- ENTREE de SECOURS -



jeudi 21 mars 2019

À quoi servent donc les énergies renouvelables ?

Par Michel Gay.
20 MARS 2019 


« Arrêtez de gaspiller nos sous ! » s’égosillait un Gilet jaune. « À quoi ça sert de produire de l’électricité avec de ruineux panneaux solaires et des éoliennes ? »

En voilà une bonne question… que nos élus oublient de plus en plus de se poser : les énergies renouvelables, notamment les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, à quoi ça sert ?

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES SERVIRAIENT-ELLES À :

Produire notre électricité ?

NON ! La France en produit suffisamment et elle exporte même ses nombreux excédents vers les pays voisins (plus de 2 milliards d’euros net en 2018).

Diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?

NON ! La production française d’électricité n’émet pas de gaz à effet de serre (à 95 %, record des pays industrialisés). Il est difficile de faire mieux. Ses émissions moyennes de gaz carbonique  sont d’environ 50 g de gaz carbonique par kWh, soit 10 fois moins que l’Allemagne. L’intermittence des renouvelables augmente ces émissions à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques à gaz et à charbon, comme en Allemagne.

Accroître la sécurité d’approvisionnement ?

NON ! Leur disponibilité aléatoire dépendant du vent et du soleil ne permet pas de compter sur les renouvelables car l’électricité n’est pas stockable à l’échelle d’un pays. Il faudrait donc en importer (d’où un gros problème si nos voisins sont dans la même situation météorologique ?)

Réduire le coût de l’électricité ? 

NON ! Le courant (acheté prioritairement et obligatoirement aux producteurs) est payé deux à quatre fois plus cher que le mix EDF. Ce coût est compensé par une ponction appelée « contribution au service public de l’électricité » (CSPE) sur notre facture EDF. Ce prélèvement représentera près de 8 milliards d’euros cette année. Le cumul déjà prévu par la Cour des comptes atteindra 121 milliards d’euros (!).

Le prix de l’électricité et maintenant du carburant explose au détriment du pouvoir d’achat des Français et de l’industrie nationale. Seuls quelques affairistes profitent de ce système immoral.

Produire une électricité de proximité ?

NON ! Des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires ainsi que 4 000 km de lignes à haute tension sont nécessaires pour renforcer le réseau. Ce dernier doit accueillir des dizaines de milliers de points de production aléatoire par bouffées qui le déséquilibrent avec des risques grandissants de black-out.

LE DÉVELOPPEMENT DES ÉOLIENNES ET DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SERAIT-IL :

Bon pour notre balance des paiements ?

NON ! Et c’est même catastrophique. La quasi-totalité du matériel est importée, principalement d’Allemagne, du Danemark, et de Chine.

Bon pour l’environnement et la planète ?

NON ! Des milliers de socles de béton armé pesant chacun 1 500 tonnes sont enterrés à perpétuité dans nos champs sous les éoliennes. Les parcs naturels, les forêts, les zones protégées et les lieux de mémoire sont violés. La faune aviaire (aigles, buses,…) est hachée par les pales tournant jusqu’à plus 300 km/h, entraînant une atteinte catastrophique à la biodiversité.

Les paysages sont dégradés et des moins-values allant jusqu’à 40 % sont estimées pour les maisons individuelles dans un rayon de plusieurs kilomètres.

Et qui recyclera les futures montagnes de déchets des éoliennes et des panneaux photovoltaïques ?  

Les promoteurs cachent le coût du démantèlement futur des éoliennes. Provisionné officiellement à 50 000 euros par éolienne, ce coût est en réalité de plus de 400 000 euros. En cas de défaillance (probable) de l’exploitant, le propriétaire du terrain devra payer la différence, soit plus que le revenu engrangé pendant les 20 ans de son bail. À défaut, ce sera la collectivité (commune ou communauté de communes) qui paiera (donc encore le contribuable). Mais le socle, lui, restera à perpétuité.

Bon pour l’emploi ?

NON ! Les panneaux photovoltaïques sont fabriqués en Chine et les éoliennes à l’étranger. La main d’œuvre, généralement importée car moins chère, se déplace au gré des chantiers de montage. Même les centres de contrôle des éoliennes en France sont souvent situés en Allemagne, voire au Canada.

Au contraire, le renchérissement du coût de l’électricité par les énergies renouvelables détruit de l’emploi dans l’industrie en France et appauvrit les ménages.

Pourquoi donc attribuer des subventions si, comme l’affirment leurs promoteurs, cette électricité est moins chère que les autres moyens de production ? Le vent et le soleil seraient même gratuits… mais pas l’électricité produite qui n’est pas compétitive !

Bon pour la santé ?

NON ! Voir les conclusions alarmantes de l’Académie de médecine sur la santé et sur les gênes occasionnées par les éoliennes dans ses rapports du 01 juillet 2003, du 14 mars 2006 et du 9 mai 2017. Cette Académie recommande notamment de ne pas installer d’éolienne à moins de 1 500 m des habitations et de diminuer sensiblement le bruit.

Mais qui s’en rappelle et, surtout, qui s’en soucie ?

 Bon pour le tourisme ?

NON ! Les touristes désertent les zones décorées d’éoliennes. Seule la menace par l’UNESCO de retirer son « classement au patrimoine mondial » pour le Mont-Saint Michel a fait reculer le lobby éolien.

Mais alors, à quoi ça sert ?

Ça sert à enrichir un écolo business grâce aux subventions publiques particulièrement rémunératrices financées par les consommateurs d’électricité. Des ONG, des groupes de pression et des partis verts bien introduits dans les médias veulent faire croire depuis plus de 15 ans que seuls le vent et le soleil produiraient une électricité propre, soi-disant verte, alors que cette électricité est polluante et intermittente. Des affairistes privés et parfois occultes dissimulent les vastes problèmes à venir sous couvert d’écologie.

Ça sert à faire croire que les énergies renouvelables seraient complémentaires du nucléaire ou bien, encore plus aberrant, qu’elles pourraient le remplacer. Nous serions « en retard sur l’Allemagne » alors que la France a débuté sa transition énergétique il y a 40 ans avec le développement de l’énergie nucléaire qui n’émet ni particules ni gaz à effet de serre, et dont la gestion des déchets ne pose plus de problèmes techniques.

Les énergies renouvelables ne servent donc… à rien, sinon à ruiner le performant système électrique actuel et les Français. Et c’est peut-être un objectif pour certains décroissants.

Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, notamment, sont censés apporter une solution pour réussir la transition énergétique dont l’objectif affiché est de diminuer la consommation d’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre.

En réalité, ces sources intermittentes d’énergies sont nuisibles pour les Français et représentent (hors hydraulique) une épouvantable erreur stratégique qui prospère sur des mensonges pour faire croire à la nécessité de remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables.

Même Loïk Le Floch Prigent (l’ancien président de la SNCF et ancien PDG d’Elf) le déclare :

« On ne réduira pas le poids du nucléaire uniquement avec des énergies renouvelables, ça ne marchera pas. (…) Il faudra remplacer des installations amorties par de nouveaux investissements en augmentant la part du gaz ! Avons-nous les moyens de gaspiller notre argent ? ». (Magazine Causeur n°66 de mars 2019).

Les ruineuses énergies renouvelables constituent un prétexte mensonger pour détruire le nucléaire. La collectivité aurait pu gagner une centaine de milliards d’euros si elle ne les avait pas installées, et la planète ne s’en porterait pas plus mal, et même mieux !

À croire que pour vivre heureux, il faudrait ponctionner toujours plus de taxes et d’impôts sur les citoyens (tondre les moutons) pour enrichir quelques profiteurs qui surfent sur une vague verte illusoire.

De plus, le gouvernement va devoir entériner au printemps prochain la hausse du tarif réglementé du gaz reportée depuis janvier 2019 pour cause de Gilets jaunes, et évaluée à 5,9 % par la CRE.

Vivons heureux, vivons taxés !

La raison l’emportera-t-elle enfin bientôt ?

73 commentaires:

  1. WOODSTOCK: DES POIDS LOURDS 50 ANS APRÈS

    Cet été, de vieilles gloires reviennent accompagner Jay-Z et cie, 50 après le mythique festival de Woodstock aux Etats-Unis.


    21.03.2019


    Pour célébrer comme il se doit les 50 ans de Woodstock, plusieurs poids lourds de la musique contemporaine comme Jay-Z ou les Black Keys rejoindront cet été sur scène des vieilles gloires déjà présentes lors du légendaire festival en 1969.

    Cinquante ans après le lancement de ce festival - un moment mythique de la culture hippie - Santana, John Fogerty, Country Joe McDonald et Canned Heat vont reprendre leur guitare, eux qui avaient déjà partagé la scène de la première édition avec notamment Jimi Hendrix, Janis Joplin et Joe Cocker.

    L'évènement se tiendra du 16 au 18 août 2019 dans le nord de l'Etat de New York, à 180 km du site où, cinquante ans auparavant, un demi-million de jeunes Américains avaient chanté et fait l'amour, sous la pluie et dans la boue, à grand renfort de drogues et d'espoir d'un futur meilleur.

    Spectacle «multi-générationnel»

    L'édition 2019 se chargera toujours de vanter la paix, l'amour et l'unité, mais avec un catalogue de genres plus varié et dans un cadre plus organisé. Un spectacle «multi-générationnel», a promis Michael Lang, un promoteur qui a organisé le premier festival.

    Les rappeurs Jay-Z et Common, les rockeurs des Black Keys, la chanteuse R&B Janelle Monae et la troubadour folk Brandi Carlile seront notamment de la partie, ont révélé les organisateurs mardi, tout comme Miley Cirus, Imagine Dragons et Chance the Rapper. Le prix, qui n'a pas encore été révélé, devrait par contre être assez éloigné de la contre-culture hippie dont le festival était devenu le symbole. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/loisirs/musique/woodstock-poids-lourds-50-ans/story/13648468

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  2. Ce sont les meilleurs collèges pour 'Sugar Babies'


    par Tyler Durden
    Mer., 03/20/2019 - 19:40


    Ce n’est un secret pour personne que la montagne de dettes d’étudiants en croissance croissante et l’expérience de plus en plus inabordable des collèges ont forcé certains étudiants à recourir à des mesures désespérées pour payer leurs factures.

    Et tandis que certains jeunes étudiants ont le luxe de s’appuyer sur leurs parents fortunés, l’un des choix les plus attrayants, parmi les étudiantes dotées de certains attributs souhaitables, est le "sucre" - la pratique consistant à trouver un vieux papa riche pour payer leurs factures, souvent en échange de faveurs sexuelles.

    Eh bien, le site Web SeekingArrangements, l’une des plates-formes les plus populaires pour relier les «bébés du sucre» aux «pères du sucre», a publié une liste des écoles «à la croissance la plus rapide» pour les bébés du sucre. Et curieusement, plutôt que d’être des écoles privées onéreuses comme NYU et USC, les principales places sont en grande partie occupées par des écoles publiques comme Georgia State et University of West Virginia.

    L’État de Géorgie, qui a pris la première place, comptait 1 300 bébés sucrés enregistrés, dont 300 ont été inscrits en 2018.

    Une fillette au sucre qui se décrit elle-même et qui a parlé à un affilié local de CBS a déclaré qu'elle utilise ce service parce qu'elle aime les hommes d'un «calibre supérieur». Elle a dit que ses pères de la sucre ont payé son loyer, ses frais de scolarité et l'ont même aidée à démarrer sa propre entreprise de beauté. Pendant ce temps, elle a utilisé l'argent qu'ils lui ont donné pour se rendre au Mexique et aux Bahamas.

    "J'aime les hommes de haut calibre, alors je cherche cela", a déclaré Makaylia Johnson, une étudiante de 21 ans qui utilise le site Web depuis plus de deux ans et demi.

    "J'avais besoin d'une aide financière, entre autres choses, et je ne ressemblais pas vraiment à un engagement, car j'étais à l'université", a-t-elle déclaré à WGCL, une filiale de CBS.

    [...]

    "C’est tout ce qui implique une relation", a-t-elle déclaré. "Certaines personnes peuvent considérer cela comme une relation. Je considère que je suis juste libre et que je m'amuse."

    Voici la liste complète:

    1. Université d'État de Géorgie

    2. Université de Floride centrale

    3. Université de l'Alabama

    4. Université d'État de Floride

    5. Université de Floride

    6. Université Rutgers

    7. Université d'État de Californie, Fullerton

    8. Université du Nevada, Las Vegas

    9. Université du nord du Texas

    10. Université du Missouri

    11. Université de Virginie occidentale

    12. Université de Cincinnati

    13. Université de Californie du Sud

    14. Université d'État de San Francisco

    15. Université de Californie à Los Angeles

    16. Université de Columbia

    17. Université de New York

    18. Université de Caroline du Nord

    19. Université du Texas, San Antonio

    20. Université d'État du Colorado

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-20/these-are-top-colleges-sugar-babies

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    1. Aux pays-bas, le paiement en nature a été légiféré. Un prestataire de service peut donc accepter comme un ou une cliente pour des frais dans sa maison ou son automobile ou déplacements entr'autres, d'être 'payé' en caresses et un peu plus suivant l'accord.
      Il y a donc une normalisation des travaux payés 'au noir' puisqu'ils ne peuvent entrer sur les registres comptables.

      Cette permissivité sera t-elle acceptable à tous les échelons ? Le pain de la boulangère 'payé' 'à la tâche' qui paiera sa farine au meunier suivant les envies qui en fera part au fournisseur de blé, etc, etc D'où, la fin très bientôt de l'argent et retour au troc pour se régaler !

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  3. Hollywood crée à nouveau de grands emplois et emploie plus de personnes que le secteur de l'énergie


    par Tyler Durden
    Mer., 20/03/2019 - 23:40


    Hollywood soutient 2,6 millions d'emplois, génère 177 milliards de dollars de salaires et emploie directement plus de personnes à travers le pays que les industries des produits de base et de l'énergie, a déclaré la Motion Picture Association of America (MPAA) dans un rapport publié lundi.

    Les emplois directement liés à la production, au marketing et à la fabrication de films cinématographiques, d'émissions de télévision et de contenus vidéo emploient plus de personnes dans 34 États que les emplois industriels dans les domaines de l'extraction minière, de l'extraction de pétrole et de gaz naturel, de la production végétale, de la construction de systèmes de services publics et des services de location et location.

    - voir graphique sur site -

    Selon Bloomberg, le rapport de la MPAA montre à quel point le secteur du divertissement américain s’est étendu au-delà de la Californie. Les salaires directs à la télévision et au cinéma représentent 76 milliards de dollars, avec des salaires 47% plus élevés que la moyenne nationale. L’industrie soutient également 93 000 petites entreprises au total, situées dans tous les États du pays.

    L’industrie a dégagé un excédent commercial de 10,3 milliards de dollars, soit 4% du surplus total de services du pays, indique le rapport. L'industrie exporte davantage que les télécommunications, les transports, les mines, l'assurance juridique, l'information et les services liés à la santé, a déclaré la MPAA.

    «L’impact de l’industrie cinématographique et télévisuelle américaine va bien au-delà des pôles créatifs bien connus, tels que Los Angeles, New York et Atlanta», a déclaré le président de la MPAA, Charles Rivkin. «Cette industrie soutient les emplois et les entreprises dans les 50 États. Elle est également extrêmement compétitive à l’échelle mondiale: elle génère 17,2 milliards de dollars d’exportations et une balance commerciale positive sur tous les principaux marchés du monde.»

    - voir graphique sur site -

    L'utilisation des fonds des contribuables a été largement utilisée dans toute la Californie pour soutenir l'industrie. Certains États ont supprimé ou récemment révisé ces programmes d'incitations fiscales. Pendant ce temps, la Californie a augmenté ses subventions au cinéma et à la télévision pour ramener la production cinématographique à l'État.

    Outre le fait qu’elle emploie directement 927 000 personnes, l’industrie a versé 44 milliards de dollars en paiements à des entreprises locales, générant 2,6 millions d’emplois indirects supplémentaires, ce qui a permis à Hollywood de créer à nouveau de grands emplois.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-19/hollywood-making-jobs-great-again-surpasses-energy-jobs-mpaa-says

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  4. Lance-roquettes, cartouches, fusil-mitrailleur: les découvertes de la police à Saint-Denis


    11:24 21.03.2019


    Plusieurs armes, dont un lance-roquettes et un fusil-mitrailleur, ont été découvertes ce lundi par la police dans trois immeubles distincts à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Ce n’est pas la première fois qu’un tel arsenal est découvert dans ce département.

    Trois arsenaux d'armes diverses ont été découverts ce lundi par les forces de l'ordre à plusieurs endroits de la cité Neruda à Saint-Denis, relate Le Parisien. Comme l'indique le quotidien français, ces découvertes ont été faites lors de vérifications en lien avec l'entretien des bâtiments.

    Ainsi, «deux fusils de chasse et un fusil à lunette, cadenassé au niveau de la détente, et un sac contenant une centaine de cartouches de calibres 12 et 20 et des munitions de chasse» ont été retrouvés «rue de Chantilly, à deux adresses, aux 8e et 10e étages».

    «Une carabine à air comprimé et 9 cartouches de 7.62 ainsi qu'un fusil-mitrailleur, sans munition et un lance-roquettes» ont été dénichés allée de L'Isle-Adam, au 10e étage. Et de préciser que le «tube» du lance-roquettes, non approvisionné, semblait inutilisable.

    En attendant les résultats des expertises effectués par le laboratoire central de la police, le parquet a saisi en lien avec cette découverte la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

    Ce n'est pas la première fois que des saisies d'armes ont lieu dans cette ville de la banlieue parisienne. Ainsi, les forces de l'ordre avaient déjà saisi en août 2017 un lance-roquettes, des explosifs, du matériel de police et plusieurs kilos de cannabis dans un local à vélo de la cité Jacques-Duclos à Saint-Denis.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040436028-armes-decouvertes-saint-denis-police/

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    1. C'est tous les jours que sont découvertes chez d'anciens ministres ou chefs d'États des 'provisions pour l'hiver' quand ce ne sont pas des chars d'assaut plus chauffeur et vitres blindées !

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  5. Le chef de LREM «bizuté» par les chefs de parti d’opposition pour son premier débat


    11:20 21.03.2019


    Face à Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et Olivier Faure, le leader de LREM Stanislas Guérini a connu un baptême du feu compliqué lors de son premier débat. Le représentant du parti d’Emmanuel Macron a dû croiser le fer avec les chefs de parti d’opposition qui l’ont accablé de reproches.

    Pour sa première grande émission, Stanislas Guérini a dû faire face aux nombreuses attaques de l'opposition pendant 2h30 lors du Grand débat organisé mercredi sur BFM TV. Confronté à Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et Olivier Faure, le chef de LREM a tenté mercredi soir de proposer des réponses concrètes.

    Il s'est notamment heurté aux attaques de Laurent Wauquiez qui l'a accusé de tenir un double langage et de mentir sur la fiscalité et le pouvoir d'achat. Il a également fait face aux offensives d'Olivier Faure, qui lui a reproché de malmener la démocratie en s'en remettant, pour sortir de la crise, à l'autorité souveraine du seul président monarque.

    «M.Guérini, vous ne pouvez pas venir sur ce plateau et dire, "nous on est pour les baisses d'impôts". […] Quand vous proposez une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu, c'est baisser les impôts?», a demandé le président des Républicains.

    «Je n'ai pas proposé ça», a répondu le député de Paris.

    «Vous êtes le système», lui a lancé le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon. «Vous mentez», lui a répété à son tour le président des Républicains avec qui il a bien souvent été confronté.

    M.Guérini a également été à la peine quand il s'agissait de répondre sur la taxation des carburants. M.Wauquiez lui a demandé si le gouvernement comptait revenir sur l'augmentation des taxes votée en 2018, ce à quoi il a répondu qu'il ne voulait pas de hausse à titre personnel pour les années à venir et que certains, au sein de son camp, étaient favorables à un retour de la taxe carbone. «Si on veut regarder une taxation carbone, elle doit être partagée et soutenable», a-t-il ajouté.

    Sur la transition écologique évoquée par M.Mélenchon, le chef du parti majoritaire a déclaré: «Que l'État mette en location, à moins de 50€ par mois, des véhicules peu polluants pour les Français qui en auront le plus besoin», provoquant les sarcasmes de Marine Le Pen. Selon elle, ces «micromesures» ne seront d'aucune utilité et rien ne sera possible tant qu'on ne sera pas converti au «localisme», ce qui passe par «une rupture avec le libre-échange», selon La Libération.

    Sur Internet, les réactions à la participation du patron de LREM et à son «bizutage» sont diverses et variées:

    Lors du débat, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a également pris à partie le dirigeant du MoDem François Bayrou au sujet de l'utilisation prochaine des militaires de l'opération Sentinelle prévue par le gouvernement samedi prochain. Et Marine Le Pen rejoint également la discussion.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040436131-lrem-stanislas-guerini-bizute/

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    1. Rassurez-vous ! AUCUN membre de cette mascarade dite 'd'opposition' (Hahahaha !) n'a évoqué l'application de la Démocratie au lieu de La République En Merde ! AUCUN !

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  6. Gilets jaunes: passe d'armes entre Mélenchon et Bayrou sur l’emploi de Sentinelle (vidéo)


    07:42 21.03.2019


    Lors d’un débat réunissant plusieurs chefs de partis, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon a pris à partie le dirigeant du MoDem François Bayrou au sujet de l'emploi de militaires de Sentinelle prévu par le gouvernement samedi prochain. Marine Le Pen a rejoint également la discussion.

    Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) se sont opposés, mercredi soir sur BFM TV, au recours par le gouvernement aux militaires de l'opération Sentinelle, samedi prochain, lors de la prochaine manifestation des Gilets jaunes. Ils ont fait face à François Bayrou (MoDem) et Laurent Wauquiez (LR) qui sont d'avis opposé.

    Le ton est particulièrement monté entre le leader de la France Insoumise et celui du MoDem.

    Les deux hommes politiques ont fait preuve de respect mutuel lors de l'émission, jusqu'au moment où ils en sont venus au sujet de la mobilisation des Gilets jaunes, des samedis de violences qui les accompagnent et de la mesure prévue par le gouvernement pour éviter de nouvelles dégradations. Jean-Luc Mélenchon a fait part de son étonnement sur la position de M.Bayrou: «Vous êtes devenu fou, vous allez mettre des militaires devant les bâtiments publics!», s'est-il indigné.

    «Je ne vous reconnais plus François Bayrou! Vous êtes pour que les militaires soient pour le maintien de l'ordre? C'est un autre métier!», s'est-il exclamé.

    Marine Le Pen est venue soutenir le chef de file de La France insoumise: «L'armée, on l'envoie contre des ennemis ! Pas contre les Français !». Elle a d'emblée appelé à la démission de Christophe Castaner.

    Le patron des Républicains Laurent Wauquiez, pour sa part, a estimé que «la première condition du retour au calme, c'est remettre de l'ordre», en approuvant de fait la mesure du gouvernement.

    La mission antiterroriste militaire Sentinelle sera mobilisée de manière «renforcée» pour sécuriser des bâtiments officiels et autres «points fixes», lors de l'acte 19 des Gilets jaunes samedi prochain, a annoncé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Cette initiative annoncée par Emmanuel Macron en conseil des ministres permettrait aux forces de l'ordre de se «concentrer sur les mouvements, sur le maintien et le rétablissement de l'ordre».

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040434335-gilets-jaunes-melenchon-bayrou-debat/

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  7. Un quart des Européens souhaitent être gouvernés par une intelligence artificielle


    11:40 21.03.2019


    En dépit des craintes suscitées par la robotisation progressive des industries auparavant «humaines», 25% des Européens voudraient que les décisions politiques de leur pays soient prises par une intelligence artificielle.

    L'humanité semble éprouver de moins en moins de confiance en elle-même: d'après un sondage réalisé par The Center for the Governance of Change basé en Espagne, plus de 25 % des Européens sont «assez» ou «totalement en faveur» de l'idée d'une intelligence artificielle prenant des décisions importantes sur la gestion de leur pays.

    Le taux de ceux qui préféreraient un tel gouvernement post-humain est particulièrement élevé aux Pays-Bas (43 %), au Royaume-Uni (31 %), en Allemagne (31 %) et en Italie (30 %).

    Dans le même temps, 56 % des personnes interrogées ont reconnu avoir peur de perdre leur emploi face à la robotisation des industries, tandis que plus de deux tiers des Européens de tous les âges estiment que les nouvelles technologies causeront «plus de mal que de bien dans les dix prochaines années en l'absence de contrôle approprié».

    Plus de 70 % des Européens se prononcent en faveur de «mesures politiques fermes pour limiter l'automatisation», et plus de deux tiers des sondés se disent «inquiets» ou «très inquiets» face à la perspective d'une vie sociale entièrement numérique.

    «Les gens sont désillusionnés par leurs gouvernements, et cependant ils leur demandent de prendre en charge les effets sociaux et économiques négatifs que les nouvelles technologies peuvent produire», constatent les auteurs de l'étude, soulignant le caractère «paradoxal» de ses résultats.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201903211040436296-intelligence-artificielle-europe-gouvernement/

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    1. A la seule condition que la Démocratie soit intégrée et non interdite par les dictateurs de merde au pouvoir !

      Vous faites confiance à votre calculette ? A votre montre ? La présence élue d'un robot comme chef d'État dépendra uniquement de son honnêteté à appliquer le choix du Peuple et non celui des criminels qui empêchent les gens d'être libre de s'exprimer (ou de défiler le samedi !).

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  8. 5G : la technologie qui changera le monde


    Audrey Duperron
    20 mars 2019


    Nous sommes à la veille de la cinquième génération du réseau mobile, en résumé la 5G. Le successeur de notre réseau 4G actuel fonctionnera encore plus rapidement. Mais qu’est-ce que cela implique réellement pour nos existences ?

    Aujourd’hui, nous ne sommes plus déconnectés un seul instant grâce à un réseau mobile puissant auquel nos smartphones et tablettes sont connectés. Nous surfons actuellement avec la quatrième génération de ce réseau et parlons donc de la 4G. Entre-temps, nous travaillons d’arrache-pied sur le successeur, qui s’appelle bien sûr 5G. Et si l’on en croit l’histoire, une telle nouvelle génération a toujours un impact important sur notre société :

    Première génération (1G) : dans les années 1980, la communication mobile a commencé avec des signaux radio qui étaient alors analogiques à cette époque. Les téléphones étaient énormes et les connexions étaient non seulement coûteuses, mais également très peu fiables.

    Deuxième génération (2G) : une connexion avec des signaux radio numériques a suivi. Elle était de bien meilleure qualité et beaucoup moins chère à utiliser. De cette façon, plus de gens ont accès à des appareils mobiles.

    Troisième génération (3G) : ce réseau a introduit l’internet mobile. Grâce à la 3G, les premières applications ont également vu le jour.

    Quatrième génération (4G) : le passage à la 4G est encore relativement récent dans nos mémoires, même si nous sommes maintenant habitués aux applications. Il est devenu facile de diffuser en continu des vidéos et de la musique mobiles. Les médias sociaux en ont bénéficié et se sont développés très rapidement.

    CCe que nous faisons aujourd’hui avec le réseau de quatrième génération était une technologie impossible il y a vingt ans. Avec la 5G, nous prenons déjà une nouvelle direction, mais à quoi pouvons-nous nous attendre cette fois?

    Quelle est la vitesse de la 5G ?

    La probabilité que vous remarquiez encore la différence de vitesse est de plus en plus petite. Pourtant, la 5G fonctionnerait quatre fois plus vite que la 4G. Cela signifie également que même une bonne connexion Wifi sera plus lente que lorsque vous vous connectez au 5G. En théorie, ce réseau devrait atteindre des débits de 800 gigabits par seconde, mais en pratique, il sera plutôt de 1 gigabit par seconde.

    Mais ce qui est plus important que la vitesse : la 5G sera capable de supporter une capacité beaucoup plus élevée. Cela est nécessaire car nous connectons de plus en plus de périphériques à Internet. Et puis, il ne s’agit plus uniquement de smartphones et de tablettes. Par exemple, les premières voitures autonomes sont en cours de développement, ce qui nécessitera également une connexion au réseau mobile. De plus, d’autres appareils intelligents viendront s’ajouter, pour lesquels la 5G s’avérera cruciale.

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  9. Pourquoi la 5G est-elle si impressionnante ?

    À peu près tous les secteurs seront influencés par l’arrivée de la 5G. Des choses encore impensables aujourd’hui deviendront possibles. Mais une telle évolution nécessite beaucoup de temps. Il a fallu environ dix ans avant que la 4G puisse enfin être introduite. Outre la recherche, des outils de développement sont également nécessaires. Des dizaines de milliers de problèmes ont surgi lorsque l’on a cherché à implémenter la 4G.

    Un ingénieur de Qualcomm, qui a mis au point une grande partie de cette technologie, explique: «Lorsque le signal quitte la station de base, il peut perdre jusqu’à 130 décibels avant d’atteindre votre téléphone portable. Pour vous donner une idée: si vous pouviez comparer la puissance du signal envoyé à la taille de la Terre, la puissance du signal que vous recevez est identique à la taille d’une petite bactérie. »

    Nous n’y pensons plus lorsque nous recevons un message, une photo ou une vidéo sur nos appareils mobiles, mais il faut compenser l’énorme perte d’énergie pour ne perdre aucune donnée. Heureusement, diverses organisations, scientifiques et commerciales, collaborent pour mener à bien cette recherche.

    Qui développe la 5G ?

    Comme pour le développement de la 3G et de la 4G, la responsabilité incombe désormais également au 3GPP ( projet de partenariat de troisième génération). C’est un accord entre différentes normes de télécommunication. Une poignée d’organisations qui inventent la technologie s’associent à un groupe de sociétés qui appliquent cette technologie.

    Cela signifie que les concurrents de différentes sociétés de technologie, de réseaux concurrents, du monde entier et de pays différents, travaillent ensemble pour trouver des solutions à ce qui deviendra le réseau 5G. Leur travail ne doit pas être sous-estimé, car la 3G et la 4G ont créé de nouveaux secteurs et des millions d’emplois dans le monde entier. Sur le plan économique, on parle d’une croissance supérieure de 1 000 milliards de dollars.

    Dans quelle mesure la 5G est-elle malsaine ?

    En fait, il y aura peu de différence pour la santé par rapport à la 4G et à ses prédécesseurs. Guy Vandenbosch, expert en radioprotection de la KU Leuven, a expliqué à VRT Nieuws l’année dernière que le type de radiation restait le même. Le rayonnement de votre mobile ou de votre smartphone est à peu près le même que celui émis par une radio.

    Pour le moment, il n’y a aucune preuve scientifique que ce rayonnement est pire pour votre santé. De plus, le réseau 5G fonctionnerait avec une fréquence plus élevée, ce qui signifie que le rayonnement peut pénétrer moins profondément dans le corps. La Belgique a des normes de rayonnement très strictes, ce qui rend les tests 5G difficiles. En particulier à Bruxelles, le seuil est très bas et est immédiatement dépassé lorsque le réseau 5G est ajouté à la technologie 4G existante.

    Quand la 5G sera-t-elle déployée ?

    Plus rapide que vous ne le pensez, car les premiers avantages du réseau 5G devraient être perceptibles dès 2019. En Belgique, le premier réseau 5G pourrait ne pas être prêt avant 2020. Mais dans l’intervalle, les premiers smartphones 5G seront déjà sur le marché.

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  10. Quoi qu’il en soit, les conséquences de la 5G seront énormes. Dans le passé, certains pays en développement ont déjà rattrapé leurs concurrents du monde industrialisé grâce à l’évolution de la technologie mobile. Avec l’arrivée de nouveaux produits, tels que les voitures automotrices, les experts estiment que l’impact économique mondial aura atteint environ 12 000 milliards de dollars d’ici 2035.

    Bon nombre des avantages de la 5G ne peuvent même pas encore être estimés. En trois ans, le nombre de brevets sur les applications de dispositifs intelligents en Europe a augmenté de 54 %. Des inventions sont en cours de développement qui ne seront possibles que grâce à la 5G. Et pendant ce temps, l’avenir se prépare déjà avec la 6G. Mais ne pourrons probablement nous rendre compte de la nécessité de cette nouvelle génération et de ce qu’elle entraînera exactement que lorsque nous serons habitués à la 5G.

    https://fr.express.live/5g-implications/

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    1. Comme pour l''Intelligence Artificielle' certains escrocs en proposent les tout premiers modèles alors qu'elle n'existera... probablement JAMAIS ! Quant à la '5G' là tout est une affaire de disponibilité d'où les appareils mis sur le marchés qui seraient susceptibles d'accepter la 5G qui n'existe pas encore et qui, lorsqu'elle sera là, demandera d'autres appareils pour son meilleur fonctionnement ! Hahahaha !

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  11. Le néo-malthusianisme écologiste n’est plus un tabou


    18 mars 2019


    L’idéologie malthusienne a toujours accompagné le mouvement écologiste. Après une mise en sourdine, voilà qu’elle réapparaît sous une forme encore plus radicale.

    Dans un entretien au journal Le Monde, Steven Pinker, professeur de psychologie à Harvard, jette un pavé dans la mare du pessimisme qui ronge nos sociétés contemporaines. En effet, chiffres à l’appui, l’auteur du livre La Part d’ange en nous (Les Arènes, 2017) démontre que le monde se porte bien mieux qu’on ne le pense : « À l’échelle de la planète, l’espérance de vie moyenne est passée en un peu plus d’un siècle de 30 ans à 71 ans. Dans les pays développés, elle dépasse les 80 ans. Les pires maladies infectieuses, tels la malaria, la pneumonie, la diarrhée, le sida, tuent de moins en moins de gens et sont en déclin », constate Pinker. Il poursuit : « Le monde devient en outre plus prospère, le taux d’extrême pauvreté a chuté de 75% au cours des trente dernières années et il n’y a maintenant plus que 10% de la population mondiale qui est concernée. Savoir lire et écrire était auparavant un privilège accessible aux plus fortunés, maintenant 90% des moins de 20 ans sont alphabétisés. Les guerres sont également moins fréquentes et moins létales. Les famines sont plus rares. » Pour autant, « tout cela ne signifie pas que le monde est parfait, qu’il n’y a plus rien à améliorer », tempère le professeur, qui déplore toutefois que « presque partout sur la planète, et particulièrement en France, on continue de croire que l’état du monde se dégrade, alors même que le progrès existe de façon tangible ». Un récent sondage de l’institut international d’étude de marché sur Internet YouGov confirme en effet que « seulement 3% des Français estiment que la situation du monde s’améliore ».

    À lire aussi : Au secours, le malthusianisme fait son retour !
    Le rôle des médias

    Toujours selon Pinker, cette différence entre perception et réalité trouve singulièrement son origine dans les médias qui transmettent une « vision dystopique de la société », présentée comme un puits sans fond d’inégalités, de racisme, de terrorisme, de violence et de chômage. « Cela s’explique notamment par le fait que les désastres se produisent rapidement – pensons à l’effondrement d’un immeuble, à un tsunami, à une attaque terroriste –, alors que le progrès se déploie de façon graduelle. Comme le dit l’économiste britannique Max Roser, les journaux auraient pu titrer en une “ 137000 personnes ont échappé hier à l’extrême pauvreté ” chaque jour des trente dernières années, mais ils ne l’ont jamais fait, car le recul de la pauvreté est un phénomène au long cours, et non soudain », démontre Pinker.

    À lire aussi : Aux sources de l’écolo-malthusianisme

    Aussi le professeur met-il en garde contre ce pessimisme qui peut conduire au fatalisme et par là même « à croire que tout effort pour améliorer le monde est une perte de temps, car tous les efforts déjà consentis en ce sens n’ont mené qu’à une aggravation de la situation ».

    Pire, ce biais peut aussi nous pousser au radicalisme : « Si toutes nos institutions ont échoué, il est inutile de chercher à les réformer, il vaut mieux les détruire et tenter quelque chose d’entièrement différent », explique Pinker, en prenant pour exemple l’essor du populisme et l’élection de Donald Trump.

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  12. Le pessimisme culturel de la pensée écologiste

    La radicalité dans la pensée écologiste prend également son essor dans ce pessimisme culturel, qui l’a d’ailleurs accompagnée depuis ses origines. Ainsi, dès l’émergence du mouvement écologiste à la fin des années 60, la question démographique a constitué l’une de ses principales préoccupations, la surpopulation étant considérée comme la menace majeure pour la planète.

    Au moment où, outre-Atlantique, David Brower, le fondateur des Amis de la Terre, mettait en garde contre « la prolifération humaine », l’agronome René Dumont, candidat à l’élection présidentielle française de 1974, s’inquiétait « de la surpopulation, tant dans le monde qu’en France », qu’il considérait comme étant le « plus grave des dangers qui menacent notre avenir».

    Dans son ouvrage intitulé La Bombe P, publié en France en 1972 par les Amis de la Terre, le biologiste américain Paul Ehrlich prônait une population mondiale ne dépassant pas « cinq cents millions d’hommes », et il imaginait les mesures les plus farfelues pour y parvenir, notamment d’alimenter les populations en hormones mâles puissantes afin de « masculiniser et rendre stériles les femmes ». Devenue inaudible en raison de ses prévisions désastreuses qui ne se sont heureusement pas réalisées, comme les famines massives ou l’épuisement total de certaines ressources, cette thématique s’est petit à petit effacée du discours écologiste.

    Ainsi, en 2006, le néo-malthusien britannique David Nicholson-Lord, chercheur à l’Optimum Population Trust, déplore le fait que les ONG écologistes aient « déserté le champ de bataille et camouflé leur retraite dans un nuage de fumée argumentatif.» À tel point que, la même année, le WWF-France s’autocensure quant à cette problématique. En effet, la multinationale verte, après avoir mis en avant, dans ses « 10 recommandations du WWF » afin de réduire son empreinte écologique, la mesure qu’elle jugeait, et de très loin, la plus efficace, qui consistait à « reporter d’un an la décision d’avoir un enfant », passa rapidement à la trappe ce conseil, ne souhaitant visiblement pas rentrer dans une polémique.

    Le malthusianisme en bruit de fond

    Certes, il existe des écologistes qui sont restés fidèles au discours malthusien, au nombre desquels on compte l’ex-député des Verts Yves Cochet. Ce dernier a déclaré en 2009 que, étant donné qu’un enfant européen a « un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York », il conviendrait de faire voter une directive « Grève du troisième ventre » pour inverser l’échelle des prestations familiales. Déclaration qui suscita alors rejet et dédain aussi bien dans les médias qu’au sein des mouvements écologistes.

    Or, depuis peu, ce thème refait surface pour accompagner le discours apocalyptique sur le climat. La perspective de la fin du monde appelle à des mesures radicales, comme en témoignait, dans la revue BioScience de décembre 2017, la publication du « cri d’alarme de 15 000 scientifiques pour sauver la planète ». « Il sera bientôt trop tard…», titrait la une angoissante du Monde qui s’en faisait l’écho. Dans ce manifeste, « les scientifiques appellent l’humanité à changer radicalement de mode de vie » afin d’« éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité ». Ce cri d’alarme est censé nous faire prendre conscience que « nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense » et en raison de « la croissance démographique rapide et continue », qui serait « l’un des principaux facteurs des menaces environnementales et même sociétales ». Les signataires stigmatisent ainsi « l’humanité » qui a échoué à « limiter adéquatement la croissance de la population ».

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  13. Ce thème reparaît en octobre 2018, lorsque l’AFP publie sur Twitter une infographie intitulée « Comment réduire son empreinte carbone ? », qui présente l’abandon de sa voiture à essence ou le renoncement à un vol transatlantique comme des mesures bien moins efficaces pour alléger ses émissions de gaz carbonique que…« d’avoir un enfant en moins »! En réponse aux nombreuses réactions indignées, Grégoire Lemarchand, rédacteur en chef adjoint de l’AFP en charge des réseaux sociaux, s’est défendu de toute propagande malthusienne : « Nous ne faisons que relayer le résultat d’une étude publiée dans une revue scientifique de référence. Je regrette que l’on nous accuse de faire la promotion du malthusianisme. Il y a une source, l’AFP ne dit rien, nous relayons simplement. » Mais il en convient tout de même : « On peut admettre qu’il aurait peut-être fallu mieux expliquer, mieux contextualiser l’étude. »

    En ce même mois d’octobre, c’est au tour de 22 scientifiques de publier dans Le Monde une tribune invoquant la nécessité absolue de « freiner la croissance de la population (…) pour sauver l’habitabilité de notre planète d’un désastre annoncé. Car il n’y a pas de planète B ». « C’est sans doute le défi le plus important que nous ayons collectivement à résoudre dans les vingt prochaines années », alerte le texte.

    Le néo-malthusianisme pour préserver la planète

    Depuis lors, différents médias se sont emparés de ce sujet pour couvrir cette « nouvelle » façon de préserver la planète. Ainsi, en novembre 2018, le journal Libération proposait un long dossier intitulé « Moins d’enfants pour sauver la planète ? ». « Ne plus faire d’enfants pour sauver la planète, submergée par la surconsommation d’une population galopante ? Longtemps taboue, la question de la dénatalité, réactualisée par l’impératif écologique, reprend du sens », note la journaliste qui donne la parole à différents témoignages, notamment au mouvement américain des Ginks, pour « Green Inclinations No Kids », constitué de femmes qui ont décidé de ne pas procréer pour sauver la planète, qui a commencé à émerger en France. « J’ai décidé de ne pas avoir d’enfants depuis longtemps car c’est pour moi un geste égoïste qui vise à répondre à un impératif social », témoigne ainsi Anaïs, 27 ans, qui poursuit « une démarche végane et zéro déchet ». Corinne, 40 ans, va dans le même sens : « Avec mon partenaire, nous avons décidé de n’avoir qu’un enfant […]. Il y a déjà trop d’humains sur Terre.» France Info a aussi exploité la veine, en donnant longuement la parole à celles et ceux qui « par conviction écologique, (…) ont décidé de ne pas avoir d’enfant », car « on n’a pas envie de créer un petit pollueur ».

    Dès l’émergence du mouvement écologiste à la fin des années 60, la question démographique a constitué l’une de ses principales préoccupations, la surpopulation étant considérée comme la menace majeure pour la planète.

    Telle est également la démarche de Laure Noualhat, ancienne journaliste de Libération et par ailleurs militante décroissante, qui a profité de la médiatisation que lui a value sa coréalisation avec Cyril Dion du film Après Demain sur France 2, pour déclarer dans les colonnes de L’Obs: « Ne pas faire d’enfant, ce n’est pas seulement une lubie d’écolo radicale mal baisée, c’est aussi un truc philosophique d’empathie avec l’ensemble du vivant. Depuis qu’on est là, on a privé les autres organismes vivants d’écosystèmes viables. » Auteure d’un livre consacré à la GPA, Lettre ouverte à celles qui n’ont pas (encore) d’enfant (Plon, 2018), Laure Noualhat expose son arithmétique malthusienne : « C’est une infinité de CO2 qu’on évite quand on ne fait pas d’enfant, parce que ces enfants feront des enfants qui feront eux-mêmes des enfants. » Et de conclure : « C’est une façon de me dire que je ne participe pas, plus longtemps que mon existence, à la destruction d’un joyau dans l’univers.»

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  14. Encore plus radical que les Ginks

    Évidemment, le néo-malthusianisme écologiste n’est pas (encore) un étendard de la mouvance écologiste. Mais le débat est à nouveau instauré, avec l’émergence d’une frange extrémiste encore plus radicale que les Ginks. « Certaines militantes vont même jusqu’à soutenir que la seule issue possible est la stérilisation définitive, pour les femmes, et la vasectomie pour leurs comparses masculins », note Le Point. À l’appui d’un article publié sur le site Vice France concernant « ces Français qui ont choisi la stérilisation volontaire pour sauver le monde », figurent plusieurs témoignages d’hommes et de femmes « contactés via les groupes Facebook “Stérilisation volontaire (Ligature, Essure, Vasectomie)” et “VHEMT Francophone (Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité)”». Ainsi, pour David, 33 ans, qui s’est fait vasectomiser en février 2018, « mettre un bébé au monde joue non seulement sur l’exploitation animale, mais présente également un risque pour le gosse lui-même ». « Depuis janvier, les nouveau-nés reçoivent 11 vaccins obligatoires qui sont testés sur les animaux », s’indigne-t-il, avant de poursuivre : « Les enfants sont obligés de boire du lait, de finir leur viande pour être forts et répondre à des normes. On va chercher du soja transgénique pour nourrir les bêtes que les enfants mangeront avant de tomber malades. Cette qualité de vie qu’on leur offre n’est absolument pas digne d’être vécue.»

    En fin de compte, la vision apocalyptique largement véhiculée par l’écologie décroissante participe autant que les médias à cette « vision dystopique de la société » que déplore Steven Pinker, entraînant avec elle des choix politiques qui se nourrissent de nostalgie. L’essor de l’agriculture biologique, auquel on a assisté ces dernières années, n’en est-il pas un excellent marqueur ?

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/03/18/neo-malthusianisme-ecologiste-plus-un-tabou

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  15. Une Londonienne adopte le véganisme et sa santé se dégrade (photos)


    09:13 21.03.2019


    Après la naissance de sa fille, une Britannique a effacé de son régime alimentaire le lait et les œufs. Puis, elle a renoncé aux aliments d'origine animale et a commencé à perdre ses cheveux en grande quantité quelques semaines plus tard, relate The Daily Mail.

    La musicienne Jessica Dru de Londres a décidé de renoncer au lait et aux œufs après la naissance de sa fille allergique à ces produits, a-t-elle raconté au quotidien The Daily Mail.

    Puis, elle a pris la décision de passer à un régime végan. Ainsi, en avril dernier, Jessica a cessé de manger des produits d'origine animale du jour au lendemain.

    «Au début, je me sentais mieux et plus énergique. Mais ensuite, les choses ont changé», a-t-elle détaillé.

    Quelques semaines plus tard, la Londonienne a constaté une perte de cheveux particulièrement visible sur l'avant de son crâne.

    Malgré cela, la jeune maman n'a pas abandonné son régime végan. Quelques mois après, à la perte de cheveux s'est ajoutée la somnolence. Elle n'arrivait plus à se réveiller le matin et avait besoin de mettre plusieurs réveils.

    Une des raisons de la perte de cheveux pourrait être le manque de kératines (les protéines qui composent les cheveux et les ongles) dans son alimentation. En plus de la viande et du poisson, elles sont contenues dans les haricots, les lentilles, les pois chiches et le lait de soja.

    Maintenant, Jessica Dru essaie de diversifier son régime avec des aliments contenant de la kératine et elle espère que cela résoudra son problème de perte de cheveux.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201903211040434733-vegetalisme-perdre-cheveux-keratine/

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    1. Oui mais, comme tous les verts de la nazional socialiste elle chiait bio ! Hahahaha !

      Bouffait-elle sa merde ? C'est bourré de vitamines !

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  16. Tant de neige dans les stations de ski Northern Winter restées ouvertes jusqu’en été

    March 21st, 2019


    Rappelez-vous quand le Dr David Viner a déclaré: «Les enfants ne sauront pas ce qu'est la neige ?»

    Pour paraphraser Tony Heller: «Bientôt, les enfants ne sauront pas ce qu'est la science».

    Il y a deux semaines, la masse de neige dans l'hémisphère nord a atteint un niveau «exceptionnel». Ce graphique ci-dessous provient de l’Institut météorologique finlandais et, contrairement à d’autres ensembles de données, comprend la neige et la glace. Ils ne disent pas s’il s’agit d’un record de tous les temps (depuis 1982).

    Regardez ce tableau: Masse totale de neige pour l'hémisphère nord (à l'exclusion des montagnes)

    - voir graphique sur site -

    Couverture neigeuse totale dans l'hémisphère nord, 2019, graphique.
    Cryosphère source maintenant
    Neige d'hiver exceptionnellement grande

    [Science Daily] Dans l'hémisphère Nord, la couverture de neige saisonnière maximale a lieu en mars. «Cette année a été une année avec une quantité de neige exceptionnellement grande, lorsqu’on a examiné l’ensemble de l’hémisphère Nord. La variation d’une année sur l’autre a été quelque peu grande, et particulièrement au cours des dernières années, les différences entre les hivers ont été très grandes », déclare Kari Luojus, chercheur principal à l’Institut de météorologie finlandais.

    Enneigement Mondial

    - voir globe sur site -

    Crédit: Image reproduite avec l'aimable autorisation de l'Institut météorologique finlandais

    Il y a les mises en garde habituelles, nous croyons encore:

    Le temps fluctue d’une année sur l’autre et les coups de froid individuels dans la région arctique ne sont pas, en tant que tels, une preuve de la progression du changement climatique.

    Et n'oublions pas… les bouffées de chaleur individuelles dans la région arctique ne constituent pas non plus une preuve de la progression du changement climatique. Ne serait-il pas bon que les scientifiques le rappellent à tout le monde?

    97% des scientifiques sont plus certains que jamais, mais attention! Nous sommes sur le point d'être touchés par le monstre d'incertitude climatique

    "Cependant, ils [les coups de froid] rappellent l'augmentation de l'incertitude climatique et le fait que nous devrons nous habituer aux variations météorologiques à mesure que le changement climatique progresse", fait observer Laaksonen.

    Et ainsi, les scientifiques ont recours au vaudou et à la fabrication d'excuses post-hoc. L'incertitude climatique est la carte ultime pour les modélisateurs. Cela légitime chaque départ de la moyenne comme «preuve» de leur succès.

    Que faudrait-il pour les réfuter - Dix ans en moyenne? Pas même un âge de glace?

    Contrairement aux communiqués de presse les plus «chauds», les chercheurs se sont sentis obligés de choisir des indicateurs contraires et de nous rappeler que la couverture de neige avait diminué. Cette année neigeuse pourrait absolument * pas * faire partie d'un cycle changeant.

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  17. La quantité totale de neige diminue et la neige commence à fondre plus tôt

    La longue série de périodes d'observation montre que la quantité totale de neige dans l'hémisphère nord a diminué au printemps et que la fonte des neiges a commencé plus tôt dans la même période. Un examen sur une période plus longue (1980-2017) montre que la quantité totale de neige pendant toutes les périodes hivernales a diminué en moyenne.

    De plus, la couverture de glace sur l'océan Arctique s'est éclaircie et la quantité et l'étendue de glace pérenne ont diminué. …

    Tu te souviens quand le ski finirait ?
    C'était en 2017

    Time - La grande fonte
    «Le rêve de skier sur la neige alpine va disparaître», déclare Zorzanello. La perte de la beauté qui était autrefois les Alpes est un juste prix pour les dommages causés par l'homme - et pourrait constituer un encouragement suffisant pour que nous commencions à éviter de faire plus. - Jeffrey Kluger, non daté, 2017 ou plus tard.

    Une étude climatique suggère que le ski est une laisse courte
    Les scientifiques ont développé des modèles de changement climatique d’une durée de 300 000 ans dans les stations de ski américaines.

    Dans seulement 70 ans, la saison de ski sera nettement plus courte, peu importe ce qui se passera dans un avenir proche.

    Par la suite, les revenus de la vente de billets à eux seuls chuteront dans les décennies à venir de centaines de millions à des milliards de dollars. - 20 juin 2017, Julie Brown

    C'est maintenant:

    Les stations de ski américaines resteront ouvertes jusqu'en juillet après l'hiver le plus enneigé jamais enregistré
    C’est officiellement l’hiver le plus humide jamais enregistré aux États-Unis, ce qui signifie que de nombreuses stations de ski du pays ont connu la saison de ski la plus enneigée de l’histoire.

    Las Vegas a reçu sa première chute de neige significative depuis le début des records en 1937. Des records de neige ont également été enregistrés à Seattle, dans la Sierra Nevada, dans le Minnesota et en Arizona.

    h / t Andrew V

    http://joannenova.com.au/2019/03/peak-snow-in-the-northern-winter/

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  18. «Allahu akbar»: le tout dernier cri du copilote lors du crash du Boeing de la Lion Air


    12:12 21.03.2019

    Le copilote du Boeing 737 MAX 8 qui s’est écrasé en octobre 2018 a crié «Allahu akbar», s’étant rendu compte que les efforts visant à sauver l’avion étaient vains, selon de nouveaux éléments de l’enquête révélés par Reuters.

    Juste avant l'accident du Boeing 737 MAX 8 en Indonésie en octobre dernier, dont la cause n'a pas encore été déterminée, le copilote indonésien a crié «Allahu akbar» («Dieu est le plus grand» en arabe), a montré le déchiffrage de l'enregistrement des dialogues à bord, relate Reuters.

    Il s'agit d'une expression courante dans ce pays à majorité musulmane qui peut être utilisée pour exprimer l'excitation, le choc, la louange ou la détresse.

    Le capitaine, qui était un Indien, est, lui, resté silencieux à la fin de ce vol tragique. Avant l'accident, l'équipage cherchait désespérément à remédier à la défaillance des systèmes de bord, en consultant notamment le manuel ad hoc, a établi l'enquête.

    L'avion a ensuite heurté l'eau, tuant les 189 personnes à son bord.

    Selon un rapport de novembre, le copilote aurait informé un aiguilleur du ciel d'un «problème de contrôle de vol» deux minutes seulement après le décollage. Bien que le pilote n'ait pas cité exactement le problème, l'une des sources de Reuters a déclaré que la vitesse de l'appareil était mentionnée dans l'enregistrement vocal, tandis qu'une autre a expliqué qu'un indicateur ne signalait pas de problème sur l'écran du copilote, alors que le commandant de bord avait reçu une telle notification.

    Ce dernier aurait alors demandé à son collègue de consulter un manuel pour y trouver la liste des événements anormaux.
    Un autre Boeing 737 MAX 8, d'Ethiopian Airlines cette fois-ci, s'est écrasé le 10 mars 2019 à 62 kilomètres de la capitale de l'Éthiopie, Addis-Abeba. Ce vol reliait Addis-Abeba à Nairobi, la capitale du Kenya. Il s'agit du deuxième crash d'un avion de ce type en six mois, après le 29 octobre 2018, lorsqu'un Boeing 737 MAX de la compagnie aérienne Lion Air s'est abîmé dans la mer de Java peut après son décollage de Jakarta. Les deux catastrophes présenteraient «des similitudes évidentes».

    À la suite de ces tragédies, les autorités de l'aviation et les compagnies aériennes du monde entier ont immobilisé leurs appareils 737 MAX série 8 ou leur ont fermé leur espace aérien.

    https://fr.sputniknews.com/international/201903211040435508-boeing-avion-crash-indonesie/

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  19. «Bienvenue en France»: pour étudier, passez par la case «paiement»


    12:12 21.03.2019


    Présenté en novembre dernier, «Bienvenue en France» est un programme qui va mal passer à l'extérieur de l'UE. Censé améliorer l'attractivité des universités françaises, il va drastiquement augmenter les frais d'inscription pour les extra-Européens. Après les syndicats et les étudiants, les diasporas s'attaquent à un texte qui «tue la francophonie».
    À la contestation des syndicats, du corps enseignant et des étudiants eux-mêmes se joignent désormais les diasporas africaines. Tous rejettent la hausse des frais d'inscription qui devrait s'appliquer aux étudiants extra-européens dès la rentrée prochaine.

    Présenté en novembre dernier, le programme «Bienvenue en France» vise à améliorer l'attractivité des universités françaises à l'international. Pourtant, ce dernier prévoit une «différenciation des frais», ce qui implique que les inscriptions ne coûteront pas le même prix en fonction de la nationalité. Alors qu'un Européen devra débourser 170 euros pour une année de licence, un étudiant international devra, lui, payer 2.600 euros de plus.

    «Pour gagner en attractivité, vous assumez de perdre en solidarité. Vous prenez deux risques: celui de voir chuter le nombre d'étudiants étrangers et celui d'accroître [leur] exclusion pour des raisons économiques», interpellait le député Jean-Michel Clément lors de la présentation du programme «Bienvenue en France».

    Un risque qui s'est depuis avéré être une réalité, puisqu'entre novembre et février, le nombre de candidatures pour intégrer des universités françaises a baissé de près de 10%, même si toutes les nationalités n'ont pas été affectées de la même manière.

    Si l'idée de faire assumer aux étudiants une partie plus importante du coût réel de leur formation est sensée, et qu'imputer cette hausse aux extra-Européens pour en dispenser les Français (et membres de la communauté européenne) est louable, la décision implique également son lot d'effets néfastes.

    Pour étudier en France, va-t-il falloir être 10 fois plus riche?
    D'abord, en termes d'offre. La présence d'étudiants étrangers permet de rentabiliser des filières qui ne le seraient pas forcément autrement. C'est ce qu'explique le président de l'Université de Rouen au Parisien lorsqu'il déclare que le taux d'étrangers peut atteindre «70 à 80% des effectifs» et «qu'on ne garderait probablement pas ces formations ouvertes» sans eux.

    Ensuite, et là, l'argument est beaucoup plus relayé, la hausse des frais d'inscription aurait un impact significatif sur la francophonie:

    «Quelle curieuse conception de la coopération et de la francophonie que d'interdire de fait aux étudiants étrangers, pour la moitié originaires d'Afrique, de rejoindre la France pour compléter leur formation et contribuer demain au développement de leur pays», déclarait Jean-Michel Clément en séance à l'Assemblée nationale.

    Dans une note adoptée à l'unanimité par le conseil scientifique de l'institution, le CNRS déplore que la hausse des frais d'inscription «éloignera des laboratoires un grand nombre d'étudiants» africains alors que ces derniers «offrent des perspectives de développement, qui d'ores et déjà intéressent les concurrents de la France».

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  20. Même son de cloche à l'Académie française, où la philosophe Barbara Cassin a pris publiquement position pour dénoncer le coup qu'une telle mesure porterait à l'influence de la langue française:

    «On tue la francophonie et on se tire une balle dans le pied», a expliqué madame Cassin sur Arte et dans les colonnes du Monde.

    Mi-février, alors qu'un rapport sur le sujet devait être remis à la ministre de l'Enseignement supérieur, 17 universités sur les 72 que compte le pays avaient d'ores et déjà annoncé qu'elles n'appliqueraient pas la hausse des frais d'inscription prévue pour les étudiants hors UE.

    Depuis, le gouvernement a beau avoir annoncé que les doctorants ne seraient pas concernés, cela n'a pas suffi à mettre un terme à la polémique.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040436986-bienvenue-france-etudiants-passez-case-paiement/

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    1. A la question du pourquoi n'existe t-il pas d'Universités noires, les interviewés sont partis en courant !

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  21. Le président peut légalement enfreindre la loi ?


    le 21 mars 2019



    "Lorsque le président le fait, cela signifie que ce n'est pas illégal." - Richard M. Nixon (1913-94)

    Les juristes sont fascinés depuis deux siècles par le fait qu'un président américain puisse enfreindre la loi et rester à l'abri de poursuites. Au cours de la guerre civile, Abraham Lincoln a ordonné aux troupes d'arrêter sans mandat et d'incarcérer, sans procédure régulière, de nombreux journalistes et rédacteurs de journaux pacifiques et respectueux de la loi - et même un membre du Congrès - dans les États du Nord. Ce n'était pas un enlèvement?

    Pendant la Première Guerre mondiale, Woodrow Wilson ordonna à des agents fédéraux d'arrêter des personnes qui chantaient des chansons de la brasserie allemande ou lisaient à voix haute la Déclaration d'indépendance en public. Cela n’at-il pas porté atteinte à la liberté d’expression?

    Au cours de la Grande Dépression, Franklin D. Roosevelt a ordonné aux banques de confisquer de l’or à des Américains qui l’avaient acheté et détenu légalement. N'était-ce pas le vol?

    Au début des années 1970, Richard Nixon a utilisé la CIA pour espionner les Américains et contrecarrer les efforts du FBI pour enquêter sur un cambriolage au siège du Comité national démocrate à Watergate. Il a ensuite nié l'avoir fait. N'était-ce pas une atteinte à la vie privée, une entrave à la justice et l'utilisation d'un bureau fédéral pour tromper ? Des années après sa démission, Nixon a déclaré à David Frost lors d'une interview en direct que, peu importe ce que fait le président, il est légal. Où a-t-il obtenu cet argument ?

    Et le président Donald Trump a demandé au Congrès de l’argent pour condamner l’immobilier et construire une barrière frontalière au Texas. Le Congrès a dit non, mais il prévoit quand même de dépenser cet argent. Cela ne viole-t-il pas son serment de faire respecter la Constitution ?

    Bien que chacun de ces actes d'anarchie présidentielle ait pu avoir des conséquences politiques - il y en a eu du moins pour Nixon - il n'y a pas eu de conséquences juridiques sous forme de mise en accusation ou de poursuite. La Constitution elle-même limite la mise en accusation à la trahison, à la corruption ou à d'autres crimes et délits graves.

    En 1974, le Comité judiciaire de la Chambre interpréta le mot "crimes et délits graves" comme une ingérence matérielle dans l'exercice de la fonction publique, une entrave à la justice et l'utilisation d'un bien public pour tromper le public - mais pas n'importe quel crime commis dans les jardins, comme fraude bancaire ou fiscale, enlèvement ou atteinte à la vie privée, ou détournement de fonds fédéraux.

    Au cours de la présidence de Bill Clinton et par la suite, le ministère de la Justice a ordonné des recherches pour déterminer si un président pouvait être accusé d'un crime contre sa volonté et tant qu'il était toujours en poste. Le DOJ dispose maintenant de trois avis juridiques savants sur le sujet. Deux d'entre eux disent qu'il ne peut pas être poursuivi; l'un d'eux dit qu'il peut. Tous les trois sont basés sur la même loi et la même histoire mais utilisent une déférence différente envers la présidence.

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  22. Deux de ces opinions disent que s’il existe une cause probable de crime de la part du président et que le temps pendant lequel la loi exige le début des poursuites - le délai de prescription - expirera tant que le président est en poste, il devrait être mis en accusation alors que en exercice, mais la poursuite devrait être reportée jusqu'à ce qu'il ou elle ne soit plus président. Un des avis, incroyablement, imite l’idée du président nixonien en tant que prince et dit fondamentalement au ministère de la Justice d’abandonner les poursuites.

    Clinton a été poursuivi en justice pour avoir témoigné à tort dans une déposition civile, un crime rarement poursuivi - mais c'était avec son consentement. Vraisemblablement, il a consenti à la poursuite rapide et au plaidoyer de culpabilité dans les derniers jours de sa présidence pour éviter une inculpation post-présidentielle coûteuse et exposée à la prison pour des crimes plus graves.

    J'ai relaté cette brève histoire d'abus de pouvoir présidentiels comme toile de fond d'une discussion sur la période politique que je soupçonne d'être sur le point d'entrer. Cette période commencera avec la publication prévue du rapport de l'avocat spécial Robert Mueller. En vertu des règles du tribunal qui l’a nommé, son rapport n’est pas destiné au Congrès, ni au président, ni au public, mais au procureur général et à ses mandataires pour l’analyser.

    Certaines parties du rapport pourraient ne pas être légalement rendues publiques. Par exemple, si un grand jury a entendu un témoignage sur l'obstruction alléguée et refusée du président à la justice liée à son limogeage du directeur du FBI, James Comey, c'est-à-dire un témoignage indiquant s'il l'a fait à des fins vénales ou illégales, par exemple en empêchant le FBI de découvrir autres crimes présidentiels - et le grand jury ayant décidé de ne pas mettre en accusation le président, l’existence de ce témoignage, ainsi que son contenu, doivent rester secrets au regard de la loi. Il en va de même pour toutes les références à une décision de ne pas inculper quelqu'un.

    C'est du moins la théorie du secret du grand jury; ceux qui ne sont pas mis en accusation ne doivent pas être traînés dans la boue.

    Revenons maintenant à l'argument de Nixon "président-peut-commettre-sans-crime" et à l'avis du MJ, d'accord avec lui. Cette vision de la présidence est impériale. Le président des États-Unis fait-il tellement partie intégrante de la préservation de la Constitution qu'il ne peut être détourné de ce travail aux rigueurs de la défense lors de poursuites pénales?

    Si la réponse est oui, qu’en est-il du moment où il n’est plus employé à la défense de la Constitution? Si la réponse à cette question est non, à qui devrait-on faire confiance avec une carte permettant de sortir de prison sans liberté pour toujours? Et où est-ce dans la Constitution?

    Trump s'est vanté une fois de pouvoir tirer sur quelqu'un de la Fifth Avenue à New York en plein jour et de s'en tirer ou de se pardonner. J'espère que c'était une exagération comique de Trumpian. Sinon, c’est la révélation d’une mentalité dangereuse, semblable à celle de Nixon, que l’état de droit - qui exige que nul ne soit au-dessus des commandements de la loi ni sous ses protections - s’applique à tout le monde, à lui seul.

    Le président peut légalement enfreindre la loi? S'il le peut, nous serons bientôt de retour à l'époque de Nixon. Et nous savons tous comment ils ont fini

    http://www.judgenap.com/post/can-the-president-legally-break-the-law

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  23. La censure se resserre à mesure que les gouvernements perdent le contrôle


    Par Thomas Luongo
    Gold Goats 'N Guns
    21 mars 2019


    Les gouvernements ont perdu le contrôle de la narration selon laquelle ils contrôlent les événements. Chaque jour, je suis réveillé par un autre cas de censure scandaleuse de la part d’une entreprise du secteur des médias sociaux qui bloque ou interdit une personne sans raison apparente.

    Le dernier scandale est Twitter, qui interdit le compte de la mère de l’éditeur de Wikileaks, Julian Assange, Christine.

    Les FAI australiens et néo-zélandais sont devenus douteux des sites de blocage de la propriété intellectuelle à la suite du massacre de Christchurch. Des sites comme Zerohedge ont été ciblés au cours des deux dernières semaines pour la publication de récits orthogonaux par rapport à ce que les gouvernements occidentaux acceptent avec les consommateurs.

    Il s’agissait d’abord de Facebook, bloquant puis débloquant Zerohedge sans aucun raisonnement apparent. Maintenant, son FAI réagit de manière excessive à un événement émotionnel en veillant à ce qu’une bonne crise ne soit jamais perdue.

    Et ces FAI vont beaucoup plus loin que simplement éviter toute responsabilité juridique potentielle. Ils appellent maintenant ouvertement à ce que les plateformes elles-mêmes - Twitter, Facebook, etc. - soient réglementées par les gouvernements pour empêcher les "informations dangereuses" d’atteindre les yeux des consommateurs.

    Et un autre masque est déchiré, révélant les laids totalitaires en dessous.

    Cela commence par légitimer la décontamination de personnes comme Alex Jones et de sociétés de médias sociaux comme Gab. Parce que certains discours sont trop libres. Ce sont des gens soi-disant trop marginaux pour être soufferts.

    Il est donc facile de susciter un certain soutien public en faveur de la censure à leur sujet, parallèlement à un bombardement unilatéral de la part des médias qui justifie leur silence au plus grand nombre.

    Êtes-vous maintenant ou avez-vous déjà été…?

    C’est particulièrement facile de le faire après avoir rassemblé tout le monde dans deux camps de camps fortement polarisés et radicalisés, à travers de multiples vecteurs politiques.

    Trump contre les libéraux aux États-Unis

    Restants contre les sortants au Royaume-Uni

    Frontières ouvertes et contrôle de l'immigration dans l'Ouest

    Réchauffement de la planète alarmistes contre sceptiques en Europe

    Contrôle des armes à feu contre Deplorables américains.

    Je pourrais continuer encore et encore.

    Toutes ces fausses dualités, ces fausses divisions sont censées nous conduire dans deux camps et constituer une barrière à la communication. En tant que journaliste, êtes-vous plus ou moins disposé à accepter un argument en faveur de la liberté d'expression si elle provient d'un déplorable ?

    Nous connaissons tous la réponse à cette question.

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  24. Et vice versa est également vrai. Deplorables ne veut pas s’attaquer aux défauts de Trump en tant que président, car c’est une trahison de MAGA.

    Ne vous y méprenez pas, cette polarisation des électeurs du monde entier était planifiée. Cela fait partie intégrante de la stratégie de division et de conquête qui prépare le terrain rhétorique qui précède les révolutions de couleur.

    Si cela commence par déstocker Alex Jones, cela se termine par ce que nous voyons aujourd’hui. Maintenant, il n’interdit plus Alex Jones, qui aurait soi-disant harcelé les familles des victimes de Sandy Hook. Maintenant, il emprisonne des gens pour avoir partagé la vidéo de la vidéo d’auto-agrandissement du fou du Christchurch.

    En rattrapant Zerohedge dans ce réseau de censure, il est évident qu’il s’agissait d’un plan d’action dans l’attente d’un catalyseur. Depuis Zerohedge jamais une fois accueilli la vidéo de Christchurch.

    Moins d'une semaine après que Facebook nous ait «interdits» par erreur pendant deux jours, sans explication, à la suite de plusieurs reportages critiques sur le géant des médias sociaux, nous avons appris que Zero Hedge était désormais interdit en Nouvelle-Zélande et en Australie, malgré le fait vidéo hébergée de l'attaque de Christchurch. Nous n'avons pas été contactés avant la censure. Au lieu de cela, nous avons reçu un flot continu de personnes notant que le site n'est pas disponible dans les deux pays sauf si un VPN est utilisé.

    En termes simples, c’est la prochaine escalade de la guerre de censure contre la presse alternative et le journalisme citoyen.

    Pour les enfants !

    Le flot incessant de discours des législateurs du monde entier sur la réglementation des médias sociaux a pour but de protéger la population.

    À présent, les fournisseurs de services Internet et les plates-formes veulent se regrouper et contrôler le contenu, ce qui leur donne l'apparence de la maîtrise de soi des partis privés, plutôt que d'une censure lourde de la part du gouvernement.

    C'est un non-sens. Toutes ces sociétés doivent leur existence soit à un investissement gouvernemental direct, soit à un soutien par le biais de monopoles de franchise accordés par le gouvernement et d'autres distorsions du marché qui ont créé des obstacles à la concurrence.

    Ce n’est donc pas, comme le dirait la gauche totalitaire anti-libre-parole, une expression de son droit d’héberger ou de ne pas héberger des contenus avec lesquels il est en désaccord. Il s’agit uniquement d’assumer et d’exercer un contrôle sur ce que nous sommes autorisés à penser.

    Il s’agit simplement de censure par procuration, caractéristique d’un oligopole corporatiste au stade final.

    Mais il ne s’agit jamais de protéger le peuple. Il s’agit de protéger les gouvernements de la découverte par les citoyens de la vérité qui dérange, à savoir qu’ils ne contrôlent plus rien.

    Et ils ont peur de mourir

    Et ils ont très peur de nous voir utiliser ces outils de communication pour réfuter leurs mensonges, leurs omissions et leurs programmes en temps réel.

    Sans eux, il n'y a pas de Brexit. Il n'y a pas d'atout. Il n'y a pas de Salvini, d'Orban ou de Poutine, franchement.

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  25. N'oubliez pas qu'ils peuvent penser qu'ils sont les personnes les plus intelligentes de la pièce, mais ils ne sont pas plus intelligents que les personnes qui se trouvent dans la même pièce. Et ils le savent.

    Il est donc temps de réduire la taille de la pièce. Éloignez les personnes de la salle (Internet même) afin que les informations ne puissent pas être exploitées par la sagesse collective de millions de personnes.

    Pensez-vous que vous êtes traité injustement?

    Sur toutes les questions que j'ai énumérées ci-dessus, le gouvernement perd l'argument. Les gens savent pourquoi cette pression en faveur de la censure a lieu. Des personnes telles que George Soros et Tom Steyer ont élaboré ce plan visant à concentrer le trafic sur un nombre limité de fournisseurs de bande passante (neutralité du réseau) et de fournisseurs de plateformes mobiles (Google, Apple) depuis plus de dix ans.

    Et une fois que le succès de sites tels que Patreon et d'autres mécanismes de financement participatif a commencé à atténuer la nécessité d'asservir les créateurs de contenu aux revenus publicitaires, il a également fallu les intégrer.

    Le résultat final est la désorganisation rapide de quelqu'un qui dit un peu trop de vérité au pouvoir à un trop grand nombre de personnes. La triste vérité est que ce n’est que le début de la censure.

    La bonne nouvelle est que les gens sont trop malins de moitié. Et la censure d'aujourd'hui se transforme rapidement en nouvelles opportunités pour demain. J’attends avec impatience la journée de partage d’informations de mise en réseau poste à poste basé sur une chaîne de blocs. 5G pourrait facilement être cela à la vie d'une manière qui change la façon dont nous communiquons dans un sens de masse en temps réel.

    Parce que cette pression en faveur d'une censure massive est la preuve que nous sommes en train de gagner. S'ils n'avaient pas peur que leur avenir planifié soit compromis, ils ne seraient pas en train d'arnaquer les masques maintenant.

    Le blocage IP est la solution la plus simple.

    Un VPN gratuit intégré à un navigateur, comme Opera, résout ce problème. Cela n’a pas arrêté The Pirate Bay. Cela n'arrêtera pas Zerohedge. Jusqu'à ce que, bien sûr, Apple et Google retirent toutes les applications VPN de leurs App Stores en raison de la réglementation gouvernementale.

    Et ce sera la prochaine phase de la censure.

    Si notre foi en nos gouvernements n’échouait pas, nous ne regarderions pas le drame du Brexit. Le Brexit aurait été trahi en décembre. Mais les politiciens ont peur des conséquences maintenant.

    Et ils cherchent désespérément à faire porter la responsabilité d'obtenir ce qu'ils veulent, à rester dans l'UE, à l'autre partie.

    La même chose se passe en Europe. Les eurosceptiques sont en hausse. Le rejet du globalisme est partout. Leurs réglementations Internet (articles 11 et 13) sont, à l'instar de la neutralité de l'internet, des solutions à la recherche de problèmes. Et leur objectif est d’étouffer les discours critiques à l’égard de leur activité.

    Mais il s’agit simplement d’une tentative désespérée de mener à bien un projet qui n’a pas pour but de survivre. Et nous devons rester non seulement vigilants, mais agiles pour rester sur les ondes.

    Reprinted with permission from Gold Goats ‘n Guns.

    https://www.lewrockwell.com/2019/03/thomas-luongo/censorship-tightens-as-governments-lose-control/

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  26. Saviez-vous qu'il y a 31 urgences nationales en cours ?


    SchiffGold.com
    21 mars 2019


    Eh bien, si vous êtes accro aux nouvelles, vous savez probablement que le Sénat a voté cette semaine pour rejeter la déclaration d’urgence nationale du président Trump. Mais n'ayez crainte, il y a beaucoup d'autres urgences nationales sur la table !

    En passant, je ne sais pas pour vous, mais je trouve un peu déconcertant que le gouvernement ne puisse même pas se mettre d’accord sur l’urgence ou non. Je veux dire, pour l’essentiel, vous savez quand il ya une situation d’urgence, non ? C’est assez évident. La maison est en feu - urgence! La chaleur s’éteint et c’est inférieur à 20 - urgence ! Vous êtes à court de M & Ms - urgence.

    Mais c'est le gouvernement. Ces gens ne peuvent s’accorder sur rien. Ils discuteraient de la couleur du ciel. Alors, y a-t-il une urgence à la frontière ou non ? Qui sait.

    Quoi qu’il en soit, si vous craignez de ne pas avoir une urgence à cause des murailles du Congrès, ne vous inquiétez pas. Parce que, comme je l'ai dit, le gouvernement doit faire face à de nombreuses urgences.

    Trente et un pour être précis.

    Je ne plaisante pas. Il y a 31 urgences nationales en vigueur, en ce moment même. Cela ne comprend pas la crise du mur de 2019.

    Par exemple, Jimmy Carter a déclaré une urgence nationale en réponse à la crise des otages en Iran. Cela est entré en vigueur le 14 novembre 1979. Quarante ans plus tard, il est toujours en vigueur. Au cas où vous auriez oublié, les otages ont été libérés en 1981.

    Vous pensez peut-être qu'un bureaucrate distrait a oublié de mettre fin à l'urgence nationale lorsque les otages sont rentrés chez eux. Nan. Ces choses doivent être renouvelées chaque année. Alors, pourquoi celui-ci est-il toujours en vigueur ? Je suis sûr que le gouvernement pourrait vous donner une bonne raison. Et par bien, je veux dire bête. Mais je vais deviner que cela a quelque chose à voir avec le fait de donner à une entité gouvernementale (comme le pouvoir exécutif) une sorte de pouvoir inconstitutionnel qu’elle n’aurait jamais dû avoir. Vous pouvez m'appeler cynique, mais vous savez que je ne me trompe pas.

    Voici une autre urgence en cours qui a été déclarée le 1 er mars 1996. Elle concerne «les règlements d’ancrage et de circulation des navires par rapport à Cuba». Cette situation a été déclarée après que des avions civils aient été abattus près de Cuba. On dirait qu'ils ont résolu ça aussi. La dernière fois que j’ai vérifié, il n’ya pas eu d’avions abattus récemment.

    Clinton a également déclaré une urgence nationale «En ce qui concerne le blocage des biens du gouvernement soudanais et l’interdiction des transactions avec le Soudan». Je suis heureux que le gouvernement s’intéresse à cela.

    En voici une amusante gracieuseté de George W. Bush. Il a déclaré l'état d'urgence national «En ce qui concerne la réglementation en matière de contrôle des exportations». Ce pouvoir présidentiel renouvelé permettant de contrôler les exportations au cours d'une situation d'urgence nationale après l'expiration de la Loi de 1979 sur l'administration des exportations. Donc, en substance, Bush a déclaré une urgence afin de pouvoir contrôler les exportations en cas d'urgence.

    Et il ne devrait pas vous échapper qu’il y a TOUJOURS une sorte d’urgence. (Ou 31. Ou 32, selon la manière dont vous comptez l'urgence de Trump.)

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  27. Bien sûr, nous sommes toujours sous l'état d'urgence déclaré après le 11 septembre.

    Bush aimait beaucoup les urgences nationales. Obama aussi. Entre eux, les 21 déclarés qui restent en vigueur aujourd'hui. La plupart d'entre elles impliquent des sanctions économiques. Ils lisent comme celui-ci - gracieuseté de Barack Obama.

    «Une urgence nationale concernant le blocage des biens de certaines personnes contribuant à la situation en Ukraine.» C'était en réponse à l'invasion de la Crimée par la Russie.

    Fondamentalement, ceci est une solution de contournement du Congrès. Le président peut déclarer une urgence et réglementer les échanges sans avoir à s'embarrasser des créateurs du congrès. Ceci est sage du point de vue du président étant donné l'expérience récente de Trump. Le mieux est de garder ces «représentants du peuple» hors de la boucle autant que possible.

    Obama a déclaré 10 de ces urgences nationales - toutes toujours en vigueur.

    Et l’urgence du mur n’était pas le premier appel au 911 de Trump. Il a déclaré trois autres urgences, la plus récente du 27 novembre.

    L'urgence nationale concernant le blocage des biens de certaines personnes contribuant à la situation au Nicaragua a été déclarée par le président Trump en réponse à la violence et au «démantèlement et à la ségrégation systématiques des institutions démocratiques et de l'état de droit» qui constituent menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis ».

    Alors, voilà! C’est une situation d’urgence constante ici en Amérique. Mais ne paniquez pas. Les fonctionnaires ont tout sous contrôle.

    Maintenant, vous devrez m'excuser. Je suis presque hors de M & Ms!

    Réimprimé de SchiffGold.

    https://www.lewrockwell.com/2019/03/no_author/fun-on-friday-did-you-know-there-are-31-ongoing-national-emergencies/

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  28. Des policiers sans matricule «lavent» littéralement des profs à la lacrymogène (vidéo)


    14:12 21.03.2019


    Mardi 19 mars, lors de la journée de grève interprofessionnelle à Toulouse, les forces de l'ordre ont décidé de les déloger en «lavant» de gaz lacrymogène une dizaine d’enseignants qui s’étaient agrippés à une grille. Le journaliste David Dufresne a adressé une vidéo de l’incident au ministère de l’Intérieur.

    David Dufresne poursuit sa croisade contre les violences policières. Dans un tweet adressé au ministère de l'Intérieur, le journaliste signale un épisode survenu le 19 mars contre des enseignants à Toulouse. Sur la vidéo attachée au tweet, des policiers sans matricule aspergent généreusement de gaz lacrymogène ceux qui bloquent l'accès du rectorat réservé aux véhicules.

    L'incident s'est produit lors de la journée de grève interprofessionnelle du 19 mars. Le rectorat de Toulouse a été bloqué par des enseignants.

    «La Police est intervenue violemment à 9 heures pour laisser une camionnette sortir. Ils ont agi à la demande du rectorat car le véhicule transportait des sujets du concours de l'agrégation de mathématiques. Cette violence a ému pas mal de collègues car c'est très rare que la force soit utilisée vis à vis des enseignants», a expliqué un professeur à Franceinfo.

    De son côté, le rectorat a réagi à cette intervention dans un communiqué de presse: «Ce matin dès 7h, les accès au rectorat de Toulouse ont été bloqués et la très grande majorité des personnels n'a pu accéder à son poste de travail. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour permettre l'acheminement en urgence de sujets des concours nationaux qui ont ainsi pu se dérouler.»

    À son tour, le syndicat Sud Éducation a déclaré que «cette action était annoncée publiquement depuis une semaine».

    Les grévistes de l'éducation nationale annoncent d'ores et déjà une prochaine mobilisation le mardi 26 mars à Toulouse.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040438711-policiers-matricule-toulouse-lacrymogene-enseignants/

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  29. La ministre de la Santé propose aux médecins de travailler jusqu’à 72 ans (vidéo)


    14:12 21.03.2019


    Abordant le sujet de la réforme des retraites, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a déclaré sur RMC et BFMTV qu’il pourrait être demandé à certains médecins «de travailler au-delà de l’âge de départ à la retraite jusqu’à 72».
    Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a évoqué jeudi sur le plateau RMC et BFMTV l'allongement de la durée de travail des médecins dans le contexte de la réforme des retraites.

    «Nous parlons de médecins à qui nous demandons de travailler au-delà de l'âge de départ à la retraite jusqu'à 72», a déclaré Mme Buzyn.

    Elle a poursuivi en disant que «certains parlementaires demandent qu'il n'y ait pas de limite d'âge pour le travail des médecins au-delà de 75 ou 80 ans».

    Par ailleurs, la ministre s'est expliquée sur «un allongement de la durée de travail» qu'elle avait évoqué dimanche lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

    «Le sens de mes propos c'était que nous savons que la durée de vie augmente, nous savons qu'un certain nombre d'entre nous vont vivre très longtemps et en bonne santé, ça n'est pas le cas de tout le monde. […] L'âge est en discussion notamment quand on est en pleine capacité, en bonne santé et que l'on sait qu'on va passer 20, 25, 30 ans à la retraite», a-t-elle précisé.

    Le projet de loi de réforme des retraites devrait être rédigé et présenté cet été, a conclu Mme Buzyn.

    Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, a assuré jeudi sur France Inter que l'âge légal de départ à la retraite «reste fixé à 62 ans».

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040438725-reforme-retraite-medecins-buzyn/

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  30. Près de 9 Français sur 10 souhaitent un changement de politique, selon un sondage


    16:26 21.03.2019


    La majorité absolue des Français ayant pris part à un sondage Viavoice se sont prononcés pour l'inscription du référendum d'initiative citoyenne (RIC) dans la Constitution. De plus, 9 Français sur 10 souhaitent des changements dans la politique économique et sociale de la France suite au Grand débat.

    Alors que le Grand débat lancé par Emmanuel Macron est terminé, un sondage Viavoice publié mercredi 20 mars pour la Fondation Jean-Jaurès et La revue civique a interrogé des Français sur les mesures à adopter par les autorités.

    Ainsi, 62% des personnes sondées se sont prononcées pour inscrire dans la Constitution le référendum d'initiative citoyenne (RIC) «permettant de convoquer un référendum si une pétition recueille un nombre suffisant de signatures». Seuls 24% des personnes interrogées ne partagent pas cette initiative.

    Cependant, les questions posées lors d'un éventuel RIC devraient être «limitées à des enjeux qui ne remettent en cause ni la Constitution ni les libertés fondamentales», comme l'ont souhaité 77% des participants.

    De même, 64% sont favorables à la tenue d'un référendum «sur une ou plusieurs propositions issues de ce débat», 23% ayant exprimé une opinion défavorable.

    En outre, seuls 43% des citoyens sont persuadés que la démocratie française fonctionne bien.

    Par ailleurs, 86% des Français interrogés estiment qu'il sera nécessaire de «réorienter la politique économique et sociale actuelle» une fois le Grand débat terminé.

    Quant aux Gilets jaunes, 57% des personnes sondées se sentent toujours «Gilets jaunes», dont 47% soutiennent le mouvement.

    Finalement, les Français se sont exprimés sur l'impact démocratique du mouvement: «20% d'entre eux pensent qu'il a eu un impact positif sur la démocratie, 24% un impact négatif, et surtout 45% perçoivent un impact "à la fois positif et négatif"».

    L'étude a été réalisée en ligne selon la méthode des quotas du 6 au 7 mars auprès de 1.020 personnes âgée de 18 ans et plus. La marge d'erreur est de 1,4 à 3,1 points.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040441066-ric-grand-debat-sondage-gilets-jaunes/

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    1. (...) En outre, seuls 43% des citoyens sont persuadés que la démocratie française fonctionne bien. (...)

      43 % des français NE SAVENT PAS CE QU'EST LA DÉMOCRATIE !!! 43 !!

      La Démocratie c'est Par le Peuple Pour le Peuple.
      Il n'y a qu'un seul pays en Démocratie au monde ! La Suisse.
      Les Suisses proposent LEURS propres lois et votent LEURS propres lois.
      Dans les dictatures, ce sont de FAUX représentants du Peuple qui proposent et votent leurs lois personnelles ! (sans jamais avoir fait 1 heure de Droit !).

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  31. Oubliez les 'Obamaphones', votez pour Andrew Yang en 2020 et obtenez 1000 $ / mois gratuitement

    par Tyler Durden
    Jeu., 21/03/2019 - 11:50



    Alors que la horde de candidats démocrates à l'élection présidentielle continue d'essayer de se surpasser dans la "merde libre" qu'ils peuvent donner, un homme dans la foule vient de tourner l'idiot à "11" ...

    Sara Carter rapporte qu'Andrew Yang, le candidat démocrate à la présidence, promet de verser 1 000 $ une fois par mois à chaque Américain s'il est élu en 2020.

    Partisan du revenu de base universel, Yang a déjà lancé un programme pilote de versement d’espèces gratuit appelé «dividende libre».

    Il a choisi une famille à Goffstown, New Hampshire, qui, selon lui, recevra 12 000 dollars en espèces pour l'année.

    En 2018, selon le US Census Bureau, il y avait environ 127,59 millions de ménages aux États-Unis. Donc, si vous faites le calcul, et si le petit projet d’Andrew Yang s'adresse uniquement à tous les ménages américains, cela coûterait 1,5 billion de dollars par an.

    Mais c'est une goutte d'eau dans l'océan, car M. Yang a tout un éventail d'offres "gratuites" pour les Américains dans son programme ...

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-21/forget-obamaphones-vote-andrew-yang-2020-get-1000month-free

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    1. La partie est défendable, c'est d'ailleurs ce qui va arriver tôt ou tard à TOUT LE MONDE !

      Ne nous trompons pas, les machines de hier, d'aujourd'hui et celles de demain remplacent l'humain au travail. Si le travail n'y est plus, il n'y a plus de salaire, et, plus de salaire = plus d'achat. Donc, en donnant de l'argent, l'argent est dépensé et tourne pour tous.

      C'est d'ailleurs ce qui se passe DEPUIS TOUJOURS avec cette histoire 'd'or en soutes' et de planche-à-billets. L'argent n'a réellement AUCUNE valeur, pas plus que l'or dont le prix de l'once est trafiqué 2 fois par jour ! (comme toutes les MP !).

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  32. Les Boeing 737 désemparés ne possédaient pas de «fonctions de sécurité optionnelles»; Un capitaine de l'air éthiopien a sauté l'entraînement


    par Tyler Durden
    Jeu, 03/21/2019 - 11:48


    Selon le New York Times, les deux Boeing 737 condamnés qui se sont écrasés dans des conditions similaires ne disposaient pas de fonctions de sécurité optionnelles que le constructeur aéronautique va désormais rendre standard.

    Pour Boeing et les autres constructeurs d'aéronefs, le fait de faire payer pour moderniser un avion standard peut être une activité lucrative. Les grandes compagnies aériennes du monde entier doivent payer très cher pour que les avions à réaction qu’elles commandent soient équipées d’ajouts personnalisés.

    Parfois, ces caractéristiques optionnelles font appel à l’esthétique ou au confort, comme des sièges de qualité supérieure, un éclairage sophistiqué ou une salle de bains supplémentaire. Mais d’autres caractéristiques impliquent des systèmes de communication, de navigation ou de sécurité et sont plus fondamentales pour les opérations de l’avion.

    De nombreuses compagnies aériennes, en particulier les compagnies low-cost comme l’Indonésien Lion Air, ont choisi de ne pas les acheter - et les régulateurs n’en ont pas besoin. -New York Times

    Les enquêteurs cherchent encore à savoir ce qui a causé les chutes du vol 302 d’Ethiopian Airlines le 10 mars dernier et du vol 610 de Lion Air en octobre dernier. Toutefois, ils s’attachent à savoir si un nouveau système logiciel permettant d’éviter les stalles pourrait être en partie à blâmer.

    Le système, appelé MCAS, prend des mesures à partir de deux capteurs "d'angle d'attaque" qui mesurent l'orientation du nez de l'avion vers le haut ou vers le bas. Si MCAS pense que l’avion se dirige vers un angle dangereux, il peut immédiatement abaisser le nez de l’avion pour tenter de l’empêcher de décrocher.

    - voir dessins sur site -

    Des fonctionnalités facultatives auraient pu aider les pilotes à déterminer si le système MCAS fonctionnait mal

    L'un d'eux - un indicateur d'angle d'attaque - affiche les lectures des capteurs qui alimentent le système MCAS. L'autre, appelée "lumière de désaccord", s'active si ces deux capteurs sont en désaccord.

    "Ils sont essentiels et ne coûtent presque rien aux compagnies aériennes", a déclaré Bjorn Fehrm, analyste de l'aviation, ajoutant que "Boeing les charge parce qu'ils le peuvent. Mais ils sont essentiels pour la sécurité."

    La Federal Aviation Administration n’a pas mandaté l’un ou l’autre de ces dispositifs pour les avions à réaction 737 Max maintenant mis à la terre. Il convient de noter que Southwest Airlines - qui a commandé 280 737 Max 8s, a acheté l’option d’alerte de désaccord et a également installé un indicateur d’angle d’attaque au-dessus de la tête des pilotes. Suite à l'accident de Lion Air, la compagnie aérienne a annoncé qu'elle placerait le capteur sur les écrans principaux des ordinateurs des pilotes.

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  33. United Airlines - qui a pris livraison de 14 nos des 137 Max 8 commandés par elle, n’a pas sélectionné les indicateurs ou n’est pas en désaccord. La compagnie aérienne a déclaré que les pilotes utilisaient d'autres données pour piloter l'avion.

    "Il y a tellement de choses qui ne devraient pas être facultatives, et de nombreuses compagnies aériennes veulent l'avion le moins cher possible", a déclaré l'avocat de l'aviation et ancien pilote d'essais techniques, Mark Goodrich. "Et Boeing est capable de dire:" Hé, il était disponible. "

    Mais ce que Boeing ne dit pas, a-t-il ajouté, c’est que c’est devenu un "grand centre de profit" pour le fabricant.

    Tant Boeing que ses clients des compagnies aériennes ont pris la peine de garder ces options et ces prix hors de la vue du public. Les compagnies aériennes rédigent souvent les détails des caractéristiques qu'elles choisissent de payer - ou excluent - de leurs déclarations auprès des régulateurs financiers. Boeing a refusé de divulguer la liste complète des fonctions de sécurité proposées en option sur le 737 Max, ou leur prix.

    Toutefois, un dossier non expurgé datant de 2003 pour une version précédente du 737 montre que Gol Airlines, un transporteur brésilien, a payé 6 700 $ de plus pour les masques à oxygène pour son équipage et 11 900 $ pour un panneau de commande de système de radar météorologique avancé. Gol n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. -New York Times

    En réponse aux accidents, Boeing s'est engagé à rendre le 737 Max plus sûr.

    "Dans le cadre de nos pratiques habituelles à la suite de tout accident, nous examinons la conception et le fonctionnement de nos avions et, le cas échéant, nous mettons à jour les produits afin d'améliorer encore la sécurité", a déclaré le PDG, Dennis Muilenburg.

    Manque de formation, d'information

    Un autre facteur sur lequel les enquêteurs se concentrent est le manque de formation sur le Max 8., techniquement sophistiqué, selon Reuters. Le capitaine de l'accident d'avion condamné par l'Ethiopie ne s'était pas entraîné sur un nouveau simulateur avant l'accident du 10 mars, qui avait coûté la vie à 157 personnes.

    Yared Getachew, 29 ans, devait suivre une formation de recyclage à la fin du mois de mars, a déclaré son collègue à Reuters, deux mois après que Ethiopian Airlines ait reçu l'un des premiers simulateurs de ce type. -Reuters

    Lors des deux accidents Max 8, les pilotes ont perdu le contrôle de l'avion peu après le décollage et se sont battus avec les avions pour les empêcher de plonger.

    Fait troublant, "Boeing n’a pas envoyé de manuels sur MCAS", selon un pilote d’Ethiopian Airlines qui a requis l’anonymat. "En réalité, nous en savons plus sur le système MCAS par les médias que par Boeing."

    Ethiopian Airlines (avocats) a réagi jeudi, affirmant que ses pilotes avaient terminé la formation recommandée par Boeing et approuvée par la FAA sur les différences entre le modèle précédent, le 737 NG et la version 737 Max.

    "Nous exhortons toutes les parties concernées à s'abstenir de faire de telles déclarations non informées, incorrectes, irresponsables et trompeuses au cours de la période d'enquête sur l'accident", a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué.

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  34. Cela dit, la formation elle-même fait maintenant l'objet d'un examen minutieux.

    Lors du crash en Ethiopie, il n’était pas clair si le collègue de Yared - le premier officier Ahmednur Mohammed, âgé de 25 ans, décédé également dans le crash - avait utilisé le nouveau simulateur.

    Il n'était également pas clair si Yared ou Ahmednur auraient été formés sur ce simulateur ou sur un modèle plus ancien pour 737 que leur compagnie aérienne possédait également.

    "Je pense que Boeing a minimisé les différences entre le 737 NG et le MAX", a déclaré John Cox, consultant en matière de sécurité aérienne, ancien pilote américain de voies aériennes et ancien président du conseil de la sécurité aérienne de la US Airline Pilots Association.

    «En conséquence, les fabricants de simulateurs ne l’ont pas poussé non plus. Les opérateurs n’étaient pas conscients de l’ampleur des différences », at-il déclaré à Reuters dans une communication sur les remarques du pilote éthiopien. -Reuters

    Comme nous l’avons noté plus tôt ce mois-ci, plusieurs pilotes ont régulièrement mis en garde les autorités fédérales contre des problèmes de sécurité concernant le Boeing 737 Max 8, depuis sa mise à la terre, pendant des mois - l’un d’entre eux appelant le manuel de vol du Max 8s "insuffisante et presque pénalement insuffisante", ajoutant l'avion a besoin d'un tel gréement de jury pour voler est un drapeau rouge. "

    Pendant ce temps, les enquêteurs indonésiens interrogent un pilote en repos qui avait sauvé un 737 Max8 d'un piqué juste un jour avant que le même avion ne s'écrase.

    La veille de l’accident, l’équipage à bord du même avion Lion Air avait correctement diagnostiqué le problème et avait sauvé le 737 Max 8 avec l’aide d’un pilote hors service qui se trouvait par hasard dans le cockpit, ont déclaré des personnes familières à ce sujet. . Le pilote supplémentaire, assis dans la nacelle de cockpit, a correctement diagnostiqué le problème et indiqué à l'équipage comment désactiver un système de contrôle de vol défectueux, selon les personnes. -Bloomberg

    L’intervention du pilote la veille de l’écrasement d’octobre n’a pas été mentionnée dans le rapport du 28 novembre du Comité national de la sécurité des transports, qui a tué 189 personnes à bord.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-21/doomed-boeing-737s-lacked-optional-safety-features-ethiopian-air-captain-skipped

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  35. HIGH-TECH - L'EPFL TROUVE UNE FAILLE INFORMATIQUE MONDIALE

    L'équipe de l'EPFL met en garde: la faille de sécurité découverte est particulièrement difficile à corriger parce qu'elle touche les processeurs.
    Une nouvelle faille de sécurité a été découverte au coeur des microprocesseurs.


    20.03.2019


    Des scientifiques de l'EPFL, en collaboration avec des chercheurs d'IBM, ont identifié une faille de sécurité informatique généralisée. Elle concerne les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau et le matériel serveur.

    L'année dernière, les failles de sécurité Spectre et Meltdown, qui touchent les CPU (central processing units, ou processeurs) Intel de la plupart des ordinateurs portables et de bureau et des serveurs, ont défrayé la chronique, a indiqué mercredi l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

    Aujourd'hui, les chercheurs des laboratoires HexHive et PARSA, de l'EPFL, en collaboration avec le centre de recherche IBM de Zurich, ont identifié une nouvelle attaque similaire, appelée SMoTherSpectre.

    En jargon informatique, SMoTherSpectre est une «attaque spéculative par canal auxiliaire». Autrement dit, elle permet à un agresseur potentiel de détourner des données en profitant d'une technique d'optimisation du CPU dans laquelle les instructions sont exécutées de manière «spéculative» après une branche (point de décision) dans le code.

    «Canal auxiliaire»

    Les CPU modernes traitent de nombreuses instructions simultanément mais, plutôt que d'attendre que l'exécution des instructions de la branche soient terminées, ces CPU «supposent» quelle cible va être utilisée et exécutent ces instructions de manière spéculative.

    Si la supposition est exacte, les instructions exécutées de manière spéculative sont prises en compte, ce qui améliore la performance; sinon, elles sont ignorées. Malheureusement, les suppositions inexactes génèrent un «canal auxiliaire» qui permet à un agresseur de détourner des informations.

    Les attaques Meltdown et Spectre ont également exploité le principe de l'exécution spéculative, mais l'approche unique des chercheurs de l'EPFL cible l'origine même de ces failles de sécurité: la contention de port, qui survient lorsque des séries d'instructions devant être exécutées simultanément sur un CPU sont retardées en raison de conflits de planification.

    Une attaque SMoTherSpectre met à profit une contention de port pour déterminer les instructions qui ont été exécutées de manière spéculative. «SMoTherSpectre chronomètre les séquences d'instructions exécutées de manière spéculative, ce qui permet à l'auteur de l'attaque de déduire quelles séquences d'instructions ont été exécutées et d'identifier les exécutions en cours», explique Mathias Payer, responsable d'HexHive et professeur à l'EPFL, cité dans le communiqué.

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  36. Faille difficile à corriger

    Mathias Payer ajoute que cette faille de sécurité est particulièrement difficile à corriger parce qu'elle touche le matériel CPU et non les logiciels.

    «Même si un programme logiciel est totalement protégé contre les attaques, il peut être affecté en raison de cette vulnérabilité. Les solutions sont toutes difficiles à implémenter et ont toutes un impact sur la performance et les coûts», dit-il, en précisant que les versions à venir du matériel Intel devront être mises à jour pour résoudre ce problème.

    Le Pr Payer note que la distinction entre vulnérabilité matérielle et vulnérabilité logicielle est précisément ce qui différencie SMoTherSpectre d'une autre attaque développée simultanément: PortSmash. Cette dernière permet de dérober des informations sur des instructions CPU exécutées régulièrement en présence d'un bug logiciel, mais le problème est résolu une fois la faille logicielle réparée. Les chercheurs ont révélé l'attaque SMoTherSpectre à Intel, AMD, OpenSSL et IBM. Ils ont publié l'intégralité de leur étude dans la base de données en ligne arXiv et posté une description technique détaillée dans un blog. À consulter ici. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/high-tech/epfl-trouve-faille-informatique-mondiale/story/18096830

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  37. Les sceptiques face au climat, le parti anti-européen monte de nulle part au pouvoir aux élections néerlandaises


    March 22nd, 2019


    Comme Trump et comme le Brexit, les journalistes ne l'ont pas vu venir. Les partis du centre-droit s’attendent en quelque sorte à continuer à gagner en adoptant des politiques du centre-gauche. Mais la politique est transformée par des partis suffisamment courageux pour s'exprimer contre le politiquement correct.

    Lors des élections provinciales néerlandaises, le Parti pour la démocratie (FDV) a atteint 12 sièges. Ils n'ont été lancés qu'en 2016. Le FDV a mené une campagne contre «l'hystérie du changement climatique», contre l'immigration et pour une démocratie plus directe. Le Financial Times les appelle eurosceptiques.

    Pour les partis de centre-droit, il y a beaucoup de votes à faire pour être sceptique vis-à-vis du changement climatique - Abbott, Trump, Dean et maintenant "Baudet".

    Thierry Baudet, 36 ans, dirige le FDV. Le Premier ministre néerlandais était et reste toujours Mark Rutte (du VVD, supposé être un parti de centre droite) et il vient de perdre le contrôle de la chambre haute. Il y a 75 sièges au total et le FDV semble en avoir 12, soit le même nombre que le parti au pouvoir, le VVD.

    Le parti au pouvoir «centre-droit» doit apparemment maintenant traiter avec les Verts. Ce qui nous dit tout ce que nous avons besoin de savoir sur le fait que le centre-droit n'est pas juste.

    Les populistes d'extrême droite remportent une victoire éclatante lors du vote provincial néerlandais
    par Eline Schaart, Politico

    Le Forum pour la démocratie, nouveau venu populiste d'extrême droite, a surpris les autorités néerlandaises après avoir remporté le plus grand nombre de voix aux élections provinciales, selon un décompte préliminaire jeudi matin.

    Pour obtenir une majorité de travail au Sénat, la coalition de Rutte devra s’appuyer sur l’appui d’un ou de plusieurs partis de l’opposition.

    Il est peu probable que le parti de Baudet travaille avec le gouvernement. Il rejette, par exemple, la nécessité de politiques de lutte contre le changement climatique, un problème majeur pour le gouvernement néerlandais. La semaine dernière, Baudet a soudainement hésité sur son soutien de longue date aux Pays-Bas qui quittent l'UE.

    Les populistes anti-immigration font une vague d'élections fragmentées aux Pays-Bas
    Jon Henley, le gardien

    Dans une nouvelle fragmentation de la politique néerlandaise, le parti du Forum pour la démocratie (FvD) de Thierry Baudet, ancien universitaire et chroniqueur flamboyant, est sur le point de remporter 12 sièges dans une chambre haute comprenant un nombre record de 12 partis, aucun avec plus de 12 sièges. .

    Accusant Rutte d'avoir ignoré les électeurs, il a déclaré que la "stupidité et l'arrogance" des élites avaient été punies. FVD a fait campagne sur une plateforme appelant à plus de démocratie directe et moins d'immigration, et contre ce que Baudet appelle «l'hystérie du changement climatique».

    Les analystes ont déclaré que les performances améliorées des populistes ne se traduiraient pas facilement par une influence accrue à la Chambre haute, les autres partis s'étant engagés à ne pas travailler avec eux.

    h / t Thomas W

    http://joannenova.com.au/2019/03/climate-skeptics-anti-eu-party-surges-from-nowhere-to-power-in-dutch-elections/#more-63143

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  38. Le gouverneur du NJ signe un projet de loi sur la "taxe sur la pluie"; Hausse des taux de propriété des résidents "en fonction de la météo"


    par Tyler Durden
    Jeu, 03/21/2019 - 15:23
    Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,


    Dans ce qui est l’une des choses les plus corrompues et les plus abominables jamais subies par le système politique américain, les habitants du New Jersey seront désormais taxés lorsque quelque chose hors de leur contrôle se produira. Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a signé 19 projets de loi lundi, dont l’un était appelé la "taxe sur la pluie".

    Malheureusement, il y avait des partisans de cette loi tyrannique et entièrement dictatoriale. Surnommés S-1073, les supporters l'appellent «défense contre les inondations» et affirment que cela servira comme un outil indispensable pour gérer les inondations et le ruissellement sale provenant des eaux de pluie. Il y a donc des êtres humains sur la terre qui veulent se faire voler les autres et se protéger eux-mêmes parce qu'il pleut. Il n’y a rien de plus troublant que la voie politique actuelle des États-Unis en soit une. C’est carrément horrible.

    Le gouvernement est carrément diabolique et sans scrupule en matière de fiscalité. Ces pillards du public restent assis toute la journée à penser et à rêver d'événements et de choses à taxer. - Rapport Judy Morris

    «Plus important encore, il offre aux communautés un moyen d'accéder aux nouvelles ressources de manière juste et équitable et d'investir dans des avantages connexes tels que des espaces verts supplémentaires. Nous exhortons le gouverneur à le signer », a déclaré Chris Sturm, du New Jersey Future, directeur général du groupe de défense des droits, chargé des politiques et de l’eau, selon un rapport de Patch.

    Certains ont critiqué le projet de loi (bien que cela le soit maintenant) en disant qu'il imposerait des taxes «en fonction du temps», ce qui est un système injuste de vol de l'argent des autres. Évidemment, si vous avez du cœur. Cela donne également au gouvernement beaucoup plus de pouvoir et d’autorité pour voler plus d’argent en alourdissant ce qui était déjà un fardeau trop injuste (toute taxation est «injuste») pour les résidents du New Jersey qui ont dû faire face à plusieurs nouvelles taxes en 2019.

    Le membre de l'Assemblée, Christopher DePhillips, a déclaré que le projet de loi relatif à la taxe sur la pluie permettait aux collectivités locales de taxer "en fonction des conditions météorologiques", ainsi que des cautionnements et des dettes illimitées au détriment des contribuables. C’est vrai, ce n’est pas déjà le cautionnement et la dette qui pèsent sur le contribuable, mais le New Jersey doit maintenant supporter le fardeau financier qu’il a lorsqu'il pleut. «La dernière chose dont cet État a besoin, c'est davantage de dette et une taxe supplémentaire. Surtout celui qui taxe le temps ”a déclaré DePhillips.

    Le soi-disant socialisme doux des nations occidentales n’est qu’une illusion. Les pays occidentaux sont en faillite, leurs économies se désintègrent sous leurs yeux et les promesses de pensions à vie, de bien-être et de soins de santé ne sont que des mensonges de propagande que les électeurs boivent de bon gré. En fin de compte, ils n'auront rien et seront bien pires. Tel est le destin d'une personne qui vote pour que les pouvoirs de police de l'État volent à un autre pour leur donner ce qu'ils veulent mais qu'ils n'ont jamais gagné. –Judy Morris Report

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-21/nj-governor-signs-rain-tax-bill-residents-property-rates-rise-based-weather

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  39. Où vont les dollars de dépenses de défense: les dix premiers états


    par Tyler Durden
    Jeu., 21/03/2019 - 18:40
    Écrit par Mike Shedlock via MishTalk,


    Un rapport sur la défense, révisé en mars 2019 pour l'exercice 2017, montre quels sont les États qui bénéficient le plus des dépenses de défense.

    - voir tableau sur site -

    Veuillez vous reporter au rapport du département de la Défense des États-Unis sur les dépenses de défense par État pour l'exercice 2017 tel que révisé en mars 2019.

    Réalisée entre juin 2018 et novembre 2018, l'analyse a principalement consisté en un examen des données sur les attributions principales et sous-traitées du DoD, ainsi que des chiffres relatifs au personnel de la défense et aux salaires, qui deviennent fiables pour une analyse en mars de chaque année. Les conclusions de ce rapport proviennent de nombreuses sources, notamment le centre de données sur les effectifs de défense du DoD; le Bureau d’analyse économique et le Bureau du recensement du Département du commerce des États-Unis; et USASpending.gov, qui est géré par le département américain du Trésor.

    Vue d'ensemble

    - voir carte sur site -

    Au cours de l’exercice 2017, le DoD a dépensé 407 milliards de dollars en contrats et en masse salariale dans les 50 États et le district fédéral de Columbia, soit environ 1 466 dollars par résident américain. Ces dépenses représentaient 2,3% du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2017 et représentaient une part du PIB supérieure à 378,5 milliards de dollars dépensés au cours de l'exercice 2016. Sur ces fonds, 271,7 milliards (67%) ont été dépensés en contrats divers produits et services, tandis que les 135,3 milliards de dollars restants (33%) ont servi à payer les salaires du personnel du DoD. La plupart des dépenses contractuelles ont été consacrées aux fournitures et au matériel (51%) ou aux services (38%). Le reste a financé la recherche et le développement (8%) ou la construction (3%). La rémunération du personnel était répartie à peu près également entre les militaires en service actif (41%), la Garde nationale et les réservistes (31%) et les civils (28%). En ce qui concerne les dépenses totales de défense par État, les financements allaient de 393,6 millions de dollars dans le Wyoming à 49 milliards de dollars en Californie, soit une moyenne de 7,98 milliards de dollars par État. Près de 59% de ces fonds (239,7 milliards de dollars) ont été versés à 10 États.

    Si l’on examine ce financement en tant que composante des économies des États, on obtient une image légèrement différente. En moyenne, les dépenses de défense ont représenté 2,3% du PIB de l’ensemble des États durant l’exercice financier 2017, allant de 0,5% dans l’Oregon à 8,9% en Virginie. Les dépenses de défense de 1,3 milliard de dollars en Oregon, par exemple, ne représentaient qu’une petite partie de son PIB de 240,7 milliards de dollars, tandis que les dépenses de défense de Virginie pour 46,2 milliards de dollars représentaient un segment relativement plus important de son PIB de 517,6 milliards de dollars.

    Principaux entrepreneurs en défense
    Le plus grand centre commercial

    - voir carte sur site -

    Principaux emplacements de dépenses

    Il y a 128 pages par état, jusqu'au niveau du comté.

    Achat de vote
    Voilà comment et pourquoi les gens soutiennent la guerre perpétuelle.

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  40. Quiconque ne supporte pas la guerre perpétuelle est qualifié de "faible en défense". Et bien sûr, aucun membre du Congrès n'a jamais refusé un projet dans son propre district.

    Enfin, beaucoup de dépenses de défense sont cachées. Les coûts de la sécurité intérieure ne sont pas considérés comme une "défense".

    Guerre perpétuelle

    En réalité, pratiquement aucune de ces dépenses n’est une "défense". C'est principalement "infraction".

    Nous devons faire des ennemis pour soutenir la guerre perpétuelle.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-21/where-defense-spending-dollars-go-top-ten-states

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    1. TOUT est fait pour tuer, éliminer le plus de monde possible. S'il n'y a pas de conflit ? Créer le 'réchauffement climatique' et ses 'réfugiés' ! et, s'ils ne veulent pas: aller les chercher et les forcer à quitter leur pays !

      Puis, créer des 'zone de non-droit', sorte de réserves qui fera jaillir couteaux en mains et armes a feu de gros calibre des rédempteurs qui tueront toutes les autres religions et surtout les femmes et les hommes qui n'y croient pas !

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  41. Les villes, comtés et États du «deuxième amendement» jaillissent dans tout le pays


    par Tyler Durden
    Jeu., 21/03/2019 - 18:00
    Écrit par Dagny Taggart via le Organic Prepper,


    Les villes sanctuaires ne sont plus seulement pour les immigrants ...

    Un nombre croissant d'États, de comtés, de villes et de villes se déclarent «sanctuaires du deuxième amendement» et refusent de faire respecter les lois sur le contrôle des armes à feu enfreignant le droit constitutionnel de garder et de porter les armes.

    L’adoption d’ordonnances et de résolutions visant à contourner les lois sur les armes à feu n’est pas une nouvelle tactique, mais l’élan prend rapidement de l'ampleur, probablement en réponse à la demande croissante d'un contrôle accru des armes à feu aux niveaux national et fédéral.

    Les shérifs de plusieurs États déclarent qu'ils ne feront PAS respecter les lois sur le contrôle des armes à feu.
    Les comtés et les villes des sanctuaires adoptent des résolutions selon lesquelles aucun financement ne sera utilisé pour faire respecter les lois inconstitutionnelles et que le shérif maintiendra son serment envers la Constitution au lieu de faire respecter les lois violant le deuxième amendement.

    Les shérifs du comté sont, juridiquement parlant, la dernière ligne de défense dans la bataille des droits des armes à feu:

    Les agences fédérales n'ont pas de pouvoirs étatiques. En raison de la structure de double souveraineté de la Constitution, les autorités fédérales n’ont pas le pouvoir d’appliquer les lois des États. De plus, les États ne peuvent être obligés d'appliquer les lois fédérales. (la source)

    Voici un aperçu des États dotés de juridictions ayant adopté les résolutions relatives au deuxième amendement au sanctuaire.

    Colorado

    Dans le Colorado, 23 des 64 comtés ont adopté des résolutions relatives au deuxième amendement au sanctuaire et d'autres envisagent de mettre en œuvre des résolutions similaires. Les législateurs et les shérifs de l'État s'opposent au projet de loi 19-1177 de la Chambre des communes, un projet de loi sur le drapeau rouge qui deviendra probablement loi bientôt. Pour une analyse complète et critique de ce projet de loi, lisez-le: Kopel et Greenlee: De nombreux drapeaux rouges dans le projet de loi sur les ordonnances de protection contre les «risques extrêmes» du Colorado.

    Officiellement appelées ordonnances de protection contre les risques extrêmes (ERPO), les lois «drapeau rouge» autorisent la police, les prestataires de soins de santé ou les membres de la famille à demander à un tribunal de l'État d'ordonner le retrait temporaire des armes à feu d'une personne pouvant présenter un danger pour eux-mêmes ou pour autrui.

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  42. Le comté de Weld a récemment rejoint la liste croissante des comtés du Colorado qui ont adopté des résolutions relatives au deuxième amendement au sanctuaire en réponse à la loi imminente sur le drapeau rouge.

    La commissaire Barbara Kirkmeyer, l’un des critiques les plus sévères de HB 19-1177, a déclaré: «On ne saurait exagérer la gravité de ce projet de loi. Le nom de ce projet de loi est l'ordonnance de protection contre les risques extrêmes. Je pense que c’est une façade, et je pense que c’est frauduleux. En fait, je pense que ce projet de loi aurait dû s'intituler: «L’ordre extrême de confisquer vos armes à feu, d’éliminer le procès équitable et de violer votre projet de loi sur les droits constitutionnels».

    Le shérif Steve Reams du comté de Weld est d'accord:

    "Le projet de loi est tellement criblé de problèmes constitutionnels qu'il est difficile de comprendre comment des législateurs professionnels auraient pu construire quelque chose d'aussi terrible", a déclaré M. Reams, ajoutant que le projet de loi soulève de graves inquiétudes quant à la régularité de la procédure, dans la mesure où armes retirées et violations de leurs droits, le tout sans jamais avoir la possibilité de comparaître lors d'une première audience et de contre-interroger les accusateurs et les témoins en personne. En termes juridiques, il s'agit d'une audience exparte. ”(Source)

    Reams a ajouté que l'un des plus gros problèmes de la loi est qu'elle ne traite pas de problèmes de santé mentale, car elle permet uniquement de retirer des armes à feu, laissant la personne dans la même position et sans aide médicale.

    Illinois

    À ce jour, 63 des 102 comtés ou municipalités de l'Illinois ont adopté des résolutions relatives au deuxième amendement au sanctuaire, et d'autres sont attendues.

    Maryland

    À ce jour, 3 des 23 comtés ont adopté des résolutions relatives au deuxième amendement au sanctuaire.

    Nevada

    Les shérifs des comtés de Nye et d'Eureka ont déclaré qu'ils s'opposaient aux nouvelles lois sur les armes à feu dans l'État et qu'ils ne les appliqueraient pas.

    Les shérifs Sharon Wehrly, du comté de Nye, et Jesse Watts, du comté d’Eureka, ont écrit une lettre séparée à Sisolak et le procureur général, Aaron Ford, exprimant leur opposition à la loi.

    "En Allemagne, avant la Seconde Guerre mondiale, nous avons vu Hitler imposer des restrictions au droit du public de porter les armes", a déclaré Wehrly dans sa lettre. «Je suis d'accord avec le shérif Watts. Je ne participerai pas à l’application de cette nouvelle loi et je ne resterai certainement pas silencieux. "

    Watts a écrit dans sa lettre qu'il ne resterait pas là alors que "des citoyens sont transformés en criminels à cause des actions inconstitutionnelles de politiciens égarés" (source).

    Le comté d’Elko pourrait bientôt rejoindre les villes de Nye et d’Eureka - les commissaires de la région envisagent de voter une résolution visant à devenir un comté sanctuaire du deuxième amendement lors d’une réunion le 20 mars.

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  43. Nouveau Mexique

    Lorsque le nouveau gouverneur démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham, a pris ses fonctions le 1 er janvier, les démocrates de l’État se sont précipités pour renforcer le contrôle des armes à feu. La plupart des shérifs du Nouveau-Mexique s’opposèrent à ces projets de loi:

    Sur les 33 shérifs de l'État, 29 ont désapprouvé l'ensemble de la législation anti-armes à feu en publiant une déclaration par l'intermédiaire de l'association des shérifs de l'État, affirmant que «la précipitation à réagir à la violence en proposant de contrôler les armes à feu est mal conçue». et est vraiment une distraction pour les problèmes réels qui prolifèrent la violence dans nos comtés et notre état. "(source)

    New York

    Après l'adoption du NY SAFE Act en 2013, certains comtés de New York ont ??adopté des résolutions d'opposition. À l'heure actuelle, 52 comtés sur 62 ont adopté de telles résolutions et la New York State Sheriffs Association a intenté une action en justice pour bloquer la loi.

    Caroline du Nord

    Il y a quelques jours à peine, un comté de Caroline du Nord a rejoint la résistance:

    Le comté de Cherokee a adopté la résolution de trois pages avec un vote par 3 voix contre 3, après que l'auteur de la résolution, Dan Eichenbaum, eut confié aux autres commissaires que «la première chose à faire est de confisquer les armes à feu par les dictateurs», a rapporté le Cherokee Scout.

    Parmi les dispositions figure un avertissement selon lequel le comté de Cherokee «n’autorisera pas, ni ne financera, les fonds, les ressources, les employés, les agences, les sous-traitants, les bâtiments, les centres de détention ou les bureaux du gouvernement dans le but de faire respecter les lois, ordonnances, mandats, règles ou règlements le droit du peuple à garder et à porter les armes. "(source)

    Oregon

    Selon un rapport récent de Reuters, 13 des 36 comtés de l'État ont adopté des résolutions sur le deuxième amendement au sanctuaire, et il y en a sûrement d'autres à venir.

    Les organisateurs de l’Oregon prévoient d’appliquer encore plus «d’ordonnance de sanctuaire» au vote du comté en 2020, afin d’obliger leurs représentants à résister aux lois nationales sur les armes à feu.

    Washington

    Fin janvier, l'État de Washington a annoncé la nouvelle lorsque plusieurs shérifs de l'État ont publiquement juré de ne pas appliquer les nouvelles lois inconstitutionnelles sur les armes à feu adoptées en novembre. En février 2019, les shérifs de plus d’une douzaine des 39 comtés de l’État ont déclaré publiquement qu’ils n’appliqueraient pas la loi, bien que certains aient dit qu’ils ne le feraient que jusqu’à ce que la décision finale soit prise.

    Il y a même 3 ÉTATS sanctuaires.
    Trois États ont adopté des projets de loi visant à protéger les droits 2A au niveau des États.

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  44. Alaska

    En 2013, l'Alaska a adopté le HB 69, qui a déclaré inconstitutionnelle certaines mesures de contrôle des armes à feu et a rendu illégale la possibilité que des actifs de l'État servent à l'application des lois fédérales sur les armes à feu:

    Il déclare que les armes à feu et les munitions possédées par les Alaskiens sont exemptées des lois fédérales sur les armes à feu. Il soumet également les agents fédéraux à des poursuites pénales s'ils tentent de faire respecter une éventuelle interdiction fédérale des armes ou munitions semi-automatiques ou d'imposer de nouvelles exigences fédérales en matière d'enregistrement des armes à feu.

    ***

    Les républicains se sont déclarés prêts à laisser les tribunaux régler les problèmes. Ils ont dit qu’ils devaient défendre les droits des armes à feu au deuxième amendement et ne pas céder devant le gouvernement fédéral à ce sujet. Un certain nombre ont déclaré avoir entendu les électeurs qui appuyaient le projet de loi.

    Certains démocrates ont fait valoir que cette mesure exposait les Alaskiens à des poursuites pénales s'ils ignoraient les lois fédérales sur les armes à feu. Bien que le projet de loi autorise l’État à défendre les Alaskiens accusés d’avoir enfreint une loi fédérale sur les armes à feu, il n’ya aucune garantie de cette aide ni aucun signe que le gouvernement fédéral reculera. (la source)

    Idaho

    Le 14 mars 2014, le gouverneur de l'Idaho, Butch Otter, a signé un projet de loi interdisant aux États de faire appliquer toute future loi fédérale relative aux armes à feu personnelles, accessoires pour armes à feu ou munitions, annulant ainsi les futures lois fédérales sur les armes à feu.

    Erich Pratt, directeur des communications pour les propriétaires d’armes à feu d’Amérique, a applaudi à l’action du gouverneur. "En signant ce projet de loi sur l'annulation de la loi, Idaho a rejoint une classe d'élite d'États qui disent au gouvernement fédéral de« se perdre », en particulier lorsqu'il s'agit d'infractions au contrôle des armes à feu inconstitutionnelles."

    ***

    James Madison, le «Père de la Constitution», a également conseillé cette tactique. Madison a présenté le plan pour résister au pouvoir fédéral dans Federalist 46. Il a décrit plusieurs mesures que les États peuvent prendre pour mettre fin efficacement à «une mesure injustifiable» ou «même une mesure justifiable» du gouvernement fédéral. Madison a appelé au "refus de coopérer avec les officiers de l'Union" comme moyen de contrecarrer avec succès les lois fédérales. (la source)

    Kansas

    En 2013, le gouverneur du Kansas, Sam Brownback, a promulgué la loi 102 du Sénat, également appelée loi sur la protection du deuxième amendement. Michael Boldin, du Dixième Amendement, a déclaré que la loi était «l'invalidation la plus complète de tels actes jusqu'à présent»:

    La nouvelle loi annule toute une série d'attaques fédérales contre le droit de garder et de porter les armes dans l'État du Kansas. Il déclare notamment:

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  45. Tout acte, loi, traité, ordre, règle ou réglementation du gouvernement des États-Unis qui contrevient au deuxième amendement à la constitution des États-Unis est nul, non avenu et non exécutoire dans l'État du Kansas.

    Conjointement avec l’article 6a (cité ci-dessus), le projet de loi définit ce que l’on entend par «deuxième amendement à la constitution des États-Unis» et qu’il n’est pas fondé sur une décision de la Cour suprême.

    Le deuxième amendement à la constitution des réserves des États-Unis au peuple, individuellement, le droit de garder et de porter les armes, tel que ce droit était compris au moment de l’admission du Kansas dans l’État en 1861, et la garantie de ce droit est une question primordiale. de contrat entre l'État et les habitants du Kansas et des États-Unis à compter du moment où le pacte avec les États-Unis a été convenu et adopté par le Kansas en 1859 et les États-Unis en 1861. (source)

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-20/second-amendment-sanctuary-cities-counties-states-spring-across-country

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  46. Le Canada accueille le plus grand nombre d'immigrants depuis 1913


    par Tyler Durden
    Jeu, 03/21/2019 - 17:00


    Bien que les principaux médias (et de nombreux membres du Congrès) aient largement rejeté les pleurs du président Trump au sujet d'une urgence à la frontière sud des États-Unis, même le New York Times et le Washington Post ont reconnu ces dernières semaines que le nombre de migrants franchissant la frontière sud augmentait rapidement. . Alors que le nombre d'appréhensions a augmenté, la situation s'est tellement détériorée que l'administration a décidé de commencer à libérer certaines familles de migrants, en raison de la surpopulation de ses centres de détention le long de la frontière.

    Et il s'avère que la migration monte également au nord de la frontière, et l'agence de statistique du Canada a rapporté jeudi que le pays avait enregistré le plus grand afflux de migrants en plus d'un siècle l'année dernière. Bien que les chiffres excluent les migrants clandestins (qui auraient également pénétré dans le pays en nombre record), plus de 320 000 personnes ont immigré au Canada l'année dernière, dont plus de 71 000 au dernier trimestre, y compris les réfugiés légaux attirés par le Premier ministre Justin Trudeau. " porte ouverte "politique.

    L'augmentation est la plus importante depuis 1913, année où 401 000 migrants sont entrés au Canada. Le pays dispose de données détaillées sur la migration qui remontent au milieu du XIXe siècle.

    Alors que les taux de natalité dans les pays développés continuent de baisser, l'afflux de migrants a permis à la population canadienne d'augmenter de plus d'un demi-million l'an dernier, soit la plus forte augmentation annuelle depuis les années 1950 et la croissance la plus rapide depuis le début des années 1990. Il convient toutefois de noter que l'essor concerne de nombreux étudiants étrangers, dont certains ne prévoient pas rester au Canada à long terme.

    Au total, la population du Canada a augmenté de 528 421 personnes l’année dernière, soit 1,4%.

    BBG a vanté le "vent arrière économique" de l'augmentation des migrations, qui a permis de compenser la décélération de la croissance organique de la population du pays (cette augmentation aurait entraîné une augmentation de l'emploi).

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-21/canada-sees-largest-influx-immigrants-1913

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  47. Les inondations catastrophiques dans le Midwest pourraient durer "pendant des mois" et menacent la production alimentaire américaine


    par Tyler Durden
    Jeu., 21/03/2019 - 16:40
    Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,


    La pire catastrophe d’inondation de l’histoire du Midwest commence tout juste et, à mesure que la crise se développe, nous allons tous ressentir la douleur. Le «cyclone à la bombe» qui a récemment provoqué des vents de force ouragan et des conditions de tempête de tempête au centre du pays a été l’étincelle qui a déclenché cette inondation catastrophique. Désormais, toute la neige d’un des hivers les plus enneigés de ces dernières décennies dans les rivières qui ont déjà brisé tous les records d’inondations. Comme vous le verrez ci-dessous, la plupart des grandes plaines et du Haut-Midwest sont actuellement recouverts de plus de 10 pouces de neige, et toute cette eau doit aller quelque part. Alors que toute cette neige fond, nous allons assister à un désastre agricole qui dépasse de loin tout ce que nous avons vu auparavant dans l'histoire américaine moderne.

    Si vous pensez que j'exagère un peu, lisez cet article jusqu'à la fin.

    En faisant des recherches pour cet article, j'ai été impressionné par l'immense dévastation qui a déjà eu lieu. Mais si la crise était terminée, au moins les agriculteurs pourraient commencer à ramasser les morceaux.

    Malheureusement, la crise n'est pas terminée. En fait, le gouverneur de l'Iowa, Kim Reynolds, a déclaré que nous ne faisons que commencer. Ce qui suit est tiré d’un article de USA Today intitulé «Cela ressemblait à un océan»: de graves inondations dans le Midwest pourraient durer tout le printemps »…

    La gouverneure Kim Reynolds avertit Iowans de ce que des millions de citoyens du Midwest ont compris ces derniers jours: les graves inondations qui ont submergé une grande partie de la région sont peut-être loin d'être terminées.

    Reynolds a déclaré que la fonte des neiges et les pluies de printemps pourraient créer des inondations supplémentaires dans les semaines à venir en raison des digues compromises.

    «Nous sommes sur le long terme. Nous venons tout juste de commencer », a déclaré Reynolds, qui a déclaré que sa tournée dans l'ouest de l'Iowa cette semaine avait révélé des inondations sans précédent. "Cela ressemblait à un océan."

    Ce fut l'un des pires hivers pour le centre du pays que nous ayons vu depuis longtemps, et nous entrons maintenant dans la saison de la fonte.

    Selon Bloomberg, la quantité de neige recouvrant actuellement le Haut-Midwest et les Grandes Plaines est absolument stupéfiante…

    Selon le Centre américain de télédétection hydrologique opérationnel national situé à Chanhassen, dans le Minnesota, au moins 91% des régions du Haut-Midwest et des Grandes Plaines sont recouvertes de neige à une profondeur moyenne de 10,7 pouces. Le centre suit la neige dans tout le pays et envoie des avions pour mesurer sa profondeur.

    Alors, que va-t-il se passer lorsque toute cette neige fondra et commencera à se déverser dans les principales rivières ?

    Inutile de dire que cela dépasse le «pire scénario possible» pour un nombre incalculable d’agriculteurs du Midwest.

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  48. Je vais partager avec vous quelques extraits de reportages grand public sur la dévastation à laquelle nous avons déjà assisté. Après avoir lu chaque extrait attentivement, je pense que vous conviendrez avec moi que nous sommes littéralement confrontés à un cauchemar de la production alimentaire nationale.

    En ce moment, des millions d'acres de terres agricoles sont sous l'eau et cela ne va pas changer de si tôt. Lorsque les eaux sont arrivées, ils se sont déplacés si rapidement qu'ils ont littéralement ramassé des cochons et des bébés veaux et les ont emmenés. Des routes, des voies ferrées et des petites villes entières ont été emportées et, même si les agriculteurs avaient encore quelque chose à vendre, ils ne pourraient quand même pas le vendre.

    Nous avons également assisté à la perte d'énormes stocks de blé, de maïs et de soja déjà récoltés. Ce qui suit vient de Reuters…

    Alors que le niveau des rivières montait, recouvrant les digues et engloutissant les cantons, les agriculteurs ont regardé avec impuissance les eaux consommer non seulement leurs champs, mais aussi leurs stocks de céréales, le seul élément qui puisse les séparer de la ruine financière.

    «Je n’ai jamais rien vu de tel dans ma vie», a déclaré Tom Geisler, un agriculteur de Winslow, dans le Nebraska, qui a déclaré avoir perdu deux bacs de stockage pleins de maïs. «Nous dépendions des revenus de notre bétail, mais à présent, tous nos aliments ont disparu, ce sera donc encore plus difficile. Notre exploitation céréalière ne rapporte pas d’argent à cause des problèmes commerciaux et des bas prix. ”

    Selon la US Food and Drug Administration, le blé, le maïs et le soja imbibés d’inondations sont considérés comme «adultérés» et doivent être détruits.

    Et grâce à la guerre commerciale en cours avec la Chine, les agriculteurs ont stocké une quantité impressionnante de blé, de maïs et de soja dans leurs fermes…

    Au 1er décembre, les producteurs des États touchés par les inondations - y compris le Dakota du Sud, le Nebraska, le Kansas, le Minnesota, l'Iowa, le Missouri, le Wisconsin et l'Illinois - détenaient 6,75 milliards de boisseaux de maïs, de soja et de blé stockés sur leurs terres - 38 % du total Les fournitures américaines disponibles à cette époque, selon les données du département américain de l'agriculture.

    Commencez-vous à obtenir l'image ?

    Dans un seul comté, plus d'un million de boisseaux de maïs sont actuellement sous les eaux de crue…

    Les agriculteurs du comté de Fremont estiment qu'environ 390 000 boisseaux de soja stocké et environ 1,2 million de boisseaux de maïs stocké sont sous l'eau. Et Jorgenson a déclaré qu'une plus grande partie du grain de l'année dernière avait été avalée mardi alors que le fleuve Missouri était en crête.

    Aux prix en espèces locaux du maïs et du soja, cela représente environ 7,3 millions de dollars que les agriculteurs ne pourront peut-être pas remplacer. Et ce n’est qu’un comté, a noté Jorgenson.

    Mesdames et Messieurs, les prix des denrées alimentaires vont commencer à monter en flèche. Il n’ya pas eu un aussi grand impact sur la production alimentaire américaine de toute ma vie.

    Pour beaucoup d'agriculteurs, c'est vraiment la fin de la ligne. Un des agriculteurs qui a atteint son point de rupture est Clint Pischel, 23 ans…

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  49. «Quand vous commencez à perdre de l’argent, comment assumez-vous des pertes supplémentaires ?», A demandé Clint Pischel, âgé de 23 ans, de Niobrara, dans le Nebraska, dont les champs de basse altitude ont été inondés par la rivière Niobrara après la destruction d’un barrage. Il a passé lundi à ramasser 30 bébés veaux morts dans le ranch de sa famille dans cette région du nord de l’État, à retrouver leurs corps sous d’énormes morceaux de glace.

    Pouvez-vous imaginer perdre 30 veaux et ne rien pouvoir faire ?

    Mais Doug et Eric Alberts ont été encore plus touchés. Ils ont perdu près de 700 animaux à cause des eaux de crue…

    Doug et Eric Alberts tentent de rassembler les porcs survivants sur leur ferme de 9 acres à Fremont, dans le Nebraska. Il n'y en a pas beaucoup. La famille estime qu'ils n'ont pu sauver que 14 bêtes sur 700 de leur bétail.

    Le père et le fils travaillent depuis trois ans pour développer cette entreprise. Puis, il y a quelques jours, l'eau est arrivée.

    «Environ un mur de 3 pieds… 100 pieds de large… qui coule juste au-dessus de la route», a rappelé Doug.

    En quelques minutes, 7 pieds d'eau ont recouvert leur ferme.

    Même avant les inondations, les faillites agricoles avaient atteint le niveau le plus élevé depuis la Grande Récession et ces chiffres vont maintenant exploser, beaucoup plus haut.

    En plus de tout le reste, toutes ces inondations provoquent une érosion massive de la couche arable. Nous avions déjà perdu plus de la moitié de notre terre arable et nous ne sommes pas trop loin d’une situation apocalyptique…

    Et les graves inondations hivernales et printanières ont également un impact beaucoup plus difficile à quantifier: la perte de sol, à grande échelle, dans la région qui fournit une quantité énorme de notre nourriture. Le Midwest possède l’un des plus grands magasins de terre arable du monde, dont plus de la moitié a été perdue au cours des 50 dernières années. La terre arable est la ressource fragile, à régénération lente, qui anime l'agriculture. Comme l'écologiste David Montgomery de l'Université de Washington l'expliquait dans son formidable ouvrage de 2007, Dirt: The Erosion of Civilizations: «Avec quelques mètres de sol qui séparent prospérité et désolation, les civilisations qui sillonnent leur sol disparaissent».

    Je souhaite pouvoir exprimer avec précision le sérieux de ce à quoi nous sommes confrontés.

    Aux États-Unis, la production alimentaire va beaucoup baisser cette année. Les prix à l'épicerie vont immédiatement commencer à augmenter, et ils vont continuer à augmenter tout au long de l'année. Le moment est donc propice pour s'approvisionner et se préparer à l'avenir. Notre corbeille à pain a été complètement dévastée et la situation ne fera qu'empirer. Les principaux médias semblent penser qu'il ne s'agit que d'une autre catastrophe parmi une longue série de catastrophes naturelles majeures qui ont frappé notre pays ces dernières années, mais la vérité n'est pas si simple. Cette catastrophe va avoir un impact dramatique sur notre capacité à produire notre propre nourriture et, même si tout se passe parfaitement bien à partir de maintenant, nous parlons d'une reprise qui prendrait de nombreuses années.

    En conclusion de cet article, je voudrais partager avec vous un extrait détaillé de quelque chose qui a été posté sur Facebook par Cane Creek Mercantile…

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  50. Des histoires ont lentement fait surface et des images ont été prises montrant le chaos complet et total qui règne actuellement dans le Nebraska. Images d'agriculteurs et d'éleveurs marchant dans l'eau, apportant du foin au bétail hagard et des chevaux effrayés… À l'aide d'une boîte à four Deweze moutons congelés de ce qui serait une tombe enneigée… Utiliser des pelles en aluminium pour creuser littéralement des taureaux enterrés. Prendre des tracteurs dans la boue et la pente pour attraper habilement les vaches qui sont coincées dans la boue profonde du ventre et les transporter en sécurité et les nourrir. Les patrouilleurs routiers aidant à libérer les bébés veaux qui avaient été littéralement gelés au sol. La liste des choses continuent. Notre communauté agricole travaille nuit et jour pour sauver chaque animal qu’elle peut, en sacrifiant sommeil, nourriture et bien-être pour offrir au bétail ces mêmes choses. Nos agriculteurs et nos éleveurs, ainsi que les voisins des communautés rurales du pays, s'unissent pour faire en sorte que de l'aide parvienne.

    Ces choses étant dites, il y aura une perte de mort, et malheureusement, en nombre ahurissant. Les champs qui sont normalement utilisés pour la culture de haricots, de maïs et de céréales, par exemple… Tous sont sous des tonnes de neige ou plusieurs pieds d'eau. Cela signifie que ces champs ne produiront probablement pas de récolte cette année, ce qui entraînera une hausse des prix tout au long de l'année et à l'avenir, jusqu'à ce que notre pays puisse se redresser plus tard. Mais s'il vous plaît, gardez à l'esprit pourquoi c'est à ce moment-là que vous allez à l'épicerie et rappelez-vous combien sont touchées par cette catastrophe.

    Il y aura des familles qui ont tout perdu. Ils ont perdu leur équipement, leurs maisons, leurs hangars, leurs outils et, pire encore, leurs animaux qu’ils apprécient énormément. Leurs moyens de subsistance leur sont enlevés de la manière la plus pénible possible. Beaucoup ne pourront plus vivre la vie qu’ils ont connue et aimée toute leur vie. Ils seront déplacés et les temps pour eux seront plus difficiles que jamais. Donc, lorsque vous êtes à l'épicerie, gardez à l'esprit la cause de la hausse des prix et, au lieu d'être frustrée et de se plaindre de devoir payer plus, soyez reconnaissante de ce que vous avez et dites une prière aux gens qui souffrent. Nebraska.

    La «nouvelle normalité» le long du fleuve Mississippi, du Missouri et des autres grands fleuves du centre du pays entraînera des prix beaucoup plus élevés à l'épicerie.

    De nos jours, un panier d'épicerie complet peut facilement contenir 200 $ ou plus.

    Alors, à quel point les choses finiront-elles par se dégrader pendant que la crise continue de se dérouler ?

    Nous sommes confrontés à quelque chose que nous n’avons jamais rencontré auparavant, et personne ne sait vraiment ce qui va se passer par la suite.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-21/catastrophic-flooding-midwest-could-last-months-threatens-us-food-production

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  51. Le problème de la théorie monétaire moderne


    par Tyler Durden
    Jeu, 03/21/2019 - 13:45
    Écrit par Frank Shostak via le Mises Institute,


    Selon la théorie monétaire moderne (MMT), la décision de l'État est de l'argent. Suivant les idées de l'économiste allemand Georg Knapp, le MMT considère simplement l'argent comme un gage. Par exemple, lorsqu'un particulier dépose un manteau dans le vestiaire d'un théâtre, il reçoit un disque en étain ou un reçu en papier. Ce reçu ou un disque est une preuve que le particulier a le droit de demander la restitution de son manteau. Knapp a qualifié le jeton de chartal ou de jeton de paiement.

    Dans cette optique, l’argent est considéré comme un moyen de paiement unique. Selon le MMT, le matériau utilisé pour fabriquer les jetons n’est pas pertinent: qu’il s’agisse d’or, d’argent ou de tout autre métal, voire de papier. Par conséquent, la définition de l’argent selon le MMT correspond à la décision de l’État.

    Selon cette théorie, la valeur de l'argent est établie parce que l'État force les citoyens à payer des impôts avec l'argent choisi par l'État. Les taxes d'Etat doivent être payées avec les jetons d'argent émis par l'Etat. L’État a également la capacité de contrôler la valeur de la monnaie en déclarant combien il est disposé à payer pour un certain produit fabriqué par le secteur privé. Nous avons ici une situation dans laquelle l’État échange des jetons vides contre des biens et services produits par des particuliers. Il leur est ensuite demandé de payer des taxes avec une partie des jetons.

    Si l’on dissèque l’ensemble du processus, on découvre qu’il s’agit d’un échange de jetons sans valeur contre des biens et services réels (c’est-à-dire rien contre quelque chose).

    Dans le cadre du MMT, la monnaie symbolique est perçue comme une recette des ressources de l’économie. Une monnaie symbolique détenue par un individu est considérée comme sa créance sur une partie des ressources. Les particuliers ont échangé des biens et des services contre un reçu que leur a remis le gouvernement. Dans cette façon de penser, les personnes qui ont généré des biens et des services sont reconnues pour cela par les jetons qui leur sont délivrés par le gouvernement. En bref, les individus sont propriétaires de biens et services et peuvent exercer leurs droits sur ces biens et services chaque fois que les individus le jugent nécessaire.

    Nous avons vu que, selon le MMT, la monnaie est un moyen de payer des impôts, ce qui détermine également le pouvoir d’achat de la monnaie et en fait un moyen de paiement accepté dans le reste de l’économie.

    Est-il vrai cependant que l’argent n’est qu’un moyen de paiement ? Les individus paient-ils avec de l’argent ou avec les biens et services qu’ils ont produits ? Pour déterminer ce qu'est l'argent, nous devons établir son essence - sa définition.

    Définir l'argent

    Pour établir la définition de la monnaie, nous devons déterminer comment une économie utilisant de l’argent a évolué. L'argent est apparu à la suite du fait que le troc ne pouvait pas soutenir l'économie de marché. La caractéristique distinctive de la monnaie est sa fonction de moyen d’échange général. Il a évolué à partir du produit le plus commercialisable. Sur ce Mises a écrit,

    Il y aurait une tendance inévitable à ce que la série des produits les moins commercialisables utilisés comme moyen d'échange soit rejetée une par une jusqu'à ce qu'il ne reste finalement qu'une seule marchandise, qui est universellement utilisée comme moyen d'échange; en un mot, de l'argent.

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  52. De même Rothbard a écrit que

    Tout comme dans la nature, il existe une grande variété de compétences et de ressources, de même que les possibilités de commercialisation des produits varient. Certains biens sont plus demandés que d’autres, certains sont plus faciles à diviser en petites unités sans perte de valeur, certains sont plus durables sur de longues périodes, d’autres plus transportables sur de grandes distances. Tous ces avantages contribuent à accroître les possibilités de commercialisation. Il est clair que dans chaque société, les biens les plus commercialisables seront progressivement choisis comme supports d’échange. Comme ils sont de plus en plus sélectionnés en tant que médias, la demande pour eux augmente en raison de cet usage et devient ainsi encore plus commercialisable. Le résultat est une spirale de renforcement: plus de facilité de commercialisation entraîne une utilisation plus large en tant que médium, ce qui augmente la possibilité de vente, etc. Finalement, un ou deux produits sont utilisés comme média général dans presque toutes les bourses et sont appelés argent.

    En bref, l’argent est ce pour quoi tous les autres biens et services sont échangés. Cette caractéristique fondamentale de la monnaie doit être comparée à d'autres biens. Par exemple, l’alimentation a pour caractéristique de fournir la nourriture nécessaire à l’être humain. La caractéristique des biens d’investissement est qu’elle permet d’élargir l’infrastructure, ce qui permettra ensuite de produire une plus grande quantité de biens et de services. Contrairement au MMT, l’essence de l’argent n’a donc rien à voir avec les paiements d’impôts au gouvernement.

    En outre, la fonction de la monnaie n’est pas un moyen de paiement au sens du MMT, mais un moyen d’échange général. Les gens paient avec des biens et des services pour d'autres biens et services avec de l'argent. L'argent facilite les paiements d'un bien pour un autre bien. En outre, contrairement au MMT, l’argent n’est pas une revendication de ressources, mais simplement le support général de l’échange.

    En outre, est-il logique que cet argent ait été créé en raison de la nécessité de payer des impôts au gouvernement ? L’État ou un souverain pourrait, par décret, forcer les gens à faire ce que l’État et le souverain veulent. Le souverain n'exige pas l'émission de jetons vides à cet égard.

    Aussi, les souverains pourraient-ils forcer les individus à utiliser des jetons dans les transactions entre eux ? Pourquoi quelqu'un accepterait-il un jeton en tant que paiement parce que le gouvernement accepte ces jetons en tant que paiement d'impôt ?

    Mises explique comment la valeur de l'argent est établie

    Dans ses écrits, Mises avait montré comment l'argent était devenu accepté. Il a commencé son analyse en notant que la demande de monnaie actuelle est déterminée par le pouvoir d'achat de la monnaie d'hier. Par conséquent, pour une offre de monnaie donnée, le pouvoir d'achat actuel est établi à son tour. La demande de monnaie d'hier a été à son tour fixée par le pouvoir d'achat de la journée précédente.

    Donc, pour une offre d'argent donnée, le prix de l'argent d'hier a été fixé. La même procédure s'applique aux périodes passées.

    En régressant dans le temps, nous arriverons finalement à un moment où la monnaie n'était qu'un produit ordinaire où l'offre et la demande fixaient son prix. La marchandise avait une valeur d'échange en termes d'autres marchandises, c'est-à-dire que sa valeur d'échange était établie en troc. Pour le dire simplement, le jour où un produit devient de l’argent, il dispose déjà d’un pouvoir d’achat ou d’un prix établi par rapport à d’autres produits. Ce pouvoir d'achat nous permet de définir la demande de cette marchandise en argent.

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  53. Ceci, à son tour, pour une fourniture donnée, détermine son pouvoir d'achat le jour où la marchandise commence à fonctionner comme de la monnaie. Une fois que le prix de l'argent est fixé, il sert d'input pour l'établissement du prix de l'argent de demain. Il s'ensuit que sans l'information d'hier sur le prix de l'argent, le pouvoir d'achat actuel de l'argent ne peut être établi.

    En ce qui concerne les autres biens et services, l’historique n’est pas nécessaire pour déterminer les prix actuels. Une demande pour ces biens résulte des avantages perçus de leur consommation. L'avantage de cet argent est qu'il peut être échangé contre des biens et des services. Par conséquent, il est nécessaire de connaître le pouvoir d’achat de la monnaie dans le passé afin d’établir la demande actuelle.

    En appliquant le cadre de Mises, également connu sous le nom de théorème de régression, nous pouvons en déduire qu’il n’est pas possible que l’argent ait pu émerger à la suite d’un décret gouvernemental, d’une approbation gouvernementale ou d’une convention sociale. Le théorème montre que l'argent doit émerger comme une marchandise.

    Sur ce Rothbard a écrit,

    Contrairement aux biens de consommation ou de production directement utilisés, la monnaie doit avoir des prix préexistants sur lesquels fonder une demande. Mais la seule façon de le faire est de commencer par un produit utile sous le troc, puis d’ajouter la demande d’un support à la demande antérieure d’utilisation directe (par exemple, pour des ornements, dans le cas de l’or). Ainsi, le gouvernement est impuissant à créer de l'argent pour l'économie; le processus du marché libre ne peut que le développer.5

    Mais comment tout cela est-il lié à la monnaie de papier ? À l'origine, la monnaie de papier n'était pas considérée comme une monnaie, mais simplement comme une représentation de l'or. Divers certificats papier représentaient des créances sur de l’or stocké auprès des banques. Les détenteurs de certificats papier peuvent les convertir en or chaque fois qu'ils le jugent nécessaire. Parce que les gens trouvaient plus pratique d’utiliser des certificats papier pour échanger des biens et des services, ces certificats étaient considérés comme de l’argent.

    Le rôle des banques centrales

    Dans une économie de marché, une banque qui sur-émet des certificats sur papier va rapidement comprendre que la valeur d'échange de ses certificats en termes de biens et de services va chuter. Pour protéger leur pouvoir d'achat, les détenteurs de certificats surémis tenteront probablement de les reconvertir en or. Si tous réclamaient de l'or en même temps, la banque serait en faillite. Dans un marché libre, la menace de faillite empêcherait donc les banques d’émettre des certificats papier non adossés à de l’or.

    Le gouvernement peut toutefois contourner la discipline du marché libre. Il peut émettre un décret qui autorise les banques sur-émises à ne pas échanger leurs certificats papier en or. Une fois que les banques ne sont pas obligées de racheter des certificats papier en or, des opportunités de profits importants sont créées qui incitent à poursuivre une expansion sans restriction de l'offre de certificats papier. L’expansion sans faille des certificats de papier augmente la probabilité de déclencher une hausse galopante des prix des biens et des services, ce qui peut entraîner une défaillance de l’économie de marché.

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  54. Pour éviter une telle panne, il faut gérer l’approvisionnement en papier-monnaie. L'objectif principal de la gestion de l'offre est d'empêcher diverses banques concurrentes d'émettre des certificats papier en excès et de se mettre en faillite. Ceci peut être réalisé en établissant une banque monopolistique - c’est-à-dire une banque centrale - qui gère l’expansion de la monnaie de papier.

    Pour affirmer son autorité, la banque centrale introduit ses propres certificats papier, qui remplacent les certificats de diverses banques. Le pouvoir d’achat de la monnaie de la banque centrale s’établit du fait que divers certificats papier, portant le pouvoir d’achat du fait de leur lien historique avec l’or, sont échangés à un taux fixe contre de la monnaie de banque centrale. Les certificats papier de la banque centrale sont entièrement protégés par des certificats bancaires, qui ont un lien historique avec l'or.

    Il s'ensuit que ce n'est que par le lien historique avec l'or que les morceaux de papier de la banque centrale ont acquis un pouvoir d'achat, et non par décret gouvernemental.

    Le cadre du MMT et la création de richesse

    Dans le monde du MMT, étant donné que l'argent est créé par le gouvernement et que celui-ci est en mesure d'imprimer librement autant d'argent qu'il le souhaite, le gouvernement possède implicitement le contrôle de quantités illimitées de richesse réelle.

    Si le gouvernement détermine ce qui doit être considéré comme de la monnaie et quelle sera sa valeur, cela signifie également qu'il dicte le taux d'échanges entre la monnaie et les biens et services. Cela signifie que les prix sont fixés par le gouvernement et contourne les forces du marché. La théorie économique montre que de tels comportements conduisent à une utilisation inefficace des ressources et à leur tour à un appauvrissement économique.

    Un exemple à cet égard est l'effondrement de l'ancienne Union soviétique et l'incapacité des économies planifiées telles que Cuba et la Corée du Nord à nourrir sa population.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-03-20/problem-modern-monetary-theory

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  55. Le Gilet jaune Benjamin Cauchy rejoint la liste de Dupont-Aignan pour les européennes


    21:16 21.03.2019


    L'ancien porte-parole des Gilets jaunes en Haute-Garonne, Benjamin Cauchy, a annoncé rejoindre la liste de Nicolas Dupont-Aignan pour les européennes.

    Le Gilet jaune Benjamin Cauchy, ex-porte-parole des manifestants de Haute-Garonne, a déclaré ce jeudi sur BFM TV qu'il se présenterait aux élections européennes dans la liste de Nicolas Dupont-Aignan.

    «J'ai décidé de m'associer à la liste de Nicolas Dupont-Aignan car on est syncro' avec les revendications des Gilets jaunes», a-t-il fait savoir. «Je serai en position éligible.»

    Il a déjà rencontré d'autres leaders politiques comme Jean Lassalle et Florian Philippot, avait été approché par des cadres du Rassemblement national et avait échangé avec des responsables nationaux des Républicains, «mais c'est bel et bien Nicolas Dupont-Aignan qui me semble le plus en cohérence avec les revendications que je porte avec de nombreux Gilets jaunes depuis quatre mois», a-t-il précisé, cité par Le Parisien.

    «Par exemple, il dénonce le racket fiscal depuis 2006. Et il a porté le référendum d'initiative citoyenne (RIC) durant sa campagne présidentielle, en a même fait une proposition de loi dès 2013», a expliqué M.Cauchy.

    À la question de savoir s'il pensait à la création d'une liste propre des Gilets jaunes, Benjamin Cauchy a constaté qu'il «avait été approché par de nombreuses personnes qui voulaient monter une liste Gilets jaunes, que ce soit Ingrid Levavasseur, Jean-François Barnaba, Francis Lalanne, Christophe Chalençon… Mais il y avait un manque de corpus et de cohérence politique. Trois revendications ne suffisent pas à porter une liste», a-t-il conclu.

    https://fr.sputniknews.com/france/201903211040445747-gilet-jaune-cauchy-liste-europeennes/

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    1. Un jaune dans les jaunes ? Pas étonnant qu'il refuse de demander la Démocratie !

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  56. Enfumage au gaz carbonique


    Emmanuel Macron a révélé qu’il ne lâcherait pas la lutte contre le changement climatique, si propice à la taxation.


    Par Simone Wapler.
    22 MARS 2019


    À l’origine, les Gilets jaunes se sont retrouvés sur les ronds-points pour protester sur une taxe diesel instaurée dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

    Le credo climatique actuel est que le gaz carbonique est responsable du changement climatique.

    Le credo politique actuel est que l’impôt doit dire le bien et le mal. Le gaz carbonique c’est mal, donc on le taxe pour punir les méchants qui l’émettent avec des moteurs thermiques émetteurs de gaz carbonique.

    Ensuite par le « miracle de Saint Fisc »1, l’argent ainsi prélevé va devenir bon puisqu’il est entre les mains de l’État qui saura en faire bon usage pour purifier l’air.

    Cette semaine, Les Échos nous parlent d’une réunion d’Emmanuel Macron avec 64 « intellectuels » conviés à l’Élysée.

    De quoi ont-ils parlé ? De l’ISF. Emmanuel Macron avait supprimé dès le début de son mandat l’ISF sur les valeurs mobilières, les actions, ne le laissant que sur l’immobilier.

    Emmanuel Macron :

    « Aujourd’hui, je ne sais pas dire l’impact […] il faut pouvoir ajuster les choses et corriger si nécessaire. »

    Ceci permet de voir comment le gouvernement prend des mesures fiscales importantes : au doigt mouillé sans avoir aucune idée de ses effets. Nous sommes dans le symbole.

    Nos 64 intellectuels ont cependant attiré l’attention du chef de l’État sur la vétusté de notre système d’imposition et exprimé la vague idée d’une modernisation.

    Les Échos, citant Emmanuel Macron :

    À la fin, l’économie politique d’une telle réforme, c’est qu’il y a des gagnants et des perdants. Les gagnants prennent l’argent et ne disent rien et les perdants hurlent, et je suis bien placé pour le savoir. Et le chef de l’État d’affirmer qu’il préfère mettre beaucoup plus sur la transition climatique et ses investissements plutôt que d’investir son capital politique et budgétaire sur le système fiscal.

    Là, vous remarquerez qu’il ne peut y avoir de réforme sans perdants ! La question de la fiscalité se résume forcément à « à qui je prends plus et à qui je prends moins ? » mais certainement pas à « comment moins prendre à tous ? ».

    Emmanuel Macron est franc : la fiscalité par le « changement climatique », c’est le truc qui permet d’enfumer le plus tranquillement avec le moins de hurlements.

    Revenons donc au gaz carbonique, la cause de tous nos maux fiscaux.

    UNE ODEUR NAUSÉABONDE DE GAZ CARBONIQUE FINANCIARISÉ

    Les Échos nous donnent une autre information.

    Diantre ! Pour mémoire, sur ce marché, les entreprises dont l’activité émet beaucoup de gaz carbonique achètent du « droit à émission » à d’autres qui, au contraire, n’en émettent pas.

    Si vous considérez que l’émission de gaz carbonique est un péché en vertu du credo n°1, ce marché carbone est le principe de la Simonie et du marché des indulgences – qui a fait la fortune de certains banquiers du XVIe siècle – remis à la sauce moderne. Précisons que la corruption de ce marché a été l’une des origines de la Réforme et de la guerre des religions.

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  57. Toute cette histoire de gaz carbonique maléfique et diabolisé n’est qu’un enfumage.

    LE GAZ CARBONIQUE À L’ORIGINE DU NOUVEAU CONTINENT VERT

    Oui, la combustion de ressources fossiles a contribué en un siècle à augmenter le taux de gaz carbonique dans l’air de 0,03 % à 0,04 % en volume. Et alors ?

    Sur 10 000 molécules d’air sec, en respirer quatre de gaz carbonique au lieu de trois va-t-il nous empoisonner ? Pas du tout, le gaz carbonique n’est pas toxique et en plus, c’est excellent pour la végétation. Cette petite molécule supplémentaire est à l’origine du sixième continent vert, né en 33 ans, fait que la revue Nature2 a mis en évidence. Nous parlons de 18 millions de km² soit 33 fois la superficie de la France métropolitaine.

    Petite précision pour les incrédules : le monoxyde de carbone est toxique contrairement au gaz carbonique, mais, manque de chance, pour les grands prêtres de la taxation pour le climat, de ce côté RAS.

    Si vous voulez approfondir le sujet, je vous recommande l’excellent ouvrage de François Gervais – scientifique de haut niveau, ancien du GIEC –, L’Urgence climatique est un leurre. Il parle en tant que professeur honoraire ; cette situation lui permet d’être délivré de l’obligation du politiquement correct, indispensable à tout patron de laboratoire qui veut conserver son budget.

    Le catastrophisme des modèles de prévision reposant sur les émissions de gaz carbonique est régulièrement démenti par les mesures depuis des décennies. Faut-il rappeler qu’en 2008, Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007, annonçait la disparition totale de la calotte glaciaire estivale en 2013 ?

    La prétention du confetti territorial qu’est la France de lutter seule contre le changement climatique à l’aune de la théorie fumeuse de la réduction du gaz carbonique est scientifiquement grotesque.

    Mais tout cela permet de lever des impôts, beaucoup d’impôts, et d’engraisser des industries parasitaires, y compris dans le secteur financier : bourse au carbone, investissements verts et autres billevesées.

    Toutefois, contrairement à ce que croit Macron, il n’est pas certain que son capital politique sorte indemne de cette escroquerie fiscale.

    ___________

    Pour plus d’informations, c’est ici

    1 - Serge Schweitzer & Loïc Floury, Théorie de la Révolte Fiscale : Enjeux et Interprétations – Ou pourquoi la révolte fiscale n’aura pas lieu, PUAM, 2014 (disponible chez l’éditeur, Avenue Robert Schuman, 13628 Aix-en-Provence Cedex).

    2 - Zhu, Z., et al, 2016, “Greening of the Earth and its Drivers”, Nature Climate Change. doi :10.1038/nclimate3004.

    https://www.contrepoints.org/2019/03/22/339827-enfumage-au-dioxyde-de-carbone

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  58. Drones, marqueurs, doctrine et Sentinelle : quels changements pour l'acte 19 ?


    Antoine Boitel
    RT
    jeu., 21 mar. 2019 20:05 UTC


    Si le gouvernement fait montre d'une nouvelle fermeté face aux casseurs qui agissent en marge des manifestations des Gilets jaunes, les policiers de terrain s'inquiètent des retombées potentielles et font part de leurs incertitudes.

    Echaudé par l'acte 18 des Gilets jaunes en marge duquel de sérieuses dégradations ont été constatées le 16 mars dans la capitale, le gouvernement annonce une nouvelle stratégie pour mettre un terme à la casse. Si l'exécutif bande les muscles, les effets de communication de Matignon, Beauvau ou l'Elysée, semblent quelque peu laisser les forces de l'ordre dans le flou.

    Interrogé par RT France, un policier membre du bureau de l'association CAP-IDF (collectif autonome des policiers d'Ile-de-France) qui a été affecté depuis le mois de décembre 2018 aux détachements d'action rapide (DAR) lors de plusieurs rassemblements de Gilets jaunes, fait part d'un certain désarroi :

    « A ce stade, on ne peut que s'en tenir à ce qui s'est dit dans la presse, on ne sait strictement rien. A titre personnel, je constate seulement que le DAR va simplement changer de nom pour devenir "l'unité anticasseurs", mais pour ce qui est des drones ou des systèmes de marquage des manifestants, c'est le flou total. »

    Il rappelle que des armes de type paintball avaient déjà été employées par le passé afin de marquer des manifestants en vue d'une possible interpellation, mais qu'à sa connaissance, ce dispositif n'a pas été employé depuis le début du mouvement des Gilets jaunes. « Pour les drones, idem, les images seront-elles retransmises en direct dans les cellules de crise ou pas ? On n'en sait rien », explique-t-il avec perplexité. « On peut au moins se réjouir de l'économie sur le kérosène par rapport à ce que doit consommer un hélicoptère pendant une manifestation », ironise-t-il.

    Le policier pointe également du doigt l'effet de surprise, parfois mal vécu par les effectifs de terrain, au moment de leur affectation : « Chaque vendredi, il y a des réunions des hiérarchiques au ministère de l'Intérieur et tard le soir, il y a un télégramme qui tombe avec nos ordres de missions... On découvre en général qu'on commence tôt le lendemain matin. » De quoi susciter de sérieux doutes quant au changement de doctrine annoncé : « On imagine que ce sera pareil, on découvrira sur le terrain. »

    Et de déplorer le manque d'autonomie des forces de l'ordre en pleine action : « Quand on voit cette banque qui brûle non loin des Champs-Elysées, avec une femme piégée par l'incendie en compagnie de son enfant, il faut bien comprendre qu'il n'y a aucune autonomie pour nous, même pour un gradé ; c'est la salle de commandement qui nous place, tout vient d'en haut et pour moi, c'est une erreur stratégique. D'ailleurs à ce moment-là, les individus étaient déjà remarqués depuis un certain temps car ils avaient fait de la casse en amont. Mais au lieu de resserrer la nasse autour d'eux, on nous a ordonné de l'élargir... C'était juste avant l'incendie. »

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  59. A entendre les policiers de terrain, un sentiment domine : Beauvau voulait plus de fermeté, mais le moins possible de blessés graves. Des ordres en apparence contradictoires en auraient découlé. « Qui devra assumer les conséquences en cas de blessure grave d'un casseur ou d'un manifestant ? », interroge le policier associatif du CAP-IDF. « La nouvelle doctrine, c'est quoi ? C'est de leur rentrer dedans ? On a des flics frustrés, fatigués et qu'on incite souvent à se désengager et à fuir même... Alors la réplique de fermeté du gouvernement, elle est à double-tranchant pour nous ; nous, les policiers, il va falloir que nous fassions plus attention que jamais, parce que si nous sommes inquiétés par l'IGPN [Inspection générale de la police nationale], le ministre de l'Intérieur ne sera pas là pour nous tenir la main. Le fonctionnaire concerné sera tout seul. »

    LBD 40 bridé, force Sentinelle déployée : bonne stratégie ?

    Le spectre de la polémique sur le lanceur de balle de défense (LBD 40x46) est toujours bien présent dans les esprits. « La préfecture a beaucoup freiné sur le lanceur après la polémique et il y a eu seulement 35 tirs à Paris le 16 mars, malgré la grande violence des casseurs. Mais l'information selon laquelle les LBD 40 ont été soudainement bridés est incorrecte, en réalité on nous a remplacé les munitions au fur et à mesure depuis deux ans en passant d'une portée de 40 mètres à 20 mètres ».

    Le principe est simple : moins de poudre dans l'amorce, ce qui induit donc une portée réduite. La visée est toujours aussi bonne, mais seulement dans la distance d'emploi prescrite, c'est à dire une portée de moins de 20 mètres.

    Le gouvernement et les syndicats de police ont affiché leur intention de ne pas plier face aux casseurs et la sanctuarisation prévue des bâtiments de pouvoir de la capitale, ainsi que des zones déjà durement touchées telles que les Champs-Elysées est censée assurer une certaine tranquillité. Mais là encore, le policier de terrain n'est pas convaincu de la validité de ces mesures : « La sanctuarisation va déplacer le problème et on a déjà entendu parler de possibles fuites vers le XVIe arrondissement. Il pourrait y avoir beaucoup de casse dans cette zone, c'est déjà arrivé. On verra bien. »

    « Moi, je pense que les casseurs ne viendront pas à l'acte 19 à Paris, mais qu'ils préféreront Nice, par exemple », explique-t-il, tout en concédant qu'il ne s'agit là que d'une spéculation. « En tout cas, l'emploi de la force Sentinelle pour garder les bâtiments publics pose au moins une question... J'ai évoqué le sujet avec un militaire de cette force et il m'a rappelé que leurs unités apprenaient le maintien de l'ordre à l'étranger, dans les villes africaines, par exemple. Ce n'est pas tout à fait la même affaire, vous en conviendrez ! »

    https://fr.sott.net/article/33645-Drones-marqueurs-doctrine-et-Sentinelle-quels-changements-pour-l-acte-19

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