera terminée et que la poussière sera retombée, quels pays seront encore debout ? Seul le temps nous le dira.
Je me souviens d’être en Amérique aux Jeux olympiques de Socchi et d’avoir vu des images de Pussy Riot en train d’être battu. À l'époque, je croyais dans ma part de la propagande occidentale et dans une telle honte que la Russie était si homophobe et si violente. J'étais assez apolitique à l'époque et je n'en ai entendu parler que parce qu'un groupe (Portugal, The Man) a posté une pétition pour le libérer de la prison. À cette époque, je me disputais avec ma mère à propos de la légalisation du mariage gay. 8 ans plus tard, il ya maintenant des enfants transgenres et tout le monde sur Tinder est un fluide sexuel saposexuel. Inutile de dire que j'ai commencé à douter de mes convictions antérieures…
Nous pouvons faire des grimaces lorsque nous voyons les gopniks brutaux, homme des cavernes, frapper les drag-queens. Mais peut-être que l’Occident pourrait utiliser un peu de ce vigilantisme machiste. Tout le monde ici sait que leurs votes ne comptent pas. Ils plaisantent sur la victoire de Poutine avec 1 400% des voix. Mais ils l'acceptent. La mentalité semble être un chien-manger-chien, type hiérarchique ici. Pour le meilleur ou pour le pire. Cela conduit à une acceptation fataliste de la corruption impie et de l'inégalité des revenus. Mais cela maintient aussi un peu leur société en échec, peu importe ce que veulent les élites. Je montre de temps en temps les nouvelles américaines locales et elles ne peuvent pas le comprendre. Et moi non plus, vraiment. Pouvez-vous imaginer une transsexuelle renforcée [Tiffany Moore] crier après les gens et s'en tirer en Russie ?
En discutant avec les habitants, je les accuse souvent d'être pessimistes. Et ils contrent souvent en soulignant ma naïveté, tout en m'assurant qu'ils ne sont que réalistes. Peut-être qu'ils sont. Après tout, je peux vous garantir que si quelque chose comme Rotherham ou Cologne se produisait en Russie, ils n’attendraient pas la paperasse et les avocats appropriés pour obtenir justice. Ils battraient la merde vivante de tout le monde dans un rayon de 5 km et ne se permettraient pas de naviguer dans les tracasseries administratives comme nous le faisons. Les immigrants des pays de la CEI le savent et se comportent. Sans compter que la dictature de Poutine espionne sûrement ses citoyens et attrape tous les djihadistes. Ils ne veulent tout simplement pas laisser les médias en parler. En parlant de cela, la plupart des Russes n’ont aucune idée de la folie de cette frénésie médiatique pour la collusion dans les médias russes. Malgré ce que vous pensez peut-être, ce n’est pas comme la Corée du Nord, tout le monde peut utiliser un VPN et surfer sur le site Web de son choix.
RépondreSupprimerMais le Russe moyen ne s’embête pas et le contrôle des médias semble bien fonctionner. Suppose que les murs coupe-feu fonctionnent également. La seule fois où mes pairs ruskis parlent de Trump, c’est lorsque les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la Russie, renvoient des ambassadeurs, ou dans le cas le plus récent: lorsque Poutine a informé Trump des armes nucléaires nord-coréennes. Fondamentalement, tout ce qui fait que la Russie est belle et / ou l’Amérique un agresseur. Intelligent d'eux au cas où une guerre éclaterait entre nous. Mais bien sûr, l’absence de reportage sur la théorie du complot russe entre le piratage informatique et les prostituées, pourrait être due au fait que ce sont des conneries si évidentes, et qu’aucune agence de presse sensée n’essayerait de la traquer pendant trois ans comme le nôtre.
Le fait est que je ne veux pas d’une «dictature bienveillante» comme Singapour ou la Russie. Je veux vivre dans un pays comme le souhaitaient les pères fondateurs de l'Amérique.
C’est difficile à dire, cependant. Certaines formes de gouvernement correspondent certainement mieux à certaines grappes génétiques qu'à d'autres. Mais combien de ceci est inné ?
Quels sont les défis de vivre là où vous êtes en tant qu'étranger ?
Je suis incroyablement jaloux des habitants qui vivent dans des pays ethniquement homogènes, ayant un sens de l'identité et contribuant au bien commun. Un concierge en Russie ou un chauffeur de taxi au Japon sont très fiers de leur pays et de leur communauté. Quand j'ai vécu au Japon, j'ai fait de mon mieux pour être respectueux et assimilé. Mais malgré tous mes efforts, j’ai réalisé que je serais toujours un outsider et que j’ai été récompensé positivement lorsque j’ai reproduit les stéréotypes du cow-boy américain, qui était direct et flamboyant. C’est amusant mais une expérience bizarre d’être une minorité symbolique pour une fois. Je me souviens avoir pensé que le gamin noir de la banlieue de mon enfance qui avait battu des boxeurs et avait grandi dehors était fou. Ainsi que le gamin gay qui est sorti du placard et a fait une personnalité à 180º (lisp gay et poignet mou). Welp, maintenant je peux comprendre… à une échelle beaucoup plus petite.
De toute évidence, ce n’est pas grave et ne nécessite que quelques ajustements mineurs, mais c’est parce que je suis relativement jeune. Quand je parle à mes anciens expatriés qui ont frappé un habitant, il semble que ces collines de taupes deviennent vraiment des montagnes. Lorsque vous sortez de l'avion, les différences sont triviales et mignonnes.
"Oh wow, vous utilisez des baguettes et j'utilise une fourchette."
"Quoi !? Tu as mis du ketchup sur ta pizza ? Brut."
RépondreSupprimer"Hmm, vous vous souciez beaucoup plus de ce que vos parents disent que moi."
Mais imaginez que vous preniez ensemble des décisions qui changeraient votre vie ou que vous viviez ensemble des événements traumatisants.
C’est là que les vraies différences se manifestent. Il faut des décennies pour vraiment comprendre un groupe ethnique différent, et je pense que même une vie entière ne suffit pas à cause des limites biologiques. Après tout, ce n’est pas seulement le QI qui nous sépare. Nous avons des tempéraments et des esprits différents. Cela dit, explorer l’esprit russe ou japonais et essayer de comprendre ce qui les motive rend la vie quotidienne fascinante.
Oh !
Et j’ai hésité à ajouter ceci, mais après plusieurs jours de réveil par mes voisins, j’ai le sentiment que c’est nécessaire. Vous voyez, un de mes amis musulmans gais (que j'ai rencontré au Japon) avait le privilège d'immigrer en Amérique. Et pourtant, toute la journée sur Facebook, il se lamentait sur le pays. De toute évidence, en tant que personne ayant ressenti le besoin de quitter mon propre pays, je souscris à la plupart de ses propos. Mais je suis toujours un nationaliste patriote, malgré toute la merde, je parle de mon pays, et cela m’a énervé. Après tout, il serait jeté en prison s'il était ouvertement gay dans son pays d'origine. Comment ose-t-il déménager dans un autre pays et se plaindre immédiatement et plaider pour plus de «diversité» et critiquer la culture et la politique.
Je pense que la plupart des gens, surtout les Russes, peuvent comprendre ce sentiment. Les Ruski moyens sont incroyablement durs pour leur propre pays. Mais c’est comme si vous pouviez vous moquer de vos frères et sœurs, mais quand vous faites grincer des dents, j’aimerais dire que j’ai toujours respecté cela, mais ce n’est pas vrai. Au début de mon voyage, j’étais plus effronté et je me suis plaint hypocritement du Japon avec le très musulman que j’ai déjà mentionné. Ce n’est pas que moi, cependant. Allez sur n’importe quel forum pour expatriés, et c’est plein de reproches.
La première chose dont parlent les enseignants d’anglais, langue seconde, lorsqu’ils se rencontrent, c’est combien ils manquent le beurre de cacahuètes ou détestent la pollution, par exemple. Et pourtant, ils ne rentrent pas chez eux. Il en va de même pour les immigrants mexicains en Amérique et les Africains en Europe, si jamais vous prenez le temps de bavarder avec eux. (Ce qui fait partie de ce qui m'a rendu plus droite et plus nationaliste.) La grande majorité de ceux qui ne rentrent pas chez eux sont des migrants économiques. Économique en termes d'équilibre entre l'offre et la demande d'argent, ou d'équilibre entre la valeur du marché sexuel.
C'est pourquoi je fais de mon mieux pour être respectueux envers mon pays hôte. Et même prendre l’habitude de prendre des pensées ingrates en me disant: «Vous n’aimez pas ? Ensuite, partez. »Eh bien, je suis toujours à Moscou. Donc, je l'aime clairement, et je suis très reconnaissant pour leur hospitalité.
Cela dit, j’ai le sentiment que je dois vous avertir, cher lecteur, de la vérité sur les voisins russes. Ce sont les pires de ma vie. Pas face à face. Face à face, ils sont incroyablement amicaux et il existe d'innombrables babouchkas qui vous donneront des tomates au vinaigre et d'autres cadeaux faits maison, comme si vous faisiez partie de la famille. Je parle en particulier de la puissance des voisins.
Je suis un dormeur incroyablement profond. En tant qu’auto-stoppeur, j’ai passé tout le temps à côté des autoroutes et je me suis adapté à tous les pays dans lesquels j’ai été. Sauf avec les Russes. La même chose est vraie avec les habitants ici. Ils se réveillent également grâce aux voisins et vont frapper les vieux chauffe-eau soviétiques qui sont encombrés dans tout le complexe quand ils sont agacés. Il est impossible de s’adapter car ce n’est pas un bruit blanc comme les motos vietnamiennes. Les ondes sonores ne sont pas uniformes, mais plutôt des pics pointus polarisés. Techno assourdissante avec une basse qui vibre à 3h du matin. Couples hurlant à 1h du matin. Martelage et forage à 9h.
RépondreSupprimerJ'ai finalement compris pourquoi. Le frère de ma petite amie m’a dit qu’il n’y avait pas de mot russe pour «vie privée». Eh bien, il y en a, mais pas avec le même sens que les Américains ont pour cela. Extrait d'un article du NY Times sur le sujet:
La plupart des Russes ont grandi dans des blocs d'habitations denses où les enfants couraient en liberté dans des cours centrales fermées. Cul-de-sac se traduit en russe par tupik - un mot qui évoque la vulnérabilité et le danger, une impasse sans issue.
«C’est un concept tellement nouveau pour eux que vous pouvez obtenir une sécurité en mettant de la distance entre vous et les autres», a-t-il déclaré. "Le concept russe est que vous êtes en sécurité lorsque vous êtes avec la foule."
Il consacre de nombreuses pages à la vie privée, un mot qui n'existe pas en russe ou dans la masse humaine sans air qui se forme lorsque les Russes font la queue. Les Américains, explique-t-il, préfèrent converser à une distance d'au moins quatre pieds.
"Je suppose que dans une ligne typique de la Russie, votre Américain moyen perdrait connaissance", écrit-il. «Tout contact avec un Américain est considéré comme une violation de son espace personnel. Par conséquent, aux États-Unis, en règle générale, les gens ne se prennent pas par le coude et ne se tapent pas l'épaule s'ils veulent attirer l'attention ne pas s'embrasser comme des frères. "
Et ce blog qui confirme la véracité de l'article précédent:
J'ai eu cette mission parce que j'ai un mari russe, qui a lui-même publié des essais sur certaines différences culturelles inattendues rencontrées par les Russes en Amérique, et nous partageons notre temps entre Moscou et Amherst depuis 15 ans.
Notre question est donc de savoir si le mot «vie privée» existe en russe. Si vous demandez «Google Translate», vous avez onze choix et, compte tenu de mes connaissances modérées en russe, aucun d’entre eux n’a l’équivalent de «confidentialité» en ce qui concerne la valorisation de votre vie privée ou la volonté de connaître les règles de confidentialité de Facebook. Et quand j’ai interrogé mon mari à ce sujet, il a reconnu qu’il n’y avait pas de mot russe qui soit équivalent, car en effet, notre concept particulier de vie privée ne fait pas vraiment partie de la culture russe. Donc, Zlobin a raison.
Par conséquent, si vous n’avez pas assez d’argent pour une maison ou une communauté fermée, préparez-vous mentalement à une atmosphère de dortoir universitaire. Si vous êtes du genre à faire la fête, ça peut être génial. Sinon, procurez-vous un casque d’annulation du son. C’est peut-être pour cette raison que les Russes ont mis des tapis sur le mur ? Pourquoi ne pas empiler deux ou trois pour faire bonne mesure.
Quelles sont les surprises agréables que vous avez eues dans votre nouvelle maison ?
RépondreSupprimerLa plus grande bouffée d’air frais qui me vient à l’esprit est l’absence de culture informatique. Je suis libre de dire ce que je pense et personne ne s'en soucie vraiment. Et du même coup, les aspects traditionnels qui m’ont été étrangers toute ma vie sont agréables. Par exemple, les femmes qui correspondent sans équivoque à leurs rôles et s’attendent à ce que vous fassiez de même. Et bien sûr, des frais de subsistance moins chers et des salaires plus élevés constituent un bonus considérable. Je pense que la plupart des expatriés retourneraient volontiers en Amérique si nous avions des lois raisonnables en matière d’immigration et si nous ne jetions pas d’impôts dans un gouffre géant.
S'il vous plaît parler davantage de problèmes imprévus.
Ces avantages ne sont pas sans prix. Il y a un taux de roulement élevé et beaucoup de gens essaient d’être exagérés et ne peuvent pas le pirater après un an. La réalité n’est pas celle du Instagram Thots le fait paraître…
Donc, ce que je dis à tout le monde, c’est que vous n’êtes pas vraiment rémunéré pour enseigner l’anglais (l’emploi par défaut que vous aurez probablement à moins de créer votre propre entreprise), mais plutôt que vous soyez payé pour tolérer une culture différente. Et je ne parle pas seulement des pays les plus pauvres. J'ai appris cette leçon avec le Japon. Sur le papier, ils sont meilleurs que l'Amérique à bien des égards. Niveau de vie plus élevé, sécurité, propreté, politesse, etc. Mais pour un Blanc de l'Ouest, leur politesse ressemblait à de la fantaisie et j'étais stressée à cause de cela; toujours trop analyser des choses insignifiantes. C'est ce que ressentent les Noirs lorsqu'ils traînent autour des Blancs. Ce que nous considérons comme une simple courtoisie est un comportement passif, agressif et bêta pour eux. À chacun ses goûts.
En ce qui me concerne, j’ai découvert que j’étais plus simple que l’Américain moyen et que j’avais été abrasif pour mes pairs depuis mon enfance. Un Kramer de toutes sortes. Donc, après un peu de voyage, il me semble que la culture de l’Europe de l’Est me convient parfaitement. Je porte aussi mon coeur sur ma manche et deviens très passionné quand je parle. Alors peut-être que je vais essayer un pays latin ensuite. Vous pouvez ressentir la même chose ou vous sentir chez vous. Mordez juste un peu jusqu'à ce que vous vibrez avec un certain endroit puis installez-vous. Mais si vous êtes comme moi, vous réaliserez l’importance de l’identité et deviendrez plus patriotique à mesure que vous gagnerez un cadre de référence. Ainsi, même si je me passionne pour les ébats autour du monde et que je n’envisage pas de m'arrêter de si tôt, je jette un œil sur un terrain dans le Midwest américain où je pourrais acheter de l'immobilier.
Quel conseil donneriez-vous aux Américains qui veulent également sortir ?
VOUS ÊTES INCROYABLEMENT LUCKY !!!
On ne peut vraiment pas exagérer à quel point vous êtes béni d’avoir la citoyenneté américaine. Vous pouvez être très endetté, avoir zéro dollar à la banque et plusieurs délits, et vous obtiendrez toujours un visa automatique de 90 jours à votre arrivée. Même avec un billet d'avion aller simple. Cela est sans précédent et ne le sera probablement pas dans un proche avenir si les tendances démographiques actuelles se poursuivent. Alors saisissez la journée!
Sérieusement. Au cours de ces huit dernières années, j’ai rencontré tant de gens riches, bien éduqués et extraordinaires, qui doivent surmonter tant de difficultés et sacrifier énormément pour la simple chance d’un visa de touriste. Si seulement tu savais…
Alors, arrêtez de le remettre !
RépondreSupprimerJ’ai commis cette erreur et, rétrospectivement, je n’ai pas du tout dû attendre. J'ai économisé pendant 2 à 3 ans en vivant super frugal et en travaillant 3 emplois. Mais chaque jour les dépenses sont les plus gros drains. De plus, lorsque vos amis et votre famille découvriront que vous économisez de l’argent, ils viendront à Mooch. Ou «la vie arrive» et vous devrez payer pour le chauffe-eau cassé ou le pneu crevé. Alors fuyez tant que vous le pouvez encore. L’autre erreur que les gens commettent est qu’ils travaillent dur 80% de l’année dans un travail qu’ils détestent. Ils peuvent donc s’amuser pendant quelques jours dans un complexe de luxe américanisé. Pourquoi ne pas rendre chaque jour exotique et vraiment ressentir l'atmosphère locale en déménageant quelque part pendant un an? D'après mon expérience, la partie la plus chère du voyage est le billet d'avion. Alors, soyez malin et obtenez un billet aller simple et trouvez un emploi une fois que vous y êtes.
La plupart des endroits où vous postulez en ligne ne prendront pas votre candidature à l'étranger au sérieux, tout comme je ne prends pas au sérieux les déclarations de mes amis. Parler n'est pas cher. Alors, prenez un acte de foi et gardez l'esprit tranquille en sachant que l'ambassade américaine prendra soin de votre âne gâté. Je connaissais une poulette vénézuélienne dont l'amie avait dépensé tout son argent en coca et s'était échouée en Amérique du Sud. Apparemment, l'ambassade a payé son billet de retour. Mais c’était une dette qu’elle devait qui ne disparaîtrait jamais jusqu’à ce qu’elle soit remboursée, même si elle déposait son bilan. Pourtant, ce n’est pas une mauvaise affaire comparé à 99,9999% de la population mondiale. Et c’est le pire des scénarios tant que vous n’êtes pas stupidement dans un sac à dos quelque part comme le Maroc et que vous vous faites décapiter.
En cas d'échec, achetez simplement un billet de bus pour le Minnesota et découvrez ce que c'est de vivre une journée en Somalie.
–Michael Kreutzer (28 ans)
Reprinted with the author’s permission.
https://www.lewrockwell.com/2019/03/linh-dinh/705823-2/
La neige frappe l'Ecosse et le nord de l'Angleterre après que la tempête de l'Atlantique se soit abattue sur le Royaume-Uni avec des rafales à 65 mph / h (104 km/h) et de la pluie - selon les experts
RépondreSupprimerLa Grande-Bretagne sera touchée par sa deuxième tempête en une semaine aujourd'hui, dans la neige, les fortes pluies et les vents violents
Storm apportera jusqu'à 20 cm de neige dans le nord de l'Angleterre, le sud de l'Ecosse et le nord de l'Irlande
Le système - qui pourrait s'appeler Storm Hannah - va frapper le Pays de Galles et le nord de l'Angleterre avec quatre pouces de pluie
Le temps violent arrivera trois jours après que la tempête Gareth ait déchiré des arbres, des bacs retardés et des routes fermées
Mais les experts disent que la mi-semaine amènera un ciel plus ensoleillé alors qu'un système de haute pression chasse les nuages
Par MARK DUELL et MILLY VINCENT
POUR MAILONLINE
12h31 GMT, le 16 mars 2019
La Grande-Bretagne se prépare pour un week-end de températures plongeantes combinées à des vents orageux et à une neige abondante; la deuxième tempête de la semaine frappe le pays - mais les experts prédisent un ciel plus ensoleillé à partir de la mi-semaine prochaine.
La tempête, que le Met Office pourrait nommer Tempête Hannah, apportera jusqu'à trois centimètres de neige dans le nord de l'Angleterre, le sud de l'Écosse et le nord de l'Irlande, ainsi que quatre centimètres de pluie dans le pays de Galles et le nord de l'Angleterre.
Un nouvel avertissement de neige jaune du Met Office a été émis aujourd'hui à 4 heures du matin pour la majeure partie de l'Écosse et certaines parties du nord de l'Angleterre, y compris Cumbria et la région des lacs. Un avertissement jaune distinct de pluie et de neige a été émis pour l'Irlande du Nord.
Des vents forts sont attendus et un avertissement de vent jaune a été émis pour le Pays de Galles et l'est et le sud de l'Angleterre, notamment Londres. Des rafales de 45 à 55 mph devraient être généralisées dans ces régions, avec des maxima de 60 à 65 mph dans les zones exposées.
La neige sur la A1 près de Alnwick, dans le Northumberland, au Royaume-Uni, est frappée par des vents violents, de la pluie et de la neige alors qu'une zone de basse pression se développe à travers le pays aujourd'hui.
Des voitures sur la A1 près d’Alnwick, dans le Northumberland, où elles ont accumulé plusieurs centimètres de neige
La tempête Gareth fait ses adieux aujourd’hui après des vents de force de 75 mph.
La tempête Gareth laisse une traînée de destruction dans son sillage ...
«Mercredi noir» met la Journée des femmes en danger: Storm Gareth ...
Les promeneurs de chiens revêtent leur équipement de neige près du château d'Alnwick, dans le Northumberland, alors qu'une couverture de neige recouvre le comté
Les prévisionnistes préviennent des retards dans les transports par route, par chemin de fer, par air et par ferry ainsi que dans les véhicules à flancs hauts empruntant des routes exposées, combinés à cinq avertissements distincts concernant le vent, la pluie et la neige
Les températures pourraient chuter à -7 ° C dans le nord plus tard aujourd'hui alors qu'une zone profonde de basse pression se dirige vers le Royaume-Uni depuis l'Atlantique.
RépondreSupprimerCependant, cela ne durera pas longtemps car le système de basse pression excessive est chassé par un puissant jet-stream qui laisse la place à une haute pression qui devrait maintenir les nuages à distance, ce qui signifie un ciel ensoleillé à partir de la mi-semaine prochaine.
Cinq avertissements météorologiques jaunes émis en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord aujourd'hui, samedi 16 mars
Herbe soulevée du sol comme un tapis par Storm Gareth
La "Bête de l'Ouest" bat la côte de Blackpool alors que des vents violents atteignant les 40 mph / h atteignent la côte
Des vents violents soulèvent de grosses vagues sur le rivage de Blackpool aujourd'hui, alors que les avertissements de vent couvrent le littoral avec des sommets de 65 mph
Le prévisionniste du Met Office, Matthew Box, a confirmé que la tempête de ce week-end n'avait pas encore été nommée, mais a averti que la journée d'aujourd'hui serait "globalement une journée froide dans le nord et une journée venteuse dans la moitié sud du pays".
Il a déclaré à MailOnline: «Nous verrons des vents violents affectant l'Angleterre et le pays de Galles, en particulier les zones côtières, jusqu'à samedi. Le plus fort de ces vents affectera les zones côtières de Cornwall et du pays de Galles.
Une tempête est prévue dans toute la Grande-Bretagne aujourd'hui avec de vastes zones de basse pression
«C'est un peu le contraste avec la moitié nord du pays. Nous nous attendons à ce que beaucoup de nuages ??et de pluie se répandent dans une grande partie du pays au cours de la matinée de samedi.
"Cela va également se transformer en neige fondue et en neige sur les collines de l'Irlande du Nord et du Nord de l'Angleterre, ainsi que sur les hautes terres du sud de l'Écosse - et peut-être même de la ceinture centrale de l'Écosse."
M. Box a expliqué comment, à mesure que le centre de dépression repoussait, il pourrait aussi neiger dans le nord-est avant que des averses d'hiver arrivent à l'ouest. Il a ajouté: "C'est un jour où il faut prendre des précautions et se tenir au courant des avertissements."
Plus de 2 100 maisons, bureaux et magasins à Ross-on-Wye, dans le Herefordshire, ont été occultés par la tempête de la tempête Gareth, ainsi que près de 200 propriétés dans les villes de Plymouth et Torquay, dans le Devon.
Au revoir Tempête Gareth! Bonjour tempête Hannah comme la neige devrait frapper
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Sur cette image satellite, un nuage de nuages atlantiques peut être vu arrivant en Grande-Bretagne vendredi à 10h. Selon les prévisionnistes, la tempête de vent du week-end de la St Patrick pourrait apporter de la neige, des coups de vent, des tempêtes, des pluies et des inondations
Sur cette image satellite, un nuage de nuages atlantiques peut être vu arrivant en Grande-Bretagne vendredi à 10h. La tempête du week-end de la St Patrick pourrait apporter de la neige, des coups de vent, de la pluie et des inondations selon les prévisions
Évasion chanceuse alors que 1 000 tonnes de falaises tombent des touristes
Susan Powell, prévisionniste de la BBC, a déclaré que Gareth s'était maintenant déplacé vers l'est, dans la mer du Nord, mais qu'il avait été prévenu par une tempête américaine qui provoquerait des vents violents et risquerait de provoquer une autre tempête.
RépondreSupprimerOù sont les avertissements météo pour aujourd'hui ?
VENT: de 4h à 21h
Sud de l'Angleterre et du pays de Galles
Rafales jusqu'à 70 mph
PLUIE: journée entière
Nord de l'Angleterre et du Pays de Galles
Jusqu'à 4 pouces (10cm) sur un terrain plus élevé
NEIGE: de 4h à 21h
Angleterre du Nord, Écosse et Irlande du Nord
Jusqu'à 8 pouces (20 cm) au-dessus de 350 m (1 150 pieds) et jusqu'à 4 pouces (10 cm) au-dessus de 100 m (330 pieds)
La tempête Gareth a balayé la Grande-Bretagne plus tôt cette semaine, entraînant des rafales pouvant atteindre 75 km / h mardi soir, alors que des vents de plus de 60 mph ont été largement ressentis dans l'ouest du Royaume-Uni aux premières heures de jeudi.
Trois alpinistes sont décédés des suites d'une avalanche à Ben Nevis, la plus haute montagne du Royaume-Uni, et un quatrième hospitalisé a été grièvement blessé. Le groupe a été attrapé par une rivière de neige et de glace dans un ravin.
Des files de camions d'environ sept kilomètres de long se sont formées le long d'un tronçon d'une autoroute majeure à Douvres dans le Kent, attendant de la place pour les ferries et les passages Eurotunnel après que des conditions météorologiques extrêmes aient perturbé le passage transfrontalier.
Un arbre tombant sur des câbles aériens entre Irvine et Kilwinning au cours de la nuit a perturbé les trains entre Glasgow et Ayr, mais Scotrail a confirmé jeudi après-midi que les lignes avaient été réparées.
Les trains entre Durham et Newcastle ont également été arrêtés après que des câbles électriques aériens aient été endommagés, impactant les services LNER, CrossCountry, Northern et Transpennine Express, mais ont rouvert plus tard dans la journée.
Certains services Virgin Trains entre Manchester Piccadilly et London Euston et entre Glasgow Central et Preston ont été annulés. On a également signalé des arbres bloquant les routes.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-6816361/Whiteout-Scotland-Northern-England-storm-strikes-highs-60F-predicted-week.html
Un policier fait le coup de poing avec Gilets jaunes et street medic à Paris (vidéo)
RépondreSupprimer15:06 16.03.2019
Filmée aux Champs-Élysées à Paris, cette vidéo a fait ce samedi le tour des réseaux sociaux. On y voit notamment un policier qui se met à boxer les manifestants autour de lui et qui s’en prend également à un street medic. Ses collègues agissent aussi d’une manière violente alors qu’ils tentent de disperser des Gilets jaunes.
Alors que des membres des forces de l'ordre essayaient de disperser des Gilets jaunes rassemblés aux Champs-Élysées à Paris dans le cadre de l'acte 18 de leur mobilisation, un policier a commencé à donner des coups de poing aux manifestants, comme en témoigne une vidéo diffusée ce samedi sur les réseaux sociaux.
Celle-ci montre également cet agent attaquant un street medic qui tente de se protéger le visage en le couvrant de ses mains.
On voit en outre d’autres policiers matraquer des Gilets jaunes et les street medics qui tentent d’accéder aux personnes gisant à terre.
Quatre mois après le début du mouvement, et alors que le Grand débat national prend fin, les Gilets jaunes tablent ce samedi sur un «regain de mobilisation» pour leur acte 18, intitulé «l'ultimatum», et dont l'épicentre devrait se situer à Paris. D’après les données de la préfecture de police, les forces de l'ordre ont déjà procédé à 64 interpellations.
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040380912-policier-coup-poing-gilets-jaunes-paris/
174 affaires de violences policières recensées en marge des Gilets jaunes, selon Castaner
RépondreSupprimer15:17 16.03.2019
Christophe Castaner a assuré sur BFM TV que toutes «les fautes» policières survenues en marge des manifestations des Gilets jaunes seraient sanctionnées. Au total, l’'Inspection générale de la police nationale (IGPN) se penchera sur 174 affaires de violences policières présumées.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, a été saisie par la justice de 174 affaires de violences policières présumées lors des manifestations des Gilets jaunes, a affirmé Christophe Castaner, mercredi.
«Il y a 174 enquêtes en tout. Systématiquement quand il y a un signalement, il est étudié et ensuite il peut faire l'objet d'une enquête placée sous l'autorité d'un magistrat», a déclaré le ministre de l'Intérieur à BFM TV.
«S'il y a eu des fautes, elles seront sanctionnées», a ajouté M.Castaner.
Certaines modalités du maintien de l'ordre et en particulier l'usage de lanceurs de balle de défense considérés comme des armes de force intermédiaire depuis le début du mouvement des Gilets jaunes le 17 novembre 2018, font l'objet de vives critiques de la part de manifestants, partis politiques et de militants des libertés publiques.
Dans son rapport 2018 rendu public mardi, le Défenseur des droits Jacques Toubon a une nouvelle fois demandé la suspension du recours aux lanceurs de balles de défense (LBD), en raison de leur «dangerosité».
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040381086-174-affaires-violences-policieres-gilets-jaunes-castaner/
Acte 18: un déchaînement de violence au pied de l'arc de Triomphe (vidéo)
RépondreSupprimer13:21 16.03.2019
La place de l'Étoile est devenue le théâtre de violents affrontements entre forces de l'ordre et manifestants lors de la mobilisation des Gilets jaunes à Paris, le 16 mars.
De nouveaux incidents avec les forces de l'ordre ont été constatés ce samedi matin place de l'Étoile lors de l'acte 18 des Gilets jaunes à Paris.
Comme l'a signalé un correspondant de Sputnik, les manifestants, pour certains cagoulés, ont jeté des pavés en direction des forces de l'ordre.
Alors que des renforts blindés sont arrivés Place de l'Etoile pour tenter de protéger les CRS sur place, les incidents se sont poursuivis de façon violente.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dénoncé l'action de «professionnels de la casse et du désordre» et demandé au préfet de police d'y répondre «avec la plus grande fermeté».
https://fr.sputniknews.com/france/201903161040378796-paris-arc-de-triomphe-violences/
Plus de 200 applications de Google Play infectées par un malware
RépondreSupprimer15:02 16.03.2019
Baptisé «SimBad», un logiciel malveillant s’est incrusté dans 206 applications disponibles sur le Store officiel d’Android et a été téléchargé près de 150 millions de fois.
Des chercheurs en sécurité ont découvert un adware qui a infecté 206 applications sur le Google Play Store, a fait savoir la société Check Point Software Technologies.
Baptisé «SimBad», le logiciel malveillant a été téléchargé 150 millions de fois, précisent les spécialistes. Ils expliquent que logiciel affichait d'abord une publicité avant de procéder à la collecte de données concernant l'utilisateur.
L'installation du virus passait inaperçue et faisait suite à l'installation de l'application sur le smartphone. Qui plus est, le malware dissimulait aussi son icône lorsqu'il fonctionnait en arrière-plan. Objectif: visiter des sites web contenant des bannières de publicité et cliquer dessus pour accumuler des revenus.
Pour sa part, Google a affirmé que toutes les applications infectées ont été supprimées du Google Play Store.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201903161040380876-applications-google-play-malware/