- ENTREE de SECOURS -



jeudi 30 mars 2023

CNEWS : la chaîne française qui dérange

 

58 commentaires:

  1. CNEWS : la chaîne française qui dérange


    29.03.2023
    www.kla.tv/25576


    Bonjour, je suis en train de lire un article dans un hebdomadaire « Valeurs actuelles » que je reçois toutes les semaines et j’ai vraiment été étonné par ce titre « Ceux qui veulent tuer CNEWS ». Vraiment ce titre m’a attiré donc j’ai lu de quoi il s’agissait. Et en fait dans une interview au journal le Monde le 16 janvier 2023 et également sur les ondes de France Inter le 9 février, la ministre française de la Culture Rima Abdul Malak a menacé de fermeture dans les prochaines années les médias privés CNEWS et C8. Et donc à la question d’une journaliste « C8 et CNEWS pourraient-ils perdre leurs fréquences ? », la ministre a répondu « Il y a des obligations à respecter ». Alors quelles sont ces obligations que toutes les radios et télévisions doivent scrupuleusement respecter ?

    Donc il s’agit de respecter le pluralisme, traiter les affaires judiciaires avec mesure, créer un débat contradictoire avec l’ensemble des points de vue, telle est la charte des valeurs et des devoirs pour les chaînes de télévision gratuites, qui sont édictée par l’ARCOM [*Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique] qui a donc remplacé l’ancien CSA [*Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)]. Son président étant Roch-Olivier Maistre. En fait Roch-Olivier Maistre a réagi à la déclaration de la ministre de la Culture le 23 janvier alors qu’il s’est présenté devant les étudiants de l’école de journalisme de science Po, il a notamment déclaré au sujet de la polémique : « La chaîne respecte strictement le pluralisme politique [*Système qui accepte la diversité des opinions], ils communiquent tous les mois les temps de parole des personnalités politiques, on vérifie à la seconde près et ils sont parfaitement dans les clous des équilibres des forces politiques en France. »

    Mais alors s’il n’y a pas de reproche à faire à la chaîne, pourquoi avoir agité cette menace de fermeture ? Y aurait-il autre chose qui dérangerait la ministre ? Et pour présenter un peu la chaîne CNEWS : depuis sa création en 2017, cette chaîne s’est imposée comme la chaîne d’information continue la plus regardée en France. Des débats se suivent toute la journée, sur les plateaux se produisent des journalistes, avocats, éditorialistes, figures politiques, scientifiques, etc. Ils relatent l’actualité courante mais aussi des informations que les chaînes concurrentes passent sous silence : par exemple le rejet le 24 octobre 2022 de la plainte contre le professeur et épidémiologiste Christian Perronne au sujet de ses positions controversées sur les vaccins Covid ; les affrontements à Bruxelles lors des quarts de finales de la coupe du monde de football au Qatar entre le Maroc et la Belgique, et il y aurait encore bien d’autres exemples.

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  2. D’une manière générale là où le service public est assez discret en ce qui concerne la violence dans notre pays surtout lorsque celle-ci est perpétrée par des immigrés, CNEWS en parle ; elle relate également qu’environ 3 églises catholiques sont vandalisées par jour, ce n’est pas rien… des symboles chrétiens comme des statues ou des crèches de noël doivent être démontés au nom de la laïcité, CNEWS en parle. Certaines personnalités ne craignent pas de s’opposer aux courants actuels tels que l’idéologie woke [*Courant de pensée d'origine américaine qui dénonce les discriminations envers les minorités], la propagande LGBTQ [*Sigle utilisé pour qualifier les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers et intersexes], l’immigration de masse, la déchristianisation, etc. Certains n’hésitent pas à critiquer l’avortement. Les valeurs de la République, la langue française, la culture, les traditions sont défendues entre autres par le journaliste Marc Menant. Le sociologue et essayiste Matthieu Bock Coté explique régulièrement les raisons de l’effondrement de notre pays, de notre société ; son thème favori est la déconstruction [* volonté de détruire la société, ses racines culturelles, religieuses, familiales…].

    Autant dire qu’à gauche on s’inquiète. Pour ses détracteurs, le succès de CNEWS est le reflet (je cite) « d’une droitisation, voire même d’une « extrême-droitisation » du débat public en France. La chaîne exploiterait des thèmes qui font peur aux français : la délinquance, l’immigration, l’islamisation. Mais n’est-ce pas justement l’insécurité le sujet majeur dans notre pays au point que de plus en plus de français quittent le pays, et que ceux qui dénoncent cette violence dans notre société sont traités de déclinistes ? [*Déclinisme : Terme péjoratif désignant un courant d’idées et d’analyses estimant qu'un pays ou une civilisation est en déclin] Selon certains sénateurs du groupe socialiste, écologiste et républicain (SER), cette chaîne serait devenue « un projet idéologique » et « un outil de soutien de promotion d’un candidat d’extrême droite » en contradiction nette avec les termes de la convention signée par la chaîne avec l’ARCOM : une chaîne « consacrée à l’information ». Le président Roch-Olivier-Maistre a répondu : « Ils sont dans les clous ». Un paysage se dessine : les idées de droite doivent être combattues et même diabolisées, et celles de gauche glorifiées.

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  3. Le député du Rassemblement National Grégoire de Fournas en a fait les frais à l’Assemblée lorsqu’il a prononcé cette phrase au sujet du bateau de migrants l’Ocean Viking « qu’ils retournent en Afrique ». Il a été sanctionné par les responsables parlementaires pour tumulte au sein de l’hémicycle. Les médias se sont empressés de parler de parole raciste envers le député d’origine africaine Bilongo comme si l’occasion était trop belle. Jamais ils n’ont rectifié… CNEWS a relaté la bonne version, elle a aussi rapporté le salut nazi qu’un député macronien a fait au sein de la même Assemblée ; par contre, pour ce fait, ça a été (c’est le cas de le dire) silence radio dans les médias.
    CNEWS donc dérangerait voire agacerait plusieurs, ce qui est d’une certaine manière un bon signe quand on sait que les lanceurs d’alerte sont en général muselés ou comme dit l’adage « certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. »

    A ce propos Geoffroy de Lagasnerie sociologue d’extrême gauche, n’a pas hésité à dire sur les ondes de France Inter en septembre 2020 « J’assume totalement de reproduire une certaine forme de censure » ; on comprend donc facilement qu’il est question encore une fois de combattre la droitisation des plateaux de télévision.
    Un slogan publicitaire cher à CNEWS est « la liberté d’expression n’a jamais fait autant parler », c’est certainement la raison qui a poussé la ministre de la Culture à parler !

    de jpl.
    Sources / Liens :
    Déclaration de Rima Abdul Malak :
    www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-jeudi-09-fevrier-2023-3591490

    Déclaration de Roch-Olivier Maistre :
    www.ozap.com/actu/roch-oliver-maistre-president-de-l-arcom-cnews-respecte-strictement-le-pluralisme-politique/628361

    Avis au sujet de CNEWS :
    https://www.programme-tv.net/news/tv/273429-lavis-tranche-de-ruth-elkrief-sur-cnews-et-pascal-praud-un-showman-pas-possible/

    https://www.lapresse.ca/international/europe/2021-06-20/chaine-d-information-cnews/la-fox-news-francaise-qui-derange.php

    https://fr.wikipedia.org/wiki/CNews

    https://fr.wikipedia.org/wiki/CNews

    Dossier « Ceux qui veulent tuer CNEWS » :
    Magazine Valeurs Actuelles n° 4499, du 16 au 22 février 22023, p.18 à 27

    https://www.kla.tv/fr

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  4. La vérité sur les voitures électriques et les dangers des grosses batteries lithium-ion
    Ils sont beaucoup plus nocifs pour l'environnement que les voitures normales.


    Par Andrew Orlowski
    Recherche mondiale,
    30 mars 2023


    Un cargo appelé le Felicity Ace, transportant 4 000 voitures de luxe d'une valeur collective d'environ 438 millions de dollars, a pris feu le mois dernier. Heureusement, les membres d'équipage n'ont pas été blessés et ont réussi à abandonner rapidement le navire. Le feu, cependant, a brûlé pendant une semaine. En effet, les batteries lithium-ion à l'intérieur des véhicules électriques (VE) de l'envoi ont entretenu le feu. L'incendie ne s'est éteint qu'une fois épuisée la réserve de combustible à bord.

    Quelque chose de similaire s'est produit en juillet de l'année dernière. À Victoria, en Australie, une installation « Megapack » Tesla de 13 tonnes – qui utilise une vaste gamme de batteries lithium-ion pour stocker l'énergie générée par des énergies renouvelables intermittentes – a pris feu. Cet incendie s'est finalement éteint au bout de trois jours. À cette époque, il a créé de nombreux risques écologiques, notamment de la fumée toxique, qui a englouti les résidents locaux. Mais les pompiers ne pouvaient guère faire plus que surveiller les dégâts environnementaux – ils devaient attendre que le feu s'éteigne.

    «Le danger le plus important d'une batterie lithium-ion est qu'il est presque impossible d'éteindre [les incendies] une fois qu'ils sont allumés», note l'ingénieur Robin Mitchell . "Peu importe le nombre de systèmes de sécurité mis en place", dit-il, "un incendie déclenché par une batterie lithium-ion est bien trop difficile à gérer". Une telle technologie, conclut Mitchell, "ne peut convenir qu'aux systèmes à petite échelle tels que les smartphones et les véhicules électriques". Même ainsi, les risques d'incendie posés par les batteries de véhicules électriques ne sont pas négligeables.

    La plupart d'entre nous transportons une batterie lithium-ion dans notre smartphone sans y penser, et celles-ci sont relativement sûres. Le danger d'utiliser des batteries lithium-ion plus grandes dans des configurations plus grandes a été reconnu par les autorités depuis leur introduction commerciale en 1991 . Par exemple, les compagnies aériennes américaines n'autorisent pas les ordinateurs portables avec des batteries intégrées de plus de 100 wattheures à bord. La probabilité que la batterie prenne feu est relativement faible. Mais en cas d'incendie, pour l'éteindre, on ne peut pas utiliser d'eau. Les risques d'incendie sont encore plus grands pour un véhicule électrique, qui est un peu comme un sandwich serré de centaines de batteries d'ordinateurs portables.

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  5. Alors, que font nos militants écologistes pour attirer notre attention sur ce nouveau grand danger ? Vous avez peut-être remarqué une curieuse absence de pétitions Change.org, de hashtags ou de rapports alarmants de BBC News.

    C'est encore plus surprenant si l'on considère les dommages écologiques et l'exploitation liés à la production des batteries. L'extraction du lithium est sale et utilise d'énormes quantités d'eau souterraine. Au Chili, les activités minières dans la région du Salar de Atacama consomment 65 % de l'eau de la région. Les produits chimiques toxiques provenant du processus d'extraction sont connus pour s'infiltrer dans les réserves d'eau. Des chercheurs du Nevada ont découvert que les poissons jusqu'à 150 milles en aval étaient touchés par les opérations minières.

    Les batteries lithium-ion ont également besoin de beaucoup de cobalt – généralement environ 14 kg par batterie de voiture. L'extraire est sale et dangereux. Selon un rapport d'Amnesty de 2016, en République démocratique du Congo, le plus grand fournisseur du monde, des enfants de sept ans seulement lavent et trient les minerais en tant que « mineurs artisanaux » .

    Il s'agit donc d'une histoire environnementale qui n'a pas réussi à faire passer l'espèce habituelle de chercheur universitaire à militant médiatique d'ONG et producteur de nouvelles télévisées. C'est étrange, étant donné que le principe de précaution est un élément de base des campagnes écologistes depuis cinq décennies maintenant. Par exemple, l'exploration du gaz de schiste ne peut pas continuer, affirment les militants écologistes, car la fracturation risque de provoquer des «tremblements de terre», même si ceux-ci ont tendance à être largement imperceptibles . Pourtant, en ce qui concerne les véhicules électriques et les batteries lithium-ion, le principe de précaution semble avoir été abandonné pendant un certain temps.

    Les dangers des batteries lithium-ion sont évidents dans le nombre de rappels de produits très médiatisés. Dell a rappelé quatre millions de batteries en 2006. HP a rappelé plus de 100 000 ordinateurs portables en 2019 en raison des risques d'incendie de la batterie. Après avoir provoqué des incendies sur des vols, le smartphone Note 7 de Samsung a été rappelé – deux fois – puis complètement mis à l'écart.

    Les coûts et les risques n'augmentent qu'avec des produits plus gros. On estime que les incendies provenant de la batterie des véhicules Chevrolet Bolt ont coûté à General Motors environ 2 milliards de dollars. Audi a dû rappeler son SUV E-Tron pour la même raison. Les Tesla en stationnement continuent de s'enflammer – et l'entreprise a été fustigée pour ne pas avoir rappelé les véhicules.

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  6. Au lieu d'exposer ce grand danger environnemental, la BBC se retrouve à promouvoir les batteries . "Il ne fait aucun doute que les batteries sont au cœur d'un avenir à faible émission de carbone", a expliqué un film récent de sa série "Idées". "Les batteries lithium-ion peuvent stocker de l'énergie propre lorsque le soleil ne brille pas et que le vent ne souffle pas, en l'envoyant par temps gris avec la force et la fiabilité qui rivalisent avec les combustibles fossiles." Hourra !

    Ce qui est encore plus curieux, c'est que la prêtrise verte a béni les véhicules électriques alimentés au lithium en tant que successeurs « respectueux de l'environnement » des véhicules alimentés par le moteur à combustion interne (ICE). L'argument est que puisque les véhicules électriques n'utilisent pas d'ICE, qui est alimenté par un dérivé du pétrole (essence ou diesel), leur conduite entraîne une réduction des émissions de gaz carbonique.

    Pourtant, la semaine dernière, le YouTuber automobile le plus populaire de Grande-Bretagne, Tim Burton (plus connu sous le nom de Shmee), a annoncé qu'il remplaçait sa Porsche électrique par une Ferrari V12 à essence, car elle est plus verte et plus propre. Sa raison peut surprendre beaucoup de ceux qui pensent que les véhicules électriques sont des véhicules à « faible » ou « zéro » émissions de gaz carbonique.

    Burton a cité une étude publiée par Volvo lors du sommet sur le climat COP26. Cette étude, dirigée par Andrea Egeskog du centre de durabilité de Volvo, a reçu remarquablement peu d'attention à l'époque. Volvo a la particularité de pouvoir faire des comparaisons directes entre deux versions du même modèle de voiture, le SUV XC40. L'un est électrique, l'autre a un ICE. Volvo a calculé les émissions de gaz carbonique sur le cycle de vie complet des deux produits : de l'extraction des minéraux, comme le lithium et le cobalt, à la fin de leur vie, y compris l'élimination.

    Sortie de l'usine, la voiture électrique commence sa vie du mauvais côté des pistes - ayant généré beaucoup plus de gaz carbonique que la version énergivore. C'est à cause du lithium et des autres minéraux de terres rares nécessaires à la fabrication du véhicule électrique «qui sauve la planète». Les émissions provenant des matériaux et de la production de la version ICE du XC40 de Volvo sont environ 40 % inférieures à celles du véhicule électrique.

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  7. Bien sûr, le modèle ICE continue de consommer des combustibles fossiles aussi longtemps qu'il est utilisé. Mais pour que la version électrique atteigne le seuil de rentabilité, pour ainsi dire, elle doit faire beaucoup de kilomètres au compteur. Son respect de l'environnement dépend également énormément de la manière dont l'électricité utilisée pour charger les batteries est générée. Volvo conseille que, sur la base d'un mix énergétique mondial typique, si vous parcourez moins de 93 000 miles, vous provoquerez des émissions plus importantes en choisissant un véhicule électrique plutôt qu'une version essence. Dans l'UE, qui utilise une proportion plus élevée d'énergies renouvelables, le seuil de rentabilité est toujours de 52 000 milles. D'où la décision de Burton de rendre son EV. Une Ferrari ou une Porsche performante n'atteindra jamais un tel kilométrage. Une voiture normale comme la mienne non plus. Si je remplace ma voiture de 19 ans demain et que je prends l'option "verte" au lieu de l'option essence, je serai plus pauvre, parce que l'équivalent EV est tellement plus cher, et il ne commencera finalement à réaliser des économies d'émissions de gaz carbonique par rapport au rival essence qu'à la fin des années 2040. Mais il n'atteindra jamais ce point, car la batterie sera épuisée bien avant.

    Malgré tout cela, les principaux constructeurs automobiles ont investi des milliards dans le développement des véhicules électriques. Les véhicules électriques ont également été fortement subventionnés par les gouvernements comme moyen d'atteindre leurs objectifs climatiques. "Et si ces milliards de dollars avaient été investis dans le moteur à combustion interne, qu'est-ce qu'ils auraient obtenu de mieux ?", se demande Burton.

    Bon nombre des véhicules électriques vendus aujourd'hui sont des "runabouts urbains", c'est-à-dire des véhicules qui n'atteindront jamais le seuil de rentabilité en gaz carbonique et émettront donc plus de gaz carbonique qu'un équivalent essence. Étant donné que la valeur pratique d'un VE aujourd'hui dans la réduction des émissions de gaz carbonique est nulle, sa valeur est simplement de signaler une supériorité morale, montrant aux autres que vous vous souciez d'eux et qu'ils ne le font pas. C'est un bien d'état. Cela permet au propriétaire de se sentir mieux.

    La morale curieuse de l'histoire est que, même selon leurs propres normes, les écologistes ne sont pas très doués pour mettre en pratique ce qu'ils prêchent. Si, comme le prétendent les militants du changement climatique, nos voitures « tuent la planète », alors ce sont les vertueux d'entre nous qui tuent la planète le plus rapidement. Qu'une telle hypocrisie de la part des élites vertes n'ait pas été contestée pendant si longtemps est remarquable. Cela ne peut sûrement pas durer.

    https://www.globalresearch.ca/truth-about-electric-cars/5772863

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    1. Notons qu'en cas de choc (accident de la route) même léger la voiture électriques est portée... à la casse ! car il y a risque d'inflammabilité dès lors que le véhicule a été bousculé !

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  8. Les effets secondaires environnementaux dévastateurs du boom de la voiture électrique


    Par Éco Central
    Recherche mondiale,
    30 mars 2023


    Les Nations Unies (ONU) ont annoncé en août 2020 que le boom de la voiture électrique entraînera un certain nombre d'effets secondaires écologiques dévastateurs pour la planète.

    Alors que le passage aux voitures électriques reflète les efforts en cours pour réduire la dépendance mondiale aux combustibles fossiles, l'ONU avertit que les matières premières utilisées pour produire les batteries des voitures électriques sont fortement concentrées dans un petit nombre de pays et que leur extraction et leur raffinement constituent une menace sérieuse pour l'environnement.

    L'organe commercial des Nations Unies, la CNUCED, a publié un nouveau rapport décomposant certaines des conséquences négatives involontaires de ce changement, notamment la dégradation écologique ainsi que les violations des droits de l'homme.

    Le rapport note que des métaux tels que le cobalt, le lithium, le manganèse, le cuivre et des minéraux comme le graphite "jouent un rôle important dans les technologies liées à l'énergie telles que les batteries rechargeables qui sont utilisées dans une variété d'applications allant de l'électronique aux véhicules électriques ainsi que dans les énergies renouvelables telles que le nucléaire, l’éolien et le solaire.

    Plusieurs de ces matières premières sont assez rares et ont peu ou pas de substituts et proviennent de régions spécifiques du globe. Plus de la moitié de l'approvisionnement mondial en lithium, par exemple, un composant clé des batteries lithium-ion, provient des salines de la région andine du Chili, de la Bolivie et de l'Argentine.

    La production de ces matières premières "est souvent associée à des empreintes environnementales indésirables, à une mauvaise protection des droits de l'homme et des travailleurs", affirme le rapport.

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  9. Au Chili, par exemple, "l'extraction du lithium utilise près de 65 % de l'eau de la région du Salar de Atamaca, l'une des zones désertiques les plus sèches du monde, pour pomper les saumures des puits forés", note l'ONU, car près de 2 millions de litres d'eau sont nécessaires pour produire une tonne de lithium.

    Cela a "contribué à la dégradation de l'environnement, à la dégradation des paysages et à la contamination des sols, à l'épuisement et à la pollution des eaux souterraines", déclare l'ONU.

    Dans son rapport, la CNUCED estime que quelque 23 millions de voitures électriques seront vendues au cours de la prochaine décennie et que, par conséquent, le marché des batteries rechargeables pour voitures devrait augmenter de plus de 700 % en seulement quatre ans, passant de son niveau actuel de 7 milliards de dollars à 58 milliards de dollars d'ici 2024.

    Avec le lithium, un autre composant clé des batteries de voitures électriques est le cobalt, et les deux tiers de toute la production de cobalt ont lieu en République démocratique du Congo (RDC), observe l'ONU.

    Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) rapporte qu'environ 20 % du cobalt fourni par la RDC provient de mines artisanales, « où des violations des droits de l'homme ont été signalées, et jusqu'à 40 000 enfants travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses dans les mines pour un maigre revenu ».

    L'ONU craint également que les mines de cobalt-cuivre en RDC ne contiennent des minéraux soufrés qui contribuent au drainage minier acide (DMA), un phénomène qui provoque la pollution ou la contamination des eaux de surface, augmentant ainsi la toxicité des rivières et de l'eau potable.

    "Les impacts environnementaux de l'extraction du graphite sont très similaires à ceux associés à l'extraction du cobalt", ajoute le rapport.

    En décembre dernier, un éminent professeur de la Copenhagen Business School a déclaré que les tentatives de freiner le réchauffement climatique en conduisant des voitures électriques n'étaient rien d'autre qu'un "signal de vertu inutile".

    "Il est absurde pour les citoyens de la classe moyenne des économies avancées de se dire que manger moins de steak ou se déplacer dans une Toyota TM-0,18 % Prius freinera la hausse des températures", a déclaré Bjørn Lomborg, directeur du Copenhagen Consensus Center et auteur de L'écologiste sceptique .

    "Bien que je sois végétarien et que je ne possède pas de voiture, je pense que nous devons être honnêtes sur ce que de tels choix peuvent accomplir", a déclaré Lomborg.

    Bien que les voitures électriques soient « étiquetées comme respectueuses de l'environnement », le fait est que « la production de l'électricité dont elles ont besoin implique presque toujours la combustion de combustibles fossiles », a-t-il déclaré.

    "De plus, la production de batteries énergivores pour ces voitures génère invariablement d'importantes émissions de gaz carbonique", a-t-il écrit, de sorte que les voitures électriques ont un énorme déficit en carbone lorsqu'elles prennent la route, et "ne commenceront à économiser des émissions qu'après avoir parcouru 60 000 kilomètres".

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  10. Même si le pourcentage de voitures électriques dans le monde devait atteindre 15 fois leur nombre actuel, les voitures électriques ne réduiraient les émissions mondiales de gaz carbonique que de 1 %, a-t-il déclaré, citant un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

    Pour sa part, le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, a déclaré qu'en 2018, les voitures électriques ont permis d'économiser 40 millions de tonnes de gaz carbonique dans le monde, suffisamment pour réduire les températures mondiales d'à peine 0,000018 ° C - soit un peu plus d'un cent millième de degré Celsius - d'ici la fin du siècle.

    "Si vous pensez que vous pouvez sauver le climat avec des voitures électriques, vous vous trompez complètement", a déclaré Birol.

    https://www.globalresearch.ca/un-warns-devastating-environmental-side-effects-electric-car-boom/5720496

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    1. Effectivement, la température du soleil dépend UNIQUEMENT du soleil et, la température du magma dépend UNIQUEMENT du magma. La combustion de la masse ferrique incandescente émet TOUS les gaz qui forment notre atmosphère (l'eau de mer contient 86 % d'oxygène).
      Dans l'atmosphère (comme dans l'eau) TOUS les gaz se recyclent immédiatement (sans quoi la vie sur Terre n'aurait jamais existé !).

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  11. L'Europe abandonne le mandat des voitures entièrement électriques. Bêtise de la transition gaz carbonique

    Stupidité de "passer à l'électrique" tout en tuant la production d'électricité


    Par Igor Chudov
    Recherche mondiale,
    30 mars 2023


    France24 , Quartz et le Wall Street Journal ( lien payant ) rapportent que l'UE a abandonné sa transition tant vantée vers les voitures électriques, qui devait aboutir à une interdiction totale des voitures à essence en 2035.

    - voir doc sur site -

    Le renversement de l'UE autorise « la vente de voitures neuves avec des moteurs à combustion qui fonctionnent avec des carburants synthétiques », ce qui semble très respectueux de l'environnement. Mais les carburants synthétiques sont similaires à l'essence ou au diesel, de sorte que la décision permet de continuer à produire des voitures à combustion interne. Alors que les voitures électriques seront toujours produites et encouragées, il n'y a plus de mandat de 100 % d'ici 2035.

    - voir doc sur site -

    Cette transition a été annoncée en grande pompe :

    - voir doc sur site -

    La transition devait durer 13 ans après son annonce en 2022 mais n'a été abandonnée qu'un an après son adoption. Ce qui s'est passé ?

    Poussée par des militants pour le climat, l'UE a subi des pressions pour interdire les véhicules à combustibles fossiles et les remplacer par des véhicules à batterie. Le problème est qu'une telle transition est impossible :

    La transition vers les véhicules de tourisme électriques augmentera la demande d'électricité de 25 % .
    La transition vers les camions électriques augmentera encore la demande d'électricité pour atteindre une augmentation totale de 40 %.
    L'UE élimine progressivement la production de combustibles fossiles et la remplace par une production solaire et éolienne peu fiable - diminuant ainsi la disponibilité de l'électricité au lieu de l' augmenter pour répondre à une demande accrue.
    Comme les voitures et surtout les camions sont rechargés la nuit, l'énergie solaire et éolienne ne peut pas contribuer à la recharge.
    Les voitures électriques sont-elles plus efficaces ?
    Faire rouler une voiture à essence implique :

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  12. Brûler du gaz dans le moteur à combustion interne et convertir l'énergie thermique en énergie mécanique . C'est ça.
    Charger la batterie d'une voiture électrique à partir du réseau et conduire la voiture implique :

    Brûler du gaz à la centrale électrique et convertir l'énergie thermique du gaz en énergie mécanique de la turbine à gaz. Ce n'est que modérément plus efficace dans une centrale électrique que les voitures à essence.
    Ensuite, les pertes commencent :
    La conversion de l'énergie mécanique de la turbine en énergie électrique dans l'alternateur entraîne des pertes d'alternateur
    La conversion de la moyenne tension du générateur en haute tension de transmission implique des pertes de transformateur
    La transmission de la puissance le long des lignes à haute tension implique des pertes de transmission
    Abaisser la tension dans plusieurs sous-stations implique à nouveau des pertes de transformateur
    Dans une borne de recharge domestique, la conversion de l'alimentation 220 V en courant continu pour la recharge de la voiture implique à nouveau des pertes de conversion
    Un processus chimique dans la batterie en cours de charge chauffe la batterie, entraînant des pertes de charge
    Faire fonctionner les moteurs électriques de la voiture à partir de la batterie nécessite des pertes d'onduleur pour générer de l'électricité pour les moteurs de traction et des pertes de moteur .
    Jetez un œil à ce qui se passe lorsqu'un conducteur a besoin de chaleur dans la cabine :

    Le chauffage d'une voiture à essence en hiver consiste à rediriger la chaleur perdue (antigel chaud) du moteur vers le chauffage de la cabine, ne nécessitant donc pas de carburant supplémentaire.
    Le chauffage d'une voiture électrique nécessite une résistance chauffante ou une pompe à chaleur , devant éventuellement consommer plus d'énergie du réseau - avec toutes les pertes de conversion ci-dessus incluses.
    Quel processus (voiture à essence vs électrique) est le plus efficace pour convertir le carburant, brûlé directement dans le moteur de la voiture ou dans des centrales électriques éloignées, en énergie utilisable pour propulser une voiture circulant sur une autoroute ? Les moteurs à essence gagnent carrément.

    La situation serait différente si nous disposions d'une source d'énergie électrique propre, indépendante des intempéries et peu coûteuse. Mais, hélas, nous ne l'avons pas encore.

    En décembre dernier, eugyppius a écrit un bel article sur la Suisse interdisant les voitures électriques en raison d'un manque d'électricité pour les recharger.

    Le fait qu'une «transition vers la voiture électrique» annoncée pompeusement sur treize ans ait été annulée un an seulement après son adoption suggère fortement que l'idée de départ était insoutenable.

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  13. La bêtise de la « transition gaz carbonique »
    Comme je l'ai mentionné ci-dessus, une politique de 13 ans annulée dans sa deuxième année est sûrement stupide, presque par définition. Cependant, l'UE n'est pas seule. La Californie et New York, les bastions de l'activisme climatique qui signale la vertu, vont toujours de l'avant, interdisant les voitures à essence tout en supprimant progressivement la production de combustibles fossiles et ne faisant rien pour l'énergie nucléaire.

    Cette soi-disant transition rapportera beaucoup d'argent aux déménageurs et aux secoueurs, mais elle est technologiquement irréalisable en raison du manque d'énergie de base bon marché et neutre en carbone (la charge de base signifie ne pas dépendre de la météo).

    Le meilleur résultat serait de voir de tels plans annulés sous prétexte de "circonstances imprévues", comme cela vient de se produire dans l'UE.

    Le pire résultat serait notre incapacité collective à avoir assez d'énergie pour chauffer nos maisons et conduire des voitures. Cela nécessiterait de vivre dans des «villes de 15 minutes» exiguës qui sont proposées partout.

    Nous sommes responsables de notre planète

    Je veux partager une pensée avec laquelle beaucoup de gens peuvent être en désaccord. N'hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires.

    Les expériences sociales telles que l'interdiction des voitures à essence et la suppression simultanée d'une production d'électricité fiable sont dangereuses ; la plupart des lecteurs de cette sous-pile seraient d'accord.
    Les expériences de géo-ingénierie telles que l'obscurcissement du ciel en crachant des millions de tonnes de dioxyde de soufre sont dangereuses. La plupart des lecteurs de cette sous-pile seraient également d'accord avec cela.
    Mais émettre chaque année des milliards de tonnes de gaz carbonique dans l'atmosphère est aussi une expérience de géo-ingénierie potentiellement dangereuse .
    Le domaine du changement climatique regorge d'escrocs et est dirigé par ceux qui nous ont récemment donné un vaccin Covid non fonctionnel et dangereux.

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  14. Je ne les crois pas plus, ni leurs scientifiques rémunérés, que je ne crois à la «science Covid» malhonnête.

    Cependant, même si je ne crois pas ces gens, j'ai une préoccupation et un sentiment de responsabilité pour notre planète.

    Nous n'avons qu'une seule planète. Nous ferions donc mieux d'être prudents avec cela.

    D'une manière ou d'une autre, les humains honnêtes doivent se regrouper et parvenir à une meilleure compréhension du climat et de la Terre .

    Dans le même temps, si une fraction des milliards de dollars gaspillés sur les voitures électriques et la démagogie climatique était consacrée à la fusion nucléaire, nous aurions peut-être une source d'énergie propre, sûre et illimitée beaucoup plus tôt.

    Qu'en penses-tu ?

    https://www.globalresearch.ca/europe-abandons-all-electric-car-mandate/5814038

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  15. Les grèves paralysent l'approvisionnement en carburant de la France


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 29 MARS 2023 - 09:30
    Par Tsvetana Paraskova de OilPrice.com


    Quatre semaines de protestations contre la réforme des retraites en France ont paralysé l'approvisionnement des raffineries et des opérations de raffinage françaises alors que les travailleurs se joignent à l'action revendicative nationale, tandis que les prix des bruts européens sont déprimés en raison de la faible demande française.

    Plus tôt ce mois-ci, le président français Emmanuel Macron a fait passer une réforme controversée des retraites sans vote au Parlement en vertu d'une clause parlementaire connue sous le nom de 49:3. La réforme des retraites propose de relever l'âge de la retraite en France de deux ans à 64 ans.

    Les grèves en France contre la réforme ont débuté en février et se sont intensifiées ce mois-ci, les travailleurs de nombreux secteurs, dont les travailleurs des raffineries et des ports, se joignant à l'action revendicative.

    La décision de Macron sans vote parlementaire a déclenché encore plus de manifestations et de blocages de rues à Paris et dans d'autres villes du pays.

    Les grèves ont interrompu l'approvisionnement en électricité, les opérations de raffinage et les livraisons de carburant pendant quatre semaines. Aujourd'hui, la plupart des raffineries françaises sont soit fermées par des grèves, soit fonctionnent à capacité fortement réduite, également en raison d'un manque de livraisons de brut dû aux grèves des travailleurs portuaires, qui empêchent le déchargement des cargaisons de brut.

    Outre les opérations de raffinage, les grèves ont perturbé les importations de GNL en France, les terminaux d'importation de GNL ayant été fermés. La France dispose de quatre terminaux de réception GNL, Dunkerque, Montoir, Fos Cavaou et Fos Tonkin.

    Les quatre semaines de grèves ont paralysé l'approvisionnement en produits raffinés en France, où 17 % des stations-service manquaient d'au moins un produit pétrolier lundi, selon l'UFIP, citée par Reuters.

    Dans le même temps, les marges de raffinage de l'essence en Europe ont bondi à 23 dollars le baril, le plus haut depuis octobre.

    Mais le manque de demande française de brut pèse sur les prix des pétroles bruts de la mer du Nord, de la région caspienne et de l'Afrique de l'Ouest, ont déclaré des négociants à Reuters.

    https://www.zerohedge.com/markets/strikes-cripple-frances-fuel-supply

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  16. France. «Face à la colère sociale, Macron remplace la légitimité par la matraque»


    Par Léon Crémieux
    Mondialisation.ca,
    29 mars 2023


    Depuis le 16 mars et le coup de force du 49.3, Macron et son gouvernement ont provoqué un nouvel élan de la mobilisation populaire, sous toutes ses formes: grèves reconductibles, blocages, manifestations et même mise en mouvement de la jeunesse scolarisée. Mais, surtout, à la crise sociale se joint désormais une réelle crise politique, une crise de régime, dont Macron n’est pas certain aujourd’hui de pouvoir sortir, car c’est de sa légitimité, de sa prétention à continuer à diriger le pays dans les quatre ans à venir qu’il est question, la légalité de sa légitimité institutionnelle formelle devenant de plus en plus contradictoire avec une légitimité populaire qui lui fait totalement défaut.

    * * *

    Depuis 10 jours, le pouvoir feint d’ignorer cette réalité, d’ignorer la rage et la colère qui sont celles de millions de femmes et d’hommes de ce pays. Comme le disait une jeune manifestante: «jusqu’à maintenant il se foutait de notre gueule, maintenant il se fout de la démocratie». Depuis le 16 mars, tous les soirs ont vu, dans des centaines de villes, souvent des petites villes, des manifestations spontanées, avec ou sans la présence des syndicats, manifestations de colère contre le 49.3 et le mépris de Macron. Après le 49.3, le rejet le 20 mars, à l’Assemblée nationale, d’une motion de censure qui aurait entraîné le rejet de la loi et la démission du gouvernement (la motion a obtenu 278 voix, à 9 voix de la majorité absolue, du jamais vu depuis 1992) a été une preuve supplémentaire de l’isolement du président et de sa minorité parlementaire, et un motif supplémentaire de colère populaire. Sur 61 députés des Républicains (LR), 19 ont voté la motion de censure, bien au-delà de tous les pronostics. Un tel isolement, n’a pas empêché Emmanuel Macron de prendre la parole, le 22 mars à 13h, sur TF1 et France 2 (les deux principales chaînes de télé), à 24 heures de la nouvelle journée nationale de mobilisation, avec une posture de président sûr de lui, et insensible à la colère de la rue. Un exercice spectaculaire de mépris aristocratique pour essayer de paraître solide vis-à-vis de son électorat vacillant, en se présentant «droit dans ses bottes», exercice où il n’aura réussi qu’à se mettre encore plus à dos les classes populaires. Car une nouvelle fois, il a affirmé que sa réforme était justifiée, qu’il avait été élu pour l’appliquer, et que d’ailleurs, elle venait d’être démocratiquement adoptée par le Parlement, rendant la mobilisation sociale sans objet.

    Cette prétendue légitimité démocratique est sûrement le facteur irritant le plus fort ces dernières semaines. Les systèmes de représentation politique, basés sur des élections périodiques de député·e·s, sont bien éloignés d’une réelle souveraineté populaire, avec des choix pris démocratiquement par les populations concernées. Mais la Ve République française est, elle-même, le pays européen cumulant tous les défauts possibles de la représentation.

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  17. La France a un vrai régime présidentiel, où un seul individu, élu au suffrage universel, dispose de l’essentiel des pouvoirs exécutifs, en matière de politique étrangère et intérieure, le gouvernement n’étant que son cabinet et le premier ministre n’ayant qu’un rôle secondaire, sauf en cas de cohabitation (risque écarté, a priori et sauf accident, depuis le passage au quinquennat avec les élections législatives suivant rapidement l’élection présidentielle). Double peine pour des droits démocratiques, il y a deux chambres en France, le Sénat et l’Assemblée. Le Sénat, «assemblée de notables», n’est pas élu au suffrage direct, mais par 160’000 grands électeurs. Triple peine, l’Assemblée nationale n’est pas élue à la proportionnelle, mais au scrutin uninominal à deux tours, ce qui ne rend pas compte de la réalité des courants politiques et limite la représentation. Ainsi, le système électoral de la France, «Patrie des Droits de l’Homme» coche toutes les cases de l’injure aux droits démocratiques de base.

    * * *

    Au-delà de ces considérations générales, les élections de 2022 ont accentué tous ces travers inhérents à la Ve République.

    Macron n’a recueilli qu’une voix sur 5 du corps électoral (20,07%). L’élection présidentielle ayant lieu à deux tours, au second tour, opposé à Marine Le Pen, il a recueilli 38,55% du corps électoral. L’apport de voix venait d’électeurs et électrices, le plus souvent de gauche, ne votant pour lui que pour faire barrage à l’extrême droite. Évidemment, la seule légitimité de son programme atteint le seuil de 20 % ! Pour les élections législatives qui ont suivi, les candidats de son alliance ont obtenu au premier tour 11,97 % du corps électoral. Ces deux chiffres 20,07 % et 11,97 % sont les plus faibles de toute l’histoire de la Ve République.

    A l’issue de tout cela, les député·e·s de l’alliance autour de Macron n’ont obtenu que 250 sièges quand la majorité est de 289. Dans n’importe quel régime parlementaire, une telle situation aurait imposé une discussion, plus ou moins longue, pour former autour d’un programme un accord de coalition avec un ou d’autres partis. La situation est coutumière de la plupart des pays européens, entre autres.

    Macron avait réussi en 2017 à obtenir 314 sièges par un premier hold-up sur les élus du PS (qui avait perdu 216 sièges) et quelques LR (qui avaient perdu 92 sièges). Il pensait pouvoir renouveler une démarche identique, essentiellement avec les LR en 2022… Ne voulant pas accepter son échec et proposer une réelle alliance, il préférait et préfère encore faire comme s’il était majoritaire et picorer quelques élus LR pour se construire une majorité. Mais Macron a la plus faible base sociale, la plus faible base électorale de la Ve République.

    Tous ces rappels sont nécessaires pour comprendre la colère cumulée, la rage de voir ainsi utilisés, par une violence politique, tous les artifices pour imposer une loi antisociale.

    * * *

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  18. Les méthodes employées pour faire passer une réforme rejetée par l’immense majorité de la population ont encore accentué le rejet d’un système antidémocratique et d’un président qui a, de fait, usurpé sa légitimité. Macron est le premier président à chercher à faire passer une réforme des retraites sans disposer lui-même d’une majorité parlementaire. Il est aussi le premier à essayer de faire passer en douce sa réforme à travers un PLRFSS (Projet de loide financement rectificative de la sécurité sociale) qui permet l’utilisation de l’article 47.1 limitant à 20 jours les débats à l’Assemblée et à 50 jours toute la procédure. Il est aussi le premier à faire passer une loi qui modifie lourdement les conditions d’accès à la retraite en utilisant le fameux 49.3, qui permet d’imposer sans vote un projet de loi minoritaire.

    Macron a donc voulu tordre les institutions, tordre le bras des député·e·s pour imposer un projet minoritaire à l’Assemblée et ultra-minoritaire dans le pays. La violence de ces manœuvres entraîne une rage et une colère massive dans la population. Plus de 1200 manifestations spontanées ont eu lieu dans tout le pays dans les jours qui ont suivi l’utilisation du 49.3, avec au cœur de ces mobilisations la hargne contre un gouvernement autoritaire, sourd à la plus grande mobilisation depuis 1995 et qui manie un discours digne de la novlangue de Georges Orwell, une «réforme nécessaire et légitime», «un processus démocratique», «une loi attendue par les Français». L’isolement politique de Macron le maintient d’autant plus dans l’immobilisme avec, semaine après semaine, l’espoir que tout cela passe, que le fleuve populaire rentre dans son lit… Jusque-là il n’y est pas arrivé, et il a lui-même soufflé sur les braises.

    Ce sont l’addition d’institutions antidémocratiques et d’un Président mal élu voulant imposer sa volonté à coup d’artifices institutionnels, l’addition d’une réforme d’injustice sociale pour les classes laborieuses et d’une inflation croissante notamment sur l’alimentation et l’énergie, qui démultiplient la colère.

    * * *

    Il ne reste dès lors au pouvoir que l’argument de l’ordre. Les manifestations ne relèvent plus du débat politique, d’une situation à laquelle le pouvoir devrait répondre en s’adressant aux forces sociales et politiques qui l’animent, mais seulement de l’ordre public, et l’arme de la répression policière devient la seule réponse politique, avec la tentative d’étouffer le mouvement sous les matraques, les lacrymogènes et les LBD (Lanceur de balles de défense).

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  19. Macron et Darmanin, le ministre de l’Intérieur, se présentent désormais comme les défenseurs de l’Ordre, confrontés à une guerre civile menée par des «factieux d’extrême-gauche». Les derniers jours, après l’utilisation du 49.3 et le rejet de la motion de censure, ont vu un déferlement de violences policières, d’arrestations arbitraires, d’interdictions de manifestations appelées pourtant par de larges intersyndicales. A l’évidence, le but est de casser le mouvement. Le syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, la Ligue des droits de l’Homme, ont alerté: contre ces utilisations de la force publique pour entraver le déroulement des manifestations et intimider; contre les violences policières, notamment celles perpétrées par les BRAV-M (brigades de répression de l’action violente motorisée) à Paris – triste répétition des voltigeurs créés par Raymond Marcellin (ministre de l’Intérieur de 1968 à1974) au lendemain de Mai 68, responsables de la mort de Malik Oussekine en 1986. Des manifestant·e·s se retrouvent mutilés suite aux violences policières: à Rouen, une Agent hospitalière a perdu un doigt et à Paris un militant de Sud Rail a perdu un œil, suite à des tirs de grenades de désencerclement.

    * * *

    Une telle posture du pouvoir de criminalisation du mouvement est mise en œuvre alors que la journée de mobilisation du jeudi 23 mars a vu, dans de nombreuses villes, les manifestations les plus nombreuses depuis le début du mouvement, rassemblant nationalement 3,5 millions de personnes selon les syndicats, 1,08 million selon la police, soit un nombre équivalent à la grosse journée de mobilisation du 19 janvier, avec une détermination, une combativité encore plus grande.

    Les villes moyennes, notamment, ont vu des manifestations impressionnantes: 40’000 à Nantes, 30’000 à Brest, 20’000 à Avignon, à côté des 800’000 personnes présentes à Paris. Le 23 mars a même vu l’entrée dans la mobilisation de la jeunesse scolarisée des lycées et des universités avec plus de 80 établissements universitaires bloqués et 400 lycées et 150’000 jeunes recensés par l’UNEF dans la manifestation parisienne. Les jeunes sont les premières cibles des violences policières, le but étant d’étouffer dans l’œuf l’extension des grèves et des blocages (de lycées ou de facultés).

    Macron, dans son discours télévisé a aussi réussi à attiser la colère même des directions syndicales, CFDT et CGT en tête. Attaquant directement Laurent Berger, le dirigeant de la CFDT, Macron n’hésita pas à affirmer que celui-ci n’avait jamais avancé la moindre proposition concernant le financement des retraites. En retour de flamme, Berger et Martinez (CGT) le gratifièrent de commentaires acerbes «foutage de gueule, mépris, mensonge et déni», autant de termes inusités de la part des dirigeants syndicaux. D’autant plus que Macron a demandé explicitement aux dirigeants syndicaux de venir le voir pour passer à autre chose et accepter la mise en œuvre de la loi contre les retraites.

    Les incendies à Paris et dans plusieurs villes, les altercations avec la police ont le plus souvent eu lieu dans des manifestations de nuit rassemblant des jeunes peu habitués aux manifestations et encore moins aux affrontements. Ne voir dans ces manifestations que le fait de black blocs et de l’extrême gauche relève évidemment du calcul politique mais n’a rien à voir avec la réalité.

    A côté des mobilisations de rue, des blocages et de l’entrée dans le mouvement de la jeunesse, les mouvements de grèves continuent: le 23 mars, les taux de grévistes chez les agents de conduite SNCF, les enseignant·e·s (50 % de grévistes), dans l’énergie avaient fortement augmenté et les grèves reconductibles continuaient à la SNCF, dans les raffineries de pétrole, les ports et docks, le ramassage et le stockage des déchets.

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  20. Ce samedi 25 mars, l’affrontement avec le gouvernement était aussi dans la grande manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline qui a rassemblé 30’000 personnes et a été confrontée à de violentes charges policières, avec plus de 200 blessés.

    A l’issue de cette étape du mouvement, le bras de fer continue avec des éléments contradictoires. Quelques secteurs grévistes, notamment le secteur des déchets et des raffineries, et les manifestations multiples dans les villes entretiennent le climat politique d’affrontement avec le gouvernement. De même, les blocages de lycées et d’universités peuvent aussi créer un nouveau climat dans les jours qui viennent. En même temps, il n’y a pas de nouveaux mouvements grévistes dans des secteurs d’importance.

    Macron et son gouvernement sont toujours enlisés et n’arrivent pas à tourner la page de ce conflit, malgré leur posture. De plus, ils sont à la recherche d’une porte de sortie aussi en termes d’assise parlementaire, cherchant à «élargir la majorité», c’est-à-dire en fait à en créer une, sans accord politique avec les Républicains mais en cherchant à s’appuyer sur la crise des Républicains, écartelés entre soutien et opposition à Macron.

    * * *

    L’intersyndicale tient toujours, avec comme axe l’exigence du retrait de la loi et un nouvel appel à la grève mardi 28 mars. Mais en même temps, elle se projette déjà sur la possibilité de participer au long processus du «référendum d’initiative partagée» lancée par les élu·e·s de gauche. Avancer cette perspective maintenant ne correspond évidemment pas au renforcement du rapport de force dans les grèves et dans la rue. Chacun sent que le pouvoir est affaibli, isolé, que la situation des classes laborieuses confrontés à la hausse du coût de la vie et à la réforme de retraite est porteuse d’un rapport de force qui peut obliger Macron à reculer sur sa réforme. L’annulation de la visite de Charles III est, de fait, un camouflet pour le pouvoir, montrant son incapacité à juguler la mobilisation populaire.

    Il manque néanmoins, dans la situation actuelle, la construction au niveau national et dans les villes d’un front social et politique commun porteur d’une alternative anticapitaliste de choix sociaux et financiers en faveur des classes laborieuses, avec un autre partage des richesses, un front s’appuyant sur la dynamique sociale pour se poser en acteur politique direct dans la situation actuelle. Même si le mouvement n’a pas vu se développer des structures d’auto-organisation ni des assemblées générales grévistes massives, des dizaines de milliers de militant·e·s, du mouvement social et politique assurent dans des centaines de villes la continuation du mouvement pour le retrait, maintenant, par les grèves et les blocages, tout en s’appuyant sur l’existence d’une intersyndicale nationale. Ce sont elles et eux qui portent ce mouvement sur leurs épaules, elles et eux qui l’ont construit et fait perdurer jusqu’à aujourd’hui. Maintenir la mobilisation dans l’unité et la radicalité sera, une nouvelle fois, l’enjeu des prochains jours.

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  21. Léon Crémieux
    Le 25 mars

    * * *

    Communiqué de presse :

    "Rassemblements devant les préfectures Jeudi 30 Mars 19h"

    https://www.mondialisation.ca/france-face-a-la-colere-sociale-macron-remplace-la-legitimite-par-la-matraque/5676500

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  22. Macron méprise le peuple, les jeunes se mobilisent


    Par Maxime Perriot
    Mondialisation.ca,
    29 mars 2023


    Le jeudi 16 mars, Emmanuel Macron et son gouvernement ont piétiné le peuple français en utilisant l’article 49-3, permettant de se passer du vote de l’Assemblée nationale pour adopter la contre-réforme des retraites. Face au mépris de ses dirigeant·es, le peuple français a réagi de manière exceptionnelle en intensifiant les grèves, en multipliant les manifestations et les rassemblements – celle du jeudi 23 mars fut la plus massive depuis le début du mouvement social – en bloquant les lycées et les universités…

    L’utilisation de l’article 49-3 a marqué l’entrée massive des jeunes dans la lutte. Depuis le 16 mars et l’intensification du mouvement, la répression policière s’est abattue de façon terrible sur les manifestant·es. Ce fut le cas lors les manifestations spontanées, dans celles organisées par les syndicats, à Sainte-Soline (France) contre les militant·es opposé·es au projet de méga-bassine. Deux militants sont actuellement entre la vie et la mort. Maxime Perriot, Robin Delobel, Berenger Tourné et Yorgos Mitralias analysent ce mouvement social et la répression qu’il subit.

    CADTM

    * * *

    Une semaine après l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution pour passer la contre-réforme des retraites en force – sans vote de l’Assemblée nationale – la mobilisation populaire a redoublé d’intensité grâce à l’entrée de la jeunesse dans le mouvement. La situation est électrique, et les revendications dépassent le seul cadre des retraites.

    Depuis le 49-3, le mouvement se durcit, la détermination grandit malgré les violences (…)
    Le jeudi 23 mars, mobilisation exceptionnelle, entrée massive de la jeunesse dans le (…)
    Depuis le 49-3, le mouvement se durcit, la détermination grandit malgré les violences policières
    Après deux mois d’un mouvement social exceptionnel contre une réforme des retraites rejetée par 70% du peuple français et 90% des actif·ves, Emmanuel Macron et son gouvernement ont choisi le mépris en utilisant l’article 49-3 de la Constitution. Cet article permet de contourner le vote de l’Assemblée nationale sur le texte en engageant la responsabilité du gouvernement sous la forme d’un vote de confiance. Confronté à une motion de censure déposée par l’opposition, le gouvernement minoritaire s’est maintenu à 9 voix près, grâce aux votes d’une majorité de député·es Les Républicains, parti de droite profondément divisé (19 députés Les Républicains ont voté en faveur de la motion de censure et 42 ont voté contre) provoquant du même coup l’adoption de la contre-réforme des retraites. Le texte doit maintenant être examiné par le Conseil constitutionnel, qui pourrait le censurer pour non-respect de la « sincérité des débats ».

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  23. Compter sur un Conseil constitutionnel très politique et orienté à droite n’est pas la solution. La réponse doit venir de la rue et c’est ce qu’il se passe. Depuis le déclenchement du 49-3, face au mépris, le mouvement social s’est durci. Il a changé de forme. Depuis le jeudi 16 mars, plusieurs actions de blocage ont eu lieu dans toute la France (routes, incinérateurs, raffineries) et plusieurs lycées et universités ont été bloqués. Ce fut notamment le cas de l’université de droit Assas, un blocage remarquable tant cet établissement est réputé à droite, et très peu accoutumé aux blocages et à la mobilisation. À Paris, tous les soirs de la semaine ont été marqués par des rassemblements spontanés réprimés par des violences policières inacceptables, rappelant le mouvement des Gilets jaunes. Plusieurs centaines de personnes ont été placées en garde à vue, dont des joggers, des personnes qui sortaient de chez elles, de leur travail, qui ne participaient même pas aux rassemblements. De toute évidence, le gouvernement et Macron ont décidé de faire peur aux manifestant-es afin de convaincre un maximum d’entre eux de rester chez eux plutôt que d’exercer leurs droits de citoyen-nes. De nombreux journalistes ont été victimes de la brutalité policière. Ces violences et ces arrestations arbitraires ont été dénoncées par Amnesty International et par la Défenseure des droits. Macron mise également sur l’augmentation des dégradations de biens privés ou publics afin de réussir à stigmatiser les protestations.

    Le jeudi 23 mars, mobilisation exceptionnelle, entrée massive de la jeunesse dans le mouvement
    La première journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale depuis l’utilisation du 49-3 se tenait ce jeudi 23 mars. Elle fut la plus massive, la plus déterminée et la plus jeune depuis le début du mouvement.

    Selon la CGT, 3,5 millions de personnes se sont mobilisées en France, autant que la journée du 7 mars, qui étaient la plus importante depuis le début du mouvement. Selon le ministère de l’Intérieur, 1,03 million de manifestant·es ont défilé dans toute la France.

    À Paris, la mobilisation fut exceptionnelle, de loin la plus forte depuis le 19 janvier avec 800 000 personnes selon la CGT et 119 000 selon le ministère de l’Intérieur. La mobilisation a également connu un net regain à Lyon (55 000 manifestant·es selon la CGT), Brest (40 000), Montpellier (40 000) ou encore Rouen (14 800).

    À Paris, le nombre de jeunes manifestant·es présent·es dans le cortège était sans commune mesure avec les précédentes mobilisations. Les syndicats étudiants ont compté 500 000 jeunes manifestant·es ce jeudi 23 mars. Cette nouvelle impulsion donnée par la jeunesse se ressentait dans un cortège parisien, où l’ambiance est montée de plusieurs crans par rapport aux précédentes mobilisations. De nombreux cortèges de lycéen·nes et d’étudiant·es étaient présents, bruyants, festifs et déterminés. La mobilisation de la jeunesse, depuis l’utilisation de l’article 49-3, donne donc un nouveau souffle au mouvement social. La colère provoquée par le mépris d’Emmanuel Macron envers la démocratie et sa population lui donne des teintes insurrectionnelles, rappelant parfois les scènes vues pendant le mouvement des Gilets jaunes (bien que les deux mouvements soient très différents). La situation est en train d’échapper totalement à Emmanuel Macron, au gouvernement et aux forces de l’ordre, qui réagissent par un niveau de violence inouï.

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  24. La prochaine journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale est prévue le mardi 28 mars, un pas de plus vers un recul du gouvernement, et vers la construction d’un moment politique populaire qui dépasse largement le simple cadre de la réforme des retraites.

    Entretemps le samedi 25 mars a lieu une importante manifestation contre les bassines en Charente Maritime. Les manifestant-es dénoncent ce projet de grands réservoirs d’eau qui favorisent l’agriculture intensive au détriment de la protection de l’environnement.

    https://www.mondialisation.ca/macron-meprise-le-peuple-les-jeunes-se-mobilisent/5676496

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  25. Les manifestants français en colère passent du fiasco des retraites à Macron lui-même – « connaissez-vous la guillotine ?


    Mercredi 29 mars 2023
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Les manifestations dirigées par des cols bleus qui ont éclaté à Paris ont changé de ton, passant de la focalisation uniquement sur le fiasco des retraites à l'exigence que la tête du président Emmanuel Macron leur soit servie sur un plateau.

    C'est une figure de style, bien sûr - ou est-ce le cas ? Certains manifestants ont écrit quelque chose sur le mur d'un immeuble à Paris sur le déploiement de la guillotine, établissant des parallèles avec la Révolution française d'autrefois.

    "Nous sommes passés d'une crise sociale sur le thème de la retraite à un début de crise démocratique", a déclaré Laurent Berger, chef de la Confédération française démocratique du travail, le syndicat le plus important et le plus modéré de France.

    "La colère monte, et devant nous nous avons un président qui ne voit pas cette réalité."

    Sur le même mur où une guillotine est mentionnée, certes en référence à Charles III et à son voyage prévu, mais désormais reporté, à Paris pour dîner avec Macron au château de Versailles, un faux message géant de Macron aux travailleurs français se lit comme suit :

    "Vous m'élisez, je décide et vous vous taisez."

    En d'autres termes, Macron a pris ses fonctions et est immédiatement devenu un tyran, ignorant les préoccupations de ses électeurs. Et parce que Macron refuse de prendre les protestations au sérieux, tous les regards sont désormais tournés vers lui alors que les Français exigent des réponses et des actions.

    (En relation: Vous vous souvenez quand Macron a lancé un système d'identification numérique de covid en France juste après avoir été réélu?)

    Qui a le moins de soutien public : Macron ou Biden ?

    Selon le Seattle Times, tout ce discours sur la révolution et les guillotines est presque une reconstitution du soulèvement populaire qui s'est produit en 1789, qui a conduit à la guillotine du roi et de la reine, ainsi qu'à l'abolition de la monarchie trois ans plus tard.

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  26. Peu importe où finissent par mener ces nouvelles contestations, force est de constater que Macron n'est pas populaire auprès des Français, et qu'il a franchi une sorte de ligne rouge dans tout cela qui a fait dire à tout le monde, qu'on lui coupe la tête !

    À une époque où les sondages montraient que les deux tiers du pays s'opposaient à la loi sur les retraites qui avait déclenché tout cela, Macron l'a quand même fait adopter à toute vitesse, même si elle n'a même jamais été votée par la chambre basse du parlement.

    Depuis lors, la popularité de Macron a chuté avec seulement 28 % d'approbation. Cela pourrait même être aussi bas que la cote d'approbation du faux président Joe Biden, moins les étrangers illégaux et les morts que les médias américains ont probablement «sondés» pour augmenter les chiffres.

    La loi française stipule que la façon dont Macron gouverne défie la constitution de la nation, point final. Macron a clairement l'impression d'être au-dessus des lois, tout comme Biden, sauf qu'en France, ils descendent dans la rue pour faire quelque chose.

    "En effet, c'est précisément parce que Macron a jugé que son projet de loi augmentant l'âge de la retraite ne survivrait peut-être pas à un vote, mais que son gouvernement avait plus de chances de le faire, qu'il a choisi d'utiliser le 49.3 du haut vers le bas, considéré par ses détracteurs comme anti -démocratique », a rapporté le Times sur la façon dont Macron a réussi à faire adopter la loi impopulaire augmentant l'âge de la retraite.

    Pour aggraver les choses, Macron a frotté au public qu'il avait adopté sa loi sur la retraite de manière inconstitutionnelle, comparant le retour de bâton qui en a résulté à l'"insurrection" du 6 janvier 2021 au Capitole des États-Unis, qui était clairement une mise en scène de faux drapeau psy -op.

    "Ce que nous avons vu, c'est l'extrême verticalité du pouvoir de M. Macron", a déclaré Berger. "Notre syndicat aimerait engager une négociation et parvenir à un compromis, mais pour cela, il en faut deux."

    Les dernières nouvelles sur la situation en France sont disponibles sur Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    SeattleTimes.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2023-03-29-french-protesters-shift-focus-macron-guillotine.html

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  27. De l'importance du partage


    Xavier Azalbert,
    France-Soir
    le 30 mars 2023 - 07:45


    ÉDITO - Le partage au sens noble du terme, à savoir non pas uniquement la notion physique du partage, « diviser en plusieurs éléments distincts », mais au principal le partage intellectuel et spirituel indispensable, en tant que mode de fonctionnement, à tout groupement social qui se veut pérenne : « Le fait d’avoir ou de faire en commun quelque chose avec quelqu’un. »

    J'entends par là le partage moral, légal et sociologique, cette communion d'idée qui se matérialise, elle, par le partage des sentiments (notamment celui d'appartenance à ce groupe), le partage des informations, le partage des responsabilités et le partage des conséquences.

    Et cela est tout particulièrement vrai tant au niveau d’une relation qu’au niveau d'une nation véritable, d'un pays. C'est d'ailleurs pourquoi le texte normatif suprême d'un pays, sa Constitution, fait toujours étalage des principes fondamentaux qui, en théorie, institutionnalisent ce partage.

    Malheureusement, force et de constater qu'entre la belle théorie constitutionnelle et la triste réalité en pratique, en France, politique, économique et sociale, il y a un fossé. Un fossé gigantesque.

    Exemple tristement le plus criant : l'absence de responsabilité des politiciens. La Responsabilité telle qu'on l'entend communément : devoir payer les pots cassés, indemniser les victimes, rembourser les sommes perdues, et aller en prison si le préjudice porté aux victimes et/ou la perte de ces sommes, résultent d'une volonté malveillante ou simplement inexcusable.

    En effet, non seulement les politiciens s'exonèrent des obligations qu'ils font peser sur le citoyen lambda en tant que mesures qui doivent être prises dans l'intérêt de la Nation (je pense par exemple à la loi sur l'obligation vaccinale dont les parlementaires qui l'ont votée se sont eux-mêmes exclus, de facto, en ne laissant pas entrer à l'Assemblée nationale le passe sanitaire), mais de plus, aussi « énormes » que soient les désastres engendrés par les décisions qu'ils prennent, jamais leur responsabilité n'est véritablement engagée, encore moins pénale que civile.

    Pareil pour les journalistes des médias mainstream. La loi a beau déterminer noir sur blanc que leur responsabilité doit être engagée quand ils diffusent une information erronée, il leur suffit d'invoquer l'absence de mauvaise foi, d'avancer qu'ils n'avaient pas totalement 1000% conscience de la fausseté de cette information... pour que la justice se refuse à les poursuivre.

    Vous me direz : c'est logique.

    Et oui ! C'est en connivence ou sur ordre des politiciens au pouvoir que ces pseudo-journalistes inoculent au public une version officielle biaisée. De plus, ce sont ces mêmes politiciens qui nomment les magistrats, des magistrats qui, en retour, assurent l'impunité à tout le monde comme susdit. Eux compris.

    Dès lors, il me paraît indispensable que les citoyens qui souhaitent substituer à cette démocratie qui est donc hélas uniquement de façade, se rassemblent en des groupements non pas sécessionnistes, mais qui en œuvrant, eux, pour une société du partage équitable et fonctionnel à tous les niveaux, qui remplacera ainsi, de fait, inéluctablement, à moyen ou long terme, ce système inéquitable et dysfonctionnel qui nous est imposé actuellement par nos soi-disant élites. Car ne leur en déplaise, l'Histoire l'a prouvé : toute société où à la place d'une juste répartition des droits et des devoirs entre tous, ses dirigeants préfèrent s'octroyer des privilèges injustifiés et pharaoniques, toute société de cet acabit despotique s'achève immanquablement par l’étêtage subit et total de la caste au pouvoir.

    https://www.francesoir.fr/opinions-editos/de-l-importance-du-partage

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    1. L'argent ne se partage pas ! Une assiette ne se partage pas ! Ce sont UNIQUEMENT les connaissances pour en avoir qui se partagent.

      Il y a encore des cons (SI-SI ! Çà existe !) qui s'imaginent, sont bloqués (ou plutôt 'demeurés') à des plans de Walt Disney sur les images de 'L'oncle Picsou' qui a un tas d'or (des pièces jusqu'à 2 m de haut) et dévale la pente du monticule en ski ! Ou des personnes qui projettent en l'air des milliers de billets de banques !

      WHÔAW !

      L'image du riche pèzeux qui contemple un billet de banque ! (durant 1 heure, une semaine, un mois ou x années !), cela N'EXISTE PAS ! (aussi 'beau' soit-il).
      A vrai dire il préfère regarder, admirer, chérir un beau meuble, un bel appart ou château, ou tableau ou galbes de Ferrari ! Et donc: FAIRE TRAVAILLER X MILLIERS DE PERSONNES à construire châteaux (architectes, maçons, peintres, décorateurs, jardiniers, etc) ou monter des moteur gros cylindre sur leur bécane !
      Bêh ouais ! C'est çà 'Le riche' !

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  28. Les incendies dans les rues de France illustrent la colère suscitée par la réforme des retraites

    Les manifestations sont devenues violentes pendant plusieurs jours avant que les travailleurs de l'assainissement ne reprennent leur travail


    Par Abayomi Azikiwe
    Recherche mondiale,
    30 mars 2023


    Le mécontentement envers le président Emmanuel Macron monte à la suite de la promulgation par son exécutif d'un projet de loi controversé sur la réforme des retraites qui apporterait des changements substantiels au système de retraite pour des millions de travailleurs.

    Le 22 mars, Macron s'est assis pour une interview avec une chaîne de télévision française où il a tenté de justifier ses actions qui ont contourné un vote à l'Assemblée nationale.

    Macron a soutenu qu'il était nécessaire de relever l'âge de la retraite de 62 à 64 ans tout en exigeant 43 années de service pour bénéficier d'une pension à taux plein. Il a poursuivi le même argument selon lequel sans ces réformes, le système de retraite deviendrait insolvable en quelques années.

    De telles déclarations du président ont encore enflammé le public, provoquant des manifestations encore plus importantes et plus militantes entre le 23 et le 26 mars. Des centaines de personnes auraient été arrêtées et des plaintes pour brutalités policières contre des manifestants ont attiré l'attention internationale.

    Diverses organisations de défense des droits humains ont accusé la police de recourir aux arrestations préventives de militants ainsi qu'à une force physique excessive contre les manifestants.

    Le nouveau roi Charles III du Royaume-Uni avait été invité à effectuer une visite d'État en France à partir du 26 mars. Cependant, la grève générale et les rébellions qui ont suivi dans plusieurs villes, dont la capitale Paris, ont empêché le monarque d'entrer dans le pays.

    Le gouvernement français a annoncé que Charles III reporterait sa visite aux mois d'été. L'incapacité d'accueillir un chef d'État a porté un coup supplémentaire à la stature de Macron parmi les autres États impérialistes. Plusieurs partis politiques ont fait remarquer que cet embarras diplomatique mettait en évidence la faiblesse politique de Macron. De récents sondages d'opinion montrent que le président a moins de 30% d'approbation parmi l'électorat. 70 % des personnes interrogées ont indiqué que le gouvernement était responsable des grèves et des troubles violents et que la situation pourrait s'aggraver dans les jours et les semaines à venir. (Voir ça )

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  29. La police affronte des manifestants lors d'une manifestation à Lyon, dans le centre de la France, le 23 mars 2023.

    Dans un effort pour ne pas paraître en phase avec les troubles en France, Macron a assisté à un sommet de l'Union européenne (UE) à Bruxelles, en Belgique, le 24 mars, où il a réitéré sa position sur la réforme des retraites. Avant que la législation ne soit pleinement mise en œuvre, elle doit être examinée par le Conseil constitutionnel, la plus haute autorité judiciaire de France.

    Le 25 mars, les syndicats estimaient que 3,5 millions de travailleurs et de jeunes étaient descendus dans la rue pour réclamer le retrait de la législation par Macron. Alors que la police tentait de contrôler la foule à Paris et dans d'autres villes, des affrontements ont éclaté, entraînant des bris de vitres et des incendies criminels.

    Un pompier et un riverain tentent d'éteindre un incendie lors de troubles à Paris le 23 mars 2023.

    Un pompier et un riverain tentent d'éteindre un incendie lors de troubles à Paris le 23 mars 2023. © Anna Kurth, AFP

    Dans un article publié par France24 traitant de la semaine précédente, il a déclaré à propos de l'évolution de la situation que :

    "D'abord une lutte épique avec les syndicats, puis une âpre impasse au parlement, et maintenant une véritable crise dans les rues. Le différend sur les retraites en France a empiré cette semaine, les protestations contre les plans profondément impopulaires de Macron se durcissant et s'intensifiant au milieu de scènes de chaos à Paris et dans d'autres villes. Les troubles – qui ont commencé jeudi dernier après que Macron a utilisé des pouvoirs exécutifs spéciaux pour imposer sa réforme des retraites au Parlement – ​​ont vu les forces de sécurité se battre avec des manifestants jusque tard dans la nuit, alors même que les pompiers se précipitaient pour éteindre des centaines d'incendies.

    En plus de l'escalade des tensions entre le gouvernement et les syndicats, un autre conflit a éclaté au sujet de préoccupations environnementales et économiques découlant de la construction d'un réservoir dans le district rural ouest de Sainte-Soline. Les opposants au plan disent qu'il est conçu pour profiter aux grandes entreprises agricoles tout en affaiblissant les petits agriculteurs.

    Une manifestation prévue à Sainte-Soline le 25 mars a attiré des milliers de militants. En réponse aux grandes manifestations interdites dans la région, la police a lancé de violentes attaques contre les opposants au réservoir.

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  30. Un reportage du Guardian a souligné :

    "Plusieurs personnes ont été blessées après des affrontements entre la police française et des manifestants opposés à un grand réservoir d'eau pour l'irrigation agricole, malgré l'interdiction des rassemblements dans la région. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour repousser certains manifestants qui lançaient des feux d'artifice et d'autres projectiles alors qu'ils traversaient des champs pour s'approcher de la zone de construction dans la commune rurale ouest de Sainte-Soline. Au moins trois véhicules de police ont été incendiés, ont montré des images télévisées. Deux manifestants ont été grièvement blessés, dont un qui est dans un état critique après avoir été blessé à la tête, ainsi que 16 policiers, a indiqué la préfecture locale. Un agent a été évacué par hélicoptère. Des milliers de manifestants avaient convergé vers le site du réservoir prévu, où une manifestation similaire en octobre dernier a également tourné à la violence.

    Tenue du 10e jour d'action de masse

    L'utilisation par Macron de l'article 49.3 de la Constitution française pour imposer sa réforme des retraites au Parlement a exaspéré ses opposants.

    L'utilisation par Macron de l'article 49.3 de la Constitution française pour imposer sa réforme des retraites au Parlement a exaspéré ses opposants. © Benjamin Dodman, FRANCE 24

    Une autre journée de grèves et de manifestations a eu lieu le 28 mars alors que les syndicats estimaient la participation à plus de 2 millions de personnes. Les gens ont poursuivi leurs manifestations contre les réformes des retraites de Macron et ce qu'ils percevaient comme la posture dictatoriale du gouvernement. La Première ministre Elisabeth Borne a proposé le même jour de tenir des pourparlers pendant la première semaine complète d'avril avec les huit principaux syndicats à l'origine des manifestations et des grèves de masse. S'engageant à maintenir leurs actions de grève, une onzième journée de protestation a été annoncée le 6 avril.

    L'agence de presse Reuters a décrit la journée comme suit :

    « Des groupes vêtus de noir ont incendié des poubelles et lancé des projectiles sur la police à Paris, qui les a chargés et a lancé des gaz lacrymogènes lors d'affrontements en marge d'une marche contre le président Emmanuel Macron et son projet de loi sur les retraites profondément impopulaire. Des affrontements ont également éclaté mardi 28 mars lors de rassemblements similaires dans d'autres villes, dont Rennes, Bordeaux et Toulouse, avec une succursale bancaire et des voitures incendiées à Nantes. Cependant, alors que la frustration du public s'est transformée en un sentiment anti-Macron plus large, il y a eu moins de violence que la semaine dernière et les rassemblements étaient par ailleurs largement pacifiques.

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  31. Une annonce majeure a eu lieu le 29 mars lorsque le syndicat de l'assainissement a suspendu son arrêt de travail. Des milliers de tonnes d'ordures sont restées entassées dans les rues de Paris provoquant une infestation de rats.

    Un rapport de l'Associated Press sur les travailleurs de l'assainissement a déclaré:

    « Dans une décision qui a envoyé des vagues de soulagement parmi de nombreux habitants de Paris, le puissant syndicat CGT représentant les travailleurs de l'assainissement a annoncé que la grève de trois semaines serait "suspendue" à partir de mercredi 29 mars. Les équipages se joindront à d'autres qui ont été légalement réquisitionnés au cours de la semaine dernière pour aider au processus de nettoyage intimidant. Un communiqué de la CGT a affirmé que des réquisitions de camions, d'incinérateurs et de personnel, ordonnées par le préfet de police de Paris, avaient saigné le mouvement, entraînant sa suspension. Mais a ajouté que "le combat n'est pas terminé". "C'est bien que les ordures soient ramassées. C'est très insalubre et certains résidents ont déjà des problèmes avec les rats et les souris. Cela peut être dangereux si on le laisse trop longtemps », a déclaré l'artiste Gil Franco, 73 ans.

    Luttes impliquant des travailleurs non confinés en France

    Le résultat de ces actions revendicatives dépendra en fin de compte de la cohérence et de la force des syndicats et de leurs alliés parmi les jeunes. Ces attaques contre les retraites font partie intégrante des mesures d'austérité mises en place par les gouvernements capitalistes en Europe et en Amérique du Nord.

    En Allemagne, le 27 mars, les syndicats des transports ont organisé une journée de grève qui a entraîné la fermeture de la plupart des lignes ferroviaires, des bus et des avions. Un conflit de paiement impliquant deux syndicats et leurs employeurs a entraîné l'action revendicative la plus répandue dans le pays ces dernières années.

    Le syndicat EVG a rapporté aux médias que plus de 30 000 cheminots avaient participé à la grève. Le transport de marchandises sur les réseaux ferroviaires et dans les ports allemands a également été impacté car les dockers se sont joints aux grévistes.

    Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, les syndicats ont poursuivi leurs batailles contre l'austérité et l'échec du gouvernement conservateur à faire face à la baisse du niveau de vie due à l'inflation. Les travailleurs des secteurs de l'éducation, de la santé, des transports, des passeports et des chemins de fer participent à des grèves depuis des mois.

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  32. Dans le secteur de l'éducation, le Syndicat national des chefs d'établissement (NUHT), entre autres syndicats, a organisé des grèves périodiques au cours des derniers mois pour réclamer des salaires plus élevés et de meilleures conditions d'emploi. Récemment, le gouvernement a fait une offre aux syndicats de l'éducation, de la santé et autres visant à mettre fin aux grèves, mais aucune décision n'a été prise.

    Selon le National Education Union (NEU), les salaires réels des enseignants expérimentés ont diminué de 20 % depuis 2010. De nombreux membres de la profession partent chercher des salaires plus élevés dans d'autres secteurs. Les syndicats réclament des augmentations salariales proportionnelles au taux d'inflation.

    Les syndicats ont annoncé que le 28 avril, 133 000 travailleurs feraient grève dans divers secteurs publics en Grande-Bretagne. Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a poursuivi une politique draconienne de baisse des salaires malgré l'incapacité du gouvernement à juguler l'inflation.

    Ces développements laissent présager beaucoup pour l'avenir des États capitalistes au milieu d'une vague de faillites bancaires aux États-Unis et en Suisse. Les banques centrales aux États-Unis et en Europe continuent d'augmenter les taux d'intérêt alors que le coût de la vie augmente pour les familles qui travaillent.

    Les institutions financières Silvergate, Silicon Valley, Signature et Credit Suisse ont fait l'objet de renflouements de plusieurs milliards de dollars par les banques centrales et les grandes entreprises qui ont accepté de fournir les liquidités nécessaires pour éviter une nouvelle instabilité économique. Cependant, ces opérations de sauvetage deviendront plus difficiles s'il y a de nouvelles faillites bancaires rappelant la Grande Récession de 2007-2008.

    Les syndicats, les partis de gauche et les organisations de masse dans les pays capitalistes doivent commencer à penser au-delà de l'obtention d'augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail. Un système différent de propriété et de répartition des richesses pourrait très bien être la seule véritable solution au malaise général qui afflige la classe ouvrière et opprimée dans le monde entier.

    https://www.globalresearch.ca/fires-in-the-streets-of-france-illustrates-anger-over-pension-reforms/5814127

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  33. Violences policières. La France est-elle devenue un État policier ? Bastille 2.0 ? : 3,5 millions de personnes se mobilisent contre Macron


    Par le Pr Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale,
    29 mars 2023


    L'arrogance et la criminalité du régime Macron, contrôlé par l'establishment financier.
    Bastille 2.0 ?

    La prise de la Bastille s'est produite à Paris dans l'après-midi du 14 juillet 1789. La Bastille était une armurerie médiévale, une forteresse et une prison politique. C'était le symbole de l'Autorité Royale sous le règne du Roi Louis XVI.

    La monarchie française a été obligée d'accepter l'autorité de l'Assemblée nationale nouvellement proclamée ainsi que d'endosser les droits fondamentaux contenus dans la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen", formulée au début d'août 1789.

    Plus de 230 ans plus tard, ces droits fondamentaux (Liberté, Égalité, Fraternité) sont désormais bafoués par des gouvernements corrompus en France sous Macron et dans le monde au nom d'un établissement financier totalitaire et illusoire.

    La création d'un mouvement de masse

    L'enjeu est la création d'un mouvement de masse (national et mondial) qui s'interroge sur la légitimité et l'autorité des artisans de ce projet insidieux qui émane en gros du Big Money, de la Big Pharma, des Conglomérats des technologies de l'information, de l'Appareil de sécurité, du Renseignement , le complexe militaro-industriel, la grande énergie et les médias d'entreprise.

    Ironiquement, les architectes de la « pandémie » COVID-19 sont désormais activement impliqués dans la formulation de la « solution ». La grande réinitialisation du Forum économique mondial consiste à installer un régime totalitaire mondial. Ce qui est envisagé est un système de « gouvernance mondiale » fondé sur le dépeuplement (voir les chapitres XII et XIII).

    Environ 193 États membres de l'ONU devraient être affaiblis et sapés. Ils sont sous l'emprise de la plus grave crise de la dette de l'histoire mondiale. Dans le cadre de la Grande Réinitialisation, les institutions de la démocratie parlementaire et de l'État-providence doivent être remplacées par un « partenariat public-privé » non élu dominé par les échelons supérieurs de l'establishment financier.

    Michel Chossudovsky

    Extrait du chapitre XV de la crise mondiale du coronavirus, coup d'État machiné contre l'humanité

    Pour télécharger la version pdf du livre voir les détails ci-dessous ou cliquez ici

    * * *

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  34. Bastille 2.0 en France ?

    En ce qui concerne la France, ce mouvement de masse – Bastille.2.0 – nécessitera un « changement de régime » et la destitution d'Emmanuel Macron à la tête de l'État.

    Le mouvement de contestation ne peut se limiter aux retraites et aux salaires, il doit s'interroger sur la légitimité des dirigeants politiques corrompus de haute fonction qui ont trahi le peuple français.

    Emmanuel Macron est un ancien "banquier d'affaires" et serviteur obéissant de LCF Rothschild . Il ne représente pas les citoyens de la République française.

    Emmanuel Macron n'est pas seulement un protégé des Rothschild, il est aussi un « diplômé » du WEF et disciple de Klaus Schwab.

    La légitimité politique de Macron doit être remise en question.

    Restaurer la vraie démocratie
    Nous chercherons toutes les voies par des moyens pacifiques pour désactiver et saper ce projet totalitaire, y compris le dialogue avec et au sein des institutions publiques et privées (étudiants, enseignants, responsables de l'application des lois, membres de l'armée et de la justice, etc.)

    Ce qu'il faut, c'est briser les structures de la corruption, de la hiérarchie et de l'autorité abusive, c'est-à-dire poursuivre ce qui pourrait être décrit comme :

    « la démocratisation de la prise de décision au sein de nos institutions ».

    https://www.globalresearch.ca/police-violence-in-france-3-5-million-people-mobilize-against-macron-bastille-2-0/5814064

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  35. La France achète 65 000 tonnes de GNL à la Chine lors du tout premier commerce libellé en yuan


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 30 MARS 2023 - 11:45


    La Chine vient de conclure son premier commerce de gaz naturel liquéfié (GNL) réglé en yuan, a annoncé mardi la Bourse du pétrole et du gaz naturel de Shanghai. Comme le note OilPrice, le géant chinois du pétrole et du gaz CNOOC et TotalEnergies ont conclu le premier échange de GNL sur la bourse avec règlement en devise chinoise, a indiqué la bourse dans un communiqué publié par Reuters.

    Le commerce portait sur environ 65 000 tonnes de GNL importées des Émirats arabes unis (car la Chine n'admettra jamais qu'elle réexporte du GNL russe même si elle le fait maintenant tout le temps), a ajouté la Shanghai Petroleum and Natural Gas Exchange.

    Le supermajor français, l'un des principaux négociants en GNL au monde, a confirmé à Reuters que le commerce impliquait du GNL importé des Émirats arabes unis, mais a refusé de commenter davantage l'accord.

    La Chine cherche depuis des années à établir davantage d'accords commerciaux en yuan pour accroître la pertinence du pétroyuan (ou du GNL-yuan selon le cas) sur les marchés mondiaux et contester la domination du dollar américain dans le commerce international, y compris dans le commerce de l'énergie. Lors d'une visite historique à Riyad en décembre, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la Chine et les pays arabes du Golfe devraient utiliser la Bourse nationale du pétrole et du gaz de Shanghai comme plate-forme pour effectuer le règlement en yuan des échanges pétroliers et gaziers.

    "La Chine continuera d'importer de grandes quantités de pétrole brut des pays du CCG, d'augmenter les importations de gaz naturel liquéfié, de renforcer la coopération dans le développement pétrolier et gazier en amont, les services d'ingénierie, le stockage, le transport et le raffinage, et de tirer pleinement parti du Shanghai Petroleum and National. Gas Exchange en tant que plate-forme pour effectuer le règlement en yuan du commerce du pétrole et du gaz », a déclaré Xi en décembre, tel que rapporté par Reuters.

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  36. Pourtant, Pékin a encore du chemin à parcourir avant de détrôner le billet vert en tant que réserves mondiales : alors que la monnaie chinoise a fait des percées dans le commerce mondial, le yuan ne représente que 2,7 % du marché, contre 41 % pour le dollar américain.

    D'autre part, la monnaie chinoise a beaucoup d'élan : au cours de l'année écoulée, la Russie s'est tournée vers le commerce en yuan à la suite des sanctions occidentales sur ses exportations, ses importations et son commerce de l'énergie, la monnaie chinoise étant devenue la seule alternative de Poutine. réduire l'exposition au dollar américain et à l'euro.

    https://www.zerohedge.com/markets/france-buys-65000-tons-lng-china-first-ever-yuan-denominated-trade

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  37. L'affaire Bull en France contestée par les troubles sociaux


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 30 MARS 2023 - 09:30
    Par Michael Msika, journaliste et analyste de Bloomberg Markets Live


    Les inquiétudes croissantes concernant une récession et l'effet cumulatif de plusieurs mois de hausses des taux d'intérêt signifient que les investisseurs en actions ont beaucoup à l'esprit. Les violentes manifestations en France ont ajouté une couche supplémentaire d'inquiétude dans l'un des marchés les plus performants d'Europe.

    Le CAC 40 est en hausse de 9,5 % cette année, derrière le FTSE MIB italien parmi les principaux indices de référence européens, avec une gamme stellaire de noms de luxe stimulée par les paris sur la réouverture économique de la Chine. Aujourd'hui, les arguments en faveur des actions françaises sont remis en question par des jours d'affrontements dans les rues sur la réforme des retraites qui pourraient nuire au sentiment des investisseurs.

    "Les enquêtes suggèrent que l'économie se maintient bien jusqu'à présent et pourrait même réussir à se développer légèrement au premier trimestre", déclare Maeva Cousin, économiste chez Bloomberg. "Mais alors que les tensions sociales persistent, s'ajoutant au resserrement des conditions monétaires et à l'incertitude financière accrue, les risques pour le reste de 2023 semblent de plus en plus orientés à la baisse."

    La colère suscitée par le projet de relever l'âge de la retraite de 62 à 64 ans – qui a remporté le soutien de l'OCDE – a débordé lorsque le gouvernement a déclaré le 16 mars qu'il ferait passer le projet de loi au Parlement sans vote. À en juger par les épisodes passés de protestation nationale, comme le mouvement Yellow Vest qui a débuté en 2018, les industries de l'hôtellerie et des transports seront les plus touchées, tandis que le résultat global représente une perte d'environ 0,1 % du PIB au premier trimestre, selon

    Les actions nationales sont susceptibles de ressentir le plus de douleur. Un panier Goldman Sachs d'entreprises françaises fortement dépendantes de l'économie locale a sous-performé ses pairs exposés à l'international de plus de cinq points de pourcentage depuis le 13 mars. Ce groupe comprend notamment Carrefour, Vinci, Bouygues, Gecina, Getlink et Orange.

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  38. L'autre problème pour le marché boursier français est qu'il est devenu l'un des plus chers d'Europe, sur la base de valorisations relatives par rapport aux moyennes sur 10 ans et mesuré par rapport à plusieurs paramètres, selon les stratèges de Morgan Stanley.

    Les blue chips français sont peu exposés à leur pays d'origine. Les membres du CAC 40 ne réalisent que 16 % de leurs ventes sur le marché intérieur, selon les stratèges de Goldman. L'indice a une pondération élevée dans les sociétés à portée mondiale, comme les actions de luxe, de matières premières et de soins de santé. Les services publics, les télécommunications, l'immobilier et les services financiers à concentration locale ne représentent que 13 % de l'indice de référence. Pourtant, alors que les actions de luxe réalisent un modeste 10% de leurs ventes en France, les touristes en représentent une bonne part.

    "Les perturbations de l'économie sont jusqu'à présent limitées mais pourraient augmenter car nous assistons désormais à davantage de grèves", déclare Laurent Douillet, stratège de Bloomberg Intelligence, ajoutant que les lectures d'avril sur l'activité économique seront révélatrices. "Étant donné qu'une grande partie du transport de marchandises se fait par la route, les protestations des camionneurs et les barrages routiers/raffineries sont importants à surveiller."

    Le tourisme a commencé à être affecté, dit Douillet, les hôtels signalant des annulations allant jusqu'à 25% au cours des deux dernières semaines, les images télévisées d'affrontements à Paris et les tas de déchets dans les rues incitant les étrangers à reporter leurs voyages. Alors qu'une grève des ramasseurs d'ordures doit être suspendue mercredi, la France a demandé aux compagnies aériennes d'annuler 20 à 25 % des vols jeudi et vendredi.

    En février, l'agence nationale française des statistiques a publié une note dans laquelle elle indiquait que les mouvements sociaux passés, comme en 1995 et 2019, avaient peu d'impact sur la production économique, l'activité rattrapant le trimestre suivant la perturbation. Il a ajouté que le travail à domicile introduit pendant le verrouillage de Covid était également susceptible d'atténuer l'effet des perturbations.

    "Il est trop tôt pour évaluer pleinement l'impact des grèves françaises sur la dynamique économique, mais nous pouvons déjà supposer que le gouvernement sortira plus faible de cet épisode, rendant difficile l'adoption d'autres réformes clés ou la réduction du déficit budgétaire au cours de l'année prochaine. », explique Stéphanie de Torquat, chef économiste chez SILEX. "Quoi qu'il en soit, le contexte d'inflation élevée et de resserrement rapide de la politique monétaire de la BCE restera probablement le principal moteur du ralentissement de la croissance au cours des trimestres à venir."

    https://www.zerohedge.com/markets/frances-bull-case-challenged-social-unrest

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  39. Le réseau indien mis à rude épreuve par la demande croissante d'électricité


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 30 MARS 2023 - 02:20
    Par John Kemp, analyste de marché senior


    Le système de transport d'électricité de l'Inde est de plus en plus mis à rude épreuve, car la demande d'électricité en plein essor dépasse la croissance de la production distribuable.

    - voir graph sur site -

    Les températures douces de février et mars ont masqué la lutte pour répondre aux charges à croissance rapide de l'industrie ainsi que pour la réfrigération et la climatisation.

    - voir graph sur site -

    Mais des périodes de températures plus sévères entre avril et septembre sont susceptibles de révéler la marge de plus en plus mince de production de réserve.

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    La consommation totale d'électricité a augmenté de 8 % en février 2023 par rapport au même mois un an plus tôt et de 13 % par rapport à février 2021, selon le Grid Controller of India.

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    La demande de pointe satisfaite est en hausse de 8 % par rapport à il y a un an et de 11 % par rapport à 2021 (« Monthly report », Grid India, 23 mars 2023).

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    Mais la capacité de production n'a augmenté que de 4 % depuis 2022 et de 9 % depuis 2021, ce qui oblige à utiliser les unités de production de manière plus intensive.

    Comme d'autres pays avant elle, l'Inde subit une pression classique sur son réseau de transport associée à une industrialisation rapide et à l'électrification de l'économie.

    La pression sur le réseau est évidente à partir du moment où la fréquence sur le réseau de transport est inférieure au niveau cible minimum.

    La fréquence est liée à l'équilibre entre la production et la charge - une production excessive entraîne une accélération de la fréquence, une charge excessive une baisse de la fréquence.

    Les contrôleurs de réseau sont donc chargés de maintenir la fréquence dans des limites strictes pour assurer la stabilité du réseau et éviter le risque d'une défaillance en cascade.

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  40. Le réseau indien est synchronisé à 50,00 cycles par seconde (Hertz) avec une limite de fonctionnement maximale acceptable de 50,05 et un minimum de 49,90. Mais la fréquence est tombée en dessous de l'objectif minimum acceptable de 49,9 Hz près de 11 % du temps en février 2022, contre 6 % en 2022 et 7 % en 2021.

    - voir graph sur site -

    L'incidence croissante de la sous-fréquence montre que les contrôleurs ont eu du mal à planifier suffisamment de production ferme pour répondre à la demande croissante sur le système.

    - voir graph sur site -

    Jusqu'à présent, les périodes de sous-fréquence ont été modestes, contrairement à mars et avril 2022 et octobre 2021, où une sous-fréquence sévère a été le précurseur de pannes généralisées.

    - voir graph sur site -

    Mais la pression sur le système augmentera à mesure que les températures augmenteront vers leur pic estival en juin et à nouveau en septembre-octobre après la disparition de la mousson.

    Le système tourne déjà dur. La demande de pointe d'électricité en janvier (210 618 mégawatts) et février (209 665) n'était que légèrement inférieure à celle au plus fort de l'été dernier en juin 2022 (211 856).

    L'Inde doit maximiser la production de toutes les sources, les combustibles fossiles (charbon, gaz et diesel) ainsi que les énergies renouvelables (hydroélectricité, solaire et éolien) cet été pour garder les lumières allumées.

    La politique gouvernementale vise à maximiser la disponibilité de la production ferme en donnant la priorité aux mouvements de charbon sur le réseau ferroviaire, en imposant des importations de charbon et en constituant des stocks dans les chantiers des centrales électriques au charbon.

    - voir graph sur site -

    Les décideurs politiques ont commandé des générateurs au charbon et au gaz privés et captifs pour s'assurer que leurs unités sont prêtes à fonctionner en cas d'instruction du réseau.

    https://www.zerohedge.com/markets/indias-grid-strained-burgeoning-power-demand

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  41. La politique nous transforme en idiots


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 30 MARS 2023 - 01:00
    Rédigé par Lipton Matthews via The Mises Institute,


    Le politiquement correct dans les sociétés occidentales favorise la polarisation et une culture toxique de l'ignorance. Bien que les gens soient à juste titre indignés par l'annulation de personnalités importantes, la conséquence la plus flagrante du politiquement correct est la prolifération de l'ignorance. Lorsque les orateurs sont annulés pour contredire des opinions sacro-saintes, cela conduit à un environnement où les gens n'arrivent jamais à la vérité parce que les idées ne sont pas contestées dans le domaine public.

    Cette dévolution de la culture occidentale entrave la liberté d'expression et la progression intellectuelle.

    Alors que certains considèrent la culture comme une atteinte à la liberté, ses effets sont infiniment plus pernicieux. Les sociétés évoluent en échangeant des idées inférieures contre des idées supérieures, et l'annulation de la culture perturbe le mécanisme de filtrage des mauvaises idées. En raison de l'annulation de la culture, les gens s'en tiennent fermement aux fausses doctrines ; la croyance que l'écart de rémunération entre les sexes est le résultat de la discrimination est un exemple classique qui continue de circuler malgré les preuves montrant que les écarts sont le résultat des heures de travail et de la ségrégation professionnelle.

    L'effet d'approuver des hypothèses inexactes est que de telles croyances seront utilisées pour justifier des politiques erronées.

    Si les gens pensent que les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes à cause de la discrimination, ils feront pression pour que des politiques corrigent le problème, et de telles politiques pourraient être coûteuses à mettre en œuvre. Entretenir des croyances ignorantes rendra également difficile l'amélioration de la mobilité sociale et réduira l'écart de réussite noir-blanc très vanté.

    Les récits actuels indiquent que les Noirs sont sous-performants dans l'éducation à cause du racisme, et certains proposent d'abolir les tests standardisés comme outil pour aider les étudiants noirs. Cependant, la recherche montre que les étudiants noirs sont susceptibles de bien réussir lorsque les enseignants imposent des normes rigoureuses plutôt que lorsque les normes sont diluées. Cas après cas révèle que lorsqu'elles sont examinées, les opinions politiquement correctes ne réussissent pas le test d'exactitude. Néanmoins, les idées erronées sont propagées comme évangile au détriment du progrès intellectuel.

    Les gens ont le droit d'exprimer des opinions politiques et de les présenter comme exactes. Cependant, les critiques ne sont pas obligés d'accepter la folie comme vérité. La popularité des idées douteuses ne serait pas un problème si les partisans s'abstenaient de contraindre les critiques à épouser ces points de vue ou à être expulsés de la société polie. L'institutionnalisation d'idées fallacieuses a entraîné une confusion généralisée, d'autant plus que ces erreurs sont appliquées de manière incohérente. Dans une société polie, il est répréhensible de dire que la race n'est pas une construction sociale, et même le consensus dominant prétend que la race est avant tout une catégorie sociale, mais il faut noter que le consensus n'est pas une preuve.

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  42. Pourtant, malgré l'acceptation que la race est malléable, Rachel Dolezal est devenue une paria après avoir été exposée en tant que femme blanche prétendant être noire. Cependant, pourquoi cela devrait-il poser problème alors que la race est une construction sociale ? La culture se partage et s'apprend, et nous avons tous la capacité d'apprécier les cultures étrangères. Sur la base de la malléabilité de la race, une personne blanche s'identifiant comme noire ne devrait pas être considérée comme problématique. Le sexe est biologique, donc même si un homme peut s'identifier comme une femme, il ne peut jamais devenir une femme. Pourtant, les militants sont furieux lorsque des Blancs s'identifient comme Noirs, même si cela est plus logiquement plausible qu'un homme s'identifiant comme une femme.

    Certains trouvent que les Blancs s'identifiant comme noirs sont offensants parce qu'ils prétendent que cela procure à ces Blancs des avantages qui appartiennent aux Noirs historiquement opprimés. Mais il s'agit d'un double standard, puisque les hommes qui s'identifient comme des femmes obtiennent des avantages qui appartiennent aux femmes, qui sont également considérées comme opprimées. Il est ahurissant que les militants éveillés ne puissent pas voir les parallèles entre le transracialisme et le transgenre. De plus, il est tout aussi scandaleux qu'ils ne semblent pas reconnaître que les femmes trans privent les vraies femmes d'avantages lorsque les femmes trans profitent des quotas de genre.

    Pendant des années, les féministes ont affirmé que les femmes étaient privées de leurs droits. Aujourd'hui, de nombreuses féministes, à l'exception de certaines radicales, plaident pour la privation des droits des femmes en embrassant les athlètes masculins qui rivalisent avec les femmes. Au lieu d'autonomiser les femmes, l'idiotie du politiquement correct inspire les féministes à approuver la marginalisation des femmes. Permettre aux hommes de rivaliser avec les femmes diminue les possibilités d'avancement des femmes, mais dire l'évidence ruinera sa carrière.

    Kathleen Stock a été impitoyablement harcelée par la foule irréfléchie pour avoir soutenu que permettre aux hommes de s'identifier comme des femmes crée des espaces dangereux pour les femmes. Stock a affirmé que le désir d'être considéré comme trans-friendly a conduit les entreprises à préconiser des politiques qui rendent les femmes vulnérables à la violence :

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  43. Encore plus pressant, si nous perdons un concept de travail de "féminin". . . les femmes trans (hommes) autoproclamées pourraient bien éventuellement obtenir un accès illimité aux espaces protégés initialement créés pour protéger les femmes contre la violence sexuelle des hommes. Nous assistons déjà à leur érosion, alors que les entreprises et les organisations caritatives ouvrent des espaces autrefois réservés aux femmes tels que des vestiaires, des logements partagés, des étangs de baignade, des services hospitaliers et des prisons, à tout le monde par désir de ne pas apparaître transphobe.

    Les angles morts et les contradictions morales sont ancrés dans la psyché du politiquement correct. Un autre problème est que nier la génétique du QI est à la mode malgré les preuves du contraire. Les penseurs politiquement corrects ont du mal à comprendre que le QI est génétique, mais ils n'ont aucun problème à accepter l'héritabilité d'autres traits ou maladies s'ils peuvent prouver que ces caractéristiques héritées désavantagent les groupes minoritaires. Par exemple, beaucoup pensent que les Noirs sont plus susceptibles de souffrir d'hypertension artérielle car pendant le passage du milieu de la traite des esclaves, les Africains qui conservaient du sel avaient des taux de mortalité plus faibles. Par conséquent, ils ont transmis des gènes propices à la rétention de sel, ce qui conduit à l'hypertension.

    Cependant, cette idée a été complètement démystifiée par Heidi L. Lujan et Stephen E. DiCarlo dans un article universitaire :

    Les preuves disponibles suggèrent que la différence de sensibilité au sel entre les Afro-Américains et les Caucasiens (Européens-Américains) est significativement plus faible que ce que suggère l'hypothèse de l'hypertension de l'esclavage. En fait, Chrysant et ses collègues ont été incapables de trouver des différences dans la réponse de la pression artérielle au sel selon la race, l'âge, le sexe ou le poids corporel. Ainsi, la sensibilité au sel n'est pas un problème racial, mais plutôt un problème humain, et la généralisation selon laquelle les Noirs sont sensibles au sel et les Blancs ne le sont pas doit être écartée.

    Néanmoins, les preuves ne semblent pas détromper les militants politiquement corrects des notions erronées. En effet, des sujets sensibles peuvent être impliqués dans des débats politiques, mais sympathiser avec des gens délirants créera une génération d'idiots et détruira la civilisation dans le processus.

    https://www.zerohedge.com/political/politics-turning-us-idiots

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  44. Des milliers d'agriculteurs slovènes se joignent aux manifestations contre les tracteurs menées par les Pays-Bas - mettez fin à l'agenda vert de l'UE maintenant


    Mercredi 29 mars 2023
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Les protestations contre les tracteurs qui ont commencé aux Pays-Bas l'année dernière pour lutter contre l'agenda "vert" de l'Union européenne se sont depuis étendues à l'Allemagne et à la Slovénie.

    Les rapports indiquent qu'environ 5 000 agriculteurs ont participé à une manifestation de tracteurs slovènes au cours de la semaine, qui visait principalement une récente décision restreignant l'utilisation de pesticides dans certaines zones en raison de préoccupations concernant la pollution des sources d'eau.

    Les agriculteurs sont également en colère contre les dirigeants européens pour les protections spéciales qu'ils accordent aux loups et aux ours bruns dans tout le pays, qui attaquent le bétail. Dans l'ensemble, près d'un tiers de la masse terrestre totale de la Slovénie est sous le contrôle des protections environnementales de l'UE qui, selon les agriculteurs, ont un impact négatif sur leurs opérations.

    Ceux qui ont participé à la manifestation ont donné un ultimatum à leur gouvernement : soit faites quelque chose dans les 10 jours pour annuler toutes ces restrictions « vertes », soit les manifestations s'intensifieront.

    "Nous espérons qu'ils nous recevront dans les 10 jours", a déclaré Anton Medved, président du Syndicat des agriculteurs slovènes, ajoutant que les agriculteurs de son pays ont été "sacrifiés pour les expériences environnementales des militants et des fonctionnaires". « Sinon, nous intensifierons nos activités.

    "La campagne verte et la prospérité nationale sont les résultats du travail des agriculteurs", a ajouté Medved.

    (Connexe: Découvrez notre couverture précédente sur la façon dont les restrictions de l'UE obligent certains agriculteurs à abattre plus de 95% de leurs troupeaux pour minimiser la «pollution» par l'azote.)

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  45. Jeff Dornik dit que les agences de renseignement américaines ont testé le lavage de cerveau et les techniques de manipulation au cours des 50 dernières années – Brighteon.TV


    Mercredi 29 mars 2023
    par : Kevin Hughes


    (Natural News) Selon le podcasteur et auteur Jeff Dornik, les agences de renseignement américaines testent leurs techniques de lavage de cerveau et de manipulation depuis cinq décennies.

    "Les agences de renseignement ont testé leurs techniques de lavage de cerveau et de manipulation au cours des 40 à 50 dernières années, et l'une des choses qu'elles ont faites est qu'elles ont travaillé spécifiquement sur le test des personnes au sein des sectes", a-t-il déclaré au Dr. John Diamond dans l'édition du 23 mars du programme Brighteon.TV de ce dernier "America Unhinged".

    «Ils travaillaient en fait en collaboration avec de nombreux chefs de sectes que nous avons vus venir au fil des ans. Et ils ont fait ça pour tester beaucoup de ces techniques de lavage de cerveau. (Connexe: Prather Point: Jeffrey Prather affirme que le FBI et la CIA façonnent le récit via l'influence de l'information, les opérations psychologiques - Brighteon.TV.)

    Dornik, PDG et fondateur du Freedom First Network, a mentionné que tout le monde est enclin à tomber amoureux de certaines choses. Alors que les conservateurs prétendent que les libéraux sont faciles à influencer, cela s'applique également aux conservateurs eux-mêmes.

    Il a également rappelé aux Américains qu'il existe des opérations psychologiques ciblées dans le mouvement conservateur qui visent à inciter les conservateurs à suivre quelqu'un d'autre. Ainsi, les conservateurs ne devraient pas simplement « faire confiance au plan » et ne rien faire, car cette opération psychologique vise également à les rendre plus passifs.

    «Nous devons vraiment dissiper au sein de notre mouvement qu'il y a toujours ce plan secret. Il y a toujours cette chose qui va arriver. À un moment donné, nous attendons juste que le marteau tombe. Mais nous devons réaliser que nous devons lever nos fesses du canapé ou du canapé et vraiment sortir et nous impliquer et faire une différence.

    Dornik exhorte les Américains à cesser de suivre les cultes de la personnalité

    Dornik a déclaré à Diamond que les Américains voient maintenant les techniques de lavage de cerveau et de manipulation pratiquées au cours des dernières années se dérouler devant eux. Cela, a-t-il noté, ne s'est pas produit du jour au lendemain.

    De plus, il a également appelé les Américains à cesser de suivre les cultes de la personnalité. Dornik a observé un comportement similaire au sein des mouvements évangéliques, les adeptes s'identifiant à de grands noms ou à des pasteurs célèbres. Malheureusement, le même comportement est visible en politique.

    Il s'est également concentré sur les cultes de la personnalité dans les médias grand public (MSM). Dornik a réitéré que le MSM fait partie de l'opposition contrôlée, en particulier avec beaucoup d'argent dépensé. Étant donné que le MSM n'est pas un ami du peuple américain, il est très difficile de faire confiance à qui que ce soit de là-bas, a-t-il déclaré.

    En fin de compte, Dornik a déclaré que les gens devaient savoir que le MSM, le Parti démocrate et l'establishment mondialiste connaissaient et comprenaient les techniques de lavage de cerveau pour amener les gens à adhérer à la psy-op. Il a ajouté que les gens ont été exposés à beaucoup d'opérations psychologiques et de mensonges au cours des trois dernières années. Il s'agit notamment de l'émeute du Capitole du 6 janvier, de la pandémie de coronavirus de Wuhan (COVID-19) et des vaccins pour cette dernière.

    Suivez Brainwashed.news pour en savoir plus sur les opérations psychologiques utilisées contre le peuple américain.

    Regardez l'épisode du 23 mars de "America Unhinged" ci-dessous. "America Unhinged" avec le Dr John Diamond est diffusé tous les jours de la semaine à 9h-10h, le samedi à 8h-9h et le dimanche à 21h-22h. sur Brighteon.TV.

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  46. Plus d'histoires liées :

    Les groupes de «vérification des faits» de Facebook sont presque tous des entités psy-op financées par le gouvernement et liées à la CIA et à d'autres organisations obscures.

    Le mouvement TRANS est un CULT à la Jonestown qui a envahi et infecté tous les piliers de la société.

    OBEY : le gouvernement américain paie des groupes d'influence des sciences du comportement pour générer de nouvelles « interventions » pour laver le cerveau de plus d'Américains afin qu'ils prennent des vaccins contre le covid.

    Un journaliste d'investigation affirme que la campagne de vaccination agressive du gouvernement contre le COVID-19 est un PSYOP.

    La théorie critique de la race n'est que du racisme anti-blanc, reconditionné pour laver le cerveau d'une génération entière afin qu'elle grandisse en tant que BIGOTS racistes remplis de haine.

    Les sources comprennent :

    Brighteon.com
    Substack.com

    https://www.naturalnews.com/2023-03-29-jeff-dornik-intel-agencies-testing-brainwashing-manipulation.html

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  47. Cela montre également que le WEF et l'ONU ont travaillé en étroite collaboration pendant plusieurs années avant que leur partenariat ne devienne officiel en juin 2019.

    L'ONU entretient également des relations étroites avec les Émirats arabes unis (par le biais d'un partenariat stratégique) depuis que le pays a obtenu son indépendance du Royaume-Uni il y a plus de 50 ans. Le pays est aujourd'hui la plaque tournante logistique de l'ONU au Moyen-Orient et un grand nombre d'agences de l'ONU sont représentées dans le pays.

    Cette année, la réunion de l'ONU sur le climat COP28 sera également organisée à Dubaï. [5] Étant donné que le pays abrite les sixièmes réserves mondiales de pétrole et les dix-septièmes réserves de gaz naturel, il sera indéniablement un peu difficile de prendre au sérieux leur préoccupation pour le climat. Toute la richesse du pays et la métropole futuriste de Dubaï ont été construites grâce aux gigantesques revenus pétroliers. Leur engagement porte plutôt sur la transformation technologique motivée par la « crise climatique ».

    Les Émirats arabes unis sont une monarchie autocratique sans représentation populaire et ont commis de nombreuses violations des droits humains. Le fait que Klaus Schwab ne voit aucun problème avec l'étroite collaboration est peut-être compréhensible. Aucune opposition n'est autorisée qui puisse dire non au programme de surveillance futuriste. Mais le fait que l'ONU soi-disant humanitaire soit en partenariat étroit avec des dirigeants autoritaires et puissants est d'autant plus difficile à digérer. Mais d'un autre côté, la totalité des quelque 30 dictatures du monde sont membres de l'ONU.

    En plus de Klaus Schwab, la réunion de cette année a réuni un certain nombre de fidèles écuyers de l'ordre du jour tels que le chef de l'Organisation mondiale du commerce Ngozi Iweala , la chef du FMI Kristalina Georgieva , le chef de l'OMS Tedros Ghebreyesus (Tedros était déjà là en 2018 et a parlé de créer « un monde sans pandémies » !!) [6] , Henrietta Fore (UNICEF), Nick Clegg (Meta) et le futuriste contradictoire Elon Musk (SpaceX, Neuralink et Starlink).

    Le sommet rassemble également un certain nombre d'entreprises membres ayant des liens étroits avec le Forum économique mondial comme Google , Meta , Amazon , Visa , PWC , McKinsey , Boston Consulting Group et Accenture .

    Dans son « Discours sur l'état du monde » [!], Klaus Schwab a déclaré que nous sommes au début d'une profonde transformation technologique qui va tout changer dans les décennies à venir.

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  48. L'Intelligence Artificielle, mais pas seulement l'Intelligence Artificielle, mais aussi le Métavers, les nouvelles technologies spatiales, et je pourrais continuer encore et encore. La biologie de synthèse. Notre vie dans dix ans sera complètement différente…

    Selon Klaus, il est important de prendre les devants dans ce développement afin d'être finalement "le maître du monde".

    … et qui maîtrise ces technologies, d'une certaine manière, sera le maître du monde.

    Afin d'émerger comme un gagnant à la fin, développer les compétences de leadership nécessaires est crucial.

    Ce à quoi Klaus fait référence, c'est que ce sont les conformistes, adaptables et résilients qui feront le mieux. C'est-à-dire ceux qui entrent dans la voie futuriste et l'idée de l'utopie durable que représentent Klaus et le WEF. Il a également dit qu'il est important de se préparer aux mauvaises surprises !

    Car il y aura certainement ce qu'on appelle les cygnes noirs. Les mauvaises surprises qui viendront sur notre chemin.

    (Un « cygne noir » est « un événement improbable et imprévisible qui pourrait potentiellement avoir des conséquences graves ».)

    Selon Klaus, les crises mondiales actuelles qui ont créé un monde fragmenté ne doivent pas vraiment être considérées comme des crises car elles sont en fait l'expression de «processus de transformation systémique profonde». Klaus prédit également que les processus de bouleversement que nous avons vus ces dernières années vont s'intensifier. Cela suit en grande partie les scénarios décrits par les Scénarios pour l'avenir de la technologie et du développement de la Fondation Rockefeller et dans la Grande initiative de transition soutenue par l'ONU . Son auteur principal, le futuriste Paul Raskin , a écrit dans Journey to Earthland : The Great Transition to Planetary Civilization (2016) :

    … divers déclencheurs pourraient induire une crise générale à l'échelle du système. À savoir, un changement climatique brutal pourrait générer des pénuries alimentaires, une instabilité économique, une migration massive et des conflits. Une pandémie, propagée par les riches mobiles et les pauvres déracinés, pourrait se propager au loin et submerger les établissements de santé. Le chaos induit par une attaque macro-terroriste pourrait se transformer en un cycle dégénératif de violence et de désordre. La pénurie absolue de ressources vitales, telles que l'eau, le pétrole et les terres arables, pourrait générer un tsunami de chaos. Un effondrement du système financier mondial pourrait déclencher une cascade de bouleversements. [7]

    Il ne s'agit pas de revenir au monde tel qu'il existait avant les crises. Ce qui se passe, c'est que l'ancien monde est en train d'être réduit en pièces afin que le nouvel ordre "meilleur" puisse s'élever comme un Phénix. Schwab dit que « nous » devons re-mondialiser le monde. Mais cette fois avec une nouvelle gestion qui peut efficacement "désinfecter le dioxyde de carbone" et conduire le monde à zéro émission d'ici 2050. Retour aux scénarios de Raskin pour l'avenir :

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  49. La Phase Planétaire, née d'une crise systémique, appelle une réponse systémique.
    Une ONU revitalisée

    C'est là que l' ONU entre en scène en tant que sauveur. Lors du sommet, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres , a déclaré dans un discours prononcé depuis le siège de l'ONU, que le Sommet mondial des gouvernements avait établi une plate-forme mondiale qui contribuera à façonner les gouvernements du futur. António Guterres a évoqué la nécessité de renforcer la gouvernance mondiale pour faire face à la « catastrophe climatique » ainsi que pour atteindre les objectifs mondiaux de durabilité :

    Nous avons besoin que tout le monde – dans le secteur privé, la société civile et au-delà – travaille ensemble pour le bien commun. C'est notre agenda commun.

    Guterres pense avoir la réponse à la crise systémique qui frappe le monde après la pandémie et la guerre en Ukraine. Notre programme commun de l'ONU , qui a été introduit en 2021 et devrait être adopté lors du Sommet du futur , en septembre 2024, offrira un tout nouvel ensemble d'outils pour gérer efficacement les crises mondiales (et la population mondiale). Plus précisément, la plate-forme d'urgence prévue est destinée à rassembler des représentants sélectionnés de la communauté mondiale (organismes des Nations Unies, entreprises et société civile) pour faire face aux «urgences» telles que les «crises climatiques», les «pandémies», les «événements du cygne noir» et « événements majeurs dans l'espace » (en savoir plus à ce sujet dans mon article Emergency Platform ).

    Cela pourrait avoir des conséquences de grande envergure et fait écho au scénario autoritaire de Fortress World en Grande Transition , où « une ONU améliorée » est utilisée comme plate-forme de coordination pour mettre en œuvre des mesures draconiennes utilisant le Big Data et la technologie de surveillance afin de protéger les intérêts et les ressources du monde. « nouvelle élite au pouvoir ».

    Le Sommet mondial des gouvernements offre un forum où toutes ces idées trouvent un écho. Ils ont l'intention non seulement d'essayer de prédire le développement futur, mais aussi d'aider à l'orienter dans la direction souhaitée. Comme l'a dit Klaus Schwab lors de The Great Narrative Meeting à Dubaï en novembre 2021 :

    Afin de façonner l'avenir. Vous devez d'abord imaginer l'avenir. Vous devez concevoir l'avenir. Et puis il faut exécuter. [8]

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  50. Grâce à l'outil interactif WGS " Radar technologique ", vous pouvez également avoir un aperçu de l'avenir souhaité par les futuristes et de l'état d'avancement du développement technologique dans un certain nombre de domaines différents. Plus de 150 technologies émergentes y sont identifiées, cartographiées, chacune positionnée pour indiquer son stade de maturité. [9] La roue se lit comme une carte sur tous les concepts de science-fiction dystopiques jamais envisagés et comporte des sous-titres tels que Big Brother, Virtual Matrix et Post-Human Citizen. Mais cette fois, pas pour nous en avertir mais plutôt pour célébrer le fait qu'ils sont enfin disponibles, ou devraient l'être dans un avenir proche.

    Ici, nous trouvons des descriptions de la façon dont un système de crédit social pourrait fonctionner :

    Ce développement technologique pourrait soit aider les citoyens à atteindre des scores de citoyenneté optimaux, soit conduire à l'ostracisme et, finalement, à l'exil.

    Différents systèmes de surveillance pourraient immédiatement signaler les citoyens ayant des scores faibles, les suivant de plus près que les citoyens ayant des scores élevés. Toute mauvaise conduite, quelle que soit sa gravité, serait notée et immédiatement punie à l'aide d'audits de police robotisés.

    En octobre 2022, la conférence Dubai Future Forum a été organisée pour la première fois au Musée du Futur . Derrière cette initiative se trouve la Dubai Future Foundation , qui est dirigée par le prince héritier Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum (YGL 2008) et qui comprend également la troïka dirigeante du Sommet mondial du gouvernement. En coopération avec le Forum économique mondial, la Dubai Future Foundation gère également le Centre local pour la quatrième révolution industrielle aux Émirats arabes unis . [dix]

    La rencontre a réuni 45 institutions internationales et 400 experts dans le but de « concevoir l'avenir ». Ici, des thèmes tels que « l'avenir de notre monde », « Atténuer le risque existentiel par la prospective » et les possibilités pour la civilisation humaine de devenir une « civilisation interplanétaire » ont été discutés. [11] L'agenda était clairement lié à l'agenda futur de l'ONU ( Penser et agir pour les générations futures ) grâce à la participation de UN Global Pulse et UN Future Forum . Parmi les conférenciers figuraient le transhumaniste suédois Anders Sandberg du Future of Humanity Institute et Jerome Glenn du Millennium Project .

    Au cours de la réunion, la Global Future Society a également été fondée. Une alliance de futuristes mise en place pour faire du Musée du Futur de Dubaï un foyer pour les futuristes et les visionnaires du monde. [12] C'est comme l'équivalent moderne de la quête de l'empereur romain germanique Rudolph II pour rassembler tous les principaux alchimistes à Prague au 16ème siècle. Les futuristes sont les alchimistes du XXIe siècle.

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  51. Dans une conversation entre Al Gergawi et son collègue futuriste, le Dr Michio Kaku, il a discuté des énormes changements technologiques attendus dans les 50 prochaines années. Tout comme Schwab, Kaku envisage un avenir transhumaniste qui change la définition même de ce que signifie être humain. Une fusion totale entre l'homme et la machine.

    Les ordinateurs disparaîtront et seront remplacés par des puces intégrées dans nos cerveaux. Nous communiquerons par télépathie – et nous pourrons enregistrer nos souvenirs et nos émotions. La télévision disparaîtra également et Internet sera neurologiquement câblé. Nous utiliserons des ordinateurs quantiques plus rapides et plus puissants que tout ce que nous avons vu auparavant.

    Kaku pense également que la numérisation du cerveau nous conduira à devenir immortel.

    Pour les futuristes, il ne semble y avoir aucun doute. Ils rêvent de faire une ascension numérique pour devenir des surhumains dans le nouveau millénaire. Vouloir préserver notre humanité et notre société telles qu'elles sont et renoncer à l'offre d'être « mis à niveau » avec des implants est classé comme passéiste et « bioconservateur ». Comme l'a déclaré Klaus Schwab dans son discours :

    Vous ne pouvez pas rattraper les nouvelles technologies. Vous devez être un précurseur. Parce que sinon vous serez du côté des perdants.

    Nous semblons avoir été pris en charge par un culte techno extrême et bizarre. La question est de savoir comment pouvons-nous nous sauver de ces utopies irréalistes avec des illusions de grandeur et créer un avenir qui profite vraiment à notre humanité ?

    Peut-être est-il temps pour un « événement majeur de l'espace extra-atmosphérique » où ce culte futuriste est envoyé dans un aller simple vers Mars ? Elon Musk a déclaré son intention de décoller avec SpaceX en 2029. La question est, pouvons-nous nous permettre d'attendre aussi longtemps ?

    *

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    Jacob Nordangård, Ph.D. Technologie et changement social

    Remarques

    [1] Sommet mondial des gouvernements | 10 ans, www.youtube.com/watch?v=2MsFP8DuWZg

    [2] Sommet mondial des gouvernements (2016), Sommet mondial des gouvernements 2016, www.worldgovernmentsummit.org/docs/default-source/publication/2016/coffee-table-books_english-ebook292f7ac4e97c6578b2f8ff0000a7ddb6.pdf?sfvrsn=17531f0a_2

    [3] Sommet mondial des gouvernements (2023), ODD en action, sdg.worldgovernmentsummit.org/

    [4] Cointelegraph (2023), la banque centrale des Émirats arabes unis émettra une CBDC dans le cadre de son programme de transformation financière, cointelegraph.com/news/uae-central-bank-to-issue-cbdc-as-part-of-its-financial- programme-de-transformation

    [5] COP28 EAU, www.cop28.com/en/

    [6] Pouvons-nous créer un monde sans pandémie ? Dr Tedros Ghebreyesus – WGS 2018, www.youtube.com/watch?v=3SbRgYF1ONo

    [7] Raskin Paul (2016), Journey to Earthland - La grande transition vers la civilisation planétaire, Institut Tellus, greattransition.org/images/GTI_publications/Journey-to-Earthland.pdf

    [8] WEF (2021), Un appel pour le grand récit, www.weforum.org/events/the-great-narrative-2021/sessions/a-call-for-the-great-narrative

    [9] WGS (2023), Radar technologique, Citoyenneté numérique, radar.envisioning.io/wgs-citizenship/?c=tech_SZmGFBRuoPzt8onJw

    [10] Centre des EAU pour la quatrième révolution industrielle (2023), c4ir.ae/

    [11] Dubai Future Foundation (2022), Agenda, www.dubaifuture.ae/dubaifutureforum/agenda

    [12] Dubai Future Foundation (2022), Dubai Future Forum Concludes, Setting Pathway for a Promising Future, www.dubaifuture.ae/latest-news/dubai-future-forum-concludes-setting-pathway-for-a-promising- avenir/

    [13] Dubai Future Foundation (2022), Dubaï peut devenir un banc d'essai mondial pour l'avenir,
    www.dubaifuture.ae/latest-news/dubai-can-become-global-testbed-for-the-future-says-mohammad-al -gergawi/

    https://www.globalresearch.ca/klaus-schwab-who-masters-those-technologies-some-way-will-master-world/5813749

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  53. Le "point de contrôle" que vous conduisez


    Eric Peters
    29 mars 2023


    Auparavant, vous deviez traverser le «point de contrôle».

    Bientôt, vous la conduirez.

    Une partie de l'édit sur «l'infrastructure» de Biden Thing comprend une exigence selon laquelle les voitures fabriquées à partir de l'année modèle 2026 sont livrées en standard avec ce qui équivaut à ce que les tribunaux ordonnaient parfois d'être installé sur les voitures des personnes reconnues coupables de conduite en état d'ébriété.

    Les italiques sont importants.

    Il n'est plus nécessaire dans ce pays d'avoir fait quelque chose pour en être puni. Ce n'est que le dernier exemple. D'autres incluent le fait d'être traité comme présumé malade et de porter un «masque» parce que vous pourriez l'être à l'infini.

    Peu importe à quel point vous n'êtes manifestement pas malade.

    Cela a été précédé par le terrorisme présumé - c'est-à-dire que tous ceux qui voyagent en avion commercial (mais pas, il convient de le mentionner, en jet privé) sont traités - littéralement - comme s'ils avaient réellement menacé de faire exploser un avion de ligne.

    Aussi sur la théorie qu'ils pourraient.

    Tout cela a été établi comme un principe susceptible d'action il y a plusieurs décennies - dans les années 1980 - lorsque le tribunal qui décrète ce qui est et n'est pas légalement autorisé (quel que soit le sens ordinaire des mots de la loi) a décrété que ce n'était plus un droit obligation de soupçonner quelqu'un d'avoir fait quelque chose – cette vieille notion du droit de la cause probable – avant de le soumettre à une procédure d'enquête.

    Comme par exemple détenir des personnes à des "points de contrôle" où elles sont obligées de montrer une pièce d'identité et de satisfaire un flic, elles ne sont pas "ivres", sans avoir donné au flic la moindre raison de les soupçonner d'être quoi que ce soit.

    Il suffisait - a déclaré le tribunal - qu'ils conduisaient sur les routes gouvernementales et avaient obtenu un permis de conduire délivré par le gouvernement, par lequel (a déclaré le tribunal) ils avaient donné leur consentement implicite à ce que leur voyage soit arbitrairement interrompu, soit détenu sous la contrainte ( cependant "brièvement", comme si cela atténuait l'affront) et obligés de convaincre un flic qu'ils ne faisaient pas quelque chose qu'il n'avait aucune raison préalable de les soupçonner de faire.

    Cette affaire de «consentement implicite» ressemble beaucoup à un homme qui dit qu'une femme qui accepte de sortir dîner avec lui a accepté d'avoir des relations sexuelles avec lui par la suite. C'est un non-sens vicieux, bien sûr. Mais c'est aussi la loi - en ce qui concerne ces "points de contrôle".

    Et donc il s'en est suivi, inévitablement - en tant qu'élaboration du principe déjà accepté (ou du moins, établi par la loi) selon lequel il est acceptable pour les flics d'arrêter les conducteurs sans raison particulière et de les traiter comme présumés "ivres" - que les conducteurs seront bientôt incapables de partir tant que leur voiture n'aura pas décidé qu'ils n'étaient pas « ivres ».

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  54. Comment décidera-t-il ? Et qu'est-ce qui constitue « ivre » ?

    Le comment se fera via des capteurs, probablement intégrés dans le volant (avec le coussin gonflable décrété par le gouvernement) qui échantillonnent la respiration du conducteur ou – peut-être, sa peau, au toucher. Ce qui sera probablement n'importe quoi - en ce qui concerne l'alcool. Dans un certain nombre d'États, c'est déjà effectivement la norme définissant « ivre ». Ce n'est pas une exagération. Tout conducteur de moins de 21 ans - l'âge légal pour boire de l'alcool, à tous - qui se trouve à conduire avec une trace d'alcool dans son système, est coupable de conduite « en état d'ébriété » en vertu des lois de « tolérance zéro ».

    Pour les plus de 21 ans, la norme est presque aussi sévère. De nombreux États présument «l'ivresse» si le taux d'alcoolémie (TA) du conducteur est de 0,05 - ce qui peut être atteint après n'avoir presque rien bu. Le décrire comme "ivre", c'est dévaloriser le sens du mot - comme en traitant quelqu'un de "raciste" parce qu'il remet en question la politique de victimologie de gauche. Mais cela sert à piéger plus d'« ivrognes » et, par conséquent, plus d'argent pour les tribunaux et la mafia des assurances. Cela crée également une sorte d'hystérie – que les « ivrognes » abondent. D'un morceau avec l'hystérie récente sur la maladie abondante.

    Il faut faire quelque chose à ce sujet.

    Et c'est comme ça.

    Certains diront : quel est le problème ? Personne ne devrait boire et conduire. Cela n'affectera pas les personnes qui ne conduisent pas en état d'ébriété ! Eh bien, ils se trompent sur ce dernier. Tout le monde - y compris ceux qui ne boivent jamais du tout - qui achète une voiture de l'année modèle 2026 paiera pour la technologie - que les constructeurs automobiles ne mettent pas gratuitement dans les voitures.

    Et ils paieront à nouveau, quand il y aura un problème - et que le voyant "service capteur d'alcool" s'allumera. Le système fera partie de la suite de systèmes de "sécurité" requis par le gouvernement fédéral, comme les coussins gonflables - et cela signifie que votre voiture ne passera pas l'inspection de sécurité requise dans la plupart des États pour la conduire légalement sur les routes du gouvernement. Vous devrez payer pour faire réparer le système - quel qu'en soit le coût - si vous voulez continuer à conduire la voiture.

    Et nous paierons tous plus pour l'assurance, aussi. Pour la même raison, nous payons plus pour « couvrir » les voitures équipées d'airbags, même si nous ne détruisons jamais les nôtres. D'autres le font - et le feront - et quelqu'un va payer pour cela. Et pour cela aussi.

    Mais ce sont des cambriolages superficiels par rapport à ce que cela nous coûtera – en principe. Cette entreprise en établit une qui dit que les conducteurs seront contrôlés par leurs voitures, par opposition à l'inverse. Vous serez présumé incompétent, téméraire – illégal, au moins.

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  55. Si votre voiture pense que vous êtes « ivre » et vous empêche de conduire sur cette base, alors pourquoi pas sur une autre base ? Comme par exemple rouler « trop vite » ? Manœuvrer trop « agressivement » ? Ce sont toutes des choses qu'une voiture moderne peut aussi ressentir. Et s'il est programmé pour, il peut s'arrêter tout aussi facilement qu'il peut s'éteindre s'il décide que vous êtes trop "ivre" pour conduire.

    Cela donne envie de ne pas s'embêter à conduire, n'est-ce pas ?

    Bien sûr, ce n'est que le point. Un que suffisamment de gens comprendront, espérons-le, pendant qu'il est encore temps. Accrochez-vous à ce que vous avez. Parce que vous ne voulez pas ce qui vient.

    https://www.ericpetersautos.com/2023/03/29/the-checkpoint-you-drive/

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