Violence spectaculaire en tant qu'arme de guerre contre les vestes jaunes
par Tyler Durden
Samedi, 23/03/2019 - 07:00
Écrit par Gabriel Rockhill via Counterpunch.org,
La violence est une arme spectaculaire utilisée par la classe dirigeante pour discréditer les mouvements d'en bas et justifier leur répression. C'est spectaculaire en ce sens qu'il est un outil politique formidable et puissant pour gouverner les masses et les maintenir à leur place. Pour ce faire, toutefois, l'arme de la violence est spectaculaire dans un deuxième sens: elle crée une mise en scène soigneusement orchestrée qui cherche à rendre la violence de la classe dirigeante invisible, tout en transformant les actes de résistance en de prodigieux spectacles de violence criminelle.
C’est ainsi que les grands médias présentent actuellement la loi 18 du gilet jaune: au moment précis où le gouvernement achevait sa consultation du peuple via le Grand Débat d’Emmanuel Macron, les gilets jaunes ont débloqué un montant démesuré de la violence qui doit maintenant être réprimée dans les termes les plus forts possibles. Le président du Comité des Champs-Elysées, Jean-Noël Reinhardt, a déclaré dans une interview dans laquelle il était entouré des microphones de la plupart des principaux organes de presse, que le mouvement n'était plus un des Gilets jaunes, mais plutôt du Noir. Des gilets qui «expriment tout simplement la haine et la volonté de détruire». Proclamant que cette situation ne peut pas perdurer en raison de son impact sur l'activité commerciale et touristique, ainsi que de la diffamation du symbole mondial des Champs-Élysées, sa déclaration saigne La déclaration du Premier ministre, Édouard Philippe, s'inscrit parfaitement dans la déclaration: de nouvelles mesures seront mises en place pour interdire les manifestations dans certains lieux et permettre une répression encore plus agressive de la part de la police.
En ce moment de spectaculaire des dommages causés aux biens privés assurés des industries du commerce et du luxe, présenté comme la quintessence de la «violence», il est à noter que le secrétaire général du syndicat de la police Unsa, Philippe Capon, a publiquement a expliqué que la police avait reçu l'ordre de ne pas intervenir samedi, parce qu'il y avait un choix explicite de "laisser briser un certain nombre de choses". Le moment ne pourrait être mieux choisi, car le gouvernement a les mains liées. Après quelques concessions dérisoires en décembre, ainsi que le théâtre théâtral discursif du «Grand Débat», les Gilets jaunes ne sont pas rentrés chez eux et ont survécu à la fois à l'hiver et aux formes extrêmes de la violence de l'État répressive déclenchée contre eux.
Ce spectacle actuel de violence a donc deux objectifs.
Avant tout, il dissimule la violence structurelle du capitalisme et de l'oligarchie ploutocratique, qui sont les sources principales des soulèvements actuels. Les conditions de vie des masses sont de plus en plus inacceptables et le système traditionnel de partis politiques et de syndicats est dysfonctionnel. L'un des signes de protestation qui touche le cœur du problème est simplement: «La violence c'est la pauvreté». Plutôt que de prendre au sérieux le caractère omniprésent et quotidien de cette violence, qui est la violence de l'inégalité capitaliste, La «violence» spectaculaire est construite précisément pour distraire de la destruction quotidienne de la vie sous le régime capitaliste. Il s’agit d’une interruption temporaire et inquiétante du statu quo, qui doit être éradiquée. C’est la «violence» de brûler une banque plutôt que celle de la fonder, ou plus généralement la violence du système bancaire dans son rôle quotidien de sécurisation de l’hégémonie pour la classe dirigeante mondiale.
Deuxièmement, le spectacle de violence orchestré par l’État et les médias de masse a pour fonction d’attacher la lettre écarlate de V for Violence au mouvement Yellow Vest afin de le criminaliser à la fois et de justifier sa répression brutale. Il y a eu de nombreux cas où la police a été filmée pour endommager des biens afin de blâmer les manifestants, et de nombreux officiers ont été photographiés et filmés avec des marteaux, vraisemblablement à cette fin. Au moins un membre de la police anti-émeute s'est prononcé contre les violences menées contre les manifestants non violents, encouragées par le ministre de l'Intérieur, ainsi que contre les efforts visant à fomenter des violences lors des manifestations.
Les cercles d'élite en France n'ont pas totalement réussi cet aspect de leur campagne de propagande, car même des institutions libérales telles que les Nations unies, le Conseil européen, le Parlement européen et Amnesty International ont réussi à rendre invisible ou jamais la violence de l'Etat. moins justifié. La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a préparé le 26 février un mémorandum qui résume certaines des violences, tout en critiquant le manque de précision et de rigueur dans les statistiques conservées par l'État et les médias: ministère de l'Intérieur 12 122 obus LBD, 1 428 grenades lacrymogènes instantanées et 4 942 grenades piégées à main ont été tirées ou lancées entre le début du mouvement du gilet jaune et le 4 février 2019. »D'après les calculs d'un journaliste indépendant cité dans le rapport, il y a eu «38 blessures aux membres supérieurs dont 5 mains perdues, 52 blessures aux membres inférieurs, 3 blessures aux organes génitaux et 189 blessures à la tête dont 20 personnes qui ont perdu un œil». Des médecins et des journalistes ont été régulièrement ont été la cible de nombreuses agressions brutales et d’un nombre record de manifestants emprisonnés.
Néanmoins, des secteurs importants de l'État, les médias et la punditocratie ont tout fait pour dissimuler ce déploiement systématique de la violence de l'État contre des manifestants, des médecins, des journalistes et des passants non violents. Emmanuel Macron a résumé l'essence même de l'idéologie libérale vis-à-vis de l'État en déclarant catégoriquement qu'il est impossible de parler de «répression» ou de «violences policières» en France aujourd'hui parce que «ces mots sont inacceptables au regard de l'état de droit ». À proprement parler, il n’existe donc pas de« violence d’État »car l’État s’oppose à la violence et celle-ci ne peut provenir que de forces sauvages et anarchiques extérieures à lui.
Nous voyons ici le double mouvement de violence spectaculaire en pleine force. D'une part, l'État s'efforce de dissimuler son exploitation spectaculaire par le biais du régime capitaliste et sa répression tout aussi spectaculaire de toute résistance à son égard. D'autre part, il cherche à inciter ou à créer une «violence» spectaculaire dans les manifestations afin de les discréditer simultanément et d'utiliser ce spectacle comme une couverture de son exploitation et de sa répression accrues. Ce sont les deux principaux aspects de la violence spectaculaire qui se déroule actuellement en France.
Il est impératif d'identifier cette tactique et de rechercher de nouvelles stratégies pour lutter contre ses effets extrêmement pernicieux. Sinon, nous risquons de succomber à l'inversion idéologique diagnostiquée avec tant de précision par Malcolm X dans une conférence donnée le 13 décembre 1964 dans laquelle il expliquait que la presse est si puissante dans son "rôle de créateur d'image" qu'elle "peut faire de criminels ressemblez à la victime et faites en sorte que la victime ressemble à un criminel. "
RépondreSupprimer(...) il y a eu «38 blessures aux membres supérieurs dont 5 mains perdues, 52 blessures aux membres inférieurs, 3 blessures aux organes génitaux et 189 blessures à la tête dont 20 personnes qui ont perdu un œil». (...)
(...) la presse est si puissante dans son "rôle de créateur d'image" qu'elle "peut faire de criminels ressemblez à la victime et faites en sorte que la victime ressemble à un criminel. " (...)
C'EST UN CRIME ! UN NAZI(onal socialiste) qui assassine de la française et du français ! Un monstre sanguinaire, un psychopathe, une pédale ! Le fils d'hitler a pris le pouvoir !
Acte 19 des Gilets jaunes: une femme âgée blessée sérieusement à Nice (images)
RépondreSupprimer13:18 23.03.2019
20 personnes ont été interpellées ce samedi 23 mars lors de la manifestation des Gilets jaunes à Nice, interdite par le préfet des Alpes-Maritimes. Selon la presse locale, une femme âgée a été blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la Place Garibaldi par les CRS.
Lors de la manifestation des Gilets jaunes à Nice, interdite par les autorités, une femme âgée a été blessée sérieusement près de la place Garibaldi.
Selon France 3 Côte d'Azur, la femme a été blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la Place Garibaldi par les CRS. Elle est tombée au sol, sa tête aurait percuté un plot.
Pour ce 19e weekend de mobilisation des Gilets jaunes, Nice a interdit les manifestations et a défini un périmètre de sécurité précis dans la ville. Malgré cette interdiction, une dizaine de Gilets jaunes se sont réunis sur la Place Garibaldi.
Détails à suivre
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040469763-nice-gilets-jaunes-femme-blessee/
L'armée française autorisée à utiliser une force meurtrière sur des gilets jaunes si des vies sont menacées
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 23/03/2019 - 09:47
Les soldats français enrôlés dans la police parisienne seront autorisés à "ouvrir le feu" si des émeutes de Yellow Vest menacent des vies ce week-end, rapporte le Daily Mail, citant le gouverneur militaire de Paris.
"Ils sont parfaitement capables d'apprécier la nature de la menace et d'y répondre de manière proportionnée", a déclaré le général Bruno Leray dans une interview accordée vendredi à Franceinfo Radio. "Si leur vie ou celle des personnes qu'ils défendent est menacée, ils peuvent monter pour ouvrir le feu."
Comme nous l'avions annoncé mercredi, les autorités françaises ont annoncé le déploiement de troupes antiterroristes de l'Opération Sentinelle afin de se concentrer sur les menaces pesant contre Yellow Vest à la suite de l'aggravation de la situation des manifestants le week-end dernier (après une brève pause à la fin du "grand débat" manqué du président Macron initiative qui a poussé les mairies à exprimer leurs griefs), ce qui a presque tourné au meurtre pour des civils pris au hasard, pris dans le chaos d’émeutiers se heurtant à la police
Il a maintenant été confirmé que l'armée française soutiendrait quelque 5 000 policiers qui tentaient de maintenir l'ordre lors de la 19ème manifestation consécutive de la veste jaune samedi à Paris ce week-end.
Le général Leray a déclaré vendredi à Franceinfo Radio: "Si leur vie ou celle des personnes qu'ils défendent est menacée, ils peuvent monter pour ouvrir le feu." -Courrier quotidien
L’opération Sentinelle a débuté après les attaques d’Ile-de-France de janvier 2015 (série d’actes terroristes liés à Al-Qaïda qui ont commencé avec la fusillade de Charlie Hebdo) et a entraîné le déploiement de quelque 10 000 soldats et 4 700 policiers et gendarmes sur des sites sensibles et des le pays.
Après une réunion hebdomadaire du cabinet mercredi, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a évoqué samedi les "nouvelles formes de violence" qui, selon lui, justifient le déploiement des forces antiterroristes.
"Après avoir vu les nouvelles formes de violence samedi, des mesures d'urgence seront prises pour renforcer la réaction des forces de sécurité", a déclaré Griveaux. Il a ajouté que cela devait inclure "la mobilisation renforcée de Sentinelle pour protéger le bâtiment officiel et d'autres positions fixes dans la capitale".
«Les individus ont décidé d’attaquer la démocratie et ses symboles», a ajouté Griveaux.
https://www.zerohedge.com/news/2019-03-22/open-fire-french-military-authorized-use-deadly-force-yellow-vests-if-lives
(...) «Les individus ont décidé d’attaquer la démocratie et ses symboles», a ajouté Griveaux. (...)
SupprimerIl voulait dire 'la république' et non son contraire la Démocratie.
Rappel qu'il n'y a qu'UN SEUL pays au monde en Démocratie: La Suisse.
(...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)
https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html
RAFLE SUR LES GILETS JAUNES
RépondreSupprimerSentinelle, drones, LBD… L’acte 19 des Gilets jaunes sous étroite surveillance à Paris
13:51 23.03.2019
Après le saccage des Champs-Élysées samedi dernier, l'exécutif teste un nouvel arsenal sécuritaire. Les militaires de Sentinelle ont pour la première fois été appelés en renfort alors que les manifestations ont été bannies de plusieurs lieux emblématiques à Paris, Nice ou Bordeaux. Un correspondant de Sputnik suit la situation dans la capitale.
Paris est sous tension pour ce nouveau samedi de mobilisation des Gilets jaunes. Après le saccage le 16 mars des Champs-Élysées et sur décision du nouveau préfet de police Didier Lallement, aucun Gilet jaune n'est autorisé à défiler sur la célèbre avenue, ses abords et la place de l'Étoile ainsi que dans un périmètre incluant le palais de l'Élysée et l'Assemblée nationale.
Une quinzaine d'autres villes, dont Nice, Bordeaux et Toulouse sont aussi concernées par des interdictions similaires.
Qui plus est, l'exécutif a annoncé le renfort de militaires de la force antiterroriste Sentinelle, affirmant cependant ne pas les placer en première ligne. Ces soldats auront pour seule mission de protéger les bâtiments officiels et sites sensibles, afin de décharger les policiers, ont assuré les autorités.
Édouard Philippe a quant à lui demandé que les détachements d'action rapide des forces mobiles, transformées en «unités anticasseurs», soit engagés «dès les premiers troubles» pour disperser et interpeller les manifestants violents.
Il a également demandé que de nouveaux moyens comme des drones et des «produits marquants» soient utilisés et dit assumer les risques d'une répression plus sévère, recourant notamment aux très contestés lanceurs de balle de défense (LBD).
13:48
À Denfert-Rochereau, à Paris, des Gilets jaunes conspuent les forces de l’ordre et les poussent à quitter les lieux.
13:22
Éric Drouet a été verbalisé à Paris, selon LCI.
Éric Drouet, figure des Gilets jaunes s'est fait verbaliser à Paris après avoir été contrôlé au niveau des Halles, selon LCI.
13:16
Malgré l'interdiction de manifester en centre-ville, des centaines de personnes sont rassemblées à Rouen.
13:07
Environ 200 Gilets jaunes marchent avec Priscillia Ludosky dans la métropole lilloise.
Environ 200 Gilets jaunes ont marché une quinzaine de kilomètres samedi matin entre Tourcoing et Lille, dans le calme, rejoints en milieu de cortège par l'une des figures du mouvement Priscillia Ludosky, ont constaté des journalistes de l'AFP.
«Grâce aux ancêtres des gilets jaunes vous avez: semaine de 40h, congés payés, sécu+allocs», «abrogation du CICE», «infirmière en colère» pouvait-on lire parmi les innombrables messages écrits sur les gilets et banderoles.
12:58
Nicole Belloubet promet d’être «sans merci avec les casseurs».
«Quand des casseurs vous agressent, vous attaquent, la France est avec vous», a lancé la Garde des Sceaux à l'adresse notamment des policiers, gendarmes et CRS déployés dans la cour de la caserne.
«Nous serons sans merci pour les casseurs (....) Ce que veulent ces gens, ce n'est pas le dialogue, leur seule revendication c'est la violence», a-t-elle ajouté.
«Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances» avec ces fauteurs de trouble, a-t-elle aussi préconisé.
Nicole Belloubet
RépondreSupprimer«Nous serons sans merci avec les casseurs»: Nicole Belloubet reçoit une volée sur le Net
13:34 23.03.2019
Nicole Belloubet s’est engagée samedi à être «sans merci avec les casseurs» lors de l'acte 19 des Gilets jaunes, dans un discours prononcé en marge de la commémoration des attentats djihadistes ayant fait quatre morts dans l'Aude le 23 mars 2018. Ses propos n’ont pas tardé à déclencher une polémique sur les réseaux sociaux.
12:55
Le cortège des Gilets jaunes doit s’élancer à 13h de la place Denfert-Rochereau en direction du Sacré Cœur.
12:34
La préfecture des Alpes Maritimes a fait état de six interpellations depuis le matin dans le cadre de l'interdiction de manifester à Nice, où elle a mis en place un périmètre d'interdiction de manifestations et de rassemblements très étendu.
12:31
Quelques centaines de Gilets jaunes étaient réunis vers 12h30 place Denfert-Rochereau.
L’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunes
12:22
La situation est tendue depuis ce matin à Nice où quelques dizaines de Gilets jaunes ont bravé l'interdiction de manifester sur la place Garibaldi. Une femme âgée a été sérieusement blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la place.
Acte 19 des Gilets jaunes: une femme âgée blessée sérieusement à Nice (images)
12:03 23.03.2019
20 personnes ont été interpellées ce samedi 23 mars lors de la manifestation des Gilets jaunes à Nice, interdite par le préfet des Alpes-Maritimes. Selon la presse locale, une femme âgée a été blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la Place Garibaldi par les CRS.
12:18
Près de 6.000 forces de l’ordre, des canons à eau, des blindés et un bon nombre de véhicules de gendarmerie sont déployés depuis ce matin à Paris.
L’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunes
Acte 19. Voici à quoi ressemble le dispositif déployé sur les Champs-Élysées (photos)
10:57 23.03.2019
Près de 6.000 forces de l’ordre, des canons à eau, des blindés et un bon nombre de véhicules de gendarmerie… Après les dégradations du week-end dernier, les Champs-Élysées s’apprêtent à vivre un acte 19 sous haute surveillance.
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040469514-sentinelle-gilets-jaunes-manifestation/
Acte 19: huée par la foule, la police quitte la place Denfert-Rochereau à Paris (vidéo)
RépondreSupprimer14:30 23.03.2019
Alors que l’acte 19 des Gilets jaunes bat son plein, la tension commence à se faire ressentir sur la place Denfert-Rochereau, où une voiture de police a quitté les lieux face à la masse des manifestants.
Interdits sur les Champs-Élysées après les dégradations commises le 16 mars, les Gilets jaunes sont parvenus à manifester ce samedi 23 mars au Trocadéro et à Denfert-Rochereau.
Sur les images prises par un correspondant de Sputnik on voit la tension qui commence à se faire ressentir sur la place Denfert-Rochereau, où les forces de l'ordre ont quitté la zone, face aux huées des manifestants.
Paris est sous tension pour ce nouveau samedi de mobilisation des Gilets jaunes. Après le saccage le 16 mars des Champs-Élysées et sur décision du nouveau préfet de police Didier Lallement, aucun Gilet jaune n'est autorisé à défiler sur la célèbre avenue, ses abords et la place de l'Étoile ainsi que dans un périmètre incluant le palais de l'Élysée et l'Assemblée nationale.
Sentinelle, drones, LBD… L'acte 19 des Gilets jaunes sous étroite surveillance à Paris
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040471219-acte-19-denfert-rochereau-police-voiture/
«Nous serons sans merci avec les casseurs»: Nicole Belloubet reçoit une volée sur le Net
RépondreSupprimer13:35 23.03.2019
Nicole Belloubet s’est engagée samedi à être «sans merci avec les casseurs» lors de l'acte 19 des Gilets jaunes, dans un discours prononcé en marge de la commémoration des attentats djihadistes ayant fait quatre morts dans l'Aude le 23 mars 2018. Ses propos n’ont pas tardé à déclencher une polémique sur les réseaux sociaux.
En évoquant face à des officiels et des représentants des forces de l'ordre réunis dans la caserne Iéna de Carcassonne «les troubles qui agitent le pays depuis novembre», la garde des Sceaux a mis en garde tous les casseurs à la veille de l'acte 19 des Gilets jaunes.
«Quand des casseurs vous agressent, vous attaquent, la France est avec vous», a-t-elle lancé à l'adresse notamment des policiers, gendarmes et CRS déployés dans la cour de la caserne. «Nous serons sans merci avec les casseurs [….] Ce que veulent ces gens, ce n'est pas le dialogue, leur seule revendication c'est la violence», a-t-elle ajouté. «Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances» avec ces fauteurs de troubles, a-t-elle aussi préconisé.
Ses propos ont fait un carton sur les réseaux sociaux. Certains ont dénoncé la politique du deux poids, deux mesures du gouvernement
Les 5.000 membres des forces de l'ordre mobilisés samedi 16 mars, lors de l'acte 18 des Gilets jaunes, n'ont pas pu empêcher les pillages et incendies volontaires sur les Champs-Élysées. Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé l'emploi des militaires de la force Sentinelle pour la prochaine mobilisation des Gilets jaunes. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a expliqué, mercredi 20 mars, que cette mesure permettrait de protéger des bâtiments officiels et autres «points fixes».
Emmanuel Macron a défendu vendredi le recours à l'armée depuis Bruxelles disant qu'il a été décidé de «faire appel aux militaires de l'opération Sentinelle pour ce qui est leur mission: la lutte contre le terrorisme et protéger les sites sensibles pour pouvoir décharger les policiers et les gendarmes de ces missions. Mais en aucun cas l'armée dans notre pays n'est en charge du maintien de l'ordre, c'est un faux débat absolu».
Au-delà de Sentinelle, des brigades anticasseurs dédiées seront déployées sur le terrain, des drones et des «produits avec des marquages indélébiles» permettant de «tracer» les casseurs vont aussi être employés.
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040470697-casseurs-sans-merci-belloubet-net/
Gilets jaunes: Mélenchon (PS né au Maroc) lance un appel aux militaires de Sentinelle, Philippe répond
RépondreSupprimer09:47 23.03.2019
La veille de l’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunes, le chef de file de La France insoumise a appelé les militaires de Sentinelle à ne pas obéir à toute consigne «contraire à leur honneur». Selon le Premier ministre français, le déploiement de cette force ne vise «en aucune manière» à «maintenir l’ordre».
Vendredi, depuis l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel aux militaires de Sentinelle déployés ce samedi à Paris. Faisant part de sa confiance «totale» en les militaires, le leader de La France insoumise leur a demandé de ne pas tirer sur les manifestants.
«Nous leur demandons conformément au droit qui leur est reconnu et au devoir qui leur est imposé de n'accomplir aucun acte contraire aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales et quand bien même ils en recevraient l'ordre qu'ils n'y obéissent pas, qu'ils ne tirent pas […] N'obéissez qu'aux ordres conformes à l'honneur de votre engagement et à votre devoir d'obéissance à la patrie», a-t-il lancé.
Il a également appelé les Gilets jaunes à «une mobilisation intense ce samedi» tout en soulignant que «la violence ne peut ni ne doit jamais être une stratégie».
«J'appelle tous ceux qui y participeront à faire tout ce qui est en leur pouvoir avec les méthodes pacifiques auxquelles ils doivent se tenir pour qu'aucune provocation ne soit possible», a-t-il précisé.
Plus tôt cette semaine, Jean-Luc Mélenchon avait critiqué l'emploi de la force Sentinelle lors d'un débat avec les chefs des principaux grands partis politiques organisé le 20 mars sur BFM TV.
Dans une lettre de réponse à Jean-Luc Mélenchon, le Premier ministre français s'est dit «attristé» par les «polémiques» et les «rumeurs» autour de la mobilisation de la mission Sentinelle samedi lors des manifestations des Gilets jaunes.
Il a assuré que «la lutte contre le terrorisme» était «l'unique vocation du dispositif Sentinelle».
«En aucune manière, il ne saurait être question d'engager des militaires des armées pour maintenir l'ordre, encore moins de les positionner en face des manifestants», a précisé Édouard Philippe.
Certains internautes ont soutenu l'appel de Jean-Luc Mélenchon.
D'autres n'estiment pas toutefois que les militaires aient reçu l'ordre de tirer sur les manifestants.
Le gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, avait indiqué vendredi sur France info que les militaires avaient «différents moyens d'action pour faire face à toute menace». Selon lui, «ça peut aller jusqu'à l'ouverture du feu», dans les cas où «leur vie ou celle des personnes qu'ils défendent est menacée».
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040468371-gilets-jaunes-melenchon-appel-militaires-sentinelle-philippe-repond/
Acte 19. Voici à quoi ressemble le dispositif déployé sur les Champs-Élysées (photos)
RépondreSupprimer12:16 23.03.2019
Près de 6.000 forces de l’ordre, des canons à eau, des blindés et un bon nombre de véhicules de gendarmerie… Après les dégradations du week-end dernier, les Champs-Élysées s’apprêtent à vivre un acte 19 sous haute surveillance.
Un puissant dispositif des forces de l'ordre est déployé sur les Champs-Élysées depuis ce matin. Fermée aux manifestations après les dégradations du week-end dernier, la célèbre avenue parisienne a été vidée de tout Gilet jaune vers 10h30. On peut en revanche y apercevoir de nombreux véhicules blindés, au moins un canon à eau, un dispositif pour démonter les barricades et plusieurs véhicules de la gendarmerie.
L’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunesL’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunesL’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunesL’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunesChamps-Élysées le 23 mars 2019L’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunesUn drone de la police au-dessus de l’arc de Triomphe
La préfecture de police de Paris a indiqué à Cnews que deux drones seraient utilisés à Paris pour guider certaines interventions.
Qui plus est, l'exécutif a annoncé pour cet acte 19 le renfort de militaires de la force antiterroriste Sentinelle, affirmant cependant ne pas les placer en première ligne. Ces soldats auront pour seule mission de protéger les bâtiments officiels et sites sensibles, afin de décharger les policiers, ont assuré les autorités.
La préfecture de police de Paris a annoncé à midi que 31 interpellations avaient déjà été réalisées à Paris dans la zone des Champs-Élysées.
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040469101-gilets-jaunes-champs-elysees-acte19-dispositif/
La Grèce est le nouvel eldorado immobilier
RépondreSupprimerAudrey Duperron
21 mars 2019
La Grèce est devenue l’épicentre d’un investissement dans le secteur de l’immobilier et du tourisme, rapporte le New York Times. This frénésie est favorisée par le désir des Grecs de se procurer de l’argent en revendant, de leurs propriétés, ou de l’exploiter pour la location saisonnière. Mais une autre partie de cet essor est la délivrance de «Visas d'or» à des étrangers.
Ces «Visas d'or» permettent aux non-Européens d'acquérir une résidence grecque au travers d'un visa renouvelable d'une durée de 5 ans, délivrés d'un bien immobilier d'au moins 250 000 euros En 2013, la Grèce a adopté ce dispositif qui avait déjà été proposé avec succès au Portugal, en Espagne, ou même à Malte, en quelques modifications.
Des valises remplies de billets de banque
Dix mille étrangers, dont près de 4000 chinois, ont profité de cette opportunité pour qu'ils soient en Europe. Ensemble, ils ont dépensé près de 1,5 milliard d’euros en biens immobiliers grecs au cours des 5 dernières années. La capitale Athènes, mais aussi les îles de Corfou et Santorin, sont les lieux les plus prisés pour ces acquisitions. Les banlieues les plus modestes de la capitale grecque sont également les cibles de ces placements.
«Les Chinois sont confiants en Grèce, parce que des entreprises publiques chinoises, dont Cosco, qui possède la plus grande partie du port de la Pirée, ont déjà enquêté», explique Carrie Law, présumée Juwai.com, une firme d'investissement hongkongaise spécialisée dans l'immobilier. Elle explique que ce n’est pas se rendre en Grèce avec des valises remplies de billets de banque. Le gouvernement chinois a mis en place des mesures de contrôle des capitaux et des transferts de fonds à l’équivalent de 50 000 dollars par an. Qu’à cela ne tienne: les familles chinoises sont assermentées et mutualisées, elles sont mises en réserve, ou ont été transférées du premier au dernier rang.
La manne touristique
D’un autre côté, les Grecs qui ont dépendu des logements vacants, ont été rénovés. Cette nouvelle activité a été rapidement complétée par un revenu supplémentaire. Récemment, les touristes ont commencé à retourner en Grèce, et l’année dernière, le pays accueille un nombre record de 33 millions de touristes.
Thomas Cook et Wyndham Hotels ont déjà commencé à investir massivement. Selon Enterprise Greece, l’agence gouvernementale en charge de la promotion des investissements et du commerce, de nombreux projets de complexes touristiques sont actuellement en construction dans le pays méditerranéen.
Il faut ajouter l’intérêt de certains fonds d’investissement pour l’immobilier grec. Ils rachètent aux banques grecques les produits de la titrisation de crédits immobiliers, ou de propriétés. Celles-ci, dont les comptes sont générés par des créances irrécouvrables accumulées pendant la crise, sont trop heureuses de pouvoir s’en débarrasser.
Les citoyens grecs payent le prix fort de cette frénésie
RépondreSupprimerMais la combinaison de ces deux facteurs a un coût pour les citoyens grecs ordinaires. Les prix de l’immobilier, qui s’étaient effondrés de 40% depuis 2010, auraient augmenté de 2% en 2018, leur première hausse depuis 9 ans. Le programme des «Visas d'or» influence également les prix du marché. Ce n'est pas un hasard si on a demandé un grand nombre de biens à vendre à Athènes, Thessalonique ou les îles grecques est exactement de 250 000 euros, le seuil d'investissement minimum pour obtenir la résidence grecque pendant 5 ans.
And the New York Times. 10% de l’année, alors que les investissements dans l’immobilier sont en hausse de 20%. De même, sur les 5 dernières années, le nombre de logements convertis en locations saisonnières ont été multipliées par 4.
La pression sur les loyers est très forte et 30% dans certaines zones. Comme les Barcelonais, les Grecs ont plus et plus mal à se connecter. Des militants menaient une crise du logement. Le gouvernement en est conscient, et envisage de restreindre les conversions de logements en locations saisonnières.
https://fr.express.live/grece-immobilier-investissement-tourisme/
Ces 9 Castorama et 2 Brico Dépôt vont bientôt fermer
RépondreSupprimerBlanche Vathonne
20 Mar 2019, 12:37
Nouveau coup dur pour le leader européen du bricolage. Le groupe britannique Kingfisher, maison-mère de Castorama, vient d'annoncer qu'il fermerait plusieurs de ses magasins en France; 11 points de vente seraient ainsi concernés. Il juge en effet que la rentabilité de ces magasins en particulier est insuffisante. Ces dernières années, Kingfisher a vu son résultat courant diminuer de 13 % à 693 millions de livres (809 millions d'euros), notamment à cause de Castorama.
Si le groupe n'a pas encore communiqué sur les magasins concernés, nos confrères d'Europe 1 se sont procurés la liste. Il s'agit de ceux de Flandres (Paris 19e), de la Défense (Hauts-de-Seine), d'Eragny (Val d'Oise), Darnetal (Seine Maritime), d'Ezanville (Val d'Oise), de Ballainvilliers (Essonne), d'Angers (Maine et Loire), d'Hellemmes (Nord), et celui de Pontault (Seine-et-Marne). On ne connaît pas encore les noms des deux Brico Dépôts qui seront fermés mais le magasin de Calais serait concerné, selon France Bleu.
"Certains magasins ne sont pas rentables et affichent des rendements faibles", peut-on lire dans le communiqué publié ce mercredi qui dévoile également ses résultats annuels. "Ils ont connu un déclin régulier du trafic client, malgré des initiatives de redynamisation, et leurs projections demeurent négatives", poursuit la société. 789 personnes sont concernées par cette fermeture de magasins mais elles se verront proposer un poste similaire au sein des deux enseignes en France (101 Castorama et 123 Brico Dépôt).
Le groupe a annoncé au même moment le départ de sa directrice générale Véronique Laury, en poste depuis 2014, même si aucune date n'a encore été fixée.
https://www.businessinsider.fr/ces-9-castorama-et-2-brico-depot-vont-bientot-fermer/
D'un côté il y a la perte abyssale de pouvoir d'achat et, de l'autre il y a l'Internet où les commandes sont moins chères.
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RépondreSupprimerLe maïs GM transforme la vie des agriculteurs aux Philippines
23 Mars 2019
par Seppi
NkechiIsaac*
« Avant, je ne dormais pas bien quand j'avais semé du maïs dans mon champ », se souvient Edwin Paraluman, un agriculteur philippin. « J'avais toujours eu peur de me réveiller un jour pour trouver mon champ de maïs dévasté par la pyrale du maïs. En effet, aux Philippines, la pyrale du maïs ne respecte aucune saison, elle est constamment présente dans les champs de maïs. »
Paraluman a déclaré que ses soucis sans fin et ses précautions faisaient très peu pour réduire les énormes pertes résultant du problème de la pyrale du maïs. « Je perdais toujours lorsque je semais du maïs et il est arrivé un moment où j'ai dû arrêter d'en semer et de passer aux légumes. J'ai planté des courges, des haricots verts, d'autres cultures », a-t-il ajouté.
C’était un événement inquiétant pour Paraluman, qui semait du maïs avec ses parents depuis son enfance et qui a poursuivi cette pratique lorsqu’il a fondé sa propre famille.
Aussi, sa « joie n'a pas eu de limite » lorsqu'il a appris qu'il existait une technologie capable de lutter contre la pyrale du maïs dans son pays. Paraluman a été parmi les premiers agriculteurs des Philippines à adopter cette nouvelle technologie et à semer du maïs Bt génétiquement modifié résistant à des parasites.
Les Philippines ont été le premier pays d’Asie du Sud-Est à approuver la culture commerciale d’une plante génétiquement modifiée pour l’alimentation humaine et animale. Le Bangladesh a été le premier pays d’Asie du Sud à approuver une telle culture avec la commercialisation du brinjal ou aubergine Bt résistant à un parasite.
Aux Philippines, le maïs Bt a été conçu pour résister à la pyrale du maïs asiatique, Ostrinia furnacalis (Guenee), l’un des ravageurs les plus destructeurs du pays. La culture représente également une solution pratique et écologiquement durable pour que les producteurs de maïs pauvres partout dans le monde augmentent leurs rendements et réduisent l'utilisation de pesticides, améliorant ainsi leur santé et leurs moyens de subsistance, ce qui réduit aussi la pauvreté.
Paraluman a partagé son histoire avec un public lors de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, tenue en novembre dernier ; il a déclaré que la culture du maïs Bt avait changé sa vie. Elle lui a donné la tranquillité d'esprit et plus de temps pour faire d'autres choses, comme s'occuper de sa famille et occuper des emplois annexes.
« En décembre 2003, le maïs Bt a été commercialisé et j'ai été le premier agriculteur à le semer. La première fois que j’ai semé du maïs Bt, j’ai été tellement surpris de ne voir, sur mes sept hectares, aucune pyrale du maïs », a-t-il rappelé. « Mon maïs n'a plus été endommagé. J'ai semé ce maïs et cela a changé ma vie. Avant, ma maison était tellement petite mais maintenant, elle est vraiment très grande. Maintenant, mes revenus sont bons et je peux établir un bon budget pour ma famille. Cela a augmenté mes revenus et je dis maintenant aux autres agriculteurs que cette technologie est très bonne. »
Paraluman a réfuté les allégations selon lesquelles les cultures génétiquement modifiées causent des problèmes de santé. « Les personnes qui disaient que cela vous rendrait malade lorsque nous avions commencé, ont pu constater que ce n'était pas vrai parce que je l'ai prouvé », a-t-il noté. « Je le mange depuis 14 ans et je suis encore fort et en bonne santé. Donc, cela fait 14 ans que je sème ce maïs et il n’y a eu aucun effet négatif sur notre santé. »
RépondreSupprimerL'adoption de la technologie Bt a rendu les Philippines autonomes en matière de production de maïs, a-t-il déclaré. Le pays n’importe plus de maïs et les agriculteurs envisagent maintenant d’en exporter car ils ont des excédents.
Rhodora Aldemita, directrice du Centre International de Connaissances sur la Biotechnologie des Cultures à l'ISAAA, le Service International pour l’Acquisition d’Applications Agri-Biotch, a déclaré que les agriculteurs philippins subissaient des pertes dues à la pyrale du maïs de l'ordre de 30 à 50 %, ce qui impactait la production de maïs de la nation.
« Le problème de la pyrale du maïs a eu un effet dévastateur aux Philippines sur la production de maïs », a déclaré Aldemita. « Le coût du maïs avait augmenté parce que nous importions. Nous devions importer car il nous fallait des aliments pour le bétail. Ainsi, lorsque l'approbation [du maïs Bt] est arrivée et que les agriculteurs ont commencé à le semer en 2003, ils ont vite été en mesure de se procurer la technologie et de partager les informations d'un site agricole à un autre, car ils ont constaté que les avantages étaient énormes. Ce maïs s'est répandu comme un feu sauvage. Il n’y a plus beaucoup de pulvérisations et il y a une gestion culturale minimale sur le terrain. »
Plus de 400.000 agriculteurs sèment maintenant du maïs Bt aux Philippines, a déclaré Paraluman. « Les biotechnologies aident les agriculteurs des Philippines, et d’autres produits Bt sont en préparation, comme le cotonnier et l'aubergine Bt et le riz doré, que nous soutenons réellement. Notre population dépasse les 107 millions et nos terres sont en diminution. Nous avons besoin d'une technologie moderne pour l'agriculture afin de pouvoir planter et récolter davantage sur moins de terres », a-t-il ajouté.
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* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/01/gmo-corn-transforming-farmers-lives-philippines/
http://seppi.over-blog.com/2019/03/le-mais-gm-transforme-la-vie-des-agriculteurs-aux-philippines.html
Les 10 villes les plus chères au monde
RépondreSupprimerChisato Goya
19 Mar 2019, 12:52
Le cabinet de recherche britannique Economist Intelligence Unit a récemment publié son étude annuelle sur le coût de la vie à travers le monde, repérée par Business Insider. Ce classement compare le coût de plus de 160 produits et services — prix moyen d'un kilo de pain, prix d'une bouteille de bière de 330 ml, d'un costume pour homme ou d'une coupe de cheveux pour une femme etc — dans 133 villes dans le monde. Dans le top 10 des villes les plus chères au monde, on retrouve deux villes américaines, quatre villes européennes et quatre asiatiques.
Dans l'ensemble, "l'impact de l'inflation et des taux de change élevés se reflète dans le coût de la vie moyen pour la population", peut-on lire dans le rapport. Ainsi, de nombreuses villes ont vu leur classement chuter en raison de la crise économique, de la faiblesse de leur monnaie ou de la chute des prix locaux. C'est le cas de l'Argentine, du Brésil, de la Turquie ou encore du Venezuela.
D'ailleurs, Caracas est devenue cette année la ville la moins chère au monde.
A titre d'exemple, le prix moyen d'un kilo de pain est de 0,60 dollar à Damas en Syrie, alors qu'il coûte 15,59 dollars à Séoul en Corée du Sud.
Pour la première fois depuis la publication de ce classement par The Economist Intelligence Unit, trois villes se partagent la première place du podium, avec notamment Singapour, qui est en fait la seule ville du top 10 à conserver son rang cette année.
Voici les 10 villes les plus chères au monde, selon le rapport du cabinet Economist Intelligence Unit (dans l'ordre croissant) :
10 Los Angeles, Etats-Unis
7.. ex aequo. New York, Etats-Unis
7.. ex aequo. Copenhague, Danemark
7.. ex aequo. Séoul, Corée du Sud
5.. ex aequo. Osaka, Japon
5.. ex aequo. Genève, Suisse
4.. Zurich, Suisse
1.. ex aequo. Hong Kong
1.. ex aequo. Paris
1.. ex aequo. Singapour
https://www.businessinsider.fr/classement-villes-les-plus-cheres-au-monde-etude-economist-intelligence-unit+
Pourquoi l'équinoxe de printemps tombe le 20 mars, et pas le 19 ou le 21
RépondreSupprimerChisato Goya
20 Mar 2019, 09:53
Dans l'imaginaire collectif, le printemps commence le 21 mars et correspond à ce que l'on appelle "équinoxe", date à laquelle le jour et la nuit ont exactement la même durée. A ce moment-là, le Soleil est au zénith, autrement dit, il se trouve précisément à la verticale de l'équateur, rapporte Ça m'intéresse. Cette année, l'équinoxe de printemps a lieu ce mercredi 20 mars 2019, à 22h58 plus précisément, selon les calculs des astronomes de l'Institut des mécaniques célestes et du calcul des éphémérides (IMCCE) de l'Observatoire de Paris, et non le 21 mars. Comment peut-on expliquer cette légère fluctuation de date ?
Ce phénomène dépend de l'inclinaison de la Terre par rapport au Soleil, qui varie tout au long de l'année, sachant que notre planète bleue se penche vers le Soleil pendant six mois et s'écarte de son astre les six mois suivants. De plus, notre calendrier compte 365 jours, ce qui ne correspond pas exactement à la durée d'une rotation de la Terre autour du Soleil, qui dure en réalité 365,2422 jours. L'existence des années bissextiles est censée corriger ce léger décalage mais cela créé tout de même un changement de date de l'équinoxe du printemps qui tombe le 19, 20 ou 21 mars selon les années.
L'année prochaine, l'équinoxe du printemps tombera également un 20 mars et ça sera pareil l'année suivante. En effet, il faudra attendre l'année 2044 pour que l'équinoxe du printemps ait lieu un 19 mars et l'année 2102 pour qu'il tombe un 21 mars.
A partir de jeudi matin, les jours vont se rallonger de plus en plus et nous gagnerons plus ou moins quatre minutes d'ensoleillement par jour, même si ce phénomène avait déjà commencé depuis le 21 décembre dernier (solstice d'hiver). Ce gain va se poursuivre jusqu'au solstice d'été, stagner quelques jours à son plus haut niveau en juin, avant de chuter pour être à son plus bas en décembre.
Le deuxième équinoxe de l'année a quant à lui toujours lieu à l'automne. D'après les calculs des astronomes, il ne peut intervenir qu'entre le 19 et 24 septembre de l'année. Et selon l'IMCCE, il aura lieu cette année le lundi 23 septembre 2019, à 9h50 du matin, et donc non un 21. Il faudra attendre l'année 2092 pour que l'équinoxe d'automne tombe un 21 et l'année 2303 pour qu'il tombe un 24.
Pour retrouver toutes les dates des équinoxes et solstices pour 2019 et les années à venir, c'est par ici:
http://icalendrier.fr/outils/equinoxes-solstices
https://www.businessinsider.fr/equinoxe-de-printemps-pourquoi-20-mars-2019
Premiers jets de gaz lacrymogène à Paris au cours de l’acte 19 des Gilets jaunes (vidéo)
RépondreSupprimer17:59 23.03.2019
La situation devient tendue à Paris en plein acte 19 des Gilets jaunes. Comme on peut le voir sur une vidéo transmise par un correspondant de Sputnik présent sur place, la police a eu recours au gaz lacrymogène boulevard Sébastopol.
Après une matinée relativement calme, les premiers affrontements ont éclaté ce samedi 23 mars entre manifestants et forces de l’ordre boulevard Sébastopol, à Paris. Une vidéo, transmise par un correspondant de Sputnik, montre que la police a utilisé du gaz lacrymogène contre des Gilets jaunes.
On y voit également des manifestants qui brûlent des poubelles.
La capitale française est sous tension pour ce nouveau samedi de mobilisation des Gilets jaunes. Après le saccage le 16 mars des Champs-Élysées et sur décision du nouveau préfet de police, Didier Lallement, aucun Gilet jaune n'est autorisé à défiler sur la célèbre avenue, ses abords et la place de l'Étoile, non plus que dans un périmètre incluant le palais de l'Élysée et l'Assemblée nationale. En outre, les militaires de Sentinelle ont pour la première fois été appelés en renfort.
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040473615-paris-jets-gaz-lacrymogene/
FRANCE - LES «GILETS JAUNES» ONT DÉFILÉ À PARIS DANS LE CALME
RépondreSupprimerLa «fermeté» du gouvernement a été efficace ce samedi à Paris. Les «gilets jaunes» ont renoncé à aller sur les Champs-Elysées. Ils ont manifesté calmement dans la capitale.
23.03.2019, 15h59
Délaissant des Champs-Elysées interdits à la manifestation, plusieurs milliers de «gilets jaunes» ont défilé samedi dans le calme à Paris. Cet acte 19 a toutefois été marqué par des tensions et incidents dans plusieurs villes dont Montpellier, Nice et Nantes.
Positionnés dès le petit matin, de nombreux fourgons policiers, blindés et canons à eau avaient pris place au beau milieu de la célèbre artère parisienne, théâtre la semaine dernière de scènes d'émeute et de saccages qui ont mis l'exécutif sous pression.
Découragés par ce nouveau dispositif et un imposant quadrillage policier, les «gilets jaunes» ont préféré défiler entre la place Denfert-Rochereau (sud) et la basilique du Sacré-Coeur (nord). Ils ont commencé à se disperser vers 16h30, a constaté une journaliste de l'AFP.
«Ca aurait été de la provoc' d'aller sur les Champs, vu la répression qu'ils ont annoncée», a estimé Jean-Paul Tonson, un fonctionnaire de 57 ans. D'après les estimations du ministère de l'Intérieur, régulièrement contestées par les «gilets jaunes», cet acte 19 réunissait 8300 personnes en France à 14h, dont 3100 à Paris, en léger recul par rapport à la semaine dernière.
«Sans merci pour les casseurs»
Après avoir mené cette semaine une purge à la tête de la préfecture de police, l'exécutif avait promis la «fermeté» et annoncé le «renfort» de militaires, provoquant un tollé. «Nous serons sans merci pour les casseurs», a averti la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
A 15h30, 56 personnes avaient été interpellées dans la capitale, 45 autres verbalisées pour avoir défilé dans un périmètre interdit et 5628 contrôles préventifs effectués, a indiqué à l'AFP la préfecture de police. «Je pensais que les gens allaient avoir peur de venir à cause des militaires, mais on est nombreux, ça ne s'essouffle pas», se félicitait Alexandre, 38 ans, assis sur les marches du Sacré-Coeur.
Tirs nourris de grenades lacrymogènes
La situation était nettement plus tendue en région. A Montpellier, qui n'avait pas été soumise samedi à des restrictions de manifester, des échauffourées ont éclaté environ deux heures après le départ d'un cortège rassemblant 4500 personnes selon la préfecture.
Vers 16h00, les forces de l'ordre ont fait des sommations puis procédé à des tirs nourris de grenades lacrymogènes, alors que des manifestants leur jetaient canettes et bouteilles de bière, a constaté une journaliste de l'AFP.
Des tensions étaient palpables dans plusieurs villes, où les manifestations avaient été interdites dans les lieux emblématiques et traditionnels points de rassemblement de «gilets jaunes». A Nice, des heurts ont éclaté dans l'après-midi lorsque quelques centaines de manifestants ont tenté de pénétrer dans le périmètre interdit aux rassemblements, déclenchant des tirs nourris de gaz lacrymogène.
Au total, 26 personnes ont été interpellées, selon la préfecture, et une manifestante blessée dans la ville où les présidents chinois et français sont attendus dimanche et lundi.
RépondreSupprimerMilitants des «black blocks»
A Bordeaux, place forte du mouvement, des tensions se sont fait sentir en centre-ville, là aussi interdit de manifestation, avec l'arrivée de militants des «black blocks» en milieu d'après-midi, a constaté une journaliste de l'AFP. La foule était ailleurs moins nombreuse que d'habitude dans la ville où beaucoup n'avaient pas enfilé leur traditionnel gilet.
«C'est pour éviter de me faire tirer dessus par des flash balls. Et comme ça, je pourrai partir plus facilement si ça dégénère», expliquait une quinquagénaire.
«On est là»
A La Rochelle, la police a fait usage de gaz lacrymogènes contre des manifestants qui leur lançaient des projectiles aux abords du vieux port, interdit d'accès, a constaté un correspondant de l'AFP.
A Nantes, 400 manifestants se sont élancés vers 14h, pour une manifestation en périphérie de la ville qui s'est tendue quand les gendarmes ont voulu faire reculer les manifestants qui refusaient d'obtempérer. A Toulouse, au chant de «on est là même si Macron le veut pas», quelques milliers de «gilets jaunes» ont manifesté en début d'après-midi dans le centre-ville.
Les forces de l'ordre ont fini par charger pour disperser quelques milliers de «gilets jaunes» dans le périmètre entourant la place du capitole où les manifestations ont été interdites, et interpellé au mois trois personnes, selon une journaliste de l'AFP. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/journee-manifs-haut-risque/story/29558114
«GILETS JAUNES» LA POLICE CHARGE, UNE SENIOR SE BLESSE ET SAIGNE
RépondreSupprimerSix interpellations ont eu lieu à Nice samedi, dans un contexte où les manifestations des «gilets jaunes» sont interdites à plusieurs endroits de l'Hexagone.
23.03.2019
Quelques dizaines de personnes dont certaines ont revêtu un gilet jaune ont bravé samedi matin l'interdiction de manifester sur une place du centre de Nice. Six personnes ont été interpellées, selon la préfecture.
La situation restait assez confuse à midi sur la place Garibaldi, à l'intérieur du périmètre d'interdiction établi par la préfecture, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les forces de l'ordre, présentes en nombre avec plusieurs dizaines d'hommes, ont tenté plusieurs fois de disperser les participants au rassemblement, dont certains portent un gilet jaune. Une partie d'entre eux se sont assis, certains chantaient la Marseillaise ou criaient «liberté !».
Une femme âgée est tombée pendant une charge de la police, et a été blessée. Les pompiers l'ont évacuée, consciente, a constaté l'AFP.
La préfecture des Alpes Maritimes a fait état de six interpellations depuis le matin dans le cadre de l'interdiction de manifester à Nice, où elle a mis en place un périmètre d'interdiction de manifestations et de rassemblements très étendu.
Outre l'acte 19 des «gilets jaunes», il s'agit selon les autorités d'assurer la sécurité d'une visite du président chinois Xi Jinping et d'Emmanuel Macron, dimanche et lundi.
«Trouble à l'ordre public»
Les contraventions encourues en cas de participation à une manifestation interdite ont été portées de 38 à 135 euros par un décret jeudi. Si «des attroupements sont constatés» dans ces zones, il y aura «interpellation et amende», avait promis le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.
A Nice, l'interdiction, justifiée par «le risque manifeste de trouble à l'ordre public», s'étend sur une grande partie de l'agglomération, dont la Promenade des Anglais et l'aéroport, plus ou moins étendue en fonction des jours entre samedi 04h00 et lundi 12h00.
Sept communes sont concernées, en plus de Nice, comme Eze, La Turbie, Cap d'Ail ainsi que Beaulieu-sur-mer où doivent dîner les deux chefs d'Etat dimanche. Le préfet a en outre établi des périmètres interdits à toute personne sauf aux résidents, avec un filtrage de l'accès par la police, des palpations et des fouilles, et une interdiction de circulation et de stationnement des véhicules.
Ces restrictions supplémentaires concernent notamment une portion de la Promenade des Anglais située au pied du célèbre hôtel Negresco où doit séjourner le président chinois Xi Jinping. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/news/standard/femme-gee-tombe-blesse-nice/story/22585857
Sentinelle, drones, LBD… L’acte 19 des Gilets jaunes sous étroite surveillance à Paris
RépondreSupprimer19:09 23.03.2019
Après le saccage des Champs-Élysées samedi dernier, l'exécutif teste un nouvel arsenal sécuritaire. Les militaires de Sentinelle ont pour la première fois été appelés en renfort alors que les manifestations ont été bannies de plusieurs lieux emblématiques à Paris, Nice ou Bordeaux. Un correspondant de Sputnik suit la situation dans la capitale.
Paris est sous tension pour ce nouveau samedi de mobilisation des Gilets jaunes. Après le saccage le 16 mars des Champs-Élysées et sur décision du nouveau préfet de police Didier Lallement, aucun Gilet jaune n'est autorisé à défiler sur la célèbre avenue, ses abords et la place de l'Étoile ainsi que dans un périmètre incluant le palais de l'Élysée et l'Assemblée nationale.
Une quinzaine d'autres villes, dont Nice, Bordeaux et Toulouse sont aussi concernées par des interdictions similaires.
Qui plus est, l'exécutif a annoncé le renfort de militaires de la force antiterroriste Sentinelle, affirmant cependant ne pas les placer en première ligne. Ces soldats auront pour seule mission de protéger les bâtiments officiels et sites sensibles, afin de décharger les policiers, ont assuré les autorités.
Édouard Philippe a quant à lui demandé que les détachements d'action rapide des forces mobiles, transformées en «unités anticasseurs», soit engagés «dès les premiers troubles» pour disperser et interpeller les manifestants violents.
Il a également demandé que de nouveaux moyens comme des drones et des «produits marquants» soient utilisés et dit assumer les risques d'une répression plus sévère, recourant notamment aux très contestés lanceurs de balle de défense (LBD).
19:26
80 interpellations à Nice, une manifestante de 72 ans grièvement blessée
L'acte 19 à Nice a été marqué samedi par plusieurs heurts avec la police. Au total 80 personnes ont été interpellées. En outre, une femme âgé de 72 ans a été grièvement blessée et «souffre de plusieurs fractures au crâne, au rocher (oreille interne) et des hématomes sous-duraux», comme l’a indiqué sa fille à l’AFP.
19:07
Des manifestants dansent face aux policiers à Montpellier
La situation se calme à Montpellier où auparavant les forces de l’ordre ont recouru à plusieurs reprises au gaz lacrymogène pour disperser des manifestants.
18:39
Un policier gisant à terre subit un massage cardiaque place de la République. Sur la vidéo réalisée par un correspondant de Sputnik, on peut le voir entouré de ses collègues et de pompiers. Pour le moment, on ignore les détails des faits car la police bloque l’accès aux journalistes et aux passants.
18:18
Jean-Luc Mélenchon défile avec des Gilets jaunes à Paris
Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui au cours de ces dernières semaines avait exprimé son soutien au mouvement des Gilets jaunes, s’est montré lors de l’acte 19 aux côtés des manifestants sur le boulevard Magenta à Paris.
17:55
Vers 17h00, la préfecture de police de Paris fait état de 70 interpellations ainsi que de 49 verbalisations. Le nombre de contrôles préventifs s’élève à 6.825.
17:51
RépondreSupprimerUn manifestant et deux policiers blessés à Montpellier
Selon la préfecture de Montpellier, citée par l’AFP, vers 17h00, au moins une personne parmi les manifestants et deux policiers ont été blessés lors de l'acte 19 des Gilets jaunes, qui en a mobilisé environ 4.500. La préfecture a également fait état de neuf interpellations, trois à Montpellier et six à Béziers pour la dégradation d'une barrière de péage.
17:35
Situation tendue à Lille
Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu place de la République à Lille, comme l’indiquent des images diffusées sur Twitter.
Grosses tensions entre manifestants et forces de l’ordre place de la République #Lille #ActeXIX pic.twitter.com/R7zvQvSuqB
— Patrick Seghi (@PatrickSeghi) 23 ????? 2019 ?.
17:25
Gaz lacrymogène boulevard Sébastopol à Paris
Vers 17h15, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène boulevard Sébastopol à Paris, selon un correspondant de Sputnik sur place.
17:17
Reprise des tensions place de la Comédie à Montpellier
17:09
Des tensions au Mans
Du gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser des manifestants devant la préfecture du Mans (Sarthe), où quelque 500 personnes défilent dans les rues du centre-ville, selon Ouest-France qui mentionne également une interpellation.
16:52
Selon la préfecture de police, les forces de l’ordre ont procédé, depuis le début de la journée, à 5.628 contrôles préventifs, 56 interpellations et 45 verbalisations à Paris.
16:25
Les manifestants déploient une banderole "Gilets jaunes" au balcon du Sacré Cœur à Paris
16:15
Le ministère de l’Intérieur parle de 8.300 manifestants à travers la France vers 14h00, dont 3.100 à Paris
15:54
Tensions à Montpellier.
Vers 15 h30, un face-à-face tendu débutait avec les CRS la place de la Comédie à Montpellier. De nombreux casseurs, le visage masqué, avaient pris la tête du cortège, selon Midi Libre.
15:53
Premiers tirs de lacrymo et de LBD à Nantes.
À Nantes, 400 manifestants se sont élancés vers 14h00, pour une manifestation en périphérie de la ville, sur une zone commerciale, a constaté une journaliste de l'AFP. De premiers tirs de lacrymo et de LBD ont eu lieu vers 14h30 quand les gendarmes ont voulu faire reculer les manifestants qui refusaient d'obtempérer.
15:49
Un important dispositif des forces de l’ordre bloque l’accès au Sacré-Cœur.
15:33
Premiers incidents à Lyon.
Les forces de l'ordre ont fait un usage massif de gaz lacrymogènes peu après le départ du cortège à 14h de la place Bellecour, qui selon Le Progrès a été «asphyxiée». Le journaliste du média régional fait état de plusieurs centaines de manifestants.
Des individus font usage de cacatov en direction des forces de l'ordre, selon un journaliste de Lyon Mag.
15:03
Forte mobilisation à Montpellier où la manifestation se déroule pour l'instant dans une ambiance bon enfant.
15:01
À Paris, le cortège s’approche du Sacré-Cœur dans le calme.
14:58
RépondreSupprimerLa situation se tend à Toulouse. Les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes rue de Metz.
Selon une source policière citée par La Dépêche du Midi, une première estimation fait état de 3.000 manifestants rassemblés à Toulouse vers 15h. Les premiers heurts sont survenus assez rapidement, la police ayant lancé des lacrymogènes rue de Metz.
14:34
À Bordeaux, plusieurs centaines de Gilets jaunes défilent dans le centre-ville scandant «Macron démission».
14:23
Des centaines de Gilets jaunes mobilisés à Toulouse où les autorités ont interdit de manifester place du Capitole. Un important dispositif des forces de l'ordre est déployé.
14:16
Confrontés à un nouvel arsenal sécuritaire, des manifestants défilent avec des boucliers en carton dans les mains.
14:05
Vers 14h, 51 personnes ont été interpellées à Paris, selon la préfecture de police. 29 manifestants ont été verbalisés.
13:48
À Denfert-Rochereau, à Paris, des Gilets jaunes conspuent les forces de l’ordre et les poussent à quitter les lieux.
À Denfert-Rochereau (Paris), des Gilets jaunes conspuent les forces de l’ordre et les poussent à quitter les lieux
Acte 19: huée par la foule, la police quitte la place Denfert-Rochereau à Paris (vidéo)
14:29 23.03.2019
Alors que l’acte 19 des Gilets jaunes bat son plein, la tension commence à se faire ressentir sur la place Denfert-Rochereau, où une voiture de police a quitté les lieux face à la masse des manifestants.
13:22
Éric Drouet a été verbalisé à Paris, selon LCI.
Éric Drouet, figure des Gilets jaunes s'est fait verbaliser à Paris après avoir été contrôlé au niveau des Halles, selon LCI.
13:16
Malgré l'interdiction de manifester en centre-ville, des centaines de personnes sont rassemblées à Rouen.
13:07
Environ 200 Gilets jaunes marchent avec Priscillia Ludosky dans la métropole lilloise.
Environ 200 Gilets jaunes ont marché une quinzaine de kilomètres samedi matin entre Tourcoing et Lille, dans le calme, rejoints en milieu de cortège par l'une des figures du mouvement Priscillia Ludosky, ont constaté des journalistes de l'AFP.
«Grâce aux ancêtres des gilets jaunes vous avez: semaine de 40h, congés payés, sécu+allocs», «abrogation du CICE», «infirmière en colère» pouvait-on lire parmi les innombrables messages écrits sur les gilets et banderoles.
12:58
Nicole Belloubet promet d’être «sans merci avec les casseurs».
«Quand des casseurs vous agressent, vous attaquent, la France est avec vous», a lancé la Garde des Sceaux à l'adresse notamment des policiers, gendarmes et CRS déployés dans la cour de la caserne.
«Nous serons sans merci pour les casseurs (....) Ce que veulent ces gens, ce n'est pas le dialogue, leur seule revendication c'est la violence», a-t-elle ajouté.
«Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances» avec ces fauteurs de trouble, a-t-elle aussi préconisé.
«Nous serons sans merci avec les casseurs»: Nicole Belloubet reçoit une volée sur le Net
13:34 23.03.2019
RépondreSupprimerNicole Belloubet s’est engagée samedi à être «sans merci avec les casseurs» lors de l'acte 19 des Gilets jaunes, dans un discours prononcé en marge de la commémoration des attentats djihadistes ayant fait quatre morts dans l'Aude le 23 mars 2018. Ses propos n’ont pas tardé à déclencher une polémique sur les réseaux sociaux.
12:55
Le cortège des Gilets jaunes doit s’élancer à 13h de la place Denfert-Rochereau en direction du Sacré Cœur.
12:34
La préfecture des Alpes Maritimes a fait état de six interpellations depuis le matin dans le cadre de l'interdiction de manifester à Nice, où elle a mis en place un périmètre d'interdiction de manifestations et de rassemblements très étendu.
12:31
Quelques centaines de Gilets jaunes étaient réunis vers 12h30 place Denfert-Rochereau.
12:22
La situation est tendue depuis ce matin à Nice où quelques dizaines de Gilets jaunes ont bravé l'interdiction de manifester sur la place Garibaldi. Une femme âgée a été sérieusement blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la place.
Place Garibaldi, Nice
Acte 19 des Gilets jaunes: une femme âgée blessée sérieusement à Nice (images)
12:03 23.03.2019
20 personnes ont été interpellées ce samedi 23 mars lors de la manifestation des Gilets jaunes à Nice, interdite par le préfet des Alpes-Maritimes. Selon la presse locale, une femme âgée a été blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la Place Garibaldi par les CRS.
12:18
Près de 6.000 forces de l’ordre, des canons à eau, des blindés et un bon nombre de véhicules de gendarmerie sont déployés depuis ce matin à Paris.
L’acte 19 de la mobilisation des Gilets jaunes
Acte 19. Voici à quoi ressemble le dispositif déployé sur les Champs-Élysées (photos)
10:57 23.03.2019
Près de 6.000 forces de l’ordre, des canons à eau, des blindés et un bon nombre de véhicules de gendarmerie… Après les dégradations du week-end dernier, les Champs-Élysées s’apprêtent à vivre un acte 19 sous haute surveillance.
19:26
80 interpellations à Nice, une manifestante de 72 ans grièvement blessée
19:07
Des manifestants dansent face aux policiers à Montpellier
18:39
Un policier gisant à terre subit un massage cardiaque place de la République. Sur la vidéo réalisée par un correspondant de Sputnik, on peut le voir entouré de ses collègues et de pompiers. Pour le moment, on ignore les détails des faits car la police bloque l’accès aux journalistes et aux passants.
18:18
Jean-Luc Mélenchon défile avec des Gilets jaunes à Paris
17:55
Vers 17h00, la préfecture de police de Paris fait état de 70 interpellations ainsi que de 49 verbalisations. Le nombre de contrôles préventifs s’élève à 6.825.
17:51
Un manifestant et deux policiers blessés à Montpellier
17:35
Situation tendue à Lille
17:25
Gaz lacrymogène boulevard Sébastopol à Paris
17:17
Reprise des tensions place de la Comédie à Montpellier
17:09
Des tensions au Mans
16:52
Selon la préfecture de police, les forces de l’ordre ont procédé, depuis le début de la journée, à 5.628 contrôles préventifs, 56 interpellations et 45 verbalisations à Paris.
16:25
RépondreSupprimerLes manifestants déploient une banderole "Gilets jaunes" au balcon du Sacré Cœur à Paris
16:15
Le ministère de l’Intérieur parle de 8.300 manifestants à travers la France vers 14h00, dont 3.100 à Paris
15:54
Tensions à Montpellier.
15:53
Premiers tirs de lacrymo et de LBD à Nantes.
15:49
Un important dispositif des forces de l’ordre bloque l’accès au Sacré-Cœur.
15:33
Premiers incidents à Lyon.
15:03
Forte mobilisation à Montpellier où la manifestation se déroule pour l'instant dans une ambiance bon enfant.
15:01
À Paris, le cortège s’approche du Sacré-Cœur dans le calme.
14:58
La situation se tend à Toulouse. Les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes rue de Metz.
14:34
À Bordeaux, plusieurs centaines de Gilets jaunes défilent dans le centre-ville scandant «Macron démission».
14:23
Des centaines de Gilets jaunes mobilisés à Toulouse où les autorités ont interdit de manifester place du Capitole. Un important dispositif des forces de l'ordre est déployé.
14:16
Confrontés à un nouvel arsenal sécuritaire, des manifestants défilent avec des boucliers en carton dans les mains.
14:05
Vers 14h, 51 personnes ont été interpellées à Paris, selon la préfecture de police. 29 manifestants ont été verbalisés.
13:48
À Denfert-Rochereau, à Paris, des Gilets jaunes conspuent les forces de l’ordre et les poussent à quitter les lieux.
13:22
Éric Drouet a été verbalisé à Paris, selon LCI.
13:16
Malgré l'interdiction de manifester en centre-ville, des centaines de personnes sont rassemblées à Rouen.
13:07
Environ 200 Gilets jaunes marchent avec Priscillia Ludosky dans la métropole lilloise.
12:58
Nicole Belloubet promet d’être «sans merci avec les casseurs».
12:55
Le cortège des Gilets jaunes doit s’élancer à 13h de la place Denfert-Rochereau en direction du Sacré Cœur.
12:34
La préfecture des Alpes Maritimes a fait état de six interpellations depuis le matin dans le cadre de l'interdiction de manifester à Nice, où elle a mis en place un périmètre d'interdiction de manifestations et de rassemblements très étendu.
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Quelques centaines de Gilets jaunes étaient réunis vers 12h30 place Denfert-Rochereau.
12:22
La situation est tendue depuis ce matin à Nice où quelques dizaines de Gilets jaunes ont bravé l'interdiction de manifester sur la place Garibaldi. Une femme âgée a été sérieusement blessée dans le mouvement de foule provoqué par l'évacuation de la place.
12:18
Près de 6.000 forces de l’ordre, des canons à eau, des blindés et un bon nombre de véhicules de gendarmerie sont déployés depuis ce matin à Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040469514-sentinelle-gilets-jaunes-manifestation/
RépondreSupprimerUtilisation de «bombes d’excréments» contre la police à Lyon (vidéo)
19:56 23.03.2019
Une vidéo diffusée par Pure Tele montre l’utilisation par des manifestants de ce qui ressemble à des «cacatov», au cours de l’acte 19 des Gilets jaunes. D’après ce média, les faits se sont déroulés à Lyon.
Des manifestants à Lyon ont eu recours à des «cacatov» contre les forces de l'ordre ce samedi 23 mars, affirme Pure Tele qui a relayé une vidéo correspondante.
On y peut voir des manifestants en train de jeter ce qui ressemble à des «bombes d'excréments» contre les forces de l'ordre, qui font une tentative pour chasser des Gilets jaunes.
Ce n'est pas la première fois que des manifestants ont recours à de tels projectiles. Selon le syndicat policier UNSA Police SDSS, un agent de police a été la cible d'un jet d'excréments sous forme liquide, à proximité de la place du Trocadéro lors de l'acte 15 des Gilets jaunes.
La capitale française est sous tension pour ce nouveau samedi de mobilisation des Gilets jaunes. Après le saccage, le 16 mars, des Champs-Élysées et sur décision du nouveau préfet de police, Didier Lallement, aucun Gilet jaune n'est autorisé à manifester sur la célèbre avenue, ses abords et la place de l'Étoile, non plus que dans un périmètre incluant le palais de l'Élysée et l'Assemblée nationale. En outre, les militaires de Sentinelle ont pour la première fois été appelés en renfort.
https://fr.sputniknews.com/france/201903231040474766-utilisation-bombes-excrements-police-lyon/
Comme quoi le plaisir d'offrir n'appartient pas qu'aux brutes.
SupprimerMEXIQUE - UNE NOUVELLE CARAVANE DE MIGRANTS EST EN ROUTE
RépondreSupprimerCette caravane, d'environ 1500 personnes, s'est élancée samedi depuis le sud du Mexique en direction des Etats-Unis.
Les migrants sont partis du fleuve Suchiate, à la frontière mexicaine.
24.03.2019, 05h15
Environ 1500 Centraméricains et Cubains se sont mis en marche samedi dans le sud du Mexique depuis le fleuve Suchiate, qui forme une frontière avec le Guatemala, dans l'espoir d'aller aux Etats-Unis.
Des hommes, des femmes et des enfants, originaires du Guatemala, du Salvador et du Honduras sont partis après avoir passé plusieurs nuits à Tapachula, ville mexicaine très proche de la frontière guatémaltèque.
Parmi eux, le Salvadorien Vicente Martinez a expliqué à l'AFP que la plupart de ces migrants avaient décidé de partir après le refus de l'Institut national mexicain des migrations (INM) de leur délivrer un document les autorisant à demeurer légalement au Mexique.
Devant l'afflux de caravanes de migrants l'année dernière, l'INM avait mis en place un «programme urgent» destiné à régulariser la situation de milliers d'étrangers au Mexique. Depuis le 28 janvier, l'organisme a suspendu ce programme, et annoncé que les migrants devaient dorénavant s'agresser aux ambassades mexicaines dans leurs pays.
Des centaines de Cubains, entrés illégalement au Mexique il y a un mois, se sont joints aux Centraméricains. Le groupe compte suivre les traces des caravanes précédentes. Des policiers et une ambulance de la protection civile les accompagnent pendant leur trajet. Des centaines de milliers de personnes entrent chaque année dans le sud du Mexique afin de le traverser et d'atteindre les Etats-Unis au nord. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/caravane-migrants-route/story/11795237