PAR TYLER DURDEN
MERCREDI 03 JANVIER 2024 - 13:11
Le Trésor américain a l'habitude morbide de révéler des chiffres ronds et importants de la dette autour des principales étapes du calendrier, et la nouvelle année 2024 n'a pas été différente car, selon le dernier relevé quotidien du Trésor publié après la clôture d'aujourd'hui et reflétant les états financiers du Trésor américain à la date du Le 29 décembre 2023, la dette totale des États-Unis à la fin de l’année s’élevait – roulement de tambour – à un peu plus de 34 000 milliards de dollars pour la première fois, soit 34 001 493 655 565,48 dollars pour être précis.
Puisqu’il s’agit d’un sujet que nous avons abordé plus ou moins quotidiennement au cours de nos 15 années d’existence, nous n’avons pas besoin d’en dire assez pour montrer un graphique de la dette totale des États-Unis depuis le lancement de la couverture zéro en janvier 2009, lorsque la dette totale des États-Unis n’était que de 10 600 milliards de dollars. Nous avons certainement parcouru un long chemin depuis.
Un peu de contexte : la dette américaine a augmenté de...
1 000 milliards de dollars au cours des 3 derniers mois
2 000 milliards de dollars au cours des 6 derniers mois
4 000 milliards de dollars au cours des 2 dernières années
11 000 milliards de dollars au cours des 4 dernières années
... et ainsi de suite. Vous obtenez une image exponentielle. À ce stade, tout le monde sait comment cela se termine – certainement le CBO le sait…
... mais comme il n'existe aucun moyen d'inverser l'issue catastrophique, cela ne sert à rien d'en parler. Au mieux, on ne peut que se préparer à l’inévitable résultat hyperinflationniste, ce qui serait une bonne nouvelle pour des dépenses d’intérêts qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 1 000 milliards de dollars : après tout, quelqu’un doit dévaluer la monnaie avec laquelle tous ces intérêts sont payables.
Et puisqu'il n'y a plus d'issue, autant en plaisanter, alors considérez ceci : au troisième trimestre, alors que le PIB américain était censé croître à un taux annualisé de 4,9 % - ce qui n'est pas vraiment le cas d'une récession -, il a augmenté de 547 milliards de dollars en termes nominaux (et non pas de récession). réels), le déficit budgétaire américain a augmenté de 622 milliards de dollars.
Cela explique non seulement d’où vient la « croissance » américaine, mais soulève la question du montant de la dette qui sera nécessaire lorsque les États-Unis sombreront dans une récession officielle.
Ou en fait pas, car à ce stade, le mieux que l’on puisse faire est de peaufiner les cuivres du Titanic en attendant l’inévitable, comme le montre si clairement le tableau de fin de partie suivant.
https://www.zerohedge.com/markets/us-debt-hits-record-34001-trillion
Une simple pièce de platine peut-elle sauver l’économie américaine ?
RépondreSupprimerPour éviter une nouvelle bataille sur le plafond de la dette, certains proposent au gouvernement américain de battre une pièce de platine d'une valeur de 1000 milliards de dollars. Solution miracle ou idée farfelue ?
le : 11/01/2013 - 18:22
Sébastian SEIBT
Et si la solution au problème du plafond de la dette américaine passait par une simple pièce de monnaie ? L’idée est en train de gagner rapidement du chemin aux États-Unis. D’après les supporters de cette idée, il suffirait au Trésor américain de fabriquer une pièce de 1000 milliards de dollars en platine pour contourner le douloureux débat politique au Congrès autour du relèvement du plafond de la dette.
Les États-Unis ont, en effet, atteint le 31 décembre 2012 la limite légale de ce que le pays a le droit d’emprunter pour se financer. Depuis lors, le Trésor a recours à des “mesures extraordinaires” pour lever de l’argent. Mais en mars au plus tard, l’administration Obama et les républicains doivent théoriquement trouver un accord pour relever ce plafond actuellement fixé à 16 400 milliards de dollars.
Les négociations risquent d’être rudes : les républicains - majoritaires à la Chambre des représentants - tenteront d’arracher autant de réductions des dépenses que possible en échange de leur accord pour rehausser le fameux plafond de la dette. Cela avait déjà été le cas lors de la dernière grande bataille à ce sujet à l’été 2011.
Pour éviter ce combat de coqs entre démocrates et républicains, une suggestion venue du Web a depuis ce début d’année reçu le soutien d’économistes aussi célèbres que James Galbraith et Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008. L’idée est, en fait, née en mai 2010 dans la section des commentaires du blog américain Moslereconomics. Un internaute répondant au surnom Beowulf y suggère pour la première fois de créer une pièce de mille milliards de dollars pour en finir une bonne fois pour toute avec les problèmes de la dette américaine.
Il s’appuie sur un vide législatif : en théorie, seule la Réserve fédérale peut créer de l’argent... à une exception près. Le Trésor - l’équivalent du ministère des Finances - peut, en effet, légalement fabriquer des pièces de monnaies commémoratives en platine. Selon le texte de lois, ces pièces ont la valeur que le gouvernement veut bien leur donner et il ne fixe pas de limite. En clair, rien n’empêche le Trésor, comme l’écrit Beowulf “de créer une pièce d’une valeur de mille milliards de dollars et de l’apporter à la Réserve fédérale qui ne peut pas refuser un moyen légal de payer ses dettes”.
Inflation et démocratie
Après s’être construit ainsi une nouvelle réserve d’argent de 1000 milliards de dollars, le gouvernement américain n’aurait plus besoin de négocier quoi que ce soit avec le Congrès. Cette ruse législative a fait un carton sur l’Internet où le hashtag (mot clef) #mintthecoin sert de cri de ralliement aux défenseurs de cette solution à la crise du plafond de la dette. Une pétition a même été soumise sur le site de la Maison Blanche pour appeler le Trésor à battre cette monnaie miracle. Elle a reçu pour l’heure plus de 7000 signatures.
Pressé par un journaliste à ce sujet le 9 janvier, le porte-parole de Barack Obama, Jay Carney s’est borné à dire que “le Congrès a une responsabilité de trouver une solution, après on peut spéculer sur beaucoup de choses”. Une réponse évasive qui pour les partisans de la pièce à 1000 milliards de dollars signifieraient que la Maison Blanche ne ferme pas la porte à cette option.
RépondreSupprimerLes républicains, de leurs côtés, ont vu rouge. Greg Walden, un élu de l’Oregon à la Chambre des représentants, a ainsi soumis une proposition de loi pour rendre une telle pièce de monnaie illégale.
L’opposition à cette initiative s’articule autour de deux points. Les détracteurs craignent qu’une telle pièce fasse exploser l’inflation. La Réserve fédérale se retrouverait, en effet, avec un trésor de 1000 milliards de dollars à disposition du gouvernement pour payer ses factures. Une telle création monétaire aurait forcément un impact sur l’inflation.
Mais surtout, avoir recours à un tel mécanisme pourrait être perçu comme un “déni de démocratie”. “Le fait de contourner les représentants du peuple au Congrès serait politiquement inacceptable”, écrivait en 2011 Jack Baldwin, professeur de droit à Yale dans un article qui évoquait déjà l’arme de la pièce de platine.
https://www.france24.com/fr/20130111-dette-platine-mintthecoin-piece-mille-milliard-dollar-plafond-congres-debat-republicain-obama
La pièce en platine d’un trillion de dollars
RépondreSupprimerGuillaume Nicoulaud
le 9 janvier 2013
Pour régler le problème du debt ceiling, un député voudrait émettre une pièce en platine d’un trillion de dollars.
Par Georges Kaplan.
L’histoire de la pièce magique remonte à l’été 2011, alors que l’administration Obama tentait d’exécuter un budget déficitaire de 1,5 trillion de dollars et que le debt ceiling (littéralement le plafond de la dette), le montant maximum de dette que le département du Trésor est autorisé à émettre[1] était déjà atteint (14,3 trillions[2] de dollars à l’époque).
Le gouvernement des États-Unis était alors dans une impasse ubuesque : le Congrès refusait d’accorder au président Obama les moyens de financer sa politique tandis que ce dernier exécutait le budget en avertissant qui voulait bien l’entendre qu’à défaut de rehaussement du plafond, les États-Unis d’Amérique risquaient de se retrouver en situation de cessation de paiement.
Début août 2011, un accord fut finalement trouvé et l’administration en place parvint à négocier une élévation du fameux plafond en échange de coupes budgétaires programmées en 2013 ; lesquelles, concomitantes avec la fin des allègements fiscaux hérités de l’ère Georges W Bush, ont donné naissance au feuilleton de ce mois de décembre : le non-moins fameux fiscal cliff.
Mais cette crise a eu un autre effet remarquable : celui de stimuler la production d’idées destinées à permettre à l’exécutif américain de contourner purement et simplement l’écueil du debt ceiling. C’est à cette occasion, dans un simple commentaire sur un blog d’économie, qu’est née le One-Trillion-Dollar Coin, la pièce à 1 trillion de dollars.
La pièce magique
L’idée consiste à contourner le plafond de la dette en exploitant une faille de la législation américaine – plus précisément, le United States Code, titre 31, section 5112 – qui dispose que
le département du Trésor peut émettre des pièces de platine de n’importe quelle valeur faciale,
les pièces ainsi créées ont cours légal aux États-Unis.
En théorie, le Trésor pourrait donc frapper une pièce d’une once de platine avec une valeur faciale de 1 trillion de dollars, la déposer sur son compte auprès de la Réserve Fédérale et disposer ainsi d’un trillion de dollars sans émettre le moindre cent de dette supplémentaire. C’est aussi simple que ça.
RépondreSupprimerOr, le plafond de la dette fixé à 16,39 trillions depuis le 30 janvier 2012 (c’est-à-dire plus de 100 % du PIB) étant désormais atteint, cette idée revient avec insistance sur le devant de la scène et semble même être prise très au sérieux jusque dans les couloirs de la Maison Blanche. Selon ses nombreux défenseurs, elle est légale au sens où aucune loi en vigueur aux États-Unis ne s’y oppose et elle pourrait fonctionner, c’est-à-dire qu’elle pourrait permettre au département du Trésor de se débarrasser effectivement de la contrainte du debt ceiling, soit passer outre le Congrès des États-Unis.
Sorcellerie monétaire
Si cette solution est bien légale, on est tout de même en droit de s’interroger sur le message qu’enverrait un gouvernement qui contourne ses propres lois et court-circuite le processus parlementaire.
En revanche, d’un point de vue strictement économique et aussi rocambolesque qu’elle puisse paraitre, il est très probable qu’elle puisse effectivement fonctionner et ce, sans effets inflationnistes puisque la Réserve Fédérale peut stériliser cette création de base monétaire en revendant une bonne partie de son portefeuille de bons du Trésor (1,7 trillion au 2 janvier 2013) – du moins, dans un premier temps.
Pourtant, ce faisant, le gouvernement des États-Unis créerait un précédent, un cas de jurisprudence qui officialiserait une situation tout à fait nouvelle et extrêmement dangereuse : il disposerait alors de l’équivalent d’une planche à billets. Mettons les choses en perspectives : avec 17 de ces pièces – soit un budget d’environ 27 000 dollars main-d’œuvre comprise –, le département du Trésor pourrait racheter l’intégralité de la dette des États-Unis. Ou encore : la frappe d’un One-Trillion-Dollar Coin revient à échanger une once de platine (soit un peu plus de 31,1 grammes et 1558,9 dollars au cours actuel) contre un trillion de dollars. Cette « solution » ne relève pas de l’économie mais de la sorcellerie.
S’il est une leçon que l’histoire nous a apprise, c’est qu’un gouvernement – et, à plus forte raison, un gouvernement endetté – qui dispose d’un tel pouvoir en abusera tôt ou tard. La valeur de nos fiat monnaies modernes ne repose sur rien d’autre que sur la confiance que nous avons en leur pouvoir d’achat : en se dotant d’une capacité pratiquement infinie de financement de la dépense publique, c’est la crédibilité du dollar que le gouvernement des États-Unis mettrait en danger et, par la même occasion, l’intégralité du système financier mondial.
—
Sur le web
La plafond de la dette a été créé en 1917 ; tout au long du XXe siècle, il a été régulièrement réévalué à la hausse par le Congrès. ↩
Par trillion, j’entends mille milliards ; 1 suivi de douze zéros. ↩
https://www.contrepoints.org/2013/01/09/110759-piece-platine-trillion-dollars
Barack Obama a songé à frapper une pièce de 1 000 milliards de dollars
RépondreSupprimerNous ne sommes pas le 1er avril, et cette information est parfaitement authentique : l’administration américaine a sérieusement songé à frapper une pièce en platine d’une valeur faciale de 1 000 milliards de dollars. Une...
Par Pascal Riché
Mis à jour le 15 janvier 2013 à 9h59
Nous ne sommes pas le 1er avril, et cette information est parfaitement authentique : l’administration américaine a sérieusement songé à frapper une pièce en platine d’une valeur faciale de 1 000 milliards de dollars.
Une formidable campagne a eu lieu la semaine dernière sur Twitter en faveur de cette idée, sous le « hashtag » (mot-clé) #minthecoin (frappe la pièce) ; une pétition a été lancée. Interrogé à plusieurs reprises sur le sujet, le porte-parole de la Maison Banche a refusé d’exclure l’hypothèse pendant plusieurs jours, avant que le Trésor se résigne, samedi, à déclarer que cela ne se ferait pas.
Toute cette affaire peut sembler complètement dingue. L’explication est pourtant simple : l’administration avait cru tenir, avec cette idée de pièce, une parade juridique à la guérilla budgétaire que lui mène actuellement les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants.
Ces derniers refusent de relever le « plafond de la dette », un maximum d’endettement autorisé. Problème : s’ils tiennent bon, l’administration sera contrainte de couper brutalement dans des dépenses publiques (salaires, pensions...), ce qui ferait plonger l’économie dans le chaos.
Les républicains le savent bien et entendent profiter de ce moyen de pression pour négocier et obtenir des coupes très importantes sur les programmes de couverture sociale comme Medicare. Quand on leur objecte que de telles réductions budgétaires précipiteraient immédiatement l’économie vers la récession, ils rétorquent qu’à moyen terme, l’économie américaine en bénéficierait. Beau raisonnement libéral...
Contre le terrorisme, la tenue de clown
RépondreSupprimerPour contourner ce blocage, des citoyens puis des conseillers d’Obama ont suggéré de frapper cette pièce en platine d’une valeur faciale à 1 000 milliards de dollars, de la déposer à la Banque centrale (la Réserve fédérale), ce qui leur aurait permis d’obtenir l’équivalent en crédits et donc, de s’affranchir du « plafond de la dette ». La pièce n’aurait pas eu de conséquence économique extrême, plaident ses défenseurs : elle aurait simplement permis au gouvernement de faire ce que les républicains entendent l’en empêcher.
Pourquoi en platine ? Ne serait-il possible de le faire en frappant une pièce d’or, d’argent ou de cuivre, ou encore en imprimant un billet de 1 000 milliards de dollars ? Certes, mais c’est interdit par la loi. Du fait d’une bizarrerie juridique, seules les pièces en platine peuvent être frappées aux Etats-Unis pour des montants illimités.
Ce tour de passe-passe juridique de la pièce était certes tarabiscoté, mais certains économistes très sérieux l’ont défendu. C’est le cas de Paul Krugman, Nobel d’économie et chroniqueur au New York Times. Il s’est battu comme un diable pour faire avancer l’idée. Selon lui, frapper une pièce à 1 000 milliards de dollars n’est pas plus dingo que la volonté républicaine de bloquer les engagements financiers de l’Etat fédéral. Il n’en reconnaît pas moins le caractère grotesque de la situation :
« Voici comment il faut voir les choses : un terroriste s’apprête à entrer dans une pièce pleine de gens et à les faire exploser avec une bombe. Il se trouve que les services secrets ont découvert un moyen pour désarmer ce cinglé, mais que pour je ne sais quelle raison, ce moyen exige que le secrétaire au Trésor porte brièvement une tenue de clown. »
Or selon Krugman, l’inconvénient de la « tenue de clown » est minime par rapport à la nécessité de désarmer le terroriste qui menace de faire plonger l’économie américaine dans le gouffre.
La FED refuse tout net
Finalement, samedi, dans un e-mail à l’agence Bloomberg, un porte-parole du Trésor a écarté l’idée de frapper cette super-pièce :
« Ni le Département du Trésor, ni la Réserve fédérale ne croient que la loi pourrait ou devrait être utilisée pour faciliter la production de pièces de platine dans le but de remplacer un accroissement du plafond de la dette. »
Les mots importants ici sont « ni la Réserve fédérale » : une façon de dire que la Banque centrale s’est affichée radicalement contre une telle idée qui aurait bousculé son indépendance.
Une idée trop tordue, trop clownesque, donc. Et imaginez la situation si quelqu’un, entre le Trésor et la Banque centrale, ait attrapé la pièce et l’ait avalée ?
Mais l’idée est-elle complètement abandonnée ? Certains de ses fans pensent que non et croient encore sa résurrection possible sous d’autres formes.
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-etats-unis/20130115.RUE2474/barack-obama-a-songe-a-frapper-une-piece-de-1-000-milliards-de-dollars.html
États-Unis : une pièce de mille milliards de dollars pour réduire la dette ?
RépondreSupprimerAlors que le Congrès américain se déchire sur la question du plafond de la dette du pays, l’idée d’une pièce d’une telle valeur enflamme les débats.
Source AFP
le 29/09/2021 à 08h09
Le Congrès américain se dispute au sujet du plafond de la dette du pays.
Une pièce de mille milliards de dollars. La chose est possible, selon les textes ; elle enflamme les réseaux sociaux et l’idée a même séduit un élu américain, présentée comme la solution au psychodrame récurrent du plafond de la dette des États-Unis qui déchire actuellement le Congrès américain. L’idée, née en 2011 dans l’esprit d’un avocat anonyme de l’État de Géorgie, refait surface à chaque crise politique, comme celle qui a lieu actuellement à Washington, entre républicains et démocrates, l’un ou l’autre parti bloquant le relèvement du plafond de la dette, nécessaire pour que le gouvernement américain puisse faire face à ses engagements.
Ses partisans suggèrent d’utiliser une loi votée en 1997 qui permet, en théorie, au secrétaire au Trésor de faire frapper une pièce de la valeur de son choix, en platine. Le ministre des Finances, vraisemblablement sur instruction du président, pourrait ainsi créer une pièce de mille milliards de dollars, qui serait ensuite déposée sur le compte de la Banque centrale américaine (Fed) pour rembourser une part équivalente de la dette des États-Unis. Le gouvernement se retrouverait ainsi très en dessous du plafond de la dette et aurait de nouveau les marges de manœuvre nécessaires, sans avoir à demander l’autorisation du Congrès, ce qu’il doit normalement faire. Jugé fantaisiste par le plus grand nombre, voire impossible juridiquement à mettre en œuvre concrètement, le concept a néanmoins fait son chemin, au point qu’en 2013 le Trésor américain a pris la peine de dire qu’il ne frapperait pas cette pièce.
Vers le premier défaut de paiement de l’Histoire américaine ?
En janvier 2017, à quelques jours de la fin de son mandat, le président américain Barack Obama a raconté, dans le podcast Pod Save America, que l’idée avait été discutée avec le secrétaire au Trésor de l’époque, Jack Lew, mais écartée. Peu d’économistes ont apporté du crédit à cette construction théorique, parmi eux le Prix Nobel américain Paul Krugman, en mars 2020, qui l’a présentée comme un « tour de passe-passe comptable » qui « permettrait simplement au Trésor de passer outre le chantage des républicains ».
« C’est le genre de raisonnement qu’on voit dans un pays en développement », s’insurge, lui, Laurence Kotlikoff, professeur d’économie à l’université de Boston. « Le cœur du sujet, c’est d’émettre de la monnaie pour payer les factures du gouvernement, ajoute-t-il. Et quand vous faites suffisamment tourner la planche à billets, vous générez de l’inflation. » Or, après plus de vingt ans de faible hausse des prix, l’inflation est justement déjà revenue s’inviter dans l’économie américaine, à la faveur de la sortie de la pandémie de coronavirus. Les républicains, qui s’opposent actuellement de nouveau à un relèvement du plafond de la dette, estiment que cela reviendrait à valider les plans massifs d’investissement du gouvernement Biden, qu’ils jugent « irresponsables ». La menace d’un défaut de paiement, le premier dans l’Histoire des États-Unis, se profile.
RépondreSupprimer« Le plafond de la dette est en soi une idée stupide »
Depuis quelques jours, la pièce à mille milliards de dollars fait fantasmer, ou hurler, les réseaux sociaux. Mardi, la cheffe démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a révélé que le député de New York Jerry Nadler avait suggéré le « trillion dollar coin » comme l’une des solutions possibles pour éviter, à l’avenir, de nouveaux bras de fer sur la dette au Congrès.
Pour le professeur d’économie de Bard College L. Randall Wray, cocréateur de la théorie monétaire moderne (qui avance que l’endettement d’un pays n’est pas un handicap), la fameuse pièce n’est pas plus farfelue que le dispositif massif de soutien à l’économie qu’a mis en place la Fed depuis le début de la pandémie, en rachetant, sur le marché, des centaines de milliards de dollars de dette, publique et privée. « C’est un moyen de contournement », estime l’universitaire, qui « met en évidence le fait que le plafond de la dette est en soi une idée stupide. » Et un nombre croissant d’économistes, dont L. Randall Wray, soulignent que les injections colossales de liquidités par la Fed dans le système financier depuis 2008 n’ont eu aucun effet sur l’inflation, et que le spectre n’en est pas un. Pour Matthew Gertz, chercheur à l’observatoire des médias Media Matters for America, plutôt que la pièce à mille milliards de dollars, « vous savez ce qui est cool ? La pièce à un million de milliards. »
https://www.lepoint.fr/economie/etats-unis-une-piece-de-mille-milliards-de-dollars-pour-reduire-la-dette-29-09-2021-2445286_28.php
UNE MONNAIE EN PLATINE À 1 000 MILLIARDS DE $ POUR SAUVER LES USA DE LEUR DETTE ABYSSALE ?
RépondreSupprimerÉtats-Unis (USA)
10 mai 2023 à 6:00
par Rémy R.
Toujours plus de dette – Aux États-Unis, le plafond de la dette (debt ceiling) est un sujet récurrent qui n’est pas près de connaître une fin. Du moins, tant que les USA peuvent encore éviter de faire défaut sur leur dette colossale (son remboursement semblant impossible). Le parti Républicain, qui possède la majorité à Chambre des Représentants, mène la vie dure à l’administration de Joe Biden, qui voudrait augmenter ce plafond de la dette sans plus de discussion. C’est là que nait l’idée d’une pièce en platine de 1 000 milliards de dollars.
UNE DETTE DE 32 000 MILLIARDS DE DOLLARS : CE N’EST PAS ASSEZ
Dire que les États-Unis vivent au-dessus de leurs moyens depuis de nombreuses années est un doux euphémisme. La dette publique du pays a notamment explosé lors de la crise économique de 2008. Mais sa montée stratosphérique a surtout eu lieu pendant le « quoi qu’il en coûte » des restrictions Covid (2020-2022).
Au moment d’écrire ces lignes, la dette des États-Unis s’établit à 31,7 milliers de milliards de dollars. Et désormais, la course au relèvement du plafond de cette dette a recommencé de plus belle, pour éviter le défaut de paiement du pays dès le mois prochain. Car, sans action, la secrétaire d’État au Trésor – Janet Yellen – annonce cet inéluctable défaut des USA pour juin 2023.
L’administration du président Biden étant mise à mal par la majorité Républicaine à la Chambre des Représentants, elle a ressorti une idée déjà survenue sous la présidence Obama, pour le même problème de debt ceiling déjà à l’époque… Frapper une pièce en platine d’une valeur nominale de 1 000 milliards de dollars.
UNE PIÈCE DE PLUSIEURS MILLIERS DE TONNES DE PLATINE ? NON, JUSTE DE LA MONNAIE DE SINGE
RépondreSupprimerSelon le cours du platine au moment d’écrire ces lignes, la once troy (soit environ 31,1 grammes) se négocie vers les 1 110 dollars. Il faudrait donc une pièce de monnaie d’un poids de 28 571 tonnes (oui, tonnes) de ce métal précieux pour qu’elle vaille son pesant de platine (et non de cacahuètes). Anecdote amusante au passage, cela représente environ les deux tiers du porte-avions Charles de Gaulle, qui pèse 42 500 tonnes en pleine charge…
Vous l’aurez compris, la pièce de 1 000 milliards de dollars de la Maison Blanche, ne ferait donc en aucun cas le poids ci-dessus. Comme le rapporte notamment Bitcoin[.]com, cette « tactique inhabituelle » exploiterait un vide juridique qui permet au département du Trésor US de frapper des pièces de platine « de n’importe quelle valeur ».
Toutes les fins d’empires, depuis Rome, ont été marquées par le fait de rogner de plus en plus sur le poids/la proportion en métal précieux dans les pièces d’or et d’argent métal (en tentant, vainement, de garder la même valeur nominale). Sauf que là, l’écart serait tel que le verbe « rogner » ne convient plus.
Le seul « avantage » pour le gouvernement US dans ce (faux ?) monnayage, c’est qu’il ne nécessiterait pas l’intervention de la planche à billets de la Réserve fédérale américaine (la Fed). Rappelons que cette banque centrale est en effet censée être indépendante du gouvernement fédéral. Alors, est-ce que les États-Unis vont remettre une pièce (d’un billion) dans la machine à dette ? Des compromis et des concessions politiques restent l’issue (classique) la plus probable.
https://journalducoin.com/economie/monnaie-platine-1000-milliards-dollars-sauver-usa-dette-abyssale/
J'en ai quelques-unes chez moi !
SupprimerHAHAHAHA !
La Cour d'appel porte un coup dur à l'interdiction des cuisinières à gaz de la ville de Californie
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 03 JANVIER 2024 - 17H40
Rédigé par Katabella Roberts via The Epoch Times,
La Cour d'appel des États-Unis pour le neuvième circuit a refusé de reconsidérer une décision empêchant l'entrée en vigueur d'une interdiction proposée par la ville de Berkeley, en Californie, sur les nouveaux branchements au gaz naturel.
La décision du comité du 2 janvier faisait suite à une poursuite intentée par la California Restaurant Association (CRA) alléguant que la loi fédérale avait annulé l’interdiction de la ville de Berkeley d’installer des installations de gaz naturel dans les bâtiments nouvellement construits.
Berkeley est devenue la première ville américaine à interdire les installations de branchement de cuisinières à gaz en 2019 après que le conseil municipal a adopté une ordonnance exigeant que les nouveaux bâtiments soient construits entièrement électriques à compter du 1er janvier 2020.
Les bâtiments existants n'ont pas été concernés par cette ordonnance visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Dans son procès, l'association – le plus grand groupe de restauration à but non lucratif du pays – a fait valoir que les restaurants dépendent du gaz naturel pour préparer certains aliments et que l'interdiction aurait un impact sur la façon dont les chefs sont formés pour préparer les aliments, qui se font généralement au gaz naturel. poêles.
Ils ont en outre fait valoir que l’Energy Policy and Conservation Act (ECPA) de 1975 anticipe l’interdiction imposée par la ville de Berkeley sur les installations de branchement au gaz dans les nouveaux bâtiments résidentiels et commerciaux.
En vertu de la ECPA, les réglementations locales ne peuvent pas avoir d’impact sur la consommation énergétique des appareils au gaz naturel.
Cependant, un tribunal inférieur s’est prononcé en faveur de Berkeley en juillet 2021, en désaccord avec l’interprétation de l’association des restaurants de la loi fédérale sur l’énergie, ce qui a incité l’ARC à faire appel.
Berkeley « s’est lancé dans un domaine préempté par le Congrès »
En avril 2023, un panel de trois juges de la cour d'appel fédérale a annulé cette décision antérieure, provoquant une autre contestation, cette fois de la part des responsables de la ville de Berkeley.
Dans sa décision de mardi, le panel du neuvième circuit a écrit qu'« en interdisant complètement l'installation de conduites de gaz naturel dans les bâtiments nouvellement construits, la ville de Berkeley a pénétré dans un domaine préempté par le Congrès ».
RépondreSupprimer"La loi sur la politique et la conservation de l'énergie prévaut expressément sur les réglementations nationales et locales concernant la consommation d'énergie de nombreux appareils au gaz naturel, y compris ceux utilisés dans les cuisines des ménages et des restaurants", a écrit le panel. « Au lieu d’interdire directement ces appareils dans les nouveaux bâtiments, Berkeley a emprunté une voie plus détournée pour arriver au même résultat. Il a promulgué un code du bâtiment qui interdit l’acheminement de gaz naturel dans ces bâtiments à partir du point de livraison à un compteur de gaz, rendant les appareils à gaz inutiles.
"L'EPCA devance ainsi le code du bâtiment de Berkeley, qui interdit l'acheminement de gaz naturel dans les nouveaux bâtiments de construction à partir du point de livraison au compteur de gaz", ont-ils conclu.
Cependant, tous les membres du jury n’étaient pas d’accord.
La juge de circuit américaine Michelle Friedland, nommée par le président Barack Obama, a exprimé sa dissidence dans ce qu'elle a dit être la première fois « depuis près d'une décennie sur le banc ».
La décision est une « victoire critique »
La juge a souligné les efforts visant à lutter contre les dangers perçus du changement climatique, qui, selon elle, constituent « l’un des problèmes les plus urgents auxquels la société est confrontée aujourd’hui ».
"L'avis interprète mal les termes clés de la loi en leur donnant des significations familières au lieu des significations techniques requises par les canons établis d'interprétation des lois", a écrit le juge.
« L’avis du comité bloque inutilement les efforts de Berkeley pour lutter contre le changement climatique, ainsi que les lois équivalentes adoptées par d’autres gouvernements locaux. »
Le juge Friedland a ajouté que le tribunal « ne devrait pas étouffer les tentatives des gouvernements locaux de trouver des solutions fondées sur une interprétation manifestement erronée d’une loi inapplicable ».
À la suite de la décision du comité mardi, un avocat de l'ARC, Sarah O. Jorgensen, associée de Reichman Jorgensen Lehman & Feldberg, a déclaré au Courthouse News Service que les juges avaient confirmé l'interprétation de l'association de la loi fédérale sur l'énergie.
RépondreSupprimer"Comme le reconnaît la décision du comité, l'interdiction de Berkeley sur les conduites de gaz concerne la consommation d'énergie et l'efficacité énergétique des appareils couverts, et est préemptée par la loi et donc invalide et inapplicable", a déclaré Mme Jorgensen.
"Le refus de nouvelle audition et de confirmation de la décision du comité est une victoire cruciale pour les membres de la California Restaurant Association, y compris ses chefs et restaurateurs, et protégera la sécurité énergétique, l'approvisionnement national et le choix des consommateurs", a ajouté l'avocat.
Epoch Times a contacté un porte-parole de la ville de Berkeley pour commentaires.
Environ 38 % des ménages américains utilisent le gaz naturel pour cuisiner, selon l'Energy Information Administration des États-Unis.
L'administration Biden a réprimé les cuisinières à gaz ces derniers mois dans le cadre des efforts visant à réduire les gaz à effet de serre, bien que cette décision se soit heurtée à une opposition farouche de la part des membres de l'industrie des appareils à gaz qui craignent qu'elle ne conduise à un gaz naturel plus viable et plus efficace financièrement. produits retirés du marché.
https://www.zerohedge.com/political/appeals-court-deals-blow-california-citys-gas-stove-ban
Lorsque vous êtes assis dans une « voiture numérique », vous consentez à ce que vos données personnelles soient enregistrées et vendues.
RépondreSupprimerPar Jo Nova
January 3rd, 2024
Les gens disent dans une voiture des choses qu’ils n’écriraient peut-être jamais dans un e-mail. Eh bien, ils le faisaient avant.
Qui savait ? La politique de confidentialité de Subaru leur permet d'enregistrer vos conversations et votre visage et de vendre ces données au plus offrant. Très probablement (qui lit ces choses), tous les autres constructeurs automobiles le font aussi. Lorsqu’une IA l’analysera, elle identifiera probablement votre voix (et vous grâce aux caméras). Tout ce que vous dites dans le monde de la radiodiffusion publique des voitures privées leur appartiendra, même si vous êtes un passager, et cela n'a jamais été demandé.
Donc, si vous souhaitez avoir une discussion privée sur vos opinions politiques, vos enfants, votre religion, des problèmes au travail, la propriété intellectuelle, des découvertes, des informations susceptibles d'affecter le cours des actions, vos réflexions sur l'immigration, la corruption ou mentionner tout problème médical que vous avez, ou les aventures que quelqu'un que vous connaissez a eues, ne le faites pas dans une voiture électrique. Imaginez le potentiel de chantage, politique, juridique et interne avec ces données entre les mains de…
« Subaru », publié sur la Fondation Mozilla
Voici quelque chose que vous ne réalisez peut-être pas. Dès que vous êtes assis sur le siège passager d’une Subaru qui utilise des services connectés, vous avez consenti à leur permettre d’utiliser – et peut-être même de vendre – vos informations personnelles. Selon leur politique de confidentialité, cela signifie des éléments tels que votre nom, votre emplacement, les « enregistrements audio des occupants du véhicule » et les déductions qu'ils peuvent tirer sur des éléments tels que vos « caractéristiques, prédispositions, comportements ou attitudes ». Appelez-nous fous, mais nous ne pensons pas que le simple fait de s'asseoir sur le siège passager de la Subaru de quelqu'un devrait signifier que vous consentez à ce que vos informations personnelles soient utilisées pour, enfin, à peu près n'importe quoi. Et encore moins potentiellement vendus à des courtiers en données ou partagés avec des spécialistes du marketing tiers afin qu'ils puissent vous cibler avec des publicités sur qui sait quoi en fonction des déductions qu'ils tirent à votre sujet parce que vous étiez assis sur la banquette arrière d'une Subaru dans les montagnes du Colorado. Nous allons vraiment appeler Subaru pour cela, car ils l'expliquent si clairement dans leur politique de confidentialité, mais sachez que Subaru n'est pas le seul constructeur automobile à faire ce genre de chose dégueulasse.
Subaru admet également que lorsque les informations sont transmises, ils ne peuvent garantir qu'elles ne seront pas interceptées, mais seulement qu'ils feront de leur mieux pour prendre soin de vos informations après les avoir reçues.
RépondreSupprimerPour vous désinscrire :
Cela semble être le meilleur moyen d'empêcher Subaru de collecter, partager ou vendre vos données à des personnes qui souhaitent vous vendre des produits, à des courtiers en données ou aux forces de l'ordre. Le mieux est de ne jamais acheter, conduire ou monter dans une Subaru. Sauf si vous marchez dans la rue lorsqu’une voiture équipée de caméras ou de capteurs extérieurs passe. Vous pourriez alors être également impliqué dans cette collecte de données. Donc, oui, le fait est que vous n'avez vraiment pas beaucoup de choix lorsqu'il s'agit de protéger votre vie privée contre les voitures connectées de nos jours, à part ne jamais les acheter, les conduire, s'asseoir dedans ou exister dans la rue quand ils passent.
aller à Sharper
https://joannenova.com.au/2024/01/when-you-sit-in-a-digital-car-you-consent-to-being-recorded-and-personal-data-sold/
3>4 et 7<6 : Les nouvelles mathématiques de l'Office fédéral de la statistique
RépondreSupprimer3 janvier 2024
par Andrea Drescher
Comment se fait-il que des énoncés mathématiques similaires ne posent plus de problème aujourd’hui ? La réponse à cette question pourrait déstabiliser la population...
« Certaines de ces réponses pourraient déstabiliser la population » – Internet a comblé le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière de beaucoup de malice pour cette phrase en 2015. Pour beaucoup de gens, cette phrase est depuis devenue synonyme de questions qu’il vaut mieux ne pas poser. Le fait que ces questions soient nombreuses est devenu extrêmement clair depuis 2020. De nombreuses personnes ont été diffamées, ridiculisées et, dans certains cas, même économiquement détruites simplement pour avoir posé des questions. Le cas du « compteur de haricots » Marcel Barz montre qu’on peut encore y faire face et même sortir plus fort de la situation.
Deux poids, deux mesures en matière de taux de mortalité ?!
Marcel Barz, diplômé en informatique de gestion et ancien officier de la Bundeswehr spécialisé dans l'analyse des données, s'est posé des questions et a donc examiné début 2021 les données brutes de l'Office fédéral de la statistique concernant les taux de mortalité en Allemagne. 2020 et a été immédiatement perturbé. Ce qu’il a vu ne correspond en aucun cas à ce qui a été véhiculé dans les médias comme information sur la situation des décès dus à la pandémie. Il a été encore plus perturbé lorsqu’il s’est rendu compte que la divergence flagrante qu’il avait constatée entre les chiffres des données brutes et ceux des différents communiqués de presse de l’Office fédéral de la statistique n’était évidemment pas une erreur, mais servait plutôt à étayer le discours politiquement souhaité.
Sa vidéo « The Pandemic in the Raw Data » est sortie en août 2021 et lui a valu le titre de « compteur de haricots ». En novembre 2023, « Événements mortels dans les données brutes » a été publié, confirmant une fois de plus de manière radicale les conclusions du premier article.
Selon les données brutes – comme il l’a vu dans son graphique Excel qui en dérive – les taux de mortalité au début de la pandémie étaient plus bas que jamais. Cependant, les médias ont véhiculé l’image d’une surmortalité massive, qui a effrayé les gens. En 2021 et 2022, cependant, des anomalies manifestes dans les taux de mortalité, en particulier chez les jeunes, ont été observées, sans précédent. Mais les médias n’ont pratiquement rien entendu ou lu à ce sujet.
En résumé, c’est le résultat des analyses approfondies que Marcel Barz a réalisées et publiées depuis 2021. Si les détails ne vous intéressent pas, vous pouvez arrêter de lire, vous connaissez désormais les affirmations essentielles.
RépondreSupprimerQuiconque connaît le contexte de l'analyse ou souhaite le vérifier lui-même peut trouver les résultats sous différentes formes sur Internet. Marcel Barz a accordé une interview à Milena Preradovic pour les débutants dans le domaine des statistiques . Pour les utilisateurs avancés, il a présenté les faits essentiels lors d'une conférence sur YouTube
- voir clip sur site -
Et pour les professionnels des mathématiques, il existe un article sur Multipolar avec des détails en pièce jointe.
Si vous poursuivez votre lecture, vous découvrirez dans l'interview pourquoi Marcel a entrepris ce travail, ce qui le motive, quelles difficultés il a rencontrées au cours des deux dernières années et comment il les a surmontées. Ce qu’il dit est encourageant car il propose également des suggestions sur ce que chacun peut faire sans devenir lui-même un expert en statistiques.
Comment en êtes-vous devenu l’un des « experts en matière de mortalité » les plus connus d’Allemagne ?
Je ne suis pas un expert, mais je suis un profane averti grâce à une solide expertise informatique. Je me suis lancé là-dedans assez naïvement. En fait, je voulais juste prouver à un ami qu'il avait tort. En 2020, il m'a affirmé à plusieurs reprises qu'il ne se passait rien dans les hôpitaux, qu'il n'y avait pas eu de décès majeurs dus à la pandémie et que l'alarmisme médiatique était complètement irrationnel. Je voulais lui prouver, à l'aide des chiffres réels de l'Office fédéral de la statistique, que la situation est vraiment critique. C'est pourquoi j'ai téléchargé les chiffres des décès, préparé les graphiques correspondants à l'aide d'Excel et j'étais complètement confus. Quelque chose n’allait pas du tout. Les graphiques montrent que nous avons atteint en 2019 et 2020 le point le plus bas depuis de nombreuses années en termes de décès pour 100 habitants. Jamais auparavant il n’y avait eu moins de morts en Allemagne qu’à cette époque. C’était exactement le contraire de ce à quoi je m’attendais.
Le troisième jour, cependant, mes sens ont repris le dessus et j'ai commencé à vérifier leurs sources. J’ai alors très vite réalisé qu’il semblait à première vue que l’article était exact. Pour ceux qui ne connaissent pas le sujet, c'est une lecture impressionnante. En fait, il y avait juste beaucoup d’air chaud derrière. Il y a également eu une correspondance entre Correctiv et moi au préalable, mais les vérificateurs gardent cela secret . Aujourd'hui, je comprends beaucoup mieux les structures en arrière-plan et cela ne me dérange plus. Au contraire.
RépondreSupprimerQue signifie le contraire ?
Je suis presque un peu offensé qu'aucun article ne m'ait encore été consacré sur Psiram. Ce serait la récompense ultime. Si j'en arrive là, j'ouvrirai une bouteille de champagne. J'attends à tout moment un article de Correctiv à cause de la nouvelle vidéo, et je suis presque irrité qu'ils m'ignorent toujours. Mais garder le silence devrait probablement être considéré comme un compliment encore plus grand que de se laisser traquer par les vérificateurs des faits. Je suis beaucoup plus détendu aujourd'hui lorsqu'il s'agit de backlash sur X ou de commentaires sous les vidéos. Vous apprenez à identifier et à ignorer les trolls.
Je n’ai plus de pensées du genre : « Et s’ils disent : « c’est un penseur latéral » ou « c’est un nazi, il travaille pour l’AfD » ? Une fois que vous avez surmonté cette épreuve, vous agissez beaucoup plus fort et plus librement. Je ne laisse plus la lutte contre les termes ou la culpabilité de contact m'arrêter. Si un sujet me concerne, je m'y implique, indépendamment de ce que disent les médias ou les vérificateurs des faits.
C'est la même vieille diffamation, sans aucune imagination. « Que faire si votre oncle jure à Noël ? » a récemment été évoqué dans certains médias. Qu'il s'agisse du changement climatique ou du Corona, de moins en moins de personnes qui ne font pas directement partie de notre bulle prennent au sérieux ce type de cadrage ou combattent les termes. Les médias l’ont simplement exagéré.
En parlant de médias, avez-vous essayé de diffuser vos découvertes dans les médias grand public ?
Pourquoi, sûrement. Malheureusement, je n'ai pas réussi. J'ai écrit à tous les médias qui me paraissaient utiles - WELT, Spiegel, Focus, Bild, Merkur, ARD, ZDF, MDR et bien d'autres. Très peu de personnes ont répondu. Il y a eu quelques échanges avec des individus, mais finalement personne n’a fait rapport. J'ai placé mon plus grand espoir dans « DIE WELT ». J'étais en contact avec deux journalistes connus et nous nous sommes rencontrés à la Springer Haus pour des discussions de fond. Mais j’étais juste au point mort et tout n’a abouti à rien.
Tout cela s’est avéré tout aussi infructueux que l’échange avec les collaborateurs de l’Office fédéral de la statistique ou avec les scientifiques qui leur étaient proches. Personne ne peut me réfuter, mais ils le détournent comme ils le souhaitent et renversent la réalité.
RépondreSupprimerJ'ai aussi cette impression. Mais pouvez-vous le préciser ?
Je peux le faire. Le fait est qu’avec les données brutes, nous avons une situation de données optimale et je pose une question simple : y a-t-il plus ou moins de décès que par le passé ? Mais au lieu - comme c'est l'habitude pour les statisticiens - d'examiner les chiffres et de décrire objectivement ce que l'on observe, le service de presse propose des réponses qui expliquent de manière exhaustive pourquoi la question est si incorrecte.
Prenons la première de mes quatre demandes au titre du Freedom of Information Act, qui, comme toutes les autres, n'a abouti à rien. Je vais simplement choisir la question 6 dans un jeu de questions et réponses plus long.
Je demande à quel moment les employés responsables ont appris que les trois premiers trimestres de 2020 avaient les taux de mortalité les plus bas jamais mesurés en Allemagne et que l'année 2020 elle-même, y compris le quatrième trimestre, avait eu un nombre total de décès absolument banal.
La réponse à cette question relativement simple consistait en un texte d'environ 3 000 caractères qui semble assez incompréhensible pour un profane - avec de nombreux liens vers des informations complémentaires - mais aucune réponse à la question réelle. C'est facile à vérifier. Les 3 premiers trimestres de 2020 ont connu les taux de mortalité les plus bas jamais mesurés en Allemagne – point final. C’était vrai. Cela ne peut pas être expliqué, même avec beaucoup de texte. Mais tu essaies. Et puis j’ai réalisé à quel point ce jeu de questions et réponses était inutile. Il n’y a pas de réponses concrètes, il ne s’agit pas simplement d’un oui ou d’un non. C’est ainsi que l’on crée cette nouvelle « mathématique » qui bouleverse la réalité des données brutes.
Mais le ton était toujours très poli, ponctuel et « de haute qualité », c’est-à-dire présenté de manière très complexe. Les professionnels de la communication de leur service de presse n'ont probablement pas la possibilité de donner des réponses qui s'écartent du récit. J'ai été prévenu par un ami professeur avec qui je coordonne le contenu qu'il était inutile de communiquer avec cette autorité. Malheureusement, je dois le confirmer. L’impression que vous souhaitez éloigner les gens du sujet est assez évidente.
Donc vous pensez qu’ils ne veulent pas que des citoyens normaux s’occupent de ça ?
RépondreSupprimerJ'en ai bien peur. Il est également difficile d'obtenir directement les chiffres dont les autorités doivent disposer. Par exemple, ma demande concernant les taux de mortalité hebdomadaires a été rejetée. Ceux-ci ne sont pas disponibles, ils n'ont été réalisés qu'une seule fois pour une publication spéciale. J’ai d’abord dû travailler dur et utiliser des sources de données supplémentaires pour calculer moi-même les taux de mortalité.
On pourrait dire que vous étiez ou êtes une véritable « nuisance » pour les autorités.
Le chef du département responsable, le Dr. Vorgrimler n'entend certainement plus mon nom. Comme moi, il est sur Twitter/X, donc il y a toujours un échange sporadique. Lors de cet échange, je lui ai proposé de parler, mais cela n'a abouti à rien. Il doit se douter, non, savoir que les faits tendent à confirmer mon point de vue. Mais il n’a probablement aucune marge de manœuvre et se trouve donc face à un dilemme. Mais c'est son problème. Au moins, il ne m'a pas bloqué, comme il l'a fait avec le professeur Homburg et d'autres.
Cependant, il a terminé notre dernier dialogue par ces mots : « Et maintenant, laisse-moi travailler en paix », auquel j'ai répondu : « Je ne te dérangerai plus. Bonne chance », a-t-il reconnu.
Est-ce ainsi que vous imaginiez la réaction de l'Office fédéral ?
Non. Plutôt l'inverse. Je voulais signaler des erreurs dans leurs communiqués de presse tout en restant moi-même en retrait. J'ai été prévenu par des militants qui étaient sous le feu des projecteurs depuis longtemps : « Il va falloir vous mordre les dents, bonne chance », mais je n'arrivais pas à y croire. J'ai supposé qu'ils le corrigeraient simplement. N’importe qui peut se tromper, il suffit alors de la corriger et l’affaire est réglée.
Cela ressemble à l'approche du professeur Sucharit Bhakdi, qui pensait que s'il écrivait une lettre à la chancelière Angela Merkel, les mauvaises décisions du gouvernement seraient annulées et tout irait bien.
C'est correct ! Au début, j'étais assez naïf pour le croire. Mais la réalité m’a très vite rattrapé. Parfois, je me sentais plutôt impuissant lorsque je réalisais ce qui n’allait pas dans notre pays. Combien de choses vont encore mal ? Combien de mensonges et de crimes restent impunis ?
Que veux-tu dire ?
RépondreSupprimerEn tant que connaisseur des chiffres, j'observe essentiellement un crime qui doit être signalé. Car à mon avis, c'est un crime de déformer la réalité des chiffres des décès à tel point que cela provoque la peur et la panique. Cette peur a ensuite été exploitée pour imposer des mesures extrêmes et néfastes contre la volonté de nombreuses personnes. Il s’agit de la pire forme de coup de pouce s’appuyant sur les statistiques officielles menées par le ministère de l’Intérieur. Cela ne devrait tout simplement pas être le cas.
De nombreuses personnes autour de moi se sont fait vacciner parce qu’elles avaient peur de mourir du Corona. Cette crainte est née des communiqués de presse de l'Office fédéral de la statistique, même si les chiffres ne le confirment pas. Les responsables peuvent être nommés.
Je suis un témoin oculaire. Il est de mon devoir de signaler ce crime, mais apparemment personne ne s'en soucie, même si les chiffres parlent d'eux-mêmes. Cela signifie que l'auteur a été pris en flagrant délit, pour ainsi dire, et qu'il existe des preuves irréfutables - et que rien ne se passe.
Même si les professeurs confirment publiquement mes résultats, personne ne s'intéresse au crime ou à la clarification. Certains professeurs retraités l'ont déjà fait, d'autres m'envoient des informations mais ne veulent pas risquer leur poste C4. Si le quatrième pouvoir de l’État fonctionnait encore, il s’en occuperait. Mais malheureusement rien ne se passe.
C'est pourquoi je m'exprime désormais publiquement de manière offensive. Ce n'est que si de nombreux citoyens font pression sur les responsables de l'Office fédéral que l'on ne pourra pas durablement balayer sous le tapis la contradiction des chiffres. J'ai présenté tous les arguments nécessaires pour dénoncer les auteurs, souligner les contradictions et prouver les erreurs.
Plus l’opinion publique confronte l’Office fédéral de la statistique à des enquêtes et à des discussions, plus la pression publique est forte, plus j’attends un changement.
Vous avez passé deux ans à « fouiller » dans les chiffres des décès, à vous disputer avec les autorités, les médias et les hommes politiques, et à négliger votre famille. Pourquoi tu te fais ça ?
Au début, je voulais juste trouver ma propre erreur de réflexion. J'étais sûr que je faisais quelque chose de mal. Après d’innombrables discussions et tentatives de réfutation, je l’ai su : l’erreur réside dans l’Office fédéral de la statistique. Dès lors, j’ai voulu signaler poliment l’erreur et demander une correction. Ce n’est que lorsque j’ai réalisé que les responsables de l’Office fédéral n’avaient absolument aucun intérêt à corriger et qu’ils réprimeraient toutes les critiques, aussi factuelles soient-elles, que j’ai été déclenché.
Ce n'était pas si mal non plus. Grâce à la vidéo du compteur de haricots, je me suis fait connaître et j'ai eu la chance de rencontrer beaucoup de gens vraiment intéressants. Un réseau très actif a émergé dans notre région, qui a également été créé grâce au Corona. Nous nous rencontrons régulièrement lors de conférences et échangeons des idées.
RépondreSupprimerEt cette communauté s’agrandit de plus en plus. Après les premières vidéos, j'ai reçu de nombreux emails me disant que c'était uniquement grâce à la vidéo que les conversations avec mon environnement personnel étaient rétablies. Il faut l’accepter : chacun sort de la matrice à son rythme. Beaucoup de gens ont voulu me réfuter et ont donc abandonné parce qu’ils voyaient que j’avais raison. 3 n’est pas plus grand que 4, 7 n’est pas plus petit que 6.
Aujourd’hui, je veux comprendre comment ces « erreurs » ont pu se produire et je veux que les responsables en répondent. Je voudrais exclure la possibilité qu’à l’avenir, en tant que citoyens, nous soyons effrayés, guidés ou trompés par des statistiques à motivation politique. Le nudge, c’est-à-dire l’utilisation de stratégies visant spécifiquement à modifier le comportement des citoyens, n’a aucune place dans les statistiques officielles. Ce soupçon se confirme quand on sait qu’avant 2020, le processus de mort était évalué de manière complètement différente et que ce n’est qu’en avril 2020 qu’une nouvelle méthode a été soudainement utilisée. Ce soupçon se confirme encore davantage quand on sait que le bureau ne veut pas révéler qui sont les personnes chargées de prendre ces décisions. Tout cela est tout simplement très suspect.
Ensuite, j’espère que la pression sera bientôt suffisamment forte. Peut-être que la ZAAVV, qui s'engage dans la sensibilisation, pourra s'en charger et, à un moment donné, demander des comptes aux responsables sur la base de vos données.
PS : Marcel Barz attend toujours que quelqu'un réfute ses déclarations. Défi accepté ?
https://tkp.at/2024/01/03/34-und-7/
“Trop c’est trop” : le mouvement des agriculteurs allemands s’intensifie
RépondreSupprimerLauriane Bernard,
France-Soir
le 03 janvier 2024 - 10:50
MONDE - La fin des avantages fiscaux sur le gazole non routier (GNR) déclenche la colère des agriculteurs allemands. Qui devraient être bientôt rejoints par les cheminots et les routiers. Le mouvement de manifestation "Zu viel ist zu viel" (“Trop, c'est trop”) s’intensifie. Une vague de manifestations sans précédent est annoncée pour le 8 janvier prochain.
Le 18 décembre dernier, plus de 1 500 tracteurs ont bloqué la circulation des rues de Berlin. Depuis, des centaines d’engins agricoles circulent dans de nombreuses autres villes allemandes.
Fin des avantages fiscaux sur le gazole non routier (GNR)
A l’instar de la France, l'Allemagne se dirige vers la fin des avantages fiscaux sur le gazole non routier (GNR). Dans l’Hexagone, Bruno Le Maire, soucieux de favoriser les investissements verts, a annoncé dès septembre qu’il fallait s’attendre à une défiscalisation progressive du carburant de 2024 à 2030. De l’autre côté du Rhin, on mise plutôt sur la fin des subventions, mais pour des raisons budgétaires.
En novembre, la Cour de justice de Karlsruhe a tapé sur les doigts de la coalition dirigée par Olaf Scholz. Le chancelier s’était mis en tête de réaffecter une partie du budget non utilisé en 2022 à un fonds spécial pour la transition écologique. Sauf que pour la Cour suprême allemande, ces 60 milliards d'euros, initialement destinés à amortir l'impact économique du Covid, ne pouvaient être dépensés pour autre chose.
Et depuis cette suppression massive de crédits, c’est le casse-tête. Non seulement contraint par la règle constitutionnelle du “frein à l'endettement” qui limite le déficit budgétaire annuel du pays à 0,35 % du PIB, le gouvernement souhaite combler les trous dans le fonds de financement pour la transition écologique. Le coupable n’est-il pas tout trouvé ?
Quitte à rogner sur certaines dépenses, autant commencer par les allègements fiscaux qui favorisent la consommation d’énergies fossiles, au grand dam des agriculteurs, qui ne moissonnent pas encore en tracteur électrique.
"Zu viel ist zu viel" (“Trop, c'est trop”)
RépondreSupprimerPeut-être un brin inspiré par le bon mot de leurs voisins, qui scandent : "On marche sur la tête !” à travers les campagnes de France, mais surtout par le mouvement de révolte initié par les agriculteurs hollandais, les paysans allemands défilent par centaines depuis la mi-décembre à bord de leurs tracteurs en arborant le slogan : “Trop, c'est trop” ("Zu viel ist zu viel").
Leurs revendications sont claires. D’après un article paru dans le Berliner Zeitung du 28 décembre, ils comptent faire grève jusqu'à ce que le gouvernement renonce à leur imposer toute mesure d’austérité. M. Joachim Rukwied, président de l'Union des agriculteurs allemands, appelle à une semaine d'action à partir du 8 janvier. Une grande manifestation est programmée à Berlin le 15 janvier, juste avant que la commission budgétaire du Bundestag n’arrête le budget fédéral pour 2024.
Mais la colère ne se cantonne déjà plus au monde agricole. Elle a aussi gagné les cheminots et les routiers, qui veulent se joindre au mouvement. Et risque de faire traînée de poudre et se propager aux restaurateurs. Malgré la promesse de campagne du candidat Scholz de ne pas augmenter la TVA une fois élu, la taxe sur les denrées alimentaires vient de passer de 7 à 19 % le 1er janvier. L’ancien gouvernement avait réduit la TVA il y a trois ans pour sauver les restaurants de la faillite pendant l’épidémie de Covid. Il semblerait qu’il soit désormais temps de payer l’addition...
https://www.francesoir.fr/politique-monde/trop-c-est-trop-le-mouvement-des-agriculteurs-allemands-s-intensifie
Biotechnologies et petits agriculteurs des pays en développement : la FAO sort enfin de sa réserve
RépondreSupprimer3 Janvier 2024
Lentement – et sans doute péniblement dans certains secteurs et bureaux de la Viale delle Terme di Caracalla et dans les antennes nationales – l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) – fait sa mue et entre dans le monde des, si l'on ose dire, vraies réalités.
Un épisode emblématique a été la conclusion, en octobre 2020, d'un partenariat stratégique avec CropLife International, le « lobby » des industries de la protection des plantes et de la biotechnologie végétale. Remarquable, car le directeur général de la FAO Qu Dongyu a résisté aux aux insistantes invitations à se dédire et aux véhémentes protestations des mouvances activistes de l'anticapitalisme, de la chimiophobie, etc.
Et voilà maintenant que la FAO publie – apparemment quelques jours avant Noël – « Case studies of the use of agricultural biotechnologies to meet the needs of smallholders in developing countries » (études de cas sur l'utilisation des biotechnologies agricoles pour répondre aux besoins des petits exploitants dans les pays en développement).
Voici ce qu'elle en dit sur son site (nous découpons) :
« Il existe un large éventail de biotechnologies disponibles et nombre d'entre elles ont été, et sont actuellement, utilisées dans de nombreuses situations et secteurs à travers le monde pour résoudre la myriade de problèmes auxquels les agriculteurs sont confrontés.
La documentation sur l'application des biotechnologies agricoles pour les petits exploitants est un élément important du rôle de la FAO dans la facilitation du partage des connaissances sur les biotechnologies agricoles. Ce document synthétise une série unique de 15 études de cas où les biotechnologies agricoles ont été utilisées pour répondre aux besoins des petits exploitants des pays en développement.
Le chapitre d'introduction présente le contexte général et les objectifs de la compilation des études de cas. Les études de cas couvrent différentes régions, systèmes de production, espèces et conditions socio-économiques sous-jacentes dans les secteurs des cultures, de l'élevage et de l'aquaculture/pêche. Les biotechnologies couvertes comprennent certaines qui sont considérées comme assez traditionnelles, telles que l'insémination artificielle, ainsi que d'autres plus modernes, telles que l'utilisation de diagnostics basés sur l'ADN.
Les études de cas ont été préparées par des scientifiques et des chercheurs directement impliqués dans les initiatives, et les auteurs se sont efforcés de présenter le contexte, les réalisations, les obstacles, les défis et les enseignements tirés de chaque étude de cas.
RépondreSupprimerLe dernier chapitre du document présente une synthèse des défis, des résultats et des enseignements tirés des 15 études de cas. »
Voici les 15 études de cas :
Utilisation de l'insémination artificielle dans l'élevage laitier pour améliorer la production de lait et les moyens de subsistance des petits exploitants dans la région sud du Malawi
Les avantages de la semence sexée pour les petits producteurs laitiers en Inde
Application de la génomique à l'identification de génotypes de bovins croisés optimaux pour la production laitière durable des petits exploitants au Bangladesh
Utilisation du papier filtre pour diagnostiquer rapidement la peste porcine africaine à Madagascar
Étude de la diversité génétique du buffle des marais Carabao aux Philippines
Utilisation de la sélection génétique et de la génomique pour développer des tilapias résistants à la streptococcose afin de faire face aux menaces de maladies dans l'aquaculture du tilapia du Nil
L'utilisation de la technique de l'insecte stérile dans le cadre d'une approche de lutte intégrée contre les mouches des fruits en Équateur
Impact de la variation génétique induite et des technologies génomiques sur la productivité du riz et du soja au Viêt Nam
Aubergine Bt au Bangladesh : améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des agriculteurs grâce au génie génétique
La sélection assistée par la génomique fournit des variétés supérieures de pois chiches en Inde, en Éthiopie, au Kenya et en République-Unie de Tanzanie
Développement et déploiement d'un maïs intelligent sur le plan climatique et d'un niébé résistant aux foreurs de gousses pour les petits exploitants agricoles en Afrique
Utilisation de la culture de tissus pour la propagation de deux plantes indigènes importantes sur le plan économique dans un modèle de jardins familiaux de communautés forestières au Nigeria
RépondreSupprimerUtilisation d'outils ADN pour identifier les espèces d'arbres à bois et vérifier l'origine géographique du bois en Inde
Culture de tissus de teck pour encourager la sylviculture agricole en Inde
Applications des biotechnologies pour sauver le patrimoine biologique et culturel des peuples de Patagonie : le cas de Salix humboldtiana
Notons les ingrédients clés du succès décrits dans le chapitre final :
Des partenariats étroits entre les chercheurs et les institutions concernées des pays en développement et ceux des institutions de recherche avancées, des centres du GCRAI (CGIAR), du secteur privé et/ou des organismes des Nations Unies ;
Un engagement soutenu à long terme, financier et non financier, de la part des parties prenantes à l'initiative ;
Le soutien politique et/ou financier des gouvernements nationaux et/ou locaux ;
Une bonne communication avec les agriculteurs et les autres parties prenantes concernées.
Dans le domaine de prédilection de ce blog, le cas de l'aubergine Bt au Bangladesh est le plus abouti à ce stade. Voici le résumé du chapitre sorrespondant (découpé) :
« Le principal obstacle à la production d'aubergines (brinjal) est l'infestation persistante et généralisée par un insecte appelé foreur des fruits et des pousses de l'aubergine (EFSB). Même en utilisant des insecticides en quantité insoutenable pour lutter contre ce ravageur, les agriculteurs perdent entre 30 et 60 % de leur récolte à cause de lui.
L'aubergine Bt, qui permet de lutter efficacement contre l'EFSB, a été mise au point par l'Institut de Recherche Agricole du Bangladesh (BARI) à l'aide du gène Cry1Ac, fourni par Mahyco, en Inde.
Les quatre variétés Bt développées et commercialisées par le BARI – BARI Bt Begun-1 (Uttara), BARI Bt Begun-2 (Nayantara), BARI Bt Begun-3 (Kazla) et BARI Bt Begun-4 (ISD006) – ont été largement adoptées par les agriculteurs. L'aubergine Bt est ainsi devenue la première culture végétale génétiquement modifiée au monde à être développée au profit des petits exploitants agricoles des pays en développement.
RépondreSupprimerEn 2013, le Bangladesh est devenu le premier pays à autoriser la culture commerciale de l'aubergine Bt.
L'adoption de l'aubergine Bt a permis aux agriculteurs d'améliorer la productivité de leur exploitation et la qualité de leurs produits tout en réduisant considérablement l'utilisation d'insecticides, en améliorant la sécurité alimentaire et la nutrition et en renforçant les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles qui cultivent cette plante.
Les agriculteurs qui ont planté des aubergines Bt ont économisé 61 % sur les coûts des pesticides et ont obtenu un rendement net de 2.151 USD/ha, contre 357 USD/ha pour ceux qui ont cultivé des aubergines non Bt, soit une différence de six fois.
L'adoption de cette technologie a donc permis de réduire considérablement les coûts des intrants, d'augmenter la valeur marchande des produits tout en atténuant les graves problèmes de santé et d'environnement posés par la culture des aubergines, rendue possible par l'utilisation de quantités démesurées de pesticides au Bangladesh. »
Post scriptum
Sauf évolution qui serait passée sous les radars, la position officielle des autorités françaises adoptée en avril 2013 est que l'Agence Française de Développement ne finance pas de projets impliquant des OGM. – Un certain Pascal Canfin, alors était ministre délégué au développement auprès du ministre des affaires étrangères s'en était vanté auprès de ses potes écolos de l'époque...
Et des structure européennes, publiques ou sous forme d'associations ou « ONG », continuent de financer l'activisme anti-développement en Afrique.
https://seppi.over-blog.com/2024/01/biotechnologies-et-petits-agriculteurs-des-pays-en-developpement-la-fao-sort-enfin-de-sa-reserve.html
Un insecte va dévorer (détruire) une plante qu'il préfère. Il ne va donc pas aborder de nouvelles plantes (sorties de laboratoires). Mais... n'y aura t-il pas de 'nouveaux insectes' pour ces nouvelles plantes ?
SupprimerGrosse défaite de l’industrie éolienne devant les tribunaux
RépondreSupprimer3 janvier 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
L'industrie éolienne traverse une période difficile. Des opérateurs comme Siemens Energy étaient dans le rouge dans leur activité éolienne. Aujourd’hui, un juge américain s’est rangé du côté d’une tribu indienne dans un litige avec un grand développeur italien de projets éoliens, infligeant une grave défaite à l’industrie éolienne fin 2023.
La juge Jennifer Choe-Groves de la Cour américaine du commerce international a ordonné à Enel, une importante société italienne d'énergie verte basée à Rome et présente aux États-Unis, de démolir un immense parc éolien construit par l'entreprise dans le comté d'Osage, en Oklahoma. La tribu Osage, qui vit dans cette région, a porté plainte, comme le rapporte le Tulsa World . Cette décision est une victoire majeure pour la tribu Osage, qui s'est opposée au projet en raison de sa proximité avec les lieux de sépulture et des dommages écologiques que les énormes turbines infligeraient aux aigles, et une défaite amère pour Enel, qui fait désormais face à des centaines de millions de morts. Il faut s’attendre à des coûts de déclassement de plusieurs dollars.
Le parc éolien a fait l'objet d'une longue bataille juridique entre la nation Osage et le développeur du projet, remontant à 2011. À cette époque, la tribu a intenté une action en justice devant un tribunal américain, alléguant que le projet lui avait illégalement refusé l'accès aux gisements minéraux situés sous le site du projet, selon le Tulsa World. Le projet comprenait 84 turbines, ainsi que les installations nécessaires telles que des lignes de transmission et des tours météorologiques, s'étendant sur 8 400 acres de terres qui, selon Choe-Groves, ont été louées illégalement et préjudiciables à la souveraineté de la tribu.
Selon le Tulsa World, il y aura un procès pour dommages et intérêts suite au verdict de Choe-Groves.
Enel déclare sur son site Internet que l'entreprise démontre « un engagement sans précédent en faveur du développement durable et d'une transition énergétique juste et inclusive pour tous » . Paolo Romanacci , directeur d'Enel Green Power North America, est également directeur de l'American Clean Power Association, un groupe commercial d'énergie verte qui a dépensé des millions de dollars pour faire pression sur le gouvernement fédéral afin de protéger les intérêts de l'industrie de l'énergie verte, selon Ouvrez les secrets à représenter.
Le démantèlement ordonné de 84 éoliennes est « sans précédent », selon Robert Bryce , un expert du secteur de l'énergie qui suit également les rejets locaux des grands projets d'énergies renouvelables à travers le pays . Bryce estime que l'entreprise a reçu des dizaines de millions de dollars en subventions des contribuables pour le projet, une dynamique qui, selon lui, est au moins en partie responsable de la poursuite de la construction et de l'exploitation de l'entreprise malgré les objections persistantes de la tribu, insiste le projet.
RépondreSupprimer« J'espère qu'aucune autre tribu n'aura à faire ce que nous avons dû faire », a déclaré Everett Waller, président du Conseil des minéraux d'Osage, au Tulsa World, citant la longue bataille juridique de la tribu contre le projet. « Ce n’est pas seulement une victoire pour l’Osage Minerals Council, mais une victoire pour l’ensemble du pays indien. Il existe de nombreuses petites tribus qui n’auraient pas pu se battre aussi longtemps, mais c’est pourquoi nous sommes Osages. Nous sommes ici et c’est notre patrie et nous la protégerons à tout prix.
En Autriche, une initiative citoyenne lutte contre la déforestation pour un immense parc éolien dans le Waldviertel .
https://tkp.at/2024/01/03/grosse-niederlage-fuer-windindustrie-vor-gericht/
Regarder : Des « camps de guérilla » mis en place par des groupes de gauche aident les cartels lors de l’invasion de la frontière sud
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 03 JANVIER 2024 - 11H45
L'animateur de Real America's Voice, Ben Bergquam, a publié une vidéo sur la plateforme de médias sociaux X qui expose ce qui est décrit comme un « camp de guérilla » à la frontière sud, géré par des groupes de gauche radicale, qui contribuent à l'invasion de migrants illégaux par des cartels.
"OK, voici la vidéo entière. Vous devez tout regarder - c'est de pire en pire ! Des gauchistes surpris en train d'aider et d'encourager l'invasion du mur de notre pays à Sasabe, en Arizona", a écrit Bergquam sur X.
Il a poursuivi : « Ce sont quelques-unes des mêmes personnes que nous avons précédemment dénoncées et qui hébergent des clandestins dans leur camp à Arivaca. Comment pouvons-nous sauver notre pays lorsque nous permettons à des ennemis intérieurs de faire cela ? Lorsque nous reprenons le pouvoir, ces organisations doivent être démantelées et poursuivi."
OK, voici la vidéo entière. Vous devez tout regarder – c’est de pire en pire ! Les gauchistes ont été surpris en train d'aider et d'encourager l'invasion du mur de notre pays à Sasabe, en Arizona. Ce sont quelques-unes des mêmes personnes que nous avons précédemment dénoncées hébergeant des clandestins dans leur… pic.twitter.com/Z0RmDOwQuup
– Ben Bergquam – Actualités Real America’s Voice (RAV-TV) (@BenBergquam) 1er janvier 2024
- voir sur site -
La semaine dernière, un rapport distinct du nouveau site Internet Muckraker a révélé qu'un réseau d'ONG, ou d'organisations non gouvernementales, jouait un rôle puissant dans la coordination de l'invasion à grande échelle de clandestins à la frontière sud.
Des cartes d'invasions extraterrestres illégales dévoilées - FIL CRITIQUE EXPOSANT DE NOMBREUX PLANS DE MIGRATION DE MASSE
Muckraker a obtenu plusieurs cartes, distribuées par des organisations non gouvernementales à travers l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale, qui détaillent les itinéraires à emprunter vers les États-Unis et où traverser le… pic.twitter.com/wt0DDslM4w
– Muckraker.com (@realmuckraker) 23 décembre 2023
"De nombreuses ONG aident Biden à ouvrir la frontière au passage illégal illimité. Mais rien de tout cela ne pourrait se produire sans l'approbation du président", a récemment déclaré Byron York, correspondant politique en chef du Washington Examiner.
De nombreuses ONG aident Biden à ouvrir la frontière au passage illégal illimité. Mais rien de tout cela ne pourrait se produire sans l’approbation du président. https://t.co/cDTRQGgtUp
– Byron York (@ByronYork) 21 décembre 2023
L’administration Biden, quant à elle, a délibérément minimisé la crise frontalière – qu’elle a créée en invitant virtuellement les migrants à affluer dans le pays après avoir supprimé dès le premier jour plusieurs protections frontalières de l’ère Trump.
Karine Jean-Pierre affirme que la crise frontalière n’est « pas inhabituelle ».
VÉRIFICATION DES FAITS : Il s’agit de loin de la pire crise frontalière américaine jamais enregistrée. pic.twitter.com/LheysOgg1O
– GOP (@GOP) 23 décembre 2023
De nouvelles données de Fox News montrent qu'un nombre record de 302 000 rencontres avec des migrants illégaux ont eu lieu en décembre, ce qui représente 785 000 rencontres depuis le 1er octobre.
Il semble que les démocrates pourraient canaliser l'argent des contribuables vers des groupes de gauche radicale, qui aideraient les cartels dans l'invasion américaine.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/watch-gorilla-camps-set-leftist-groups-assist-cartels-southern-border-invasion
Le parti anti-immigration allemand AfD atteint un nouveau sommet dans les sondages en Saxe, et le SPD atteint un plus bas historique à l'approche des élections
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 03 JANVIER 2024 - 09H30
Rédigé par Denes Albert via ReMix News,
Le Land de Saxe, en Allemagne de l’Est, pose de nouveaux problèmes à l’establishment politique du pays : de nouveaux sondages montrent que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) atteint un nouveau record, tandis que les sociaux-démocrates (SPD) seraient entièrement exclus du parlement du Land.
Le nouveau sondage de l'institut de recherche Civey donne à l'AfD 37 pour cent des voix, en hausse de quatre points depuis le dernier sondage d'il y a quatre semaines. Pendant ce temps, le SPD obtiendrait un score catastrophique de 3 % des voix. Il y a cinq ans, le parti obtenait encore 7,7 % .
Si le SPD de gauche parvenait à un tel résultat, ce serait la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale que le SPD ne parviendrait pas à atteindre le seuil de 5 % dans un État fédéral, ce qui signifierait qu'il serait entièrement exclu du Parlement. Un tel résultat exercerait une nouvelle pression sur le chancelier Olaf Scholz.
Neueste Civey-Umfrage für #Sachsen. La CDU a-t-elle déjà adopté une politique de lutte contre la pauvreté, ainsi que la prochaine réglementation dans une coalition avec "le lien" et l'image verte? 🤔 @cdusachsen pic.twitter.com/JSWbV7kEGc
– Peter Borbe (@PeterBorbe) 2 janvier 2024
Les chrétiens-démocrates (CDU) ont obtenu 32 %, ce qui les place en deuxième position. La CDU, qui gouverne actuellement le Land avec le SPD et les Verts, ne serait plus en mesure de maintenir sa coalition. Si les élections avaient lieu aujourd’hui et que la CDU maintenait son « pare-feu » autoproclamé contre l’AfD, elle ne pourrait alors gouverner qu’avec une coalition de la gauche et des Verts.
Un tel résultat exercerait une pression extrême sur la CDU, puisque le parti a également rejeté traditionnellement toute alliance avec La Gauche.
La Saxe tiendra ses élections dans environ huit mois, le 1er septembre 2024, et l’establishment politique allemand craint que certains États de l’Est ne soient ingouvernables sans l’inclusion de l’AfD dans les gouvernements de coalition.
En réponse à la popularité de l'AfD, des tentatives sont désormais en cours pour interdire purement et simplement le parti, y compris les efforts du député CDU Marco Wanderwitz, qui a été battu par un candidat de l'AfD dans sa circonscription d'origine.
"Nous avons affaire à un parti qui met gravement en danger notre ordre fondamental libre-démocratique et l'État dans son ensemble", c'est pourquoi "il est grand temps de les interdire", a déclaré Wanderwitz lors d'une apparition à l'émission de télévision publique ARD l'année dernière.
https://www.zerohedge.com/political/germanys-anti-immigration-afd-party-soars-new-polling-high-saxony-spd-hits-historic-low
RépondreSupprimer2024 : l’année où le gouvernement mondial prend forme
PAR TYLER DURDEN
MERCREDI 03 JANVIER 2024 - 05H40
Rédigé par Kit Knightly via Off-Guardian.org,
Le gouvernement mondial est la fin du jeu. Nous savons que.
Le contrôle total de tous les aspects de la vie de chaque personne sur la planète, tel est l’objectif.
Cela est devenu évident pour quiconque y prête attention depuis des années, voire des décennies, et toute infime partie du doute restant a été levée lorsque Covid a été déployé et que les membres de l’establishment ont commencé à le dire ouvertement.
Le Covid a marqué une accélération de l’agenda mondialiste, une course folle vers la ligne d’arrivée qui semble avoir perdu de son élan avant la victoire, mais la course continue. L’objectif n’a pas changé, même si les années qui ont suivi ont pu voir l’agenda retomber légèrement dans l’ombre.
Nous savons ce qu’ils veulent sur le plan conceptuel, mais qu’est-ce que cela signifie en pratique ?
À quoi ressemble réellement un « gouvernement mondial » potentiel ?
Tout d’abord, parlons de ce que nous n’allons PAS voir.
1 – Ils ne vont pas se déclarer. Non, il n’y aura presque certainement jamais de « gouvernement mondial » officiel, du moins pas avant longtemps. C’est une leçon qu’ils ont tirée du Covid : donner un nom et un visage au mondialisme ne fait que fomenter une résistance collective.
2 – Ils ne vont pas abolir la nationalité. Vous pouvez être sûr que Klaus Schwab (ou qui que ce soit) n’apparaîtra jamais simultanément sur toutes les télévisions du monde pour annoncer que nous sommes tous citoyens du Vurld désormais et que les États-nations n’existent plus.
En partie parce que cela risque de concentrer la résistance (voir point 1), mais surtout parce que le tribalisme et le nationalisme sont tout simplement trop utiles à tous les manipulateurs potentiels de l’opinion publique. Et bien entendu, l’existence continue d’États-nations n’exclut en aucun cas l’existence d’un système de contrôle supranational, pas plus que l’existence du Rhode Island, de la Floride ou du Texas n’exclut l’existence du gouvernement fédéral.
3 – Il n’y aura jamais de déclaration manifeste de changement de système. On ne nous dira pas que nous sommes unis sous un nouveau modèle, mais l’illusion de la régionalité et de la variance superficielle camouflera l’absence de véritable choix dans le paysage politique. Une fine peau polysystémique tendue sur un squelette monosystémique.
RépondreSupprimerCapitalisme, communisme, socialisme, démocratie, tyrannie, monarchie… ces mots perdront progressivement leur sens, encore plus qu'ils ne l'ont déjà fait, mais ils ne seront jamais abandonnés.
Ce que le mondialisme nous apportera – je suggère – c’est un ensemble d’États-nations, en grande partie de nom seulement, exploitant des systèmes de gouvernement superficiellement différents, tous construits sur les mêmes hypothèses sous-jacentes et répondant tous à une autorité supérieure non élue et non déclarée.
… Et si cela vous semble familier, c’est parce que c’est essentiellement ce que nous avons déjà.
Les seuls aspects majeurs qui manquent sont les mécanismes par lesquels ce modèle approximatif peut être transformé en un réseau fluide, où tous les coins sont érodés et tous les véritables pouvoirs souverains deviennent entièrement vestigiaux.
C’est là qu’interviennent les trois principaux piliers de la règle mondiale :
Argent numérique
Identification numérique
« Action pour le climat »
Jetons un coup d’œil à chacun d’entre eux tour à tour.
1. L'ARGENT NUMÉRIQUE
RépondreSupprimerPlus de 90 % des pays du monde sont actuellement en train d’introduire une nouvelle monnaie numérique émise par leur banque centrale. OffG – et d’autres – couvrent depuis des années maintenant la promotion d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC), au point que nous n’avons pas besoin de ressasser ici d’anciens points de discussion.
En termes simples, la monnaie entièrement numérique permet une surveillance totale de chaque transaction. Si la monnaie était programmable, elle permettrait également de contrôler chaque transaction.
Vous pouvez lire notre vaste back-catalogue sur les CBDC pour plus de détails.
Il est clair que les CBDC sont un cauchemar potentiellement dystopique qui portera atteinte aux droits de toute personne obligée de les utiliser… mais en quoi sont-elles un élément constitutif d’un gouvernement mondial ?
La réponse à cette question est « l’interopérabilité ».
Bien que les CBDC nationales du monde soient théoriquement distinctes les unes des autres, la majorité sont codées pour se reconnaître et interagir les unes avec les autres. Ils sont presque tous développés selon les directives élaborées par la Banque des règlements internationaux et d’autres institutions financières mondialistes, et ils sont tous programmés par la même poignée de géants de la technologie.
Un rapport de juin 2023 pour le Forum économique mondial a souligné l’importance des « principes d’interopérabilité mondiale de la monnaie numérique de la banque centrale » et a conclu :
Il est crucial que les banques centrales donnent la priorité aux considérations d’interopérabilité dès le début du processus de conception en adhérant à un ensemble de principes directeurs. Pour faciliter la coordination mondiale et assurer une mise en œuvre harmonieuse des CBDC, l’élaboration d’un ensemble complet de principes et de normes devient impérative. S'appuyant sur des recherches antérieures et des efforts de collaboration, cet ensemble de principes peut servir de base solide, guidant les banques centrales à envisager de manière proactive l'interopérabilité dès le début de leurs initiatives CBDC. En adoptant ces principes, les banques centrales peuvent œuvrer à la création d’un écosystème CBDC cohérent et interconnecté.
Commentant le rapport, le site Web du Forum économique mondial a noté [c'est nous qui soulignons] :
RépondreSupprimerPour garantir une mise en œuvre réussie et promouvoir l'interopérabilité, la coordination mondiale devient primordiale […] en adhérant aux principes d'interopérabilité, les CBDC peuvent progresser harmonieusement, conduisant à des systèmes de paiement numérique efficaces et interconnectés.
Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour décoder la « coordination mondiale », l’« écosystème cohésif », le « progrès harmonieux » et les « systèmes de paiement interconnectés ».
Il n’y a aucune différence pratique entre 195 monnaies numériques « interopérables » et interconnectées et une monnaie mondiale unique.
En fait, « l’interopérabilité » est le mot d’ordre pour toutes les structures de pouvoir mondialistes à l’avenir. Ce qui nous amène parfaitement à…
2. IDENTITÉ NUMÉRIQUE
La pression mondiale en faveur des identités numériques obligatoires est encore plus ancienne que l’agenda de la monnaie numérique, remontant au début du siècle et aux « cartes d’identité nationales » de Tony Blair.
Pendant des décennies, elle a été une « solution » proposée à chaque « problème ».
Terrorisme? L’identité numérique assurera votre sécurité.
Immigration illégale? L’identité numérique sécurisera la frontière.
Pandémie? L’identité numérique permettra de savoir qui est vacciné et qui ne l’est pas.
L'IA ? L’identité numérique prouvera qui est humain.
Pauvreté? L’identité numérique « favorisera l’inclusion financière »
De toute évidence, tout comme pour les CBDC, un service d’identité numérique de grande envergure constitue une menace pour les droits de l’homme. Et, tout comme pour les CBDC, si vous interconnectez les plateformes nationales d’identité numérique, vous pouvez construire un système mondial.
Encore une fois, tout est question d’« interopérabilité ». Ils utilisent exactement le même langage.
Le programme Identity4Development de la Banque mondiale affirme :
RépondreSupprimerL’interopérabilité est cruciale pour développer des écosystèmes d’identité efficaces, durables et utiles.
Les ministres nordiques et baltes chargés de la numérisation ont publiquement appelé à des identifications numériques opérationnelles « transfrontalières ».
Des ONG comme Open Identity Exchange (OIX) publient des rapports sur « la nécessité de normes de données pour permettre l'interopérabilité des identifications numériques à la fois dans les fédérations au sein d'un écosystème d'identification et entre les écosystèmes d'identification ».
La liste des gouvernements nationaux introduisant l’identification numérique, « s’associant » avec des entreprises géantes pour ce faire et/ou promouvant « l’interopérabilité transfrontalière » est longue et ne cesse de s’allonger.
En octobre 2023, le Programme des Nations Unies pour le développement a publié ses « lignes directrices » pour la conception et l'utilisation des identités numériques.
Il n’y a aucune différence pratique entre 195 plateformes d’identité numérique en réseau et un seul programme d’identité mondial.
OK, ils ont donc mis en place des programmes mondiaux de monnaie et d’identité. Ils peuvent désormais contrôler et surveiller les mouvements, les transactions financières, la santé et bien plus encore de chacun. Il s’agit d’un mécanisme de surveillance et de contrôle, le tout géré dans un modèle distribué conçu pour masquer l’existence même d’un gouvernement mondial.
Mais qu’en est-il de la politique ?
Comment ce gouvernement mondial peut-il imposer des politiques et des lois sans dévoiler son existence ?
Le changement climatique, voilà comment.
3. « ACTION CLIMATIQUE »
RépondreSupprimerLe changement climatique est au premier plan de l’agenda mondialiste depuis des années. C’est le cheval de Troie du technocrate antihumain.
Dès 2010, des « experts » réputés en matière de changement climatique suggéraient que « les humains ne sont pas suffisamment évolués » pour lutter contre le changement climatique et qu’« il pourrait être nécessaire de suspendre la démocratie pendant un certain temps ».
Plus récemment, en 2019, Bloomberg publiait des articles avec des titres comme « Le changement climatique va tuer la souveraineté nationale telle que nous la connaissons », et les universitaires nous disent :
Les États resteront incapables de résoudre les crises mondiales comme le changement climatique tant qu’ils n’abandonneront pas leur souveraineté.
Pendant des années, le changement climatique a été présenté comme la raison pour laquelle nous pourrions être « forcés » d’abandonner la démocratie ou la souveraineté.
Parallèlement à cela, il existe un long discours de propagande visant à faire passer le « changement climatique » d’un problème environnemental à un problème global.
À ce stade, tous les gouvernements nationaux conviennent que le « changement climatique » est un problème urgent qui nécessite une coopération mondiale pour être résolu. Ils organisent des sommets massifs au cours desquels ils signent des accords internationaux, liant les États-nations à certaines politiques, pour le bien de la planète.
Après avoir établi ce modèle, ils élargissent désormais la portée du « changement climatique ». Faire du « changement climatique » la réponse à chaque question :
De toute évidence, le « changement climatique » allait toujours avoir un impact sur l’énergie et les transports.
Suite au Covid, le « changement climatique » a déjà été rebaptisé « crise sanitaire ».
Aujourd’hui, on nous dit que le « changement climatique » génère une crise alimentaire.
On nous dit que le commerce international doit être soucieux du climat.
La Banque mondiale nous dit que la réforme de l’éducation contribuera à la lutte contre le changement climatique.
Le FMI nous dit que tous les pays du monde devraient taxer le carbone et, dans un récent épisode croisé, que les CBDC peuvent être bonnes pour l’environnement.
RépondreSupprimerRegarde comment ça marche?
Agriculture et alimentation, santé publique, énergie et transports, commerce, politique fiscale et fiscale, voire éducation. Presque tous les domaines du gouvernement sont désormais potentiellement couverts par le thème du « changement climatique ».
Ils n’ont plus besoin d’un gouvernement mondial unique, ils ont juste besoin d’un seul groupe d’« experts internationaux impartiaux en matière de changement climatique » travaillant à sauver la planète.
À travers le prisme du « changement climatique », ces experts seraient habilités à dicter – désolé, recommander – la politique gouvernementale dans presque tous les domaines de la vie à chaque nation de la planète.
Le voyez-vous déjà ?
Il s’agit d’un gouvernement mondial dans le monde moderne, non centralisé mais distribué. Cloud computing. Un esprit collectif de technocrates et d’entreprises supranationales. Sans existence ni autorité officielles, et donc sans responsabilité, et canalisant toutes leurs décisions politiques vers un seul filtre : le changement climatique.
Il n’y aura pas une seule monnaie mondiale, il y aura des dizaines et des dizaines de monnaies numériques « interopérables » créant un « écosystème de paiement harmonieux ».
Il n’y aura pas un seul service mondial d’identité numérique, il y aura une série de « réseaux d’identité interconnectés » s’engageant dans la « libre circulation des données pour promouvoir la sécurité ».
Il n’y aura pas de gouvernement mondial, il y aura des panels internationaux d’« experts impartiaux », nommés par l’ONU, qui formuleront des « recommandations politiques ».
La plupart ou la totalité des pays du monde suivront la plupart ou la totalité des recommandations, mais quiconque qualifie ces panels de gouvernements mondiaux se verra transmettre des vérifications de faits de Snopes ou Politifact soulignant que « les panels d’experts de l’ONU ne constituent PAS un gouvernement mondial parce qu’ils n’ont aucun pouvoir législatif ».
RépondreSupprimerC’est, à mon avis, ainsi que le gouvernement mondial prendra forme en 2024 et au-delà.
Compartimenté, totalement niable… mais très, très réel.
https://www.zerohedge.com/markets/2024-year-global-government-takes-shape
5 États les plus dangereux d'Amérique par taux de criminalité (Chaque État a son taux de criminalité.
RépondreSupprimerAux États-Unis, les statistiques indiquent que plus de 15 millions de crimes sont commis chaque année, y compris contre les biens et autres crimes graves.)
par Madge Waggy
3 janvier 2024
Chaque État a son taux de criminalité. Aux États-Unis, les statistiques indiquent que plus de 15 millions de crimes sont commis chaque année, y compris des crimes contre les biens et d'autres crimes graves.
Cependant, même si un État signale des taux de criminalité plus faibles, cela ne signifie pas qu’il est totalement à l’abri de tout danger. Ces États peuvent encore contenir certaines zones où la violence est fréquente, ou signaler un plus petit nombre de crimes violents, mais les victimes sont souvent des locaux, de sorte que les étrangers n’en entendent pas beaucoup parler. Ici, nous vous présenterons les cinq États les plus dangereux d'Amérique en termes de taux de criminalité, avec leurs fortes chances d'être victime d'activités criminelles ou d'agressions dans tout le pays. Lisez la suite pour plus d'informations.
Tennessee
L'un des États les plus dangereux d'Amérique, le Tennessee est rempli de violence et a un taux de criminalité élevé. En raison de la présence de gangs dans les villes du Tennessee comme Knoxville, Memphis et certaines parties de Nashville, de nombreux habitants restent à l'écart de ces endroits à moins d'y être obligés. La ville la plus sûre de cet État est Murfreesboro ; il y a moins de crimes, de bien meilleures infrastructures et beaucoup plus de sécurité. Cependant, il vaut quand même mieux éviter cet état à moins de devoir s’y rendre.
- voir carte sur site -
Les activités criminelles au Tennessee comprennent les agressions, les meurtres et les viols, qui sont les crimes violents les plus courants commis dans cette partie de l'Amérique du Nord. Les agressions peuvent se produire à peu près n'importe où à Knoxville ou à Memphis, au moment où on s'y attend le moins. Par conséquent, vous devez être très prudent lorsque vous visitez ces villes.
Statistiques de la criminalité au Tennessee
Au Tennessee, les viols sont d'environ 200 chaque année.
Les meurtres ne sont pas très courants dans cet État, mais les agressions se produisent quotidiennement. Les chances d'être victime d'une agression sont presque de 100 %.
Les délits de vol s'élèvent à plus de 4 500 par an.
Le Tennessee a l'un des taux de criminalité les plus élevés d'Amérique, avec 37 000 crimes violents qui y ont été commis en 2019.
Nevada
RépondreSupprimerUn autre État dangereux d'Amérique, le Nevada, est connu pour son industrie du jeu et du divertissement ; cependant, la population locale ne vous parle pas de cet endroit car il y a un taux de criminalité plus élevé que dans toute autre partie du pays. Abritant certains des plus grands casinos d'Amérique du Nord, Las Vegas a le taux de criminalité le plus élevé de toutes les villes de cet État.
- voir carte sur site -
L'une des villes les plus dangereuses des États-Unis, Las Vegas abrite des criminels organisés et d'autres escrocs qui gagnent leur vie en trompant des visiteurs innocents ; par conséquent, il faut être très prudent lors de la visite de cette zone.
Les agressions et les vols sont les crimes les plus courants commis dans cet État ; il est conseillé d'éviter de visiter ou de traverser ces villes en voiture, à moins d'y être obligé.
Statistiques de la criminalité au Nevada
Au Nevada, le taux de meurtres est d'environ 100 chaque année.
Les agressions dans cet État s'élèvent à plus de 23 000 par an.
Les viols en Amérique du Nord sont d'environ 200 chaque année.
Les délits de vol sont d'environ 33 000 par an.
Les crimes contre les biens dans cet État dépassent les 202 000 par an, ce qui le place sur la liste des 5 États les plus dangereux d'Amérique en termes de taux de criminalité !
Texas
Autrefois connu comme un endroit sûr pour les voyageurs à travers l'Amérique, le Texas est désormais devenu le foyer de nombreux gangs criminels qui opèrent dans tout le pays. L'un des États les plus dangereux d'Amérique, le Texas connaît un taux de criminalité élevé à Austin et à Houston, ainsi que dans tout l'État.
Avec la présence de gangs criminels comme les Crips et le MS-13 opérant dans toutes les villes du Texas, notamment à Dallas, Fort Worth et San Antonio, les visiteurs sont avertis de faire attention à leurs biens lorsqu'ils visitent ces lieux ; De plus, il est plus sûr d’éviter de visiter ces villes à moins d’y être obligé.
Statistiques de la criminalité au Texas
RépondreSupprimerAu Texas, de nombreux crimes ne sont pas signalés car les flics ou les commissariats locaux ne parviennent pas à les enregistrer. Voici quelques statistiques :
Des agressions et des vols se produisent tous les jours, mais la police n'enregistre qu'environ 20 % de ces crimes et, par conséquent, n'atteint jamais les statistiques nationales sur la criminalité.
Les meurtres ne sont pas très courants dans cet État, mais ils se produisent chaque année ; environ 50 à 100 meurtres ont lieu chaque année, ce qui entraîne une augmentation du taux de criminalité.
Taux de criminalité au Texas, la plupart des crimes violents se produisant rapidement dans cet État, les chances d'être victime d'un vol, d'un vol ou de tout autre crime violent sont très élevées !
Idaho
Le taux de criminalité élevé dans l'Idaho est dû à la présence de gangs criminels comme les Aryan Knights, les Latin Kings, le S.V.C. et bien d'autres qui commettent divers crimes dans tout l'État. L'Idaho, l'un des États les plus dangereux d'Amérique, connaît un taux de criminalité violente élevé, chaque ville signalant des milliers d'agressions par an.
- voir graph sur site -
Statistiques de la criminalité dans l'Idaho
L'Idaho a l'un des taux de criminalité les plus élevés d'Amérique, avec 37 000 crimes violents qui y ont été commis en 2019. Il figure à nouveau sur la liste des 5 États les plus dangereux des États-Unis en termes de taux de criminalité !
Les agressions dans l'Idaho s'élèvent à plus de 23 000 par an.
Les vols dans cet État sont d'environ 110 000 par an, ce qui le place sur la liste des 5 États les plus dangereux selon les statistiques sur les crimes contre les biens !
Nouveau Mexique
RépondreSupprimerLe Nouveau-Mexique a une mauvaise réputation en raison de taux de criminalité élevés, notamment de crimes violents, de vols et d'autres activités liées à la mort. Par conséquent, au Nouveau-Mexique, il est préférable d’éviter de visiter des villes sans connaissance préalable de la région elle-même ; De plus, il faut être très prudent lorsque l'on traverse cet État, car les gangs criminels en font un endroit dangereux, même pour les criminels.
Statistiques de la criminalité au Nouveau-Mexique
Le Nouveau-Mexique a l’un des taux de criminalité les plus élevés d’Amérique, et voici quelques statistiques :
Le taux de meurtres est de près de 100 par an, ce qui en fait l’un des États américains les plus dangereux en matière de crimes violents.
Des viols se produisent de temps en temps, mais seulement 20 % environ sont signalés à la police locale ; par conséquent, ce nombre n’atteint même pas les statistiques nationales sur la criminalité !
Les délits contre les biens, comme les vols et les vols, se produisent à un rythme alarmant ; une fois que vous aurez atterri sur le sol du Nouveau-Mexique, il y aura de fortes chances que votre voyage se termine par un vol ou un vol !
Conclusion
Pour résumer, tous ces États dangereux d’Amérique ont des taux de criminalité élevés, ce qui en fait un lieu de préoccupation pour les voyageurs. Par conséquent, même si ces villes valent la peine d’être visitées, il convient d’être extrêmement prudent lorsque l’on voyage dans des zones connues pour leur criminalité et leur violence élevées.
Si vous n'êtes pas satisfait de mon contenu, vous pouvez me le dire ici et je résoudrai le problème, car je me soucie de chaque lecteur et encore plus de votre opinion !
https://sevenwop.home.blog/2024/01/03/5-most-dangerous-states-in-america-by-crime-rate-every-state-has-its-crime-rate-in-the-united-states-statistics-indicate-that-more-than-15-million-crimes-are-committed-every-year-including-propert/
Absorber plus de gaz carbonique contribue à une meilleure santé ou la biologie du gaz carbonique
RépondreSupprimerSott.net
mer., 03 jan. 2024 10:58 UTC
Nous avons compilé deux articles pour aborder le sujet de la respiration « normale » qui implique une meilleure absorption du gaz carbonique et son importance dans le système biologique, notamment humain. Respirer moins fréquemment peut être considéré comme un signe de meilleure santé, et la méthode Buteyko permet d'y parvenir.
Respiration gaz carbonique Mercola
Selon cet article :
« La méthode Buteyko met l'accent sur le rôle du dioxyde de carbone et de l'hyperventilation dans les maladies respiratoires ainsi que sur la santé en général. L'hyperventilation peut entraîner une diminution du niveau de gaz carbonique dans le sang, ce qui peut conduire à une rupture de la balance acide/base dans le système circulatoire avec pour résultante une diminution du niveau d'oxygénation des tissus. »
Vous trouverez dans cet article la méthode Buteyko - respirer plus lentement et moins profondément, de manière à conserver plus de gaz carbonique - technique largement plébiscitée notamment pour aider les asthmatiques, comme l'indique cette étude publiée sur Cochrane.
Nous vous présentons tout d'abord un article récent du Dr Mercola qui se concentre sur l'importance du gaz carboniquepour rester en santé. La technique Buteyko expliquée dans l'article du Dr Artour Rakhimov sera présentée en seconde partie, incluant des données sourcées et de nombreuses études (en anglais). Voici un article pour en savoir plus sur le Dr Konstantin Buteyko, son parcours et ses recherches sur la respiration.
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L'article du Dr Mercola
Dans un entretien de 2010, le regretté Ray Peat, biologiste et physiologiste spécialisé dans la théorie bioénergétique de la santé, passe en revue certains des principaux avantages du gaz carbonique et son mode d'action dans le corps humain. Cet article est un résumé des principaux points abordés dans cet entretien.
Je m'excuse pour la qualité de la vidéo. Elle a été enregistrée il y a 13 ans et semble avoir été filmée avec un téléphone portable. En 2010, les caméras n'étaient pas très performantes. Cependant, l'audio est correct et, plus important encore, cette information est vraiment difficile à obtenir depuis que Ray Peat n'est plus parmi nous. Seules 2 000 personnes l'avaient visionnée lorsque je l'ai regardée la première fois.
Elle est tellement intéressante que je l'ai visionnée quatre fois. Je suis convaincu que l'optimisation de votre taux de gaz carbonique est l'une des stratégies les plus importantes que vous puissiez mettre en œuvre pour ralentir la dégénérescence due au vieillissement.
RépondreSupprimerCommentaire : Voici la vidéo en question :
À ce sujet, je vais m'entretenir avec l'un des plus grands experts en respiration au monde, Peter Litchfield, Ph.D., qui nous expliquera pourquoi la plupart des techniques de respiration ne fonctionnent pas, car elles ne s'attaquent pas aux habitudes respiratoires sous-jacentes qui font baisser le taux de gaz carbonique.
Le gaz carbonique est essentiel pour une santé optimale
Le gaz carbonique est généralement considéré comme un simple déchet nocif issu de la respiration et comme un « polluant » qui met la Terre en danger en augmentant les températures mondiales.
En réalité, le gaz carbonique est un moteur de la production d'énergie mitochondriale et il améliore l'apport d'oxygène dans les cellules. Il est également essentiel à la plupart des formes de vie sur Terre, en particulier aux plantes. En fait, le gaz carbonique semble être un composant plus fondamental de la matière vivante que l'oxygène. Tout cela était bien connu dans les décennies passées, mais les connaissances sur les effets bénéfiques du gaz carbonique sont éradiquées au fil du temps.
Il est important de noter que le gaz carbonique permet une production d'énergie plus efficace dans les mitochondries, ce qui explique pourquoi les personnes qui vivent ou passent du temps en altitude ont tendance à être en meilleure santé et à avoir moins de problèmes de santé chroniques tels que l'asthme. La raison en est que la pression du gaz carbonique par rapport à l'oxygène est plus élevée en altitude.
Une méthode simple pour augmenter le gaz carbonique
Selon Forbes Health, le biohacking est « un terme utilisé pour décrire divers conseils et astuces visant à améliorer la capacité du corps à fonctionner de manière optimale, et peut-être même à prolonger la durée de vie ».
Pour imiter l'altitude afin d'augmenter le taux de gaz carbonique, il suffit de respirer dans un sac en papier pendant une minute ou deux. Le sac ne doit être ni trop petit ni trop grand (la taille idéale est de 15 centimètres sur 38 centimètres). Respirez dans le sac en couvrant votre bouche et votre nez jusqu'à ce que vous vous sentiez mieux.
RépondreSupprimerÀ chaque expiration, vous expulsez du gaz carbonique. En réinhalant le gaz carbonique à l'intérieur du sac en papier, vous augmentez effectivement votre taux de gaz carbonique. Selon Ray Peat, il est démontré que le fait de respirer dans un sac en papier plusieurs fois par jour pouvait faire baisser la pression artérielle de 30 points et la stabiliser après quelques jours de répétition.
Le gaz carbonique et le lactate ont des effets opposés
Comme l'explique Ray Peat, le gaz carbonique et le lactate ont des effets opposés. Ainsi, là où le lactate cause des problèmes, le gaz carbonique a des effets bénéfiques.
Par exemple, la production élevée de lactate est un thème commun au diabète, à la maladie d'Alzheimer, à l'insuffisance cardiaque, à l'état de choc et au vieillissement général. Il favorise l'inflammation et dégrade la fonction mitochondriale. À l'inverse, de faibles concentrations de gaz carbonique sont associées à des crises d'épilepsie, des spasmes musculaires, des inflammations, l'hypothyroïdie, des accidents vasculaires cérébraux et des troubles de la coagulation.
Selon Ray Peat, tous ces problèmes, qu'ils soient causés par un taux élevé de lactate ou une faible concentration de gaz carbonique, peuvent être traités avec succès grâce à diverses thérapies au gaz carbonique, telles que les bains au gaz carbonique (où le gaz carbonique est pompé dans la baignoire, un peu comme un bain dans de l'eau minérale gazeuse) ou l'ajout de gaz carbonique dans un traitement hyperbare standard.
Des moyens plus simples d'augmenter la teneur en gaz carbonique de vos tissus consistent à respirer dans un petit sac en papier plusieurs fois par jour, comme indiqué ci-dessus, à avoir un apport suffisant en calcium et à compléter avec du sel, du bicarbonate de soude ou des boissons gazeuses.
Ray Peat raconte comment il a dit à une personne souffrant d'accidents ischémiques transitoires, qui s'était rendue aux urgences à plusieurs reprises pour des symptômes d'AVC et de paralysie, de boire un soda ou de l'eau gazeuse lorsque les attaques se produisaient, car les bulles dans les boissons gazeuses sont du gaz gaz carbonique. « Cela a fonctionné pour lui », a-t-il déclaré.
Le gaz carbonique favorise une production d'énergie efficace
RépondreSupprimerLe lactate est le sous-produit de la glycolyse, ou respiration non aérobie. Il apparaît lorsque les mitochondries sont compromises et incapables de métaboliser le glucose. Au lieu d'être brûlé dans les mitochondries, le pyruvate est oxydé en lactate dans le cytoplasme de la cellule. Lorsque ce phénomène se produit en présence d'oxygène, il s'agit de l'effet Warburg, qui est la principale voie utilisée par les cellules cancéreuses.
- voir graph sur site -
Comme le montre le graphique ci-dessous, le glucose peut être métabolisé de deux manières différentes. Lorsque l'apport en matières grasses est trop élevé, le glucose est brûlé par la glycolyse, qui n'utilise pas d'oxygène et produit du lactate. Cette méthode de production d'énergie est très inefficace, car elle ne génère que 2 ATP par molécule de glucose. Et, dans le contexte de cet article, pas de gaz carbonique.
- voir graph sur site -
Lorsque l'apport en matières grasses se situe entre 15 et 40 % et que l'apport en glucose est suffisamment élevé, les graisses peuvent être brûlées comme carburant dans les mitochondries. Cela génère jusqu'à 38 ATP par molécule de glucose. Au cours de ce processus, du NADH et du gaz carbonique sont également produits.
Si l'apport en matières grasses est supérieur à 40 % et que l'apport en glucides est inférieur à 200 grammes par jour, le glucose est brûlé lors de la glycolyse dans le cytoplasme de la cellule, ce qui produit du lactate qui supprime l'oxydation du glucose et déplace le métabolisme vers la combustion des graisses.
Le lactate favorise également l'inflammation et la fibrose. Le gaz carbonique, quant à lui, limite la formation de lactate, augmente l'oxydation du glucose, aide à déclencher la formation de mitochondries (c'est-à-dire qu'il augmente le nombre de mitochondries dans vos cellules) et augmente les concentrations d'ATP cellulaire.
Comme l'explique Ray Peat, les produits de la glycolyse (pyruvate et lactate) sont en concurrence avec le gaz carbonique pour les sites de liaison à l'intérieur de la mitochondrie. La glycolyse diminue la production d'énergie en réduisant le gaz carbonique.
RépondreSupprimerRésumé de la production d'énergie
En résumé, les deux points clés de tout ceci sont les suivants :
1. La manière la plus efficace de générer de l'énergie cellulaire est de brûler du glucose dans la chaîne de transport d'électrons de vos mitochondries (respiration aérobie). Outre le fait qu'elle génère jusqu'à 38 molécules d'ATP par molécule de glucose (contre deux pour la glycolyse), cette méthode génère environ 50 % de gaz carbonique en plus que l'oxydation des graisses.
Pour que le glucose soit métabolisé dans vos mitochondries, votre apport en matières grasses alimentaires doit être suffisamment faible pour ne pas inhiber l'oxydation du glucose. Bien qu'il n'y ait pas de preuves tangibles sur la quantité de matières grasses à ne pas dépasser, je pense que vous devez limiter votre consommation de matières grasses à 30 ou 40 %, en fonction de vos besoins individuels, afin d'optimiser votre métabolisme du glucose.
2. Il existe deux états d'énergie possibles :
i. Un état de stress glycolytique dans lequel la production d'énergie est réduite par l'inhibition du gaz carbonique.
ii. Un état d'efficacité énergétique dans lequel le gaz carbonique est produit et le lactate est supprimé.
Le gaz carbonique protège contre la peroxydation des lipides
Le gaz carbonique contribue également à la protection contre les effets néfastes de la peroxydation des lipides. La peroxydation des lipides est un processus au cours duquel des radicaux libres et d'autres oxydants nocifs attaquent les lipides (graisses) qui ont des doubles liaisons carbone-carbone. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) telles que l'acide linoléique (AL) sont particulièrement sujettes à ce phénomène.
La clé que beaucoup ne reconnaissent pas est que la peroxydation des lipides augmente lorsque les taux de gaz carbonique sont bas, car le gaz carbonique protège les graisses contre les dommages. Comme l'explique Ray Peat, lorsque le gaz carbonique est faible, les AGPI augmentent leur production de peroxydes lipidiques (produits d'oxydation des phospholipides).
RépondreSupprimerLes peroxydes lipidiques se dégradent en aldéhydes réactifs tels que le malondialdéhyde et le 4-hydroxy-2-nonénal (4-HNE), qui endommagent l'ADN et les protéines, provoquant leur dysfonctionnement. On sait que la peroxydation des lipides contribue à des affections telles que le cancer, l'athérosclérose et les maladies neurodégénératives, pour n'en citer que quelques-unes.
Ray Peat cite une expérience au cours de laquelle il a été démontré qu'en augmentant le taux de gaz carbonique dans les tissus humains à trois fois la normale, la quantité de peroxydes lipidiques est tombée à zéro. Le gaz carbonique a donc un puissant effet anti-inflammatoire et protège efficacement contre la peroxydation des lipides.
Il s'agit d'une information importante, car la plupart des gens consomment aujourd'hui des quantités extrêmement excessives d'huiles de grains chargées en AGPI, et ont donc des taux très élevés d'AL stocké dans leurs cellules.
L'augmentation du gaz carbonique dans vos tissus peut être un moyen efficace de limiter les dommages induits par les AL pendant que vous vous efforcez d'éliminer l'excès d'AL de vos tissus et de le remplacer par des matières grasses saines (ce qui peut prendre six ou sept ans).
Comment le lactate et le gaz carbonique influencent le stress
Ray Peat s'étend également sur une discussion approfondie comprenant de nombreux éléments distincts pour expliquer comment le lactate et le gaz carbonique influencent la réponse au stress et d'autres parties de la biologie humaine qui ont un impact sur la maladie, dont le cancer.
Pour commencer, l'enzyme cytochrome oxydase (également connue sous le nom de complexe IV dans la chaîne de transport d'électrons mitochondriale, qui utilise l'oxygène) régit votre taux de consommation d'oxygène.
RépondreSupprimerAinsi, plus la quantité de cytochrome oxydase est importante et plus elle est active, plus la consommation d'oxygène est élevée. La cytochrome oxydase est également responsable de l'augmentation du nombre total de mitochondries dans la cellule, en fonction de la consommation d'oxygène.
Lorsque vous saturez une cellule avec une très grande quantité de gaz carbonique, vous augmentez rapidement la quantité de cytochrome oxydase dans la cellule et vous stimulez son activité presque instantanément. Cela modifie l'équilibre oxydatif de la cellule en faveur de l'état oxydé, car les électrons sont retirés du système. Cela réduit le stress réducteur dans la cellule, ce qui est l'objectif recherché.
Dans les cellules saines, il existe un équilibre entre le NAD+ et le NADH qui est essentiel pour la production d'énergie. Des maladies comme le cancer ou le diabète perturbent cet équilibre, entraînant un excès de lactate et une diminution du NAD+. Le gaz carbonique est essentiel car il empêche la production excessive de lactate et maintient un rapport NAD+/NADH sain.
Le gaz carbonique influe également sur l'équilibre hydrique des cellules, favorisant un état cellulaire oxydé avec un stress réducteur réduit qui permet une bonne utilisation de l'oxygène. L'hyperventilation, ou respiration excessive, qui réduit le gaz carbonique, entraîne généralement une surproduction de lactate, ce qui contribue au stress et perturbe l'équilibre cellulaire.
Le gaz carbonique dans les soins d'urgence
Ray Peat aborde également le rôle du gaz carbonique dans les soins d'urgence qui peuvent potentiellement sauver votre vie ou celle d'un proche. Les patients victimes d'un accident vasculaire cérébral sont généralement ventilés avec de l'oxygène pur pour prévenir les lésions cérébrales induites par l'hypoxie, mais ce n'est pas la meilleure façon d'aider ces patients.
Une stratégie de ventilation appelée hypercapnie permissive semble être bien meilleure. L'hypercapnie permissive est une stratégie de ventilation qui utilise des pressions partielles de gaz carbonique supérieures aux normes physiologiques. J'ai encouragé les membres de la communauté de l'oxygène hyperbare à explorer et à adopter cette stratégie dans leurs chambres hyperbares. Comme l'a expliqué Ray Peat :
« Un certain nombre de personnes commencent maintenant, depuis quelques années seulement, à parler d'hypercapnie permissive... au lieu de ventiler quelqu'un à mort [en] lui donnant de l'oxygène pur. Lorsque les gens ne reçoivent pas assez d'oxygène au cerveau, ils leur donnent de l'oxygène pur et les hyperventilent.
RépondreSupprimerL'idée est de rétrécir le cerveau en l'hyperventilant, car cela arrête la circulation sanguine du cerveau. Mais si le patient meurt d'un manque d'oxygène dans le cerveau, ce n'est pas ce qu'il faut faire...
J'avais mentionné [l'utilisation de boissons gazeuses lors d'un AVC ischémique] dans un cours de nutrition. J'avais dit "eau gazeuse", ou de l'eau carbonatée, mais la semaine suivante, l'une des élèves a dit qu'elle avait compris qu'il s'agissait de bicarbonate de soude dans de l'eau.
En fait, il s'agit de la même idée, mais elle a dit qu'elle avait donné une cuillerée de bicarbonate de soude à sa mère qui avait été à moitié paralysée pendant six mois, et 15 minutes après avoir bu un verre d'eau de bicarbonate de soude, la paralysie a disparu et n'est pas revenue. »
La raison pour laquelle le bicarbonate de soude a fonctionné dans ce cas est probablement que le gaz carbonique est transporté dans le sang par le bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude). Ray Peat poursuit en expliquant que, dans le passé, les pompiers transportaient du gaz carbonique pour traiter les chocs et les arrêts respiratoires.
- Commentaire : Il précise (dans l'article original en anglais) :
« Tous les animaux et même les plantes souffrent d'un manque de gaz carbonique. Si vous le réduisez, même les plantes ne se porteront pas bien. ~ Ray Peat »
Dans les années 1920, Yandell Henderson, directeur du laboratoire de physiologie appliquée de Yale, a mis au point un système utilisant de l'oxygène additionné de 5 %, 7 % ou 10 % de gaz carbonique. Les services de pompiers de tous les États-Unis et de nombreux hôpitaux utilisaient le gaz carbonique à 5 % pour réanimer les bébés qui avaient cessé de respirer et pour traiter les cas de choc. Il était également utilisé en suivi post-opératoire pour faciliter le processus de récupération.
Sources et références
RépondreSupprimerUmzu. Who Is Ray Peat?
Conscious Breathing Carbon Dioxide, Physiology
Ray Peat, Mitochondria and Mortality
Skool.com Ray Peat Simplified
Functional Performance Systems CO2 v. Lactic Acid
Ray Peat, Protective CO2 and Aging
StatPearls Biochemistry, Electron Transport Chain
Ray Peat Forum May 29, 2017
Toxicological Research March 2011; 27(1): 1-6
Science Direct Lipid Peroxide
Stroke October 1, 1999; 30: 2033-2037
Conscious Breathing Carbon Dioxide
Geoengineering Watch
mercola citation
Source de la traduction française publiée initialement le 23 décembre 2023 : La vie en santé
Source de l'article original en anglais publié le 18 novembre 2023 : Mercola.com
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L'article du Dr Artour Rakhimov sur la méthode du Dr Konstantin Buteyko
Respirations
Effet sur les niveaux d'oxygène dans le cerveau après 1 minute d'hyperventilation volontaire.
À gauche : respiration normale
À droite : vasoconstriction due à un manque de gaz carbonique
À ma connaissance, il s'agit de l'une des thérapies de santé les plus difficiles à mettre en œuvre, car les élèves doivent modifier leurs schémas respiratoires automatiques (ou inconscients) dans le bon sens.
Mais dans quel sens ?
Alors qu'ils respirent 2 à 3 fois plus que la norme médicale, la plupart des gens pensent qu'ils ont une bonne respiration ou une respiration « normale ».
Certains d'entre eux disent même que leur respiration est à peine perceptible. Mais la respiration normale est si infime que les personnes véritablement en bonne santé ne ressentent pratiquement aucune sensation liée à leur respiration au repos.
Plus de 90 % des personnes des sociétés modernes souffrent de problèmes respiratoires.
Les problèmes les plus courants sont la respiration thoracique, la respiration buccale et l'hyperventilation (augmentation de la ventilation-minute).
Tous ces facteurs réduisent les niveaux d'oxygène dans les cellules du corps et favorisent les maladies chroniques.
Débit respiratoire ou Ventilation-Minute (dans les maladies chroniques)
Condition Débit de ventilation Nbre de sujets Références
Ventilation normale 6 L/min - Ouvrages médicaux
Sujets sains 6-7 L/min >400 Results of 14 studies
Maladie cardiaque 15 (+-4) L/min 22 Dimopoulou et al, 2001
RépondreSupprimerMaladie cardiaque 16 (+-2) L/min 11 Johnson et al, 2000
Maladie cardiaque 12 (+-3) L/min 132 Fanfulla et al, 1998
Maladie cardiaque 15 (+-4) L/min 55 Clark et al, 1997
Maladie cardiaque 13 (+-4) L/min 15 Banning et al, 1995
Maladie cardiaque 15 (+-4) L/min 88 Clark et al, 1995
Maladie cardiaque 14 (+-2) L/min 30 Buller et al, 1990
Maladie cardiaque 16 (+-6) L/min 20 Elborn et al, 1990
Hypertension pulm 12 (+-2) L/min 11 D'Alonzo et al, 1987
Cancer 12 (+-2) L/min 40 Travers et al, 2008
Diabète 12-17 L/min 26 Bottini et al, 2003
Diabète 15 (+-2) L/min 45 Tantucci et al, 2001
Diabète 12 (+-2) L/min 8 Mancini et al, 1999
Diabète 10-20 L/min 28 Tantucci et al, 1997
Diabète 13 (+-2) L/min 20 Tantucci et al, 1996
Asthme 13 (+-2) L/min 16 Chalupa et al, 2004
Asthme 15 L/min 8 Johnson et al, 1995
Asthme 14 (+-6) L/min 39 Bowler et al, 1998
Asthme 13 (+-4) L/min 17 Kassabian et al, 1982
Asthme 12 L/min 101 McFadden, Lyons, 1968
BPCO 14 (+-2) L/min 12 Palange et al, 2001
BPCO 12 (+-2) L/min 10 Sinderby et al, 2001
BPCO 14 L/min 3 Stulbarg et al, 2001
Apnées du sommeil 15 (+-3) L/min 20 Radwan et al, 2001
Cirrhose du foie 11-18 L/min 24 Epstein et al, 1998
Hyperthyroïdie 15 (+-1) L/min 42 Kahaly, 1998
Mucoviscidose 15 L/min 15 Fauroux et al, 2006
Mucoviscidose 10 L/min 11 Browning et al, 1990
Mucoviscidose 10 L/min 10 Ward et al, 1999
Avec diabète* 10 L/min 7 Ward et al, 1999
Mucoviscidose 16 L/min 7 Dodd et al, 2006
Mucoviscidose 18 L/min 9 McKone et al, 2005
Mucoviscidose 13 (+-2) L/min 10 Bell et al, 1996
Mucoviscidose 11-14 L/min 6 Tepper et al, 1983
Epilepsie 13 L/min 12 Esquivel et al, 1991
Spasmophilie 13 (+-2) L/min 134 Han et al, 1997
Trouble panique 12 (+-5) L/min 12 Pain et al, 1991
Trouble bipolaire 11 (+-2) L/min 16 MacKinnon et al, 2007
Dystrophie myotonique 16 (+-4) L/min 12 Clague et al, 1994
Notez que les stades avancés de l'asthme peuvent entraîner la destruction des poumons, un déséquilibre ventilation/perfusion et une hypercapnie artérielle, ce qui réduit encore davantage les niveaux d'oxygène dans l'organisme.
Les paramètres respiratoires des personnes en bonne santé sont légèrement meilleurs que ceux des malades. Cependant, la situation est bien pire qu'au cours des premières décennies du 20e siècle.
- voir graph sur site -
Respiration
Hyperventilation: présente chez plus de 90% des sujets normaux, ayant un mode de vie moderne.
Ces données sont basées sur 24 études médicales publiées
À gauche : Débit de ventilation, en litres par minute
En bas : À partir des années 80, chaque colonne inclue plusieurs études médicales.
Note du traducteur : Ce tableau montre qu'à partir des années 90, nous sommes en hyperventilation : nous respirons 2 fois plus (en fréquence et/ou en amplitude). Cela n'est pas bénéfique, contrairement à ce que l'on pourrait penser de prime abord.
« Par conséquent, un organisme en bonne santé est un organisme qui a une respiration normale » Dr K. P. Buteyko, Conférence du Dr Buteyko à l'Université de Moscou le 9 Décembre 1969 [en anglais - NdT].
Parmi les principales causes de l'hyperventilation dans la population moderne figurent les changements radicaux de régime alimentaire et le manque d'exercice physique impliquant une respiration 100 % nasale.
Dans les années 1960-70, la consommation de glucides (sucres et amidons) a augmenté de façon spectaculaire, la pyramide alimentaire a été inventée et est devenue populaire; les graisses sont devenues des ennemis.
Ce site a plus de 500 pages web. Il est basé sur des centaines d'études cliniques dont les références sont données dans les articles. Il est fort possible que vous puissiez améliorer votre santé, vous libérer de vos problèmes médicaux et atteindre une forme physique normale ou même supérieure en suivant les idées décrites sur ce site. Pour naviguer dedans, utilisez le menu principal figurant en en-tête de page et les sous-menus donnés sur le côté droit. Il y a aussi, à la fin des chaque article, les catégories majeures avec leur propre menu.
RépondreSupprimerLes meilleurs essais cliniques jamais réalisés sur l'asthme et le cancer : exercices de respiration
Les meilleurs essais cliniques jamais réalisés sur le cancer (mortalité 6 fois moindre pour un groupe expérimental atteint d'un cancer métastatique) et sur l'asthme (réduction de plus de 90 % des médicaments dans 6 essais occidentaux indépendants) ont fait appel aux mêmes exercices respiratoires d'une technique de respiration.
Cette technique de respiration est officiellement approuvée par un ministère de la santé et par la BTS (British Thoracic Society) pour traiter l'asthme. En fait, en 2015, la BTS a attribué une note de A++ à cette technique de respiration pour le traitement de l'asthme.
C'est bien mieux que la méditation, que toute modalité de yoga ou que toute autre option de santé alternative. L'équipe de plus de 150 médecins a également mené avec succès des essais cliniques pilotes (avec approbation) de la même thérapie sur des personnes souffrant d'hypertension, de maladies liées aux radiations, d'hépatite B, de cirrhose du foie et même de SIDA.
En bonus, voici le nom de cette technique de respiration légendaire et des liens vers ces résultats étonnants :
Cette thérapie s'appelle « Buteyko breathing method » [Méthode de respiration de Buteyko - NdT].
Voir aussi ces liens en anglais :
best cancer trial (le meilleur essai en cancérologie) ;
et toutes les études cliniques menées par le Dr Buteyko Buteyko clinical trials.
Mode de vie naturelle avant et après l'entraînement respiratoire
Facteur: Oxygène corporel < 30 s Oxygène corporel > 50 s
Niveau d'énergie Moyen, bas, très bas Elevé
Envie de faire les exercices Pas trop, mais possible Forte envie et avec joie
Exercice intense avec
respiration nasale Difficile ou impossible Facile et sans effort
État d'esprit Confusion, anxiété,
dépression Présence, concentration,
clarté
Envies de sucre et
de junk-food Présent Absent
Addiction au tabac, alcool,
drogues Possible Absent
Envies d'aliments crus Faiblement et rare Très commun et naturel
Bonne posture Rare et nécessite des efforts Naturel et automatique
Sommeil Souvent de pauvre qualité ;
> 7 heures Excellente qualité ;
< 5 heures naturellement
Si cette technique de respiration et ses exercices respiratoires peuvent sembler nouveaux pour la plupart des gens, ils sont en fait vieux de plus de 5 000 ans. Vous trouverez les mêmes exercices de respiration et des exercices similaires de méditation et de pleine conscience dans les anciens textes sanskrits.
RépondreSupprimerConsultez notre dernier album de musique pour la méditation sur YouTube Om of Gong: Mediation Music to Slow Breath, Relax and Heal - YouTube
Notre site [en anglais - NdT] propose également des remèdes maison naturels, efficaces pour se débarrasser d'un nez bouché, arrêter de tousser (même la nuit), soulager la constipation et s'endormir rapidement en utilisant les exercices de méditation, de respiration réduite, et les techniques de style de vie.
Le taux de réussite typique de ces remèdes est d'environ 80 à 90 %, et ces méthodes fonctionnent en 1 à 3 minutes car elles s'attaquent à la cause des symptômes et des problèmes de santé. Consultez le lien ci-contre, à droite, pour connaître les solutions spécifiques (en anglais actuellement).
Source de l'article en anglais (page d'accueil du site très complet) : Normal Breathing
Traduction : Sott.net
https://fr.sott.net/article/43122-Absorber-plus-de-CO2-contribue-a-une-meilleure-sante-ou-la-biologie-du-dioxyde-de-carbone
Comme le font les plantes nous respirons aussi du gaz carbonique (gaz rare à 0,041 %) qui aide à consolider notre squelette sous la forme de nano-particules de carbone (charbon). C'est ce que font aussi les phytoplanctons présents à la surface des eaux qui recyclent ce gaz lourd (1,8 gr/l.) en nano-particules de carbone (charbon).
SupprimerLe gaz carbonique disparaît avec la chaleur au-dessus de 30,9°C. C'est pourquoi comme notre corps est à 37°C et nos poumons aussi nous ne pouvons expirer du gaz carbonique ! Idem pour les pots d'échappements et cheminées d'usines.