- ENTREE de SECOURS -



mercredi 22 mars 2023

L'humanité face à une crise mondiale de l’eau «imminente»

22 mars 2023, 01:31


L’humanité épuise les ressources en eau de la planète, a alerté l’ONU avant le début mercredi d’une conférence pour tenter de répondre aux besoins de milliards de personnes.

«Une surconsommation et un surdéveloppement vampiriques, une exploitation non durable des ressources en eau, la pollution et le réchauffement climatique incontrôlé sont en train d’épuiser, goutte après goutte, cette source de vie de l’humanité», s’alarme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans l’avant-propos d’un rapport publié à quelques heures de cette conférence des Nations unies sur l’eau, inédite depuis près d’un demi-siècle. «L’humanité s’est engagée aveuglément sur un chemin périlleux», souligne-t-il. Et «nous en subissons tous les conséquences».

Pas assez d’eau par endroits, trop à d’autres où les inondations se multiplient, ou de l’eau contaminée: si les situations dramatiques sont légion dans de nombreux endroits de la planète, le rapport de l’ONU-Eau et de l’Unesco publié mardi souligne le «risque imminent d’une crise mondiale de l’eau».

«Combien de personnes seront touchées par cette crise mondiale de l’eau est une question de scénario», explique à l’AFP son auteur principal Richard Connor. «Si rien n’est fait, entre 40 et 50% de la population continuera à ne pas avoir accès à des services d’assainissement et environ 20-25% à de l’eau potable», note-t-il. Et même si les pourcentages ne changent pas, la population mondiale grossit et le nombre de personnes touchées avec.

Pour tenter d’inverser la tendance et espérer garantir d’ici 2030 l’accès pour tous à de l’eau potable ou à des toilettes, objectifs fixés en 2015, quelque 6500 participants, dont une centaine de ministres et une douzaine de chefs d’État et de gouvernement se réunissent jusqu’à vendredi à New York, appelés à venir avec des engagements concrets. Mais déjà, certains observateurs s’inquiètent de la portée de ces engagements et de la disponibilité des financements nécessaires pour les mettre en œuvre.

«Maintenant ou jamais»

Pourtant, «il y a beaucoup à faire et le temps ne joue pas en notre faveur», commente Gilbert Houngbo, président de l’ONU-Eau, plateforme qui coordonne le travail des Nations Unies qui ne comptent aucune agence dédiée sur ce sujet. Aucune conférence de cette ampleur n’avait été organisée depuis 1977 sur cette question vitale mais trop longtemps ignorée.

Dans un monde où lors des 40 dernières années, l’utilisation de l’eau douce a augmenté de près de 1% par an, le rapport de l’ONU-Eau met en premier lieu en avant les pénuries d’eau qui «tendent à se généraliser», et à s’aggraver avec l’impact du réchauffement, jusqu’à frapper prochainement même les régions aujourd’hui épargnées en Asie de l’Est ou en Amérique du Sud.

Ainsi, environ 10% de la population mondiale vit dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Et selon le rapport des experts climat de l’ONU (Giec) publié lundi, «environ la moitié de la population mondiale» subit de «graves» pénuries d’eau pendant au moins une partie de l’année. Une situation qui met aussi en lumière les inégalités. «Où que vous soyez, si vous êtes assez riches, vous arriverez à avoir de l’eau», note Richard Connor. «Plus vous êtes pauvres, plus vous êtes vulnérables à ces crises».

Le problème n’est pas seulement le manque d’eau, mais la contamination de celle qui peut être disponible, en raison de l’absence ou de carences des systèmes d’assainissement. Au moins deux milliards de personnes boivent de l’eau contaminée par des excréments, les exposant au choléra, la dysenterie, la typhoïde et à la polio. Sans oublier les pollutions par les produits pharmaceutiques, chimiques, pesticides, microplastiques ou nanomatériaux.

Pour assurer l’accès de tous à l’eau potable d’ici à 2030, il faudrait multiplier les niveaux d’investissement actuels par trois au moins, estime l’ONU-Eau. Et ces pollutions menacent aussi la nature. Les écosystèmes d’eau douce qui rendent des services inestimables à l’humanité, notamment en aidant à lutter contre le réchauffement et ses impacts, sont «parmi les plus menacés au monde» selon le rapport.

«Nous avons brisé le cycle de l’eau», résume à l’AFP Henk Ovink, envoyé spécial pour l’eau des Pays-Bas, co-organisateurs avec le Tadjikistan de cette conférence. «Nous devons agir maintenant parce que l’insécurité liée à l’eau sape la sécurité alimentaire, la santé, la sécurité énergétique ou le développement urbain et les problèmes sociaux», a-t-il ajouté. «C’est maintenant ou jamais, l’opportunité d’une génération».

https://www.lematin.ch/story/lhumanite-face-a-une-crise-mondiale-de-leau-imminente-343071165043

56 commentaires:

  1. (...) L'humanité face à une crise mondiale de l’eau «imminente» (...)

    Ce ne sont pas des scientifiques qui le disent mais l'... ONU ! (Assemblée de GROS CONS).

    Car, depuis DES millions d'années il y a DES milliards de km³ d'eau (venus des pluies, des fleuves et des rivières) qui se sont jetés (et se jettent encore !) tous les jours dans les mers & océans ! ... sans qu'elles ou ils ne montent !! Çà alors !!

    L'eau des bassins s'infiltre CONTINUELLEMENT vers le magma où la masse ferrique incandescente la chauffe, la brûle et la renvoie en galeries souterraines vers (d'où elle est venue à 78 % !) les sources de montagnes et nappes phréatiques à 22 %.
    Les rivières et les fleuves abondent et charrient des masses d'eau qui vont... se perdre en mers ! L'Administration-de-merde empêche même les paysans d'irriguer leurs cultures ! Et, s'il le font, ils doivent alors payer cette eau gratuite !!

    Non, ce ne sont pas les pluies qui remplissent les nappes phréatiques ! (d'ailleurs, seriez-vous prêt(e) à boire de l'eau qui a traversé la terre avec son fumier et ses cadavres de bestioles ?). L'eau de pluie ne mouille que quelques centimètres de terre (10 cm, 20 voire jusqu'à 50 cm), puis, l'arrivée du soleil sèche le sol et l'eau (comme un sucre trempé dans du café) remonte vers le sec et s'évapore dans l'atmosphère.

    Il n'y a PAS une goutte d'eau en plus ou en moins sur notre planète depuis DES milliards d'années. Le manque d'eau est UNIQUEMENT politique.

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  2. Le gyre de l’Atlantique Nord, le climat européen et les ouragans


    le 22 mars 2023


    Les spécialistes du climat s’accordent pour affirmer que les conditions climatiques particulières de l’Europe occidentale dépendent étroitement des courants marins qui structurent les eaux de l’Atlantique Nord de par leur salinité et de leur température. Il s’agit du « gyre » de cette partie septentrionale de l’Océan dont les courants tournent dans le sens des aiguilles d’une montre. Il existe un autre gyre dans l’Atlantique Sud dont la rotation est inversée, un autre dans l’Océan Indien et deux gyres dans l’Océan Pacifique. Il est nécessaire d’examiner en détail la carte ci-dessous pour comprendre la suite de cet exposé qui n’a comme seule prétention d’aider à comprendre quelles sont les conséquences de ce gyre sur le climat de l’Europe et également sur les phénomènes météorologiques violents qui affectent le continent nord-américain périodiquement, nommément les ouragans.

    - voir carte sur site -

    Le gyre de l’Atlantique Nord a pour conséquence un transport de l’énergie thermique en provenance de la zone de convergence intertropicale (ITCZ) vers le nord en passant à travers de l’arc antillais résultant dans la formation du grand courant chaud du Gulf Stream. Ce courant chaud tempère le climat de l’Europe occidentale et permet par exemple au port de Reykjavík d’être libre de glaces toute l’année bien qu’étant situé tout près du Cercle Polaire. Des diverticules viennent tempérer le Golfe de Gascogne (Le golfe de Gascogne est une partie de l'océan Atlantique Nord située entre la Bretagne en France et la côte cantabrique en Espagne) et la Mer du Nord ainsi que la côte sud du Groenland ayant pour désagréable effet de provoquer la migration des icebergs vers le sud et l’est. Les lignes rouges en pointillé et en points sur cette carte sont les limites habituelles de ces icebergs et limites absolues relevées, pour l’anecdote, depuis le milieu du dix-neuvième siècle par les pêcheurs de morue et les baleiniers.

    Entre l’été et l’hiver boréal l’intensité des courant du gyre varie imperceptiblement car seule la profondeur du courant est affectée. Les différences de salinité expliquent les diverticules mentionnés précédemment car outre la température des eaux du gyre la densité et également la teneur en sel dépendent de la température, la salinité augmentant avec l’évaporation dans la zone intertropicale. Les évènements météorologiques violents, les ouragans, prennent naissance à proximité de l’archipel du Cap Vert en raison des perturbations provoquées par le puissant courant froid des Canaries dont la cause est une remontée des eaux profondes froides vers la surface (upwelling en anglais) qui, combinées aux vents alizés de nord-est donnent naissance à des foyers de dépression atmosphérique qui vont se charger en énergie thermique en traversant l’Atlantique au nord de l’ITCZ pour arriver finalement vers le golfe du Mexique ou la côte est des États-Unis. Il s’agit des vortex de Von Karman bien décrits dans la littérature spécialisée. Il faut ajouter à ce bref résumé le fait que plus on s’éloigne des côtes atlantiques de l’Europe moins l’influence du courant chaud de l’Atlantique Nord se fait sentir. Il y a un autre élément peu mentionné mais tout de même bien réel : le courant des Canaries est froid, il y a donc peu d’évaporation des eaux océaniques, les vents dans cette région sont orientés de secteur nord-est et c’est l’une des explications de la présence d’une vaste zone désertique sur le nord du continent africain en particulier dans le sud marocain.

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  3. Si ce large système de courants marins était stable tout se passerait bien mais il n’en est rien. La position de l’ITCZ varie pour une raison encore mal connue. La précession des équinoxes a été évoquée ainsi que l’angle du plan de l’écliptique mais sans conclusions satisfaisantes. Ce qui a pourtant été montré avec certitude est une remontée d’environ 25 degrés de latitude vers le nord de l’ITCZ à la fin du Dryas récent. La fonte massive des glaciers européens et nord-américains à la fin brutale de la dernière glaciation aurait provoqué un afflux d’eau douce perturbant alors cette zone de convergence des gyres nord et sud-atlantiques, les eaux de surface moins salées en raison de cet afflux d’eau douce provenant de la fonte des icebergs ayant eu pour effet la création d’un conflit dans la zone de convergence et aurait eu pour conséquence une remontée significative de celle-ci vers le nord. Mais cette explication n’a pas remporté l’unanimité des spécialistes. Néanmoins il s’agit de la cause première de la luxuriance du Sahara durant l’Holocène, période suivant immédiatement le Dryas, alors soumis au régime de moussons normalement situé le long du grand Golfe de Guinée. Cette conséquence est alors facile à comprendre, le Sahara fut pendant près de dix mille ans une zone de savane arborée parcourue de rivières et parsemée de lacs.

    Toute l’Europe occidentale profita d’un climat particulièrement doux durant cette période qui dura plus de 8000 ans, l’optimum de l’Holocène, avec un recul prononcé des glaciers alpins et une remontée de la zone arborée jusqu’à 2500 mètres d’altitude comme en atteste la découverte de grosses souches d’arbres à ces altitudes dans tout l’arc alpin. Les paléo-climatologues ont confirmé ces faits et ont même évalué la température moyenne à celle supérieure de 4,5 °C aux températures moyennes actuelles. S’affoler d’un réchauffement du climat de 1,5 °C est à l’évidence une stupidité. Loin de moi la prétention de vouloir prédire l’avenir mais il existe un signal faible, comme mentionné dans un récent billet, qui autorise une constatation que chacun est libre d’admettre compte tenu de la propagande climatique actuelle. Il s’agit des évènements météorologiques violents qui sont une indication de la tendance du climat.

    Nous avons vu que les ouragans suivent grosso modo la partie sud du gyre de l’Atlantique Nord en se chargeant d’énergie thermique au cours de leur cheminement vers l’Amérique du Nord. La source de cette énergie thermique n’a qu’une seule cause : la température des eaux de surface de l’océan. Cette température n’a qu’une seule origine, l’irradiance solaire. Collecter des données météorologiques relatives à ces évènements violents est d’une simplicité abécédaire. Il apparaît que depuis plus de 40 ans l’énergie cumulée des ouragans dans l’Atlantique Nord est stable voire déclinante alors que les modèles climatologiques provenant des compilations de l’IPCC prévoient une augmentation de cette énergie beaucoup plus élevée comme le montre la figure ci-dessous :

    - voir graph sur site -

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  4. Le nombre cumulé d’ouragans (Atlantique Nord), de cyclones (Océan Indien et Pacifique Sud) et de typhons (Pacifique Nord) reste remarquablement stable si on considère seulement leur énergie.Au cours des 40 dernières années la moyenne de ces énergies indique que l’année 2022 a été de 30 % inférieure à cette moyenne et si on s’attarde sur le caractère dévastateur de ces évènements on constate que la tendance est une diminution de ce dernier :

    - voir graph sur site -

    Où est l’erreur ? Il m’a fallu beaucoup de temps de réflexion pour comprendre ce que signifiaient les données présentées par ces graphiques. Que le nombre cumulé d’évènements cycloniques violents soit stable est facile à comprendre. Il s’agit d’une conséquence de l’inertie thermique des océans au moins jusqu’aux premiers 100 mètres de profondeur. Avec une surface couvrant près de 70 % de la surface de la Terre les océans représentent une réserve d’énergie qu’un être humain a de la peine à imaginer et les océans sont l’un des premiers acteurs de la stabilité toute relative du climat dont celui de l’Atlantique Nord en ce qui concerne l’Europe occidentale. L’énergie cumulée d’n cyclone est une grandeur métrique calculée à partir de la somme des vitesses des vents relevées toutes les six heures exprimée en miles nautiques par heure élevée au carré et cette somme est divisée par 10 000, une image de cette énergie admise par les spécialistes dans ce domaine. Bref, si le nombre d’évènements météorologiques reste stable leur énergie est stable, ce qui signifie que l’apport solaire en énergie est stable depuis au moins quarante ans contrairement aux prévisions de l’PCC systématiquement alarmistes, organisme qui clame que le réchauffement du climat est irréversible et détruira la planète.

    Les dernières preuves de l’arrivée d’un climat plus froid et donc que l’énergie que peut accumuler un ouragan en traversant l’Atlantique Nord diminue est le nombre d’ouragans violents ayant atteint les Etats-Unis au cours des 50 dernières années. Comme l’indique le graphique ci-dessous la tendance générale est une nette diminution que seuls les esprits chagrins contesteront :

    - voir graph sur site -

    Il s’agit d’un autre signal faible précurseur d’un changement dans l’évolution du climat qu’il faudra surveiller au cours des années à venir. Toujours dans cet ordre de constatation de signaux faibles si la région sahélienne se reverdit lentement en raison d’une augmentation presque insignifiante de la teneur en gaz carbonique atmosphérique la sécheresse prendra le dessus comme cette évolution existe depuis plus de 3000 ans, alors on parlera en Europe de réfugiés climatiques non pas en raison du réchauffement mais du refroidissement du climat avec comme corollaire une sécheresse provoquée par la diminution de l’évaporation des océans.

    Sources : variées et illustrations Wattsupwiththat.com

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/22/le-gyre-de-latlantique-nord-le-climat-europeen-et-les-ouragans/

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    1. L'effet gyroscopique de notre planète porte forcément à l'évacuation de la masse ferrique incandescente sous l'équateur. Çà, on connaît. Mais, les sources chaudes (volcans sous-marins) sont également présentes aux pôles (d'où le détachement de glaciers de leurs bases).

      Le 'gros volcan sous-marin' est sous l'équateur (qui agit comme une cocotte-minute et décharge de temps à autres). Rien-à-voir donc avec la présence ensoleillée qui ne réchauffe l'océan qu'à quelques mètres de profondeur (baignez vous sous les tropiques et vous vous apercevrez que l'eau est froide à 2 m de profondeur et glacée au-delà).

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  5. Supposons qu'il y ait un problème, alors s'il y a une solution, ce ne sera pas comme Greta, AOC, Al Gore, le président Biden ou les hypocrites du Parti vert qui le résoudront.

    Ne cherchez pas plus loin que le Big Green Mess en Allemagne pour ce qui se passe lorsque les politiciens sont confrontés à la décision de chauffer les maisons à moindre coût ou de réduire les émissions de gaz carbonique.

    L'UE prévoit de taxer d'autres nations pour ne pas lutter contre le changement climatique, tandis que l'Allemagne détruit une ville au bulldozer pour augmenter la taille d'une mine de charbon. C'est aussi du charbon de lignite, le plus sale.

    Le vice-chancelier Robert Habeck, un écologiste qui est le ministre allemand de l'économie et du climat, a défendu l'accord comme "une bonne décision pour la protection du climat" qui répond à de nombreuses demandes des écologistes et sauve cinq autres villages de la démolition.

    Le plus grand régime fiscal du monde

    Pour une discussion sur le régime hypocrite de taxe sur le carbone de l'UE, veuillez consulter L'UE impose le plus grand régime de taxe sur le carbone au monde.

    Pendant ce temps, les États-Unis s'engagent sur une voie idiote vers des mandats de véhicules électriques sans aucun plan sur l'endroit où obtenir les minéraux pour les batteries. Le président Biden n'a pas non plus de plan raisonnable pour l'infrastructure nécessaire.

    Le président de la Fed met en garde le président Biden "Nous ne serons pas un décideur climatique"
    Les idées absurdes sont devenues tellement incontrôlables que le président de la Fed avertit le président Biden "Nous ne serons pas un décideur climatique"

    "Sans législation explicite du Congrès, il serait inapproprié pour nous d'utiliser notre politique monétaire ou nos outils de surveillance pour promouvoir une économie plus verte ou pour atteindre d'autres objectifs liés au climat. Nous ne sommes pas et ne serons pas un décideur climatique", a déclaré Jérôme Powel.

    Je ne fais pas souvent l'éloge de la Fed, mais ce paragraphe mérite une standing ovation.

    Hype constante
    Le battage médiatique est constant et a toujours été faux. En 2019, j'ai noté Ocasio-Cortez dit que le monde se terminera dans 12 ans : voici ce qu'il faut faire à ce sujet

    Le monde sera encore là en 2050.

    Le 29 octobre 2022, j'ai noté que l'ONU cherche 4 à 6 000 milliards de dollars par an pour lutter contre le changement climatique

    Oui en effet. Les politiciens vont donner à l'Afrique, à l'Inde et aux pays du tiers monde des milliers de milliards de dollars et les taxer s'ils ne se conforment pas.

    L'espoir de la fusion contre la pompe des politiciens et des militants du climat
    S'il y a un problème climatique, la science trouvera la réponse, pas les politiciens ou les militants.

    Pour en savoir plus, veuillez consulter The Hope of Fusion vs the Pomp of Politicians and Climate Activists

    Que fais-tu ?
    Sur le plan personnel, la meilleure chose que vous puissiez faire pour l'environnement est de ne pas avoir d'enfants.

    J'ai fait ma part. Que fait l'Inde ? Afrique? Toi ?

    La troisième guerre mondiale est peut-être une autre solution, mais je ne la préconise pas. Pour en savoir plus, veuillez consulter Deficit Hawk Hypocrites and Warmongers Unite, Apparely Hope to Start WWIII

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/mish-dont-worry-it-will-only-cost-131-trillion-address-climate-change

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  6. La Californie se prépare à une autre tempête importante


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 21 MARS 2023 - 22:45


    La Californie semble avoir une séquence de trois mois de mauvais temps, car une autre rivière atmosphérique devrait marteler l'État de mardi à mercredi, entraînant des vents violents, de fortes pluies, des inondations et des pieds de neige dans les montagnes.

    De la frontière mexicaine au comté de San Luis Obispo, qui se trouve au nord de Los Angeles, et à travers la moitié sud de la vallée centrale de Californie, le National Weather Service a émis une veille d'inondation et un avis de vent. De plus, l'agence météorologique a publié des avertissements de tempête hivernale pour les zones de haute altitude des comtés de Riverside et de San Bernardino.

    Selon le NWS, les zones côtières et les vallées pourraient recevoir 1 à 3 pouces de pluie jusqu'à mercredi, avec une possibilité de 3 à 6 pouces dans les basses montagnes et les contreforts.

    - voir carte sur site -

    "Les niveaux de neige seront particulièrement bas, commençant à 6 000 pieds mais tombant à 3 500 à 4 000 pieds d'ici mercredi matin", a déclaré le journaliste météorologique de KTLA Kacey Montoya. Elle s'attend à ce que les rafales de vent oscillent entre 40 et 55 mph.

    - voir carte sur site -

    "Nous allons voir des rafales généralisées et potentiellement dommageables à peu près toute la journée de mardi", a déclaré Montoya.

    La même tempête devrait provoquer des conditions météorologiques extrêmes dans 16 autres États. Jeudi et vendredi, il traversera du Texas à l'Alabama.

    La série de rivières atmosphériques qui frappent la Californie depuis fin décembre a été une bénédiction pour l'État, car près de la moitié d'entre elles ne sont plus en période de sécheresse. Bien qu'il y ait des inquiétudes avec tant d'enneigement dans la Sierra Nevada, les inondations pourraient être un problème important – quelque chose il y a quelques mois à peine.

    https://www.zerohedge.com/weather/california-braces-another-significant-storm

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  7. Interdiction de tuer les poussins mâles : que sont devenus les couvoirs ?


    21 Mars 2023
    Willi l'agriculteur*


    L'Allemagne est le seul pays de l'UE où l'abattage des poussins mâles a été interdit par la loi, et ce depuis le 1er janvier 2022. Maintenant, un an plus tard, je me suis entretenu avec Markus, exploitant d'un petit couvoir qui a dû faire face à cette situation. Une interview très longue, intense et pleine d'émotions.

    Ma note : L'élimination des poussins mâles est aussi interdite en France depuis le 1er janvier 2023. Dans un communiqué, le ministère de l'agriculture avait osé utiliser le mot « broyer »...

    Bonjour Markus, nous nous sommes déjà entretenus il y a quelques mois. Raconte aux lecteurs ce que tu faisais à l'époque.

    Nous avons ici, en Westphalie orientale, une structure d'exploitations avicoles assez unique en Europe. Nous aimons qualifier la région située entre Gütersloh et Paderborn de « poulailler d'Allemagne ». C'est à partir d'ici que l'ensemble du territoire allemand est approvisionné en toutes les volailles que souhaitent les éleveurs amateurs. Des poules de toutes les couleurs, des volailles d'engraissement, des volailles d'eau, des pintades et des cailles. Il s'agit d'une multitude d'entreprises, toutes différentes, mais qui se complètent toutes.

    Nous étions ici 6 couvoirs qui ont fourni des poussins aux éleveurs. Les parents sur place. Une belle biodiversité. Un mélange de couleurs allant des bruns et blancs normaux, des noirs, des gris, des poules naines et des verdiers. Je faisais partie de ces petits couvoirs.

    Tu as aussi tué des poussins à l'époque. Qu'est-il advenu de ces animaux ? Est-ce que tu t'en était débarrassé ?

    Tout d'abord, il n'y a jamais eu de broyage de poussins. Ni chez moi, ni dans aucun autre couvoir en Allemagne. Cela a toujours été un mensonge, construit par des ONG comme PETA et NABU et répété par les médias jusqu'à ce que cela fût entré dans la tête des gens. Les poussins étaient euthanasiés par le gaz carbonique dans un appareil spécialement conçu à cet effet. C'est le même principe que celui utilisé dans les abattoirs pour étourdir les animaux. Sauf que chez nous, la concentration de gaz carbonique était plus élevée. L'inconscience survenait ainsi beaucoup plus rapidement, la machine surveillait la concentration et la durée.

    Regarde les reportages des médias. Presque sans exception, on y trouve le mot « broyer », et si ce n'est pas le cas, on utilise quelque image des années 60 où des poussins sont étouffés dans de grandes cuves. Tu as déjà vu ça dans des reportages sur la fertilisation : il y a toujours la photo de la tonne à lisier avec le déflecteur.

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  8. Outre le fait que le couvoir est remboursé des frais encourus, il existe encore d'autres différences. Si une détection des œufs est effectuée, quelques pour cent de coqs non détectés « passent » toujours à travers la grille. Si un couvoir fait éclore 20.000 poussins de poules, il peut facilement y avoir 1.000 coqs dans le lot. Dans ce cas, il faut les placer dans un élevage de « coqs frères ». En France, on peut les tuer et les commercialiser comme poussins d'alimentation. De même, l'interdiction totale ne s'applique pour l'instant qu'à l'élevage à haut rendement. Pour tous les animaux exotiques, on obtient une autorisation en France si les mâles sont utilisés pour l'alimentation animale.

    En Autriche, les éleveurs, le monde de la protection des animaux et le monde politique sont parvenus ensemble à la solution suivante : on ne peut pas remettre un poussin tué pour qu'il soit éliminé, mais il doit toujours y avoir une valorisation judicieuse. On s'éloigne tout simplement par étapes judicieuses de la simple mise à mort. Et surtout, on ne fait pas le dernier pas avant le premier.

    D'autres couvoirs, généralement de petite taille, ont connu le même sort que toi. Que fais-tu aujourd'hui ? Qu'en est-il de tes installations ? Sont-elles à l'arrêt ?

    En Allemagne, seul le groupe Lohmann possédait de très grands couvoirs. Il suffit de regarder les chiffres. Pour que chaque habitant de la République fédérale reçoive ses quatre œufs par semaine, il faut qu'au moins 60 millions de poussins éclosent chaque année. En janvier 2022, on se vantait encore de pouvoir sauver la vie de 40 millions de poussins par an. En décembre, on se rend compte qu'il n'y a eu que 15 à 16 millions de poussins femelles éclos en un an. Et Mme Klöckner [ancienne ministre de l'agriculture, CDU] avait pourtant affirmé qu'elle avait donné aux couvoirs des alternatives pour éviter une migration vers d'autres pays. Apparemment, ces alternatives n'étaient pas aussi bonnes qu'elle le prétendait. Outre le groupe qui possède plusieurs sites, il en existe encore 2 ou 3 plus petits en Allemagne dans le secteur conventionnel, plus 3 ou 4 dans le secteur bio. Mais même ces derniers ne fonctionnent plus à plein régime depuis longtemps.

    Les cinq collègues de chez nous mentionnés plus haut ont, tout comme moi, également arrêté. Certains ont déjà démonté leurs installations. Chez moi, elles sont encore en place. Elles ont aussi été en service pendant quatre semaines à l'automne dernier. Il y avait des œufs de poule pondeuse qu'un collègue n'avait pas le droit de livrer à la frontière à cause de la grippe aviaire. Mais ce n'était qu'une urgence ponctuelle. Ici aussi, les installations seront probablement démantelées dans un avenir proche. Après tout, la technique ne s'améliore pas en restant immobile.

    D'où viennent les poussins maintenant ?

    Pour mes clients, je vais maintenant chercher des poussins une fois par semaine en Hollande et en Belgique. D'autres anciens couvoirs ici, en Westphalie orientale, reçoivent leurs poussins de France, d'Autriche, de Hongrie, de République Tchèque et de Pologne. Avec 450 km de distance, c'est moi qui parcourt la plus petite distance.

    Qu'est-ce que cela t'a fait d'avoir soudain une exploitation vide ?

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  9. Au début, c'est bien sûr étrange. Là où l'on entendait auparavant le bruit des moteurs et des ventilateurs, tout est soudain silencieux. Mais on s'habitue très vite aux choses agréables. On ne doit plus se tenir prêt 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, parce qu'il y a un problème technique quelque part. On n'est plus en route le dimanche matin pour aller chercher des œufs à couver et occupé le dimanche soir à disposer les œufs dans les installations. Et c'est la même chose pour les autres collègues. Nous avions tous fait cela avec cœur et beaucoup de passion. Mais on ne voulait plus le faire. Alors on laisse tomber. En fait, nous sommes vraiment la dernière génération.

    Certains défenseurs des animaux pensent que seule la poule à deux fins est la bonne solution. Tu es d'accord ?

    On peut bien sûr le faire. Mais il faut alors dire toute la vérité. La poule pondeuse conventionnelle normale pond aujourd'hui 320 œufs par an, la poule à double usage 230. Il faut donc élever un tiers de poules en plus. Nous n'avons donc pas besoin de 60 millions de poussins chaque année, mais de 80 millions. Et cela n'a rien à voir avec l'élevage intensif. Peu importe qu'un éleveur ait 60 millions de poules ou que 60 millions d'éleveurs aient une poule.

    Le fait que les mâles doivent être élevés et nourris pendant 17 semaines, au lieu de 6 semaines comme pour les hybrides d'engraissement, vient encore s'ajouter à cela.

    Pourquoi n'avez-vous pas attiré plus clairement l'attention sur cette problématique avant ?

    D'une part, nous pensions que les faits étaient si clairs que l'on n'allait tout de même pas permettre que la quasi-totalité de l'approvisionnement en poussins parte à l'étranger. Ensuite, les politiques nous ont fait croire, jusqu'à la veille du vote au Bundestag, qu'une réglementation spéciale serait mise en place pour les poussins destinés à l'alimentation animale. Il s'agissait d'une recommandation du Bundesrat et, selon la réponse du ministère, elle était également soutenue par le gouvernement fédéral. Lors de l'adoption de la loi, ce point avait soudainement disparu.

    De plus, nous avions tout simplement peur de nous rendre vulnérables si nous déclarions publiquement que nous tuions des poussins. Ce n'est que lorsque l'enfant était tombé depuis longtemps dans le puits que j'ai commencé à expliquer les raisons pour lesquelles on tue les poussins. J'ai ensuite expliqué publiquement, par le biais de lettres de lecteurs, de reportages dans les journaux et à la télévision et sur les réseaux sociaux comme ton blog, que je tuais ici un million de poussins par an. Et je n'ai eu aucune réaction négative.

    Notre député, M. Ralph Brinkhaus, m'a dit un jour qu'il n'était tout simplement plus possible de faire comprendre à la population que les poussins sont tués directement après l'éclosion. Ce n'est pas vrai. Si l'on explique clairement la problématique, on peut la faire comprendre à presque tout le monde.

    Nous avons tout simplement commencé trop tard. Maintenant, nous pouvons seulement servir d'exemple pour d'autres secteurs. Même si l'on rétablit l'égalité des chances, nous ne reviendrons pas.
    ______________

    * Source : Verbot des Kükentöten - und was wurde aus den Brütereien? - Bauer Willi

    https://seppi.over-blog.com/2023/03/interdiction-de-tuer-les-poussins-males-que-sont-devenus-les-couvoirs.html

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  10. Protection des obtentions végétales et semences de ferme : la CJUE intervient


    22 Mars 2023


    Le régime de protection des obtentions végétales (variétés de plantes) de l'Union Européenne (règlement n° 2100/94) prévoit un mécanisme à trois étages pour la production (reproduction ou multiplication) de semences et plants d'une variété protégée :

    Toute production (autre qu'à des fins non commerciales dans un cadre privé) est soumise à l'autorisation du titulaire du droit (obtenteur) – ce qui implique en particulier le paiement d'une redevance ;

    Il est permis aux agriculteurs de produire leurs propres semences (semences de ferme) dans le cas de deux douzaines d'espèces (les autogames les plus importantes sur le plan agricole), moyennant paiement d'une « rémunération équitable, qui doit être sensiblement inférieure au montant perçu pour la production sous licence de matériel de multiplication de la même variété dans la même région » ;

    Les « petits agriculteurs » sont dispensés du paiement de cette rémunération.

    L'inobservation de ces dispositions entraîne le risque de se voir poursuivi en contrefaçon. Le règlement – très disert, puisque européen – prévoit notamment :

    « Toute personne qui agit de propos délibéré ou par négligence est en outre tenue de réparer le préjudice subi par le titulaire. En cas de faute légère, le droit à réparation du titulaire peut être diminué en conséquence, sans être toutefois inférieur à l’avantage acquis par l’auteur de la contrefaçon du fait de cette contrefaçon. »

    Et, bien sûr, cette disposition fait l'objet d'un règlement d'application (n° 1768/95). Dans sa partie pertinente ici (article 18), il dispose :

    « 2. Si, à plusieurs reprises et intentionnellement, [un producteur de semences de ferme] n’a pas rempli son obligation [de payer une rémunération], la réparation du dommage subi par le titulaire, […] représentera au moins un montant forfaitaire qui sera calculé sur la base du quadruple du montant moyen perçu pour la production sous licence de matériel de multiplication de variétés protégées de l’espèce végétale concernée dans la même région, sans préjudice de la compensation de tout autre dommage plus important. »

    Un agriculteur allemand a été pris dans les filets de la Saatgut-Treuhandverwaltungs GmbH, analogue à la française SICASOV, un groupement d'obtenteurs chargé par ses membres de défendre leurs droits et, en particulier, de présenter en son nom propre des demandes d’information ainsi que des demandes de paiement.

    Et l'affaire est montée à la Cour de Justice de l'Union Européenne sur la base d'une question péjudicielle (arrêt – affaire C-522/21, Saatgut-Treuhandverwaltung (KWS Meridian)).

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  11. Voici le communiqué de presse, qui a le mérite de la clarté :

    « Protection des obtentions végétales : pas de fixation d’une indemnisation forfaitaire minimale

    La disposition prévoyant un montant forfaitaire minimal calculé sur la base du quadruple de la redevance de licence en réparation d’une violation répétée et intentionnelle est invalide

    STV est un groupement de titulaires de variétés végétales protégées, chargé par ses membres de défendre leurs droits et, en particulier, de présenter en son nom propre des demandes d’information ainsi que des demandes de paiement.

    Il demande devant les juridictions allemandes des dommages-intérêts à un agriculteur ayant mis en culture, sans autorisation, une variété végétale protégée, l’orge d’hiver KWS Meridian.

    La juridiction saisie de l’affaire a des doutes quant à la validité d’une disposition contenue dans un règlement d’exécution adopté par la Commission. Celle-ci prévoit que le titulaire peut réclamer, en cas de violation répétée et intentionnelle, un montant forfaitaire minimal calculé sur la base du quadruple de la redevance de licence 1 . Elle a alors interrogé la Cour de justice à cet égard.

    Dans son arrêt rendu le 16 mars 2023, la Cour a constaté que la disposition litigieuse est invalide.

    En effet, cette disposition fixe un montant forfaitaire minimal calculé par référence au montant moyen de la redevance de licence, alors que le montant de cette dernière ne saurait en soi servir de fondement à l’évaluation du préjudice puisqu’elle ne présente pas nécessairement de lien avec ce dernier.

    En outre, l’institution d’un montant forfaitaire minimal pour la réparation du dommage subi par le titulaire est contraire à l’obligation de ce dernier de prouver l’étendue du préjudice subi. En effet, la disposition se contente de présupposer la preuve de l’existence d’une atteinte, répétée et intentionnelle, aux droits du titulaire.

    Par ailleurs, cette disposition est contraire à l’interdiction d’une condamnation à caractère punitif prévue par le droit de l’Union. Or, en établissant le niveau de la réparation à un montant forfaitaire minimal calculé sur la base du quadruple du montant moyen de la redevance de licence, elle est susceptible de conduire à l’octroi de dommages-intérêts de nature punitive.

    Enfin, elle limite de manière inadmissible le pouvoir d’appréciation du juge saisi, en instaurant une présomption irréfragable quant à l’étendue minimale du préjudice subi par le titulaire.

    Pour ces raisons, la Cour constate que la Commission a outrepassé les limites de sa compétence d’exécution.
    _____________

    1 Article 18, paragraphe 2, du règlement (CE) n° 1768/95 de la Commission, du 24 juillet 1995, établissant les modalités d’application de la dérogation prévue à l’article 14, paragraphe 3, du règlement (CE) n° 2100/94 du Conseil instituant un régime de protection communautaire des obtentions végétales (JO 1995, L 173, p. 14), tel que modifié par le règlement (CE) no 2605/98 de la Commission, du 3 décembre 1998 (JO 1998, L 328, p. 6).

    https://seppi.over-blog.com/2023/03/protection-des-obtentions-vegetales-et-semences-de-ferme-la-cjue-intervient.html

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  12. Quand l'intelligence artificielle (IA) écrit au ministre Cem Özdemir...


    20 Mars 2023
    Willi l'agriculteur*


    Cette lettre n'est pas de moi. Elle n'est pas non plus l'œuvre d'un être humain, mais a été écrite par une intelligence artificielle. Ma consigne au programme ChatGPT était d'écrire une lettre à M. Özdemir lui demandant de ne pas s'occuper uniquement des agriculteurs bio. Je n'ai rien, mais alors rien changé au texte de l'IA. Je dois dire que cela me fait un peu peur.

    Monsieur le ministre,

    Je vous écris pour vous faire part de mon inquiétude quant au fait que vos efforts politiques en matière de soutien à l'agriculture se concentrent exclusivement sur la promotion des agriculteurs biologiques, au détriment des agriculteurs conventionnels. Si l'agriculture biologique présente certainement des avantages importants, il y a également de nombreux agriculteurs conventionnels qui contribuent de manière significative à la sécurité alimentaire et à l'économie de notre pays. Ces agriculteurs sont souvent confrontés à des défis tels que des prix fluctuants, des coûts de production élevés et des exigences environnementales croissantes, et il est important qu'ils reçoivent également un soutien pour poursuivre leur travail. Je pense qu'il est nécessaire d'adopter une politique équilibrée qui tienne compte à la fois des agriculteurs biologiques et des agriculteurs conventionnels et qui leur offre un soutien égal. C'est la seule façon de garantir que nos agriculteurs soient en mesure de produire des aliments de qualité répondant à nos normes élevées, tout en maintenant un secteur agricole durable et prospère.

    J'espère que vous prendrez mes préoccupations au sérieux et que vous vous engagerez à l'avenir à soutenir également les agriculteurs conventionnels de manière adéquate.

    [Formule de politesse]

    [nom de l'expéditeur]

    ChatGPT

    L'article invité représente l'opinion de mon ordinateur
    __________

    * Source : Wenn Künstliche Intelligenz (KI) an den Minister schreibt.... - Bauer Willi

    https://seppi.over-blog.com/2023/03/quand-l-intelligence-artificielle-ia-ecrit-au-ministre-cem-ozdemir.html

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  13. Diagnostics de performances énergétiques (DPE) : le décret absurde

    Il ne faudrait pas jeter le bébé (l’électricité bas carbone) et garder l’eau du bain (les énergies fossiles gaz et fioul) !


    le 22 mars 2023
    Par Charles Milliat et Michel Gay.


    Un projet de décret relatif aux diagnostics de performances énergétiques (DPE), en consultation publique jusqu’au 02 avril 2023, contient une absurdité cachée dans le jargon administratif qui favorise scandaleusement le gaz au détriment de l’électricité décarbonée, ce qui conduirait à de grandes difficultés environnementales et sociales.

    De quoi s’agit-il ?

    Le diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements et des bâtiments ne doit dépendre que de leurs seules caractéristiques environnementales propres. Cette performance est définie par une lettre (de A = performant, à G = énergivore) reflétant leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.

    La méthode d’affectation d’un coefficient pour ces deux paramètres devrait privilégier la diminution de combustibles fossiles (gaz, fuel, charbon) si l’objectif est bien de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Or, ce projet de décret pris « pour l’application de l’article 6 et de l’article 20-1 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 et adaptant en conséquence les dispositions des contrats types de location de logement à usage de résidence principale » affecte subrepticement un coefficient multiplicateur de 2,3 à la consommation électrique des logements et bâtiments.

    En effet, le terme « énergie finale » est bien le seul employé dans ce projet de décret, mais c’est l’énergie primaire qui sera prise en compte dans le calcul du DPE et non pas l’énergie finale consommée.

    En effet, il cite la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dont l’article L173-1-1 énonce :

    « Les bâtiments ou parties de bâtiment existants à usage d’habitation sont classés par niveau de performance décroissant en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ce niveau de performance est exprimé en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an, s’agissant de la consommation énergétique, et en kilogramme de dioxyde de carbone par mètre carré et par an, s’agissant des émissions de gaz à effet de serre induites. »

    Ainsi un bâtiment chauffé au gaz ou au fioul sera favorisé par rapport à celui chauffé à l’électricité bas carbone dont la quantité consommée sera multipliée par 2,3 pour calculer l’énergie primaire…

    Le coefficient de 2,3 est donc utilisé pour l’électricité dans le calcul des performances par les diagnostiqueurs car la quantité d’énergie primaire utilisée en amont tient compte des pertes dues au rendement des moyens de production de l’électricité (estimées à 43 % de l’énergie primaire utilisée, soit 1/43 % = 2,3).

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  14. Cela conduit à multiplier la quantité d’électricité décarbonée consommée par les ménages par 2,3 pour retrouver l’énergie primaire utilisée dans la centrale.

    Ce projet de décret favorise ainsi subtilement et scandaleusement les logements utilisant le gaz et le fioul comme moyen de chauffage au détriment de l’électricité décarbonée renouvelable et nucléaire.

    Et il conduit à amplifier un labyrinthe réglementaire que, probablement, seuls ses rédacteurs maîtrisent pleinement (à dessein ?).

    Cette façon de procéder en éliminant l’électricité, pourtant décarbonée à plus de 90 % en France, est contraire à l’objectif prioritaire de lutte contre le changement climatique.

    Il y a donc une tromperie néfaste pour des millions de Français dans ce projet de décret contenant des subtilités difficiles à déceler et à comprendre pour les citoyens, et même pour le législateur.

    Décarbonée l’économie française ?

    Le chauffage et la production d’eau chaude des bâtiments sont assurés majoritairement en France par l’électricité, le fuel, le gaz, la biomasse et les pompes à chaleur.

    Le coefficient multiplicateur de 2,3 appliqué à la consommation d’énergie finale des bâtiments utilisant l’électricité décarbonée renouvelable et nucléaire a pour objectif principal de dégrader leur qualité environnementale pour les amener au même niveau que ceux utilisant le gaz, pourtant émetteur de GES.

    Une telle réglementation est injustifiable dès lors que l’absence de production de GES est respectée par une installation utilisant l’énergie électrique.

    De plus, la promotion de l’utilisation du gaz au détriment de l’électricité bas carbone conduirait à déséquilibrer encore davantage la balance commerciale de la France.

    Il s’agit manifestement d’une attaque sournoise et dogmatique contre le nucléaire, seule énergie capable d’assurer simultanément une production d’électricité bas carbone, pilotable permettant d’assurer la stabilité du réseau électrique, et dont les installations de production ont une faible emprise au sol.

    Les infrastructures actuelles en France sont le fruit de la politique énergétique visionnaire définie à la fin des années 60, et dont la pertinence permet de faciliter aujourd’hui la volonté affichée de baisse des émissions de GES.

    Réussir la transition énergétique

    La réussite de la transition énergétique nécessite la diminution de la consommation des combustibles carbonés fossiles (charbon, fuel et gaz) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette évolution passe par l’électrification des usages et l’utilisation d’une électricité bas carbone issue d’une production massive de sources pilotables.

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  15. Seules deux sources d’énergie répondent à ces critères : l’énergie hydraulique et l’énergie nucléaire.

    Or, le potentiel de développement de l’électricité produite par l’hydraulique en France est aujourd’hui relativement faible aussi bien en termes de quantité (quelques dizaines de térawattheures (TWh)) au regard des besoins (plusieurs centaines de TWh) que de puissance disponible pour passer les pointes de consommation (quelques gigawatts)

    Il ne reste donc que l’énergie nucléaire pour satisfaire les nouveaux usages de l’électricité et assurer une grande partie des besoins en électricité de la France, puis du monde industriel, puis de l’humanité à long terme.

    « Il est plus difficile de briser un préjugé (antinucléaire) qu’un atome » – Albert Einstein.

    Il est donc impératif que seule l’énergie finale consommée par un bâtiment, quelle que soit sa destination (location ou résidence principale), soit prise en compte pour qualifier sa qualité environnementale dans le DPE, ce qui revient à supprimer le coefficient 2,3 pour l’électricité dans les logements.

    Cela éviterait que pour deux logements identiques, celui chauffé au gaz et émetteur de gaz carbonique ait un DPE plus favorable d’un ou deux niveaux que celui chauffé à l’électricité bas carbone.

    Crise sociale en vue

    Ce projet de décret conduirait également à une crise sociale et locative dès lors que la loi obligera à apporter de coûteuses et importantes modifications, peut-être impossibles à réaliser, pour le chauffage et la production d’eau chaude. Cette situation dévaloriserait le patrimoine des propriétaires et diminuerait le parc locatif entrainant une augmentation importante des loyers.

    Dans de nombreux cas, en particulier dans les logements collectifs, l’installation de pompes à chaleur, souvent préconisées, est très coûteuse et souvent impossible.

    De plus les dépenses d’isolation thermique complète recommandée sont souvent hors de prix et d’une efficacité limitée, comme le montrent les bilans des actions passées.

    Ce décret est porteur de désastres sociaux car agressif vis-à-vis de nombreuses familles en défavorisant considérablement les logements faisant appel à l’électricité décarbonée pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

    Ce traitement différencié en faveur du gaz est choquant quand sont négligées les fuites de méthane (dont le potentiel de réchauffement climatique est pourtant égal à 84 fois celui du CO2 sur 20 ans), et l’énergie dépensée pour son stockage et son transport. Et que dire du gaz de schiste américain importé ?

    Ce décret s’imposerait à l’essentiel des 4,2 millions d’appartements et des 4,3 millions de maisons équipés de convecteurs. Cette punition serait dévastatrice pour la valeur commerciale de ces 8,5 millions de domiciles.

    Est-ce bien raisonnable alors que seront favorisés les autres domiciles (54 % restants) dépendants des énergies fossiles (fioul ou gaz) ?

    Un législateur avisé devrait refondre les lois, décrets et arrêtés aujourd’hui confus et abscons (volontairement ?) concernant ce DPE qui a une grande importance dans l’immobilier.

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  16. Les gouvernements successifs avaient encouragé le chauffage électrique jusqu’au début du XXIe siècle pour limiter le déficit commercial de la France et limiter l’investissement pour des ménages modestes. Il faudrait s’en souvenir…

    Ce projet de décret est contraire à la décarbonation de l’économie

    Ce projet de décret est également contraire à la priorité donnée par le président de la République à la décarbonation de notre pays.

    Il doit être modifié en urgence en retenant la seule énergie finale consommée dans le calcul du DPE.

    Il sera aussi nécessaire de réviser dès que possible l’étiquette énergétique sur cette même base dans l’article du Code de l’environnement comme dans la Réglementation énergétique 2020 (RE 2020).

    Cette révision demandée depuis 20 ans par les spécialistes des bâtiments et de l’énergie a été systématiquement refusée par les ministres de l’Environnement antérieurs et par l’ADEME pour une raison idéologique antinucléaire et non pour des raisons scientifiques ou environnementales.

    L’objectif affiché du gouvernement est la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui nécessite d’emprunter simultanément trois voies :

    Électrifier ce qui peut l’être

    Assurer une production massive d’électricité décarbonée
    Réduire la consommation d’énergie là où l’électrification n’est pas envisageable

    À l’heure où les discours officiels évoquent tous la nécessaire « électrification des usages » voici un projet de décret qui donne aux combustibles fossiles un bonus injustifiable dont les conséquences sociales (pénalisation des catégories les moins aisées) et environnementales (maintien de la dépendance aux combustibles fossiles et des émissions de gaz à effet de serre) seront dévastatrices.

    Réduire la consommation d’énergie primaire des logements en orientant les installations de chauffage vers la consommation de gaz aux dépens de l’électricité serait une absurdité.

    La cible n’est pas la consommation d’énergie dans l’absolu mais la consommation d’énergies fossiles importées et émettrices de gaz à effet de serre. La consommation d’électricité n’est pas un problème dès lors qu’elle est souveraine, décarbonée, pilotable et bon marché.

    Ainsi, avant d’appliquer un tel décret encore en projet, il convient de s’assurer que les indicateurs choisis par idéologie ne conduisent pas, par un biais subtil de calcul, à favoriser le développement du gaz émetteur de GES, alors qu’il faudrait favoriser le développement de l’électricité décarbonée.

    Il ne faudrait pas jeter le bébé (l’électricité bas carbone) et garder l’eau du bain (les énergies fossiles gaz et fioul) !

    https://www.contrepoints.org/2023/03/22/452942-diagnostics-de-performances-energetiques-dpe-le-decret-absurde

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  17. L’écologie détruit notre monnaie et notre épargne

    Notre monnaie faite de fictions et de mensonges a donné lieu à des utopies faites de fictions et de mensonges.


    le 22 mars 2023
    François Jolain


    Article disponible en podcast ici.
    En soi, l’écologisme religieux promet bien des manières pour finir pauvre au plutôt en « sobriété choisie », pour reprendre la novlangue gouvernementale.

    On peut bien sûr raréfier l’accès à l’énergie, imposer toujours plus de taxes pour racheter nos péchés ou créer des pénuries dans les logements ou l’alimentaire par des règles écolos punitives au nom de Gaïa. Oui on peut le faire et ça marche. Mais il y a mieux. Le dogmatisme écolo est entrain de détruire notre monnaie et notre épargne. Explication.

    Nos monnaies sont des châteaux de cartes
    Notre monnaie est dite « scripturale » car il n’est pas nécessaire de faire le moindre effort pour en créer. Elle apparaît comme par magie dans le bilan des banques lors de l’octroi d’un crédit.

    En vous accordant un prêt, la banque ne déplace pas de l’épargne ni ne demande de l’argent à la banque centrale. Elle déclare au passif un nouveau dépôt sur votre compte et à l’actif une créance envers vous.

    Il a donc création monétaire lors de l’octroi d’un crédit et destruction monétaire lors du remboursement. Ce système fort atypique permet de tout financer sans limites budgétaires. Mais encore faut-il rembourser son crédit !

    Si vous investissez dans l’industrie, des écoles ou des hôpitaux, vous allez accroître le PIB, créer de la valeur et ainsi rembourser votre dette en dégageant un bénéfice pour vous et les intérêts du banquier.

    Cette situation a donné les Trente Glorieuses. La France voyait son PIB exploser grâce à la relance de son industrie. La dette par rapport au PIB restait stable.

    Aujourd’hui, avec les Trente Piteuses, nous voyons l’inverse. Le PIB n’augmente plus mais la dette explose.

    Les châteaux de cartes ne tiennent qu’avec de la croissance

    Pour en arriver là, rien de plus simple, il suffit d’investir dans des projets qui ne rapportent rien. Comme les 600 milliards d’euros empruntés par Macron durant le covid. Avez-vous vu les nouvelles centrales nucléaires, les nouveaux hôpitaux ou programmes de recherche ? Non, tout est parti dans des aides superflues, des vaccins douteux et des conseils médiocres de McKinsey.

    Ce déluge de mauvais investissement est un avant-goût de l’écologisme. Des milliards ont été investis dans des panneaux solaires ou des éoliennes qui ne rapportent guère. Il reste encore à subventionner la voiture électrique pour enrichir les fabricants de batteries chinois. Installer toujours plus de renouvelables pour enrichir les producteurs de gaz américain. Ou saboter notre agriculture pour enrichir les agriculteurs brésiliens.

    Tous ces beaux projets ont le mérite de ne pas être rentables. Alors que se passe-t-il, si on ne rembourse pas le crédit ?

    Avec l’État, dans un premier temps, il va juste rembourser le crédit par un nouveau crédit plus grand. On retrouve ce mécanisme avec l’explosion de la dette actuelle.

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  18. Cet accroissement de la masse monétaire par le crédit va créer de l’inflation. L’État peut aussi directement imprimer de l’argent par la banque centrale. C’est le quantitative easing de la BCE, utilisé à hauteur de 3500 milliards d’euros depuis 2008. Ce second levier gonfle aussi l’inflation.

    L’inflation nous plonge déjà dans la pauvreté mais le bouquet final va venir quand l’État, les entreprises ou les citoyens ne pourront plus rembourser leurs crédits.

    Dans ce cas, même avec une perte de 10 %, les banques font faillite et sans doute ce qui reste de l’euro aussi.

    Notre système monétaire actuel ne peut supporter des projets douteux et encore moins une décroissance. Nous devons toujours créer plus de richesse pour rembourser nos crédits.

    Alors pourquoi toute la classe politique fonce dans l’écologisme et impose sa mauvaise gestion aux acteurs privés ? Le fait qu’il faut forcer les banques à financer ce type de projet montre qu’ils ne sont clairement pas rentables.

    Les fausses monnaies donnent de fausses utopies

    En soi, il existe des monnaies, comme l’or et le bitcoin qui s’accommodent de ces choix calamiteux.

    L’État peut financer autant d’éoliennes qu’il veut, mon or et mes bitcoins resteront à moi, contrairement à mon argent en banque qui va disparaître lors de la faillite. De plus, l’or et le bitcoin ne tomberont pas à zéro lors de la faillite de l’État, contrairement à nos monnaies scripturales.

    Avant de financer le désastre écologique, il faudrait au moins vider les banques pour revenir à l’or. Mais s’il n’y a plus d’argent en banque, il n’y a plus de monnaie scripturale, plus de planche à billets ou de planche à dette, comment l’écologisme va trouver des financements ?

    On s’aperçoit que tous ces courants de pensée dispendieux (socialisme, écologisme, wokisme) existent uniquement dans un monde où la monnaie et la dette s’impriment en illimité.

    Notre monnaie faite de fiction et de mensonges a donné lieu à des utopies faites de fictions et de mensonges. L’un ne va pas sans l’autre, les deux vont dans le mur.

    https://www.contrepoints.org/2023/03/22/452848-lecologie-detruit-notre-monnaie-et-notre-epargne

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  19. Voici comment les prix de l'essence se sont comportés sous les quatre derniers présidents


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 22 MARS 2023 - 16:50
    Rédigé par Robert Rapier via OilPrice.com,


    En réalité, un président ne peut pas faire grand-chose pour influer sur les prix de l'essence à court terme.

    La popularité d'un président est fortement influencée par ce qui se passe avec les prix de l'essence.

    Le boom de la fracturation hydraulique, le COVID-19 et les guerres des prix du pétrole ont eu un impact important sur les prix de l'essence au cours des 4 dernières présidences américaines.

    En juin 2022, poussé par une combinaison de l'invasion russe de l'Ukraine, une reprise économique de Covid-19 et sans doute certaines politiques de l'administration Biden, le prix de détail hebdomadaire moyen de l'essence a atteint un niveau record de 5,07 $ le gallon. (Source). Depuis lors, les prix de l'essence ont considérablement chuté et étaient plus récemment de 3,51 $/gallon. Mais j'ai pensé qu'il pourrait être intéressant de regarder le prix moyen de l'essence sous chaque président au cours des 20 dernières années environ. (Avant cela, les prix de l'essence étaient généralement inférieurs à 2,00 $ le gallon de 3,78 litres).

    Les présidents reçoivent beaucoup de crédit et de blâme pour la hausse et la baisse des prix de l'essence. En réalité, un président ne peut pas faire grand-chose pour influer sur les prix de l'essence à court terme. À plus long terme, un président peut adopter des politiques qui ont un impact sur l'offre et la demande de telle manière qu'elles ont un impact sur les prix de l'essence. Mais à court terme, un président a relativement peu de moyens d'influencer les prix de l'essence.

    Néanmoins, la popularité d'un président est fortement influencée par ce qui se passe avec les prix de l'essence. Alors, jetons un coup d'œil au prix moyen de l'essence supervisé par chacun des quatre derniers présidents.

    Le graphique suivant montre le prix annuel moyen de l'essence au cours de chaque année des quatre derniers mandats présidentiels. Les présidents républicains sont représentés en rouge, les démocrates en bleu. Les chiffres proviennent de l'EIA et représentent le prix de détail moyen de toutes les qualités d'essence. Vous pouvez voir les données brutes ici.

    - voir graph sur site -

    Prix annuel moyen de l'essence de 2001 à 2023. ROBERT RAPIER

    Ce graphique montre les données, mais il a besoin de contexte. De nombreuses histoires pourraient être tirées d'une lecture superficielle des données, mais beaucoup d'entre elles seraient fausses. Par exemple, le président Bush a vu une énorme hausse des prix de l'essence lorsqu'il était au pouvoir. Il serait certainement facile de le blâmer pour cela, mais le président Bush était très favorable au développement du pétrole et du gaz.

    En fait, les technologies qui ont conduit au boom de la fracturation se sont largement développées sous le président Bush. Mais la fracturation hydraulique n'a pas commencé à montrer d'énormes avantages avant le mandat du président Obama.

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  20. Ce qui s'est passé sous le président Bush, c'est que la demande chinoise a fortement augmenté et que l'Arabie saoudite a mis du temps à augmenter sa production. Cela a conduit à une croyance largement répandue selon laquelle la production mondiale de pétrole avait atteint un sommet, ce qui a contribué à créer une bulle des prix du pétrole. Cette bulle a finalement éclaté en 2008 lorsqu'une récession a provoqué une baisse de la demande mondiale de pétrole.

    Comme Bush, Obama a d'abord connu une hausse des prix de l'essence. Ces prix ont atteint un sommet à la moyenne annuelle la plus élevée à ce jour de tous les présidents, avant de retomber au niveau le plus bas depuis le premier mandat de Bush. La raison de l'effondrement des prix de l'essence était que l'Arabie saoudite avait décidé de s'engager dans une guerre des prix avec les États-Unis pour regagner des parts de marché perdues à cause du boom américain du pétrole de schiste.

    Ainsi, la plupart des ascensions et des chutes sous Bush et Obama n'ont pas vraiment eu grand-chose à voir avec leurs politiques. On pourrait soutenir que les politiques pro-pétrole sous Bush ont effectivement inauguré l'éventuelle surabondance de pétrole qui s'est produite sous Obama, mais ce sont encore une fois des effets politiques à long terme.

    Les prix de l'essence ont augmenté au cours de chacune des deux premières années au pouvoir du président Trump, inversant la tendance de deux ans qui a mis fin au deuxième mandat d'Obama. Au cours de la troisième année de mandat de Trump, les prix ont légèrement baissé, mais les prix ont ensuite fortement baissé au cours de la quatrième année de Trump en raison de la pandémie de Covid-19 et de son impact sur les prix du pétrole. Les prix de l'essence en 2020 étaient à leur 2e niveau le plus bas depuis 2004.

    Lorsque le président Biden est entré en fonction, les prix de l'essence augmentaient depuis plusieurs mois alors que le monde commençait à se remettre de Covid-19. Mais la demande a dépassé l'offre et les prix du pétrole ont continué de monter en flèche. Puis, au début de 2022, la Russie a envahi l'Ukraine, ce qui a contribué à propulser le prix annuel moyen de l'essence cette année-là à 4,06 $/gallon, la moyenne annuelle la plus élevée jamais enregistrée.

    Évidemment, 2023 est incomplet, mais jusqu'à présent cette année, le prix annuel moyen de l'essence est de 3,47 $/gallon. Cela marque une baisse de 14,5 % par rapport à 2022, mais il reste encore beaucoup d'année.

    À ce jour, le prix moyen de l'essence pendant le mandat du président Biden - avec près de deux ans encore à faire - est de 3,60 $/gallon. C'est sur le point d'être la moyenne la plus élevée sous n'importe quel président. Voici comment les prix s'accumulent par gallon, de la moyenne la plus basse à la plus élevée pour leurs termes :

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  21. Joe Biden (mandat partiel) — 3,60 $

    Premier mandat de Barack Obama — 3,12 $

    Deuxième mandat de Barack Obama — 2,95 $

    Deuxième mandat de George W. Bush — 2,77 $

    Donald Trump — 2,57 $

    Premier mandat de George W. Bush — 1,59 $

    Ainsi, vous pouvez voir comment quelqu'un pourrait prétendre que les républicains sont meilleurs pour les prix de l'essence. Les présidents Bush et Trump ont été les seuls présidents à avoir supervisé le prix moyen de l'essence en dessous de 3,00 $ / gallon pendant quatre années consécutives d'un mandat.

    Mais la vérité est plus nuancée que cela. Les technologies qui ont conduit au boom de la fracturation ont été développées sous un président républicain. Cela, à son tour, est responsable d'une grande partie des hauts et des bas du prix au fil des ans. Mais l'Arabie saoudite/OPEP et la pandémie de Covid-19 et la reprise qui a suivi ont également eu un impact énorme. Ces facteurs échappaient largement au contrôle du président.

    Dans le prochain article, je traiterai de l'évolution de la production pétrolière au cours du mandat de chaque président. Le président Obama a présidé la plus grande expansion de la production de pétrole (et de gaz) de l'histoire des États-Unis. Mais, comme pour les prix de l'essence, le contexte est important.

    https://www.zerohedge.com/energy/heres-how-gasoline-prices-fared-under-last-four-presidents

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  22. L'UE cède déjà à son interdiction des moteurs à combustion 2035, envisageant d'autoriser les véhicules à carburant électrique


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 22 MARS 2023 - 09:15


    Il semble que l'UE pourrait déjà renoncer à son projet d'interdiction des moteurs à combustion interne, qui devrait être mis en place en 2035.

    Mardi matin, il a été signalé que l'UE avait désormais "élaboré un plan permettant la vente de voitures neuves équipées de moteurs à combustion interne fonctionnant uniquement avec des carburants électroniques climatiquement neutres", selon Reuters. Le plan fait partie d'une proposition de compromis avec l'Allemagne sur les plans d'interdiction 2035 existants.

    Dans le cadre de ce plan, les voitures qui roulent avec des carburants neutres en carbone seraient placées dans un nouveau type de catégorie de véhicules.

    Les e-carburants sont des carburants synthétiques qui peuvent être fabriqués en utilisant de l'hydrogène en conjonction avec du gaz carbonique ou du monoxyde de carbone capturé. La source des composants des combustibles doit généralement être de nature durable, comme l'énergie éolienne ou solaire.

    Le plan propose d'inclure un "système d'incitation au ravitaillement en carburant", qui empêcherait ostensiblement les véhicules de démarrer s'ils ne fonctionnent pas avec des carburants neutres en carbone. Nous sommes sûrs que cela ne sera pas du tout prohibitif...

    Mais surtout, la législation permettrait aux constructeurs automobiles traditionnels de continuer à vendre des moteurs à combustion après la date d'interdiction proposée de 2035, offrant peut-être un certain soulagement aux entreprises en pleine transition de leurs modèles commerciaux.

    Reuters a écrit :

    Après des mois de négociations, les pays de l'UE et le Parlement européen ont approuvé la loi l'année dernière. Mais le ministère allemand des Transports a surpris d'autres pays ce mois-ci en déposant des objections de dernière minute à la loi, quelques jours avant un vote final qui l'aurait vue entrer en vigueur.

    La principale demande du ministère est que l'UE autorise les ventes de voitures neuves fonctionnant aux carburants électriques après 2035. Le ministère n'était pas immédiatement disponible pour commenter.

    Un porte-parole de la Commission a refusé de commenter le projet de document, mais a fait référence aux commentaires du chef de la politique climatique de l'UE, Frans Timmermans, qui a déclaré la semaine dernière que toute solution devait être conforme à la loi d'élimination progressive de 2035 convenue l'année dernière.

    Rappelez-vous, pas plus tard qu'hier, nous avons écrit sur la façon dont le passage aux véhicules électriques pour les principaux fabricants jetait une couverture humide sur la demande de certains fabricants en Chine.

    Des entreprises comme Porsche et Honda travaillent déjà sur des véhicules qui utilisent des carburants synthétiques.

    https://www.zerohedge.com/markets/eu-already-caving-their-2035-combustion-engine-ban-considering-allowing-e-fuel-vehicles

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  23. Printemps européen ? L'Allemagne se prépare à des grèves majeures pendant que la France brûle


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 22 MARS 2023 - 07:45


    "L'hiver du mécontentement" qui a balayé l'Europe s'est maintenant transformé en un "printemps du mécontentement", avec des grèves et des manifestations qui devraient se propager de la France, de la Grèce et d'autres pays voisins à l'Allemagne.

    Selon Reuters, le syndicat allemand Verdi et le syndicat des chemins de fer et des transports EVG se préparent à déclencher lundi prochain des grèves paralysantes dans les aéroports et les chemins de fer du pays.

    Verdi négocie pour 2,5 millions de travailleurs du secteur public, y compris ceux des aéroports et autres centres de transport public. Le syndicat a exigé des salaires plus élevés en raison des pressions inflationnistes persistantes. EVG négocie pour 230 000 employés de la compagnie ferroviaire Deutsche Bahn et des compagnies de bus.

    Pendant ce temps, une récession menace la plus grande économie d'Europe, qui se retrouve au milieu d'une crise inflationniste. Après avoir connu une contraction du PIB de 0,4 % au quatrième trimestre de 2022, on prévoit que l'économie se contractera à nouveau au premier trimestre.

    "L'activité économique allemande chutera probablement à nouveau au cours du trimestre en cours", a déclaré la Bundesbank. "Cependant, la baisse devrait être moindre qu'au dernier trimestre de 2022."

    Deux trimestres consécutifs de croissance négative indiquent une récession et surviennent alors que l'inflation pèse lourdement sur la consommation. La combinaison des deux écrase le niveau de vie et suscite une vague de mécontentement.

    Alors que l'Allemagne se prépare à des grèves et à des manifestations la semaine prochaine, la France, la troisième économie d'Europe, brûle déjà alors que le président Emmanuel Macron a imposé une réforme impopulaire des retraites.

    Avec l'instabilité croissante dans les pays occidentaux et la menace d'une crise bancaire qui s'étend, la principale préoccupation est de savoir si l'OTAN est suffisamment équipée pour gérer les conflits futurs.

    https://www.zerohedge.com/markets/european-spring-germany-braces-major-strikes-while-france-burns

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  24. Une vague de manifestations anti-gouvernementales met le feu au monde


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 20 MARS 2023 - 15:27


    Il y a eu une recrudescence des protestations et des grèves dans le monde, principalement axées sur les difficultés économiques, la montée en flèche de l'inflation, les troubles politiques et les problèmes géopolitiques.

    Des manifestations récentes ont émergé en France, en Grèce, en Grande-Bretagne, en Israël, au Venezuela, en Corée du Sud, en Moldavie et au Portugal. Si certaines de ces manifestations ont été pacifiques, d'autres ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre.

    L'un des pays les plus troublants est la France, où des manifestations ont éclaté la semaine dernière après que le président Emmanuel Macron a contourné le Parlement en adoptant une réforme impopulaire des retraites qui fait passer l'âge de la retraite de 62 à 64 ans.

    Sputnik International a compilé une liste des points chauds mondiaux pour les mouvements de protestation :

    Grèce

    À la suite d'un tragique accident de train en Grèce qui a coûté la vie à 57 personnes, dont de nombreux étudiants, des jeunes de tout le pays ont organisé des manifestations massives contre le gouvernement.

    Londres

    Les manifestants brandissent des pancartes alors qu'ils participent à la marche et au rassemblement de résistance au racisme dans le centre de Londres le 18 mars 2023, avant la journée antiraciste des Nations Unies le 21 mars.

    Israël

    Les manifestants se sont rassemblés dans la ville israélienne de Tel-Aviv pour une 11e semaine consécutive de protestations contre la réforme judiciaire controversée du gouvernement le 18 mars 2023. En outre, des manifestations ont eu lieu à Haïfa lors d'un rassemblement contre la réforme judiciaire controversée du gouvernement le 18 mars 2023.

    Venezuela

    Un fonctionnaire crie aux forces de sécurité devant le ministère du Travail à Caracas, au Venezuela, lors d'une manifestation pour de meilleurs salaires et avantages sociaux le mercredi 15 mars 2023.

    Corée du Sud

    Des manifestants portant des gilets à l'effigie du président sud-coréen Yoon Suk-yeol assistent à un rassemblement le samedi 18 mars 2023, dans la capitale sud-coréenne, Séoul, pour manifester contre un sommet entre la Corée du Sud et le Japon. Vendredi, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a félicité Yoon pour "avoir pris une décision et une action difficiles" en surmontant l'histoire troublée entre les deux pays, s'engageant à travailler avec lui pour de meilleures relations à l'avenir.

    Ce qui est alarmant jusqu'à présent cette année, c'est la recrudescence des manifestations mondiales, qui s'ajoute à l'élan de l'année dernière. Les données du Global Protest Tracker du Carnegie Endowment montrent une tendance inquiétante alors que l'inflation et les difficultés économiques déclenchent des protestations dans le monde entier.

    - voir graph sur site -

    Voici les points chauds des manifestations en 2022.

    - voir carte sur site -


    L'inflation et les crises économiques ont causé une détresse importante aux ménages, et nous avons souligné à la fin de l'année dernière que la menace de troubles civils s'intensifiait. Avec l'arrivée du printemps dans l'hémisphère nord, une vague de protestations se profile et l'on craint que le pire cauchemar ne devienne bientôt réalité, avec une crise bancaire mondiale en cours.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/political-concerns-emerge-protests-set-world-fire

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  25. Retraites : tout va très bien, Madame la Marquise, le pays coule à souhait !


    Par Karine Bechet-Golovko
    Mondialisation.ca,
    21 mars 2023


    Sans aucune surprise, le Gouvernement n’a pas été renversé hier, aucune des deux motions de censure n’est passée contre la réforme des retraites. A 9 voix près. Le prix de la trahison, du confort, de la carrière, bref de tout ce qui prévaut sur l’intérêt national et la volonté du peuple. De l’OCDE à Musk, appelant les autorités françaises à ne pas écouter la vois populaire, la voix de la raison, mais à continuer à dissoudre la France dans le marasme global, l’on ne parle quasiment pas : il n’y a pas d’ingérence, lorsque l’impératif anti-national est en jeu! Le Gouvernement a fait le choix de la confrontation tout au long du processus parlementaire, il est allé au bout de sa logique avec le 49.3. La police a été utilisée pour maintenir le désordre antirépublicain. L’absence de surprise n’empêche pas la tristesse : la démocratie est morte en France, tout comme l’Etat national. A quel prix sera sa réanimation ?

    9 voix pour faire passer la motion présentée par le groupe LIOT. 278 voixpour sur les 287 nécessaires.

    « Dix-neuf députés LR ont ainsi apporté leur soutien au texte, sur les 61 qui siègent actuellement à l’Assemblée. La totalité des élus RN, LFI, PS, EELV ont également voté le texte, ainsi que 18 députés GDR, 18 députés Liot et 4 non inscrits. »

    Celle-ci, à la différence de celle du RN, avait peut-être une chance. Voici ceux, qui ne l’ont pas votée :

    - voir liste sur site -

    Que vaut la voix de centaines de milliers de personnes dans les rues de France depuis des semaines, quand cette très symbolique réforme des retraites, qui n’a finalement jamais été réellement votée (voir notre texte ici), est soutenue par le monde global.

    Elon Musk estime que l’âge de la retraite est trop bas en France … Mais en quoi cela le regarde-t-il ? L’OCDE appelle les autorités françaises à ne pas céder et à faire passer cette réforme illégitime. Quelle surprise !

    Les autorités françaises, avec les députés, ont fait le choix de la traîtrise. Ils ont trahi la souveraineté nationale en empêchant, et devant l’Assemblée nationale, et devant le Sénat, un véritable débat démocratique sur le fond de cette réforme. Ils ont trahi la souveraineté populaire, en refusant le dialogue social. Ils ont trahi l’intérêt national, en préférant courber le dos doctement devant les rappels à l’ordre globaliste.

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  26. Rappelons, que la majorité des Français voulait faire tomber ce Gouvernement :

    « Après l’utilisation par Elisabeth Borne du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites, une large majorité de la population française (68%) souhaite que le gouvernement tombe par le vote d’une motion de censure ce lundi à l’Assemblée nationale, indique un nouveau sondage Elabe pour BFMTV.

    Dans le détail, 73 % des ouvriers, 79 % des employés et 71 % des CSP+ veulent que les députés votent la censure du gouvernement. Toutes les catégories socio-professionnneles et toutes les catégories d’âges (y compris les retraités, à 55 %) souhaitent que la motion de censure soit adoptée. »

    Depuis, chaos général dans les rues de France. La police frappe sur tout ce qui bouge, au nom du droit de manifester dans les démocraties (pour soutenir les LGBT, les féministes bidules, les Black machins et autres piliers du monde global décérébré).

    L’on compte plus de 500 interpellations à Paris depuis jeudi, c’est la doctrine de la liberté d’expression, que l’on ne retrouve que dans les grandes démocraties occidentales. Car en Russie, en Géorgie, les forces de l’ordre ne doivent pas intervenir … par principe. Ce à quoi nous assistons en France, c’est à une dérive autoritaire du régime, qui ne peut tenir que par la répression et l’intimidation. Même la magistrature lance l’alerte :

    « En tout, ces rassemblements ont donné lieu à 509 interpellations dans la capitale. Pour la seule soirée de jeudi, 292 personnes ont été placées en garde à vue. Mais 283 sont ressorties libres sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elles, les infractions étant insuffisamment caractérisées. « Cela montre qu’il y a un usage abusif de la garde à vue, constate Nelly Bertrand, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature. La garde à vue est actuellement employée pour empêcher les rassemblements et dissuader par la peur les manifestants. Or, la justice n’a pas vocation à être ainsi instrumentalisée pour le maintien de l’ordre. »

    Le syndicat des avocats de France (SAF) a de son côté publié un communiqué ce lundi dans lequel il pointe « les dérives inacceptables et dignes d’un pays autoritaire ». »

    Les appels pour aller sur l’Elysée … sont restés des appels, car la France n’a toujours pas de véritable leader politique national, qui puisse renverser la vapeur et faire sortir la masse de son confort mortifère. Les gens sont laissés face à eux-mêmes. Or, contre un système, ils font ce qu’ils peuvent – et le font autant qu’ils le peuvent.

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  27. Mais tous ces mouvements de mécontentement social ne peuvent à ce jour se transformer en force politique. Et c’est sur ce passage de la quantité à la qualité qu’il faut travailler, avec les véritables forces politiques du pays, avec tous ceux qui veulent sortir de cette douce mort, vers laquelle les élites globalisées conduisent la France ! Le peuple a remplit sa part du contrat. Où sont les élites ? L’heure est à l’union sacrée.

    https://www.mondialisation.ca/retraites-tout-va-tres-bien-madame-la-marquise-le-pays-coule-a-souhait/5676213

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  28. L'Otan lance une guerre nucléaire contre la Russie


    22 mars 2023
    par Thomas Oysmuller


    La guerre va continuer à s'intensifier - du côté transatlantique : la Grande-Bretagne livrera des munitions enrichies en uranium. Les munitions sont radioactives, ce qui nous rapproche de la guerre nucléaire.

    La Grande-Bretagne a décidé de fournir à l'Ukraine des munitions enrichies en uranium. Cela a été annoncé par la sous-secrétaire britannique à la Défense, Annabell Goldy. Cela se produit dans le cadre des livraisons de chars à l'Ukraine.

    munitions à l'uranium

    "Avec la livraison du char Battalion Challenger 2, nous livrerons également des munitions perforantes à l'uranium enrichi " , indique le communiqué .

    Ce n'est pas la première fois que les États-Unis ou une coalition de guerre de l'OTAN dirigée par eux ont recours à de telles munitions perforantes et radioactives. C'est ainsi que les troupes américaines ont utilisé les projectiles lors du bombardement de la Yougoslavie. De nombreuses régions serbes, en particulier le Kosovo, sont encore contaminées aujourd'hui. L'eau potable est contaminée, le cancer est beaucoup plus fréquent. Parce que la poussière d'uranium qui se dépose dans l'environnement lors de l'utilisation des projectiles ne peut pas être désactivée. Pour les spécialistes militaires, les munitions sont une "arme sale". Cyniquement, le département américain de la Défense affirme qu'aucun cancer n'a été observé à la suite d'une exposition à l'uranium.

    Lors du 20e anniversaire de l'invasion de l'Irak, la «Coalition of the Willing» dirigée par les États-Unis a utilisé à grande échelle des munitions dites à l'UA. Entre 1 000 et 2 000 tonnes de munitions à l'uranium auraient été utilisées en seulement trois semaines.

    Mais la Russie n'est ni l'Irak ni la Yougoslavie, mais une puissance nucléaire. Selon certains chiffres, c'est même le plus grand de la planète en termes de quantité. Pour le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les plans de la Grande-Bretagne montrent que Londres est non seulement prête à prendre des risques, mais aussi à commettre des crimes de guerre.

    Vladimir Poutine a également réagi aux plans occidentaux, affirmant que si l'OTAN commence maintenant à utiliser des armes à composants nucléaires, la Russie "sera obligée" de réagir en conséquence. La guerre au dernier Ukrainien n'était pas que des mots. Vous laissez également les actions suivre.

    Sahra Wagenknecht a également pris la parole : « Les munitions à l'uranium livrées par la Grande-Bretagne à l'Ukraine sont un crime. Des études ont montré que leur utilisation contamine l'environnement et provoque des cancers chez les civils et les soldats. » Elle appelle le gouvernement allemand des feux tricolores à prendre position sur la question. Il serait en effet grand temps d'arrêter la spirale de l'escalade. Mais avec les Verts, les factions capitalistes impérialistes occupent le ministère des Affaires étrangères en Allemagne.

    Andrea Drescher a publié une autre considération sur tkp.

    https://tkp.at/2023/03/22/nato-beginnt-den-nuklear-krieg-gegen-russland/

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    Réponses
    1. HOULALA ! HOULALA ! Ne surestimons pas les propos ! La 'guerre nucléaire' est une guerre de fin de monde (L'ONU-Bruxelles) le savent. Les russes (et chinois) ont mille fois plus d'arsenal nucléaire que quiconque.
      C'est là une projection d'idées de psychopathes avides d'en finir avec leur quotient intellectuel défaillant.

      La Russie peut mettre fin (en moins de 5 minutes) à l'Ukraine et à ses dépendances qui lui fournissent des jouets.

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  29. L'Occident veut-il détruire définitivement l'Ukraine ? Un jeu d'esprit


    22 mars 2023
    par Andrea Drescher


    L'idée d'une destruction ciblée de l'Ukraine m'est venue lorsque j'ai appris que la Grande-Bretagne remettrait finalement des munitions à l'uranium à l'Ukraine. Les conséquences que cette munition entraîne au moins éveillent en moi un mauvais soupçon.

    L'uranium appauvri est un sous-produit de l'enrichissement de l'uranium pour les centrales nucléaires et ses propriétés le rendent apte à être utilisé dans les munitions perforantes. Cette munition "bon marché" a des conséquences sur l'environnement et sur les populations des zones de guerre, car l'uranium se transforme en poussière à chaque coup. Cela frappe d'abord les soldats sur place, mais est ensuite distribué par le vent et pollue toute la région - avec un effet correspondant sur l'agriculture et l'approvisionnement en eau et, en fin de compte, sur les personnes qui y vivent.

    Les États-Unis et le Royaume-Uni ont eu recours à ces munitions bon marché dans leurs guerres. Les épisodes sont encore visibles aujourd'hui en ex-Yougoslavie, en Irak, mais aussi au Royaume-Uni. Si vous voulez avoir une idée de ce que fait cette munition, les films de Frieder Wagner sont recommandés, que j'ai déjà liés ici à TKP .

    "Le docteur et les enfants radiés de Bassorah"
    « Poussière mortelle »
    Les conséquences pour la Russie

    Les munitions fabriquées à partir d'uranium appauvri sont plus efficaces pour assommer les chars que les autres munitions. Cela signifiera plus de dégâts pour la Russie, car plus de chars seront détruits et plus d'équipages mourront dans ces chars que cela n'aurait été le cas avec des munitions "normales".

    Mais même si cela semble cynique, les dégâts sont gérables et le nombre de chars russes est probablement encore suffisamment élevé pour ne pas avoir d'impact durable sur le cours de la guerre.

    Les conséquences pour l'Ukraine

    Les sols de terre noire de l'Ukraine sont parmi les meilleurs sols arables au monde, faisant de l'Ukraine l'un des principaux exportateurs de céréales. Chez SWR, vous pouvez découvrir pourquoi :

    Le paysage naturel de grandes parties de l'Ukraine se compose de steppes et est en grande partie plate, à l'exception des montagnes des Carpates à l'extrême ouest. Il y a beaucoup de loess, un sédiment calcaire relativement meuble, à partir duquel des sols de terre noire très riches en humus se sont développés dans des conditions de steppe. De plus, il y a une vie du sol extrêmement active. Les sols fertiles conduisent à des récoltes de céréales élevées.

    Même si cette guerre se déroule actuellement dans l'est du pays, selon la Fondation Heinrich Böll , "30 % de la superficie agricole de l'Ukraine était soit occupée par la Russie, soit détruite par des actes de guerre dès juillet 2022". la destruction sera durable, pour l'instant munition à l'Uranium en usage. Les peuples des Balkans et d'Irak en souffrent encore aujourd'hui. décennies après.

    Mon soupçon que l'Occident va ou veut détruire définitivement l'Ukraine est-il si farfelu ?

    Le danger que l'Europe occidentale soit détruite dans un avenir prévisible s'est considérablement accru en cas d'extradition vers l'Ukraine. Car la Russie met en garde contre une "collision nucléaire" comme le rapporte BR entre autres :

    La Russie considère apparemment une "collision nucléaire" avec l'Occident de plus en plus probable. Selon le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, la raison en est également le projet britannique de fournir à l'Ukraine des munitions à l'uranium.

    Est-ce dans l'esprit de l'Occident ? A partir de là, le jeu de l'esprit devient impensable pour moi aussi.

    https://tkp.at/2023/03/22/will-der-westen-die-ukraine-nachhaltig-zerstoeren-ein-gedankenspiel/

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  30. Quelle guerre ? La Pologne fait toujours 4,7 milliards d'euros en affaires avec la Russie et est le troisième exportateur vers la Russie en Europe


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 22 MARS 2023 - 08:30
    Écrit par John Cody via Remix News,


    Malgré la position de guerre belliciste de la Pologne et les critiques de la position de la Hongrie sur la guerre, les exportations polonaises d'une valeur de plusieurs milliards continuent d'affluer vers la Russie...

    La Pologne a longtemps critiqué la Hongrie pour sa neutralité dans la guerre en Ukraine et ses appels à la fin des sanctions contre la Russie, mais malgré la rhétorique dure du gouvernement polonais, des milliards d'exportations continuent d'affluer de la Pologne vers la Russie.

    Les données d'Eurostat montrent que les exportations polonaises vers la Russie ont fortement chuté au premier semestre 2022, pour recommencer à augmenter au second semestre. Au quatrième trimestre 2022, la Pologne a exporté pour 1,2 milliard d'euros de marchandises vers la Russie. Bien que cela représente une baisse de 44 % par rapport à 2021, il s'agit d'une nette amélioration par rapport aux deuxième et troisième trimestres de l'année, selon le journal polonais Forsal.

    Après avoir chuté initialement à 300 millions d'euros en mars et 200 millions d'euros en avril, les exportations vers la Russie se redressent et dépassent désormais régulièrement les 300 millions d'euros par mois.

    La valeur totale des exportations polonaises vers la Russie pour 2022 était de 4,7 milliards d'euros. Cela signifie que la Pologne était le troisième exportateur européen vers la Russie. Seules l'Allemagne et l'Italie ont exporté davantage.

    Les exportations polonaises vers la Russie sont dominées par les produits industriels, qui ont représenté près de 830 millions d'euros. Le deuxième contributeur était les fibres synthétiques (371 millions d'euros), et en troisième place les produits pharmaceutiques avec des ventes d'une valeur de 353 millions d'euros, soit une augmentation réelle de 18 % par rapport à 2021. Les chaussures ont également enregistré une augmentation des exportations vers la Russie.

    Il y a cependant eu de fortes baisses dans des domaines tels que la vente de véhicules (69 %) et les appareils électriques (51 %). Comme on pouvait s'y attendre, l'exportation d'explosifs et de munitions a pratiquement cessé.

    La valeur des importations en provenance de Russie, en revanche, a considérablement baissé, chutant de 61 % par rapport à 2021, lorsque l'énergie représentait l'essentiel des importations ; la baisse s'est produite malgré la hausse des prix de l'énergie. En conséquence, la Pologne est passée à la septième place de la deuxième place dans l'UE en ce qui concerne le volume des importations en provenance de Russie. La Hongrie a évolué dans l'autre sens, passant de la 13e à la 3e place à la suite d'une augmentation de 194 % des importations en provenance de Russie.

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a refusé d'envoyer des armes en Ukraine ou d'autoriser des transports d'armes à travers son territoire, soulignant que la Hongrie ne voulait pas participer à la guerre. Le gouvernement du pays a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations. En outre, Orbán a fait valoir à de nombreuses reprises que les sanctions contre la Russie nuisaient plus aux Européens qu'aux Russes et que les sanctions devraient être abandonnées d'ici la fin de l'année, une position qui a probablement conduit Orbán à atterrir sur une «liste de victimes» ukrainienne et à gagner le mépris des faucons de guerre en Pologne.

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  31. Le dirigeant polonais, le Premier ministre Mateusz Morawiecki, est allé jusqu'à dire que l'alliance entre la Hongrie et la Pologne était terminée.

    Orbán a déclaré en août 2022 que les objectifs de la Pologne et de la Hongrie sont les mêmes "mais le problème est du cœur", affirmant que les Hongrois voient le conflit en Ukraine comme une guerre entre deux nations slaves, tandis que les Polonais "se sentent y combattant aussi.

    "Je confirme les paroles du Premier ministre Orbán, selon lesquelles la Pologne et la Hongrie se sont séparées", a déclaré Morawiecki tout en ajoutant que la Pologne ne fait pas partie du conflit.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/what-war-poland-still-doing-eu47-billion-business-russia-and-third-biggest-exporter

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  32. 85 % de la population mondiale ne participe pas aux sanctions contre la Russie - Bloomberg


    21 mars 2023
    du Dr. Peter F. Mayer


    Bloomberg est l'un des porte-parole du capital financier américain et occidental. En tant que tel, il définit la direction et diffuse le récit, qui est ensuite fidèlement propagé par les soi-disant médias grand public aux États-Unis et les médias des vassaux américains, l'UE et l'OTAN. Mais il y a aussi des appels ponctuels au réalisme, en dehors de ce que l'on voudrait se faire croire.

    Sous le titre " L'Occident ne peut pas se permettre l'orgueil de la guerre russe en Ukraine ", il y a quelques réflexions sur ce à quoi ressemble le monde en dehors de sa propre bulle de propagande. Mais bien sûr, tout simplement pour gagner la guerre et promouvoir leur propre ordre mondial fasciste. Par conséquent, la ligne est spécifiée en premier :

    "Les nations occidentales pourraient faire mieux en matière de politique étrangère si nous nous efforcions davantage de comprendre pourquoi beaucoup ne soutiennent pas notre campagne pour la liberté de l'Ukraine."

    L'article cite l'exemple de la Malaisie, où l'achat de gaz et de pétrole est devenu moins cher parce que des sanctions anti-russes n'ont pas été imposées.

    " Nous avons demandé au responsable : ses dépenses énergétiques n'ont-elles pas explosé ? » Il répondit qu'ils avaient bien coulé. " La Malaisie n'impose pas de sanctions, donc nous achetons du pétrole et du gaz moins cher que l'année dernière."

    De plus, les pays du Sud ne veulent pas que les États-Unis dominent à nouveau la planète, car nous avons déjà vécu cela auparavant et ce n'est pas agréable.

    « La plupart des gens sur la planète veulent vivre dans un monde multipolaire qui ne soit pas dominé par les États-Unis, la Russie ou la Chine. » C'est pourquoi de nombreux pays n'appliquent pas de sanctions contre l'Ukraine. « Une défaite russe ne serait pas dans l'intérêt du Sud global ». "De nombreux pays du Sud qui ont encore des souvenirs de l'Occident autrefois dominant savent que si l'Occident bat complètement la Russie, il redeviendra arrogant et intolérable", a déclaré le diplomate singapourien Kishore Mahbubani, ancien président du Conseil de sécurité de l'ONU .

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  33. - voir carte sur site -

    Un rapide coup d'œil à la carte des guerres d'agression, des bombardements, des coups d'État et autres interventions ne montre que trop clairement comment les impérialistes américains ont réussi à retourner le monde contre eux. Au moins 20 millions de morts grâce aux guerres américaines et aux interventions dans 37 pays seulement depuis 1945 et probablement 10 fois plus de blessés montrent clairement pourquoi les États-Unis, mais aussi les puissances coloniales européennes, ne sont pas très populaires.

    https://tkp.at/2023/03/21/85-der-weltbevoelkerung-beteiligen-sich-nicht-an-sanktionen-gegen-russland-bloomberg/

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  34. Depuis 20 ans, l'équipe Bush a échappé aux poursuites pour ses crimes de guerre en Irak

    Un an après l'invasion de l'Ukraine par Poutine, la Cour pénale internationale l'a accusé de crimes de guerre.


    Par le professeur Marjorie Cohn
    Recherche mondiale,
    21 mars 2023


    Aujourd'hui, les Irakiens célèbrent le 20e anniversaire de l'horrible bombardement américano-britannique de Bagdad, surnommé "Shock and Awe". En succession rapide, les «forces de la coalition» ont largué 3 000 bombes , dont beaucoup pesaient 2 000 livres, sur Bagdad dans ce que le New York Times a appelé «une puissance presque biblique».

    Bien qu'ils aient lancé une guerre d'agression illégale et commis des crimes de guerre en Irak, 20 ans plus tard, les dirigeants des États-Unis et du Royaume-Uni n'ont jamais été tenus pour responsables. En revanche, la Cour pénale internationale (CPI) a déjà accusé le président russe Vladimir Poutine de crimes de guerre un an seulement après son invasion illégale de l'Ukraine. Il est le premier dirigeant non africain à être inculpé par la CPI, qui succombe fréquemment aux pressions des États-Unis.

    Dans ce qu'on a appelé « l'opération Iraqi Freedom », 173 000 soldats des États-Unis et du Royaume-Uni ont envahi l'Irak. Au cours de la guerre de huit ans, environ 300 000 Irakiens et 4 600 Américains ont été tués. Les États-Unis ont dépensé 815 milliards de dollars pour la guerre, sans compter les coûts indirects. Elle a plongé le pays dans une guerre civile et des millions de réfugiés irakiens restent déplacés. Deux décennies plus tard, aucun des responsables n'a été traduit en justice.

    L'invasion de l'Irak était un acte d'agression

    Des sources au sein de son administration ont confirmé que George W. Bush prévoyait d'envahir l'Irak et d'exécuter un changement de régime bien avant les attentats terroristes du 11 septembre 2001. L'invasion dirigée par les États-Unis a violé la Charte des Nations Unies, qui autorise les pays à utiliser la force militaire contre d'autres pays uniquement en cas de légitime défense ou avec l'approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies.

    L'attaque contre l'Irak ne remplissait aucune de ces conditions et était donc un acte d'agression. Après l'Holocauste, le Tribunal militaire international de Nuremberg a écrit : « Initier une guerre d'agression n'est donc pas seulement un crime international ; c'est le crime international suprême qui ne diffère des autres crimes de guerre qu'en ce qu'il contient en lui-même le mal accumulé de l'ensemble.

    Comme d'autres interventions militaires américaines, la justification de cette agression illégale était basée sur un mensonge. Tout comme le président Lyndon B. Johnson a utilisé l'incident fabriqué du golfe du Tonkin comme prétexte pour intensifier la guerre du Vietnam, Bush s'est appuyé sur des armes mythiques de destruction massive et sur un lien inexistant entre le président irakien Saddam Hussein et les attentats du 11 septembre pour justifier sa guerre contre Irak.

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  35. Bush, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et la conseillère à la sécurité nationale Condoleezza Rice ont faussement averti que l'Irak possédait des armes de destruction massive (ADM) et Rice a invoqué l'image d'un « champignon atomique » pour justifier l'invasion imminente de l'Irak. Le secrétaire d'État Colin Powell a honteusement présenté de fausses informations sur l'Irak possédant des ADM au Conseil de sécurité de l'ONU en février 2003.

    En 2002, l'ancien inspecteur en armement de l'ONU, Scott Ritter, a confirmé que l'Irak avait détruit 90 à 95 % de ses armes de destruction massive et qu'il n'y avait aucune preuve qu'il avait conservé les 5 à 10 % restants, ce qui ne constituait pas nécessairement une menace ni même un programme d'armement.

    En effet, aucune ADM n'a jamais été trouvée par les inspecteurs en armement de l'ONU avant ou après l'invasion de l'Irak par Bush. De plus, l'administration Bush a fabriqué un lien entre l'Irak et al-Qaïda en dépit des renseignements contraires.

    Le Downing Street Minutes, une transcription de l'un des briefings du Premier ministre Tony Blair avec les renseignements britanniques que le Times de Londres a publié en 2005, a démontré que l'administration Bush avait décidé en juillet 2002 d'envahir l'Irak et de procéder à un changement de régime. « Les renseignements et les faits étaient fixés autour de la politique », ont révélé les procès-verbaux.

    Même un rapport du Congrès de 2005 préparé sous la direction de l'ancien représentant John Conyers, Jr. a conclu qu'en dépit des informations de renseignement contraires, les membres de l'administration Bush ont fait de fausses déclarations avant l'invasion au sujet de l'Irak ayant des ADM et des liens entre l'Irak et Al-Quaïda.

    Bien que l'équipe Bush ait exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution autorisant son attaque contre l'Irak, le Conseil a refusé. Bush et ses alliés ont plutôt bricolé des résolutions antérieures du Conseil, dont aucune - individuellement ou collectivement - n'autorisait l'invasion de l'Irak.

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  36. Bush a justifié l'attaque avec sa doctrine de « guerre préventive ». Mais la Charte des Nations Unies n'autorise un pays à recourir à la force militaire qu'en réponse à une attaque armée par un autre pays ou avec l'autorisation du Conseil de sécurité. L'opération Iraqi Freedom violait la Charte des Nations Unies et constituait une guerre d'agression illégale.

    Crimes de guerre commis par l'administration Bush

    Les forces américaines ont commis de nombreux autres crimes de guerre en Irak, notamment des exécutions extrajudiciaires, la torture et le ciblage de civils, qui sont interdits par les Conventions de Genève ; la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

    La torture et les abus perpétrés à la prison d'Abu Ghraib en Irak comprenaient l'empilement de prisonniers nus les uns sur les autres ; photographier des prisonniers placés de force dans des positions sexuellement explicites ; garder les prisonniers nus pendant des jours ; forcer les prisonniers de sexe masculin à porter des sous-vêtements féminins ; utiliser des chiens qui grognent ; frapper, gifler et donner des coups de pied aux prisonniers ; et sodomiser un prisonnier avec une lampe chimique et un manche à balai.

    Les civils ont été ciblés alors que les troupes américaines opéraient selon des règles d'engagement qui leur ordonnaient de tirer sur tout ce qui bougeait. Dans ces « zones de tir libre », les États-Unis ont également bombardé des zones civiles et utilisé des bombes à fragmentation, de l'uranium appauvri et du phosphore blanc, entraînant des pertes civiles massives.

    La zone de tir libre la plus notoire se trouvait à Fallujah. En avril 2004, les forces américaines ont attaqué le village et tué 736 personnes , dont au moins 60 % étaient des femmes et des enfants. Lors d'une autre attaque en novembre suivant, les troupes américaines ont tué entre 581 et 670 civils à Fallujah.

    Un autre exemple tristement célèbre d'exécution extrajudiciaire a été le massacre de Haditha en novembre 2005, lorsque les Marines américains ont tué 24 civils non armés « à la manière d'une exécution » dans un saccage de 3 à 4 heures. Les États-Unis ont couvert le massacre jusqu'à ce que le magazine Time publie un article à ce sujet en mars 2006.

    Des exécutions extrajudiciaires documentées ont également eu lieu dans les villes irakiennes d'Al-Qa'im, Taal Al Jal, Mukaradeeb, Mahmudiya, Al-Hamdaniyah, Samarra, Salahuddin et Ishaqi.

    Ces crimes de guerre sont non seulement odieux, mais punissables en vertu de la loi américaine sur les crimes de guerre et de la loi américaine sur la torture. Pourtant, bien que 20 ans se soient écoulés depuis l'invasion de l'Irak, aucun dirigeant américain n'a été inculpé. Le ministère de la Justice de l'administration Obama a activement décidé de ne poursuivre personne pour les tortures et les abus commis sous le régime Bush. Pourtant, il n'a fallu qu'un an à la CPI pour inculper Poutine de crimes de guerre en Ukraine.

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  37. En mai dernier, George W. Bush a accidentellement admis que sa décision d'envahir l'Irak était injustifiée. S'adressant à une foule au Bush Presidential Center à Dallas, Bush a dénoncé « la décision d'un homme de lancer une invasion totalement injustifiée et brutale de l'Irak. Je veux dire, l'Ukraine. Il a ensuite ajouté dans sa barbe : « L'Irak aussi ».

    Parlant de la guerre en Ukraine, le président Joe Biden a récemment déclaré l'apparente absurdité de "l'idée que plus de 100 000 forces envahiraient un autre pays - depuis la Seconde Guerre mondiale, rien de tel ne s'est produit". Biden a apparemment oublié «l'opération Iraqi Freedom».

    *

    Marjorie Cohn est professeur émérite à la Thomas Jefferson School of Law, ancienne présidente de la National Lawyers Guild et membre des conseils consultatifs nationaux d' Assange Defence et de Veterans For Peace, ainsi que du bureau de l'International Association of Democratic Lawyers. Ses livres incluent Drones and Targeted Killing: Legal, Moral and Geopolitical Issues . Elle est co-animatrice de la radio « Law and Disorder ».

    https://www.globalresearch.ca/for-20-years-team-bush-escaped-prosecution-their-war-crimes-iraq/5812799

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  38. L’Union européenne déclare la Chine « rival stratégique »

    Une déclaration commune entre les États-Unis et l’Europe a été publiée le 10 mars 2023 lors de la visite à Washington de Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.


    le 22 mars 2023
    Finn Andreen


    Au vu de son contenu, cette déclaration cojointe entre les États-Unis et l’Europe suscite des réactions, malheureusement pas de la part des centaines de millions d’Européens que madame von der Leyen est supposée « représenter », mais au moins au sein même de l’U.E.

    D’abord, il est notable que cette déclaration n’est disponible qu’en anglais, pas en allemand ni en français, ni en aucune des autres langues officielles de l’Union européenne. Ceci est un signe évident de l’ascendant des États-Unis sur l’Europe.

    Mais plus grave que la forme, cette déclaration commune adopte sur le fond une position clairement antagoniste par rapport à la Chine. En effet, elle identifie la Chine comme un « rival stratégique ».

    Les velléités étasuniennes de considérer « rival » tout pouvoir indépendant qui représente un obstacle à l’hégémonie américaine sont bien connues. C’est le terme officiel que les États-Unis utilisent déjà pour qualifier la Chine. Pour Washington, « rival » est simplement un euphémisme pour « ennemi ». Considérer ainsi la Chine n’est qu’un signe de plus d’une politique étrangère paranoïaque d’un imperium américain subissant un rejet concerté de son modèle de monde unipolaire.

    L’Europe n’a absolument aucun intérêt à adopter une telle position. Mais en signant cette déclaration, madame von der Leyen associe l’Union européenne, et par extension sa population, à une position commune avec les États-Unis contre la Chine. La présidente de la Commission est-elle encore dans son rôle ? Des sources au sein de l’Union européenne notent que les relations sino-européennes « vont au-delà de la simple compétence de la commission européenne » que Ursula von der Leyen préside.

    Le texte accuse la Chine

    Dans ce contexte, les deux cosignataires disent vouloir empêcher que « le capital, l’expertise et les connaissances de nos entreprises alimentent les avancées technologiques qui amélioreront les capacités militaires et de renseignement de nos rivaux stratégiques », la Chine et la Russie.

    Cette phrase est quelque peu naïve car les Occidentaux surestiment ici les capacités occidentales en termes d’innovation technologique et de dépendance à l’Occident qu’aurait encore la Chine, et sous-estiment, comme si souvent, la capacité de la Chine dans ce domaine. Selon un récent rapport australien, la Chine est déjà leader dans 37 sur 44 industries clefs…

    De plus, l’Union européenne et les États-Unis accusent dans cette déclaration la Chine de « politiques et pratiques non marchandes » (« non-market policies and practices »), alors que ni les États-Unis ni l’Union européenne sont des exemples en la matière. Ils font implicitement appel à un passé longtemps révolu, quand les sociétés occidentales étaient bien plus libres que maintenant, lorsque les États avaient surtout un rôle régalien.

    Que dire par des derniers exemples en date ; la Inflation Reduction Act (IRA) votée l’été 2022, ayant soi-disant pour objectif de réduire l’inflation, ou bien le EU Green Deal Industrial Plan, qui tous les deux sont mentionnés avec fierté dans la même déclaration commune ? Cela a été dit déjà dans ces colonnes : le IRA est « une intervention massive de l’État fédéral américain dans l’économie, ce qui signifie donc encore une distorsion significative du libre marché aux États-Unis. »

    Idem pour le Green Deal européen, qui mélange capitalisme de connivence avec une volonté de planification économique centralisée, cette fois au niveau européen. Il est évident que ces programmes ne font que confirmer des « politiques et pratiques non marchandes » qui existent depuis longtemps en Occident.

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  39. Une division européenne

    Cependant, il faut noter comme le fait Politico, que « Joe Biden divise les élites de l’UE au sujet de la Chine». En effet, la Commission européenne et le Conseil européen ne veulent pas mener l’UE dans la même direction en ce qui concerne la Chine : la tête de la Commission européenne von der Leyen écoute le « faucon » Joe Biden qui lui dicte un durcissement de la politique envers Pékin, tandis que le plus modéré Charles Michel veut éviter la confrontation.

    Les hauts fonctionnaires du Conseil européen, son président Charles Michel compris, insistent sur une approche moins conflictuelle envers la Chine. Le Conseil, où siègent les chefs d’États européens, est évidemment plus représentatif des intérêts des membres de l’UE ; certains pays membres considèrent que la position de von der Leyen ne correspond pas du tout à leur position vis-à-vis de la Chine.

    Un fonctionnaire du Conseil Européen a dit, sous condition d’anonymat :

    « Oui, nous sommes des partenaires des États-Unis mais nous ne sommes pas un État vassal. Nous estimons que nous ne devons pas pleinement nous séparer de la Chine ».

    Il semble que l’U.E a depuis plusieurs années du mal à se positionner vis-à-vis de la Chine, car depuis 2019 celle-ci est officiellement « en même temps un partenaire de coopération et de négociation, un concurrent économique et un rival systémique ». Cette combinaison de rôles plutôt contradictoires ne donne sûrement pas beaucoup de clarté à Pékin. C’est un message ambigu et confus qui traduit bien la schizophrénie politique typique de la classe dirigeante européenne à cet égard : vouloir d’une part continuellement plaire à son maître américain et en même temps maintenir de bonnes relations commerciales avec la Chine. Aujourd’hui, madame von der Leyen et monsieur Michel incarnent ces deux positions divergentes.

    Accepter le monde multipolaire

    Cette déclaration commune entre Washington et Bruxelles est donc complètement contreproductive pour l’UE.

    Elle met en évidence à nouveau non seulement l’absence de réalisme dans les relations avec la Chine mais aussi le privilège qui persiste en Occident, telle la vieille expression « Quod licet Iovi, non licet bovi» (« ce qui est autorisé à Jupiter ne l’est pas pour un bœuf »). C’est la même attitude qui consiste à soutenir un « ordre international basée sur des règles », qui n’a jamais été clairement défini et qui ne sert qu’à légitimer le monde unipolaire centré autour de Washington.

    Quoi que l’on puisse dire du gouvernement chinois en matière de politique intérieure, celui-ci préconise un monde multipolaire d’égalité entre les nations, basé sur le commerce et la non-ingérence. C’est le contraire de la politique de confrontation et d’intervention constante dans les affaires d’autrui menée par Washington.

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  40. Les libéraux ont plusieurs raisons de préférer le monde multipolaire émergent et donc de dénoncer cette déclaration commune entre les USA et l’UE. Il faut se souvenir du cri de ralliement du libéralisme classique, déjà connu et bien compris depuis le XVIIIe siècle en France : « Laissez-faire, Laissez passer ! ».

    https://www.contrepoints.org/2023/03/22/452850-lunion-europeenne-declare-la-chine-rival-strategique

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    1. (...) Une déclaration commune entre les États-Unis et l’Europe a été publiée le 10 mars 2023 lors de la visite à Washington de Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. (...)

      Ce que peuvent se dire deux personnes qui se disent 'président(e)' n'a AUCUNE IMPORTANCE puisque ce ne sont pas des pays qui se parlent entr'eux (comme en Démocratie) mais seulement 2 cons en dictature qui se rencontrent.

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  41. La Chine en virée shopping pour des armes high-tech à Moscou


    21 mars 2023
    du Dr. Peter F. Mayer


    Les États-Unis ont lancé quelques leurres de diversion ces dernières semaines pour contrecarrer le sommet de Moscou entre la Russie et la Chine. Entre autres, y compris l'inculpation de la communauté internationaleclownTribunal pénal contre Poutine. L'espoir était que Xi Jinping annulerait la visite si l'acte d'accusation du corps, qui n'est reconnu par aucune superpuissance, devenait connu.
    De plus, les États-Unis essaient de donner l'impression qu'ils veulent empêcher la Chine de soutenir la Russie avec des armes. En fait, c'est exactement le contraire. Les États-Unis ne craignent rien de plus que la possibilité pour la Chine d'acquérir une technologie d'armement russe supérieure. Les États-Unis n'ont toujours rien à opposer aux avions de guerre russes et aux missiles hypersoniques.

    Mais les Chinois ont un problème avec leur marine, le PLAN (Marine de l'Armée populaire de libération), rapporte l'analyste militaire Andrei Martyanov . Comme on le sait, les États-Unis veulent mener une guerre d'agression contre la Chine d'ici 2025 au plus tard.

    L'image suivante montre les déploiements en temps de guerre de trois groupes de porte-avions américains :

    - voir carte sur site -

    Martyanov explique :

    «Comme vous pouvez le constater par vous-même, les CBG-1, 2 et 3 représentent les groupements tactiques de porte-avions de l'US Navy. Trois d'entre eux sont disposés en rectangles grisés. Maintenant vient le problème, c'est un problème purement opérationnel et mathématique. Si vous croyez en la précision des missiles balistiques anti-navires chinois DF-21, dont la portée est annoncée à... 1 500 kilomètres, alors c'est leur opinion et ils sont les bienvenus. Mais en tenant compte de cela :

    En d'autres termes, un TACAIR moyen dispose d'environ 48 porteurs dudit JASSM, dont l'autonomie varie entre 950 et 1 900 km (pour la version XR), également déterminée par l'autonomie du porteur, soit un F-18 dans ses différentes versions, est prolongé". En additionnant ces quelque 600 à 700 kilomètres, on obtient l'image suivante : L'aile aérienne peut tirer une salve de JASSM qui dépasse la portée des missiles anti-CBG DF-21. Arithmétique simple : 950 + 700 = 1 650 km, ou, dans le cas du JASSM XR, 1 900 + 700 = 2 600 km. Mais cela ne s'applique qu'aux attaques de cibles au sol en Chine continentale. Mais le JASSM est aussi, et même avant tout, un missile anti-navire. Oui, c'est un missile anti-navire américain typique - subsonique et pas particulièrement maniable. Mais... comme tu peux compter, JUSTE trois CBG de l'US Navy, vous pouvez immédiatement voir que dans leurs Alpha Strikes, ces trois-là peuvent transporter 48 x 3 = 144 avions de frappe à la fois et chacun de ces F-18 peut transporter… 4 JASSM. "

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  42. C'était un peu compliqué, n'est-ce pas ? Au total, les trois groupes de porte-avions américains peuvent tirer environ 432 JASSM sur la marine chinoise lors d'une première vague. Il n'en resterait pas grand-chose.

    Mais si les Chinois ont acheté quelques chasseurs Sukhoi ou bombardiers Tupolev à Moscou aujourd'hui, la situation est différente :

    C'est un pur sprint de 1 000 km à Mach 2,5, puis le lancement du M9 Kinzhal avec une autonomie de 2 000 km arrivant à Mach 10-12. Ils volent donc à environ 4 km par seconde. Devant et tout autour se trouve un bouclier plasma à haute énergie créé par la vitesse qui ne peut plus être détecté par le rayonnement radar. Parce que ce serait à cause de la physique. Si un marin peut voir à 4 km sur un porte-avions, il verra le Kinzhal une seconde avant l'impact.

    Martyanov poursuit :

    « Le système de ciblage pour attaquer les CBG n'est plus si important. Les Chinois ont leur propre truc, les Russes utilisent Liana. Donc, 1 000 + 2 000 = 3 000 kilomètres et vous ne pouvez pas abattre le Kinzhal à moins qu'il ne s'effondre tout seul, mais la salve de 6-8 Kinzhals le peut. Garçon, je n'envie pas les gens sur les porte-avions. Regarde comme c'est facile ?"

    La conséquence de cela ? Si les États-Unis veulent conserver leurs porte-avions, ils doivent les stationner à 3 000 km des côtes chinoises. Mais elle peut aussi les laisser rouiller dans le port de San Diego.

    La Chine ne publiera pas de liste de courses pour le moment, mais la réunion d'aujourd'hui a réuni les principaux politiciens et chefs militaires russes. Tous ceux qui sont responsables de l'exportation de biens militaires étaient là.

    De nouveaux accords entre les deux superpuissances auront une portée considérable. Ce qui est décrit ci-dessus est militairement décisif.

    Soit dit en passant, il est intentionnel que la Russie ne mène pas une guerre en Ukraine, mais une opération militaire spéciale. La puissance militaire supérieure de la Russie n'a pas encore été utilisée, à l'exception de quelques Kinzhal. La Russie n'a pas besoin de la Chine, elle se transforme en chaussure.

    https://tkp.at/2023/03/21/china-auf-einkaufstour-fuer-hightecch-waffen-in-moskau/

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  43. 10 dépenses que vous devez réduire

    Maintenant, pour la prochaine dépression économique, le coronavirus est devenu un événement TEOTWAWKI. Pas le genre d'événement de "fin du monde que nous connaissions" auquel nous nous attendions tous, mais quand même un.


    Milan Adams
    21 mars 2023


    Personne ne l'a encore dit, mais le Coronavirus est devenu un événement TEOTWAWKI. Pas le genre d'événement de "fin du monde que nous connaissions" auquel nous nous attendions tous, mais quand même un. Peu importe le nombre de personnes qui finissent par tomber malades et combien meurent, les changements actuels dans nos façons de faire sont si graves que beaucoup d'entre eux finiront probablement par devenir une partie permanente de notre société.

    Certains d'entre eux ne seront pas nécessairement pour le mieux. Notre gouvernement, à tous les niveaux, s'est arrogé une énorme quantité d'autorité, dont une grande partie est d'une légalité douteuse. Bien que je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de gens qui contesteraient le droit du gouvernement à la mise en quarantaine, la fermeture d'églises et d'autres lieux de culte comme "non essentiels" va directement à l'encontre de nos droits au premier amendement.

    Mais la vraie question est de savoir si oui ou non le gouvernement sera prêt à abandonner tout ce contrôle qu'il a pris. Historiquement, les gouvernements qui prennent le contrôle de quelque chose ne sont pas prompts à abandonner ce contrôle. Qu'est-ce qui nous fait penser qu'ils le feront dans ce cas ?

    Néanmoins, pour le moment, beaucoup d'entre nous obéissent à divers mandats gouvernementaux de rester chez eux, les entreprises disant au plus grand nombre de leurs employés qui le peuvent de faire de même. Donc, alors que nous sommes tous assis chez nous, essayant de faire du télétravail avec des enfants bruyants en arrière-plan et nos conjoints de l'autre côté de la table, travaillant sur leur ordinateur, nous devons commencer à penser à l'avenir. Il y aura une fin à tout cela et nous devrons sortir de nos grottes pour revoir la lumière du soleil.

    Mais dans quel monde allons-nous émerger ? Les experts prévoient que de 20 à 34 % de nos effectifs seront licenciés au cours de cette pandémie. Si nous nous approchons du sommet de ces prévisions, ce sera énorme; bien pire que la Grande Dépression. Malheureusement, du point de vue où nous en sommes aujourd'hui, une dépression économique mondiale semble être dans tous nos avenirs, commençant avant même que la pandémie ne s'éteigne.

    Alors, comment pouvons-nous, vous et moi, nous préparer à cette dépression à venir ? Il y a en fait beaucoup de choses que nous pouvons faire, mais la première d'entre elles est de restructurer nos finances. Plus précisément, débarrassez-vous des dépenses inutiles, ou du moins réduisez-les, afin que nous soyons prêts lorsque la dépression frappera.

    Paiements de voiture

    10 dépenses que vous devez réduire maintenant pour la prochaine dépression économique
    De nombreuses familles paient plus pour leurs deux versements automobiles que pour leur versement hypothécaire. Si vous y réfléchissez une minute, cela n'a vraiment pas beaucoup de sens.

    Mais les prix des voitures et des camions légers ont augmenté de manière incroyable, du moins en partie à cause de toutes les cloches et de tous les sifflets qu'ils mettent sur une voiture ces jours-ci.

    Lors d'un effondrement financier, les personnes les plus durement touchées sont celles qui sont endettées. Ces paiements de voiture sont l'une des plus grosses dettes que vous ayez. Il est donc logique de l'attaquer en premier.

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  44. Échanger vos voitures contre quelque chose d'occasion, mais toujours en bon état, peut vous faire économiser beaucoup d'argent sur vos paiements mensuels. Si vous avez la chance de trouver une bonne affaire, vous pourrez peut-être même vous débarrasser de l'un de ces paiements, ce qui vous fera vraiment économiser de l'argent.

    Ce guide ci-dessous peut vous aider dans une situation de survie

    Si la société s'effondre, vous pouvez parier que les aliments que les pionniers mangeaient deviendront des aliments de base

    The Lost Ways vous prépare à faire face aux pires scénarios avec le minimum de ressources, tout comme nos ancêtres vivaient leur vie, totalement indépendants de l'électricité, des voitures ou de la technologie moderne.

    Alors faites attention parce que cette vidéo va changer votre vie pour toujours pour le bien !

    Dépenses de divertissement

    L'ordinateur domestique est devenu un centre de divertissement, ou peut-être que le centre de divertissement à domicile est devenu un ordinateur. Quoi qu'il en soit, beaucoup d'entre nous dépensent beaucoup pour le service de câble, ainsi que pour un assortiment de sites Web de films différents. Netflix ne suffit plus, les producteurs ont décidé de diviser pour régner, nous obligeant tous à avoir plusieurs abonnements afin de voir tous les films que nous voulons.

    Le problème évident avec cela est que cela peut devenir assez coûteux. Non seulement cela, mais c'est évidemment une dépense inutile. Maintenant, je me rends compte que vous pourriez ne pas être d'accord avec cela, surtout avec vos enfants qui rentrent de l'école. Mais au moins, découvrez comment annuler vos abonnements et ayez les informations à portée de main, de sorte que si vous le devez, vous puissiez les débrancher.

    Frais de service

    10 dépenses que vous devez réduire maintenant pour la prochaine dépression économique
    De la tonte de nos pelouses au ramassage en bordure de rue de nos courses, en passant par la réparation de nos voitures par un mécanicien, nous payons tous les autres pour qu'ils fassent des choses pour nous. C'est bien, quand vous pouvez vous le permettre, aider les autres à avoir un emploi.

    Mais lorsque l'économie s'effondrera, vous devrez économiser cet argent.

    L'une de mes techniques préférées pour économiser de l'argent est que je suis un bricoleur accompli. Je fais tout, de la fabrication de cadeaux pour ma femme à la fabrication de mes propres meubles, avec des réparations de voiture quelque part entre les deux. Plus vous pouvez faire pour vous-même, moins vous devez payer les autres pour le faire. Et au milieu de la prochaine dépression, vous ne pourrez probablement pas vous permettre de payer quelqu'un d'autre pour le faire.

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  45. Attention : les États-Unis font face à la plus grande menace du siècle
    La guerre est juste au coin de la rue
    Vous êtes sur le point de perdre tout ce que vous avez travaillé si dur toute votre vie et ce ne sera même pas de votre faute ! – votre maison, votre voiture, votre carte de crédit ne vaudront rien…

    Habitudes de café

    10 dépenses que vous devez réduire maintenant pour la prochaine dépression économique
    Combien dépensez-vous en café chaque mois ? Savez-vous même? Que diriez-vous de tous les jours? Vous devriez être capable de comprendre cela.

    Cela peut représenter un peu plus d'un mois, surtout si vous achetez des lattes et des cappuccinos à prix élevé sur commande.

    Vous pouvez obtenir une aussi bonne tasse de café, y compris tous les sirops aromatisants assortis, dans votre propre cuisine. Il faudra peut-être un peu d'expérimentation pour bien faire les choses, mais vous pouvez probablement même obtenir une meilleure tasse de café que celle que vous achetez en ce moment. Et vous pouvez le faire sans payer sept dollars la tasse.

    Manger à l'extérieur

    En parlant de café, développons cette idée. Combien dépensez-vous par mois pour manger au restaurant ? Si vous faites partie de la famille américaine moyenne, ce chiffre se situe entre 250 et 300 dollars par mois. Si vous déjeunez à l'extérieur ou à la cafétéria au travail, ce chiffre pourrait être encore plus élevé.

    Il n'y a rien de mal à manger au restaurant, tant qu'il n'y a pas d'excès. Combien coûte l'excédent ? Cela dépend de combien vous gagnez. Donc, pour la plupart d'entre nous, ce chiffre est susceptible de changer, au cours des prochains mois. Cela étant, ne serait-il pas judicieux de commencer à travailler dessus maintenant ?

    N'exagérez pas avec les plats à emporter, simplement parce que vous faites partie du verrouillage en cours. Profitez de ce temps pour expérimenter de nouvelles recettes, afin que vous puissiez garder votre famille heureuse, sans avoir à manger tout le temps au restaurant.

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  46. Vices

    10 dépenses que vous devez réduire maintenant pour la prochaine dépression économique
    En parlant de café encore une fois, il y a ceux qui appelleraient le café une dépendance.

    Cela inclut les personnes qui sont au moins émotionnellement dépendantes de boire leurs deux tasses le matin, avant qu'elles ne soient assez humaines pour parler à n'importe qui sans se mordre la main.

    Un autre mot que nous pouvons utiliser pour cela est « vice », un mot normalement associé au tabagisme, à l'alcool, au jeu, à la prostitution et à la drogue.

    Je n'essaie pas de vous accuser de quoi que ce soit, mais si vous fumez ou buvez, c'est peut-être le bon moment pour penser à arrêter. Le coût de quelques bières par jour ou de quelques paquets de cigarettes peut sembler peu élevé, mais cela s'additionne. Je suis sûr que vous pourriez trouver quelque chose de mieux à faire avec les 150 $ à 350 $ supplémentaires par mois qu'une habitude de deux paquets par jour peut coûter.

    Paiements mensuels inutiles

    Les créanciers, en particulier les grandes sociétés de cartes de crédit, ont fait des heures supplémentaires pour nous convaincre que le moyen d'acheter quoi que ce soit est à crédit. Cela nous a amenés à avoir une dette de carte de crédit moyenne de 6 028 $. Bien que certains de ces achats aient pu être des nécessités, je me risquerais à deviner que beaucoup sont des choses que nous aurions pu attendre pour acheter, si nous avions un peu plus de patience.

    Quoi qu'il en soit, ils sont un problème ou, plus probablement, ils le seront lorsque l'économie s'effondrera et que nous serons coincés à détenir cette dette. Comme pour toute autre dette, ce sera un créancier de plus (ou plusieurs) qui nous appellera et nous demandera quand nous allons payer nos factures. Si vous avez garanti cette dette avec une sorte de garantie, vous pourriez finir par perdre tout ce que vous avez mis en place pour couvrir la dette.

    Achats excessifs

    10 dépenses que vous devez réduire maintenant pour la prochaine dépression économique
    Celui-ci pourrait provoquer des batailles dans votre maison, mais que diriez-vous d'éviter les achats inutiles ? L'astuce ici est de déterminer ce qui est vraiment considéré comme inutile.

    Les femmes diront que tous les «jouets» que les hommes achètent sont inutiles et les hommes diront que tous les vêtements que leurs femmes achètent le sont. Quoi qu'il en soit, entre les jouets et les vêtements, cela peut coûter très cher.

    Voici quelque chose que vous pouvez essayer, si vous voulez vraiment maîtriser vos dépenses d'achat. Faites un accord entre vous, qu'avant de pouvoir acheter quelque chose, vous devez amener l'autre à convenir que c'est nécessaire. Si elle veut une nouvelle paire de chaussures, elle doit convaincre son mari qu'elle en a réellement besoin. De même, s'il veut acheter un outil, il doit la convaincre qu'il ne peut pas faire la réparation en attente ou un autre projet sans lui.

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  47. Arrêtez de remplacer les choses

    10 dépenses que vous devez réduire maintenant pour la prochaine dépression économique
    Il y a longtemps, notre société est devenue une société jetable. À part quelques choses assez importantes, comme les voitures et les maisons, nous ne réparons plus rien.

    Nous le jetons et le remplaçons. Dans de nombreux cas, il n'y a pas d'autre option.

    Mais nous sommes allés bien au-delà de cela maintenant, en ce sens que nous ne remplaçons pas seulement les choses qui sont cassées, nous remplaçons les choses qui vont très bien, pour aucune autre raison que parce qu'elles sont « vieilles ».

    Bien sûr, notre définition de l'ancien dans de nombreux cas est très sujette à caution, car le modèle de téléphone portable de l'année dernière n'est vraiment pas vieux, simplement parce que la société en a sorti un nouveau. Pourtant, beaucoup d'entre nous remplaceront ce téléphone, juste pour avoir le nouveau, "se plaindre" que notre ancien "ne fonctionne plus correctement".

    Les smartphones ne sont pas la seule chose avec laquelle nous faisons cela. On le fait aussi avec des lunettes, des poêles à frire et même de la vaisselle. Une fois, les gens avaient un mélange de plats, parce qu'ils continuaient à utiliser le reste d'un ensemble, quand certains d'entre eux se cassaient. Aujourd'hui, nous allons jeter le reste de l'ensemble ou en faire don à une association caritative, juste pour pouvoir en acheter un nouveau.

    Il n'y a rien de mal à utiliser quelque chose de "vieux", tant que cela fonctionne. Pourquoi ne pas essayer de voir combien de temps vous pouvez garder ce téléphone portable ou ces lunettes, plutôt que de voir à quelle vitesse vous pouvez les remplacer ?

    Évitez les produits gadgets

    Nos maisons sont remplies de trucs et de gadgets. Certains sont évidents, tandis que d'autres parviennent à passer sous le radar. L'un d'eux est les produits de nettoyage. Il n'y a vraiment pas grand-chose que vous ne pouvez pas nettoyer avec Clorox dans un flacon pulvérisateur, mais beaucoup d'entre nous ont des nettoyants spéciaux pour la baignoire, la cuisine, nos appareils électroménagers et même les toilettes. Sans surprise, la plupart de ces produits «spéciaux» sont fondamentalement la même chose, dans des emballages différents.

    Déterminez ce dont vous avez vraiment besoin et respectez-le. Ne laissez pas Madison Avenue vous convaincre que vous avez besoin de leur dernier produit, simplement parce qu'il est "nouveau" et "différent". Ce n'est probablement ni l'un ni l'autre. Tout ce qui est nouveau, c'est le packaging et la campagne publicitaire.

    Les menaces dérangées venant de la Maison Blanche Biden !

    Pendant que nous sommes distraits, une catastrophe massive et mortelle plane sur l'Amérique et elle écrasera des millions de familles, en particulier celles qui ont des enfants !

    Alors faites attention parce que cette vidéo va changer votre vie pour toujours pour le bien !

    https://preppgroup.home.blog/2023/03/21/10-expenses-you-need-to-cut-now-for-the-upcoming-economic-depression-coronavirus-has-turned-into-a-teotwawki-event-not-the-kind-of-end-of-the-world-we-knew-event-that-we-all-expect/

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  48. La montée de la tyrannie aux États-Unis et dans le monde occidental


    De Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    21 mars 2023


    Dans tous les pays du monde occidental, la liberté et la liberté civile sont détruites par des gouvernements, dont aucun ne représente le peuple. L'un des derniers journalistes américains restants, Glenn Greenwald, voit l'espoir que les gens comprennent et que le processus peut être arrêté. Ma crainte est que les peuples occidentaux soient trop faibles et non impliqués pour réclamer leur liberté et qu'ils acceptent la tyrannie avec une opposition minimale, engageant ainsi toutes les générations futures à vivre sous la tyrannie. En revanche, l'élite est déterminée et a démontré le pouvoir de discréditer, de destituer et, semble-t-il, d'inculper un président élu des États-Unis qui a tenté de représenter le peuple contre l'élite. De plus, avec le contrôle des médias, l'élite a réussi à faire de Donald Trump une figure de haine pour environ la moitié de la population américaine. La même chose arrivera à quiconque tentera de rétablir le gouvernement responsable devant la loi, la Constitution et le peuple.

    La leçon peut-être la plus importante du rapport de Greenwald, essentiellement une histoire du développement de l'État policier de la sécurité nationale au XXIe siècle, est qu'aucun président, quel que soit son parti politique ou son idéologie, ni Bush ni Trump, Obama ni Biden, ne peut refuser une législation qui construit un État policier au nom de la sécurité nationale. Les démocrates qui s'opposaient autrefois aux mesures de l'État policier les favorisent désormais car elles sont utiles pour se débarrasser de Donald Trump. Au Congrès, les patriotes républicains et les démocrates de gauche se précipitent pour soutenir une législation qui détruit leur propre liberté et transforme la Constitution américaine en un document lettre morte.

    «Peu importe à quel point vous détestez les médias d'entreprise, ce n'est pas suffisant. Il est littéralement impossible d'exagérer non seulement les dommages qu'ils causent, mais aussi la malveillance avec laquelle ils le font. Et par méchanceté, je ne veux pas dire qu'ils sont des cerveaux maléfiques. J'entends la méchanceté au sens de la « banalité du mal ». Les gens qui vont poinçonner l'horloge tous les jours, ne remettent jamais en question ce qu'ils font, mais dont le travail est néanmoins incroyablement toxique et nocif. Ce ne sont que des carriéristes fondamentalement sociopathes. Mais peu importe parfois ces personnes peuvent être les plus destructrices. " -Glenn Greenwald

    Glenn Greenwald est une des rares voix médiatiques honnêtes de notre époque. Edward Snowden l'a compris et a confié à Greenwald les documents prouvant que l'Agence de sécurité nationale nazie espionnait tous les Américains en violation à la fois de la loi et de la Constitution américaine. C'est Snowden qui a été puni pour nous avoir dit la vérité à quel point nous étions sur la voie de la tyrannie. Les crimes de la NSA ont été défendus et dissimulés par les grands médias. Le Congrès et la Maison Blanche n'ont rien fait pour arrêter le mépris de la NSA pour la loi et la Constitution américaine. En effet, ils ont facilité les transgressions de la NSA.

    Dans ce long article, qui vaut plus que chaque minute qu'il faut pour le lire, Greenwald montre le manque total de respect pour la vérité constamment démontré par "notre gouvernement" et les putes des médias qui couvrent la montée de la tyrannie aux États-Unis.

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  49. Greenwald, bien sûr, n'est pas parfait. Dans sa section transgenre à la fin, il ne souligne pas la discrimination inhérente à l'autorisation des collèges pour femmes mais pas des collèges pour hommes, et il ne note pas que les femmes ont droit à des espaces pour femmes mais que les hommes ne sont pas autorisés à avoir des espaces pour hommes. Les scouts doivent avoir des membres féminins et les vestiaires professionnels du football sont ouverts aux femmes journalistes. La véritable discrimination dans la société américaine est contre les hommes, en particulier les hommes hétérosexuels blancs.

    https://www.lewrockwell.com/2023/03/paul-craig-roberts/the-rise-of-tyranny-in-the-united-states-and-the-western-world/

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  50. Patriotisme et sinophobie. Scott Ritter et Douglas MacGregor


    Par Kim Peterson
    Recherche mondiale,
    21 mars 2023


    Des personnes telles que d'anciens militaires américains comme Scott Ritter et Douglas MacGregor fournissent une excellente analyse de la géopolitique et des guerres en Ukraine.

    Ritter et McGregor sont deux Américains apparemment capables de transmettre un point de vue basé sur leur propre point de vue sur une situation, un point de vue indépendant des déclarations gouvernementales et des reportages des médias nationaux.

    Néanmoins, bien qu'ils aient signalé l'implication de leur gouvernement dans une guerre par procuration et qu'ils soient bien conscients de l'impérialisme américain et des crimes de guerre, ces hommes ressentent le besoin de professer leur amour du pays. Ceci en dépit du fait que leur pays attise des guerres à l'étranger ; voler de l'huile et du blé en Syrie ; retenir l'argent qui appartient aux pauvres d'Afghanistan; avoir renversé ou tenté de renverser des gouvernements en Ukraine, au Venezuela, en Iran, en Bolivie, au Pérou, en Russie, etc. ; laissant les Américains sans soins de santé se débrouiller seuls ainsi que les sans-abri et les démunis ; l'exécution d'un assassinat au ralenti de Julian Assange ; forçant Edward Snowden à vivre en exil; et une guerre contre plusieurs autres dénonciateurs, Chelsea Manning, John Kiriakou, pour n'en nommer que quelques-uns. Alors pourquoi le besoin d'exprimer un amour éternel pour le pays ?

    Il ne faut pas être dur, car on peut supposer que ne pas déclarer un patriotisme inébranlable exposerait ces orateurs indépendants au risque d'une violente réaction.

    J'admire Ritter et MacGregor pour leur côté indépendant. (J'apprécie aussi l'analyse de l'ancien marine américain Brian Berletic qui ne se livre pas à rah-rah pour les États-Unis, mais alors c'est un ex-pat).

    Bien sûr, le fait qu'un ancien militaire puisse fournir une excellente analyse militaire ne signifie pas que les opinions exprimées en dehors de son bailliage sont aussi profondes. De telles opinions peuvent même mériter la critique ou la censure.

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  51. Dans une vidéo récente, MacGregor est interviewé par Stephen Gardner (qui affiche une grande étoile et rayures en arrière-plan). MacGregor donne une perspective qui est en contradiction avec celle avancée par son gouvernement et les médias monopolisés par les États-Unis concernant la guerre en Ukraine.

    Cependant, une dernière question que Gardner a posée à MacGregor était plutôt révélatrice sous un jour très négatif.

    Gardner demande tendancieusement (vers 29:25),

    « Vous avez mentionné que la chose la plus humaine serait que les États-Unis interviennent et disent que cette guerre est terminée ; finissons-en. N'avez-vous pas l'impression que la Chine essaie de combler ce vide, où ils disent maintenant : "Oh l'Arabie saoudite et l'Iran, il y a beaucoup d'argent à gagner, négocions la paix". La Russie, l'Ukraine, hé, les États-Unis ne vont pas intervenir ; nous allons intervenir et négocier la paix. Est-ce une façon de plus pour la Chine d'essayer d'éclipser les États-Unis sur la scène mondiale ?

    Quelle base Garner a-t-il pour poser une question aussi chargée ? Gardner attribue des motifs égoïstes à la recherche de la Chine pour négocier la paix. On suppose que faire la guerre est préférable selon l'estimation de Garner. Quand la Chine s'est-elle jamais vantée d'aspirer à éclipser n'importe quel pays ou à être le meilleur chien ? La Chine évite l'hégémonie et affirme constamment sa préférence pour un monde multipolaire, un monde de paix et le développement de relations gagnant-gagnant avec les pays. Les Africains, longtemps pillés par les Européens et la diaspora anglo, le savent bien.

    MacGregor a bien répondu, au début, "Eh bien, tout d'abord, je ne souscris pas à l'opinion selon laquelle la Chine veut nous éclipser." D'accord, mais cela a été suivi immédiatement et catégoriquement par : " Ils savent qu'ils ne peuvent pas." Cela se présente comme un battement de poitrine, USA, USA, USA, d'un ancien militaire.

    Ceci est suivi de plusieurs affirmations : "Ils [la Chine] ont également de sérieux problèmes internes." Il estime que la Chine "est trop grande pour faire plus que ce qu'elle a déjà fait". Il affirme que le président chinois Xi Jinping se réveille tous les jours en se demandant comment maintenir l'unité du pays. Il ne cite aucun exemple pour étayer ce qu'il dit. Sous Xi, la Chine a éliminé l'extrême pauvreté et est sur la voie d'une prospérité modérée. Si seulement les États-Unis pouvaient se rapprocher de telles réalisations monumentales pour leurs citoyens. La Chine tisse des liens avec des nations du monde entier avec son initiative Ceinture et Route. C'est ce à quoi Xi pense chaque jour - pas les absurdités que MacGregor épouse.

    Plus troublant, MacGregor se révèle dans la vidéo être un sinophobe en faisant toutes sortes d'affirmations racistes sauvages; ex., (à 32:14) « Personne en Asie centrale ne fait confiance aux Chinois ; personne en Asie au-delà des frontières de la Chine ne fait confiance aux Chinois [suivis de ricanements]. »

    « Les gens… sont tous très préoccupés par les Chinois… les Chinois font ce qu'ils ont toujours fait, si vous le laissez sur la table, ils le voleront. C'est ce qu'ils font; ils le font depuis des milliers d'années.

    https://www.globalresearch.ca/patriotism-sinophobia/5812711

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  52. Observatoire des inégalités : la domination masculine n’existe pas

    Pour améliorer la condition des femmes, il est temps d’en finir avec les raisonnements simplistes, les mythes dévastateurs et les objectifs d’ingénierie sociale.


    le 22 mars 2023
    Élodie Messéant


    Un article de l’Iref-Europe

    Dans un article du 7 mars 2023, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, s’interroge sur le rôle de la « domination masculine » dès l’école primaire. Plus diplômées que les garçons, les filles sont pourtant minoritaires dans les filières les plus sélectives, notamment à cause d’un niveau plus faible en mathématiques. Une inégalité qui persiste dans le monde professionnel. Faut-il en déduire que les femmes sont victimes d’une oppression systémique ?

    Alors que les différences de niveau en mathématiques entre filles et garçons sont quasi inexistantes au CP, elles se creusent en primaire, avant d’aboutir à une différence très marquée dans le choix des filières au lycée : 55 % des garçons optent pour deux options scientifiques, contre 36 % des filles en classe de terminale. Parallèlement, la part des femmes âgées de 25 à 34 ans et diplômées de l’enseignement supérieur dépasse de presque 10 points celle des hommes au sein de l’UE (46 % vs. 35 % en 2020, et 37 % vs. 29 % en 2010). Pourtant, elles ne sont que 20,2 % à occuper des postes de direction dans le peloton de tête des entreprises cotées en bourse en 2021. En réalité, ces choix professionnels sont peu surprenants pour les raisons que nous allons voir.

    Plus les femmes ont le choix, moins elles se dirigent vers des filières scientifiques

    Selon une étude intitulée « The Gender-Equality Paradox in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Education » publiée en 2018, dans deux pays sur trois, les femmes réussissent aussi bien, voire mieux que les hommes dans les filières scientifiques ou « STEM » (science, technologie, ingénierie, mathématiques). Ces données se fondent sur les résultats d’un test PISA de 2015 incluant 67 pays dans le monde.

    Le paradoxe est le suivant : on observe des disparités dans les choix professionnels des hommes et des femmes selon un écart fort ou faible entre le traitement des deux sexes, mais ces disparités ne sont pas celles auxquelles on s’attend a priori. Le Word Economic Forum calcule un indice global des écarts entre les genres – le Global Gender Gap Index (GGGI) – en comparant, pour les femmes et les hommes, la participation et les opportunités économiques, les niveaux d’éducation, de santé et de survie et l’émancipation politique. Sur la base de cet indice, on constate que les pays les plus inégalitaires ont une surreprésentation de femmes dans les filières scientifiques (Turquie, Algérie, Émirats arabes unis). À l’inverse, ce sont dans les pays les plus égalitaires comme la Finlande, la Suède ou le Danemark, qu’une écrasante majorité de femmes se dirigent vers des filières socialement plus connotées.

    - voir graph sur site -

    Source: Stoet et Géary, Psychological science (2018), page 587

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  53. Des choix qui s’expliquent par le fait que les filières scientifiques sont un filet de sécurité dans les environnements économiques incertains, tandis que des contextes économiques plus favorables donnent aux femmes la liberté de choisir des métiers qui leur plaisent davantage – souvent à temps partiel et/ou moins rémunérateurs. Rien à voir avec des « stéréotypes de genre véhiculés à la fois par les parents et les enseignants » comme l’affirme l’Observatoire. D’autant plus que le niveau de satisfaction globale dans la vie, mesuré notamment par les opportunités économiques, est plus élevé dans les pays égalitaires. Pour améliorer la représentation des femmes dans les filières scientifiques, il faudrait alors restreindre leurs opportunités professionnelles et leurs possibilités de faire des choix.

    Pour en finir avec la recherche de l’égalité

    Chercher à tout prix l’augmentation du nombre de femmes dans les filières scientifiques ou dans les postes de direction – qui requièrent, par définition, plus de temps et de sacrifices personnels – est une erreur. Premièrement, le mythe de la working woman finit tôt ou tard par se confronter à la réalité : aux États-Unis, 33 % des femmes âgées de 41 à 55 ans ayant « fait une belle carrière » n’ont pas d’enfant, bien qu’une majorité désire en avoir – avec toutes les conséquences que cela implique (procédures médicales longues et complexes, dépenses de dizaines de milliers de dollars, stress psychologique important). Deuxièmement, un tel objectif ne peut être atteint que par une politique de quotas – comme nous l’avons vu dans les classes de spécialités informatiques, les cycles d’ingénieur, ou encore les conseils d’administration – ce qui s’oppose, par définition, à toute idée de mérite personnel.

    Pour améliorer la condition des femmes, il est temps d’en finir avec les raisonnements simplistes, les mythes dévastateurs et les objectifs d’ingénierie sociale. Les choix individuels devraient primer sur la lutte contre les inégalités.

    https://www.contrepoints.org/2023/03/22/452983-observatoire-des-inegalites-la-domination-masculine-nexiste-pas

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