L’accident nucléaire du 11 mars 2011 a fait la Une des médias tout en occultant le tsunami, bien plus catastrophique. Pourquoi ces deux poids deux mesures ?
Par Michel Gay et Jacques de Selliers.
11 MARS 2019
Le 11 mars 2011, le tremblement de terre le plus violent de l’histoire du Japon, suivi d’un tsunami gigantesque, frappe la côte est du Japon. Il provoque directement la mort ou la disparition de près de 20 000 personnes, ainsi que des dégâts considérables, notamment dans des centaines de milliers de logements et dans des centaines d’installations industrielles, pour un coût total supérieur à 200 milliards d’euros.
Parmi les dégâts, il y a l’inondation de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, qui provoque l’interruption des pompes de refroidissement et, subséquemment, une fonte partielle de trois des six réacteurs et des émissions radioactives. Deux travailleurs meurent noyés. Plus tard, quelques travailleurs sont superficiellement brûlés par des radiations et un travailleur de 60 ans décède d’une crise cardiaque.
150 000 habitants des zones ayant reçu des radiations sont évacués, souvent par simple mesure de précaution. En effet, la radioactivité dans la plupart de ces zones n’a jamais dépassé la radioactivité qui existe naturellement dans des villes comme Ramsar (en Iran) et Guarapari (au Brésil), où l’on vit très bien, avec curieusement moins de cancers qu’ailleurs.
Ces évacuations forcées ont provoqué des traumatismes psycho-sociaux importants (dont au moins un suicide) et ont précipité le décès de quelques dizaines de personnes fragiles (malades, cardiaques, personnes âgées…).
Mais qu’en est-il des conséquences des émissions radioactives ?
Dans l’océan, l’accident aura déversé 10 à 20 trillions de becquerels1 de radioactivité… ce qui paraît beaucoup mais est insignifiant par rapport aux 8 milliards de trillions de becquerels naturellement présents dans le Pacifique : c’est l’équivalent de rajouter une goutte d’eau dans une petite piscine ! Et si dans certains poissons pêchés près de la centrale, la radioactivité a été supérieure à la norme japonaise (100 becquerels/kg), il faut savoir que celle-ci est plus sévère que la radioactivité naturelle des bananes (130 becquerels/kg) !
Quant aux conséquences des émissions radioactives sur les populations, elles ont été analysées dans les rapports détaillés des deux organismes scientifiques internationaux les plus compétents en la matière, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et l’UNSCEAR (Comité Scientifique des Nations Unies sur les Effets des Rayonnements Atomiques).
Publié en 2013, le rapport de l’OMS conclut que « les risques prévus sont faibles pour l’ensemble de la population à l’intérieur et à l’extérieur du Japon ». Le seul risque possible est une faible augmentation, statistiquement imperceptible, du nombre de certains cancers pour les travailleurs et habitants les plus exposés. Ainsi l’analyse des chiffres cités donne un nombre maximum de quelques dizaines de cancers dus aux radiations, parmi les milliers de cancers qui se déclarent naturellement dans toute population. Il sera donc impossible d’attribuer ou non certains cancers à l’accident de Fukushima.
Mais dans ses questions-réponses 3 et 4, l’OMS précise qu’elle a volontairement pris les hypothèses les plus restrictives, de façon à être sûre de ne pas sous-estimer le nombre de victimes potentielles. Par exemple, elle a pris l’hypothèse que la population n’a été évacuée qu’au bout de 4 mois (alors que la plupart des personnes ont été évacuées bien avant) et qu’elle n’a consommé que de la nourriture produite localement (alors que celle-ci a généralement été retirée du marché). En d’autres mots, le nombre des cancers pourrait bien être beaucoup plus faible, voire nul !
Et dans sa synthèse, le rapport de l’UNSCEAR, publié en 2014, résume les conséquences sanitaires des radiations à Fukushima en des termes similaires :
« – Taux de cancer devant rester stables
– Risque théorique de cancer de la thyroïde accru pour les enfants les plus exposés
– Pas d’impact sur les malformations à la naissance ou les effets héréditaires
– Pas d’augmentation observable des taux de cancer chez les travailleurs
– Impact temporaire sur la vie sauvage. »
En d’autres mots, les seules conséquences des radiations à Fukushima sont deux travailleurs superficiellement brûlés, peut-être quelques dizaines de cancers au maximum, et un léger impact temporaire sur la nature, essentiellement en mer à proximité des rejets d’eau radioactive.
Pourtant, cet accident nucléaire a fait la Une des médias occidentaux. Il a pratiquement occulté le drame des 20 000 pertes humaines et des gigantesques dégâts matériels causés par le tsunami.
Et aujourd’hui encore, Fukushima revient encore souvent à la Une… alors que les autres conséquences du tsunami, bien plus catastrophiques, ont été oubliées par les médias. Pourquoi donc ces deux poids deux mesures ?
Peut-être cela provient-il de ces organisations écologistes qui vivent de la peur du nucléaire et qui, pour assurer leur survie, n’hésitent pas à diffuser des informations fausses. Car au contraire des scientifiques, les écologistes savent très bien communiquer, et leurs positions sont volontiers reprises par les médias.
D’autant plus que les radiations nucléaires sont un phénomène mystérieux et invisible et qu’à forte dose elles peuvent tuer. Elles incitent donc facilement à la peur, un réflexe naturel de protection ancestrale contre l’inconnu, facile à répandre. La peur fait ainsi des sujets très médiatiques, contrairement aux propos trop compliqués et souvent rassurants des scientifiques.
D’où on entend beaucoup plus d’antinucléaires que de scientifiques dans les médias : eux, au moins, produisent de l’info bien terrifiante dont on peut faire des articles qui se vendront bien !
Lire sur Contrepoints notre rubrique Fukushima
Le becquerel (Bq) est le nombre de radiations nucléaires émises par seconde. C’est une unité très petite car il y a beaucoup d’atomes : dans une seule goutte d’eau, il y a autant d’atomes que de gouttes d’eau dans la méditerranée toute entière. Par exemple : un gramme de radium produit 16 milliards de radiations chaque seconde (16 milliards de Bq). À ce rythme-là, on pourrait penser qu’il va rapidement ne pas en rester grand-chose. Or, 1 600 ans plus tard (sa période radioactive), il en reste encore la moitié ! Le corps humain est le siège d’environ 8 000 désintégrations par seconde, soit 8 000 becquerels, dues aux isotopes radioactifs du potassium (K40) et du carbone (C14) qu’il contient naturellement. De même, un kilo de bananes produit 130 becquerels, dus au potassium radioactif (K40) qu’il contient naturellement. ?
Je pense que les humains ont tendance à confondre et faire l'amalgame entre Fukushima et Nagasaki/Hiroshima !
RépondreSupprimer(...) qui provoque l’interruption des pompes de refroidissement (...)
Le raz de marée et tremblement de terre à proximité ont cassé les tuyaux d'approvisionnement en eaux des réacteurs et noyé les 'pompes de secours' logés très intelligemment en sous-sol d'un parking !!
Cà, c'est le type de bévue inacceptable pour des personnes qui se disent 'ingénieurs en nucléaire' ! Les tuyaux (PVC ou fer) extérieurs courraient au sol ! SANS être montés sur vérin !
J'ai proposé depuis lors de faire un canal d'arrivée d'eau par gravité de l'océan (ou fleuve) vers le réacteur qui se trouverait encerclé par les eaux. Là, il n'y aurait plus qu'à pomper l'eau en dessous ! Donc: a l'abri des tremblement de terre !
L’Empire américain : une réalité historique
RépondreSupprimerle 12 mars 2019
Le grand empire américain tel qu’il était en 1941, l’année de l’attaque de Pearl Harbor par l’aviation japonaise, comprenait les 50 Etats contigus. Les autres territoires comme l’Alaska, achetée à la Russie en 1867, Puerto-Rico, les Philippines, l’archipel d’Hawaï et une multitude d’îles et îlots disséminés sur l’Océan Pacifique n’étaient pas des Etats mais des territoires majoritairement peuplés de gens de couleur qui étaient considérés par l’Administration centrale comme des sous-hommes sans droits civiques. Cette tradition raciale était le direct héritage des massacres systématiques des Amérindiens dont les survivants furent parqués dans des réserves et les Afro-Américains, descendants d’esclaves qui vivaient dans un système d’apatheid non officiel aussi appelé ségrégation. Bref l’Empire américain était une nation peuplée de blancs anglo-saxons, si possible, chrétiens, si possible aussi, qui prônaient la « démocratie ». L’Empire colonial américain comptait environ 19 millions d’habitants essentiellement aux Philippines soit 8 fois moins que les citoyens vivant dans les 50 Etats contigus où il y avait 12 fois moins d’Afro-Américains que de Blancs.
Au sein même de l’ « Union » il existait aussi une ségrégation persistante à l’égard des « Latinos » et des communautés d’origine japonaise et chinoises enrolées parfois de force pour construire les lignes de chemin de fer du grand ouest continental américain. L’ « Union » fut construite petit à petit à coups de guerres agressives et d’annexion de territoires. Cette attitude impérialiste débuta en 1840 quand les Etats américains attaquèrent le Mexique et dépossédèrent ce pays souverain de la moitié de son territoire. L’élément qui déclencha ce conflit fut une véritable « fakenews », un détail sans importance. Il s’agissait d’une escarmouche entre l’armée de la toute nouvelle république mexicaine, mal armée, et un fort de l’armée américaine comme il en existait beaucoup dans cette région du sud-est du futur Arizona qui était un territoire disputé entre le Mexique et les Etats-Unis. Ce genre d’évènement était presque quotidien dans ce far-west le plus souvent sans foi ni loi. Pour s’en sortir la tête haute les Etats-Unis achetèrent ces territoires considérables par leur superficie pour une somme équivalente à 600 millions de dollars d’aujourd’hui, vous avez bien lu.
Cinquante ans plus tard l’empire américain déclara cette fois la guerre à l’Espagne après un coup monté, une autre « fakenews » dans toute sa splendeur, dans la rade du port de La Havane. Vaincue, l’Espagne céda aux Américains Cuba, Puerto-Rico et d’autres îles de la Caraïbe, les Philippines, Guam (archipel des Mariannes) et diverses îles du Pacifique comme une partie de l’archipel des Samoa. Pour parfaire sa domination sur le nord de l’Océan Pacifique les Etats de l’Union annexèrent l’archipel de Hawaï en 1898 où les Français s’étaient pourtant installés dès 1845. Cette annexion fut fomentée par la compagnie fruitière Dole qui organisa une révolte des Polynésiens d’Hawaï contre les Français.
On retrouve aujourd’hui la même démarche de l’impérialisme américain avec une interférence ouverte entre le gouvernement et les grandes compagnies privées qu’elles soient impliquées dans les fruits, le tabac, le pétrole, les ressources minérales ou l’armement. Rien n’a changé et l’appétit de ces grandes sociétés a poussé le gouvernement américain depuis la fin de la seconde guerre mondiale à intervenir pour étendre sa domination hégémonique et économique dans une multitude de pays. La mise en place de l’OTAN a largement contribué à dominer les pays européens mais cette organisation a été utilisée sans état d’âme par les Américains pour impliquer ces pays européens dans des conflits dont ils étaient étrangers. Après la Corée et le Vietnam qui furent des conflits spécifiquement américains il y a eu le démantèlement de la Yougoslavie et les horreurs du Kosovo et de la Bosnie toutes « justifiées » par des fausses informations, les guerres d’Afghanistan et d’Irak et enfin de Syrie, conflits dans lesquels les pays européens ont été priés par le grand Oncle Sam de participer. Depuis 1945 les forces armées américaines ont été déployées 211 fois dans 67 pays différents pour régler des conflits ou pour y « installer la démocratie ». Les USA disposent dans le monde de 800 bases militaires pour continuer leur emprise impérialiste sur le monde entier et aussi de leurs pétrodollars, de leur système d’espionnage politique et économique via les opérateurs téléphoniques et les réseaux sociaux, la NSA dénoncée par Edward Snowden : au total 17 organismes de renseignement. L’impérialisme américain n’est pas encore mort … Tous les coups tordus sont mis en oeuvre pour que la puissance financière américaine s’accapare les fleurons industriels européens et ce n’est pas terminé car l’agenda américain est finalement de dominer le monde entier …
RépondreSupprimerSource très partielle : The Guardian. L’empire américain en 1941 cartographié ci-dessus est à l’échelle et montre l’immense superficie de l’Alaska ainsi que la longueur de l’archipel de Hawaï.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/03/12/lempire-americain-une-realite-historique/
Les milliardaires américains sont les financiers discrets des campagnes de désinformation européennes
RépondreSupprimerAudrey Duperron
11 mars 2019
Depuis plusieurs années, un petit groupe de milliardaires américains finance de vastes campagne de désinformation dans différents pays membres de l’Union européenne, affirme le journal français Le Monde. Ces personnes sont aussi celles qui financent l’aile la plus radicale du parti Républicain aux États-Unis
Pour ce faire, et contrairement à l’organisation russe Internet Research Agency, ces personnes n’ont pas mis en place un dispositif important, et se contentent de financer des petits groupes d’activistes et des entreprises de communication qui propagent leurs messages sur les réseaux sociaux. Leur objectif est de favoriser l’essor du populisme et du nationalisme dans les pays européens.
Robert et Rebekah Mercer
Les plus emblématiques de ces mécènes serait Robert Mercer et sa fille Rebekah Mercer, tous deux derrière le site d’actualités américain de « l’alt-right » Breitbart News, qui ont aussi financé la campagne du président américain Donald Trump.
Selon Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump et ancien rédacteur en chef de Breitbart, l’intervention de la famille Mercer aurait été décisive dans l’accession à la présidence de Trump. Les Mercer financent également l’institut Gatestone, un think tank néoconservateur qui se consacre essentiellement à l’Europe, et publie toutes sortes d’articles dans plusieurs langues.
The Rebel
Ils sont également derrière The Rebel, un portail canadien qui s’intéresse beaucoup à l’actualité européenne. Ce site est notamment à l’origine de la publication des « MacronLeaks » [des e-mails « fuités » de l’équipe de campagne de l’actuel président français Emmanuel Macron] 2 jours avant le second tour de l’élection présidentielle en France.
Ce site à la ligne rédactionnelle anti-gauche, anti-immigration et anti-islam, a également envoyé des employés filmer des vidéos sensationnelles sur les manifestations des Gilets Jaunes en France. Le media a réalisé des vidéos sur la « résistance culurelle » en Pologne et les « mensonges des médias sur la patriotique Croatie », et également fait campagne pour le Brexit.
Rebel Media bénéficie également du soutien d’un autre milliardaire américain : Robert Shillman, qui a fait fortune avec les machines-outils Cognex. Shillman sponsorise également de nombreux projets contre l’islam, en particulier le centre Horowitz, une plateforme antimusulmane que l’organisation de lutte contre la haine SPLA accuse de répandre la haine et la désinformation.
Robert Shillman
Shillman soutient également plusieurs groupes d’extrême-droite en Europe, dont le politicien néerlandais Geert Wilders. De même, il est impliqué dans les plateformes telles que The Old Continent et le site néerlandais « politiquement incorrect » Geenstijl.
Une grande activité dans les pays européens de langue anglaise
Mais l’activité de Rebel Media est particulièrement intense dans les pays anglophones européens. Robert Shillman a financé 4 membres du groupuscule de l’extrême droite britannique britannique English Defense League, dirigé par Tommy Robinson. Ce mouvement est proche du parti eurosceptique UKIP, l’un des fers de lance du Brexit.
RépondreSupprimerCe groupuscule milite contre l’immigration et sans surprise, il a soutenu le brexit. Robinson a été arrêté en mai dernier et condamné à plus d’un an de prison de treize mois pour avoir encouragé l’islamophobie. Son arrestation a été critiquée par différents médias sponsorisés par Shillman. En outre, ses frais de justice ont été partiellement pris en charge par le think tank Middle East Forum, lui-même souten par Charles et David Koch, deux autres milliardaires américains ultraconservateurs. Ce groupe de réflexion a également aidé Geert Wilders à faire face à ses frais de justice.
Rebel Media serait également actif en Irlande, par l’intermédiaire de l’un de ses anciens employés, Caolan Robertson, un jeune activiste de « l’alt-right » également soutenu par Shillman. Robertson est notamment connu pour une campagne anti-avortement qu’il a menée sur Facebook, dans laquelle il ridiculisait les femmes qui manifestaient en faveur du droit à l’IVG. Ce spot a été visionné un million de fois, ce qui correspond au quart de la population irlandaise.
https://fr.express.live/milliardaires-americains-soutiens-nationalisme-europe/
Quels que soient les 'partis' de droite, de gauche, d'extrèmes ou du centre ce sont TOUS partis d'un seul et même parti ! C'est pourquoi, quel que soit le parti au pouvoir les choses ne changent pas. Cela n'a bien sûr rien à voir avec la Démocratie où c'est le Peuple qui dirige !
SupprimerPourquoi les merdias ne parlent-ils jamais de la Suisse ? Hahahaha ! Devinez !
PS: Les milliardaires (ceux qui prennent l'argent gagné par les travailleurs et le brûle pour se chauffer) n'ont pas de pays. Ils ont le pouvoir d'acheter des mercenaires où ils veulent et quand ils veulent.
Marine Le Pen appelle le gouvernement à suspendre l'octroi de visas aux Algériens
RépondreSupprimer12:33 12.03.2019
Marine Le Pen a demandé mardi que le gouvernement suspende l'octroi de visas aux Algériens pour prévenir un éventuel «afflux migratoire», relevant en Algérie une «soif de démocratie» comme en France, où «il n'y a pas véritablement (de démocratie) non plus», selon elle.
«Il faut le faire. C'est une mesure raisonnable que de suspendre ces octrois» de visas pour les Algériens, a déclaré sur BFMTV-RMC la présidente du Rassemblement national citée par l'AFP.
«Une déstabilisation de l'Algérie pourrait entraîner demain un flux migratoire très considérable. Car […] il existe des accords entre l'Algérie et la France qui permettent des venues qui sont extrêmement allégées pour les Algériens», a expliqué la députée du Pas-de-Calais.
«Par le passé, l'Algérie a vécu des moments très difficiles de guerre civile, et tout cela peut entraîner des mouvements de population que nous ne serions pas en capacité de gérer», a-t-elle ajouté.
Le nombre de visas octroyés à des Algériens a fortement baissé en 2018 par rapport à 2017. Quelque 297.104 visas ont été délivrés en 2018, contre 413.976 en 2017, selon le ministère de l'Intérieur.
Pour autant les Algériens bénéficient d'un régime particulier pour les titres de séjour. Leur entrée en France est par exemple «facilitée par l'absence d'exigence de visa de long séjour pour la délivrance de titres de séjour aux conjoints et parents de Français» et ils «peuvent accéder plus rapidement que les ressortissants d'autres États à la délivrance d'un titre de séjour valable 10 ans», selon la même source.
Marine Le Pen a par ailleurs noté une «comparaison qu'on peut faire entre l'Algérie et la France et beaucoup de pays dans le monde, c'est cette soif de démocratie. En réalité on s'aperçoit qu'en Algérie, il n'y a plus véritablement aujourd'hui de démocratie. Il n'y en a pas véritablement non plus en France».
La finaliste de la présidentielle en 2017 a souhaité que le Président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui a renoncé lundi soir à un cinquième mandat mais a reporté sine die la présidentielle du 18 avril, «dise maintenant quel est précisément son plan et son calendrier» électoral.
Plus tôt, jugeant que la situation politique en Algérie pourrait engendrer une vague migratoire importante, Jean-Marie Le Pen avait appelé à suspendre les législations permettant aux réfugiés d'entrer sur le territoire français.
https://fr.sputniknews.com/france/201903121040327998-marine-le-pen-algerie-visas-appel/
Un sénateur RN appelle les Algériens de France à «rentrer» pour «construire» leur pays
RépondreSupprimer10:16 12.03.2019
Suite à la décision du Président Abdelaziz Bouteflika de renoncer à un 5ème mandat, le sénateur RN Stéphane Ravier a estimé sur LCI que les Algériens vivant en France devraient regagner leur pays pour aider à sa construction et créer une Algérie «plus ouverte, plus démocratique».
Commentant le renoncement du Président algérien Abdelaziz Bouteflika à briguer un 5ème mandat, Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône, a invité les Algériens vivant en France «à rentrer dans leur pays pour le construire». S'exprimant lors d'un passage sur la chaîne LCI, le sénateur a affirmé que «le patriotisme» dont ont fait preuve les Algériens durant les manifestations devrait, alors qu'ils ont eu gain de cause, les inciter à repartir chez eux afin de «construire une Algérie plus démocratique et plus ouverte, plus libre» pour qu'ils instaurent «le vivre-ensemble».
Le 11 mars, le Président algérien a annoncé le report de l'élection présidentielle du 18 avril et sa décision de ne pas briguer un 5ème mandat, répondant ainsi aux sollicitations de la rue. Il a par ailleurs pris des mesures pour rénover le système politique du pays, dont la plus importante est la préparation d'une nouvelle Constitution qui sera rédigée par une conférence nationale inclusive.
Dans un communiqué remis à l'AFP, le chef de la diplomatie française a salué la décision du Président algérien en réitérant les liens profonds qui lient les deux pays.
https://fr.sputniknews.com/international/201903121040327507-bouteflika-decision-algeriens-france-constuire-algerie/
Pourquoi des militaires russes vont-ils inspecter une base militaire en France ?
RépondreSupprimer12:38 12.03.2019
Des représentants de la Russie se rendront en France pour passer en revue l’un des sites militaires du pays dans le cadre du Document de Vienne de 2011 sur les mesures de confiance et de sécurité.
Des inspecteurs russes contrôleront mardi un site militaire français, a fait savoir Sergueï Ryjkov, chef du Centre national pour la réduction de la menace nucléaire, lequel fait partie du ministère de la Défense.
La mission de ce groupe d'inspecteurs durera un jour, selon lui. Cette visite sera effectuée dans le cadre du Document de Vienne de 2011 portant sur les mesures de confiance et de sécurité.
Les spécialistes russes se rendront sur le site en question, à son point de localisation traditionnel en temps de paix. Le commandement français leur fera part sur place des informations concernant les effectifs et les principaux systèmes d'armement.
De telles visites sont organisées afin de vérifier les informations «sur des forces militaires et des plans de déploiement de systèmes d'armes de base et de matériel miliaire».
Le Document de Vienne de l'OSCE signé en 2011 prévoit un vaste échange d'informations sur les forces armées, les projets de défense ou encore les budgets militaires. Les pays de l'OSCE partagent les données concernant certains types d'activités militaires, invitent des observateurs et organisent des inspections mutuelles.
https://fr.sputniknews.com/defense/201903121040329977-france-russie-defense-inspection/
SupprimerLe monde est - depuis TOUJOURS - enfermé dans une dictature de familles qui dirigent le monde où se sont ouvertes certaines politiques visant à la Démocratie. Ces 'échappés du bocal' (Kadhafi, Maduro, Gbagbo, El Assad et la Suisse) font 'presque' ce qu'ils veulent mais demeurent contrôlés sous le joug armé des forces 'Est-Ouest'.
RépondreSupprimerGilet jaune matraqué: une enquête ouverte après la diffusion d’une vidéo
07:07 12.03.2019
La préfecture du Finistère a réagi à la vidéo d’un homme se faisant matraquer par les forces de l’ordre samedi dernier à Quimper et veut «préciser la manière exacte dont se sont déroulés les faits» en ouvrant une enquête administrative.
La préfecture du Finistère a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête administrative à la suite de la diffusion d'une vidéo tournée samedi lors de la manifestation régionale des Gilets jaunes organisée à Quimper, laquelle montre un manifestant à terre, frappé à coups de matraque par un gendarme mobile.
L'enquête a pour but de «préciser la manière exacte dont se sont déroulés les faits». Dans un communiqué, la préfecture indique que plusieurs vidéos ont été tournées samedi «dans un contexte de violences contre les forces de l'ordre, qui ont (…) fait plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre comme parmi les manifestants».
L'une de ces vidéos, largement diffusée sur les réseaux sociaux et par ailleurs relayée sur Twitter par le journaliste.
La préfecture «observe qu'elle [la vidéo] se déroule précisément sur les lieux où ces violences délibérées étaient commises depuis plus d'une heure contre les forces de l'ordre, et que cette personne participait donc de fait à un attroupement violent». Le communiqué souligne aussi qu'il s'agissait d'une «manifestation non-déclarée».
Le manifestant, Max Barré, un chauffeur routier de 25 ans, envisage de porter plainte, selon l'AFP. Il n'a pas été interpellé samedi par les forces de l'ordre.
https://fr.sputniknews.com/france/201903121040326758-france-gilets-jaunes-gendarme-enquete/
SupprimerEn France, si vous désirez sortir 'de chez vous', vous DEVEZ impérativement appeler la Kommandantur pour l'aviser d'une demande gracieuse et exceptionnelle d'autorisation de pouvoir sortir de votre logement afin d'aller faire 'des courses' entre les balles qui sifflent, les coups de matraques et les chars d'assaut là pour vous protéger d'une éventuelle agression extra-extra-terrestre (islamiste ?) !
Le groupe européen de LREM bénéficie du financement d’un fabricant du glyphosate
RépondreSupprimer13:45 12.03.2019
En dépit de la guerre déclarée au glyphosate par LREM et de l’interdiction faite aux entreprises de financer les partis politiques en France, France 2 a révélé qu’en vue des élections européennes, le parti d’Emmanuel Macron s’était allié avec le parti européen ALDE, financé par l’un des fabricants de ce pesticide.
Fin novembre 2017, Emmanuel Macron a pris l'engagement de fixer la sortie du glyphosate en France d'ici trois ans. Toutefois, la chaîne France 2 a appris que, pour les élections européennes, le parti du Président de la République s'était allié avec l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE), qui bénéficie du financement de plusieurs grosses entreprises internationales, dont Bayer, qui fabrique du glyphosate depuis le rachat de Monsanto.
Selon les chiffres du Parlement européen, depuis les dernières élections, en 2014, les entreprises ont ainsi versé plus de 425.000 euros à l'ALDE. La chaîne précise que ces financements sont légaux jusqu'à 18.000 euros par an et par entreprise.
Comme France 2 le rappelle, il est impossible pour une entreprise en France de financer un parti politique. Au Parlement européen, en revanche, une telle opération est autorisée.
La chaîne a ainsi confirmé l'information de Marine Le Pen, qui avait assuré la semaine dernière sur RTL que les lobbies finançaient les partis du Parlement européen, prenant l'exemple de Monsanto et du groupe des libéraux, l'ALDE.
En réaction à cette révélation, l'ALDE avait alors assumé ces financements, rappelant toutefois qu'ils représentaient moins de 4% de son budget.
«On est tout à fait en mesure de refuser cet argent si cela ne colle pas avec nos positions ou si l'on craint que l'entreprise attende quelque chose en retour. Ce n'est pas du tout l'objectif de cette coopération», a assuré Didrik de Schaetzen, le porte-parole du parti européen.
Ayant découvert l'existence de ces financements, le directeur de campagne LREM pour les élections européennes, Stéphane Séjourné, les a qualifiés de mauvaises «pratiques pour des partis politiques, qui doivent être indépendants dans leur manière de légiférer».
«Il va falloir remettre sur la table ce genre de financements. Ils sont interdits en France, ils doivent être aussi interdits en Europe», a-t-il estimé.
Les cercles politiques français ont déjà dénoncé le financement de cette alliance pour les élections au Parlement européen.
En France, les élections européennes de 2019 se dérouleront le 26 mai 2019 afin d'élire les 79 députés européens représentant la France au Parlement européen.
RépondreSupprimerhttps://fr.sputniknews.com/international/201903121040329846-lrem-europeen-financement-glyphosate-bayern/
Notez bien qu'AUCUN candidat(e) de la dite 'opposition' n'a proposé à ce jour 'La Démocratie en Marche' !! Hahahaha !
SupprimerBecause que chez eux c'est 'Vive la dictature' !
C'est plutôt 'La raie publique dans la Merde' !
Un «renforcement de la répression» en France dénoncé par le Défenseur des droits
RépondreSupprimer13:14 12.03.2019
Dans son rapport annuel, l’institution indépendante s’inquiète entre autres du nombre «jamais vu» d’interpellations et de gardes à vue «préventives» lors de certaines manifestations en France.
Face à la menace terroriste, aux troubles sociaux et à la crainte d'une crise migratoire, une politique «de renforcement de la sécurité et de la répression» s'est implantée en France, selon le rapport annuel du Défenseur des droits rendu public lundi 11 mars.
«Dans son étude réalisée à la demande du président de l'Assemblée nationale, remise en janvier 2018, le Défenseur des droits constatait déjà que la résurgence de la menace terroriste et la mise en œuvre de l'état d'urgence avaient conduit à placer au premier plan les enjeux de sécurité parfois au détriment des libertés, telle que la liberté de manifester», lit-on dans le rapport.
Le document, qui couvre la période d'éclosion du mouvement protestataire des Gilets jaunes, constate notamment «le nombre "jamais vu" d'interpellations et de gardes à vue intervenues "de manière préventive"» lors de certaines manifestations.
D'après l'institution présidée par l'ex-ministre de la Culture puis de la Justice Jacques Toubon, la gestion de la contestation sociale par les autorités françaises semble «s'inscrire dans la continuité des mesures de l'état d'urgence» mis en place après les attentats du 13 novembre 2015:
«Telle une pilule empoisonnée, le régime d'exception de l'état d'urgence, en place durant près de deux ans, est venu contaminer progressivement le droit commun, fragilisant l'État de droit ainsi que les droits et libertés sur lesquels il repose», indique le document.
Cette politique a notamment «contribué à poser les bases d'un nouvel ordre juridique, fondé sur la suspicion, au sein duquel les droits et libertés fondamentales connaissent une certaine forme d'affaissement, fragilisés par des mesures sécuritaires visant notamment à développer le contrôle dans l'espace public», prétend le Défenseur des droits.
Dans le même temps, la logique sécuritaire du gouvernement en place se répercute également sur le droit des étrangers. Ainsi, la France mène selon le rapport du Défenseur «une politique essentiellement fondée sur la "police des étrangers", reflétant une forme de "criminalisation des migrations"».
Le rapport déplore notamment les «entraves persistantes à l'entrée dans la procédure d'asile» qui «viennent grossir les rangs des exilés contraints de vivre dans la clandestinité, subissant des conditions de vie contraires à la dignité de la personne humaine».
https://fr.sputniknews.com/france/201903121040330155-france-droits-repression-rapport-securite/
(...) Dans son rapport annuel, l’institution indépendante s’inquiète entre autres du nombre «jamais vu» d’interpellations et de gardes à vue «préventives» lors de certaines manifestations en France.
SupprimerFace à la menace terroriste, aux troubles sociaux et à la crainte d'une crise migratoire, une politique «de renforcement de la sécurité et de la répression» s'est implantée en France, selon le rapport annuel du Défenseur des droits rendu public lundi 11 mars. (...)
Primo, s'il y a du «jamais vu», y a PAS DE RAPPORT ! 'Sauf si c'est dieu qui donne une interview).
Secundo, les interpellations ne sont pas de 'menaces terroristes' ou d'autre 'affabulations des dérangés de la cafetière' ou de 'crainte d'une crise migratoire' mais BIEN RÉELLES envers des françaises et des français qui osent sortir pacifiquement de chez eux et marcher... dans la rue !!!
D'où 'le renforcement de la sécurité et de la répression' destiné à surcharger/justifier l'armement contondant de type nucléaire, chars d'assaut, ADM, LREM et autres !
Comment une guerre nucléaire pourrait-elle affecter Internet ?
RépondreSupprimer14:27 12.03.2019
«Il est difficile de débrancher Internet complètement, mais c'est possible», a expliqué Ben Segal, ancien chercheur en informatique du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) et l'un des mentors de Tim Berners-Lee qui a créé le World Wide Web il y a 30 ans.
«Internet a été conçu de sorte à pouvoir utiliser des connexions de réserve. Il est donc difficile de l'anéantir, mais c'est possible. Une explosion nucléaire dans l'espace, à grande altitude, serait un vrai problème qui n'affecterait pas les hommes mais mettrait hors service l'électronique et les moyens de communication. On sait cela depuis longtemps, et je suis certain que tout le monde pourrait le faire en cas de menace», a déclaré à Sputnik Ben Segal, l'un des pères fondateurs d'Internet.
Une autre option serait de détruire toute l'humanité dans une guerre nucléaire. «Mais, sans détruire le monde, il est difficile de désactiver entièrement Internet. Parce que, comme je l'ai dit, il a été créé pour travailler à l'aide de différentes sources. Et tant qu'il existe un signal radio, un câble, un laser, vous pouvez communiquer via ces protocoles», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.
«Toutefois, il est possible de lui infliger un préjudice considérable. Il y a quelques années, je ne pensais pas qu'un pays serait capable de filtrer Internet. Mais c'est possible. Par exemple, en Chine, Google est complètement interdit», a-t-il ajouté.
Il est impossible de prédire le développement futur d'Internet, mais la tendance générale est pessimiste, selon Ben Segal.
«Avez-vous lu le livre de Nassim Taleb Le Cygne noir sur la théorie des événements rares et difficiles à prévoir mais ayant des conséquences significatives? Et bien, la Toile mondiale était ce cygne noir. Comme Google et Facebook. Personne ne pouvait les prédire. Quand j'ai vu Google pour la première fois, j'ai pensé que cela ne pouvait pas exister. Que cela ne pouvait pas fonctionner. Et cela a été fait par un Russe. Et aujourd'hui personne ne peut dire quelle sera la suite», a-t-il déclaré.
Selon lui, la tendance générale de l'évolution de l'humanité suscite du pessimisme.
«Il existe de très nombreux risques. Et il est très regrettable que le cerveau humain, brillant dans certains domaines, ne puisse rien y faire. Et même si vous trouvez une solution, vous serez confronté au problème de son application», a-t-il ajouté.
Le World Wide Web fête son 30e anniversaire. Ce projet avait été mis en œuvre au CERN par le jeune informaticien Tim Berners-Lee, qui avait décidé de relier les ordinateurs dans un réseau commun grâce à l'hypertexte pour un meilleur échange d'informations.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201903121040331851-guerre-nucleaire-internet-impact-risques-menace/
HOULALA ! Mais quoi qui dit le môssieu ?
SupprimerUne 'guerre nucléaire' est parfaitement inexistante because que le nuc est obsolète depuis plus de 40 ans ! (aujourd'hui c'est Technologie scalaire). Mais, l'atout suprême des États est l'EMP. L'Impulsion ElectroMagnétique (ou 'bombe propre' comme disent les chinois) représente une explosion en altitude dont l'onde parcourt toute la Terre et le ciel en grillant TOUS les appareils électrique (donc: Internet). Plus de satellite d'avion, bateau à moteur, voiture, téléphone, bref, c'est à pieds ou à bicyclette ou à cheval. Oualà !
RépondreSupprimerTrump dit que les avions sont trop complexes pour voler, comme le reste du monde Boeing 737 Max 8s
par Tyler Durden
Mar, 03/12/2019 - 10:09
Mise à jour (10h05 heure de l’Est): Le président Trump, désormais expert en aéronautique, a décidé de faire quelques commentaires à propos des interdictions de Boeing: "Les avions sont de plus en plus complexes à piloter. Les pilotes ne sont plus nécessaires, mais les informaticiens de MIT ... souvent vieux et simple c'est bien mieux "
Vraisemblablement, il y a plus à venir ...
Les actions de Boeing ont étendu leur baisse à plus de 5%.
* * *
Mise à jour (9h45 HE): Et la Norvège se mêle à la mêlée: Norwegian Airlines a annoncé qu’elle arrêterait le vol avec 18 avions sur recommandation des autorités européennes de la sécurité aérienne, rapporte E24, citant un communiqué de la compagnie; la nouvelle a réduit de 9,2% le stock norvégien. Norwegian possède aujourd'hui 18 Boeing 737 MAX 8 dans sa flotte. La commande totale de ces avions est de 110.
Suite à la décision des organismes de réglementation de l'aviation concernés de suspendre temporairement l'exploitation de Boeing 737 MAX, Norwegian a annoncé qu'elle n'effectuerait aucun vol avec ce type d'avion jusqu'à nouvel ordre. Nous maintenons un dialogue étroit avec les autorités de l'aviation et Boeing et suivons leurs instructions et recommandations.
Norwegian compte plus de 110 Boeing 737–800 dans sa flotte, qui ne sont pas concernés par cette suspension temporaire.
"Nous voudrions présenter nos excuses aux clients qui seront affectés par des annulations et des retards temporaires, mais la sécurité de nos clients et de nos collègues ne sera jamais compromise, et une fois que les autorités auront conseillé de cesser leurs activités, nous nous y conformerons bien sûr", a déclaré la société.
Tomas Hesthammer, directeur de l’exploitation par intérim de la Norvège, a déclaré:
«En réponse à la suspension temporaire des opérations Being 737 MAX par plusieurs autorités de l'aviation, nous avons décidé de ne pas effectuer de vols utilisant ce type d'aéronef, sauf indication contraire des autorités de l'aviation concernées. Nous souhaitons présenter nos excuses aux clients pour les inconvénients causés, mais la sécurité restera toujours notre priorité absolue. "
* * *
Mise à jour (9 h 30 HE): L’autorité de l’aviation civile du Royaume-Uni a émis des instructions pour arrêter tout vol commercial de passagers en provenance d’un opérateur arrivant, partant ou survolant l’espace aérien du Royaume-Uni. Un porte-parole de l'autorité de l'aviation civile du Royaume-Uni a déclaré:
«Nos pensées vont à toutes les personnes touchées par le tragique accident survenu hier en Ethiopie.
"L'Autorité de l'aviation civile du Royaume-Uni a surveillé la situation de près. Cependant, comme nous ne disposons pas d'informations suffisantes à partir de l'enregistreur de données de vol, nous avons, par mesure de précaution, donné des instructions pour arrêter tout vol commercial de passagers ou survolant l'espace aérien du Royaume-Uni.
"La directive de sécurité de l'Autorité de l'aviation civile du Royaume-Uni sera en vigueur jusqu'à nouvel ordre.
RépondreSupprimer"Nous restons en contact étroit avec l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et les régulateurs du secteur à l'échelle mondiale."
"Il existe actuellement cinq avions Boeing 737 Max 8 immatriculés et opérationnels au Royaume-Uni. Un sixième avion doit entrer en service plus tard cette semaine.
L'Autorité européenne de l'aviation (EASA) aurait l'intention de suivre le Royaume-Uni en arrêtant le 737 Max 8.
En outre, la compagnie d’état Oman Air a suspendu les 737 vols Max.
Voici une liste mise à jour des pays qui ont mis à la terre les 737 de quatrième génération compilés par l'AP:
Australie
Brésil
Îles Caïmans
Chine
Ethiopie
Inde
Indonésie
Mexique
Singapour
Corée du Sud
Malaisie
Oman
... et maintenant la Grande-Bretagne
Combien de temps avant que tous les pays, à l'exception des États-Unis, aient mis le 737 Max à la terre?
Les stocks de Boeing sont en baisse d'environ 4% avant la commercialisation ..
* * *
Mise à jour (8 h 15 HE): La Malaisie a rejoint nombre de ses voisins de la région Asie-Pacifique pour échouer tous les Boeing 737 MAX 8. L'Autorité de l'aviation malaisienne a publié une déclaration sur l'échouement, indiquant que les avions seraient interdits de vol jusqu'à nouvel ordre.
Dans le même temps, Bloomberg a annoncé que l'Indonésien Lion Air, l'un des plus gros clients du Max 737, refuse de prendre livraison d'avions supplémentaires et pourrait même passer à son rival, Boeing, Airbus, qui reste amer après le crash du mois d'octobre qui a tué un avion rempli de personnes. lorsqu'un Boeing 737 MAX 8 a plongé dans la mer de Java.
* * *
En dépit d'une déclaration rassurante (pour certains) de la FAA affirmant que les 737 MAX 8 de Boeing restent "sûrs", plusieurs pays ont choisi mardi de décoller, notamment Singapour et l'Australie, lors d'une rare rupture avec le transport aérien américain. les régulateurs.
L’autorité de sécurité de l’aviation civile australienne a déclaré mardi avoir suspendu l’utilisation de tous les Boeing 737 MAX en provenance ou à destination du pays. Comme aucune compagnie aérienne australienne ne pilote l'avion (bien que Virgin Air ait récemment commandé des dizaines de nouveaux MAX 8), cette décision n'a d'incidence que sur les compagnies aériennes singapouriennes SilkAir et Fiji Airlines, selon le FT.
"Il s'agit d'une suspension temporaire en attendant plus d'informations pour examiner les risques que présente la poursuite des opérations du Boeing 737 MAX pour la sécurité", a déclaré le directeur général et directeur de la sécurité aérienne de l'ACSA, Shane Carmody, dans une déclaration au Sydney Morning Herald.
RépondreSupprimerDans le même temps, Virgin Australia a commandé 40 appareils MAX et a déclaré qu’elle "surveillait la situation de près", laissant entendre qu’elle pourrait modifier sa commande en fonction du résultat de l’enquête.
"La livraison de notre premier avion n'étant pas attendue avant novembre de cette année, nous pensons qu'il reste suffisamment de temps pour examiner les résultats de l'enquête et procéder à une évaluation", a déclaré une porte-parole de Virgin.
Jusqu'à présent, plus de la moitié des compagnies aériennes utilisant le 737 MAX 8 ont mis les avions à la terre. Hier, la Chine, l’Éthiopie et l’Indonésie avaient annoncé qu’ils attendraient d’être informés de l’écrasement de dimanche, alors que quelques pays d’Amérique latine faisaient de même. Selon le New York Times, l'avion n'est entré en service qu'en 2017 et l'a immobilisé au sol.
- Voir sur site les pays avec un avion -
Bien que Southwest Airlines et American Airlines aient continué à utiliser l'avion, à la suite des conseils de la FAA, elles ont indiqué qu'elles surveilleraient les événements.
Les avions sont généralement utilisés pour des vols internationaux ou des vols nationaux sur de longues distances:
- Voir sur site carte -
Boeing a livré 350 appareils depuis sa mise en service et a un carnet de commandes de plus de 5 000 commandes.
Les actions de Boeing ont clôturé les plus bas lundi, mais ont semblé encore baisser dans les transactions pré-marché.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-12/australia-singapore-ground-boeing-737-max-8s-doubts-about-safety-grow
(...) Trump dit que les avions sont trop complexes pour voler, (...)
SupprimerT'as raison ! Ils ne savent même pas battre des ailes !
(...) "Il existe actuellement cinq avions Boeing 737 Max 8 immatriculés et opérationnels au Royaume-Uni. Un sixième avion doit entrer en service plus tard cette semaine. (...)
Les passagers seront INTÉGRALEMENT remboursés si l'avion s'écrase !
(...) "Les avions sont de plus en plus complexes à piloter. Les pilotes ne sont plus nécessaires, mais les informaticiens de MIT ... souvent vieux et simple c'est bien mieux " (...)
Tu parles Charles ! T'as vu un peu la mécanique ?! Rien que des fils, des puces et des diodes qui clignotent ! Si çà marche pas t'appelle le garagiste qui vient avec la valise (ou le cercueil ?) et te compte 300 sacs pour une bricole de clignotant !
les informaticiens de MIT ... souvent vieux et simple c'est bien mieux !
Ils veulent parler des informaticiens vieux et simples ou des avions de Clément Ader ?
RépondreSupprimer"Le véhicule était hors de contrôle": la Tesla Model S "accélère" directement dans une rivière en Chine
par Tyler Durden
Mar., 03/12/2019 - 09:11
La semaine dernière, le propriétaire d'une Tesla Model S en Chine aurait "pris le train", son EV bien-aimé "accélérant tout seul" et conduit directement dans une rivière proche de la station de suralimentation située à proximité. La Model S a finalement traversé une clôture avant de s'enrouler submergée près du compresseur de batterie du district de Tesla Qingpu à Shanghai. Le pilote Xiao Chen s’éloignait du Supercharger quand il affirmait que la voiture avait accéléré "hors de contrôle".
Un reportage de la presse chinoise avait plus de détails sur cet accident:
«Lorsque le journaliste s'est précipité sur les lieux du district de Qingpu, le propriétaire Xiao Chen venait d'être sauvé à terre et la Tesla grise gisait toujours dans la rivière et était trempée dans l'eau. Xiao Chen est toujours sous le choc, a-t-il déclaré à la presse: Depuis le début, j'ai freiné brusquement et la voiture est soudainement devenue incontrôlable! Il s'est avéré que Xiao Chen et son épouse ont conduit la voiture à l'école le matin de l'incident. Après la livraison, ils sont venus à la station Tesla Supercharger pour se préparer à charger. Selon Xiao Chen, il a continué à rouler très lentement en freinant, mais une fois sur place, la voiture était hors de contrôle.
La vidéo de la voiture sortie de l'eau fait également surface sur Twitter la semaine dernière.
Ce n'est pas le premier incident d'accélération de véhicules Tesla qui a fait l'actualité ces dernières années.
En mai 2018, nous avons signalé l'un des autres cas plus récents «d'accélération involontaire», lorsqu'un pilote de modèle S s'est accéléré avant de percuter un camion de pompier arrêté à Salt Lake City. En 2016, nous avions signalé que Tesla avait été poursuivi en justice par un propriétaire du modèle X qui avait prétendu que son véhicule avait "accéléré soudainement alors qu'il était garé, ce qui l'a fait traverser le garage de son domicile et son salon, blessant le conducteur et un passager." La poursuite, à l'époque, visait à obtenir le statut de recours collectif en notant au moins sept autres plaintes de propriétaires d'incidents similaires.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-12/vehicle-was-out-control-tesla-model-s-accelerates-right-river-china
Tesla-Boeing frères jumeaux !
SupprimerLes heureux propriétaires de voitures électrique seraient tous morts AVEC le sourire !
L'autre jour c'est un automobiliste qui a vu sa voiture prendre feu, pas pouvoir ôter la ceinture de sécurité ni pouvoir ouvrir les portes ! Il a grillé tout content !
INTERNET - LES HACKERS ONT «PIRATÉ» L'E-VOTING DE LA POSTE
RépondreSupprimerDes pirates informatiques ont été invités à mettre à l'épreuve le système de vote électronique de La Poste. Ils ont réussi à détecter une faille critique.
Les hackers mis au défi par La Poste ont relevé le gant mais pas entièrement.
PASCAL SCHMUCK AVEC ATS
12.03.2019, 11h22
Les hackers invités à tester le système d'e-voting de La Poste ont réussi une partie de leur mission. Ils ont en effet décelé une erreur critique dans le code source, qui a été corrigée, a annoncé mardi La Poste dans un communiqué.
Plus de 3000 hackers du monde entier avaient répondu au défi de La Poste. Ils ont été en mesure de démontrer que la faille détectée «pouvait être exploitée pour manipuler des suffrages sans que cela puisse être prouvé».
«Toutefois, la faute à elle seule ne permet pas d’intrusion dans le système de vote électronique», a tenu à rassurer La Poste.
La Poste a exigé de Scytl, son partenaire technologique et responsable du code source, qu'il «mette en œuvre immédiatement l’intégralité de la rectification requise». Le code source modifié sera intégré dans la prochaine version normalement prévue.
Le test d’intrusion public a été exigé par la Confédération et les cantons pour le système de vote électronique de la Poste. Il est en cours depuis déjà deux semaines et les hackers ont jusqu’au 24 mars pour mettre à l’épreuve le système.
Exigences fédérales pas remplies
La présence de cette faille empêche cependant le système de répondre aux exigences légales. La Chancellerie fédérale a donc invité La Poste à revoir ses processus de sécurité de façon à prévenir l’apparition de telles failles. La Poste devra également revoir les conditions qui encadrent la publication du code source.
Quant à la Chancellerie fédérale, elle reverra pour sa part les procédures de certification et d’agrément. Le système actuel n'est lui pas touché. Celui pour l’utilisation duquel le Conseil fédéral a accordé aux cantons une autorisation générale ne propose pas la vérifiabilité universelle.
Depuis le 25 février dans l'optique d'une récompense, les hackers tentent de manipuler des suffrages, de lire des suffrages exprimés, de violer le secret du vote et de mettre hors-service ou de contourner les dispositifs de sécurité. D'un coût de 250'000 francs, ce test s'inscrit dans le cadre du projet de généralisation du vote électronique.
La Chancellerie fédérale reverra pour sa part les procédures de certification et d’agrément. Le système actuel de vote électronique que connaissent les cantons de Thurgovie, Neuchâtel, Fribourg et de Bâle-Ville n'est lui pas touché. Celui pour l’utilisation duquel le Conseil fédéral a accordé aux cantons une autorisation générale ne propose pas encore la vérifiabilité universelle. (nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/evoting-faille-critique-detectee/story/16874313
Très répandue aujourd'hui afin d'empêcher par TOUS LES MOYENS la Démocratie d'émerger (dans certains pays) ou de continuer d'exister (en Suisse), bizarrement les 'mchines à voter contre le Peuple' ont un succès fou !
SupprimerMême des employés de dictatures étrangères ont été invités à tester et à émettre des rapport sur la fiabilité des machines trafiquées.
Recherche végétale 2019 – interdiction de manger des pommes
RépondreSupprimer12 Mars 2019
par Seppi
Ludger Weß*
Personne ne peut exclure que le cancer et la maladie d'Alzheimer ne soient pas causés par des « fruits atomiques ».
Les plantes génétiquement modifiées sont autorisées lorsque leur génome a été flingué avec une sorte de canon à grenaille. Les modifications précises, en revanche, sont considérées comme un risque imprévisible. Un généticien doit donc d'abord quitter son pays [la Nouvelle-Zélande] avant de pouvoir mordre dans une pomme.
Connaissez-vous Rio Red et Star Ruby, le pamplemousse rose, désormais disponible en qualité biologique dans tous les supermarchés ? Chair rose, goût doux, particulièrement juteux, pauvre en pépins mais riche en vitamines A et C, et surtout en antioxydants ? Ce super-aliment super-sain, idéal pour se désintoxiquer et perdre du poids comme l'écrivent Focus et Brigitte ? Probablement oui.
Selon la définition actuellement en vigueur de l'Union Européenne, ces variétés sont des OGM, des organismes génétiquement modifiés qui ne sont pas soumis aux exigences en matière d'étiquetage car ils ont été produits avant l'entrée en vigueur de la directive de l'UE sur le génie génétique et avec une méthode de génie génétique du style marteau-pilon. Des rameaux portant des bourgeons ont été bombardés de neutrons dans un laboratoire, les rameaux ont été greffés et, parmi les milliers de fruits (la plupart difformes et non comestibles), on a sélectionné ceux qui étaient beaux, roses, juteux et savoureux. Les variétés ainsi obtenues ont depuis été clonées et sont considérées comme délicieuses, saines et sans danger ; et elles sont vendues aux consommateurs de produits biologiques comme des produits naturels (à moins qu’ils aient été traités avec des produits chimiques issus d'un laboratoire).
Génie génétique avec le canon à grenaille
On ne pourra cependant lire ni dans Eat Smarter ni dans Schrot & Korn que des milliers, sinon des dizaines de milliers de gènes ont été détruits, modifiés, réarrangés ou multipliés par cette méthode de génie génétique – personne ne le sait précisément car cela n'a jamais été étudié. On n'a pas non plus vérifié si le plaisir de goûter ces nouvelles variétés entraîne des allergies, un cancer ou une septicémie chronique, comme on l'a fait avec le nouveau saumon génétiquement modifié – pas un seul rongeur n'a été sacrifié pour cet examen. Et ni Greenpeace ni les Verts n'ont dénoncé cela jusqu'à aujourd'hui.
Les nouvelles variétés ont simplement été mises sur le marché et les consommateurs les achètent aux États-Unis, en Europe, et même en Nouvelle-Zélande où l'importation, la mise au point, l'examen et la dissémination des organismes génétiquement modifiés et l'étiquetage d'ingrédients génétiquement modifiés sont réglementés encore plus strictement que dans l'UE. Toute approbation doit tenir compte des facteurs économiques, sociaux et culturels ainsi que des impacts sur l'environnement et la santé publique – une victoire (presque) totale du lobby anti-OGM. Malheureusement pour eux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux contenant des ingrédients génétiquement modifiés sont toujours disponibles sur le marché néo-zélandais et les ingrédients contenant moins d'1 % d'OGM ne sont pas soumis à l'étiquetage. La contamination de la Nouvelle-Zélande par le génie génétique progresse donc et les conséquences catastrophiques pour la santé ne sont toujours pas exclues.
Réglementations absurdes
RépondreSupprimerOù mène l'hystérie de la pollution génétique en Nouvelle-Zélande ? C'est ce que montre le cas d'une variété de fruit pour laquelle une équipe de recherche dirigée par Andrew Allan de Plant & Food Research (PFR) a modifié de manière précise un gène – en utilisant CRIPSR/cas, une méthode plus précise de plusieurs ordres de grandeur que celle consistant à bombarder du matériel végétal par irradiation : elle a modifié non pas un pamplemousse, mais une pomme Royal Gala pour lui conférer une chair rouge riche en ces antioxydants si appréciés.
Les chercheurs n’ont été autorisés à cultiver la pomme que dans une serre à haute sécurité. On ne peut y entrer qu'après avoir rempli des formulaires et mis une blouse et des couvre-chaussures. Tout ce qui sort de l'aire de haute sécurité – vêtements de protection, terre, feuilles – doit être stérilisé et l'air sortant doit être filtré. Les insectes sont interdits. Par conséquent, les fleurs des pommiers doivent être pollinisées à la main.
Après des années de travail, les chercheurs sont maintenant en mesure de récolter les premières pommes. Ils ont été autorisés à les toucher et à les examiner ; mais sur le sol néo-zélandais, il n'ont pas le droit d'y planter leurs dents, ni dans la serre ni à l'extérieur. Une demande d'autorisation de dégustation des pommes a été rejetée après deux ans d’examen par les autorités compétentes.
Afin de pouvoir quand même goûter les pommes, ils ont dû les couper au laboratoire de sécurité, retirer tous les pépins, sceller les moitiés de pomme sous trois enveloppes, stériliser le récipient de l'extérieur, obtenir un certificat phytosanitaire et prendre l'avion avec la boîte scellée pour les États-Unis. Ce n'est qu'après avoir atterri à San Francisco que les moitiés de pomme ont pu être descellées et mangées.
Les dégustateurs ont certifié que le fruit avait un goût excellent, loué la couleur rouge, mais trouvé qu'il manquait de croquant. La raison pourrait en être que les pommes n'ont pu être transportées que sous forme de morceaux, mais cela pourrait aussi être dû aux processus physiologiques qui produisent davantage de pigments rouges dans la pomme. La première hypothèse ne sera vérifiée que lorsque des dégustateurs expérimentés pourront mordre dans une pomme fraîche, mais cela n'arrivera pas de sitôt.
Le problème fondamental d'Allen est qu'il souhaite conserver le génome de la pomme aussi intact que possible et ne réduire qu'un seul gène au silence, ce qui est déjà testé en médecine pour soigner des personnes atteintes de maladies héréditaires. Malheureusement, ce n'est pas souhaité dans l'amélioration des plantes. Ses pommes sont considérées comme des fruits de Frankenstein et des monstres du génie génétique par une opinion publique systématiquement désinformée par des ONG. Hélas ! Si Allan avait bombardé le génome de la pomme avec un canon à micro-grenaille, il pourrait inviter les citoyens néo-zélandais à une dégustation ! C'est que les fruits dans lesquels des dizaines de milliers de gènes auraient été détruits avec une sorte de marteau-pilon ne font pas peur aux adversaires du génie génétique néo-zélandais.
http://seppi.over-blog.com/2019/03/recherche-vegetale-2019-interdiction-de-manger-des-pommes.html
D'ailleurs aujourd'hui seule la variété d'orange Maltaises de Tunisie a des pépins ! Toutes les autres proposées en supermarchés n'en ont pas !!
Supprimer« Le journalisme qui criait au Troll » de la Chèvre pensante
RépondreSupprimer12 Mars 2019
par Seppi
« Le journalisme qui criait au Troll » de la Chèvre pensante
Glané sur la toile 314
Souvenez-vous : le 31 janvier 2019 (sur la toile), le Monde (de M. Stéphane Foucart et Mme Stéphane Horel) rapportait dans « Glyphosate : comment Monsanto mène sa guerre médiatique » les propos de Mme Elsa Margout, la directrice des magazines de l’information de France Télévisions :
« Ce qui s’est produit a atteint des proportions très inhabituelles. Personne, à France 2, n’avait jamais vu un documentaire se faire attaquer de cette manière sur les réseaux sociaux, y compris par des confrères, avant même d’être diffusé [...] Nous acceptons bien sûr la critique ou les jugements de valeur, mais nous n’avions jamais vu une telle véhémence, avec des accusations de “fake news” et de complotisme basées sur des contrevérités factuelles. [...] des centaines de comptes anonymes, récents et avec très peu d’abonnés, ont systématiquement répercuté sur Twitter les éléments de langage de certains lobbys, créant un effet de masse et un effet d’entraînement impressionnant. […] Tout cela a produit un rideau de fumée très efficace. » (C'est nous qui graissons.)
Il y avait aussi, sur FranceTVInfo, « "Envoyé spécial" sur le glyphosate : nos réponses aux intox qui circulent sur les réseaux sociaux ».
Sans compter les échanges aigres-doux (euphémisme) sur Twitter.
La Chèvre pensante a produit une analyse très détaillées des affirmations que nous avons mises en gras ci-dessus, dans « Le journalisme qui criait au Troll ».
C'est tout simplement impressionnant, tant par le soin mis à l'analyse (un travail de grande envergure) que par les conclusions (peu surprenantes – encore fallait-il les poser et les démontrer).
Comme nous ne souhaitons pas dévoiler ces conclusions, voici la mise en bouche (c'est la Chèvre qui graisse) :
« Il y a quelques semaines était diffusé un Envoyé Spécial consacré au glyphosate. Cet article n’ambitionne pas de corriger les éventuelles erreurs de l’émission (d'autres abordent ces questions) mais plutôt de mettre en avant un problème bien plus inquiétant à nos yeux : l’absence de remise en question de certains médias, allant même jusqu’à l’élaboration de théories frôlant le conspirationnisme pour se dédouaner. »
Bonne lecture !
http://seppi.over-blog.com/2019/03/le-journalisme-qui-criait-au-troll-de-la-chevre-pensante.html
Les insectes disparaissent... les déontologies scientifique et médiatique aussi !*
RépondreSupprimer11 Mars 2019
par Seppi
Une étude scientifique a provoqué un tsunami médiatique : le conditionnel journalistique étant de rigueur, les insectes « pourraient » disparaître d'ici 100 ans... C'est du flan.
Branle-bas médiatique de combat en ce milieu de février 2019 : MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys, respectivement de l'Université de Sidney et de l'Unversité du Queensland, viennent de publier « Worldwide decline of the entomofauna: A review of its driver » (déclin mondial de l'entomofaune : une revue de ses moteurs) dans Biological Conservation.
L'entomocalypse est proche, la fin du monde aussi
Rappelons les points forts (nous avons publié aussi le résumé ici) :
« Plus de 40% des espèces d'insectes sont menacées d'extinction.
Les lépidoptères, les hyménoptères et les bousiers (coléoptères) sont les taxons les plus touchés.
Quatre taxons aquatiques sont en péril et ont déjà perdu une grande partie des espèces.
La perte d'habitat due à la conversion en agriculture intensive est le principal facteur de déclin.
Les polluants agrochimiques, les espèces envahissantes et le changement climatique sont des causes supplémentaires. »
Le charivari médiatique a été à la hauteur de l'annonce apocalyptique. Ainsi, le Monde titre le 11 février 2019 sur la toile : « Les insectes pourraient disparaître de la planète d’ici 100 ans » ; c'est un article en libre accès qui s'inspire essentiellement du Guardian britannique.
Le 13 février 2019, c'est « La disparition des insectes, un phénomène dévastateur pour les écosystèmes » sur la toile et, le lendemain, « Les insectes disparaissent partout sur la planète » dans la version papier.
Les annonces de l'apocalypse et du Jugement Dernier – par essentiellement M. Francisco Sánchez-Bayo – se sont faites nombreuses et insistantes. Rien que dans le premier article :
« ...effondrement catastrophique des écosystèmes naturels » .
« C’est très rapide. Dans dix ans, il y aura un quart d’insectes de moins, dans cinquante ans, plus que la moitié, et dans cent ans, il n’y en aura plus ».
« Leur disparition "aura des conséquences catastrophiques à la fois pour les écosystèmes de la planète et pour la survie de l’humanité" ».
« Si nous ne changeons pas nos méthodes de production alimentaire, les insectes dans leur ensemble s’engageront sur la voie de l’extinction dans quelques décennies ».
N'oubliez pas le fipronil et les néonicotinoïdes
Le Monde a aussi réussi à mettre en cause le fipronil et les néonicotinoïdes dans cet article :
« Les nouvelles classes d’insecticides introduites au cours des vingt dernières années, y compris les néonicotinoïdes et le fipronil, ont été particulièrement dommageables car ils sont utilisés régulièrement et persistent dans l’environnement : "Ils stérilisent le sol, tuant tous les vers blancs." »
Et, dans le deuxième article, M. Francisco Sánchez-Bayo se fait plus péremptoire :
« Les données disponibles remontent à plusieurs siècles en arrière. On sait donc que le déclin des insectes commence au moment de l'industrialisation […] Cependant, certaines accélérations peuvent être observées, c'est le cas dans les années 1920, lors de l'apparition des premiers fertilisants synthétiques, puis des années 1950 avec les pesticides organiques. Enfin la dernière, et la plus importante, est celle des années 1990 avec la mise en circulation des nouveaux groupes d'insecticides. […] Au total, près de la moitié des pertes de populations d'insectes sont dues à l'utilisation de ces produits […] C'est un cercle vicieux: plus nous utiliserons des pesticides pour améliorer les rendements, plus, au final, nous allons perdre en rendement par la disparition des insectes. »
RépondreSupprimerDifficile de mieux étaler ses biais idéologiques... Où sont, par exemple, les « données disponibles remont[ant] à plusieurs siècles en arrière » et celles qui peuvent mettre en cause –au-delà de l'association chronologique revendiquée – les différents outils agronomiques évoqués ?
La science dévoyée pour servir le militantisme
Cela fait un lien avec le sujet de la pollution de la science par le militantisme. Et nous amène à remonter à juin 2010. En effet, du 28 au 30 juin 2010 s'est tenu à Orsay un International Workshop on Neonicotinoids, en fait, une réunion d'organisation d'une vaste campagne activiste, mise en œuvre par une Task Force on Systemic Pesticides (groupe de travail sur les pesticides systémiques) aux relations ambiguës avec l'UICN, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
Comme nous l'avons relaté sur l'excellent site Imposteurs de notre ami Anton Suwalki, dans « "La condamnation d'abord ! La motivation ensuite !"... Malice au Pays des Abeilles, par Wackes Seppi », ce groupe s'est donné pour ambition de produire des articles « scientifiques » dans le but exprès de sous-tendre des campagnes activistes. Le compte rendu a fuité :
« Nous essaieront de rassembler quelques grands noms du monde scientifique comme auteurs de ce document. Si nous réussissons à faire publier ces deux documents, il y aura un impact énorme, et une campagne menée par le WWF, etc. pourra être lancée immédiatement. Il sera beaucoup plus difficile pour les politiciens d'ignorer un document de recherche et un document de forum des politiques publiés dans Science. La chose la plus urgente est d'obtenir le changement de politique nécessaire et de faire interdire ces pesticides, pas de lancer une campagne. Une base scientifique plus solide devrait se traduire par une campagne plus courte. »
M Francisco Sánchez-Bayo n'était pas de la partie, ni directement impliqué dans la première opération – huit publications en 2015.
Il a en revanche contribué à l'acte deux, ou la piqûre de rappel : « An update of the Worldwide Integrated Assessment (WIA) on systemic insecticides. Part 3: alternatives to systemic insecticides » (une mise à jour de l'Évaluation Mondiale Intégrée sur les insecticides systémiques. Partie 3 : alternatives aux insecticides systémiques), de Lorenzo Furlan, Alberto Pozzebon, Carlo Duso, Noa Simon-Delso, Francisco Sánchez-Bayo, Patrice A. Marchand, Filippo Codato, Maarten Bijleveld van Lexmond et Jean-Marc Bonmatin, publié dans Environmental Science and Pollution Research.
Comme nous l'avons rapporté dans « Néonicotinoïdes : mise à jour d'un article "scientifique" militant... par un autre article "scientifique" militant », sa mise en ligne le 25 février 2018 a précédé de quelques jours la mise en ligne des nouvelles évaluations de trois néonicotinoïdes de l'EFSA.
Chercheur militant ou militant chercheur
RépondreSupprimerEn bref, M Francisco Sánchez-Bayo est un militant.
En fait, il n'était pas nécessaire d'entrer dans ce marécage scientifico-activiste, ou d'analyser plus avant la production scientifique de M Francisco Sánchez-Bayo : il s'est lui-même caractérisé dans les articles de presse considérés ici en prédisant l'extinction des insectes – alors que nous sommes incapables d'éliminer les insectes nuisibles à notre santé, notre bien-être (ah ! Les punaises de lit...) et nos cultures –, de plus à une date aussi lointaine que la fin du siècle, et de surcroît par une simple extrapolation d'un taux allégué de réduction de l'abondance et de la diversité.
Cela ne suffit pas encore à caractériser l'étude elle-même, mais envoie un signal d'avertissement.
Une recherche orientée dès le départ pour une conclusion préconçue
Un signal qui vire rapidement au rouge quand on lit que les deux « chercheurs » ont procédé à une recherche d'articles scientifiques pertinents :
(1) dans une seule base de données (Web of Science) :
(2) sur la base des mots-clés suivants : « [insect*] AND [declin*] AND [survey] », ce qui a éliminé d'emblée toutes les études rapportant une constance ou une augmentation ;
(3) produisant une liste initiale de 653 publications (rappel : pour couvrir le monde entier) ;
(4) dont la majorité se rapportait à quatre ordres (Hyménoptères (55), Diptères (45), Coléoptères (44) and Lépidoptères (37)), alors qu'il y en a une trentaine ;
(5) et dont un petit nombre seulement portaient sur des études à long terme ;
(6) la liste finale étant ramenée à 73 :
(7) avec une majorité écrasante d'études réalisées dans les pays développés, en particulier en Europe ;
(8) certaines étant limitées aux abeilles domestiques, nullement représentatives de l'entomofaune sauvage (quoi qu'en disent les adeptes de « l'abeille, sentinelle de l'environnement ») ;
(9) au moins une étude n'étant, à notre sens, guère convaincante (voir ici et ici) ;
(10) et une autre, relative au Costa Rica, portant sur l'évolution de la diversité et de l'abondance des abeilles entre 1972 et 2004... observées sur une population d'arbres d'une seule espèce.
Ça ne vaut pas un clou !
Notre conclusion peut sembler péremptoire. L'étude n'est certainement pas à la hauteur des ambitions au vu de la maigreur des éléments de base.
Il faudrait aussi examiner le très long document en détail... Nous avons simplement pioché, à propos des plécoptères :
« Le pourcentage d'espèces menacées d'extinction varie de 50 % en Suisse (Aubert 1984) à 13-16 % dans des pays méditerranéens comme l'Espagne et l'Italie, où de nombreuses espèces sont endémiques. »
Pas de référence pour la deuxième assertion... et pas d'élément confirmatif pour la première dans Aubert...
Voici un autre exemple que nous avons exploré en recherchant les références à l'agriculture « intensive » :
« Un rapport d'envergure sur l'état de 576 espèces de papillons en Europe a révélé que 71 étaient menacées et en déclin sur une période de 25 ans (van Swaay et al., 2006). Les déclins les plus importants ont été observés chez les papillons spécialistes des biotopes de prairies (19 % des espèces), des zones humides et des tourbières (15 %) et des zones boisées/forestières (14 %), en raison de la conversion de l’habitat en cultures et de l’adoption de pratiques agricoles intensives, par exemple les engrais et les pesticides ont affecté négativement 80 % des espèces. »
RépondreSupprimerLes deux auteurs ont-ils fidèlement reflété les résultats de van Swaay et al. ? On peut sérieusement en douter, la « distribution » n'étant pas assimilable à des « espèces ». De van Swaay et al. :
« Nos résultats montrent que les papillons déclinent sensiblement en Europe, avec une réduction de la distribution de 11 % au cours des 25 dernières années. Les distributions des 25 espèces les plus "généralistes" ne déclinent que lentement (1 %) par rapport aux espèces de papillons spécialistes des prairies (19%), des zones humides (15%) et des forêts ( 14%).
Ils ont en tout cas omis un élément important (les espèces les plus « généralistes »... pas assez apocalyptique... pas conforme à l'objectif prédéfini.
Ont-ils fidèlement reflété les causes des déclins ? Voici le tableau de synthèse de van Swaay et al. :
- voir sur site -
Ce tableau porte sur les 71 espèces menacées. Le résumé que font MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys se rapporte (logiquement) aux 576 espèces étudiées ! En outre, le tableau indique ce que des correspondants ont rapporté. Voici ce qu'écrivent par exemple van Swaay et al. :
« Il a aussi été rapporté que l'utilisation croissante d'herbicides et de pesticides sur les terres agricoles constitue un grave problème pour les papillons (touchant 80% des espèces menacées), en particulier dans certains pays de l'Est où les pressions économiques sont plus sévères et les réglementations moins strictes. »
Modestie et immodestie
La technique est connue : pour ne pas être pris en défaut, il suffit d'énoncer un élément une fois au moins, en passant. Dans le pâté d'alouette, il y a bien de l'alouette... On ne pourra donc pas reprocher aux auteurs de ne pas avoir fait preuve d'un minimum de modestie et de réalisme :
« Étant donné que la très grande majorité des études à long terme ont été menées dans des pays développés, en particulier dans l'hémisphère nord, cette analyse est biaisée sur le plan géographique et ne couvre pas de manière adéquate les tendances dans les régions tropicales, où les informations sur la biodiversité des insectes sont incomplètes ou insuffisantes. »
Mais c'est vite oublié, en témoignent les points forts rappelés ci-dessus. Les auteurs n'ont tout simplement pas eu les éléments de base pour asséner leurs conclusions. Qui pourrait les avoir du reste, pour un sujet aussi complexe ?
Les déontologies bafouées
Affirmer cela ne signifie pas nier l'existence d'un problème de déclin des insectes – ou de certains insectes.
C'est affirmer l'existence d'un problème de déontologie scientifique. Qui devient médiatique au vu des déclarations faites aux médias.
Des médias qui ont gobé sans esprit critique, ni recul, ni consultation d'experts capables de mettre les travaux de ces deux chercheurs en perspective.
RépondreSupprimerC'est affligeant.
Un dernier mot sur l'agriculture
MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys recommandent en conclusion de leur article un changement des pratiques agricoles en termes plutôt nuancés.
Dans le deuxième article du Monde, la parole a tout de même été donnée à un chercheur de l'INRA, M. Jean-Claude Streito, et celui-ci a opiné :
« La replantation de haies, la mise en place de bandes enherbées, la plantation de zones fleuries et tout ce qui diversifie les espèces végétales dans le temps et dans l'espace sera favorable au retour de la diversité des insectes ».
On ne peut qu'acquiescer. MM. Francisco Sánchez-Bayo et Kris A.G. Wyckhuys ont été plus péremptoire :
« A moins que nous ne changions nos façons de produire nos aliments, les insectes auront pris le chemin de l'extinction en quelques décennies »
Et le Monde d'ajouter :
« La restauration des habitats, associée à une réduction drastique des pesticides, serait probablement le moyen le plus efficace de rétablir les populations, en particulier
dans les zones d'agriculture intensive, selon le rapport. »
Les fantasmes de l'agriculture dite « biologique » – qui n'utiliserait pas de pesticides selon la propagande – pointent le bout de leur nez... Il serait bon que les prescripteurs de remèdes magiques mettent une sourdine. Quels que soient les modes de production, il faudra nourrir les populations, et une diminution de l'intensivité se traduira forcément par une augmentation des surfaces cultivées requises et d'autres externalités négatives (par exemple l'érosion des sols du fait des labours et autres façons culturales) – à moins de mettre les populations à la diète. Il n'est pas sûr que ce soit la meilleure solution pour les insectes et la biodiversité en général.
Et pendant qu'on s'acharne sur les pesticides, y compris en tabassant un agriculteur, on passe à côté de choses plus importantes.
_______________
* Cet article a été publié sous un titre un peu différent sur Contrepoints.
http://seppi.over-blog.com/2019/03/les-insectes-disparaissent.les-deontologies-scientifique-et-mediatique-aussi.html
SANTÉ - POLLUTION DE L'AIR PLUS MEURTRIÈRE QUE PRÉVUE
RépondreSupprimerSelon une étude, de nombreux problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires sont dus à la pollution de l'air.
Les auteurs de l'étude jugent «urgent» de baisser les seuils d'exposition aux particules fines.
12.03.2019, 12h41
La pollution de l'air pourrait être deux fois plus meurtrière que ce que l'on pensait: une étude parue mardi la juge responsable de près de 800'000 morts par an en Europe et 8,8 millions dans le monde.
Entre 40 et 80% de ces décès prématurés sont dus à des maladies cardiovasculaires, estiment les chercheurs, qui publient leurs travaux dans la revue European Heart Journal.
«Cela veut dire que la pollution de l'air fait plus de morts chaque année que le tabac, responsable de 7,2 millions de décès en 2015 selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS)», a affirmé l'un des auteurs, le professeur Thomas Münzel de l'université de Mayence (Allemagne). «On peut éviter de fumer, mais on ne peut pas éviter d'être soumis à un air pollué», a-t-il ajouté.
Les chercheurs estiment à 790'000 le nombre de morts dus à la pollution de l'air en 2015 dans l'ensemble de l'Europe, dont 659'000 dans les 28 états de l'Union européenne.
Nouvel outil statistique
Cette estimation est nettement supérieure à celle de l'Agence européenne de l'environnement (AEE).
Dans son rapport annuel publié en octobre, elle jugeait que la pollution de l'air aux particules très fines (PM2,5), au dioxyde d'azote (NO2, émis par les moteurs diesel) et à l'ozone (O3) était responsable en 2015 de 518'000 décès prématurés dans 41 pays d'Europe, et 480'000 dans l'UE.
L'étude publiée mardi est essentiellement consacrée à l'Europe, mais ses auteurs ont également appliqué leur méthode de calcul à l'ensemble du monde.
Ils arrivent au chiffre astronomique de 8,8 millions de morts causés par la pollution de l'air en 2015 sur l'ensemble de la planète, dont 2,8 millions pour la Chine. De précédents travaux chiffraient plutôt le total mondial à 4,5 millions.
Pour réviser ces chiffres, les chercheurs allemands ont utilisé un nouvel outil statistique. Ils ont estimé l'exposition aux polluants en se basant sur un modèle simulant la façon dont les gaz atmosphériques interagissent avec les composés chimiques issus de l'activité humaine (production d'énergie, industrie, transports, agriculture...)
Ils ont appliqué ces données à un nouveau modèle statistique combinant les taux de mortalité et l'exposition.
L'Europe en tête
«Nous avons utilisé de nouvelles analyses des risques, basées sur des données épidémiologiques beaucoup plus larges qu'auparavant et provenant de 16 pays», a indiqué à l'AFP l'un des scientifiques, Jos Lelieveld.
En moyenne, la surmortalité mondiale attribuée à la pollution de l'air par cette étude est de 120 décès par an pour 100'000 habitants. Ce taux est supérieur en Europe (133), bien que les contrôles y soient plus stricts que dans d'autres régions.
«Cela s'explique par la combinaison d'une piètre qualité de l'air et d'une forte densité de population, qui aboutit à une exposition parmi les plus élevées du monde», selon le professeur Lelieveld.
RépondreSupprimerL'Europe de l'Est est particulièrement touchée, avec 36'000 morts par an pour la Roumanie ou 76'000 pour l'Ukraine, soit des taux supérieurs à 200 décès pour 100'000 habitants. Pour l'Allemagne, le taux est de 154 décès pour 100'000 habitants, contre 98 au Royaume-Uni ou 105 en France.
Baisser les seuils
Les auteurs de l'étude jugent «urgent» de baisser les seuils d'exposition aux particules fines.
La limite annuelle moyenne pour les PM2,5 fixée par l'Union européenne est de 25 microgrammes par mètre cube, soit 2,5 fois plus que les recommandations de l'OMS. «Dans la mesure où la plupart des particules fines et des autres polluants de l'air en Europe proviennent de la combustion des énergies fossiles, il est urgent de passer à d'autres sources d'énergie», a plaidé le Pr. Lelieveld.
Ces travaux «semblent montrer que le risque cardiovasculaire lié à la pollution de l'air a été sous-estimé, et ce constat me paraît pertinent», a commenté une scientifique qui n'a pas participé à l'étude, le docteur Holly Shiels, de l'Université de Manchester.
«Auparavant, on se concentrait sur les risques de cancer liés à la pollution de l'air ou les effets immédiats sur l'appareil respiratoire. Désormais, on comprend mieux le lien avec les problèmes cardiaques, les effets sur le cerveau ou les questions de reproduction», a déclaré à l'AFP le patron de l'AEE, Hans Bruyninckx, dans un entretien indépendant de la publication de l'étude.
(afp/nxp)
https://www.lematin.ch/sante/pollution-air-meurtriere-prevue/story/25439108
SupprimerA savoir que cette pollution chemtraillées TOUS LES JOURS par avions est responsable de la totalité des morts coatchée par les centrales électriques au charbon construites en Allemagne pour tenter de combler les défaillances des putains-d'éoliennes-à-la-con et panneaux-solaires-de-merde qui coûtent les yeux de la tête plus un bras aux boches qui payent pour crever !
RépondreSupprimerBonne nouvelle sur le changement climatique ! Nous sommes en sécurité. Nous sommes adaptables. Six points pour la discussion.
11 mars 2019
Les Amis de la Science écrit: Y a-t-il une crise climatique ? Y a-t-il un «consensus» de 97% à ce sujet ? Nous examinons la science et proposons six points pour votre considération et discussion:
1) Les cycles climatiques entre chaud et froid
2) Le réchauffement climatique profite aux pays du nord
3) Le gaz carbonique améliore la croissance des plantes et des cultures
4) Le niveau de la mer change en raison de nombreux facteurs
5) Les périodes climatiques chaudes ont un temps plus stable
6) le réchauffement a des avantages économiques; «Action pour le climat» coûterait plus cher que ne rien faire
7) voir clip sur site :
https://wattsupwiththat.com/2019/03/11/good-news-on-climate-change-were-safe-were-adaptable-six-points-for-discussion/
Nous pourrions être amenés (de force ?) à être victimes dans l'avenir à des pluies sèches et violentes tornades de pas-de-vent qui emporteraient tous nos espoirs d'aller en enfer (là où s'est chauffé gratos plutôt qu'au 'paradis' à 4000 m en plein vent, à poil à -40°C !
SupprimerLa «sécheresse permanente» de la Californie est maintenant emportée par la réalité
RépondreSupprimer11 mars 2019
Du département «Les enfants ne savent tout simplement pas ce qu’est la sécheresse».
Il y a quelques années, des politiciens de génie, encouragés par des «climatologues» tout aussi géniaux, ont dit aux citoyens de la Californie que nous étions maintenant dans une situation de «sécheresse permanente». Bien sûr, le NYT a acheté cette drivel et en a fait la une.
Chez WUWT, nous avons appelé des conneries à ce sujet et nous pouvons maintenant dire «vous l’a dit» avec impudence. Selon le site Web américain Drought Monitor, à peine 1% de l’ensemble de l’État de Californie est actuellement en situation de sécheresse.
Il suffit de comparer les premières semaines de mars précédentes:
Les cartes de Californie ici: https://droughtmonitor.unl.edu/CurrentMap/StateDroughtMonitor.aspx?CA
Bien sûr, nous aurons encore des imbéciles qui crieront "changement climatique !" La prochaine fois que le sol sera asséché, mais pour ces personnes, il ya cette leçon à tirer de l’histoire du climat en Californie:
À partir de 2014, identifiez la partie causée par le «changement climatique dû à l'homme»:
https://wattsupwiththat.com/2019/03/11/californias-permanent-drought-is-now-washed-away-by-reality/
(...) À partir de 2014, identifiez la partie causée par le «changement climatique dû à l'homme»: (...)
SupprimerET PAS 'A LA FEMME' !! Hahahahahaha !
Faut dire que le site nazional socialiste veut refaire le monde !
Peter Ridd contre James Cook Uni - Liberté d'expression au procès dans deux semaines
RépondreSupprimerMarch 12th, 2019
Peter Ridd à Brisbane se prépare pour le procès.
Le procès de Peter Ridd est prévu du 26 au 28 mars à Brisbane. Il vous invite à regarder les débats (Jennifer Marohasy dit qu'elle sera là tous les trois jours!). Continue…
Si James Cook Uni (JCU) gagne, ils perdent. Quoi qu’il arrive, le contribuable a perdu depuis longtemps.
Sur un plan philosophique, j'estime que JCU perdra l'argument éthique même s'il parvient à gagner sur une définition juridique étroite. S'ils l'emportent, cela signifie qu'un juge a décidé qu'une université avait établi des contrats juridiquement contraignants qui leur donnaient le pouvoir de retirer de manière effective le droit à la liberté intellectuelle d'un universitaire et de le faire taire. Ce serait une victoire à la Pyrrhus. La hiérarchie de l’université peut sembler légitime, mais le grand public, en particulier les habitants du nord du Queensland, qui sont les plus touchés par les recherches scientifiques douteuses de la Grande Barrière de Corail, adopteront un point de vue différent. Mais sans être trop confiant, j'estime que les chances de gagner sont considérablement supérieures à la moyenne, alors nous verrons. - Peter Ridd, mars 2019
Le contrat de travail de Ridd stipule qu’il a le droit de parler librement, mais le «Code de conduite» des universités dit plutôt le contraire. Il est autorisé à émettre des opinions impopulaires même sur JCU, mais il doit en même temps défendre l’intégrité de l’université et respecter la réputation de ses collègues. En d’autres termes, l’université peut vous ignorer ou vous licencier en fonction de la tribu dans laquelle vous vous trouvez (faire de la sauce ou menaçant de la sauce), et certains avocats peuvent ensuite acheter un yacht.
JCU a déjà un bilan lamentable d'isolement, de blackbanning et d'éviction de personnes en désaccord avec le consensus (vale, Bob Carter!). Lorsque Ridd a suggéré de ne pas pouvoir faire confiance à nos institutions scientifiques, JCU l'a censuré, puis lui a ordonné de ne pas mentionner le blâme. aussi. Cédons la censure! Ensuite, ils ont également fouillé dans ses courriels privés, à la recherche de plus de munitions… ouais, exactement ce que ferait n'importe quel institut rigoureux. Depuis lors, un ancien employé de JCU a été surpris en train de faire de la science sur de faux poissons. Ils sont tellement «inquiets» qu’ils ont pris toute une année pour former un groupe d’enquête. Ridd a découvert les fausses photos de poisson-lion renversées. C’est le bon gars qui sauve la réputation d’un grand institut. Si seulement JCU était super.
Trump réglerait cela dans un tweet - économisant des millions
La semaine dernière, Trump a déclaré aux universités - Pas de liberté de parole, pas de subventions fédérales. OK ? Personne n'a besoin d'un procès. Vous avez la liberté de parole ou vous ne l’avez pas. Il est prudent de supposer que les institutions qui ne permettent pas la critique hébergent des demandeurs de loyers incompétents. Si leur personnel était capable, ils se défendraient. Les bonnes institutions licencient un personnel incompétent. Les faibles renvoient les bons qui donnent «l'air mauvais» aux faibles.
Où sont nos représentants des contribuables ?
Cela aurait pu être résolu si rapidement. Combien de temps encore la plupart des politiciens conservateurs australiens resteront-ils silencieux, permettant aux universitaires de gaspiller les fonds publics consacrés à de mauvaises études et à de mauvais chercheurs, en produisant des résultats irréprochables et des communiqués de presse dénués de sens qui annoncent Big Government ? Il était inévitable que les universités financées par le gouvernement fédéral se transforment en une machine génératrice de subventions. Pendant un certain temps, les universitaires ont fait semblant de s'intéresser davantage à la science. Mais personne chez JCU n'en fait plus semblant. (Ou s'ils s'en soucient, ils peuvent difficilement dire ce qu'ils peuvent?)
RépondreSupprimerQuand les conservateurs vont-ils apprendre ?
- Jo
Page du Dr. Peter Ridd sur GoFundMe
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Le spectateur
…
Mauvais débarras
Sur la persécution de Peter Ridd et ses implications pour la liberté d'expression
par Gideon Rozner, (réimprimé avec permission) directeur des politiques à l'Institut des affaires publiques
The Spectator Australia, le 9 mars 2019
Quand la gauche parle avec dérision sur les "négateurs du climat", elle imagine probablement quelqu'un de très différent du Dr Peter Ridd. Barbu, à lunettes et à la voix douce, Ridd est un électeur vert et unique vêtu de sandales et ancien président de son chapitre local de la Wildlife Protection Society. Il est également géophysicien marin et étudie la grande barrière de corail depuis plus de 35 ans. Et comme beaucoup dans son domaine, Ridd est passionné par son sujet.
Mais Ridd est également passionné par son métier et a passé des années à remettre en question l’orthodoxie voulant que le changement climatique «tue le récif». S'exprimant contre cet alarmisme climatique, Ridd s'est mis en conflit avec son employeur, l'Université James Cook. Après des années d'avertissements, de censures et d'absurdes ordres, Ridd fut finalement obligé de marcher sur la planche. Maintenant, il riposte, dans une affaire aux implications considérables pour la liberté d’expression en Australie.
Lire le travail de Ridd peut être difficile pour un profane. C'est détaché, impartial et tout ce que l'écriture scientifique devrait être: un examen attentif de la preuve suivi d'une conclusion sobre.
Prenons, par exemple, la contribution de Ridd à la publication intitulée Climate Change: The Facts 2017, de l’Institut des affaires publiques, dans laquelle il dissipe les mythes sur la Grande Barrière, récurrents, ad nauseam, menés par des évangélistes du climat. Oui, le blanchissement des coraux s'est produit, mais ce n'est pas un phénomène nouveau. En fait, la coloration blanche qui crée l’aspect «blanchi» est une réponse naturelle qui permet au corail de s’adapter à des températures plus chaudes et, au fil du temps, de prospérer.
Alors, pourquoi la «sagesse conventionnelle» suggère-t-elle que le récif est en danger mortel, créé par l’homme? En grande partie parce que les voix dissidentes "sont généralement ignorées, noyées et écartées par la majorité", écrit Ridd. «Il existe maintenant une industrie qui emploie des milliers de personnes et dont le travail consiste à« sauver la grande barrière de corail ». En tant que scientifique, remettre en question la proposition selon laquelle le récif est endommagé est potentiellement une décision de fin de carrière ».
RépondreSupprimerLe plus gros bœuf de Ridd est lié aux sciences de la mer douteuses qui alimentent l’hystérie «sauver le récif». Le processus de "revue par les pairs" instauré par les types "la science est établie" n’est pas la garantie de l’authenticité scientifique suggérée par son nom. L’examen par les pairs, selon Ridd, "consiste généralement en une lecture superficielle du document scientifique, souvent de quelques heures à peine, par deux scientifiques. Ils n’ont jamais le temps de vérifier la propriété des données ou d’essayer de répéter les analyses ».
Mais à la minute où Ridd a sifflé cette science de piètre qualité, il était devenu fou. Étant donné le grand intérêt de JCU pour la science des récifs, une mise en cause publique de sa méthodologie allait probablement toujours le rendre irritant.
Ridd était depuis longtemps sur le radar de JCU, mais la publication de son chapitre dans Climate Change: The Facts a transformé sa lutte d’escarmouches à une guerre à outrance. Après un entretien ultérieur sur Sky News, un flot de lettres émanant de l’université ont commencé, accusant Ridd de "faute grave" pour plusieurs motifs inventés de toutes pièces.
Lorsque Ridd s’est objecté publiquement - et de manière compréhensible - à son traitement par l’université, JCU l’a accusé de «dénigrer» l’université, «d’interférer avec le processus disciplinaire», voire d’être «insubordonné». Et lorsque les déclarations publiques ne suffisaient pas, l’université a fait une recherche dans son compte de messagerie pour découvrir de nouvelles violations du code.
Pire encore, JCU a giflé Ridd avec de nombreuses directives de «confidentialité» concernant le processus disciplinaire. Comme Ridd l’a souligné à juste titre, les ordonnances de ce genre créent de manière efficace une chambre d’étoile dans laquelle «les victimes sont isolées, soumises à une procédure disciplinaire fermée où des concepts très subjectifs sont appliqués».
L’épreuve de Ridd a abouti à sa cessation de service en mai dernier. Il a intenté une action en justice en réponse, notamment à l'aide d'une campagne sur le site Web de financement participatif GoFundMe. Des milliers d'Australiens ont fait des dons et la campagne a permis d'amasser plus de 250 000 dollars en quelques jours. Ridd aura son procès devant le tribunal de Brisbane plus tard ce mois-ci.
Ridd a beaucoup en sa faveur. La convention d'entreprise visant le personnel de JCU - essentiellement le contrat de travail de Ridd - prévoit de nombreuses protections contre la liberté d'expression. En vertu de l'accord, le personnel a expressément le droit d'exprimer des opinions impopulaires ou controversées et de participer à un débat public plus large. Fait important, ils sont également autorisés à exprimer des opinions publiques sur le fonctionnement des décisions du JCU et des universités.
Le problème pour Ridd est qu’il est également soumis au code de conduite du personnel de JCU, qui impose toutes sortes d’exigences vagues, comme se comporter «de manière à préserver l’intégrité et le bon caractère de l’université». Sous le prétexte de ce code, JCU a assommé Ridd avec un flot de plaintes bizarres de manquements présumés, tels que le manque de «collégialité» et de «respect de la réputation d’autres collègues».
RépondreSupprimerJCU voudrait que ce différend soit réduit à la question juridique étroite de savoir quel document l'emporte sur l'autre. Est-ce la convention de négociation d'entreprise, avec sa protection de la liberté académique? Ou est-ce le code de conduite, avec ses obligations caoutchouteuses de «collégialité»?
Mais cette affaire concerne plus que cela. Il décidera ce que signifie liberté académique, enquête intellectuelle, débat libre et ouvert. Et il s'agit de savoir si un accord juridique contraignant promettant ces choses peut être vidée de son contenu par un groupe d'administrateurs d'universités intéressées par un code de conduite orwellien et un processus disciplinaire kafkaïen.
Et surtout, il s’agit de la crise de la liberté de parole qui règne dans les universités australiennes, de lieux d’enseignement supérieur qui placent leur propre réputation au-dessus de la recherche de la vérité. Tout au long de cette saga épouvantable, JCU a justifié ses activités de transport de Ridd sur la base d’une exigence de protection de «l’intégrité et de la réputation» de l’université. Mais tout ce que Ridd faisait, c’était taper le chat sur des normes scientifiques au mieux bâclées et au pire malhonnêtes.
Nul doute que le fait d’exposer un tel charlatanisme universitaire compromet probablement l’intégrité et la réputation de JCU, mais à juste titre. Il semblerait donc que les règles visant à ne pas compromettre cette précieuse réputation ne sont en réalité que des rackets de protection. Ils sont un gant de velours pour éliminer la dissidence.
Nous devrions être reconnaissants que Peter Ridd soit une cible qui n’ira pas tranquillement.
http://joannenova.com.au/2019/03/peter-ridd-free-speech/#more-62964
Financial Times: Macron est sur une pente glissante vers le «despotisme démocratique»
RépondreSupprimer15:45 12.03.2019
En répondant à chaque trouble social par des lois et des restrictions, les autorités françaises exacerbent les tensions au sein du pays, écrit dans une analyse le Financial Times, évoquant la route d’Emmanuel Macron vers le «despotisme démocratique».
Dans un article intitulé «Emmanuel Macron est sur une pente glissante vers le "despotisme démocratique"», écrit par Gaspard Koenig, le Financial Times s'en prend violemment à la manière dont l'administration française gère la situation actuelle du pays.
L'article énumère notamment un bon nombre de mesures prises par le gouvernement face aux troubles sociaux, comme le vote de la loi anti-fake news visant à «promouvoir la vérité officielle et supprimer les contenus des réseaux sociaux», ou encore celui de la loi anti-casseurs pour contrer les «malins gilets jaunes qui pourront être individuellement banni des démonstrations publiques et figurer sur une liste de surveillance du gouvernement».
Le journal économique et financier rappelle en outre qu'Emmanuel Macron a demandé la dissolution d'associations d'extrême droite jugées racistes ou antisémites. «Des restrictions à la liberté d'expression sont à l'étude pour les "antisionistes" vils afin de combler une lacune dans la législation existante qui interdit déjà l'antisémitisme», écrit le Financial Times.
La force policière «excessive» est l'un des autres sujets abordés. En effet, le média rappelle que Christophe Castaner a justifié l'usage des LBD, controversés, contre les manifestants.
«La primauté du droit ne fonctionne pas de cette façon. Tolérer des attitudes déviantes, irritantes ou excentriques qui ne nuisent pas directement aux autres est la définition même d'une société ouverte. En essayant de définir qui est autorisé à écrire, parler, tweeter ou manifester, M.Macron risque de contrarier ses adversaires mécontents», poursuit l'article.
À vouloir répondre à chaque trouble social par une loi et apaiser ainsi l'opinion publique, le gouvernement finit par exacerber les tensions, avance le quotidien britannique, soulignant que les prétentions de M.Macron à agir pour préserver les normes morales conventionnelles le rendent d'autant plus menaçant.
«Sa répression des libertés civiles s'inscrit dans une tendance logique depuis son entrée en fonction en 2017. Une loi antiterroriste d'octobre 2017 a considérablement accru les pouvoirs accordés aux forces de police. Une loi sur l'immigration de février 2018 a affaibli les droits des migrants et des demandeurs d'asile. En octobre, la Cour suprême française a refusé de suspendre la création d'une base de données biométrique contenant des informations détaillées sur tous les citoyens français», explique le Financial Time.
L'article constate que le «despotisme démocratique», bien connu des lecteurs d'Alexis de Tocqueville, place le bien-être général et la sécurité publique au-dessus des droits individuels. Cela reflète la tendance mondiale inquiétante des démocraties libérales à emprunter le mode opératoire des autocraties», rappelle le quotidien.
RépondreSupprimer«Nous ne pouvons pas faire preuve de complaisance. Interdire le contenu odieux sur les réseaux sociaux est de la censure. La collecte de données biométriques est de la surveillance. Enfermer les délinquants potentiels avant qu'ils ne commettent un crime est de la répression. Blesser les manifestants, c'est de la violence commanditée par l'État, et imposer la neutralité dans les salles de rédaction, c'est de l'autoritarisme. Les citoyens devraient résister à l'impulsion d'imposer la vertu par la force», conclut l'article.
https://fr.sputniknews.com/international/201903121040332945-financial-times-macron-despotisme-democratique/
Il ne peut y avoir de 'despotisme démocratique' car il n'y a PAS de Démocratie !
SupprimerPar contre, oui il peut y avoir un despotisme républicain ou monarchique (comme d'où vient le journal)
Le despotisme est une forme de gouvernement qu'Aristote jugeait propre aux sociétés serviles où l'autorité est exercée par un despote qui, seul et sans le concours de la loi -si ce n'est religieuses-, règne avec un pouvoir politique absolu et arbitraire fondé sur la crainte. Wikipédia
Le nombre de tirs de LBD sur les Gilets jaunes est historique, selon un rapport du Sénat
RépondreSupprimer15:13 12.03.2019
Un rapport du Sénat sur la proposition de loi réclamant l’interdiction des LBD constate que fin 2018 la fréquence du recours à cette arme a triplé en trois mois par rapport aux chiffres de la totalité de l’année 2016, lors des manifestions contre la loi Travail. Il se prononce cependant contre l’interdiction du LBD.
Le Sénat, qui examinait une proposition de loi communiste réclamant l'interdiction des LBD, a publié lundi 11 mars le rapport de la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio, fait au nom de la commission des Lois. Ce rapport constate que le recours aux LBD est monté en flèche au cours des trois derniers mois de 2018 en raison du mouvement des Gilets jaunes et affirme qu'en interdire l'usage pourrait fragiliser le dispositif de maintien de l'ordre.
Le rapport a dévoilé pour la première fois des statistiques précises, obtenues auprès du ministère de l'Intérieur et de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), sur l'évolution de l'usage des LBD tant par les forces de police (tous services confondus) que par la gendarmerie.
Il s'ensuit que le recours à cette arme, présentée comme non létale par le gouvernement, a connu une amplification inouïe en 2018, notamment au cours du dernier trimestre pendant lequel a éclaté le mouvement des Gilets jaunes, ayant plus que triplé par rapport à la période des manifestations de 2016 contre la loi Travail, marquées, comme il paraissait à l'époque, de violences policières inouïes.
Basé sur les informations transmises par le ministère de l'Intérieur, le rapport a dévoilé que 3.821 tirs de LBD ont été effectués au sein de toutes les unités de la police et de la gendarmerie nationales en 2014, 4.933 tirs en 2015, 6.619 tirs en 2016, 6.591 en 2017 et 20.054 tirs en 2018.
Néanmoins le rapport estime que l'interdiction de cette arme est «de nature à fragiliser l'intervention des forces de maintien de l'ordre».
Se basant sur ce rapport, la commission sénatoriale n'a pas adopté la proposition de loi visant à interdire l'usage des LBD dans le cadre du maintien de l'ordre. Le 6 mars, le Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a demandé à la France d'ouvrir une enquête sur «l'usage excessif de la force» pendant les manifestations des Gilets jaunes.
Le Conseil d'État a rejeté début février la demande de suspension de l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Il avait été saisi par la CGT, la Ligue des droits de l'Homme, le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France, qui jugent leur usage dangereux, ainsi que par des personnes blessées par des tirs à Nîmes et à Montpellier.
Emmanuel Macron a défendu l'usage des lanceurs de balles de défense par les forces de l'ordre et de nouveau dénoncé les casseurs du "samedi après-midi", après l'appel du Conseil de l'Europe à suspendre l'usage du LBD, au nom des droits de l'homme.
https://fr.sputniknews.com/france/201903121040332669-rapport-senat-usage-lbd-frequence/
Témoignage d’un street medic sur un Gilet jaune blessé convulsant à Paris (vidéo)
RépondreSupprimer16:19 12.03.2019
Pendant l’acte 17 des Gilets jaunes, un manifestant pris de convulsions après l’usage de gaz lacrymogènes par la police a été filmé sur les Champs-Élysées. Un street medic qui était sur place au moment des faits a expliqué la situation à Sputnik.
Le Gilet jaune qui a été filmé samedi à Paris, lors de l’acte 17, alors qu’il était couché par terre et entouré de street medics, avait des problèmes de vue et de respiration après la dispersion de gaz lacrymogènes par les policiers, a expliqué un street medic contacté par Sputnik.
«Samedi vers 16h45, sur les Champs-Élysées, une grande quantité de gaz a été lancée par les policiers. Un homme d'une trentaine d'années a été pris au milieu du gaz. Aveuglé, on l'a récupéré et mis en sécurité. Pendant l'intervention, il a commencé à avoir du mal à respirer. On a fait le nécessaire jusqu'à ce qu'il retrouve sa capacité à respirer», a indiqué l’interlocuteur de Sputnik.
À la question de savoir pourquoi l’homme a été pris de convulsions alors qu’il était déjà pris en charge, le street medic a noté que le blessé avait du mal à retrouver une respiration normale.
«Effectivement impossible à respirer. En plus non loin du gaz, donc cela reste difficile de trouver une respiration normale», a-t-il dit.
L’acte 17 de la mobilisation des Gilets jaunes s’est déroulé le 9 mars en France. À une semaine de la fin du grand débat et de la grande journée nationale prévue par les Gilets jaunes, les manifestants ont fait un sit-in à Paris et dans d’autres villes. Les premiers incidents ont eu lieu dans l'après-midi, peu après le début de la mobilisation. La police a tiré des gaz lacrymogènes à plusieurs reprises. D’après le ministère français de l’Intérieur, la mobilisation a atteint un plus bas historique, avec 28.600 manifestants, dont 3.000 à Paris. Ces chiffres ont de nouveau été contestés. Le syndicat France Police-Policiers en colère assure notamment que 160.000 manifestants étaient mobilisés à 15h45.
https://fr.sputniknews.com/france/201903121040333583-acte17-gilets-jaunes-gaz-convulsions-street-medic/
Policiers dans la rue: «Si Castaner ne nous reçoit pas, ça ne fait que commencer !»
RépondreSupprimer17:49 12.03.2019
Fabien Buzzanca
Un rassemblement de policiers et de leurs proches est prévu ce 12 mars au Trocadéro, à Paris. Lancé à l’appel de plusieurs associations, il vise à faire entendre la colère des forces de l’ordre, touchées par une impressionnante vague de suicides. Aurélie Laroussie, présidente de Femmes des Forces de l’Ordre en Colère, s’est confiée à Sputnik.
19 membres de la police nationale se sont suicidés depuis le début de l'année… sans compter un gendarme, un membre de la police municipale et un employé de l'administration pénitentiaire. Ce sont les chiffres macabres de l'association des Femmes des Forces de l'Ordre en Colère (FFOC). Cette dernière et cinq autres organisations (CLIP, MPC, UPNI, H.S et ASSOPOL) ont lancé un appel au rassemblement des forces de l'ordre dans la capitale. À 20 h ce 12 mars, au Trocadéro, des policiers et leurs proches tenteront d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur leurs «conditions de travail déplorables et inadmissibles, qui poussent chaque année des dizaines de collègues au suicide», comme le souligne une lettre ouverte des organisateurs aux syndicats de la police nationale. Notre correspondant sera sur place.
Entre des manifestations des Gilets jaunes qui se succèdent depuis plusieurs mois, celles pour l'Algérie et les récentes émeutes à Grenoble, les forces de l'ordre sont très sollicitées. Mais le malaise remonte à loin. En 2016, un mouvement inédit avait lancé pour plusieurs mois des milliers de policiers en colère dans la rue. Équipés de leurs brassards «police» et pour certains le visage dissimulé, ils défilaient, notamment la nuit, à Paris ou en province. Cet élan de protestation avait été déclenché par l'attaque de deux véhicules de police au cocktail Molotov à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. Un drame qui avait vu deux fonctionnaires grièvement blessés.
Pour Aurélie Laroussie, rien n'a changé:
«La preuve, nous redescendons dans la rue. En 2018, la commission d'enquête sur l'état des forces de l'ordre, présidée par les sénateurs Michel Boutant et François Grosdidier, a produit un énorme travail qui a donné un excellent rapport. De nombreuses propositions en sont ressorties, notamment afin de lutter contre le fléau des suicides dans la profession. À l'heure actuelle, rien n'a été acté. Cela s'est perdu dans les hautes sphères. On ne sait pas.»
Ne sentant pas écoutée, son association a voulu agir. Avec les autres organisateurs de la manifestation, elle souhaite prolonger le combat entamé en 2016. A l'époque, c'est l'association Mobilisation des policiers en colère (MPC) qui avait impulsé la fronde. Elle a été fondée par Maggy Biskupski, une policière de 36 ans qui s'est suicidée avant d'être retrouvée à son domicile le 12 novembre dernier.
Le retour des Gyros bleus ?
«Castaner a promis 33 millions aux policiers et aux gendarmes. Nous attendons. Cela suffit, les effets d'annonce», lance, agacée, Aurélie Laroussie. Afin de donner plus de poids à leurs demandes, les organisateurs du rassemblement ont lancé un appel aux syndicats. Si certains, comme Vigi ou France Police-Policiers en colère, ont confirmé leur participation à Sputnik France, pas de trace d'une quelconque annonce en ce sens venant des trois principales organisations que sont Alliance, l'UNSA et Unité SGP Police FO.
«Nous aussi nous avons cherché… Nous avons invité tous les syndicats à nous rejoindre. À la base, nous sommes des associations apolitique et asyndicale, mais l'heure est grave. Nous estimons que nous devons tous nous unir pour la cause. Quelques syndicats ont accepté d'être présents, mais pas de réponse du côté des trois majoritaires.»
RépondreSupprimerSputnik France a tenté de contacter plusieurs responsables d'Alliance afin de connaître leur position. Nous n'avions toujours pas obtenu de réponse au moment d'écrire ces lignes.
Dans leur lettre aux syndicats, les organisateurs font référence à des «revendications communes». Pour la présidente de FFOC, elles sont «plus ou moins les mêmes qu'en 2016»:
«Nous demandons plus de matériel et d'effectifs. Vous avez des voitures de police dans des états pas croyables ou des gilets pare-balles périmés. Il faut aussi revoir les cycles horaires, qui sont totalement incompatibles avec une vie sociale et de famille, ce qui peut également jouer sur les suicides. Une réponse pénale adaptée pour les délinquants est urgente. Vous avez des femmes et des hommes qui font le boulot sur le terrain, mais des individus parfois arrêtés des dizaines de fois sont toujours dehors. Je veux bien que les prisons soient pleines, mais nos policiers ne peuvent pas travailler pour rien. C'est décourageant.»
En tant que femme de policier, elle dénonce un quotidien compliqué, fait de peur et d'intimidations, comme lorsque l'une de ses adhérentes a reçu une menace de viol sur le pare-brise de son véhicule:
«Être femme de policier en France en 2019, c'est faire un bisou à son mari avant qu'il prenne son service et espérer qu'il rentre en vie et non blessé. C'est subir insultes et menaces sur les réseaux sociaux ou dans la vie réelle. Certaines femmes de policier ne peuvent même pas faire sécher l'uniforme de leur mari dans le jardin. Ce sont des pneus crevés. C'est cacher le métier de nos maris. C'est dire à nos enfants de garder secrète la profession de leur papa ou de leur maman à l'école. En début d'année scolaire nous inscrivons "fonctionnaire" pour la profession. Pas plus.»
Le rassemblement de ce 12 mars est soutenu par plusieurs personnalités médiatiques et politiques. Le scénariste et réalisateur Olivier Marchal, connu notamment pour la série «Braquo» a publié une vidéo rappelant qu'il a lui aussi été «flic»: «Parce que je vous aime, vous les flics, parce qu'heureusement que vous êtes là, parce que je ne regrette pas d'avoir été flic, parce que je suis fier d'avoir été flic, parce que j'ai perdu deux potes qui se sont suicidés, parce qu'il est arrivé ce qui est arrivé à Maggy [l'ancienne présidente de l'association MPC Mobilisation des Policiers en Colère, ndlr]», a-t-il lancé.
Sauront-ils retenir l'attention du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner ? C'est le but affiché, comme le rappelle Aurélie Laroussie: «Si on peut le voir, on va lui expliquer les choses de la base. Les secrétaires généraux des trois syndicats majoritaires sont peut-être déconnectés du terrain. Ce n'est pas le cas des associations qui sont à l'initiative du rassemblement et qui subissent des conditions de travail inacceptables tous les jours. Nous n'allons pas aller dans le sens de monsieur Castaner, mais il va falloir qu'il entende ce que nous avons à lui dire sur le quotidien des forces de l'ordre et nos propositions. Les policiers ont des idées et savent ce qu'il faut faire pour régler les problèmes.»
Aurélie Laroussie sait que l'entrevue ne sera pas simple à obtenir:
«J'ai écrit à plusieurs reprises à l'Élysée et au ministère de l'Intérieur. Mon dernier courrier reçu par Monsieur Castaner en novembre 2018 faisait mention d'un "non" catégorique, sans explication. Il ne souhaitait pas recevoir notre association, nous les femmes, les veuves et les orphelins.»
RépondreSupprimerLe 20 décembre dernier, les Gyros bleus avaient investi la place Clemenceau à Paris pour protester contre les conditions de travail des policiers. Des photos de membres des forces de l'ordre en veste fluo commençaient à fleurir sur les réseaux sociaux. L'exécutif avait (relativement) réussi calmer la grogne en multipliant les annonces, notamment sur le pouvoir d'achat des policiers. Quelques semaines plus tard, ces derniers sont de nouveau dans la rue. Et selon Aurélie Laroussie, en cas de silence radio des autorités, cela ne fait que commencer:
«Nous souhaitons que le rassemblement se déroule avec la même énergie que les manifestations de fin 2016. Nous commençons à peine. Nous attendons d'être reçus le 13 mars, jour du Conseil des ministres, par monsieur Castaner.
Sans cela, le mouvement est appelé à continuer et grossir. Aujourd'hui, c'est Paris, mais les choses commencent à bouger à Lyon, Toulouse ou d'autres grandes villes. C'est le moment où ils ont le plus besoin de leur police. Il va falloir nous écouter pour de bon et nous prendre au sérieux.»
https://fr.sputniknews.com/france/201903121040335345-france-police-manifestation-castaner-colere/
Relevons bien qu'aucun des plaignants n'a même une fois demandé la Démocratie en France !!!
SupprimerC'est tout dire du sérieux de la plainte !
«Après, nous viendrons chez vous !»: la menace de femmes de Daech évacuées (vidéo)
RépondreSupprimer16:17 12.03.2019
Des familles de djihadistes, forcées de quitter le dernier bastion du groupe dans le sud-est de la Syrie face à l’assaut des forces arabo-kurdes et fuyant la pénurie d’eau et de nourriture, persévèrent dans leur allégeance à Daech* et menacent de venir en Europe.
Un correspondant d'Euronews qui avait assisté à l'évacuation de femmes et d'enfants de djihadistes de leur dernier bastion de Bagouz, dans l'est de la Syrie, les a entendus dire que Daech* ne disparaîtrait jamais et qu'un jour ils viendraient en Europe.
Le dernier bastion de Bagouz, assailli par les forces kurdes, était composé de tentes. Un commandant kurde qui accompagnait le correspondant a expliqué qu'on n'attaquait pas les djihadistes juchés sur des motos parce qu'il y avait là-bas des centaines de femmes et d'enfants.
«Sans eau ni nourriture, assiégés, certains finissent pas se rendre entre deux assauts, et tous disent qu'ils ne faisaient que la cuisine ou le ménage», a raconté le militaire.
Quand le journaliste s'est approché des camions transportant les femmes des djihadistes qui s'étaient rendues, celles-ci se sont énervées et ont jeté sur lui de l'eau. Les enfants ont quant à eux pointé leurs doigts en l'air, ce qui est l'un des symboles d'allégeance à Daech*.
«C'est fini l'État islamique ?», leur a demandé le correspondant.
«Jamais, après nous viendrons chez vous», lui a-t-on répondu.
Dimanche, les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par Washington ont annoncé la reprise de l'opération contre les djihadistes de Daech* retranchés à Bagouz, dans le sud-est de la Syrie.
Depuis plusieurs mois, les FDS mènent des combats contre les dernières poches de résistance de terroristes en Syrie avec l'appui aérien de la coalition dirigée par les États-Unis. Les médias syriens ont à plusieurs reprises fait état de victimes civiles et de l'emploi de phosphore blanc dans les frappes de la coalition sur Bagouz.
*Organisation terroriste interdite en Russie
https://fr.sputniknews.com/international/201903121040333466-djihadistes-evacuation-bastion-daech/
« Stop and search », la réponse appropriée à l’épidémie britannique de violence ?
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
11 mars 2019
La police doit être plus présente dans les rues d’Angleterre. C’est le seul moyen de mettre fin à la vague croissante de crimes de rue auxquels le pays est actuellement confronté, explique Richard Cooke, président de la West Midlands Police Federation, dans une chronique du journal britannique The Telegraph.
Cooke se réfère à la politique de la police à Birmingham. Les agents de Birmingham ont été autorisés à arrêter et à rechercher des personnes en rue « sans motifs raisonnables ». Selon Cooke, une telle politique porte clairement ses fruits. Selon certains observateurs, vingt mille agents supplémentaires sont nécessaires dans les rues d’Angleterre.
Pouvoirs
« La crise de la criminalité au couteau continue de s’aggraver », explique Richard Cooke. « On ne peut plus prétendre qu’il s’agit d’un problème de Londres. »
Les dernières victimes de ces attaques sont des jeunes d’Essex et Cheshire. Récemment, à Birmingham, trois adolescents ont été poignardés à mort à quelques jours d’intervalle.
« Notre réponse ne peut pas être timide. C’est pourquoi, à Birmingham, nous avons donné à la police plus de pouvoirs pour lui permettre d’augmenter le nombre de personnes arrêtées et recherchées en rue « sans motifs raisonnables ». Et l’impact est tangible. L’opération porte ses fruits partout dans la ville. Le public aborde les policiers pour faire l’éloge de cette pause bienvenue dans cette atmosphère de violence. Les arrestations ont augmenté et des armes dangereuses ont été retirées des rues. Pendant trop longtemps, les policiers ont été absents des rues. Cela a encouragé les personnes qui portent un couteau à agir en toute impunité. »
Les pouvoirs conférés à la police ont déjà été utilisés régulièrement et plus largement au niveau local à Birmingham pour lutter contre la menace de violence.
Jeunes
« Leur utilisation nous a rappelé à quel point cette tactique peut être efficace. Mais trop longtemps, on a hésité à les invoquer, sauf dans les circonstances les plus graves. »
Selon Cooke, cette approche plus douce a coïncidé avec l’arrivée de Theresa May, au début de la décennie, au poste de ministre britannique de l’Intérieur.
« Nous, les policiers, reconnaissons que les interpellations ne sont qu’une partie de la solution. La crise a des racines complexes. Dans les zones de Birmingham où des gangs de trafiquants de drogue opèrent, leurs membres portent des armes pour se protéger ainsi que pour distribuer les « punitions ». Les jeunes décents et respectueux de la loi peuvent trop facilement être entraînés dans une atmosphère de peur envahissante et avoir le sentiment qu’ils ont eux aussi besoin de se protéger. Nous ne devrions jamais faire de compromis sur l’interdiction des armes et la punition des coupables, ces enfants méritent notre aide. »
Violence incontrôlable
Selon Cooke, certains parlent de « santé publique » et approchent les enfants à l’école. « C’est très bien et je l’applaudis. Toutefois, cela n’empêchera pas les enfants de mourir. »
Selon lui, à Birmingham, l’application de la loi fonctionne.
« C’est la seule solution pour enrayer les décès. Mais la vérité, c’est qu’avec le nombre actuel de policiers, ce n’est pas viable. La violence augmentera pendant les mois d’été. Il nous faut plus de policiers maintenant. »
« Les politiciens nient souvent le lien qui existe entre la baisse massive du nombre de policiers et la situation nationale d’urgence de la criminalité au couteau. Il est incompréhensible que le gouvernement ignore ce qui pour nous va de soi. La violence est devenue incontrôlable. Cela se doit en grande partie au fait qu’il n’y a pas assez d’agents dans la rue. «
Stratégie nationale
RépondreSupprimer« Les économies imposées ont conduit à la centralisation et à devenir essentiellement réactif. Les bureaux locaux sont fermés. Nos agents sont généralement beaucoup plus éloignés du public qu’ils servent. Le comportement de la police dépend principalement des appels d’urgence. Cela laisse la rue libre aux personnes aux intentions malveillantes ».
Selon Cooke, cette présence limitée de la police dans les rues est accompagnée d’une politique de condamnations légères des tribunaux et d’une grande tolérance à l’égard des récidivistes. « Cela crée un terreau idéal pour la criminalité ».
« Le gouvernement devrait s’inspirer des récents succès de Birmingham. Une stratégie nationale doit donc être mise en place pour renforcer la présence et les pouvoirs de la police dans les rues. Si cela ne fonctionne pas, les jeunes continueront de mourir en Angleterre. »
https://fr.express.live/stop-and-search-la-reponse-appropriee-a-lepidemie-britannique-de-violence/
QUAND LA DICTATURE SE POSE QUESTION:
RépondreSupprimerPourquoi la reine d’Angleterre règne-t-elle encore sur le Canada ?
Arnaud Lefebvre
12 mars 2019
Le chef d’État du Canada est toujours la reine d’Angleterre, la reine Elizabeth II. Cependant, la monarchie britannique n’est certainement pas très populaire au Canada, ancienne colonie britannique. Mais selon le magazine The Economist, il ne faut pas s’attendre à ce que le pays tente rapidement de nommer un autre chef d’État.
Les rois et les reines anglais, français et britanniques ont régné sur ce qui allait devenir le Canada depuis le 16ème siècle, lorsque les premiers explorateurs européens ont planté leurs drapeaux sur les côtes de ce qu’ils croyaient être l’Asie. Lorsque le Canada a fait son premier grand pas vers l’indépendance en 1867 en unissant les provinces disparates sous la domination du Canada, les principaux architectes du plan étaient persuadés que le souverain britannique dirigerait le gouvernement en s’inspirant du système de Westminster. Les Canadiens ont choisi de conserver la monarchie britannique en 1931 lorsque le gouvernement britannique a officiellement reconnu l’indépendance du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Afrique du Sud, de l’Irlande et de Terre-Neuve.
Reine du Canada
Lors de son couronnement en 1953, la reine Elizabeth devint non seulement la souveraine britannique, mais également la reine du Canada, la reine d’Australie, et ainsi de suite jusqu’à la reine de Tuvalu. Cela explique pourquoi son visage est présent sur le billet de 20 dollars canadiens et sur un certain nombre de pièces de monnaie. Les nouveaux citoyens canadiens prêtent serment à la reine et chaque session du Parlement canadien commence par un discours du Trône.
Le gouverneur général et dix lieutenants généraux représentent le trône britannique. Bien qu’ils aient principalement une fonction cérémonielle, ils ont encore certains pouvoirs.
Il semble peu probable que le gouvernement canadien actuel envisage de destituer la reine à la tête de l’État.. À cet égard, les gouvernements d’aujourd’hui diffèrent de leurs prédécesseurs des années 60, qui ont entre autres introduit la feuille d’érable actuelle pour le drapeau canadien.. « Cela a servi d’alternative au traditionnel Red Ensign. Ce dernier avait toujours des liens clairs avec la mère patrie britannique », explique The Economist.
Constitution
L’ancien Premier ministre canadien Stephen Harper a également réintroduit l’adjectif royal pour la Marine royale canadienne et l’Aviation royale canadienne.
Sans une plus grande vague de sentiments antimonarchistes, les futurs gouvernements canadiens seront également rebutés par les négociations constitutionnelles longues et désordonnées nécessaires pour changer le concept de chef d’État canadien.
Le 19 mai, la fête de Victoria est toujours un jour férié. C’est l’anniversaire de l’ancienne reine britannique Victoria. Certains Canadiens célèbrent encore cette journée avec un sentiment royaliste. Mais la majorité de leurs compatriotes ne voient dans cette célébration que le début officiel de l’été.
https://fr.express.live/pourquoi-la-reine-dangleterre-regne-t-elle-encore-sur-le-canada/
Poutine pense désormais que les élites occidentales sont des "porcs"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 03/12/2019 - 23:45
Écrit par Dmitry Orlov via Russia Insider,
Un article que j’ai publié il y a près de cinq ans et intitulé «Poutine pour les élites occidentales: la récréation est terminée» s’est avéré être la chose la plus populaire que j’ai écrite jusqu’à présent, après avoir recueilli plus de 200 000 lectures au cours des années écoulées. J'y ai écrit le discours de Poutine à la conférence du Valdai Club 2014. Dans ce discours, il a défini les nouvelles règles selon lesquelles la Russie mène sa politique étrangère: en public, au grand jour, en tant que nation souveraine parmi d'autres nations souveraines, revendiquant ses intérêts nationaux et exigeant d'être traitée en tant qu'égal. Encore une fois, les élites occidentales ne l'ont pas écouté.
Au lieu d’une coopération mutuellement bénéfique, ils ont continué à parler d’accusations vides et de sanctions contreproductives, mais impitoyables.
Ainsi, dans son allocution à l’Assemblée nationale russe le mois dernier, Poutine a mis en exergue le mépris total et le mépris absolu pour ses «partenaires occidentaux», comme il les appelle habituellement. Cette fois, il les a appelés des «porcs».
L’allocution annuelle du président à l’Assemblée nationale est assez importante. L’Assemblée nationale russe est très différente de celle du Venezuela, par exemple, qui ne consiste en rien en une obscure identité nommée Juan, qui enregistre des vidéos Youtube dans son appartement. En Russie, il s’agit d’un rassemblement politique de la Russie, composé de ministres, de membres du personnel du Kremlin, du Parlement (Douma d’État), de gouverneurs régionaux, de dirigeants d’entreprises et d’experts politiques, ainsi que d’une foule de journalistes. Une chose qui a fait la différence lors du discours de cette année a été la très forte tension dans la salle: l’atmosphère semblait chargée d’électricité.
La raison pour laquelle les échelons supérieurs de la bureaucratie étatique de la Russie étaient nerveux est rapidement apparue: le discours de Poutine faisait partie du code de la marche, du harangue. Ses projets pour les deux prochaines années sont extrêmement ambitieux, comme il l'a lui-même admis. La planche est très haute, a-t-il dit, et ceux qui ne sont pas à la hauteur n'ont rien à faire. Presque tous ceux qui étaient rassemblés dans cette salle ont encore du pain sur la planche et ceux d'entre eux qui échouent à la tâche ne seront probablement pas présents la prochaine fois car leur carrière se sera terminée dans la disgrâce.
L'adresse ne contenait presque pas de mauvaises nouvelles et beaucoup de très bonnes nouvelles. Les réserves financières de la Russie sont plus que suffisantes pour couvrir la totalité de sa dette extérieure, publique et privée. Les exportations hors ressources énergétiques sont en plein essor, à tel point que la Russie n'a plus besoin des exportations de pétrole et de gaz pour maintenir une balance commerciale positive. Il est devenu largement immunisé contre les sanctions occidentales. Les projets d'intégration eurasienne vont extrêmement bien. Les investissements du gouvernement russe dans l’industrie portent leurs fruits.
Le gouvernement a amassé d’énormes quantités de capital qu’il dépensera à présent dans des programmes nationaux conçus pour aider la population, aider les Russes à vivre plus longtemps, en meilleure santé et à avoir davantage d’enfants. «Plus d'enfants, moins d'impôts» était l'un des slogans les plus accrocheurs.
C’est l’essentiel de l’adresse: élimination de la pauvreté restante; taux hypothécaires bas et subventionnés pour les familles de deux enfants ou plus; pensions indexées sur l'inflation au-dessus et au-delà des niveaux de revenu minimum officiels (corrigées et versées rétroactivement); Internet haute vitesse pour chaque école; accès universel aux soins de santé par le biais d'un réseau de cliniques rurales; plusieurs nouvelles cliniques d'oncologie de classe mondiale; soutien aux entreprises en démarrage; un programme de «contrat social» qui aide les personnes à démarrer une petite entreprise; un autre programme appelé «ticket for the future» qui permet aux élèves de sixième année de choisir un cheminement de carrière comprenant des programmes d’études dirigées, des mentors et des apprentissages; de nombreux nouveaux projets d’infrastructures tels que l’autoroute qui va bientôt être ouverte entre Moscou et Saint-Pétersbourg, la collecte et le recyclage des ordures réaménagés et la réduction importante de la pollution atmosphérique dans une douzaine de grandes villes; La liste se rallonge de plus en plus.
RépondreSupprimerAucune opposition à ces propositions dignes de mention n’a été exprimée dans les commentaires qui ont suivi sur les programmes d’informations et les talk-shows; après tout, qui pourrait être contre les dépenses en capital amassé pour des projets qui aident la population ?
L’objectif le plus ambitieux fixé par Poutine était peut-être de rétablir l’ensemble du système de réglementation du gouvernement russe, tant fédéral que régional, dans tous les domaines de la vie publique et du commerce. Au cours des deux prochaines années, chaque élément de la réglementation sera examiné afin de déterminer si elle est nécessaire et si elle répond aux besoins du moment et si elle ne l’a pas été ou pas, elle sera éliminée. Cela allégera considérablement le fardeau de la conformité réglementaire, en réduisant les coûts liés aux activités commerciales.
Un autre objectif était de continuer à développer le secteur des exportations agricoles, qui était déjà en plein essor. L’année dernière, la Russie est parvenue à l’autosuffisance en ce qui concerne les stocks de semences de blé, mais l’objectif général est d’obtenir une autosuffisance alimentaire complète et de devenir le fournisseur mondial d’aliments écologiques. (Comme l'a souligné Poutine, la Russie reste le seul grand producteur agricole au monde à ne pas avoir été contaminée par des poisons génétiquement modifiés d'origine américaine.) Un autre objectif est de développer davantage l'industrie touristique russe, qui est déjà en plein essor, en introduisant le tourisme électronique. des visas qui seront beaucoup plus faciles à obtenir.
Le discours de l’année dernière a surpris le monde avec sa deuxième partie, dans laquelle Poutine a dévoilé tout un ensemble de nouveaux systèmes d’armement russes qui annulent efficacement toute supériorité militaire américaine. Cette année, il n’a ajouté qu’un nouveau système: un missile de croisière supersonique appelé «Zirkon» d’une portée de 1 000 km qui vole à Mach 9. Mais il a également fourni un rapport d’avancement sur tous les autres: tout se déroule comme prévu; certains nouveaux armements ont déjà été livrés, d'autres entrent en production de masse, le reste est en cours de test. Il s'est prononcé en faveur d'une normalisation des relations avec l'Union européenne, mais a accusé les États-Unis d '"hostilité", ajoutant que la Russie ne menaçait personne et n'était pas intéressée par la confrontation.
Les paroles les plus acerbes de Poutine étaient réservées à la décision américaine d'abandonner le traité INF. Il a déclaré que les États-Unis avaient agi de mauvaise foi, accusant la Russie de violer le traité alors même qu'ils le violaient, en particulier les articles 5 et 6, en déployant des systèmes de lancement à double usage en Roumanie et en Pologne, pouvant être utilisés à la fois pour la défense aérienne et pour l'offensive. armes nucléaires que le traité interdit expressément. Les missiles de croisière Tomahawk à extrémité nucléaire, que les États-Unis pourraient déployer en Pologne et en Roumanie, poseraient bien sûr un risque, mais ne procureraient aux États-Unis aucun avantage de première frappe, car ces missiles de croisière sont obsolètes au point Les défenses antiaériennes syriennes de l'ère soviétique ont réussi à abattre la plupart de celles que les États-Unis avaient lobées pour les punir de la fausse attaque à l'arme chimique perpétrée à Douma.
RépondreSupprimerParlant du rêve américain d'un système mondial de défense aérienne, Poutine a appelé les États-Unis à "abandonner ces illusions". Les Américains peuvent penser ce qu'ils veulent, a-t-il dit, mais la question est: "peuvent-ils faire des calculs ?"
Premièrement, les Américains peuvent penser ce qu'ils veulent parce que ... ce sont des Américains. Les Russes ne se permettent pas le luxe de penser des absurdités complètes. Ceux qui ne sont pas ancrés dans les faits et la logique tendent à recevoir assez rapidement le terme russe «likbez». Il se décode littéralement comme «liquidation de l'analphabétisme» et est généralement utilisé pour faire taire les ignorants. Mais aux États-Unis, des démonstrations choquantes d'ignorance sont tout à fait acceptables. Par exemple, vous n'avez pas besoin de chercher plus loin que l'étonnant idiot «Green New Deal» vanté par le nouveau membre du Congrès (comment ça pour une appellation neutre ?) Alexandria Ocasio-Cortez. Si elle était russe, elle se serait moquée de la ville maintenant.
«Mais peuvent-ils faire des maths ?» Apparemment pas ! Il existe un autre terme russe - «matchast» - qui décode littéralement en tant que «partie matérielle», mais signifie la compréhension qui ne peut être atteinte que par la connaissance des mathématiques, des sciences exactes et de l'ingénierie. En Russie, des ignorants comme Ocasio-Cortez, qui pensent que les véhicules électriques à énergie solaire et éolienne peuvent répondre à leurs besoins de transport, se font arrêter en leur demandant d'aller étudier le matchast, alors qu'aux États-Unis, ils sont autorisés à se déplacer en liberté. les salles de congrès.
Dans ce cas, si les Américains pouvaient «faire des calculs», ils comprendraient rapidement qu’il n’existait aucun système défensif concevable qui serait efficace contre les nouvelles armes russes, qu’il n’y aurait pas d’armes offensives concevables qui empêcheraient la Russie de lancer des représailles imparables. la «nouvelle course aux armements» (que certains Américains ont eu la bêtise d’annoncer) est effectivement terminée et la Russie a gagné. Voir ci-dessus: la Russie ne dépense pas son argent en armes; il le dépense pour aider ses habitants. Les États-Unis peuvent dépenser des sommes arbitraires en armes, mais cela ne changera rien: une attaque contre la Russie sera la dernière chose à faire.
La Russie n'envisage pas d'être la première à violer le traité ABM, mais si les États-Unis déploient des armes nucléaires à portée intermédiaire contre la Russie, la Russie réagira de la même manière en ciblant non seulement les territoires d'où elle est menacée, mais également les les décisions de le menacer sont prises. Washington, Bruxelles et d'autres capitales de l'OTAN figureraient clairement sur cette liste. Cela ne devrait pas être des nouvelles; La Russie a déjà annoncé que lors de la prochaine guerre, le cas échéant, ne sera pas combattu sur le sol russe. La Russie prévoit de combattre immédiatement l'ennemi. Bien sûr, il n'y aura pas de guerre, à condition que les Américains soient suffisamment sains d'esprit pour se rendre compte qu'attaquer la Russie équivaut fonctionnellement à se faire exploser avec des armes nucléaires. Sont-ils assez sains? Telle est la question qui retient le monde en otage.
RépondreSupprimerC'est en parlant d'eux que Poutine a utilisé le mot le plus déchirant de son discours. Parlant de la malhonnêteté et de la mauvaise foi des Américains qui accusaient la Russie de violer le traité ABM alors que c’est eux-mêmes qui le violaient, il a ajouté: «… et les satellites américains le rejoignent». Il est assez difficile de trouver un traduction adéquate du verbe russe “ïîäõðþêèâàòü”; "Oink avec" est aussi proche que possible. L'image mentale est celle d'un choeur de petits cochons accompagnant un gros porc. L'implication est évidente: Poutine pense que les Américains sont des porcs et que leurs satellites de l'OTAN sont aussi des porcs.
Par conséquent, ils ne devraient pas s’attendre à ce que Poutine éparpille des perles devant eux et, de toute façon, il sera trop occupé à aider les Russes à mener une vie meilleure pour pouvoir y prêter attention.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-12/putin-now-thinks-western-elites-are-swine
La presse anglaise écrit VOLONTAIREMENT (depuis toujours !) le mot 'Poutine' par 'Putin' ! C'est bien là un manque volontaire de respect, de diplomatie envers quelqu'un.
SupprimerRendre les enfants américains plus intelligents - C'est si facile
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 03/12/2019 - 23:25
Les trophées de participation pour tous sont passés du stade sportif à l’éducation publique ...
via WCNC.com,
Les législateurs du CN envisagent un projet de loi qui modifierait les notes
Un nouveau projet de loi à l’étude modifierait l’échelle de classement actuelle, en attribuant une note de 85 à A et de 70 à B.
RALEIGH, N.C. - L’Assemblée générale de Caroline du Nord étudie un projet de loi qui modifierait l’échelle de classement utilisée pour classer les écoles publiques.
Le projet de loi 145, qui préconise une échelle de notation en 15 points, a été adopté en première lecture à la Chambre lundi et a été renvoyé à la Commission de l’éducation de la maternelle à la 12e année.
Le projet de loi proposé signifierait des notes plus élevées pour les notes les plus basses en modifiant l'échelle de notation comme suit:
A: 100 à 85%
B: 84 à 70%
C: 69 à 55%
D: 54 à 40%
F: Quelque chose en dessous de 40%
L'ancienne échelle était une échelle de 10 points, ce qui signifie que les élèves devraient obtenir un 90 pour un A, un 80 pour un B, etc. S'il est adopté, la nouvelle échelle de classement entrera en vigueur pour l'année scolaire 2019-2020.
* * *
Chaque école et chaque élève mérite un A, non ? C'est leur droit ! C'est raciste autrement.
h / t La plate-forme en feu
https://www.zerohedge.com/news/2019-02-27/making-americas-kids-smarter-its-so-easy
Les chiffres veulent dire quelque chose de précis, les lettres non !
SupprimerRendre les enfants américains plus intelligents - C'est si facile !!! Plus con que çà y a pas !
Blackout au Venezuela: cyber-attaques, sabotage et «puissants» renseignements cubains
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 03/12/2019 - 23:05
Via Southfront.org,
Au cours des derniers jours, le Venezuela a connu une panne d’électricité majeure qui a plongé le pays dans l’obscurité. La crise a débuté le 7 mars avec l’échec de la centrale hydroélectrique de Guri, qui produit 80% de l’électricité du pays. De plus, une explosion a été rapportée à la sous-station de Sidor dans l’état de Bolivar.
Depuis lors, le gouvernement s'efforce de résoudre la crise avec plus ou moins de succès.
Le président Nicholas Maduro a déclaré que la panne d'électricité était la raison de "la guerre électrique annoncée et dirigée par l'impérialisme américain".
Selon Maduro, les systèmes électriques ont été ciblés par les cyberattaques et les «infiltrés». Il a ajouté que les autorités avaient réussi à rétablir le courant dans «de nombreuses parties» du pays le 8 mars, mais que les systèmes restaurés avaient été détruits après une nouvelle attaque du réseau électrique du pays. Il a noté que "l'une des sources de production qui fonctionnait parfaitement" avait été saboté et accusé "des infiltrés d'avoir attaqué la compagnie d'électricité de l'intérieur".
Le ministre de la Communication et de l'Information, Jorge Rodriguez, a qualifié la situation d '"attaque la plus brutale contre le peuple vénézuélien en 200 ans". Il a également décrit la situation comme un "sabotage délibéré" de la part de l'opposition soutenue par les États-Unis.
À leur tour, les États-Unis continuent de rejeter les allégations l'accusant de tentatives de déstabilisation de la situation dans le pays. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a même affirmé que Washington et ses alliés ne feraient pas de mal aux "Vénézuéliens ordinaires". Selon lui, ce qui fait du mal au peuple, c’est "l’incompétence du régime de Maduro".
"Pas de nourriture. Pas de médicament. Maintenant, pas de pouvoir. Ensuite, pas de Maduro », écrit Pompeo sur Twitter, ajoutant que« la politique de Maduro n’apporte que de la noirceur ». Malheureusement, le plus haut diplomate n’a pas expliqué comment des sanctions économiques à grande échelle imposées pour détruire l’économie du pays devraient aider les« Vénézuéliens ordinaires ».
L’attitude du Département d’État a été confortée par le Président par intérim vénézuélien, proclamé par les États-Unis, Juan Guaido, qui est récemment rentré dans son pays après une tentative pour obtenir un soutien étranger accru aux efforts de changement de régime soutenus par les États-Unis. Guaido a accusé le «régime de Maduro» d’avoir fait taire la nuit dans un «film d’horreur» avec ses «gangs» terrorisant les gens.
Un autre récit, qui a récemment incendié les principaux médias, est la prétendue ingérence cubaine dans la crise.
Selon cette version même de l'événement, les «forces de la démocratie» n'ont pas été en mesure de renverser le gouvernement vénézuélien, car son élite politique est contrôlée par les services de renseignement cubains. Le président Donald Trump a même déclaré que Maduro n'était rien de plus qu'une "marionnette cubaine".
Tenant compte des allégations déjà existantes concernant la présence de mercenaires du Hezbollah et de la Russie au Venezuela et d'une deuxième tentative prévue d'organiser une provocation américaine sur la frontière colombo-vénézuélienne, il est clair que les États-Unis ont la possibilité d'agir directement pour amener au pouvoir leur propre politique. encore une fois en croissance.
La tentative de février de mettre en scène une provocation a échoué et a franchi la dernière étape vers un changement de régime par la force après avoir révélé publiquement que l'opposition soutenue par les États-Unis brûlait intentionnellement des «camions de l'aide» pour accuser le gouvernement Maduro. En outre, l'appui de l'armée à Maduro et l'ampleur et l'intensité des manifestations à travers le pays n'étaient pas suffisants pour paralyser le gouvernement.
RépondreSupprimerLa panne d'électricité au Venezuela visait probablement à désorganiser le pays et à retirer l'armée et les forces de sécurité. Par conséquent, une tentative de mettre en scène une nouvelle provocation pour justifier une intervention étrangère visant à renverser le gouvernement vénézuélien est à prévoir dans un avenir proche.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-12/venezuela-blackout-cyber-attacks-sabotage-mighty-cuban-intelligence
J'ai toujours vu le Venezuela bien vivre et çà continue malgré les fake news des merdias étrangers qui tendent à faire croire du contraire ! Les mercenaires étatsuniens sèment la panique dans les transports et l'énergie mais les vénézuéliens s'en sortent toujours !
SupprimerPays sous les Tropiques où tout pousse ! Tout !
RépondreSupprimerDes pilotes se sont plaints du Boeing 737 Max 8 pendant des mois avant le deuxième accident mortel
par Tyler Durden
Mar., 03/12/2019 - 18:41
Selon une enquête du Dallas Morning News, plusieurs pilotes ont à plusieurs reprises mis en garde les autorités fédérales contre les inquiétudes en matière de sécurité suscitées par le Boeing 737 Max 8, aujourd'hui ancré au sol, pendant les mois qui ont précédé la deuxième catastrophe meurtrière impliquant l'avion. Un commandant de bord a même qualifié le manuel de vol du Max 8 d '"insuffisant et presque criminellement insuffisant", selon le rapport.
"Le fait que cet avion ait besoin d'un tel montage de jury soit un signal d'alarme. Nous savons maintenant que les systèmes utilisés sont sujets aux erreurs - même si les pilotes ne sont pas certains de ce que sont ces systèmes, des redondances en place et des modes de défaillance Il me reste à me demander: quoi d’autre que je ne sais pas? " a écrit le capitaine.
Au moins cinq plaintes au sujet de l'avion Boeing ont été trouvées dans une base de données fédérale, que les pilotes utilisent régulièrement pour signaler des incidents d'aviation sans craindre de répercussions.
Les plaintes portent sur le mécanisme de sécurité mentionné dans les rapports préliminaires concernant un accident d'avion survenu en Indonésie en 189, qui a fait 189 morts
Les informations découvertes par The News font référence à des problèmes lors des vols de Boeing 737 Max 8 avec un système de pilote automatique pendant les situations de décollage et de piqué en plongée tout en essayant de prendre de l'altitude. Bien que les enregistrements montrent que ces vols ont eu lieu en octobre et novembre, les informations concernant les compagnies aériennes utilisées par les pilotes à l'époque sont supprimées de la base de données. -Dallas Nouvelles du matin
Un commandant de bord qui pilotait le Max 8 a déclaré en novembre qu’il était "inacceptable" que Boeing et les autorités fédérales aient autorisé les pilotes à piloter sans avoir suivi une formation adéquate - ce qui n’avait pas permis de révéler en quoi ses systèmes étaient nettement différents des autres avions.
Un porte-parole de la FAA a déclaré que le système de signalement est directement transmis à la NASA, qui sert de tiers neutre pour le signalement des griefs.
"La FAA analyse ces rapports avec d'autres données de sécurité recueillies par le biais de programmes qu'elle administre directement, y compris le programme d'action pour la sécurité de l'aviation, qui inclut toutes les grandes compagnies aériennes, y compris Southwest et American", a déclaré Lynn Lunsford, porte-parole de la FAA pour la région sud-ouest.
Entre-temps, malgré le blocage du Max 8 par plusieurs compagnies aériennes et pays étrangers, les autorités de réglementation américaines ont jusqu'ici refusé de faire de même. Ils ont toutefois demandé à Boeing de mettre à niveau le logiciel de l'avion d'ici avril.
Le sénateur Ted Cruz (R-TX), qui préside un sous-comité du Sénat chargé de la surveillance de l'aviation, a appelé à l'échouement du Max 8 dans une déclaration faite jeudi.
"Une enquête plus poussée pourrait révéler que des problèmes mécaniques n'étaient pas en cause, mais jusqu'à ce moment-là, notre priorité absolue doit être la sécurité du public volant", a déclaré Cruz.
Au moins 18 transporteurs - dont American Airlines et Southwest Airlines, les deux plus grands transporteurs américains transportant le 737 Max 8 - ont également décliné l'appel des avions au sol, affirmant avoir confiance en la sécurité et la "navigabilité" de leur flotte. American et Southwest ont respectivement 24 et 34 avions dans leur flotte. -Dallas Nouvelles du matin
RépondreSupprimer"Les États-Unis devraient être les chefs de file mondiaux en matière de sécurité aérienne", a déclaré le président du Syndicat des travailleurs du transport, John Samuelsen. "Et pourtant, en raison de la soif de profits dans l'aviation américaine, nous pilotons toujours des avions que des dizaines d'autres pays et compagnies aériennes ont désormais déclaré devoir se fondre".
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-12/pilots-complained-about-boeing-737-max-8-months-deadly-crash
Un commando ouvre le feu à Marseille, faisant un mort et un blessé grave (vidéo)
RépondreSupprimer06:55 13.03.2019
Un possible règlement de comptes à Marseille a coûté la vie à un homme d’une quarantaine d’années, un autre a été grièvement blessé par le même commando armé.
Un quadragénaire a été tué et un autre grièvement blessé par balles mardi soir par un commando lourdement armé dans le quartier de La Busserine à Marseille, relate Actu17.
L'incident est survenu vers 21 heures. Le commando était composé d'une dizaine de personnes, précise le média.
Selon nos informations, plusieurs auteurs présumés ont été interpellés par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Marseille, dans la soirée. Ils ont été placés en garde à vue.
D'après le profil des victimes, il s'agirait d'un sanglant règlement de comptes pour la reprise du réseau de stupéfiants de la cité, ajoute La Provence.
La Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille a été saisie de l'enquête.
https://fr.sputniknews.com/france/201903131040339646-marseille-fusillade-reglement-comptes/
PEINE DE MORT - VERS UN MORATOIRE SUR LES EXÉCUTIONS EN CALIFORNIE
RépondreSupprimerLe gouverneur de Californie doit prononcer un discours annonçant un moratoire sur les exécutions de détenus.
13.03.2019, 04h52
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, doit annoncer mercredi un moratoire sur les exécutions. Cette décision bénéficiera aux 737 détenus dans le «couloir de la mort» de cet Etat, le plus grand contingent aux Etats-Unis.
«La peine de mort est incompatible avec nos valeurs fondatrices et atteint au plus profond l'idéal que représente le fait d'être Californien», doit dire M. Newsom dans un discours dont des extraits ont été transmis à la presse.
«Tuer autrui de manière intentionnelle, c'est un tort. Et en tant que gouverneur, je n'autoriserai l'exécution d'aucun individu», ajoute cet adversaire de longue date de la peine de mort, qui dirige la Californie depuis janvier.
Un quart de tous les condamnés
Le gouverneur démocrate va signer un décret mettant fin au protocole d'injection mortelle prévu dans l'Etat et ordonnant la fermeture la salle des exécutions à la prison de San Quentin près de San Francisco.
Les prisons californiennes hébergent un quart de tous les condamnés à mort aux Etats-Unis, selon le bureau du gouverneur. La dernière exécution dans l'Etat remonte à 2006. Sur les 737 condamnés à mort en Californie, 25 ont épuisé toutes les voies de recours possibles. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/moratoire-executions-californie/story/20954634
Les assassins pourront continuer à vivre ! Nourris, logés, blanchis aux frais du Peuple !
SupprimerCe qui augure désormais la volonté obligée de faire justice soi-même !
Les montagnes de Los Angeles reçoivent une autre couche de neige et Grapevine pourrait bien être le prochain
RépondreSupprimerDe JAVIER PANZAR
12 mars 2019 | 21h15
Les chaînes de montagnes du sud de la Californie ont reçu entre 8 et 20 pouces de neige en une nuit et un nouveau système de basse pression mardi soir pourrait signifier jusqu'à 4 pouces de neige le long du tronçon Grapevine de l'autoroute 5.
Wrightwood a vu 12 pouces de neige tandis que Mountain High avait entre 18 et 20 pouces en une nuit. Big Bear et Snow Summit avaient entre 12 et 18 pouces, a déclaré Tom Fisher, météorologue au Service météorologique national.
Un nouveau front froid devrait traverser la Californie mardi soir au début de mercredi, a annoncé le service météorologique.
La plupart des régions du sud de la Californie manqueront d'humidité, mais le Grapevine et les montagnes environnantes devraient recevoir entre 2 et 4 pouces de neige, selon le service météorologique, qui a émis un avis de tempête hivernale dans cette région jusqu'à mercredi matin.
Les niveaux de neige tomberont entre 3 500 et 4 000 pieds après minuit et des rafales pouvant atteindre 100 km / h sont possibles lors de hauts sommets.
Un avertissement de tempête hivernale à l'est de San Gabriels a expiré mais la zone restera en rafale jusqu'à mercredi matin.
Los Angeles a eu une bonne pause du froid de mardi.
Lorsque le front froid qui a amené la neige dans les montagnes s'est déplacé en Arizona, il a laissé derrière lui une masse d'air plus chaude qui a fait monter les températures dans les années 70 pour la première fois en un mois dans certaines régions, a annoncé le service météorologique.
Le centre-ville de Los Angeles a atteint 70 degrés mardi, le premier maximum de 70 ou plus dans la région depuis le 29 janvier.
Cette série de 41 jours consécutifs avec un maximum inférieur à 70 marques est la cinquième plus longue de ce type depuis 1877 et la plus longue depuis l’hiver de 1936 et 1937.
Jusqu'à présent, l'hiver a été humide pour le sud de la Californie. Le centre-ville de Los Angeles a reçu 17,98 pouces de pluie depuis le début de l'année de la navigation en octobre, dépassant les 14,93 pouces que la ville reçoit en moyenne chaque année. Une tempête après l'autre a traversé la région. La semaine dernière, des éclairs spectaculaires ont également éclaté dans le Southland.
https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-snow-20190312-story.html#nt=oft-Single Chain~Feed-Driven Flex Feature~~sub-topic-feed-3~~1~yes-art~automated~automatedpage
L'annonce d'un été pourri ?
SupprimerHaro sur le diesel ? Quelle drôle d’idée !
RépondreSupprimerPlutôt que de taxer le diesel, remplacer les carburants par de l’électricité nucléaire et renouvelable améliorerait bien mieux nos émissions de particules et de gaz carbonique, ainsi que notre indépendance énergétique et notre balance commerciale.
Par Michel Gay.
13 MARS 2019
Le diesel consomme moins de pétrole et émet moins de gaz carbonique par kilomètre parcouru que l’essence. Alors pourquoi vouloir réduire sa consommation au profit des moteurs à essence moins diabolisés, alors que la France s’est donnée comme objectif d’importer moins de pétrole et de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 (loi du 13 juillet 2005) ?
HARO SUR LE DIESEL
La part des ventes de voitures diesels représentait 73 % il y a 7 ans. Elle n’est plus que de 40 % aujourd’hui.
Or, l’industrie française et européenne figure parmi les champions de ce type de moteurs. Cette réduction au profit soit de l’essence, soit des batteries (produites en Chine et en Corée pour les voitures électriques) pourrait faire perdre 15 000 emplois dans le secteur de l’automobile, qui en compte plus de 35 000 en France.
Les taxes sur les carburants automobiles, et notamment sur le diesel, augmentent pour, paraît-il, inciter les Français à rouler « propre », notamment à l’électricité avec des primes incitatives.
POURQUOI D’ABORD LE DIESEL ?
Parce que c’est le plus consommé et c’est donc lui qui peut rapporter le plus… à l’État !
La majorité des véhicules roule au diesel et c’est (c’était) le carburant le moins taxé. En augmentant les prélèvements sur ce dernier, c’est le jackpot fiscal ! En y ajoutant en plus la taxe carbone pour sauver la planète — finançant en partie les ruineuses énergies renouvelables —, c’est même le double jackpot pour le gouvernement.
Nicolas Hulot avait présenté le 6 juillet 2017 son plan climat prévoyant de supprimer les voitures à essence et diesel d’ici 2040 pour les remplacer par des voitures électriques.
Mais d’où viendra le surplus d’électricité pour alimenter ces véhicules (30 milliards de kilowattheures pour un million de voitures électriques selon l’ADEME) ?
Pense-t-il vraiment qu’en recouvrant la France d’éoliennes et de panneaux solaires, leurs ruineuses productions erratiques et intermittentes y pourvoiront ? On croit rêver.
PASSER AUX AUTOROUTES ÉLECTRIQUES ?
S’il s’agit de réduire la consommation d’énergies fossiles (donc principalement d’essence et de diesel), pourquoi ne pas développer des autoroutes électriques ?
Afin de limiter l’usage des batteries, coûteuses, volumineuses, lourdes et fabriquées à l’étranger, les autoroutes pourraient être électrifiées avec des caténaires pour les camions et les cars, comme les voies ferrées l’ont été pour les trains. Ce serait un bon début pour diminuer notre consommation de pétrole, donc aussi nos émissions de gaz à effet de serre.
Le gouvernement compte-t-il développer des autoroutes électriques pour diminuer la consommation d’énergies fossiles ?
EST-CE TECHNIQUEMENT RÉALISABLE ?
RépondreSupprimerOui, répondent les constructeurs.
Quelques adaptations des lignes électriques aux particularités d’une autoroute, notamment les panneaux de signalisations et les ponts, s’imposeront.
Et la technologie permet aujourd’hui de construire des camions avec un moteur électrique de 400 kilowatt (kW), soit 550 chevaux, et deux pantographes sur le toit, comme les trains, avec une batterie permettant une autonomie de plus d’une centaine de kilomètres hors voies électrifiées.
Deux portions de deux kilomètres d’autoroutes électrifiées sont déjà testées en Allemagne et en Suède. Ces autoroutes adaptées continueront bien sûr à être utilisées comme aujourd’hui par les autres utilisateurs qui pourront circuler librement sous les voies électrifiées.
EST-CE ÉCONOMIQUEMENT VIABLE ?
Oui, répond l’étude du ministère de l’Environnement éditée en janvier 2017.
Et ce serait d’autant plus économique et rentable pour les transporteurs qu’une partie du coût de l’infrastructure électrique (caténaires) et de l’électricité consommée par les camions pourrait être partagée par tous les usagers des autoroutes.
Il s’agit en effet d’une mesure de santé publique, de protection de l’environnement, et d’équilibre de notre commerce extérieur. Moins de pétrole acheté à l’étranger au profit d’une électricité nucléaire et renouvelable produite sur le sol national améliorera le solde de nos échanges commerciaux.
QUATRE AVANTAGES POUR LA FRANCE
1) un avantage stratégique : plutôt que de taxer le diesel, remplacer les carburants par de l’électricité nucléaire et renouvelable améliorerait bien mieux nos émissions de particules et de gaz carbonique, ainsi que notre indépendance énergétique et notre balance commerciale.
2) un avantage environnemental : or, parmi tous les transports, la route représente 95 % des émissions de gaz carbonique en France. Les autres moyens (aérien, ferroviaire, maritime,…) n’en constituent que 5 %. Un camion consommant 35 litres de diesel par 100 km émet environ 900 g gaz carbonique/km tandis qu’un camion électrique n’émet que 60 g gaz carbonique/km en France, soit 15 fois moins ! Dans le domaine des transports, il est donc impératif de réduire les émissions unitaires des véhicules en mobilisant des sources massives d’énergie décarbonée nationales comme l’électricité nucléaire.
3) un avantage économique pour la collectivité : la conception et l’électrification des autoroutes représentent un secteur d’activité important pour l’économie nationale. Favoriser la diffusion des véhicules consommant moins de pétrole (donc émettant aussi moins de polluants), et soutenir le déploiement des infrastructures électriques routières, sont des pistes de croissance pour la France.
4) un avantage économique pour les transporteurs : un camion parcourant 100 000 km par an économisera donc au minimum 20 000 euros de carburant par an. L’entretien mécanique sera aussi moins coûteux, même s’il faut changer la batterie une fois sur la vie du camion (7 ans et 700 000 km pour un tracteur routier).
RépondreSupprimerPÉTROLE OU NUCLÉAIRE ?
Les dizaines de milliards d’euros actuellement engloutis dans l’impasse des éoliennes et des panneaux photovoltaïques seraient plus utiles à l’électrification des 11 000 km d’autoroutes en France ; dont 9000 kilomètres à péage.
À l’aune du développement durable du transport routier, au lieu de diaboliser le diesel pour mieux taxer les Français, le gouvernement serait bien inspiré de réorienter la politique énergétique de la France vers l’électricité nucléaire décarbonée pour diminuer nos importations de pétrole, notamment en favorisant les autoroutes électriques.
Mais l’avenir va être compliqué si le gouvernement souhaite diminuer à la fois la consommation des combustibles fossiles et la production d’électricité nucléaire.
https://www.contrepoints.org/2019/03/13/339182-haro-sur-le-diesel-quelle-drole-didee
Michel Gay reprend mon idée d'énergie gratuite
Supprimerhttps://huemaurice5.blogspot.com/2014/10/a-propos-denergie-gratuite.html
mais n'a semble -til pas été lire jusqu'au bout.
(...) Un camion consommant 35 litres de diesel par 100 km émet environ 900 g gaz carbonique/km tandis qu’un camion électrique n’émet que 60 g gaz carbonique/km en France, soit 15 fois moins ! (...)
Le gaz carbonique: ON S'EN FOUT !
Primo, il n'y a PAS de 'gaz a effet de serre'
Secundo, le gaz carbonique n'est PAS un poison