le 6 janvier 2019
Bill Gates tient un blog (gatesnotes) et on y trouve des pépites comme celle qu’il a laissé le 17 Octobre 2018 et que je relate ici. Quelles innovations viennent à l’esprit quand on veut combattre le « réchauffement du climat » partant du principe que ce réchauffement est provoqué par le gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère par l’activité humaine ? Il vient immédiatement à l’esprit que les moulins à vent et les panneaux solaires c’est exactement ce à quoi presque tout le monde pense. Les prix des turbines des éoliennes et des panneaux solaires ont considérablement diminué ces dix dernières années et de nombreux pays ont décidé que ces sources d’énergie électrique contribueront à la maîtrise du climat. C’est une bonne nouvelle pour les pays qui sont très ensoleillés ou qui sont traversés par des vents constants. Mais la nuit et sans vent il y a un problème toujours pas résolu et qui ne le sera peut-être jamais : on ne sait pas stocker l’énergie électrique à grande échelle et il faudra peut-être attendre des dizaines d’années pour voir apparaître des technologies permettant de maîtriser ce problème.
En réalité, comme le souligne Bill Gates, et il a raison, la production électrique dans le monde n’est responsable que de 25 % des émissions du gaz carbonique accusé d’être la cause du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. Si toute l’énergie électrique produite devenait par un coup de baguette magique totalement exempte de rejets de carbone par quel autre coup de baguette magique pourra-t-on gérer les 75 % de rejets de gaz carbonique restant ? Selon l’IPCC il y a urgence et dans dix ans il faudra disposer de technologies adéquates pour atteindre les objectifs fixés d’une réduction de 80 % des émissions de carbone à l’horizon 2050.
D’où proviennent les émissions de carbone ? Je ne sais pas si le vieux Bill est végétarien mais le graphique qu’il a mis sur son blog laisse rêveur :
À noter que les flatulences et les pétulences des animaux à corne sont considérées comme des gaz à effet de serre et sont exprimées ici en équivalents de gaz carbonique, ce qui fait que l’agriculture représente 24 % des émissions (en équivalent) de carbone. Si Bill Gates était honnête avec lui-même il devrait soustraire de cette estimation tout le carbone immobilisé sous forme d’herbe, de maïs et d’autres aliments proposés au bétail par la photosynthèse végétale … Il est raisonnable de penser que le bilan global en carbone de l’élevage est proche de zéro. Il n’empêche que des commandos de « vegans » n’en pensent pas moins et organisent des actions terroristes à l’encontre des boucheries et des abattoirs pour sensibiliser l’opinion au problème des pêts des bestiaux !
Bill Gates a bien appris sa leçon (?) quand il prétend que les transports ne représentent que 14 % des émissions de carbone et les bâtiments avec des gens qui y vivent ou y travaillent seulement 6 % de ces émissions. Naturellement Gates ne cite pas ses sources, il a probablement sorti ces chiffres de son chapeau. Quant à quantifier l’industrie de seulement 21 % des émissions totales de carbone, on peut encore se poser des questions. Gates, qui est un grand voyageur dans son jet privé considère que le poste d’émissions de carbone transports est fortement alourdi par les bateaux, les avions et les camions, ben voyons !
Finalement en dehors des œuvres humanitaires supervisées par son épouse Melinda, le vieux Bill écrit n’importe quoi.
Source et illustration gatesnotes daté du 17 octobre 2018
Le CO2 n’est pas un poison !
RépondreSupprimerPar István E. Markó,
le 21 avril 2015 dans Sciences
Un article de l’Institut Turgot
Coup de gueule d’István Markó, le directeur scientifique de Climat : 15 vérités qui dérangent, à propos des affirmations sur le gaz carbonique et le réchauffement climatique sans cesse répétées dans les médias. Professeur de chimie organique, il sait de quoi il parle.
Non, non, non et non ! Je le répète et le répéterai sans cesse : le gaz carbonique n’est ni un poison, ni un polluant ! Il ne l’a jamais été et il ne le sera jamais !
Malgré les nombreuses campagnes de désinformation, menées par des ONG environnementalistes sans scrupule, qui n’hésitent pas à endoctriner nos jeunes têtes blondes dès le début de leurs études, en dépit des accusations médiatiques injustes relayées par certains journalistes trop occupés pour vérifier leurs sources les plus fondamentales ou déjà acquis à « la cause », et nonobstant sa condamnation par certains politiciens dogmatiques et aux connaissances scientifiques hésitantes, le gazcarbonique est et reste ce qu’il a toujours été : l’une des molécules les plus importantes de la vie !
Pas de gazcarbonique et pas de vie sur Terre telle que nous la connaissons.
Le gaz carbonique, c’est avant tout « la nourriture » des plantes. C’est leur aliment de base. La photosynthèse, cette merveilleuse transformation que les plantes ont appris à maîtriser, utilise la lumière du soleil et le gazcarbonique pour fabriquer sucres, cellulose et amidon et donner vie à nos végétaux. Pas de gazcarbonique, pas de plantes et donc pas d’herbivores, ni de carnivores, ni… d’humains. Le gazcarbonique est vraiment source de vie ! Nous savons aujourd’hui que nos végétaux sont affamés en gazcarbonique. De nombreux scientifiques ont montré que la quantité de gazcarbonique dans l’air était plus importante auparavant et que nos plantes souffrent d’un manque chronique de gaz carbonique. Elles ont faim. Tous ceux qui cultivent dans une serre botanique industrielle savent très bien que la quantité de gazcarbonique à l’intérieur de la serre est environ trois fois plus élevée (1100 à 1200 ppmv) que celle présente dans l’atmosphère que nous respirons (un peu moins de 400 ppmv en 2015). Dans ces conditions, les végétaux poussent plus vite, sont plus robustes, apprécient une température plus élevée et consomment moins d’eau.
Cette dernière propriété explique aussi pourquoi, depuis plus de 30 ans, on observe un verdissement de la planète de plus de 20 %. Oui, vous lisez bien ! Il y a 20% de verdure en plus sur Terre aujourd’hui qu’il n’y en avait il y a trente ans. Malgré la déforestation continue – qui n’est une réalité qu’en certains endroits de la planète – et l’action des hommes, les plantes poussent plus vite et en plus grand nombre car elles ont enfin davantage de nourriture. L’un des résultats les plus visibles (par satellite) de ces conditions favorables à la croissance des plantes est le recul de certains déserts, dont celui du Sahel. L’autre est l’augmentation constante de la production mondiale de céréales pour lesquelles une hausse du taux de gaz carbonique atmosphérique est un formidable bonus. Une belle gifle pour ceux qui veulent diminuer la quantité de gazcarbonique présent dans l’atmosphère. La Nature nous donne un tout autre message : encore du gazcarbonique ! Plus de gazcarbonique !
Pour vivre, la plupart des animaux, en ce compris les humains, ont besoin d’oxygène. Celui-ci est produit notamment par les arbres et les végétaux, mais en quantités relativement faibles. La majorité de l’oxygène que nous respirons provient du phytoplancton. Ces minuscules organismes marins utilisent la lumière du soleil et le gaz carbonique atmosphérique pour se nourrir. Ils rejettent en même temps d’importantes quantités d’oxygène. Plus de 75 % de l’oxygène présent dans l’atmosphère provient de ce phytoplancton et donc, du gazcarbonique qu’ils utilisent ! Pas de gazcarbonique, pas de phytoplancton et donc pas assez d’oxygène pour vivre ! À l’inverse de ce que l’on tente d’imprimer dans nos esprits depuis des lustres, les forêts ne sont pas les « poumons » de la Terre, à peine quelques petites alvéoles pulmonaires. Les vrais poumons, ce sont les phytoplanctons !
RépondreSupprimerMalgré toutes ces qualités vitales à notre survie, le gazcarbonique est devenu la bête noire des climatologues alarmistes du GIEC (Groupement Intergouvernemental pour l’Étude du Climat) et des ONG environnementalistes qui accusent le gaz carbonique produit par l’Homme (uniquement celui-là, bien sûr) d’être responsable de l’augmentation de la « température moyenne » de notre globe depuis le début de l’ère industrielle. Le gazcarbonique est un gaz à « effet de serre » dont la puissance phénoménale de réchauffement est égale à… 1 ! La vapeur d’eau est 10 fois plus puissante et certains fréons plus de 10.000 fois !
Le problème de cette théorie fumeuse est que depuis plus de 18 ans, la « température moyenne » de notre terre n’a pas augmenté d’un iota ! Durant cette période, plus d’un tiers du gazcarbonique total émis depuis le début de l’ère industrielle a été relâché dans l’atmosphère. Si ce gaz était vraiment responsable d’un quelconque réchauffement climatique anthropique, on s’attendrait à tout le moins à observer une hausse vigoureuse des températures. Rien de tout cela ne se produit. Nada. Comme le disait le grand physicien Richard Feynman : « Lorsque votre théorie, aussi belle et géniale soit-elle, est invalidée par l’expérience, c’est qu’elle est fausse. Il faut s’en débarrasser et en formuler une meilleure. » Exit la théorie du GIEC sur le gazcarbonique. Exit le GIEC aussi ? La vraie question reste cependant : pourquoi le GIEC, l’ONU, de nombreuses ONG, certains politiciens, de grandes compagnies électriques et d’autres veulent-elles à tout prix la peau du gazcarbonique anthropique ? La raison est double : politique et financière (pour changer).
Politique parce que de nombreuses organisations, dont l’ONU, ont trouvé dans la lutte contre le changement climatique et donc contre le gazcarbonique un thème unifiant qui leur ouvre la possibilité d’une gouvernance mondiale à laquelle elles aspirent depuis plusieurs générations. Le gazcarbonique est un problème mondial qui ne peut être résolu que par une action mondiale et qui mieux qu’un gouvernement mondial pourrait y pourvoir ? Le document qui sera discuté au prochain sommet du climat à Paris en décembre 2015 n’est rien de moins qu’un pas gigantesque en ce sens. On y trouve même la volonté d’instaurer un tribunal climatique mondial. À quand le rationnement du nombre de respirations quotidiennes par humain ?
Politique parce que certaines élites occidentales ne veulent pas que les pays émergents quittent leur état de pauvreté et de dépendance actuelles. Ils risqueraient de devenir de nouvelles puissances et leur feraient de l’ombre, voire relègueraient leurs rêves idéologiques à l’arrière-plan. Quel meilleur moyen de ralentir leur développement économique et technologique que de leur proposer d’investir dans la sauvegarde de notre terre commune en utilisant directement des énergies renouvelables et en appliquant les principes du développement durable ? Moyennant finances, bien entendu, via des transferts directs de richesse consentis par les pays « riches ». Ainsi, on maintient les pays émergents dans leur état actuel de précarité, voire on l’accentue, tout en condamnant les pays « riches » à s’appauvrir (le dernier rapport du GIEC préconise expressément la « décroissance », ce concept « scientifique » bien connu, pour les pays riches). Malthus serait fier de ses enfants !
RépondreSupprimerFinancier parce que la gigantesque arnaque du développement durable et de son corollaire, les énergies renouvelables, repose exclusivement sur la peur générée dans le grand public – et continuellement maintenue à grand renfort de publicité dans tous les médias – du réchauffement climatique dû au gazcarbonique produit par l’Homme. C’est cette crainte soigneusement entretenue qui permet aux gouvernements de créer de nouveaux impôts « verts », de financer avec l’argent du contribuable des éoliennes inutiles et d’investir dans des énergies renouvelables aussi ridicules que superflues, emplissant ainsi les poches de certains industriels peu scrupuleux, voire mafieux, avec l’argent des honnêtes citoyens. Quant aux ONG, elles reçoivent maintes subventions pour maintenir cette peur dans l’esprit du public.
La chasse au gazcarbonique n’a évidemment rien à voir avec son misérable « effet de serre », ni avec un quelconque réchauffement de la planète. Tout cela n’est que politique nauséabonde et combines financières en tous genres. Qui sont les perdants ? Les pauvres des pays riches. Qui sont les gagnants ? Les riches des pays pauvres. Sans l’imaginaire toxicité du gazcarbonique et de ses effets néfastes sur l’environnement, toute cette gigantesque supercherie se dégonflerait comme une baudruche percée. Tant d’intérêts sont cependant en jeu que leurs bénéficiaires ont certainement prévu de larges quantités de rustines pour colmater les fuites et maintenir en l’air aussi longtemps que possible ce claudiquant attelage.
http://www.contrepoints.org/2015/04/21/205301-le-co2-nest-pas-un-poison
https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/06/biodiversite-biosphere-et-biomasse-cest.html
Supprimerhttp://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/02/trou-dozone-cfc-et-propagande-climatique.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/10/le-changement-climatique-est-dominee.html
http://www.populartechnology.net/2008/11/carbon-dioxide-co2-is-not-pollution.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html
http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/06/le-gazcarbonique-est-bon-changement.html
« Limiter nos naissances pour mieux accueillir les migrants » : l'incroyable dérapage d'Yves Cochet
RépondreSupprimerLouis Nadau
Breizh-info
ven., 04 jan. 2019 19:22 UTC
Cochet I love migrants« Limiter nos naissances pour mieux accueillir les migrants ». Voici une idée d'Yves Cochet, cofondateurs des Verts, ministre de l'Environnement de 2001 à 2002 et député à l'Assemblée nationale de 1997 à 2011, dont le dérapage a profondément heurté des internautes.
Ce dernier était interrogé par L'Obs du 3 janvier 2019 dans un entretien sur le climat, l'environnement, la surpopulation mondiale. En voici un extrait :
Faut-il freiner la croissance démographique pour sauver le climat ?
(...) Il nous faut aussi prendre en compte la démographie. Or, c'est un truisme de le dire : pour réduire le nombre d'habitants sur terre, il faut faire moins d'enfants.
Faut-il donc limiter les naissances ?
(...) Je propose de renverser notre politique d'incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales. Plus vous avez d'enfants, plus vos allocations diminuent jusqu'à disparaître à partir de la troisième naissance !
Est-ce à la France de faire le plus d'efforts ?
Lorsque l'on assume d'être "néomalthusien", on est vite accusé de racisme ou d'élitisme. Je précise donc que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d'enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant.
Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes.
Des déclarations qui ont fait bondir Laurent Alexandre, chirurgien et fondateur de Doctissimo :
Yves Cochet, idéologue avant d'être écologiste, ne semble pourtant pas prendre en compte le paramètre principal qui fait de la démographie l'enjeu majeur pour la survie de l'humanité au 21ème siècle ; Ce sont l'Asie, et surtout l'Afrique, qui connaissent et vont connaitre une explosion démographique exponentielle. Le contrôle des naissances, si il doit avoir lieu, doit donc en toute logique se faire en dehors du continent européen qui lui, est stable démographiquement.
Derrière les propos d'Yves Cochet, dont on ne sait s'ils sont partagés par ses amis Verts et Roses, une affirmation assumée toutefois : celle de souhaiter la disparition, l'effacement progressif du blanc au profit du migrant. La volonté de la France d'accueillir, alors qu'elle traverse une crise identitaire et sociale majeure, une nouvelle fois, des migrants africains bloqués au large de Malte, va en tout cas, à une petite échelle, dans son sens.
Commentaire : À part ça, la théorie (devenue réalité) du grand remplacement n'est qu'un fantasme d'« extrême droite »...
https://fr.sott.net/article/33313-Limiter-nos-naissances-pour-mieux-accueillir-les-migrants-l-incroyable-derapage-d-Yves-Cochet
Une Gilet jaune blessée reconnaît Didier Andrieux comme son agresseur
RépondreSupprimer13:58 07.01.2019
Une femme, originaire de Toulon, affirme que le commandant divisionnaire, récemment décoré de la Légion d'Honneur, lui a asséné un coup de tête lors d'une manifestation des Gilets jaunes.
L'officier de police Didier Andrieux, qui fait déjà l'objet d'une enquête après des images le montrant en train de frapper des protestataires en marge de la manifestation des Gilets jaunes le 5 janvier à Toulon, est désormais accusé par une manifestante qui affirme avoir reçu un coup de tête de la part du policier
La plaignante, Séverine, 35 ans, qui s'exprimait sur franceinfo, affirme que ces violences lui ont valu «deux jours d'ITT et dix jours de minerve». Selon elle, le commandant divisionnaire, récemment décoré de la Légion d'honneur, lui a asséné «un coup de tête» après que la femme lui avait demandé de relâcher un jeune gilet jaune en train d'être interpellé.
Le coup a envoyé Séverine aux urgences, d'où elle est ressortie avec une petite contusion au niveau du nez et une entorse cervicale. Pourtant, lorsqu'elle s'est rendue au commissariat le jour suivant, la manifestante n'a pas directement porté plainte contre l'officier.
«On m'a expliqué que c'était trop subjectif de donner un nom parce que je ne savais pas qui était cette personne au moment des faits», indique-t-elle.
Or, après la diffusion par les médias des images des violences, Séverine a reconnu Didier Andrieux et ses deux collègues. L'intéressé a pour sa part démenti les faits.
https://fr.sputniknews.com/france/201901071039553217-gilets-jaunes-didier-andrieux-agression/
"J'ai mon gilet jaune, et toi ?"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 01/07/2019 - 05:00
Écrit par Tom Luongo,
Je dois transmettre des félicitations sincères à Tucker Carlson. Sa salve d'ouverture pour 2019 était une pour les âges. C’était un tour de force rhétorique d’une durée de quinze minutes.
Tenant ensemble le capitalisme vautour de Mitt Romney, l’immigration incontrôlée, la corruption politique et la destruction de la famille de la classe moyenne, Carlson a raconté une histoire qui, si tout le monde retirait ses œillères idéologiques pendant quelques minutes (moi compris), deviendrait simplement un spectacle d'horreur.
La thèse de Carlson est que la famille américaine se désintègre. Il a raison. Mais ce n’est pas que l’Amérique. Partout dans le monde, le mondialisme a été le mot d’ordre de la politique publique: Europe aussi.
Les vestes jaunes en France ont commencé à protester contre la hausse de la taxe sur le carburant diesel destinée à soutenir les initiatives de lutte contre le changement climatique et sont devenues une véritable révolte contre le mondialisme, le néolibéralisme et les institutions du gouvernement français.
C’est la prochaine étape du soulèvement populiste tant redouté des ‘déplorables’ d’Hillary Clinton. Et elle a franchi les frontières. C’est le genre de révolution de couleur que je peux soutenir, pas les faux inventés par des oligarques comme George Soros.
Mais ce que j’ai trouvé intéressant, c’est la manière dont Carlson a réuni tous les aspects des décisions de politique publique qui ont créé ce tissu d’incitations perverses.
En bref, le mondialisme a embourbé les villes et appauvri les campagnes. Les perspectives d’emploi en milieu rural ont disparu dans de nombreuses régions, pas seulement aux États-Unis, mais aussi en France, en Italie et en Grèce, etc.
Mais, parallèlement, le coût de la vie dû à la financiarisation excessive de l’économie dans les villes a atteint un point tel que les travailleurs de la classe moyenne vivent comme des fourmis pour faire face aux dépenses écrasantes.
C'est ce à quoi protestent les Gilets jaunes en France - et maintenant au Canada, à Taiwan, en Belgique et même pour un bref instant, au Royaume-Uni.
Les seuls gagnants dans cet environnement sont ceux qui impriment, dirigent et diffusent cet argent - les Mitt Romneys, les Jamie Dimons et les Nancy Pelosis.
Et si vous remarquez que, chaque fois que quelqu'un propose quelque chose de rationnel pour changer cette dynamique, il est dénoncé comme "réactionnaire" ou "menacé" ou, dans le pire des cas, "populiste".
Pour moi, cela signifie que cette dynamique, ce processus n’a pas été une confluence accidentelle de facteurs. Que ce n’est pas la conséquence malheureuse de la corruption variétale de notre système politique, mais quelque chose de bien plus sinistre.
C'était une politique conçue.
Ce qui me ramène à Tucker Carlson. À la suite de sa première incursion, Carlson s'en alla de Rick Wilson, une image de la punditry vile s'il en existait une.
C’est la prochaine étape de l’attaque contre l’Amérique rurale.
RépondreSupprimerTout d'abord, il a fallu détruire leur capacité à mener une vie stable, à élever des enfants et à transmettre la richesse d'une génération à l'autre.
Ensuite, il a importé les pires personnes du reste du monde, un code postal visant les immigrants afin d'inverser certains États pour détruire toute révolte potentielle par le biais des urnes.
Et nous en sommes au stade de la dénigrement, à celui de la déshumanisation.
C’est le fondement de nos dirigeants avant de partir en guerre avec quelqu'un.
Dans le passé, il y a toujours eu un groupe de marrons maléfiques de l'autre côté de l'océan.
Aujourd’hui, ce sont les déplorables Blancs à dix dents trop stupides pour comprendre pourquoi ils doivent être exterminés.
Le «panier de déplorables» d’Hillary a perdu son élection, mais aujourd’hui, il anime une grande partie du pays pour haïr les électeurs de Trump, et pas seulement pour celui-ci.
Ainsi, lorsque l'effondrement inévitable de ce système se produira, il sera tout d'abord imputé à Trump accompagné des cris insupportables de «Je vous l'avais bien dit», puis aux électeurs de Trump.
Ne vous y trompez pas, c'était la politique. C'était le point de la longue marche à travers les institutions. Et l'effondrement à venir, auquel tous les habitants de Wall Street et de K Street se préparent, nécessite un bouc émissaire.
Pendant ce temps, la vraie solution nous interpelle et si nous voulons éviter ce résultat, nous devons cesser de réagir de manière aberrante aux mots que les gens disent et rechercher les raisons pour lesquelles ils les disent, le sens derrière eux.
Dans un monde saturé de communication, nous en manquons totalement. En abordant cette vidéo, je ne reproche pas à Carlson son discours contre le capitalisme de marché qui est une religion. Je sais qu’il ya une personne qui pose les bonnes questions et cherche des solutions.
Parce que si nous recommenions à nous parler plutôt que l'un à l'autre, nous pourrions simplement savoir qui était derrière tout cela.
J'ai mon gilet jaune, et toi ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-06/ive-got-my-yellow-vest-do-you
(...) C’est la prochaine étape de l’attaque contre l’Amérique rurale. (...)
SupprimerQui tient l'alimentaire tient la vie ! C'est pourquoi il a été remarqué en France que les paysans sont de plus en plus malmenés et accusés à tort de fournir des nourritures empoisonnées !! et d'empoisonner par les eaux de ruissellement les nappes phréatique ainsi que les mers et océans du monde !!! HAHAHAHAHAHA !
Le 'pire' étant dernièrement la suppression de produits de traitement contre les tomates ! Ces remèdes nécessaires contre les attaques d'aleurodes et noctuelles sont de types systémiques et, l'année 2019 pourrait être l'année de l'absence de tomates françaises en magasins !!!
Seules les tomates importées de pays où les produits de traitement des plus toxiques sont employés, seront présentes sur les étals !!
Ajoutez à cela les campagnes contre la viande ! (HAHAHAHAHA !), contre le lait, les fromages, et de devoir manger 5 fruits et légumes par jour montre bien l'incapacité intellectuelles des ministres à diriger quoi que ce soit et d'être chapeautés par un marron renversé !
Une technologie innovante éradique le ver rose du cotonnier aux États-Unis d'Amérique
RépondreSupprimer6 Janvier 2019
par Seppi
Ted Sheely*
Ce texte est une adaptation des commentaires que Ted Sheely, de Californie, membre du conseil d’administration du Global Farmer Network (réseau mondial d'agriculteurs), a offerts lors de la récente annonce au Département Américain de l’Agriculture qu’après des années d’efforts, le ver rose du cotonnier (Pectinophora gossypiella) a été déclaré éradiqué aux États-Unis. C’était un ravageur dévastateur qui avait presque anéanti l’industrie cotonnière du pays.
° o O o °
Le défi : Le ver rose du cotonnier, originaire d’Asie, a commencé à infester les cultures de coton des États-Unis dans les années 1920. En 1952, le petit papillon gris infestait les champs de coton du Texas, de l'Arizona, de la Louisiane, de l'Oklahoma, du Nouveau-Mexique et de l'Arkansas. La femelle pond ses œufs dans une capsule de coton. Lorsque les larves émergent, elles commencent à se nourrir sur la capsule, causant des dommages en se frayant à coups de dents un passage dans les fibres de coton pour se nourrir ensuite des graines.
La lutte contre le ravageur pour sauver le cotonnier : Le programme California Pink Bollworm a été lancé en 1967, sous la direction de personnalités emblématiques de l'industrie du coton ; il était axé sur l'utilisation de techniques autres que les insecticides classiques. Nous avons commencé par des périodes obligatoires sans plantes hôtes, y compris des dates d'enfouissement qui exigeaient qu'un champ soit retourné dès la récolte afin d'arrêter le cycle de vie de la génération suivante de vers roses. Le programme a commencé à utiliser des phéromones pour empêcher les papillons de trouver leurs partenaires et, dans les années 1970, on a ajouté le recours à des papillons stériles pour empêcher la ponte d'œufs par des papillons sauvages. Ensemble, ces techniques ont empêché le papillon de s'établir dans la vallée de San Joaquin, où est produit la majeure partie du coton californien.
Au début des années 2000, le développement et la commercialisation du cotonnier Bt ont offert l'occasion d’éradiquer complètement le ver rose. Ce cotonnier contient une protéine toxique uniquement pour les larves de papillons. La culture à grande échelle du cotonnier Bt a créé une occasion d'éliminer le ver en combinaison avec les autres techniques déjà utilisées.
Une technologie innovante qui marche : Avant le lancement du programme d’éradication, les autorités californiennes capturaient environ 400.000 papillons par an en Californie du Sud. En 2007, première année du programme d’éradication, plus de 410.000 papillons ont été piégés. En 2008, leur nombre avait chuté à environ 16.000, soit une réduction de 96 % en un an ! Les derniers papillons ont été capturés en 2011. La Californie n'a eu aucun papillon du ver rose du cotonnier depuis 2012, et tous les États de l'ouest ainsi que le nord du Mexique ont atteint le stade zéro en 2013.
Célébrer la technologie et faire l'histoire : Aujourd'hui, nous marquons un moment historique dans l'agriculture californienne. Travaillant ensemble pour protéger le coton californien de ce ravageur dévastateur, nous restons unis alors que l'USDA annonçait l'éradication du ver rose du cotonnier. La première année après que mon frère et moi avons repris notre ferme de l'Arizona à la suite de notre père, nous avons presque perdu la ferme en raison des ravages causés par le ver rose. Pouvoir affirmer aujourd’hui qu’il a été éradiqué en Californie et partout aux États-Unis est gratifiant et réjouissant ; c'est véritablement le fruit du travail acharné, de la vision et de la persévérance de nombreuses personnes. Une technologie innovante protège les cultures, construit des communautés et constitue un puissant outil pour procurer nourriture, énergie et vêtements au monde lorsqu'elle est confiée à des agriculteurs qui peuvent l’utiliser de manière sûre et efficace, comme envisagé et conçu.
RépondreSupprimer____________
* Ted Sheely
Agriculteur, vallée de San Joaquin, Californie, États-Unis d'Amérique
Ted Sheely produit de la laitue, du coton, des tomates, des oignons, des pistaches, du raisin de cuve et de l'ail dans une ferme familiale de la vallée de San Joaquin en Californie. Ted est bénévole en tant que membre du conseil d'administration du réseau mondial d'agriculteurs et président du conseil de Horizon Growers (pistaches). Il a dirigé le Conseil National du Coton, Cotton Incorporated, le California Farm Bureau et le Westlands Water District. L’intérêt témoigné de longue date par Ted pour la disponibilité, la qualité et l’utilisation de l’eau et son investissement en la matière lui ont valu la reconnaissance de la Conférence sur la Politique de l’Eau de la Californie qui lui a décerné le prix « Innovative Water Conservation Award ».
Source : https://globalfarmernetwork.org/2018/12/innovative-technology-eradicates-pink-bollworm/
http://seppi.over-blog.com/2019/01/une-technologie-innovante-eradique-le-ver-rose-du-cotonnier-aux-etats-unis-d-amerique.html
Pour « sauver le climat » : le bétail !
RépondreSupprimer7 Janvier 2019
par Seppi
C'est l'excellent Christophe Bouchet de CulturAgriCulturE qui nous a mis sur la voie avec un « Agroécologie - l’élevage pour sauver la planète » dont l'importance nous avait échappé en son temps.
Et il y eut la COP 24 – la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques – de Katovice (Pologne) du 2 au 15 décembre 2018. Et tout le tapage médiatique sur l'apocalypse qui pointe à l'horizon... sur les « solutions » dont certaines, comme les énergies renouvelables (solaire et éolien) sont surtout de magnifiques opportunités de profits pour investisseurs avisés et cyniques dans nos pays et de ruineuses pertes pour les finances publiques et privées du plus grand nombre (voir la cata de l'Energiewende allemande)... sur l'impérieuse nécessité (proclamée) de modifier nos régimes alimentaires pour, au mieux (dans l'esprit des rationalistes), réduire la consommation de viande ou, au mieux (dans l'esprit des prédicateurs et des marchands du temple vég... machin-chose), tirer un trait sur la consommation et l'utilisation de produits d'origine animale.
Il y eut aussi « Imposer le véganisme ne sauvera pas le monde » sur Contrepoints qui, de fil en aiguille à partir du site Carni Sostenibili nous a remis sur la piste de M. Allan Savory, de son site, et surtout de son message : pour lutter contre la désertification (dans certaines conditions) et par voie de conséquence les changements climatiques, il faut utiliser (intelligemment)... le pâturage.
Décoiffant, n'est-ce pas ?
On peut voir et écouter son discours sur Youtube (plus de 2,6 millions de visionnages ; 9.350 commentaires). Il s'exprime en anglais (un régal pour amateur de belle langue...), mais on peut faire apparaître des sous-titres en français (et d'autres langues) en cliquant sur la roue dentée.
On peut aussi lire une traduction ici. Mais vous raterez des images saisissantes.
Post scriptum
Ce billet offre aussi l'occasion d'alerter les utilisateurs de Wikipedia sur ses insuffisances et dérives maintes fois constatées.
Dans l'article en français sur M. Allan Savory, il est notamment écrit :
« Sa théorie a été popularisée dans une conférence TED2. L'action des troupeaux d'animaux permet d'amender le sol et ainsi augmenter la rétention d'eau, formant ainsi un climat plus propice au développement de végétation sur ces terres. Des voix se sont élevées pour critiquer cette théorie4,5. »
[Notes]
George Monbiot, « Eat more meat and save the world: the latest implausible farming miracle », The Guardian,? 4 août 2014 (lire en ligne [archive])
James E. McWilliams, « All Sizzle and No Steak », Slate,? 22 avril 2013 (lire en ligne [archive])
Ce texte est manifestement dérivé de l'article en anglais. Que dit celui-ci ?
« In contrast, James E. McWilliams described Savory as having "adherence to scientifically questionable conclusions in the face of evidence to the contrary".[8] George Monbiot said of him, "his statements are not supported by empirical evidence and experimental work, and that in crucial respects his techniques do more harm than good."[12] However, this comment has itself been subject to criticism in a later article published in the Guardian by Hunter Lovins entitled "Why George Monbiot is wrong: grazing livestock can save the world".[13] »
RépondreSupprimer[Note 13] : Lovins, L Hunter (2014-08-19). "Why George Monbiot is wrong: grazing livestock can save the world". The Guardian. Retrieved 2015-01-28.
Pourquoi l'auteur du texte français, apparemment créé en avril 2017, n'a-t-il pas repris la référence à ce dernier article ? Idéologiquement incorrect ? Wikipédia a manifestement un gros problème de sérieux et d'objectivité.
http://seppi.over-blog.com/2019/01/pour-sauver-le-climat-le-betail.html
SUISSE - EN 2019, LES REINES FONT LA NIQUE AUX ROIS MAGES !
RépondreSupprimerPour lancer leur «année féministe», le Parti socialiste instaure la fête des Reines. Un clin d’œil aux femmes avant la grève du 14 juin.
Pour ironiser sur le caractère uniquement masculin des Rois mages, le PS instaure une fête des Reines au lendemain de l’Épiphanie.
PAR ERIC FELLEY
07.01.2019, 11h15
Pourquoi l’Évangile n'a retenu que des Rois mages et non des Reines mages ? Encore un domaine où l'égalité vient mettre son grain de sel grâce au Parti socialiste suisse. Le Nouveau Testament n'avait pas pensé qu'un jour il faudrait tenir compte de l'équilibre des genres dans ces visiteurs du premier jours.
Les socialistes de la Riviera vaudoise étaient debout de bon matin pour distribuer des couronnes de reines. Des images publiées par le vice-président du PS de Montreux, Romain Pilloud, sur Facebook.
«C'est pour attirer l'attention sur le manque de représentation des femmes dans la politique.» Cette militante du PS valaisan distribue ce lundi en gare de Martigny des croissants ainsi qu'un flyer intitulé: «Aujourd'hui c'est la fête des Reines». L'opération a lieu dans de nombreuses gares dans tout le pays. Co-présidente des femmes socialistes suisses, la Neuchâteloise Martine Docourt, précise:« C'est une action qui est déclinée par nos sections. Chacune choisit sa façon d'agir, mais la plupart des actions ont lieu dans les gares pour toucher un maximum de personnes.»
Équité salariale, égalité des retraites, sous-représentation des femmes dans les mondes politique et économique, les thèmes de cette journée sont récurrents. Ce lendemain d’Épiphanie est donc l'occasion de remplacer des Rois mages par des Reines sages, histoire de marquer les esprits. Si Gaspard, Melchior et Balthazar n'ont pas d'équivalents féminins, au Conseil fédéral, elles sont aujourd'hui trois: Simonetta, Viola et Karin...
Les élections en point de mire
Plus sérieusement, cette action veut marquer le début de l'année 2019 baptisée «année féministe» par le PS en Suisse, avec en point d'orgue la grève des femmes annoncée pour le 14 juin prochain et en point de mire les élections fédérales d'octobre 2020.
«Nous allons mettre en place un système de monitoring pour aider nos candidates au Conseil national ajoute Martine Docourt. Nous allons aussi être attentives aux élections au Conseil des Etats où quatre femmes se retirent. Il y a un risque d'affaiblir la représentation féminine, mais au PS, nous espérons conserver le même nombre de femmes, voire en placer une de plus.» (Le Matin)
https://www.lematin.ch/suisse/2019-reines-nique-rois-mages/story/23465528
SupprimerCela n'étonnera pas les Suisses qu'un parti de dictature prône le retour des dictatrices aux côtés des seulement nommés dictateurs !
Ces titres monarchiques d'incapacité intellectuelle à diriger un pays représentent les pire anti-Démocratie qui puissent exister ! Voir le comportement des monarchies dans le monde aux côtés de leurs complices impériaux et républicains !
RépondreSupprimer2019, LA FIN DU QUATUOR DANS LES TÉLÉCOMS ?
par MBUNDU-MENDES HANDERS
03/01/2019
Le déploiement de la 5G rien qu'en France rapporterait jusqu'à 85 milliards d'euros en 2035.
Les derniers bilans trimestriels de SFR comme de Free montrent des entreprises en grande difficulté face à des concurrents féroces cherchant à les dévorer. Les offres "à vie" de SFR comme la sortie de la FreeBox V7 suffiront-elles à reconquérir les abonnés perdus ? Les prix faibles et la concurrence accrue sur le marché des Télécoms les ont rendus vulnérables. De plus face à l’investissement que nécessite le futur du réseau mobile qu'est la 5G ces derniers ne semblent pas de taille. Une fusion entre deux opérateurs paraît inévitable. Autrement dit, 2019 pourrait bien être une année charnière où un acteur des télécoms va bientôt en manger un autre.
En mai 2018, l’ARCEP, Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes, a changé sa position. Cette dernière concède qu’une diminution du nombre de compétiteurs dans le secteur télécom est désormais envisageable. La danse des opérateurs se fera-t-elle à trois ? Quelle fusion se prépare ?
En 2016 Orange rate sa tentative de rachat sur Bouygues Télécom. Les principaux intéressés n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur le prix de ce dernier. Jusqu’à cette année la vente par Martin Bouygues de son entreprise de téléphonie est restée en suspens. Sauf que le 29 mai 2018, une rencontre a été organisée entre Patrick Drahi et lui. Contre toute attente, l’ordre du jour portait, non pas sur la vente de Bouygues, mais sur le rachat de SFR. Martin Bouygues souhaiterait « acquérir 51% de SFR » et l’Elysée lui aurait donné son feu vert. Ces éléments abondent dans le sens d'un rapprochement de ces deux compagnies. Mais est-ce suffisant pour prédire leur fusion pour cette année ? Les négociations sont toujours en cours.
La 5G présente une note salée
L’arrivée de la 5G est considérée comme étant l’une des plus grosses révolutions des télécoms à venir. D’après Christophe Cavazza, expert du domaine, la 5G promet des prouesses « 100 fois supérieure à celles actuelles1 », et servira dans la mise en place de nouveaux services comme la démocratisation de la Réalité Virtuelle ou de nouveaux contenus vidéos2. Cette technologie est aussi un enjeu clé pour d'autres secteurs. Par exemple l'automobile avec l’essor de la voiture autonome3. Cependant tout cela aura un coût.
Actuellement les opérateurs en particulier Free et SFR, ne peuvent pas faire face seule aux frais d’installation de cette technologie. En effet leur situation financière actuelle respective est périlleuse. D’un côté, SFR a une dette de plus de 50 milliards d’euros, plus de 5 fois son chiffre d’affaire et continue de perdre des abonnés. Tandis qu'Iliad, groupe détenant l’opérateur Free, a vu sa dette doublée passant à 2,4 milliards d’euros entre 2015 et 2017, alors que sa croissance s’est ralentie fortement. Autre point, le coût annuel moyen de la 5G reviendrait à environ 1,2 milliard d’euros pour Free et Bouygues Télécom, 2,2 milliards d’euros pour Orange, 1,5 milliard d'euros pour SFR. Un partenariat, un rachat ou une fusion entre deux concurrents leur donneraient les finances nécessaires pour l’avènement de la 5G.
Avec un contenu plus attractif pour les abonnés, ces sociétés justifieraient leurs augmentations de tarifs. Cela permettrait d’une part de rentabiliser l’investissement tout en profitant de la croissance de ce nouveau marché. D’après l’étude d’IHS Markit le déploiement de la 5G rien qu‘en France rapporterait jusqu’à 85 milliards d’euros en 2035.
RépondreSupprimerFree et SFR dans le rouge
Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, rappelle qu’en France un marché à quatre est trop petit, et qu’une industrie dans laquelle seule 2 des 4 opérateurs génèrent un bénéfice n’est pas viable.
En fin d’année 2018, les voyants sont au rouge pour Illiad4, la maison-mère de Free, avec un revenu trimestriel en baisse de 0,2%. Rien que sur le segment ligne fixe cela représente une baisse de plus de 2,2%, soit 30 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de 1,334 milliard d’euros. Dans son dernier rapport financier, le groupe enregistre une perte de 14 000 abonnés dans le fixe et 90 000 abonnés chez FreeMobile, ne profitant pas de la dynamique de marché sur les ventes de carte SIM5. La raison, un management n’arrivant pas à se réinventer. Free a toujours été perçu comme un trublion, au cours de cette décennie, apportant de nombreuses nouveautés ayant structuré le paysage français des Télécoms. La Box multiplay ou plus récemment le lancement Free Mobile en sont des exemples notables. Free n’arrive plus à être la force motrice d’innovation du secteur.
Du côté de chez SFR, les difficultés se font également ressentir. Sa capitalisation boursière ne cesse de baisser. Alors que fin 2017, celle-ci représentait 13,5 milliards d’euros, un an à peine écoulé, plus de 50% de sa capitalisation a disparue, passant à 6,3 milliards d’euros. Un tel désamour des marchés s’explique par des perspectives de croissance faible, des résultats en deçà des attentes et un poids de la dette toujours plus important. Tous ces éléments aussi bien en matière de réussite commerciale, que d’un point de vue financier rendent de plus en plus probant son rachat...
Un gouvernement favorable
Même sans l’accord de l’ARCEP, un autre scénario politique appuierait la réalisation d’un tel mariage.
Dans le cadre de la loi PACTE qui figure dans le projet de loi de finance 2019, l’Etat français songe à céder ses participations afin de récupérer un pactole estimé à plus de 10 milliards d’euros. En privatisant Orange, - autre propriété de l’Etat - ce dernier irait à la recherche de nouveaux partenaires afin de consolider sa position sur le marché.
En partant de ce constat, il est très probable qu’Orange cherche, comme Bouygues, à reprendre Free ou SFR.
Les acteurs économiques et politiques sont d’accord pour évoquer le fait que la peinture actuelle nous renvoie à un monde des télécoms désuet. Les enjeux en termes d’investissement sont de tailles entre le coût de déploiement de la fibre optique, et l’arrivée de la 5G dans les prochaines années. Même si la date n’est pas communiquée un mariage sera organisé très prochainement.
1) https://www.silicon.fr/avis-expert/5g-le-reseau-sans-fil-nest-que-la-partie-visible-de-liceberg?inf_by=5bb62574671db83b128b46bd
2) http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/08/28/32001-20180828ARTFIG00231-la-5g-prochaine-revolution-internet-et-mobile.php
3) https://www.frandroid.com/marques/qualcomm/460480_qualcomm-pourquoi-la-5g-sera-importante-pour-la-conduite-autonome
4) https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/iliad-accuse-un-recul-historique-en-bourse-apres-un-t1-decevant-1764712.php
5) https://selectra.info/telecom/actualites/acteurs/resultats-arcep-t3-2018-ventes-cartes-sim-hausse
http://www.economiematin.fr/news-2019-fin-quatuor-dans-telecoms-sfr-orange-bouygues-free
Les opioïdes ont entraîné un doublement des suicides et des surdoses aux États-Unis
RépondreSupprimer7 JANVIER 2019
par l'Université du Michigan
Les suicides et les surdoses de drogue tuent les adultes américains deux fois plus vite qu’il y a 17 ans, et les opioïdes sont l’une des principales causes de cette hausse, selon un nouvel examen et une analyse réalisés par une équipe de l’Université du Michigan.
Pour inverser cette double tendance meurtrière, il faudra investir dans des programmes qui ont fait leurs preuves dans la prévention et le traitement de la dépendance aux opioïdes, affirment les auteurs de l’étude dans un nouvel article du New England Journal of Medicine.
Ils appellent également à davantage de recherches pour identifier les personnes les plus à risque de surdoses d'opioïdes délibérées ou non intentionnelles, afin de s'assurer que ces personnes bénéficient d'une meilleure gestion de la douleur, de soins de santé mentale et d'un traitement médicamenteux de la dépendance aux opioïdes.
À l'aide de données provenant des bases de données des Centres de contrôle et de prévention des maladies, les chercheurs ont montré que le nombre de décès dus aux suicides et aux surdoses non intentionnelles est passé de 41 364 en 2000 à 110 749 en 2017.
Lorsqu'ils ont calculé un taux pour 100 000 Américains, afin de tenir compte de l'augmentation de la population totale à cette époque, ils ont constaté que le taux de ces deux causes de décès était passé de 14,7 à 33,7 au cours de la même période.
Et quand ils ont cherché à inclure uniquement les suicides et les surdoses répertoriés comme étant causés par des opioïdes, ils ont constaté que ces causes étaient responsables de plus de 41% de ces décès en 2017, contre 17% en 2000. Les opioïdes étaient impliqués dans plus de deux les tiers des décès par surdose non intentionnels en 2017 et le tiers des suicides liés aux surdoses.
Dans leur article, les chercheurs Amy Bohnert, Ph.D., et Mark Ilgen, Ph.D., examinent les preuves des liens entre les surdoses, les suicides, les douleurs chroniques et les opioïdes de toutes sortes, y compris ceux prescrits par les médecins et les types achetés. dans la rue.
Ils examinent également les données actuelles sur ce qui permet d'identifier le risque de suicide ou de surdose et de traiter les personnes souffrant de douleur chronique, de troubles de la consommation d'opioïdes et de problèmes de santé mentale.
Bohnert et Ilgen notent que les notes de suicide ne se retrouvent que dans environ un tiers des décès par surdose, ce qui rend moins claires les motivations qui sous-tendent les autres décès par surdose. C'est pourquoi il est logique de regrouper les surdoses et les suicides connus par surdose.
"Contrairement aux autres causes courantes de décès, le nombre de décès par surdose et par suicide a augmenté au cours des 15 dernières années aux États-Unis", a déclaré M. Bohnert. "Ce schéma, ainsi que le chevauchement des facteurs qui augmentent le risque pour chacun, confortent l'idée qu'il s'agit de problèmes liés et que les augmentations sont dues à des causes fondamentales communes."
Les deux chercheurs ont déjà étudié ces problèmes en profondeur et les moyens potentiels de les résoudre. Bohnert codirige le programme U-M d'innovation, de services et de résultats en santé mentale et est professeur agrégé de psychiatrie à la faculté de médecine U-M. Ilgen, qui dirige les services de traitement de la toxicomanie U-M et est directeur associé du centre de toxicomanie U-M, est professeur de psychiatrie. Les deux chercheurs travaillent également pour le centre VA pour la recherche en gestion clinique et sont membres de l'Institut U-M pour la politique et l'innovation en matière de santé.
RépondreSupprimerOffre ou demande ?
L'augmentation des taux de surdose et de suicide par suicide au cours des deux dernières décennies a été parallèle à celle des ordonnances d'analgésiques opioïdes, puis à celle de l'utilisation d'héroïne et de fentanyl fabriqué illégalement.
Les chercheurs se penchent sur les théories concurrentes selon lesquelles une augmentation de l'offre d'opioïdes provenant de sources légales et illégales, ou une demande accrue de ceux-ci en raison de facteurs sociaux et économiques, était plus susceptible d'être mise en cause.
Ils affirment que les preuves fournies par l'Australie suggèrent que la théorie de l '"offre" prend davantage en charge le surdosage, mais ils notent que les deux théories sont valables et méritent d'être traitées au moyen de solutions politiques.
En raison des facteurs communs impliqués, affirment-ils, il serait peut-être possible pour les États-Unis de réduire le nombre de morts à la fois par surdose et par suicide grâce à un recours accru à des stratégies de prévention et de traitement éprouvées.
Qui est le plus à risque
Selon l'analyse des chercheurs des données du CDC, les taux de mortalité des hommes étaient deux fois plus élevés que ceux des femmes en 2017, que ce soit pour le suicide ou pour les surdoses non intentionnelles.
Les taux de décès par suicide étaient les plus élevés chez les hommes blancs et les hommes autochtones indiens d’Alaska /, et plus faibles chez les femmes.
En ce qui concerne les surdoses non intentionnelles, ce sont les hommes blancs de moins de 40 ans qui affichaient le taux le plus élevé, avec près de 50 décès pour 100 000 habitants. Mais le taux chez les hommes noirs a augmenté dans l’âge moyen et plus avancé, dépassant celui des hommes blancs et des hommes amérindiens.
Pour les femmes, les taux de décès par surdose non intentionnels étaient beaucoup plus élevés que les taux de suicide chez les femmes blanches, noires et amérindiennes de moins de 65 ans. Mais Bohnert et Ilgen citent une recherche sur les préjugés raciaux chez les médecins légistes qui jugent les décès comme des suicides ou des surdoses. Ils notent également des études sur le risque accru de suicide et de surdose chez les personnes souffrant de troubles mentaux ou de troubles liés à l'utilisation de substances.
Ce qui pourrait fonctionner
«Les personnes souffrant de douleur chronique présentent clairement un risque élevé de surdosage non intentionnel et de suicide. À ce jour, de nombreuses approches systémiques visant à traiter le surdosage et le suicide ont traité ces problèmes comme s'il s'agissait de résultats sans rapport,» a déclaré Ilgen. "Notre objectif était de souligner le fait que ces effets indésirables vont probablement de pair. Des efforts efficaces pour aider les personnes souffrant de douleur devront probablement prendre en compte simultanément le risque de surdose et le risque de suicide."
Pour réduire le risque de suicide ou de surdose chez les personnes les plus à risque de mourir de ces causes, Bohnert et Ilgen présentent un éventail d'interventions potentielles basées sur les preuves disponibles provenant de recherches récentes.
RépondreSupprimerPar exemple, ils demandent aux personnes qui suivent un schéma posologique élevé d'opioïdes d'ordonnance ou qui présentent des signes d'usages abusifs d'opioïdes d'ordonnance de recevoir des soins qui pourraient réduire leur risque de suicide et de surdose, tout en étant guidées tout au long de leur traitement. diminution progressive, centrée sur le patient, de leur consommation d'opioïdes.
Des études ont montré qu'une réduction des doses d'opioïdes prescrits sur ordonnance pouvait en réalité réduire la douleur des patients. Réduire la quantité d'analgésiques opioïdes prescrits à tout moment pourrait également aider les patients à risque à ne pas avoir les moyens de se suicider ou de surdoser involontairement.
Ils notent également que la naloxone, qui peut annuler une surdose d'opioïdes, que la surdose soit intentionnelle ou non, devrait être une priorité pour les amis et la famille de ces patients.
Ils appellent également à une plus grande disponibilité du traitement assisté par médication de toute personne atteinte d'un trouble de l'usage des opioïdes.
Cela pourrait impliquer l'utilisation de méthadone, de buprénorphine ou de naltrexone, en fonction de la personne et de la disponibilité du traitement - et devrait être associé au conseil sur la prévention des surdoses et des suicides, le traitement de tout problème de santé mentale et la distribution de naloxone.
"Il a été prouvé à maintes reprises que le traitement médical des troubles de la consommation d'opioïdes réduisait le nombre de décès par surdose par rapport à l'absence de traitement ou au traitement sans médicament", a déclaré Bohnert. "La réduction de la gravité des troubles de la consommation d'opioïdes par le biais des médicaments améliorera également la santé mentale. Il est essentiel de réduire les obstacles à l'utilisation de ces médicaments pour lutter contre le surdosage et le suicide."
https://medicalxpress.com/news/2019-01-opioids-fueled-suicides-overdoses.html
Les attitudes implicites peuvent changer à long terme
RépondreSupprimer7 JANVIER 2019
par Association for Psychological Science
Les données de plus de 4 millions de tests effectués entre 2004 et 2016 montrent que les attitudes des Américains à l'égard de certains groupes sociaux deviennent de moins en moins biaisées au fil du temps, selon une étude publiée dans Psychological Science, une revue de l'Association for Psychological Science. Les résultats montrent que les attitudes autodéclarées (explicites) des participants à l'égard des groupes définis en fonction de l'âge, du handicap, du poids, de la race, du teint de la peau et de la sexualité sont toutes devenues neutres au cours d'une décennie. De manière cruciale, les données ont également montré que les attitudes plus automatiques (implicites) des participants à l’égard de la race, du ton de la peau et de la sexualité ont également diminué en termes de biais au fil du temps.
"Nous fournissons le premier rapport sur le changement à long terme des attitudes implicites et explicites - mesurées chez le même individu - à l'égard de multiples groupes sociaux", a déclaré le scientifique en psychologie Tessa E. S. Charlesworth de l'Université Harvard, premier auteur de l'étude. "Cette recherche est importante car elle montre que, contrairement aux hypothèses précédentes, à savoir que les attitudes implicites étaient des caractéristiques stables de l'esprit ou de la société, les attitudes implicites semblent, en fait, être capables d'un changement durable à long terme."
Mahzarin R. Banaji, professeur de psychologie à l'Université Harvard et à l'Université Harvard, a utilisé des modèles statistiques similaires à ceux utilisés par les prévisionnistes économiques pour analyser l'évolution des données collectées via le site Web Project Implicit entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2016. Seuls les participants résidant aux États-Unis inclus dans les analyses.
Pour évaluer les attitudes automatiques ou implicites des participants à l'égard de différents groupes, les chercheurs ont utilisé des variantes du test d'association implicite (IAT). Pour chaque groupe social examiné dans cette étude, les participants ont réalisé une tâche IAT informatisée dans laquelle ils ont appuyé sur une touche informatique spécifique pour catégoriser des paires de mots liés à des groupes sociaux et à des attributs. Dans l’âge IAT, par exemple, les chercheurs ont comparé le temps qu’il a fallu aux participants pour réagir lorsque jeune et bon avait la même clé et que vieux et mauvais l’avaient la même clé et combien de temps il leur fallait pour répondre quand jeune et mauvais et vieux et bon avait les mêmes clés. En général, les réponses plus rapides à certains appariements dans l'IAT sont censées refléter une association automatique plus forte entre les concepts et les attributs de ces appariements.
Pour chaque groupe social, les participants ont également fourni des évaluations auto-déclarées destinées à mesurer leurs attitudes explicites à l'égard du groupe.
Conformément aux grandes tendances culturelles, les attitudes explicites des participants à l’égard des groupes sociaux ont montré une tendance décroissante au fil du temps:
"Nos analyses ont révélé que toutes les attitudes autodéclarées concernant l'âge, le handicap, le poids, la race, le teint de la peau et la sexualité ont évolué vers moins de préjugés au cours de la dernière décennie", explique Charlesworth. "Les taux de changement d'attitude explicite allaient d'une diminution rapide de 49 % du biais explicite envers les gays et lesbiennes à une diminution relativement plus lente de 15 % du biais explicite envers les personnes en surpoids."
Et les associations implicites des participants ont également montré des changements notables à long terme:
RépondreSupprimer"Les préjugés ont tous diminué dans les préjugés au cours des dix dernières années. Les taux de changement vont d'une diminution rapide de 33 % du biais implicite envers les gays et lesbiennes à une diminution relativement plus lente de 15 % préjugé implicite à l’égard des personnes à la peau foncée ", déclare Charlesworth.
Le changement d'attitude implicite lié à l'orientation sexuelle est apparu de toutes les générations et de tous les groupes démographiques, alors que le changement d'attitude implicite de race et de ton chair a semblé le plus marqué parmi la génération du millénaire et a varié en fonction de la race des participants.
La tendance à la neutralité dans les attitudes implicites ne s’étend toutefois pas à tous les groupes sociaux. Par exemple, les attitudes implicites envers les personnes âgées et les personnes handicapées semblaient être relativement stables au fil du temps. Et les attitudes implicites envers les personnes en surpoids ont même montré une légère évolution vers un biais accru avec le temps.
"Parce que les attitudes implicites existent en grande partie en dehors de la conscience et sont relativement difficiles à contrôler, on part du principe qu'elles ne changeront pas ou du moins très lentement", note Charlesworth. Ces analyses fournissent des preuves du contraire, montrant que les attitudes implicites au niveau de la population peuvent effectivement changer avec le temps.
L'une des questions en suspens est de savoir pourquoi certaines attitudes, telles que les attitudes vis-à-vis de la sexualité, semblent changer beaucoup plus rapidement que d'autres, comme les attitudes face à l'âge. Charlesworth et Banaji prévoient de continuer à suivre les attitudes envers différents groupes sociaux, en examinant la manière dont les tendances prédites par leurs analyses actuelles s'alignent sur les données réelles recueillies en 2017, 2018 et au-delà. De telles comparaisons peuvent révéler comment des événements sociaux significatifs, tels que des élections et de nouvelles politiques sociales, peuvent jouer un rôle dans la formation d'attitudes au niveau de la population concernant des mesures explicites et implicites.
"Répondre à cette question peut aider à orienter les discussions appliquées sur la conception de politiques ou d'interventions permettant de faire évoluer toutes les attitudes - vis-à-vis de tous les groupes sociaux, à la fois sur des mesures implicites et explicites - dans le sens d'une plus grande équité", conclut Charlesworth.
https://medicalxpress.com/news/2019-01-implicit-attitudes-term.html
Les scientifiques ouvrent un nouveau monde pour les produits biologiques - à l'intérieur de la cellule
RépondreSupprimer7 janvier 2019
par Bill Hathaway, Université de Yale
La grande majorité des médicaments les plus vendus sont des produits biologiques, également appelés protéines. Les protéines sont aujourd'hui utilisées pour traiter de nombreuses maladies débilitantes, notamment l'arthrite, la maladie de Crohn et plusieurs formes de cancer. Ils ont aidé à améliorer la vie de plusieurs millions de personnes dans le monde. Et les protéines ont le potentiel d'aider plusieurs millions d'autres personnes, mais elles ne le peuvent pas, car la plupart d'entre elles sont incapables de franchir la limite des cellules pour atteindre les régions de la cellule où elles sont nécessaires: l'intérieur de la cellule.
"On sait depuis des décennies que les protéines peuvent être internalisées de la frontière cellulaire dans des compartiments cellulaires appelés endosomes", a déclaré Alanna Schepartz de Yale, professeure de chimie au Sterling et professeur de biologie moléculaire, cellulaire et du développement. "Le gros problème était de faire sortir ces molécules d'endosomes et de les introduire dans l'intérieur de la cellule."
Schepartz et ses collègues à Yale rapportent maintenant l’identité d’une clé moléculaire qui déverrouille efficacement l’endosome, permettant ainsi le passage sélectif dans l’intérieur de la cellule de médicaments protéiques potentiellement vitaux. Cette découverte a été rapportée dans les Actes de journal de la National Academy of Science.
Schepartz - travaillant avec les étudiants diplômés Angela Steinauer, Jonathan LaRochelle et Susan Knox, la post-doctorante Rebecca Wissner et le premier cycle Samuel Berry - rapporte que la clé de déverrouillage de l'endosome est la fusion homotypique et le complexe de tri de protéines vacuoles (HOPS) - un assemblage multi-protéines qui attache certains endosomes pour leur permettre de fusionner. Lorsque le complexe HOPS est fonctionnel, les thérapies protéiques s'échappent des endosomes. Quand ce n'est pas fonctionnel, ils restent piégés à l'intérieur.
La découverte que les protéines thérapeutiques peuvent détourner le complexe HOPS pour accéder à l'intérieur des cellules devrait aider les scientifiques à concevoir des protéines thérapeutiques pour traiter les maladies qui ne sont pas traitées de manière adéquate par d'autres approches, a déclaré Schepartz.
https://phys.org/news/2019-01-scientists-world-biologicsinside-cell.html#jCp
Transformer les défunts en "compost", un rite qui tente de se faire une place
RépondreSupprimerLe défunt est enterré avec trois mètres cubes de copeaux de bois, qui doivent aider la décomposition hygiénique des matières organiques.
Natacha Van Cutsem/kkub
Des associations militent pour le droit à l'humusation, un processus qui consiste à transformer le corps des défunts en compost. La Belgique, en pionnière, veut accueillir cette pratique post-mortem dans son cadre législatif.
Etre enterré dans un cercueil ou être brûlé dans le four d'un crématoire: le choix de sépultures qui s'offre aux défunts pourrait s'enrichir bientôt d'un nouveau rite, l'humusation.
De poussière... à poussière
Ce processus vise à transformer le corps défunt en humus, une matière proche du compost obtenue par la décomposition de la matière organique. A cette fin, le corps est placé dans un drap et recouvert de trois mètres cubes de copeaux de bois humidifié. La chaleur dégagée par ces copeaux éliminera les germes pathogènes et les parties molles du corps.
Les os ou les dents seront, eux, détruits par des professionnels. Un an après, le "compost" est prêt: du défunt et des copeaux, il restera un mètre cube d'humus qui pourra fertiliser une centaine d'arbres.
Si l'humusation ne tombe pas encore sous le coup d'une législation, la Belgique a choisi de prendre les devants. En novembre dernier, le parlement bruxellois a adopté une ordonnance en faveur de l'humusation comme mode légal de sépulture.
"On a obtenu le financement des tests scientifiques, actuellement en cours, par le ministre de l'Environnement de la Wallonie", explique Francis Busigny, président de la fondation belge "Métamorphose pour mourir". "Il n'y a aucun raison que cela ne fonctionne pas. Il faut juste un petit temps pour que les gens voient le résultat, et créer le cadre légal pour que ce soit fait dans les règles de l'art", affirme-t-il.
Dès l'obtention des résultats scientifiques, les autorités pourront mettre en place des arrêtés d'application. Aux Etats-Unis, dans l'Etat de Washington, le sénateur démocrate Jamie Pedersen souhaite lui aussi légaliser cette pratique.
Sur la vague de l'écologie
Face aux rites funéraires qui s'offrent actuellement au défunt - crémation ou inhumation - l'humusation se veut une option plus écologique et plus économique. Mais pour la thanatologue Alix Noble-Burnand, l'humusation est discutable au niveau idéologique.
"Il y a du politiquement correct derrière, une idéalisation du corps liée au développement durable", estime-t-elle. "On est très 'juste' quand on fait ça." D'autres problèmes peuvent se poser, à en croire la thanatologue, notamment "la gêne du corps qui disparaît lentement mais qui est toujours là." "Notre culture a beaucoup de mal à accepter cette notion", souligne-t-elle.
Se distinguer... jusqu'au bout
Choisir ce procédé est également une façon de s'affirmer jusque dans la mort. "L'humusation rejoint le mouvement transversal de la personnification des obsèques", observe le socio-anthropologue Martin Julier-Costes. "C'est une énième marque d'un individu qui dit: 'Je veux marquer mon originalité et ma singularité d'individu jusqu'au bout', en souhaitant l'humusation ou quelque chose d'encore plus original. C'est aussi une manière de se démarquer et de correspondre un peu plus à des valeurs écologiques."
Si l'humusation est légalisée, quelque 3000 candidats au compost post mortem se disent prêt à y recourir en Belgique. Quant aux services de pompes funèbres privés ou publics, ils devront sans doute revoir leur fonctionnement pour faire face à ces obsèques d'un nouveau genre.
https://www.rts.ch/info/monde/10116361-transformer-les-defunts-en-compost-un-rite-qui-tente-de-se-faire-une-place.html
Même si la totalité de notre corps est composée de nano-particules de chiens, de chats, de mouches, d'humains, de cafards, de sardines, merles, etc, etc depuis toujours parce que TOUT ce que nous consommons (végétaux ou animaux) sont composés à 100 % de milliards de milliards de déchets décomposés, il y a tout-de-même un manque de respect de passer son parent au broyeur (mixer) pour en composter son jardin !
SupprimerLe monde est assez grand pour y accueillir ses cimetières sans que l'on discute sur 'le manque de place' !
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Aux questions du Pourquoi ne mange t-on pas d'animaux carnassiers:
Niveau 1: Créer une campagne de véganisme afin que les ânes bouffent de l'herbe.
Niveau 2: Réservez les morts pour les jours de fête où seront servis les défunts seul jour où la viande sera autorisée ! Jour appelé "Aimez vos proches !" (bouffez-les !).
RépondreSupprimerLe gouvernement italien déclare son soutien aux Gilets jaunes de France
16:38 07.01.2019
Le mouvement des Gilets jaunes en France a été soutenu par le ministre italien du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales, Luigi Di Maio, et par le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, mais ce dernier a condamné la violence des dernières manifestations.
Le ministre italien du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales, Luigi Di Maio, a exprimé son soutien au mouvement des Gilets jaunes en France.
«Gilets jaunes, ne faiblissez pas! Depuis l'Italie, nous suivons votre bataille dès le jour de votre première apparition […]. Nous savons ce qui vous anime et pourquoi vous avez décidé de descendre dans les rues pour vous faire entendre», a écrit le vice-Président du conseil des ministres et dirigeant du Mouvement 5 étoiles (M5S) sur le site du parti.
«Nous, en Italie, nous sommes parvenus à inverser cette tendance», a-t-il encore affirmé, évoquant le mouvement de protestation français.
Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur et chef de la Ligue qui est membre de la coalition au pouvoir, a déclaré pour sa part soutenir ceux qui protestent, mais a ajouté qu'il condamnait avec une «totale fermeté» la violence des dernières manifestations.
Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques.
https://fr.sputniknews.com/international/201901071039556420-italie-luigi-di-maio-gilets-jaunes/
Les documents officiels allemands prévoient maintenant un 3ème sexe
RépondreSupprimer4 JANVIER 2019
Arnaud Lefebvre
Le 1er janvier, l'Allemagne est devenue le premier pays de l'Union européenne à proposer une option de "troisième sexe" sur les actes de naissance pour les personnes intersexuelles. Intersexuel est un terme générique employé pour décrire une variété de situations dans lesquelles une personne née avec une anatomie reproductive ou sexuelle ne correspond pas aux définitions de la femme ou de l'homme.
Reconnaissance officielle
Dorénavant, en Allemagne, les personnes intersexuées et les parents de bébés intersexués peuvent inscrire "divers" sur l'acte de naissance au lieu de devoir choisir entre homme ou femme. Celle loi, adoptée au Bundestag suite à une décision de la Cour constitutionnelle, a été saluée par certains militants intersexes comme une "petite révolution". L'année dernière, la plus haute juridiction allemande a statué en faveur du droit de Vanja, une personne intersexuée, de s'identifier officiellement en tant que personne intersexuelle.
Depuis 2014, les activistes de "Dritte Option" ("Troisième Option") exerçaient des pressions pour qu'un troisième sexe soit officiellement reconnu en Allemagne.
Première étape
"Il reste de nombreuses étapes à franchir pour que les personnes intersexuées soient complètement intégrées à la société", a expliqué Lynn, personne âgée de 34 ans, née avec des organes sexuels masculins et féminins. Lynn espère néanmoins que la nouvelle loi contribuera à attirer l'attention sur le traitement médical des personnes intersexuées et à ouvrir la voie au changement.
Selon un rapport d'Amnesty International publiée en 2017, les enfants nés avec des variations visibles de leurs caractéristiques sexuelles subissent souvent une opération chirurgicale douloureuse et irréversible pour leur donner l'apparence masculine ou féminine. Ces chirurgies se basent sur une théorie popularisée en 1960 par le psychologue Jonh Money selon laquelle la constitution d'une personne intersexuée est le produit de processus anormaux. Money pensait que les personnes intersexuées devaient devenir des hommes ou des femmes à l'aide d'un traitement médical. Cette théorie, abandonnée par la communauté médical, trouve cependant encore des échos au sein des établissements médicaux au Danemark, en Allemagne et au Royaume-Uni, indique Amnesty International.
Les opérations chirurgicales subies par Lynn l'ont privée de son anatomie physique et lui ont laissé des cicatrices douloureuses. "Lorsque les médecins et mes parents ont parlé de mon corps, j'ai dû sortir de la pièce. Avec le recul, c'est une pratique que je compare à de la violence sexualisée et ritualisée", explique-t-elle.
Un groupe d'experts des Nations Unies et de spécialistes internationaux des droits de l'homme ont demandé que l'on mette immédiatement un terme aux violations des droits de l'homme commises contre les enfants et adultes intersexués afin de les protéger face aux pratiques médicales néfastes et à la discrimination.
Selon l'ONU, entre 0,5% et 1,7% de la population mondiale naît avec des traits intersexes. Ces personnes risquent de subir des violations des droits humains, telles que la chirurgie, la discrimination et la torture. En juillet dernier, un groupe d'expert médicaux européens a publié ensemble de nouvelles directives qui incitent les médecins à différer les interventions chirurgicales telle que la chirurgie génitale jusqu'à ce que les personnes soient en âge de décider.
RépondreSupprimerEn vertu de la nouvelle loi, les personnes souhaitant modifier leur acte de naissance ne pourront le faire qu'avec un certificat médical prouvant leur situation.
Selon Grietje Baars, maître de conférences à la City Law School de Londres, " l'option "troisième genre" ne va pas assez loin pour reconnaître pleinement la diversité des genres. En outre, l'exigence médicale renforce une définition désuète du genre basée uniquement sur la biologie. "Vous ne pouvez pas simplement décider du sexe en regardant les organes génitaux des personnes", a expliqué l'expert, ajoutant qu'il serait peut-être temps de supprimer complètement le genre des documents officiels.
Bien que cela puisse sembler radical, l'abolition de l'enregistrement des sexes ne signifie pas l'abolition du genre en tant que tel. "C’est comme abolir l’inscription de votre religion ou de votre race sur votre carte d’identité ou sur vos documents - cela ne signifie pas que vous ne pouvez plus être catholique ou noir. "Je dis simplement que ce n'est pas l'affaire de l'État enregistrer et classer les personnes de cette manière".
Case vierge
En Allemagne, depuis 2013, les parents peuvent laisser vierge la case relative au sexe sur les actes de naissance. Cependant, malgré cette possibilité, deux ans après l'entrée en vigueur de la case vierge, seuls 12 enfants étaient inscrits sans marqueur de sexe. Selon les experts, les parents seront toujours enclins à choisir une approche plus traditionnelle.
Selon Anike Krämer, spécialiste des études sur le genre à l'université allemande de la Ruhr, les parents d'enfants intersexués auront des "difficultés" avec les choix présentés avec la nouvelle loi."La structure que nous avons actuellement ne permet tout simplement pas aux parents d'adopter cette nouvelle loi. Les conseils médicaux sont toujours très conservateurs et conseillent de suivre le système binaire."
https://fr.express.live/2019/01/04/les-documents-officiels-allemands-prevoient-maintenant-un-3eme-sexe
DÉBILITE GOUVERNEMENTALE:
SupprimerLes déficients mentaux ne seront plus appelés 'malades irrécupérables' mais '3è sexe' !!
Cosmétiques: substances "préoccupantes" dans 185 produits
RépondreSupprimerle lundi 22 février 2016 à 23h30
Cosmétiques pour bébés: encore trop de substances
potentiellement dangereuses
Sciences - Santé
Dentifrices, déodorants, crèmes pour le visage, après-rasages, soins pour les cheveux: 185 produits cosmétiques courants contiennent des substances "préoccupantes" (allergènes, composés toxiques, perturbateurs endocriniens), selon l'UFC-Que Choisir qui appelle les consommateurs à ne plus les acheter.
"Malgré les alertes répétées des toxicologues et des dermatologues, les fabricants n'ont toujours pas changé leurs pratiques", assure lundi l'association de défense des consommateurs qui propose une carte-repère avec les douze substances les plus à risque à éviter.
Pour les allergènes, l'UFC-Que Choisir a recensé 62 produits, dont 55 contiennent de la Methylisothiazolinone (MIT), un conservateur allergisant dont l'interdiction dans les produits sans rinçage (lingettes pour bébés...) a été demandée par la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, à l'Union Européenne.
L'UFC-Que Choisir a en outre relevé pas moins de 101 produits contenant des perturbateurs endocriniens. Parmi eux, 44 recèlent un filtre UV (l'éthylhexyl-methoxycinnamate), "totalement inutile dans des eaux de toilettes, des démaquillants ou des produits capillaires".
Même les grandes marques sont épinglées: parmi les 26 produits contenant des "parabènes à longue chaîne", qui perturberaient le fonctionnement des hormones, "on trouve 3 produits de la marque Roc, 2 produits de chez L'Oréal, 2 produits Carrefour, 2 de Leclerc, ainsi que 17 autres marques courantes".
Des lingettes pour bébés des marques Bébé Cadum, Mixa, Nivea, Pampers, (?) contiennent un conservateur, le phénoxyéthanol, note aussi l'association. L'agence du médicament ANSM a recommandé en 2012 de ne plus utiliser ce conservateur dans les produits destinés à nettoyer les fesses du bébé et de réduire la teneur maximale à 0,4% pour les enfants de moins de 3 ans.
Les consommateurs ne peuvent même pas se fier aux mentions "faussement rassurantes", selon l'UFC.
La mention "hypoallergénique" figure sur le lait de toilette "Mots d'enfants" de Leclerc, la "Crème pour le change" de Corine de Farme ou encore sur les nettoyants féminins "Physélia Intimate", alors que l'association dit avoir "relevé la présence dans ces produits de MIT", auquel des dermatologues ont décerné en 2013 la palme de "l'allergène de l'année".
L'UFC-Que Choisir "recommande de ne plus acheter les produits contenant ces composés, notamment pour les usages les plus à risques (bébés, enfants, produits non rincés)" et appelle les consommateurs à "passer à l'action" et à lui signaler les produits indésirables.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/cosmetiques-substances-preoccupantes-dans-185-produits-56cb8c0935700f74a6fef1d5
Rappelez-vous des campagnes pour consommer du soja (qui contient des perturbateurs endocriniens riches en 'Oméga3') et du résultat quelques décennies plus tard où les garçons sont efféminés et tellement anormaux qu'ils s'appellent (non-pas 'rats-de-laboratoire Frankestein') mais '3è sexe' !!
SupprimerLes sénateurs de Crossbench ont gaspillé 20 milliards de dollars pour soutenir les énergies renouvelables
RépondreSupprimer- Australia Institute, agence de relations publiques sur les énergies renouvelables
January 8th, 2019
Tony Abbott a remporté un glissement de terrain de 90 sièges basé sur un serment de sang à Axe The Carbon Tax. En 2014, il avait été contrecarré au Sénat par ses projets d'assainissement du fardeau des machines vertes, principalement par Clive Palmer et sa cohorte, un explorateur du charbon et un sénateur qui était sceptique jusqu'à ce que Al Gore se rende visite la semaine précédant le vote du projet de loi. Les personnes qui ont voté pour Clive n’ont certes pas voté pour financer l’industrie des énergies renouvelables, mais c’est ce qu’elles ont obtenu et, grâce à l’Institut australien, nous pouvons voir combien coûte le tourniquet - environ 1 000 dollars par personne.
L'Australian Institute est soudain enthousiasmé par la valeur des sénateurs transfrontaliers - en particulier ceux qui ont fait le contraire de ce que leurs électeurs attendaient - "yay", la démocratie. Ensuite, ils ont associé la publication d’un sondage NothingBürger qui ne posait pas de questions pertinentes ou spécifiques aux mauvaises personnes afin que l’Institut puisse prétendre que les Australiens approuvaient le rachat total par les Sénateurs qui avaient gaspillé 23 milliards de dollars dans un plan païen qui changeait le climat. Aimez-vous le Sénat, puis vous aimez les énergies renouvelables ? Vive Jiminy !
L'Australie Institute est-il un groupe de recherche ou une agence de relations publiques pour les énergies renouvelables ?
Sauvé par le banc
Comment le conseil d’administration du Sénat a sauvé l’industrie australienne des énergies renouvelables
Les tentatives du gouvernement Abbott d’abolir les principales politiques en matière d’énergie renouvelable ont été contrecarrées par les débats du parti travailliste et du Sénat. Ces efforts ont permis de financer des projets d'énergie propre d'une valeur de 23,4 milliards de dollars au cours d'une période au cours de laquelle les investissements dans les énergies renouvelables ont chuté de 48 % certaines années.
Bravo. Les crossbenchers ont sauvé une industrie que les investisseurs fuyaient. Pourquoi ? Parce que c’était A / un fournisseur efficace d’un service de valeur et que les investisseurs étaient stupides ou B / parce que personne ne voulait de l’énergie trop chère et peu fiable ?
Hmm.
Entre 2013 et 2016, le gouvernement de coalition a tenté de supprimer les trois principales politiques australiennes en matière d’énergie renouvelable: l’objectif relatif aux énergies renouvelables (RET), la Clean Finance Finance Corporation (CEFC) et l’Australian Renewable Energy Agency (ARENA).
Ces trois politiques ont été sauvegardées au Sénat….
En conséquence, le CEFC a continué à financer, ARENA a continué à fournir des subventions et d’autres formes d’assistance et le RET a continué à encourager la production d’énergie renouvelable. Comme le montre la figure 1, le gouvernement a accordé une aide financière totale de 7,8 milliards de dollars à des projets d'une valeur de 23,4 milliards de dollars.
Figure 1: Soutien total à l'énergie propre économisé par le travail et par la Commission (2013-2018)
RépondreSupprimerFinancement et investissement (millions de dollars) & Valeur totale du projet (millions de dollars)
Investissement du CEFC 6 652 $ ---- 19 000 $
L’ARENA accorde 1 187 $ ------------- 4 371 $
Total 7 839 $ ------------------------- 23 371 $
En outre, le RET a aidé à l'installation de 806 000 systèmes de panneaux solaires et de 226 000 systèmes de chauffe-eau solaires entre 2013 et 2018 et à la production de 85 millions de MWh d'électricité à partir de grands groupes électrogènes. L’économie de RET et de CEFC a permis de réduire les émissions d’au moins 334 millions de tonnes de gaz carbonique-e. C’est plus une réduction des émissions que la politique du gouvernement, le Fonds de réduction des émissions, est susceptible de produire au cours de ses six années d’exploitation (92 millions de tonnes depuis sa création en 2014-2020).
En revanche, le Fonds de réduction des émissions devrait diminuer de 192 millions de tonnes, dont environ 92 millions de tonnes entre sa création en 2014 et 2020 et le reste de la réduction postérieure à 202037.
Subventions pour les énergies renouvelables; Six fois plus inutile
Ainsi, les 23 milliards de dollars utilisés par les comparaisons croisées ont permis d’économiser 334 millions de tonnes de gaz carbonique (équivalent) à un coût de 70 $ / tonne.
Le Fonds de réduction des émissions coûte 2,29 milliards de dollars et permettra d'économiser près de 200 millions de tonnes à un coût de 12 dollars par tonne, soit six fois plus d'efficacité. Et si vous croyez que la réduction des émissions de gaz carbonique est importante, le plan de Tony Abbott pourrait permettre de sauver six fois plus d’environnements.
Le don de 23 milliards de dollars à l'industrie des énergies renouvelables a donc gaspillé 83% des fonds des contribuables - une somme de 19,5 milliards de dollars qui aurait pu être utilisée pour aider les pauvres, mais a plutôt été gaspillée pour soutenir un secteur de la libre circulation qui rend l'électricité plus chère, éloigne d’autres industries de l’Australie et perd probablement 3 emplois pour chaque création créée. En revanche, l’Australie a économisé 334 millions de tonnes de gaz carbonique, ce qui équivaut à cinq semaines d’émission en provenance de Chine.
La vente au sénat coûte environ 1 000 dollars à chaque homme, femme et enfant australien. Les bébés aussi. C’est 4 000 $ par famille de quatre. C’est des vacances en famille que les enfants n’oublieront jamais, parce que cela n’a pas eu lieu.
Pendant que Tony Abbott investissait dans l’énergie renouvelable, le PM revint sur «un marché libre» et perdit de moitié:
En 2014 et 2015, alors que les investissements mondiaux dans le secteur ont augmenté, les investissements australiens dans les énergies renouvelables ont diminué de moitié. Si le conseil du Sénat n'avait pas réussi à sauver le CEFC, l'ARENA et le RET, le déclin aurait été beaucoup plus important et la reconstruction de l'industrie beaucoup plus difficile. L’avenir du secteur des énergies renouvelables en Australie a été sauvé par le (cross) banc.
Le déclin des énergies renouvelables aurait été plus important, tout comme les portefeuilles australiens et à bien des égards. L’Institut d’Australie approuve évidemment l’intervention des gouvernements dans le marché et la sélection des gagnants (ou plutôt «la sélection des perdants, mais elle est qualifiée de gagnants»).
Ils admettent même que les sénateurs ont largement trahi leurs électeurs:
RépondreSupprimerAprès avoir été catalogués comme "conservateurs" ou "de droite", les nouveaux partis mineurs sur la ligne de fond devaient voter avec le gouvernement Abbott - et, en fait, Day et Leyonhjelm se sont avérés des votes assez fiables pour le gouvernement. Cependant, Xenophon, Wang, Lambie, Lazarus, Muir et Madigan, ainsi que les Verts, ont veillé à ce que le siège du Sénat serve de frein important au pouvoir du gouvernement.
L’équipe Palmers (en gras) n’a pas tant servi de «contrôle important du pouvoir des gouvernements», mais plutôt de contrôle du pouvoir des électeurs. Ce n’est pas que l’Institut d’Australie montre beaucoup d’inquiétude Après la vente de Palmer 2014, il apparaît que la moitié de ses électeurs ont voté pour d’autres personnes et que l’équipe de Palmer (telle qu’elle ne l’était pas) n’a encore jamais gagné.
L’Australie Institute n’a pas demandé aux électeurs de Palmer ce qu’ils pensaient, car ils connaissaient déjà la réponse. Au lieu de cela, ils ont posé à d’autres électeurs des questions génériques sur le Sénat et sur son utilité et la couleur de leurs sièges. (Sérieusement, 40% savaient que les sièges du Sénat sont rouges). Par conséquent, l'institut australien a eu un titre qui ne ressemblait en rien à la réalité en ne posant aucune question sur la taxe sur le carbone ni sur aucune question relevant de son communiqué de presse.
Repérez l'appât et échangez le mot «qui»:
La majorité des Australiens soutiennent le crossbench du Sénat, ce qui a permis d'économiser 23 milliards de dollars d'énergie renouvelable grâce aux coupes de la Coalition
Le rapport "Sauvé par le tribunal" est publié conjointement avec le sondage de l'Institut australien *, qui montre qu'une majorité d'Australiens pensent que le pays se porte mieux grâce au Sénat et que de meilleures lois sont créées lorsque le gouvernement doit négocier avec d'autres parties.
C’est un excellent PR pour l’industrie des énergies renouvelables, mais pas pour les Australiens qui se sont fait voler 1 000 $.
Le papier de l'Institut australien ne mentionne aucun conflit d'intérêts ni de donateurs. Mais avec une carotte de 23 milliards de dollars traversant l'industrie australienne, il y a potentiellement une belle rivière de reflux financée par l'impôt qui aurait pu arriver. Qui sait ? C’est beaucoup de profits qui dépendent beaucoup plus de l’ambiance des parlementaires que de fournir à leurs clients ce dont ils ont besoin à un prix qu’ils sont disposés à payer.
h/t Pat
REFERENCE
Saved by the bench, The Australia Institute, Dec 2018
CER announces eighth Emissions Reduction Fund auction results, 18 December, 2018
Global Carbon Project (2018) Carbon budget and trends 2018.
http://joannenova.com.au/2019/01/crossbench-senators-wasted-20-billion-propping-up-renewables-australia-institute-pr-agency-for-renewables/
Selon le RN, «la dissolution» de l'Assemblée nationale «devient incontournable»
RépondreSupprimer20:09 07.01.2019
Le Rassemblement national a proposé lundi dans un communiqué la dissolution de l'Assemblée nationale, la tenue de référendums d'initiative citoyenne et de nouvelles élections législatives.
En réponse à la crise des Gilets jaunes qui fait rage en France, le Rassemblement national (RN) a présenté ses solutions comme il les voyait lors d'un bureau national (direction élargie du parti) qui s'est réuni lundi.
Face à «une installation des tensions et des violences» et «l'incapacité flagrante du pouvoir à apporter les réponses», le parti a proposé dans un communiqué la dissolution de l'Assemblée nationale, l'organisation de nouvelles élections législatives et du référendum d'initiative citoyenne (RIC), tout comme la mise en place du vote à la proportionnelle et la réduction du nombre d'élus, précise l'AFP.
La présidente du RN, Marine Le Pen, a «clairement demandé» à la commission d'investiture du parti «de se préparer et au délégués départementaux de faire remonter les propositions de candidatures dans les 577 circonscriptions», a indiqué à l'AFP le délégué national du RN aux ressources, Jean-Lin Lacapelle, confirmant une information d'autres médias.
«La dissolution devient incontournable. Plus personne ne croit à la légitimité de ce gouvernement, à l'autorité du chef de l'État. Il y a une rupture totale de confiance», a fait valoir le responsable du RN.
Le parti a affirmé en outre se préparer à d'éventuelles élections législatives anticipées auxquelles il aspire, a appris l'agence auprès des représentants du parti.
Sur les réseaux sociaux, ces exigences ont suscité des questions chez certains et des éclats d'ironie chez d'autres.
«Tout le monde le veut.»
Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine dernière.
https://fr.sputniknews.com/france/201901071039559754-rn-dissolution-assemblee-nationale-solution/
SupprimerDans le marron jusqu'au cou !
Le président de la Banque mondiale annonce sa démission
RépondreSupprimer18:45 07.01.2019
Jim Yong Kim quittera le poste de président de la Banque mondiale le 1er février et sera remplacé par intérim par la directrice générale de l'institution, Kristalina Georgieva.
Le président de la Banque mondiale (BM), l'Américain Jim Yong Kim, 59 ans, a annoncé qu'il quitterait son poste le 1er février, soit quatre ans avant la fin de son second mandat.
Dans un communiqué diffusé lundi, M.Kim explique qu'il envisage de rejoindre «une société» et se concentrer «sur les investissements dans les infrastructures dans les pays en développement».
«Cela a été un grand honneur de servir en tant que président d'une institution remarquable, forte d'un personnel passionné dédié à leur mission qui est d'éliminer l'extrême pauvreté de notre vivant», a-t-il indiqué sans donner la raison de son départ.
Jim Yong Kim a présidé la Banque mondiale pendant six ans. Il sera remplacé par intérim par Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale.
Un ressortissant américain est habituellement nommé à la tête de la BM tandis que la direction du Fonds monétaire international (FMI) est généralement confiée à un Européen. Les pays émergents contestent fortement ce partage des rôles au sein des institutions internationales.
https://fr.sputniknews.com/economie/201901071039559545-banque-mondiale-president-demission/
RépondreSupprimerTrump livrera une adresse Primetime d'urgence à propos du mur frontière au milieu de l'arrêt
par Tyler Durden
Lun., 01/07/2019 - 13:51
Alors que le gouvernement fédéral mettait fin à son 17ème jour et s'approchait rapidement de la plus longue fermeture jamais enregistrée (21 jours), le président Donald Trump a déclaré qu'il s'adresserait à la nation "sur la crise humanitaire et de sécurité nationale à la frontière sud", mardi soir à 9 heures: 00 PM Est
Avant le tweet de Trump, le New York Times a annoncé que la Maison Blanche avait officiellement demandé aux réseaux d'interrompre leurs programmes aux heures de grande écoute. Cependant, selon le journaliste du Times, Michael Grynbaum, au moins deux des réseaux sont hésitants, en raison du "scepticisme à propos de remise des ondes pour une déclaration politique ".
Les chaînes de télévision ABC, CBS, NBC et Fox ont toutes reçu une demande de diffusion à la Maison-Blanche mardi à 21 heures, heure de l'Est des Etats-Unis », a annoncé Grynbaum. "Pas encore de mot si aucun réseau ne sera d'accord."
De plus, Sarah Huckabee Sanders, attachée de presse à la Maison Blanche, a déclaré que M. Trump se rendrait jeudi à la frontière sud.
Trump mettra-t-il enfin fin à l'impasse sur le financement du Mur et annoncera-t-il l'invocation d'une échappatoire "d'urgence nationale" pour la construction du mur? Renseignez-vous demain à 21 heures, ou très probablement bien à l'avance, car le contenu de l'adresse de Trump sera divulgué au cours des prochaines heures.
Il est intéressant de noter que, lorsque Trump a annoncé ce discours, les marchés boursiers américains se sont nettement repliés.
La "mauvaise nouvelle" de ce matin, l'ISM était une "bonne nouvelle" pour les actions, mais une "bonne nouvelle" selon laquelle la fermeture pourrait bientôt prendre fin semble être une "mauvaise nouvelle" pour les actions ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-07/trump-deliver-emergency-primetime-address-about-border-wall-amid-shutdown
Une épicerie dans l'Indiana ne peut pas traiter les paiements de coupons de nourriture en raison du gouvernement fermé
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 01/07/2019 - 12:54
Nous avons prévenu la semaine dernière de ce qui pourrait arriver si le gouvernement continuait à fermer ses portes jusqu'en février ...
Si les gens deviennent déjà agités, à quoi ressemblera la situation lorsque des dizaines de millions d’Américains seront soudainement privés de leur principale source d’argent alimentaire ?
Eh bien, comme le rapporte Daisy Luther dans son blog de Organic Prepper, cela commence tôt. Comme nous en avons déjà discuté, nous ne nous attendions pas à une perte d’avantages liés aux coupons alimentaires jusqu’à la fin du mois de janvier, mais une épicerie située dans l’Indiana a annoncé qu’elle était incapable de traiter les paiements EBT.
À Clay City, dans l'Indiana, l'IGA local a découvert le problème la semaine dernière. Au début, ils pensaient que c'était un problème technique.
«Nos machines ne prenaient aucune carte EBT et nous ne savions pas vraiment ce qui se passait. Nous ne savions pas si c’était un problème technique. Et nous avons ensuite découvert que cela était dû à la fermeture du gouvernement », a déclaré Tristen Malone. (la source)
Et bien que ce soit pour une raison légèrement différente, le magasin Red Lion du comté de York, en Pennsylvanie, a également eu des problèmes. Les nouveaux propriétaires ont récemment acheté l'épicerie et ont envoyé leur demande d'acceptation des avantages du gouvernement avant la fermeture.
"À l'heure actuelle, nous sommes officiellement gelés parce que le gouvernement est à l'arrêt et nous ne pouvons pas traiter notre demande."
Tom Lohr est le nouveau propriétaire de D & K.
Il dit qu'ils ont essayé d'obtenir une autorisation préalable pour la licence avant la vente.
«Nous avons essayé d’être proactifs et, en décembre, fin novembre, début décembre, nous avons mis en place les nouvelles entités avec des activités qui n’ont tout simplement pas fonctionné.»
Lohr a acheté l’entreprise mais ne possède pas le nom de la société. La licence appartient donc aux propriétaires initiaux.
«Nous essayions de faire en sorte que la transition se fasse sans heurt le jour même de notre premier jour d’ouverture. Ils nous ont dit que si nous n’avions pas entendu parler d’ici le 4 janvier, nous ne pourrions plus leur rappeler. Je pense qu'ils sont morts essentiellement juste avant Noël », a déclaré Lohr.
Seize pour cent de leurs affaires proviennent de personnes qui utilisent des coupons alimentaires.
D & K veut pouvoir servir ceux qui sont dans le besoin, ils attendent juste la réouverture du gouvernement. (la source)
Et à la fin du mois de janvier, ces deux magasins ne sont peut-être qu'une goutte dans l'eau.
Plus de 42 millions d'Américains comptent sur les bons d'alimentation.
Beaucoup de gens sont très satisfaits de ceux qui dépendent des avantages de l'EBT pour la nourriture, imaginant que des gens conduisent des Cadillac pour récupérer leur homard financé par le gouvernement, puis rentrent chez eux et regardent leurs feuilletons. Mais si l’on considère l’état de l’économie, il n’est pas surprenant que des millions de personnes n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Près de la moitié des Américains ont à peine les moyens d’acheter de la nourriture et de louer un loyer chaque mois. Les prix ne font que monter et les salaires n'augmentent pas pour répondre à la demande.
RépondreSupprimerEn réalité, l'utilisateur moyen d'EBT n'est pas toujours celui auquel on s'attend. Si 15 millions d’enfants vivent dans des foyers situés en dessous du seuil de pauvreté, ce sont eux qui vont en souffrir.
Il est assez facile de porter un jugement sur ceux qui acceptent les coupons alimentaires si vous avez un bon travail et un garde-manger complet, mais souvenez-vous que tout le monde n’est pas dans sa situation par choix. Personne n'est à l'abri des temps difficiles. J'y suis allé moi-même.
Imaginez la mauvaise surprise
Imaginez-vous vous rendre au magasin pour faire un achat, tout en sachant que vous avez de l'argent sur votre compte. Mais lorsque le caissier tente de passer votre commande en revue, votre demande est refusée. Vous lui demandez de le glisser à nouveau, parce que vous savez qu'il y a de l'argent… mais encore une fois, c'est refusé. "Pas de fonds disponibles", vous dit-on.
Les personnes qui vont faire leurs courses avec des cartes EBT censées fonctionner actuellement doivent se sentir désespérées. Et leur frustration passera très vite en colère.
Un caissier de Clay City, Indiana l'a confirmé.
«Ils sont vraiment mécontents, ce qui est compréhensible. Je veux dire, c’est vraiment décourageant qu’ils ne puissent pas l’utiliser. Et je veux dire que certaines personnes s’en sont même enragées, mais c’est comme si nous échappions à notre contrôle, nous ne pouvons rien y faire », a déclaré Malone. (la source)
Imaginez maintenant ce que serait la situation si, tout à la fin du mois de janvier, 42 millions de personnes à travers le pays découvrent qu’elles ne pourront plus nourrir leur famille.
Ce pourrait être le chaos très rapidement. Vous connaissez le dicton suivant: «Nous sommes à neuf repas de l’anarchie».
Tout cela fait partie du théâtre de fermeture du gouvernement.
Chaque fois que le gouvernement ferme ses portes, un exemple est fait d'Américains ordinaires. Avec la fermeture d'Obama en 2013, toutes sortes de personnes ont souffert, des Amérindiens aux migrants en passant par les victimes de violence domestique. Dans la période de fermeture actuelle, ce sont les pauvres ou ceux qui travaillent pour le gouvernement qui payent un chèque de paie qui en paiera le prix.
Pourquoi font-ils cela ? Pourquoi font-ils souffrir davantage ceux qui souffrent ?
Parce que les membres du Congrès et le gouvernement veulent nous faire comprendre à quel point ils sont essentiels à notre bien-être. Ils veulent nous fournir des «preuves» dramatiques que nous ne pouvons pas nous en tirer sans eux.
En réalité, personne du gouvernement n'est blessé par la fermeture.
RépondreSupprimerPendant ce temps, les personnes "importantes" ne remarquent aucune difficulté liée à la fermeture du gouvernement. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a fait un voyage à Hawaii (mais elle a promis que ce ne serait pas des vacances.) Et les membres du Congrès sont payés, mais pas les membres de leur personnel. (Félicitations à cette poignée de personnes qui ont choisi de donner ou de perdre leurs salaires pendant la fermeture.) Il serait difficile pour moi d’avoir une opinion beaucoup plus basse de ces personnes, mais je suis sûr qu’elles parviendront à dépasser mes attentes encore plus.
L’IRS prendra toujours votre argent et vous traquera, mais il n’effectuera aucun remboursement.
Le système actuel est tout sauf «par le peuple et pour le peuple».
Le système est destiné aux personnes qui en bénéficient. C’est pour les joueurs qui jouent aux Américains comme des pièces d’échecs jetables sur un tableau. C’est pour les gens qui bénéficient littéralement des souffrances des moins fortunés.
Mais ce n’est pas pour le reste d’entre nous.
Préparez-vous à de graves répercussions.
Il n'y a aucun signe que cet arrêt se termine de si tôt. (Bien que cela puisse changer à tout moment.) Si cela dure jusqu'à la fin du mois, préparez-vous à de graves retombées lorsque des millions de personnes ne pourront plus acheter de nourriture pour leurs familles. Mais ne vous inquiétez pas, vos membres du Congrès iront bien, quelle que soit la durée de cette charade.
Si, personnellement, vous comptez sur les bénéfices de SNAP pour obtenir de la nourriture, je vous conseille vivement de vous approvisionner dès maintenant en produits bon marché tels que haricots, riz, farine d'avoine, beurre d'arachide, pâtes alimentaires, farine et fruits et légumes en conserve. Si vous avez de l’argent sur votre carte pour le mois, utilisez-le maintenant pour des dépenses non négligeables.
Si vous êtes en mesure de faire un don aux banques alimentaires pour aider les autres, le besoin pourrait bientôt atteindre un niveau record. Un paquet de pâtes et une boîte de sauce pourraient au moins donner à une famille un dîner chaud.
Et quelle que soit votre situation, préparez-vous au potentiel d'agitation. Parce que les personnes affamées avec des enfants affamés feront des choses désespérées.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-07/indiana-grocery-store-cant-process-food-stamp-payments-due-govt-shutdown
Kunstler: "Qu'est-ce qui va émerger du trouble actuel ?"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun., 01/07/2019 - 14:10
Écrit par James Howard Kunstler via Kunstler.com,
Un adieu aux "bonnes affaires"
"Que Dieu sauve le pays car il est évident que le peuple ne le fera pas."
- Millard Fillmore, 13ème POTUS, né ce jour-là, 1800
La France a ses gilets jaunes. Ici aux Etats-Unis, nous avons quelques pauvres nids-de-poule qui arborent les pancartes «Going Out of Business» sur l’autoroute en face du K-Mart. Le magasin de ma petite ville de survol du nord de l’État de New York a annoncé qu’il fermerait ses portes en mars, et les shlubs portants des pancartes sont apparus sur la route 29 le premier samedi de janvier, ce qui pourrait bien débuter une nouvelle année nerveuse. La société mère de K-Mart, Sears, entre en liquidation, ce qui signifie que tout ce qui n’est pas réglé doit être converti en espèces pour rembourser ses créanciers.
La fermeture du magasin est considérée à la fois comme une blessure et une insulte à la ville. Il n’y a nulle part ailleurs où acheter une longue liste de produits ordinaires, allant des torchons aux balles de tennis sans parcourir les 27 km à l’ouest, ce qui signifie une heure derrière le volant aller-retour, plus le temps que vous passez à cueillir bourrer à l'intérieur. Et, bien sûr, de nombreux habitants de la ville pensent que cela n’est qu’une autre façon de dire à Wall Street que «vous, les yokels déplorables, pathétiques, traqués, drogués, tatoués ne méritent pas un K-Mart…».
Le K-Mart occupait la majeure partie d'un petit centre commercial situé à la périphérie de la ville, qui abrite également un magasin à un dollar, qui semble vendre des objets qui sont tombés d'un camion. Un autre centre commercial plus récent, avec un supermarché, une pharmacie et un magasin de fournitures pour tracteurs, a probablement volé une grande partie des affaires de K-Mart après son ouverture il y a quelques années. Il y a beaucoup de spéculation sur ce qui ira dans l'espace bientôt vacant de Kmart, environ 80 000 pieds carrés de construction à basculement dégueulasse non loin de la fin de sa vie utile, avec un toit plat qui gémit sous de lourdes charges de neige quatre décennies. Personne à qui j'ai parlé n'a la moindre idée.
Probablement pas Neiman Marcus, pour commencer. Je pense: peut-être une patinoire à roulettes évangélique. C’est trop grand pour un magasin de perruques ou une boutique de voyous de motards, qui alimentent habituellement le fond de la chute de l’effondrement commercial. Plus probablement, rien ne le remplacera. Le modèle de chaîne de distribution nationale s'est effondré, de même que les ventes de voitures neuves. Quelque chose ne va pas dans ce pays en ruine, en dépit de tous les coups de trompette héraldiques diffusés par câble sur l'actualité de «l'économie en plein essor».
Ce qui est en haut, c’est l’implosion internationale de la créance irrécouvrable et l’illusion perdue que cela n’a aucune importance. Il a plusieurs façons de s'exprimer, de la fermeture de magasins à la dissolution des retraites, en passant par l'instabilité des marchés boursiers, le divorce, l'itinérance et la guerre. C’est ce que vous obtenez d’une économie hyper financiarisée qui ne produit pas vraiment de richesse, mais la vole ailleurs. Ce n’est pas la faute du «capitalisme», qui, en théorie, ne représente que la gestion de l’épargne d’une société. L’Amérique n’épargne pas, elle emprunte. Les taux d’intérêt zéro ont transformé l’épargne en un jeu de mugs, et des taux d’intérêt nuls étaient nécessaires pour prolonger l’emprunt bien au-delà des limites crédibles du remboursement. La dette n’est pas un capital, elle prétend simplement l’être pour une période donnée. Wall Street a fait des milliards de dollars sur la valeur temporelle de cette prétention et le temps est maintenant écoulé.
RépondreSupprimerMême dans l’économie difficile que nous traversons, les gens devront acheter et vendre des choses et il est très difficile de voir comment ce processus fondamental d’échange pourrait être réorganisé à l’avenir. Dans les années 1990, j’ai assisté à de nombreuses réunions de ville (dans de nombreuses villes) où des chaînes de magasins avaient demandé des permis pour mettre en place des opérations. C'était souvent controversé. Il y avait toujours un contingent d'habitants - organisés par les chaînes elles-mêmes - brandissant des pancartes indiquant «Nous voulons des bonnes affaires». Et il y avait les fonctionnaires à la vue myope qui bafouaient devant les «ratables» d'impôt foncier que représentaient les chaînes de magasins. Leurs adversaires craignaient que leurs entreprises locales de Main Street soient tuées, et c'est exactement ce qui s'est passé, dans un délai très bref. Vous pouviez le voir venir de mille kilomètres. Maintenant, les Big Box sont en baisse. Boo Hoo….
Que va sortir du désordre actuel ? Peut-être que les générations X-Y-et-Z reconnaîtront l’occasion de se lancer en affaires, au lieu d’acquérir un diplôme en études de genre pour 200 000 $ (avec un intérêt de 6%). Il y aura beaucoup d'opportunités, même dans un monde avec généralement moins de shopping. Mais il faudra peut-être un effondrement plus profond pour éliminer les obstacles, à la fois pratiques et mentaux, avant que la prise de conscience ne devienne une action.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-07/kunstler-what-will-emerge-current-disorder
Les guerres qui n'en finissaient plus ajoutées aux invasions d'immigrés et les tonnes de drogue qui passent frontières et aux incompétents de la colline qui ne se déplacent qu'en Boeing privé et vous aurez le tableau que personne ne veut voir.
SupprimerAujourd'hui c'est aux States, demain en Europe !