PAR TYLER DURDEN
SAMEDI 07 MAI 2022 - 02:40
Il était une fois un homme de Nantucket...
Mais sérieusement, il pourrait y avoir beaucoup plus "d'hommes de Nantucket" maintenant que l'île a ouvert ses plages pour bronzer les seins nus.
Les résidents ont voté pour la mesure lors de l'assemblée municipale annuelle cette semaine et elle a été adoptée 327-242. Mais c'est la façon dont la mesure a été adoptée que certains pourraient trouver intéressante: elle a été adoptée comme un "amendement au règlement sur l'égalité des sexes sur les plages", a écrit le New York Post cette semaine.
L'éducatrice sexuelle Dorothy Stover a proposé l'amendement et célébré la mesure en écrivant sur Instagram : "Merci merci merci d'avoir choisi l'égalité."
Stover gère également la Nantucket Love School en ligne, selon le rapport. Elle a évoqué le fait que les hommes sont autorisés à se mettre les seins nus sur les plages depuis près de 90 ans. Elle a fait des arguments sur l'anatomie humaine et l'histoire de la plage, selon le rapport.
Lors de la réunion de vote sur la question, elle a déclaré: "Être seins nus n'est pas être nue. Ce règlement ne ferait pas des plages des plages nudistes. Ce règlement permettrait aux hauts d'être facultatifs pour quiconque choisit d'être seins nus.
Elle a expliqué comment elle avait eu l'idée : "L'été dernier, j'étais à la plage et je voulais m'allonger les seins nus. Et je me suis dit : "Pourquoi est-ce que je ne peux pas faire ça ?" En Europe, c'est tout à fait normal d'être seins nus, on n'y pense même pas."
Un partisan de la proposition a déclaré lors de la réunion : « Les femmes de Nantucket ont toujours pratiqué et vécu l'égalité des sexes. Maintenant, je ne choisirai peut-être pas d'être seins nus… mais je pense que d'autres personnes devraient avoir ce choix… Je suggérerais que nous votions pour cela afin que nous ayons le choix.
Elle a poursuivi: "J'ai eu plus de soutien que je ne le pensais. Il a été surprenant de voir qui le soutient et qui le repousse. Ils disent que les seins des femmes sont sexuels, et j'ai dit non, ils sont sexualisés, pas sexuels. Nous avons exactement le même maquillage - les hommes ont des glandes mammaires et des mamelons - et j'ai donc commencé à m'y intéresser davantage et les hommes peuvent se mettre les seins nus, mais nous ne le pouvons pas."
"Certains hommes ont des seins plus gros que moi", a-t-elle plaisanté.
Un homme qui a exprimé son inquiétude a déclaré: "Parlant en tant que père, j'ai juste l'impression que cela ouvre une boîte de Pandore, pour laquelle nous ne pourrons peut-être pas contrôler."
L'amendement officiel se lit comme suit "afin de promouvoir l'égalité pour toutes les personnes, toute personne sera autorisée à être seins nus sur toute plage publique ou privée de la ville de Nantucket", a rapporté le New York Post.
https://www.zerohedge.com/markets/nantucket-gives-ok-going-topless-its-beaches
Vidéo : Survivre à une coupure d’internet et comment rétablir les connexions
RépondreSupprimerpar Aphadolie
06/05/2022
Qu’est ce qu’une coupure d’Internet ?
Nous commençons aujourd’hui une nouvelle série d’articles qui explorent les perturbations du réseau Internet. Alors que l’Internet est de plus en plus régulé, il se retrouve aussi de plus en plus victime de coupures selon une étude de 2011. C’est une tendance qui s’accroît, selon un rapport très complet d’Access Now. Ces coupures peuvent avoir différentes raisons, allant d’une faille technique à une volonté délibérée de la part des États d’empêcher les habitants de communiquer, notamment lors de révoltes ou de périodes d’instabilité politique.
Bien que la légende veuille qu’il ait été conçu pour survivre à un hiver atomique dans son ensemble, localement, l’accès à Internet peut être coupé. Le réseau Internet étant construit autour d’un assemblage de réseaux autonomes mais inter-connectés, il se pourrait qu’une partie de ces sous-réseaux tombent, sans que les autres ne soient sévèrement impactés. L’information pourrait continuer à circuler dans le reste du réseau.
Parce qu’il est un outil souvent central dans la contestation d’un pouvoir illégitime, pour venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles ou humaines, il est vital d’étudier comment faire pour maintenir les connexions et ainsi pouvoir disséminer des informations. Dans plus de 140 cas, comme nous l’apprend la page 6 du rapport de Access Now, les gouvernements ont justifié leurs coupures par “la Sécurité Nationale” ou le contrôle des “fausses informations”.
Il est souvent évident pour les observateurs qu’en réalité les autorités peuvent redouter la contestation, et donc coupent l’accès à Internet pour limiter la capacité du peuple à s’organiser et à s’exprimer, que ce soit en ligne ou non. Les données révèlent que, quand les autorités parlent de “fausse information”, rumeurs ou discours de haine, ils sont en réalité contraints d’agir en réaction à des manifestations, des élections, des violences sociales ou des activités militantes, entre autres. En utilisant ces menaces comme excuse, il semble que les gouvernements utilisent les coupures comme moyen de contrôler le débat politique et le flux d’informations.
ACCESS NOW, THE #KEEPITON REPORT, 2018
Vidéo : Survivre à une coupure d’internet et comment rétablir les connexions
RépondreSupprimerpar Aphadolie
06/05/2022
Qu’est ce qu’une coupure d’Internet ?
Nous commençons aujourd’hui une nouvelle série d’articles qui explorent les perturbations du réseau Internet. Alors que l’Internet est de plus en plus régulé, il se retrouve aussi de plus en plus victime de coupures selon une étude de 2011. C’est une tendance qui s’accroît, selon un rapport très complet d’Access Now. Ces coupures peuvent avoir différentes raisons, allant d’une faille technique à une volonté délibérée de la part des États d’empêcher les habitants de communiquer, notamment lors de révoltes ou de périodes d’instabilité politique.
Bien que la légende veuille qu’il ait été conçu pour survivre à un hiver atomique dans son ensemble, localement, l’accès à Internet peut être coupé. Le réseau Internet étant construit autour d’un assemblage de réseaux autonomes mais inter-connectés, il se pourrait qu’une partie de ces sous-réseaux tombent, sans que les autres ne soient sévèrement impactés. L’information pourrait continuer à circuler dans le reste du réseau.
Parce qu’il est un outil souvent central dans la contestation d’un pouvoir illégitime, pour venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles ou humaines, il est vital d’étudier comment faire pour maintenir les connexions et ainsi pouvoir disséminer des informations. Dans plus de 140 cas, comme nous l’apprend la page 6 du rapport de Access Now, les gouvernements ont justifié leurs coupures par “la Sécurité Nationale” ou le contrôle des “fausses informations”.
Il est souvent évident pour les observateurs qu’en réalité les autorités peuvent redouter la contestation, et donc coupent l’accès à Internet pour limiter la capacité du peuple à s’organiser et à s’exprimer, que ce soit en ligne ou non. Les données révèlent que, quand les autorités parlent de “fausse information”, rumeurs ou discours de haine, ils sont en réalité contraints d’agir en réaction à des manifestations, des élections, des violences sociales ou des activités militantes, entre autres. En utilisant ces menaces comme excuse, il semble que les gouvernements utilisent les coupures comme moyen de contrôler le débat politique et le flux d’informations.
ACCESS NOW, THE #KEEPITON REPORT, 2018
Cela démontre sans équivoque l’importance d’un tel outil. Nous allons donc commencer par étudier quels sont les différents types de coupures. Puis, dans un second temps, nous verrons comment contourner les censures et rétablir les connexions. Enfin, quand rétablir une connexion n’est pas possible, ou pas souhaitable, nous verrons comment s’organiser sans internet, voire sans ordinateurs.
RépondreSupprimerQui coupe internet ?
Il faut savoir avant toutes choses qu’Internet à une existence physique, à travers différents types d’infrastructures.
Autant les câbles sont importants, autant il existe aussi les entrepôts de données, les opérateurs transnationaux, et des opérateurs locaux, qui ont tous un rôle à jouer. C’est à travers ce mille-feuilles d’acteurs que nos connexions se font, et plus l’opérateur va être en haut de la hiérarchie des interconnexions, plus il aura de pouvoir sur le réseau.
Parlons donc coupure. Une coupure, c’est une interruption dans votre connexion au réseau Internet. Cette interruption peut être totale – rien ne passe – ou bien partielle – vous arrivez à vous connecter à certaines parties, mais pas à d’autres. Ou bien la connexion est instable, et empêche une utilisation fluide. La réduction de la vitesse de connexion peut parfois produire des effets comparables à une coupure.
Il existe plusieurs moyens de couper la connexion à Internet. Mais en réalité, il n’existe pas une seule connexion, mais des interconnexions, et de nombreuses manières de les réaliser. Et les coupures sont tout aussi variées. Elles peuvent être longues, sur plusieurs mois, comme assez courtes. Elles peuvent avoir plus ou moins de régularité.
Étudions donc quelles pourraient être les causes de ces coupures.
Le climat
Internet, c’est avant tout une interconnexion entre des ordinateurs à l’échelle du monde. Ces interconnexions se font principalement par des câbles, et à travers d’autres ordinateurs, qui sont sensibles au climat. Un incendie peut par exemple sérieusement compromettre le réseau. La crise climatique en cours, qui provoque des inondations, des glissements de terrain, et autant de choses qui peuvent compromettre nos constructions, est une menace extrêmement importante. La Chine, pays où les paiements en ligne sont monnaie courante, a dû se confronter à cette situation lors d’inondations récentes.
Les animaux
Nos infrastructures ne sont pas sensibles qu’au climat, elles le sont dû aussi aux animaux avec qui nous partageons la terre et la mer. Ainsi, comme les rongeurs qui peuvent grignoter des câbles, les requins peuvent attaquer le réseau, comme ça a été le cas au large du Việt Nam.
- voir carte sur site -
“Principal Ocean Cables in 1917” by Eric Fischer is licensed with CC BY 2.0
RépondreSupprimerSi vous voulez voir à quoi ressemble la pose des câbles sous-marins aujourd’hui, cette vidéo vous donne une idée.
Les humains
Nous autres humains avons aussi une certaine capacité à couper le réseau, que ça soit volontairement, comme par exemple lors de vols de câble, mais aussi parfois sans le vouloir : une dame en Géorgie a ainsi coupé l’accès d’un pays entier en cherchant à recycler du métal dans le sol. Parfois, on ne sait même pas vraiment ce qui a causé une cassure…
Les industriels
Une mauvaise gestion des infrastructures peut amener à des coupures. On pourrait parler de la façon dont est géré le déploiement de la fibre, fruit d’une politique économique mortifère, mais French Data Network le fera mieux que nous. Même si le réseau est là, pas sûr qu’il soit utilisable, faute d’entretien, comme à Brooklyn, USA. On se retrouve alors avec des coupures, ou une absence de raccordement à des moments critiques. On peut vous le dire, ça nous est arrivé récemment au Garage. Quand nous avons emménagé dans nos nouveaux locaux (c’est toujours « le Garage » !), notre opérateur a pris plusieurs semaines à nous raccorder. Et une fois que c’était fait, on a subi plusieurs coupures dues à la sous-traitance : les techniciens d’autres opérateurs, trop peu payés pour faire bien leur travail, ont coupé nos fibres pour installer les leurs.
Les gouvernements
Les exemples récents de coupures par des gouvernements ne manquent malheureusement pas. Nous pourrions en faire la liste ici, mais laissons Wikipédia s’en charger. Quelques exemples tout de même : au Myanmar, en Égypte, en Inde, à Cuba, à Cuba encore, en Éthiopie, au Belarus… Il existe aussi un risque d’attaque par un gouvernement hostile, notamment comme les États-Unis en Syrie. Aidés, entre autres, par des entreprises françaises. Les États autour du globe s’équipent de moyens leur permettant de couper, filtrer et censurer Internet. N’oublions pas que le gouvernement français n’est pas un ami d’Internet, comme nous avons pu en prendre acte en 2011. L’usage des coupures de réseau pour faire face à la contestation n’est plus à craindre : il est là. De là à se dire que ces techniques pourraient se généraliser à travers le monde, il n’y a qu’un pas.
Le temps qui passe
Quand toute la bonne volonté de la terre et des humains n’y suffit pas, le temps se chargera de dégrader et de mettre à terre toutes les fibres et les tours téléphoniques. Si vous habitez dans une région du monde où l’investissement dans les réseaux des télécoms est marqué par des politiques racistes, ou une forte ségrégation sociale, le temps entre deux rénovations peut suffire à vous exclure du réseau. N’oublions pas que seulement la moitié de la population mondiale a accès à Internet, et que cela reste très cher dans un certain nombre de régions du monde.
“time” by Katerina Atha is licensed with CC BY-NC-ND 2.0
Ce tour d’horizon nous permet de voir ce à quoi nous avons affaire. Réseau omniprésent et d’une importance critique, internet n’en n’est pas moins fragile et fluctuant.
RépondreSupprimerIl convient que nous nous attardions un peu plus sur les capacités des institutions à couper internet. C’est sur elles que nous allons diriger notre action, vu la difficulté pour nous à prévenir les catastrophes venues d’ailleurs.
C’est principalement à elles que nous aurons à faire face, dans une forme capitalistique ou étatique, à moins que vous ne songiez sérieusement à vous lancer dans la chasse aux requins. (C’est une mauvaise idée.)
Quant au temps qui passe, ou au manque d’investissement dans les infrastructure, ces sujets ont déjà été traités par d’autres.
“midnight crash” by pascal.charest is licensed under CC BY-NC-ND 2.0
Quels genres de coupure ?
Voyons techniquement comment s’y prendre pour interrompre certains flux internet.
Le filtrage sur le nom de domaine
En France, la censure de l’Internet est malheureusement monnaie courante. Depuis le début des années 2000, avec notamment les lois LOPPSI et HADOPI, que nous avons combattues, les fournisseurs d’accès à internet (FAI) se trouvent obligés de bloquer des sites, sur demande d’un juge ou de la police. Cette obligation a d’abord été justifiée par le blocage nécessaire des contenus pédopornographiques, et a été utilisée la première fois pour censurer des propos négationnistes, mais a aussi été utilisée pour supprimer des positions et groupes politiques. Son évolution dans le temps est bien documentée.
Déjà en 2008, nous avions publié une note sur le blocage des noms de domaine, via le protocole DNS.
Avec cette technique, ce n’est pas le contenu illégal qui est filtré, mais l’intégralité du domaine internet qui l’héberge. […] Les opérations nécessaires au blocage par DNS sont relativement simples, bien que la complexité et la maintenance engendrées, et donc le coût global, dépendent là aussi des configurations actuelles des opérateurs. L’efficacité de cette technique est très limitée. Il suffit d’une manipulation triviale sur l’ordinateur de l’utilisateur pour définitivement passer outre.
LA QUADRATURE DU NET, 2008
En effet, il suffit d’utiliser un autre système de nom de domaine que celui fourni par défaut par votre FAI pour contourner la censure. La procédure est relativement simple, et expliquée dans un article de Numerama. Nous remercions la French Data Network, qui héberge des serveurs DNS accessibles à tous et sans censure ou filtrage.
Censure de services
RépondreSupprimerParfois, il ne s’agit pas juste de sites web qui sont bloqués, mais aussi de services, comme des applications de messagerie. Ça a été le cas en Russie, où un tribunal a demandé le blocage de Telegram. Vu la façon dont Telegram se connecte à ses serveurs (utilisation des serveurs de Google, et donc de leurs adresses IP), le blocage a eu des conséquences inattendues.
« Alors que le nombre total d’IP bloquées a été fluctuant (bien que majoritairement en hausse) depuis que la Russie a modifié son approche, nous observons quelque chose comme 16 millions d’adresses bloquées en ce moment. Les services concernés incluent Viber, Office 365, les éléments du PlayStation Network, et beaucoup plus. »
SOURCE
En général, les services trouvent des moyens de contourner cette censure, par exemple en utilisant des IP partagées ou par utilisation de VPN notamment. Dans ce cas, la censure a eu pour effet de bloquer plein de services qui n’avaient rien à voir. Par ailleurs, le ban a été levé en 2020 visiblement parce que c’était un bel échec.
Ralentissement de la connexion
Imaginez que vous vous connectiez sur un réseau social pour prendre des nouvelles de la manifestation qui doit avoir lieu dans les prochaines heures. Mais la page semble prendre beaucoup de temps à charger, et quand la page s’affiche, certains éléments ont pris trop de temps à venir et leur chargement a été annulé. En voulant envoyer un message à vos amis, vous vous rendez compte que le message prend plus d’une heure à arriver ; difficile de se retrouver dans la foule dans ces conditions.
Ce genre de restrictions est beaucoup plus difficile à répertorier, car plus sournois. Il permet de restreindre l’accès sans toutefois le couper. Il se peut que ce ralentissement ne soit même pas reconnu comme intentionnel, notamment dans les endroits où le service Internet n’est pas très stable de base. Attention, tout ralentissement n’est pas dû à une censure ; on a un bel exemple avec les effets de bords de la panne de Facebook qui a engendré d’autres pannes chez les opérateurs téléphoniques.
Coupure du service 3G/4G/5G
Pour beaucoup d’humains dans le monde, la connexion à Internet se fait d’abord par le service mobile, via des smartphones. Et il apparaît que c’est souvent ce moyen de connexion qui est ciblé, car il est principalement utilisé par les particuliers, alors que les entreprises et services d’État utilisent une connexion filaire. Le rapport d’Access Now cité en début d’article offre un panorama édifiant sur la question.
Censure de protocoles
RépondreSupprimerParfois, la surveillance et la censure vont de pair. Les protocoles que nous utilisons pour sécuriser notre connexion, comme HTTPS, permettent d’échapper à certaines formes de censure et de surveillance. Alors, il paraît logique de bloquer ces protocoles, comme c’est le cas en Chine, où le gouvernement utilise le Grand Firewall pour bloquer les versions les plus sécurisées de HTTPS. C’est un jeu du chat et de la souris, parce que des méthodes de contournement peuvent être mises en place. Cela dit, pour la majorité des gens, ces blocages peuvent être difficiles à contourner.
Le blocage des VPN est également possible, et courant.
BGP
BGP est le nom du protocole qui permet à Internet de fonctionner en tant que réseau des réseaux. Si l’on regarde une carte de l’Internet, comme celle-ci :
Carte de l’Internet, via : http://internet-map.net
On peut voir les différentes couleurs, qui représentent différents réseaux. Entre ces réseaux, les connexions se font au moyen de BGP, qui est en quelque sorte la glue qui permet à l’Internet d’exister.
Hé bien, cette glue, elle peut être dissoute. Ça peut être suite à une erreur, comme au Pakistan où en 2008 un opérateur a annoncé à l’Internet tout entier que c’était chez lui qu’on pouvait accéder à Youtube le plus rapidement. Youtube a été inaccessible dans le monde entier pendant un petit moment à cause de ça. Mais parfois c’est très intentionnel, comme lors du début de l’insurrection en Syrie. Vous pouvez voir quand BGP subit des interruptions sur Twitter d’ailleurs. Récemment, Facebook a eu un souci similaire.
Des chercheurs ont par ailleurs expliqué qu’il serait possible de casser totalement et de façon grave l’Internet en exploitant des failles du protocole. Bien que compliqué à faire, ça n’en est pas moins possible. Si ça peut vous rassurer, il existe malgré tout des systèmes de surveillance et de contrôle pour éviter que le protocole ne soit abusé, ce qui rend ce genre d’attaques peu susceptibles d’aboutir.
Perquisition
RépondreSupprimerQuand le blocage au niveau du réseau ne suffit pas, il reste encore l’option d’attaquer directement le serveur sur lequel est hébergé le site web. On pense aux attaques contre The Pirate Bay. C’est une pratique qui est toujours en cours, bien que moins efficace que par le passé. Cette perte d’efficacité est notamment due aux architectures distribuées, type “cloud”, où les sites web sont répartis sur une multitude de serveurs à travers le monde. Au lieu d’être disponibles sur un seul serveur, ils vont profiter d’une redondance globale, permettant à leurs bases de données ou de ressources de ne pas être toutes au même endroit.
Rétablir les connexions après une coupure d’internet
Comme nous l’avons expliqué, Internet est une collection de connexions entre des ordinateurs. Alors, quand ces connexions cassent, la première chose évidente à faire est donc de réparer des câbles, d’en tirer de nouveaux ! Mais comment faire ?
Avant toute chose, il faut considérer quel est votre domaine d’intervention, et la raison de la coupure. Si c’est une coupure logicielle, une censure, il est possible de la contourner en utilisant un VPN, ou de tenter une connexion via le logiciel Tor. Si vous savez faire, vous pouvez même mettre en place un serveur VPN.
Mais parfois ce sont les câbles qui sont endommagés, comme l’actualité récente nous le rappelle. Et, même si ces câbles sont toujours présents, il se peut que des militants ou des résistants aient décidé de s’attaquer à des infrastructures contrôlées par le gouvernement, auquel cas il ne faut pas forcément s’attendre à ce que la connexion soit rétablie rapidement.
Alors, en fonction de votre contexte, il faudra décider quelle serait la marche à suivre la plus utile : vous reconnecter à l’Internet mondial directement, ou plutôt créer un réseau de communication Internet local. Créer un réseau de communication local, sous le contrôle de votre communauté, peut être réalisé avant la coupure, pour l’anticiper, et il pourra être raccordé dans un second temps à l’Internet global, si vous vous trouvez dans un contexte ne le permettant pas dans l’immédiat.
Nous allons donc étudier comment nous ferions pour créer un réseau Internet local sous notre contrôle dans un premier temps. Puis nous verrons comment nous raccorder au reste de l’Internet. Au passage, nous verrons des solutions qui nous permettent de nous reconnecter à l’Internet global en urgence, sans avoir besoin de créer un nouveau réseau de toutes pièces.
Pour créer un réseau, le plus utile serait d’interconnecter votre quartier, votre village ou votre immeuble. Vu qu’il est rare d’avoir accès à de la fibre optique et que trouver une quantité de câbles suffisante sera compliqué dans l’urgence, il s’agit plutôt ici d’une tactique à moyen-long terme. Évidemment, faire des stocks au cas où n’est peut-être pas une mauvaise idée.
L’Internet n’étant qu’un assemblage de réseaux (Inter-Net), construire votre partie d’Internet n’est pas si difficile : vous en avez déjà un bout chez vous aujourd’hui. En cas de coupure, vous pouvez jeter un câble par la fenêtre, le brancher chez votre voisin, et vous voilà reparti.
Une solution possible serait d’aménager des points d’accès dans votre quartier, reliés entre eux par des câbles Ethernet, eux-mêmes reliés par des routeurs, le tout complété par des bornes Wi-Fi et des serveurs pour héberger des services de stockage et d’échange de données. Un bon exemple est la PirateBox, un système que n’importe quel ordinateur peut héberger et qui contient un forum, un tchat en temps réel et un service d’échange de fichiers.
RépondreSupprimerC’est cette solution qui a été mise en place à Cuba, où l’Internet a été posé dans les villes par les habitants. Avec des switchs Ethernet, de vieux PCs et des câbles Ethernet courant d’une maison à une autre, les cubains ont installé ce qu’ils appelaient le Street-Net.
Et en Europe ?
L’AMAP des Internets
Pour des raisons de rentabilité et à cause de choix de politique industrielle, les quatre gros Fournisseurs d’Accès Internet français laissent de côté certaines personnes, notamment les personnes dont le droit au logement est bafoué. C’est là que les FAI associatifs jouent un rôle essentiel. Les FAI associatifs, en France comme ailleurs dans le monde, fonctionnent sans une logique de profit, mais en répondant aux besoins de leurs adhérents. Pour la petite histoire, le plus ancien fournisseur d’accès à Internet en France qui soit encore en activité aujourd’hui est un FAI associatif fondé en 1992 : il s’agit de French Data Network.
Nous avons rencontré Sacha, membre d’Aquilenet, un Fournisseur d’Accès Internet associatif bordelais. Aquilenet fait partie d’une fédération de FAI, dont FDN fait également partie, ce qui leur permet de partager une partie de leur infrastructure technique. Si un FAI a des soucis, la solidarité entre les membres de la fédération lui permettra de continuer à exister. C’est en contraste total avec la compétition entre FAI commerciaux. Les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) fonctionnent également sur une principe de coopération entre fournisseurs et consommateurs, d’où ce rapprochement.
L’auto-organisation commune des FAI associatifs, des militants du logement et des personnes dont les droits au logement ne sont pas respectés, leur permet d’être en ligne malgré tout. Eux vivent au quotidien la coupure que nous redoutons tous, voyons comment font-ils face à cette situation.
Tu dis avoir installé l’Internet dans un squat, est-ce que tu pourrais nous dire pourquoi est-ce que des FAI classiques ne pouvaient pas le faire ?
Les FAI classiques peuvent le faire, mais leur procédure ne le permet pas, notamment sur les aspects bancaires. Quand tu es en squat, produire un RIB n’est pas forcément évident. D’autre part beaucoup de FAI imposent un engagement sur une durée assez longue pour qu’ils puissent amortir des frais de mise en service qui sont cachés. Et dans les raisons d’annulation de cet engagement prévues par les FAI, il n’y a pas la case « mon squat s’est fait expulser »…
Comment avez-vous fait, techniquement ?
RépondreSupprimerComme notre FAI associatif fabrique des bouts d’Internet nous avons plusieurs solutions. On peut par exemple demander à des voisins s’ils veulent partager leur accès, tout en leur garantissant qu’ils ne prennent aucun risque : le squat passera par un VPN, ce ne sera jamais leur adresse IP qui sera vue. Avec cette technique, on a pu fournir de l’Internet avec un relais wifi directionnel et un « partageur » situé à quelques kilomètres… Pour un autre squat, c’est un particulier qui a payé la fibre pour un an : nous avons pris l’abonnement et fait la desserte locale avec un équipement à nous, pour utiliser une adresse IP de Aquilenet qui nous garantit d’être les premiers avertis en cas de recours judiciaire. Et nous en avons profité pour lancer des ateliers de formation numérique aux exilés.
Comment s’est faite l’installation, d’un point de vue organisationnel ?
Souvent nous avons des personnes des squats qui nous sollicitent. Cela nous fait un contact avec qui on peut avancer. Nous savons que le matériel que nous installons peut disparaître en cas d’expulsion, généralement nos contacts le mettent de côté au moment voulu. Sinon nous avons des bénévoles qui participent à la mise en œuvre technique, nous affichons en gros sur un des murs du squat le mot de passe du wifi et c’est tout, nous les laissons en avoir l’usage qu’ils souhaitent.
Est-ce qu’il y a eu des soucis que vous n’avez pas réussi à résoudre ?
Je cherche… mais je ne vois pas. Le plus dur dans le cas des partageurs… c’est la peur, souvent liée à la méconnaissance. Mais s’ils sont prêts à écouter nos arguments, on arrive à trouver un terrain d’entente et cela tisse des liens entre squatteurs et partageurs. Enfin ce sur quoi on n’arrive pas à avancer, c’est que ces squats soient pérennisés, que l’on traite et accueille décemment des demandeurs de logement. Nous nous rendons compte qu’après l’eau et l’électricité, Internet est important pour aider à s’organiser dans ces situations difficiles.
Penses-tu que, en dehors d’un squat, ce genre d’installation serait possible, et pourquoi ?
On le fait ailleurs, c’est notre activité de FAI associatif : on est une sorte d’AMAP de l’Internet. On fait de l’hébergement associatif, on a un centre d’hébergement où tu peux venir avec ton ordi et le laisser branché sur Internet, on fournit du VPN, de l’ADSL et maintenant la Fibre. Du coup on aide pas mal de petites structures autour du numérique.
Il est donc possible avec un peu de connaissances techniques, peu de moyens et surtout l’entraide en groupe, de monter une infrastructure Internet utile et fonctionnelle.
Merci à Sacha d’avoir répondu à nos questions !
nternet, sans câbles et sans électricité
RépondreSupprimerVous remarquerez que se faire un petit net est donc possible. Mais évidemment, cela demande de l’électricité. Dans les cas où les catastrophes naturelles font tomber le réseau électrique, c’est intéressant de voir comment faire tourner le nouveau réseau sur des sources d’énergie résilientes. Quitte à reconstruire le réseau, autant lui donner une meilleure résilience…
C’est notamment ce sur quoi travaille Télécoms sans frontière, avec qui nous avons également discuté pour écrire cet article. Vous pouvez lire les articles qu’ils écrivent pour rendre compte de leurs missions et vous inspirer par exemple de leurs actions à Haïti, après un tremblement de terre.
Un moyen sur lequel nous pouvons compter dans certains cas, c’est les connexions par satellite. La connexion à Internet via satellite existe depuis longtemps, mais jusqu’à récemment les prix et les performances de ces systèmes les rendaient peu accessibles au grand public. Et bien que les nouveaux systèmes du style Starlink ne soient pas encore totalement au point, ça peut être une solution pour relier son réseau local au réseau mondial. Si vous avez une telle connexion, n’hésitez pas à la partager avec votre communauté.
À votre échelle, vous pouvez déjà construire vous-même une Piratebox solaire en suivant ce guide. Ou même faire un site web solaire, dans une démarche plus low-tech.
Les énergies renouvelables devraient nous assurer une alimentation résiliente pour nos ordinateurs. Mais pour ce qui est de l’interconnexion entre notre ordinateur et le reste de l’Internet, il reste le problème des câbles. Et le gros souci des câbles, eh bien ce sont les câbles eux-mêmes. Un câble, ça coûte cher, ça pèse son poids, c’est difficile à déplacer et à entretenir. La solution évidente à cela est de ne pas utiliser de câbles. Alors utilisons des ondes radio !
Les réseaux « mesh »
Quand le réseau câblé traditionnel fait faillite, des réseaux ad-hoc passant par ondes radio peuvent prendre le relais pour maintenir un minimum vital de communication. Ils peuvent également exister en parallèle. Les réseaux mesh, de l’anglais mesh – filet/maille -, sont, comme ces derniers, des réseaux tissés de nœuds, en proximité les uns des autres. Utiliser des réseaux radio est efficace, plus facile à déployer et plus difficile à démanteler. C’est sur cette technologie que se base un FAI associatif de New York, NYC Mesh.
Utiliser de la radio nous permet d’avoir une grande portée et donc de couvrir de larges zones sans avoir besoin de relier individuellement chaque personne voulant se connecter à un câble. Et la radio nous permet aussi de traverser des endroits qui seraient sinon difficilement franchissables par câble.
Quand on parle de radio, on peut utiliser autant de la FM traditionnelle, dite radio Très et Ultra Haute Fréquence, que de la Wi-Fi. Mais il existe aussi d’autres types d’ondes radio, comme le LoRaWAN, acronyme de long-range wide-area network (« réseau étendu à longue portée »). Et à plus petite portée le Bluetooth peut faire l’affaire. À chaque fois, c’est un compromis à trouver entre la portée et la quantité de données que l’on peut transmettre.
Un des avantage des réseaux mesh c’est qu’ils peuvent être déployés à petite échelle, avec peu de moyens ! Donc si vous vous retrouvez coupé d’Internet et qu’il n’existe pas de réseau sous le contrôle de votre communauté, vous pouvez utiliser votre smartphone pour en créer un rapidement.
RépondreSupprimerUn exemple de communication basé sur un réseau mesh est l’application Firechat, qui a été utilisée à travers le monde, par exemple à Hong Kong en 2014. Mais le développeur n’avait pas prévu son application pour de tels cas d’usage, et après avoir averti ses utilisateurs que leur sécurité n’était pas garantie, l’application ne reçoit désormais plus de mises à jour.
Heureusement, entre-temps, la voie ouverte par Firechat a été suivie de façon plus sérieuse par le projet Briar. Disponible pour le moment sur Android et en bêta pour d’autres plateformes, Briar intègre plusieurs canaux de communications pour être « résiliant » face à la censure, aux coupures, mais aussi à la surveillance.
Selon ses créateurs :
Briar est une application de messagerie créée pour les activistes, journalistes et toute personne désirant une manière de communiquer qui soit sécurisée, simple et robuste. A contrario des applications classiques, Briar n’a pas besoin de serveurs centralisés – les messages sont synchronisés directement en pair à pair. Si l’Internet est coupé, Briar se synchronise via Bluetooth, Wi-Fi, permettant à l’information de circuler en temps en crise. Si l’Internet est disponible, Briar peut se synchroniser via le réseau Tor, afin de protéger les utilisateurs et leurs relations de la surveillance.
SOURCE
Briar intègre des blogs, des forums et de la messagerie instantanée, le tout dans une seule application.
Avec le LoRa, un service comme Meshtastic vous permet de créer des groupes de discussion, et d’avoir une très haute portée sans avoir besoin d’Internet, là où Briar nécessite une densité élevée d’utilisateurs pour bien fonctionner. L’idéal serait de combiner les deux.
Vous pourriez aussi simplement créer un réseau Wi-Fi ouvert, sans mot de passe, et rediriger toutes les connexions vers un site web, hébergé localement. Et ensuite relier cet ordinateur au reste du réseau via une connexion satellite.
Lors du Printemps Arabe, un réseau de hackeureuses nommé Télécomix s’est organisé en solidarité avec les révolutionnaires pour leur permettre de rester connectés à l’Internet, épisode raconté dans un article de Médiapart. Ils ont notamment utilisé des ponts radio.
C’est un peu l’esprit du Mycelium Mesh Project, projet d’anarchistes étatsuniens, qui visent à pouvoir déployer rapidement des nœuds de communication sur les zones d’insurrection populaire, grâce à des réseaux mesh.
L’Internet des services
RépondreSupprimerUne fois que vous avez remis en route le réseau physique, il faut maintenant qu’il y ait des sites web et des services auxquels accéder. Une chance pour nous, c’est que beaucoup d’efforts ont été faits ces derniers temps pour rendre cela plus facile.
Sans attendre une coupure, pour peu que vous sachiez héberger des sites web, n’hésitez pas à faire des copies miroir de sites web que vous visitez souvent, ou que vous considérez d’importance. C’est un peu ce que fait https://web.archive.org, mais plus on a de copies, mieux on est protégé. On se souvient des milliers de miroirs de The Pirate Bay qui ont émergés spontanément lors des tentatives de censure, ce qui fait que le site est toujours en ligne aujourd’hui.
Si en temps normal, vous utilisez les services des GAFAMs, style Google Drive, sachez qu’il existe des alternatives comme Nextcloud. Quand on fait son propre Internet, on peut installer des service comme Nextcloud et donc avoir notre « Cloud » hébergé par nos soins, ou le confier à notre communauté. Si vous avez un vieux PC, vous pouvez installer Yunohost dessus et héberger votre site web, ainsi qu’une pléthore de services. Le Collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents Ouverts Neutres et Solidaires propose aussi des services en accès libre, pour vous aider à vous dé-Googliser.
Est-ce possible de construire un internet résilient ?
Oui ! Évidemment, si nous vous en parlons c’est parce que ça existe. Est-ce que c’est possible à grande échelle ? Tout dépend de nos besoins, de notre volonté. Mais quand c’est nécessaire, comme à Cuba, c’est possible, et ça se fait. Sachez qu’en France aussi, c’est déjà le cas dans certains endroits. Par exemple, le 19 novembre 2017, quelques bénévoles d’Illyse, un FAI associatif, se sont rendus du côté de Vaugneray pour apporter une connexion Internet en « zone blanche », grâce à un lien établi par des antennes Wi-Fi haute portée.
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- voir clip sur site -
Maintenant, tout ceci est bien beau, mais ça demande des savoir-faire, ou d’être en contact avec des personnes sachant le faire. Alors, ne faudrait-il pas aussi savoir comment faire sans ? Sans Internet ? Ou comment former des groupes pouvant s’organiser sans ? Ce sera le sujet du troisième article. Aidez-nous à l’écrire en nous rejoignant sur nos groupes de discussions.
La Quadrature du Net
Source :
https://www.illyse.net/
https://www.laquadrature.net/2022/05/06/retablir-les-connexions/
https://www.laquadrature.net/2022/04/21/survivre-a-une-coupure-dinternet/
https://aphadolie.com/2022/05/06/video-survivre-a-une-coupure-dinternet-et-comment-retablir-les-connexions/
Zone d’exclusion intellectuelle : La censure en ligne de la dissidence devient la nouvelle norme
RépondreSupprimerPar Alan MacLeod
Mondialisation.ca, 07 mai 2022
« La censure est le dernier recours des régimes désespérés et impopulaires. Elle apparaît comme par magie pour faire disparaître une crise. Elle réconforte les puissants avec le récit qu’ils veulent entendre, un récit qui leur est renvoyé par les courtisans des médias, des agences gouvernementales, des groupes de réflexion et des universités. » – Chris Hedges
MOUNTAIN VIEW, CALIFORNIE – Google a envoyé un coup de semonce à travers le monde, informant de manière inquiétante les médias, les blogueurs et les créateurs de contenu qu’il ne tolérera plus certaines opinions concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Au début du mois, Google AdSense a envoyé un message à une myriade d’éditeurs, dont MintPress News, pour nous informer que, « en raison de la guerre en Ukraine, nous allons interrompre la monétisation du contenu qui exploite, rejette ou tolère la guerre« . Ce contenu, poursuit le site, « comprend, sans s’y limiter, des affirmations qui impliquent que les victimes sont responsables de leur propre tragédie ou des cas similaires de blâme des victimes, comme les affirmations selon lesquelles l’Ukraine commet un génocide ou attaque délibérément ses propres citoyens. »
Cette décision s’appuie sur un message similaire que YouTube, la filiale de Google, a publié le mois dernier : « Nos lignes directrices communautaires interdisent les contenus niant, minimisant ou banalisant des événements violents bien documentés. Nous supprimons désormais les contenus relatifs à l’invasion de la Russie en Ukraine qui enfreignent ces règles. » YouTube a poursuivi en disant qu’il avait déjà banni définitivement plus d’un millier de chaînes et 15 000 vidéos pour ces motifs.
La journaliste et réalisatrice Abby Martin a été profondément troublée par cette nouvelle. « Il est vraiment inquiétant que ce soit devenue la tendance, a-t-elle déclaré à MintPress, ajoutant :
C’est une déclaration absurde si l’on considère que la victime est celle que nous désigne notre establishment de politique étrangère. Il est vraiment scandaleux de se faire dire par ces géants de la technologie que prendre le mauvais côté d’un conflit qui est assez compliqué va désormais nuire à vos opinions, vous dévaloriser sur les médias sociaux ou limiter votre capacité à financer votre travail. Il faut donc se plier aux règles pour survivre en tant que journaliste dans les médias alternatifs aujourd’hui. »
La principale victime de la récente vague d’interdictions a été les médias d’État russes tels que RT America, dont le contenu a été bloqué dans la majeure partie du monde. RT America a également été bloquée aux États-Unis, ce qui a entraîné la fermeture soudaine de la chaîne.
RépondreSupprimer« La censure est le dernier recours des régimes désespérés et impopulaires. Elle apparaît comme par magie pour faire disparaître une crise. Elle conforte les puissants dans le récit qu’ils veulent entendre, celui que leur renvoient les courtisans des médias, des agences gouvernementales, des groupes de réflexion et des universités« , a écrit le journaliste Chris Hedges :
YouTube a fait disparaître six ans de mon émission de RT, « On Contact », alors qu’aucun épisode ne traitait de la Russie. La raison de la disparition de mon émission n’est pas un secret. Elle donnait une voix aux écrivains et aux dissidents, notamment Noam Chomsky et Cornel West, ainsi qu’aux militants d’Extinction Rebellion, de Black Lives Matter, de partis tiers et du mouvement abolitionniste des prisons. »
Des créateurs plus petits et indépendants ont également été purgés. « Mon flux d’hier soir sur RBN a été censuré sur Youtube après avoir démystifié le récit du massacre de Bucha… Une censure irréelle se déroule en ce moment« , a écrit Nick du Revolutionary Black Network. Ma vidéo « Boutcha : More Lies’ a été supprimée par les censeurs de YouTube. La narration officielle est maintenant : ’Boutcha était une atrocité russe ! Aucune dissidence n’est autorisée ! » a ajouté le journaliste chilien-américain Gonzalo Lira.
D’autres plateformes de médias sociaux ont mené des politiques similaires. Twitter a suspendu définitivement le compte de l’ancien inspecteur en désarmement Scott Ritter pour ses commentaires sur Boutcha et celui du journaliste Pepe Escobar pour son soutien à l’invasion russe.
Ces points de vue sont certainement minoritaires à l’heure actuelle, avec des témoignages de locaux pointant du doigt les forces russes, qui ont mené des actes similaires lors d’autres conflits. Pourtant, même le Pentagone a refusé de conclure de manière catégorique à la culpabilité russe sans une enquête complète.
Au-delà de Boutcha, la ligne de démarcation en termes de discours accepté reste vague, ce qui entraîne la confusion et la consternation parmi les médias indépendants et les créateurs de contenu. « Cela va limiter les reportages sur la crise ukrainienne parce que les gens vont avoir peur« , a déclaré Martin. « Les gens [dans les médias alternatifs] vont choisir de ne pas publier ou de ne pas rendre compte de quelque chose par peur des représailles. Et une fois que vous commencez à être démonétisé, la prochaine crainte est que vos vidéos soient interdites de manière générale« , a-t-elle ajouté.
Alors que le soutien à la Russie a été essentiellement interdit, la glorification des éléments les moins recommandables de la société ukrainienne sur les médias sociaux est désormais quasiment encouragée. En février, Facebook a annoncé qu’il allait non seulement revenir sur son interdiction de discuter du bataillon Azov, un groupe paramilitaire nazi désormais officiellement intégré à la Garde nationale ukrainienne, mais aussi autoriser les contenus faisant l’éloge et la promotion du groupe – tant qu’ils s’inscrivent dans le contexte du meurtre de Russes.
RépondreSupprimerFacebook et Instagram ont également institué un changement de politique qui permet aux utilisateursd’appeler à nuire ou même à tuer des soldats et des politiciens russes et biélorusses. Cette rare autorisation a également été accordée en 2021 à ceux qui appellent à la mort des dirigeants iraniens. Il va sans dire que les contenus violents visant des gouvernements amis des États-Unis, comme l’Ukraine, sont toujours strictement interdits.
Les médias réclament davantage de censure
La campagne pour une censure plus intense a été menée par les médias commerciaux eux-mêmes. Le Financial Times a réussi à faire pression sur Twitch, la plateforme de streaming appartenant à Amazon, pour qu’elle supprime un certain nombre de streamers pro-russes. Le Daily Beast s’en est pris à Gonzalo Lira, allant jusqu’à contacter le gouvernement ukrainien pour le mettre au courant du travail de Lira. Lira a confirmé qu’après l’article du Daily Beast, il avait été arrêté par la police secrète ukrainienne.
Pendant ce temps, le New York Times a publié un article à charge sur le journaliste anti-guerre Ben Norton, l’accusant de diffuser une « théorie du complot » selon laquelle les États-Unis étaient impliqués dans un coup d’État en Ukraine en 2014, tout en affirmant qu’il aidait à promulguer la désinformation russe. Ceci, en dépit du fait que le Times lui-même a fait un reportage sur le coup d’État de 2014 à l’époque d’une manière assez similaire, incriminant ainsi son propre reportage précédent comme étant de la propagande russe. Si la référence aux reportages antérieurs du New York Times devient un motif de suppression, alors tout discours en ligne significatif est menacé. Comme l’a écrit le journaliste Matt Taibbi la semaine dernière, l’Occident risque d’établir une « zone d’exclusion intellectuelle », où toute déviation de l’orthodoxie ne sera plus tolérée.
L’invasion de l’Ukraine a également soulevé un certain nombre de questions troublantes pour les figures anti-guerre occidentales : Comment s’opposer à l’agression russe sans donner plus de munitions politiques aux gouvernements de l’OTAN pour intensifier le conflit ? Et comment critiquer et souligner le rôle de nos propres gouvernements dans la création de la crise sans sembler justifier les actions du Kremlin ? Pourtant, ce nouvel environnement médiatique périlleux soulève un autre dilemme : comment exprimer ses opinions en ligne sans être censuré ?
Les nouvelles règles actualisées de Google sont formulées de manière vague et ouvertes à l’interprétation. Qu’est-ce qui constitue une « exploitation » ou une « apologie » de la guerre ? Discuter de l’expansion de l’OTAN vers l’est ou de la campagne agressive de l’Ukraine contre les minorités russophones constitue-t-il un blâme pour les victimes ? Et le fait de faire référence à la guerre civile qui dure depuis sept ans dans la région de Donbas, où les Nations unies estiment que plus de 14 000 personnes ont été tuées, est-il désormais illégal en vertu de la politique de Google qui interdit tout contenu concernant l’Ukraine qui attaque ses propres citoyens ?
RépondreSupprimerPour certains, la réponse à au moins certaines de ces questions devrait être un « oui » catégorique. Jeudi, le journaliste Hubert Smeets a attaqué Noam Chomsky, militant anti-guerre de longue date, l’accusant explicitement de rendre le président Zelensky et l’Ukraine responsables de son sort. Chomsky avait déjà décrit les actions russes comme étant incontestablement « un crime de guerre majeur, au même titre que l’invasion de l’Irak par les États-Unis et l’invasion de la Pologne par Hitler et Staline en septembre 1939« . Pourtant, depuis des années, il a également averti que les actions de l’OTAN dans la région étaient susceptibles de provoquer une réponse russe. Si Google et d’autres monopoles de la haute technologie décident qu’un géant intellectuel comme la voix de Chomsky doit être supprimée, cela marquera une nouvelle ère de censure officielle sans précédent depuis le déclin du maccarthysme.
Ancienne propagande, nouvelle guerre froide
Les États-Unis étaient alliés à l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, lorsque la guerre froide s’est installée, les attaques contre les voix dissidentes se sont multipliées. La poussée anticommuniste d’après-guerre a commencé pour de bon en 1947, après que le président Harry S. Truman a imposé un serment de loyauté à tous les employés fédéraux. En conséquence, les convictions politiques de deux millions de personnes ont fait l’objet d’une enquête, les autorités cherchant à déterminer si elles appartenaient à des organisations politiques « subversives ».
Les personnes en position d’influence font l’objet d’un contrôle plus agressif, ce qui conduit à des purges d’universitaires, d’éducateurs et de journalistes. Nombre des personnes les plus célèbres du monde du spectacle – dont l’acteur Charlie Chaplain, le chanteur Paul Robeson et l’écrivain Orson Welles – ont vu leur carrière détruite en raison de leurs convictions politiques. « Le socialisme fut aboli, la dissidence fut abolie après la Seconde Guerre mondiale« , a récemment déclaré Brian Becker, animateur de Breakthrough News, qui a prévenu que cette nouvelle guerre froide avec la Russie et la Chine pourrait inaugurer une nouvelle ère maccarthyste.
L’ancienne guerre froide contre la Russie a pris fin en 1991. Cependant, la nouvelle guerre froide a sans doute commencé 25 ans plus tard avec la victoire électorale de Donald Trump. Le 8 novembre 2016, la campagne Clinton a allégué que le Kremlin avait utilisé les médias sociaux pour diffuser des fake news et des informations trompeuses, ce qui a conduit à la victoire de Trump. Malgré l’absence de preuves tangibles, les médias institutionnels ont immédiatement repris le message de Clinton. Deux semaines seulement après l’élection, le Washington Post a publié un article affirmant que des centaines de sites de fausses nouvelles avaient poussé Trump à la victoire et qu’un groupe fiable de chercheurs experts non partisans avait créé une organisation appelée « PropOrNot » pour suivre cet effort.
RépondreSupprimerÀ l’aide de ce qu’elle appelle des « outils analytiques Internet » sophistiqués, PropOrNot a publié une liste de plus de 200 sites Web qui, selon elle, sont des « colporteurs habituels de propagande russe« . La liste comprend l’éditeur WikiLeaks, des sites Web soutenant Trump comme The Drudge Report, des entreprises libertaires comme le Ron Paul Institute et Antiwar.com, ainsi qu’un grand nombre de sites Web de gauche comme Truthout, Truthdig et The Black Agenda Report. MintPress News figurait également sur la liste. Bien que certains sites de fausses nouvelles aient été inclus, l’orientation politique de la liste était évidente pour tous : il s’agissait d’un catalogue de sites – de droite et de gauche – qui critiquaient systématiquement l’establishment de Washington.
Selon PropOrNot, un signe certain que vous lisez de la propagande russe est que la source critique Obama, Clinton, l’OTAN, les « médias grand public » ou s’inquiète d’une guerre nucléaire avec la Russie. Comme l’explique PropOrNot, « la propagande russe ne suggère jamais qu’un conflit avec la Russie se solderait simplement par une deuxième guerre froide et une défaite pacifique de la Russie, comme la dernière fois« .
Malgré cette liste de toute évidence bâclée, qui comprenait même les sites Web de journalistes lauréats du prix Pulitzer, l’article du Washington Post est devenu viral, étant partagé des millions de fois. La liste de PropOrNot a ensuite été relayée par des centaines d’autres médias. Et bien que PropOrNot ait demandé une enquête maccarthyste et la suppression de centaines de médias, elle a catégoriquement refusé de révéler qui ils étaient, comment ils étaient financés ou quelle était leur méthodologie.
Il est désormais presque certain qu’il ne s’agissait pas d’une organisation indépendante neutre et bien intentionnée, mais d’une création de Michael Weiss, membre senior du groupe de réflexion de l’OTAN The Atlantic Council. Un examen du site Web de PropOrNot a montré qu’il était contrôlé par The Interpreter, un magazine dont Weiss est le rédacteur en chef. En outre, un enquêteur a trouvé des dizaines d’exemples de comptes Twitter de PropOrNot et de Weiss utilisant une tournure de phrase identique et très inhabituelle, ce qui suggère fortement qu’il s’agit d’une seule et même personne. Ainsi, les allégations d’une énorme campagne de propagande d’État [étrangère] étaient elles-mêmes de la propagande d’État.
La réaction à cette grossière campagne de « propagande sur la propagande » a été à la fois rapide et de grande ampleur. Début 2017, Google a lancé le projet Owl, une révision massive de son algorithme. Il a prétendu qu’il s’agissait d’une mesure purement destinée à empêcher les fake news étrangères de prendre le contrôle d’Internet. Le principal résultat, cependant, a été un effondrement catastrophique, du jour au lendemain, du trafic de recherche vers les médias alternatifs de haute qualité – des chutes dont ils ne se sont jamais remis. MintPress News a perdu près de 90 % de son trafic de recherche organique sur Google et Truthout a perdu 25 %. Les sites Web qui ne figuraient pas sur la liste de PropOrNot ont également subi des pertes dévastatrices. AlterNet a subi une réduction de 63 %, Common Dreams de 37 % et Democracy Now !36%. Même les sources libérales qui ne critiquent que modérément le statu quo, comme The Nation et Mother Jones, ont été pénalisées par l’algorithme. Le trafic de recherche Google vers les médias alternatifs ne s’est jamais rétabli et a, dans de nombreux cas, empiré.
RépondreSupprimerPour Martin, c’est un signe de la relation de plus en plus étroite entre la Silicon Valley et l’État de sécurité nationale. « Google a volontairement modifié son algorithme pour mettre à l’index tous les médias alternatifs, sans même qu’une loi ne l’oblige à le faire« , a-t-elle déclaré. D’autres mastodontes des médias sociaux, comme Facebook et YouTube, ont procédé à des changements similaires. Tous pénalisaient les médias alternatifs et poussaient les gens à se tourner vers les sources établies comme le Washington Post, CNN et Fox News.
Tout cela a eu pour conséquence de resserrer l’emprise de l’élite sur les moyens de communication, une emprise qui s’était relâchée en raison de l’essor d’Internet comme modèle alternatif.
La « nationalisation » des médias sociaux
Depuis 2016, un certain nombre d’autres mesures ont été prises pour mettre les médias sociaux sous tutelle de l’État de sécurité nationale. Cette évolution avait été prévue par les dirigeants de Google, Eric Schmidt et Jared Cohen, qui écrivaient en 2013 : « Ce que Lockheed Martin a été au XXe siècle, les entreprises de technologie et de cybersécurité le seront au XXIe siècle. » Depuis lors, Google, Microsoft, Amazon et IBM sont devenus des parties intégrantes de l’appareil d’État, signant des contrats de plusieurs milliards de dollars avec la CIA et d’autres organisations pour leur fournir des services de renseignement, de logistique et d’informatique. Schmidt lui-même a été président de la Commission de sécurité nationale sur l’intelligence artificielle et du Conseil consultatif sur l’innovation en matière de défense, des organismes créés pour aider la Silicon Valley à assister l’armée américaine dans le domaine des cyber-armes, brouillant encore davantage les lignes de démarcation entre big-tech et big government.
L’actuel responsable mondial de la politique des produits pour les développeurs de Google, Ben Renda, entretient des relations encore plus étroites avec l’État de sécurité nationale. Après avoir été planificateur stratégique et officier de gestion de l’information pour l’OTAN, il est passé chez Google en 2008. En 2013, il a commencé à travailler pour le Cybercommand américain et en 2015 pour la Defense Innovation Unit (deux divisions du ministère de la Défense). Dans le même temps, il est devenu un cadre de YouTube, accédant au rang de directeur des opérations.
D’autres plateformes entretiennent des relations similaires avec Washington. En 2018, Facebook a annoncé qu’il avait conclu un partenariat avec The Atlantic Council, en vertu duquel ce dernier aiderait à trier les fils d’actualité de milliards d’utilisateurs dans le monde, en décidant ce qui est une information crédible et digne de confiance, et ce qui est une fake news. Comme indiqué précédemment, l’Atlantic Council est le groupe de réflexion de l’OTAN et est directement financé par l’alliance militaire. L’année dernière, Facebook a également embauché Ben Nimmo, membre senior de l’Atlantic Council et ancien porte-parole de l’OTAN, en tant que responsable du renseignement, donnant ainsi un contrôle énorme sur son empire à des fonctionnaires actuels et anciens de la sécurité nationale.
RépondreSupprimerL’Atlantic Council a également fait irruption dans la direction de Reddit. Jessica Ashooh est passée directement du poste de directrice adjointe de la stratégie pour le Moyen-Orient à l’Atlantic Council à celui de directrice de la politique du populaire service d’agrégation de nouvelles – une évolution de carrière surprenante qui a suscité peu de remarques à l’époque.
Le démasquage d’un cadre supérieur de Twitter en tant qu’officier en service actif de la 77e brigade de l’armée britannique, une unité spécialisée dans la guerre en ligne et les opérations psychologiques, a également suscité peu de commentaires. Depuis, Twitter s’est associé au gouvernement américain et au groupe de réflexion ASPI, parrainé par des fabricants d’armes, pour aider à contrôler sa plateforme. Sur ordre de l’ASPI, la plateforme de médias sociaux a supprimé des centaines de milliers de comptes basés en Chine, en Russie et dans d’autres pays qui suscitent l’ire de Washington.
L’année dernière, Twitter a également annoncé qu’il avait supprimé des centaines de comptes d’utilisateurs pour avoir « sapé la confiance dans l’alliance de l’OTAN et sa stabilité » – une déclaration qui a suscité l’incrédulité générale de ceux qui ne suivaient pas de près la progression de l’entreprise, qui est passée d’une société qui défendait la discussion ouverte à une société étroitement contrôlée par le gouvernement.
La première victime
Ceux qui sont dans les allées du pouvoir comprennent bien l’importance de l’arme des grandes entreprises technologiques dans une guerre mondiale de l’information. C’est ce qui ressort d’une lettre publiée lundi dernier et rédigée par un grand nombre de responsables de la sécurité nationale, dont l’ancien directeur du renseignement national James Clapper, les anciens directeurs de la CIA Michael Morell et Leon Panetta, et l’ancien directeur de la NSA l’amiral Michael Rogers.
Ensemble, ils mettent en garde contre le fait que la réglementation ou le démantèlement des monopoles des grandes entreprises technologiques « entraverait par inadvertance la capacité des plateformes technologiques américaines à … repousser le Kremlin ». « Les États-Unis devront s’appuyer sur la puissance de leur secteur technologique pour s’assurer » que « le récit des événements » dans le monde est façonné par les États-Unis et « non par des adversaires étrangers », expliquent-ils, concluant que Google, Facebook, Twitter sont « de plus en plus partie intégrante des efforts diplomatiques et de sécurité nationale des États-Unis. »
RépondreSupprimerCommentant la lettre, le journaliste Glenn Greenwald a écrit En maintenant tout le pouvoir entre les mains de la petite coterie de monopoles technologiques qui contrôlent l’internet et qui ont depuis longtemps prouvé leur loyauté envers l’État de sécurité des États-Unis, la capacité de l’État de sécurité nationale des États-Unis à maintenir un système de propagande fermé autour des questions de guerre et de militarisme est garantie. »
Les États-Unis se sont souvent appuyés sur les médias sociaux pour contrôler le discours et promouvoir un changement de régime dans des pays cibles. Quelques jours seulement avant l’élection présidentielle nicaraguayenne de novembre, Facebook a supprimé les comptes de centaines de grands médias, de journalistes et de militants du pays, qui soutenaient tous le gouvernement sandiniste de gauche.
Lorsque ces personnalités ont afflué sur Twitter pour protester contre l’interdiction, en enregistrant des vidéos d’elles-mêmes et en prouvant qu’elles n’étaient pas des robots ou des « faux » comptes, comme l’avait prétendu le chef des services de renseignements de Facebook, Nimmo, leurs comptes Twitter ont également été systématiquement interdits, dans ce que les observateurs ont appelé une « double frappe ».
Entre-temps, en 2009, Twitter a accédé à une demande des États-Unis de retarder la maintenance programmée de son application (ce qui aurait nécessité de la mettre hors ligne) parce que des activistes pro-américains en Iran utilisaient la plateforme pour fomenter des manifestations antigouvernementales.
Plus de 10 ans plus tard, Facebook a annoncé qu’il supprimerait toutes les louanges du général iranien Qassem Soleimani de ses nombreuses plateformes, y compris Instagram et WhatsApp. Soleimani – la figure politique la plus populaire en Iran – avait récemment été assassiné dans une attaque de drone américaine. L’événement a suscité un tollé et des protestations massives dans toute la région. Pourtant, comme l’administration Trump avait déclaré que Soleimani et son groupe militaire étaient des terroristes, Facebook a expliqué : « Nous fonctionnons sous le régime des lois américaines sur les sanctions, y compris celles liées à la désignation par le gouvernement américain du Corps des gardiens de la révolution iranienne et de ses dirigeants. » Cela signifie que les Iraniens ne pouvaient pas partager un point de vue majoritaire à l’intérieur de leur propre pays – même dans leur propre langue – à cause d’une décision prise à Washington par un gouvernement hostile.
Dans cette optique, le message de Google aux créateurs concernant le blâme des victimes en Ukraine ou la banalisation et l’apologie de la violence est une menace : respectez la ligne ou faites face aux conséquences. Si nous continuons à considérer les monopoles technologiques tels que Google, Twitter et Facebook comme des entreprises privées, leur taille écrasante et leur proximité croissante avec l’État de sécurité nationale signifient que leurs actions équivalent à une censure d’État.
RépondreSupprimerAlors que les fake news – y compris celles émanant de la Russie – continuent à être un véritable problème, ces nouvelles actions ont bien moins à voir avec la lutte contre la désinformation ou la négation des crimes de guerre qu’avec le rétablissement du contrôle des élites sur le domaine de la communication. Ces nouvelles règles ne seront pas appliquées aux médias commerciaux minimisant ou justifiant l’agression américaine à l’étranger, niant les crimes de guerre américains, ou blâmant les peuples opprimés – tels que les Palestiniens ou les Yéménites – pour leur propre condition, mais seront plutôt utilisées comme excuses pour dévaloriser, rétrograder, ou même supprimer les voix qui critiquent la guerre et l’impérialisme. En temps de guerre, dit-on, la première victime est toujours la vérité.
Alan MacLeod
https://www.mondialisation.ca/zone-dexclusion-intellectuelle-la-censure-en-ligne-de-la-dissidence-devient-la-nouvelle-norme/5667959
L'espérance de vie continue de baisser dans l'UE
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
SAMEDI 07 MAI 2022 - 15:55
L'espérance de vie a pris un coup rare dans l'Union européenne pendant la pandémie de Covid-19.
Comme le montre Martin Armstrong de Statista dans l'infographie ci-dessous (à partir des données d'Eurostat), malgré une anomalie en 2015, l'espérance de vie dans l'UE a augmenté chaque année depuis au moins 2003.
En 2020, cependant, le nombre moyen d'années de vie d'une personne née dans les 27 pays est passé de 81,3 à 80,4. En 2021, cela a encore diminué de 0,3 an.
- voir graph sur site -
Infographie : L'espérance de vie continue de baisser dans l'UE | Statistique
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
Comme l'indique Eurostat, "l'espérance de vie a augmenté, en moyenne, de plus de deux ans par décennie depuis les années 1960. Cependant, les dernières données disponibles suggèrent que l'espérance de vie (a) stagné ou même diminué dans plusieurs États membres de l'UE". ajouter:
"La pandémie de Covid-19 a eu un effet négatif avec une baisse de l'espérance de vie à la naissance dans près de la moitié des États membres de l'UE en 2021. Les baisses les plus importantes ont été estimées en Slovaquie et en Bulgarie (-2,2 ans par rapport à 2020), suivies de la Lettonie ( -2,1) et l'Estonie (-2,0). Par rapport à l'année pré-pandémique de 2019, l'effet global sur l'espérance de vie est toujours négatif dans tous les États membres de l'UE, à l'exception du Luxembourg (+0,1), de Malte et de la Suède (même niveau)."
https://www.zerohedge.com/medical/life-expectancy-continues-fall-eu
Les réserves mondiales de céréales "extrêmement faibles" seront épuisées pendant des années, prévient le patron des engrais
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 06 MAI 2022 - 11:45
Des chaînes d'approvisionnement enchevêtrées, des conditions météorologiques défavorables dans les principales régions productrices et le conflit en Ukraine ont fait des ravages dans le système agricole mondial. Le dernier signe d'une crise alimentaire émergente est le commentaire d'une grande entreprise américaine d'engrais qui avertit qu'il pourrait falloir deux à trois ans aux agriculteurs pour réapprovisionner les stocks mondiaux de céréales.
"Les stocks mondiaux de céréales restent extrêmement bas, un problème qui s'est amplifié en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"Nous pensons qu'il faudra au moins 2 à 3 ans pour reconstituer les stocks mondiaux de céréales", a déclaré le président et chef de la direction de CF Industries Holdings Inc., basé dans l'Illinois, Tony Will, dans un communiqué publié mercredi dans le rapport sur les résultats.
Au fil des ans, l'Ukraine a gagné le surnom de "grenier à blé de l'Europe" pour son riche sol sombre, ses vastes champs de blé et d'autres produits agricoles. L'invasion russe a coupé le monde des produits agricoles bon marché et abondants.
L'Ukraine et la Russie représentent toutes deux plus d'un quart du commerce mondial du blé, environ un cinquième du maïs et 12 % de toutes les calories échangées dans le monde.
- voir graph sur site -
L'invasion de l'Ukraine et les sanctions occidentales qui en ont résulté ont réduit les exportations de céréales de la région vers le reste du monde. De plus, il y a un risque qu'au moins 33 % des terres agricoles en Ukraine ne soient pas plantées ce printemps en raison du conflit en cours. Cela aura sans aucun doute un impact sur les rendements des récoltes plus tard cette année.
CF a souligné que les faibles ratios mondiaux des stocks de céréales à l'utilisation ont fait grimper les prix à terme du maïs, du blé et d'autres céréales au plus haut depuis des décennies, les investisseurs évaluant l'extrême tension sur les marchés.
- voir graph sur site -
La société d'engrais a également déclaré : "les stocks mondiaux d'azote restent extrêmement serrés... l'offre mondiale continue d'être limitée par des restrictions en Europe et en Asie en raison des coûts élevés de l'énergie, des restrictions en cours sur les exportations de certains produits azotés en provenance d'Égypte, de Turquie et de Chine, et les obstacles aux exportations d'azote de la Russie liés à l'impact direct et indirect de diverses sanctions ainsi qu'aux limites d'exportation imposées par le gouvernement."
L'inventaire serré d'azote signifie que les prix resteront élevés.
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
Une autre grande entreprise d'engrais a mis en garde contre les perturbations de l'approvisionnement en nutriments des cultures.
Le directeur général de la société canadienne Nutrien Ltd., Ken Seitz, a déclaré mardi aux investisseurs lors d'une conférence téléphonique que l'approvisionnement mondial en engrais sera limité jusqu'en 2023.
Deux des plus grandes sociétés d'engrais au monde mettent en garde contre la diminution des approvisionnements en nourriture et en engrais, car cela pourrait indiquer qu'une crise alimentaire mondiale est à venir. La Fondation Rockefeller et le PDG de Goya Foods, Bob Unanue, ont déjà tiré la sonnette d'alarme.
https://www.zerohedge.com/commodities/global-grain-reserves-extremely-low-will-be-depleted-years-warns-top-fertilizer-boss
Nous devons trouver un moyen d'empêcher Bill Gates d'empêcher la prochaine pandémie
RépondreSupprimerUne critique littéraire.
eugyppe
Le 6 mai 2022
Depuis des jours maintenant, je me bats pour me frayer un chemin à travers le nouveau livre dérangeant de Bill Gates sur Comment prévenir la prochaine pandémie, et je me suis surtout posé une question :
Comment expliquer Gates, exactement ?
Je sais que pour beaucoup d'entre vous, il est un conspirateur calculateur. Imaginez un instant qu'il ne l'est pas, cependant. Imaginez, pour les besoins de l'argument, qu'il est à chaque instant l'ancien développeur de logiciels obtus, naïf et important qu'il semble être. Comment en est-il arrivé là, que pense-t-il même faire et qu'est-ce que cela peut signifier ?
Rappelez-vous que cet homme a des milliards de dollars. Tout un monde de vices inhabituels s'offre à lui : il pourrait engager une armée de mercenaires pour envahir un pays et se proclamer dieu-empereur à vie. Il pourrait se retirer sur une île tropicale avec ses substances psychotropes préférées et un harem de jeunes femmes nubiles. Il pouvait faire les deux à la fois, et bien d'autres choses encore. Au lieu de cela, il a choisi la voie de la vanité morale, peut-être le vice le moins intéressant de tous, fondant une fondation subventionnaire lourde et faisant caca dans le monde entier avec des seins d'homme et des polos mal ajustés, se prononçant devant tout le monde sur des sujets qu'il comprend à peine.
Un commentateur m'indique Jeffrey Tucker, qui, en fin de compte, a fait un travail critique pour développer une théorie des portes. Chez Microsoft, Gates a supervisé le développement de logiciels mal sécurisés envahis par des virus informatiques. Ensuite, note Tucker, il
… a commencé à s'intéresser à d'autres domaines, comme les nouveaux riches ont tendance à le faire. Ils s'imaginent souvent particulièrement compétents pour relever des défis auxquels d'autres ont échoué simplement en raison de leurs succès professionnels. Également à ce stade de sa carrière, il n'était entouré que de sycophantes qui n'interrompraient pas sa descente dans la mauvaise humeur.
Et sur quel sujet a-t-il sauté ? Il ferait au monde des agents pathogènes ce qu'il a fait à Microsoft : il les éradiquerait ! Il a commencé par le paludisme et d'autres problèmes et a finalement décidé de tous les affronter. Et quelle était sa solution ? Bien sûr : un logiciel antivirus. Qu'est-ce que c'est? C'est des vaccins. Votre corps est le disque dur qu'il sauverait avec sa solution de type logiciel.
Au début de la pandémie, j'ai noté que Gates poussait fort pour les verrouillages. Sa fondation finançait désormais des laboratoires de recherche dans le monde entier avec des milliards de dollars, ainsi que des universités et des subventions directes aux scientifiques. Il investissait également massivement dans les sociétés de vaccins.
RépondreSupprimerAu début de la pandémie, pour avoir une idée du point de vue de Gates, j'ai regardé ses conférences TED. J'ai commencé à réaliser quelque chose d'étonnant. Il en savait beaucoup moins que n'importe qui pourrait découvrir en lisant un livre sur la biologie cellulaire d'Amazon. Il ne pouvait même pas donner une explication de base des virus et de leur interaction avec le corps humain. Et pourtant, ici, il faisait la leçon au monde sur l'agent pathogène à venir et sur ce qu'il fallait faire à ce sujet. Sa réponse est toujours la même : plus de surveillance, plus de contrôle, plus de technologie.
Une fois que vous avez compris la simplicité de ses confusions fondamentales, tout ce qu'il dit a du sens de son point de vue. Il semble à jamais coincé dans l'erreur selon laquelle l'être humain est un rouage dans une machine massive appelée société qui réclame que son leadership managérial et technologique s'améliore jusqu'au point de perfection opérationnelle.
Il y a beaucoup à recommander cette vue. Cela explique des choses spécifiques, comme le penchant de Gates pour les vaccins à ARNm, un équivalent génétique du code informatique. Plus que cela, cependant, il élucide l'incapacité de Gates à apprécier l'insoluble essentielle de nombreux problèmes humains anciens. Gates rêve de sauver l'humanité de la maladie et de la pauvreté - des choses qui font tellement partie de ce que signifie être humain, qu'il semble une erreur de les appeler des problèmes en premier lieu. Nous sommes des êtres mortels ; nous ne pouvons pas tous être riches; nous mourrons tous de quelque chose. Gates, le développeur de logiciels, n'a aucune expérience de ce genre de problèmes.
Le message fondamental de Comment prévenir la prochaine pandémie est que nous pouvons arrêter les futurs événements pandémiques en faisant tout ce qui n'a pas arrêté le dernier événement pandémique, seulement plus, plus vite et plus fort.
Gates ne peut pas en avoir assez de l'Organisation mondiale de la santé. Il propose de l'étendre avec une division de 3 000 soldats de choc pandémique appelée l'équipe de réponse et de mobilisation mondiales contre l'épidémie. Ce n'est pas une blague; il veut en fait l'appeler GERM. Il dit qu'il sera composé d'épidémiologistes, de généticiens, d'experts pharmaceutiques, de spécialistes des systèmes de données, de diplomates, d'intervenants rapides, de modélisateurs et Dieu sait qui d'autre. Ces personnes feront le tour du monde en s'assurant qu'une réponse identique se propage instantanément partout, afin que nous puissions tous endurer les mêmes erreurs catastrophiques en même temps. Un tsar Corona pour chaque pays, distribué depuis le même dépôt central.
Les tests de masse sont une autre chose formidable et dont nous avons besoin de plus. Gates veut des tests à domicile bon marché partout, «pour permettre à tout le monde de se faire tester plus facilement et d'obtenir des résultats rapidement» (p. 64). Il souhaite également que des bases de données centrales enregistrent tous ces précieux résultats de test. Les tests antigéniques sont excellents, mais les technologies de test rapide plus précises sont encore meilleures. Et bien sûr, nous avons besoin de plus de séquençage génétique pour comprendre la progression des épidémies et identifier qui se propage. C'est une scène tout droit sortie du Brésil : vous vous réveillez le matin, envoyez votre écouvillon obligatoire dans le tube à vide pour le tester au ministère de la Santé, et la police des virus défonce votre porte pendant que vous attendez que le café bout .
RépondreSupprimerLe moment probablement le plus étrange de cet hymne prolongé à la collecte et à la gestion des statistiques sur les maladies est l'éloge que Gates réserve aux modélisateurs. Il pense que la modélisation de la pandémie « finira par faire mieux que les prévisions météorologiques » (p. 78), et il pense que les modélisateurs ont été injustement calomniés par la presse. Il défend notamment Neil Ferguson :
En mars 2020, Neil Ferguson, un épidémiologiste très respecté de l'Imperial College, a prédit qu'il pourrait y avoir plus de 500 000 décès par COVID au Royaume-Uni et plus de 2 millions aux États-Unis au cours de la pandémie. Cela a fait beaucoup de bruit dans la presse, mais peu de journalistes ont mentionné un point clé sur lequel Ferguson avait été très clair : son scénario qui a fait la une des journaux supposait que les gens ne changeraient pas leur comportement - que personne ne porterait de masque ou un abri sur place, par exemple – mais bien sûr, ce ne serait pas le cas dans la réalité. (page 80)
Il est difficile d'imaginer que Gates ait jamais vu l'article de Ferguson. L'équipe de l'Imperial College s'est trompée sur tout. Ils se trompaient particulièrement sur les effets atténuants qu'auraient différentes interventions, ce qui était tout l'intérêt de s'embêter avec des modèles justifiant le verrouillage en premier lieu.
Dans un autre moment absurde, Gates plaide que "le niveau d'incertitude" dans la modélisation de la pandémie "peut être assez élevé". Il rappelle l'estimation d'un modélisateur, de février 2020, selon laquelle il y avait "570 cas dans l'État de Washington, avec une certitude à 90% qu'il se situait entre 80 et 1 500". Tout rapport qui omettait l'éventail des possibilités omettait un contexte assez important » (p. 80). Il faut se frotter les yeux en lisant des trucs stupides comme ça. À quoi sert un modèle qui prédit qu'il pourrait y avoir peu de cas, ou qu'il pourrait y en avoir beaucoup, et en quoi est-ce mieux que de simplement deviner ? Le secret de polichinelle à propos de la modélisation, bien sûr, c'est qu'il ne s'agit même pas d'une tentative sérieuse de prédiction. Les modélisateurs ne sont que des clients du régime de confinement, chargés de développer des équations scientifiques fantaisistes qui justifient les NPI intrusives. Gates semble même conscient de cela par intermittence, concédant à un moment donné que l'objectif de Ferguson était "de montrer à quel point les enjeux étaient élevés" (p. 80), (mais en quelque sorte "de ne pas [to] plonger tout le monde dans la panique").
"Aidez les gens à se protéger tout de suite", est le titre du chapitre 4, où Gates expose les arguments en faveur du maintien des verrouillages et autres mesures de confinement dans le répertoire pandémique. Il jette cette vile citation de Fauci - "Si on dirait que vous réagissez de manière excessive, vous faites probablement la bonne chose" - et se livre à ce qui est désormais l'un des arguments les plus fatigués au monde :
RépondreSupprimerL'ironie des NPI est que mieux elles fonctionnent, plus il est facile de critiquer les personnes qui les ont mises en place. Si une ville ou un État les adopte suffisamment tôt, le nombre de cas restera faible et les critiques trouveront facile de dire qu'ils n'étaient pas nécessaires. (p. 86)
Ces pages sont les plus répréhensibles de tout le livre. Les confinements ont été un désastre absolu ; ils ont ruiné des millions de vies et provoqué une destruction économique incalculable, et pourtant Gates, qui vit dans une maison de 6 000 mètres carrés et vole autour du monde en jets privés, élimine ces coûts avec de faux graphiques et des assurances vides que «les verrouillages ont des avantages clairs pour la santé publique » (p. 88).
Ailleurs, Gates exprime sa frustration que les pays riches accumulent des doses de vaccins aux dépens du tiers monde, mais sa myopie est si grande qu'il ne parvient pas à établir le lien évident - que ce sont précisément ses précieux verrouillages destructeurs qui ont conduit la folle frénésie de vaccination de 2021.
Non, les coûts des verrouillages restent au-delà de Gates, et en cela, il n'est pas différent de tous les autres retraités aisés inconscients, qui n'ont jamais hésité à mettre leurs voisins en faillite ou à condamner de jeunes enfants à huit heures de masquage forcé chaque journée. Les verrouillages climatiques ont peut-être été un fantasme passager, mais Gates reste profondément intéressé par les verrouillages contre la grippe. Il se demande même si les NPI pourraient être « associés à des vaccins » pour « éradiquer finalement toutes les souches de grippe » (p. 96). Apparemment, personne n'a dit à l'homme que la grippe a d'importants réservoirs animaux, d'où elle saute à plusieurs reprises aux humains.
Dans cette approbation stéréotypée de toutes les politiques folles qui ont été infligées à l'humanité depuis 2020, deux curiosités ressortent. Le premier est la désillusion discrète mais claire de Gates à l'égard des vaccins à ARNm. La meilleure chose qu'il puisse trouver à dire à leur sujet, c'est qu'ils ont été développés rapidement ; sinon, il les damne avec de faibles éloges, écrivant même à un moment donné que les masques ont été plus efficaces. Il rêve de nouveaux vaccins plus performants, voire de « vaccins universels », capables de cibler de multiples agents pathogènes, et qui offriront une « protection totale » (p. 177) après une seule dose. Il s'interroge également sur les vaccins qui peuvent être administrés sous forme de spray nasal, comme le "vaccin imaginaire contre le virus hypothétique décrit dans le film Contagion" (p. 174), et qui n'ont pas besoin d'être conservés au froid. Malgré tout l'enthousiasme de Gates pour les geeks de logiciels, ces lignes montrent qu'il se demande si une autre approche n'aurait pas été meilleure. Les molécules d'ARNm se désintègrent rapidement à des températures normales, et la technologie d'un vaccin à ARNm par pulvérisation nasale est à des années d'ici.
RépondreSupprimerLe deuxième moment excentrique est le septième chapitre de Gates, intitulé "Pratique, pratique, pratique", où il fantasme sur tous les jeux de guerre pandémiques dont nous avons besoin. Les exercices sur table sont excellents; les « exercices fonctionnels » avec « catastrophe[s] simulée[s] » sont meilleurs ; le meilleur absolu est «l'exercice à grande échelle» avec des acteurs de crise et des hélicoptères.
Les vrais jeux de guerre ont une certaine logique ; ils permettent aux commandants et aux politiciens d'acquérir de l'expérience dans des conflits simulés et ils génèrent des données que les planificateurs peuvent étudier. Les jeux de guerre pandémiques sont une autre affaire. Les pandémies ne sont pas des guerres, il n'y a personne pour jouer le rôle du virus, et elles ont donc tendance à être un peu plus que des événements médiatiques scénarisés – ce qui explique pourquoi Bill Gates les aime tant. Pour lui, ce sont des fêtes amusantes où il peut rencontrer toutes ses personnes préférées et prétendre à la connaissance et à l'importance. Il a eu une grande pandémie et il veut maintenir l'urgence, ne serait-ce que virtuellement.
Gates sait qu'il est largement détesté et que son incapacité à se taire y est pour quelque chose :
L'un des effets secondaires de la prise de parole… est que cela a provoqué davantage de critiques sur le travail de la Gate Foundation que j'entends depuis des années. … Bill Gates est un milliardaire non élu - qui est-il pour définir l'agenda sur la santé ou quoi que ce soit d'autre ? Les trois corollaires de cette critique sont que la Fondation Fates a trop d'influence, que j'ai trop confiance dans le secteur privé comme moteur de changement et que je suis un technophile qui pense que les nouvelles inventions résoudront tous nos problèmes. (page 16)
Gates n'a pas de véritable réponse à ces accusations, plaidant seulement que sa fondation ne travaille pas "en secret", qu'elle consulte des "experts extérieurs". Quant à la technophilie, il est sans vergogne :
RépondreSupprimerL'innovation est mon marteau et j'essaie de l'utiliser sur chaque ongle que je vois. En tant que fondateur d'une entreprise technologique prospère, je crois fermement au pouvoir du secteur privé pour stimuler l'innovation. Mais l'innovation ne doit pas se résumer à une nouvelle machine ou à un vaccin, aussi importants soient-ils. Il peut s'agir d'une façon différente de faire les choses, d'une nouvelle politique ou d'un stratagème astucieux pour financer un bien public. (page 17)
L'innovation, à Gatesland, fonctionne toujours de la même manière : au début, il y a un problème grave, que pour une raison quelconque personne n'a remarqué ou dont personne ne s'est soucié auparavant. Ensuite, apparaît un Innovateur, très souvent une femme ou une minorité raciale. Ce bienheureux Innovateur propose une solution simple et évidente, qui nécessite principalement des subventions. Par la suite, le problème n'est plus, et le monde est meilleur.
Ainsi nous avons l'histoire de Bernard Olayo, qui a résolu le problème de l'oxygène :
L'oxygène est un élément important de tout système de santé… et… les pays à revenu faible et intermédiaire ont eu du mal [à l'approvisionner]. Bernard Olayo, spécialiste de la santé à la banque mondiale, tente d'y remédier… En 2014, Olayo a créé une organisation appelée Hewatele – le mot swahili pour « air abondant »… Grâce au financement d'investisseurs locaux et internationaux, Hewatele a construit des usines d'oxygène. dans plusieurs des hôpitaux les plus fréquentés du pays… Il a conçu un modèle de laitier : les bouteilles d'oxygène seraient régulièrement déposées dans les hôpitaux et les cliniques éloignés, et les bouteilles vides renvoyées pour être remplies. Grâce à cette nouvelle approche, Hewatele a réduit de 50 % le prix du marché de l'oxygène au Kenya et a touché quelque 35 000 patients. (p.119)
Ou l'histoire de Stephaun Wallace, qui résout le problème des participants aux essais démographiquement uniformes en recrutant « un bassin diversifié de volontaires de différents sexes, communautés, races, ethnies et groupes d'âge » (p. 169). Ou l'histoire de sœur Astridah Banda, qui "n'est pas médecin mais... est passionnée par la santé publique" (p. 175), et qui aide à lutter contre la désinformation de Corona en Zambie en traduisant les avis en anglais dans les langues locales.
Gates aime conclure ses anecdotes avec des statistiques qui sonnent bien mais qui ne disent pas grand-chose du succès de ses innovations bénies : « Son émission touche maintenant plus de 1,5 million de personnes » (p. 176), dit-il.
RépondreSupprimerProblème, innovation, solution, heureux : c'est ainsi que tout fonctionne selon Gates. C'est ainsi que Maurice Hilleman a inventé le vaccin contre les oreillons, c'est ainsi que Katalin Karikó a développé la technologie de l'ARNm, c'est ainsi que James Lind a découvert un remède contre le scorbut :
En mai 1747, un médecin du nom de James Lind servait comme chirurgien de bord… Il était horrifié par le nombre de marins qui souffraient du scorbut. Personne ne savait à l'époque ce qui causait le scorbut, mais Lind voulait un remède, alors il a décidé d'essayer différentes options et de comparer les résultats… Le traitement aux agrumes l'a emporté. … Bien que la marine britannique ne fasse pas des agrumes un élément obligatoire du régime alimentaire d'un marin pendant près de cinquante ans, Lind avait trouvé la première preuve réelle d'un remède contre le scorbut. Il avait également dirigé ce qui est largement considéré comme le premier essai clinique contrôlé de l'ère moderne. (page 125)
Si vous regardez un peu plus loin, cependant, vous constaterez que presque rien ne fonctionne comme Gates le prétend. Lind est un excellent exemple. La connaissance que le scorbut était liée à l'alimentation et que les fruits ou légumes frais pouvaient le guérir existait depuis des siècles. Lind n'a présenté les résultats de son expérience qu'en passant; il n'a jamais promu les agrumes comme principal remède, et le scorbut a continué d'affliger les marins jusqu'au XXe siècle. Ce n'est pas une mauvaise discipline nutritionnelle qui a provoqué les épidémies de scorbut, mais le problème logistique de l'entretien des magasins d'aliments frais lors de longs voyages. Et prouver que la cure d'agrumes ne suffisait pas; sans une compréhension plus approfondie de la vitamine C, la solution de Lind était incomplète et instable, vouée à être contestée, oubliée et redécouverte encore et encore.
Les problèmes simples et directs, du genre qui peuvent être corrigés grâce au génie d'un innovateur et à la bienfaisance de la Fondation Bill et Melinda Gates, sont si rares qu'il n'y en a pas assez pour stocker même le catalogue soigneusement choisi de paraboles innovationnistes de Gates. La plupart des problèmes auxquels nous sommes confrontés sont des problèmes complexes, difficiles et à plusieurs niveaux, dont les solutions nécessiteront des développements dans de multiples domaines et de nouvelles compréhensions culturelles et sociales. L'innovateur autonome est un mythe pratique, et cette croyance persistante selon laquelle nous ne sommes qu'à un tour cool de résoudre des choses comme les virus est une illusion dangereuse et destructrice.
Gates, l'ingénieur logiciel à la retraite qui ne peut pas faire la distinction entre les virus numériques et biologiques, est une théorie spécifique de l'homme. En lisant Comment prévenir la prochaine pandémie, cependant, j'en suis venu à formuler une autre théorie, plus générale. C'est simplement que, loin d'être un conspirateur et un calculateur, Gates est un suiveur. Il passe ses journées à chasser les bureaucrates, les politiciens et les scientifiques, à les harceler pour des réunions, à solliciter des faveurs, à leur demander ce qu'ils doivent penser et à répéter avec empressement tout ce qu'ils lui disent dans une prose enfantine et simplifiée à qui veut bien l'entendre.
RépondreSupprimerIl adore lâcher des noms. A peine a-t-il commencé à écrire qu'il nous raconte son "premier appel avec Anthony Fauci", un homme qu'il a "la chance d'avoir connu... pendant des années... bien avant de faire la couverture des magazines pop-culture". Gates « voulait entendre ce qu'il pensait » ; il « voulait comprendre ce qu'il disait publiquement… alors » il « pouvait aider en faisant écho aux mêmes points » (p. 15). Vous pouvez voir Gates maintenant, l'étrange garçon à lunettes à l'avant de la classe, suppliant le professeur pour la réponse.
Dans un autre moment sans surveillance, Gates mentionne avoir assisté à une réunion en mars 2020 alors qu'il se sentait malade; le masquage aurait été la chose évidente à faire, étant donné sa confiance en eux, mais "le CDC n'avait pas encore recommandé de masques" (p. 110), donc il ne s'est pas donné la peine. Ailleurs, Gates fait la leçon à ses lecteurs sur la nature vertueuse et travailleuse des bureaucrates médicaux ; il les qualifie de « héros méconnus » et met en garde contre quiconque pourrait les « dénigrer » (p. 160). Et dans une postface bizarre sur ses espoirs d'un "avenir numérique", Gates s'enthousiasme sur la facilité avec laquelle notre nouvelle dépendance aux écrans lui a permis de rester en contact avec les "dirigeants politiques". «Avant la pandémie», il craignait que demander un appel vidéo «aurait été considéré comme moins respectueux que de se rencontrer en personne» (p. 238), mais maintenant la vidéoconférence est la norme, il se sent donc mieux de les cingler quand il veut leur attention.
Gates-as-follower explique l'aspect le plus gênant de How to Prevent the Next Pandemic, à savoir l'absence totale de ses pages de toute pensée originale. Gates ne sait rien d'autre que ce que lui dit sa petite clique d'experts judiciaires. Que les masques ne fonctionnent pas, que la modélisation de la pandémie a été un échec risible, que c'est le système immunitaire humain et non la technologie qui impose les contraintes ultimes sur le potentiel vaccinal, que les virus corona et grippaux ont d'énormes réservoirs animaux - il n'en a aucune idée tout cela. Gates fait partie d'un développement inquiétant, une nouvelle race d'élite peu scrupuleux qui se présentent comme des leaders, tout en suivant avec impatience toutes les sources de célébrité et d'autorité qu'ils connaissent. Ainsi, la société moderne est de plus en plus prise dans des boucles de rétroaction dangereuses et auto-renforcées, une énorme roue de fourmi, un monde de chiens qui courent après leur queue, sans personne aux commandes. Une conspiration dirigée par Davos serait un peu réconfortante, mais notre voiture se dirige vers la falaise et absolument personne ne conduit. C'est bien, bien pire.
https://www.eugyppius.com/p/we-must-find-a-way-to-prevent-bill?token
Règles de nausée
RépondreSupprimerDe James Howard Kunstler
Kunstler.com
7 mai 2022
Ce qui existe, c'est plutôt un modèle d'effondrement et d'effondrement que les néo-jacobins mondialistes réveillés font tout leur possible pour accélérer….
La façon dont les marchés financiers ont vomi cette semaine, ils ont dû commencer à lire les nouvelles. Avouons-le, les gros titres sont un peu moins rassurants. Le prix de 6,49 $ sur un gallon de diesel suffit à lui seul pour vous dire que la nation ne peut pas faire des affaires comme elle est configurée pour le faire, et il n'y a pas de nouveau modèle pour faire fonctionner les choses prêtes à être lancées - pas même l'utopie de Klaus Schwab de robots et d'eunuques.
Ce qui existe, c'est plutôt un modèle de panne et d'effondrement que les néo-jacobins mondialistes réveillés font tout leur possible pour accélérer. Les sanctions inspirées par les États-Unis contre la Russie ont rapidement explosé au visage de l'Amérique. Comment fonctionne cette interdiction du pétrole russe ? Comprenez-vous que le pétrole de schiste américain - la majeure partie de notre production - est exceptionnellement léger dans sa composition, ce qui signifie qu'il ne contient pas beaucoup de distillats plus lourds comme le diesel et le carburant d'aviation ? C'est ainsi, hélas. Les camionneurs ne feront tout simplement pas le camion à 6,49 $ le gallon, et d'ici peu, ils seront complètement en faillite, en particulier les indépendants qui ont des hypothèques énormes sur leurs plates-formes qui ne seront pas payées. L'équation est d'une simplicité larmoyante : pas de camions = pas d'économie américaine.
L'Europe, l'ancienne patrie d'origine de Western Civ, n'est pas seulement en train de perdre la face, elle se fait sauter la tête en accompagnant la guerre économique de "Joe Biden". L'Allemagne, la France et le reste de ce groupe sont-ils vraiment si déterminés à faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN qu'ils sont prêts à passer à l'action médiévale pour cela ? Je veux dire par là assis dans le froid et l'obscurité avec des assiettes vides. C'est un chemin difficile à parcourir juste pour prouver le point de vue de quelqu'un d'autre.
La guerre en Ukraine elle-même était apparemment en train de perdre son sex-appeal pour les médias avides de clics. Quelle que soit la manière dont le New York Times et ses amis ont essayé de le faire tourner, ils n'ont pas réussi à convaincre à la fois la détermination de la Russie à neutraliser l'Ukraine et sa capacité à faire le travail, même si cela prend plus de temps que prévu. C'est dire à quel point il était important pour la Russie que l'Ukraine ne devienne pas une base de missiles avancée et un laboratoire d'armes biologiques pour ses adversaires. Lorsque cette opération se terminera, l'Occident se retrouvera économiquement paralysé et humilié - des conditions qui annoncent historiquement un changement de régime. L'Amérique crachera-t-elle "Joe Biden" comme une boule de poils pour remettre ces camions en marche ? Les Dems eux-mêmes pourraient-ils recourir à la libération du kraken connu sous le nom d'ordinateur portable de Hunter juste pour envoyer le vieil escroc emballer ?
RépondreSupprimerDans l'intervalle, la décision d'annulation Roe v Wade divulguée a repoussé le fiasco ukrainien hors de la scène afin de provoquer une histrionique plus utile pour les redoutables élections de mi-mandat à venir. La vérité mal comprise est que ladite décision ne fera que renvoyer la question de l'avortement aux États individuels. Mais soyons réalistes : des endroits comme New York, le Massachusetts, le Maryland et la Californie ne promulgueront pas de nouvelles lois anti-avortement, et c'est là que vivent la plupart des personnes ayant des dépressions hébéphréniques à ce sujet. C'est-à-dire qu'il y a peu de danger que les habitants hurlants de ces États bleus manquent d'avortements. Alors, à quel point le parti n'a-t-il fait que prétendre que Roe v Wade est sa pierre de touche principale ?
L'étrange question parallèle a été soulevée : l'avortement équitable par laizzez pourrait-il être une couverture pour le nouveau problème évident que les vaccins Covid-19 ont rendu un nombre choquant de personnes qui accouchent incapables de se reproduire ? Il y a un buzz à ce sujet, de toute façon. C'est un fait que Pfizer a exclu les femmes enceintes et allaitantes de toutes les phases de ses essais d'ARNm. Parmi les divers méfaits maintenant attribués aux injections d'ARNm figurent l'infertilité, les fausses couches et les anomalies du nouveau-né. Mais, bien sûr, ce genre de rumeurs – dans ce cas, provenant de cas parmi des militaires vaccinés et pas si facilement étouffés – est exactement ce que les nombreux censeurs cachés veulent claquer dans n'importe quel forum où des idées pourraient être échangées. C'est de la désinformation !
Et donc, le bouton de volume de dérangement sur Twitter changeant de propriétaire reste à onze. Imaginez ce qui se passera si les soi-disant 70 pour cent des Américains qui ont été vaxxés apprennent dans une zone Twitter re-libérée que les vaccins Covid-19 ne sont pas "sûrs et efficaces". Selon Zero Hedge, vingt-six ONG mondialistes ayant des liens avec George Soros ont signé une lettre disant : « La prise de contrôle de Twitter par Elon Musk va encore intoxiquer notre écosystème de l'information et constituer une menace directe pour la sécurité publique, en particulier parmi les personnes déjà les plus vulnérables et marginalisées. ”
RépondreSupprimerIls sont, comme d'habitude, en train de projeter - car qu'est-ce qui est une plus grande menace pour la sécurité publique que d'inciter des dizaines de millions de citoyens effrayés à accepter plusieurs doses d'un cocktail pharmaceutique mal testé qui peut vous tuer de six façons jusqu'à dimanche ? Les responsables (et d'autres qui aimeraient être votre patron) ne veulent pas que vous sachiez tout cela. Les sociétés pharmaceutiques, les médecins, les administrateurs d'hôpitaux et les politiciens doivent être effrayés par la terreur d'être découverts.
Dans l'ensemble, la scène ressemble à un cauchemar multidimensionnel. Économie brisée… naufrage de la civilisation occidentale… tyrannie de l'État policier… décès et blessures par vaccin… famine…. Tiens voilà. Oh, regardez, ces marchés… ils vomissent encore !
Reprinted with permission from Kunstler.com.
https://www.lewrockwell.com/2022/05/james-howard-kunstler/nausea-rules/
8 erreurs qui masquent même les personnes intelligentes
RépondreSupprimerPar Allan Stevo
7 mai 2022
1.) Penser que vos décisions n'ont pas d'importance
Le mensonge numéro un que la modernité peut vous dire sur vous-même est que vos décisions n'ont pas d'importance. Chaque instant, de chaque jour, vous permet un nombre illimité de décisions. Ils comptent profondément, car ces actions montrent qui vous êtes et de quoi vous êtes fait. Ils ont également fixé le cap de ce que vous deviendrez un jour.
2.) Penser que personne ne vous regarde
Vous êtes toujours surveillé, par vos amis comme par vos ennemis. La masse écrasante de personnes autour de vous ne sait pas qui suivre, alors elles recherchent constamment des indices pour les aider à comprendre cela. Lorsque vous faites comme tout le monde, vous ne fournissez pas de tels indices. Lorsque vous vous comportez différemment, vous fournissez ces indices, mais ils surveilleront attentivement pour voir comment vous vous en sortez. Même des étrangers vous regardent, parlent de vous et évaluent votre potentiel de leadership à long terme. Imaginez à quel point vos proches sont plus attentifs.
3.) Vous dire le mensonge que vous faites pour vos enfants
Vos enfants ont besoin de voir une figure parentale avec bravoure. Idéalement, c'est le père qui dirige, la mère se joignant à lui. Lorsque vous ne leur donnez pas cela, vous leur promettez un ensemble complexe de problèmes qu'ils devront un jour résoudre. Ils développeront la bravoure tard dans la vie, voire pas du tout. Ils se sous-développeront de la même manière que les enfants de pères absents. Lorsque vous n'agissez pas comme le protecteur et le leader de la famille, même si vous êtes physiquement présent, vos mots ne signifient presque rien, car vous leur signalez exactement ce que vos actions montrent - ils ont un homme dans leur vie, mais il est aucun homme, et il mérite à peine le terme de papa.
4.) Penser que vous n'avez aucun pouvoir
Eh bien, si vous pouvez être convaincu de votre impuissance dans la vie, alors vous vous assurez de l'impuissance dans la vie. Cela est certain. Un peu plus doit être fait pour vous neutraliser en tant que menace. Tout homme digne de ce nom est toujours considéré comme une sorte de menace pour tous les hommes qui l'entourent, même sa famille, même ses amis proches. Vous pouvez vous mettre à l'aise avec un autre homme, vous pouvez faire confiance à un autre homme, mais il y a toujours un certain avantage pour cet homme, ce qui vous laisse un peu incertain. Quand il se sépare de cela, il a montré qu'il s'est séparé de son pouvoir.
5.) Penser "C'est juste un masque"
RépondreSupprimerLe masque représente tellement plus. Tout le monde autour de vous le sait. Ils le savent consciemment ou inconsciemment, mais ils le savent, et vous leur diffusez cette absurdité lorsque vous vous conformez au masque. Vous leur dites que vous n'avez pas de limites et qu'il y a tellement d'autres choses auxquelles vous vous conformerez. L'homme mentionné ci-dessus qui garde son avantage - son imprévisibilité - est un atout dans lequel les autres peuvent trouver du réconfort, car il s'efforcera de défendre ses valeurs. Si vous franchissez ses limites, vous pouvez trouver une réponse imprévisible et désagréable. Peut-être que ses actions peuvent sembler piquantes et imprévisibles, mais ses limites fermes et sa défense résolue de ses valeurs sont tellement prévisibles et rassurantes.
L'homme qui porte le masque, en revanche, ne peut pas être celui qui apporte un véritable réconfort aux autres autour de lui, car il n'a pas de frontières. Il offre le confort qu'offre un vieux canapé naugahyde - à la fois spongieux et usé - mais il n'offre pas le confort que d'autres peuvent trouver en présence d'un homme qui s'est imposé et vit selon ses valeurs.
Cela semble paradoxal pour certains, surtout à notre époque - l'homme énervé qui sortira de la ligne lorsque ses limites seront franchies, est plus réconfortant que le confortable canapé naugahyde d'un homme, qui ne sort jamais de la ligne, quoi qu'il arrive - mais c'est la réalité.
6.) Faire confiance aux mauvaises personnes
Beaucoup d'hommes masqués croient les médias. Les médias d'information méritaient autrefois le terme de «quatrième pouvoir», car ils étaient une entité indépendante, distincte des intérêts établis de la société. Pas ici. Pas maintenant. Ce ne sont que des complices du statu quo. Quiconque vous a dit de vous masquer mérite que vous ne l'écoutiez plus jamais. D'autres ont été assez sages pour au moins ne pas croire les médias. Mais ils ont fait encore pire d'une certaine manière - ils ont cru leurs patrons, les membres de leur famille, leurs voisins et leurs médecins qui sont tombés dans le panneau, précisément parce qu'ils ont cru les médias, tout en vous assurant qu'ils suivaient "la science". Non seulement vous étiez assez crédule pour qu'ils vous mentent, mais vous étiez si errant dans vos manières de ne pas leur demander la prétendue preuve de la science qu'ils vous ont assuré qu'ils suivaient. Si vous l'aviez fait, vous n'auriez jamais porté de masque. Il n'y a tout simplement aucune science légitime à l'appui d'une politique de masquage.
7.) S'entourer des mauvaises personnes
RépondreSupprimerOn dit que vous êtes la somme des cinq personnes dont vous vous entourez le plus. J'ai tendance à être d'accord avec cela. S'entourer de personnes plus intelligentes que vous, vous maintient à un niveau plus élevé. S'entourer de personnes plus riches que vous, vous maintient à un niveau plus élevé. S'entourer de ceux qui sont plus courageux que vous, vous maintient à un niveau plus élevé. S'entourer de personnes plus stupides, plus pauvres ou plus lâches que vous est un excellent moyen de traverser la vie avec des normes inférieures et de parler des choses dont les personnes de faible niveau parlent entre elles.
8.) Laisser la vie vous abattre
Un homme qui mettrait un masque sans être retenu et masqué de force par au moins huit gars, ce n'est pas un homme que je veux côtoyer. A cet homme, je dis : je t'ai regardé dans les yeux. La vie a eu raison de vous. Je comprends. Ce n'est pas une raison pour vivre un autre jour de cette façon. Dites simplement non au masque.
PS Si vous connaissez quelqu'un comme ça, faites-vous une faveur et faites-lui une faveur - laissez une impression de cet e-mail qui traîne et laissez cette impression sortir d'un exemplaire du livre Face Masks in One Lesson. (Lien ici) () Il est temps d'aider nos proches à sortir du passé trompeur.
P.P.S. Si vous voulez plus d'écriture quotidienne comme celle-ci, inscrivez-vous sur www.RealStevo.com.
https://www.lewrockwell.com/2022/05/allan-stevo/8-mistakes-that-keep-even-smart-people-masked/
Depuis 2 ans la vérité sur les FAUX masques dits 'anti virus' ou 'anti microbe' a été faite et publiée, republiée, mais certaines personnes continuent encore aujourd'hui à les porter !!
SupprimerComment cela se fait-il ??!
Au départ c'était la propagande de ne pas écouter les scientifiques mais de n'écouter que les politiciens ou journalistes qui n'ont jamais fait seulement une heure d'étude scientifique ! Puis, puis est arrivée LA piqûre ! HOULALA ! Quand on sait ce qu'elle contient !!
Et, faut croire que çà marche ! Les personnes qui se sont faites inoculées ont en elles les 40 000 milliards de nano-particules d'oxyde de graphène ! Et, ces récepteurs-transmetteurs fonctionnent tellement bien qu'elles sont devenues cons ! Complètement cons !
Elles reçoivent des ondes basses fréquences transmises à leur cerveau et obéissent !
Elles sont bien transhumanisées !
Elles n'ont plus leur esprit, leur libre-arbitre, elles sont devenues des robots, des zombies sur pattes qui èrent de partout !
La folie monétaire chez les banquiers centraux
RépondreSupprimerDe David Stockman
Homme international
7 mai 2022
Voici le bilan combiné des quatre plus importantes banques centrales du monde : la Fed, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque du Japon (BOJ) et la Banque populaire de Chine (PBOC).
À la veille de la grande crise financière de 2007, leurs bilans combinés s'élevaient à seulement 5 trillions (5 milliards de milliards) de dollars. Aujourd'hui, le chiffre est de 31,5 trillions de dollars.
Faut-il en dire plus ?
- voir graph sur site -
La ligne rouge dans le graphique ci-dessous montre la récente hausse parabolique du taux d'inflation dans la zone euro. En revanche, la ligne pointillée bleue représente la sagesse de la BCE d'il y a à peine trois mois quant à la direction de l'inflation, tandis que la ligne bleue continue reflète son vœu pieux actuel. A savoir que l'inflation sera de retour dans la case sacrée des 2,00% d'ici l'année prochaine.
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Nous dirions: "Bonne chance avec ça!"
Sans aucun doute, voici la récente explosion de l'inflation dans la sobre économie néerlandaise. À 11,7 % au cours du dernier mois, le taux Y/Y est tout simplement devenu vertical. Et cela n'inclut pas encore le plein effet de la folle guerre des sanctions de l'OTAN contre le plus grand producteur mondial de matières premières, la Russie.
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Pourtant, à quoi ces chats s'attendaient-ils après avoir fait fonctionner les presses à imprimer comme s'il n'y avait pas de lendemain pendant une bonne partie de deux décennies ?
Comme indiqué ci-dessous, le bilan de la BCE a franchi pour la première fois la barre des 1 000 milliards d'euros en octobre 2005, mais s'élève désormais à 8 700 milliards d'euros.
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Cela reflète un taux de croissance annualisé de 14,1 % année après année pendant 16,5 années consécutives. Pourtant, pendant tout ce temps, comme leurs parents de la Fed, ils ont crié au sujet de la « lowflation ».
RépondreSupprimerJamais une agence de l'État ne s'est autant trompée que les principales banques centrales pendant tout ce siècle à ce jour. Ils ont maintenant le monde inondé d'une demande excédentaire, tout comme la chaîne d'approvisionnement artificielle et non durable basée en Chine, qui a temporairement facilité l'apparition d'une faible inflation, s'est totalement décollée.
Sans aucun doute, voici le PIB nominal et réel de la zone euro pour la même période de 16 ans. Plutôt que le gain de 8 700 % de la BCE par rapport à son niveau de départ, le PIB nominal n'a augmenté que de 49 % et le PIB réel de seulement 17 %. En termes de croissance annualisée, cela revient à des chiffres assez mitigés : 2,48 % et 1,00 %, respectivement, pour le PIB nominal et réel.
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C'est exact. Un taux de croissance de 14,1 % du bilan de la BCE a entraîné une croissance du PIB nominal inférieure à un cinquième de cette ampleur et un taux d'expansion de la production réelle qui s'est élevé à seulement 7 % du taux de croissance du crédit de la banque centrale.
En d'autres termes, au troisième trimestre 2005, le bilan de la BCE s'élevait déjà à 11,8 % du PIB nominal de la zone euro, mais il pèse désormais à un niveau fou de 69 % du PIB nominal.
"Qu'est-ce que ces gens étaient en train de penser ?" est sûrement la question de l'heure.
Là encore, personne ne peut rivaliser avec la BOJ en matière d'impression monétaire infructueuse. Étant donné que cette dernière a fait monter ses presses à imprimer en surrégime avant la Fed et la BCE, nous affichons ci-dessous une période commençant au deuxième trimestre de 1998.
Évolution du PIB nominal et réel du Japon par rapport au bilan de la BOJ depuis le deuxième trimestre de 1998
- voir graph sur site -
Voici les taux de croissance annuels composés pour cet intervalle de 23,5 ans :
Bilan de la BOJ : 1 % ;
PIB nominal du Japon : 05 % ;
Japon PIB réel : 6 %.
Vous ne pouvez pas inventer cela. Au cours du dernier quart de siècle, le bilan de la BOJ (ligne violette dans le graphique ci-dessus) a augmenté 202 fois plus vite que le PIB nominal du Japon (ligne brune) !
Sans surprise, cette vaste déconnexion a fait grimper le bilan de la BOJ à 570 000 milliards de yens, soit 106 % des 540 000 milliards de yens de PIB nominal du Japon. Pour y arriver, bien sûr, il a fallu absorber d'énormes quantités de la dette publique gigantesque du Japon.
Actuellement, cette dette s'élève à 1,22 quadrillion (1 quadrillion = 1 million de trillions) de yens - oui, c'est un quadrillion avec un Q. Elle s'élève à 227 % du PIB et n'est gérable que parce que la BOJ a monétisé plus de 44 % du total, alors qu'en pratique, le ministère de la finance oblige les banques, les compagnies d'assurance et les retraites à absorber la majeure partie du reste, malgré des rendements microscopiques.
RépondreSupprimerRendement des obligations d'État japonaises à 10 ans, 1989–2022
- voir graph sur site -
Les principales banques centrales du monde se sont engagées dans une course vers le bas - une dynamique qui provoque toutes sortes de bouleversements financiers et économiques dérivés.
En fin de compte, les principales banques centrales du monde se sont imprimées dans un coin infernal. Les quatre principales banques centrales - la Fed, la BCE, la BOJ et la PBOC - disposent aujourd'hui de 31 100 milliards de dollars d'actifs, contre seulement 5 000 milliards à la fin de 2006 ; et lorsque vous ajoutez les banques centrales de moindre importance, les bilans combinés dépassent 35 000 milliards de dollars.
En d'autres termes, les banques centrales du monde ont imprimé plus de 30 000 milliards de dollars de crédits fiduciaires au cours des 16 dernières années, la Fed en tête. Et pourtant, les crétins qui les dirigent ont été surpris par l'éruption de l'inflation ces derniers mois et trimestres.
Reprinted with permission from International Man.
https://www.lewrockwell.com/2022/05/david-stockman/david-stockman-on-the-monetary-madness-among-the-central-bankers/
A quand le zéromillion ?
SupprimerDavos Man, son Forum économique mondial et ses serviteurs
RépondreSupprimerQui sont ceux qui sont formés pour servir les suzerains mondialistes autoproclamés ?
Robert W Malone MD, MS
Le 5 mai 2022
« « Tout pour nous et rien pour les autres » semble avoir été, à toutes les époques du monde, la vile maxime des maîtres de l'humanité. »
Adam Smith. Chapitre IV, p. 448. - La Richesse des Nations (1776) - Livre III
"Ce dont nous sommes très fiers, c'est que nous pénétrons dans les cabinets mondiaux des pays avec nos jeunes leaders mondiaux du WEF. (YGL) »
Klaus Schwab (2017)
Qui sont les membres mondialistes de l'organisation commerciale connue sous le nom de Forum économique mondial (WEF) et leurs serviteurs, pourquoi devriez-vous vous en soucier et que pouvez-vous faire à ce sujet ?
D'abord, "qui sont-ils ?" Les 100 membres à part entière actuels du WEF (« Partenaires stratégiques ») sont issus des plus grandes entreprises du monde, ainsi que de leurs propriétaires et dirigeants (appelés « Davos Man »). La liste des sociétés, propriétaires et gestionnaires qui contrôlent le WEF n'est pas divulguée et l'adhésion ne peut être déduite qu'indirectement. Cependant, les membres du WEF n'agissent pas seuls, mais ont développé divers groupes de stagiaires répartis dans le monde entier qui agissent généralement conformément aux politiques et positions détaillées développées et distribuées par la direction du WEF. Ces programmes de formation fonctionnent depuis plus de trois décennies, entraînant le placement, la distribution et l'avancement rapide de plusieurs milliers d'agents formés par le WEF à travers le monde. Le président du WEF, Klaus Schwab, a déclaré que ces agents avaient été stratégiquement insérés à des postes clés dans divers gouvernements, ainsi qu'à des postes influents dans des secteurs clés tels que les médias, la finance et la technologie.
"Davos Man" est un terme inventé par l'ancien directeur du Centre des affaires internationales de l'Université de Harvard, le professeur Samuel Huntington (1927-2008) pour définir un groupe émergent d'élites économiques qui sont membres d'une caste sociale qui a "peu besoin de loyauté nationale, considèrent les frontières nationales comme des obstacles qui disparaissent heureusement et voient les gouvernements nationaux comme des résidus du passé dont la seule fonction utile est de faciliter les opérations mondiales de l'élite. Le titre de son article prémonitoire de 2004 publié dans The National Interest est révélateur : « Dead Souls : The Denationalization of the American Elite ».
Dans un article de 2005 publié dans The Guardian intitulé « Davos man's death wish », Timothy Garton Ash décrit Davos Man et le Forum économique mondial :
RépondreSupprimer« Davos Man est principalement blanc, d'âge moyen et européen ou anglo-saxon. Bien sûr, certains des participants à la réunion de cinq jours du Forum économique mondial de cette année dans la station de montagne suisse étaient des Indiens, des Chinois, des Africains ou/et des femmes. Mais ils restent minoritaires. La culture dominante de Davos reste celle de l'homme occidental blanc »
L'homme de Davos a une préhistoire gênante de combinaison de génie et de stupidité, d'être aveuglé par des préjugés nationaux et idéologiques à son propre intérêt à long terme et de détruire d'une main ce qu'il a construit de l'autre.
Wikipédia définit la «mégalomanie» comme «une obsession du pouvoir et de la richesse, et une passion pour les grands projets». Il relie également ce terme aux termes psychologiques suivants : trouble de la personnalité narcissique, délires grandioses et omnipotence (psychanalyse), une étape du développement de l'enfant. Davos Man correspond à la définition de la mégalomanie et a acquis ce qu'il croit être les ressources financières et politiques pour essayer d'imposer son obsession et ses grands projets au monde, et pour vous forcer, vous, votre famille et le monde, à vous conformer à sa vision.
Concernant le WEF, Andrew Marshall a élaboré un bref résumé introductif que je recommande vivement de lire, publié dans un article de 2015 intitulé « World Economic Forum : a history and analysis ». Les membres du WEF sont divisés en trois catégories : les partenaires régionaux, les groupes de partenaires industriels et les plus estimés, les partenaires stratégiques. Les frais d'adhésion des entreprises et des groupes industriels financent le Forum et offrent à l'entreprise membre un accès supplémentaire et lui permettent de définir l'ordre du jour. Une liste complète des partenaires stratégiques actuels peut être consultée ici.
« Pourquoi devriez-vous vous en soucier ? » Le WEF est l'organisation qui a orchestré la planification, le développement et la mise en œuvre harmonisés à l'échelle mondiale des confinements, des mandats, des campagnes de vaccination autoritaires, de la suppression des options de traitement précoce, du ciblage mondial des médecins dissidents, de la censure, de la propagande, des programmes d'information et de contrôle de la pensée que nous avons tous expérimentés depuis fin 2019. Il s'agit de la structure organisationnelle utilisée par ceux qui ont cherché à contrôler et à gérer le monde pour faire avancer les intérêts économiques et politiques de leurs membres à travers la « Grande réinitialisation » en cours (comme nommé et décrit par leur président Klaus Schwab) en exploitant et en exacerbant les perturbations sociales et économiques qu'ils ont créées artificiellement et intentionnellement depuis que le SRAS-CoV-19 a commencé à se propager à travers le monde.
Les réflexions et les plans de cette organisation commerciale se lisent et sonnent comme l'intrigue sinistre invraisemblable d'un roman d'espionnage international concocté par une version de second ordre de Ian Fleming, John Le Carré ou Robert Ludlum. Malheureusement, ils sont soutenus par les ressources financières de nombreuses personnes parmi les plus riches du monde. Pour des exemples de la pensée confuse et de la pseudo-science que ces maîtres autoproclamés de l'univers publient fièrement, je vous recommande de faire de votre mieux pour lire COVID-19 : The Great Reset, The Great Narrative for a better future (tous deux de Klaus Schwab et Thierry Malleret), et Comment prévenir la prochaine pandémie (par Bill Gates). Un résumé interactif détaillé de leurs positions politiques et des interrelations de ces politiques (« carte de transformation ») peut être trouvé ici et pour COVID-19, ici.
RépondreSupprimer"Que peux-tu y faire?" Après tout ce que vous avez vu et vécu depuis septembre 2019, regardez-vous dans le miroir et posez-vous ces deux questions :
"Est-ce que ces personnes en qui je peux avoir confiance pour mon avenir et celui de mes enfants?"
« Représentent-ils mes intérêts, mes valeurs et ce en quoi je crois ? »
Si vous décidez que vous ne pouvez pas leur faire confiance ou qu'ils ne partagent pas vos intérêts et vos valeurs, il est grand temps d'agir pour les empêcher de prendre le contrôle de tous les aspects de votre vie. Sinon, le WEF cherche à vous enlever tout ce que vous possédez et à contrôler complètement tous les aspects de votre vie. L'une des principales prédictions de leurs «Global Future Councils» est que d'ici 2030, vous (ou vos enfants) ne posséderez rien et serez heureux. Voici un lien vers d'autres aspects de leur vision de demain.
« Si ce n'est nous, qui ? Si pas maintenant quand"
Susan George, « Quelle crise, quel avenir ? (Polity Press et John Wiley & Sons, 2010)
Quelle que soit votre réponse, vous méritez de savoir qui sont ces personnes qui souhaitent contrôler le monde, votre vie quotidienne, à quelles informations vous pouvez accéder, ce que vous êtes autorisé à penser et ce que vous êtes autorisé à posséder. Vous méritez de savoir qui ils représentent et quels sont leurs noms. Le but de cet essai et de la feuille de calcul qui l'accompagne est de vous fournir des informations et de la transparence sur qui sont ces personnes, d'où elles viennent, quelles sont leurs positions éthiques et politiques, où elles travaillent, dans quels secteurs elles travaillent et quand elles étaient formés pour répondre aux appels d'offres du WEF (il existe souvent des liens étroits entre les membres d'une même promotion).
Ces personnes ont été formées pour croire et soutenir une forme mondialiste de gouvernement non élu, dans laquelle les entreprises sont au centre du processus de gestion et de prise de décision. Ils ont été formés pour faire avancer les intérêts d'un gouvernement transnational mondial qui représente un partenariat public-privé dans lequel les intérêts commerciaux des membres du WEF priment sur la constitution des États-Unis. Le WEF estime que le concept d'États-nations indépendants est obsolète et doit être remplacé par un gouvernement mondial qui contrôle tout. Ils sont fondamentalement antidémocratiques et leurs opinions sont à la fois fondamentalement corporatistes et mondialistes, ce qui est une autre façon de dire qu'ils sont pour le fascisme totalitaire - la fusion des intérêts des entreprises avec le pouvoir de l'État - à l'échelle mondiale. Ces personnes ne représentent pas les intérêts de l'État-nation dans lequel elles résident, travaillent et peuvent occuper des fonctions politiques, mais leur allégeance semble plutôt être à la vision du WEF d'un gouvernement mondial dominant qui a la domination sur les nations et leurs constitutions. À mon avis, dans le cas des stagiaires et des membres du WEF qui font de la politique, et en particulier de ceux qui ont été utilisés pour « pénétrer dans les cabinets mondiaux des pays », ces personnes devraient être obligées de s'enregistrer en tant qu'agents étrangers dans leur pays d'accueil.
RépondreSupprimerLes serviteurs de Davos Man sont des agents étrangers. Le titre complet de la loi américaine de 1938 sur l'enregistrement principal à l'étranger (FARA) est "Une loi exigeant l'enregistrement de certaines personnes employées par des agences pour diffuser de la propagande aux États-Unis et à d'autres fins". Citant Wikipédia,
« Le Foreign Agents Registration Act (FARA) (2 U.S.C. § 611 et suivants) est une loi des États-Unis exigeant que les personnes engagées dans un travail politique national ou de plaidoyer au nom d'intérêts étrangers s'enregistrent auprès du ministère de la Justice et divulguent leur relation, leurs activités. , et la compensation financière correspondante. Son objectif est de permettre au gouvernement et au grand public d'être informés de l'identité des personnes représentant les intérêts de gouvernements ou d'entités étrangers. La loi est administrée et appliquée (ou non…) par l'unité FARA de la section de contre-espionnage et de contrôle des exportations (CES) de la division de la sécurité nationale (NSD).
Le Malone Institute (principalement le Dr Jill Glasspool-Malone et Anita Hasbury-Snogles), en collaboration avec la fondation Pharos et Pharos Media Productions en Suède, a investi des mois et des centaines d'heures de travail pour exploiter les sources de données existantes et historiques accessibles au public. élaborer un résumé détaillé des diplômés de deux programmes de formation du FEM ; Global Leaders of Tomorrow du Forum économique mondial (un programme d'un an qui s'est déroulé de 1993 à 2003) et Young Global Leaders (un programme de cinq ans lancé en 2004/2005 et toujours en cours). Le résumé des fondations Pharos est disponible ici. Ces personnes ont été intentionnellement et internationalement déployées en tant qu'agents étrangers représentant les intérêts des membres du WEF pour « pénétrer les cabinets mondiaux des pays » ainsi qu'un large éventail de secteurs d'activité clés, y compris la banque/finance, d'autres secteurs d'activité (y compris la santé et la biotechnologie). ), milieu universitaire et santé, médias, technologie, logistique, arts et culture, sports, politique et gouvernement, groupes de réflexion, télécommunications, immobilier, investissements financiers/sociétés de portefeuille, diverses organisations non gouvernementales, énergie, aérospatiale et militaire, l'alimentation et l'agriculture.
RépondreSupprimerCette liste est consultable et téléchargeable sur le lien suivant :
VOICI LA LISTE DES STAGIAIRES DU WEF
La liste contient un résumé des diplômés du Global Leaders of Tomorrow du Forum économique mondial (un programme d'un an qui s'est déroulé de 1993 à 2003) ainsi que des Young Global Leaders (un programme de cinq ans lancé en 2004/2005 et toujours en cours ).
Pour créer cette liste, le Malone Institute et la Fondation Pharos ont utilisé les moteurs de recherche du Forum économique mondial et recoupé les listes publiées, les archives Wayback Machine, Wikispooks et d'autres sources complémentaires. Il n'est peut-être pas exact à 100 %, mais nous avons fait de notre mieux pour le rendre aussi correct et mis à jour que possible. Certaines personnes ont été retirées du site Web du WEF, et certaines n'ont jamais été répertoriées mais ont été identifiées par Klaus Schwab lui-même comme membres de ses jeunes agents mondiaux du changement. Nous avons effectué des recherches manuelles approfondies afin d'identifier et de vérifier ceux pour lesquels très peu d'informations ont été fournies. Lorsqu'ils sont manquants, il y a eu une tentative de trouver et d'ajouter des pays, des postes, etc. pertinents. Lorsqu'ils sont identifiés, des liens ont été fournis vers des biographies existantes, principalement celles incluses dans les pages Web du Forum économique mondial, ou encore Wikipedia, LinkedIn, des pages d'entreprise ou des articles. Dans certains cas (lorsque disponibles), nous avons également fourni des liens vers des organisations pour lesquelles ils ont travaillé. Dans la mesure du possible, les postes et les organisations ont été mis à jour dans de nombreux cas avec les informations les plus récentes identifiables.
Les désignations de secteur choisies par le WEF ont changé au fil des ans, de sorte que la feuille de calcul utilise le terme le plus descriptif pour leur secteur et leur position mis à jour, mais dans certains cas, nous avons ajouté les nôtres - en particulier dans le secteur des entreprises où nous avons ajouté des sous-secteurs pour informations plus détaillées. Les désignations de régions utilisées par le WEF ont également changé au fil des ans, nous avons donc utilisé des régions géographiques plus simples. Nous avons ajouté des colonnes supplémentaires dans la feuille de calcul pour le sexe, la position politique, la connexion à la santé et enfin les notes pour des informations supplémentaires ou pertinentes.
RépondreSupprimerCette liste est ouverte aux corrections et aux ajouts, si quelqu'un détecte une erreur ou a plus d'informations. Veuillez nous écrire à info@MaloneInstitute.org si vous avez des informations supplémentaires, des détails ou des corrections.
Encore une fois, voici la LANDING PAGE OÙ VOUS POUVEZ TÉLÉCHARGER LA LISTE DÉFINITIVE DES DIPLÔMÉS WEF YLT et GLT
Informations sur les sources. Afin que vous puissiez vérifier par vous-même, vous trouverez ci-dessous des sources hyperliées pour ce résumé, qui comprend uniquement les groupes répertoriés (GLT = Global Leaders of Tomorrow, YGL = Young Global Leaders). Il existe d'autres groupes de stagiaires du WEF, y compris les «jeunes scientifiques», et ceux-ci feront l'objet de futures feuilles de calcul récapitulatives similaires. Les listes ci-dessous ne contiennent pas la documentation complète des membres figurant sur notre liste principale ci-dessus -
GLT class of 1993
GLT class of 1994
GLT class of 1995
GLT class of 1996
GLT class of 1997
GLT class of 1998
GLT class of 1999
GLT class of 2000
GLT class of 2001
GLT class of 2002
GLT class of 2003
Selon l'économiste Richard Werner, qui a été sélectionné pour le programme GLT en 2003, le programme Global Leaders of Tomorrow (GLT) a été fermé et redémarré en tant que groupe plus contrôlable appelé les "Young Global Leaders" (YGL) parce que trop de gens étaient poser des questions difficiles dans le forum (voir le podcast "Last American Vagabond" intitulé "COVID Measures And The Central Controls Over The Economy" ici). Bon nombre des classes les plus récemment diplômées sont explicitement identifiées comme des révolutionnaires qui «conduisent la quatrième révolution industrielle» au nom du WEF.
YGL class of 2005
RépondreSupprimerYGL class of 2006
YGL class of 2007 (select year 2007 on tab at right)
YGL class of 2008 (select year 2008 on tab at right)
YGL class of 2009
YGL class of 2010
YGL class of 2011
YGL class of 2012
YGL class of 2013
YGL class of 2014
YGL class of 2015
YGL class of 2016
YGL class of 2017
YGL class of 2018
YGL class of 2019
YGL class of 2020
YGL class of 2021
https://rwmalonemd.substack.com/p/davos-man-his-world-economic-forum?token
Le passeport vaccinal : un éclairage au gaz d'un genre flagrant
RépondreSupprimerPar Vasko Kohlmayer
7 mai 2022
« La ville de New York pourrait ramener les mandats de masques Covid, les contrôles de vaccins si les hôpitaux sont sous pression », lit-on dans un titre récent de CNBC.
"La ville de New York pourrait ramener les mandats de masque et la preuve du statut de vaccination pour se rendre dans les restaurants, les bars et d'autres lieux si les hospitalisations de Covid atteignent un niveau préoccupant, selon le plus haut responsable de la santé de la ville", annonce la phrase d'ouverture de l'article.
Le responsable de la santé de la ville mentionné ci-dessus est un certain Ashwin Vasan, commissaire à la santé de New York.
Il est plus qu'étonnant que M. Vasan envisage de ramener les passeports vaccinaux.
À l'heure actuelle, il existe des preuves accablantes que le passeport vaccinal est inutile comme moyen de lutter contre l'infection par Covid pour la simple raison que les vaccins ne fonctionnent pas. Les vaccins Covid n'empêchent ni l'infection ni la transmission.
La preuve en est tout autour de nous. Nous connaissons presque tous de nombreux individus vaccinés et boostés qui ont contracté le virus SARS-Cov-2. Cet écrivain connaît au moins dix personnes entièrement vaccinées et boostées qui ont attrapé le virus après avoir été injectées à plusieurs reprises avec les vaccins censés les protéger du virus.
Vous souvenez-vous quand Joe Biden a faussement affirmé que les vaccins nous empêcheraient d'attraper le Covid ? C'est ce que Biden nous a dit: "Vous n'allez pas attraper le COVID si vous avez ces vaccins."
Eh bien, il y a seulement quelques semaines, sa vice-présidente Kamala Harris a annoncé qu'elle avait été testée positive pour Covid. Kamala Harris a été entièrement vaccinée et a reçu deux rappels. Être une quadruple injectée Covid n'a rien fait pour la garder à l'abri du virus.
Il y a quelques jours à peine, Anthony Blinken, le secrétaire d'État de Biden, a annoncé qu'il avait également été testé positif au Covid. Blinken est également entièrement vacciné et boosté.
Mais ce n'est pas le pire. Les données montrent que les personnes vaccinées et boostées sont désormais plus susceptibles d'être infectées que leurs homologues non vaccinées. Regardez ce tableau des tendances de l'Ontario, au Canada, publié par Steve Deace :
Ce modèle est maintenant observé partout dans le monde. Selon le grand Dr Paul Alexander, « cela reflète le Royaume-Uni et l'Écosse et toutes les données à l'échelle mondiale… être boosté, etc. est un problème ; il provoque des infections et rend les gens malades, avec un risque accru d'hospitalisation et de décès.
En Nouvelle-Zélande, près de cent pour cent des hospitalisations liées au Covid surviennent désormais parmi les vaccinés. C'est difficile à croire, mais c'est néanmoins vrai. Il va sans dire que le gouvernement maléfique dirigé par la réveillée Jacinda Ardern fait de son mieux pour dissimuler cette terrible vérité à la population néo-zélandaise très maltraitée et battue.
RépondreSupprimerAu Royaume-Uni, plus de 90% des cas de Covid graves et de décès sont parmi les vaccinés. La situation est si grave que le gouvernement britannique a annoncé qu'il ne rendrait plus ces données publiques.
À ce sujet, il ne fait aucun doute : les vaccinés sont plus sujets à l'infection par le Covid que les non vaccinés.
Ce que nous avons maintenant est en grande partie une pandémie de vaccinés.
Non seulement les vaccinés contractent le virus, mais beaucoup d'entre eux sont incapables de s'en débarrasser correctement. Autrement dit, leur système immunitaire est incapable de générer des anticorps efficaces et ils souffrent d'une sorte de Covid chronique. Des chercheurs honnêtes suggèrent de plus en plus que de nombreux vaccinés souffrent désormais d'une forme de syndrome d'immunodéficience qu'ils appellent VAIDS.
À la lumière de cela, comment une personne sensée peut-elle suggérer l'idée de passeports pour les vaccins Covid ?
À quoi servent les passeports vaccinaux de Kamala Harris, Anthony Blinken et des dizaines de millions d'autres personnes entièrement vaccinées et boostées qui ont contracté le Covid ?
Au contraire, les porteurs de ces passeports sont plus susceptibles d'être infectés par le virus SARS-Cov-2 que ceux qui ont choisi de renoncer aux injections inefficaces et dangereuses.
Qui, sain d'esprit, évoquerait la possibilité de passeports vaccinaux au moment où nous souffrons d'une pandémie de vaccinés ?
Que se passe-t-il exactement dans la tête d'Ashwin Vasan et de ses semblables ? Ignorent-ils les données ? Ignorent-ils que les vaccinés descendent en masse avec le virus ?
Les déclarations de M. Vasan ne nous laissent que deux options : il est soit un imbécile incompétent ou pire, un totalitaire malveillant qui veut imposer des injections inefficaces à la population déjà harcelée. En aucun cas, il ne doit être un responsable de la santé publique ni occuper un poste de confiance publique.
Le Dr Ashwin Vasan, commissaire à la santé de New York, joue avec l'idée de ramener les passeports vaccinaux au moment où nous souffrons d'une pandémie de vaccinés.
Malheureusement, ce genre d'imbécillité est devenu la norme ces deux dernières années. Les paroles et les actions de nos dirigeants, des responsables de la santé publique et des journalistes d'entreprise sont devenues complètement déconnectées de la réalité :
Peu importe que les vaccins ne fonctionnent pas ; tout le monde doit être vacciné malgré tout.
RépondreSupprimerPeu importe que les vaccinés soient largement infectés ; rétablissons quand même les passeports vaccins complètement inutiles.
C'est comme s'il existait deux pistes de réalité parallèles :
La réalité constituée des faits sur le terrain
La réalité générée par l'établissement d'éclairage au gaz qui n'a aucun lien avec les faits sur le terrain
Nous devons revenir à la logique, aux faits et à la raison. La « nouvelle normalité » de l'éclairage au gaz incessant par notre établissement malade et corrompu doit cesser. Si nous voulons continuer en tant que société qui fonctionne, des fonctionnaires maladroits comme Ashwin Vasan, Anthony Fauci et tous leurs semblables doivent être appelés et démis de leurs fonctions.
https://www.lewrockwell.com/2022/05/vasko-kohlmayer/the-vaccine-passport-gaslighting-of-an-egregious-kind/
LA COVID-19 A TUÉ PRÈS DE 15 MILLIONS DE PERSONNES DANS LE MONDE SELON L'OMS
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
05/05/2022
57 % des morts de la Covid-19 sont des hommes.
Qualifiée de « grippette » par certains, la pandémie de Covid-19 se révèle finalement comme l’une des pandémies les plus meurtrières de l’Histoire. L’OMS a publié, le 5 mai 2022, son évaluation de l’excès de mortalité entre 2020 et 2021 : près de 15 millions de morts sont de fait associés à la Covid-19.
Covid-19 : trois fois plus de décès que les estimations officielles
Selon les données de l’université Johns Hopkins, qui recense les cas et les décès liés à la Covid-19 publiés par les autorités du monde entier, le virus Sars-CoV-2 et ses variants auraient tué 6,2 millions de personnes au 5 mai 2022. Mais depuis plusieurs mois, les chercheurs soulignent que certains pays pourraient avoir fortement falsifié les données.
C’est ce qui semble ressortir de la publication de l’estimation de l’OMS sur l’excès de mortalité entre 2020 et 2021. Cette donnée est calculée en prenant une estimation des décès théoriques sur la période (si le monde n’avait pas connu de pandémie) et en les comparant aux décès réellement enregistrés. La différence donne, avec une marge d’erreur, les décès liés à la pandémie.
Or, ceux-ci seraient entre 13,3 et 16,6 millions. L’OMS prend donc 14,9 millions comme donnée de référence : c’est quasiment trois fois plus que les décès enregistrés par l’université Johns Hopkins.
Plus d’hommes que de femmes sont morts de la Covid-19
Grâce à l’analyse des données, l’OMS a tiré quelques statistiques concernant les décès liés à la pandémie de Covid-19. Notamment, 57 % des morts sont des hommes, contre 43 % des femmes. L’Organisation Mondiale de la Santé confirme que les personnes âgées ont été les plus touchées, sans donner de statistiques précises.
Par ailleurs, les pays en voie de développement représentent 81 % de l’ensemble des décès, contre seulement 15 % pour les pays riches et 4 % pour les pays du tiers monde. L’Asie du Sud-Est, l’Europe et le continent américain enregistrent 84 % de l’ensemble des décès de la Covid-19.
http://www.economiematin.fr/news-covid-19-deces-statistiques-oms-monde-pandemie
Si sur les 11,6 milliards de doses inoculées, sachant que 4,67 milliards l'ont été plusieurs fois cela nous laisserait quand même 6,93 milliards de cons piqués avec du sérum physiologique soit (pour l'instant) un mort sur 462 puisqu'il y aurait 15 millions de personnes exécutées à la seringue avec le poison mortel à l'oxyde de graphène !
SupprimerCar, rappelons pour les gros cons qui ne seraient pas encore au courant: Le virus (poussière) N'EST PAS DANS L'AIR ! COMPRIS ??! (CE N'EST PAS UN MICROBE !!) Il n'est QUE dans les seringues ! SI T'ES PIQUÉ TU L'AS !
L'eurodéputée Christine Anderson met en garde: l'OMS tente de "s'emparer du pouvoir gouvernemental" via PANDEMIC TREATY
RépondreSupprimerjeudi 05 mai 2022
par : Ramon Tomey
(Natural News) Un membre du Parlement européen (MPE) a averti que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) tentait de "s'emparer du pouvoir gouvernemental" au moyen d'un soi-disant traité sur la pandémie.
L'eurodéputée Christine Anderson, qui fait partie du parti politique allemand d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), a lancé l'avertissement dans une vidéo. Elle a mentionné qu'un organe intergouvernemental de négociation (INB) créé par l'Assemblée mondiale de la santé (WHA) travaille à la révision des traités entre l'organisme mondial de la santé et ses États membres depuis le 1er mars 2022.
Les révisions visent à donner à l'OMS "un pouvoir de gouvernance de facto sur ses États membres en cas de pandémie, sans implication ni consultation des gouvernements nationaux ou des parlements nationaux". Cela constitue une "attaque directe contre le gouvernement du peuple par le peuple, le principe le plus élémentaire de toute démocratie", a-t-elle ajouté. L'eurodéputé allemand a également comparé le déménagement à "neuf renards et un lapin votant démocratiquement sur ce qu'il faut manger pour le dîner".
Un communiqué de presse du 1er décembre 2021 a déclaré que la décision de la WHA à la suite d'une session extraordinaire habilite l'INB à "rédiger et négocier une convention, un accord ou un autre instrument international de l'OMS sur la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie".
L'INB a tenu sa première réunion le 1er mars, avec une deuxième réunion prévue le 1er août. Un rapport d'avancement devrait être présenté à la 76e réunion de l'AMS en 2023, et le projet final sera remis pour examen à la 77e Assemblée mondiale de la Santé. rencontre l'année suivante.
Cependant, le législateur de l'AfD a expliqué: «Le plan, pour quiconque peut utiliser [leurs] capacités de réflexion, est facile à voir. Un organe démocratiquement non légitimé, dans lequel les plus riches des super-riches achètent leur chemin grâce à des dons, doit décider à l'avenir si une situation de pandémie existe, afin de prendre ensuite directement le pouvoir gouvernemental.
Elle a ajouté que si le traité de pandémie de l'INB entre en vigueur, l'OMS peut alors restreindre les droits fondamentaux dans ses pays membres, "presque comme un gouvernement mondial". (Connexe: Soyez averti: le «Traité sur la pandémie» de l'Organisation mondiale de la santé détruira toutes les libertés restantes et déclenchera une DICTATURE MÉDICALE mondiale.)
Bigtree: le traité sur la pandémie remplace les élus
RépondreSupprimerLe directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait remarquer dans le communiqué de presse que la décision de l'AMS était "de nature historique" et "vitale dans sa mission".
« La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les nombreuses failles du système mondial de protection des personnes contre les pandémies – les personnes les plus vulnérables se passant de vaccins ; les agents de santé sans équipement nécessaire pour effectuer leur travail vital ; et les approches "moi d'abord" qui entravent la solidarité mondiale nécessaire pour faire face à une menace mondiale », a-t-il déclaré.
Anderson n'est pas le seul individu à exprimer son désaccord sur le traité sur la pandémie. L'animateur de "The HighWire" Del Bigtree et le journaliste Jefferey Jaxen ont également rejoint les rangs des personnes critiques de l'empiétement de l'OMS sur la souveraineté, exprimant leurs réflexions sur la question.
«Ils prévoient de signer ce traité en 2024. Ce traité pandémique de l'OMS est vraiment important car c'est un guichet unique, c'est comme une serrure et une clé. La souveraineté de l'État est terminée, la souveraineté du pays est terminée. Biosurveillance descendante, passeports vaccinaux, tout clé en main pour votre pays, essentiellement », a déclaré Jaxen.
« Faisons quelque chose ici. Je veux mettre deux pensées ensemble, les gens. Demandez-vous : y a-t-il vraiment un programme en cours ? L'OMS n'est évidemment pas une organisation américaine. Il veut vraiment être l'Ordre mondial de la santé, [et] c'est ce qu'il est en train de devenir », a déclaré Bigtree.
« Il veut dicter. Il veut remplacer votre président, vos sénateurs [et] vos membres du Congrès. Il veut être l'autorité gouvernante s'il se produit une autre pandémie 365 jours après la dernière – ce qui devrait être 100 fois plus rapide que toute forme naturelle de pandémie auparavant.
Tyranny.news a plus d'histoires sur le traité de pandémie de l'OMS et comment il menace la souveraineté.
Regardez l'animateur de "American Journal" Harrison Smith expliquer comment le traité de l'OMS sur la pandémie détruira la souveraineté nationale ci-dessous.
Cette vidéo provient de la chaîne InfoWars sur Brighteon.com.
Plus d'histoires liées :
RépondreSupprimerL'OMS utilise la variante COVID omicron pour faire pression pour un «traité pandémique» mondial.
The HighWire: Extending COVID emergency prolongs medical tyrants’ grip on the population.
WHO Pandemic Treaty: A power-grabbing act to control health responses of UN member countries.
Sign this petition to stop the WHO from destroying U.S. sovereignty in times of health “emergencies”
As the war in Ukraine rages, the WHO is quietly scheming to strip US and 193 other countries of their national sovereignty.
Sources include:
LifeSiteNews.com
RAIRFoundation.com
WHO.int
Brighteon.com 1
Brighteon.com 2
https://www.naturalnews.com/2022-05-05-who-trying-seize-governmental-power-pandemic-treaty.html
Covid-19 : la France va jeter 3,6 millions de doses de vaccin car les pays pauvres refusent de les prendre
RépondreSupprimerBy Cheikh Dieng
8 mai 2022
La France va jeter, ce mois de mai, 3,6 millions de doses du vaccin AstraZeneca car les pays pauvres qui en étaient récipiendaires n’en veulent plus
Sale temps pour les doses d’AstraZeneca ! Après avoir été les premières doses de vaccin à être massivement rejetées en France par la population, elles ont encore du mal à plaire aux pays pauvres qui les rejettent à leur tour, à tel point que certains pays, dont la France, commencent à s’en débarrasser…en les jetant tout simplement.
C’est du moins l’information que notre média a appris du journal Le Parisien. En effet, d’après cette source qui cite la Direction Générale de la Santé (DGS), la France va jeter 3,6 millions de doses de vaccins d’AstraZeneca qui, selon la source, s’ajouteront aux 218 000 déjà détruites fin mars dernier.
“Pour la France, la Direction générale de la santé (DGS) indique au Parisien que 3,6 millions de doses AstraZeneca périment en mai et vont être jetées. Elles s’ajoutent aux 218 000 doses ‘AZ’ déjà détruites fin mars”, révèle le média français. Mais, pourquoi ces doses sont-elles jetées?
A cette question, Le Parisien a la réponse. En effet, d’après la source, les pays pauvres vers lesquels ces doses étaient acheminées n’en veulent plus. “Côté français, les vaccins AstraZeneca à jeter en mai n’ont pas trouvé preneurs non plus. Un premier lot de 2,3 millions de doses destiné à Covax n’a pas été livré, ‘faute de pays récipiendaires’, indique la Direction générale de la santé. Et 1,3 million de doses ‘AZ’ étaient ‘allouées à un don bilatéral qui a été annulé ‘à cause du désistement du pays receveur'”, renseigne le média français.
“Les pays pauvres refusent d’être la poubelle du monde”
Il convient de souligner que la chute du nombre de décès dans les pays sous-développés, notamment en Afrique, est un coup dur pour les autorités sanitaires qui peinent à trouver des candidats à la vaccination. Parmi ces pays, figure le Sénégal où l’Etat menaçait, en décembre 2021, de jeter 400 000 doses en raison de la réticence de la population à se faire vacciner.
Et la liste n’est pas exhaustive. En 2021, au Nigeria, plus de 1 million de doses reçues de l’Occident ont été détruites. Le Soudan du Sud a dû détruire 60 000 vaccins qui lui ont été offerts par ses partenaires occidentaux. Le Malawi a brûlé près de 20 000 doses périmées reçues de ses partenaires. La Namibie a détruit 154 000 doses reçues de l’Occident et la République Démocratique du Congo (RDC) a dû retourner à l’UNICEF 1,3 millions de doses de vaccins contre le Covid.
Dans certains pays, les dirigeants justifient leur refus de prendre ces doses par le fait que les pays pauvres ne doivent pas une décharge de l’Occident. C’est du moins l’avis du président du Malawi, Lazarus Chakwera (dont le pays avait brûlé 20 000 doses). Interrogé par la chaîne CNN, sa réponse avait fait le tour de la toile : “nous ne voulons pas que les gens pensent que nous prenons tous ce qui nous tombe dessus, même si c’est expiré. Les gens ne devraient pas penser que nous sommes une décharge”, avait-il déclaré.
https://lecourrier-du-soir.com/covid-19-la-france-va-jeter-36-millions-de-doses-de-vaccin-car-les-pays-pauvres-refusent-de-les-prendre/