- ENTREE de SECOURS -



vendredi 24 mars 2023

♫ Tout près d'être avorté ♫

 

58 commentaires:

  1. Quelle Ukraine soutenons-nous ?


    le 24 mars 2023


    L’auteur de l’article présenté ci-après et figurant sur le site Donbass-Insider le 23 mars 2023 est de Patrick Pasin, auteur du livre « Guerre en Ukraine – La responsabilité criminelle de l’Occident ». J’ai découvert cet article ce soir 24 mars, heure et date de Tahiti. Il complète l’article précédemment mis en ligne sur ce blog.

    Le slogan « Soutien à l’Ukraine » continue de fleurir. Ceux qui le promeuvent savent-ils que les Ukrainiens étaient le peuple le plus martyrisé d’Europe AVANT la guerre ? À cause de celui-là même que les Occidentaux chérissent… le président Zelensky. En synthèse, voici ce que nous cachent nos médias et qui devrait nous faire réfléchir à notre soutien sincère et amical au peuple ukrainien.

    Le pays sans bébés

    En 2021, le nombre de décès excède celui des naissances de 442 279 (note 1) un chiffre ahurissant pour environ 41 millions d’habitants : il signifie que plus de 1 % de la population a littéralement disparu cette année-là, sans même parler des effets de l’émigration.

    En janvier 2022, le dernier mois avant l’Opération spéciale, la situation empire encore : sont comptabilisés environ 57 000 décès, mais seulement 18 000 naissances, soit un multiple de plus de trois.

    Même si l’écart était moindre les années précédentes, il se situait toujours avec un excédent négatif à six chiffres depuis la révolution du Maïdan de 2014 et avant. À ce rythme, le peuple ukrainien aura disparu d’ici une à deux générations, d’autant plus qu’une grande partie des réfugiés et des émigrés ne reviendra pas, quelle que soit la forme que revêtira l’Ukraine à la fin de la guerre.

    Il faut désormais y ajouter le désastre en cours, où plus de 200 000 hommes fauchés dans la force de l’âge ne feront plus d’enfants. Et la boucherie continue : ce sont maintenant des adolescents qui sont envoyés sur le front. Qui peut imaginer les conséquences à moyen et long terme quant à l’existence même du peuple ukrainien ?

    Le pays des laboratoires de guerre US

    D’après les données de l’OMS et des autorités locales, dont l’Ordre des médecins, les taux d’infection par VIH/sida, tuberculose, hépatite B et C… restent parmi les plus élevés d’Europe et du monde. La tuberculose s’y est même propagée sous une forme unique, très résistante aux médicaments.

    Le pays est également affecté par de violentes épidémies de rougeole, malgré un fort taux de vaccination, mais aussi de grippe porcine, de botulisme, de leptospirose, de diphtérie, etc., que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans de telles proportions.

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  2. Les tests médicaux effectués par les Russes sur les milliers de prisonniers de guerre ukrainiens montrent qu’un tiers d’entre eux ont été infectés par l’hépatite A, plus de 4 % présentent un syndrome rénal et 20 % ont la fièvre du Nil occidental. La conclusion est qu’ils furent soumis à des années d’expériences biologiques par les Américains. De la propagande russe ?

    Non, puisque le département de la Défense des États-Unis reconnaît le 9 juin 2022 avoir établi des « collaborations » avec 46 laboratoires ukrainiens, évidemment à des fins… pacifiques. En réalité, le Pentagone ne « collaborait » pas mais opérait directement des laboratoires de guerre biologique en Ukraine depuis 2014, en contravention de la Convention sur les armes biologiques de 1972. C’est documenté depuis le Maïdan de 2014, dont, par exemple, un rapport d’un ancien agent du SBU, les services de renseignement ukrainiens, qui révèle que « la mort des sujets de l’essai a été autorisée dans le cadre de son déroulement ». En l’occurrence, les « sujets de l’essai » sont des Ukrainiens, pas des rats de laboratoire.

    On découvre aussi que ces recherches extrêmement dangereuses visaient à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles. Parmi les priorités identifiées figure aussi l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme, tels que les pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus… Des coronavirus de chauve-souris ? Cela ne nous rappelle rien ? Ajoutons qu’un programme militaire intitulé « Covid-19 » fut financé en novembre 2019, soit trois mois avant que l’OMS donne ce nom à une pandémie mondiale qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Simple coïncidence ?

    Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que la population civile et les soldats ukrainiens servent de cobayes depuis des années aux militaires américains, avec la complicité de Kiev. De plus, ces armes biologiques nous menacent directement, car qui peut garantir que ces virus mortels s’arrêteront à nos frontières ? Que font la Commission européenne et nos gouvernements pour nous protéger de cette menace ?

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  3. Le pays des néonazis

    L’agence Reuters évalue à plus de 100 000 ce que certains appellent les « nationalistes intégraux », qu’ils aient pour nom Azov, Aïdar, C14, etc. Ils empoisonnent la vie des Ukrainiens depuis 2014, et pas seulement des minorités russophones, magyares, juives, roms, LGBT… Ils ont notamment participé aux plus de 14 000 tués du Donbass, situation qui revêt les caractéristiques du génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948. Des témoignages révèlent, d’ailleurs, que ces bataillons de la mort percevaient jusqu’à 10 000 $ pour le meurtre ou la capture de tout séparatiste. Un bon business dans un pays dont on ne cesse de nous vendre les valeurs… démocratiques et progressistes.

    Ils n’hésitent pas non plus à entrer armés dans les tribunaux pour menacer les juges, dans les administrations pour contraindre les maires et les gouverneurs. Ils obligent même certaines municipalités à les payer comme miliciens pour assurer la… sécurité des citoyens. Puisque l’Ukraine est aussi le pays sans justice, comme nous le verrons ci-dessous, ils ont tous les droits, dont le meurtre, le viol, la torture, le braquage, le racket, etc. Bien sûr, avec la complicité de la police.

    Et lorsque le bataillon Aïdar est dissous par les autorités en 2016, ses membres bloquent une artère de Kiev et tentent de prendre d’assaut le ministère de l’Intérieur. Après un tel acte, on imagine que les peines de prison furent sévères… Que nenni ! L’ordre de dissolution est annulé et ils sont intégrés aux forces armées ukrainiennes, comme les autres bataillons néonazis après les accords de Minsk, puis envoyés commettre leurs crimes dans le Donbass.

    De ce fait, ils deviennent nos… alliés, puisque l’Occident s’est allié à l’Ukraine à la vie à la mort (surtout celle des Ukrainiens, en tout cas pour commencer…).

    La pays de la corruption

    Ce point nécessiterait un chapitre entier tant la corruption est endémique en Ukraine. Ainsi, dès 2015, CNN relate qu’elle coûte de l’ordre de 10 milliards $ au budget de l’État. Aucune institution internationale n’est dupe de cette réalité. Par exemple, la Cour des comptes européenne constate dans un rapport de 2016 n’avoir aucune connaissance de l’emploi des derniers 11 milliards € envoyés à l’Ukraine. En revanche, on y lit que « les risques posés par les anciens et les nouveaux oligarques demeurent élevés ». Comment mieux avouer la corruption sans employer le mot ?

    Néanmoins, les milliards continuent d’affluer, que ce soit de l’Union européenne, des États-Unis, du FMI, etc. Étrange, non ?

    Pour ne pas tarir le flux de ces fonds d’une générosité sans borne, la question de la corruption est définitivement réglée par la Cour constitutionnelle de l’Ukraine (CCU) avec sa décision spectaculaire du 27 octobre 2020 : elle décharge le gouvernement, les hauts fonctionnaires et les juges de toute responsabilité pour fausse déclaration de patrimoine.

    En conséquence, un juge qui aurait seulement déclaré la propriété d’un modeste logement à Kiev est désormais protégé par la loi s’il est découvert qu’il possède aussi une somptueuse villa sur la côte d’Azur. Au moins, les décisions de justice seront plus vite rendues : elles dépendront seulement de l’épaisseur des enveloppes versées. Il en est de même pour les politiciens et les fonctionnaires. Le pays de la corruption est aussi devenu le pays sans justice.

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  4. Depuis, bien évidemment, les milliards continuent d’affluer vers l’Ukraine. En réalité, sommes-nous certains que les dirigeants ukrainiens sont les seuls à en « croquer » ? Rien de ces sommes faramineuses ne serait donc partagé à l’abri des regards avec la partie occidentale qui les envoie à fonds perdus dans ce tonneau des Danaïdes qu’est devenu le Zelenskyland ?

    Quoi qu’il en soit, il est sûr que ces dizaines de milliards, auxquels nous contribuons, n’ont pas bénéficié au peuple ukrainien ni à la paix.

    Le pays sans droit du travail

    Lorsque la guerre éclate, très vite sont interdits les partis d’opposition et les médias qui ne sont pas dans la ligne officielle. Sans doute une démonstration de valeurs démocratiques pour plaire à la Commission européenne… Tout aussi inquiétant, les autorités décident par la loi 5371, ratifiée le 17 août 2022 par le président Zelensky, de supprimer le code du travail dans les entreprises de moins de 250 personnes, c’est-à-dire pour plus des deux tiers de la population. Désormais, il n’existe plus que des contrats « librement » négociés avec l’employeur, qui peut imposer, par exemple, des semaines à 50 ou 60 heures et au-delà. Les salariés ne bénéficient plus de protection légale, et les syndicats n’ont aucun moyen d’action. L’Ukraine est devenue tout à fait légalement le paradis des patrons voyous.

    Certes, un travailleur peut refuser un tel contrat, mais est-il sûr de trouver un autre emploi qui ne lui imposera pas les mêmes contraintes, puisque toutes les entreprises, à part les multinationales, bénéficient de ce régime d’exception ?

    Signalons qu’a été ajouté à la dernière minute le fait que cette loi restera en vigueur tant que durera la loi martiale. Qui peut garantir qu’elle ne le sera plus ensuite, ne serait-ce que pour « fluidifier » le marché du travail ? Qui peut même garantir qu’avec la crise qui s’annonce dans l’Union européenne, le même type de loi ne viendra pas s’imposer, évidemment pour le bien des salariés ?
    Le pays de la traite des êtres humains

    Ce qui précède y conduit de manière soft, mais il y a pire encore : de nombreux rapports prouvent que l’Ukraine est le pays des enfants à vendre, mais pas seulement. Par exemple, le Trafficking in Persons Report de 2021 publié par le Département d’État US, donc peu suspect d’être partial envers l’Ukraine, rapporte ceci :

    Profil de la traite

    Comme cela a été signalé au cours des cinq dernières années, les trafiquants d’êtres humains exploitent des victimes nationales et étrangères en Ukraine, et les trafiquants exploitent des victimes ukrainiennes à l’étranger. Les victimes ukrainiennes sont exploitées dans le cadre du trafic sexuel et du travail forcé en Ukraine, ainsi qu’en Russie, en Pologne, en Allemagne et dans d’autres régions d’Europe, en Chine, au Kazakhstan et au Moyen-Orient. Les victimes ukrainiennes sont de plus en plus exploitées dans les États membres de l’Union européenne (note 2).

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  5. On se demande bien ce que fait la Commission européenne, si prompte à se glorifier de ses valeurs « droits-de-l’hommistes », pour lutter contre ce fléau… Le rapport se poursuit ainsi : « Les quelque 104 000 enfants placés dans des orphelinats d’État sont particulièrement exposés au risque de traite. Les responsables de plusieurs institutions d’accueil et d’orphelinats publics auraient été complices ou délibérément négligents dans le trafic sexuel et le travail des filles et des garçons dont ils avaient la charge ».

    Même si le mot ne figure pas en toutes lettres, c’est bien de pédocriminalité dont il s’agit. « Un enfant sur dix victimes de traite dans le monde vient d’Ukraine ». Dans ce film diffusé sur Arte (note 3) nous apprenons aussi qu’une « quarantaine d’adolescents ont été vendus à des hommes politiques locaux à des fins sexuelles. La presse et le grand public sont tenus à l’écart du procès ». Naturellement, il n’en est rien ressorti et qui peut croire que, depuis, la vertu s’est abattue sur les élites de l’Ukraine ?

    Pourtant, qui a entendu Ursula von der Leyen, Charles Michel, Josep Borrell, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson… dénoncer ces violations des droits de l’homme inadmissibles ?

    Alors, qui veut encore soutenir le pays de rêve du président Zelensky et de l’Otan que nous vantent jour et nuit les médias de l’Occident ? Leur Ukraine mérite-t-elle notre soutien, et même nos sacrifices ?

    Pour aider le peuple ukrainien et éviter la catastrophe qui produit déjà ses effets sur notre société, il n’y a qu’une option : la paix. Il est donc urgent d’arrêter d’envoyer des armes et de l’argent pour la guerre : elle doit s’arrêter faute d’armes et pas faute de combattants. De plus, nous courrons le risque de nous y retrouver nous aussi si nous n’arrêtons pas la folie de nos dirigeants.

    Notes :

    1. Soit 714 263 décès contre 271 964 naissances. Toutes les données et citations dans cet article proviennent de sources officielles et sont référencées dans Guerre en Ukraine, la responsabilité criminelle de l’Occident, Patrick Pasin, Talma Studios, 2023.

    2. Souligné par moi.

    3. « Trafic d’enfants au cœur de l’Europe », documentaire réalisé par Sylvia Nagel et Sonya Winterberg, 2019.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/24/quelle-ukraine-soutenons-nous/

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  6. L’Union européenne se nazifie-t-elle ? La réponse est « oui ! »


    le 24 mars 2023


    Trente ans après la chute de l’Union soviétique on assiste en France à la mise en place d’un régime totalitaire. Il s’agit d’une tendance non pas spécifique à la France mais existant dans la grande majorité des pays de l’Union européenne. Cet état de fait a été révélé avec l’intervention pour des raisons humanitaires de la Russie en Ukraine avec l’opération spéciale le 24 février 2022 pour protéger les populations russophones de l’Ukraine-est persécutées par le gouvernement de Kiev et bombardées quotidiennement par l’armée du pays occasionnant depuis 2014 plus de 15000 morts et réduisant la population à l’état de sous-hommes qu’il fallait éliminer. Cette intervention, « opération spéciale » selon la nomenclature russe, entrait donc parfaitement dans le cadre de la doctrine Kouchner d’intervention armée dans un pays souverain pour des raisons humanitaires. Il faut tout de même se souvenir de l’histoire fraichement passée ! L’ingérence humanitaire a été soutenue et adoptée par les Nations-Unies (source Geneva Graduate Institute) :

    Après les révélations scandaleuses de Merkel puis de Hollande de ne pas remplir leur devoir dans le cadre des accords de Minsk pour laisser du temps au régime de Kiev de s’armer afin d’exterminer les russophones du Donbass car c’est de dont il s’agissait en réalité, et devant la véritable ligne Maginot construite par l’armée Kiev, qui avait donc du temps devant elle, et l’afflux de troupes à l’ouest de cette ligne de défense révélée par les observations satellitaires, la Russie a décidé, en vertu de ce droit d’ingérence, d’intervenir. Contrairement à ce que ressassent les Occidentaux il n’y a pas eu d’invasion de l’Ukraine ou d’agression caractérisée de la Russie mais d’une mission spéciale conformément au droit d’ingérence humanitaire selon la doctrine Kouchner. Je le répète pour que mes lecteurs s’en persuadent … Les Américains se moquent des décisions de l’ONU et ont considéré que l’intervention de la Russie était illégale, ben voyons ! et ils ont insufflé ce message dans l’esprit de tous les Européens pour les impliquer dans ce conflit.

    Il faut néanmoins replacer cette intervention de la Russie dans son contexte. L’Ukraine est un pays totalement corrompu, on peut dire sans s’éloigner de la réalité un pays sans foi ni loi sous la coupe réglée d’oligarques avides et d’ultra-nationalistes manipulés par les services secrets occidentaux dès la chute du mur de Berlin, qui nourrissent une haine anti-russe héritée de l’histoire remontant à l’opération Barbarossa hitlérienne. Cette haine anti-russe date en effet de l’arrivée des Allemands sur le sol ukrainien et la population de l’ouest du pays s’est convertie à l’idéologie nazie anti-slave en général mais également anti-sémite et anti-tsigane. Cette idéologie continue aujourd’hui à littéralement infecter le monde politique de Kiev vénérant l’un des pires criminels de guerre que l’on ait pu imaginer en la personne de Stepan Bandera érigé en héro national par l’actuel président de l’Ukraine. L’Europe semble ignorer l’histoire, semble ignorer le devoir d’une nation à intervenir dans le cadre d’une ingérence humanitaire, semble ignorer le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, disposition inscrite dans la Charte de l’ONU, et semble ignorer que des hauts responsables politiques en l’occurence la Chancelière Merkel et le président Hollande ont commis l’un des plus graves crimes, un crime commis contre la paix. Tout cela pour soutenir un régime ouvertement ultra-nationaliste teinté de nazisme. En arrière plan se trouvent les Etats-Unis trop heureux d’entrevoir l’occasion de faire main-basse sur les ressources géologiques de la Russie par Ukraine interposée et éventuellement en cas de victoire de l’OTAN de réussir à démanteler la Russie afin d’en faire une sorte de puzzle de nations faciles à diviser en attisant des idéologies ethniques pour les monter les unes contre les autres afin de mieux régner, ce que les USA font d’ailleurs avec les pays de l’Union européenne.

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  7. Donc l’Union européenne est pro-fasciste en soutenant un pays ultra-nationaliste sympathisant du régime nazi hitlérien et de surcroit corrompu. Ce n’est pas un syllogisme que d’affirmer ainsi que l’Europe dérive vers un régime totalitaire teinté de nazisme. À la tête de la Commission européenne se trouve un personnage non élu dont le récent passé de corruption sème quelques doutes dans l’opinion publique mais ce n’est pas un problème car les peuples européens acceptent les yeux fermés les décisions de la Commission qu’il s’agisse des achats extravagants de « vaccins » ou de négation des racines de la situation ukrainienne. Les gouvernements nationaux ne protestent pas, ils sont donc complices et cela se concrétise par l’envoi d’armements létaux à l’Ukraine dans le mépris le plus total des lois supposées régir le fonctionnement de l’Union européenne.

    La France a-t-elle soumis aux représentants élus du peuple sa décision de livrer de l’artillerie au régime de Kiev, des canons qui servent à tuer des civils ? Non ! Il y a l’OTAN derrière, le bras armé local des Etats-Unis, et c’est en réalité révélateur de la totale vassalisation de l’Europe sous le joug nord-américain. Il s’agit d’une démonstration anthologique de la servitude volontaire si bien décrite par Estienne de La Boétie dont une rue de Paris porte le nom près de l’Eglise Saint-Augustin pour ceux qui ne connaissent pas cette ville. L’endoctrinement par les médias s’explique donc parfaitement pour dissimuler la dérive guerrière tant des décideurs politiques de la France que d’autres pays de l’Union comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Pologne.

    Il faut ajouter aussi des rappels historiques pour comprendre le présent. Depuis l’arrivée aux commandes de la Russie de Vladimir Poutine le pays à peine sorti des décombres qui restaient de la vente par appartements du patrimoine industriel de l’ex-URSS par Eltsine à des oligarques soutenus par les Etats-Unis, ce véritable homme d’Etat revêtant une stature comparable à celle d’un De Gaulle, a su redresser l’économie de la Russie en utilisant savamment la religion orthodoxe pour souder la population et la rallier à son dessein de rétablir la grandeur de la Russie. Par exemple l’immense tâche de restauration des églises qui tombaient en ruine dans tout le pays jusqu’en Sibérie a remporté le soutien de toute la population privée de sacré depuis l’arrivée des bolchéviques. [Je voudrais glisser ici une incise au sujet d’Eltsine et de l’attitude américaine après l’éviction de Gorbatchev. Les Américains ont cru que l’occasion de s’infiltrer dans l’économie russe leur était offerte en corrompant quelques aventuriers pour prendre le contrôles de pans entiers de l’économie russe mais cette tendance a été arrêtée lorsque Eltsine a disparu dans l’oubli. Il y eut deux autres tentatives pour déstabiliser la Russie, en Géorgie et en Tchétchénie. On sait comment cela s’est terminé. Les récents troubles secouant à nouveau la Géorgie, favorisés par l’attitude proeuropéenne et pro-américaine de la nouvelle présidente Salomé Zourabichvili, francophone, opportuniste, ancienne diplomate française manipulée par la Commission européenne et les Etats-Unis déplait à Moscou qui n’hésitera pas à intervenir à nouveau au cas où la demande d’adhésion de la Géorgie à l’Union européenne se concrétiserait, car qui dit Union européenne dit aussi OTAN].

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  8. Revenons à Vladimir Poutine. Aujourd’hui le produit national brut de la Russie, contrairement à ce que la propagande occidentale affirme, se situe à mi-chemin entre l’Inde et le Japon, c’est-à-dire avant l’Allemagne entrée en récession et pourrie par l’idéologie écologiste. Ce calcul se réfère au pouvoir d’achat et tient compte de l’économie informelle qui ne passe pas par les réseaux bancaires. Il existe un exemple bien connu de ce genre de situation. Il s’agit des communautés de Chinois implantées par exemple à Paris ou encore dans de nombreuses villes portuaires dans le monde. Ces communautés pourtant riches vivent à l’intérieur du groupe et ne font appel aux services bancaires que par nécessité comme par exemple les paiements par carte bancaire. Dans les Etats de la Fédération de Russie à majorité musulmane industrialisés et riches les habitants ne font que très peu appel aux banques puisque les banques n’ont pas le droit de prêter avec intérêts.

    Pour de nombreux pays en voie de développement ce miracle russe, sous l’impulsion de Vladimir Poutine, les pousse à considérer que cette politique constructive au sens noble du terme qui rejette le wokisme, les LGBT, et la propagande dans les écoles des innovations idéologiques issues des mouvements gauchistes universitaires américains est l’exemple à suivre. La promotion de la religion et la négation de l’idéologie progressiste nord-américaine satisfait une multitude de pays dans le monde y compris les pays musulmans ! D’ailleurs la Fédération de Russie est par définition et nécessité multiconfessionnelle et cet état de fait ne pose pas de problème. Aujourd’hui la Russie est devenue le premier exportateur de céréales du monde. Riche en hydrocarbures la Russie n’a pas privilégié la production agricole en l’orientant comme les Etats-Unis vers les carburants « verts », politique dont les conséquences sont d’affamer des pays incapables de produire des céréales eux-mêmes, c’est un crime contre l’humanité ! Quel commentateur de plateau télé occidental ose en parler ? Personne ne commentera cette attitude inique car, encore une fois les Européens sont les vassaux des USA et sont rongés de surcroit par l’idéologie verte.

    L’Europe et la France, naturellement, ont donc adopté une attitude sympathisante à l’égard du régime de Kiev compatible avec une sympathie pour une idéologie néo-nazie contre laquelle des dizaines de millions de vies furent sacrifiées pour la combattre à l’époque de l’Allemagne nazie, curieux retournement de l’histoire. Les censures variées impactant les réseaux sociaux, les émissions vidéo et certains médias non conformistes rappèlent les pires heures sombres du régime nazi allemand et aussi celles tout aussi sombres du régime de Vichy en France. L’Union européenne dirigée par une femme corrompue et la France, je n’en dirai pas plus, est devenue un conglomérat de nations complices d’un régime nazi et par voie de conséquence, les circonstances aidant, ces nations sont devenues elles-mêmes des régimes nazis. C’est tout simplement écoeurant … La « Jungle et le Jardin » de Josep Borrel est bien une preuve du racisme qui ronge les responsables européens et du racisme au nazisme il n’y a qu’un demi-pas à franchir !

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  9. Il est enfin terrifiant de constater avec quel engouement les pays européens considèrent les visées totalitaires du Forum économique mondial dirigé par le fils d’un éminent dignitaire germano-suisse qui collabora étroitement avec l’Allemagne nazie via la société suisse Escher Wyss AG de Zürich dans le cadre d’une collaboration indéniable de la Suisse avec le régime hitlérien. Quand c’est arrangeant on oublie l’histoire ! Pourtant le présent s’explique en analysant cette histoire passée. Donc l’Europe occidentale bascule vers un régime politique néo-nazi totalitaire alors qu’au contraire la Russie représente un modèle de traditionalisme qui plait à nombre de pays en développement. En conclusion je suggère à mes lecteurs de lire l’article de Régis de Castelnau paru sur le site « Vu du Droit » :https://www.vududroit.com/2023/03/alliance-chine-russie-loccident-dans-les-machoires-du-piege/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/24/lunion-europeenne-se-nazifie-t-elle-la-reponse-est-oui/

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  10. Le coût d'être engourdi


    De Michael McKay
    24 mars 2023


    Je vais faire une déclaration générale:

    Nous sommes tous émotionnellement engourdis à un degré que nous n'avons jamais été auparavant après plusieurs années de folie sans cesse croissante qui a été un assaut I.N.S.A.N.E sur nos sensibilités de base - dans de multiples directions.

    Dans mon dernier article sur LRC - Defending Yourself Against Wealth and Health Destruction - je me suis concentré sur la richesse et la santé comme deux des domaines essentiels où nous sommes les plus touchés. J'ai quelques commentaires supplémentaires sur ces deux sujets étroitement liés.

    La destruction de notre culture est à la vitesse supérieure et la récente fraude sanitaire pandémique PCR - en particulier je crois - nous a tellement désensibilisés que le simple fait de ne pas vivre dans la peur constante des verrouillages (pour le moment du moins) nous a laissé un minimum de "Soulagement sociétal".

    Mais en fait, nous sommes tous marqués de différentes manières.

    Pour certains, comme moi, cela nous a mis en colère et/ou plus déterminés à découvrir ce qui se passe réellement dans le monde ; pour de vrai.

    Pour la plupart des gens, je crois qu'il y a un engourdissement collectif qui est un malaise palpable partagé par presque tout le monde.

    Cela a particulièrement touché, d'après mon observation, le grand public qui n'analyse vraiment pas les choses mais essaie juste de passer au travers chaque jour du mieux qu'il peut.

    C'était toujours une configuration.

    La plupart des gens DOIVENT se concentrer sur la réalité telle qu'elle est. Ils doivent, par exemple, gagner de l'argent et planifier en fonction de la partie de la route qu'ils peuvent voir.

    Ensuite, il y a ceux qui peuvent – et contrôlent – le récit que nous, pauvres types, sommes autorisés à voir.

    Voyez-vous la configuration ?

    Revenons donc à la discussion sur le contrôle tyrannique financier et le contrôle tyrannique sur la santé.

    Pourquoi ces deux? Parce qu'ils touchent au cœur de ce qui affecte et contrôle la plupart des gens - le besoin de sécurité financière et de vrais soins de santé. Rétrospectivement, c'est évident. Mais voici le problème, beaucoup de gens se réveillent… et deviennent moins engourdis.

    Réveil financier et économique

    En 2000, j'ai trouvé des gestionnaires de fonds sophistiqués de Wall Street qui ne m'ont pas cru quand je leur ai expliqué Fractional Reserve Banking. Ils disaient : "Non, personne ne permettrait ça !"

    Je me souviens à quel point il était difficile de retenir mon déjeuner !

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  11. Une fois que nous avons appris cette réalité économique, nous sommes mieux préparés à appliquer le message vital du premier livre du Talmud, qu'un sage rabbin a résumé pour moi comme suit : « Ne sois pas un imbécile ».

    En d'autres termes, nous devons apprendre à subvenir à nos besoins de manière pratique et efficace et à faire face au monde. C'est un must pour tout le monde. La praxéologie et l'économie autrichienne sont des dons que nous avons reçus qui nous aident à construire cela.

    Et parce qu'ils nous aident à développer des compétences supérieures de raisonnement analytique et logique, nous sommes mieux équipés pour faire face à notre terrain d'origine - notre propre corps et notre propre santé.

    Ici, nous utilisons les outils d'une pensée claire et critique mieux énoncée dans l'état d'esprit du Missouri de "Montrez-moi la preuve".

    Il y a un coût terrible à être engourdi qui fait mal à tant de gens. Mais toute personne désireuse d'apprendre à penser de manière plus critique et à évaluer les preuves de plus près n'a pas besoin de subir ce coût.

    Cette connaissance enlève l'engourdissement comme un éclair brise l'obscurité.

    Une fois que nous commençons sur ce chemin de la connaissance, nous passons à une expérience de vie plus simple et meilleure.

    Certes, c'est un peu de travail parce que pour la plupart d'entre nous, il s'agit d'apprendre des paradigmes différents de ce qu'on nous a enseigné et de ce qui est encore enseigné.

    Mais c'est un chemin qui vaut la peine d'être emprunté et deux excellents points de départ sont ici et ici - et ils ne coûtent rien.

    https://www.lewrockwell.com/2023/03/michael-mckay/the-cost-of-being-numb/

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    Réponses

    1. (...) nous n'attrapons pas les maladies, mais en réalité nous les construisons par étapes. (...)

      C'est vrai que le monde en bonne santé est devenu plein de malades qui s'ignorent.

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  12. Poutine et Xi restent fermes du bon côté de l'histoire


    Par Finian Cunningham
    Culture stratégique
    24 mars 2023


    Le monde change sous nos yeux. Les régimes impérialistes occidentaux sont démasqués pour les bellicistes qu'ils sont, et un nouvel ordre multipolaire de partenariat et de paix est en train d'émerger.

    Le sommet historique de cette semaine entre les dirigeants russe et chinois a provoqué des paroxysmes d'angoisse dans les médias occidentaux. L’accueil par le président Vladimir Poutine du chinois Xi Jinping à Moscou a été présenté comme les « deux autocrates les plus en vue du monde » établissant soi-disant un « axe anti-occidental » hostile.

    Les médias américains et européens – se faisant l'écho servilement des discours de leurs régimes impérialistes – étaient en mode hyper-épouvantail. La rencontre de Poutine et Xi a été déformée de toutes les manières pour apparaître comme quelque chose d'illégitimement menaçant et sinistre pour «l'ordre mondial basé sur des règles» occidental (euphémisme pour les privilèges capitalistes occidentaux et la prédation).

    Le mode croque-mitaine implique aussi une amnésie collective. Le sommet a coïncidé avec le 20e anniversaire du lancement par les États-Unis et les Britanniques de leur guerre contre l'Irak - sans doute le plus grand crime du 21e siècle à ce jour. Pourtant, cet ignoble anniversaire n'a guère suscité de condamnation ou de honte dans les médias occidentaux, sans parler de la responsabilité juridique.

    Le cynisme gratuit à l'égard de la réunion Poutine-Xi dément la profonde anxiété de la clique des États occidentaux dominée par les États-Unis face à l'effondrement de «l'ordre fondé sur des règles» tant vanté. Un effondrement causé par sa propre corruption inhérente et son abus systématique du pouvoir et du droit international pendant de nombreuses décennies.

    Poutine et Xi ont tous deux souligné que l'alliance russo-chinoise n'était pas censée menacer une tierce partie.

    "Nous sommes toujours pour la paix et le dialogue", a déclaré le président chinois Xi qui était en Russie pour une visite d'Etat de trois jours.

    Poutine a salué le point culminant des relations entre Moscou et Pékin et a souligné la longue amitié historique. Les deux dirigeants ont déclaré qu'il ne s'agissait pas simplement d'une extension d'une alliance de l'époque de la guerre froide, mais plutôt d'un signe avant-coureur d'un véritable développement mondial multipolaire pour toutes les nations, basé sur le partenariat et la coopération, dans le respect du droit international et de la souveraineté nationale.

    En effet, l'ordre mondial multipolaire tant attendu se concrétise alors que l'ancienne domination de l'unilatéralisme élitiste occidental se ratatine. Les dirigeants russes et chinois ont signé plusieurs accords commerciaux et ont poursuivi leurs plans d'utilisation des monnaies nationales, rendant ainsi obsolètes les privilèges injustifiés du dollar américain.

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  13. Il y a un sentiment palpable que l'économie mondiale évolue dans un virage tectonique vers un partenariat eurasien de vitalité et de développement multipolaire dynamique, préfigurant une disparition fatidique pour l'hégémonie capitaliste occidentale dirigée par les États-Unis. Les nations occidentales sont hantées par la faillite financière, les inégalités, la dette paralysante et le militarisme sans issue.

    Il convient de noter en particulier le projet de construction d'un nouveau gazoduc reliant la Russie à la Chine, baptisé Power of Siberia 2. Il fournira chaque année 50 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel à la Chine. De manière significative, cette nouvelle voie d'approvisionnement en énergie russe correspond au volume qui avait été réservé à l'Union européenne avec l'exploitation du gazoduc Nord Stream 2 - jusqu'à ce que l'administration Biden le fasse exploser.

    De tous les accords de partenariat impressionnants signés à Moscou cette semaine, la nouvelle route du gaz vers la Chine parle le plus fort. La Russie a décidé de s'éloigner des Européens ingrats et de les laisser subir les conséquences de l'arrêt industriel en optant pour le gaz américain cher.

    La puissance économique eurasienne est le pivot du développement mondial. La Russie et la Chine ouvrent la voie, non seulement pour le reste de l'Eurasie, mais aussi pour le Sud, l'Amérique latine, l'Afrique et d'autres. L'éloignement progressif du dollar américain en tant que monnaie internationale fiduciaire est le signe le plus inquiétant de la hausse et de la chute. La Russie et la Chine accélèrent ce changement fatidique.

    Dans une tentative désespérée d'éviter l'inévitable, les régimes impérialistes occidentaux et leurs médias ont tenté de dépeindre le sommet Poutine-Xi comme quelque chose de sinistre pour la sécurité mondiale, dans ce qui équivaut à une projection inversée de leurs propres déprédations et crimes.

    Les médias occidentaux se sont moqués du fait que les "autocrates" Poutine et Xi "se faisaient passer pour des artisans de la paix", alors même que les deux dirigeants soulignaient que leur vision des relations multipolaires était basée sur la coopération mutuelle.

    Les propositions de la Chine pour une fin pacifique de la guerre en Ukraine ont été bien accueillies par Poutine mais rejetées par les Américains et les Européens comme une "couverture diplomatique à l'agression russe". Pendant ce temps, Washington et Bruxelles ont pris de nouveaux engagements pour augmenter l'approvisionnement en armes de l'Ukraine, prolongeant ainsi le conflit – le pire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

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  14. Ce sont les régimes américains et européens qui excluent tout dialogue ou entente politico-historique sur les origines de la guerre en Ukraine. D'où leur détermination à balayer toute possibilité de résolution. Parce que si un dialogue intelligent et raisonnable avait lieu - comme les Russes l'avaient proposé avant que la guerre n'éclate il y a plus d'un an - les conclusions seraient inacceptables pour l'expansionnisme américain et de l'OTAN.

    Le paradoxe est que la Russie et la Chine sont dépeintes comme des méchants mondiaux par les puissances occidentales qui dégoulinent encore du sang de la guerre frauduleuse et illégale en Irak et qui alimentent aujourd'hui une confrontation nucléaire potentiellement catastrophique sur l'Ukraine. La même machine à mentir médiatique qui a permis la destruction de l'Irak (et de nombreux autres pays) permet maintenant l'hostilité envers la Russie et la Chine.

    Pour augmenter ce récit tordu, les médias occidentaux cherchent à saper le mouvement mené par la Russie et la Chine vers une économie mondiale meilleure et plus juste et avec cela la disparition de l'hégémonie américaine. Bien sûr, "U.S. hégémonie » et « économie occidentale » ne sont que des euphémismes pour désigner une dictature de milliardaires et d'entreprises, une dictature dont la grande majorité du public occidental doit souffrir.

    Ainsi, cette semaine, la Russie a été qualifiée de « partenaire junior » de la Chine et dénigrée pour être devenue une « dépendance » de Pékin. Les reportages des médias occidentaux se sont contorsionnés pour déformer sans raison la chaleur évidente entre Poutine et Xi, et l'énorme importance de leur vision globale.

    La Russie a été décriée comme n'étant rien de plus qu'une «colonie de ressources de la Chine» en raison de ses exportations de pétrole et de gaz en plein essor. Ce surnom rappelle l'insulte de l'ancien sénateur américain John McCain selon laquelle la Russie n'est rien de plus qu'une "station-service se faisant passer pour une nation".

    C'est drôle comme Moscou était jusqu'à récemment accusée de « chantage énergétique » et de « militarisation des hydrocarbures » alors qu'elle était le principal fournisseur de l'Europe. Mais lorsque la vaste énergie de la Russie est redirigée vers la Chine, elle est désormais mise au pilori en tant que « colonie » de Pékin. La propagande occidentale n'arrive pas à se décider sur la question de savoir s'il faut présenter la Russie comme un tyran de l'énergie ou comme une énergie d'aujourd'hui. Cette double pensée trahit la propagande et la diabolisation.

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  15. Le monde change sous nos yeux. Les régimes impérialistes occidentaux sont exposés pour les bellicistes qu'ils sont, leurs privilèges et leur capitalisme prédateur implosent, leurs jours néocolonialistes suceurs de sang sont révolus et un nouvel ordre multipolaire de partenariat et de paix émerge.

    Les élites occidentales et leurs médias se surpassent en essayant de dénigrer Poutine et Xi de toutes les manières absurdes. Les distorsions extravagantes sont à la mesure du désespoir.

    Le temps en peu de temps, cependant, indique qui est vraiment du bon côté de l'histoire.

    https://www.lewrockwell.com/2023/03/no_author/putin-and-xi-standing-firm-on-the-right-side-of-history/

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    1. (...) Il convient de noter en particulier le projet de construction d'un nouveau gazoduc reliant la Russie à la Chine, baptisé Power of Siberia 2. Il fournira chaque année 50 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel à la Chine. De manière significative, cette nouvelle voie d'approvisionnement en énergie russe correspond au volume qui avait été réservé à l'Union européenne avec l'exploitation du gazoduc Nord Stream 2 - jusqu'à ce que l'administration Biden le fasse exploser. (...)

      Et donc: Si les 50 milliards de m3 ne vont plus vers l'Europe et vont en Chine... Même si les relations Europe-Russie se réinitialisent... "Du gaz ?!... HAHAHA ! Y EN A PLUS !"

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  16. Mes préférences pour les armes à feu défensives


    Par Chuck Baldwin
    Chuck Baldwin en direct
    24 mars 2023


    En tant qu'auteur, chroniqueur, animateur de talk-show radio et pasteur qui est franc dans mon soutien au deuxième amendement, je reçois souvent des demandes de personnes me demandant mes préférences personnelles concernant les armes à feu. Cette colonne est consacrée à répondre à certaines de ces questions.

    Je suis sûr que cette chronique n'apportera rien de nouveau aux amateurs d'armes à feu. Cependant, nous vivons dans une société sujette à la violence, et de plus en plus de personnes (surtout les femmes) qui n'avaient jamais prêté beaucoup d'attention aux armes à feu ressentent le besoin de s'armer mais ne savent souvent pas par où commencer. J'espère que cette colonne aide ces gens.

    Tout d'abord, permettez-moi de souligner que je ne suis pas un expert en armes à feu. Et je vous conseille vivement de recevoir autant d'instructions et de formation que possible d'un professionnel des armes à feu. Deuxièmement, lorsqu'il s'agit de déterminer quelles armes à feu sont préférables, les suggestions sont aussi variées que les personnes qui les proposent. Donc, mon avis n'est que cela.

    Si vous prévoyez de porter une arme à feu dissimulée, vous devrez examiner attentivement le type de vêtements que vous portez et la façon dont l'arme à feu s'intégrera à votre tenue vestimentaire. Pour la plupart des gens, le port dissimulé nécessite des armes à feu qui sont, à un degré ou à un autre, quelque peu minuscules.

    Ma préférence personnelle pour une arme de poing d'autodéfense est un pistolet Glock. Les pistolets Glock sont presque aussi simples à utiliser que les revolvers, fiables et pratiquement indestructibles. De plus, ils offrent une capacité de chargeur accrue et sont sûrs. Ils sont également très faciles à démonter et à nettoyer. Et surtout, ils font "bang" lorsque vous appuyez sur la gâchette.

    Certaines femmes pourraient trouver les poignées Glock un peu encombrantes pour leurs mains, à l'exception des Glock 42 et 43, que la plupart des femmes devraient trouver assez confortables. Mais la plupart des femmes devraient pouvoir tirer en toute sécurité et en toute confiance sur la majorité des pistolets Glock 9 mm.

    Les options populaires des pistolets Glock incluent le Glock 42 en .380 ACP ; Glock 17, 19, 19X, 26, 43 et 43X en 9mm Luger (aussi appelé 9mm Parabellum ou 9×19) ; Glock 22, 23 et 27 en .40 Smith & Wesson ; Glock 21, 30, 30S, 36 et 41 en .45 ACP ; et Glock 20 et 29 en 10mm Auto.

    Lorsque je transporte dissimulé, je porte généralement le Glock 19. Dans ma jeunesse, je portais principalement le modèle Colt Officers en .45 ACP - dans les bois et dans la rue. Cependant, plus je vieillis, plus mon arme de poing est légère. Ha.

    Ma femme préfère porter un revolver Smith & Wesson .38 Special en configuration J-frame à nez retroussé. Cela est principalement dû au poids et à la taille réduits de ces armes. De plus, elle préfère simplement la simplicité d'un revolver à un semi-automatique. Et, oui, je porte aussi parfois un nez retroussé.

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  17. Les revolvers à nez retroussé ont généralement une mauvaise réputation de précision en raison de leurs canons très courts. Et la capacité réduite de 5 coups rebute certaines personnes. Or, 70% des combats d'autodéfense se déroulent à une distance de 2 mètres. En tant que tel, un nez retroussé est très adéquat pour la tâche.

    Lorsque je porte un revolver à nez retroussé, il s'agit généralement d'un Smith & Wesson 340 M&P ou d'un Ruger LCR, qui sont conçus pour les cartouches .357 Magnum et .38 Special. Et lorsque je porte le nez retroussé, je suis généralement chargé de .38. Les .38 Special et 9mm Luger sont comparables en puissance.

    Et, oui, pour certaines personnes, un revolver pourrait toujours être l'arme de poing préférée. Il n'a pas de magazine externe à craindre de perdre ; c'est très fiable et fiable; il est facile à nettoyer ; et il est simple à utiliser. L'expert du NYPD, Frank McGee, affirme que la fusillade typique de la police est conforme à une «règle de trois»: 3 rounds, 3 yards et 3 secondes. Ainsi, dans la plupart des situations réelles, la puissance de feu accrue d'un chargeur de grande capacité n'entre même pas en jeu.

    Bien sûr, si vous êtes confronté à plusieurs attaquants ou à un tireur de masse lourdement armé, la capacité supplémentaire des chargeurs standard de Glock et de pistolets similaires pourrait vous sauver la vie.

    Le facteur le plus important dans le choix d'une arme de poing d'autodéfense est de trouver celle que vous portez et de bien tirer. Je tire très bien avec des pistolets Glock ; et je les trouve confortables à porter, c'est pourquoi je les porte. Trouvez l'arme de poing que VOUS tirez bien et celle que vous pouvez porter confortablement. Le calibre n'est pas aussi important que le fait que vous ayez une arme à feu avec vous et votre capacité à mettre la balle là où vous voulez qu'elle aille.

    Étant donné que je vis dans un territoire de gibier dangereux, je mentionnerai la nécessité de se défendre contre un ours brun. En territoire de jeu dangereux, vous aurez besoin de la puissance d'un .357 Magnum, 10mm Auto, .44 Special, .44 Magnum, .45 ACP, .45 Long Colt ou même d'un .454 Casull. Ces calibres ne sont pas pour les poignets mous, mais quand on est face à un ours brun, c'est ce dont on aura besoin pour survivre. (Le spray anti-ours est une blague.) Lorsque je suis dans les bois pour faire de la randonnée ou de la chasse, je porte généralement un Glock 20 en 10 mm.

    Mais, honnêtement, je détesterais affronter un ours brun (qui comprend le Grizzly et le Kodiak) avec une arme de poing de n'importe quel calibre. Ces créatures sont les animaux les plus féroces et les plus redoutables du continent nord-américain (avec l'ours polaire, bien sûr). Contre un ours brun, j'espère avoir un fusil du gouvernement .45-70 ou un fusil de chasse de calibre 12 à portée de main.

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  18. Mais j'ai récemment parlé avec un homme qui, malheureusement, a dû tuer plusieurs Grizzlies dans son travail, et il ne jure que par le .357 Magnum. Alors voilà.

    Mais, les amis, ne vous y trompez pas : lorsqu'il s'agit de vous défendre contre des prédateurs à deux pattes, les fusils semi-automatiques sont l'outil le plus essentiel que vous puissiez avoir, c'est pourquoi les totalitaires au gouvernement veulent les interdire.

    Pour un fusil semi-automatique, je suggère un AR-15 ou Ruger Mini-14 en 5.56 OTAN (ils tirent aussi la cartouche .223 Remington) ou un Springfield M1A ou AR-10 en .308 Winchester. Ma préférence personnelle ici est l'AR-15. Encore une fois, le poids est une raison majeure pour laquelle je fais ce choix.

    Daniel Defence fabrique certains des meilleurs fusils AR au monde, mais ils sont assez chers. Parmi les autres bonnes marques AR, citons Armalite, Bushmaster, Colt, Ruger, Sig Sauer, Smith & Wesson, Springfield Armory, Windham Weaponry et bien d'autres. La plupart des femmes trouveront que le faible poids et le recul d'un AR-15 ou d'un Mini-14 (en particulier l'AR-15) rendront le fusil très agréable à tirer. Aucune maison ne devrait être sans un ou plusieurs de ces fusils.

    Je répète : AUCUNE MAISON NE DEVRAIT ÊTRE SANS UN OU PLUSIEURS DE CES FUSILS.

    Bien sûr, un fusil de chasse de calibre 12 est la première arme à courte portée. Rien ne l'égale. Dans un fusil à pompe, je préfère un Winchester Model 1300, qui n'est plus fabriqué. Mais les fusils à pompe sont nombreux dans de nombreuses marques. En configuration semi-auto, je préfère Mossberg. Mais, encore une fois, plusieurs marques fabriquent de bons fusils semi-automatiques.

    Et ne négligez pas les fusils de chasse de calibre 20. Le calibre 20 est plus léger et a moins de recul qu'un calibre 12, et à portée de "mauvaise haleine" (où un fusil de chasse brille de toute façon), le calibre 20 est tout aussi meurtrier qu'un calibre 12.

    Il est également essentiel que, quelle que soit l'arme à feu que vous décidez d'acheter, soyez sûr et pratiquez avec. L'arme à feu que vous achetez n'est ni meilleure ni pire que votre capacité à la manipuler. Et assurez-vous de faire le plein de munitions. Un pistolet sans munitions est réduit à être soit un club coûteux, soit un presse-papier encombrant.

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  19. Et assurez-vous toujours de suivre toutes les règles de sécurité pour votre arme à feu. La dernière chose que chacun d'entre nous souhaite est une décharge accidentelle d'une arme à feu qui entraîne la blessure ou la mort d'un être cher ou d'un ami. Alors, rappelez-vous toujours que la sécurité est la première tâche. Et la règle numéro un est de ne JAMAIS pointer une arme sur qui que ce soit à moins que vous ne le fassiez dans un acte de légitime défense. Et la règle numéro deux est TOUJOURS supposer qu'une arme est chargée, ce qui vous ramène à la règle numéro un. De plus, les armes à feu doivent toujours être tenues à l'écart des enfants avant qu'ils n'aient appris à manier une arme à feu en toute sécurité, ce qui doit être fait dès que possible.

    L'autre élément essentiel du bon sens est que, peu importe votre formation, si vous ne portez pas l'arme, elle ne vous est d'aucune utilité. Une arme à feu dans la boîte à gants de votre véhicule ne vous est d'aucune utilité lorsque vous vous faites agresser sur le parking.

    Comme vous le savez, Joe Biden et ses comparses staliniens au Congrès proposent MAINTENANT une législation interdisant des centaines d'armes à feu, y compris TOUTES les semi-automatiques. Et ce n'est que le début. Leur véritable objectif est de désarmer complètement le peuple américain.

    (...)

    Reprinted with permission from Chuck Baldwin Live.

    https://www.lewrockwell.com/2023/03/chuck-baldwin/my-preferences-for-defensive-firearms/

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  20. Après la terreur contre Nord Stream - du gaz bon marché pour la Chine et toute l'Asie


    23 mars 2023
    du Dr. Peter F. Mayer


    Le journaliste d'investigation américain Seymour Hersh a méticuleusement retracé comment les États-Unis ont mené leur attaque terroriste contre les deux pipelines Nord Stream. Il prouve également que ces plans datent d'années et de décennies. Toute connexion entre l'Allemagne et l'ancienne Autriche-Hongrie avec la Russie était et est une épine dans le pied des Anglo-Saxons.
    L'explosion de Nord Stream devrait enfin mettre un terme à d'éventuelles coopérations. Dans le même temps, l'Europe devrait être rendue dépendante des approvisionnements américains et affaiblie économiquement de manière à ne plus être en concurrence avec les États-Unis. Les États-Unis (et le Royaume-Uni) ont atteint ces objectifs.

    Les dégâts sont doubles, car la Russie a plus qu'assez d'acheteurs en Asie pour son pétrole, son gaz et d'autres matières premières. En témoignent les accords économiques conclus entre la Russie et la Chine cette semaine.

    La Russie et la Chine se sont mises d'accord sur les principaux paramètres du gazoduc «Power of Siberia 2». « Pratiquement tous les paramètres de cet accord ont été convenus. C'est environ 50 milliards de m3 de gaz », a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

    Il a noté que les entreprises russes sont prêtes à répondre à la demande croissante de ressources énergétiques de l'économie chinoise.

    « L'économie russe est en mesure de répondre à la demande croissante de l'économie chinoise en ressources énergétiques, tant dans le cadre des projets en cours que de ceux en cours d'accord. Le volume total des approvisionnements en gaz sera d'au moins 98 milliards de m3 d'ici 2030. Ajoutez à cela 100 millions de tonnes de GNL », a déclaré Poutine.

    À la suite des pourparlers, Gazprom a été chargé d'élaborer en détail et de signer le projet de construction du gazoduc Power of Siberia 2, a confirmé le vice-Premier ministre russe Alexander Novak.

    « 50 milliards de m3, c'est un volume assez important. Nord Stream dispose de 55 milliards de m3. Autrement dit, une telle ligne remplacera complètement Nord Stream », a souligné le vice-Premier ministre.

    Il existe des accords similaires avec l'Inde, notamment en ce qui concerne le pétrole. L'Inde a considérablement augmenté son volume d'achats bon marché, élargi ses capacités de raffinage et vend de l'essence et du diesel chers à l'Europe.

    En d'autres termes, l'attaque terroriste américaine contre son "allié" de l'OTAN a fait un maximum de dégâts et a massivement aidé les plus grandes économies d'Asie.

    Cependant, tout le monde n'est pas content, comme le révèle le titre de l'article du Western South China Morning Post :

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  21. Les déclarations de la Chine et de la Russie sur les gazoducs soulèvent des questions sur les progrès de Power of Siberia 2

    Poutine déclare que l'accord avec la Chine et la Mongolie pour la construction du gazoduc Power of Siberia 2 est "pratiquement" finalisé, alors que la Russie cherche à détourner le gaz de l'Europe vers l'Asie
    Mais un analyste affirme que de tels accords entre la Russie et la Chine « compliquent les confrontations sino-américaines en cours » et augmentent les risques géopolitiques parmi les principales économies

    https://tkp.at/2023/03/23/nach-terror-gegen-nord-stream-billiges-gas-fuer-china-und-ganz-asien/

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  22. Soudain, la fissure se mua en brèche, tranche nucléaire en puissance

    Le pouvoir policier du gouvernement n’apporte aucune valeur ajoutée au renforcement de la sûreté nucléaire française, ni en termes d’alerte précoce, ni en termes de résolution des problèmes techniques et industriels.


    le 23 mars 2023
    André Pellen


    C’était la « cata ». Bien que située sur le circuit RIS d’injection de sécurité, une brèche proche du raccordement de ce dernier au circuit primaire principal (CPP) était la « brèche primaire » tant redoutée, l’accident de référence (ADR) préfigurant la Perte du Réfrigérant Primaire (APRP). L’arrêt d’urgence du réacteur s’imposait qui provoqua la chute instantanée des barres de contrôle ramenant à zéro l’activité de ce dernier.

    Mais les ennuis ne faisaient que commencer avec la mise en œuvre dans les pires conditions qui soient d’un refroidissement du réacteur à l’arrêt (RRA) condamné à une efficacité sans faille, dont l’intangible pérennité devait se chiffrer en semaines, comme en témoigne la courbe suivante de décroissance de la puissance thermique résiduelle d’un réacteur.

    - voir doc sur site -

    Ces pires conditions venaient du fait que la quantité d’eau contenue dans le CPP devait être à tout prix conservée, si possible « borée », qu’en conséquence la fuite s’écoulant de la brèche devait être compensée le temps qu’il faudrait par une injection de sécurité dont le système RIS a précisément partout la charge en réacteurs nucléaires PWR. Or, l’indisponibilité au moins partielle du RIS ne pouvait que laisser envisager le recours à la procédure accidentelle H4 (H pour hors dimensionnement) prévue en situation de perte totale à terme des moyens de pompage et/ou d’échange de chaleur en cas d’APRP ; typiquement en l’absence de possibilité de secours mutuel des fonctions injection de sécurité basse pression (ISBP) et aspersion de l’enceinte (EAS). Dans ce dernier cas, s’impose même la procédure accidentelle U3 (U pour ultime) prévoyant de faire appel aux moyens mobiles de secours des systèmes ISBP et EAS.

    Pressés et stressés par l’urgence, opérateurs et membres des équipes de crise se perdaient en conjectures quant à l’évaluation d’un débit de fuite déterminant le mode d’action de la fonction RIS à solliciter en premier et donc le lignage (disposition des vannes imposant un cheminement précis à la circulation du ou des fluides) des circuits à réaliser.

    On suit sur le schéma de principe ci-après – relatif aux paliers 900 MW à 3 boucles primaires – l’explication fonctionnelle et accidentelle de ce à quoi durent faire face opérateurs et équipes de crise sur la tranche accidentée de Penly 1 appartenant au palier 1300 MW à 4 boucles primaires. La brèche en question se produisit sur la ligne ISBP raccordée à la branche « froide » (BF) d’une de ces dernières (partie inférieure de la zone repérée en jaune sur le schéma).

    - voir doc sur site -

    Les différentes options d’exploitation
    Les trois options d’exploitation suivantes s’offraient donc aux opérateurs :

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  23. Si la dépressurisation du CPP était faible ou nulle, ils devaient recourir à une injection haute pression, au moyen des pompes de charge assurant le contrôle volumétrique et chimique de l’eau primaire en marche normale (à droite du schéma) afin de compenser la fuite et d’introduire une solution concentrée en acide borique ;

    Si la dépressurisation était forte, ils avaient l’obligation de solliciter tout ou partie des 3 accumulateurs de 26 m3 (en haut à gauche du schéma), chacun capable de projeter à 45 bars un débit d’eau boriquée équivalent à 50 % du débit nécessaire au noyage du cœur ;

    Dans cette même circonstance, les pompes d’injection basse pression ISBP (en bas à droite du schéma) devaient ensuite prendre le relais des accumulateurs et débiter à environ 8 bars, par la ligne gravement endommagée, l’eau puisée (comme les pompes de charge) dans le réservoir piscine réacteur.

    - voir doc sur site -

    En bas à gauche du schéma ci-dessus, on n’aura pas manqué de noter la présence de puisards destinés à recueillir la fuite d’eau primaire, l’eau des accumulateurs, celle du réservoir de la piscine réacteur et le cas échéant celle de l’aspersion enceinte, puisards dans lesquels les pompes ISBP n’ont d’autre choix que puiser l’eau, après le vidage complet dudit réservoir.

    - voir doc sur site -

    Si les pompes d’injection ISBP et les pompes d’aspersion de l’enceinte du système EAS figurant dans le schéma ci-dessus peuvent se secourir mutuellement dans le cadre de la procédure H4-U3 déjà mentionnée, ce secours RIS-EAS ne pouvait hélas rigoureusement rien pour des opérateurs de Paluel 1 cherchant désespérément un possible point d’injection de substitution au point d’injection structurellement dédié, si3ège de la brèche le rendant largement inopérant.

    Inutile de préciser que les Plan d’Urgence Interne (PUI) et Plan Particulier d’Intervention (PPI) n’avaient pas attendu une aussi inquiétante aggravation de la situation pour se déployer ; le premier étant de l’entière responsabilité de l’exploitant, c’est-à-dire du directeur de la centrale, le contenu et la mise en œuvre du second – un plan de sécurité civile – incombant au Préfet de département.

    Toute action humaine visant à bricoler un point d’injection de fortune sur le CPP étant prohibée, l’organisation de crise ne pouvait que se résigner à prévoir à terme le rejet concerté d’effluents radioactifs gazeux communiquant à la population les doses dont ce qui suit donne un petit aperçu, par ordre croissant de gravité.

    Pour donner une idée de l’échelle de ces valeurs, on précise que les Français reçoivent en moyenne une dose naturelle et artificielle de 2,6 mSv par an et que 1 E-6 mSv signifie un millionième de mSv.

    Température du cœur < 700 °C, pas de rupture de gaines combustible, CPP propre, aspersion en service :

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  24. Doses reçues à 1 km, diffusion aérologique normale et vent de 5 à 10 m/s : corps entier 1 E-6 mSv ; thyroide 2 E-6 mSv

    Doses reçues à 5 km, diffusion aérologique normale et vent de 5 à 10 m/s : corps entier 5 E-8 mSv ; thyroide 1 E-7 mSv

    700 °C < Température du cœur < 1100 °C, avec ruptures de gaines combustible, aspersion en service : Doses reçues à 1 km, diffusion aérologique normale et vent de 5 à 10 m/s : corps entier 1 E-3 mSv ; thyroide 4,5 E-2 mSv Doses reçues à 5 km, diffusion aérologique normale et vent de 5 à 10 m/s : corps entier 4 E-4 mSv ; thyroide 2,5 E-3 mSv Température du cœur > 1100 °C, avec fusion quasi-totale du cœur, aspersion en sercice :

    À 1 km, diffusion aérologique normale et vent 5 à 10 m/s : corps entier 1,1 mSv ; thyroide 25 mSv
    À 5 km, diffusion aérologique normale et vent 5 à 10 m/s : corps entier 6 E-2 mSv ; thyroide 1,4 mSv

    On ne parle pas de la pire des hypothèses assez improbable en France du rejet des gaz, iodes et aérosols radioactifs à travers un filtre à sable (selon la procédure accidentelle S3-U5), après fusion quasi-totale du cœur, aspersion hors service.

    - voir doc sur site -

    Le gouvernement n’apporte aucune valeur au renforcement de la sureté nucléaire
    Pour s’extraire de ce mauvais cauchemar, les Français doivent résolument tourner le dos à une fiction aussi dramatique que peu vraisemblable et regarder avec confiance la solidité de la prévention des risques héritée d’un système ayant largement fait ses preuves et n’ayant de leçon d’assurance qualité à recevoir de personne ; pas même d’une ASN supra gouvernementale et supra présidentielle.

    Car, n’en déplaise aux émules de Marignac, les évènements récents ont une fois de plus montré que le pouvoir policier de cette « autorité » n’apporte aucune valeur ajoutée au renforcement de la sûreté nucléaire française, ni en termes d’alerte précoce, ni en termes de résolution des problèmes techniques et industriels. Au contraire, dans l’emphase médiatique qui leur est propre, les nouveaux gendarmes aiment à ajouter de la prescription à la prescription s’imposant naturellement aux vrais professionnels, de l’injonction inutile à l’injonction inutile et de la réglementation superfétatoire à la réglementation superfétatoire. Bernard Doroszczuk aurait-il le front de prétendre que, dans la circonstance présente, la DSIN aurait failli à ses responsabilités et aurait gravement souffert d’une incompétence que le statut de 2006 aurait épargné à son auguste héritière ? Même question à un IRSN auquel on rappelle que les chiffres cités ci-dessus viennent du ô combien méritoire IPSN de naguère.

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  25. Non, cher président, vous savez mieux que quiconque que l’ASN n’a rien inventé et surtout qu’elle pourra encore longtemps compter sur une défense en profondeur à toute épreuve et vieille de près de 30 ans, sur sa maintenance prédictive en particulier.

    On peut toujours se tromper, mais il est infiniment peu probable que les Français soient un jour confrontés au syndrome ci-dessus mis en scène. Toutefois, dans un pays depuis si longtemps aux mains de la médiocratie une telle sécurité ne peut, hélas, que se payer durablement au prix exorbitant de la rareté et de la cherté énergétiques.

    https://www.contrepoints.org/2023/03/23/452946-soudain-la-fissure-se-mua-en-breche-tranche-nucleaire-en-puissance

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  26. La pénurie d'huile de cuisson se profile alors que la demande de biocarburants augmente en raison de la « solution climatique »


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 23 MARS 2023 - 10:45


    Un ingrédient clé que l'on trouve couramment dans les cuisines pourrait faire face à une pénurie dans les mois à venir alors que la consommation mondiale de biocarburants augmente en raison des initiatives de lutte contre le changement climatique.

    Comme le rapporte Bloomberg, les pays occidentaux adoptent de plus en plus des sources d'énergie à base de plantes, telles que les huiles de soja ou de canola, ou même les graisses animales, dans le but de réduire les émissions de carbone en s'éloignant des combustibles fossiles. Ce changement a présenté une opportunité rentable pour les producteurs d'huile végétale et de palme de réorienter certains approvisionnements en huile de cuisson vers le secteur des transports plutôt que vers leur utilisation traditionnelle dans la production alimentaire.

    Selon Thomas Mielke, la forte demande de biocarburants combinée à la guerre en Ukraine perturbant les flux agricoles et aux conditions météorologiques extrêmes en Argentine freinant l'approvisionnement en huile végétale et d'autres grands producteurs sous le choc de la baisse de la production pourrait entraîner un déficit de la production d'huile végétale au second semestre. , directeur exécutif de Oil World, basé à Hambourg.

    Mielke a souligné que les biocarburants représentent une part importante du marché des huiles végétales mais seulement une fraction de la demande énergétique. Il craint que les objectifs de biocarburants poussés par les gouvernements ne déclenchent une pénurie d'huile de cuisson.

    La demande croissante de biodiesel, de diesel renouvelable et de biocarburant s'est principalement concentrée aux États-Unis, en Europe, au Brésil et en Indonésie.

    Cependant, le marché mondial de l'huile de palme pourrait avoir du mal à répondre à la demande. Leurs niveaux de production stagnent, l'Indonésie et la Malaisie représentant 85 % de l'offre mondiale.

    "En période de pénurie d'approvisionnement, le nécessaire rationnement de la demande ne doit pas reposer uniquement sur les épaules des consommateurs alimentaires.

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  27. "C'est une leçon que nous devons tirer de l'année dernière", a déclaré Mielke.

    Les efforts mondiaux de décarbonisation pourraient avoir des conséquences imprévues pour les consommateurs, qui pourraient bientôt faire face à la perspective d'une hausse des prix de l'huile de cuisson ou à des pénuries potentielles.

    https://www.zerohedge.com/commodities/cooking-oil-shortage-looms-biofuel-demand-surges-due-climate-solution

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  28. Passoires thermiques : après l’interdiction de louer, celle de vendre

    L’Europe prétend accélérer le mouvement et supprimer les passoires thermiques et pour ce faire, elle n’a rien trouvé de mieux que d’en interdire la vente.


    le 24 mars 2023
    Nafy-Nathalie


    Être propriétaire d’une passoire thermique en France, c’est mal ! C’est si mal que si la note du Diagnostic de Performance Énergétique de votre bien est classée F ou G, vous n’avez plus le droit de le louer sans l’avoir rénové auparavant.

    Voilà comment on pourrait résumer très brièvement le dispositif concernant la location de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 qui aura un impact assez conséquent. En effet, selon les résultats d’une étude engagée par la FNAIM fin 2022, il sortira gentiment mais sûrement 500 000 logements du secteur de la location.

    Cette étude indiquait également que les propriétaires n’étaient pas réfractaires à cette mise aux normes. S’ils ne le font pas c’est majoritairement parce qu’ils n’ont pas le choix.

    Ainsi, 93 % des répondants expliquent leur difficulté à faire les travaux à cause du coût, 60 % évoquent des problèmes techniques et enfin 40 % précisent que pour les lancer ils sont tributaires des décisions de copropriété et des délais que la collectivité leur impose.

    Toujours est-il qu’il y aura en gros 500 000 logements de moins disponibles à la location, qui s’ajouteront aux trois millions déjà vacants, accentuant ainsi les difficultés de se loger.

    Cette disposition française ne ciblait directement que les propriétaires bailleurs en impactant indirectement les propriétaires occupants puisque le prix de leurs biens s’est mis à dépendre de l’étiquette du DPE et donc à varier en fonction de celle-ci.

    L’Europe veut un parc immobilier « zéro émissions »

    C’est dans ce contexte déjà difficile pour nos propriétaires, qu’entre en scène l’Europe avec une directive adoptée par le Parlement européen le 15 mars dernier. L’objectif est d’atteindre un parc immobilier « zéro émissions » en s’alignant sur les dispositions mises, je vous le donne en mille, en place par justement notre fameuse loi Climat et résilience. L’idée a été défendue par Renew Europe (gauche) qui s’est alliée avec les socialistes, les Verts ainsi que quelques membres du PPE (droite).

    L’Europe introduit une nuance subtile en ne s’attaquant pas à la location des passoires thermiques mais à leur vente. Oui ! Vous avez bien lu ! L’Europe prétend accélérer le mouvement et supprimer tout simplement les passoires thermiques. Pour ce faire, elle n’a rien trouvé de mieux que d’en interdire la vente.

    Ils ont donc pondu un texte pour imposer à tous les propriétaires européens la rénovation de leur logement avant de pouvoir le vendre. C’est ainsi que d’ici 2030, les habitations estampillées d’un DPE de classe F ou G devront atteindre la note E. Dès 2033, c’est la note D qu’ils devront obtenir.

    Le texte va même plus loin que celui de la Commission présenté le 15 décembre 2021 qui avait pour objectif de passer de la lettre G à lettre F pour 2030 et puis à la lettre E en 2033.

    Ainsi avec la superposition de la législation nationale sur la location et la nouvelle directive européenne, un propriétaire français d’un bien qui serait classé F ou G ne peut déjà plus le louer mais bientôt il ne pourra pas le vendre non plus.

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  29. Quand les propriétaires ne peuvent ni louer ni vendre

    Pour bien saisir à quel point la situation pourrait devenir cocasse : nos propriétaires sont déjà en difficulté financière, technique ou juridique pour réaliser des travaux obligatoires sur les biens qu’ils possèdent. Ils ne peuvent plus maintenant les louer selon la législation française. Bientôt ils ne pourront peut-être même plus s’en débarrasser en les vendant pour respecter la directive européenne. Leur situation pourrait se corser furieusement.

    Heureusement l’Europe a prévu une échappatoire à tout ça. Ainsi, malgré l’interdiction, le propriétaire pourrait vendre son bien en étant pénalisé par une diminution sur le prix de vente. Le calcul de cette diminution n’est pas encore précisé mais il serait logique qu’elle soit basée sur un montant équivalent au montant des travaux de mise aux normes.

    Je suis très curieuse de voir comment la directive va se décliner dans les États membres et surtout comment sera déterminé le montant de la décote.

    En effet, tous ceux qui ont fait des estimations immobilières ou réalisé des appels d’offres pour des travaux savent que les prix estimés peuvent varier en fonction de tout un tas de critères subjectifs. Il va falloir mettre en place une sacrée usine à gaz pour pouvoir différencier le prix initial et la décote et s’assurer que le dispositif sera respecté. À première vue, le seul moyen serait de fixer un prix de vente et un coût des travaux à l’avance ce qui semble impossible à mettre en place.

    Il ne faut pas oublier non plus que compte tenu de la pénurie actuelle, il est souvent plus facile de vendre un bien que d’en acheter. Les vendeur et acquéreur se rencontrent et se mettent parfois d’accord avant la rédaction des actes pour diminuer les frais. Ainsi par exemple, on sort le coût des meubles du prix de vente pour en diminuer officiellement le prix et payer moins de taxes. Qu’est-ce qui les empêchera de faire de même pour respecter le dispositif tout en en contournant les effets négatifs ?

    Quant au législateur, a-t-il l’intention d’instaurer un contrôle pour s’assurer que les acquéreurs ayant bénéficié de la diminution de prix réaliseront bien les travaux de mise aux normes préconisés ? Si c’est le cas, en quoi consistera-t-il ?

    Mais, surtout, posons-nous un instant pour réfléchir.

    Les acheteurs utilisent déjà l’argument des travaux pour négocier les prix vers le bas. Ainsi un logement étiqueté « passoire thermique » se vend déjà moins cher qu’un autre. Le marché se régule naturellement en fonction de l’offre et de la demande.

    C’est d’ailleurs ce que confirme une étude statistique menée par les Notaires de France sur un bilan de l’année 2020. C’est également ce qu’analyse Henry Buzy-Cazaux dans une tribune du magazine Capital du 16 janvier 2023.

    La déclinaison de cette directive de l’Union européenne en France ne semble pas avoir beaucoup de sens. Elle ne peut heureusement pas s’appliquer directement dans notre droit national sans faire l’objet préalable d’une transposition. Mais avec l’inventivité de notre gouvernement et de nos députés, il vaudrait mieux se méfier. Elle ouvre la porte ouverte au grand n’importe quoi écologique. Restons attentifs !

    https://www.contrepoints.org/2023/03/24/453128-passoires-thermiques-apres-linterdiction-de-louer-celle-de-vendre

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    1. C'est-à-dire que si vous n'avez pas chez vous de cloison inutile en plâtre ou polystyrène et de double vitrage votre maison de vaut rien ! Même pas 1 euro !

      Pareil que si chez vous tous les jours vous regardez télévision, écoutez radio et lisez journaux vous serez 100 % con (ou conne) avec des lettres allant du E (enculé) à D (débile) ou C (con) voire B (bête) ou plus très très gros con un A comme abruti attardé ajourné (triple A !).

      "Vous n'aurez plus rien et vous serez heureux !"

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  30. Le fanatisme climatique

    Avant 2019, Frans Timmermans, l’actuel commissaire européen chargé du climat, était responsable du « mieux légiférer », mais cette époque semble révolue.

    Au lieu de cela, Timmermans est devenu le visage du zèle climatique sans fin de la Commission européenne, qui vise à étendre le système d’échange de quotas d’émission de l’UE à un nombre croissant de secteurs économiques et, pour compenser les charges imposées par l’UE aux entreprises nationales, à grever les importations en Europe d’un tarif climatique, ce qui, en fin de compte, touchera le consommateur final.

    La dernière initiative de l’UE, qui s’inscrit dans une longue série de propositions visant à imposer des réductions supplémentaires aux entreprises européennes, est le Net Zero Industry Act (loi sur l’industrie nette zéro), qui vise à produire dans l’Union européenne au moins 40 % de la technologie nécessaire à la réalisation des objectifs climatiques et énergétiques d’ici à 2030. Il ne s’agit que d’un objectif politique et non d’une obligation légale mais il s’accompagne de toutes sortes de programmes de soutien, dans le cadre desquels l’énergie nucléaire sera également discriminée, malgré le fait que cette source d’énergie ait une empreinte carbone nulle. La Commission européenne ignore ainsi les obligations qui lui incombent en vertu du traité Euratom, qui impose aux signataires de promouvoir l’énergie nucléaire.

    Il s’agit là d’une preuve de plus que les politiques vertes se dégradent en planification centrale et en protectionnisme. Francisco Beirão, responsable des affaires gouvernementales européennes chez Lightsource bp, qui développe et gère des projets solaires, qualifie de « très protectionniste » la dernière proposition de l’UE, prise par crainte de la concurrence des États-Unis et de la Chine, car elle pourrait obliger les développeurs de projets solaires à utiliser des produits plus chers.

    Un Royaume-Uni divergent

    Le Royaume-Uni a quant à lui opté pour une voie différente. Certes, le Royaume-Uni n’a pratiquement pas supprimé les réglementations européennes qu’il a automatiquement transposées dans sa législation – la suppression d’une législation a tendance à réveiller toutes sortes d’intérêts particuliers – mais lorsqu’il s’agit de relever de nouveaux défis, les Britanniques pourraient apprendre une chose ou deux à l’Union européenne.

    Par exemple, le Royaume-Uni va supprimer ses droits de douane sur l’huile de palme malaisienne, ce qui devrait lui permettre d’entrer dans le Partenariat transpacifique global et progressif, l’une des plus grandes zones de libre-échange au monde en termes de PIB. À l’origine, les États-Unis étaient censés en faire partie, lorsqu’il s’appelait Partenariat transpacifique (TPP), mais le président américain Donald Trump a décidé de s’en retirer en 2016. Le fait que le Royaume-Uni ait réussi à rejoindre cet accord peut être considéré comme le premier succès commercial du Royaume-Uni après le Brexit.

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  31. Le contraste avec l’Union européenne est frappant.

    Alors que le Royaume-Uni se contente d’accepter la réglementation de ses partenaires commerciaux en matière d’huile de palme, l’Union européenne a pris l’habitude d’essayer d’imposer ses choix réglementaires à ses partenaires commerciaux. Cela a irrité certains d’entre eux, notamment la Malaisie et l’Indonésie, et c’est certainement l’une des raisons pour lesquelles l’UE n’a pas réussi à conclure des accords commerciaux avec l’Asie du Sud-Est. Même la ratification des accords commerciaux qui ont été conclus, comme l’accord UE-Mercosur, se heurte à une forte opposition interne dans l’UE, non seulement de la part des suspects protectionnistes habituels, comme la France, mais aussi de l’Irlande, des Pays-Bas et de l’Autriche.

    Souvent, les arguments avancés par l’UE pour justifier l’imposition de ses propres choix réglementaires ne sont rien d’autre que du protectionnisme voilé, et c’est certainement le cas pour l’huile de palme. L’UE s’est acharnée sur ce produit d’importation typique de l’Asie du Sud-Est avec des réglementations telles que la directive sur les énergies renouvelables et le nouveau règlement européen sur la déforestation.

    Cependant, comme le souligne également le WWF, « comparé à d’autres huiles végétales, le palmier à huile est une culture très efficace, capable de produire de grandes quantités d’huile sur de petites surfaces, presque tout au long de l’année ». Pour les remplacer par d’autres cultures comme le soja, la noix de coco ou le tournesol, selon les estimations, il faudrait entre quatre et dix fois plus de terres, ce qui causerait des dommages à l’environnement dans d’autres régions.

    Des pays comme la Malaisie ont mis en place des systèmes de certification de la production durable d’huile de palme. La société malaisienne Sime Darby, premier producteur mondial d’huile de palme certifiée durable, s’est par exemple engagée à reboiser une zone de 400 hectares de plantations de tourbe dans les provinces de Sabah et de Sarawak, dans le cadre de son engagement à atteindre une production nette nulle d’ici à 2050, afin d’assurer un avenir plus durable. Au début de l’année, les douanes américaines ont également décidé d’accorder à l’entreprise un certificat de bonne santé, ce qui lui permet de reprendre les importations d’huile de palme aux États-Unis, après une interdiction de deux ans sur ces produits.

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  32. Un protectionnisme de pacotille

    Malgré tout, contrairement au Royaume-Uni, l’UE préfère imposer ses propres exigences de conformité lourdes et détaillées, ce que les pays d’Asie du Sud-Est considèrent tout simplement comme du protectionnisme, et c’est pourquoi ils ont traîné l’UE devant l’OMC. L’UE pourrait bien perdre, étant donné que dans une affaire connexe, un groupe spécial de l’OMC a déjà condamné l’UE pour avoir imposé des droits antidumping sur le biodiesel indonésien.

    Selon le Financial Times, les rumeurs indiquent que les producteurs européens d’oléagineux seraient à l’origine de la plupart de ces mesures prétendument vertes de l’UE.

    Quelqu’un est-il surpris ?

    https://www.contrepoints.org/2023/03/24/453066-la-machine-reglementaire-de-lue-devient-incontrolable

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    1. Alors que toute une forêt est nécessaire pour fournir assez d'oxygène à UNE SEULE PERSONNE ! (car les arbres ne respirent pas comme nous ! Çà alors !!), ces mêmes débiles mentaux qui dirigent n'ont aucune idée que TOUS les gaz se recyclent IMMÉDIATEMENT (sans quoi la vie sur Terre ne serait même pas apparue !). Et donc tendent à répandre leur trisomie Greta à toutes et tous celles et à ceux qui leur lèchent le cul !

      Ils ignorent (ou feignent d'ignorer) que TOUS les gaz qui sont dans l'atmosphère viennent de la combustion de la masse ferrique incandescente (d'ailleurs, grâce au magma l'eau de mer contient 86 % d'oxygène).

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  33. Le droit de grève existe-t-il ?

    Le juriste italien Bruno Léoni conteste que la grève puisse être un droit, dès lors que le « manquement à une obligation » ne peut constituer un droit.


    le 24 mars 2023
    Par Bruno Léoni.
    Institut Coppet


    En décembre 1965, alors que l’Italie se dirigeait tout droit vers l’« automne chaud » et la rude conflictualité des années soixante, Bruno Leoni rédigeait un article dans lequel il introduisait certaines de ses thèses qu’il illustrera par la suite – sous des formes bien plus amples et approfondies – dans ses écrits fondamentaux de 1967.

    Leoni défend le marché et le caractère pacifique de l’échange et du contrat contre les logiques conflictuelles des visions syndicalistes, fortement influencées par le marxisme et par l’hypothèse d’un conflit radical entre la bourgeoisie et le prolétariat, entre le capital et le travail.

    Mais au-delà, en tant que juriste, il conteste également l’idée que la grève puisse être un droit dès lors que ce qu’il définit comme le « manquement à une obligation » ne peut constituer un droit. Si la grève est une violation contractuelle, le fait de la définir comme un droit (ce que fait la Constitution italienne) signifie ruiner d’entrée de jeu toute relation contractuelle et par conséquent toute la société libérale. Ce n’est pas par hasard que Leoni traite de la même manière la grève et le lock-out : et il condamne aussi bien la « grève » des travailleurs que celle des patrons.

    Sa recommandation conclusive est que l’on devrait au moins l’encadrer en légiférant et ce afin d’éviter les pires abus et la prévalence de toute vocation instrumentaliste visant à faire de la grève un moyen de nier tout droit et d’imposer par voie révolutionnaire la domination d’une poignée d’individus sur tous les autres.

    Ce texte – ainsi que d’autres sur le même thème – se trouve dans : Bruno Leoni, La libertà del lavoro. Scritti su concorrenza, sciopera o serrata, collana a cura dell’IBL, Treviglio – Soveria Mannelli, Leonardo Facco – Rubbettino, 2004, pp. 166, 12 euro.(C.L.)

    Texte de Bruno Leoni

    La grève ne paie pas, c’est bien connu. À chaque fois que les rémunérations salariales sont tirées vers le haut, par l’effet d’une grève « victorieuse » qui repousse les limites du marché, le marché se « venge » : augmentations des prix et réduction de la production sont les conséquences inéluctables. À cet égard, et comme toujours en économie, on en examine l’effet domino : les entreprises deviennent moins actives, pour ne pas dire passives, les investissements qui auraient pu intensifier le travail (et donc les rémunérations salariales) ne peuvent se faire, l’entreprise vacille. Réduction de l’emploi existant, emploi manqué dans les nouveaux secteurs de travail, hausse parallèle du coût de la vie : autant de corollaires inévitables des « victoires » syndicales contre le marché.

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  34. Les théoriciens de la « grève » comme moyen pour améliorer les conditions des travailleurs sont donc de mauvais économistes. Mais hélas, comme nous le verrons, la mauvaise économie génère le mauvais droit.

    L’exemple le plus éclatant de « mauvais » droit est ce que l’on appelle « droit » de grève. Ce « droit » est solennellement prévu par la Constitution à l’art. 40. Comme chacun le sait, la grève était considérée comme un délit dans le Code pénal « fasciste », de même qu’aujourd’hui, en Union soviétique et dans les autres pays communistes.

    Précisons d’emblée que l’on ne voit pas en quoi le fait de s’abstenir de travailler puisse être comparé à du vol ou à d’autres crimes condamnés par la conscience morale de tous : de fait, l’idée que la grève puisse être un crime constitue assurément une abjection dans la conscience de tout homme libre. Mais il y a un monde entre cette constatation et l’affirmation que la grève peut être considérée comme un « droit ».

    Ne perdons pas de vue en effet que « faire grève » ne veut pas simplement dire s’abstenir de travailler : cela suppose de s’abstenir de travailler dans le cadre d’un « contrat de travail en cours de validité ». En d’autres termes, cela signifie manquer à ses obligations prévues par le contrat. Naturellement, ces considérations sont également valables pour le lock-out. Si le fait de fermer les portes de l’entreprise sans motif valable peut signifier, de la part de l’entrepreneur, une violation du contrat de travail, il n’y a pas de raison pour que le lock-out soit considéré comme un « droit », bien qu’évidemment on ne puisse le condamner en tant que « délit », cela heurterait une fois encore la conscience de tous les hommes libres.

    Par ailleurs, la « solution » donnée par nos « refondateurs » à ce problème est connue : la grève est devenue un « droit » ; et ne parlons pas du lock-out. Le silence autour de ce dernier résulte d’un compromis entre ceux qui voulaient perpétuer la présomptueuse appellation de « délit » à l’égard du lock-out (comme aux temps du fascisme) et ceux qui, au contraire, en appelaient au même traitement pour le lock-out que pour la grève.

    C’est ainsi que la violation de contrat de travail commise de la part de l’employeur sous la forme d’une grève, devint un « droit », bien qu’il ne serait en aucun autre cas admis qu’une personne liée par un contrat puisse tranquillement le violer. En effet, il est bien vrai que dans notre système juridique, comme dans celui de tous les pays civilisés, il existe des cas où le manquement est autorisé : mais même dans ces cas là il appartient au juge de décider si en définitive la partie au contrat avait le droit de le faire, par exemple dans un cas de force majeure, ou dans le cas d’une rétorsion face au manquement avéré de l’autre partie, et ainsi de suite.

    Quelqu’un pourrait objecter que la grève est un « droit » dans d’autres pays également. Toutefois, nous pouvons remarquer que l’exercice d’un tel « droit » est soumis à la vérification de certaines conditions, lesquelles peuvent être validées par le juge, afin d’empêcher que les fournisseurs de main-d’œuvre ne puissent violer à tout moment et à leur guise, l’obligation contractuelle de travailler.

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  35. Cela vaut pour le pays le plus avancé industriellement parlant, les États-Unis d’Amérique. Le recours à la grève n’est envisageable qu’après une longue procédure complexe de conciliation et après avoir vérifié une série de conditions qui limitent fortement, voire empêchent complètement l’exercice arbitraire des motivations propres des parties opposées dans le rapport de travail.

    Chez nous, il n’y a rien de tout cela. L’art. 40 de la Constitution a un parfum vaguement irénique : celui-ci prévoit en effet que le « droit de grève s’exerce dans le domaine des lois qui la régulent».

    Sauf que lorsque notre Constitution est entrée en vigueur, les seules et uniques lois qui « régulaient » la grève étaient celles qui l’interdisaient en tant que délit prévu par le Code pénal. Depuis lors, aucune loi n’a été promulguée pour réguler le droit de grève.

    La Cour constitutionnelle, la Cour de cassation et le Conseil d’État (de même que les cours mineures) se sont trouvées, à plusieurs reprises maintenant, confrontées au grave problème de ce vide juridique qui s’est créé en matière de grève, et le manque de pouvoir législatif à ce sujet a été sévèrement déploré, à commencer par la Cour constitutionnelle.

    Mais dans un système de « droit écrit » comme le nôtre, dans lequel tout dépend- ou du moins feint de dépendre- de la législation, aucun juge, même à très haut niveau, n’oserait se substituer ouvertement au pouvoir législatif.

    Ce que les juges ont fait jusqu’à présent en matière de « grève » a été de toute évidence très utile.

    Mais l’œuvre des juges ne suffit pas. Une loi s’impose. Celle-ci ne pourra guère éliminer la notion arbitraire de « droit » attribuée par la Constitution. Mais elle pourra au moins en préciser les conditions d’exercice et en réduire le dommage. Par les temps qui courent, il y en a certains- parmi les travailleurs- qui ont fort heureusement compris que la grève ne paie point. Toutefois il y en a aussi qui- hélas- ont compris que la grève posée comme droit sans limites est une arme redoutablement efficace pour subvertir la société. Ayons donc un peu de courage, au moins pour une fois, et créons cette loi nécessaire. Notre pays en dépend.

    Paru sur « Il Sole 24 Ore », le 5 décembre 1965 et reproduit dans le bulletin de l’Instituto Bruno Leoni (IBL) le 12 novembre 2005. Traduction par Solène Tadié, Institut Coppet

    https://www.contrepoints.org/2023/03/24/168365-le-droit-de-greve-existe-t-il

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    1. L'encadrement est débile, vous l'avez remarqué ! (et pas seulement côté syndical).
      Chacun devrait être libre d'embaucher qui y veut et de virer qui il veut du jour au lendemain. C'est ce qui s'appelle la liberté. Chacun est libre d'aller travailler ou pas. C'est la liberté.

      Oui mais... (car il y a un 'oui mais' !), "le patron est riche et devrait payer plus" (HAHAHAHA !).
      Çà, c'est un argument qui ne regarde QUE le patron. Le patron est parfaitement libre de garder son argent en coffre (ou 'paradis fiscaux') afin d'investir plus tard dans la construction d'une usine avec 5000 employés, ou de s'acheter Rolls, Jaguar et Ferrari pour faire travailler tous les carrossiers, motoristes, électriciens, peintres et touti quanti ! Mais mais mais il y a ce 'mais', car ce n'est pas toujours le cas où le patron peut ! Paaaaarce qu'il y a l’État voleur qui va lui dérober le fruit de son travail pour en faire... en faire un grand feu de joie des piles billets fabriqués à la machine planchabillé !

      Avez vous déjà vu des grévistes défiler devant l’Élysée ? NON ! HAHAHAHAHAHA ! Ils veulent juste emmerder le monde ! Lui couper l'essence, l'électricité ou l'empêcher de circuler sur les routes !
      "Krazuki kiki, syndicats caca !" comme disait Victor Hugo.

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  36. L'économie russe se redresse alors que des dizaines de banques américaines risquent de s'effondrer


    Par Ahmed Adel
    Recherche mondiale,
    23 mars 2023


    Bien que les médias occidentaux se vantaient de la chute de 78 % des bénéfices de Sberbank en 2022 en raison des sanctions imposées par les États-Unis, le PDG German Gref reconnaissant une «année la plus difficile», il semble que le système économique américain soit celui qui est réellement au bord du gouffre alors que quatre banques se sont déjà effondrés et des dizaines d'autres devraient suivre.

    CNN a décrit la baisse des bénéfices de la banque russe comme un "effondrement" dans son titre, mais a ensuite dû admettre dans l'article que "la résilience de la Sberbank face aux sanctions a aidé le secteur bancaire russe à se remettre d'un premier semestre déficitaire en 2022".

    Cela est conforme à la conviction de Gref que les bénéfices de cette année devraient être proches du record de 1,25 billion de roubles (16,5 milliards de dollars) gagné au cours de «l'année d'avant la crise». "Notre modèle commercial a passé un autre test de force", a-t-il ajouté.

    Il est rappelé que le porte-parole présidentiel russe Dmitri Peskov a déclaré le 14 mars qu'il n'y a « pratiquement » aucun risque que la Russie soit confrontée aux retombées de l'effondrement de la SVB, ajoutant que : « Notre système bancaire a certains liens avec certains segments du système financier international, mais c'est surtout sous des restrictions illégales.

    Malgré les titres alarmistes des médias et des experts américains, Peskov s'est avéré correct car aucune banque russe ne s'est effondrée malgré les sanctions occidentales. Pendant ce temps, les répercussions complètes de la chute de SVB ne se font pas encore sentir, l'ancien dirigeant de Lehman Brothers, Lawrence McDonald, estimant que jusqu'à 50 autres banques américaines pourraient s'effondrer si les problèmes structurels ne sont pas résolus.

    "Alors Lehman a fait faillite, puis il a forcé ce système trop gros pour faire faillite, et puis, maintenant, ce choc des taux d'intérêt sur les banques régionales déplace des centaines de milliards de dollars des banques régionales vers les grandes banques... Vous auriez donc pu 50 autres faillites bancaires… à moins qu'elles ne résolvent le problème structurel », a déclaré McDonald le 22 mars.

    « Il va y avoir d'autres dégâts. Ils doivent baisser les taux et ensuite ils doivent avoir une garantie des dépôts, une garantie plus importante, c'est ce qu'ils vont proposer… C'est un renflouement. C'est essentiellement le gouvernement fédéral qui assume le risque de dépôt bancaire », a-t-il ajouté.

    En étant coupée du système bancaire occidental, la Russie est effectivement protégée de la série d'effondrements bancaires qui devrait suivre. La Russie a été confrontée à un resserrement du crédit en raison des retombées de la crise des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis en 2008, qui a finalement conduit à la crise financière mondiale, une démonstration de la façon dont elle a également été exposée aux faiblesses de l'économie américaine.

    Bien que la Russie ait été coupée de SWIFT seulement deux jours après le début de l'opération militaire spéciale, en plus de nombreuses autres restrictions occidentales, y compris un plafond de prix du pétrole de 60 dollars le baril, le président Vladimir Poutine s'est vanté de la résilience de l'économie russe .

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  37. Le FMI a indiqué que l'économie russe s'est contractée de 2,2 % en 2022 et qu'elle recommencera à croître en 2023, en augmentant de 0,3 %, puis de 2,1 % en 2024. C'est impressionnant si l'on considère que les autres pays européens, qui ne sont pas sanctionnés, seront en difficulté immensément. Le Royaume-Uni devrait se contracter de 0,6 % et l'Allemagne n'affichera qu'une croissance de 0,1 %.

    Dans le même temps, l'OCDE prévoit que la croissance économique américaine ralentira de 1,5 % cette année à 0,9 % l'an prochain. Cela est dû à des taux d'intérêt plus élevés qui ralentissent la demande. Bloomberg le 21 mars, citant des sources, a rapporté que le Département du Trésor américain étudie la possibilité de garantir tous les dépôts bancaires en cas de récession dans le secteur bancaire.

    Les crises bancaires actuelles ont contraint les économistes, y compris ceux du très estimé JPMorgan Chase, à faire de nouvelles prévisions de récession après que tout espoir de reprise ait été anéanti.

    "La Fed est confrontée à une tâche difficile mercredi, mais elle a probablement déjà dépassé le point de non-retour", ont écrit les stratèges de JPMorgan dans une note aux clients le 22 mars. "Un atterrissage en douceur semble désormais peu probable, avec l'avion en chute libre. (manque de confiance des marchés) et des moteurs sur le point de s'éteindre (prêts bancaires).

    Goldman Sachs a également fait écho à JPMorgan et a déclaré à la mi-mars que la crise bancaire pourrait porter un coup sévère à la croissance économique.

    Pour sa part, l'ancien secrétaire au Trésor Larry Summers a averti à plusieurs reprises, y compris aussi récemment que le 9 mars mais même avant la crise bancaire, que l'économie pourrait se diriger vers un «moment Wile E. Coyote», faisant référence à un personnage de Looney Tunes qui était toujours parfaitement inconscient qu'il était sur le point de toucher le sol après avoir couru au bord d'une falaise.

    Cependant, l'effondrement attendu de nombreuses banques aux États-Unis et la crise économique imminente n'ont pas découragé la détermination de l'administration Biden à armer, financer et former fanatiquement l'armée et le régime ukrainiens. Alors que des millions d'Américains sont sur le point de sortir de la classe moyenne, Washington continue d'envoyer des dizaines de milliards de dollars à l'Ukraine, et pendant ce temps, les sanctions occidentales commencent maintenant à avoir un effet minimal sur l'économie russe, les rendant ainsi effectivement presque inutile.

    https://www.globalresearch.ca/russia-economy-recovers-while-dozens-us-banks-face-collapse/5813129

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  38. Le plus grand essai CBDC au monde : un aperçu de la vision sans numéraire de l'élite pour vous


    Par Nick Giambruno
    Recherche mondiale,
    23 mars 2023


    L'eNaira est la première monnaie numérique de banque centrale (CBDC) d'Afrique.

    Les banquiers centraux, les universitaires, les politiciens et un assortiment d'élites de plus de 100 pays espérant lancer leurs propres CBDC ont suivi de près l'eNaira.

    Ils ont utilisé le Nigéria, le plus grand pays d'Afrique en termes de population et de taille de son économie, comme ballon d'essai pour tester leurs plans infâmes visant à éliminer l'argent liquide en Amérique du Nord, en Europe et au-delà.

    Êtes-vous préoccupé par les CBDC ?

    Alors vous devriez prêter attention à ce qui se passe au Nigeria.

    C'est parce qu'il y a de fortes chances que votre gouvernement adopte le même livre de jeu lorsqu'il décide d'imposer des CBDC dans votre région, ce qui pourrait être bientôt.

    Les CBDC permettent toutes sortes de choses horribles et totalitaires.

    Ils permettent aux gouvernements de suivre et de contrôler chaque centime que vous gagnez, économisez et dépensez. Ils sont un outil puissant pour les politiciens pour confisquer et redistribuer la richesse comme ils l'entendent.

    Les CBDC permettront également une ingénierie sociale sournoise en permettant aux gouvernements de punir et de récompenser les gens d'une manière qu'ils ne pouvaient pas auparavant.

    Les CBDC sont, sans aucun doute, un instrument d'asservissement. Ils représentent un bond en arrière quantique dans la liberté humaine.

    Malheureusement, ils arrivent bientôt...

    Les gouvernements désigneront probablement les CBDC comme la «solution» lorsque la prochaine crise réelle ou artificielle frappera, ce qui n'est probablement pas loin.

    C'est pourquoi vous devez prêter attention à ce qui se passe au Nigeria. De cette façon, vous pouvez savoir à quoi vous attendre et prendre des mesures préventives.

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  39. Voici les cinq principales idées de l'eNaira.

    Insight #1: Ne mordez pas à l'hameçon… Rejetez les incitations CBDC
    Au Nigéria, le gouvernement a mis en place des remises et d'autres incitations pour accroître l'adoption d'eNaira.

    En Amérique du Nord et en Europe, attendez-vous à ce que le gouvernement exige que les CBDC reçoivent des prestations sociales, un revenu de base universel potentiel, des soi-disant «chèques de réduction de l'inflation», ou quel que soit le prochain programme de cockamamie.

    Pensez à ces incitations comme le fromage dans une souricière.

    Insight # 2: Mouvements simultanés pour éliminer l'argent
    Pour aider à stimuler l'adoption d'eNaira, le gouvernement nigérian a annoncé un plan visant à supprimer le cours légal de divers billets de grande valeur, les rendant sans valeur.

    Selon la Banque mondiale, plus de 55 % de la population adulte du Nigeria n'a pas de compte bancaire et dépend de l'argent liquide.

    Le gouvernement nigérian devait savoir que l'élimination progressive de l'argent liquide serait un désastre pour la majorité de la population, mais il a quand même avancé, tant pis pour la démocratie.

    Lorsque votre gouvernement impose une CBDC, attendez-vous à des mesures simultanées pour forcer les gens à sortir de l'argent, quels qu'en soient les coûts.

    Ces mesures pourraient prendre de nombreuses saveurs, mais je parierais qu'elles chercheraient d'abord à éliminer progressivement les grosses coupures en supprimant leur statut légal.

    Nous voyons déjà cela se produire…

    Par exemple, l'UE a déjà supprimé le billet de 500 euros.

    Le billet de 100 $ est le plus gros en circulation aux États-Unis, mais cela n'a pas toujours été le cas. À un moment donné, les États-Unis avaient des billets de 500, 1 000, 5 000 et même 10 000 dollars.

    Le gouvernement a éliminé ces gros projets de loi en 1969 sous prétexte de mener la guerre contre (certaines) drogues.

    Le billet de 100 $ est le plus gros depuis. Mais il a beaucoup moins de pouvoir d'achat qu'en 1969. Des décennies d'impression monétaire effrénée ont dégradé le dollar. Aujourd'hui, un billet de 100 $ achète moins de 12 $ en 1969.

    Même si la Réserve fédérale a dévalué le dollar de plus de 88 % depuis 1969, elle refuse toujours d'émettre des billets de plus de 100 $.

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  40. Avec les CBDC à l'horizon, je pense que non seulement le gouvernement américain n'émettra jamais une autre facture supérieure à 100 $, mais qu'il cherchera probablement à éliminer progressivement la facture de 100 $ sous divers prétextes.

    Insight #3 : Restrictions bancaires
    La plupart des gens considèrent l'argent qu'ils déposent à la banque comme un bien personnel qu'ils possèdent.

    Mais ce n'est pas vrai.

    Une fois que vous avez déposé de l'argent à la banque, ce n'est plus votre propriété. Au lieu de cela, c'est la banque, et ils peuvent à peu près en faire ce qu'ils veulent.

    Ce que vous possédez vraiment, c'est la promesse de la banque de vous rembourser. C'est une responsabilité non garantie, ce qui fait de vous techniquement et légalement un créancier de la banque.

    Et puisque le système bancaire est étroitement lié au gouvernement partout, il est prudent de s'attendre à ce que les gouvernements imposent davantage de restrictions sur les comptes bancaires lors des débuts des CBDC.

    C'est exactement ce qui s'est passé au Nigeria.

    Des limites de retrait en espèces et des restrictions sur les transactions par carte de débit ont été imposées, entre autres mesures. De plus, les contrôles de capitaux rendaient difficile l'envoi d'argent hors du pays.

    Je ne serais pas surpris de voir la conversion forcée des dépôts bancaires en eNaira - à un taux défavorable.

    Voici la ligne du bas. Attendez-vous à ce que toutes sortes de restrictions - et d'éventuelles confiscations - soient imposées sur les comptes bancaires lors de la libération d'une CBDC.

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  41. Idée n° 4 : Hausse de l'inflation
    Au milieu du déploiement d'eNaira, le Nigeria connaît certains des niveaux d'inflation les plus élevés de son histoire.

    Ce n'est pas surprenant. Les CBDC permettent au gouvernement de déprécier encore plus facilement la monnaie.

    Il est donc raisonnable de s'attendre à plus d'inflation lorsque les CBDC arrivent en ville.

    Insight # 5: Troubles sociaux
    Dans un autre développement prévisible, des Nigérians frustrés sont descendus dans la rue face aux actions du gouvernement visant à restreindre les liquidités et les comptes bancaires. Il y a eu une violente bousculade pour échanger de vieux billets avant que le gouvernement ne les juge sans valeur. Des émeutes ont éclaté en plusieurs endroits.

    Il y a de fortes chances que les restrictions destructrices imposées aux côtés des CBDC puissent créer des troubles sociaux n'importe où .

    Conclusion
    Pour résumer, voici les cinq principales idées de l'expérience CBDC du Nigeria.

    Insight #1: Ne mordez pas à l'hameçon… Rejetez les incitations CBDC

    Insight # 2: Mouvements simultanés pour éliminer l'argent

    Insight #3 : Restrictions bancaires

    Idée n° 4 : Hausse de l'inflation

    Insight # 5: Troubles sociaux

    Alors que les CBDC arrivent dans votre quartier, vous savez maintenant à quoi vous attendre.

    Les gouvernements désigneront probablement les CBDC comme la «solution» lorsque la prochaine crise réelle ou artificielle frappera, ce qui n'est probablement pas loin.

    Il y a de fortes chances que davantage d'inflation et de chaos financier arrivent bientôt.

    Êtes-vous prêt pour cela?

    C'est pourquoi je viens de publier un guide PDF urgent, " Survivre et prospérer pendant la crise économique la plus dangereuse depuis 100 ans ". Téléchargez ce rapport gratuit pour découvrir les 3 meilleures stratégies que vous devez mettre en œuvre aujourd'hui pour vous protéger et potentiellement gagner.

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    https://www.globalresearch.ca/world-largest-cbdc-trial-preview-elite-cashless-vision-you/5813187

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  42. Podcast TKP : Krach bancaire, monnaie de banque centrale et traitement Covid


    22 mars 2023
    par Thomas Oysmuller


    Peter F. Mayer et Thomas Oysmüller discutent des développements politiques et scientifiques les plus importants de ces derniers jours et donnent un aperçu de la nouvelle semaine.

    Quelles sont les choses importantes de la semaine dernière qui ne se trouvent pas dans le courant dominant ? Qu'est-ce qui sera important cette semaine ? Peter F. Mayer et Thomas Oysmüller parlent des développements politiques et des découvertes scientifiques en 20 minutes environ. " Die Woche bei TKP " est publié (généralement) chaque semaine tous les mardis à 6 heures du matin, en format audio et vidéo.

    Thèmes :
    - Crash financier et monnaie numérique de banque centrale
    - Traitement Covid

    Sur Spotify :

    Sur Rumble :

    Articles discutés :

    Turbulences bancaires et boursières : contexte – qu'est-ce qui s'en vient ?

    Au milieu du krach bancaire

    Comment la crise bancaire prépare la monnaie numérique de banque centrale

    Le secrétaire à la Santé de Floride, Joseph Ladapo: les vaccins à ARNm COVID-19 ont un «profil de sécurité terrible»

    Le gouvernement autrichien de Floride à St.Pölten

    https://tkp.at/2023/03/22/tkp-podcast-bankencrash-zentralbankgeld-und-covid-aufarbeitung/

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  43. Piller la tirelire du contribuable


    De David Stockman
    23 mars 2023


    Janet Yellen est une émission d'horreur anti-prospérité continue et la raison est assez évidente. Elle a été endoctrinée à Yale par le grand-père des disciples américains du professeur Keynes, James Tobin, à la fin des années 1960 et a passé la plupart de ses années depuis lors à pontifier dans le milieu universitaire ou à dicter de la Fed.

    Alors maintenant, avec l'arrivée de preuves criantes que le système bancaire a désespérément besoin de l'effet disciplinant de la fuite des déposants, elle sort carrément pour avoir euthanasié les 9 000 milliards de dollars de dépôts encore non assurés dans le système bancaire américain.

    Mais allons droit au but. Les banques qui ne sont pas disciplinées par leurs déposants et qui ne risquent pas de fuir les dépôts sont des institutions dangereuses. Ils laissent les dirigeants des banques libres de se balancer vers les clôtures du côté actif de leurs bilans sans craindre que des déposants attentifs ne déplacent leur argent vers des pâturages plus sûrs.

    Pour pleurer à chaudes larmes. C'était déjà assez grave au cours des dernières années, lorsque les dépôts étaient très bon marché et que des crétins comme ceux qui dirigeaient SVB ont décidé de charger leurs bilans avec des actifs d'une durée de 10 à 30 ans contre des dépôts à vue au jour le jour, dont la plupart n'étaient pas assurés.

    Pour le moment, cela leur a permis de réaliser des bénéfices démesurés et de récolter les bénéfices conséquents de la flambée des stock-options, mais ces « bénéfices » étaient bidon comme un billet de deux dollars. C'est parce qu'ils étaient générés par des actifs à revenu fixe à long terme, dont les prix n'avaient nulle part où aller sauf à la baisse.

    Sans aucun doute, voici le rendement ajusté de l'inflation sur l'UST à 10 ans jusqu'au début de la campagne anti-inflationniste tardive de la Fed en mars 2022. Personne sensé n'aurait dû croire que ces rendements profondément sous-marins étaient durables ; et aucun banquier capable de gérer ne serait-ce qu'une coopérative de crédit à Podunk Iowa n'aurait fait correspondre les dépôts au jour le jour avec ces titres à long terme - des investissements qui se dirigeaient absolument vers une chute de valeur.

    En effet, au plus bas de mars 2022, le rendement réel de l'UST à 10 ans s'élevait à -6,4 %, le niveau le plus bas des 60 ans indiqué dans le graphique, et sans aucun doute le taux le plus bas jamais enregistré, car avant cette date, la banque centrale du pays croyaient en fait à une monnaie saine, à une inflation nulle et à des taux d'intérêt basés sur le marché.

    En un mot, toute personne ayant acheté des bons du Trésor à long terme ou des titres d'agence au bas de la ligne violette du graphique ci-dessous aurait dû se faire examiner la tête. Et très certainement, ils n'auraient pas dû gérer une banque de plusieurs milliards.

    Rendement corrigé de l'inflation sur 10 ans UST, 1962 à mars 2022

    - voir graph sur site -

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  44. Néanmoins, Janet Yellen et ses camarades clowns de Washington se sont réchauffés la semaine dernière en renflouant 155 milliards de dollars de dépôts non assurés à la SVB - des dépôts qui avaient été mis en danger sans raison par une direction imprudente lors d'une virée en bourse.

    À savoir, entre 2020 et 2021, les actifs de SVB ont presque doublé, passant de 115 milliards de dollars à 211 milliards de dollars, tandis que la partie HTM (titres détenus jusqu'à l'échéance) de ce bilan a littéralement explosé de 17 milliards de dollars à 98 milliards de dollars. Et plus de 95 % de cet énorme livre HTM avaient des échéances de 10 ans ou plus !

    Voici la chose. Ces imbéciles ont massivement dépareillé leur livre même sans la protection de l'assurance-dépôts. Que va-t-il bien se passer lorsque les dépôts seront assurés à 100 % ?

    Plus important encore, rien ne remplace les sanctions destructrices de carrière lorsqu'elles résultent de l'imposante incompétence incarnée par l'explosion de banques comme SVB. Pourtant, à cet égard, il s'avère que l'un des principaux responsables financiers de SVB avait apparemment reçu sa formation financière chez, eh bien, Lehman et Enron !

    Donc, si rien d'autre, nous avons besoin de la fuite des dépôts et des faillites bancaires pour purger les mauvais acteurs, les incompétents et les cow-boys téméraires du secteur bancaire. Pourtant, la politique de facto est désormais qu'aucun déposant ne peut perdre d'argent, aucune banque ne peut faire faillite et le CV de personne ne doit être terni.

    Quoi qu'il en soit, ce n'est pas du capitalisme de marché. Et cela va conduire à un gaspillage massif et à un mauvais investissement, et non à une prospérité alimentée par les banques.

    En tout état de cause, le graphique ci-dessous montre que le système bancaire est déjà extrêmement dangereux, et qu'aggraver le risque via une assurance des dépôts à 100 % reviendrait à allumer le match.

    En un mot, au cours de la dernière décennie, en particulier, la Fed a inondé les marchés financiers avec tant de liquidités que le système bancaire a été littéralement noyé dans les dépôts et les réserves excédentaires. Comme indiqué ci-dessous, les dépôts du système bancaire ont historiquement représenté environ 40 % du PIB, mais depuis le début du siècle, ce ratio est devenu vertical, atteignant plus de 70 % du PIB pendant les périodes les plus intenses d'impression monétaire en 2020-2021. .

    L'inondation de la zone par les dépôts a été particulièrement aiguë depuis le pic d'avant la crise en novembre 2007. Au cours des 15 années qui ont suivi, le total des dépôts bancaires est passé de 6 600 milliards de dollars à 17 600 milliards de dollars ou de 6,2 % par an. Et depuis mars 2020, ce taux de croissance s'est accéléré pour atteindre près de 10 % par an.

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  45. En revanche, depuis le quatrième trimestre 2007, le PIB nominal n'a augmenté que de 3,8 % par an. Pourtant, toutes choses égales par ailleurs, l'épargne et les dépôts bancaires qui en résulteraient auraient augmenté au même rythme que le PIB. Ils ont en fait augmenté à près du double du taux du PIB, bien sûr, parce que la Fed faisait fonctionner les presses à imprimer si chaudes qu'une grande partie de l'argent frais n'a jamais quitté le système financier, revenant plutôt dans le système bancaire.

    Dépôts bancaires en pourcentage du PIB, 1962 à 2022

    - voir graph sur site -

    Inutile de dire que tous ces dépôts ont dû être mis à contribution et des directions agressives ont rapidement compris le nouveau jeu de balle bancaire. À savoir, sous le régime réglementaire post-Dodd-Frank, le système bancaire est passé d'un système limité par les réserves de liquidités (pour faire face à une augmentation subite des retraits des déposants) à un système prétendument axé sur le capital sur la base des normes élaborées par la Banque pour Règlements internationaux.

    Si les régulateurs s'étaient contentés d'opter pour des ratios de capital à la vanille, le nouveau régime n'aurait peut-être pas été un désastre total. Mais naturellement, les lobbies bancaires ont mis la main sur le processus d'élaboration des règles et ont déterminé qu'un chat n'était pas un chat.

    Autrement dit, tous les actifs n'étaient pas traités de la même manière lorsqu'il s'agissait de calculer les ratios de capital. En fait, la dette publique a été jugée sans risque, ne nécessitant aucun apport en capital. Les banques ont donc fait ce que les régulateurs laissaient entendre qu'elles devaient faire : elles ont accumulé des dettes gouvernementales et d'agences parce que cela nécessitait beaucoup moins de capital.

    À son tour, ce régime « sans capitalisation » était excellent pour les cours des actions et les options d'achat d'actions des dirigeants. Au lieu d'investir une bonne partie des bénéfices dans le capital pour la croissance, ils l'ont plutôt alloué aux dividendes et aux rachats d'actions. Les joueurs des marchés boursiers étaient ravis.

    Par exemple, sur les 258 milliards de dollars de bénéfice net de JPMorgan publiés sur la période 2015-2022, environ 189 milliards de dollars ou 73 % ont été versés aux actionnaires sous forme de rachats d'actions (102 milliards de dollars) et de dividendes (87 milliards de dollars). Au cours de la même période, cependant, le total des actifs de JPM est passé de 2 352 milliards de dollars en 2015 à 3 666 milliards de dollars en 2022.

    Étant donné que la Fed alimentait l'inflation des actifs et réprimait les taux d'intérêt du marché monétaire au cours de la même période, cette croissance de 56 % de l'actif total équivalait à une presse à imprimer. La marge nette d'intérêts de la banque a grimpé en flèche, entraînant une croissance de son revenu net et une augmentation de sa capitalisation boursière de 225 milliards de dollars en 2015 à un sommet de 500 milliards de dollars fin 2021.

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  46. Mais toute cette magie des actionnaires n'était pas seulement due au fait que Jamie Dimon est une sorte d'Einstein financier des derniers jours. La capitalisation boursière d'un demi-billion de dollars de JPM était en partie due au régime de réglementation à faible capitalisation.

    Ainsi, en 2015, le ratio des fonds propres comptables sur le total des actifs de JPM s'élevait à 10,50%, ce qui serait minimalement sûr dans un monde sans «too-big-to-fail». Mais en l'occurrence, en 2022, son ratio de fonds propres était tombé à seulement 7,97 %, la banque ayant fait le plein de titres publics sans capital.

    L'implication de cela est simple. Pour maintenir son ratio de fonds propres de 2015, JPM aurait eu besoin de 385 milliards de dollars de fonds propres comptables d'ici 2022, et non des 292 milliards de dollars qu'il a réellement déclarés. Ainsi, pour réaliser réellement la croissance robuste des actifs qui a alimenté ses gains de bénéfices considérables, il aurait dû conserver 93 milliards de dollars de plus de son revenu net au cours de la période.

    C'est-à-dire que ses versements à Wall Street sous forme de rachats d'actions et de dividendes auraient été réduits de moitié ! Les joueurs n'auraient pas été aussi contents.

    Inutile de dire que sur la base de cette illustration, il est facile de comprendre pourquoi les banques se sont empressées d'acheter des gouvernements à long terme. Il a considérablement conservé le capital, permettant des versements complets de dividendes et des rachats d'actions.

    D'un autre côté, la raison apparente de la Fed pour inonder le système financier de crédit bon marché était de faire grimper les niveaux de prêt bancaire, et ainsi d'alimenter une croissance économique plus forte. Mais encore une fois dans le cas de JPM, il est évident que cela ne s'est pas produit.

    En 2015, son portefeuille de prêts s'élevait à 824 milliards de dollars, ce qui représentait 64,4 % de ses 1,28 billion de dollars de dépôts. En 2022, cependant, son portefeuille de prêts n'a augmenté que modestement pour atteindre 1,11 billion de dollars, mais cela ne représentait que 47,7% des dépôts, qui avaient grimpé à 2,34 billions de dollars.

    En bref, même si c'était une bonne idée de stimuler artificiellement plus de prêts, ce qui n'est pas le cas, cela ne s'est pas produit malgré toutes les impressions monétaires imprudentes de la Fed. Au lieu de cela, l'argent frais a afflué dans les banques, qui ont acheté des obligations d'État et ont ainsi aidé le contingent d'emprunts et de dépenses du Congrès, tout en permettant à des directions bancaires imprudentes d'accepter des quantités massives de titres du Trésor et d'agences à long terme. -au bas d'un cycle de taux d'intérêt qui ne se reverra pas avant des décennies, voire jamais.

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  47. Pourtant, malgré ces réalités, Yellen a lancé dimanche après-midi dernier une campagne visant à affaiblir davantage le système bancaire en abolissant essentiellement les derniers vestiges de l'examen et de la discipline des déposants. Nous faisons référence à l'abominable renflouement de tous les déposants de la SVB et de la Signature Bank, mais surtout au soi-disant Bank Term Facility Program (BTFP). Ce dernier était déjà assez mauvais, puisqu'il permettait aux banques d'emprunter 100 cents sur le dollar contre des obligations à 30 ans qui ont perdu 40 % de la valeur marchande l'an dernier.

    Mais maintenant, Yellen est devenu complètement attardée, suggérant des garanties pures et simples de tous les dépôts, quelle que soit leur taille :

    "Les mesures que nous avons prises ne visaient pas à aider des banques ou des catégories de banques spécifiques. Notre intervention était nécessaire pour protéger l'ensemble du système bancaire américain », a déclaré Yellen. "Et des actions similaires pourraient être justifiées si les petites institutions subissent des ruées vers les dépôts qui présentent un risque de contagion."

    Comme le Wall Street Journal l'a noté ce matin, "le bruit et la fureur des demandes d'assurance universelle des dépôts augmentent". Par exemple, le geignard chronique de Wall Street et gamin autorisé, Bill Ackman, exige que son bacon soit sauvé via une assurance-dépôts à 100%. Mais il en va de même pour Elon Musk, généralement sensé (en matière de politique publique).

    Comme la presse financière l'a rapporté à bout de souffle cet AM, le personnel du département du Trésor examine si les régulateurs fédéraux disposent d'une autorité d'urgence suffisante pour assurer temporairement les dépôts supérieurs au plafond actuel de 250 000 $ sur la plupart des comptes sans le consentement formel d'un Congrès profondément divisé, selon des personnes ayant connaissance de les discussions.

    La phrase en gras vous dit tout ce que vous devez savoir. Comment diable, après au moins 40 ans de refus du Congrès d'assurer les dépôts bancaires à 100 %, quelle que soit leur taille, pouvez-vous prendre une décision légitime d'assumer une responsabilité de 9 000 milliards de dollars au nom des contribuables par décret exécutif ?

    En effet, si ce n'est pas une décision à prendre par les représentants du peuple, nous ne savons pas ce que c'est - si vous voulez même prétendre que nous avons une démocratie.

    Après tout, une assurance-dépôts à 100 % signifierait que le fonds FDIC de 125 milliards de dollars garantirait 18 000 milliards de dollars de dépôts. Ils peuvent dire que les fonds nécessaires - qui pourraient atteindre des centaines de milliards, voire des billions dans certains scénarios de perte - proviendraient des primes d'assurance FDIC, mais allez. Ce serait une taxe géante sous n'importe quel autre nom, car les 108 millions de ménages américains ayant des comptes bancaires paieraient en fin de compte la prime sous la forme de taux plus bas sur leurs dépôts.

    Sans surprise, bien sûr, les lobbies de Washington se sont déjà largement impliqués dans la tentative de forcer cette action profondément anti-démocratique. À savoir, la Mid-Size Bank Coalition of America, qui comprend des banques dont les actifs peuvent atteindre 100 milliards de dollars, a exhorté les régulateurs à lever le plafond actuel de l'assurance-dépôts, selon une lettre du 17 mars examinée par Bloomberg. L'organisation s'est dite préoccupée par le fait que, si un autre prêteur régional fait faillite, davantage de déposants transféreront leur argent vers les plus grandes banques du pays, quelle que soit la santé sous-jacente de leurs plus petits concurrents.

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  48. Et alors !

    Peut-être ces petits banquiers vertueux auraient-ils dû penser au risque de fuite des dépôts lorsqu'ils ont chargé leurs bilans d'actifs à rendement plus élevé comportant à la fois des risques de taux d'intérêt et/ou de crédit. En l'absence de ces facteurs, en fait, il n'y a aucune raison pour qu'une banque conservatrice soit exposée au risque de fuite des dépôts ou incapable de résister à une fuite temporaire en empruntant au guichet d'escompte de la Fed.

    C'est exactement ce qui s'est passé la semaine dernière. La variation hebdomadaire des emprunts au guichet d'escompte a grimpé à 138 milliards de dollars, presque à égalité avec le gain de 180 milliards de dollars au cours de la traumatisante première semaine d'octobre 2008.

    Variation hebdomadaire des emprunts au guichet d'escompte de la Fed, 1980 à 2023

    - voir graph sur site -

    Bien sûr, les pleurnichards de la brigade des banquiers de petite et moyenne taille n'aiment pas la fenêtre d'escompte parce qu'il y aurait une stigmatisation qui y est attachée et parce que le taux d'escompte actuel est de 4,75 %, bien au-dessus de leurs coûts de dépôt moyens. En bref, ils veulent de l'argent bon marché de l'Oncle Sam afin qu'ils puissent gérer une inadéquation actif/passif, enregistrer des bénéfices considérables et rire jusqu'au compte bancaire pour leurs options d'achat d'actions.

    En fin de compte, nous arrivons vraiment au bout du chemin avec cette forme de capitalisme de copinage et de socialisation des pertes pour les grands qui portent le pantalon long.

    Alors que les suspects bipartites habituels sont maintenant occupés à adopter une législation portant la limite de l'assurance-dépôts à bien au-dessus de 250 000 $, au moins le House Freedom Caucus a compris ce qui est en jeu et s'est prononcé fermement contre une garantie à 100 %.

    Puisqu'ils ont remporté une option pour demander la destitution du président McCarthy au moment de son élection au poste, espérons qu'ils seront prêts, disposés et capables de l'utiliser lorsqu'un semblant de législation sur l'assurance-dépôts à 100% sera présenté à la Chambre. C'est ce qui est vraiment en jeu.

    "Toute garantie universelle sur tous les dépôts bancaires, qu'elle soit implicite ou explicite, consacre un précédent dangereux qui encourage simplement le futur comportement irresponsable à être payé par ceux qui ne sont pas impliqués et qui ont suivi les règles", a déclaré le House Freedom Caucus dans un communiqué.

    Reprinted with permission from David Stockman’s Contra Corner.

    https://www.lewrockwell.com/2023/03/david-stockman/raiding-the-taxpayer-piggy-bank/

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  49. Alors que les animaux ravageurs des cultures atteignent un niveau record, la crise alimentaire frappe le Sri Lanka à la recherche de solutions


    Par Malaka Rodrigue
    Recherche Asie-Pacifique,
    22 mars 2023


    Les dommages aux cultures causés par les animaux sauvages au Sri Lanka au cours du premier semestre 2022 ont totalisé environ 144 989 tonnes métriques de 28 types de cultures, dont le paddy (les riz non décortiqué) et les légumes, et 93 millions de noix de coco, entraînant une perte globale de 30 215 millions de roupies sri-lankaises (87,5 millions de dollars) , selon une nouvelle estimation.

    Le macaque toque arrive en tête de la liste des ravageurs des récoltes, suivi du sanglier, de l'éléphant, du paon, de l'écureuil géant et du porc-épic avec cinq types de cultures les plus endommagées : noix de coco, paddy, légumes, maïs et bananes.

    Un comité de haut niveau composé d'experts en agriculture, en sciences vétérinaires, en zoologie, en sciences naturelles et en écologie de la conservation a conclu que le contrôle de la population de certains de ces animaux pourrait devoir être sérieusement envisagé.

    Les experts recommandent également une approche basée sur les données et la science pour résoudre le problème avant qu'il ne s'aggrave davantage, car différentes régions peuvent connaître différentes facettes du problème, nécessitant des solutions diverses.

    *

    Arjuna Jinadasa possède un terrain plein de cocotiers à Kurunegala, dans le nord-ouest du Sri Lanka, où il profite d'une bonne production d'environ 3 000 noix de coco par mois. La cuisine traditionnelle du Sri Lanka étant fortement tributaire du lait de coco, c'est une culture très demandée. Jinadasa a réalisé des bénéfices importants grâce à sa plantation jusqu'à récemment, lorsque les attaques aériennes quotidiennes des singes ont commencé à avoir un impact sur la récolte.

    "Ces singes détruisent au moins 200 jeunes noix de coco par jour, et maintenant mon rendement mensuel est réduit à environ 250 noix de coco", explique Jinadasa. Le fermier a essayé de nombreuses méthodes non létales pour éloigner les singes, mais le succès a été de courte durée, car les primates s'y sont habitués.

    Le Sri Lanka compte trois espèces de singes, mais le macaque toque endémique (Macaca sinica) est également le plus problématique. Les plantations de noix de coco dans de nombreuses régions sont également souvent soumises à des attaques aériennes par des écureuils géants grisonnants ( Ratufa macroura ), car ils mangent de jeunes noix de coco. Le ministre sri-lankais de l'agriculture, Mahinda Amaraweera, affirme que près de 100 millions de noix de coco sont détruites par des singes et des écureuils géants chaque année, entraînant une perte d'environ 6 638 millions de roupies sri-lankaises (19,3 millions de dollars).

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  50. Amaraweera fait ce commentaire sur la base d'une estimation préliminaire des dommages aux cultures causés par les animaux sauvages compilée par l'Institut de recherche et de formation agraires Hector Kobbekaduwa. Le rapport est basé sur des données recueillies par le Département du développement agraire, et il répertorie la noix de coco comme la culture la plus touchée, suivie du paddy, des légumes, du maïs et des bananes. Le macaque toque arrive en tête de liste des ravageurs des récoltes, suivi du sanglier (Sus scrofa), de l'éléphant d'Asie (Elephas maximus), du paon indien (Pavo cristatus), de l'écureuil géant (Ratufa macroura) et du porc-épic indien (Hystrix indica).

    Les macaques toque et les écureuils géants causent les pires dégâts aux noix de coco, tandis que les éléphants, les sangliers et les paons ciblent principalement le paddy (riz), l'aliment de base du Sri Lanka. Les porcs-épics ont tendance à endommager les jeunes cocotiers et les légumes.

    Perte financière massive

    Le rapport estime les pertes financières causées par les dommages aux cultures dus aux animaux sauvages au premier semestre 2022 à 30 215 millions de roupies sri-lankaises (87,5 millions de dollars). « Le Sri Lanka est confronté à une grave crise économique et la dévastation enregistrée des récoltes intensifie la crise alimentaire à laquelle nous sommes déjà confrontés ici. Le gouvernement cherche des moyens de réduire la population d'animaux sauvages identifiés considérés comme des ravageurs agricoles », a déclaré Amaraweera à Mongabay.

    Dans ce contexte, de nombreuses questions ont été posées sur le fait que le gouvernement était obligé d'envisager l'abattage comme une solution. "Nous n'avons pas encore décidé, mais nous devons trouver de toute urgence des moyens de contrôler ces ravageurs", déclare Amaraweera.

    L'intensification du conflit homme-éléphant au Sri Lanka est également liée au pillage des récoltes. Les éléphants causent des dégâts substantiels aux cultures, en particulier au paddy et aux bananes ; mais même si le problème continue de s'aggraver, le statut de l'animal en tant qu'espèce en voie de disparition rend difficile la recherche de solutions faciles et appelle des pratiques de gestion urgentes et alternatives, explique Amaraweera.

    En décembre 2022, le ministère de l'Agriculture a convoqué une réunion d'experts de divers domaines, notamment des naturalistes, des agriculteurs et des écologistes, pour discuter de solutions. "Il s'agit d'un problème complexe qui n'a pas de solutions simples et toutes faites", déclare Buddhi Marambe de la Faculté d'agriculture de l'Université de Peradeniya, qui a dirigé les travaux du comité. Il existe différents types de parties prenantes et différentes opinions, mais tous conviennent que ces populations animales gênantes et nuisibles aux cultures doivent être contrôlées, a déclaré Marambe à Mongabay.

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  51. Le comité continue de discuter de nombreuses solutions possibles allant des translocations aux méthodes de stérilisation et de dissuasion, mais les recommandations sont encore à venir, dit Marambe.

    "Nous convenons qu'il existe un besoin sérieux de mécanismes de contrôle efficaces, mais ces solutions doivent être basées sur des études scientifiques", déclare l'écologiste bien connue Hemantha Withanage du Center for Environmental Justice. "Nous devons d'abord déterminer si ces populations animales ont réellement augmenté ou si les animaux se sont déplacés de la nature vers les habitats humains".

    Withanage dit qu'il est nécessaire d'enrichir les habitats des forêts protégées afin qu'au moins les animaux problématiques près des lisières de la forêt puissent être chassés vers leurs habitats naturels. La perte de l'équilibre écologique pourrait également être un facteur contributif au problème. Une réduction des prédateurs naturels peut augmenter ces populations de ravageurs. Un exemple est la réduction significative des populations de chacals sri-lankais (Canis aureus naria), qui a conduit à des populations de paons florissantes, dit-il.

    Il ne s'agit pas seulement de dommages aux cultures; ces animaux harcèlent également les villageois, de sorte que leurs griefs doivent également être pris en compte lors de la recherche de solutions, ajoute Withanage, soulignant que le problème du macaque toque va bien au-delà des dommages aux cultures. Les singes envahissent les maisons, volent de la nourriture et perturbent les ménages, ce qui empêche les gens de laisser les portes et les fenêtres ouvertes pendant la journée, explique Dilan Chathuranga. Même si nous bloquons les entrées, ces primates très intelligents trouvent un moyen d'entrer. Seuls ceux qui font face à cette situation comprennent la souffrance, dit Chathuranga à Mongabay.

    Programmes de stérilisation

    Ashoka Dangolla de la faculté vétérinaire de l'Université de Peradeniya essaie de résoudre le problème depuis plus de deux décennies et affirme que l'approche de la translocation ne fonctionne pas. La principale méthode utilisée est la stérilisation des singes femelles et leur remise en liberté ultérieure aux troupes. C'est une tâche ardue, mais elle peut donner des résultats à long terme, dit Dangolla.

    "D'abord, vous devez les attraper, puis les emmener en chirurgie. Au départ, nous enlevions les utérus, mais les singes se font souvent retirer les points de suture et commencent à saigner », ajoute-t-il. "Maintenant, nous effectuons une laparoscopie connue sous le nom de chirurgie en trou de serrure pour effectuer la stérilisation et c'est relativement plus sûr", a déclaré Dangolla à Mongabay.

    Une troupe de singes a un mâle alpha qui gagne le droit de s'accoupler avec toutes les femelles d'une troupe. Théoriquement, ce mâle alpha ne permettra à aucun autre mâle de toucher les femelles, donc beaucoup pensent que la castration du mâle alpha peut conduire à un contrôle de la population chez les singes et peut s'avérer efficace. "Mais il y a de jeunes singes mâles qui parviennent à attirer les femelles lorsque le mâle alpha n'est pas là et qui en profitent pour s'accoupler avec des femelles, donc castrer uniquement le mâle alpha peut échouer", explique Dangolla.

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  52. Même si des mécanismes de contrôle des animaux sont appliqués dans d'autres pays, il serait difficile de les exécuter au Sri Lanka, où les facteurs culturels et religieux, y compris la compassion envers les animaux, ne sont pas facilement contestés. Pour ajouter à la complexité, certains des animaux problématiques sont également en voie de disparition, et l'écureuil géant grisonnant est l'animal national du Sri Lanka.

    Le paon est considéré comme le véhicule (Vahana) du dieu hindou Skanda et jouit d'un statut culturel particulier. Skanda est vénéré par la plupart des Sri Lankais, quelle que soit leur religion, donc les gens ne veulent pas faire de mal au paon.

    « C'est pourquoi il faut une approche scientifique. Nous devons analyser l'énormité du problème, sa croissance et son impact sur la société et chercher une réponse scientifique. L'ancienne façon de penser ne peut qu'aggraver le problème », déclare Thasun Amarasinghe, herpétologue sri-lankais à l'Université d'Indonésie.

    "Si nous adoptons l'approche de ne pas faire de mal aux animaux en raison de croyances religieuses, alors on ne peut pas se débarrasser des souris parce que le rat est le véhicule de Ganesh, un autre dieu hindou", dit Amarasinghe, soulignant la nécessité de surmonter les frontières religieuses culturelles pour trouver un solution scientifique.

    Solutions basées sur les données

    Il devrait y avoir une approche basée sur les données pour comprendre la dynamique des populations de ces espèces problématiques, disent les chercheurs. Dans d'autres pays, les permis de chasse sont délivrés après une évaluation scientifique des populations. Par exemple, si le nombre de femelles augmente, le nombre à contrôler sera évalué et certains permis seront délivrés pour chasser uniquement le nombre autorisé de femelles. Il peut y avoir des années au cours desquelles aucun permis de chasse n'est délivré si la population est sous contrôle, explique Amarasinghe à Mongabay.

    Des augmentations soudaines de la population peuvent avoir un impact sur la biodiversité indigène en plus des dommages aux cultures causés par certains de ces ravageurs. Le paon était limité à la zone sèche du Sri Lanka, mais maintenant l'oiseau peut être trouvé au cœur de la zone humide plus près des forêts tropicales et même dans les collines près des forêts nuageuses. Ceux-ci abritent de nombreux reptiles endémiques dont se nourrissent les paons. Cela pourrait rompre l'équilibre écologique critique, dit Amarasinghe.

    Au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs indications que malgré l'énormité du problème des ravageurs agricoles, le gouvernement ne considérerait pas leur destruction comme faisant partie de la solution.

    « Il est même dangereux de donner de tels signaux, car la loi n'a pas encore été modifiée. L'abattage de la plupart de ces animaux est toujours illégal », déclare Jagath Gunawardana, avocat spécialiste de l'environnement et naturaliste. Gunawardane était également membre du comité convoqué en décembre 2022 pour envisager des solutions, mais il dit que même les membres du comité d'experts n'ont pas reçu le rapport sur les dommages aux cultures par les animaux sauvages. Il est important d'examiner attentivement le rapport, car le niveau de dommages aux cultures causés par les animaux sauvages semble très élevé. Cependant, le rapport complet n'a toujours pas été partagé avec le comité d'experts, dit Gunawardane.

    https://www.asia-pacificresearch.com/crop-raiding-animals-reach-all-time-high-food-crisis-hit-sri-lanka-looks-solutions/5631580

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    1. Çà pullule ! Çà contamine ! Çà ravage ! et çà famine !

      "Vous n'aurez plus rien et vous serez heureux !"

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