- ENTREE de SECOURS -



vendredi 11 janvier 2019

Lettre de Jacques GUILLEMAIN adressée à Mr le premier ministre Edouard PHILIPPE

le 11 janvier 2019



Monsieur le Premier ministre, Vous venez de nous livrer un discours pitoyable comme on en voit peu.

Alors que le pays est au bord de l’explosion, que la fracture sociale est totale et que bientôt la fracture identitaire, que vous niez depuis toujours, va désintégrer la nation, vous venez d’ajouter à l’arrogance de l’exécutif envers les Gilets jaunes une humiliation sans précédent.

Vous croyez vraiment que le compte y est avec quelques miettes jetées à des millions de Gilets jaunes en train de crever ? Oui, je dis bien à des millions de GJ.

Car quand 75 % de la population soutiennent encore le mouvement, malgré vos tentatives de le discréditer, malgré les insultes de vos sbires qui les ont traînés dans la boue, on ne parle plus de 10 000 ou 15 000 GJ autour des ronds-points, mais de dizaines de millions de Français, travailleurs et retraités, jeunes et vieux, de droite comme de gauche, qui soutiennent sans restrictions ce cri de détresse de tout un peuple abandonné par une caste dirigeante, arrogante et méprisante qui s’enrichit toujours plus et laisse crever le peuple.

Ils vous l’ont dit pendant trois semaines. Ils sont en train de crever. Le 20 du mois, ils doivent choisir entre manger, se chauffer ou faire le plein. Mais vous êtes incapable de comprendre ça.

Les caisses sont vides ?

Mais à qui la faute ? Vous avez dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses, quand la France avait le 5e niveau de vie au monde, derrière les Etats-Unis, le Luxembourg, la Suisse et la Suède. Aujourd’hui, les GJ ont le frigo vide.

Qui a fait venir des millions d’immigrés sans diplôme ni qualification, la plupart incapables de s’intégrer dans une économie moderne et performante et qui vont gonfler le flot des assistés ?

Vous l’ignorez sans doute, mais selon l’Insee, le social représente 4 % des revenus d’un natif, mais 22 % des revenus d’un immigré africain.

Cette immigration bas de gamme coûte plus cher en social que sa contribution au PIB. Elle ne fait qu’appauvrir le pays en le nivelant par le bas.

Le taux d’emploi des natifs est de 85 %, celui des immigrés de 65 % !

Vous accueillez des illettrés à l’heure du numérique.

Votre discours n’était que dissimulation sur les véritables causes de votre impuissance à satisfaire les Gilets jaunes. C’est l’immigration de pauvres qui nous a ruinés.

Car ces GJ, c’est à eux que vous faites supporter le coût démentiel de l’immigration, 100 milliards par an, chiffre jamais démenti officiellement.

Les Gilets jaunes paient 1 038 milliards de taxes et impôts. Où vont-ils, puisque vous n’en avez jamais assez ?

Contrairement à votre discours sur la hausse des salaires, il est prouvé que le niveau de vie a baissé de 440 euros depuis 2008.

Depuis 40 ans, la France emprunte pour maintenir à crédit le niveau de vie.

Depuis 40 ans, elle paie 40 milliards d’intérêts à ses créanciers, étrangers pour la plupart. 2 points de PIB ! Plus que la croissance qui est de 1,6 % ! (Voir note en fin de billet)

Difficile de s’en sortir dans ces conditions, surtout quand on charge la barque avec toute la misère du monde qui vient profiter de l’eldorado social.

Les caisses sont vides ?

Mais fermez donc les frontières au lieu d’aller à Marrakech signer le Pacte sur les migrations, un torchon onusien qui va signer notre arrêt de mort en légalisant l’immigration clandestine et en accordant le statut de réfugiés aux migrants économiques.

Car au final, c’est bien un droit que l’ONU accorde à tous les migrants et un devoir de les accueillir qu’elle impose aux pays signataires.

Supprimez l’AME, qui coûte 1 milliard chaque année et soigne les sans-papiers couverts à 100 %, alors que plus d’un tiers des Français diffèrent leurs soins faute de moyens.

Arrêtez de payer des retraites de 830 euros à des étrangers (1 300 pour un couple) qui n’ont jamais cotisé ni travaillé en France.

Ca vous permettra d’annuler la hausse de CSG sur les retraites et le gel des revalorisations. Vous saignez des retraités qui ont travaillé pendant 45 ans, sans connaître les 35 heures ou les 5 semaines de congés payés.

Faites donc la traque aux faux mineurs isolés qui représentent 60 % des MNA, selon le Sénat.

Vous n’avez pas un sou à donner aux GJ, mais en 2017 vous avez dépensé 1,250 milliard pour accueillir 25 000 mineurs isolés et en 2018 la facture sera de 2,5 milliards. Dont plus de 2 milliards pour les faux mineurs.

Et pendant ce temps, 25 000 de nos paysans sont en faillite et les suicides se multiplient, mais ce sont des GJ, ils peuvent donc crever en silence.

350 euros par mois pour un paysan qui trime 15 heures par jour sans vacances, mais 50 000 euros par an pour chaque MNA !

De l’argent, pour l’immigration de masse, il y en aura toujours. Les Gilets jaunes paieront. Du moins c’est ce que vous pensiez jusqu’à la révolte.

Vous attirez toute l’Afrique. Mais peut-être ignorez-vous que le milliard d’Africains produit moins de richesses chaque année que ne produisent nos Gilets jaunes qui sont les forces vives de la nation. Nous leur devons tout.

Ils sont ouvriers, paysans, infirmiers, policiers, chauffeurs routiers, commerçants.

Ce sont eux qui ont fait de la France la 5e puissance économique du monde que vous êtes en train de détruire avec l’immigration de pauvres totalement inutiles.

En Afrique, le PIB par habitant, c’est 1 000 euros par an en moyenne, beaucoup moins au Sahel. Et vous vous étonnez que le tsunami migratoire s’amplifie ?

Votre politique est pitoyable, elle va détruire la France.

La mise à sac des beaux quartiers de Paris, c’est votre faute. La colère des Gilets jaunes accablés de taxes et impôts, c’est votre faute.

Les 4 morts et les centaines de blessés, c’est votre faute.

Le ras-le-bol des forces de police, dont les effectifs ont été laminés et qui travaillent dans des conditions déplorables, c’est votre faute.

L’effondrement du niveau scolaire et l’islamisation de l’école, c’est votre faute. Les 1 000 agressions gratuites par jour, c’est votre faute. Le terrorisme qui a fait 250 morts et 1 000 blessés depuis 2015, c’est votre faute. L’explosion des mini-califats qui envahissent les banlieues, c’est votre faute.

La fracture identitaire et la dislocation de la nation, c’est votre faute.

La faute collective de toute une caste méprisante qui se croit revenue à l’Ancien Régime et s’octroie de plus en plus de privilèges, comme l’a montré la scandaleuse affaire Benalla. Soi-disant un simple porteur de bagages, avec appartement de fonction, voiture avec chauffeur, port d’arme, badge d’accès à l’Assemblée, grade de lieutenant-colonel de réserve à 26 ans ! Du n’importe quoi !

Oui, tous ces maux, ces fléaux, vous en êtes tous responsables car votre seule obsession c’est de promouvoir le mondialisme et le multiculturalisme quel qu’en soit le prix pour les natifs.

Emmanuel MACRON est au service de l’Union européenne et du grand capital.

Et votre seul combat c’est celui que vous menez contre les patriotes et les identitaires, ces salauds de populistes qui ont le culot de défendre leur identité et leur culture, et que les juges rouges harcèlent en permanence pendant que les vraies racailles, qui pourrissent la vie des Français, sont remises en liberté après un simple rappel à la loi.

Notre justice du « mur des cons » est tombée tellement bas qu’un immigré peut violer une jeune gamine de 15 ans en toute impunité, « parce qu’il n’a pas les codes » !

CASTANER n’a vu que des néo-nazis chez les Gilets jaunes. Mauvaise pioche. Parmi les 400 manifestants arrêtés, aucun crâne rasé avec tatouage de croix gammée.

DARMANIN, encore plus nul, a fait de la surenchère. « Sous les Gilets jaunes, il y a des chemises brunes ».

Mais le pompon revient à votre porte-parole Benjamin GRIVEAUX.

« Certaines personnes arborant un gilet jaune remontaient les Champs-Elysées avec des drapeaux en disant : « On est chez nous ». Ceux-là appartiennent à une extrême droite identitaire… Et ceux-là, nous les combattrons à chaque minute, à chaque heure et à chaque journée de ce quinquennat, jusqu’au bout. »

Agiter un drapeau en clamant « on est chez nous » va bientôt mener au tribunal !

Après la dictature de la pensée, on passe au cran supérieur, comme à Cuba ?

Vous rendez-vous compte, Monsieur le Premier ministre, combien ces déclarations sont grotesques, mais aussi insultantes pour les Gilets jaunes ?

Vous rendez-vous compte que des millions de Gilets jaunes sont dans la désespérance pendant que vos sbires les insultent et les méprisent ?

Mais où donc êtes-vous allés chercher de telles nullités qui ne comprennent rien à rien. Il aura fallu que Paris s’embrase pour qu’ils réalisent enfin qu’ils étaient à côté de la plaque et que la situation devenait gravissime !

Mais qu’allez-vous faire quand les banlieues vont s’embraser à leur tour, comme en 2005, mais à la puissance 10, alors que 5 000 armes de guerre dorment dans les caves ?

Si vous êtes incapables de gérer un paisible mouvement des Gilets jaunes, ce n’est plus l’état d’urgence qu’il faudra décréter, c’est l’état de siège.

Votre incompétence et votre manque de jugement font peur.

Pour conclure, quelles que soient les mesures que vous prendrez, Emmanuel Macron ne renouera pas avec le peuple. Vous l’avez trop méprisé et trop insulté.

C’est fini, le divorce est définitif.

Et la rupture va s’aggraver avec la mondialisation et l’immigration que vous souhaitez amplifier. Le monde nouveau de MACRON, c’est en marche vers la catastrophe sociale et identitaire. On se demande s’il a tous ses esprits.

Jacques Guillemain

Commentaires.

1. Ce document m’a été communiqué par un ancien fonctionnaire auprès de divers gouvernements depuis l’administration Giscard jusqu’à celle de Sarkozy.

2. Il est tout à fait évident que l’armée – du moins les hauts gradés à la retraite – s’attend au pire, à la guerre civile. Et ils ne se cachent plus pour le déclarer sur les médias alternatifs, choqués par le limogeage par Macron du Général d’armée Pierre de Villiers, Chef d’état major des armées, quelques jours après avoir accédé au château. Je suis anti-militariste mais j’avoue que ce serait probablement la meilleure solution pour tous les Français que de voir un militaire au Palais de l’Elysée. À voir par exemple :



3. En 2019 l’Agence France Trésor aura besoin de collecter 236,6 milliards d’euros sur les marchés pour financer le train de vie de l’Etat. Sur cette somme 130,2 milliards serviront à payer la dette venue à échéance et le reste est ce que l’Etat dépense et qui n’est pas financé par l’impôt. Le service de la dette, le paiement des intérêts sur les 2322,3 milliards, nous coûte 41,9 milliards d’intérêt, soit un taux moyen de 1,8 %.

36 commentaires:

  1. (...) Arrêtez de payer des retraites de 830 euros à des étrangers (1 300 pour un couple) qui n’ont jamais cotisé ni travaillé en France (...)

    (...) Vous n’avez pas un sou à donner aux GJ, mais en 2017 vous avez dépensé 1,250 milliard pour accueillir 25 000 mineurs isolés et en 2018 la facture sera de 2,5 milliards. Dont plus de 2 milliards pour les faux mineurs.

    Et pendant ce temps, 25 000 de nos paysans sont en faillite et les suicides se multiplient, mais ce sont des GJ, ils peuvent donc crever en silence.

    350 euros par mois pour un paysan qui trime 15 heures par jour sans vacances, mais 50 000 euros par an pour chaque MNA ! (...)

    (...) Les 4 morts et les centaines de blessés, c’est votre faute. (...)

    (...) L’effondrement du niveau scolaire et l’islamisation de l’école, c’est votre faute. Les 1 000 agressions gratuites par jour, c’est votre faute. Le terrorisme qui a fait 250 morts et 1 000 blessés depuis 2015, c’est votre faute. L’explosion des mini-califats qui envahissent les banlieues, c’est votre faute. (...)

    (...) Notre justice du « mur des cons » est tombée tellement bas qu’un immigré peut violer une jeune gamine de 15 ans en toute impunité, « parce qu’il n’a pas les codes » ! (...)

    (...) « Certaines personnes arborant un gilet jaune remontaient les Champs-Élysée avec des drapeaux en disant : « On est chez nous ». Ceux-là appartiennent à une extrême droite identitaire… Et ceux-là, nous les combattrons à chaque minute, à chaque heure et à chaque journée de ce quinquennat, jusqu’au bout. » (...)

    Extrême-droite ou extrême-gauche ou centre C'EST PAREIL DUCON !

    (...) C’est fini, le divorce est définitif. (...)

    Désolé mr Guillemain mais le mariage n'a JAMAIS EU LIEU !!

    RépondreSupprimer
  2. SUISSE - LA DICTATURE SUPLANTE LA DEMOCRATIE !

    UNE NOUVELLE CHANCE POUR LA LOI SUR LE GAZ CARBONIQUE !

    Après le rejet de la révision de la loi sur le gaz carbonique par le National, une commission du Conseil des Etats entre en matière sur le projet du Conseil fédéral.

    11.01.2019, 12h12


    La commission de l'environnement du Conseil des Etats veut donner une deuxième chance à la loi sur le gaz carbonique. Un mois après le rejet de la révision par le National, elle a décidé à l'unanimité d'entrer en matière sur le projet du Conseil fédéral.

    La commission approuve l'orientation générale du texte et entend élaborer des propositions constructives afin d'aboutir à une loi susceptible de réunir une majorité, ont annoncé vendredi les services du Parlement. La loi doit permettre à la Suisse de satisfaire aux engagements découlant de l'Accord de Paris sur le climat.

    Le projet du Conseil fédéral prévoit de réduire d'ici à 2030 les émissions de gaz à effet de serre de 50 % par rapport à 1990, principalement à l'aide de mesures concernant les secteurs du bâtiment, des transports et de l'industrie. Pour la commission, il est indispensable de définir un objectif clair pour les réductions en Suisse et de créer ainsi de nouvelles possibilités pour l?économie de notre pays.

    Particulièrement ardu

    La commission estime devoir «relever un défi particulièrement ardu» après le rejet du projet en question par le Conseil national au vote sur l'ensemble qui s'est déroulé pendant la session d'hiver. Elle examinera différentes approches et solutions afin d'aboutir à un projet qui soit susceptible de réunir une majorité.

    Mi-décembre, le National avait rejeté le projet après dix heures de débat. Seuls le PDC et le PLR avaient voté en sa faveur. Le projet n'a pas convaincu ni l'UDC, ni la gauche qui considérait que les propositions de l'UDC et du PLR avaient vidé de sa substance un projet peu ambitieux dès le départ.

    Le National avait prévu de nombreuses mesures moins contraignantes que celles exigées par l'Accord de Paris. Il avait notamment renoncé de justesse à inscrire un objectif de réduction en Suisse. Le gouvernement proposait que 60 % des mesures de compensation des émissions soient nationales. Le conseil avait également remplacé les objectifs de réduction dans la loi par la notion plus générale de valeur indicative.

    Couplage avec l'UE

    La commission a également approuvé sans opposition le projet visant à coupler le système suisse d'échange de quotas d'émission avec celui de l'Union européenne. Elle soutient la ratification de l'accord concerné ainsi qu'une révision partielle de la loi sur le gaz carbonique en vigueur, qui doit permettre la mise en œuvre de l'accord.

    Elle a repris toutes les modifications apportées par le Conseil national, de manière à éviter notamment que le transport aérien ne soit doublement soumis à des exigences concernant la réduction des émissions. Si le Conseil des Etats suit la commission, le couplage des systèmes d'échange de quotas pourra être réalisé au 1er janvier 2020. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/news/standard/nouvelle-chance-loi-co2/story/23828004

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) La loi doit permettre à la Suisse de satisfaire aux engagements découlant de l'Accord de Paris sur le climat. (...)

      Loi qu'aucun Suisse n'a voté !!!!

      Supprimer

  3. Un responsable syndical policier confirme que les tirs tendus (interdits) sont un ordre du gouvernement


    Fawkes-News
    lun., 07 jan. 2019 23:27 UTC


    Eric Roman Lors d'un débat très polarisé entre policier et Gilet Jaune qui a été diffusé sur RT, Eric Roman, secrétaire national du syndicat France Police, Policiers en colère a confirmé (à partir de 06:50) que "tout ce qui est tirs tendus est ordonné de toute façon par l'autorité hiérarchique donc c'est ordonné par les commissaires, et ça remonte jusqu'aux préfets, donc nous obéissons aux ordres derrière".

    Bien sûr, les préfets sont eux-même sous l'autorité du ministère de l'intérieur donc les ordres viennent de là. Macron a bien autorisé les policiers au niveau national à tirer au flashball (enfin c'est un abus de langage, au LBD40) sur la tête des manifestants. On en est là et cela explique tous les blessures irréversibles que l'on observe ces dernières semaines. C'est une raison plus que suffisante pour demander la destitution de ce gouvernement qui s'attaque ainsi à la population civile

    Libre à chacun de voir toute la vidéo mais on y trouve aussi beaucoup de mauvaise foi de la part du policier et aucune autre information réellement nouvelle.

    Encore récemment à Epinal, un homme à été visé à la tête alors qu'il essayait de protéger un enfant selon ses dires. Et c'est ainsi depuis des semaines. Certains sur Twitter ont témoigné en disant qu'ils ne vont plus aux manifestations...par peur de la police.



    Commentaire : Il se peut aussi que certains des éléments des forces de l'ordre soient des électrons libres et ne suivent pas les ordres ou les prennent à d'autres sources. Regardez le cas Benalla.

    https://fr.sott.net/article/33332-Un-responsable-syndical-policier-confirme-que-les-tirs-tendus-interdits-sont-un-ordre-du-gouvernement

    RépondreSupprimer
  4. FRANCE - «GILETS JAUNES»: MOBILISATION FORTE ATTENDUE

    Le préfet de Paris et le patron de la police nationale se préparent à une manifestation forte et «radicale» des «gilets jaunes» samedi.
    Quelque 50'000 manifestants ont été recensés lors de manifestation de samedi dernier en France, dont 3500 à Paris.


    11.01.2019, 13h48

    Les autorités françaises s'attendent à une mobilisation «plus forte» que la semaine précédente partout en France pour le neuvième samedi de manifestation des «gilets jaunes». C'est ce qu'ont indiqué le préfet de police de Paris et le patron de la police nationale.

    Sur l'ensemble du territoire, «nous anticipons le fait qu'on puisse revenir à un niveau de mobilisation qui se situe avant les fêtes de Noël», a expliqué vendredi le directeur général de la police nationale (DGPN), Éric Morvan sur la radio France Inter.

    Dans la capitale, «nous pensons que la mobilisation sera plus forte que samedi dernier d'une part et que le comportement au sein des groupes qui seront présents sera marqué par plus de radicalité, plus de tentations de violences», a déclaré le préfet de police de Paris Michel Delpuech sur la chaîne d'information continue CNews.

    Le 5 janvier, la contestation sociale des «gilets jaunes» avait rebondi après une baisse de la mobilisation pendant les fêtes: 50'000 manifestants avaient été recensés par les autorités, dont 3500 à Paris.

    La huitième manifestation à Paris a aussi été marquée par des violences, entre l'intrusion de manifestants dans le ministère du porte-parole du gouvernement, avec un engin de chantier, et les images d'un ex-boxeur frappant des gendarmes.

    «Nous observons semaine après semaine une dérive vers des comportements de plus en plus violents», qui sont le fait de «petits groupes», a commenté M. Delpuech. Ils ciblent, selon lui, «d'abord les lieux de pouvoir».

    Dispositif exceptionnel

    Le préfet a confirmé le dispositif de sécurité exceptionnel prévu samedi, qui va retrouver son niveau de la mi-décembre. Sur les 80'000 policiers et gendarmes mobilisés annoncés dans toute la France, «5000» seront à Paris avec «14 véhicules blindés sur roues de la gendarmerie». Le 15 décembre les autorités avaient recensés 66'000 manifestants en France.


    Face à l'imprévisibilité des participants, qui comme chaque samedi depuis deux mois n'ont pas déclaré de parcours pour leur manifestation (sauf le 5 décembre), l'objectif des forces de l'ordre reste «de quadriller, être mobile, être réactif, interpeller très vite dès que des dérapages se produisent», a détaillé le préfet.

    Pour cela, des «détachements d'intervention rapide», notamment composés de fonctionnaires des brigades anticriminalité (BAC), doivent sillonner la capitale. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/gilets-jaunes-mobilisation-forte-attendue/story/24651948

    RépondreSupprimer
  5. Les gilets jaunes persistent malgré la violence policière


    Diana Johnstone et Robin Philpot
    Mondialisation.ca
    jeu., 10 jan. 2019 22:48 UTC


    Les médias et les autorités politique en France tentent de faire croire à un essoufflement du mouvement des gilets jaunes. Diana Johnstone répond qu'ils prennent leurs voeux pour la réalité. Malgré la « pause des confiseries, » le mouvement a repris de plus bel début janvier.
    gilets

    Diana Johnstone, une journaliste et auteure américaine à Paris, explique les origines de ce mouvement et dresse un portrait accablant d'Emmanuel Macron et de ses politiques qui ne visent qu'à protéger les banquiers et industriels qui l'ont mis au pouvoir. Pour le faire, sa seule réponse: la répression violente.

    Elle conteste aussi vivement ceux et celles qui essaient d'assimiler ce mouvement à l'extrême-droite en France.

    Diana Johnstone passe en revue aussi les positions des différents partis d'opposition français, notant au passage la volonté des manifestants d'instaurer une vraie démocratie en restant indépendants des partis politiques traditionnels et en repoussant toute tentative de récupération.

    L'entrevue ici:
    https://soundcloud.com/user-363799016/le-pied-a-papineau-ckvl-les-gilets-jaunes-persistent-et-signent-entrevue-avec-diana-johnstone

    https://fr.sott.net/article/33331-Les-gilets-jaunes-persistent-malgre-la-violence-policiere

    RépondreSupprimer
  6. FRANCE - MANIF DES «GILETS JAUNES» INTERDITE À BOURGES

    L'«Acte 9» des «gilets jaunes» prévu ce samedi dans le centre historique de la ville de Bourges sera totalement interdit.

    11.01.2019, 10h48


    La préfète du Cher Catherine Ferrier a annoncé vendredi l'interdiction de tout rassemblement de «gilets jaunes» samedi dans le centre-ville de Bourges, ville retenue par le collectif «la France en colère» en raison de son emplacement géographique au centre de la France.

    «Je prends un arrêté pour interdire tout le centre historique de la ville», a-t-elle précisé sur BFM TV.

    «Ce que je vais interdire par arrêté que j'ai signé et qui va être publié, c'est toute manifestation dans le centre-ville, le centre historique», pour permettre la manifestation «qui se veut pacifique avec notamment la CGT, de circuler en dehors, sur les boulevards qui entourent la ville», a déclaré Mme Ferrier.

    Vendredi matin, sur la page Facebook «Acte 9: rassemblement des gilets jaunes au centre de la France», 2700 personnes annonçaient leur participation au rassemblement et 13'000 se disaient intéressées.

    Manifestation du samedi 5 janvier

    «Un rassemblement de tous au centre pour confirmer notre unité et permettre à tous d'être à distance égale en partance des grands villes !», indiquait le groupe, prévoyant un début de rassemblement samedi à 10h.

    Le maire de Bourges Pascal Blanc (centre-droit) a déjà pris des mesures dont la fermeture des bâtiments publics, des musées, des bibliothèques, de l'Hôtel de ville et mairies annexes. Le mobilier urbain a été démonté et des chantiers sécurisés «de manière à ce que tout objet qui pourrait se transformer en projectile ne puisse pas être à disposition des manifestants», a-t-il dit sur RTL. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/manif-gilets-jaunes-interdite-bourges/story/17088894

    RépondreSupprimer
  7. Les manifestants jaunes français incitent les supporters à se lancer dans la banque avec des retraits massifs


    par Tyler Durden
    Ven, 01/11/2019 - 02:45


    Des activistes du mouvement Gilets Jaunes (Veste jaune) ont vandalisé près de 60 % du réseau de caméras de surveillance français, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui a déclaré que les dommages volontaires menaçaient la sécurité routière et mettaient en danger de nombreuses vies BBC.

    Hugh Schofield, de la BBC à Paris, a déclaré que toute personne circulant en France aurait la preuve du vandalisme, grâce à des caméras radar recouvertes de peinture ou de ruban noir pour les empêcher de travailler.

    Mais l'ampleur des dégâts, qui toucheraient désormais plus de la moitié des 3 200 radars du réseau national, était inconnue jusqu'à la déclaration de M. Castaner jeudi.

    Il a ajouté que les dispositifs avaient été "neutralisés, attaqués ou détruits" par des membres du mouvement de protestation. -BBC

    Les limitations de vitesse en France sont devenues un sujet brûlant depuis que le gouvernement Macron a abaissé la limite sur de nombreuses routes de 90 km / h (55 mph) à 80 km / h (50 mph) au début de l'année dernière.

    Les manifestants de Yellow Vest, mécontents de la hausse des taxes sur les carburants, se sont plaints de la hausse des coûts de déplacement pour ceux qui ne peuvent pas se permettre de vivre à proximité des centres urbains où ils travaillent - citant les plaintes des radars et des routes à péage.

    Bank run ?

    Alors que le mouvement Yellow Vest descend dans la rue pour de violents affrontements avec la police française, des activistes du mouvement recommandent maintenant aux manifestants français de vider leur compte en banque pour provoquer une foudre bancaire - un mouvement qu'un des manifestants, Maxime Nicolle, a appelé "référendum du percepteur des impôts."

    "Nous allons récupérer notre pain ... Vous gagnez de l'argent avec notre pâte, et nous en avons marre", a déclaré Nicolle dans un message vidéo, rapporté par l'Associated Press.

    Les adhérents du mouvement ont déclaré qu'ils espéraient que l'action bancaire forcerait le gouvernement français à tenir compte de leurs demandes, en donnant notamment aux citoyens le droit de proposer et de voter de nouvelles lois. Presse Associée

    Et tandis que les Gilets Jaunes scandalisés continuent leurs protestations, le gouvernement Macron s'empresse de calmer le mouvement antigouvernemental avec une série de mesures économiques qui se sont jusqu'à présent révélées inefficaces.

    Le Premier ministre Edouard Philippe a expliqué mercredi un "grand débat" que le gouvernement envisage de lancer la semaine prochaine dans toutes les régions de France.

    "Nous voulons qu'il soit riche, impartial et fructueux", a déclaré Philippe.

    Les débats porteront sur quatre thèmes principaux: le changement climatique, les questions démocratiques, les impôts et les services publics, a déclaré le Premier ministre. Tout le monde peut proposer un événement local et une plate-forme Internet fournira un autre lieu de discussion, a-t-il déclaré.

    RépondreSupprimer
  8. Le président Emmanuel Macron a proposé le débat comme un moyen pour le gouvernement d’entendre et de répondre aux plaintes centrales du mouvement.

    Macron a également annoncé des mesures d'une valeur de 10 milliards d'euros (11,5 milliards de dollars) pour accroître le pouvoir d'achat des ménages français. Presse Associée

    Environ 200 manifestants en costume jaune, parmi lesquels des membres de syndicats, se sont réunis dans la banlieue parisienne de Créteil, lors de la visite de Macron dans un centre de handball transformé en un gymnase de handball (quoi ?).

    La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour éloigner les manifestants en colère du dirigeant français.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-10/yellow-vests-disable-60-frances-speed-cameras-urge-supporters-spark-bank-run

    RépondreSupprimer
  9. Proches du boxeur au procès: «Vous voulez une révolution, vous allez l’avoir!» (vidéo)


    12:02 11.01.2019


    Après son incarcération hier, au moins jusqu'au 13 février, les proches du boxeur Christophe Dettinger ont annoncé à la sortie du tribunal qu'ils brûleraient tout samedi, en vue de l’acte 9 des Gilets jaunes.

    L'ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger a été mis en détention provisoire le 9 janvier dans l'attente de son procès le 13 février pour l'agression de deux gendarmes le 5 janvier lors de l'acte 8 des Gilets jaunes à Paris.

    À la sortie du tribunal, ses proches n'ont pas hésité à exprimer leur colère:

    «On va révolter, vous aller voir ! Samedi on débarque ! (…) On casse tout, on brûle tout ! Vous voulez la guerre, vous allez l'avoir ! Vous voulez la révolution, vous allez l'avoir !», peut-on les entendre crier dans cette vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

    - voir sur site -

    La vidéo a fait le buzz sur Twitter. Certains ont exprimé leur soutien au boxeur incarcéré:

    Alors que d'autres ont dénoncé l'agressivité des paroles choisies:

    Un affrontement entre le boxeur et les gendarmes mobiles s'est produit au cours de l'acte 8 des manifestations des Gilets jaunes qui s'est déroulé à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, celle-ci a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine précédente.

    Une «cagnotte officielle en soutien à Christophe Dettinger» a fait son apparition en ligne lundi, après que l'ancien boxeur s'est présenté de son propre chef à la police. Plus de 6.600 personnes y ont contribué et quelque 120.000 euros ont été récoltés. Toutefois, la plateforme de collecte de dons Leetchi a décidé de bloquer la collecte, précisant que la cagnotte était destinée à financer les frais de justice.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901111039598108-proches-boxeur-Dettinger-colere-tribunal-revolution/

    RépondreSupprimer
  10. Le rejet de la classe politique par les Français a atteint un niveau historique


    11:53 11.01.2019



    88 % des Français ne font pas confiance aux partis politiques. Selon le 10e baromètre annuel de la confiance du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof), réalisé par l'institut OpinionWay, jamais les Français n’ont été aussi unis dans leur opinion négative envers les institutions.

    Selon le 10e baromètre annuel de la confiance du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof), réalisé par l'institut OpinionWay, jamais les Français n'ont exprimé une telle défiance envers leurs institutions et les acteurs de la vie démocratique.

    Si 73 % des Français ne font pas confiance aux médias et 70 % des sondés ne font pas confiance aux banques, c'est surtout à l'égard de leurs élus, que les citoyens expriment le plus de doutes et de colère, une proportion qui s'élève à 88 %.

    Interrogés sur leur confiance dans les responsables politiques selon leur échelon territorial, la hiérarchie suit le degré de proximité: maire, conseiller général, député, Président de la République. Ainsi, la confiance du chef de l'État s'est effondrée de 23 % comparée à 2018.

    En outre, 72 % des sondés considèrent qu'en règle générale les élus sont plutôt corrompus. Alors que 55% des Français se déclarent prêts à participer à une manifestation pour défendre leurs idées.

    Comme l'indique Le Figaro, cette dixième vague réalisée du 13 au 24 décembre, confirme le phénomène de colère exprimé par la crise des Gilets jaunes», lesquels restent majoritairement soutenus.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901111039597925-francais-classe-politique-defiance-record/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Les politichiens - qui tendent à faire passer leur merde personnelle pour des pâtisseries du Peuple - n'ont plus droit à la parole. La propreté écrase la saleté !

      Supprimer
  11. Les sans-papiers de Paris bénéficient de nouveau d’une réduction pour les transports


    12:31 11.01.2019


    Supprimée par Valérie Pécresse en janvier 2016, la Solidarité transport pour les sans-papiers a été rétablie le 1er novembre 2018, après un rejet du tribunal administratif de la décision de la présidente de la région d’Île-de-France !

    La Solidarité transport dont bénéficient les sans-papiers d'Île-de-France, supprimée en janvier 2016 par Valérie Pécresse, la présidente de la région, a été rétablie le 1er novembre 2018. Ce dispositif de solidarité permet aux étrangers en situation irrégulière, mais bénéficiaires de l'Aide médicale d'État (AME), de profiter de 50% de réduction sur les achats de tickets de trains et sur le forfait Navigo.

    «Les bénéficiaires de l'AME qui résident en Île-de-France et appartiennent à un foyer dont les revenus sont connus par l'administration fiscale peuvent bénéficier de la réduction de 50 % depuis le 1er novembre 2018», peut-on lire sur la section du site officiel de la région francilienne dédiée à Solidarité transport. «Cette réduction permet l'achat de tickets et de billets à demi-tarif et le remboursement à 50 % des forfaits Navigo mois ou semaine achetés plein tarif», ajoute encore le site.

    Pour la présidente de la région francilienne, qui avait fait de la suppression de Solidarité transport l'une de ses promesses de campagne électorale, cette aide accordée depuis 2001 par la collectivité régionale et le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF, rebaptisé IDF Mobilités) est «une prime à l'illégalité puisqu'elle bénéficie à des personnes qui n'ont pas le droit de séjourner sur le territoire français».
    Le tribunal administratif avait annulé, une première fois, en février 2017, la décision de Mme Pécresse.

    Le 31 janvier 2018, le même tribunal a rejeté, pour la deuxième fois, la décision de la présidente de la région d'Île-de-France, considérant que les réductions doivent s'appliquer uniquement en fonction du revenu, sans prendre en considération le fait que le bénéficiaire soit présent en France en situation régulière ou non.

    Selon les estimations officielles, il y aurait environ 300.000 sans-papiers en France, en 2017. Un chiffre qui est estimé sur la base du nombre de bénéficiaires de l'AME.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901111039598283-sans-papiers-reduction-transport/

    RépondreSupprimer
  12. «Nous finirons seuls»: Éric Drouet rejette la main tendue de l’Italie aux Gilets jaunes


    12:42 11.01.2019


    Dans un post publié sur Facebook, Éric Drouet s’est adressé au vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio qui avait fait part du soutien de son gouvernement aux Gilets jaunes français. Cette figure emblématique du mouvement a refusé «toute aide politique».

    Le mouvement des Gilets jaunes restera «apolitique», a déclaré sur Facebook Éric Drouet qui a pour cette raison rejeté l'aide du vice-Premier ministre italien et dirigeant du Mouvement 5 étoiles (M5S) Luigi Di Maio. Il précise aussi que «nous avons commencé seuls, nous finirons seuls».

    Plus tôt, cette figure emblématique des Gilets jaunes et animateur du groupe «La France en colère!» avait toutefois salué les «différentes expressions de soutien».

    «Je suis toujours très content des différentes expressions de soutien aux Gilets jaunes. C'est un soutien important pour nous», a-t-il déclaré à l'agence italienne Ansa.

    M.Drouet n'est pas le seul à rejeter la main tendue de l'Italie. Auparavant, Jacline Mouraud, une autre figure des Gilets jaunes, qui a fondé début janvier son parti politique Les Émergents, avait qualifié d'«ingérence» la déclaration de Luigi Di Maio. Interrogée par Ansa, elle avait également écarté l'idée d'un rapprochement avec le M5S.

    «L'Italie est l'Italie et la France est la France: nous ne sommes pas les mêmes personnes, je pense que votre vice-Premier ministre fait de l'ingérence dans les affaires intérieures de notre pays», a-t-elle alors déclaré.

    Le 7 janvier, le ministre italien du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales, Luigi Di Maio, a exprimé son soutien au mouvement des Gilets jaunes en France. En réponse, la ministre chargée des Affaires européennes Nathalie Loiseau a demandé du «respect» au gouvernement italien, en lui conseillant de «s'occuper du bien-être du peuple italien».

    https://fr.sputniknews.com/france/201901111039598691-eric-drouet-rejette-soutien-italien-gilets-jaunes/

    RépondreSupprimer
  13. Pour 62 % Français, les Gilets jaunes ne sont pas une menace mais un renouveau démocratique


    12:14 11.01.2019


    Une large majorité des personnes interrogées expriment leur soutien aux Gilets jaunes, tout en percevant le mouvement comme un phénomène populaire et positif pour la démocratie, selon le Baromètre de la confiance politique du Cevipof.

    Une majorité de Français voient d'un bon œil le mouvement des Gilets jaunes, malgré les débordements régulièrement survenus lors des manifestations. C'est ce qui découle du Baromètre de la confiance politique Cevipof-OpinionWay paru en janvier. 60% des personnes interrogées fin décembre ont exprimé leur soutien au mouvement, dont 31% affirmant le soutenir «tout à fait», montre l'enquête. Parmi ceux qui voient les Gilets jaunes de façon positive, 64 % sont des habitants des zones rurales, et 55 % de ceux de l'agglomération parisienne.

    En outre, 62 % des sondés estiment que le mouvement des Gilets jaunes représente plutôt un «renouvellement de la démocratie en France» tandis que 34% le considèrent comme une menace.

    Le mouvement est par ailleurs perçu comme populaire, 72 % des enquêtés estimant qu'il «porte les revendications de nombreux Français» et ne concerne pas que les Français en difficulté.

    L'acte 9 de ce mouvement qui rassemble les Gilets jaunes tous les samedis depuis le 17 novembre est attendu samedi 12 janvier à travers la France. En vue de cette nouvelle mobilisation, le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez a promis plus de «réactivité» et d'«interpellations».

    https://fr.sputniknews.com/france/201901111039598163-gilets-jaunes-enquete-soutien-renouveau/

    RépondreSupprimer

  14. La tragédie de l'euro


    par Tyler Durden
    Vendredi, 01/11/2019 - 05:00
    Écrit par Alasdair Macleod via GoldMoney.com,


    Après deux décennies, les tenants de l’euro semblent prêts à semer le trouble dans la zone euro. Le mois de décembre a été le dernier mois des achats mensuels de dette publique de la BCE. Le ralentissement de l’économie mondiale entraînera une augmentation inattendue des déficits publics. La conséquence sera un nouveau cycle d'augmentation brutale des rendements obligataires pour les membres les plus faibles de la zone euro et des pertes systématiquement déstabilisatrices des portefeuilles obligataires détenus par les banques de la zone euro.

    Le jeu de blâme

    C’est le vingtième anniversaire de l’existence de l’euro, et loin d’être célébré, on l’accuse pour beaucoup, voire tous les maux de la zone euro.

    Toutefois, on ne saurait reprocher à l'euro les défaillances monétaires et politiques de la BCE, des banques centrales nationales et des responsables politiques. Comme toutes les autres, il s’agit simplement d’une monnaie fiduciaire de provenance différente. Toutes les monnaies fiduciaires doivent leur fonction d’échange à la confiance de leurs utilisateurs. Mais contrairement aux autres monnaies de leurs pays respectifs, l’euro est devenu un talisman des échecs monétaires et économiques dans l’Union européenne.

    Reconnaissez cela et nous avons une chance de comprendre pourquoi la zone euro a ses problèmes et pourquoi il y a des risques croissants d'une nouvelle crise systémique de la zone euro. Ces problèmes ne seront pas résolus en remplaçant l'euro par l'un de ses composants fondateurs, ni même par un tout nouveau mécanisme de monnaie fiduciaire. Il est là pour rester, car il n’est pas dans l’intérêt des utilisateurs de le laisser tomber.

    Comme souvent, blâmer l’euro pour tout ou partie des problèmes de la zone euro est de détourner de la responsabilité les véritables coupables, à savoir les institutions qui l’ont créé et géré. Cet article résume brièvement les points clés de l’histoire du projet euro et indique comment les erreurs du passé se répètent sans le filet de sécurité des achats d’actifs de la BCE.

    La naissance de l'euro

    Pour échanger un certain nombre de devises existantes contre des devises entièrement nouvelles, les utilisateurs doivent accepter que les pouvoirs d'achat de l'ancienne soient transférés vers les nouvelles. Cela n'allait pas être une certitude, et les plus grandes réserves proviendraient du peuple allemand. Les Allemands ont économisé et ont donc risqué la sécurité de leurs dépôts dans un nouveau système monétaire et monétaire. Ils étaient rassurés par la présence d’argent fort à la Bundesbank, qui avait pour mission de protéger les caractéristiques de la marque contre les faiblesses qui seraient très certainement transférées dans le nouvel euro à partir de monnaies plus inflationnistes.

    Ces inquiétudes ont été atténuées dans une certaine mesure par l’établissement de la BCE à Francfort, à l’écoute de la Bundesbank. Le projet a été vendu aux autres nations car il apportait une stabilité monétaire plus grande que celle offerte par leurs monnaies individuelles et la réduction des coûts de transaction transfrontaliers. Les emprunteurs dans des monnaies formellement inflationnistes ont également apprécié la perspective d’une baisse des taux d’intérêt.

    RépondreSupprimer
  15. Au début, il était clair que le nouvel euro omnibus nécessitait de nouvelles disciplines, et c’est là que le système a échoué dès le départ. Après avoir judicieusement défini les paramètres de l’euro dans l’Accord de Maastricht, des considérations politiques ont alors pris le dessus. Pour les hommes politiques, la raison d’être de l’euro était de faire avancer le projet européen et faire entrer les pays dans la nouvelle zone euro devenait plus important que de respecter les conditions.

    Les termes en étaient définis dans le traité de Maastricht de février 1992, signé par les douze membres de la Communauté européenne préexistante. Pour être éligible, l’adhésion à l’euro nécessitait un taux d’inflation supérieur de 1,5% au taux moyen des trois États membres les moins performants, un déficit budgétaire n’excédant pas 3% à la fin de l’exercice précédent, un ratio de dette publique inférieure à 60% du PIB, adhésion au mécanisme de change pendant deux ans sans dévaluation et taux d'intérêt à long terme supérieurs de plus de 2% aux taux d'inflation des trois taux d'inflation les plus bas.

    C’était bien, mais les signataires de Maastricht l’ont ignoré. Seul le Luxembourg est pleinement qualifié pour adhérer aux conditions de Maastricht.

    Même l’ancre de feuille de l’UE, l’Allemagne, a échoué. Son déficit budgétaire en 1996 était de 4% du PIB. La France a été gérée (manipulée?) De 5% à 4%. Le déficit budgétaire de la Grèce, après une comptabilité très créative, était de 8% et l'Italie devait avoir une bénédiction papale, car elle est tombée miraculeusement de 8% à 4%.

    La dette publique allemande par rapport au PIB en 1996 dépassait de manière embarrassante le seuil de 60% fixé à Maastricht. La Belgique s’élève à 130%, l’Italie à 124% et la Grèce (apparemment) à 110%. Quelle dette? Nous ne voyons aucune dette. Parmi les premiers signataires de Maastricht, seules la France et le Royaume-Uni ont réussi à se faire accepter à cette condition.

    Malgré ce fudge, dix des douze signataires de Maastricht sont allés de l'avant

    En dépit de ce fudge, dix des douze signataires de Maastricht ont adopté l’euro en 1999 et la monnaie de circulation en 2002. Le Royaume-Uni avait quitté l’UEM en septembre 1992 et la Grèce était si manifestement non conforme que son entrée avait été retardée de deux ans.

    Jusqu’à la crise de Lehman, les taux d’intérêt nationaux avaient convergé vers ceux de l’Allemagne sous l’égide d’une politique monétaire commune. La politique de taux d’intérêt de la BCE était nécessairement un compromis. À une extrémité du spectre se trouvaient les taux bas précédemment pratiqués par les économies à taux d'épargne solides. C'étaient l'Allemagne, le Luxembourg, la Finlande, les Pays-Bas et l'Autriche.

    De l'autre côté se trouvaient les mauvais garçons: notamment la Grèce et l'Italie. En 1992, lors de la signature de Maastricht, le taux de prêt au jour le jour de la Grèce était de 28%. En 1996, lorsque la Commission a publié son premier rapport sur la convergence, il était tombé à 12,8%. Lorsque la Grèce a rejoint l'euro en 2001, il était tombé à 3,3%. Le taux interbancaire à trois mois de l’Italie est passé de 13% à 9%, puis à 3,4% à la même période.

    La tâche de la BCE n’a pas été facilitée par l’hypothèse imprudente selon laquelle les taux d’épargne freineraient la consommation. Les capitaux générés par l'expansion du crédit plutôt que par la véritable épargne ont migré vers les pays à rendement obligataire élevé, d'abord en petit pain, puis en quantités croissantes au fur et à mesure que la confiance grandissait en affirmant que l'unification monétaire sous l'euro devait rester. Cela étant, les investisseurs estimaient qu'investir dans les dettes italiennes et espagnoles était aussi sûr que d'investir dans des dettes allemandes et françaises pour un rendement moindre.

    RépondreSupprimer
  16. Les flux de capitaux dans ces pays privés d’épargne ont gonflé leurs prix d’actifs et leur PIB. Et plus les capitaux générés par le crédit les ont inondés, plus les prix des actifs et le PIB en ont bénéficié. Cela signifie que, basé sur l'amélioration des statistiques, l'euro a été considéré comme un grand succès, permettant aux pays méditerranéens de sortir de la pauvreté. La réalité est que les flux de capitaux ont abouti à des investissements malin et à la lourdeur du gouvernement. Personne n’a pensé à se plaindre, et les hommes allemands de l’argent sain ont été réduits au silence par ceux qui ont souligné la croissance des exportations de l’Allemagne vers les pays européens très dépensiers.

    De cette manière, la politique monétaire de la BCE a donné une impulsion à des cycles de crédit localisés, en particulier pour les PIGS et l’Irlande [iv]. Les booms des actifs ont été transformés en bulles qui ont finalement éclaté à la suite de la crise de Lehman. Le système monétaire de l’UE était alors confronté à des trillions d’euros de dettes qui ne pourraient jamais être remboursées, et le PIGS a soudainement constaté qu’il n’était plus possible d’obtenir un financement supplémentaire sur les marchés. La convergence des taux d’intérêt s’est inversée. En outre, l'ensemble du système bancaire de la zone euro était menacé d'effondrement, ce qui se produit toujours lorsque des bulles de crédit extrêmes éclatent.

    Les États membres n'avaient pas d'autre choix réaliste que de renflouer leurs banques et les emprunts du secteur public ont explosé, financés par l'UE, la BCE et le FMI. La crise en Grèce s'est aggravée lorsque, fin 2009, le gouvernement a été contraint d'admettre qu'il avait menti sur son déficit budgétaire pendant des années et a finalement admis un déficit beaucoup plus élevé que celui annoncé précédemment. Le déficit budgétaire de la Grèce en 2009 a été doublé, passant d’environ 7,5% à 15,1%. La hausse des rendements obligataires a empêché la Grèce de continuer à financer ses déficits et de recouvrer la dette existante. Les capitaux ont alors fui vers des pays censément plus sûrs de la zone euro.

    Le gouvernement corrompu de la Grèce a été remplacé en janvier 2015 par un gouvernement d'extrême gauche, élu parce qu'il avait promis aux électeurs de rejeter de lourdes conditions de sauvetage. Il s’est avéré qu’en ce qui concerne la BCE et Bruxelles, les problèmes de la Grèce devaient rester en Grèce et tous les espoirs de voir ses problèmes partagés avec la zone euro étaient anéantis.

    En effet, il est apparu que les dépenses engagées pour sauver un très petit membre de la zone euro risquaient de déstabiliser les autres. Yanis Varoufakis, le ministre grec des Finances, a déclaré que l'approche intransigeante de l'UE était de protéger les banques allemandes des pertes. Un compromis judicieux visant à aider un État membre aux prises avec des dettes avait été écarté d'emblée.

    Faire face aux futures crises financières

    RépondreSupprimer
  17. Les commentateurs ont également affirmé que l'UE et la BCE avaient adopté une ligne dure à l'égard de la Grèce afin de persuader les autres États membres, manifestement confrontés aux mêmes difficultés, de ne pas compter sur l'aide du centre. Cet argument a du sens. Mais, inquiétant, l’épisode grec a également révélé l’absence de tout mécanisme permettant de faire face aux imprévus. Il en avait été prouvé au début, lorsque les conditions de Maastricht ont été instaurées. Les législateurs n’avaient pas tenu compte des cycles économiques et monétaires en 1992, mais en 1999, trois crises déstabilisatrices avaient eu lieu: la dette russe, la crise des hedge funds à LTCM et la crise financière asiatique. Ces facteurs combinés ont eu pour effet de supprimer la croissance du PIB mondial et de saper les hypothèses sur la prévisibilité des statistiques nationales. La gestion des crises futures allait évidemment poser problème, et des crises internes sont arrivées plus tard, en Irlande, à Chypre, en Espagne et au Portugal. Ensuite, il y avait et c'est toujours l'Italie.

    Les finances de l’Italie présentent de nombreuses similitudes avec celles de la Grèce d’avant la crise, alimentées par la suppression des coûts d’emprunt jusqu’à ce que la musique s’arrête après Lehman. Malgré les rébellions d’électeurs lors d’élections générales successives, les problèmes de l’Italie n’ont pas encore sombré dans une crise à la grecque, mais c’est le sens du voyage. Et l'Italie est beaucoup plus grave que la Grèce à cause de sa taille.

    En outre, l'ère des banques centrales qui résolvent simplement des problèmes de financement dans les finances publiques n'a plus qu'à imprimer de l'argent supplémentaire, et la base monétaire mondiale se contracte. L'expansion monétaire a permis à la BCE de maintenir les prix des obligations à la hausse et de différer les problèmes non résolus. À partir de ce mois, il n'y aura plus d'achat d'actifs. Les coûts d'emprunt des gouvernements de la zone euro vont donc certainement augmenter à partir de taux d'intérêt extrêmement bas.

    Plus on considère les perspectives pour la zone euro, plus il apparaît risqué. Jusqu'à la fin de celle-ci en décembre, environ 2 500 milliards d'euros avaient été investis dans des obligations d'État par la BCE. En réalité, la BCE a mis en place une deuxième période de convergence des taux, cette fois presque exclusivement pour les gouvernements de la zone euro, tout en ignorant les intérêts commerciaux. La leçon à tirer de la première période est qu’elle sera suivie d’une période destructive de divergence des taux lorsque la BCE se retirera du marché, ce qu’elle a maintenant. Les banques commerciales ont également soutenu leurs gouvernements nationaux malgré des rendements artificiellement bas, sachant que la BCE garantissait les prix des obligations.

    Maintenant que le soutien de la BCE aux marchés obligataires a cessé, soit les gouvernements arrêtent collectivement les déficits budgétaires, soit ils devront être financés par d'autres moyens. Ils ne vont presque certainement pas réduire leur demande collective de fonds supplémentaires alors que la zone euro entre en récession et que les taux augmentent à leur encontre.

    RépondreSupprimer
  18. Les banques commerciales devront faire face à la nouvelle réalité. Après avoir vu les rendements des obligations en euros converger, puis diverger au cours de la première phase de vie de l’euro, nous les voyons maintenant à nouveau diverger. Et comme ils divergent encore plus, la confiance que le système européen et les politiciens du centre contrôlent les événements s'érodera rapidement, comme ce fut le cas la dernière fois.

    Dans ce contexte, la feuille de route de la zone euro en matière de non-adaptabilité à l’évolution des conditions du marché est préoccupante. Il laisse les prix de la dette à long terme quelque peu à la dérive, sans acheteurs naturels sans accentuation prononcée des courbes de rendement. Une grève des acheteurs commence à sembler préférable, ce qui nous amène au plus grand risque, la pression sur le crédit bancaire pour se contracter alors que les banques tentent de réduire leur exposition à la baisse des prix des obligations gouvernementales afin de préserver leur capital.

    Les banques de la zone euro ne peuvent tout simplement pas se permettre de compenser les effets de la baisse des prix sur leurs fonds propres de base. La Commission bancaire européenne et d'autres régulateurs ont mis en place des règles rendant cela impossible. En supposant qu'une crise de financement en développement commence à entraîner une hausse des rendements obligataires, nous pouvons être assurés que les banques de la zone euro auront de plus en plus de difficultés à maintenir leurs marges supérieures aux exigences minimales de fonds propres de première et de deuxième catégories, ainsi qu'aux réserves de conservation du capital, aux amortisseurs contracycliques et aux fonds globaux. institutions d'importance systémique tampons.

    Il y a donc de plus en plus de chances que le retrait de la BCE en tant qu'acheteur de dette publique annonce la prochaine crise bancaire dans la zone euro et que celui-ci puisse dégénérer rapidement. Non seulement la bulle monétaire liée à l'achat d'actifs de la BCE s'est dissipée, mais le risque de contraction de la quantité de crédit bancaire disponible pour les obligations d'État est en augmentation à un moment où l'Italie, l'Espagne, la France et d'autres petits États auront le plus besoin d'émettre nouvelle dette.

    La suppression des monnaies nationales en 1999 a réduit le statut des États de la zone euro à des entités pouvant faire faillite dans tous les sens du terme, même si ce n’est légalement. Et sans le financement de la BCE, ils deviendront rapidement insolvables. Dans l’ensemble de la zone euro, les déficits publics de l’année dernière ont nécessité une augmentation relativement modeste des émissions d’obligations de près de 70 milliards d’euros. En supposant que les finances publiques ne se détériorent pas, la BCE pourrait peut-être atteindre un niveau de financement similaire en maintenant son taux de dépôt à moins 0,4% et en recourant à un arbitrage de taux d'intérêt plus des flux de coupons pour créer des acheteurs disposés à souscrire à une dette publique à très court terme.

    Cela ne laisse aucune place au glissement. Il semble que l'économie mondiale ralentisse et l'élargissement des marges sur les prêts commerciaux confirme que le processus de contraction de la masse monétaire de la banque centrale commence à saper les activités commerciales dans le monde entier. En cette période du cycle du crédit, le processus d'expansion continue de la dette repose toujours entièrement sur les épaules des gouvernements et de leurs banques centrales.

    RépondreSupprimer

  19. Les signes émergents d'un choc de crédit qui va engloutir les finances publiques sont partout. La zone euro semble présenter le plus grand risque systémique. Le seul moyen d'éviter ces dangers dans la zone euro consiste pour la BCE à rétablir ses programmes d'achat d'actifs pour réorganiser les marchés obligataires. Mais juste après les avoir arrêtées, la BCE aura besoin de très bonnes raisons pour les relancer. Comme d'habitude, l'ordre est crise premier QE second.

    À la suite de la dernière crise du crédit, les gouvernements ont repris les engagements des banques par le biais de plans de sauvetage. Depuis lors, une législation de renflouement interne a été adoptée dans tous les États membres de la zone euro. Mais s’ils tentent de renflouer leurs fonds pour sauver quelques banques, ils vont probablement effondrer tout le système, car les détenteurs d’obligations nerveuses et les grands déposants fuiront l’ensemble du système bancaire de la zone euro, au lieu de risquer d’être forcés d’accepter des fonds sans valeur.

    De même, les gouvernements d'Italie, de Grèce, d'Espagne, de France et d'autres ne peuvent pas se permettre la solution de sauvetage, car ils ne pourront pas les financer, et pour la seconde fois, des canots de sauvetage devront être mis à l'eau par l'UE, la BCE et le FMI. Seulement cette fois, les montants seront beaucoup plus importants. C’est un financement défaillant des banques espagnoles qui a porté le ratio dette / PIB de l'Espagne de 35,6% en 2007 à 97% aujourd'hui. Imaginez simplement où en sera la prochaine crise du crédit et imaginez les exigences imposées aux Italiens avec un ratio dette / PIB de 130% déjà.

    La zone euro est maintenant dangereusement au bord d'un abîme financier et systémique. L'euro lui-même n'est pas en faute. Les institutions qui l’appuyaient n’avaient pas compris que la convergence des taux d’intérêt au cours de la première décennie conduirait à des investissements malin débilitants et que la convergence des taux d’intérêt serait suivie d’une divergence destructrice. Les gouvernements nationaux n'ont pas compris toutes les conséquences de ne plus être en mesure d'imprimer leurs monnaies nationales.

    Ne blâmez pas l’euro. Il est victime d'abus de la part de politiciens qui y voient un tremplin vers ses grands objectifs et une BCE malchanceuse, contrainte de mener une politique monétaire de plus en plus destructrice. Il faut espérer que le reste du monde ne soit pas déstabilisé par la contagion de l’échec de la zone euro.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-10/tragedy-euro

    RépondreSupprimer
  20. Les Marocains doivent payer leur essence trois fois plus cher leurs voisins algériens


    17:12 11.01.2019


    Le carburant au royaume chérifien est nettement plus onéreux que dans les autres pays du Maghreb. Ainsi, les Algériens le payent trois fois moins cher que les Marocains et les Tunisiens, près de deux fois moins, apprend-on d’une étude spécialisée.

    Le carburant au Maroc est le plus cher du Maghreb, d'après une étude du Global Petrol Prices. Elle compile les prix de l'essence dans plus d'une centaine de pays. Actuellement, le litre moyen de carburant automobile au Maroc s'établit à 1.07 dollar (0.93 euro), alors qu'il est de 0.68 dollar le litre (0.59 euro) en Tunisie.

    Il y a un écart important entre ces chiffres et le prix du carburant en Algérie, qui coûte 0.33 dollar le litre (0.29 euro). L'Algérie se trouve au cinquième rang des pays où le carburant est le moins cher et se classe derrière le Venezuela (0.0087 euro), le Soudan (0.11 euro), l'Iran (0.25 euro) et le Koweit (0.3 euro), selon Global Petrol Prices.

    Néanmois, le prix du carburant au Maroc avoisine le prix moyen du litre dans le monde qui est de 1,08 dollar (0,94 euro). Selon Global Petrol Prices, «les pays riches ont des prix plus élevés que les pays pauvres ou ceux produisant et exportant du pétrole».

    Même s'il est loin d'être le pays vendant l'essence à bon marché, le Maroc a connu une forte chute des prix du super et du gasoil depuis octobre 2018. Le carburant a baissé de 4 dirhams le litre (0,37 euro) au cours de ces trois derniers mois grâce à l'évolution des cours mondiaux du pétrole, précise Global Petrol Prices.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901111039603500-maroc-essence-carburant-maghreb-etude/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. le Venezuela (0.0087 euro) !
      Zéro centime virgule huit le litre ! Cà fait rêver, non ?

      Supprimer
  21. Meurtre terroriste de deux Scandinaves au Maroc: un deuxième Suisse arrêté


    16:50 11.01.2019


    Deux semaines après l’arrestation d’un Genevois dans le cadre de l’enquête sur le meurtre des deux touristes scandinaves au Maroc, un Anglo-suisse a été interpellé en lien avec la même affaire. Soupçonné d’avoir eu des contacts avec les terroristes impliqués dans l’affaire, il a été arrêté au nord de Casablanca.

    Un nouveau suspect dans l'affaire du meurtre des deux touristes scandinaves au Maroc y a été interpellé, a déclaré l'Office fédéral de la police suisse. L'arrestation de ce ressortissant anglo-suisse intervient deux semaines après celle d'un autre citoyen suisse dans le cadre de ce même dossier.

    L'interpellation a été effectuée par la Brigade nationale de la police judiciaire au nord de Casablance, dans la ville de Témara. Comme l'a précisé Fedpol, le suspect est un citoyen helvétique installé au Maroc qui n'est pas rentré en Suisse ces derniers temps. Le Maroc n'a pas encore chargé Fedpol d'enquêter sur la personne interpellée.

    Fin décembre le Bureau central d'investigation judiciaire a annoncé l'interpellation à Marrakech d'un Genevois installé au Maroc pour ses liens présumés avec certains suspects dans le récent meurtre des deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du pays. Il est pour l'instant en détention provisoire.

    Lundi 17 décembre, les corps de deux touristes scandinaves, Louisa Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, ont été retrouvés sur un site touristique isolé, non loin de Marrakech. Selon Euronews, 18 personnes sont derrière les barreaux depuis ces meurtres survenus le 17 décembre, dont les quatre suspects directs, inspirés par Daech*. La cellule aurait été totalement démantelée.

    Dans ses conseils aux voyageurs à l'étranger, le ministère français des Affaires étrangères et de l'Europe a appelé ses ressortissants en partance pour le Maroc à la «plus grande vigilance».

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201901111039603176-meurtre-scandinaves-maroc-suisse/

    RépondreSupprimer
  22. Mise à jour: le défi du réchauffement climatique


    11 janvier 2019
    Republié de theclimatebet.com


    L'année 2018 se termine sur une note basse, en termes de température

    Les données relatives à l'anomalie de la température moyenne de la planète pour UAH pour décembre 2018 sont publiées: 0,25 ° C.

    La moyenne annuelle était de 0,23 ° C, avec une anomalie maximale de 0,32 ° C et un minimum de 0,15 ° C. Aucune de ces valeurs n’est très différente de la moyenne de 0,16 ° C pour l’année de base 2007, et toutes se situent bien dans la fourchette de -0,04 ° C à + 0,43 ° C.

    Il est intéressant de noter qu’au cours des onze années écoulées depuis 2007, les anomalies de la température mondiale moyenne mensuelle sont tombées en dehors de la fourchette de 2007 pour seulement 32 des 132 mois, près de la moitié de ces mois (15) étant en dessous du minimum de 2007.

    L'année 2018 a été plus froide que les trois années précédentes, et également plus basse que celle de 2010. En d'autres termes, 2018 était plus froide que 40% des dix années précédentes.

    Alors, que se passe-t-il avec le "pari" prolongé entre les prévisions du modèle sans changement et la projection de réchauffement "dangereux" du GIEC de 3 ° C par siècle (remplaçant les avertissements du "point de basculement" de M. Gore)?

    Après 11 ans, la mesure récapitulative du Bet - l’erreur absolue cumulée de la projection relative au réchauffement par rapport à celle des prévisions sans changement - est de 1,211. En d'autres termes, les erreurs de la projection de réchauffement «dangereux» ont été 21,1% plus grandes que les erreurs des prévisions d'un modèle simple qui suppose que nous ne connaissons pas suffisamment les causes du changement climatique pour prédire des horizons pertinents pour les politiques. qui sont plus précis qu'une extrapolation de la moyenne de l'année précédente dans un avenir lointain.

    Notez également que les prévisions non biaisées devraient être plus chaudes que la température réelle aussi souvent qu'elles étaient plus fraîches. À ce jour, la température réelle a été égale ou supérieure à la prévision GIEC / Gore pendant seulement 18,2% des mois. Ce chiffre se compare aux 40,9% de mois où l'anomalie de température a été inférieure ou égale à la projection sans changement.

    Pour obtenir les dernières données et le tableau récapitulatif du pari, cliquez sur le thermomètre pour toute la terre en haut à droite du site www.limatebet.com. [graphique actuel intégré sous ~ ctm]

    - voir sur site -

    graphique complet

    Écrit par admin
    7 janvier 2019 à 14h10

    Publié dans al gore, prévision, réchauffement de la planète, politique publique, le défi

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/11/update-the-global-warming-challenge/

    RépondreSupprimer
  23. Un rapport sur les pannes d'électricité du 25 août montre à quel point notre réseau est fragile (et le coût réel des panneaux solaires bon marché).


    January 11th, 2019

    Quand le solaire bon marché coûte cher

    Une installation solaire photovoltaïque mal installée fragilise le réseau australien

    Le 25 août dernier, il y avait presque un noir de système lorsque, invraisemblablement, trois États de l’Australie ont été frappés par la foudre. En quelques secondes, les allers et retours étaient en marche, deux fonderies avaient été délestées pour éviter l'effondrement du réseau et, sur la côte est de l'Australie, la fréquence et les tensions montaient ou tombaient partout. À Sydney, 45 000 foyers ont été privés d'électricité pendant quelques heures. Les magasins ont dû fermer. Les trains ont été arrêtés. Les passagers étaient bloqués. Les feux de circulation ne fonctionnaient pas sur les routes principales. Il y avait le chaos. Les utilisateurs industriels ont arrêté la production de leurs charges dans une masse de 725 MW.

    Le rapport final d’AEMO sur cette journée vient de paraître et nous montre à quel point notre réseau est fragile. Ce n'était pas vraiment un accident anormal, mais un accident en attente.

    Il s'avère qu'un autre coût pour les panneaux solaires précipités bon marché est que beaucoup abandonnent avec des pics de tension, passant subitement hors ligne et laissant un autre trou à combler. Les chiffres sont étonnants: un nombre de panneaux installés au cours des deux dernières années, jusqu'à un tiers en Australie-Méridionale, a été abandonné lorsque nous en avions besoin et environ un sur six a échoué dans le Queensland.

    Si les fonderies sont hors ligne, des centaines de milliers de dollars brûlent et des millions sont en danger…

    ...

    De toute évidence, les coûts réels d’installation correcte de panneaux solaires sont plus élevés que ceux annoncés. Lorsque nous additionnons le coût à vie de l’énergie solaire, cela inclut-il la perte de revenus d’entreprises indépendantes ?

    Les pannes d'août mettent en évidence les risques pour la fiabilité du réseau national

    Perry Williams, l'Australien

    L’opérateur australien du marché de l’énergie a déclaré que plusieurs producteurs n’avaient pas répondu comme prévu, y compris des «réponses contre-productives» qui auraient pu être limitées ou empêchées si suffisamment de réglages de contrôle de fréquence étaient activés dans chaque région.

    Alors que la batterie géante de Tesla était louée pour avoir aidé à stabiliser la fréquence, quatre parcs éoliens non identifiés en Australie-Méridionale ont réduit leur production à zéro en raison de réglages incorrects. Les systèmes de toits solaires s’étaient également effondrés et n’avaient pas pu contribuer à augmenter l’approvisionnement de Victoria ou de NSW.

    AEMO a expliqué comment 15% des systèmes solaires échantillonnés installés avant octobre 2016 ont été abandonnés pendant l'événement. Parmi ceux installés après cette date, près d'un tiers en Australie-Méridionale et 15% dans le Queensland ne respectaient pas les normes.

    ...

    Pendant la prochaine heure, les fréquences ont basculé de Queensland à Victoria

    - voir graphique sur site -

    ...

    Pointes et luttes sur la ligne entre SA et Victoria
    Les mannequins de crash test sont ici
    Le virage de l’Australie vers les énergies renouvelables s’accélère:

    RépondreSupprimer
  24. Le passage rapide aux énergies renouvelables a de profondes répercussions sur le réseau: la production solaire a bondi de 38 % au cours des trois mois précédant septembre, tandis que l’énergie éolienne a augmenté de 16 %, remplaçant ainsi le gaz du mix électrique du réseau.

    D'après le rapport d'AEMO: La résilience des systèmes a diminué.

    Cet événement démontre l'ampleur du déclin de la résilience du système et sa corrélation avec la réduction du contrôle de fréquence primaire continue au cours des dernières années. La restauration du contrôle de fréquence primaire est essentielle pour inverser le déclin de la résilience. AEMO considère qu'il est nécessaire d'agir le plus rapidement possible pour faire face aux risques qui en résultent, tout en reconnaissant qu'un mécanisme à long terme pour inciter de manière appropriée à fournir un contrôle de fréquence primaire est nécessaire, mais qu'il faudra un certain temps pour le mettre au point.

    Nous n’avions pas à nous inquiéter beaucoup de la stabilité de la fréquence lorsque le réseau n’avait pas autant d’énergies renouvelables.

    J'ai trouvé ces conclusions intéressantes: (p86)

    La synchronisation des réseaux QLD et NSW a pris du retard en raison du manque de contrôle de fréquence disponible dans QLD.
    Il n’existait même pas assez d’alimentation synchrone dans le Queensland pour permettre aux gens de reconnecter les deux États.

    Le système d'alimentation dans QLD n'était pas dans un état de fonctionnement sécurisé pendant toute la période de séparation de 68 minutes de NSW. Bien qu'AEMO ait pris toutes les mesures raisonnables pour rétablir le système électrique dans un état de fonctionnement sécurisé, AEMO n'a pas pu obtenir assez de FCAS pour couvrir les pertes éventuelles du producteur le plus important (Kogan Creek), ni des FCAS inférieurs pour couvrir les pertes du système. la plus grosse charge (fonderie de Boyne Island) de l'intérieur de QLD. La reconnexion de QLD à NSW a permis de répondre aux exigences FCAS relatives à QLD depuis d’autres régions. Les mesures prises par AEMO étaient appropriées et conformes au NER et aux procédures publiées.

    Cet événement a entraîné une perte d'alimentation de 1 030 MW dans la région CIV / NSW / TAS du NEM, entraînant une interruption de charge non sous-traitée de 997,3 MW.
    Les nerds de l’électricité aimeront peut-être lire les détails sanglants sur le déroulement des fautes:

    Événements du 25 août 2018 Le samedi 25 août 2018, il y a eu un seul éclair sur une tour de transmission supportant les deux circuits des lignes d'interconnexion de 330 kilovolts (kV) Queensland - Nouvelle-Galles du Sud (QNI). Le coup de foudre a déclenché une série de réactions créant des défauts sur chacun des deux circuits de QNI à 13:11:39. Les systèmes d'alimentation QLD et NSW ont alors perdu leur synchronisme, insérant la région QLD deux secondes plus tard, à 13:11:41.

    À l'époque, 870 MW de puissance passaient de QLD à NSW. QLD a connu un excédent d’approvisionnement immédiat, ce qui a entraîné une augmentation de la fréquence à 50,9 Hertz (Hz). Le reste du NEM a connu un déficit d'approvisionnement, ce qui a entraîné une réduction de la fréquence.

    RépondreSupprimer
  25. En réponse à la réduction de fréquence dans les régions interconnectées restantes:

    Le contrôleur de fréquence de l'interconnecteur Basslink a immédiatement augmenté le débit de TAS à VIC de 500 à 630 MW. Cela a créé un déficit d'approvisionnement en TAS, entraînant la déconnexion de 81 MW de charge interruptible sous contrat dans le cadre du schéma de délestage automatique sous-fréquence (AUFLS2) afin de rééquilibrer le système d'alimentation TAS à 13h11:46.

    L'interconnecteur SA – VIC à Heywood a connu des changements rapides dans les conditions du système d'alimentation qui ont déclenché le schéma de déclenchement d'urgence APD Portland (EAPT). Le système répondait à ces conditions, comme prévu, pour séparer la région sud-africaine de Heywood. Cela s'est produit environ 6 secondes après la séparation de QNI à 13:11:47.

    Au moment de la séparation à Heywood, SA exportait de l’électricité vers le VIC. Cela signifiait qu'il y avait un surplus d'approvisionnement en SA immédiatement après la séparation, ce qui entraînait une augmentation de la fréquence. Dans l’île VIC / NSW restante, le déficit d’approvisionnement qui en a résulté a entraîné une chute de la fréquence en dessous de 49 Hz, ce qui a amené le délestage sous-fréquence (UFLS) à rééquilibrer l’offre et la demande dans ces régions. Une quantité totale de 997,3 MW d’approvisionnement a été interrompue dans VIC et NSW, soit 904 MW de fonderie dans les deux régions et 93,3 MW de consommation par les utilisateurs de NSW.

    L'interconnexion SA-VIC a été rétablie à 13h35 le 25 août 2018 et QNI à 14h20. La charge de TAS interrompue a commencé à être restaurée à 13h40 et les fonderies de NSW et de VIC ont été autorisées à se reconnecter à 13h33 et à 13h38 respectivement. Toute la charge des clients NSW a été restaurée vers 15h28.

    Cet événement a créé trois îlots de fréquence distincts sur le NEM continental et met en évidence les défis actuels du contrôle de la fréquence dans le NEM, ainsi que les conséquences potentielles de la réduction du contrôle de la fréquence primaire sur plusieurs années.

    ...

    L'interconnecteur SA n'a baissé que 5 secondes après celui Queensland-NSW.
    Note: 9.4 / 10 (42 votes)
    Le rapport du 25 août sur les coupures de courant montre la fragilité de notre réseau (et le coût réel des panneaux solaires bon marché)., 9.4 sur 10 basé sur 42 évaluations

    http://joannenova.com.au/2019/01/report-on-aug-25-blackouts-shows-how-fragile-our-grid-is-and-the-real-cost-of-cheap-solar-panels/#more-62198

    RépondreSupprimer
  26. L'écart de crédibilité entre le réchauffement planifié prévu et observé


    10 janvier 2019
    Par Christopher Monckton de Brenchley


    L'el Niño prolongé de 2016-2017, qui n'est pas suivi par a la Niña, a mis à l'abri la grande pause de 18 ans et 9 mois de réchauffement climatique qui nous a procuré tous ces divertissements pendant toute sa durée. Toutefois, comme le montrera cet examen annuel des changements de température dans le monde, le fossé entre le réchauffement prévu et observé se creuse, même après des révisions de plus en plus désespérées et plus ou moins ouvertement préjudiciables des températures récentes et des dépressions de plus en plus basses des températures début du 20e siècle dans la plupart des jeux de données, ce qui a pour effet d’accroître le taux apparent de réchauffement planétaire. Car la Pause continue d’exercer son influence en freinant le taux de réchauffement planétaire à long terme.

    Commençons par les prévisions du GIEC sur le réchauffement climatique. En 2013, il a choisi quatre scénarios, dont l'un, RCP 8.5, a été déclaré par ses auteurs (Riahi et al, 2007; Rao & Riahi, 2006) comme étant un scénario délibérément extrême et fondé sur des critères absurdes en matière de population et d'utilisation de l'énergie. qu'il peut être ignoré en toute sécurité.

    Pour le scénario RCP 6.0 moins déraisonnable et haut de gamme, le forçage radiatif anthropique net du XXIe siècle est de 3,8 Watts par mètre carré entre 2000 et 2100:

    - voir graphique sur site -

    On prévoyait que la concentration de gaz carbonique de 370 ppmv en 2000 augmenterait pour atteindre 700 ppmv en 2100 (RA5, fig. 8.5) selon le scénario RCP 6.0 (ainsi, le forçage de gaz carbonique prévu par le centenaire est de 4,83 ln (700/370), soit 3,1 Watts par carré mètre, près des cinq sixièmes du forçage total). La sensibilité de référence centenaire prédite (c'est-à-dire réchauffement avant prise en compte du retour) est le produit de 3,8 watts par mètre carré et du paramètre de sensibilité de Planck de 0,3 Kelvin par watt par mètre carré, soit 1,15 K.

    Les modèles CMIP5 prédisent une sensibilité à l'équilibre de milieu de gamme de 3,37 K au doublement du gaz carbonique (Andrews + 2012), contre une sensibilité de référence de 1 K avant prise en compte du retour, impliquant une fonction de transfert de milieu de gamme 3,37 / 1 = 3,37. La fonction de transfert, le rapport entre l'équilibre et la température de référence, englobe par définition l'ensemble de l'opération de rétroaction sur le climat.

    Par conséquent, le réchauffement du XXIe siècle que le GIEC devrait prévoir, selon le scénario RCP 6.0 et sur la base de ses propres estimations de la concentration de gaz carbonique et des estimations des modèles concernant le forçage du gaz carbonique et la sensibilité de Charney, est de 3,37 x 1,15, ou 3,9 K.

    Pourtant, le GIEC ne prévoit en réalité que 1,4 à 3,1 K de réchauffement au 21ème siècle selon le scénario RCP 6.0, ce qui donne une estimation moyenne de 2,2 K au 21ème siècle et implique une fonction de transfert de 2,2 / 1,15 = 1,9, soit un peu plus de la moitié du milieu de gamme. fonction de transfert 3.37 implicite dans les projections de sensibilité à l'équilibre de l'ensemble CMIP5.

    - voir graphique sur site -

    Notez que la figure 2 évoque toute notion selon laquelle le réchauffement climatique est une «science bien établie». Le GIEC, s’appuyant sur tous les scénarios et couvrant ses paris, prévoit un refroidissement entre 0,2 K et 4,5 K d’ici 2100. Sa meilleure estimation est celle du milieu de gamme RCP 6.0, de 2,2 K.

    RépondreSupprimer
  27. En conséquence, étant donné la sensibilité de référence de 1 K au gaz carbonique doublé, la prévision du réchauffement du 21ème siècle du GIEC implique une sensibilité de Charney de 1,9 K (métrique standard des études de sensibilité au climat, qui est la sensibilité à l'équilibre au gaz carbonique doublé après que tous les rétroactions à action brève ont fonctionné). et non les 3.4 [2.1, 4.7] K imaginés par les modèles CMIP5.

    Les prévisions officielles étant donc incompatibles entre elles, il est difficile d’en déduire une valeur de référence à moyen terme pour le réchauffement prévu officiellement pour le XXIe siècle. C’est quelque part entre les 2,2 K que le GIEC donne comme estimation moyenne pour les RCP 6,0 et les 3,9 K déductibles de l’estimation dans les médiums du forçage anthropique du XXIe siècle au moyen de la fonction de transfert CMIP5 de moyenne gamme.

    Voilà pour les prévisions. Mais que se passe-t-il réellement et l'observation du réchauffement observée correspond-elle à la prévision? Voici les taux de réchauffement observés au cours des 40 années 1979-2018. Commençons par GISS, qui suggère que, depuis 40 ans, le monde s'est réchauffé à un rythme équivalant non pas à 3,9 ° C / siècle ni même à 2,2 ° C / siècle, mais seulement à 1,7 ° C / siècle.

    - voir graphique sur site -

    Ensuite, NCEI. Ici, peut-être pour faire un point politique, le jeu de données est soudain indisponible:

    - voir graphique sur site -

    Ensuite, HadCRUT4, l’ensemble de données préféré du GIEC. L'Université d'East Anglia met plutôt lentement à jour ses informations. La période de 40 ans s'étend donc de décembre 1978 à novembre 2018, mais le taux de réchauffement est identique à celui de GISS, soit 1,7 C ° / siècle, en dessous du RCP 6.0. taux moyen de 2,2 ° C / siècle.

    - voir graphique sur site -

    Ensuite, les tendances des satellites de la basse troposphère, d’abord par RSS. Il est à noter que depuis que RSS, dont le scientifique en chef décrit publiquement ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sur le climat, a révisé son jeu de données pour éliminer la Pause, il a tendance à afficher le taux de réchauffement apparent le plus rapide qui soit. Équivalent 2 C ° / siècle.

    - voir graphique sur site -

    Enfin, UAH, que le professeur Ole Humlum (climate4you.com) considère comme la référence absolue en matière de relevés de température globale. Avant que UAH ne modifie son jeu de données, il montrait plus de réchauffement que les autres. Maintenant, c'est le moins, à 1,3 ° C / siècle équivalent.

    - voir graphique sur site -

    À quel point le réchauffement climatique aurait-il dû se produire au cours des 40 années écoulées depuis le début de l'enregistrement satellite en 1979? La concentration de gaz carbonique a augmenté de 72 ppmv. La période de forçage de gaz carbonique est donc de 0,94 W m – 2, soit 0,94 x 6/5 = 1,13 W m – 2 de forçage anthropique net provenant de toutes les sources. En conséquence, la sensibilité de référence de période est de 1,13 x 0,3 ou 0,34 K, et la sensibilité à l’équilibre de période, avec la fonction de transfert médian du CMIP5 3.37, aurait dû être de 1,14 K. Cependant, le réchauffement observé était de 0,8 K (RSS), 0,7 K (GISS et HadCRUT4) ou 0,5 K (UAH): réchauffement moyen observé d'environ 0,7 K.

    RépondreSupprimer
  28. Une image plus réaliste peut être obtenue en datant le calcul de 1950, lorsque notre influence est devenue d'abord appréciable. Voici l'enregistrement de HadCRUT4:

    - voir graphique sur site -

    Le forçage de gaz carbonique depuis 1950 est de 4,83 ln (410/310), soit 1,5 Watts par mètre carré, puis 1,8 Watts par mètre carré après prise en compte des forçages anthropiques sans gaz carbonique, valeur conforme au GIEC (2013, Fig. SPM.5). ). Par conséquent, la sensibilité de référence de période de 1950 à 2018 est de 1,8 x 0,3, ou 0,54 K, tandis que la sensibilité d'équilibre équivalente, en utilisant la fonction de transfert de médium CMIP5 3.37, est de 0,54 x 3,37 = 1,8 K, dont seulement 0,8 K s'est réellement produite. En utilisant la fonction de transfert révisée 1.9 dérivée du réchauffement prévu par le RCP 6.0 prévu pour le milieu de gamme, le réchauffement après 1950 aurait dû être de 0,54 x 1,9 = 1,0 K.

    Il convient également de montrer le record de température du centre de l’Angleterre pour les 40 années 1694-1733, bien avant les VUS, au cours desquels la température a augmenté dans la majeure partie de l’Angleterre à un rythme équivalent à 4,33 ° C / siècle, contre seulement 1,7 ° C / siècle. équivalent dans les 40 ans 1979-2018. Par conséquent, le taux de réchauffement actuel n’est pas sans précédent.

    Il ressort clairement de cet enregistrement que même le changement de température important et naturel qui se produit non seulement en Angleterre mais dans le monde entier, à mesure que le soleil se rétablisse après le minimum de Maunder, est faible comparé aux importantes fluctuations annuelles de la température mondiale.

    - voir graphique sur site -

    Le moyen le plus simple d'illustrer le très grand écart entre le réchauffement prévu et le réchauffement observé au cours des 40 dernières années consiste à afficher les résultats sur un cadran.

    - voir graphique sur site -

    Recouvrement des projections par le GIEC (zones jaune et buff) et CMIP5 (Andrews et al. 2012: zones buff et orange) du réchauffement planétaire de 1850-2011 (échelle bleu foncé), de 1850 à 2x gaz carbonique (échelle rouge foncé) et de 1850-2100 ( échelle noire) dépassent le réchauffement observé de 0,75 K de 1850 à 2011 (HadCRUT4), qui se situe entre la sensibilité de référence de la période de 0,7 K au forçage anthropique net à moyen terme dans le GIEC (2013, fig. SPM.5) (aiguille cyan) et prévue de 0,9 K sensibilité d'équilibre de période à ce forçage après ajustement pour le déséquilibre radiatif (Smith et al. 2015) (aiguille bleue). La projection de milieu de gamme des modèles CMIP5 de 3,4 K de sensibilité de Charney (aiguille rouge) correspond environ à trois fois la valeur conforme à l’observation. L'intervalle révisé des prévisions de réchauffement global (zone verte), corrigeant une erreur de physique dans les modèles, dont les rétroactions ne réagissent pas à la température d'émission, est visiblement proche du réchauffement observé.

    RépondreSupprimer
  29. Note de bas de page: Je me suis engagé à faire rapport sur les progrès du document de mon équipe expliquant l’erreur de physique de la climatologie en omettant de son calcul par rétroaction le fait observable que le soleil brille. Le document avait été initialement rejeté au début de l’année dernière au motif que le rédacteur en chef du journal du top 10 auquel il avait été envoyé ne pouvait trouver personne compétent pour le relire. Nous avons simplifié le document, après quoi il a été envoyé et, après plusieurs mois de retard, seuls deux examens ont été renvoyés. Le premier était l’examen d’un document justificatif faisant état des résultats d’expériences effectuées dans un laboratoire gouvernemental, mais il était clair que l’examinateur n’avait pas lu le rapport du laboratoire, ce qui répondait à la question qu’il avait posée. Le second était apparemment un examen du document, mais l’examinateur a déclaré que, parce qu’il avait trouvé les conclusions du document non dissemblables, il ne s’était pas inquiété pour lire les équations qui justifiaient ces conclusions.

    Nous avons protesté. L'éditeur a ensuite obtenu une troisième revue. Mais cela, comme les deux revues précédentes, n'était pas une critique du présent document. Il s'agissait d'une revue d'un autre article qui avait été soumis à une revue différente l'année précédente. Tous les points soulevés par cet examen avaient depuis longtemps reçu une réponse complète. Par conséquent, aucun des trois examinateurs n’avait réellement lu le document qu’ils examinaient apparemment.

    Néanmoins, l'éditeur a jugé bon de rejeter le document. La direction de la revue a ensuite pris contact avec elle pour lui dire qu’elle espérait que nous étions satisfaits du rejet et nous inviter à soumettre de nouvelles communications à l’avenir. J'ai répondu que le rejet ne nous avait pas du tout satisfaits, pour la raison évidente qu'aucun des relecteurs n'avait lu le journal que l'éditeur avait rejeté, et que nous avions donc insisté pour pouvoir faire appel.

    L’éditeur a accepté d’envoyer à nouveau le document pour révision et de choisir les réviseurs avec plus de soin cette fois-ci. Nous avons suggéré, et l'éditeur a accepté, que, compte tenu de la difficulté qu'avaient les examinateurs à comprendre le point en litige, qui les prenait clairement par surprise, nous devrions ajouter au document une preuve mathématique complète que la fonction de transfert qui englobe toute l'action de la rétroaction sur le climat peut être exprimé non seulement en tant que rapport de sensibilité d'équilibre après rétroaction à sensibilité de référence avant rétroaction, mais également en tant que rapport de la température d'équilibre absolue totale à la température de référence absolue entière.

    Nous avons dit que nous devrions expliquer plus en détail que, bien que les équations de la fonction de transfert de la climatologie et la nôtre soient des équations valables, l'équation de la climatologie n'est pas utile car même de petites incertitudes dans les sensibilités, qui sont deux ordres de grandeur plus faibles que les températures absolues, à une grande incertitude dans la valeur de la fonction de transfert, même si de grandes incertitudes dans les températures absolues entraînent une faible incertitude dans la fonction de transfert, qui peut donc être dérivée et contrainte de manière très simple et très fiable sans utiliser de modèles de circulation générale.

    RépondreSupprimer
  30. Mon impression est que l'éditeur a compris que nous avions raison. Nous attendons une nouvelle section de notre professeur de théorie du contrôle sur la dérivation de la fonction de transfert à partir de l'équation du bilan énergétique via un développement de la série de Taylor d'ordre supérieur. Ce sera avec nous à la fin du mois, et l'éditeur enverra ensuite le papier pour relecture à nouveau. Je te tiendrai au courant. Si nous avons raison, la sensibilité de Charney (sensibilité à l’équilibre au gaz carbonique doublé) sera de 1,2 [1,1, 1,3] C °, bien trop peu pour importer, et non, comme les modèles l’imaginent actuellement, de 3,4 [2,1], 4 ° C, et que, scientifiquement parlant, ce sera la fin de l’escroquerie climatique.

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/10/the-credibility-gap-between-predicted-and-observed-global-warming/

    RépondreSupprimer
  31. «On vous fera une guerre»: les gens du voyage en force pour l’Acte 9 des Gilets jaunes ?


    18:03 11.01.2019



    L’arrestation de l’ancien boxeur Christophe Dettinger, «le gitan de Massy», a rendu folle de rage une partie de la communauté des gens du voyage. Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux où l’on voit des individus se réclamant du «peuple gitan» menacer le gouvernement de faire la «révolution» ou des «dégâts» lors de l’Acte 9 des Gilets jaunes.

    «Si vous voulez la révolution, prenez ce garçon-là, et on vous fera une guerre, tous, dans toute la France.»

    Ce «garçon-là», c'est Christophe Dettinger. Et cette menace a été prononcée par l'auteur d'une vidéo intitulée «Message d'un Gitan au gouvernement». Publiée le 7 janvier, elle faisait suite à la mise en garde à vue de Christophe Dettinger, accusé d'avoir molesté des gendarmes sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, dans le Ier arrondissement de Paris, lors de l'Acte 8 des Gilets jaunes.

    Entre-temps mis en détention provisoire dans l'attente de son procès, qui a été renvoyé au 13 février, l'ancien boxeur, champion de France 2007 et 2008 des lourds-légers, a ému une partie de la communauté des gens du voyage. Celui qui est surnommé «le gitan de Massy» s'est trouvé de nombreux défenseurs qui disent être prêts à en découdre.

    «Castaner on viendra te chercher»

    «Et à tout le peuple gitan de la France: il faut qu'on se rejoigne samedi prochain [12 janvier ndlr] et on va voir si on va pas casser, nous.» Le rendez-vous est donné. «Message d'un gitan au gouvernement» a été visionnée plus de 200.000 fois. Et la vidéo a fait des petits. Dans son sillage, d'autres individus disant faire partie de la communauté des gens du voyage ont apporté leur soutien à l'ancien boxeur. Le 7 janvier, une vidéo montrant un jeune homme se filmant à visage découvert a été publiée sur une des pages Facebook les plus actives des Gilets jaunes: «La France en colère —Carte des rassemblements». L'auteur du message interpelle directement le Président de la République:

    «Macron, je vais te dire quelque chose. Les Gitans c'est comme les braises. Quand tu as une braise qui est bouillante et que tu souffles dessus, ça ravive une flamme. Et cette flamme-là, c'est le peuple voyageur. […] C'est tout le peuple gitan qui va se réveiller. Du haut de ton piédestal, on va te faire redescendre.»

    Le jeune homme conclut son message d'un: «On se fait une grosse, grosse mobilisation, on va leur faire une révolution, on va leur montrer ce que le peuple gitan vaut maintenant.»

    Une autre vidéo publiée le 9 janvier sur la page «Gilet jaune pour le peuple par le peuple» —et depuis indisponible- est sur le même ton. L'auteur prévient le gouvernement que la journée du 12 janvier sera agitée:

    - voir clips suir site -

    «Jusqu'à maintenant, on s'est faits tout petits. Faire les manifestations pacifiquement, c'est très dur pour nous, on n'y arrive pas. Partout où on va en manifestation y'a du dégât», lance-t-il avant de s'adresser directement au ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et de lui lancer un ultimatum: «Le Gitan de Massy, s'il n'est pas dehors vendredi [11 janvier, ndlr], samedi [12 janvier, ndlr], tu vas avoir affaire à nous. Nous, on va pas venir huit semaines pour prendre des coups gratuits. On va aller chercher directement tes CRS et tes policiers. Et après on viendra te chercher.»

    RépondreSupprimer
  32. D'après une source policière citée par l'AFP et qui confirme une information de BFMTV, les auteurs sont bien des «gens du voyage qui incitent à en découdre à Paris» pour l'Acte 9. Il faut dire que les autorités prennent très au sérieux ces menaces. Michel Delpuech, le préfet de police de la capitale, a signalé au parquet de Paris plusieurs de ces vidéos sur la base de l'article 40 du Code de procédure pénale. Ce dernier enjoint tout représentant des autorités à le faire s'il a connaissance d'un crime ou d'un délit.

    Les menaces enregistrées sont en effet sans équivoque. Une autre vidéo circulant sur Facebook montre un homme qui se revendique aussi de la communauté des gens du voyage. Bonnet vissé sur la tête, il livre son avis sur la contestation sociale durant un peu plus de 13 minutes. Et se montre… vindicatif à l'égard d'Emmanuel Macron:

    «Regarde ce qui arrive samedi. On est déjà une bonne centaine, une bonne centaine de camions et de campings. Et il va falloir que tu dises à tes chiens de toucher les caravanes. Et après on te fera voir qu'est ce que c'est de toucher notre lieu d'habitation. Tu verras.»

    L'homme parle d'un «groupe privé spécial» où les «Gitans» communiqueraient à l'abri des médias, qui n'y auraient pas accès. À l'instar d'Eric Drouet, chauffeur routier et figure des Gilets jaunes qui avait appelé le 5 décembre à essayer de rentrer dans l'Élysée, l'auteur de la vidéo prévient que lui et d'autres manifestants tenteront d'investir le palais présidentiel le 12 janvier. Et annonce qu'ils pourraient ne pas venir les mains vides:

    «On va essayer de rentrer à l'Élysée samedi […] Nous aussi on est armés, nous aussi on a ce qu'il faut, Macron.»

    Plusieurs pages de Gilets jaunes sur les réseaux sociaux comptent de nombreux messages accueillant ce possible ralliement des gens du voyage avec beaucoup d'enthousiasme. «Macron veut une sanction exemplaire pour notre boxeur. Il vient de déclarer la guerre aux Gitans. Ils sont chaud patate», écrit un internaute sur la page «La France en colère». D'autres s'inquiètent d'un possible effet d'annonce et d'un pétard mouillé. Les gens du voyage écouteront-ils en masse les appels lancés sur les réseaux sociaux? Impossible de le savoir pour le moment. Comme l'a souligné un membre de la communauté gitane sur BFMTV, plusieurs membres des gens du voyage ont appelé à manifester, mais à le faire dans le calme:

    «Il y a une chose que les gens du voyage doivent comprendre. Dans le cortège des Gilets jaunes, il y aura les véritables casseurs. Il ne faut pas se mélanger avec ces gens-là.»

    Rendez-vous à Paris le 12 janvier, pour voir si les caravanes ont investi la capitale.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901111039604020-gilets-jaunes-acte-9-gitans-paris-gens-du-voyage/

    RépondreSupprimer
  33. Pour Castaner, si de la casse se produit demain, les Gilets jaunes en seront «complices»


    18:12 11.01.2019


    Si de la casse se produit en marge de la nouvelle mobilisation de Gilets jaunes prévue ce samedi, les manifestants en seront «complices», estime le ministre français de l’Intérieur. Cette déclaration n’a pas été au goût de nombreux internautes.

    Alors que l’acte 9 de la mobilisation des Gilets jaunes est attendu demain dans plusieurs villes françaises, Christophe Castaner a prévenu dans une interview à Brut que ceux qui appelleraient aux manifestations seraient en partie responsables des violences qui s’y produiraient.

    «Ceux qui appellent aux manifestations demain savent qu’il y aura de la violence et ils ont donc leur part de responsabilité », a-t-il averti.

    Selon le ministre, au début, les manifestants pouvaient dire qu’il y avait des casseurs en marge de leurs regroupements et qu’ils n’étaient pas responsables des actes de ceux-ci. Et d’ajouter que les manifestants seraient considérés comme complices des casseurs.

    «Demain, je le dis, ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations», a-t-il indiqué.

    Des internautes ont été nombreux à réagir aux propos du ministre. Certains se sont interrogés pour savoir en quoi serait la faute de ceux qui voulaient manifester calmement et sans excès.



    D’autres n’ont pas caché leur irritation et ont rejeté la responsabilité de la situation sur le pouvoir et le ministre.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901111039603931-castaner-mobilisation-gilets-jaunes-complicite-violences/

    RépondreSupprimer