- ENTREE de SECOURS -



jeudi 24 novembre 2022

Pourquoi les États-Unis perdent-ils leur capacité de raffinage de pétrole ?

PAR TYLER DURDEN

MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022 - 20:40

Rédigé par Robert Rapier via OilPrice.com,


La politique énergétique américaine est claire quant à son intention d'éliminer progressivement les combustibles fossiles.

Cela a contraint les raffineurs à faire preuve de prudence afin de rester à flot.

Cela a également entraîné une perte de capacité de raffinage aux États-Unis.

L'un des facteurs sous-déclarés à l'origine de la pénurie actuelle de diesel est la perte de capacité de raffinage aux États-Unis depuis le début de la pandémie de Covid-19. Aujourd'hui, je vais discuter des facteurs qui ont conduit à cette perte.

Selon l'Energy Information Administration (EIA), au début de la pandémie, les raffineurs américains disposaient de 19,0 millions de barils par jour (BPD) de capacité de raffinage opérationnelle (Source). Il s'agit du nombre le plus élevé jamais signalé par l'EIA.

En décembre 2021, ce nombre était tombé à 17,9 millions de BPD, soit une perte de capacité de 1,1 million de BPD en moins de deux ans.

Voici ce que beaucoup ont besoin d'aide pour comprendre à propos du raffinage. C'est une entreprise en dents de scie, et ces raffineurs n'ont pas de boules de cristal. Il est largement rapporté quand ils font d'énormes profits, mais ils subissent aussi régulièrement d'énormes pertes.

La politique énergétique américaine a été claire quant à l'intention d'éliminer progressivement les combustibles fossiles. Si vous êtes un raffineur qui prévoit des milliards de pertes - et que vous avez besoin d'investissements massifs pour que votre raffinerie continue de fonctionner en toute sécurité et en conformité avec les lois - vous pouvez très bien simplement prendre la décision de fermer.

Il existe deux excellentes sources d'informations détaillant quelles raffineries ont fermé et pourquoi elles ont fermé. Le premier est l'EIE.

Au cours de l'été, l'EIA a signalé que la capacité de raffinage aux États-Unis avait diminué en 2021 pour la deuxième année consécutive, au cours de laquelle ils ont discuté de l'une des principales fermetures en 2021. Ils ont également montré cet excellent graphique de l'évolution de la capacité de raffinage ces dernières années :

Mais je suis tombé sur un regard plus détaillé récemment. Dans un fil Twitter, Laura Sanicola, journaliste pétrolière et énergétique chez Reuters, a souligné les fermetures de raffineries individuelles depuis le début de la pandémie jusqu'en juin 2022 :

Elle fait état de neuf fermetures de raffineries, mais le thème est cohérent. La plupart des raffineries ont été fermées en raison de la baisse de la demande due à la pandémie de Covid-19.

Mais ces entreprises ne gagnent-elles pas des milliards de dollars ? N'est-ce pas un argument pour garder ces raffineries ouvertes ? Il y a deux points à faire valoir sur cet argument.

Premièrement, il est possible de gagner des milliards de dollars en tant qu'entreprise, mais de perdre de l'argent de manière constante dans une raffinerie individuelle.

Nous avons vu cela se produire souvent avec les raffineurs de la côte Est qui n'avaient pas accès au pétrole moins cher du boom du schiste aux États-Unis. Ils devaient continuer à s'approvisionner en pétrole brut sur les marchés internationaux, ce qui les désavantageait sur le plan de la concurrence.

Deuxièmement, les bénéfices actuels des raffineurs sont un instantané dans le temps. Aujourd'hui, la demande américaine de pétrole s'est largement redressée. En fait, la demande de distillats a retrouvé ses niveaux d'avant la pandémie. Mais ces entreprises projettent l'avenir.

Ils examinent les prévisions à long terme de la demande de produits pétroliers. Ces projections indiquent une baisse de la demande de carburant au fil du temps. Ainsi, ils ne veulent pas investir des milliards de dollars qui pourraient prendre une décennie ou plus pour être rentabilisés.

Imaginez que vous dirigez une chaîne de magasins. Dans l'ensemble, votre entreprise est très rentable, mais vous avez des magasins qui ne sont toujours pas rentables. De plus, ces magasins sont obsolètes, les perspectives de demande dans ces zones sont faibles et il en coûtera beaucoup d'argent pour les moderniser. Vous fermeriez probablement ces emplacements.

Voilà, en un mot, pourquoi nous avons perdu la capacité de raffinage aux États-Unis. Il va falloir quelques changements dans notre politique énergétique pour y remédier.

https://www.zerohedge.com/energy/why-us-losing-oil-refining-capacity

59 commentaires:

  1. Mondialisation et mondialisme, il ne faut pas confondre

    S’il est vrai que la mondialisation rend possible le mondialisme, il n’est pas du tout inéluctable que ce dernier triomphe.


    le 24 novembre 2022
    Yves Ronsse


    « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » (Albert Camus).

    Dans un article précédent, j’avais déjà souligné qu’il ne fallait pas confondre écologie et écologisme. Aujourd’hui on accuse souvent la mondialisation de maux qui en fait relèvent du mondialisme.

    La mondialisation est un phénomène essentiellement économique : ce terme désigne l’extension des échanges internationaux à l’échelle de la planète, dépassant donc celle d’un pays, d’un groupement de pays, d’un continent. Il est synonyme de globalisation. Ce phénomène fait partie de l’histoire évolutive de l’humanité et résulte des progrès incessants des communications et contacts entre groupes humains.

    Le mondialisme est une idéologie purement politique dont le but est d’uniformiser et homogénéiser le monde, d’effacer les différences civilisationnelles, les us et coutumes, les particularités des différents peuples de la Terre et in fine d’aboutir à leur réduction à un troupeau d’individus indifférenciés qu’il serait facile de gouverner en leur imposant des règles bureaucratiques identiques à l’aide de dispositifs contraignants plus ou moins automatisés : carte crédit social à la chinoise, carte empreinte carbone individuelle, pass vaccinal etc.

    S’il est vrai que la mondialisation rend possible le mondialisme, il n’est pas du tout inéluctable que ce dernier triomphe. On peut parfaitement profiter de la mondialisation en conservant la diversité des pays, leur richesse propre, les particularités des uns et des autres, notamment culturelles : échanger ne veut pas dire se couler dans un moule uniforme.

    La mondialisation est bénéfique

    Les échanges ont été un moteur du progrès de l’humanité depuis la nuit des temps : copier chez le voisin ce qui marche mieux que chez nous, l’échange des techniques les plus efficaces, le commerce des biens et des services, le passage du « sauvage » au « civilisé », du plus sommaire au plus complexe, du moins développé au plus développé… tout cela est une évolution naturelle qui s’épanouit aujourd’hui dans la mondialisation.

    Dans l’histoire récente, la mondialisation a en moyenne enrichi tout le monde et réduit significativement les inégalités entre pays riches du Nord et pays pauvres du Sud. Le taux de pauvreté a dégringolé, passant en moins de 20 ans de 70 % à 45 % sous le seuil absolu de 5,5 dollars par jour. Le PIB par habitant des pays développés (OCDE) a grimpé et le rapport entre les PIB par habitant des pays riches (OCDE) et celui des autres (non-OCDE) a baissé spectaculairement : de 20 en 1999, il est passé à 7,5 en 2018.

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  2. À côté des effets indubitablement bénéfiques de la mondialisation pour l’humanité dans son ensemble, elle peut aussi avoir des effets négatifs pour certains groupes humains. Mais elle est un fait contre lequel certains groupes peuvent s’insurger, mener des combats de retardement, mais qu’ils ne peuvent pas arrêter, pas plus qu’on ne peut vider la mer avec une cuillère.

    Il est parfois tentant pour un pays de s’isoler, mais ce sera à son détriment. À titre d’exemple, il suffit de comparer les évolutions au XXe siècle de l’Argentine d’une part et d’autre part des pays du sud-est asiatique tels que la Corée du Sud, Singapour ou Taïwan.

    « Les politiques autarciques sont d’autant plus catastrophiques que ces économies en voie de développement sont petites. Le PIB total de l’Argentine [en 1998] correspondait à peu près à celui de la ville de Philadelphie. Imaginez ce qui arriverait si le conseil municipal décidait d’interrompre toute relation avec l’extérieur de la ville : les habitants de Philadelphie devraient alors produire l’ensemble des biens et services qu’ils consomment, fournir la totalité des capitaux nécessaires à leur développement, etc. Le niveau de vie des habitants s’effondrerait rapidement. C’est exactement ce qui s’est passé en Argentine; qui a vécu repliée sur elle-même pendant la majorité du XXe siècle, alors que les pays ouverts sur le monde, comme la Corée du Sud, Singapour et Taiwan ont enregistré des taux de croissance parmi les plus élevés du monde. » Nicholas Gregory Mankiw – Principes de l’Économie

    Il y a cependant, au sein des différents pays (notamment les plus développés) des groupes perdants dans la mondialisation, comme aujourd’hui les classes moyennes européennes et américaines, ce qui explique largement qu’une mauvaise opinion sur la mondialisation se répande dans ces pays. Ces conséquences sont aggravées lorsque l’étatisme qui règne dans ces pays ne permet pas aux individus de développer librement leurs capacités naturelles et les handicapent dans la concurrence mondiale (voir la conclusion).

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  3. L’idéologie du mondialisme s’est répandue dans les classes dirigeantes occidentales en dépit du fait que la civilisation occidentale avait jusqu’ici privilégié la liberté de l’individu et combattu victorieusement, mais au prix fort, les idéologies précurseuses du mondialisme : fascisme, nazisme, communisme.

    Cette victoire encore précaire est aujourd’hui menacée par le dernier avatar de ces idéologies, l’écologisme, lequel a trouvé dans le « réchauffement » climatique la reine des excuses pour imposer ses vues. Derrière toutes ces idéologies collectivistes se tient en embuscade le malthusianisme, un antihumanisme qui prône sous le nom de décroissance le génocide d’une bonne partie de l’humanité, en agitant la peur du manque de ressources face à la « surpopulation »1.

    Il est d’ailleurs curieux de constater comment cet antihumanisme renaît perpétuellement de ses cendres (Club de Rome, Ehrlich…) malgré les démentis que lui apporte la réalité, et arrive toujours à se greffer sur les nouvelles modes intellectuelles quelles qu’elles soient.

    Mais rassurez-vous bonnes gens, l’objectif de l’écologisme malthusien, c’est-à-dire l’attrition de la masse humaine, sera obtenu progressivement et « humainement » – une « euthanasie » en quelque sorte – par des moyens « doux » : arrêt des soins coûteux qualifiés d’acharnement médical, abandon des recherches médicales, promotion de l’avortement, désincitation à la natalité, retour de la mortalité infantile ; tout cela autant que possible en obtenant le consentement volontaire des victimes et sinon par coercition à la chinoise (« nécessité fait loi » : c’est pour votre bien, c’est pour sauver la planète…).

    Les démocraties peuvent-elles réagir ?

    Si l’on suit les philosophes de l’École machiavélienne qui ont beaucoup à nous apprendre sur les conditions de gouvernance des peuples, il est patent qu’aucun pays, même une démocratie, ne peut être gouverné directement par une majorité. C’est une simple impossibilité pratique.

    Il en résulte que ce sera toujours une minorité qui tiendra les rênes du pouvoir après avoir été élue par une majorité. La tentation permanente de la minorité gouvernante est de se transformer en oligarchie et de se maintenir au pouvoir, souvent en s’octroyant tous les moyens d’influencer le peuple. Dans un pays vraiment démocratique avec une bonne Constitution, le peuple est protégé par des contre-pouvoirs (d’où la séparation du législatif, de l’exécutif et du judiciaire) et il se produit régulièrement une alternance qui gêne la perpétuation d’une oligarchie.

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  4. Mais l’évolution de la deuxième moitié du XXe siècle dans les États-nations a entraîné un gonflement de plus en plus important de l’État, sous le nom d’État-providence, ce qui a résulté d’un côté dans une inefficacité croissante (l’État veut tout faire mais n’arrive plus à le faire bien), d’un autre côté dans la mise à disposition des oligarchies au pouvoir de moyens de plus en plus importants pour imposer leurs vues et éviter d’être remplacées. Quand un grand nombre de citoyens dépendent matériellement des pouvoirs publics pour gagner leur vie, il devient très difficile de se révolter.

    Une des conditions pour le maintien de l’oligarchie est la diminution de la liberté d’expression et la généralisation d’une bien-pensance politiquement correcte imprégnant les médias de masse subventionnés par l’État aux mains de l’oligarchie. Cela finit par rendre la propagande dans ce genre de démocratie assez semblable dans ses effets, sinon dans ses moyens, à celle qui règne dans les régimes collectivistes autoritaires.

    Cette évolution largement avancée au niveau de l’État-nation se poursuit naturellement au niveau international en donnant naissance à une sorte de caste supranationale qui englobe les oligarchies nationales et leurs délégués dans les organismes internationaux et qui vise la gouvernance mondiale. Elle s’empresse d’adopter l’idéologie mondialiste qui offre la plus magnifique justification pour imposer son pouvoir : « les problèmes sont mondiaux, donc nous devons trouver des solutions mondiales ». L’exemple des COP est emblématique : des personnes non élues forment des délégations pléthoriques qui décident pour toute la population.

    La liberté individuelle se trouve ainsi face à sa plus grande menace : une sorte de dictature universelle qui verrait une alliance de fait entre les pays dits démocratiques et les dictatures collectivistes, bref l’État mondial.

    Nous en voyons déjà les prémisses dans l’Union européenne dont l’évolution négative est très inquiétante ; cette union à qui, justement, les États-nations d’Europe ont confié de plus en plus de prérogatives et qui, depuis quelques décennies, promeut et impose des politiques contre-productives nuisibles à l’intérêt de ses citoyens, à l’opposé des objectifs du projet européen initial, allant jusqu’à remettre en cause les précieux acquis de celui-ci.

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  5. À l’origine le projet européen était enthousiasmant

    Il ne s’agissait que de coopérations entre un nombre réduit d’États-nations pour des bénéfices économiques clairs. Il a apporté à l’Europe paix et prospérité2. Mais progressivement, il s’est transformé en s’appuyant sur des institutions à l’apparence démocratique, Commission et Parlement, qui tentent de vider les États-nations de leur pouvoir d’action. Ceci au profit d’une caste supranationale de décideurs hors-sol, largement détachée de tout véritable contrôle démocratique, avec la complicité des oligarchies nationales au pouvoir dans les États-membres.

    La guerre en Ukraine avec les sanctions à l’encontre de la Russie fournit actuellement aux dirigeants des pays européens une belle excuse pour justifier et masquer les résultats catastrophiques de leurs décisions passées, notamment en matière de politique énergétique, laquelle conditionne tout le reste. La situation en Europe ne serait guère meilleure s’il n’y avait pas de guerre, tellement les stratégies (ou non-stratégies) appliquées ont été désastreuses pour les citoyens européens.

    Quand on considère un certain nombre de décisions (liste non exhaustive) que l’UE tente d’imposer, soit par réglementation, soit par pressions économiques et financières, on ne peut manquer d’être abasourdi et de se poser la question : pourquoi diable continuellement se tirer une balle dans le pied ?

    Sabotage de l’industrie nucléaire

    Sous l’impulsion de l’Allemagne et en corollaire, c’est un gaspillage éhonté de moyens financiers pour promouvoir des énergies intermittentes inefficaces et somme toute inutiles.

    Désindustrialisation accélérée

    Elle est due notamment aux réglementations étouffantes et encore plus à l’augmentation insupportable du prix de l’énergie, entraînant une perte générale de compétitivité et une multiplication des délocalisations.

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  6. Suicide annoncé de l’industrie automobile européenne

    L’Europe abandonne son avantage compétitif dans les moteurs thermiques pour laisser la place à la Chine. Celle-ci devient incontournable pour les véhicules électriques et ne dédaigne pas non plus de prendre la place des Européens dans les moteurs thermiques pour lesquels il y aura toujours une clientèle ailleurs qu’en Europe.

    Suicide annoncé du secteur agricole

    Une attaque vicieuse contre les paysans leur enjoint d’abandonner les techniques efficientes d’agriculture et d’élevage qui ont fait leurs preuves au profit de (non-)techniques biologiques. Certes sympathiques mais incapables de nourrir non seulement les Européens mais aussi le reste du monde, elles mettent en danger non seulement les exportations mais aussi la sécurité alimentaire de l’Europe.

    Nous pourrions aussi évoquer l’interdiction imbécile des recherches sur les OGM, mais n’en jetons plus, ces errements ont déjà été amplement dénoncés dans Contrepoints et ailleurs.

    Mondialisation : que faire ?

    La question de Lénine (adaptable à toutes les circonstances) mérite d’être posée.

    La population de nos pays se révoltera-t-elle contre la caste alors que c’est elle-même qui l’a mise au pouvoir ?

    Restera-t-elle anesthésiée par la propagande politiquement correcte des médias aux ordres ?

    Avant d’agir, il faut comprendre. Qu’est-ce qui motive la caste, pourquoi agit-elle ainsi ? Comment s’est-elle ralliée au mondialisme comme un seul homme ?

    Dans son excellent livre Knowledge and decision, dont on doit regretter l’absence de traduction en français, Thomas Sowell montre qu’on commet souvent l’erreur d’analyser les processus de décision sur la base des résultats espérés ; si ceux-ci ne sont pas conformes à ce qu’on attend, on en rejette la faute soit sur les décideurs soit sur les circonstances extérieures, soit les deux.

    Il faut au contraire analyser les processus de décision sur base de leurs caractéristiques intrinsèques, c’est-à-dire à partir des contraintes qu’ils imposent aux décideurs et des incitants qui animent ceux-ci, autrement dit une analyse systémique du mécanisme, indépendamment du contenu.

    « … Par exemple, on souligne souvent l’inefficience ou la stupidité d’une bureaucratie en présupposant que les bureaucrates poursuivent les buts assignés par la législation qui a autorisé leur existence, mais on voit qu’ils répondent en fait aux incitants qui prévalent dans leur hiérarchie et qu’ils poursuivent leurs propres buts personnels ou organisationnels, ce faisant ils ne sont pas du tout inefficients, encore moins stupides […] Il s’ensuit que remplacer les personnes supposées inefficientes ou stupides par des personnes plus intelligentes […] ne permettra pas d’améliorer la réalisation des buts sociaux visés par la législation, tant que la structure des incitants et contraintes reste la même. »

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  7. Il est donc manifeste que le système démocratique tel qu’il fonctionne actuellement en Europe et en Occident est vicié et inefficace. La cause est principalement le gonflement des structures étatiques, nationales comme supranationales.

    Il nous faut combattre pour revenir à une société authentiquement libérale, autrement dit libérée des chaînes mises en place par « ceux qui savent », faire confiance à la créativité et au bon sens des citoyens pour engendrer « l’ordre spontané » dont parlent les économistes de l’École autrichienne, tout en conservant un État minimal concentré sur ses véritables fonctions régaliennes.

    En paraphrasant Ronald Reagan, on peut dire :

    « L’État tel qu’il est devenu, hypertrophié, inefficace et tyrannique, n’est pas la solution, c’est le problème ».

    Ropert Zubrin – « Merchants of despair », Encounter Books, 2013 ↩
    Herman Van Rompuy, Président du conseil européen – conférence à l’asbl « Belgium For Success » le 5/3/2015 ↩

    https://www.contrepoints.org/2022/11/24/443997-mondialisation-et-mondialisme-il-ne-faut-pas-confondre

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    1. Le mondialisme est un projet inexploitable compte tenu que les êtres humains ne sont pas des machines transportables qui fonctionnent pareil n'importe où (ni des bestiaux à mettre en zoos !).
      Parfois des personnes migrent vers d'autres pays, elles fuient la dictature et, arrivées au pays d'accueil... reproduisent sur place toute la merde qu'elles ont voulu distancer !
      Nombreuses sont les personnes qui s'écartent de la religion (imposée !) de leur pays pour (on le constate tous les jours) reproduire cette même merde ailleurs !!

      Faut voir d'ailleurs le plongeon scolaire des pays d'accueil où s'installent des 'réfugiés' !!

      (...) Les démocraties peuvent-elles réagir ? (...)

      Là, je sursaute (encore !). Comment au 21 è siècle peut-on encore écrire Démocratie au pluriel ? puisqu'il n'y a au monde QU'UN SEUL PAYS EN DÉMOCRATIE ! La Suisse.

      En paraphrasant Ronald Reagan, on peut dire :
      « L’État tel qu’il est devenu, hypertrophié, inefficace et tyrannique, n’est pas la solution, c’est le problème ».

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  8. Écologisme, wokisme, féminisme : les leurres de l’hydre

    Le mouvement woke, l’écologisme, le féminisme, correspondent parfaitement à la définition besançonienne de la prise d’assaut du réel par l’incendie idéologique.


    le 24 novembre 2022
    Pascal Avot


    Si, à la suite d’Alain Besançon, l’on considère que l’idéologie est :

    Une croyance délirante
    qui se prend pour une science exacte et
    qui entend prendre le pouvoir afin de
    mettre en coupe réglée la totalité de l’activité humaine
    dans le but ultime d’anéantir toute forme de civilisation,
    nous vivons à n’en pas douter une ère idéologique.

    Le mouvement woke, l’écologisme, le féminisme, pour ne prendre que ces trois exemples les plus frappants du moment, correspondent parfaitement à la définition besançonienne de la prise d’assaut du réel par l’incendie idéologique.

    Les trois ressemblent étrangement à des maladies mentales. Les trois sont persuadés d’être intellectuellement aussi rationnels, aussi certains, aussi fiables que l’astrophysique.

    Les trois ont pour objectif la conquête de l’État, soit par l’élection, soit par la révolution, soit par une guerre civile froide et hybride composée de pression médiatique, de combats juridiques et d’entrisme institutionnel.

    Les trois ont la ferme intention de changer le monde en changeant l’Homme, qu’il le veuille ou non.

    On affirmera donc volontiers que wokisme, écologisme et féminisme sont de dangereuses idéologies. Toutefois, la prudence doit nous inciter à aborder le problème sous un autre angle.

    L’histoire de l’idéologie

    L’idéologie a une histoire. Elle a même une préhistoire : la Révolution française. C’est avec elle que naît la volonté enragée de quadriller la vie au nom de la Raison. Cette volonté se traduit par un système politique athée, monopolistique et tout-puissant. Et cette toute-puissance mène droit à la Terreur, à la famine et aux massacres de masses. La Révolution française met en place un prototype du totalitarisme qui servira de diapason à Lénine et à ses disciples sous toutes les latitudes.

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  9. Mais Robespierre n’a que des idées et de la rage et cela ne suffit pas : il ne dispose pas d’une idéologie suffisamment structurée, architecturée, systémique. Au pouvoir, il improvise. Il a une vision dépourvue de méthode et, malgré l’intensité de ses intuitions, il échoue.

    Ce n’est qu’au XIXe siècle que ses chimères se dotent d’un squelette et d’organes et deviennent le monstre totalitaire : l’idéologie se constitue comme une science de la réalité et une science du pouvoir. Netchaïev et Bakounine, Marx et Engels, seront les premiers docteurs Frankenstein de cette évolution. Il y en aura bien d’autres par la suite.

    À la fin du XIXe siècle, la bête est prête à bondir sur le monde. Selon les périodes, les pays et les auteurs, elle se nomme « social-démocratie », « socialisme », « communisme ». Le premier parti de Lénine est le Parti ouvrier social-démocrate de Russie, fondé en 1898. Il compte une poignée de membres. Nul ne peut deviner qu’un siècle plus tard, descendant direct de ce groupuscule, le Parti communiste chinois, muni d’exactement la même idéologie, comptera des dizaines de millions de membres.

    Tout bascule à la fin de la Première Guerre mondiale.

    Faisant preuve d’un flair et d’un opportunisme impressionnants, Lénine renverse le tsarisme. À part lui et son gang, la planète entière pense que le nouveau régime bolchévique est une pitoyable farce et qu’il ne tiendra pas plus de quelques semaines. Hélas, la farce est une tragédie et elle va durer beaucoup plus longtemps qu’on ne pense et s’étendre sur les cinq continents. Malgré les succès spectaculaires de la démocratie et du capitalisme, le XXe siècle sera constamment pris en otage par l’idéologie de gauche comme Saint-Pétersbourg l’a été par les Bolchéviques. Il est fort possible que le XXIe lui ressemble.

    Parfaite illustration de cette mainmise du socialisme sur l’Histoire : la Seconde Guerre mondiale. Elle est déclenchée par un socialiste, Adolf Hitler, et elle a pour conséquence l’extension cyclopéenne de l’empire d’un autre socialiste, Joseph Staline. L’alpha et l’omega de ce conflit inouï, c’est l’idéologie. C’est elle qui se répand comme une pandémie. C’est elle qui rend fous les peuples et qui les extermine. C’est elle qui invente des maux que l’humanité n’avait aucunement imaginés jusque là.

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  10. Wokisme, écologisme, féminisme : l’idéologie est contagieuse

    Le dernier livre d’Alain Besançon s’appelle Contagions. L’idéologie est contagieuse. Elle progresse suivant le même schéma que la mégalomanie et la paranoïa, ces « folies partagées », comme disent les psychiatres.

    Elle se transmet par la parole, par l’image, par le sentiment d’injustice, par la peur, la violence, la torsion du bon sens et le détournement de l’intelligence. Elle peut prendre l’apparence d’un bain de sang ou d’un cours de philosophie.

    Impossible d’en isoler le virus, sinon dans cette formule : « S’il existe des gens malheureux, c’est parce qu’il existe des gens heureux et il suffit d’éliminer ces derniers pour que règne le bonheur universel. » Vous pouvez remplacer « gens heureux » par « bourgeois », « riches », « juifs », « chrétiens », « réactionnaires », « pollueurs », « mâles », « blancs ». L’idéologie est tout-terrain.

    Les idéologies actuelles comme l’écologisme devraient-elles exister ?
    C’est pourquoi il est loisible de se demander si les mouvements woke, écologiste et féministe existent vraiment : s’ils ne sont pas, tout bonnement, des excroissances conjoncturelles du socialisme et, ce qui devrait nous inquiéter, des leurres. Car plus on s’indigne pour une statue de Victor Hugo barbouillée par des imbéciles, pour un délire supplémentaire au sujet de l’empreinte carbone, ou un lynchage de plus de la mentalité masculine par des lesbiennes endurcies, moins on prend pour cible prioritaire, nécessaire et suffisante, la maison-mère de toutes ces gargouilles : le socialisme.

    Greta Thunberg n’est pas Trotsky, ni Himmler, ni Pol Pot. Elle n’a tué personne.

    « Ça ne saurait tarder ! », répondent les catastrophistes de droite. Pendant ce temps, tandis qu’ils s’escriment sur les trolls de la déconstruction, Xi Jinping achète la dette de notre Sécurité sociale. Et lui, des camps de concentration emplis d’innocents qui agonisent, il en a à revendre.

    Comparée à la CGT qui bloque le pays à la moindre occasion, que pèse une manif d’adolescents arc-en-ciel brandissant des pétitions et des hashtags ? « Greta Thunberg, combien de divisions ? », aurait judicieusement demandé Staline. Ainsi nous égarons-nous et nous nous épuisons dans des batailles de polochons contre des dragons en mousse.

    Et s’il n’y avait qu’un seul combat à mener, toujours identique depuis 1917 et qui a donné tant de héros, Churchill, Soljenitsyne, Orwell ?

    On ne peut qu’être frappé par le fait que ni Le Pen, ni Zemmour, ni Pécresse, n’ont frontalement attaqué le socialisme pendant l’élection présidentielle. C’est pourtant bien lui qui hante le cerveau d’Emmanuel Macron : s’il est woke, écologiste et féministe, c’est parce qu’il est socialiste.

    Certes, le président est à géométrie variable, flou, insaisissable, mais il est profondément contaminé : idéologisé.

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  11. « La langue de bois ne veut pas être crue, elle veut être parlée », écrit Alain Besançon. Elle est la langue maternelle de Macron. La dette au grand galop, le confinement aveugle, l’antiracisme de salon, c’est du socialisme.

    Distraits par les innombrables gueules de l’idéologie crachant des fumées multicolores, nous ne faisons plus notre travail, le seul qui vaille : poignarder le cœur rouge de l’hydre.

    https://www.contrepoints.org/2022/11/24/444011-ecologisme-wokisme-feminisme-les-leurres-de-lhydre

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    1. L'écologisme, le wokisme et le féminisme ne sont que des nano-groupuscules d'insignifiants qui regroupent les trisomiques de Gretamoilescouilles aux gouines & pédés du 'féminisme' et du 'masculisme' !

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  12. Tout est désormais de mise pour la censure si elle peut être interprétée comme haineuse, blessante, sectaire ou offensante à condition qu'elle aille à l'encontre du point de vue établi.

    De cette façon, les questions les plus controversées de notre époque - race, religion, sexe, sexualité, politique, science, santé, corruption gouvernementale, brutalité policière, etc. - sont devenues des champs de bataille pour ceux qui prétendent croire en la liberté (de religion, parole, assemblée, presse, réparation, vie privée, intégrité corporelle, etc.), mais uniquement lorsqu'elle favorise les opinions et les positions qu'elles défendent.

    La dernière victime de cette réorganisation rigide du monde en un monde dans lequel les vestiges d'erreurs passées sont effacés de l'existence vient du ministère de l'Éducation de New York, qui a ordonné aux écoles de cesser d'utiliser des références amérindiennes dans les mascottes, les noms d'équipe et les logos. d'ici la fin de l'année scolaire en cours sous peine de sanctions, y compris la perte de l'aide de l'État.

    Invoquant des préoccupations concernant le racisme et la nécessité de se conformer à la loi de l'État sur la dignité pour tous les étudiants, qui oblige les écoles à créer des environnements exempts de harcèlement ou de discrimination, les responsables de New York disent aux communautés - dont beaucoup portent le nom de tribus amérindiennes - que la tradition culturelle de longue date les associations avec les homonymes indiens de leurs villes sont offensantes et honteuses.

    Plus de 100 écoles dans 60 districts scolaires de l'État de New York ont ​​des surnoms ou des mascottes qui font référence aux Amérindiens. Le coût pour priver leurs communautés de ces noms et images de marque sera important. Un district scolaire estime que le coût du retrait de ses images d'Indiens du seul sol du gymnase s'élèvera à plus de 60 000 $.

    Cette volonté d'assainir les écoles new-yorkaises des logos et images amérindiens "offensants" fait suite à des campagnes iconoclastes visant à débarrasser le pays de tout ce qui pourrait offenser les sensibilités modernes.

    Des monuments ont été démolis, des écoles et des rues ont été renommées et les noms de bienfaiteurs retirés de la signalisation bien en vue dans la quête d'un âge plus éclairé.

    Ce ne sont pas de nouvelles tactiques.

    Depuis l'époque de l'Empire byzantin, lorsque "l'empereur Léon III a ordonné la destruction de toutes les images chrétiennes au motif qu'elles représentaient l'idolâtrie et étaient hérétiques", les mouvements politiques ont eu recours à la destruction de monuments, de statues et d'images de l'époque comme moyen visuel. d'exercer leur pouvoir et de vaincre leurs ennemis.

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  13. Depuis lors, nous avons été pris dans ce cycle intolérant, pharisaïque, destructeur et dirigé par la foule d'iconoclasme brûlant des livres, renversant des statues et effaçant l'histoire.

    Comme l'explique le critique d'art Alexander Adams :

    "L'iconoclasme est une activité uniformément répartie entre la gauche et la droite du spectre politique, principalement aux extrémités... L'idéologie intolérante, qui refuse d'accepter la coexistence de points de vue alternatifs, adopte la position que... les idéaux au sein de l'art sont plus exprimables ni supportables : elles sont en réalité injurieuses et dangereuses pour les plus vulnérables… L'activiste politique se réserve le droit d'éditer rétrospectivement notre histoire à sa satisfaction en supprimant les monuments, ces repères de la vie civique, ancrés dans la mémoire des générations… Iconoclasme est une expression de domination et une démonstration de la volonté d'agir – de manière illégale et contraire à l'éthique – pour imposer la volonté d'un groupe à toute une population. Il affirme le contrôle sur tous les aspects de la société… Le militant soutient que l'art public, accumulé au coup par coup sur 1 000 ans d'histoire, doit refléter notre société et nos valeurs d'aujourd'hui, même si cela signifie modifier ou effacer les histoires des valeurs que notre société passée exprimait à travers ses monuments. , ou supprimer les preuves de la façon dont nous sommes arrivés à notre situation actuelle… L'iconoclaste croit que seules les valeurs d'aujourd'hui comptent, que seules ses valeurs comptent. Elle se charge de corriger l'histoire par des actes monstrueux d'égoïsme. Cette correction, lorsqu'elle implique la destruction, altère définitivement l'héritage culturel. Cela réduit l'étendue de l'expérience humaine disponible pour les générations qui suivent la nôtre.

    Dans un tel monde, il ne peut y avoir aucun débat, aucun voyage vers la compréhension, aucune chance d'apprendre de ses erreurs ou même de faire des erreurs qui sont uniquement les vôtres ; il n'y a que l'obéissance et la conformité au gouvernement, à ses seigneurs corporatifs et à l'état d'esprit dominant de la foule.

    Censure, annulation de la culture, politiquement correct, éveil, discours de haine, intolérance : quelle que soit l'étiquette que vous attribuez à cette volonté trop zélée d'assainir la culture de tout ce qui pourrait être jugé offensant, dérangeant ou stimulant, soyez assuré qu'ils sont des panneaux de signalisation sur un seul chemin vers des dangers plus graves marqués par "la répression, la persécution, l'expulsion et le massacre de personnes".

    Que ceux qui détruisent des monuments et effacent l'histoire le fassent à des fins nobles ou pour des raisons plus diaboliques, les résultats finaux sont les mêmes : criminalisation, confiscation, emprisonnement, exil et génocide.

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  14. "Regardez les foules qui se rassemblent pour détruire des monuments", dit Adams. « Ces monuments peuvent être les statues de dictateurs déchu qui ont terrorisé les populations, causant des morts et des souffrances indicibles. Ce sont peut-être des monuments aux soldats tombés au combat qui sont morts en défendant des causes qui ne sont plus à la mode. La colère de la foule est la même. La méchanceté et les célébrations triomphales sont les mêmes. Seules les causes diffèrent par leur gravité, leur actualité et leur justification.

    Adams continue :

    "Les destructeurs de statues de la guerre civile pensent qu'ils attaquent la postérité des propriétaires d'esclaves, mais ils sont eux-mêmes sous l'emprise de la ferveur idéologique. Ils ignorent qu'ils utilisent un code biologique, câblé dans leur cerveau par l'évolution et activé par des extrémistes politiques. Les militants d'aujourd'hui effacent inconsidérément l'histoire qu'ils n'ont pas encore appris à lire. Ils agissent comme le marteau que les extrémistes utilisent pour défigurer les cathédrales et les musées que nos ancêtres ont construits.

    Ce qui est différent à notre époque, cependant, c'est l'utilisation de la technologie pour censurer, faire taire, supprimer, qualifier de "haineux", diaboliser et détruire ceux dont les points de vue vont à l'encontre de l'élite culturelle.

    « Au cours des dernières années », écrit Nina Powers pour Art Review, « ce qui est considéré comme controversé est devenu de plus en plus largement défini… La gamme de ce qui compte comme acceptable devient de plus en plus petite… Nous nous retrouvons donc… dans le au milieu d'une nouvelle guerre culturelle dans laquelle la liberté de penser, de ressentir et de s'exprimer est menacée par l'appauvrissement économique, l'ostracisme social et la justice populaire.

    Là où cela mène, c'est la matière des cauchemars dystopiques : des sociétés qui valorisent la conformité et la pensée de groupe plutôt que l'individualité ; une population si adepte de l'autocensure et de la conformité qu'elle n'est capable que d'obéir aux diktats du gouvernement sans pouvoir analyser si ces diktats doivent être obéis ; et une langue limitée au langage gouvernemental.

    C'est ce qui se passe lorsque les voix de la majorité sont autorisées à éliminer celles de la minorité, et c'est exactement pourquoi James Madison, l'auteur de la Déclaration des droits, s'est battu pour un premier amendement qui protégeait la "minorité" contre la majorité, faire en sorte que même face à une pression écrasante, une minorité d'une personne - même celle qui épouse des points de vue déplaisants - ait toujours le droit de parler librement, de prier librement, de se réunir librement, de défier librement le gouvernement et de diffuser librement ses opinions dans la presse.

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  15. La liberté pour les membres de la minorité impopulaire constitue la tolérance ultime dans une société libre.

    L'alternative, telle que décrite dans la nouvelle Anthem d'Ayn Rand, est un monde dans lequel l'individualité et la capacité de penser par soi-même indépendamment du gouvernement et de la population sont éradiquées, où même le mot "je" a été éliminé du vocabulaire, remplacé par le « nous » collectif.

    Comme l'explique le narrateur d'Anthem, Equality 7-2521, "C'est un péché de penser des mots que personne d'autre ne pense et de les mettre sur un papier que personne d'autre ne doit voir. . . . Et bien nous savons qu'il n'y a pas de transgression plus noire que de faire ou de penser seul.

    Comme je le dis clairement dans Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, nous ne perdons pas simplement la capacité de penser de manière critique par nous-mêmes et, en retour, de gouverner nos mondes intérieur et extérieur, nous risquent également de perdre le droit de le faire.

    La guerre du gouvernement contre les crimes de pensée et les diseurs de vérité n'est que le début.

    This originally appeared on The Rutherford Institute.

    https://www.lewrockwell.com/2022/11/no_author/cancel-cultures-war-on-history-heritage-and-the-freedom-to-think-for-yourself/

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  16. Le moment de vérité


    Par Dominique Muselet
    Mondialisation.ca,
    23 novembre 2022


    Quand j’allais à l’école, dans les années 1960, la chronologie présidait encore à l’enseignement des matières. Au fil des réformes néolibérales,la chronologie des évènements a été abandonnée au profit de vignettes historiques, géographiques, littéraires, artistiques, choisies pour illustrer un sujet à la mode (les migrations, le racisme, l’orientation sexuelle) sans aucune autre logique.

    Les évènements sont coupés de leurs causes et de leurs effets, si bien qu’on ne peut pas les comprendre et, d’ailleurs, ça n’a pas d’importance. La question du pourquoi a été rayée de la langue française, car probablement trop dangereuse pour les pouvoirs en place. Les élèves sont promenés à travers l’histoire, la géographie, les auteurs, un peu comme des touristes dans un bus. Le bus s’arrête, les touristes descendent, prennent des photos tout en écoutant distraitement le guide et remontent. Ils ne viennent pas découvrir un pays, une langue, une culture, ni faire connaissance avec ses habitants, et ils seraient le plus souvent même incapables de placer sur une carte l’endroit où ils sont. Leur seul but est de prendre des photos qu’ils pourront fièrement exhiber à leur retour, tels des diplômes arrachés haut la main, en se vantant du nombre de pays qu’ils ont fait : Moi, l’année dernière j’ai fait le Zimbabwe, l’année prochaine, je ferai la Corée du nord.

    Pour l’enseignant d’histoire, de géographie, de français ou même de science, c’est à peu près la même chose. La seule chose qui lui importe, c’est de boucler le programme à la fois utopique, démesuré et superficiel imposé par sa hiérarchie pédagogiste, sans y laisser sa peau.

    Soi-disant placés au centre du système éducatif, mais en réalité abandonnés à eux-mêmes, les pauvres enfants deviennent plus bêtes, plus déboussolés, plus malheureux et plus dégoûtés de l’école et de l’étude, d’année en année, mais qu’importe ! Ils sont destinés à faire de la chair à canons, docile et corvéable à merci, pour les industriels, les généraux, les milliardaires et les dirigeants, tous plus avides, plus corrompus et plus inhumains les uns que les autres, maintenant que plus rien ne les arrête puisqu’ils ont réussi à se débarrasser de tous les contre-pouvoirs.

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  17. Lorsque l’éducation nationale a fini son travail d’abrutissement, les médias qui diffusent la propagande d’Etat prennent la relève : il ne s’agirait pas que la piétaille abêtie et embrigadée se réveille au moment où elle va devenir productive ! Les méthodes et le but sont les mêmes. Empêcher les gens de réfléchir et de se réveiller. Le mythe de la Caverne de Platon s’applique parfaitement à notre époque. Nous sommes enchaînés, de l’enfance à la mort, devant un mur opaque de mensonges, de faux-semblants, de censure et de menaces, et gare à celui qui tente de dénoncer l’imposture !

    Comme à l’école, les informations qui nous arrivent par la voie officielle, sont parcellaires, sorties de leur contexte, mensongères et carrément inversées. Le but est de nous faire vivre dans un brouillard épais de menaces plus ou moins fabriquées, contradictoires et incompréhensibles, pour nous paralyser, nous désorienter et nous ôter toute envie d’aller voir plus loin, pendant que les oligarques et l’Etat profond, c’est-à-dire la haute administration pantouflarde et carriériste, font tranquillement avancer leur agenda, qui consiste à faire table rase du passé pour créer un monde nouveau, le rêve du démiurge.

    Nous dormions tous profondément pendant que notre élite peaufinait sa stratégie, préparait les esprits à la Mondialisation heureuse et utilisait chaque opportunité de saper l’ancien monde. Nous dormions tous, à part les Gilets jaunes, qui ont senti les premiers les effets bienheureux des réformes et sont sortis dans la rue pour exprimer leur reconnaissance. Hélas Macron n’a pas compris leur message et a réprimé leurs expressions de gratitude dans le sang. Un triste malentendu ! Nous dormions tous donc, quand le Covid nous a réveillés en sursaut.

    Deux électrochocs coup sur coup

    Je ne sais pas si ce début de contestation a fait peur aux mondialistes ou s’ils ont pensé que la situation était propice à un électrochoc, mais ils ont décidé de nous faire bénéficier d’un entraînement accéléré à l’obéissance aveugle avec l’opération Covid. Il faut le reconnaître, les gouvernements et les médias ont fait très fort. Ils ont réussi à nous rendre fous de terreur, à nous faire croire tout et son contraire et à nous manœuvrer comme des soldats de plomb pendant plus de deux ans.

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  18. Pendant ce temps, dans notre camp, le camp du bien, tout roule. Les Ukrainiens et les mercenaires de l’OTAN poursuivent les Russes qui ne cessent de se replier. Ils détruisent le matériel des Russes, abattent en masse les soldats russes et exécutent les prisonniers russes qui l’ont bien mérité. Leur victoire est d’autant plus extraordinaire que rien de tout cela n’était prévisible. Ça nous est tombé dessus complètement par surprise. Il y a bien encore quelques complotistes pour prétendre que tout cela était programmé, la preuve, les Etats-Unis cherchent à séparer l’Ukraine de la Russie pour y installer des missiles nucléaires depuis la fin de la guerre froide, cf Le grand échiquier de Brzezinski, la preuve, le rapport de la Rand Corporation pour déstabiliser la Russie, publié en 2019 et sponsorisé par l’armée américaine, selon le site lui-même, la preuve, l’interview d’Arestovich, en 2019, dans lequel il explique que, sans une bonne guerre, l’Ukraine ne serait jamais acceptée dans l’OTAN :

    « Dans ce conflit, nous serons activement soutenus par l’Occident – avec des armes, des équipements, de l’assistance, des nouvelles sanctions contre la Russie, et même possiblement l’introduction d’un contingent de l’OTAN, une zone d’exclusion aérienne, etc. Nous ne perdrons pas, et c’est bien ».

    Mais depuis quand les preuves prouvent-elles quelque chose quand elles ne vont pas dans notre sens ?

    Nous avons une chance folle, nos dirigeants, les dirigeants de l’UE/US/OTAN, sont de loin les meilleurs du monde ! Imaginez, déjà, grâce à eux, nous fabriquions notre propre réalité, comme l’a expliqué G.W Bush en 2004 dans le New York Times : « Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité » et nos propres preuves ; et désormais grâce à eux, nous sommes capables de faire marcher nos économies sans gaz, ni pétrole, ni engrais, ni métaux rares, ni rien !

    Notre peuple est lui aussi le meilleur du monde. Les occupants de la caverne française, tous unis derrière leurs intrépides leaders, attendent avec impatience que tous les Ukrainiens y soient passés, pour aller à leur tour s’immoler sur l’autel du dieu dollar. Pour le moment, les valeureux va-t-en guerre de salon, dont le combat sans concession contre les climato-sceptiques, antivax, complotistes, négationnistes, anti-migrants, pacifistes et autres suppôts de Poutine, fait notre fierté, ces valeureux défenseurs du camp du bien communient, par TV interposée, avec les courageux Ukrainiens, leurs frères, qui se sacrifient par milliers, pour l’amour de leur président Zelinsky et de l’US/UE/OTAN…

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  19. Bien que nous ne représentions que 15 % du monde, que la Chine domine désormais l’économie mondiale et que nos armes n’arrivent pas à la hauteur de celles de la Russie, nous avons quasiment écrasé la Russie et mis au pas la Chine et le reste du monde… Et après ça, on nous dit que Dieu n’existe pas !

    Tout s’explique enfin

    Pour croire à de telles fables, il faut être allé à l’école de la République, l’école de l’ignorance comme dit Jean Claude Michéa, l’école qui nous désapprend à penser, l’école qui fait de nous des perroquets qui répètent fièrement la propagande officielle comme s’ils venaient de l’inventer. Quelqu’un a dit : « Le problème de l’ignorance, c’est que, ni sage ni bon, l’ignorant est content de lui ». Et content de ses parents, de ses maîtres et de ses dirigeants !!!

    Mais il y a des moments dans l’existence où, tout à coup, les fils se relient et on comprend enfin ce qui se passe. Ce moment de vérité, d’illumination, peut être collectif ou individuel. Certains grands esprits comprennent tout bien avant les autres qui, eux, peuvent mettre des décennies, parfois des siècles à l’échelle d’un pays, à comprendre à leur tour. Alors les pouvoirs s’affolent et instaurent des dictatures pour contenir la vérité, une vérité qui remettrait en question leur pouvoir et leurs sales méthodes pour l’augmenter, car, comme les entreprises capitalistes qui sont obligées de grossir pour survivre, il faut sans cesse augmenter son pouvoir pour le garder.

    La vérité que les puissants occidentaux et autres oligarques mondialistes ont essayé de nous cacher pendant 60 ans, la vérité que les pays qui ont subi ou subissent le joug occidental et ses entreprises de déstabilisation ont compris depuis longtemps mais qui commence seulement à filtrer en Occident, tant il est difficile de voir ce qui est sous notre nez, surtout si ça nous dérange, la vérité, c’est que pratiquement tout ce qui se passe aujourd’hui est programmé depuis les années 1960. Il s’agit d’un vaste projet de domination du monde par les Etats-Unis avec la complicité des élites compradores européennes. Tout n’était pas caché, mais l’essentiel était tenu secret, à savoir les véritables objectifs des puissants qui se réunissaient en secret et des organismes internationaux qu’ils mettaient en place.

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  20. Le programme, tout le monde le connait maintenant grâce au récent ouvrage de Klaus Schwab, président fondateur du Forum économique mondial, The great reset. Avec une franchise déconcertante et une inconscience sidérante, l’auteur nous explique comment sa caste est en train de finir de mettre la main sur le monde entier et de dépouiller ses habitants de tout ce qu’ils possèdent, y compris la vie, soi-disant pour le bien de la planète mais en réalité au profit d’une poignée de milliardaires. La date de la parution de cet ouvrage, juillet 2020, en plein milieu de l’opération à leurs yeux réussie du Covid, puisqu’elle leur a permis de franchir une étape décisive dans le contrôle des populations, laisse à penser qu’ils ont cru qu’ils avaient remporté la victoire, qu’il n’était plus possible de revenir en arrière et qu’ils pouvaient donc en toute sécurité se laisser aller à quelques vantardises, car je doute que Schwab ait publié son livre sans l’aval de ses commanditaires, les Etats-Unis…

    En 1967, a paru le livre « The Year 2000: A Framework for Speculation on the Next Thirty-Three Years« , de Herman Kahn et A. J. Wiener. Il contient une liste des probables futures évolutions technologiques qui devaient permettre aux puissances d’argent occidentales de contrôler complètement la terre et ses habitants. Selon Johnny Vedmore, un journaliste anglais d’investigation indépendant :

    « Depuis la fin des années 1960, Klaus Schwab tente de créer le monde prédit par Herman Kahn (…) Il suffit d’étudier une liste plus fine des prédictions de Kahn pour constater que toutes les idées promues par Schwab sont presque entièrement fondées sur ″L’an 2000″ de Kahn et sur cette vision documentée de ce à quoi notre avenir pourrait ressembler ».

    Ça c’était l’objectif secret, pour ce qui est de l’objectif officiel, il est défini par le Club de Rome, créé en 1968, et dont le fondateur, Aurelio Peccei, a publié, en 1972, « Les limites de la croissance« . Il s’agit de protéger la planète contre ceux qui la saccagent. Pas le capitalisme débridé, sans foi ni loi, et jamais rassasié de profits et de nouveaux marchés, non, nous autres, pauvres débiles mentaux qui ne trions pas nos déchets, roulons en voiture, allumons le chauffage et osons respirer ! C’est le début de la culpabilisation destinée à nous faire accepter notre propre sacrifice sur l’autel de la protection de l’environnement ou du climat, en réalité du triomphe du capitalisme et des capitalistes.

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  21. Dans un rapport de 2012, le Club de Rome accentue la pression et, tel Nostradamus, prédit l’effondrement pour 2030, du fait de la diminution des ressources et de la dégradation de l’environnement. C’est sans doute pour ne pas faire mentir la prédiction du sacro-saint Club de Rome que l’Union européenne vient de nous priver des ressources fiables et bon marché de la Russie. Comme on dit, aide-toi, le ciel t’aidera !

    Par chance pour les Etats capitalistes à la solde des oligarques, les fausses menaces et les faux ennemis, qu’ils peuvent brandir pour tétaniser leurs populations, ne manquent pas. En plus de la menace écologico/climatique, il y a le terrorisme, le vrai communisme, les gilets jaunes, les complotistes, la Russie et tous les pays non alignés (85% du monde) jusqu’à la minuscule île de Cuba ! On ne lésine pas en haut lieu, c’est open bar !

    Ce qui rend l’émergence de la vérité difficile c’est le mélange de vrai et de faux. C’est vrai, par exemple, qu’il y a un réchauffement climatique, mais il est infinitésimal et l’homme n’y est pour rien. De toute façon le climat n’est pas régulable et il a eu des refroidissements et des réchauffements de tous temps. Comme le souligne Frank Pengam sur le site Geopolitique-profonde :

    « Chaque fois que vous entendez les médias grand public parler de températures record, ils utilisent une infime partie de l’histoire météorologique mondiale remontant à un peu plus d’un siècle (…) Les propres données de la NOAA montrent que la température moyenne de la Terre a augmenté de moins de 1°C au cours du siècle dernier. Ce n’est rien, alors pourquoi toute cette panique ? Disons simplement que les contrôles du carbone sont un outil puissant pour microgérer la population et justifier l’autoritarisme au nom du « plus grand bien ».

    Pour reconstruire, il faut détruire

    Le monde occidental des années 1960 n’était pas parfait, mais il était tout de même un des meilleurs que l’Occident ait connu, au moins du point de vue économique, social et démocratique. Cependant il avait un gros défaut, aux yeux de Wall street et la City qui dirigent (encore) ce monde, l’économie était régulée, notamment les flux d’argent et de main d’œuvre. Ce défaut n’en étant pas un pour le peuple, on ne pouvait donc pas trop l’évoquer. Du coup, les porte-paroles médiatiques du pouvoir ont défendu les réformes décidées par la finance – l’ennemi de Hollande, vous vous souvenez ? – en prétendant qu’elles avaient pour but de mettre fin à toutes sortes de fléaux sociaux comme le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et d’une façon générale l’intolérance et le fanatisme, qu’ils soient religieux, nationaux ou sociétaux. Mais quand on analyse les solutions que nous concoctent les maîtres du monde autoproclamés et leurs valets, on voit bien qu’elles n’ont pas pour but d’améliorer ou de pacifier la situation, mais, bien au contraire, d’exacerber les tensions et de diviser pour régner, pour au bout du compte déréguler fanatiquement l’économie et accentuer fanatiquement le contrôle et la répression.

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  22. Le projet de domination mondiale étasuno-européen basé sur la prédation et le pillage des ressources du monde entier et la dépossession de tous les terriens, nécessitait, évidemment, de détricoter toutes les avancées sociales des pays européens qui coûtaient trop cher.

    La destruction de la sécurité sociale française est emblématique. Elle a été attaquée par le patronat tout de suite après sa mise en place par les ministres communistes de De Gaulle. Mais les plus gros coups ont été portés lorsqu’il est devenu clair que l’URSS, qui représentait la seule alternative au capitalisme, était discrédité et moribond. Dans un long article paru sur Le vent se lève intitulé La souveraineté populaire sur le travail est une urgence, Bernard Friot détaille les étapes du démembrement de la Sécu qui a pour but, évidemment, de la privatiser :

    « …le démantèlement de l’assurance maladie au profit des mutuelles (privées) est une tragédie en trois actes, indissociable de ce qui s’est passé en matière de retraite avec les régimes complémentaires, posés eux aussi comme modèles à généraliser contre le régime général.

    Le premier acte remonte à la révision du Code de la Mutualité en 1985 et à la loi Évin de 1989 qui crée un marché des complémentaires de santé.».

    Le second acte est celui de l’extension à la santé de la Contribution sociale généralisée (CSG) avec la construction de la logique du « panier de soins ». Lorsque Lionel Jospin supprime la cotisation salariale à l’assurance maladie en 1997 pour la remplacer par la CSG, il opère un acte politique majeur contre le régime général d’assurance maladie (…) Le but est d’en finir avec l’originalité du régime général et de créer les conditions de la marchandisation capitaliste des soins.

    Enfin, le troisième acte est celui de l’obligation du financement de la complémentaire par les employeurs. Là, c’est François Hollande qui est à la manœuvre (…) À la place de la logique du régime général de Sécurité sociale « de chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins » s’imposerait alors celle du « j’ai cotisé, j’ai droit », qui est une marchandisation capitaliste du rapport aux soins.

    C’est bien sûr la même logique qui préside à la réforme des retraites comme à toutes les réformes. La nationalisation d’EDF est, contrairement aux apparences, une étape nécessaire pour la privatiser.

    De la mondialisation heureuse à la troisième guerre mondiale ?
    Pour finir sur une note optimiste, voilà l’analyse et les prédictions de Mike Whitney sur la situation géopolitique dans un article paru le 3 novembre 2022 et traduit par le site Entre la plume et l’enclume :

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  23. La guerre en Ukraine est :

    « une guerre qui a été minutieusement planifiée, instiguée et (maintenant) poursuivie par Washington et ses mandataires. C’est ce qui se passe réellement. Les conflagrations de plus en plus violentes que nous voyons apparaître en Ukraine et en Asie ne sont pas le résultat de « l’agression russe » ou du « méchant Poutine ». Non. Elles sont la concrétisation d’une sinistre stratégie géopolitique visant à étouffer l’ascension fulgurante de la Chine et à préserver le rôle dominant de l’Amérique dans l’ordre mondial. Peut-il y avoir le moindre doute à ce sujet ?

    Non, aucun.

    Notre thèse est donc simple : nous pensons que la troisième guerre mondiale a déjà commencé. C’est tout ce que nous disons. Les ruines que nous voyons en Ukraine ne sont que la première salve d’une troisième guerre mondiale qui a déjà déclenché une crise énergétique sans précédent, une insécurité alimentaire mondiale massive, une rupture catastrophique des lignes d’approvisionnement mondiales, une inflation généralisée et hors de contrôle, la réémergence constante d’un nationalisme extrême et la redivision du monde en blocs belligérants. Quelle autre preuve vous faut-il ?

    Et elles sont toutes d’ordre économique. Les origines de ce conflit remontent toutes aux changements sismiques de l’économie mondiale, à la montée de la Chine et au déclin inévitable des États-Unis. »

    Ah zut, finalement il n’est pas très optimiste ! Le mieux que je puisse faire en ces temps troublés et incertains, c’est de nous offrir comme antidote, à nous qui avons appris à nous méfier des uns les autres et de tout ce qui est différent ou plus grand que nous et qui, du coup, vivons dans une grande solitude, la conclusion du livre de Jacques Monod : le hasard et la nécessité, un grand classique de la pensée contemporaine :

    « L’ancienne alliance est rompue ; l’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n’est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. »

    https://www.mondialisation.ca/le-moment-de-verite/5672955

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  24. Au sommet de l’Apec, Macron prône un "ordre mondial unique" pour éviter une "fracture mondiale"


    le 22 novembre 2022 - 12:00


    Depuis la capitale thaïlandaise Bangkok où se déroulait le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC), Emmanuel Macron a appelé de ses vœux un “ordre mondial unique”. Dans un long discours vendredi 18 novembre, le président de la République a présenté la stratégie française dans la région tout en avertissant contre les “dysfonctionnements” qui secouent l’économie mondiale en raison des multiples “confrontations” et crises actuelles, comme la guerre en Ukraine. Un discours qui a par ailleurs suscité une vive polémique, le Chef de l’État qualifiant les Français de “très fiers, voire un peu arrogants”.

    Dans son intervention, Emmanuel Macron a qualifié les économies des pays de l'APEC de “matrice de la mondialisation”. “Nous l'avons vu au cours des trois dernières décennies au moins et durant la crise de la Covid (...) la région représente les hubs essentiels du commerce international”, a-t-il indiqué. De son avis, l’origine de la croissance économique enregistrée dans cette région ne réside pas uniquement dans la présence d’importantes infrastructures comme des ports ou des détroits.

    "Ce succès collectif a été rendu possible par le fait que le commerce international était régulé par des règles communes, par des institutions et c'est exactement ce que l’APEC partage avec l'Union européenne : l'intégration régionale, des règles communes”, insiste-t-il.

    Des règles communes qui se trouvent compromises par plusieurs crises, dont la guerre entre la Russie et l’Ukraine, et qui constituent “trois défis” que Macron a énuméré.

    Le premier défi, selon le chef de l’État, est “cette accumulation de crises”, à commencer, naturellement, par “l'agression menée par la Russie contre l'Ukraine”. Une “crise mondiale” résulte de cette guerre, qui s’ajoutent à de nombreuses tensions dans la région, comme “les difficultés avec la Corée du Nord” ou “la confrontation dans la mer de Chine méridionale”.

    Risque de “fracture mondiale”

    Cette guerre en Ukraine est “différente”, selon lui car il s’agit, justement, d'une agression à l’encontre des règles internationales. “Tous nos pays, tous les pays membres de l’APEC profitent d’une stabilité qui émane de la Charte des Nations unies, de ses règles, de la décision que nous avons prise de respecter, de suivre des règles communes (...) si l'on accepte qu'un seul pays puisse décider de s'en affranchir, d'enfreindre ses règles (...) c'est la fin de la stabilité pour qui que ce soit de par le monde”, explique-t-il.

    Le président poursuit que cette guerre s'ajoute à la crise énergétique et provoque aussi une crise alimentaire. “Tout ceci a contribué à déstabiliser l'Europe, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie. Mais c'est la raison pour laquelle cette guerre est une telle crise mondiale”, poursuit-il.

    Mais, dans son discours, Macron affirme “l’ordre mondial” a commencé à dysfonctionner bien avant cette guerre. La faute à des “confrontations” et une “rivalité” entre les puissances économiques qui nourrissent le risque de “fracture mondiale”. “Encore une fois, la stabilité résultait de notre commerce mondial, de notre approche mondiale, de notre souhait de partager la prospérité entre tous. Tout cela grâce aux règles communes. Mais maintenant du fait de cette confrontation entre les principales économies, nous avons commencé à observer des dysfonctionnements”, a-t-il déclaré.

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  25. Une “crise de classe moyenne”

    Ces dysfonctionnements constituent le deuxième défi auquel la région doit faire face. Ils pourraient “aggraver la fracture” qu’est la guerre en Ukraine, notamment avec la pression exercée sur des pays pour les obliger à s’aligner derrière “la Chine ou les États-Unis”. Raison pour laquelle “nous avons besoin d'un ordre mondial unique”, a-t-il déclaré : “Êtes-vous du côté des États-Unis ou de la Chine ? Parce que maintenant, progressivement, il y a beaucoup de gens qui aimeraient voir deux ordres dans ce monde. C’est une grave erreur. Même pour les États-Unis et la Chine. Nous avons besoin d’un ordre mondial unique“.

    Lors de son discours, le chef de l’État a évoqué le changement climatique comme étant le troisième défi.

    À ce sujet, il a affirmé apporter à son auditoire “quelques notes d'espoir grâce à notre stratégie”. “La croissance est la seule façon d'apporter la prospérité à nos populations, de résoudre la pauvreté (...) Et le défi est le même ici et en Europe. La crise en Europe, soyons clairs, est une crise de classe moyenne, de manque d'opportunités pour nos classes moyennes”, juge-t-il.

    Macron affirme que l’autre solution face aux défis qu’il a cité est “une croissance durable pour répondre aux défis du changement climatique” (...) aux défis de la transition démographique”. Et pour atteindre cette croissance, “la première façon c'est bien évidemment la paix et la stabilité. C'est la raison pour laquelle le tout premier objectif de la France dans cet environnement est de contribuer à la paix, bien évidemment la paix en Ukraine, et essayer d'obtenir, de lancer une dynamique commune pour exercer une pression sur la Russie afin qu'elle vienne à la table des négociations, et respecte l'ordre international”, a-t-il ajouté.

    “Très fiers... voire un peu arrogants”

    Le chef de l’État souligne ainsi que la “France est concentrée, non seulement afin de soutenir l’Ukraine, mais également pour travailler très étroitement avec différents pays comme la Chine, l’Inde, toute la région, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique latine”.

    Emmanuel Macron a également suscité la polémique lorsqu’il a présenté, dans sa dernière partie de son discours, les efforts de la France dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il déclarait ainsi que les Français étaient “très fiers, voire un peu arrogants” avant de rajouter qu’ils “doutaient beaucoup d’eux-mêmes”.

    “En France, nous avons adopté un grand nombre de réformes ces dernières années. Parfois, vous entendrez dire que les choses vont mal, sont difficiles en France, mais c'est le cas partout. La France dispose de nombreux atouts, et ce qui fait que notre pays est assez spécial, c'est que les Français sont très fiers, parfois, peut-être un petit peu trop, voire un peu arrogants mais de fait, nous doutons beaucoup de nous-mêmes, parfois trop probablement”, a déclaré le chef de l’État.

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  26. Une boutade selon des proches d’Emmanuel Macron à BFM TV, qui a suscité un tollé malgré les explications de la Présidence. "C’était une remarque à brûle-pourpoint. Il faisait référence à une perception des Français à l’étranger, mais ce n’est pas un jugement de valeur", a relativisé la présidence.

    Un “ordre mondial unique” : une déclaration qui attire l’attention

    Les propos d’Emmanuel Macron sur la nécessité d’un "ordre mondial unique" ne sont pas passés inaperçus. Une expression qui revient régulièrement dans les discours publics. La Russie "est aujourd'hui la menace la plus directe pour l'ordre mondial", déclarait le 12 mai Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Ou bien encore le 21 mars, lorsque Joe Biden assurait qu’"il va y avoir un nouvel ordre mondial et [que] nous devons le diriger".

    Une volonté politique largement fustigée par les internautes sur Twitter, à l’instar du président de l’UPR, François Asselineau. Dans une série de tweets, ce dernier a accusé le chef d’État français de méconnaitre le droit international “qui a justement pour but d’empêcher la loi de la jungle entre États“ et de ne pas comprendre “qu'il s'adresse à un public de chefs d'État et d'experts qui ont compris depuis longtemps les arrière-pensées des oligarques américains et européens et de leurs larbins, qui prônent l'avènement d'un “nouvel ordre mondial“ à la place de l'actuel “ordre international“ créé en 1945.“ “Un fantasme occidental de domination planétaire rejeté par la très grande majorité des États du monde“, selon lui.

    “L'Ordre Mondial Unique de Macron, c'est tout simplement la France soumise à l'Allemagne et aux USA. Pas très "mondial" comme truc“, raille un internaute. “Qui a vraiment besoin d’un nouvel ordre mondial ?“, s’interroge un autre.

    https://www.francesoir.fr/politique/au-sommet-de-l-apec-macron-prone-un-ordre-mondial-unique

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    1. LA dictature mondiale suggérée, appelée, souhaitée et ordonnée afin que ne s'établisse pas dans l'avenir d'appel à la Démocratie !

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  27. Migration « inversée » : pourquoi tant de citoyens américains déménagent-ils au Mexique ?


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022 - 03:00
    Écrit par Nick Corbishley via NakedCapitalism.com,


    Alors que la vie devient prohibitive pour de nombreuses personnes vivant aux États-Unis (et dans d'autres pays riches), des pays relativement moins chers comme le Mexique deviennent de plus en plus attrayants. Mais pour les populations locales, les coûts augmentent.

    Entre janvier et septembre 2022, le Mexique a délivré 8 412 cartes de résident temporaire (TRT) aux résidents américains, soit 85 % de plus qu'au cours des trois premiers trimestres de 2019, selon un rapport du gouvernement mexicain sur la migration. Beaucoup choisissent de vivre à Mexico. Des taux de croissance aussi rapides n'ont pas été observés depuis que des données comparables sont devenues disponibles en 2010. Le nombre d'Américains recevant la résidence permanente au cours de cette période a également fortement augmenté (48 %), pour atteindre 5 418.

    Mais cela ne représente peut-être qu'une fraction du nombre réel d'expatriés américains qui choisissent de s'installer au Mexique. Comme le gouvernement mexicain le dit depuis des années, le nombre d'Américains qui s'installent sur ses côtes est probablement beaucoup plus élevé que ne le suggèrent les chiffres officiels. Selon les données du ministère du Tourisme (Sectur), plus de 10 millions de citoyens américains sont arrivés en tant que visiteurs jusqu'en septembre de cette année, soit 24 % de plus qu'à la même période de 2019. Cependant, les autorités mexicaines ne savent pas exactement combien d'entre eux ont choisi rester.

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  28. Une tendance croissante

    En 2020, le département d'État américain estimait que 1,5 million d'Américains vivaient au Mexique, soit plus du double du nombre dix ans plus tôt. C'était avant que les Usians ne commencent à déménager au Mexique à un rythme encore plus rapide.

    Mais pourquoi tant de gens choisissent-ils de traverser la frontière sud en premier lieu ?

    Une des raisons est qu'il est remarquablement facile. Le Mexique est au plus à quatre ou cinq heures de vol de la plupart des villes américaines. Il a également été l'un des pays les plus accueillants depuis le début de la pandémie de COVID-19, ayant mis en place moins de restrictions de voyage COVID-19 que n'importe quel autre pays du continent américain. Il n'a pas non plus introduit de passeports vaccinaux. Cela l'a rendu particulièrement attrayant pour les nomades numériques à la recherche de destinations abordables avec peu de restrictions COVID-19.

    Le Mexique est également remarquablement bon marché, tant que vous gagnez des dollars, des euros ou une autre devise difficile.

    "De toute évidence, si vous pouvez gagner en dollars et dépenser en pesos, vous pouvez tripler vos revenus", a déclaré Marko Ayling, créateur de contenu et écrivain vivant à Mexico, à El País. "Et c'est très attrayant pour beaucoup de gens qui ont le luxe de pouvoir travailler à distance."

    Contrairement aux Mexicains aux États-Unis, les Américains peuvent travailler au Mexique jusqu'à six mois consécutifs avec leur visa touristique tant qu'ils sont payés de l'étranger. Et, bien que techniquement non autorisé, beaucoup choisissent de retourner aux États-Unis pour une courte période, puis de retourner au Mexique et de renouveler leur période de six mois dans le pays, et ainsi de continuer à travailler.

    Mais ce ne sont pas seulement les Américains qui choisissent de vivre au Mexique. En fait, le Mexique est apparemment désormais la destination préférée de ceux qui déménagent à l'étranger, battant l'Indonésie, le Vietnam et même le populaire hub des expatriés, la Thaïlande. C'est ce que révèle l'édition de cette année d'Expat Insider, un rapport annuel publié par InterNations, une communauté d'expatriés fondée en 2007 qui recueille des données sur les flux et les expériences des expatriés/riches depuis plus d'une décennie.

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  29. Parmi les plus grands attraits mis en évidence par l'enquête figurent « la facilité d'installation » et « les finances ». L'accessibilité des visas pour vivre et travailler dans les pays, la sécurité et le coût de la vie quotidienne sont d'une importance vitale pour de nombreuses personnes qui choisissent de s'expatrier. Le Mexique n'est peut-être pas en tête du classement dans tous les aspects, mais il est quand même arrivé en tête avec un score moyen plus élevé.

    Le pays s'est également classé troisième sur la liste International Living des meilleurs endroits pour prendre sa retraite, juste derrière le Panama (#1) et le Costa Rica (#2). Le rapport d'accompagnement a mis en évidence l'une des principales attractions pour de nombreux Américains à la retraite : des soins de santé abordables :

    Une grande partie de la baisse du coût de la vie au Mexique est due aux soins de santé. Il existe deux programmes gérés par le gouvernement, dont un (INSABI) qui est essentiellement gratuit pour les citoyens mexicains et les étrangers résidents (il peut parfois y avoir de petites dépenses personnelles). Ce système est conçu pour ceux qui n'ont pas les moyens de payer d'autres soins de santé et dispose d'installations dans tout le pays. Une autre option gouvernementale s'appelle IMSS, qui coûte environ 500 $ par an et par personne. Cependant, avec IMSS, les conditions préexistantes ne sont pas couvertes.

    Il existe également des soins de santé privés, avec des cliniques et des hôpitaux dotés de tous les équipements et technologies modernes, et des médecins de toutes les spécialités formés aux dernières techniques et procédures. En fait, le Mexique est une destination majeure du tourisme médical et dentaire pour cette raison. Vous pouvez payer en espèces dans un établissement privé (les coûts sont une fraction des États-Unis - essayez 50 à 70 $ pour une visite chez un spécialiste, 300 $ pour une IRM) ou utilisez une assurance locale ou internationale.

    Bien sûr, le Mexique est une destination de retraite populaire pour les Américains depuis des décennies, avec des endroits comme San Miguel de Allende, Puerto Vallarta, Oaxaca, Cabo San Lucas et Chapala/Ajijic particulièrement recherchés. Mais à mesure que la vie devient plus chère et plus précaire pour les Américains de la classe ouvrière et de la classe moyenne, cette tendance est susceptible de s'intensifier.

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  30. En tant que Britannique vivant à Barcelone et marié à une Mexicaine, je peux comprendre l'attrait qui attire les gens au Mexique. C'est un pays magnifique, dynamique et exotique avec une palette de couleurs envoûtante, une culture riche et une géographie diversifiée. La nourriture est délicieuse et les gens dans l'ensemble chaleureux, accueillants et solidaires (en espagnol, nous utiliserions le mot «solidario», ce qui signifie qu'ils sont solidaires avec les autres). Le climat dans la vallée du Mexique est tempéré toute l'année. La plus grande préoccupation que j'aurais personnellement à propos de vivre au Mexique, ce que ma femme et moi envisageons sérieusement, est sa crise de l'eau qui s'aggrave.

    La décision de changer de pays de résidence est généralement une décision profondément personnelle et est souvent déclenchée à la fois par des facteurs d'attraction et d'incitation. Non seulement vous déménagez dans un nouvel endroit, mais vous vous éloignez également d'un endroit établi et familier, où vivent beaucoup de vos amis et de votre famille. En tant que personne qui a passé la plus grande partie de sa vie d'adulte à l'étranger, c'est un pas énorme. Je serais très intéressé de savoir de la part de lecteurs américains qui, en direct Yves, envisagent de quitter les États-Unis, quelles sont leurs principales motivations.

    Problèmes de sécurité

    Ironiquement, cet exode vers le Mexique se produit en même temps que le gouvernement fédéral américain émet des avertissements de voyage généraux pour de nombreux États mexicains. En août, le Département d'État a émis des alertes pour 30 des 32 États du Mexique, dont six (Colima, Guerrero, Michoacán, Sinaloa, Tamaulipas et Zacatecas). Il a mis en garde les voyageurs américains contre toute visite, en raison du risque élevé d'enlèvement ou d'attaque.

    Il ne fait aucun doute que la sécurité reste la question primordiale au Mexique, comme dans de nombreux autres pays d'Amérique latine. Bien que le nombre de personnes décédées dans la guerre contre et pour la drogue ait légèrement diminué au cours des deux dernières années, le pays affiche toujours l'un des taux d'homicides les plus élevés de la planète, avec Zamora de Hidalgo à 196 pour 100 000 habitants, Zacatecas à 107, et Tijuana à 103. De plus, des régions traditionnellement relativement sûres, comme Puebla ou Quintana Roo, ont récemment été prises dans la spirale de la violence.

    Mais pour la plupart, les zones dangereuses se trouvent dans de petites poches d'États proches de la frontière américaine, où la plupart des drogues sont trafiquées, ou dans des parties de la Sierra Madre Occidental, où de nombreuses drogues sont cultivées. Ils ne sont pas, comme le suggèrent les alertes de voyage américaines, balayant uniformément les États.

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  31. Une autre idée fausse courante est que Mexico, étant l'une des plus grandes agglomérations du monde, doit également être l'un des endroits les plus dangereux du Mexique. Pourtant, en réalité, Mexico a largement échappé au pire de la violence du cartel, pour une multitude de raisons décrites dans un récent article du journaliste expatrié britannique Ion Grillo. Ils incluent le fait que si les gangs de la drogue sont présents dans la capitale, ils ne la contrôlent pas :

    Alors que les gangsters sont certainement ici, ils n'opèrent pas comme ils le font dans leurs bastions. Mexico n'est pas un terrain stratégique pour produire de la drogue (comme dans la Sierra Madre), ou pour faire du trafic de drogue vers les États-Unis (comme à la frontière).

    À Culiacán, les gangsters exercent un immense contrôle sur leur territoire, avec des guetteurs à chaque coin de rue et des hommes armés qui se cachent dans des refuges. Dans la capitale, cependant, les opérateurs de Sinaloa peuvent disparaître dans l'étalement urbain. C'est plus un endroit pour conclure des accords, rencontrer des contacts au sein du gouvernement fédéral et blanchir de l'argent.

    On parle aussi d'un pax-mafiosi dans la capitale, d'un accord entre les grands narcos pour ne pas se battre ici. Je n'ai pas entendu cela directement de la bouche des personnalités du crime, mais c'est possible, même peut-être comme une compréhension informelle qu'ils font des affaires et ne partent pas en guerre comme à Tijuana.

    Un autre facteur est que le Mexique est un pays fortement centralisé et que toutes les agences fédérales sont ici, ainsi que la majeure partie de la classe dirigeante des politiciens et des chefs de grandes entreprises. Ces pouvoirs en place ne veulent pas de gâchis à leur porte. Les forces fédérales ne permettront pas à un convoi d'une centaine de tueurs à gages d'enflammer l'avenue Insurgentes comme ils s'en tirent à Zacatecas.

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  32. L'utilisation intensive de caméras et la mobilisation de l'une des plus grandes forces de police municipales unifiées d'Amérique latine ont également contribué à contrôler la violence. Comme le documente Grillo, non seulement Mexico est l'une des villes les moins dangereuses du Mexique ; elle devient plus sûre et est déjà moins dangereuse que certaines villes américaines :

    Les [taux de meurtres] de Mexico ne se réfèrent pas à l'ensemble de l'étalement urbain de 22 millions d'habitants, mais au district officiel de la capitale, maintenant appelé CDMX, qui compte environ 9,2 millions d'habitants. Le gouvernement mexicain conserve une base de données des nombres de meurtres à partir des dossiers de la police et du procureur, et il existe une autre base de données des morgues et des certificats de décès.

    Le décompte de la police a enregistré un pic de 1597 victimes de meurtre ici en 2018, tombant à 1006 l'année dernière. Cela donne à Mexico un taux de meurtres par habitant d'environ 10,9 pour 100 000 en 2021. Cette année, le nombre a encore baissé.

    En comparant les chiffres de 2021, Mexico a toujours un taux de meurtres plus élevé que New York (qui comptait environ 5,7 homicides pour 100 000), mais il est inférieur à Portland (12,9), Dallas (14,6) ou Minneapolis (22,1).

    Les villes américaines les plus meurtrières sont Baltimore (57,5) et St Louis (65,3), qui ont des niveaux extrêmement élevés compte tenu de la richesse et de la puissance des États-Unis.

    Le président mexicain Andrés Manuel Lopéz Obrador (alias AMLO) et la maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, pressentie pour succéder à AMLO en 2024, ont profité de ce succès pour tenter d'attirer encore plus de visiteurs et d'expatriés dans la ville.

    "Combien avons-nous avancé sur la question de la sécurité", a déclaré AMLO lors d'une récente conférence de presse quotidienne. « À cause de cela, des milliers d'étrangers sont arrivés pour vivre à Mexico… Ils sont les bienvenus.

    Les inconvénients

    Mais tout le monde n'est pas aussi ravi. Comme de nombreux journaux nationaux et internationaux l'ont rapporté ces derniers mois, l'arrivée continue de nomades numériques des États-Unis, de l'UE et d'autres économies riches rend la vie plus chère dans les quartiers de Mexico tels que La Condesa et La Roma, ainsi qu'à Guadalajara, Puerto Vallarta, San Miguel de Allende et Oaxaca.

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  33. Dans le quartier verdoyant et exceptionnellement accessible à pied de La Condesa, un endroit populaire parmi les étrangers bien nantis, les loyers des appartements ont bondi de 32 % entre janvier et juin seulement, selon un rapport du marché immobilier Propiedades.com.

    Comme de nombreux habitants se plaignent, vivre au Mexique peut sembler incroyablement bon marché aux nouveaux arrivants, mais uniquement parce qu'ils sont payés en dollars, en euros ou dans une autre devise relativement forte. Pour ceux qui paient en pesos, la vie devient de plus en plus chère à mesure que les nomades numériques font grimper les loyers et les prix locaux de manière vertigineuse. Pour les propriétaires locaux et les investisseurs immobiliers, les choix sont riches.

    "Ce qui se passe, c'est que les gens qui ne peuvent plus se permettre de vivre dans les villes de leur propre pays finissent par déménager là où ils peuvent se permettre de vivre", a déclaré Sandra Valenzuela, une militante et artiste basée à Mexico, à El País. "En fin de compte, c'est un problème qui évolue au fur et à mesure que les gens se déplacent."

    Pour le moment, le gouvernement mexicain garde le tapis de bienvenue. Fin octobre, le gouvernement de Mexico a dévoilé une alliance avec Airbnb Inc. et le bureau de l'UNESCO du pays pour promouvoir la capitale comme destination de choix pour les travailleurs à distance. Le maire Sheinbaum a déclaré que le conseil municipal souhaitait le promouvoir encore plus et que les avantages économiques de l'afflux atteindraient les communautés au-delà des centres touristiques traditionnels.

    C'est une histoire qui s'est déjà déroulée dans de nombreux autres endroits, y compris ma ville natale de Barcelone. Comme cela s'est produit ici, les groupes de défense des droits des locataires sont en armes, dénonçant l'alliance avec Airbnb comme faisant partie d'une «touristique agressive» de Mexico et appelant à une réglementation stricte de la société de location de maisons.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/inverse-migration-why-are-so-many-us-citizens-moving-mexico

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  34. A-t-on besoin de l'État ?


    Par Doug Casey
    Homme international
    24 novembre 2022


    Rousseau a peut-être été le premier à populariser la fiction maintenant enseignée dans les cours d'éducation civique sur la création du gouvernement. Il soutient que les hommes se sont assis ensemble et ont réfléchi rationnellement au concept de gouvernement comme solution aux problèmes auxquels ils étaient confrontés. Le gouvernement des États-Unis a cependant été le premier à être formé de quelque manière que ce soit comme l'idéal de Rousseau. Même alors, il était loin d'être soutenu par tous les trois millions de colons qu'il prétendait représenter. Le gouvernement américain, après tout, est né d'un complot illégal visant à renverser et à remplacer le gouvernement en place.

    Il ne fait aucun doute que le résultat était, par un ordre de grandeur, le meilleur plan pour un gouvernement qui n'avait pas encore été conçu. La plupart des pères fondateurs de l'Amérique croyaient que le but principal du gouvernement était de protéger ses sujets contre le déclenchement de la violence de toute source ; le gouvernement lui-même en bonne place. Cela a rendu le gouvernement américain presque unique dans l'histoire. Et c'est ce concept – et non les ressources naturelles, la composition ethnique des immigrants américains ou la chance – qui a fait de l'Amérique le parangon qu'elle est devenue.

    L'origine du gouvernement lui-même, cependant, n'avait rien à voir avec la fable de Rousseau ou l'origine de la Constitution des États-Unis. Le scénario le plus réaliste pour l'origine du gouvernement est un groupe itinérant de bandits décidant que la vie serait plus facile s'ils s'installaient dans un lieu particulier, et taxaient simplement les résidents pour un pourcentage fixe (plutôt comme de l'"argent de protection") au lieu de périodiquement. balayant et emportant tout ce qu'ils pouvaient s'en tirer. Ce n'est pas un hasard si les classes dirigeantes ont partout des antécédents martiaux. La royauté n'est vraiment rien de plus que des maraudeurs à succès qui ont enterré les origines de leur richesse dans la romance.

    Romantiser le gouvernement, le faire ressembler à Camelot, peuplé de braves chevaliers et de rois bienveillants, le peindre comme noble et anoblissant, aide les gens à accepter sa juridiction. Mais, comme la plupart des choses, le gouvernement est façonné par ses origines. L'auteur Rick Maybury l'a peut-être mieux dit dans What Happened to Justice?,

    « Un château n'était pas tant un palais somptueux qu'un quartier général pour un camp de concentration. Ces camps, appelés royaumes féodaux, ont été établis par des barbares conquérants qui avaient asservi la population locale. Lorsque vous en voyez un, demandez à voir non seulement les salles et les chambres majestueuses, mais aussi les cachots et les salles de torture.

    « Un château était un repaire pour les gangsters vêtus de soie qui volaient les travailleurs sans défense. Le roi était le « seigneur » qui contrôlait le blackjack ; il revendiquait un « droit divin » spécial d'utiliser la force contre des innocents.

    « Les fantasmes sur les beaux princes et les belles princesses sont dangereux ; ils blanchissent la vérité. Ils donnent aux enfants l'impression que le pouvoir politique est une chose merveilleuse.

    L'État est-il nécessaire ?

    La nature violente et corrompue du gouvernement est largement reconnue par presque tout le monde. C'est vrai depuis des temps immémoriaux, tout comme la satire politique et les récriminations contre les politiciens. Pourtant, presque tout le monde ferme les yeux ; la plupart non seulement le supportent, mais soutiennent activement la mascarade. C'est parce que, bien que beaucoup puissent croire que le gouvernement est un mal, ils croient que c'est un mal nécessaire (la question plus large de savoir si quelque chose qui est mal est nécessaire, ou si quelque chose qui est nécessaire peut être mal, vaut la peine d'être discutée, mais ce n'est pas pas le forum).

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  35. Ce qui (sans doute) rend le gouvernement nécessaire, c'est le besoin de protection contre d'autres gouvernements, encore plus dangereux. Je crois qu'on peut faire valoir que la technologie moderne évite cette fonction.

    L'un des mythes les plus pervers et trompeurs sur le gouvernement est qu'il favorise l'ordre au sein de son propre bailliage, empêche les groupes de se faire constamment la guerre et crée d'une manière ou d'une autre l'unité et l'harmonie. En fait, c'est exactement le contraire de la vérité. Il n'y a pas d'impératif cosmique pour que différentes personnes se soulèvent les unes contre les autres... à moins qu'elles ne soient organisées en groupes politiques. Le Moyen-Orient, désormais le terreau le plus fertile au monde pour la haine, en est un excellent exemple.

    Musulmans, chrétiens et juifs ont vécu ensemble pacifiquement en Palestine, au Liban et en Afrique du Nord pendant des siècles jusqu'à ce que la situation se politise après la Première Guerre mondiale. Jusque-là, les antécédents et les croyances d'un individu n'étaient que des attributs personnels, pas un casus belli. Le gouvernement était le plus bénin, une nuisance inefficace qui se préoccupait principalement d'extorquer des impôts. Les gens étaient occupés par la plus inoffensive des activités : gagner de l'argent.

    Mais la politique ne traite pas les gens en tant qu'individus. Il les ramasse dans les partis et les nations. Et certains groupes finissent inévitablement par utiliser le pouvoir de l'État (même «innocemment» ou «justement» au début) pour imposer ses valeurs et ses souhaits aux autres avec des résultats destructeurs prévisibles. Ce qui serait autrement un kaléidoscope intéressant de l'humanité se trie alors selon le plus petit dénominateur commun propre au temps et au lieu.

    Parfois, cela signifie selon des critères religieux, comme pour les musulmans et les hindous en Inde ou les catholiques et les protestants en Irlande ; ou des lignées ethniques, comme les Kurdes et les Irakiens au Moyen-Orient ou les Tamouls et les Cinghalais au Sri Lanka ; parfois, c'est surtout racial, comme les Blancs et les Indiens de l'Est trouvés dans toute l'Afrique dans les années 1970 ou les Asiatiques en Californie dans les années 1870. Parfois, c'est purement une question de politique, comme l'ont découvert plus récemment des Argentins, des Guatémaltèques, des Salvadoriens et d'autres Latins. Parfois, il ne s'agit que de convictions personnelles, comme l'ont prouvé l'ère McCarthy dans les années 1950 et les procès de Salem dans les années 1690.

    Tout au long de l'histoire, le gouvernement a servi de véhicule à l'organisation de la haine et de l'oppression, ne profitant à personne, sauf à ceux qui sont suffisamment ambitieux et impitoyables pour en prendre le contrôle. Cela ne veut pas dire que le gouvernement n'a pas, alors et maintenant, rempli des fonctions utiles. Mais les choses utiles qu'il fait pourraient et seraient bien mieux faites par le marché.

    Reprinted with permission from International Man.

    https://www.lewrockwell.com/2022/11/doug-casey/do-we-need-the-state/

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  36. Vidéo "La convergence bionumérique"


    jeudi 24 novembre 2022


    Je remets notre présentation, de mai 2021, sur la "Convergence bionumérique". Il s'agit d'un document du gouvernement du Canada qui élabore les politiques et les programmes dans le domaine des biotechnologiques.

    Au menu:

    - La crise actuelle justifie et accélère la concrétisation d'un monde dystopique où l'Homme sera fusionné à la "Matrice". Très bientôt, notre monde va changer de façon spectaculaire... ​

    - Les avancées de la convergence de la biologie et du numérique au Québec et au Canada: vous comprendrez pourquoi l'Etat vend nos informations de santé à des entreprises privées et pourquoi c'est TRÈS INQUIÉTANT. 👉 Vous référer à un article sur le sujet dans les commentaires.

    - La raison d'être des technologies bio-numériques qui vont nous redéfinir en tant qu'être humain et qui vont changer drastiquement la trajectoire de l'humanité.

    - La "marque de la bête" prophétisée dans les Écriture bibliques pourrait ressembler à quoi et pourquoi il nous faut la refuser.

    https://youtu.be/gHj8Y9ceGRI

    Document officiel "La convergence bionumérique":
    https://horizons.gc.ca/fr/2022/05/31/le-bionumerique-aujourdhui-et-demain/

    Vente de nos données de santé par l'État aux sociétés privées pharmaceutiques, de technologies génomiques et bionumériques:

    https://www.journaldemontreal.com/2020/08/28/la-vente-des-donnees-de-sante-est-deja-amorcee

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  37. La taxe carbone aux frontières : une erreur protectionniste

    La taxe carbone aux frontières s’applique aux importations de l’Union européenne dans cinq secteurs d’activité : électricité, ciment, engrais, acier et aluminium.


    le 25 novembre 2022
    Un article de l’IREF France
    Élodie Messéant


    Nul doute que la guerre en Ukraine met à l’épreuve l’ambition des membres de la COP27 pour réduire leur impact carbone. En particulier celle de l’Union européenne (UE), qui dépend fortement des énergies fossiles. C’est ainsi que le projet de taxe carbone aux frontières a émergé au sein de la Commission européenne l’année dernière. Voté par le Parlement européen en juin, le texte est entré en phase de négociation.

    Ce dispositif s’accompagne d’une suppression, en 2032, de la gratuité des quotas carbone pour de nombreux industriels européens – quotas considérés par certains comme des « droits à polluer ». En pratique, la taxe carbone aux frontières s’applique aux importations de l’Union européenne dans cinq secteurs d’activité : électricité, ciment, engrais, acier et aluminium.

    L’objectif est double. Tout d’abord, réduire l’importation de produits carbonés – ce que l’UE dénonce comme une « fuite carbone » – et ainsi, respecter l’Accord de Paris pour 2030. Ensuite, lutter contre les délocalisations des industriels européens vers des pays où les coûts de production sont plus faibles et la réglementation plus souple en termes d’émissions de gaz à effet de serre.

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  38. La bureaucratie européenne assomme l’industrie…

    Rappelons que les industries européennes sont déjà soumises au système européen d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet serre (SEQE), instauré en 2005. Contrairement à la taxe qui consiste à imposer un prix au carbone, le « marché du carbone » fixe une limite d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser – avec des amendes de 100 euros par tonne de gaz carbonique excédentaire. En 2020, ce commerce juteux aurait rapporté près de 19,6 milliards d’euros de bénéfices à l’UE.

    Face à la menace bureaucratique de la taxe carbone aux frontières, des entreprises envisagent déjà de relocaliser leur production. En effet, les importateurs de marchandises devront acheter des certificats dont le prix serait indexé sur celui du gaz carbonique dans le marché du carbone. Les pays exportateurs, quant à eux, devront transmettre les données sur leurs émissions aux importateurs. Autrement, une procédure spécifique sera nécessaire pour appliquer les valeurs par défaut au secteur concerné… Difficile de ne pas craindre qu’un monstre bureaucratique, complexe et imprévisible, soit en train de s’installer.

    … et détériore le pouvoir d’achat au nom de l’écologie

    Certes, la taxe carbone aux frontières aura peut-être pour effet d’augmenter les profits de quelques industries européennes puisque leurs concurrents étrangers paieront désormais une taxe semblable à la leur. Mais en majorant le coût des produits importés (biens de consommation, automobiles, machines), elle ne profitera nullement aux consommateurs. Une telle taxe risque plutôt de renforcer la spirale inflationniste et d’impacter négativement le pouvoir d’achat des Européens. Comme toujours, ce n’est pas tant la concurrence étrangère mais les consommateurs finaux qui payent le prix du protectionnisme.

    Au-delà du protectionnisme, l’UE ne cesse de ruiner les citoyens européens au nom de l’écologie. Nous pouvons citer la fin de vente des véhicules thermiques neufs dès 2035, l’European Green Deal et son obligation de consacrer au moins un quart des terres au bio, ou encore le plan Repower EU qui prévoit une consommation d’énergie réduite de 13 % d’ici 2030. Certaines de ces politiques ont été expérimentées dans des pays comme le Sri-Lanka ou les Pays-Bas, avec des conséquences désastreuses pour les populations.

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  39. Une politique nocive pour la compétitivité de l’UE

    Alors que son objectif était de devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » en 2000, l’UE s’éloigne de son projet européen originel – à savoir lever les barrières qui s’opposent à l’exercice de nos libertés et à la prospérité. Malheureusement, les avertissements de Margaret Thatcher, ancienne Première ministre britannique, ou de Vàclav Klaus, ancien président tchèque, se sont révélés prophétiques. L’UE est désormais semblable à un supra-État avec sa bureaucratie, ses lois et ses règlements… au détriment de l’innovation et de la concurrence.

    Aujourd’hui, nous en payons le prix. Si les entreprises affichant les plus fortes capitalisations sont en très grande majorité américaines, ce n’est pas le fruit du hasard. Lorsque l’on regarde de plus près, la tendance est plutôt inquiétante : la part d’entreprises européennes se réduit au profit des entreprises américaines et asiatiques. C’est ainsi que les GAFAM sont devenus les cibles préférées des bureaucrates européens avides de taxes et de contraintes réglementaires.

    Au début du XXIe siècle, 41 des cent plus grandes entreprises étaient européennes. Aujourd’hui, elles ne sont plus que quinze.

    En définitive, la taxe carbone aux frontières s’inscrit dans la continuité des politiques écologistes qui détériorent le pouvoir d’achat des consommateurs – déjà soumis à des taux d’inflation inédits au sein de l’UE – et assomme l’industrie européenne de nouvelles normes. Ni le protectionnisme ni la planification écologique ne protègent la planète. Seule une accélération de la recherche et des innovations dans le domaine énergétique y parviendra.

    https://www.contrepoints.org/2022/11/25/444062-la-taxe-carbone-aux-frontieres-une-erreur-protectionniste

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    1. La dictature refuse de rencontrer des scientifiques afin de connaître enfin que sont les gaz et que font-ils ?
      Depuis DES millions d'années la combustion de la masse ferrique incandescente sous nos pieds émets des milliers de km³ de gaz jusqu'aux plus toxiques. Ces échappés du magma remontent dans l'eau des mers & océans comme le feraient les bulles qui remontent à la surface d'une casserole pleine d'eau posée sur le feu (L'eau de mer contient 86 % d'oxygène).
      Tous ces gaz s'échappent vers l'atmosphère où ils se recyclent TOUS (sans quoi il n'y aurait JAMAIS eu de vie sur Terre !).
      Le gaz carbonique fait partie des gaz rares

      🏡 L'air pèse: 1,2 gr/litre
      Oxygène (O2): 1,42 gr/l.
      Gaz carbonique: 1,8 gr/l.

      CO², Gaz carbonique, Dioxyde de carbone, Anhydride carbonique.

      Des idiots (trisomiques) voudraient... enlever l'air de l'espace !!!!!!!!
      Demain, la dictature du 'grand reset' ordonnera de vider les mers et océans afin de construire des routes au fond des bassins !

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  40. SNCF : saviez-vous que vous avez payé 276 euros à l’entreprise en 2021 ?

    Vous n’avez peut-être pas pris le train en 2021… et pourtant la SNCF vous aura coûté plus de 20 euros par mois. La raison ? Les impôts que vous payez. Car le spécialiste du rail est une entreprise publique… et de fait elle coûte cher à tous les Français, quel que soit le nombre de voyages qu’ils ont effectué dans l’année.


    Par Paolo Garoscio
    le 24 novembre 2022 à 6h39


    La SNCF a annoncé une hausse de prix de 5 % en moyenne en 2023.
    La SNCF a coûté 2 milliards de plus aux contribuables en 2021

    Le site Fipeco, comme chaque année, analyse le coût de la SNCF pour les contribuables français. Dans un article publié le 23 novembre 2022, il dévoile le calcul pour 2021 et la somme est conséquence : 18,5 milliards d’euros (ménages et entreprises comprises). Un montant en forte hausse : en 2020 la SNCF avait coûté 16,7 milliards à l’État, en 2016 13,7 milliards, souligne le site.

    Le calcul du coût de la SNCF est donc vite fait : comme le souligne BFMTV, il suffit de diviser ces sommes par le nombre de Français. Et pour 2021, ça revient à 276 euros par habitant. Soit 23 euros par mois.

    Un calcul toutefois inexact : parmi les impôts qui financent la SNCF, il y a également les impôts des entreprises. Or, en divisant le coût par le seul nombre de Français, le calcul exclut de fait la contribution des entreprises à son fonctionnement.

    Un financement de la part de professionnels et particuliers… qui n’utilisent pas le train
    Dans le détail, en 2021 l’État a déboursé 2,6 milliards d’euros pour le fonctionnement de la SNCF, 6,8 milliards pour les services achetés par les régions, 5,1 milliards en subventions d’investissement, 700 millions pour le coût de la dette de l’entreprise et 3,3 milliards pour le régime de retraite. Pour un total, donc, de 18,5 milliards d’euros en 2021.

    Mais ce financement est nécessaire : il permet à la SNCF de fonctionner et de continuer d’améliorer et réparer le réseau. Sauf que, comme le souligne François Ecalle, fondateur du site Fipeco, à BFMTV, il y a un problème. Non seulement ces sommes s’ajoutent à celles payées par les voyageurs durant l’année (via le coût des billets et autres services) mais la facture « est en partie financée par des ménages et entreprises qui n’utilisent pas les services ferroviaires ».

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  41. Vers une hausse des prix de la SNCF en 2023

    L'analyse de Fipeco tombe mal pour l'entreprise publique : elle risque de relancer la polémique sur ses tarifs élevés. Or, cette dernière prévoit une augmentation en 2023. Et ce à cause de l'augmentation des coûts de fonctionnement, estimée à 13 %.

    Dès le 10 janvier 2023, les prix de certains trajets en train vont grimper. Une hausse de 5% en moyenne, que la SNCF a ciblée sur les billets professionnels, mais pas uniquement. Les TGV Ouigo et les Intercités devraient également subir l'augmentation.

    https://www.economiematin.fr/sncf-saviez-vous-que-vous-avez-paye-276-euros-a-lentreprise-en-2021

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  42. L’OPA sur EDF peut continuer : l’AMF donne son accord

    C’est l’opération majeure de la Bourse française de l’année 2022 : la renationalisation de l’énergéticien EDF sur fond de crise de l’énergie et dépendance de la France. L’exécutif a d’ailleurs mis sur la table une coquette somme pour récupérer une partie du capital qu’il ne détient pas. Car à partir d’un certain seuil, il peut forcer le retrait de la Bourse..


    Par Paolo Garoscio
    le 23 novembre 2022 à 9h21


    Pour l'OPA d'EDF l'exécutif propose un rachat à 12 euros l'action.
    L’AMF valide l’OPA sur EDF

    Le projet d’OPA (Offre Publique d’Achat) sur l’énergéticien EDF a été présenté, comme le veut la réglementation, à l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Cette dernière en a étudié les détails et, mardi 22 novembre 2022, a publié un communiqué de presse lui donnant le feu vert. Le projet d’OPA est « conforme », souligne l’Autorité.

    Déposé le 4 octobre 2022, après avoir été annoncé en grande pompe, le projet de nationalisation ne cible en réalité que 16% du capital d’EDF. L’entreprise est en effet détenue à 86% par l’État français qui veut, par ce rachat, la sortir de la Bourse et la contrôler intégralement.

    Pour ce faire, le gouvernement va débourser 9,7 milliards d’euros, mais il ne pense pas réussir à obtenir 100% du capital d’EDF d’un coup. L’objectif visé est d’acquérir au minimum 6% du capital par le biais de l’Offre Publique d’Achat. Avec 90% du capital, l’État pourra alors forcer la vente des 10% restants en retirant EDF du marché.

    Construire des réacteurs et éponger la dette

    Le premier objectif de l’opération est simple : faciliter la construction de réacteurs nucléaires en France. Un virage à 180 degrés par rapport à la politique écologiste mise en place en France ces dernières années et qui a conduit à l’annonce de plusieurs fermetures, dont la centrale de Fessenheim. L’exécutif aimerait en effet construire 6 EPR, les réacteurs de dernière génération.

    Autre problème qui pourrait être résolu par l’OPA : la question de la dette d’EDF. Elle pourrait atteindre 60 milliards d’euros fin 2022, selon les premières estimations. Or, en détenant à 100% l’énergéticien, l’État pourra le renflouer ou, en tout cas, mieux gérer les créditeurs.

    Reste qu’au prix de 12 euros l’action, l’opération ne convainc pas tout le monde, et surtout pas les petits actionnaires du groupe. Ces derniers ont tenté d’attaquer l’opération, sans succès, mais annoncent déjà de nouveaux recours.

    https://www.economiematin.fr/edf-opa-amf-retrait-bourse-energie-epr-construction

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  43. Les grands chantiers de Luc Rémont, le nouveau PDG d’EDF

    Luc Rémont va connaitre des prochains mois et des prochaines années très occupés. Le nouveau PDG d’EDF, fraîchement nommé par le conseil des ministres, fait en effet face à de nombreux défis pour son entreprise en passe de renationalisation.


    Par Olivier Sancerre
    le 24 novembre 2022 à 15h19


    Le nouveau PDG d'EDF touchera 450.000 euros bruts par an.(37.500 €/mois)

    Cette fois c'est officiel, Luc Rémont est désormais aux manettes d'EDF. Le Conseil des ministres a entériné la nomination de l'Élysée, après un processus d'audition au Parlement. Le nouveau PDG remplace Jean-Bernard Lévy qui avait annoncé son départ cet été, en même temps que l'État dévoilait son intention de renationaliser l'énergéticien. L'autorité des marchés financiers a d'ailleurs donné son feu vert pour l'opération. Luc Rémont n'est pas au bout de ses peines, « c'est la mission d'une vie », a-t-il déclaré pendant les auditions.

    Un contexte très difficile pour EDF

    À 53 ans, l'ingénieur polytechnicien a accepté un poste où il sera significativement moins payé que chez Schneider Electric Electric, son ancien employeur. Le salaire annuel du PDG d'EDF est fixé par décret à 450.000 euros brut. La situation de l'entreprise est difficile : « Dans ce contexte de crise énergétique, EDF traverse elle-même une crise sérieuse, d'ordre technique et industriel, qui accentue la tension sur l'offre d'énergie », énonçait-il. La première tâche qui l'attend est de procéder au redémarrage d'un maximum de réacteurs nucléaires alors que la moitié du parc environ est en maintenance.

    Éviter les coupures ciblées

    Son objectif est de « tenir la demande » de RTE, le réseau de transport électrique d'une production nucléaire comprise entre 38 et 40 gigawatts au 1er décembre. Mais c'est en janvier où EDF sera attendu : Luc Rémont espère avoir les capacités de fournir entre 45 et 50 GW, ce qui ne sera pas évident. RTE a prévu de possibles coupures ciblées en début d'année. Sur le plus long terme, il devra mettre en chantier la stratégie nucléaire très ambitieuse d'Emmanuel Macron tout en gérant une dette colossale qui pourrait se monter à 60 milliards d'euros.

    https://www.economiematin.fr/edf-a-un-nouveau-pdg-les-grands-chantiers-de-luc-remont

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    1. "C'est pas vous qui payez, c'est le gouvernement !" (F.H.)

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  44. Paradis fiscaux : en 2018, les multinationales y réalisaient 35% de leur chiffre d’affaires

    Trois ans avant la signature de l’accord sur la taxation minimale des multinationales, faite sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en octobre 2021, les grands groupes réalisaient 35% de leur chiffre d’affaires total dans des juridictions ayant un taux d’imposition zéro.


    Par Anton Kunin
    le 23 novembre 2022 à 9h14


    Dans les paradis fiscaux, sur le papier, les multinationales réalisent un bénéfice de 2 millions de dollars par salarié et par an

    L’accord mondial sur la taxation minimale des multinationales (136 pays signataires) n’a, semble-t-il, pas été pour rien. Des données récemment collectées et publiées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), portant sur 2018, indiquent que 35 % du chiffre d’affaires total des multinationales étaient réalisés cette année-là dans des juridictions ayant un taux d’imposition zéro (« paradis fiscaux »). A contrario, seuls 10 % du chiffre d’affaires en moyenne étaient réalisés dans des pays appliquant des taux d’imposition habituels.

    Le constat est similaire concernant le chiffre d'affaires par salarié. Dans les juridictions qui appliquent un taux nul au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, il est de 2 millions de dollars, contre à peine 300.000 dollars dans les juridictions où le taux de l’impôt sur les sociétés est supérieur à zéro.

    Ce bilan publié par l’OCDE révèle en plus que le taux de l’impôt sur les sociétés représente une part plus importante du total des recettes fiscales en Afrique (18,8 %), dans la région Asie-Pacifique (18,2 %) et en Amérique latine et dans les Caraïbes (15,8 %) que dans les pays de l’OCDE (9,6 %).

    Selon l’OCDE, même si cette distorsion peut en partie s’expliquer par des considérations commerciales, il est évident qu’un phénomène d’érosion de la base d’imposition et de transfert des bénéfices est bien présent. Cela, alors même que l’impôt sur les bénéfices des sociétés demeure une source importante de recettes fiscales pour la plupart des pays, en particulier dans les économies de marché en développement et émergentes. En moyenne, le taux de l’impôt sur les sociétés appliqué dans l’ensemble des juridictions étudiées s’établissait à 20 % en 2022.

    https://www.economiematin.fr/paradis-fiscaux-multinationales-benefices-repartition-ocde

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    1. Comme tous citoyens qui se respectent vous ne désirez point que votre argent gagné vous soit volé ! Et vous avez bien raison ! C'est là que sont nés les 'paradis fiscaux' en quelques îles généralement lointaines et tropicales. Placement à l'intérêt zéro ! Oui mais, vous récupérez la totalité de l'argent placé !
      Pourquoi sont-ils décriés par les ignorants en économie ? Une personne riche cherchera à faire fructifier sa fortune. Oui mais si l’État-escroc lui vole son argent il n'ouvrira point d'usine ! Les trisomiques du Club-Gretamoilescouilles voudraient qu'un milliardaire distribue son argent aux plus pauvres !! HAHAHAHA ! C'est-à-dire donner un dollar à un milliard de personnes ! Seront-elles plus riches ? NON ! Vont-elles construire une usine ? NON ! C'est du 'ManuFrance II' !

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  45. Un invité de MSNBC appelle Musk Man-Child et déclare que l'existence de milliardaires est "incompatible avec la démocratie"


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022 - 02:40


    Un contributeur de MSNBC affirme que l'existence de milliardaires est un "choix politique" qui est "antithétique" à la démocratie, et a qualifié Elon Musk d'homme-enfant.

    Lors d'une apparition lundi sur "Morning Joe", l'auteur, analyste politique et cosplayeur animateur de Hunger Games, Anand Giridharadas, a suggéré que les gens ne devraient tout simplement pas être autorisés à accumuler autant d'argent.

    "Je pense que quelque chose que nous oublions souvent en tant qu'Américains, c'est que les milliardaires existent en tant que classe de personnes qui ont autant d'argent pour notre plaisir collectif, n'est-ce pas ?" il a dit, ajoutant "C'est un choix politique de permettre à certaines personnes d'accumuler autant d'argent, des centaines de milliards de dollars, dans le cas des personnes aux États-Unis avant que tout le monde ait la chance de vivre dans la dignité, n'est-ce pas ?"

    Puis il a donné son avis sur Elon Musk.

    "Elon Musk est - vous savez, est une sorte d'adolescent dans la cinquantaine", a poursuivi le gars aux cheveux platine. "Tout le monde peut le voir. Je ne pense pas que quiconque dirait qu'Elon Musk est un homme normal de 51 ans, qui a acheté cette plate-forme qu'il appelle lui-même une place publique mondiale, les fonctions ont certainement ce genre d'importance sociale", il a continué. "Et à cause de ce qui est si évidemment ses faibles limites, il n'est tout simplement pas – c'est un homme limité. Ses limites deviennent tout notre problème."

    Regardez:

    - voir sur site -

    Comme le note le Daily Caller :

    Giridhardas a également critiqué le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, qui a annoncé qu'il donnerait la majeure partie de sa fortune, à propos des licenciements prévus chez le géant de la vente au détail en ligne, et le PDG Samuel Bankman-Fried de l'échange de crypto-monnaie effondré FTX, qui était un donateur aux causes démocrates et fonctionnaires. Il a également pris note de l'annonce de l'ancien président Trump selon laquelle il solliciterait l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2024.

    "Trump, que j'ai toujours apprécié - il n'est même pas nécessairement un véritable milliardaire - mais j'ai toujours apprécié la nudité. Contrairement à certains de ces autres gars, il ne fait pas un très bon travail en prétendant qu'il est pour le bien public, " a poursuivi Giridharadas. "Il a certainement mené une campagne pour briser le système en 2016, mais – mais il révèle très ouvertement ce que je pense être vrai de ce groupe en général, à savoir que leur existence en tant que – en tant que milliardaires est en quelque sorte antithétique à notre épanouissement en tant que une démocratie."

    Puissent les chances être toujours en votre faveur.

    https://www.zerohedge.com/political/msnbc-guest-calls-musk-man-child-says-existence-billionaires-inconsistent-democracy

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  46. Comment l'argent de Gates et FTX a acheté le silence scientifique


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 23 NOVEMBRE 2022 - 00:20
    Écrit par Jeffrey Tucker via The Epoch Times,


    Avec le recul, il est tout à fait bizarre de voir comment le monde de la science a pu rester si silencieux alors même que le monde s'est enfermé et que des vies ont été brisées par milliards par les gouvernements du monde entier. Le silence était assourdissant. Nous sommes passés d'une lettre du 2 mars 2020 signée par 800 experts en santé publique associés à l'Université de Yale - qui mettaient en garde contre les quarantaines et les fermetures - à une étrange disparition de presque toutes les voix claires quelques semaines plus tard. Et ainsi les choses se sont maintenues pendant la majeure partie de deux ans.

    Les gouvernements ont été autorisés à créer un vaste carnage basé sur une nouvelle expérience sans aucun précédent dans l'histoire et aucune littérature scientifique qui l'a soutenue. Même le plan de lutte contre la pandémie de l'Organisation mondiale de la santé n'incluait rien de tel que des confinements comme solution à un agent pathogène répandu. À l'époque, il était évident pour moi et pour d'autres que le silence n'était pas dû à un large accord avec les politiques mais à autre chose.

    Ce quelque chose, c'est triste à dire, c'était de l'argent.

    Nous découvrons de plus en plus le rôle accru que l'échange crypto FTX a joué dans l'acheminement de l'argent vers les principaux avant-postes de santé publique et les universitaires de Johns Hopkins et de l'Université de Stanford, ainsi que ses liens familiaux avec le département de santé publique de l'Université de Columbia. Et avant l'ouverture de ce robinet de financement, il y avait la Fondation Gates qui était clairement passée d'une recherche apparemment non partisane à un soutien total aux blocages.

    Certes, il n'y a pas qu'une seule explication à la catastrophe. Toute la profession était déjà infectée par le virus intellectuel du rationalisme mécaniste et du modelage. L'idée était que si vous associez des mathématiques et des équations et que vous laissez l'ordinateur prendre le relais, vous pouvez obtenir une image des résultats de la maladie dans divers scénarios. De tels modèles sont facilement manipulables avec de petits changements dans les variables.

    Deborah Birx s'est entièrement appuyée sur ceux-ci dans ses efforts pour amener l'administration Trump à autoriser les verrouillages. Et il ne fait aucun doute sur cette histoire maintenant que le compte Twitter de Trump est de nouveau vivant. La fin de la censure nous permet de voir comment il a été contraint de jeter ses meilleurs instincts et d'adopter à la place une politique de verrouillage, non seulement pendant deux semaines mais pendant des mois après, au point même de critiquer le gouverneur Brian Kemp de Géorgie pour son ouverture. que Trump considérait comme «trop tôt».

    (En passant, la restauration du compte de Trump nous permet également de voir que ses deux derniers tweets ont exhorté tous les manifestants du 6 janvier 2021 au Capitole à rester pacifiques et à respecter le bleu. Il n'est pas étonnant que l'ancien régime sur Twitter ait voulu son compte bloqué et détruit.)

    Après avoir étudié de près cette trajectoire, il semble impossible d'ignorer ici les motivations politiques. Il ne fait aucun doute que de nombreuses élites dans de nombreux endroits se sont lancées dans une frénésie au point qu'elles étaient prêtes à écraser l'ensemble de la société et même à abandonner deux ans d'éducation pour les enfants afin de chasser Trump du bureau. L'intrigue était de l'amener à passer lui-même l'appel initial en lui disant des mensonges sur la gravité du virus et l'efficacité des verrouillages. Il n'était pas question qu'il ait été trompé.

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  47. Cependant, en plus de ces facteurs, on ne peut négliger les facteurs financiers. De toute évidence, l'argent de la subvention à l'époque et pendant deux ans plus tard était clairement du côté des verrouillages et du Parti démocrate, ainsi que des médias d'élite et de leur ligne narrative selon laquelle l'ouverture équivaut à la mort et les verrouillages/masquages/mandats étaient d'esprit public.

    Un grand nombre de scientifiques qui auraient pu et auraient dû s'exprimer sont restés silencieux ou, pire, ont prêté leur voix pour soutenir l'indignation. Une grande partie de la raison a à voir avec la façon dont la science est financée au niveau universitaire. Il s'agit d'obtenir la prochaine subvention. C'est tragique, mais il y a une forte motivation ici pour organiser ses opinions d'une manière qui ouvre la voie à de futures sources de financement.

    C'est pourquoi il n'est pas nécessaire que chaque scientifique vendu reçoive des fonds directs de Gates, FTX ou de l'industrie pharmaceutique. Tout ce qu'il faut pour contrôler tout un secteur d'opinion, c'est que le mot sorte dans les rues qu'une source de financement est là avec d'innombrables millions et est prête à débourser.

    En conséquence, même les personnes les plus intelligentes et les plus qualifiées peuvent être facilement obligées de faire la queue. Et il ne fait aucun doute que FTX a rapidement acquis la réputation d'être en quelque sorte préoccupé par la «planification pandémique» et donc l'ensemble de l'industrie s'est aligné avec leurs paumes. Après tout, FTX a promis 100 millions de dollars de subventions !

    C'est pourquoi, rapporte le Washington Post, "Les ondes de choc de la chute libre de FTX se sont propagées dans le monde de la santé publique, où de nombreux leaders de la préparation à la pandémie avaient reçu des fonds des bailleurs de fonds de FTX ou cherchaient des dons".

    La partie recherche est la clé ici. Mais la piste de l'argent aussi. FTX a financé les dernières étapes des plus grands essais de thérapies réutilisées pour le COVID. D'innombrables vies étaient en jeu dans ces procès. De nombreux médecins du monde entier ont obtenu d'excellents résultats dans des circonstances difficiles avec des médicaments génériques tels que l'HCQ, l'ivermectine, la fluvoxamine et d'autres, en particulier lorsqu'ils sont utilisés avec d'autres vitamines et du zinc. Les tester était crucial.

    Les résultats ont été soutenus par un blitz médiatique prévisible : de telles thérapies ne fonctionnent pas. Pendant ce temps, l'étude a été sévèrement critiquée non seulement pour la mauvaise construction de l'étude, mais aussi pour les conflits d'intérêts des meilleurs chercheurs qui ont également consulté des sociétés pharmaceutiques.

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  48. Tout cela est très important car il y a un fort sentiment que la raison de la négligence des thérapeutiques - par les National Institutes of Health, la Fondation Gates, et aussi les grands médias, qui ont sali quiconque suggérait qu'il pourrait y avoir une meilleure façon - pourrait tout tracer au motif économique de fermer les alternatives bon marché aux vaccins.

    Le journaliste indépendant Alexandros Marinos a tracé la chronologie de l'étude :

    - voir cadre sur site -

    La Fondation Gates a été la première à entrer, suivie de Rainwater et FastGrants. FastGrants est un programme mis en place par la Fondation Charles G. Koch qui a également fini par donner de l'argent au modéliste de l'Imperial College Neil Ferguson, qui a d'abord dirigé la propagande de verrouillage au Royaume-Uni et aux États-Unis. FTX a modélisé son propre programme d'octroi de subventions sur FastGrants, puis a pris en charge le fardeau du financement plus tard dans le processus. (Il y a une ironie suprême ici : le mensonge partout sur Internet était que la déclaration de Great Barrington avait été financée par Koch, alors qu'en fait ce flux d'argent allait à l'opposition !)

    En outre, note le Post, FTX «a accordé 1,5 million de dollars au Centre pour l'innovation en santé mondiale de l'Université de Stanford en juillet pour des subventions de démarrage destinées à« catalyser la recherche et les innovations qui préparent et aident à prévenir la prochaine pandémie ».

    Aussi: «Les engagements du Future Fund comprenaient 10 millions de dollars pour HelixNano, une start-up biotechnologique cherchant à développer un vaccin contre le coronavirus de nouvelle génération; 250 000 $ à un scientifique de l'Université d'Ottawa qui étudie comment éradiquer les virus des surfaces en plastique; et 175 000 $ pour soutenir le travail d'un récent diplômé de la faculté de droit au Johns Hopkins Center for Health Security.

    Nous ne savons pas combien d'argent Gates / FTX a donné au Center for Health Security de JHU (qui avait parrainé l'événement 201), mais cela a suffi à amener le chef du centre, Tom Inglesby, à renverser complètement sa position antérieure contre les verrouillages pour devenir l'un des principaux champions de leur.

    "Dans l'ensemble, le [FTX] Future Fund était une force pour le bien", a déclaré Inglesby au Post. «Le travail qu'ils faisaient essayait vraiment d'amener les gens à penser à long terme… pour se préparer à une pandémie, pour diminuer les risques de menaces biologiques.»

    Suivre la piste de l'argent de FTX à l'établissement de santé publique révélera sans aucun doute plus d'informations, d'autant plus que le frère de Sam Bankman-Fried, Gabe, dirigeait une organisation de lobbying entièrement consacrée à la «planification pandémique».

    Pas question que toute cette machine soit devenue un mastodonte industriel en deux ans. Lorsque j'ai commencé le Brownstone Institute, mon téléphone et mes e-mails ont commencé à exploser avec des offres d'argent et de financement, mais toujours avec une réserve. Je devais connecter nos scientifiques à leur réseau de scientifiques dans un système déjà établi.

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  49. Il n'y avait aucun doute dans mon esprit sur ce qui se passait : on me disait de jouer au ballon en échange de gros chèques pour faire fonctionner cette jeune organisation à but non lucratif. D'une certaine manière, cela m'étonnait : on me proposait un chemin vers la richesse à condition de vider toute la mission ! Et cela se produisait avant même que nous ayons publié la moindre de nos recherches !

    Donc, oui, j'ai vu comment ce système fonctionne de première main. Bien sûr, j'ai complètement rejeté l'idée simplement parce que continuer irait à l'encontre de l'intérêt de fonder un institut en premier lieu. Et pourtant, la présomption de la part des contacts était que ce n'était sûrement qu'un autre racket dans un espace plein d'entre eux et je serais heureux d'abandonner tous les principes d'un financement généreux. Je n'y ai jamais pensé un seul instant.

    Il y a une tragédie grotesque dans tout cela. Des gens formidables ont renoncé à tous leurs principes et à leur intégrité en échange de subventions et de graisse de gros bonnets qui ont utilisé leur argent et leur pouvoir pour détruire le monde pendant deux ans, et ils ont pu le faire avec très peu d'opposition professionnelle. Et pourtant nous en sommes aujourd'hui. Qui sont les vraies stars du monde de la science aujourd'hui ? Pas ceux du train de sauce Gates / FTX. Ce sont les hommes et les femmes qui ont tendu le cou pour faire ce qu'il fallait.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/how-money-gates-and-ftx-bought-scientific-silence

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  50. Révélation explosive : Bill Gates et ses amis ont dépensé 10 milliards durant la pandémie pour arracher le pouvoir aux dirigeants du monde


    By Cheikh Dieng
    23 novembre 2022


    Une révélation explosive du média Politico qui a, étrangement, été très peu relayée par les médias de masse. En effet, en septembre dernier, Politico et le média d’investigation Welt ont fait une révélation de taille sur les manœuvres secrètes de Bill Gates et de ses partenaires pour prendre le contrôle total de la pandémie et réservé des parts de marché importants aux laboratoires.

    Dans l’article lu par Lecourrier-du-soir.com, Politico parle de quatre organisations qui se sont carrément substitués aux gouvernements, en agissant dans la plus grande opacité. Ainsi, d’après la source, les organisations en question ont très vite pris le contrôle de la situation en identifiant les potentiels fabricants de vaccin et en cherchant des investissements pour le développement des tests tout en se servant, bien sûr, de leur influence au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé pour atteindre leur objectif.

    Les organisations sont citées : il s’agit de la fondation Bill et Melinda Gates, de Gavi (fondée par Bill Gates), de Wellcome Trust (organisation britannique financée à coup de milliards de dollars et qui a déjà travaillé avec Bill Gates) et enfin de CEPI, une organisation créée en 2017 par Bill Gates et Wellcome Trust.

    Le reste de l’histoire est hallucinant. D’après Politico et Welt, ces 4 organisations ont dépensé 10 milliards de dollars sur le Covid depuis 2020. Les 4 organisations ont versé 1,4 milliards de dollars à l’OMS, une institution dont elles se sont servies pour imposer leur vision de la gestion de la crise et pour atteindre leur but, elles (les quatre organisations) ont dépensé 8,3 millions de dollars en lobbying (en Europe et aux Etats-Unis) afin de rencontrer les plus grands gouvernements du monde.

    Beaucoup d’argent encaissé et des promesses non tenues. Les quatre organisations avaient promis de réduire le gap séparant le Nord et le Sud dans la distribution des vaccins. Pourtant, il n’en est rien. Car, au moment où la campagne vaccinale à commencer, les pays du Sud ont été complètement oubliés. Et pire, trois des quatre organisations en question se sont catégoriquement opposées à la levée des brevets sur les vaccins. Une décision vivement fortement contestée par des activistes.

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  51. Dans l’article lu par Lecourier-du-soir.com, on y apprend que les 4 organisations ont fini par forcer la main aux gouvernements du monde qui ont tous cédé à leurs doléances. Par exemple, l’organisation CEPI, pour renflouer ses caisses, a demandé au gouvernement américain de lui fournir 200 millions de dollars chaque année. Biden finira par céder en leur octroyant 500 millions de dollars, soit 100 millions pendant 5 ans.

    Pour avoir une idée de la puissance de ces quatre organisations, il faut se focaliser sur les dons qu’elles reçoivent des richissimes hommes d’affaires. Et les montants sont hallucinants. En efet, créée au début des années 2000, la fondation Bill et Melinda Gates reçoit 70 milliards de dollars de don pour soutenir les ONG qui œuvrent dans le domaine de la Santé.

    La fondation CEPI, fondée en 1999, a reçu 750 millions de dollars de la fondation Bill et Melinda Gates pour signer des contrats de vaccins avec les industries pharmaceutiques pour le compte des pays en voie de développement. Et l’organisation Wellcome Trust, proche de Bill Gates et créée dans les années 30 en Grande-Bretagne, mène ses activités grâce à des dons estimés à 38 milliards de dollars.

    Et pour mener à bien leur mission, les 4 organisations n’hésitent pas débourser des sommes colossales pour recruter des hautes autorités politiques ou sanitaires qui, grâce à leur carnet d’adresse, leur garantissent un précieux soutien politique et financier. D’ailleurs, précise Politico, des ex employés de ces quatre organisations travaillent aujourd’hui avec des gouvernements. Et les exemples ne manquent pas. Dawn O’Connell et Nicole Lurie, toutes deux ex cadres chez CEPI, ont été recrutées comme conseillères auprès du ministère américain de la Santé.

    Pour arracher le pouvoir aux gouvernements totalement désaxés, elles ont très vite anticiper sur la gestion de la crise, comme l’explique Politico qui cite des lobbyistes proches des 4 organisations. Ainsi, dès l’arrivée de la pandémie, la fondation Bill et Melinda Gates, CEPI et Wellcome Trust ont immédiatement activé leurs réseaux de lobbyistes et d’autorités politiques afin de forcer les gouvernements européens et américain à leur fournir des milliards de dollars pour appuyer leur vision de la gestion de la crise sanitaire. Les 4 organisations iront jusqu’à avoir des entretiens en tête-à-tête avec des hauts responsables politiques tels Boris Johnson ou encore Angela Merkel. Et ces rencontres se sont intensifiées à mesure qu’avançait la pandémie.

    Et les efforts ont fini par payer. Car, depuis 2020, du pognon de dingue leur a été versé. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ainsi, entre 2020 et 2021, la Commission Européenne a versé à CEPI 100 millions de dollars et cette même organisation (CEPI) a déjà touché plus de 330 millions de dollars du gouvernement britannique. CEPI recevra plus de 430 millions de dollars du gouvernement allemand et 8 millions de dollars du gouvernement américain.

    Et ce n’est pas tout. Pour la période allant de 2021 à 2025, l’organisation GAVI touchera plus de 4,8 milliards de dollars du gouvernement américain, 2 milliards de dollars du gouvernement allemand et plus d’1 milliard de dollars de la Commission Européenne. Cette même organisation a déjà touché plus de 2,6 milliards de dollars de la part du gouvernement britannique.

    https://lecourrier-du-soir.com/revelation-explosive-bill-gates-et-ses-amis-ont-depense-10-milliards-durant-la-pandemie-pour-arracher-le-pouvoir-aux-gouvernements/

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