- ENTREE de SECOURS -



lundi 13 mars 2023

Les énergies intermittentes ne sont pas « complémentaires » du nucléaire

Affirmer que le nucléaire et les énergies intermittentes sont complémentaires est une hérésie. Pire, elles sont un facteur d’augmentation de coût et d’instabilité pour les centrales nucléaires.


 le 13 mars 2023

 Michel Negynas

 

La réalité reprend toujours ses droits. La guerre en Ukraine, et (enfin) la prise de conscience de la nécessité d’être souverain en matière d’énergie gagne les media et le grand public.

Or, actuellement, seul le nucléaire peut contribuer largement à cette indépendance. Les énergies intermittentes ont besoin d’un service de secours en cas de nuit sans vent. Ce ne peut être que le gaz comme nous allons le montrer. Ainsi, affirmer que le nucléaire et les énergies intermittentes sont complémentaires est une hérésie. Pire, elles sont un facteur d’augmentation de coût et d’instabilité  pour les centrales nucléaires.

En France, les énergies intermittentes sont un alibi à la reprise du nucléaire

Les États non écolo-schizophrènes (Suède, Finlande, Pologne, Pays-Bas, France, Italie peut être…) ont admis qu’il fallait relancer le nucléaire. On approche de la raison, c’est bien. Mais pour se faire pardonner (en France particulièrement), les autorités politiques en rajoutent sur les éoliennes et les panneaux solaires : c’est du « en même temps » pur jus. Nos édiles pensent même que régler la question du retard pris dans le développement du nucléaire (dont ils ont tous été plus ou moins les instigateurs délibérés) se fera par une accélération des énergies renouvelables. Ils montrent par là qu’ils n’ont rien compris au dimensionnement d’un réseau électrique, qui se fait en capacité pilotable (les kW) et pas en énergie (les kWh). Il y aura toujours des nuits sans vent. Le soleil et Éole ne sont pas pilotables.

Hormis ce gage donné aux écologistes pour faire avaler un volteface salutaire, l’éolien et le solaire sont- ils utiles dans un réseau à base de nucléaire, sont-ils même « complémentaires » comme on nous le répète à l’envi ?

Les énergies intermittentes sont-elles utiles ?

Dès l’instant où on admet (ce qui est vérifiable très facilement sur les sites nationaux de suivi des productions électriques) qu’il peut y avoir des nuits sans vent sur quasiment toute l’Europe, les éoliennes et le solaire apparaissent comme des investissements redondants sur le réseau, puisqu’il faut assurer la sécurité par des centrales pilotables. Dans ces conditions, qu’apportent-ils ?

Sur le plan environnemental

Rien. La production du silicium est au moins aussi polluante que la production du minerai d’uranium. Et on démontre qu’il faut davantage de ressources en matériaux au kWh produit pour l’éolien que pour le nucléaire. Le bilan carbone total est également meilleur pour le nucléaire que pour les ENR intermittentes.

Sur le plan économique

Il faut comparer le coût complet du kWh éolien et solaire au coût marginal (en gros le coût d’exploitation variable) des moyens pilotables, puisque de toute façon il faut construire ceux-ci. Pour l’hydraulique et le nucléaire, ces coûts variables sont très faibles, bien inférieurs au coût complet des ENR. Il n’y a donc pas non plus d’intérêt économique.

Sur le plan de la souveraineté

Force est de constater que la France n’a pas été capable de construire une filière nationale. Les éoliennes sont construites par des Américains (depuis peu partiellement en France), des Espagnols, des Allemands et des Danois. Le silicium est importé de Chine. Certes, l’uranium est importé, mais d’une variété de pays, ce qui le sécurise. De plus, il est facile d’avoir un stock de dizaines d’années, sans parler de la filière surrégénératrice, que la France a mise au point avec 30 ans d’avance. Et même si nous sous-traitons certaines opérations, nous avons le potentiel technique pour les rapatrier.

On ne voit donc pas en quoi les éoliennes et le solaire nous sont utiles.

Les énergies intermittentes nuisent gravement à la conduite du réseau

Elles varient, à long, moyen et court terme. La variation à l’échelle du jour, voire de l’heure, est très pénalisante. Il faut des centrales pilotables prêtes à intervenir en urgence. L’hydraulique peut jouer ce rôle en deçà de 10GW environ en France. Mais elle n’est pas suffisante au-delà d’une proportion d’intermittents dans le réseau. Et il faut déjà assurer ce suivi rapide pour les fluctuations de consommation. Tout se passe comme si ces fluctuations rendaient encore plus variable la consommation.

La situation est particulièrement critique en été : même si la pointe de midi coïncide avec le maximum solaire, elle est loin de gommer la variabilité. Imaginons (comme c’est prévu) que nous ayons 60 GW de solaire, ça démarre à zéro à 6 heures du matin, culmine à 60 GW à midi, et redescend à zéro à 21 heures… Il faut un réseau pilotable qui fasse ce yoyo en sens inverse…

Le nucléaire n’en n’est pas capable, du moins sans risques, sans surcoûts et sans raccourcir la durée de vie des réacteurs. Les grosses centrales à charbon et même les grosses centrales à gaz (à combustion combinée) ont le même problème, lié aux changements de température et de dilatations lors des changements de régime.

On ne peut donc utiliser que des centrales très flexibles. Ce sont généralement des centrales à gaz alimentées en gaz naturel, voire des turbines de type aéronautique. Leur rendement est moins bon et surtout elles ne fonctionnent pas en régime nominal, ce qui dégrade considérablement leur rendement.

En outre, que fait-on si le soleil d’août donne 60 GW avec une charge de consommation de 50 GW ?

Pour l’éolien, c’est un peu la même chose, avec des fluctuations différentes, aléatoires : le vent souffle par rafale, les variations en local peuvent être très rapides… Le réseau peu les encaisser dans une certaine mesure… si on a des grosses centrales pilotable dessus, comme on le verra ci-dessous. Mais il y a des limites.

C’est ce qui explique l’engouement des fournisseurs de gaz pour les énergies intermittentes…

D’autres contraintes peu connues car plus techniques

La source finale de l’électricité produite par les éoliennes et les panneaux solaires est constituée de convertisseurs électroniques. Ils n’ont pas d’inertie, comme les gros groupes turbo-alternateurs. Or, cette inertie est indispensable pour absorber, justement, les fluctuations rapides du réseau. Pour pallier ce défaut, il faut ajouter des dispositifs coûteux : batteries, condensateurs, le tout piloté (encore) par de l’électronique. Notons d’ailleurs que ces coûts ne sont pas supportés par les ENR !

Les équipements utilisateurs de l’électricité ont besoin d’une énergie productive mais aussi d’une composante non-productive (appelée énergie réactive). Seules les centrales à turbo-alternateurs peuvent la fournir. Là encore, on peut la fabriquer électroniquement mais au prix de gros investissements.

Ces deux problèmes sont cruciaux. À tel point que certains opérateurs d’ENR intermittentes suggèrent de faire tourner les grosses centrales à vide juste pour pallier ces défauts !

Et la suite ?

On pourrait résumer tout ceci en renversant la problématique : les ENR ne viendront pas au secours des centrales classiques, ce sont les centrales classiques qui viennent au secours des ENR.

Mais comme la réalité de la guerre en Ukraine s’impose pour redorer le blason du nucléaire, les réalités technico-économiques s’imposeront un jour pour valider les réflexions ci-dessus. D’ici là, beaucoup de dégâts auront été faits. On aura sans doute aussi construit de nouvelles centrales à gaz pour attendre le nouveau nucléaire.

L’Allemagne a déjà ces problèmes, avec 130 GW d’ENR intermittentes. Elle les « dilue » sur l’ensemble de ses voisins pour l’instant. Mais si tout le monde fait comme elle ?

https://www.contrepoints.org/2023/03/13/452172-les-energies-intermittentes-ne-sont-pas-complementaires-du-nucleaire

104 commentaires:

  1. Énergies renouvelables en France : une illusion non maîtrisée bien entretenue ?

    Les conclusions périodiques de l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) sont catastrophiques à propos Le réchauffement climatique. La priorité imposée est justifiée par une progression de la température à 1,5 °C, sur un siècle et demi. Les principaux risques évoqués, au-delà de la pollution, l’eau, la santé et la disparition d’espèces. Jugées responsables, : les émissions importantes de gaz carbonique dans l’atmosphère.


    Par Jacques Martineau
    le 10 mars 2023 à 14h51


    L'éolien représente 6,3% de la production d'électricité en France.

    Consommation mondiale d’énergie et émissions de gaz carbonique

    La production mondiale totale d’énergie commercialisée se répartit entre 30 % de pétrole, 26,9 % de charbon, 24,4 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire, 6,8 % d’hydraulique et enfin 6,7 % d’énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie, biocarburants, etc.). Au-delà des consommations en énergie, indispensables à la vie sur la planète, la production d’électricité est fondamentale. L’énergie électrique consommée correspondait à 19,7 %.

    Toute production ou consommation d’énergie sont émettrices de gaz carbonique. La Chine (32,9 %), les États-Unis (12,6 %), l’Inde (7 %), la Russie (5,1 %) et le Japon (2,9 %) sont les plus gros contributeurs avec plus de 60 % des émissions mondiales. En Europe, c’est l’Allemagne qui tient le « haut du pavé » (1,8 %), tandis que la France se situe légèrement en dessous de 1 % ; 1 %.

    Une priorité : la production d’énergies décarbonées

    Elle croît principalement dans les pays émergents. Pour pallier les insuffisances non carbonées, les énergies renouvelables prennent le pas. Elles se veulent être la solution pour réduire la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère. L’Union européenne veut jouer son rôle à l’échelle d’une Europe sans frontières. Éoliennes, solaires, gaz (!), biomasse, bois, etc… sont à l’honneur. Le nucléaire retrouve une place temporaire (jusqu’en 2060) dans le concert des énergies vertes ! Greta Thunberg l’a confirmé ! L’énergie hydraulique en fait déjà partie depuis des siècles mais l’écologie se l’attribue comme une nouvelle initiative.

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  2. Et la France dans tout ça a les moyens de relever le défi

    Dans ce « magna » de chiffres et d’origines de production d’électricité, la France a le mérite et la chance d’avoir développé un parc nucléaire important. A ce jour, près de 75% de l’énergie électrique provient du nucléaire, ajustable et maîtrisable. L’importance du parc nucléaire mondial montre que le risque d’accident est très réduit. Tchernobyl et Fukushima (raz de marée à l’origine). Le traitement des déchets peut trouver une issue favorable. L’hydraulique tient une place sérieuse avec plus de 12 % (tout aussi maîtrisable). Son extension est possible sauf contraintes de l’UE pour les modalités de financement. Entre 3 et 4 % sont d’origine carbonée (charbon, pétrole et gaz).

    Les autres modes de production d’énergie électrique renouvelables sont plafonnés à un peu moins d’une dizaine de pour cent (éolienne, solaire, biomasse, etc…). Pour les principales, elles sont aléatoires et non maîtrisables, pour un coup de production élevé avec l’installation sur 20 ans de 27 parcs éoliens en mer et l’implantation de plus de 20.000 éoliennes terrestres, sans parler des dizaines de milliers d’hectares à trouver, le pari est coûteux à hauteur de plusieurs centaines de milliards. Ne parlons pas des champs de panneaux solaires et des conséquences de leur implantation. Ces deux derniers moyens de production d’énergie sont aléatoires et fonction de deux facteur non maîtrisables le vent et le soleil. Dans l’un et l’autre cas, les statistiques montrent que le rendement ne dépasse pas 25 % de l’énergie nominale des installations.

    Conclusion à méditer (1)

    Comprendre que la France et la plupart des pays occidentaux ont préféré faire de « l‘écologie politique » plutôt que d’imaginer et de construire « une politique de l’écologie ». Le pouvoir des « uns », le profit de « certains » et les coûts des « mauvais choix » pour les « autres » demeurent les motivations et les conséquences réelles de ce dérapage « non remboursable » !

    Il existe de nombreux ouvrages qui abordent, traitent et développent ces sujets. Vouloir tous les citer serait trop présomptueux. Mais sur ce sujet à partir de données concrètes vérifiées, Christian Gerondeau, dans son dernier livre « Le Climat par les chiffres » (E. L’artilleur, 2023), fait la démonstration de cette « voie sans issue ».

    https://www.economiematin.fr/energies-renouvelables-france-illusion-ecologie-martineau

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  3. RÉFÉRENDUM COMMUNAL À AIGLE (VD):
    Non à l’augmentation de la taxe sur l’électricité

    Avec seulement 724 oui contre 1466 non, les citoyens aiglons ont largement rejeté la mise en place d’une taxe spécifique sur l’électricité pour chaque kilowattheure consommé prévue pour alimenter un «fonds énergétique durable».

    Le non l’a largement emporté à Aigle (VD), dimanche, lors du référendum sur l’augmentation de la taxe sur l’électricité.


    24 heures
    12 mars 2023, 13:09


    L’été passé, le Conseil communal (Législatif) d’Aigle s’était prononcé en faveur d’une hausse de 0,6 ct/kWh à 1 ct/kWh afin de renforcer le «fonds énergétique durable» mis en place depuis 2007. Mais durant l’automne, un référendum contre cette décision a abouti. Ce dimanche, les électeurs étaient invités à se prononcer par la voie référendaire. Il n’y a pas eu de suspense avec des voix qui passent du simple au double entre le oui (724 suffrages) et le non (1466 suffrages). Ce NON tire un trait sur la volonté du Conseil communal qui avait souhaité renforcer les investissements dans la production d’énergies renouvelables, les rénovations énergétiques et la mobilité douce.

    Le financement du fonds énergétique durable ne sera donc pas renforcé par une hausse de 0,4 ct de la taxe sur l’énergie électrique, comme le souhaitait le Conseil communal. Ce fonds est prévu pour des mesures en faveur des énergies renouvelables et pour la réalisation du Plan énergie et climat de la commune d’Aigle.

    https://www.lematin.ch/story/non-a-laugmentation-de-la-taxe-sur-lelectricite-223362279369

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    1. Ââah le 'référendum' !! Demander l'avis du Peuple !! Mais ne rêvez pas c'est en Suisse ! Seul pays au monde à être en Démocratie.

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  4. L'agenda vert de BlackRock - et non l'invasion de l'Ukraine - a déclenché la crise énergétique mondiale


    vendredi 10 mars 2023
    par : Belle Carter


    (Natural News) Contrairement à l'opinion populaire selon laquelle l'attaque russe contre l'Ukraine a provoqué l'effondrement imminent de l'énergie mondiale, un consultant en risques stratégiques et auteur à succès a révélé que la crise est une stratégie planifiée de longue date par les milieux d'affaires et politiques occidentaux pour démanteler économies industrielles au nom d'un programme vert dystopique.

    Dans un article publié sur Global Research, F. William Engdahl, ancien élève de l'Université de Princeton, a déclaré que l'administration du président Joe Biden ainsi que l'Union européenne avaient insisté sur le fait que la crise énergétique avait été provoquée par l'offensive du président russe Vladimir Poutine à Kiev. Cependant, Engdahl a noté que le PDG de BlackRock, Larry Fink, serait celui qui attise la crise énergétique.

    En janvier 2020, Fink a envoyé une lettre à ses collègues de Wall Street et aux PDG d'entreprises annonçant un changement radical de l'investissement des entreprises en disant que l'argent «deviendrait vert».

    « Dans un avenir proche – et plus tôt que prévu – il y aura une importante réaffectation du capital. Le risque climatique est un risque d'investissement », a déclaré Fink, soulignant que « chaque gouvernement, entreprise et actionnaire doit faire face au 'changement climatique' ».

    Fink, qui gère quelque 7 000 milliards de dollars d'investissements, a écrit une lettre séparée à ses clients investisseurs dans laquelle il indiquait que sa société réduirait certains investissements à forte teneur en carbone tels que le charbon et qu'il filtrerait les nouveaux investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon pour déterminer leur l'adhésion à l'Agenda 2030 des Nations Unies. Il a déclaré que les entreprises et les gouvernements qui ne répondent pas aux parties prenantes et qui ne traitent pas les risques de durabilité seront confrontés à un scepticisme croissant de la part des marchés, ce qui entraînerait une augmentation du coût du capital.

    « Le changement climatique est devenu un facteur déterminant dans les perspectives à long terme des entreprises. Nous sommes au bord d'une refonte fondamentale de la finance », a-t-il déclaré.

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  5. Montrant comment l'entreprise a depuis lors influencé l'industrie, pénaliser les entreprises émettant du gaz carbonique est devenu la norme parmi les fonds spéculatifs et les banques et fonds d'investissement de Wall Street, y compris State Street et Vanguard. Fink a même réussi à convaincre quatre nouveaux membres du conseil d'administration d'ExxonMobil de mettre fin aux activités pétrolières et gazières de l'entreprise.

    La lettre de 2020 a déclenché un désinvestissement colossal dans le secteur pétrolier et gazier d'un billion de dollars. Engdahl a souligné que Fink avait même été nommé au conseil d'administration du Forum économique mondial (WEF), qui était le principal promoteur de l'"Agenda zéro carbone des Nations Unies pour 2030".

    BlackRock a également été membre fondateur de la Task Force on Climate-related Financial Disclosures et est signataire des Principles for Responsible Investing (PRI), un réseau d'investisseurs soutenu par l'ONU qui encourage l'investissement zéro carbone. Il a également signé la déclaration du Vatican de 2019 préconisant des régimes de tarification du carbone. En 2020, il a rejoint le Climate Action 100, une coalition de près de 400 gestionnaires d'investissement gérant 40 000 milliards de dollars.

    L'année suivante, Fink a écrit une autre lettre dans le cadre d'une attaque de suivi contre les combustibles fossiles, demandant aux entreprises de divulguer un plan sur la manière dont leur modèle commercial sera compatible avec une économie nette zéro. D'ici 2022, environ 1 000 milliards de dollars ont déjà été retirés de l'investissement dans l'exploration et le développement pétroliers et gaziers à l'échelle mondiale. (Connexe: Rencontrez BlackRock: «L'architecte du capitalisme éveillé» détruisant l'Amérique de l'intérieur.)

    Biden, BlackRock tue l'industrie de l'énergie

    En échange de la promesse "Je suis là pour aider" de Fink à la campagne présidentielle de Biden, ce dernier a rapidement annoncé se débarrasser des énergies fossiles avant même son investiture. Biden a également installé le responsable mondial de l'investissement durable de BlackRock, Brian Deese, en tant qu'assistant du président et directeur du conseil économique national.

    Deese a fourni une liste de mesures anti-pétrole à signer par décret, qui comprenait la fermeture de l'énorme oléoduc Keystone XL et l'arrêt de tout nouveau bail dans l'Arctic National Wildlife Refuge (ANWR). Biden a également rejoint l'Accord de Paris sur le climat que Deese avait négocié pour le président de l'époque, Barack Obama. Le président Donald Trump a annulé cela pendant son mandat.

    De plus, les règles environnementales de Biden et les mandats d'investissement de BlackRock ont ​​commencé à tuer la capacité de raffinage. "Au cours des deux premières années de la présidence de Biden, les États-Unis ont fermé environ un million de barils par jour de capacité de raffinage d'essence et de diesel, la baisse la plus rapide de l'histoire des États-Unis", a déclaré Engdahl.

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  6. Il a également déclaré que cette année, "une capacité supplémentaire de 1,7 million de bpj [barils par jour] devrait fermer en raison du désinvestissement de BlackRock et de Wall Street et de la réglementation de Biden".

    Trouvez plus d'histoires connexes sur GreenDeal.news.

    Regardez la vidéo ci-dessous qui explique comment les géants de l'investissement BlackRock et Vanguard prennent le contrôle du monde.

    Cette vidéo provient de la chaîne Puretrauma357 sur Brighteon.com.

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    Texas, 18 other states oppose Blackrock’s “woke” investment practices on pensioner’s funds.

    BlackRock CEO: Conflict in Ukraine marks end of globalization.

    BlackRock stock downgraded after pushing radical ESG agenda.

    Billionaire BlackRock CEO calls poor millennials “entitled,” promises them “scarcity inflation” (op-ed).

    Sources include:

    GlobalResearch.ca
    BlackRock.com
    OilPrice.com
    Assets.RealClear.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2023-03-10-blackrock-green-agenda-triggered-global-energy-crisis.html

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  7. Le grand mensonge : pénurie d'énergie mondiale et crises multiples - toutes fabriquées - destinées à la destruction de la civilisation occidentale


    Par Peter Koenig
    Recherche mondiale,
    11 mars 2023


    Crise de l'énergie ? Crise alimentaire ? Effondrement industriel ? Perturbations des chaînes d'approvisionnement ? Communication fracturée ? Cyber-attaques? Black-out ? Hyper-inflation ? Changement climatique ? Guerres, conflits civils et autres plandémies, aboutissant à la misère humaine…

    Oui.

    Tout est fabriqué.

    Tout cela fait partie du plan visant à détruire la civilisation telle que nous la connaissons, à la remplacer par les robots et les humanoïdes de la 4e révolution industrielle - agissant sur des commandes électroniques générées par l'IA et survivant grâce aux monnaies numériques programmables des banques centrales (DCBC) .

    Si nous restons assis à l'écart, à regarder, au lieu de faire quelque chose pour arrêter cette folie, ce crime aux proportions bibliques, cela se produira en effet. L'humanité et ce qui reste de la Terre Mère seront prêts pour l'abîme.

    Les pénuries créent de l'inflation – et si l'inflation ne se produit pas naturellement, elle est fabriquée. La propagande médiatique parlant à plein temps d'inflation donne aux conglomérats industriels et de services un laissez-passer gratuit pour augmenter les prix. Personne ne se demande si c'est justifié. Les médias disent qu'il y a de l'inflation – donc, les augmentations de prix sont en effet de l'ordre.

    De nombreuses crises ne se produisent même pas dans la réalité ; la plupart d'entre eux juste dans les médias. Par une propagande sans fin 24h/24 et 7j/7. Et par des apparitions induites par l'intelligence artificielle (IA).

    Et bientôt, les monnaies numériques de la banque centrale (CBDC) remplaceront nos monnaies en espèces. Les CBDC seront éventuellement programmables. Ils peuvent être activés et désactivés, et programmés pour être utilisés pour certains achats - biens ou services, que vous les vouliez ou en ayez besoin ou non. Votre comportement et votre obéissance seront cruciaux. Voyez cette vidéo-éveil de 7 minutes, un excellent résumé de ce que les gouvernements à travers les CBDC pourront faire avec nous, voir souffler ou cliquer ici .

    - voir sur site -

    En ce moment, nous sommes amorcés pour l'abîme.

    Beaucoup de choses étranges se produisent en même temps. Pour la confusion. Mais aussi, pour la rapidité de mise en œuvre de l'infâme Agenda 2030 – la Grande Réinitialisation – et, bien sûr, la 4 ème Révolution Industrielle, censée faire des survivants humains des transhumains .

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  8. Ce n'est pas nouveau.

    Des chercheurs et des analystes réputés l'ont déjà dit, nous ont avertis, l'humanité, de l'annihilation imminente. Il doit être répété jusqu'à ce qu'une percée mentale sociétale soit réalisée.

    Hélas, jusqu'à présent sans grande utilité. Ne pas abandonner est le mantra dominant.

    Nous restons assis sur nos canapés à regarder les informations grand public - l'éternelle machine à mensonges. Nous sommes royalement distraits par la guerre en Ukraine. Les médias nous disent même jour après jour que Poutine est le méchant. Que plus d'armes doivent être fournies par les pays de l'OTAN à l'Ukraine, et qu'un soutien budgétaire plus important doit être accordé au président Zelenskyy. Poutine est responsable de toutes les catastrophes qui s'abattent sur nous.

    L'Ukraine de Zelensky a déjà reçu l'équivalent de près de 100 milliards de dollars américains en armes et en « soutien budgétaire », principalement des États-Unis et de l'UE. Mais Zelensky n'est pas content. Il crie pour plus. Alors que Poutine est responsable de la misère sans fin.

    Pensez-y.

    Il ne peut y avoir de vision équilibrée. À moins que vous ne preniez votre propre vie entre vos mains et dans votre esprit et que vous commenciez votre propre réflexion et additionniez les points. Éteignez les médias grand public, la télévision, la radio, les journaux et recherchez des informations alternatives.

    Le défi, c'est que nous ne voulons pas d'un point de vue équilibré. Parce que si nous le faisions, nous devrions penser par nous-mêmes. Nous pourrions nous réveiller avec une réalité inconfortable.

    Nous ne voulons pas quitter le royaume de notre confort soyeux.

    Concentrez-vous sur la guerre - est une distraction de ce qui se prépare derrière des portes de fer.

    *

    Les gisements de gaz allemands et italiens sont pleins à 94 %, voire plus. C'est le cas partout en Europe. Certainement pas de crise énergétique. Et si pour une raison quelconque il devait y avoir une pénurie d'énergie, le président Poutine a souligné à plusieurs reprises que la Russie honorerait ses engagements contractuels avec l'Europe et le monde. Et il le ferait certainement – ​​si l'OTAN le lui permettait.

    Pour que cela n'arrive pas, Washington a provoqué la destruction de Nord Stream 1 et 2.

    La Russie a affirmé que les pipelines pourraient être réparés, mais Washington / l'OTAN ne le permettront pas. Madame von der Leyen, présidente (non élue) de la Commission européenne (CE) et son copain, le chancelier allemand Olaf Scholz - tous deux obéissants universitaires de l'Académie des jeunes leaders mondiaux (YGL) de Klaus Schwab (WEF) - sont déterminés à ne pas réparer le gaz pipelines et de laisser l'Europe couler à l'eau.

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  9. Les réservoirs européens de stockage de gaz GNL (Gaz Naturel Liquéfié) sont remplis à ras bord, au-dessus de la moyenne des dix dernières années. Il n'y a plus de place pour plus d'hydrocarbures dans les gisements disponibles.

    Des centaines, voire des milliers de pétroliers entièrement chargés de combustibles fossiles flottent sur les océans. Ils ne peuvent pas décharger leurs marchandises car, soit ils n'y sont pas autorisés, principalement par les autorités portuaires européennes et nord-américaines, qui obéissent aux ordres du Dark Cult, soit ils ne peuvent pas décharger, car il n'y a pas d'espace pour le stockage, soit ils - le les compagnies de gaz et d'essence – ne veulent pas se décharger, à cause des prix négatifs du gaz. Voir cette carte des pétroliers en haute mer, incapables de décharger.

    Les contrats à terme sur le gaz naturel sur plusieurs marchés européens ont été négatifs. La première fois dans l'histoire. Bien sûr, ce sont des prix spot. Ils peuvent fluctuer d'heure en heure, mais le simple fait qu'ils soient tombés dans la zone négative indique que les pénuries d'énergie sont manipulées.

    - voir carte sur site -

    Voir cette carte des pétroliers en haute mer, incapables de décharger

    Reportages de CNN

    « Le prix des contrats à terme européens de référence sur le gaz naturel a chuté de 20 % depuis jeudi dernier, et de plus de 70 % depuis qu'il a atteint un niveau record fin août 2022. Lundi [24 octobre], les prix au comptant du gaz néerlandais pour une livraison dans l'heure — qui reflètent les conditions du marché européen en temps réel - tombées en dessous de 0 €, selon les données de l'Intercontinental
    Exchange.

    Voir ceci .

    Les États-Unis, via le « complexe industriel numérique, financier et militaire », le culte mondialiste actuellement en place, dont le WEF occupe un siège de directeur éminent, dictent aux gouvernements, en particulier européens, qu'ils doivent rejeter les expéditions d'énergie. Cela fait baisser les prix, car la marchandise flotte en haute mer, prête à être livrée – mais ne peut pas. Cela crée une offre excédentaire. Et certainement pas d'inflation.

    Ce scénario montre comment Washington cherche à « désindustrialiser » l'Europe et à affaiblir son armée, déclare le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (RT 30 octobre 2022).

    Une fausse crise énergétique doit être fabriquée. Car d'elle découlent les autres crises et calamités qui détruiront l'humanité telle que nous la connaissons. C'est une tromperie qui est un pas de géant vers la tyrannie absolue. Voir ceci .

    Tout dépend de l'énergie – la production d'engrais et de nourriture, les communications, l'approvisionnement en eau, la fabrication de métaux, les chaînes d'approvisionnement et bien plus encore.

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  10. L'Europe pourrait glisser de plus en plus vite vers un oubli auto-généré. L'Europe n'a pas de matières premières à proprement parler, et la plupart des sources d'énergie de la grande Europe proviennent de la Russie, à qui il est "interdit" de livrer des combustibles fossiles à l'Europe.

    Aujourd'hui, le monde dépend encore à 84 % de toutes les sources d'énergie, des combustibles fossiles. Peu importe que jusqu'à présent, 26 Conférences des Parties des Nations Unies sur le climat (COP) - CCNUCC - aient proclamé de réduire l'utilisation des combustibles fossiles. Son discours pur. Le monde industrialisé aisé achète toujours des SUV et des voitures à moteur de plus de 3 litres (1 sur 3 en Europe et en Amérique du Nord) – et les dirigeants d'entreprise voyagent dans leurs jets privés.

    La COP27 aura lieu du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le monde retient son souffle pour savoir quels nouveaux « engagements » les dirigeants politiques vont prendre.

    Une crise énergétique gratuite orchestrée, fermant l'appareil industriel de l'Europe, signifie des faillites, des pertes d'emplois, la famine de la pauvreté - la misère pure et simple. Une fois l'Europe fermée, la relancer peut être presque impossible, ou au mieux, un processus long et douloureux.

    Aux dernières nouvelles – à peine arrivées – les Pays-Bas lèvent leurs sanctions contre la Russie , pour recevoir des livraisons de gaz afin d'atténuer les potentielles catastrophes économiques et humaines de l'hiver à venir. Les Néerlandais pourraient déclencher un réveil politique d'autres pays faisant de même. Voir la vidéo ci-dessous ou cliquez ici .

    - voir sur site -

    *

    Crises alimentaires

    Simultanément, Monsanto, Bayer, Syngenta (ChemChina) poussent leurs aliments génétiquement modifiés (OGM = organismes génétiquement modifiés) vers les gouvernements des pays en développement, dont les termes des contrats ne sont pas ouverts au public. Ceci, accompagné de conglomérats mondiaux du commerce des céréales comme Cargill, Louis Dreyfus et d'autres, conduira à la manipulation des aliments et à la tyrannie alimentaire qui en résultera.

    Le résultat est la famine ciblée, la misère et les maladies et les décès induits par la famine ; un instrument commode de réduction de la population. L'entrée clé de Gates-Rockefeller dans la grande réinitialisation. Voir ceci pour plus de détails .

    Tyrannie de la santé

    Sans oublier les plandémies – Bill Gates en prédit de nombreuses très graves . Il ne le dit pas, mais s'ils arrivent, ils sont fabriqués en laboratoire et seront bien sûr suivis de campagnes vaxx d'ARNm forcées. Les plandémies et les vaxx mortels intimideront et décimeront davantage la population.

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  11. Les pandémies récurrentes contribueront à conférer à l'OMS le pouvoir de décider de la santé des populations mondiales, au-delà des constitutions des pays souverains. L'OMS, avec ses 194 pays membres, n'est pas une véritable agence des Nations Unies, mais étant financée par au moins 70% de bailleurs de fonds privés (principalement des fonds fiduciaires pharmaceutiques), est au mieux une organisation de partenariat public-privé.

    En tant que tel, il suit le mandat des donateurs privés, jouant un double rôle, par le biais de mandats mondiaux de vaxx qui transfèrent des milliards de dollars dans des «trésoreries à but lucratif» pharmaceutiques - et s'assurent qu'il n'y a jamais de pénurie de plandémies.

    À l'heure actuelle, l'OMS est en train de débattre - principalement à huis clos - du Pacte mondial pour la santé et du soi-disant Traité sur la pandémie. Si ce traité est adopté d'une manière ou d'une autre, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, aura un pouvoir sans précédent sur toutes les questions de santé à travers le monde.

    A dessein, les médias en parlent peu. Ne réveillez pas un lion endormi. Au cas où le traité passerait, les gens seraient à nouveau « stupéfaits », choqués et malheureusement abasourdis.

    Si elle n'est pas arrêtée par les pays membres, et si la gestion désastreuse de Covid est une indication, l'OMS est déterminée à devenir le maître de la tyrannie sanitaire, et en tant que tel, le maître de la vie et de la mort.

    *

    Changement climatique

    Parallèlement, crise après crise, vient la catastrophe climatique, ce que l'on appelle le « changement climatique » induit par l'homme.

    Oui, le changement climatique n'est pas induit par l'homme, mais pas à cause de la soif extrême de notre civilisation pour les combustibles fossiles et les émissions de gaz carbonique, mais à cause d'une géo-ingénierie météorologique très sophistiquée. L'été extrêmement chaud et sec record de tous les temps du Nord global, les ouragans extrêmement violents et les inondations qui en résultent, y compris les pluies de mousson prolongées et désastreuses au Pakistan - peuvent être suivis d'un hiver froid du Nord potentiellement mortel.

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  12. Pour respecter le récit de la pénurie d'énergie, les températures intérieures cet hiver doivent être maintenues à environ 19 degrés Celsius - sinon. Les transgresseurs sont avertis par de nombreux gouvernements européens de sanctions sévères.

    Qui contrôle le temps contrôle les gens – a déclaré le président Lyndon Johnson déjà en 1962. Un document récemment publié par le Pentagone vise 2025 pour un contrôle total du temps, dans le monde entier.

    Voir ceci et ceci et cela .

    Phénomènes météorologiques violents - il y a des "indications" que nous vivons à travers une géo-ingénierie militarisée, dont les effets peuvent être aussi meurtriers qu'une guerre nucléaire.

    *

    Bien que tout cela se lise et sonne comme une série de scénarios apocalyptiques, il y a une doublure argentée entourant le nuage sombre. L'homme est par nature inventif. En prenant conscience de ce qui se passe – à vitesse grand V depuis le début de 2020 – les hommes peuvent arrêter la destruction. Les hommes ont toujours été ingénieux, lorsqu'ils sont contraints à l'extrême pour survivre. C'est le moment.

    *

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    Peter Koenig est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans à travers le monde. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l'auteur de Implosion - An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).

    Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non résident de l'Institut Chongyang de l'Université Renmin de Pékin.

    https://www.globalresearch.ca/big-lie-worldwide-energy-shortage-plus-multiple-crises-all-manufactured-meant-destruction-western-civilization/5797768

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  13. Nouvelles du monde et d’ailleurs (3)


    le 12 mars 2023


    Analyse de la situation économique et géopolitique américaine

    Joseph Stiglitz dresse un diagnostic des décisions de la FED pour combattre l’inflation. Pour lui, Prix Nobel d’Économie, il faut au contraire orienter les capitaux vers l’investissement en réduisant les taux d’intérêt afin de dynamiser l’économie américaine et réduire le chômage (qu’il évalue à plus de 25 %) plutôt que d’augmenter ces taux qui se tournent vers la spéculation et contribuent à augmenter les coûts de production et par conséquent l’inflation. Au sujet du conflit ukrainien Stiglitz considère qu’en ce qui concerne les pays européens soutenir l’OTAN et les Etats-Unis dont la stratégie ne concerne pas les pays européens, ce n’est pas leur guerre, va leur coûter très cher outre les problèmes énergétiques qu’ils ont eux-mêmes créé. Enfin, au sujet de la Chine, Stiglitz considère que la politique chinoise d’investissement en particulier en Afrique fait partie de la politique économique chinoise de toujours : développer le commerce. Et en ce qui concerne les droits de l’homme en Chine, ce sont des affaires intérieures du pays. Enfin Stiglitz déplore le manque de transparence du Secrétaire d’État américain. Et pour conclure Joseph Stiglitz pense que les USA seraient bien avisés de faire le ménage dans les paradis fiscaux qui sont un puits où disparaissent les bénéfices des entreprises échappant ainsi à la fiscalité américaine. Son exposé a le mérite d’être clair.

    (Source : Democracy NOW TV)

    L’inflation en France

    Selon Loïc le Flock-Prigent c’est l’Etat français qui stimule l’inflation en augmentant en particulier les taxes sur les carburants. Par conséquent non seulement le gouvernement français, délirant c’est son expression, décide de mesure irrationnelles mais aggrave la situation. Au sujet de la centrale de Fessenheim LFP insiste sur le fait que l’électricité produite par cette usine se partageait dans le cadre d’un contrat entre la France, la Suisse et l’Allemagne, ce que j’ignorais. L’interconnexion des réseaux électriques existe depuis longtemps et ce n’est pas une raison pour ne pas abandonner le marché européen de l’électricité. LFP critique les subventions aux énergies renouvelables, des dizaines de milliards d’euros jetés à la mer pour les pharaoniques fermes éoliennes off-shore. Sur les 33 000 boulangeries françaises au moins le tiers devrait disparaître, c’est réjouissant. Cette situation de l’énergie en France stimule les délocalisations et ainsi le chômage augmente, les revenus de l’Etat diminuent et les prix à la consommation vont augmenter puisqu’il ne seront plus fabriqués en France.

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  14. LFP a mentionné les problèmes des soudeurs qui, en raison des régulations de sureté (ubuesques selon lui) françaises concernant les centrales nucléaires, ne peuvent pas travailler en milieu radioactif au delà d’un certain nombre d’heures fixées par arrêté ministériel sous la pression de l’Agence française de sureté nucléaire. Ces régulations sont particulières à la France. En conséquence EDF a fait appel à des soudeurs américains !

    Je voudrais citer une anecdote à propos des doses de radioactivité auxquelles on est exposé à l’intérieur du bâtiment réacteur d’un centre de production d’électricité nucléaire. J’en ai visité un certain nombre lors des arrêts pour rechargement en combustible ou pour maintenance. L’un des points névralgiques du circuit primaire en termes de radioactivité est le nettoyage des boites à eau situées à la base des générateurs de vapeur. L’eau de refroidissement du cœur du réacteur arrive, chaude, dans l’une des boites à eau et est poussée par la pompe primaire pour passer dans les quelques 3000 tubes en épingle à cheveux (3000 de mémoire) qui vont transformer l’eau du circuit secondaire en vapeur allant ensuite vers la turbine d’entraînement de l’alternateur hors du bâtiment réacteur. L’eau revient vers la boite à eau froide également située à la base du générateur de vapeur puis retourner dans le réacteur. Ces boites à eau sont accessible à l’aide de trous d’homme. Avant de construire des robots de nettoyage parce que la radioactivité est élevée et concentrée dans ces boites à eau l’exploitant, comme dans le cas de toutes les usines européennes ou américaines, faisait un appel d’offre pour procéder à cette intervention qui dure en moyenne deux jours. Les volontaires répondant à cet appel d’offre provenaient des pays du bloc soviétique où des centrales nucléaires étaient installées, Slovaquie actuelle, Ukraine, Roumanie et même Russie. Ces intervenants étaient grassement payés pour deux jours de travail et EDF leur priait de se mettre au vert et de ne plus faire parler d’eux, c’était stipulé dans le contrat. De nombreux intervenants disparurent rapidement victimes par exemple de leucémies fulgurantes. Aujourd’hui l’installation des robots de nettoyage fixées au trou d’homme prennent quelques minutes et personne ne pénètre plus dans ces boites à eau. Un autre robot a été construit pour détecter tous les tubes fuyards du générateurs de vapeur dans le but de les obstruer. Cette opération plus longue était naturellement effectuée manuellement après décontamination des boites à eau. Quant aux interventions de soudage au niveau des tubulures d’introduction d’eau d’urgence en cas de baisse de pression du circuit primaire qui font aujourd’hui l’objet d’opérations de maintenance effectuées par des soudeurs spécialisées elles se trouvent dans une zone où la radioactivité est sensiblement égale aux granits de Bretagne ou du Limousin comme l’a répété LFP lors de son intervention télévisée.

    (Source : Le Samedi Politique, TVL)

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  15. Le coût pour la France de son appartenance à l’Union Européenne.

    Selon Charles-Henry (CHG) Gallois ce coût pour les contribuables français atteint au bas mot 150 milliards d’euros par an. La France ne récupère en aide européenne à peine le tiers de cette somme si le gouvernement français est docile. La réforme des retraites est exigée par la Commission européenne et un odieux chantage est exercé à l’encontre de la France qui se résume ainsi : pas de réforme des retraites, pas d’aide de l’Europe. En d’autres termes la France va être pénalisée par la Commission européenne dirigée par le führer en jupons. CHG fait partie de ces rares politiciens favorables au « frexit » avec François Asselineau et Florian Philippot. Il est urgent que le citoyen français moyen prenne conscience qu’il est l’otage de la Commission européenne dans sa vie de tous les jours. Cette histoire rocambolesque de réforme des retraites est tout simplement un chantage et une affaire de gros sous

    (Source : Sud-Radio)

    Le prix de l’once d’or atteint des plafonds

    Selon le site trading economics.com le cours de l’or a atteint des sommets jamais vus depuis cinquante ans. Il faut garder en mémoire le fait que l’once d’or est cotée en dollars, la devise internationale américaine. Or il y a un biais dans cette cotation car la valeur du dollar a chuté de plus de 80 % depuis 1971 si cette valeur est rapportée à un panier d’actifs tangibles comme l’immobilier ou une forêt de rapport. À la suite de chaque crise économique que les Etats-Unis ont traversé, la crise des « dot.com » en 1980, celle des « subprime » en 2008-2009 la valeur de l’or a brusquement connu une hausse brutale. L’épidémie de coronavirus a provoqué également une hausse apparente du cours de l’or, cours resté stable et à son plus haut depuis un demi siècle jusqu’à ce jour. tandis que l’activité de secteurs industriels et commerciaux américains aussi divers que l’industrie automobile ou le bâtiment ont stagné. Il faudra peut-être attendre les effets du resserrement du crédit décidé par la FED, qui sont hypothétiques selon Joseph Stiglitz, pour espérer une valorisation réelle du dollar. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre le conflit ukrainien n’a eu aucune conséquence sur la cotation de l’once d’or.

    Si on compare la valeur de l’euro par rapport au dollar, depuis un plus bas en 2002, date de l’introduction de l’euro en Europe, 1 dollar = 0,84 euro, la surchauffe du marché immobilier américain favorisée par les prêts « subprime » a déprimé l’euro par rapport au dollar pour atteindre 1 dollar = 1,54 euro puis la valeur de l’euro par rapport à la devise américaine n’a cessé d’augmenter pour atteindre aujourd’hui 1,06 euro pour un dollar. Certes l’euro n’est pas une monnaie de référence mais le simple fait que le cours de l’or ait peu varié par rapport à l’euro est une preuve indirecte de la perte de valeur du dollar. En conclusion de ce commentaire très personnel des graphiques disponibles sur le site mentionné le cours de l’or libellé en dollar est excessivement surévalué et ce n’est qu’un miroir aux alouettes.

    (source : tradingeconomics.com)

    Et en bonus cet exposé relatif aux évènements d’Ukraine : https://youtu.be/xTUIoHXpBl4 ( source : Académie de Géopolitique de Paris)

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/12/nouvelles-du-monde-et-dailleurs-3/

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    Réponses
    1. (...) L’eau de refroidissement du cœur du réacteur arrive, chaude, dans l’une des boites à eau et est poussée par la pompe primaire pour passer dans les quelques 3000 tubes en épingle à cheveux (3000 de mémoire) qui vont transformer l’eau du circuit secondaire en vapeur allant ensuite vers la turbine d’entraînement de l’alternateur hors du bâtiment réacteur. L’eau revient vers la boite à eau froide également située à la base du générateur de vapeur puis retourner dans le réacteur. (...)

      Ces '3000 tubes' sont appelés 'crayons' (tubes de 1 cm env. de diamètre qui renferment les pastilles d'Uranium (7 gr = 1 t de pétrole) sur 4 m de haut et une centaine par panier.

      L'arrivée d'eau chaude (pompée au canal ou océan) est une eau froide chauffée pour être décontaminée de ses impuretés (comme le fait continuellement notre magma qui chauffe et bout les eaux océaniques infiltrés jusqu'à lui et qu'il renvoie - sous forme de vapeurs - en galeries souterraines vers les sources de montagnes et nappes phréatiques).

      - Rappel du comment çà marche une centrale électrique (charbon, bois, pétrole, gaz ou nucléaire): Une centrale électrique est un système (marmite ou 'cocotte-minute' sur le feu) qui chauffe l'eau (par dessous ou par dedans pour les crayons comme des résistances plongées dans l'eau). L'objectif est de créer de la chaleur (qui s'élève donc) et de faire tournoyer une hélice horizontale (rotor) posée au-dessus (comme le fait une roue de bicyclette munie d'une dynamo). La centrale produit donc de l'électricité.

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  16. Dérèglement climatique : ce n'est pas dû au gaz carbonique


    Par Prof. Claudia von Werlhof et Silvia Terribili
    Recherche mondiale,
    11 mars 2023


    Le sommet de l'ONU sur le changement climatique (COP27) « s'est ouvert en Égypte.

    Plus de 120 dirigeants mondiaux assistent au sommet de la COP27 dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, au milieu d'une campagne de propagande stylisée :

    "Notre planète "envoie un signal de détresse".

    L'accent mis sur les émissions de gaz carbonique et le «réchauffement climatique» vise à dissiper les dangers de la troisième guerre mondiale ainsi que les causes réelles d'une crise sociale, politique et économique mondiale qui menace l'humanité.

    M.Ch, le 7 novembre 2022

    * * *

    La professeure Claudia von Werlhof a écrit à Greta Thunberg .

    Dans sa lettre, Von Werlhof affirme que la perturbation du climat mondial n'est pas due au gaz carbonique.

    Suite à la publication de sa lettre, Silvia Terribili , d'Onda Italia, a interviewé le professeur von Werlhof dans son émission de radio : Onda Italiana sur salto.nl, le 9 avril.

    Le texte suivant est la transcription de l'interview radio

    Le lien ci-dessous vous redirigera vers l'interview radio.

    Le dérèglement climatique n'est pas dû au gaz carbonique (audio)

    Par Prof. Claudia von Werlhof et Silvia Terribili , 30 avril 2019

    * * *

    Ci-dessous la retranscription de l'interview.

    Claudia Von Werlhof : La question est de savoir comment définir le changement climatique et sa prétendue raison, dont on dit qu'il s'agit du gaz carbonique. Nous considérons le changement climatique, du moins dans le discours officiel, comme un « réchauffement climatique » et ce réchauffement climatique n'existe pas.

    Il existe des données de la NASA, qui est l'Agence spatiale nord-américaine, et elles montrent qu'au cours des 18 dernières années, il n'y a pas eu de réchauffement climatique général. Ce qui existe en effet – car nous ne sommes pas des négateurs du problème – ce sont des changements dans différentes dimensions du temps, du climat et plus encore de l'atmosphère, etc. Nous allons l'expliquer davantage dans cette interview.

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  17. La seconde est la question du gaz carbonique qui est maintenant très importante car tous ces jeunes sont maintenant dans la rue, parce qu'ils croient en cette histoire et en ce dogme du gaz carbonique.

    Et c'est très étrange parce que beaucoup de scientifiques, de vrais scientifiques, nient l'influence du gaz carbonique comme raison du changement climatique ou comme influence du tout.

    Par exemple, il y a environ 30 000 scientifiques aux États-Unis maintenant qui disent qu'il n'y a pas de problème avec le gaz carbonique. Au contraire, le gaz carbonique est un gaz issu de matières naturelles pourries dont les plantes ont besoin pour le transformer en oxygène. Ils disent que le gaz carbonique n'est pas du tout néfaste pour le climat, et que c'est même quelque chose dont nous devons nous réjouir et dont nous avons besoin pour nos arbres et nos plantes et comme effet positif.

    Donc, le plus drôle, c'est que le gaz carbonique est souvent représenté comme une saleté, comme s'il s'agissait d'une saleté dans l'air. Ensuite, vous regardez les usines qui sont présentées dans cette opportunité, vous voyez la poussière qui en sort, etc. Ce n'est pas du gaz carbonique.

    Le gaz carbonique est un gaz invisible et sans odeur donc on ne le voit pas.

    En général, la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère est d'environ 0,038 % seulement. La majeure partie est de la vapeur, de la vapeur d'eau, environ 80 ou 70 %. Ainsi, cette infime quantité de gaz carbonique ne peut pas changer quelque chose d'énorme comme le climat de cette planète. C'est impossible.

    - voir sur site -
    Capture d'écran Global CCS Institute

    Donc, tous ces scientifiques qui sont des scientifiques sérieux, nient une influence négative du gaz carbonique sur le climat. Il y a même des lauréats du prix Nobel, etc., comme Ivar Giaever , qui l'expliquent ou des gens du MIT, du Massachusetts Institute of Technology, comme Richard Lindzen et d'autres. L'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) fondé à la fin des années 80 du siècle dernier, n'est cependant pas tant une organisation scientifique que politique, et il propage et propose publiquement le mythe du gaz carbonique.

    Donc, c'est une question politique et du point de vue d'un vrai scientifique, le gaz carbonique n'est pas vraiment quelque chose de nuisible et ne change aucun climat. C'est trop petit pour ça.

    Si vous regardez les origines de ce débat à la fin des années 80, vous voyez qu'avant cette époque tout le monde parlait d'une possible ère glaciaire, une nouvelle ère glaciaire. Lowell Ponte, fi, a écrit un livre sur « The Cooling ». C'était en 1976.

    Ils ont parlé d'un refroidissement et d'une nouvelle ère glaciaire en contraste avec le discours sur le réchauffement climatique d'aujourd'hui. Il n'y a plus de débat historique sur l'origine de ce mythe du gaz carbonique.

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  18. L'IPCC a été fondé par des groupes de réflexion, comme le Club de Rome, le World Watch Institute, les Rockefeller, etc., des gens qui ont un intérêt différent pour toute la question. Et ils ont trouvé, je pense que c'était une analyse de William Engdahl , qui disait qu'ils avaient trouvé ou inventé le mythe du gaz carbonique afin d'avoir défini un ennemi commun qui est l'humanité elle-même.

    L'humanité est coupable de produire autant de gaz carbonique par l'industrie civile et la consommation. Cette idéologie peut être utilisée pour une autre, une nouvelle politique. Ainsi, ce fut l'origine du mythe du gaz carbonique et cela a été leur propagande dans le monde entier. Puis est venu Al Gore et tout le monde croit en lui. Cela contraste avec le fait qu'un véritable changement climatique ne se produit pas au sens où ils le définissent. Cette histoire n'est généralement pas connue. Et les gens ne connaissent vraiment rien à la Nature et à la Planète. Il y a une certaine ignorance en général, et le public croit en tout.

    Il y a beaucoup de changements dans le monde, dans le climat, dans de nombreux aspects, comme ceux que le Dr Rosalie Bertell a découverts, dont nous parlerons plus tard, qui a dit que nous détruisions notre planète. Mais comment ? Ce n'est pas par le réchauffement climatique, mais par quelque chose de totalement différent. Ce n'est pas mentionné par ces gens qui parlent du changement climatique. Ils ne voient pas qu'il y a des changements mais il y en a différents avec des origines très différentes.

    Silvia Terribili : Oui, il semble aussi que les modèles informatiques prédisant un réchauffement climatique catastrophique dans les années à venir soient paramétrés et qu'il y ait un risque de cadrer le résultat de ces méthodes et modèles. Pouvez-vous dire quelque chose sur ces modèles ?

    CvW : Ces modèles que l'IPCC utilise sont des modèles informatiques. Leurs résultats ne sont que le résultat d'une simulation informatique. Cela n'a rien à voir avec la réalité et ce qu'ils mesurent est ce qu'ils veulent mesurer. Ils mesurent simplement quelque chose comme plus de production de gaz carbonique, mais ils ne tiennent pas compte de la complexité du climat sur cette planète.

    Ils n'ont aucun paramètre à leur sujet et ils essaient donc vraiment de nous tromper avec ce qu'ils disent sur une si grande quantité de changements climatiques et de réchauffement de la planète. Cela ne se produit pas et cela ne se produira pas à cause du gaz carbonique.

    Donc, ce sont des méthodes étranges, et non scientifiques.

    Il faudrait dire que ce sont des méthodes politiques qui veulent prouver quelque chose qui n'est pas le cas. Il n'y a donc aucune raison pour qu'il y ait un tel réchauffement climatique supérieur à 4 degrés, ce qui est impossible. Au moins, c'est impossible en mettant simplement le gaz carbonique comme mesure de cette infime quantité de gaz carbonique dans l'air. Vous n'auriez jamais d'effet et c'est très drôle que tout le monde croie à ce non-sens. C'est une théorie mais cela n'a rien à voir avec la réalité et nous devrions nous demander pourquoi cette théorie existe. Donc, c'est la question la plus importante.

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  19. ST : Il y a environ 30 ans, nous avertissions déjà que la couche d'ozone protectrice avait été réduite. De nos jours, nous ne semblons plus nous soucier de l'appauvrissement de la couche d'ozone dans la stratosphère. Comment cela pourrait-il s'expliquer parce que nous devons nous préoccuper de l'appauvrissement de la couche d'ozone et d'où vient-elle ?

    CvW : La question de l'ozone, oui. C'est encore une chose très drôle et ce n'est pas drôle du tout au final, parce que la couche d'ozone est vraiment quelque chose dont nous avons besoin.

    Sans la couche d'ozone, il n'y aurait pas de vie sur terre, car elle nous protège du rayonnement cosmique du soleil, en particulier des rayons UV-B et -C, qui sont très toxiques.

    Et il a été découvert que ce rayonnement descend aujourd'hui sur la terre, ce qui est normalement empêché par la couche d'ozone.

    Mais maintenant, ça passe, et c'est une longue histoire parce qu'il y avait le Protocole de Montréal dans les années 80 qui interdisait l'utilisation des CFC, tous ces produits chimiques que vous avez dans les réfrigérateurs, etc., parce qu'ils pensaient que c'était la raison du trou dans la couche d'ozone.

    Mais c'était déjà faux à l'époque car nous savons que ce qui endommage vraiment l'ozone, c'est surtout la radioactivité. Il y a beaucoup de radioactivité dans l'air depuis que l'armée a expérimenté des explosions nucléaires depuis les années 40 et 50 jusqu'à la fin des années 90, et nous avons eu environ 2 200 explosions nucléaires sur terre et dans l'atmosphère et elles ont produit un beaucoup de rayonnement radioactif qui détruit la couche d'ozone.

    C'est la raison principale de la faiblesse de cette couche parce que la radioactivité est en quelque sorte en train de manger l'ozone de sorte qu'il suffoque en quelque sorte, parce que l'ozone est une sorte d'oxygène atmosphérique et que la radioactivité se termine avec l'oxygène.

    Le problème est quelque chose comme la suffocation et un effet toxique des radiations qui descendent sur terre lorsque cette couche est détruite ou inhibée.

    L'année dernière, les gens qui mesuraient la couche d'ozone ont constaté qu'elle était plus faible que jamais, elle ne s'est pas rétablie comme cela avait été proposé après le Protocole de Montréal. Et ils ont découvert qu'au contraire, il n'existe pas seulement sous la forme de trous au-dessus de l'Antarctique et de l'Arctique - ce dernier n'existant que depuis Fukushima, car il n'y avait jamais eu de trou au-dessus de l'Arctique auparavant.

    Et maintenant, nous avons un appauvrissement de la couche d'ozone même sur toute la partie nord de la terre.

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  20. Ainsi, le rayonnement toxique ne se produit pas seulement aux pôles, mais généralement il descend et détruit beaucoup de plantes et de vie animale basse, comme les insectes. Avec la mort des insectes, les oiseaux et toute la chaîne alimentaire sont affectés par la faiblesse de la couche d'ozone, et dans les océans le plancton meurt et le krill que les gros poissons mangent.

    Vous avez maintenant beaucoup de poissons qui meurent de faim et vous avez des récifs coralliens mourants comme, par exemple, la Grande Barrière de Corail à l'est de la Nouvelle-Zélande, la plus grande du monde, qui est en train de mourir et qui ne se reproduit presque plus . Les gens disent que c'est parce que les océans se réchauffent, mais cela ne peut pas être la vraie raison. Le principal problème est que le rayonnement toxique du soleil descend également dans l'eau et tue la vie dans les océans.

    Et puis vous avez toute cette radioactivité de Fukushima qui a été conduite dans le Pacifique de sorte que la vie dans le Pacifique est en train de disparaître, et bientôt vous n'aurez plus de poisson. C'est en quelque sorte très tragique car Rosalie Bertell a déjà écrit son livre "La planète Terre, la dernière arme de guerre" en 2000. Elle a étudié tous ces problèmes, et d'où ils viennent, et elle a toujours mis en garde contre la couche d'ozone, car elle avait a déjà été aminci de 10% à la fin des années 90 et maintenant il devient de plus en plus fin.

    Et elle a dit qu'avec un amincissement de 20 % de la couche d'ozone, il n'y aurait plus d'agriculture, car les plantes seraient détruites par la toxicité des rayons UV. Vous pouvez le voir même sur votre balcon lorsque vous avez vos plantes là-bas. On peut déjà voir que les feuilles brunissent et que vos plantes poussent peu au soleil. Donc, c'est peut-être le plus gros problème auquel nous sommes confrontés et le résultat de très nombreux effets qui détruisent la couche d'ozone non seulement avec la radioactivité, mais aussi avec d'autres instruments et technologies pires que le gaz carbonique ou le réchauffement climatique.

    ST : Que dire de la géoingénierie et plus particulièrement de l'injection d'aérosols stratosphériques qui est une des technologies que le GIEC ne propose en quelque sorte pas mais qui dit qu'elle peut être une solution au réchauffement climatique. Qu'en penses-tu?

    CvW : Eh bien, à cause de cette théorie mondiale du réchauffement climatique et du gaz carbonique, nous avons maintenant des géoingénieurs civils qui apparaissent, quelque chose qui n'existait pas auparavant. Maintenant, ils ont leurs instituts de recherche partout, et prévoient d'avoir une solution à ce problème qui est censé être la "gestion du rayonnement solaire" SRM ou SAI avec lesquels ils envisagent d'injecter des aérosols dans l'air pour empêcher le soleil de briller et de chauffer jusqu'à la terre.

    Alors, au lieu d'éliminer le gaz carbonique, parce que cela semble politiquement impossible, ils promeuvent cette autre solution pour lutter contre les effets du soi-disant réchauffement climatique et cela reviendrait à empêcher le soleil de trop briller sur la terre.

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  21. Donc, le plan est d’injecter des aérosols dans l’atmosphère et surtout David Keith de l’Université de Harvard a un projet appelé SCOPEX pour ce processus même. Dans ce projet, il veut injecter même de l’acide sulfurique dans l’atmosphère en imitant quelque chose comme une éruption volcanique et ils l’appellent l’effet Pinatubo parce que le Pinatubo est un volcan qui a explosé en 1991 et les cendres et ce qui en est sorti ont eu pour effet de refroidir le températures.

    Et maintenant, ils essaient d’imiter cet effet en ajoutant de l’acide sulfurique dans l’air. Récemment, David Keith, ce professeur de l’Université de Harvard a même déclaré que des dizaines de milliers de personnes en mourraient au moins, car cela signifierait d’avoir des acides sur terre qui finissent par détruire toute vie.

    Je veux dire que ce sont des expériences folles qu’ils préparent, et ils optent pour des géoingénieurs civils et le plus drôle dans ce mouvement de géoingénieurs civils, c’est qu’ils ne parlent pas de l’arrière-plan militaire de toutes ces technologies qu’ils propagent maintenant.

    Et tous ces mouvements sur le changement climatique, etc., n’en savent rien non plus. On nie simplement qu’il s’agisse d’expériences militaires que nous connaissons déjà, car depuis 30 ans, il y a des pulvérisations régulières d’aérosols dans l’atmosphère, donc tout cela se produit déjà. Je veux dire quelque chose comme SRM n’a rien de nouveau. Nous l’avons déjà sous la forme de la pulvérisation de baryum et d’aluminium et d’autres substances très nocives pour la vie et l’agriculture.

    Monsanto par exemple a inventé une graine qui résiste à l’aluminium, imaginez. Donc, des choses comme ça se produisent et les gens sont contre, mais ils ne voient pas que ces expériences sont déjà une réalité, faisant partie de la géo-ingénierie, de la géo-ingénierie militaire, qui existe maintenant depuis environ 70 ans ou plus. Cela a été un projet de la seconde guerre mondiale dans lequel les militaires ont inventé le nucléaire comme arme de guerre et après le nucléaire, ils ont inventé d’autres armes comme celles de contrôle du temps.

    Comme l’a dit Rosalie Bertell, ils ont inventé les guerres météorologiques, ils ont inventé la géo-ingénierie et ils ont inventé les armes à plasma qui sont des armes électromagnétiques utilisées et émises par les radiateurs ionosphériques. Il s’agit d’une technologie très spéciale, généralement inconnue, basée sur les inventions de Nicola Tesla, inventeur physicien aux 19e et 20e siècles.

    Donc, c’est une technologie spéciale qui n’est pas très connue, comme HAARP en Alaska (maintenant fermé) qui est l’un de ces radiateurs ionosphériques qui fonctionnent avec des ondes électromagnétiques. Ces ondes sont produites artificiellement et atteignent quelque chose comme un milliard de watts, et elles sont projetées très haut dans l’ionosphère pour produire certains effets les ramenant vers la terre.

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  22. Il s’agit d’une technologie très, très dangereuse qui peut également être utilisée pour produire toutes sortes de catastrophes dites naturelles comme, par exemple, des tsunamis ou des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou le changement de temps dans des régions entières, ou produire des ouragans, des sécheresses, les incendies et les inondations, et même la modification des courants océaniques.

    Ce sont des technologies dont on ne parle pas publiquement mais qui existent déjà depuis la guerre du Vietnam. Elles ont été inventées à cette époque et la convention des Nations unies sur la modification de l’environnement, la fameuse convention ENMOD de 1977, explique ces armes, elle explique les effets qu’elles peuvent avoir lorsqu’elles sont utilisées. Donc, ce n’est même pas un secret et cela fait des décennies qu’ils ont été inventés et sont en expérimentation, et c’est comme une guerre qui est menée contre la terre et la planète en tant que macro-être cosmique dont nous dépendons. C’est très, très dangereux et c’est exactement Rosalie Bertell qui nous a expliqué comment fonctionnent ces technologies, à savoir comme armes post-nucléaires de destruction massive électromagnétique. Nous avons maintenant ces radiateurs ionosphériques partout.

    ST : Qu’est-ce que le chauffage ionosphérique ? Qu’est-ce que c’est, pourquoi l’utilisent-ils ? Quelle est l’idée ? On ne comprend pas parce qu’il y a un réchauffement climatique, ils ont dit qu’il y avait un réchauffement climatique. Donc, vous chauffez l’ionosphère, mais c’est fou.

    CvW : Ils réchauffent l’ionosphère, la sphère dans l’atmosphère qui commence à environ 80 kilomètres jusqu’à environ 800-1000 kilomètres. C’est une partie électrifiée de l’atmosphère et lorsqu’ils envoient les ondes électromagnétiques là-haut, ils la réchauffent car lorsqu’ils chauffent l’ionosphère, cette partie de l’atmosphère, ils peuvent faire en sorte que ces rayons électromagnétiques redescendent sur terre, en faisant une courbe. Ils peuvent travailler avec un angle et, comme le disait Rosalie, c’est comme un canon de l’ionosphère qui est dirigé contre la terre et quand ce rayon redescend sur la terre il est terriblement destructeur. Ces rayons peuvent même traverser le noyau de la terre.

    ST : Mais ça chauffe aussi, donc c’est complètement fou parce qu’on a trop de réchauffement et on en envoie…

    CvW : Parce que le réchauffement est là-haut. Ce n’est pas ici. S’il y a un réchauffement, c’est là-haut. La NASA n’a pas trouvé de véritable réchauffement de la terre en général, mais vous avez différentes parties du monde qui se réchauffent ou se sont réchauffées comme les pôles, les régions polaires et les montagnes où se trouvent les glaciers qui fondent, mais il n’a rien à voir avec un réchauffement climatique généralisé par le gaz carbonique. Certains d’entre eux sont sûrement des effets de l’utilisation militaire des radiateurs ionosphériques. Par exemple, en 1974, il y avait un traité entre les États-Unis et l’Union soviétique, l’ accord secret de Vladivostokdans lequel ils prévoyaient ensemble de réchauffer l’Arctique parce qu’ils voulaient que la glace s’en aille pour atteindre le pétrole au fond de la mer du Nord et ils ne pouvaient pas y arriver à cause de la glace. Aujourd’hui, la moitié de la glace arctique a déjà fondu, car ils ont utilisé des ondes électromagnétiques pour cela. Les ondes ELF, qui sont des ondes de fréquence extrêmement basse et qui ont dégelé l’Arctique avec ça. Cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique mais avec cette technologie militaire.

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  23. ST : Pour en revenir à la géo-ingénierie, la gestion du rayonnement solaire, avons-nous la preuve que le programme est en cours ? Je veux dire que nous voyons toutes sortes de traînées dans le ciel et le ciel est parfois complètement couvert par ces traînées. Ils sont persistants, restant tout le temps. Que pensez-vous de ce phénomène ?

    CvW : C’est une technologie militaire plus ancienne qui a récemment été mise en œuvre depuis environ 30 ans. Cela a commencé dans les années 90 et, par exemple, vous avez des effets dans des régions comme Shasta en Californie. Ils ont été fortement aspergés d’aérosols. C’est comme l’Agent Orange qui a été pulvérisé sur le Vietnam, un produit toxique de Monsanto et c’est comme ça. C’est toxique et par exemple dans cette communauté de Shasta en Californie du Nord, la terre ne produit plus, tout le monde est malade, et les animaux et les plantes meurent.

    Ils avaient une telle charge de matières toxiques, des aérosols qui descendaient du ciel qu’ils ont eu ces problèmes, et après les avoir analysés, ils ont fait un grand événement il y a quelques années pour protester publiquement contre les pulvérisations. Néanmoins, les mouvements alternatifs et sociaux n’acceptent pas – même le groupe ETC, qui est très important à cet égard – que cela ait été fait, ce qui est une réalité pour les personnes concernées, et ils nient que le SRM soit déjà utilisé et ne discutent que de la mauvais effets que cette méthode aurait sur nous. Donc, ils sont contre, mais ils nient que ces méthodes soient déjà utilisées partout. Bien sûr, vous le voyez dans le ciel, et j’ai fait des recherches sur les raisons pour lesquelles ils le font, car l’armée ne s’intéresse à aucun mythe du réchauffement climatique. Ils nient même le réchauffement climatique parce qu’ils savent mieux.

    ST : Alors, ils font ça ?

    CvW : Oui, ils le font, donc ils savent mieux, comme Trump, qui le sait de l’armée. Mais j’ai découvert qu’ils ne sont pas intéressés par la question du réchauffement climatique ou autre. Ils le font à cause de l’appauvrissement de la couche d’ozone, fi S’il y a un trou ou une faiblesse dans la couche d’ozone, ils ne peuvent pas transmettre leurs ondes électromagnétiques. Ils ont besoin de ce que j’appelle une atmosphère de remplacement.

    Ils ont besoin de pulvériser des aérosols comme conducteur, ils ont besoin d’une atmosphère conductrice, et au niveau des trous, ce n’est pas le cas. C’est la raison pour laquelle ils utilisent tant de métaux dans la pulvérisation, des métaux lourds comme le baryum et le strontium et l’aluminium, qui n’est pas un métal lourd, mais ils sont tous conducteurs pour les ondes électromagnétiques. Récemment, je suis tombé sur une recherche d’une femme appelée Schmitt qui vit au Venezuela. Elle a fait une analyse de ces pulvérisations de protection contre le cosmos, quelque chose comme une cage de Faraday, produisant une sorte de grille autour de la terre pour la protéger des radiations entrantes et cela a aussi à voir avec l’appauvrissement de la couche d’ozone. La couche d’ozone est vraiment la question centrale qui doit être une alarme pour nous, car c’est maintenant le moment de vérité. Lorsque nous ne sommes pas en mesure d’empêcher ces choses de se produire, cette destruction de se produire,

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  24. ST : Mais l’histoire officielle, personne ne la raconte, parle de l’appauvrissement de la couche d’ozone.

    CvW : Non. Il y a eu une alarme l’année dernière et il y avait un collègue aux États-Unis, Marvin Herndon, qui faisait des recherches sur cette question, avec ses collègues et il l’a publiée. Il a prouvé que l’appauvrissement de la couche d’ozone conduit à l’arrivée de radiations toxiques sur terre. Et il a découvert que la NASA, l’Agence spatiale nord-américaine, était déjà arrivée au même résultat en 2007. Et ils n’ont rien fait. Ils le savaient déjà à l’époque, mais ils n’ont rien fait parce que l’armée pense qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut. S’ils en avaient besoin, ils inventeraient une nouvelle couche d’ozone. C’est ce qu’ils pensent. Ils pensent qu’ils ont…

    ST : Une solution technique ?

    CvW: Oui, et ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et empêcher les choses d’arriver. Mais après toutes ces explosions nucléaires dans l’atmosphère et dans l’ionosphère et dans les ceintures de Van Allen qui ont détruit des parties du champ magnétique de la terre, elles n’ont jamais pu remplacer ou guérir le champ magnétique ni l’atmosphère. Ils ne pouvaient rien y faire. Ils l’ont détruit et il est détruit. C’est aussi l’une des raisons des changements climatiques. Donc, il y a beaucoup de raisons très complexes pour lesquelles les choses se produisent. Par exemple, vous pouvez même utiliser les ondes électromagnétiques des radiateurs ionosphériques pour déplacer le courant-jet qui consiste en des vents rapides entourant la terre, créant une frontière entre le chaud et le froid. Alors,

    ST : Ils influencent fortement le climat et la météo

    CvW : Avec ces technologies, vous pouvez presque tout faire, et vous pouvez changer les courants de vapeur qui sont les courants humides autour de la terre. Vous pouvez transporter l’humidité vers l’Arabie par exemple. C’est l’une des plus grandes entreprises aujourd’hui, parce que les gens là-bas ont besoin d’eau et vous pouvez simplement transporter l’eau d’ici à là. Ainsi, même la neige tombe dans le désert sud-arabe. Tout cela n’est que manipulation, manipulation météorologique, manipulation climatique. Personne n’en parle, mais cela se produit constamment. Et un autre effet de l’atmosphère étant pleine de métal est qu’elle se dessèche, donc nous avons beaucoup moins de pluie en Europe par exemple, ce qui n’a rien à voir avec un réchauffement ou du gaz carbonique.

    ST : En Italie, il y a la sécheresse.

    CVW : L’ Italie se dessèche, et puis vous avez des incendies qui sont également provoqués, non seulement parce qu’il est sec, mais vous avez des armes à énergie directe et des armes à laser. Ainsi, vous pouvez produire ces incendies comme ce qui se passait au Portugal, en Australie et en Californie. Ils n’ont rien à voir avec les incendies de forêt et ils ne détruisent pas les plantes, mais ils détruisent les bâtiments. C’est comme une guerre passée. Toutes ces choses sont discutées comme étant le résultat du réchauffement climatique et du gaz carbonique. Cela n’a rien à voir avec cela. Toute cette question du gaz carbonique et du réchauffement climatique est utilisée pour distraire les gens de ce qui se passe réellement, pour qu’ils ne voient pas ce qui a été fait à la planète, à l’atmosphère, au temps, etc., pour qu’ils ne regardent pas parce qu’ils pensent que c’est le réchauffement climatique.

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  25. ST : Malheureusement, nous devons presque clôturer le programme, mais je voudrais encore vous demander quelque chose. Du 23 au 26 mai, nous aurons des élections européennes à venir. Que pouvons-nous faire en tant qu’Européens inquiets pour mettre l’ingénierie climatique et tous les risques associés à l’agenda électoral parce que nous attendons des institutions européennes qu’elles protègent les 300 millions de citoyens des risques de ces technologies extrêmement dangereuses. Que pouvons-nous faire?

    CvW : Ce que nous avons fait, informer les gens. Nous venons de publier un livre. Cela s’appelle « Global Warning! », pas de réchauffement, mais d’avertissement. Il va bientôt apparaître. Dix femmes expliquent leurs recherches sur ce dont nous parlons maintenant et cela sera publié par Talma Studies International à Dublin. Donc, je peux le recommander. Le problème est que les gens ne savent rien de ce qui se passe autour d’eux et qu’ils ne sont pas informés même si cela est possible. Le livre de Rosalie Bertell existe dans la 4ème édition en allemand, il existe en italien, français et espagnol. Tout le monde peut le lire et de nombreuses personnes ont commandé la 4e édition maintenant, elle a été imprimée 15 000 fois. Quelqu’un aurait dû le lire, mais les gens n’en parlent pas. Les partis qui se présentent aux élections n’ont rien à voir avec tout cela.

    Nous devons regarder derrière l’agenda du changement climatique. Il doit y avoir quelqu’un qui veut que les gens soient distraits, organisés autour d’autres problèmes.

    Vous avez tout le mouvement Smart City et 5G, la technification de la société et une sorte de politiques de réduction contrôlée de la production et de la consommation. C’est comme le programme de dépopulation de certaines personnes qui semble être lié à cela.

    Je pense qu’il y a d’autres projets politiques, le Nouvel Ordre Mondial et des intérêts derrière.

    Le CO2 n’est que le bouc émissaire pour empêcher les gens de les regarder.

    Les Verts par exemple sont totalement impliqués dans ces plans d’économie dite « verte », mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas une économie verte. C’est une économie militarisée qui, nous le voyons, s’approche de nous.

    Je ne vois pas la gauche, elle n’a aucun intérêt à toute la question parce qu’elle est soucieuse de progrès et de développement, pour le dire comme ça. Vous avez besoin d’une critique de ces technologies. J’appelle cela de l’alchimie militaire ce que nous avons maintenant. Mais la gauche ne s’intéresse pas à cela et les autres partis en tout cas pas du tout aussi. Donc, je ne sais pas qui va être intéressé du point de vue des parties. Les gens ne sont pas informés et ils ne sont pas informés et les gens qui en parlent s’appellent des théoriciens du complot, etc. Comment en arriver là pour changer, le changement de croire en ces idéologies d’en haut pour voir ce qui se passe en réalité ? Comment des gens comme cette Greta et les jeunes peuvent-ils être informés de la réalité ? Ils devraient savoir ce qui se passe réellement et non ce qui est censé se passer. C’est le problème.

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  26. ST : Vous a-t-elle répondu ?

    CvW : Non, bien sûr que non. Parce qu’il y a un grand mouvement derrière elle, le mouvement gaz carbonique est derrière elle, bien sûr. Il y a eu des projets : il y a 7 ans, il a déjà été question de mobiliser les jeunes. Ce n’est pas seulement une entreprise du peuple, mais une campagne organisée de l’autre côté.

    ST : Claudia, nous devons nous arrêter malheureusement, mais nous présenterons votre livre quand il sortira et peut-être pourrons-nous présenter le livre de Rosalie Bertell une fois de plus car notre tâche est d’informer les gens. Nous faisons ce que nous pouvons pour informer les gens.

    CvW : Vous pouvez peut-être le traduire pour l’Italie et les Pays-Bas.

    ST : Oui, malheureusement, je dois arrêter mais je vous remercie beaucoup d’être avec nous ce soir et j’espère vous reparler.

    CVW : Merci. Bye Bye.

    *

    Transcription par Linda Leblanc, avec corrections formelles de l’Entrevue du 9 avril 2019

    Sources

    Rosalie Bertell : Kriegswaffe Planet Erde, 4e éd., Gelnhausen 2019, JK Fischer

    ——: Pianeta Terra. L´ultima arma di Guerra, Trieste 2018, Asterios

    ____: Planeta tierrra : La nueva guerra, Guadalajara 2018, La casa del mago

    ____: La Planète Terre, ultime arme de guerre, Tome 1, Paris 2018, Talma Studios

    Michel Chossudovsky : https://www.globalresearch.ca/does-the-us-military-own-the-weather-weaponizing-the-weather-as-an-instrument-of-modern-warfare/5608728

    Claudia von Werlhof (éd.) : Avertissement mondial ! La géoingénierie détruit notre planète, Dublin 2019, Talma Studios International (à paraître)

    www.pbme-online.org , Info-LettresLa source originale de cet article est Global ResearchCopyright ©

    Prof. Claudia von Werlhof et

    Silvia Terribili , Global Research, 2022

    https://www.globalresearch.ca/climate-disruption-its-not-due-to-co2/5677036

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  27. La culture scientifique existe-t-elle ?

    Améliorer la culture scientifique de base des Français leur permettrait de déceler plus aisément les carabistouilles.


    le 13 mars 2023
    Par Bernard Durand et Michel Gay.


    Au ministère de la Culture, il n’existe pas de direction générale de la « Culture scientifique » alors qu’il en existe une pour la création artistique, une autre pour les médias et les industries culturelles, et une troisième pour la transmission culturelle, les territoires et la démocratie culturelle. Même le mot science n’apparaît pas dans ces intitulés.

    Culture scientifique ?

    La terminologie même de culture scientifique a évolué. Elle est passé de « culture scientifique », déjà difficile à appréhender, à « culture scientifique, technique et industrielle ».

    Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1993 :

    « La culture scientifique est un ensemble de capacités, de connaissances et de savoir-faire spécifiques s’accompagnant d’un regard critique sur la science et ses rapports avec d’autres champs de l’activité humaine, y compris la technologie. Cette forme de culture est indispensable dans toute société si l’on veut vraiment aider les individus à savoir maitriser le cours des choses, améliorer la qualité de vie et leur proposer un avenir viable. »

    Selon la Société Française de Physique :

    « La culture scientifique est une part importante de la culture générale. Mais elle apparaît comme une grande oubliée des programmes des candidats à l’élection présidentielle. Et pourtant la culture scientifique est nécessaire à la formation des citoyens français, vu le rôle majeur joué par les sciences et techniques dans le monde moderne ».

    Jusqu’à présent, nos gouvernants n’ont, semble-t-il, jamais compris la culture autrement que littéraire, philosophique ou artistique. Un timide changement semble avoir eu lieu en 2012 avec la création du Conseil national de la culture scientifique et industrielle (CNCSTI), confirmé en 2014.

    Mais ce n’est là qu’un des nombreux conseils et comités gravitant autour du ministère de la Culture et dont il est difficile de savoir en quoi il a contribué à un quelconque progrès de la culture scientifique dans la population.

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  28. La même indigence règne toujours sur ce sujet en France et le concept même de « culture scientifique » reste absent de nos médias et dans les discours politiques et donc dans l’opinion.

    Associer les mots « culture » et « scientifique » serait-il devenu un oxymore, au même titre que l’expression « silence assourdissant » ?

    Le développement de la culture scientifique générale est pourtant un enjeu majeur, même… parmi les scientifiques.

    Beaucoup de scientifiques prétendent en effet tout évaluer à l’aune de leur discipline, la seule qu’ils connaissent bien. Mais une vision large et des recoupements avec d’autres disciplines sont souvent nécessaires pour bien comprendre un vaste sujet comme celui de la production d’énergie pour une nation par exemple.

    Une coopération

    Une coopération entre les disciplines scientifiques se révèle d’autant plus nécessaire que la réflexion porte sur des sujets complexes, tels que le climat, l’énergie ou encore la disponibilité des ressources naturelles.

    Buffon disait déjà en 1753 dans son Discours sur le style :

    « Pour peu que le sujet soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on puisse l’embrasser d’un coup d’œil, ou le pénétrer en entier d’un seul et premier effort de génie ; et il est rare encore qu’après bien des réflexions on en saisisse tous les rapports ».

    Le phénomène est plus marqué encore dans le monde académique où chacun creuse son sillon dans sa discipline, que dans le monde industriel qui fonctionne plutôt par projets associant des disciplines.

    Le mathématicien Cédric Villani par exemple (qui a reçu la Médaille Fields de mathématiques équivalent au prix Nobel dans cette discipline) a paru peu à l’aise à la tête de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), alors qu’il est certainement très brillant en mathématiques.

    Cette absence quasi générale de culture scientifique des politiques et journalistes, et même paradoxalement maintenant de plus en plus chez nos scientifiques, est sans doute une des difficultés dans l’enseignement des sciences en France, et une des causes de son déclin.

    Une intervention groupée de scientifiques auprès du ministère de la Culture et à la télévision pourrait faire bouger les lignes face au mur des habitudes et des administrations. Cette action mettrait peut-être fin à cette anomalie culturelle par la mise en place de moyens enfin efficaces de diffusion et de valorisation de la culture scientifique dans notre pays, en particulier vers les plus jeunes.

    Les ministres ne peuvent pas être omniscients

    Les ministres ne maîtrisent généralement pas les sujets techniques complexes dont ils sont responsables, tels que l’énergie et l’électricité. Et cela a pratiquement toujours été le cas.

    Mais la grande différence entre aujourd’hui et il y a 50 ans, c’est qu’alors, les ministres s’appuyaient alors sur des services et des cabinets compétents.

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  29. Le général de Gaulle et le ministre Pierre Messmer n’étaient pas des professionnels de l’électricité ni du nucléaire mais ils étaient conseillés par des carrures scientifiques compétentes comme Robert Galley.

    A contrario, l’audition à l’Assemblée nationale le 13 décembre 2022 de Laurent Michel, le patron de la Direction de l’énergie et du climat (DGEC) depuis 12 ans qui a vu passer 10 ministres en charge de l’énergie, a eu de quoi inquiéter. Ce haut responsable semblait témoigner d’un manque de clarté d’esprit et de détermination. Son côté louvoyant aurait-il un lien avec sa longévité inhabituelle à la tête d’une direction d’administration centrale (12 ans…) ?

    Il est pourtant ingénieur général des Mines et possède donc a priori les compétences nécessaires pour comprendre la situation et les rapports explicites que lui transmettait l’ancien Haut-Commissaire à l’Énergie Atomique Yves Bréchet.

    Ce dernier a été remplacé en janvier 2019 par Patrick Landais, un homme « parfait ». Il n’a fait aucune note pour le gouvernement, persuadé, a-t-il dit, que cela ne servirait à rien et n’a jamais été consulté selon ses propres déclarations lors de son audition le 15 décembre 2022 devant la Commission d’enquête sur la souveraineté et l’indépendance énergétique, juste avant de partir en retraite.

    La situation énergétique déplorable de la France résulte donc aussi de l’inaction des hauts responsables de l’administration choisis par le pouvoir politique. Ils ne sont pas incompétents, toutefois, on peut se demander s’ils ont été choisis pour leur compétence ou pour appliquer sans discussion les décisions de ce pouvoir, aussi absurdes qu’elles leur paraissent.

    « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » aurait dit Einstein.

    Science et politique…

    Madame Élisabeth Borne est incontestablement une scientifique, même si elle n’a jamais pratiqué de métier nécessitant de bonnes connaissances dans ce domaine.

    Mais, elle possède les « qualités » pour raconter des balivernes et développer ses « convictions » à géométrie variable. Est-ce l’apanage d’un bon politicien, même scientifique ? « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent » disait Edgar Faure.

    Fermer une centrale nucléaire qui permettait à EDF de gagner de l’argent en supprimant 2200 emplois non délocalisables sans avoir au préalable réfléchi par quoi les remplacer pour éviter d’appauvrir un territoire et la France, voilà à quoi ses « compétences » scientifiques ont hélas servi !

    Elle a signé le décret de fermeture de la centrale de Fessenheim (en s’en félicitant publiquement) au cri de « il ne faut pas mettre ses œufs dans le même panier ». Or, ce mantra est faux dans le domaine de la production d’électricité, car il ne sert à rien et coûte très cher aux Français d’ajouter des œufs pourris « intermittents » dans les autres paniers.

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  30. Son audition du 2 mars 2023 devant la commission d’enquête sur la souveraineté et l’indépendance énergétique est un festival de langue de bois, magnifiquement mené de bout en bout, avec un art consommé pour inverser la cause et l’effet.

    Nos politiques semblent en effet incapables de raisonner rationnellement en matière d’énergie. Ils sont souvent crédules face à des charlatans ou des manipulateurs…, tout autant que l’opinion publique. Certains par manque de culture scientifique mais pour d’autres (Mme Merkel est physicienne, Mme Borne est polytechnicienne), la politique l’emporte sur la raison et l’intérêt général à long terme selon Arnaud Montebourg.

    Des services défaillants aux ordres ?

    Il semble aussi que RTE n’ait pas fait correctement son travail. Peut-être parce que ses ingénieurs n’avaient pas politiquement le droit de le faire sous la houlette du président de RTE François Brottes, auparavant député et rapporteur de la loi sur la croissance verte aux côtés de Ségolène Royal ?

    Or, c’est sur ses scénarios que des décisions stratégiques de politiques énergétiques ont été prises.

    Cela ne retire pas la responsabilité ni de l’agence d’État ADEME, supposée être au service du pays et non d’une idéologie, ni du ministère de l’Écologie et (hélas) de l’Énergie. Ces deux entités ont largement contribué à désinformer nos dirigeants, même si manifestement certains se sont aisément laissés faire parce que c’était « idéologiquement correct… ou politiquement plus facile »…

    Lorsque la culture scientifique, qui n’est certes pas une panacée, entrera dans les mœurs, alors les politiques, espérons que les journalistes et les citoyens seront capables de faire la différence entre une puissance, qui s’exprime en kilowatt (kW) et une quantité qui s’exprime en kilowattheure (kWh)…

    Ainsi, une moyenne sur une année de productions intermittentes d’électricité éoliennes et photovoltaïques n’a aucun sens s’il s’agit de répondre en permanence au besoin en puissance d’une nation. Un TGV ou un ascenseur n’avance pas par à-coups…

    Aujourd’hui, beaucoup trop de hauts responsables politiques et de Français mélangent ces deux notions. C’est une source d’incompréhension et d’erreurs grossières dans les décisions stratégiques pour la politique énergétique de la France.

    Améliorer la culture scientifique de base des Français leur permettrait de déceler plus aisément les carabistouilles. Il deviendrait ainsi plus difficile de les prendre pour des idiots et de leur tondre la laine sur le dos. Est-ce pour éviter cela qu’il y a depuis tant d’années dans notre pays si peu de moyens accordés à la promotion de cette culture scientifique ?

    https://www.contrepoints.org/2023/03/13/452280-la-culture-scientifique-existe-t-elle

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    1. Rappel qu'on ne fait pas la science, on la découvre.

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  31. Pourquoi les mondes imaginaires sont-ils de plus en plus populaires ?

    Pourquoi sont-ils devenus si populaires ? Nous posons l’hypothèse selon laquelle la curiosité joue un rôle central dans ce phénomène culturel d’ampleur.


    le 13 mars 2023
    Par Edgar Dubourg et Nicolas Baumard.
    The Conversation


    Depuis quelques décennies, nous sommes témoins d’un engouement mondial pour les mondes imaginaires. Des mondes fictifs tels que ceux que l’on retrouve dans les romans, les films, les mangas, les séries télévisées et les jeux vidéo ne cessent de gagner en popularité et en complexité. Des univers aussi riches et élaborés que ceux de Star Wars, One Piece, Zelda, Game of Thrones, Elden Ring, Harry Potter ou encore le Seigneur des Anneaux attirent chacun des millions de fans à travers le monde. Pourquoi tant de succès, et pourquoi aujourd’hui et non pas plus tôt ?

    Les mondes imaginaires existent certes depuis très longtemps : l’Odyssée, écrite il y a presque 3000 ans, se situe souvent dans des îles qui n’existent pas, mais inspirées d’îles existantes, comme l’île des Cyclopes (ainsi nommée en hommage au texte d’Homère), au large de la Sicile. Homère n’a fait qu’y imaginer des cyclopes. En comparaison, J.-K. Rowling a inventé des territoires magiques dissimulés au sein du monde réel, avec de nombreuses descriptions précises de lieux imaginaires. Et Georges Lucas, avec Star Wars, a inventé des centaines de planètes.

    Des écrivains tels que Jules Verne et Edgar Allan Poe ont aussi créé des univers fictifs dès le XIXe siècle. Cependant, leurs écrits développent une intrigue qui a la primeur sur le monde créé. L’univers imaginaire est plutôt un prétexte à des aventures, pas une invention en soi. Tolkien, au début du XXe siècle, a inventé un monde avec une géographie, une végétation, des espèces, un langage et des civilisations. Ce monde imaginaire, complet, autonome et cohérent, a du sens indépendamment de l’histoire de la quête de Frodon par exemple.

    C’est depuis Tolkien, et surtout ces dernières décennies, que ces mondes imaginaires sont devenus aussi complexes et riches et se sont répandus. Pourquoi sont-ils devenus si populaires ? Nous posons l’hypothèse selon laquelle la curiosité joue un rôle central dans ce phénomène culturel d’ampleur.

    La curiosité pour des environnements nouveaux

    Dans une de ses lettres, J.R.R. Tolkien écrivait lui-même qu’une partie de l’attrait du Seigneur des Anneaux « repose sur le sentiment intrinsèque de récompense que nous éprouvons en regardant au loin une île non visitée ou les tours d’une ville lointaine ». Une intuition partagée par Shigeru Miyamoto, le créateur de Zelda, l’un des jeux vidéo les plus vendus au monde, dans lequel on peut incarner Link et explorer librement Hyrule, un monde d’inspiration médiévale. Miyamoto disait qu’il voulait créer « un univers de jeu qui transmette le même sentiment que celui que l’on ressent lorsqu’on explore une nouvelle ville pour la première fois ».

    L’intuition de ces deux créateurs de mondes imaginaires a été indirectement confirmée par des études récentes en sciences cognitives. Le cerveau de toute espèce mobile est en effet doté d’un système dopaminergique qui est associé à la motivation et à la récompense. Des recherches en neurosciences montrent que ce système est aussi activé lorsque nous découvrons de nouveaux objets ou lorsque nous décidons d’explorer un nouvel environnement. Il nous incite à chercher des informations nouvelles qui seront mobilisées dans le futur. Tous les animaux sont curieux de nouveaux environnements, même si le degré de curiosité diffère d’une espèce à l’autre.

    C’est un des systèmes cognitifs les plus anciens dans l’histoire évolutionnaire de la cognition animale, car il était nécessaire à la navigation dans l’espace. Cela explique pourquoi, quand des éthologues leur présentent un objet nouveau et un objet familier, des espèces aussi différentes que les dauphins ou les macaques observent plus longtemps les objets nouveaux – une mesure commune de la curiosité.

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  32. Un avantage dans l’évolution

    Cette curiosité pour des environnements nouveaux est un comportement adaptatif. Au cours de l’histoire de notre espèce, la curiosité humaine a évolué en réponse aux exigences de survie et de reproduction. Les humains qui ont développé une curiosité accrue ont été mieux équipés pour explorer leur environnement et découvrir de nouvelles ressources. Cette capacité a permis à ces individus de survivre plus longtemps et donc de se reproduire davantage, menant à la lente propagation des gènes associés à cette curiosité accrue dans la population.

    La curiosité se nourrit de promesses d’informations nouvelles. C’est pour cela que les environnements nouveaux sont si fascinants pour nos cerveaux : la vision d’un monde imaginaire est un indice qui nous informe qu’une grande quantité d’informations reste à découvrir. Il faut noter que cette curiosité pour les environnements nouveaux est activée même si l’environnement nouveau est fictionnel, car le mécanisme qui nous pousse à découvrir de nouveaux environnements n’a pas évolué dans un contexte où la fiction existait. Nous savons bien sûr faire la différence entre la réalité et la fiction, mais nos préférences héritées de l’évolution ne prennent pas en compte cette frontière : elles s’intéressent à toutes sortes d’informations.

    La promesse de découvertes nous attire dans les affiches promotionnelles des fictions dans lesquelles un personnage fait face à un large panorama d’un monde imaginaire, prêt à l’explorer. Nous aimons cette idée qu’il reste du chemin à parcourir. Des psychologues ont par exemple montré que des photographies de paysage sont en moyenne plus appréciées quand elles indiquent visuellement la présence d’opportunités de découverte – avec, par exemple, l’image d’une forêt au loin et un chemin sinueux qui disparaît dans les arbres.

    La variation de la curiosité

    Si la curiosité a été sélectionnée au cours de l’évolution, le degré de curiosité n’est ni fixe, ni toujours le même. On voit très bien qu’autour de nous, certaines personnes sont plus exploratrices que d’autres. Un des facteurs qui expliquent ces différences est la génétique : la curiosité fait partie intégrante de notre personnalité, qui est en partie déterminée par notre patrimoine génétique hérité de nos parents.

    Cependant, un autre facteur important détermine le niveau de curiosité des individus. Il est important de noter que la curiosité a des conséquences qui peuvent être néfastes pour un organisme – par exemple, si l’exploration ne paye pas, le temps passé à explorer est perdu. Or, ces conséquences ne sont pas aussi négatives pour l’organisme selon s’il se trouve dans un environnement pauvre en ressources ou dans un environnement riche en ressources.

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  33. L’évolution a donc façonné le système de la curiosité pour être flexible en fonction de l’environnement dans lequel se trouve un organisme, pour gérer ses « coûts » et ses « bénéfices ». Les scientifiques en écologie comportementale appellent cette flexibilité la plasticité phénotypique.

    Dans des environnements prospères et donc prévisibles, les individus ont accès à davantage de ressources et sont donc moins susceptibles de faire l’expérience d’une pénurie ou d’un danger immédiat. Par conséquent, ils peuvent se permettre d’être plus explorateurs et curieux, en prenant des risques pour rechercher de nouvelles opportunités et expériences qui peuvent être bénéfiques à long terme.

    En revanche, dans des environnements plus pauvres et plus imprévisibles, les risques associés à l’exploration sont plus élevés car un échec peut entraîner des dommages importants. Dans de tels environnements, les individus devraient être plus motivés à se concentrer sur l’exploitation de leur environnement pour satisfaire leurs besoins immédiats, plutôt que de prendre des risques pour explorer de nouvelles opportunités.

    Des études ont confirmé que chez des espèces aussi différentes que les perroquets et les orangs-outangs, les individus qui ont été nourris ou ont un accès direct à de la nourriture sont plus curieux que les autres, toutes choses égales par ailleurs.

    Chez les humains, des études montrent que les habitants de sociétés dotées d’un produit intérieur brut par habitant plus élevé (qui bénéficient donc de meilleures conditions de vie, en matière d’alimentation, d’accès au soin et d’accès à l’éducation) sont en moyenne plus ouverts à de nouvelles expériences. D’autres études montrent que les individus vivant dans des familles qui bénéficient de meilleures conditions de vie sont plus curieux, ont moins de probabilités de voir leur niveau de curiosité décroître en grandissant, et que cela peut expliquer les différences de capacités d’apprentissage qu’on observe entre des pays qui n’ont pas le même niveau de développement économique.

    L’attrait pour les mondes imaginaires

    Nous avons ainsi formulé l’hypothèse selon laquelle le succès culturel récent des mondes imaginaires s’explique par l’amélioration des conditions de vie au cours des dernières décennies. Cette amélioration des conditions de vie aurait mené à des changements de mentalité majeurs. Notamment, comme l’environnement des individus devient plus prévisible et plus sûr, les coûts liés à la curiosité pour des environnements nouveaux diminuent. Cette évolution des mentalités pourrait donc expliquer l’accroissement de la popularité et de la richesse des mondes imaginaires. Bien sûr, explorer des mondes imaginaires ne comporte aucun risque en soi, mais encore une fois, la frontière entre la réalité et la fiction importe peu en la matière. Seule compte la sensibilité de nos préférences : il faut être curieux des environnements nouveaux dans la vie réelle pour trouver attrayants les mondes imaginaires dans les fictions.

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  34. Nous avons d’abord montré, dans une étude à paraître, que le niveau de curiosité des individus est en effet corrélé à leur préférence pour les mondes imaginaires : les personnes plus exploratrices aiment davantage les mondes imaginaires, les personnes moins exploratrices les aiment moins. Nous avons ensuite regardé l’évolution des mondes imaginaires dans les romans et les films : environ 10 % des films produits et 10 % des romans parus développent un monde imaginaire au début du XXe siècle, contre environ 20 % d’entre eux aujourd’hui. Cela correspond à une augmentation de 100 % en un siècle, dans les deux médias. Cette augmentation suit l’augmentation permanente du niveau de richesses des pays industrialisés tout au long du XXe siècle. Bien que cette association ne prouve pas l’existence d’un lien causal, elle tend à confirmer notre hypothèse selon laquelle la popularité croissante de ces mondes imaginaires s’explique en partie par la croissance économique et l’amélioration des conditions de vie, qui augmenterait naturellement la motivation de lecteurs et lectrices, et des téléspectateurs et téléspectatrices, à explorer ces nouveaux mondes.

    Nos recherches s’inscrivent dans un projet plus global qui vise à une meilleure compréhension de notre attrait pour les fictions, grâce à notre compréhension de la psychologie humaine. Par exemple, en comprenant d’où vient la peur et comment cette émotion fonctionne, on peut mieux comprendre notre attrait pour les films d’horreur et les attractions effrayantes.

    Inversement, ces recherches peuvent aussi mener à une meilleure compréhension de la psychologie, grâce aux fictions. Par exemple, tracer l’histoire de la représentation de l’amour dans les textes littéraires permet de mieux comprendre l’histoire du sentiment amoureux et les facteurs de ses fluctuations, dont les bases psychologiques et biologiques sont désormais bien connues.

    Cet article est issu d’un cycle de conférences proposées par l’ENS-PSL dans le cadre de la 25ᵉ édition de la Semaine du cerveau, du 13 au 17 mars 2023. À cette occasion, des chercheuses et chercheurs proposent des interventions sur le thème « pensée et émotions : du réel à l’imaginaire ». Retrouvez Edgar Dubourg le 14/03 à 18h30 pour la conférence : « Comment expliquer notre fascination pour les mondes imaginaires ? »
    Edgar Dubourg, Doctorant en études cognitives, École normale supérieure (ENS) – PSL and Nicolas Baumard, Chercheur en études cognitives, École normale supérieure (ENS) – PSL

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

    https://www.contrepoints.org/2023/03/13/452208-pourquoi-les-mondes-imaginaires-sont-ils-de-plus-en-plus-populaires

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    1. Certaines personnes crédules du fantastique aux rêves les plus fous de fous ont même choisi de vivre dans des huttes, des 'yourtes', voire sous terre ou dans des arbres ! Se sont même imaginé un monde avec des éoliennes à 3 pales ! et des panneaux solaires, circulent à bicyclette électrique ou voiture électrique, consomment végan et bien sûr se sont fait x fois inoculer profond ! HAHAHAHAHA !

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  35. France : quel est donc ce pays dont le peuple est dirigé par un enfant ?

    Notre société de plus en plus puritaine cumule les interdits, les tabous, les directives des technocrates pour aboutir à une démission généralisée.


    le 13 mars 2023
    Jean Kircher


    Les grèves ? Voilà des dizaines d’années que sous pression d’une infime minorité, on nous oblige à subir la déconstruction progressive de notre beau pays. Les grévistes, les syndicats, les médias, la culture, les ONG, les minorités tyranniques ? À qui la faute ?

    Est-ce ce paradigme mélangeant autorité et soumission avec d’un côté une nomenklatura dirigeante et sa cour et de l’autre une minorité de profiteurs, syndicalistes professionnels, intrigants, comploteurs et médias soumis ? Entre les deux le peuple, docile et parfois révolté. L’Histoire renseigne sur ces sociétés basées sur ce même modèle dominants-dominés, possédants-démunis, seigneurs-esclaves. La démocratie n’a quasi jamais été une réalité sauf quelques rares accidents comme chez les Grecs anciens ou seule l’élite était concernée. Le peuple a toujours été la grande caisse plus ou moins résonnante des systèmes.

    Depuis le XVIIIe siècle on a commencé à croire que la démocratie était possible, notamment depuis la révolution de 1789 dont les Français sont si fiers. Avec les Lumières la contestation est devenue un droit.

    Un long déclin

    Après guerre, l’Éducation nationale et la gloire culturelle du modèle français dont le cinéma de gauche, Mai 68, le rejet de l’autorité, les profs idéologisés ont progressivement, insidieusement influencé l’éducation donnée aux enfants qui à l’âge adulte ont oublié les valeurs de mérite et de travail au bénéfice de droits et de revendications. De génération en génération la situation a empiré avec pour résultat la désaffection et l’irresponsabilité dont les conséquences sont le stress, l’anxiété, la déprime, les rêves irréalistes, les frustrations, la révolte, la révolution.

    Et dans notre société actuelle nous en arrivons à une perte de la valeur autorité avec le droit à la paresse, le féminisme, l’égalitarisme, le wokisme et de nombreuses autres exigences extravagantes et ultra minoritaires accompagnées d’une féminisation de la société. Depuis Mitterand les différents présidents ont successivement et très méthodiquement démissionné dans le soutien à l’État. La vision à long terme a été remplacée par l’action immédiate sans souci de ce qui suivra leur mandat. Chirac, Sarkozy, Hollande ont tous brillé par un manque de courage politique et ont laissé faire, à l’instar de notre société en général…

    En conséquence, l’État est devenu de plus en plus voleur et de plus en plus mal géré par une armée de fonctionnaires s’acharnant à embêter les derniers producteurs de richesses que sont les entreprises.

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  36. Notre société de plus en plus puritaine cumule les interdits, les tabous, les directives des technocrates pour aboutir à une démission généralisée. S’ensuivent des mouvements de révolte du genre Gilets jaunes, ce qui est plutôt sain dans le fond, mais vite censurés par nos politiques froussards qui fanfaronnent, expliquent, théâtralisent et mentent…

    Ainsi Emmanuel Macron, intrigant redoutable, manipulateur, bon orateur et comédien, est en train de couler le pays. Déficit abyssal, endettement irresponsable, chômage non maîtrisé, décisions démagogiques coûteuses qui ne cherchent qu’à satisfaire telle ou telle minorité ou en acheter d’autres. Ces catastrophes nombreuses annoncent peut-être la fin de la démocratie. Trop d’abus finissent par détruire cette belle conquête de l’Homme.

    Avec les fortes probabilités de conflits sociaux à venir et d’explosion de la bulle financière donc de désastre économique, nous allons nous retrouver avec très peu de munitions pour résister. Un pays appauvri et un peuple déprimé dirigé par des incompétents est vraiment en mauvaise posture pour passer le cap. Car le cap passera, comme toujours depuis que les sociétés sont dirigées par des Hommes.

    https://www.contrepoints.org/2023/03/13/452270-france-quel-est-donc-ce-pays-dont-le-peuple-est-dirige-par-un-enfant

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    1. C'est leur consanguinité qui fait cette infériorité mentale décrite chez chacun des ministres comme à chaque président. Ils ou elles savent que le Peuple et des dizaines de millions de fois plus intelligent qu'elles et eux mais, mais ne le lui demande JAMAIS conseil car la dictature doit se respecter ! On est pas en 'Démocratie' où c'est le Peuple qui dirige, non ?!

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  37. Le complexe industriel de la censure - la cabale secrète du grand gouvernement, de l'université, des médias et des ONG


    Par Jo Nova
    March 11th, 202


    Imaginez si le service postal national avait des listes noires secrètes de personnes dont le courrier "devrait être perdu" ?

    Censuré, caché. Et si le FBI, la CIA ou le ministère de la Défense parlait au postier, et que le postier lisait vos lettres et en jetait certaines, mais pas d'autres, et qu'aucune des institutions ne vous disait qu'elles faisaient ça ? Ou peut-être que la poste vous a dit de but en blanc qu'il vous était désormais interdit d'envoyer du courrier "parce que vos lettres étaient erronées".

    Dans ce cas, les «posties» sont des organisations privées, mais à toutes fins utiles, leur connexion au réseau et leur obéissance au Big-Government en ont fait, en fait, une autre branche du gouvernement. Le gouvernement ne payait pas directement le postier, mais il protégeait le monopole de l'équipe postier de l'entreprise et leur offrait une échappatoire légale dans laquelle se cacher, et les médias empêchaient quiconque de critiquer le gouvernement. C'était un consortium Pravda-KGB avec des filtres qui fonctionnaient à la vitesse de la lumière, mais cachés.

    "Indéniablement, la confection de telles listes est une forme de maccarthysme numérique."

    Où en serions-nous si Elon Musk n'avait pas acheté Twitter ?
    Dans la dernière série de fichiers Twitter, Matt Taibbi montre comment Twitter ne se contentait pas de censurer des choses qui se révéleraient plus tard vraies, mais des choses qu'il savait déjà être vraies.

    La vérité peut être de la désinformation que vous voyez – cela pourrait inciter les gens à ne pas prendre un médicament que Twitter a décidé de prendre.

    Censurer la réticence à la vaccination
    @mtaibbi

    Au cours des dernières années, les décisions médicales de vos amis et de votre famille ont été prises par un collectif quasi gouvernemental. Les seules personnes ayant un consentement éclairé étaient les censeurs. Comme le dit Taibbi, la désinformation n'est qu'un euphémisme pour "vrai mais gênant".

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  38. Nous pouvons tous parler d'une seule voix camarade ! La voix du GEC…
    Ce n'est pas un hasard si les commentateurs du monde entier semblent déplacer les messages ensemble comme un banc de poissons. Le complexe industriel de la censure n'est pas seulement le gouvernement, les médias et les géants des médias sociaux, mais aussi certaines des organisations non gouvernementales qui étaient autrefois censées être les chiens de garde du gouvernement.

    Au centre de cette cabale d'information se trouvait le "Global Engagement Center" ("GEC") - qui a été créé par Barack Obama avec le décret 13271. C'était en 2015-2016 et a marqué un passage de la gestion de la "contre-terrorisme" à la plus « désinformation » plus large.

    GEK décide qui est sur la liste noire, et les listes sont longues…

    GEC - Le centre d'engagement mondial

    De Matt Taibbi sur Twitter — "le complexe censure-industriel".
    Mais Twitter ressemblait plus à un partenaire du gouvernement. Avec d'autres entreprises technologiques, il a organisé une «réunion de l'industrie» régulière avec le FBI et le DHS, et a développé un système formel pour recevoir des milliers de rapports de contenu de tous les coins du gouvernement: HHS, Trésor, NSA, même la police locale.

    Les e-mails du FBI, du DHS et d'autres agences étaient souvent accompagnés de feuilles de calcul de centaines ou de milliers de noms de comptes à examiner. Souvent, ceux-ci étaient supprimés peu de temps après.

    Nous en sommes venus à penser à ce groupement - des agences d'État comme le DHS, le FBI ou le Global Engagement Center (GEC), ainsi que des "ONG qui ne sont pas universitaires" et un partenaire étonnamment agressif, les médias d'information commerciaux - comme le complexe Censorship-Industrial .

    Les ONG servent idéalement de contrôle sur les entreprises et le gouvernement. Il n'y a pas si longtemps, la plupart de ces institutions se considéraient ainsi. Désormais, les responsables du renseignement, les "chercheurs" et les dirigeants d'entreprises comme Twitter forment en fait une seule équipe - ou un groupe Signal, pour ainsi dire.

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  39. Michael Shellenberger est allé avec Matt Taibbi au Congrès et l'a résumé sur son propre Substack :

    Exposés : le complexe industriel et censure secret des États-Unis
    Le complexe industriel de la censure combine des méthodes établies de manipulation psychologique, certaines développées par l'armée américaine pendant la guerre mondiale contre le terrorisme, avec des outils hautement sophistiqués de l'informatique, y compris l'intelligence artificielle. Les dirigeants du complexe sont animés par la crainte qu'Internet et les plateformes de médias sociaux renforcent les personnalités et les opinions populistes, alternatives et marginales, qu'ils considèrent comme déstabilisantes. Les responsables, agences et sous-traitants du gouvernement fédéral sont passés de la lutte contre les recruteurs de l'Etat islamique et les robots russes à la censure et à la dévalorisation des Américains ordinaires et des personnalités publiques défavorisées.

    Il est important de noter que la barre pour l'introduction de techniques de surveillance et de lutte contre la parole de niveau militaire est passée de la «lutte contre le terrorisme» à la «lutte contre l'extrémisme» pour contrer la simple désinformation. Le gouvernement n'a plus besoin d'un prédicat de vous traiter de terroriste ou d'extrémiste pour déployer des ressources gouvernementales pour contrer votre activité politique. Le seul prédicat dont il a besoin est simplement l'affirmation que l'opinion que vous avez exprimée sur les réseaux sociaux est fausse.

    Vous êtes libre de dire du bien du gouvernement :
    … de plus en plus, les censeurs affirment que leur objectif est de restreindre les informations qui «délégitiment» les organisations gouvernementales, industrielles et médiatiques.

    Le cartel veut également empêcher l'industrie et les médias d'être "délégitimés". Ce sont tous des atouts dans la même organisation mafieuse.

    La désinformation n'est pas la menace pour la démocratie, les vérificateurs de faits industriels sont :

    Les idées de Jefferson sonnent encore vrai aujourd'hui. Dans une société libre, nous n'imposons pas la vérité, nous y arrivons par la discussion et le débat. Tout groupe qui revendique la « confiance » pour décider des faits et de la fiction, en particulier au nom de la protection de la démocratie, est toujours lui-même la véritable menace pour la démocratie.

    Pendant des centaines d'années, ce qui a distingué les Américains de tous les autres peuples du monde, c'est la façon dont nous ne laissons personne nous dire quoi penser, certainement pas le gouvernement.

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  40. Le premier amendement, et une population américaine habituée au droit de parole, est la meilleure défense qui reste contre le complexe censure-industriel. Si ce dernier peut renverser notre première et plus importante garantie constitutionnelle, ces groupes n'auront plus d'adversaire sérieux nulle part.

    S'il y a quelque chose que les Twitter Files montrent, c'est que nous risquons de perdre ce droit le plus précieux, sans lequel tous les autres droits démocratiques sont impossibles.

    La vraie information ne serait-elle pas un bonheur,
    Mais serait probablement censuré comme "mis",
    Ou pire encore "mal",
    Comme réveiller Roald Dahl,
    Ou soigneusement vérifié comme "dis".
    –Rauiri

    hat tip to KP, JB, Honk R Smith, Tombo, Beth the serf, John Connor II, Richard C.

    https://joannenova.com.au/2023/03/the-censorship-industrial-complex-the-secret-cabal-of-big-government-university-media-and-ngos/

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    1. Dernièrement, sur une radio pro-gouvernementale du Sud de la France recevant une scientifique, et alors que depuis plus de 2 ans les docteures scientifiques Astrid Stukelberger (Suisse) et Carrie Madej (USA) avaient analysé la stupéfiante composition des flacons injectables d'expérimentations géniques d'essais (frauduleusement et criminellement appelées 'vaccins' !), le présentateur comme l'invitée du jour oublient (Çà alors !!!) de parler de ces publications mondiales sur les injections létales !!
      Des dizaines de millions de personnes du corps médical (docteurs, infirmières, etc) qui ne pouvaient pas ne pas savoir ce que contenaient leurs seringues ont donc volontairement assassiné DES millions d'enfants, de femmes et d'hommes pour 500 €/jour et non-imposables.

      Mais qu'ont révélés ces flacons de mort ? Ces flacons contenaient rien de moins que 95 à 99 % des nano-particules d'oxyde de graphène !!! + des hydres !!! + des spikes !!! + diverses maladies animales accompagnés d'environ un quarantaine de venins de serpents différents !!!

      Si avec çà t'es pas mort(e)... !!!

      PS: De plus AUCUNE SÉROLOGIE n'a été pratiquée avant et après piqûre !!!

      et IL EST INTERDIT DE VACCINER DURANT UNE ÉPIDÉMIE OU PANDÉMIE !

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  41. C'est l'origine sombre du programme Great Reset de Schwab où nous devrions manger des vers et n'avoir aucune propriété privée afin de "sauver la planète". L'agenda est sombre, dystopique et destiné à éliminer des milliards d'entre nous "humains ordinaires".

    *

    F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est titulaire d'un diplôme en politique de l'Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).

    Remarques

    [i] Biographies des membres de 1001 Nature Trust, Gianni Agnelli , consultées sur http://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/sociopol_1001club02.htm

    [ii] Klaus Schwab, Le Forum économique mondial : un partenaire pour façonner l'histoire – Les 40 premières années : 1971 – 2010, 2009, Forum économique mondial, p. 15, https://www3.weforum.org/docs/WEF_First40Years_Book_2010.pdf

    [iii] Citation du rapport du Club de Rome, Mankind at the Turning Point , 1974, cité dans http://www.greenagenda.com/turningpoint.html

    [iv] Idem.

    [v] Le Club de Rome, Mankind at the Turning Point , 1974, cité dans Brent Jessop, Mankind at the Turning Point – Part 2 – Creating A One World Consciousness , consulté sur http://www.wiseupjournal.com/?p =154

    [vi] Maurice Strong, Opening Speech to UN Rio Earth Summit , Rio de Janeiro, 1992, consulté sur http://www.infowars.com/maurice-strong-in-1972-isnt-it-our-responsibility-to- effondrement-sociétés-industrielles/

    [vii] Elaine Dewar, Cloak of Green: The Links between key environnemental groups, government and big business , Toronto, James Lorimer & Co., 1995, pp. 259-265.

    [viii] Brian Akira, NATIONS UNIES DE LUCIFER, http://www.fourwinds10.com/siterun_data/religion_cults/news.php?q=1249755048

    [ix] Elaine Dewar, op cit. p. 269-271.

    [x] Idem, p. 277.

    [xi] Qu'est-ce que l'Agenda 21/2030 Qui est derrière ? Présentation, https://sandiadams.net/what-is-agenda-21-introduction-history/

    [xii] Larry Bell, Agenda 21 : Le Sommet de la Terre des Nations Unies a la tête dans les nuages, Forbes, 14 juin 2011, https://www.forbes.com/sites/larrybell/2011/06/14/the-uns -le-sommet-de-la-terre-a-la-tete-dans-les-nuages/?sh=5af856a687ca

    [xiii] John Izzard, Maurice Strong, Climate Crook, 2 décembre 2015, https://quadrant.org.au/opinion/doomed-planet/2015/12/discovering-maurice-strong/

    [xiv] Qu'est-ce que l'Agenda 21/2030 Qui est derrière ? Présentation, https://sandiadams.net/what-is-agenda-21-introduction-history/

    [xv] Maurice Strong An Appreciation par Klaus Schwab, 2015, https://www.weforum.org/agenda/2015/11/maurice-strong-an-appreciation

    [xvi] Dr Eric T. Karlstrom, L'ONU, Maurice Strong, Crestone/Baca, CO, et la « nouvelle religion mondiale », septembre 2017, https://naturalclimatechange.org/new-world-religion/part-i /

    https://www.globalresearch.ca/dark-origins-davos-great-reset/5797113

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  42. De nombreux autres films hollywoodiens basés sur la réalité virtuelle à l'avenir incluent Jumanji, Source Code, The Matrix, Total Recall, Inception et bien d'autres. Les mondialistes veulent vous faire croire qu'une société dystopique est en préparation pour nous, mais pas de soucis, vous serez complètement heureux du moins selon Klaus Schwab.

    À mon avis, l'idée que l'espèce humaine vivra sa vie à travers la réalité virtuelle est farfelue, c'est une illusion qui prendra des décennies voire des siècles à accomplir et qui ne se produirait que si nous le laissions se produire.

    Harari dit que dans un ordre mondial scientifique et technocratique, l'État sera votre seul fournisseur pour tout, donc fondamentalement, il dit que les familles ne sont pas nécessaires dans ce nouveau monde qu'ils créent pour nous , en d'autres termes, avoir une famille sera être une chose du passé:

    Après des millions d'années d'évolution soudain en moins de 200 ans la famille et la communauté intime se brisent, qu'elles s'effondrent la plupart des rôles remplis par la famille depuis des milliers et des dizaines de milliers d'années sont transférés très rapidement vers de nouveaux réseaux fournis par l'État et le marché, vous n'avez pas besoin d'enfants, vous pouvez avoir un fonds de pension, vous n'avez pas besoin de quelqu'un pour prendre soin de vous, vous n'avez pas besoin de voisins et de frères ou sœurs pour prendre soin de vous si vous êtes malade, le l'état prend soin de vous, les états vous fournissent la police, l'éducation, l'aide pour tout

    Écoutez les propres mots de Harari dans cette vidéo :

    Le monde en crise : une économie solidaire, l'agenda vert et le Covid-19

    Rahm Emanuel a travaillé pour les présidents américains Bill Clinton et Barack Obama sous divers titres, mais une citation dont il se souviendra toujours est lorsqu'il a déclaré : « Vous ne laissez jamais une crise grave se perdre. Et ce que je veux dire par là, c'est une opportunité de faire des choses que vous pensiez ne pas pouvoir faire auparavant. C'est exactement ce qui s'est passé dans le cadre de l'urgence sanitaire mondiale de Covid-19.

    Klaus Schwab, qui est le fondateur original et président exécutif du WEF, a publié un article qui décrit trois éléments de base de la grande réinitialisation intitulé 'Now is the Time for a Great Reset', dans le premier élément, ils aideraient à diriger ou « améliorer la coordination (par exemple, en matière de politique fiscale, réglementaire et budgétaire), améliorer les accords commerciaux et créer les conditions d'une « économie des parties prenantes ».

    Comment cela fonctionnerait-il ? Il y a plus de 195 pays dans le monde, ce qui signifie que tous ces pays devraient établir une politique fiscale, réglementaire et fiscale "unifiée", toutes synchronisées, toutes avec les mêmes lois et ce serait impossible même s'ils essayaient parce que tous les pays ont des systèmes fiscaux différents, des économies et des cultures différentes et cela ne changera pas à cause d'une poignée de mondialistes avec des idées farfelues d'un système financier unifié qu'ils veulent contrôler pour leur propre bénéfice. C'est une idée ridicule. En fait, de plus en plus de pays sont aujourd'hui plus disposés à imposer moins de taxes et de réglementations pour attirer les investissements étrangers afin de faire croître leurs économies, de sorte que les recommandations du WEF ne fonctionneront jamais, en fait, elles sont mortes dès leur arrivée.

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  43. Ensuite, il y a la crise financière imminente qui peut finalement forcer le monde à adopter une «monnaie numérique» de la Réserve fédérale connue sous le nom de monnaies numériques de la banque centrale (CBDC) qui sera suivie par le gouvernement sur la façon dont vous dépensez votre argent. Qu'est-ce qui peut mal tourner avec cette idée ?

    Si, dans tous les cas, vous n'êtes pas politiquement aligné avec un parti en particulier ou refusez une injection expérimentale, le gouvernement peut alors bloquer vos transactions. En d'autres termes, ils peuvent littéralement contrôler quand et comment vous dépensez votre argent et c'est quelque chose que la plupart des gens n'accepteront pas. Un article publié par Stefan Gleason qui est un investisseur, un stratège politique et un militant de base a écrit une analyse intéressante l'année dernière pour fxstreet.com intitulée "La grande réinitialisation arrive pour la monnaie" demande quel sera le prochain problème majeur pour une réinitialisation globale ?

    "Alors que la Grande Réinitialisation procède des groupes de réflexion mondialistes et des milliardaires de la technologie aux élites médiatiques alliées, aux gouvernements, aux écoles et aux entreprises Woke, qu'est-ce qui sera ensuite" réinitialisé" ? La prochaine réinitialisation aura très probablement lieu dans le secteur financier, car "les partisans du programme global de grande réinitialisation du Forum économique mondial envisagent de GRANDS changements pour le système monétaire mondial".

    La secrétaire au Trésor de Biden et ancienne présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, souhaite mettre fin à l'utilisation de diverses crypto-monnaies et demander au Fonds monétaire international (FMI) d'émettre des CBDC. "Yellen a tourné en dérision Bitcoin comme" un moyen extrêmement inefficace d'effectuer des transactions "parce que" la quantité d'énergie consommée pour traiter ces transactions est stupéfiante". Gleason dit que Yellen et ses collègues prévoient de faire en sorte que le public utilise des jetons numérisés émis par la banque centrale. En fin de compte, "ils veulent juste s'assurer que ces chiffres sont émis et contrôlés par les gouvernements et les banques centrales".

    La meilleure façon d'éviter le contrôle de la Réserve fédérale sur vos finances est de posséder de l'or, de l'argent et d'autres actifs refuges.

    "Quiconque s'inquiète de la perspective d'être enfermé dans un nouveau régime de monnaie numérique devrait accorder une grande priorité à la possession d'argent tangible qui existe en dehors du système financier."

    Gleason plaide pour la possession d'or et d'argent,

    "Aucune technologie ou mandat gouvernemental ne peut changer le fait que l'or et l'argent ont une valeur universellement reconnue et résistante à l'inflation."

    À un moment donné, le public rejettera la Réserve fédérale et sa "monnaie numérique" s'il peut l'éviter. Cependant, la meilleure façon de contourner les CBDC à l'avenir est d'acheter de l'or, de l'argent et d'autres métaux qui peuvent maintenir leur valeur et devenir résistants aux pressions inflationnistes. Une remarque importante à prendre en compte est que toutes les pièces d'argent américaines produites avant 1964 étaient frappées avec 90 % d'argent et 10 % de cuivre, alors gardez un œil sur votre monnaie au cas où vous tomberiez sur des pièces d'argent ayant de la valeur.

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  44. Le deuxième volet

    « garantirait que les investissements font progresser des objectifs communs, tels que l'égalité et la durabilité. Ici, les programmes de dépenses à grande échelle que de nombreux gouvernements mettent en œuvre représentent une opportunité majeure de progrès.

    Ce qui signifie que les gouvernements seront tenus d'imprimer une masse monétaire illimitée pour soutenir leur programme qui conduira éventuellement à des pressions inflationnistes qui peuvent dévaster leurs économies respectives.

    « Ici, les programmes de dépenses à grande échelle que de nombreux gouvernements mettent en œuvre représentent une opportunité majeure de progrès. La Commission européenne, pour sa part, a dévoilé des plans pour un fonds de relance de 750 milliards d'euros (826 milliards de dollars). Les États-Unis, la Chine et le Japon ont également des plans de relance économique ambitieux.

    Ils font pression pour un programme vert coûteux qui fait partie du plan Build Back Better de Joe Biden pour réduire les émissions de gaz à effet de serre qui changera la façon dont le monde fonctionne en ce qui concerne l'utilisation des ressources énergétiques traditionnelles telles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel :

    Plutôt que d'utiliser ces fonds, ainsi que les investissements d'entités privées et de fonds de pension, pour combler les lacunes de l'ancien système, nous devrions les utiliser pour en créer un nouveau plus résilient, équitable et durable à long terme. Cela signifie, par exemple, construire des infrastructures urbaines « vertes » et créer des incitations pour que les industries améliorent leurs antécédents en matière de mesures environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

    L'année dernière, le magazine Forbes a publié « Pourquoi l'agenda climatique de Biden s'effondre » qui explique en quoi l' agenda vert est un programme coûteux et peu fiable :

    La grande majorité des êtres humains veulent une croissance économique élevée plutôt qu'une croissance économique faible, et les politiciens choisissent donc en fin de compte des politiques qui rendent l'énergie bon marché, pas chère.

    Et les limites des énergies renouvelables dépendantes des conditions météorologiques sont plus visibles que jamais. Si le grand projet éolien californien est construit, il fournira moins de la moitié de l'énergie de la centrale nucléaire californienne de Diablo Canyon que Newsom prévoit de fermer en 2025, et il ne sera pas fiable. Pendant les pannes d'électricité causées par la canicule l'été dernier, il y avait peu de vent en Californie ou dans d'autres États de l'Ouest, ce qui signifie que nous ne pouvons pas compter sur l'énergie éolienne lorsque nous en avons le plus besoin.

    En d'autres termes, l'agenda des démocrates sur le changement climatique et les énergies renouvelables s'effondre rapidement, et les raisons ont bien plus à voir avec la physique qu'avec la politique.

    Schwab propose que la troisième composante soit essentiellement les innovations qui conduiront à un contrôle centralisé des politiques de santé mondiales par l' Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, les innovations ont commencé au moment où les responsables de l'OMS ont déclaré une urgence mondiale de santé publique il y a plus de 2 ans.

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  45. Schwab a évoqué la « Quatrième révolution industrielle » , qui est décrite sur le site Web du Forum économique mondial comme un nouveau système qui

    "façonne de nouvelles politiques et stratégies dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, la blockchain et les actifs numériques, l'internet des objets ou les véhicules autonomes, et permet une mise en œuvre et une itération agiles via son réseau à croissance rapide de centres nationaux et infranationaux".

    Concernant le Covid-19 ou toute autre urgence de santé publique déclarée à l'avenir, le nouveau système pourra

    « pour soutenir le bien public, notamment en relevant les défis sanitaires et sociaux. Pendant la crise du COVID-19, des entreprises, des universités et d'autres ont uni leurs forces pour développer des diagnostics, des thérapies et d'éventuels vaccins ; établir des centres de test ; créer des mécanismes de traçage des infections ; et offrir de la télémédecine.

    Cependant, une réponse unifiée a été proposée par plusieurs pays, dont le Brésil, l'Inde, la Russie, la Chine, l'Iran, l'Afrique du Sud, la Malaisie et pratiquement tout le continent africain, qui ont rejeté un traité sur la pandémie élaboré par l'Organisation mondiale de la santé. Ils ont tous convenu que le traité permettrait aux autorités de l'OMS de prendre le contrôle de leurs politiques de santé en contournant leurs droits en tant que nations souveraines.

    Alors que l'esprit du défunt président tanzanien, John Magufuli , perdure, Reuters a publié la décision positive prise au nom du continent africain " L'Afrique s'oppose à la pression américaine pour réformer les règles de santé lors de l'assemblée de l'OMS " concernant les 47 nations africaines qui ont rejeté le traité "Les pays africains ont soulevé une objection mardi à une proposition dirigée par les États-Unis de réformer le Règlement sanitaire international (RSI), une décision qui, selon les délégués, pourrait empêcher son passage à l'assemblée annuelle de l'Organisation mondiale de la santé.

    Le traité présenté par l'OMS et le gouvernement américain a été techniquement rejeté, ce qui est un résultat positif compte tenu de l'enjeu :

    Si l'Afrique continue de refuser son soutien, elle pourrait bloquer l'une des seules réformes concrètes attendues de la réunion, anéantissant l'espoir que les membres s'uniront sur des réformes pour renforcer les règles de l'agence de santé des Nations Unies alors qu'elle cherche à jouer un rôle central dans la politique de santé mondiale.

    Le RSI énonce les obligations juridiquement contraignantes des membres de l'OMS concernant les épidémies. Les États-Unis ont proposé 13 réformes du RSI qui visent à autoriser le déploiement d'équipes d'experts sur les sites de contamination et la création d'un nouveau comité de conformité pour surveiller la mise en œuvre des règles.

    Mais le groupe africain a exprimé des réserves même sur ce changement étroit, affirmant que toutes les réformes devraient être abordées ensemble dans le cadre d'un "paquet holistique" à un stade ultérieur.

    Les puissances occidentales ainsi que les hauts responsables de l'OMS tenteront de persuader ou de faire chanter les nations souveraines qui ont initialement rejeté le traité RSI pour revenir sur leur décision avec une nouvelle version modifiée dans l'espoir d'un contrôle centralisé de toute future pandémie, mais la décision actuelle prise par les nations qui rejeté le traité est en effet une bonne nouvelle.

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  46. Imaginez simplement que le concept d'un groupe de bureaucrates pour la plupart non élus avec le pouvoir de superviser une grille de contrôle centralisée pour régner sur une pandémie mondiale est orwellien, en fait, le Great Reset me rappelle en quelque sorte le film hollywoodien classique de 1973, Soylent Green avec Charlton Heston basé sur le roman de science-fiction de 1966 "Make Room!" Faire de la place! par Harry Harrison basé sur une société dystopique. L'histoire parle d'une enquête policière sur le meurtre d'un riche homme d'affaires alors que le monde connaît une mort lente à cause des «gaz à effet de serre» qui a causé divers problèmes à l'humanité, notamment la surpopulation, la pollution, la pauvreté, la criminalité et le concept d'euthanasie forcée. par l'Etat.

    Soylent Green est un exemple de ce qu'un groupe dérangé de globalistes ou dans ce cas, des bureaucrates du gouvernement feraient à l'humanité si nous ne faisions rien pour les arrêter. Dans le film, le détective Thorn (joué par Charlton Heston) a averti son collègue Chief Hatcher (Brock Peters) « L'océan est en train de mourir ! Le plancton est en train de mourir ! Ce sont les gens – Soylent Green est fait de gens ! Ils font notre nourriture avec des gens ! La prochaine chose qu'ils vont nous élever comme du bétail pour la nourriture ! Tu dois leur dire, tu dois leur dire !Bien que Soylent Green soit évidemment fictif, c'est une métaphore sur jusqu'où les mondialistes seront prêts à aller pour que leur programme de contrôle du monde et de dépeuplement puisse réussir. Dans le film, l'État a fortement encouragé et même facilité le suicide qui a transformé les gens en nourriture pour le reste de la population. Cela semble insensé, mais lire l'ordre du jour de la Grande Réinitialisation de « ne rien posséder et d'être heureux » est le début de quelque chose de plus sinistre dans notre avenir. Je ne dis pas qu'ils essaieront de transformer les gens en nourriture à l'avenir, mais ils essaient certainement de faire avancer d'autres solutions scandaleuses pour nourrir le monde, comme la possibilité pour les gens de manger des insectes pour survivre. J'aimerais que ce soit une blague, mais ce n'est pas le cas.

    Les mondialistes demandent que la population mondiale soit complètement vaccinée avec leurs injections expérimentales de Covid-19, en d'autres termes, ils veulent un contrôle total sur les politiques de santé mondiales pour imposer l'utilisation de masques faciaux et des programmes de vaccination sans fin par le biais de mandats imposés par le gouvernement à la population bien que les injections expérimentales de Covid-19 blessent et tuent même des milliers de personnes dans le monde. Les comploteurs mondialistes ont commencé leur plan d'action pour mettre en œuvre leurs mandats de vaccination dès l'annonce de l'urgence de santé publique, mais certains gouvernements ont rejeté l'idée dès le départ. Le 3 décembre 2020, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Ernesto Araujo, a clairement rejeté l'avis du Forum économique mondial.Great Reset agenda en s'adressant à la session extraordinaire des Nations Unies (ONU) sur le COVID-19 en disant que "Ceux qui n'aiment pas la liberté essaient toujours de profiter des moments de crise pour prêcher la restriction de la liberté. Ne tombons pas dans ce piège. » Dans sa conclusion, Araujo indique clairement quelle est la position du Brésil sur l'idée de la Grande Réinitialisation :

    Les libertés fondamentales ne sont pas une idéologie. La dignité humaine exige autant la liberté que la santé et les opportunités économiques. Ceux qui n'aiment pas la liberté essaient toujours de profiter des moments de crise pour prêcher la restriction de la liberté. Ne tombons pas dans ce piège. Le contrôle social totalitaire n'est le remède à aucune crise. Ne faisons pas de la démocratie et de la liberté une victime de plus du COVID-19

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  47. Le monde est-il prêt à embrasser la grande réinitialisation ?

    Dans le spectre géopolitique, les mondialistes sont déterminés à punir les pays souverains qui n'obéissent pas à un ordre fondé sur des règles dans le cadre du programme de la Grande Réinitialisation en partenariat avec l'alliance États-Unis-OTAN menant le monde à une forme de conflit ou de changement de régime contre la Russie, la Chine, Iran, Biélorussie, Syrie, Venezuela, Nicaragua, Cuba et toute autre nation qui veut rester souveraine à tout prix. Nombreux sont ceux qui s'opposent avec véhémence à une telle idée, par exemple, le 27 janvier 2021 , le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé au Forum économique mondial (WEF) et a fondamentalement rejeté l'idée de la grande réinitialisation et a donné une idée raisonnable de l'humanité travaille ensemble pour assurer un avenir prospère pour tous avec "des appels à une croissance inclusive et à la création de conditions de vie décentes pour tous sont régulièrement lancés dans divers forums internationaux.

    C'est ainsi que cela devrait être, et c'est une vision tout à fait correcte de nos efforts conjoints » et qu '« il est clair que le monde ne peut pas continuer à créer une économie qui ne profitera qu'à un million de personnes, voire au milliard d'or. C'est un précepte destructeur. Ce modèle est déséquilibré par défaut. La perception de Poutine de la Grande Réinitialisation ou d'un ordre mondial unipolaire est correcte car elle est vouée à l'échec puisque le monde est un endroit complexe où les nations ont des cultures et une histoire distinctes. Poutine se demande comment les nations réagiraient à une grande réinitialisation avec un ordre basé sur des règles dirigé par un groupe d'élite de psychopathes qui attendent une transition harmonieuse de toutes les nations qui sont prêtes à se conformer :

    Nous sommes ouverts à la coopération internationale la plus large, tout en atteignant nos objectifs nationaux, et nous sommes convaincus que la coopération sur les questions de l'agenda socio-économique mondial aurait une influence positive sur l'atmosphère générale des affaires mondiales, et que l'interdépendance dans la résolution des problèmes actuels aigus accroître également la confiance mutuelle qui est particulièrement importante et particulièrement d'actualité aujourd'hui.

    De toute évidence, l'ère liée aux tentatives de construction d'un ordre mondial centralisé et unipolaire est révolue. Pour être honnête, cette ère n'a même pas commencé. Une simple tentative a été faite dans cette direction, mais cela aussi appartient désormais au passé. L'essence de ce monopole allait à l'encontre de la diversité culturelle et historique de notre civilisation.

    La réalité est telle que des centres de développement vraiment différents avec leurs modèles, systèmes politiques et institutions publiques distincts ont pris forme dans le monde. Aujourd'hui, il est très important de créer des mécanismes d'harmonisation de leurs intérêts pour éviter que la diversité et la concurrence naturelle des pôles de développement ne déclenchent l'anarchie et une série de conflits prolongés

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  48. Le rejet de la Grande Réinitialisation et de ses institutions et industries mondiales associées telles que l'OMS, l'OTAN et Big Pharma est un pas dans la bonne direction et les mondialistes sont paniqués. Le Brésil, la Russie, le continent africain et d'autres prouvent que la Grande Réinitialisation ou l'idée vieille d'un siècle d'un Nouvel Ordre Mondial est devenue un projet raté. Certaines personnes pourraient ne pas être d'accord avec mon analyse parce que beaucoup sont pessimistes quant à leur avenir parce qu'elles croient qu'une grande réinitialisation est inévitable, qu'il n'y a pas d'échappatoire parce qu'il semble que les choses deviennent incontrôlables avec les guerres en cours, les pénuries alimentaires à venir et un danger croissant d'une tyrannie médicale mondiale.

    Cependant, je crois que nous sommes aux premiers stades d'un grand réveil, et non d'un ordre fondé sur des règles géré par un groupe de mondialistes malgré la propagande sans fin sur la façon dont la Grande Réinitialisation fera de la planète un meilleur endroit pour nous tous.

    Les gens et certains gouvernements prennent conscience du fait qu'un groupe de mondialistes travaille contre eux à tous les niveaux, et ils commencent à riposter. Nous ne voulons pas être gouvernés par un pouvoir centralisé nous disant quoi faire ou comment penser. Le concept de la Grande Réinitialisation a échoué à bien des égards, mais il reste encore du travail à faire.

    N'abandonnez jamais, ne laissez jamais un groupe de mondialistes influents, qu'ils soient milliardaires ou banquiers, des bureaucrates gouvernementaux ou des groupes d'intérêts spéciaux, résister à cette idéologie d'un ordre mondial unipolaire. Nous pouvons gagner cette guerre, il est encore temps, je crois que nous vaincrons si nous ne nous conformons pas à leur objectif d'essayer de nous contrôler, les gens inutiles.

    https://www.globalresearch.ca/cult-globalism-great-reset-final-solution-useless-people/5784969

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    Réponses
    1. (...) "que faire de tous ces gens inutiles ?" (...)

      Lorsqu'un des chefs nazi s'exprime à Davos il parle de gens inutiles, mais que pourrait-il dire des animaux qui ne savent ni lire !! ni écrire !! ni compter !! ni parler une langue compréhensible !
      L'objet d'appliquer le Plan 'Dépopulation21' est que tout simplement il y a plus de personnes surdouées dans 8 milliards d'habitants que dans 6 ou 4 ou 2 ! Et çà C'EST GÊNANT ! Gênant pour la nano-groupuscule de dictateurs-psychopathes-consanguins au pouvoir ! Ils sont dépassés ! et ne représentent qu'un huit-milliardième de la population mondiale !!

      En l'an 2000 il y avait au monde 4 % de surdoués (soit 240 millions de personnes), aujourd'hui l'on compte entre 15 à 20 % de 8 milliards d'habitants soit de 1 200 000 000 et 1 600 000 000 ! Ce n'est pas rien ! et ÇÀ FAIT BEAUCOUP !... BEAUCOUP TROP POUR EUX !

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  49. "Guerre nucléaire préventive": la bataille historique pour la paix et la démocratie. Une troisième guerre mondiale menace l'avenir de l'humanité


    Par le Pr Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale,
    11 mars 2023


    Introduction

    À aucun moment depuis le largage de la première bombe atomique sur Hiroshima le 6 août 1945 , l'humanité n'a été plus proche de l'impensable. Toutes les garanties de l'ère de la guerre froide, qui qualifiaient la bombe nucléaire d'"arme de dernier recours", ont été supprimées.

    La déclaration de Vladimir Poutine du 21 février 2022 était une réponse aux menaces américaines d' utiliser des armes nucléaires à titre préventif contre la Russie, malgré les « assurances » de Joe Biden que les États-Unis n'auraient pas recours à une attaque nucléaire « en première frappe » contre un ennemi de Amérique:

    « Permettez-moi [Poutine] d'expliquer que les documents de planification stratégique américains contiennent la possibilité d'une soi-disant frappe préventive contre les systèmes de missiles ennemis . Et qui est le principal ennemi des États-Unis et de l'OTAN ? Nous le savons aussi. C'est la Russie. Dans les documents de l'OTAN, notre pays est officiellement et directement déclaré la principale menace à la sécurité de l'Atlantique Nord. Et l'Ukraine servira de tremplin pour la grève. ( Discours de Poutine , 21 février 2022).

    En juillet 2021, l'administration Biden a lancé son Examen de la posture nucléaire (NPR) de 2021 qui sera achevé et officiellement annoncé en 2022. Le NPR de 2021 doit inclure ce qui est décrit comme une « politique déclaratoire nucléaire des États-Unis ».

    Il est peu probable que le NPR 2021 abroge les options nucléaires des administrations Obama et Bush qui reposent largement sur la notion de guerre nucléaire préventive évoquée dans le discours du président Poutine.

    La doctrine nucléaire américaine sous-jacente consiste à présenter les armes nucléaires comme un moyen de « légitime défense » plutôt que comme une « arme de destruction massive ».

    De plus, il y a de puissants intérêts financiers derrière le NPR qui sont liés au programme d'armes nucléaires de 1,3 billion de dollars lancé sous le président Obama.

    Bien que le conflit en Ukraine se soit jusqu'à présent limité aux armes conventionnelles couplées à la « guerre économique », l'utilisation d'un large éventail d'ADM sophistiquées, y compris des armes nucléaires, est sur la planche à dessin du Pentagone.

    Selon la Fédération des scientifiques américains, le nombre total d'ogives nucléaires dans le monde est de l'ordre de 13 000. La Russie et les États-Unis "ont chacun environ 4 000 ogives dans leurs stocks militaires".

    Les dangers de la guerre nucléaire sont réels. Axé sur le profit. Deux billions de dollars
    Sous Joe Biden , les fonds publics alloués aux armes nucléaires devraient passer à 2 000 milliards d'ici 2030 , prétendument comme un moyen de sauvegarder la paix et la sécurité nationale aux frais des contribuables . (Combien d'écoles et d'hôpitaux pourriez-vous financer avec 2 000 milliards de dollars ?) :

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  50. Les États-Unis maintiennent un arsenal d'environ 1 700 ogives nucléaires stratégiques déployées sur des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) et des missiles balistiques lancés par sous-marins (SLBM) et sur des bases de bombardiers stratégiques. Il y a environ 100 armes nucléaires non stratégiques ou tactiques supplémentaires dans des bases de bombardiers dans cinq pays européens et environ 2 000 ogives nucléaires entreposées . [voir notre analyse de B61-11 et B61-12 ci-dessous]

    Le Congressional Budget Office (CBO) a estimé en mai 2021 que les États-Unis dépenseront un total de 634 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années pour maintenir et moderniser leur arsenal nucléaire. ( Maîtrise des armements)

    Dans cet article, je me concentrerai d'abord sur le changement de la doctrine nucléaire américaine après la guerre froide, suivi d'un bref examen de l'histoire des armes nucléaires remontant au projet Manhattan lancé en 1939 avec la participation du Canada et du Royaume-Uni.

    Analyse : Les dangers de la guerre nucléaire : Michel Chossudovsky

    - voir clip sur site -

    Commentaires : Lien vers Odysée

    Une note sur l'histoire des relations américano-russes. La guerre oubliée de 1918
    D'un point de vue historique, les États-Unis et leurs alliés menacent la Russie depuis plus de 104 ans à partir de la Première Guerre mondiale avec le déploiement des forces américaines et alliées contre la Russie soviétique le 12 janvier 1918 (deux mois après la révolution du 7 novembre 1917). prétendument à l'appui de l'armée impériale russe).

    L'invasion alliée américano-britannique de la Russie en 1918 est un jalon de l'histoire russe, souvent décrite à tort comme faisant partie d'une guerre civile.

    Il a duré plus de deux ans impliquant le déploiement de plus de 200 000 soldats dont 11 000 des États-Unis, 59 000 du Royaume-Uni. Le Japon, qui était un allié de la Grande-Bretagne et de l'Amérique pendant la Première Guerre mondiale, a envoyé 70 000 soldats.

    - voir sur site -

    Troupes d'occupation américaines à Vladivostok 1918

    - voir sur site -

    Troupes américaines et alliées à Vladivostok en 1918

    La menace de guerre nucléaire

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  51. La menace américaine de guerre nucléaire contre la Russie a été formulée il y a plus de 76 ans en septembre 1945 , lorsque les États-Unis et l'Union soviétique étaient alliés. Il consistait en un « plan directeur de la troisième guerre mondiale» de guerre nucléaire contre l'URSS, ciblant 66 villes avec plus de 200 bombes atomiques. Ce projet diabolique dans le cadre du projet Manhattan a joué un rôle déterminant dans le déclenchement de la guerre froide et de la course aux armements nucléaires. (Voir analyse ci-dessous).

    Chronologie

    1918-1920 : Les premières forces américaines et alliées ont mené la guerre contre la Russie soviétique avec plus de 10 pays envoyant des troupes pour combattre aux côtés de l'armée russe impériale blanche. Cela s'est produit exactement deux mois après la Révolution d'Octobre, le 12 janvier 1918, et cela a duré jusqu'au début des années 1920.

    Le projet Manhattan a été lancé en 1939, avec la participation du Royaume-Uni et du Canada. Développement de la bombe atomique.

    Opération Barbarossa, juin 1941 . Invasion nazie de l'Union soviétique. La Standard Oil du New Jersey vendait du pétrole à l'Allemagne nazie.

    Février 1945 : Conférence de Yalta. La rencontre de Roosevelt, Churchill et Staline.

    "Opération Impensable": Un plan d'attaque secret contre l'Union soviétique formulé par Winston Churchill dans le sillage immédiat de la conférence de Yalta. Il a été démoli en juin 1945.

    12 avril 1945 : Conférence de Potsdam . Le président Harry Truman et le premier ministre Winston Churchill approuvent le bombardement atomique du Japon.

    15 septembre 1945 : Scénario de la Troisième Guerre mondiale formulé par le Département américain de la guerre : Un plan visant à bombarder 66 villes de l'Union soviétique avec 204 bombes atomiques, lorsque les États-Unis et l'URSS étaient alliés. Le plan secret (déclassifié en 1975) formulé pendant la Seconde Guerre mondiale, a été publié moins de deux semaines après la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale le 2 septembre 1945

    1949 : L'Union soviétique annonce l'essai de sa bombe nucléaire.

    Doctrine de l'après-guerre froide : "guerre nucléaire préventive"
    La doctrine de la destruction mutuelle assurée (MAD) de l'ère de la guerre froide ne prévaut plus. Elle a été remplacée au début de l'administration George W. Bush par la doctrine de la guerre nucléaire préventive, à savoir l' utilisation des armes nucléaires comme moyen de « légitime défense » contre les États dotés d'armes nucléaires et non nucléaires.

    Début 2002, le texte du Nuclear Posture Review de George W. Bush avait déjà fait l'objet d'une fuite, plusieurs mois avant la publication de la National Security Strategy (NSS) de septembre 2002 qui définissait la « préemption » comme suit :

    "l'usage anticipé de la force face à une attaque imminente".

    À savoir comme un acte de guerre pour des raisons de légitime défense

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  52. La doctrine MAD a été abandonnée. L'examen de la posture nucléaire de 2001 a non seulement redéfini l'utilisation des armes nucléaires, les armes nucléaires dites tactiques ou les bombes anti-bunker (mini-nukes) pouvant désormais être utilisées sur le théâtre de guerre conventionnel sans l'autorisation du commandant en chef, à savoir le président des États-Unis..

    Sept pays ont été identifiés dans le NPR de 2001 (adopté en 2002) comme cibles potentielles d'une attaque nucléaire préventive

    Discutant des "exigences en matière de capacités de frappe nucléaire", le rapport énumère l'Iran, l'Irak, la Libye, la Corée du Nord et la Syrie comme "parmi les pays qui pourraient être impliqués dans des éventualités immédiates, potentielles ou inattendues". …

    Trois de ces pays (Irak, Libye et Syrie) ont depuis lors fait l'objet de guerres menées par les États-Unis. Le NPR de 2001 a également confirmé la poursuite des préparatifs de guerre nucléaire contre la Chine et la Russie.

    "L'examen de Bush indique également que les États-Unis devraient être prêts à utiliser des armes nucléaires contre la Chine , citant" la combinaison des objectifs stratégiques encore en développement de la Chine et sa modernisation en cours de ses forces nucléaires et non nucléaires ".

    "Enfin, bien que la revue répète les affirmations de l'administration Bush selon lesquelles la Russie n'est plus un ennemi , elle indique que les États-Unis doivent être préparés à des contingences nucléaires avec la Russie et note que, si" les relations américaines avec la Russie se détériorent de manière significative à l'avenir, les États-Unis pourraient besoin de revoir ses niveaux de force nucléaire et sa posture. En fin de compte, l'examen conclut qu'un conflit nucléaire avec la Russie est "plausible" mais "pas prévu". [ce. était de retour en 2002] ( Contrôle des armements ) emphase ajoutée.

    La privatisation de la guerre nucléaire

    Avec les tensions croissantes dans les principales régions du monde, une nouvelle génération de technologie d'armes nucléaires se déployait, faisant de la guerre nucléaire une perspective très réelle. Et avec très peu de fanfare, les États-Unis s'étaient lancés dans la privatisation de la guerre nucléaire en vertu d'une doctrine « préemptive » de la première frappe. Ce processus est entré en plein essor dans le sillage immédiat de l'examen de la posture nucléaire de 2001 (2001 NPR) adopté par le Sénat américain en 2002.

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  53. Le 6 août 2003, le jour d'Hiroshima, commémorant le lancement de la première bombe atomique sur Hiroshima (6 août 1945), une réunion secrète s'est tenue à huis clos au quartier général du commandement stratégique à la base aérienne d'Offutt dans le Nebraska. Des cadres supérieurs de l'industrie nucléaire et du complexe militaro-industriel étaient présents.

    Ce mélange d'entrepreneurs de la défense, de scientifiques et de décideurs politiques n'était pas destiné à commémorer Hiroshima. La réunion visait à préparer le terrain pour le développement d'une nouvelle génération d'armes nucléaires "plus petites", "plus sûres" et "plus utilisables", à utiliser dans les "guerres nucléaires sur le théâtre" du 21e siècle".

    « La guerre nucléaire est devenue une entreprise de plusieurs milliards de dollars , qui remplit les poches des sous-traitants américains de la défense. Ce qui est en jeu, c'est la « privatisation pure et simple de la guerre nucléaire ».

    Une guerre nucléaire contre la Chine et la Russie est envisagée
    La Russie est étiquetée comme « plausible » mais « non prévue » . C'était en 2002.

    Aujourd'hui, au plus fort de la guerre en Ukraine, une attaque nucléaire préventive contre la Russie est sur le dessin du Pentagone. Cela ne signifie pas pour autant qu'il sera mis en œuvre.

    Une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée ?

    Nous nous souvenons de la déclaration historique de Reagan : « Une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée. La seule valeur dans nos deux nations possédant des armes nucléaires est de s'assurer qu'elles ne seront jamais utilisées.

    Néanmoins, il y a des voix puissantes et des groupes de pression au sein de l'establishment américain et de l'administration Biden qui sont convaincus qu' « une guerre nucléaire est gagnable ».

    Flashback sur l'entre-deux-guerres : Wall Street finance la campagne électorale d'Hitler
    Selon Yuri Robsov , Wall Street et les Rockefeller finançaient la machine de guerre allemande ainsi que la campagne électorale d'Adolf Hitler :

    La coopération américaine avec le complexe militaro-industriel allemand était si intense et omniprésente qu'en 1933, les secteurs clés de l'industrie allemande et les grandes banques telles que Deutsche Bank, Dresdner Bank, Danat-Bank (Darmstädter und Nationalbank), etc. étaient sous le contrôle de capitale financière américaine.

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  54. La force politique qui devait jouer un rôle crucial dans les plans anglo-américains se préparait simultanément. Nous parlons du financement du parti nazi et d'Adolf Hitler personnellement.

    Le 4 janvier 1932, une rencontre a lieu entre le financier britannique Montagu Norman ( gouverneur de la Banque d'Angleterre) , Adolf Hitler et Franz Von Papen (qui devient chancelier quelques mois plus tard en mai 1932) Lors de cette rencontre, un accord sur la le financement du Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (NSDAP ou parti nazi) a été atteint.

    Cette réunion a également été suivie par des décideurs américains et les frères Dulles , ce que leurs biographes n'aiment pas mentionner.

    Un an plus tard, le 14 janvier 1933, une autre réunion a eu lieu entre Adolf Hitler, le financier allemand Baron Kurt von Schroeder, le chancelier Franz von Papen et le conseiller économique d'Hitler Wilhelm Keppler , où le programme d'Hitler a été pleinement approuvé.

    C'est là qu'ils ont finalement résolu la question du transfert du pouvoir aux nazis et, le 30 janvier 1933, Hitler est devenu chancelier . La mise en œuvre de la quatrième étape de la stratégie a ainsi commencé.

    Seconde Guerre mondiale : « Opération Barbarossa »

    Il existe de nombreuses preuves que les États-Unis et leur allié britannique étaient déterminés à ce que l'Allemagne nazie gagne la guerre sur le front de l'Est en vue de détruire l'Union soviétique :
    .
    « Les soupçons croissants de Staline et de son entourage, selon lesquels les puissances anglo-américaines espéraient que la guerre nazie-soviétique durerait des années, étaient fondés sur des préoccupations fondées. Ce désir avait déjà été exprimé en partie par Harry S. Truman , futur président américain, quelques heures après que la Wehrmacht eut envahi l'Union soviétique.

    Truman, alors sénateur américain, a déclaré vouloir voir les Soviétiques et les Allemands "tuer le plus de monde possible" entre eux, une attitude que le New York Times qualifiera plus tard de "politique ferme" . Le Times avait précédemment publié les remarques de Truman le 24 juin 1941 et, par conséquent, ses opinions n'auraient probablement pas échappé à l'attention des Soviétiques. ( Shane Quinn, Recherche mondiale, mars 2022 )

    L'opération Barbarossa d'Hitler lancée en juin 1941 aurait échoué dès le début sans le soutien de Standard Oil of New Jersey (appartenant aux Rockefeller) qui livrait régulièrement de grandes quantités de pétrole au Troisième Reich. Alors que l'Allemagne était capable de transformer le charbon en carburant, cette production de synthèse était insuffisante. De plus, les ressources pétrolières roumaines de Ploesti (sous contrôle nazi jusqu'en 1944) étaient minimes. L'Allemagne nazie dépendait en grande partie des livraisons de pétrole de la US Standard Oil.

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  55. La législation sur le commerce avec l'ennemi (1917) officiellement mise en œuvre après l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale n'a pas empêché Standard Oil of New Jersey de vendre du pétrole à l'Allemagne nazie. Ceci malgré l'enquête du Sénat de 1942 sur US Standard Oil.

    Alors que les expéditions directes de pétrole américain étaient réduites, Standard Oil vendrait du pétrole américain par l'intermédiaire de pays tiers. Le pétrole américain a été expédié vers la France occupée (officiellement via la Suisse, et de la France, il a été expédié vers l'Allemagne : "... Les expéditions ont traversé l'Espagne, les colonies de Vichy France aux Antilles et la Suisse."

    Sans ces expéditions de pétrole instrumentées par la Standard Oil et les Rockefeller, l'Allemagne nazie n'aurait pas été en mesure de mettre en œuvre son programme militaire. Sans carburant, le front oriental du Troisième Reich sous l'opération Barbarossa n'aurait probablement pas eu lieu, sauvant des millions de vies . Le front occidental, y compris l'occupation militaire de la France, de la Belgique et des Pays-Bas, aurait sans doute également été touché.

    L'URSS a en fait gagné la guerre contre l'Allemagne nazie, avec 27 millions de morts, en partie à cause de la violation flagrante du commerce avec l'ennemi par Standard Oil.

    "Opération Impensable": un scénario de la Troisième Guerre mondiale formulé pendant la Seconde Guerre mondiale

    Un scénario de la Troisième Guerre mondiale contre l'Union soviétique avait déjà été envisagé au début de 1945, dans le cadre de ce qu'on appelait l'opération Impensable , qui devait être lancée avant la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale le 2 septembre 1945.

    Roosevelt, Churchill et Staline se sont rencontrés à Yalta au début de février 1945, principalement dans le but de négocier l'occupation de l'Allemagne et du Japon après la guerre.

    Vidéo : Conférence de Yalta

    - voir clip sur site -

    Pendant ce temps, à la suite de la conférence de Yalta, Winston Churchill avait envisagé un plan secret pour faire la guerre à l'Union soviétique : .

    « Si vous pensiez que la guerre froide entre l'Est et l'Ouest a atteint son apogée dans les années 1950 et 1960, détrompez-vous. 1945 est l'année où l'Europe est le creuset d'une troisième guerre mondiale.

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  56. Le plan prévoyait un assaut massif des Alliés le 1er juillet 1945 par les forces britanniques, américaines, polonaises et allemandes - oui allemandes - contre l'Armée rouge. Ils visaient à les repousser hors de l'Allemagne de l'Est et de la Pologne occupées par les Soviétiques, à donner du nez à Staline et à le forcer à reconsidérer sa domination de l'Europe de l'Est. … Finalement, en juin 1945, les conseillers militaires de Churchill l'ont mis en garde contre la mise en œuvre du plan, mais il restait toujours un plan pour une troisième guerre mondiale. … Les Américains venaient de tester avec succès une bombe atomique, et il y avait maintenant la tentation finale d'effacer les centres de population soviétiques »

    L'« Opération Impensable » de Churchill contre les forces soviétiques en Europe de l'Est (voir ci-dessus) a été abandonnée en juin 1945.

    Durant son mandat de Premier ministre (1940-45), Churchill avait soutenu le projet Manhattan. Il était un protagoniste de la guerre nucléaire contre l'Union soviétique, qui avait été envisagée dans le cadre du projet Manhattan dès 1942, lorsque les États-Unis et l'Union soviétique étaient alliés contre l'Allemagne nazie.

    Un plan pour une troisième guerre mondiale utilisant des armes nucléaires contre 66 grandes zones urbaines de l'Union soviétique a été officiellement formulé le 15 septembre 1945 par le département américain de la guerre (voir la section ci-dessous).

    La Conférence de Potsdam

    Le vice-président Harry S. Truman a prêté serment en tant que président des États-Unis le 12 avril 1945 , après la mort de Franklin D. Roosevelt, décédé subitement d'une hémorragie cérébrale.
    .
    Lors des réunions de Potsdam , le président Truman entre en discussion (juillet 1945) avec Staline et Churchill : (voir image de droite). Les discussions étaient d'une nature différente de celles de Yalta, notamment en ce qui concerne à la fois Truman et Churchill qui étaient tous deux favorables à la guerre nucléaire :
    .
    « [British] PM [Churchill] et moi avons mangé seuls. Discuté de Manhattan (c'est une réussite). Décidé d'en parler à Staline . Staline avait parlé au PM [Churchill] d'un télégramme de l'empereur japonais demandant la paix. Staline m'a également lu sa réponse. C'était satisfaisant. Croyez que les Japs se replieront avant l'arrivée de la Russie. Je suis sûr qu'ils le feront lorsque Manhattan apparaîtra sur leur patrie. J'en informerai Staline en temps opportun. ( Truman Diary , 17 juillet 1945, italiques ajoutés)

    Ce que cette déclaration du Truman's Diary confirme, c'est que le Japon « plierait » et se rendrait aux États-Unis « avant que la Russie n'entre » . C'était finalement l'objectif des bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

    Alors que Staline a été informé par Truman du projet Manhattan en juillet 1945, des sources suggèrent que l'Union soviétique était au courant du projet Manhattan dès 1942. Truman a-t-il dit à Staline que la bombe atomique était destinée au Japon ?

    « Nous nous sommes rencontrés à 11h00. aujourd'hui. [ C'est-à-dire Staline, Churchill et le président américain].

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  57. Mais j'ai eu une session des plus importantes [sans Staline ?] avec Lord Mountbatten et le général Marshall [chefs d'état-major interarmées américains] avant cela. [ Cette réunion ne faisait pas partie de l'ordre du jour officiel ] Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l'histoire du monde. C'est peut-être la destruction par le feu prophétisée à l'époque de la vallée de l'Euphrate, après 'Noé et sa fabuleuse arche'. Quoi qu'il en soit, nous pensons avoir trouvé le moyen de provoquer une désintégration de l'atome. Une expérience dans le désert du Nouveau-Mexique a été surprenante - c'est un euphémisme. Treize livres de l'explosif ont provoqué un cratère de six cents pieds de profondeur et douze cents pieds de diamètre, renversé une tour d'acier à un demi-mille et renversé des hommes à dix mille mètres. L'explosion était visible à plus de deux cents milles et audible à quarante milles et plus.

    Cette arme doit être utilisée contre le Japon d'ici le 10 août. J'ai dit au secrétaire à la guerre, M. Stimson, de l'utiliser pour que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible et non les femmes et les enfants. Même si les Japs sont des sauvages, impitoyables et fanatiques, nous, en tant que leader du monde pour le bien-être commun, ne pouvons pas lâcher cette terrible bombe sur l'ancienne capitale ou la nouvelle. Lui et moi sommes d'accord. La cible sera purement militaire et nous publierons un avertissement demandant aux Japonnais de se rendre et de sauver des vies. Je suis sûr qu'ils ne le feront pas, mais nous leur en aurons donné la chance.C'est certainement une bonne chose pour le monde que la foule d'Hitler ou de Staline n'ait pas découvert cette bombe atomique. Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais elle peut être rendue la plus utile. » ( Journal de Truman, réunion de Potsdam le 18 juillet 1945 )

    La discussion sur le projet Manhattan n'apparaît pas dans les procès-verbaux officiels des réunions.

    Le tristement célèbre "WW III Blueprint" pour mener une attaque nucléaire contre l'Union soviétique (15 septembre 1945)
    À peine deux semaines après la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale (2 septembre 1945), le département américain de la guerre a publié une directive (15 septembre 1945) pour « effacer l'Union soviétique de la carte » (66 villes avec 204 bombes atomiques), lorsque les États-Unis et l'URSS étaient alliés, confirmés par des documents déclassifiés. (Pour plus de détails, voir Chossudovsky, 2017 )

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  58. Selon un document secret (déclassifié) daté du 15 septembre 1945, « le Pentagone avait envisagé de faire exploser l'Union soviétique par une attaque nucléaire coordonnée dirigée contre de grandes zones urbaines.

    Toutes les grandes villes de l'Union soviétique ont été incluses dans la liste des 66 cibles "stratégiques". Les tableaux ci-dessous classent chaque ville en termes de superficie en miles carrés et le nombre correspondant de bombes atomiques nécessaires pour anéantir et tuer les habitants des zones urbaines sélectionnées.

    Six bombes atomiques devaient être utilisées pour détruire chacune des grandes villes dont Moscou, Leningrad, Tachkent, Kiev, Kharkov, Odessa.

    Le Pentagone a estimé qu'un total de 204 bombes atomiques seraient nécessaires pour "rayer l'Union soviétique de la carte" . Les cibles d'une attaque nucléaire se composaient de soixante-six grandes villes.

    Une seule bombe atomique larguée sur Hiroshima a entraîné la mort immédiate de 100 000 personnes dans les sept premières secondes. Imaginez ce qui se serait passé si 204 bombes atomiques avaient été larguées sur les principales villes de l'Union soviétique, comme indiqué dans un plan secret américain formulé pendant la Seconde Guerre mondiale.

    - voir sur site -

    Hiroshima après l'attentat à la bombe atomique, 6 août 1945

    Le document décrivant ce programme militaire diabolique avait été publié en septembre 1945, à peine un mois après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki (6 et 9 août 1945) et deux ans avant le début de la guerre froide (1947).

    Le plan secret daté du 15 septembre 1945 (deux semaines après la capitulation du Japon le 2 septembre 1945 à bord de l'USS Missouri, voir image ci-dessous) avait cependant été formulé à une période antérieure, à savoir au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, à une époque où l'Amérique et l'Union soviétique étaient de proches alliés.

    - voir sur site -

    Le projet Manhattan a été lancé en 1939, deux ans avant l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale en décembre 1941. Le Kremlin était pleinement au courant du projet secret de Manhattan dès 1942.

    Hiroshima et Nagasaki : répétition générale de l'attaque nucléaire planifiée contre l'Union soviétique
    Les attaques d'Hiroshima et de Nagasaki d'août 1945 ont-elles été utilisées par le Pentagone pour évaluer la viabilité d'une attaque beaucoup plus importante contre l'Union soviétique consistant en plus de 204 bombes atomiques ? Les documents clés pour bombarder 66 villes de l'Union soviétique (15 septembre 1945) ont été finalisés 5 à 6 semaines après les attentats d'Hiroshima et de Nagasaki (6, 9 août 1945) :

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  59. "Le 15 septembre 1945 - un peu moins de deux semaines après la capitulation officielle du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale - Norstad a envoyé une copie de l'estimation au général Leslie Groves , toujours à la tête du projet Manhattan, et le gars qui, à court terme de toute façon, serait chargé de produire toutes les bombes que l'USAAF pourrait vouloir. Comme vous pouvez le deviner, la classification de ce document était élevée : "TOP SECRET LIMITED", qui était à peu près aussi élevée que pendant la Seconde Guerre mondiale. (Alex Wellerstein, Les premières exigences en matière de stocks atomiques (septembre 1945)

    Le Kremlin était au courant du plan de 1945 visant à bombarder soixante-six villes soviétiques.

    Les documents confirment que les États-Unis étaient impliqués dans la "planification du génocide" contre l'Union soviétique.

    Allons droit au but. Combien de bombes l'USAAF a-t-elle demandées au général atomique, alors qu'il y avait peut-être une, peut-être deux bombes de matière fissile sous la main ? Au minimum , ils en voulaient 123. Idéalement , ils en voudraient 466. C'est juste un peu plus d'un mois après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.

    Bien sûr, en véritable mode bureaucratique, ils ont fourni un tableau pratique (Alex Wellerstein, op. cit)

    - voir doc sur site -

    http://blog.nuclearsecrecy.com/wp-content/uploads/2012/05/1945-Atomic-Bomb-Production.pdf

    Les villes soviétiques ciblées par des bombes atomiques

    - voir doc sur site -

    Carte des 66 zones stratégiques urbaines soviétiques à bombarder avec 206 bombes atomiques (déclassifiée en septembre 1945

    Accéder à tous les documents de l'Opération du 15 septembre 1945

    La course aux armements nucléaires

    Au cœur de notre compréhension de la guerre froide qui a commencé (officiellement) en 1947, le plan de Washington de septembre 1945 visant à réduire en miettes 66 villes a joué un rôle clé dans le déclenchement de la course aux armements nucléaires.

    L'Union soviétique a été menacée et a développé sa propre bombe atomique en 1949 en réponse aux rapports de renseignement soviétiques de 1942 sur le projet Manhattan.

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  60. Alors que le Kremlin était au courant de ces plans pour « anéantir » l'URSS, le grand public n'était pas informé car les documents de septembre 1945 étaient bien sûr classifiés. Ils ont été déclassifiés 30 ans plus tard en septembre 1975

    Aujourd'hui, ni le plan de septembre 1945 visant à faire exploser l'Union soviétique ni la cause sous-jacente de la course aux armements nucléaires ne sont reconnus. Les médias occidentaux ont largement concentré leur attention sur la confrontation entre les États-Unis et l'URSS pendant la guerre froide. Le plan d'anéantissement de l'Union soviétique datant de la Seconde Guerre mondiale et le tristement célèbre projet de Manhattan ne sont pas mentionnés.

    Les plans nucléaires de la guerre froide de Washington sont invariablement présentés en réponse aux soi-disant menaces soviétiques, alors qu'en fait c'est le plan américain publié en septembre 1945 (formulé à une période antérieure au plus fort de la Seconde Guerre mondiale) pour anéantir l'Union soviétique qui a motivé Moscou pour développer ses capacités d'armement nucléaire.

    L'évaluation du Bulletin of the Atomic Scientists a accusé à tort et continue d'accuser l'Union soviétique d'avoir lancé la course aux armements nucléaires en 1949, quatre ans après la publication du plan secret américain de septembre 1945 visant à cibler 66 grandes villes soviétiques avec 204 bombes nucléaires. :

    « 1949 : L'Union soviétique le nie, mais à l'automne, le président Harry Truman déclare au public américain que les Soviétiques ont testé leur premier engin nucléaire, déclenchant officiellement la course aux armements. "Nous n'informons pas les Américains que l'apocalypse est proche et qu'ils peuvent s'attendre à ce que des bombes atomiques commencent à leur tomber sur la tête d'ici un mois ou un an", explique le Bulletin. "Mais nous pensons qu'ils ont des raisons d'être profondément alarmés et de se préparer à de graves décisions. » ( Chronologie de l'horloge apocalyptique , Bulletin of Atomic Scientists, 2017)

    IMPORTANT : Si les États-Unis avaient décidé de NE PAS développer d'armes nucléaires à utiliser contre l'Union soviétique, la course aux armements nucléaires n'aurait pas eu lieu.
    Ni l'Union soviétique ni la République populaire de Chine n'auraient développé de capacités nucléaires comme moyen de « dissuasion » contre les États-Unis qui avaient déjà formulé des plans pour anéantir l'Union soviétique.

    L'Union soviétique a perdu 26 millions d'habitants pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L'ère de la guerre froide

    La course aux armements nucléaires était le résultat direct du plan américain de septembre 1945 visant à « faire sauter l'Union soviétique », formulé par le département américain de la guerre.

    L'Union soviétique a testé sa première bombe nucléaire en 1949. Sans le projet Manhattan et le "plan directeur de la troisième guerre mondiale" du Département de la guerre du 15 septembre 1945, la course aux armements n'aurait pas eu lieu.

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  61. Le département de la guerre du 15 septembre 1945 a ouvert la voie à de nombreux plans pour mener la troisième guerre mondiale contre la Russie et la Chine :

    La liste de la guerre froide des 1200 villes ciblées

    Cette liste initiale de 1945 de soixante-six villes a été mise à jour au cours de la guerre froide (1956) pour inclure quelque 1200 villes d'URSS et des pays du bloc soviétique d'Europe de l'Est (voir documents déclassifiés ci- dessous ) . Les bombes qui devaient être utilisées étaient plus puissantes en termes de capacité explosive que celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

    - voir doc sur site -

    Extrait de la liste de 1200 villes soviétiques ciblées par une attaque nucléaire par ordre alphabétique. Archives de la sécurité nationale, op. cit.

    "Selon le plan de 1956, les bombes H devaient être utilisées contre des cibles prioritaires de "puissance aérienne" en Union soviétique, en Chine et en Europe de l'Est. Les grandes villes du bloc soviétique, y compris Berlin-Est, étaient des priorités élevées dans la «destruction systématique» des bombardements atomiques. (William Burr, US Cold War Nuclear Attack Target List of 1200 Soviet Bloc Cities « From East Germany to China », National Security Archive Electronic Briefing Book No. 538 , décembre 2015

    - voir doc sur site -

    Source : Archives de la sécurité nationale

    - voir doc sur site -

    Société Rand

    Pendant la guerre froide, la doctrine de la destruction mutuelle assurée (MAD) prévalait, à savoir que l'utilisation d'armes nucléaires entraînerait « la destruction à la fois de l'attaquant et du défenseur ».

    Dans l'ère post-guerre froide, la doctrine nucléaire américaine a été redéfinie. Les actions militaires « offensives » utilisant des ogives nucléaires sont désormais qualifiées d'actes de « légitime défense ».

    Guerre nucléaire humanitaire sous Joe Biden
    Les interventions militaires dirigées par les États-Unis et l'OTAN (Yougoslavie, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yémen) qui ont fait des millions de victimes civiles sont annoncées comme des guerres humanitaires, comme un moyen d'assurer la paix.

    C'est aussi le discours qui sous-tend l'intervention des États-Unis et de l'OTAN en Ukraine.

    "Je veux juste que vous sachiez que lorsque nous parlons de guerre, nous parlons vraiment de paix" a déclaré George W. Bush

    "Bombes nucléaires humanitaires"

    Ce genre de façade de « bombes nucléaires humanitaires » n'est pas seulement intégré dans l'agenda de la politique étrangère de Joe Biden, il constitue le pilier de la doctrine militaire américaine, à savoir la soi-disant Nuclear Posture Review, sans parler du programme d'armes nucléaires de 1,2 billion lancé sous l'administration Obama.

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  62. Les mini-nucléaires B61 déployés en Europe occidentale
    La dernière "mini bombe nucléaire " B61-12 devrait être déployée en Europe occidentale, visant la Russie et le Moyen-Orient (remplaçant les bombes nucléaires B61 existantes).

    La B-61-12 est décrite comme une «bombe humanitaire» «plus utilisable», «à faible rendement», «inoffensive pour les civils». C'est l'idéologie. La réalité est la «destruction mutuelle assurée» (MAD).

    Le B61-12 a un rendement maximum de 50 kilotonnes , soit plus de trois fois celui d'une bombe d'Hiroshima (15 kilotonnes) qui a fait plus de 100 000 morts en quelques minutes.

    Si une attaque préventive utilisant une soi-disant mini bombe nucléaire devait réussir, ciblée contre la Russie ou l'Iran, cela pourrait potentiellement conduire l'humanité dans un scénario de la troisième guerre mondiale. Bien sûr, ces détails ne sont pas mis en évidence dans les reportages des médias grand public.

    F-15E Eagle Strike Eagle Fighter pour la livraison du B-61-12

    - voir clip sur site -

    Nukes à faible rendement : la guerre humanitaire est lancée

    Et lorsque les caractéristiques de cette bombe nucléaire « inoffensive » à faible rendement sont insérées dans les manuels militaires, la « guerre humanitaire » prend vie : « Elle est à faible rendement et sans danger pour les civils, utilisons-la » [paraphrase].

    L'arsenal américain de bombes nucléaires B61 dirigées contre le Moyen-Orient se trouve actuellement dans les bases militaires de 5 États non nucléaires (Italie, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Turquie). La structure de commandement relative au B61-12 reste à confirmer. La situation concernant la base turque d'Incirlik n'est pas claire.

    - voir carte sur site -

    Le maintien des ADM comme instruments de paix est un gadget dangereux

    Tout au long de l'histoire, les « erreurs » ont joué un rôle clé
    Nous sommes à un carrefour dangereux. Il n'y a pas de véritable mouvement anti-guerre en vue.
    Pourquoi ? Parce que la guerre est bonne pour les affaires !

    Et les puissances de Big Money qui sont derrière les guerres menées par les États-Unis et l'OTAN contrôlent à la fois le mouvement anti-guerre ainsi que la couverture médiatique des guerres menées par les États-Unis. Ce n'est pas nouveau. Cela remonte à la soi-disant guerre soviéto-afghane (1979-) qui a été menée par le conseiller américain à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski.

    Par le biais de leurs fondations « philanthropiques » (Ford, Rockefeller, Soros et al), les élites financières ont au fil des ans canalisé des millions de dollars pour financer les soi-disant « mouvements progressistes », dont le Forum social mondial (FSM)

    C'est ce qu'on appelle la «dissidence fabriquée»: Big Money est également à l'origine de nombreux coups d'État et révolutions de couleur.

    Pendant ce temps, des secteurs importants de la gauche, y compris des militants anti-guerre engagés, ont approuvé les mandats de Covid sans vérifier ni reconnaître les faits et l'histoire de la soi-disant pandémie.

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  63. Il faut comprendre que les politiques de confinement ainsi que le « vaccin tueur » Covid-19 font partie intégrante de « l'arsenal élargi » de l'élite financière. Ce sont des instruments de soumission et de tyrannie.

    La grande réinitialisation du Forum économique mondial fait partie intégrante du scénario de la troisième guerre mondiale qui consiste à établir par des moyens militaires et non militaires un système impérial de « gouvernance mondiale ».

    Les mêmes intérêts financiers puissants (Rockefeller, Rothschild, BlackRock, Vanguard, et al) qui soutiennent l'agenda militaire US-OTAN sont fermement derrière le "Covid Pandemic Op".

    ***

    La bataille historique pour la paix et la démocratie. Une troisième guerre mondiale sonne la fin de l'humanité ?

    La propagande de guerre implacable et la désinformation des médias sont la force motrice. Il doit être confronté.

    La « coexistence pacifique » et la diplomatie entre la Russie et les États-Unis sont-elles une option ?

    « La guerre est bonne pour les affaires » : les gouvernements corrompus qui défendent les intérêts des gros sous doivent être défiés

    https://www.globalresearch.ca/preemptive-nuclear-war-a-third-world-war-spells-the-end-of-humanity-as-we-know-it/5772695

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    Réponses
    1. Depuis TOUJOURS le monde se divise en deux ("Tu vois, le monde se divise en deux. Il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent ! Toi, tu creuses !").

      La division est heureusement constante. "Il y a ceux (Russie-Chine) qui ont un pistolet chargé, et ceux qui sont des cons !"

      (...) Nous sommes à un carrefour dangereux. Il n'y a pas de véritable mouvement anti-guerre en vue.
      Pourquoi ? Parce que la guerre est bonne pour les affaires ! (...)

      Non ! Erreur ! Il ne peut y avoir de stratégie financière lorsque TOUT LE MONDE EST DÉTRUIT !

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  64. Les ravages de la drogue aux États-Unis : un cauchemar dantesque provoqué


    le 11 mars 2023


    Un exposé du journaliste d’investigation Jonathan Alpeyrie devant le Cercle Aristote fait froid dans le dos. Je conseille à mes lecteurs de le voir car il décrit quelle est l’intensité des ravages de la drogue généralisés sur tout le territoire nord-américain, y compris le Canada. Les statistiques officielles font état d’au moins 100 000 morts par overdose chaque année aux USA et ce chiffre est très en dessous de la réalité. Les circuits de distribution sont parfaitement organisés allant jusqu’à une corruption des médecins des petites villes pour prescrire des opioïdes disponibles dans n’importe quel drug-store. Alpeyrie décrit même les morts par overdose d’enfants de 10 ans qui ont été psychologiquement déstabilisés par l’épidémie de coronavirus et ont perdu leurs repères. Le pouvoir fédéral laisse faire, la frontière mexicaine est totalement poreuse et tout est permis.

    Lien : https://www.youtube.com/watch?v=t0DtWqOXFeg&ab_channel=CercleAristote

    Une nouvelle drogue vient d’apparaître et ce journaliste ne l’a pas mentionné mais ses ravages prennent déjà une ampleur exponentielle très préoccupante. Il s’agit de la xylazine, une molécule qui ne coûte rien et est normalement réservée aux traitements vétérinaires. Découverte par Bayer dans les années 1960 elle présente les propriétés suivantes : sédatif, anesthésique, relaxant musculaire et analgésique. Il s’agit d’un agoniste des récepteurs adrénergiques alpha-2.

    À Puerto Rico ce produit tend à remplacer toutes les autres drogues récréatives beaucoup plus coûteuses mis à part le fentanyl. Les stocks réservés à l’usage vétérinaire pour les chevaux, les bovins et d’autres animaux sont régulièrement divertis pour un usage humain avec souvent la complicité des grossistes qui fournissent ces vétérinaires. Les adeptes de cette nouvelle drogue se ruent sur elle, en particulier tous les adeptes de drogues plus coûteuses. Apparue dès 2010 à Puerto Rico la xylazine s’est rapidement répandue à Philadelphie puis Baltimore et d’autres villes comme Chicago, ces grands centres urbains où les autorités sont des démocrates qui laissent faire. Les distributeurs (qu’on appelle « dealers ») ont commencé à couper l’héroïne ou l’oxycontine, voire le fentanyl avec la xylazine (malgré le fait que le prix du fentanyl sur le marché des stupéfiants est relativement modéré par rapport à celui des opioïdes dérivés de la morphine ou de la thébaïne), en vendant ces mélanges un peu moins cher que leur équivalent pur, ou supposé pur. La xylazine est une molécule très facile à synthétiser et son prix est modique, à peine un dollar le comprimé !

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  65. La dangerosité de ce produit réside dans ses effets secondaires sur le système sanguin lié à son effet sur les récepteurs adrénergiques. La pression sanguine est rapidement déréglée passant d’un épisode d’hypertension à une hypotension périphérique persistante. Le sujet drogué ne s’en souvient pas puisqu’il est en proie durant plusieurs heures à une sédation profonde qui peut être une source de dépression respiratoire fatale. Cette hypotension périphérique va provoquer des nécroses des tissus mal irrigués et en hypoxie prolongée. Il se forme alors des plaies qui déroutent les médecins puisque cette situation s’aggrave rapidement car l’usage de la xylazine est hautement addictif, beaucoup plus gravement que le fentanyl. Le sujet drogué ne se rend même plus compte qu’il est en train de littéralement pourrir sur pieds. Un article paru en 2011 décrit l’histoire des effets de cette drogue qui transforme rapidement ses usagers en véritables lépreux rejetés comme autrefois par la société (doi : 10.1186/1747-597x-6-7 en accès libre).

    La société américaine est entrée dans la voie de l’autodestruction, plus personne ne peut le nier, c’est la conclusion que je me permets de tirer de cette situation lamentable.

    Et les États-Unis prétendent que leur modèle d’ « american way of life » et de démocratie devrait être imité par tous les pays du monde ! Cette désagrégation de la société nord-américaine, le Canada étant confronté aux mêmes problèmes de drogues que son voisin, se répand dans beaucoup d’autres pays d’Amérique latine et naturellement en Europe occidentale dont l’Union européenne, conglomérat hétéroclite d’imitateurs serviles des Etats-Unis qui semble adopter une attitude de laisser-faire. Au dix-neuvième siècle les Européens voulurent imposer l’usage de l’opium en Chine, la Grande-Bretagne en tête, pour détruire ce pays. On assiste maintenant et paradoxalement à un développement extraordinaire de la Chine si on se souvient de l’histoire passée car ce pays fut aussi au bord de l’autodestruction avec la révolution culturelle de Mao.

    J’ignore si la Chine est également victime de ces drogues psychotropes mais d’autres pays d’Asie ont strictement interdit l’usage de toutes ces drogues illicites. Il s’agit principalement de la Malaisie, de l’Indonésie et des Philippines. La Thaïlande, toujours occupée militairement par les Etats-Unis, a sombré dans la drogue et la prostitution, deux phénomènes sociétaux liés. Je me suis rendu à Kuala-Lumpur et à l’aéroport de grands panneaux avertissent dans toutes les langues que l’usage de drogue illicite est passible de la peine de mort sans procès. Tous les voyageurs sont minutieusement fouillés. Je me souviens d’avoir assisté à l’arrestation d’un voyageur par la police dont le bagage avait été « marqué » par un chien, spectacle auquel j’ai pu également assister à l’aéroport de Sydney, ce voyageur arrivant à Kuala-Lumpur fut certainement exécuté au sabre dans les 24 heures qui suivirent, sans aucune procédure juridique et le consulat de son pays reçut une note laconique pour le prévenir aimablement de cet événement.

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  66. L’avenir de l’humanité ne se trouve plus en Occident, c’est très clair. Pour conclure ce billet il est intéressant de mentionner que les intermédiaires de synthèse chimique de ces produits psychotropes comme le fentanyl et la xylazine proviennent principalement d’usines chimiques chinoises et indonésiennes mais leur utilisation est double car ces « synthons » sont également utilisés pour des synthèses d’autres médicaments et ne sont soumis à aucun contrôle douanier particulier, ce qui n’est pas le cas pour certains solvants organiques, l’isopropanol étant un exemple, utilisés pour la purification de la cocaïne dont le traçage des achats permet de remonter à des laboratoires clandestins. Aux Etats-Unis le fentanyl à lui seul tue par overdose plus de 100 000 personnes chaque année, entre la xylazine et le fentanyl lequel de ces stupéfiants sortira gagnant dans cette hécatombe …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/11/les-ravages-de-la-drogue-aux-etats-unis-un-cauchemar-dantesque-provoque/

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  67. La crise existentielle du sens et de la signification humaine résultant du capitalisme mondial et de la corporatocratie

    Une perspective marxiste


    Par le professeur Henry Francis B. Espiritu
    Recherche mondiale, 12 mars 2023


    De nombreux travailleurs à travers le monde s'ennuient et en même temps sont constamment fatigués par leurs carrières professionnelles respectives. Beaucoup de travailleurs dans notre milieu actuel se sentent épuisés et épuisés dans leur travail et dans leur vie en général.

    La philosophie marxiste politico-économique en un mot est une critique cinglante de la manière dont le capitalisme corporatiste mondial a engendré et généré notre crise existentielle contemporaine de sens et de signification humaine. Réfléchir à la vie et à la vie en utilisant le prisme de la critique de Karl Marx sur la façon dont le capitalisme extractif exploite les employés, les ouvriers, les ouvriers et les paysans nous permettra de transcender notre mode de vie actuel de consommation extractive et de voir ce qui est devant la vie et la vie - au-delà du simple travail pour le plaisir d'argent et de cupidité : au-delà du simple fait de travailler pour des désirs et des luxes vains.

    Les concepts marxiens tels que « marchandisation », « objectivation », « aliénation », « consommation de vanité » et « consumérisme » sont des paradigmes utiles pour débloquer la crise existentielle actuelle de sens et de signification humaine telle que vécue par les travailleurs du monde entier et sont des cadres conceptuels bénéfiques dans élucider les fardeaux psychologiques, mentaux, émotifs et existentiels auxquels les ouvriers et les travailleurs sont confrontés et qu'ils vivent en vivant leurs carrières respectives au milieu du mondialisme hégémonique capitaliste. Il est crucial de souligner que les paradigmes conceptuels marxistes ci-dessus sont toujours extrêmement pertinents si nous voulons vraiment nous comprendre comme homo faber (travailleur humain) dont le but est de devenir ce que les anciens philosophes grecs appelaient anthropos me skopó kai telos.(personne humaine qui réalise sa valeur et son importance à la lumière du but ultime de l'humanité).

    Nous pouvons considérer l'ennui dans nos carrières respectives comme le résultat de la marchandisation : lorsque nous sommes traités comme des objets pour produire des marchandises que les « pouvoirs en place » économiques et politiques nous ont unilatéralement imposés et exigés ; et nous sommes obligés de livrer ces marchandises même si nous sommes dépersonnalisés et déshumanisés dans le processus de production. La marchandisation se produit lorsque nous sommes traités comme des objets ou comme des choses dans le processus de notre travail - au point que nous nous sentons comme la poule aux œufs proverbiale qui est forcée de pondre des œufs d'or pour la consommation du maître extracteur et avide de la poule.

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  68. Nos parcours professionnels suivent un triple mouvement de travail-consommation-épanouissement, ainsi de suite, suivant un cycle dialectique. Nous travaillons (travail ou emploi) afin de satisfaire nos besoins (consommation), et nous cherchons à satisfaire nos besoins pour avoir un sentiment d'épanouissement ou de bonheur (objectifs de travail) dans nos vies. Nous travaillons parce que nous voulons avoir un but, être épanouis et être heureux dans notre vie. L'aliénation se produit lorsque nous travaillons simplement, travaillons et faisons un travail plus fastidieux; mais ne pas être en mesure de trouver l'épanouissement, la satisfaction et le bonheur dans notre vie. Nous travaillons dur et nous travaillons jusqu'à la maladie et la mort pour découvrir que nos patrons, nos employeurs et nos supérieurs deviennent plus riches et plus heureux, mais nous sommes devenus plus pauvres, plus malades et plus mécontents de nous-mêmes et de notre condition. C'est ce que Karl Marx appelait « l'aliénation ».

    Dans notre société consumériste et capitaliste, ces « pouvoirs en place » économiques et politiques sont ceux qui récoltent les fruits de notre sang, de notre sueur et de nos larmes ; tandis que la vie des travailleurs est misérable, affamée et appauvrie. Marx appelle cette situation « exploitation » ou « oppression ». Objectivation, déshumanisation, dépersonnalisation, oppression, exploitation, aliénation, marginalisation - pour Marx, ce ne sont que des termes synonymes malveillants provoqués par le capitalisme corporatiste international, le consumérisme extractif et l'impérialisme exploiteur. La déshumanisation et l'exploitation sont les résultats de notre marchandisation par cette société consumériste axée uniquement sur la monétisation de la valeur humaine, la commercialisation de l'existence humaine et la rentabilité économique de la vie humaine. Une fois que nous sommes marchandisés par notre société consumériste et capitaliste pour son propre intérêt utilitaire et pragmatique ; nous nous sentons usés, abusés, usés, aliénés de notre travail et de nous-mêmes - et nous ne trouvons plus d'épanouissement, de satisfaction et de félicité dans ce que nous faisons et dans ce que nous sommes : bref, nous sommes brûlés- dépaysés et traumatisés par notre travail.

    Il y a un problème monstrueux inhérent au capitalisme corporatiste mondial que Marx a clairement vu - c'est le "motif de profit" qui se déformera et se transformera en une Bête vorace et insatiable, faisant des humains ses esclaves impuissants afin de satisfaire la soif de pouvoir de cette Bête vorace. , profit, influence, argent et marché. Lorsque l'on soumet toute la valeur de l'existence humaine à un simple « économisme », « marchandité », « fétichisme de l'argent » et que l'on considère notre signification et notre valeur humaines uniquement dans le langage de la consommation et de la considération monétaire, alors la personne humaine ne devient qu'un élément instrumental. et utilitaire entre les mains d'une société capitaliste extractive, exploitante et oppressive. Il en résulte tragiquement que la personne humaine n'est pas traitée comme une valeur en soi, n'est pas traitée comme ayant une valeur intrinsèque,

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  69. Nous nous ennuyons de notre travail et nous nous sentons oppressés par nos emplois respectifs car notre société contemporaine valorise les choses plus que les personnes. Notre société actuelle valorise l'argent plus que les relations. De nos jours, même les écoles, les églises et les organisations soi-disant humanistes ainsi que les fondations philanthropiques ne sont pas à l'abri des tentacules cruels du capitalisme extractif mondial répandant son virus enragé même sur ces soi-disant institutions humaines, spirituelles, éducatives et caritatives, les fondations et organisations. Nous voyons un état des choses triste et sombre à l'heure actuelle : les universités et les établissements d'enseignement proposent désormais des cours uniquement pour la commercialisation mondiale, offrant des cours qui répondent aux exigences économistes du monde consumériste et capitaliste.

    Il est scandaleux de constater que même les universités contemporaines du monde entier succombent aux exigences du mondialisme consumériste et négligent le véritable rôle de l'université dans la société : celui de la pensée critique et de faire des personnes des êtres humains à part entière - plus humains et plus humains ! Comme la vie serait triste si nos esprits et nos cœurs étaient simplement soumis à un lavage de cerveau par notre société de consommation pour penser que le succès consiste à gagner et à transporter de l'argent pour nous-mêmes, et à ne travailler que pour satisfaire nos désirs et nos caprices ! À quel point la vie est sous-humaine, alors que nous vivons simplement pour des choses, de l'argent et des marchandises dictées par une propagande médiatique intelligemment conçue et des publicités de lavage de cerveau payées par des capitalistes avides,

    Il faut se rendre compte que la pensée marxienne ne traite pas seulement de la praxis collective, elle nous convertit aussi du plus profond de notre être. La praxis marxienne de l'engagement sociétal nous oblige à nous réformer en luttant de toutes nos forces contre toutes les fausses consciences et les conditionnements manifestes et cachés que le capitalisme mondial a nichés depuis longtemps dans notre esprit et notre cœur - nous aliénant de qui nous sommes vraiment en tant que personnes de valeur intrinsèque en tant qu'existants humains. C'est un présupposé implicite dans la philosophie de la lutte révolutionnaire de Karl Marx qu'avant de pouvoir combattre la malveillance insidieuse du capitalisme dans notre société de consommation, il faut affronter et lutter contre notre conscience avide, exploiteuse, vaniteuse et égoïste.

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  70. Libération individuelle et libération sociétale collective contre cette société de consommation oppressive sont indissociables.

    L'un ne peut exister sans l'autre. On ne pourrait pas combattre le capitalisme extractif dans le cadre de la lutte collective si son cœur et son esprit ne sont pas encore libérés et sevrés des lourds tentacules du capitalisme enfouis et cachés dans notre fausse conscience des désirs créés, des vanités, de la cupidité et des caprices attisés par la propagande consumériste et publicités capitalistes. Notre lutte collective contre la fausse conscience du capitalisme doit aller de pair avec notre désaveu personnel de notre propre comportement de consommation, d'esclavage et d'exploitation. La valeur de notre lutte individuelle ne doit pas être opposée à la valeur de nos luttes collectives contre le capitalisme exploiteur et oppressif. Nous avons également besoin du « pouvoir de l'un » et du « pouvoir du collectif » pour gagner notre bataille contre l'aliénation, la marchandisation, l'objectivation, la marginalisation,

    *

    Le professeur Henry Francis B. Espiritu est professeur associé-7 de philosophie et d'études asiatiques à l'Université des Philippines (UP), Cebu City, Philippines. Il a été coordinateur académique du programme de sciences politiques à l'UP Cebu de 2011 à 2014 et coordinateur du programme du bureau du genre et du développement (GAD) à l'UP Cebu de 2015 à 2016 et de 2018 à 2019.

    Ses intérêts de recherche comprennent l'éthique théorique et appliquée, les études islamiques, en particulier la jurisprudence sunnite (fiqh sunnite), les discours féministes islamiques, l'islam dans les initiatives de dialogue interreligieux, l'environnementalisme islamique, la pédagogie islamique sunnite classique, les écrits d'Al-Ghazali sur le pluralisme et la tolérance, l'islam dans le sous-continent indien, le soufisme turc, les études d'Atatürk, les études ottomanes, les études de Gengis Khan, la pensée politique marxiste, le dialogue islamo-chrétien, les affaires du Moyen-Orient, les études sur la paix et la théologie publique.

    Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG) Canada.

    https://www.globalresearch.ca/existential-crisis-meaning-human-significance-generated-extractive-global-capitalism-exploitative-corporatocracy-marxian-perspective/5811673

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  71. Un rocher dur : mener une guerre économique contre l'humanité


    Par Colin Todhunter
    Recherche mondiale,
    12 mars 2023


    Pourquoi la plupart des aliments modernes sont-ils de qualité inférieure ? Pourquoi la santé souffre-t-elle et pourquoi les petits exploitants agricoles qui nourrissent la majeure partie du monde sont-ils contraints de quitter l'agriculture ?

    Principalement à cause de l'état d'esprit de gens comme Larry Fink de BlackRock – la plus grande société de gestion d'actifs au monde – et du système économique dont ils profitent et qu'ils promeuvent.

    En 2011, Fink a déclaré que les investissements dans l'agriculture et l'eau seraient les plus performants au cours des 10 prochaines années.

    Fink a déclaré :

    "Allez longtemps à l'agriculture et à l'eau et allez à la plage."

    Sans surprise alors, à peine trois ans plus tard, en 2014, l'Oakland Institute a constaté que les investisseurs institutionnels, y compris les fonds spéculatifs, les fonds de capital-investissement et les fonds de pension, capitalisaient sur les terres agricoles mondiales en tant que nouvelle classe d'actifs hautement souhaitable.

    Les fonds ont tendance à investir sur une période de 10 à 15 ans, ce qui se traduit par de bons rendements pour les investisseurs, mais cause souvent des ravages environnementaux et sociaux à long terme. Ils compromettent la sécurité alimentaire locale et régionale en achetant des terres et en implantant un modèle agricole industriel et orienté vers l'exportation.

    En septembre 2020, Grain.org a montré que des fonds de capital-investissement - des pools d'argent qui utilisent des fonds de pension, des fonds souverains, des fonds de dotation et des investissements des gouvernements, des banques, des compagnies d'assurance et des particuliers fortunés - étaient injectés dans le secteur agricole tout au long de le monde.

    Cet argent était utilisé pour louer ou acheter des fermes à bon marché et les regrouper en grandes entreprises de céréales et de soja de style américain. Les paradis fiscaux offshore et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement avaient particulièrement ciblé l'Ukraine.

    L'agro-industrie occidentale convoitait le secteur agricole ukrainien depuis un certain temps. Ce pays contient un tiers de toutes les terres arables d'Europe. Un article de 2015 d' Oriental Review notait que, depuis le milieu des années 90, les Américains d'origine ukrainienne à la tête du Conseil des affaires américano-ukrainien ont contribué à encourager le contrôle étranger de l'agriculture ukrainienne.

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  72. En novembre 2013, la Confédération agraire ukrainienne a rédigé un amendement juridique qui bénéficierait aux producteurs agroalimentaires mondiaux en permettant l'utilisation généralisée de semences génétiquement modifiées.

    En juin 2020, le FMI a approuvé un programme de prêts assortis de conditions de 5 milliards de dollars sur 18 mois avec l'Ukraine.

    Même avant le conflit, la Banque mondiale a incorporé des mesures relatives à la vente de terres agricoles publiques comme conditions dans un prêt de 350 millions de dollars pour la politique de développement («paquet de secours» COVID) à l'Ukraine. Cela comprenait une "action préalable" requise pour "permettre la vente de terres agricoles et l'utilisation de terres en garantie".

    Il est intéressant de noter que Larry Fink et BlackRock doivent « coordonner » les investissements dans la « reconstruction » de l'Ukraine.

    Une déclaration officielle publiée fin décembre 2022 indiquait que l'accord avec BlackRock :

    "... concentrez-vous à court terme sur la coordination des efforts de tous les investisseurs et participants potentiels à la reconstruction de notre pays, en canalisant les investissements vers les secteurs les plus pertinents et les plus influents de l'économie ukrainienne."

    Avec plus de 813,5 milliards de dollars investis dans des entreprises de fabrication d'armes, BlackRock est dans une situation gagnant-gagnant - profitant à la fois de la destruction et de la reconstruction.

    BlackRock est un gestionnaire d'investissements public qui fournit principalement ses services aux investisseurs institutionnels, intermédiaires et individuels. L'entreprise existe pour mettre ses actifs au travail pour gagner de l'argent pour ses clients. Et il doit s'assurer que le système financier fonctionne pour atteindre cet objectif. Et c'est exactement ce qu'il fait.

    En 2010, le site Web farmlandgrab.org indiquait que le fonds mondial pour l'agriculture de BlackRock ciblerait (investirait dans) les entreprises impliquées dans les produits chimiques, les équipements et les infrastructures liés à l'agriculture, ainsi que les produits de base et les aliments, les biocarburants, la foresterie, les sciences agricoles et les cultures arables. atterrir.

    Selon les recherches de Global Witness, il a depuis indirectement profité des atteintes aux droits humains et à l'environnement en investissant dans des banques connues pour financer des entreprises d'huile de palme nuisibles (voir l'article Le vrai prix de l'huile de palme , 2021).

    Le fonds coté en bourse (ETF) Global Consumer Staples de Blackrock, qui a été lancé en 2006 et, selon l'article L'augmentation de l'investissement financier et de la propriété commune dans les entreprises agroalimentaires mondiales (Review of International Political Economy, 2019), a :

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  73. « 560 millions de dollars d'actifs sous gestion, détient des actions dans un certain nombre des plus grandes entreprises alimentaires du monde, les actions agroalimentaires représentant environ 75 % du fonds. Nestlé est la plus grande participation du fonds, et les autres entreprises agroalimentaires qui composent le fonds comprennent Coca-Cola, PepsiCo, Walmart, Anheuser Busch InBev, Mondelez, Danone et Kraft Heinz.

    L'article indique également que l'ETF iShares Core S&P 500 Index ETF de BlackRock a 150 milliards de dollars d'actifs sous gestion. La plupart des principales entreprises alimentaires et agricoles cotées en bourse font partie de l'indice S&P 500 et BlackRock détient des parts importantes dans ces entreprises.

    L'auteur de l'article, le professeur Jennifer Clapp, note également que l'ETF COW Global Agriculture de BlackRock dispose de 231 millions de dollars d'actifs et se concentre sur les entreprises qui fournissent des intrants (semences, produits chimiques et engrais) et du matériel agricole et des sociétés de négoce agricole. Parmi ses principales participations figurent Deere & Co, Bunge, ADM et Tyson. Ceci est basé sur les propres données de BlackRock de 2018.

    Jennifer Clapp déclare :

    « Collectivement, les géants de la gestion d'actifs – BlackRock, Vanguard, State Street, Fidelity et Capital Group – possèdent des proportions importantes des entreprises qui dominent à divers points des chaînes d'approvisionnement agroalimentaires. Considérées ensemble, ces cinq sociétés de gestion d'actifs détiennent environ 10 à 30 % des actions des principales entreprises du secteur agroalimentaire.

    BlackRock et al sont fortement investis dans le succès du système mondialisé actuel d'alimentation et d'agriculture.

    Ils profitent d'un système intrinsèquement prédateur qui - se concentrant sur le seul secteur agroalimentaire - a été responsable, entre autres, du déplacement des systèmes de production indigènes, de l'appauvrissement de nombreux agriculteurs dans le monde, de la destruction des communautés et des cultures rurales, des pauvres- alimentation de qualité et maladie, régimes alimentaires moins diversifiés, destruction écologique et prolétarisation des producteurs indépendants.

    En raison de leur taille, selon le journaliste Ernst Wolff , BlackRock et son homologue Vanguard exercent un contrôle sur les gouvernements et les institutions importantes comme la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine. BlackRock et Vanguard ont plus d'actifs financiers que la BCE et la Fed réunies.

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  74. Une mauvaise santé est bonne pour les affaires (par exemple, voir sur le site Web de BlackRock BlackRock sur les opportunités d'investissement dans les soins de santé au milieu de Covid-19 ). Faites défiler le site Web de BlackRock et il devient vite clair qu'il considère le secteur de la santé comme un pari solide à long terme.

    Et pour une bonne raison. Par exemple, une consommation accrue d'aliments ultra-transformés (UPF) a été associée à plus de 10 % des décès prématurés et évitables toutes causes confondues au Brésil en 2019, selon une récente étude évaluée par des pairs dans l'American Journal of Preventive Medicine .

    Les résultats sont significatifs non seulement pour le Brésil, mais plus encore pour les pays à revenu élevé tels que les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l'Australie, où les FPU représentent plus de la moitié de l'apport calorique total. Les Brésiliens consomment beaucoup moins de ces produits que les pays à revenu élevé. Cela signifie que l'impact estimé serait encore plus élevé dans les pays riches.

    En raison de l'influence des entreprises sur les accords commerciaux, les gouvernements et l'OMC, les entreprises transnationales de vente au détail et de transformation des aliments continuent de coloniser les marchés du monde entier et de pousser les UPF.

    Au Mexique, les entreprises agroalimentaires mondiales ont pris le contrôle des canaux de distribution alimentaire, remplaçant les aliments locaux par des produits transformés bon marché. En Europe, plus de la moitié de la population de l'Union européenne est en surpoids ou obèse, les pauvres étant particulièrement tributaires d'aliments riches en calories et de mauvaise qualité nutritionnelle.

    Larry Fink excelle dans ce qu'il fait : assurer le rendement des actifs détenus par son entreprise. Il doit continuer à s'étendre ou à créer de nouveaux marchés pour assurer l'accumulation de capital afin de compenser la tendance à la baisse du taux général de profit. Il a besoin d'accumuler du capital (de la richesse) pour pouvoir le réinvestir et faire de nouveaux profits.

    Lorsque le capital peine à faire suffisamment de profit, la richesse productive (le capital) s'accumule, se dévalue et le système entre en crise. Pour éviter la crise, le capitalisme a besoin d'une croissance constante, de marchés en expansion et d'une demande suffisante.

    Et cela signifie jeter les bases politiques et législatives pour faciliter cela. En Inde, par exemple, les trois lois agricoles de 2020, désormais abrogées, auraient fourni d'énormes opportunités d'investissement pour des sociétés comme BlackRock. Ces trois lois – l'impérialisme en tout sauf le nom – représentaient une capitulation devant les besoins des agro-industries et des gestionnaires d'actifs étrangers qui ont besoin d'accéder aux terres agricoles de l'Inde.

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  75. Les lois auraient sonné le glas néolibéral de la souveraineté alimentaire de l'Inde, compromis sa sécurité alimentaire et détruit des dizaines de millions de moyens de subsistance. Mais ce qui compte pour les entreprises mondiales d'agrocapital et d'investissement, c'est de faciliter les profits et de maximiser les retours sur investissement.

    Cela a été une force motrice clé du système alimentaire moderne qui voit environ un milliard de personnes souffrir de malnutrition dans un monde d'abondance alimentaire. Ce n'est pas par accident mais par dessein - inhérent à un système qui privilégie le profit des entreprises par rapport aux besoins humains.

    Le secteur moderne de l'agritech / agro-industrie utilise des notions selon lesquelles celui-ci et ses produits sont essentiels pour «nourrir le monde» en employant une «technologie étonnante» dans une tentative de recherche de légitimité. Mais la réalité est un système alimentaire mondialisé intrinsèquement injuste, des agriculteurs contraints de quitter l'agriculture ou piégés sur des tapis roulants de produits exclusifs travaillant pour les chaînes d'approvisionnement des entreprises et le public nourri d'OGM, de produits plus ultra-transformés et d'aliments conçus en laboratoire.

    Un système qui facilite « aller loin et aller à la plage » sert bien les intérêts de l'élite. Pour de vastes pans de l'humanité, cependant, une guerre économique leur est menée chaque jour grâce à un rocher aux arêtes dures.

    *

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    L'auteur renommé Colin Todhunter est spécialisé dans le développement, l'alimentation et l'agriculture. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG) à Montréal.

    https://www.globalresearch.ca/hard-edged-rock-waging-economic-warfare-humanity/5805466

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  76. Néonicotinoïdes et oiseaux des champs : des picogrammes dans des microlitres


    13 Mars 2023
    André Heitz*


    Une équipe de chercheurs que nous relierons ici à la Zone Atelier Plaine et Val de Sèvre (Chizé) – Elva Fuentes, Agathe Gaffard, Anaïs Rodrigues, Maurice Millet, Vincent Bretagnolle, Jérôme Moreau et Karine Monceau – a publié dans Chemosphere « Neonicotinoids: Still present in farmland birds despite their ban » (néonicotinoïdes : toujours présents chez les oiseaux des champs malgré leur interdiction).

    L'historique de cet article est plutôt étonnant : il a été reçu le 3 janvier 2023, révisé le 5 février 2023, accepté le 6 février 2023, mis en ligne le 10 février 2023.

    C'est de la publication Speedy Gonzales ou Road Runner !

    Résumé

    Voici, comme d'habitude, pour ne rien perdre de l'essentiel de la pensée des auteurs, voici le résumé (découpé pour faciliter la lecture) :

    « Les néonicotinoïdes (néonics) sont les insecticides les plus utilisés dans le monde et sont considérés comme présentant un faible risque pour les organismes non ciblés tels que les vertébrés. En outre, ils seraient [reported to be] rapidement excrétés et métabolisés, ce qui réduit leur toxicité potentielle. Néanmoins, les preuves croissantes des effets négatifs des néonics sur les espèces d'oiseaux des champs soulèvent des questions sur la nature prétendument inoffensive de ces pesticides.

    Nous avons tenté de rechercher des résidus de pesticides chez des espèces de différents niveaux trophiques et à différents stades de vie, en utilisant plusieurs programmes de surveillance des oiseaux sur une plate-forme de recherche socio-écologique à long terme (LTSER).

    Trois passereaux – le merle (Turdus merula), le bruant zizi (Emberiza cirlus) et le rossignol (Luscinia megarhynchos) – qui se nourrissent de graines et d'invertébrés ont été suivis pendant leur période de reproduction, et la perdrix grise (Perdix perdix) qui se nourrit de graines a été suivie pendant sa période d'hivernage. Nous avons également suivi les poussins d'un prédateur ultime, le busard de Montagu (Circus pygargus), qui se nourrit principalement de campagnols communs mais aussi d'insectes.

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  77. Nous avons constaté que les échantillons de sang des oiseaux montraient la présence de résidus de cinq néonics : trois interdits depuis 2018 en France – la clothianidine, le thiaclopride et le thiaméthoxame – et deux – le dinotéfurane et le nitenpyram – utilisés uniquement à des fins vétérinaires.

    Si aucun de ces néonics n'a été détecté chez les merles, tous étaient présents chez les perdrix grises. La clothianidine a été détectée chez toutes les espèces, à l'exception des merles.

    Les concentrations des trois néonics interdits étaient similaires ou supérieures aux concentrations trouvées chez les oiseaux contrôlés ailleurs avant l'interdiction. Ces résultats soulèvent des questions sur la persistance des néonics dans l'environnement et le mode d'exposition de la faune sauvage.

    De futures recherches sur les effets sublétaux de ces néonics sur les traits de l'histoire de vie de ces oiseaux de milieux agricoles pourraient aider [may help] à mieux comprendre les effets de l'exposition des populations d'oiseaux à ces insecticides, ainsi que les effets conséquents sur la santé humaine. »

    Ça pue le militantisme !

    Dès le titre !

    L'interdiction des néonicotinoïdes en agriculture a une chronologie plutôt complexe en France et dans l'Union Européenne (ils restent autorisés et utilisés ailleurs). On peut cependant admettre qu'ils ont légalement disparu du paysage en France au 1er septembre 2018. Qui – de raisonnable – pourrait s'étonner de la présence de résidus dans l'écosystème quelque deux, trois ou quatre années après ?

    Dès l'introduction, les auteurs se font marchands de doute. « Les néonicotinoïdes (néonics) […] sont considérés... », alors que leur excellent profil s'agissant des vertébrés fait consensus... au point que l'imidaclopride est utilisée à forte dose pour l'anti-puçage de nos animaux de compagnie.

    De même, « ils seraient [reported to be] rapidement excrétés et métabolisés ». Ils seraient également d'une nature « prétendument inoffensive... ».

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  78. C'est de la science bruits de couloirs !

    Que penser aussi de ce titre fort sélectif quand les auteurs rapportent la présence de résidus, non seulement d'insecticides anciennement agricoles, mais aussi de médicaments vétérinaires ?

    La réponse est assez simple : les techniques d'identification sont maintenant tellement sensibles que l'on trouve à peu près tout dans tout (à condition de chercher). Ainsi, en mars 2013, grâce à 60 millions de Consommateurs, les médias ont pu faire du chiffre de vente et d'audience parce qu'on avait trouvé des traces de pesticides et de médicaments dans des eaux minérales.

    Nous supputons...

    Le résumé ne s'éternise pas sur les médicaments vétérinaires dinotéfurane et nitenpyram... Ils ne sont pas dans le collimateur du militantisme anti-néonicotinoïdes.

    Du reste, on peut se demander pourquoi ils ont été inclus dans l'étude, et pas l'acétamipride ni l'imidaclopride, l'insecticide agricole qui fut le plus largement utilisé. Selon les explications des auteurs, « ces composés n'étaient pas détectables avec la méthode multi-résidus utilisée dans cette étude ». Le choix de la méthode aurait donc été malheureux...

    Pourtant, l'acétamipride et l'imidaclopride avaient été détectés dans Fritsch et al., l'étude précédente sur les poils de petits mammifères.

    Les auteurs de la nouvelle étude se sont du reste empressés d'ajouter :

    « Cependant, connaissant le contexte historique de la zone d'étude et les résultats des études menées dans la même zone avant l'interdiction des néonics [...], si le titrage avait été possible, nous nous serions attendus à trouver de grandes quantités d'imidaclopride dans le sang des oiseaux et probablement aucune ou de très faibles concentrations d'acétamipride. »

    C'est de la science au doigt mouillé.

    Une conclusion délirante

    Les auteurs ne s'interrogent donc pas plus avant dans leur résumé sur la présence de ces médicaments vétérinaires dans le sang de certains oiseaux ; ils se lancent cependant dans des suppositions dans le texte (notamment des « contaminations » dans les fermes d'élevage des perdrix) . Ni sur l'absence de traces de néonicotinoïdes chez les merles.

    Le résumé – le seul élément qui sera, peut-être, lu par les prêcheurs d'apocalypse (l'article est derrière un péage, sauf pour quelques extraits) – est aussi très vague sur les résultats. Aucune indication quantitative, ni sur les teneurs observées, ni sur le nombre d'oiseaux « contaminés ».

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  79. « La clothianidine a été détectée chez toutes les espèces, à l'exception des merles », écrivent-ils ? Chez trois busards de Montagu sur 55 (5 % des effectifs), du reste à des doses très élevées, huit perdrix sur 31 de l'hiver 2021-2022 (26 %), mais aucune sur les 23 piégées lors de l'hiver précédent. Et le 100 % de bruants et de rossignols « contaminés » au thiaclopride le sont pour des teneurs inférieures à la limite de quantification.

    Mais les auteurs ne se posent pas de questions sur la pertinence de leurs résultats. Non, pour eux, les questions sont la persistance dans l'environnement et le mode d'exposition, ici des oiseaux.

    Il y a pourtant mieux : une étude scientifique se conclut généralement par une suggestion d'entreprendre de nouvelles études.

    Ici, bien que la question n'ait visiblement pas été abordée dans l'étude, ce serait sur les « effets sublétaux de ces néonics »...

    ...Et même sur les « effets conséquents sur la santé humaine ».

    On ne se refuse rien dans la recherche militante...

    « Tout est poison, rien n'est poison, c'est la dose qui fait le poison » (Paracelse)

    Les auteurs rapportent leurs résultats dans une curieuse unité : des picogrammes par microlitre de sang. Faisons court : c'est (aussi) des microgrammes par litre (et, en gros, un tiers de gramme dans une piscine olympique de 3.000 mètres cubes).

    Pour la clothianidine, par exemple, les concentrations moyennes observées varient de 0,05 microgramme par litre (µg/L) chez... deux rossignols à 951,60 µg/L chez... trois perdrix.

    Selon le site canadien SagE Pesticides, « [l]a clothianidine est pratiquement non toxique chez le colin de Virginie (DL50 supérieure à 2 000 mg/kg p.c.) » (la DL50 est la dose qui tue 50 % des animaux dans un test de laboratoire). Nous ne parlons certes pas de la même chose (effets sublétaux et dose létale), pas de la même matrice (sang dans un cas, corps entier dans l'autre), ni des mêmes espèces. Mais nous sommes dans des rapports de 1 à 4 millions et de 1 à 2.000, respectivement.

    À ces doses-là, et avec un brin d'ironie, on peut évoquer des effets homéopathiques...

    https://seppi.over-blog.com/2023/03/neonicotinoides-et-oiseaux-des-champs-des-picogrammes-dans-des-microlitres.html

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  80. Substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) : Oh Canada !


    13 Mars 2023
    Susan Goldhaber*


    Ma note : Nous voyons se dérouler en ce moment, en France, une grosse campagne contre les « polluants éternels ». Petit aperçu de ce qui se passe de l'autre côté de la grande mare.

    Le 11 février 2023, Santé Canada a proposé des recommandations pour les PFAS dans l'eau potable qui sont 50.000 à 300.000 fois plus élevées que les avis sanitaires de l'EPA. Cet article se penche sur cette question et sur une autre question importante, la classification par l'EPA des PFAS comme substances dangereuses.

    Les avis sanitaires de l'EPA

    En août 2022, j'avais écrit « Pulling Back the Curtain on EPA's PFAS Health Advisories » pour examiner les avis sanitaires actualisés de l'EPA de 0,004 parties par trillion [mille milliards] (ppt) pour le PFOA et 0,02 ppt pour le PFOS. Les avis sanitaires sont des conseils, et non des règlements, sur les niveaux acceptables dans l'eau potable. Ces niveaux sont des milliers de fois inférieurs aux avis sanitaires de l'EPA de 2016, qui sont de 70 ppt pour les deux produits chimiques – si bas qu'ils ne sont même pas mesurables dans l'eau potable et qu'ils sont fondés sur une méthodologie scientifique défectueuse.

    Plusieurs autres pays et agences ont récemment proposé des niveaux de sécurité pour les PFAS dans l'eau potable bien plus élevés que ceux de l'EPA.

    La semaine dernière, le Canada a proposé des directives pour la qualité de l'eau potable de 200 ppt pour le PFOA et 600 ppt pour le PFOS, soit 50.000 et 300.000 fois plus que les avis sanitaires de l'EPA ! Ces recommandations sont mesurables, pratiques et fondées sur des études animales, et non humaines, ce que l'EPA a utilisé comme base pour ses avis sanitaires. L'objectif du Canada est de remplacer ces directives par une directive unique de 30 ppt pour la somme des PFAS totaux détectés dans l'eau potable.

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  81. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a proposé en septembre 2022 des valeurs pour l'eau potable de 100 ppt pour le PFOA et le PFOS et de 500 ppt pour les PFAS totaux. Ces valeurs sont 25.000 et 5.000 fois supérieures aux avis sanitaires de l'EPA. L'OMS a examiné en détail les données relatives à la santé et à l'exposition et a conclu qu'il existait des incohérences et des incertitudes entre les valeurs sanitaires et les valeurs « pratiques » proposées pour l'eau potable.

    Certains États adoptent les conseils de l'EPA en tant que règles, comme l'Alaska, le Colorado, le Connecticut, le Delaware, le Nouveau-Mexique et l'Ohio qui ont adopté les avis sanitaires de l'EPA de 2016 de 70 ppt pour leurs limites pour le PFOA et le PFOS.

    Eau potable sûre

    L'EPA ne dispose actuellement d'aucune réglementation sur l'eau potable pour le PFOA ou le PFOS. Elle avait prévu la publication de son projet de règlement pour décembre 2022, mais cela a été reprogrammé pour mars 2023.

    En vertu du Safe Drinking Water Act (loi sur la sécurité de l'eau potable), lorsque l'EPA établit une réglementation pour un contaminant dans l'eau potable, elle doit d'abord fixer un objectif sanitaire fondé sur le risque pour les populations sensibles – le Maximum Contaminant Level Goal (MCLG). Elle fixe ensuite une limite légale, le Maximum Contaminant Level (MCL), aussi proche du MCLG que possible, en tenant compte des coûts, des méthodes d'analyse et des technologies de traitement. L'EPA doit également réaliser une analyse d'impact de la réglementation (RIA – Regulatory Impact Analysis), montrant que les avantages dépassent les coûts.

    Pour la plupart des produits chimiques, l'EPA fixe le MCLG au même niveau que l'avis sanitaire (si celui-ci est disponible). Pour le PFOA et les PFAS, l'EPA pourrait fixer le MCLG au niveau de l'avis sanitaire et la MCL au seuil de détection (4 ppt). Cependant, les coûts de traitement seraient énormes à ce niveau et, tout aussi important, les avantages seraient pratiquement inexistants.

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  82. Pour estimer le RIA, l'EPA utilise des modèles permettant de déterminer le nombre de décès ou de maladies qui seront évités grâce à la réglementation proposée. Le type de maladie évitée est fondé sur le critère critique utilisé pour fixer son objectif sanitaire (le MCLG). Pour le PFOA et les PFAS, ce critère critique est une diminution des niveaux d'anticorps après les vaccinations contre la diphtérie et le tétanos. L'étude (réalisée dans les îles Féroé, un groupe d'îles appartenant au Danemark) n'a pas montré que les PFAS étaient à l'origine de la diminution des taux d'anticorps ou d'une quelconque augmentation de la diphtérie ou du tétanos sur les îles. L'étude a suggéré une association entre les PFAS et la diminution des niveaux d'anticorps. Le Danemark connaît rarement un cas de l'une ou l'autre maladie ; les États-Unis ont enregistré en moyenne moins d'un cas de diphtérie par an au cours des 40 dernières années, et le tétanos est également très rare.

    Si l'EPA fixe les MCLG sur la base de ses avis sanitaires révisés, elle devra conclure que les bénéfices sont nuls, une conclusion peu probable ! L'autre option de l'EPA est de fixer le MCLG à une valeur plus élevée et plus réaliste, mais comment expliquera-t-elle qu'il s'agit d'une valeur basée uniquement sur la santé ?

    Les PFAS en tant que substances dangereuses

    En avril 2022, j'ai écrit « PFAS : Fear and Misinformation Runs Wild », qui traite de l'intention de l'EPA de classer les PFAS comme des substances dangereuses en vertu de la « loi Superfund » [1]. Au début de 2021, l'EPA a publié un avis avancé de proposition de réglementation (ANPRM – Advanced Notice of Proposed Rulemaking) indiquant qu'elle a le pouvoir, en vertu de cette loi, de répondre aux rejets dans l'environnement de toute substance dangereuse « qui peut présenter un danger imminent et important pour la santé et le bien-être du public ». [c'est nous qui soulignons]

    L'EPA n'a jamais tenté auparavant de répertorier comme dangereuses des substances qui ne figurent pas dans d'autres lois environnementales. L'EPA a proposé de le faire pour les PFAS selon son interprétation de l'expression « peut présenter », indiquant que le Congrès n'exige pas la certitude que la substance présente un danger substantiel ou la preuve d'un dommage réel. Une fois qu'une substance est désignée comme dangereuse, cela a de vastes répercussions sur l'économie américaine.

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  83. En septembre 2022, l'EPA a proposé de désigner deux PFAS, l'acide perfluorooctanoïque (PFOA) et l'acide perfluoroctanesulfonique (PFOS), comme des substances dangereuses. Cette mesure aurait un impact et des effets économiques importants sur 21 secteurs, dont les mousses anti-incendie, les dispositifs médicaux, le traitement des eaux usées et même les stations de lavage de voitures. [2]

    Lorsque le Bureau de la Gestion et du Budget (OMB) a initialement examiné la règle proposée par l'EPA, il l'a classée dans la catégorie « autre importance », ce qui signifie qu'elle devait avoir des coûts ou des avantages inférieurs à 100 millions de dollars par an. Après plusieurs commentaires, dont celui de la Chambre de Commerce qui estimait que la règle aurait un impact sur les coûts de plus de 700 millions de dollars par an, l'OMB a modifié sa décision initiale et a déclaré que l'EPA devrait réaliser une RIA. La RIA devra justifier et expliquer que la désignation est la manière la moins contraignante et la plus rentable d'atteindre les objectifs de l'EPA. Une RIA n'a pas encore été publiée.

    Le Canada et l'OMS ont tous deux proposé des lignes directrices pour l'eau potable concernant les PFAS à des niveaux nettement plus élevés, mais qui, selon eux, restent aussi sûrs que ceux de notre EPA. Ils suivent l'exemple d'autres pays, dont l'Australie et le Royaume-Uni, qui ont fixé des niveaux à 100 ppt et plus. L'EPA verra-t-elle la lumière rouge clignotante et comprendra-t-elle les impacts économiques importants sans avantage correspondant pour la santé dans sa désignation des PFAS comme substances dangereuses ?

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  84. ______________

    [1] Officiellement, Comprehensive Environmental, Compensation, and Liability Act (CERCLA), loi globale sur l'environnement, l'indemnisation et la responsabilité.

    [2] Une liste complète comprendrait : les exploitants d'aéronefs ; les fabricants de tapis ; les laveurs de voitures ; la fabrication de produits chimiques ; les services d'électrodéposition du chrome, d'anodisation et de gravure ; les fabricants de revêtements, de peintures et de vernis ; les fabricants de mousse pour la lutte contre l'incendie ; les décharges ; les dispositifs médicaux ; les services d'incendie municipaux et les centres de formation à la lutte contre l'incendie ; les usines de papier ; les pesticides et les insecticides ; la fabrication de produits du pétrole et du charbon ; les raffineries de pétrole et terminaux ; la fabrication de films photographiques ; les fabricants de produits de polissage, de cire et de nettoyage ; les fabricants de polymères ; les imprimeries où les encres sont utilisées en photolithographie ; les usines de textiles (textiles et rembourrage) ; les services de gestion des déchets et d'assainissement ; les usines de traitement des eaux usées.

    * Susan Goldhaber, M.P.H., est une écotoxicologue qui a plus de 40 ans d'expérience dans des agences fédérales et d'État ainsi que dans le secteur privé. Elle s'intéresse particulièrement aux produits chimiques présents dans l'eau potable, l'air et les déchets dangereux. Elle se concentre actuellement sur la traduction des données scientifiques en informations utilisables par le public.

    Source : Oh Canada! | American Council on Science and Health (acsh.org)

    https://seppi.over-blog.com/2023/03/substances-per-et-polyfluoroalkylees-pfas-oh-canada.html

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  85. Le maire de La Haye menace de VIOLENCE les agriculteurs néerlandais qui manifestent pour qu'ils mettent fin à leurs blocages et à leurs caravanes de tracteurs


    Dimanche 12 mars 2023
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Jan van Zanen, maire de La Haye aux Pays-Bas, menace de violence contre les manifestants qui refusent de cesser de dénoncer la destruction de l'agriculture néerlandaise.

    À moins que les agriculteurs ne retirent tous leurs tracteurs et blocus, van Zanen dit qu'il prévoit d'autoriser l'utilisation d'équipements militaires pour tout retirer par la force le 11 mars. C'est la date à laquelle les militants pour le climat et les agriculteurs doivent manifester dans la ville de Zuid-Holland. .

    "Je ne vais pas exclure la possibilité que des équipements de défense soient déployés", a menacé van Zanen. "C'est disponible si nécessaire."

    Van Zanen a en outre demandé aux forces de police d'ailleurs dans le pays de fournir une aide supplémentaire si nécessaire pour réprimer les manifestations qui s'opposent à l'assaut du gouvernement néerlandais sur l'azote et d'autres intrants agricoles naturels.

    "Nous ne pouvons pas gérer cela seuls", s'est plaint van Zanen à De Telegraaf. "Aussi pour s'assurer que les manifestations sont sûres."

    (En relation: Le gouvernement néerlandais menace d'utiliser des armes à feu pour intimider les agriculteurs de leurs propres terres.)

    Les mondialistes réussiront-ils à détruire l'agriculture traditionnelle et à forcer les gens à manger des insectes ?
    On s'attend à ce que plus de 100 000 personnes se présentent pour manifester au Zuiderpark à La Haye le 11 mars. C'est ce que l'organisation d'agriculteurs Farmers Defence Force (FDF) espère qu'il se produira, de toute façon.

    Avec la nouvelle menace de van Zanen, certaines personnes pourraient être dissuadées de se présenter, mais j'espère qu'elles reconnaissent que le nombre a du pouvoir, indépendamment de ce que le gouvernement a prévu en réponse.

    Au cas où vous ne le sauriez pas, les Pays-Bas sont un pays centré sur l'agriculture avec une forte histoire de production à haut rendement. Ce que les mondialistes qui contrôlent l'Union européenne veulent faire, c'est détruire tout cela pour arrêter le « réchauffement climatique », prétendent-ils.

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  86. "Le maire van Zanen semble suivre l'approche tyrannique du Premier ministre canadien Justin Trudeau pour écraser les manifestations", a déclaré Marc Morano de Climate Depot.

    "Notre système agricole à haut rendement s'effondre intentionnellement pour créer des pénuries alimentaires et un chaos d'origine humaine, et la capacité de manger de la viande est interdite pour nous obliger à manger de la fausse viande" cultivée en laboratoire "et à manger des insectes. Les pénuries alimentaires causées artificiellement créeront une demande pour la consommation d'insectes. Et nos meilleurs utilisent nos enfants comme de petits ministres de la propagande triés sur le volet pour promouvoir la consommation d'insectes et «harceler» les adultes pour qu'ils se conforment à l'ordre du jour.

    Le jour de l'événement, les militants pour le climat devraient bloquer l'autoroute A12 près de La Haye pour faire entendre leur voix. Pendant ce temps, la construction de tentes sera également en cours pour la course de semi-marathon City-Pier-City, qui est prévue le lendemain au départ du Malieveld.

    À l'heure actuelle, van Zanen dit qu'il n'envisage pas d'interdire l'une des manifestations prévues pour le week-end. Il a qualifié cela de «grande droite», ce qui suggère qu'il est au moins légèrement plus ouvert à la liberté que Trudeau au Canada.

    Van Zanen se considère comme "radicalement neutre" malgré ces dernières menaces. Même ainsi, "bloquer une route indéfiniment avec des personnes ou du matériel n'est pas une manière acceptable de manifester, mais un blocus", a-t-il déclaré.

    "Je pense que c'est une perturbation de l'ordre public."

    Le plan est d'éliminer progressivement l'agriculture aux Pays-Bas sous prétexte de lutter contre le « changement climatique », pour la remplacer par des producteurs à grande échelle d'insectes et de tout ce que les mondialistes considèrent comme une « nourriture » appropriée pour les masses.

    "Si vous voulez manger des insectes cultivés en laboratoire, cela devrait être votre choix", déclare Morano. "Mais, l'agenda climatique / l'objectif de Great Reset est d'effondrer l'agriculture moderne à haut rendement et la production de viande pour atteindre les objectifs climatiques nets zéro."

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  87. Plus d'histoires comme celle-ci peuvent être trouvées sur Violence.news.

    Les sources de cet article incluent :

    ClimateDepot.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-03-12-hague-threatens-dutch-farmers-violence-blockades-protests.html

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  88. Que se passera-t-il lorsque les banques feront faillite ? Ruées bancaires, renflouements internes et risque systémique


    Par Ellen Brown
    Recherche mondiale,
    11 mars 2023


    Les podcasts financiers ont récemment présenté des titres inquiétants tels que « Votre banque peut légalement saisir votre argent » et « Les banques peuvent voler votre argent ? » Voici comment! Il s'agit de "bail-ins": la disposition de la loi Dodd-Frank de 2010 permettant aux institutions financières d'importance systémique (SIFI, essentiellement les plus grandes banques) de renflouer ou d'exproprier l'argent de leurs créanciers en cas d'insolvabilité. Le problème est que les déposants sont qualifiés de « créanciers ». Alors, quel est le risque pour votre compte de dépôt ?

    La partie I de cet article en deux parties passera en revue la question du renflouement interne.

    La partie II examinera le risque lié aux produits dérivés qui pourrait déclencher la prochaine crise financière mondiale.

    Des renflouements aux renflouements
    Le Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act de 2010 stipule dans son préambule qu'il « protégera le contribuable américain en mettant fin aux renflouements ». Mais il le fait en vertu du titre II en imposant les pertes des sociétés financières insolvables à leurs actionnaires ordinaires et privilégiés, créanciers et autres créanciers non garantis, par le biais d'un plan de «résolution ordonnée» connu sous le nom de «bail-in».

    Le but d'une résolution ordonnée en vertu de la Loi n'est pas de rendre les déposants et les autres créanciers entiers. Il s'agit d'empêcher une résolution désordonnée à l'échelle du système du type de celle qui a suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. En vertu des anciennes règles de liquidation, une banque insolvable était en fait «liquidée» - ses actifs étaient vendus pour rembourser les déposants et les créanciers.

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  89. En mai 2022, selon les données les plus récentes de la Banque des règlements internationaux (BRI), l'encours notionnel total des contrats sur le marché des dérivés était estimé à 600 000 milliards de dollars ; et le total est souvent estimé à plus d'un quadrillion de dollars. Personne ne le sait avec certitude, car de nombreux produits dérivés sont «de gré à gré» (non négociés en bourse). Dans tous les cas, il s'agit d'une bulle de taille inquiétante, et les experts préviennent qu'elle est sur le point d'éclater . En tête de liste des banques américaines de produits dérivés figurent JP Morgan Chase (54 300 milliards de dollars), Goldman Sachs (51 000 milliards de dollars), Citibank (46 000 milliards de dollars), Bank of America (21 600 milliards de dollars) et Wells Fargo (12 200 milliards de dollars). Une liste complète est ici .

    La FDIC et la divulgation
    Le 9 novembre 2022, la FDIC a organisé une webdiffusion de 3,5 heures sur le processus de renflouement interne, entre autres sujets. Dans un clip sonnant l'alarme dans les médias alternatifs, Donald Kohn, ancien vice-président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, a déclaré : « … il est important que les gens comprennent qu'ils peuvent être renfloués. Mais vous ne voulez pas un énorme courir sur l'institution. Mais ils vont être..."

    Richard J. Herring, co-directeur du Wharton Financial Institutions Center a déclaré : « Je pense que votre stratégie devrait être de divulguer autant que possible aux personnes qui ont professionnellement besoin d'en savoir plus… »

    Gary Cohn, ancien directeur du Conseil économique national, a déclaré : « Je pense presque que vous effrayerez le public si vous publiez cela – du genre : 'Pourquoi me disent-ils cela ? Dois-je m'inquiéter pour ma banque ? … Je pense que vous devez penser aux conséquences imprévues de la prise d'un public qui a plus confiance et confiance dans le système bancaire que peut-être les gens dans cette salle … nous voulons qu'ils aient confiance et confiance dans le système bancaire. Ils savent que l'assurance FDIC est là, ils savent que ça marche, ils y mettent leur argent, ils en retirent leur argent… »

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  90. Cela a été suivi de quelques rires, que les critiques ont interprétés comme une agence cynique avertissant les riches tout en laissant les petits investisseurs assumer les pertes, semblables aux appels téléphoniques aux privilégiés avant le krach boursier de 1929. Mais les clips doivent être pris dans leur contexte. Voici toute cette section (extraite de la transcription de la vidéo commençant à 1 h 15 min) :

    SUSAN BAKER (Division of Complex Institution Supervision and Resolution): … Donc, ce à quoi nous voulons penser aujourd'hui, c'est: "Sur quoi devrions-nous être transparents maintenant qui aiderait à améliorer la confiance dans le cas où nous serions appelés à utiliser nos autorités du titre II ?"…

    RICHARD J. HERRING (co-directeur, The Wharton Financial Institutions Center et professeur de finance, The Wharton School, Université de Pennsylvanie) : Je pense que votre stratégie devrait être de divulguer autant que possible aux personnes qui ont professionnellement besoin d'en savoir plus sur cela, et cela inclurait certainement les agences de notation et les personnes au sein des banques qui sont responsables de ces jugements, et qui ont simplement un endroit accessible au public où les gens peuvent aller s'ils ont besoin d'en savoir plus ; parce que nous avons affaire à une société où les gens obtiennent leurs informations dans des tweets. Je pense qu'il n'y a tout simplement pas de patience pour passer par la planification élaborée et minutieuse qui s'est déroulée. Il devrait être accessible quand les gens ont besoin de savoir, mais je ne pense pas que vous ayez beaucoup d'espoir d'atteindre un public qui n'a pas un besoin professionnel de savoir.

    MEG E. TAHYAR (associée et co-responsable des institutions financières, Davis Polk LLP) : … Je pense qu'il y a plus à dire au public … d'une manière qui n'effraie pas les gens. Je veux dire… Il y a une question de timing, n'est-ce pas ? Nous sommes à un moment délicat maintenant, donc s'il s'éteint demain, cela pourrait avoir un impact différent que si… il s'éteint alors que nous sortons de la récession. Mais je suis très attaché à la transparence. Je pense que la transparence mène à la responsabilité.

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  91. Les grandes banques commencent à s'effondrer alors que les experts financiers avertissent que d'autres retombées sont à venir


    dimanche 12 mars 2023
    par : JD Heyes


    (Natural News) Le système financier mondial est au bord de l'effondrement depuis quelques années maintenant, grâce à la stupidité des blocages et des fermetures d'entreprises pendant la pandémie de COVID-19. Mais maintenant, le système est vraiment en difficulté, car d'autres facteurs comme la guerre, l'inflation et les problèmes persistants de la chaîne d'approvisionnement exercent encore plus de pression sur des institutions financières déjà faibles.

    Mercredi après-midi, la société holding de Silvergate Bank, un acteur important dans le monde des crypto-monnaies, a annoncé son intention de mettre fin à ses opérations et de liquider, a rapporté Barron's cette semaine, notant que le géant financier autrefois solide est en route vers la poubelle. de l'histoire.

    "La société holding, Silvergate Capital SI -16,20% (ticker: SI), a déclaré dans un communiqué de presse mercredi après-midi que son plan de liquidation comprend le remboursement intégral de tous les dépôts et que la plupart des services liés aux dépôts resteront disponibles pendant le processus de fermeture vers le bas », a ajouté le point de vente.

    Selon le communiqué :

    À la lumière des développements récents du secteur et de la réglementation, Silvergate estime qu'une réduction ordonnée des opérations de la Banque et une liquidation volontaire de la Banque constituent la meilleure voie à suivre. Le plan de liquidation et de liquidation de la Banque prévoit le remboursement intégral de tous les dépôts. La Société étudie également la meilleure façon de résoudre les réclamations et de préserver la valeur résiduelle de ses actifs, y compris sa technologie exclusive et ses actifs fiscaux.

    Dans le cadre de ce qui précède : Centerview Partners LLC agit en tant que conseiller financier, Cravath, Swaine & Moore LLP agit en tant que conseiller juridique et Strategic Risk Associates fournit une assistance à la gestion du projet de transition.

    En outre, Silvergate Bank a pris la décision d'interrompre le Silvergate Exchange Network (SEN), ce qu'elle a annoncé le 3 mars 2023 sur son site Web public. Tous les autres services liés aux dépôts demeurent opérationnels pendant que la Société poursuit le processus de liquidation. Les clients seront informés s'il y a d'autres changements.

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  92. Pendant ce temps, la Silicon Valley Bank s'est également effondrée, comme l'a rapporté CNN vendredi, notant : "Silicon Valley Bank s'est effondrée vendredi matin après 48 heures stupéfiantes au cours desquelles sa crise des capitaux a fait craindre un effondrement dans le secteur bancaire".

    Selon une analyse de la situation par la société de renseignement privée Forward Observer : « SVB a été contraint de prendre des mesures d'urgence pour lever des capitaux et éviter l'insolvabilité, provoquant une panique bancaire alors que les sociétés de capital-risque ont retiré leur argent de la banque. On ne sait pas si cela mène à un autre "moment Lehman" en 2008, cependant, cela fait suite à l'échec de Silvergate, une institution bancaire liée à la cryptographie, et avant cela, l'échec de plusieurs milliards de dollars de l'échange de crypto FTX. .

    "Je m'attends à ce que ces secousses du système financier américain se poursuivent alors que la Fed retire des liquidités du système financier mondial. Nous entrons peut-être enfin dans la phase de "casser quelque chose" du cycle de hausse des taux de la Fed qui provoque une contagion à l'échelle du système", a ajouté l'analyste dans une note d'abonné.

    Sources include:

    ForwardObserver.com
    CNN.com
    Barrons.com

    https://www.naturalnews.com/2023-03-12-big-banks-starting-to-collapse-financial-experts-warn-more-coming.html

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  93. «Généralement considéré comme sûr » : la preuve est dans le pudding


    12 Mars 2023
    Susan Goldhaber*


    Chaque fois que vous vous promenez dans les allées d'un magasin d'alimentation, vous subissez l'impact de l'une des réglementations fédérales les plus intéressantes, la règle GRAS (Generally Recognized as Safe – généralement reconnu comme sûr) de la FDA. Vous pourriez supposer que la FDA a testé chaque ingrédient de l'aliment, mais la règle GRAS permet à l'industrie alimentaire de mettre sur le marché un large éventail de substances sur la base de leur historique comme étant « généralement reconnues » comme sûres.

    La caféine, la cannelle ou la réglisse sont toutes des aliments ou des substances considérées comme GRAS. L'hélium, le peroxyde d'hydrogène ou le propane sont tous considérés comme des substances GRAS lorsqu'ils sont directement ajoutés aux aliments.

    Qu'est-ce que la « reconnaissance générale » de la sécurité ? Le commissaire de la FDA, lors des audiences de 1958 sur l'amendement relatif aux additifs alimentaires, l'a expliqué de la manière suivante :

    « Proof of the pudding is in the eating. »

    « La preuve du pudding est dans le fait de le manger. ».

    Il s'agit d'un état d'esprit réglementaire très différent de celui qui prévaut aujourd'hui.

    Contexte

    La fabrication de produits alimentaires est une industrie énorme, avec un revenu estimé à 764,5 milliards de dollars aux États-Unis en 2022. La règle GRAS est un exemple de réglementation ancienne (1958), qui permet au secteur privé de s'autoréguler ; autrement dit, l'industrie alimentaire a toute latitude pour ne pas se soumettre à des tests intensifs sur chaque substance présente dans ses produits. Bien que la réglementation ait subi de nombreuses modifications au fil du temps, les principes de base restent les mêmes : si une substance est considérée comme « généralement sûre », elle ne nécessite pas d'examen détaillé de la part de la FDA.

    Les aliments que nous consommons contiennent un large éventail de substances. Par exemple, une boîte de mélange à farce Stove Top contient les ingrédients suivants : farine de blé enrichie (farine de blé, niacine, fer réduit, thiamine, mononitrate (vitamine B1), riboflavine (vitamine B2), acide folique), sirop de maïs à haute teneur en fructose, oignons, contient moins de 2 % de protéines de soja hydrolysées, sel, glutamate monosodique, levure, huile de soja non estérifiée, poulet cuit, épice, céleri, persil, bouillon de poulet, ail, curcuma (couleur), arôme naturel, avec BHA, BHT et extrait de romarin comme conservateurs.

    La règle GRAS permet aux fabricants d'aliments ayant de nouveaux produits d'examiner tous les ingrédients et de voir lesquels sont déjà considérés comme GRAS (ceux-ci sont publiés dans le Federal Register). Ces substances ne doivent pas faire l'objet d'un examen par la FDA. Pour les autres ingrédients, le fabricant de produits alimentaires doit soit : 1) soumettre à la FDA des informations détaillées sur la substance, y compris la chimie, l'exposition du consommateur, la migration dans les aliments et les conditions d'utilisation, ou 2) soumettre à la FDA un avis expliquant pourquoi la substance doit être considérée comme GRAS, et si elle est approuvée par la FDA, elle peut être utilisée dans le produit alimentaire.

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  94. GRAS

    Les substances désignées GRAS sont regroupées en grandes catégories :

    - voir cadre sur site -

    Une substance désignée GRAS fait souvent l'objet de quantités spécifiques autorisées dans les aliments.

    Les substances peuvent être retirées de la liste GRAS si la FDA détermine, à partir de la post-commercialisation, qu'elles sont dangereuses. Les cyclamates ont été retirés en 1969 après avoir été signalés comme étant cancérigènes ; six agents aromatisants [1] ont été retirés en 2018 parce qu'ils ont provoqué des cancers chez les animaux de laboratoire.

    Voici quelques substances intéressantes désignées GRAS :

    Le peroxyde d'hydrogène est utilisé pour traiter une variété d'aliments, y compris le lait, pour une utilisation pendant le processus de fabrication du fromage, le petit-lait, les œufs secs, les tripes, le hareng et le vin ;

    L'hélium est utilisé dans les emballages alimentaires pour prévenir la détérioration et est autorisé à des niveaux qui ne dépassent pas les bons procédés de fabrication actuels ;

    La réglisse est autorisée dans les aliments cuits, les bonbons, les boissons alcoolisées, les boissons non alcoolisées, les gommes à mâcher, les herbes et les assaisonnements à des concentrations allant de 0,05 % dans les aliments cuits à 16 % dans les bonbons durs ;

    La caféine est GRAS lorsqu'elle est utilisée dans les boissons de type cola conformément aux bons procédés de fabrication.

    Évolution du GRAS

    Au fil du temps, il y a eu un désir de rendre la règle GRAS plus rigoureuse et transparente.

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    Bien que la réglementation alimentaire ait commencé en 1906 avec le Pure Food and Drug Act, la liste GRAS a débuté en 1958 avec l'amendement sur les additifs alimentaires. En 1958, la FDA considérait 180 substances comme étant GRAS, sans aucune transparence quant à la manière dont cela avait été déterminé. L'industrie alimentaire a considéré comme GRAS de nombreuses substances qui ne figuraient pas sur la liste de 1958 et a aussi écrit à la FDA pour lui demander un avis sur le statut GRAS de leur substance. L'avis de la FDA était disponible pour le seul demandeur – encore une fois, aucune transparence ici.

    En 1969, les « cyclamates » ont été retirés de la liste GRAS parce qu'ils avaient été signalés comme étant cancérigènes. Les cyclamates et la sécurité alimentaire en général ont suscité un grand tollé. Pour répondre à l'inquiétude du public concernant l'exposition à des ingrédients dangereux, le président Nixon a ordonné un examen approfondi de la règle GRAS, ce qui a abouti à la formation en 1972 du Select Committee on GRAS Substances (SCOGS), formé de consultants scientifiques engagés pour examiner et évaluer chacune des substances GRAS. En 1982, le SCOGS avait soumis des avis sur les aspects sanitaires de plus de 400 substances. [2]

    La FDA a examiné les avis du SCOGS et l'industrie a pu soumettre une « pétition d'affirmation du GRAS » pour les substances qu'elle souhaitait voir désignées GRAS. Avec l'accord de la FDA, elles ont été ajoutées à la liste GRAS. En 1997, la FDA a modifié la procédure en faisant peser la charge de la preuve de la sécurité sur les fabricants de produits alimentaires. À la fin de l'année 2006, 193 de ces « avis GRAS » ont été déposés, et la FDA a répondu, en moyenne, dans un délai de 162 jours.

    En 2016, la FDA a publié une réglementation clarifiant le processus de notification GRAS, notamment la procédure. La règle spécifiait que pour qu'une substance soit considérée comme GRAS, il devait y avoir :

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  95. Une connaissance commune dans toute la communauté scientifique que la substance n'est pas nocive dans les conditions de son utilisation prévue, basée soit sur une procédure scientifique, soit sur l'utilisation commune de la substance avant 1958 ; et

    Les procédures scientifiques devaient rapporter des données scientifiques acceptées, qui sont généralement publiées, et qui peuvent être corroborées par des données scientifiques non publiées.

    Tensions actuelles avec le GRAS

    La règle GRAS, très limitée à l'origine, a évolué pour devenir plus rigoureuse mais offre toujours à l'industrie alimentaire un haut degré de liberté, créant des frictions avec les groupes de défense des consommateurs et des citoyens.

    La principale critique, comme le souligne Consumer Reports, est que la règle GRAS met en danger les consommateurs en permettant aux fabricants de produits alimentaires de contourner des contrôles de sécurité cruciaux. Ces groupes estiment que l'industrie alimentaire désigne de plus en plus d'additifs alimentaires comme GRAS sans effectuer de tests scientifiques suffisants et sans en avertir la FDA.

    En outre, on s'inquiète du fait que la désignation GRAS de substances, telles que le sirop de maïs à haute teneur en fructose et le sucre de maïs, n'informe pas les consommateurs de la valeur nutritionnelle de ces substances. Les consommateurs peuvent croire à tort que la désignation GRAS est un « sceau d'approbation » de la FDA concernant la valeur nutritionnelle de ces substances.

    Bien que certaines critiques de la règle GRAS soient valables, cette règle a très bien fonctionné pendant plus de 50 ans. Elle a permis aux fabricants d'aliments de développer de nouveaux produits alimentaires sans avoir à se soumettre à un long processus réglementaire pour les ingrédients déjà connus comme sûrs. Agir autrement aurait rapidement submergé les ressources de la FDA et étouffé l'innovation alimentaire. Il en résulterait une augmentation du coût des aliments et peut-être une diminution du nombre de nouveaux produits, les fabricants décidant qu'il ne vaut pas la peine de consacrer du temps et de l'argent à un long examen par la FDA.

    C'est un défi car l'industrie alimentaire évolue rapidement en fonction de l'évolution des désirs et des goûts des consommateurs. À mon avis, la règle GRAS fonctionne parce que l'industrie reconnaît qu'un autre incident de type « cyclamate », où le public se méfie de la sécurité de ses aliments, élargirait considérablement la surveillance et la réglementation fédérales.
    _____________

    [1] Benzophénone, acrylate d'éthyle, méthyl eugénol, myrcène, pulégone et pyridine dérivés de la synthèse.

    [2] Beaucoup d'entre eux se trouvent maintenant dans la base de données SCOGS.

    * Susan Goldhaber, M.P.H., est une écotoxicologue qui a plus de 40 ans d'expérience dans des agences fédérales et d'État ainsi que dans le secteur privé. Elle s'intéresse particulièrement aux produits chimiques présents dans l'eau potable, l'air et les déchets dangereux. Elle se concentre actuellement sur la traduction des données scientifiques en informations utilisables par le public.

    Source : The Proof is in the Pudding | American Council on Science and Health (acsh.org)

    https://seppi.over-blog.com/2023/03/generalement-considere-comme-sur-la-preuve-est-dans-le-pudding.html

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