- ENTREE de SECOURS -



lundi 7 novembre 2022

La secte des écolos a perdu la tête

 le 7 novembre 2022


Il y a quelques jours je me suis rendu dans un « marché bio » pour trouver des bananes « petite-sucrée », une variété de ce fruit qu’il est difficile de trouver en Europe car elle se conserve difficilement pour une raison simple que je vais expliquer clairement à mes lecteurs car j’ai un peu travaillé sur les bananiers lorsque je sévissais chez Rhône-Poulenc-Agro. La banane Cavendish est collectée alors qu’elle est encore très verte et dans les mûrisseries de bananes occidentales on injecte à une température contrôlée d’environ 20 degrés des traces d’éthylène, selon les fruits et selon l’urgence de 500 à 2000 ppm. L’éthylène est une véritable hormone végétale induisant le mûrissement de tous les fruits. Soumis à ce traitement le fruit lui-même va produire de l’éthylène et ce processus dégage du gaz carbonique. Il est alors nécessaire de contrôler la teneur en ce dernier gaz qui pourrait nuire à la qualité du fruit. La petite-sucrée doit mûrir naturellement à une température dite tropicale. Quand la peau devenue jaune, signe que le fruit est mûr, si la banane n’est impérativement conservée au réfrigérateur alors cette peau brunit et le consommateur n’en veut plus alors que le fruit n’a perdu aucune de ses propriétés gustatives.

La plupart des sacs dans lesquels on dispose les fruits et d’autres aliments sont fabriqués à partir d’éthylène et dans ce cas il s’agit de polyéthylène téréphtalate (PET) pour ne citer que le polymère le plus courant pour façonner en particulier les bouteilles de boissons, d’eau comprise.

Dans ce « marché bio » il n’y avait que des bananes fraîchement séparées en mains, quelques fruits attachés sur un même pédoncule, et je me hasardais à demander combien de temps il fallait patienter pour qu’elles soient consommables car elles étaient très dures et très vertes. Comme j’avais encore une ou deux petites-sucrées à la maison j’interrompis le patron du magasin en lui disant de ne pas s’en faire, un petit séjour dans un sac en plastique alimentaire avec une banane bien mûre ferait l’affaire. Il partit dans un discours prétendant que le gaz que dégageait cette banane allait dissoudre le plastique du sac et qu’il fallait absolument mettre les bananes dans un sac en papier, ainsi on ne risquerait aucune intoxication. Je payais et partis sans faire de remarque et sans dire au revoir parce que je ne remis jamais les pieds dans cet établissement.

Comment 500 ppm d’éthylène, gazeux de surcroît, peut-il à une telle concentration dissoudre du PET ? 

Il me semble que les écologistes, les fanatiques de l’alimentation dite « bio » et leur cohorte d’adeptes sectaires ne savent tout simplement pas de quoi ils parlent. Comme pour le gaz carbonique qui devrait acidifier les océans, l’éthylène pourrait dissoudre un polymère tel que le PET et le gaz carbonique réchauffer de surcroît le climat à des concentrations aussi négligeables. Dans ce faubourg de Papeete j’ai été confronté à l’obstination de cet illustre mais stupide membre de la confrérie des protecteurs de l’environnement, du climat et de la protection de la nature.

Un dernier conseil, mesdames les ménagères, si vous avez acheté des tomates vraiment trop dures ou encore des citrons dont vous ne pouvez pas extraire le jus ou des avocats que aimeriez bien utiliser, mettez-les dans un sac en plastique alimentaire et ajoutez une banane dont la peau est jaune ou encore juste une peau de banane, vos fruits seront mûrs le lendemain …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/11/07/la-secte-des-ecolos-a-perdu-la-tete/

60 commentaires:

  1. « Humus et la quête du Saint-Graal » d'Agricolincrédule


    7 Novembre 2022
    Glané sur la toile 965


    Notre ami blogueur canadien Colin Hélie-Harvey a produit une petite analyse sur « Humus », un documentaire de Carole Poliquin.

    Voici un extrait de la présentation du film :

    « Les sols partent en poussière. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la totalité des terres arables de la planète pourraient avoir disparu d’ici 60 ans. Un sort qui guette même nos riches terres noires de la Montérégie.

    Devant l’urgence d’instaurer un autre rapport avec la nature, François D’Aoust a choisi il y a quinze ans d’être responsable d’un petit bout de terre dans l’univers. Tournant le dos à l’approche extractiviste qui traite le sol comme une mine à ciel ouvert, ce maraîcher et sa compagne travaillent à mettre en oeuvre dans leurs jardins les grands principes de la nature, à la recherche d’une nouvelle alliance avec le vivant.

    Des savoirs anciens et nouveaux les guident sur ce chemin, des savoirs qui réaffirment la complexité d’un monde interdépendant, fruit de milliards d’années de coévolution. »

    Voilà, voilà...

    On pourra sans doute le voir en France. Sa description correspond si bien aux lignes éditoriales de quelques chaînes Philippulus soucieuses de nous annoncer la fin du monde... sauf à nous repentir et, pour l'agriculture, à « changer de modèle », etc.

    - voir clip sur site (en français)

    Mais revenons sur Terre avec Colin et son « Humus et la quête du Saint-Graal » :

    « Le film s’ouvre sur une scène de déversement d’une montagne de compost sur la ferme de l’agriculteur François D’Aoust. Ce maraîcher biologique, qui vend ses paniers de légumes à Montréal, nous informe qu’il devra commander de cinq à huit camions supplémentaires durant la saison pour subvenir aux besoins de ses cultures. Le protagoniste du film nous explique alors qu’en s’inspirant de la nature ainsi qu’en créant sa propre fertilité, il espère, d’ici trois ans, ne plus dépendre d’aucun intrant.

    Malheureusement, tant et aussi longtemps que les égouts du Plateau Mont-Royal ne se déverseront pas dans les champs de l’agriculteur, les 10 roues de compost devront poursuivre leurs livraisons annuelle. Car depuis toujours, tout agriculteur ayant tenté l’expérience de créer sa propre fertilité en est venu à la même conclusion : tôt ou tard, tout ce qui sort d’un champ doit être remplacé. On n’y échappe pas : se nourrir est un acte extractiviste. On peut certes ralentir l’extractivisme d’une production agricole et s’éloigner de cette mentalité qu’on nomme souvent avec mépris le productivisme. Conserver la fertilité du sol sans intrant sera alors plus facile. Il faudra toutefois reléguer à d’autres la tâche d’exporter les nutriments de leurs fermes vers les villages et les villes de ce monde. Se nourrir reste malheureusement encore à notre époque une activité indispensable à l’homme, qu’il soit productiviste ou non. »

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  2. Quel sens de la formule !

    Mais on peut craindre que ce ne soit pas suffisant face aux niaiseries bien-pensantes.

    « Nos systèmes agricoles doivent devenir de plus en plus complexes »... avec une demi-douzaine de camions de compost...

    Colin a relevé cette perle :

    « Dans le film, une intervenante propose même à notre maraîcher de ne pas récolter une partie des courges au champ, le but étant de laisser des nutriments aux courges de l’année suivante. La logique de cette intervention m’échappe. »

    https://seppi.over-blog.com/2022/11/humus-et-la-quete-du-saint-graal-d-agricolincredule.html

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    Réponses
    1. Il ne suffit pas de dire "Regardez la forêt, les arbres poussent !" grâce aux feuilles tombées qui pourrissent et forment l'humus. Il ne suffit pas d'enfouir un prés d'herbes pour y semer des tomates et récolter ! Chaque plante a sa propre alimentation ! C'est le NPK qui figure sur les étiquettes d'engrais en magasins de jardinages. L'azote (N), l'acide phosphorique (P) et la potasse (K) sont des valeurs différentes pour chaque plante.
      Donc, d'enfouir du fumier (comme ils le faisaient aux siècles précédents) n'a que peu de rendement car il y a même des fumiers qui sont nocifs pour certaines plantes.

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  3. Point de vue : Les enjeux de l'élection de mi-mandat 2022 ayant le plus d'impact direct sur les agriculteurs aux USA


    7 Novembre 2022
    Amanda Zaluckyj, AGDAILY*


    Imaginez la situation. À midi, un samedi d'automne vivifiant. Le soleil filtre à travers les feuilles qui tombent, éblouissantes d'or et de marron. Vous vous installez dans le canapé en sirotant un bon cidre chaud au caramel. Vous attrapez la télécommande et regardez le match de football de votre équipe favorite.

    Et puis vous commencez à les voir. Des publicités de campagne. Le candidat Untel approuve ce message. Ce type n'aime pas cette dame. Un fonds politique vous incite à voter sur une proposition de scrutin comme si votre vie en dépendait...

    Stop ! Assez !

    Heureusement, ça va s'arrêter. Mercredi matin, les élections de mi-mandat seront terminées. Nous verrons où la poussière retombera et s'il y aura un changement de pouvoir à différents niveaux (de nombreuses prévisions suggèrent une chambre divisée). Mais avant d'en arriver là, la plupart d'entre nous doivent déposer leur bulletin de vote. Je le dis probablement à chaque round, mais je suis vraiment, vraiment, vraiment sérieuse cette fois : les élections de mi-mandat de 2022 sont cruciales.

    Voici donc un aperçu des questions qui touchent le plus directement les agriculteurs et qui, je l'espère, influenceront leur vote – et le vôtre.

    - voir graph sur site -

    Inflation

    Commençons par l'évidence : l'inflation. La plupart des Américains sont parfaitement conscients de la rapidité avec laquelle les prix ont augmenté au cours de l'année écoulée. Cela n'est nulle part plus évident que dans le magasin d'alimentation. Les agriculteurs sont aussi des personnes, et ils achètent aussi des aliments pour nourrir leur famille. Ils sont donc tout aussi sensibles que les autres à la hausse des prix.

    Mais ils le voient aussi du côté de la production. Selon certaines estimations, la récolte de 2022 a coûté 40 % de plus à produire, ce qui fait passer le taux d'inflation national de 8,2 % pour un jeu d'enfant. L'offre limitée, l'augmentation des coûts et l'incertitude des marchés créent une tempête économique parfaite qui, selon certains, pourrait rivaliser avec la crise agricole des années 1980.

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  4. L'inflation est certainement un phénomène mondial, causé par une variété de facteurs. Et le classement des États-Unis par rapport aux autres pays du monde dépend de la façon dont on définit les termes pertinents. Ce qui est clair cependant, c'est que tous les Américains ressentent un pincement au cœur et que cette question guidera de nombreux électeurs, qu'ils soient ruraux ou urbains.

    Carburant

    Oui, je sais. Le prix des carburants fait techniquement partie du tableau de l'inflation. Mais après avoir fait le plein l'autre jour, je peux vous assurer que la flambée des prix mérite d'être mentionnée.

    Oublions l'essence et concentrons-nous sur le diesel. Il est incontestablement cher. Actuellement, le prix moyen national d'un gallon de diesel est d'environ 5,32 dollars [1,40 €/L]. En 2021, le prix moyen du diesel était de 3,29 dollars le gallon [0,87 €/L]. Et en 2019, il était de 3,06 dollars [0,80 €/L].

    Ce n'est pas grave, car aucun d'entre nous ne fait le plein de diesel dans son véhicule, n'est-ce pas ? Pas tout à fait. La plupart des biens de consommation sont expédiés sur des semi-remorques fonctionnant au diesel. Nos équipements agricoles sont tous alimentés par du diesel. Ce carburant touche de nombreux secteurs de notre économie. Et ces prix plus élevés sont finalement répercutés sur les consommateurs, ce qui signifie que les prix continueront à augmenter.

    En ce moment, les réserves nationales des États-Unis sont épuisées. Nous avons moins d'un mois d'approvisionnement (le plus faible niveau depuis 1945). Et certains parlent de coupures tournantes des approvisionnements en carburant.

    Comme pour tout le reste, le problème est compliqué. L'invasion de l'Ukraine par la Russie n'a rien arrangé, surtout avec les tarifs douaniers imposés aux exportations de pétrole de ce pays. Les Européens réduisent également leur production en réponse au 'changement climatique'. Et il ne fait aucun doute que l'administration actuelle – et certains États, comme la Californie – ont un programme anti-pétrole, même si la plupart d'entre nous n'ont pas d'autre choix que d'en utiliser. Ces initiatives ont du mérite, mais à l'heure actuelle, cela fait grimper les prix.

    La Farm Bill [loi sur l'agriculture] de 2023

    Cette législation est comme une brebis galeuse. Elle ne fait que revenir.

    Blague à part, la loi sur l'agriculture et ses enjeux sont remis sur le tapis tous les cinq ans, lorsque son prédécesseur arrive à échéance. Et on a toujours l'impression que les enjeux sont de plus en plus élevés. C'est probablement parce qu'il y a tant de groupes, d'industries et d'activistes qui essaient d'influencer la forme et la teneur du projet de loi. Les prédictions pour cette loi agricole sont qu'elle pourrait atteindre 1.300 milliards de dollars.

    Comme vous le savez peut-être, le projet de loi agricole se subdivise entre programmes agricoles et aides nutritionnelles (pensez aux coupons alimentaires). Ces deux éléments sont essentiels pour que le Congrès et la Maison Blanche puissent adopter la nouvelle loi, si l'on se fie aux trois ou quatre itérations précédentes. Alors que les Républicains ont tendance à soutenir le volet agricole, les Démocrates ont tendance à favoriser l'aide alimentaire.

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  5. L'équilibre des pouvoirs semble toutefois important. Il est remarquable que la commission sénatoriale de l'agriculture, de la nutrition et de la sylviculture ait tendance à faire un excellent travail pour rédiger un projet de loi de compromis qui satisfasse les deux parties. C'est une chose à laquelle Washington, D.C., peut se rallier, même avec un gouvernement divisé. Comme le Président Joe Biden est assis dans le bureau ovale, il est probablement préférable que les Républicains contrôlent le Congrès.

    À propos, la commission a donné le coup d'envoi de son processus d'élaboration du projet de loi agricole pour 2023 en avril 2022 à l'Université d'État du Michigan (allez-y en vert !). L'objectif est que le projet de loi soit prêt pour octobre 2023, mais demandez à n'importe quel expert politique et il vous dira qu'il est très peu probable que les législateurs atteignent cet objectif.

    Réglementation des pesticides

    Cette question me préoccupe de plus en plus. Depuis des décennies, l'Agence de Protection de l'Environnement a réussi à réglementer l'utilisation des pesticides dans le cadre de la loi fédérale sur les insecticides, les fongicides et les rodenticides. Mais nous assistons aujourd'hui à une attaque en règle contre les pesticides qui menace de laisser aux agriculteurs peu d'options pour protéger leurs cultures.

    Les mesures prises par l'EPA pour limiter sévèrement l'utilisation future de l'atrazine sont remarquables. Il en va de même pour les efforts déployés par les groupes militants pour obliger l'EPA à procéder à des évaluations inutiles et précipitées de pesticides nouveaux et anciens. Nous voyons la désinformation des réseaux sociaux se transformer en une mauvaise politique qui retire des pesticides du marché. Il est très possible que nous rencontrions d'autres restrictions sur le dicamba. En outre, les États adoptent de plus en plus souvent leur propre législation, qui limite ou réduit la disponibilité des pesticides et qui, dans de nombreux cas, pourrait contredire les directives fédérales et, partant, brouiller la compréhension des gens quant à la marche à suivre.

    Quelques candidats

    Je ne peux pas terminer un article sur les élections de mi-mandat de 2022 sans mentionner l'un des plus gros éléphants de la pièce : Mehmet Oz. Il se présente en Pennsylvanie comme candidat républicain au Sénat des États-Unis. Lorsque je dresse la liste des personnes qui ont le plus alimenté la peur et la désinformation autour de notre système alimentaire moderne (pensez aux affirmations sur les « super-aliments » et aux nombreuses positions anti-OGM), Oz est toujours en tête de liste.

    J'admets que je me suis endormie sur sa candidature. Je me souviens avoir vaguement entendu dire qu'il se présentait aux primaires. Mais, me suis-je dit, il n'obtiendra jamais la nomination ! Et voilà que plusieurs mois plus tard, il est à égalité avec son adversaire démocrate. Sérieusement, il pourrait s'en sortir !

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  6. John Fetterman est-il le meilleur choix ? J'ai aussi des inquiétudes à son sujet, notamment pour sa santé. Je n'envie pas les électeurs de Pennsylvanie. Mais je ne peux pas imaginer Oz utilisant sa plateforme de mensonges pour se catapulter dans les couloirs du Congrès. Mais je suppose que c'est ainsi que la plupart des candidats arrivent au Congrès...

    Allez voter !
    ______________

    * Amanda Zaluckyj tient un blog sous le nom The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui tourbillonne autour de l'industrie agroalimentaire américaine.

    Source : Viewpoint: 2022 election issues most directly impacting farmers | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2022/11/point-de-vue-les-enjeux-de-l-election-de-mi-mandat-2022-ayant-le-plus-d-impact-direct-sur-les-agriculteurs-aux-usa.html

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  7. Biden admet la vérité : "Plus de forage pétrolier" alors que les actions énergétiques s'apprêtent à monter en flèche


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 07 NOVEMBRE 2022 - 04:00


    Ce fut une excellente année pour les actions énergétiques, comme le montre clairement le graphique ci-dessous...

    - voir graph sur site - (Acres fédérales louées pour la production de pétrole et de gaz, 19 premiers mois d'administration)

    ... et ce sera une année (et une décennie) encore meilleure pour les actions énergétiques.

    Pourquoi ? Pas à cause de ce que Michael Sullivan, trader de Goldman, a écrit la semaine dernière expliquant pourquoi l'énergie est (enfin) devenue le secteur préféré de tous (plus de deux ans après que nous ayons dit à nos lecteurs pour la première fois d'aller au mur pendant XOM) :

    « L'énergie continue de dominer. Quand l'huile est épuisée. Quand l'huile est en panne. Lorsque les rendements sont en hausse ou lorsqu'ils sont en baisse. Lorsque les États-Unis menacent d'imposer des impôts sur les bénéfices exceptionnels ou envisagent de limiter les exportations de produits. Que le marché se cache dans des positions défensives ou adopte un positionnement plus offensif... peut-être que les actions énergétiques sont en tête parce que le marché voit une assez bonne configuration pour le pétrole : (1) le taux de publication des SPR américains ralentit ; (2) Les sanctions de l'UE contre le pétrole brut transporté par la mer russe devraient commencer en décembre ; (3) nous passons au-delà de la période de maintenance du raffinage et au début de l'hiver, deux facteurs qui devraient entraîner une augmentation séquentielle de la demande ; (4) les stocks de distillats sont extrêmement faibles et soumis à des risques à la hausse, lien ; (5) un pivot de la Fed soutiendrait probablement les entrées dans les matières premières – impliquant un dollar plus faible – chaque mouvement de 10 % du dollar représente environ 300 000/j pour la demande de pétrole sur une base annuelle.

    Ce n'est pas à cause de ce que Eric Peters, CIO de One River, a écrit dans sa dernière note du week-end :

    "L'ONU prévoit que la population mondiale dépassera les huit milliards la semaine prochaine", a déclaré l'exécutif de l'énergie. "Un milliard d'entre nous n'ont pas un accès adéquat à l'énergie", a-t-elle poursuivi. "Et nous consommons actuellement 100 mm de barils de pétrole par jour." C'est le double de ce qu'il était il y a 50 ans (toujours en hausse de 1,5 % par an). L'AIE prévoit une consommation de 125 mm de barils par jour d'ici le milieu du siècle si la combinaison actuelle de politiques se poursuit. "La population de l'Inde dépassera celle de la Chine l'année prochaine", a-t-elle déclaré. Le PIB indien par habitant est de 2 500 dollars (la Chine est de 14 340 dollars). L'Inde s'efforce de rattraper son retard. "Dans les décennies à venir, 90 % de la population mondiale exigera plus d'énergie."

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  8. C'est à cause de ce que Joe Biden a laissé échapper à peine deux jours avant les élections de mi-mandat, à savoir ce que tout le monde a toujours su qui serait le summum de la politique énergétique américaine catastrophique sous les démocrates : "plus de forage".

    Comme l'a si poignant Michael Shellenberger l'a noté, pendant des mois, le président Joe Biden et les membres de son cabinet ont affirmé qu'ils ne constituaient pas un obstacle à l'expansion de la production de pétrole et de gaz aux États-Unis.

    Le 21 juin, Biden a déclaré : « Cette idée qu'ils n'ont pas de pétrole à forer et à élever n'est tout simplement pas vraie. Cette partie des républicains qui parlent de Biden fermant des champs est fausse.

    Le 22 juin, Biden a déclaré, je sais que mes amis républicains affirment que nous ne produisons pas assez de pétrole et que je limite la production de pétrole. Franchement, c'est un non-sens."

    Et le 2 novembre, la secrétaire à l'Énergie, Jennifer Granholm, a tweeté : « La désinformation sur le programme énergétique de @POTUS est utilisée pour effrayer/induire en erreur les Américains pendant que l'industrie en profite. Les faits sont clairs : cet administrateur a dépassé l'administrateur précédent sur la production de pétrole brut + pétrole/ approbations de puits de gaz tout en réalisant des investissements historiques dans une transition vers une énergie propre. »

    Mais ce soir, Biden a effectivement admis que lui, le secrétaire à l'Énergie Granholm et d'autres membres de son administration avaient menti.

    J'ai documenté les mensonges que Biden a racontés sur sa politique énergétique au cours des cinq derniers mois. D'autres aussi. Le Wall Street Journal a rapporté en septembre que Biden avait loué moins d'acres de terres et d'eaux publiques au large pour le forage pétrolier et gazier que toute autre administration depuis la Seconde Guerre mondiale.

    - voir graph sur site -

    Granholm a tweeté un article de Politico qui notait que les régulateurs de l'administration Biden avaient approuvé les puits de pétrole et de gaz plus rapidement que l'administration Trump au cours de ses 21 premiers mois de mandat.

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  9. Mais l'histoire était trompeuse car ces approbations étaient entièrement destinées au forage sur des terres privées et publiques, qui échappent au contrôle de l'administration, ce que Politico a reconnu 12 paragraphes dans son article.

    La citation de Biden, qui est à égalité avec ses commentaires "scandaleux" sur la fermeture d'une centrale au charbon, n'a guère besoin de plus de commentaires, mais nous noterons qu'elle survient quelques jours seulement après que la Maison Blanche a dévoilé son plan "brillamment rusé" de cadres énergétiques prometteurs qu'elle achèterait tous le pétrole qu'ils ont dû vendre à 72 dollars pour remplir le SPR que Biden a drainé à lui seul pour écraser les sociétés énergétiques américaines. Peut-être que les mêmes dirigeants du secteur pétrolier seront juste un peu sceptiques quant à tout ce qui sortira de la bouche de ce vieil homme à l'avenir.

    https://www.zerohedge.com/markets/biden-admits-truth-no-more-oil-drilling-energy-stocks-set-soar

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  10. Les stations-service du Vietnam commencent à fermer en raison de pénuries généralisées


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 07 NOVEMBRE 2022 - 12:55


    Alors que les États-Unis attendent avec impatience de voir s'il y aura des stocks de diesel après les élections de mi-mandat (voir "Forget Oil, The Real Crisis Is Diesel Inventories: The US Has Just 25 Days Left"), d'autres pays voient déjà des stations-service se tarir. Prenez Ho Chi Minh-Ville, la ville connue comme le moteur économique du Vietnam, dont les stations-service sont contraintes de suspendre leurs activités en raison de pénuries de carburant.

    Croyez-le ou non, il est possible d'avoir une réponse gouvernementale à une crise énergétique encore pire que celle des démocrates américains, et le Vietnam l'est-elle ? - a aggravé la pénurie d'essence dans le pays, augmentant la charge des raffineries nationales.

    Alors que ces raffineries s'efforcent d'augmenter la production d'essence, il faudra du temps au Vietnam pour résoudre complètement les problèmes fondamentaux à l'origine de sa crise pétrolière selon Nikkei Asia.

    À la mi-octobre, le gouvernement a demandé à deux raffineries d'augmenter au maximum leur production afin de répondre à la demande intérieure. Le gouvernement a également demandé aux distributeurs d'accélérer les livraisons aux stations-service. PetroVietnam, la plus grande compagnie pétrolière publique du pays, a réagi en augmentant le taux d'exploitation de sa raffinerie de Dung Quat dans la province centrale de Quang Ngai à 109 % contre 107 %. Un responsable de la raffinerie a déclaré que le taux pourrait être poussé à 110 % ou même plus, si le gouvernement faisait de nouvelles demandes.

    Les raffineries de pétrole économisent généralement une certaine capacité de production même lorsqu'elles déclarent fonctionner à 100 %. Lorsqu'ils augmentent la production en cas d'urgence, leur taux de fonctionnement peut dépasser 100 %. À la raffinerie de Nghi Son, dans la province septentrionale de Thanh Hoa, dans laquelle Idemitsu Kosan du Japon détient une participation majeure, la production au début de l'année a dû être considérablement réduite car elle n'a pas réussi à se procurer les fonds suffisants pour importer du pétrole brut. Depuis avril, cependant, la raffinerie fonctionne presque à pleine capacité. Selon une source de la raffinerie, l'usine peut se permettre d'augmenter son taux de fonctionnement.

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  11. Hélas, ces mesures arrivent trop tard pour régler ce qui est déjà une crise majeure : depuis début octobre, plusieurs centaines de stations-service à Hô Chi Minh-Ville, la plus grande métropole du pays, et dans les villes environnantes du sud du Vietnam ont dû occasionnellement suspendre leurs activités, affirmant ils n'ont rien à vendre.

    L'une des raisons en est que les distributeurs n'ont pas été en mesure de répercuter la hausse de leurs coûts en raison de ce qui est en fait un plafond gouvernemental sur les prix de l'essence, selon des sources de l'industrie. Les petits distributeurs ont été particulièrement touchés, les décourageant d'approvisionner les stations car leurs bénéfices deviennent trop maigres.

    Une autre raison de la fermeture temporaire des stations-service est le manque de raffineries dans la partie sud du Vietnam, où se trouve Ho Chi Minh-Ville et qui représente environ 45 % de la demande du pays en produits pétroliers et pétrochimiques.

    Même dans la capitale Hanoï, certains citoyens se sont précipités vers les stations-service craignant que la pénurie de carburant ne se propage bientôt vers le nord. "Une autre station-service a été fermée", a déclaré Nam, un banlieusard à l'air fatigué faisant le plein de sa moto. "Ici, j'ai au moins eu de l'essence après avoir attendu 20 minutes."

    Étant donné que les motos sont un moyen courant de se rendre au travail et à l'école dans le pays, la pénurie d'essence entrave les activités quotidiennes de nombreux Vietnamiens.

    Deux raffineries satisfont un peu plus de 70 % de la demande intérieure en produits pétroliers, mais elles se sont retrouvées désavantagées depuis le début de la guerre d'Ukraine, déclenchant une réaction en chaîne sur les marchés mondiaux de l'énergie. Maintenant que "les pays européens achètent de grandes quantités de produits pétroliers", a déclaré un haut responsable gouvernemental, "un petit pays [comme le Vietnam] a du mal à augmenter ses achats".

    Et voici pourquoi la planification centralisée échoue toujours : au Vietnam, le gouvernement fixe le prix de détail de l'essence, le modifiant tous les 10 jours en fonction des mouvements de prix sur le marché international. Les raffineries du pays doivent accepter le mandat du gouvernement, ce qui signifie endurer les prix internationaux particulièrement volatils d'aujourd'hui.

    Mais il y a aussi des facteurs internes derrière les contraintes d'approvisionnement du Vietnam. Au début de cette année, le taux d'exploitation de la raffinerie de Nghi Son a chuté, entraînant une pénurie d'essence dans tout le pays. Le gouvernement lui-même ajoute au sentiment de crise malgré le fait qu'il envisage maintenant des mises à jour plus fréquentes des prix et modifie la formule qu'il utilise pour modifier les prix.

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  12. Le Premier ministre Pham Minh Chinh a déclaré que des ajustements de prix plus rapides pourraient aider les choses. Dans l'état actuel des choses, le système de contrôle des prix a tendance à faire en sorte que les entreprises liées au pétrole hésitent à vendre leurs produits en attendant que les prix internationaux remontent, ce qui leur donne la possibilité d'engraisser leurs profits.

    Les distributeurs, quant à eux, se plaignent que les récentes augmentations des coûts de transport n'ont pas été reflétées dans les prix fixés par le gouvernement et que leurs problèmes se sont aggravés plus tôt cette année lorsque le gouvernement a abaissé les prix obligatoires des produits pétroliers. Cela a entraîné des pertes car les distributeurs devaient encore payer des prix élevés sur le marché international. Désormais, les entreprises sont incapables de maintenir des stocks suffisants.

    Alors que le gouvernement explore des solutions, les raffineries parlent d'augmenter leur capacité. La raffinerie Dung Quat du groupe PetroVietnam prévoit d'augmenter sa capacité de raffinage de près de 20 %. Cela lui permettrait de produire environ 170 000 barils par jour d'ici 2026. La réalisation du plan devrait coûter plus de 1,2 milliard de dollars. PetroVietnam appartient entièrement au gouvernement. La direction et les représentants du gouvernement sont en pourparlers finaux pour mettre le plan en action, bien que les problèmes de financement doivent être résolus avant que les travaux d'expansion puissent commencer.

    La société prévoit également de construire un complexe dans la province méridionale de Ba Ria-Vung Tau comprenant une raffinerie et une usine pétrochimique. Une raffinerie près de Ho Chi Minh-Ville devrait aider à réduire le coût du transport des produits pétroliers vers l'important centre commercial et la région environnante.

    https://www.zerohedge.com/commodities/vietnam-gas-stations-start-close-due-widespread-shortages

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  13. Interdiction des véhicules thermiques neufs : un suicide

    En abandonnant la construction du moteur thermique à l’horizon 2035, l’Europe se privera implicitement de l’autre alternative sous forme de véhicules hybrides associant bio-éthanol et électricité.


    le 7 novembre 2022
    Philippe Charlez


    Le Parlement européen a adopté le 8 juin 2022 la directive visant à interdire la commercialisation de véhicules thermiques (voitures et petits utilitaires) à partir du 1er janvier 2035. La décision est lourde de conséquences pour le citoyen sur le plan de l’usage, la faisabilité « universelle » du VE (Véhicule Électrique) étant loin d’être démontrée. Elle est aussi lourde de conséquences pour l’industrie automobile européenne obligée de se restructurer totalement en moins de 15 ans. La filière produit 7 % du PIB et emploie 10 % de de la main-d’œuvre manufacturière.

    Véhicule électrique pour quels usages ?

    Comparés aux véhicules thermiques, les VE se caractérisent par une faible autonomie et des longs temps de charge. Ces caractéristiques convergent vers la même conclusion : la voiture électrique est un véhicule urbain et périurbain et non un véhicule routier. Son application doit se restreindre à des petits véhicules de faible autonomie (batteries de 20 à 30 kWh), des parcours journaliers n’excédant pas 150 km et des longs temps de charge sur des prises de faible puissance (<10 kW) utilisées la nuit au domicile et le jour au bureau. Sur l’ensemble des kilomètres parcourus, 75 % sont dédiés à des trajets quotidiens de moins de 100 km contre seulement 25 % pour les trajets longues distances. Malgré ses inconvénients, l’électromobilité jouera donc un rôle déterminant dans la mobilité du futur.

    Bilan énergétique et bilan carbone d’un véhicule électrique

    Ne brûlant aucun combustible, la voiture électrique a un rendement de près de 100 % (contre 20 % à 30 % pour une voiture thermique). Mais, à ces consommations d’utilisation viennent se greffer des consommations grises liées à l’importante consommation énergétique requise pour extraire, conditionner et assembler les métaux (cobalt, lithium, graphite) nécessaires à la fabrication de la batterie. Sur 100 000 km (kilométrage de garantie de la batterie), l’énergie de fabrication de la batterie va accroître de 36 % la consommation d’une urbaine (petite batterie de 30 kWh) et plus que doubler celle d’une routière (grosse batterie de 90 kWh). Le rendement de 100 % doit donc être largement modulé.

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  14. S’il n’émet aucun gaz carbonique durant son utilisation, un VE est responsable d’abondantes émissions grises durant son cycle de vie. Suivant la source électrique (charbon, gaz, fioul) l’électricité peut être fortement carbonée : en moyenne le kWh Européen émet 250 g-gaz carbonique. Fortement énergétivore la fabrication d’une batterie est un processus fortement émetteur de gaz carbonique. Selon le Swedish Environmental Research Institute la fabrication d’une batterie de 1kWh émet entre 60 kg-gaz carbonique et 100 kg-gaz carbonique.

    Si un petit VE urbain émet 62 % de gaz carbonique en moins que son équivalent thermique, en revanche la routière électrique émet 8 % de plus. Comme pour l’usage et la consommation, la mobilité électrique longue distance se révèle donc désastreuse en termes d’émissions de dioxyde de carbone.

    Surconsommation et surpuissance électrique

    Une électrification totale du parc français actuel augmenterait la consommation annuelle d’électricité de 100 TWh soit un excédent de 25 % par rapport à la consommation actuelle. Tout en étant significatif, cet accroissement ne constitue pas un point de blocage. En revanche, la sur-demande en puissance électrique (de l’ordre de 30 GW) représente jusqu’à 40 % de la puissance nominale consommée aux heures de pointe l’hiver. La généralisation de la mobilité électrique devra donc s’accompagner de la mise œuvre d’unités supplémentaires.

    Enfin, la gestion de la mobilité électrique longue distance peut être catastrophique les jours de « grande transhumance ». Ainsi, la gestion du flux critique de véhicules un premier août nécessiterait 42 000 bornes haute puissance de 240 kW. Un goulot supplémentaire montrant combien la mobilité électrique s’avère très mal adaptée aux longues distances.

    Batteries et métaux rares : une affaire d’indépendance européenne

    Elément clé de la mobilité électrique, les batteries ion-lithium sont aujourd’hui fabriquées en grande majorité (80 %) dans le sud-est asiatique.

    Mais la construction des batteries n’est pas le seul élément d’indépendance nationale à considérer. Les métaux rares et semi rares (cobalt, graphite et lithium) sont très mal répartis à la surface du globe. Ainsi, la RDC recèle plus de la moitié des réserves de cobalt, le Brésil, la Chine et la Turquie possèdent les deux tiers des réserves de graphite tandis que l’Argentine et le Chili possèdent les trois quarts des réserves de lithium.

    Le passage de la mobilité thermique à la mobilité électrique transformera notre dépendance pétrolière en dépendance minière.

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  15. Conclusion : équilibrer la mobilité verte entre électricité, hydrogène et biocarburants

    La mobilité électrique n’est pas, comme semble le supposer l’UE, une « thérapeutique » universelle pour remplacer la mobilité thermique. Si elle représente la solution la plus pertinente en déplacement urbain, son utilisation sur les longues distances est très contestable à la fois en termes d’usage, de consommation et d’émission de gaz carbonique. Sur longues distances, les alternatives décarbonées sont les biocarburants et l’hydrogène.

    Couvrir 25 % des trajets par l’hydrogène nécessiterait de produire annuellement 1,3 million de tonnes de H2 vert ce qui réclamerait environ 70 TWh d’électricité et la construction d’un réseau coûteux de distribution d’H2.

    En abandonnant la construction du moteur thermique à l’horizon 2035, l’Europe se privera implicitement de l’autre alternative (les biocarburants peuvent être utilisés tels quels dans les moteurs thermiques actuels) sous forme de véhicules hybrides associant bio-éthanol et électricité.

    L’arrêt de la production des voitures thermiques en 2035 comme le propose la Directive européenne associée à la vision lointaine de la filière hydrogène encouragera inexorablement les motoristes à construire des routières électriques et les fournisseurs d’énergie à équiper les stations autoroutières de bornes haute puissance. À l’encontre de toute logique, cette stratégie peut se révéler à terme suicidaire pour le Vieux Continent.

    https://www.contrepoints.org/2022/11/07/433183-interdiction-des-vehicules-thermiques-neufs-un-suicide

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    1. Bien se rappeler que TOUS LES GAZ (se recyclent immédiatement) font le tour de la Terre. Et que si demain la Chine consomme à elle seule 100 % du charbon de la planète, 100 % du pétrole ou du gaz du monde, toutes les fumées émises par la combustion feront x fois le tour de la Terre ! HAHAHAHA !
      Les chinois en rigolent déjà !

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  16. Sauver le monde avec le lithium ? Quatre fois par semaine, une batterie de vélo électrique prend feu à New York


    November 6th, 202


    Plus meurtrier que le changement climatique provoqué par l'homme
    Jusqu'à présent, six personnes sont décédées à New York cette année en raison d'incendies de maisons provoqués par des vélos électriques. Je n'en avais aucune idée.

    Les incendies causés par l'explosion de batteries de vélos électriques se multiplient à New York - parfois mortellement
    Matthew Schuerman, RPN

    NEW YORK — Quatre fois par semaine en moyenne, une batterie de vélo électrique ou de scooter électrique prend feu à New York.

    Ces vélos, lorsqu'ils échouent, échouent comme un chalumeau », a déclaré Dan Flynn, le chef des pompiers du service d'incendie de New York. "Nous avons vu des incidents où les gens les ont décrits comme explosifs – des incidents où ils ont en fait tellement de pouvoir qu'ils font exploser des murs entre les chambres et les appartements."

    Vendredi, le FDNY a enquêté sur 174 incendies de batterie, mettant 2022 sur la bonne voie pour doubler le nombre d'incendies survenus l'année dernière (104) et quadrupler le nombre par rapport à 2020 (44). Jusqu'à présent cette année, six personnes sont mortes dans des incendies liés à des vélos électriques et 93 personnes ont été blessées, contre quatre morts et 79 blessés l'année dernière.

    Début août, un immigrant vénézuélien de 27 ans, identifié comme étant Rafael Elias Lopez-Centeno, est décédé après que sa batterie lithium-ion a pris feu et détruit l'appartement du Bronx où il séjournait. Carmen Tiburcio, une voisine, a déclaré que la tante de Lopez lui avait dit qu'il avait tenté de s'échapper par la porte d'entrée, mais que le vélo gênait. Au lieu de cela, il s'est réfugié dans la salle de bain, où il a tenté de remplir la baignoire d'eau pour se protéger des flammes. Mais la fumée l'a atteint, dit-elle.

    N'est-il pas temps de parler des risques des batteries au lithium ?

    Quatre incendies en une journée à New York en juin.

    MISE À JOUR : Waouh ! Aujourd'hui, à New York, 38 personnes ont été blessées, dont deux mortellement blessées par un incendie de vélo électrique au 20e étage d'un immeuble. Sauvetage incroyable…

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  17. h/t OldOzzie et Eric Worrall @ WattsUp

    Que faire des vélos électriques ? :

    Des interdictions dans les logements publics sont envisagées à New York :

    En juin, [New York City Housing Authority] a confirmé au NFPA Journal qu'elle envisageait une nouvelle règle qui interdirait à toute personne vivant dans un logement public d'apporter ne serait-ce qu'un seul vélo électrique ou scooter électrique dans sa maison, y compris les parties communes de bâtiments. Ce serait l'une des interdictions d'appareils de micromobilité les plus strictes au monde et affecterait plus d'un demi-million de New-Yorkais. (Officiellement, environ 340 000 New-Yorkais vivent dans des logements sociaux. En réalité, les experts estiment que ce chiffre est plus proche de 600 000.)

    Auparavant, de telles interdictions n'étaient mises en œuvre que pour les infrastructures de transport ou les bâtiments gouvernementaux, pas dans les résidences. À Londres, par exemple, des responsables gouvernementaux ont interdit les scooters électriques des bus et du métro de la ville en décembre 2021, invoquant des problèmes de sécurité incendie. Deux mois plus tard, les vélos électriques et les scooters électriques ont été interdits du Palais de Westminster, où le Parlement se réunit.

    Mais il y a aussi de plus grandes questions - elles n'appartiennent pas tout à fait au trottoir ou à la route :

    L'interdiction proposée n'est pas entièrement sans précédent - les baux de NYCHA interdisent déjà aux résidents de stocker des cyclomoteurs à essence à l'intérieur des bâtiments. D'une certaine manière, la question est devenue de savoir si les vélos électriques s'apparentent aux vélos traditionnels ou plutôt aux cyclomoteurs, un débat qui fait rage depuis des années et qui se poursuivra probablement dans les années à venir. Une grande partie de la conversation porte sur la question de savoir si les vélos électriques appartiennent aux pistes cyclables ou à la circulation automobile. Les vélos électriques restent techniquement illégaux pour rouler sur les routes publiques dans certaines villes, mais cela n'empêche pas beaucoup de cyclistes de faire exactement cela. Avec l'interdiction proposée sur la table, la question de savoir si les vélos électriques doivent être conservés à l'extérieur ou à l'intérieur des bâtiments pourrait être la prochaine grande question à débattre.

    Aussi au Royaume-Uni

    - voir clip sur site -

    h/t OldOzzie.

    - voir clip sur site -

    https://joannenova.com.au/2022/11/saving-the-world-with-lithium-four-times-a-week-an-e-bike-battery-explodes-into-flames-in-new-york/#more-87242

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    1. Là où il fallait un demi camion-citerne des pompiers pour éteindre une voiture à essence en feu il faut aujourd'hui 10 camions de pompiers pour éteindre une voiture électrique !!
      L'avenir n'est pas qu'aux accidents de voitures sur les routes déclenchant des incendies mais l'avenir est aujourd'hui aux maisons, aux immeubles en feu à évacuer à toute heure et qui nécessiteront quelques centaines de camions-citerne de pompiers !!

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  18. La température moyenne moyenne d'octobre à Tokyo baisse depuis des décennies


    De la NoTricksZone
    Par P. Gosselin


    - voir graph sur site -

    Graphiques produits par Kirye

    En octobre dernier, selon les données (non falsifiées) de l'Agence météorologique japonaise (JMA), la température moyenne à Tokyo s'élevait à 17,2°C, ce qui en fait l'une des plus froides de ces dernières décennies :

    - voir graph sur site -

    Source des données : JMA.

    Plus significative, cependant, est la tendance au cours des 33 dernières années - elle a été à la baisse. Comme nous l'avons signalé le mois dernier, la situation de tendance de la température moyenne à Tokyo pour septembre est similaire - pas de réchauffement.

    Île de Hachijojima

    L'île rurale de Tokyo, Hachijojima, est située à environ 287 km dans le Pacifique, ce qui la rend plutôt exempte d'effets massifs d'îlots de chaleur urbains. L'île a connu une température moyenne de 20,9°C en octobre 2022 :

    - voir graph sur site -

    Source des données : JMA.

    En remontant à 1987, la tendance de la température moyenne d'octobre a également été légèrement à la baisse. Aucun signe de réchauffement.

    "Ajustements" de la NASA

    Pourtant, lorsque vous comparez les données de température annuelles de Hachijojima JMA à celles de la NASA non ajustées, puis à ses données homogénéisées remontant jusqu'en 1950, les lecteurs peuvent avoir une bonne idée d'où provient réellement tout le « réchauffement » :

    - voir graph sur site -

    Il n'y a pas eu de réchauffement, jusqu'à ce que la NASA falsifie les données pour produire une tendance au "réchauffement". La tendance de la NASA commence à ressembler à la falsification et à la contrefaçon.

    https://wattsupwiththat.com/2022/11/07/tokyo-mean-october-mean-temperature-has-been-falling-for-decades/

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  19. « Plus de forage » : le défenseur du climat Joe Biden annonce la fin du pétrole et du gaz



    Eric Worrall
    2022 November 6


    « Plus de forage. Il n'y a plus de forage ! Je n’ai formé aucun nouveau forage. Y a-t-il un doute sur la raison pour laquelle les Américains connaissent la douleur du prix de l'essence à la pompe ?

    Biden crie «Plus de forage. Il n'y a plus de forage ! au Rallye de New York
    Michel Shellenberger

    Pendant des mois, le président Joe Biden et les membres de son cabinet ont affirmé qu'ils ne constituaient pas un obstacle à l'expansion de la production de pétrole et de gaz aux États-Unis. Le 21 juin, Biden a déclaré: «Cette idée qu'ils n'ont pas de pétrole à forer et à élever n'est tout simplement pas vraie. Cette partie des républicains qui parlent de Biden fermant des champs est fausse. Le 22 juin, Biden a déclaré, je sais que mes amis républicains affirment que nous ne produisons pas assez de pétrole et que je limite la production de pétrole. Franchement, c'est un non-sens."

    Et le 2 novembre, la secrétaire à l'Énergie, Jennifer Granholm, a tweeté : « La désinformation sur le programme énergétique de @POTUS est utilisée pour effrayer/induire en erreur les Américains pendant que l'industrie en profite. Les faits sont clairs : cet administrateur a dépassé l'administrateur précédent sur la production de pétrole brut + pétrole/ approbations de puits de gaz tout en réalisant des investissements historiques dans une transition vers une énergie propre. »

    Mais il y a un peu plus de deux heures, lors d'un rassemblement pour la gouverneure de New York, Kathy Hochul, le président Biden a crié : « Plus de forage. Il n'y a plus de forage ! Je n’ai formé aucun nouveau forage. (Horodatage : 1:32:03)

    - voir clip sur site -

    En savoir plus : https://michaelshellenberger.substack.com/p/biden-shouts-no-more-drilling-there
    Cette annonce «plus de forage» vient juste après l'annonce de la fin du charbon par Biden. L'article de Michael Shellenberger renvoie à une vidéo plus complète du discours de Biden.

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  20. Personne de sensé ne peut sûrement croire que les États-Unis pourraient arrêter brusquement tout charbon, toute exploration et forage pétroliers et gaziers, et espérer maintenir la prospérité et survivre en tant que nation.

    Le personnel de la Maison Blanche semble avoir couvert la détérioration mentale apparente du président Biden, en publiant des communiqués de presse accusant les critiques d’avoir mal interprété ou déformé les propos de Biden.

    Tout ce que je peux dire, c'est essayez de vous en sortir, Karine Jean-Pierre, attachée de presse de la Maison Blanche.

    https://wattsupwiththat.com/2022/11/06/no-more-drilling-climate-crusader-joe-biden-announces-the-end-of-oil-and-gas/

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    1. Toutes les nappes sont 'épuisables', mais lorsqu'il n'y a plus assez de pression pour extraire le pétrole les derricks montés sur les puits... demeurent en place ! Çà alors ! parce que, une dizaine d'années plus tard: la pression est revenue et la nappe est encore pleine de pétrole recyclé !
      L'exploitation des nappes de pétrole était terrestre puis a évoluée vers les forages en mers ce qui a permis à 'tous' les pays du monde de pouvoir avoir son pétrole abiotique.

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  21. Guerre civile de la politique énergétique des démocrates: Manchin fait exploser les commentaires de Biden sur la fermeture du charbon


    Eric Worrall
    2022 Novembre 6


    h / t Breitbart - Les commentaires insensibles du président Biden sur l'arrêt imminent du charbon ont déclenché une réponse ardente de la part du sénateur Joe Manchin (D-WV).

    Les commentaires du président Biden ne sont pas seulement scandaleux et divorcés de la réalité, ils ignorent la grave douleur économique que le peuple américain ressent à cause de la hausse des coûts de l'énergie. Des commentaires comme ceux-ci sont la raison pour laquelle le peuple américain perd confiance dans le président Biden et croit plutôt qu'il ne comprend pas la nécessité d'avoir une politique énergétique globale qui maintiendrait notre nation totalement indépendante et sûre sur le plan énergétique. Il semble que ses positions changent en fonction du public et de la politique du jour. Politiser les politiques énergétiques de notre pays ne ferait qu'augmenter les prix et davantage de douleur pour le peuple américain.

    Soyons clairs, c'est quelque chose que le président ne m'a jamais dit. Être cavalier à propos de la perte d'emplois dans le charbon pour les hommes et les femmes de Virginie-Occidentale et de tout le pays qui mettent littéralement leur vie en jeu pour aider à construire et à alimenter ce pays est offensant et dégoûtant. Le président doit à ces incroyables travailleurs des excuses immédiates et publiques et il est temps qu'il apprenne que ses paroles comptent et ont des conséquences.

    Source : compte Twitter du sénateur Joe Manchin
    Le président Biden a semblé ne laisser aucun doute sur ses sentiments envers le charbon, dans ses déclarations qui ont déclenché la réponse de Joe Manchin ;

    … "J'étais dans le Massachusetts il y a environ un mois sur le site de la plus grande ancienne centrale au charbon d'Amérique", a déclaré Biden lors d'un événement à Carlsbad, en Californie, vendredi. "Devine quoi? Cela leur a coûté trop d'argent. Ils ne savent pas compter. Personne ne construit de nouvelles centrales au charbon parce qu'il ne peut pas compter dessus. Même s'ils ont tout le charbon garanti pour le reste de l'existence de la centrale.

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  22. « Donc ça va devenir une génération éolienne. Et tout ce qu'ils font, c'est que ça va leur faire économiser beaucoup d'argent et en utilisant la même ligne de transmission sur laquelle ils ont transmis l'électricité au charbon, nous allons fermer ces centrales partout en Amérique et avoir l'énergie éolienne et solaire, offrant également des crédits d'impôt pour aider les familles à acheter des appareils éconergétiques, que ce soit votre réfrigérateur ou votre cafetière, pour les panneaux solaires sur votre maison, pour protéger votre maison contre les intempéries, des choses qui permettent d'économiser en moyenne, selon les experts, un minimum de 500 $ par an pour la famille moyenne. …

    En savoir plus : https://www.foxbusiness.com/politics/biden-says-coal-plants-all-across-america-will-shut-down-replaced-with-wind-solar
    L'attaché de presse du président Biden a répondu à la demande d'excuses de Manchin en suggérant que les propos de Biden avaient été déformés.

    Déclaration de l'attachée de presse Karine Jean-Pierre

    Le président Biden sait que les hommes et les femmes du pays du charbon ont construit cette nation : ils ont alimenté ses aciéries et ses usines, ont gardé ses maisons, ses écoles et ses bureaux au chaud. Ils en ont fait la nation la plus productive et la plus puissante de la Terre. Il est venu à la Maison Blanche pour mettre fin à des années de grands mots mais peu d'action pour aider les régions productrices de charbon de notre pays. Travaillant en étroite collaboration avec le sénateur Manchin, un défenseur infatigable de son État et des hommes et femmes travailleurs qui y vivent, le président Biden a aidé à remettre cette partie du pays au travail : le taux de chômage en Virginie-Occidentale était de 6,2 % le mois dernier. avant que Joe Biden ne prenne ses fonctions; il est maintenant tombé à 4 %. Les plans du président apportent déjà de nouveaux emplois dans le domaine de l'énergie et de la fabrication dans la région et, dans les années à venir, continueront de créer de nouveaux emplois avec des projets tels que la production d'énergie hydrogène. En fait, par le biais du groupe de travail sur les communautés du charbon et des centrales électriques, le président Biden a déjà fourni plus de 23 milliards de dollars aux communautés énergétiques à travers le pays.

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  23. Les remarques du président d'hier ont été déformées pour suggérer un sens qui n'était pas voulu ; il le regrette si quiconque entendait ces propos s'en offusquait. Le président commentait un fait économique et technologique : comme depuis ses débuts en tant que superpuissance énergétique, l'Amérique est de nouveau en pleine transition énergétique. Notre objectif en tant que nation est de lutter contre le changement climatique et d'accroître notre sécurité énergétique en produisant une énergie américaine propre et efficace. Sous le président Biden, la production de pétrole et de gaz naturel a augmenté, et nous sommes sur la bonne voie pour atteindre la production la plus élevée de l'histoire de notre pays l'année prochaine. Il est déterminé à faire en sorte que cette transition profite à tous les Américains dans toutes les régions du pays, avec plus d'emplois et de meilleures opportunités ; c'est un engagement qu'il a avancé depuis le premier jour. Personne ne sera laissé pour compte.

    Read more: https://www.foxbusiness.com/politics/biden-says-coal-plants-all-across-america-will-shut-down-replaced-with-wind-solar

    L'attaché de presse du président Biden a répondu à la demande d'excuses de Manchin en suggérant que les propos de Biden avaient été déformés.

    Déclaration de l'attachée de presse Karine Jean-Pierre

    Le président Biden sait que les hommes et les femmes du pays du charbon ont construit cette nation : ils ont alimenté ses aciéries et ses usines, ont gardé ses maisons, ses écoles et ses bureaux au chaud. Ils en ont fait la nation la plus productive et la plus puissante de la Terre. Il est venu à la Maison Blanche pour mettre fin à des années de grands mots mais peu d'action pour aider les régions productrices de charbon de notre pays. Travaillant en étroite collaboration avec le sénateur Manchin, un défenseur infatigable de son État et des hommes et femmes travailleurs qui y vivent, le président Biden a aidé à remettre cette partie du pays au travail : le taux de chômage en Virginie-Occidentale était de 6,2 % le mois dernier. avant que Joe Biden ne prenne ses fonctions; il est maintenant tombé à 4 %. Les plans du président apportent déjà de nouveaux emplois dans le domaine de l'énergie et de la fabrication dans la région et, dans les années à venir, continueront de créer de nouveaux emplois avec des projets tels que la production d'énergie hydrogène. En fait, par le biais du groupe de travail sur les communautés du charbon et des centrales électriques, le président Biden a déjà fourni plus de 23 milliards de dollars aux communautés énergétiques à travers le pays.

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  24. Les remarques du président d'hier ont été déformées pour suggérer un sens qui n'était pas voulu ; il le regrette si quiconque entendait ces propos s'en offusquait. Le président commentait un fait économique et technologique : comme depuis ses débuts en tant que superpuissance énergétique, l'Amérique est de nouveau en pleine transition énergétique. Notre objectif en tant que nation est de lutter contre le changement climatique et d'accroître notre sécurité énergétique en produisant une énergie américaine propre et efficace. Sous le président Biden, la production de pétrole et de gaz naturel a augmenté, et nous sommes sur la bonne voie pour atteindre la production la plus élevée de l'histoire de notre pays l'année prochaine. Il est déterminé à faire en sorte que cette transition profite à tous les Américains dans toutes les régions du pays, avec plus d'emplois et de meilleures opportunités ; c'est un engagement qu'il a avancé depuis le premier jour. Personne ne sera laissé pour compte.

    Lire la suite : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/speeches-remarks/2022/11/05/statement-by-press-secretary-karine-jean-pierre-2/

    Autant que je sache, Manchin n'a pas obtenu ses excuses. Et pour ma part, je n'accepte pas l'affirmation selon laquelle les paroles de Biden étaient déformées.

    À mon avis, les travailleurs du charbon pourraient raisonnablement interpréter les propos du président Biden comme une négligence, voire une hostilité pure et simple envers le charbon – une position que Manchin semble soutenir. Les déclarations de Biden sur le manque de fiabilité du charbon semblent assez claires, même si les affirmations de Biden sont complètement absurdes.

    La réalité est qu'il n'y a rien de fiable dans le charbon. Le charbon a créé le monde moderne. Le charbon a alimenté l'âge d'or de la fabrication aux États-Unis et pourrait le faire à nouveau. Le charbon a fait passer les nations asiatiques d'économies paysannes affamées à des superpuissances industrielles et manufacturières, en moins d'une vie humaine.

    Compte tenu de la corrélation entre l'utilisation du charbon et la prospérité, il ne semble pas par hasard que les attaques de Biden contre le charbon fassent reculer l'économie américaine, avec une inflation galopante, des factures alimentaires et énergétiques qui aspirent la richesse des Américains ordinaires. Tout comme le charbon nous a tous propulsés vers la modernité et la prospérité, l'abandon du charbon pourrait aboutir au contraire.

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  25. Il y a beaucoup de gens qui ont faim, des milliards de personnes qui gagnent quelques dollars par jour ou moins, qui se couchent affamées et mal nourries. Certaines de ces personnes vivent dans des pays autrefois riches. Des endroits comme le Venezuela, autrefois l'une des nations les plus riches d'Amérique du Sud, qui a tout perdu en quelques décennies à cause de l'incompétence politique et de la corruption.

    L'histoire nous enseigne que la prospérité est fragile. Il suffit d'une série de mauvais dirigeants, parfois d'un seul mauvais dirigeant, pour défaire le progrès des générations. À tout moment, un soutien économique clé pourrait s'effondrer sous le poids de l'hostilité politique de Biden, peut-être quelque chose dont nous ne sommes même pas conscients, et faire tomber tout ce qui en dépend. Toute l'économie pourrait s'effondrer en un tas. Cela pourrait se produire avec très peu d'avertissement - l'arbre pourri semble solide jusqu'à ce qu'il tombe avant la tempête.

    L'Amérique pourrait finir par emprunter la même voie que le Venezuela, à moins que quelque chose ne soit fait pour atténuer et réparer les dommages économiques causés par la guerre de Biden contre la prospérité et une énergie abordable.

    https://wattsupwiththat.com/2022/11/06/democrat-energy-policy-civil-war-manchin-blasts-bidens-coal-shutdown-comments/

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    1. Le faux président évoque la FIN de l'énergie !
      Car même si les terres étaient inondées d'éoliennes et panneaux solaire l'énergie développée ne pourrait jamais être ce qu'elle est aujourd'hui !
      Il ne faut pas s'imaginer voir des avions électrique, des porte-containers électrique ou des engins de chantier et tracteurs électrique !
      Nous nous dirigeons donc vers une révolution mondiale pour 2023 où SEULE l'EMP pourra redonner vie à notre planète.

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  26. Politique & Eco n°363 avec Marc-Gabriel Draghi - Monnaies numériques : la fin du cash et de la vie privée ?

    - voir clip sur site -

    Klaus Schwab avait prophétisé la 4ème révolution industrielle, une numérisation totale du monde. Avec l'avènement des monnaies numériques, les banques centrales vont supprimer toute liberté dans la circulation des richesses. Depuis des années, la Banque des règlements internationaux, la banque centrale des banques centrale, pilote le projet de monnaies numériques dans plus de 100 pays, signant la fin progressive du cash et donc un contrôle possible sur toutes les transactions. Pfizer, Mastercard, Visa, JPMorgan, Wells Fargo Bank... plusieurs multinationales ont déjà mis en place des prototypes pour tester les monnaies numériques. L'invité de "Politique & Eco", le juriste Marc-Gabriel Draghi, évoque un changement de condition humaine : "nous allons devenir des numéros !". La Banque de France annonce l'arrivée de l'euro numérique pour 2027 mais tout indique qu'il arrivera plus tôt...

    https://tvl.fr/politique-eco-n0363-avec-marc-gabriel-draghi-monnaies-numeriques-la-fin-du-cash-et-de-la-vie-privee

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  27. Plans d'urgence britanniques du «jeu de guerre»: le gouvernement prévoit des pannes prolongées d'électricité et de transport, ainsi que des pénuries alimentaires


    lundi 07 novembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Il est à peu près certain que la Grande-Bretagne est confrontée à un scénario d'extinction des feux cet hiver, comme en témoignent ses plans d'urgence de "jeu de guerre" publiés par les ministres du gouvernement.

    Des documents officiels portant la mention "sensible" avertissent que l'approvisionnement en nourriture et en eau, les transports et les communications pourraient tous être perturbés jusqu'à une semaine cet hiver dans "un scénario raisonnable du pire" causé par une panne de courant à l'échelle nationale.

    Les responsables de Whitehall ont commencé à tester ce qui devait être un protocole secret appelé Program Yarrow. Cela implique de donner la priorité à l'approvisionnement en nourriture, en eau et en abris pour les jeunes et les personnes âgées, ainsi que pour ceux qui s'occupent de ces personnes et d'autres personnes considérées comme vulnérables.

    Le programme Yarrow était déjà en préparation avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il est donc inexact de blâmer ce que les responsables gouvernementaux attendent bientôt au Royaume-Uni.

    Fait intéressant, cependant, il est fait mention dans les plans pré-invasion du programme Yarrow d'une attaque contre les câbles électriques sous-marins. Cela ressemble étrangement au récent "sabotage" des gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l'Allemagne.

    Nous savons également que le Met Office s'attend à un hiver plus froid que d'habitude cette année, ce qui devrait exercer une pression supplémentaire sur les approvisionnements en gaz et en électricité déjà rares et coûteux. (Connexe : en septembre, il a été annoncé que plus de 60 % de l'ensemble de l'industrie manufacturière britannique risquait de fermer en raison de l'hyperinflation des prix de l'énergie.)

    Program Yarrow mentionne des plans de coupures de courant de trois heures à travers le Royaume-Uni dans de telles circonstances. Soixante pour cent de la demande d'électricité sera satisfaite entre le deuxième et le septième jour d'un scénario potentiel de panne d'électricité d'une semaine, indiquent les documents, c'est-à-dire lorsque les ménages et les entreprises auront un "accès intermittent" à des approvisionnements rationnés.

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  28. Les clients recevront un préavis de 24 heures avant ces interruptions planifiées, qui, comme mentionné précédemment, se produiraient jusqu'à une semaine sur une base continue.

    Les lumières resteront-elles allumées en Grande-Bretagne cet hiver ?

    Si des coupures de courant se produisaient cet hiver, ce serait la première fois depuis les années 1970. Les opérateurs d'électricité disent qu'ils s'efforcent de maintenir le système "équilibré" à tout moment afin de minimiser les risques, mais la crise énergétique conduit le pays en territoire inconnu.

    "Cela signifie que la quantité d'électricité injectée dans le réseau par les centrales électriques, les parcs éoliens et autres doit correspondre à la quantité prélevée par les ménages et les entreprises à un moment donné", explique MailOnline sur le fonctionnement de l'équilibrage de l'électricité.

    «Le réseau prévoit quand il pense que la demande peut être élevée afin qu'il puisse demander aux générateurs de répondre à cette demande. Mais s'il y a un déséquilibre où la demande est supérieure à l'offre ou l'offre est supérieure à la demande, cela peut provoquer des pannes majeures dans le réseau. Cela pourrait causer des dommages physiques réels au réseau qui pourraient prendre des jours à réparer. »

    Le but des arrêts planifiés est donc d'éviter une panne du réseau qui entraîne des réparations coûteuses et des temps d'arrêt excessifs. Étant donné que le Royaume-Uni possède l'un des réseaux électriques les plus fiables au monde, l'espoir est que tout cela ne posera pas de problème pendant les mois d'hiver.

    Les Britanniques sont encouragés à faire des choses énergivores à certaines heures pour éviter de perturber cet exercice d'équilibrage de l'électricité. L'une des principales choses qu'ils peuvent changer est le temps pendant lequel ils rechargent leurs véhicules électriques (VE).

    Le gouvernement britannique annonce qu'il lance ce mois-ci un nouveau système qui proposera des paiements en espèces aux clients qui acceptent de modifier les heures auxquelles ils utilisent de plus grandes quantités d'énergie. Si cela ne suffit pas, un rationnement forcé pourrait avoir lieu.

    Vous voulez vous tenir au courant des dernières nouvelles sur la menace d'une implosion économique mondiale ? Visitez Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    DailyMail.co.uk
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-11-07-british-war-game-power-outages-food-collapse.html

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    1. Chaque année et de partout dans le monde la planète se refroidit (et non 'se réchauffe' !).
      Voyez dans les campagnes le nombre exponentiel de serres !

      La nature ne ment pas !

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  29. Le géant du transport maritime Maersk prévoit des "nuages ​​​​sombres à l'horizon" pour le commerce mondial alors que la crise de la chaîne d'approvisionnement s'aggrave et que la demande des consommateurs chute


    lundi 07 novembre 2022
    par : JD Heyes


    (Natural News) Aussi grave que soit la crise de la chaîne d'approvisionnement en cours jusqu'à présent, elle va empirer, selon le baromètre du commerce mondial Maersk, une société danoise.

    La société, "l'une des plus grandes sociétés de transport de conteneurs au monde, a enregistré mercredi un bénéfice record pour le troisième trimestre grâce à des taux de fret maritime élevés, mais a noté un ralentissement de la demande", a rapporté CNBC.

    La sortie a ajouté:

    Le géant danois, largement considéré comme un baromètre du commerce mondial, a déclaré un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 10,9 milliards de dollars pour le trimestre, au-dessus des projections du consensus des analystes de 9,8 milliards de dollars et en hausse d'environ 60 % par rapport à la même période un il y'a un an.

    La société a confirmé ses prévisions pour l'année complète d'un EBITDA sous-jacent de 37 milliards de dollars et d'un flux de trésorerie disponible supérieur à 24 milliards de dollars.

    Soren Skou, PDG de l'expéditeur, a déclaré que les "résultats exceptionnels" de l'entreprise cette année étaient en grande partie dus à la hausse continue des taux de fret maritime. Il a également déclaré, cependant, qu'il est devenu évident que ces taux ont maintenant atteint un sommet et devraient commencer à revenir à la normale au cours du quatrième trimestre alors que la demande mondiale chute et que la chaîne d'approvisionnement est obstruée par la pandémie de virus chinois et que les fermetures d'usines continues commencent là-bas. pour apaiser quelque peu.

    Mais ce ralentissement de la demande signifie que l'économie mondiale, en particulier aux États-Unis, ralentira également, ce qui entraînera alors des suppressions d'emplois et un nouveau ralentissement de l'économie américaine.

    "Avec la guerre en Ukraine, une crise énergétique en Europe, une inflation élevée et une récession mondiale imminente, il y a beaucoup de nuages ​​sombres à l'horizon", a déclaré Skou dans un communiqué mercredi.

    « Cela pèse sur le pouvoir d'achat des consommateurs, ce qui a un impact sur la demande mondiale de transport et de logistique. Alors que nous nous attendons à ce qu'un ralentissement de l'économie mondiale conduise à un marché plus faible dans l'océan, nous continuerons à rechercher les opportunités de croissance au sein de notre activité logistique », a-t-il ajouté.

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  30. En fait, l'économie américaine a déjà commencé à se fracturer, grâce à une inflation record sous la "direction" des gestionnaires de Joe Biden et d'un Congrès démocrate.

    «Ils essaient vraiment de nous convaincre tous que tout va bien. Mais près d'un cinquième de la population américaine saute des repas parce que les prix des denrées alimentaires sont trop élevés. Et près de 40 % de nos petites entreprises n'ont pas pu payer de loyer en octobre. Nos dirigeants essaient de donner une tournure positive aux choses, mais la vérité est que nous assistons actuellement à une énorme quantité de souffrances économiques partout aux États-Unis », a noté Michael Snyder sur son blog The Economic Collapse.

    "L'indice des prix à la consommation de base vient d'atteindre son plus haut niveau depuis 1982, et cela exerce une énorme pression financière sur les familles et les entreprises américaines", a-t-il ajouté.

    Il a également noté une enquête qui vient d'être publiée cette semaine et qui a révélé que 37% des petites entreprises n'avaient pas les moyens de payer leur loyer en octobre, un autre signe que l'inflation massive sous Biden tue l'économie.

    "Les résultats, publiés mardi par Alignable, un outil de suivi des affaires basé à Boston, soulèvent plus que des sourcils, car ils illustrent l'effet brutal de l'inflation sur les Américains ordinaires", a rapporté cette semaine le Dailymail.com du Royaume-Uni.

    "L'enquête auprès de 4 789 propriétaires de petites entreprises sélectionnés au hasard a vu plus de la moitié des répondants dire que leur loyer était d'au moins 10% plus élevé qu'il y a six mois", poursuit le rapport. "Si vous revenez sept mois en arrière, la majorité a déclaré que leurs loyers avaient augmenté d'au moins 20%."

    Les loyers ont monté en flèche avec le prix de tout le reste, et rien du régime de Biden n'a tenté jusqu'à présent de faire baisser l'inflation.

    Certes, le « correctif » est mis en œuvre par la Réserve fédérale : afin de faire baisser l'inflation, la Fed doit refroidir les dépenses et pour ce faire, l'agence doit imposer des hausses de taux d'intérêt paralysantes qui augmentent le coût du financement des grandes entreprises. articles de billet comme les maisons, les automobiles et les appareils, entre autres.

    L'économie se dirige vers le sud sous Biden et son parti. Les preuves sont partout.

    Les sources comprennent :

    NaturalNews.com
    TheEconomicCollapseBlog.com

    https://www.naturalnews.com/2022-11-07-shipping-giant-maersk-forecasts-supply-chain-crisis-continues.html

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    1. Hors Asie l'absence de réserves de pétrole pour refaire le plein chez le destinataire portera à ne plus fournir (par bateaux ou avions) quoi que ce soit aux pays arriérés.
      Seule l'Asie a donc un avenir de développement

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  31. Effacement des femmes : le CDC remplace discrètement « femmes enceintes » par « personnes enceintes » dans son nouveau conseil inclusif sur le vaccin contre la grippe


    Lundi 07 novembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Pour la première fois, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis adoptent une approche «inclusive» pour leur campagne annuelle de vaccination contre la grippe, exhortant les «personnes enceintes» par opposition aux «femmes enceintes» à éviter de contracter un vaccin contre la grippe.

    Le mot «femmes» a également été supprimé des conseils du CDC sur la variole du singe, suggérant que l'agence fédérale s'éloigne de la biologie – bien qu'elle soit une agence de santé publique – et se dirige directement vers l'éveil de l'extrême gauche.

    Selon les rapports, le CDC a discrètement effacé le mot «femmes» de ses directives officielles sur le vaccin contre la grippe, ainsi que tous les autres termes spécifiques au genre tels que «elle», «elle» et «mère». Essentiellement, tout ce qui se réfère spécifiquement aux femmes n'est plus présent dans la littérature officielle du CDC.

    Maintenant, il y a beaucoup de mots et de pronoms « non sexistes » à leur place alors que les femmes sont systématiquement effacées des documents gouvernementaux. (Connexe : Vous vous souvenez quand la mafia transgenre a exigé des réparations pour leur « souffrance » alors qu'ils se comparaient à de vrais esclaves ?)

    L'AAPS condamne le CDC pour avoir effacé les femmes, affirme que les changements sont "clairement une décision politique"
    Rien de tout cela n'est surprenant si l'on considère la nature perverse du régime de Biden, qui regorge désormais de toutes sortes de pervers LGBT, y compris des hommes travestis et des transsexuels.

    Biden et les gens qui l'entourent sont sans doute encore pires que ce que nous avons vu pendant les années Barack Hussein Obama, qui étaient déjà assez mauvaises. Maintenant, le régime Obama 2.0 est encore pire dans sa quête pour effacer la biologie humaine.

    L'Association of American Physicians and Surgeons (AAPS) a fustigé le CDC pour ces derniers changements, déclarant qu'il n'y a "aucune raison scientifique logique" pour effectuer ces changements, qui sont "clairement une décision politique".

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  32. L'agenda désexué du CDC vise à effacer les hommes et les femmes des annales de la vie quotidienne. Il est également accompagné de plans visant à transformer tout le monde en une image Baphomet asexuée qui n'est ni masculine ni féminine (ou masculine et féminine sous la même forme).

    C'est une perversion sous stéroïdes, et elle est intégrée chaque jour qui passe alors que l'Amérique descend dans une coquille méchante d'elle-même.

    Ce qui est également intéressant dans les nouveaux changements de verbiage du CDC, c'est qu'ils jettent plus de confusion sur une situation déjà précaire, car les femmes enceintes - c'est-à-dire les vraies femmes - sont plus susceptibles que les autres d'être hospitalisées si elles attrapent la grippe.

    Si le CDC se souciait vraiment de la santé publique, ses directives indiqueraient clairement les risques pour les hommes et les femmes réels. Au lieu de cela, l'agence fait de la politique d'extrême gauche et brouille les pistes avec des propos absurdes sur les « personnes enceintes » et d'autres folies similaires.

    Lorsqu'il s'agit de questions de santé, les gens doivent savoir exactement ce qui est vrai de leur sexe biologique. On ne peut pas leur dire que « certains hommes peuvent tomber enceintes » ou que « certaines femmes peuvent développer un cancer des testicules », qui font partie des autres types de langage pervers qui sont généralisés.

    Si la biologie sort par la fenêtre, la santé publique le sera aussi. Et cela semble être la direction que prend le CDC alors qu'il se plie à la foule éveillée de fous LGBT qui croient qu'il n'y a pas de «mâle» ou de «femme» et que la société devrait complètement supprimer ces termes.

    "Si vous n'avez pas d'utérus et que vous n'avez pas d'ovaires, vous ne pouvez pas être enceinte", déclare le Dr Jane Orient, directrice exécutive de l'AAPS. "Il y a un risque médical à faire une fausse déclaration dans une situation physiologique."

    « Une personne qui prétend être un homme mais qui a des organes féminins a besoin que ces parties de son corps soient traitées de manière appropriée. Tout comme une femme [prétendant] être un homme n'a pas de prostate, un homme prétendant être une femme a une prostate.

    Vous trouverez plus d'informations sur l'illusion transgenre qui se propage à travers l'Occident sur Transhumanism.news.

    Les sources de cet article incluent :

    DailyMail.co.uk
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-11-07-cdc-replaces-pregnant-women-people-flu-shots.html

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  33. Colloque interdisciplinaire « Corruption et fraude dans la crise COVID depuis 2020 »


    Posted by Jean-Dominique Michel
    6 Novembre 2022


    Deux colloques sur ce thème central de la dérive que nous subissons depuis trois ans se sont déroulés à Lisbonne puis à Peyrolles-en-Provence au mois de septembre 2022. Un panel d’experts ayant travaillé cette question depuis le début de la crise y ont présenté leurs analyses, parcourant un vaste champ thématique à partir de leurs différentes disciplines.
    Edgar Morin avait souligné à quel point la crise (ou plutôt les crises) que nous vivons était « multidimensionnelle et totale »

    Et s’il est un motif saillant à toute cette histoire, c’est bien hélas celui de l’état avancé de déliquescence et de corruption (dans les différents sens du terme) dans lequel se trouve enfoncé l’Occident avec ses états de droit vacillants.

    Bien des indices signalaient de longue date que nous étions engagés sur une mauvaise pente, comme l’a analysé avec brio depuis plus de quarante ans le sociologue Michel Maffesoli.

    Prospérant dans une semi-obscurité, ces ferments putrides se sont développés à la faveur d’un processus massif de déréglementation couplé à l’adoption de lois iniques (comme celle protégeant le soi-disant « secret des affaires ») pour exploser finalement et infecter à large échelle nos sociétés depuis mars 2020.

    Les colloques présentés ici abordent cette question de la fraude et de la corruption dans les principaux domaines concernés.

    Des experts s’étant distingués par la pertinence de leurs analyses s’y expriment ouvertement, indifférents à la censure et aux attaques visant à faire taire les voix qui mettent en péril l’omerta imposé par les gouvernements, la presse et les géants du numérique – comme une vaste enquête ouverte suite au dépôt de plainte par des procureurs de plusieurs états américains contre l’administration fédérale est en train de le confirmer.

    Anthropo-logiques.org publiera dès le lundi 7 novembre les enregistrements des différentes conférences, avec des résumés textuels pour chacune d’elles.

    Ces analyses sont littéralement d’utilité publique.

    Alors que la dérive totalitaire qui s’est abattue sur notre « monde libre » cherche à imposer une pensée unique, déloyale et mensongère, en réprimant les compréhensions utiles, il est en effet crucial de faire circuler ces contenus le plus largement possible.

    J’invite donc les lectrices et lecteurs de ce blog à s’emparer de cette matière (éthiquement, intellectuellement et sociétalement vitale) pour la diffuser massivement, comme un antidote à la malveillance du temps ainsi qu’à l’irresponsabilité de nos « élites » en perdition.

    * * * * *

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  34. Colloques Lisbonne & Peyrolles-en-Provence « Corruption et fraude dans la crise COVID depuis 2020 »
    Une autre vision depuis la francophonie

    Les décisions politiques imposées aux populations depuis le premier trimestre 2020 ont été sans précédent dans l’histoire, tant dans leur violence, que dans leur motif, et dans leur amplitude.
    Au cours de ces colloques, nous avons souhaité présenter divers travaux d’investigation francophones sur les modalités de la corruption, qui ne concernent pas que la corruption médicale, qui a déjà été traitée par ailleurs.

    Nous avons traité de la corruption systémique, politique, médiatique, scientifique (épidémiologique, mathématique, informatique, statistique…), juridique, philosophique et psychologique, avec une analyse critique sur les deux années écoulées.
    L’ensemble du tableau a porté la réflexion sur le rôle de la corruption dans la dérive totalitaire, la fraude permettant d’organiser la manipulation des masses, et d’obtenir leur consentement.
    Il est donc essentiel d’y voir clair, et c’est l’enjeu de ces colloques de donner des outils pour un discernement plus aiguisé.
    Ces colloques ont été rendu possibles grâce au soutien généreux de différents donateurs. Qu’ils en soient très chaleureusement remerciés !


    1. Corruption systémique et endémique des systèmes de santé
    Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, auteur du livre Covid : anatomie d’une crise sanitaire (éd. Humensciences), expose depuis mars 2020 tous les aspects de corruption systémique et les mensonges dans les systèmes de santé. Il est membre du CSI (Conseil Scientifique Indépendant).

    Alors que l’instrumentalisation des politiques sanitaires au service d’intérêts prioritaires autres que ceux de la population est connu de longue date comme un problème systémique, la crise du Covid a été l’occasion d’une étonnante amnésie collective (à moins qu’il se soit agi d’un interdit) à ce sujet. Ceci pendant que les processus de corruption directs et indirects se diffusaient largement à d’autres milieux, posant désormais la question de leur possible endémicité au cœur de notre société.

    Site : https://anthropo-logiques.org/

    2. Comment en sommes-nous arrivés là ? Histoire d’une lente corruption.
    Olivier Soulier, médecin homéopathe, chercheur, fondateur de la médecine du sens, fondateur du Syndicat Liberté Santé, intervient régulièrement au CSI (Conseil Scientifique Indépendant) dont il est aussi membre fondateur.

    Ce qui se produit actuellement n’a pas commencé en 2020 ou 2019, ni même dans les vingt dernières années.

    C’est un long processus d’envahissement de la médecine humaniste par la médecine chimique, business et corruptive depuis un siècle, alliée et gouvernées par des forces essentiellement financières. Cette présentation retrace les lignes principales, ce qui permet de mieux comprendre le comment, le pourquoi et les forces en présence.

    Site : https://www.lessymboles.com

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  35. 3. Corruption statistique
    Pierre Chaillot, chercheur, auteur de la chaîne Décoder l’éco, analyse régulièrement les manipulations dans les interprétations statistiques, notamment dans ses interventions au CSI (Conseil Scientifique Indépendant)

    La crise Covid : épidémie de la peur et du mensonge propagée par le virus statistique. Depuis 2 ans, un déferlement continu de chiffres bien choisis a accompagné chaque phase de l’histoire : prédictions catastrophistes sur la base de modèles imaginaires, changements de définitions, oubli ou sélection orientée des éléments de comparaison, utilisation sans filtre de données non contrôlées… Toute publication a dû se conformer au postulat initial : un virus mortel circule mondialement, toutes les mesures mises en place sauvent des vies, tout particulièrement les vaccins sûrs et efficaces. Pour certains ce prisme de lecture sacrifiant tout principe déontologique a permis un enrichissement jamais égalé, pour d’autres, l’asservissement d’une population reconnaissante envers ses sauveurs, et pour les derniers le sentiment du devoir accompli en protégeant la plèbe d’une vérité trop rassurante face au danger.

    Chaîne Décoder l’éco

    4. Corruption mathématique et épidémiologique
    Vincent Pavan, docteur en mathématiques, enseignant à l’Université d’Aix-Marseille, est co-auteur du livre Le débat interdit (Trédaniel). Il est intervenu dès mars 2020 pour dénoncer les fraudes mathématiques ayant préexisté aux décisions politiques sur les confinements et a déposé plusieurs plaintes en justice. Il est membre fondateur du CSI (Conseil Scientifique Indépendant).

    Dans un grand nombre de secteurs différents, la crise liée au COVID a révélé des fonctionnements totalement corrompus. Peu de secteurs institutionnels auront pu échapper à une déliquescence complètement de leur éthique, leur déontologie ou leurs principes.

    Ainsi en France la médecine a-t-elle abandonné son serment d’Hippocrate, sous pression d’un Conseil de l’Ordre retrouvant là son fonctionnement collaborationniste originel.

    De la même manière, la justice administrative, prise entre son devoir de service de l’exécutif et son rôle de protection des libertés publiques, a résolument choisi de cautionner les décisions administratives plutôt que la protection des droits de l’Homme, quand bien-même son devoir sacré consistait précisément en la protection contre le fonctionnement du totalitarisme.

    Au premier plan de la corruption, l’Université est également devenue l’alliée objective du régime totalitaire, non seulement en cautionnant le scientisme déliquescent des experts officiels de l’État, mais également en s’attaquant aux chercheurs capables de délivrer une pensée critique maîtrisée s’opposant à la narration idéologique du pouvoir.

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  36. Dans notre intervention, nous montrons que les idéologues du régime ont tenté de corrompre la science attachée à la modélisation mathématique du réel pour tenter de faire croire à l’existence de raisons épidémiologiques fiables et objective aux privations absurdes de liberté qui ont été décidées dans de nombreux états occidentaux.

    À l’aide de présentations truquées, d’algorithmes détournés et d’utilisation frauduleuse du langage mathématique, ils ont sciemment fraudé les principes de la science pour contrefaire des résultats qu’ils savaient parfaitement invalides. Servis aux médias et à la représentation politique qui les a acceptés sans discuter, ces résultats ont permis que s’installent dans l’imaginaire collectif des croyances infondées qui polluent encore aujourd’hui, et peut-être pour longtemps, la représentation de la syndémie de Sars-Cov-2.

    En montrant de façon détaillée où se situent les pires impostures scientifiques des membres du conseil scientifique français, nous établissons que la corruption de la science a constitué l’une des pires falsifications de l’histoire, que l’Université et les chercheurs, dans leur grande majorité ont accepté sans sourciller.

    5. Corruption informatique
    Emmanuelle Darles, docteur en informatique, enseignante à l’Université de Poitiers, auteur du livre Ne touchez pas à nos enfants. Emmanuelle a présenté ses travaux au Sénat en France, qui refuse de les rendre publics. Elle participe régulièrement au CSI (Conseil Scientifique Indépendant).

    Au cours de ces dernières décennies, nous avons assisté à une volonté de modéliser le monde en vue de le réduire à quelques algorithmes. Durant cette crise, plusieurs mesures sanitaires (confinement, masques, …) ont été prises sur la base de ces calculs qui s’inscrivent allègrement dans la réduction du vivant et de sa complexité. Cette présentation adresse un état des lieux de la corruption informatique dans ce contexte ainsi que les failles conceptuelles des méthodes qui ont été utilisées qui ont conduit à une atteinte des libertés fondamentales individuelles.

    Site : https://www.emmanuelle.darles.fr/

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  37. 6. Corruption philosophique et psychologique
    Ariane Bilheran, normalienne, docteur en psychopathologie, co-auteur du livre Le débat interdit (Trédaniel) et Les chroniques du totalitarisme (2021). Elle est intervenue dès le début de la crise pour expliquer les mécanismes de manipulation de masse, et la dérive totalitaire en cours. Elle a notamment participé en tant qu’experte au Jour 4 du Grand Jury du Dr Reiner Füllmich, au CSI (Conseil Scientifique Indépendant) et a interviewé Vera Sharav pour diffusion en France.

    La dérive totalitaire actuelle suppose un endoctrinement des masses à l’idéologie ainsi qu’une corruption radicale de notre rapport métaphysique au monde et au savoir. Fonctionnant au mensonge, le phénomène totalitaire ne se légitime que par la fraude sur les premiers principes dans les domaines dont il s’empare : fraude langagière, fraude épistémologique, fraude politique, fraude juridique, fraude morale et fraude psychique. Cette fraude repose sur une conception erronée et réduite de l’être humain et de sa relation au monde, afin de lui supprimer ses droits fondamentaux.

    Site : https://www.arianebilheran.com

    7. Corruption médiatique
    Slobodan Despot est éditeur, traducteur, romancier, directeur de la lettre magazine L’Antipresse, journaliste et écrivain. Il a proposé dès le début de la crise en 2020 un autre regard médiatique qui analyse en particulier le traitement de l’information par les médias de masse.

    Comment se protéger du Covid ? En coupant la télévision ! » Sous cette boutade se cache une effrayante réalité : pour la première fois dans l’histoire, une pandémie a fait davantage de dégâts dans les têtes que dans les corps, intimidé davantage par les récits et les projections qu’on en faisait que par ses effets physiques. La compréhension de cette séquence dystopique impose donc un réexamen fondamental de nos systèmes d’information transformés en outils d’intimidation et de contrôle des masses.

    Site : l’Antipresse

    8. Corruption juridique
    Virginie de Araujo-Recchia, avocate au Grand Jury du Dr Reiner Füllmich a déposé de nombreuses plaintes dont une plainte pour « dérives sectaires », impliquant des faits « d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse », ainsi que de « complicité d’empoisonnement et de génocide ».

    Autant nous assistons à l’inversement des valeurs au sein de nos sociétés occidentales, autant nous assistons à l’inversement de la hiérarchie des normes juridiques.

    En effet, force est de constater que les grands principes juridiques applicables, en toutes circonstances, au sein/au cœur de toute société civilisée, sont désormais foulés au pied au détriment de l’intérêt des peuples et corrélativement au seul profit de la finance internationale mondialiste détenant notamment les groupes pharmaceutiques impliqués.

    La fraude est commise sous l’égide de fondations, d’agences et de groupes de réflexion internationaux et au travers de la corruption des médias grand public et des plateformes numériques complices du cloisonnement de l’information et par conséquent d’un obscurantisme décomplexé.

    Ainsi, une réglementation technocratique pullulante, incohérente et déracinée se substitue aux normes supérieures avec les conséquences désastreuses que nous connaissons.

    Règne désormais un mépris total du droit à la vie, du principe de la dignité humaine, de la sacralité de l’esprit et du corps jusqu’à atteindre l’environnement du fœtus et le génome de l’être humain.

    Ces questions nous mènent à la croisée du droit et de la philosophie.

    Liste de ses actions : https://dar-avocats.com/actualites/

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  38. 9. La corruption des philosophes et des intellectuels
    Mehdi Belhaj Kacem, philosophe, auteur de Coronacocovirus – D’un génocide non conventionnel (éditions Exuvie)

    Ce livre a été écrit avec la volonté de dresser un constat sur la crise du Covid-19 en adoptant un regard à la fois philosophique et politique. En effet, cette crise a bouleversé le monde entier dans ses fondements et comme jamais auparavant.

    10. La corruption des esprits : comment les nouvelles grandes puissances financières contrôlent la narration du Covid et menacent la démocratie
    Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de La doxa du Covid (Bastia, éditions Éoliennes, 2022, 2 tomes, 128 et 566 pages).

    https://anthropo-logiques.org/colloque-interdisciplinaire-corruption-et-fraude-dans-la-crise-covid-depuis-2020-2/

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  39. Mesures « sanitaires » inutiles et dommageables selon les meilleurs experts. Comment sortir de l’impasse ?


    Posted by Jean-Dominique Michel
    5 novembre 2022



    par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé et expert en santé publique, membre du Conseil scientifique indépendant John Ioannidis est l’une des grandes figures actuelles de l’épidémiologie. S’étant fait connaître en 2005 par un article intitulé « Pourquoi la plupart des résultats de recherche sont faux[1] », rapidement devenu le plus téléchargé de la prestigieuse […]

    John Ioannidis est l’une des grandes figures actuelles de l’épidémiologie. S’étant fait connaître en 2005 par un article intitulé « Pourquoi la plupart des résultats de recherche sont faux[1] », rapidement devenu le plus téléchargé de la prestigieuse Public Library of Science, il avait alors ouvert un important et fécond débat autour de la qualité de la production scientifique.

    Professeur de médecine, d’épidémiologie et de santé des populations ainsi qu’en sciences des données médicales à l’Université de Stanford, co-directeur du Meta-Research Innovation Center at Stanford (METRICS), Ioannidis est actuellement considéré comme la référence mondiale en matière d’épidémiologie et de santé publique. Homme humble et discret, il n’apparaît que rarement dans la presse ou sur les médias sociaux. Par, contre sa production scientifique est remarquable et figure parmi les plus citées par d’autres chercheurs.

    Le Pr Ioannidis n’est pas resté inactif au cours de la crise du Covid-19. Il indiqua dès le 17 mars 2020 que nous étions probablement en train de nous orienter vers un fiasco sans précédent dans le recueil de données médicales. L’absence de catégories claires, le fourre-tout des morts « déclarés COVID » sans tenir compte des causes de décès, les errements autour de l’utilisation des tests PCR à des taux d’amplification aberrants lui firent dire très tôt que nous manquions des bons indicateurs pour évaluer la gravité de l’épidémie et la pertinence des mesures mises en œuvre[2].

    En avril 2020, il donna pourtant avec une précision remarquable l’ordre de grandeur de la létalité du Sars-CoV-2, établissant qu’il n’était pas particulièrement inquiétant au regard des épidémies respiratoires habituelles[3]. Ces analyses seront confirmées quelques mois plus tard et reprises très officiellement par l’OMS, puis encore révisées à la baisse récemment.

    En juillet 2020, il livra (avec des collègues italiens) une analyse de la fameuse situation en Italie du Nord, qui frappa les esprits en donnant un signal très inquiétant quant à la dangerosité du nouveau coronavirus[4]. Les auteurs montrèrent qu’il s’agissait d’un effet circonstanciel dû à une convergence de paramètres. Le fait qu’aucune autre région de l’Italie ne connut ni avant ni après de situation comparable confirma leur analyse.

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  40. Surpris comme tous les connaisseurs par l’imposition de mesures de contrainte reconnues dans la littérature comme étant inefficaces et destructrices (du fait de leurs inévitables dommages collatéraux), il produisit en décembre 2020 avec différents collègues une analyse comparative à partir de 63 pays et territoires confirmant l’inefficacité de ces mesures[5].

    Un principe cardinal en santé publique, systématiquement transgressé depuis mars 2020, stipule qu’on ne peut imposer des mesures coercitives et potentiellement dommageables à la population qu’à la condition expresse qu’elles soient absolument nécessaires et assurément efficaces[6].

    Ici, ce principe a été purement et simplement abandonné : on a imposé une succession de mesures de contrainte d’une agressivité sans précédent, sans avoir la moindre garantie qu’elles serviraient réellement à quelque chose, et alors même que nous avions l’exemple que différents états s’en abstenaient sans conséquences problématiques, bien au contraire.

    Cet article fit l’objet d’une campagne de dénigrement violente, que Ioannidis prit avec sa modestie habituelle et une certaine philosophie. Il témoignera toutefois n’avoir jamais été confronté à une telle agressivité de la part de ses confrères du monde académique et de la presse.


    Bilan après plus de deux ans de crise Covid

    Une année et demie plus tard, John Ioannidis vient de publier un autre article dans la revue Frontiers in Public Health avec ses collègues Michaéla Schippers (de l’Université de Rotterdam) et Ari Joffe (de l’Université d’Edmonton)[7]. Ces trois experts se questionnent exhaustivement sur l’évaluation des effets des mesures appelées « interventions non pharmaceutiques » (INP), des dommages qu’elles ont causés et des conditions dans lesquelles elles ont été imposées.

    Cette catégorie regroupe toutes les mesures non-médicales, incluant les confinements, les fermetures d’écoles, de commerces, de restaurants d’administrations et d’entreprises, les restrictions de mouvements (fermetures de frontières, couvre-feu), l’utilisation massive de tests PCR, les dispositifs de traçage, l’imposition du port du masque, etc.

    S’ils relèvent prudemment que certains experts estiment que ces mesures ont été utiles et proportionnées, les auteurs soulignent que :

    Elles n’étaient prévues dans aucun plan pandémie du fait qu’elles avaient été évaluées de manière répétée comme étant sans efficacité probante et dommageables (y compris en 2019 par l’OMS).
    Les méta-analyses les plus solides confirment cette absence d’utilité ainsi que la gravité des dégâts qu’elles causent.
    Les quelques études affirmant l’inverse se caractérisent par un degré de validité scientifique extrêmement faible.
    Les auteurs recommandent donc fermement de mettre un terme aux mesures qui seraient encore en vigueur et que leur réadoption soit évitée à l’avenir au profit de mesures « non-perturbatrices ». S’appuyant sur plus de 400 références scientifiques, ils s’interrogent sur le processus collectif qui a conduit à l’adoption généralisée (en tout cas dans les pays développés) de mesures douteuses, en relevant au passage un certain nombre de motifs.

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  41. La tentation de l’autoritarisme

    Ils relèvent ainsi que dans les temps de grande insécurité, les populations tendent à attendre des réponses autoritaires de la part des gouvernements, ceux-ci pouvant dès lors être tentés dit répondre en s’écartant des bonnes pratiques pour entretenir de fait un état de peur déraisonnable ainsi qu’une injonction dogmatique d’adhésion aux mesures autoritaires.

    On a en effet assisté à un mouvement de masse caractérisé par la stérilisation du débat scientifique et démocratique, avec une agressivité exacerbée de la part de la majorité contre les minorités contestant la pertinence des mesures, dans des processus de psychologie sociale typique des moments totalitaires. Les auteurs soulignent qu’il n’est pas besoin de présupposer d’intention délibérée à ce phénomène, la combinaison de la perception exagérée d’un danger et d’une confiance quasi aveugle à des solutions présentées faussement comme nécessaires et efficaces suffisant à rendre compte de ce glissement.

    Celui-ci conduit alors à des processus de prise de décision centralisés, portés par un récit unique et mettant donc inévitablement en échec l’intelligence collective. On a par exemple mis en avant un « consensus scientifique » qui dans la réalité n’existait pas, en censurant ou en dénigrant les experts (même hautement compétents) qui se risquaient à contredire la narration dominante.

    Cette distorsion dans la perception du risque avec l’imposition (par les gouvernants, les experts « autorisé » et les médias) d’une véritable idéologie sanitaire ont empêché de poser un regard lucide et équilibré sur les conséquences des politiques mises en œuvre. Celles-ci ont en particulier frappé de plein fouet les groupes de population les plus vulnérables en aggravant tout un ensemble d’inégalités économiques, sociales, éducatives, de genre, etc.

    Les auteurs insistent sur le fait qu’ils n’inscrivent pas leur analyse dans une logique de blâme et que leur but n’est pas d’entretenir la polarisation et les clivages malsains qui se sont développés au sein de la société.

    Mais qu’il est en revanche incontournable de procéder à une évaluation honnête et exhaustive des mesures qui ont été prises et des processus qui les ont fondés.

    Une évaluation honnête est-elle possible ?

    A la question « aurions-nous pu faire mieux ? » les auteurs répondent par l’affirmative. En particulier, le processus décrit sous le terme de « gestion des urgences » (GU) a été largement mis en échec par la dérive autoritaire des réponses publiques, qui n’ont pas tenu compte adéquatement des données observables ni respecté les bonnes pratiques en santé publique.

    Il est nécessaire selon eux de sortir de cette dynamique de domination et de pensée unique pour prendre le chemin d’une guérison collective. Ceci passant par le fait de restaurer des processus communautaires à la place d’injonctions pyramidales, en réouvrant l’espace d’un dialogue respectueux, intelligent et donc naturellement ouvert à une diversité d’analyses et d’opinions. L’absence de prise en considération des besoins de santé globaux de la population (et non d’un seul paramètre comme la circulation d’un virus par ailleurs sans danger pour la population de moins de 70 ans) a constitué un non-sens sanitaire grave et particulièrement destructeur

    Les politiques dites sanitaires imposées depuis 2020 ont causé un énorme choc avec un état traumatique accompagné d’une perte de sens au sein de la population. L’orientation de l’agressivité résultante vers des groupes désignés comme ennemis (qualifiés d’antivax, de complotistes ou de corona-sceptiques) est un processus habituel de déchargement du stress contre des groupes sociaux stigmatisés en période de haute incertitude.

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  42. Il est temps proposent Ioannidis, Schippers et Joffe de sortir de cette manière de faire, qui aura conduit les responsables politiques comme les agences de santé à se détourner de la connaissance et des bons principes en santé publique pour se lancer dans des politiques sanitaires destructrices, a fortiori pour les groupes les plus vulnérables de la population.

    Leur article nomme d’une manière claire et documentée les problèmes et dérives qu’un certain nombre d’experts ont essayé de soulever depuis trois ans en essuyant en retour des attaques et des campagnes de dénigrement insensées.

    Ce qui compte à ce stade est la manière dont nos instances dirigeantes pourront ou non accepter de prendre enfin du recul pour évaluer honnêtement les effets des mesures qui ont imposées.

    Les auteurs soulignent dans leur article à quel point la réflexivité nécessaire à la qualité des processus décisionnels a fait défaut. Les experts des agences de santé aussi bien que les responsables politiques ont perdu en cours de route l’ouverture d’esprit nécessaire à questionner leurs décisions à la lumière des données observables.

    C’est donc un enjeu majeur que de retrouver le chemin de cette réflexivité, là où malheureusement le jeu politique actuel semble être, tout en reconnaissant commodément que « rien n’est jamais parfait », de résister à tout prix à ce que la réalité des défaillances, des erreurs voire des fautes s’il y en a eu puisse être mise en lumière.

    Le ton posé, mesuré et nuancé de cet article en fait une production de choix à partager avec toutes les personnes ayant conservé une ouverture d’esprit et un esprit critique suffisants.

    Ces qualités étant malheureusement les premières à être mises à mal dans les phénomènes de masse comme celui que nous avons vécu, il n’en est que plus urgent que nous restaurions les conditions d’un dialogue respectueux et constructif favorisant cette intelligence collective qui nous a tant manqué depuis mars 2020.


    Pour lire l’article original en anglais : cliquer ici.
    Pour lire l’article complet traduit en français, traduit par Jean-Dominique Michel

    Lien vers le blog de Laurent Mucchielli : cliquer ici.
    Télécharger au format pdf : cliquer ici.
    Présentation de l’article dans le cadre du Conseil scientifique indépendant :

    CSI n°71 du 15/09/2022 « Mesures de confinement : la plus grande erreur de santé publique ? » pour visionner: cliquer ici.

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  43. [1] Ioannidis JPA (2005) Why Most Published Research Findings Are False. PLoS Med 2(8): e124

    [2] A fiasco in the making? As the coronavirus pandemic takes hold, we are making decisions without reliable data, https://www.statnews.com/2020/03/17/a-fiasco-in-the-making-as-the-coronavirus-pandemic-takes-hold-we-are-making-decisions-without-reliable-data/

    [3] Bendavid E,, Ioannidis JAP, Bhattacharya J et al., COVID-19 Antibody Seroprevalence in Santa Clara County, California, medRxiv 2020.04.14.20062463;

    Ce constat vient d’être encore révisé à la baisse : en-dessous de 70 ans, la létalité est égale ou même inférieure à celle de la grippe annuelle… Pezzulo AM, Ioannidis JPA et al., Age-stratified infection fatality rate of COVID-19 in the non-elderly informed from pre-vaccination national seroprevalence studies, medRxiv 2022.10.11.22280963

    [4] Boccia S, Ricciardi W, Ioannidis JPA. What Other Countries Can Learn From Italy During the COVID-19 Pandemic. JAMA Intern Med. 2020 Jul 1;180(7):927-928.

    [5] Bendavid, E, Oh, C, Bhattacharya, J, Ioannidis, JPA. Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19. Eur J Clin Invest. 2021; 51:e13484.

    [6] Considérations éthiques dans l’élaboration des mesures de santé publique face à une pandémie de grippe, OMS, 2009

    [7] Schippers MC, Ioannidis JPA & Joffe AR, Aggressive measures, rising inequalities and mass formation during the COVID-19 crisis : An overview and proposed way forward, Front. Public Health 10 :950965

    https://anthropo-logiques.org/mesures-sanitaires-inutiles-et-dommageables-selon-les-meilleurs-experts-comment-sortir-de-limpasse/

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  44. La stratégie économique et de défense de l’Allemagne : Un exemple à suivre


    Par Chems Eddine Chitour
    Mondialisation.ca,
    06 novembre 2022


    « J’aime tellement l’Allemagne que je suis ravi qu’il y en ait deux. » François Mauriac

    « Mon père chevauchait un chameau. Je conduis une Cadillac. Mon fils vole en jet. Son fils chevauchera un chameau. » Proverbe dont devrait s’inspirer les pays arabes

    Résumé :

    L’une des conséquences la plus importante du conflit en Ukraine est l’inexorable effritement inexorable de la solidité du front anti-russe. Tout est bon pour casser la Russie sur instruction et ceci depuis 2014 date à laquelle le président ukrainien démocratiquement élu est renversé au profit d’un mouvement pro-américain ce fut le scénario de Maidan. Depuis le président au pouvoir n’a pas cessé de mener la vie dure au Donbass peuplé de populations russophones il y aurait eu plusieurs milliers de morts et de blessés. Certes la France et l’Allemagne ont pu faire signer les accords de Minsk I et II Ils n’ont jamais été appliqués par les ukrainiens. Ceci a amené la Russie à intervenir. Ce fut le piège tendu par l’OTAN Tous les pays européens se saignent pour aider l’Ukraine et au passage deviennent vulnérables Les sanctions ont profité aux Etats Unis qui vend le GNL quatre fois plus cher que le gaz venant de Russie et boycotté.

    La guerre en Ukraine agit comme un tsunami : Elle fait bouger la tectonique des plaques de l’architecture de sécurité de l’Europe. Ainsi des craquements se font sentir concernant la solidarité de l’Alliance avec les deux pays leaders Allemagne et France. L’Allemagne ayant décidé de s’armer auprès des Américains La stratégie économique et militaire de l’Allemagne qui commence à bousculer les anciens équilibres que « certains » croyaient gravés dans le marbre pour l’éternité l’énergie nucléaire est une science allemande dont ont profité les Américains les français les Russes. L’Europe à l’ancienne a vécu. L’exemple de résilience de travail bien fait et de réalpolitik de l’Allemagne devrait être une boussole pour les pays arabes qui veulent sortir de la dimension magique des « accabya » et se mettre au travail pour ne pas avoir à être des esclaves du monde qui se dessine. Ils devraient méditer l’exemple sur l’inanité d’une richesse éphémère Pour sa part, L’Algérie devrait sans tarder miser sur le savoir créateur de richesse seule source pérenne à laisser aux générations futures

    L’Europe et sa défense Un rêve évaporé

    Avant de développer les stratégies de trois pays majeurs de l’Union Européenne que sont l’Italie la France et l’Allemagne nous allons donner un aperçu de ce qu’est la politique de défense de l’Europe 27. Pendant longtemps et avant la crise ukrainienne, l’Europe dépensait moins de 2 % comme contribution au budget de l’OTAN. Le président Trump a même signifiait aux Européens de s’occuper de leur défense. C’était l’époque où l’OTAN était en mort cérébral » La guerre en Ukraine a remis en selle la nécessité d’une défense commune qui comme nous verrons s’arrête aux vœux pieux. Delphine Deschaux-Dutard écrit :

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  45. « Le 25 mars 2022, le Conseil européen a adopté la boussole stratégique européenne, en chantier depuis 2020. ? Est-ce enfin celle d’une autonomie stratégique pour l’UE ? » (1)

    Il semble d’ailleurs que chaque avancée en matière de réflexion stratégique européenne soit redevable à une crise (…) Face à la nécessité d’agir dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, il est frappant de constater la vitesse avec laquelle les Européens sont parvenus à s’unir (au moins sur le principe) autour des différents trains de sanctions contre Moscou, et l’évolution qui s’est produite dans la politique de sécurité allemande avec une augmentation inédite et immédiate du budget de la Bundeswehr de 100 milliards d’euros et l’autorisation par le Bundestag, pour la première fois dans l’histoire allemande d’après 1945, de la livraison d’armes létales dans un pays en conflit ». (1)

    « Plus précisément, poursuit la journaliste la boussole stratégique européenne se décline sous la forme de quatre piliers : agir, investir, sécuriser et coopérer avec les partenaires. Parmi les mesures les plus emblématiques figurent notamment la décision de mettre sur pied, d’ici à 2025, une capacité de réaction rapide européenne de 5 000 hommes En ayant collectivement accepté de livrer des armes à Kiev, l’UE a profondément modifié son logiciel stratégique, l’UE doit se donner les moyens d’une action de sécurité robuste si nécessaire. Si l’on peut déjà se féliciter des éléments qui figurent dans la boussole, elle ressemble surtout à une déclaration d’intention des États européens qui laisse de côté un certain nombre de Sur le plan industriel ensuite, si la boussole exhorte les États européens à augmenter leurs budgets de défense et à coopérer plus, rien n’est davantage précisé quant à la mise en place pourtant nécessaire d’une base industrielle de défense européenne qui ouvrirait la voie à un véritable marché européen de défense. Or si les États européens augmentent leurs budgets et investissent dans des armes américaines, cela revient au fond à fragiliser l’émergence d’un tel marché. (…) Enfin, sur le plan de l’autonomie stratégique européenne, là encore, la boussole établit clairement la priorité de l’OTAN comme garante de la sécurité collective du continent, conduisant d’aucuns à estimer que cette boussole pointe délibérément vers l’Ouest (…) ». (1)

    Dans le même ordre les politiques européens affirment qu’ils sont d’un bon côté de l’histoire . Ils se battent contre les pénuries d’énergie en stockant l’énergie :

    « (…) Pour la ministre allemande des affaires étrangères, l’Europe a peut-être obtenu du gaz russe à bas prix par le passé, mais elle payait dans le même temps un prix élevé en termes de sécurité. Si la Russie a attaqué l’Ukraine, c’est en effet parce qu’elle était convaincue que l’UE serait trop divisée et trop dépendante de l’énergie russe pour réagir. (…) Il ne s’agit pas cependant de nous replier sur nous-mêmes (…) La guerre n’est pas terminée, et le régime de Poutine dispose encore d’atouts. Mais avec la stratégie occidentale actuelle Le temps et l’histoire sont du côté des Ukrainiens, à condition que nous restions fidèles à notre stratégie » (2).

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  46. Les vieilles alliances du passé, au mieux, se décomposent de façon accélérée, ou, au pire, se retournent radicalement depuis quelques mois. Ainsi : « la brouille entre Macron et Olaf Scholz éclate au grand jour ! (…) Macron a très mal pris les décisions unilatérales allemandes et son attitude de franc-tireur sur les questions de défense européenne sous l’égide de l’Otan, dont la France fait partie mais où Berlin a joué sa propre carte sans concertation avec l’Elysée. (…) les Etats-Unis sont pratiquement maîtres du jeu en Europe. Plus personne ne semble avoir ni l’influence ni la volonté suffisante pour contrecarrer le processus d’escalade avec la Russie. (…) Privée d’autonomie énergétique et diplomatique, l’Europe n’a pas grand-chose à envier au Royaume-Uni (considérée depuis le Brexit comme vassale des Etats-Unis) (…) Et le match planétaire se déroule avec une France reléguée en seconde division des nations .» (3)

    L’Italie et sa politique de défense

    Un autre pays important qui n’a pas de rapports privilégiés ni avec la France ni avec l’Allemagne essaie de tracer son chemin Ainsi, il y a des frictions avec la France concernant le dossier libyen. Le gouvernement italien accuse la France d’être à l’origine de la crise migratoire er du chaos actuel en Libye, conséquence de son intervention militaire en 2011 qui visait à destituer le colonel. Ancienne puissance coloniale qui entretient des liens historiques avec la Libye La Libye est aussi au cœur d’importants d’enjeux économiques, pétroliers via les groupes Eni (pour l’Italie) et Total (pour la France), tous deux présents dans le pays » (4).

    « Traditionnellement partagée entre un Nord tourné vers l’intégration européenne et un Sud regardant vers de la Méditerranée, l’Italie doit tenir compte d’une dichotomie, qui, pour être une richesse, l’entrave parfois dans la définition de ses intérêts vitaux. L’Italie est continuellement amenée à se positionner au milieu du jeu des grandes puissances. Hier entre les mastodontes américain et soviétique, aujourd’hui avec la Chine, dont elle a rejoint les « nouvelles routes de la soie » voilà maintenant deux ans. (.. ) À la fois géographiquement proche du cœur économique européen, l’Italie, en dépit de sa situation géostratégique à la croisée des mondes européens, africains et du Levant, ne demeure pas moins exclue de l’axe franco-allemand, traditionnel moteur de l’Union européenne. Tout au long de ses quelques soixante années d’appartenance au projet européen, elle n’a pas non plus su – ou pu ! – développer une orientation politique alternative au tropisme franco-germanique. (…) Rappelons que l’Italie a toujours été favorable à la constitution d’une Europe de la défense. Sans atteindre la dimension des arsenaux britanniques et français, le pays dispose d’une industrie de l’armement diversifiée, au même titre que l’Allemagne, l’Espagne et la Suède, ce qui lui permet d’entretenir le troisième programme spatial européen. À l’image de nombre de ses partenaires, Rome devra veiller à moderniser ses équipements militaires moyennant une politique d’investissement De fait, à rebours des déclarations du président Macron sur l’état de « mort cérébrale » de l’Alliance atlantique, l’Italie milite pour une plus grande coopération des forces de l’OTAN et de l’Union européenne » (5)

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  47. La singularité de la position allemande : l’éveil qui fait peur

    On ne peut pas comprendre la position nouvelle d’indépendance dans ses décisions souveraines, sans nous n’avons pas en tête l’histoire. L’Allemagne est un grand pays qui a eu à se battre conte pratiquement toutes les nations développées durant la première moitié du XXe siècle. Dépecée une première fois par le traité de Versailles Elle le sera à partir de 1945 et a mis près de vingt ans pour payer ses dettes Les réparations allemandes sont les indemnités de guerre que furent contraintes de payer l’Allemagne de l’Ouest et l’Allemagne de l’Est aux gouvernements alliés à l’issue de ce conflit. L’Allemagne de l’Ouest versa des réparations à plusieurs pays en équipements industriels des usines allemandes démantelées. Les Alliés confisquèrent un nombre significatif de brevets, de droits d’auteur et de marques allemandes. Les brevets, les plans et les équipements physiques pris en Allemagne comprenaient des articles (ou des plans de) tel que des microscopes électroniques, des cosmétiques, des machines textiles, des magnétophones, des insecticides Konrad Adenauer déclara que les brevets appartenant à IG Farben [avaien]t donné à l’industrie chimique américaine une avance d’au moins 10 ans. Les expéditions d’installations industrielles allemandes à l’ouest commencèrent le 31 mars 1946. 11 100 tonnes de matériel furent expédiées à l’Est en Union soviétique. C’est dire si l’Allemagne revient de loin pour en définitif payer une dette énorme réussir la réunification des deux états allemands qui fut vainement bloquée par la France et la Grande Bretagne La résurgence de vieilles hantises de l’Allemagne colosse, dictant sa loi en Europe, n’avait jamais disparu des analyses du président Mitterrand rappelant ainsi la fameuse phrase de l’écrivain François Mauriac « « J’aime tellement l’Allemagne que je suis ravi qu’il y en ait deux. »

    Les relations économiques entre la France et l’Allemagne

    Malgré un période difficile, l’Allemagne a remonté la pente et on parle à juste titre, de « miracle allemand » notamment avec la période de Mme Merkel . Les deux pays importants de l’Europe sont l’Allemagne et la France. Comparons les performances :

    « En 2021, l’Allemagne demeure de loin, le premier partenaire commercial de la France La France est le quatrième partenaire de l’Allemagne. Les échanges franco-allemands représentent 13,9 % des échanges totaux de la France l’Allemagne représente environ 29 % des échanges de la France avec la zone euro et 26 % de ses échanges avec l’Union européenne. L’Allemagne est, de loin, le premier client et fournisseur de la France. Ajoutons que la dette allemande est à 50 % et celle de la France à 112 % du PIB L’Allemagne devance ainsi amplement, en tant que client de la France, l’Italie (8,1 %) et en tant que fournisseur, la Chine (10,7 %). La part des échanges franco-allemands dans les échanges totaux de la France atteignait presque 17 % de 2013 à 2016 Les exportations françaises vers l’Allemagne s’élèvent, en 2021 à 68,4 Md€ et les importations françaises depuis l’Allemagne à 80,8 Md€ le déficit commercial s’est creusé passant de -11,0 à -12,4 Md€ (contre -15,1 Md€ en 2019)» (6)

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  48. « La France se maintient depuis 2017 en quatrième position des échanges commerciaux de l’Allemagne (6,4 % des échanges allemands totaux en 2021) derrière la Chine (9,5 %), les Pays-Bas (8,0 %) et les Etats-Unis (7,5 %). La France constitue le sixième fournisseur de l’Allemagne et son troisième client. La France est le sixième investisseur en Allemagne avec un stock de 57 Md€ tandis que l’Allemagne est le cinquième investisseur en France avec un stock de 86 Md€ l’Allemagne est devenue en 2021 le premier investisseur en France avec près de 300 projets, devant les Etats-Unis (247 projets), Environ 4500 entreprises emploient 320 000 personnes en France 5700 entreprises françaises sont implantées en Allemagne la 5ème plus importante présence entrepreneuriale étrangère en Allemagne après la Suisse (9 400 entreprises), les Etats-Unis (8 800), les Pays-Bas (8 800) et le Royaume-Uni (7 900) ».(6)

    L’effritement des solidarités devant la realpolitk

    On comprend dans ses conditions le sauve qui peut : « Berlin entend se doter d’une défense aérienne dernier cri : elle se tourne vers les Etats-Unis au lieu de s’associer avec la France après avoir commandé une trentaine de chasseurs américains hors de prix. Après «une série d’actes inamicaux» envers la France, l’Allemagne semble aujourd’hui assumer de faire cavalier seul. Le chancelier allemand, dans un récent discours exposant sa doctrine en matière de défense, a opposé une fin de non-recevoir aux propositions réitérées d’Emmanuel Macron. Plus de 70 % de l’aide militaire apportée à Kiev est d’origine américaine. L’industrie européenne d’armement serait bien en peine de s’y substituer. (…) » (7)

    « De son côté, dessillée de ses illusions pacifistes, l’Allemagne lance dès mai un fonds de réarmement de 100 milliards d’euros. L’Allemagne va acheter ses avions aux Etats Unis elle ne veut plus d’une association pour concevoir des armes avec la France ; Elle vient de confier son bouclier antimissile aux américains et israéliens ; La France ne pèse plus dans l’échiquier allemand ; En Allemagne on ne parle pas de couple franco-allemand moteur de l’Europe mais de partenariat. L’Allemagne s’émancipe définitivement de la France et de sa puissance surfaite. L’armée française doit maintenir la parité avec l’Allemagne (…) Vu que la Bundeswehr ne supporte pas le coût de la dissuasion comme l’armée française, elle peut devenir la première armée d’Europe d’un point de vue budgétaire. » (7)

    Les ambitions « impatientes » mais légitimes de l’Allemagne

    Graduellement on s’aperçoit que l’unanimité de façade ne cache pas les ambitions spécifiques de chaque pays. Mises à part les 6 pays initiaux qui avaient une certaine complémentarité la majorité des ex pays de l’Est adoubés par les six n’avaient pas le même niveau de vie, mieux ils profitent des subsides de l’Union Européenne mais prêtent allégeance aux Etats Unis où ils achètent leurs armes. En clair l’union militaire est une vue de l’esprit . On comprend dans ces conditions la décision souveraine de l’Allemagne de chercher ses intérêts. Pour Guillaume de Calignon :

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  49. « La guerre en Ukraine a réveillé une Allemagne désarmée, qui tente de reprendre le leadership en fédérant ses voisins pour créer un bouclier antiaérien européen. Mais en s’appuyant sur des solutions américaine et israélienne. Des dizaines de milliards d’équipements sont en jeu. Alors que la guerre en Ukraine s’intensifie, la coopération franco-allemande dans la défense devient de plus en plus erratique. Le plan allemand de 200 milliards d’euros pour aider les ménages et les entreprises à passer la crise énergétique risque de faire diverger les économies des pays européens encore un peu plus. La zone euro en sortira plus fragilisée encore. (…)L’ambition de dépenser 200 milliards d’euros fait peur, surtout en ce qui concerne l’industrie. La France et l’Italie, beaucoup plus endettées que l’Allemagne, ne disposent pas de la même capacité budgétaire que leurs voisins pour soutenir leur industrie. Les usines allemandes bénéficieront donc d’un avantage concurrentiel important si elles paient l’énergie moins chère que les autres, la différence étant subventionnée par l’Etat » (8).

    Que reste t-il du partenariat « couple » Allemagne- France ?

    C’est un fait, en France, l’esprit est encore celui de la rencontre de Gaulle Adenauer en 1962, perpétué par les différents présidents et qui veut que les deux destins soient liés ; la France parle de couple franco-allemand , l’Allemagne parle de partenariat.. En clair toute décision doit être discutée. Ainsi de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer le souhait de l’Allemagne de faire cavalier seul d’abord en aidant ses entreprises avec un chèque de 200 milliards d’euros. On l’accuse de ne pas avoir demandé la permission On l’accuse de prévoir un budget de 100 milliards d’euros pour son armement et d’acheter des F35 américains enterrant du même coup toute vélléité d’une industrie militaire européenne. L’Allemagne semble aujourd’hui s’assumer

    « Pour Jean-Louis Thiériot (LR), la difficile situation économique de la France a contribué à la décrédibiliser aux yeux de son partenaire historique. Berlin prétend devenir la première puissance militaire conventionnelle en Europe . «Bientôt, l’Allemagne aura la plus grande armée conventionnelle d’Europe», a assuré le chancelier Olaf Scholz. (…) Depuis, une révolution des esprits est en cours à Berlin, où l’on assume de parler de puissance et d’armée. Même au SPD, traditionnellement réservé, on appelle à la «Führungsmacht», c’est-à-dire au leadership politique, qui s’ajouterait à la puissance économique » (9).

    De fait, les griefs français sont au nombre de cinq comme nous le lisons sur cette contribution :

    « La relation entre Olaf Scholz le taiseux et Emmanuel Macron le volubile n’est pas chaleureuse. Mais dans un monde qui change et se durcit, le « couple » franco-allemand (Berlin, parle de « tandem ») la guerre en Ukraine et la perspective d’élargir l’Union européenne à l’Est et aux Balkans, ardemment soutenue par Scholz, conduit Berlin à se tourner vers son voisinage oriental. Dans son discours du 29 août à Prague Olaf Scholz a trouvé moyen de ne pas parler de la France, pourtant premier partenaire de l’Allemagne. La guerre en Ukraine a eu pour effet de saper l’influence du tandem franco-allemand. Les accords de Minsk en 2015, qui avaient calmé le jeu dans le Donbass dont Français et Allemands étaient garants, sont réinterprétés, comme trop favorables à Moscou » (10).

    « Sur l’énergie, Paris et Berlin divergent. L’un produit l’électricité à partir de l’atome, l’autre à partir du gaz. Mais la divergence s’accroît d’un désaccord sur un système européen de plafonnement du prix du gaz. Le modèle allemand reposait sur la protection militaire américaine, le gaz russe bon marché et l’ouverture du marché chinois. Il est triplement sinistré. Du coup, Berlin veut réagir mais le fait en solo. Fort de son matelas financier, Scholz vient de débourser 200 milliards d’euros pour soutenir les entreprises et ménages allemands : un choix ressenti à Paris, et pas seulement, comme une concurrence déloyale. » (10)

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  50. « Enfin une coopération militaire qui bat de l’aile Le volet militaire franco-allemand est carrément sinistré. La guerre d’Ukraine a réveillé en Allemagne le penchant pour l’Otan. Les 100 milliards mis par Berlin dans son armée servent d’abord à acheter des avions F-35 américains. Et le « bouclier du ciel européen » qu’elle propose inclut 14 pays mais pas la France, ni l’Italie. » (10)

    La réalité dans le futur : L’Allemagne aura la plus grande armée conventionnelle d’Europe
    En fait, les pays européens et surtout l’Italie et la France s’étaient habitués à une Allemagne vache à traire, championne dans l’économique mais qui ne doit pas avoir une possibilité de se défendre. A tort ou a raison l’émancipation de l’Allemagne fait peur. On se souvient tous du traité de Potsdam qui a dépecé l’Allemagne entre les vainqueurs L’URSS, les Etats Unis, la Grande Bretagne et la France.

    « La politique de défense de l’Allemagne unifiée écrit Michel Drain est toujours marquée par l’héritage des premières années de la Bundeswehr : La fin de la guerre froide et l’unification ont cependant profondément modifié la situation stratégique de l’Allemagne : accès à la pleine souveraineté, éloignement des lignes de confrontation militaire, influence politique renforcée en Europe et dans le monde. Dans un premier temps, l’Allemagne unifiée a semblé vouloir assumer des responsabilités nouvelles dans la gestion des crises internationales, On observe toutefois, une réorientation de la politique militaire allemande qui accorde désormais de fait la priorité à la défense du territoire de l’Alliance atlantique. Ce contexte, auquel s’ajoutent les pressions américaines, conduit l’Allemagne, , à vouloir renforcer ses capacités militaires. (…) Par ailleurs, le rôle de l’arme nucléaire dans la politique de sécurité allemande et européenne reste controversé » (11).

    Depuis la fin de la Guerre froide, a nettement réduit les effectifs de son armée, à tout juste 200.000 Mais l’invasion de l’Ukraine a agi comme un électrochoc :

    « L’Allemagne lit on sur le journal le Figaro est en train de bâtir la plus grande armée conventionnelle européenne au sein de l’Otan, a affirmé mardi 28 juin son chancelier Olaf Scholz, après des investissements massifs décidés à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine. Actuellement l’Allemagne fournit, aux côtés des États-Unis, «certainement la plus grande contribution» à l’Alliance atlantique, «La plus grande armée conventionnelle en Europe dans le cadre de l’Otan est en train de se constituer, et cela est important pour la capacité de défense de l’Otan dans son ensemble», Dans la foulée de l’invasion russe le 24 février, le gouvernement avait annoncé la mise en place d’un fonds exceptionnel de 100 milliards d’euros visant à moderniser son armée, la Bundeswehr, dont les équipements sont vétustes (…) Pour la première économie européenne, il s’agit d’assurer la défense de son territoire et de remplir ses engagements envers l’Alliance atlantique, en atteignant l’objectif de consacrer 2% du PIB national par an à la défense .» (12)

    Pour Jacques Attali La guerre entre la France et l’Allemagne redevient possible à la fin du siècle !..
    Doit on pour autant menacer d’une guerre même à terme ? Est-ce à dire que le contentieux mémoriel est toujours actuel Jacques Attali se permet d’énoncer que la puissance militaire c’est la France, mais que l’intendance serait l’Allemagne :

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  51. « Il ne s’agit en rien d’une dispute de personnes, Il s’agit d’une différence profonde d’intérêts stratégiques à long terme. Pour la France, qui dispose de l’arme nucléaire, la question de la défense ultime de son territoire ne se pose pas. Et celle de son accès à l’énergie se pose en termes moins extrêmes que pour d’autres (…) Mais la compétitivité du pays est trop faible pour lui permettre de survivre seul dans un monde ultra-compétitif : la France a absolument besoin de l’Euro pour ne pas s’enfoncer dans la spirale mortelle qu’elle a connue dans le passé, Elle dispose donc d’une souveraineté stratégique mais pas d’une souveraineté économique. Pour elle, qui ne veut pas faire dépendre sa souveraineté du bon vouloir d’un allié dominateur, il n’y a pas d’autre avenir qu’une Europe intégrée et stratégiquement autonome » (13).

    Dénigrant l’Allemagne la ramenant à un exportateur de voitures et de machine outils il écrit :

    « Pour l’Allemagne, dont la compétitivité reste exceptionnelle, la question de la puissance économique ne se posait pas, aussi longtemps qu’elle pouvait exporter ses voitures et ses machines-outils et importer son énergie de Russie. Enfin il lui reproche de ne pas demander la permission à la France : « Cependant, pour sa défense, elle ne peut que s’en remettre aux Etats-Unis. Elle dispose d’une souveraineté économique ; pas d’une souveraineté stratégique. Ce que Berlin vient d’entreprendre, en projetant de se doter d’une protection antimissile américaine, sans concertation avec la France . Cette divergence dans les intérêts fondamentaux des deux nations n’est pas nouvelle. De plus, ces deux pays n’ont jamais réussi à s’intégrer culturellement, démographiquement, socialement : ces deux nations se connaissent encore très mal Beaucoup d’entre eux pensent d’ailleurs que la paix entre nos deux nations est une donnée garantie pour les siècles à venir. C’est dramatiquement faux. Si nous ne reprenons pas au plus vite le chemin du progrès dans l’intégration européenne, en faisant chacun des concessions à l’autre, toute la construction des soixante dernières années s’effondrera. Une nouvelle guerre franco-allemande, redeviendra possible, avant la fin de ce siècle. » (13)

    Jacques Attali devrait se souvenir que ce sont des physiciens allemands qui ont développé l’énergie nucléaire et jeter les bases de la conception de la bombe atomique L’Allemagne serait en droit d’avoir un arsenal nucléaire et prétendre à un siège permanent au Conseil de Sécurité Si l’Allemagne se retire de l’Union Européenne ce sera la débâcle du chacun pour soit avec l’effondrement de l’euro et le sauve qui peut en terme de stratégie. C’est peut être cela qui est attendu avec cette drôle de guerre ce clair obscur dont parle Antonio Gramsci qui verra la naissance de monstres prélude à une troisième guerre qui selon Einstein sera la dernière avant la quatrième qui se fera avec des pierres et des bâtons.

    Et l’Algérie dans tout cela ?

    Le monde devient de plus en plus dangereux et imprévisible L’exemple de l’Allemagne est à méditer. Voilà un pays qui est a été dépecé e 1945. Elle s’est reconstruite, elle revendique un rang comme troisième puissance mondiale. Elle construit ses défenses immunitaires sans état d’âme, plus de couple ! la dure réalité de la valeur intrinsèque est la seule qui compte

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  52. L’Algérie devrait prendre exemple sur la résilience allemande. L’Algérie devrait réévaluer ses relations avec l’extérieur dans un aggiornamento lucide pour savoir où sont ses intérêts. A l’évidence, elle ne peut pas réconcilier des pays arabes qui n’apprécient pas à sa juste valeur cet effort et font tout pour le minimiser. Et pourtant un monde arabe rationnel aurait eu des possibilités de perdurer dans le futur monde des puissances technologiques.

    L’Algérie devra en tirer les conséquences et plus que jamais enfin s’assumer sans état d’âme dans ses spécificités maghrébines ouvertes sur l’Universel S’agissant des efforts énormes qu’elle a fait pour la tenue su Sommet Arabe dont les résultats sont appréciables recevables. A l’évidence malgré son empathie, elle est mal appréciée par les pays arabes L’exemple de résilience de travail bien fait et de réalpolitik de l’Allemagne devrait être une boussole pour les pays arabes qui veulent sortir de la dimension magique des « accabya » .

    L’Algérie devra travailler à marcher forcée pour sa visibilité scientifique et technologique seule défense immunitaire dans un monde sans pitié pour les faibles. Elle devra aussi sans tarder tracer une vision du développement durable basée sur un mix énergétique avec le Sahara « pile électrique solaire » de 2 millions de km² . Elle pourra ainsi fabriquer l’hydrogène à la fois pour l’exportation et pour ses propres besoins . C’est une rente de l’intelligence pérenne après le déclin des énergies fossiles Elle développera des partenariats winn winn avec des pays européens sur une base d’égale dignité sans sentimentalisme sans lendemain.

    Professeur émérite Chems Eddine Chitour
    Ecole Polytechnique enp-edu.dz

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  53. Notes :

    1.L’Europe et sa défense. Vers quelle direction pointe la boussole stratégique européenne ? – Areion24.news 10 juillet 2022

    2.https://www.eeas.europa.eu/eeas/face-%C3%A0-la-russie-notre-strat%C3%A9gie-fonctionne-et-nous-devons-la-poursuivre_fr

    3.Philippe Béchadehttps://la-chronique-agora.com/france-isole/ 20 octobre 2022

    4.https://ednh.news/fr/les-principaux-points-litigieux-entre-paris-et-rome/

    5.https://classe-internationale.com/2021/04/06/la-politique-etrangere-italienne-europeenne-atlantiste-et-mediterraneenne/

    6.https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/DE/les-relations-economiques-entre-la-france-et-l-allemagne

    7.J.Thiériot: «L’Allemagne révèle ses intentions en matière de défense» 21/09/2022 Le Figaro

    8.Guillaume de Calignon https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/le-plan-de-soutien-allemand-une-bombe-a-retardement-pour-leurope-1872427 25 oct. 2022

    9.https://www.lefigaro.fr/international/allemagne-les-ambitions-de-la-bundeswehr-minent-l-equilibre-franco-allemand-20220822

    10.https://www.sudouest.fr/international/europe/tensions-franco-allemandes-pourquoi-le-tandem-moteur-de-l-europe-bat-de-l-aile-12748387.php

    11.Michel Drain https://www.cairn.info/revue-allemagne-d-aujourd-hui-2020-2-page-193.htm

    12L’Allemagne aura la plus grande armée conventionnelle d’Europe (lefigaro.fr) 28/06/2022

    13.https://www.attali.com/geopolitique/france-allemagne/

    https://www.mondialisation.ca/la-strategie-economique-et-de-defense-de-lallemagne-un-exemple-a-suivre/5672534

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