- ENTREE de SECOURS -



vendredi 18 janvier 2019

Les demandes d'asile augmentent de 22% en France et plongent dans les pays populistes

par Tyler Durden
Vendredi, 18/01/2019 - 03h45


La France a enregistré une hausse de 22% du nombre de demandes d'asile en 2018, tandis que les pays dirigés par des gouvernements populistes tels que l'Italie et l'Autriche ont vu leurs demandes s'effondrer, selon Le Monde.

Selon le ministère français de l'Intérieur, 122 743 demandes d'asile ont été reçues en 2018, principalement d'Afghanistan, d'Albanie, de Géorgie, de Guinée et de Côte d'Ivoire. Le gouvernement français a accordé l'asile à 46 700 personnes, soit une augmentation de 9% selon l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra). La plupart des personnes ayant obtenu l'asile viennent d'Afghanistan, de Syrie et du Soudan.

Selon une note d'octobre publiée par Didier Leschi, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), la France est devenue le pays "le plus attrayant" pour les demandeurs d'asile afghans à qui l'asile a été refusé ailleurs.

La France devient le pays de second choix de ceux à qui leur demande d'asile a été refusée, parfois successivement en Suède ou en Allemagne, par exemple. C'est particulièrement le cas pour les Afghans qui ont constaté que la possibilité de bénéficier du statut de réfugié est beaucoup plus grande en France que dans les pays d'Europe du Nord ou germanique. En moyenne, les Afghans qui arrivent en Ile de France en particulier en ont déjà vu deux qui refusent l'asile dans un pays européen. -Fondapol (traduit)

Selon Breitbart, le taux d'acceptation des Afghans par la France était de 83 % en 2017, tandis que celui de l'Allemagne voisine était nettement inférieur, à 44%.

Selon les données de l'OIM, le nombre de migrants en Espagne a plus que doublé en 2018 par rapport à 2017.

Dans le même temps, les pays populistes ont enregistré une baisse marquée de l'immigration de masse, avec une baisse d'environ 80% en Italie, par exemple, où le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, avait fermé les ports du pays aux bateaux de migrants en juin. Le gouvernement populiste a également adopté plusieurs lois anti-immigrés.

L'année dernière, plusieurs pays européens ont rejeté un pacte des Nations Unies sur les migrations massives en décembre, notamment l'Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la République tchèque, la Pologne, la Lettonie, la Roumanie et l'Italie. Le pacte mondial définit 23 objectifs visant à ouvrir la voie de la migration légale et à décourager le franchissement illégal des frontières. Dans son opposition à l'accord, la Hongrie a qualifié le pacte de "grave erreur", ce qui entraînerait un nouvel afflux de migrants.

Le nouveau président conservateur du Brésil, Jair Bolsonaro, a déclaré que les migrants avaient rendu certaines parties de la France "invivables".

87 commentaires:

  1. Brève. Politique le traité d’Aix-la-Chapelle franco-allemand


    le 18 janvier 2019


    Mardi 22 janvier 2019 restera dans l’histoire future la date de la capitulation de la France au pied de l’Allemagne. La France s’engagera par ce traité à partager son siège au conseil permanent de sécurité de l’ONU et également à partager avec l’Allemagne son arsenal nucléaire et son armée.

    Comme le souligne Olivier Berruyer sur son site « les crises » (lien ci-dessous) en commentant brièvement le texte intégral du traité tel qu’il sera signé mardi par Macron et Merkel, il s’agit d’un abandon de souveraineté de la France au profit de l’Allemagne. Je suggère à mes lecteurs de lire ce texte.

    On ne peut que constater qu’après leur mandats, autant Merkel que Macron dont les mandats ne seront pas renouvelés, se laveront les mains de ce traité : « après nous le déluge » … De nombreux articles de ce traité sont contraires à la constitution française, le Conseil Constitutionnel pourra-t-il réagir ? Il est probable qu’il ne le pourra pas. Pourquoi le peuple français n’a-t-il pas été consulté ? Pourquoi le texte du traité n’a-t-il pas été soumis aux parlementaires ? Tout simplement parce que Macron a capitulé lamentablement aux pieds de Merkel : la France n’existe plus en tant que nation, elle va devenir de par les dispositions de ce traité un « land » allemand, point final !

    Source du texte : https://www.les-crises.fr/urgent-texte-integral-du-traite-franco-allemand-daix-la-chapelle-qui-sera-signe-le-22-janvier/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/18/breve-politique-le-traite-daix-la-chapelle-franco-allemand/

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  2. « Du bon usage de la guerre civile en France » de Jacques Marseille

    Les guerres civiles, révoltes, jacqueries, révolutions, jalonnent notre histoire de France. Le fruit des compromis mous, désillusions liées à la non-action, du manque de courage en général et de l’électoralisme en particulier.

    Par Johan Rivalland
    18 JANVIER 2019


    Ce livre, sorti en 2006, en pleine crise sur le CPE et récupération de celle-ci par tous ceux qui rêvaient d’une nouvelle révolution, d’un nouveau mai 68 ou de manifester leur haine ou leur désœuvrement (casseurs, extrême-gauche, intermittents du spectacle, soixante-huitards nostalgiques, etc.), est là pour nous rappeler que les mouvements d’agitation extrêmes ne sont pas si rares en France. Un ouvrage qui était alors étonnamment prémonitoire, car le livre de Jacques Marseille, qui fut entre autres professeur à la Sorbonne, sortait en librairie au moment même où cette Université connaissait une situation insurrectionnelle.

    UNE LEÇON D’HISTOIRE

    Reprenant, en sept chapitres, de grands événements de notre histoire de France ayant débouché sur des situations de guerre civile dans leur diversité, il s’attachait alors, dans un huitième et dernier chapitre, à dresser une analyse actuelle de la situation tendue et préoccupante de notre pays aujourd’hui, au bord d’une nouvelle guerre civile selon lui (et on en voyait donc comme les prémisses). Il proposait aussi trois scénarios possibles de tournures que peuvent prendre les événements au niveau politique et leurs conséquences.

    Une réponse, ainsi que l’écrivait Jacques Marseille, au journal Marianne, qui l’accusait d’être un membre de l’ « anti-France » et pronostiquait que son prochain livre pourrait s’intituler Vers la guerre civile. Du culot, donc, et une bonne répartie en forme de clin d’oeil. L’accueil fut d’ailleurs mitigé, puisque je me souviens des réactions de certains (n’ayant parfois sans doute pas même pris la peine de lire le livre, comme cela arrive hélas très souvent), rejetant avec mépris ce livre écrit par un auteur accusé d’être un « grand méchant libéral » (l’art de catégoriser les gens et de décrédibiliser leurs écrits en leur collant une étiquette).

    Mais ce petit ouvrage valait surtout pour la courte leçon d’histoire qui nous y est proposée à chaque chapitre et permet de se replonger rapidement dans de grands moments de notre histoire, que l’on aura plaisir à se remémorer. Et qui en fait un livre toujours actuel. Qui valait donc la peine d’être ressorti de l’oubli.

    UNE RUPTURE INÉLUCTABLE

    Quant au message de fond de l’ouvrage, il consistait pour Jacques Marseille à délivrer un message — celui de l’historien de longue durée — selon lequel une rupture, et peut-être même une guerre civile nous attendait à l’horizon de quelques années. Même si rien n’était irréversible, ajoutait-il. Mais une rupture certaine néanmoins, quelle que soit sa forme.

    La cause, toujours la même (celle que nous observons aujourd’hui à l’heure de la crise des Gilets jaunes) : les non-choix. Ceux de nos derniers présidents et de leurs gouvernements. Qui ont entraîné leur lot d’accommodements de la part d’une population confrontée à un immobilisme fruit des jeux de pouvoirs de nos professionnels de la politique et au déclassement de notre pays et des individus qui le composent. Avec ce constat désolant, concernant les mesures urgentes qu’ils savaient nécessaires :

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  3. Ce n’est pas par ignorance qu’ils refusent de les prendre mais par peur des risques politiques et avec l’instinct de survie qui les caractérise, tant il est vrai – et c’est la leçon de toutes les guerres civiles – que la réforme est finalement plus dangereuse que la révolution dans la mesure où elle exige de remettre en question des intérêts acquis et donc d’affronter ceux qui les perdront.

    Jusqu’au jour où…

    Jacques Marseille, Du bon usage de la guerre civile en France, Perrin, mars 2006, 171 pages.

    https://www.contrepoints.org/2019/01/18/334928-du-bon-usage-de-la-guerre-civile-en-france-de-jacques-marseille

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    1. De tous temps il y a eu des cons en France (comme de partout) et des personnes armées. Mais, nous n'en sommes plus là !
      Si les personnes armées le sont aujourd'hui encore plus c'est un fait mais, le nombre de cons a fortement diminué !
      Aujourd'hui l'humain se rend compte. Il comprend mieux ce qui l'entoure. Il analyse les réflexions. Il complote en lui-même. Il fait un état des lieux. Bref, il a internet !

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  4. MANIFS - C'EST UNE ARME SUISSE QUI ÉBORGNE LES GILETS JAUNES !

    Contre les manifestants, la police n'utilise plus de Flash-ball, mais un lanceur fabriqué à Thoune. Jacques Toubon demande à ce qu'on renonce à cette arme qui mutile.

    Contrairement au Flash-ball, utilisé jusqu'en 2015 par les forces française, le LBD 40 se tient à l'épaule et permet de viser jusqu'à 40 mètres.


    PAR ERIC FELLEY
    18.01.2019, 12h10


    Les médias français ont évoqué les nombreux blessés graves atteints par des balles en caoutchouc depuis le début des manifestations des gilets jaunes. Selon les décomptes, une quinzaine de personnes ont perdu définitivement un œil après avoir reçu un projectile. D'autres ont perdu une main, et beaucoup ont été touchées au corps, où les balles provoquent des hématomes aussi douloureux que spectaculaires.

    En réalité, les forces de l'ordre françaises n'utilisent pas spécifiquement l'arme appelée «Flash-ball» de fabrication française. Depuis 2016, elles se sont équipées d'une arme plus sophistiquée fabriquée en Suisse par l'entreprise Brügger & Thomet à Thoune. Il s'agit du LBD 40. LBD signifie «lanceur de balles de défense» et «40» désigne le calibre de 40 x 46 mm de toute une gamme de projectiles en caoutchouc, en mousse et aussi des lacrymogènes ou des fumigènes. A la base, il s'agit d'un lance-grenade automatique destiné à des applications militaires, transformé en une arme antiémeute «non létal».

    Extrait du catalogue de Brügger&Thomet, la gamme de projectiles que peut tirer le LBD 40.

    Pour les manifestants, cela fait une sacrée différence. Le Flash-ball avait une portée d'une dizaine de mètres contre une cinquantaine pour le LBD 40. Ici, les balles tournent sur elles-mêmes grâce à un canon rayé et sont stables sur la distance. Surtout, le LBD 40, contrairement à son prédécesseur, se porte à l’épaule et s’accompagne d’un viseur électronique.

    D'après une note des directeurs de la police et de la gendarmerie, les victimes risquent des lésions importantes suite à un tir de moins de 10 mètres. Le torse, les membres inférieurs et supérieurs sont les cibles autorisées. Il est interdit de viser la tête, mais les faits démontrent bien que bien des têtes sont touchées...

    Le Défenseur des droits de la République française, Jacques Toubon, a réitéré hier sa demande au Gouvernement de suspendre l'utilisation du LBD 40 dans les manifestations: «Ils présentent une dangerosité qui fait que l'intégrité des personnes qui manifestent peut être atteinte». Pour lui, il en va de la préservation du droit de manifester. Le samedi 12 janvier, le dernier acte des gilets jaunes, cinq personnes ont été grièvement blessées par des tirs imputés au LBD 40.

    Castaner défend le LBD

    Cependant, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a défendu ce vendredi l'utilisation du LBD 40: «Si vous supprimez les moyens de défense à nos forces de l'ordre, il leur reste quoi ? Il leur reste le contact physique, et il y aura certainement beaucoup plus blessés, ou il leur reste l'utilisation de leurs armes de poing qui est la solution ultime», a-t-déclaré sur Europe 1.

    «Nous avons besoin de pouvoir utiliser des lacrymogènes, des outils comme le LBD»pour «continuer à protéger l'ordre public» face à une «grande violence» et à «des attaques systématiques contre nos institutions et nos forces de l'ordre», a-t-il ajouté.

    (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/suisse/c-arme-suisse-eborgne-gilets-jaunes/story/19347671

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  5. Chers Gilets jaunes, la France est un pays désindustrialisé

    Il faut le rappeler aux Gilets jaunes : le partage des richesses et la redistribution sont l’apanage des pays riches. Or, la France est en voie de désindustrialisation.


    Par Claude Sicard.
    18 JANVIER 2019


    Les Gilets jaunes viennent de déclencher une très grave révolte. Ils revendiquent le droit à un meilleur niveau de vie, et ont le sentiment d’être victimes de graves injustices. Le mouvement a été déclenché par l’instauration de nouvelles taxes sur les carburants : dans un pays qui est en Europe celui où les prélèvements obligatoires sont à présent les plus élevés, cette imprudente nouvelle mesure fiscale a mis le feu aux poudres. On peut aisément le comprendre, et dans sa grande majorité, la population apporte évidemment son soutien aux Gilets jaunes. Emmanuel Macron s’est donc vu contraint de faire son mea culpa, et il a pris dans l’urgence des mesures en leur faveur. Et pour sortir le pays de l’impasse, il a lancé un grand débat national. Dans son discours à la Nation, le 31 décembre au soir, il a formulé des « vœux de vérité », disant aux Français : « On ne bâtit pas sur des mensonges ». Et il a souhaité que les citoyens « regardent la vérité en face ».

    Il est donc temps de révéler aux Français l’état réel dans lequel se trouve l’économie du pays. Les perspectives d’avenir sont plutôt sombres car, nous allons le voir, le mal est très profond. L’économie française est en grave difficulté, mais les couches populaires l’ignorent. La France, leur dit-on constamment, est la sixième puissance mondiale, le siège qu’elle occupe au Conseil de Sécurité atteste de sa position exceptionnelle au plan international, et les télévisions montrent que son Président croise en permanence le fer avec les chefs d’État les plus puissants du monde. Toutefois, notre pays est loin d’être le pays riche que les classes populaires imaginent.

    LE PIB/TÊTE

    L’indicateur de richesse qu’utilisent les économistes pour comparer la richesse des pays est le PIB/tête, et comme le montre le graphique ci-dessous, celui de la France est relativement modeste pour un pays qui joue sur la scène internationale un des premiers rôles. C’est là un premier constat qu’il faut faire.

    - voir graphique sur site -

    La France se situe en 11ème position seulement. En Europe. Le PIB par tête des Danois est de 46,0 % plus élevé que celui des Français, celui des Norvégiens un peu plus de 80 %, et celui des Suisses tout simplement un peu plus du double. Curieusement, personne dans les hautes sphères du pouvoir, pas plus que dans les médias, ne se demandent comment tous ces pays qui nous devancent en Europe, et ils sont nombreux, parviennent à avoir des niveaux de richesse aussi élevés. À quoi donc ce retard de la France est-il dû ? Ce serait bien la première question à se poser, au moment où s’ouvrent ces importants débats que lance le gouvernement pour répondre aux interrogations des Gilets jaunes. Ne pas répondre à cette question ouvrirait la voie aux revendications les plus irresponsables.

    Dans une vidéo du cabinet d’études économiques Xerfi, Alexandre Mirlicourtois nous dit : « Le pouvoir d’achat des Français est en crise durable » et l’Observatoire français de conjoncture économique (OFCE) confirme bien ce diagnostic. Cet institut nous indique, en effet, qu’entre 2008 et 2016 le niveau de vie des Français a baissé de 440 euros. Dans cette étude l’OFCE montre que c’est le décile des 10 % des ménages les plus riches qui a été le plus affecté : pour ces ménages, la perte de pouvoir d’achat se monte à 2 000 euros.

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  6. LE RÔLE-CLÉ DE L’INDUSTRIE DANS LA PROSPÉRITÉ DES PAYS

    Depuis la fin des Trente glorieuses, l’économie française a vu son secteur industriel perdre plus de la moitié de la capacité qui est normalement la sienne à générer de la richesse. Notre secteur industriel que les économistes, depuis Jean Fourastié, nomment le « second secteur de l’économie », ne contribue plus que pour 10 % à la formation du PIB, alors qu’il devrait intervenir pour environ 20 %. Ce taux de 20% est, rappelons-le, la norme fixée aux pays membres de l’UE par les autorités de Bruxelles. L’Allemagne, dont l’économie est extrêmement florissante, en est à 24 %. La France est devenue le pays le plus désindustrialisé de tous les pays européens, la Grèce mise à part, et cette réalité est totalement occultée. Tous les problèmes que rencontre notre économie proviennent de là : notre PIB/capita est relativement modeste, le taux de chômage est très élevé malgré tous les efforts faits depuis de très nombreuses années par les gouvernements successifs pour le réduire, la balance du commerce extérieur est chaque année déficitaire, la dette extérieure du pays augmente toujours plus, et les dépenses de R&D sont tout à fait insuffisantes pour préparer correctement l’avenir des générations futures.

    Le graphique ci-dessous montre le rôle déterminant que joue la production industrielle dans les pays pour assurer l’essor de leur économie. Il existe en effet une corrélation très étroite entre la production industrielle (calculée ici par habitant) et le PIB/tête des pays, et le degré de confiance de cette corrélation est extrêmement élevé :

    - voir graphique sur site -

    Avec une production industrielle par habitant de 6 689 dollars, un ratio relativement faible, notre pays a un PIB/tête de seulement 38 476 dollars. Avec un ratio de 12 262 dollars l’Allemagne obtient un PIB/tête de 44 469 dollars ; avec une production industrielle record de 20 198 dollars par habitant la Suisse a un PIB/tête de 80 189 dollars. Notre secteur industriel n’a pas résisté à l’ouverture des frontières imposée par la mondialisation. Nos effectifs industriels ont fondu : ils sont passés de 6,8 millions de personnes à la fin des années 1970 à 2,7 millions aujourd’hui. Il faudrait, au moins 1,8 million d’emplois supplémentaires dans le secteur industriel, ce qui générerait 3,6 millions d’emplois supplémentaires dans le secteur des services, les économistes considérant qu’un emploi dans l’industrie induit deux emplois au moins dans le secteur tertiaire. Ainsi, le chômage disparaitrait en France, et le PIB/capita des Français serait sensiblement identique à celui des Allemands. Notre taux de population active, dramatiquement bas aujourd’hui (45,2 %) se situerait alors à environ 50 %, un taux encore inférieur, cependant, à la normale, l’Allemagne, par exemple, en étant à 53,4 %, et les Pays-Bas à 53,3 %. Ce taux de 50 %, inférieur à la normale, signifie que l’estimation de 1,8 million d’emplois manquants dans le secteur industriel français est bien un minimum.

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  7. LES DÉPENSES SOCIALES

    Du fait des dégâts causés à la population par le déclin de l’industrie, un déclin dont nos dirigeants ne se sont nullement inquiétés car, formés tous à la même école, ils sont profondément pénétrés par la vision léguée par les travaux statistiques de l’économiste Jean Fourastié sur l’évolution historique des sociétés, les gouvernements ont été amenés à accroître régulièrement leurs dépenses sociales. C’est ce qu’il convenait de faire, effectivement, sur le plan social. Elles ont donc crû à vive allure, d’année en année, progressant à un rythme bien supérieur à celui du PIB, et elles représentent aujourd’hui 34 % du PIB, alors que l’on en était à 14,3 % en 1960. C’est là un second constat : des dépenses sociales considérables, bien supérieures a ce qu’elles sont dans les autres pays. La moyenne des pays de l’OCDE est, en effet, à 21 % du PIB.

    Ce phénomène de dépenses sociales élevées est caractéristique des pays où l’économie n’est pas soutenue par une production industrielle importante. C’est ce que montre le graphique ci-dessous où les taux d’industrialisation des pays sont ceux donnés par la BIRD :

    - voir graphique sur site -

    On voit que la France se situe très au dessus de la droite. Dans notre pays les dépenses sociales représentent 34 % du PIB, pour seulement 24 % en Allemagne, et 23 % aux Pays-Bas. Certes, la corrélation n’est pas parfaite, car en ce domaine les politiques des gouvernements sont plus ou moins généreuses. Ce graphique montre que la France est à son maximum en matière de dépenses sociales : elles s’élèvent à 759,5 milliards d’euros, et l’excès de ces dépenses peut être estimé à 115 milliards euros.

    LES DÉPENSES PUBLIQUES

    Cet effort considérable consenti en matière de dépenses sociales a contribué à gonfler fortement les dépenses publiques du pays. Celles-ci sont aujourd’hui considérables, mais les dépenses sociales ne sont pas le seul élément à incriminer. La France est devenue championne du monde en la matière avec un taux de dépenses publiques se montant à 56,4 % du PIB, chiffre à comparer à la moyenne des pays de l’UE qui est de 47 %.

    Le graphique ci-dessous indique comment se situent les pays en matière de dépenses publiques : plus ils sont riches, plus les dépenses publiques par habitant sont importantes, ce qui est tout à fait compréhensible.

    - voir graphique sur site -

    On voit sur ce graphique qu’il existe une relation très étroite entre la richesse des pays et leurs dépenses publiques, celles-ci étant ici calculées par habitant, et non en pourcentage du PIB comme cela se fait habituellement. Notre pays se place très au dessus de la droite de corrélation ; on peut estimer que l’excès de dépenses publiques, en France, se monte à 245 milliards d’euros. Ce chiffre est très supérieur aux estimations habituellement avancées.

    Ces dépenses publiques excessives ont évidemment pour corollaire des prélèvements obligatoires considérables. Avec un taux de prélèvements obligatoires de 45,4 % du PIB la France détient là aussi un record : elle est le pays de l’OCDE où la fiscalité est la plus lourde. Dans les pays de l’UE, le taux atteint 39,7 %.

    Comme le montre le tableau ci-dessous, les dépenses sociales représentent la part principale des dépenses publiques, soit 58,8 % de l’ensemble.

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  8. - voir graphique sur site -

    Pour les ramener à la normale, il faudrait réduire les dépenses sociales de 115 milliards d’euros, et trouver un complément d’économies de 130 milliards d’euros dans les deux autres secteurs, État et collectivités territoriales. De telles réductions sont politiquement totalement impossibles.

    DÉPENSES PUBLIQUES ET ENDETTEMENT DU PAYS

    Depuis 40 ans, les dépenses publiques sont chaque année supérieures aux rentrées fiscales, et l’État recourt à l’endettement pour boucler ses budgets. La dette extérieure du pays a ainsi crû régulièrement, passant de 72,8 milliards d’euros en 1978 à 827,3 milliards en 2000, puis à 1 595,0 milliards en 2010, pour atteindre maintenant 2 210 milliards. La dette est maintenant égale au PIB du pays, alors que dans les pays ayant une économie prospère la dette extérieure se situe seulement autour de 40 % du PIB ; par exemple, 34,0 % en Suisse, 39,6 % au Danemark et 44 % en Suède.

    Les intérêts de la dette coûtent au budget de la Nation un peu plus de 40 milliards d’euros, soit bien plus que le budget de la Défense nationale ; L’Agence France Trésor doit chaque année emprunter des sommes considérables sur le marché international ; 195 milliards d’euros cette année.

    La dette atteignant à présent 100 % du PIB, devient un sujet très sérieux de préoccupation pour notre gouvernement. D’une part, car les économistes considèrent qu’il s’agit là d’un cap qu’il serait dangereux de franchir, et d’autre part, parce que les règles de fonctionnement de la zone euro imposent aux pays membres une limite de 60 % du PIB. Normalement, la France ne doit plus accroître son endettement extérieur. C’est une exigence qui va être extrêmement difficile à satisfaire car depuis de très nombreuses années le pays a recours à de la dette extérieure pour faire de la croissance.

    LA PAUVRETÉ ET LES INÉGALITÉS

    La révolte des Gilets jaunes amène à s’interroger sur la situation de la France en matière de distribution des revenus : les données disponibles montrent que le pays ne présente pas d’anomalies particulières à cet égard ; c’est un troisième constat important à relever.

    Grace aux dépenses sociales, qui sont un instrument important de redistribution, le taux de pauvreté des Français se situe à un niveau qui n’a rien d’alarmant. On entend par taux de pauvreté la proportion de ménages dont le revenu se trouve inférieur à un certain niveau. On se réfère pour cela, en général, pour les comparaisons internationales, à 60 % du revenu médian dans les pays. Ainsi, avons-nous, par exemple, les chiffres suivants :

    - voir graphique sur site -

    Au plan européen, la France se situe dans une position médiane.

    Il en est de même pour les inégalités. Celles ci se mesurent statistiquement par le coefficient de Gini qui exprime la dispersion des revenus : plus le coefficient est proche de un, plus la répartition des revenus est inégalitaire. Les pays inégalitaires ont un coefficient autour de 0,6 : Brésil, Guatemala, Honduras… et les pays les plus égalitaires un coefficient de l’ordre de 0,2 : Norvège, Finlande, Suède, Danemark… Les États-Unis en sont à 0,391, et le Canada à 0,318. La France se situe dans une position intermédiaire, avec 0,295 ; elle est plus proche des pays égalitaires : la Suède, par exemple, est à 0,282, et la Norvège à 0,272. Dans son évolution récente, la France se dirige incontestablement vers une réduction progressive des inégalités : son indice de Gini était en effet de 0,384 en 1984.

    Autre élément ressortant des statistiques fiscales : 70 % des impôts sur le revenu sont payés par 10 % des contribuables, la catégorie des personnes les plus riches

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  9. LES PROBLÈMES À RÉSOUDRE

    Ce bref diagnostic de la situation de l’économie française montre que l’urgence est à la création d’emplois : le secteur industriel s’est très fortement réduit dans notre pays, et le secteur des services s’en est automatiquement trouvé privé d’un nombre important d’emplois. Les usines ne sont plus aujourd’hui en ville, mais dans les campagnes, et la désindustrialisation sévère du pays a provoqué un phénomène de désertification de celles-ci, une situation qui est très douloureusement ressentie aujourd’hui par les habitants des périphéries urbaines. Et ce sont précisément ces populations qui se révoltent.

    Il faut bien comprendre que le taux de population active du pays est extrêmement faible : 45,2 %, contre par exemple 51,6 % au Danemark, 53,4 % en Allemagne, et 53,9 % en Corée du sud. Il s’agit du taux de personnes employables, chômeurs enregistrés compris, par rapport à la population totale.

    Par ailleurs, la durée de vie active est plus courte en France que dans les autres pays européens, ainsi que le temps de travail annuel des salariés. La durée de vie active pour un travailleur salarié français est de 35 ans ; 38,1 ans en Allemagne ; 41,3 ans en Suède ; 42,5 ans en Suisse. Les distorsions sont également fortes pour le temps de travail annuels. Une étude de juin 2016 de Coe-Rexecode indiquait, pour les travailleurs salariés, qu’avec 1 646 heures par an la France est tout à fait en queue de peloton en Europe ; l’Allemagne est à 1 845 heures. Le pays où l’on travaille le plus est la Roumanie, avec 2 080 heures par an. Avec 2 335 heures par an, la moyenne est considérablement plus élevée pour les travailleurs français non-salariés. Le salariat ne présente donc pas que des inconvénients.

    PAS DE CROISSANCE SANS ENTREPRISES

    Pour redresser la situation, il va donc s’agir de créer le plus vite possible le maximum d’emplois marchands, et de modifier la législation du travail pour que les Français, voient leur temps de travail annuels très sensiblement augmentés, et une vie active prolongée, ce qui va nécessiter de repousser l’âge de départ à la retraite.

    Créer des emplois signifie créer des entreprises. Toutes les dispositions devront donc être prises pour que les jeunes entreprises puissent se développer rapidement : cela suppose qu’elles puissent trouver les capitaux dont elles ont besoin pour croître au rythme qu’exige le marché, et que ces jeunes entrepreneurs ne se trouvent pas entravés dans leurs projets de recrutement par une législation du travail paralysante. En France, quelques progrès ont été faits récemment en matière de financement des start-up, et de modernisation du Code du travail, mais nous sommes encore très loin de la situation de la plupart des autres pays européens, en fiscalité et en législation du travail. Nos entreprises ne doivent pas supporter davantage de charges fiscales que leurs concurrentes européennes. Les contribuables aisés disposant de capitaux doivent pouvoir jouer auprès d’elles le rôle de business-angels. Il ne faut donc surtout pas revenir sur la réforme de l’ISF faite par Emmanuel Macron en début de mandat.

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  10. Et puisque la tendance est à s’inspirer de la Suisse en matière de pratiques démocratiques, il serait sage de s’en référer également à ce que nos voisins Helvètes ont à nous apprendre en matière de législation du travail et de fiscalité. Comme nous l’avons rappelé plus haut, la Suisse a des performances économiques étonnantes, et c’est le pays où, en Europe, le PIB par habitant est le plus élevé, le cas particulier du Luxembourg étant mis à part.

    Lors des concertations qui s’organisent, il va être débattu de l’intérêt pour une démocratie de cette institution suisse qu’est le référendum d’initiative populaire : il faudra, dans le même temps, surtout ne pas omettre d’examiner ce que sont les pratiques de la Suisse en matière de législation du travail et de fiscalité, pour les entreprises elles-mêmes, et les apporteurs de capitaux aux entreprises qui se créent.

    https://www.contrepoints.org/2019/01/18/334950-chers-gilets-jaunes-la-france-est-un-pays-desindustrialise

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  11. «Les gilets jaunes sont imparables»

    Christophe Guilluy sur le clivage culturel au volant des gilets jaunes.


    Pointu
    18 janvier 2019


    Le mouvement des gilets jaunes (gilet jaune) a secoué l’establishment français. Depuis plusieurs mois, des dizaines de milliers à des centaines de milliers de personnes se rassemblent dans les rues tous les week-ends dans toute la France. Ils ont eu un énorme succès, obtenant des concessions majeures du gouvernement. Ils continuent à marcher.

    En 2014, l’étude du géographe Christopher Guilluy sur le périphérique France a fait sensation. Elle a attiré l'attention sur l'exclusion économique, culturelle et politique des classes populaires, dont la plupart vivent maintenant en dehors des grandes villes. Il a mis en évidence les conditions qui donneraient lieu ultérieurement au phénomène de la jaquette jaune. Guilluy a développé ces thèmes dans ses livres récents, No Society et Le crépuscule de l'élite: prospérité, périphérie et avenir de la France. Guillot a eu l'occasion de prendre connaissance des causes et des conséquences du mouvement du gilet jaune.

    spiked: Qu'entendez-vous exactement par «France périphérique»?

    Christophe Guilluy: «La France périphérique» traite de la répartition géographique de la classe ouvrière en France. Il y a quinze ans, j'ai remarqué que la majorité de la classe ouvrière vivait en réalité très loin des grandes villes mondialisées - loin de Paris, Lyon et Toulouse, mais aussi très loin de Londres et de New York.

    Techniquement, notre modèle économique mondialisé fonctionne bien. Cela produit beaucoup de richesse. Mais il n’a pas besoin de la majorité de la population pour fonctionner. Il n’a pas réellement besoin de travailleurs manuels, d’ouvriers et même de propriétaires de petites entreprises en dehors des grandes villes. Paris crée assez de richesse pour la France entière et Londres fait de même en Grande-Bretagne. Mais vous ne pouvez pas construire une société autour de cela. Les gilets jaunes sont une révolte des classes ouvrières qui vivent dans ces lieux.

    Ce sont généralement des personnes qui travaillent mais qui gagnent peu, entre 1000 € et 2000 € par mois. Certains d'entre eux sont très pauvres s'ils sont au chômage. D'autres étaient autrefois des classes moyennes. Ce qu'ils ont tous en commun, c'est qu'ils habitent dans des régions où il ne reste presque plus de travail. Ils savent que même s’ils ont un emploi aujourd’hui, ils pourraient le perdre demain et qu’ils ne trouveront rien d’autre.

    pointes: Quel est le rôle de la culture dans le mouvement de la veste jaune?

    Guilluy: Non seulement la périphérie française a de piètres résultats dans l'économie moderne, mais elle est également mal comprise par les élites sur le plan culturel. Le mouvement de la jaquette jaune est un véritable mouvement du 21ème siècle dans la mesure où il est à la fois culturel et politique. La validation culturelle est extrêmement importante à notre époque.

    Une illustration de cette fracture culturelle est que la plupart des mouvements et manifestations sociaux modernes et progressistes sont rapidement endossés par les célébrités, les acteurs, les médias et les intellectuels. Mais aucun d'eux n'approuve les gilets jaunes. Leur émergence a provoqué une sorte de choc psychologique dans l'establishment culturel. C'est exactement le même choc que les élites britanniques ont vécu avec le vote sur le Brexit et qu'ils subissent encore, trois ans plus tard.

    Le vote sur le Brexit a également beaucoup à voir avec la culture, je pense. C’était plus que la question de quitter l’UE. De nombreux électeurs ont voulu rappeler à la classe politique qu'ils existaient. C’est la raison pour laquelle les Français utilisent les gilets jaunes - dire que nous existons. Nous assistons au même phénomène dans les révoltes populistes à travers le monde.

    https://www.lewrockwell.com/2019/01/no_author/the-gilets-jaunes-are-unstoppable/

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  12. Comment comprendre la stratégie de maintien de l'ordre utilisée contre les gilets jaunes ?


    Gilles Ardit
    Agoravox
    mer., 16 jan. 2019 21:09 UTC


    Article 2 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme : « Droit à la vie : 1- Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d'une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi. 2 - La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire :
    gilets

    a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ; b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue ; c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection ».

    En tant que juriste, permettez-moi d'exposer la raison pour laquelle j'ai choisi de vous soumettre à réflexion cet article 2 de la CESDH, à l'aune des évènements touchant à la gestion de "la crise des Gilets jaunes" :

    Sans doute sommes-nous de plus en plus nombreux, en qualité de français soutenant ou non le mouvement des Gilets jaunes, à nous interroger sur la stratégie de maintien de l'ordre ordonnée par l'actuel Gouvernement à leur encontre. Et je pense inutile de rappeler que nous sommes le seul pays à utiliser des grenades contenant du TNT contre des personnes désarmées et contrôlées de toute part ; sans oublier les dangereux "flasballs" utilisés contre ces personnes, malgré les alertes du Défenseur des droits et les diverses dérives déjà condamnées en justice.

    Les détracteurs de ce mouvement pourraient objecter la nécessité d'un maintien de l'ordre aussi "musclé" (pour le moins...) face à des rassemblements non-déclarés en Préfecture et non coordonnés par des responsables identifiés...

    Mais voilà, nous avons pu constater que lors de "l'Acte IX" du mouvement des Gilets jaunes sur la ville de PARIS ce 12 janvier 2019 ; manifestation pourtant déclarée : les Gilets jaunes se sont fait brutalement "nasser" et massivement arroser au canon à eau, avec "les gaz et grenades" qui vont avec.

    D'où nous pouvons en déduire et en observer que le traitement des Gilets jaunes reste le même, qu'ils aient déclaré ou non la manifestation... Même le syndicat "France-Police", sur son site internet officiel, émet de sévères et inquiètes critiques sur la gestion de cette crise Nationale par l'actuelle stratégie gouvernementale.

    Nous avons bien compris que ce n'est donc pas la stratégie de "désescalade" et d'apaisement qui est voulue par ce Gouvernement, depuis les origines du mouvement des Gilets jaunes, voici maintenant 10 semaines. Bien au contraire, les déclarations de la Présidence et du Ministère de l'Intérieur tendent à nier ce mouvement, à le reléguer à une vulgaire "association de malfaiteurs" ne cherchant qu'à détruire nos Institutions Républicaines.

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  13. Dans la bouche de Monsieur Macron, le vocable de "Gilet jaune" est par ailleurs devenu tabou. J'invite les curieux de Freud à relire à cet égard la théorie du "Totem et du Tabou"... fondant tout interdit de relations incestueuses.

    Sur ce, la horde au pouvoir a équipé nos Forces de l'ordre de nouveaux "Flash-balls" permettant de tirer en outre des grenades, à la vitesse de "333 Km/h", ainsi que le déclarait prestement Monsieur Alain BAUER sur le plateau de "C dans l'air"... Je laisse à chacun le soin de s'intéresser au Curriculum Vitae de Monsieur BAUER, pour ceux qui ne le connaissent déjà. Si je cite ce Monsieur, c'est qu'il en connaît quelque chose en matière de stratégies de polices, jusqu'à celles de la pensée... Et sans doute le questionnement qui va suivre serait-il qualifié par ses soins de "complotiste", ainsi qu'il n'a eu de cesse de l'évangéliser ironiquement sur le plateau de cette émission de "C dans l'air".

    Devant les centaines de vidéos, que j'invite d'ailleurs à télécharger avant qu'elles ne disparaissent, dans lesquelles nous pouvons tous constater une forme de provocation à la violence des Gilets jaunes traités comme "la lie de l'humanité" par une telle stratégie ordonnée aux Forces de l'ordre : canon à eau, grenades au TNT, tirs volontaires de flash-balls en plein visage, arrestations arbitraires, démontages illégaux de campement de Gilets jaunes installés sur un terrain privé (avec l'accord du propriétaire)... Jusqu'à, ce 15 janvier, des amendes de 135 euros à ceux qui portent un gilet jaune ... Et j'en passe, tant il s'agit d'un sinistre et douloureux inventaire à la Prévert.

    Jusqu'à un Pompier volontaire, à Bordeaux, qui s'est fait "tirer comme un lapin" ; Pompier et père de trois enfants qui est actuellement dans le coma... Incident d'une telle gravité que même le Parquet et le Préfet ne peuvent, semble-t-il, rester silencieux. Alors que Monsieur Castaner continue de déclarer sur "TV Carcassone", qu'il ne connaît aucun débordement policier...

    Alors que Monsieur Macron ne cesse de multiplier les assertions insultantes à l'égard des français meurtris.

    Devant tout cela, donc, je n'ai pu m'empêcher de me poser la question suivante :
    Est-ce là une stratégie de provocation à une forme de guerre civile que cherche notre actuel Gouvernement ?
    Mais alors, dans quel but ?

    Et c'est là que je vous demande la plus grande attention à la lecture de cet article 2 de la CSDH - extrait :
    « La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire : (...) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection »
    Que chacun d'entre-nous médite ces questions.

    Elles vont au delà de la sympathie ou du rejet que nous pouvons éprouver à l'égard des Gilets jaunes.

    Elles touchent à la France que nous voulons léguer à nos enfants.
    Gilles Ardit - Maître en droit des personnes et de la famille - ancien travailleur social.

    - Commentaire : Lire aussi :
    Gilet jaune dans le coma : les policiers ont-ils caché des preuves ? ( vidéo )
    Pour l'acte 9, des CRS armés de fusils d'assaut semi-automatiques HK G36 ( images )
    Incroyable mais vrai : Bourgtheroulde, 135 euros d'amende en cas de port du gilet jaune, pour la venue de Macron
    Le Gilet jaune blessé à la tête par un flashball durant l'acte 9 est dans le coma (vidéos)
    Gilets jaunes - des violences policières jamais vues
    SOTT Focus: Tour d'horizon de quelques caresses données par les CRS aux Gilets jaunes

    https://fr.sott.net/article/33359-Comment-comprendre-la-strategie-de-maintien-de-l-ordre-utilisee-contre-les-gilets-jaunes

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  14. Macron à Souillac: premières tensions entre manifestants et forces de l'ordre (images)


    12:59 18.01.2019



    Les forces de l’ordre font les déclarations des manifestants rassemblés ce vendredi à Souillac avant l’arrivée du Président français.

    Emmanuel Macron est attendu ce vendredi à Souillac afin de rencontrer 600 maires d'Occitanie dans le cadre du grand débat. Des dizaines de personnes sont rassemblées sur place.

    13h23
    Même les Souillages ne peuvent entrer dans le village qu'à condition d'être porteur d'un laissez-passer spécial, d'une attestation de domicile et d'une carte d'identité.

    12:57
    La situation était calme, les manifestants sont encerclés par des barrières de sécurité.

    12h24
    Les policiers font des gilets jaunes à plier leur banderole.

    12h18
    «Macron démision !», Scandent les manifestants. Un homme qui a tenté de pénétrer dans le barrage de police interpellé.

    12h09
    Les manifestants sont repoussés jusqu’à l’avenir du Général de Gaulle.

    12h00
    Selon une vidéo, les forces de l'ordre empêchent les manifestants de se battre. Ils se sont rendus en conformité avec l’arrêté préfectoral interdisant toute manifestation du mouvement des Gilets jusqu’à 23h00.

    11h46
    Les forces de l’ordre font les déclarations des manifestants rassemblés ce vendredi à Souillac avant l’arrivée du Président français.

    Plus tôt, une vidéo montre les forces de l'ordre arrivant vendredi à Souillac a été publiée sur Twitter.

    - voir sur site :

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039685486-macron-souillac-tensions-manifestants-forces-ordre/

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  15. Face aux chiffres diffusés par l’Intérieur, les Gilets jaunes lancent leur propre décompte


    08:48 18.01.2019


    Les Gilets jaunes entrent dans une bataille pour «l’objectivité» en lançant leur propre décompte des participants à la mobilisation face aux chiffres diffusés par l’Intérieur, selon le projet «Le Nombre Jaune - Compteur de MANUfestations» organisé sur Facebook.

    Depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes à travers la France, les chiffres sur la participation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques, car ils sont les seuls à être diffusés. Cette semaine, les manifestants vont lancer leur propre décompte pour «affiner, de la manière la plus objective qui soit, les chiffres des samedis», comme il est indiqué dans le groupe sur Facebook «Le Nombre Jaune — Compteur de MANUfestations».

    «Notre procédé repose sur le quadrillage du territoire par des référents locaux (certaines villes ou départements ne sont pas encore référencés de notre côté) qui recoupent leurs vidéos/photos personnelles et celles de leurs témoins directs sur le terrain. Ils passent également (tout comme nous sur les départements non référencés) des heures à éplucher les groupes locaux de GJ et les articles de presse régionale pour réaliser un comptage au plus proche de la réalité».

    Selon la publication faite dans ce groupe, les participants «se sont lancés dans ce projet dans un seul but: rétablir la vérité sur les chiffres».

    Le neuvième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé samedi dernier à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. 111 personnes ont été interpellées dans la capitale et 74 d'entre elles placées en garde à vue. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 84.000 personnes à travers la France. Le mouvement des Gilets jaunes est en hausse par rapport aux dernières semaines. Le 5 janvier, l'acte 8 a rassemblé 50.000 manifestants et 32.000 le 29 décembre lors de l'acte 7, avait déclaré le ministre Christophe Castaner.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039683759-gilets-jaunes-decompte/

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  16. Grenade assourdissante, TNT et LBD: l’exception française du maintien de l’ordre en Europe


    16:32 17.01.2019


    Oui, la France est bien le seul pays d'Europe à utiliser des grenades explosives et presque le seul à user des LBD contre les manifestants. Alors que la polémique enfle sur les blessures parfois très graves subies par des Gilets jaunes depuis le début du mouvement, pourquoi l’Hexagone tient-il tant à ces armes de force «intermédiaire»?

    Le Défenseur des droits Jacques Toubon a exprimé sur RTL jeudi sa préoccupation quant à l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD), utilisés par les forces de l'ordre lors des manifestations: «J'espère que devant l'évidence aujourd'hui de la dangerosité de ces armes de force intermédiaire le gouvernement prendra des dispositions».

    Le recours à ces armes de force intermédiaire, notamment le LBD 40 et les grenade lacrymogènes instantanées GLI F4, est au cœur de polémiques ces dernières semaines après que de nombreux Gilets jaunes ont été blessés, parfois grièvement au visage, parfois entraînant un coma. La diffusion de plus en plus massive de vidéos, témoignages et photos de ceux visés par ces armes pose la question: les forces de l'ordre françaises doivent-elles continuer à utiliser ces armes lors des manifestations ?

    L'Hexagone se distingue effectivement d'autres pays d'Europe, demeurant presque le seul à utiliser les grenades de désencerclement et les LBD sans restrictions drastiques.

    Voici un aperçu de l'utilisation des LBD en Europe. Les forces de l'ordre en Autriche, Irlande, Finlande, Norvège, Suède, Danemark et Royaume-Uni n'utilisent pas du tout les LBD, selon Libération. En Allemagne, ils ne sont utilisés que dans deux Lands sur seize. En Espagne, hors Catalogne, il est également utilisé par la Guardia civile. Parmi les pays listés, la Pologne et la Grèce usent sans limite du LBD, tout comme la France.

    En ce qui concerne la GLI F4, l'Europe entière, France exclue, redoute son utilisation par les forces de l'ordre. Une vidéo filmée pendant une mobilisation des Gilets jaunes donne une idée de la puissance de cet outil.

    Ce n'était qu'une poubelle, mais il est facile d'imaginer son effet en cas d'utilisation contre une personne. Toutefois, l'expérience passée et les mobilisations des Gilets jaunes l'illustrent de façon éloquente: un bon nombre de membres arrachés et même un mort au barrage de Sivens, en 2014.

    Effectivement, c'est la grenade la plus puissante de l'arsenal policier français. Composée de 25 grammes de TNT, une substance explosive, de 10 grammes de 2-Chlorobenzylidène malonitrile (ou Gaz CS), la grenade dispose de trois effets: lacrymogène, sonore (son bruit avoisine les 165 décibels, plus qu'un avion au décollage) et assourdissant (grâce à l'explosion des particules qui sont projetées sur plusieurs centaines de mètres).

    Après que des tirs de LBD et de grenades pendant les manifestations des Gilets jaunes ont fait un grand nombre de blessés graves, dont la liste complète a été dressée par Libération, une pétition a vu le jour sur Change.org pour interdire ces armes de force intermédiaire.

    Le 14 décembre 2018, Amnesty International s'en est pris également aux GLI F4, appelant les forces de l'ordre françaises à la retenue et condamnant leur utilisation contre les mineurs et les manifestants.

    Comment l'État français explique-t-il le fait que seul l'Hexagone parmi tous les pays européen fait usage de grenades pour le maintien de l'ordre ?

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  17. «L'étude d'exemples pris dans les pays voisins a permis de confirmer la spécificité française, seule nation d'Europe à utiliser des munitions explosives en opération de maintien de l'ordre avec l'objectif de maintenir à distance les manifestants les plus violents», a souligné un rapport commun de l'IGPN (inspection générale de la police nationale) et de l'IGGN (inspection générale de la gendarmerie nationale) de 2014. «Les autres pays ont choisi des solutions et des postures, selon leur histoire, leur culture et leur corpus juridique.»

    Le 24 mai 2018, selon le bulletin officiel, le ministère de l'Intérieur a indiqué qu'il allait renouveler ses stocks de grenades, mais n'a pas commandé de nouvelles GLI F4. «Il a été décidé de ne plus fabriquer de cette grenade», a expliqué le ministère. Pourtant, celle-ci continuera d'être utilisée jusqu'à épuisement des stocks.

    Son remplaçant, la GM2L, existe déjà. Selon le ministère de l'Intérieur, elle contient aussi un effet lacrymogène et assourdissant, mais n'a pas l'effet déflagrant de la GLI-F4.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901171039675413-grenade-gli-f4-lbd-tnt-europe-france/

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    1. La France est agressée. Des morts et des blessés à vie.

      Est-ce encore trop tôt pour demander l'aide de l'intervention américaine ?

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  18. Castaner rétorque au Défenseur des droits: «Le LBD est seulement un moyen de défense»


    12:52 18.01.2019


    Alors que le Défenseur des droits Jacques Toubon décompte plusieurs personnes blessées par des LBD au cours des manifestations des Gilets jaunes, Christophe Castaner a répondu indirectement à cette déclaration refusant d’abandonner les LBD: «Vous mettez quoi à la place dans les mains des policiers ?»

    Malgré les demandes du Défenseur des droits Jacques Toubon de suspendre l'usage des lanceurs de balles de défense (LBD) par les forces de l'ordre, notamment lors des manifestations des Gilets jaunes, en raison de la «dangerosité» de ces armes, le ministère de l'Intérieur campe sur ses positions.

    Se prononçant au micro d'Europe 1 ce vendredi matin, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a expliqué l'utilisation des LBD par la nécessité de «continuer à protéger l'ordre public»:

    «Vous mettez quoi à la place dans les mains des policiers?», a déclaré le locataire de la place Beauvau. «Les policiers ont des moyens de défense, […] le LBD est seulement un moyen de défense. Il leur permet, dans les cas où ils sont acculés, de se libérer».

    Et d'ajouter: «Si vous supprimez les moyens de défense de nos forces de l'ordre, il leur reste quoi ? Le contact physique, et il y aura certainement beaucoup plus de blessés. Ou il reste l'utilisation de leurs armes de poing, qui est la solution ultime… Nous avons besoin de pouvoir utiliser des lacrymogènes, des outils comme des LBD. Ce sont des armes de protection et de neutralisation face à des assaillants».

    Quant aux chiffres annoncés la veille par le Défenseur des droits, où 12 des 25 saisines (dont certaines collectives) enregistrées depuis le début de la contestation des Gilets jaunes évoquent des tirs de balles de défense, Christophe Castaner a concédé qu'«il se pouvait que les LBD soient mal utilisés».

    La veille, interrogé devant le Sénat sur la possibilité d'interdire l'usage des LBD pour le maintien de l'ordre, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait déjà balayé l'idée, arguant du fait que les policiers auraient pu être «lynchés» sans ces armes.

    Les déclarations du ministère de l'Intérieur ont rapidement déclenché un tollé sur les réseaux sociaux. Mais si les uns ont soutenu la position du gouvernement, d'autres ont comparé cette initiative à «des règles d'engagement de temps de guerre».

    Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

    Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont recours aux gaz lacrymogènes, à des grenades de désencerclement, à des grenades assourdissantes et à des tirs de lanceur de balle de défense (LBD). Tout au long des actions du mouvement, ces tirs ont blessé un grand nombre de manifestants, dont 93 grièvement, selon ChekNews.

    De plus, une pétition a été créée sur le site change.org, demandant à l'Onu d'ouvrir une enquête sur les violences policières à l'encontre des Gilets jaunes.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039686239-castaner-lbd-defenseur-des-droits-reponse/

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    1. La France d'aujourd'hui c'est Jeanne d'Arc brûlée vive !

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  19. Le peuple vit, l’Etat se meurt


    18 janvier 2019
    MYRET ZAKI


    Le facteur à la base des ruptures sociales est l’affaiblissement historique des Etats, surtout depuis 2008

    #reseaux sociaux
    #facebook
    #france
    #youtube
    #gilets jaunes

    D'une certaine manière, Facebook est en train de tuer l’Etat, en réduisant son contrôle sur l’information. Le cas de la France est éloquent, avec les pages liées aux gilets jaunes révélant en temps réel des images des manifestations loin d’être toujours favorables au pouvoir. Cette influence considérable sur l’opinion publique n’existait pas il y a encore dix ans. Les sites et pages qui montrent d’autres sons de cloche captent une vaste audience. Pas moins de 35 millions de Français disposent de comptes Facebook. Difficile de contrôler une telle capillarité informationnelle.

    C’est en partie à la faveur de dix ans d’informations alternatives aux médias principaux que diverses mobilisations nationales sont montées à partir des réseaux sociaux, créant nombre de ruptures sociales de par le monde. Les réseaux sont loin d’être la cause de ces mouvements. Ils en sont les accélérateurs. En France, la visibilité qu’ils ont offerte aux gilets jaunes a conféré au mouvement un poids nettement supérieur aux prévisions du gouvernement français.

    Faute de s’être préparé à pareil scénario de crise, et malgré ses tentatives de dialogue, Emmanuel Macron n’a pas trouvé à ce jour le contre-discours qui ait une force égale ou supérieure à la contestation. S’il a très largement gagné le débat face à Marine Le Pen, il a pour l’instant perdu celui face à la colère sociale. Cela car la puissance d’internet a été sous-estimée dans la formation des opinions. Le discours des gilets jaunes bénéficie d’une énorme caisse de résonance, car il est étoffé et porté par des influenceurs et des penseurs du Net, qui évoluent hors des circuits établis.

    La mouvance anti-establishment trouve ses racines dès 2008, favorisée par la montée d’un discours critique lié à la crise financière. A cette époque, Facebook et YouTube étaient en plein essor. Les idées contestataires se sont formées collectivement, ont été débattues et se sont diffusées, y compris auprès des jeunes. C’est alors que nombre d’idées dissidentes ont été combattues et cataloguées comme étant des fake news, du complotisme ou de l’extrême droite.

    Mais la pensée d’opposition est plus vaste et s’étend bien au-delà de la France. Elle représente une concurrence idéologique sérieuse dans les pays à tradition centriste et mondialiste. Et finit par percer sous forme de révoltes sociales. En réalité, Facebook ou YouTube ne sont que de simples outils. Le facteur à la base de ces ruptures est l’affaiblissement historique des Etats. Après 2008 et les sauvetages du système financier, l’endettement accru des Etats a réduit leur capacité à servir les moins bien lotis. Un cliché veut que la France soit plus redistributive que les autres pays. C’est inexact, son coefficient de Gini (indice des inégalités), calculé par la Banque Mondiale, est proche de celui du Royaume-Uni et de la Suisse, qui sont des économies aux inégalités élevées.

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  20. La mondialisation et les flux migratoires ont encore accru la demande de prestations auprès d’Etats surendettés. Les germes du conflit social étaient semés. Décrié par la base, l’Etat est aussi affaibli par les structures supranationales comme l’UE. Pris en étau, contesté par le haut et par le bas, l’Etat déçoit aussi les élites aisées, qui voient en lui un outil confiscatoire au service des assistés et des râleurs qui n’ont pas le sens de l’effort.

    A l’autre extrême, il est devenu pour les populations du bas de l’échelle l’outil traître des intérêts privés de l’élite, qui canalise les fruits de leur travail vers l’oligarchie et les lobbies. La protection étatique a aussi eu pour prix la perte de libertés individuelles, à la faveur d’une surveillance accrue. Bref, l’Etat idéal, désincarné et incorruptible, ne sera jamais atteint. Et la crise des gilets jaunes vient nous rappeler, encore, que l’Etat n’est pas le peuple.

    https://www.bilan.ch/opinions/myret-zaki/le-peuple-vit-l-etat-se-meurt

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    1. (...) A l’autre extrême, il est devenu pour les populations du bas de l’échelle (...)

      Pourquoi cette hiérarchie ? En Suisse, elle n'existe pas. C'est la Démocratie. Même si:

      (...) la crise des gilets jaunes vient nous rappeler, encore, que l’Etat n’est pas le peuple. (...)

      elle arrive à petits pas hebdomadaires.

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  21. L'Agence de sécurité nationale est une organisation criminelle


    Par Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    18 janvier 2019


    Des années auparavant, Edward Snowden avait prouvé de manière documentée que la National Security Agency était vraiment une agence d'insécurité nationale, violant la loi et la Constitution des États-Unis et espionnant sans distinction les citoyens américains, William Binney, qui avait conçu et développé le programme d'espionnage de la NSA, avait révélé le caractère illégal et inconstitutionnel espionnage. Binney est devenu dénonciateur, car la NSA utilisait ce programme pour espionner les Américains. Comme le Congrès américain le savait bien, Binney ne pensait pas avoir besoin d’un document de la NSA pour plaider sa cause. Mais ce qu’il a découvert, c’est que «le Congrès ne m’entendra jamais, car il perdrait alors un déni plausible. C'était vraiment leur clé. Ils avaient besoin d'un déni plausible pour pouvoir poursuivre ce programme d'espionnage massif car il leur donnait le pouvoir sur tout le monde. Même les membres du Congrès avaient le pouvoir contre d’autres [au Congrès]; ils avaient le pouvoir sur les juges de la Cour suprême, les juges fédéraux, tous. C’est pourquoi ils ont si peur. Tout le monde a peur parce que toutes ces données les concernant, les agences centrales - les agences de renseignement - les ont. Et c’est la raison pour laquelle le sénateur Schumer a averti le président Trump, il ya quelques mois, qu’il ne devrait pas attaquer la communauté du renseignement, car ils ont six possibilités dimanche de s’en prendre à vous. C’est parce que cela ressemble à J. Edgar Hoover sur les super stéroïdes. . . . c'est un moyen de pression contre tous les députés et tous les gouvernements du monde. "

    Pour prévenir les dénonciations, la NSA a «un programme appelé à présent« vois quelque chose, dis quelque chose »à propos de tes collègues. C’est ce que la Stasi a fait. C’est pourquoi j’appelle [NSA] la nouvelle agence de la Stasi. Ils reprennent toutes les techniques de la Stasi, du KGB, de la Gestapo et des SS. Ils ne sont pas encore violents à notre connaissance - à l’intérieur des États-Unis, c’est une autre histoire. "

    Comme Binney n’avait aucun document à donner aux médias, annoncer cela n’a aucune conséquence pour la NSA. C’est la raison pour laquelle Snowden a publié les documents prouvant que la NSA violait à la fois la loi et la Constitution, mais les médias américains corrompus ont accusé Snowden d’être un «traître» et non pas la NSA pour ses violations.

    Les lanceurs d'alerte sont protégés par la loi fédérale. Quoi qu’il en soit, le gouvernement américain corrompu a tenté de poursuivre en justice Binney pour avoir pris la parole, mais comme il n’avait pris aucun document classifié, il n’a pas été possible de fabriquer une affaire contre lui.

    Binney attribue la faute de la NSA à Dick "Darth" Cheney. Selon lui, les violations de la loi et de la Constitution par la NSA sont si extrêmes qu’elles auraient dû être réglées au sommet du gouvernement.

    Binney décrit le réseau d'espionnage, explique qu'il était censé fonctionner uniquement contre des ennemis étrangers et que son utilisation pour l'espionnage universel surchargeait tellement le système de données qu'il ne découvrait pas de nombreuses activités terroristes.

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  22. Apparemment, la National Security Agency attache plus d'importance au chantage des citoyens et des membres du gouvernement dans le pays et à l'étranger qu'à la prévention d'attaques terroristes.

    Malheureusement pour les Américains, nombreux sont ceux qui font aveuglément confiance au gouvernement et lui fournissent les moyens dont le mauvais usage est utilisé pour nous asservir. Un pourcentage élevé du travail scientifique et technologique ne sert pas à libérer les gens, mais à les asservir. À l'heure actuelle, les scientifiques et les ingénieurs n'ont aucune excuse pour ne pas le savoir. Pourtant, ils persistent dans la construction des moyens de détruire la liberté.

    https://www.lewrockwell.com/2019/01/paul-craig-roberts/the-national-security-agency-is-a-criminal-organization/

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  23. LA HAYE (Pays-Bas) - LAURENT GBAGBO RESTERA EN PRISON JUSQU'EN FÉVRIER

    Dans l'attente d'une nouvelle audience en appel, la détention de l'ex-président ivoirien a été maintenue par la Cour pénale internationale.

    Laurent Gbagbo a été acquitté mardi d'accusations de crimes contre l'humanité.


    18.01.2019, 13h42


    L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté mardi d'accusations de crimes contre l'humanité, restera en détention jusqu'à une nouvelle audience le 1er février, a annoncé vendredi la chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI).

    «La détention de M. Laurent Gbagbo et de M. Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes) sera maintenue en attendant l'examen de l'appel» du procureur sur leur mise en liberté, ont décidé les juges à la majorité.

    La chambre d'appel «a programmé une audience, le 1er février 2019, pour entendre d'autres arguments sur cet appel», a précisé la Cour basée à La Haye dans un communiqué.

    Mise en liberté suspendue

    En première instance, les juges avaient ordonné la mise en liberté immédiate des deux hommes suite à leur acquittement retentissant mardi. Elle a cependant été suspendue mercredi soir suite à un appel de l'accusation.

    Les procureurs craignent que MM. Gbagbo et Blé Goudé ne comparaissent pas devant la Cour si leur présence est requise dans le futur.

    Dans un document public, l'accusation a déjà déterminé «son intention de faire appel» sur la décision d'acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Cette démarche distincte pourrait prendre des mois.

    «Compassion pour les victimes»

    En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara.

    Il avait finalement été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par l'ONU et la France. Il est le premier ancien chef d'État à avoir été remis à la CPI.

    L'annonce de son acquittement avait provoqué des scènes de liesse chez ses partisans en Côte d'Ivoire mais aussi un appel des autorités à «garder de la compassion pour les victimes». (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/laurent-gbagbo-restera-prison-jusqu-fevrier/story/20582528

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  24. Le maire de Commie NYC annonce des plans pour voler une propriété privée


    Par Mac Slavo
    SHTFplan.com
    18 janvier 2019


    Le maire communiste de New York a annoncé son intention de voler littéralement la propriété de propriétaires qu’il n’aime pas dans la grosse pomme. Le gouvernement de la ville serait autorisé à voler les bâtiments des propriétaires qui forcent les locataires à sortir. Les opposants de De Blasio disent que ce plan correspond à un "communisme droit", et c’est un fait.

    Bill De Blasio, dans son discours sur l'état de la ville de jeudi, a annoncé qu'il souhaitait prendre des mesures contre les propriétaires qui tentent de forcer les locataires à sortir en rendant le bien invivable, selon un rapport de Fox News. Il a ensuite sorti un décret pour créer un bureau du maire chargé de protéger les locataires. Il a ajouté que si le gouvernement intervenait, les bâtiments seraient alors contrôlés par une "communauté à but non lucratif". Mais le vol reste un vol. Il n’ya pas de morale derrière le plan de De Blasio.

    "Lorsqu'un propriétaire tentera de chasser un locataire en rendant son logement invivable, une équipe d'inspecteurs et d'agents de la force publique sera sur le terrain pour l'arrêter à temps", a-t-il déclaré, selon le New York Daily News. "Si les amendes et les pénalités ne sont pas réduites, nous saisirons leurs immeubles et nous les confierons à une communauté à but non lucratif qui traitera les locataires avec le respect qu’ils méritent."

    "Ma première réaction a été: Est-ce un Cuba communiste ?", A déclaré à Fox News, Nicole Malliotakis, membre de l'Assemblée nationale, qui avait couru contre De Blasio lors de la course à la mairie de 2017. "Je peux dire qu'en tant que fille de réfugiés cubains qui ont fui Cuba à Castro en 1959, c'est ce qui est arrivé à sa famille, elle a été emmenée à la maison, mon grand-père s'est fait prendre sa station-service." Malliotakis a ajouté: "C'est extrême, même pour Monsieur le Maire de Blasio parce que nous savons qu'il a des tendances socialistes, mais il s'agit d'un communisme pur et je pense que cela fait très peur aux gens épris de l'Amérique et de la démocratie. »

    Cela devrait être condamné par tous les êtres humains sur la terre, qu'ils votent républicain ou démocrate. Aucun être humain n'a jamais le droit de voler la propriété d'un autre être humain. Et cela s'étend aux humains qui pensent être des dieux au gouvernement.

    Mme Malliotakis a également déclaré que la proposition était extrêmement hypocrite de la part du maire, car elle dit que la ville gère certains des pires logements du pays par le biais de la NYC Housing Authority. Elle a également exprimé des doutes sur les résultats de son plan de saisie. "Toute tentative de saisie d'une propriété sera confrontée à une contestation judiciaire. Le maire lui-même propose ces idées, jette des objets et ne sait pas comment il compte y arriver", a-t-elle déclaré. "Tout est rhétorique."

    Mais les plans de De Blasio sont davantage un "communisme pour tous" et jusqu’à ce que de bonnes personnes se lèvent et refusent de se laisser contrôler par le gouvernement, des dictateurs comme De Blasio continueront à utiliser la force et la violence à leur encontre.

    Réimprimé avec la permission de SHTFplan.com.

    https://www.lewrockwell.com/2019/01/mac-slavo/commie-nyc-mayor-announces-plans-to-steal-private-property/

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  25. Ne pas interdire les sacs en plastique !


    Apprenez les faits sur les sacs en plastique par rapport aux sacs en papier - et préférez les interdictions

    Hal Shurtlef
    16 janvier 2019


    Comme une douzaine de villes du Massachusetts et d’autres États, Boston a récemment interdit les sacs en plastique. Il est entré en vigueur le 14 décembre 2018. C'était un vote relativement facile, car les sacs en plastique «pervers» ont reçu une vaste presse qui ignore généralement des faits importants.

    Il en va de même dans d'autres juridictions, en particulier celles contrôlées par des démocrates qui se souciaient des travailleurs américains il y a une génération, mais qui aujourd'hui subjuguent trop souvent les besoins des familles cols bleus à la demande d'élites environnementalistes et éduquées, et même de bruyants élèves.

    Par exemple, lorsque Los Angeles parlait d'interdire les sacs en plastique, les employés d'une entreprise qui fabriquait des sacs en plastique ont parlé en personne au conseil municipal, le priant de ne pas interdire leurs produits. La société employait des centaines de personnes peu qualifiées, les rémunérait bien et leur offrait d'excellents avantages. De nombreux employés y travaillaient depuis des années, car ils étaient si bien traités.

    Ils ont présenté des informations factuelles rationnelles sur leurs sacs en plastique. Quoi qu'il en soit, le conseil municipal a quand même décrété l'interdiction, mis la société en faillite et laissé les employés sans emploi, dont certains sont probablement sans abri.

    Et bien sûr, il ne s’agit pas que de sacs en plastique. Los Angeles vient d’interdire les pailles en plastique et la législature de l’État se prépare à les interdire dans l’ensemble du pays. Santa Barbara, Californie, a interdit tous les plastiques à usage unique: plus de fourchettes, de cuillères, de couteaux, de verres en polystyrène et de boîtes à emporter en plastique. Papier et carton uniquement, à partir de maintenant.

    Il s’agit d’une ingénierie sociale et d’une fausse protection de l’environnement par décret.

    Voici quelques faits essentiels que vous et les représentants du gouvernement devez examiner avec soin à l'avenir.

    Les sacs en plastique fabriqués aux États-Unis sont fabriqués à partir de gaz naturel et non de pétrole. L'Amérique a au moins un siècle de gaz naturel sous nos pieds. De plus, la fabrication de sacs d'épicerie en plastique nécessite 70% moins d'énergie que celle des sacs en papier. En fait, la croissance et la récolte des arbres, la fabrication de la pâte à papier et la transformation en sacs en papier nécessitent beaucoup plus de matières premières et d'énergie fossile que la fabrication de sacs en plastique.

    La fabrication de sacs en plastique consomme également moins de 4% de l’eau nécessaire à la fabrication des sacs en papier. Ce faisant, les sacs en plastique produisent moins de gaz à effet de serre par utilisation que les sacs en papier ou en coton.

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  26. Il faut ensuite sept camions pour livrer le même nombre de sacs en papier qu’un seul camion peut transporter si les sacs sont en plastique. Cela signifie qu'il faut également beaucoup plus d'énergie (principalement des combustibles fossiles) pour transporter des sacs réutilisables et en papier que pour transporter des sacs en plastique.

    Les données de l’EPA montrent que les sacs en plastique ne représentent que 0,5% du flux de déchets municipaux des États-Unis. Les sacs en plastique sont réutilisables et recyclables à 100%, et de nombreux magasins simplifient ce processus.

    Les sacs réutilisables et en papier prennent beaucoup plus de place que les sacs en plastique des sites d'enfouissement, et l'environnement sans air des sites d'enfouissement signifie que les sacs en papier ne se décomposent pas avant des années, voire des décennies.

    La plupart des sacs réutilisables sont fabriqués en Chine et au Vietnam, puis expédiés aux États-Unis dans des cargos à combustibles fossiles. Les sacs réutilisables sont fabriqués à partir de plastique ou de coton plus épais et plus épais, ce qui nécessite plus d’énergie, même s’il s’agisse de tissu ou de plastique recyclé. Un sac réutilisable doit être utilisé au moins 132 fois avant d'avoir un impact environnemental «plus vert» qu'un sac d'épicerie en plastique.

    Les sacs réutilisables ne sont pas recyclables, et les cadeaux réutilisables sont néfastes pour l’environnement lorsque des sacs non désirés se retrouvent dans la benne à ordures, souvent après une utilisation ou même aucune utilisation.

    Des recherches menées en Arizona ont montré que peu de gens lavent leurs sacs d'épicerie réutilisables, que 8% d'entre eux hébergent des bactéries E. coli et que presque tous les sacs non lavés abritent d'autres bactéries pathogènes.

    Certains magasins ont connu une baisse d'activité. Une entreprise de Solana Beach, Californie a enregistré une baisse de 25% de son activité suite à l’interdiction des sacs en plastique. Un magasin d'épicerie a déclaré à un journal de Portland, dans l'Oregon, qu'il avait perdu plus de 10 000 dollars des voleurs à l'étalage qui utilisaient leur propre sac réutilisable pour sortir avec de la marchandise sans passer par les lignes de paiement.

    D'autres magasins ont signalé des pertes de paniers d'épicerie en plastique et en métal transportés à la main en raison d'interdictions.

    Après l’interdiction de Seattle, les propriétaires de magasins interrogés après l’interdiction ont déclaré avoir vu leurs coûts liés aux sacs de transport augmenter de 40 à 200 %.

    La ville de Boston a mis en œuvre son interdiction au mépris de la Constitution américaine. L’article 1, section 8, clause 3, clause de commerce, et la constitution du Massachusetts ont modifié l’article 2, qui interdit aux municipalités de promulguer des lois privées ou civiles régissant les relations civiles. D’autres gouvernements ont sans doute ignoré les lois et constitutions des États-Unis et des États américains lorsqu’ils ont promulgué leur interdiction.

    Ils sont souvent activés par des entités telles que le Conseil international pour les initiatives environnementales locales (ICLEI), une sous-division des Nations Unies créée en 1990 pour mettre en œuvre les objectifs de l'Agenda 21, désormais appelé Agenda 2030. Les Massachusetts Green Communities et Vision Boston 2030 ont tous étiqueté le plastique «ennemi public» malgré les faits susmentionnés.

    La mauvaise science et l'émotionalisme mènent à de mauvaises lois. Mais vous pouvez prendre des mesures pour mettre fin à la folie.

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  27. Lisez et utilisez les dépliants «Bag the Ban» élaborés par notre organisation «Constitution du camp». Regardez notre vidéo sur les sacs en plastique par rapport aux sacs en papier. Ecrivez-moi à CampConstitution1@gmail.com

    Contactez vos élus et demandez la levée des interdictions.

    Refusez de payer les 5 à 10 centimes par sac que votre ville oblige les propriétaires de magasins à facturer.

    Encouragez les propriétaires de magasins à lutter contre l'interdiction. Si suffisamment d'entre eux travaillaient ensemble, les interdictions pourraient être annulées. La Cour suprême du Texas a annulé l’interdiction des sacs en plastique. D'autres tribunaux pourraient faire de même.

    Nous nous soucions tous de notre environnement et de notre planète. Mais nous devrions protéger ces valeurs des dangers réels, en utilisant des actions qui fonctionnent réellement.

    __________

    Hal Shurtlef is a life-long Boston resident, US. Army Veteran, Member of the Sons of the American Revolution, father of five homeschooled children, director and co-founder of Camp Constitution.

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/16/dont-ban-plastic-bags/

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    1. TOUS les sacs en plastique se recyclent ! Combien de sacs en plastique consomme votre voiture aux 100 km ?

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  28. Le Connecticut veut faire du changement climatique une matière obligatoire à l'école


    18 janvier 2019
    Christine Palm, représentante de l'État du Connecticut


    Christine Palm, représentante de l’État du Connecticut, s’inquiète de ce que certains enfants de son district choisissent de passer tout leur temps à l’école en se concentrant sur les études traditionnelles comme les mathématiques et les sciences, au lieu de passer une partie de leur temps à apprendre «la vie et la mort». ”Numéro de Climate Change.

    Enseigner aux enfants sur le changement climatique ? Cet état pourrait l'exiger

    Par MICHAEL MELIA

    HARTFORD, Connecticut (AP) - Une proposition législative dans le Connecticut imposerait des instructions sur le changement climatique dans les écoles publiques à l'échelle de l'État, en commençant par l'école primaire.

    Le Connecticut a déjà adopté des normes scientifiques préconisant l’enseignement du changement climatique, mais si le projet de loi est adopté, on pense qu’il sera le premier du pays à inscrire cette exigence dans la loi.

    "De nombreuses écoles font de l'étude du changement climatique une option, et je ne crois pas que ce devrait être une option", a déclaré la représentante de l'État, Christine Palm, une démocrate de Chester qui avait proposé le projet de loi. "Je pense que cela devrait être obligatoire, et je pense que ça devrait être tôt, donc il n'y a aucune excuse pour que les enfants grandissent sans savoir ce qui est en jeu."



    Palm, qui représente des villes situées le long de la rivière Connecticut dans le sud-est du Connecticut, a déclaré que le changement climatique méritait une place plus importante dans l'éducation des enfants en raison de l'urgence de la menace posée par le réchauffement de la planète.

    «J'aimerais que la poésie soit mandatée. Cela ne se produira jamais », a-t-elle déclaré. "Ce n'est pas la vie ou la mort."

    En savoir plus: https://apnews.com/e19029381ba24b9c9c567e0924621888

    Christine n’a pas expliqué en détail les possibilités d’emploi que créerait une qualification en climatologie ou si une qualification obligatoire en climatologie aiderait les étudiants à entrer à l’université de leur choix.

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/18/connecticut-to-make-climate-change-a-mandatory-school-subject/

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    1. C'est çà qui devrait être enseigné:

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

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  29. LE COMBLE DE LA DICTATURE !

    Des chercheurs dirigés par un économiste de l'État de Géorgie estiment qu'une taxe mondiale sur le carbone pourrait être envisageable


    18 janvier 2019
    De EurekAlert !


    ATLANTA - Un sondage auprès des citoyens des États-Unis, de l'Inde, du Royaume-Uni, de l'Afrique du Sud et de l'Australie suscite un soutien public toujours élevé parmi les pays en faveur d'une taxe mondiale sur le carbone.

    La recherche a été publiée dans Nature.

    "Imposer un coût sur le carbone est le moyen le plus efficace sur le plan économique de réduire les émissions de gaz à effet de serre", a déclaré l'économiste et auteur principal Stefano Carattini, professeur assistant à la Andrew Young School of Policy Studies de la Georgia State University. «Nos recherches montrent qu’un système de taxes sur le carbone harmonisé, dans lequel les pays s’accordent sur le taux de taxe tout en maintenant le contrôle sur leurs recettes, serait le moyen le plus simple d’atteindre un prix mondial du carbone.»

    Lors de l'enquête, 5 000 répondants des cinq pays ont été interrogés sur différentes conceptions de la taxe sur le carbone et sur leur soutien à la mise en place d'une taxe sur le carbone dans leur pays en 2020, si cela était également fait dans tous les autres pays.

    La majorité des répondants, allant de 60 % aux États-Unis à plus de 80 % en Inde, ont soutenu les taxes sur le carbone dans des scénarios dans lesquels les revenus sont reversés à la population ou dépensés dans des projets climat.

    «Le fort soutien public suggère une refonte majeure de notre approche des taxes sur le carbone et de la coopération internationale», a déclaré Steffen Kallbekken, co-auteur, directeur de la recherche au Centre CICERO pour la recherche internationale sur le climat à Oslo, en Norvège.

    Carattini, Kallbekken et Anton Orlov, co-auteur, chercheur senior chez CICERO, ont simulé les effets de la taxe sur le carbone dans un modèle économique permettant de capturer les effets économiques et environnementaux d'une taxe sur le carbone mondiale, en simulant différents niveaux de taux d'imposition et d'utilisation des revenus. . Ils ont constaté qu'une taxe mondiale sur le carbone ne perturberait pas l'économie mondiale.

    «Nos simulations économiques montrent que l'impact économique serait modeste dans les pays dotés d'un approvisionnement en énergie propre, mais plus important dans les pays qui utilisent des combustibles fossiles, notamment le charbon», a déclaré Carattini. «Nous avons constaté que cet impact était vrai même sans prendre en compte les avantages considérables des dommages climatiques évités.»

    L’option la plus réalisable serait un système mondial de taxes harmonisées sur le carbone, car les pays n’ont pas à se mettre d’accord sur l’utilisation des revenus et peuvent choisir l’option la plus appropriée au niveau national, a révélé l’étude.

    «Comprendre les préférences fiscales des peuples est essentiel pour concevoir des politiques visant à fixer un prix global du carbone. Sachant cela, les chercheurs devraient continuer à évaluer la meilleure utilisation des revenus et les moyens de les distribuer », a déclaré Kallbekken.

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/18/researchers-led-by-georgia-state-economist-find-a-global-tax-on-carbon-may-be-feasible/

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    1. La honte d'oser faire payer l'air que l'on respire et dont le gaz carbonique (entr'autres) est recyclé immédiatement depuis toujours et pour toujours, est que cette taxe destinée à paupériser le monde entier arrive très vite ! Pourquoi ? Parce que le monde est en ébullition et n'hésite plus à descendre dans la rue pour réclamer la Démocratie !

      Les exemples de meurtres (et la photo des dictateurs) lors des manifestations pacifiques sont évoqués tout autour de la Terre !

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  30. 10 technos qu’on a aimé (ou pas) au CES 2019


    PAR FABRICE DELAYE
    18. janvier 2019


    Le Consumer Electronic Show est probablement l’un des meilleurs observatoires des tendances émergentes d’une économie toujours plus influencée par le numérique. Florilège.

    #samsung
    #uber
    #véhicules autonomes
    #ibm
    #bmw
    #las vegas
    #ces
    #intelligence artificielle

    Le fabricant américain d’hélicoptères Bell a dévoilé au CES le concept de taxi volant Nexus qu'il développe pour Uber

    - voir photo sur site -

    Créé par deux anciens de BMW, Byton prépare le lancement de son SUV électrique équipé d’un écran tactile géant.

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    Les écrans ultra minces et flexibles de Royole diffusent des images de très haute qualité.

    - voir photo sur site -

    Le bras robotique Dexter est entièrement assemblé à partir de composants imprimés en 3D.

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    IBM a dévoilé au CES son ordinateur quantique Q System One.

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    Vice-président des systèmes intégrés et sans fil du CSEM, Alain-Serge Porret montre la caméra sticker Witness rendue autonome grâce à l’énergie solaire.

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    Le T680 de Kenworth parcourt 450 kilomètres à partir de 60 kilos d’hydrogène en n’émettant rien d’autre que de la vapeur d’eau.

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    Les télévisions The Frame de Samsung diffusent les œuvres des grands musées en mode veille.

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    Les navettes autonomes comme celle de Bosch pourraient représenter un tiers des déplacements urbains en 2030.

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    Avec des centaines d’hommes et de femmes en blanc portant un bonnet « Hey Google » l’intelligence artificielle associée à la reconnaissance vocale était omniprésente au CES.

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    Le fabricant américain d’hélicoptères Bell a dévoilé au CES le concept de taxi volant Nexus qu'il développe pour Uber

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    Créé par deux anciens de BMW, Byton prépare le lancement de son SUV électrique équipé d’un écran tactile géant.

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    Le Consumer Electronic Show (CES) qui vient s’achever à Las Vegas n’est plus seulement le salon des nouvelles télévisions ou de la prochaine génération de smartphones. Parce que le numérique infuse tous les secteurs, de la santé au transport en passant par le sport ou les cosmétiques, le plus grand salon uniquement professionnel du monde (180 000 visiteurs, 4500 exposants) n’attire pas que les distributeurs d’électronique venu faire leur marché.

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  31. Une foule de dirigeants exécutifs de banques, de multinationales et autres grosses PME s’y pressent. Pas pour y écouter les grands discours mais pour y prendre la mesure concrète du monde qui vient. C’est qu’au-delà des tendances évidentes - omniprésence de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance vocale mise à toutes les sauces, par exemple – le CES permet d’identifier les opportunités, les obstacles et les défis rencontrés par chaque nouvelle technologie.

    Derrière les derniers gadgets connectés dont le succès reste à démontrer – souvenons-nous de la télévision 3D – Bilan s’est ainsi employé à dénicher une dizaine de technologies qui, par-delà les effets d’annonce ou leur design flashy - disent quelque chose de concret sur le futur de l’économie.

    Le salon roulant de Byton

    Le CES est le plus grand salon de la voiture électrique du monde. Toute la halle nord et le parking du centre de convention de Las Vegas sont occupés par des entreprises de transport comme Mercedes, Ford ou BMW. Et c’est là que viennent faire leurs annonces les « baby Tesla », soient 300 concurrents rien qu’en Chine du constructeur de voitures électriques américains.

    Parmi ceux-là, Byton se distingue clairement. Créé par deux anciens de BMW, Carsten Breitfeld et Daniel Kirchert, entre la Silicon Valley et la Chine, Byton prépare le lancement de son SUV électrique (520 km d’autonomie) et ultra high-tech pour la fin 2019. L’entreprise a dévoilé la version définitive de cette M-Byte, au CES.

    Avec son immense écran incurvé (plus de 1,20 mètres) courant sur toute la largeur du pare-brise pour servir à la fois de tableau de bord, de GPS et de smartphone, la M-Byte fait plus fort que le Model S de Tesla, dont l’écran tactile géant avait contribué au succès. Outre deux autres écrans tactiles s’ajoutant à celui développé par l’équipementier Faurecia, la M-Byte a recours à une avalanche de technologies: reconnaissance faciale à l'intérieur comme à l'extérieur, commandes vocales et gestuelles, autonomie de niveau 3 (le conducteur peut déléguer la conduite en restant capable de reprendre le contrôle)…

    Avec une levée de fonds de 850 millions de dollars qui a permis la construction d’une usine à Nankin pour produire 300 000 voitures d’ici 2020 et des partenariats avec Bosch, Baidu et Amazon, la M-Byte et son prix de base de 45 000 dollars est un bon candidat pour concurrencer Tesla. Sa vision d’une voiture devenu quasiment salon roulant est de plus en plus partagée par des constructeurs comme Hyundai. Reste que la quasi faillite de Faraday, star du CES il y a deux ans, invite à la prudence.

    Les écrans flexibles de Royole

    En novembre dernier, le fabricant chinois Royole défrayait la chronique high-tech avec le lancement de son FlexPai, un smartphone de 7,8 pouces dont l’écran Oled se plie. Ce n’est toutefois pas seulement en damant le pion à Samsung qui développe un smartphone à écran pliable Infinity Flex Display que Royole se hisse parmi les grands. Au CES, son stand montrait diverses applications de ses écrans qui en dépit d’être ultra mince et flexible diffuse des images de très haute qualité. Si les T-shirts nous ont paru peu convaincants, une application pour sac à main ouvrait des perspectives dans le luxe.

    La robotique open source d’Haddington Dynamics

    Au CES, Haddington Dynamics fait figure de régional de l’étape. La start-up est établie dans la banlieue de Vegas. Le bras robotique qu’elle a développé n’en est pas moins révolutionnaire. Certes, il n’est de loin pas le seul de cette catégorie. Mais il incarne tout le concept d’industrie 4.0.

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  32. Baptisé Dexter, ce bras robotique est en effet entièrement assemblé à partir de composants imprimés en 3D. Ses plans sont accessibles en open source. Son coût de revient se situe ainsi sous les 10 000 dollars. Il est donc 10 fois meilleur marché que ses concurrents tout en étant capable d’atteindre une précision sous les 30 microns. Qui plus est sa mesure de retour de force rend l’utilisateur capable d’associer des Dexter pour descendre en précision. Un dessin réalisé sur une feuille en guidant un premier Dexter est ainsi reproduit par un deuxième bras mais sur un grain de riz cette fois.

    L’ordinateur quantique d’IBM

    Pour l’heure ce que l’on décrit comme la prochaine révolution informatique ressemble à une usine à gaz miniaturisée. IBM a dévoilé au CES son Q System One, un système intégré pour l'informatique quantique pour les scientifiques et les entreprises. L’entreprise a précisé qu’elle ouvrirait un Q Quantum Computation Center près de New York.

    En substance un ordinateur classique exploite le comportement des électrons et leur état binaire (0 ou 1) représenté par des niveaux de haute ou de basse tension dans un transistor. Dans un ordinateur quantique, l’unité de base (le bit) est remplacé par le qubit obtenu en bombardant les atomes de champs électriques perpendiculaire pour obtenir une multiplicité d’état par électrons, autrement dit une beaucoup plus grande concentration d’informations.

    Grâce à des capacités de calcul quasi sans limite, l’informatique quantique promet de dépasser la loi de Moore (le doublement de la puissance de calculs des processeurs tous les deux ans) qui atteint sa limite avec les transistors classiques.

    Il y a cependant des obstacles. Très sensibles, les qubits doivent être refroidis et isolés des interférences, raison pour laquelle le Q System One est noyé dans du verre. En outre, pour développer des applications sur cet ordinateur, IBM envisage une architecture dans le cloud ou «as a service ». Un choix qui va contre une autre tendance émergente apparue au CES : celle à embarquer la puissance de calcul pour se passer du cloud, entre autres, afin d’éviter que les données ne soient consolidées sur les serveurs d’une poignée de sociétés américaines et chinoises du big data.

    La camera sticker du CSEM

    La tendance à faire descendre plus d’intelligence dans les objets connectés, afin d’éviter le partage de données privées ou sensibles sur les serveurs plus ou moins protégés du cloud est clairement une vague que surfe le Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM). Présente avec son propre stand depuis 5 ans, l’institution neuchâteloise est bien placée dans ce domaine avec son savoir-faire dans les puces basses tension économes en électricité et dans les capteurs optiques.

    Sur le stand du CSEM, Alain-Serge Porret, vice-président des systèmes intégrés et sans fil, en voulait pour preuve la caméra sticker développée par l’institution. Alimentée par l’énergie solaire, cette caméra se colle ou s’aimante sur une surface. Elle envoie ses images sans fil.

    Baptisée Witness, cette caméra autonome utilisable à l’intérieur comme à l’extérieur est équipée d’un logiciel qui déclenche l’enregistrement lorsqu’une activité est détectée. «C’est beaucoup moins invasif que les systèmes actuels de vidéo-surveillance », explique Alain-Serge Porret. L’information étant traitée localement, on évite l’empiètement sur la vie privée avec des alarmes qui n’envoie que l’information utile, la chute d’une personne âgée par exemple.

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  33. Le camion à hydrogène de Kenworth

    Le bureau des ressources de l’air de Californie a lancé un programme de 41 millions de dollars afin que les 16 000 camions qui desservent les ports de Long Beach et de Los Angeles, n’émettent plus de gaz carbonique à l’horizon 2035. Associé à Toyota, le constructeur américain de camions Kenworth a développé une version équipé de pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène pour répondre à cet appel d’offre. Dix modèles de ce T680 ont déjà été produits. Ils peuvent parcourir 450 kilomètres à partir de 60 kilos d’hydrogène en n’émettant rien d’autre que de la vapeur d’eau.

    Si l’utilisation de l’hydrogène qu’il faut comprimer reste difficile dans les voitures, la conversion des camions à cette énergie fait sens vu la place disponible pour les réservoirs. Moins lourds que leurs concurrents à batterie comme le Tesla Semi, les camions à hydrogène intéressent de plus en plus les transporteurs de fret.

    En partenariat avec le spécialiste suisse des électrolyseurs H2 Energy, Hyundai Motor a d’ailleurs annoncé récemment la livraison de 1000 exemplaires de son camion à hydrogène en Suisse au cours des cinq prochaines années. L’américain Nikola Motor s’apprête à dévoiler une version de 1000 km d’autonomie de son camion à hydrogène. Alors que le fret représente 40 % des émissions mondiales (un tiers pour le transport maritime et le reste pour le trafic routier) l’hydrogène est une alternative de plus en plus sérieuse.

    La TV «arttech » de Samsung

    Présentées l’an dernier, les télévisions The Frame de Samsung sont passées cette année à la technologie QLED (Quantum Dot) permettant d'améliorer le rendu des couleurs avec un contraste et des noirs plus profonds. La multiplication des collaborations de Samsung avec des grands musées comme le Prado, le musée Van Gogh d’Amsterdam le Palais Albertina à Vienne ou la Tate Gallery et des collectionneurs comme Saatchi Art a enrichi son magasin d’œuvres sur abonnement (5 dollars par mois). Elles s’affichent dans ce cadre original lorsque la télévision bascule en mode veille.

    La smart city selon Bosch

    Les navettes autonomes étaient omniprésentes au CES. Aux acteurs traditionnels comme le français Navya s’ajoutent désormais de nouveaux entrants comme Panasonic, Renault ou encore Mercedes. On trouvait le concept le plus abouti sur l’immense stand de l’équipementier Bosch.

    Le groupe allemand y présentait une navette autonome pour quatre personnes. Equipée du Wi-Fi et dotée d'un assistant vocal offrant un service de conciergerie, cette navette se réservera et se paiera depuis une application sur smartphone. Cerise sur le gâteau, son intelligence artificielle avertit si un sac a été oublié ou un objet égaré.

    Moins chers que les taxis et aussi compétitifs que le bus ou le vélo, les navettes autonomes semblent promises à un bel avenir. Le cabinet Roland Berger estime qu’en 2020, un million de navettes autonomes à la demande seront en circulation aussi bien en Europe, qu'aux États-Unis et en Chine. Ce nouveau mode de transport pourrait représenter un tiers des déplacements urbains en 2030.

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  34. Une interface vocale en marque blanche

    Avec des centaines d’hommes et de femmes en blanc portant un bonnet « Hey Google » l’intelligence artificielle associée à la reconnaissance vocale était omniprésente au CES. Amazon avait aussi son propre espace pour Alexa.

    Face à cette débauche de marketing, une petite start-up française offre une alternative intéressante. Snips a développé une IA de reconnaissance vocale pouvant être intégrée en marque blanche dans n’importe quel objet connecté. En discussion avec 300 entreprises et avec 40 projet pilotes, cette technologie séduit parce qu’elle préserve la confidentialité des données captées par ces assistants vocaux qui écoutent en permanence. Alors qu’Alexa et Hey Google traitent les données vocales dans leurs clouds, la technologie de Snips ne nécessite pas de stockage.

    Le taxi volant d’Uber

    Le fabricant américain d’hélicoptères Bell a dévoilé au CES le concept de taxi volant Nexus qu'il développe pour Uber. Muni de six rotors inclinables, il utilisera une propulsion hybride électrique développée par le français Safran pour accueillir cinq passagers.

    Le CES est devenu l’évènement de prédilection pour dévoiler les concepts de taxis volants. En 2017, Airbus y montrait son concept Pop.Up. Cette année, Bell suit. L’entreprise n’a cependant encore présenté qu’un « concept design », autrement dit une maquette. Le premier vol d’essai est annoncé pour 2020.

    https://www.bilan.ch/techno/10-technos-quon-a-aime-ou-pas-au-ces-2019?mc_cid=42efc44c4a&mc_eid=76fa28326a

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  35. Réautorisation du glyphosate et « plagiat » : le scandale n'est pas ce qu'on vous fait croire


    18 Janvier 2019
    par Seppi


    C'est un énorme scandale. Mais pas celui qu'on veut vous faire croire

    Pour le comprendre, il faut rappeler quelques bases pour commencer. Les lecteurs pressés iront à « Et pourquoi pas quatre ? »

    Un peu de procédure

    L'autorisation de mise en marché d'une matière active de protection des plantes ou d'un produit formulé est accordée (ou non) pour une durée limitée sur la base d'un dossier présenté par le(s) demandeur(s), généralement le fabricant. L'obligation de renouvellement permet de vérifier que la matière ou le produit répond toujours aux exigences, en fonction de l'évolution des connaissances.

    En Europe, les matières actives sont homologuées au niveau de l'Union Européenne par une décision de la Commission. Comme des politocards ont tenu à museler la Commission, la décision, de technique, est devenue politique : les États membres doivent prendre position à une majorité qualifiée sur une proposition de la Commission ; si la majorité n'est pas atteinte, la décision finale revient à la Commission (à condition qu'elle veuille bien l'endosser dans une situation nécessairement conflictuelle). Cette procédure permet tous les jeux démagogiques et politiciens. La décision d'un pays exemplaire comme la France (ironie) peut ainsi être influencée par un bouquet de fleurs... ou, comme ce fut le cas en Allemagne, par un concours de circonstances.

    Le dossier technique du demandeur est confié pour une première évaluation à un État membre rapporteur et un État membre co-rapporteur. Dans le cas du glyphosate, c'étaient l'Allemagne et la Slovaquie. Dans un deuxième temps, le rapport de l'État membre rapporteur est confié à l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) qui procède à une nouvelle évaluation – avec le concours d'experts des États membres – et cette évaluation sert de base à la proposition de la Commission.

    Le dossier doit comporter tous les éléments aptes à satisfaire les autorités qu'il est, notamment, satisfait aux exigences en matière de toxicologie et d'écotoxicologie – autrement dit, qu'il n'y a pas de risque inacceptable pour la santé et l'environnement, évidemment dans le cadre des limites et préconisations d'usage.

    Dans le cas d'une première demande pour un produit nouveau, le dossier comportera essentiellement les données des tests et essais réalisés par le demandeur (fabricant) ou pour son compte par des laboratoires spécialisés et agréés, suivant les règles des bonnes pratiques de laboratoire. Pour une demande de renouvellement, le demandeur doit également inclure une description et une évaluation de la littérature scientifique pertinente.

    Un copier-coller assumé, annoncé et expliqué

    Dans le cas du glyphosate, compte tenu de son ancienneté sur le marché et de l'intérêt qu'il a suscité, cette littérature comporte des centaines d'articles. C'est l'une des molécules les plus étudiées au monde, dans le cadre de la vraie science et aussi des « sciences » parallèles, ce qui rend son homologation ou réhomologation fort polémique.

    L'autorité allemande – le Bundesinstitut für Risikobewertung (BfR – Institut Fédéral d'Évaluation des Risques) – à qui le dossier a été confié a donc décidé d'adopter une approche pragmatique : il a copié-collé les descriptions et évaluations du demandeur – la Glyphosate Task Force regroupant plusieurs fabricants et distributeurs, dont Monsanto – en modifiant ce qu'il lui paraissait souhaitable de modifier et en ajoutant, le cas échéant, sa propre évaluation, donc quand celle-ci différait de celle des demandeurs.

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  36. Cette procédure a été clairement expliquée, par exemple, dans l'introduction du volume 3 de son rapport d'évaluation :

    « En raison du grand nombre des études toxicologiques soumises, l’État rapporteur n’a pas été en mesure de rendre compte en détail des études originales et une approche de substitution a été adoptée. Les descriptions et les évaluations de chaque étude, telles que fournies par la GTF ont été modifiées en supprimant les parties redondantes (telles que les "résumés" [executive summaries] et en renumérotant les tableaux de données. Les erreurs évidentes ont été corrigées. Chaque nouvelle étude a été commentée par l’État rapporteur. Ces remarques sont clairement distinguées des soumissions originales par un titre, sont toujours en italiques et se trouvent en dessous des résumés individuels d'études.

    En outre, dans le Volume 3, l'évaluation a été conduite au niveau des études individuelles. L'évaluation générale des différents point finaux toxicologiques a été transférée dans le Volume 1 (section 2.6). »

    Jamais deux sans trois...

    Une première attaque vicieuse du Corporate Europe Observatory, 2 avril 2015

    Le Corporate Europe Observatory (CEO) a été le premier à soulever un « lièvre », le 2 avril 2015, dans « The Glyphosate Saga, & “independent scientific advice” according to Germany, the UK & France » (la saga du glyphosate et les « avis scientifiques indépendants » selon l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France) ; et il a fait fuiter la version préliminaire du volume 3 précité :

    « Ce qui ressort clairement du RAR [renewal assessment report], c’est que le BFR n’a pas rédigé son rapport mais a utilisé le travail du groupe de travail sur le glyphosate (GTF), un "consortium d’entreprises réunissant leurs ressources et leurs efforts pour renouveler l’enregistrement européen du glyphosate grâce à une soumission commune". Voici comment le Bfr décrit son travail : [est reproduit ici le premier paragraphe cité ci-dessus].

    En d'autres termes, le BfR a été submergé par le volume du dossier présenté par l'industrie et n'a fait que des commentaires sur les résumés fournis par le groupe de travail sur le glyphosate. »

    Ce deuxième paragraphe est en contradiction flagrante avec ce qu'a écrit le BfR dans son deuxième paragraphe cité plus haut... Mais quand l'activisme est confronté à des faits inconvenants, il produit ses propres faits...

    Cette attaque vicieuse était noyée dans un salmigondis de récriminations et était venue à un moment de calme sur le dossier du glyphosate. Elle n'a donc guère attiré l'attention.

    Une deuxième attaque vicieuse de Mme Kathryn Guyton, du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), dans Envoyé Spécial, 18 février 2016

    Jeudi 18 février 2016. L'Envoyé Spécial – déjà... – consacré aux « Pesticides : la malédiction du soja » (sur Youtube ici) donne la parole pour une introduction scandaleuse à Mme Katryn Guyton du CIRC (qui, incidemment, démontre de manière éclatante son parti pris). C'est à partir de 26:00. À 26:55, elle dénigre – de manière éhontée – le travail des autorités européennes :

    « Selon moi, l'évaluation des autorités sanitaires européennes a été entièrement rédigée par les industriels du glyphosate. Les autorités sanitaires européennes n'ont fait que la relire et fait des commentaires en disant "je suis d'accord" ou "je ne suis pas d'accord". »

    Et la conclusion tombe à 28:20, en voix off – avec l'inévitable précaution journalistique :

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  37. « L'industrie semble donc être juge et partie dans cette évaluation. »

    Pour rappel : nous avons proposé un démontage de l'émission dans « Pesticides : la malédiction du service public audiovisuel ».

    « Les petits Goebbels à la manœuvre... les médias suivent », 15 septembre 2017

    C'est le titre d'un billet que nous avons publié le 18 septembre 2017. Et cela suit de près un feu d'artifice médiatique allumé par un consortium de médias (La Stampa, The Guardian, RMC et la Libre Belgique).

    En France le Monde Planète de M. Stéphane Foucart a aussi été en pointe avec « Glyphosate : l’expertise européenne truffée de copiés-collés de documents de Monsanto ». En chapô : « Pour dédouaner le pesticide, les experts ont largement plagié des documents de la Glyphosate Task Force, le consortium industriel conduit par la firme américaine. »

    En bref, à quelque trois semaines du vote (qui n'a finalement pas eu lieu), un biochimiste autrichien, M. Helmut Burtscher, associé à l’ONG Global 2000, qui se dit à la fois indépendante et membre de Friends of the Earth, aurait trouvé cela « par hasard »...

    Son « rapport » ne semble pas disponible sur la toile, mais nous avons trouvé une expertise du Doz. Dr. Stefan Weber (nous ne résisterons pas au charme des titres autrichiens...), expert en analyse de plagiats – et paraît-il célèbre.

    L'EFSA a réfuté les allégations (voir dans les articles cités), ainsi que le BfR, dont nous avons traduit le communiqué.

    Et pourquoi pas quatre ?

    Une conférence de presse à la veille d'un vote

    Le 16 janvier 2019, le Parlement Européen devait voter sur le rapport (texte adopté) sur la procédure d’autorisation des pesticides par l’Union (2018/2153(INI)) de la Commission spéciale sur la procédure d’autorisation des pesticides par l’Union, qui fut présidée par l'impayable député Éric Andrieu (rapporteurs : M. Norbert Lins, EPP, et M. Bart Staes, Verts/Alliance Libre Européenne).

    La veille – encore à temps pour influencer le vote ; trop tard pour que des réponses efficaces puissent être déployées – eut lieu une conférence de presse. Prenons du Figaro avec AFP, sous un titre ambigu, « Glyphosate: un vaste plagiat de Monsanto dénoncé » :

    « L'institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) a travaillé "de manière sale et proche du mensonge", a accusé la députée allemande SPD, Maria Noichl, lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg (est de la France). Se disant "bouleversée", l'eurodéputée a considéré que le glyphosate, dont le caractère cancérogène fait l'objet d'études contradictoires, "n'était pas sur le marché sur la base d'une évaluation indépendante et transparente".

    Selon une étude commandée par plusieurs eurodéputés de gauche et écologistes, le rapport du BfR, réalisé à l'occasion du renouvellement de la licence du glyphosate, "recopie mot pour mot" des passages de la demande déposée par Monsanto, ce qui constitue "de toute évidence du plagiat". Cette étude a été menée par Stefan Weber, spécialiste du plagiat, avec le biochimiste Helmut Burtscher-Schaden, un opposant au glyphosate. Déjà en 2017, plusieurs médias avaient rapporté qu'une partie importante du rapport de l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) semblait être un copié/collé d'un document déposé en 2012 par Monsanto.

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  38. On peut trouver ce procédé scandaleux de la part des députés européens commanditaires de l'« étude ». Mais c'est devenu la routine à Bruxelles et Strasbourg...

    Une récidive dans l'accusation infondée, déjà réfutée

    Le scandale tient aussi au fait que les commanditaires (4 S&D, 4 Verts/ALE, 1 GUE/NGL) et les auteurs du « rapport » ne pouvaient pas ignorer que les accusations de plagiat et de copier-coller avaient déjà été réfutées. Il y a ainsi récidive dans la désinformation et le mensonge.

    Ces accusations sont à nouveau réfutées, et nous traduirons la réponse du BfR.

    Il est aussi particulièrement malhonnête de qualifier de « plagiat » des reprises de textes faites conformément aux procédures établies, de manière transparente, et au moins implicitement avec l'accord des écrits prétendument plagiés.

    Information ou militantisme dans le Monde Planète ?

    Enfin, on ne peut pas quitter ce chapitre sans relever, une fois de plus, le problème qu'a le Monde Planète – de M. Stéphane Foucart – avec la déontologie journalistique. Son article contient un paragraphe qui expose la réponse du BfR :

    « Le BfR se défend de toute mauvaise pratique. "La législation communautaire prévoit que les autorités de l'Etat membre rapporteur - l'Allemagne dans le cas du glyphosate - vérifient l'exactitude et l'exhaustivité de toutes les informations fournies dans la documentation des entreprises demandeuses [...]. En cas d'accord avec un résumé ou une évaluation particulière conduits par les sociétés candidates [à la mise sur le marché de leur produit] on peut l'intégrer directement dans le rapport d'évaluation. Le BfR n'a en aucun cas adopté sans réserve l'opinion des requérants et leur interprétation des études correspondantes, sans la moindre critique ni contrôle. »

    Comment, dès lors, justifier le titre de l'article sur la toile, daté du 15 janvier 2019, « Glyphosate : les autorités sanitaires ont plagié Monsanto » ? Notons incidemment que les textes en cause émanent de la Glyphosate Task Force et pas de la seule Monsanto...

    Comment justifier le titre et le chapô de la version papier datée du lendemain, « Glyphosate : l'expertise de l'UE minée par le plagiat » et « L'institut allemand BfR a recopié, souvent mot pour mot, le dossier d'homologation déposé par les industriels » ?

    L'information par le Monde Planète – de M. Stéphane Foucart (et d'autres) – est décidément minée par l'activisme.

    http://seppi.over-blog.com/2019/01/reautorisation-du-glyphosate-et-plagiat-le-scandale-n-est-pas-ce-qu-on-vous-fait-croire.html

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  39. Séparer la vérité de la fiction au jeu d'or chinois du poker en Chine


    par Tyler Durden
    Vendredi, 18/01/2019 - 07:26
    Soumis par Ronan Manly, BullionStar.com


    Ce mois-ci, la banque centrale chinoise a annoncé qu'en décembre 2018, ses réserves d'or avaient augmenté de 10 tonnes, la première augmentation annoncée de ses avoirs en or en Chine depuis octobre 2016.

    Sur la base des tendances précédentes, une interruption de deux ans dans la déclaration des avoirs en or n'est pas sans précédent pour la banque centrale chinoise et son agence de reporting, SAFE. Ce qui est étrange, cependant, c’est qu’après une longue absence de comptes-rendus, les Chinois reviennent à la table des négociations sans grand résultat.

    Il est extrêmement difficile de croire que la banque centrale chinoise n'a pas accumulé d'or au cours des deux dernières années. Cela dit, l’addition de 10 tonnes d’or réclamée en décembre mérite d’être analysée en ce qui concerne son calendrier et ce qu’elle pourrait signaler. Cependant, il est également important de garder à l'esprit qu'il existe un scepticisme énorme et justifié sur la véritable taille des avoirs en or monétaires détenus par l'État chinois par l'intermédiaire de la Banque populaire de Chine (PBoC). A cela, nous pouvons probablement ajouter à présent le scepticisme quant à la modèle d'accumulation réelle de l'or PBoC.

    Un teaser de 10 tonnes

    La nouvelle de l’achat d’or de la banque centrale en décembre était initialement publiée sur le site Web de l’Administration chinoise des changes (SAFE) dans le rapport de décembre 2018 sur les «avoirs de réserve officiels». Notez que les mises à jour des avoirs de réserve SAFE n’indiquent pas réellement la quantité d’or détenue par la PBoC, mais indiquent plutôt un montant en dollars américains évalué au prix de l’or en dollars américains correspondant à la fin du mois.

    Ainsi, par exemple, les avoirs en or de la PBoC étaient évalués à 72,122 milliards USD à la fin du mois de novembre, ce qui au prix de l'or à 1217,55 USD à la fin du mois s'élevait à 1 842,5 tonnes, tandis que la valeur de l'or déclarée à la fin de décembre était de US. 76,331 milliards de dollars, ce qui à la fin de décembre, le prix de l’or en LBMA de 1281,65 dollars était de 1852,5 tonnes, soit une augmentation de 10 tonnes.

    Sachez également qu’il ne s’agissait pas d’un cas où SAFE n’avait pas communiqué les avoirs en or de la Chine entre novembre 2016 et novembre 2018, mais SAFE publie chaque mois des évaluations des actifs de réserve. C’est juste que le reporting des avoirs de réserve SAFE pour chaque mois au cours de ces 2 années réclamait des avoirs en or inchangés de la PBoC.

    Accumulation

    Depuis le début des années 2000, les avoirs d’or officiels chinois ont presque quintuplé, passant de 394 tonnes d’or à la fin de 2001 à des avoirs actuellement revendiqués de 1852 tonnes. Mais notamment, pendant plus de 17 ans, la banque centrale chinoise n'a dévoilé publiquement ses avoirs en or qu'à quatre reprises, ainsi qu'une cinquième courte période entre juillet 2015 et octobre 2016, au cours de laquelle elle a annoncé des augmentations mensuelles des avoirs en or en tous les mois entre ces dates (juillet 2015 à octobre 2016).

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  40. Les cinq annonces / gammes d'augmentation des réserves d'or chinoises et leurs dates sont les suivantes:

    Quatrième trimestre 2001: Les avoirs en or sont passés de 394 à 500 tonnes, soit une augmentation de 104 tonnes
    Quatrième trimestre 2002: de 500 à 600 tonnes - 100 tonnes supplémentaires
    Avril 2009: de 600 à 1 054 tonnes - ajout de 454 tonnes
    Juillet 2015: de 1 054 à 1 658 tonnes - 604 tonnes supplémentaires
    Entre juillet 2015 et octobre 2016: De 1658 à 1842 tonnes - 184 tonnes supplémentaires.

    - voir graphique sur site -

    Réserves d'or officielles chinoises (banques centrales), 2000 - décembre 2018. Source: www.goldchartsrus.com

    De octobre 2016 à décembre 2018, SAFE et la PBoC se sont tus, affirmant dans les mises à jour mensuelles des réserves de SAFE que les réserves d'or monétaires de la Chine étaient restées stables à 1 842 tonnes pendant toute cette période. Ce qui nous ramène à décembre 2018, date à laquelle l'État chinois prétend maintenant avoir ajouté 10 tonnes d'or supplémentaires à ses réserves.

    Précédents et mode opératoire

    Cette politique sporadique de mise à jour de SAFE et de la PBoC, bien que frustrante du point de vue de la transparence, reste utile pour fournir quelques jalons et précédents concernant la manière dont l’État chinois gérait auparavant les mises à jour des avoirs en or, ainsi que la manière dont il se disait actif dans le secteur. marché de l'or entre ces dates de révélation des avoirs.

    Si l'on prend les deux occasions précédentes où la Chine a révélé des ajouts d'or après une absence prolongée, soit en avril 2009 et en juillet 2015, la quantité d'or ajoutée était significative: 454 tonnes et 604 tonnes respectivement, soit 1058 tonnes au total. L'activité d'achat d'or de la PBoC de 2003 à 2009 et de 2009 à 2015, de son propre chef, remet également en question l'exactitude de la mise à jour de décembre 2018, ce qui rend extrêmement difficile de croire que la PBoC vient d'acheter 10 tonnes d’or en décembre, tout en ne faisant aucun achat d’or de novembre 2016 à novembre 2018.

    Ajoutez à cela les 184 tonnes d'or que la PBoC affirme avoir achetées entre juillet 2015 et octobre 2016, cela signifierait que l'État chinois a acheté 1242 tonnes d'or sur une période de 14 ans, puis s'est soudainement arrêté en octobre 2016, pour ensuite reprendre dans Décembre 2018 avec un petit achat de 10 tonnes.

    Les commentaires fournis par SAFE et PBoC lors de leurs mises à jour des avoirs en or d’avril 2009 et de juillet 2015 donnent un aperçu de la façon dont l’État chinois achète de l’or, c’est-à-dire par une accumulation constante. En avril 2009, Hu Xiaolian, alors responsable de SAFE, a déclaré que les 454 tonnes d'or ajoutées aux réserves de la PBoC de 2003 à début 2009 "avaient été achetées à la production nationale". Avec une production d'or nationale entre 200 et 300 tonnes par an au cours de ces années (voir le graphique ci-dessous), la PBoC n'aurait pas pu acheter de très gros morceaux de production d'or de quelques années pour atteindre cet objectif de 454 tonnes. Cela aurait dû s'accumuler.

    - voir graphique sur site -

    Production d'or nationale en Chine, 2001 - 2016. Source: www.goldchartsrus.com

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  41. De même, en juillet 2015, SAFE a annoncé la première mise à jour des avoirs en or chinois depuis 2009, la PBoC avait alors déclaré que les «principaux canaux d'accumulation» de ces 604 tonnes supplémentaires d'or provenaient de diverses sources, notamment la production d'or nationale. , sources nationales de déchets secondaires, achats sur les marchés internationaux et autres transactions effectuées sur le marché intérieur.

    Un ajout important de 454 tonnes d'or début 2003 à avril 2009, de 604 tonnes d'or encore plus grandes d'avril 2009 à juillet 2015, puis de 184 tonnes supplémentaires entre juillet 2015 et octobre 2016. Mais pas d'or ajouté par la centrale chinoise banque de novembre 2016 à novembre 2018. Cela ne tient pas la route et n’est pas crédible.

    Cela contraste avec la banque centrale russe qui, sur la même période, a acheté 223 tonnes d'or en 2017, un record pour la Banque de Russie. Il a ensuite augmenté ses achats d’or en 2018, ajoutant 264,3 tonnes d’or à ses réserves entre janvier et novembre 2018.

    Dans l'ensemble, la PBoC veut nous faire croire qu'entre novembre 2016 et novembre 2018, période durant laquelle l'État russe a acheté 518,4 tonnes d'or (dont 31,1 tonnes en novembre 2016), l'État chinois n'a acheté aucun or. Il défie les croyances et envoie le responsable chinois se présenter à la poubelle.

    Même la déclaration de la PBoC lors de la mise à jour des avoirs en or en juillet 2015 contredit les données publiées par SAFE ce mois-ci. Parce qu'en juillet 2015, le PboC a déclaré:

    «Sur la base de notre évaluation de la valeur des actifs aurifères et de notre analyse des variations de prix, et du principe de ne pas créer de perturbations sur le marché, nous avons régulièrement accumulé des réserves d’or par le biais de plusieurs canaux internationaux et nationaux.»

    Siège de la PBoC à Beijing

    Personne ne croit vraiment aux données officielles sur les réserves d'or stratégiques de la Chine. Rappelons que BullionStar avait mené un sondage sur Twitter en septembre dernier, demandant «Quelle quantité d’or détient réellement la Banque centrale chinoise (PBoC) ?» Et a fourni quatre réponses facultatives:

    1842 tonnes comme il le prétendait à l'époque plus de 1842 tonnes mais moins de 4000 tonnes

    plus de 4000 tonnes moins d'or que ce qu'il prétend, c'est-à-dire moins de 1842 tonnes

    Un sondage respectable avec 2337 personnes interrogées a répondu à l'enquête: 91% des personnes interrogées (2127 voix) ne croient pas le chiffre officiel publié par la banque centrale chinoise, et seulement 9% des personnes interrogées (210 voix) pensent que la PBoC détient les 1842 tonnes. d'or, il prétendait avoir à l'époque en septembre.

    Environ 40% des personnes interrogées (935 votes) pensent que le PboC détient plus de 4000 tonnes d’or. Quelque 15% (351 personnes) pensaient que la banque centrale chinoise avait plus de 1842 tonnes d'or mais moins de 4000 tonnes. C'est-à-dire que 55% (1286 répondants) pensaient que la PBoC avait plus d'or que ce qu'elle prétend en avoir. Parmi les répondants au sondage sur Twitter, 36% (841 personnes) pensaient également que la PBoC avait moins d'or qu'elle ne le prétend, montrant un scepticisme à la baisse. Toutefois, moins de 10% des 2300 utilisateurs de Twitter qui ont participé au sondage croyaient aux chiffres officiels des avoirs en or en Chine.

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  42. Même Bloomberg Intelligence a écrit en avril 2015 que:

    "La Banque populaire de Chine pourrait avoir triplé ses avoirs en lingots depuis sa dernière mise à jour, puis en avril 2009, à 3510 tonnes métriques, selon Bloomberg Intelligence, sur la base de données commerciales, de la production nationale et des chiffres de la China Gold Association."

    La question qui se pose est donc la suivante: pourquoi les Chinois continuent-ils avec la même mascarade consistant à ne jamais déclarer leurs avoirs en or, puis avec des chiffres auxquels personne ne croit ?

    Bloomberg Intelligence a estimé en avril 2015 que la Chine détenait plus de 3 500 tonnes d'or

    Même les déclarations qui proviennent régulièrement de responsables chinois en relation avec le gouvernement chinois, les autorités monétaires et l'industrie aurifère font référence à des objectifs d'achat d'or beaucoup plus importants que ceux révélés par la PBoC. La réponse probable ici est que l'État chinois / la PBoC veulent continuer à acheter de l'or physique à l'insu du marché au sens large, et sans que cette demande ne se glisse dans la découverte du prix de l'or.

    Par exemple, en février 2010, lors de la mystérieuse vente d'or sur le marché par le FMI (qui étaient en réalité hors marché et secrètes), le Daily News a rapporté qu'un haut responsable de la China Gold Association (CGA) s'exprimant anonymement avait déclaré ce qui suit:

    "Contrairement à de nombreuses spéculations, la Chine pourrait ne pas acheter les 191,3 tonnes d'or restantes du Fonds monétaire international (FMI), qui sont à la vente car elle ne veut pas perturber le marché."

    "Il n'est pas possible pour la Chine d'acheter les lingots du FMI, car tout achat ou même l'intention de le faire déclencherait la spéculation et la volatilité du marché"

    En mars 2013, le gouverneur adjoint de la PBoC, Yi Gang, a également commenté la manière dont l'État chinois devait être discret sur les achats officiels pour ne pas perturber le marché de l'or:

    «Nous garderons toujours l'or à l'esprit comme une option dans les avoirs de réserve et les investissements…. Nous tiendrons également compte d'un marché de l'or stable. Si le gouvernement chinois achetait trop d'or, le prix de l'or augmenterait, un scénario qui ferait mal aux consommateurs chinois. Nous ne pouvons investir qu'environ 1 à 2% des réserves de change dans l'or, car le marché est trop petit. "

    Et puis la déclaration de juillet 2015 de la PBoC elle-même:

    «… Sur le principe de ne pas créer de perturbations sur le marché, nous avons régulièrement accumulé des réserves d'or»

    Conclusion

    Nous devrons attendre le prochain rapport sur les avoirs de réserve SAFE, début février, pour savoir si la PBoC décidera d'annoncer des achats d'or pour janvier. Si tel est le cas, cela pourrait marquer le début d'une tendance de rapports mensuels réguliers par l'État chinois. Sinon, l'achat de 10 tonnes d'or en décembre 2018 constituera une étrange anomalie, peut-être un avertissement pour des adversaires économiques tels que les États-Unis, qui lui permet d'annoncer à tout moment des mises à jour des réserves d'or susceptibles d'avoir une incidence sur les marchés des changes.

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  43. Mais combien d'or la banque centrale chinoise pourrait-elle réellement acheter chaque année, au-delà des chiffres sélectifs et fabriqués ? Sur la base des déclarations et des indications de hauts responsables chinois, la réponse pourrait se situer autour de 500 tonnes par an. Dans une étude réalisée en 2012, Zhang Bingnan, vice-président de la China Gold Association, a discuté de la taille optimale des réserves d'or de l'État chinois et de leur taux de croissance, soulignant que:

    «Prévision de la capacité optimale de réserve d’or dans les 20 prochaines années. La conclusion est la suivante: [d’ici à 2020], les réserves d’or optimales de la Chine devraient être de 5 787 tonnes à 6 750 tonnes. [d'ici] 2030 devrait être de 8 995 tonnes - 10 532 tonnes. "

    En juillet 2014, Song Xin, président de la China Gold Association, a déclaré que la PBoC devrait initialement viser un objectif de 4 000 tonnes d'or:

    «Nous devons augmenter beaucoup nos avoirs d’or [officiels] et le faire avec un plan solide. La première étape devrait nous mener à la barre des 4 000 tonnes, plus que l'Allemagne et devenir le numéro deux mondial. Ensuite, nous devrions augmenter progressivement pour atteindre 8 500 tonnes, plus que les États-Unis. "

    Accumuler 500 tonnes d'or par an, comme le suggèrent ces hauts fonctionnaires chinois, permettrait d'atteindre les objectifs d'accumulation de 4 000 à 6 000 tonnes. Le fait de ne conserver que 1852 tonnes d'or comme le maintient la PBoC et de ne pas acheter d'or entre novembre 2016 et novembre 2018 ne le ferait pas. Tout comme un bon joueur de poker ne montre que ce qu’il veut montrer, mélange sa main et est parfois un caméléon du poker, la banque centrale chinoise a la force de la main et la patience de montrer ce qu’elle veut tout en restant dans le jeu.

    Footnotes:
    For more details about the Chinese state’s gold holdings, see the following articles from BullionStar:

    Central Bank Gold Policies – People’s Bank of China https://www.bullionstar.com/gold-university/central-bank-gold-policies-peoples-bank-china

    PBoC Gold Purchases: Secretive Accumulation on the International Market https://www.bullionstar.com/gold-university/chinese-central-bank-gold-buying

    Chinese Gold Market – Peoples Bank of China (PBoC) section https://www.bullionstar.com/gold-university/chinese-gold-market#heading-21

    Neck and Neck: Russian and Chinese Official Gold Reserves https://www.bullionstar.com/blogs/ronan-manly/neck-neck-russian-chinese-official-gold-reserves/

    Skepticism reigns about the True state of Chinese central bank gold reserves https://www.bullionstar.com/blogs/ronan-manly/skepticism-reigns-true-state-chinese-central-bank-gold-reserves/

    This article was originally published on the BullionStar.com website under the same title "Separating truth from fiction in China’s golden game of Poker".

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-17/separating-truth-fiction-chinas-golden-game-poker-0

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  44. Norvège prépare le système d'imposition «Big Brother» basé sur le GPS par kilomètre parcouru


    par Tyler Durden
    Ven., 18/01/2019 - 05:30
    Via ArmstrongEconomics.com,


    COMMENTAIRE:

    Salut,

    L'Autorité norvégienne de protection des données soutient à présent que la taxation basée sur le GPS, pour le nombre de kilomètres parcourus en voiture, peut être réalisée en 5 à 6 ans!

    Les Norvégiens font trop confiance au gouvernement, car ils pensent que ce système éliminera le besoin de taxe de circulation, de taxe sur le carburant, de routes à péage et réduira le coût de l'assurance automobile.

    En aucun cas la taxe ne sera réduite ! La taxation basée sur le GPS est un rêve des gouvernements ! Qui doit les empêcher d'émettre des frais de stationnement ou des contraventions pour excès de vitesse ?

    La Norvège compte également un grand nombre de voitures électriques. Une voiture électrique est vendue sans taxe ni TVA, a une taxe de circulation réduite, ne nécessite pas de réduction du passage sur les routes à péage et ne contribue pas à la taxation des carburants. Avec le GPS actif, le gouvernement peut enfin percevoir les taxes sur les voitures électriques sans ingérence des écologistes en désordre.

    Dans le pire des cas, un gouvernement corrompu peut utiliser le système contre son peuple pour créer des implications, faire porter le fardeau de la preuve à un citoyen préoccupant, devant un tribunal.

    La Norvège est peut-être un grand pays en ce qui concerne les statistiques, mais sera une sorte de totalitarisme auto-imposé si ce non-sens continue. Restez à l'écart de la Norvège si vous aimez votre argent durement gagné!

    Et comme toujours, merci, M. Armstrong, pour votre service et votre savoir.

    AA
    Ex-social démocrate

    RÉPONDRE:

    Le système politico-économique de l'après-seconde guerre mondiale était un programme à dominante socialiste. "Votez pour moi et je vous donnerai l’argent des autres."

    Ce système ne peut être maintenu lorsque les membres du pouvoir se sont promis des retraites. Lorsque les fonctionnaires prennent leur retraite, ils doivent être remplacés. Le taux de croissance du gouvernement a commencé à exploser. Au lieu de regarder le problème de manière objective, ils se contentent de regarder, d'un chèque de paie à l'autre, la manière de traiter la prochaine paie. Cela les conduit à devenir de plus en plus agressifs dans la chasse aux choses à taxer. Toute personne rationnelle examinerait ce modèle économique et y verrait qu’il conduisait à des troubles civils considérables.

    Ils prétendent que le socialisme est d'aider les gens, mais ils viennent en premier. Lorsque la situation empire, rien ne se répercute sur le peuple.

    Même l'ancien président Grover Cleveland, qui était démocrate, a vu la folie que son parti avait déchaînée avec les Silver Democrats. Taxer les riches ne présente pas de solution. Ils vont simplement partir. Les riches, par leurs investissements, créent des emplois.

    Cette proposition d'utiliser le GPS pour suivre les mouvements des taxes permettra au gouvernement de supprimer les péages et de réduire ainsi leurs propres ressources en personnel et en retraites.

    Telle a été l’idée même de l’E-Z Pass aux États-Unis, où vous passez par des péages et qui sont automatiquement facturés.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-17/norway-readies-big-brother-gps-based-taxation-mile-driven

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  45. POUVOIR D'ACHAT : LES CHAMPIONS 2018 DE LA HAUSSE DES PRIX


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    17/01/2019


    Le rapport annuel de l'Insee sur les prix des produits permet de voir les conséquences de l'inflation, en hausse de 1,8% en 2018.

    Le secteur de l'énergie a vu ses prix flamber en 2018 : +9,7%

    Quels sont les produits dont les prix ont le plus augmenté en 2018 ? L'Insee publie son rapport annuel mardi 17 janvier et permet ainsi d'y voir plus clair sur les conséquences de la hausse de 1,8% de l'inflation qui a touché la France (contre 1% en 2017 et 0,2% en 2016). Pour rappel, l'institut de statistiques se base sur le panier de consommation du Français moyen et analyse chaque mois les prix de 400 000 produits.

    Premier constat : c'est dans le secteur de l'énergie que les prix ont le plus flambé avec une augmentation moyenne de 9,7% dont 14,7% pour les seuls produits pétroliers. Dans le détail, le prix du fioul domestique a vécu une hausse de 22,3%. Les prix des carburants augmentent eux de 13,2% en 2018 contre 9,1 % en 2017. Le prix du gaz n'a pas été épargné avec une hausse de 12,0 % contre 4,6 % un an plus tôt.

    Les tarifs du tabac ont augmenté de 14,2% en un an

    En outre, le tabac paie les frais d'une politique de santé de plus en plus stricte, avec une hausse de 14,2% de ses tarifs en un an, du jamais vu depuis 2004. Le secteur de l'alimentation est aussi touché : les légumes ont vu leurs étiquettes afficher des prix plus élevés (+7,1 %) de même que les fruits frais (+6,6 %) mais également des huiles et graisses (+7%). La viande semble de son côté épargnée, avec une hausse de 1,3% inférieure à l'inflation.

    Enfin, pour certains produits 2018 a été une bonne année puisqu'ils ont vu leur prix baisser, précise l'Insee. C'est le cas notamment des téléphones (-7,5 %), des équipements audiovisuels, photographiques et informatiques (-2,3 %) ou encore des appareils ménagers (- 1,6%). Les produits de santé ont également connu une baisse de prix notable (-2,3 %).

    http://www.economiematin.fr/news-pouvoir-achat-champions-2018-hausse-prix

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  46. PHOBIE ADMINISTRATIVE : LES DÉPUTÉS MONTRENT L'EXEMPLE


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    18/01/2019


    Seuls 61 des 577 députés qui siègent à l'Assemblée nationale sont à jour dans leur déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique : 90% ne le sont donc pas.

    L'Assemblée nationale donne le mauvais exemple aux Français. En effet, près de neuf députés sur dix n'ont pas rempli correctement leur déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique en début d'année 2019.

    Transparence de la vie publique : 90% des députés ne sont pas à jour dans leur déclaration

    Les députés semblent être pris de phobie administrative. Et le chiffre donne le tournis : 90% d'entre eux ne sont pas à jour dans leur déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, selon un rapport du projet Arcadie, organe indépendant de contrôle des parlementaires. Celui révèle ainsi que seuls 61 des 577 députés qui siègent à l’Assemblée nationale.

    Pourtant il s'agit bien d'une obligation. En effet, pour rappel, en octobre 2013, la loi « transparence de la vie publique » est entrée en vigueur et oblige les députés à fournir à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) leur déclaration de patrimoine - au début et à la fin du mandat - ainsi qu’une déclaration d’intérêts initiale, accessible sur le site de l’instance.

    Plus mauvais élèves : la France Insoumise et le Parti communiste

    Un chiffre plutôt étonnant puisqu'un rapport similaire établi début 2018, faisait état d’une meilleure discipline des représentants de l'Etat. Dans le détail, le groupe MoDem se voit remettre un bon point avec 9 élus, soit 20% de ses députés dans les clous. Le plus gros contingent de députés « transparents » provient de la majorité LREM avec 41 élus en règle (13%). Les groupes socialistes et républicains affichent un inquiétant retard, avec respectivement 7% et 6% de dossiers complets. Enfin, le bonnet d'âne revient à la France Insoumise avec un seul député en règles, quand le groupe communiste n'en compte aucun.

    Au final, la responsable de Projet Arcadie, Tris Acatrinei, indique, selon Challenges : « Il s'agit pour la plupart de péchés véniels, à la limite de l'anecdotique. Des fiches qui doivent être remises à jour, des mandats locaux qui se sont terminés, des changements dans l'équipe du député... Mais il est rageant d'entendre les politiques invoquer le devoir d'exemplarité en toute circonstance pour se montrer incapables de se conformer aux exigences d'une autorité publique. » Et de conclure « On demande aux Français des justificatifs pour le moindre remboursement, on leur inflige des pénalités en cas de retard dans le paiement de leurs impôts, comment les députés peuvent justifier ce manquement à leurs obligations ? » Alors, tous au coin les députés ?

    http://www.economiematin.fr/news-phobie-administrative-deputes-montrent-exemple-declaration

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  47. À la veille de l’acte 10, Castaner déclenche une nouvelle polémique sur les Gilets jaunes


    15:13 18.01.2019


    S’exprimant à la veille de l’acte 10 des Gilets jaunes, Christophe Castaner a utilisé une «métaphore théâtrale» sur Europe 1. D’après lui, il est temps de «changer la pièce», puisqu’«il n’y a plus grand monde ni sur scène, ni dans la salle». Des propos qui font polémique, sachant que les dernières journées ont montré une mobilisation en hausse.
    Dans une interview accordée vendredi matin à Europe 1, à la veille de l'acte 10 des Gilets jaunes, Christophe Castaner a pointé du doigt la nécessité de passer à autre chose.

    D'après le ministre français de l'Intérieur, 84.000 manifestants lors de l'acte 9 des Gilets jaunes témoigne d'une mobilisation assez faible en comparaison avec d'autres exemples de manifestations nationales en France.

    «Une mobilisation nationale même la semaine dernière avec 80.000 personnes, ce qui est peu à l'échelle de ce qu'on connaît pour les manifestations. Moi, j'ai en tête la dernière manifestation contre la réforme de la SNCF, c'était 322.000 personnes, dont 50.000 à Paris. Et ça se passait sans difficultés», a-t-il lancé avant de déclarer:

    «Pour filer la métaphore théâtrale, la pièce s'éternise, il n'y a plus grand monde ni sur scène, ni dans la salle, pour moi, il est temps de changer la pièce. Ce qui m'intéresse c'est l'acte 1 du Débat national.»

    Pourtant, les deux dernières journées d'action ont montré une mobilisation en hausse. Si le ministère ne comptabilisait que 38.600 lors de l'acte 7, ce chiffre est passé à 50.000 lors de l'acte 8 puis 84.000 lors de la dernière mobilisation le 12 janvier.

    Des internautes français ont sans délai réagi aux propos du ministre. Selon eux, il y a des contradictions entre ses paroles et ses actes, sinon pourquoi l'Intérieur aurait dû mobiliser 80.000 forces de l'ordre samedi dernier:

    Certains ont estimé, non sans sarcasme, qu'il s'agissait d'une provocation voulu par le ministre:

    Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.

    Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont recours aux gaz lacrymogènes, à des grenades de désencerclement, à des grenades assourdissantes et à des tirs de lanceur de balle de défense (LBD). Tout au long des actions du mouvement, ces tirs ont blessé un grand nombre de manifestants, dont 93 grièvement, selon ChekNews.

    De plus, une pétition a été créée sur le site change.org, demandant à l'Onu d'ouvrir une enquête sur les violences policières à l'encontre des Gilets jaunes.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039688678-castaner-polemique-gilets-jaunes/

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  48. «L’empêcher de répondre au Sénat» ? Marine Le Pen «étonnée» par la garde à vue de Benalla


    14:46 18.01.2019



    La présidente du Rassemblement national s’est étonnée de la «précipitation» avec laquelle l’ancien collaborateur du Président Macron a été placé en garde à vue. Selon elle, cette mesure viserait à «l’empêcher de répondre au Sénat».
    Invitée sur CNews, Marine Le Pen s'est prononcée sur la «précipitation» avec laquelle Alexandre Benalla a été placé en garde à vue, à quelques jours de son audition prévue devant la commission d'enquête du Sénat.

    «Je suis un peu étonnée de cette précipitation à le [M.Benalla, ndlr] mettre en garde à vue: est-ce que c'est précisément pour l'empêcher de répondre au Sénat», s'est-elle interrogée.

    Elle a rappelé qu'«à partir du moment où M.Benalla est pris dans une enquête judiciaire, alors le Sénat ne peut pas l'interroger sur les faits couverts par l'enquête judiciaire».
    Interrogée pour savoir si elle estimait qu'Alexandre Benalla méritait la prison, Mme Le Pen a jugé que le sujet n'était pas là.

    «Le sujet est: qu'est-ce qui peut justifier que ce jeune homme de 26 ans, garde du corps, ait pu bénéficier d'autant de passe-droits, d'autant d'attention, d'autant de protection ?», s'est-elle indignée.

    Selon elle, «c'est à M.Macron de s'expliquer sur l'affaire Benalla, ce qu'il n'a jamais voulu faire».

    L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a été placé en garde à vue jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur ses passeports diplomatiques.

    Le 10 janvier, le Sénat a convoqué Cristophe Castaner, Jean-Yves Le Drian ainsi q'Alexandre Benalla, dans le cadre de l'enquête sur les passeports diplomatiques de l'ex-chargé de mission de l'Élysée. L'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron doit comparaître devant la commission d'enquête du Sénat le lundi 21 janvier.

    Lors de sa première audition devant le Sénat en septembre dernier, M.Benalla avait assuré avoir laissé ses passeports diplomatiques dans son bureau de l'Élysée, a encore indiqué le quotidien. Mais, selon son entourage, un collaborateur de la présidence les lui aurait rendus en octobre, information démentie par l'Élysée.

    Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire le 29 décembre, notamment pour «abus de confiance» et «usage sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle», après les révélations de Mediapart sur les voyages qu'Alexandre Benalla avaient effectués avec ses passeports diplomatiques après son licenciement. Le ministère des Affaires étrangères avait alors demandé la restitution de ces documents et avait saisi la justice, rappelle le journal.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039688363-marine-le-pen-benalla-senat/

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  49. Ça y est ! Les 100 premiers robots licenciés


    17 JANVIER 2019
    Dominique Dewitte


    Au Japon, plus de 100 des 243 robots actifs dans la chaîne locale «Henn na Hotel» ont été mis à la porte. La raison? Ils donnaient plus de travail qu'ils n'en faisaient eux-mêmes.

    Les robots étaient déployés à la réception, en tant que concierge, groom et assistant de bar. Lorsque les clients entraient dans l'hôtel, les robots les invitaient également à danser.

    À l'origine, les robots étaient utilisés pour compenser la pénurie de personnel. Mais comme les robots étaient techniquement dysfonctionnels, les employés en chair et en os n'avaient guère d'autre choix que de faire des heures supplémentaires.

    Les problèmes causés par les robots rappellent surtout l’état primitif dans lequel se trouve encore souvent la robotique. L'une des rares exceptions à cette règle est souvent l'assistant numérique à commande vocale.

    "Désolé, je n'ai pas compris, pouvez-vous répéter ça ?"

    Hideo Sawada, président de la chaîne hôtelière, a déclaré dans le Wall Street Journal que ce n’est qu’une fois que vous allumez vos robots que vous réaliserez qu’ils sont inutiles ou qu’ils ne font que gêner.

    Une anecdote dans le même journal l'illustre très clairement : un client qui dormait dans l’un des hôtels de la chaîne dans l’ouest du Japon était réveillé toutes les quelques minutes par un robot / assistant numérique qui lui répétait sans cesse: "Désolé, Je n'ai pas compris ça. Pouvez-vous répéter "Ce n’est que vers six heures du matin que le client a compris le problème. Comme il ronflait parfois très fort, le robot pensait qu'on lui avait posé une question."

    Le paradoxe de Moravec

    Le fait que les robots échouent souvent à accomplir des actions humaines est un problème que les experts en intelligence artificielle (IA) appellent le paradoxe de Moravec. Hans Moravec est chercheur dans le domaine de l'intelligence artificielle. En 1988, il avait déjà compris que le raisonnement abstrait nécessitait relativement peu de puissance de calcul de la part des ordinateurs, alors qu'i fallait une puissance de calcul extrêmement importante pour les capacités motrices et sensorielles.

    "Les humains sont sérieusement sous-estimés"

    L'été dernier, Elon Musk, le patron de Tesla, s'était plaint des problèmes de production dans son usine. Ceux-ci étaient sans aucun doute le résultat de la dépendance excessive de Tesla à l'égard des robots. "Oui, l'automatisation excessive chez Tesla a été une erreur. Pour être précis, mon erreur. Les humains sont sous-estimés", avait-il écrit dans un tweet. Les robots ont beaucoup de difficultés avec les aspects physiques des tâches ordinaires.

    En d'autres termes : un ordinateur peut facilement battre le champion du monde du jeu de société Go ou déterminer où le pétrole se trouve sous le sol. Mais ne lui demandez pas de réaliser une opération simple, comme retirer une bouteille de bière du réfrigérateur, retirer un verre du placard et verser la bière dans le verre.

    https://fr.express.live/2019/01/17/ca-y-est-les-100-premiers-robots-licencies

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    Réponses

    1. Visiblement des robots immigrés !

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    2. Le client endormi ronflait:

      "Désolé, je n'ai pas compris, pouvez-vous répéter ça ?"

      Et s'il avait pété, le robot aurait dit quoi ?

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  50. Le meilleur tremplin pour accéder aux plus hautes fonctions politiques de nos jours ? Le métier de comique


    16 JANVIER 2019
    Audrey Duperron


    Beppe Grillo, l'ex-comique italien qui a fondé le mouvement politique M5S, n'est plus le seul politicien de premier plan avec un passé de comique. Dans plusieurs pays d'Europe, d'anciens humoristes et acteurs ont récemment accédé à des fonctions politiques de premier plan.

    Outre Beppe Grillo, le plus illustre d'entre eux est sans doute le Slovène Marjan Sarec, qui est devenu l'année dernière Premier ministre de son pays.

    Le comique Marjan Sarec est devenu Premier ministre de la Slovénie

    Auparavant, Sarec, un comique, était surtout connu dans son pays pour ses sketches mettant en scène Ivan Serpentinšek, un paysan slovène grognon fictif, mais aussi pour ses caricatures de politiciens. Il semble qu'il se soit pris au jeu, puisqu'il a abandonné sa carrière d'artiste lorsqu'il a été élu maire de la petite ville de Kamnik en 2010. En 2017, il s'est présenté à la présidence de son pays, mais n'a pas remporté le second tour face au président sortant, Borut Pahor.

    Plus motivé que jamais en raison de ce résultat prometteur, Sarec a décidé de créer son propre mouvement pour les législatives de juin 2018, la Liste de Marjan Sarec (LMS). Celui-ci est devenu le second parti politique du pays, derrière le Parti slovène démocrate (SDS), obtenant 13 des 90 sièges du Parlement slovène. Sarec a ensuite profité de l'incapacité de ce dernier à s'allier avec d'autres partis pour former un gouvernement, et est parvenu à former une coalition avec 4 autres partis minoritaires avant d'être élu au poste de Premier ministre.

    En Serbie, ce qui n'était qu'une blague est devenu une histoire sérieuse

    Le jeune comédien serbe Luka Maksimovic, qui se fait appeler "Beli" ('Blanc'), ou encore Ljubisa Preletacevic ('celui qui change de camp comme de chemise', comme l'a traduit le journal français le Figaro), n'était âgé que de 25 ans lorsqu'il a décidé de se présenter aux élections d'avril 2017 contre le Premier ministre serbe de l'époque, Aleksandar Vucic.

    Le candidat indépendant à la présidentielle Luka Maksimovic, également connu pour son rôle satirique de Ljubisa Preletacevic 'Beli' (Le Blanc), vote à Mladenovac, en Serbie, le 2 avril 2017.

    Au départ, il ne s'agissait que d'une blague, mais à la faveur du désillusionnement de la population serbe, le jeune comique s'était classé second dans les sondages. Et lorsqu'il s'était décidé à s'engager pour de bon dans la campagne, il avait recueilli les 10 000 signatures nécessaires en seulement 24 heures, sans l'aide d'aucun parti. Sans surprise, Vucic a remporté les élections haut la main, mais Beli a tout de même réussi à se classer 3e.

    Un ancien comique est devenu maire de la capitale arménienne, Erevan

    En septembre 2018, Hayk Marutian est devenu le nouveau maire d’Erevan, la capitale de l'Arménie. Son parti, "My Step" a recueilli plus de 80 % des suffrages aux élections municipale, qui étaient largement perçues comme un galop d'essai décisif dans la perspective des élections législatives anticipées de décembre. Et effectivement, celles-ci ont été remportées haut la main par la coalition du Premier ministre Nikol Pachinian, que soutient Marutyan.

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  51. Avant d'accéder au poste de Premier ministre, Pachinian, qui n'était alors que député de l'opposition, avait été l'instigateur de la "Révolution de velours", un mouvement de protestation qui s'opposait à la nomination de l'ex-président de la République arménienne, Serge Sarkissian, au poste de Premier ministre. Marutian avait lui-même pris part à ces manifestations, qui avaient mené à la chute du gouvernement de Sarkissian.

    Auparavant, Marutian était surtout connu pour être l'un des membres du duo comique Hayko Mko, une comédie populaire des années 2000. Il a également produit ses spectacles, et joué dans des films.

    En Ukraine, un comique russophone menace les deux poids-lourds de la campagne présidentielle

    Le dernier comique à être entré dans la sphère politique est l'Ukrainien Volodymyr Zelenskiy, un russophone originaire de Kryvyi Ryh, une métropole sidérurgique du sud-est ukrainien âgé de 40 ans, qui vient d'annoncer le 8 janvier dernier qu'il briguait la présidence de son pays. Vedette et producteur de l'émission d'humour Kvartal 95, il a aussi été l'un des soutiens de la révolution de Maïdan en 2014, ce qui lui a valu d'être placé sur la liste noire de la Russie, indique le Temps.

    Zelenskiy est devenu populaire après avoir incarné Vasyl Holoborodko, dans la série "Serviteur du peuple". Holoborodko est un jeune professeur de lycée déçu par la classe politique traditionnelle qui décide... de se présenter à la présidence de l'Ukraine.

    En décembre 2018, l'humoriste se classait en troisième position dans les sondages d'opinions, avec près de 10 % des intentions de vote, derrière la favorite Ioulia Timochenko, et le Président sortant Petro Porochenko.

    Il bénéficie de deux atouts : d'abord, le ras-le-bol des Ukrainiens à l'égard de l'élite politique traditionnelle, dont Timochenko et Porochenko sont les dignes représentants, et qui n'a pas apporté les changements escomptés après les soulèvements de Maïdan. Or, "Quarante-deux pour cent des Ukrainiens ne savent pas pour qui voter, notre société n’a jamais montré de soutien fort aux politiques", estime Viktor Zamiatine, un politologue du Centre Razoumkov.Deuxièmement, Zelenskiy a un soutien de poids : Ihor Kolomoiskiy, l'oliquarque le plus riche d'Ukraine, ennemi juré de Porochenko, qui souhaite étendre son influence dans son pays.

    Un humoriste qui a été maire de la capitale islandaise Reykjavic brigue la mairie de Barcelone... pour de rire ?

    Jón Gnarr, de son vrai nom Jón Gunnar Kristinsson, est un politicien islandais qui a occupé le fauteuil de maire de la capitale islandaise, Reykjavik, de 2010 à 2014.

    Gnarr est devenu célèbre grâce à ses sketches, dans lesquels il jouait le rôle d'un politicien qui faisait des promesses de campagne loufoques.

    En 2009, alors que l'Islande était plongée dans une crise profonde, il avait décidé de créer un mouvement satirique, le Besti Flokkurinn ("le Meilleur Parti"), avec l'objectif initial de parodier les partis politiques. Mais dans son programme, au milieu de promesses absurdes, comme la construction d'un parc Disneyland près de l'aéroport, on trouvait aussi des engagements écologiques plus sérieux. Ceux-ci avaient fait mouche lors des élections municipales de Reykjavic en juin 2010, et Gnarr était ainsi devenu maire de la capitale islandaise, un poste qu'il a occupé pendant 4 ans.

    Récemment, il a refait son apparition sur la scène politique européenne, en annonçant le lancement de sa campagne pour la mairie de la capitale catalane, Barcelone. Apparement, il aurait pris cette initiative après avoir appris que l'ex-Premier ministre français Manuel Valls, postulait lui-même pour le poste de bourgmestre de la ville espagnole.

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  52. Une tendance qui n'est pas nouvelle

    Même si la multiplicité de ces cas semble plaider pour l'existence d'une véritable tendance, le phénomèe n'est pas nouveau. En France, le comique Coluche, alors au sommet de sa gloire, s'était présenté aux élections présidentielles de 1981. Lors de sa campagne, un sondage le crédite de 16 % d'intentions de vote, mais en dépit de cette popularité, il finit par se retirer, suite à des pressions.

    Le problème, c'est que même si ces comiques offrent une altenative pour les électeurs lassés de voter pour des politiciens décevants, ils manquent souvent d'un programme politique crédible, ou d'une certaine stature. Par exemple, l'humoriste ukrainien Zelenskiy n'a pas de conseillers politiques, et dans une vidéo, il demande au public de lui soumettre des propositions pour qu'il élabore son programme.

    Le Premier ministre Slovène Marjan Sarec n'avait pas non plus de véritable programme lorsqu'il s'est lancé dans la campagne. Dans son cabinet, il a inclus 2 anciens Premiers ministres slovènes, mais leurs avis sont étouffés par les voix dicordantes de nombreux autres politiciens.

    "Un talent pour la satire peut améliorer l'allure d'un candidat anti-système avant des élections, mais une fois en poste, un ensemble de qualités totalement différent est requis", conclut le site Intellinews.

    https://fr.express.live/2019/01/16/le-meilleur-tremplin-pour-acceder-aux-plus-hautes-fonctions-politiques-de-nos-jours-le

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  53. Pourquoi les Allemands préfèrent les espèces


    15 JANVIER 2019
    Sarah Liénart


    En Allemagne, le paiement en espèces est largement répandu : les pièces et billets sont utilisés pour plus de trois quarts des transactions. Cela concerne même les gros achats ; il n’existe d’ailleurs aucun montant limite pour les paiements en espèces, alors qu’en France, par exemple, il n'est plus possible de régler un achat en espèces au delà de 1 000 euros.

    Selon une étude menée par la Banque Centrale Européenne, en 2016 un porte-monnaie allemand contenait 103 euros en moyenne, le plus gros montant pour la zone euro. Ce sont les Français et les Portugais qui avaient le portefeuille le plus dégarni, avec respectivement 32 et 29 euros.

    De nombreux commerçants allemands n'acceptent pas la carte bancaire

    L’usage du liquide est si répandu chez nos voisins du Nord que de nombreux commerces allemands n’acceptent pas la carte bancaire, même chez les grandes enseignes : Ikea n’a commencé à accepter les cartes de crédit qu’en 2015.

    Dans un monde qui aurait plutôt tendance à aller vers une virtualisation de la monnaie, la situation peut surprendre. On ne sait pas exactement pourquoi les Allemands ont une si nette préférence pour le liquide, mais il existe quelques hypothèses.

    La première est une raison pratique : il est plus simple de contrôler ses dépenses et de visualiser l’état de ses finances en payant en liquide. La deuxième est qu’un paiement en liquide permet des transactions anonymes, un avantage important pour les Allemands qui tiennent beaucoup au respect de la vie privée. Certains évoquent aussi la culture allemande, qui érige l'épargne en vertu, et vilipende la dette. En allemand, dette se traduit par “schuld”, un mot qui signifie aussi "culpabilité".

    L'hyperinflation allemande de la République de Weimar

    Enfin, cette préférence donnée aux pièces et billets serait liée à l’histoire monétaire tumultueuse du pays. Tout d’abord, l’hyperinflation qui a frappé l’Allemagne durant la république de Weimar en 1921-1923 a profondément marqué les mentalités. Durant cette période, les prix ont été multipliés par 1000 milliards, la miche de pain coûtait 428 milliards de marks et le kilo de beurre 6000 milliards ! Après la Seconde guerre mondiale, la monnaie s’est de nouveau retrouvée en difficulté, ce qui a mené à une nécessaire réforme de la monnaie en 1948. Les Allemands furent forcés de changer leurs reichsmarks en deutsche marks, perdant au passage plus de 90 % de leurs économies à cause du taux de change.

    L'hyperinflation fait aimer les espèces

    On sait que l’hyperinflation reste dans les esprits pour longtemps. Les habitants de pays qui ont traversé des crises bancaires préfèrent souvent économiser en liquide plutôt que de placer leur argent à la banque. En Bulgarie et en Roumanie, des pays aux histoires récentes d’instabilité de la monnaie et de crises financières, on utilise également beaucoup l’argent liquide.

    Et pourtant, le paiement par carte s’impose doucement chez nos voisins, comme le révèle une étude récente de la Bundesbank. Ainsi, la proportion des paiements en liquide recule, passant de 53,2 % en 2014 à 47,6 % en 2017 (en valeur). Dans le même temps, les paiements par carte bancaire se répandent et représentaient en 2017 39,5 % des transactions, une augmentation de 6,1 points en trois ans - la carte bancaire est maintenant le moyen préféré de paiement pour les opérations de plus de 50 euros.

    https://fr.express.live/2019/01/15/pourquoi-les-allemands-preferent-les-especes

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  54. Quand le directeur de cabinet de Macron sirote du whisky hors de prix au réveillon


    17:33 18.01.2019


    Lors de son audition du 16 janvier par la commission d’enquête sénatoriale dans le cadre de l’affaire Benalla, Patrick Strzoda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, a livré une anecdote gustative au combien onéreuse. Lors de la soirée du 31 décembre, il a dit avoir bu un whisky d'un prix… affolant.

    En pleine crise des Gilets jaunes et alors que le train de vie des politiques est montré du doigt, voici une affaire qui ne risque pas de redorer l'image des «nantis au pouvoir». Le 16 janvier, Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, était auditionné par la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla, volet passeports diplomatiques. Entre révélations et détails chronologiques, il a livré une anecdote… surprenante. Comme le relate Valeurs actuelles, le proche du locataire de l'Élysée a décrit, sans que les sénateurs le lui demandent, sa soirée du réveillon de la Saint-Sylvestre. Patrick Strzoda a raconté avoir «dégusté un Dalmore 1962» devant un épisode de Colombo. Si la marque ne vous dit rien, c'est peut-être parce que son prix est exorbitant.

    D'ailleurs, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron a-t-il fait une erreur lors de sa déclaration ? En effet, parlait-il du fameux Dalmore 62? «62» comme le nombre d'années que le précieux liquide a passé à vieillir. Ce label de la célèbre distillerie écossaise, située dans la région des Highlands, est l'un des whiskies les plus chers de la planète. En 2011, une bouteille a même été achetée par un richissime Chinois pour l'équivalent de 150.000 euros. Mais est-il possible que Patrick Strzoda fasse référence au whisky Dalmore du millésime 1962? Auquel cas le prix n'est pas le même bien qu'il reste très (très) cher. Quoi qu'il en soit, difficile de connaître le montant d'une telle bouteille. Sur le site Whisky shop, un Dalmore Constellation de 1964 se négocie à 46.170 livres, soit plus de 52.000 euros. Patrick Strzoda n'a pas donné d'information sur la provenance du délicieux nectar.

    Cette révélation intervient dans un climat très tendu entre une partie des Français et leur classe politique. De très nombreux Gilets jaunes dénoncent depuis plusieurs semaines les émoluments des dirigeants du pays et les affaires se multiplient. Entre Chantal Jouanno qui a dû renoncer aux plus de 14.500 euros par mois qui devaient lui être octroyé pour diriger le grand débat national et le Défenseur des droits Jacques Toubon qui «ne comprend pas» pourquoi ses 30.000 euros mensuels choquent, le whisky hors de prix de Patrick Strzoda donne encore du grain à moudre à ceux qui dénoncent le train de vie des hommes politiques.

    Invité de RMC le 16 janvier, le député des Français de l'étranger Joachim Son-Forget a appelé à «arrêter les conneries»:

    «Au niveau des élites, du train de vie de l'Etat, il faut arrêter les apéros dans les ministères, les majordomes à chaque porte, les 50 bagnoles à chaque fois qu'un ministre se déplace. […] Faut arrêter ces conneries, ça se voit !»

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039691058-Strzoda-whisky-politique-scandal-gilets-jaunes-macron/

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  55. Technip, Alstom, Alcatel: les crashs des «Airbus de...», façon Macron


    18:43 18.01.2019
    Maxime Perrotin


    Après un mariage annoncé «entre égaux», soutenu par Emmanuel Macron, l'américain FMC finalise son absorption du français Technip. Deux fois plus petite, la firme texane a imposé les siens à tous les postes de direction. Retour sur ces opérations soutenues par l'actuel Président qui se sont soldées par de cuisants échecs pour l'industrie française.

    Un an après l'officialisation de la fusion entre le français Technip et l'américain FMC Technologies, l'heure est au bilan et autant dire qu'il n'est pas bon pour la partie française. Comme le souligne le Journal du Dimanche, en mai prochain, la totalité des postes de direction du nouveau groupe sera occupée par des Américains. Même le principal artisan de ce rapprochement et PDG de Technip, le Français Thierry Pilenko, est aujourd'hui poussé vers la sortie par son ancien collègue de Schlumberger, son homologue américain Douglas Pferdehirt, qui prendra bientôt les rênes de l'ensemble TechnipFMC.

    «La fusion a offert sur un plateau une pépite française avec soixante ans de technologie et plus de 2.500 brevets à son nom à un fabricant à la chaîne de connecteurs pour lequel seul compte le profit immédiat», se désole auprès du JDD un ancien cadre de Technip.

    Annoncée en mai 2016, cette fusion «entre égaux» était destinée à proposer des projets intégrés entre deux entreprises parapétrolières aux activités complémentaires aux compagnies d'un secteur alors considéré en crise. Résultat, l'union entre Technip et FMC Technologies s'est soldée deux ans plus tard par une absorption de la première par la seconde.

    En effet, si leurs centres de décision sont partagés entre Paris et Houston (Texas) «les décisions sont désormais prises à Houston», comme le relatait aux Échos un salarié du siège parisien. Sept mois avant cette confirmation du JDD, le quotidien économique et financier relevait cette tendance de FMC à remplacer- ou mettre au ban- les anciens de Technip aux différents postes à responsabilités.

    La fusion de Technip et FMC Technologies, un projet qu'avait «soutenu avec force» Emmanuel Macron afin de créer un «Airbus du parapétrolier», relataient alors nos confrères de Marianne. Ces derniers soulignèrent au passage que «la belle opération» fut «ficelée par le ministre Emmanuel Macron et son ancien employeur, la banque Rothschild, conseil de Technip (avec Goldman Sachs)…»

    Du côté de la communication, rien à redire. Comme pour chaque mariage «entre égaux», visant à créer un «Airbus» de quelque chose, le couplet des garanties pour l'emploi et d'un centre décisionnel à Paris fut entonné aux grands médias pour être resservi aux plus crédules. Car, dans la pratique- et en dehors de tout contrôle public —, de telles «unions entre égaux» n'existent pas. On l'observe d'ailleurs également du côté du projet de fusion entre Alstom et son ancien concurrent d'outre-Rhin, Siemens Mobility annoncé en septembre 2017.

    Fruit d'une «idée» d'Emmanuel Macron Président devant mener à la création d'un «Airbus du rail» pour «faire face à la concurrence» du Chinois CRRC (China Railway Rolling Stock Corp), cette «fusion entre égaux» a rapidement déraillé pour prendre la forme d'un énorme cadeau au conglomérat allemand. Malgré un siège à Paris, l'Allemand pourra devenir l'actionnaire majoritaire sous quatre ans. Ironie du sort, si Macron est connu pour son tropisme européiste, c'est pourtant Bruxelles qui pourrait porter un coup fatal à ce projet.

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  56. Comme dans le cas de Technip, Alstom était pourtant l'entreprise qui offrait de meilleures perspectives que leurs partenaires respectifs. Mais dans le monde des affaires, comme dans le monde naturel, il n'est pas rare que la petite bête mange la grosse. Bien sûr, le cas d'Alstom diffère de celui de Technip dans le sens où le groupe a été au préalable fragilisé par la vente de sa branche énergie à l'américain General Electric. Une vente qui, là encore, doit beaucoup à Emmanuel Macron, alors Secrétaire général adjoint de l'Élysée puis ministre de l'Économie.

    Également soutenue par Bercy en 2015, l'OPA lancée par le finlandais Nokia sur Alcatel-Lucent. Une opération boursière —sous couvert de la nécessité de contrer les ambitions chinoises en Europe- qu'Emmanuel Macron défendit. Une «bonne opération» pour le groupe franco-américain affirmait celui qui était alors ministre de l'Économie de François Hollande devant les caméras, n'hésitant pas à railler les détracteurs de ce énième rachat d'un leader industriel mondial tricolore.

    Une réaction d'un chef d'État en devenir singulière au moment où les autres puissances économiques multiplient les mesures de préservation de leurs actifs «stratégiques». Des actifs tels que les aéroports que, en France, Emmanuel Macron a décidé de vendre.

    Le ministre de l'Économie d'alors avança des «garanties pour l'emploi» (pour deux ans) et du côté de son ministère on se prit à rêver d'un «EADS ou un Airbus des télécoms».

    Deux ans plus tard, Nokia taille dans les effectifs et souhaite même revendre la filiale «câbles sous-marins» de l'ancien champion français, une activité pourtant liée à la souveraineté des États.

    Au même moment, c'est le cimentier Lafarge —n° 1 mondial de son secteur- était racheté par son concurrent helvète Holcim et disparaissait du paysage économique français, avec son siège transféré en Suisse. Une autre fusion «entre égaux» à laquelle ne s'opposa pas Emmanuel Macron tant que la R et D restait en France, celui-ci déclarant aux journalistes du Financial Times qu'il voulait faire de la France «le hub européen pour la R et D».

    L'argument-clef de la perspective de créer un «Airbus de…» sur le dos d'un leader industriel français a beaucoup servi. Les Allemands, les Finlandais ou les Américains ne sont pas les seuls à avoir compris son intérêt, les Italiens aussi. Le patron de Fincantieri, Giuseppe Bono fut ainsi le premier à évoquer la création «Airbus des mers» lors de son rachat de STX. Si l'État français était largement majoritaire au capital de STX (66%), il laissa pourtant la barre aux Italiens en échange de «garanties» sur l'emploi.

    Difficile d'imaginer que, pour les Français, ces opérations ne rappellent pas les cas de Pechiney ou encore d'Arcelor, d'autant plus que la disparition médiatisée de ces fleurons industriels français cache celle de nombreuses entreprises de taille moyenne.

    Face à cette hémorragie de fleurons de l'économie française, Les Échos évoquaient un rapport du Conseil d'analyse économique. Dans celui-ci, les analystes soulignent le déclassement de la France au sein de l'UE au titre de pays abritant le plus de fonctions stratégiques. Alors que la France était la première du continent au début des années 80, elle était reléguée à la quatrième place, derrière l'Allemagne et la Belgique.

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  57. Un rapport qui date… d'avril 2016, le même mois où Emmanuel Macron quittait la tête de Bercy pour prendre celle d'En Marche pour viser celle de la République.

    À terme, ne faut-il pas s'attendre à ce que l'impact de telles décisions se fasse ressentir, au-delà du statut du pays, sur l'ensemble du tissu économique et sur les contribuables

    https://fr.sputniknews.com/economie/201901181039693071-technip-alstom-alcatel-crashs-airbus-facon-macron/

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  58. Macron parle de «fracture» devant les maires d’Occitanie, les tensions se poursuivent


    17:06 18.01.2019


    Les forces de l’ordre font reculer les dizaines de manifestants rassemblés ce vendredi à Souillac avant l’arrivée du Président français.

    Emmanuel Macron est attendu ce vendredi à Souillac afin de rencontrer 600 maires d'Occitanie dans le cadre du grand débat. Des dizaines de personnes sont rassemblées sur place.

    16:25
    Devant les maires d’Occitanie, le Président français a évoqué une «fracture sociale et territoriale». Les tensions à l’extérieur du bâtiment où il s’exprime se poursuivent.

    15:34
    Emmanuel Macron arrive au Palais des Congrès de Souillac afin d'entamer l'acte 2 du grand débat national.


    14:39
    Les gendarmes continuent de repousser les Gilets jaunes pour les éloigner des abords du Palais des Congrès.

    14:11
    La tension monte à nouveau à l’approche de l’arrivée du Président de la République au Palais des Congrès.

    13:53
    Les forces de l’ordre éloignent les manifestants du Palais des Congrès où Emmanuel Macron doit rencontrer près de 600 maires dans plus d’une heure.

    13:46
    Les gendarmes ont eu recours à leur matraque afin d'obliger certains Gilets jaunes à libérer une route qu’ils occupaient.

    13:29
    Alors que les élus arrivent au Palais des congrès où ils doivent rencontrer le Président de la République, les manifestants sont retenus par les gendarmes.

    13:23
    Même les Souillagais ne peuvent entrer dans le village qu'à condition d'être porteur d'un laissez-passer spécial, d'une attestation de domicile et d'une carte d'identité.

    12:57
    La situation s’est calmée, les manifestants sont encerclés par des barrières de sécurité.

    12:24
    Les policiers forcent des Gilets jaunes à plier leur banderole.

    12:18
    «Macron démision!», scandent les manifestants. Un homme qui a tenté de pénétrer le barrage de police a été interpellé.

    12:09
    Les manifestants sont repoussés jusqu'en bas de l'avenue du Général de Gaulle.

    12:00
    Selon une vidéo, les forces de l’ordre contiennent des manifestants non vêtus de gilets jaunes. Ils agissent ainsi en conformité avec l’arrêté préfectoral interdisant toute manifestation du mouvement des Gilets jaunes jusqu’à 23h00.

    11:46
    Les forces de l’ordre font reculer les dizaines de manifestants rassemblés ce vendredi à Souillac avant l’arrivée du Président français.

    Plus tôt, une vidéo montrant les forces de l'ordre arrivant vendredi matin à Souillac a été publiée sur Twitter.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039685486-macron-souillac-tensions-manifestants-forces-ordre/

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  59. «Acte de corruption»: un député saisit le parquet contre Macron dans la vente d’Alstom


    17:23 18.01.2019


    D’après une publication parue dans Le Monde jeudi 17 janvier, le député LR Olivier Marleix a demandé au parquet de Paris d’enquêter sur l’affaire de la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric et notamment sur un «acte de corruption» dont aurait bénéficié Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie.

    Emmanuel Macron, qui occupait en novembre 2014 le poste de ministre de l’Économie, aurait bénéficié d’un «acte de corruption» commis lors de la vente de la branche énergie d’Alstom au géant américain General Electric, suppose Olivier Marleix, ancien président de la commission d’enquête parlementaire et député LR qui a saisi le 17 janvier le parquet de Paris au titre de l’article 40, informe Le Monde.

    Le quotidien a pu consulter la lettre de quatre pages que l’élu a adressée au procureur. Le député s’interroge sur ce point ainsi que sur les causes de l’absence de poursuites pénales contre Alstom en France «alors que l’entreprise a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011».

    Dans son commentaire au journal, Olivier Marleix député explique:

    «Depuis la fin de la commission d’enquête parlementaire en avril 2018, ces questions me taraudent. Il faut y répondre et c’est pourquoi je transmets au parquet l’ensemble des informations et des documents en ma possession».

    Pour sa part, l’AFP écrit que le député dit avoir découvert des gens qui semblent avoir eu un «intérêt à l'aboutissement de ces ventes», notamment à titre de conseil, parmi les donateurs et organisateurs des levées de fonds organisées pour la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.

    «Le fait que l'on puisse retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds des personnes qui auraient été intéressées (à ces ventes) ne peut qu'interroger. S'il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption», cite l’AFP, relayant les propos du député LR Olivier Marleix adressés à Reuters.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039691424-macron-alstom-parquet/

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  60. Député souverainiste du Bloc québécois: «les luttes des peuples durent longtemps»


    17:28 18.01.2019
    Jérôme Blanchet-Gravel


    Le Bloc québécois défend les intérêts du Québec au Parlement fédéral canadien. Ce parti souverainiste a déjà eu 54 sièges à Ottawa, mais il n’est plus représenté que par 10 députés. Parviendra-t-il à remonter la pente lors du prochain scrutin ? Sputnik s’est entretenu avec Xavier Barsalou-Duval, député du Bloc à Ottawa.

    Connaissez-vous le Bloc québécois ? Ce parti a déjà compté 54 députés à la Chambre des communes à Ottawa. En 1993, il avait même réussi à former l'opposition officielle en profitant de la division du vote au Canada anglais. Un véritable tour de force. Fondé en 1991, son objectif a toujours été de défendre les intérêts du Québec français face à la fédération canadienne.

    Au Canada anglais, ce parti demeure controversé, car il représente la voie souverainiste à Ottawa. Certains l'accusent donc d'utiliser les institutions fédérales pour promouvoir l'indépendance du Québec. Malgré cela, de nombreux Québécois jugent son rôle essentiel, même s'il a perdu des plumes dans les dernières années. Quel est l'avenir du Bloc québécois et surtout, quelles sont ses priorités en vue de l'élection fédérale prévue à l'automne 2019 ? Pour en savoir plus, Sputnik s'est entretenu avec Xavier Barsalou-Duval, député du Bloc à Ottawa.

    M. Barsalou-Duval pense que sa formation peut passer de 10 à 20, voire à 30 députés aux prochaines élections fédérales. Évidemment, M. Barsalou-Duval se doit d'être optimiste d'un point de vue stratégique, mais appuie ses prédictions sur la place importante qu'a occupée le Bloc dans l'histoire du Québec. Le Bloc vient aussi d'élire son nouveau chef, Yves-François Blanchet, ce qui pourrait lui donner un nouvel élan.

    «Il y a un enracinement profond du Bloc québécois au Québec, qui bien sûr n'est pas acquis, qui est remis en question, mais ça n'empêche pas que cet enracinement soit profond. C'est une marque qui a une valeur, c'est une référence à laquelle les gens font confiance», a affirmé le député du Bloc en entrevue avec Sputnik.

    Malgré la baisse de popularité de l'option souverainiste au Québec, M. Barsalou-Duval estime que la souveraineté du Québec est un idéal indémodable, qui reviendra un jour ou l'autre sur le devant de la scène:

    «Les luttes des peuples durent longtemps, ça peut durer 20 ans, 50 ans ou 100 ans. Quand on se bat pour une cause que l'on croit importante, on ne change pas d'opinion en fonction des sondages, on se bat pour nos convictions», a souligné Xavier Barsalou-Duval.

    Indépendance du Québec: le Bloc ne baisse pas les bras

    Le député bloquiste affirme que la défense de la nation québécoise devient encore plus d'actualité un contexte marqué par l'effacement des frontières économiques, mais aussi physiques des États, avec notamment les diverses crises migratoires. Il n'apprécie pas que des multinationales imposent leur vision du monde aux États. «Je fais partie de ceux qui ont des réserves par rapport à ça et qui se disent que c'est inquiétant», a confié le député bloquiste à Sputnik.

    «La mondialisation est liée au fait que les frontières ont tendance à tomber avec les accords de libre-échange. Les multinationales prennent de plus en plus d'importance et dictent un peu les politiques des différents pays dans le monde, ce qui devient parfois dangereux», a dénoncé Xavier Barsalou-Duval.

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  61. Le député bloquiste donne l'exemple d'Amazon et critique le gouvernement de Trudeau qui se serait laissé influencer par ce géant de la vente au détail. Il rappelle que des lobbyistes d'Amazon ont versé 20.000$ (13.250 euros) au Parti libéral du Canada afin de se faciliter l'accès au gouvernement. L'objectif d'Amazon au Canada: étendre son réseau dans le secteur de l'alimentation et développer des services dans les domaines bancaire et pharmaceutique. M. Barsalou-Duval dénonce l'emploi de ces méthodes et les visées de certaines transnationales qui remettent en cause la souveraineté des États.

    Poursuivant son raisonnement, le député pense qu'il est nécessaire de mener un grand débat sur l'immigration. Un débat qui n'aurait jamais vraiment eu lieu au Canada et au Québec, notamment en raison du poids du politiquement correct. Le député bloquiste ne se dit pas contre l'immigration, mais estime qu'il faut pouvoir en parler pour trouver un équilibre en la matière. Alors que les sondages indiquent qu'une majorité de Québécois sont favorables à une réduction des seuils d'immigration, le Bloc se pose en défenseur de cette majorité.

    «On pense que l'immigration est une bonne chose, ça peut apporter beaucoup de bénéfices à une société. Cependant, il faut reconnaître que lorsqu'une société fait des débats sur ces sujets-là, elle a le droit de le faire. On a le droit de se demander combien d'immigrants on va accepter, de quelle façon on va les intégrer. Ce ne sont pas des questions anodines. Ce sont des questions importantes. De se faire taxer automatiquement de raciste quand on pose ces questions-là, c'est problématique.»

    Enfin, Xavier Barsalou-Duval a tenu à redonner son appui aux francophones de l'Ontario dont les droits ont récemment été bafoués par le Premier ministre Ford, selon de nombreuses organisations. Il a aussi rappelé l'existence d'un certain racisme anti-québécois dans le Canada anglais, une situation qui dit le révolter.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901181039691607-canada-bloc-quebecois/

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    1. Parfum de rébellion dans la colonie d'esclaves québécois ?

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  62. Imaginez si les médias avaient autant de sympathie pour les propriétaires de petites entreprises que pour les employés fédéraux


    par Tyler Durden
    Ven., 18/01/2019 - 10:22
    Écrit par Ryan McMaken via le Mises Institute,


    Au cours de cette fermeture partielle du gouvernement, il est devenu presque impossible d'éviter les articles de presse et les segments à la télévision et à la radio décrivant les nombreuses façons dont les employés fédéraux souffrent apparemment financièrement à la suite de la fermeture partielle du gouvernement.

    Les histoires sont très diverses dans le sujet. Certains prennent un angle "histoire d'intérêt humain", en regardant simplement comment la vie quotidienne de certains de ces employés a été affectée. D’autres observent l’injustice apparente du fait que certains travailleurs «se voient demander de travailler sans rémunération». D'autres encore suggèrent que le manque de chèques de paie fédéraux fera baisser les chiffres de la croissance économique. Le nombre de façons de couvrir l'histoire est assez important, et les rédacteurs en chef et les journalistes cherchent apparemment à voir combien d'options différentes ils peuvent explorer.

    En vérité, bien sûr, pratiquement personne ne travaille "sans salaire" puisque le Congrès a déjà approuvé un plan visant à verser des arriérés de salaire à presque tous les travailleurs touchés. On ne mentionne pas non plus qu'en moyenne, les employés fédéraux gagnent 17 % de plus que les travailleurs du secteur privé ayant un niveau d'instruction similaire. On ne mentionne pas non plus le fait que le taux de chômage est à un niveau historiquement bas - et qu’il est donc plus facile de changer de carrière que maintenant.

    Bien entendu, rien de tout cela n’est souligné dans les nombreux reportages des médias sur le sujet. En effet, le point de vue habituel des articles est que les travailleurs fédéraux souffrent plus lourdement que les travailleurs du secteur privé.

    Cependant, imaginez si les médias s'intéressaient de la même manière aux propriétaires de petites entreprises et aux travailleurs indépendants en général. Allons-nous alors entendre parler des difficultés rencontrées par le franchisé Subway local pour se payer des salaires face aux réglementations et aux taxes gouvernementales? Aurions-nous entendu parler de la façon dont une entreprise de messagerie locale comptant 23 employés a dû réduire ses salaires - et ainsi perdre certains de ses meilleurs employés - parce que les tarifs (c.-à-d. Les taxes) sur les automobiles ont fait monter ses coûts ? Aurions-nous entendu parler de la nouvelle augmentation du salaire minimum qui a contraint la quincaillerie locale à augmenter ses prix, réduisant ainsi les revenus ?

    Voici quelques exemples de nouvelles que nous pourrions voir si tel était le cas:

    EAST LANSING, Mich. (AP) - Les propriétaires de petites entreprises ont réduit leurs heures de travail et licencié des travailleurs à la suite des nouvelles exigences en matière de salaire minimum entrées en vigueur la semaine dernière. Lisa Cooper, une mère célibataire de trois enfants qui a ouvert le restaurant Bob's Bar and Grille il y a six ans, a déclaré qu'elle devrait licencier du personnel et augmenter les prix de certains éléments de menu. "Cela réduira certainement nos revenus", a déclaré Cooper. "On dirait que je devrai annuler les leçons de musique pour les enfants cette année."

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  63. ou

    SEATTLE, Wash. (AP) - Les mandats de congés familiaux obligatoires ont contraint certains propriétaires d'entreprises locales à chercher des moyens de couvrir les absences de leurs employés. Les nouveaux mandats adoptés par la législature des États sont entrés en vigueur le mois dernier. Rob Hunnicut, le courtier propriétaire de Oak Realty, ne sait pas comment ses employés vont réagir. "C'est un fardeau qui va peser sur tous mes employés", a déclaré Hunnicut à l'issue d'une réunion du personnel jeudi matin. "Lorsque certains employés prennent un congé familial payé, cela signifie que tous les autres employés du bureau doivent participer au même travail. Même pire, étant donné que nous devons continuer à payer les employés en congé, nous n'avons pas les moyens travailleurs temporaires. " Hunnicut a souligné qu'il avait souvent offert des congés payés par le passé, lorsque les affaires tournaient bien. "Mais maintenant, les choses sont différentes", a déclaré Hunnicut. "Avec ces mandats rigides, tous ceux qui sont restés au bureau, y compris moi, devront faire avec moins, y compris ceux d'entre nous qui ont déjà de jeunes enfants à la maison."

    Vous avez eu l'idée.

    D'autres possibilités d'histoires pourraient inclure:

    Les entrepreneurs et les employés qui ont perdu des revenus et des salaires parce que la Commission des droits civiques locale a fermé une entreprise pour ne pas avoir fabriqué un gâteau pour un mariage gay. Les propriétaires et 8 employés se retrouvent au chômage et 3 fournisseurs perdent une partie importante de leurs revenus.

    Un propriétaire de salon de coiffure local - un immigré coréen et père de quatre enfants - est condamné à une amende et cesse ses activités, car un tribunal a décidé qu'il devait procéder à des rénovations coûteuses au profit des clients handicapés. Le propriétaire et 13 employés sont mis au chômage.

    Les nouveaux mandats de soins de santé pour les employés forcent les petits employeurs locaux à les repousser pour six mois supplémentaires. Cela se traduit par une dégradation du service initial puisqu'il y a moins d'employés. Cela permet au magasin à grande surface local, qui peut tirer parti des économies d’échelle, de fournir un meilleur service à la clientèle, entraînant la fermeture de la petite entreprise.

    Cela ne veut pas dire que les médias ne couvrent jamais ces sujets. Mais il est assez prudent de dire qu'au-delà des publications destinées spécifiquement aux lecteurs d'entreprise, les médias ordinaires ont rarement montré beaucoup d'intérêt pour examiner le sort des propriétaires de petites entreprises d'une manière similaire à la manière dont ils couvraient les effets de la fermeture actuelle du système. les travailleurs fédéraux. Il est rare que la couverture traditionnelle insiste sur les problèmes quotidiens auxquels sont confrontés les propriétaires de petites entreprises lorsqu'ils fournissent la masse salariale aux travailleurs (et eux-mêmes), répondent aux demandes des clients et veillent.

    De plus, les propriétaires d'entreprise sont confrontés à ce genre de problèmes tous les jours - et chaque fois qu'un gouvernement leur impose une nouvelle taxe ou un nouveau mandat de réglementation -, tandis que les employés fédéraux sont rarement confrontés au genre d'incertitude sur le revenu qui est courante dans le secteur privé.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-18/imagine-if-media-had-much-sympathy-small-business-owners-it-does-federal-employees

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  64. Des mensonges progressifs comme "Collège gratuit" et "Assurance-maladie pour tous" masquent le coût de la dette


    par Tyler Durden
    Vendredi, 18/01/2019 - 10:00
    Écrit par Mike Shedlock via MishTalk,


    Steve Hanke et Stephen Walters discutent trop bien pour être de véritables mensonges socialistes à propos de programmes gratuits dissimulant les coûts réels.

    Chapeau aux économistes Steve H. Hanke et Stephen J.K. Walters pour un brillant éditorial dans le Wall Street Journal sur le coût réel des programmes gouvernementaux "gratuits".

    Les prix mensongers maintiennent l'Amérique accrochée aux dépenses de Hanke et Walters
    Ceci est écrit en format post invité, mais c'est un extrait.

    Quand les politiciens cachent les coûts du gouvernement, les mots «université gratuite» et «assurance-maladie pour tous» sonnent comme de bonnes affaires.

    Pour de nombreux politiciens, les prix mensongers sont en réalité un objectif. Les politiques qui fixent des prix malhonnêtes ou des budgets fudge peuvent alimenter la croissance du gouvernement et attirer les électeurs vers la gauche. Le sénateur Bernie Sanders et ses partisans socialistes utilisent ce tour de passe-passe pour dissimuler les coûts énormes des propositions de «collège libre» et de «Medicare for all».

    L’histoire récente montre que le prix de chaque nouveau programme gouvernemental raconte rarement toute l’histoire. Au cours de la dernière décennie, 27,2 billions de dollars ont été facturés aux contribuables pour des services fédéraux coûtant 35,6 billions de dollars, ce qui a ajouté plus de 9 billions de dollars à la dette nationale. Nos factures de taxes nous indiquaient que les bonnes œuvres de l’Oncle Sam étaient environ 26% moins chères que leur coût réel.

    Et le nez de Sam grandit grâce à la hausse des prévisions de déficit et aux coûts futurs non capitalisés de droits tels que la sécurité sociale et l’assurance-maladie. Les projections officielles établissent la valeur actuelle de ces deux passifs non capitalisés à 50 000 milliards de dollars sur 75 ans. Laurence Kotlikoff, économiste à l’Université de Boston, calcule que l’écart fiscal total aux États-Unis est plus de quatre fois supérieur à ce montant et qu’il faudrait pour cela une hausse de plus de 60 % des impôts.

    Il est insensé d'espérer que le Parti démocrate se joindra à nous pour renverser cette tendance de sitôt. En partant de la gauche, il a adopté des prix de plus en plus trompeurs pour les réformes des services publics, de la main-d'œuvre (Fight for 15 $), des soins de santé, de l'éducation, du logement et bien plus encore.

    Cette stratégie est cynique et crée une boucle de rétroaction politique dangereuse. Premièrement, la pensée progressive conduit à un gouvernement plus grand, financé par la dette. Mais un gouvernement financé par la dette et les prix mensongers qu’il représente peuvent également conduire à une réflexion plus progressive. En l’absence de signaux honnêtes sur les coûts totaux du gouvernement, davantage d’électeurs risquent de hausser les épaules et d’assumer que c’est un bon achat.

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  65. Le regretté économiste William Niskanen a documenté la relation entre les déficits et les dépenses, montrant que les tentatives visant à "affamer la bête" du grand gouvernement par le biais de réductions d'impôts ne fonctionnent pas: lorsque les recettes fiscales diminuent, les dépenses augmentent. Selon lui, «une tolérance aux déficits entraîne une augmentation des dépenses de l'Etat». Les sondages confirment cette tendance. Depuis 2011, la proportion d'électeurs qui s'inquiètent «beaucoup» des dépenses et des déficits fédéraux est passée de 64 % à 51 %, tandis que la dette nationale a augmenté de 45 %.

    Avant qu'une telle tolérance vis-à-vis de la dette et un penchant concomitant pour les «bons de réduction» n'affectent une majorité de l'électorat, il serait sage que le parti de Lincoln s'empare du terrain élevé sur les plans politique, fiscal et moral, évite les prix mensongers et renonce à l'image de marque: Adieu , Grand Old Party, et bonjour, «Honest Abe Party». Il est peu probable, à long terme, de laisser tomber les démocrates et de réussir sur le plan politique et de désastreux sur le plan économique.

    Steve H. Hanke et Stephen J.K. Walters

    M. Hanke est professeur d'économie appliquée à l'Université Johns Hopkins. M. Walters est professeur d'économie à l'Université Loyola du Maryland.

    Commentaires Mish - Facile à croire mensonges

    Les socialistes parlent trop bien pour être un vrai non-sens. Les gens croient au non-sens économique pour une raison simple: c'est précisément ce qu'ils veulent croire.

    Les idées deviennent de plus en plus loonier. Par exemple, réfléchissez au Green New Deal d'Alexandria Ocasio-Cortez, un analphabète progressiste nouvellement élu.

    Le plan radical forcerait les familles à payer davantage pour chauffer, refroidir et fournir de l'électricité à leur domicile. Cela augmenterait les coûts pour les entreprises, les agriculteurs, le gouvernement et les organisations, ce qui augmenterait leurs coûts d'exploitation - et augmenterait les prix de presque tous les biens et services que les Américains achètent.

    Dans le cadre du Green New Deal, les Américains seraient obligés d'alimenter leurs maisons avec des énergies renouvelables, telles que l'énergie éolienne et solaire. Aux États-Unis, tous les foyers et toutes les entreprises devraient être «modernisés» pour offrir «une efficacité énergétique, un confort et une sécurité à la pointe de la technologie». Un grand nombre de programmes sociaux et de mandats gouvernementaux seront créés.

    Bien que personne ne sache exactement combien coûterait le Green New Deal, une estimation très prudente serait de 40 000 milliards de dollars au cours des 10 à 15 prochaines années. Mercatus Center estime que la proposition de soins de santé à payeur unique appuyée par Ocasio-Cortez coûterait, à elle seule, plus de 32 billions de dollars.

    Ocasio-Cortez a suggéré que l’un des moyens de financer ces programmes gouvernementaux gigantesques serait d’augmenter le taux d’imposition sur le revenu des personnes les plus riches d’Amérique jusqu’à 70%, mais même cette mesure radicale ne permettrait pas de financer le Green New Deal.

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  66. Estimation vs réalité

    Le coût estimé pour "sauver la planète" est de 1 billion de dollars. La réalité est quelque chose comme 40 milliards de dollars. Pourtant, le Green New Deal a suscité beaucoup d’attention et de soutien de la part de certains membres des médias, du Congrès et même d’éminents sénateurs qui envisagent de se présenter à la présidentielle de 2020: Cory Booker, D-N.J .; Bernie Sanders, I-Vt .; et Elizabeth Warren, D-Mass.

    C’est précisément le genre de bêtises trop bonnes pour que les gens veuillent y croire. Le message est puissant. Nous devons "sauver la planète".

    L'idée est tellement absurde que même Pelosi ne peut pas la supporter. Elle l'a mis en veilleuse. Mais Pelosi ne l’a fait que pour une seule raison.

    Le plan est tellement idiot que tout démocrate qui se présente à la présidence sur cette plate-forme serait perdant.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-18/progressive-lies-free-college-medicare-all-hide-cost-debt

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  67. SMARTPHONES - DES HEURES POUR LIRE LES CONDITIONS GÉNÉRALES

    Au fil des années, les conditions générales des smartphones deviennent toujours plus longues et incompréhensibles, nécessitant plusieurs heures de lecture.

    Selon le magazine alémanique pour consommateurs K-Tipp, il faut 5 heures pour lire les CG du nouveau portable Samsung Galaxy.

    18.01.2019, 16h45

    Les conditions générales (CG) que les utilisateurs doivent approuver pour activer un smartphone, un service en ligne ou une application deviennent toujours plus longues et incompréhensibles. Selon le magazine alémanique pour consommateurs K-Tipp, il faut 5 heures pour lire les CG du nouveau portable Samsung Galaxy.

    L'acheteur doit accepter soit les CG du fabricant sud-coréen, soit celles de Google, qui fournit le système d'exploitation. Au total, il s'agit de pas moins de 73'000 mots. L'utilisateur d'un iPhone s'en tire mieux, puisque l'appareil et le logiciel proviennent du même producteur (Apple): il n'aura «que» 38'000 mots à lire.

    Pour qui est tenté par les dix applications les plus populaires comme Whatsapp, Instagram ou Spotify, il faut encore ajouter 80'000 mots supplémentaires contenus dans les CG, soit autant que le premier tome de la saga Harry Potter. A titre de comparaison, Ernest Hemingway s'est contenté de 27'000 mots pour son roman «Le vieil homme et la mer». (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/high-tech/heures-lire-conditions-generales/story/24284163

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  68. INTERNET - LES CYBERATTAQUES, PRINCIPALE MENACE EN 2019

    Les entreprises sont particulièrement exposées dans les enregistrements dans le nuage de données («cloud») ainsi que dans l'internet des objets.

    Le risque pour les sociétés d'être victimes de pirates informatiques va bondir en 2019.


    14.01.2019


    La thématique des cyberattaques devrait continuer de figurer parmi les principales préoccupations des entreprises suisses. «Le risque pour les sociétés d'être victimes de pirates informatiques augmentera encore largement cette année», a commenté Sonja Meindl, spécialiste en cybersécurité au sein du développeur Check Point, lors d'une interview avec AWP Vidéo.

    Certaines tendances exposent les entreprises à de plus grands risques d'attaques, notamment les enregistrements dans le nuage de données («cloud») ou l'internet des objets. Dans ce domaine, «les appareils sont la plupart du temps trop peu protégés et sont à la merci des pirates informatiques», a expliqué Mme Meindl.

    Des études ont également démontré que les piratages informatiques sont considérés par les entreprises comme le plus gros risque. Ce qui est surprenant est que ces dernières investissent beaucoup d'argent pour se protéger, mais continuent de se considérer comme vulnérables, indique-t-elle.

    Le secteur financier de plus en plus vulnérable

    Deux types d'attaques sont avant tout à craindre: les logiciels de rançon, utilisés comme moyen de pression sur les entreprises par les hackers, et l'exploitation de la puissance de calcul des machines pour miner des cryptomonnaies telles que le bitcoin, explique Mme Meindl.

    Pour le directeur de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), Mark Branson, il est nécessaire de créer un centre national de cyberdéfense pour se prémunir des attaques. Dans une interview au journal dominical Sonntagszeitung, il a estimé que «le secteur financier est de plus en plus connecté et donc de plus en plus vulnérable».

    Aucune banque n'a jusqu'à présent été paralysée par une attaque ou a perdu des données en grande quantité, mais il ne faut pas pour autant se sentir en sécurité, a averti M. Branson. En outre, les cyberattaques ne sont pas seulement le fait de criminels, mais peuvent également venir de certains Etats ou de terroristes. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/high-tech/cyberattaques-principale-menace-2019/story/25126297

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  69. PLUS CON QUE CA TU MEURS !

    GRÈVE - LES JEUNES SORTENT LES BONS MOTS POUR SAUVER LE CLIMAT

    Partout en Suisse, gymnasiens et apprentis étaient dans la rue pour appeler à lutter contre le réchauffement.


    MICHEL PRALONG
    18.01.2019


    Ils se sont déplacés en masse (et ont séché leurs cours en égale proportion) pour dire qu'ils étaient inquiets face au réchauffement climatique. Ils savent que c'est à eux qu'on lègue la planète et ils ne veulent pas qu'on leur refile n'importe quoi.

    Une belle mobilisation, dans la bonne humeur de tous ces gymnasiens et apprentis dans plusieurs villes de Suisse. Qu'espèrent-ils et quel sera le résultat concret de leur grève ? Il est peut-être encore trop tôt pour le savoir. Mais ces jeunes ont prouvé qu'ils avaient déjà souvent le sens de la formule.

    (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/suisse/jeunes-sortent-bons-mots-sauver-climat/story/20537854

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    1. Bon d'accord, ce ne sont que des gosses, mais quand même ce sont de jeunes cons !

      (...) Ils se sont déplacés en masse (...)

      Ils étaient pas loin des 4 ou 5 à s'être échappé du bocal !

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  70. EDITORIAL - ILS VEULENT TOUS SAUVER LA PLANÈTE, MAIS À QUEL PRIX ?

    Si tous les jeunes manifestants d'aujourd'hui adhèrent au Parti écologique, il deviendra le premier de Suisse ! Mais cela ne sera pas le cas.
    «A quoi bon étudier, si nous n'avons pas d'avenir ?» L'inquiétude des étudiants s'est manifestée sur la place de la Riponne.


    PAR ERIC FELLEY
    18.01.2019, 14h58


    Si les milliers d'étudiants qui manifestent aujourd'hui en Suisse adhèrent tous d'ici quelques années au Parti écologiste, celui-ci n'a plus de soucis à se faire pour son avenir. Il peut se préparer à entrer au Conseil fédéral! Evidemment, ce ne sera pas le cas. Pour la raison que leur sensibilité au climat et à l'avenir de la planète ne va tarder à entrer en contradiction avec la société de consommation – dans laquelle ils vivent plutôt bien grâce aux moyens de leurs parents – et avec la réalité du monde du travail.

    Malgré tout, la mobilisation d'aujourd'hui est un pied de nez gigantesque aux adultes politiciens, en particulier des partis bourgeois à Berne. Ceux-ci tergiversent sur les mesures à prendre pour le climat et s'excusent de ne rien faire, car de toute façon la petite Suisse ne va pas sauver la planète avec des taxes. A Berne, la majorité se dit plutôt: laissons l'avenir nous montrer de quoi il sera fait, plutôt que de se lancer dans une politique mortifère pour nos affaires.

    On aimerait y croire, mais l'ampleur des manifestations d'aujourd'hui ne semble pourtant pas annoncer un changement de paradigme intergénérationnel. Entre les politiciens adultes et les jeunes étudiants, il y a surtout une différence d'âge avant une différence idéologique autour de la question climatique. L'atavisme politique est très fort en Suisse. Lorsqu'ils feront leurs comptes, comme leurs parents, ils refuseront une taxe sur les billets d'avions, une autre sur l'essence ou une autre sur les téléphones portables.

    «A quoi bon étudier, si nous n'avons pas d'avenir ?», tel est le message sur la banderole déployée sur la Place de la Riponne à Lausanne. Inquiétude légitime, mais la plupart de ces jeunes étudiants ont un avenir tout à fait enviable, même s'ils risquent de vivre des étés un peu plus chauds que leurs parents. Certains diront même que c'est la faute aux écologistes !

    (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/suisse/veulent-sauver-planete-prix/story/26644437

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    Réponses
    1. (...) Si tous les jeunes manifestants d'aujourd'hui adhèrent au Parti écologique, il deviendra le premier de Suisse ! Mais cela ne sera pas le cas. (...)

      Pourquoi ? Parce que ces jeunes ne sont PAS des cons inscrits à la nazional socialiste qui voudrait leur faire croire que la mer va monter et que si la glace font elle gagne du volume !!! HAHAHAHAHA !

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  71. Vêtements gelés, routes coupées… la vie au Maroc à -7°C (images)


    17:49 18.01.2019


    Une vague intense de froid et des chutes conséquentes de neige continuent de s’abattre sur le Maroc depuis le 10 janvier. Ce vendredi 18 janvier, la température est descendue jusqu'à -7°C dans certaines régions du pays. Conséquences: des routes sont coupées et des gens découvrent leurs vêtements complètement gelés.

    Depuis le 10 janvier, le Maroc fait face à une importante vague de froid accompagnée de chutes de neige faisant baisser la température affichée sur le thermomètre. Ce vendredi 18 janvier, les températures sont tombées jusqu'à —7°C dans plusieurs provinces du pays où les habitants étaient surpris de découvrir leurs vêtements gelés. Les régions d'Haouz, d'Azilal, de Boulemane, de Figuig, d'Ifrane, de Jerada, de Midelt, de Taourirt et de Tinghir étaient particulièrement touchées et la vigilance était au niveau orange. Dans ces provinces, plusieurs routes ont été fermées, selon la presse locale, obligeant l'armée marocaine à intervenir afin d'apporter son aide aux populations.

    Selon la direction de la météorologie nationale, les reliefs et les hauts plateaux orientaux ont enregistré les plus basses températures, variant entre —7 et 0°C, alors que pour les maximales, toujours pour les mêmes régions, variaient entre 4 et 9°C.

    - voir clips et photos sur site -

    Plusieurs vidéos et photos montrant des villes et des régions entières recouvertes de neige ont été publiées sur les réseaux sociaux.

    Dans une des vidéos, un homme apparaît surpris de découvrir ses vêtements complétement gelés à cause des basses températures que sa région a enregistrées.

    Une autre montre la ville d'Ifrane, située dans la région de l'Atlas Moyen, complétement recouverte de neige.

    Des photos publiées sur Twitter relatent la situation dans les hauts plateaux du pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901181039692215-maroc-vague-froid-neige/

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  72. «Arrêtez de stigmatiser, d'opposer, de mépriser»: un maire d’Occitanie interpelle Macron


    21:15 18.01.2019


    «Casse-toi, pauvre con» et maintenant «des illettrés qui n’ont pas de permis», lors de la deuxième étape du grand débat, un maire a passé en revue les phrases «stigmatisantes» que font entendre des Présidents de la République à l’encontre du peuple. «Mais il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les plus faibles», a-t-il demandé.

    Le maire de Saint-Cirgues, commune du Lot, Christian Venriès a reproché au Président de la République et à ses prédécesseurs quelques-unes des phrases qu’ils avaient prononcées ou qu’on leur avait attribuées, créant ainsi la polémique. Comme il l’a souligné, ces expressions méprisantes ne suscitent que violence et incompréhension.

    «Arrêtez de stigmatiser, d'opposer, de mépriser parce que cela ne fait que générer de l’incompréhension et de la violence. Nous avons eu Monsieur Sarkozy («Casse-toi, pauvre con»), nous avons eu monsieur Hollande ("Les sans-dents") et vous maintenant ("Les salariés de GAD, des illettrés qui n'ont même pas de permis"). Une gare, c'est un lieu où l'on croise des gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien», a-t-il lancé ce vendredi lors de la deuxième étape du grand débat.

    Et de poursuivre:

    «Vous traitez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de fainéants, de cyniques et d’extrêmes, on doit être nombreux, et cette semaine les gens en situation de difficulté, on va les responsabiliser, car il y a ceux qui vont bien et ceux qui déconnent. Mais enfin, monsieur le Président, mais il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les plus faibles, les plus précaires et les plus démunis».

    «Je ne stigmatise personne», lui a répondu Emmanuel Macron, ajoutant que, selon lui, la société pouvait «parfois conduire à sortir des phrases de son contexte».

    https://fr.sputniknews.com/france/201901181039694393-maire-macron-arretez-stigmatiser/

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