Dégoûtant – Le dossier « Insectes dans l'alimentation »
18.03.2023 www.kla.tv/25436
« Tu es ce que tu manges » est un adage souvent cité. Il n'est donc pas surprenant qu'une multitude de scandales aient effrayé les consommateurs ces dernières années. Des pesticides et autres résidus toxiques dans les aliments à la viande de cheval dans les lasagnes, en passant par la maladie de la vache folle ESB. Va-t-on maintenant en ajouter un autre avec les insectes très officiellement autorisés dans les aliments ? Le documentaire suivant montre les risques effrayants et les intérêts financiers de ce commerce d'insectes.
En janvier 2023, l'UE a encore élargi la palette des insectes autorisés dans les aliments, à savoir le grillon domestique et les larves des petits ténébrions, également appelées vers Buffalo. Cela a provoqué dans les médias sociaux un tollé de la part de nombreux consommateurs inquiets. Les vers de farine et les criquets migrateurs sont déjà autorisés depuis 2021 sous différentes formes de transformation dans une grande variété d'aliments, tels que le pain, les céréales, les soupes, les pâtes, les snacks, le chocolat, etc. Les médias mainstream tentent – en se référant bien sûr une fois de plus à des experts – de rendre appétissantes ces bestioles plutôt répugnantes pour les Européens. Comme c’est si souvent le cas, la protection du climat et la prétendue sécurité alimentaire d'une population mondiale croissante sont mises en avant. Il est intéressant de constater que ce sont les mêmes médias qui, il y a quelques années encore, mettaient en garde avec insistance contre les risques liés à la présence d'insectes dans les aliments.
Un changement d'attitude soudain qui rappelle le virage à 180° des médias concernant le Covid. En janvier 2020, on diffamait encore ceux qui considéraient le Covid comme dangereux, à partir de février tous ceux qui ne voyaient là qu'une grippe. C'est une raison suffisante pour regarder de plus près ce qui se cache derrière cet « engouement soudain pour les insectes » et les véritables motifs, nullement dévoilés au public.
1) Les règlements de l'UE
Comme on pouvait s'y attendre, il existe également un règlement européen pour ces ajouts d’insectes. Celui-ci indique quels ingrédients à base d'insectes peuvent être utilisés, comment ils sont transformés, en quelle quantité et où. Pour l'autorisation, l'UE se réfère aux informations et aux études fournies par le fabricant, qui sont bien entendu soumises aux droits de propriété et à la protection des données du fabricant. Ce qui nous rappelle à nouveau l'autorisation pour les vaccins anti-Covid.
Selon ces règlements de l'UE, les barres de céréales peuvent par exemple contenir 25% de poudre de larves de petits ténébrions et le lactosérum peut en contenir 35%. Les substituts de viande, dont la plupart des consommateurs supposent qu'ils ne sont pas d'origine animale, peuvent même contenir jusqu'à 40% de pâte de petits ténébrions et jusqu'à 80% de criquet migrateur congelé. Si le consommateur ne veut pas se faire avoir par cette arnaque, il n'a pas d'autre choix que de lire méticuleusement la liste des ingrédients de chaque produit. Si l'un des termes suivants y figure, ça signifie qu'il contient des ingrédients à base d'insectes :
Le colorant carmin (E120), obtenu à partir de cochenilles femelles séchées, et l'agent d'enrobage gomme-laque (E904) sont présents depuis longtemps dans nos aliments et figurent souvent dans les listes d'ingrédients. Cette dernière provient des excrétions des cochenilles Kerria lacca et servait autrefois à la fabrication des disques vinyles. On prévoit d’ajouter d'autres insectes à l'alimentation, mais ils sont actuellement encore en cours d'autorisation, comme par exemple la larve mâle d'abeille mellifère et la larve de mouche noire du soldat.
2. Tromperie sur l'étiquette en ce qui concerne les avantages
Les insectes sont par exemple recommandés dans la rubrique santé du journal télévisé, en référence à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), comme « une source de nourriture très nutritive et saine, riche en protéines, vitamines, acides gras insaturés, fibres et minéraux ».
Dans le tableau récapitulatif du journal télévisé sur Instagram, les valeurs nutritives des grillons sont présentées comme nettement plus élevées que celles du porc, du bœuf et du poulet. Avec une petite imperfection : les valeurs des grillons lyophilisés y ont été comparées à celles de la viande. Si on consulte directement la FAO, le rapport est tout autre. Dans la valeur comparative correcte, les grillons sont également indiqués en tant que poids frais avec seulement 8 à 25 g de protéines au maximum pour 100 g. Donc seulement un huitième à un tiers maximum de ce que le journal télévisé a voulu suggérer comme avantage par rapport à la viande.
Des produits à base d'insectes dans les foyers européens ne résolvent ni la crise alimentaire en Afrique ni les problèmes de notre élevage industriel. De telles affirmations correspondent plutôt aux vœux pieux d'idéologues ou à la plume de stratèges en marketing.
Les Africains ne peuvent pas s'offrir les produits européens à base d'insectes et la part des produits agricoles africains destinés à l'industrie européenne de l'alimentation animale est infime. La situation alimentaire en Afrique ne s'en trouvera donc pas améliorée. Au contraire, il est à craindre que l'augmentation de la consommation de protéines d'insectes dans l'UE n'entraîne une exportation supplémentaire de produits carnés excédentaires vers l'Afrique. Ce qui mettra les petits agriculteurs locaux encore plus sous pression et aggravera également leur situation économique. Les insectes ne sont pas non plus capturés dans la nature, mais élevés dans des fermes spéciales. Actuellement, une usine d'insectes de 16 000 mètres carrés est en cours de construction en France pour la mouche soldat noire, jusqu'à présent autorisée uniquement comme aliment pour animaux. Dans cette usine d'insectes d’une surface de plus de deux terrains de football, jusqu'à 70 000 tonnes de résidus organiques devraient être utilisées chaque année pour l'alimentation des animaux. Un élevage de masse à l'état pur, avec tous les problèmes et risques que cela implique. Et sans aucune réglementation ou obligation, puisque la directive européenne sur la protection des animaux (98/58/CE) ne s'applique pas à l'élevage d'invertébrés.
De même le Süddeutsche Zeitung affirme que l'appétit insatiable des larves peut être utile à l'homme pour l'élimination des déchets, lorsque les asticots se repaissent de lisier, de fumier ou de restes de légumes ; cette affirmation n’est ni appétissante, ni vraie. Dans l'UE, les insectes d'élevage sont considérés comme des animaux d'élevage et, par conséquent, les règles correspondantes en matière d'alimentation animale, selon lesquelles les sous-produits animaux ne peuvent pas être utilisés pour l'alimentation des animaux, sont également applicables. Cela s'explique par les crises antérieures liées à l'alimentation animale, comme celle de la vache folle (ESB). Il ne faut pas se faire de faux espoirs, de nombreux insectes sont élevés en Asie selon les normes d'hygiène en vigueur dans ces pays. Et au sein de l'UE, des voix s'élèvent pour demander une modification du règlement sur les aliments pour animaux afin que les insectes puissent également être nourris avec des déchets de restaurants, des matières fécales et des boues d'épuration. Ou peut-être même du vieux polystyrène à éliminer, que les vers de farine mangent. Comme c'est souvent le cas, les conséquences pour le futur consommateur n’ont de loin pas été clarifiées.
3. Risques sanitaires
En raison des conditions d'hygiène presque impossibles à contrôler dans la pratique lors de l'élevage, il existe un risque de transmission d'agents pathogènes ou de parasites à l'homme. Parmi les vers de farine, on connaît par exemple Hymenolepis nana et Hymenolepis diminuta, deux espèces de ténias nains. Des études récentes révèlent la présence, chez les insectes consommés en Thaïlande, de certaines bactéries pathogènes pour l'homme, telles que Vibrio, Staphylococcus ou Clostridium. Et ce, non seulement à l'état cru, mais aussi dans les produits transformés à base d'insectes.
La chitine, présente en abondance dans les carapaces des insectes, peut en outre déclencher des allergies. Pour les personnes allergiques aux crustacés, aux acariens ou aux mollusques, il existe des risques particuliers d'allergies dites croisées. Les symptômes vont des démangeaisons au choc allergique et peuvent même entraîner la mort. En Chine, 18% des personnes décédées d'un choc anaphylactique l’ont été suite à la consommation d’insectes.
En outre, la chitine peut entraîner des réactions immunologiques et inflammatoires et est associée au développement de maladies chroniques et de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que confirment les taux élevés de chitine observés chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Les larves d'insectes, très riches en graisses, sont également un réservoir idéal pour les polluants. Tant pour les résidus de produits de pulvérisation tels que les pesticides et les fongicides, que pour les poisons environnementaux et les métaux lourds. Des études ont ainsi révélé des quantités plus ou moins importantes de cadmium, de plomb, de mercure et d'arsenic selon les espèces d'insectes.
Et lorsque des déchets animaux sont donnés aux insectes, leur consommation présente un autre risque : les prions. Il s'agit de protéines anormales qui peuvent provoquer des maladies telles que l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les bovins et la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez les humains, et qui ont été révélées par le scandale de la vache folle. Après les expériences faites avec les vaccins Covid, présumés sans effets secondaires selon les experts, le fait que les chercheurs supposent actuellement que les insectes ne sont pas capables de produire des prions ne devrait pas rassurer la minorité des personnes avisées. Les experts ne le savent pas avec certitude, et ils savent encore moins en quoi consistent les risques pour le consommateur final.
On a l'impression que les politiques mettent une fois de plus en danger la santé de la population, et qu'ils en sont conscients, comme le laisse supposer l'un des paragraphes de l'autorisation de mise sur le marché du charançon des céréales : Les « compléments alimentaires » contenant des larves d'Alphitobius diaperinus sous forme de poudre ne devraient pas être consommés par des personnes de moins de 18 ans, et une disposition d'étiquetage devrait donc être prévue pour informer correctement les consommateurs à ce sujet.
4. Suivre le chemin de l'argent
Pour la livraison des insectes, une seule entreprise a obtenu à chaque fois les droits exclusifs pour cinq ans. Où sont le libre marché et la concurrence, si souvent invoqués par ailleurs ? Il est frappant de constater que les entreprises d'insectes ont pour la plupart seulement été créées il y a quelques années, mais que les investisseurs ont déjà investi plusieurs centaines de millions d'euros. Rien que la société Ynsect, fondée en 2011 et qui vient d'obtenir l'autorisation de produire le charançon des céréales, a reçu jusqu'à présent environ 450 millions de dollars américains de la part de fonds d'investissement, de banques et d'institutions publiques. Ces investisseurs veulent bien entendu un retour de leur investissement. La ferme d'insectes qui sera prochainement mise en service à Amiens, en France, devrait produire jusqu'à 200 000 tonnes de protéines d'insectes par an pour l'alimentation humaine et animale, ce qui devrait rapporter environ 1 milliard d'euros. Personne n'investit dans de telles start-ups si les autorisations nécessaires sont douteuses et si les produits – du moins en Europe – sont majoritairement rejetés. Sauf si quelqu'un a une influence sur les décisions politiques et les moyens financiers nécessaires pour influencer le comportement des consommateurs en conséquence.
Grâce à son sentiment naturel de dégoût, chaque être humain sent que quelque chose ne lui convient pas. Ce mécanisme de protection est contourné par le fait que les insectes sont ajoutés aux aliments sous forme transformée et que le battage médiatique correspondant donne au sujet une connotation idéologique positive. Il est à craindre que, comme pour les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années, il n'y ait qu'un bref tollé dans les médias sociaux en ce qui concerne les insectes ajoutés, mais pas de changement fondamental. Que doit-il encore se passer pour que l'homme se fie à nouveau à son intuition et qu'il y ait un changement fondamental de mentalité : abandonner les aliments conçus avec toutes les substances possibles et inimaginables pour revenir à des aliments naturels et régionaux ?
Il ne faut probablement pas compter sur les politiciens affiliés aux groupes et aux lobbyistes. En fin de compte, il ne tient qu'aux consommateurs de décider s'ils veulent eux aussi se laisser refiler ces produits avec des arguments fallacieux ou s'ils veulent soutenir les fournisseurs alimentaires régionaux.
Si ce n'est pas maintenant, alors quand ? Attendre, comme dans le film de science-fiction « Soleil vert », que les protéines soient extraites de cadavres humains ? Pour ceux qui trouvent ça absurde, la proposition a déjà été faite. Elle a été présentée judicieusement lors d'un salon de la gastronomie par le professeur d'université suédois Magnus Söderlund. Celui-ci veut « ne rien laisser passer en ce qui concerne les questions de climat et de durabilité ».
Cela dépend de chacun d'entre nous ! Aidez-nous à faire connaître ce contexte et ces risques. Motivez vos amis et vos connaissances à confronter les entreprises alimentaires à ce sujet. Ce n'est qu'ensemble que nous avons encore une chance d'empêcher de nouvelles dérives mondiales. Nous vous remercions de votre participation !
4. Folge dem Weg des Geldes https://www.feednavigator.com/Article/2022/12/14/Ynsect-set-to-expand-internationally-building-new-factories-in-the-US-and-Mexico
5. Great Reset in der Lebensmittelversorgung https://childrenshealthdefense.org/defender/der-great-food-reset-wer-steckt-hinter-dem-plan-die-globale-lebensmittelversorgung-neu-zu-strukturieren/?lang=de
Fazit: Es kommt auf jeden von uns an https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/nachhaltigkeit-magnus-soederlund-will-menschenfleisch-als-nahrung-ueberdenken-li.23118
C'est de la Kryptonite pour les faux prédicateurs scientifiques : 60 % des électeurs conviennent que le changement climatique est une religion
Par Jo Nova March 17th, 2023
La foi en l'énergie éolienne. C'est comme une religion.
La bulle scientifique experte a éclaté. Un nouveau sondage montre que 60 % des électeurs américains conviennent que le changement climatique est une religion et n'a rien à voir avec le climat. Ce qui est encore plus choquant, c'est que 47 % des électeurs américains sont tout à fait d'accord.
C'est un Exocet pour les prêtres de la science du climat. Leur pouvoir dépend du fait que les gens croient "qu'ils sont la science", et que la science est sacrée. Mais la rumeur se répand que les experts ressemblent davantage à des prophètes de tristesse qu'à des chercheurs disciplinés. Et une fois que l'idée est semée, elle ne partira pas. Les gens qui n'avaient pas remarqué auparavant verront soudainement les prédictions ratées, l'ère glaciaire qui n'est jamais venue, les sécheresses qui deviennent des inondations et la neige que les enfants ne connaîtraient pas. Les humains sont excellents en correspondance de motifs, il suffit de leur donner le bon motif à rechercher…
C'est une idée qui a à peine été mentionnée dans la télévision grand public, mais la moitié de la nation est déjà vendue à 100 %.
Il y a dix jours, Vivek Ramaswamy a parlé de la religion climatique sur Fox News, et Rasmussen a donc demandé aux parieurs. Et donc l'empereur n'a pas de vêtements – pas moins de six sur dix sont d'accord pour dire que "le climat est une religion".
Vivek Ramaswamy sur FoxNews :
… la religion climatique n'a en fait rien à voir avec le climat. Il s'agit de pouvoir, de contrôle, de domination et d'excuses pour le succès de l'Amérique. Et la raison en est que cette religion détourne le regard lorsque PetroChina reprend les projets abandonnés par les entreprises américaines. La dernière fois que j'ai vérifié, c'était le changement climatique mondial, et c'est aussi hostile à l'énergie nucléaire, ce qui est vraiment bizarre parce que c'est la meilleure forme de production d'énergie sans carbone connue de l'humanité.
Cette question de Rasmussen est la Kryptonite
Il n'y a pas de pied de nez autour de la question, pas d'ambiguïté, pas de mise en garde :
"Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec cette affirmation : le changement climatique est devenu une religion qui n'a en fait rien à voir avec le climat et qui est vraiment une question de pouvoir et de contrôle ?"
DEM : 45 % INDI : 59 % GOP : 79 % Tous les électeurs : 60 %
Même près de la moitié des démocrates sont d'accord. Est-ce que quelque chose montre mieux que la démocratie ne concerne plus les électeurs ? Il n'y a pas de gagnants des votes pour avoir poussé la foi climatique, à la place il y a une vaste mer inexploitée d'électeurs qui pensent que le changement climatique est une arnaque lucrative. Ils veulent quelqu'un pour qui voter, pas un politicien qui dit que je serai moins menteur que l'autre.
Des questions fortes amènent des réponses fortes
Dans un monde d'enquêtes insipides, le simple fait de dire la vérité flagrante en technicolor apportera une réponse plus forte que la pointe des pieds autour du point. Parfois, le simple fait de poser la question provoque la réponse. Combien de personnes ont entendu la question et sont allées — oh ouais, maintenant que vous en parlez…
Le dernier sondage à la dynamite dans le monde des sondages remonte à la fin de 2015, lorsque Donald Trump est sorti et a déclaré que « le changement climatique est un canular total », et lorsqu'on leur a demandé, 31 % des électeurs américains étaient d'accord, ce qui était étonnant à une époque où les trois quarts des Les Américains diraient également que « le changement climatique est en train de se produire » et « était une menace » pour les États-Unis.
Aujourd'hui, la moitié des électeurs sont si cyniques qu'ils croient que les médias essaient activement de les tromper. Et le mème est encore plus dangereux car il est plus proche de la vérité - "le climat est une religion" inclut non seulement le canular, mais explique également la passion aveugle des adolescents lanceurs de soupe et de colle. Ce ne sont pas des canulars, ce sont juste des enfants trompés.
Vivre par le frottis, mourir par le frottis
Pendant 30 ans, l'équipe de crise climatique a parlé de l'influence sombre de l'argent des combustibles fossiles, comme si c'était la loi de la physique de Gore, et cela a fonctionné pour endurer les personnes endormies contre les points sceptiques. Mais maintenant, les tables tournent et la suggestion insidieuse selon laquelle "tout est une question de pouvoir, de contrôle et d'argent" fonctionnera tout aussi bien contre ceux qui n'ont jamais pris la parole pour arrêter les injures et la diabolisation des autres scientifiques.
Ils auraient pu dire au monde qu'il n'y a pas de vaches sacrées dans la science, au lieu de cela, ils ont créé les vaches - "il y a un consensus!". Ils auraient pu dire que la science n'est pas une religion parce qu'il n'y a pas de bible, mais à la place, ils ont brandi les rapports du GIEC comme La Parole de Mère Nature. Au lieu de débattre des sceptiques, avec leurs preuves accablantes, ils les ont traités de négationnistes et se sont enfuis de la salle.
97% des climatologues ont agi comme si la science était une religion. Karma revient pour les récupérer.
Le credo de l'engouement pour le réchauffement climatique, Peut causer des maladies comme un malaise mental, Tandis que son arrogance revêt, Pose comme des icônes du climat, Comme de faux mentors trompent de jeunes protégés.
Comment Greta Thunberg veut stopper le changement climatique
Il s’agit d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée qui permettrait à l’État de déterminer chaque aspect de la vie et de décider ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire.
le 17 mars 2023 Rainer Zitelmann
Greta Thunberg est devenue célèbre en nous exhortant à « paniquer » face au changement climatique. Malheureusement, elle n’a pas donné beaucoup de conseils spécifiques sur la manière de résoudre le problème.
Le grand livre sur le climat est une compilation de plus d’une centaine d’auteurs différents, dont 18 contributions de Greta Thunberg elle-même.
L’industrialisation et le capitalisme au cœur du problème
Selon Greta Thunberg, les problèmes sous-jacents sont l’industrialisation et le capitalisme :
« La révolution industrielle, alimentée par l’esclavage et la colonisation, a apporté une richesse inimaginable au Nord, et en particulier à un petit groupe de personnes. Cette injustice extrême est la base sur laquelle nos sociétés modernes sont construites… »
Mais le nombre d’humains a été multiplié par huit, passant de un à huit milliards depuis le début de l’industrialisation.
Sans l’industrialisation, des milliards de personnes n’auraient eu aucune chance de survie. Il est également faux de dire que le capitalisme n’a amélioré la vie que d’une petite minorité. En 1820, la proportion de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde était de 90 % ; aujourd’hui, elle est de 9 %.
Le livre est émaillé de critiques sévères à l’encontre du capitalisme.
Sur près de 500 pages, seulement deux phrases évoquent d’autres systèmes également destructeurs de l’environnement :
« Laisser le consumérisme capitaliste et l’économie de marché comme gestionnaires majoritaires de la seule civilisation connue de l’univers semblera très probablement et avec le recul avoir été une terrible idée. Mais gardons à l’esprit qu’en matière de durabilité, tous les systèmes précédents ont également échoué. Tout comme les idéologies politiques actuelles – socialisme, libéralisme, communisme, conservatisme, centrisme, etc. Elles ont toutes échoué. Mais, en toute impartialité, certaines ont certainement échoué plus que d’autres ».
Elle ne révèle pas quels systèmes ont échoué plus que d’autres – elle limite ses dénonciations au capitalisme. Pourtant, dans les pays socialistes la destruction de l’environnement était incomparablement pire que dans les pays capitalistes ; par exemple, en Allemagne de l’Est les émissions de gaz carbonique (par rapport au PIB) étaient trois fois plus élevées qu’en Allemagne de l’Ouest (pour en savoir plus, voir le film).
Thunberg voit une grande conspiration capitaliste contre le climat. Elle blâme les décideurs politiques qui sont « toujours sous l’emprise des grandes sociétés pétrolières et financières ». Les médias ont échoué, même si elle admet que « le journalisme commence à faire ses premiers pas pour couvrir cette crise ». Elle ne serait satisfaite que si les médias ne couvraient que le changement climatique : « Cela devrait bien sûr dominer chaque heure de notre fil d’actualité, chaque discussion politique, chaque réunion d’affaires et chaque parcelle de notre vie quotidienne. Mais ce n’est pas le cas. »
Avec lassitude, elle note que de nombreux journalistes n’ont malheureusement pas choisi le journalisme pour « déraciner un système auquel ils croient ». Le fait que la population d’un pays soit constamment bombardée de certaines nouvelles est plus fréquemment associé aux États totalitaires. Certains auteurs critiquent également les médias pour avoir fourni une plateforme aux scientifiques ayant des points de vue et des opinions scientifiques différents.
L’hommes cis a échoué, c’est à la femme indigène de sauver le climat
Thunberg regrette qu’il n’y ait « aucune loi ou restriction en place qui obligerait quiconque à prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder nos futures conditions de vie sur la planète Terre ». Le monde est dirigé par des « hommes cis blancs privilégiés, d’âge moyen et hétérosexuels », et ceux-ci sont « terriblement mal adaptés » pour faire face à la crise.
Au lieu de cela, suggère la coauteure Sonja Guajajara, nous avons besoin de « femmes indigènes au cœur de la lutte pour garantir un avenir à l’humanité. En effet, dans de nombreuses communautés d’origine, c’est à nous, femmes indigènes, qu’il incombe de gérer et de préserver nos écosystèmes et de conserver nos connaissances par le biais de la mémoire et des coutumes ».
Thunberg consacre un quart de page (sur 464 pages) à l’énergie nucléaire, qu’elle rejette sommairement comme solution. Les technologies permettant d’extraire le gaz carbonique de l’air sont qualifiées de « plaisanterie », tandis que la géoingénierie solaire est rejetée parce qu’elle se heurte à la « résistance farouche des peuples indigènes ». Selon le livre, les véhicules électriques ne sont pas une solution viable car ils « pourraient bien n’être une option que pour les puissants et les riches ».
Économie écoplanifiée
Selon Kevin Andersen, l’État devrait déterminer pour chacun « la superficie et le nombre de nos maisons, la fréquence de nos vols et la classe dans laquelle ils s’effectuent, la dimension et le nombre de nos voitures et la distance à parcourir avec elles. Même au travail, la superficie de nos bureaux, le nombre de réunions à l’étranger et de conférences internationales auxquelles nous assistons et la fréquence de nos sorties sur le terrain ».
Kate Raworth estime que l’État devrait supprimer progressivement « les jets privés, les mega-yachts, les voitures à carburant fossile, les vols courts et les primes pour grands voyageurs ».
Seth Klein appelle à une « nouvelle génération d’entreprises publiques » pour produire les bonnes choses à l’échelle requise.
Il déplore en outre :
« Où est la publicité gouvernementale visant à accroître le niveau de connaissance du public en matière de climat ? L’anticapitaliste canadienne Naomi Klein veut augmenter les impôts des riches et réduire les dépenses de police et de prisons pour financer la lutte contre le changement climatique. Le critique français du capitalisme Thomas Piketty appelle à l’introduction de droits individuels sur le carbone. Dans un souci de justice sociale, il estime que les autorités devraient envisager de fixer des quotas individuels égaux de carbone ».
En fin de compte, il s’agit d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée qui permettrait à l’État de déterminer chaque aspect de la vie et de décider ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire.
Rainer Zitelmann est l’auteur du livre In Defence of Capitalism. Un chapitre du livre réfute le mythe selon lequel le capitalisme est responsable de la dégradation de l’environnement et du changement climatique.
Mais qu'a-t-on à foutre de la trisomique et de l'autre attardé mental :
(...) Thomas Piketty appelle à l’introduction de droits individuels sur le carbone. Dans un souci de justice sociale, il estime que les autorités devraient envisager de fixer des quotas individuels égaux de carbone ».(...)
Depuis DES milliards d'années TOUS LES GAZ se recyclent immédiatement sans quoi la vie ne serait JAMAIS apparue sur Terre ! Le 'SEUL' émetteur de gaz s'appelle magma. Depuis toujours il nous fournit l'oxygène nécessaire pour les animaux et les humains (86 % de l'eau de mer contient de l'oxygène).
Ce n'est pas les escrocs dans le capitalisme, le communisme ou le socialisme qui ont fait progressé le monde mais l'intelligence de chacun. Le savoir qui se répand. L'idée qui fait son chemin. Le QI qui est partagé. Où sont là ces merdes de monarques, présidents ou empereurs là-dedans ? Où ?
L’e-carburant : c’est (presque) nouveau, mais c’est idiot !
Comme pour le « tout-renouvelable », le même aveuglement s’est installé dans le secteur automobile.
le 17 mars 2023 Michel Gay
Où est la cohérence énergétique ?
Dans le sillage de la Commission européenne, la France veut interdire les moteurs thermiques en 2035.
Mais au moins quatre autres membres de l’Union européenne s’effraient de la future catastrophe industrielle prévisible dans la construction automobile et soutiennent les « e-carburants » au mauvais rendement (issus de l’électricité verte…) pour repousser cette échéance.
L’efficacité et la sobriété étant deux des trois piliers de la stratégie énergétique de la France, comme l’a rappelé l’ancienne ministre de l’Énergie Barbara Pompili le 15 février 2023, où est la cohérence de la politique énergétique européenne ?
Plus c’est gros, plus ça passe !
Le Parlement européen a voté le 14 février 2023 (340 voix pour, 279 voix contre et 21 abstentions) l’interdiction de la vente des véhicules neufs à moteur thermique à partir de 2035, dans moins de 15 ans !
Toutefois, cette interdiction votée à une courte majorité vient d’être rejetée le 7 mars dernier par le Conseil de l’Union sur demande de l’Italie, de la Pologne, de la Bulgarie et surtout de… l’Allemagne.
En effet, sans le poids de ses 83 millions d’habitants, impossible d’atteindre les 65 % de la population de l’Union européenne nécessaires à l’adoption ! Dans un surprenant volte-face, l’Allemagne a refusé in extremis cette folle proposition. Les constructeurs de voitures allemandes savent aussi faire des calculs et ils n’ont pas dû apprécier la plaisanterie… L’Allemagne s’est soudain souvenu que l’industrie automobile nationale, basée sur le moteur thermique, faisait vivre environ 14 % de la population et que l’électrification trop rapide du parc automobile européen ouvrait un boulevard à la Chine en avance sur ce sujet.
L’Allemagne soumise depuis des décennies à ses écologistes (grünen) a commis beaucoup de bêtises en matière d’énergie. Elle a cependant réussi la prouesse d’affaiblir la France en supprimant l’avantage comparatif que lui donnait son énergie électrique nucléaire propre et bon marché. Via les règles de l’Union européenne, l’Allemagne a forcé la France docile à vendre à vil prix à ses concurrents une partie de sa production nucléaire tandis qu’elle-même devenait un des pays les plus polluants d’Europe.
Malgré un Green New Deal européen qui subventionne beaucoup de petits malins dans le secteur des énergies renouvelables, les carburants issus du pétrole ont encore un bel avenir…
Les quatre États membres (Pologne, Italie, Bulgarie, Allemagne) qui ont fait capoter l’accord au dernier moment proposent toutefois de continuer à faire fonctionner les véhicules thermiques avec des e-carburants (ou électro-carburants ou e-fuel, le mot essence ou diesel disparaît) produits en usine à partir d’électricité et de gaz carbonique. Mais ces derniers n’existent que dans les laboratoires et seront produits à des coûts exorbitants.
Le gouvernement italien a estimé que « le choix de l’électrique ne doit pas être la seule voie vers le zéro émission de gaz carbonique dans la phase de transition. Le succès des voitures électriques dépendra en grande partie de leur accessibilité à des prix compétitifs ».
Pour continuer à paraître vouloir « sauver la planète », ces quatre pays proposent de ne plus interdire purement et simplement les véhicules thermiques, mais de les autoriser si le carburant est dit vert.
Quelques « détails » devraient cependant être résolus avant de jeter à la rue une partie des 13 millions d’Européens qui travaillent dans ce secteur.
Comment gérer ce massacre social ?
Comment produire et à quel coût cette électricité supplémentaire ? Comment charger tous les véhicules électriques et produire ce e-carburant ? Qui va fabriquer les batteries qui viennent essentiellement d’Asie aujourd’hui ? De qui dépend l’avenir du véhicule électrique ?
De plus, fournir de l’électricité aux véhicules « à zéro émission » nécessitera de reconstruire entièrement le réseau électrique. Le coût gigantesque sera supporté par tous les consommateurs d’électricité, y compris ceux qui ne possèdent pas de véhicule électrique.
L’utopie des e-carburants
La solution alternative de secours proposée (continuer à faire fonctionner les moteurs thermiques avec des e-carburants) est donc encore plus invraisemblable que celle du véhicule électrique. L’Europe met une fois de plus la charrue avant les bœufs, comme ce fut le cas pour les biocarburants et à présent aussi pour l’hydrogène dans les transports. Ces vecteurs ou sources d’énergie n’existent que dans la tête des politiciens et des promoteurs.
L’Europe commet là une erreur encore plus grave que la promotion du transport « tout électrique ». Les e-carburants sont une vieille et mauvaise idée. Depuis 1973 et jusqu’en 1990, l’Europe avait déjà essayé de produire économiquement de tels carburants alternatifs. Ils se sont révélés inefficaces et trop chers pour être utilisés par les Européens dans les voitures et les camions. Bien que techniquement réalisable, ce programme n’avait aucun sens économique et a été abandonné.
Envisager que soudainement de tels carburants puissent être produits rapidement est irréaliste. Autant charger directement l’électricité dans des batteries dont le rendement est cinq fois meilleur !
Ainsi, une voiture électrique avec batterie présente un rendement d’environ 75 % de la production d’électricité à la roue, une voiture à hydrogène (produit avec de l’électricité verte) environ 25 % ; et ce rendement descend à moins de 15 % pour une voiture thermique alimentée par un e-carburant liquide.
Une batterie est donc cinq fois plus efficace qu’un e-carburant car il faut cinq fois moins d’électricité pour parcourir la même distance !
Utiliser des e-carburants inefficaces afin de conserver le moteur à combustion représenterait donc un énorme gaspillage d’énergie et d’argent public. Dans une époque où les économies et la sobriété forcée sont vantées, ce serait même une injure au bon sens des Européens auxquels nos politiciens mentent.
Les véhicules électriques à batterie offrent une meilleure voie vers la décarbonation, bien qu’ayant aussi de nombreuses tares, dont une autonomie relativement faible et un coût élevé. Les ventes actuelles des véhicules électriques ne se développent que grâce à des subventions, notamment pour les entreprises.
Une passivité mortelle
L’industrie automobile européenne tétanisée a été trop longtemps passive et/ou écartée comme un lobby face à l’écologisme radical. Elle subira un coup fatal si elle se berce d’illusions avec les e-carburants en faisant semblant de croire qu’ils permettraient de poursuivre la production des voitures thermiques. Ce ne sera pas le cas car l’économie se sera effondrée avant… et il ne restera plus de clients pour acheter des véhicules.
Étrangement, la France soutient fermement cette date butoir de 2035, totem idéologique vert, par la voix de Manon Aubry, députée européenne, co-présidente du groupe de gauche au Parlement européen. Cette dernière a déclaré : « même si on n’est pas prêt à passer à du tout-électrique parce qu’on n’est pas outillé en matière de production d’énergie, l’ambition écologiste doit primer sur les lobbies de l’industrie automobile ».
En effet, ces derniers alertent à grands cris sur l’absence de solution de remplacement et sur le coût d’un tel cataclysme industriel et social.
La députée européenne Manon Aubry avoue aussi ingénument que ce choix est irréaliste et coûtera cher aux Européens, mais tant pis ! « C’est bon pour la planète ! ». Le Français qui n’a pas les moyens de s’acheter une voiture électrique prendra « les transports en commun » et devra chercher des « alternatives de transport ». Sur un mode incantatoire, elle préconise de développer une voiture électrique moins chère. Comment ? demande le journaliste… Réponse : « Ça fait partie des sujets qui ne sont pas complètement (et même pas du tout) réglés par la directive européenne », mais allons-y gaiement !
L’objectif déclaré de cette députée écologiste étant de réduire, voire de supprimer la circulation des voitures et des camions, c’est effectivement un excellent moyen…
Les utopies atterrantes dans le secteur automobile ne manquent pas : tout électrique, hydrogène, solaires, et maintenant e-carburant.
Pourquoi cette folle course en avant ?
Lorsqu’un (ir)responsable politique propose une idiotie et qu’elle périclite en dépit d’une distribution à tous vents de beaucoup de subventions publiques, notamment dans les énergies renouvelables, c’est parce que trop peu d’argent a été mobilisé. Il faut donc encore en faire davantage ! Et son délire est le plus souvent justifié par de talentueux discours où des chiffres sont rarement produits en face des mots. Il s’agit simplement de nier les lois de la physique et d’enjoliver la réalité en maquillant les erreurs pour être élu et réélu par des électeurs abusés, hélas plus sensibles à l’image et à l’émotion qu’aux faits.
Les politiques comme les technocrates n’ont jamais de comptes à rendre, ni aucune obligation de résultats. Ils n’assument aucune responsabilité.
Des idées saugrenues, voire délirantes, sont régulièrement mises en avant pour réduire les émissions européennes de gaz carbonique qui représentent pourtant seulement 1 % des émissions mondiales. Mais il faut donner l’exemple au reste du monde… qui s’en moque.
D’où viendra l’électricité ? Quoi que fassent ou déclarent les politiciens, les lois de la physique ne changeront pas.
La volonté de décarbonation du secteur des transports avec un carburant fabriqué avec de l’électricité et du gaz carbonique est non seulement illusoire (surtout s’il s’agit de l’extraire de l’air ambiant), mais nuisible pour l’intérêt général car ruineux, et en plus il n’est pas propre (monoxyde de carbone, ammoniac, particules…). Ces « politiciens » envisagent simplement de détruire inutilement le secteur automobile européen qui est pourtant en pointe.
Pendant ce temps, la Chine construit deux centrales à charbon par semaine !
Quelques activistes européens bien placés au Parlement et à la Commission rêvent de faire basculer à marche forcée toute l’activité économique vers l’électricité décarbonée alors que cette dernière ne représente que 3 % de la consommation globale d’énergie en Europe !
Or, pour alimenter la flotte de transport routier de l’Europe avec des e-carburants, l’Union européenne devrait produire environ deux fois plus d’électricité décarbonée que sa production totale actuelle d’électricité, encore essentiellement issue du gaz et du charbon. C’est irréaliste.
Les e-carburants pourraient être envisagés marginalement et ponctuellement dans un futur lointain pour les secteurs où n’existent pas encore d’alternatives aux hydrocarbures, par exemple pour l’aviation. Mais même en diminuant le trafic aérien européen par deux, les e-carburants dédiés à ce secteur absorberait environ un quart de la production d’électricité européenne actuelle.
Les e-carburants beaucoup plus chers et rares que les carburants fossiles ne seront donc utilisés que sous la contrainte, qu’elle soit physique ou politique.
Encore une erreur de l’Allemagne suivie par l’Europe
La mainmise de l’Allemagne sur la politique énergétique de l’Union européenne qui a voulu copier l’EnergieWende en l’appelant transition énergétique ne semblait pas inquiéter la France jusqu’à récemment. La passivité des États membres a laissé librement s’exprimer la volonté hégémonique du voisin d’outre-Rhin qui pour se libérer du nucléaire et de la dépendance pétrolière du Moyen-Orient, a augmenté sa dépendance au gaz russe et aux batteries asiatiques.
Le marché des véhicules thermiques (dits aussi à combustion interne) continuera de croître dans les pays en développement qui sont loin de disposer de la suffisance électrique et du réseau compatible avec l’alimentation des véhicules électriques. Les constructeurs automobiles européens en déclin sur les moteurs thermiques ne seront donc pas présents sur ces marchés émergents ou délocaliseront pour construire sur place.
Inefficace mais politiquement correct
Comme pour le « tout-renouvelable », le même aveuglement s’est installé dans le secteur automobile. Les compagnies d’électricité et les géants allemands de l’automobile savaient pourtant que l’EnergieWende était irréalisable mais elle était « politiquement correcte ». Ils se sont donc tus en attendant des jours meilleurs…
Le groupe franco-italien Stellantis a tout de même réagi. Il a quitté l’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) en juin 2022 parce qu’elle avait accepté la mainmise allemande.
Il est incompréhensible d’utiliser l’électricité pour fabriquer à grands frais avec de mauvais rendements des hydrocarbures qui seront disponibles pour beaucoup moins chers hors d’Europe.
Imposer en 2035 les véhicules électriques, à hydrogène ou avec du e-carburant constitue une erreur stratégique dont les Européens devront payer les graves conséquences.
L’hypocrisie grotesque des e-carburants finira peut-être par s’imposer. Qui se souvient aujourd’hui des politiciens qui ont imposé de coûteuses stupidités aujourd’hui abandonnées comme l’énergie de la houle, les hydroliennes, les biocarburants, ou la route solaire ?
Lorsque des innovations (ou présentées comme telles) sont lancées, les médias en font leurs gros titres, mais lorsqu’elles sont abandonnées, c’est au mieux un entrefilet qui les mentionne.
Les décideurs d’aujourd’hui ne seront plus là en 2035…
Ainsi va l’Union européenne, d’erreur en erreur, en gaspillant l’argent des citoyens priés de payer des taxes qui ne sont pas perdues pour tout le monde, notamment pour les promoteurs de ces inepties…
L’e-carburant, ça sonne bien, c’est beau, et c’est politiquement correct pour s’extraire de la consommation des énergies fossiles, mais c’est inefficace et c’est idiot !
Après l’ivresse des envolées lyriques pour aller vers un monde d’air pur et d’eau fraîche, hâtons-nous lentement, sinon le retour à la réalité sera douloureux.
D'abord, sont cités des pays !! des pays qui seraient pour ou contre ! alors que... PERSONNE ne lui a demandé son avis !! C'est ainsi que les allemands sont cons, les chinois sont cons, etc, etc ! Et les putains de chef d’État qui parlent seuls ils sont quoi ? Rappel qu'en dehors de la Suisse il n'existe pas de pays en Démocratie !
* VÉRITÉ SCIENTIFIQUE: LE CLIMAT N'EST PAS ANTHROPIQUE mardi 22 mai 2018 https://huemaurice5.blogspot.com/2018/05/verite-scientifique-le-climat-nest-pas.html * A propos d'énergie gratuite mardi 28 octobre 2014 https://huemaurice5.blogspot.com/2014/10/a-propos-denergie-gratuite.html * Est-ce que 40 000 volcans sont importants ? mercredi 13 décembre 2017 http://joannenova.com.au/2017/12/do-40000-volcanoes-matter/#more-56139 https://huemaurice5.blogspot.com/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html *
Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.
Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !
Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !
1 -- Arabie Saoudite 2 -- Australie 3 -- Canada 4 -- USA 5 -- Corée du Sud 6 -- Russie 7 -- Allemagne 8 -- Afrique du Sud 9 -- Japon 10 - Italie 11 - Royaume-Uni 12 - Chine 13 - Turquie 14 - Argentine 15 - Mexique 16 - Inde 17 - Indonésie 18 - France 19 - Brésil
Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arêtes de poissons !
Le conseil municipal de Grenoble vient d’augmenter de 25 % la taxe foncière sur le foncier bâti. Le premier étage d’une fusée dont l’explosion est inéluctable.
le 17 mars 2023 Armand Paquereau
Le premier étage de la fusée… Le conseil municipal de Grenoble vient d’augmenter de 25 % la taxe foncière sur le foncier bâti. Cette augmentation qui s’applique sur une base locative augmentée nationalement de 7,1 % se traduit par une augmentation brusque de 33,88 %.
Le taux de la part communale à Grenoble était déjà en 2021 de 54,72 % de la valeur locative.
Avec l’augmentation précitée, le taux de la part communale de la taxe foncière sur le bâti devient donc 73,26 % de la valeur locative. C’est le premier étage d’une fusée dont l’explosion est inéluctable.
Le deuxième étage de la fusée…
Les valeurs locatives sont actuellement définies par des calculs complexes et revalorisées annuellement pour tenir compte de l’inflation. Mais il est certain que l’administration fiscale connaît avec précision le montant des loyers (cerfa 2044) et qu’il est très simple d’appliquer la définition ci-dessous pour déterminer la valeur locative.
Selon la définition du site des impôts :
« La valeur locative représente le niveau de loyer annuel théorique que la propriété concernée pourrait produire si elle était louée. »
J’ai déjà étudié et calculé dans un précédent article un exemple précis de l’incidence de la taxe foncière sur les propriétés bâties relativement à la révision des valeurs locatives sans changement des taux de prélèvement en application de cette définition. Il en résulte une augmentation de la charge fiscale de 83,02 %. Si on y ajoute l’augmentation du taux communal, 25 % comme à Grenoble (45 % dans ma commune de 2015 à 2016) on imagine avec effroi la charge fiscale que devront supporter les propriétaires !
Le troisième étage de la fusée…
Avant le 30 juin 2023, les propriétaires devront avoir déclaré le détail de leurs biens immobiliers à usage d’habitation :
Les informations à déclarer sont les suivantes :
modalités d’occupation du local (à titre personnel, par des tiers) ; nature de l’occupation : si vous occupez vous-même le bien s’il s’agit d’une résidence principale ou résidence secondaire. Sinon, si le local est loué, occupé à titre gratuit ou vacant (non meublé et non occupé) ; identité des occupants (personne physique : nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance ; personne morale : dénomination, SIREN) ; période d’occupation (ou de vacance) du ou des locaux (début et fin de la période d’occupation) ; pour les locations saisonnières : début de la période de location saisonnière et modalités de gestion du bien (en propre ou contrat de location avec gestionnaire excluant toute utilisation personnelle), le SIREN du gestionnaire ou celui du propriétaire le cas échéant, l’éventuelle classification en meublé de tourisme.
Lors de cette première déclaration, la situation à déclarer est celle au 1er janvier de l’année 2023. Par la suite, tout changement d’occupation sera à déclarer au fil de l’eau.
En cas de non-déclaration, d’erreur, d’omission ou de déclaration incomplète, une amende d’un montant forfaitaire de 150 euros par local pourra être appliquée.
Au regard de ces obligations, on peut formuler les observations suivantes :
Comment un propriétaire peut-il fournir les éléments d’état civil des occupants d’un logement loué alors qu’il ne peut connaître que ceux des signataires du bail mais pas de leur famille et qu’aucune obligation n’est faite au locataire de les lui fournir et qu’il peut refuser au propriétaire de pénétrer dans le logement loué pour s’informer des éléments demandés dans la déclaration.
Si l’occupant est une personne morale, ce n’est plus un logement d’habitation mais un local professionnel.
Dans le cas de résidence secondaire, la taxe foncière sera-t-elle appliquée au prorata du temps de présence entre la résidence principale et la résidence secondaire ? on peut rêver !
La sanction prévue s’appliquera-t-elle quand le locataire est parti sans prévenir ?
On constate donc que cette obligation déclarative, générative de sanctions lourdes en cas d’erreur ou d’omission, est faite pour une application plus inquisitive des critères de taxation des biens immobiliers concernés
Un propriétaire doit fournir un logement décent comprenant au moins 9 m² sous plus de 2,20 mètres sous plafond pour une personne seule, 16 m² pour deux personnes et 9 m² par personne supplémentaire. Mais une clause du bail limitant le nombre d’occupants est jugée illégale.
Au regard des limites précitées, pour résoudre la pénurie de logements découlant des impératifs énergétiques ou de la demande de loger les immigrés, le gouvernement entend-il utiliser les données de cette inquisition immobilière pour imposer aux propriétaires des quotas minimum d’occupants en fonction de la surface des logements, voire une obligation d’accepter le partage des logements au titre de la sacro-sainte mixité sociale ?
L’explosion des taxes va dynamiter la fusée
Le maire de Grenoble a déclaré au sujet de l’augmentation du taux de taxation :
« C’est un choix délibéré. La moitié, c’est effectivement l’inflation. Mais l’autre moitié, c’est des investissements et un bouclier social et climatique. Un bouclier sensé, entre autres, faire baisser le prix des cantines, isoler les bâtiments publics et végétaliser la ville. »
Faire financer par les seuls propriétaires fonciers des charges dont certains d’entre eux, bailleurs non-résidents ne pouvant pas participer à l’élection de l’équipe municipale, ne peuvent pas profiter, va vite devenir insupportable socialement et financièrement. Les investissements immobiliers qui avaient une finalité sociale pour loger ceux qui ne pouvaient accéder à la propriété, pour financer des aides sociales par la répartition de l’IFI, des droits de mutation et de succession vont s’orienter vers d’autres horizons. La valeur de l’immobilier va décroître, avec une incidence sur le rendement des taxes foncières et sur l’état structurel des immeubles.
À tous les maires qui seraient tentés d’imiter le maire de Grenoble, je pourrais rappeler la phrase de Margaret Tatcher : « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres »
- ''Habiter sous les ponts ?! Mais vous 'y pensez pas ! c'est interdit ! IN TER DIT ! Because que c'est même pas fermé ! qui a des courants d'air partout, pas de fenêtre a double vitrage, de portes homologuées, de cloisons qui empêchent la chaleur de s'échapper !"
Vers une école de la République de plus en plus primaire
Lire c’est le début de l’émancipation intellectuelle, donc le début de l’émancipation tout court. Repousser l’âge de l’apprentissage de la lecture serait un grand pas en arrière.
le 17 mars 2023 Par Raphaël Attia-Parienté.
Le directeur de l’Observatoire des Inégalités a publié le 23 février 2023 un texte appelant à repousser l’age de l’apprentissage de la lecture, celle-ci ne concernerait ainsi plus les élèves de CP mais de CE1.
Réduire les inégalités sociales à l’école en retardant la lecture
Se référant aux travaux du linguiste Alain Bentolila et sur des données de l’OCDE, Louis Maurin énonce entre autres, qu’il n’existe « aucun lien entre le fait de savoir lire tôt et le niveau ultérieur des individus », que ce serait « prendre à l’envers » le problème que de permettre aux enfants de s’adonner plus tôt aux joies de la lecture plutôt que de retarder cet apprentissage, ou encore que notre pays, « arc-bouté sur ses traditions », s’entête dans un sprint qui n’aurait comme conséquence que d’empêcher de « réduire les tensions liées à la compétition scolaire dans les plus petites classes et réduire les inégalités sociales à l’école ».
Une des analogies les plus amusantes dans ce vibrant plaidoyer serait celle suivant laquelle « si l’école demandait aux enfants de savoir faire du vélo, les parents diplômés s’acharneraient davantage à leur apprendre le deux-roues. Pourtant, même sans cela les enfants finissent tous par savoir faire du vélo ».
L’auteur de ces lignes en est tombé de sa selle : en effet, il serait dès lors préférable de ne pas participer à la course plutôt que d’améliorer son temps au tour ?
Mon sang n’a fait qu’un Tour de France.
Nous ne ferons pas à monsieur le Directeur l’offense de rappeler qu’une étude publiée en 2018 dans le journal PLOS ONE a révélé que l’apprentissage précoce de la lecture était associé à une meilleure compréhension de la langue, une plus grande fluidité de lecture et une plus grande confiance en soi chez les enfants.
Ni qu’une étude menée en 2016 par des chercheurs de l’Université de Floride a montré que l’apprentissage précoce de la lecture était associé à des performances supérieures en mathématiques et en sciences chez les élèves du primaire.
Ni qu’une méta-analyse de 20 études différentes publiée en 2017 dans le périodique Early Childhood Research Quarterly a montré que les enfants qui apprenaient à lire tôt avaient tendance à avoir de meilleures compétences en lecture que ceux qui apprenaient à lire après eux.
Ni qu’une étude publiée en 2015 dans le journal Developmental Psychology a montré que l’apprentissage précoce de la lecture était associé à une plus grande activation de certaines régions du cerveau impliquées dans le traitement de la langue et de la lecture.
Par ailleurs, nous n’irons pas jusqu’à rappeler qu’Emilia Ferreiro, psychologue et chercheuse argentine, a mené des études sur les processus d’apprentissage de la lecture et a conclu que les enfants étaient capables d’apprendre à lire bien avant l’âge traditionnellement considéré comme approprié.
Que Stanislas Dehaene, éminent neuroscientifique français, a écrit plusieurs livres sur le cerveau et l’apprentissage, dont Les neurones de la lecture, défendant l’idée que son apprentissage précoce peut être bénéfique pour les enfants en stimulant certaines zones du cerveau et en développant des compétences cognitives.
Que Sally Shaywitz, une chercheuse américaine en neurologie, a mené des études sur la dyslexie et a conclu que les enfants qui apprenaient à lire tôt étaient moins susceptibles de développer des troubles de la lecture.
Que John Hattie, un chercheur en éducation néo-zélandais, a mené des méta-analyses de recherches sur l’efficacité de différentes méthodes d’enseignement et a conclu que l’apprentissage précoce de la lecture avait un effet positif sur les performances académiques des élèves.
Il est étrange que le texte de l’Observatoire, quant à lui, ne cite quasiment aucune étude plus scientifiques sur le sujet…
Pour autant, il a au moins l’honnêteté de reconnaître que les parents diplômés apprennent à leurs enfants à lire avant même leur entrée en primaire, et c’est là tout le nœud du problème : il est des inégalités qui ne seront jamais comblées.
Des inégalités inévitables
Certains parents ne cesseront jamais de pousser leurs enfants à aller plus vite que la musique.
Et pendant que ces parents feront lire Le petit prince à 6 ans à leurs enfants comme le chantait Renaud, d’autres laisseront les leurs vaquer à leurs abrutissantes occupations..
Le chocolat Milka de notre enfance est peu à peu remplacé par d’autres tablettes.
Les enfants sont en effet confrontés aux smartphones de plus en plus jeunes, regardent des programmes télévisés de moins en moins édifiants, en l’absence de réel contrôle des parents, c’est donc véritablement un nivellement par le Baba que nous propose l’Observatoire.
En tout état de cause, serait-il judicieux de retarder l’âge auquel les enfants apprennent à lire, donc à s’ouvrir sur ce que le monde a à leur offrir de meilleur, de plus enrichissant intellectuellement, à l’heure ou ils sont confrontés de plus en plus jeunes aux affres de l’abrutissement généralisé, via les réseaux sociaux et la télé poubelle ?
Ne serait-il pas dramatique dans le pays de Victor Hugo, voisin de celui de Tintin, qu’un enfant apprenne à utiliser TikTok avant de savoir lire ?
C’est malheureusement déjà le cas et il est navrant que le directeur d’un centre censé lutter contre les inégalités reconnaissant en amont son incapacité à les résorber, ne les accroisse en ne comprenant pas que sa mesure creuserait davantage le fossé entre ceux dont les parents n’attendent pas le premier cours de lecture et ceux qui n’ont pas les possibilités ou la capacité d’aider leurs enfants.
Parce qu’une chose est certaine : cette mesure ne changera en rien le rythme d’apprentissage des premiers mais ralentira celui des enfants défavorisés.
Il serait dramatique que la première aventure sélénite d’un enfant ne soit pas liée à Tintin et au professeur Tournesol, mais à un youtubeur pour qui Lance Armstrong n’a jamais mis le pied sur la Lune.
Inutile de ressasser les quelques recherches citées plus haut…
Nul besoin d’être un éminent chercheur pour trouver le lien indubitable entre le fait de savoir lire et le fait… de lire.
Lire c’est le début de l’émancipation intellectuelle, donc le début de l’émancipation tout court.
C’est le début de l’autonomie.
Le début du questionnement, de la compilation d’informations éparses, de la remise en cause de ce qu’on récolte au gré de nos pérégrinations écrites.
C’est le début d’un voyage, un long voyage de construction personnelle et intellectuelle.
Et devant un tel voyage, une telle aventure qui attend les futurs acteurs du monde de demain, il serait criminel de les maintenir dans l’ignorance une année entière de plus.
Prions pour que la lettre ouverte de l’Observatoire reste lettre morte.
TotalÉnergies : Pouyanné augmenté de 600.000 euros en 2023 ?
Voilà qui ne manquera pas de relancer le débat sur les rémunérations des patrons en France. Alors que l’inflation n’a pas encore atteint son pic selon l’Insee, TotalEnergies annonce une augmentation de salaire de son patron. Patrick Pouyanné, qui avait déjà tenté en vain de justifier sa rémunération, se verra augmenté de 10 %. Un niveau bien supérieur à l’inflation (6,3 % en février 2023).
Par Paolo Garoscio le 17 mars 2023 à 6h32
Le nouveau montant du SMIC revalorisé à partir de janvier 2023 sera de 1339 euros.
500.000 euros par mois : le salaire de Patrick Pouyanné En 2022, le patron de TotalEnergies avait été au centre d’une polémique. Son salaire, en 2021, avait été augmenté de… 52%. Une hausse historique, mais liée en réalité à une baisse tout autant historique en 2020 pour cause de Covid.
Reste que la rémunération du patron est millionnaire. En 2021, il avait touché… 5,9 millions d’euros, toutes rémunérations confondues. Un montant qui se divise en plusieurs parties, dont une rémunération fixe de 1,5 million d’euros, une part variable et l’attribution d’actions TotalEnergies.
Mais ce qui a choqué a été… le salaire mensuel équivalent. 500.000 euros environ. Soit environ 25 années de SMIC (montant 2023).
Bénéfice record pour TotalEnergies, hausse de salaire record pour son PDG
Malgré ce salaire mirobolant, près de 300 années de SMIC chaque année, TotalEnergies a décidé d’augmenter encore son patron. La raison ? Les résultats record de 2022 : 19 milliards d’euros de bénéfice net. Du jamais vu.
Un résultat lié à l’explosion du prix du pétrole et du gaz, sur fond de conflit en Ukraine. Et un résultat qui n’a pas manqué de relancer la polémique sur les superprofits des entreprises.
Mais TotalEnergies a fait fi de la polémique : Patrick Pouyanné, qui s'est dit favorable à la réforme des retraites, devrait être augmenté de 10% en 2023 par rapport à 2022. Le Conseil d’Administration fera cette proposition aux actionnaires dans le cadre de l’Assemblée Générale de mai 2023. Les actionnaires, eux, peuvent voter contre… et ce vote serait alors contraignant.
Si la nouvelle rémunération est adoptée, Patrick Pouyanné devrait toucher, en 2023, 600.000 euros de plus qu’en 2022 environ. Soit… 30 années de SMIC de plus en un an. Son salaire annuel devrait ainsi atteindre plus de 6,5 millions d’euros.
(...) 500.000 euros par mois : le salaire de Patrick Pouyanné (...)
Whôaw ! Et... que va t-il faire de tout cet argent ? Bêh, il va le dépenser !! Va s'acheter 1 million de pains au chocolat par jour ! fera travailler des milliers de boulangers ! Va s'acheter une belle bagnole et va faire travailler des milliers d'ouvriers ! Va faire construire un palais et lui va donc encore une fois oser distribuer son pognon à des gueux !! Et vous... OUI VOUS ! Vous faites travailler comme de personnes par jour ?
Casino et Intermarché condamnés à 4 millions d’euros d’amende
La Cour d’appel de Paris a condamné le 15 mars 2023 les enseignes de supermarchés Casino et Intermarché à un total de 4 millions d’euros d’amendes pour des pratiques déloyales vis-à-vis de leurs fournisseurs.
Par Anton Kunin le 16 mars 2023 à 7h35
Monoprix a été condamné à la payer solidairement 500.000 euros.
Casino et Intermarché avaient demandé « des investissements supplémentaires » à leurs fournisseurs La loi de la jungle dans les relations entre centrales d’achat de supermarchés et leurs fournisseurs, les enseignes Casino et Intermarché y croyaient. À tort… Les deux enseignes viennent d’être condamnées par la Cour d’appel de Paris à un total de 4 millions d’euros d’amendes. Selon la cour, les deux enseignes avaient exigé de certains fournisseurs « des investissements supplémentaires sans contrepartie effective et sous la menace de mesures de représailles », les faits remontant à 2015.
La cour précise que pour déterminer le montant des amendes, elle s’est appuyée sur « la part de marché » des distributeurs, « la durée des pratiques litigieuses, le montant des avantages financiers recherchés » ainsi que « l’impact de la tentative de soumission sur les relations commerciales avec leurs fournisseurs ».
De lourdes amendes susceptibles de faire évoluer les pratiques
Le montant de l’amende a été réparti à égalité entre, d’une part, les sociétés Intermarché Casino Achats, Achats Marchandises Casino et ITM Alimentaire International (2 millions d’euros) et, d’autre part, les sociétés Achats marchandises Casino et Intermarché Casino Achats (2 millions d’euros). Concernant cette dernière amende, la société Monoprix a été condamnée à la payer solidairement à hauteur de 500.000 euros.
Les deux enseignes condamnées ne commentent pas cette décision de justice. Une chose est sûre néanmoins : 2023 marquera manifestement une petite révolution dans le monde des centrales d’achats. D’une part parce que cette décision de justice nous montre que « la loi de la jungle » à laquelle croient les centrales d’achat de supermarchés ne reste pas impunie. D’autre part parce que c’est la première année où, dans le cadre des négociations annuelles, les fournisseurs et les centrales d’achat ont le droit ne pas parvenir à un accord sur les prix, auquel cas, dès le 1er mars, les centrales d’achat sont obligées d’acheter aux prix imposés par les fournisseurs.
(...) les fournisseurs et les centrales d’achat ont le droit ne pas parvenir à un accord sur les prix, auquel cas, dès le 1er mars, les centrales d’achat sont obligées d’acheter aux prix imposés par les fournisseurs. (...)
Les baskets achetés 3 ou 4 euros pièces en Chine et revendus à 300 ou 1000 euros en Europe pourront dès le départ être payés au juste prix imposé par le fabriquant soit 30 ou 40 euros. Aux centrales d'achats donc de réduire leurs marges !
Le but de l'école - qui n'est pas la même que l'éducation - est d'encourager les gens à exprimer des platitudes confiantes, qu'ils se plaisent à appeler leurs opinions, sur des choses dont ils ne savent rien.
By Anthony Esolen Crisis Magazine March 16, 2023
Le but de l'école - qui n'est pas la même que l'éducation - est d'encourager les gens à exprimer des platitudes confiantes, qu'ils se plaisent à appeler leurs opinions, sur des choses dont ils ne savent rien. C'est bien pire que l'ignorance. J'essaie d'imaginer mon grand-père exprimant une opinion sur le Moyen Âge. C'est impossible. Je ne peux pas le faire. Il aurait été tout aussi susceptible de mettre en avant un dogme concernant les hommes verts de Mars.
Or, Nonno n'était pas un homme timide. S'il avait une opinion, il la considérait comme une vérité solide. Cela l'a amené à de belles discussions avec mon père, qu'il aimait comme s'il était son propre fils. Lui et mon père, par exemple, avaient exactement les opinions inverses sur les présidents Roosevelt et Truman. Mon père aimait Truman mais pensait que Roosevelt était un snob et un imposteur. Nonno admirait Roosevelt mais n'avait aucune utilité pour Truman. Quant à moi, je ne me soucie pas beaucoup de l'un ou de l'autre, même si je pense que les conservateurs catholiques ont quelque peu sous-estimé le premier et surestimé le second.
J'ai des raisons pour cette évaluation, mais elles ne sont pas pertinentes ici. Je n'exprime aucune opinion sur, par exemple, la météorologie, car je ne suis pas météorologue. Je connais un peu l'histoire. Je sais qu'il faisait autrefois assez chaud en Europe pour que les Vikings cultivent des céréales sur les côtes du Groenland. Nous avons des preuves matérielles et des rapports écrits. Je sais qu'il y a plusieurs millions d'acres de sol riche dans les zones tempérées du nord, particulièrement au Canada, qui ne sont plus arables parce que la saison de croissance est trop courte. À quoi ressemblerait le reste du monde s'il se réchauffait suffisamment là-bas, comme c'était évidemment le cas il y a très longtemps, je ne sais pas, et je n'exprime aucune opinion à ce sujet.
Je suis cependant interloqué par des gens qui n'en savent pas plus que moi sur la météorologie, et moins sur les mathématiques des fonctions à plus de deux ou trois variables, et beaucoup moins sur l'histoire et la géographie, mais qui sont si sûrs de certains prévision météorologique, ils sont prêts à vous traiter de coquin, d'idiot ou de parfait fou si vous refusez d'être d'accord.
Il y a, de même, des choses que tout le monde sait sur l'Église, des choses que les gens savent non pas parce qu'ils ont beaucoup lu et réfléchi profondément à ce qu'ils ont lu, mais plutôt parce que ce sont les platitudes des écoles - cours légal dans la discussion, comme des quartiers crasseux et des billets de dix dollars écornés.
Quelqu'un m'a récemment informé que les serfs ont construit les grandes cathédrales d'Europe, après avoir été menti ou menacé par les prêtres. Dix secondes de pensée rationnelle, ou une brève rencontre avec la réalité physique, auraient pu l'informer qu'un laboureur ne taille pas le granit, ne choisit pas les arbres et ne taille pas leurs troncs pour couvrir de larges espaces intérieurs, construit et fait fonctionner des treuils ou érige des échafaudages, et encore moins exécute de nombreuses tâches nécessitant un savoir-faire artisanal : taille de la pierre, émaillage, sculpture, peinture, menuiserie, ferronnerie, plomb ou bronze, conception d'arcs, etc. Qu'il soit aussi psychologiquement incohérent que ces gens par ailleurs ordinaires construisent des églises d'une beauté et d'une complexité consommées par pure contrainte plutôt que comme une expression de foi - cela ne vint pas non plus à l'esprit de l'individu.
Quelqu'un d'autre m'a dit qu'à l'exception des œuvres de Goethe, il n'y avait rien de valable à lire avant que la littérature ne soit «libérée des chaînes du dogme religieux». Or, il y aurait eu autant de chances que Nonno se prononce sur Confucius et la dynastie Ts'in que d'avoir écrit cette phrase. D'un grand coup d'une main fortement scolarisée mais très peu éduquée, mon interlocuteur a condamné à l'inutilité et à l'incompétence Ariosto, Boccace, Calderon, Camoens, Cervantès, Chaucer, Corneille, Dante, Donne, Dryden, Herbert, Lope de Vega, Milton, Pascal , Petrarch, Racine, Spenser, Shakespeare, Swift, Tasso et les grands romanciers médiévaux dans sa propre langue maternelle allemande.
Je ne me plains pas ici d'endoctrinement. Je me plains d'une sorte d'entêtement obtus qui est le résultat prévisible de l'école : d'un commerce de platitudes, bon marché et facile à ramasser, encouragé par l'étrange notion que les affaires humaines sont réductibles à de petits truismes, comme la pâte à biscuits peut être pressée dans des formes en aluminium. "C'était vraiment l'âge des ténèbres", m'a dit un troisième homme, "à cause de la répression systématique des coutumes et des croyances païennes". Quels âges et où ? Répression de quoi exactement, et comment, et par qui ?
Je ne me plains pas ici d'endoctrinement. Je me plains d'une sorte d'entêtement imperturbable qui est le résultat prévisible de la scolarité. Tweet ça Sigrid Undset, la romancière norvégienne qui connaissait pourtant bien le Moyen Âge, notamment en ce qui concerne l'histoire des peuples scandinaves, met en scène, à la fin de Kristin Lavransdatter, la tentative de sacrifice d'un petit enfant, pour éloigner les mauvais esprits soi-disant responsable d'une épidémie de peste. Kristin elle-même, désormais une femme vieillissante vivant dans un couvent, fait face aux hommes et l'en empêche. Est-ce le genre de répression dont nous parlons ?
Ou le découragement des querelles de sang, un élément de base de la vie païenne en Islande, comme en témoigne la saga de Njal, elle-même mais apparemment une œuvre chrétienne ? Ou une redéfinition de ce que signifie être un bon roi, passant d'être doué pour tuer les gens et prendre leurs affaires (Scyld Scefing) à la douceur dans la règle et la sévérité à éloigner les ennemis (Beowulf) ?
Bien sûr, personne ne veut entrer dans de telles discussions. Le défi d'y entrer, d'être précis, de soumettre la platitude à l'épreuve des preuves et de la plausibilité humaine, est comme un faux pas social de la pire sorte, suffisamment grave pour vous étiqueter comme inapte à la société polie. L'école, voyez-vous, consiste vraiment à retenir les bonnes choses à dire lors des fêtes, à entrer dans la bonne foule, à huiler les engrenages de l'ambition et de l'avancement social.
Quelqu'un dit que l'Église a toujours été vouée à l'oppression des femmes. Vous mentionnez que saint Augustin et saint Grégoire de Nysse ont écrit les premiers hommages substantiels à des femmes qui n'étaient ni amoureuses, ni reines, ni déesses imaginaires. Vous mentionnez que nulle part ailleurs dans le monde les femmes n'étaient vénérées comme les chrétiens vénéraient les saintes. Vous mentionnez que l'un des êtres humains les plus puissants de l'Europe de son temps était la dévote Mathilde de Toscane, amie et correspondante de saint Anselme.
Vous mentionnez qu'avant la révolution industrielle, la plupart des êtres humains des deux sexes devaient se consacrer à leur famille et passer d'un hiver à l'autre ; mais si vous vouliez trouver un grand nombre de femmes hautement alphabétisées, vous feriez mieux de regarder où se trouvaient les chrétiens. Cela n'aura pas d'importance. Vous ne changerez l'avis de personne, car il n'y a pas d'esprit en jeu à changer. Vous avez supposé que vous étiez engagé dans une recherche de la vérité, alors qu'il a toujours été question de ce que les bonnes personnes sont censées dire.
Je comprends que je peins avec un pinceau large. Tout le monde n'est pas ainsi. Mais la plupart des gens sont—je veux dire, la plupart des gens qui connaissent peu l'Église. La première tâche, je le crains, n'est pas de leur enseigner l'Église mais de leur montrer que, dans un domaine après l'autre, ils n'ont aucune connaissance, que la plupart des pièces de monnaie et des billets ne valent rien, et que s'ils cherchent connaissances, ils doivent s'attendre à être seuls lors de fêtes et à être retardés ou contrecarrés lorsqu'ils cherchent un emploi rémunéré.
Pourquoi, la simple croyance que le mariage est pour un homme et une femme, et pour les gardes, vous rendra, dans la plupart des cercles fous, impossible à marier. Mais un homme sage nous a dit un jour de nous attendre à un tel traitement, parce qu'il en a reçu beaucoup lui-même. Alors laissons venir le rejet social. Ce n'est encore qu'une petite ombre du Calvaire.
Inflation : l’alimentation coûte 14,8 % de plus en 2023 qu’en 2022
Alors que commence, justement le 15 mars 2023, le « trimestre anti-inflation » du gouvernement, l’Insee dévoile ses données définitives sur l’inflation en février 2023. Des données revues à la hausse, notamment sur le front de l’alimentation. Manger coûte ainsi de plus en plus cher en France…
Par Paolo Garoscio Publié le 15 mars 2023 à 10h54
Inflation Fevrier 2023 Insee Donnees Definitives Alimentation Enegrie
Les produits alimentaires frais ont vu leurs prix grimper de 15 % sur un an.
Inflation : 15% de plus pour les produits frais
Le trimestre anti-inflation, vivement critiqué par les associations de consommateurs, va-t-il permettre aux Français de faire les courses ? La question se pose. Surtout après la publication, par l’Insee, des données définitives de l’inflation pour février 2023, revues à la hausse.
L’alimentation est en effet désormais le premier moteur de la hausse des prix en France. Selon l’Insee, tous types confondus, les produits alimentaires coûtaient en février 2023 14,8 % de plus qu’un an auparavant.
Et l’augmentation des prix est encore plus nette pour les produits frais. L’inflation a atteint, pour ces produits, 15 % sur un an.
L’énergie coûte plus cher, les produits manufacturés aussi
L’inflation est néanmoins généralisée, confirme l’Insee. Le deuxième moteur de la hausse des prix en France est l’énergie. Les prix grimpent en février 2023 de 14,1 %. Les seuls produits pétroliers, de leur côté, ont augmenté de 8,8 % sur la même période.
Et désormais, les effets se font sentir sur les produits manufacturés. Hausse des prix de l’énergie et des prix des matières premières ont conduit à une inflation dans ce segment de 4,7 %. Ce sont les « autres produits manufacturés » (hors habillement et produit de santé) qui voient les prix augmenter le plus. 6,5 % sur un an, en février 2023.
Record d’inflation en France : 6,3 % sur un an en février 2023
Conséquence directe de ces augmentations : l’inflation définitive en février 2023 s’établit, selon l’Insee, à 6,3 %. Un niveau record, rarement atteint, pas même en 2022. La hausse des prix accélère par ailleurs, s’étant établie à 6 % en janvier 2023.
Elle est encore plus notable dès lors qu’on supprime de l’équation les loyers et le tabac. La hausse des prix en France atteint alors 6,7 % sur un an en février 2023.
Survie SHTF : 10 menaces inquiétantes pour lesquelles vous n'êtes probablement pas prêt. (Lorsque les lignes électriques tombent en panne et que les stations de radio cessent d'émettre, il y a une ligne de communication qui sera toujours bien vivante.)
parKlark Barnes 10 mars 2023 Publié dans Uncategorized
Lors de la planification d'une situation de survie SHTF, il n'y a vraiment qu'une seule chose dont vous pouvez être absolument sûr: la survie va être un défi beaucoup plus grand et plus difficile que vous n'auriez jamais cru possible. Bien qu'il y ait certaines choses que vous pouvez faire pour vous préparer au chaos à venir, la réalité de la situation est que lorsque les choses vont mal, il va se passer des choses auxquelles aucun d'entre nous ne s'est préparé ou n'aurait jamais pu imaginer.
Qu'est-ce que le SHTF ?
SHTF a plusieurs significations de survie, mais l'acronyme lui-même signifie Shit Hits The Fan. Le sens est assez simple, mais fondamentalement, c'est juste une façon de préparer/survivaliste de dire que pendant une crise de survie à long terme ou un effondrement de la société, les choses vont mal tourner, vraiment mal ! À quel point aucun d'entre nous ne sait vraiment, et à quels dangers nous serons confrontés, ce ne sont que des spéculations à ce stade, mais une chose que nous savons avec certitude, c'est que la plupart des gens n'ont aucune idée réelle des dangers auxquels ils seront confrontés lors d'un scénario d'effondrement.
Se préparer aux scénarios SHTF
Il n'est pas difficile d'imaginer que les choses tournent mal lors d'une catastrophe ou d'un effondrement à long terme ; tout ce que vous avez à faire est de regarder à quelle vitesse les choses tournent au sud lors de catastrophes annuelles normales pour avoir une idée de la gravité des choses. Même lors d'événements quelque peu prévisibles comme les tempêtes estivales, les inondations et les ouragans, nous voyons une grande partie de la population devenir désespérée. Des gens qui n'ont pas réussi à se préparer à perdre totalement leur merde à l'épicerie quand ils trouvent l'étagère vide aux connards qui profitent de chaque catastrophe pour descendre dans les rues en pillant et en attaquant des civils innocents, vous pouvez trouver de nombreux exemples qui devraient au moins obtenir vous pensez à ce que vous devez être prêt à affronter.
Important ci-dessous :
Voici juste un petit aperçu de ce que vous trouverez dans The Lost SuperFoods :
Le miracle alimentaire oublié de l'armée américaine et 126 superaliments que vous pouvez conserver sans réfrigération pendant des années
10 situations de survie SHTF réalistes pour lesquelles la plupart des gens ne se préparent pas ou ne planifient pas !
Alors que de nombreuses menaces auxquelles vous serez confronté peuvent être facilement prédites en examinant les événements récents, nous voulions examiner certains scénarios SHTF très probables auxquels très peu pensent et auxquels presque personne ne se prépare. Ce sont des menaces qu'ils peuvent présenter lors de catastrophes à court terme, mais selon toute vraisemblance, ces menaces seront celles qui commenceront à apparaître lors de ces situations extrêmes à long terme où les gens perdent espoir et deviennent désespérés.
1. Aucune application de la loi
Lors d'un scénario SHTF extrême, il est très probable que les forces de l'ordre et les intervenants d'urgence seront assez difficiles à trouver; en fait, j'irais même plus loin et dirais qu'ils deviendront inexistants. Même lors de catastrophes à petite échelle, les forces de l'ordre partent souvent pour s'occuper d'abord de leur propre famille. Lorsque les choses tournent mal (épiceries vides, pas de services publics, émeutes de masse, violence, etc.), vous devrez très probablement vous défendre et prendre soin de vous.
2. Fausse application de la loi
Dans un scénario SHTF, vous devez être à l'affût de tout, y compris les personnes se faisant passer pour les forces de l'ordre et le personnel militaire. Lors d'un événement catastrophique, vous verrez très probablement des criminels s'attaquer à des innocents en se faisant passer pour des policiers, des pompiers, des secouristes ou des officiers militaires. En fait, presque chaque fois qu'une catastrophe naturelle frappe, nous voyons des criminels se faire passer pour un type de premier intervenant afin d'accéder facilement à des zones où ils peuvent ensuite profiter de la situation et piller des maisons et des entreprises.
Vous devez être en mesure de déterminer rapidement qui sont les vrais agents chargés de l'application des lois ou être prêt à rester à l'écart des gens à tout prix.
3. Les forces de l'ordre et l'armée essaieront de vous prendre vos armes.
Vous pensez que cela ne peut pas arriver ? C'est déjà le cas !
Au lendemain de l'ouragan Katrina, le surintendant de la police de la Nouvelle-Orléans, Eddie Compass, a ordonné à toutes les forces de l'ordre locales, y compris le bureau des Marshalls des États-Unis et la Garde nationale, de saisir toutes les armes à feu civiles.
Sans mandat, les troupes armées de la Garde nationale et les responsables de l'application des lois de la Nouvelle-Orléans ont confisqué de force plus de 1 000 armes à feu légales à des citoyens respectueux des lois. La confiscation des armes à la Nouvelle-Orléans devrait servir d'avertissement sur la façon dont le gouvernement et les responsables de l'application des lois réagiront lors d'une catastrophe nationale à grande échelle.
C'est très élevé sur la liste des probabilités qu'ils viennent chercher vos armes !
Lorsque les choses tournent mal, il y aura probablement plus de gens qui veulent vous faire du mal que de gens qui sont préparés. C'est quelque chose que vous devez accepter et apprendre à gérer. Le fait est que la plupart des gens n'ont aucune idée de ce qu'il faut vraiment pour survivre, et une fois leur filet de sécurité supprimé, ils deviendront de plus en plus désespérés et imprévisibles. Même votre voisin autrefois joyeux deviendra une menace lorsqu'il devra survivre sans connaissances ni fournitures.
Avouons-le, même pendant les bons moments, il y a un certain segment de notre population qui est carrément fou. Des idiots qui deviennent fous et émeutes après que leur équipe ait perdu un match aux criminels violents et aux gangs qui terrorisent déjà les grandes villes à travers l'Amérique, il ne fait aucun doute qu'un effondrement total rendra la vie urbaine presque impossible.
5. Vous devez être capable de vous défendre.
Lors d'une situation d'urgence extrême, les fous du monde vont errer dans les rues à la recherche de victimes faciles à cibler. Si vous êtes sérieux au sujet de la survie, vous devez vous entraîner à plusieurs styles et techniques d'autodéfense. Cela signifie vous armer non seulement d'armes, mais aussi de savoir comment vous défendre sans elles.
Ce sont des choses que vous devriez faire maintenant pour vous assurer de pouvoir vous protéger pendant une situation SHTF :
Cela commence par développer votre conscience de la situation : il s'agit probablement de la compétence d'autodéfense la plus importante que vous puissiez avoir. Il vous permettra de désamorcer les situations les plus dangereuses avant qu'elles ne deviennent une menace pour votre sécurité. Comment se protéger des foules violentes de criminels : Ce qui fait vraiment peur dans des situations comme celle-ci, c'est quand les gens commencent à se rassembler et à former des groupes. Vous devez être prêt à affronter plusieurs attaquants et vous devez savoir comment sortir rapidement des points chauds et des zones à problèmes. Survivre aux situations de tir actif : Malheureusement, c'est une situation SHTF à laquelle nous devons faire face maintenant, dans notre vie quotidienne. Imaginez à quel point les choses vont mal tourner pendant une crise réelle ! REGARDEZ CI-DESSOUS !
J'ai vécu dans un monde post-SHTF pendant 3 ans, et c'est ce que j'ai appris
C'est un autre sujet de survie qui n'est pas souvent pensé ou discuté, mais c'est celui qui deviendra probablement l'un des plus gros problèmes auxquels vous serez confrontés lors de toute situation de catastrophe à long terme. Si les gangs et les criminels ne vous attrapent pas, le vrai danger pourrait en fait provenir de quelque chose que vous avez déjà chez vous : les DÉCHETS !
Vous devez avoir un plan sérieux sur la façon d'y faire face et de vous assurer que votre assainissement général ne devienne pas une menace. Consultez notre article sur la façon de gérer les ordures lors d'une catastrophe SHTF.
7. Vous devez vous approvisionner en articles sanitaires
Lors de la planification pour survivre à une catastrophe ou à un effondrement à long terme, une chose qui est souvent négligée est le danger associé à un manque d'assainissement adéquat. Ce n'est certainement pas une chose agréable à penser, mais ce problème a le potentiel de tuer plus de personnes que tout autre problème de survie dont nous pouvons parler
Aujourd'hui encore, à cause des politiques libérales qui détruisent les grandes villes dans tout notre pays, nous commençons à voir réapparaître des maladies médiévales à cause des conditions de vie insalubres des populations sans-abri et immigrées dans ces enfers urbains. En fait, en Californie, de multiples épidémies de maladies traversent ces populations, y compris le typhus.
8. Maintenir une attitude mentale positive pendant une situation de survie
La capacité à maintenir une attitude mentale positive lors d'une situation de survie est quelque chose qui doit être pris au sérieux. C'est aussi quelque chose sur lequel vous devez commencer à travailler maintenant, avant que la catastrophe ne frappe.
Réussir à traverser un scénario de survie dépend souvent de votre capacité à contrôler vos émotions. Garder un état d'esprit positif face à une menace impensable vous aidera à traiter ce qui se passe et vous aidera à réagir à la situation sans céder à la peur.
9. Vous devez être prêt à faire face à un certain nombre de défis physiques et mentaux.
Qu'il s'agisse de faire face à un manque de sommeil et à une hydratation inadéquate ou de faire face aux douleurs de la faim et à d'autres facteurs de stress, la survie peut avoir un impact considérable sur votre corps. L'une des meilleures choses que vous puissiez faire pour assurer votre survie, dans à peu près n'importe quelle situation, est de vous assurer que votre corps et votre esprit sont entraînés à survivre. Cela signifie vous motiver à vous lever et à vous mettre en forme avant qu'il ne soit trop tard.
Problèmes de communication SHTF
10. Vous serez coupé du monde extérieur.
Dans une situation de survie, la connaissance va être un facteur critique pour déterminer le résultat final de votre situation. La capacité de pouvoir prédire ce qui se passera pendant une situation de survie est un élément important de la préparation et se résume souvent à votre capacité à envoyer et à recevoir des informations.
Lorsque les lignes électriques tombent en panne et que les stations de radio cessent de transmettre, il y a une ligne de communication qui sera toujours bien vivante.
Avoir une bonne radio amateur multibande vous permettra d'envoyer et de recevoir des informations d'urgence critiques lors d'une catastrophe. C'est aussi un excellent moyen de trouver des sources d'information alternatives du monde entier.
Le 6 décembre, les paroles du président Trump ont secoué le monde.
Alors faites attention parce que cette vidéo va changer votre vie pour toujours pour le bien !
Comment la crise bancaire prépare la monnaie numérique de banque centrale
16 mars 2023 par Thomas Oysmuller
La crise bancaire actuelle est-elle le signal de départ de la monnaie numérique de banque centrale ? Les signes correspondants sont clairement visibles.
La « monnaie de banque centrale numérique » (CBDC), une nouvelle monnaie numérique entièrement supervisée, est considérée par beaucoup comme la « fin du jeu » : si la monnaie numérique devait remplacer la monnaie actuelle, le réseau de contrôle total se fermerait définitivement. La crise bancaire actuelle pourrait-elle être utilisée comme excuse pour introduire la CBDC ?
Cela a commencé vendredi avec l'effondrement de Silicon Valley Bank. Après tout, la seizième plus grande banque des États-Unis. La plus grosse faillite bancaire depuis la crise financière de 2008. La situation est relativement peu éclairée par les médias. Le Credit Suisse était alors en crise mercredi et doit maintenant être secouru avec 50 milliards. Le premier renflouement d'une banque d'État de cette ampleur depuis 2008.
Crise planifiée ? Le marché financier est au bord d'une crise majeure.
Off-Guardian britannique demande : "Mais est-ce aléatoire ? Et sinon, quel est le but derrière cela ? » La réponse courte : « Non, ce n'est pas accidentel. » Mais cela ne signifie pas que les effondrements ont été planifiés ou conçus. Même s'il y a une chance.
Ceux qui sont au courant ont peut-être été préparés : le PDG de la Silicon Valley Bank et la CFB ont vendu un stock combiné de 4 millions de dollars deux semaines avant l'effondrement. Le fonds de Peter Thiel a également retiré tout l'argent peu de temps avant la faillite de la banque. Pas plus tard que le 9 mars, la California Financial Services Authority a conclu que SVB était une "institution financière saine".
Off-Guardian : "Bien sûr, ce n'est pas la preuve d'un effondrement délibéré, mais c'est néanmoins un indice important."
Derrière, cependant, se cache la réaction à "la pandémie", qui est actuellement célébrée pour la troisième fois. L'arrêt délibéré de l'économie a déclenché beaucoup de choses : une "impression" massive d'argent frais et l'inflation actuelle. Le fait que les banques s'effondrent à cause de cela était "inévitable". C'est "la conséquence inévitable de ce vandalisme économique - inévitable et intentionnel".
Le "Off-Guardian" s'attend à ce que la faillite bancaire serve désormais d'argument pour faire respecter "une réglementation stricte, notamment des crypto-monnaies". SVB avait investi dans les crypto-monnaies et les deux autres petites faillites, Silvergate et Signature, étaient de gros investisseurs. On pourrait désormais facilement affirmer que « les investissements cryptographiques non réglementés constituent une menace pour le système financier » .
Utiliser la crise (autodidacte) Une attaque contre les petites banques privées régionales pourrait également être imminente. Il est donc plus sûr de payer dans les grandes banques ou à la banque centrale. Ce scénario se reflète actuellement également dans les cours boursiers. Les grandes banques montent en prix comme si la situation menaçante n'existait même pas. Cependant, les prix des petites banques sont en baisse.
Discussion intéressante sur Twitter à ce sujet.
La conclusion : « Logiquement, cette propagande à deux volets ne peut aller que dans une seule direction (pour qui y prêtait un peu attention) : la monnaie numérique de la banque centrale. À l'avenir, les CBDC pourraient être présentées comme plus sûres que les banques traditionnelles et plus réglementées que les crypto-monnaies «traditionnelles».
Le WEF a déjà préparé cet argument – qu'il faut investir à la banque centrale tout de suite. En janvier, un article a été publié intitulé : « Can CBDC Help Stabilize Global Financial Markets ?
La Banque des règlements internationaux a également plaidé dans ce sens en septembre 2021. On peut presque penser que les « bank run » pourraient même être encouragées à l'avenir :
"Cependant, lors d'une crise bancaire systémique, le transfert des dépôts bancaires vers la CBDC aurait des coûts de transaction inférieurs à ceux des retraits en espèces ((par exemple, aller au guichet automatique, faire la queue, etc.) et fournirait un refuge sûr sous la forme de la banque centrale .
Le coût inférieur d'aller à la CBDC par rapport à l'argent signifie que plus de déposants retireraient de l'argent rapidement avec une probabilité perçue plus faible d'une crise bancaire à l'échelle du système.
Le "Off-Guardian" s'attend à ce scénario :
«Une fois que les CBDC existeront – initialement sur une base volontaire, bien sûr – les banques centrales pourraient théoriquement augmenter l'adoption en créant artificiellement une instabilité financière et en provoquant l'effondrement des banques régionales.
Ils ne les rendront pas obligatoires, ils les rendront simplement « sûrs ».
Un autre rapport publié par la Chambre des Lords du Royaume-Uni en 2022 a qualifié les CBDC de "solution à un problème".
On dirait qu'ils viennent de trouver leur problème. Et avec les problèmes, c'est comme tout le reste - les meilleurs sont ceux que vous créez vous-même."
- "Non monsieur 'on ne descend pas dans les soutes pour savoir combien y a d'or' ! Par contre, je peux vous montrer combien le pays a d'argent inscrit sur mon ordinateur ! 1 milliard de milliards de milliards de milliards de milliards ! Voilà, vous êtes content ?"
Quelle superpuissance est la plus menacée par ses « élites extractives » ?
RON UNZ LE CONSERVATEUR AMÉRICAIN 17 AVRIL 2012
La montée en puissance de la Chine compte certainement parmi les développements mondiaux les plus importants des 100 dernières années. Alors que l'Amérique est toujours prise au piège de sa cinquième année de difficultés économiques et que l'économie chinoise est sur le point de dépasser la nôtre avant la fin de cette décennie, la Chine se profile à l'horizon. Nous vivons dans les premières années de ce que les journalistes appelaient autrefois « le siècle du Pacifique », mais il y a des signes inquiétants qu'il pourrait plutôt devenir connu sous le nom de « siècle chinois ».
Mais le géant chinois a-t-il des pieds d'argile ? Dans un livre récemment publié, Why Nations Fail , les économistes Daron Acemoglu et James A. Robinson qualifient les élites dirigeantes chinoises d'"extractives" - parasites et corrompues - et prédisent que la croissance économique chinoise va bientôt faiblir et décliner, tandis que les institutions gouvernementales "inclusives" de l'Amérique nous ont pris de force en force. Ils soutiennent qu'un pays gouverné comme un État à parti unique, sans médias libres ni freins et contrepoids de notre propre système démocratique, ne peut pas prospérer longtemps dans le monde moderne. Les hommages élogieux que ce livre a reçus d'un vaste éventail d'intellectuels publics les plus éminents d'Amérique, dont six lauréats du prix Nobel d'économie, témoignent de la popularité généralisée de ce message optimiste.
Pourtant, les faits concernant la Chine et l'Amérique justifient-ils vraiment cette conclusion ?
La Chine secoue le monde
À la fin des années 1970, trois décennies de planification centrale communiste avaient réussi à augmenter la production de la Chine à un rythme respectable, mais avec d'énormes à-coups, et souvent à un coût terrible : 35 millions de Chinois ou plus étaient morts de faim pendant la catastrophe de 1959– Famine de 1961 causée par la politique d'industrialisation forcée de Mao du Grand Bond en avant.
La population chinoise avait également augmenté très rapidement au cours de cette période, de sorte que le niveau de vie typique ne s'était que légèrement amélioré, peut-être 2% par an entre 1958 et 1978, et cela à partir d'une base extrêmement basse. Ajusté en fonction du pouvoir d'achat, la plupart des Chinois en 1980 avaient un revenu de 60 à 70 % inférieur à celui des citoyens d'autres grands pays du tiers monde tels que l'Indonésie, le Nigeria, le Pakistan et le Kenya, dont aucun n'était considéré comme une grande réussite économique. À cette époque, même les Haïtiens étaient beaucoup plus riches que les Chinois.
Tout cela a commencé à changer très rapidement une fois que Deng Xiaoping a lancé ses réformes de libre marché en 1978, d'abord dans les campagnes et finalement dans les petites entreprises industrielles des provinces côtières. En 1985, The Economist a publié un article de couverture louant les 700 000 000 de paysans chinois pour avoir doublé leur production agricole en seulement sept ans, une réalisation presque sans précédent dans l'histoire du monde. Pendant ce temps, la politique de l'enfant unique récemment adoptée par la Chine, malgré son impopularité considérable, a fortement réduit les taux de croissance démographique dans un pays possédant relativement peu de terres arables.
Une combinaison de ralentissement de la croissance démographique et d'accélération rapide de la production économique a des implications évidentes pour la prospérité nationale. Au cours des trois décennies précédant 2010, la Chine a atteint peut-être le taux de développement économique soutenu le plus rapide de l'histoire de l'espèce humaine, avec une économie réelle multipliée par près de 40 entre 1978 et 2010. En 1978, l'économie américaine était 15 fois plus importante, mais selon la plupart des estimations internationales, la Chine devrait maintenant dépasser la production économique totale de l'Amérique d'ici quelques années seulement.
En outre, la grande majorité de la richesse économique nouvellement créée de la Chine est allée aux travailleurs chinois ordinaires, qui sont passés des bœufs et des bicyclettes au bord de l'automobile en une seule génération. Alors que les revenus médians américains stagnent depuis près de quarante ans, ceux en Chine ont presque doublé chaque décennie, les salaires réels des travailleurs en dehors du secteur agricole ayant augmenté d'environ 150 % au cours des dix dernières années seulement. Les Chinois de 1980 étaient désespérément pauvres par rapport aux Pakistanais, aux Nigérians ou aux Kenyans ; mais aujourd'hui, ils sont plusieurs fois plus riches, ce qui représente plus d'un décuplement du revenu relatif.
Un rapport de la Banque mondiale a récemment souligné l'énorme baisse des taux de pauvreté dans le monde entre 1980 et 2008, mais les critiques ont noté que plus de 100 % de cette baisse provenait de la seule Chine : le nombre de Chinois vivant dans l'extrême pauvreté a chuté de 662 millions, tandis que le population pauvre dans le reste du monde a en fait augmenté de 13 millions. Et bien que l'Inde soit souvent associée à la Chine dans les médias occidentaux, une grande partie des Indiens s'est en fait appauvrie au fil du temps. La moitié inférieure de la population indienne, toujours en croissance rapide, a vu son apport calorique quotidien diminuer régulièrement au cours des 30 dernières années, la moitié de tous les enfants de moins de cinq ans souffrant désormais de malnutrition.
Les progrès économiques de la Chine sont particulièrement impressionnants lorsqu'ils sont comparés à des parallèles historiques. Entre 1870 et 1900, l'Amérique a connu une expansion industrielle sans précédent, à tel point que même Karl Marx et ses partisans ont commencé à douter qu'une révolution communiste soit nécessaire ou même possible dans un pays dont le peuple atteignait une prospérité aussi largement partagée grâce à l'expansion capitaliste. Au cours de ces 30 années, le revenu réel par habitant des États-Unis a augmenté de 100 %. Mais au cours des 30 dernières années, le revenu réel par habitant en Chine a augmenté de plus de 1 300 %.
Rien qu'au cours de la dernière décennie, la Chine a quadruplé sa production industrielle, désormais comparable à celle des États-Unis Dans le secteur crucial de l'automobile, la Chine a multiplié par neuf sa production, passant de 2 millions de voitures en 2000 à 18 millions en 2010, un chiffre désormais supérieur que les totaux combinés pour l'Amérique et le Japon. La Chine a représenté 85 % de l'augmentation mondiale totale de la fabrication automobile au cours de cette décennie.
Il est vrai que bon nombre des exportations chinoises de haute technologie sont plus apparentes que réelles. Presque tous les iPhones et iPads d'Apple viennent de Chine, mais cela est en grande partie dû à l'utilisation de main-d'œuvre chinoise bon marché pour l'assemblage final, avec seulement 4 % de la valeur ajoutée de ces articles de premier plan dans le monde étant chinois. Cela fausse les statistiques commerciales chinoises, entraînant des frictions inutiles. Cependant, certaines exportations chinoises de haute technologie sont en effet entièrement chinoises, notamment celles de Huawei, qui se classe désormais aux côtés du suédois Ericsson comme l'un des deux principaux fabricants de télécommunications au monde, tandis que d'anciens concurrents nord-américains puissants tels que Lucent-Alcatel et Nortel sont tombés dans une chute vertigineuse. déclin ou même faillite. Et bien que l'Amérique ait à l'origine lancé le projet du génome humain,
La montée récente de la Chine ne devrait guère nous surprendre. Pendant la majeure partie des 3 000 dernières années, la Chine avec le monde méditerranéen et sa péninsule européenne adjacente ont constitué les deux plus grands centres mondiaux de progrès technologique et économique. Au 13ème siècle, Marco Polo a voyagé de sa Venise natale à l'Empire chinois et a décrit ce dernier comme beaucoup plus riche et plus avancé que n'importe quel pays européen. Pas plus tard qu'au XVIIIe siècle, de nombreux philosophes européens de premier plan tels que Voltaire considéraient souvent la société chinoise comme un exemple intellectuel, tandis que les Britanniques et les Prussiens utilisaient le mandarinat chinois comme modèle pour établir une fonction publique méritocratique basée sur des concours.
Il y a même un siècle, près du nadir de la faiblesse et de la décadence ultérieures de la Chine, certains des plus grands intellectuels publics américains, tels qu'Edward A. Ross et Lothrop Stoddard, prédisaient avec audace la restauration prochaine de la nation chinoise à l'influence mondiale, le premier avec sérénité et ce dernier avec une grande inquiétude. En effet, Stoddard a soutenu que seules trois inventions majeures séparaient effectivement le monde de l'Antiquité classique de celui de l'Europe du XVIIIe siècle - la poudre à canon, la boussole du marin et l'imprimerie. Tous les trois semblent être apparus pour la première fois en Chine, bien que pour diverses raisons sociales, politiques et idéologiques, aucun n'ait été correctement mis en œuvre.
L'essor de la Chine implique-t-il nécessairement le déclin de l'Amérique ? Pas du tout : le progrès économique humain n'est pas un jeu à somme nulle. Dans de bonnes circonstances, le développement rapide d'un grand pays devrait tendre à améliorer le niveau de vie du reste du monde.
Cela est particulièrement évident pour les nations dont les forces économiques complètent directement celles d'une Chine en pleine croissance. Une expansion industrielle massive nécessite clairement une augmentation similaire de la consommation de matières premières, et la Chine est désormais le plus grand producteur et utilisateur mondial d'électricité, de béton, d'acier et de nombreux autres matériaux de base, ses importations de minerai de fer ayant été multipliées par dix entre 2000 et 2011. Cela a entraîné d'énormes augmentations des coûts de la plupart des produits de base ; par exemple, le prix mondial du cuivre a été multiplié par plus de huit au cours de la dernière décennie. En conséquence directe, ces années ont généralement été très bonnes pour les économies des pays qui dépendent fortement de l'exportation de ressources naturelles : l'Australie, la Russie, le Brésil, l'Arabie saoudite et certaines parties de l'Afrique.
Pendant ce temps, alors que la croissance de la Chine double progressivement la production industrielle mondiale totale, le « prix chinois » qui en résulte réduit le coût des produits manufacturés, les rendant beaucoup plus facilement accessibles à tous, et augmente ainsi considérablement le niveau de vie mondial. Bien que ce processus puisse avoir un impact négatif sur les industries et les pays en concurrence directe avec la Chine, il offre également d'énormes opportunités, non seulement aux fournisseurs de matières premières susmentionnés, mais également à des pays comme l'Allemagne, dont les équipements et les machines-outils de pointe ont trouvé un énorme marché chinois. marché, contribuant ainsi à ramener le chômage allemand à son niveau le plus bas depuis 20 ans.
Et à mesure que les Chinois ordinaires s'enrichissent, ils offrent également un marché plus large pour les biens et services des principales entreprises occidentales, allant des chaînes de restauration rapide aux produits de consommation en passant par les produits de luxe. Les travailleurs chinois assemblent non seulement les iPhones et les iPads d'Apple, mais sont également très désireux de les acheter, et la Chine est maintenant devenue le deuxième marché de cette entreprise, la quasi-totalité des marges bénéficiaires extravagantes revenant à ses propriétaires et employés américains. En 2011, General Motors a vendu plus de voitures en Chine qu'aux États-Unis, et ce marché en croissance rapide est devenu un facteur crucial dans la survie d'une société américaine emblématique. La Chine est devenue le troisième plus grand marché au monde pour McDonald's et le principal moteur des bénéfices mondiaux pour la société mère américaine de Pizza Hut, Taco Bell et KFC.
Transformer un pays en un peu plus d'une génération d'une terre de près d'un milliard de paysans à une terre de près d'un milliard de citadins n'est pas une tâche facile, et un tel rythme effréné de développement industriel et économique entraîne inévitablement des coûts sociaux substantiels. La pollution urbaine chinoise est parmi les pires au monde, et le trafic se dirige rapidement vers ce même point. La Chine compte désormais le deuxième plus grand nombre de milliardaires après l'Amérique, avec plus d'un million de millionnaires en dollars, et bien que nombre de ces personnes soient honnêtement parvenues à la fortune, beaucoup d'autres ne l'ont pas fait. La corruption officielle est l'une des principales sources de ressentiment populaire contre les différents niveaux du gouvernement chinois, allant des conseils de village locaux aux plus hauts responsables de Pékin.
Mais nous devons maintenir un bon sens des proportions. En tant que personne ayant grandi à Los Angeles alors qu'il y avait encore le smog le plus notoire d'Amérique, je reconnais que de telles tendances peuvent être inversées avec du temps et de l'argent, et en effet le gouvernement chinois a exprimé un vif intérêt pour la technologie émergente de l'électricité non polluante. voitures. La richesse nationale en croissance rapide peut être utilisée pour résoudre de nombreux problèmes.
De même, les ploutocrates qui s'enrichissent grâce à des amis haut placés ou même à la corruption pure et simple sont plus faciles à tolérer lorsqu'une marée montante soulève rapidement tous les bateaux. Les travailleurs chinois ordinaires ont augmenté leur revenu réel de bien plus de 1 000 % au cours des dernières décennies, tandis que le chiffre correspondant pour la plupart des travailleurs américains a été proche de zéro. Si les salaires américains typiques doublaient tous les dix ans, il y aurait beaucoup moins de colère dans notre propre société dirigée contre le « un pour cent ». En effet, selon l'indice GINI standard utilisé pour mesurer les inégalités de richesse, le score de la Chine n'est pas particulièrement élevé, étant à peu près le même que celui des États-Unis, bien qu'indiquant certainement une plus grande inégalité que la plupart des démocraties sociales d'Europe occidentale.
De nombreux experts et politiciens américains concentrent encore leur attention sur le tragique incident de la place Tiananmen en 1989, au cours duquel des centaines de manifestants chinois déterminés ont été massacrés par les troupes gouvernementales. Mais bien que cet événement ait été très important à l'époque, avec le recul, il n'a généré qu'un soubresaut dans la trajectoire ascendante du développement de la Chine et semble aujourd'hui pratiquement oublié parmi les Chinois ordinaires, dont les revenus réels ont été multipliés par plusieurs au cours du quart de siècle depuis lors.
Une grande partie de la manifestation de Tiananmen avait été motivée par l'indignation populaire face à la corruption du gouvernement, et il y a certainement eu d'autres scandales majeurs ces dernières années, souvent largement répandus dans les pages des principaux journaux américains. Mais un examen plus approfondi brosse un tableau plus nuancé, surtout lorsqu'il est mis en contraste avec la propre situation de l'Amérique.
Par exemple, au cours des dernières années, l'un des projets chinois les plus ambitieux a été un plan visant à créer le réseau de transport ferroviaire à grande vitesse le plus vaste et le plus avancé au monde, un effort qui a absorbé un investissement gouvernemental remarquable de 200 milliards de dollars. Le résultat a été la construction de plus de 6 000 milles de voies, un total probablement maintenant supérieur à celui de toutes les autres nations du monde réunies. Malheureusement, ce projet a également impliqué une corruption considérable, comme cela a été largement rapporté dans les médias mondiaux, qui ont estimé que des centaines de millions de dollars avaient été détournés par la corruption et la corruption. Ce scandale a finalement conduit à l'arrestation ou à la destitution de nombreux responsables gouvernementaux, dont notamment le puissant ministre chinois des chemins de fer.
De toute évidence, une corruption aussi grave semblerait horrifiante dans un pays aux normes immaculées d'une Suède ou d'une Norvège. Mais sur la base des comptes publiés, il semble que les fonds détournés ne représentaient peut-être que 0,2 % du total, les 99,8 % restants étant généralement dépensés comme prévu. Malgré une corruption si grave, le projet a réussi et la Chine possède en effet maintenant le réseau ferroviaire à grande vitesse le plus vaste et le plus avancé au monde, construit presque entièrement au cours des cinq ou six dernières années.
Pendant ce temps, l'Amérique n'a pas de train à grande vitesse, malgré des décennies de débats et de grandes quantités de temps et d'argent dépensés en lobbying, auditions, campagnes politiques, efforts de planification et rapports sur l'impact environnemental. Le système ferroviaire à grande vitesse chinois est peut-être loin d'être parfait, mais il existe réellement, contrairement à celui des États-Unis. L'achalandage chinois annuel totalise désormais plus de 25 millions de voyages par an, et bien qu'une catastrophe occasionnelle - comme l'accident de 2011 à Weizhou, qui a tué 40 passagers - soit tragique, elle n'est guère inattendue. Après tout, les trains à basse vitesse vieillissants des États-Unis ne sont pas exempts de calamités similaires, comme nous l'avons vu lors de l'accident de Chatsworth en 2008 qui a tué 25 personnes en Californie.
Pendant de nombreuses années, les journalistes occidentaux ont régulièrement rapporté que le démantèlement de l'ancien système maoïste chinois de soins de santé garantis par le gouvernement avait entraîné de graves tensions sociales, obligeant les travailleurs ordinaires à économiser une fraction déraisonnable de leur salaire pour payer les soins médicaux si eux-mêmes ou leurs familles tombaient malades. . Mais au cours des deux dernières années, le gouvernement a pris des mesures importantes pour réduire ce problème en établissant un système national d'assurance maladie dont la couverture s'étend désormais à environ 95 % de la population totale, un ratio bien meilleur que celui que l'on trouve dans l'Amérique riche et à une infime fraction du coût. Une fois de plus, des dirigeants compétents ayant accès à une richesse nationale croissante peuvent résoudre efficacement ce genre de problèmes sociaux majeurs.
Bien que les villes chinoises aient une criminalité négligeable et soient presque entièrement exemptes des horribles bidonvilles que l'on trouve dans de nombreux pays du tiers monde à urbanisation rapide, les logements pour les travailleurs ordinaires sont souvent tout à fait inadéquats. Mais les inquiétudes nationales concernant la hausse du chômage due à la récession mondiale ont donné au gouvernement l'occasion idéale à la fin de l'année dernière d'annoncer un plan audacieux de construction de plus de 35 millions de nouveaux appartements gouvernementaux modernes, qui seraient ensuite fournis aux travailleurs ordinaires sur une base subventionnée.
Tout cela suit le schéma du modèle de développement mixte de Lee Kwan Yew, combinant le socialisme d'État et la libre entreprise, qui a fait passer les habitants de Singapour de la pauvreté désespérée et abjecte de 1945 à un niveau de vie désormais considérablement plus élevé que celui de la plupart des Européens ou des Américains, dont un PIB par habitant de près de 12 000 $ supérieur à celui des États-Unis. Évidemment, mettre en œuvre un tel programme pour la plus grande population du monde et à l'échelle continentale est beaucoup plus difficile que de le faire dans une petite cité-État de quelques millions d'habitants et héritée des institutions coloniales britanniques, mais jusqu'à présent, la Chine a très bien réussi à confondre ses sceptiques.
Ces faits ne fournissent pas beaucoup de preuves pour la thèse de Why Nations Fail selon laquelle les dirigeants chinois constituent une élite « extractive » égoïste et vénale. Malheureusement, de telles indications semblent beaucoup plus évidentes lorsque nous dirigeons notre regard vers l'intérieur, vers la trajectoire économique et sociale récente de notre propre pays.
Sur fond de progrès remarquables de la Chine, l'Amérique présente surtout un tableau très sombre. Certes, les meilleurs ingénieurs et entrepreneurs américains ont créé bon nombre des technologies les plus importantes au monde, devenant parfois extrêmement riches au cours du processus. Mais ces réussites économiques ne sont pas typiques et leurs avantages n'ont pas été largement distribués. Au cours des 40 dernières années, une grande majorité de travailleurs américains ont vu leurs revenus réels stagner ou diminuer.
Pendant ce temps, la concentration rapide de la richesse américaine se poursuit : le 1 % le plus riche de la population américaine détient désormais autant de richesse nette que les 90 à 95 % les plus pauvres, et ces tendances pourraient même s'accélérer. Une étude récente a révélé qu'au cours de notre prétendue reprise des deux dernières années, 93 % de l'augmentation totale du revenu national est allée au 1 % le plus riche, avec un étonnant 37 % capté uniquement par les 0,01 % les plus riches de la population, 15 000 ménages dans un pays de plus de 300 millions d'habitants.
La preuve du déclin à long terme de notre situation économique est plus évidente lorsque nous considérons la situation des jeunes Américains. Les médias nationaux claironnent sans cesse le petit nombre de jeunes millionnaires sur Facebook, mais les perspectives pour la plupart de leurs contemporains sont en fait assez sombres. Selon une étude du Pew Center, à peine la moitié des Américains âgés de 18 à 24 ans sont actuellement employés, le niveau le plus bas depuis 1948, bien avant que la plupart des femmes ne rejoignent la population active. Près d'un cinquième des jeunes hommes âgés de 25 à 34 ans vivent encore avec leurs parents, tandis que la richesse de tous les ménages dirigés par des personnes de moins de 35 ans est inférieure de 68 % aujourd'hui à ce qu'elle était en 1984.
L'encours total de la dette de prêt étudiant non libérable a franchi la barre du billion de dollars, dépassant désormais le total combiné de la dette de carte de crédit et de prêt automobile - et avec un quart de tous les payeurs de prêt étudiant désormais en souffrance, il y a des indicateurs inquiétants qu'une grande partie de cette dette restera un fardeau permanent, réduisant plusieurs millions de personnes à la servitude de la dette à long terme. Une grande partie de la jeune génération américaine semble complètement appauvrie et le restera probablement.
Les statistiques du commerce international, quant à elles, démontrent que même si Apple et Google se portent plutôt bien, notre économie globale ne va pas. Depuis de nombreuses années, nos principales exportations de marchandises sont les reconnaissances de dette gouvernementales, dont la valeur en dollars est parfois supérieure à celle des dix catégories suivantes combinées. À un moment donné, peut-être plus tôt que nous ne le pensons, le reste du monde perdra son appétit pour ce produit non fonctionnel, et notre monnaie s'effondrera, ainsi que notre niveau de vie. Des avertissements similaires à ceux de Cassandre ont été émis pendant des années à propos de la bulle immobilière ou de la débauche du gouvernement grec, et se sont avérés faux année après année jusqu'au jour où ils sont soudainement devenus vrais.
Ironiquement, il existe en fait une catégorie majeure dans laquelle l'expansion américaine dépasse encore facilement celle de la Chine, à la fois aujourd'hui et dans un avenir indéfini : la croissance démographique. Le taux d'augmentation démographique de l'Amérique a dépassé celui de la Chine il y a plus de 20 ans et a augmenté chaque année depuis, parfois jusqu'à un facteur de deux. Selon les projections standard, la population chinoise en 2050 sera presque exactement ce qu'elle était en 2000, le pays ayant atteint la stabilité démographique typique des sociétés avancées et prospères. Mais au cours de ce même demi-siècle, le nombre d'habitants de l'Amérique aura augmenté de près de 50 %, un taux totalement sans précédent dans le monde développé et même supérieur à celui constaté dans de nombreux pays du Tiers Monde comme la Colombie, l'Algérie, la Thaïlande, le Mexique, ou l'Indonésie.
La Chine monte tandis que l'Amérique chute, mais y a-t-il des liens de causalité majeurs entre ces deux tendances concurrentes qui remodèlent maintenant l'avenir de notre monde ? Pas que je puisse voir. Les politiciens et les experts américains ont naturellement peur de s'attaquer aux féroces groupes d'intérêts spéciaux qui dominent leur univers politique, ils cherchent donc souvent un bouc émissaire externe pour expliquer la misère de leurs électeurs, choisissant parfois de se concentrer sur la Chine. Mais ce n'est qu'un théâtre politique pour les ignorants et les crédules.
Diverses études ont suggéré que la monnaie chinoise pourrait être considérablement sous-évaluée, mais même si les demandes fréquentes de Paul Krugman et d'autres étaient satisfaites et que le yuan s'appréciait rapidement de 15 ou 20 % supplémentaires, peu d'emplois industriels retourneraient sur les côtes américaines, tandis que les Américains de la classe ouvrière pourraient payer beaucoup plus pour leurs besoins de base. Et si la Chine ouvrait largement ses frontières à davantage de films ou de services financiers américains, les multimillionnaires d'Hollywood et de Wall Street pourraient devenir encore plus riches, mais les Américains ordinaires n'en tireraient que peu d'avantages. Il est toujours plus facile pour une nation de pointer un doigt accusateur sur les étrangers plutôt que d'admettre honnêtement que presque tous ses terribles problèmes sont essentiellement auto-infligés.
Déclin de la 'démocratie' constitutionnelle
Le thème central de Why Nations Fail est que les institutions politiques et le comportement des élites dirigeantes déterminent en grande partie le succès ou l'échec économique des pays. Si la plupart des Américains n'ont connu pratiquement aucun gain économique depuis des décennies, nous devrions peut-être jeter notre regard sur ces facteurs dans notre propre société.
Nos élites se vantent de la grandeur de notre démocratie constitutionnelle, des merveilleux droits de l'homme dont nous jouissons, de la liberté et de l'état de droit qui ont longtemps fait de l'Amérique une lumière pour les nations du monde et un attrait spirituel pour les peuples opprimés partout, y compris la Chine elle-même. Mais ces affirmations sont-elles réellement correctes ? Ils s'empilent souvent de manière très étrange lorsqu'ils apparaissent dans les pages d'opinion de nos grands journaux, juste après les reportages, dont les faits racontent une histoire très différente.
Pas plus tard que l'année dernière, l'administration Obama a lancé une campagne de bombardements massifs de plusieurs mois contre le gouvernement libyen dûment reconnu pour des raisons "humanitaires", puis a fait valoir avec un visage impassible qu'un effort militaire comprenant des centaines de sorties de bombardement et plus d'un milliard de dollars de combat les coûts ne constituaient pas réellement une « guerre » et étaient donc complètement exemptés des dispositions établies de la loi sur les pouvoirs de guerre du Congrès. Quelques mois plus tard, le Congrès a adopté à une écrasante majorité et le président Obama a signé la loi sur l'autorisation de la défense nationale, accordant au président le pouvoir d'emprisonner définitivement sans procès ni inculpation tout Américain qu'il classe comme une menace pour la sécurité nationale sur la base de son propre jugement et de preuves secrètes. Quand on considère que la société américaine n'a pratiquement pas connu de terrorisme intérieur au cours de la dernière décennie,
Plus récemment, le président Obama et le procureur général Eric Holder ont revendiqué le droit inhérent d'un président américain d'exécuter sommairement n'importe qui, n'importe où dans le monde, citoyen américain ou non, que les conseillers de la Maison Blanche ont décidé en privé d'être une « mauvaise personne ». S'il est certainement vrai que les principaux gouvernements du monde ont parfois assassiné leurs ennemis politiques à l'étranger, je n'ai jamais entendu auparavant ces actes sombres proclamés publiquement comme légitimes et honnêtes. Certes, si les gouvernements de la Russie ou de la Chine, sans parler de l'Iran, déclaraient leur droit inhérent de tuer n'importe qui dans le monde qu'ils n'aimaient pas, nos experts des médias feraient immédiatement exploser ces déclarations comme preuve de leur folie criminelle totale.
Ce sont là des notions très étranges de « l'état de droit » pour l'administration d'un président qui avait autrefois été rédacteur en chef de la Harvard Law Review et qui était régulièrement flatté dans ses campagnes politiques en étant décrit comme un « érudit constitutionnel ».
Beaucoup de ces tendances idéologiques négatives ont été absorbées et acceptées par la culture populaire et une grande partie du public américain. Au cours de la dernière décennie, l'une des émissions les mieux notées à la télévision américaine était "24", créée par Joel Surnow et relatant Kiefer Sutherland en tant qu'agent des services secrets patriotique mais impitoyable, chaque épisode constituant une seule heure de ses efforts désespérés pour contrecarrer les terroristes. complots et sauvegarder notre sécurité nationale. De nombreux épisodes ont présenté notre héros torturant des malfaiteurs présumés afin d'extraire les informations nécessaires pour sauver des vies innocentes, la série entière représentant une glorification hebdomadaire populaire de la torture graphique du gouvernement au nom du plus grand bien.
Aujourd'hui, des protestations modérées à l'effet contraire, la plupart des gouvernements du monde ont au moins occasionnellement pratiqué la torture, en particulier lors de la lutte contre les insurrections populaires, et certains des régimes les plus brutaux, dont la Russie stalinienne et l'Allemagne nazie, ont même professionnalisé le processus. Mais de tels actes sombres accomplis en secret ont toujours été vigoureusement niés en public, et les films populaires et autres médias de l'Union soviétique de Staline mettaient invariablement en scène des ouvriers et des paysans au cœur pur accomplissant courageusement leur devoir honorable et patriotique pour la patrie, plutôt que les terribles tourments quotidiennement infligés dans les caves de la prison de Loubianka. Dans toute l'histoire moderne, je ne connais pas un seul pays, même semi-civilisé, qui ait publiquement célébré les activités de ses tortionnaires professionnels du gouvernement dans les médias populaires.
Et puisque nous vivons dans une société dominée par le divertissement, les sentiments affirmés à l'écran ont souvent des conséquences directes dans le monde réel. À un moment donné, de hauts responsables américains de l'armée et de la lutte contre le terrorisme ont ressenti le besoin de se rendre à Hollywood et d'exhorter ses scénaristes à cesser de glorifier la torture américaine, car leurs émissions encourageaient les soldats américains à torturer les captifs musulmans même lorsque leurs commandants leur ordonnaient à plusieurs reprises de ne pas le faire. faites-le.
Compte tenu de ces faits, nous ne devrions pas être surpris que des enquêtes internationales au cours de la dernière décennie aient régulièrement classé l'Amérique comme la grande nation la plus détestée au monde, une réalisation remarquable compte tenu du rôle mondial dominant des médias et du divertissement américains et de l'énorme sympathie internationale qui s'est d'abord manifestée. à notre pays après les attentats du 11 septembre.
Jusqu'à présent du moins, ces méthodes extraconstitutionnelles et souvent brutales n'ont pas été dirigées vers le contrôle du propre système politique américain ; nous restons une démocratie plutôt qu'une dictature. Mais notre système actuel possède-t-il réellement la caractéristique centrale d'une véritable démocratie, à savoir un haut degré d'influence populaire sur les grandes politiques gouvernementales ? Ici, les preuves semblent plus ambiguës.
Considérez le modèle de la dernière décennie. Avec deux guerres ruineuses et un effondrement financier à son bilan, George W. Bush était largement considéré comme l'un des présidents les plus désastreux de l'histoire américaine, et parfois ses chiffres d'approbation publique ont chuté aux niveaux les plus bas jamais mesurés. La victoire écrasante de son successeur, Barack Obama, représentait plus une répudiation de Bush et de sa politique qu'autre chose, et les principaux militants politiques, de gauche comme de droite, ont caractérisé Obama comme l'antithèse absolue de Bush, à la fois en arrière-plan et en idéologie. Ce sentiment était certainement partagé à l'étranger, Obama ayant été sélectionné pour le prix Nobel de la paix quelques mois seulement après son entrée en fonction, sur la base de l'hypothèse largement répandue selon laquelle il était certain d'inverser la plupart des politiques de son prédécesseur détesté et de rendre l'Amérique saine d'esprit.
Pourtant, presque aucun de ces renversements n'a eu lieu. Au lieu de cela, la continuité de la politique de l'administration a été si complète et si évidente que de nombreux critiques parlent désormais régulièrement de l'administration Bush/Obama.
Les violations sévères des principes constitutionnels et des libertés civiles dont Bush a été le pionnier à la suite des attentats du 11 septembre n'ont fait que s'intensifier sous Obama, le célèbre spécialiste de la constitution de Harvard et ardent défenseur des libertés civiles, et cela s'est produit sans l'excuse de nouvelles attaques terroristes majeures. Au cours de sa campagne primaire démocrate, Obama a promis qu'il agirait pour mettre fin à la vaine guerre en Irak de Bush dès son entrée en fonction, mais au lieu de cela, d'importantes forces américaines sont restées en place pendant des années jusqu'à ce que de fortes pressions du gouvernement irakien finissent par forcer leur retrait ; pendant ce temps, l'armée d'occupation américaine en Afghanistan a en fait triplé de taille. Le sauvetage par le gouvernement des manipulateurs financiers détestés de Wall Street, commencé sous Bush, s'est poursuivi à un rythme soutenu sous Obama, sans tentatives sérieuses de poursuites gouvernementales ou de réformes drastiques. Les Américains souffrent encore pour la plupart du pire ralentissement économique depuis la Grande Dépression, mais les bénéfices de Wall Street et les bonus de plusieurs millions de dollars sont rapidement revenus à des niveaux records.
En particulier, la continuité des hauts fonctionnaires a été remarquable. En tant que deuxième secrétaire à la Défense de Bush, Robert Gates était responsable de la gestion continue des guerres étrangères et des occupations militaires américaines depuis 2006 ; Obama l'a gardé et il a continué à jouer le même rôle dans la nouvelle administration. De même, Timothy Geithner avait été l'une des nominations financières les plus importantes de Bush, jouant un rôle crucial dans le renflouement financier largement impopulaire de Wall Street ; Obama l'a promu secrétaire au Trésor et a autorisé la poursuite de ces mêmes politiques. Ben Bernanke avait été nommé président de la Réserve fédérale par Bush et reconduit par Obama. Les guerres de Bush et les renflouements sont devenus les guerres et les renflouements d'Obama. Le public américain a voté pour un anti-Bush, mais a obtenu le troisième mandat de Bush à la place.
Pendant la guerre froide, les propagandistes soviétiques ont régulièrement qualifié notre démocratie d'imposture, le public américain sélectionnant simplement laquelle des deux branches entrelacées de leur parti politique unique devrait alterner au pouvoir, tandis que les politiques sous-jacentes réelles sont restées essentiellement inchangées, étant décidées et mises en œuvre. par la même classe dirigeante corrompue. Cette accusation était peut-être en grande partie fausse à l'époque où elle a été faite, mais elle semble d'une précision inquiétante aujourd'hui.
Lorsque les temps sont durs et que les politiques gouvernementales sont largement impopulaires, mais que les électeurs n'ont le choix qu'entre les campagnes de marketing rivales de Coke et Pepsi, le cynisme peut atteindre des proportions extrêmes. Au cours de l'année dernière, des sondages ont montré que la non-approbation publique du Congrès – représentant l'establishment politique de Washington – a atteint 90 à 95 %, ce qui est totalement sans précédent.
Mais si nos politiques gouvernementales sont si largement impopulaires, pourquoi sommes-nous incapables de les changer par le pouvoir sacré du vote ? La réponse est que le système de gouvernement américain est de plus en plus passé d'une démocratie représentative à quelque chose de plus proche d'un mélange de ploutocratie et de médiacratie, avec des élections presque entièrement déterminées par l'argent et les médias, pas nécessairement dans cet ordre. Les dirigeants politiques sont faits ou défaits selon qu'ils reçoivent l'argent et la visibilité nécessaires pour gagner leurs fonctions.
Les campagnes nationales ressemblent de plus en plus à des émissions de télé-réalité sordides pour des célébrités politiques de second ordre, tandis que notre pays poursuit sa route vers de multiples calamités imminentes. Les candidats qui s'écartent du scénario ou s'écartent du consensus d'élite de DC concernant les guerres ou les renflouements - notamment un idéologue de principe tel que Ron Paul - sont régulièrement stigmatisés dans les médias comme des extrémistes dangereux ou même entièrement écartés de la couverture médiatique de la campagne, comme cela a été avec humour souligné par le comédien Jon Stewart.
Nous savons des États communistes effondrés d'Europe de l'Est que le contrôle des médias peut déterminer les perceptions publiques de la réalité, mais cela ne change pas la réalité sous-jacente elle-même, et la réalité a généralement le dernier mot. Le lauréat du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz et ses collègues ont estimé de manière prudente le coût total à long terme de notre désastreuse guerre en Irak à 3 000 milliards de dollars, ce qui représente plus d'un cinquième de l'ensemble de notre dette nationale accumulée, soit près de 30 000 dollars par foyer américain. Et même maintenant, les coûts directs permanents de notre guerre en Afghanistan s'élèvent encore à 120 milliards de dollars par an, soit plusieurs fois la taille du PIB total de l'Afghanistan. Entre-temps,
Et nous subissons également d'autres coûts. Un récent article du New York Times a décrit la visite remontant le moral du secrétaire à la Défense Leon Panetta à nos forces en Afghanistan et a noté que toutes les troupes américaines avaient dû rendre leurs armes avant d'assister à son discours et qu'aucune n'était autorisée à rester armée dans son voisinage. . Une telle décision de commandement semble presque sans précédent dans l'histoire américaine et ne reflète pas bien l'état perçu de notre moral militaire.
Les futurs historiens pourraient éventuellement considérer ces deux guerres ratées, menées pour des raisons totalement irrationnelles, comme la cause immédiate de l'effondrement financier et politique de l'Amérique, représentant le livre historique de notre victoire de la Seconde Guerre mondiale, qui a initialement établi la domination mondiale américaine.
Nos élites extractives
Lorsque des élites parasites gouvernent une société selon des lignes « extractives », une caractéristique centrale est le flux massif vers le haut de la richesse extraite, indépendamment de toute loi ou réglementation contraire. Certes, l'Amérique a connu une énorme croissance de la corruption officiellement tolérée alors que notre système politique s'est de plus en plus consolidé en un État à parti unique contrôlé par une ploutocratie médiatique unifiée.
Considérez l'effondrement fin 2011 de MF Global, une société de courtage de taille moyenne mais très réputée. Bien que cette débâcle ait été bien moindre que la faillite de Lehman ou la fraude d'Enron, elle illustre bien les activités incestueuses des élites américaines qui se chevauchent. À peine un an plus tôt, Jon Corzine avait été nommé PDG, après ses mandats de gouverneur démocrate et de sénateur américain du New Jersey et sa carrière précédente de PDG de Goldman Sachs. Peut-être qu'aucun autre Américain n'avait une telle combinaison de références politiques et financières stellaires sur son CV. Peu de temps après avoir pris les rênes, Corzine a décidé d'augmenter les bénéfices de son entreprise en pariant tout son capital et plus encore contre la possibilité que des pays européens fassent défaut sur leurs dettes nationales. Lorsqu'il a perdu ce pari, son entreprise de plusieurs milliards de dollars a fait faillite.
À ce stade, l'histoire passe d'un conte banal de l'arrogance et de la cupidité de Wall Street à quelque chose hors de la zone crépusculaire, ou peut-être de Monty Python. Les principaux journaux ont commencé à rapporter que les fonds des clients, dont on a finalement dit qu'ils totalisaient 1,6 milliard de dollars, avaient mystérieusement disparu lors de l'effondrement, et personne ne pouvait déterminer ce qu'ils étaient devenus, une affirmation très étrange à notre époque de dossiers financiers massivement informatisés. Des semaines et finalement des mois ont passé, des dizaines de millions de dollars ont été dépensés pour des armées d'enquêteurs et de juricomptables, mais tous ces fonds de clients sont restés "manquants", tandis que les médias d'élite couvraient cette situation bizarre de la manière la plus délicate possible. Par exemple, une première page du Wall Street JournalL'article du 23 février 2012 suggérait qu'après tant de mois, il semblait peu probable que les fonds des clients disparus réapparaissent un jour, mais soulignait également qu'absolument personne n'était accusé d'actes répréhensibles. Vraisemblablement, les journalistes suggéraient que les 1,6 milliard de dollars d'argent des clients étaient tout simplement sortis de leurs propres ailes.
Des histoires comme celle-ci démentent les vantardises sans fin de nos politiciens et experts en affaires selon lesquelles le système financier américain est le plus transparent et le moins corrompu du monde d'aujourd'hui. Certes, l'Amérique n'est pas la seule à exister des fraudes d'entreprise à long terme, comme l'a récemment montré la chute de la société japonaise Olympus Corporation suite à la découverte de plus d'un milliard de dollars de pertes d'investissement longtemps cachées. Mais si l'on considère les plus grands effondrements d'entreprises de la dernière décennie qui étaient en grande partie dus à la fraude, presque tous les noms sont américains : WorldCom, Enron, Tyco, Global Crossing et Adelphia. Et cette liste omet toutes les institutions financières américaines détruites par la crise financière, telles que Lehman, Bear Stearns, Merrill Lynch, Washington Mutual, et Wachovia – et les nombreux billions de dollars en actions des propriétaires américains et en titres MBS de premier ordre qui se sont évaporés au cours de ce processus. Pendant ce temps, le plus grand et le plus long schéma de Ponzi de l'histoire du monde, celui de Bernie Madoff, avait survécu pendant des décennies sous le nez même de la SEC, malgré une longue série d'avertissements et de plaintes détaillés. La deuxième plus grande fraude de ce type, celle d'Allen R. Stanford, porte également l'étiquette "Made in USA".
Certaines des sources du succès chinois et de la décadence américaine ne sont pas entièrement mystérieuses. Il se trouve que le parcours professionnel typique d'un membre de l'élite politique chinoise est l'ingénierie ; on leur a appris à construire des choses. Pendant ce temps, une fraction remarquable de la classe politique américaine a fréquenté la faculté de droit, où elle a été formée à argumenter efficacement et à manipuler. Ainsi, nous ne devrions pas être très surpris que si les dirigeants chinois ont tendance à construire, les dirigeants américains semblent préférer la manipulation sans fin, que ce soit des mots, de l'argent ou des personnes.
À quel point la société américaine est-elle corrompue par nos élites dirigeantes actuelles ? Cette question est peut-être plus ambiguë qu'il n'y paraît. Selon le classement mondial standard produit par Transparency International, les États-Unis sont un pays raisonnablement propre, la corruption étant considérablement plus élevée que dans les pays d'Europe du Nord ou ailleurs dans l'Anglosphère, mais beaucoup plus faible que dans la plupart des autres pays du monde. , dont la Chine.
Mais je soupçonne que cette métrique unidimensionnelle ne parvient pas à saisir certaines des anomalies centrales du dilemme social actuel de l'Amérique. Contrairement à la situation dans de nombreux pays du tiers monde, les enseignants américains et les inspecteurs des impôts sollicitent très rarement des pots-de-vin, et il y a peu de chevauchement de personnel entre notre police locale et les criminels qu'ils poursuivent. La plupart des Américains ordinaires sont généralement honnêtes. Donc, par ces mesures de base de la corruption au jour le jour, l'Amérique est assez propre, pas trop différente de l'Allemagne ou du Japon.
En revanche, les autorités villageoises locales en Chine ont une tendance notoire à saisir les terres publiques et à les vendre à des promoteurs immobiliers pour d'énormes profits personnels. Ce type de mauvaise conduite quotidienne a produit un total annuel de jusqu'à 90 000 soi-disant «incidents de masse» - grèves publiques, manifestations ou émeutes - généralement dirigés contre des responsables locaux ou des hommes d'affaires corrompus.
Cependant, bien que la micro-corruption américaine soit rare, nous semblons souffrir de niveaux épouvantables de macro-corruption, des situations dans lesquelles nos différentes élites dirigeantes dilapident ou détournent des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars de notre richesse nationale, le faisant parfois à peine d'un côté de la légalité technique et parfois de l'autre.
La Suède est l'une des sociétés les plus propres d'Europe, tandis que la Sicile est peut-être la plus corrompue. Mais supposons qu'un grand clan de mafieux siciliens impitoyables s'installe en Suède et réussisse à prendre le contrôle de son gouvernement. Au jour le jour, peu de choses changeraient, les agents de la circulation et les inspecteurs du bâtiment suédois accomplissant leurs tâches avec le même genre d'efficacité incorruptible qu'auparavant, et je soupçonne que le classement suédois de Transparency International ne diminuerait guère. Mais entre-temps, une grande partie de la richesse nationale accumulée de la Suède pourrait progressivement être volée et transférée sur des comptes bancaires secrets des îles Caïmans, ou investie dans des cartels de la drogue latino-américains, et finalement toute l'économie pillée s'effondrerait.
Les Américains ordinaires qui travaillent dur et cherchent à gagner leur vie honnêtement pour eux-mêmes et leurs familles semblent souffrir des effets néfastes de ce même type de pillage économique mené par les élites. Les racines de notre déclin national se trouveront tout en haut de notre société, parmi les 1%, ou plus probablement les 0,1%.
Ainsi, les idées présentées dans Why Nations Fail semblent à la fois vraies et fausses. L'affirmation selon laquelle des institutions politiques nuisibles et des élites corrompues peuvent infliger d'énormes dommages économiques à une société semble tout à fait correcte. Mais alors que les auteurs portent un regard dur sur les mauvais comportements des élites à travers le temps et l'espace - de la Rome antique à la Russie tsariste en passant par la Chine montante - leur vision semble se teinter de rose lorsqu'ils considèrent l'Amérique d'aujourd'hui, la société dans laquelle ils vivent et vivent eux-mêmes. dont les élites dirigeantes financent généreusement les institutions académiques auxquelles elles sont affiliées. Compte tenu des réalités américaines des douze dernières années, il est tout à fait remarquable que les universitaires qui ont écrit un livre intitulé Why Nations Fail n'aient jamais jeté un coup d'œil par la fenêtre de leur bureau.
Une réticence dangereuse similaire peut affliger la plupart de nos médias, qui semblent beaucoup plus désireux de se concentrer sur les catastrophes auto-infligées dans les pays étrangers que sur celles ici chez nous. Vous trouverez ci-dessous une étude de cas complémentaire, « Mélamine chinoise et Vioxx américain : une comparaison », dans laquelle je souligne que si les médias américains se sont joints il y a quelques années à leurs homologues chinois pour consacrer une énorme couverture à la mort de quelques enfants chinois à partir de préparations pour nourrissons contaminées, il a accordé relativement peu d'attention à une catastrophe de santé publique nationale quelque peu similaire qui a tué plusieurs dizaines, voire des centaines de milliers d'Américains.
Les organes médiatiques et académiques d'une société constituent l'appareil sensoriel et le système nerveux central de son corps politique, et si les informations qu'ils fournissent sont sérieusement trompeuses, les dangers imminents peuvent s'envenimer et se développer. Des médias et une université hautement corrompus ou malhonnêtes constituent un péril national mortel. Et bien que les dirigeants politiques de la Chine non démocratique souhaitent sincèrement cacher toutes leurs erreurs majeures, leur appareil de propagande rudimentaire échoue souvent dans cette tâche autodestructrice. Mais le propre système d'information sociétal de l'Amérique est beaucoup plus qualifié et expérimenté pour façonner la réalité afin de répondre aux besoins des chefs d'entreprise et des gouvernements, et ce succès même cause d'énormes dommages à notre pays.
Peut-être que les Américains préfèrent vraiment que leurs diffuseurs diffusent des Happy News et que leurs campagnes politiques constituent des émissions de télé-réalité amusantes. Certes, les foules enthousiastes du Colisée de l'Empire romain ont préféré leur pain et leurs cirques aux tâches difficiles et dangereuses que leurs ancêtres avaient entreprises lors de l'ascension de Rome vers la grandeur mondiale. Et tant que nous pourrons continuer à échanger des morceaux de papier imprimé portant des portraits présidentiels contre des téléviseurs à écran plat provenant d'usines chinoises, peut-être que tout va bien et personne n'a besoin de s'inquiéter trop du cours apparent de notre trajectoire nationale, et encore moins de notre politique classe dirigeante.
Mais si tel est le cas, nous devons admettre que Richard Lynn, un éminent universitaire britannique, a eu raison de prédire pendant une décennie ou plus que la domination mondiale des peuples d'origine européenne touche rapidement à sa fin et que, dans un avenir prévisible, le flambeau du progrès humain et du leadership mondial passera inévitablement entre les mains des Chinois.
Ron Unz est éditeur de The American Conservative et fondateur de Unz.org .
(Republié de The American Conservative avec la permission de l'auteur ou du représentant)
La production mondiale de cocaïne atteint un "record record" alors que de nouveaux centres de trafic émergent
PAR TYLER DURDEN VENDREDI 17 MARS 2023 - 10:45
Selon un nouveau rapport des Nations Unies, il y a eu un pic de la production mondiale de cocaïne alors que la demande rebondit après les fermetures de Covid, atteignant des niveaux sans précédent.
Entre 2020 et 2021, la culture de la coca a grimpé de 35 %, la plus forte augmentation annuelle depuis 2016. La culture de la coca dans les pays d'Amérique du Sud a atteint de nouveaux records.
- voir graph sur site -
Le Rapport mondial sur la cocaïne, rédigé par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), indique que les trafiquants de drogue utilisent de plus en plus les services d'expédition internationaux pour livrer de la drogue à leurs clients.
"À l'échelle mondiale, l'utilisation des services de colis et de messagerie a considérablement augmenté pendant le verrouillage lié à Covid en raison des restrictions sur les vols de passagers", indique le rapport.
La demande de cocaïne augmente :
"Il y a eu une croissance continue de la demande, la plupart des régions affichant une augmentation constante du nombre d'utilisateurs au cours de la dernière décennie. Bien que ces augmentations puissent s'expliquer en partie par la croissance démographique, il existe également une prévalence croissante de la consommation de cocaïne."
Le rapport révèle que l'Europe du Sud-Est et l'Afrique de l'Ouest et du Centre deviennent de nouvelles plaques tournantes du trafic de cocaïne. Les ports de la mer du Nord tels que Rotterdam, Anvers et Hambourg ont dépassé l'Espagne et le Portugal en tant que portes d'entrée traditionnelles vers l'Europe.
- voir carte sur site -
Les saisies de cocaïne atteignaient également des records. La plus grande demande de cocaïne se situe en Europe et aux États-Unis.
- voir graph sur site - ($ = gr.) Arb. Saoudite (533), EAU (401), Australia 242)... France (76), etc !
"L'augmentation de l'offre mondiale de cocaïne devrait nous mettre tous en état d'alerte", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUDC, Ghada Waly, dans un communiqué.
Des manifestations éclatent après que Macron ait contourné le Parlement pour adopter la réforme des retraites
PAR TYLER DURDEN VENDREDI 17 MARS 2023 - 09:15
Le président français Emmanuel Macron a utilisé des pouvoirs constitutionnels spéciaux pour faire adopter un projet de loi controversé sur les retraites par l'Assemblée nationale (la chambre basse) sans vote, une décision susceptible de déclencher des manifestations dans les rues de Paris.
Le New York Times a rapporté que le gouvernement Macron a utilisé l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi sur la réforme des retraites sans vote parlementaire, soulignant l'impopularité de la proposition d'augmenter l'âge de la retraite de deux ans à 64 ans.
L'AFP a déclaré qu'il y avait du chaos au parlement et même à l'extérieur après que le gouvernement ait invoqué le 49.3 :
Les législateurs criaient, leurs voix tremblaient d'émotion alors que Macron prenait la décision risquée, qui devrait déclencher de rapides motions de défiance envers son gouvernement. Des fourgons de la police anti-émeute sont passés devant l'Assemblée nationale, leurs sirènes hurlant.
Le gouvernement Macron a souligné la nécessité de réformes des retraites pour assurer la viabilité du système de retraite pour les dix prochaines années, car il devrait avoir un déficit annuel de 10 milliards d'euros (10,73 milliards de dollars) de 2022 à 2032.
Les grèves se multiplient depuis le début de l'année en France pour protester contre la réforme. La semaine dernière, environ un million de personnes ont fait la grève.
Les manifestants ont commencé à se rassembler.
FRANCE - Macron a déclenché l'article 49.3
Celui-ci adopte son plan de réforme des retraites SANS vote à l'Assemblée nationale française.
Le peuple chante pour qu'il démissionne, après des semaines de violentes manifestations. Mais plus personne n'écoute les gens.
pic.twitter.com/Q4JVTH10ja
– Tweets de Bernie (@BernieSpofforth) 16 mars 2023
EN DIRECT : Manifestations à Paris alors que la France fait avancer la réforme des retraites https://t.co/91It6KAmdl
– Reuters (@Reuters) 16 mars 2023
Les manifestants aisés dans toutes les rues proches de l'assemblée nationale contre le 49.3 à Paris. #ReformedesRetraites #AssembleeNationale #DirectAN #manif16mars #greve16mars pic.twitter.com/aFf4fiBEb8
– Adrien AdcaZz (@AdrienAdcaZz) 16 mars 2023 🔴 ALERTE - Des milliers de personnes se produisent sur la #Concorde contre le 49-3.
Pour l'un des conseillers économiques les plus importants de Vladimir Poutine, l'ordre mondial multipolaire n'est en aucun cas une fatalité. Au lieu de cela, le chemin devient difficile et rocailleux. L'ordre actuel tombe avec le dollar.
C'est le plus grand sens de la guerre d'Ukraine : la lutte pour la multipolarité. Après près de 35 ans au cours desquels les États-Unis ont pu déterminer seuls et de manière quasi autonome la politique et l'économie mondiales, cet ordre est ébranlé, mené par la Chine et la Russie.
Économie, dollars et pouvoir
Les signes de ce nouvel ordre possible sont maintenant clairement visibles : montée des tensions entre les États-Unis et la Chine ; la diplomatie chinoise, comme au Moyen-Orient ; la nouvelle confiance en soi des politiciens africains. Mais la route vers ce nouvel ordre ne fait que commencer, et il n'est pas du tout certain qu'elle viendra réellement. Sergey Glazyev est l'un des économistes les plus importants de Russie et est considéré comme un proche conseiller de Poutine. Dans une conversation avec Pepe Escobar, il voit le chemin vers la multipolarité comme "long et semé d'embûches".
Glazyev a reçu le journaliste anti-impérialiste Escobar dans le bâtiment de la "Commission économique eurasienne" (CEE). Symboliquement : La CEE est l'un des "nœuds les plus importants du monde multipolaire émergent", écrit Escobar. L'organisation est formée par la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et l'Arménie et tente actuellement de conclure une série d'accords de libre-échange avec des pays asiatiques.
Selon Escobar, la conversation était "non affectée, libre et directe", mais les déclarations sur la multipolarité "donnaient à réfléchir - et en fait étaient basées sur la realpolitik".
La Chine profite de la guerre en Ukraine à plusieurs niveaux. Pékin peut acheter du pétrole et du gaz russes à bas prix et n'est donc pas (du moins pas encore) sanctionné par les États-Unis de l'UE. Le projet de gazoduc Power of Siberia II, avec lequel la Russie veut équilibrer les accords énergétiques avec l'UE, prendra des années.
Glazyev, qui a été récupéré en Ukraine, a déclaré qu'il faudrait une volonté politique de la Russie pour exercer une pression supplémentaire sur le dollar. C'est peut-être le seul moyen. La CEE est également appelée à le faire. De tels plans seraient également développés au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai, "mais les obstacles ne pourraient pas être plus grands". Cela nécessiterait des efforts conjoints de la Russie, de la Chine, de l'Inde et de l'Iran, qui devrait bientôt devenir membre à part entière de l'organisation. Jusque-là, le commerce bilatéral dans leurs propres devises augmentera. C'est réaliste.
La Russie ne jouerait pas un rôle de premier plan dans la construction d'un nouveau système financier mondial - également à cause des sanctions. Ce rôle reviendrait à la Chine, c'est pourquoi un partage du monde semble « inéluctable » : une zone dollar qui intègre également la zone euro et de l'autre la Chine et le Sud global qui misent sur une nouvelle monnaie d'échange. Sera-ce CBDC? Escobar n'est pas critique à ce sujet.
Escobar conclut :
"C'est pourquoi la visite de Xi à Moscou la semaine prochaine est si importante. Les directions de Moscou et de Pékin semblent conscientes de la guerre hybride sur deux fronts menée par Washington.
Cela signifie que le partenariat stratégique entre les deux rivaux - l'anathème ultime de l'empire dirigé par les États-Unis - ne peut prospérer que s'ils entreprennent conjointement toute une série de mesures, du déploiement de la puissance douce à l'approfondissement des échanges et du commerce dans leurs propres devises, un panier des monnaies et une nouvelle monnaie de réserve qui ne soit pas l'otage du système de Bretton Woods qui légitime le capitalisme financier occidental.
Glazyev a répété sa critique selon laquelle la banque centrale russe jouerait un rôle décisif que la Russie n'a pas assez compris jusqu'à présent. Les motivations de la banque centrale soulèvent de "sérieuses questions" et Poutine n'a entrepris aucune réforme non plus. Les oligarques les plus puissants qui "n'ont pas été éliminés par le Kremlin" se situent également dans ce contexte. Ils suivent traditionnellement une « logique américaine ».
Tant qu'il n'y aura pas une telle réforme, une nouvelle monnaie de réserve rencontrera des obstacles insurmontables. Et pour la Chine aussi, dont l'économie est encore plus étroitement liée au système financier mondial, le pas est semé d'embûches et difficile. Mais les Chinois "pourraient proposer de nouvelles idées". La prochaine grande date est la visite de Xi Jinping à Moscou le 21 mars. Cela conduira à un "nouvel élan" car Poutine aura des discussions approfondies avec Xi.
Le film B du Pentagone. Zoom sur les attentats de septembre 2001
Graeme MacQueen: Le dernier livre de l'écrivain indispensable sur le 11 septembre
Par Edward Curtin et le professeur Graeme MacQueen Recherche mondiale, 16 mars 2023
Cet eBook de Graeme MacQueen contient une collection de ses articles et essais sur les attentats du 11 septembre 2001, les attaques à l'anthrax qui ont suivi et des analyses d'autres opérations sous fausse bannière. Ils sont profondément importants et brisent les versions officielles de ces événements. Personne en lisant ce livre ne peut en sortir sans être convaincu que le gouvernement américain est un État terroriste. Les conclusions de MacQueen ne sont pas basées sur la rhétorique mais sur des analyses empiriques approfondies, des faits et non de la propagande. Avec ce volume, Graeme MacQueen prend place aux côtés de David Ray Griffin en tant que prophète sans honneur en son temps. L'histoire le déclarera héros. Ecrire l'introduction qui suit est un grand honneur, car mon estime pour Graeme et son œuvre est immense.
Introduction par Edward Curtin
L'œuvre de Graeme MacQueen est le témoignage d'un homme dévoué à la recherche de la vérité et de la liberté et de la paix qui découlent de sa découverte. Je pense que ce n'est sûrement pas un hasard s'il est un érudit bouddhiste et un ancien professeur d'études religieuses et de paix. À cet égard, il me rappelle deux autres théologiens inspirés qui portent le message d'amour et de paix dans le domaine politique où leurs écrits extraordinaires ont donné un grand espoir à ceux qui aspirent à la vérité et à la justice : James W. Douglass et David Ray Griffin , le l'ancien grand érudit de JFK et le second auteur d'une douzaine de livres révolutionnaires sur les événements du 11 septembre 2001.
Dans ce livre, qui est une introduction à la propagande gouvernementale, Graeme continue d'enseigner comment les illusions doivent être percées et le voile du secret gouvernemental écarté, leçons glanées au cœur des religions du monde. Que la vérité nous libère est l'essence de ces enseignements. Pourtant, la vérité est un dur maître d'œuvre et exige beaucoup de courage, de courage et de détermination, que Graeme possède en abondance, à la fois dans sa personne et dans ses écrits.
Exposer les mensonges des versions officielles du 11 septembre 2001, les attaques à l'anthrax, etc. prend du courage, car cela provoque des conflits avec la famille, les amis et les autorités. Cela vous qualifie de "théoricien du complot" qui a perdu la raison. Dans le cas de Graeme, c'est hilarant, car vous ne trouverez nulle part un écrivain moins doctrinaire et qui s'en tienne plus à l'évidence. En fait, moi, un type impétueux, j'ai parfois trouvé son approche un peu trop prudente, mais j'ai toujours fini par en voir la valeur et croire que ses conclusions sont fondées sur une logique et des preuves rigoureuses.
Parfois, une photographie peut révéler l'âme d'une personne. Je pense que la photo de Graeme qui précède sa préface, prise en 2006 lorsqu'il s'est lancé pour la première fois dans ses écrits sur les mensonges officiels du 11 septembre 2001, montre vraiment son esprit. Bien qu'il ait la cinquantaine avancée, il a l'air très enfantin, un peu débauché, mais avec le visage d'un homme profondément troublé par ce qu'il voit à travers l'eidola de la propagande officielle. Il y a une trace à la fois de tristesse et de détermination dans ses yeux. Sa tête abattue suggère un homme prêt à pêcher la vérité dans les profondeurs les plus profondes d'un océan de mensonges.
En tant qu'érudit bouddhiste qui sait depuis longtemps que l'écriture et la parole créatives proviennent librement d'un état d'esprit différent et supérieur à la normale, je pense qu'il est évident que son écriture inspirée dans ce livre est le résultat d'un état d'esprit clarifié par la prise de conscience que l'intérieur et l'extérieur ne peuvent pas être séparés, que la vie et la mort ne font qu'un et que regarder dehors implique de regarder à l'intérieur.
Car il me semble évident que ceux qui s'opposent à la réalité consensuelle d'un ordre social cruel et violent essaient aussi de se racheter des tours profonds que l'ego joue sur nous tous, tout en sondant les tromperies de la propagande officielle. Et bien que Graeme n'énonce pas explicitement les liens entre ses écrits et recherches religieux et les analyses politiques de ce livre, il est évident que son travail rend manifeste que la «réalité» est un tout, et que le moi individuel isolé qui sépare le personnel du le politique a conduit à un monde gravement brisé.
Il y a une dizaine d'années, j'ai eu le privilège d'être invité à réviser son brillant livre , The 2001 Anthrax Deception , qui constitue la base de quelques-uns des chapitres de cette collection. Nous sommes devenus de grands amis. Et si je n'ai encore rien dit sur le contenu du B-Movie du Pentagone , c'est parce que s'il est évident que les livres sont écrits par des êtres humains (bien que cela change avec l'IA), qui sont vraiment ces auteurs est souvent élidé.
« Les grands hommes ne jouent pas des tours de scène avec les doctrines de la vie et de la mort : seuls les petits hommes le font », a écrit John Ruskin. En tant qu'exposant convaincant de tours de scène officiels, Graeme est génial, mais vous ne l'entendrez jamais de sa part.
Il est humble et se déprécie à l'extrême. Son rire et son sens de l'humour sont contagieux, bien que son écriture ne le reflète que dans une phrase ici ou là. Mais j'ai appris que ceux qui n'ont pas le sens de l'humour ou la capacité de rire d'eux-mêmes ne sont pas dignes de confiance. Les égos bloquent la porte de la vérité. Et même s'il a lutté contre une maladie très grave ces dernières années, le rire de Graeme au sujet de la mort est pour moi le signe d'un homme au cœur pur et reconnaissant pour sa vie dans toute sa complexité.
Les articles de cette collection ont été écrits sur une période de seize ans. Divisés en trois sections, ils se croisent pour former une critique dévastatrice de plusieurs sujets, tels que les assassinats gouvernementaux de JFK et MLK, divers événements sous fausse bannière, mais surtout le 11 septembre 2001 et les attaques à l'anthrax qui ont suivi. Il est impossible de les lire séquentiellement et de ne pas être convaincu de leur véracité. Chacun à son tour, renforce l'adage selon lequel "l'empereur n'a pas de vêtements". Plus encore, en supprimant chaque affirmation des récits officiels étape par étape, nous voyons également l'empereur sans peau, un squelette pris à mort avec ses mensonges mortels exposés de manière concluante.
À bien des égards, le chapitre d'ouverture, "9/11: The Pentagon's B-Movie", un tour de force, sert à préfigurer bon nombre des thèmes qui suivent, se terminant par "The Triumph of the Official Narrative: How the TV Networks Hid the Twin Towers Explosive Demolition on 9/11 » avec le co-auteur Ted Walter.
Graeme précise dès le départ que ce sont les images animées de la télévision et du cinéma qui sont au cœur de la propagande officielle. C'est l'allégorie de Platon de la grotte mise à jour où les ombres sur le mur sont utilisées pour tromper les gens afin qu'ils ne voient pas ce qui se passe évidemment s'ils se tournent vers la lumière. Comme il l'écrit :
Ce « film du 11 septembre » se révèle aux enquêteurs attentifs comme scénarisé, réalisé et produit par l'État de sécurité nationale des États-Unis. Le film ne représente pas le monde réel. Il viole les règles en vigueur dans le monde réel, y compris les lois de la physique. Le public ne restera captif du spectacle et de la violence de la guerre contre le terrorisme que tant qu'il restera hypnotisé par le film B du 11 septembre.
Mais comme il le sait, les films B sont souvent populaires, surtout lorsqu'ils sont du genre horreur avec leur capacité à traumatiser les téléspectateurs, même lorsqu'ils pourraient soupçonner qu'ils sont pris pour un tour. On entre dans un film de monstres avec une croyance suspendue et on en sort souvent en oubliant que c'était une illusion, car le film a pénétré profondément dans sa psyché. "Ce n'est que lorsque les gens sentiront le véritable danger", nous dit-il, "et laisseront derrière eux la fiction et les effets spéciaux qu'ils seront en mesure de faire face au véritable monstre auquel nous sommes confrontés." Cela exige de voir l'oligarchie diabolique et impitoyable responsable du 11 septembre comme les monstres qu'ils sont.
Une telle vérité ne peut être distinguée de l'ombre que lorsque le public quitte le théâtre de l'absurde, sort dans la lumière et sort de l'état hypnotique. Beaucoup ne le font jamais, surtout parce que les films ne se limitent plus aux salles de cinéma. Ils font partie intégrante de la vie quotidienne des écrans modernes. Les images animées dans la tête des gens supplantent souvent la réalité, comme le précise Graeme :
Mais imaginez ce qui se passerait si le public restait convaincu par la suspension des lois de la physique après avoir quitté le théâtre ? C'est, me semble-t-il, ce qui s'est passé avec les événements du 11 septembre 2001. Beaucoup de gens sont encore trompés par les effets spéciaux. Ils sont toujours capturés par le film du 11 septembre.
Et comme le seul moyen de sortir de telles horreurs est mental, il faut souvent un guide avisé. Graeme est ce guide.
Ce livre vous ramènera à la réalité avec ses derniers chapitres où des reportages vidéo télévisés sont utilisés pour montrer comment le récit officiel a été rapidement façonné après que les premiers reportages télévisés aient clairement montré que les bâtiments avaient été détruits de l'intérieur. MacQueen encore :
Notre conclusion était que les revendications sans preuves, combinées à la répétition et à un fil dramatique, étaient les principaux mécanismes utilisés. Nous avons également constaté que la précision et la coordination évidentes démontrent l'existence – oui, nous devons le reconnaître – d' un complot extrêmement ambitieux et détaillé. [c'est moi qui souligne]
En conclusion, je m'en voudrais de ne pas mentionner comment Graeme utilise le concept d'imagination comme une sonde pour comprendre comment il peut être utilisé pour manipuler des images par des propagandistes, en particulier à travers des images en mouvement, mais aussi comment il peut être utilisé comme un première étape pour saper ces récits officiels. À cet égard, son châtiment des gauchistes - Noam Chomsky Alexander Cockburn, Chris Hedges, et al. – et les médias de gauche pour leur acceptation des mensonges officiels de l'assassinat de JFK et du 11 septembre, est significatif. Ces personnes, par leur soutien manifeste ou occulte à la propagande gouvernementale, ont été les rouages essentiels de son succès. Graeme écrit :
En effet, une grande partie de la direction de gauche occidentale et des médias associés a non seulement fait confiance au FBI tout en ignorant Furtado, Chavez, l'Assemblée nationale vénézuélienne et Fidel Castro ; ils ont également, par le silence et le ridicule, travaillé pour empêcher un débat public sérieux sur la controverse du 11 septembre.
Parmi les médias de gauche américains qui ont gardé le silence, partiellement ou totalement, figurent :
Revue mensuelle Common Dreams Huffington Post Counterpunch The Nation The Real News La démocratie maintenant ! Z Magazine La mère progressiste Jones Alternet.org MoveOn.org
Ainsi, tous ces gauchistes, quoi qu'ils disent pour leur défense, portent une grande responsabilité morale dans la soi-disant guerre contre le terrorisme, le Patriot Act, l'invasion de l'Irak, la mort de musulmans, etc., qui émanent tous de la les attaques d'initiés du 11 septembre et les attaques à l'anthrax qui ont suivi. Avec des gauchistes comme ceux-ci, la cour de la CIA pour « la gauche compatible » (un terme inventé par Cord Meyer de la CIA), commencée dans les années 1950, a obtenu son plus grand succès. La pacification de la bourgeoisie libérale/gauche a été extrêmement réussie et continue jusqu'à nos jours.
Il n'est pas nécessaire que je vous en dise plus sur le contenu de ce grand livre. Lisez-le simplement. En complément du livre fondamental de Graeme, The 2001 Anthrax Deception , ce travail arrache le voile des mensonges qui est devenu l'ordre normatif pour tant de personnes au cours des dernières décennies.
Que ce travail libère ou non beaucoup des mensonges officiels, il est clair que Graeme a accompli son destin de nous libérer tous, si nous le choisissons.
Il n'y va pas de main morte et montre comment le 11 septembre 2001 et les attaques à l'anthrax sont un travail intérieur intégré, servant à se renforcer mutuellement. Vous ne pouvez demander plus à personne.
Il est un exemple de bel être humain et un écrivain d'une profonde importance.
C'est vrai que ce film (vu par des milliards de téléspectateurs) en direct sur TOUTES LES CHAÎNES DU MONDE !!! n'a pas été vu par les 12 millions d'habitants à New-York qui étaient dans les rues, les avenues, les places ou sur les routes ! Çà alors !! SEULS les new-yorkais devant leurs putains de télé-merde l'ont vu ! HAHAHAHAHA !
Le truc marrant d'Hollywood est de montrer que des avions censés êtres en aluminium pourraient traverser des immeubles !!! bardés de poutres verticales d'acier de 80 cm de large ! HAHAHAHAHA ! C'est un court-métrage plutôt bien fait où sont filmées des tours détruites par des artificiers qui avaient préalablement (comme dans toutes constructions en villes devant être détruites) placé des explosifs de type 'thermite' (meilleur que le C4 qui ne font pas l'acier). Une réussite comme il y en a tous les jours de partout dans le monde.
Rassurez-vous les tours étaient vides et des hologrammes ont projetés des personnes se jetant par les fenêtres ! Meuilleurs qu''Alien' avec Sigourney Weaver ou 'Terminator' avec Arnold Schwarzenegger ?
L’émanation « Meta » de Facebook serait-elle un flop ? Ou est-ce un nouveau dot.com version 2.023 ? La capitalisation boursière est arrogante pour toutes les GAFAMs. On peut mettre Amazon un peu de côté puisque cette entreprise rend un service concret consistant à livrer à domicile un produit qui vous aurait demandé une demi-journée à dénicher en exerçant une pression sur les fournisseurs à la limite de la légalité sur les prix et en revendant en réalisant un bénéfice modique mais en volume considérable. Apple vend des téléphones et des ordinateurs (je suis satisfait du mien) et son activité est également concrète malgré le fait que ses bénéfices exorbitants sont réalisés grâce au travail d’esclave d’une armée de petites mains chinoises. Google dissimule ses extravagants revenus générés par la publicité (je suis un mauvais client de Youtube puisque j’ai un bloqueur de publicité) mais les commerçants qui veulent figurer sur le plan du quartier paient et très cher pour figurer sur ces « google-maps ». Facebook a imaginé une activité qui lui permet d’accumuler des profits astronomiques avec de la publicité ciblée à l’aide d’algorithmes et adaptée aux groupes de discussion de ses « clients » qui passent des heures par jour sur leur téléphone. Ces clients ne paient rien, ils sont manipulés car ils ne se rendent pas compte qu’ils constituent une plateforme idéale pour les abrutir de publicité et ce sont les annonceurs qui paient Facebook et les dizaines de milliards que gagne Facebook sont récoltés par l’intermédiaire des idiots vraiment utiles qui utilisent ce réseau dit « social ».
Twitter a adopté le même « business-model ». Je n’utilise jamais les réseaux sociaux malgré que j’aie un compte LinkedIn et un compte Facebook … il y a bien longtemps que j’ai oublié mes mots de passe et pour cause, je n’ai jamais échangé quoique ce soit avec qui que ce soit sur ces réseaux. Bref, les délires de Zuckerberg qui se croit le maître du monde avec son monde virtuel en ayant compris que c’était un peu compliqué a fini par comprendre. Il ne possède pas l’intelligence d’un Elon Musk (on pourrait inclure Tesla dans le groupe GAFAM) qui a fait fortune en siphonnant les subventions accordées par l’Etat américain pour l’achat de voitures électriques et qui fait la même chose avec la NASA en développant son programme SpaceX avec l’approbation totale du gouvernement américain car il fait aussi bien sinon mieux que la NASA à moindre coût.
Licencier 10 000 employés sur très exactement 86482 est probablement encore insuffisant … Que Google et Facebook, les chouchous de Wall Street, fassent faillite me réjouira, ce sera une révélation de l’artificialité totale dans laquelle se trouvent les USA ! Quant au dernier GAFAM, Microsoft, je ne me suis pas documenté sur l’activité de cette usine à logiciels, peut-être qu’Androïd fait vivre cette société, je n’ai pas d’arguments pour en discuter.
Dans le sillage des bourdes récurrentes de la politique française en Afrique
Par Amar Djerrad Mondialisation.ca, 13 mars 2023
Dans le sillage des bourdes récurrentes de la politique française en Afrique et tout récemment de cette funeste action de barbouzerie relative à l’exfiltration d’une algéro-française dans laquelle sont impliqués deux ambassadeurs et un colonel des ‘‘services’’ français mettant l’Algérie et la Tunisie dans une situation de conflit avec le gouvernement français, le Président français E. Macron – à la veille d’une tournée diplomatique en Afrique qualifiée de cruciale – a cru bon, mais sur le tard, s’expliquer d’une façon pour le moins ambiguë.
Explication et banalisation de l’acte d’exfiltration Selon le président Macron,
« Il y a une polémique sur le retour en France d’une franco-algérienne depuis la Tunisie avec beaucoup de choses qui ont été racontées et un discours qui s’est construit. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que ce qu’on fait depuis des années avec l’Algérie ne réussisse pas … je vais continuer. Ce n’est pas le premier coup de grisou. J’en ai déjà eu » (victime de sa doxa ?). En se gardant d’identifier clairement ceux qui sapent le travail, il dit compter « sur l’amitié et l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune pour aller de l’avant ».
« Polémique » « racontées » « s’est construit » « coup de grisou » ne sont pas les termes adéquats pour qualifier une exfiltration par des méthodes de barbouzes ! Il s’agit d’une grave action que condamne le droit international qu’un pays dit des « droits de l’homme » ne doit jamais laisser passer par seulement des commentaires équivoques, car il est question d’une atteinte à l’intégrité et à la souveraineté de deux pays voisins avec lesquels la France est liée par des relations dans plusieurs domaines.
M. Macron semble banaliser l’acte abject d’exfiltration ! À notre sens, cela s’apparente à un enfumage pour surpasser le sentiment de honte surtout que sa tournée en Afrique a pour objectif de convaincre de sa « nouvelle relation » avec le continent après avoir exposé, depuis Paris, sa « stratégie africaine pour les quatre ans à venir ». Avec plus de 80 ans de néocolonialisme, de pillage, d’ingérence et de coups d’État, il lui sera difficile de regagner une quelconque confiance suite à cette salauderie qui ne peut être exécutée sans l’approbation des hautes autorités de l’État français ! Que peut donc bien faire le président algérien face à un acte agressif que l’opinion algérienne (et tunisienne) n’admettra jamais. Deux pays respectueux qui n’ont jamais provoqué la France.
Le moindre reflexe positif, devant ce genre de bévue, aurait été, au moins, de prendre des sanctions et d’instruire les médias publics (en particulier visuels) à dire la vérité au lieu de les instrumentaliser pour encore fustiger ces deux pays victimes en faisant défiler sur les plateaux de leur TV des « opposants aux régimes » espérant faire admettre la validité et la licéité de leurs agissements condamnables par le droit et la morale !
Deux pantins ‘requis’ à charge contre deux pays
C’est ainsi que l’on a vu, Mme Bouraoui ressortissante algérienne, gynécologue travestie en politicarde d’occasion – l’exfiltrée depuis la Tunisie alors que sa présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne – devenir l’invitée privilégiée, pour déverser ses insanités sur l’Algérie, ses gouvernants et ses institutions après avoir été présentée comme opposante au « régime », activiste lors du hirak avec son organisation « barakat » (ça suffit) prônant le « regime change » dans le cadre de la stratégie ‘‘printaniste’’ !
Mme Bouraoui n’a fait en fait que confirmer sa soumission au service des intérêts français ; qu’elle est leur produit « grillé », elle, la ‘patriote’ qui ne cessait de vociférer avec ses ouailles de « barakat », lors des multiples pseudos hirak, des slogans révolutionnaires pour le bien du peuple et surtout pour imposer « phase de transition » inconstitutionnelle suggérée depuis l’étranger ! Citoyenne Algérienne bien publicisée par la presse mainstream française lorsqu’elle faisait de la subversion lors du hirak, elle devient subitement citoyenne française après son exfiltration !
L’autre invité choisi, pour cette occasion, est Moncef Marzouki l’ex chef d’État de Tunisie désigné, un ami des ‘‘frères musulmans’’, surnommé le « tartour » (pantin) par les Tunisiens. Son intervention était de charger le président élu Kaïs Saïed le qualifiant de « putschiste », d’être responsable d’un « ensemble de catastrophes politiques, économiques, et diplomatiques », de couper la Tunisie de « son milieu africain », d’avoir créé un « division entre Tunis et Rabat », d’avoir ramené la Tunisie « trente ans en arrière ». On retient entre autres de ses livres, « On gagne…ou on gagne. Pour un printemps arabe ».
Son hostilité à l’Algérie est bien visible par ses positions pro makhzen sur la fermeture des frontières et le blocage par l’Algérie de « l’Union Maghrébine ».
Dans son article intitulé « Sale temps pour le Tartour de Tunis », le professeur Bensaada met à nu ses errances politiques sulfureuses. Dans sa conclusion, il le qualifie de « Droit de l »hommiste dévoyé, politicard raté, va-t-en-guerre invétéré, ‘‘islamawiste’’ haineux, ce Don Quichotte en burnous a fini par se battre contre les moulins de son propre pays. Va-t-il finalement en tirer des leçons et s’évaporer dans la nature pour ne plus continuer à polluer tout ce qu’il touche ? »
Rappelons qu’à la parution du livre du professeur Bensaada « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? », les premiers à avoir réagi de manière violente et sordide est l’organisation islamiste ‘‘Rachad’’ qui produit précipitamment un livre collectif, en réponse, préfacé par… Moncef Marzouki.
Au-delà de ces deux ‘‘invités’’ : une France inhibée !
Au-delà des deux ‘‘invités’’, cette action française viole délibérément les règles et usages des relations internationales au détriment d’États souverains. Les planificateurs de cet acte n’ont cure des conséquences prévisibles sur les relations avec l’Algérie, la Tunisie, au même moment où le Président Macron s’évertue à convaincre des pays africains à rester dans l’espace, économique, politique et culturel français en vertu de sa « « nouvelle relation » avec l’Afrique qui est annoncée plus équilibrée et respectueuse des États. Cette grave méprise constitue la preuve éclatante de sa non crédibilité, malgré tous les narratifs et rhétoriques qu’il pourrait leur débiter !
La France officielle, embastillée dans son arrogance et sa mentalité néocoloniale ne pourra être digne de confiance en restant figée dans les mêmes travers et systèmes de pensées malsains qui ont prévalu durant la colonisation puis le néocolonialisme qui persistent encore sous des formes et concepts plus sournois.
A voir le tête-à-tête entre les Présidents F. Tshisekedi et E. Macron face à la presse, on s’aperçoit que le fossé est encore assez large pour espérer des relations de confiances et équilibrées. (écouter la vidéo suivante à partir de 2.24.50, jusqu’à 2.46.00).
- voir clip sur site -
La France gagnerait bien plus en confiance et en crédibilité si ses dirigeants défendaient les intérêts de la France au lieu de ceux des USA au détriment des siens !
Quand les Africains voient cette France devenir depuis quelques années une dépendance américaine, voire un faire-valoir, il n’est pas étonnant qu’ils répondent au moins par l’inconsidération.
Un twitternaute a jugé qu’avec les propos « la France n’a plus de pré carré en Afrique », il aurait pu rajouter « puisque nous sommes dans le pré carré américain ».
Spéculer sur le fait que de simples annonces flatteuses telles « l’ère de la Françafrique est révolue », « la France interlocuteur neutre » sur le continent, « adoption d’une posture de modestie et d’écoute », « cogestion des bases militaires » suffisent à inverser le sentiment de haine et de rejet des africains à l’égard des anciens colonisateurs puis néo-colonisateurs, c’est soit se bercer d’illusions soit prendre encore les africains pour des idiots ! Les Africains fondent dorénavant leurs opinions sur la réalité. Ils savent mieux que quiconque ce qu’ont été les anciennes puissances coloniales, leur néocolonialisme actuel, leurs ingérences et manigances. Ils savent choisir leurs partenaires et distinguer le bon grain de l’ivraie ! Ce n’est pas le discours thuriféraire de Macron qui fera de la Russie et la Chine des diables et de la France un ange ! Le fait même de se déplacer en Afrique pour leur réitérer, avec culot, des boniments éculés en croyant toujours les convaincre est déjà une attitude arrogante.
Les réactions hostiles à cette visite viennent essentiellement de France ! « L’arrogance de Macron est la meilleure chose qui soit arrivée à l’Afrique francophone, depuis les indépendances », a lancé un twitternaute.
« Qui le croit ? » se demande François Asselineau. « Avec arrogance et n’écoutant personne, Macron annonce que sa « stratégie pour l’Afrique » consiste à « adopter une posture plus claire… de modestie et d’écoute ». C’est aussi crédible que Palmade fustigeant les chauffards et s’indignant des ravages de la drogue ».
Pour Florian Philippot « La tournée de Macron en Afrique est jugée par Florian Philippot de calamiteuse… des choix curieux… et une stratégie étrange…il multiple les gaffes… il est rabroué et humilié en permanence … (surtout en RDC) ». Selon lui « Macron est bien là pour détruire la France et ses intérêts ! Arrêtons-le d’urgence ! ». Il s’adresse aux africains « ne réduisez la France à Macron ».
D’autres ont vu dans les propos de Macron autre chose :
« Macron veut dire, nous avons besoin des pays africains et des DOM-TOM pour continuer à leur prendre leurs richesses naturelles comme le gaz, pétrole, et les minerais précieux… »
Selon un média africain, les jeunes (Africains), contestent carrément la présence de la France dans leur pays !
« Pour la jeunesse africaine consciente, il ne s’agit ni de réduire les effectifs militaires français ni de cogérer les bases militaires, mais de les fermer purement et simplement et d’envoyer les soldats français en Ukraine dont la population a plus de ressemblance que les Noirs avec celle de France, de demander pardon et de verser des réparations aux descendants d’esclaves d’Afrique pour l’esclavage (4 siècles), la colonisation et le néocolonialisme subis par les Noirs. » (Jean-Claude Djereke, in Cameroon Voice)
Une gabonaise face aux présidents Français et Gabonais leur fait cette proposition :« les chefs d’états et de gouvernements c’est à vous et à nous de protéger notre foret ; on ne va pas attendre les occidentaux pour venir le faire » (https://www.tiktok.com/@cinkanse57/video/7206601064878017798)
Lavrov n’a pas manqué aussi de donner son avis en déclarant
« La voix solidaire de l’Afrique dans les affaires mondiales sonne de plus en plus juste, et nous nous félicitons du processus d’émancipation globale des pays du continent. Cela est observable dans le rétrécissement de la sphère d’influence néocoloniale de la France en Afrique centrale et occidentale, ce qui provoque une réaction plutôt nerveuse à Paris ».
Conclusion
Il est clair que la France a perdu considérablement de son influence en Afrique devant la concurrence russe et chinoise et aussi turque. La tournée de Macron est d’essayer de rétablir cette influence perdue, mais que l’arrogance et les tartuferies françaises empêchent de percevoir. La France est bien dans le cas des « Caractères » que décrit La Bruyère « A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur; l’inhumanité de fermeté; et la fourberie, d’esprit. ».
Les bonimenteurs manipulent par des discours élogieux pour mieux abrutir et mobiliser. De belles formules et d’habiles manipulations – usant parfois de ce que l’on appelle la psychologie inversée – destinées à cacher les véritables objectifs en particulier celui de la subordination des États !
Pour ce faire, ils usent de tous les moyens de propagande que mènent des organisations manipulatrices dites « non-gouvernementales » en y mettant les moyens financiers nécessaires pour corrompre. Selon Wikipédia, l’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED :
« Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui […] étaient menés en sous-main, peuvent désormais l’être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse ».
En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, expliquait au Washington Post que « bien des choses qu’ils [à la NED] faisaient maintenant étaient faites clandestinement par la CIA 25 ans auparavant ».
Ces ONG bénéficient de financements américains, votés par le Congrès, par le biais de la NED (National Endowment for Democracy), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), et la Freedom House (FH).D’autres sont financés par des capitaux privés comme l’Open Society Institute (OSI), fondation de George Soros, et également de multinationales américaines, telles que Chevron, Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft, etc., ainsi que d’institutions publiques comme la Chambre de commerce des États-Unis. Tous ces organismes sont impliqués dans les « révolutions colorées » que décrit le Dr Ahmed Bensaada dans son « Arabesque$: Enquête sur le rôle des USA dans les révoltes arabes ».
Bien que la France en soit elle-même victime des pressions américaines par le biais de ces « ONG », elle trouve le culot d’user, médiocrement, des mêmes méthodes pour imposer sa politique nuisible en Afrique. Cependant, ses réseaux pour « exporter » sa « démocratie », ses « droits de l’homme » et ses « libertés » ne sont pas assez élaborés que ceux des USA, eux-mêmes non-consistant et en perte de vitesse.
– La France officielle doit, à notre sens, se débarrasser de ses psychoses qui l’empêchent de discerner le réel de l’irréel, la réflexion de l’émotionnel ; se dégager de sa vision chauvine et manichéenne dans sa politique extérieure globale et africaine en particulier ; sortir de ses rêveries et de son complexe de supériorité paralysant ; rompre avec ses mensonges, manipulations et propagande que sa presse aux ordres perroquetant leurs maitres ; revenir à l’ordre international basé sur le droit international onusien et non un ordre basé sur les « règles » qu’édictent les États-Unis. Il faut aussi qu’elle soit sincère, rationnelle dans ses actions tout en s’abstenant de s’ingérer dans les affaires, d’autres États, qui ne la regardent pas ; apprendre à vivre dans les limites de ses propres moyens et non au-dessus en accaparant indûment les richesses de certains pays.
– Les Africains ne sont plus ceux que la doxa occidentale assimile encore à leurs parents, grands-parents. Sa jeunesse est plus instruite, consciente, opiniâtre et résistante. Cette jeunesse doit se prendre en main en contribuant au développement de leur pays, de leur Afrique, au lieu de s’aventurer dangereusement à s’exiler clandestinement vers une Europe qui n’est pas celle qu’elle croit. Elle ne doit surtout pas se laisser berner par ceux qui ont vendu leur âme au diable en optant pour la félonie afin d’espérer obtenir des avantages au goût malsain et qui au final demeureront indignes et infâmes, même pour leurs maîtres/employeurs ! Certains dirigeants africains doivent, de leur côté, redoubler d’efforts et de courage pour protéger mordicus les intérêts de leur pays. L’aisance et la sécurité, même à minima, se trouve chez soi. Comme on dit en Algérie (ou Maghreb) « orge de mon pays vaut mieux que blé étranger ». L’Europe ce n’est pas le « paradis », c’est la mer à boire pour les africains !
L'homélie de l'obéissance : une malédiction sur l'Amérique
De Gary D. Barnett 15 mars 2023
"Encore plus loin dans l'histoire, Benjamin Rush - l'un des pères fondateurs des États-Unis et l'homme officiellement reconnu par l'American Psychiatric Association comme le "père de la psychiatrie américaine" - a contribué très tôt à la militarisation de la psychiatrie en inventant un certain nombre des troubles mentaux pour pathologiser la dissidence. Le plus notable de ces troubles inventés était "l'anarchie", un type de folie que Rush définissait comme "un excès de passion pour la liberté", qui "ne pouvait être supprimé par la raison, ni contenu par le gouvernement" et "menaçait de rendre faire avorter la bonté du ciel aux États-Unis.
James Corbett cite Benjamin Rush dans "Dissent Into Madness"
Il est révélateur que l'un des «fondateurs» considérés de ce pays, celui qui a été reconnu comme le père de la psychiatrie américaine, celui qui a signé la Déclaration d'indépendance et l'un des «leaders» de la «ratification» de la Constitution, ne voulait pas que quiconque ait « un excès de passion pour la liberté ». C'est une véritable anarchie de négation des règles, comme en témoigne sa description des troubles mentaux qu'il a appelée «anarchie». Si ce n'est pas une contradiction complète, totale et ridicule, rien ne l'est. Mais alors, il ne fait qu'énoncer la vérité évidente, qui était et est, que tout le monde devrait être gouverné et ne pas prendre sur lui de rechercher trop de liberté. Bien sûr, c'était l'intention de la Convention constitutionnelle en premier lieu, donc personne n'aurait dû être surpris. Le discours sur la liberté pour tous n'était que cela; discours politique, mensonges et double langage.
Et comment ce « fondateur » a-t-il traité (prescrit) pour ceux qui voulaient « trop » de liberté ? Il a choisi l'obscurité, l'isolement cellulaire, la station debout pendant des jours d'affilée, la privation de sommeil, l'immobilisation corporelle totale et d'autres techniques de torture. Cela a conduit un ou plusieurs de ses apprentis et collègues à poursuivre et à développer ses techniques odieuses, y compris l'invention par Samuel Cartwright du "trouble" idiot qu'il a nommé "la drapétomanie, ou la maladie qui fait fuir les nègres (esclaves)". C'est l'essence du système américain d'aujourd'hui, les « prescriptions » actuelles étant de censurer le discours, d'éradiquer la dissidence, de faire honte à la désobéissance en utilisant la division, de créer des camps de concentration pour non-respect des ordres du gouvernement et de détruire toute capacité à exprimer une opinion contre le État.
Le moteur de la domination et de la politique américaines, et de cette «république» fasciste, a toujours été de créer et d'imposer l'obéissance de l'ensemble de la population à tous les mandats de l'État, aux lois illégales et aux exigences immorales. Afin de réaliser un coup d'État aussi odieux, la première étape a été de construire un système "gratuit" d'enseignement "public" (gouvernemental) pour endoctriner et abrutir la société, pour construire un faux "patriotisme", en promouvant l'amour de l'État, (idiotie ) pour voler la plupart de tous les actifs sous prétexte de créer «l'égalité», pour contrôler tous les aspects de chaque aspect de la vie, puis pour créer une peur constante afin que l'État soit à jamais le sauveur. Tout cela a été autorisé volontairement par la grande majorité de cet État aujourd'hui disparu et totalitaire appelé «Amérique».
L'obéissance aveugle, à mon avis, n'est pas un état naturel de l'humanité, même si cela semble parfois le cas. C'est, je crois, une réponse conditionnée à la pression extérieure et au stress mental, à l'endoctrinement, au lavage de cerveau et à la propagande, en particulier de la petite enfance à l'âge adulte dans toute éducation parrainée par l'État, système de gouvernement politique et mise en œuvre saturée de politiques pour affecter la conformité. Une fois que l'esprit vierge est inondé de fausses informations, et habitué à une manipulation constante, la nature innée de l'individu est détruite au profit de l'ignorance collective.
Il ne faut pas la majorité, ou tous ceux qui sont impliqués dans le processus d'endoctrinement, pour parvenir à une domination à grande échelle sur la population. Il n'est nécessaire que pour inverser la tendance vers les objectifs de l'État, pour influencer ceux qui sont au sommet de la pyramide, ou au sommet de l'une des entités influentes qui contrôlent ceux qui travaillent pour ou profitent de cette tromperie. Si les administrateurs et les gestionnaires peuvent être «convaincus» de l'ordre du jour, que ce soit par l'acceptation d'une fausse idéologie, le profit, l'extorsion ou le chantage, pour se conformer aux protocoles de l'État, le reste suivra. C'est également vrai concernant la politique, les médias et le corporatisme. C'est ainsi que quelques-uns peuvent régner sur le plus grand nombre, en utilisant l'effet de levier et la tromperie pour capturer l'esprit d'une majorité, tout en dirigeant l'ensemble du système à distance.
Considérez le pouvoir de la religion et des églises, considérez le pouvoir des médias contrôlés par l'État, considérez le pouvoir de ce système politique horriblement corrompu ; et puis considérez que lorsque toutes ces entités travaillent comme une seule, quelle influence exerce-t-elle sur la société ? Si les quelques personnes au sommet dans ces domaines travaillent ensemble pour faire avancer les mêmes programmes, à quel point un message puissant est-il imposé à la population ? Considérez maintenant ce qui s'est passé pendant le canular "covid", lorsque tous ces acteurs ont complètement accepté le récit de l'État et ont soutenu tous les efforts faux et draconiens du système de gouvernement pour apprivoiser et contrôler pleinement le peuple. Combien ont été influencés par cette alliance coordonnée et concentrée de soi-disant « leaders » puissants et (faussement) respectés ? Je peux vous dire; des centaines de millions qui composent le troupeau du prolétariat ont succombé à ce complot frauduleux.
L'homélie d'obéissance est enfoncée dans l'esprit des gens par de multiples moyens trompeurs, et c'est un processus continu qui ne dort jamais. L'effort de contrôle des sociétés est basé sur de nombreuses méthodes de promotion du service, (l'asservissement) l'incitation monétaire ou de dépendance, le nationalisme, la promotion (du culte de l'État) du collectivisme, et surtout la peur. La base de cette atroce malédiction d'obéissance est la guerre psychologique contre le peuple. Henry David Thoreau a déclaré à juste titre : « La désobéissance est le véritable fondement de la liberté. Les obéissants doivent être des esclaves.
Il n'y a aucune raison d'avoir peur, et une fois que l'autonomie, la confiance et la souveraineté individuelle seront attendues et recherchées, la lumière de la liberté brillera plus fort. Ce qui est nécessaire, c'est de ne jamais faire confiance à l'État à quelque titre que ce soit, de tout remettre en question et d'attendre des réponses valables, de n'accepter que la vérité et de pratiquer la désobéissance à chaque occasion possible. Ne vous conformez à aucun mandat ou ordre gouvernemental nuisible, résistez à toute « autorité » et réclamez l'indépendance sans pause.
« L'hypothèse la plus erronée est à l'effet que le but de l'instruction publique est de remplir les jeunes de l'espèce de connaissances et d'éveiller leur intelligence, et ainsi de les rendre aptes à remplir les devoirs du citoyen d'une manière éclairée et indépendante. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Le but de l'instruction publique n'est pas du tout de répandre les lumières ; il s'agit simplement de réduire autant d'individus que possible au même niveau de sécurité, d'engendrer et de former une citoyenneté standardisée, de réprimer la dissidence et l'originalité. C'est son but aux États-Unis, quelles que soient les prétentions des politiciens, des pédagogues et autres charlatans de ce genre, et c'est son but partout ailleurs. ~ H.L. Mencken
Le cercle vicieux du quiet quitting et du déclin de l’organisation
Le quiet quitting est le fait pour des employés de quitter leur entreprise discrètement, sans faire d’esclandre, sans même parfois prévenir.
le 15 mars 2023 Philippe Silberzahn
Le « quiet quitting » est la nouvelle expression en vogue. Elle décrit le fait pour des employés de quitter leur entreprise discrètement, sans faire d’esclandre, sans même parfois prévenir. Un jour, ils ne sont plus là. Ce n’est pas simplement un problème de ressources humaines car il peut mettre en danger toute l’organisation et entraîner son déclin à plus ou moins court terme. Il constitue donc un enjeu stratégique.
Pour comprendre ce qui est en jeu, on peut utiliser les travaux d’Albert Hirschman, auteur du fameux Défection et prise de parole. Hirschman étudie la loyauté des individus à une institution. Il observe qu’une personne insatisfaite a trois options : elle peut soit prendre la parole et protester, soit se taire et supporter l’insatisfaction, soit faire défection, c’est-à-dire partir sans protester.
Prendre la parole et protester a un coût qui peut parfois être très important. Lorsque nous sommes dans un restaurant médiocre et que le chef nous demande si tout va bien, il est bien plus simple pour nous de répondre Oui avec un grand sourire que de lui dire la vérité. Nous serons partis dans quelques minutes pour ne plus jamais revenir ; à quoi bon se lancer dans un échange où il est probable que le chef prendra mal nos observations ?
Nous n’avons pas intérêt à investir dans la relation, le coût perçu est trop élevé. Sans le savoir, le chef se prive d’un feedback précieux pour améliorer sa prestation.
Dans d’autres contextes, la prise de parole peut être durement pénalisée. C’est évidemment le cas dans les régimes dictatoriaux et à un moindre degré dans certaines organisations. Beaucoup d’entre elles ne veulent objectivement pas de prise de parole malgré leurs affirmations. Ainsi ce consultant me racontait qu’un de ses clients menait des sondages très réguliers sur l’ambiance de ses collaborateurs, et que ces sondages étaient anonymes. Le fait que ces sondages soient anonymes, lui fis-je remarquer, ne dit-il pas tout ? Ne faut-il pas implicitement reconnaître qu’il y a un risque à parler pour garantir l’anonymat ? C’est pour cela que la défection est plus intéressante.
La défection est plus intéressante
Elle l’est d’autant plus que depuis quelques années, les portes de sortie se sont développées.
Désormais, changer d’employeur n’est plus vu comme une tare. On peut également rejoindre une startup ou se lancer comme indépendant. En résumé, le grand changement de ces dernières années est que les bons éléments disposent désormais de nouvelles options à la fois faiblement risquées et potentiellement très intéressantes. Le coût de prise de parole reste élevé tandis que le risque lié à la défection diminue, et son gain potentiel augmente. Pas étonnant que le « quiet quitting » ait le vent en poupe.
Mais on ne peut pas toujours partir facilement, comme dans un restaurant. Certains employés insatisfaits auront du mal à trouver un autre emploi. Le risque peut être d’autant plus élevé qu’ils ont par ailleurs des contraintes financières (prêt immobilier par exemple). Quand on n’est pas un « bon élément » (au sens où on trouverait facilement autre chose), on reste coincé dans une organisation non performante. On ne peut pas prendre la parole car c’est trop risqué et on ne peut pas partir car c’est également trop risqué. Pas étonnant qu’il s’en déduise une forte frustration et une aliénation vis-à-vis de l’organisation : on voit celle-ci à la fois comme la cause de sa misère et comme une bouée de sauvetage.
Le cercle vicieux du quiet quitting et du déclin de l’organisation
C’est ainsi que se met en place un cercle vicieux très dommageable pour l’organisation.
À tout moment, il existe un niveau de performance acceptable pour les membres. Si ce niveau baisse, les plus performants deviennent insatisfaits. Ils ont alors deux options : prendre la parole ou partir. Si le coût de prise de parole est jugé élevé, cette option est abandonnée et ils partent. Privée de ses meilleurs éléments, l’organisation voit à nouveau son niveau de performance baisser d’un cran.
Cette baisse de performance rend insatisfaite une nouvelle cohorte de membres, les plus performants après le départ des précédents et le cycle se répète. Il s’accélère même car rapidement ne restent que ceux qui ne peuvent pas aller ailleurs. Les meilleurs éléments sont partis depuis longtemps. La probabilité qu’il y ait prise de parole diminue avec le temps et donc la possibilité pour l’organisation de réagir aussi. Elle est prise dans une spirale de déclin, elle se vide littéralement de sa substance. Chaque cycle rend plus difficile son redressement.
Ce qui était au début un problème de ressources humaines est devenu un problème stratégique, mais lorsque la prise de conscience de la nature stratégique du problème se produit, il est généralement trop tard.
Briser le cercle vicieux
Un cercle vicieux est par définition difficile à briser. Au bout d’un moment, ceux qui restent ne sont ni disposés ni capables de prendre la parole de façon constructive. Ceux qui le pouvaient sont partis.
Pour la direction générale la seule façon pour s’en sortir est de recréer un contexte pour ce faire. Il faut agir de façon déterminée pour que la prise de parole redevienne possible et intéressante. Elle doit s’engager de façon crédible et cet engagement doit être la base du recrutement de nouveaux employés qui s’inscriront dans cette posture de vérité, et en priorité des leaders.
Trop nombreux sont encore des 'chefs d'entreprises' qui n'ont aucune relation avec les employé(e)s et n'écoutent donc pas leurs suggestions. C'est ce que dans un pays qui n'est pas en Démocratie est appelé la dictature. Il est donc préférable que l'employé(e) quitte l'entreprise sans prévenir surtout si il ou elle a un poste-clé !
Côté employeurs c'est pas mieux. Les taxes, les impôts, les 'directives municipales' et diverses restrictions vont faire que le commerçant ne pouvant plus tenir (assurance du local, électricité, chauffage, etc, etc) va mettre la clé sous la porte et aller tenter de vendre sa marchandises en stock sur les marchés hebdomadaires. Oui mais ce n'est pas tous les pays qui s'appellent 'Amérique' et donc un marché hebdomadaire n'est pas un marché quotidien ! Et en plus il y a des horaires !! Alors, la merde elle est où ? Elle est dans le manque de communication.
Le Pentagone développe des deepfakes pour tromper le public
par Joe Wolverton, II, JD 12 mars 2023
Le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (SOCOM) «se prépare à mener des campagnes de propagande et de tromperie sur Internet en utilisant des vidéos deepfake», selon les contrats avec le gouvernement fédéral examinés par The Intercept.
Dans ce que beaucoup attribueraient au comportement probable de régimes voyous ciblant les États-Unis, les activités que SOCOM mène à l'étranger incluent "le piratage d'appareils connectés à Internet pour écouter afin d'évaluer la sensibilité des populations étrangères à la propagande", rapporte l'article d'Intercept. .
Les informations révélées dans le rapport sont tirées d'un document d'approvisionnement publié par le ministère de la Défense, une sorte de liste de souhaits d'outils technologiques que le Pentagone cherche à déployer secrètement à travers le monde.
La section intitulée "Technologies avancées à utiliser dans les opérations de soutien à l'information militaire (MISO)" est particulièrement intéressante sur la liste, interprétée par The Intercept comme "un euphémisme du Pentagone pour ses efforts mondiaux de propagande et de tromperie". Voici comment The Intercept a décrit le contenu de cette partie inquiétante de la demande d'approvisionnement :
Le paragraphe ajouté énonce le désir de SOCOM d'obtenir des moyens nouveaux et améliorés pour mener "des opérations d'influence, des tromperies numériques, des perturbations de la communication et des campagnes de désinformation aux niveaux tactique et opérationnel". SOCOM recherche "une capacité de nouvelle génération pour collecter des données disparates via des flux d'informations publics et open source tels que les médias sociaux, les médias locaux, etc. pour permettre à MISO d'élaborer et de diriger des opérations d'influence".
Alors que vous seriez surpris de voir SOCOM - une organisation composée d'unités militaires d'élite réputées pour leur capacité à travailler secrètement et sous le couvert de l'obscurité - permettant à ses conceptions de désinformation d'être obtenues et rendues publiques par The Intercept, le Pentagone l'a caché à la vue de tous depuis des années.
En décembre, The Intercept a révélé des tactiques très troublantes utilisées par SOCOM pour manipuler les réseaux sociaux :
SOCOM avait convaincu Twitter, en violation de ses politiques internes, d'autoriser un réseau de comptes fictifs diffusant de fausses informations d'une exactitude douteuse, y compris une affirmation selon laquelle le gouvernement iranien volait les organes de civils afghans. Bien que l'offensive de propagande basée sur Twitter n'ait pas utilisé de deepfakes, les chercheurs ont découvert que les sous-traitants du Pentagone utilisaient des avatars générés par l'apprentissage automatique pour conférer aux faux comptes un certain réalisme.
Ainsi, le gouvernement des États-Unis, tout en décriant les « fausses nouvelles », créait lui-même de fausses nouvelles à imposer aux personnes se tournant vers Twitter pour des informations non filtrées.
Juste pour que ce soit clair et qu'il n'y ait aucune inquiétude déplacée que le document soit en quelque sorte moins sinistre que la description de The Intercept, voici un paragraphe de la section "Technologies avancées à utiliser dans les opérations de soutien de l'information militaire (MISO)" qui devrait lever tout doute sur l'objet du marché. MISO recherchera des technologies pour :
influencer les opérations, la tromperie numérique, les perturbations de la communication et les campagnes de désinformation aux niveaux tactique et opérationnel… à la recherche d'une capacité de nouvelle génération pour collecter des données disparates via des flux d'informations publics et open source tels que les médias sociaux, les médias locaux, etc. pour permettre à MISO de opérations artisanales et d'influence directe.
Et ces quelques paragraphes du document ne sont pas moins énervants :
Fournir une capacité de nouvelle génération pour collecter des données disparates via des flux d'informations publics et open source tels que les médias sociaux, les médias locaux, etc.
Fournir une nouvelle génération de « deep fake » ou d'autres technologies similaires pour générer des messages et influencer les opérations via des canaux non traditionnels dans des environnements de pairs/quasi-pairs pertinents
Générer une capacité de nouvelle génération pour "prendre le contrôle" des appareils Internet des objets (IoT) afin de collecter des données et des informations auprès des populations locales afin de permettre la répartition des messages qui pourraient être populaires et acceptés en passant au crible les données une fois reçues. Cela permettrait à MISO de concevoir et de promouvoir des messages qui pourraient être plus facilement reçus par la population locale dans des environnements de pairs/quasi-pairs pertinents.
Ce sont les objectifs de notre propre gouvernement fédéral. Les dirigeants de nos forces armées recherchent des partenaires capables de fournir au Pentagone les outils nécessaires pour mener à bien des missions de tromperie massive à l'aide de deepfakes et collecter des données à partir d'appareils connectés à Internet utilisés dans les foyers, en utilisant les conversations enregistrées pour créer des messages - de faux messages - qui les personnes surveillées secrètement accepteront facilement comme exactes.
L'ampleur des dommages causés par ces deepfakes est familière au gouvernement américain. Nous le savons avec certitude en raison des avertissements émis par notre propre directeur du renseignement national (DNI) contre de telles activités menées par des régimes étrangers. Voici quelques extraits d'un document du DNI intitulé "Sauvegarder nos élections :"
Les adversaires étrangers peuvent utiliser l'intelligence artificielle pour créer des deepfakes (vidéo, images, texte ou audio de haute qualité générés ou manipulés) afin de façonner l'opinion publique et d'influencer les élections américaines.
Impact:
Sape la confiance du public dans les candidats et les partis politiques
Sape la confiance du public dans le processus électoral
Menace le discours civil et divise le public américain
Défie la capacité des plateformes de médias sociaux et en ligne à identifier et à gérer le contenu modifié numériquement
Crée ou amplifie les faux récits des adversaires étrangers
À la lumière des plans exposés par le document obtenu par The Intercept, on se demande si cette présentation DNI était moins un avertissement et plus un modèle.
En fin de compte, le gouvernement fédéral n'a absolument aucune autorité constitutionnelle pour mener à bien de telles missions de tromperie massive, en particulier lorsque les États-Unis ne sont pas en guerre.
Enfin, considérez attentivement l'avertissement donné en 1815 par le philosophe français Benjamin Constant, concernant ce qui se passe lorsqu'un peuple place un pouvoir aussi immense sur la presse et la perception publique entre les mains du gouvernement :
En autorisant le gouvernement à traiter sans pitié les opinions quelles qu'elles soient, vous lui donnez le droit d'interpréter la pensée, de faire des inductions, bref de raisonner et de mettre son raisonnement à la place des faits qui devraient être les seuls base de la réaction du gouvernement.
C'est établir le despotisme avec les mains libres. Quelle opinion ne peut imposer de châtiment à son auteur ? Vous donnez carte blanche au gouvernement pour faire le mal, à condition qu'il prenne soin de s'engager dans de mauvaises pensées. Vous ne sortirez jamais de ce cercle.
Les hommes auxquels vous confiez le droit de juger les opinions sont tout aussi susceptibles que les autres d'être induits en erreur ou corrompus, et le pouvoir arbitraire que vous aurez investi en eux pourra être utilisé contre les vérités les plus nécessaires comme contre les erreurs les plus funestes.
Par le professeur Michael Hudson Recherche mondiale, 17 mars 2023
Les krachs de Silvergate, Silicon Valley Bank, Signature Bank et ses insolvabilités bancaires connexes sont beaucoup plus graves que le krach de 2008-09. Le problème à l'époque était que les banques véreuses accordaient de mauvais prêts hypothécaires. Les débiteurs étaient incapables de payer et faisaient défaut, et il s'est avéré que les biens immobiliers qu'ils avaient donnés en garantie étaient frauduleusement surévalués, des hypothèques de pacotille « mark-to-fantasy » faites par de fausses évaluations du prix réel du marché de la propriété et de l'emprunteur. revenu. Les banques ont vendu ces prêts à des acheteurs institutionnels tels que des fonds de pension, des caisses d'épargne allemandes et d'autres acheteurs crédules qui avaient bu le néolibéral Kool Aid en croyant avec Alan Greenspan que les banques ne les tromperaient pas.
Les investissements de la Silicon Valley Bank (SVB) ne présentaient pas un tel risque de défaut. Le Trésor peut toujours payer, simplement en imprimant de l'argent, et les hypothèques à long terme de premier ordre dont SVP a également acheté les packages étaient solvables. Le problème est le système financier lui-même, ou plutôt le coin dans lequel la Fed post-Obama a peint le système bancaire. Elle ne peut échapper à ses 13 années d'assouplissement quantitatif sans inverser l'inflation des prix des actifs et faire baisser la valeur marchande des obligations, des actions et de l'immobilier.
En un mot, résoudre la crise d'illiquidité de 2009 d'une manière qui a évité aux banques de perdre de l'argent (au prix d'alourdir l'économie d'énormes dettes), a ouvert la voie à la crise d'illiquidité profondément systémique qui commence à peine à se préciser, bien que je Je ne peux pas résister à ce que j'ai souligné sa dynamique de base déjà en 2007 et dans mon livre de 2015 Killing the Host .
Fictions comptables vs réalité de marché
Aucun risque de défaut de paiement n'existait pour les investissements dans des titres d'État ou des hypothèques à long terme conditionnées que la SVB et d'autres banques ont achetés. Le problème est que la valeur marchande de ces prêts hypothécaires a chuté en raison de la hausse des taux d'intérêt. Le rendement des intérêts sur les obligations et les hypothèques achetées il y a quelques années est bien inférieur à celui disponible sur les nouvelles hypothèques et les nouveaux bons et obligations du Trésor. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, ces « anciens titres » baissent de prix afin d'amener leur rendement aux nouveaux acheteurs en ligne avec la hausse des taux d'intérêt de la Fed.
Un problème d'évaluation du marché n'est pas un problème de fraude cette fois-ci.
Le public vient de découvrir que l'image statistique que les banques présentent de leurs actifs et passifs ne reflète pas la réalité du marché. Les comptables de banque sont autorisés à évaluer leurs actifs à la « valeur comptable » en fonction du prix qui a été payé pour les acquérir – sans tenir compte de la valeur actuelle de ces investissements. Pendant le boom de 14 ans des prix des obligations, des actions et de l'immobilier, cela a sous-évalué le gain réel que les banques avaient réalisé alors que la Fed baissait les taux d'intérêt pour gonfler les prix des actifs. Mais cet assouplissement quantitatif (QE) a pris fin en 2022 lorsque la Fed a commencé à resserrer les taux d'intérêt afin de ralentir les gains salariaux.
Lorsque les taux d'intérêt augmentent, les prix des obligations chutent (et les cours des actions ont tendance à suivre). Mais les banques n'ont pas à baisser le prix du marché de leurs actifs pour refléter cette baisse si elles conservent simplement leurs obligations ou leurs prêts hypothécaires. Ils n'ont qu'à révéler la perte de valeur marchande si les déposants retirent leur argent et que la banque doit effectivement vendre ces actifs pour lever les fonds nécessaires pour payer leurs déposants.
C'est ce qui s'est passé à la Silicon Valley Bank. En fait, cela a été un problème pour l'ensemble du système bancaire américain. Le graphique suivant provient de Naked Capitalism, qui suit quotidiennement la crise bancaire :
- voir graph sur site -
Comment le court-termisme de SVP n'a pas réussi à voir où se dirige le secteur financier Pendant les années de faibles taux d'intérêt, le système bancaire américain a constaté que son pouvoir de monopole était si fort qu'il n'avait à payer aux déposants que 0,1 ou 0,2 % sur les dépôts. C'était tout ce que le Trésor payait sur les bons du Trésor à court terme sans risque. Les déposants n'avaient donc guère d'alternative, mais les banques facturaient des taux beaucoup plus élevés pour leurs prêts, hypothèques et cartes de crédit. Et lorsque la crise de Covid a frappé en 2020, les entreprises ont retenu de nouveaux investissements et ont inondé les banques d'argent qu'elles ne dépensaient pas.
Les banques ont pu réaliser un gain d'arbitrage - obtenir des taux d'investissement plus élevés qu'elles ne payaient pour les dépôts - en achetant des titres à plus long terme. La SVB a acheté des bons du Trésor à long terme. La marge n'était pas grande – moins de 2 points de pourcentage. Mais c'était le seul "argent gratuit" sûr.
L'année dernière, le président de la Réserve fédérale, Powell, a annoncé que la banque centrale allait relever les taux d'intérêt afin de ralentir la croissance des salaires qui s'est développée alors que l'économie commençait à se redresser. Cela a amené la plupart des investisseurs à se rendre compte que des taux d'intérêt plus élevés feraient baisser le prix des obligations, surtout pour les obligations à plus long terme. La plupart des gestionnaires de fonds ont évité de telles baisses de prix en transférant leur argent dans des bons du Trésor à court terme ou des fonds du marché monétaire, tandis que les prix de l'immobilier, des obligations et des actions ont chuté.
Pour une raison quelconque, SVB n'a pas fait ce geste évident. Ils ont concentré leurs actifs sur les bons du Trésor à long terme et titres assimilés. Tant que la banque n'a pas eu de retraits nets de dépôts, elle n'a pas eu à déclarer cette baisse de la valeur marchande de ses actifs.
Cependant, il a gardé le sac lorsque M. Powell a annoncé qu'il n'y avait pas assez de travailleurs américains au chômage pour maintenir leurs gains salariaux, il a donc prévu d'augmenter les taux d'intérêt encore plus qu'il ne l'avait prévu. Il a déclaré qu'une grave récession était nécessaire pour maintenir les salaires suffisamment bas pour maintenir les bénéfices des entreprises américaines à un niveau élevé, et donc le cours de leurs actions.
Cela a renversé l'assouplissement quantitatif du plan de sauvetage d'Obama qui gonflait régulièrement les prix des actifs immobiliers, actions et obligations. Mais la Fed s'est peinte dans un coin : si elle rétablit l'ère des taux d'intérêt "normaux", cela inversera la montée en flèche de 15 ans de gains des prix des actifs pour le secteur FIRE.
Ce changement soudain les 11 et 12 mars a laissé SVB « assis sur une perte non réalisée de près de 163 milliards de dollars – plus que ses fonds propres. Les sorties de dépôts ont alors commencé à cristalliser cela en une perte réalisée. »[1]SVB n'était pas seul. Les banques à travers le pays perdaient des dépôts.
Il ne s'agissait pas d'une « ruée sur les banques » résultant de craintes d'insolvabilité. C'était parce que les banques étaient des monopoles suffisamment puissants pour éviter de partager leurs gains croissants avec leurs déposants. Ils réalisaient des profits en flèche sur les taux qu'ils imposaient aux emprunteurs et sur les taux générés par leurs investissements, mais continuaient de ne payer aux déposants qu'environ 0,2 %.
Le Trésor américain payait beaucoup plus, et le jeudi 11 mars, le bon du Trésor à 2 ans rapportait près de 5 %. L'écart grandissant entre ce que les investisseurs peuvent gagner en achetant des titres du Trésor sans risque et la misère que les banques versaient à leurs déposants a conduit les déposants les plus aisés à retirer leur argent pour obtenir un rendement plus équitable sur le marché ailleurs.
l serait faux de considérer cela comme une « ruée vers les banques », et encore moins comme une panique. Les déposants n'étaient pas irrationnels ou soumis à « la folie des foules » en retirant leur argent. Les banques étaient tout simplement trop égoïstes. Et au fur et à mesure qu'elles retiraient leurs dépôts, les banques ont dû vendre leur portefeuille de titres – y compris les titres à long terme détenus par la SVB.
Tout cela fait partie du dénouement des plans de sauvetage des banques d'Obama et de l'assouplissement quantitatif. Le résultat de la tentative de retour à des niveaux de taux d'intérêt historiques plus normaux est que, le 14 mars, l'agence de notation Moody's a réduit les perspectives du système bancaire américain de stables à négatives, citant "l'environnement opérationnel en évolution rapide". Ce à quoi ils font référence, c'est à la chute de la capacité des réserves bancaires à couvrir ce qu'elles devaient à leurs déposants, qui retiraient leur argent et forçaient les banques à vendre des titres à perte.
La dissimulation trompeuse du président Biden
Le président Biden tente de semer la confusion chez les électeurs en leur assurant que le "sauvetage" des riches déposants SVB non assurés n'est pas un renflouement. Mais bien sûr, c'est un renflouement. Ce qu'il voulait dire, c'est que les actionnaires des banques n'étaient pas renfloués. Mais ses gros déposants non assurés ont été sauvés de la perte d'un seul centime, malgré le fait qu'ils n'étaient pas éligibles à la sécurité, et avaient en fait parlé ensemble et décidé de quitter le navire et de provoquer l'effondrement de la banque.
Ce que Biden voulait vraiment dire, c'est qu'il ne s'agit pas d'un renflouement des contribuables . Il n'implique pas de création monétaire ou de déficit budgétaire, pas plus que les 9 000 milliards de dollars d'assouplissement quantitatif de la Fed pour les banques depuis 2008 n'ont été de la création monétaire ou n'ont augmenté le déficit budgétaire. Il s'agit d'un exercice de bilan - techniquement une sorte de "swap" avec des compensations d'un bon crédit de la Réserve fédérale pour de "mauvais" titres bancaires donnés en garantie - bien au-dessus des prix actuels du marché, bien sûr. C'est précisément ce qui a «sauvé» les banques après 2009. Le crédit fédéral a été créé sans imposition .
On peut faire écho à la reine Elizabeth II et demander : « Personne n'a vu cela venir ? Où était la Federal Home Loan Bank qui était censée réguler SVB ? Où étaient les examinateurs de la Réserve fédérale ?
Pour répondre à cette question, il convient de se demander qui sont les régulateurs et les examinateurs bancaires. Ils sont contrôlés par les banques elles-mêmes, choisies pour leur déni qu'il existe un problème intrinsèquement structurel dans notre système financier. Ils sont de « vrais croyants » que les marchés financiers s'auto-corrigent par des « stabilisateurs automatiques » et le « bon sens ».
La corruption déréglementaire a joué un rôle dans la sélection minutieuse de ces régulateurs et examinateurs à vision tunnel. La SVB était supervisée par la Federal Home Loan Bank (FHLB). Le FHLB est connu pour sa capture réglementaire par les banques qui choisissent d'opérer sous sa supervision. Pourtant, le métier de SVB n'est pas le crédit immobilier. Ce sont des entités de capital-investissement de haute technologie qui se préparent pour les introductions en bourse - qui seront émises à des prix élevés, discutées, puis souvent laissées tomber dans un jeu de pompe et de vidage. Les fonctionnaires de banque ou les examinateurs qui reconnaissent ce problème sont disqualifiés de l'emploi en étant « surqualifiés ».
Une autre considération politique est que la Silicon Valley est un bastion du Parti démocrate et une riche source de financement de campagne. L'administration Biden n'allait pas tuer la poule aux œufs d'or des contributions de campagne. Bien sûr, il allait renflouer la banque et ses clients à capitaux privés. Le secteur financier est au cœur du soutien du Parti démocrate et la direction du parti est fidèle à ses partisans. Comme le président Obama l'a dit aux banquiers qui craignaient qu'il ne donne suite à ses promesses de campagne de réduire les dettes hypothécaires à des évaluations de marché réalistes afin de permettre aux clients hypothécaires exploités de rester chez eux : « Je suis le seul entre vous [les banquiers visitant la Maison Blanche] et la foule avec les fourches », c'est-à-dire sa caractérisation des électeurs qui ont cru à son discours « espoir et changement ».
La Fed prend peur et baisse les taux d'intérêt
Le 14 mars, les cours des actions et des obligations ont grimpé en flèche. Les acheteurs de marge ont fait une tuerie car ils ont vu que le plan de l'administration était le plan habituel : mettre fin au problème bancaire, inonder l'économie de renflouements (pour les banquiers, pas pour les étudiants débiteurs) jusqu'au jour des élections en novembre 2024.
La grande question est donc de savoir si les taux d'intérêt pourront jamais revenir à une « normale » historique sans transformer l'ensemble du système bancaire en quelque chose comme SVB. Si la Fed relève vraiment les taux d'intérêt à des niveaux normaux pour ralentir la croissance des salaires, il doit y avoir un krach financier. Pour éviter cela, la Fed doit créer un flux exponentiellement croissant d'assouplissement quantitatif.
Le problème sous-jacent est que la dette portant intérêt croît de façon exponentielle, mais que l'économie suit une courbe en S puis se replie. Et lorsque l'économie ralentit - ou est délibérément ralentie lorsque les taux de salaire de la main-d'œuvre ont tendance à rattraper l'inflation des prix causée par les prix de monopole et les sanctions anti-russes américaines qui augmentent les prix de l'énergie et des denrées alimentaires, l'ampleur des revendications financières sur l'économie dépasse la capacité de payer.
C'est la véritable crise financière à laquelle l'économie est confrontée. Cela va au-delà de la banque. L'ensemble de l'économie est aux prises avec la déflation de la dette, même face à l'inflation des prix des actifs soutenue par la Réserve fédérale. Ainsi, la grande question – littéralement la « ligne du bas » – est de savoir comment la Fed peut-elle sortir du piège de l'assouplissement quantitatif à faible taux d'intérêt dans lequel elle a peint l'économie américaine. Plus il continue à éviter aux investisseurs du secteur FIRE de subir une perte, plus la résolution finale doit être violente.
La sévérité a été un choix politique pour continuer à « donner un coup de pied sur la route », en renflouant une compression financière après l'autre au moins jusqu'à la prochaine année électorale.
*
Note
[1] Huw van Steenis, "L'histoire peut nous instruire sur les retombées de l'effondrement de SVB", Financial Times , 13 mars 2023.
Le DOJ, la NSA et le FBI revendiquent tous le pouvoir légal d'espionner toutes les personnes en Amérique - américaines et étrangères - sans mandat de perquisition
Par le juge Andrew P. Napolitano Recherche mondiale, 17 mars 2023
La semaine dernière, l'administration Biden a demandé au Congrès d'autoriser ses agents à continuer d'espionner les Américains sans mandat de perquisition. La demande réelle était de réautoriser l'article 702 de la loi de 1978 sur la surveillance du renseignement étranger. La FISA exige des mandats du tribunal de la FISA pour tout espionnage national. L'article 702 est un amendement de 2008 à la FISA. Elle autorise expressément l'espionnage sans mandat de personnes étrangères.
La Cour suprême a qualifié l'espionnage de surveillance et la surveillance de perquisition en vertu du quatrième amendement. Cet amendement exige des mandats de perquisition délivrés par des juges et fondés sur la cause probable du crime démontrée aux juges sous serment et décrivant spécifiquement l'endroit à fouiller ou la chose à saisir pour que la surveillance soit légale.
Étant donné que les mandats du tribunal de la FISA - émis par un tribunal secret à Washington, DC - ne sont pas fondés sur la cause probable du crime, et puisque la section 702 supprime complètement l'exigence de mandat lorsque des personnes étrangères sont impliquées, même de manière périphérique, la FISA et sa section 702 sont inconstitutionnel.
Voici la trame de fond.
Après la démission du président Richard Nixon en 1974 et l'ampleur de son utilisation du FBI et de la CIA pour la surveillance intérieure sans mandat, le Congrès a promulgué la FISA. Il se proclame avoir établi la seule méthode légale de surveillance en dehors du quatrième amendement. Cette proclamation est une profonde erreur constitutionnelle - un oxymoron - car toute surveillance au mépris du quatrième amendement est inconstitutionnelle.
Cet amendement a été rédigé à la suite de l'exécution par des agents britanniques de mandats généraux contre les colons. Les mandats généraux n'étaient pas fondés sur la cause probable du crime, mais plutôt sur les besoins du gouvernement. Et ils ne décrivaient pas précisément le lieu à perquisitionner ni la personne ou la chose à saisir.
Au contraire, des mandats généraux - délivrés par un tribunal secret à Londres - autorisaient le porteur en Amérique à rechercher où il le souhaitait et à saisir tout ce qu'il trouvait. Les agents cherchaient ostensiblement des preuves de paiement d'impôts. Ils étaient vraiment engagés dans l'espionnage. Ils cherchaient des matériaux subversifs et révolutionnaires.
Après la victoire de la guerre révolutionnaire et la ratification de la Constitution, la Déclaration des droits a été ratifiée. Le quatrième amendement de la Déclaration des droits protège toutes les « personnes » contre les perquisitions et les saisies abusives par le gouvernement - à la fois les forces de l'ordre et les espions. Les tribunaux ont interprété « déraisonnable » comme signifiant « sans mandat de perquisition ».
L'emploi intentionnel du mot « personnes » par les rédacteurs de l'amendement montre clairement que l'amendement protège toute personne contre toute perquisition et toute saisie par quiconque du gouvernement sans mandat. Ce n'est pas limité aux Américains ou aux adultes ou aux bonnes personnes ou aux gens que le gouvernement aime ; au contraire, il protège tout le monde.
Dans un effort linguistique pour tenir compte de l'exigence du mandat et de sa condition préalable de cause probable, les rédacteurs du Congrès de la FISA ont exigé que le tribunal de la FISA puisse délivrer des mandats de surveillance fondés sur la cause probable, non du crime, mais du fait d'être un agent d'un gouvernement étranger. Le tribunal de la FISA a ensuite, à lui seul, transformé l'agence étrangère en personnalité étrangère, puis l'a transformé en communication avec une personne étrangère.
Ainsi, si vous envoyez un SMS ou un e-mail ou appelez votre cousin à Genève ou un marchand d'art à Florence, vous devenez la cible d'un mandat de surveillance FISA - simplement en communiquant avec une personne étrangère.
Même cet assouplissement de la protection du quatrième amendement par la redéfinition orwellienne de la cause probable n'a pas suffi à satisfaire l'appétit rapace du gouvernement pour espionner. Ainsi, le président George W. Bush a ordonné à l'Agence de sécurité nationale - le groupe d'espions nationaux du gouvernement fédéral de 60 000 personnes - de se livrer à l'espionnage sans mandat, au mépris de la FISA, et à une échelle bien supérieure à celle que Nixon avait ordonnée au FBI et CIA dans les années 1970.
Lorsque le Congrès a appris l'existence de l'espionnage sans mandat, plutôt que de l'annuler, il a promulgué l'article 702 comme une exception à la FISA, et a ainsi légalisé l'espionnage sans mandat de personnes étrangères en Amérique. Dans un affront direct au quatrième amendement, l'article 702 permet à la NSA et à ses cousins dans les 16 autres agences d'espionnage fédérales d'espionner sans mandat toutes les communications impliquant des personnes étrangères.
Que se passe-t-il lorsqu'un étranger communique avec un Américain ? L'article 702 autorise la surveillance sans mandat d'Américains qui communiquent avec des étrangers, autorise la NSA à maintenir une base de données de toutes ces personnes américaines, autorise le FBI à effectuer des recherches dans ces bases de données sans mandat de perquisition, et si la NSA apprend des preuves d'un comportement criminel sans mandat, l'oblige à partager cette preuve avec le FBI.
Depuis que les avocats du ministère de la Justice ont persuadé le tribunal de la FISA d'émettre des mandats pour espionner les Américains qui communiquent avec des étrangers jusqu'au sixième degré de communication, la NSA a soutenu que l'article 702 lui permet également d'espionner jusqu'au sixième degré.
Combien de personnes peuvent être espionnées si l'interprétation du 702 par la NSA est légale ? Appelez votre cousin à Genève et la NSA peut espionner tous ceux avec qui vous parlez et tous ceux à qui ils parlent, et ainsi de suite, jusqu'au sixième niveau de communication.
Le FBI a rapporté qu'en 2021, il avait recherché 3,4 millions de noms dans la base de données NSA des Américains qui communiquaient avec des étrangers. Si vous amenez ces 3,4 millions au sixième degré de leurs communications américaines, le nombre croît de façon exponentielle. Vous aurez atteint 330 millions d'Américains avant la fin du processus.
En d'autres termes, l'administration Biden, le DOJ, la NSA et le FBI revendiquent tous le pouvoir légitime d'espionner toutes les personnes en Amérique - américaines et étrangères - sans mandat de perquisition , sans cause probable, sans soupçon articulable ; et ces habitants de l'État profond veulent que cette autorité légale soit prolongée par le Congrès au-delà de sa date d'expiration à la fin de cette année.
Tout membre du Congrès qui vote en ce sens est inapte à exercer ses fonctions. Un tel vote serait une atteinte à la Constitution.
Vidéo : Génocide imminent induit par la 5G : vacciné vulnérable à la technologie mortelle de la 5G Kill Grid ! – Dr Reiner Fuellmich
Par Reiner Fuellmich et Stew Peters Recherche mondiale, 17 mars 2023
La 5G est-elle réellement une plus grande menace que l'arme biologique elle-même ?
Le Dr Reiner Fuellmich est ici pour faire part de ses dernières découvertes sur les dangers de la technologie 5G.
Le rayonnement micro-ondes 5G est une menace bien plus grande que le soi-disant «vaccin», car il affecte tout le monde.
Le Dr Barrie Trower est décrit comme un « vrai James Bond » et est un expert des dangers de la 5G.
Le rayonnement micro-ondes est une arme depuis les années 1930. Nous nous sommes habitués à utiliser des fours à micro-ondes, mais les radiations sont une arme et peuvent être utilisées pour provoquer presque tous les symptômes de n'importe quelle maladie. Il peut également être utilisé pour la géo-ingénierie.
Les élites et les globalistes utilisent la technologie 5G pour créer un « kill switch » qui peut génocider des populations entières. Les cultures et le bétail morts pourraient être le résultat du rayonnement 5G.
En 2022, le juge fédéral Frederic Block a empêché Verizon d'installer des antennes cellulaires dans les petites villes du Connecticut et du Vermont, précisant que les gouvernements locaux pouvaient arrêter leur construction. Les gouvernements des États et locaux doivent interdire les tours 5G.
La Chine a peut-être déjà déployé des missiles hypersoniques imparables capables de cibler des bases américaines dans le Pacifique
mardi 14 mars 2023 par : Arsenio Toledo
(Natural News) Le chef de la Defense Intelligence Agency (DIA) a averti que la Chine avait peut-être déjà déployé un missile hypersonique quasi imparable capable de frapper des bases américaines dans le Pacifique.
Le scientifique en chef de la DIA, Paul Freisthler, a déclaré à un sous-comité des services armés de la Chambre que la Chine travaillait à la construction d'un missile balistique intercontinental équipé d'une ogive à glissement hypersonique depuis 2014. En 2021, le développement chinois avait suffisamment avancé pour que ce missile puisse faire le tour du monde. (Connexe : la Chine augmente son budget militaire à 224 MILLIARDS DE DOLLARS en vue de l'invasion de Taïwan.)
Freisthler a noté que la technologie des missiles chinois a peut-être même dépassé les capacités de la Russie.
"Alors que la Chine et la Russie ont mené de nombreux tests réussis d'armes hypersoniques et ont probablement mis en service des systèmes opérationnels, la Chine est en tête de la Russie à la fois en termes d'infrastructure de soutien et de nombre de systèmes", a-t-il déclaré. Il a ajouté que la Chine a "considérablement avancé son développement de technologies et de capacités de missiles hypersoniques conventionnels et nucléaires grâce à des investissements, des développements, des tests et des déploiements intenses et ciblés".
Les responsables américains ont exprimé leur inquiétude face à l'utilisation chinoise de missiles hypersoniques, notant qu'ils pourraient être utilisés pour attaquer des avions de combat américains et d'autres actifs dans des bases au Japon et à Guam.
Ils ont averti que ces armes pourraient même pénétrer dans les ponts de l'un des 11 porte-avions américains de plusieurs milliards de dollars, ce qui pourrait paralyser instantanément les opérations aériennes américaines dans le Pacifique. Une telle vulnérabilité, si elle n'est pas immédiatement contrée, pourrait rendre la flotte de porte-avions américaine immédiatement obsolète.
La Chine et la Russie ont déjà des missiles hypersoniques opérationnels Selon Freisthler, la China Academy of Aerospace Aerodynamics, une organisation de recherche et de fabrication dédiée au développement de fusées, de missiles et de drones, possède déjà au moins trois souffleries hypersoniques capables de fonctionner à des vitesses de Mach 8, 10 et 12.
Les missiles hypersoniques les plus performants de la nation communiste sont les DF-17 et DF-41. Le DF-17 est un missile balistique à moyenne portée avec une portée allant jusqu'à 2 500 kilomètres (1 553 miles) et peut être tiré à partir d'un lanceur de transport mobile. Le DF-41 est un missile balistique intercontinental qui peut transporter jusqu'à 10 ogives nucléaires pouvant être ciblées indépendamment et une portée opérationnelle de plus de 14 000 kilomètres (8 699 miles), ce qui le rend capable de frapper n'importe quel endroit de la planète.
Le DF-17 et le DF-41 peuvent tous deux être lancés à partir de véhicules planeurs hypersoniques, qui peuvent manœuvrer les missiles attachés avec un degré d'imprévisibilité qui les rend presque impossibles à contrer.
La Russie, a déclaré Freisthler, dispose actuellement de trois systèmes de missiles hypersoniques, dont un missile lancé par la mer capable de voyager à Mach 8. Plusieurs de ces missiles ont été utilisés contre des cibles militaires ukrainiennes depuis le début de l'opération militaire spéciale de la Russie l'année dernière.
L'un de ces missiles hypersoniques, le Kinzhal, a déjà été utilisé pour frapper des cibles militaires en Ukraine. Le Kinzhal a une portée d'environ 2 000 kilomètres (1 243 miles) et peut voler à des vitesses allant jusqu'à Mach 10.
Bien qu'elle n'ait pas été testée, la Russie possède également le véhicule de glisse hypersonique Avangard, qui, selon elle, peut transporter des missiles sur plus de 6 000 kilomètres (3 728 miles) à des vitesses allant jusqu'à Mach 20. La Russie développe également le missile hypersonique Zircon lancé par navire, qui a une portée de 1000 kilomètres (621 miles) et une vitesse de pointe de Mach 8.
Les États-Unis n'ont pas encore déclaré de missile hypersonique opérationnel d'une capacité technologique similaire à celle des missiles chinois et russes. L'armée de l'air, la marine et l'armée développeraient des systèmes séparés.
Tous les systèmes de missiles chinois et russes peuvent être équipés d'ogives nucléaires. Contrairement à ces systèmes, les responsables américains de la défense ont noté que les États-Unis n'avaient aucune intention d'équiper l'un de leurs armes et véhicules hypersoniques d'ogives nucléaires.
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En réponse aux cow-boys parqués tout autour de la terre avec leurs arcs et leurs flèches de peaux rouges, les peaux jaunes de la Chine réagissent ! Youpie !
Les partisans de Poutine affirment qu'il utilisera un missile sous-marin Poséidon pour créer un monstrueux raz-de-marée radioactif pour anéantir la Grande-Bretagne de l'existence
Jeudi 16 mars 2023 par : JD Heyes
(Natural News) Le général russe à la retraite Yevgeny Buzhinsky a appelé Moscou à utiliser son missile nucléaire sous-marin Poséidon pour lancer un tsunami radioactif de 1 000 pieds de haut sur la Grande-Bretagne si les troupes de l'OTAN entrent en Ukraine.
Les médias d'État russes ont également encouragé le président Vladimir Poutine à prendre de telles mesures. Le lieutenant-général Buzhinsky, qui est le président du Centre russe de recherche sur les politiques, a affirmé que la Grande-Bretagne cesserait d'exister si la Russie utilisait le missile nucléaire, a rapporté le Daily Mail britannique cette semaine alors que la guerre en Ukraine se poursuit. sur.
Le général à la retraite a également menacé le Royaume-Uni d'une attaque par le Sarmat 2, le plus gros missile nucléaire de Russie, affirmant qu'il détruirait le pays. De plus, Vladimir Soloviev, également connu sous le nom de "voix de Poutine", a souri en suggérant qu'un tsunami se déclencherait si le drone sous-marin Poséidon frappait la Grande-Bretagne.
Alors que la Russie a du mal à progresser en Ukraine, les propagandistes de Poutine discutent des options militaires. Dans une récente interview sur la chaîne de télévision publique russe Rossiya 1, le général russe à la retraite Yevgeny Buzhinsky a averti que le missile hypersonique "imparable" Zircon, qui se déplace à des vitesses allant jusqu'à 6 670 mph, était "sur le point d'être utilisé dans des opérations de combat" après avoir été testé.
Buzhinsky a déclaré: "Bien sûr, il existe des moyens tels que Poséidon, qui a été testé."
Soloviev, souriant d'un air narquois, a répondu : « J'aimerais voir comment fonctionne Poséidon. J'aimerais voir Sarmat en action.
"Tsunami, tsunami, oui, tsunami", a répondu Buzhinsky, qui est tout à fait pour l'invasion de la Russie. « [Si l'OTAN] envoie des troupes, cela finira par [nous utiliser] Poséidon, bien sûr, et un tsunami. Et des vagues de 300 mètres [985 pieds] de haut.
Soloviev a alors répondu: "La Grande-Bretagne n'existera pas alors." Buzhinsky a accepté et a insisté: "La Grande-Bretagne n'existera certainement pas."
Margarita Simonyan, chef de l'empire de propagande de Russia Today, a ajouté: "Le Royaume-Uni ne sera pas là." Elle a dit qu'il serait noyé "tout de suite".
Les médias d'État russes ont continué à menacer la Grande-Bretagne d'anéantissement nucléaire depuis le début du conflit en Ukraine. Les menaces sont considérées comme une réponse au soutien indéfectible du Royaume-Uni à l'Ukraine, qui a été le premier pays de l'OTAN à déclarer qu'il enverrait 14 chars de combat de nouvelle génération, Challenger 2, dans la région déchirée par la guerre.
Buzhinsky a exprimé son mécontentement que les attaques de missiles de Poutine contre l'Ukraine ne soient pas allées assez loin à son goût.
"Bien sûr, six missiles ne peuvent pas atteindre le point de basculement", a-t-il déclaré. « Il devrait mieux y avoir 60 [missiles]. Ou encore mieux 600.
Selon les rapports, Poutine considère le Poséidon comme crucial pour son objectif d'atteindre la supériorité militaire sur l'Occident. Le propagandiste Dmitry Kiselyov a précédemment averti que le Poséidon s'approche de sa cible à une profondeur d'un kilomètre avec une vitesse de 200 kilomètres à l'heure (125 mph), a encore noté le Daily Mail.
"Il n'y a aucun moyen d'arrêter ce drone sous-marin", a déclaré Kiselyov à la télévision d'État l'année dernière. "Il a une ogive d'une capacité allant jusqu'à 100 mégatonnes. L'explosion de cette torpille thermonucléaire près des côtes britanniques va soulever une vague géante, un tsunami. Ce raz-de-marée est également porteur de doses extrêmement élevées de rayonnement. Surgissant au-dessus de la Grande-Bretagne, il transformera ce qu'il en reste probablement en désert radioactif. Définitivement inutilisable pour quoi que ce soit.
Pendant ce temps, la Russie continue de subir de lourdes pertes en hommes et en matériel – tout comme l'Ukraine – alors que la guerre a dépassé un an le mois dernier.
Selon les médias ukrainiens, "le ministère russe de la Défense commencera à recruter de nouveaux soldats professionnels dans l'armée russe à partir du 1er avril, leur objectif étant d'ajouter 400 000 nouvelles recrues à l'armée".
"Comme l'a rapporté Radio Svoboda, le ministère russe de la Défense a envoyé des documents aux régions indiquant le nombre de personnes avec lesquelles des contrats doivent être signés", a rapporté le média. « Radio Svoboda a remarqué que plusieurs médias régionaux russes ont immédiatement publié le nombre total de personnel contractuel nécessaire pour reconstituer l'armée russe. Il a été noté que la Russie prévoyait de recruter 400 000 de ces soldats.
Whôaw ! C'est un missile fissile ou électrique ? HAHAHAHA !
Bon, prenons l'exemple de la chaise électrique branchée sur éolienne ou panneau solaire, aaaaa votre avis en combien de temps le condamné mettra t-il à crever ?
Coup de tonnerre : la Pologne et la Bulgarie déclarent la guerre à Von Der Leyen sur les contrats signés avec Pfizer
Par Cheikh Dieng Mondialisation.ca, 16 mars 2023 Le Courrier du Soir
A l’issue d’une rencontre des ministres de la Santé qui s’est tenue à Bruxelles ce mardi 14 mars, deux pays, la Bulgarie et la Pologne, par le truchement de leurs ministres de la Santé, ont exigé que la Commission Européenne leur fournisse des réponses immédiates sur les contrats de vaccins signés avec les labos, dont Pfizer. Ces pays se plaignent de s’être retrouvés avec un surplus de doses dont ils ne peuvent plus se débarrasser
Les pays de l’Est se révoltent contre Ursula Von der Leyen à propos des contrats de vaccins signés avec le laboratoire Pfizer. En effet, alors que la pandémie à Coronavirus n’est plus le principal souci des Etats européens, désormais l’heure est à la reddition des comptes et certains pays de l’Est exigent qu’on leur fournisse des explications sur le surplus de doses qu’ils n’arrivent toujours pas à écouler.
C’est en tout cas ce que nous a appris, ce 14 mars, le média Politico. A en coire cette source, la Pologne, par la voix de son ministre de la Santé, Adam Niedzielski, a interpellé la Commission Européenne ce mardi sur la question de savoir pourquoi elle a signé un gigantesque contrat de vaccins qui laisse aux Etats un surplus de doses dont ils n’ont plus besoin.
Ainsi, à la fin d’une rencontre qui a réuni les ministres de la Santé de l’Union Européenne, Adam Niedzielski n’a pas mâché ses mots. « En Pologne aussi, les gens s’interrogent. Comment se fait-il que le nombre de doses soit si élevé? Nous voulons des explications claires et nettes », a-t-il déclaré.
Et il ne fut pas le seul à demander des comptes. Car, d’après Politico, le ministre bulgare de la Santé, Assen Medjidiev, s’est également prononcé sur ce sujet qui divise l’Union Européenne depuis bientôt deux ans. Le ministre bulgare de la Santé exige aussi des explications sur ce deal qui a coûté des milliards d’euros au contribuable européen.
Pour rappel, en ce qui concerne la Bulgarie, le média bulgare Sofia Globe nous avait appris le 27 février 2023 que ce pays allait jeter à la poubelle 2,8 millions de doses de vaccins dont il n’a plus besoin. En effet, à en croire cette source, l’annonce de cette nouvelle avait été faite, lundi 27 février, par le ministre bulgare de la Santé, Assen Medzhidiev, lors d’une conférence de presse avec un représentant de la Commission Européenne.
Le ministre de la Santé explique que cette décision est due à une faible couverture vaccinale qui se situe à 30%. « Nous soulignons que nous avons un excès de doses de vaccins, une couverture vaccinale faible et une carence de volontaires (pour se faire vacciner) », a-t-il fait savoir, ajoutant que son pays envisage d’offrir ces doses ou de les revendre.
Face à une telle situation, le ministre avait insisté sur la nécessité de renégocier les contrats signés entre la Commission Européenne et Pfizer. Assen Medzhidiev avait aussi appelé à ce que les contrats soient résiliés pour les pays faisant face au problème souci. « Nous nous attendons à ce que la Commission Européenne, en tant que négociatrice au nom des Etats membres, prenne en compte tous les aspects du problème. La Bulgarie avait placé son entière confiance en la Commission Européenne en tant que représentante. Un représentant légitime est obligé de respecter les demandes des Etats membres qui lui ont accordé leur confiance », avait-il martelé.
Pour le ministre bulgare de la Santé, c’est assez difficile d’expliquer au peuple que les vaccins qui ont coûté des milliards d’euros d’argent public vont finir à la poubelle. « Il n’y a pas moyen d’expliquer au public pourquoi des colossales ressources financières sont allouées à des vaccins qui vont être détruites », prévient-il.
Surmortalité en Allemagne – à la recherche d'indices dans la carte thermique (Partie II)
17 mars 2023 par Ulf Lorre
On dit qu'une image en dit plus que mille mots. Dans cette série en trois parties, une carte thermique illustre les décès en Allemagne. Des régularités générales et de nombreuses anomalies dans la période 2021 - 2022 deviennent visibles. Dans cette deuxième partie, nous couvrons certains schémas de mortalité globalement frappants, ainsi que l'année 2021 en détail.
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Fig. 1 : Carte thermique du ratio de risque (taux de mortalité 2021-2022), DE
Dans la vue d'ensemble, un dégradé gauche-droite dans les nuances de couleur avec un accent sur le second semestre 2022 est perceptible. Cela correspond aux calculs de l'espérance de vie, qui sont restées nettement inférieures aux valeurs attendues les deux années , mais ont obtenu des résultats encore pires en 2022 qu'en 2021. La coloration rouge est particulièrement prononcée dans un grand coin en haut à droite, mais aussi en bas à droite chez les très jeunes.
Bien entendu, les liens éventuels avec la campagne de vaccination contre le COVID-19 doivent être examinés au cours de la période sous revue.
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Fig. 2 : Évolution de la vaccination après les doses. Source : Suivi vaccinal du RKI.
Elle s'est accélérée début 2021, et ce fut d'abord le tour des personnes particulièrement âgées. Début 2021, une forte vague de morts venait de passer son apogée. Si les vaccinations ont causé des décès supplémentaires au cours de ces semaines, cela devait se traduire par une prolongation de la phase de surmortalité - et non pour les personnes âgées et non pour les jeunes. Et en effet il scintille de rouge en haut à gauche !
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Fig. 3 : Allongement de la vague de décès chez les personnes âgées début 2021
À partir d'avril 2021, des vaccins ont également été livrés aux cabinets médicaux et en juin, la priorité à la vaccination est officiellement tombée. De plus en plus de jeunes ont été inclus dans le programme de vaccination. Un premier pic de fréquence de vaccination a été atteint à cette époque. Si les gens mouraient rapidement à la suite de ces vaccinations, cela serait désormais particulièrement évident dans les cohortes d'âge moyen. Regarder:
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Fig. 4 : Centre des décès dans les cohortes d'âge moyen, printemps 2021.
Une telle accumulation dans les semaines de printemps de tous les temps et dans ces cohortes n'a aucune, mais vraiment aucune explication - à part les vaccinations. Ces décès ne se sont pas reflétés dans le nombre total de décès, mais dans une baisse significative de l'âge moyen au décès au cours de ces semaines.
Les vaccinations de rappel ont commencé en octobre 2021, toujours d'abord pour les personnes âgées. Pour eux, la vaccination de base était la plus ancienne. De plus, une autre forte vague de mortalité hivernale était imminente. Qu'attendrait-on d'un vaccin mortel supplémentaire dans ce scénario ? Une avancée de la vague chez les personnes âgées. Chercher par vous-même:
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Fig. 5 : Onde mortelle à axe oblique dans la partie supérieure.
Cette vague ne se dresse pas comme d'habitude dans l'espace. Elle a tendance à débuter et à se terminer un peu plus tôt chez les personnes âgées. Il existe également un groupe notable parmi les 40-45 ans. On pourrait penser aux représailles croissantes contre les non-vaccinés à cette époque, ce qui en a poussé beaucoup à se faire vacciner pour la première fois. Parallèlement aux rappels, les doses 1 et 2 augmentent également à nouveau, et l'âge moyen au décès baisse sensiblement, comme au début de l'été.
La troisième partie est une évaluation de l'année 2022.
Nouvelles du japon : « vaccination anti-covid » et rappels historiques
le 17 mars 2023
Quand le gouvernement japonais conseillait aux citoyens du pays de consentir à se faire injecter ce « vaccin » - innovant constitué d’un ARN messager synthétique codant pour une partie de la protéine de la spicule du coronavirus - cette population considéra qu’il était essentiel de suivre ces conseils. Le gouvernement du Japon ne pouvait pas obliger son peuple à se plier à cette thérapie génique car une telle décision aurait été contraire à la Constitution. Le docilité des Japonais les a conduit à en arriver à décider par eux-mêmes de subir jusqu’à deux rappels lorsque les derniers sursauts épidémiques dévastateurs furent les plus importants, et pour cause : ces injections de pseudo-vaccins ont fragilisé les défenses immunitaires de l’organisme provoquant alors un plus important nombre de cas graves et de décès.
Cette apparente passivité, ou fatalité, des Japonais commence à inquiéter certains hommes politiques. Des voix discordantes osent maintenant présenter les faits. Toutes causes confondues il y a eu 1,58 millions de décès en 2022, année traversée par trois vagues épidémiques coronavirales alors que les premières injections de pseudo-vaccins avaient débuté durant la première moitié de l’année 2021. La thérapie génique provenait essentiellement des laboratoires Pfizer. Si on détaille ce nombre de morts toutes causes confondues entre 2021 et 2022 le nombre supplémentaire de morts a atteint 140 000 et par rapport à l’intervalle 2020-2022 ce nombre est de 210 000 morts. Une cause supplémentaire de décès est donc évidente si on compare ces chiffres avec un effet accru au cours de l’année 2022. Tous les statisticiens japonais curieux se sont heurtés au manque criant de données, le système de signalement des effets indésirables de la thérapie génique étant très mal organisé, à dessein peut-être.
Sur seulement 260 cas étant considérés comme pouvant être liés à la « vaccination », 52 d’entre eux ont été étudiés en détail après autopsie et confirmés comme étant probablement induits par cette « vaccination » par un comité mis en place par le gouvernement et appointés par ce dernier, constitué par un ensemble de personnalités dont l’incompétence a été dénoncée par certains médias japonais sans insister car au Japon la coutume consiste à ne pas blesser une personne par des propos directs : on utilise plus volontiers des périphrases sibyllines plutôt que des arguments chocs. Ce comité ad hoc a simplement déploré le manque d’informations et déclaré qu’il lui était impossible de se faire une opinion, une belle démonstration de l’adage « il ne faut froisser personne »… Par conséquent sur ces 52 cas mentionnés ci-dessus un seul a été dûment classé comme un décès directement lié à l’injection de l’ARN messager.
Cette attitude évasive adoptée par les autorités gouvernementales japonaise est un reflet du comportement du peuple japonais. Il m’est donné ici l’occasion de répéter que le Japon est une colonie des États-Unis depuis la capitulation sans conditions de l’Empereur Showa le 2 septembre 1945 à bord de l’USS Missouri mouillant dans la baie de Tokyo. Cet empereur, - 124e du nom, descendant des dieux est plus connu en Occident sous le nom de Hirohito. Avoir été humilié ainsi par les Américains faisait partie de la stratégie de ces derniers de continuer à toujours humilier le peuple japonais jusqu’à aujourd’hui - . Toutes les décisions politiques de portée internationale choisies par la Diète doivent recevoir l’agrément des États-Unis, ce qui paraît assez surréaliste mais c’est pourtant la vérité. Il y a plus de 60 000 personnels de l’armée américaine au Japon et toute protestation des japonais eux-mêmes n’est pas de mise. En ce qui concerne ces escroqueries vaccinale en 77 ans, - trois générations -, les Japonais ont acquis l’habitude de se plier aux injonctions autoritaires des Américains, qu’il s’agisse de faits de société, de négociations commerciales ou politiques et dans bien d’autres domaines. Le « parapluie militaire américain » est devenu caduque puisque autant la Chine que la Corée du Nord disposent maintenant de vecteurs hypersoniques indestructibles, un « petit » détail qui revêt une importance capitale.
Je me suis rendu à plusieurs reprises dans le sanctuaire de Yasukuni ainsi qu’au Musée Edo à Tokyo. On peut y voir de nombreuses évocations de l’ampleur des destructions effectuées par les Américains au cours des années 1944-1945 en particulier à Tokyo. Les deux tiers de la ville furent rasés par des bombardements américains incessants et aveugles. Quelque part dans la mémoire collective japonaise il reste encore aujourd’hui un mélange de peur mêlée de ressentiment qui ne transparaît pas car fondamentalement les Japonais sont respectueux et ne veulent en aucun cas créer de conflit avec l’occupant américain.
Blessures causées par le vaccin COVID-19 : troubles de l'oreille et du labyrinthe - acouphènes, vertiges, douleur à l'oreille, problèmes d'audition, surdité
Par le Dr William Makis Recherche mondiale, 17 mars 2023
La blessure au vax COVID-19 d'une femme de l'Alberta justifiée par une indemnisation fédérale Carrie Sakamoto était une femme en bonne santé il y a deux ans. Tout d'abord, elle a reçu un vaccin AstraZeneca COVID-19, puis la version de Pfizer en juillet 2021. Elle n'a plus jamais été bien. ( cliquez ici )
"Je suis tombé malade ce soir-là, mais c'était comme les symptômes habituels de la grippe... puis au dixième jour, j'étais à l'hôpital." La paralysie de Bell s'installait, faisant gonfler le cerveau de Sakamoto, provoquant des vomissements «vraiment mauvais». Ses 5 pieds 4 pouces. cadre rétréci à 100 livres.
« Je n'étais pas capable de manger parce que j'avais tous ces symptômes de la grippe. Au moment où je suis arrivé à l'hôpital, j'étais plutôt mal en point. J'ai dû apprendre à marcher avec un déambulateur parce que mon équilibre était perdu. J'ai dû apprendre à mâcher et à avaler, ce que je ne pouvais pas faire. J'avais aussi une sonde d'alimentation, parce que je n'arrêtais pas d'aspirer la nourriture que j'essayais de mâcher.
Sakamoto a reçu un diagnostic de paralysie de Bell qui lui cause une paralysie faciale et des étourdissements. Elle a maintenant une prothèse auditive à l'oreille droite en raison d'une perte auditive de 35 % qui s'en est suivie. Elle souffre également de névralgie du trijumeau »
Le 1er mars 2023, elle a reçu une indemnisation de « moins de 100 000 $ » du Programme canadien de soutien aux blessures causées par les vaccins .
Quelle est la fréquence des blessures audiovestibulaires liées au vaccin COVID-19 ? Au 16 mars 2023, la base de données VigiAccess de l'OMS enregistrait 140 995 événements indésirables impliquant des « troubles de l'oreille et du labyrinthe » suite à la vaccination contre le COVID-19 : ( cliquez ici )
L'acouphène est un symptôme otologique caractérisé par une perception consciente du son sans stimulus auditif externe.
Une étude qui a examiné la base de données VAERS a révélé : « Les vaccins COVID-19 étaient associés à des augmentations statistiquement significatives de l'incidence des vertiges, des acouphènes, de la perte auditive et de la paralysie de Bell de 1877, 50, 12 et 14 cas pour 100 000. » ( cliquez ici )
La cause reste inconnue . Une autre étude spécule: «Il est concevable que l'ARNm soit entré dans la cochlée par propagation hématogène, qu'une thrombose d'une veine cochléaire se soit produite, qu'il y ait eu une neuronite isolée du nerf cochléaire, qu'il y ait eu une encéphalite focale ou qu'une thrombose des veines cérébrales se soit produite. Il est également concevable que des réactions immunologiques contre le virus affectent secondairement les structures cochléaires ou le nerf cochléaire ( cliquer ici ).
Bien que de nombreux patients souffrent terriblement des acouphènes post-vaccin à ARNm COVID-19, la plupart des études publiées les minimisent et les médecins ne proposent rien pour les traiter.
- voir doc sur site -
Traitement des acouphènes
- voir doc sur site -
Il existe un article très récent en provenance de Chine qui propose l'acupuncture comme une option pour obtenir un soulagement des acouphènes post-vaccin COVID-19 ( cliquez ici ).
Quant à la quercétine et à la NAC , elles ont toutes deux des capacités de liaison et d'inhibition des protéines de pointe.
"Des études d'amarrage moléculaire ont mis en évidence que la quercétine , un polyphénol naturel appartenant à la classe des flavonols, inhibe les protéines 3CLpro, PLpro et spike (S) ." ( cliquez ici )
Les données protéomiques ont montré que la N-acétyl cystéine (NAC) , un agent antioxydant et mucolytique largement utilisé en médecine clinique, forme des conjugués covalents avec des résidus de cystéine accessibles aux solvants de la protéine de pointe qui étaient liés par un disulfure à l'état natif. L'analyse in silico a indiqué que cette conjugaison covalente perturbait les orientations stéréospécifiques des résidus clés interagissant de la protéine de pointe , ce qui entraînait un triple affaiblissement de l'affinité de liaison de la protéine de pointe avec le récepteur ACE2 (cliquez ici )
vertige
Le vertige est la sensation que vous, ou l'environnement qui vous entoure, bouge ou tourne.
Une étude a révélé que le délai moyen d'apparition des vertiges/étourdissements après la vaccination est de 10 jours ( cliquez ici )
Une étude japonaise a examiné 378 patients qui se sont présentés à la clinique des vertiges et a constaté que « la névrite vestibulaire devrait être reconnue comme l'un des effets secondaires de la vaccination BNT162b2 (Pfizer) COVID-19 » ( cliquez ici )
Perte auditive
L'OMS admet : le vaccin Pfizer potentiellement lié à la perte auditive ( cliquez ici )
"Ce qui a été déchirant à ce sujet, en tant que médecin chevronné, ce sont les courriels que je reçois de personnes qui, cela a tellement affecté leur vie, m'ont dit qu'ils allaient se suicider "
"L'OMS a signalé 367 cas d'acouphènes et 164 cas de perte auditive parmi les 11 milliards de vaccins administrés - avec un début allant de quelques minutes à 19 jours, mais le plus souvent dans la journée suivant le vaccin."
« Les vaccins COVID-19 les plus signalés dans ces cas étaient Pfizer/BioNTech », indique le bulletin de l'OMS, représentant environ 80 % des cas. Les chercheurs ont noté que la perte auditive n'est pas incluse comme effet indésirable sur l'étiquetage des produits pour les vaccins COVID-19 »
Beaucoup de ces cas sont traités avec 2 semaines de stéroïdes oraux, parfois avec ajout d'AAS, et les cas graves avec des injections locales de stéroïdes ( cliquez ici )
- voir doc sur site -
Ma prise
Il y a 10 000 cas d'acouphènes, de vertiges et de perte auditive après le vaccin COVID-19 signalés au VAERS, Eudravigilance, Vigiaccess, UK Yellow Card, etc.
Les causes sont les habituelles : réactions auto-immunes, caillots sanguins (vasculaires), inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite).
Après avoir lu des dizaines d'études, j'ai été troublé par la longueur de la littérature médicale, pour minimiser ces effets secondaires audio-vestibulaires débilitants des vaccins COVID-19, qui étaient les plus répandus avec l'ARNm de Pfizer.
L'étude JAMA sur la perte auditive par Formeister a exclu 75 % des 2170 rapports VAERS et a conclu qu'il n'y avait aucun lien entre les vaccins COVID-19 et la perte auditive. ( cliquez ici )
Une étude de suivi de la JAMA par Ulrich a admis que les données israéliennes avaient montré un risque plus élevé de perte auditive après la vaccination par rapport aux taux attendus, mais que cela avait « un impact minimal sur la santé publique » ( cliquez ici )
JAMA (Journal of the American Medical Association) a été l'une des revues les plus corrompues tout au long de la pandémie de COVID-19.
Il semble qu'un certain soulagement de ces blessures soit possible avec la quercétine, le NAC ou d'autres composés qui se lient à la protéine de pointe et inhibent son action.
* Le Dr William Makis est un médecin canadien spécialisé en radiologie, oncologie et immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l'Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.
Vaccins synthétiques d'ARNm COVID-19. Le rôle critique de la pseudouridine
Les destinataires n'ont pas été informés de la liste complète des ingrédients. Personne ne sait exactement ce qui a été injecté dans le corps humain"
Par le Dr Peter McCullough Recherche mondiale, 17 mars 2023
Le CDC américain indique que 92% des adultes ont reçu une ou plusieurs injections de vaccin COVID-19. Parmi ceux-ci, 92 % l'ont été avec un produit d'ARNm (Pfizer ou Moderna). Tous les destinataires ont été aveuglés à la liste complète des ingrédients, personne ne sait exactement ce qui a été injecté dans le corps humain.
Il y a quelques points fondamentaux connus sur l'ARNm. L'ARN naturel est composé de deux purines adénine et guanine et de deux pyrimidines cytosine et uracile. Le remplacement de l'uracile avec son anneau ribose (uridine) par la N-1-méthyl-pseudouridine, un produit de synthèse, rend le code génétique de la protéine Wuhan Spike mieux stabilisé sur des nanoparticules lipidiques, durable et très efficace en termes d'évasion cellulaire destruction et capable de subir une lecture répétée par les ribosomes pour une synthèse protéique continue. Morais et al indiquent que Pfizer et Moderna ont choisi des stratégies de développement remplaçant toutes les unités d'uridine par de la pseudouridine, rendant l'ensemble du brin complètement "non naturel" pour le corps humain. Ainsi, les consultants en vaccins, les entreprises et les patients ont malheureusement parié sur la durée d'activité de l'ARNm dans le corps humain.
- voir doc sur site -
Morais P, Adachi H, Yu YT. La contribution critique de la pseudouridine à l'ARNm des vaccins COVID-19. Front Cell Dev Biol. 4 novembre 2021;9:789427. doi : 10.3389/fcell.2021.789427. PMID : 34805188 ; PMCID : PMC8600071.
Fertig et al ont découvert que les nanoparticules lipidiques contenant de l'ARNm étaient mesurables dans le plasma pendant - 15 jours. Récemment, Castruita et al ont démontré l'ARNm dans le sang jusqu'à 28 jours. Roltgen et al ont trouvé de l'ARNm dans les ganglions lymphatiques 60 jours après l'injection. Aucune de ces études n'a démontré la clairance complète de l'ARNm d'un groupe de patients. Ceci est inquiétant car les injections sont recommandées dans certaines populations à quelques mois d'intervalle, ce qui implique qu'il y aura un empilement d'ARNm de longue durée dans le corps sans possibilité adéquate de clairance et d'élimination.
Nous regarderons en arrière pendant de nombreuses années et nous demanderons : comment tant de personnes pourraient-elles accepter facilement des injections de code génétique synthétique fortement modifié donnant au corps des instructions pour fabriquer une protéine promotrice de maladie et mortelle conçue dans un laboratoire de biosécurité à Wuhan, en Chine ? Des administrations répétées d'ARNm parsemé de pseudouridine apparemment indestructible peuvent avoir changé le cours des vies pour toujours. Fait par peur, et plus tard avec la pression, la coercition et la menace de représailles, les destinataires perspicaces doivent gonfler de regret chaque jour avec plus de compréhension de ce qui s'est passé.
Morais P, Adachi H, Yu YT. La contribution critique de la pseudouridine à l'ARNm des vaccins COVID-19. Front Cell Dev Biol. 4 novembre 2021;9:789427. doi : 10.3389/fcell.2021.789427. PMID : 34805188 ; PMCID : PMC8600071.
Castruita JAS, Schneider UV, Mollerup S, Leineweber TD, Weis N, Bukh J, Pedersen MS, Westh H. Les séquences de vaccin d'ARNm de pointe SARS-CoV-2 circulent dans le sang jusqu'à 28 jours après la vaccination contre le COVID-19. APMIS. 2023 mars;131(3):128-132. doi : 10.1111/apm.13294. Publication en ligne le 29 janvier 2023. PMID : 36647776.
Fertig TE, Chitoiu L, Marta DS, Ionescu VS, Cismasiu VB, Radu E, Angheluta G, Dobre M, Serbanescu A, Hinescu ME, Gherghiceanu M. L'ARNm du vaccin peut être détecté dans le sang 15 jours après la vaccination. Biomédecines. 2022 juin 28;10(7):1538. doi : 10.3390/biomedicines10071538. PMID : 35884842 ; PMCID : PMC9313234.
Röltgen K, Nielsen SCA, Silva O, Younes SF, Zaslavsky M, Costales C, Yang F, Wirz OF, Solis D, Hoh RA, Wang A, Arunachalam PS, Colburg D, Zhao S, Haraguchi E, Lee AS, Shah MM , Manohar M, Chang I, Gao F, Mallajosyula V, Li C, Liu J, Shoura MJ, Sindher SB, Parsons E, Dashdorj NJ, Dashdorj ND, Monroe R, Serrano GE, Beach TG, Chinthrajah RS, Charville GW, Wilbur JL, Wohlstadter JN, Davis MM, Pulendran B, Troxell ML, Sigal GB, Natkunam Y, Pinsky BA, Nadeau KC, Boyd SD. Empreinte immunitaire, étendue de la reconnaissance des variantes et réponse du centre germinal dans l'infection et la vaccination par le SRAS-CoV-2 humain. Cellule. 17 mars 2022;185(6):1025-1040.e14. doi : 10.1016/j.cell.2022.01.018. Publication en ligne le 25 janvier 2022. PMID : 35148837 ; PMCID : PMC8786601.
Big Pharma ravie alors que le marché du traitement de l'autisme devrait atteindre 11,42 milliards de dollars d'ici 2028
vendredi 17 mars 2023 par : Belle Carter
(Natural News) Les grandes sociétés pharmaceutiques se tourneraient vers des programmes de traitement complets pour les troubles du spectre autistique (TSA). Cela fait suite à un rapport récent selon lequel le marché mondial du traitement des TSA devrait atteindre 11,42 milliards de dollars d'ici 2028.
L'étude menée par la société d'études de marché 360 Research Reports a peut-être "ouvert les yeux" des grandes sociétés pharmaceutiques, car l'industrie avait l'habitude de nier l'existence des TSA et même d'éviter la moindre discussion sur le traitement de l'autisme. Mais maintenant que l'ampleur de la population clinique des personnes sur le spectre a été découverte, ces entreprises ont commencé à trouver des moyens d'augmenter leurs bénéfices grâce à des programmes de traitement.
"Pendant des décennies, l'augmentation de l'autisme a été niée et toute discussion sur le traitement de l'autisme a rencontré les mêmes forces dérisoires qui dénigraient et déformaient les parents et les médecins essayant de donner à ces enfants une meilleure journée", a déclaré le Dr James Lyons- Weiler, ancien membre du corps professoral de l'Université de Pittsburgh et auteur de "Les causes environnementales et génétiques de l'autisme".
"Mais maintenant que Pharma a reconnu l'ampleur de la population clinique de personnes sur le spectre, il est finalement considéré [acceptable] d'admettre l'augmentation et de se précipiter tête baissée dans les programmes de traitement."
L'étude récente a estimé l'expansion massive du marché jusqu'à 7,4% de taux de croissance annuel composé d'ici 2030. Elle a également évalué les traitements et les médicaments utilisés pour diagnostiquer et traiter les TSA, projeté les bénéfices futurs par groupe d'âge, région géographique et autres facteurs et analysé le principaux acteurs de l'industrie Big Pharma.
Selon le rapport, les géants de l'industrie qui devraient tirer profit sont Otsuka, qui contrôle actuellement 6% du marché, suivi d'AstraZeneca, Pfizer, Eli Lilly, Johnson & Johnson et Roche.
L'autisme est actuellement traité par des médicaments dangereux Selon des statistiques récentes, environ 3,49 % des enfants et adolescents âgés de 3 à 17 ans ont reçu un diagnostic de TSA en 2020. Cela indique une augmentation de 53 % depuis 2017. Les États-Unis sont considérés comme le plus grand marché de traitement des TSA, mais sa plus grande limitation du marché est le manque de médicaments approuvés pour le traitement de la maladie.
Les symptômes de la déficience intellectuelle sont généralement traités avec des stimulants, des anticonvulsivants, des antidépresseurs tricycliques, des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des anxiolytiques vendus dans les pharmacies de détail, a rapporté la société de conseil Grand View Research. Environ 50 % de tous les patients atteints de TSA ont été traités avec au moins un des médicaments indiqués, ce qui a conduit à des rapports concluant que plus il y a de personnes diagnostiquées autistes, plus le marché des ventes de médicaments est important.
Une revue systématique a révélé que jusqu'à 87 % des enfants autistes se voient prescrire deux médicaments ou plus simultanément. Les antipsychotiques Abilify et Risperdal sont les médicaments les plus prescrits pour traiter l'irritabilité chez les enfants de moins de 12 ans, mais ils ont également causé des effets indésirables, notamment une prise de poids grave, des spasmes musculaires involontaires, des comportements addictifs et des problèmes cardiaques.
"C'est préoccupant et suggère une possible surprescription ou surutilisation", a déclaré le Dr Matthew Siegel, vice-président des affaires médicales pour la gamme de services sur les troubles du développement de Maine Behavioral Healthcare.
Toby Rogers, titulaire d'une maîtrise en politique publique, a commenté: "Ces médicaments sont incroyablement toxiques et ne fonctionnent pas très bien." Il a noté que Johnson & Johnson avait payé 2,2 milliards de dollars d'amendes civiles et pénales pour avoir commercialisé de manière inappropriée Risperdal pour traiter l'autisme et d'autres conditions, puis a continué à le faire. (En relation: Après avoir payé 8 milliards de dollars d'amendes, J&J fait maintenant face à 100 000 poursuites supplémentaires liées à des blessures causées par des antipsychotiques.)
"Le fait demeure qu'il n'existe pas de pilule pour traiter l'autisme, mais le marché est énorme car les familles ont désespérément besoin d'aide", a-t-il déclaré.
Suivez AutismTruthNews.com pour plus d'informations sur les causes et les traitements des TSA.
Regardez Mme Univers et la militante pour l'autisme Heidi Scheer parler d'espoir et de guérison pour l'autisme sur "The HighWire with Del Bigtree" ci-dessous.
Cette vidéo provient de la chaîne High Hopes sur Brighteon.com.
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Dégoûtant – Le dossier « Insectes dans l'alimentation »
RépondreSupprimer18.03.2023
www.kla.tv/25436
« Tu es ce que tu manges » est un adage souvent cité. Il n'est donc pas surprenant qu'une multitude de scandales aient effrayé les consommateurs ces dernières années. Des pesticides et autres résidus toxiques dans les aliments à la viande de cheval dans les lasagnes, en passant par la maladie de la vache folle ESB. Va-t-on maintenant en ajouter un autre avec les insectes très officiellement autorisés dans les aliments ? Le documentaire suivant montre les risques effrayants et les intérêts financiers de ce commerce d'insectes.
En janvier 2023, l'UE a encore élargi la palette des insectes autorisés dans les aliments, à savoir le grillon domestique et les larves des petits ténébrions, également appelées vers Buffalo. Cela a provoqué dans les médias sociaux un tollé de la part de nombreux consommateurs inquiets. Les vers de farine et les criquets migrateurs sont déjà autorisés depuis 2021 sous différentes formes de transformation dans une grande variété d'aliments, tels que le pain, les céréales, les soupes, les pâtes, les snacks, le chocolat, etc. Les médias mainstream tentent – en se référant bien sûr une fois de plus à des experts – de rendre appétissantes ces bestioles plutôt répugnantes pour les Européens. Comme c’est si souvent le cas, la protection du climat et la prétendue sécurité alimentaire d'une population mondiale croissante sont mises en avant. Il est intéressant de constater que ce sont les mêmes médias qui, il y a quelques années encore, mettaient en garde avec insistance contre les risques liés à la présence d'insectes dans les aliments.
Un changement d'attitude soudain qui rappelle le virage à 180° des médias concernant le Covid. En janvier 2020, on diffamait encore ceux qui considéraient le Covid comme dangereux, à partir de février tous ceux qui ne voyaient là qu'une grippe. C'est une raison suffisante pour regarder de plus près ce qui se cache derrière cet « engouement soudain pour les insectes » et les véritables motifs, nullement dévoilés au public.
1) Les règlements de l'UE
Comme on pouvait s'y attendre, il existe également un règlement européen pour ces ajouts d’insectes. Celui-ci indique quels ingrédients à base d'insectes peuvent être utilisés, comment ils sont transformés, en quelle quantité et où. Pour l'autorisation, l'UE se réfère aux informations et aux études fournies par le fabricant, qui sont bien entendu soumises aux droits de propriété et à la protection des données du fabricant. Ce qui nous rappelle à nouveau l'autorisation pour les vaccins anti-Covid.
Selon ces règlements de l'UE, les barres de céréales peuvent par exemple contenir 25% de poudre de larves de petits ténébrions et le lactosérum peut en contenir 35%. Les substituts de viande, dont la plupart des consommateurs supposent qu'ils ne sont pas d'origine animale, peuvent même contenir jusqu'à 40% de pâte de petits ténébrions et jusqu'à 80% de criquet migrateur congelé. Si le consommateur ne veut pas se faire avoir par cette arnaque, il n'a pas d'autre choix que de lire méticuleusement la liste des ingrédients de chaque produit. Si l'un des termes suivants y figure, ça signifie qu'il contient des ingrédients à base d'insectes :
RépondreSupprimer« Locusta migratoria » (criquet migrateur)
« Acheta domesticus » (grillon domestique)
« Tenebrio molitor » (vers de farine)
« Alphitobius diaperinus » (petit ténébrion mat)
Le colorant carmin (E120), obtenu à partir de cochenilles femelles séchées, et l'agent d'enrobage gomme-laque (E904) sont présents depuis longtemps dans nos aliments et figurent souvent dans les listes d'ingrédients. Cette dernière provient des excrétions des cochenilles Kerria lacca et servait autrefois à la fabrication des disques vinyles.
On prévoit d’ajouter d'autres insectes à l'alimentation, mais ils sont actuellement encore en cours d'autorisation, comme par exemple la larve mâle d'abeille mellifère et la larve de mouche noire du soldat.
2. Tromperie sur l'étiquette en ce qui concerne les avantages
Les insectes sont par exemple recommandés dans la rubrique santé du journal télévisé, en référence à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), comme « une source de nourriture très nutritive et saine, riche en protéines, vitamines, acides gras insaturés, fibres et minéraux ».
Dans le tableau récapitulatif du journal télévisé sur Instagram, les valeurs nutritives des grillons sont présentées comme nettement plus élevées que celles du porc, du bœuf et du poulet.
Avec une petite imperfection : les valeurs des grillons lyophilisés y ont été comparées à celles de la viande. Si on consulte directement la FAO, le rapport est tout autre. Dans la valeur comparative correcte, les grillons sont également indiqués en tant que poids frais avec seulement 8 à 25 g de protéines au maximum pour 100 g. Donc seulement un huitième à un tiers maximum de ce que le journal télévisé a voulu suggérer comme avantage par rapport à la viande.
Des produits à base d'insectes dans les foyers européens ne résolvent ni la crise alimentaire en Afrique ni les problèmes de notre élevage industriel. De telles affirmations correspondent plutôt aux vœux pieux d'idéologues ou à la plume de stratèges en marketing.
Les Africains ne peuvent pas s'offrir les produits européens à base d'insectes et la part des produits agricoles africains destinés à l'industrie européenne de l'alimentation animale est infime. La situation alimentaire en Afrique ne s'en trouvera donc pas améliorée. Au contraire, il est à craindre que l'augmentation de la consommation de protéines d'insectes dans l'UE n'entraîne une exportation supplémentaire de produits carnés excédentaires vers l'Afrique. Ce qui mettra les petits agriculteurs locaux encore plus sous pression et aggravera également leur situation économique.
RépondreSupprimerLes insectes ne sont pas non plus capturés dans la nature, mais élevés dans des fermes spéciales. Actuellement, une usine d'insectes de 16 000 mètres carrés est en cours de construction en France pour la mouche soldat noire, jusqu'à présent autorisée uniquement comme aliment pour animaux. Dans cette usine d'insectes d’une surface de plus de deux terrains de football, jusqu'à 70 000 tonnes de résidus organiques devraient être utilisées chaque année pour l'alimentation des animaux. Un élevage de masse à l'état pur, avec tous les problèmes et risques que cela implique. Et sans aucune réglementation ou obligation, puisque la directive européenne sur la protection des animaux (98/58/CE) ne s'applique pas à l'élevage d'invertébrés.
De même le Süddeutsche Zeitung affirme que l'appétit insatiable des larves peut être utile à l'homme pour l'élimination des déchets, lorsque les asticots se repaissent de lisier, de fumier ou de restes de légumes ; cette affirmation n’est ni appétissante, ni vraie. Dans l'UE, les insectes d'élevage sont considérés comme des animaux d'élevage et, par conséquent, les règles correspondantes en matière d'alimentation animale, selon lesquelles les sous-produits animaux ne peuvent pas être utilisés pour l'alimentation des animaux, sont également applicables. Cela s'explique par les crises antérieures liées à l'alimentation animale, comme celle de la vache folle (ESB). Il ne faut pas se faire de faux espoirs, de nombreux insectes sont élevés en Asie selon les normes d'hygiène en vigueur dans ces pays. Et au sein de l'UE, des voix s'élèvent pour demander une modification du règlement sur les aliments pour animaux afin que les insectes puissent également être nourris avec des déchets de restaurants, des matières fécales et des boues d'épuration.
Ou peut-être même du vieux polystyrène à éliminer, que les vers de farine mangent.
Comme c'est souvent le cas, les conséquences pour le futur consommateur n’ont de loin pas été clarifiées.
3. Risques sanitaires
En raison des conditions d'hygiène presque impossibles à contrôler dans la pratique lors de l'élevage, il existe un risque de transmission d'agents pathogènes ou de parasites à l'homme. Parmi les vers de farine, on connaît par exemple Hymenolepis nana et Hymenolepis diminuta, deux espèces de ténias nains. Des études récentes révèlent la présence, chez les insectes consommés en Thaïlande, de certaines bactéries pathogènes pour l'homme, telles que Vibrio, Staphylococcus ou Clostridium. Et ce, non seulement à l'état cru, mais aussi dans les produits transformés à base d'insectes.
La chitine, présente en abondance dans les carapaces des insectes, peut en outre déclencher des allergies. Pour les personnes allergiques aux crustacés, aux acariens ou aux mollusques, il existe des risques particuliers d'allergies dites croisées. Les symptômes vont des démangeaisons au choc allergique et peuvent même entraîner la mort. En Chine, 18% des personnes décédées d'un choc anaphylactique l’ont été suite à la consommation d’insectes.
En outre, la chitine peut entraîner des réactions immunologiques et inflammatoires et est associée au développement de maladies chroniques et de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que confirment les taux élevés de chitine observés chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
RépondreSupprimerLes larves d'insectes, très riches en graisses, sont également un réservoir idéal pour les polluants. Tant pour les résidus de produits de pulvérisation tels que les pesticides et les fongicides, que pour les poisons environnementaux et les métaux lourds. Des études ont ainsi révélé des quantités plus ou moins importantes de cadmium, de plomb, de mercure et d'arsenic selon les espèces d'insectes.
Et lorsque des déchets animaux sont donnés aux insectes, leur consommation présente un autre risque : les prions. Il s'agit de protéines anormales qui peuvent provoquer des maladies telles que l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les bovins et la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez les humains, et qui ont été révélées par le scandale de la vache folle.
Après les expériences faites avec les vaccins Covid, présumés sans effets secondaires selon les experts, le fait que les chercheurs supposent actuellement que les insectes ne sont pas capables de produire des prions ne devrait pas rassurer la minorité des personnes avisées. Les experts ne le savent pas avec certitude, et ils savent encore moins en quoi consistent les risques pour le consommateur final.
On a l'impression que les politiques mettent une fois de plus en danger la santé de la population, et qu'ils en sont conscients, comme le laisse supposer l'un des paragraphes de l'autorisation de mise sur le marché du charançon des céréales :
Les « compléments alimentaires » contenant des larves d'Alphitobius diaperinus sous forme de poudre ne devraient pas être consommés par des personnes de moins de 18 ans, et une disposition d'étiquetage devrait donc être prévue pour informer correctement les consommateurs à ce sujet.
4. Suivre le chemin de l'argent
Pour la livraison des insectes, une seule entreprise a obtenu à chaque fois les droits exclusifs pour cinq ans. Où sont le libre marché et la concurrence, si souvent invoqués par ailleurs ? Il est frappant de constater que les entreprises d'insectes ont pour la plupart seulement été créées il y a quelques années, mais que les investisseurs ont déjà investi plusieurs centaines de millions d'euros. Rien que la société Ynsect, fondée en 2011 et qui vient d'obtenir l'autorisation de produire le charançon des céréales, a reçu jusqu'à présent environ 450 millions de dollars américains de la part de fonds d'investissement, de banques et d'institutions publiques. Ces investisseurs veulent bien entendu un retour de leur investissement. La ferme d'insectes qui sera prochainement mise en service à Amiens, en France, devrait produire jusqu'à 200 000 tonnes de protéines d'insectes par an pour l'alimentation humaine et animale, ce qui devrait rapporter environ 1 milliard d'euros.
Personne n'investit dans de telles start-ups si les autorisations nécessaires sont douteuses et si les produits – du moins en Europe – sont majoritairement rejetés. Sauf si quelqu'un a une influence sur les décisions politiques et les moyens financiers nécessaires pour influencer le comportement des consommateurs en conséquence.
Conclusion : Cela dépend de chacun d'entre nous
RépondreSupprimerGrâce à son sentiment naturel de dégoût, chaque être humain sent que quelque chose ne lui convient pas. Ce mécanisme de protection est contourné par le fait que les insectes sont ajoutés aux aliments sous forme transformée et que le battage médiatique correspondant donne au sujet une connotation idéologique positive. Il est à craindre que, comme pour les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années, il n'y ait qu'un bref tollé dans les médias sociaux en ce qui concerne les insectes ajoutés, mais pas de changement fondamental. Que doit-il encore se passer pour que l'homme se fie à nouveau à son intuition et qu'il y ait un changement fondamental de mentalité : abandonner les aliments conçus avec toutes les substances possibles et inimaginables pour revenir à des aliments naturels et régionaux ?
Il ne faut probablement pas compter sur les politiciens affiliés aux groupes et aux lobbyistes. En fin de compte, il ne tient qu'aux consommateurs de décider s'ils veulent eux aussi se laisser refiler ces produits avec des arguments fallacieux ou s'ils veulent soutenir les fournisseurs alimentaires régionaux.
Si ce n'est pas maintenant, alors quand ? Attendre, comme dans le film de science-fiction « Soleil vert », que les protéines soient extraites de cadavres humains ? Pour ceux qui trouvent ça absurde, la proposition a déjà été faite. Elle a été présentée judicieusement lors d'un salon de la gastronomie par le professeur d'université suédois Magnus Söderlund. Celui-ci veut « ne rien laisser passer en ce qui concerne les questions de climat et de durabilité ».
Cela dépend de chacun d'entre nous ! Aidez-nous à faire connaître ce contexte et ces risques. Motivez vos amis et vos connaissances à confronter les entreprises alimentaires à ce sujet. Ce n'est qu'ensemble que nous avons encore une chance d'empêcher de nouvelles dérives mondiales. Nous vous remercions de votre participation !
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RépondreSupprimerSources / Liens :
Einleitung
https://www.deutschlandfunknova.de/beitrag/ernaehrung-eu-laesst-insektenpulver-in-lebensmitteln-zu
https://www.deutschlandfunknova.de/beitrag/ernaehrung-endlich-insekten-essen
1. EU-Verordnungen
Karmin: https://lebensmittel-warenkunde.de/lebensmittelzusatzstoffe/farbstoffe/e120-echtes-karmin.html
Schellack: https://lebensmittel-warenkunde.de/lebensmittelzusatzstoffe/konservierungsstoffe/e904-schellack.html
Mehlwurm: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/HTML/?uri=CELEX:32021R0882
Getreideschimmelkäferlarven: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/HTML/?uri=CELEX%3A32023R0058#d1e316-10-1
Wanderheuschrecke: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/HTML/?uri=CELEX:32021R1975
Hausgrille: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/HTML/?uri=CELEX:32023R0005
2. Etikettenschwindel bei den Vorteilen
https://www.tagesschau.de/wissen/gesundheit/faq-grillen-lebensmittel-101.html
https://www.instagram.com/p/CnzrD07NWJi/
https://www.fao.org/3/i3253e/i3253e.pdf
https://www.buhlergroup.com/content/buhlergroup/global/de/media/media-releases/buehler_baut_industrielleinsektenanlagefueragronutrisinfrankreic.html
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/PDF/?uri=CELEX:31998L0058
https://www.sueddeutsche.de/wissen/soldatenfliege-als-tierfutter-1.4570865
https://www.researchgate.net/publication/311796026_European_law_on_insects_in_food_and_feed
https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.est.5b02661
3. Gesundheitliche Risiken
https://www.scinexx.de/dossierartikel/sechsbeinige-fitmacher-2/
https://sciencefiles.org/2023/01/26/gefahren-von-insekten-als-nahrung-ist-die-eu-kommission-darauf-aus-die-bevoelkerung-dauerkrank-zu-machen/
https://www.scinexx.de/dossierartikel/sechsbeinige-fitmacher-2/
https://www.mein-allergie-portal.com/nahrungsmittelallergie-und-unvertraeglichkeiten/3036-insekten-als-nahrungsmittel-ein-risiko-fuer-allergien.html
https://sciencefiles.org/2023/01/26/gefahren-von-insekten-als-nahrung-ist-die-eu-kommission-darauf-aus-die-bevoelkerung-dauerkrank-zu-machen/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5680136/pdf/nihms912752.pdf
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30282354/
https://sciencefiles.org/2023/01/26/gefahren-von-insekten-als-nahrung-ist-die-eu-kommission-darauf-aus-die-bevoelkerung-dauerkrank-zu-machen/
https://taz.de/Insekten-als-Lebensmittel/!5765632/
4. Folge dem Weg des Geldes
https://www.feednavigator.com/Article/2022/12/14/Ynsect-set-to-expand-internationally-building-new-factories-in-the-US-and-Mexico
https://www.feednavigator.com/Article/2019/06/12/Y-nsect-facility-gets-20m-EU-funding-Protix-opens-doors-to-new-factory
5. Great Reset in der Lebensmittelversorgung
https://childrenshealthdefense.org/defender/der-great-food-reset-wer-steckt-hinter-dem-plan-die-globale-lebensmittelversorgung-neu-zu-strukturieren/?lang=de
https://childrenshealthdefense.org/defender/world-economic-forums-great-reset-plan-for-big-food-benefits-industry-not-people/
https://eatforum.org/about/partnerships/
6. Unkalkulierbare Risiken und Missbrauchsmöglichkeiten
https://www.canada.ca/en/environment-climate-change/services/managing-pollution/evaluating-new-substances/voluntary-public-engagement-initiative.html
https://www.gmwatch.org/en/106-news/latest-news/20155-company-genetically-engineers-fruit-flies-to-be-biofactories-for-fake-meat-production
https://auf1.info/nahrungsmittel-als-impfung-bill-gates-finanziert-forschungen/
https://www.nature.com/articles/527417a
Fazit: Es kommt auf jeden von uns an
https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/nachhaltigkeit-magnus-soederlund-will-menschenfleisch-als-nahrung-ueberdenken-li.23118
https://www.kla.tv/fr
C'est de la Kryptonite pour les faux prédicateurs scientifiques : 60 % des électeurs conviennent que le changement climatique est une religion
RépondreSupprimerPar Jo Nova
March 17th, 2023
La foi en l'énergie éolienne. C'est comme une religion.
La bulle scientifique experte a éclaté. Un nouveau sondage montre que 60 % des électeurs américains conviennent que le changement climatique est une religion et n'a rien à voir avec le climat. Ce qui est encore plus choquant, c'est que 47 % des électeurs américains sont tout à fait d'accord.
C'est un Exocet pour les prêtres de la science du climat. Leur pouvoir dépend du fait que les gens croient "qu'ils sont la science", et que la science est sacrée. Mais la rumeur se répand que les experts ressemblent davantage à des prophètes de tristesse qu'à des chercheurs disciplinés. Et une fois que l'idée est semée, elle ne partira pas. Les gens qui n'avaient pas remarqué auparavant verront soudainement les prédictions ratées, l'ère glaciaire qui n'est jamais venue, les sécheresses qui deviennent des inondations et la neige que les enfants ne connaîtraient pas. Les humains sont excellents en correspondance de motifs, il suffit de leur donner le bon motif à rechercher…
C'est une idée qui a à peine été mentionnée dans la télévision grand public, mais la moitié de la nation est déjà vendue à 100 %.
Il y a dix jours, Vivek Ramaswamy a parlé de la religion climatique sur Fox News, et Rasmussen a donc demandé aux parieurs. Et donc l'empereur n'a pas de vêtements – pas moins de six sur dix sont d'accord pour dire que "le climat est une religion".
Vivek Ramaswamy sur FoxNews :
… la religion climatique n'a en fait rien à voir avec le climat. Il s'agit de pouvoir, de contrôle, de domination et d'excuses pour le succès de l'Amérique. Et la raison en est que cette religion détourne le regard lorsque PetroChina reprend les projets abandonnés par les entreprises américaines. La dernière fois que j'ai vérifié, c'était le changement climatique mondial, et c'est aussi hostile à l'énergie nucléaire, ce qui est vraiment bizarre parce que c'est la meilleure forme de production d'énergie sans carbone connue de l'humanité.
Cette question de Rasmussen est la Kryptonite
Il n'y a pas de pied de nez autour de la question, pas d'ambiguïté, pas de mise en garde :
"Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec cette affirmation : le changement climatique est devenu une religion qui n'a en fait rien à voir avec le climat et qui est vraiment une question de pouvoir et de contrôle ?"
D'ACCORD – par partie
RépondreSupprimerDEM : 45 %
INDI : 59 %
GOP : 79 % Tous les électeurs : 60 %
Même près de la moitié des démocrates sont d'accord. Est-ce que quelque chose montre mieux que la démocratie ne concerne plus les électeurs ? Il n'y a pas de gagnants des votes pour avoir poussé la foi climatique, à la place il y a une vaste mer inexploitée d'électeurs qui pensent que le changement climatique est une arnaque lucrative. Ils veulent quelqu'un pour qui voter, pas un politicien qui dit que je serai moins menteur que l'autre.
Des questions fortes amènent des réponses fortes
Dans un monde d'enquêtes insipides, le simple fait de dire la vérité flagrante en technicolor apportera une réponse plus forte que la pointe des pieds autour du point. Parfois, le simple fait de poser la question provoque la réponse. Combien de personnes ont entendu la question et sont allées — oh ouais, maintenant que vous en parlez…
Le dernier sondage à la dynamite dans le monde des sondages remonte à la fin de 2015, lorsque Donald Trump est sorti et a déclaré que « le changement climatique est un canular total », et lorsqu'on leur a demandé, 31 % des électeurs américains étaient d'accord, ce qui était étonnant à une époque où les trois quarts des Les Américains diraient également que « le changement climatique est en train de se produire » et « était une menace » pour les États-Unis.
Aujourd'hui, la moitié des électeurs sont si cyniques qu'ils croient que les médias essaient activement de les tromper. Et le mème est encore plus dangereux car il est plus proche de la vérité - "le climat est une religion" inclut non seulement le canular, mais explique également la passion aveugle des adolescents lanceurs de soupe et de colle. Ce ne sont pas des canulars, ce sont juste des enfants trompés.
Vivre par le frottis, mourir par le frottis
Pendant 30 ans, l'équipe de crise climatique a parlé de l'influence sombre de l'argent des combustibles fossiles, comme si c'était la loi de la physique de Gore, et cela a fonctionné pour endurer les personnes endormies contre les points sceptiques. Mais maintenant, les tables tournent et la suggestion insidieuse selon laquelle "tout est une question de pouvoir, de contrôle et d'argent" fonctionnera tout aussi bien contre ceux qui n'ont jamais pris la parole pour arrêter les injures et la diabolisation des autres scientifiques.
Ils auraient pu dire au monde qu'il n'y a pas de vaches sacrées dans la science, au lieu de cela, ils ont créé les vaches - "il y a un consensus!". Ils auraient pu dire que la science n'est pas une religion parce qu'il n'y a pas de bible, mais à la place, ils ont brandi les rapports du GIEC comme La Parole de Mère Nature. Au lieu de débattre des sceptiques, avec leurs preuves accablantes, ils les ont traités de négationnistes et se sont enfuis de la salle.
97% des climatologues ont agi comme si la science était une religion. Karma revient pour les récupérer.
RépondreSupprimerLe credo de l'engouement pour le réchauffement climatique,
Peut causer des maladies comme un malaise mental,
Tandis que son arrogance revêt,
Pose comme des icônes du climat,
Comme de faux mentors trompent de jeunes protégés.
–Ruairi
h/t ColA via Gateway Pundit
https://joannenova.com.au/2023/03/kryptonite-for-fake-science-preachers-60-of-voters-agree-climate-change-is-a-religion/
Comment Greta Thunberg veut stopper le changement climatique
RépondreSupprimerIl s’agit d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée qui permettrait à l’État de déterminer chaque aspect de la vie et de décider ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire.
le 17 mars 2023
Rainer Zitelmann
Greta Thunberg est devenue célèbre en nous exhortant à « paniquer » face au changement climatique. Malheureusement, elle n’a pas donné beaucoup de conseils spécifiques sur la manière de résoudre le problème.
Le grand livre sur le climat est une compilation de plus d’une centaine d’auteurs différents, dont 18 contributions de Greta Thunberg elle-même.
L’industrialisation et le capitalisme au cœur du problème
Selon Greta Thunberg, les problèmes sous-jacents sont l’industrialisation et le capitalisme :
« La révolution industrielle, alimentée par l’esclavage et la colonisation, a apporté une richesse inimaginable au Nord, et en particulier à un petit groupe de personnes. Cette injustice extrême est la base sur laquelle nos sociétés modernes sont construites… »
Mais le nombre d’humains a été multiplié par huit, passant de un à huit milliards depuis le début de l’industrialisation.
Sans l’industrialisation, des milliards de personnes n’auraient eu aucune chance de survie. Il est également faux de dire que le capitalisme n’a amélioré la vie que d’une petite minorité. En 1820, la proportion de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde était de 90 % ; aujourd’hui, elle est de 9 %.
Le livre est émaillé de critiques sévères à l’encontre du capitalisme.
Sur près de 500 pages, seulement deux phrases évoquent d’autres systèmes également destructeurs de l’environnement :
« Laisser le consumérisme capitaliste et l’économie de marché comme gestionnaires majoritaires de la seule civilisation connue de l’univers semblera très probablement et avec le recul avoir été une terrible idée. Mais gardons à l’esprit qu’en matière de durabilité, tous les systèmes précédents ont également échoué. Tout comme les idéologies politiques actuelles – socialisme, libéralisme, communisme, conservatisme, centrisme, etc. Elles ont toutes échoué. Mais, en toute impartialité, certaines ont certainement échoué plus que d’autres ».
Elle ne révèle pas quels systèmes ont échoué plus que d’autres – elle limite ses dénonciations au capitalisme. Pourtant, dans les pays socialistes la destruction de l’environnement était incomparablement pire que dans les pays capitalistes ; par exemple, en Allemagne de l’Est les émissions de gaz carbonique (par rapport au PIB) étaient trois fois plus élevées qu’en Allemagne de l’Ouest (pour en savoir plus, voir le film).
Thunberg voit une grande conspiration capitaliste contre le climat. Elle blâme les décideurs politiques qui sont « toujours sous l’emprise des grandes sociétés pétrolières et financières ». Les médias ont échoué, même si elle admet que « le journalisme commence à faire ses premiers pas pour couvrir cette crise ». Elle ne serait satisfaite que si les médias ne couvraient que le changement climatique : « Cela devrait bien sûr dominer chaque heure de notre fil d’actualité, chaque discussion politique, chaque réunion d’affaires et chaque parcelle de notre vie quotidienne. Mais ce n’est pas le cas. »
RépondreSupprimerAvec lassitude, elle note que de nombreux journalistes n’ont malheureusement pas choisi le journalisme pour « déraciner un système auquel ils croient ». Le fait que la population d’un pays soit constamment bombardée de certaines nouvelles est plus fréquemment associé aux États totalitaires. Certains auteurs critiquent également les médias pour avoir fourni une plateforme aux scientifiques ayant des points de vue et des opinions scientifiques différents.
L’hommes cis a échoué, c’est à la femme indigène de sauver le climat
Thunberg regrette qu’il n’y ait « aucune loi ou restriction en place qui obligerait quiconque à prendre les mesures nécessaires pour sauvegarder nos futures conditions de vie sur la planète Terre ». Le monde est dirigé par des « hommes cis blancs privilégiés, d’âge moyen et hétérosexuels », et ceux-ci sont « terriblement mal adaptés » pour faire face à la crise.
Au lieu de cela, suggère la coauteure Sonja Guajajara, nous avons besoin de « femmes indigènes au cœur de la lutte pour garantir un avenir à l’humanité. En effet, dans de nombreuses communautés d’origine, c’est à nous, femmes indigènes, qu’il incombe de gérer et de préserver nos écosystèmes et de conserver nos connaissances par le biais de la mémoire et des coutumes ».
Thunberg consacre un quart de page (sur 464 pages) à l’énergie nucléaire, qu’elle rejette sommairement comme solution. Les technologies permettant d’extraire le gaz carbonique de l’air sont qualifiées de « plaisanterie », tandis que la géoingénierie solaire est rejetée parce qu’elle se heurte à la « résistance farouche des peuples indigènes ». Selon le livre, les véhicules électriques ne sont pas une solution viable car ils « pourraient bien n’être une option que pour les puissants et les riches ».
Économie écoplanifiée
Selon Kevin Andersen, l’État devrait déterminer pour chacun « la superficie et le nombre de nos maisons, la fréquence de nos vols et la classe dans laquelle ils s’effectuent, la dimension et le nombre de nos voitures et la distance à parcourir avec elles. Même au travail, la superficie de nos bureaux, le nombre de réunions à l’étranger et de conférences internationales auxquelles nous assistons et la fréquence de nos sorties sur le terrain ».
Kate Raworth estime que l’État devrait supprimer progressivement « les jets privés, les mega-yachts, les voitures à carburant fossile, les vols courts et les primes pour grands voyageurs ».
RépondreSupprimerSeth Klein appelle à une « nouvelle génération d’entreprises publiques » pour produire les bonnes choses à l’échelle requise.
Il déplore en outre :
« Où est la publicité gouvernementale visant à accroître le niveau de connaissance du public en matière de climat ? L’anticapitaliste canadienne Naomi Klein veut augmenter les impôts des riches et réduire les dépenses de police et de prisons pour financer la lutte contre le changement climatique. Le critique français du capitalisme Thomas Piketty appelle à l’introduction de droits individuels sur le carbone. Dans un souci de justice sociale, il estime que les autorités devraient envisager de fixer des quotas individuels égaux de carbone ».
En fin de compte, il s’agit d’abolir le capitalisme et de le remplacer par une économie écoplanifiée qui permettrait à l’État de déterminer chaque aspect de la vie et de décider ce que les individus peuvent ou ne peuvent pas faire.
Rainer Zitelmann est l’auteur du livre In Defence of Capitalism. Un chapitre du livre réfute le mythe selon lequel le capitalisme est responsable de la dégradation de l’environnement et du changement climatique.
https://www.contrepoints.org/2023/03/17/452476-comment-greta-thunberg-veut-stopper-le-changement-climatique
Mais qu'a-t-on à foutre de la trisomique et de l'autre attardé mental :
Supprimer(...) Thomas Piketty appelle à l’introduction de droits individuels sur le carbone. Dans un souci de justice sociale, il estime que les autorités devraient envisager de fixer des quotas individuels égaux de carbone ».(...)
Depuis DES milliards d'années TOUS LES GAZ se recyclent immédiatement sans quoi la vie ne serait JAMAIS apparue sur Terre ! Le 'SEUL' émetteur de gaz s'appelle magma. Depuis toujours il nous fournit l'oxygène nécessaire pour les animaux et les humains (86 % de l'eau de mer contient de l'oxygène).
Ce n'est pas les escrocs dans le capitalisme, le communisme ou le socialisme qui ont fait progressé le monde mais l'intelligence de chacun. Le savoir qui se répand. L'idée qui fait son chemin. Le QI qui est partagé. Où sont là ces merdes de monarques, présidents ou empereurs là-dedans ? Où ?
L’e-carburant : c’est (presque) nouveau, mais c’est idiot !
RépondreSupprimerComme pour le « tout-renouvelable », le même aveuglement s’est installé dans le secteur automobile.
le 17 mars 2023
Michel Gay
Où est la cohérence énergétique ?
Dans le sillage de la Commission européenne, la France veut interdire les moteurs thermiques en 2035.
Mais au moins quatre autres membres de l’Union européenne s’effraient de la future catastrophe industrielle prévisible dans la construction automobile et soutiennent les « e-carburants » au mauvais rendement (issus de l’électricité verte…) pour repousser cette échéance.
L’efficacité et la sobriété étant deux des trois piliers de la stratégie énergétique de la France, comme l’a rappelé l’ancienne ministre de l’Énergie Barbara Pompili le 15 février 2023, où est la cohérence de la politique énergétique européenne ?
Plus c’est gros, plus ça passe !
Le Parlement européen a voté le 14 février 2023 (340 voix pour, 279 voix contre et 21 abstentions) l’interdiction de la vente des véhicules neufs à moteur thermique à partir de 2035, dans moins de 15 ans !
Toutefois, cette interdiction votée à une courte majorité vient d’être rejetée le 7 mars dernier par le Conseil de l’Union sur demande de l’Italie, de la Pologne, de la Bulgarie et surtout de… l’Allemagne.
En effet, sans le poids de ses 83 millions d’habitants, impossible d’atteindre les 65 % de la population de l’Union européenne nécessaires à l’adoption ! Dans un surprenant volte-face, l’Allemagne a refusé in extremis cette folle proposition. Les constructeurs de voitures allemandes savent aussi faire des calculs et ils n’ont pas dû apprécier la plaisanterie… L’Allemagne s’est soudain souvenu que l’industrie automobile nationale, basée sur le moteur thermique, faisait vivre environ 14 % de la population et que l’électrification trop rapide du parc automobile européen ouvrait un boulevard à la Chine en avance sur ce sujet.
L’Allemagne soumise depuis des décennies à ses écologistes (grünen) a commis beaucoup de bêtises en matière d’énergie. Elle a cependant réussi la prouesse d’affaiblir la France en supprimant l’avantage comparatif que lui donnait son énergie électrique nucléaire propre et bon marché. Via les règles de l’Union européenne, l’Allemagne a forcé la France docile à vendre à vil prix à ses concurrents une partie de sa production nucléaire tandis qu’elle-même devenait un des pays les plus polluants d’Europe.
Malgré un Green New Deal européen qui subventionne beaucoup de petits malins dans le secteur des énergies renouvelables, les carburants issus du pétrole ont encore un bel avenir…
Les quatre États membres (Pologne, Italie, Bulgarie, Allemagne) qui ont fait capoter l’accord au dernier moment proposent toutefois de continuer à faire fonctionner les véhicules thermiques avec des e-carburants (ou électro-carburants ou e-fuel, le mot essence ou diesel disparaît) produits en usine à partir d’électricité et de gaz carbonique. Mais ces derniers n’existent que dans les laboratoires et seront produits à des coûts exorbitants.
Le progrès, c’est génial !
RépondreSupprimerLe gouvernement italien a estimé que « le choix de l’électrique ne doit pas être la seule voie vers le zéro émission de gaz carbonique dans la phase de transition. Le succès des voitures électriques dépendra en grande partie de leur accessibilité à des prix compétitifs ».
Pour continuer à paraître vouloir « sauver la planète », ces quatre pays proposent de ne plus interdire purement et simplement les véhicules thermiques, mais de les autoriser si le carburant est dit vert.
Quelques « détails » devraient cependant être résolus avant de jeter à la rue une partie des 13 millions d’Européens qui travaillent dans ce secteur.
Comment gérer ce massacre social ?
Comment produire et à quel coût cette électricité supplémentaire ?
Comment charger tous les véhicules électriques et produire ce e-carburant ?
Qui va fabriquer les batteries qui viennent essentiellement d’Asie aujourd’hui ?
De qui dépend l’avenir du véhicule électrique ?
De plus, fournir de l’électricité aux véhicules « à zéro émission » nécessitera de reconstruire entièrement le réseau électrique. Le coût gigantesque sera supporté par tous les consommateurs d’électricité, y compris ceux qui ne possèdent pas de véhicule électrique.
L’utopie des e-carburants
La solution alternative de secours proposée (continuer à faire fonctionner les moteurs thermiques avec des e-carburants) est donc encore plus invraisemblable que celle du véhicule électrique. L’Europe met une fois de plus la charrue avant les bœufs, comme ce fut le cas pour les biocarburants et à présent aussi pour l’hydrogène dans les transports. Ces vecteurs ou sources d’énergie n’existent que dans la tête des politiciens et des promoteurs.
L’Europe commet là une erreur encore plus grave que la promotion du transport « tout électrique ». Les e-carburants sont une vieille et mauvaise idée. Depuis 1973 et jusqu’en 1990, l’Europe avait déjà essayé de produire économiquement de tels carburants alternatifs. Ils se sont révélés inefficaces et trop chers pour être utilisés par les Européens dans les voitures et les camions. Bien que techniquement réalisable, ce programme n’avait aucun sens économique et a été abandonné.
Envisager que soudainement de tels carburants puissent être produits rapidement est irréaliste. Autant charger directement l’électricité dans des batteries dont le rendement est cinq fois meilleur !
Ainsi, une voiture électrique avec batterie présente un rendement d’environ 75 % de la production d’électricité à la roue, une voiture à hydrogène (produit avec de l’électricité verte) environ 25 % ; et ce rendement descend à moins de 15 % pour une voiture thermique alimentée par un e-carburant liquide.
- voir graph sur site -
Source : Transport et environnement
Une batterie est donc cinq fois plus efficace qu’un e-carburant car il faut cinq fois moins d’électricité pour parcourir la même distance !
RépondreSupprimerUtiliser des e-carburants inefficaces afin de conserver le moteur à combustion représenterait donc un énorme gaspillage d’énergie et d’argent public. Dans une époque où les économies et la sobriété forcée sont vantées, ce serait même une injure au bon sens des Européens auxquels nos politiciens mentent.
Les véhicules électriques à batterie offrent une meilleure voie vers la décarbonation, bien qu’ayant aussi de nombreuses tares, dont une autonomie relativement faible et un coût élevé. Les ventes actuelles des véhicules électriques ne se développent que grâce à des subventions, notamment pour les entreprises.
Une passivité mortelle
L’industrie automobile européenne tétanisée a été trop longtemps passive et/ou écartée comme un lobby face à l’écologisme radical. Elle subira un coup fatal si elle se berce d’illusions avec les e-carburants en faisant semblant de croire qu’ils permettraient de poursuivre la production des voitures thermiques. Ce ne sera pas le cas car l’économie se sera effondrée avant… et il ne restera plus de clients pour acheter des véhicules.
Étrangement, la France soutient fermement cette date butoir de 2035, totem idéologique vert, par la voix de Manon Aubry, députée européenne, co-présidente du groupe de gauche au Parlement européen. Cette dernière a déclaré : « même si on n’est pas prêt à passer à du tout-électrique parce qu’on n’est pas outillé en matière de production d’énergie, l’ambition écologiste doit primer sur les lobbies de l’industrie automobile ».
En effet, ces derniers alertent à grands cris sur l’absence de solution de remplacement et sur le coût d’un tel cataclysme industriel et social.
La députée européenne Manon Aubry avoue aussi ingénument que ce choix est irréaliste et coûtera cher aux Européens, mais tant pis ! « C’est bon pour la planète ! ». Le Français qui n’a pas les moyens de s’acheter une voiture électrique prendra « les transports en commun » et devra chercher des « alternatives de transport ». Sur un mode incantatoire, elle préconise de développer une voiture électrique moins chère. Comment ? demande le journaliste… Réponse : « Ça fait partie des sujets qui ne sont pas complètement (et même pas du tout) réglés par la directive européenne », mais allons-y gaiement !
L’objectif déclaré de cette députée écologiste étant de réduire, voire de supprimer la circulation des voitures et des camions, c’est effectivement un excellent moyen…
Les utopies atterrantes dans le secteur automobile ne manquent pas : tout électrique, hydrogène, solaires, et maintenant e-carburant.
Pourquoi cette folle course en avant ?
Lorsqu’un (ir)responsable politique propose une idiotie et qu’elle périclite en dépit d’une distribution à tous vents de beaucoup de subventions publiques, notamment dans les énergies renouvelables, c’est parce que trop peu d’argent a été mobilisé. Il faut donc encore en faire davantage ! Et son délire est le plus souvent justifié par de talentueux discours où des chiffres sont rarement produits en face des mots. Il s’agit simplement de nier les lois de la physique et d’enjoliver la réalité en maquillant les erreurs pour être élu et réélu par des électeurs abusés, hélas plus sensibles à l’image et à l’émotion qu’aux faits.
Les politiques comme les technocrates n’ont jamais de comptes à rendre, ni aucune obligation de résultats. Ils n’assument aucune responsabilité.
RépondreSupprimerDes idées saugrenues, voire délirantes, sont régulièrement mises en avant pour réduire les émissions européennes de gaz carbonique qui représentent pourtant seulement 1 % des émissions mondiales. Mais il faut donner l’exemple au reste du monde… qui s’en moque.
D’où viendra l’électricité ?
Quoi que fassent ou déclarent les politiciens, les lois de la physique ne changeront pas.
La volonté de décarbonation du secteur des transports avec un carburant fabriqué avec de l’électricité et du gaz carbonique est non seulement illusoire (surtout s’il s’agit de l’extraire de l’air ambiant), mais nuisible pour l’intérêt général car ruineux, et en plus il n’est pas propre (monoxyde de carbone, ammoniac, particules…). Ces « politiciens » envisagent simplement de détruire inutilement le secteur automobile européen qui est pourtant en pointe.
Pendant ce temps, la Chine construit deux centrales à charbon par semaine !
Quelques activistes européens bien placés au Parlement et à la Commission rêvent de faire basculer à marche forcée toute l’activité économique vers l’électricité décarbonée alors que cette dernière ne représente que 3 % de la consommation globale d’énergie en Europe !
Or, pour alimenter la flotte de transport routier de l’Europe avec des e-carburants, l’Union européenne devrait produire environ deux fois plus d’électricité décarbonée que sa production totale actuelle d’électricité, encore essentiellement issue du gaz et du charbon. C’est irréaliste.
Les e-carburants pourraient être envisagés marginalement et ponctuellement dans un futur lointain pour les secteurs où n’existent pas encore d’alternatives aux hydrocarbures, par exemple pour l’aviation. Mais même en diminuant le trafic aérien européen par deux, les e-carburants dédiés à ce secteur absorberait environ un quart de la production d’électricité européenne actuelle.
Les e-carburants beaucoup plus chers et rares que les carburants fossiles ne seront donc utilisés que sous la contrainte, qu’elle soit physique ou politique.
Encore une erreur de l’Allemagne suivie par l’Europe
La mainmise de l’Allemagne sur la politique énergétique de l’Union européenne qui a voulu copier l’EnergieWende en l’appelant transition énergétique ne semblait pas inquiéter la France jusqu’à récemment. La passivité des États membres a laissé librement s’exprimer la volonté hégémonique du voisin d’outre-Rhin qui pour se libérer du nucléaire et de la dépendance pétrolière du Moyen-Orient, a augmenté sa dépendance au gaz russe et aux batteries asiatiques.
Le marché des véhicules thermiques (dits aussi à combustion interne) continuera de croître dans les pays en développement qui sont loin de disposer de la suffisance électrique et du réseau compatible avec l’alimentation des véhicules électriques. Les constructeurs automobiles européens en déclin sur les moteurs thermiques ne seront donc pas présents sur ces marchés émergents ou délocaliseront pour construire sur place.
RépondreSupprimerInefficace mais politiquement correct
Comme pour le « tout-renouvelable », le même aveuglement s’est installé dans le secteur automobile. Les compagnies d’électricité et les géants allemands de l’automobile savaient pourtant que l’EnergieWende était irréalisable mais elle était « politiquement correcte ». Ils se sont donc tus en attendant des jours meilleurs…
Le groupe franco-italien Stellantis a tout de même réagi. Il a quitté l’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) en juin 2022 parce qu’elle avait accepté la mainmise allemande.
Il est incompréhensible d’utiliser l’électricité pour fabriquer à grands frais avec de mauvais rendements des hydrocarbures qui seront disponibles pour beaucoup moins chers hors d’Europe.
Imposer en 2035 les véhicules électriques, à hydrogène ou avec du e-carburant constitue une erreur stratégique dont les Européens devront payer les graves conséquences.
L’hypocrisie grotesque des e-carburants finira peut-être par s’imposer. Qui se souvient aujourd’hui des politiciens qui ont imposé de coûteuses stupidités aujourd’hui abandonnées comme l’énergie de la houle, les hydroliennes, les biocarburants, ou la route solaire ?
Lorsque des innovations (ou présentées comme telles) sont lancées, les médias en font leurs gros titres, mais lorsqu’elles sont abandonnées, c’est au mieux un entrefilet qui les mentionne.
Les décideurs d’aujourd’hui ne seront plus là en 2035…
Ainsi va l’Union européenne, d’erreur en erreur, en gaspillant l’argent des citoyens priés de payer des taxes qui ne sont pas perdues pour tout le monde, notamment pour les promoteurs de ces inepties…
L’e-carburant, ça sonne bien, c’est beau, et c’est politiquement correct pour s’extraire de la consommation des énergies fossiles, mais c’est inefficace et c’est idiot !
Après l’ivresse des envolées lyriques pour aller vers un monde d’air pur et d’eau fraîche, hâtons-nous lentement, sinon le retour à la réalité sera douloureux.
https://www.contrepoints.org/2023/03/17/452479-le-carburant-cest-presque-nouveau-mais-cest-idiot
D'abord, sont cités des pays !! des pays qui seraient pour ou contre ! alors que... PERSONNE ne lui a demandé son avis !! C'est ainsi que les allemands sont cons, les chinois sont cons, etc, etc ! Et les putains de chef d’État qui parlent seuls ils sont quoi ? Rappel qu'en dehors de la Suisse il n'existe pas de pays en Démocratie !
Supprimer*
VÉRITÉ SCIENTIFIQUE: LE CLIMAT N'EST PAS ANTHROPIQUE
mardi 22 mai 2018
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/05/verite-scientifique-le-climat-nest-pas.html
*
A propos d'énergie gratuite
mardi 28 octobre 2014
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/10/a-propos-denergie-gratuite.html
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Est-ce que 40 000 volcans sont importants ?
mercredi 13 décembre 2017
http://joannenova.com.au/2017/12/do-40000-volcanoes-matter/#more-56139
https://huemaurice5.blogspot.com/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html
*
💣️ Pollution et pollution
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html
Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.
Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !
Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !
1 -- Arabie Saoudite
2 -- Australie
3 -- Canada
4 -- USA
5 -- Corée du Sud
6 -- Russie
7 -- Allemagne
8 -- Afrique du Sud
9 -- Japon
10 - Italie
11 - Royaume-Uni
12 - Chine
13 - Turquie
14 - Argentine
15 - Mexique
16 - Inde
17 - Indonésie
18 - France
19 - Brésil
Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arêtes de poissons !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html
Taxes sur les logements : les étages de la fusée
RépondreSupprimerLe conseil municipal de Grenoble vient d’augmenter de 25 % la taxe foncière sur le foncier bâti. Le premier étage d’une fusée dont l’explosion est inéluctable.
le 17 mars 2023
Armand Paquereau
Le premier étage de la fusée…
Le conseil municipal de Grenoble vient d’augmenter de 25 % la taxe foncière sur le foncier bâti. Cette augmentation qui s’applique sur une base locative augmentée nationalement de 7,1 % se traduit par une augmentation brusque de 33,88 %.
Le taux de la part communale à Grenoble était déjà en 2021 de 54,72 % de la valeur locative.
Avec l’augmentation précitée, le taux de la part communale de la taxe foncière sur le bâti devient donc 73,26 % de la valeur locative. C’est le premier étage d’une fusée dont l’explosion est inéluctable.
Le deuxième étage de la fusée…
Les valeurs locatives sont actuellement définies par des calculs complexes et revalorisées annuellement pour tenir compte de l’inflation. Mais il est certain que l’administration fiscale connaît avec précision le montant des loyers (cerfa 2044) et qu’il est très simple d’appliquer la définition ci-dessous pour déterminer la valeur locative.
Selon la définition du site des impôts :
« La valeur locative représente le niveau de loyer annuel théorique que la propriété concernée pourrait produire si elle était louée. »
J’ai déjà étudié et calculé dans un précédent article un exemple précis de l’incidence de la taxe foncière sur les propriétés bâties relativement à la révision des valeurs locatives sans changement des taux de prélèvement en application de cette définition. Il en résulte une augmentation de la charge fiscale de 83,02 %. Si on y ajoute l’augmentation du taux communal, 25 % comme à Grenoble (45 % dans ma commune de 2015 à 2016) on imagine avec effroi la charge fiscale que devront supporter les propriétaires !
Le troisième étage de la fusée…
Avant le 30 juin 2023, les propriétaires devront avoir déclaré le détail de leurs biens immobiliers à usage d’habitation :
Les informations à déclarer sont les suivantes :
modalités d’occupation du local (à titre personnel, par des tiers) ;
nature de l’occupation : si vous occupez vous-même le bien s’il s’agit d’une résidence principale ou résidence secondaire. Sinon, si le local est loué, occupé à titre gratuit ou vacant (non meublé et non occupé) ;
identité des occupants (personne physique : nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance ; personne morale : dénomination, SIREN) ;
période d’occupation (ou de vacance) du ou des locaux (début et fin de la période d’occupation) ;
pour les locations saisonnières : début de la période de location saisonnière et modalités de gestion du bien (en propre ou contrat de location avec gestionnaire excluant toute utilisation personnelle), le SIREN du gestionnaire ou celui du propriétaire le cas échéant, l’éventuelle classification en meublé de tourisme.
Lors de cette première déclaration, la situation à déclarer est celle au 1er janvier de l’année 2023. Par la suite, tout changement d’occupation sera à déclarer au fil de l’eau.
En cas de non-déclaration, d’erreur, d’omission ou de déclaration incomplète, une amende d’un montant forfaitaire de 150 euros par local pourra être appliquée.
Au regard de ces obligations, on peut formuler les observations suivantes :
Comment un propriétaire peut-il fournir les éléments d’état civil des occupants d’un logement loué alors qu’il ne peut connaître que ceux des signataires du bail mais pas de leur famille et qu’aucune obligation n’est faite au locataire de les lui fournir et qu’il peut refuser au propriétaire de pénétrer dans le logement loué pour s’informer des éléments demandés dans la déclaration.
RépondreSupprimerSi l’occupant est une personne morale, ce n’est plus un logement d’habitation mais un local professionnel.
Dans le cas de résidence secondaire, la taxe foncière sera-t-elle appliquée au prorata du temps de présence entre la résidence principale et la résidence secondaire ? on peut rêver !
La sanction prévue s’appliquera-t-elle quand le locataire est parti sans prévenir ?
On constate donc que cette obligation déclarative, générative de sanctions lourdes en cas d’erreur ou d’omission, est faite pour une application plus inquisitive des critères de taxation des biens immobiliers concernés
Un propriétaire doit fournir un logement décent comprenant au moins 9 m² sous plus de 2,20 mètres sous plafond pour une personne seule, 16 m² pour deux personnes et 9 m² par personne supplémentaire. Mais une clause du bail limitant le nombre d’occupants est jugée illégale.
Au regard des limites précitées, pour résoudre la pénurie de logements découlant des impératifs énergétiques ou de la demande de loger les immigrés, le gouvernement entend-il utiliser les données de cette inquisition immobilière pour imposer aux propriétaires des quotas minimum d’occupants en fonction de la surface des logements, voire une obligation d’accepter le partage des logements au titre de la sacro-sainte mixité sociale ?
L’explosion des taxes va dynamiter la fusée
Le maire de Grenoble a déclaré au sujet de l’augmentation du taux de taxation :
« C’est un choix délibéré. La moitié, c’est effectivement l’inflation. Mais l’autre moitié, c’est des investissements et un bouclier social et climatique. Un bouclier sensé, entre autres, faire baisser le prix des cantines, isoler les bâtiments publics et végétaliser la ville. »
Faire financer par les seuls propriétaires fonciers des charges dont certains d’entre eux, bailleurs non-résidents ne pouvant pas participer à l’élection de l’équipe municipale, ne peuvent pas profiter, va vite devenir insupportable socialement et financièrement. Les investissements immobiliers qui avaient une finalité sociale pour loger ceux qui ne pouvaient accéder à la propriété, pour financer des aides sociales par la répartition de l’IFI, des droits de mutation et de succession vont s’orienter vers d’autres horizons. La valeur de l’immobilier va décroître, avec une incidence sur le rendement des taxes foncières et sur l’état structurel des immeubles.
À tous les maires qui seraient tentés d’imiter le maire de Grenoble, je pourrais rappeler la phrase de Margaret Tatcher : « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres »
RépondreSupprimerhttps://www.contrepoints.org/2023/03/17/452604-taxes-sur-les-logements-les-etages-de-la-fusee
- ''Habiter sous les ponts ?! Mais vous 'y pensez pas ! c'est interdit ! IN TER DIT ! Because que c'est même pas fermé ! qui a des courants d'air partout, pas de fenêtre a double vitrage, de portes homologuées, de cloisons qui empêchent la chaleur de s'échapper !"
SupprimerVers une école de la République de plus en plus primaire
RépondreSupprimerLire c’est le début de l’émancipation intellectuelle, donc le début de l’émancipation tout court. Repousser l’âge de l’apprentissage de la lecture serait un grand pas en arrière.
le 17 mars 2023
Par Raphaël Attia-Parienté.
Le directeur de l’Observatoire des Inégalités a publié le 23 février 2023 un texte appelant à repousser l’age de l’apprentissage de la lecture, celle-ci ne concernerait ainsi plus les élèves de CP mais de CE1.
Réduire les inégalités sociales à l’école en retardant la lecture
Se référant aux travaux du linguiste Alain Bentolila et sur des données de l’OCDE, Louis Maurin énonce entre autres, qu’il n’existe « aucun lien entre le fait de savoir lire tôt et le niveau ultérieur des individus », que ce serait « prendre à l’envers » le problème que de permettre aux enfants de s’adonner plus tôt aux joies de la lecture plutôt que de retarder cet apprentissage, ou encore que notre pays, « arc-bouté sur ses traditions », s’entête dans un sprint qui n’aurait comme conséquence que d’empêcher de « réduire les tensions liées à la compétition scolaire dans les plus petites classes et réduire les inégalités sociales à l’école ».
Une des analogies les plus amusantes dans ce vibrant plaidoyer serait celle suivant laquelle « si l’école demandait aux enfants de savoir faire du vélo, les parents diplômés s’acharneraient davantage à leur apprendre le deux-roues. Pourtant, même sans cela les enfants finissent tous par savoir faire du vélo ».
L’auteur de ces lignes en est tombé de sa selle : en effet, il serait dès lors préférable de ne pas participer à la course plutôt que d’améliorer son temps au tour ?
Mon sang n’a fait qu’un Tour de France.
Nous ne ferons pas à monsieur le Directeur l’offense de rappeler qu’une étude publiée en 2018 dans le journal PLOS ONE a révélé que l’apprentissage précoce de la lecture était associé à une meilleure compréhension de la langue, une plus grande fluidité de lecture et une plus grande confiance en soi chez les enfants.
Ni qu’une étude menée en 2016 par des chercheurs de l’Université de Floride a montré que l’apprentissage précoce de la lecture était associé à des performances supérieures en mathématiques et en sciences chez les élèves du primaire.
Ni qu’une méta-analyse de 20 études différentes publiée en 2017 dans le périodique Early Childhood Research Quarterly a montré que les enfants qui apprenaient à lire tôt avaient tendance à avoir de meilleures compétences en lecture que ceux qui apprenaient à lire après eux.
Ni qu’une étude publiée en 2015 dans le journal Developmental Psychology a montré que l’apprentissage précoce de la lecture était associé à une plus grande activation de certaines régions du cerveau impliquées dans le traitement de la langue et de la lecture.
Par ailleurs, nous n’irons pas jusqu’à rappeler qu’Emilia Ferreiro, psychologue et chercheuse argentine, a mené des études sur les processus d’apprentissage de la lecture et a conclu que les enfants étaient capables d’apprendre à lire bien avant l’âge traditionnellement considéré comme approprié.
Que Stanislas Dehaene, éminent neuroscientifique français, a écrit plusieurs livres sur le cerveau et l’apprentissage, dont Les neurones de la lecture, défendant l’idée que son apprentissage précoce peut être bénéfique pour les enfants en stimulant certaines zones du cerveau et en développant des compétences cognitives.
Que Sally Shaywitz, une chercheuse américaine en neurologie, a mené des études sur la dyslexie et a conclu que les enfants qui apprenaient à lire tôt étaient moins susceptibles de développer des troubles de la lecture.
Que John Hattie, un chercheur en éducation néo-zélandais, a mené des méta-analyses de recherches sur l’efficacité de différentes méthodes d’enseignement et a conclu que l’apprentissage précoce de la lecture avait un effet positif sur les performances académiques des élèves.
Il est étrange que le texte de l’Observatoire, quant à lui, ne cite quasiment aucune étude plus scientifiques sur le sujet…
RépondreSupprimerPour autant, il a au moins l’honnêteté de reconnaître que les parents diplômés apprennent à leurs enfants à lire avant même leur entrée en primaire, et c’est là tout le nœud du problème : il est des inégalités qui ne seront jamais comblées.
Des inégalités inévitables
Certains parents ne cesseront jamais de pousser leurs enfants à aller plus vite que la musique.
Et pendant que ces parents feront lire Le petit prince à 6 ans à leurs enfants comme le chantait Renaud, d’autres laisseront les leurs vaquer à leurs abrutissantes occupations..
Le chocolat Milka de notre enfance est peu à peu remplacé par d’autres tablettes.
Les enfants sont en effet confrontés aux smartphones de plus en plus jeunes, regardent des programmes télévisés de moins en moins édifiants, en l’absence de réel contrôle des parents, c’est donc véritablement un nivellement par le Baba que nous propose l’Observatoire.
En tout état de cause, serait-il judicieux de retarder l’âge auquel les enfants apprennent à lire, donc à s’ouvrir sur ce que le monde a à leur offrir de meilleur, de plus enrichissant intellectuellement, à l’heure ou ils sont confrontés de plus en plus jeunes aux affres de l’abrutissement généralisé, via les réseaux sociaux et la télé poubelle ?
Ne serait-il pas dramatique dans le pays de Victor Hugo, voisin de celui de Tintin, qu’un enfant apprenne à utiliser TikTok avant de savoir lire ?
C’est malheureusement déjà le cas et il est navrant que le directeur d’un centre censé lutter contre les inégalités reconnaissant en amont son incapacité à les résorber, ne les accroisse en ne comprenant pas que sa mesure creuserait davantage le fossé entre ceux dont les parents n’attendent pas le premier cours de lecture et ceux qui n’ont pas les possibilités ou la capacité d’aider leurs enfants.
Parce qu’une chose est certaine : cette mesure ne changera en rien le rythme d’apprentissage des premiers mais ralentira celui des enfants défavorisés.
Il serait dramatique que la première aventure sélénite d’un enfant ne soit pas liée à Tintin et au professeur Tournesol, mais à un youtubeur pour qui Lance Armstrong n’a jamais mis le pied sur la Lune.
Le chemin de l’autonomie
RépondreSupprimerInutile de ressasser les quelques recherches citées plus haut…
Nul besoin d’être un éminent chercheur pour trouver le lien indubitable entre le fait de savoir lire et le fait… de lire.
Lire c’est le début de l’émancipation intellectuelle, donc le début de l’émancipation tout court.
C’est le début de l’autonomie.
Le début du questionnement, de la compilation d’informations éparses, de la remise en cause de ce qu’on récolte au gré de nos pérégrinations écrites.
C’est le début d’un voyage, un long voyage de construction personnelle et intellectuelle.
Et devant un tel voyage, une telle aventure qui attend les futurs acteurs du monde de demain, il serait criminel de les maintenir dans l’ignorance une année entière de plus.
Prions pour que la lettre ouverte de l’Observatoire reste lettre morte.
https://www.contrepoints.org/2023/03/17/452503-vers-une-ecole-de-la-republique-de-plus-en-plus-primaire
TotalÉnergies : Pouyanné augmenté de 600.000 euros en 2023 ?
RépondreSupprimerVoilà qui ne manquera pas de relancer le débat sur les rémunérations des patrons en France. Alors que l’inflation n’a pas encore atteint son pic selon l’Insee, TotalEnergies annonce une augmentation de salaire de son patron. Patrick Pouyanné, qui avait déjà tenté en vain de justifier sa rémunération, se verra augmenté de 10 %. Un niveau bien supérieur à l’inflation (6,3 % en février 2023).
Par Paolo Garoscio
le 17 mars 2023 à 6h32
Le nouveau montant du SMIC revalorisé à partir de janvier 2023 sera de 1339 euros.
500.000 euros par mois : le salaire de Patrick Pouyanné
En 2022, le patron de TotalEnergies avait été au centre d’une polémique. Son salaire, en 2021, avait été augmenté de… 52%. Une hausse historique, mais liée en réalité à une baisse tout autant historique en 2020 pour cause de Covid.
Reste que la rémunération du patron est millionnaire. En 2021, il avait touché… 5,9 millions d’euros, toutes rémunérations confondues. Un montant qui se divise en plusieurs parties, dont une rémunération fixe de 1,5 million d’euros, une part variable et l’attribution d’actions TotalEnergies.
Mais ce qui a choqué a été… le salaire mensuel équivalent. 500.000 euros environ. Soit environ 25 années de SMIC (montant 2023).
Bénéfice record pour TotalEnergies, hausse de salaire record pour son PDG
Malgré ce salaire mirobolant, près de 300 années de SMIC chaque année, TotalEnergies a décidé d’augmenter encore son patron. La raison ? Les résultats record de 2022 : 19 milliards d’euros de bénéfice net. Du jamais vu.
Un résultat lié à l’explosion du prix du pétrole et du gaz, sur fond de conflit en Ukraine. Et un résultat qui n’a pas manqué de relancer la polémique sur les superprofits des entreprises.
Mais TotalEnergies a fait fi de la polémique : Patrick Pouyanné, qui s'est dit favorable à la réforme des retraites, devrait être augmenté de 10% en 2023 par rapport à 2022. Le Conseil d’Administration fera cette proposition aux actionnaires dans le cadre de l’Assemblée Générale de mai 2023. Les actionnaires, eux, peuvent voter contre… et ce vote serait alors contraignant.
Si la nouvelle rémunération est adoptée, Patrick Pouyanné devrait toucher, en 2023, 600.000 euros de plus qu’en 2022 environ. Soit… 30 années de SMIC de plus en un an. Son salaire annuel devrait ainsi atteindre plus de 6,5 millions d’euros.
https://www.economiematin.fr/totalenergies-pouyanne-augmentation-salaire-patron-smic
(...) 500.000 euros par mois : le salaire de Patrick Pouyanné (...)
SupprimerWhôaw ! Et... que va t-il faire de tout cet argent ? Bêh, il va le dépenser !! Va s'acheter 1 million de pains au chocolat par jour ! fera travailler des milliers de boulangers ! Va s'acheter une belle bagnole et va faire travailler des milliers d'ouvriers ! Va faire construire un palais et lui va donc encore une fois oser distribuer son pognon à des gueux !!
Et vous... OUI VOUS ! Vous faites travailler comme de personnes par jour ?
Casino et Intermarché condamnés à 4 millions d’euros d’amende
RépondreSupprimerLa Cour d’appel de Paris a condamné le 15 mars 2023 les enseignes de supermarchés Casino et Intermarché à un total de 4 millions d’euros d’amendes pour des pratiques déloyales vis-à-vis de leurs fournisseurs.
Par Anton Kunin
le 16 mars 2023 à 7h35
Monoprix a été condamné à la payer solidairement 500.000 euros.
Casino et Intermarché avaient demandé « des investissements supplémentaires » à leurs fournisseurs
La loi de la jungle dans les relations entre centrales d’achat de supermarchés et leurs fournisseurs, les enseignes Casino et Intermarché y croyaient. À tort… Les deux enseignes viennent d’être condamnées par la Cour d’appel de Paris à un total de 4 millions d’euros d’amendes. Selon la cour, les deux enseignes avaient exigé de certains fournisseurs « des investissements supplémentaires sans contrepartie effective et sous la menace de mesures de représailles », les faits remontant à 2015.
La cour précise que pour déterminer le montant des amendes, elle s’est appuyée sur « la part de marché » des distributeurs, « la durée des pratiques litigieuses, le montant des avantages financiers recherchés » ainsi que « l’impact de la tentative de soumission sur les relations commerciales avec leurs fournisseurs ».
De lourdes amendes susceptibles de faire évoluer les pratiques
Le montant de l’amende a été réparti à égalité entre, d’une part, les sociétés Intermarché Casino Achats, Achats Marchandises Casino et ITM Alimentaire International (2 millions d’euros) et, d’autre part, les sociétés Achats marchandises Casino et Intermarché Casino Achats (2 millions d’euros). Concernant cette dernière amende, la société Monoprix a été condamnée à la payer solidairement à hauteur de 500.000 euros.
Les deux enseignes condamnées ne commentent pas cette décision de justice. Une chose est sûre néanmoins : 2023 marquera manifestement une petite révolution dans le monde des centrales d’achats. D’une part parce que cette décision de justice nous montre que « la loi de la jungle » à laquelle croient les centrales d’achat de supermarchés ne reste pas impunie. D’autre part parce que c’est la première année où, dans le cadre des négociations annuelles, les fournisseurs et les centrales d’achat ont le droit ne pas parvenir à un accord sur les prix, auquel cas, dès le 1er mars, les centrales d’achat sont obligées d’acheter aux prix imposés par les fournisseurs.
https://www.economiematin.fr/casino-intermarche-amende-fournisseurs-pratiques-deloyales
(...) les fournisseurs et les centrales d’achat ont le droit ne pas parvenir à un accord sur les prix, auquel cas, dès le 1er mars, les centrales d’achat sont obligées d’acheter aux prix imposés par les fournisseurs. (...)
SupprimerLes baskets achetés 3 ou 4 euros pièces en Chine et revendus à 300 ou 1000 euros en Europe pourront dès le départ être payés au juste prix imposé par le fabriquant soit 30 ou 40 euros.
Aux centrales d'achats donc de réduire leurs marges !
Surscolarisés et sous-scolarisés
RépondreSupprimerLe but de l'école - qui n'est pas la même que l'éducation - est d'encourager les gens à exprimer des platitudes confiantes, qu'ils se plaisent à appeler leurs opinions, sur des choses dont ils ne savent rien.
By Anthony Esolen
Crisis Magazine
March 16, 2023
Le but de l'école - qui n'est pas la même que l'éducation - est d'encourager les gens à exprimer des platitudes confiantes, qu'ils se plaisent à appeler leurs opinions, sur des choses dont ils ne savent rien. C'est bien pire que l'ignorance. J'essaie d'imaginer mon grand-père exprimant une opinion sur le Moyen Âge. C'est impossible. Je ne peux pas le faire. Il aurait été tout aussi susceptible de mettre en avant un dogme concernant les hommes verts de Mars.
Or, Nonno n'était pas un homme timide. S'il avait une opinion, il la considérait comme une vérité solide. Cela l'a amené à de belles discussions avec mon père, qu'il aimait comme s'il était son propre fils. Lui et mon père, par exemple, avaient exactement les opinions inverses sur les présidents Roosevelt et Truman. Mon père aimait Truman mais pensait que Roosevelt était un snob et un imposteur. Nonno admirait Roosevelt mais n'avait aucune utilité pour Truman. Quant à moi, je ne me soucie pas beaucoup de l'un ou de l'autre, même si je pense que les conservateurs catholiques ont quelque peu sous-estimé le premier et surestimé le second.
J'ai des raisons pour cette évaluation, mais elles ne sont pas pertinentes ici. Je n'exprime aucune opinion sur, par exemple, la météorologie, car je ne suis pas météorologue. Je connais un peu l'histoire. Je sais qu'il faisait autrefois assez chaud en Europe pour que les Vikings cultivent des céréales sur les côtes du Groenland. Nous avons des preuves matérielles et des rapports écrits. Je sais qu'il y a plusieurs millions d'acres de sol riche dans les zones tempérées du nord, particulièrement au Canada, qui ne sont plus arables parce que la saison de croissance est trop courte. À quoi ressemblerait le reste du monde s'il se réchauffait suffisamment là-bas, comme c'était évidemment le cas il y a très longtemps, je ne sais pas, et je n'exprime aucune opinion à ce sujet.
Je suis cependant interloqué par des gens qui n'en savent pas plus que moi sur la météorologie, et moins sur les mathématiques des fonctions à plus de deux ou trois variables, et beaucoup moins sur l'histoire et la géographie, mais qui sont si sûrs de certains prévision météorologique, ils sont prêts à vous traiter de coquin, d'idiot ou de parfait fou si vous refusez d'être d'accord.
Il y a, de même, des choses que tout le monde sait sur l'Église, des choses que les gens savent non pas parce qu'ils ont beaucoup lu et réfléchi profondément à ce qu'ils ont lu, mais plutôt parce que ce sont les platitudes des écoles - cours légal dans la discussion, comme des quartiers crasseux et des billets de dix dollars écornés.
Quelqu'un m'a récemment informé que les serfs ont construit les grandes cathédrales d'Europe, après avoir été menti ou menacé par les prêtres. Dix secondes de pensée rationnelle, ou une brève rencontre avec la réalité physique, auraient pu l'informer qu'un laboureur ne taille pas le granit, ne choisit pas les arbres et ne taille pas leurs troncs pour couvrir de larges espaces intérieurs, construit et fait fonctionner des treuils ou érige des échafaudages, et encore moins exécute de nombreuses tâches nécessitant un savoir-faire artisanal : taille de la pierre, émaillage, sculpture, peinture, menuiserie, ferronnerie, plomb ou bronze, conception d'arcs, etc. Qu'il soit aussi psychologiquement incohérent que ces gens par ailleurs ordinaires construisent des églises d'une beauté et d'une complexité consommées par pure contrainte plutôt que comme une expression de foi - cela ne vint pas non plus à l'esprit de l'individu.
Quelqu'un d'autre m'a dit qu'à l'exception des œuvres de Goethe, il n'y avait rien de valable à lire avant que la littérature ne soit «libérée des chaînes du dogme religieux». Or, il y aurait eu autant de chances que Nonno se prononce sur Confucius et la dynastie Ts'in que d'avoir écrit cette phrase. D'un grand coup d'une main fortement scolarisée mais très peu éduquée, mon interlocuteur a condamné à l'inutilité et à l'incompétence Ariosto, Boccace, Calderon, Camoens, Cervantès, Chaucer, Corneille, Dante, Donne, Dryden, Herbert, Lope de Vega, Milton, Pascal , Petrarch, Racine, Spenser, Shakespeare, Swift, Tasso et les grands romanciers médiévaux dans sa propre langue maternelle allemande.
RépondreSupprimerJe ne me plains pas ici d'endoctrinement. Je me plains d'une sorte d'entêtement obtus qui est le résultat prévisible de l'école : d'un commerce de platitudes, bon marché et facile à ramasser, encouragé par l'étrange notion que les affaires humaines sont réductibles à de petits truismes, comme la pâte à biscuits peut être pressée dans des formes en aluminium. "C'était vraiment l'âge des ténèbres", m'a dit un troisième homme, "à cause de la répression systématique des coutumes et des croyances païennes". Quels âges et où ? Répression de quoi exactement, et comment, et par qui ?
Je ne me plains pas ici d'endoctrinement. Je me plains d'une sorte d'entêtement imperturbable qui est le résultat prévisible de la scolarité.
Tweet ça
Sigrid Undset, la romancière norvégienne qui connaissait pourtant bien le Moyen Âge, notamment en ce qui concerne l'histoire des peuples scandinaves, met en scène, à la fin de Kristin Lavransdatter, la tentative de sacrifice d'un petit enfant, pour éloigner les mauvais esprits soi-disant responsable d'une épidémie de peste. Kristin elle-même, désormais une femme vieillissante vivant dans un couvent, fait face aux hommes et l'en empêche. Est-ce le genre de répression dont nous parlons ?
Ou le découragement des querelles de sang, un élément de base de la vie païenne en Islande, comme en témoigne la saga de Njal, elle-même mais apparemment une œuvre chrétienne ? Ou une redéfinition de ce que signifie être un bon roi, passant d'être doué pour tuer les gens et prendre leurs affaires (Scyld Scefing) à la douceur dans la règle et la sévérité à éloigner les ennemis (Beowulf) ?
Bien sûr, personne ne veut entrer dans de telles discussions. Le défi d'y entrer, d'être précis, de soumettre la platitude à l'épreuve des preuves et de la plausibilité humaine, est comme un faux pas social de la pire sorte, suffisamment grave pour vous étiqueter comme inapte à la société polie. L'école, voyez-vous, consiste vraiment à retenir les bonnes choses à dire lors des fêtes, à entrer dans la bonne foule, à huiler les engrenages de l'ambition et de l'avancement social.
Quelqu'un dit que l'Église a toujours été vouée à l'oppression des femmes. Vous mentionnez que saint Augustin et saint Grégoire de Nysse ont écrit les premiers hommages substantiels à des femmes qui n'étaient ni amoureuses, ni reines, ni déesses imaginaires. Vous mentionnez que nulle part ailleurs dans le monde les femmes n'étaient vénérées comme les chrétiens vénéraient les saintes. Vous mentionnez que l'un des êtres humains les plus puissants de l'Europe de son temps était la dévote Mathilde de Toscane, amie et correspondante de saint Anselme.
Vous mentionnez qu'avant la révolution industrielle, la plupart des êtres humains des deux sexes devaient se consacrer à leur famille et passer d'un hiver à l'autre ; mais si vous vouliez trouver un grand nombre de femmes hautement alphabétisées, vous feriez mieux de regarder où se trouvaient les chrétiens. Cela n'aura pas d'importance. Vous ne changerez l'avis de personne, car il n'y a pas d'esprit en jeu à changer. Vous avez supposé que vous étiez engagé dans une recherche de la vérité, alors qu'il a toujours été question de ce que les bonnes personnes sont censées dire.
RépondreSupprimerJe comprends que je peins avec un pinceau large. Tout le monde n'est pas ainsi. Mais la plupart des gens sont—je veux dire, la plupart des gens qui connaissent peu l'Église. La première tâche, je le crains, n'est pas de leur enseigner l'Église mais de leur montrer que, dans un domaine après l'autre, ils n'ont aucune connaissance, que la plupart des pièces de monnaie et des billets ne valent rien, et que s'ils cherchent connaissances, ils doivent s'attendre à être seuls lors de fêtes et à être retardés ou contrecarrés lorsqu'ils cherchent un emploi rémunéré.
Pourquoi, la simple croyance que le mariage est pour un homme et une femme, et pour les gardes, vous rendra, dans la plupart des cercles fous, impossible à marier. Mais un homme sage nous a dit un jour de nous attendre à un tel traitement, parce qu'il en a reçu beaucoup lui-même. Alors laissons venir le rejet social. Ce n'est encore qu'une petite ombre du Calvaire.
https://www.crisismagazine.com/opinion/overschooled-and-undereducated
Inflation : l’alimentation coûte 14,8 % de plus en 2023 qu’en 2022
RépondreSupprimerAlors que commence, justement le 15 mars 2023, le « trimestre anti-inflation » du gouvernement, l’Insee dévoile ses données définitives sur l’inflation en février 2023. Des données revues à la hausse, notamment sur le front de l’alimentation. Manger coûte ainsi de plus en plus cher en France…
Par Paolo Garoscio
Publié le 15 mars 2023 à 10h54
Inflation Fevrier 2023 Insee Donnees Definitives Alimentation Enegrie
Les produits alimentaires frais ont vu leurs prix grimper de 15 % sur un an.
Inflation : 15% de plus pour les produits frais
Le trimestre anti-inflation, vivement critiqué par les associations de consommateurs, va-t-il permettre aux Français de faire les courses ? La question se pose. Surtout après la publication, par l’Insee, des données définitives de l’inflation pour février 2023, revues à la hausse.
L’alimentation est en effet désormais le premier moteur de la hausse des prix en France. Selon l’Insee, tous types confondus, les produits alimentaires coûtaient en février 2023 14,8 % de plus qu’un an auparavant.
Et l’augmentation des prix est encore plus nette pour les produits frais. L’inflation a atteint, pour ces produits, 15 % sur un an.
L’énergie coûte plus cher, les produits manufacturés aussi
L’inflation est néanmoins généralisée, confirme l’Insee. Le deuxième moteur de la hausse des prix en France est l’énergie. Les prix grimpent en février 2023 de 14,1 %. Les seuls produits pétroliers, de leur côté, ont augmenté de 8,8 % sur la même période.
Et désormais, les effets se font sentir sur les produits manufacturés. Hausse des prix de l’énergie et des prix des matières premières ont conduit à une inflation dans ce segment de 4,7 %. Ce sont les « autres produits manufacturés » (hors habillement et produit de santé) qui voient les prix augmenter le plus. 6,5 % sur un an, en février 2023.
Record d’inflation en France : 6,3 % sur un an en février 2023
Conséquence directe de ces augmentations : l’inflation définitive en février 2023 s’établit, selon l’Insee, à 6,3 %. Un niveau record, rarement atteint, pas même en 2022. La hausse des prix accélère par ailleurs, s’étant établie à 6 % en janvier 2023.
Elle est encore plus notable dès lors qu’on supprime de l’équation les loyers et le tabac. La hausse des prix en France atteint alors 6,7 % sur un an en février 2023.
https://www.economiematin.fr/inflation-record-fevrier-2023-france-alimenation-energie
Survie SHTF : 10 menaces inquiétantes pour lesquelles vous n'êtes probablement pas prêt. (Lorsque les lignes électriques tombent en panne et que les stations de radio cessent d'émettre, il y a une ligne de communication qui sera toujours bien vivante.)
RépondreSupprimerparKlark Barnes
10 mars 2023
Publié dans Uncategorized
Lors de la planification d'une situation de survie SHTF, il n'y a vraiment qu'une seule chose dont vous pouvez être absolument sûr: la survie va être un défi beaucoup plus grand et plus difficile que vous n'auriez jamais cru possible. Bien qu'il y ait certaines choses que vous pouvez faire pour vous préparer au chaos à venir, la réalité de la situation est que lorsque les choses vont mal, il va se passer des choses auxquelles aucun d'entre nous ne s'est préparé ou n'aurait jamais pu imaginer.
Qu'est-ce que le SHTF ?
SHTF a plusieurs significations de survie, mais l'acronyme lui-même signifie Shit Hits The Fan. Le sens est assez simple, mais fondamentalement, c'est juste une façon de préparer/survivaliste de dire que pendant une crise de survie à long terme ou un effondrement de la société, les choses vont mal tourner, vraiment mal ! À quel point aucun d'entre nous ne sait vraiment, et à quels dangers nous serons confrontés, ce ne sont que des spéculations à ce stade, mais une chose que nous savons avec certitude, c'est que la plupart des gens n'ont aucune idée réelle des dangers auxquels ils seront confrontés lors d'un scénario d'effondrement.
Se préparer aux scénarios SHTF
Il n'est pas difficile d'imaginer que les choses tournent mal lors d'une catastrophe ou d'un effondrement à long terme ; tout ce que vous avez à faire est de regarder à quelle vitesse les choses tournent au sud lors de catastrophes annuelles normales pour avoir une idée de la gravité des choses. Même lors d'événements quelque peu prévisibles comme les tempêtes estivales, les inondations et les ouragans, nous voyons une grande partie de la population devenir désespérée. Des gens qui n'ont pas réussi à se préparer à perdre totalement leur merde à l'épicerie quand ils trouvent l'étagère vide aux connards qui profitent de chaque catastrophe pour descendre dans les rues en pillant et en attaquant des civils innocents, vous pouvez trouver de nombreux exemples qui devraient au moins obtenir vous pensez à ce que vous devez être prêt à affronter.
Important ci-dessous :
Voici juste un petit aperçu de ce que vous trouverez dans The Lost SuperFoods :
Le miracle alimentaire oublié de l'armée américaine et 126 superaliments que vous pouvez conserver sans réfrigération pendant des années
Regardez la vidéo ci-dessous !
- voir clip sur site -
10 situations de survie SHTF réalistes pour lesquelles la plupart des gens ne se préparent pas ou ne planifient pas !
RépondreSupprimerAlors que de nombreuses menaces auxquelles vous serez confronté peuvent être facilement prédites en examinant les événements récents, nous voulions examiner certains scénarios SHTF très probables auxquels très peu pensent et auxquels presque personne ne se prépare. Ce sont des menaces qu'ils peuvent présenter lors de catastrophes à court terme, mais selon toute vraisemblance, ces menaces seront celles qui commenceront à apparaître lors de ces situations extrêmes à long terme où les gens perdent espoir et deviennent désespérés.
1. Aucune application de la loi
Lors d'un scénario SHTF extrême, il est très probable que les forces de l'ordre et les intervenants d'urgence seront assez difficiles à trouver; en fait, j'irais même plus loin et dirais qu'ils deviendront inexistants. Même lors de catastrophes à petite échelle, les forces de l'ordre partent souvent pour s'occuper d'abord de leur propre famille. Lorsque les choses tournent mal (épiceries vides, pas de services publics, émeutes de masse, violence, etc.), vous devrez très probablement vous défendre et prendre soin de vous.
2. Fausse application de la loi
Dans un scénario SHTF, vous devez être à l'affût de tout, y compris les personnes se faisant passer pour les forces de l'ordre et le personnel militaire. Lors d'un événement catastrophique, vous verrez très probablement des criminels s'attaquer à des innocents en se faisant passer pour des policiers, des pompiers, des secouristes ou des officiers militaires. En fait, presque chaque fois qu'une catastrophe naturelle frappe, nous voyons des criminels se faire passer pour un type de premier intervenant afin d'accéder facilement à des zones où ils peuvent ensuite profiter de la situation et piller des maisons et des entreprises.
Vous devez être en mesure de déterminer rapidement qui sont les vrais agents chargés de l'application des lois ou être prêt à rester à l'écart des gens à tout prix.
3. Les forces de l'ordre et l'armée essaieront de vous prendre vos armes.
Vous pensez que cela ne peut pas arriver ? C'est déjà le cas !
Au lendemain de l'ouragan Katrina, le surintendant de la police de la Nouvelle-Orléans, Eddie Compass, a ordonné à toutes les forces de l'ordre locales, y compris le bureau des Marshalls des États-Unis et la Garde nationale, de saisir toutes les armes à feu civiles.
Sans mandat, les troupes armées de la Garde nationale et les responsables de l'application des lois de la Nouvelle-Orléans ont confisqué de force plus de 1 000 armes à feu légales à des citoyens respectueux des lois. La confiscation des armes à la Nouvelle-Orléans devrait servir d'avertissement sur la façon dont le gouvernement et les responsables de l'application des lois réagiront lors d'une catastrophe nationale à grande échelle.
C'est très élevé sur la liste des probabilités qu'ils viennent chercher vos armes !
4. Gangs et voleurs
RépondreSupprimerLorsque les choses tournent mal, il y aura probablement plus de gens qui veulent vous faire du mal que de gens qui sont préparés. C'est quelque chose que vous devez accepter et apprendre à gérer. Le fait est que la plupart des gens n'ont aucune idée de ce qu'il faut vraiment pour survivre, et une fois leur filet de sécurité supprimé, ils deviendront de plus en plus désespérés et imprévisibles. Même votre voisin autrefois joyeux deviendra une menace lorsqu'il devra survivre sans connaissances ni fournitures.
Avouons-le, même pendant les bons moments, il y a un certain segment de notre population qui est carrément fou. Des idiots qui deviennent fous et émeutes après que leur équipe ait perdu un match aux criminels violents et aux gangs qui terrorisent déjà les grandes villes à travers l'Amérique, il ne fait aucun doute qu'un effondrement total rendra la vie urbaine presque impossible.
5. Vous devez être capable de vous défendre.
Lors d'une situation d'urgence extrême, les fous du monde vont errer dans les rues à la recherche de victimes faciles à cibler. Si vous êtes sérieux au sujet de la survie, vous devez vous entraîner à plusieurs styles et techniques d'autodéfense. Cela signifie vous armer non seulement d'armes, mais aussi de savoir comment vous défendre sans elles.
Ce sont des choses que vous devriez faire maintenant pour vous assurer de pouvoir vous protéger pendant une situation SHTF :
Cela commence par développer votre conscience de la situation : il s'agit probablement de la compétence d'autodéfense la plus importante que vous puissiez avoir. Il vous permettra de désamorcer les situations les plus dangereuses avant qu'elles ne deviennent une menace pour votre sécurité.
Comment se protéger des foules violentes de criminels : Ce qui fait vraiment peur dans des situations comme celle-ci, c'est quand les gens commencent à se rassembler et à former des groupes. Vous devez être prêt à affronter plusieurs attaquants et vous devez savoir comment sortir rapidement des points chauds et des zones à problèmes.
Survivre aux situations de tir actif : Malheureusement, c'est une situation SHTF à laquelle nous devons faire face maintenant, dans notre vie quotidienne. Imaginez à quel point les choses vont mal tourner pendant une crise réelle !
REGARDEZ CI-DESSOUS !
J'ai vécu dans un monde post-SHTF pendant 3 ans, et c'est ce que j'ai appris
6. Les ordures deviendront un tueur.
RépondreSupprimerC'est un autre sujet de survie qui n'est pas souvent pensé ou discuté, mais c'est celui qui deviendra probablement l'un des plus gros problèmes auxquels vous serez confrontés lors de toute situation de catastrophe à long terme. Si les gangs et les criminels ne vous attrapent pas, le vrai danger pourrait en fait provenir de quelque chose que vous avez déjà chez vous : les DÉCHETS !
Vous devez avoir un plan sérieux sur la façon d'y faire face et de vous assurer que votre assainissement général ne devienne pas une menace. Consultez notre article sur la façon de gérer les ordures lors d'une catastrophe SHTF.
7. Vous devez vous approvisionner en articles sanitaires
Lors de la planification pour survivre à une catastrophe ou à un effondrement à long terme, une chose qui est souvent négligée est le danger associé à un manque d'assainissement adéquat. Ce n'est certainement pas une chose agréable à penser, mais ce problème a le potentiel de tuer plus de personnes que tout autre problème de survie dont nous pouvons parler
Aujourd'hui encore, à cause des politiques libérales qui détruisent les grandes villes dans tout notre pays, nous commençons à voir réapparaître des maladies médiévales à cause des conditions de vie insalubres des populations sans-abri et immigrées dans ces enfers urbains. En fait, en Californie, de multiples épidémies de maladies traversent ces populations, y compris le typhus.
8. Maintenir une attitude mentale positive pendant une situation de survie
La capacité à maintenir une attitude mentale positive lors d'une situation de survie est quelque chose qui doit être pris au sérieux. C'est aussi quelque chose sur lequel vous devez commencer à travailler maintenant, avant que la catastrophe ne frappe.
Réussir à traverser un scénario de survie dépend souvent de votre capacité à contrôler vos émotions. Garder un état d'esprit positif face à une menace impensable vous aidera à traiter ce qui se passe et vous aidera à réagir à la situation sans céder à la peur.
9. Vous devez être prêt à faire face à un certain nombre de défis physiques et mentaux.
RépondreSupprimerQu'il s'agisse de faire face à un manque de sommeil et à une hydratation inadéquate ou de faire face aux douleurs de la faim et à d'autres facteurs de stress, la survie peut avoir un impact considérable sur votre corps. L'une des meilleures choses que vous puissiez faire pour assurer votre survie, dans à peu près n'importe quelle situation, est de vous assurer que votre corps et votre esprit sont entraînés à survivre. Cela signifie vous motiver à vous lever et à vous mettre en forme avant qu'il ne soit trop tard.
Problèmes de communication SHTF
10. Vous serez coupé du monde extérieur.
Dans une situation de survie, la connaissance va être un facteur critique pour déterminer le résultat final de votre situation. La capacité de pouvoir prédire ce qui se passera pendant une situation de survie est un élément important de la préparation et se résume souvent à votre capacité à envoyer et à recevoir des informations.
Lorsque les lignes électriques tombent en panne et que les stations de radio cessent de transmettre, il y a une ligne de communication qui sera toujours bien vivante.
Avoir une bonne radio amateur multibande vous permettra d'envoyer et de recevoir des informations d'urgence critiques lors d'une catastrophe. C'est aussi un excellent moyen de trouver des sources d'information alternatives du monde entier.
Le 6 décembre, les paroles du président Trump ont secoué le monde.
Alors faites attention parce que cette vidéo va changer votre vie pour toujours pour le bien !
https://earlking56.family.blog/2023/03/10/shtf-survival-10-disturbing-threats-that-youre-probably-not-ready-for-when-the-power-lines-go-down-and-the-radio-stations-stop-transmitting-theres-one-line-of-communication-that/
Comment la crise bancaire prépare la monnaie numérique de banque centrale
RépondreSupprimer16 mars 2023
par Thomas Oysmuller
La crise bancaire actuelle est-elle le signal de départ de la monnaie numérique de banque centrale ? Les signes correspondants sont clairement visibles.
La « monnaie de banque centrale numérique » (CBDC), une nouvelle monnaie numérique entièrement supervisée, est considérée par beaucoup comme la « fin du jeu » : si la monnaie numérique devait remplacer la monnaie actuelle, le réseau de contrôle total se fermerait définitivement. La crise bancaire actuelle pourrait-elle être utilisée comme excuse pour introduire la CBDC ?
Cela a commencé vendredi avec l'effondrement de Silicon Valley Bank. Après tout, la seizième plus grande banque des États-Unis. La plus grosse faillite bancaire depuis la crise financière de 2008. La situation est relativement peu éclairée par les médias. Le Credit Suisse était alors en crise mercredi et doit maintenant être secouru avec 50 milliards. Le premier renflouement d'une banque d'État de cette ampleur depuis 2008.
Crise planifiée ?
Le marché financier est au bord d'une crise majeure.
Off-Guardian britannique demande : "Mais est-ce aléatoire ? Et sinon, quel est le but derrière cela ? » La réponse courte : « Non, ce n'est pas accidentel. » Mais cela ne signifie pas que les effondrements ont été planifiés ou conçus. Même s'il y a une chance.
Ceux qui sont au courant ont peut-être été préparés : le PDG de la Silicon Valley Bank et la CFB ont vendu un stock combiné de 4 millions de dollars deux semaines avant l'effondrement. Le fonds de Peter Thiel a également retiré tout l'argent peu de temps avant la faillite de la banque. Pas plus tard que le 9 mars, la California Financial Services Authority a conclu que SVB était une "institution financière saine".
Off-Guardian : "Bien sûr, ce n'est pas la preuve d'un effondrement délibéré, mais c'est néanmoins un indice important."
Derrière, cependant, se cache la réaction à "la pandémie", qui est actuellement célébrée pour la troisième fois. L'arrêt délibéré de l'économie a déclenché beaucoup de choses : une "impression" massive d'argent frais et l'inflation actuelle. Le fait que les banques s'effondrent à cause de cela était "inévitable". C'est "la conséquence inévitable de ce vandalisme économique - inévitable et intentionnel".
Le "Off-Guardian" s'attend à ce que la faillite bancaire serve désormais d'argument pour faire respecter "une réglementation stricte, notamment des crypto-monnaies". SVB avait investi dans les crypto-monnaies et les deux autres petites faillites, Silvergate et Signature, étaient de gros investisseurs. On pourrait désormais facilement affirmer que « les investissements cryptographiques non réglementés constituent une menace pour le système financier » .
RépondreSupprimerUtiliser la crise (autodidacte)
Une attaque contre les petites banques privées régionales pourrait également être imminente. Il est donc plus sûr de payer dans les grandes banques ou à la banque centrale. Ce scénario se reflète actuellement également dans les cours boursiers. Les grandes banques montent en prix comme si la situation menaçante n'existait même pas. Cependant, les prix des petites banques sont en baisse.
Discussion intéressante sur Twitter à ce sujet.
La conclusion : « Logiquement, cette propagande à deux volets ne peut aller que dans une seule direction (pour qui y prêtait un peu attention) : la monnaie numérique de la banque centrale. À l'avenir, les CBDC pourraient être présentées comme plus sûres que les banques traditionnelles et plus réglementées que les crypto-monnaies «traditionnelles».
Le WEF a déjà préparé cet argument – qu'il faut investir à la banque centrale tout de suite. En janvier, un article a été publié intitulé : « Can CBDC Help Stabilize Global Financial Markets ?
La Banque des règlements internationaux a également plaidé dans ce sens en septembre 2021. On peut presque penser que les « bank run » pourraient même être encouragées à l'avenir :
"Cependant, lors d'une crise bancaire systémique, le transfert des dépôts bancaires vers la CBDC aurait des coûts de transaction inférieurs à ceux des retraits en espèces ((par exemple, aller au guichet automatique, faire la queue, etc.) et fournirait un refuge sûr sous la forme de la banque centrale .
Le coût inférieur d'aller à la CBDC par rapport à l'argent signifie que plus de déposants retireraient de l'argent rapidement avec une probabilité perçue plus faible d'une crise bancaire à l'échelle du système.
Le "Off-Guardian" s'attend à ce scénario :
«Une fois que les CBDC existeront – initialement sur une base volontaire, bien sûr – les banques centrales pourraient théoriquement augmenter l'adoption en créant artificiellement une instabilité financière et en provoquant l'effondrement des banques régionales.
Ils ne les rendront pas obligatoires, ils les rendront simplement « sûrs ».
Un autre rapport publié par la Chambre des Lords du Royaume-Uni en 2022 a qualifié les CBDC de "solution à un problème".
On dirait qu'ils viennent de trouver leur problème. Et avec les problèmes, c'est comme tout le reste - les meilleurs sont ceux que vous créez vous-même."
https://tkp.at/2023/03/16/wie-die-bankenkrise-digitales-zentralbankgeld-vorbereitet/
- "Non monsieur 'on ne descend pas dans les soutes pour savoir combien y a d'or' ! Par contre, je peux vous montrer combien le pays a d'argent inscrit sur mon ordinateur ! 1 milliard de milliards de milliards de milliards de milliards ! Voilà, vous êtes content ?"
Supprimer"Vous n'aurez RIEN et serez HEUREUX !"
L'essor de la Chine, la chute de l'Amérique
RépondreSupprimerQuelle superpuissance est la plus menacée par ses « élites extractives » ?
RON UNZ
LE CONSERVATEUR AMÉRICAIN
17 AVRIL 2012
La montée en puissance de la Chine compte certainement parmi les développements mondiaux les plus importants des 100 dernières années. Alors que l'Amérique est toujours prise au piège de sa cinquième année de difficultés économiques et que l'économie chinoise est sur le point de dépasser la nôtre avant la fin de cette décennie, la Chine se profile à l'horizon. Nous vivons dans les premières années de ce que les journalistes appelaient autrefois « le siècle du Pacifique », mais il y a des signes inquiétants qu'il pourrait plutôt devenir connu sous le nom de « siècle chinois ».
Mais le géant chinois a-t-il des pieds d'argile ? Dans un livre récemment publié, Why Nations Fail , les économistes Daron Acemoglu et James A. Robinson qualifient les élites dirigeantes chinoises d'"extractives" - parasites et corrompues - et prédisent que la croissance économique chinoise va bientôt faiblir et décliner, tandis que les institutions gouvernementales "inclusives" de l'Amérique nous ont pris de force en force. Ils soutiennent qu'un pays gouverné comme un État à parti unique, sans médias libres ni freins et contrepoids de notre propre système démocratique, ne peut pas prospérer longtemps dans le monde moderne. Les hommages élogieux que ce livre a reçus d'un vaste éventail d'intellectuels publics les plus éminents d'Amérique, dont six lauréats du prix Nobel d'économie, témoignent de la popularité généralisée de ce message optimiste.
Pourtant, les faits concernant la Chine et l'Amérique justifient-ils vraiment cette conclusion ?
La Chine secoue le monde
À la fin des années 1970, trois décennies de planification centrale communiste avaient réussi à augmenter la production de la Chine à un rythme respectable, mais avec d'énormes à-coups, et souvent à un coût terrible : 35 millions de Chinois ou plus étaient morts de faim pendant la catastrophe de 1959– Famine de 1961 causée par la politique d'industrialisation forcée de Mao du Grand Bond en avant.
La population chinoise avait également augmenté très rapidement au cours de cette période, de sorte que le niveau de vie typique ne s'était que légèrement amélioré, peut-être 2% par an entre 1958 et 1978, et cela à partir d'une base extrêmement basse. Ajusté en fonction du pouvoir d'achat, la plupart des Chinois en 1980 avaient un revenu de 60 à 70 % inférieur à celui des citoyens d'autres grands pays du tiers monde tels que l'Indonésie, le Nigeria, le Pakistan et le Kenya, dont aucun n'était considéré comme une grande réussite économique. À cette époque, même les Haïtiens étaient beaucoup plus riches que les Chinois.
Tout cela a commencé à changer très rapidement une fois que Deng Xiaoping a lancé ses réformes de libre marché en 1978, d'abord dans les campagnes et finalement dans les petites entreprises industrielles des provinces côtières. En 1985, The Economist a publié un article de couverture louant les 700 000 000 de paysans chinois pour avoir doublé leur production agricole en seulement sept ans, une réalisation presque sans précédent dans l'histoire du monde. Pendant ce temps, la politique de l'enfant unique récemment adoptée par la Chine, malgré son impopularité considérable, a fortement réduit les taux de croissance démographique dans un pays possédant relativement peu de terres arables.
RépondreSupprimerUne combinaison de ralentissement de la croissance démographique et d'accélération rapide de la production économique a des implications évidentes pour la prospérité nationale. Au cours des trois décennies précédant 2010, la Chine a atteint peut-être le taux de développement économique soutenu le plus rapide de l'histoire de l'espèce humaine, avec une économie réelle multipliée par près de 40 entre 1978 et 2010. En 1978, l'économie américaine était 15 fois plus importante, mais selon la plupart des estimations internationales, la Chine devrait maintenant dépasser la production économique totale de l'Amérique d'ici quelques années seulement.
En outre, la grande majorité de la richesse économique nouvellement créée de la Chine est allée aux travailleurs chinois ordinaires, qui sont passés des bœufs et des bicyclettes au bord de l'automobile en une seule génération. Alors que les revenus médians américains stagnent depuis près de quarante ans, ceux en Chine ont presque doublé chaque décennie, les salaires réels des travailleurs en dehors du secteur agricole ayant augmenté d'environ 150 % au cours des dix dernières années seulement. Les Chinois de 1980 étaient désespérément pauvres par rapport aux Pakistanais, aux Nigérians ou aux Kenyans ; mais aujourd'hui, ils sont plusieurs fois plus riches, ce qui représente plus d'un décuplement du revenu relatif.
Un rapport de la Banque mondiale a récemment souligné l'énorme baisse des taux de pauvreté dans le monde entre 1980 et 2008, mais les critiques ont noté que plus de 100 % de cette baisse provenait de la seule Chine : le nombre de Chinois vivant dans l'extrême pauvreté a chuté de 662 millions, tandis que le population pauvre dans le reste du monde a en fait augmenté de 13 millions. Et bien que l'Inde soit souvent associée à la Chine dans les médias occidentaux, une grande partie des Indiens s'est en fait appauvrie au fil du temps. La moitié inférieure de la population indienne, toujours en croissance rapide, a vu son apport calorique quotidien diminuer régulièrement au cours des 30 dernières années, la moitié de tous les enfants de moins de cinq ans souffrant désormais de malnutrition.
Les progrès économiques de la Chine sont particulièrement impressionnants lorsqu'ils sont comparés à des parallèles historiques. Entre 1870 et 1900, l'Amérique a connu une expansion industrielle sans précédent, à tel point que même Karl Marx et ses partisans ont commencé à douter qu'une révolution communiste soit nécessaire ou même possible dans un pays dont le peuple atteignait une prospérité aussi largement partagée grâce à l'expansion capitaliste. Au cours de ces 30 années, le revenu réel par habitant des États-Unis a augmenté de 100 %. Mais au cours des 30 dernières années, le revenu réel par habitant en Chine a augmenté de plus de 1 300 %.
Rien qu'au cours de la dernière décennie, la Chine a quadruplé sa production industrielle, désormais comparable à celle des États-Unis Dans le secteur crucial de l'automobile, la Chine a multiplié par neuf sa production, passant de 2 millions de voitures en 2000 à 18 millions en 2010, un chiffre désormais supérieur que les totaux combinés pour l'Amérique et le Japon. La Chine a représenté 85 % de l'augmentation mondiale totale de la fabrication automobile au cours de cette décennie.
RépondreSupprimerIl est vrai que bon nombre des exportations chinoises de haute technologie sont plus apparentes que réelles. Presque tous les iPhones et iPads d'Apple viennent de Chine, mais cela est en grande partie dû à l'utilisation de main-d'œuvre chinoise bon marché pour l'assemblage final, avec seulement 4 % de la valeur ajoutée de ces articles de premier plan dans le monde étant chinois. Cela fausse les statistiques commerciales chinoises, entraînant des frictions inutiles. Cependant, certaines exportations chinoises de haute technologie sont en effet entièrement chinoises, notamment celles de Huawei, qui se classe désormais aux côtés du suédois Ericsson comme l'un des deux principaux fabricants de télécommunications au monde, tandis que d'anciens concurrents nord-américains puissants tels que Lucent-Alcatel et Nortel sont tombés dans une chute vertigineuse. déclin ou même faillite. Et bien que l'Amérique ait à l'origine lancé le projet du génome humain,
La montée récente de la Chine ne devrait guère nous surprendre. Pendant la majeure partie des 3 000 dernières années, la Chine avec le monde méditerranéen et sa péninsule européenne adjacente ont constitué les deux plus grands centres mondiaux de progrès technologique et économique. Au 13ème siècle, Marco Polo a voyagé de sa Venise natale à l'Empire chinois et a décrit ce dernier comme beaucoup plus riche et plus avancé que n'importe quel pays européen. Pas plus tard qu'au XVIIIe siècle, de nombreux philosophes européens de premier plan tels que Voltaire considéraient souvent la société chinoise comme un exemple intellectuel, tandis que les Britanniques et les Prussiens utilisaient le mandarinat chinois comme modèle pour établir une fonction publique méritocratique basée sur des concours.
Il y a même un siècle, près du nadir de la faiblesse et de la décadence ultérieures de la Chine, certains des plus grands intellectuels publics américains, tels qu'Edward A. Ross et Lothrop Stoddard, prédisaient avec audace la restauration prochaine de la nation chinoise à l'influence mondiale, le premier avec sérénité et ce dernier avec une grande inquiétude. En effet, Stoddard a soutenu que seules trois inventions majeures séparaient effectivement le monde de l'Antiquité classique de celui de l'Europe du XVIIIe siècle - la poudre à canon, la boussole du marin et l'imprimerie. Tous les trois semblent être apparus pour la première fois en Chine, bien que pour diverses raisons sociales, politiques et idéologiques, aucun n'ait été correctement mis en œuvre.
L'essor de la Chine implique-t-il nécessairement le déclin de l'Amérique ? Pas du tout : le progrès économique humain n'est pas un jeu à somme nulle. Dans de bonnes circonstances, le développement rapide d'un grand pays devrait tendre à améliorer le niveau de vie du reste du monde.
RépondreSupprimerCela est particulièrement évident pour les nations dont les forces économiques complètent directement celles d'une Chine en pleine croissance. Une expansion industrielle massive nécessite clairement une augmentation similaire de la consommation de matières premières, et la Chine est désormais le plus grand producteur et utilisateur mondial d'électricité, de béton, d'acier et de nombreux autres matériaux de base, ses importations de minerai de fer ayant été multipliées par dix entre 2000 et 2011. Cela a entraîné d'énormes augmentations des coûts de la plupart des produits de base ; par exemple, le prix mondial du cuivre a été multiplié par plus de huit au cours de la dernière décennie. En conséquence directe, ces années ont généralement été très bonnes pour les économies des pays qui dépendent fortement de l'exportation de ressources naturelles : l'Australie, la Russie, le Brésil, l'Arabie saoudite et certaines parties de l'Afrique.
Pendant ce temps, alors que la croissance de la Chine double progressivement la production industrielle mondiale totale, le « prix chinois » qui en résulte réduit le coût des produits manufacturés, les rendant beaucoup plus facilement accessibles à tous, et augmente ainsi considérablement le niveau de vie mondial. Bien que ce processus puisse avoir un impact négatif sur les industries et les pays en concurrence directe avec la Chine, il offre également d'énormes opportunités, non seulement aux fournisseurs de matières premières susmentionnés, mais également à des pays comme l'Allemagne, dont les équipements et les machines-outils de pointe ont trouvé un énorme marché chinois. marché, contribuant ainsi à ramener le chômage allemand à son niveau le plus bas depuis 20 ans.
Et à mesure que les Chinois ordinaires s'enrichissent, ils offrent également un marché plus large pour les biens et services des principales entreprises occidentales, allant des chaînes de restauration rapide aux produits de consommation en passant par les produits de luxe. Les travailleurs chinois assemblent non seulement les iPhones et les iPads d'Apple, mais sont également très désireux de les acheter, et la Chine est maintenant devenue le deuxième marché de cette entreprise, la quasi-totalité des marges bénéficiaires extravagantes revenant à ses propriétaires et employés américains. En 2011, General Motors a vendu plus de voitures en Chine qu'aux États-Unis, et ce marché en croissance rapide est devenu un facteur crucial dans la survie d'une société américaine emblématique. La Chine est devenue le troisième plus grand marché au monde pour McDonald's et le principal moteur des bénéfices mondiaux pour la société mère américaine de Pizza Hut, Taco Bell et KFC.
Coûts sociaux d'une augmentation rapide
RépondreSupprimerTransformer un pays en un peu plus d'une génération d'une terre de près d'un milliard de paysans à une terre de près d'un milliard de citadins n'est pas une tâche facile, et un tel rythme effréné de développement industriel et économique entraîne inévitablement des coûts sociaux substantiels. La pollution urbaine chinoise est parmi les pires au monde, et le trafic se dirige rapidement vers ce même point. La Chine compte désormais le deuxième plus grand nombre de milliardaires après l'Amérique, avec plus d'un million de millionnaires en dollars, et bien que nombre de ces personnes soient honnêtement parvenues à la fortune, beaucoup d'autres ne l'ont pas fait. La corruption officielle est l'une des principales sources de ressentiment populaire contre les différents niveaux du gouvernement chinois, allant des conseils de village locaux aux plus hauts responsables de Pékin.
Mais nous devons maintenir un bon sens des proportions. En tant que personne ayant grandi à Los Angeles alors qu'il y avait encore le smog le plus notoire d'Amérique, je reconnais que de telles tendances peuvent être inversées avec du temps et de l'argent, et en effet le gouvernement chinois a exprimé un vif intérêt pour la technologie émergente de l'électricité non polluante. voitures. La richesse nationale en croissance rapide peut être utilisée pour résoudre de nombreux problèmes.
De même, les ploutocrates qui s'enrichissent grâce à des amis haut placés ou même à la corruption pure et simple sont plus faciles à tolérer lorsqu'une marée montante soulève rapidement tous les bateaux. Les travailleurs chinois ordinaires ont augmenté leur revenu réel de bien plus de 1 000 % au cours des dernières décennies, tandis que le chiffre correspondant pour la plupart des travailleurs américains a été proche de zéro. Si les salaires américains typiques doublaient tous les dix ans, il y aurait beaucoup moins de colère dans notre propre société dirigée contre le « un pour cent ». En effet, selon l'indice GINI standard utilisé pour mesurer les inégalités de richesse, le score de la Chine n'est pas particulièrement élevé, étant à peu près le même que celui des États-Unis, bien qu'indiquant certainement une plus grande inégalité que la plupart des démocraties sociales d'Europe occidentale.
De nombreux experts et politiciens américains concentrent encore leur attention sur le tragique incident de la place Tiananmen en 1989, au cours duquel des centaines de manifestants chinois déterminés ont été massacrés par les troupes gouvernementales. Mais bien que cet événement ait été très important à l'époque, avec le recul, il n'a généré qu'un soubresaut dans la trajectoire ascendante du développement de la Chine et semble aujourd'hui pratiquement oublié parmi les Chinois ordinaires, dont les revenus réels ont été multipliés par plusieurs au cours du quart de siècle depuis lors.
Une grande partie de la manifestation de Tiananmen avait été motivée par l'indignation populaire face à la corruption du gouvernement, et il y a certainement eu d'autres scandales majeurs ces dernières années, souvent largement répandus dans les pages des principaux journaux américains. Mais un examen plus approfondi brosse un tableau plus nuancé, surtout lorsqu'il est mis en contraste avec la propre situation de l'Amérique.
RépondreSupprimerPar exemple, au cours des dernières années, l'un des projets chinois les plus ambitieux a été un plan visant à créer le réseau de transport ferroviaire à grande vitesse le plus vaste et le plus avancé au monde, un effort qui a absorbé un investissement gouvernemental remarquable de 200 milliards de dollars. Le résultat a été la construction de plus de 6 000 milles de voies, un total probablement maintenant supérieur à celui de toutes les autres nations du monde réunies. Malheureusement, ce projet a également impliqué une corruption considérable, comme cela a été largement rapporté dans les médias mondiaux, qui ont estimé que des centaines de millions de dollars avaient été détournés par la corruption et la corruption. Ce scandale a finalement conduit à l'arrestation ou à la destitution de nombreux responsables gouvernementaux, dont notamment le puissant ministre chinois des chemins de fer.
De toute évidence, une corruption aussi grave semblerait horrifiante dans un pays aux normes immaculées d'une Suède ou d'une Norvège. Mais sur la base des comptes publiés, il semble que les fonds détournés ne représentaient peut-être que 0,2 % du total, les 99,8 % restants étant généralement dépensés comme prévu. Malgré une corruption si grave, le projet a réussi et la Chine possède en effet maintenant le réseau ferroviaire à grande vitesse le plus vaste et le plus avancé au monde, construit presque entièrement au cours des cinq ou six dernières années.
Pendant ce temps, l'Amérique n'a pas de train à grande vitesse, malgré des décennies de débats et de grandes quantités de temps et d'argent dépensés en lobbying, auditions, campagnes politiques, efforts de planification et rapports sur l'impact environnemental. Le système ferroviaire à grande vitesse chinois est peut-être loin d'être parfait, mais il existe réellement, contrairement à celui des États-Unis. L'achalandage chinois annuel totalise désormais plus de 25 millions de voyages par an, et bien qu'une catastrophe occasionnelle - comme l'accident de 2011 à Weizhou, qui a tué 40 passagers - soit tragique, elle n'est guère inattendue. Après tout, les trains à basse vitesse vieillissants des États-Unis ne sont pas exempts de calamités similaires, comme nous l'avons vu lors de l'accident de Chatsworth en 2008 qui a tué 25 personnes en Californie.
Pendant de nombreuses années, les journalistes occidentaux ont régulièrement rapporté que le démantèlement de l'ancien système maoïste chinois de soins de santé garantis par le gouvernement avait entraîné de graves tensions sociales, obligeant les travailleurs ordinaires à économiser une fraction déraisonnable de leur salaire pour payer les soins médicaux si eux-mêmes ou leurs familles tombaient malades. . Mais au cours des deux dernières années, le gouvernement a pris des mesures importantes pour réduire ce problème en établissant un système national d'assurance maladie dont la couverture s'étend désormais à environ 95 % de la population totale, un ratio bien meilleur que celui que l'on trouve dans l'Amérique riche et à une infime fraction du coût. Une fois de plus, des dirigeants compétents ayant accès à une richesse nationale croissante peuvent résoudre efficacement ce genre de problèmes sociaux majeurs.
RépondreSupprimerBien que les villes chinoises aient une criminalité négligeable et soient presque entièrement exemptes des horribles bidonvilles que l'on trouve dans de nombreux pays du tiers monde à urbanisation rapide, les logements pour les travailleurs ordinaires sont souvent tout à fait inadéquats. Mais les inquiétudes nationales concernant la hausse du chômage due à la récession mondiale ont donné au gouvernement l'occasion idéale à la fin de l'année dernière d'annoncer un plan audacieux de construction de plus de 35 millions de nouveaux appartements gouvernementaux modernes, qui seraient ensuite fournis aux travailleurs ordinaires sur une base subventionnée.
Tout cela suit le schéma du modèle de développement mixte de Lee Kwan Yew, combinant le socialisme d'État et la libre entreprise, qui a fait passer les habitants de Singapour de la pauvreté désespérée et abjecte de 1945 à un niveau de vie désormais considérablement plus élevé que celui de la plupart des Européens ou des Américains, dont un PIB par habitant de près de 12 000 $ supérieur à celui des États-Unis. Évidemment, mettre en œuvre un tel programme pour la plus grande population du monde et à l'échelle continentale est beaucoup plus difficile que de le faire dans une petite cité-État de quelques millions d'habitants et héritée des institutions coloniales britanniques, mais jusqu'à présent, la Chine a très bien réussi à confondre ses sceptiques.
- voir graph sur site -
ChineAmérique-PIB
Le déclin économique américain
RépondreSupprimerCes faits ne fournissent pas beaucoup de preuves pour la thèse de Why Nations Fail selon laquelle les dirigeants chinois constituent une élite « extractive » égoïste et vénale. Malheureusement, de telles indications semblent beaucoup plus évidentes lorsque nous dirigeons notre regard vers l'intérieur, vers la trajectoire économique et sociale récente de notre propre pays.
Sur fond de progrès remarquables de la Chine, l'Amérique présente surtout un tableau très sombre. Certes, les meilleurs ingénieurs et entrepreneurs américains ont créé bon nombre des technologies les plus importantes au monde, devenant parfois extrêmement riches au cours du processus. Mais ces réussites économiques ne sont pas typiques et leurs avantages n'ont pas été largement distribués. Au cours des 40 dernières années, une grande majorité de travailleurs américains ont vu leurs revenus réels stagner ou diminuer.
Pendant ce temps, la concentration rapide de la richesse américaine se poursuit : le 1 % le plus riche de la population américaine détient désormais autant de richesse nette que les 90 à 95 % les plus pauvres, et ces tendances pourraient même s'accélérer. Une étude récente a révélé qu'au cours de notre prétendue reprise des deux dernières années, 93 % de l'augmentation totale du revenu national est allée au 1 % le plus riche, avec un étonnant 37 % capté uniquement par les 0,01 % les plus riches de la population, 15 000 ménages dans un pays de plus de 300 millions d'habitants.
La preuve du déclin à long terme de notre situation économique est plus évidente lorsque nous considérons la situation des jeunes Américains. Les médias nationaux claironnent sans cesse le petit nombre de jeunes millionnaires sur Facebook, mais les perspectives pour la plupart de leurs contemporains sont en fait assez sombres. Selon une étude du Pew Center, à peine la moitié des Américains âgés de 18 à 24 ans sont actuellement employés, le niveau le plus bas depuis 1948, bien avant que la plupart des femmes ne rejoignent la population active. Près d'un cinquième des jeunes hommes âgés de 25 à 34 ans vivent encore avec leurs parents, tandis que la richesse de tous les ménages dirigés par des personnes de moins de 35 ans est inférieure de 68 % aujourd'hui à ce qu'elle était en 1984.
L'encours total de la dette de prêt étudiant non libérable a franchi la barre du billion de dollars, dépassant désormais le total combiné de la dette de carte de crédit et de prêt automobile - et avec un quart de tous les payeurs de prêt étudiant désormais en souffrance, il y a des indicateurs inquiétants qu'une grande partie de cette dette restera un fardeau permanent, réduisant plusieurs millions de personnes à la servitude de la dette à long terme. Une grande partie de la jeune génération américaine semble complètement appauvrie et le restera probablement.
Les statistiques du commerce international, quant à elles, démontrent que même si Apple et Google se portent plutôt bien, notre économie globale ne va pas. Depuis de nombreuses années, nos principales exportations de marchandises sont les reconnaissances de dette gouvernementales, dont la valeur en dollars est parfois supérieure à celle des dix catégories suivantes combinées. À un moment donné, peut-être plus tôt que nous ne le pensons, le reste du monde perdra son appétit pour ce produit non fonctionnel, et notre monnaie s'effondrera, ainsi que notre niveau de vie. Des avertissements similaires à ceux de Cassandre ont été émis pendant des années à propos de la bulle immobilière ou de la débauche du gouvernement grec, et se sont avérés faux année après année jusqu'au jour où ils sont soudainement devenus vrais.
Ironiquement, il existe en fait une catégorie majeure dans laquelle l'expansion américaine dépasse encore facilement celle de la Chine, à la fois aujourd'hui et dans un avenir indéfini : la croissance démographique. Le taux d'augmentation démographique de l'Amérique a dépassé celui de la Chine il y a plus de 20 ans et a augmenté chaque année depuis, parfois jusqu'à un facteur de deux. Selon les projections standard, la population chinoise en 2050 sera presque exactement ce qu'elle était en 2000, le pays ayant atteint la stabilité démographique typique des sociétés avancées et prospères. Mais au cours de ce même demi-siècle, le nombre d'habitants de l'Amérique aura augmenté de près de 50 %, un taux totalement sans précédent dans le monde développé et même supérieur à celui constaté dans de nombreux pays du Tiers Monde comme la Colombie, l'Algérie, la Thaïlande, le Mexique, ou l'Indonésie.
RépondreSupprimerLa Chine monte tandis que l'Amérique chute, mais y a-t-il des liens de causalité majeurs entre ces deux tendances concurrentes qui remodèlent maintenant l'avenir de notre monde ? Pas que je puisse voir. Les politiciens et les experts américains ont naturellement peur de s'attaquer aux féroces groupes d'intérêts spéciaux qui dominent leur univers politique, ils cherchent donc souvent un bouc émissaire externe pour expliquer la misère de leurs électeurs, choisissant parfois de se concentrer sur la Chine. Mais ce n'est qu'un théâtre politique pour les ignorants et les crédules.
Diverses études ont suggéré que la monnaie chinoise pourrait être considérablement sous-évaluée, mais même si les demandes fréquentes de Paul Krugman et d'autres étaient satisfaites et que le yuan s'appréciait rapidement de 15 ou 20 % supplémentaires, peu d'emplois industriels retourneraient sur les côtes américaines, tandis que les Américains de la classe ouvrière pourraient payer beaucoup plus pour leurs besoins de base. Et si la Chine ouvrait largement ses frontières à davantage de films ou de services financiers américains, les multimillionnaires d'Hollywood et de Wall Street pourraient devenir encore plus riches, mais les Américains ordinaires n'en tireraient que peu d'avantages. Il est toujours plus facile pour une nation de pointer un doigt accusateur sur les étrangers plutôt que d'admettre honnêtement que presque tous ses terribles problèmes sont essentiellement auto-infligés.
Déclin de la 'démocratie' constitutionnelle
Le thème central de Why Nations Fail est que les institutions politiques et le comportement des élites dirigeantes déterminent en grande partie le succès ou l'échec économique des pays. Si la plupart des Américains n'ont connu pratiquement aucun gain économique depuis des décennies, nous devrions peut-être jeter notre regard sur ces facteurs dans notre propre société.
Nos élites se vantent de la grandeur de notre démocratie constitutionnelle, des merveilleux droits de l'homme dont nous jouissons, de la liberté et de l'état de droit qui ont longtemps fait de l'Amérique une lumière pour les nations du monde et un attrait spirituel pour les peuples opprimés partout, y compris la Chine elle-même. Mais ces affirmations sont-elles réellement correctes ? Ils s'empilent souvent de manière très étrange lorsqu'ils apparaissent dans les pages d'opinion de nos grands journaux, juste après les reportages, dont les faits racontent une histoire très différente.
RépondreSupprimerPas plus tard que l'année dernière, l'administration Obama a lancé une campagne de bombardements massifs de plusieurs mois contre le gouvernement libyen dûment reconnu pour des raisons "humanitaires", puis a fait valoir avec un visage impassible qu'un effort militaire comprenant des centaines de sorties de bombardement et plus d'un milliard de dollars de combat les coûts ne constituaient pas réellement une « guerre » et étaient donc complètement exemptés des dispositions établies de la loi sur les pouvoirs de guerre du Congrès. Quelques mois plus tard, le Congrès a adopté à une écrasante majorité et le président Obama a signé la loi sur l'autorisation de la défense nationale, accordant au président le pouvoir d'emprisonner définitivement sans procès ni inculpation tout Américain qu'il classe comme une menace pour la sécurité nationale sur la base de son propre jugement et de preuves secrètes. Quand on considère que la société américaine n'a pratiquement pas connu de terrorisme intérieur au cours de la dernière décennie,
Plus récemment, le président Obama et le procureur général Eric Holder ont revendiqué le droit inhérent d'un président américain d'exécuter sommairement n'importe qui, n'importe où dans le monde, citoyen américain ou non, que les conseillers de la Maison Blanche ont décidé en privé d'être une « mauvaise personne ». S'il est certainement vrai que les principaux gouvernements du monde ont parfois assassiné leurs ennemis politiques à l'étranger, je n'ai jamais entendu auparavant ces actes sombres proclamés publiquement comme légitimes et honnêtes. Certes, si les gouvernements de la Russie ou de la Chine, sans parler de l'Iran, déclaraient leur droit inhérent de tuer n'importe qui dans le monde qu'ils n'aimaient pas, nos experts des médias feraient immédiatement exploser ces déclarations comme preuve de leur folie criminelle totale.
Ce sont là des notions très étranges de « l'état de droit » pour l'administration d'un président qui avait autrefois été rédacteur en chef de la Harvard Law Review et qui était régulièrement flatté dans ses campagnes politiques en étant décrit comme un « érudit constitutionnel ».
Beaucoup de ces tendances idéologiques négatives ont été absorbées et acceptées par la culture populaire et une grande partie du public américain. Au cours de la dernière décennie, l'une des émissions les mieux notées à la télévision américaine était "24", créée par Joel Surnow et relatant Kiefer Sutherland en tant qu'agent des services secrets patriotique mais impitoyable, chaque épisode constituant une seule heure de ses efforts désespérés pour contrecarrer les terroristes. complots et sauvegarder notre sécurité nationale. De nombreux épisodes ont présenté notre héros torturant des malfaiteurs présumés afin d'extraire les informations nécessaires pour sauver des vies innocentes, la série entière représentant une glorification hebdomadaire populaire de la torture graphique du gouvernement au nom du plus grand bien.
RépondreSupprimerAujourd'hui, des protestations modérées à l'effet contraire, la plupart des gouvernements du monde ont au moins occasionnellement pratiqué la torture, en particulier lors de la lutte contre les insurrections populaires, et certains des régimes les plus brutaux, dont la Russie stalinienne et l'Allemagne nazie, ont même professionnalisé le processus. Mais de tels actes sombres accomplis en secret ont toujours été vigoureusement niés en public, et les films populaires et autres médias de l'Union soviétique de Staline mettaient invariablement en scène des ouvriers et des paysans au cœur pur accomplissant courageusement leur devoir honorable et patriotique pour la patrie, plutôt que les terribles tourments quotidiennement infligés dans les caves de la prison de Loubianka. Dans toute l'histoire moderne, je ne connais pas un seul pays, même semi-civilisé, qui ait publiquement célébré les activités de ses tortionnaires professionnels du gouvernement dans les médias populaires.
Et puisque nous vivons dans une société dominée par le divertissement, les sentiments affirmés à l'écran ont souvent des conséquences directes dans le monde réel. À un moment donné, de hauts responsables américains de l'armée et de la lutte contre le terrorisme ont ressenti le besoin de se rendre à Hollywood et d'exhorter ses scénaristes à cesser de glorifier la torture américaine, car leurs émissions encourageaient les soldats américains à torturer les captifs musulmans même lorsque leurs commandants leur ordonnaient à plusieurs reprises de ne pas le faire. faites-le.
Compte tenu de ces faits, nous ne devrions pas être surpris que des enquêtes internationales au cours de la dernière décennie aient régulièrement classé l'Amérique comme la grande nation la plus détestée au monde, une réalisation remarquable compte tenu du rôle mondial dominant des médias et du divertissement américains et de l'énorme sympathie internationale qui s'est d'abord manifestée. à notre pays après les attentats du 11 septembre.
Un État émergent à parti unique
RépondreSupprimerJusqu'à présent du moins, ces méthodes extraconstitutionnelles et souvent brutales n'ont pas été dirigées vers le contrôle du propre système politique américain ; nous restons une démocratie plutôt qu'une dictature. Mais notre système actuel possède-t-il réellement la caractéristique centrale d'une véritable démocratie, à savoir un haut degré d'influence populaire sur les grandes politiques gouvernementales ? Ici, les preuves semblent plus ambiguës.
Considérez le modèle de la dernière décennie. Avec deux guerres ruineuses et un effondrement financier à son bilan, George W. Bush était largement considéré comme l'un des présidents les plus désastreux de l'histoire américaine, et parfois ses chiffres d'approbation publique ont chuté aux niveaux les plus bas jamais mesurés. La victoire écrasante de son successeur, Barack Obama, représentait plus une répudiation de Bush et de sa politique qu'autre chose, et les principaux militants politiques, de gauche comme de droite, ont caractérisé Obama comme l'antithèse absolue de Bush, à la fois en arrière-plan et en idéologie. Ce sentiment était certainement partagé à l'étranger, Obama ayant été sélectionné pour le prix Nobel de la paix quelques mois seulement après son entrée en fonction, sur la base de l'hypothèse largement répandue selon laquelle il était certain d'inverser la plupart des politiques de son prédécesseur détesté et de rendre l'Amérique saine d'esprit.
Pourtant, presque aucun de ces renversements n'a eu lieu. Au lieu de cela, la continuité de la politique de l'administration a été si complète et si évidente que de nombreux critiques parlent désormais régulièrement de l'administration Bush/Obama.
Les violations sévères des principes constitutionnels et des libertés civiles dont Bush a été le pionnier à la suite des attentats du 11 septembre n'ont fait que s'intensifier sous Obama, le célèbre spécialiste de la constitution de Harvard et ardent défenseur des libertés civiles, et cela s'est produit sans l'excuse de nouvelles attaques terroristes majeures. Au cours de sa campagne primaire démocrate, Obama a promis qu'il agirait pour mettre fin à la vaine guerre en Irak de Bush dès son entrée en fonction, mais au lieu de cela, d'importantes forces américaines sont restées en place pendant des années jusqu'à ce que de fortes pressions du gouvernement irakien finissent par forcer leur retrait ; pendant ce temps, l'armée d'occupation américaine en Afghanistan a en fait triplé de taille. Le sauvetage par le gouvernement des manipulateurs financiers détestés de Wall Street, commencé sous Bush, s'est poursuivi à un rythme soutenu sous Obama, sans tentatives sérieuses de poursuites gouvernementales ou de réformes drastiques. Les Américains souffrent encore pour la plupart du pire ralentissement économique depuis la Grande Dépression, mais les bénéfices de Wall Street et les bonus de plusieurs millions de dollars sont rapidement revenus à des niveaux records.
En particulier, la continuité des hauts fonctionnaires a été remarquable. En tant que deuxième secrétaire à la Défense de Bush, Robert Gates était responsable de la gestion continue des guerres étrangères et des occupations militaires américaines depuis 2006 ; Obama l'a gardé et il a continué à jouer le même rôle dans la nouvelle administration. De même, Timothy Geithner avait été l'une des nominations financières les plus importantes de Bush, jouant un rôle crucial dans le renflouement financier largement impopulaire de Wall Street ; Obama l'a promu secrétaire au Trésor et a autorisé la poursuite de ces mêmes politiques. Ben Bernanke avait été nommé président de la Réserve fédérale par Bush et reconduit par Obama. Les guerres de Bush et les renflouements sont devenus les guerres et les renflouements d'Obama. Le public américain a voté pour un anti-Bush, mais a obtenu le troisième mandat de Bush à la place.
RépondreSupprimerPendant la guerre froide, les propagandistes soviétiques ont régulièrement qualifié notre démocratie d'imposture, le public américain sélectionnant simplement laquelle des deux branches entrelacées de leur parti politique unique devrait alterner au pouvoir, tandis que les politiques sous-jacentes réelles sont restées essentiellement inchangées, étant décidées et mises en œuvre. par la même classe dirigeante corrompue. Cette accusation était peut-être en grande partie fausse à l'époque où elle a été faite, mais elle semble d'une précision inquiétante aujourd'hui.
Lorsque les temps sont durs et que les politiques gouvernementales sont largement impopulaires, mais que les électeurs n'ont le choix qu'entre les campagnes de marketing rivales de Coke et Pepsi, le cynisme peut atteindre des proportions extrêmes. Au cours de l'année dernière, des sondages ont montré que la non-approbation publique du Congrès – représentant l'establishment politique de Washington – a atteint 90 à 95 %, ce qui est totalement sans précédent.
Mais si nos politiques gouvernementales sont si largement impopulaires, pourquoi sommes-nous incapables de les changer par le pouvoir sacré du vote ? La réponse est que le système de gouvernement américain est de plus en plus passé d'une démocratie représentative à quelque chose de plus proche d'un mélange de ploutocratie et de médiacratie, avec des élections presque entièrement déterminées par l'argent et les médias, pas nécessairement dans cet ordre. Les dirigeants politiques sont faits ou défaits selon qu'ils reçoivent l'argent et la visibilité nécessaires pour gagner leurs fonctions.
Les campagnes nationales ressemblent de plus en plus à des émissions de télé-réalité sordides pour des célébrités politiques de second ordre, tandis que notre pays poursuit sa route vers de multiples calamités imminentes. Les candidats qui s'écartent du scénario ou s'écartent du consensus d'élite de DC concernant les guerres ou les renflouements - notamment un idéologue de principe tel que Ron Paul - sont régulièrement stigmatisés dans les médias comme des extrémistes dangereux ou même entièrement écartés de la couverture médiatique de la campagne, comme cela a été avec humour souligné par le comédien Jon Stewart.
Nous savons des États communistes effondrés d'Europe de l'Est que le contrôle des médias peut déterminer les perceptions publiques de la réalité, mais cela ne change pas la réalité sous-jacente elle-même, et la réalité a généralement le dernier mot. Le lauréat du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz et ses collègues ont estimé de manière prudente le coût total à long terme de notre désastreuse guerre en Irak à 3 000 milliards de dollars, ce qui représente plus d'un cinquième de l'ensemble de notre dette nationale accumulée, soit près de 30 000 dollars par foyer américain. Et même maintenant, les coûts directs permanents de notre guerre en Afghanistan s'élèvent encore à 120 milliards de dollars par an, soit plusieurs fois la taille du PIB total de l'Afghanistan. Entre-temps,
RépondreSupprimerEt nous subissons également d'autres coûts. Un récent article du New York Times a décrit la visite remontant le moral du secrétaire à la Défense Leon Panetta à nos forces en Afghanistan et a noté que toutes les troupes américaines avaient dû rendre leurs armes avant d'assister à son discours et qu'aucune n'était autorisée à rester armée dans son voisinage. . Une telle décision de commandement semble presque sans précédent dans l'histoire américaine et ne reflète pas bien l'état perçu de notre moral militaire.
Les futurs historiens pourraient éventuellement considérer ces deux guerres ratées, menées pour des raisons totalement irrationnelles, comme la cause immédiate de l'effondrement financier et politique de l'Amérique, représentant le livre historique de notre victoire de la Seconde Guerre mondiale, qui a initialement établi la domination mondiale américaine.
Nos élites extractives
Lorsque des élites parasites gouvernent une société selon des lignes « extractives », une caractéristique centrale est le flux massif vers le haut de la richesse extraite, indépendamment de toute loi ou réglementation contraire. Certes, l'Amérique a connu une énorme croissance de la corruption officiellement tolérée alors que notre système politique s'est de plus en plus consolidé en un État à parti unique contrôlé par une ploutocratie médiatique unifiée.
Considérez l'effondrement fin 2011 de MF Global, une société de courtage de taille moyenne mais très réputée. Bien que cette débâcle ait été bien moindre que la faillite de Lehman ou la fraude d'Enron, elle illustre bien les activités incestueuses des élites américaines qui se chevauchent. À peine un an plus tôt, Jon Corzine avait été nommé PDG, après ses mandats de gouverneur démocrate et de sénateur américain du New Jersey et sa carrière précédente de PDG de Goldman Sachs. Peut-être qu'aucun autre Américain n'avait une telle combinaison de références politiques et financières stellaires sur son CV. Peu de temps après avoir pris les rênes, Corzine a décidé d'augmenter les bénéfices de son entreprise en pariant tout son capital et plus encore contre la possibilité que des pays européens fassent défaut sur leurs dettes nationales. Lorsqu'il a perdu ce pari, son entreprise de plusieurs milliards de dollars a fait faillite.
À ce stade, l'histoire passe d'un conte banal de l'arrogance et de la cupidité de Wall Street à quelque chose hors de la zone crépusculaire, ou peut-être de Monty Python. Les principaux journaux ont commencé à rapporter que les fonds des clients, dont on a finalement dit qu'ils totalisaient 1,6 milliard de dollars, avaient mystérieusement disparu lors de l'effondrement, et personne ne pouvait déterminer ce qu'ils étaient devenus, une affirmation très étrange à notre époque de dossiers financiers massivement informatisés. Des semaines et finalement des mois ont passé, des dizaines de millions de dollars ont été dépensés pour des armées d'enquêteurs et de juricomptables, mais tous ces fonds de clients sont restés "manquants", tandis que les médias d'élite couvraient cette situation bizarre de la manière la plus délicate possible. Par exemple, une première page du Wall Street JournalL'article du 23 février 2012 suggérait qu'après tant de mois, il semblait peu probable que les fonds des clients disparus réapparaissent un jour, mais soulignait également qu'absolument personne n'était accusé d'actes répréhensibles. Vraisemblablement, les journalistes suggéraient que les 1,6 milliard de dollars d'argent des clients étaient tout simplement sortis de leurs propres ailes.
RépondreSupprimerDes histoires comme celle-ci démentent les vantardises sans fin de nos politiciens et experts en affaires selon lesquelles le système financier américain est le plus transparent et le moins corrompu du monde d'aujourd'hui. Certes, l'Amérique n'est pas la seule à exister des fraudes d'entreprise à long terme, comme l'a récemment montré la chute de la société japonaise Olympus Corporation suite à la découverte de plus d'un milliard de dollars de pertes d'investissement longtemps cachées. Mais si l'on considère les plus grands effondrements d'entreprises de la dernière décennie qui étaient en grande partie dus à la fraude, presque tous les noms sont américains : WorldCom, Enron, Tyco, Global Crossing et Adelphia. Et cette liste omet toutes les institutions financières américaines détruites par la crise financière, telles que Lehman, Bear Stearns, Merrill Lynch, Washington Mutual, et Wachovia – et les nombreux billions de dollars en actions des propriétaires américains et en titres MBS de premier ordre qui se sont évaporés au cours de ce processus. Pendant ce temps, le plus grand et le plus long schéma de Ponzi de l'histoire du monde, celui de Bernie Madoff, avait survécu pendant des décennies sous le nez même de la SEC, malgré une longue série d'avertissements et de plaintes détaillés. La deuxième plus grande fraude de ce type, celle d'Allen R. Stanford, porte également l'étiquette "Made in USA".
Certaines des sources du succès chinois et de la décadence américaine ne sont pas entièrement mystérieuses. Il se trouve que le parcours professionnel typique d'un membre de l'élite politique chinoise est l'ingénierie ; on leur a appris à construire des choses. Pendant ce temps, une fraction remarquable de la classe politique américaine a fréquenté la faculté de droit, où elle a été formée à argumenter efficacement et à manipuler. Ainsi, nous ne devrions pas être très surpris que si les dirigeants chinois ont tendance à construire, les dirigeants américains semblent préférer la manipulation sans fin, que ce soit des mots, de l'argent ou des personnes.
À quel point la société américaine est-elle corrompue par nos élites dirigeantes actuelles ? Cette question est peut-être plus ambiguë qu'il n'y paraît. Selon le classement mondial standard produit par Transparency International, les États-Unis sont un pays raisonnablement propre, la corruption étant considérablement plus élevée que dans les pays d'Europe du Nord ou ailleurs dans l'Anglosphère, mais beaucoup plus faible que dans la plupart des autres pays du monde. , dont la Chine.
RépondreSupprimerMais je soupçonne que cette métrique unidimensionnelle ne parvient pas à saisir certaines des anomalies centrales du dilemme social actuel de l'Amérique. Contrairement à la situation dans de nombreux pays du tiers monde, les enseignants américains et les inspecteurs des impôts sollicitent très rarement des pots-de-vin, et il y a peu de chevauchement de personnel entre notre police locale et les criminels qu'ils poursuivent. La plupart des Américains ordinaires sont généralement honnêtes. Donc, par ces mesures de base de la corruption au jour le jour, l'Amérique est assez propre, pas trop différente de l'Allemagne ou du Japon.
En revanche, les autorités villageoises locales en Chine ont une tendance notoire à saisir les terres publiques et à les vendre à des promoteurs immobiliers pour d'énormes profits personnels. Ce type de mauvaise conduite quotidienne a produit un total annuel de jusqu'à 90 000 soi-disant «incidents de masse» - grèves publiques, manifestations ou émeutes - généralement dirigés contre des responsables locaux ou des hommes d'affaires corrompus.
Cependant, bien que la micro-corruption américaine soit rare, nous semblons souffrir de niveaux épouvantables de macro-corruption, des situations dans lesquelles nos différentes élites dirigeantes dilapident ou détournent des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars de notre richesse nationale, le faisant parfois à peine d'un côté de la légalité technique et parfois de l'autre.
La Suède est l'une des sociétés les plus propres d'Europe, tandis que la Sicile est peut-être la plus corrompue. Mais supposons qu'un grand clan de mafieux siciliens impitoyables s'installe en Suède et réussisse à prendre le contrôle de son gouvernement. Au jour le jour, peu de choses changeraient, les agents de la circulation et les inspecteurs du bâtiment suédois accomplissant leurs tâches avec le même genre d'efficacité incorruptible qu'auparavant, et je soupçonne que le classement suédois de Transparency International ne diminuerait guère. Mais entre-temps, une grande partie de la richesse nationale accumulée de la Suède pourrait progressivement être volée et transférée sur des comptes bancaires secrets des îles Caïmans, ou investie dans des cartels de la drogue latino-américains, et finalement toute l'économie pillée s'effondrerait.
Les Américains ordinaires qui travaillent dur et cherchent à gagner leur vie honnêtement pour eux-mêmes et leurs familles semblent souffrir des effets néfastes de ce même type de pillage économique mené par les élites. Les racines de notre déclin national se trouveront tout en haut de notre société, parmi les 1%, ou plus probablement les 0,1%.
RépondreSupprimerAinsi, les idées présentées dans Why Nations Fail semblent à la fois vraies et fausses. L'affirmation selon laquelle des institutions politiques nuisibles et des élites corrompues peuvent infliger d'énormes dommages économiques à une société semble tout à fait correcte. Mais alors que les auteurs portent un regard dur sur les mauvais comportements des élites à travers le temps et l'espace - de la Rome antique à la Russie tsariste en passant par la Chine montante - leur vision semble se teinter de rose lorsqu'ils considèrent l'Amérique d'aujourd'hui, la société dans laquelle ils vivent et vivent eux-mêmes. dont les élites dirigeantes financent généreusement les institutions académiques auxquelles elles sont affiliées. Compte tenu des réalités américaines des douze dernières années, il est tout à fait remarquable que les universitaires qui ont écrit un livre intitulé Why Nations Fail n'aient jamais jeté un coup d'œil par la fenêtre de leur bureau.
Une réticence dangereuse similaire peut affliger la plupart de nos médias, qui semblent beaucoup plus désireux de se concentrer sur les catastrophes auto-infligées dans les pays étrangers que sur celles ici chez nous. Vous trouverez ci-dessous une étude de cas complémentaire, « Mélamine chinoise et Vioxx américain : une comparaison », dans laquelle je souligne que si les médias américains se sont joints il y a quelques années à leurs homologues chinois pour consacrer une énorme couverture à la mort de quelques enfants chinois à partir de préparations pour nourrissons contaminées, il a accordé relativement peu d'attention à une catastrophe de santé publique nationale quelque peu similaire qui a tué plusieurs dizaines, voire des centaines de milliers d'Américains.
Les organes médiatiques et académiques d'une société constituent l'appareil sensoriel et le système nerveux central de son corps politique, et si les informations qu'ils fournissent sont sérieusement trompeuses, les dangers imminents peuvent s'envenimer et se développer. Des médias et une université hautement corrompus ou malhonnêtes constituent un péril national mortel. Et bien que les dirigeants politiques de la Chine non démocratique souhaitent sincèrement cacher toutes leurs erreurs majeures, leur appareil de propagande rudimentaire échoue souvent dans cette tâche autodestructrice. Mais le propre système d'information sociétal de l'Amérique est beaucoup plus qualifié et expérimenté pour façonner la réalité afin de répondre aux besoins des chefs d'entreprise et des gouvernements, et ce succès même cause d'énormes dommages à notre pays.
Peut-être que les Américains préfèrent vraiment que leurs diffuseurs diffusent des Happy News et que leurs campagnes politiques constituent des émissions de télé-réalité amusantes. Certes, les foules enthousiastes du Colisée de l'Empire romain ont préféré leur pain et leurs cirques aux tâches difficiles et dangereuses que leurs ancêtres avaient entreprises lors de l'ascension de Rome vers la grandeur mondiale. Et tant que nous pourrons continuer à échanger des morceaux de papier imprimé portant des portraits présidentiels contre des téléviseurs à écran plat provenant d'usines chinoises, peut-être que tout va bien et personne n'a besoin de s'inquiéter trop du cours apparent de notre trajectoire nationale, et encore moins de notre politique classe dirigeante.
RépondreSupprimerMais si tel est le cas, nous devons admettre que Richard Lynn, un éminent universitaire britannique, a eu raison de prédire pendant une décennie ou plus que la domination mondiale des peuples d'origine européenne touche rapidement à sa fin et que, dans un avenir prévisible, le flambeau du progrès humain et du leadership mondial passera inévitablement entre les mains des Chinois.
Ron Unz est éditeur de The American Conservative et fondateur de Unz.org .
(Republié de The American Conservative avec la permission de l'auteur ou du représentant)
https://www.unz.com/runz/chinas-rise-americas-fall/#china-shakes-the-world
(...) Mais le géant chinois a-t-il des pieds d'argile ? (...)
SupprimerSiiii vous saviez ce que les chinois s'en foute du 'communisme' !!...
Ils sont: 1 MILLIARD ET 500 MILLIONS ! donc: x fois vous ! (Whôaw !).
Sur Terre c'est L'INTELLIGENCE qui prime, et pas le pognon pour l'empêcher d'être !
Pourquoi les 'poseurs de questions' se les posent encore aujourd'hui ??!
La production mondiale de cocaïne atteint un "record record" alors que de nouveaux centres de trafic émergent
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 17 MARS 2023 - 10:45
Selon un nouveau rapport des Nations Unies, il y a eu un pic de la production mondiale de cocaïne alors que la demande rebondit après les fermetures de Covid, atteignant des niveaux sans précédent.
Entre 2020 et 2021, la culture de la coca a grimpé de 35 %, la plus forte augmentation annuelle depuis 2016. La culture de la coca dans les pays d'Amérique du Sud a atteint de nouveaux records.
- voir graph sur site -
Le Rapport mondial sur la cocaïne, rédigé par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), indique que les trafiquants de drogue utilisent de plus en plus les services d'expédition internationaux pour livrer de la drogue à leurs clients.
"À l'échelle mondiale, l'utilisation des services de colis et de messagerie a considérablement augmenté pendant le verrouillage lié à Covid en raison des restrictions sur les vols de passagers", indique le rapport.
La demande de cocaïne augmente :
"Il y a eu une croissance continue de la demande, la plupart des régions affichant une augmentation constante du nombre d'utilisateurs au cours de la dernière décennie. Bien que ces augmentations puissent s'expliquer en partie par la croissance démographique, il existe également une prévalence croissante de la consommation de cocaïne."
Le rapport révèle que l'Europe du Sud-Est et l'Afrique de l'Ouest et du Centre deviennent de nouvelles plaques tournantes du trafic de cocaïne. Les ports de la mer du Nord tels que Rotterdam, Anvers et Hambourg ont dépassé l'Espagne et le Portugal en tant que portes d'entrée traditionnelles vers l'Europe.
- voir carte sur site -
Les saisies de cocaïne atteignaient également des records. La plus grande demande de cocaïne se situe en Europe et aux États-Unis.
- voir graph sur site - ($ = gr.) Arb. Saoudite (533), EAU (401), Australia 242)... France (76), etc !
"L'augmentation de l'offre mondiale de cocaïne devrait nous mettre tous en état d'alerte", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUDC, Ghada Waly, dans un communiqué.
Dans un rapport séparé, la société de données Statista a publié le prix de vente moyen de la cocaïne par gramme. Les prix ont augmenté au fil des ans.
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
La nouvelle des niveaux record de production mondiale de cocaïne est un développement positif pour les banquiers de Midtown Manhattan.
Voici le rapport complet :
https://www.zerohedge.com/markets/global-cocaine-production-hits-record-high-new-trafficking-hubs-emerge
Des manifestations éclatent après que Macron ait contourné le Parlement pour adopter la réforme des retraites
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 17 MARS 2023 - 09:15
Le président français Emmanuel Macron a utilisé des pouvoirs constitutionnels spéciaux pour faire adopter un projet de loi controversé sur les retraites par l'Assemblée nationale (la chambre basse) sans vote, une décision susceptible de déclencher des manifestations dans les rues de Paris.
Le New York Times a rapporté que le gouvernement Macron a utilisé l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi sur la réforme des retraites sans vote parlementaire, soulignant l'impopularité de la proposition d'augmenter l'âge de la retraite de deux ans à 64 ans.
L'AFP a déclaré qu'il y avait du chaos au parlement et même à l'extérieur après que le gouvernement ait invoqué le 49.3 :
Les législateurs criaient, leurs voix tremblaient d'émotion alors que Macron prenait la décision risquée, qui devrait déclencher de rapides motions de défiance envers son gouvernement. Des fourgons de la police anti-émeute sont passés devant l'Assemblée nationale, leurs sirènes hurlant.
Le gouvernement Macron a souligné la nécessité de réformes des retraites pour assurer la viabilité du système de retraite pour les dix prochaines années, car il devrait avoir un déficit annuel de 10 milliards d'euros (10,73 milliards de dollars) de 2022 à 2032.
Les grèves se multiplient depuis le début de l'année en France pour protester contre la réforme. La semaine dernière, environ un million de personnes ont fait la grève.
Les manifestants ont commencé à se rassembler.
FRANCE - Macron a déclenché l'article 49.3
Celui-ci adopte son plan de réforme des retraites SANS vote à l'Assemblée nationale française.
Le peuple chante pour qu'il démissionne, après des semaines de violentes manifestations. Mais plus personne n'écoute les gens.
pic.twitter.com/Q4JVTH10ja
– Tweets de Bernie (@BernieSpofforth) 16 mars 2023
EN DIRECT : Manifestations à Paris alors que la France fait avancer la réforme des retraites https://t.co/91It6KAmdl
– Reuters (@Reuters) 16 mars 2023
Les manifestants aisés dans toutes les rues proches de l'assemblée nationale contre le 49.3 à Paris. #ReformedesRetraites #AssembleeNationale #DirectAN #manif16mars #greve16mars pic.twitter.com/aFf4fiBEb8
– Adrien AdcaZz (@AdrienAdcaZz) 16 mars 2023
🔴 ALERTE - Des milliers de personnes se produisent sur la #Concorde contre le 49-3.
« ÇA VA PETER ! » pic.twitter.com/1ocPYIzJXD
— Clément Lanot (@ClementLanot) 16 mars 2023
https://www.zerohedge.com/political/protests-erupt-after-frances-macron-bypasses-parliament-pass-pension-reform
La dictature c'est LA DICTATUUUUURE !
SupprimerLa longue marche vers la multipolarité
RépondreSupprimer15 mars 2023
par Thomas Oysmuller
Pour l'un des conseillers économiques les plus importants de Vladimir Poutine, l'ordre mondial multipolaire n'est en aucun cas une fatalité. Au lieu de cela, le chemin devient difficile et rocailleux. L'ordre actuel tombe avec le dollar.
C'est le plus grand sens de la guerre d'Ukraine : la lutte pour la multipolarité. Après près de 35 ans au cours desquels les États-Unis ont pu déterminer seuls et de manière quasi autonome la politique et l'économie mondiales, cet ordre est ébranlé, mené par la Chine et la Russie.
Économie, dollars et pouvoir
Les signes de ce nouvel ordre possible sont maintenant clairement visibles : montée des tensions entre les États-Unis et la Chine ; la diplomatie chinoise, comme au Moyen-Orient ; la nouvelle confiance en soi des politiciens africains. Mais la route vers ce nouvel ordre ne fait que commencer, et il n'est pas du tout certain qu'elle viendra réellement. Sergey Glazyev est l'un des économistes les plus importants de Russie et est considéré comme un proche conseiller de Poutine. Dans une conversation avec Pepe Escobar, il voit le chemin vers la multipolarité comme "long et semé d'embûches".
Glazyev a reçu le journaliste anti-impérialiste Escobar dans le bâtiment de la "Commission économique eurasienne" (CEE). Symboliquement : La CEE est l'un des "nœuds les plus importants du monde multipolaire émergent", écrit Escobar. L'organisation est formée par la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et l'Arménie et tente actuellement de conclure une série d'accords de libre-échange avec des pays asiatiques.
Selon Escobar, la conversation était "non affectée, libre et directe", mais les déclarations sur la multipolarité "donnaient à réfléchir - et en fait étaient basées sur la realpolitik".
La Chine profite de la guerre en Ukraine à plusieurs niveaux. Pékin peut acheter du pétrole et du gaz russes à bas prix et n'est donc pas (du moins pas encore) sanctionné par les États-Unis de l'UE. Le projet de gazoduc Power of Siberia II, avec lequel la Russie veut équilibrer les accords énergétiques avec l'UE, prendra des années.
Glazyev, qui a été récupéré en Ukraine, a déclaré qu'il faudrait une volonté politique de la Russie pour exercer une pression supplémentaire sur le dollar. C'est peut-être le seul moyen. La CEE est également appelée à le faire. De tels plans seraient également développés au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai, "mais les obstacles ne pourraient pas être plus grands". Cela nécessiterait des efforts conjoints de la Russie, de la Chine, de l'Inde et de l'Iran, qui devrait bientôt devenir membre à part entière de l'organisation. Jusque-là, le commerce bilatéral dans leurs propres devises augmentera. C'est réaliste.
La Russie ne jouerait pas un rôle de premier plan dans la construction d'un nouveau système financier mondial - également à cause des sanctions. Ce rôle reviendrait à la Chine, c'est pourquoi un partage du monde semble « inéluctable » : une zone dollar qui intègre également la zone euro et de l'autre la Chine et le Sud global qui misent sur une nouvelle monnaie d'échange. Sera-ce CBDC? Escobar n'est pas critique à ce sujet.
RépondreSupprimerEscobar conclut :
"C'est pourquoi la visite de Xi à Moscou la semaine prochaine est si importante. Les directions de Moscou et de Pékin semblent conscientes de la guerre hybride sur deux fronts menée par Washington.
Cela signifie que le partenariat stratégique entre les deux rivaux - l'anathème ultime de l'empire dirigé par les États-Unis - ne peut prospérer que s'ils entreprennent conjointement toute une série de mesures, du déploiement de la puissance douce à l'approfondissement des échanges et du commerce dans leurs propres devises, un panier des monnaies et une nouvelle monnaie de réserve qui ne soit pas l'otage du système de Bretton Woods qui légitime le capitalisme financier occidental.
Glazyev a répété sa critique selon laquelle la banque centrale russe jouerait un rôle décisif que la Russie n'a pas assez compris jusqu'à présent. Les motivations de la banque centrale soulèvent de "sérieuses questions" et Poutine n'a entrepris aucune réforme non plus. Les oligarques les plus puissants qui "n'ont pas été éliminés par le Kremlin" se situent également dans ce contexte. Ils suivent traditionnellement une « logique américaine ».
Tant qu'il n'y aura pas une telle réforme, une nouvelle monnaie de réserve rencontrera des obstacles insurmontables. Et pour la Chine aussi, dont l'économie est encore plus étroitement liée au système financier mondial, le pas est semé d'embûches et difficile. Mais les Chinois "pourraient proposer de nouvelles idées". La prochaine grande date est la visite de Xi Jinping à Moscou le 21 mars. Cela conduira à un "nouvel élan" car Poutine aura des discussions approfondies avec Xi.
https://tkp.at/2023/03/15/der-lange-marsch-zur-multipolaritaet/
Le film B du Pentagone. Zoom sur les attentats de septembre 2001
RépondreSupprimerGraeme MacQueen: Le dernier livre de l'écrivain indispensable sur le 11 septembre
Par Edward Curtin et le professeur Graeme MacQueen
Recherche mondiale,
16 mars 2023
Cet eBook de Graeme MacQueen contient une collection de ses articles et essais sur les attentats du 11 septembre 2001, les attaques à l'anthrax qui ont suivi et des analyses d'autres opérations sous fausse bannière. Ils sont profondément importants et brisent les versions officielles de ces événements. Personne en lisant ce livre ne peut en sortir sans être convaincu que le gouvernement américain est un État terroriste. Les conclusions de MacQueen ne sont pas basées sur la rhétorique mais sur des analyses empiriques approfondies, des faits et non de la propagande. Avec ce volume, Graeme MacQueen prend place aux côtés de David Ray Griffin en tant que prophète sans honneur en son temps. L'histoire le déclarera héros. Ecrire l'introduction qui suit est un grand honneur, car mon estime pour Graeme et son œuvre est immense.
Introduction
par Edward Curtin
L'œuvre de Graeme MacQueen est le témoignage d'un homme dévoué à la recherche de la vérité et de la liberté et de la paix qui découlent de sa découverte. Je pense que ce n'est sûrement pas un hasard s'il est un érudit bouddhiste et un ancien professeur d'études religieuses et de paix. À cet égard, il me rappelle deux autres théologiens inspirés qui portent le message d'amour et de paix dans le domaine politique où leurs écrits extraordinaires ont donné un grand espoir à ceux qui aspirent à la vérité et à la justice : James W. Douglass et David Ray Griffin , le l'ancien grand érudit de JFK et le second auteur d'une douzaine de livres révolutionnaires sur les événements du 11 septembre 2001.
Dans ce livre, qui est une introduction à la propagande gouvernementale, Graeme continue d'enseigner comment les illusions doivent être percées et le voile du secret gouvernemental écarté, leçons glanées au cœur des religions du monde. Que la vérité nous libère est l'essence de ces enseignements. Pourtant, la vérité est un dur maître d'œuvre et exige beaucoup de courage, de courage et de détermination, que Graeme possède en abondance, à la fois dans sa personne et dans ses écrits.
Exposer les mensonges des versions officielles du 11 septembre 2001, les attaques à l'anthrax, etc. prend du courage, car cela provoque des conflits avec la famille, les amis et les autorités. Cela vous qualifie de "théoricien du complot" qui a perdu la raison. Dans le cas de Graeme, c'est hilarant, car vous ne trouverez nulle part un écrivain moins doctrinaire et qui s'en tienne plus à l'évidence. En fait, moi, un type impétueux, j'ai parfois trouvé son approche un peu trop prudente, mais j'ai toujours fini par en voir la valeur et croire que ses conclusions sont fondées sur une logique et des preuves rigoureuses.
RépondreSupprimerParfois, une photographie peut révéler l'âme d'une personne. Je pense que la photo de Graeme qui précède sa préface, prise en 2006 lorsqu'il s'est lancé pour la première fois dans ses écrits sur les mensonges officiels du 11 septembre 2001, montre vraiment son esprit. Bien qu'il ait la cinquantaine avancée, il a l'air très enfantin, un peu débauché, mais avec le visage d'un homme profondément troublé par ce qu'il voit à travers l'eidola de la propagande officielle. Il y a une trace à la fois de tristesse et de détermination dans ses yeux. Sa tête abattue suggère un homme prêt à pêcher la vérité dans les profondeurs les plus profondes d'un océan de mensonges.
En tant qu'érudit bouddhiste qui sait depuis longtemps que l'écriture et la parole créatives proviennent librement d'un état d'esprit différent et supérieur à la normale, je pense qu'il est évident que son écriture inspirée dans ce livre est le résultat d'un état d'esprit clarifié par la prise de conscience que l'intérieur et l'extérieur ne peuvent pas être séparés, que la vie et la mort ne font qu'un et que regarder dehors implique de regarder à l'intérieur.
Car il me semble évident que ceux qui s'opposent à la réalité consensuelle d'un ordre social cruel et violent essaient aussi de se racheter des tours profonds que l'ego joue sur nous tous, tout en sondant les tromperies de la propagande officielle. Et bien que Graeme n'énonce pas explicitement les liens entre ses écrits et recherches religieux et les analyses politiques de ce livre, il est évident que son travail rend manifeste que la «réalité» est un tout, et que le moi individuel isolé qui sépare le personnel du le politique a conduit à un monde gravement brisé.
Il y a une dizaine d'années, j'ai eu le privilège d'être invité à réviser son brillant livre , The 2001 Anthrax Deception , qui constitue la base de quelques-uns des chapitres de cette collection. Nous sommes devenus de grands amis. Et si je n'ai encore rien dit sur le contenu du B-Movie du Pentagone , c'est parce que s'il est évident que les livres sont écrits par des êtres humains (bien que cela change avec l'IA), qui sont vraiment ces auteurs est souvent élidé.
« Les grands hommes ne jouent pas des tours de scène avec les doctrines de la vie et de la mort : seuls les petits hommes le font », a écrit John Ruskin. En tant qu'exposant convaincant de tours de scène officiels, Graeme est génial, mais vous ne l'entendrez jamais de sa part.
Il est humble et se déprécie à l'extrême. Son rire et son sens de l'humour sont contagieux, bien que son écriture ne le reflète que dans une phrase ici ou là. Mais j'ai appris que ceux qui n'ont pas le sens de l'humour ou la capacité de rire d'eux-mêmes ne sont pas dignes de confiance. Les égos bloquent la porte de la vérité. Et même s'il a lutté contre une maladie très grave ces dernières années, le rire de Graeme au sujet de la mort est pour moi le signe d'un homme au cœur pur et reconnaissant pour sa vie dans toute sa complexité.
RépondreSupprimerLes articles de cette collection ont été écrits sur une période de seize ans. Divisés en trois sections, ils se croisent pour former une critique dévastatrice de plusieurs sujets, tels que les assassinats gouvernementaux de JFK et MLK, divers événements sous fausse bannière, mais surtout le 11 septembre 2001 et les attaques à l'anthrax qui ont suivi. Il est impossible de les lire séquentiellement et de ne pas être convaincu de leur véracité. Chacun à son tour, renforce l'adage selon lequel "l'empereur n'a pas de vêtements". Plus encore, en supprimant chaque affirmation des récits officiels étape par étape, nous voyons également l'empereur sans peau, un squelette pris à mort avec ses mensonges mortels exposés de manière concluante.
À bien des égards, le chapitre d'ouverture, "9/11: The Pentagon's B-Movie", un tour de force, sert à préfigurer bon nombre des thèmes qui suivent, se terminant par "The Triumph of the Official Narrative: How the TV Networks Hid the Twin Towers Explosive Demolition on 9/11 » avec le co-auteur Ted Walter.
Graeme précise dès le départ que ce sont les images animées de la télévision et du cinéma qui sont au cœur de la propagande officielle. C'est l'allégorie de Platon de la grotte mise à jour où les ombres sur le mur sont utilisées pour tromper les gens afin qu'ils ne voient pas ce qui se passe évidemment s'ils se tournent vers la lumière. Comme il l'écrit :
Ce « film du 11 septembre » se révèle aux enquêteurs attentifs comme scénarisé, réalisé et produit par l'État de sécurité nationale des États-Unis. Le film ne représente pas le monde réel. Il viole les règles en vigueur dans le monde réel, y compris les lois de la physique. Le public ne restera captif du spectacle et de la violence de la guerre contre le terrorisme que tant qu'il restera hypnotisé par le film B du 11 septembre.
Mais comme il le sait, les films B sont souvent populaires, surtout lorsqu'ils sont du genre horreur avec leur capacité à traumatiser les téléspectateurs, même lorsqu'ils pourraient soupçonner qu'ils sont pris pour un tour. On entre dans un film de monstres avec une croyance suspendue et on en sort souvent en oubliant que c'était une illusion, car le film a pénétré profondément dans sa psyché. "Ce n'est que lorsque les gens sentiront le véritable danger", nous dit-il, "et laisseront derrière eux la fiction et les effets spéciaux qu'ils seront en mesure de faire face au véritable monstre auquel nous sommes confrontés." Cela exige de voir l'oligarchie diabolique et impitoyable responsable du 11 septembre comme les monstres qu'ils sont.
Une telle vérité ne peut être distinguée de l'ombre que lorsque le public quitte le théâtre de l'absurde, sort dans la lumière et sort de l'état hypnotique. Beaucoup ne le font jamais, surtout parce que les films ne se limitent plus aux salles de cinéma. Ils font partie intégrante de la vie quotidienne des écrans modernes. Les images animées dans la tête des gens supplantent souvent la réalité, comme le précise Graeme :
RépondreSupprimerMais imaginez ce qui se passerait si le public restait convaincu par la suspension des lois de la physique après avoir quitté le théâtre ? C'est, me semble-t-il, ce qui s'est passé avec les événements du 11 septembre 2001. Beaucoup de gens sont encore trompés par les effets spéciaux. Ils sont toujours capturés par le film du 11 septembre.
Et comme le seul moyen de sortir de telles horreurs est mental, il faut souvent un guide avisé. Graeme est ce guide.
Ce livre vous ramènera à la réalité avec ses derniers chapitres où des reportages vidéo télévisés sont utilisés pour montrer comment le récit officiel a été rapidement façonné après que les premiers reportages télévisés aient clairement montré que les bâtiments avaient été détruits de l'intérieur. MacQueen encore :
Notre conclusion était que les revendications sans preuves, combinées à la répétition et à un fil dramatique, étaient les principaux mécanismes utilisés. Nous avons également constaté que la précision et la coordination évidentes démontrent l'existence – oui, nous devons le reconnaître – d' un complot extrêmement ambitieux et détaillé. [c'est moi qui souligne]
En conclusion, je m'en voudrais de ne pas mentionner comment Graeme utilise le concept d'imagination comme une sonde pour comprendre comment il peut être utilisé pour manipuler des images par des propagandistes, en particulier à travers des images en mouvement, mais aussi comment il peut être utilisé comme un première étape pour saper ces récits officiels. À cet égard, son châtiment des gauchistes - Noam Chomsky Alexander Cockburn, Chris Hedges, et al. – et les médias de gauche pour leur acceptation des mensonges officiels de l'assassinat de JFK et du 11 septembre, est significatif. Ces personnes, par leur soutien manifeste ou occulte à la propagande gouvernementale, ont été les rouages essentiels de son succès. Graeme écrit :
En effet, une grande partie de la direction de gauche occidentale et des médias associés a non seulement fait confiance au FBI tout en ignorant Furtado, Chavez, l'Assemblée nationale vénézuélienne et Fidel Castro ; ils ont également, par le silence et le ridicule, travaillé pour empêcher un débat public sérieux sur la controverse du 11 septembre.
Parmi les médias de gauche américains qui ont gardé le silence, partiellement ou totalement, figurent :
Revue mensuelle
Common Dreams
Huffington Post
Counterpunch
The Nation
The Real News La
démocratie maintenant !
Z Magazine La mère
progressiste Jones Alternet.org MoveOn.org
Ainsi, tous ces gauchistes, quoi qu'ils disent pour leur défense, portent une grande responsabilité morale dans la soi-disant guerre contre le terrorisme, le Patriot Act, l'invasion de l'Irak, la mort de musulmans, etc., qui émanent tous de la les attaques d'initiés du 11 septembre et les attaques à l'anthrax qui ont suivi. Avec des gauchistes comme ceux-ci, la cour de la CIA pour « la gauche compatible » (un terme inventé par Cord Meyer de la CIA), commencée dans les années 1950, a obtenu son plus grand succès. La pacification de la bourgeoisie libérale/gauche a été extrêmement réussie et continue jusqu'à nos jours.
RépondreSupprimerIl n'est pas nécessaire que je vous en dise plus sur le contenu de ce grand livre. Lisez-le simplement. En complément du livre fondamental de Graeme, The 2001 Anthrax Deception , ce travail arrache le voile des mensonges qui est devenu l'ordre normatif pour tant de personnes au cours des dernières décennies.
Que ce travail libère ou non beaucoup des mensonges officiels, il est clair que Graeme a accompli son destin de nous libérer tous, si nous le choisissons.
Il n'y va pas de main morte et montre comment le 11 septembre 2001 et les attaques à l'anthrax sont un travail intérieur intégré, servant à se renforcer mutuellement. Vous ne pouvez demander plus à personne.
Il est un exemple de bel être humain et un écrivain d'une profonde importance.
Cette collection le confirme.
https://www.globalresearch.ca/the-pentagons-b-movie-looking-closely-at-the-september-2001-attacks/5812167
C'est vrai que ce film (vu par des milliards de téléspectateurs) en direct sur TOUTES LES CHAÎNES DU MONDE !!! n'a pas été vu par les 12 millions d'habitants à New-York qui étaient dans les rues, les avenues, les places ou sur les routes ! Çà alors !! SEULS les new-yorkais devant leurs putains de télé-merde l'ont vu ! HAHAHAHAHA !
SupprimerLe truc marrant d'Hollywood est de montrer que des avions censés êtres en aluminium pourraient traverser des immeubles !!! bardés de poutres verticales d'acier de 80 cm de large ! HAHAHAHAHA !
C'est un court-métrage plutôt bien fait où sont filmées des tours détruites par des artificiers qui avaient préalablement (comme dans toutes constructions en villes devant être détruites) placé des explosifs de type 'thermite' (meilleur que le C4 qui ne font pas l'acier). Une réussite comme il y en a tous les jours de partout dans le monde.
Rassurez-vous les tours étaient vides et des hologrammes ont projetés des personnes se jetant par les fenêtres ! Meuilleurs qu''Alien' avec Sigourney Weaver ou 'Terminator' avec Arnold Schwarzenegger ?
Brève. Meta licencie 10 000 ingénieurs …
RépondreSupprimerle 15 mars 2023
L’émanation « Meta » de Facebook serait-elle un flop ? Ou est-ce un nouveau dot.com version 2.023 ? La capitalisation boursière est arrogante pour toutes les GAFAMs. On peut mettre Amazon un peu de côté puisque cette entreprise rend un service concret consistant à livrer à domicile un produit qui vous aurait demandé une demi-journée à dénicher en exerçant une pression sur les fournisseurs à la limite de la légalité sur les prix et en revendant en réalisant un bénéfice modique mais en volume considérable. Apple vend des téléphones et des ordinateurs (je suis satisfait du mien) et son activité est également concrète malgré le fait que ses bénéfices exorbitants sont réalisés grâce au travail d’esclave d’une armée de petites mains chinoises. Google dissimule ses extravagants revenus générés par la publicité (je suis un mauvais client de Youtube puisque j’ai un bloqueur de publicité) mais les commerçants qui veulent figurer sur le plan du quartier paient et très cher pour figurer sur ces « google-maps ». Facebook a imaginé une activité qui lui permet d’accumuler des profits astronomiques avec de la publicité ciblée à l’aide d’algorithmes et adaptée aux groupes de discussion de ses « clients » qui passent des heures par jour sur leur téléphone. Ces clients ne paient rien, ils sont manipulés car ils ne se rendent pas compte qu’ils constituent une plateforme idéale pour les abrutir de publicité et ce sont les annonceurs qui paient Facebook et les dizaines de milliards que gagne Facebook sont récoltés par l’intermédiaire des idiots vraiment utiles qui utilisent ce réseau dit « social ».
Twitter a adopté le même « business-model ». Je n’utilise jamais les réseaux sociaux malgré que j’aie un compte LinkedIn et un compte Facebook … il y a bien longtemps que j’ai oublié mes mots de passe et pour cause, je n’ai jamais échangé quoique ce soit avec qui que ce soit sur ces réseaux. Bref, les délires de Zuckerberg qui se croit le maître du monde avec son monde virtuel en ayant compris que c’était un peu compliqué a fini par comprendre. Il ne possède pas l’intelligence d’un Elon Musk (on pourrait inclure Tesla dans le groupe GAFAM) qui a fait fortune en siphonnant les subventions accordées par l’Etat américain pour l’achat de voitures électriques et qui fait la même chose avec la NASA en développant son programme SpaceX avec l’approbation totale du gouvernement américain car il fait aussi bien sinon mieux que la NASA à moindre coût.
Licencier 10 000 employés sur très exactement 86482 est probablement encore insuffisant … Que Google et Facebook, les chouchous de Wall Street, fassent faillite me réjouira, ce sera une révélation de l’artificialité totale dans laquelle se trouvent les USA ! Quant au dernier GAFAM, Microsoft, je ne me suis pas documenté sur l’activité de cette usine à logiciels, peut-être qu’Androïd fait vivre cette société, je n’ai pas d’arguments pour en discuter.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/15/breve-meta-licencie-10000-ingenieurs/
Dans le sillage des bourdes récurrentes de la politique française en Afrique
RépondreSupprimerPar Amar Djerrad
Mondialisation.ca,
13 mars 2023
Dans le sillage des bourdes récurrentes de la politique française en Afrique et tout récemment de cette funeste action de barbouzerie relative à l’exfiltration d’une algéro-française dans laquelle sont impliqués deux ambassadeurs et un colonel des ‘‘services’’ français mettant l’Algérie et la Tunisie dans une situation de conflit avec le gouvernement français, le Président français E. Macron – à la veille d’une tournée diplomatique en Afrique qualifiée de cruciale – a cru bon, mais sur le tard, s’expliquer d’une façon pour le moins ambiguë.
Explication et banalisation de l’acte d’exfiltration
Selon le président Macron,
« Il y a une polémique sur le retour en France d’une franco-algérienne depuis la Tunisie avec beaucoup de choses qui ont été racontées et un discours qui s’est construit. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que ce qu’on fait depuis des années avec l’Algérie ne réussisse pas … je vais continuer. Ce n’est pas le premier coup de grisou. J’en ai déjà eu » (victime de sa doxa ?). En se gardant d’identifier clairement ceux qui sapent le travail, il dit compter « sur l’amitié et l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune pour aller de l’avant ».
« Polémique » « racontées » « s’est construit » « coup de grisou » ne sont pas les termes adéquats pour qualifier une exfiltration par des méthodes de barbouzes ! Il s’agit d’une grave action que condamne le droit international qu’un pays dit des « droits de l’homme » ne doit jamais laisser passer par seulement des commentaires équivoques, car il est question d’une atteinte à l’intégrité et à la souveraineté de deux pays voisins avec lesquels la France est liée par des relations dans plusieurs domaines.
M. Macron semble banaliser l’acte abject d’exfiltration ! À notre sens, cela s’apparente à un enfumage pour surpasser le sentiment de honte surtout que sa tournée en Afrique a pour objectif de convaincre de sa « nouvelle relation » avec le continent après avoir exposé, depuis Paris, sa « stratégie africaine pour les quatre ans à venir ». Avec plus de 80 ans de néocolonialisme, de pillage, d’ingérence et de coups d’État, il lui sera difficile de regagner une quelconque confiance suite à cette salauderie qui ne peut être exécutée sans l’approbation des hautes autorités de l’État français ! Que peut donc bien faire le président algérien face à un acte agressif que l’opinion algérienne (et tunisienne) n’admettra jamais. Deux pays respectueux qui n’ont jamais provoqué la France.
Le moindre reflexe positif, devant ce genre de bévue, aurait été, au moins, de prendre des sanctions et d’instruire les médias publics (en particulier visuels) à dire la vérité au lieu de les instrumentaliser pour encore fustiger ces deux pays victimes en faisant défiler sur les plateaux de leur TV des « opposants aux régimes » espérant faire admettre la validité et la licéité de leurs agissements condamnables par le droit et la morale !
RépondreSupprimerDeux pantins ‘requis’ à charge contre deux pays
C’est ainsi que l’on a vu, Mme Bouraoui ressortissante algérienne, gynécologue travestie en politicarde d’occasion – l’exfiltrée depuis la Tunisie alors que sa présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne – devenir l’invitée privilégiée, pour déverser ses insanités sur l’Algérie, ses gouvernants et ses institutions après avoir été présentée comme opposante au « régime », activiste lors du hirak avec son organisation « barakat » (ça suffit) prônant le « regime change » dans le cadre de la stratégie ‘‘printaniste’’ !
Mme Bouraoui n’a fait en fait que confirmer sa soumission au service des intérêts français ; qu’elle est leur produit « grillé », elle, la ‘patriote’ qui ne cessait de vociférer avec ses ouailles de « barakat », lors des multiples pseudos hirak, des slogans révolutionnaires pour le bien du peuple et surtout pour imposer « phase de transition » inconstitutionnelle suggérée depuis l’étranger ! Citoyenne Algérienne bien publicisée par la presse mainstream française lorsqu’elle faisait de la subversion lors du hirak, elle devient subitement citoyenne française après son exfiltration !
L’autre invité choisi, pour cette occasion, est Moncef Marzouki l’ex chef d’État de Tunisie désigné, un ami des ‘‘frères musulmans’’, surnommé le « tartour » (pantin) par les Tunisiens. Son intervention était de charger le président élu Kaïs Saïed le qualifiant de « putschiste », d’être responsable d’un « ensemble de catastrophes politiques, économiques, et diplomatiques », de couper la Tunisie de « son milieu africain », d’avoir créé un « division entre Tunis et Rabat », d’avoir ramené la Tunisie « trente ans en arrière ». On retient entre autres de ses livres, « On gagne…ou on gagne. Pour un printemps arabe ».
Son hostilité à l’Algérie est bien visible par ses positions pro makhzen sur la fermeture des frontières et le blocage par l’Algérie de « l’Union Maghrébine ».
Dans son article intitulé « Sale temps pour le Tartour de Tunis », le professeur Bensaada met à nu ses errances politiques sulfureuses. Dans sa conclusion, il le qualifie de « Droit de l »hommiste dévoyé, politicard raté, va-t-en-guerre invétéré, ‘‘islamawiste’’ haineux, ce Don Quichotte en burnous a fini par se battre contre les moulins de son propre pays. Va-t-il finalement en tirer des leçons et s’évaporer dans la nature pour ne plus continuer à polluer tout ce qu’il touche ? »
RépondreSupprimerRappelons qu’à la parution du livre du professeur Bensaada « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? », les premiers à avoir réagi de manière violente et sordide est l’organisation islamiste ‘‘Rachad’’ qui produit précipitamment un livre collectif, en réponse, préfacé par… Moncef Marzouki.
Au-delà de ces deux ‘‘invités’’ : une France inhibée !
Au-delà des deux ‘‘invités’’, cette action française viole délibérément les règles et usages des relations internationales au détriment d’États souverains. Les planificateurs de cet acte n’ont cure des conséquences prévisibles sur les relations avec l’Algérie, la Tunisie, au même moment où le Président Macron s’évertue à convaincre des pays africains à rester dans l’espace, économique, politique et culturel français en vertu de sa « « nouvelle relation » avec l’Afrique qui est annoncée plus équilibrée et respectueuse des États. Cette grave méprise constitue la preuve éclatante de sa non crédibilité, malgré tous les narratifs et rhétoriques qu’il pourrait leur débiter !
La France officielle, embastillée dans son arrogance et sa mentalité néocoloniale ne pourra être digne de confiance en restant figée dans les mêmes travers et systèmes de pensées malsains qui ont prévalu durant la colonisation puis le néocolonialisme qui persistent encore sous des formes et concepts plus sournois.
A voir le tête-à-tête entre les Présidents F. Tshisekedi et E. Macron face à la presse, on s’aperçoit que le fossé est encore assez large pour espérer des relations de confiances et équilibrées. (écouter la vidéo suivante à partir de 2.24.50, jusqu’à 2.46.00).
- voir clip sur site -
La France gagnerait bien plus en confiance et en crédibilité si ses dirigeants défendaient les intérêts de la France au lieu de ceux des USA au détriment des siens !
Quand les Africains voient cette France devenir depuis quelques années une dépendance américaine, voire un faire-valoir, il n’est pas étonnant qu’ils répondent au moins par l’inconsidération.
RépondreSupprimerUn twitternaute a jugé qu’avec les propos « la France n’a plus de pré carré en Afrique », il aurait pu rajouter « puisque nous sommes dans le pré carré américain ».
Spéculer sur le fait que de simples annonces flatteuses telles « l’ère de la Françafrique est révolue », « la France interlocuteur neutre » sur le continent, « adoption d’une posture de modestie et d’écoute », « cogestion des bases militaires » suffisent à inverser le sentiment de haine et de rejet des africains à l’égard des anciens colonisateurs puis néo-colonisateurs, c’est soit se bercer d’illusions soit prendre encore les africains pour des idiots ! Les Africains fondent dorénavant leurs opinions sur la réalité. Ils savent mieux que quiconque ce qu’ont été les anciennes puissances coloniales, leur néocolonialisme actuel, leurs ingérences et manigances. Ils savent choisir leurs partenaires et distinguer le bon grain de l’ivraie ! Ce n’est pas le discours thuriféraire de Macron qui fera de la Russie et la Chine des diables et de la France un ange ! Le fait même de se déplacer en Afrique pour leur réitérer, avec culot, des boniments éculés en croyant toujours les convaincre est déjà une attitude arrogante.
Les réactions hostiles à cette visite viennent essentiellement de France ! « L’arrogance de Macron est la meilleure chose qui soit arrivée à l’Afrique francophone, depuis les indépendances », a lancé un twitternaute.
« Qui le croit ? » se demande François Asselineau. « Avec arrogance et n’écoutant personne, Macron annonce que sa « stratégie pour l’Afrique » consiste à « adopter une posture plus claire… de modestie et d’écoute ». C’est aussi crédible que Palmade fustigeant les chauffards et s’indignant des ravages de la drogue ».
Pour Florian Philippot « La tournée de Macron en Afrique est jugée par Florian Philippot de calamiteuse… des choix curieux… et une stratégie étrange…il multiple les gaffes… il est rabroué et humilié en permanence … (surtout en RDC) ». Selon lui « Macron est bien là pour détruire la France et ses intérêts ! Arrêtons-le d’urgence ! ». Il s’adresse aux africains « ne réduisez la France à Macron ».
D’autres ont vu dans les propos de Macron autre chose :
« Macron veut dire, nous avons besoin des pays africains et des DOM-TOM pour continuer à leur prendre leurs richesses naturelles comme le gaz, pétrole, et les minerais précieux… »
Selon un média africain, les jeunes (Africains), contestent carrément la présence de la France dans leur pays !
« Pour la jeunesse africaine consciente, il ne s’agit ni de réduire les effectifs militaires français ni de cogérer les bases militaires, mais de les fermer purement et simplement et d’envoyer les soldats français en Ukraine dont la population a plus de ressemblance que les Noirs avec celle de France, de demander pardon et de verser des réparations aux descendants d’esclaves d’Afrique pour l’esclavage (4 siècles), la colonisation et le néocolonialisme subis par les Noirs. » (Jean-Claude Djereke, in Cameroon Voice)
RépondreSupprimerUne gabonaise face aux présidents Français et Gabonais leur fait cette proposition :« les chefs d’états et de gouvernements c’est à vous et à nous de protéger notre foret ; on ne va pas attendre les occidentaux pour venir le faire » (https://www.tiktok.com/@cinkanse57/video/7206601064878017798)
Lavrov n’a pas manqué aussi de donner son avis en déclarant
« La voix solidaire de l’Afrique dans les affaires mondiales sonne de plus en plus juste, et nous nous félicitons du processus d’émancipation globale des pays du continent. Cela est observable dans le rétrécissement de la sphère d’influence néocoloniale de la France en Afrique centrale et occidentale, ce qui provoque une réaction plutôt nerveuse à Paris ».
Conclusion
Il est clair que la France a perdu considérablement de son influence en Afrique devant la concurrence russe et chinoise et aussi turque. La tournée de Macron est d’essayer de rétablir cette influence perdue, mais que l’arrogance et les tartuferies françaises empêchent de percevoir. La France est bien dans le cas des « Caractères » que décrit La Bruyère « A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur; l’inhumanité de fermeté; et la fourberie, d’esprit. ».
Les bonimenteurs manipulent par des discours élogieux pour mieux abrutir et mobiliser. De belles formules et d’habiles manipulations – usant parfois de ce que l’on appelle la psychologie inversée – destinées à cacher les véritables objectifs en particulier celui de la subordination des États !
Pour ce faire, ils usent de tous les moyens de propagande que mènent des organisations manipulatrices dites « non-gouvernementales » en y mettant les moyens financiers nécessaires pour corrompre. Selon Wikipédia, l’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED :
« Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui […] étaient menés en sous-main, peuvent désormais l’être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse ».
En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, expliquait au Washington Post que « bien des choses qu’ils [à la NED] faisaient maintenant étaient faites clandestinement par la CIA 25 ans auparavant ».
Ces ONG bénéficient de financements américains, votés par le Congrès, par le biais de la NED (National Endowment for Democracy), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), et la Freedom House (FH).D’autres sont financés par des capitaux privés comme l’Open Society Institute (OSI), fondation de George Soros, et également de multinationales américaines, telles que Chevron, Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft, etc., ainsi que d’institutions publiques comme la Chambre de commerce des États-Unis. Tous ces organismes sont impliqués dans les « révolutions colorées » que décrit le Dr Ahmed Bensaada dans son « Arabesque$: Enquête sur le rôle des USA dans les révoltes arabes ».
RépondreSupprimerBien que la France en soit elle-même victime des pressions américaines par le biais de ces « ONG », elle trouve le culot d’user, médiocrement, des mêmes méthodes pour imposer sa politique nuisible en Afrique. Cependant, ses réseaux pour « exporter » sa « démocratie », ses « droits de l’homme » et ses « libertés » ne sont pas assez élaborés que ceux des USA, eux-mêmes non-consistant et en perte de vitesse.
– La France officielle doit, à notre sens, se débarrasser de ses psychoses qui l’empêchent de discerner le réel de l’irréel, la réflexion de l’émotionnel ; se dégager de sa vision chauvine et manichéenne dans sa politique extérieure globale et africaine en particulier ; sortir de ses rêveries et de son complexe de supériorité paralysant ; rompre avec ses mensonges, manipulations et propagande que sa presse aux ordres perroquetant leurs maitres ; revenir à l’ordre international basé sur le droit international onusien et non un ordre basé sur les « règles » qu’édictent les États-Unis. Il faut aussi qu’elle soit sincère, rationnelle dans ses actions tout en s’abstenant de s’ingérer dans les affaires, d’autres États, qui ne la regardent pas ; apprendre à vivre dans les limites de ses propres moyens et non au-dessus en accaparant indûment les richesses de certains pays.
– Les Africains ne sont plus ceux que la doxa occidentale assimile encore à leurs parents, grands-parents. Sa jeunesse est plus instruite, consciente, opiniâtre et résistante. Cette jeunesse doit se prendre en main en contribuant au développement de leur pays, de leur Afrique, au lieu de s’aventurer dangereusement à s’exiler clandestinement vers une Europe qui n’est pas celle qu’elle croit. Elle ne doit surtout pas se laisser berner par ceux qui ont vendu leur âme au diable en optant pour la félonie afin d’espérer obtenir des avantages au goût malsain et qui au final demeureront indignes et infâmes, même pour leurs maîtres/employeurs ! Certains dirigeants africains doivent, de leur côté, redoubler d’efforts et de courage pour protéger mordicus les intérêts de leur pays. L’aisance et la sécurité, même à minima, se trouve chez soi. Comme on dit en Algérie (ou Maghreb) « orge de mon pays vaut mieux que blé étranger ». L’Europe ce n’est pas le « paradis », c’est la mer à boire pour les africains !
https://www.mondialisation.ca/dans-le-sillage-des-bourdes-recurrentes-de-la-politique-francaise-en-afrique/5675920
L'homélie de l'obéissance : une malédiction sur l'Amérique
RépondreSupprimerDe Gary D. Barnett
15 mars 2023
"Encore plus loin dans l'histoire, Benjamin Rush - l'un des pères fondateurs des États-Unis et l'homme officiellement reconnu par l'American Psychiatric Association comme le "père de la psychiatrie américaine" - a contribué très tôt à la militarisation de la psychiatrie en inventant un certain nombre des troubles mentaux pour pathologiser la dissidence. Le plus notable de ces troubles inventés était "l'anarchie", un type de folie que Rush définissait comme "un excès de passion pour la liberté", qui "ne pouvait être supprimé par la raison, ni contenu par le gouvernement" et "menaçait de rendre faire avorter la bonté du ciel aux États-Unis.
James Corbett cite Benjamin Rush dans "Dissent Into Madness"
Il est révélateur que l'un des «fondateurs» considérés de ce pays, celui qui a été reconnu comme le père de la psychiatrie américaine, celui qui a signé la Déclaration d'indépendance et l'un des «leaders» de la «ratification» de la Constitution, ne voulait pas que quiconque ait « un excès de passion pour la liberté ». C'est une véritable anarchie de négation des règles, comme en témoigne sa description des troubles mentaux qu'il a appelée «anarchie». Si ce n'est pas une contradiction complète, totale et ridicule, rien ne l'est. Mais alors, il ne fait qu'énoncer la vérité évidente, qui était et est, que tout le monde devrait être gouverné et ne pas prendre sur lui de rechercher trop de liberté. Bien sûr, c'était l'intention de la Convention constitutionnelle en premier lieu, donc personne n'aurait dû être surpris. Le discours sur la liberté pour tous n'était que cela; discours politique, mensonges et double langage.
Et comment ce « fondateur » a-t-il traité (prescrit) pour ceux qui voulaient « trop » de liberté ? Il a choisi l'obscurité, l'isolement cellulaire, la station debout pendant des jours d'affilée, la privation de sommeil, l'immobilisation corporelle totale et d'autres techniques de torture. Cela a conduit un ou plusieurs de ses apprentis et collègues à poursuivre et à développer ses techniques odieuses, y compris l'invention par Samuel Cartwright du "trouble" idiot qu'il a nommé "la drapétomanie, ou la maladie qui fait fuir les nègres (esclaves)". C'est l'essence du système américain d'aujourd'hui, les « prescriptions » actuelles étant de censurer le discours, d'éradiquer la dissidence, de faire honte à la désobéissance en utilisant la division, de créer des camps de concentration pour non-respect des ordres du gouvernement et de détruire toute capacité à exprimer une opinion contre le État.
Le moteur de la domination et de la politique américaines, et de cette «république» fasciste, a toujours été de créer et d'imposer l'obéissance de l'ensemble de la population à tous les mandats de l'État, aux lois illégales et aux exigences immorales. Afin de réaliser un coup d'État aussi odieux, la première étape a été de construire un système "gratuit" d'enseignement "public" (gouvernemental) pour endoctriner et abrutir la société, pour construire un faux "patriotisme", en promouvant l'amour de l'État, (idiotie ) pour voler la plupart de tous les actifs sous prétexte de créer «l'égalité», pour contrôler tous les aspects de chaque aspect de la vie, puis pour créer une peur constante afin que l'État soit à jamais le sauveur. Tout cela a été autorisé volontairement par la grande majorité de cet État aujourd'hui disparu et totalitaire appelé «Amérique».
L'obéissance aveugle, à mon avis, n'est pas un état naturel de l'humanité, même si cela semble parfois le cas. C'est, je crois, une réponse conditionnée à la pression extérieure et au stress mental, à l'endoctrinement, au lavage de cerveau et à la propagande, en particulier de la petite enfance à l'âge adulte dans toute éducation parrainée par l'État, système de gouvernement politique et mise en œuvre saturée de politiques pour affecter la conformité. Une fois que l'esprit vierge est inondé de fausses informations, et habitué à une manipulation constante, la nature innée de l'individu est détruite au profit de l'ignorance collective.
RépondreSupprimerIl ne faut pas la majorité, ou tous ceux qui sont impliqués dans le processus d'endoctrinement, pour parvenir à une domination à grande échelle sur la population. Il n'est nécessaire que pour inverser la tendance vers les objectifs de l'État, pour influencer ceux qui sont au sommet de la pyramide, ou au sommet de l'une des entités influentes qui contrôlent ceux qui travaillent pour ou profitent de cette tromperie. Si les administrateurs et les gestionnaires peuvent être «convaincus» de l'ordre du jour, que ce soit par l'acceptation d'une fausse idéologie, le profit, l'extorsion ou le chantage, pour se conformer aux protocoles de l'État, le reste suivra. C'est également vrai concernant la politique, les médias et le corporatisme. C'est ainsi que quelques-uns peuvent régner sur le plus grand nombre, en utilisant l'effet de levier et la tromperie pour capturer l'esprit d'une majorité, tout en dirigeant l'ensemble du système à distance.
Considérez le pouvoir de la religion et des églises, considérez le pouvoir des médias contrôlés par l'État, considérez le pouvoir de ce système politique horriblement corrompu ; et puis considérez que lorsque toutes ces entités travaillent comme une seule, quelle influence exerce-t-elle sur la société ? Si les quelques personnes au sommet dans ces domaines travaillent ensemble pour faire avancer les mêmes programmes, à quel point un message puissant est-il imposé à la population ? Considérez maintenant ce qui s'est passé pendant le canular "covid", lorsque tous ces acteurs ont complètement accepté le récit de l'État et ont soutenu tous les efforts faux et draconiens du système de gouvernement pour apprivoiser et contrôler pleinement le peuple. Combien ont été influencés par cette alliance coordonnée et concentrée de soi-disant « leaders » puissants et (faussement) respectés ? Je peux vous dire; des centaines de millions qui composent le troupeau du prolétariat ont succombé à ce complot frauduleux.
L'homélie d'obéissance est enfoncée dans l'esprit des gens par de multiples moyens trompeurs, et c'est un processus continu qui ne dort jamais. L'effort de contrôle des sociétés est basé sur de nombreuses méthodes de promotion du service, (l'asservissement) l'incitation monétaire ou de dépendance, le nationalisme, la promotion (du culte de l'État) du collectivisme, et surtout la peur. La base de cette atroce malédiction d'obéissance est la guerre psychologique contre le peuple. Henry David Thoreau a déclaré à juste titre : « La désobéissance est le véritable fondement de la liberté. Les obéissants doivent être des esclaves.
Il n'y a aucune raison d'avoir peur, et une fois que l'autonomie, la confiance et la souveraineté individuelle seront attendues et recherchées, la lumière de la liberté brillera plus fort. Ce qui est nécessaire, c'est de ne jamais faire confiance à l'État à quelque titre que ce soit, de tout remettre en question et d'attendre des réponses valables, de n'accepter que la vérité et de pratiquer la désobéissance à chaque occasion possible. Ne vous conformez à aucun mandat ou ordre gouvernemental nuisible, résistez à toute « autorité » et réclamez l'indépendance sans pause.
RépondreSupprimer« L'hypothèse la plus erronée est à l'effet que le but de l'instruction publique est de remplir les jeunes de l'espèce de connaissances et d'éveiller leur intelligence, et ainsi de les rendre aptes à remplir les devoirs du citoyen d'une manière éclairée et indépendante. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Le but de l'instruction publique n'est pas du tout de répandre les lumières ; il s'agit simplement de réduire autant d'individus que possible au même niveau de sécurité, d'engendrer et de former une citoyenneté standardisée, de réprimer la dissidence et l'originalité. C'est son but aux États-Unis, quelles que soient les prétentions des politiciens, des pédagogues et autres charlatans de ce genre, et c'est son but partout ailleurs.
~ H.L. Mencken
https://www.lewrockwell.com/2023/03/gary-d-barnett/the-homily-of-obedience-a-curse-on-america/
Le cercle vicieux du quiet quitting et du déclin de l’organisation
RépondreSupprimerLe quiet quitting est le fait pour des employés de quitter leur entreprise discrètement, sans faire d’esclandre, sans même parfois prévenir.
le 15 mars 2023
Philippe Silberzahn
Le « quiet quitting » est la nouvelle expression en vogue. Elle décrit le fait pour des employés de quitter leur entreprise discrètement, sans faire d’esclandre, sans même parfois prévenir. Un jour, ils ne sont plus là. Ce n’est pas simplement un problème de ressources humaines car il peut mettre en danger toute l’organisation et entraîner son déclin à plus ou moins court terme. Il constitue donc un enjeu stratégique.
Pour comprendre ce qui est en jeu, on peut utiliser les travaux d’Albert Hirschman, auteur du fameux Défection et prise de parole. Hirschman étudie la loyauté des individus à une institution. Il observe qu’une personne insatisfaite a trois options : elle peut soit prendre la parole et protester, soit se taire et supporter l’insatisfaction, soit faire défection, c’est-à-dire partir sans protester.
Prendre la parole et protester a un coût qui peut parfois être très important. Lorsque nous sommes dans un restaurant médiocre et que le chef nous demande si tout va bien, il est bien plus simple pour nous de répondre Oui avec un grand sourire que de lui dire la vérité. Nous serons partis dans quelques minutes pour ne plus jamais revenir ; à quoi bon se lancer dans un échange où il est probable que le chef prendra mal nos observations ?
Nous n’avons pas intérêt à investir dans la relation, le coût perçu est trop élevé. Sans le savoir, le chef se prive d’un feedback précieux pour améliorer sa prestation.
Dans d’autres contextes, la prise de parole peut être durement pénalisée. C’est évidemment le cas dans les régimes dictatoriaux et à un moindre degré dans certaines organisations. Beaucoup d’entre elles ne veulent objectivement pas de prise de parole malgré leurs affirmations. Ainsi ce consultant me racontait qu’un de ses clients menait des sondages très réguliers sur l’ambiance de ses collaborateurs, et que ces sondages étaient anonymes. Le fait que ces sondages soient anonymes, lui fis-je remarquer, ne dit-il pas tout ? Ne faut-il pas implicitement reconnaître qu’il y a un risque à parler pour garantir l’anonymat ? C’est pour cela que la défection est plus intéressante.
La défection est plus intéressante
Elle l’est d’autant plus que depuis quelques années, les portes de sortie se sont développées.
Désormais, changer d’employeur n’est plus vu comme une tare. On peut également rejoindre une startup ou se lancer comme indépendant. En résumé, le grand changement de ces dernières années est que les bons éléments disposent désormais de nouvelles options à la fois faiblement risquées et potentiellement très intéressantes. Le coût de prise de parole reste élevé tandis que le risque lié à la défection diminue, et son gain potentiel augmente. Pas étonnant que le « quiet quitting » ait le vent en poupe.
Mais on ne peut pas toujours partir facilement, comme dans un restaurant. Certains employés insatisfaits auront du mal à trouver un autre emploi. Le risque peut être d’autant plus élevé qu’ils ont par ailleurs des contraintes financières (prêt immobilier par exemple). Quand on n’est pas un « bon élément » (au sens où on trouverait facilement autre chose), on reste coincé dans une organisation non performante. On ne peut pas prendre la parole car c’est trop risqué et on ne peut pas partir car c’est également trop risqué. Pas étonnant qu’il s’en déduise une forte frustration et une aliénation vis-à-vis de l’organisation : on voit celle-ci à la fois comme la cause de sa misère et comme une bouée de sauvetage.
RépondreSupprimerLe cercle vicieux du quiet quitting et du déclin de l’organisation
C’est ainsi que se met en place un cercle vicieux très dommageable pour l’organisation.
À tout moment, il existe un niveau de performance acceptable pour les membres. Si ce niveau baisse, les plus performants deviennent insatisfaits. Ils ont alors deux options : prendre la parole ou partir. Si le coût de prise de parole est jugé élevé, cette option est abandonnée et ils partent. Privée de ses meilleurs éléments, l’organisation voit à nouveau son niveau de performance baisser d’un cran.
Cette baisse de performance rend insatisfaite une nouvelle cohorte de membres, les plus performants après le départ des précédents et le cycle se répète. Il s’accélère même car rapidement ne restent que ceux qui ne peuvent pas aller ailleurs. Les meilleurs éléments sont partis depuis longtemps. La probabilité qu’il y ait prise de parole diminue avec le temps et donc la possibilité pour l’organisation de réagir aussi. Elle est prise dans une spirale de déclin, elle se vide littéralement de sa substance. Chaque cycle rend plus difficile son redressement.
Ce qui était au début un problème de ressources humaines est devenu un problème stratégique, mais lorsque la prise de conscience de la nature stratégique du problème se produit, il est généralement trop tard.
Briser le cercle vicieux
Un cercle vicieux est par définition difficile à briser. Au bout d’un moment, ceux qui restent ne sont ni disposés ni capables de prendre la parole de façon constructive. Ceux qui le pouvaient sont partis.
Pour la direction générale la seule façon pour s’en sortir est de recréer un contexte pour ce faire. Il faut agir de façon déterminée pour que la prise de parole redevienne possible et intéressante. Elle doit s’engager de façon crédible et cet engagement doit être la base du recrutement de nouveaux employés qui s’inscriront dans cette posture de vérité, et en priorité des leaders.
« Il n’est de richesse que d’hommes » disait Jean Bodin. Les stratèges feraient bien de ne pas oublier cette leçon de sagesse.
RépondreSupprimerhttps://www.contrepoints.org/2023/03/15/452372-le-cercle-vicieux-du-quiet-quitting-et-du-declin-de-lorganisation
Trop nombreux sont encore des 'chefs d'entreprises' qui n'ont aucune relation avec les employé(e)s et n'écoutent donc pas leurs suggestions. C'est ce que dans un pays qui n'est pas en Démocratie est appelé la dictature. Il est donc préférable que l'employé(e) quitte l'entreprise sans prévenir surtout si il ou elle a un poste-clé !
SupprimerCôté employeurs c'est pas mieux. Les taxes, les impôts, les 'directives municipales' et diverses restrictions vont faire que le commerçant ne pouvant plus tenir (assurance du local, électricité, chauffage, etc, etc) va mettre la clé sous la porte et aller tenter de vendre sa marchandises en stock sur les marchés hebdomadaires. Oui mais ce n'est pas tous les pays qui s'appellent 'Amérique' et donc un marché hebdomadaire n'est pas un marché quotidien ! Et en plus il y a des horaires !!
Alors, la merde elle est où ? Elle est dans le manque de communication.
Le Pentagone développe des deepfakes pour tromper le public
RépondreSupprimerpar Joe Wolverton, II, JD
12 mars 2023
Le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (SOCOM) «se prépare à mener des campagnes de propagande et de tromperie sur Internet en utilisant des vidéos deepfake», selon les contrats avec le gouvernement fédéral examinés par The Intercept.
Dans ce que beaucoup attribueraient au comportement probable de régimes voyous ciblant les États-Unis, les activités que SOCOM mène à l'étranger incluent "le piratage d'appareils connectés à Internet pour écouter afin d'évaluer la sensibilité des populations étrangères à la propagande", rapporte l'article d'Intercept. .
Les informations révélées dans le rapport sont tirées d'un document d'approvisionnement publié par le ministère de la Défense, une sorte de liste de souhaits d'outils technologiques que le Pentagone cherche à déployer secrètement à travers le monde.
La section intitulée "Technologies avancées à utiliser dans les opérations de soutien à l'information militaire (MISO)" est particulièrement intéressante sur la liste, interprétée par The Intercept comme "un euphémisme du Pentagone pour ses efforts mondiaux de propagande et de tromperie". Voici comment The Intercept a décrit le contenu de cette partie inquiétante de la demande d'approvisionnement :
Le paragraphe ajouté énonce le désir de SOCOM d'obtenir des moyens nouveaux et améliorés pour mener "des opérations d'influence, des tromperies numériques, des perturbations de la communication et des campagnes de désinformation aux niveaux tactique et opérationnel". SOCOM recherche "une capacité de nouvelle génération pour collecter des données disparates via des flux d'informations publics et open source tels que les médias sociaux, les médias locaux, etc. pour permettre à MISO d'élaborer et de diriger des opérations d'influence".
Alors que vous seriez surpris de voir SOCOM - une organisation composée d'unités militaires d'élite réputées pour leur capacité à travailler secrètement et sous le couvert de l'obscurité - permettant à ses conceptions de désinformation d'être obtenues et rendues publiques par The Intercept, le Pentagone l'a caché à la vue de tous depuis des années.
En décembre, The Intercept a révélé des tactiques très troublantes utilisées par SOCOM pour manipuler les réseaux sociaux :
SOCOM avait convaincu Twitter, en violation de ses politiques internes, d'autoriser un réseau de comptes fictifs diffusant de fausses informations d'une exactitude douteuse, y compris une affirmation selon laquelle le gouvernement iranien volait les organes de civils afghans. Bien que l'offensive de propagande basée sur Twitter n'ait pas utilisé de deepfakes, les chercheurs ont découvert que les sous-traitants du Pentagone utilisaient des avatars générés par l'apprentissage automatique pour conférer aux faux comptes un certain réalisme.
Ainsi, le gouvernement des États-Unis, tout en décriant les « fausses nouvelles », créait lui-même de fausses nouvelles à imposer aux personnes se tournant vers Twitter pour des informations non filtrées.
Juste pour que ce soit clair et qu'il n'y ait aucune inquiétude déplacée que le document soit en quelque sorte moins sinistre que la description de The Intercept, voici un paragraphe de la section "Technologies avancées à utiliser dans les opérations de soutien de l'information militaire (MISO)" qui devrait lever tout doute sur l'objet du marché. MISO recherchera des technologies pour :
influencer les opérations, la tromperie numérique, les perturbations de la communication et les campagnes de désinformation aux niveaux tactique et opérationnel… à la recherche d'une capacité de nouvelle génération pour collecter des données disparates via des flux d'informations publics et open source tels que les médias sociaux, les médias locaux, etc. pour permettre à MISO de opérations artisanales et d'influence directe.
RépondreSupprimerEt ces quelques paragraphes du document ne sont pas moins énervants :
Fournir une capacité de nouvelle génération pour collecter des données disparates via des flux d'informations publics et open source tels que les médias sociaux, les médias locaux, etc.
Fournir une nouvelle génération de « deep fake » ou d'autres technologies similaires pour générer des messages et influencer les opérations via des canaux non traditionnels dans des environnements de pairs/quasi-pairs pertinents
Générer une capacité de nouvelle génération pour "prendre le contrôle" des appareils Internet des objets (IoT) afin de collecter des données et des informations auprès des populations locales afin de permettre la répartition des messages qui pourraient être populaires et acceptés en passant au crible les données une fois reçues. Cela permettrait à MISO de concevoir et de promouvoir des messages qui pourraient être plus facilement reçus par la population locale dans des environnements de pairs/quasi-pairs pertinents.
Ce sont les objectifs de notre propre gouvernement fédéral. Les dirigeants de nos forces armées recherchent des partenaires capables de fournir au Pentagone les outils nécessaires pour mener à bien des missions de tromperie massive à l'aide de deepfakes et collecter des données à partir d'appareils connectés à Internet utilisés dans les foyers, en utilisant les conversations enregistrées pour créer des messages - de faux messages - qui les personnes surveillées secrètement accepteront facilement comme exactes.
L'ampleur des dommages causés par ces deepfakes est familière au gouvernement américain. Nous le savons avec certitude en raison des avertissements émis par notre propre directeur du renseignement national (DNI) contre de telles activités menées par des régimes étrangers. Voici quelques extraits d'un document du DNI intitulé "Sauvegarder nos élections :"
Menace:
RépondreSupprimerLes adversaires étrangers peuvent utiliser l'intelligence artificielle pour créer des deepfakes (vidéo, images, texte ou audio de haute qualité générés ou manipulés) afin de façonner l'opinion publique et d'influencer les élections américaines.
Impact:
Sape la confiance du public dans les candidats et les partis politiques
Sape la confiance du public dans le processus électoral
Menace le discours civil et divise le public américain
Défie la capacité des plateformes de médias sociaux et en ligne à identifier et à gérer le contenu modifié numériquement
Crée ou amplifie les faux récits des adversaires étrangers
À la lumière des plans exposés par le document obtenu par The Intercept, on se demande si cette présentation DNI était moins un avertissement et plus un modèle.
En fin de compte, le gouvernement fédéral n'a absolument aucune autorité constitutionnelle pour mener à bien de telles missions de tromperie massive, en particulier lorsque les États-Unis ne sont pas en guerre.
Enfin, considérez attentivement l'avertissement donné en 1815 par le philosophe français Benjamin Constant, concernant ce qui se passe lorsqu'un peuple place un pouvoir aussi immense sur la presse et la perception publique entre les mains du gouvernement :
En autorisant le gouvernement à traiter sans pitié les opinions quelles qu'elles soient, vous lui donnez le droit d'interpréter la pensée, de faire des inductions, bref de raisonner et de mettre son raisonnement à la place des faits qui devraient être les seuls base de la réaction du gouvernement.
C'est établir le despotisme avec les mains libres. Quelle opinion ne peut imposer de châtiment à son auteur ? Vous donnez carte blanche au gouvernement pour faire le mal, à condition qu'il prenne soin de s'engager dans de mauvaises pensées. Vous ne sortirez jamais de ce cercle.
Les hommes auxquels vous confiez le droit de juger les opinions sont tout aussi susceptibles que les autres d'être induits en erreur ou corrompus, et le pouvoir arbitraire que vous aurez investi en eux pourra être utilisé contre les vérités les plus nécessaires comme contre les erreurs les plus funestes.
https://thenewamerican.com/pentagon-developing-deepfakes-to-deceive-the-public/
Pourquoi la crise bancaire n'est pas terminée
RépondreSupprimerPar le professeur Michael Hudson
Recherche mondiale,
17 mars 2023
Les krachs de Silvergate, Silicon Valley Bank, Signature Bank et ses insolvabilités bancaires connexes sont beaucoup plus graves que le krach de 2008-09. Le problème à l'époque était que les banques véreuses accordaient de mauvais prêts hypothécaires. Les débiteurs étaient incapables de payer et faisaient défaut, et il s'est avéré que les biens immobiliers qu'ils avaient donnés en garantie étaient frauduleusement surévalués, des hypothèques de pacotille « mark-to-fantasy » faites par de fausses évaluations du prix réel du marché de la propriété et de l'emprunteur. revenu. Les banques ont vendu ces prêts à des acheteurs institutionnels tels que des fonds de pension, des caisses d'épargne allemandes et d'autres acheteurs crédules qui avaient bu le néolibéral Kool Aid en croyant avec Alan Greenspan que les banques ne les tromperaient pas.
Les investissements de la Silicon Valley Bank (SVB) ne présentaient pas un tel risque de défaut. Le Trésor peut toujours payer, simplement en imprimant de l'argent, et les hypothèques à long terme de premier ordre dont SVP a également acheté les packages étaient solvables. Le problème est le système financier lui-même, ou plutôt le coin dans lequel la Fed post-Obama a peint le système bancaire. Elle ne peut échapper à ses 13 années d'assouplissement quantitatif sans inverser l'inflation des prix des actifs et faire baisser la valeur marchande des obligations, des actions et de l'immobilier.
En un mot, résoudre la crise d'illiquidité de 2009 d'une manière qui a évité aux banques de perdre de l'argent (au prix d'alourdir l'économie d'énormes dettes), a ouvert la voie à la crise d'illiquidité profondément systémique qui commence à peine à se préciser, bien que je Je ne peux pas résister à ce que j'ai souligné sa dynamique de base déjà en 2007 et dans mon livre de 2015 Killing the Host .
Fictions comptables vs réalité de marché
Aucun risque de défaut de paiement n'existait pour les investissements dans des titres d'État ou des hypothèques à long terme conditionnées que la SVB et d'autres banques ont achetés. Le problème est que la valeur marchande de ces prêts hypothécaires a chuté en raison de la hausse des taux d'intérêt. Le rendement des intérêts sur les obligations et les hypothèques achetées il y a quelques années est bien inférieur à celui disponible sur les nouvelles hypothèques et les nouveaux bons et obligations du Trésor. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, ces « anciens titres » baissent de prix afin d'amener leur rendement aux nouveaux acheteurs en ligne avec la hausse des taux d'intérêt de la Fed.
Un problème d'évaluation du marché n'est pas un problème de fraude cette fois-ci.
RépondreSupprimerLe public vient de découvrir que l'image statistique que les banques présentent de leurs actifs et passifs ne reflète pas la réalité du marché. Les comptables de banque sont autorisés à évaluer leurs actifs à la « valeur comptable » en fonction du prix qui a été payé pour les acquérir – sans tenir compte de la valeur actuelle de ces investissements. Pendant le boom de 14 ans des prix des obligations, des actions et de l'immobilier, cela a sous-évalué le gain réel que les banques avaient réalisé alors que la Fed baissait les taux d'intérêt pour gonfler les prix des actifs. Mais cet assouplissement quantitatif (QE) a pris fin en 2022 lorsque la Fed a commencé à resserrer les taux d'intérêt afin de ralentir les gains salariaux.
Lorsque les taux d'intérêt augmentent, les prix des obligations chutent (et les cours des actions ont tendance à suivre). Mais les banques n'ont pas à baisser le prix du marché de leurs actifs pour refléter cette baisse si elles conservent simplement leurs obligations ou leurs prêts hypothécaires. Ils n'ont qu'à révéler la perte de valeur marchande si les déposants retirent leur argent et que la banque doit effectivement vendre ces actifs pour lever les fonds nécessaires pour payer leurs déposants.
C'est ce qui s'est passé à la Silicon Valley Bank. En fait, cela a été un problème pour l'ensemble du système bancaire américain. Le graphique suivant provient de Naked Capitalism, qui suit quotidiennement la crise bancaire :
- voir graph sur site -
Comment le court-termisme de SVP n'a pas réussi à voir où se dirige le secteur financier
Pendant les années de faibles taux d'intérêt, le système bancaire américain a constaté que son pouvoir de monopole était si fort qu'il n'avait à payer aux déposants que 0,1 ou 0,2 % sur les dépôts. C'était tout ce que le Trésor payait sur les bons du Trésor à court terme sans risque. Les déposants n'avaient donc guère d'alternative, mais les banques facturaient des taux beaucoup plus élevés pour leurs prêts, hypothèques et cartes de crédit. Et lorsque la crise de Covid a frappé en 2020, les entreprises ont retenu de nouveaux investissements et ont inondé les banques d'argent qu'elles ne dépensaient pas.
Les banques ont pu réaliser un gain d'arbitrage - obtenir des taux d'investissement plus élevés qu'elles ne payaient pour les dépôts - en achetant des titres à plus long terme. La SVB a acheté des bons du Trésor à long terme. La marge n'était pas grande – moins de 2 points de pourcentage. Mais c'était le seul "argent gratuit" sûr.
L'année dernière, le président de la Réserve fédérale, Powell, a annoncé que la banque centrale allait relever les taux d'intérêt afin de ralentir la croissance des salaires qui s'est développée alors que l'économie commençait à se redresser. Cela a amené la plupart des investisseurs à se rendre compte que des taux d'intérêt plus élevés feraient baisser le prix des obligations, surtout pour les obligations à plus long terme. La plupart des gestionnaires de fonds ont évité de telles baisses de prix en transférant leur argent dans des bons du Trésor à court terme ou des fonds du marché monétaire, tandis que les prix de l'immobilier, des obligations et des actions ont chuté.
RépondreSupprimerPour une raison quelconque, SVB n'a pas fait ce geste évident. Ils ont concentré leurs actifs sur les bons du Trésor à long terme et titres assimilés. Tant que la banque n'a pas eu de retraits nets de dépôts, elle n'a pas eu à déclarer cette baisse de la valeur marchande de ses actifs.
Cependant, il a gardé le sac lorsque M. Powell a annoncé qu'il n'y avait pas assez de travailleurs américains au chômage pour maintenir leurs gains salariaux, il a donc prévu d'augmenter les taux d'intérêt encore plus qu'il ne l'avait prévu. Il a déclaré qu'une grave récession était nécessaire pour maintenir les salaires suffisamment bas pour maintenir les bénéfices des entreprises américaines à un niveau élevé, et donc le cours de leurs actions.
Cela a renversé l'assouplissement quantitatif du plan de sauvetage d'Obama qui gonflait régulièrement les prix des actifs immobiliers, actions et obligations. Mais la Fed s'est peinte dans un coin : si elle rétablit l'ère des taux d'intérêt "normaux", cela inversera la montée en flèche de 15 ans de gains des prix des actifs pour le secteur FIRE.
Ce changement soudain les 11 et 12 mars a laissé SVB « assis sur une perte non réalisée de près de 163 milliards de dollars – plus que ses fonds propres. Les sorties de dépôts ont alors commencé à cristalliser cela en une perte réalisée. »[1]SVB n'était pas seul. Les banques à travers le pays perdaient des dépôts.
Il ne s'agissait pas d'une « ruée sur les banques » résultant de craintes d'insolvabilité. C'était parce que les banques étaient des monopoles suffisamment puissants pour éviter de partager leurs gains croissants avec leurs déposants. Ils réalisaient des profits en flèche sur les taux qu'ils imposaient aux emprunteurs et sur les taux générés par leurs investissements, mais continuaient de ne payer aux déposants qu'environ 0,2 %.
Le Trésor américain payait beaucoup plus, et le jeudi 11 mars, le bon du Trésor à 2 ans rapportait près de 5 %. L'écart grandissant entre ce que les investisseurs peuvent gagner en achetant des titres du Trésor sans risque et la misère que les banques versaient à leurs déposants a conduit les déposants les plus aisés à retirer leur argent pour obtenir un rendement plus équitable sur le marché ailleurs.
l serait faux de considérer cela comme une « ruée vers les banques », et encore moins comme une panique. Les déposants n'étaient pas irrationnels ou soumis à « la folie des foules » en retirant leur argent. Les banques étaient tout simplement trop égoïstes. Et au fur et à mesure qu'elles retiraient leurs dépôts, les banques ont dû vendre leur portefeuille de titres – y compris les titres à long terme détenus par la SVB.
RépondreSupprimerTout cela fait partie du dénouement des plans de sauvetage des banques d'Obama et de l'assouplissement quantitatif. Le résultat de la tentative de retour à des niveaux de taux d'intérêt historiques plus normaux est que, le 14 mars, l'agence de notation Moody's a réduit les perspectives du système bancaire américain de stables à négatives, citant "l'environnement opérationnel en évolution rapide". Ce à quoi ils font référence, c'est à la chute de la capacité des réserves bancaires à couvrir ce qu'elles devaient à leurs déposants, qui retiraient leur argent et forçaient les banques à vendre des titres à perte.
La dissimulation trompeuse du président Biden
Le président Biden tente de semer la confusion chez les électeurs en leur assurant que le "sauvetage" des riches déposants SVB non assurés n'est pas un renflouement. Mais bien sûr, c'est un renflouement. Ce qu'il voulait dire, c'est que les actionnaires des banques n'étaient pas renfloués. Mais ses gros déposants non assurés ont été sauvés de la perte d'un seul centime, malgré le fait qu'ils n'étaient pas éligibles à la sécurité, et avaient en fait parlé ensemble et décidé de quitter le navire et de provoquer l'effondrement de la banque.
Ce que Biden voulait vraiment dire, c'est qu'il ne s'agit pas d'un renflouement des contribuables . Il n'implique pas de création monétaire ou de déficit budgétaire, pas plus que les 9 000 milliards de dollars d'assouplissement quantitatif de la Fed pour les banques depuis 2008 n'ont été de la création monétaire ou n'ont augmenté le déficit budgétaire. Il s'agit d'un exercice de bilan - techniquement une sorte de "swap" avec des compensations d'un bon crédit de la Réserve fédérale pour de "mauvais" titres bancaires donnés en garantie - bien au-dessus des prix actuels du marché, bien sûr. C'est précisément ce qui a «sauvé» les banques après 2009. Le crédit fédéral a été créé sans imposition .
La vision tunnel inhérente au système bancaire
RépondreSupprimerOn peut faire écho à la reine Elizabeth II et demander : « Personne n'a vu cela venir ? Où était la Federal Home Loan Bank qui était censée réguler SVB ? Où étaient les examinateurs de la Réserve fédérale ?
Pour répondre à cette question, il convient de se demander qui sont les régulateurs et les examinateurs bancaires. Ils sont contrôlés par les banques elles-mêmes, choisies pour leur déni qu'il existe un problème intrinsèquement structurel dans notre système financier. Ils sont de « vrais croyants » que les marchés financiers s'auto-corrigent par des « stabilisateurs automatiques » et le « bon sens ».
La corruption déréglementaire a joué un rôle dans la sélection minutieuse de ces régulateurs et examinateurs à vision tunnel. La SVB était supervisée par la Federal Home Loan Bank (FHLB). Le FHLB est connu pour sa capture réglementaire par les banques qui choisissent d'opérer sous sa supervision. Pourtant, le métier de SVB n'est pas le crédit immobilier. Ce sont des entités de capital-investissement de haute technologie qui se préparent pour les introductions en bourse - qui seront émises à des prix élevés, discutées, puis souvent laissées tomber dans un jeu de pompe et de vidage. Les fonctionnaires de banque ou les examinateurs qui reconnaissent ce problème sont disqualifiés de l'emploi en étant « surqualifiés ».
Une autre considération politique est que la Silicon Valley est un bastion du Parti démocrate et une riche source de financement de campagne. L'administration Biden n'allait pas tuer la poule aux œufs d'or des contributions de campagne. Bien sûr, il allait renflouer la banque et ses clients à capitaux privés. Le secteur financier est au cœur du soutien du Parti démocrate et la direction du parti est fidèle à ses partisans. Comme le président Obama l'a dit aux banquiers qui craignaient qu'il ne donne suite à ses promesses de campagne de réduire les dettes hypothécaires à des évaluations de marché réalistes afin de permettre aux clients hypothécaires exploités de rester chez eux : « Je suis le seul entre vous [les banquiers visitant la Maison Blanche] et la foule avec les fourches », c'est-à-dire sa caractérisation des électeurs qui ont cru à son discours « espoir et changement ».
La Fed prend peur et baisse les taux d'intérêt
Le 14 mars, les cours des actions et des obligations ont grimpé en flèche. Les acheteurs de marge ont fait une tuerie car ils ont vu que le plan de l'administration était le plan habituel : mettre fin au problème bancaire, inonder l'économie de renflouements (pour les banquiers, pas pour les étudiants débiteurs) jusqu'au jour des élections en novembre 2024.
La grande question est donc de savoir si les taux d'intérêt pourront jamais revenir à une « normale » historique sans transformer l'ensemble du système bancaire en quelque chose comme SVB. Si la Fed relève vraiment les taux d'intérêt à des niveaux normaux pour ralentir la croissance des salaires, il doit y avoir un krach financier. Pour éviter cela, la Fed doit créer un flux exponentiellement croissant d'assouplissement quantitatif.
RépondreSupprimerLe problème sous-jacent est que la dette portant intérêt croît de façon exponentielle, mais que l'économie suit une courbe en S puis se replie. Et lorsque l'économie ralentit - ou est délibérément ralentie lorsque les taux de salaire de la main-d'œuvre ont tendance à rattraper l'inflation des prix causée par les prix de monopole et les sanctions anti-russes américaines qui augmentent les prix de l'énergie et des denrées alimentaires, l'ampleur des revendications financières sur l'économie dépasse la capacité de payer.
C'est la véritable crise financière à laquelle l'économie est confrontée. Cela va au-delà de la banque. L'ensemble de l'économie est aux prises avec la déflation de la dette, même face à l'inflation des prix des actifs soutenue par la Réserve fédérale. Ainsi, la grande question – littéralement la « ligne du bas » – est de savoir comment la Fed peut-elle sortir du piège de l'assouplissement quantitatif à faible taux d'intérêt dans lequel elle a peint l'économie américaine. Plus il continue à éviter aux investisseurs du secteur FIRE de subir une perte, plus la résolution finale doit être violente.
La sévérité a été un choix politique pour continuer à « donner un coup de pied sur la route », en renflouant une compression financière après l'autre au moins jusqu'à la prochaine année électorale.
*
Note
[1] Huw van Steenis, "L'histoire peut nous instruire sur les retombées de l'effondrement de SVB", Financial Times , 13 mars 2023.
https://www.globalresearch.ca/why-bank-crisis-not-over/5812320
Espionner les Américains à la vue de tous
RépondreSupprimerLe DOJ, la NSA et le FBI revendiquent tous le pouvoir légal d'espionner toutes les personnes en Amérique - américaines et étrangères - sans mandat de perquisition
Par le juge Andrew P. Napolitano
Recherche mondiale,
17 mars 2023
La semaine dernière, l'administration Biden a demandé au Congrès d'autoriser ses agents à continuer d'espionner les Américains sans mandat de perquisition. La demande réelle était de réautoriser l'article 702 de la loi de 1978 sur la surveillance du renseignement étranger. La FISA exige des mandats du tribunal de la FISA pour tout espionnage national. L'article 702 est un amendement de 2008 à la FISA. Elle autorise expressément l'espionnage sans mandat de personnes étrangères.
La Cour suprême a qualifié l'espionnage de surveillance et la surveillance de perquisition en vertu du quatrième amendement. Cet amendement exige des mandats de perquisition délivrés par des juges et fondés sur la cause probable du crime démontrée aux juges sous serment et décrivant spécifiquement l'endroit à fouiller ou la chose à saisir pour que la surveillance soit légale.
Étant donné que les mandats du tribunal de la FISA - émis par un tribunal secret à Washington, DC - ne sont pas fondés sur la cause probable du crime, et puisque la section 702 supprime complètement l'exigence de mandat lorsque des personnes étrangères sont impliquées, même de manière périphérique, la FISA et sa section 702 sont inconstitutionnel.
Voici la trame de fond.
Après la démission du président Richard Nixon en 1974 et l'ampleur de son utilisation du FBI et de la CIA pour la surveillance intérieure sans mandat, le Congrès a promulgué la FISA. Il se proclame avoir établi la seule méthode légale de surveillance en dehors du quatrième amendement. Cette proclamation est une profonde erreur constitutionnelle - un oxymoron - car toute surveillance au mépris du quatrième amendement est inconstitutionnelle.
Cet amendement a été rédigé à la suite de l'exécution par des agents britanniques de mandats généraux contre les colons. Les mandats généraux n'étaient pas fondés sur la cause probable du crime, mais plutôt sur les besoins du gouvernement. Et ils ne décrivaient pas précisément le lieu à perquisitionner ni la personne ou la chose à saisir.
Au contraire, des mandats généraux - délivrés par un tribunal secret à Londres - autorisaient le porteur en Amérique à rechercher où il le souhaitait et à saisir tout ce qu'il trouvait. Les agents cherchaient ostensiblement des preuves de paiement d'impôts. Ils étaient vraiment engagés dans l'espionnage. Ils cherchaient des matériaux subversifs et révolutionnaires.
Après la victoire de la guerre révolutionnaire et la ratification de la Constitution, la Déclaration des droits a été ratifiée. Le quatrième amendement de la Déclaration des droits protège toutes les « personnes » contre les perquisitions et les saisies abusives par le gouvernement - à la fois les forces de l'ordre et les espions. Les tribunaux ont interprété « déraisonnable » comme signifiant « sans mandat de perquisition ».
L'emploi intentionnel du mot « personnes » par les rédacteurs de l'amendement montre clairement que l'amendement protège toute personne contre toute perquisition et toute saisie par quiconque du gouvernement sans mandat. Ce n'est pas limité aux Américains ou aux adultes ou aux bonnes personnes ou aux gens que le gouvernement aime ; au contraire, il protège tout le monde.
RépondreSupprimerDans un effort linguistique pour tenir compte de l'exigence du mandat et de sa condition préalable de cause probable, les rédacteurs du Congrès de la FISA ont exigé que le tribunal de la FISA puisse délivrer des mandats de surveillance fondés sur la cause probable, non du crime, mais du fait d'être un agent d'un gouvernement étranger. Le tribunal de la FISA a ensuite, à lui seul, transformé l'agence étrangère en personnalité étrangère, puis l'a transformé en communication avec une personne étrangère.
Ainsi, si vous envoyez un SMS ou un e-mail ou appelez votre cousin à Genève ou un marchand d'art à Florence, vous devenez la cible d'un mandat de surveillance FISA - simplement en communiquant avec une personne étrangère.
Même cet assouplissement de la protection du quatrième amendement par la redéfinition orwellienne de la cause probable n'a pas suffi à satisfaire l'appétit rapace du gouvernement pour espionner. Ainsi, le président George W. Bush a ordonné à l'Agence de sécurité nationale - le groupe d'espions nationaux du gouvernement fédéral de 60 000 personnes - de se livrer à l'espionnage sans mandat, au mépris de la FISA, et à une échelle bien supérieure à celle que Nixon avait ordonnée au FBI et CIA dans les années 1970.
Lorsque le Congrès a appris l'existence de l'espionnage sans mandat, plutôt que de l'annuler, il a promulgué l'article 702 comme une exception à la FISA, et a ainsi légalisé l'espionnage sans mandat de personnes étrangères en Amérique. Dans un affront direct au quatrième amendement, l'article 702 permet à la NSA et à ses cousins dans les 16 autres agences d'espionnage fédérales d'espionner sans mandat toutes les communications impliquant des personnes étrangères.
Que se passe-t-il lorsqu'un étranger communique avec un Américain ? L'article 702 autorise la surveillance sans mandat d'Américains qui communiquent avec des étrangers, autorise la NSA à maintenir une base de données de toutes ces personnes américaines, autorise le FBI à effectuer des recherches dans ces bases de données sans mandat de perquisition, et si la NSA apprend des preuves d'un comportement criminel sans mandat, l'oblige à partager cette preuve avec le FBI.
Ça s'empire.
RépondreSupprimerDepuis que les avocats du ministère de la Justice ont persuadé le tribunal de la FISA d'émettre des mandats pour espionner les Américains qui communiquent avec des étrangers jusqu'au sixième degré de communication, la NSA a soutenu que l'article 702 lui permet également d'espionner jusqu'au sixième degré.
Combien de personnes peuvent être espionnées si l'interprétation du 702 par la NSA est légale ? Appelez votre cousin à Genève et la NSA peut espionner tous ceux avec qui vous parlez et tous ceux à qui ils parlent, et ainsi de suite, jusqu'au sixième niveau de communication.
Le FBI a rapporté qu'en 2021, il avait recherché 3,4 millions de noms dans la base de données NSA des Américains qui communiquaient avec des étrangers. Si vous amenez ces 3,4 millions au sixième degré de leurs communications américaines, le nombre croît de façon exponentielle. Vous aurez atteint 330 millions d'Américains avant la fin du processus.
En d'autres termes, l'administration Biden, le DOJ, la NSA et le FBI revendiquent tous le pouvoir légitime d'espionner toutes les personnes en Amérique - américaines et étrangères - sans mandat de perquisition , sans cause probable, sans soupçon articulable ; et ces habitants de l'État profond veulent que cette autorité légale soit prolongée par le Congrès au-delà de sa date d'expiration à la fin de cette année.
Tout membre du Congrès qui vote en ce sens est inapte à exercer ses fonctions. Un tel vote serait une atteinte à la Constitution.
https://www.globalresearch.ca/spying-plain-sight/5812370
Vidéo : Génocide imminent induit par la 5G : vacciné vulnérable à la technologie mortelle de la 5G Kill Grid ! – Dr Reiner Fuellmich
RépondreSupprimerPar Reiner Fuellmich et Stew Peters
Recherche mondiale,
17 mars 2023
La 5G est-elle réellement une plus grande menace que l'arme biologique elle-même ?
Le Dr Reiner Fuellmich est ici pour faire part de ses dernières découvertes sur les dangers de la technologie 5G.
Le rayonnement micro-ondes 5G est une menace bien plus grande que le soi-disant «vaccin», car il affecte tout le monde.
Le Dr Barrie Trower est décrit comme un « vrai James Bond » et est un expert des dangers de la 5G.
Le rayonnement micro-ondes est une arme depuis les années 1930. Nous nous sommes habitués à utiliser des fours à micro-ondes, mais les radiations sont une arme et peuvent être utilisées pour provoquer presque tous les symptômes de n'importe quelle maladie. Il peut également être utilisé pour la géo-ingénierie.
Les élites et les globalistes utilisent la technologie 5G pour créer un « kill switch » qui peut génocider des populations entières. Les cultures et le bétail morts pourraient être le résultat du rayonnement 5G.
En 2022, le juge fédéral Frederic Block a empêché Verizon d'installer des antennes cellulaires dans les petites villes du Connecticut et du Vermont, précisant que les gouvernements locaux pouvaient arrêter leur construction. Les gouvernements des États et locaux doivent interdire les tours 5G.
- voir clip (Rumble) sur site :
https://www.globalresearch.ca/video-imminent-5g-induced-genocide-vaccinated-vulnerable-to-5g-kill-grids-deadly-tech-dr-reiner-fuellmich/5812332
La Chine a peut-être déjà déployé des missiles hypersoniques imparables capables de cibler des bases américaines dans le Pacifique
RépondreSupprimermardi 14 mars 2023
par : Arsenio Toledo
(Natural News) Le chef de la Defense Intelligence Agency (DIA) a averti que la Chine avait peut-être déjà déployé un missile hypersonique quasi imparable capable de frapper des bases américaines dans le Pacifique.
Le scientifique en chef de la DIA, Paul Freisthler, a déclaré à un sous-comité des services armés de la Chambre que la Chine travaillait à la construction d'un missile balistique intercontinental équipé d'une ogive à glissement hypersonique depuis 2014. En 2021, le développement chinois avait suffisamment avancé pour que ce missile puisse faire le tour du monde. (Connexe : la Chine augmente son budget militaire à 224 MILLIARDS DE DOLLARS en vue de l'invasion de Taïwan.)
Freisthler a noté que la technologie des missiles chinois a peut-être même dépassé les capacités de la Russie.
"Alors que la Chine et la Russie ont mené de nombreux tests réussis d'armes hypersoniques et ont probablement mis en service des systèmes opérationnels, la Chine est en tête de la Russie à la fois en termes d'infrastructure de soutien et de nombre de systèmes", a-t-il déclaré. Il a ajouté que la Chine a "considérablement avancé son développement de technologies et de capacités de missiles hypersoniques conventionnels et nucléaires grâce à des investissements, des développements, des tests et des déploiements intenses et ciblés".
Les responsables américains ont exprimé leur inquiétude face à l'utilisation chinoise de missiles hypersoniques, notant qu'ils pourraient être utilisés pour attaquer des avions de combat américains et d'autres actifs dans des bases au Japon et à Guam.
Ils ont averti que ces armes pourraient même pénétrer dans les ponts de l'un des 11 porte-avions américains de plusieurs milliards de dollars, ce qui pourrait paralyser instantanément les opérations aériennes américaines dans le Pacifique. Une telle vulnérabilité, si elle n'est pas immédiatement contrée, pourrait rendre la flotte de porte-avions américaine immédiatement obsolète.
La Chine et la Russie ont déjà des missiles hypersoniques opérationnels
Selon Freisthler, la China Academy of Aerospace Aerodynamics, une organisation de recherche et de fabrication dédiée au développement de fusées, de missiles et de drones, possède déjà au moins trois souffleries hypersoniques capables de fonctionner à des vitesses de Mach 8, 10 et 12.
Les missiles hypersoniques les plus performants de la nation communiste sont les DF-17 et DF-41. Le DF-17 est un missile balistique à moyenne portée avec une portée allant jusqu'à 2 500 kilomètres (1 553 miles) et peut être tiré à partir d'un lanceur de transport mobile. Le DF-41 est un missile balistique intercontinental qui peut transporter jusqu'à 10 ogives nucléaires pouvant être ciblées indépendamment et une portée opérationnelle de plus de 14 000 kilomètres (8 699 miles), ce qui le rend capable de frapper n'importe quel endroit de la planète.
Le DF-17 et le DF-41 peuvent tous deux être lancés à partir de véhicules planeurs hypersoniques, qui peuvent manœuvrer les missiles attachés avec un degré d'imprévisibilité qui les rend presque impossibles à contrer.
La Russie, a déclaré Freisthler, dispose actuellement de trois systèmes de missiles hypersoniques, dont un missile lancé par la mer capable de voyager à Mach 8. Plusieurs de ces missiles ont été utilisés contre des cibles militaires ukrainiennes depuis le début de l'opération militaire spéciale de la Russie l'année dernière.
L'un de ces missiles hypersoniques, le Kinzhal, a déjà été utilisé pour frapper des cibles militaires en Ukraine. Le Kinzhal a une portée d'environ 2 000 kilomètres (1 243 miles) et peut voler à des vitesses allant jusqu'à Mach 10.
RépondreSupprimerBien qu'elle n'ait pas été testée, la Russie possède également le véhicule de glisse hypersonique Avangard, qui, selon elle, peut transporter des missiles sur plus de 6 000 kilomètres (3 728 miles) à des vitesses allant jusqu'à Mach 20. La Russie développe également le missile hypersonique Zircon lancé par navire, qui a une portée de 1000 kilomètres (621 miles) et une vitesse de pointe de Mach 8.
Les États-Unis n'ont pas encore déclaré de missile hypersonique opérationnel d'une capacité technologique similaire à celle des missiles chinois et russes. L'armée de l'air, la marine et l'armée développeraient des systèmes séparés.
Tous les systèmes de missiles chinois et russes peuvent être équipés d'ogives nucléaires. Contrairement à ces systèmes, les responsables américains de la défense ont noté que les États-Unis n'avaient aucune intention d'équiper l'un de leurs armes et véhicules hypersoniques d'ogives nucléaires.
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Regardez ce clip de GNews mettant en vedette Miles Guo expliquant comment le PCC fournit de grandes quantités de missiles de haute technologie à longue portée à ses alliés.
This video is from the Chinese Taking Down Evil CCP channel on Brighteon.com.
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Think tank: America’s defense industry is not prepared for a war with China over Taiwan.
China preparing to launch an invasion of Taiwan, warns Chinese journalist.
Sources include:
EurAsianTimes.com
Bloomberg.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-03-14-china-hypersonic-missile-targeting-americans-bases-pacific.html
En réponse aux cow-boys parqués tout autour de la terre avec leurs arcs et leurs flèches de peaux rouges, les peaux jaunes de la Chine réagissent ! Youpie !
SupprimerLes partisans de Poutine affirment qu'il utilisera un missile sous-marin Poséidon pour créer un monstrueux raz-de-marée radioactif pour anéantir la Grande-Bretagne de l'existence
RépondreSupprimerJeudi 16 mars 2023
par : JD Heyes
(Natural News) Le général russe à la retraite Yevgeny Buzhinsky a appelé Moscou à utiliser son missile nucléaire sous-marin Poséidon pour lancer un tsunami radioactif de 1 000 pieds de haut sur la Grande-Bretagne si les troupes de l'OTAN entrent en Ukraine.
Les médias d'État russes ont également encouragé le président Vladimir Poutine à prendre de telles mesures. Le lieutenant-général Buzhinsky, qui est le président du Centre russe de recherche sur les politiques, a affirmé que la Grande-Bretagne cesserait d'exister si la Russie utilisait le missile nucléaire, a rapporté le Daily Mail britannique cette semaine alors que la guerre en Ukraine se poursuit. sur.
Le général à la retraite a également menacé le Royaume-Uni d'une attaque par le Sarmat 2, le plus gros missile nucléaire de Russie, affirmant qu'il détruirait le pays. De plus, Vladimir Soloviev, également connu sous le nom de "voix de Poutine", a souri en suggérant qu'un tsunami se déclencherait si le drone sous-marin Poséidon frappait la Grande-Bretagne.
Alors que la Russie a du mal à progresser en Ukraine, les propagandistes de Poutine discutent des options militaires. Dans une récente interview sur la chaîne de télévision publique russe Rossiya 1, le général russe à la retraite Yevgeny Buzhinsky a averti que le missile hypersonique "imparable" Zircon, qui se déplace à des vitesses allant jusqu'à 6 670 mph, était "sur le point d'être utilisé dans des opérations de combat" après avoir été testé.
Buzhinsky a déclaré: "Bien sûr, il existe des moyens tels que Poséidon, qui a été testé."
Soloviev, souriant d'un air narquois, a répondu : « J'aimerais voir comment fonctionne Poséidon. J'aimerais voir Sarmat en action.
"Tsunami, tsunami, oui, tsunami", a répondu Buzhinsky, qui est tout à fait pour l'invasion de la Russie. « [Si l'OTAN] envoie des troupes, cela finira par [nous utiliser] Poséidon, bien sûr, et un tsunami. Et des vagues de 300 mètres [985 pieds] de haut.
Soloviev a alors répondu: "La Grande-Bretagne n'existera pas alors." Buzhinsky a accepté et a insisté: "La Grande-Bretagne n'existera certainement pas."
Margarita Simonyan, chef de l'empire de propagande de Russia Today, a ajouté: "Le Royaume-Uni ne sera pas là." Elle a dit qu'il serait noyé "tout de suite".
RépondreSupprimerLes médias d'État russes ont continué à menacer la Grande-Bretagne d'anéantissement nucléaire depuis le début du conflit en Ukraine. Les menaces sont considérées comme une réponse au soutien indéfectible du Royaume-Uni à l'Ukraine, qui a été le premier pays de l'OTAN à déclarer qu'il enverrait 14 chars de combat de nouvelle génération, Challenger 2, dans la région déchirée par la guerre.
Buzhinsky a exprimé son mécontentement que les attaques de missiles de Poutine contre l'Ukraine ne soient pas allées assez loin à son goût.
"Bien sûr, six missiles ne peuvent pas atteindre le point de basculement", a-t-il déclaré. « Il devrait mieux y avoir 60 [missiles]. Ou encore mieux 600.
Selon les rapports, Poutine considère le Poséidon comme crucial pour son objectif d'atteindre la supériorité militaire sur l'Occident. Le propagandiste Dmitry Kiselyov a précédemment averti que le Poséidon s'approche de sa cible à une profondeur d'un kilomètre avec une vitesse de 200 kilomètres à l'heure (125 mph), a encore noté le Daily Mail.
"Il n'y a aucun moyen d'arrêter ce drone sous-marin", a déclaré Kiselyov à la télévision d'État l'année dernière. "Il a une ogive d'une capacité allant jusqu'à 100 mégatonnes. L'explosion de cette torpille thermonucléaire près des côtes britanniques va soulever une vague géante, un tsunami. Ce raz-de-marée est également porteur de doses extrêmement élevées de rayonnement. Surgissant au-dessus de la Grande-Bretagne, il transformera ce qu'il en reste probablement en désert radioactif. Définitivement inutilisable pour quoi que ce soit.
Pendant ce temps, la Russie continue de subir de lourdes pertes en hommes et en matériel – tout comme l'Ukraine – alors que la guerre a dépassé un an le mois dernier.
Selon les médias ukrainiens, "le ministère russe de la Défense commencera à recruter de nouveaux soldats professionnels dans l'armée russe à partir du 1er avril, leur objectif étant d'ajouter 400 000 nouvelles recrues à l'armée".
"Comme l'a rapporté Radio Svoboda, le ministère russe de la Défense a envoyé des documents aux régions indiquant le nombre de personnes avec lesquelles des contrats doivent être signés", a rapporté le média. « Radio Svoboda a remarqué que plusieurs médias régionaux russes ont immédiatement publié le nombre total de personnel contractuel nécessaire pour reconstituer l'armée russe. Il a été noté que la Russie prévoyait de recruter 400 000 de ces soldats.
Les sources comprennent :
UkrainienPravda.com
DailyMail.co.uk
https://www.naturalnews.com/2023-03-16-putin-supporters-claim-hell-use-a-poseidon-underwater-missile.html
Whôaw ! C'est un missile fissile ou électrique ? HAHAHAHA !
SupprimerBon, prenons l'exemple de la chaise électrique branchée sur éolienne ou panneau solaire, aaaaa votre avis en combien de temps le condamné mettra t-il à crever ?
Coup de tonnerre : la Pologne et la Bulgarie déclarent la guerre à Von Der Leyen sur les contrats signés avec Pfizer
RépondreSupprimerPar Cheikh Dieng
Mondialisation.ca,
16 mars 2023
Le Courrier du Soir
A l’issue d’une rencontre des ministres de la Santé qui s’est tenue à Bruxelles ce mardi 14 mars, deux pays, la Bulgarie et la Pologne, par le truchement de leurs ministres de la Santé, ont exigé que la Commission Européenne leur fournisse des réponses immédiates sur les contrats de vaccins signés avec les labos, dont Pfizer. Ces pays se plaignent de s’être retrouvés avec un surplus de doses dont ils ne peuvent plus se débarrasser
Les pays de l’Est se révoltent contre Ursula Von der Leyen à propos des contrats de vaccins signés avec le laboratoire Pfizer. En effet, alors que la pandémie à Coronavirus n’est plus le principal souci des Etats européens, désormais l’heure est à la reddition des comptes et certains pays de l’Est exigent qu’on leur fournisse des explications sur le surplus de doses qu’ils n’arrivent toujours pas à écouler.
C’est en tout cas ce que nous a appris, ce 14 mars, le média Politico. A en coire cette source, la Pologne, par la voix de son ministre de la Santé, Adam Niedzielski, a interpellé la Commission Européenne ce mardi sur la question de savoir pourquoi elle a signé un gigantesque contrat de vaccins qui laisse aux Etats un surplus de doses dont ils n’ont plus besoin.
Ainsi, à la fin d’une rencontre qui a réuni les ministres de la Santé de l’Union Européenne, Adam Niedzielski n’a pas mâché ses mots. « En Pologne aussi, les gens s’interrogent. Comment se fait-il que le nombre de doses soit si élevé? Nous voulons des explications claires et nettes », a-t-il déclaré.
Et il ne fut pas le seul à demander des comptes. Car, d’après Politico, le ministre bulgare de la Santé, Assen Medjidiev, s’est également prononcé sur ce sujet qui divise l’Union Européenne depuis bientôt deux ans. Le ministre bulgare de la Santé exige aussi des explications sur ce deal qui a coûté des milliards d’euros au contribuable européen.
Pour rappel, en ce qui concerne la Bulgarie, le média bulgare Sofia Globe nous avait appris le 27 février 2023 que ce pays allait jeter à la poubelle 2,8 millions de doses de vaccins dont il n’a plus besoin. En effet, à en croire cette source, l’annonce de cette nouvelle avait été faite, lundi 27 février, par le ministre bulgare de la Santé, Assen Medzhidiev, lors d’une conférence de presse avec un représentant de la Commission Européenne.
Le ministre de la Santé explique que cette décision est due à une faible couverture vaccinale qui se situe à 30%. « Nous soulignons que nous avons un excès de doses de vaccins, une couverture vaccinale faible et une carence de volontaires (pour se faire vacciner) », a-t-il fait savoir, ajoutant que son pays envisage d’offrir ces doses ou de les revendre.
Face à une telle situation, le ministre avait insisté sur la nécessité de renégocier les contrats signés entre la Commission Européenne et Pfizer. Assen Medzhidiev avait aussi appelé à ce que les contrats soient résiliés pour les pays faisant face au problème souci. « Nous nous attendons à ce que la Commission Européenne, en tant que négociatrice au nom des Etats membres, prenne en compte tous les aspects du problème. La Bulgarie avait placé son entière confiance en la Commission Européenne en tant que représentante. Un représentant légitime est obligé de respecter les demandes des Etats membres qui lui ont accordé leur confiance », avait-il martelé.
RépondreSupprimerPour le ministre bulgare de la Santé, c’est assez difficile d’expliquer au peuple que les vaccins qui ont coûté des milliards d’euros d’argent public vont finir à la poubelle. « Il n’y a pas moyen d’expliquer au public pourquoi des colossales ressources financières sont allouées à des vaccins qui vont être détruites », prévient-il.
https://www.mondialisation.ca/coup-de-tonnerre-la-pologne-et-la-bulgarie-declarent-la-guerre-a-von-der-leyen-sur-les-contrats-signes-avec-pfizer/5676081
Surmortalité en Allemagne – à la recherche d'indices dans la carte thermique (Partie II)
RépondreSupprimer17 mars 2023
par Ulf Lorre
On dit qu'une image en dit plus que mille mots. Dans cette série en trois parties, une carte thermique illustre les décès en Allemagne. Des régularités générales et de nombreuses anomalies dans la période 2021 - 2022 deviennent visibles.
Dans cette deuxième partie, nous couvrons certains schémas de mortalité globalement frappants, ainsi que l'année 2021 en détail.
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Fig. 1 : Carte thermique du ratio de risque (taux de mortalité 2021-2022), DE
Dans la vue d'ensemble, un dégradé gauche-droite dans les nuances de couleur avec un accent sur le second semestre 2022 est perceptible. Cela correspond aux calculs de l'espérance de vie, qui sont restées nettement inférieures aux valeurs attendues les deux années , mais ont obtenu des résultats encore pires en 2022 qu'en 2021. La coloration rouge est particulièrement prononcée dans un grand coin en haut à droite, mais aussi en bas à droite chez les très jeunes.
Bien entendu, les liens éventuels avec la campagne de vaccination contre le COVID-19 doivent être examinés au cours de la période sous revue.
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Fig. 2 : Évolution de la vaccination après les doses. Source : Suivi vaccinal du RKI.
Elle s'est accélérée début 2021, et ce fut d'abord le tour des personnes particulièrement âgées. Début 2021, une forte vague de morts venait de passer son apogée. Si les vaccinations ont causé des décès supplémentaires au cours de ces semaines, cela devait se traduire par une prolongation de la phase de surmortalité - et non pour les personnes âgées et non pour les jeunes. Et en effet il scintille de rouge en haut à gauche !
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Fig. 3 : Allongement de la vague de décès chez les personnes âgées début 2021
À partir d'avril 2021, des vaccins ont également été livrés aux cabinets médicaux et en juin, la priorité à la vaccination est officiellement tombée. De plus en plus de jeunes ont été inclus dans le programme de vaccination. Un premier pic de fréquence de vaccination a été atteint à cette époque. Si les gens mouraient rapidement à la suite de ces vaccinations, cela serait désormais particulièrement évident dans les cohortes d'âge moyen. Regarder:
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Fig. 4 : Centre des décès dans les cohortes d'âge moyen, printemps 2021.
Une telle accumulation dans les semaines de printemps de tous les temps et dans ces cohortes n'a aucune, mais vraiment aucune explication - à part les vaccinations. Ces décès ne se sont pas reflétés dans le nombre total de décès, mais dans une baisse significative de l'âge moyen au décès au cours de ces semaines.
RépondreSupprimerLes vaccinations de rappel ont commencé en octobre 2021, toujours d'abord pour les personnes âgées. Pour eux, la vaccination de base était la plus ancienne. De plus, une autre forte vague de mortalité hivernale était imminente. Qu'attendrait-on d'un vaccin mortel supplémentaire dans ce scénario ? Une avancée de la vague chez les personnes âgées. Chercher par vous-même:
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Fig. 5 : Onde mortelle à axe oblique dans la partie supérieure.
Cette vague ne se dresse pas comme d'habitude dans l'espace. Elle a tendance à débuter et à se terminer un peu plus tôt chez les personnes âgées. Il existe également un groupe notable parmi les 40-45 ans. On pourrait penser aux représailles croissantes contre les non-vaccinés à cette époque, ce qui en a poussé beaucoup à se faire vacciner pour la première fois. Parallèlement aux rappels, les doses 1 et 2 augmentent également à nouveau, et l'âge moyen au décès baisse sensiblement, comme au début de l'été.
La troisième partie est une évaluation de l'année 2022.
https://tkp.at/2023/03/17/uebersterblichkeit-in-deutschland-auf-spurensuche-in-der-heatmap-teil-ii/
Nouvelles du japon : « vaccination anti-covid » et rappels historiques
RépondreSupprimerle 17 mars 2023
Quand le gouvernement japonais conseillait aux citoyens du pays de consentir à se faire injecter ce « vaccin » - innovant constitué d’un ARN messager synthétique codant pour une partie de la protéine de la spicule du coronavirus - cette population considéra qu’il était essentiel de suivre ces conseils. Le gouvernement du Japon ne pouvait pas obliger son peuple à se plier à cette thérapie génique car une telle décision aurait été contraire à la Constitution. Le docilité des Japonais les a conduit à en arriver à décider par eux-mêmes de subir jusqu’à deux rappels lorsque les derniers sursauts épidémiques dévastateurs furent les plus importants, et pour cause : ces injections de pseudo-vaccins ont fragilisé les défenses immunitaires de l’organisme provoquant alors un plus important nombre de cas graves et de décès.
Cette apparente passivité, ou fatalité, des Japonais commence à inquiéter certains hommes politiques. Des voix discordantes osent maintenant présenter les faits. Toutes causes confondues il y a eu 1,58 millions de décès en 2022, année traversée par trois vagues épidémiques coronavirales alors que les premières injections de pseudo-vaccins avaient débuté durant la première moitié de l’année 2021. La thérapie génique provenait essentiellement des laboratoires Pfizer. Si on détaille ce nombre de morts toutes causes confondues entre 2021 et 2022 le nombre supplémentaire de morts a atteint 140 000 et par rapport à l’intervalle 2020-2022 ce nombre est de 210 000 morts. Une cause supplémentaire de décès est donc évidente si on compare ces chiffres avec un effet accru au cours de l’année 2022. Tous les statisticiens japonais curieux se sont heurtés au manque criant de données, le système de signalement des effets indésirables de la thérapie génique étant très mal organisé, à dessein peut-être.
Sur seulement 260 cas étant considérés comme pouvant être liés à la « vaccination », 52 d’entre eux ont été étudiés en détail après autopsie et confirmés comme étant probablement induits par cette « vaccination » par un comité mis en place par le gouvernement et appointés par ce dernier, constitué par un ensemble de personnalités dont l’incompétence a été dénoncée par certains médias japonais sans insister car au Japon la coutume consiste à ne pas blesser une personne par des propos directs : on utilise plus volontiers des périphrases sibyllines plutôt que des arguments chocs. Ce comité ad hoc a simplement déploré le manque d’informations et déclaré qu’il lui était impossible de se faire une opinion, une belle démonstration de l’adage « il ne faut froisser personne »… Par conséquent sur ces 52 cas mentionnés ci-dessus un seul a été dûment classé comme un décès directement lié à l’injection de l’ARN messager.
Cette attitude évasive adoptée par les autorités gouvernementales japonaise est un reflet du comportement du peuple japonais. Il m’est donné ici l’occasion de répéter que le Japon est une colonie des États-Unis depuis la capitulation sans conditions de l’Empereur Showa le 2 septembre 1945 à bord de l’USS Missouri mouillant dans la baie de Tokyo. Cet empereur, - 124e du nom, descendant des dieux est plus connu en Occident sous le nom de Hirohito. Avoir été humilié ainsi par les Américains faisait partie de la stratégie de ces derniers de continuer à toujours humilier le peuple japonais jusqu’à aujourd’hui - . Toutes les décisions politiques de portée internationale choisies par la Diète doivent recevoir l’agrément des États-Unis, ce qui paraît assez surréaliste mais c’est pourtant la vérité. Il y a plus de 60 000 personnels de l’armée américaine au Japon et toute protestation des japonais eux-mêmes n’est pas de mise. En ce qui concerne ces escroqueries vaccinale en 77 ans, - trois générations -, les Japonais ont acquis l’habitude de se plier aux injonctions autoritaires des Américains, qu’il s’agisse de faits de société, de négociations commerciales ou politiques et dans bien d’autres domaines. Le « parapluie militaire américain » est devenu caduque puisque autant la Chine que la Corée du Nord disposent maintenant de vecteurs hypersoniques indestructibles, un « petit » détail qui revêt une importance capitale.
RépondreSupprimerJe me suis rendu à plusieurs reprises dans le sanctuaire de Yasukuni ainsi qu’au Musée Edo à Tokyo. On peut y voir de nombreuses évocations de l’ampleur des destructions effectuées par les Américains au cours des années 1944-1945 en particulier à Tokyo. Les deux tiers de la ville furent rasés par des bombardements américains incessants et aveugles. Quelque part dans la mémoire collective japonaise il reste encore aujourd’hui un mélange de peur mêlée de ressentiment qui ne transparaît pas car fondamentalement les Japonais sont respectueux et ne veulent en aucun cas créer de conflit avec l’occupant américain.
Lien : https://www.bitchute.com/video/pwTP8sEN90Ew/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/03/17/nouvelles-du-japon-vaccination-anti-covid-et-rappels-historiques/
Blessures causées par le vaccin COVID-19 : troubles de l'oreille et du labyrinthe - acouphènes, vertiges, douleur à l'oreille, problèmes d'audition, surdité
RépondreSupprimerPar le Dr William Makis
Recherche mondiale,
17 mars 2023
La blessure au vax COVID-19 d'une femme de l'Alberta justifiée par une indemnisation fédérale
Carrie Sakamoto était une femme en bonne santé il y a deux ans. Tout d'abord, elle a reçu un vaccin AstraZeneca COVID-19, puis la version de Pfizer en juillet 2021. Elle n'a plus jamais été bien. ( cliquez ici )
"Je suis tombé malade ce soir-là, mais c'était comme les symptômes habituels de la grippe... puis au dixième jour, j'étais à l'hôpital." La paralysie de Bell s'installait, faisant gonfler le cerveau de Sakamoto, provoquant des vomissements «vraiment mauvais». Ses 5 pieds 4 pouces. cadre rétréci à 100 livres.
« Je n'étais pas capable de manger parce que j'avais tous ces symptômes de la grippe. Au moment où je suis arrivé à l'hôpital, j'étais plutôt mal en point. J'ai dû apprendre à marcher avec un déambulateur parce que mon équilibre était perdu. J'ai dû apprendre à mâcher et à avaler, ce que je ne pouvais pas faire. J'avais aussi une sonde d'alimentation, parce que je n'arrêtais pas d'aspirer la nourriture que j'essayais de mâcher.
Sakamoto a reçu un diagnostic de paralysie de Bell qui lui cause une paralysie faciale et des étourdissements. Elle a maintenant une prothèse auditive à l'oreille droite en raison d'une perte auditive de 35 % qui s'en est suivie. Elle souffre également de névralgie du trijumeau »
Le 1er mars 2023, elle a reçu une indemnisation de « moins de 100 000 $ » du Programme canadien de soutien aux blessures causées par les vaccins .
Quelle est la fréquence des blessures audiovestibulaires liées au vaccin COVID-19 ?
Au 16 mars 2023, la base de données VigiAccess de l'OMS enregistrait 140 995 événements indésirables impliquant des « troubles de l'oreille et du labyrinthe » suite à la vaccination contre le COVID-19 : ( cliquez ici )
- voir doc sur site -
Les plus notables sont :
Acouphènes : 57 630
Vertige : 49 824
Douleurs aux oreilles : 17 731
Surdité : 5 858
Perte auditive soudaine : 3 237
Acouphène
L'acouphène est un symptôme otologique caractérisé par une perception consciente du son sans stimulus auditif externe.
Une étude qui a examiné la base de données VAERS a révélé : « Les vaccins COVID-19 étaient associés à des augmentations statistiquement significatives de l'incidence des vertiges, des acouphènes, de la perte auditive et de la paralysie de Bell de 1877, 50, 12 et 14 cas pour 100 000. » ( cliquez ici )
La cause reste inconnue . Une autre étude spécule: «Il est concevable que l'ARNm soit entré dans la cochlée par propagation hématogène, qu'une thrombose d'une veine cochléaire se soit produite, qu'il y ait eu une neuronite isolée du nerf cochléaire, qu'il y ait eu une encéphalite focale ou qu'une thrombose des veines cérébrales se soit produite. Il est également concevable que des réactions immunologiques contre le virus affectent secondairement les structures cochléaires ou le nerf cochléaire ( cliquer ici ).
Bien que de nombreux patients souffrent terriblement des acouphènes post-vaccin à ARNm COVID-19, la plupart des études publiées les minimisent et les médecins ne proposent rien pour les traiter.
RépondreSupprimer- voir doc sur site -
Traitement des acouphènes
- voir doc sur site -
Il existe un article très récent en provenance de Chine qui propose l'acupuncture comme une option pour obtenir un soulagement des acouphènes post-vaccin COVID-19 ( cliquez ici ).
Quant à la quercétine et à la NAC , elles ont toutes deux des capacités de liaison et d'inhibition des protéines de pointe.
"Des études d'amarrage moléculaire ont mis en évidence que la quercétine , un polyphénol naturel appartenant à la classe des flavonols, inhibe les protéines 3CLpro, PLpro et spike (S) ." ( cliquez ici )
Les données protéomiques ont montré que la N-acétyl cystéine (NAC) , un agent antioxydant et mucolytique largement utilisé en médecine clinique, forme des conjugués covalents avec des résidus de cystéine accessibles aux solvants de la protéine de pointe qui étaient liés par un disulfure à l'état natif. L'analyse in silico a indiqué que cette conjugaison covalente perturbait les orientations stéréospécifiques des résidus clés interagissant de la protéine de pointe , ce qui entraînait un triple affaiblissement de l'affinité de liaison de la protéine de pointe avec le récepteur ACE2 (cliquez ici )
vertige
Le vertige est la sensation que vous, ou l'environnement qui vous entoure, bouge ou tourne.
Une étude a révélé que le délai moyen d'apparition des vertiges/étourdissements après la vaccination est de 10 jours ( cliquez ici )
Une étude japonaise a examiné 378 patients qui se sont présentés à la clinique des vertiges et a constaté que « la névrite vestibulaire devrait être reconnue comme l'un des effets secondaires de la vaccination BNT162b2 (Pfizer) COVID-19 » ( cliquez ici )
Perte auditive
L'OMS admet : le vaccin Pfizer potentiellement lié à la perte auditive ( cliquez ici )
"Ce qui a été déchirant à ce sujet, en tant que médecin chevronné, ce sont les courriels que je reçois de personnes qui, cela a tellement affecté leur vie, m'ont dit qu'ils allaient se suicider "
"L'OMS a signalé 367 cas d'acouphènes et 164 cas de perte auditive parmi les 11 milliards de vaccins administrés - avec un début allant de quelques minutes à 19 jours, mais le plus souvent dans la journée suivant le vaccin."
« Les vaccins COVID-19 les plus signalés dans ces cas étaient Pfizer/BioNTech », indique le bulletin de l'OMS, représentant environ 80 % des cas. Les chercheurs ont noté que la perte auditive n'est pas incluse comme effet indésirable sur l'étiquetage des produits pour les vaccins COVID-19 »
Beaucoup de ces cas sont traités avec 2 semaines de stéroïdes oraux, parfois avec ajout d'AAS, et les cas graves avec des injections locales de stéroïdes ( cliquez ici )
RépondreSupprimer- voir doc sur site -
Ma prise
Il y a 10 000 cas d'acouphènes, de vertiges et de perte auditive après le vaccin COVID-19 signalés au VAERS, Eudravigilance, Vigiaccess, UK Yellow Card, etc.
Les causes sont les habituelles : réactions auto-immunes, caillots sanguins (vasculaires), inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite).
Après avoir lu des dizaines d'études, j'ai été troublé par la longueur de la littérature médicale, pour minimiser ces effets secondaires audio-vestibulaires débilitants des vaccins COVID-19, qui étaient les plus répandus avec l'ARNm de Pfizer.
L'étude JAMA sur la perte auditive par Formeister a exclu 75 % des 2170 rapports VAERS et a conclu qu'il n'y avait aucun lien entre les vaccins COVID-19 et la perte auditive. ( cliquez ici )
Une étude de suivi de la JAMA par Ulrich a admis que les données israéliennes avaient montré un risque plus élevé de perte auditive après la vaccination par rapport aux taux attendus, mais que cela avait « un impact minimal sur la santé publique » ( cliquez ici )
JAMA (Journal of the American Medical Association) a été l'une des revues les plus corrompues tout au long de la pandémie de COVID-19.
Il semble qu'un certain soulagement de ces blessures soit possible avec la quercétine, le NAC ou d'autres composés qui se lient à la protéine de pointe et inhibent son action.
*
Le Dr William Makis est un médecin canadien spécialisé en radiologie, oncologie et immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l'Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.
https://www.globalresearch.ca/covid-19-vaccine-injuries-ear-labyrinth-disorders-tinnitus-vertigo-ear-pain-hearing-problems-deafness/5812279
Vaccins synthétiques d'ARNm COVID-19. Le rôle critique de la pseudouridine
RépondreSupprimerLes destinataires n'ont pas été informés de la liste complète des ingrédients. Personne ne sait exactement ce qui a été injecté dans le corps humain"
Par le Dr Peter McCullough
Recherche mondiale,
17 mars 2023
Le CDC américain indique que 92% des adultes ont reçu une ou plusieurs injections de vaccin COVID-19. Parmi ceux-ci, 92 % l'ont été avec un produit d'ARNm (Pfizer ou Moderna). Tous les destinataires ont été aveuglés à la liste complète des ingrédients, personne ne sait exactement ce qui a été injecté dans le corps humain.
Il y a quelques points fondamentaux connus sur l'ARNm. L'ARN naturel est composé de deux purines adénine et guanine et de deux pyrimidines cytosine et uracile. Le remplacement de l'uracile avec son anneau ribose (uridine) par la N-1-méthyl-pseudouridine, un produit de synthèse, rend le code génétique de la protéine Wuhan Spike mieux stabilisé sur des nanoparticules lipidiques, durable et très efficace en termes d'évasion cellulaire destruction et capable de subir une lecture répétée par les ribosomes pour une synthèse protéique continue. Morais et al indiquent que Pfizer et Moderna ont choisi des stratégies de développement remplaçant toutes les unités d'uridine par de la pseudouridine, rendant l'ensemble du brin complètement "non naturel" pour le corps humain. Ainsi, les consultants en vaccins, les entreprises et les patients ont malheureusement parié sur la durée d'activité de l'ARNm dans le corps humain.
- voir doc sur site -
Morais P, Adachi H, Yu YT. La contribution critique de la pseudouridine à l'ARNm des vaccins COVID-19. Front Cell Dev Biol. 4 novembre 2021;9:789427. doi : 10.3389/fcell.2021.789427. PMID : 34805188 ; PMCID : PMC8600071.
Fertig et al ont découvert que les nanoparticules lipidiques contenant de l'ARNm étaient mesurables dans le plasma pendant - 15 jours. Récemment, Castruita et al ont démontré l'ARNm dans le sang jusqu'à 28 jours. Roltgen et al ont trouvé de l'ARNm dans les ganglions lymphatiques 60 jours après l'injection. Aucune de ces études n'a démontré la clairance complète de l'ARNm d'un groupe de patients. Ceci est inquiétant car les injections sont recommandées dans certaines populations à quelques mois d'intervalle, ce qui implique qu'il y aura un empilement d'ARNm de longue durée dans le corps sans possibilité adéquate de clairance et d'élimination.
Nous regarderons en arrière pendant de nombreuses années et nous demanderons : comment tant de personnes pourraient-elles accepter facilement des injections de code génétique synthétique fortement modifié donnant au corps des instructions pour fabriquer une protéine promotrice de maladie et mortelle conçue dans un laboratoire de biosécurité à Wuhan, en Chine ? Des administrations répétées d'ARNm parsemé de pseudouridine apparemment indestructible peuvent avoir changé le cours des vies pour toujours. Fait par peur, et plus tard avec la pression, la coercition et la menace de représailles, les destinataires perspicaces doivent gonfler de regret chaque jour avec plus de compréhension de ce qui s'est passé.
*
RépondreSupprimerSources
Morais P, Adachi H, Yu YT. La contribution critique de la pseudouridine à l'ARNm des vaccins COVID-19. Front Cell Dev Biol. 4 novembre 2021;9:789427. doi : 10.3389/fcell.2021.789427. PMID : 34805188 ; PMCID : PMC8600071.
Castruita JAS, Schneider UV, Mollerup S, Leineweber TD, Weis N, Bukh J, Pedersen MS, Westh H. Les séquences de vaccin d'ARNm de pointe SARS-CoV-2 circulent dans le sang jusqu'à 28 jours après la vaccination contre le COVID-19. APMIS. 2023 mars;131(3):128-132. doi : 10.1111/apm.13294. Publication en ligne le 29 janvier 2023. PMID : 36647776.
Fertig TE, Chitoiu L, Marta DS, Ionescu VS, Cismasiu VB, Radu E, Angheluta G, Dobre M, Serbanescu A, Hinescu ME, Gherghiceanu M. L'ARNm du vaccin peut être détecté dans le sang 15 jours après la vaccination. Biomédecines. 2022 juin 28;10(7):1538. doi : 10.3390/biomedicines10071538. PMID : 35884842 ; PMCID : PMC9313234.
Röltgen K, Nielsen SCA, Silva O, Younes SF, Zaslavsky M, Costales C, Yang F, Wirz OF, Solis D, Hoh RA, Wang A, Arunachalam PS, Colburg D, Zhao S, Haraguchi E, Lee AS, Shah MM , Manohar M, Chang I, Gao F, Mallajosyula V, Li C, Liu J, Shoura MJ, Sindher SB, Parsons E, Dashdorj NJ, Dashdorj ND, Monroe R, Serrano GE, Beach TG, Chinthrajah RS, Charville GW, Wilbur JL, Wohlstadter JN, Davis MM, Pulendran B, Troxell ML, Sigal GB, Natkunam Y, Pinsky BA, Nadeau KC, Boyd SD. Empreinte immunitaire, étendue de la reconnaissance des variantes et réponse du centre germinal dans l'infection et la vaccination par le SRAS-CoV-2 humain. Cellule. 17 mars 2022;185(6):1025-1040.e14. doi : 10.1016/j.cell.2022.01.018. Publication en ligne le 25 janvier 2022. PMID : 35148837 ; PMCID : PMC8786601.
https://www.globalresearch.ca/critical-role-pseudouridine-synthetic-mrna-covid-19-vaccines/5812336
Big Pharma ravie alors que le marché du traitement de l'autisme devrait atteindre 11,42 milliards de dollars d'ici 2028
RépondreSupprimervendredi 17 mars 2023
par : Belle Carter
(Natural News) Les grandes sociétés pharmaceutiques se tourneraient vers des programmes de traitement complets pour les troubles du spectre autistique (TSA). Cela fait suite à un rapport récent selon lequel le marché mondial du traitement des TSA devrait atteindre 11,42 milliards de dollars d'ici 2028.
L'étude menée par la société d'études de marché 360 Research Reports a peut-être "ouvert les yeux" des grandes sociétés pharmaceutiques, car l'industrie avait l'habitude de nier l'existence des TSA et même d'éviter la moindre discussion sur le traitement de l'autisme. Mais maintenant que l'ampleur de la population clinique des personnes sur le spectre a été découverte, ces entreprises ont commencé à trouver des moyens d'augmenter leurs bénéfices grâce à des programmes de traitement.
"Pendant des décennies, l'augmentation de l'autisme a été niée et toute discussion sur le traitement de l'autisme a rencontré les mêmes forces dérisoires qui dénigraient et déformaient les parents et les médecins essayant de donner à ces enfants une meilleure journée", a déclaré le Dr James Lyons- Weiler, ancien membre du corps professoral de l'Université de Pittsburgh et auteur de "Les causes environnementales et génétiques de l'autisme".
"Mais maintenant que Pharma a reconnu l'ampleur de la population clinique de personnes sur le spectre, il est finalement considéré [acceptable] d'admettre l'augmentation et de se précipiter tête baissée dans les programmes de traitement."
L'étude récente a estimé l'expansion massive du marché jusqu'à 7,4% de taux de croissance annuel composé d'ici 2030. Elle a également évalué les traitements et les médicaments utilisés pour diagnostiquer et traiter les TSA, projeté les bénéfices futurs par groupe d'âge, région géographique et autres facteurs et analysé le principaux acteurs de l'industrie Big Pharma.
Selon le rapport, les géants de l'industrie qui devraient tirer profit sont Otsuka, qui contrôle actuellement 6% du marché, suivi d'AstraZeneca, Pfizer, Eli Lilly, Johnson & Johnson et Roche.
L'autisme est actuellement traité par des médicaments dangereux
Selon des statistiques récentes, environ 3,49 % des enfants et adolescents âgés de 3 à 17 ans ont reçu un diagnostic de TSA en 2020. Cela indique une augmentation de 53 % depuis 2017. Les États-Unis sont considérés comme le plus grand marché de traitement des TSA, mais sa plus grande limitation du marché est le manque de médicaments approuvés pour le traitement de la maladie.
Les symptômes de la déficience intellectuelle sont généralement traités avec des stimulants, des anticonvulsivants, des antidépresseurs tricycliques, des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des anxiolytiques vendus dans les pharmacies de détail, a rapporté la société de conseil Grand View Research. Environ 50 % de tous les patients atteints de TSA ont été traités avec au moins un des médicaments indiqués, ce qui a conduit à des rapports concluant que plus il y a de personnes diagnostiquées autistes, plus le marché des ventes de médicaments est important.
Une revue systématique a révélé que jusqu'à 87 % des enfants autistes se voient prescrire deux médicaments ou plus simultanément. Les antipsychotiques Abilify et Risperdal sont les médicaments les plus prescrits pour traiter l'irritabilité chez les enfants de moins de 12 ans, mais ils ont également causé des effets indésirables, notamment une prise de poids grave, des spasmes musculaires involontaires, des comportements addictifs et des problèmes cardiaques.
RépondreSupprimer"C'est préoccupant et suggère une possible surprescription ou surutilisation", a déclaré le Dr Matthew Siegel, vice-président des affaires médicales pour la gamme de services sur les troubles du développement de Maine Behavioral Healthcare.
Toby Rogers, titulaire d'une maîtrise en politique publique, a commenté: "Ces médicaments sont incroyablement toxiques et ne fonctionnent pas très bien." Il a noté que Johnson & Johnson avait payé 2,2 milliards de dollars d'amendes civiles et pénales pour avoir commercialisé de manière inappropriée Risperdal pour traiter l'autisme et d'autres conditions, puis a continué à le faire. (En relation: Après avoir payé 8 milliards de dollars d'amendes, J&J fait maintenant face à 100 000 poursuites supplémentaires liées à des blessures causées par des antipsychotiques.)
"Le fait demeure qu'il n'existe pas de pilule pour traiter l'autisme, mais le marché est énorme car les familles ont désespérément besoin d'aide", a-t-il déclaré.
Suivez AutismTruthNews.com pour plus d'informations sur les causes et les traitements des TSA.
Regardez Mme Univers et la militante pour l'autisme Heidi Scheer parler d'espoir et de guérison pour l'autisme sur "The HighWire with Del Bigtree" ci-dessous.
Cette vidéo provient de la chaîne High Hopes sur Brighteon.com.
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Sources include:
ChildrensHealthDefense.org
TheExpressWire.com
NYTimes.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-03-17-autism-treatment-market-to-reach-11b-2028.html