le 6 mars 2019
Note. Je n’ai pas demandé à Guy Millière de reproduire son article et comme mon blog est gratuit il ne m’en tiendra probablement pas rigueur depuis les USA où il réside aujourd’hui. Billet paru sur un site francophone suisse le 3 février 2019
Bien des discours sont insupportables dans cette triste période en France mais l’un des discours les plus insupportables est celui qui concerne le “changement climatique”.
Pas un seul parti politique français ne conteste l’idée que “le climat change”, et qu’il faut “agir pour le climat”. Ce qui se trouve sous-entendu est que l’action des êtres humains est pour quelque chose dans le fait que le “climat change”.
Ce qui se trouve sous-entendu aussi est qu’”agir pour le climat” changera quelque chose au climat.
L’idée qui découle est qu’il faut produire moins de dioxyde de carbone, consommer moins de carburants fossiles, et mener ce qui s’appelle désormais en France la “transition énergétique”.
Quand bien même les souffrances exprimées par le mouvement des gilets jaunes sont porteuses d’une révolte légitime, le mouvement n’en est pas moins imprégné de l’air vicié du temps, et on entend sans cesse des gilets jaunes évoquer tout cela, et dire que non, bien sûr, ils ne sont pas “insensibles au climat”, et sont, cela va de soi, favorables à la “transition énergétique”.
L’imposteur Macron et son sordide gouvernement entendent, à l’évidence, utiliser l’argument du climat et la culpabilisation qui en résulte comme l’un des éléments de la panoplie qu’ils utilisent pour éteindre le mouvement et le conduire vers une voie de garage. Et ce n’est pas un hasard si le “changement climatique” a été placé au cœur du très frelaté “grand débat”.
Cela doit être dit, même s’il est consternant d’avoir à répéter des évidences. Oui, le climat change. Il y a, en région tempérée, quatre saisons, et une différence entre l’hiver et l’été (en région tropicale, les différences sont moins nettes). Il y a sur la terre des régions désertiques et des régions humides. Il fait en général plus chaud quand on descend vers l’équateur et plus froid quand on monte vers les pôles. Le climat n’est pas le même partout sur terre et n’est nulle part identique douze mois sur douze.
Il existe par ailleurs en région tempérée des périodes de pluie et des périodes de sécheresse, des hivers doux et des hivers très froids. Le climat n’est nulle part un métronome et ne l’a jamais été.
Il existe, en supplément, des phases dans l’évolution climatique sur la planète et les historiens du climat l’ont abondamment expliqué (les travaux de Brian Fagan, Marc Morano et de Wolfgang Behringer sont à consulter sur le sujet). Il y a plusieurs siècles, il a fait bien plus chaud (réchauffement climatique médiéval), et en d’autres périodes, il a fait plus froid (petit Age glaciaire).
L’idée que l’activité humaine était pour quelque chose dans le climat global de la planète et pouvait l’influencer est une idée récente qui ne doit rien aux sciences et tout aux dogmes. Le premier sommet organisé par les Nations-Unies sur le sujet date de 1972 (The United Nations Conference on the Human Environment). Le premier sommet des Nations Unies à parler de “réchauffement” dû à l’homme date de 1992. Le GIEC a été créé quatre ans plus tôt en 1988 sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement, avec pour but précis de montrer qu’il y avait réchauffement anthropique.
L’explication à l’émergence de cette idée est claire. Lorsque l’idée d’exploitation de l’homme par l’homme qui a permis la dissémination du marxisme sur la planète a commencé à s’éroder (en même temps que le marxisme), et lorsque l’idée léniniste que les pays bourgeois exploitaient les “pays prolétaires” a commencé à s’éroder elle aussi, l’idée que l’homme exploitait la nature et l’opprimait a commencé à émerger comme une idée de remplacement, et à s’ajouter à la panoplie de la gauche. L’homme a été décrété exploiteur de la nature. La nature est devenue l’exploitée. Et des gens qui parlaient au nom des exploités et des “pays prolétaires” ont commencé à parler au nom de la nature exploitée.
Tout un ensemble de délires et de lubies ont alors commencé à se disséminer qui avaient tous en commun la “lutte contre l’exploitation de la nature” : croissance zéro et décroissance, développement durable, pollution, nécessité de préserver les ressources de la terre censée s’épuiser vite, et j’en passe.
S’est ajoutée l’idée qu’en exploitant la nature les hommes détraquaient le climat.
On a parlé de refroidissement global, puis comme l’idée de refroidissement global ne semblait pas tenable, on est passé au réchauffement global, et quand le réchauffement global n’a pas semblé avéré, on est passé au dérèglement climatique, qui est plus facile à affirmer : s’il fait froid, c’est du dérèglement, s’il fait chaud, c’est du dérèglement, s’il fait sec c’est du dérèglement, s’il fait humide c’est encore du dérèglement. Avec le dérèglement, à tous les coups l’on gagne ! L’argument du dérèglement ne faisant pas suffisamment peur, on est revenu au réchauffement global censé désormais tout expliquer lui aussi, et des charlatans expliquent maintenant les vagues de froid intense par le réchauffement global.
Pour réglementer et créer des bureaucraties planistes, il a fallu trouver des coupables, et un coupable idéal a été désigné, le gaz carbonique (il y a eu quelques coupables secondaires aussi, tels le méthane/gaz de shiste). Et on est passé à l’idée de “taxation du carbone” qui permet de taxer toute forme d’activité humaine (sauf la respiration, pour le moment), puisque toute activité humaine produit du gaz carbonique.
On a ajouté l’idée que des pénuries cataclysmiques allaient se dessiner, et on a dit que les énergies fossiles allaient disparaitre (des dates ont même été données !), et qu’il fallait dès lors passer à des plans d’urgence en faveur des “énergies renouvelables”.
S’est greffée, c’était le but, l’idée de planification planétaire, et ce n’est pas un hasard si les Nations Unies ont été d’emblée au cœur du projet. Le GIEC est une institution qui est à l’étude du climat ce que Lyssenko était à la biologie au temps de Staline en Union Soviétique : la seule raison d’être du GIEC est de montrer, je l’ai dit plus haut, qu’il y a du réchauffement (anthropique, cela va de soi), que c’est alarmant et qu’il faut une action bureaucratique mondiale pour remédier à la catastrophe imminente.
Une institution censée être scientifique qui sait à l’avance ce qu’elle doit impérativement trouver est une imposture. (Les sciences reposent sur la méthode hypothético-déductive, et une hypothèse qui se révèle fausse doit être abandonnée). Les scientifiques du GIEC sont des gens qui ont vendu leur âme au diable, touchent leur chèque et disent ce qu’on leur demande de dire. Ils se basent sur des mesures en général truquées, et utilisent des modèles informatiques qu’ils biaisent minutieusement. De manière récurrente, la façon dont ils truquent et biaisent est mise au jour, mais la mise au jour est étouffée sous les discours des dirigeants politiques et des journalistes qui disent en chœur pour couvrir les dissonances : “les scientifiques sont unanimes” (ce qui est faux), et “le GIEC a parlé” (et le GIEC étant le Soviet suprême en la matière, nul ne devrait le contester, bien sûr).
Tout comme les dates de disparition des énergies fossiles sont passées sans qu’une disparition survienne, les dates données pour la catastrophe imminente sont passées sans que la catastrophe se soit produite. Le GIEC et ses thuriféraires comptent sur l’amnésie collective à laquelle ils contribuent pour qu’on oublie. De nouvelles dates pour la catastrophe sont dans chaque nouveau rapport du GIEC. Cela va se poursuivre. Il n’y aura pas de catastrophe, mais il y aura d’autres dates. En 2006, la date annoncée était 2016. Cette année le GIEC a donné une nouvelle date : 2028. Quand 2028 approchera, une date ultérieure sera donnée. Les dates permettent d’énoncer l’argument : “allons-nous léguer cela à nos enfants ?’”. Celui à qui l’interpellation est adressée est censé à ce moment s’effondrer en larmes en se frappant la poitrine. Comme par hasard (mais ce n’est pas du tout un hasard, mais un vestige recyclé du léninisme), celui qui est censé s’effondrer en larme est toujours un Occidental du monde capitaliste développé.
La vérité établie bien avant délires et lubies est que la nature et l’univers sont bien plus puissants que les êtres humains, qui, depuis des siècles inventent et innovent pour surmonter l’adversité inhérente à la nature et à ses aléas.
La vérité est que la terre fait partie du système solaire et que les températures terrestres dépendent essentiellement des activités du soleil. Quand le soleil est moins actif, il fait globalement plus froid et quand le soleil est plus actif, il fait globalement plus chaud. Et nul n’est parvenu à ce jour à donner des ordres au soleil.
LA VÉRITÉ EST QUE LE “DÉVELOPPEMENT DURABLE” DONT ON NE CESSE DE PARLER EXISTE DEPUIS TRÈS LONGTEMPS ET PORTE UN NOM : LE LIBRE MARCHÉ, APPELÉ AUSSI DEPUIS LE DIX-NEUVIÈME SIÈCLE, “CAPITALISME”.
Adam Smith à la fin du dix-huitième siècle voulait expliquer comment les sociétés occidentales étaient parvenues à un haut degré de richesse et à faire vivre convenablement un aussi grand nombre de gens. S’il vivait aujourd’hui, il verrait que la richesse de son temps était peu de chose à côté de la richesse d’aujourd’hui et serait étonné et émerveillé du degré de développement des sociétés occidentales et du nombre de gens qui y vivent et y disposent d’une longue espérance de vie. L’invention et l’innovation sont le moteur de la création de richesse, de la prospérité où elle existe et de l’allongement de l’espérance de vie. L’être humain peut transformer la rareté en abondance et n’a cessé de le faire. Le problème majeur n’est pas le développement, mais le sous-développement, qui va souvent de pair avec le socialisme, et, désormais, avec l’écologisme.
La vérité est que l’être humain et les animaux ne cessent de produire du dioxyde de carbone depuis qu’il y a des êtres humains et des animaux sur la terre et que dès lors qu’il y a davantage d’êtres humains, d’animaux (et d’activités humaines), il y a davantage de production de dioxyde de carbone, ce qui est excellent pour les végétaux, qui vivent de dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone n’est pas un polluant et n’est pas un poison. Taxer les émissions de dioxyde de carbone est une ineptie monstrueuse.
La vérité est que la “transition énergétique” dont on parle en France jusqu’à l’overdose est elle-même une ineptie. Tous ceux qui ont annoncé une date à partir de laquelle il n’y aurait plus de gaz ou de pétrole se sont trompés parce qu’ils étaient des charlatans.
Tout économiste sérieux (il en reste quelques-uns) sait que les prix de marché sont un indicateur de l’offre et de la demande tout autant qu’un indicateur de l’abondance et de la rareté. La seule hausse vertigineuse des prix des matières premières énergétiques a été celle provoquée politiquement par l’OPEP lors des chocs pétroliers du début des années 1970. Le pétrole et le gaz ne voient pas à ce jour les prix s’envoler parce qu’il n’y a pas de rareté.
L’invention et l’innovation ne cessant pas, l’utilisation d’autres énergies que le pétrole et le gaz viendra et vient d’ores et déjà. Des inventeurs et des innovateurs s’en occupent, des entrepreneurs aussi. Et quand ce qu’ils conçoivent aura des prix concurrentiels et paraitra plus intéressant aux consommateurs que ce qui marche au pétrole et au gaz, les consommateurs achèteront ce qui leur est proposé sans qu’il soit nécessaire d’établir des plans quinquennaux soviétoïdes pour cela.
Ce qui manque à la France et à d’autres pays d’Europe, c’est l’invention et l’innovation. Ce qui est bien trop abondant en France et en Europe, ce sont les bureaucrates et les technocrates stériles et stérilisants, les charlatans qui diffusent des idées ineptes, les criminels qui asphyxient le pays en utilisant des méthodes qui ont conduit les pays communistes à la ruine et qui pourrissent la vie des Français jusqu’à l’insupportable en leur disant qu’ils doivent se sacrifier pour éviter une catastrophe climatique et pour que vienne la “transition énergétique”.
Macron est la quintessence du technocrate stérile et stérilisant. Mais au sein de la classe politique française, il n’est pas seul, vraiment pas. Il montre aussi qu’il a des tendances autoritaires et robespierristes, ce qui n’arrange rien.
Peu de livres pertinents paraissent en France sur le sujet que j’aborde ici. Je me dois de recommander la lecture du livre de François Gervais, L’urgence climatique est un leurre *. Le livre est à mettre d’urgence entre toutes les mains. En contexte français, François Gervais est un dissident et ne vous étonnez pas si vous trouvez ici ou là des articles de membres du Soviet Suprême disant que son livre est nul. Être insulté par des membres du Soviet Suprême est un honneur et une preuve qu’on vise juste.
J’ai traduit en français et préfacé il y a une décennie un livre de Paul Driessen appelé Peurs vertes, morts noires * qui expose la monstruosité inhérente à l’écologisme et qui souligne que ses principales victimes sont dans les pays pauvres, où l’écologisme tue des êtres humains par centaines de milliers.
(...) Les scientifiques du GIEC (...)
RépondreSupprimerIl n'y a PAS de scientifique au 'GIEC', les étudiants qu'il y avait ont été rayés du Conseil de l'Ordre et ne peuvent donc se prétendre 'scientifiques'. Ce sont tout au plus des escrocs débiles qui surenchérissent leurs volontés de meurtres et de disparition de l'humain sur Terre !
Ils sont pour cela appuyés/soutenus financièrement par d'autres criminels politique qui se retiennent désormais (depuis que j'ai fait des blogs expliquant la science) de reparler de 'la mer qui va monter' ou de 'la glace qui gagne du volume si elle font' !!
Maintenant, ils parlent de la 'prochaine disparition dans le ciel des stratocumulus' !! cause au gaz carbonique ! Hahahaha !
Des gilets jaunes attaquent la police avec des "bombes de merde" lors de la dernière vague de manifestations
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 03/07/2019 - 03:30
Écrit par John Vibes via The Mind Unleashed,
Selon la police française, les manifestants de la veste jaune utilisent maintenant une forme ancienne de guerre biologique lors de la dernière vague de manifestations. Ce week-end, les autorités ont indiqué que les manifestants de Yellow Vest avaient jeté des sacs de matières fécales à la police. Les mini-bombes rudimentaires remplies de caca ont été fabriquées avec des sacs minces et des ballons dans l’intention de pouvoir éclater facilement au moment de l’impact.
Rudy Manna, du syndicat de la police de l’Alliance dans la ville portuaire de Marseille, dans le sud du pays, a déclaré à l’AFP que de nombreuses «bombes» avaient touché leurs cibles.
«Trois policiers en ont été trempés», a déclaré Manna.
Le quartier général de la police de Marseille a même signalé qu'un policier avait été blessé lorsqu'il avait été touché au coude par un «projectile rempli de caca».
«[Les policiers] l'avaient dans les cheveux, sur leurs chaussures, ils devaient se débarrasser de leurs vêtements. Ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais été aussi humiliés. Et comme c'était vraiment l'après-midi, les douches ne fonctionnaient pas à la gare du Nord, elles devaient se nettoyer à l'eau froide dans le garage », a déclaré Manna.
"Les policiers étaient profondément humiliés", a ajouté Manna.
La police soupçonne qu'il pourrait s'agir d'une stratégie coordonnée, des incidents similaires ayant été signalés dans d'autres villes, notamment à Montpellier. Les manifestants s'organisaient sur les médias sociaux et auraient encouragé leurs camarades à s'armer de "Caca-tov", vraisemblablement une pièce sur les cocktails Molotov et le "caca".
Un membre des Gilets jaunes a posté une vidéo sur YouTube, où il a expliqué que les manifestants devraient envisager d'utiliser les projectiles car ils ont un impact «psychologique» sur la police. Le manifestant anonyme dans la vidéo a déclaré que cette idée était née au Venezuela en 2017. Cependant, il est probable que ce type de stratégie remonte à l'Antiquité.
Plus de 40 000 personnes auraient pris part à la manifestation du week-end dernier, 10% des manifestants étant concentrés à Paris, le reste étant réparti dans d’autres grandes régions métropolitaines du pays.
Les manifestants de Yellow Vest n'ont pas eu peur de prendre des mesures drastiques contre le gouvernement. Peu de temps après le début des manifestations, la BBC a annoncé que les manifestants de Yellow Vest avaient détruit plus de la moitié des caméras de suivi de vitesse en France.
La taille des manifestations a diminué depuis les premières manifestations, où plus de 300 000 personnes avaient défilé, leur nombre récent étant inférieur à 50 000. La baisse de la fréquentation est probablement le résultat de luttes intestines opposant des manifestants qui ont du mal à s’entendre sur les revendications politiques en raison de la diversité du mouvement et de sa capacité à attirer des gens de gauche et de droite.
Onze personnes sont mortes depuis le début des manifestations, la plupart d'entre elles étant mortes aux mains de la police.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-06/yellow-vests-attack-police-shit-bombs-latest-wave-protests
(...) les douches ne fonctionnaient pas à la gare du Nord, elles devaient se nettoyer à l'eau froide dans le garage », a déclaré Manna. (...)
SupprimerIls utilisent contre les françaises et les français qui osent se promener pacifiquement le samedi des lances à incendies (à eau froide) qui peuvent tuer/noyé quelqu'un à plus de 50 m !
Les sacs d'excréments (bio ?) étaient du fumier de poulets !
Une affiche d’un syndicat CGT fait voir rouge Christophe Castaner
RépondreSupprimer06:56 07.03.2019
Une affiche diffusée par le syndicat Info’Com-CGT suite à l’interpellation en décembre dernier de lycéens à Mantes-la-Jolie (Yvelines) a provoqué la colère du ministre de l’Intérieur, qui a décidé de lancer une procédure pénale contre ses auteurs. Le syndicat dénonce désormais une atteinte à la liberté d’expression.
Info'Com-CGT, la branche de la CGT incriminée, avait publié le 9 décembre, soit trois jours après l'interpellation de lycéens à Mantes-la-Jolie (Yvelines), une affiche montrant un policier foulant des pieds un ours en peluche ensanglanté avec une inscription «Touchez pas à nos enfants!». Or, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui n'a sans doute pas apprécié l'affiche, a décidé de porter plainte contre le syndicat trois mois après sa publication, relate Le Parisien.
Ainsi, le secrétaire général du syndicat Romain Altmann est convoqué le 18 mars par la direction de la police judiciaire «pour des faits de diffamation publique envers des fonctionnaires de police».
«C'est la première fois qu'un ministre de l'Intérieur déclenche une procédure pénale contre nous en raison d'une affiche», a confié M.Altmann à l'AFP. «Notre syndicat ne sourit pas. […] Il prend très au sérieux la création de toutes pièces d'une affaire qui vise la liberté d'expression, s'agissant en particulier d'une action policière plus que controversée», a indiqué le syndicat dans un communiqué mercredi.
Selon Info'Com-CGT, l'affiche constitue «bien plus un appel à la prudence dans le traitement des manifestants, jeunes en particulier, qu'une diffamation à l'égard d'une institution dont ils voient la violence condamnée de manière la plus large, ce à l'échelle européenne».
Le syndicat appelle en outre à un rassemblement de soutien le 18 mars devant le nouveau palais de justice de Paris et a publié une pétition sur Internet «pour défendre la liberté d'expression».
C'est en marge d'une mobilisation nationale des lycéens le 6 décembre que 151 jeunes âgés de 12 à 21 ans avaient été interpellés près du lycée Saint-Exupéry après des incidents.
La vidéo de leur arrestation, genoux au sol et mains sur la tête, avait provoqué un tollé. À l'issue de leur garde à vue, la plupart d'entre eux avaient écopé de simples rappels à la loi
https://fr.sputniknews.com/france/201903071040272360-affiche-cgt-christophe-castaner/
Fake news de Russie ? Le Canard enchaîné met à mal cette théorie et pointe des responsables
RépondreSupprimer14:57 07.03.2019
Le Canard enchaîné vient de publier un article à charge contre DisinfoLab, une ONG européenne chargée de lutter contre les fake news, et New Knowledge, dont le but est le même aux USA. Pour le journal satirique, les seules fake avérées liées à la Russie ont pour origine ces deux organisations.
La société américaine Mozilla qui a organisé les 4 et 5 mars à Paris un colloque sur la lutte contre les «fake news» en période électorale y a invité des «experts» qui, selon le journal satirique Le Canard enchaîné, avaient à tort accusé la Russie d'«ingérence». Il s'agit pourtant d'ONG et de sociétés «spécialisées» dans la lutte contre les fake news et les manipulations de l'information. New Knowledge, une société américaine, a d'ailleurs admis avoir créé de faux comptes twitter d'apparence russe.
Le Canard enchaîné parle d'abord des «Belges de l'ONG EU DisinfoLab», qui ont émis début août dernier l'hypothèse d'une «ingérence russe» dans l'affaire Benalla. Le gouvernement français s'était fait l'écho de cette accusation pour condamner la Russie. Plus tard, l'organisation est revenue sur son étude en expliquant qu'il n'y avait aucune preuve que des «bots russes» aient amplifié cette affaire sur les réseaux sociaux.
Selon Le Canard enchaîné, une autre organisation a participé au colloque en question. Il s'agit de New Knowledge qui s'est fait «connaître aux États-Unis pendant les élections de mi-mandat en créant de faux comptes russes». En janvier, la société a admis avoir créé de fausses pages Facebook «afin d' étudier la portée réelle d'une telle utilisation de Facebook». Elle a aussi admis la création de «de faux comptes Twitter d'apparence russe» lors de l'élection sénatoriale dans l'Alabama. Ces comptes se sont abonnés au candidat républicain Roy Moore, risquant de soulever d'éventuels liens, faux, entre le candidat et la Russie.
«Pour dénoncer les fake news, personne n'est mieux placé que ceux qui les fabriquent !», conclut l'hebdomadaire.
En décembre dernier, le Président français a promulgué les lois sur la lutte contre la manipulation de l'information en période électorale. D'après ces nouvelles lois, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a le droit de suspendre des médias pendant une période de campagne électorale, s'il juge qu'ils diffusent de fausses informations. Les plates-formes numériques (Facebook, Twitter, etc.) sont soumises à des obligations de transparence lorsqu'elles diffusent des contenus contre rémunération.
https://fr.sputniknews.com/france/201903071040278354-fake-news-russie-canard-enchaine/
L’Allemagne se réveille mais il est trop tard
RépondreSupprimerDominique Dewitte
7 mars 2019
La Chine a de grands projets pour devenir le leader mondial de la robotique, des voitures électriques, de la biotechnologie et des télécommunications. Pour y parvenir, il faut prendre le contrôle d’entreprises étrangères. Les entreprises allemandes sont des cibles particulièrement recherchées. Les PME allemandes profitent de cette situation. Mais cela met fin à l’âge d’or de l’Allemagne. « Made in Germany » deviendra bientôt « Made in China ».
Ces dernières années, les Chinois ont discrètement repris une série de PME allemandes dans des niches industrielles cruciales. Les derniers en date sont le célèbre fabricant de meubles allemand Rolf Benz, repris pour 99 millions d’euros par le chinois KUKA et le spécialiste berlinois de l’informatique Data Artisans, qui est passé entre les mains du géant du e-commerce chinois Alibaba.
Mais l’empressement avec lequel les entrepreneurs allemands se jettent sur l’argent chinois risque de ruiner nos voisins de l’Est. Avec leurs entreprises, c’est également le savoir-faire et des décennies d’artisanat allemands qui passent entre les mains des Chinois.
Des prises de contrôle et de la contrefaçon
Ensuite, il y a la contrefaçon. Pour la énième année consécutive, le « Prix Plagiarius » du meilleur exemplaire de la foire « Ambiente » de Francfort a encore été remis à des Chinois cette année. 71% des entreprises allemandes déclarent être copiées, la Chine étant le principal voleur de propriété intellectuelle.
Dans la presse allemande, le ton commence à changer lentement à l’égard de la Chine. Pendant longtemps, la Chine a été considérée comme un allié avec lequel faire des affaires. Un méga-marché pour les outils et le secteur automobile allemand, qui génère 14 % du PIB allemand et emploie 800 000 personnes.
Mais petit à petit ils en reviennent. Les entrepreneurs allemands commencent à comprendre que la Chine est en concurrence sur le marché mondial avec des entreprises allemandes. Et avec la technologie que les Allemands leur ont livrée. La Chine veut se débarrasser de ses partenaires allemands car elle est devenue compétitive. Les Chinois veulent vendre leurs propres produits «Made in China», fabriqués selon les normes allemandes. Ils veulent travailler avec les Américains. Aux dépens des Européens en général et de l’Allemagne en particulier.
Les Allemands sont pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté, la Chine, qui veut se débarrasser d’eux et de l’autre, des États-Unis, où l’occupant de la Maison-Blanche est un homme qui a promis à sa base « qu’il ne veut plus voir de Mercedes-Benz rouler sur la Cinquième avenue à New York ». Pendant des années, l’économie allemande a été le moteur de la zone euro. Mais cela semble être le problème maintenant. Le succès rend aveugle et paresseux. L’OCDE vient de réduire de moitié les prévisions de croissance de l’économie allemande pour 2019.
[Traduction du tweet : « Les prévisions du PIB de l’Allemagne ne cessent de baisser. L’OCDE a réduit de plus de la moitié les prévisions pour 2019, les ramenant à 0,7 %, ce qui porte les prévisions consensuelles pour 2019 à 1 %, soit la moitié du niveau qui avait été prévu en juin. »
RépondreSupprimerChez eux, les entrepreneurs allemands sont maintenant blâmés pour leur manque d’esprit d’entreprise, qui a pourtant fait la grandeur du pays et a donné à l’Allemagne une image globale de « Gründlichkeit » et de » Pünktlichkeit « . Mais les investisseurs chinois sont plus rapides et plus alertes que les acheteurs allemands, qui apparaissent généralement trop tard. En outre, l’Allemagne est progressivement à la traîne dans le domaine des voitures électriques, ce qui est inquiétant.
L’Allemagne se réveille enfin
Le pays a récemment renforcé de manière significative son contrôle sur les acquisitions d’entreprises non européennes dans le but de maintenir les investisseurs chinois hors des secteurs stratégiques. Une série de prises de contrôle s’est heurtée à un veto allemand. L’Allemagne se réveille enfin. Mais beaucoup craignent que ce soit bien trop tard.
Malgré cela, les entreprises chinoises ont augmenté leurs investissements en Allemagne de 300 millions d’euros en 2018, pour atteindre 2,1 milliards d’euros, selon les calculs de l’Institut Mercator pour la Chine (MERICS) et du groupe américain Rhodium. Ce montant ne comprend pas les 7,3 milliards d’euros payés par Chinese Geely pour 9,3% des actions du constructeur automobile allemand Daimler. Parce qu’il faut que l’acquisition porte sur un minimum de 10 % des actions d’une entreprise pour que l’opération soit considérée comme un investissement direct étranger.
https://fr.express.live/allemagne-rachats-entreprises-chine/
Cessons de parler pour rien dire !
SupprimerLes allemands ne sont pas 'pris entre le marteau et l'enclume' parce qu'ils ont vendu des trucs aux chinois, comme les chinois ne sont non plus 'pris entre le marteau et l'enclume' parce qu'ils ont vendu des robots au monde entier !
Simplement que les mêmes robots, les mêmes machines, les mêmes ordinateurs qui travaillent pareillement dans TOUS les pays du monde rapportent plus en Chine qu'ailleurs !
Les chinois ont développé l'instruction aux petits chinois tandis que les européens ont développé l'idiocratie aux gosses immigrés ou pas ! Là est la différence du suivi dans le progrès. Et ce n'est pas en interdisant à la Démocratie d'arriver (par exemple:) en France que les français rattraperons les chinois !
Rendez vous compte qu'il s'agit là d'un 'racisme' anti-chinois parce qu'ils sont instruits plutôt que d'un 'racisme' anti 'réfugiés climatique' parce qu'ils sont cons et le resteront !
Une amende de 2.500 euros pour des tongs ? L’Italie explique sa mesure sévère
RépondreSupprimer13:09 07.03.2019
Si vous avez l’intention de visiter le parc des Cinque Terre en Italie, n’oubliez pas de mettre des chaussures de randonnée, sinon vous risquez… une amende d'un montant pouvant atteindre 2.500 euros. Les autorités du parc national l’imposent car certains touristes risquent leur vie en partant en promenade en chaussures inadaptées.
Les autorités du parc national des Cinque Terre dans la région italienne de Ligurie, ont décidé d'interdire aux touristes l'entrée dans le parc en tongs et d'imposer une amende d'un montant situé entre 50 et 2.500 d'euros, selon le site TGCOM.
Du fait que le parc national des Cinque Terre est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997, cet endroit est devenu l'une des destinations préférées des touristes en Italie.
«Les gens arrivent ici en pensant qu'ils sont en bord de mer mais les sentiers au-dessus des villages sont comme des chemins de montagne», explique Patrizio Scarpellini, responsable du parc national, dont les propos sont rapportés par The Telegraph.
La décision d'introduire de telles amendes a été prise après que des représentants des équipes locales d'extraction et de sauvetage se sont plaints des touristes se promenant dans la montagne avec des chaussures inappropriées. Les secouristes ont déclaré que les touristes partaient sur des terrains rocheux mal chaussés et sans eau, ce qui s'avère particulièrement dangereux.
«Nous réaliserons d'abord une campagne d'information puis nous commencerons à mettre des amendes», a précisé Patrizio Scarpellini.
Il est prévu que le montant de l'amende dépende de l'ampleur des moyens déployés pour sauver le touriste à cause du non-respect de l'interdiction.
https://fr.sputniknews.com/insolite/201903071040276010-amende-italie-tongs-cinque-terre/
La recherche révèle que les opposants aux aliments génétiquement modifiés en savent moins qu'ils ne le pensent
RépondreSupprimer6 Mars 2019
par Seppi
Andrew Sorenson*
Les personnes qui défendent les points de vue les plus extrêmes en s'opposant aux aliments génétiquement modifiés (GM) pensent qu'elles connaissent le mieux la science des aliments génétiquement modifiés, mais en fait elles en savent le moins, selon de nouvelles recherches.
« Ce résultat est pervers, mais correspond aux recherches précédentes sur la psychologie de l'extrémisme », a déclaré Phil Fernbach, auteur principal de l'étude et professeur de marketing à la Leeds School of Business. « Les points de vue extrêmes découlent souvent du fait que les gens ont le sentiment de mieux comprendre les sujets complexes qu'ils ne le font en réalité. »
Les auteurs de l'article ont également exploré d’autres questions, telles que la thérapie génique et le déni du changement climatique. Ils ont trouvé les mêmes résultats pour la thérapie génique.
Cependant, ce schéma n’est pas apparu pour le déni du changement climatique. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que le débat sur le changement climatique est devenu tellement polarisé politiquement que les attitudes des gens dépendent davantage du groupe auquel ils s'affilient que de ce qu’ils savent sur la question.
L'article, publié aujourd'hui [14 janvier 2019] dans Nature Human Behavior, est le fruit d'une collaboration entre des chercheurs de la Leeds School of Business de l'Université du Colorado à Boulder, de l'Université Washington à St. Louis, de l'Université de Toronto et de l'Université de Pennsylvanie.
Des chercheurs en marketing et en psychologie ont interrogé plus de 2.000 adultes américains et européens sur les aliments génétiquement modifiés. Les sondeurs ont demandé aux répondants s’ils pensaient bien comprendre les aliments génétiquement modifiés, puis ont vérifié ce qu’ils savaient réellement avec une batterie de questions à répondre par vrai ou faux sur la science et la génétique en général.
En dépit d'un consensus scientifique sur le fait que les aliments génétiquement modifiés sont sûrs pour la consommation humaine et peuvent potentiellement apporter des avantages nutritionnels significatifs, de nombreuses personnes s'opposent à leur utilisation. Plus de 90 % des répondants à l'étude ont fait état d'une certaine opposition à l'égard des aliments génétiquement modifiés.
La principale conclusion de l'article est que plus les gens déclarent qu’ils s’opposent fortement aux aliments génétiquement modifiés, plus ils se croient bien informés sur le sujet, mais moins ils obtiennent de résultats à un test de connaissances réelles.
Selon les auteurs de l’article, le phénomène pourrait avoir pour conséquence que les personnes qui connaissent le moins les grandes questions scientifiques risquent de rester ainsi, car elles ne chercheront peut-être pas – et ne seront pas ouvertes – à de nouvelles connaissances.
« Nos résultats suggèrent que, pour changer l’esprit des gens, il faut d’abord qu’ils comprennent qu'il y a des choses qu’ils ne savent pas », a déclaré Nicholas Light, co-auteur de l’étude, doctorant à la Leeds School of Business. « Sans cette première étape, les interventions éducatives pourraient ne pas fonctionner très bien pour amener les gens à s'aligner sur le consensus scientifique. »
Fernbach et Light prévoient de continuer sur la lancée de cet article en menant davantage de recherches sur la manière dont leurs découvertes s'appliquent dans d'autres domaines tels que les vaccins, l'énergie nucléaire et la médecine homéopathique.
RépondreSupprimerLa recherche a été financée par le projet Humility & Conviction in Public Life (humilité et conviction dans la vie publique) à l'Université du Connecticut, le Center for Ethics and Social Responsibility (centre d'éthique et de responsabilité sociale) à la CU Boulder, la National Science Foundation (fondation nationale pour la science) et le Social Sciences and Humanities Research Council (conseil de recherche en sciences sociales et humaines).
* Andrew Sorenson est responsable des relations avec les médias à l'Université du Colorado, à Boulder.
Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/01/gmo-food-opponents-know-less-think-research-finds/
http://seppi.over-blog.com/2019/03/la-recherche-revele-que-les-opposants-aux-aliments-genetiquement-modifies-en-savent-moins-qu-ils-ne-le-pensent.html
Supprimer100 % de TOUS ce qui nous entoure depuis des millions d'années est 100 % Organisme Génétiquement Modifié !
TOUTES les plantes comme TOUTES les bestioles sont été modifiées et, chacune s'est adapté au micro-climat de naissance. Il n'y a pas de différence entre les plantes modifiées en laboratoires et les plantes modifiées par la nature (pluies, vents, abeilles, etc), sauf que les premières le sont intelligemment et les autres le fruit du hasard !
FAO et biodiversité : ne pas gémir, mais agir
RépondreSupprimer6 Mars 2019
par Seppi
André Heitz*
L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture vient de publier un volumineux rapport, The State of the World's Biodiversity for Food and Agriculture (l'état de la biodiversité du monde pour l'alimentation et l'agriculture – 16 pages en bref, en français, 575 pages en tout, en anglais).
Il s'agit de ce qu'on appelle en langage onusien un flagship report, un vaisseau amiral en matière de publication. Un effort démesuré pour un rapport qualité/prix ou coût/bénéfice limité. C'est, comme souvent, un exercice d'équilibriste combinant un alarmisme susceptible d'attirer l'attention sur l'organisation (et de justifier des appels de fonds) et une autosatisfaction mesurée sur ses réalisations (justifiant son existence et ses programmes).
Pour attirer l'attention, l'alarmisme
Pour la communication, l'alarmisme est généralement de mise, notre monde moderne étant friand de mauvaises nouvelles. Ce rapport n'a pas échappé à ce principe, à la fois du côté de la FAO – « La biodiversité, si cruciale pour notre alimentation et notre agriculture, disparaît de jour en jour » – et des médias nationaux – ainsi, le Monde, avec AFP, titre : « La FAO met en garde contre le risque de pénurie alimentaire faute de biodiversité ».
Pour la FAO, c'est : « La base de nos systèmes alimentaires gravement menacée » – ce n'est pas vraiment ce qui ressort du rapport à notre sens – suivi plus loin de : « Les pratiques favorables à la biodiversité sont en hausse ». Neuf paragraphes à deux...
Les ficelles peuvent être grosses. Ainsi, la FAO a écrit dans une infographie du résumé, et l'AFP a repris : « L’humanité cultive environ 6 000 plantes pour se nourrir, mais, en réalité, seules 200 d’entre elles contribuent à remplir son assiette et neuf seulement représentent 66 % de toutes les récoltes dans le monde. » Apocalyptique ? Nos grandes civilisations fondées sur l'agriculture se sont toutes développées sur la base d'un nombre limité d'espèces qui fournissent énergie, protéines, lipides et micro-nutriments. Dans les 6.000, nombreuses étaient les « plantes de disette » davantage récoltées que cultivées.
Pour l'AFP, « L’organisation internationale souligne aussi que 75 % des récoltes dans le monde dépendent de la pollinisation, au moment où les colonies d’abeilles, par exemple, se font de plus en plus rares. » C'est doublement faux ! Le premier chiffre se rapporte au nombre d'espèces et non au volume de production. En réalité, les principales espèces vivrières – au premier rang les céréales – ne sont pas entomophiles. Quant aux colonies d'abeilles, la FAO n'a pas pu éluder ses propres statistiques : le nombre de colonies dans le monde a augmenté de 50 millions en 1961 à 90,5 millions en 2016. Certes, elle a trouvé d'autres sources pour activer la sonnerie d'alarme.
Un patchwork de contributions nationales
Ce rapport n'est pas vraiment scientifique. Élaboré sous la direction de la Commission des Ressources Génétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture – une entité qui allie considérations techniques et objectifs politiques selon des proportions variables en fonction des sujets – il s’appuie essentiellement sur les informations fournies spécifiquement pour son élaboration par 91 pays.
On trouvera donc, selon le pays et l'entité de ce pays qui aura répondu, toutes les nuances de pessimisme et des bribes d'optimisme et d'autosatisfaction. Ainsi, la France se flatte de son plan de développement de l'agroforesterie 2015-2020 et de son Observatoire Agricole de la Biodiversité. On apprend aussi dans le rapport qu'en 2016, quelque 300.000 hectares étaient gérés selon les principes de l'agro-écologie par environ 4.000 agriculteurs appartenant à 246 Groupements d’Intérêt Économique et Environnemental. L'un de ces GIEE a par exemple pour intitulé « Pratiques agricoles, biodiversité et qualité de l’eau sur l’impluvium des Eaux d’Evian » et a pour objectif principal la création d'une unité de méthanisation. On est loin de la biodiversité et de l'agro-écologie...
RépondreSupprimerUn « rapport » largement hors-sol
Comme d'autres exercices de ce genre, ce rapport est très prolixe sur l'analyse de la situation, tout en restant politiquement correct et en pratiquant le « en même temps ». Selon le cas, il est grandiloquent sur ce qu'il faut/faudrait faire (par exemple : « Mettre en place des programmes de suivi de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture, ou les renforcer, en les dotant des ressources nécessaires à leur application sur le long terme ») ou au contraire étriqué (par exemple : « Suivre et évaluer l’incidence des politiques sur la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture »), avec une attention particulière pour l'administration, la bureaucratie. Et il est surtout indigent pour les mesures concrètes.
Ainsi, la partie dévolue aux « ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture » occupe à peine une colonne et se fonde essentiellement sur le rapport précédent, de 2010, le deuxième rapport sur l'état des ressources phytogénétiques du monde pour l'alimentation et l'agriculture. C'est bien moins que la partie sur la sélection des abeilles ou « l'évolution assistée pour les coraux constructeurs de récifs » (dont on se demande ce qui les lie à l'alimentation et l'agriculture).
Il ne sert à rien de gémir. Il faut agir.
Pour nourrir une population de 9,1 milliards d'humains en 2050 – majoritairement urbanisée et avec un niveau de vie et des exigences alimentaires plus élevés – il faudra produire selon la FAO quelque 70 % de plus par rapport à 2005-2007 au niveau mondial, avec un doublement dans les pays en développement. Et ce, évidemment, en répondant à d'autres défis, dont la gestion de la biodiversité pour l'agriculture et l'alimentation, ainsi que les autres éléments de la biodiversité.
Une des clés – majeures – de cet enjeu est l'amélioration génétique des plantes, des animaux et des micro-organismes qui entrent dans l'agriculture et l'alimentation, permettant de produire plus et mieux par unité de surface tout en optimisant l'utilisation des facteurs de production et en préservant l'environnement. 2050 ? C'est en gros deux ou trois cycles « classiques » de croisement et de sélection... peut-être l'horizon qui se dégagera enfin pour les contributions que les variétés GM ou issues des nouvelles techniques de sélection pourront apporter à l'agriculture ainsi qu'à la sécurité et souveraineté alimentaires européennes.
On trouvera dans le rapport, en gros, une page sur l'« amélioration génétique pour soutenir une intensification durable », mais c'est essentiellement du hors-sol. Désespérant !
RépondreSupprimerContrairement à une opinion largement répandue, un secteur fort et dynamique des variétés et des semences – adossé à une réglementation assurant la qualité génétique et technique des semences aux agriculteurs et jardiniers – favorise la création génétique et l'accroissement de la biodiversité au niveau des espèces (nouvelles espèces mises en culture), des variétés et des gènes. Ainsi, il y a respectivement 309 et 2435 variétés de blé – toutes prouvées distinctes, homogènes et stables – dans les catalogues français et européen (ce dernier est la réunion des catalogues nationaux). Pour la tomate, c'est 514 et 4041, respectivement.
C'est également contre-intuitif : le secteur des variétés et des semences est aussi un puissant outil pour la conservation des ressources génétiques, notamment des variétés anciennes devenues obsolètes. Après tout, c'est en grande partie la matière première sur laquelle il contribue à construire notre sécurité alimentaire, nationale et mondiale. Bon nombre de collections variétales et de banques de gènes ont bénéficié des apports des sélectionneurs, qu'ils soient du secteur public ou privé.
Mais le rapport de la FAO reste enfermé dans son silo. C'est le reflet d'une organisation sclérosée, des contributions des États membres et de l'approche prise pour la rédaction du rapport. Ainsi, l'expression « plant breeding » (amélioration des plantes) apparaît trois fois... « intensive agriculture », neuf fois dans des contextes négatifs... et « organic agriculture » (agriculture biologique), 48 fois.
* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles
http://seppi.over-blog.com/2019/03/fao-et-biodiversite-ne-pas-gemir-mais-agir.html
(...) Quant aux colonies d'abeilles, la FAO n'a pas pu éluder ses propres statistiques : le nombre de colonies dans le monde a augmenté de 50 millions en 1961 à 90,5 millions en 2016. (...)
SupprimerFaut dire que les champs cultivés sont bientôt plus nombreux que l'espace réservé aux friches & forêts et, les champs cultivés transforment plus de gaz carbonique en oxygène que les forêts par le fait qu'ils sont amendés et irrigués. Une plante entretenue pousse mieux et plus vite qu'une identique en friches.
La recherche de l'UCF prépare le terrain pour les colonies hors du monde
RépondreSupprimer4 mars 2019
Économie spatiale estimée à 1,1 billion de dollars d'ici 2040
Université de Floride centrale
Avant que la civilisation puisse quitter le monde, elle doit s'assurer que ses structures fonctionnent sur les fondements extraterrestres sur lesquels elles seront construites.
Des chercheurs de l’Université de Floride centrale jettent déjà les bases du saut hors-monde en créant des normes pour les surfaces extraterrestres. Leur travail a été détaillé récemment dans une étude publiée dans la revue Icarus.
«Je suis fermement convaincu qu’à la fin du siècle, l’activité économique sera plus importante sur la planète Terre que sur la planète», a déclaré Phil Metzger, scientifique en sciences planétaires chez UCF et auteur principal de l’étude.
Morgan Stanley estime, selon la société de gestion de patrimoine, que l’économie de l’espace aura une valeur supérieure à 1,1 billion de dollars d’ici 2040.
"La conjoncture économique allant dans cette direction, il est important pour nous de prendre une longueur d'avance en essayant de créer les environnements réglementaire et technique afin de nous assurer que tout est effectué de manière juste et en toute sécurité", a déclaré Metzger.
Dans l’étude, Metzger et l’équipe de chercheurs ont défini des normes pour les matériaux de surface extraterrestres simulés, puis les ont appliquées à un matériau de surface extraterrestre simulé créé dans le laboratoire Exolith Lab du Center for Lunar et de Asteroid Surface Science, situé à UCF.
Les matériaux de surface extraterrestres peuvent aller du sol lunaire à la terre martienne, mais Metzger et les chercheurs ont créé des normes spécifiquement pour les surfaces d'astéroïdes dans cette étude.
L'équipe a mesuré la composition minéralogique; composition élémentaire; les densités de roches et de roches concassées connues sous le nom de régolithe; force mécanique; susceptibilité magnétique; modèle de libération volatile; et destruction de la taille des particules.
Selon Metzger, cette standardisation est indispensable, car les précédentes tentatives de création de matériaux de surface extraterrestres simulés utilisaient tout, de la mousse florale au sable de plage.
Si les tests sont effectués sur un simulant qui n’est pas similaire à la réalité ou qui ne convient pas à ce test, alors les résultats du test seront invalides, a déclaré Metzger.
«Nous devons communiquer quelles sont les propriétés afin que tout le monde connaisse ses limites afin de ne pas les utiliser pour un test qu’il n’a pas été conçu pour simuler», a déclaré Metzger.
La normalisation permettra également aux chercheurs de comparer plus précisément les résultats des tests d'une étude à l'autre, car les simulants normalisés auront des propriétés qui ne varieront pas d'un test à l'autre.
Les chercheurs ont également appliqué leurs normes à un simulant créé dans le laboratoire Exolith de UCF, appelé UCF / DSI-CI-2. Ils ont comparé les résultats aux mesures de Orgueil, une météorite tombée en France en 1864.
Les météorites sont des météores qui survivent à l’entrée dans l’atmosphère terrestre et se posent à la surface. Les météorites sont souvent corrélées à certains types d’astéroïdes et peuvent être utilisées comme matériau de référence pour créer un simulant d’astéroïdes au lieu d’avoir accès à un astéroïde réel à des fins de comparaison.
Le simulant UCF / DSI-CI-2 a reçu un score de susceptibilité magnétique, ou facteur de mérite, de 0,96, ce qui signifie qu'il correspond à 96% avec Orgueil. De même, il a reçu un score élémentaire de 0,94 et un score minéralogique de 0,83. Les cinq autres propriétés mesurées par les chercheurs avaient également des scores élevés.
RépondreSupprimer"Nous sommes ravis d'avoir pu obtenir un simulant d'une telle fidélité", a déclaré Metzger. «Le fait que nous ayons pu reproduire ces huit propriétés avec une telle fidélité nous indique que ces simulants seront très précieux pour les sociétés qui exploitent des mines d’astéroïdes, effectuent des tests de construction d’installations et de plateformes d’atterrissage, d’extraction de métaux, etc.».
Les chercheurs de l’UCF ont pu créer le simulant en utilisant les données de taille de particule de la météorite tout en créant la norme de classement, a déclaré Dan Britt, professeur d’astronomie et de sciences planétaires à Pegasus au département de physique de l’UCF. Britt est à la tête du laboratoire Exolith et co-auteur de l'étude.
«Je pense que nous avons très bien réussi à produire un simulant qui imite assez bien le matériau de l’astéroïde parent», a déclaré Britt. «Les limitations sont vraiment des coûts et de la sécurité, car certains composants peuvent être toxiques, nous utilisons donc une alternative moins fidèle. Cela donne aux communautés de météorites et de ressources spatiales un matériel qu’elles peuvent expérimenter avec l’assurance qu’elles sont proches de la réalité. De cette manière, ils ne sont pas limités par la rareté de la météorite ni par son prix élevé. ”
Metzger a déclaré que l'équipe de recherche continuerait à évaluer les simulants créés dans le laboratoire Exolith et à proposer son système de classement aux simulants créés dans d'autres laboratoires. Ils recevront également les commentaires de la communauté sur les améliorations apportées au système de classement et collaboreront avec l'American Society of Civil Engineers afin de parvenir à un consensus sur l'adoption des normes de classement.
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Parmi les co-auteurs de l’étude figuraient Stephen Covey, directeur à la retraite de la recherche et du développement chez Deep Space Industries (maintenant Bradford Space); Cody Schultz, diplômé en génie mécanique de l'UCF; Kevin M. Cannon, chercheur postdoctoral travaillant avec Exolith Lab; Kevin D. Grossman, scientifique en science des matériaux et en génie à la NASA; James G. Mantovani, un scientifique planétaire de la NASA; et Robert P. Mueller, technologue principal à la NASA.
Fondée en 1963 dans le but d'accroître les opportunités et d'exiger l'excellence, l'Université de Floride centrale développe le talent nécessaire pour faire progresser la prospérité et le bien-être de notre société. Avec plus de 68 000 étudiants, l’UCF est l’une des plus grandes universités du pays. Elle propose plus de 220 programmes d’études sur son campus principal à Orlando et dans plus d’une douzaine d’autres sites du centre de la Floride et en ligne. Pour plus d'informations, visitez
https://www.eurekalert.org/multimedia/pub/194566.php
Il a été démontré depuis très longtemps que les humains ne peuvent pas vivre trop longtemps sur une autre planète (ou dans l'espace en station spaciale de transport) à cause de la différence de gravité.
SupprimerUne seule échappatoire à été proposée jusque là est celle du tore. Sorte de 'chambre a air' d'un diamètre de roue de 200 m ou plus et d'un diamètre de boyau d'environ 20 m. Ce tore rigide est muni extérieurement de réacteurs pour assurer une vitesse de rotation adéquate à créer une gravité intérieure approchant celle de la Terre. Les spacionautes seraient donc projetés vers l'extérieur comme dans un manège. Le tore n'ayant pas gravité extérieure pourrait donc tourner 'à la verticale' comme 'à l'horizontale'.
A l'intérieur du boyau seraient aménagés des appartements et dépendances privées permettant aux aventuriers de vivre très longtemps tout en déplaçant le tore (véhicule spacial) vers un objectif à explorer sinon à atteindre.
Étude: Les changements climatiques entraînent une perturbation imprévisible des écosystèmes chez les oiseaux migrateurs
RépondreSupprimerL'UNIVERSITÉ DE CORNELL
5-MAR-2019
Ithaca, NY - Les scientifiques du Cornell Lab of Ornithology ont utilisé des données de 77 espèces d'oiseaux migrateurs d'Amérique du Nord issues du programme eBird Citizens-Science. Il pourrait être très difficile de prédire l'évolution du climat affecter les populations d’oiseaux migrateurs et les écosystèmes qu’ils habitent. Leurs conclusions sont présentées dans un article publié dans la revue Ecography.
"Les climats présentent des variations naturelles et nous nous dirigeons rapidement vers un territoire où l'ampleur du changement climatique dépassera systématiquement cette variation", a déclaré Frank La Sorte, auteur principal et chercheur au Cornell Lab. "Il n'y aura pas de précédent historique pour ces nouveaux climats, et les populations d'oiseaux migrateurs seront de plus en plus confrontées à des conditions climatiques" nouvelles". Le résultat le plus probable sera une période de perturbation écologique alors que les oiseaux migrateurs et d'autres espèces tentent de réagir ou de s'adapter à ces nouvelles conditions."
Les scientifiques du laboratoire Cornell ont créé de nouveaux modèles climatiques intégrant de multiples sources de données. Cela a abouti à un calendrier indiquant quand et où les populations d'oiseaux migrateurs sont susceptibles d'être considérablement affectées par les nouveaux climats au cours de chaque phase de leur cycle de vie annuel. Ce n'est pas si loin:
- Les 40 à 50 dernières années de ce siècle. Au cours de cette période, des migrateurs tels que la Paruline noire et blanche vont probablement faire l'expérience de nouveaux climats dans leurs aires d'hivernage tropicales (régions du sud de la Floride), ainsi qu'à la fin de l'été dans leurs aires de reproduction dans la zone tempérée nord-américaine ( au-dessus de la section médiane de la nation).
- 50 premières années du siècle prochain. C’est à ce moment que de nouveaux climats vont probablement émerger pour les oiseaux qui hivernent dans les régions subtropicales - la moitié sud des États-Unis.
Les auteurs de l’étude concluent qu’au milieu du siècle prochain, les populations d’oiseaux migrateurs connaîtront de nouveaux climats pendant toutes les phases de leur cycle de vie annuel.
La Sorte et ses co-auteurs ont examiné les températures minimales et maximales et les précipitations dans l'hémisphère occidental, semaine après semaine, pendant 280 ans, de 2021 à 2300, dans le pire des cas: maintien d'importants niveaux d'émissions de gaz à effet de serre. Selon La Sorte, il s'agit de la première étude à utiliser une combinaison de variables climatiques pour estimer le moment où de nouveaux climats vont émerger. Il s'agit de la première étude à examiner les implications du cycle annuel complet pour un grand nombre d'espèces d'oiseaux migrateurs.
"Il n'est pas surprenant que de nouveaux climats soient d'abord rencontrés sous les tropiques", déclare La Sorte. "Il y a peu de variations dans les climats tropicaux, de sorte que même un léger changement de climat peut générer des conditions extrêmement nouvelles. Il est surprenant de constater que sur les aires de reproduction de ces espèces, de nouveaux climats émergeront environ 40 à 50 ans plus tôt au cours de la seconde moitié de la décennie. période de reproduction. C’est une phase critique du cycle de vie de ces espèces lorsque les oiseaux adultes et juvéniles passent de la reproduction à la migration. "
Les trois sources de données utilisées pour l'étude étaient les observations du programme eBird (2004-2016) sur 13 ans, les projections climatiques du dernier rapport du Panel international sur les changements climatiques et les données de la NOAA utilisées pour estimer les variations climatiques sur une période de 60 ans. . Ce qui constitue un climat "inédit" dépendra des normes historiques de chaque région pour cette saison.
RépondreSupprimer"L'une des raisons pour lesquelles nous envisageons de nouveaux climats est que les projections écologiques actuelles en matière de changement climatique ont tendance à être irréalistes", explique La Sorte. "Nous ne pouvons pas prédire de manière fiable la manière dont les oiseaux ou d'autres espèces réagiront à de nouveaux climats. Dans cette étude, nous documentons le moment où cette incertitude deviendra probablement un facteur important pouvant affecter négativement les populations d'oiseaux migrateurs."
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Référence:
Frank A. La Sorte, Daniel Fink et Alison Johnston (2019), époque de l'émergence de nouveaux climats pour les populations d'oiseaux migrateurs d'Amérique du Nord. Ecographie
Cette recherche a été financée par la Fondation Leon Levy, la Wolf Creek Charitable Foundation, la National Aeronautics and Space Administration, un Microsoft Azure Research Award et la National Science Foundation.
Avertissement: AAAS et EurekAlert! ne sont pas responsables de l'exactitude des communiqués publiés sur EurekAlert! institutions contributrices ou pour l'utilisation de toute information via le système EurekAlert.
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2019-03/cu-scc030419.php
SupprimerDébilité complète d'interpréter les comportements des oiseaux migrateurs ! (Appelés aujourd'hui 'réfugiés climatique' ?), car, s'ils craignaient la chaleur... ils n'iraient pas dans les pays chauds ! Notez que les hirondelles quittent l'Europe ou les États-Unis à l'automne vers des cieux plus cléments et, reviennent au printemps lorsqu'en pays d'accueil les températures chutent.
Depuis toujours, TOUTES les bestioles savent s'acclimater.
Les femmes continuent leur grève à cause du changement climatique
RépondreSupprimer6 mars 2019
17h46 03/05/2019
Caitlin McFall | Donateur
BirthStrike est le plus récent mouvement en faveur d'une réglementation avancée en matière de changement climatique.
Au moins 60 femmes ont rejoint le mouvement BirthStrike, qui encourage les femmes à refuser d'avoir des enfants parce qu'elles croient que la planète est en crise à cause du changement climatique. Les membres de ce groupe nouvellement formé estiment qu'il serait injuste d'élever des enfants dans un monde qui pourrait être très différent de celui dans lequel ils ont grandi.
Alexandria Ocasio-Cortez a parlé ouvertement de ce sujet, organisant une séance de questions-réponses en direct dans sa cuisine et posant la question suivante: «Est-il acceptable d'avoir encore des enfants ?» (CONNEXE: Sondage: 1/3 des Américains partagent l'inquiétude d'Ocasio-Cortez Enfants avec le changement climatique)
Selon un rapport publié par le Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques, organisme des Nations Unies chargé d’évaluer les tendances climatiques dans le monde, réduire le nombre d’enfants est le meilleur moyen de réduire les émissions de gaz carbonique. Et cela a conduit à la formation de BirthStrike.
Le rapport estime qu'avoir un enfant de moins par famille permettra d'économiser 58,6 tonnes de gaz carbonique par an, alors que vivre sans voiture ne permettrait d'économiser qu'environ 2,4 tonnes de gaz carbonique par an.
AOC n'a pas dit que les gens devraient cesser d'avoir des enfants. Mais elle a souligné que "nous avons besoin d'un sens universel de l'urgence" et que les "propositions adoucies" qui sont proposées "vont franchement nous tuer."
Branchez-vous pour voir ce qui se passe exactement avec ce mouvement BirthStrike.
https://wattsupwiththat.com/2019/03/06/women-go-on-birthstrike-because-of-climate-change/
(...) Au moins 60 femmes ont rejoint le mouvement BirthStrike, qui encourage les femmes à refuser d'avoir des enfants (...)
SupprimerAu moins 60 femmes transexuelles ? HAHAHAHA ! refusent d'avoir des mioches !
Primo, il faut être femme pour en avoir et, Deuxio, pas être gouine ! PARCE QUE ÇÀ MARCHE PAS !
Idem pour les travelos.
Notons que ce 'mouvement' statique (Hahaha !) est dirigée par l'attardée mentale de la pilule verte AOC ! et qu'elle peut s'en fourrer 50 dans le cul elle ne comprendra pas mieux après !
Gilets jaunes: Moscou dénonce le deux poids deux mesures de l'Élysée
RépondreSupprimer16:31 07.03.2019
Les autorités françaises se contredisent lorsqu'elles accusent sans aucune preuve Sputnik de propager de fausses nouvelles, mais rejettent en même temps les accusations d'usage excessif de la force contre des Gilets jaunes, a souligné la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Commentant les allégations portées par l'Élysée à l'encontre des médias russes, dont Sputnik, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les autorités françaises faisaient ainsi preuve d'une politique de deux poids deux mesures.
Elle a rappelé que son homologue français Benjamin Griveaux qui accusait sans aucun fondement des medias russes de diffuser de fausses nouvelles, avait toutefois demandé d'attendre les résultats d'enquête lorsque le Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet avait récemment critiqué la France pour «usage excessif de la force» envers des Gilets jaunes.
«J'ai une question: si, dans un cas, il faut mener une enquête pour prendre des décisions, pourquoi, dans d'autres cas, il est possible d'accuser Sputnik et RT sans présenter non seulement des résultats d'enquête, mais sans même présenter aucune preuve à ce sujet», s'est-elle interrogée.
Pour rappel, Michelle Bachelet a demandé ce mercredi à la France de mener une enquête sur les cas de violences policières survenues pendant les manifestations des Gilets jaunes. Il s'agit notamment de l'usage de lanceurs de balle de défense (LBD) qui ont fait de très nombreuses victimes ces dernières semaines. La représentante de l'Onu a comparé la situation en France à celle des répressions violentes au Soudan, en Haïti et au Zimbabwe où les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes».
Réagissant à ces propos, M.Griveaux a indiqué que «c'est simplement à l'issue d'un enquête qu'on est en mesure de dire: est-ce qu'il y a eu des dysfonctionnements ? Est-ce qu'il y a des éléments qui doivent bouger ?[…] Tout cela il est difficile d'en faire état tant que les faits n'ont pu être clairement établis par l'enquête à la fois administrative et l'enquête judiciaire».
https://fr.sputniknews.com/international/201903071040279221-gilets-jaunes-moscou-deux-poids-deux-mesures-elysee/
Les théories sur l’or vénézuélien sont montées «de toutes pièces», selon un diplomate grec
RépondreSupprimer15:36 07.03.2019
Le reportage sur un avion qui aurait livré de l’or vénézuélien en Grèce est «monté de toutes pièces», a déclaré une source haut placée au sein de la diplomatie grecque interrogée par Sputnik. Selon lui, ces «accusations infondées» de l’opposition vénézuélienne «portent atteinte à l’image de l’ensemble du pays».
Dans un commentaire accordé à Sputnik, une source haut placée au sein du ministère grecque des Affaires étrangères s'est prononcée sur les allégations de certains médias qui affirment qu'un avion gouvernemental vénézuélien s'était posé à l'aéroport international Elefthérios-Venizélos d'Athènes, donnant ainsi naissance à de nombreuses rumeurs sur le but de cette escale, dont une vente secrète de l'or vénézuélien aux autorités grecques.
«Il n'y a aucun doute qu'il [le reportage, ndlr] est monté de toutes pièces», a-t-il déclaré.
Selon lui, avant d'atterrir en Grèce, cet avion a fait deux escales, au Portugal et en Suisse, et a traversé l'espace aérien de l'Italie «sans aucun problème».
«Malheureusement, certains médias et membres de l'opposition tentent de lier les déplacements de cet avion avec des théories sur l'or vénézuélien mais il n'y a aucune preuve ni indice de ce lien», a précisé l'interlocuteur de Sputnik.
Il a également réitéré que le gouvernement grec et l'ambassade vénézuélienne avaient démenti les allégations, selon lesquelles des responsables grecs auraient rencontré le chef de la diplomatie vénézuélienne.
«Ils [l'opposition, ndlr] ne se fondent que sur des théories qu'ils n'hésitent pas à utiliser afin de justifier leurs accusations infondées sans tenir compte du fait qu'elles portent atteinte à l'image de l'ensemble du pays», a-t-il conclu.
Auparavant, la Direction de l'aviation civile grecque avait diffusé un communiqué, mis à la disposition de Sputnik Grèce, indiquant que l'avion qui avait effectué un atterrissage pour faire le plein à l'aéroport d'Athènes transportait le ministre vénézuélien des Affaires étrangères.
Néanmoins, un député de l'opposition vénézuélienne avait déclaré que le chef de la diplomatie du pays s'était rendu en Grèce pour faire sortir «presque clandestinement» cinq ou six tonnes d'or de la république bolivarienne.
https://fr.sputniknews.com/international/201903071040278991-theories-or-venezuelien-diplomate-grec/
La CIA autorisée à dissimuler les victimes civiles des suites de ses frappes de drones
RépondreSupprimer15:32 07.03.2019
Donald Trump a révoqué l'obligation faite aux responsables des services de renseignement américains de signaler publiquement le nombre de civils tués lors de frappes de drones et autres attaques visant des cibles terroristes en dehors des zones de guerre.
Le Président des États-Unis a officiellement mis fin à l'obligation, imposée par Barack Obama aux services de sécurité, de signaler les pertes civiles résultant des opérations du renseignement américain en-dehors des zones de combat à travers le monde, rapporte Bloomberg. Cet ordre faisait partie d'un effort de responsabilisation visant à minimiser le nombre de civils morts suite à des frappes de drones.
Des groupes de défense des droits de l'Homme ont également reproché aux États-Unis d'avoir mené des frappes de drones sans suffisamment se soucier de la population civile.
La loi en question, votée par le Congrès l'année dernière, obligeait le Département de la Défense à fournir au Congrès un rapport sur les victimes civiles, bien que certaines parties puissent être classées. L'action de Trump abolit les exigences en matière de compte-rendu des frappes de drones de la CIA ou d'autres agences extérieures.
Ned Price, ancien analyste du renseignement et porte-parole du Conseil de sécurité nationale sous Obama, a indiqué que la décision de Trump était «une décision à courte vue qui permettra à nos ennemis d'être plus efficaces».
Le Conseil de sécurité national de la Maison-Blanche a toutefois tenu à souligner dans un communiqué que la directive de Trump mettait fin aux «exigences superflues en matière de rapports» qui «détournent nos spécialistes du renseignement de leur mission».
Selon le «Bureau of Investigative Journalism», le «Foundation for Defense of Democracies» et le centre d'analyse «New America Foundation», les frappes aériennes américaines réalisées hors zone de guerre auraient plutôt causé la mort d'au moins 800 civils depuis 2009.
https://fr.sputniknews.com/international/201903071040278948-cia-autorisee-dissimuler-victimes-civiles-frappes-drones-trump/
Manifs à répétition, émeutes… l’état sécuritaire «cataclysmique» de la France
RépondreSupprimer17:43 07.03.2019
Violences à Grenoble, Acte 17 des Gilets jaunes à venir, manifestations anti-Bouteflika qui montent en puissance: la situation sécuritaire est plus que tendue dans l’Hexagone. C’est dans ce contexte que Sputnik France a interrogé des policiers qui se disent «lessivés» et inquiets pour la sécurité des Français.
«Cela fait des années que ça ne va pas. Je rappelle que nous avons plus de 1.300 ans d'heures supplémentaires accumulées. 13 siècles ! Ces derniers mois ont été encore plus éprouvants pour nos collègues, qui sont mobilisés tous les week-ends. Nous arrivons au bout de l'épuisement. Et maintenant, on vient nous greffer des manifestations qui concernent la politique étrangère. Ça commence à faire beaucoup…»
Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de police Vigi, tire la sonnette d'alarme. L'Acte 16 des Gilets jaunes s'est déroulé le 2 mars dans un calme relatif à travers le pays. Reste que 70.000 membres des forces de l'ordre étaient mobilisées pour le point d'orgue de cette 16e semaine en fluo.
Le lendemain, des milliers de membres de la communauté algérienne ont défilé dans plusieurs villes de France contre la cinquième candidature du Président algérien Abdelaziz Bouteflika. Ils étaient environ 6.000 à Paris, selon la préfecture de police, 10.000 selon l'un des organisateurs.
L'élection aura lieu le 18 avril en Algérie. Et la perspective de voir de tels rassemblements se multiplier inquiète les forces de l'ordre, qui doivent se mobiliser pour les encadrer.
«Tous les jours ou presque, de nouvelles missions se rajoutent aux tâches traditionnelles. J'insiste sur le fait que le mouvement des Gilets jaunes est inédit dans l'histoire de la Ve République de par son intensité et sa durée. Nous allons vers une 17e semaine de mobilisation sur une large partie du territoire national. L'ensemble des grandes villes et une grande partie des villes moyennes sont concernées. Dorénavant, la communauté algérienne défile également avec des rassemblements qui tendent à monter en puissance et que l'on doit encadrer et sécuriser. Sans parler de la criminalité de droit commun qui sévit dans les zones de non-droit et les quartiers et qui produit des situations dramatiques, comme celle que l'on voit à Grenoble», détaille Michel Thooris, secrétaire général de France Police-Policiers en colère.
Les frondes sociales et politiques ne sont pas les seules à occuper actuellement les policiers. La ville de Grenoble a été le théâtre de plusieurs nuits d'impressionnantes violences urbaines. Elles ont fait suite à la mort de deux jeunes du quartier Mistral dans la soirée du 2 mars. Ces derniers circulaient sans casque sur un scooter de grosse cylindrée, volé et sans plaques. Ils ont tenté d'échapper à un véhicule de la brigade anticriminalité (BAC) avant de percuter un autocar. Le parquet évoque pour le moment, comme la police, la thèse de l'accident. Durant les émeutes, en plus de violents affrontements entre jeunes et policiers, une caserne de CRS a été prise pour cible.
Dans la nuit du 4 au 5 mars, 65 véhicules ont été incendiés selon une source policière citée par l'AFP. Au soir du 6 mars, une marche blanche était organisée en hommage aux deux jeunes hommes décédés. Bref moment d'accalmie qui a été suivi de nouveaux affrontements avec les forces de l'ordre avec son lot de voitures incendiées.
RépondreSupprimer«On ne peut abandonner la place et le terrain», martèle Michel Thooris, qui craint pourtant que les forces de l'ordre n'atteignent bientôt le point de rupture.
Le 1er mars, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, s'exprimait au micro de BFMTV alors qu'il était au volant d'un véhicule. Il a notamment déclaré que «si certains pensent qu'ils auront les forces de l'ordre de l'ordre à l'usure, ils se trompent».
Une prise de parole qui a eu le don d'agacer Michel Thooris:
«C'est inquiétant. Cela nous laisse penser que notre ministre de l'Intérieur n'a pas pris la mesure de l'état de fatigue de nos collègues. Les policiers sont clairement lessivés.»
Même son de cloche du côté d'Alexandre Langlois, qui tient à signaler «que le fait que monsieur Castaner conduise alors qu'il répond à une interview n'est pas très cohérent avec son discours sur la sécurité routière».
«Je pense que oui, on nous aura à l'épuisement. Nous ne pouvons pas travailler 20 jours d'affilée sans jour de repos, en faisant des vacations de 20 heures. C'est humainement impossible à tenir comme rythme. On va craquer biologiquement. Effectivement, on peut faire des heures supplémentaires que l'on ne nous paie pas. Effectivement, ils peuvent nous envoyer tous les week-ends, ce n'est pas leur vie de famille qui est impactée. Le corps ne suivra bientôt plus et tous nos collèges devront sans doute se mettre en arrêt maladie afin de préserver leur santé. Je vois déjà le gouvernement parler d'arrêt de travail concerté. Non. Il faudra simplement se demander comment les policiers ont tenu jusque-là, dans des conditions de travail indignes», s'alarme Alexandre Langlois.
Les conséquences de cet épuisement risquent de se faire de plus en plus sentir. Les centaines de blessés, dont certains graves, s'accumulent chez les Gilets jaunes et chez les forces de l'ordre.
Alors qu'elle s'exprimait le 6 mars à Genève, la Haut-commissaire aux droits de l'Homme des Nations unies et ancienne Présidente du Chili, Michelle Bachelet, a pointé du doigt les conditions du maintien de l'ordre lors des manifestations des Gilets jaunes.
Une mise en cause qui intervient après celles de l'Union européenne et de la Cour européenne des Droits de l'Homme. «Nous encourageons le gouvernement [français] à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d'usage excessif de la force», a-t-elle déclaré.
«Il faut rappeler le contexte des manifestations des Gilets jaunes. La première partie se déroule relativement bien en général et c'est en fin de journée que des casseurs commettent des violences. Quand vous avez des forces de l'ordre au bout du rouleau qui doivent être les plus performantes après avoir encadré toute la journée une mobilisation, des accidents peuvent arriver. C'est à ce moment que l'on peut avoir des tirs de lanceurs de balle de défense qui ne sont pas précis et peuvent blesser des manifestants ou des collègues qui font preuve d'un usage disproportionné de la force», lance Michel Thooris.
Alexandre Langlois abonde: «Nous sommes moins professionnels quand nous sommes épuisés. Je mets au défi quiconque d'être aussi efficace dans son travail après avoir travaillé 20 jours de suite avec une dernière vacation de 20 heures.» Il doute sérieusement des effets de l'annonce de Michelle Bachelet:
RépondreSupprimer«On a demandé à la France d'enquêter sur la France. C'est donc l'IGPN qui serait en charge. Je rappelle que cet organisme n'a pas d'existence légale, sachant que la police n'a pas le droit d'enquêter sur elle-même, selon le code d'éthique de police européen ratifié par Paris en 2001 et applicable en 2014. Au final, on ne va rien faire du tout. Une police politique fera le nettoyage derrière pour laver plus blanc que blanc.»
Michel Thooris met également en cause le ministère de l'Intérieur et ses consignes données aux forces de l'ordre. Il s'interroge sur un possible usage excessif de la force et dresse une comparaison avec la situation en Algérie où des dizaines de milliers de personnes manifestent depuis plusieurs jours contre le Président Bouteflika.
«Nos homologues en Algérie font face à des manifestations de masse comme nous pouvons le faire avec les Gilets jaunes et, pour le moment, nous n'assistons pas au même nombre de blessés. Cela pose la question suivante: est-ce que les orientations données par le ministère de l'Intérieur concernant l'usage de la force et relayées par les préfets ont été les bonnes ? Il faudra des enquêtes indépendantes diligentées par la Justice ou d'autres institutions comme l'Onu ou l'Union européenne afin d'y répondre. Nous, fonctionnaires de police, avons appliqué les ordres», souligne-t-il.
Une analyse que semble partager Alexandre Langlois:
«Nos collègues sur le terrain sont pointés du doigt. Mais c'est la hiérarchie, le gouvernement et nos directeurs qui nous mettent dans cette situation. On nous dit "on n'a pas le choix, vous devez y aller". Mais quand il y a un problème, nos collègues se retrouvent seuls à la barre.»
Michel Thooris a été convoqué pour une audition qui aura lieu le 21 mars à l'Assemblée nationale. Il répondra aux questions de la Commission d'enquête parlementaire sur la situation, les missions et les moyens des forces de sécurité, qu'il s'agisse de la police nationale, de la gendarmerie ou de la police municipale. Une occasion en or pour s'adresser «à ceux qui font la loi»:
«J'aurai, a priori, une quinzaine de minutes de monologue pendant lesquelles je pourrai dresser un tableau, je l'espère le plus complet possible. Cela sera une occasion importante pour nous de dire à ceux qui font les lois toute la détresse dans laquelle se trouvent les policiers ainsi que celle, cataclysmique, de l'état sécuritaire de la nation française.»
Le 7 mars, un policier âgé d'une quarantaine d'années s'est suicidé à Saint-Saëns, dans le Pays de Bray, après avoir jeté de l'acide sur sa compagne rapporte Paris Normandie. Le 5 mars, c'était le corps de l'officier de police nationale Mickaël Q. qui a été retrouvé dans un bois. Ce dernier s'est suicidé avec son arme de service, selon une source proche de l'enquête citée par Actu17. Ce drame est intervenu alors que deux autres fonctionnaires de police se sont donné la mort en l'espace de 48 heures. Le 4 mars, un agent de police âgé de 45 ans s'est tué au sein du commissariat de Limoges (Haute-Vienne). Le lendemain, c'était au tour d'un autre fonctionnaire affecté au commissariat de Dunkerque de s'ôter la vie.
Alexandre Langlois ne sera pas à l'Assemblée avec Michel Thooris, mais il se joindra à la manifestation du 12 mars. Visant notamment à alerter sur les nombreux suicides qui frappent la police française, le rassemblement a été organisé à l'initiative des associations Femmes des Forces de l'Ordre en Colère (FFOC), Union des Policiers Nationaux Indépendants (UPNI) et Mobilisation des Policiers en Colère (MPC).
RépondreSupprimer«Il s'agit de lutter contre le suicide dans la police qui, en pourcentage, est la profession la plus touchée. Mais aussi de le faire de façon plus générale, car ces drames causent plus de décès en France que les accidents de la route», explique le patron de Vigi, enjoignant d'autres syndicats à rejoindre la mobilisation.
L'état de surmenage actuel des forces de l'ordre préoccupe d'autant plus Michel Thooris qu'il pense que la fronde sociale n'est pas près de s'arrêter. D'après lui, les propositions qui sortiront du Grand débat national ne seront pas de nature à calmer la colère:
«À mon avis, on se dirige tout droit vers cela. L'intensité des manifestations ne baissera pas et on risque même d'assister à une aggravation de la situation. Les retours que nous avons du terrain nous indiquent que le Grand débat organisé par l'exécutif ne calmera pas les Gilets jaunes. De plus, l'arrivée des beaux jours pourrait gonfler les cortèges.»
Le 6 mars, LCI relatait qu'Édouard Philippe lui-même n'était pas serein. «Cette opération a bien pris. Le risque déceptif est important quant à la sortie», a déclaré le Premier ministre lors d'une réunion hebdomadaire de la majorité. Avant d'ajouter: «Il faut préparer nos concitoyens à ce que les propositions à la sortie du Grand débat national ne seront pas les réponses à toutes les remontées du Grand débat.» Matignon a démenti les propos de LCI. Reste que sur la même chaîne et toujours le 6 mars, la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson, prévenait de son côté que les Français ne devaient pas s'attendre à des miracles:
«Parfois, certaines propositions sont très contradictoires. Il va falloir trouver, atterrir sur un consensus. Donc il y aura forcément certaines personnes qui n'y trouveront pas leur compte. De toute façon, on n'a pas de baguette magique.»
Pour ces raisons, Michel Thooris demande le report de la Coupe du monde de football féminin dont le coup d'envoi doit être donné le 7 juin au parc des Princes:
«Gouverner c'est prévoir et l'on ne pourra reporter la compétition à 48 heures du coup d'envoi. Il faut donc l'annoncer dès maintenant. Le gouvernement doit reconnaître que les conditions de sécurité nécessaire à l'accueil de cet événement international ne sont absolument pas réunies dans le contexte actuel.»
Alexandre Langlois pense quant à lui qu'il est prématuré de faire une telle annonce et milite pour une résurrection des Renseignements généraux (RG), dont l'existence a pris fin sous la mandature de Nicolas Sarkozy.
«S'il semble effectivement que le mouvement des Gilets jaunes est parti pour durer, s'il n'y a pas de réponse politique, il me paraît prématuré d'annuler un événement sur une hypothèse. Pourquoi priver les gens d'un événement sportif de grande ampleur sur une incertitude? De plus, nous sommes capables d'assurer la sécurité. C'est une question de moyens et de stratégie. Il faut déployer les fonctionnaires aux bons endroits. Nous militons pour le retour de services de renseignements généraux indépendants de la sécurité publique. Cela permettrait de déployer moins et mieux les fonctionnaires.»
https://fr.sputniknews.com/france/201903071040281970-gilets-jaunes-algerie-police-securite-krach/
Supprimer'Comme' dans une interview-trottoir les gens disent ce qu'ils pensent , ici la particularité est de n'être coupé au montage ! C'est pourquoi ça fait plaisir, ça détend de 'descendre dans la rue' pour enfin pouvoir parler ! Faut dire que les discussions de cafés ne sont plus là, d'ailleurs, qui va encore au café aujourd'hui ? La bière ou un petit café coûtent déjà une fortune ! LA honte ! Par contre de parler en marchant ou de parler avec ses mains dans les poches cela permet de s'extérioriser, de se libérer de l'oppression qui terrorise, de la dictature qui n'en peut plus de se répéter et de se répéter !
C'est pourquoi ce mouvement du 'samedi' ne finira JAMAIS car, le dialogue est interdit avec la racaille. On sent que la Démocratie est à portée de mains et qu'on est déjà tous suisses dans l'esprit !
Les armes n'impressionnent personnes !
Pourquoi cette volonté d'emmerder les français ? Pourquoi donner l'ordre à l'armée de tuer des gens ? La racaille dégoûte le Peuple.
C'est le trop-plein qui a débordé, les français n'en peuvent plus, n'en veulent plus, ils veulent être respectés en tant qu'hommes et femmes et non être décrit comme de la merde ou ce terme de grossièreté est remplacé par 'parent 1' ou 'Parent 2' !!
BRUXELLES - L'UE VEUT RELANCER LA LISTE NOIRE ANTI-BLANCHIMENT
RépondreSupprimerMalgré le rejet des 28 Etats membres, l'Union européenne tient à une liste noire de pays mauvais élèves en matière de blanchiment d'argent.
La Commissaire chargée de la Justice Vera Jourova veut convaincre du bien-fondé de son projet.
07.03.2019, 18h06
Bruxelles s'est dit déterminé jeudi à relancer la liste noire anti-blanchiment, que les 28 ont rejetée, en lançant de nouvelles consultations avec les Etats membres. L'annonce a été faite par la Commissaire chargée du dossier.
«Je suis déçue par la décision (des Etats membres)», a déclaré à la presse Vera Jourova, la Commissaire chargée de la Justice, promettant de ne pas abandonner, malgré le revers qu'elle a subi.
Les ministres des 28 pays de l'UE ont en effet confirmé jeudi le rejet à l'unanimité de la liste noire, qui avait été actualisée par la Commission européenne il y a près de trois semaines. Sept nouveaux pays (dont l'Arabie saoudite) avaient été ajoutés, portant l'ensemble des mauvais élèves à 23.
Mme Jourova s'est donné pour objectif «d'aboutir à une liste qui obtiendra un plein soutien, au Parlement - qui a soutenu cette liste - et auprès des Etats membres». «Le travail commence maintenant», a-t-elle dit.
Le but est d'arriver à une liste noire actualisée avec l'aval des 28 de l'UE, sous le mandat de la Commission de Jean-Claude Juncker, c'est-à-dire d'ici à fin octobre. «Nous devons leur demander ce qu'ils n'ont pas aimé concrètement dans cette liste» bien qu'ils aient été consultés, a-t-elle ajouté.
Pressions américaines
Formellement rejetée jeudi, cette liste révisée sur proposition de la Commission comprenait sept nouveaux pays: l'Arabie saoudite, le Panama, Samoa et quatre territoires américains - les Samoa américaines, Guam, Porto Rico et les Îles Vierges américaines.
Washington comme l'Arabie saoudite ont fait pression pour obtenir le rejet de cette liste actualisée. Cette dernière a été également critiquée par les Etats membres sur sa méthodologie.
Le fait de se retrouver sur cette liste ne déclenche pas de sanctions, mais il oblige les banques européennes à appliquer des contrôles renforcés sur les opérations financières avec des clients ou des établissements financiers dans ces pays.
Parmi les 16 pays figurant déjà sur la liste initiale se trouvent l'Iran, l'Irak, le Pakistan ou encore l'Ethiopie et la Corée du Nord. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/ue-veut-relancer-liste-noire-antiblanchiment/story/16991465
C'est ce que la racaille appelle 'l'immunité parlementaire' !
SupprimerL'amiral américain met en garde contre une accumulation militaire "dangereuse" dans la mer de Chine méridionale
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 03/08/2019 - 01:00
Bien qu’elle fasse rarement la une aux États-Unis, la rivalité qui règne entre les forces militaires américaines et chinoises a amené certains à déclarer la mer de Chine méridionale - où Pékin construit ses infrastructures militaires et navales au mépris des décisions judiciaires internationales - la "plus point chaud dangereux ".
Et alors que la Chine a transformé des atolls rocheux en porte-avions stationnaires, personne ne s'est plus exprimé sur les dangers d'une posture de plus en plus agressive de la Chine dans le Pacifique que l'amiral Philip Davidson, commandant du commandement indo-pacifique américain, qui a mis en garde contre la menace géopolitique croissante Même autant d'économistes établis ont minimisé le risque de conflit car, en théorie, les liens économiques entre les deux plus grandes économies du monde constituent un contrepoids fiable.
Après avoir lancé un nouvel avertissement inquiétant quelques jours à peine après que Washington eut provoqué une nouvelle attaque de Pékin par deux bombardiers B-52, Davidson a déclaré à un groupe de journalistes qu’il avait observé une augmentation de l’activité militaire chinoise dans le Pacifique.
Interrogé sur les opérations de "liberté de navigation" menées par les États-Unis dans la région, M. Davidson a refusé de donner des précisions, mais a ajouté que les États-Unis resteraient "une puissance durable du Pacifique". Mais en se concentrant à nouveau sur la Chine, Davidson a averti que le renforcement de ses forces militaires constituait un "danger" pour les flux commerciaux et les informations financières qui circulent via des câbles à fibres optiques circulant au fond de l'océan sous la mer de Chine méridionale.
"Nous construisons, nous ne réduisons en aucune manière le mot", a déclaré Davidson aux journalistes jeudi à Singapour à propos des activités militaires de la Chine dans la mer de Chine méridionale. "Il y a eu beaucoup d'activité avec les navires, les chasseurs et les bombardiers au cours de la dernière année par rapport aux années précédentes, absolument."
"C’est un danger pour les flux commerciaux, l’activité commerciale, les informations financières qui circulent sur des câbles sous la mer de Chine méridionale, au sens large", a ajouté Davidson.
Comme Bloomberg l'a fait remarquer, les commentaires de Davidson semblaient apaiser les inquiétudes de ses alliés américains au sujet d'un possible retrait américain de la région, qui se sont intensifiées grâce à la rhétorique isolationniste du président Trump.
Les commentaires de Davidson sont les dernières nouvelles d’un haut responsable américain cherchant à rassurer les alliés de l’Asie du Sud-Est sur l’engagement américain vis-à-vis de ce que Washington appelle la région indo-pacifique. La semaine dernière, à Manille, le secrétaire d'État Michael Pompeo a assuré aux Philippines qu'un traité de défense s'appliquerait si ses navires ou ses avions étaient attaqués dans la mer de Chine méridionale.
Cependant, de nombreux alliés régionaux des États-Unis, en particulier les Philippines, se sont demandé si les États-Unis avaient fait assez pour réduire les ambitions de Beijing. Certains hauts responsables de l'armée philippine se sont même demandé si le pacte de défense américain devait être modifié.
Les hauts responsables philippins se sont demandé si le pacte de défense mutuelle avec les États-Unis devait être modifié. Le ministre des Affaires étrangères, Teodoro Locsin, a déclaré que l'accord de 1951 devrait rester inchangé, mais le secrétaire à la Défense, Delfin Lorenzana, souhaite qu'il soit réexaminé, même après les assurances de Pompeo.
RépondreSupprimerLes Etats-Unis n'ont pas arrêté les "actions agressives" chinoises jusqu'à présent, a déclaré Lorenzana dans un communiqué plus tôt cette semaine, tout en avertissant que le manque de précision dans le document pourrait provoquer "le chaos pendant une crise" et que les Philippines ne voulaient pas être entraînées. une guerre de tir ça n'a pas commencé.
La Chine a prévu une augmentation de 7,5% des dépenses de défense en 2019, un ralentissement par rapport à la hausse de 8,1% prévue l'an dernier, bien que cela soit considéré comme conforme aux projets du président Xi Jinping de développer et de faire progresser l'armée.
Et même avec le ralentissement de la croissance intérieure, la Chine continue de dépenser pour son renforcement militaire. Et Davidson ne s'attend pas à ce que cela change. Et la rhétorique de plus en plus belliqueuse de Beijing au sujet de ses projets de "réunification" avec Taiwan semblerait confirmer cette évaluation.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-07/us-admiral-warns-about-hazardous-military-buildup-south-china-sea
C'est donc de çà que parlait dernièrement le président Poutine, s'il y a une guerre, les câbles sous-marins peuvent être endommagés !
SupprimerPlus de 97 % des com se font par câbles et donc moins de 3 % par satellites (réservé à la navigation aérienne, maritime et à l'armée). Donc, s'il n'y a plus de com il ne resterait que l'Internet russe qui pourrait toujours communiquer avec les pays continentaux.
Vérification des antécédents d'armes à feu: comment l'État a décidé de décider qui peut et ne peut pas acheter une arme à feu
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 03/07/2019 - 21:45
Via Ammo.com,
Avant 1968, la plupart des adultes américains pouvaient acheter une arme à feu sans l'intervention de l'État. Les armes à feu étaient disponibles dans les magasins de détail locaux, ainsi que dans les catalogues de vente par correspondance, et tant que vous n’aviez pas été condamné pour un crime et que vous aviez les fonds, il n’y avait aucune question posée.
Les choses sont différentes maintenant. Selon le pays où vous vous trouvez et le type d’arme que vous souhaitez acheter, il y a de fortes chances que vous deviez passer une vérification des antécédents prescrite par la NICS pour compléter votre achat.
Bien que de nombreuses personnes aient une opinion bien arrêtée pour et contre les vérifications des antécédents d’armes à feu, elles se sont révélées être une partie intégrante de l’appareil de contrôle des armes à feu de l’État - et elles ne semblent pas partir bientôt.
La vérification des antécédents étant une telle exigence pour les passionnés d’armes à feu d’aujourd’hui, il est important pour les propriétaires d’armes à feu (et ceux qui le seront peut-être un jour) de comprendre tout ce qu’ils peuvent, y compris le fonctionnement et l’avenir du système actuel.
Historique des vérifications des antécédents d’armes à feu aux États-Unis
L’historique des vérifications des antécédents d’achat d’armes à feu remonte aux premières restrictions imposées aux personnes qui tentaient d’acheter des armes à feu. Aux États-Unis, cela s’est produit après la guerre de sécession, lorsque plusieurs États du sud du pays ont adopté les «Black Codes», qui ont remplacé les anciens codes d’esclaves et œuvré à la suppression des libertés des Noirs américains. Entre autres restrictions, les Black Codes interdisaient aux Afro-Américains de posséder des armes à feu.
La Loi fédérale sur les armes à feu de 1938 a commencé à restreindre la vente d’armes à feu, obligeant les entreprises de vente d’armes à feu à acheter un permis fédéral d’armes à feu et à tenir à jour une liste des personnes ayant acheté des armes à feu, y compris leur nom et leur adresse. La loi sur les armes à feu de 1938 mentionnait également les criminels condamnés comme les premières personnes interdites - à qui la loi n’autorisait pas la possession, l’achat ou la possession d’armes à feu.
Et puis quelque chose est arrivé qui changerait pour toujours l'histoire américaine. Six jours avant Thanksgiving, le 22 novembre 1963, le président John F. Kennedy a été assassiné par Lee Harvey Oswald à l'aide d'un fusil Mannlicher-Carcano acheté dans un catalogue de vente par correspondance. L’assassinat de Kennedy a conduit à la loi sur le contrôle des armes à feu de 1968, qui visait précisément à «tenir les armes à feu hors de la portée de ceux qui n’étaient pas légalement autorisés à les posséder en raison de leur âge, de leurs antécédents criminels ou de leur incompétence».
En vertu de la loi sur le contrôle des armes à feu de 1968, le gouvernement fédéral a imposé des restrictions à la vente d'armes à feu au-delà des frontières des États et a élargi le nombre de personnes interdites qui n'étaient pas autorisées à acheter ou à posséder des armes à feu. En vertu de la nouvelle loi, l'achat d'armes à feu est devenu illégal pour ceux qui étaient:
RépondreSupprimerReconnu coupable d'un crime non lié aux affaires
Avoir été mentalement incompétent
Utilisateurs de substances illégales
Pour déterminer cette information, ceux qui souhaitaient acheter une arme à feu à un FLP devaient remplir un questionnaire comportant des questions oui / non, telles que «Êtes-vous un criminel reconnu coupable?» Et «Êtes-vous un fugitif de la justice ?». être répondu, ils n'ont pas besoin de vérification du vendeur d'armes à feu.
En 1972, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a été créé pour aider à contrôler la vente et l’utilisation illégales des armes à feu.
En mars 1981, la tentative d'assassinat du président Ronald Reagan a conduit à une nouvelle législation sur les armes à feu avec la loi sur la prévention de la violence par les armes de poing Brady de 1993, qui modifiait la loi sur le contrôle des armes à feu de 1968 pour exiger désormais une vérification des antécédents d'achat d'armes à feu auprès d'un détaillant. La loi Brady, telle qu’elle est connue aujourd’hui, a également conduit à la mise en place du système national de vérification instantanée des antécédents criminels (NICS), lancé en 1998. Il s’agit de la loi actuelle sur les vérifications des antécédents d’achat d’armes à feu aux États-Unis.
Système national de vérification instantanée des antécédents criminels
Le Système national de vérification instantanée des antécédents criminels (NICS) a été mandaté par la loi de 1993 sur la prévention de la violence par les armes de poing Brady. Il a été lancé par le FBI le 30 novembre 1998. Le système NICS est utilisé par les FFL pour vérifier l'éligibilité de ceux qui souhaitent acheter armes à feu.
Située dans la division des services d’information sur la justice pénale du FBI à Clarksburg, en Virginie occidentale, la NICS est actuellement utilisée par 30 États et cinq districts, ainsi que par le district de Columbia, pour vérifier les antécédents de ceux qui souhaitent acheter des armes à feu. Les États qui choisissent de ne pas utiliser les NICS ont leur propre point de contact pour effectuer les vérifications des antécédents.
Le NICS applique les caractéristiques d’identification d’une personne, y compris son nom et sa date de naissance, à son propre index, ainsi qu’à la base de données du Centre national d’information sur la criminalité (NCIC) et à l’index d’identité inter-États. Ces systèmes comparent les informations démographiques de l’acheteur visé aux bases de données nationales pour voir si elles correspondent à une personne réputée interdite. Les personnes interdites comprennent celles qui sont ou ont été:
Reconnu coupable d'un crime punissable d'un emprisonnement d'un an ou plus
Fugitifs de la justice
Un utilisateur de ou une dépendance à une substance contrôlée
Adjudiciable comme déficient mental ou engagé dans un établissement de santé mentale
Étrangers illégaux
Étrangers admis aux États-Unis avec un visa de non-immigrant
Quitté des forces armées américaines dans des conditions déshonorantes
Ont renoncé à leur citoyenneté aux États-Unis
Soumis à une ordonnance du tribunal restreignant leurs interactions avec un partenaire intime ou un enfant
Reconnu coupable de violence domestique
RépondreSupprimerDepuis sa conception, NICS a effectué plus de 300 millions de vérifications des antécédents et a émis plus de 1,3 million de refus. Le NICS est disponible 17 heures par jour, sept jours par semaine, sauf le jour de Noël.
Comment fonctionnent les vérifications des antécédents?
Lorsque vous visitez un magasin d’armes à feu et que vous essayez d’acheter une arme à feu, vous devez remplir un enregistrement de transaction d’arme à feu, ou un formulaire ATF 4473 - qui requiert le nom, l’adresse et la date de naissance de l’acheteur envisagé. Le formulaire nécessite également une pièce d'identité avec photo émise par le gouvernement et pose des questions sur l'apparence de l'individu, notamment sa taille et son poids.
Une fois le formulaire rempli, le vendeur d’armes à feu peut appeler le numéro 1-800 de NICS ou utiliser le système en ligne pour effectuer la vérification des antécédents. Dans plus de 90% des cas, les résultats sont presque immédiats: le système approuve, retarde ou refuse l'achat en quelques minutes.
Avec une approbation, la vente peut immédiatement se dérouler comme prévu avec l'achat de l'arme à feu. S'il y a un retard, le NICS et le FBI enquêtent sur l'enquête au cours des trois prochains jours. Si le FFL n'entend rien au cours de cette période ou s'il est impossible de prendre une décision, le détaillant peut alors, sans y être obligé, poursuivre le transfert de l'arme à feu. Lorsque cela se produit, on parle souvent de vente «par défaut».
Lorsqu'un refus est effectué, ce qui ne se produit que dans environ 2% des vérifications des antécédents, le détaillant n'est pas en mesure de vendre ou de transférer l'arme à feu à la personne en question. Vous devez soumettre une demande à la NICS pour recevoir la raison de votre refus, dont la plus courante est l'historique d'une condamnation pour crime.
Si vous pensez avoir reçu un refus erroné, vous pouvez en appeler de la décision en complétant un fichier d’appel volontaire (VAF), ce qui peut être fait en ligne ou en envoyant votre demande par la poste au FBI. En plus de l'application VAF, vous devrez également prendre vos empreintes digitales pour poursuivre le processus d'appel.
Quand faut-il vérifier les antécédents pour acheter une arme à feu ?
Une vérification des antécédents est nécessaire chaque fois que vous achetez une arme à feu à un fournisseur de vente au détail, qui est défini comme une personne exerçant des activités commerciales dans la vente d'armes à feu. Ces vendeurs doivent posséder un permis fédéral d’armes à feu et sont légalement tenus de procéder à une vérification des antécédents de chaque arme à feu vendue à une personne non titulaire d’un permis.
Peu importe que vous achetiez l'arme à feu dans un magasin traditionnel, une exposition d'armes à feu, en ligne ou par le biais d'un magazine - si le vendeur est un détaillant (c.-à-d. Qu'il a un FFL), la vérification des antécédents doit être effectuée .
Quand une vérification des antécédents n'est pas nécessaire pour acheter une arme à feu?
En vertu de la loi fédérale, tout adulte peut vendre une arme à feu personnelle à un autre adulte dans le même État, aussi longtemps que vous le savez et dans la mesure de ses moyens, s'il est autorisé à posséder une arme à feu.
Les vendeurs privés ne sont pas tenus de demander une pièce d’identité, ils ne doivent pas remplir de formulaire, ni conserver aucun enregistrement de la transaction. De plus, la loi fédérale ne prévoit pas de vérification des antécédents pour acheter une arme à feu à un vendeur privé. Cela inclut l'achat d'une arme à feu à un membre de la famille, à un voisin ou à un ami.
Bien que la loi fédérale n'exige pas de vérification des antécédents pour la vente privée d'armes à feu, certains États exigent une vérification des antécédents.
RépondreSupprimerSi vous héritez ou si vous avez une arme à feu, vous n’avez pas besoin de vérifier vos antécédents.
Les vérifications d'arrière-plan des armes à feu diffèrent-elles selon les États ?
Trente États, cinq districts et le centre de district s'appuient tous uniquement sur le NICS pour la vérification des antécédents d'armes à feu. Les 13 États suivants utilisent leur propre système de données de point de contact complet (POC) pour la vérification des antécédents des armes à feu et n’utilisent pas le système du FBI:
Californie
Colorado
Connecticut
Floride
Hawaii
Illinois
Nevada
New Jersey
Oregan
Pennsylvanie
Tennessee
Utah
Virginie
Certains États, à savoir le Maryland, le New Hampshire, Washington et le Wisconsin, utilisent la NICS pour les armes d'épaule, mais un programme d'État pour la vérification des antécédents d'armes de poing. L’Iowa, le Nebraska et la Caroline du Nord utilisent la NICS, mais disposent d’un POC partiel pour la vérification des antécédents des permis d’armes de poing.
Bon nombre de ces États ont ajouté leurs propres dispositions à la vérification de leurs antécédents, en plus des exigences de la loi fédérale. Dans la plupart des cas, ils doivent également consulter les registres nationaux et locaux pour déterminer si la personne en question devrait ou non être autorisée à posséder une arme à feu.
Certains États ont mis en place une vérification des antécédents universelle via un FLE, même lors d'une vente privée d'armes à feu. Alors que le Maryland et la Pennsylvanie exigent une vérification des antécédents pour tous les transferts d'armes de poing, quel que soit le détail ou la vente privée, les États suivants exigent une vérification des antécédents pour tous les transferts d'armes à feu:
Californie
Colorado
Connecticut
Delaware
District de Colombie
Nevada
New Jersey
New York
Oregan
Rhode Island
Vermont
Washington
En outre, certains États exigent des permis pour acheter des armes à feu. Hawaii, l'Illinois et le Massachusetts exigent un permis pour tous les achats d'armes à feu, tandis que l'Iowa, le Michigan, le Nebraska et la Caroline du Nord exigent un permis pour l'achat d'une arme de poing. Ces permis nécessitent souvent leur propre vérification des antécédents.
Il convient de noter que bien que ces lois existent dans le Nebraska, elles ne sont pas actuellement appliquées, mais devraient l’être d’ici à janvier 2020.
Mais n’y at-il pas une échappatoire dans une exposition d’armes à feu ?
Il n’existe aucune faille dans les expositions d’armes à feu en matière de vérification des antécédents d’achat d’armes à feu. La loi stipule clairement que si vous achetez une arme à feu à une personne avec un FFL, une vérification des antécédents doit avoir lieu. Si vous achetez une arme à feu à un vendeur privé, vous n’avez pas besoin de vérifier vos antécédents. Ces deux mêmes principes s’appliquent que vous soyez ou non dans une exposition d’armes à feu.
Ainsi, si vous achetez une arme à feu à un vendeur d’armes avec une FFL lors d’une exposition, vous devrez remplir le formulaire 4473 et procéder à une vérification des antécédents. En vertu de la loi fédérale, si vous achetez une arme à feu à un vendeur privé lors d’une exposition, vous n’avez pas besoin de vérifier vos antécédents. Les lois de votre état peuvent différer.
RépondreSupprimerAux États-Unis, sur une moyenne de 4 000 expositions d’armes à feu chaque année, on estime que 50 à 75% des vendeurs ont un FFL, ce qui oblige donc les acheteurs d’armes à feu à effectuer une vérification de leurs antécédents. Mais cela ne signifie pas pour autant que 25 à 50% des vendeurs sont des vendeurs privés d’armes à feu - la plupart d’entre eux vendent des accessoires pour armes à feu. Les expositions d’armes à feu sont remplies de vendeurs qui vendent de tout, des t-shirts aux casquettes en passant par les étuis et les vêtements de transport dissimulés. C’est ces vendeurs qui constituent la majorité des vendeurs non autorisés restants.
Existe-t-il des vendeurs d'armes à feu privés lors d'expositions ? Absolument. Mais l'idée que des criminels se rassemblent dans des expositions d'armes pour acheter illégalement des armes à feu est fausse. Dans un rapport du Bureau of Justice Statistics, seuls 0,7% des criminels condamnés ont acheté leur arme à feu lors d'une exposition.
Des vérifications des antécédents ont-elles permis d'arrêter la violence armée et les crimes ?
La recherche sur l'efficacité des vérifications des antécédents pour mettre un terme à la violence par arme à feu révèle des preuves contradictoires. Dans une étude publiée en octobre 2018 et complétée par les écoles américaines de santé publique Davis et Johns Hopkins Bloomberg, dans les 10 années qui ont suivi la vérification complète des antécédents en Californie, le nombre d'homicides par arme à feu et de suicides n'a pas été affecté. Dans une étude similaire publiée en juillet de la même année, la violence par arme à feu n’a pas augmenté avec l’abrogation des vérifications approfondies des antécédents.
D'autres études encore montrent que les vérifications des antécédents réduisent la violence. Une étude menée en 2015 a révélé que le fait d'exiger des propriétaires d'armes de poing du Connecticut une vérification des antécédents avait entraîné une baisse de 40% du nombre d'homicides et de suicides par arme à feu sur une période de 10 ans.
Ces recherches contradictoires montrent que le problème des criminels qui s’emparent des armes à feu ne peut être réglé par de simples vérifications des antécédents. Selon le rapport spécial du ministère de la Justice sur la violence par arme à feu, 77 % des prisonniers d'État associés à des infractions liées à une arme à feu ont reçu leur arme à feu par:
Vol
Marché noir
Dealer de drogue
Dans la rue
Famille ou amis
Aucun de ces criminels n'aurait été touché par des vérifications d'antécédents, universelles ou autres. Après tout, la plupart des criminels ne se sentent pas obligés d’utiliser des moyens légaux pour obtenir leur arme à feu, qu’ils aient déjà enfreint des lois ou envisagent de le faire.
Outre le vol et le marché noir, les criminels utilisent également des achats de paille, qui sont illégaux, pour mettre la main sur des armes à feu. Les acheteurs de paille sont des personnes qui peuvent passer une vérification de leurs antécédents et acheter intentionnellement des armes à feu pour des criminels. Les terroristes de San Bernardino ont eu recours à un acheteur de paille pour récupérer les armes à feu utilisées pour tuer 14 personnes lors de la fusillade de masse de 2015.
La vérification des antécédents d’achat d’armes à feu devient souvent un sujet de discussion après ce type d’événements, mais ceux qui participent à cette activité terroriste n’ont souvent pas d’histoire criminelle qui indiquerait une vérification des antécédents. Par exemple, le fou de Virginia Tech a légalement acheté une arme à feu dans une FFL basée en Virginie et a passé sa vérification des antécédents avant de l’utiliser pour tirer sur d’autres étudiants.
RépondreSupprimerEt puis il y a le fait que parfois le système de vérification des antécédents échoue. NICS n’est pas un système absolu à 100%, et le temps a montré que les vérifications des antécédents d’armes à feu ne peuvent être aussi fiables que les enregistrements qu’elles contiennent. Devin Kelley, le fou maniaque de l’Église du Texas, se voyait interdire par la loi de posséder ou d’acheter une arme à feu en raison d’une condamnation pour violence conjugale alors qu’il était dans l’armée de l’air. Pourtant, Kelley a acheté quatre armes à feu entre 2014 et 2017, en remplissant le formulaire 4473 et en les approuvant à chaque fois par le NICS.
En l’espèce, l’armée de l’air avait omis de signaler le commissaire au centre national d’information sur la criminalité du FBI, sur lequel le NICS s’appuyait pour plus d’informations. Donc, encore une fois, le système n’est aussi bon que les informations qu’il contient.
(Il est également intéressant de noter que Kelley a été arrêté par un citoyen, un plombier nommé Stephen Willeford, qui possédait légalement un AR-15. Kelley a été touché à la jambe et au torse par Willeford, l'empêchant d'assassiner plus de personnes à l'intérieur église avant que la police puisse arriver.)
Et alors que parfois le système sur lequel s'appuient les vérifications d'arrière-plan des armes à feu est incomplet, dans d'autres cas il produit des faux positifs. En d'autres termes, les NICS ou leurs systèmes de données POC au niveau de l'État établissent une correspondance incorrecte entre les citoyens respectueux de la loi et des criminels portant des noms similaires. Et si cela vous arrivait, vous pourriez alors être privé de votre droit de posséder une arme à feu à cause d'une erreur bureaucratique. Selon des estimations du Centre de recherche sur la prévention du crime, 93% des premiers refus NICS se sont révélés faussement positifs en 2009 et des estimations similaires en 2010. (L'administration Obama a cessé de communiquer ces statistiques après 2010.) Oui, les individus peuvent faire appel de ce refus et rétablir leur statut. droits des armes à feu, mais traiter avec la bureaucratie peut être une corvée coûteuse.
La multitude de problèmes liés au NICS explique pourquoi la National Shooting Sports Foundation (NSSF), une association professionnelle représentant le secteur des armes à feu, a lancé FixNICS.org en 2013. C’est aussi pourquoi le NSSF publie un classement annuel des États basé sur le nombre de dossiers de santé mentale qu’ils fournissent par rapport à leur population - pour inciter les États à se conformer à la loi fédérale en vigueur et pour soumettre tous les dossiers établissant une personne interdite aux bases de données du FBI. Leur objectif est d'améliorer le système existant pour tous afin que les vérifications des antécédents des armes à feu soient plus précises et complètes.
Que vous les préfériez ou non, les vérifications des antécédents sont là pour les propriétaires d'armes à feu et les acheteurs d'armes à feu - mais elles ne sont pas le privilège salvifique que certains prétendent être. La vérification des antécédents pour l'achat d'armes à feu ne peut que faire beaucoup et n'est pas la solution permanente pour garder les armes à feu des criminels et protéger les Américains de la violence armée. Plus inquiétant encore, ils donnent à l’État une liste de plus en plus longue de citoyens privés possédant des armes à feu. Cette liste a toujours été utilisée pour des tentatives de confiscation d’armes à feu ultérieures.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/news/2019-03-07/gun-background-checks-how-state-came-decide-who-can-and-cannot-buy-firearm
NE TOURNONS PAS 110 ANS AUTOUR DU POT ! Qu'est-il en train de se passer ? Il se passe que les bandits auront TOUJOURS des armes à feu et, les étatsuniens interdits d'en posséder !
SupprimerCar, LE MUR N'EST PAS ENCORE FAIT !!
Et, les armes (comme la drogue par tonnes) sont livrées par drones ou petits avion de tourisme, atterrissent en campagne (route, champs de luzerne) ou larguent au passage !
Fuite audio: Google veut «détourner» le mouvement conservateur du nationalisme
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 03/07/2019 - 18:45
Un responsable de la politique publique américaine chez Google a défendu le parrainage en cours par la société de la Conférence d'action politique conservatrice (CPAC) dans une fuite audio de ce qui est supposé être une réunion interne à l'ensemble de l'entreprise, selon Allum Bokhari de Breitbart (qui a publié en septembre enregistrement des dirigeants de Google paniquant après la défaite électorale de Hillary Clinton).
Selon le rapport, Adam Kovacevich, directeur principal des politiques publiques américaines chez Google, a déclaré aux employés que l'entreprise "devrait être impliquée" dans CPAC, car une majorité d'employés de la société "voudrait orienter davantage les conservateurs et les républicains vers un message de liberté et de liberté. et loin des commentaires incendiaires plus nationalistes, des commentaires nativistes et des choses comme ça. "
Les commentaires ont été mis au jour dans des fichiers audio qui auraient été divulgués lors d'une réunion à l'échelle de l'entreprise chez Google, dont une partie est maintenant rapportée exclusivement par Breitbart News. Une autre partie de la transcription a été publiée vendredi dernier sur Tucker Carlson Tonight, tandis que de nouveaux extraits révélant le financement de groupes de réflexion conservateurs par Google ont été publiés par le magazine de technologie de gauche Wired en décembre.
La réunion présumée a eu lieu à la suite du parrainage de CPAC par Google en 2018, ce qui a déclenché une rébellion interne des employés de gauche du géant de la technologie. Breitbart News a exclusivement rapporté la révolte de l'époque, au cours de laquelle des membres d'extrême gauche de Google ont accusé CPAC «d'ethno-nationalisme» et de «haine». -Breitbart
Dans sa tentative de justifier l'implication de la société dans CPAC, Kovacevich a suggéré que la conférence ait une "double identité" - l'une étant un "rassemblement de premier plan" d'une "bande de conservateurs" comprenant des "conservateurs de la sécurité nationale, des conservateurs économiques, des libertaires, Log Cabin républicains, faucons déficitaires, petits avocats du gouvernement. "
L’autre côté de CPAC est un «élément de cirque», dans lequel des personnalités scandaleuses sont invitées à dire «des choses incendiaires et offensantes, je pense pour attirer plus d’attention et de controverse sur la conférence».
"Je veux être clair sur le fait que nous ne sommes pas d'accord avec ces choses, n'est-ce pas?" Kovacevich a insisté. "Nous abhorrons et réprimandons les propos offensifs tenus à la conférence. Ces propos ne correspondent évidemment pas aux valeurs de Google et à notre approche."
"Et je pense qu’il est difficile pour nous de réconcilier ces deux identités de CPAC."
En bref, Google veut que ses employés très libéraux se calment sur son implication au sein de CPAC. En effet, même s'il est plein de nationalistes, Google peut donner à l'amour une chance de se battre - ou quelque chose du genre.
Sensibilisation conservatrice ?
Dans un autre extrait du clip audio, Kovacevich explique qu’il est important de s’adresser aux conservateurs pour contrer les médias conservateurs, notamment Breitbart News, Fox News et The Daily Caller, car Google suscite de plus en plus l’attention négative à son égard. ce qui est influent parmi ces mêmes républicains qui contrôlent le gouvernement ", et" poussant le scénario que Google est biaisé contre les conservateurs ".
Transcription complète ci-dessous avec les commentaires de Bokhari de Breitbart.
RépondreSupprimerOui, c’est une excellente question, Greg. J'apprécie la question. Je pense que l’un des grands thèmes - je pense reprendre votre question - que j’ai vu dans certains serveurs de liste internes et que l’une des questions de Dory portait sur la question des autres orateurs, n’est-ce pas ? Que sommes-nous en train de dire pour parrainer une conférence avec des orateurs incendiaires, en effet, et je pense que c’est une question très pertinente, dont nous avons beaucoup parlé ici. Pour être franc, je pense que l’un des défis auxquels nous sommes confrontés avec CPAC est que la conférence elle-même a une sorte de double identité. Donc, d’une part, c’est vraiment le premier rassemblement des conservateurs à grande tente. Surtout les années non présidentielles, il remplace en quelque sorte la Convention nationale républicaine annuelle. Vous avez toute une gamme de conservateurs: conservateurs à la sécurité nationale, conservateurs économiques, libertaires, les républicains de Log Cabin, les faucons au déficit, les petits défenseurs du gouvernement qui assistent à la conférence. Environ 10 000 personnes assistent à la conférence. Ainsi, l’un des autres éléments est que le parti républicain et le conservatisme, en général, mènent également de nombreux débats internes sur ce qu’il devrait être, ce qui devrait être en quelque sorte la position du parti. Et je pense que nous devrions y participer car nous voulons probablement, la majorité des Googlers voudraient orienter davantage les conservateurs et les républicains vers un message de liberté et de liberté, loin des propos plus incendiaires nationalistes. commentaires nativistes et des choses comme ça. Mais c’est un lieu très précieux pour nous de toucher un grand nombre de personnes et la grande tente du conservatisme.
D’autre part, et pour en arriver au point de la double identité, ces dernières années avec CPAC, il y a eu aussi ce genre d’animation de cirque, que les organisateurs de CPAC ont délibérément cultivé parfois, invitant des chiffres scandaleux qui disent des choses incendiaires et offensantes, je pense afin d'attirer plus d'attention et de controverse à la conférence. Je veux être clair sur le fait que nous ne sommes pas d’accord avec ces choses, non? Nous abhorrons et reprenons les propos offensifs tenus à la conférence. Ces éléments ne correspondent évidemment pas aux valeurs de Google et à notre approche. Et je pense qu’il est difficile pour nous de réconcilier ces deux identités de CPAC. En passant, je pense que l’une des choses - nous sommes également confrontés à cette question dans d’autres domaines. Donc, dans le domaine de la politique, il y a toujours quelqu'un qui parrainera un événement que nous parrainons et qui dira quelque chose avec lequel nous ne sommes pas d'accord. L’année dernière, un groupe que nous soutenons, la New America Foundation, a accueilli votre membre, l’un de vos sénateurs, Elizabeth Warren. Elle a parlé et elle a appelé à la dissolution de Google lors de cette conférence [rire], n'est-ce pas? La conférence d'une organisation que nous soutenons. De toute évidence, nous ne soutenons pas cette position.
Dans un autre clip audio fourni exclusivement à Breitbart News, Kovacevich discute de «l'attention négative croissante» des médias conservateurs, y compris Breitbart News.
RépondreSupprimerL’un des problèmes auxquels nous sommes confrontés est également l’attention négative croissante des médias conservateurs, qui exerce une grande influence parmi les républicains qui contrôlent le gouvernement. Nous avons des sites tels que Breitbart et Daily Caller et Fox News qui se sont concentrés sur certaines des tensions que les Googlers ressentent en interne, dont beaucoup ont été rendues publiques après le mémo de Damore. Et je pense que certains de ces médias soutiennent activement le scénario selon lequel Google est partial contre les conservateurs. Et bien sûr, nous visons à fabriquer des produits pour tout le monde, mais si cette idée était acceptée par les décideurs conservateurs et républicains, cela pourrait nuire à notre mission de fabriquer des produits pour tous. Donc, l’une des choses que nous disons dans notre équipe est que, pour pouvoir compter sur un allié dans le domaine politique, vous devez vous faire un allié. Si nous voulons que les décideurs nous aident quand nous avons un mauvais projet de loi ou un règlement en suspens, nous devons établir des relations avec eux à l'avance. Je pense qu'une partie de notre travail au bureau de DC et dans l'ensemble de notre équipe consiste à établir des relations non seulement avec les personnes au pouvoir, mais également avec les personnes qui les influencent.
Dans une question complémentaire, Kovacevich a également reconnu la "douleur" et la "déception" des employés de Google qui s'étaient soulevés contre le parrainage de CPAC par le géant technologique en 2018. Il a ensuite ouvertement dénigré des sites tels que Breitbart et le Daily Caller pourrait être "perpétuellement" en désaccord avec Google, et déclarer "mistruths flagrants".
Auditeur: d'accord. La deuxième question est - vous avez mentionné Breitbart et The Daily Caller plusieurs fois auparavant dans la conversation. Sommes-nous en train d'orienter notre image publique de manière à recevoir une presse moins négative et peut-être plus positive de sites tels que Breitbart et Daily Caller ?
Kovacevich: Je pense que c’est une question compliquée. Je veux dire, je pense qu'à un moment donné, nos valeurs sont nos valeurs, non ? Google veut l'inclusion, nous défendons la tolérance, nous construisons des produits pour tout le monde, et si certains points de vente ne fonctionnent pas comme ça, nous allons probablement être en désaccord avec eux perpétuellement, n'est-ce pas ? D’un autre côté, parfois certains points de vente et d’autres ne font que déclarer des sortes de faussetés flagrantes, ou alors ils obscurcissent quelque chose de plus en plus - vous savez, cela a une explication légitime, ils en font de même. lumière négative possible, et c’est quelque chose que nous essayons d’éviter, si nous le pouvons, conforme à nos valeurs. Je pense - et je veux probablement terminer parce que nous sommes presque à l'heure - regardez, je comprends que c'est difficile et je sais que notre parrainage a causé de la douleur, de la déception à beaucoup d'entre vous et nous comprenons cela, et Je pense que j'apprécie ceux d'entre vous qui en ont parlé. J'apprécie le fait que Google est le genre d'entreprise où les gens peuvent exprimer leur déception et leurs espoirs de savoir comment l'entreprise pourra rester fidèle à ses idéaux à l'avenir. Nous ne voulions certainement pas causer de douleur ni ce genre de déception chez les gens. Et nous apprécions vraiment les commentaires et les contributions.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-07/leaked-audio-google-wants-steer-conservative-movement-away-nationalism
SupprimerNon il n'y a PAS de 'hackers russes ou chinois' aux States mais seulement des employés américains qui font leur boulot d'écrire pour la gauche ou pour la droite (suivant la commande). Idem dans TOUTES les autres dictatures ou même les 'opposants' au parti en place (hahahaha !) ne vous proposeront JAMAIS la Démocratie à la place de la république !
L’Onu complote contre la France ? Quand les invités de Pujadas se laissent aller (vidéo)
RépondreSupprimer08:01 08.03.2019
«Qu’est-ce qui se cache» derrière la demande de l’Onu de mener une enquête sur les cas de violences policières en France ? Les invités de l’émission 24h Pujadas du 6 mars semblent avoir découvert des motifs cachés à cette adresse du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme.
Les invités de l'émission 24h Pujadas diffusée le 6 mars sur LCI, dont plusieurs journalistes français connus, se sont penchés sur l'intervention du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, qui a demandé à la France de mener une enquête sur les cas de violences policières pendant les manifestations des Gilets jaunes.
Indignés du fait que la France soit associée à des pays qui, selon eux, ne respectent pas les droits de l'Homme et où des morts ont ensanglanté les manifestations, Serge Raffy, le rédacteur en chef du Nouvel Observateur (socialiste), et Laurence Marchand-Taillade, présidente de Forces laïques, ont suggéré qu'il s'agit d'une «manipulation politique» de la part de l'Onu.
«Qu'est-ce qui se cache derrière cette opération onusienne ? […] Qui essaie de salir un peu plus le gouvernement français à quelques semaines de l'élection européenne?», s'est interrogé Serge Raffy.
Selon lui, «il y a des jeux d'influence qui se font au niveau international». Il a rappelé que le même organe de l'Onu était déjà intervenu «pour attaquer la France dès le début sur l'affaire des Gilets jaunes».
«C'est donc très politique. Ce n'est pas une affaire de droit», a-t-il conclu.
Le rédacteur en chef de l'Obs ainsi que la journaliste Sophie Coignard estiment que la position de l'Onu à ce sujet amène de «l'eau au moulin de La France insoumise ou du Rassemblement national qui dénoncent ces violences policières».
Les invités ont d'ailleurs rappelé le parcours politique de Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili. M.Raffy a souligné «la proximité de Mme Bachelet à une époque avec les gouvernements chavistes au Venezuela».
«Connaissant les rapports de La France insoumise avec le Venezuela, il y a une espèce d'axe assez troublant», a indiqué M.Raffy.
Le 6 mars, le Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a demandé à la France d'ouvrir une enquête sur «l'usage excessif de la force» pendant les manifestations des Gilets jaunes. En réagissant sur ce discours, le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, s'est étonné que la France se soit retrouvée sur «une liste entre le Venezuela et Haïti».
https://fr.sputniknews.com/france/201903081040285177-onu-complote-france-invites-pujadas-lci/
SupprimerLa différence qu'il y a entre le Venezuela et la France est qu'au Venezuela lors de manifestations les opposants (étrangers) sont armés ! Et donc, il y a des morts de chaque côté ! Tandis qu'en France les manifestants n'ont aucune arme sur eux sauf des infiltrés nazional socialistes qui cassent les vitrines et brûlent des voitures !
Une gigantesque réserve de gaz cachée en mer Rouge, selon un ministre saoudien
RépondreSupprimer22:04 07.03.2019
Des réserves colossales de gaz naturel détectées en mer Rouge, a annoncé le ministre saoudien de l’Énergie, de l’Industrie et des Ressources minières ce jeudi 7 mars. Sa déclaration a été citée par la chaîne de télévision Al-Arabiya.
Une usine de Saudi Aramco
D’énormes réserves de gaz naturel dorment en mer Rouge, a informé la chaîne de télévision Al-Arabiya, citant les propos de Khaled A. al-Faleh, ministre saoudien de l'Énergie, de l'Industrie et des Ressources minières.
«Le ministre de l'Énergie a déclaré que des réserves gigantesques de gaz naturel avaient été découvertes en mer Rouge», a annoncé la chaîne de télévision. Cependant, le média n'a communiqué aucune information supplémentaire à ce sujet.
Les pays bordant la mer Rouge à l'ouest sont l'Égypte, le Soudan et l'Érythrée, alors que l'Arabie saoudite et le Yémen la bordent du côté est.
Khaled A. al-Faleh a aussi déclaré que la compagnie saoudienne Saudi Aramco étudiait les possibilités d'investir en une série de projets de gaz naturel liquéfié (GNL) aux États-Unis et dans le domaine de la pétrochimie en Afrique du Sud, a indiqué Al-Arabiya.
https://fr.sputniknews.com/international/201903071040284695-reserves-gaz-mer-rouge-decouverte-arabie-saoudite/
Il y a les gaz dits 'conventionnels' tels que le gaz de pétrole (butane, propane), puis les gaz de houilles (méthane ou gaz de shiste)
SupprimerGaz de schiste : des fuites de méthane plus importantes que prévu
RépondreSupprimerSelon une étude américaine, les puits de gaz de schiste laissent fuir 9 % de méthane dans l'atmosphère, mettant en cause le bilan climatique de ce gaz non conventionnel par rapport au charbon.
Par Audrey Garric
le 07 janvier 2013 à 10h42
Quel est le véritable impact pour le climat de l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste ? Le débat est relancé avec la parution d'une nouvelle étude alarmante quant à l'importance des fuites de méthane autour des puits. Des résultats qui interrogent de nouveau le bilan climatique de ces hydrocarbures non conventionnels qui sont en train de transformer le paysage énergétique américain et mondial.
Des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et de l'université du Colorado ont mesuré, grâce à des équipements au sol ainsi qu'un aéronef, les concentrations de différents polluants dans l'atmosphère, aux abords des puits des champs gaziers et pétroliers du bassin d'Uintah (Utah), raconte la revue britannique Nature, dans son édition du mercredi 3 janvier. Ils ont ensuite déduit, à partir de modèles atmosphériques et des données de rejets des industries, la quantité d'émissions de ces puits.
9 % DE FUITES
Selon les résultats préliminaires, présentés en décembre 2012 lors du colloque annuel de l'Union géophysique américaine (AGU) à San Francisco, les puits de gaz de schiste laisseraient fuir 9 % de méthane (CH4), l'un des principaux composants du gaz naturel, pendant leur durée d'exploitation.
Des chiffres très supérieurs à la valeur retenue par l'Agence américaine de l'environnement (EPA), qui parlait de 2,4 % pour l'année 2009. "Nous nous attendions à obtenir des niveaux élevés de méthane, mais pas de cette ampleur", a admis Colm Sweeney, qui a dirigé la composante aérienne de l'étude.
En cause : les fluides utilisés pour fracturer la roche entraînent avec eux, lorsqu'ils sont pompés pour être ramenés vers la surface, des bulles de gaz naturel qui vont se disperser dans l'atmosphère. La remontée du gaz à l'ouverture du puits se traduit en outre pendant quelque temps par une fuite supplémentaire de méthane. Enfin, les gazoducs ne s'avèrent pas totalement étanches.
UN BILAN CLIMATIQUE SUPÉRIEUR AU CHARBON
De quoi remettre en cause l'un des arguments forts en faveur du gaz de schiste, à savoir son impact climatique réputé plus faible que celui du charbon – sa combustion dans les centrales électriques génère presque deux fois moins d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), principale cause du réchauffement climatique. En rejettant du méthane, qui possède un coefficient de réchauffement 25 fois supérieur à celui du gaz carbonique, la production de gaz de schiste par fracturation hydraulique pourrait avoir un bilan en gaz à effet de serre équivalent, voire supérieur, à celui du charbon.
Dans un article publié en avril 2012 dans les Annales de l'académie des sciences américaine (PNAS), des scientifiques de l'université de Princeton et de l'Environmental Defense Fund (EDF) de Boston indiquaient ainsi que le remplacement du charbon par le schiste était profitable au climat jusqu'à un taux de fuite de 3,2 %. Au-delà, l'empreinte carbone du système énergétique s'alourdit.
RépondreSupprimerDÉBAT ENTRE LES SCIENTIFIQUES
Reste à savoir si les résultats obtenus par la NOAA et l'université du Colorado sont représentatifs de l'ensemble de la production de gaz de schiste des Etats-Unis. "Ces données constituent un petit aperçu d'un puzzle beaucoup plus large que la communauté scientifique est en train d'assembler", estime Steven Hambourg, chef de l'équipe scientifique de l'EDF.
En février 2012, une étude de la chercheuse de la NOAA Gabrielle Pétron, publiée dans le Journal of Geophysical Research et portant sur des puits de la région de Denver-Julesburg, au nord-est du Colorado, suggérait qu'entre 2 % et 8 % du gaz de schiste extrait sont relâchés dans l'atmosphère – avec 4 % comme valeur la plus probable, soit un taux deux fois plus important qu'indiqué par l'industrie. L'année d'avant, en mars 2011, le biogéochimiste Robert Howarth, chercheur à l'université Cornell (Etat de New York), estimait dans Climatic Change que 3,6 % à 7,9 % du gaz de schiste produit aux Etats-Unis s'échappaient dans l'atmosphère.
Ces travaux ont toutefois été critiqués. Dans un commentaire publié par Climatic Change, Lawrence Cathles, professeur à Cornell et ancien chercheur pour le pétrolier américain Chevron, assurait que les calculs de Robert Howarth étaient erronés et qu'ils s'appuyaient sur des hypothèses trop pessimistes. De la même façon, Michael Levi, analyste de l'énergie au Council on Foreign Relations à New York, a aussi publié un commentaire revu par les pairs mettant en cause la composition du gaz naturel ventilé prise comme hypothèse par l'équipe de Gabrielle Pétron.
D'autres études devraient être publiées cette année. La NOAA, l'université du Texas à Austin et l'EDF mènent en effet, avec des partenaires industriels, une évaluation globale des émissions de méthane tout au long du cycle de vie du gaz – forage, acheminement et traitement – à l'échelle du territoire américain. Le débat scientifique est donc loin d'être clos.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/04/gaz-de-schiste-des-fuites-de-methane-plus-importantes-que-prevu_1812943_3244.html