Faire croire que l’éolien et le photovoltaïque pourraient remplacer le nucléaire, même partiellement, est une imposture.
Par Michel Gay.
8 JANVIER 2019
En 2019, la part des charges du service public de l’énergie pour les énergies renouvelables uniquement se montera à environ 8 milliards d’euros (Md€) selon le Président de la République dans son discours du 27 novembre 2018.
Ces taxes ont déjà été qualifiées le 13 décembre 2006 par le Conseil d’État « d’imposition innommée» (innommable ?), expression reprise par la Cour des comptes en juin 2012. Elles profiteront essentiellement à l’éolien et au photovoltaïque, qui ne représentent respectivement que 4 % et 2 % de la production d’électricité nationale.
PRODUCTIONS ERRATIQUES
Les variations aléatoires des éoliennes et des panneaux photovoltaïques (PV) peuvent être rapides (à l’échelle de l’heure). En cas de forte puissance éolienne et photovoltaïque installée, il est donc indispensable de disposer de moyens réactifs de production comme l’hydraulique et les centrales thermiques au gaz.
À l’échelle de la France, les fluctuations de production des parcs éoliens varient d’un minimum de 5 % à un maximum de 70 % de la puissance installée. L’ADEME prévoit d’installer 50 000 éoliennes de 2 mégawatts (MW).
Ainsi, pour une puissance installée de 100 gigawatts (GW), des variations incontrôlées allant de 5 à 70 GW peuvent survenir aléatoirement. C’est impossible à gérer sans une compensation massive avec du gaz.
L’argument du foisonnement des régimes de vents en France et en Europe, avancé par certains, ne correspond pas à la réalité. Le régime des vents est souvent le même partout comme le montrent les courbes de productions éoliennes établies par Hubert Flocard pour différents pays européens.
La production des PV est également fluctuante (variant de 1 à 10 selon les jours…) et limitée à 1 200 heures par an (moins de quatre heures en moyenne par jour en moyenne annuelle). En hiver, elle est nulle pendant les pointes de consommation du soir (vers 19 h 00).
En France, si 60 GW de panneaux photovoltaïques étaient installés, la puissance instantanée disponible varierait en été entre… 0 et 40 GW en moins de 6 heures.
En résumé, avec une puissance installée « vent plus soleil » de 160 GW, la puissance délivrée sur le réseau pourrait donc varier de 5 GW en hiver, alors que le besoin atteint régulièrement 80 GW, jusqu’à 110 GW en été (70 éolien + 40 PV) quand le besoin est seulement de 30 GW à 50 GW.
RÉDUIRE LE GAZ CARBONIQUE ?
Officiellement le but de la loi de transition énergétique est de réduire la consommation d’énergie fossiles (charbon, gaz, pétrole), et donc les émissions de gaz à effet de serre.
Or, en 2018, la production d’électricité française n’a émis que 60 g de gaz carbonique/kWh (principalement grâce au nucléaire), contre plus de 500 g de gaz carbonique/kWh pour l’électricité allemande majoritairement produite avec du charbon et du gaz.
Rapportés à la durée de vie, et surtout en tenant compte des nécessaires moyens pilotables de compensation au gaz pour répondre majoritairement aux besoins instantanés, les « écobilans » des émissions de gaz carbonique sont d’environ 200 g/kWh pour le PV, de 100 g/kWh pour l’éolien, et de 10 g/kWh pour le nucléaire.
En effet, non seulement les besoins en gaz sont plus importants pour compenser les intermittences des énergies renouvelables mais, en plus, les besoins en matériaux (béton, acier, cuivre, terres rares etc.) nécessaires à la construction des éoliennes et des panneaux photovoltaïques sont plus importants par kWh produit que le nucléaire.
Ajouter des éoliennes et du PV ne donc que détériorer le bilan des émissions de gaz carbonique de la France. Elles ont augmenté en 2017 et la tendance semble la même en 2018, malgré le développement des énergies renouvelables (ou à cause ?) …
COÛT DE PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ ?
Actuellement, sur un total de production de 550 térawattheures (TWh = un milliard de kWh), les 58 réacteurs du parc nucléaire produisent annuellement 420 TWh vendus sur le marché de 30 à 50 €/MWh, soit au total une vente annuelle d’environ 17 Md€.
Compte-tenu des tarifs d’achat par EDF de l’électricité éolienne et solaire (de 100 €/MWh jusqu’à 550 €/MWh avec le complément de rémunération selon l’année d’installation et la puissance installée), l’ordre de grandeur des achats est de 30 Md€ pour une production de « mauvaise qualité » de 23 TWh, soit 5 % de la production nucléaire…
Le coût d’investissement prévu uniquement pour les éoliennes et le PV, atteindra près 300 Md€ qu’il faudra renouveler tous les 20 ans, sans compter les éoliennes off-shore… beaucoup plus onéreuses.
À cette somme faramineuse, il faut ajouter plusieurs milliards d’euros pour le coût des adaptations du réseau d’électricité afin de supporter ces « bouffées de productions », ainsi que les gigantesques moyens de stockages que personne n’a encore chiffré.
Et ces calculs d’investissements sont encore optimistes !
En raison de leur intermittence, il faudrait aussi ajouter de nouvelles centrales thermiques (gaz et charbon) pilotables pour compenser les variations aléatoires des éoliennes et PV. D’où un investissement supplémentaire considérable, car il faudra multiplier au moins par trois le parc thermique fossile actuel en France, et augmenter les importations de gaz, ce qui alourdira encore la facture énergétique.
Une cinquantaine de réacteurs EPR couplés aux barrages existants et à quelques centrales à gaz d’appoints produiraient toute l’électricité de France (650 TWh) de manière maîtrisée et pour une durée de vie au moins trois fois plus longue (60 ans).
L’EMPLOI
L’industrie nucléaire représente 200 000 emplois directs et encore 200 000 emplois indirects qui seraient compromis par une réduction (ou un arrêt) de l’activité nucléaire.
Les éoliennes, comme les PV, ne sont pas fabriquées en France, ne créent quasiment pas d’emplois et contribueront au déficit de la balance commerciale. La « création » d’un emploi vert, souvent temporaire, tue deux à trois emplois ailleurs !
Faire croire que l’éolien et le photovoltaïque pourraient remplacer le nucléaire, même partiellement, est une imposture.
La possession d'armes se développe en Europe au milieu d'une vague d'attaques terroristes et de crimes liés aux migrants
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 05:30
Pendant des décennies, les pays européens ont toujours maintenu certaines des restrictions les plus lourdes en matière de possession d'armes à feu par des civils, laissant le taux d'armes à feu en circulation bien inférieur aux niveaux comparables aux États-Unis et en Amérique du Sud. Suite à une série d'attaques terroristes de grande envergure ces dernières années, le nombre de personnes qui revendiquent la possession légale d'armes à feu dans des pays comme l'Allemagne et la Belgique a augmenté, les citoyens européens étant de plus en plus préoccupés par la sécurité personnelle face à la vague terroriste islamique et une crise migratoire incontrôlée qui a entraîné une recrudescence de la criminalité.
Comme le rapporte le Wall Street Journal, en Allemagne, le nombre d’armes enregistrées légalement a augmenté d’environ 10 %, pour atteindre 6,1 millions d’armes au cours des cinq dernières années, l’année la plus récente pour laquelle des données du Registre national des armes allemand étaient disponibles. En outre, les autorisations permettant de porter les armes en dehors des champs de tir ont plus que triplé, passant à 9 285 au cours de la même période.
Parallèlement, le nombre de demandes de licences de tournage en Belgique a presque doublé à la suite du massacre perpétré dans une salle de concert à Paris en novembre 2015, qui a été suivi quatre mois plus tard par un attentat à Bruxelles, offrant "une indication claire des raisons pour lesquelles les gens les ont acquises", selon Nils Duquet. de l'Institut flamand de la paix, qui a parlé avec WSJ pour son histoire.
Depuis 2016, plus de 16 attaques terroristes en Europe ont été attribuées à ISIS, selon le traqueur d'attaques terroristes d'ESRI.
- voir graphiques sur site -
(Gracieuseté de ESRI)
Allemagne: les restrictions concernant la possession d'armes à feu sont notoirement sévères, et les autorisations pour les armes à feu pneumatiques non meurtrières ont connu une augmentation encore plus importante. Selon les données du gouvernement allemand, le nombre d'applications utilisant des gaz lacrymogènes ou des gaz lacrymogènes a presque doublé au cours des trois prochaines années jusqu'à la fin de 2017, pour atteindre 557 560.
Néanmoins, le nombre d'armes illégales en Europe dépasse de loin les armes légales (les pays d'Europe occidentale comptent parmi les plus gros marchés pour les trafiquants d'armes).
"L’Europe représente le plus grand marché pour le commerce des armes sur le Web sombre, générant des revenus environ cinq fois supérieurs à ceux des États-Unis", a conclu un rapport récent de Rand Corp.
En 2017, l'estimation se situait entre 44,5 et 34,2 millions d'euros, les armes provenant généralement de l'ex-Yougoslavie ou d'autres zones de guerre ponctuelles. Certains sont même achetés en ligne auprès de fournisseurs américains.
La sécurité a été la principale raison invoquée par de nombreux demandeurs de permis de port d'armes à feu dans des pays comme l'Allemagne. Selon une femme citée par WSJ, l'assaut du Nouvel An sur des centaines de femmes dans la ville allemande de Cologne par une bande de migrants il y a trois ans a incité Carolin Matthie à acheter sa première arme.
RépondreSupprimerLorsque des centaines de femmes ont été agressées sexuellement la veille du Nouvel An dans plusieurs villes allemandes il y a trois ans, Carolin Matthie a décidé qu'il était temps de se défendre. L'étudiante berlinoise de 26 ans a rapidement demandé un permis d'armes à feu, craignant que de nombreuses femmes aient la même idée et inondent le processus de demande.
"Si je ne le fais pas maintenant, je devrai peut-être attendre encore une demi-année", se souvient-elle en pensant.
Matthie discute maintenant de l'importance d'utiliser des armes à feu pour se défendre.
Mme Matthie a d'abord acheté un pistolet à air comprimé, que son permis lui permettait d'emporter avec elle.
Elle est depuis devenue une tireuse sportive, utilisant des munitions réelles dans les stands de tir, et demande maintenant un permis d'arme à feu. Elle publie un blog vidéo quotidien où elle préconise la légitime défense armée.
Depuis 2006, la Belgique renforce les restrictions à la possession d'armes à feu à la suite d'un attentat terroriste commis par un adolescent avec un fusil acquis légalement ...
"Avant 2006, vous pouviez acheter des fusils simplement en montrant votre pièce d'identité", a rappelé Sébastien de Thomaz, propriétaire de deux champs de tir à Bruxelles et qui travaillait auparavant dans un magasin d'armes à feu.
"Ils me laissaient tirer avec toutes les armes de mon beau-père chaque fois que je le rejoignais sur le stand", a déclaré Lionel Pennings, un artiste belge qui rejoint son beau-père sur l'un des stands de tir de M. De Thomaz le dimanche.
M. Pennings a rappelé qu’il avait pu, par le passé, tirer quelques coups avec l’arme de son beau-père. "Maintenant, c'est beaucoup plus strict", a-t-il déclaré. "Vous ne pouvez utiliser que les armes pour lesquelles vous avez un permis."
Un belge propriétaire éventuel d'une arme à feu doit réussir près d'un an de tests de tir théorique et théorique, ainsi que de contrôles psychologiques, a déclaré M. De Thomaz.
Le propriétaire du champ de tir s'interroge sur l'impact de cette politique. "A chaque attaque terroriste, la législation devient plus stricte", a-t-il déclaré. "Pour le marché noir, tout reste pareil."
… Mais suite à une vague d'attaques en Europe, le nombre de membres dans les clubs de tir belges est à la hausse. Alors que les taux de propriété sont toujours inférieurs à ceux des États-Unis et de l'Amérique latine, alors que la menace terroriste persiste et que les dirigeants européens défendent leurs politiques en faveur de la migration, la possession légale d'armes à feu en Europe occidentale pourrait continuer à augmenter.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-07/gun-ownership-surges-europe-amid-wave-terror-attacks-migrant-crime
Avec l'immigration ('réfugiés climatiques' !!) entrent les us & coutumes de chacun et, entr'autres, cette idée noire voire effrayante que certains se font de la mort !!
SupprimerEt le plaisir de tuer vous le mettez où ??!
Mais, dès lors que sont mises à disposition des armes dites 'de chasse' (Hahaha !) sont mises en face des armes de guerre ! C'est là que commence la lente descente aux enfers pour qui appellerait 'police-secours' et ceux qui refusent d'aller en zone de non-droit ! (grandes aujourd'hui comme 10 fois la France !).
France en chute libre
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 05:00
Écrit par Guy Milliere via le Gatestone Institute,
Les responsables français comprennent évidemment que les terroristes sont engagés dans une longue guerre et qu’il sera difficile de les en empêcher; ils semblent donc avoir cédé. Ces responsables sont sans doute conscients que les jeunes musulmans français se radicalisent de plus en plus. La réponse a toutefois été de renforcer les institutions musulmanes en France.
Au moment où le président Macron parlait, l'un de ses émissaires était au Maroc pour signer le Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui définit l'immigration comme "bénéfique" pour les pays hôtes. Dans ce cadre, les États signataires s'engagent à "renforcer les systèmes de fourniture de services intégrant les migrants".
Un groupe de généraux à la retraite a publié une lettre ouverte dans laquelle il déclarait que la signature du Pacte mondial constituait un pas supplémentaire vers "l'abandon de la souveraineté nationale" et notait que "80 % de la population française pense que l'immigration doit être stoppée ou réglementée de manière drastique".
L'auteur Éric Zemmour a décrit la révolte des "gilets jaunes" comme le résultat du "désespoir des gens qui se sentent humiliés, oubliés, dépossédés de leur pays par les décisions d'une caste méprisante".
Strasbourg, France. Marché de Noël. 11 décembre, 20h. Un homme criant "Allahu Akbar" tire sur les passants, puis en blesse plusieurs avec un couteau. Il assassine trois personnes sur le coup et en blesse une douzaine d'autres, parfois sévèrement. Deux mourront plus tard de leurs blessures. Le meurtrier s'échappe. Deux jours plus tard, la police l'a abattu.
Il était connu de la police. Lorsque des membres de la Direction générale de la sécurité intérieure et des gendarmes sont arrivés chez lui quelques heures plus tôt, il s'était échappé. Bien qu'ils sachent qu'il était un islamiste armé et dangereux, prêt à agir et que les marchés de Noël étaient et pourraient être des cibles probables, aucune surveillance n'était en place.
Le meurtrier, Cherif Chekatt, aurait en fait dû être tenu à l'écart de la rue. Il avait 29 ans, son nom figurait sur la liste des personnes accusées de radicalisation terroriste (FSPRT), et il avait déjà été condamné pour 27 crimes. Il était néanmoins libre, sans surveillance de la part de la police.
Son cas est similaire à celui de nombreux terroristes djihadistes en France au cours de la dernière décennie. Mohamed Merah, qui a assassiné des enfants juifs à Toulouse en 2012; Cherif et Said Kouachi, qui ont assassiné la plupart des employés du magazine satirique Charlie Hebdo en 2015, et Amedy Coulibaly, qui a assassiné des personnes dans un supermarché casher quelques jours plus tard.
Les gouvernements qui se sont succédé n'ont rien fait pour remédier à la situation. Au lieu de cela, ils ont prononcé des discours et ont posté des soldats dans les rues. "Les jeunes Français doivent s'habituer à la menace d'attaques", avait déclaré en 2015 le Premier ministre, Manuel Valls. Deux ans plus tard, juste avant le premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron, toujours candidat, utilisait presque le mêmes mots. Le terrorisme, a-t-il déclaré, est "impondérable" et constituera une "menace qui fera partie de la vie quotidienne des Français pour les années à venir".
RépondreSupprimerLes lois françaises sont extrêmement laxistes. Même les tueurs en série et les terroristes ne sont pas condamnés à de longues peines de prison. La plupart des prisons sont devenues des postes de recrutement djihadistes. Actuellement, plus de 600 zones interdites sont sous le contrôle d'imams et de gangs musulmans. Les islamistes, apparemment "prêts à agir", se comptent par milliers. La police n'a tout simplement pas le personnel ni les ressources matérielles nécessaires pour tout contrôler.
Les seuls dirigeants politiques qui ont proposé des lois plus sévères contre le terrorisme, ou qui ont déclaré que des mesures exceptionnelles étaient nécessaires - par exemple, un recours plus large aux bracelets de cheville électroniques - pour contrer les menaces croissantes, proviennent de partis considérés comme "de droite". Les principaux médias ont immédiatement qualifié ces dirigeants d '"extrémistes" et leurs propositions ont été rejetées.
Macron et son gouvernement continuent leur fâcheuse tradition de soumission au politiquement correct. Il semble qu'ils préfèrent apaiser les extrémistes plutôt que de les affronter.
Ces politiciens sont sans aucun doute conscients que de nouvelles émeutes pourraient avoir lieu. En 2016, Patrick Calvar, chef de la Direction générale de la sécurité intérieure française, a évoqué le risque élevé d '"affrontements entre communautés", voire de guerre civile.
Ces responsables comprennent évidemment que les terroristes sont engagés dans une longue guerre et qu’il sera difficile de les en empêcher; ils semblent donc avoir cédé. Ces responsables sont sans doute conscients que les jeunes musulmans français se radicalisent de plus en plus. La réponse a toutefois été de renforcer les institutions musulmanes en France.
Bien que ces responsables voient vraisemblablement aussi que l'immigration musulmane en France se poursuit et que des centaines de milliers de migrants musulmans illégaux créent des problèmes de sécurité accrus, ils ne font rien pour inverser la tendance. Le nombre de déportations est en augmentation, mais reste rare: un peu plus de 26 000 personnes ont été déportées en 2017. Parallèlement, plus de 150 000 immigrants clandestins vivent en Seine Saint Denis, près de Paris. Macron, depuis qu'il est président, a répété à plusieurs reprises que ceux qui l'invoquaient pour expulser les immigrants clandestins étaient "xénophobes".
En fait, Macron et le gouvernement actuel encouragent davantage de migration: tous les immigrants clandestins en France reçoivent une aide financière s'ils le demandent, ainsi que des soins de santé gratuits; et ils ne courent presque aucun risque d'être déportés.
Chaque année, plus de 200 000 permis de séjour sont délivrés (262 000 en 2017), y compris pour les immigrants clandestins. Nombre d'entre eux n'ont aucune compétence commerciale, certains perçoivent pendant des décennies le revenu minimum versé à une personne en difficulté.
Le soutien social aux migrants, qu’il soit légal ou non, augmente le coût d’un système de protection sociale de plus en plus coûteux. La France est aujourd'hui le pays le plus lourdement imposé du monde développé: les prélèvements obligatoires représentent plus de 45% du PIB. Le chômage est élevé à 9,1%. Les salaires typiques sont bas et stagnants. Un enseignant d’une école publique qui débute gagne 1 794 euros par mois (2 052 dollars). Après une année de service, un policier gagne encore moins: 1 666 euros par mois (1 906 dollars).
Macron, lors de son élection à la présidence, avait promis de stimuler la croissance et d'améliorer le pouvoir d'achat. Pour encourager les grandes entreprises multinationales à investir en France, il a réduit leurs impôts et supprimé un impôt sur la fortune. Ne souhaitant apparemment pas augmenter le déficit du budget français (2,6% en 2017), il a créé de nouvelles taxes et augmenté quelques-unes des taxes payées par l'ensemble de la population, y compris les taxes sur les carburants.
RépondreSupprimerC’est dans ce contexte que sont apparus les manifestants du "gilet jaune", en émeute dans toute la France depuis huit week-ends. Ils ont juré de continuer à manifester.
Les nouvelles taxes, ainsi que l’augmentation des taxes existantes, ont plongé de nombreuses personnes dans une situation financière difficile. Beaucoup ont également estimé que la réduction des impôts sur les grandes entreprises, associée à la suppression de l'impôt sur la fortune des riches, était scandaleusement injuste. Ils constatent parfaitement que le manque de sécurité se propage, que l'immigration explose et que le gouvernement n'assure pas suffisamment de loi et d'ordre.
Les remarques de Macron, telles que comparer "ceux qui réussissent et ceux qui ne le sont pas" - ou son affirmation selon laquelle "la vie d'un entrepreneur est beaucoup plus dure que celle d'un employé" - lui ont donné l'image d'un parodique arrogant qui méprise les pauvres et ne sait rien des problèmes auxquels ils sont confrontés. Certaines de ses déclarations, telles que "il n'y a pas de culture française" ou que les Français sont des Gaulois "résistants au changement" - ont amené beaucoup à penser qu'il n'avait même pas de respect pour les Français ni pour la France.
La prolifération de radars de vitesse sur les routes et l'abaissement de la limite de vitesse à 80 km / h, mis à part les autoroutes, ainsi qu'une augmentation notable du nombre de contraventions pour excès de vitesse, n'ont pas non plus aidé ses cotes de popularité.
Enfin, une augmentation supplémentaire des taxes sur les carburants a déclenché une révolte qui ne s'est pas arrêtée à ce jour.
La première manifestation des "vestes jaunes", qui a eu lieu le 17 novembre, a spontanément rassemblé des centaines de milliers de personnes à travers le pays et a bénéficié du soutien de plus de 80 % de la population.
Plutôt que de réagir rapidement et de dire qu'il comprenait les difficultés de millions de Français, Macron a attendu 10 jours jusqu'à ce qu'une deuxième manifestation, plus importante que la première, y réponde. Il a ensuite prononcé un discours sur l'environnement et souligné que des taxes sur les carburants étaient nécessaires pour lutter contre le "changement climatique".
Ses propos semblaient totalement déconnectés de la détresse économique ressentie par le public.
Quatre jours plus tard, le 1er décembre, une troisième manifestation a attiré encore plus de monde que la deuxième. Les manifestants ont agité des drapeaux français et ont chanté l'hymne national. Les personnes qui ont parlé à la télévision ont déclaré que Macron s’était moqué d’elles et lui avait rappelé ses promesses. Ils ont exigé sa démission, de nouvelles élections et un retour de la souveraineté au peuple.
Des gangs de banlieue ont pillé des magasins et détruit des biens. La police a été particulièrement brutale envers les manifestants, mais n'a pas pu empêcher le pillage ou la destruction.
Macron ne dit rien.
RépondreSupprimerLe 8 décembre, jour de la quatrième manifestation, Paris était effectivement assiégée. Des véhicules blindés ont été déployés le long des principales avenues. Des milliers de policiers ont fermé l'accès au quartier de la résidence présidentielle, le palais de l'Élysée. Un hélicoptère a attendu dans la cour de l'Élysée, au cas où Macron aurait besoin d'être évacué. Le pillage et la destruction ont recommencé.
Lorsque Macron a finalement décidé de dire quelque chose, le 10 décembre, il a annoncé une légère augmentation du salaire minimum et la suppression de certains impôts. Il a promis d'ouvrir un "débat national" et a annoncé la nécessité de revoir les règles relatives à l'immigration. Cependant, au moment où Macron parlait, l'un de ses émissaires était au Maroc au nom de la France pour signer le Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, qui définit l'immigration comme "bénéfique" pour les pays hôtes. Dans ce cadre, les États signataires s'engagent à "renforcer les systèmes de fourniture de services intégrant les migrants". Le lendemain, un attentat terroriste a eu lieu près d'un marché de Noël à Strasbourg, au cours duquel cinq personnes ont été assassinées.
La colère du public ne s'est pas apaisée. Les manifestants du "gilet jaune" qui ont parlé à la télévision les jours suivants ont déclaré que Macron n'avait manifestement pas pris la mesure de ce qu'ils disaient. Ils ont déclaré que parler de revoir les règles d'immigration lors de la signature du Pacte mondial - sans prendre en compte l'opinion de la population - montrait que Macron était un menteur.
Un groupe de généraux à la retraite a publié une lettre ouverte dans laquelle il déclarait que la signature du Pacte mondial constituait un pas supplémentaire vers "l'abandon de la souveraineté nationale" et notait que "80% de la population française pense que l'immigration doit être stoppée ou réglementée de manière drastique".
"En décidant seuls de signer ce pacte", ont écrit les généraux, "... vous êtes coupable de déni de démocratie, voire de trahison, dans le respect de la nation".
La ministre de la Défense, Florence Parly, a déclaré que la lettre des généraux était "inadmissible et indigne", mais n'a pas contesté les arguments qu'elle énonçait. Encore une fois, Macron ne dit rien.
Le 22 décembre, lors de la cinquième manifestation des "gilets jaunes", les manifestants étaient moins nombreux mais leur colère semblait plus vive. Les appels à la démission de Macron sont venus de partout. Une marionnette représentant Macron était symboliquement décapitée par une guillotine d'imitation. Une sculpture représentant une main jaune, ressemblant au logo de SOS Racisme, la plus ancienne organisation luttant contre le "racisme" et "l'islamophobie" en France, a été incendiée.
Les antisémites ont saisi l'occasion pour donner leurs opinions habituelles, mais étaient marginaux. Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a toutefois utilisé leurs commentaires pour attaquer les manifestants du "gilet jaune". Il a envoyé un tweet disant que les "gilets jaunes" étaient "des lâches, des racistes, des antisémites" et qu'ils étaient du genre à organiser des coups d'Etat. Un peu plus tôt, il avait dit que quoi qu'il arrive, Macron ne "changerait pas de cap".
Macron semble espérer que la fatigue conduira les "gilets jaunes" à baisser les bras, mais rien ne semble encore le montrer. Au contraire, les "gilets jaunes" semblent consacrés à le faire tomber. Ceux à la télévision disent qu'ils sont déterminés à se battre "jusqu'au bout". Le préjudice économique est considérable. les premières estimations s'élevaient à des centaines de millions d'euros.
"Macron et son équipe", a récemment écrit Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro, "aurait tort de croire que si la mobilisation faiblit pendant la trêve de Noël, cela signifie qu'ils sont hors du bois".
RépondreSupprimerL'auteur Éric Zemmour a décrit la révolte comme le résultat du "désespoir de ceux qui se sentent humiliés, oubliés, dépossédés de leur pays par les décisions d'une caste méprisante". Il a conclu qu'il pensait que Macron avait perdu toute légitimité et que sa présidence était terminée.
Le commentateur de la radio, Jean-Michel Aphatie, a déclaré que la présidence et le gouvernement "tenaient bon", et que la lettre publiée par les généraux est un signe fort que les institutions françaises sont profondément ébranlées. "Si la police faiblit", at-il souligné, "la France pourrait rapidement sombrer dans le chaos".
Le 20 décembre, deux jours avant la cinquième manifestation des "gilets jaunes", des policiers ont organisé une manifestation devant le palais de l'Élysée. Le vice-président d'une organisation composée d'officiers de police a déclaré que de nombreux membres étaient épuisés, avaient de la sympathie pour la révolte et étaient prêts à la rejoindre.
Le lendemain, le gouvernement augmenta les salaires des policiers et leur paya des millions pour les heures supplémentaires - des paiements en retard depuis des mois.
"Les autorités ont vraiment peur que la police ne les reproche", a commenté le journaliste Jean-Michel Aphatie. "C’est difficile à imaginer. C’est là où nous sommes en France, aujourd’hui".
La popularité du Macron est en chute libre; il est tombé à 18 %. La popularité d'aucun président français n'est tombée si bas, si rapidement. Flore Santisteban, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, a cité des enquêtes montrant que Macron cristallise désormais "une haine intense et peut-être plus que la haine: la rage".
De nombreux commentateurs se demandent comment Macron pourra encore gouverner dans les semaines à venir et demandent s’il pourrait être contraint de démissionner et d’appeler à des élections présidentielles anticipées.
Plusieurs analystes ont annoncé que cette fois-ci, Marine Le Pen, chef du parti populiste de droite, le Rassemblement national, pourrait être élue présidente. Les thèmes de sa campagne présidentielle en 2017 ressemblaient aux revendications du mouvement "gilet jaune".
Macron ne dit toujours rien. Il n'est nulle part en vue. Ses seules déclarations publiques récentes ont été faites dans des pays étrangers: Belgique et Tchad. Sa dernière apparition publique en France a eu lieu le 4 décembre, dans le Massif Central, tard dans la soirée. Il est allé voir les dégâts causés à un bâtiment officiel en partie brûlé par des vandales. Bien que sa visite fût inopinée, des dizaines de "gilets jaunes" sont arrivés, l'ont insulté et il est rapidement parti.
Les sondages montrent que le Rassemblement national de Le Pen pourrait remporter les élections au Parlement européen de mai 2019 avec 24 % à 25 % des voix. Un autre parti nationaliste de droite, Debout la France ! (France, Stand Up !), Dirigé par le député Nicolas Dupont-Aignan et allié au parti du Rassemblement National, pourrait obtenir 8%. Le total représenterait 32 % à 33 % des voix. Le parti La République en Marche !, créé par Macron il y a deux ans, ne devrait recueillir que 18% des suffrages.
L'élection au Parlement européen n'a pas d'impact direct sur la vie politique française. Un tel résultat, cependant, constituerait un désaveu cinglant de Macron - s’il parvient à rester au pouvoir jusqu’alors.
RépondreSupprimerIl y a quelques mois, Macron s'est présenté comme le champion d'une Europe ouverte, "progressiste" et multiculturelle et a décrit les défenseurs de la souveraineté nationale et tous ceux qui sont hostiles à l'immigration et au multiculturalisme, comme des "lépreux" et des partisans du "nationalisme belliqueux". le rejet de l'autre ". Il feignit facilement de triompher d'eux.
En juillet 2017, il a laissé entendre qu'il gouvernerait comme le dieu romain Jupiter. Il ne tarda pas à tomber de son piédestal.
Le soir du 31 décembre, Macron a offert aux Français ses voeux pour l'année 2019. Il ne s'est pas excusé. Il a ignoré les griefs des manifestants du "gilet jaune" et de leurs partisans. Il a simplement déclaré que "la colère a éclaté" et que "l'ordre sera maintenu sans indulgence". Il a décrit en termes positifs tout ce qu'il avait fait depuis son accession à la présidence. Il a ajouté qu'il "avancerait" dans la même direction sans rien changer: "J'ai l'intention de continuer à suivre la ligne que j'ai tracée depuis le premier jour de mon mandat". Il a décrit ses opposants politiques comme des "extrémistes", des "démagogues" et des "mégaphones d'une foule remplie de haine". Il a répété que la "lutte contre le réchauffement climatique" était une priorité absolue.
Un grand nombre des manifestants du "gilet jaune", interviewés à la télévision, ont semblé contrariés; certains ont dit qu'ils avaient même décidé de ne pas écouter le discours. Les opposants politiques de Macron le critiquèrent sévèrement. Nicolas Dupont-Aignan a écrit:
"Ce soir, les Français ont eu la confirmation qu'Emmanuel Macron n'avait rien appris des événements de 2018. Alors que sa politique rassemblait plus de 75 % des Français contre lui, il semblait déterminé à continuer, au mépris de la démocratie."
Laurence Saillet, du parti de droite modéré, Les républicains, a déclaré:
"J'ai l'impression que pendant que les" vestes jaunes "protestaient, il était sur une autre planète ... Il n'a pas pris la mesure de la colère du pays. Il ne fait pas de mea culpa, il a même évalué positivement ses actions, précisément ce qui est rejeté par le français."
Marine Le Pen a tweeté: "Ce président est un imposteur. Et un pyromane."
Le 3 janvier, Eric Drouet, l'une des principales figures du mouvement des "gilets jaunes", a été arrêté par une dizaine de policiers alors qu'il se rendait à la Place de la Concorde, dans le centre de Paris, pour allumer des bougies et rendre hommage aux blessés des "gilets jaunes". ou tué depuis le début des manifestations. Il marchait paisiblement sur le trottoir avec 15 à 20 de ses amis. Aucun d'entre eux ne criait, ne portait de banderole ou même un gilet jaune. Drouet a été inculpé pour avoir organisé une manifestation illégale. Les opposants politiques de Macron ont déclaré que Macron ajoutait de l'essence à l'incendie.
Le 4 janvier, après la première réunion du cabinet de l'année, Macron a demandé au porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, de déclarer que "ceux qui continuent à protester ... sont des agitateurs qui font la promotion de l'insurrection", et que le gouvernement doit "aller plus loin, plus fort façon".
Samedi 5 janvier, des milliers de "gilets jaunes" ont à nouveau manifesté, réclamant la démission de Macron. Ils ont enfoncé les portes de l'immeuble de bureaux de Griveaux alors qu'il se sauvait. Le soir, les rues de Paris et d’autres villes ressemblaient davantage à des champs de bataille.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-07/france-free-fall
(...) Les responsables français comprennent évidemment que les terroristes sont engagés dans une longue guerre et qu’il sera difficile de les en empêcher; ils semblent donc avoir cédé. Ces responsables sont sans doute conscients que les jeunes musulmans français se radicalisent de plus en plus. La réponse a toutefois été de renforcer les institutions musulmanes en France. (...)
Supprimer(...)"Les jeunes Français doivent s'habituer à la menace d'attaques", avait déclaré en 2015 le Premier ministre, Manuel Valls. (...) Le terrorisme, a-t-il déclaré, est "impondérable" et constituera une "menace qui fera partie de la vie quotidienne des Français pour les années à venir". (...)
(...) Les lois françaises sont extrêmement laxistes. Même les tueurs en série et les terroristes ne sont pas condamnés à de longues peines de prison. La plupart des prisons sont devenues des postes de recrutement djihadistes. Actuellement, plus de 600 zones interdites sont sous le contrôle d'imams et de gangs musulmans. Les islamistes, apparemment "prêts à agir", se comptent par milliers. La police n'a tout simplement pas le personnel ni les ressources matérielles nécessaires pour tout contrôler. (...)
(...) Les remarques de Macron: "il n'y a pas de culture française"(...)
Le stade de la réflexion, du débat ou d'une quelconque protestation pacifique est dépassé. La France est aujourd'hui en guerre comme l'ont été d'autres pays (Irak, Libye, Côte d'Ivoire, etc) surpris par la mort qui ne s'arrêtait plus.
Tous morts jusqu'aux derniers ! Remplacés par des terroristes officiels.
Les armes hypersoniques posent "un défi important à la paix mondiale": expert
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 04:15
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé le mois dernier que son armée allait déployer ses premiers missiles hypersoniques à capacité nucléaire en 2019, affirmant que l'acquisition de cette technologie avait propulsé son pays dans une nouvelle ère d'armes à grande vitesse capables de surpasser les systèmes de défense antimissile les plus avancés du monde. le monde.
"À partir de 2019, les forces armées russes disposeront du nouveau système stratégique intercontinental Avangard ... C'est un grand moment dans la vie des forces armées et dans la vie du pays. La Russie a obtenu un nouveau type d'arme stratégique, "Poutine a dit.
Avec le déploiement immédiat d’armes hypersoniques capables d’atteindre 20 000 mi / h, les défis de la maîtrise des armements seront considérables, alors que le monde avance dans une nouvelle phase géopolitique inquiétante, a averti un expert en matière de défense.
La question a également été mentionnée dans le rapport sur l'enquête stratégique 2018 de l'Institut international d'études stratégiques (IISS), publié par le Dr Nicholas Redman et publié en novembre. Il a averti qu'un missile hypersonique voyageant à la vitesse annoncée par Poutine (32 186 km / h) serait capable de frapper Londres - à 1 500 km environ de Moscou - en moins de cinq minutes.
Douglas Barrie, haut responsable de l'aérospatiale militaire chez IISS, s'est dit sceptique. Poutine serait en mesure de déployer son système cette année.
Mais il a déclaré: "Les véhicules hypersoniques à glissement et les missiles de croisière hypersoniques sont encore en développement - bien que le déploiement opérationnel de véhicules à glissement hypersonique puisse ne durer que quelques années".
"Ces armes ne changeront pas la façon dont la guerre est menée - mais elles réduiront le temps nécessaire pour atteindre une cible et le temps de décision pour toute tentative d'engager ou de réagir."
Il a ajouté: «La Russie, la Chine et les États-Unis recherchent activement des véhicules à glisse hypersonique et une propulsion hypersonique. La plupart des travaux sont classés. "
«L'interception de missiles de croisière hypersoniques est exigeante mais pas impossible», mais le système de défense antimissile de l'OTAN aurait beaucoup de difficulté à intercepter un véhicule hypersonique à glissement en provenance de Russie.
Dans l'enquête stratégique de l'IISS l'année dernière, le directeur général du groupe de réflexion, John Chipman, a averti que la Russie et la Chine menaient une campagne parallèle de «guerre de la tolérance» contre l'Occident.
Chipman a expliqué: "La guerre de la tolérance est l’effort de repousser les lignes de résistance, de rechercher les faiblesses, d’affirmer unilatéralement des droits, de briser les règles, d’établir de nouveaux faits sur le terrain, de dépouiller les autres de l’initiative et d’obtenir un avantage systématique sur les opposants hésitants."
"Il exploite en particulier les faiblesses des démocraties occidentales dont l'instinct de gouvernement a été tempéré par l'échec géopolitique à l'étranger et par les contraintes imposées par l'opinion nationale sur le déploiement international à toute épreuve", a-t-il ajouté.
"Cela devient une stratégie privilégiée pour les pays qui ne peuvent pas facilement défier leurs plus grands rivaux de manière symétrique".
RépondreSupprimer"De toute évidence, la Russie du président Vladimir Poutine cherche asymétriquement à tirer avantage de sa position affaiblie par le recours régulier à des stratagèmes de guerre de tolérance."
Les armes hypersoniques ont propulsé le monde dans une nouvelle phase géopolitique troublante. Ce n'est pas seulement un monde unipolaire, mais maintenant une distribution multipolaire du pouvoir, grâce à la montée en puissance des forces militaires en Russie et en Chine.
Le soi-disant nouvel ordre mondial et le consensus de Washington se détériorent. Cela crée de nouveaux risques et incertitudes: tensions militaires croissantes, perturbations économiques et boucles de rétroaction déstabilisatrices entre l’évolution des relations internationales et la situation politique intérieure des pays.
Les technologies hypersoniques commencent à permettre aux pays de se libérer du nouvel ordre mondial et du contrôle de Washington. Le monde évolue et, dans cette phase de transition, le monde deviendra beaucoup plus dangereux.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-06/hypersonic-missiles-pose-significant-challenge-world-peace-says-expert
SupprimerPourquoi en temps de guerre se sont toujours les habitants des pays qui sont les victimes et non les Dirigeants qui provoquent la guerre ? Parce qu'en dictatures le Peuple n'a le droit que de fermer sa gueule !
En Démocratie, c'est le Peuple qui dirige. Qui prend SES responsabilités de n'accueillir d'assassins sur son sol, de ne leur donner d'allocation ni de foyer ! C'est ainsi que la paix et la bonne entente de tous est conservée en Suisse.
Salvini soutient les gilets jaunes contre Macron; Revendication du président français "contre son peuple"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 02:45
Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, et son partenaire de coalition ont annoncé leur soutien au mouvement français Yellow Vest, accusant le président français Emmanuel Macron d'être "contre son peuple".
"Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président qui gouverne contre son peuple", a déclaré Salvini dans un communiqué - tout en condamnant "fermement" les manifestants qui ont eu recours à la violence.
Dans le même temps, Luigi Di Maio, ministre adjoint du Premier ministre italien âgé de 32 ans, qui dirige le Mouvement des cinq étoiles (M5S), a déclaré aux gilets jaunes dans un article publié lundi sur son blog "n'abandonnez pas !" De Maio a proposé aux manifestants français d'utiliser la "plate-forme Rousseau" de M5S pour aider les Gilets jaunes à améliorer leur organisation et à "élaborer un programme électoral", selon France24.
"Ce système (Rousseau) est fait pour un mouvement horizontal et spontané comme le vôtre et nous serions heureux si vous voulez l'utiliser."
Le Mouvement 5 étoiles est prêt à vous apporter le soutien dont vous avez besoin. Comme vous, nous condamnons trop les auteurs de la violence lors des manifestations, mais nous savons que votre mouvement est pacifique. Nous pouvons mettre à votre disposition certaines fonctions de notre système opérationnel de démocratie directe, Rousseau, par exemple un appel à l'action pour organiser les événements sur le territoire ou un système de vote permettant de définir le programme électoral et de choisir les candidats à présenter aux élections. C'est un système conçu pour un mouvement horizontal et spontané comme le vôtre et nous serions heureux si vous vouliez l'utiliser. -Il Blog delle Stelle (traduit)
Dans le même temps, le Globe and Mail rapporte que la position dure adoptée par Macron à l'égard du mouvement Yellow Vest s'est retournée contre lui, alors que les autorités françaises ont du mal à maintenir l'ordre.
Ce qui a commencé comme une rébellion populaire contre les taxes sur le diesel et le coût de la vie élevé s'est transformé en une chose plus périlleuse pour Macron: un assaut contre sa présidence et les institutions françaises.
Les manifestants anti-gouvernementaux ont utilisé samedi un chariot élévateur à fourche pour pénétrer de force dans l'enceinte du ministère, ont incendié des voitures près des Champs-Élysées et, lors d'une violente escarmouche sur un pont au-dessus de la Seine, ont frappé et renversé des policiers anti-émeute. -Le Globe and Mail
Macron a tweeté au cours du week-end "Une fois de plus, la République a été attaquée avec une violence extrême - ses gardiens, ses représentants, ses symboles."
Le président français a profité des vacances pour tenter de réprimer le mouvement Yellow Vest - mais il était de retour avec une vengeance après le Nouvel An.
Et lundi, le Premier ministre français, Edouard Philippe, a déclaré que la France réprimerait les manifestations non autorisées, déclarant que "suite à une violence inacceptable en France, le gouvernement prévoit de réagir de manière décisive". Philippe a déclaré à la télévision LE20H que quiconque organise une manifestation sans la déclarer préalable sera passible d'une peine sévère.
RépondreSupprimerLe porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré vendredi que le gouvernement ne cesserait pas ses efforts pour refaçonner l'économie, et a qualifié les manifestants d'agitateurs cherchant à renverser le gouvernement Macron. Vingt-quatre heures plus tard, Griveaux se sauvait par la porte arrière de son bureau, alors que les manifestants envahissaient la cour et détruisaient plusieurs voitures.
"Ce n'est pas moi qui ai été attaqué", a-t-il déclaré plus tard. "C'était la République."
Pendant ce temps, la "République" écrase ses citoyens sous le poids des impôts les plus élevés au monde, ce qui a alimenté les troubles et la colère, en particulier parmi les cols bleus français dont les revenus ont été réduits à néant par une série d'impôts publics.
C’est cette colère qui a abouti au mouvement Yellow Vest, qui a commencé par bloquer les routes, occuper les postes de péage des autoroutes - et se transformer en manifestations violentes dans tout le pays (et au-delà).
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-07/salvini-backs-yellow-vests-against-macron-claims-french-president-against-his
Griveaux :(...) "Ce n'est pas moi qui ai été attaqué", a-t-il déclaré plus tard. "C'était la République." (...)
SupprimerEffectivement, c'est la dictature qui est attaquée mais pas encore les dictateurs.
Paris recadre Rome après son soutien aux Gilets jaunes
RépondreSupprimer13:53 08.01.2019
La ministre française chargée des Affaires européennes Nathalie Loiseau n’y est pas allée avec le dos de la cuillère pour recadrer et appeler à davantage de «respect» le gouvernement italien qui s’est exprimé lundi en faveur des Gilets jaunes.
La ministre chargée des Affaires européennes Nathalie Loiseau n'a pas gardé la langue dans sa poche pour demander du «respect» au gouvernement italien après son soutien exprimé au mouvement des Gilets jaunes en France
«Je pense que la priorité du gouvernement italien c'est de s'occuper du bien-être du peuple italien, je ne suis pas sûr que de s'intéresser aux Gilets jaunes a quoi que ce soit à voir avec le bien-être du peuple italien», a-t-elle déclaré devant des journalistes à Bruxelles.
«J'ai beaucoup entendu le gouvernement italien demander le respect pour la manière dont il gouvernait l'Italie. Ce respect leur est dû, mais il est dû à n'importe quel pays, surtout quand on est voisins, alliés et amis», a-t-elle poursuivi, s'exprimant à son arrivée à une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens.
Mme Loiseau a ajouté qu'elle allait évoquer ce problème avec son homologue italien.
Lundi 7 janvier, le ministre italien du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales, Luigi Di Maio, a exprimé son soutien au mouvement des Gilets jaunes en France.
«Gilets jaunes, ne faiblissez pas! Depuis l'Italie, nous suivons votre bataille dès le jour de votre première apparition […]. Nous savons ce qui vous anime et pourquoi vous avez décidé de descendre dans les rues pour vous faire entendre», a écrit le vice-Président du conseil des ministres et dirigeant du Mouvement 5 étoiles (M5S) sur le site du parti.
Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur et chef de la Ligue qui est membre de la coalition au pouvoir, a déclaré pour sa part soutenir ceux qui protestent, mais a ajouté qu'il condamnait avec une «totale fermeté» la violence des dernières manifestations.
«Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un Président gouvernant contre son peuple», a-t-il affirmé.
https://fr.sputniknews.com/france/201901081039563831-ministre-reprimande-gouvernement-italie-soutien-gilets/
"Le président contre son peuple"
RépondreSupprimerSalvini soutient ouvertement les manifestants du gilet jaune, frappant Macron
RT Nouvelles
8 janvier 2019
Dans le cadre d’une extraordinaire querelle publique contre l’UE, l’Italien Matteo Salvini et son partenaire de la coalition ont apporté leur soutien au mouvement français Vest jaune, tandis que M. Salvini a également accusé le président Emmanuel Macron d’être contre son peuple.
"Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président au pouvoir [qui] est contre son peuple", a déclaré le vice-Premier ministre italien.
Cependant, le chef de la Ligue du Nord a ajouté qu'il condamne «fermement» les récentes violences qui ont entaché les manifestations.
Le vice-président du Conseil des ministres italien, Luigi Di Maio, qui dirige le Mouvement des cinq étoiles (M5S), a exhorté les manifestants présents sur le blog de son parti à "ne pas s'affaiblir".
Di Maio a déclaré que la politique, en France et en Italie, "est devenue sourde aux besoins des citoyens qui ont été tenus à l'écart des décisions les plus importantes qui concernent le peuple".
Le cri qui se lève fortement des places françaises est finalement celui de "participons !"
Le mouvement Yellow Vest a débuté à la mi-novembre 2018 en guise de protestation contre une proposition de hausse des coûts de carburant. Depuis lors, il s’est étendu à un mécontentement grandissant chez les Français à propos du niveau de vie et de la politique de Macron. À son apogée, plus de 280 000 personnes se sont rassemblées pour manifester sur les Champs-Élysées le 17 novembre.
Macron et Salvini ont une rivalité bien documentée et une histoire d'appellations publiques. Plus récemment, en décembre, Salvini s'est moqué du président français en qualifiant de "souris de laboratoire choisie pour maintenir le système politique élitiste en place".
Les deux pays ont souvent surpris la politique d'immigration lors de la crise des migrants en Méditerranée. De manière typique, le désaccord est tombé dans une guerre de mots, Salvini appelant Macron «embarras international» en octobre dernier après que des policiers aient été repérés déposant des migrants dans une forêt italienne à la frontière commune du pays.
Reproduit de RT News.
https://www.lewrockwell.com/2019/01/no_author/president-against-his-people/
Le gouvernement réagit : après les violences, Edouard Philippe annonce des mesures d'« ordre public »
RépondreSupprimerRT
lun., 07 jan. 2019 19:18 UTC
Le Premier ministre intervient ce 7 janvier dans le journal de 20 H de TF1 où il doit annoncer une série de mesures censées faire régner l'ordre public après les violences survenues lors de l'acte 8 des Gilets jaunes.
Alors que l'acte 8 des Gilets jaunes du 5 janvier a été marqué par un regain de la mobilisation, l'exécutif entend afficher sa fermeté contre les violences survenues à Paris et dans certaines villes de province.
En préambule de son intervention, Edouard Philippe a averti que les auteurs d'actes de violences « n'aur[aien]t pas le dernier mot ». En plus du renforcement des forces de sécurité pour la prochaine mobilisation, le locataire de Matignon a annoncé une « évolution» de la loi afin qu'elle «soit adoptée » à ceux qui ne respectent pas la déclaration préalable de manifester.
- Commentaire : Voir : Une loi scélérate adoptée au sénat : le droit de manifester compromis ?
A l'issue de la journée de mobilisation, le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nunez avait fait savoir qu'une «réflexion» était « en cours » au gouvernement « pour savoir s'il [fallait] durcir les textes pour éviter ce genre de débordements et surtout qu'ils soient punis ». Il avait entre autres évoqué «la mesure éventuellement d'avoir un fichier, d'avoir un durcissement de la législation pénale dans un certain nombre de circonstances ».
Le même jour, le chef de l'Etat Emmanuel Macron avait notamment dénoncé l'extrême violence subie par la « République ». La journée avait notamment été marquée à Paris par l'évacuation du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux après une intrusion violente dans le bâtiment abritant ses bureaux le 5 janvier. Un groupe de Gilets jaunes avait utilisé un chariot élévateur pour s'introduire dans la cour du secrétariat d'Etat auprès du Premier ministre.
Selon le ministère de l'Intérieur, les forces de l'ordre ont procédé à 345 interpellations. 281 personnes ont été placées en garde à vue.
Commentaire : Lire aussi :
- Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, évacué d'urgence après une intrusion violente dans ses bureaux
- En direct. Projectiles, sifflets, gaz lacrymogènes: l'acte 8 des Gilets jaunes à Paris
https://fr.sott.net/article/33316-Le-gouvernement-reagit-apres-les-violences-Edouard-Philippe-annonce-des-mesures-d-ordre-public
L'HOMOPHOBIE PEUT-ELLE ÊTRE POPULAIRE EN SUISSE ?
RépondreSupprimerEn lançant son référendum contre la communauté gay, l'UDF rappelle qu'elle existe en cette année électorale. En fait, pour cette formation, les homosexuels ne devraient pas exister. Leur référendum non plus.
PAR ERIC FELLEY
08.01.2019
L'annonce d'un référendum de l'UDF contre la norme punissant la discrimination de l’orientation sexuelle provoque un tollé depuis dimanche. Les représentants de l'Union démocratique fédérale (UDF), qui se sont exprimés sur la RTS ou sur Léman Bleu, ont récolté des volées de bois vert sur les réseaux sociaux. Pour un internaute: «L'idée même de ce référendum est un délit d'homophobie et d'appel à la haine...»
Un ressort facile
Effectivement, ce référendum ouvre un front dans une société helvétique où la tolérance est généralement la règle vis-à-vis de la communauté LGBT. Preuve en est, la gay pride de Zurich, ville où la présidente, Corine Mauch, est une lesbienne déclarée. Preuve en est, le procureur général de la Confédération Michael Lauber. Malgré tout, dans d'autres contextes, le respect dû aux personnes LGBT n'est pas gagné. La stigmatisation de ces milieux demeure un ressort facile pour mettre les mauvais rieurs de son côté.
Créée il y a une quarantaine d'années, l'UDF n'entend pas faire rire. Elle se décrit comme «le parti des valeurs éthiques». Cette petite formation est également opposée à l'avortement où «les personnes concernées devraient être encouragées vers le chemin du pardon, de la réconciliation et de la guérison.» Elle est contre le suicide assisté car la «Suisse est devenue la Mecque européenne du tourisme de la Mort ou de l’Euthanasie.»
L'UDF peut-elle gagner ou capoter ?
Le lancement de ce référendum s'intègre dans la perspective des élections 2019, où l'UDF annonce des candidats en Suisse alémanique. En Suisse romande, rien pour l'instant. Depuis 2011, les chantres de l'éthique n'ont plus de voix au Conseil national. Durant son histoire récente, l'UDF s'est battue contre les projets de partenariat pour les couples homosexuels ou contre l'adoption dans ce cadre-là. Autrement dit, pour l'UDF, les orientations sexuelles autres que celles de la famille traditionnelle sont contraire aux valeurs helvétiques. Peut-elle gagner dès lors devant le peuple avec cette vision ?
Les 50 000 signatures nécessaires au référendum, l'UDF doit les chercher dans l'électorat conservateur disséminé dans l'UDC, le PDC et parfois le PLR. Devant le peuple, ce sera une votation à haut risque de dérapage. Mais les milieux LGBT sont aujourd'hui assez solides pour assumer une campagne. L'idéal serait bien entendu que ce référendum capote au stade initial de la récolte des signatures. (Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/homophobie-peutelle-populaire-suisse/story/24068983
(...) Les représentants de l'Union démocratique fédérale (UDF), qui se sont exprimés sur la RTS ou sur Léman Bleu, ont récolté des volées de bois vert sur les réseaux sociaux. Pour un internaute: «L'idée même de ce référendum est un délit d'homophobie et d'appel à la haine...» (...)
Supprimer'ont récolté des ... volées de bois vert sur les réseaux sociaux'. ! HAHAHAHAHA ! Les 'réseaux sociaux' ne sont PAS des référendums !
D'ailleurs, l'anti Démocratie s'est immédiatement exprimé:
(...) Pour un internaute: «L'idée même de ce référendum est un délit d'homophobie et d'appel à la haine...» (...)
Pour le journaliste du Matin: (...) la «Suisse est devenue la Mecque européenne du tourisme de la Mort ou de l’Euthanasie.» (...)
Comparer la Suisse à la mecque, à la mort !!! est la pire des insultes !
RépondreSupprimerFace à la polémique, la cagnotte en soutien à Christophe Dettinger clôturée prématurément
13:55 08.01.2019
Après avoir réuni un montant de près de 120.000 euros, le site Leetchi a décidé de fermer la collecte de fonds organisée pour le boxeur Christophe Dettinger, qui a frappé samedi dernier des gendarmes, précisant que la cagnotte servirait uniquement à financer les frais de justice de celui-ci.
Sur son site Internet, la plateforme de collecte de dons Leetchi a posté un communiqué après la création de la cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes à Paris lors de la manifestation samedi des Gilets jaunes.
Après le lancement de la cagnotte, le site a dû faire face à des critiques: certains internautes l'accusaient d'être immoral et dans l'illégalité en maintenant ce crowdfunding, estimant qu'il sert à un criminel ayant agressé des policiers.
Sans mentionner le montant que la cagnotte espérait atteindre, le site n'accepte désormais plus de contributions. L'entreprise française a précisé s'engager «à ce que les fonds collectés […] servent uniquement à financer les frais de justice».
«Le transfert des fonds ne sera ainsi effectué que sur présentation de justificatifs (devis et notes d'honoraires de l'avocat). L'argent sera reversé directement sur le compte dédié de l'avocat et ce sans aucun intermédiaire», écrit-on. La plateforme n'a pas communiqué le montant atteint par la cagnotte, mais le dernier chiffre affiché sur le site s'élevait à 120.000 euros.
«Le reste de l'argent collecté sera remboursé aux participants lorsque l'ensemble des démarches juridiques auront été financées», conclut le communiqué.
https://fr.sputniknews.com/france/201901081039563476-cagnotte-christophe-dettinger-cloture/
BRÉSIL - IL TENTE DE VOLER UNE CHAMPIONNE DE MMA
RépondreSupprimerUn voleur a eu la malheureuse idée de vouloir dérober le téléphone portable d'une championne d'arts martiaux mixtes (MMA).
«La Dame de fer» n'a laissé aucune chance à son voleur.
07.01.2019
Un voleur brésilien a appris à ses dépens que de tenter de dérober le téléphone d'une championne d'arts martiaux mixtes (MMA) surnommée «la Dame de fer» était tout sauf une bonne idée.
Polyana Viana, poids paille d'1,70 m, a assené au voleur deux coups de poing et un coup de pied, avant de l'étrangler et de l'immobiliser avec une clef de bras en attendant l'arrivée de la police, a rapporté lundi le site MMA Junkie.
Membre de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), plus prestigieuse ligue de MMA au monde, la lutteuse de 27 ans a été abordée par le voleur samedi, pendant qu'elle attendait un taxi devant chez elle à Pechincha, quartier populaire de l'ouest de Rio.
Elle a raconté que l'homme lui avait dit qu'il avait un pistolet, mais a décidé de passer à l'action, supposant que l'arme était factice et qu'il n'aurait pas eu le temps de la dégainer quoi qu'il arrive.
Après coup, Polyana Viana s'est rendue compte que l'arme était effectivement en carton. La lutteuse a publié sur Instagram des photos du voleur couvert de bleu, prostré et le tee-shirt taché de sang.
«Comme les coups sont partis très vite, je crois qu'il était effrayé», a-t-elle raconté, expliquant que le voleur avait été emmené dans un dispensaire pour y recevoir des soins. Elle a ensuite porté plainte au commissariat et expliqué au site avoir ressenti quelques douleurs aux mains le lendemain, mais rien de sérieux.
Le MMA très populaire au Brésil
Rio de Janeiro, qui a accueilli les jeux Olympiques en 2016, est en proie à de graves problèmes de violence.
Le nouveau président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui a pris ses fonctions le 1er janvier, a promis une lutte sans merci contre la criminalité. Il défend également une libéralisation du port d'arme pour que les «gens bien» puissent se faire justice eux-mêmes.
Le MMA est un sport extrêmement populaire au Brésil. De nombreuses stars de la discipline sont originaires de ce pays et la Brésilienne Amanda Nunes a remporté les titres mondiaux des poids plume et poids coq le 30 décembre en battant sa compatriote Cris Cyborg. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/faits-divers/tente-voler-championne-mma/story/27381469
Au Brésil, les femmes savent se défendre !
SupprimerBravo Polyana Viana, tu devrais être ministre !
Les armes à feu sont interdites, seuls les hors-la-loi auront des armes à feu
RépondreSupprimerPar Paul Craig Roberts
PaulCraigRoberts.org
8 janvier 2019
Les armes à feu sont interdites au Royaume-Uni, mais le marché noir est en plein essor et les criminels grouillent d'armes à feu.
Je me suis souvent demandé quel était le véritable programme des défenseurs de l'interdiction des armes à feu. Plus de personnes meurent des suites d'une chute que d'une balle. Les décès dus à des accidents dépassent de loin le nombre de décès par balle.
Le FBI rapporte qu'il y a eu 1 247 321 crimes violents aux États-Unis en 2017.
Les voies de fait graves et les vols qualifiés représentent 91 % des crimes violents. Les viols représentent 7,7 %. Les meurtres ne représentent que 1,4 % des crimes violents.
Selon le FBI, il y a eu 17 284 meurtres en 2017.
Des assaillants utilisant des fusils ont tué 403 personnes et 1 591 ont été tués par des personnes utilisant des couteaux. Des armes de poing ont été utilisées dans 7 032 meurtres, dont beaucoup résultaient de meurtres de criminels, par exemple lors de la distribution de drogue. Voir ici et ici.
La police est responsable de 987 décès par balle, dont environ un quart étaient des perturbés mentaux.
En 2017, 40 327 personnes sont décédées des suites d'un accident de la route. Environ 4 000 personnes sont mortes par noyade. Il y a eu 34 673 décès dus à des chutes accidentelles. Il y a eu 58 335 décès par empoisonnement accidentel. Tous les décès non intentionnels ont totalisé 161.374.
Il s’avère que les médicaments d’ordonnance sont la 4ème cause de décès, ce qui en fait un cancer et des crises cardiaques. L'université de Harvard rapporte que des médicaments correctement prescrits hospitalisent 1,9 million d'Américains chaque année, tuant 128 000 personnes, ce qui place la quatrième place du marché des médicaments prescrits avec AVC parmi les principales causes de décès. Bien plus de vies pourraient être sauvées en mettant l'accent sur des tests de dépistage minutieux plutôt que sur le contrôle des armes à feu.
Qu'est-ce qui explique alors la fixation et la propagande constante sur l'interdiction des «fusils d'assaut» lorsque le nombre total de meurtres annuels d'assaillants utilisant des fusils de toutes sortes est de 403?
Qu'est-ce qui explique la fixation sur les armes de poing qui sont l'arme de choix dans seulement 41% des meurtres ne totalisant que 7 032 morts?
Quel est l'intérêt de désarmer la population lorsque la possession d'armes à feu par des particuliers empêche un grand nombre de crimes. Une étude menée par les criminologues Gary Kleck et Marc Gertz a conclu que les Américains utilisaient leurs armes chaque année pour prévenir plus de 2 millions de crimes.
John Lott a également constaté que la possession d'armes à feu réduisait le crime.
Ceux qui préconisent d’interdire la possession d’armes à feu craignent que les armes à feu soient utilisées à des fins de défense 100 000 fois par an. Pourquoi alors les contrôleurs des armes à feu veulent-ils enlever les armes qui permettent de prévenir les crimes six fois plus d'homicides?
RépondreSupprimerCeux qui veulent interdire les armes à feu utilisent des termes trompeurs et malhonnêtes tels que «violence armée», un langage illettré. Les armes à feu sont des objets inanimés comme un marteau ou un tournevis. Ils ne sont pas capables de prendre des mesures telles que commettre de la violence. Ils doivent être utilisés ou mal utilisés par des personnes qui ont l'intention de commettre des actes de violence. Par conséquent, il ne peut exister de «violence armée». Il ne peut y avoir que des actes de violence perpétrés par des personnes qui utilisent des armes à feu, des marteaux, des tournevis, etc.
Les meurtres commis par des assaillants avec des armes de poing ne représentent que 0,0056% des crimes violents. Qu'est-ce qui explique la fixation sur un si petit problème?
En outre, les défenseurs de l’interdiction des armes à feu, qui déplorent tant la «violence armée» qu’ils ont jamais subie aux États-Unis, manquent de sympathie pour les millions de victimes de la violence armée américaine au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Ils ne montrent aucune inquiétude face aux conflits de plus en plus nombreux orchestrés par Washington avec la Russie et la Chine, conflits qui pourraient détruire toute vie sur Terre dans l'Armageddon nucléaire.
Il est clair que les défenseurs de l’interdiction des armes à feu ne sont pas sincères à l’égard du peu de morts d’étrangers qu’ils déplorent tant et utilisent leur manque de sincérité pour dissimuler un ordre du jour non déclaré.
Leur programme est le désarmement du peuple américain, un peuple déjà désarmé des protections de la Constitution américaine par la fausse «guerre contre le terrorisme». Le seul obstacle restant aux Américains tyrannisés est le pourcentage élevé de la population armée et habile à la guerre. le recours à la «violence armée».
Qui finance les bannières d'armes à feu ? Qui est derrière l'assaut continu et de longue date contre le deuxième amendement de la constitution américaine ? Quel est le programme derrière l'assaut ?
Le premier amendement est déjà tombé. Aucun Américain blanc n'a plus la liberté de parole. C'est devenu une infraction de tir. Un délit de poursuite. Un délit de fin de carrière. Les lobbies juifs et la politique d’identité du parti démocrate libéral / progressiste / démocrate ont assassiné le Premier Amendement. Exercez vos droits de premier amendement et Antifa apparaît devant votre domicile ou à la table de votre restaurant, vous menaçant de violence.
Les médias américains ont été transformés en un ministère de la propagande de la guerre au nom de l’hégémonie américaine sur le monde et au nom du contrôle de Washington et d’Israël sur les explications données à la population américaine. Le New York Times, le «journal de référence», laissera un disque honteux et sordide s'il reste quelqu'un pour le lire.
https://www.lewrockwell.com/2019/01/paul-craig-roberts/when-guns-are-outlawed-only-outlaws-will-have-guns/
FOREST WHITAKER: «L'AFRIQUE A CHANGÉ MA VIE»
RépondreSupprimerL'acteur américain, qui incarne Desmond Tutu dans son dernier film, assure que la découverte du continent africain a vraiment changé sa vie.
Forest Whitaker est entre autres engagé dans des projets éducatifs, à travers l'école «Hope North», destinée aux enfants-soldats et orphelins.
08.01.2019, 13h28
Dans «Forgiven», Forest Whitaker incarne le Sud-africain Desmond Tutu, figure de la lutte contre l'apartheid. Douze ans après son oscar pour «Le Dernier roi d'Ecosse», l'acteur américain Forest Whitaker, engagé dans des actions humanitaires en Afrique, assure que sa rencontre avec ce continent «a changé sa vie».
Interpréter l'ancien archevêque Desmond Tutu, 87 ans, dans ce film de Roland Joffé («La Déchirure», «Mission»), en salles en France mercredi, était «très intimidant», a-t-il confié dans un entretien avec l'AFP à Paris.
«J'avais vraiment peur. A plusieurs reprises, je me suis demandé si je ne devais pas me retirer du projet», a ajouté l'acteur aux plus de 70 films depuis les années 80, dont «Bird», «Ghost Dog: la voie du samouraï» ou «Le Majordome».
«Je voulais qu'il (Desmond Tutu) soit heureux de ce que je ferais, on ne se ressemble pas physiquement, je suis plus grand et plus imposant, ma voix est différente, tout cela me préoccupait», énumère le comédien afro-américain de 57 ans, convaincant dans son interprétation, qui a rencontré à plusieurs reprises cet homme «qu'il admire vraiment». Il a aussi travaillé avec un coach vocal et s'est plongé dans la documentation pour ce rôle. «A un moment, les choses ont commencé à se mettre en place», explique-t-il, se disant «soulagé» d'avoir appris que le prix Nobel de la paix 1984, dont il s'est efforcé de «refléter l'âme», avait «aimé le film».
Adapté d'une pièce de théâtre, «Forgiven» se passe en 1994, à la fin de l'apartheid, alors que Desmond Tutu préside la Commission vérité et réconciliation, créée pour permettre à l'Afrique du Sud de tourner la page de la haine raciale.
Il va alors être mis à l'épreuve par le personnage fictif de Piet Blomfield (Eric Bana), un assassin condamné à la prison à perpétuité, avec qui il va se livrer à un long face-à-face.
«Je suis engagé pour la paix et la résolution des conflits depuis assez longtemps. Quand Roland Joffé (...) m'a parlé de faire quelque chose sur Desmond Tutu, je me suis dit que c'était une occasion d'allier ce que je fais sur le terrain avec mon ONG et ce que je sais faire comme artiste», explique l'acteur à la voix douce et à la paupière tombante, qui dit choisir aussi des films en lien avec ses combats.
Envoyé spécial de l'Unesco pour la paix et la réconciliation depuis 2014, Forest Whitaker est également le fondateur et président de la Whitaker Peace and Development Initiative (WPDI), une ONG créée en 2012 qui s'investit dans des projets éducatifs pour des jeunes vivant dans des régions touchées par la violence ou les conflits (Soudan du Sud, Ouganda, Mexique, Etats-Unis et maintenant Afrique du Sud).
C'est pour préparer le tournage du «Dernier roi d'Ecosse» de Kevin Macdonald (2006), dans lequel il joue le dictateur ougandais Idi Amin Dada, que l'acteur a découvert pour la première fois l'Afrique.
C'est «un défi qui m'a amené à me transformer. Ça a vraiment changé ma vie», souligne le comédien, qui a alors passé plusieurs mois en Ouganda et a commencé à s'engager dans des projets éducatifs, à travers l'école «Hope North», destinée aux enfants-soldats et orphelins. «C'était comme une étincelle», lance-t-il.
RépondreSupprimerPour jouer Idi Amin Dada, cet habitué des rôles historiques, connu pour sa préparation intensive de ses personnages, raconte avoir exploré l'Ouganda, appris à parler swahili et à jouer de l'accordéon, comme il s'était plongé dans le saxophone pour incarner le musicien de jazz Charlie Parker dans «Bird» de Clint Eastwood (1988), ou dans la méditation pour «Ghost Dog» de Jim Jarmusch (1999).
«Je ne cherche pas les personnages historiques», dit pourtant le comédien, qui a joué dernièrement dans les blockbusters «Rogue One: a Star Wars story» et «Black Panther», et s'apprête à tourner en avril une comédie musicale, «Jingle jangle», après s'être glissé dans la peau du gangster Bumpy Johnson pour la série «Godfather of Harlem». «Je fais tout ce qui me permet de grandir en tant qu'artiste». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/loisirs/cinema/forest-whitaker-afrique-change-vie/story/16467155
DOLPH LUNDGREN: «MON PÈRE NOUS BATTAIT MA MÈRE ET MOI»
RépondreSupprimerAdversaire redoutable de Stallone dans «Rocky IV», le colosse suédois retrouve le rôle emblématique de sa carrière dans «Creed II». Et exorcise ainsi un traumatisme d’enfance. Rencontre.
«Je voulais être en forme parce qu’Ivan Drago est le genre de gars qui est toujours en forme», raconte l'acteur de 61 ans.
07.01.2019, 19h47
En 1985, Dolph Lundgren envoyait Sylvester Stallone au tapis et à l’hôpital après un direct à la poitrine un peu trop vigoureux sur le tournage de «Rocky IV». En incarnant le redoutable boxeur russe Ivan Drago, le champion de karaté suédois – introduit dans le showbiz par sa copine Grace Jones - devint une star mondiale du jour au lendemain.
À 61 ans, il retrouve le rôle emblématique de sa carrière dans «Creed II», où un Drago lessivé et revanchard joue son va-tout en entraînant sans pitié son rejeton (Florian Munteanu) pour combattre Adonis Creed (Michael B. Jordan), le fils de celui qu’il tua autrefois sur le ring. Tout sauf méchant, le colosse blond se confie avec humour et sincérité dans un palace londonien.
Avez-vous sauté sur l’occasion de reprendre ce rôle?
Non, j’ai dû réfléchir un peu. Le personnage est iconique et a été bon pour moi mais je craignais de jouer à nouveau un méchant sans relief. La qualité du scénario et le talent du réalisateur m’ont rassuré. Et puis, j’ai trouvé Florian balèze, suffisamment dur et bon acteur donc c’était tout bénef pour moi.
Quel souvenir gardez-vous de «Rocky IV»?
Celui d’une formidable aventure. À l’époque, je faisais du karaté mais j’étais aussi ingénieur chimiste et je comptais faire carrière dans ce domaine. Et puis j’ai rencontré Grace Jones, fait la connaissance de Stallone, d’Andy Warhol et de quelques autres personnalités et soudain, je me suis retrouvé dans le showbiz.
Comment votre relation avec Stallone a-t-elle évolué en trente ans?
Quand je l’ai rencontré, «Rambo II» cartonnait au box-office et il était probablement la plus grande star de cinéma du monde. J’étais juste un gamin suédois qui n’avait pas fait de film, juste secoué des éprouvettes et combattu sur le ring. Au fil du temps, j’ai gagné en expérience, on a joué trois fois ensemble dans la saga «Expendables», nous sommes devenus amis et nos filles – j’en ai deux, lui trois – sont copines à Hollywood. Ce qui est intéressant avec «Creed II», c’est que nous sommes juste deux acteurs dirigés par un réalisateur. Cela nous a rapprochés, pas personnellement mais en tant que comédiens.
Vous l’aviez envoyé à l’hôpital sur le tournage de «Rocky IV»…
J’en suis navré. Je ne sais pas si c’était vraiment de ma faute. Si c’est le cas, cela n’a pas trop dû lui plaire. C’est peut-être pour ça qu’il ne m’a plus donné de nouvelles pendant dix ans après ça!
Avez-vous suivi un entraînement spécial pour «Creed II»?
Je voulais être en forme parce qu’Ivan Drago est le genre de gars qui est toujours en forme. Il est fauché et n’a pas les moyens de se payer un abonnement au fitness alors il soulève des rocs ou des bûches en Russie. J’ai invité Florian à s’entraîner avec moi et on a appris à se connaître en tant qu’hommes en plus de partenaires d’entraînement.
Quel type d’entraînement ?
RépondreSupprimerCe gars est plus balèze et jeune que moi, très fort, et j’ai trouvé ça intéressant. Quand je m’entraîne avec les gars des «Expendables», c’est OK mais beaucoup ont le même âge que moi. Florian est comme une version plus jeune de moi et m’a fait réaliser que j’ai vieilli mais j’ai essayé de tenir la route. Ce qui était cool sur ce tournage, c’est d’être entouré de jeunes plutôt que d’écouter Sly et Arnold comparer la taille de leurs montres. (Ndlr.: Il imite la voix d’Arnold Schwarzenegger): «La mienne est plus grosse que la tienne.» J’ai trouvé cette nouvelle énergie revitalisante.
Avez-vous puisé dans votre propre expérience pour jouer ce rôle de père dur?
J’ai eu une relation très conflictuelle avec mon père. Cela ne veut pas dire que je ne l’aimais pas. On aime nos parents, quoi qu’ils nous fassent. Mon père était violent avec moi quand j’étais jeune. J’ai donc pu utiliser mon expérience de cette relation très compliquée pour ce rôle. C’est totalement inattendu et dingue que je puisse m’inspirer de ce que j’ai vécu lorsque j’étais gosse pour incarner Ivan Drago.
Votre père vous battait?
Oui, il nous battait beaucoup, ma mère et moi. Quand une personne qu’on aime nous bat et qu’on ne se sent pas en sécurité, on agit comme un soldat. Quand un soldat se réveille le matin et ne sait pas s’il va survivre la journée, il va souffrir de stress post-traumatique. C’est un trouble dont on souffre aussi quand on vit une situation comme la mienne quand j’étais enfant. J’ai réglé ça en suivant une thérapie ces 5 à 10 dernières années. Et quand j’ai terminé, j’ai reçu ce beau cadeau du réalisateur Steven Caple Jr et de Sly Stallone et pu utiliser mon énergie de manière positive.
C’est à cause de votre père que vous avez fait du karaté ?
Exactement. Si vous parlez à des boxeurs, des flics et des soldats, ils sont nombreux à avoir eu souvent des rapports conflictuels avec leur père. Cela a été le petit truc en plus qui les a poussés à faire des choses dingues.
Votre carrière connaît un nouvel élan. Vous y attendiez-vous ?
Non. Je ne sais pas jusqu’où cela va me mener mais manifestement je joue dans deux films qui ont un grand succès. Cela ne m’était jamais arrivé avant. J’ai bossé dur et je savais quelque part en moi que je devais surmonter ce traumatisme avec mon père pour que ma carrière puisse peut-être changer.
«Aquaman» a aussi été un challenge pour vous ?
Physiquement, oui, parce que tout a été tourné sous l’eau. On vous suspend à des câbles et des harnais qui ont la même taille pour tout le monde. Quand on est balèze, ils font très mal aux parties intimes. Mieux vaut avoir eu ses enfants avant de subir ça 3 à 4 heures par jour ! (Le Matin)
https://www.lematin.ch/loisirs/cinema/dolph-lundgren-pere-battait-mere/story/14309685
JUSTICE - UNE PROCUREURE VAUDOISE SUR LE BANC DES ACCUSÉS
RépondreSupprimerUn conflit de travail renvoie la magistrate Camilla Masson devant le Tribunal de Lausanne. Elle aurait menacé une de ses subalternes de licenciement. Cette audience embarrassante se tiendra jeudi.
Depuis des années, Camilla Masson soutient l'accusation contre des prévenus. Jeudi, la procureure se retrouvera à contre-emploi, sur le banc de accusés, à répondre au président du Tribunal de police de Lausanne. Elle a fait opposition à la sanction qui lui a été infligée par ordonnance pénale.
PAR EVELYNE EMERI
evelyne.emeri@lematin.ch
(Le Matin)
08.01.2019, 07h32
Cinq jours-amendes à 250 francs, assortis du sursis, pour tentative de menaces. C'est ce à quoi la première procureure du Ministère public (MP) de l'Est vaudois, Camilla Masson, a été condamnée par ordonnance pénale. Pas question pour elle d'admettre cette peine notifiée par correspondance à laquelle elle s'est du reste opposée dans le délai imparti et qui la renvoie dès lors devant une Cour de justice. Ce procès public s'ouvrira jeudi matin au Tribunal de police de Lausanne.
L'instruction confiée à Neuchâtel
Une collaboratrice administrative de la cheffe d'office Camilla Masson avait déposé une plainte pénale contre elle pour tentative de contrainte et atteinte à l'honneur, infractions qui n'ont pas été retenues. La plaignante arguait que sa supérieure lui reprochait des manquements et l'avait menacée de perdre son emploi. Compte tenu du caractère embarrassant et sensible, un procureur hors canton avait dû être nommé pour instruire cette affaire qui remonte à décembre 2016.
Précisément. Marc Rémy, responsable du Parquet régional de Neuchâtel, est le signataire de l'ordonnance de condamnation, qui a sanctionné sa consœur vaudoise. Il a clairement considéré que la procureure avait outrepassé ses prérogatives de manager. Le procureur Rémy a entendu Camilla Masson et sa subordonnée lors d'une audience, qui s'est déroulée à Yverdon en septembre 2017. Les échanges d'écriture entre les avocats des parties et le représentant extraordinaire du MP de Neuchâtel ont permis de finaliser les investigations et de clôturer l'enquête.
«Les conditions pour un classement ne sont pas réunies»
«J'ai analysé les faits et le comportement de la prévenue. J'ai estimé que les conditions pour un classement de la plainte n'étaient pas réunies et qu'une ordonnance pénale s'imposait, précise au «Matin» le procureur Rémy, J'ai rédigé huit pages détaillées et bien motivées. La prévenue a fait opposition. Maintenant, c'est au tribunal de juger de la sanction (ndlr. 5 jours-amendes avec sursis) et de la qualification (ndlr. tentative de menaces au sens de l'art. 180 du Code pénal).»
Le magistrat neuchatelois n'en dira pas davantage, hormis qu'il y a eu passablement de rebondissements dans ce dossier. Jeudi, son ordonnance de condamnation vaudra acte d'accusation. Il ne se déplacera pas à Lausanne, sa présence n'a pas été requise. Nous lui avons du reste appris la tenue de l'audience, qui, elle, n'a pas été déplacée par-delà les frontières cantonales.
No comment de la procureure
RépondreSupprimerFace au président de céans, la procureure Camilla Masson comparaîtra à la place des accusés contre lesquels elle requiert habituellement et se battra pour être acquittée. Contactée lundi à l'office qu'elle dirige à Vevey et par email, la patronne du MP de l'Est vaudois n'a pas répondu à nos sollicitations.
https://www.lematin.ch/faits-divers/procureure-vaudoise-comparait-banc-accuses/story/18646788
SupprimerLa Démocratie c'est çà !
CONSOMMATION - COOP RENONCE AUX PRODUITS DU GROUPE MARS
RépondreSupprimerAprès avoir bataillé l'an dernier contre Nestlé, Coop reprend son combat en vue d'obtenir de meilleurs prix de la part de certains fournisseurs.
La disparition de certains produits «est liée à des négociations que nous ne souhaitons pas commenter plus en détail», selon Coop.
08.01.2019, 12h58
Le numéro deux helvétique du commerce de détail et ses partenaires de l'alliance de détaillants Agecore visent le groupe américain Mars. Ces derniers ont cessé de lui commander ses produits depuis plusieurs semaines.
Ainsi, comme le rapporte mardi le journal alémanique «Blick» sur son site internet, plusieurs marques détenues par le géant américain, comme les aliments pour chats Whiskas, le riz Uncle Ben's, ou encore les produits à base de chocolat Twix, Bounty et M&M ont disparu des rayons de Coop. Contacté par AWP, le distributeur bâlois n'a pas souhaité prendre officiellement position sur l'affaire, tout comme Mars.
Selon le porte-parole de Coop, Urs Meier, cité dans «Blick», la disparition de certains produits «est liée à des négociations que nous ne souhaitons pas commenter plus en détail». Mars a pour sa part indiqué à AWP tenir en haute estime ses relations d'affaires avec Agecore et Coop, le groupe américain souhaitant en poursuivre le développement avec ses partenaires.
Les membres de l'alliance Agecore, à savoir, outre Coop, le détaillant allemand Edeka, le français Intermarché, le belge Colruyt, l'espagnol Eroski et l'italien Conad, avaient croisé le fer l'an dernier avec le numéro un mondial de l'alimentation Nestlé. Après plusieurs semaines de boycott des marques du géant veveysan, les détaillants avaient conclu un accord avec la multinationale des rives du Léman.
Le distributeur bâlois avait répercuté l'issue des négociations sur ses clients, sous la forme de promotions pour tous les groupes de produits Nestlé. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/economie/coop-renonce-produits-groupe-mars/story/10913805
JAPON - AU TRIBUNAL, GHOSN SE DIT «FAUSSEMENT ACCUSÉ»
Le patron de Renault a comparu mardi au tribunal de Tokyo où il s'est dit «faussement accusé et détenu de manière injuste».
08.01.2019
Le directeur général de Renault Carlos Ghosn a dit mardi avoir été «faussement accusé et détenu de manière injuste» lors de sa première comparution devant un juge à Tokyo, deux mois après son arrestation. L'homme est accusé d'avoir dissimulé une partie de ses revenus.
Le magnat de l'automobile de 64 ans a commencé à comparaître à 10h30 locales (02h30 en Suisse) au tribunal de Tokyo, une audience qui passionne les médias et le grand public. Vêtu d'un costume sombre, sans cravate, il est apparu amaigri, menotté, avec une corde autour de la taille.
Rappelant avoir dédié «deux décennies de sa vie à relever Nissan et bâtir l'alliance», une entreprise qu'il dit aimer, M. Ghosn a affirmé «avoir agi avec honneur, légalement et avec la connaissance et l'approbation des dirigeants de la compagnie», selon une déclaration écrite qu'il devait lire.
Le juge a justifié de son côté son maintien en détention par un risque de fuite. La procédure est rare, seul 0,6% des détenus ont fait une telle requête l'an dernier. Elle n'a quasiment aucune chance de changer le cours des choses, mais la portée symbolique est forte pour M. Ghosn, qui a là une occasion de rompre le silence médiatique dans lequel il est muré depuis plusieurs semaines.
RépondreSupprimer«Même si cela n'est que dix minutes, pour lui, c'est très important de pouvoir dire au monde sa vérité», a réagi Flavien Neuvy, directeur de l'observatoire Cetelem de l'automobile basé à Paris.
Une inculpation, trois gardes à vue
Carlos Ghosn a été mis en examen le 10 décembre pour dissimulation aux autorités boursières d'une partie de ses revenus perçus chez Nissan: environ 5 milliards de yens (45 millions de francs ou 40.045.314,37 €) sur cinq années, de 2010 à 2015.
A l'issue d'une première garde à vue, il a fait l'objet d'un nouveau mandat d'arrêt pour une minoration similaire d'émoluments, mais cette fois entre 2015 et 2018, puis d'un troisième, pour abus de confiance. Il est notamment accusé d'avoir effectué des virements d'un compte de Nissan au bénéfice d'un ami saoudien. L'accusé nie toute malversation.
L'affaire est partie d'un ou plusieurs lanceurs d'alerte au sein du groupe, qui a mené l'enquête dans le secret pendant plusieurs mois avant de transmettre les informations au parquet, lequel a parallèlement conduit ses propres investigations. Plusieurs centaines de salariés de Nissan sont toujours mobilisés et chaque semaine ou presque, de nouveaux soupçons filtrent dans les médias.
Face à cette avalanche d'accusations, Renault fait profil bas. Le groupe français a choisi pour l'heure de maintenir sa confiance à Carlos Ghosn, quand Nissan et Mitsubishi Motors se sont empressés de le révoquer de la présidence du conseil d'administration. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/economie/tribunal-ghosn-dit-faussement-accuse/story/13303752
Une chute de neige massive ferme l'I-80 en Californie
RépondreSupprimerAnthony Watts
7 janvier 2019
Deux tempêtes froides du Pacifique au cours du week-end ont déversé de la neige sur la Sierra Nevada, provoquant la fermeture de routes en raison de la neige abondante et du voile blanc.
Voici une vue d'une caméra CalTrans à Soda Springs:
- voir sur site -
Un avertissement de tempête hivernale reste en vigueur jusqu'à midi.
Le NWS indique que la pluie et la neige des montagnes devraient se poursuivre dans certaines parties de l'Intermountain West et des Rocheuses aujourd'hui. La prochaine vague de précipitations devrait arriver sur la côte ouest d’ici mardi alors qu’un système de basse pression profonde s’installe dans le Pacifique Est. De fortes précipitations sont possibles localement dans les basses altitudes du nord de la Californie et du Pacifique Nord-Ouest, avec de la neige dans les plus hautes altitudes des Cascades et des montagnes du nord de la Californie.
https://wattsupwiththat.com/2019/01/07/massive-snowfall-closes-i-80-in-california/
Systèmes de géo-ingénierie HAARP et Chemtrail "Protégent l'Amérique du climat», dit Obama
RépondreSupprimerPar Kilgoar
jeudi 30 janvier 2014
Le président Obama a tenu un communiqué de presse qui a nié l'accusation de Snowden que les États-Unis se livrait à des chemtrails et HAARP activité au détriment du climat dans d'autres parties du monde.
WASHINGTON - Les révélations récentes de Snowden décrivent un projet de modification de météo nuage complexes menée par classés haute Altitude Auroral Research projet (HAARP) et le programme Jet d'ensemencement des nuages de carburant (JFCSP) communément appelée Chemtrails. Mercredi, le président Obama a assommé le public dans un communiqué de presse, en admettant à des décennies de modification du temps classé par les Etats-Unis et a promis de créer un comité indépendant de surveillance internationale permanente.
Le président Obama a choqué le monde avec des mots sincères, "des centaines de pays mènent des programmes de modification du temps, et nous le faisons mieux que n'importe quel d'entre eux. Cependant, cela a été un secret trop longtemps. Le peuple américain doit savoir ce que nous faisons pour nous assurer que nos enfants ont quelque chose à manger chaque année. Il est vrai que nous devons plus de surveillance pour les projets de géo-ingénierie, alors j'ai signé un décret instituant un groupe international tiers de surveillance d'enquêter non seulement un abus mais aussi de tenir le public informé sur les programmes nouveaux et existants en géoingénierie ".
Le président Obama a abordé le thème difficile de front, la construction d'un dossier solide pour les programmes de modification du temps tout en réfutant les préoccupations des militants, en disant: "La géo-ingénierie est nécessaire pour les industries agricoles de notre pays et maintient des millions d'Américains employés chaque année. Nos efforts en matière de technologie de haute altitude à micro-ondes à HAARP combinés avec les innovations dans la technologie d'ensemencement des nuages introduites par l'industrie du carburéacteur donne au peuple américain un niveau de contrôle sur les éléments sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Les scientifiques américains se rapprochent rapidement les possibilités qui seront non seulement contre le changement climatique, mais aussi de mettre fin aux ouragans et typhons catastrophiques. Pendant des décennies, ces programmes ont été gardé secret par souci de sécurité nationale, mais j'ai décidé qu'il n'est pas nécessaire de garder ce programme secret. Rapports sensationnels que les États-Unis existent dans une «bulle» que le reste du monde se réchauffe encore incontrôlable aucun fondement scientifique".
http://www.chronicle.su/news/haarp-and-chemtrail-geoengineering-systems-protect-americas-climate-says-obama
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/01/systemes-de-geo-ingenierie-haarp-et.html
Transition énergétique (suite) : un suicide à l’échelle planétaire !
RépondreSupprimerle 8 janvier 2019
- voir graphique sur site -
La substitution des énergies d’origine fossile par des sources dites renouvelables à l’horizon 2050 afin de diminuer l’empreinte carbone globale va conduire à un impact considérable sur le revenu brut des nations ayant opté pour un tel changement de paradigme énergétique. En choisissant comme modèle de base l’évolution passée – 1980-2000 – des produits intérieurs bruts corrélée à la consommation d’énergies fossiles les prédictions sur l’avenir laissent rêveur sinon perplexe. La croissance économique passée a été principalement alimentée par la disponibilité en une énergie bon marché et non pas comme on a coutume de le penser à tort par les progrès techniques exclusivement. Ceux-ci ont été rendus possibles par l’abondance de cette énergie fossile à bas prix. La croissance économique est en effet étroitement liée à la consommation d’énergie primaire et les besoins en énergie iront croissants pour satisfaire l’accession des pays en développement à un standard de vie proche de celui des pays développés. L’énergie est essentielle pour la croissance parce que toute production de biens est liée au capital, au travail et à l’énergie, trois paramètres intimement liés contrairement à ce qu’indiquent certains modèles économiques inspirés de situations biophysiques.
Le lien entre croissance économique et énergie n’est que très peu « élastique ». Il suffit d’un exemple pour comprendre cette relation très étroite avec le cas des engrais pour l’agriculture. Il faut de l’énergie – beaucoup d’énergie – pour produire des engrais. L’épandage de 50 kg d’engrais azotés par hectare augmente le rendement d’une culture comme le maïs de plusieurs tonnes parce l’azote est un nutriment limitant. Il en est exactement de même pour l’économie : l’énergie est un intrant limitant qui est absolument nécessaire mais pas suffisant car il faut y adjoindre du capital et du travail. Or comme plus de 80 % de l’énergie produite et consommée dans le monde provient des combustibles fossiles, ceux-ci sont donc LE facteur limitant qui apparaitra dans les prochaines décennies dans le cadre de la limitation de la production de carbone. En conséquence, l’effondrement des économies du monde entier sera inévitable.
En restant dans l’hypothèse déjà très défavorable d’une décroissance de l’usage de combustibles fossiles à l’horizon 2050 de 80 % – le but fixé par les pays de l’Union Européenne ( ! ) – et en étendant les prévisions de l’évolution des produits nationaux bruts au monde entier il en résulte une situation pas vraiment enviable à cet horizon 2050. La consommation d’énergie primaire chutera à son niveau du début du XXe siècle. Le produit intérieur brut global sera de 42 % inférieur à celui de 2010. Ce produit intérieur brut global sera de 137000 milliards de dollars (dollars 2015) inférieur à celui pouvant être prévisible selon les modèles largement vérifiés durant la période 1820-2000 qui établissent une corrélation étroite entre consommation d’énergie primaire et croissance économique. Et enfin l’économie mondiale décroitra de 0,6 % par an entre 2015 et 2050 (ce qui est déjà le cas en 2018 depuis l’année 2015, la consommation de pétrole étant l’un des meilleurs indicateur de croissance et celle-ci a commencé à décroitre).
Dans ces conditions il est peu vraisemblable que des investissements significatifs puissent être raisonnablement envisagés pour le développement des énergies dites renouvelables sans une paupérisation drastique des populations. Ces populations seront-elles prêtes à sacrifier leur confort de vie pour poursuivre une telle chimère ? Ce n’est malheureusement que l’instauration d’une gouvernance mondiale totalitaire qui pourra permettre d’atteindre de tels objectifs irréalistes. Et la poursuite de tels objectifs sera d’autant plus difficile que les économies, en particulier occidentales, entreront dans une récession brutale et durable. Autant dire que sans un changement complet de paradigme énergétique l’avenir apparaît très sombre. Je suis un ardent défenseur de l’énergie nucléaire qui elle seule peut permettre un avenir à l’humanité qui soit enviable et au risque de me répéter il y a assez d’uranium sur la Terre pour assurer pendant plusieurs milliers d’années une production d’énergie électrique stable, bon marché et non polluante à partir de laquelle tous les process industriels existants aujourd’hui pourront être adaptés.
RépondreSupprimerIl est significatif de constater que les deux pays les plus en pointe dans la progression technologique de l’énergie nucléaire sont la Chine et la Russie. Ces deux pays ont interdit leur accès à Greenpeace. Cette organisation ainsi que d’autres ONGs occidentales y sont considérées comme indésirables …
Source : NIPCC, liens : Hypersustentatrices LLP. 2015 « The World in 2050 : Will the shift in global économic power continue ? et Tverberg, G. 2012 « An energy/GDP forcast to 2050« , Our Finite World
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/08/transition-energetique-suite-un-suicide-a-lechelle-planetaire/
Loi «anticasseurs»: «On pourrait limiter la liberté sur des soupçons et plus des preuves»
RépondreSupprimer17:16 08.01.2019
Fabien Buzzanca
Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la création d’un fichier de personnes interdites de manifestation dans le cadre d’une nouvelle loi «anticasseurs». Une décision qui serait dangereuse et inefficace selon Alexandre Langlois, secrétaire général de Vigi-CGT-Police et Michel Thooris, à la tête de France Police –Policiers en colère.
«Ce fichier est extrêmement dangereux. Il y a une volonté évidente de créer un fichier politique.»
Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police —Policiers en colère est inquiet des annonces faites par Édouard Philippe le 7 janvier. Face aux violences qui émaillent les manifestations des Gilets jaunes depuis plusieurs semaines, le Premier ministre a annoncé une nouvelle loi «anticasseurs».
«Dans bien des villes de France, les manifestations se sont passées pacifiquement, mais nous ne pouvons pas accepter que certains profitent de ces manifestations pour déborder, pour casser, pour brûler. Ceux-là n'auront jamais le dernier mot dans notre pays», a déclaré Edouard Philippe sur TF1.
Parmi la batterie de mesures annoncées se trouve la création d'un fichier, à l'image de celui antihooligans, réclamé par certains syndicats de policiers. Le 6 janvier, au lendemain de l'Acte VIII des Gilets jaunes, qui a vu des scènes de violences émailler les cortèges de plusieurs villes, le syndicat de police Alliance avait demandé la création d'un fichier de manifestants violents «sur le modèle des interdits de stade».
L'organisation syndicale, qui avait appelé à voter pour Emmanuel Macron, semble avoir été entendue. Matignon dit vouloir s'inspirer du fichier national des interdits de stade (FNIS) créé en 2007. Ce dernier regroupe plusieurs informations comme l'identité, l'adresse, le club de supporters et la photographie des personnes concernées et les données relatives à l'interdiction: nature administrative ou judiciaire de la décision, champ géographique, type de manifestations concernées, autorité judiciaire ou administrative ayant pris la décision.
La loi prévoit qu'une interdiction administrative de stade peut être prononcée contre toute personne considérée comme «pouvant troubler l'ordre public», et ce «même si elle n'a jamais été condamnée par la justice», comme le précise le site du ministère de l'Intérieur. L'individu visé est obligé de se rendre à une convocation des services de police ou de gendarmerie à l'heure des matchs concernés. C'est la transposition d'un tel système aux hypothétiques «casseurs» qui est voulu par Alliance qui, par le biais de son secrétaire général Frédéric Lagache, a évoqué sur Franceinfo la possibilité que les personnes visées soient «assignées à résidence». Une demande jugée inappropriée par Alexandre Langlois. Le secrétaire général du syndicat Vigi-CGT-Police a jugé la comparaison «lunaire» chez nos confrères de Boulevard Voltaire le 7 janvier: «On parle d'un événement sportif et non pas du droit de manifester qui est un droit constitutionnel.»
Le policier s'est confié à Sputnik France sur cette mesure, qu'il juge inefficace et potentiellement liberticide:
«La réalité est que ce type de fichier existe déjà. Dans les fichés S, vous avez une catégorie de gens qui sont susceptibles d'être violents dans les manifestations. Ils sont soupçonnés de commettre des actes de violence et surveillés plus étroitement. Mais rien n'a été prouvé. Cela sert à pouvoir les interpeller et les présenter à la justice le jour où nous avons les preuves. Certains vont plus loin en demandant à ce que les individus fichés soient interdits de manifester. Nous ne sommes plus dans un État de droit si l'on suit leur logique. Cela voudrait dire que des gens pourraient voir leurs libertés diminuer sur des soupçons et non des preuves.»
RépondreSupprimerSi les contours du projet ne sont pas encore clairement dessinés, Alexandre Langlois et Michel Thooris ne sont pas les seuls à s'inquiéter de possibles dérives. Mathieu Zagrodzki, chercheur associé au Centre de recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales (CESDIP), a livré son analyse à nos confrères de 20 Minutes: «Le droit de manifester est fondamental. S'il s'agit d'un fichier administratif, cela pourrait menacer les libertés publiques. Sur une décision préfectorale, il n'y a pas de procès, pas d'établissement de la preuve ni d'opportunité de se défendre. Une personne peut se retrouver sur un tel fichier pour de mauvaises raisons. Cela pose des questions constitutionnelles sur la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire.»
C'est également ce que craint Michel Thooris:
«Comment cela va se passer ? Vous allez avoir une foule de manifestants. Un casseur se trouvant au milieu de cette foule va jeter un projectile sur mes collègues. Ils auront eu ordre du préfet d'interpeller toute personne se trouvant dans le périmètre, car c'est très difficile d'identifier directement le coupable. Résultat: sous prétexte de vouloir mettre la main sur l'auteur des faits, toutes les personnes se trouvant à proximité pourront être fichées.»
Les réponses sécuritaires d'Édouard Philippe ont été jugées «légitimes» par Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des départements de France et sans surprise soutenues par le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui s'est dit «pleinement engagé derrière Édouard Philippe pour moderniser [nos] outils de maintien l'ordre».
À l'inverse, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF a twitté sa désapprobation: «Le PM promet plus d'arrestations ? On veut plus de pouvoir d'achat!» De même, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s'est fendu d'une comparaison avec un célèbre dessin animé:
«Édouard Philippe autorise les manifestants à ne plus manifester, sinon ils seront fichés. Le roi des Shadoks est à Matignon.»
Florian Philippot, président des Patriotes, a quant à lui affirmé qu'Édouard Philippe «n'annonce rien d'autre qu'un fichage supplémentaire, aussi inefficace et liberticide que les précédents». Michel Thooris s'inquiète de la durée d'enregistrement des informations:
«Comme pour le Taj, ou fichier de traitement des antécédents judiciaires, du moment où vos données ont été recueillies dans le cadre des procédures établies par les services de police nationale et les unités de gendarmerie nationale, elles y resteront des années, et ce même si vous avez été blanchi. Il y a fort à parier que le fichier évoqué par Matignon sera exploité de la même manière. On va faire du ramassage et de l'interpellation à tout va dans les manifestations et ficher des individus innocents.»
Tout comme le fichage S, Mathieu Zagrodzki rappelle que le Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique (FPASP) créé en 2014 «permet de recenser les personnes à risque, mais pas de les empêcher de manifester». Raison pour laquelle le syndicat Alternative Police CFDT veut aller plus loin. «Un fichier administratif seul ne servira à rien en dehors d'identifier des individus susceptibles d'être dangereux lors de manifestations, mais sans aucune action coercitive possible avant un passage à l'acte», a estimé le syndicat dans un communiqué. L'organisation souhaite mettre en place une disposition «plus ferme» et «prise par la justice»: «Seule une condamnation d'interdiction de participer à une manifestation, ou de pointer dans un commissariat préalablement à toute participation à un événement "sensible", apparaît comme la seule solution efficace.»
RépondreSupprimerUne vision que ne partage absolument pas Alexandre Langlois:
«Soit on est dans un État de droit et les gens sont condamnés sur des faits, soit nous sommes dans un État autoritaire et on interdit des gens qui n'ont pas été condamnés d'aller manifester.»
Selon l'avocat pénaliste Fabien Marsat, interrogé par Franceinfo, «il ne faut pas oublier que ces actes-là [de violences dans les manifestations NDLR] sont commis par des gens qui sont libres»:
«Vous pouvez toujours, au préalable, prendre toutes les mesures possibles. À part prendre en compte que tout le monde peut être, aujourd'hui et demain, un délinquant, je ne vois pas comment on peut faire.»
Illégal, un tel procédé appliqué aux manifestants? Michel Thooris espère qu'il ne verra jamais le jour: «Notre organisation dénonce fermement cette mesure. Je ne vois pas comment, dans un État démocratique, la CNIL et les oppositions politiques pourraient laisser passer une telle atteinte à la démocratie.» Alexandre Langlois rappelle lui le précédent des contestations contre la Loi travail: «La justice avait cassé des interdictions de manifester de ce type en les jugeant illégales.»
https://fr.sputniknews.com/france/201901081039566889-gilets-jaunes-fichage-manifestants-casseurs-loi-liberticide/
La faute à Brigitte Bardot ? Les phoques «invaders» inquiètent au Canada
RépondreSupprimer17:37 08.01.2019
Jérôme Blanchet-Gravel
Brigitte Bardot est-elle allée trop loin dans sa lutte contre la chasse aux phoques ? Au Canada, leur nombre est en nette augmentation, ce qui pourrait compromettre l'équilibre de la faune aquatique. Sputnik a abordé cette question avec Gil Thériault, auteur et directeur de l'Association des chasseurs de phoques intra-Québec.
La morue pourrait disparaître de certaines régions du golfe du Saint-Laurent, près des côtes québécoises d'ici 2050, indique un récent rapport du ministère des Pêches et Océans du Canada. Cette espèce de poisson pourrait s'éteindre complètement, ce qui représenterait une petite catastrophe pour l'écosystème.
La disparition de ce poisson légendaire serait causée par deux principaux facteurs. Premièrement, la pêche intensive aurait contribué à affaiblir l'espèce, même si elle n'est plus permise aujourd'hui. Deuxièmement, l'augmentation considérable du nombre de phoques gris nuirait gravement aux morues, ces dernières étant l'une de leurs sources d'alimentation. «Si les phoques gris continuent de s'attaquer à la morue comme ils le font maintenant, il est impossible que cette population se rétablisse et elle pourrait tomber à un niveau négligeable», a affirmé Doug Swain, l'un des analystes de Pêches et Océans Canada.
Disparation de la morue: la faute aux loups marins ?
Les phoques gris compromettraient l'équilibre de la faune aquatique, ce qui contredit certaines idées reçues. Depuis des années, des personnalités comme Brigitte Bardot ont fait des phoques (et surtout de leurs petits) le symbole par excellence des espèces en voie d'extinction. Surtout, la chasse au phoque a été présentée comme l'une des plus cruelles au monde. Le contraste entre le sang des animaux et la neige immaculée a été utilisé pour émouvoir le public.
En partie sous l'influence de ces personnalités, en 2008, l'Union européenne a interdit l'importation des produits dérivés du phoque. À l'époque, cette nouvelle avait suscité l'indignation des chasseurs de phoque, qui y vont vu la puissante influence de lobbys écologistes. Malgré les exceptions qui les concernaient, des communautés autochtones du Canada ont aussi fait savoir qu'elles étaient contre cette interdiction. De manière générale, les Canadiens avaient accueilli défavorablement la nouvelle.
De fait, la vision de certains groupes ne semble pas du tout coller à la réalité du terrain canadien. Entre 1960 et aujourd'hui, la population de phoques gris est passée de 8.000 à 500.000 dans le golfe du Saint-Laurent. En soixante ans, le nombre de loups marins y a été multiplié par 60. Tout récemment, des phoques étaient aussi aperçus dans les rues d'une ville de la province de Terre-Neuve.
Selon le directeur de l'Association des Chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, il faut réduire le nombre de phoques pour faire face au problème. Un point de vue qu'hésitent encore à adopter les représentants du ministère des Pêches et Océans du Canada. Dans les prochaines années, les autorités canadiennes devront probablement choisir entre les loups marins et la morue…
En entrevue avec Sputnik, M. Thériault a affirmé qu'il fallait assouplir les règles pour qu'un plus grand nombre de phoques soient abattus. Si les phoques continuent à croître de manière aussi rapide, ils pourraient ensuite se ruer vers d'autres bancs de poissons, lorsque les stocks de morues seront épuisés. Le hareng, le maquereau et le crabe pourraient devenir les prochaines cibles des phoques dans le golfe du Saint-Laurent.
M. Thériault dit avoir observé un «envahissement des côtes» près des îles de la Madeleine. Un territoire isolé à l'Est qu'il connaît très bien, pour avoir publié un livre qui lui rend hommage. Autre signe de la croissance de ces populations: «les phoques ont commencé à mettre bas sous les arbres sur certaines îles, alors qu'ils le faisaient seulement sur la plage», a-t-il affirmé.
RépondreSupprimer«Sur l'Île Brion, près des îles de la Madeleine, il y avait 50 phoques à l'époque, et il y en a actuellement 10.000», a fait remarquer notre interlocuteur.
M. Thériault pense qu'il faut voir plus loin que le discours à la mode et prendre le temps d'analyser froidement la situation. «Parfois, pour protéger une espèce, il faut abattre de ses spécimens», a-t-il ajouté.
«Qu'il s'agisse du phoque ou du loup, quand une espèce est en surnombre, il faut parfois abattre certains individus, sans quoi c'est une autre espèce qui va souffrir de la situation. L'espèce en surnombre va finir elle-même par en souffrir, parce qu'elle peut finir par détruire son propre écosystème. En Afrique, ils appellent ça le principe du tough love. Si on aime vraiment les animaux, c'est parfois ce qu'il faut faire», a affirmé M. Thériault en entrevue.
Gil Thériault déplore aussi que le phoque soit devenu un emblème de certains groupes de protection des animaux. Un peu comme l'ours polaire. Il ne s'agit pas d'être contre les animaux, mais d'en appeler à une prise de conscience pour faire voir la nature comme elle est. «Les gens qui vivent à Paris, Montréal et New York sont assez déconnectés ce qui se passe réellement dans la nature», a-t-il souligné.
M.Thériault compare la situation actuelle avec celle décriée récemment par des communautés inuites. En novembre 2018, des Inuits brisaient le consensus en affirmant que les ours polaires n'étaient pas en voie d'extinction au Nunavut. Sur ce vaste territoire nordique du Canada, des ours blancs menaceraient même la sécurité de certaines communautés. Un point de vue qui en avait surpris plus d'un.
https://fr.sputniknews.com/international/201901081039567087-faute-brigitte-bardot-phoques-invaders-inquietude-canada/
SupprimerLes éoliennes offshore ont massacrés des centaines de millions d'oiseaux de mers (sternes, mouettes, goelans, etc) qui ont donné à manger aux poissons. Maintenant, c'est l'invasion des phoques ('réfugiés climatiques' ?) qui s'attaquent aux poissons. A quand l'importation d'orques bouffeurs de phoques ? (et des japonais mangeurs d'orques).
Ferait mieux de s'attaquer à la disparition des taxes sur les carburants et des neurones du cerveau faute d'avoir bouffé du phoque !
Risque de cancer rare: des Canadiennes se lèvent contre des implants mammaires
RépondreSupprimer18:04 08.01.2019
Cinq fabricants d'implants mammaires se sont retrouvés au cœur d'une polémique au Canada en raison des dangers que leurs produits présenteraient pour la santé, dont l'apparition d'une forme rare de cancer. Une demande d'action collective a été intentée en conséquence, indique la presse locale.
Une demande de recours collectif a été lancée par deux cabinets d'avocats montréalais à l'encontre de cinq producteurs d'implants mammaires qui seraient, d'après des femmes, à l'origine de nombreux problèmes de santé tels que le cancer, indique TVA Nouvelles. Les Canadiennes concernées invitent d'autres concitoyennes à s'y inscrire.
«Je souhaite que toutes les femmes qui ont des symptômes s'informent et s'inscrivent pour être représentées», a déclaré l'une des femmes lésées, Judith Lépine, 25 ans, citée par la chaîne.
La demande d'action collective exige que les producteurs remboursent le prix de l'opération initiale et le remplacement des implants, ce outre les indemnités pour dommages moraux et punitifs.
Si Judith Lépine a été obligée de se faire retirer ses implants, censés remédier à son problème d'asymétrie, en décembre pour la bagatelle de 10.000 dollars (quelque 8.700 euros), la somme de remboursement par plaignante est estimée à 57.000 dollars (50.000 euros).
Sachant qu'environ 20.000 femmes se sont fait opérer sur la dernière décennie, le total des dommages dépasserait le milliard de dollars.
«En Europe, la pose de ces produits a été interdite. À mon avis, il n'y a rien de différent entre le corps d'une femme de Montréal et de Paris», a fait remarquer l'avocat Joey Zukran, à l'origine de la demande d'action, soulignant que Santé Canada devrait répondre aux questions du public et prendre des mesures en conséquence.
Selon les femmes concernées, les fabricants ont délibérément passé sous silence les risques de développement d'une forme rare de cancer, le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC).
Parmi les symptômes, Judith Lépine cite «l'anxiété, la fatigue extrême, la douleur musculaire et des trouble du sommeil». La liste complète compte 55 symptômes notés après neuf ans de port d'implants. Bien que le médecin a rejeté sa version et supposait que le problème «était dans sa tête», une fois les implants retirés, il s'est avéré que l'un d'eux était perforé.
«Je m'empoisonnais avec du silicone qui coulait dans mon corps», a ajouté Mme Lépine. Une expertise médicale devra désormais déterminer si ses implants étaient susceptibles de causer un cancer.
https://fr.sputniknews.com/international/201901081039567373-risque-cancer-canada-implants-mammaires/
Sans parler des explosions pour les tousseins mammaires !
SupprimerA quand les nichons inexpressifs ?
GOTHARD EN PANNE, ILS METTENT EN CAUSE LA QUALITÉ DE L'ESSENCE
RépondreSupprimerPour être resté bloqué en voiture au milieu du tunnel du Gothard, début 2017, un couple met le blâme sur une station-service.
08.01.2019, 18h15
C'est la hantise de chaque automobiliste: tomber en panne au beau milieu d'un tunnel. Le 14 janvier 2017, un couple tessinois s'est retrouvé dans pareille situation.
Les amoureux étaient en route pour Kloten (ZH) pour prendre un avion en direction de la Laponie. Or au moment de traverser le Gothard, ils sont tombés en panne. «J'ai appelé la dépanneuse en larmes», explique mardi à Tio.ch/20 minuti la jeune femme de 30 ans, domiciliée à Lugano. «C'était horrible.»
Par chance, la voiture a pu être évacuée rapidement et le couple a pu rejoindre l'aéroport de Zurich à temps pour attraper son vol. Mais cela fait maintenant deux ans que la Tessinoise tente de se faire rembourser les frais occasionnés par la station-service où elle avait fait le plein avant de partir.
«Nos carburants respectent les standards en vigueur»
«Le moteur s'est arrêté à cause de la mauvaise qualité du carburant», affirme la trentenaire. Et tant le garagiste ayant réparé son auto que le concessionnaire sont du même avis qu'elle. Selon eux, le réservoir s'est rempli d'eau parce qu'il manquait de l'antigel dans la benzine du fait de la différence de température à l'intérieur et à l'extérieur du tunnel.
La station-service en question, située à Cannobio et appartenant à la chaîne Coop Mineraloel, n'est pas de cet avis. Elle refuse de verser un dédommagement au couple et dit être prête à se battre jusqu'au Tribunal fédéral. «Nos carburants respectent tous les standards en vigueur en Suisse», assure la porte-parole Sabine Schenker.
Aucun accord trouvé
Le litige a été porté en novembre dernier jusque devant la justice de paix. Mais celle-ci n'est pas parvenue à trouver un accord entre le couple et la station-service. Chacune des parties continue à camper sur ses positions. Le juge a néanmoins fait remarquer qu'il manquait une preuve tangible, comme par exemple une analyse effectuée en laboratoire, remettant formellement en cause la qualité de l'essence.
Dans tous les cas, le couple ne compte pas baisser les bras. Selon lui, d'autres personnes auraient rencontré des problèmes similaires. Il a d'ores et déjà lancé un appel dans l'espoir de former un groupe pour se battre contre Coop Mineraloel. Jusqu'en dernière instance s'il le faut. (Le Matin)
https://www.lematin.ch/faits-divers/panne-mettent-cause-qualite-essence/story/22978059
Il n'y a aucune obligation (loi) de nettoyer les cuves de carburants des stations-services toutes les années ou un an sur deux ! D'où les dépôts remués lors des remplissages par camions-citerne.
SupprimerCES - «NOUS APPROCHONS RAPIDEMENT D'UNE NOUVELLE ÈRE»
RépondreSupprimerLe secteur de l'électronique grand public secteur attend le nouvel appareil qui révolutionnera le secteur comme le fit par exemple l'iPhone en 2007. Réponse cette année à Las Vegas ?
07.01.2019, 07h38
Le salon ouvre ses portes officiellement le mardi 8 janvier. Il est précédé de divers événements high-tech.
Malgré une année de controverses qui ont ébranlé la confiance des consommateurs, le secteur technologique américain s'est montré optimiste dimanche côté chiffre d'affaires mais a aussi exprimé des inquiétudes, liées aux tensions commerciales qui pèsent sur l'économie.
398 milliards de dollars
Les Américains devraient dépenser cette année 398 milliards de dollars pour s'acheter des appareils électroniques, anticipe la Consumer Technology Association (CTA), qui organise le salon CES à Las Vegas aux Etats-Unis.
Le nouvel iPhone ?
«Nous approchons rapidement d'une nouvelle ère de l'électronique grand public», a assuré Steve Koenig lors d'une conférence de presse organisée en amont de la grand-messe annuelle de la tech, alors que le secteur attend avec impatience depuis des années le nouvel appareil qui révolutionnera le secteur comme le fit par exemple l'iPhone en 2007.
La CTA, qui tablait l'an dernier à la même époque sur 351 milliards de dollars de dépenses aux Etats-Unis, ne donne plus depuis l'an dernier de données mondiales comme il le faisait auparavant. En 2017, il avait anticipé 929 milliards de dollars de dépenses mondiales.
Plombé par la saturation
Côté smartphones, la CTA espère une modeste progression de 2% en chiffre d'affaires (80 milliards de dollars) et de 1% en volume (170,7 millions d'unités) en 2019. Le marché reste en effet plombé par la saturation du marché du smartphone dans les pays les plus riches et par les tensions commerciales entre Pékin et Washington, qui pèsent sur de nombreux pans de l'économie, notamment la technologie.
Apple a d'ailleurs jeté un froid glacial mercredi en annonçant une baisse de ses prévisions de chiffre d'affaires trimestriel, qu'il attribue au ralentissement de la croissance chinoise, aggravé par les tensions entre les deux pays. Les tensions sont d'autant plus préoccupantes que c'est en Chine que les entreprises américaines fabriquent l'essentiel de leurs produits et que la Chine est également l'un de leurs principaux marchés.
Pique anti Trump
Dimanche, le président de la CTA Gary Shapiro a d'ailleurs estimé que «le président (Donald) Trump ne comprend pas» à quel point les économies sont interdépendantes. «Lorsque la Chine est enrhumée, nous éternuons», a-t-il résumé, rappelant son opposition aux taxes douanières punitives, même si «la Chine a été déloyale avec des compagnies non-chinoises».
«Les motivations du président Trump sont légitimes mais sa stratégie n'est pas la bonne», a-t-il ajouté devant des journalistes.
Retrouver l'enthousiasme
RépondreSupprimerMalgré ces inquiétudes macro-économiques, le secteur espère mettre derrière lui cette année les nombreuses polémiques autour des fuites de données personnelles qui ont lourdement écorné l'image des géants technologiques, à commencer par Facebook. «2018 a été une année très dure pour plusieurs grosses entreprises technologiques, du coup, il y a aussi pas mal de gens qui veulent (l') oublier et foncer tête baissée vers un avenir enthousiasmant», pense Bob O'Donnell, analyste de Technalysis, qui compte notamment sur la 5G, les écrans pliables ou les améliorations de l'intelligence artificielle sans connexion internet.
Mais difficile de faire l'impasse sur la problématiques des données personnelles car le CES va fourmiller de milliers d'objets connectés, qui précisément collectent les données de l'utilisateur, par exemple pour anticiper ses goûts en matière de musique (enceintes intelligentes), ou déterminer s'il aura besoin de soins médicaux (bracelets santé...). Tout l'écosystème des objets connectés repose sur l'exploitation de ces données, et donc sur la confiance des usagers dans le fait qu'elles ne finiront pas dans la nature, une inquiétude largement justifiée par les scandales autour de Facebook, Google et autres plateformes. Leur modèle économique repose sur ces données, qui leur permettent de cibler finement la publicité.
Vers «l'ère des données»
«Où que vous alliez, le dénominateur commun, ce sera les données», a d'ailleurs souligné Steve Koenig, parlant d'une «transition vers le "Data Age" (l'ère des données), un peu comme dans le film "Matrix"», célèbre film de science-fiction sorti en 1999.
Interrogé sur les polémiques autour des données, Gary Shapiro a espéré que le secteur puisse s'autoréguler, mais, si besoin, «nous défendrons une loi» fédérale américaine posant les principes à respecter par les entreprises.
Quelques tendances
Les enceintes connectées – grosses collecteuses de données personnelles – devraient encore croître en 2019 mais ralentie, avec +7% attendus en revenus (3,2 milliards de dollars) et +5% en volume (36,6 millions d'unités), selon, la CTA, qui anticipait l'an dernier un bond de 60% des ventes par rapport à l'année précédente. (AFP/Le Matin)
https://www.lematin.ch/high-tech/approchons-rapidement-nouvelle-ere/story/25825793
«Le prix Benalla remis à Didier Andrieux»: de nouvelles affiches polémiques dans le Var
RépondreSupprimer19:33 08.01.2019
L'afficheur Michel-Ange Flori, qui colle depuis des mois des messages controversés sur deux panneaux géants, a comparé Didieux Andrieux, le commandant de police toulonnais filmé en train de boxer des Gilets jaunes, à l’ex-conseiller d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla. Et cette nouvelle prise de position n’est pas passée inaperçue sur internet.
- voir affiches sur site -
Deux affiches publicitaires en 4 par 3 mètres indiquant «Le prix Benalla remis à Didier Andrieux» installée dans les environs de Toulon depuis le 6 janvier font le buzz sur internet.
Ces panneaux appartiennent à l’afficheur Michel-Ange Flori, 58 ans, qui s’est déjà fait remarquer par la publication de messages controversés sur l’actualité politique. Cette fois, le message de M.Flori est consacré au commandant divisionnaire de police Didier Andrieux, qui a été filmé en train de donner plusieurs coups de poing à des Gilets jaunes à Toulon lors de l'acte 8 de la mobilisation.
Et beaucoup semblent être d’accord avec lui. On lit des commentaires comme «Bravo vous nous faites rêver à chaque fois !!!», «Bien vu! Génial !» et «Ne change rien Michel-Ange».
Des utilisateurs de Twitter saluent aussi la nouvelle initiative de M.Flori, qui a déjà apporté son soutien au mouvement des Gilets jaunes en décembre, avec son panneau «150€ de plus par mois par policier. Et nous? La matraque dans la gueule ?» qui faisait référence à l'augmentation de salaire obtenue par les forces de l'ordre à l'issue de négociations avec le ministère de l'Intérieur.
- voir affiches sur site -
Fin décembre, M.Flori a aussi publié un message souhaitant «un bon enfumage 2019» de la part des «syndicats de police et BFM».
Les deux panneaux de M.Flori qui attirent l’attention des médias et des internautes sont installés en bordure de la route départementale 559 à la Seyne-sur-Mer.
Des commentateurs remercient l’afficheur pour le soutien qu’il apporte au mouvement des Gilets jaunes.
«Bravo et énorme respect à vous!!! Et surtout un mot qui n'a pas de prix MERCI à vous pour votre énorme soutien», s’est exclamé un internaute sur Facebook.
Il y a même ceux qui songent déjà à un combat de boxe opposant Didier Andrieux à Christophe Dettinger, qui a donné des coups de poing à des gendarmes durant l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes. Le 7 janvier, M.Dettinger est venu se présenter à la police et a été placé en garde à vue.
Et un internaute ajoute que ce combat devrait être arbitré par Alexandre Benalla, qui a lui aussi provoqué un scandale alors qu’il a été filmé en mai 2018 en train de frapper des manifestants.
- voir affiches sur site -
D’ailleurs, certains internautes estiment que les actes commis par Didier Andrieux sont beaucoup plus graves que ceux qu’on impute à l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron.
Les réactions négatives à la proposition de M.Flori sont plutôt rares. Mais certains supposent que l’afficheur, qui s’adonne à la réalisation de panneaux provocateurs depuis des années, pourrait être condamné pour outrage à l’État.
RépondreSupprimerMichel-Ange Flori, qui gère la société Maci, possède plus de 400 panneaux publicitaires dans le Var. Selon Var Matin, le premier panneau provocateur a été installé à l’entrée de Toulon en 1998, l’année de création de l’entreprise. M.Flori a été «beaucoup menacé et rarement attaqué, mais jamais condamné», d’après le journal qui cite l’entrepreneur. M.Flori qui affirme avoir inventé Twitter avant l’heure, dit qu’il n’est «ni de gauche ni de droite», mais revendique sa liberté d’expression, toujours d’après Var Matin.
https://fr.sputniknews.com/france/201901081039568794-affiche-andrieux-benalla-toulon/
Comment les États-Unis ont-ils dépensé des milliards de dollars pour changer le résultat des élections dans le monde entier ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 23:45
Écrit par Danny Haiphong via BlackAgendaReport.com,
L’État militaire américain renverse les gouvernements démocratiquement élus qu’il considère comme une menace pour les intérêts des entreprises.
"Il existe de nombreuses preuves que les États-Unis sont le" mouchard "le plus dépravé et le plus dangereux des affaires d'autres pays que l'histoire ait connu."
Dan Kovalik est un avocat spécialisé dans le droit du travail et des droits humains, mais il est avant tout un anti-impérialiste et un auteur de trois livres. Les deux premiers livres de Kovalik traitaient des campagnes de guerre américaines contre la Russie et l’Iran. Son troisième article, intitulé: «L'intrigue pour contrôler le monde: comment les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars pour changer le résultat des élections partout dans le monde», porte sur le vaste champ de l'ingérence électorale des États-Unis à l'étranger. Le livre apporte un soutien indispensable à la vie politique et idéologique à un mouvement anti-guerre aux États-Unis qui a été rendu presque invisible à l'œil nu.
L'intrigue pour contrôler le monde est aussi détaillée dans sa critique de l'impérialisme américain que concise. En un peu plus de 160 pages, Kovalik parvient à analyser les différentes façons dont l’appareil politique et militaire américain s’ingère dans les affaires des nations de l’étranger pour parvenir à l’hégémonie mondiale. Il n'a pas perdu de temps pour dénoncer le mensonge dévastateur qu'est l'exceptionnalisme américain, à commencer par les occupations impérialistes américaines d'Haïti et des Philippines à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Les États-Unis assassineraient des millions de Philippins et entraîneraient les deux pays dans une spirale de violence, d’instabilité et de pauvreté qui se poursuit encore de nos jours. Comme l'explique Kovalik à propos d'Haïti: «Alors que les justifications spécifiques et revendiquées de l'intervention [américaine] ont changé au fil du temps - par exemple, s'opposer à la fin de l'esclavage, appliquer la doctrine Monroe, lutter contre le communisme, lutter contre la drogue, rétablir l'ordre public - le fait est que les interventions n'ont jamais cessé et que les résultats pour le peuple haïtien ont toujours été désastreux. "
"Kovalik ne perd pas de temps à exposer le mensonge dévastateur qu'est l'exceptionnalisme américain."
L'expansionnisme américain s'est appuyé sur l'idéologie de l'exceptionnalisme américain pour faire taire les critiques et affaiblir les forces anti-guerre aux États-Unis. L’exception américaine affirme que les États-Unis sont une force du bien dans le monde, parfaitement justifiée par ses guerres de conquête, dissimulée sous le prétexte de répandre «démocratie et liberté» dans le monde entier. Kovalik met au défi l'exceptionnalisme américain en montrant aux lecteurs les dommages causés par l'expansionnisme et le militarisme américains aux nations et aux peuples de toutes les régions de la planète. La Russie, le Honduras, le Guatemala, la République démocratique du Congo, le Vietnam et de nombreux autres pays ont vu leurs sociétés dévastées par «l'ingérence électorale» des États-Unis. Au Honduras, par exemple, un coup d'État du président de gauche, Manuel Zelaya, soutenu par les États-Unis en 2009. a fait de la nation l'un des endroits les plus dangereux au monde pour être journaliste, autochtone ou militante syndicale / écologiste. Des milliers de Honduriens ont été déplacés, ont disparu ou ont été assassinés depuis le coup d'État.
Un autre aspect important de L'intrigue pour contrôler le monde est l'exposition de l'hypocrisie américaine sur le thème de «l'ingérence électorale». Depuis la fin des élections présidentielles de 2016, les branches militaire, politique et médiatique de l'État impérialiste ont accusé la Russie. d'implanter virtuellement Donald Trump dans le bureau ovale. Le public américain a été alimenté par une dose constante de sujets de discussion anti-russes dans un effort apparent des élites pour battre le tambour de la guerre contre l’État doté de l’arme nucléaire. Aucune preuve n'a été présentée pour prouver le complot, comme l'indique clairement une analyse récente de la NPR (National Public Radio). Cependant, il existe de nombreuses preuves selon lesquelles les États-Unis sont le «mouchard» le plus dépravé et le plus dangereux des affaires d'autres pays que l'histoire ait connu.
RépondreSupprimer"L'auteur montre aux lecteurs à quel point l'expansionnisme et le militarisme américains ont causé des dommages aux nations et aux peuples de toutes les régions de la planète."
Il suffit de demander aux Russes tant vantés. Kovalik consacre un chapitre entier à l'élection présidentielle de 1996 en Russie, qui a réélu le très impopulaire Boris Eltsine. La chute de l'Union soviétique en 1991 a marqué le début d'une ère de «thérapie de choc» dans la Fédération de Russie nouvellement érigée, un euphémisme pour le vol en bloc et le transfert de richesses socialisées aux mains d'oligarques et de sociétés multinationales. Des millions de personnes mourraient prématurément en Russie à cause d'une perte soudaine de soins de santé, de logements, d'emplois et d'autres services de base. En 1996, le président Bill Clinton a veillé à ce que M. Eltsine maintienne son emprise quasi totale sur le pouvoir de l’État en Russie en fournissant au président russe une équipe de consultants politiques américains et plus d’un milliard de dollars de l’argent du FMI directement à la campagne. Le soutien politique et monétaire des États-Unis a permis à Eltsine de truquer les élections en sa faveur, malgré sa popularité décroissante. Kovalik montre que si quelqu'un s'inquiète de l'ingérence électorale, ce devrait être le peuple russe et non les élites américaines qui contrôlent Washington.
L’intrigue pour contrôler le monde entraîne les lecteurs dans la République démocratique du Congo, où le coup d’État révolutionnaire de la CIA, Patrice Lumumba, continue de hanter le pays riche en ressources sous la forme d’un génocide sans fin soutenu par les États-Unis. Il se rend au Guatemala, où le renversement de Jacobo Arbenz par la CIA a entraîné un massacre soutenu par les États-Unis d’un quart de million de Guatémaltèques sous les auspices de plusieurs dictatures militaires. Kovalik nous montre que l'élection du fasciste Jair Bolsonaro au Brésil n'était pas une aberration, les États-Unis ayant été principalement à l'origine de la montée du fascisme au Brésil, en raison de son rôle direct consistant à placer la nation sous le contrôle d'une dictature militaire en 1964. La dictature militaire a précédé l'éviction par la CIA de Salvador Allende, du Chili, en 1973, qui avait transféré cet état autrefois socialiste aux dirigeants meurtriers et répressifs d'Augusto Pinochet.
"La mission est toujours la même: déstabiliser des nations indépendantes qui refusent de se plier aux diktats de l'impérialisme américain."
L’ensemble du squelette de l’État militaire américain est entièrement exposé dans L’intrigue pour contrôler le monde. L’État militaire américain utilise toute une série d’outils pour renverser les gouvernements démocratiquement élus qu’il considère comme une menace pour les intérêts des entreprises. Ces outils incluent les agences de renseignement américaines, des organisations dites non gouvernementales (ONG) telles que le National Endowment for Democracy, et les diverses branches de l'armée elle-même, pour n'en nommer que quelques-unes. Quels que soient les outils utilisés, la mission est toujours la même: déstabiliser des nations indépendantes qui refusent de se plier aux diktats de l'impérialisme américain. Ainsi, le Nicaragua, la République démocratique du Congo et le Vietnam peuvent posséder des histoires uniques, leurs le développement politique a été façonné par l’ingérence destructrice des États-Unis.
RépondreSupprimerDan Kovalik ne fera probablement pas l'objet d'un compte-rendu dans le New York Times ni dans d'autres entreprises. C’est parce que Kovalik s’excuse sans vergogne contre l’empire américain et tout ce qui le défend. Kovalik, L’intrigue pour contrôler le monde, marche sur les traces d’anti-impérialistes tels que Michael Parenti et William Blum. Blum, un ancien employé du Département d'État, a passé sa vie après celle-ci à informer l'humanité du fonctionnement de l'impérialisme américain sur la scène mondiale. Le New York Times n’a pas perdu de temps pour calomnier Blum dans son nécrologie. Cela a montré les efforts considérables que les élites dirigeantes vont faire pour discréditer, diffamer et condamner les critiques du complexe militaro-industriel et combien il est important pour ceux qui s'opposent à la guerre d'abandonner tout espoir que les médias corporatifs couvrent le travail de Kovalik ou quiconque qui parle contre la guerre.
"La suprématie blanche est le plus grand mensonge de tous et s'inscrit totalement dans l'idéologie de l'exceptionnalisme américain."
Cela dit, l’une des raisons de la faiblesse de la gauche américaine est qu’elle a été isolée numériquement et politiquement par les mensonges de l’Empire. La suprématie blanche est le plus grand mensonge de tous et s'inscrit totalement dans l'idéologie de l'exceptionnalisme américain. Malgré le caractère impitoyable des régimes d’austérité et d’incarcération, de nombreux Américains continuent d’être convaincus que les États-Unis sont la nation la plus exceptionnelle au monde et ne rechignent pas lorsque leurs militaires font la guerre à l’étranger aux dépens de leurs impôts et de leurs vies civiles. L'impérialisme américain a fait en sorte que les Américains se sentent comme des colonisateurs spéciaux qui considèrent les victimes de l'État militaire américain comme des sauvages dignes d'un massacre. L'intrigue pour contrôler le monde repose sur un principe différent: l'internationalisme. Le livre relie la lutte contre l'impérialisme américain aux besoins des opprimés et de la classe ouvrière vivant au cœur de l'empire, ce qui en fait une lecture essentielle pour ceux qui en ont marre du récit dominant de l'exceptionnalisme américain et veulent être armés de connaissances c'est essentiel pour le changer.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/how-us-spent-billions-change-outcome-elections-around-world-review
Nous savons depuis longtemps (toujours pour certains) que le monde entier est contrôlé par des familles qui se disent depuis toujours de se faire la guerre, de s'invectiver en public et de s'enculer et faire de bon repas ensemble derrière les rideaux ! C'est ainsi qu'a été mis sur pied l'arnaque de l'or dont au départ elles en ignoraient la quantité disponible. Mais, que foutre ! Le principal n'est-il pas de faire croire ? (que chacun a chez lui un cube d'or de 20,50 m d'arête qui représente la quantité totale de l'or extrait) ! Hahahaha !
SupprimerMais bien sûr il y a des pays dits 'indépendants' !! qui sont dans la misère totale et où les dealers et les armes à feu font la loi (voir îles des Caraïbes).
Et puis, ces dictatures unies éparpillées ont inventé les religions. Des contes pour enfants qui doivent perdurer. Le grand méchant loup et les bordels à poil à 10 000 m en plein vent à -40°C ! Hahahaha ! Puuuuutaing ! Si j'avais su je prenais l'enfer ! Là bas au moins c'est chauffé ! Hahaha !
Comment la BBC a fabriqué la "haine" - l'histoire d'un initié
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 23:05
Écrit par Jack Krak via la Renaissance américaine,
Introduction de la rédaction: Cet article traite des événements survenus en 2012, mais quiconque suit l'actualité de près sait que rien n'a changé. C’est un récit remarquable de la part de quelqu'un qui a jeté un regard critique sur les falsifications délibérées de ce qui était autrefois l’un des noms les plus respectés du journalisme.
En mai 2012, le programme BBC Panorama a diffusé un documentaire sur le «racisme» dans les pays hôtes du championnat européen de football 2012: la Pologne et l'Ukraine. Ces deux pays étaient sur le point d'organiser le deuxième événement le plus important de ce sport après la Coupe du monde, et des légions de journalistes étaient venus le couvrir. L’émission de la BBC, diffusée de manière stratégique une semaine avant le match d’ouverture, visait à faire valoir qu’aucun des deux pays n’était qualifié pour accueillir le tournoi en raison de sa culture de football «haineuse». Le message: les pays entièrement blancs sont des foyers de racisme violent, et les supporters et les joueurs non blancs seraient en danger.
Je connais beaucoup le programme Panorama parce que j’ai aidé à le produire. J’ai vu ce qui est sans doute l’organisation médiatique la plus célèbre et la plus fiable du monde qui fabrique une fausse histoire sensationnaliste. Par une pure distorsion - et en n'utilisant que les éléments qui correspondent à ses vues prédéfinies - la BBC a "documenté" les attitudes perverses de personnes vivant dans des pays qui ne sont pas suffisamment "diversifiés". Le programme avait une conclusion écrite avant qu'un seul appareil photo ne soit tourné sur.
Panorama est le programme d’investigation phare de la BBC. C'est la plus ancienne production du genre au monde, puisqu'elle est diffusée depuis 1953. Ce qui s'en rapproche le plus à la télévision américaine est probablement 60 Minutes. Panorama jouit d'une réputation de journalisme d'investigation percutant et sérieux.
Environ trois mois avant le début du tournoi, un journaliste de la BBC m'a contacté par le biais de contacts mutuels dans les médias et m'a demandé de l'aider pour la partie à tourner en Pologne. Il a déclaré que le programme porterait sur des aspects de la culture du football - hooliganisme, problèmes dans les stades, etc. - susceptibles de poser problème aux joueurs et aux supporters. Ce sujet est un peu mon passe-temps et je l’ai suivi attentivement pendant mon séjour en Pologne. La BBC voulait que je sois un «réparateur» - la personne sur le terrain qui organise les choses à l'avance pour l'équipe de production. Cela impliquait de mettre en place des interviews, de repérer les lieux de tournage, d’obtenir des laissez-passer pour la presse et d’avoir accès à des événements, d’organiser des transports et d’autres centaines de choses. Je devais aussi apporter des idées basées sur mes connaissances.
Dès le début, je soupçonnais qu'ils voulaient des choses qui fassent de la bonne télévision plutôt qu'une véritable enquête - conflits, tensions, etc. - mais j'étais un peu rassuré parce que c'était la BBC. Malgré mes réserves, je n’avais jamais pensé qu’ils feraient l’équivalent télévisé de titres sensationnels de tabloïd trash sensationnels.
Le producteur et un caméraman ont effectué leur premier voyage en Pologne en mars 2012. Ils m'avaient demandé de m'accorder une interview avec Aviram Baruchian, un Israélien qui jouait avec Polonia Warsaw. Ils ont dit que l'entretien était censé concerner "son expérience de footballeur en Pologne", mais le fait qu'ils le demandent par son nom laisse penser qu'ils auraient supposé qu'il aurait des histoires horribles sur le fait qu'il soit maltraité par des fans parce qu'il est juif.
L'attachée de presse de Polonia était très accommodante, ce que j'ai trouvé encore et encore quand je m'entretiens avec des officiels de clubs de football. Les gens ont automatiquement fait confiance à la BBC et ont déployé des efforts extraordinaires pour leur donner ce qu'ils voulaient.
RépondreSupprimerJ'ai rencontré l'équipe de production pour la première fois le lendemain de l'entrevue. Quand j'ai demandé comment cela s'était passé, ils ont plaisanté sur le fait que c'était inutile. J'étais dérouté par leur attitude dédaigneuse et me sentais un peu responsable, mais ils m'ont dit de ne pas m'inquiéter. Le porte-parole de Polonia, responsable des médias, a appris par la suite que M. Baruchian n’avait que des mots élogieux sur les fans et son expérience à Varsovie - c’est exactement pourquoi il n’est pas dans le programme final.
Il existe un curieux angle «juif» au football polonais qui est facilement mal compris. Les fans scandent des propos désagréables sur les Juifs, mais aussi étrange que cela puisse paraître, il n’est pas exact de parler d’antisémitisme grave.
Beaucoup de clubs plus anciens avaient ou auraient vraisemblablement eu un soutien financier juif. C'est certainement le cas de l'équipe de Lodz - appelée Widzew Lódz - car cette ville comptait une importante population juive avant la Seconde Guerre mondiale. Ces origines sont devenues une source d'appellation peu coûteuse appelant les personnes qui cherchent une excuse pour échanger des insultes. Quand les fans scandent "Mort aux juifs", cela semble choquant - et c'est certainement brutal - mais c'est principalement une façon d'attaquer l'autre équipe plutôt que les juifs.
Le club de football londonien Tottenham Hotspur, qui a eu des propriétaires juifs, a connu une situation similaire. Les fans des clubs rivaux ont commencé à chanter au sujet de l'équipe «juive». Les supporters de Tottenham ont finalement adopté cette idée et certains se sont même baptisés "Armée de Yid". Les supporters d'un club polonais, Cracovia, étaient dans la même situation et ont agi de la même manière, s'appelant fièrement les "Fils Juifs de Bitches". dit à la BBC à ce sujet, ils n'étaient pas intéressés.
Inutile de dire qu'il y a beaucoup de chants anti-juifs dans le programme final de Panorama, mais ils sont présentés sans explication. Cela donne faussement aux fans l'impression qu'ils veulent envoyer des Juifs aux fours.
Aujourd'hui, l'étoile de David est tellement utilisée dans les graffitis de football qu'un enseignant polonais que j'ai rencontré m'a dit que les enfants de sa classe l'associent au sport. Il avait aussi un ami israélien, alors cela semblait être un or pour la BBC: une combinaison poignante d'enfants, l'étoile de David, le racisme et une chance de parler à un autre Israélien et d'obtenir ce qui leur manquait d'Aviram Baruchian.
J'ai organisé l'entretien, mais ce fut un autre désastre. Le professeur et son ami israélien ont tous deux déclaré que, certes, il y a certes des hordes, tout comme dans tous les pays, la plupart des Polonais sont très gentils, etc. Encore et encore, l'Israélien a donné une tournure positive aux choses, même lorsqu'on lui a demandé questions mélodramatiques sur la Seconde Guerre mondiale. C’était une autre interview «inutile» qui n’a pas été retenue. Je me souviens que lorsque nous sommes revenus à la camionnette, tout le monde a éclaté de rire en racontant à quel point c'était une perte de temps totale.
Le premier match que nous sommes allés filmer a été Legia Varsovie contre Polonia Varsovie. Ce concours offrait une excellente occasion d’inclure tout ce qui contribue à la qualité de la télévision. C’était avant que je comprenne quel était le véritable objectif de l’émission. Je savais donc que l’équipe de la BBC ne serait pas déçue. Pendant environ cinq heures, ils ont filmé une armée de policiers en tenue anti-émeute, des fusées éclairantes et des pétards lancés autour des gradins et sur le terrain, une énorme bannière déployée par les supporters de la Legia locale affirmant que Varsovie leur appartenait, et une réponse épelée. par le petit mais courageux contingents de partisans de la Polonie en visite, qui ont brandi les cartes pour former une grande réponse: "FUCK LEGIA". l'appareil photo. Une partie du stade a été brûlée en noir par une fusée éclairante qui a mis le feu à une bannière.
RépondreSupprimerL'ensemble du contingent de supporters de Polonia était toujours dans cette section noircie après le match, entouré de centaines d'agents de sécurité qui les escorteraient hors du stade, peut-être une heure ou deux plus tard. Cela visait à minimiser les risques de contact avec les hooligans de la Legia qui pourraient les attendre. Il était facile de saisir l’atmosphère violente du jeu et j’étais confiant que l’équipe de production était heureuse. De retour à la camionnette, j'ai demandé au producteur adjoint s'il était content. Il a fait une grimace qui dit «pas vraiment», puis de nulle part a demandé: «Avez-vous entendu des chants racistes ou antisémites?» Il a été visiblement déçu quand j'ai dit que je ne l'avais pas fait.
Ennuyeuse
Le producteur principal a déclaré qu'il était plus ou moins satisfait des «éléments visuels», mais déçu par la «substance». Il a de nouveau posé des questions sur quelque chose que je n'avais pas pu faire: obtenir l'un des types de voyous les plus engagés passer devant la caméra. Cette fois, il a explicitement déclaré qu'il souhaitait une personne impliquée dans la «politique de droite» ainsi que dans le hooliganisme.
J'ai dit qu'il n'était pas facile d'entrer dans un syndicat de crime violent. Les hauts responsables de toute organisation de hooligans sont recherchés par la police, et ceux qui se trouvent plus bas ont trop peur pour parler aux médias, de peur des «dirigeants». Croyez-moi, quiconque passe à la caméra et dit être un hooligan est Wannabe ou reçoit une leçon très personnelle dans les relations avec les médias de ses anciens amis. J'ai fait du mieux que je pouvais, entamant des conversations maladroites et même dangereuses dans des rues sombres, et j'ai visité des clubs louches dans quatre villes différentes, mais je n'ai jamais tenu la parole. L’approche la plus proche que j’ai eue a été une conversation avec le responsable de «l’organisation de supporters» d’un club, qui a exigé des «frais» pour la «sécurité». À son crédit, la BBC a refusé de payer.
Il est temps de devenir sérieux
L'équipe est retournée à Londres et j'ai continué à chercher des pistes. J'ai commencé à comprendre qu'ils voulaient des bananes jetées sur les joueurs noirs, des salutations nazies venant des tribunes et peut-être quelques passages à tabac brutaux pour ajouter de la couleur.
À la fin du mois de mars, lors d’une conversation téléphonique avec l’assistant producteur, j’ai détecté une urgence et j’ai reçu un message électronique de sa part lui disant: «Notre productrice exécutive, Karen Wightman [qui était en charge de la Panoramaseries entières], veut que nous filmions en priorité les joueurs noirs et leur expérience du racisme en Pologne. "
RépondreSupprimerLa BBC avait cessé de faire semblant de ce qu’elle cherchait - du moins avec moi - bien qu’elle maintienne la charade d’une enquête neutre avec d’autres.
L'équipage a décidé d'assister à un match dans la ville de £ ódŸ entre £ KS £ ódŸ et Widzew £ ódŸ. Comme lors du match précédent à Varsovie, il s’agissait d’un derby, c’est-à-dire d’un affrontement entre deux clubs de la même ville. Les derbies ont généralement l’atmosphère la plus intense, et donc une probabilité élevée du type d’incident recherché par la BBC.
Widzew avait deux joueurs nigérians, Princewill Okachi et Ugo Ukah, et la BBC voulait des comptes rendus directs de mauvais traitements. M. Ukah était d'un intérêt particulier car il avait joué pour les Queens Park Rangers à Londres et pouvait comparer son traitement dans une Angleterre diverse, tolérante et multiculturelle à celui de la Pologne toute blanche et perverse. En outre, il y aurait deux hommes noirs dans l'équipe en visite dans un concours célèbre pour ses fans sauvages. Tout était parfaitement aligné pour fournir la «substance» manquante.
J’ai demandé précisément à la BBC ce qu’elle voulait que je dise à l’attaché de presse de Widzew et elle m’a dit de dire que nous étions intéressés par la préparation de la Pologne à l’Euro 2012. Un autre membre de l'équipe de production, qui avait également été en contact avec Widzew par courrier électronique, m'a envoyé cette note:
À ce stade, ils ne savent pas que nous voulons parler spécifiquement du racisme dans le football polonais et de leurs propres expériences personnelles en matière d’abus. Les joueurs noirs doivent donc être préparés à craquer et à impressionner.
"A ce stade", c'était après que le club ait accepté de mettre les joueurs à disposition, le dimanche de Pâques, pas moins, pour respecter notre calendrier serré. Nous étions supposés «impressionner et impressionner» plutôt que de dire franchement la raison de l'entrevue. Je me souviens de me demander à quelle fréquence la BBC avait accès à des interviews et des interviews sous de faux prétextes. À ma honte, j'aidais à poser le piège.
£ ódŸ était la dernière chance de la BBC de trouver un «racisme» anti-noir. La date de diffusion de la dernière émission était déjà réservée et Panorama était pleinement engagé dans un compte-rendu captivant de la face sombre et raciste de ce qui allait bientôt être l'Europe. plus grande étape sportive. Mais ils n'avaient pas de racisme.
C’est à £ ód host que l’animateur, Chris Rogers, est finalement parachuté dans son propre programme. C’était lui qui avait vendu la BBC à l’idée quelques mois plus tôt, et l’épisode entier de Panorama est présenté comme «sa» enquête. En 2007, M. Rogers s’est fait un nom grâce à une enquête secrète sur les orphelinats roumains. Depuis, il soupe depuis.
Il est intervenu par avion pour interroger les deux joueurs nigérians et pour faire les parties de PTC le lendemain lors du match afin d’ajouter des images tournées à Varsovie sans lui. Il est apparu comme un type de média typique qui était doué pour la fausse sincérité et qui passait un peu trop de temps sur ses cheveux.
Nous sommes allés au bureau de Widzew £ ódŸ pour interroger M. Okachi et M. Ukah. M. Rogers a commencé par poser des questions sur la balle-molle, par exemple combien de temps les joueurs étaient-ils en Pologne, où ils avaient joué professionnellement, etc. Il a ajouté un détail en s'interrogeant sur l'accueil qu'ils avaient reçu en Pologne. Les deux joueurs ont donné des réponses positives. Maintes et maintes fois, Rogers a balancé la carotte et maintes et maintes fois personne ne l'a prise. Soudain, Rogers a engagé son meilleur journaliste Serious Face, s'est tourné vers M. Ukah et a déclaré: "Pourquoi le football polonais a-t-il été détourné par le racisme ?"
Jusque-là, rien dans l'entretien ne justifiait cette question. Il était si inattendu que M. Ukah ait été pris de court un instant avant de pouvoir enfin donner une réponse convenablement non contraignante. Les quelques minutes suivantes ont été consacrées à la fois à MM. Ukah et Okachi à affirmer à maintes reprises que, même s'ils avaient entendu parler de quelque chose qui arrivait à d'autres personnes, ils n'avaient jamais entendu ou vu quoi que ce soit pouvant être interprété comme un abus raciste en Pologne.
RépondreSupprimerCela a duré quelques minutes de plus jusqu'à ce que les deux joueurs n'aient plus de moyens de dire «non» à la même question. M. Rogers n'avait d'autre choix que de conclure.
«Pour la centième fois: non»
Les joueurs sont partis rapidement pour profiter de ce qui restait de Pâques. Je me souviens très bien que M. Rogers et le producteur avaient convenu qu'ils avaient «du matériel avec lequel travailler».
Si vous regardez la version finale du programme, vous verrez comment ils ont «travaillé» avec elle. Ils ont donné l'impression que les joueurs parlaient d'horribles choses qui leur étaient arrivées. J'étais dans la pièce tout le temps, en faisant très attention, et ces extraits ont été tirés de réponses décousues qu'ils ont données à propos de choses dont ils avaient entendu dire qu'il était arrivé à d'autres. J’ai été étonné de voir comment le montage et les doublages ont transformé l’interview en quelque chose que je ne pouvais pas reconnaître. Inutile de dire que ce sont les seules parties de l'entrevue qui ont été utilisées.
Je l'ai entendu. Croyez-moi. Allons-y.
Le lendemain était le match. Après avoir filmé la police à l'aide de canons à eau sur des ventilateurs, nous sommes entrés dans le stade. Nous avons installé une caméra derrière l'un des buts et un microphone au milieu de terrain devant les supporters locaux. M. Rogers m'a ordonné d'être à l'affût de «quelque chose de bon» et, à ce moment-là, je savais ce qu'il voulait dire. Il m'a également dit de garder un œil sur les joueurs nigérians et de rechercher toute méchanceté parmi la foule. Il disparaissait constamment pour prendre des cigarettes et envoyer des textos à ses amis en Angleterre. Il n’était même pas là pour le coup d’envoi. Lorsqu'il a finalement réapparu, il m'a demandé si j'avais vu ou entendu quelque chose d'utile. Quand j'ai dit que je ne l'avais pas fait, il a de nouveau disparu.
Environ 30 minutes après le début de la première période, nous attendions toujours «quelque chose de bien» et M. Rogers était visiblement inquiet. Il faisait les cent pas, vérifiant son téléphone plus qu'il ne regardait la foule ou le match. Une fois, juste pour rompre le silence entre nous alors que nous nous tenions à l'écart ou peut-être pour évacuer sa frustration, il a en fait dit à voix haute: «Viens! Chantez des chansons juives!
À la mi-temps, nous étions tous les cinq réunis pour échanger des notes et des suggestions et nous avons décidé de changer de place pour peut-être améliorer notre «chance». J'étais avec le producteur et un caméraman; l'autre caméraman était au-dessus de la foule sur la tribune opposée. Chris Rogers était. . . quelque part.
La deuxième mi-temps a commencé et nous sommes retournés au travail. Il y avait beaucoup de voyous dans les gradins - vous en voyez beaucoup dans la version finale - mais vous ne trouvez toujours pas ce qu'ils voulaient. Il y avait un sentiment palpable de frustration et de désespoir après environ 30 minutes.
RépondreSupprimerC’est à ce moment que Chris Rogers s’est approché et a dit qu’il avait entendu des sons de singe venant de la foule. Personne ne savait trop quoi dire, mais cela n’a certainement pas été accueilli avec le genre de soulagement et d’intérêt auquel on s’attendait. Pendant un instant, il sembla que nous attendions juste que quelqu'un dise «Um. . . vraiment ? »mais nous avons juste attendu que M. Rogers nous dise exactement ce qui s’est passé. Tout ce qu'il a dit, c'est que le microphone au milieu de terrain l'avait probablement intercepté et il a dit au producteur de se préparer à faire un PTC à ce sujet. Trente secondes plus tard, il était en mode Face sérieuse, affirmant qu'il venait d'entendre des sons de singe dirigés vers un joueur noir. J'attendais sans cesse qu'il dise à nos cameramen de quelle partie des stands provenaient les sons afin qu'ils puissent zoomer dessus. Il voulait sûrement regarder ces fans dans l'espoir qu'ils le referaient, cette fois devant une caméra?
Non. Chris Rogers n’a fait aucun effort pour obtenir du matériel visuel pour ce qui allait être un moment clé dans une émission télévisée. Et ce n’était pas comme si nous étions dans un stade gigantesque de 60 000 personnes, où il serait difficile de déterminer l’origine des sons. La photo ci-dessous montre le stade et l'image représente environ 80% de la longueur de la tribune d'où proviendraient les sons du singe. La bannière indique "C'est comme ça que nous nous amusons à £ ódŸ." Aucun membre de l'équipe de la BBC n'a dit: "OK, Chris, où devrions-nous regarder ?"
L'enregistrement du microphone est dans la version finale du programme, et je défie quiconque de détecter ce que Chris Rogers prétend avoir entendu. Vous ne savez peut-être pas exactement ce qu'est le bruit, mais «les sons du singe» sont très loin sur la liste des possibilités.
Dans la version radiodiffusée, cette partie de l'enregistrement est lue sur un tir qu'ils avaient pris plus tôt dans le match d'Ugo Ukah attaquant le ballon. Cependant, l'audio provient d'un microphone placé au bord du champ. Quand ils sont revenus et ont "trouvé" ces sons, ils n'avaient aucune idée de ce qui se passait dans le match à ce moment-là. Mais dans le programme, les sons commencent au moment où M. Ukah est sur la balle. La BBC a pris l'audio à un moment donné et l'a diffusée par-dessus une vidéo à un autre moment. Je m'attendrais à cela de la presse nord-coréenne, pas de la BBC.
Lorsque nous avons fait nos valises pour partir, nous avons dû traverser la partie du stade où devait se tenir la conférence de presse d'après-match. Cela n’avait pas commencé, mais les journalistes de la presse écrite et vidéo attendaient. Le producteur de la BBC l'a vu et a demandé à M. Rogers si nous devions nous arrêter et demander ce qu'il avait entendu lors du match. Quelle scène plus parfaite, faite pour la télévision pourrait-il y avoir? Il aurait pu assister à la conférence de presse d'après-match et annoncer de manière dramatique: «Je suis Chris Rogers de la BBC et je veux savoir comment il est possible qu'un joueur noir ait été victime de sévices racistes dans un pays qui accueillera les championnats d'Europe. «Ce serait le moment dramatique qu'ils cherchaient. Mais non, M. Rogers a dit que nous ne devions pas perdre de temps. Il voulait retourner à l'hôtel pour le dîner. Il n'a pas parlé avec Ugo Ukah après le match ou le lendemain alors que nous étions encore à Lodz.
M. Ukah n'a jamais parlé d'entendre des bruits de singe. Aucun joueur de l'une ou l'autre équipe ne l'a jamais fait. Ni parmi les nombreux journalistes des médias polonais, ni une équipe de télévision allemande qui était là.
Je ne peux pas dire ce que Chris Rogers a ou n'a pas entendu. Cependant, je sais que dans un stade d'environ 5 000 personnes, la seule personne qui affirme avoir entendu des sons de singe est celle qui s'est rendue en Pologne pendant trois jours dans le seul but de rechercher le «racisme».
RépondreSupprimerLa version finale du programme étend la vérité d'une autre manière. Par exemple, M. Rogers affirme avoir passé des mois sur place à étudier la culture du football local, alors qu’il n’a passé que quelques jours à la campagne. Il y a aussi une scène dans laquelle on voit Nick Lowles, un «antiraciste» britannique, scrutant la foule avec des jumelles, à la recherche de «haine». La voix off dit qu '«il s'est envolé pour voir à quoi les fans britanniques peuvent s'attendre en Pologne, ”Et il donne obligatoirement une interview. Le programme donne l’impression que l’équipe de tournage vient de tomber sur lui dans les tribunes. En fait, la BBC l'a envoyé juste pour cette scène.
L’équipe n’a pas hésité à dépenser de l’argent. J'étais avec le producteur quand il a reçu un message de Londres lui disant qu'ils dépassaient largement leur budget. Il a dit qu'ils avaient dépensé environ 150 000 livres (environ 230 000 dollars). Ils ont séjourné dans des hôtels coûteux et n'ont jamais pensé aux coûts. J'ai été surpris par combien ils ont dépensé dans les restaurants et les bars de l'hôtel. Rappelez-vous: C’est la BBC, à laquelle des paiements obligatoires de 150 livres L par an doivent être effectués si vous possédez un téléviseur en Grande-Bretagne. Ne pas payer est une infraction pénale.
Les resultats
Quelques jours seulement avant la diffusion, la BBC a montré certaines images à Sol Campbell, fils d'immigrés jamaïcains et ancien capitaine de l'équipe de football nationale anglaise. Ils l'ont heureusement filmé en se disant, comme on pouvait s'y attendre, choqués. Il a dit que c'était suffisant pour le convaincre de ne pas aller au tournoi et d'avertir les non-Blancs de ne pas y aller.
C'était une publicité brillante pour Panorama. Les médias polonais et ukrainiens ont repris les propos de M. Campbell, qui ont propulsé le «racisme» au premier plan de toute discussion britannique sur le tournoi. Avant même que le premier match ne soit disputé, le programme a jeté un voile sur le tournoi et a mis en alerte une petite armée de journalistes, scrutant les tribunes à la recherche de «haine».
J'ai regardé l'émission dès sa première diffusion à la fin du mois de mai. J'avais redouté cela, mais ma crainte est devenue choquante lorsque j'ai entendu ce que l'épisode s'appelait: «Stadiums of Hate». Ils avaient créé un titre suffisamment provocant pour leur conte de fées artificiel, délibérément trompeur, sur une culture du football imprégnée de vil racisme.
Le programme a disparu de YouTube. il semble être disponible que ce site beaucoup moins soumis à la traite. Mais quand il a été diffusé, il a fait la une des journaux nationaux en Pologne. La chaîne de télévision la plus importante du pays a pris la décision extraordinaire de la diffuser quelques jours plus tard, doublée en polonais.
Beaucoup de Polonais ont été scandalisés par ce qu'ils ont reconnu être un frottis vicieux. Il est à noter qu'en l'espace d'une semaine environ, chaque personne qui a comparu devant la caméra dans la partie polonaise du programme a affirmé publiquement avoir été mal représentée. Cela inclut Jonathan Ornstein, directeur du Centre communautaire juif de Cracovie. J’étais présent à l’entretien avec lui et il a donné des réponses réfléchies à toutes les questions de Chris Rogers, soulignant toujours que les horribles graffitis et les idiots qui causent des problèmes dans les stades ne représentent pas une attitude plus polonaise. Dans le programme, cependant, il semble mener la charge contre la Pologne horrible, haineuse et antisémite. M. Ornstein m'a dit personnellement à quel point il était dégoûté par la façon dont son entrevue avait été séparée et cousue à nouveau.
RépondreSupprimerMême Jacek Purski, directeur de Never Again, une organisation dédiée à la surveillance du racisme en Pologne, a déclaré que le programme était à sens unique. Lorsqu'un groupe de surveillance appelle un programme télévisé «à sens unique», vous pouvez être sûr que c'est scandaleux.
Le gouvernement polonais a demandé des éclaircissements à la BBC, et même le ministre des Affaires étrangères s'est plaint. Les journaux de toute l'Europe ont exprimé leur scepticisme et les commentaires des lecteurs laissés en ligne ont été scandalisés. La BBC a pris la décision très inhabituelle de répondre publiquement aux critiques.
Ensuite, la BBC a eu une énorme chance de la part de Barack Obama. Lors d'une cérémonie à la Maison Blanche en hommage à une personne ayant survécu à Auschwitz, M. Obama l'a qualifié de "camp de la mort polonais" plutôt que de camp de la mort nazi en Pologne occupée. Les demandes fâchées de la part du gouvernement américain de présenter des excuses ont poussé «Stades de la haine» à la une des journaux. Après cela, le cycle médiatique incessant a rapidement relégué toute l’affaire aux nouvelles d’hier.
Aujourd'hui, les critiques sur l'épisode «Stades de la haine» occupent plus de place sur la page Wikipedia de Panorama que tout autre épisode de son histoire. Alors que les doutes et les questions se posaient, la BBC semble avoir pris la peine de se procurer des copies sur Internet. Il existe de nombreux autres épisodes complets de Panorama sur YouTube, mais pas celui-ci.
J'étais l'homme le moins important de l'équipe de production et je n'avais aucune influence éditoriale, mais je me sentais toujours responsable de l'épisode que des millions de personnes ont finalement regardé. Au plus fort de la fureur, j'ai pris contact avec la presse polonaise et étrangère. Leur réaction a toujours été la même: un intérêt initial intense qui s'est rapidement estompé après une meilleure compréhension de ce qui était impliqué. L’explication que j’ai entendue maintes et maintes fois, c’est que s’attaquer à un programme qui attaque le racisme ressemble à votre défense.
Un rédacteur en chef d'un grand journal britannique m'a dit qu'il était difficile d'attaquer Panorama sans une arme à feu fumante. Quand j'ai demandé un exemple, il m'a dit qu'il s'agirait de quelqu'un qui a avoué avoir été payé par la BBC pour se faire passer pour un voyou «raciste». L'homme semblait blasé et pas du tout surpris par ce que je lui ai dit; il a également déclaré qu'il ne pouvait tout simplement pas risquer de paraître défendre le «racisme».
Au fil du temps, les doutes sur la crédibilité du programme s’estompent. On se souviendra que le grand Chris Rogers a exposé d’horribles racistes en Pologne et en Ukraine. Vous devrez creuser assez profondément pour obtenir la vraie histoire. C'est le pouvoir du plus grand nom dans les nouvelles.
RépondreSupprimerM. Krak ne s'attend pas à avoir plus de travail de la BBC.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/how-bbc-manufactured-hate-insiders-story
Ron Paul: "Nous n'avons pas besoin d'un mur frontière si Trump supprime les incitations offertes aux immigrants illégaux"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 20:05
Ron Paul, ancien membre du Congrès et icône libertaire, conseille le président Trump.
Au lieu de construire un mur le long de la frontière sud pour empêcher les immigrants clandestins, il devrait peut-être plutôt essayer de supprimer les incitations qui les attirent aux États-Unis, des incitations comme un chemin d'accès relativement facile à la citoyenneté et un accès facile aux avantages sociaux.
Après que Paul ait déclaré que la fermeture "n'était pas significative dans le schéma des choses", l'interviewer de Paul, Andrew Ross Sorkin de Squawk Box, lui a demandé s'il soutenait le mur frontière de Trump. Paul a répondu qu'il "n'aime pas les murs" (bien qu'il ne l'ait pas t dire carrément qu’il s’oppose aux plans de Trump).
"Je n'aime pas les murs. Je suis un libertaire, je ne veux pas faire de mur les gens et les exclure."
"Je ne veux pas non plus de frontières ouvertes et libres", a-t-il poursuivi.
"Je pense que vous devez supprimer les incitations pour que les gens viennent. Ils viennent parce qu'il y a un système de protection sociale ici, il est facile d'accéder à la citoyenneté. Son groupe politisé les veut ici parce qu'ils pensent pouvoir obtenir les votes."
Paul a déclaré comprendre cette dynamique grâce à son expérience de médecin près de la frontière.
"Je suis un médecin OBGYN proche de la frontière. Les gens allaient venir, ils auraient un bébé, puis le lendemain, ils seraient au tribunal en train de s'inscrire pour des prestations d'aide sociale."
Lorsqu'on lui a demandé si lui et son fils, le sénateur Rand Paul, avaient discuté de cette différence d'opinion, Paul a répondu que même s'ils parlent souvent, son fils n'a pas le sentiment qu'il doit d'abord diriger toutes ses positions politiques.
Regardez un extrait de l'interview ci-dessous:
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/ron-paul-we-dont-need-border-wall-if-trump-removes-incentives-illegal-immigrants
SupprimerC'est vrai qu'avec l'assurance de toucher des timbres à vie çà tente plus d'un mais, il ne faut pas s'arrêter là ! Les bandits, les tueurs, les dealers roulent en Cadillac pas à bicyclette ! et n'ont JAMAIS demandé de timbres !
Le Congressiste de Galveston devrait revoir sa copie.
Les étudiants détestent l'immigration «atout», les citations «Frontière-Wall» ... Ne réalisez pas qu'elles proviennent de Dems
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 19:45
Écrit par Cabot Phillips via Campus Reform,
Ce mois-ci, le gouvernement fédéral a entamé une fermeture partielle après que le Congrès n'ait pu parvenir à un accord budgétaire, principalement en ce qui concerne le financement du mur proposé par le président Donald Trump le long de la frontière sud.
Le mur, un sujet de discussion clé pour Trump tout au long de la campagne, a été décrié par les dirigeants du parti démocrate comme anti-américain et immoral, entre autres.
Mais leur opposition au mur et l'adoption de lois sur l'immigration plus souples semblent constituer un nouveau développement.
Ces dernières années, le chef de la minorité sénatoriale, Chuck Schumer, le président Barack Obama et la secrétaire Hillary Clinton ont tous souligné le danger qu'il y a à engager l'immigration clandestine et à ignorer les lois en vigueur.
Ces citations comprennent:
«L'immigration illégale est une erreur, pure et simple. Tant que le peuple américain ne sera pas convaincu que nous arrêterons les flux d'immigration clandestine, nous ne ferons aucun progrès. »- Sénateur Chuck Schumer, 2009
«Nous ne pouvons tout simplement pas permettre aux gens d'affluer aux États-Unis sans être détectés, sans papiers et sans contrôle» - Barack Obama, 2005
«J'ai voté à plusieurs reprises… pour dépenser de l'argent pour construire une barrière afin d'empêcher les immigrants clandestins d'entrer. Et je pense que vous devez contrôler vos frontières.» -Hillary Clinton, 2008
Voulant savoir si les opposants à la frontière de Trump avaient des opinions sur ces citations passées de dirigeants démocrates, Cabot Phillips de Campus Reform, s’est dirigé vers l’Université américaine.
Mais il y a un problème… on a dit aux étudiants que les citations venaient du président Trump.
En entendant les citations, les étudiants ont déclaré que les mots de Trump étaient «déshumanisants», «problématiques» et «jingoistes».
«Je pense vraiment que c’est un discours haineux», a déclaré un étudiant, tandis que l’autre a ajouté: «La façon dont il parle des gens de l’autre côté du mur est déshumanisant."
Un étudiant a déclaré que les propos avaient une connotation raciste, affirmant «il existe des préjugés raciaux profondément enracinés là-bas».
Mais tout cela était avant qu'ils sachent que ces citations venaient en réalité de leurs idoles politiques.
Regardez la vidéo complète pour voir leurs réactions après avoir été informés par les démocrates des déclarations.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/students-hate-trump-immigration-border-wall-quotes-dont-realize-theyre-dems
2019: fragmenté, inégalement réparti, asymétrique, opaque
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 16:27
Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,
Si vous ajoutez des éléments fragmentés, inégalement répartis, asymétriques et opaques, vous obtenez un monde qui tourne au-dessus du contrôle centralisé.
Voici la dynamique clé de 2019: fragmentée, inégalement répartie, asymétrique, opaque. Vous voulez savoir ce qui se passe avec l'inflation, la déflation, la récession, le populisme, etc.?
Cela dépend de ce que vous possédez, quand vous le possédez, où vous le possédez ainsi que de sa relative rareté et de sa stabilité - en supposant que vous disposiez d'informations fiables sur sa rareté et sa stabilité.
Par propriété, j'entends toutes les formes de capital: argent, outils, compétences, capital social, confiance dans les institutions, etc. Quelles que soient les formes de capital que vous possédez, le rendement de ce capital et sa relative stabilité dépendent des spécificités du contexte et du moment choisi.
Y aura-t-il déflation ou inflation ? La bonne question est la suivante: y aura-t-il déflation ou inflation dans mon ménage ? Dans une économie et une société en rapide fragmentation, caractérisées par une opacité, une information asymétrique et des résultats inégalement répartis, les généralisations sont intrinsèquement trompeuses / fausses. Les seules réponses possibles se posent dans un contexte soigneusement limité: mon ménage, mon quartier, mon secteur d'activité, mon entreprise, etc.
Voici un exemple que j'ai déjà mentionné: les coûts de la santé. Si vous faites partie des ménages chanceux dont les coûts de soins de santé sont fortement subventionnés (par exemple, un fonctionnaire dont la franchise est limitée, les coûts par visite peu élevés et le co-paiement modeste), l'inflation de vos soins de santé est probablement négligeable.
Mais si votre ménage ne remplit pas les conditions pour bénéficier de subventions et doit payer les taux du marché, il est très probable que vous subissiez une inflation à deux chiffres des soins de santé.
2019 est l'année où les banques centrales et les États perdent le contrôle des récits, de l'économie et du contrat social, qui sont tous des systèmes complexes et dynamiques qui excellent dans la production de banquets aux conséquences inattendues.
Pour contrôler le récit, il faut collecter "les bonnes données" et donner une interprétation qui tienne compte du statu quo. Comment quelqu'un en dehors de l'état central / des organes de propagande peut-il savoir si les "données brutes" ont été massées en "bonnes données" ? Le processus est opaque, invisible pour les étrangers, et les initiés sont menacés de ruine s'ils rendent ce qui est délibérément opaque visible pour tous.
Le désespoir même des puissances en place d'étiqueter chaque enquête sceptique ou contre-interprétation «fausses nouvelles» en dit long: les gens comprennent que l'information est asymétrique: on nous dit seulement ce qui soutient le statu quo. La perte de confiance dans les "informations officielles" est la seule réponse rationnelle possible à l'opacité et à l'asymétrie.
La fragmentation économique est une dynamique fondamentale: les industries établies sont marginalisées par la finance mondiale et la banalisation (voir Commoditisation = Deflation 1/4/19), tandis que les nouveaux venus du secteur des technologies dominent les marchés boursiers et génèrent des rendements inégalement répartis pour les initiés et les propriétaires. Les gagnants et les perdants sont également fragmentés; que vous soyez un gagnant ou un perdant dépend des spécificités de votre contexte: ce que vous possédez, quand vous le possédez, à qui vous appartenez et sa relative rareté et sa stabilité.
RépondreSupprimerEnsuite, il y a la fragmentation sociale croissante alors que les gens recherchent des connexions tribales pour contrer leur sentiment croissant d'insécurité et d'instabilité. Si vous ajoutez des éléments fragmentés, inégalement répartis, asymétriques et opaques, vous obtenez un monde qui tourne au-dessus du contrôle centralisé. Pas étonnant que les puissances qui s’efforcent de ne pas révéler leur désespoir grandissant.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/2019-fragmented-unevenly-distributed-asymmetric-opaque
Les Britanniques se masturbant devront vérifier leur âge en tant que projet de loi porno en ligne "pour aller de l'avant"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 01/08/2019 - 18:05
Les Britanniques attendent avec impatience une branlette relaxante et devront d'abord s'enregistrer auprès de leur grand frère, car ce plan a été approuvé par un régulateur britannique qui exigerait que tous les sites pornographiques exigent des informations de carte de crédit ou une pièce d'identité émise par le gouvernement. exécuter un système de vérification de l'âge avant que Randy Brits ne puisse en craquer un.
Le Comité des politiques de réglementation parrainé par le gouvernement a estimé que le plan était conçu pour limiter la diffusion de vidéos porno chez les mineurs "selon le programme", selon The Register, qui indique que "le régulateur sera habilité à diriger les fournisseurs de services Internet pour bloquer l'accès aux sites qui ne respectent pas les exigences AV (vérification de l'âge) appropriées et celles qui hébergent du matériel extrême. "
Et tandis que plusieurs personnes au Parlement et à l'extérieur du Parlement ont condamné les mesures de vérification de l'âge pour des raisons de confidentialité, de sécurité et de portée excessive du gouvernement, personne n'a rien fait pour arrêter le plan, la House of Lords ayant ouvert la voie en décembre.
Plusieurs sociétés proposeront probablement des systèmes de vérification de l’âge. En Grande-Bretagne, 60 000 magasins proposeront des cartes de vérification de l’âge (basées sur l’évaluation du commerçant), qui devraient être disponibles avant avril.
Les utilisateurs qui tentent d'accéder à du contenu réservé aux adultes verront à la place une page demandant une preuve d'âge, qui les redirigera vers un service de vérification de l'âge.
Les «jetons» prouvant que les personnes ont plus de 18 ans seront stockés dans les navigateurs Internet, ce qui permettra aux utilisateurs de se connecter aux sites (une fois qu'ils auront prouvé qu'ils ont 18 ans et qu'ils sont enregistrés avec un système de vérification de l'âge). Le registre
Cela dit, le consensus général qui s’est dégagé après un débat de deux heures est que l’autorisation orwellienne de branler du porno en ligne ne résoudra pas le problème des enfants qui trébuchent.
"Ce que nous avons devant nous ne réalisera pas les intentions du gouvernement et pourrait en réalité avoir des conséquences inattendues et risquer de bloquer d'autres alternatives plus performantes, que nous devrions peut-être envisager en temps utile", a déclaré Lord Stevenson, un collègue du mouvement travailliste. Balmacara.
Ces réglementations ne sont pas pérennes; ils ne sont pas complets; ils n'utilisent pas les médias sociaux; ils ne traitent pas avec des fournisseurs étrangers; ils ne traiteront pas d'images non photographiques ni d'autres moyens plus élaborés par lesquels la pornographie est à présent diffusée; et ils ne lient pas les entreprises impliquées pour tenter de trouver une solution. -Lord Stevenson
"Nous ne devons pas nous leurrer sur le fait que ces mesures vont être totalement efficaces pour empêcher les enfants de regarder de la pornographie en ligne ou pour protéger de manière adéquate la vie privée des adultes cherchant à accéder à des informations juridiques sur des sites web de pornographie commerciale", a ajouté Lord Paddick.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/masturbating-brits-will-need-verify-age-online-porn-bill-go-ahead
«Qu’ils se servent de leurs armes»: un ex-ministre appelle à tirer sur les manifestants
RépondreSupprimer22:07 08.01.2019
Interrogé sur les violences contre les forces de l'ordre lors de manifestations des Gilets jaunes, Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l’Education nationale, a estimé que les forces de l’ordre devraient avoir le droit d’ouvrir le feu et a également appelé à faire intervenir l'armée.
Luc Ferry, ancien ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche, a adressé son soutien aux policiers et aux gendarmes et a littéralement appelé à tirer sur les manifestants.
Il a été interrogé sur Radio Classique au sujet des manifestations et des violences qui ont marqué le dernier acte en date des Gilets jaunes, où des gendarmes mobiles ont notamment été frappés par un ancien boxeur.
«On ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin aux violences», a-t-il affirmé.
Au risque de créer la polémique, Luc Ferry, dont les propos sont relayés par la presse, a estimé qu'après les violences subies par les forces de l'ordre, celles-ci devraient avoir le droit de faire usage de leurs armes pour se défendre.
«Quand on voit des types qui tabassent à coups de pieds un malheureux policier […] Qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois. Ça suffit !»
Évoquant les violences et les moyens d'y mettre fin, il a été très clair et a notamment déclaré:
«On a, je crois, la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies.»
Toutefois, mardi après-midi, Luc Ferry est revenu sur ses propos et a assuré que les armes dont il parlait était l'équipement non-létal des forces de l'ordre et qu'il ne voulait pas que les policiers tirent à balles réelles sur les manifestants.
Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, il y a eu plus de 1.000 condamnations et 5.600 gardes à vue au total, avait précédemment déclaré le Premier ministre, Édouard Philippe.
Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine précédente.
https://fr.sputniknews.com/france/201901081039570193-france-gilets-jaunes-ministre-propos/
SupprimerNazional socialiste en marche !
LÉGITIME DÉFENSE
RépondreSupprimermardi, 08 janvier 2019 19:00
Plus de la moitié de la France est en état de légitime défense. Cette population fait face à deux agressions mortelles.
La première est une atteinte directe aux biens. Un vol en bande organisée qui découle d’une pression fiscale légale insupportable, mais aussi un vol direct par surimposition factice à l’occasion de contrôles fiscaux hors droit, hors justice démocratique. L’ensemble générant ruine et malheur des forces vives du pays.
La deuxième aboutit à l’établissement d’une injustice artificielle généralisée, sous-produit d’un égalitarisme prétentieux, incapable évidemment de réduire les injustices naturelles qu’il affirme combattre. L’injustice des hommes chasse celle du hasard.
La seconde est injuste mais acceptable parce que la vie, la deuxième est révoltante et insupportable parce que la haine et la mort.
C’est un peu la différence qu’il y a entre un feu naturel et celui déclenché par un pyromane. On peut se garder du premier avec quelques précautions, on le subit s’il échappe, on ne peut rien contre le second qui révolte.
Cette moitié de la France agressée a aujourd’hui un nom : « Les Gilets Jaunes ».
Ces deux agressions ne touchent pas les mêmes personnes.
Je fais partie de ceux qui subissent la première, je me considère en état de légitime défense. Je connais parfaitement mon ennemi. Ceux qui sont dans mon cas sont comme moi.
La situation est plus complexe pour ceux qui subissent la deuxième agression. Il leur est plus difficile de visualiser leurs bourreaux. Ils peuvent croire que l’égalitarisme est mal organisé, qu’il pourrait être conçu pour eux plutôt que pour les autres. Ils sont des proies faciles pour les escrocs au bonheur.
Ils admettent difficilement que seule la liberté pourrait mettre fin aux injustices que les privilégiés leur font subir. Ils ne voient pas très bien la différence entre les privilégiés naturels et les usurpateurs, entre le malheur naturel et le malheur artificiel. Bien que l’un soit limité car la vie et l’autre illimité car du fait des hommes, pour eux le malheur est toujours le malheur. Comment ne pas les comprendre ?
Il n’en résulte pas moins que la moitié du pays est en état de légitime défense et a parfaitement le droit de juger et de combattre l’autre. Oui, mais…
Les fusils et la force sont du côté des agresseurs, qui se sont appropriés la loi, la justice, la police, les outils de communication, etc…
Le courage du « boxeur-manouche » est admirable. Même boxeur professionnel, faire face à un escadron de CRS et tenter une « sortie » n’est pas donné à tout le monde.
RépondreSupprimerJ’ai voulu abonder à la collecte pour le soutenir, il va en avoir bien besoin. Je suis arrivé trop tard, il n’a aucun droit à se défendre, nous n’avons aucun droit à l’aider, la légitime défense ne lui est pas accordée. Enfin… aujourd’hui.
Les politiques qui chantent trop fort leur indignation devraient se méfier de l’histoire qui risque de retenir Christophe Dettinger plutôt qu’eux.
Je voudrais dire ceci, solennellement.
Les envies de lutte et de destruction sont naturelles pour ceux qui sont piétinés, mais lorsqu’elles se traduisent en réalités nul ne sait jusqu’où elles iront, ni quand elles s’arrêteront.
Lorsqu’une société est ainsi partagée, à parts égales en ennemis inconciliables, il ne faut pas allumer la mèche, même si l’envie est forte, au bout c’est la guerre civile, c’est le Liban, la ruine et l’invasion pour conséquence.
Alors que, je vous l’affirme, l’ennemi va succomber seul, les égalitaristes au pouvoir ne peuvent que faire faillite, très rapidement.
Seule notre impatience et notre violence pourraient leur permette de donner le change et de garder le pouvoir par la force. Calme et maîtrise sont impératifs aujourd’hui. Ils sont la seule stratégie possible.
Bien à vous. H. Dumas
http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/legitime-defense.html
Pourquoi aucun pays ne quittera la zone euro
RépondreSupprimer8 JANVIER 2019
Dominique Dewitte
Les investisseurs s'inquiètent de l'éclatement de la zone euro. Mais cette crainte est sans fondement, en effet, l’euro ne peut pas être brisé, car les pays de la zone euro ont des dettes trop importantes en euros, ce que les investisseurs réaliseront.
Les investisseurs s'inquiètent de l'éclatement de la zone euro. Mais cette crainte est sans fondement, car l’euro ne peut être brisé, parce que les pays de la zone euro ont des dettes tout simplement trop élevées en euros, ce que les investisseurs réaliseront.
C'est ce que Patrick Artus, l'économiste en chef de la banque d' investissement française Natixis, écrit dans un rapport destiné aux investisseurs. Toutes les primes de risque qui sont une conséquence de l’espoir d’une scission de la zone euro ou de la disparition de l’euro devraient donc disparaître tôt ou tard, ce qui bénéficiera aux marchés financiers de la zone euro.
Artus défend sa position sur la base de deux graphiques dans lesquels on compare les «spreads» entre les obligations en euros et les obligations en dollars. Le spread correspond à la différence des taux intérêts sur les obligations d’État allemandes et italiennes, c’est-à-dire le pourcentage d’intérêts que l’Italie doit payer en plus par rapport à l'Allemagne pour obtenir la même somme d’argent.
- voir graphique sur site -
Deux graphiques montrant l'évolution du spread de taux entre l'Italie et les Etats-Unis (à gauche), et entre l'Italie et l'Allemagne (à droite), depuis 2014
Les deux graphiques montrent que la prime de risque est plus élevée pour les dettes italiennes en euros (à droite) que sur l'argent que Rome emprunte en dollars (à gauche). Cela indique que les investisseurs craignent une sortie italienne de l'euro (qui obligerait à convertir la dette en euros en lire italienne) par rapport à une faillite italienne (le pays pourrait continuer à emprunter en dollars, mais devrait payer une prime de risque nettement plus élevée).
Aucun pays ne peut quitter la zone euro
Pourtant, aucun pays ne quittera la zone euro, pense Artus. La raison en est connue : depuis l’introduction de la monnaie unique en 1999, les pays de la zone euro ont accumulé des dettes énormes en euros (graphique ci-dessous). Ces dettes se traduisent par des obligations d'État détenues par des investisseurs étrangers et par des obligations détenues par des sociétés et des banques.
L'évolution du rapport dette/PIB comparée de l'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie depuis 2000
- voir graphique sur site -
Le cas de l'Italie
Dans le cas de l'Italie, le gouvernement pourrait convertir les obligations des investisseurs étrangers en devise locale (graphique ci-dessous, ligne violet), mais pas les dettes des acteurs privés (entreprises et banques - ligne grise), sinon, ils feraient faillite.
Les entreprises italiennes ont fait des investissements importants après l’introduction de l’euro, mais cela n’a pas été suffisant pour juguler l’érosion de leur productivité.
RépondreSupprimerL'Italie est également confrontée à des problèmes économiques majeurs. Le fardeau de la dette représente désormais 132 % du produit intérieur brut, associé à une population fortement vieillissante, à une grave corruption et à une bureaucratie importante, à une faible productivité et à un manque d'investissements dans les infrastructures.
L'évolution du rapport dette/PIB de l'Italie depuis 1999, en fonction de la nature de cette dette : publique et détenue par des investisseurs étrangers (ligne violette) ou privée et détenue par des investisseurs étrangers (ligne grise)
La forte baisse des primes de risque dans la zone euro est inévitable
Une sortie de la zone euro associée à une dévaluation immédiate augmenterait fortement l'endettement des entreprises et des banques, ce qui rend une telle sortie impossible.
Si un pays du sud de l'Europe quitte l'euro, ses dettes resteront en euros, ce qui pose problème, car sa nouvelle monnaie sera faible, ce qui risque de déclencher une série de défaillances et de faillites, comme c'était le cas en 2015 avec la Grèce.
Les gouvernements des pays de la zone euro le savent ou le comprendront rapidement. Selon Artus, une forte baisse des primes de risque dans la zone euro est donc inévitable.
https://fr.express.live/2019/01/08/pourquoi-aucun-pays-ne-quittera-la-zone-euro