L’accès des particuliers aux données personnelles est toujours impossible, et les différents services de l’État, quand ils répondent, se renvoient courageusement leur compétence l’un l’autre.
Par Pierre Farge.
17 SEPTEMBRE 2019
À la veille de la parution des mémoires d’Edward Snowden, lanceur d’alerte connu pour avoir rendu publique la surveillance de masse à laquelle se sont livré les États-Unis, Pierre Farge, avocat au barreau de Paris, révèle que la France n’applique pas elle-même la loi créée depuis pour encadrer la collecte de métadonnées, et la protection de la vie privée.
Mettant à l’épreuve le RGPD applicable en France depuis le 25 mai 2018, l’avocat des lanceurs d’alerte a réclamé à l’administration les données le concernant à titre personnel. Après le silence de l’administration, il s’est ainsi heurté au service du ministère de l’Intérieur renvoyant la compétence à la CNIL, et vice-versa ; autrement dit d’un refus de partage des données, au mépris total des nouveaux dispositifs en vigueur.
La preuve ici que l’État n’applique pas lui-même les règles qu’il dispense.
Comme tous les pays du monde, et notamment les États-Unis, la France se défend d’opérer toute surveillance de masse depuis les révélations d’Edward Snowden en 2013 témoignant des abus de la NSA.
Ces révélations ont permis un examen minutieux des pratiques des services de renseignement du monde entier, à l’origine de grandes avancées comme le règlement général sur la protection des données, dit RGPD.
Face aux faibles garanties n’ayant pas force de loi, le RGPD du 27 avril 2016 a été adopté par l’Union Européenne afin de renforcer et unifier la protection des données personnelles dans les 27 États membres. En France, il est applicable depuis le 25 mai 2018.
Son article 15, dispose ainsi que : « La personne concernée a le droit d’obtenir du responsable du traitement la confirmation que des données à caractère personnel la concernant sont ou ne sont pas traitées et, lorsqu’elles le sont, l’accès auxdites données à caractère personnel […] ».
Afin de vérifier l’application de ce nouveau dispositif, comme par déformation professionnelle, j’ai donc, naïvement, adressé, à la CNIL, l’autorité créée à cet effet, un courrier recommandé demandant l’accès à mes données à caractère personnel, susceptibles de figurer, d’une part, dans le Fichier des Personnes Recherchés (FPR), et d’autre part, dans le Fichier des Enquêtes Administratives liées à la Sécurité Publique (FEASP).
Un amiable courrier d’accusé réception m’a tout d’abord informé que : « un membre de notre Commission va procéder aux vérifications demandées, en application de l’article 108 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Je vous précise que, sous réserve de l’accord du responsable de traitement, les données vous concernant pourront vous être communiquées à l’issue de ces vérifications ».
Puis quelques semaines plus tard d’apprendre, dans un retournement de veste, par un nouveau courrier de la même CNIL, qu’elle ne serait tout d’un coup plus compétente pour traiter ma demande, me précisant néanmoins « vous disposez désormais d’un droit d’accès et de rectification direct à ces fichiers auprès du ministère de l’intérieur. Notre Commission a donc transmis votre demande à ce ministère qui a deux mois pour vous répondre ».
Nous restons donc naïvement plein d’espoir devant ces promesses d’un service de l’État d’obtenir ces données auprès du ministère de l’Intérieur.
C’est sans compter le silence de ce dernier, ayant donc nécessité une relance.
Las mais non moins déterminé, nous avons alors reçu un courrier informant que la « communication d’informations contenues dans ce fichier est susceptible de porter atteinte à la sécurité publique et la sécurité nationale. En conséquence, je ne puis communiquer d’information sur votre inscription ou votre absence d’inscription dans ce fichier. Néanmoins, vous pouvez, si vous l’estimez utile, demander à exercer votre droit d’accès par l’intermédiaire (tenez-vous bien) de la CNIL » (!).
En résumé, en pratique, l’accès des particuliers aux données personnelles est donc toujours impossible, et les différents services de l’État, quand ils répondent, se renvoient courageusement leur compétence l’un l’autre.
Un état de fait d’autant plus inadmissible, que non seulement l’administration bafoue le droit en vigueur, et notamment le récent RGPD, mais en plus se comporte aux antipodes des annonces gouvernementales promettant une meilleure protection sur la collecte des données et la vie privée.
Plus de 60% des Français estiment qu’il y a «trop d’étrangers» en France, selon un sondage
RépondreSupprimer22:01 17.09.2019
Plus de la moitié des Français estime qu’il y a «trop d’étrangers» en France et que ceux-ci ne font pas assez d’efforts pour s’intégrer dans la vie du pays, selon le baromètre annuel Fractures françaises réalisé par Ipsos-Sopra Steria.
Un sondage réalisé par Ipsos-Sopra Steria a mis en évidence que la plupart des Français, à savoir 63%, considèrent qu’il y a trop d’étrangers dans leur pays. Qui plus est, d’après ce sondage, 66% des Français estiment que les étrangers qui viennent en France «ne font pas d’effort pour s’intégrer» en France.
Ensuite, le pessimisme des Français à l’égard de la vie sociétale ressort également à travers les résultats à l’affirmation «Aujourd’hui, on ne sent plus chez soi comme avant» que 64% des Français interrogés ont estimé comme correcte. Selon le sondage, ce sentiment progresse depuis deux ans et a atteint cette année son plus haut niveau.
Enfin, en ce qui concerne le côté religieux, l’islam est critiqué par 71% des sondés, quand 41% estiment que cette religion est compatible avec les valeurs de la société française.
Macron met en garde les députés LREM sur l'immigration
Auparavant, Emmanuel Macron avait appelé son gouvernement à la fermeté sur le détournement du droit d'asile pour éviter d'être «un parti bourgeois» qui ignore l'opinion des classes populaires.
À 15 jours d'un débat parlementaire sur l'immigration prévu les 30 septembre et 2 octobre, il a réaffirmé son attachement au principe du droit d'asile mais dénoncé des demandes d'asile abusives.
https://fr.sputniknews.com/france/201909171042113798-plus-de-60-des-francais-estiment-quil-y-a-trop-detrangers-en-france-selon-un-sondage/
34 % des habitants sont des étrangers. l’islam est critiqué par 71% des sondés
SupprimerÉTATS-UNIS - TRUMP TACLE LA CALIFORNIE POUR SES SANS-ABRI
RépondreSupprimerLa Californie, riche État démocrate, ne parvient pas à endiguer la crise du logement qui empire années après années.
Donald Trump, à sa descente de l'avion présidentiel américain, mardi 17 septembre.
L'ex-directeur de campagne de Donald Trump, Corey Lewandowski, l'a farouchement défendu mardi lors d'une audition parlementaire tendue, la première organisée par les démocrates dans le cadre d'une enquête destinée à déterminer s'il convient d'ouvrir une procédure de destitution contre le président américain. Il a dénoncé pendant l'audition une «campagne de harcèlement contre le président depuis le jour de sa victoire» et a refusé à plusieurs reprises de répondre à des questions, affirmant que la Maison Blanche lui avait «demandé de ne pas révéler le contenu» de ses discussions avec le magnat de l'immobilier. Outrés, plusieurs élus démocrates l'ont accusé de faire entrave à la bonne marche du Congrès. Corey Lewandowski a accusé la vaste enquête Mueller d'avoir été menée «par de nombreuses personnes haïssant Trump qui avaient leur propre objectif: renverser un président américain légitimement élu». On «continue de vendre aux Américains cette fausse histoire avec l'intention de saper la légitimité des résultats de l'élection de 2016», a-t-il lancé devant la commission. Une intervention très appréciée par Donald Trump. «Merci Corey!» a tweeté le président américain pendant l'audition.
Le président américain Donald Trump s'est inquiété mardi du nombre de sans-abri en Californie, accusant les autorités locales de risquer de «détruire» leurs villes.
«Nous ne pouvons pas laisser Los Angeles, San Francisco et de nombreuses autres grandes villes se détruire en laissant faire cela», a déclaré à la presse le président républicain, qui critique depuis des mois la Californie et ses adversaires démocrates sur leur gestion des sans domicile fixe, un problème chronique dans cet Etat pourtant très riche et progressiste.
Il a souligné l'impact pour le secteur immobilier d'une telle situation. «Je parle avec des locataires, dans certains cas des gens qui viennent de l'étranger (...) Ils veulent quitter le pays. Ils n'arrivent pas à croire ce qui se passe», a lancé Donald Trump à bord de son avion Air Force One qui s'est posé mardi en fin de matinée à Mountain View, près de San Francisco.
Le président américain entame une visite de deux jours en Californie pour lever des fonds en vue de sa campagne électorale pour 2020 et doit faire étape à Palo Alto, à Beverly Hills et à San Diego.
«Nous allons faire quelque chose pour ça»
«Il y a des gens qui vivent le long de nos meilleures autoroutes, de nos meilleures rues, dans les meilleurs halls d'entrée de nos immeubles, des immeubles où les gens payent des impôts colossaux, où ils sont allés en raison du prestige», a poursuivi Donald Trump.
«Et d'un seul coup, ils ont des tentes. Des centaines et des centaines de tentes et des gens qui vivent dans l'entrée de leur immeuble de bureaux. Et ils veulent partir», affirme-t-il. «Nous allons faire quelque chose pour ça», a promis le président américain, évoquant la création d'une «task force», sans plus de précision.
RépondreSupprimerOn estime à au moins 130'000 le nombre de SDF en Californie. Pour le seul comté de Los Angeles, le chiffre a bondi de 12% en 2018, avec plus de 59'000 personnes en moyenne contraintes chaque nuit de dormir dans des hébergements d'urgence, des véhicules ou dans la rue, selon les statistiques officielles.
A Los Angeles comme dans d'autres grandes villes californiennes, le phénomène est alimenté notamment par l'explosion des loyers. Et malgré les milliards de dollars d'argent public investis par les autorités locales, la Californie, cinquième économie mondiale à elle seule (devant la France), ne parvient pas à résoudre le problème. (afp/nxp)
18.09.2019, 00h37
https://www.lematin.ch/monde/trump-tacle-californie-sansabri/story/29052626
Faut dire que les démocrates aux États-Unis (parti anti-Démocratie) ont tout fait pour encourager l'immigration et la maintenir en Amérique et, maintenant, face à l'invasion des maladies, de la saleté et de l'insécurité ils se tournent vers les républicains (parti anti-Démocratie) pour demander quoi faire plutôt que vers le Peuple qui doit fermer sa gueule !
SupprimerLa loi martiale se faisant passer pour la loi et l’ordre: le langage de la force de l’État policier
RépondreSupprimerPar John W. Whitehead
L'Institut Rutherford
18 septembre 2019
«Depuis quand devons-nous nous attendre, nous, Américains, à nous incliner devant l'autorité et à parler avec crainte et respect à ceux qui nous représentent ? La théorie constitutionnelle veut que nous, les peuples, sommes les souverains, que les agents d’État et fédéraux ne soient que nos agents. Nous qui avons le dernier mot, pouvons parler doucement ou avec colère. Nous pouvons chercher à contester et à agacer, car nous n'avons pas besoin de rester dociles et silencieux. ”- Le juge William O. Douglas, dissident, Colten v. Kentucky, 407 États-Unis d'Amérique (1972)
Oubliez tout ce que vous avez appris sur la liberté d’expression en Amérique.
C’est un mensonge.
Il ne peut y avoir de liberté de parole pour les citoyens lorsque le gouvernement parle dans un langage de force.
Quel est ce langage de force ?
Police militarisée. Escouades anti-émeute. Équipement de camouflage. Uniformes noirs. Véhicules blindés. Arrestations massives. Spray au poivre. Gaz lacrymogène. Des matraques Recherches à nu. Caméras de surveillance. Gilets de kevlar. Drones Armes mortelles. Des armes moins que mortelles sont déchaînées avec une force meurtrière. Des balles en caoutchouc. Canons à eau. Grenades assourdissantes. Arrestations de journalistes. Tactiques de contrôle des foules. Tactiques d'intimidation. Brutalité.
Ce n'est pas le langage de la liberté.
Ce n'est même pas le langage de la loi et de l'ordre.
C'est le langage de la force.
Malheureusement, c’est ainsi que le gouvernement à tous les niveaux - fédéral, État et local - réagit maintenant à ceux qui choisissent d’exercer leur droit de premier amendement de se réunir pacifiquement en public et de remettre en cause le statu quo.
Cette surexploitation policière ne se produit pas uniquement dans des zones de troubles comme Ferguson, Mo. et Baltimore, dans le Maryland, où les brutalités policières ont donné lieu à des troubles civils, qui se sont heurtés à une démonstration de force militarisée qui a provoqué tout le ragoût du mécontentement. déborder dans la violence.
Une décennie plus tôt, le NYPD avait procédé à des arrestations massives de manifestants pacifiques, de passants, d'observateurs légaux et de journalistes réunis pour la Convention nationale républicaine de 2004. Les manifestants ont été soumis à des empreintes digitales et ont été détenus pendant plus de 24 heures dans un "embarcadère sale et toxique qui était un dépôt de bus". Cet exercice particulier d'intimidation policière a coûté près de 18 millions de dollars aux contribuables de la ville de New York. règlement de protestation dans l'histoire.
Des manifestants, des journalistes et des observateurs légaux qui s'étaient rassemblés dans le Dakota du Nord pour manifester pacifiquement contre le pipeline d'accès du Dakota ont déclaré avoir été aspergés de poivre, frappés à coups de matraque et fouillés à nu par la police.
Dans la ville universitaire de Charlottesville, en Virginie, les manifestants qui sont descendus dans la rue pour exprimer pacifiquement leur désapprobation d'un rassemblement planifié du KKK ont été tenus à l'écart par des lignes implacables de policiers anti-émeute armés d'armes à feu. Ce n’est qu’après qu’une équipe hétéroclite de Klansmen ait été escortée en toute sécurité vers et depuis le rassemblement par une police aux vêtements noirs, l’armée assemblée de la police de la ville, du comté et de l’État a déclaré le rassemblement public illégal et a procédé à la libération de réservoirs de gaz lacrymogène sur les quelques manifestants restants. pour les forcer à se disperser.
Plus récemment, cet exercice d'intimidation militarisé - comprenant un véhicule blindé et une armée de drones de la police - a fait son apparition dans la petite ville de Dahlonega, en Géorgie, où 600 policiers militarisés de l'État et de la région se sont vêtus de tout ce qu'ils pouvaient. 50 manifestants et 150 contre-partenaires qui s'étaient rassemblés pour exprimer leur approbation / désapprobation de la politique de l'administration Trump.
RépondreSupprimerPour être clair, c'est le traitement réservé aux manifestants de tout l'éventail politique.
L'État policier ne fait pas de discrimination.
Comme le note un article d'USA Today, «L'armement fédéral de la police avec des armes de guerre réduit au silence les manifestants de tous les mouvements de la justice… Les personnes qui exigent la justice, qui demandent des comptes ou qui exigent le respect des droits fondamentaux sans avoir recours à la violence, ne doivent pas être accueillies avec des mitraillettes et des tanks. La protestation pacifique est la démocratie en action. C'est un forum pour ceux qui se sentent impuissants ou privés de leurs droits. Les manifestants ne devraient pas avoir à subir d'intimidation à l'aide d'armes de guerre. "
Une réaction policière militarisée aux manifestants constitue un danger pour toutes les personnes impliquées, manifestants comme pour la police. En fait, la militarisation rend la police plus susceptible de recourir à la violence pour résoudre des problèmes.
Comme le montre clairement une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Stanford: «Lorsque les forces de l'ordre reçoivent plus de matériel militaire - armes, véhicules et outils - il devient… plus susceptible de basculer dans des situations à haut risque. La militarisation fait en sorte que chaque problème - même une voiture d'adolescents quittant une fête - ressemble à un clou qui devrait être frappé avec un marteau AR-15. "
Même la couleur de l’uniforme d’un policier ajoute à la tension. Selon le ministère de la Justice, «certaines recherches ont suggéré que la couleur de l'uniforme pouvait influencer le porteur - le noir produisant des tendances agressives, des tendances susceptibles de générer des conflits inutiles entre la police et les personnes qu'elle sert.
Vous voulez transformer une manifestation pacifique en émeute ?
Amenez les policiers militarisés avec leurs armes, leurs uniformes noirs et leurs tactiques de zone de guerre, ainsi qu’un état d’esprit «conformez-vous ou mourez». Augmentez la tension dans tous les domaines. Prenez ce qui devrait être un exercice sain dans les principes constitutionnels (liberté d'expression, assemblée et manifestation) et faites-en une leçon d'autoritarisme.
Remarquez, ceux qui réagissent avec la violence jouent parfaitement entre les mains du gouvernement.
Le gouvernement veut une raison de sévir, de verrouiller et d'amener ses plus gros flingues.
Ils veulent nous diviser. Ils veulent que nous nous allumions les uns les autres.
Ils nous veulent impuissants face à leur artillerie et à leurs forces armées.
Ils nous veulent silencieux, serviles et dociles.
Ils ne veulent certainement pas que nous nous souvenions que nous avons des droits, sans parler d’essayer d’exercer ces droits de manière pacifique et légale.
Et ils ne veulent absolument pas que nous participions aux activités du Premier Amendement qui remettent en cause le pouvoir du gouvernement, révèlent la corruption du gouvernement, exposent ses mensonges et encouragent les citoyens à faire échec aux nombreuses injustices du gouvernement.
Vous savez comment un maire a caractérisé le gazage de manifestants par la police anti-émeute ? Il a appelé cela un «événement malheureux».
RépondreSupprimerC'est dommage, en effet.
Vous savez quoi d'autre est malheureux ?
Il est regrettable que ces leçons excessives et lourdes sur la manière de gouverner par la force soient devenues une procédure standard pour un gouvernement qui communique avec ses citoyens principalement par le biais du langage de la brutalité, de l’intimidation et de la peur.
Il est regrettable que «nous les peuples» soyons devenus les clous proverbiaux à soumettre au gouvernement et à ses vastes armées.
Et il est particulièrement regrettable que les responsables gouvernementaux - en particulier la police - semblent croire que quiconque porte un uniforme du gouvernement (soldat, policier, gardien de prison) doit être obéi sans poser de question.
En d’autres termes, «nous, le peuple» sont les serviteurs du gouvernement plutôt que les maîtres.
La logique du gouvernement est la suivante:
Faites exactement ce que je dis, et nous nous entendrons bien. Ne me questionnez pas et ne répondez en aucune façon. Vous n'avez pas le droit de vous opposer à quoi que ce soit que je puisse dire ou demander, ni demander des éclaircissements si mes demandes sont peu claires ou contradictoires. Vous devez m'obéir en toutes circonstances sans hésitation, peu importe que mes ordres soient arbitraires, déraisonnables, discriminatoires ou racistes flagrants. N'importe quoi autre que l'observance servile parfaite immédiate sera étiqueté comme résistant à l'arrestation et vous exposera à la possibilité d'une réaction violente de ma part. Cette réaction pourrait vous blesser gravement, voire entraîner la mort. Et je ne subirai aucune conséquence. C’est votre choix: se conformer ou mourir.
En effet, comme le dit l'officier Sunil Dutta du département de police de Los Angeles:
Si vous ne voulez pas vous faire tirer dessus, casser une bombe au poivre, frapper avec une matraque ou le jeter au sol, faites ce que je vous dis. Ne discutez pas avec moi, ne m'appelez pas de noms, ne me dites pas que je ne peux pas vous arrêter, ne dites pas que je suis un cochon raciste, ne menacez pas de me poursuivre en justice et de prendre loin mon badge. Ne me criez pas dessus et payez mon salaire, et ne pensez même pas à marcher agressivement vers moi.
Ce n'est pas la rhétorique d'un gouvernement qui est du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Ce n'est pas l'attitude de quelqu'un qui comprend, et encore moins respecte, la liberté d'expression.
Et ce n’est certainement pas ce que j’appellerais «la police de proximité», qui est censée souligner l’importance des relations entre la police et la communauté qu’elle sert.
En effet, c'est la loi martiale qui se fait passer pour la loi et l'ordre.
Tout officier de police qui vous dit qu’il a besoin de chars, d’équipes SWAT et de spray au poivre pour faire son travail ne devrait pas être un officier de police dans une république constitutionnelle.
Tout ce que contient le premier amendement (à propos de la liberté de parole, de religion, de presse, de réunion pacifique et du droit de pétition auprès du gouvernement pour obtenir réparation des griefs) semble très utile en théorie. Cependant, cela ne représente guère plus qu'une colline de haricots si vous devez exercer ces libertés tout en faisant face à une armée de police équipée d'armes meurtrières, de dispositifs de surveillance et d'un ensemble de lois qui les habilitent à arrêter et à accuser des citoyens avec des faux. » «outrage au flic» (autrement connu comme faisant valoir vos droits constitutionnels).
Ce ne doit pas être comme ça.
RépondreSupprimerIl existe d’autres modèles bien meilleurs à suivre.
Par exemple, en 2011, la police de St. Louis a choisi d'employer une réaction passive à l'égard des activistes de Occupy St. Louis. Premièrement, la police a donné aux manifestants un préavis de près de 36 heures pour nettoyer la zone, par opposition aux 20 à 60 minutes des autres villes. Ensuite, comme le rapporte le journaliste Brad Hicks, lorsque la police est finalement arrivée:
Ils ne se sont pas montrés vêtus d’équipement anti-émeute ni de casques, mais en manches de chemise avec le visage visible. Non seulement ils ne se sont pas présentés avec le matériel SWAT, mais ils n’ont présenté aucune arme inhabituelle et les armes qu’ils avaient toutes solidement rangées. Ils ont poliment réveillé tout le monde. Ils ont aidé poliment tous ceux qui souhaitaient retirer leur propriété du parc à le faire. Ils ont ensuite demandé, sur les 75 à 100 personnes qui se trouvaient là-bas, combien de personnes se portaient volontaires pour faire l'objet d'une arrestation? Après 33 heures de réflexion et 10 heures de répit, 27 personnes seulement se sont portées volontaires. Comme les policiers le savaient déjà, les conseillers juridiques de ces personnes leur avaient conseillé de ne pas résister, même passivement. Ces 27 personnes se sont donc rangées pour une arrestation pacifique et ont été escortées par une poignée de flics. Les autres ont été invités à continuer à protester, là-bas sur le trottoir… et ce qui s'est passé ensuite a été le contrôle de contrôle de la foule le plus brillant que j'ai entendu de toute ma vie. Tous les flics qui n’étaient pas occupés à transporter et à traiter les personnes arrêtées volontairement se sont alignés, bloquant ainsi les escaliers menant à la place. Ils se tenaient côte à côte. Ils sont restés calmes et silencieux. Ils ont placé les armes sur leur ceinture à l'abri des regards. Ils ont croisé les mains basses devant eux, dans la posture la moins provocante que l'homme connaisse. Et ils occupèrent la place de manière pacifique, silencieuse et respectueuse, en utilisant exactement les mêmes techniques de résistance non violentes que celles que les manifestants avaient été formés.
Comme le concluait Forbes: «C’est un moyen plus humain, moins coûteux et finalement plus productif de gérer une manifestation. C'est une excellente preuve que la police peut le faire à l'ancienne - en utilisant son cerveau et son bon sens à la place de tanks, d'équipes SWAT et de spray au poivre - et obtient de meilleurs résultats. "
Ça peut être fait.
La police n'abandonnera cependant pas volontairement ses gadgets, ses jouets de guerre et ses tactiques de combat. Leur formation et leur inclination à l'autoritarisme sont trop enracinées.
Si nous voulons avoir l’espoir de démanteler l’État policier, le changement doit commencer au niveau local, communauté par communauté. Les citoyens devront demander à la police de désescalader et de se militariser. Et si la police ne vous écoute pas, contactez vos conseils municipaux et mettez-leur la pression.
Rappelez-vous, ils sont censés travailler pour nous. Ils n’aimeront peut-être pas l’entendre - ils n’aimeront certainement pas l’être rappelé - mais nous payons leur salaire avec notre argent durement gagné.
"Nous les gens" doit cesser d'accepter les excuses boiteuses truquées par la police pour justifier son comportement inexcusable.
Soit «nous les gens» croyons en la liberté d’expression, soit nous ne le croyons pas.
Soit nous vivons dans une république constitutionnelle ou dans un État policier.
Nous avons des droits.
RépondreSupprimerComme le juge William O. Douglas l'a indiqué dans son opinion dissidente dans l'affaire Colten v. Kentucky, «nous ne devons pas rester dociles et silencieux» face à l'autorité.
La Constitution n'exige pas que les Américains soient serviles ou même civils envers les représentants du gouvernement.
La Constitution n'exige pas non plus l'obéissance (bien qu'elle insiste sur la non-violence).
Cet accent mis sur la non-violence va dans les deux sens. D'une manière ou d'une autre, le gouvernement continue de négliger cet élément important de l'équation.
L'exercice de vos droits avec un fusil pointé sur vous ne présente aucun danger.
L'agent de police qui a été entraîné à tirer d'abord et à poser des questions plus tard, souvent basé uniquement sur leur "sentiment" hautement subjectif d'être menacé, constitue tout autant un danger - sinon plus - que toute violence susceptible de naître d'une manifestation. se rallier.
La conformité n'est pas une garantie de sécurité.
De plus, comme je le souligne dans mon livre intitulé Battlefield America: La guerre contre le peuple américain, si nous restons silencieux devant des agents du gouvernement et obéissons timidement, nous risquons de suivre les traces de ces nations qui sont finalement tombées sous la tyrannie.
L'alternative consiste à se lever et à dire la vérité au pouvoir. Jésus-Christ a marché sur cette route. Il en a été de même pour Mahatma Gandhi, Martin Luther King Jr. et d'innombrables autres combattants de la liberté dont les actions ont changé le cours de l'histoire.
En effet, si Christ s'était simplement conformé à l'État policier romain, il n'y aurait pas eu de crucifixion ni de religion chrétienne. Si Gandhi était tombé subitement conformément aux dictats de l’Empire britannique, le peuple indien n’aurait jamais gagné son indépendance.
Si Martin Luther King Jr. avait obéi aux lois de son époque, il n'y aurait pas eu de mouvement des droits civiques. Et si les pères fondateurs avaient marché de concert avec des décrets royaux, il n'y aurait pas eu de révolution américaine.
Nous devons adopter un état d'esprit différent et suivre un chemin différent si nous voulons modifier le résultat de ces interactions avec la police.
Le rêve américain a été construit sur l’idée que personne n’est au-dessus de la loi, que nos droits sont inaliénables et ne peuvent être enlevés, et que notre gouvernement et ses agents nommés existent pour nous servir.
Il se peut que les choses soient trop loin pour être sauvées, mais nous devons quand même essayer.
https://www.lewrockwell.com/2019/09/john-w-whitehead/martial-law-masquerading-as-law-and-order-the-police-states-language-of-force/
SupprimerEn premier lieu, la dictature et ses forces de l'ordre créent une provocation envers le Peuple et imagine et forme des terroristes pour justifier les armes évoluées destinées à les combattre. C'est-à-dire que le Peuple marche droit en direction de la Démocratie (face aux dictatures monarchiques, républicaines ou impériales) et fera tout pour qu'elle existe un jour tandis que les dirigeants font tout pour l'étouffer et la combattre jusqu'à la mort de celui qui oserait en revendiquer le rêve !
Seulement 38% des Américains croient que les humains sont principalement responsables du changement climatique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 17/09/2019 - 22:45
À ce jour, la plupart des gens ont accepté le fait que le changement climatique est réel et qu’il se produit. Ce sur quoi nous ne sommes pas tous d’accord, c’est la cause principale. Comme le note Martin Armstrong de Statista, près de la majorité absolue des scientifiques du monde entier sont catégoriques: nous sommes, en tant qu'humains, le principal facteur à l'origine de la rapidité et de la mesure dans laquelle notre climat change.
Lorsque, comme YouGov, vous demandez aux gens ce qu’ils en pensent, l’image devient un peu plus trouble.
Infographie: les humains sont-ils principalement responsables du changement climatique? | Statista
- voir graphique sur site -
Changement climatique et santé humaine: le cercle vicieux des impacts négatifs
Comme le montre cette infographie, parmi les pays étudiés, l'Inde compte le plus grand nombre de personnes qui pensent que l'activité humaine est principalement responsable du changement climatique (71%).
Toutefois, à l’autre bout de la hiérarchie, seuls 35% des répondants en Norvège et en Arabie saoudite estiment que nous devrions prendre la part du lion de la responsabilité. En Norvège, l'idée la plus répandue est que, si l'activité humaine en est en partie responsable, il convient de prendre en compte d'autres facteurs (48%).
- voir clip sur site -
En ce qui concerne le climat pur
https://www.zerohedge.com/geopolitical/only-38-americans-believe-humans-mainly-responsible-climate-change
SupprimerD'un côté il y a les scientifiques qui parlent de ce qu'ils savent: Plus de 78 % du globe terrestre est recouvert par les eaux. De ces bassins maritimes & océaniques sont émis des milliards de fois plus de gaz magmatique que toute l'humanité, les animaux et les industrie dans le monde. Et, malgré cela, les animaux sont apparus sur Terre !
Tous les gaz se recyclent. TOUS !
Parler que les gaz incidentiels peuvent être anthropiques est un mensonge. Le climat est dirigé continuellement par le centre de la Terre ainsi que par l'action temporaire du soleil.
Parler de lutter contre le magma est une escroquerie validée par les dictateurs.
"Il n'y a pas eu d'accident": Tesla en Suède s'enflamme après que le siège passager s'enflamme
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 17/09/2019 - 10:20
Aftonbladet, site suédois, renferme de superbes photos montrant une Tesla Model S complètement en flammes après que le siège passager de la voiture aurait pris feu pendant la conduite de la voiture.
Et le feu semble être un autre cas de Tesla en combustion spontanée. La voiture n'aurait pas été impliquée dans un accident, selon le rapport. "La voiture a commencé à brûler toute seule", indique le rapport.
La voiture a commencé à brûler sur la "E18 à Annelund, en direction de Västerås depuis Stockholm", indique une version traduite de l'article.
Le ministre suédois des Finances considère que le niveau élevé de la dette est un "problème énorme"
Le conducteur a pu arrêter la voiture calmement et s'en sortir indemne.
Peter Pettersson, responsable de la gestion des services de secours à Stockholm, a déclaré qu'après l'incendie, il ne restait plus qu'une "coque" de la voiture.
Nous suivrons cette histoire à mesure que de plus en plus de détails seront disponibles.
https://www.zerohedge.com/markets/there-was-no-crash-tesla-sweden-goes-flames-after-passenger-seat-catches-fire
SupprimerLe danger du lobbying sur la voiture électrique surpasse et masque la réalité des crimes obligatoires !
Combien de fois a t-on pu découvrir des horreurs comme la voiture en feu et le conducteur ne peut détacher sa ceinture ni ouvrir la portière faute aux commandes électriques !
LE FIOUL : L'AUTRE COMBUSTIBLE QUI POURRAIT FLAMBER
RépondreSupprimerpar NICOLAS BOUTIN
17/09/2019
Les attaques du 14 septembre sur les sites pétroliers d’Arabie Saoudite auront une double peine pour les occidentaux : la hausse du prix des carburants, mais aussi du fioul.
Une hausse de 30 euros
La hausse des prix pourrait être générale. Après le carburant, le fioul domestique voit ses tarifs augmenter brutalement après l’attaque de deux infrastructures pétrolières saoudiennes par des drones yéménites. Un site stratégique puisque la moitié de la production de pétrole de l’Arabie Saoudite provient de ces lieux touchés.
Lundi, le baril de Brent clôturait en hausse de 14,6%, à près de 70 dollars. Si les tarifs à la pompe devraient augmenter de 5 centimes, le prix du fioul a déjà pris 30 euros pour 1.000 litres, soit 3 centimes par litre en une journée. À la veille des attaques, le baril coûtait 907 euros, contre 937 euros le jour même.
Une facture salée cet hiver
Une hausse inédite depuis le lancement de FioulReduc en 2012 mais qui s’explique par la hausse du prix de la matière première et de la rareté du produit dans les raffineries et les dépôts pétroliers français. La demande a pour sa part augmentée.
Dès lundi, les commandes ont été multipliées par dix par rapport à la veille et par quatre par rapport à un lundi de septembre. La douceur de la fin du dernier hiver a encouragé les clients à tenir leurs réserves. La conséquences des attaques au Moyen-Orient pourrait augmenter le budget chauffage des Français au fioul de plus de 100 euros cet hiver.
http://www.economiematin.fr/news-fioul-augmentation-prix
Un retraité perd environ 500.000 euros en tombant sur un faux site de bitcoins
RépondreSupprimer13:41 18.09.2019) URL
Désireux d’investir dans les cryptomonnaies, cet octogénaire a perdu environ 500.000 euros sur un faux site de transactions. Les criminels se sont fait passés pour la Banque de France, les services fiscaux et les autorités financières européennes pour soutirer toutes les économies du retraité, selon Les Échos.
Un retraité âgé de 84 ans a perdu environ 500.000 euros après avoir investi dans des cryptomonnaies, rapportent Les Échos. L’homme est tombé sur un faux site et a été harcelé par des escrocs qui s’étaient fait passés pour des autorités financières, précise le quotidien.
Attiré par de hauts taux de rendements, l’homme a investi ses 40.000 euros via le site Internet Becoins.
Lorsqu’il a décidé de récupérer ses bénéfices, il a été contacté par un faux service fiscal qui l’a contraint à payer un impôt sur les plus-values de 18.000 euros. L’homme a refusé de verser cette somme, 70.000 euros lui ont alors été réclamés qu’il a finalement payés.
En se faisant passer pour une autorité européenne, les escrocs ont également facturé 75.000 euros de plus qu’il fallait transférer sur deux comptes différents, l’un en Angleterre, l’autre en Allemagne. L’octogénaire n’arrivait pas à rapatrier ses fonds, le harcèlement a alors continué sous couvert de la Banque de France. Pendant que cette fausse institution lui réclamait encore 90.000 euros pour débloquer son compte de placement, de soi-disant «policiers de la brigade financière» l’ont contacté pour le persuader de s’acquitter des sommes demandés.
Parallèlement, la femme du retraité recevait des messages de menaces d’incarcération. Pour régler ses fausses dettes, l’homme a été contraint de liquider son assurance-vie. C’est après une alerte de sa banque réelle qu’il a déposé plainte au commissariat de police.
Selon Les Échos, le retraité a été manipulé par une organisation d’escrocs qui l’avaient privé de toutes ses économies d’environ 500.000 euros qu’il ne récupérera jamais. D’autant plus que le faux site avait été effacé de la Toile quelques mois après les premières contributions.
https://fr.sputniknews.com/france/201909181042115099-un-retraite-perd-environ-500000-euros-en-tombant-sur-un-faux-site-de-bitcoins/
Ce qui me gêne ? Moi : l'homme
RépondreSupprimermardi, 17 septembre 2019 19:30
Depuis Etienne de la Boétie jusqu’à Frédéric Bastiat, en passant par l’école autrichienne, Ayn Rand, H16 ou Nathalie MP, le libéralisme me séduit, l’oppression me choque.
Pourtant nulle part je ne vois d’organisation libérale, même pas chez les GAFAS. Tout pouvoir organisateur est, ou devient, oppressif.
Pourquoi le libéralisme n’est qu’un rêve, une utopie, qui ne se transforme jamais en une réalité durable ?
Tout simplement à cause de moi, de nous : des hommes, animaux ordinaires à l’imagination délirante, en bien ou en mal, que la réalité se charge de réguler.
En effet nous sommes hélas, biologiquement :
Serviles avec les plus puissants que nous, haineux avec les moins puissants que nous.
La compassion étant l’effet paroxystique de la haine et la critique celui de la servilité.
Convenons que ce constat est dérangeant, mais c’est cela la réalité. C’est elle qui crée la soumission au pouvoir, qui interdit le libéralisme.
Pendant que la technique s’envole vers ce qu’elle dit être la liberté, l’homme reste l’animal grégaire indécrottable qu’il est inexorablement.
Peut-on arriver à un divorce total entre les deux ?
Probablement pas, l’homme a les moyens d’anéantir la technique, le progrès, qui ne sont qu’une émanation insaisissable de lui.
Tentative d’explication
Je soumets à votre lecture ce « reportage » datant de 1651 (LIEN), venant d’un aïeul d’une relation qui me l’a très aimablement adressé.
A cette époque, l’enthousiasme de l’observateur est parfaitement conforme à ce que nous dirions aujourd’hui dans les mêmes conditions. Aucun changement dans la tête des hommes en bientôt quatre siècles
En revanche, à cette époque le Québec ne compte que 20.000 habitants, principalement des Hurons et leurs envahisseurs les Iroquois, à la fois nomades et agriculteurs, se massacrant pour la possession du territoire, vitale pour eux.
Aujourd’hui les Québécois, sur le même territoire, sont 8,5 millions environ.
En 1651 on sait que 20.000 autochtones avaient la nécessité de s’entre tuer pour posséder l’espace indispensable à la vie sur le site, alors que 8,5 millions peuvent y vivre aujourd’hui en paix.
En tant qu’homme, peu d’évolution de la pensée, le récit de notre ami est là pour en apporter la preuve.
La grande surprise c’est le progrès qui a totalement modifié l’environnement et offert la possibilité, pour les mêmes hommes sur le même lieu, de vivre de façon totalement différente.
La grande question : qui crée le progrès ? A qui appartient-il ?
Des noms sont attachés au progrès, mais ils ne sont que des porte-drapeaux, sans eux le progrès eut existé, peut-être plus tard, peut-être autrement, mais il aurait existé.
C’est un drôle de truc le progrès, qui plus est en accélération constante après avoir stagné pendant des millénaires.
Je n’ai pas d’explication en ce qui concerne la genèse du progrès, pourtant je le crois indépendant des hommes, puisqu’il change tout… sauf eux.
Je prétends que les hommes font plus d’efforts – heureusement globalement vains – pour tuer le progrès plutôt que pour le favoriser.
RépondreSupprimerLes inquisiteurs catholiques ont tenté d’éradiquer le progrès, aujourd’hui ce sont les croyants écologiques qui s’y collent. Pas plus que les premiers il ne vont arrêter le progrès. En revanche ils vont sans doute faire beaucoup de dégâts humains en cherchant à l’entraver. Erreur inutile puisque si les hommes sont les vecteurs et les bénéficiaires du progrès, ils en sont exclus à titre personnel. Le progrès entoure les hommes, mais ne les modifie pas.
Donc, et c’est pour moi le mystère, les hommes et le progrès sont deux choses distinctes, interdépendantes mais chacune indépendantes.
Renonçant à savoir qui est à son origine, qui le maîtrise, je constate toutefois que le progrès à venir, inconnu, fait peur. Il n’est pas prévisible et fait courir un risque certain aux croyances et aux situations établies.
Il s’infiltre contre vents et marées, rompt les digues élevées par les hommes pour le terrasser.
Par exemple :
Incapable de se défendre, s’écroulant, l’empire Romain a organisé l’église, terrible frein au progrès. Deux mille ans après, les Romains sont encore les maîtres d’un milliard d’individus, uniquement en s’arc boutant contre le progrès.
L’occident, fils de Rome, s’écroule. Il projette le venin de l’écologie qui, comme l’église romaine, sera probablement là fort longtemps à lutter contre le progrès.
Les procès en sorcellerie ne font que commencer. L’inquisiteur écologique représente l’homme immuable, indécrottable, principal obstacle au progrès, à son alchimie qui inquiète.
Et les libéraux dans tout ça ? Ce sont des hommes de progrès… tout est dit.
Bien à vous. H. Dumas
http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/ce-qui-me-gene-moi-l-homme.html
Au 19è siècle une vache pesait 100 kg, aujourd'hui 900 !
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Un grain ou un œuf qui peut tout faire
dimanche 5 janvier 2014
https://huemaurice5.blogspot.fr/2014/01/un-grain-ou-un-oeuf-qui-peut-tout-faire.html
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7 hectares 8.476 m²/hab.
lundi 2 juillet 2012
https://huemaurice5.blogspot.fr/2012/07/7-hectares-8476-mhab.html
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En 2009, 1 seul agriculteur nourrit 80 à 100 personnes par rapport à 5 personnes nourries en 1945.
150 plantes cultivées dans le monde, mais 12 seulement couvrent 80% des besoins alimentaires
En 1975, un hectare nourrissait dans le monde 3 personnes, demain en 2020 ce même hectare devra nourrir 8 personnes.
En 1960, il fallait environ 8 heures de SMIC pour se payer 1kg de viande (jambon ou steack), en 1990, il en fallait moins de deux. De la même manière le beurre, les pâtes ou le pain ont vu leur prix d'achat divisé par un facteur de 5 à 10. Cela a permis de faire passer le coût de l'alimentation dans les ménages de 35% en 1970 à moins de 15% actuellement. Dans le même temps la part des dépenses de services et de loisirs est passée de 34% à plus de 50%.
Globalement aujourd'hui, un agriculteur français nourrit 60 personnes. En 1960, un agriculteur nourrissait 15 personnes pour deux fois plus cher. Cette évolution s'est faite sans que l'opinion publique s'occupe vraiment des bouleversements qui s'opéraient dans nos campagnes. Ceci s'explique par la décroissance considérable du nombre des agriculteurs (2 millions en 1960 et 500 000 aujourd'hui en France) pendant que la société devenait essentiellement urbaine et oubliait les soucis de nourriture quotidienne.
Par exemple, quand on croise deux lignées de maïs, il arrive que la première génération présente des caractéristiques agronomiques très supérieures à celles de ses parents. Ce phénomène est aujourd'hui largement utilisé pour de nombreuses espèces. Il présente cependant un inconvénient qui limite son emploi : la semence doit être rachetée chaque année par les agriculteurs. Car seul le semencier détient les deux géniteurs à l'origine de l'hybride.
http://www.interactif-agriculture.org/pages/l-evolution-des-techniques/la-genetique.php#L_homme_et_le_bl_
Les joies du Loueur en meublé professionnel (LMP)
RépondreSupprimerlundi, 16 septembre 2019 16:53
Dans l'investisseur Opportuniste José nous a posé ce petit texte savoureux ( et sans nul doute douloureux) , je vous le partage ici :
Les joies du Loueur en meublé professionnel (LMP)
A l’achat :
Au prix du bien tu paies aussi le commercialisateur, la banque, l’Etat via le notaire, le promoteur.
Tu paies aussi une partie des Parties communes qui ne t’appartiennent pas (20 à 25% de la surface à répartir entre les copros)
Lors de l’exploitation
Tu subis le changement de règles de l’Etat alors que tu es scotché pendant 20 ans ton investissement
Problème avec le Syndic qui est très souvent une filiale de l’exploitant. C’est couteux et les flux financiers ne sont pas clairs.
Augmentation des coûts au fil des ans (compta, +16% Taxe foncière, charges, …)
Au renouvellement de bail
Possible rupture unilatérale du bail par l’exploitant (je peux te raconter des horreurs sur le sujet). Beaucoup de tracas et d’avocats qu’il faut payer.
Baisse de 20% à 50% des loyers ! C’est à prendre ou à laisser. Mais tu ne peux pas laisser car l’Etat impose une durée de 20 ans sous peine de rembourser la TVA résiduelle.
2 ans de loyers pour remise en état de l’appartement et des meubles
A la revente :
Prix inférieur de 20 à 30% par rapport au prix d’achat
Tu paies à nouveaux tous les intermédiaires auxquels tu rajoute des diagnostics par-ci par –là.
Et tu n’oublies pas de rembourser ton prêt …
Bilan : pendant 20 ans, tu as fait vivre tout un tas de gens et tu t’es appauvri !
Normal, t’es un sale propriétaire qui profite des petits vieux, des étudiants ou des touristes qui ne savent où se loger !!
Merci josé !
Antoine Capitan
http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/investir/les-joies-du-loueur-en-meuble-professionnel-lmp.html
Les téléviseurs intelligents pris au piège en train d'envoyer des données utilisateur sensibles à Facebook et à Netflix
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 18/09/2019 - 07:30
Une étude menée par des chercheurs de la Northeastern University et de l'Imperial College de Londres a révélé que de nombreux modèles populaires de téléviseurs intelligents, y compris des modèles de Samsung et de LG, ainsi que des dongles de diffusion Roku et Amazon FireTV, transmettent des données utilisateur sensibles aux annonceurs.
Les modèles énumérés ci-dessus partageraient des données telles que l'emplacement et l'adresse IP avec Netflix, Facebook et des annonceurs tiers, selon le FT.
Juste au moment où les entreprises de médias sociaux commençaient à modifier leurs pratiques de collecte de données pour mieux respecter la vie privée des utilisateurs, la prochaine menace venait de l'Internet of Things (IoT). Les téléviseurs intelligents sont de plus en plus populaires aux États-Unis.
Dans certains cas, les données des utilisateurs étaient envoyées à Netflix même s’ils n’avaient pas de compte. Et il ne s’agit pas que de téléviseurs intelligents: d’autres appareils intelligents, des haut-parleurs aux appareils photo, ont également été surpris en train d’envoyer des données d’utilisateur à des tiers comme Spotify.
Près de 70% des Américains ont une télévision intelligente, un téléviseur Roku ou un téléviseur Apple. Presque tous ces appareils disposent d'une technologie de reconnaissance qui suit ce que vous regardez et vend des données correspondant à vos intérêts aux annonceurs.
Dans une étude distincte sur les téléviseurs intelligents réalisée par l'Université de Princeton, des chercheurs ont découvert que certaines applications prises en charge par Roku et FireTV envoyaient des données, telles que des identifiants d'utilisateurs spécifiques, à des tiers, notamment Google.
- voir tableau sur site -
Amazon était l'un des tiers contactés par environ la moitié des appareils testés par les chercheurs de Northeastern.
"Amazon a été contacté par près de la moitié des périphériques de nos tests, ce qui est remarquable, car [cela signifie] Amazon peut déduire beaucoup d'informations sur ce que vous faites avec différents périphériques de votre maison, y compris ceux qu'ils ne fabriquent pas", a déclaré David Choffnes, informaticien à la Northeastern University et l'un des auteurs du document. "Ils peuvent aussi avoir beaucoup de visibilité sur ce que font leurs concurrents."
Comme la plupart des données partagées par les appareils étaient cryptées, les chercheurs ne pouvaient pas dire exactement ce qui était transmis, dans certains cas.
"Ils peuvent vraiment voir qu'il y a du visionnement, mais ce qu'ils peuvent voir exactement dépend de ce que le fabricant envoie, ce que nous n'avons pas tenté de reconfigurer", a déclaré Hamed Haddadi, informaticien à l'Imperial College. un autre auteur de papier.
Mais les experts avertissent: "Il y a une" surveillance minimale "concernant ces appareils intelligents. Comme l’a prévenu un analyste, "la situation est catastrophique".
Méfiez-vous de l'acheteur.
https://www.zerohedge.com/technology/smart-tvs-caught-sending-sensitive-user-data-facebook-and-netflix
'11 SEPTEMBRE 2' ? (après les 'avions'...)
RépondreSupprimerFLIPPANT - LE FANTÔME DE WHITNEY HOUSTON CHANTERA EN SUISSE EN 2020
Ou plutôt son hologramme. La société qui a déjà ressuscité Roy Orbison et Buddy Holly organise une tournée qui s'arrêtera à Zurich le 19 mars.
18.09.2019
Les Dr Frankenstein du spectacle ont encore frappé. Whitney Houston, décédée en 2012, aura son hologramme lors d'une tournée en 2020 dont les dates viennent d'être annoncées. C'est la société BASE Hologram, déjà responsable des doublures de Roy Orbison et Buddy Holly, qui l'organise. Si la chanteuse n'est pas réelle, le groupe, les choristes et les danseurs, eux, le sont.
La performance réunira des versions remastérisées des meilleures chansons de Whitney Houston, tandis que les mouvements ont été chorégraphiés par Fatima Robinson, connue pour son travail sur tous les clip d'Aaliyah et «Remember the time» de Michael Jackson.
Aucune date aux Etats-Unis
Selon BASE Hologram, l'objectif ultime de ce genre de tournée est de préserver les meilleurs souvenirs que l'on puisse avoir des artistes. Il s'agit aussi de donner la chance aux fans de les voir jouer — beaucoup pour la première fois.
«An Evening With Whitney: The Whitney Houston Hologram Tour» débutera le 23 janvier 2020 à Mexico et s'arrêtera au Samsung Hall de Zurich le 19 mars. Détail piquant: aucune date n'est agendée aux Etats-Unis, d'où est originaire la chanteuse. Les Américains auraient-ils le bon goût d'éviter telle «expérience»? Peut-être. Mais rappelons que c'est bien le festival de Coachella, en Californie, qui, en 2012, avait surpris tout le monde en dévoilant un hologramme du rappeur Tupac Shakur.
L. F.
https://www.lematin.ch/loisirs/musique/whitney-houston-chantera-suisse-2020/story/29069334
Pourquoi les énergies renouvelables d’aujourd’hui ne peuvent pas alimenter la civilisation moderne
RépondreSupprimer17 septembre 2019
Par le Dr. Lars Schernikau
M. Lars Schernikau a fondé, travaillé et conseillé de nombreuses organisations des secteurs de l’énergie, des matières premières et du charbon en Asie, en Europe, en Afrique et dans les Amériques. Lars a terminé son doctorat sur l'économie de l'énergie, des produits de base et de l'industrie mondiale du charbon et a publié deux livres de commerce (Springer, disponible sur Amazon) en 2010 et 2017.
Sommaire
· Les coûts de la production d'énergie renouvelable ont rapidement diminué, mais ils ne s'amélioreront plus de 10 fois… les limites physiques seront atteintes
· Les comparaisons courantes entre les énergies renouvelables et la production d'électricité conventionnelle sont trompeuses. On ne peut pas comparer les coûts marginaux de l’énergie intermittente avec les coûts de l’énergie de base
· L'ajout d'énergie éolienne et solaire au réseau électrique au-delà d'un certain seuil est non seulement non rentable, mais nuit également à l'environnement
· Les émissions de gaz à effet de serre de la production à la combustion sont essentielles de la même manière que le charbon, le remplacement du charbon par le gaz n'entraînera qu'une augmentation des coûts
· Les besoins matériels et l’impact environnemental des énergies renouvelables d’aujourd’hui surpassent de loin ceux de l’énergie conventionnelle
«Si les énergies renouvelables ne peuvent pas alimenter la civilisation moderne, c’est parce qu’elles n’ont jamais été conçues. Une question intéressante est de savoir pourquoi quiconque a pensé pouvoir le faire. »(Forbes, mai 2019).
Je suis tout pour les énergies renouvelables. Notre avenir à long terme devra être entièrement renouvelable… Mais ce que nous faisons actuellement est-il bon pour notre environnement ?
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Figure 1: Graphique sur l'énergie globale [1]
Le monde d’aujourd’hui compte près de 8 milliards d’habitants et nous alimentons notre soif d’électricité à près de 80% avec des hydrocarbures (charbon, gaz, pétrole). L'énergie éolienne et solaire représente environ 2% de l'énergie primaire en 2017, le reste provenant principalement du nucléaire, de l'hydroélectricité et de la biomasse. Il y a seulement 100 ans, nous étions 2 milliards de personnes. Aujourd’hui, sur les 8 milliards d’habitants, au moins 3 milliards n’ont pas ou peu accès à l’électricité… et la population mondiale augmentera de 3 à 4 milliards d’autres au cours des 50 prochaines années.
Regardons maintenant la figure 1 et extrapolons au futur. Croyez-vous que l'éolien et le solaire non renouvelables grâce à l'énergie éolienne nous fourniront l'énergie dont nous avons besoin? Peuvent-ils durablement et respectueux de l'environnement propulser l'avenir ?
L'énergie solaire et éolienne ne sont pas nouvelles. Cependant, au fil des décennies, nous avons amélioré leur efficacité. La limite de Betz indique qu'une pale peut capter au maximum 60% de l'énergie cinétique dans l'air - les éoliennes modernes ont atteint 45%. La limite de Schockley-Queisser stipule qu’au maximum 33% des photons entrants peuvent être convertis en électrons dans le silicium photovoltaïque - le PV moderne atteint 26%. "L'ère des gains multipliés par 10 est terminée" [2]. Il n’y a pas de loi de Moore en énergie. Il est temps d'adopter une vision globale du système solaire et éolien.
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Figure 2: Prix mondiaux de l'électricité - l'électricité en Allemagne est la plus chère [3]
L'éolien et le solaire sont par nature des moyens intermittents de production d'énergie. Ils ne fonctionnent que lorsque le vent souffle ou que le soleil brille. Nous devons tenir compte du coût des batteries ou du coût de l’énergie conventionnelle comme solution de secours pour l’énergie éolienne et solaire lorsque nous comparons le coût de l’électricité. Aucune des mesures actuelles du coût de l'électricité nivelé (LCOE) n'en tient compte. Les mesures LCOE standard ne tiennent pas compte non plus (1) du coût supplémentaire des interconnexions requises, ni (2) du coût de gestion des réseaux avec des intrants énergétiques très volatils, ni (3) des pertes de rendement résultant du maintien du charbon, du gaz ou de l'énergie nucléaire sauvegarde. Le numéro (3) est intéressant et explique en réalité pourquoi le coût total de l’énergie augmente avec l’augmentation de l’énergie éolienne ou solaire installée au-delà d’un certain seuil. La nature de ce point dépend du pays et de la région, mais une chose est sûre: l’Allemagne se situe au-delà de ce point, comme l’illustre leur prix élevé de l’énergie (Figure 2).
Ce n’est que récemment que l’AIE a mis au point un nouveau moyen de mesurer le coût de l’électricité avec ce qu’on appelle le coût de l’électricité ajusté en fonction de la valeur (VALCOE). En février 2019, l'AIE écrivait: «En Inde… en utilisant VALCOE…, la part de l'énergie solaire photovoltaïque dépassant les 10% en 2030, la valeur de la production diurne [solaire] diminue et la valeur de la flexibilité augmente. comparaisons que le LCOE actuel donnerait par rapport au VALCOE plus correct.
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Figure 3: Levelized cost of electricity (LCOE) and value-adjusted LCOE (VALCOE)
for solar PV and coal-fired power plants in India[4]
L’Allemagne a pris conscience du fait qu’elle avait besoin d’énergie conventionnelle en dépit de son énorme capacité éolienne et solaire (la puissance éolienne et solaire installée en Allemagne était de 59 GW pour l’énergie éolienne et de 46 GW pour l’énergie solaire, soit 51% de la capacité totale allemande; la part de l’énergie solaire était de 17% pour l’électricité et de 4,6% pour l’énergie primaire en 2018 [5]). Vous avez peut-être entendu dire que l'Allemagne avait décidé de sortir du charbon en plus du nucléaire. L'éolien et le solaire ne suffiront pas.
L'Allemagne a donc décidé de construire de nouvelles centrales au gaz.
Nous savons que le gaz est généralement plus coûteux que le charbon, plus difficile et coûteux à transporter que le charbon nécessitant des pipelines ou du GNL, et généralement plus difficile et parfois dangereux à stocker. Pourquoi l’Allemagne a-t-elle fermé ses centrales au charbon existantes et en a construit de nouvelles ? Correct, la raison est les émissions de gaz à effet de serre. Il est bien connu que le gaz émet environ la moitié du gaz carbonique par kWh lors de la combustion par rapport au charbon.
Ce qui semble être moins connu, c’est que le gaz émet / fuit du méthane (gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le gaz carbonique sur 100 ans et 84 fois plus puissant sur 20 ans6) au cours de la production et du transport. Cela a été documenté dans plusieurs études, dont Poyry 20166. La figure 4 illustre ce fait et compare les émissions directes (directes = pendant la combustion) aux émissions indirectes (indirectes = pendant la production et le transport):
- Le gaz émet environ la moitié de gaz carbonique par rapport au charbon lors de la combustion
- Le gaz émet plus de gaz carbonique/eq. (principalement sous forme de méthane) pendant la production et le transport
- Les émissions totales de gaz carbonique émises sont équivalentes à celles du charbon, en fonction du type de turbine et de l’emplacement de la centrale.
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RépondreSupprimerNote: Les émissions de gaz carbonique/eq pour le GNL ou le gaz de schiste sont nettement plus élevées que pour le gaz naturel par pipeline (PNG)
Figure 4: charbon par rapport au gaz naturel - émissions de gaz à effet de serre en mode de charge partielle [6]
Les batteries sont devenues beaucoup plus efficaces et l'évolution récente vers les véhicules électriques a conduit à d'importants investissements dans les «Gigafactories» de batteries dans le monde. La plus grande usine de batteries connue et discutée est la Gigafactory de 5 milliards USD de Tesla au Nevada, qui devrait fournir une production annuelle de batteries de 50 GWh d'ici 2020. Ces usines fourniront les batteries des véhicules électriques de notre planète et sont supposées fournir des batteries de secours pour les maisons (voir Powerwall6 de Tesla).
La figure 5 ci-dessous résume le défi environnemental de la technologie actuelle des batteries. Le problème de toute technologie de batterie connue concerne deux problèmes principaux:
1) Densité d'énergie
2) exigences matérielles
Densité d'énergie: Les hydrocarbures sont l'un des moyens les plus efficaces de stocker de l'énergie.
La technologie de batterie la plus avancée d’aujourd’hui ne peut stocker que 1/40 de l’énergie que le charbon peut stocker.
Cela réduit déjà l'efficacité de la centrale à charbon d'environ 40%. L'énergie qu'une batterie Tesla de 540 kg et 85 kWh peut stocker équivaut à l'énergie de 30 kg de charbon. La batterie Tesla doit alors toujours être chargée en énergie (souvent par le biais du réseau) alors que le charbon est déjà «chargé».
En outre, vous pouvez calculer qu’une production annuelle Gigafactory de 50 GWh de batteries Tesla suffirait à assurer une sauvegarde de 6 minutes pour l’ensemble de la consommation d’énergie américaine. La technologie actuelle des batteries ne peut malheureusement pas être la solution de l’intermittence.
Exigences matérielles: Viennent ensuite les intrants et les matériaux nécessaires à la fabrication d’une batterie. Il est prévu et calculé de manière prudente que chaque batterie Tesla de 85 kWh nécessite 25 à 50 tonnes de matières premières pour être extraites, déplacées et traitées. Ces matériaux requis comprennent le cuivre, le nickel, le graphite, le cobalt et certains lithium et terres rares. Nous aurons probablement aussi besoin d’aluminium et de cuivre pour le boîtier et le câblage. De plus, une énergie de 10 à 18 MWh est nécessaire pour construire une batterie Tesla, générant 15 à 20 tonnes d'émissions de gaz carbonique en supposant 50% d'énergie renouvelable.
Je ne pense même pas aux morts-terrains qu'il faut déplacer pour chaque tonne de minerai extrait. Le ratio de morts-terrains peut être estimé à 1:10. Ainsi, vous pouvez multiplier par 10 les chiffres ci-dessus. Une batterie Tesla nécessite 500 à 1 000 tonnes de matériaux à déplacer / extraire par rapport au charbon qui ne nécessite que 0,3 tonne - un facteur de 1 700 à 3 300 !
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Figure 5: exemple typique: batteries de Tesla: densité énergétique et impact sur l’environnement [7]
Cet article ne peut pas discuter des détails du réchauffement climatique. Cependant, il est très préoccupant d'apprendre à l'école aux jeunes à craindre le réchauffement créé par la combustion de combustibles fossiles. Nous avons eu 1 degré de réchauffement au cours des 200 dernières années. La «cause humaine» a beaucoup plus à voir avec la chaleur que notre existence (consommation d'énergie) produit et rejette dans la biosphère plutôt qu'avec le gaz carbonique. La majorité du réchauffement est naturel, causé par le soleil alors que nous sortons du petit âge glaciaire qui s'est terminé il y a environ 300 ans. Nous n'allons pas vers une catastrophe, mais nous devons nous inquiéter des véritables polluants pour notre environnement et des déchets que nous créons. C’est là que nous devrions concentrer notre attention et dépenser nos ressources.
RépondreSupprimerL'éolien et le solaire - bien qu'ils conviennent certainement à certaines applications telles que le chauffage d'une piscine et gagnent ainsi une place dans le bouquet énergétique - ne peuvent pas et ne remplaceront pas l'énergie conventionnelle. Nous avons besoin d'une «révolution de la nouvelle énergie». Pour atteindre cette révolution de la nouvelle énergie, nous devons investir davantage dans la recherche fondamentale et, parallèlement, investir dans l'énergie conventionnelle, sans la céder, pour la rendre efficace et respectueuse de l'environnement.
[1] Note: Primary electricity converted by direct equivalent method; Source: Data compiled by J. David Hughes. Post-1965 data from BP, Statistical Review of World Energy (annual). Pre-1965 data from Arnulf Grubler, “Technology and Global Change: Data Appendix,” (1998).
[2] Mark Mills “The New Energy Economy”, Manhattan Institute, March 2019
[3] Note: This statistic shows electricity prices in selected countries worldwide excl VAT; Source: Statista 2019, Release Date October 2018
[4] Sources: IEA; WEO Analyst; February 12, 2019 by Brent Wanner
[5] Frauenhofer ISE 2018 reported in Clean Energy Wire April 2019
[6] 1) CCGT operation without bypass (incl. operation of the steam turbine); Source: Poyry 2016; German Study on “Comparison of greenhouse-gas emissions from coal-fired and gas-fired power plants”
[7] Note: 1 kWh = 860 kcal = 0,086 kg oe = 3.600 kj; 1 kcal = 4,1868 kj; 50 GWh = 50.000.000 kWh = 317.500 tons batteries
(1) Tesla‘s Powerwall has a usable capacity of 13.5 kWh and weighs with frame 125 kg. Assuming 100 kg is net battery weight this means 0,135 kWh/kg, so even less effective than Tesla‘s battery
(2) Tesla battery 90% efficient = 76,5 kWh; assuming 5.500 kcal per kg for coal, 40% power plant efficiency to generate 76,5 kWh requires 191 kWh or about 30 kg of coal
Sources: Author‘s Analysis and Research based on Mills „The New Energy Economy, an Exercise in Magical Thinking“, Manhattan Institute March 2019; Matthew R. Shaner et al., “Geophysical Constraints on the Reliability of Solar and Wind Power in the United States,” Energy & Environmental Science 11, no. 4 (February 2018): pp 914–925, pictures taken from: https://www.tesla.com
Site où les articles scientifiques sont de l'ordre 1 sur 50 fake news.
AUTOMOBILE : LA FACTURE DES DÉPANNAGES SUR AUTOROUTE AUGMENTE
RépondreSupprimerpar NICOLAS BOUTIN
18/09/2019
Le prix d'un dépannage sur l'autoroute ou sur une voie express coûte à partir du 18 septembre, 130,06 euros.
Il faut bien choisir où et quand tomber en panne. À partir du mercredi 18 septembre, le prix forfaitaire d’un dépannage par un garagiste agréé sera de 130,06 euros toutes taxes comprises (TTC), contre 126,93 euros TTC jusqu’à présent. Une augmentation de 2,46% en un an. Attention, ces tarifs ne sont valables que pour les dépannages effectués du lundi au vendredi de 8 heures à 18 heures, hors jours fériés. Pour tout autre moment de la semaine, ils sont majorés de 50%.
Un remorquage à moins de 5 kilomètres de la sortie
Ce nouveau prix s’applique pour toute intervention sur les autoroutes et les routes express munies d’un dispositif d’appel d’urgence, concernant un véhicule au Poids total autorisé en charge (PTAC) inférieur à 1,8 tonne. Pour les véhicules dont le PTAC est compris entre 1,8 et 3,5 tonnes, la facture est portée à 160,82 euros TTC.
La facture comprend le déplacement du véhicule d’intervention, la réparation sur place ou le remorquage du véhicule jusqu’au garage du véhicule d’intervention. L’automobiliste malheureux peut tout de même demander un autre garage si celui-ci est situé à moins de 5 kilomètres de la sortie de l’autoroute ou de la voie express.
Des surcoûts possibles mais règlementés
Pour toute prestation supplémentaire, comme le remorquage au-delà des 5 kilomètres après la sortie d’autoroute ou le remplacement de pièces, les tarifs sont libres mais doivent être impérativement affichés de manière visible et lisible sur le véhicule d’intervention. Le dépanneur doit fournir une facture détaillant les opérations réalisées, sous peine que l’automobiliste saisisse la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. Ce dernier ne doit pas omettre de prévenir dès que possible son assurance automobile pour se faire éventuellement rembourser la facture, s’il dispose d’une assistance dans son contrat.
Puisqu’on ne choisit jamais ni le lieu ni le moment d’une panne, il est important de suivre à la lettre les recommandations. Ainsi, l’automobiliste doit se garer sur la bande d’arrêt d’urgence, le plus à droite possible et allumer ses feux de détresse. L’ensemble des passagers du véhicule doivent sortir par le côté droit du véhicule et se positionner en sécurité derrière la glissière. Le conducteur doit enfiler son gilet jaune et installer son triangle de pré-signalisation afin d’éviter le suraccident. Enfin, abandonnez le portable et appelez à partir des bornes d’appel d’urgence afin d’être localisé plus rapidement.
http://www.economiematin.fr/news-automobile-depannages-facture-autoroute
Appel dans le procès Gbagbo, un coup de tonnerre dans la vie politique ivoirienne ?
RépondreSupprimer18:00 18.09.2019
Par Roland Klohi
Lundi 16 septembre, Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale (CPI), a fait appel de l’acquittement prononcé en janvier en faveur de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Cette décision, en plus de relancer la procédure, pourrait avoir un impact significatif sur la politique ivoirienne. Analyse.
La procureure de la CPI Fatou Bensouda aura attendu les ultimes minutes du délai qui lui était imparti pour notifier sa décision de faire appel contre l’acquittement, le 15 janvier 2019, de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Elle estime que «l’appel démontrera que la chambre de première instance de la CPI a commis des erreurs de droit et de procédure qui ont abouti à l’acquittement de M. Gbagbo et de M. Blé Goudé pour tous les chefs d’accusation.»
Avec cette décision qui, de l’avis de certains observateurs, était «prévisible», tout le procès –qui a débuté le 28 janvier 2016– pourrait être relancé.
La procureure a désormais jusqu’au 16 octobre (30 jours) pour motiver sa décision d’appel dans un mémoire, dont pourront prendre connaissance les avocats des accusés. Ces derniers disposeront alors de deux mois pour déposer leurs contre-arguments. Après quoi, la chambre d’appel, au regard des assertions de la procureure et de la défense, rendra sa décision.
«La chambre d’appel a le pouvoir de maintenir la décision d’acquittement. Dans ce cas, l’appel est irrecevable et les accusés sont remis en liberté. Elle peut aussi annuler la décision d’acquittement, l’appel est alors recevable et le procès reprendra son cours avec la présentation des témoins de la défense», a expliqué à Sputnik Eric-Aimé Sémien, président de l’Observatoire ivoirien des droits de l’Homme (OIDH).
Si l’acquittement de Laurent Gbagbo (74 ans, Président de la Côte d’Ivoire entre 2000 et 2011), encore très populaire dans son pays, avait rebattu les cartes sur la scène politique ivoirienne, la décision d’appel de la procureure pourrait en faire autant.
Une possible ambition présidentielle contrariée
Ce nouveau rebondissement vient compromettre, sinon retarder le retour de l’ancien Président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, un an avant la présidentielle de 2020, à laquelle ses partisans l’espèrent encore candidat.
Du côté du Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo, on dénonce l’«acharnement» de Fatou Bensouda, tout en se disant toutefois «serein et confiant» pour la suite.
«Cette décision d’appel participe d’un jeu d’intérêts entre un bureau du procureur de la CPI qui ne veut pas perdre la face et ceux qui jugent à Abidjan qu’il est bon de tenir Laurent Gbagbo loin de sa terre natale», a réagit dans une publication sur Facebook Laurent Akoun, vice-président du courant du FPI restée fidèle à Laurent Gbagbo et qui le reconnaît comme président du parti.
Actuellement en liberté conditionnelle à Bruxelles, Laurent Gbagbo, qui fait profil bas, n’a pas fait part d’un quelconque désir de se présenter à la présidentielle de 2020. Toutefois, en Côte d’Ivoire, certains lui prêtent cette ambition.
Le 29 juillet, Laurent Gbagbo avait reçu à sa résidence de Bruxelles l’ancien Président Henri Konan Bédié (85 ans, 1993-1999), par ailleurs chef du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Leur rencontre avait été placée sous le sceau de «la réconciliation nationale et le retour d’une paix définitive et durable» en Côte d’Ivoire.
RépondreSupprimerEn effet, au second tour de la présidentielle de 2010, Henri Konan Bédié avait appelé ses militants à voter Alassane Ouattara, en lice contre Laurent Gbagbo. Il avait par la suite lancé un appel similaire à la présidentielle de 2015, dans l’ensemble boycotté par le FPI. Depuis, Bédié et Ouattara se sont brouillés et le premier a fini par amorcer un rapprochement avec Laurent Gbagbo.
De la rencontre entre Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié est née une coalition qui fait des deux anciens Présidents et poids lourds de la scène politique ivoirienne des acteurs de premier plan, à même de renverser à la présidentielle de 2020 le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) de l’actuel Président Alassane Ouattara.
Samedi 14 septembre, le FPI de Laurent Gbagbo et le PDCI de Henri Konan Bédié ont organisé à Abidjan un meeting commun, qui s’apparentait à une véritable démonstration de force, laquelle aura rassemblé plusieurs milliers de militants.
Avec le nouveau feuilleton judiciaire qui pointe son nez à la CPI, certains observateurs, pour qui Laurent Gbagbo serait le candidat de cette alliance FPI-PDCI, la voient à terme voler en éclats. D’autres estiment qu’une éviction définitive de Laurent Gbagbo de la course à la présidentielle de 2020 pourrait ouvrir un boulevard à Henri Konan Bédié ou encore à l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, proche de la coalition.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la CPI, «un procès pour rien»
La décision d’acquittement le 15 janvier 2019 de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé était survenue après huit ans de procédure, l’audition de 82 témoins (tous de l’accusation), 231 journées d’audience et des milliers de pièces versées au dossier, dont des documentaires et vidéos.
«Actuellement, après huit ans de procédure, on n’a rien. C’est un procès pour rien», s’était indignée Stéphanie Maupas, correspondante RFI et France 24 à La Haye, panelliste à l’occasion d’un débat organisé en juillet à Abidjan par l’Observatoire ivoirien des droits de l’Homme (OIDH) et la fondation allemande Rosa Luxembourg, pour faire un bilan du procès.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient poursuivis par la CPI pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtres, viols, autres actes inhumains ou tentatives de meurtre et d’acte de persécution) qui auraient été commis lors des violences postélectorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
La crise postélectorale en Côte d’Ivoire s’est déclenchée après que le Président sortant, Laurent Gbagbo, reconnu vainqueur par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, également reconnu comme tel par la Commission électorale indépendante, ont chacun revendiqué la victoire à l’élection présidentielle de novembre 2010. Selon le rapport de la Commission d’enquête nationale rendu en août 2012, les violences armées ont fait plus de 3.000 morts.
Le 6 août 2018, dans son adresse à la nation à l’occasion de la fête d’indépendance, le Président Alassane Ouattara a proclamé l’amnistie pour les crimes commis lors de la crise. Cette amnistie a bénéficié à près de 800 personnes poursuivies ou condamnées pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010. Sur les 800 personnes concernées, 300, dont l’ex-première Dame Simone Gbagbo, étaient détenues.
RépondreSupprimerPlusieurs organisations nationales et internationales ont dénoncé au fil des années l’impunité des crimes commis lors de cette crise et réclamé justice pour les victimes. En mai 2019, Human Rights Watch a notamment fait remarquer que si des inculpations ont eu lieu dans chaque camp, l’unique procès qui s’est tenu devant la justice ivoirienne pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité a été celui de Simone Gbagbo, finalement relaxée en août 2018.
https://fr.sputniknews.com/afrique/201909181042117840-appel-dans-le-proces-gbagbo-un-coup-de-tonnerre-dans-la-vie-politique-ivoirienne/
Après avoir écarté le président Gbagbo légitimement élu de la Côte-d'Ivoire, les terroristes criminels ont placé le dictateur Ouatara à sa place car, le bien aimé Laurent Gbagbo était ami avec l'illustre président de Libye qui avait réglé de sa poche l'envoi du satellite de communication qui coûtait jusque là une fortune aux africains qui voulaient téléphoner ! Cette privation de recettes de la France s'est vengée en déclenchant la guerre contre le plus beau et plus riche pays du monde. Le président Kadhafi était assassiné puis, Laurent Gbagbo arrêté et incarcéré sans jugement dans un faux procès contre lui.
SupprimerLa venue du traitre Henri Konan Bédié n'augure rien qui vaille.
RépondreSupprimerTrump refuse la réponse du gouverneur de Californie à l'aide aux sans-abri
par Tyler Durden
Mer., 18/09/2019 - 19:35
L’administration Trump a rejeté la demande du gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, d’obtenir plus d’argent pour lutter contre la crise croissante du sans-abrisme dans l’État, selon Bloomberg.
Newsom et 13 maires des plus grandes villes de l'État ont écrit à Trump cette semaine pour trouver davantage de fonds fédéraux pour étendre leurs programmes, tels que les bons de logement.
"Nous pouvons tous convenir que le sans-abrisme est une crise nationale qui dure depuis des décennies et qui nécessite une action à tous les niveaux de gouvernement - aux niveaux local, régional et fédéral. En Californie, les gouvernements régionaux et locaux ont intensifié leurs efforts pour sortir les familles de la pauvreté en investissant dans la santé comportementale, le logement abordable et d’autres programmes pour les sans-abri ", ont écrit les maires. "En revanche, votre administration a proposé des réductions importantes du logement social et des programmes tels que la subvention globale pour le développement communautaire."
Demande refusée
"Les contribuables fédéraux font clairement leur part pour aider à résoudre la crise", a écrit le secrétaire au Logement et au Développement urbain, Ben Carson, dans une réponse à Newsom, mercredi, à la demande du président Trump. "La Californie ne peut pas se sortir de ce problème en utilisant des fonds fédéraux."
Trump, quant à lui, a chargé son gouvernement la semaine dernière d'explorer les moyens de lutter contre la crise des sans-abri en Californie. Les idées incluent le déplacement des vagabonds de la célèbre ligne de dérapage de Los Angeles vers des propriétés fédérales vacantes.
Près de 500 000 ménages californiens reçoivent déjà une aide fédérale au logement, a déclaré Carson dans sa lettre de mercredi, et les subventions par locataire sont 38% plus élevées que la moyenne nationale. Il a dit que Los Angeles seule - où de nombreux passages pour autoroutes et parcs publics sont devenus des campements - abrite 19% de la population totale de sans-abri du pays. -Bloomberg
Carson a ajouté que la Californie devait laisser les officiers de police renvoyer les sans-abri vers des travailleurs des services sociaux et augmenter ses services hospitaliers psychiatriques - ce qui pourrait provenir d'un financement fédéral supplémentaire, selon le rapport. Voici le kicker cependant; La Californie doit mettre fin à la politique dite de "ville sanctuaire" qui, selon lui, encourage les immigrants clandestins à affluer vers l'État à la recherche de services gouvernementaux.
Comme nous l'avons noté la semaine dernière, Trump a déclaré en juillet à l'animateur de Fox News, Tucker Carlson, que son administration "pourrait intercéder" dans des villes comme New York, San Francisco et Los Angeles.
"Vous ne pouvez pas savoir ce qui se passe - lorsque des policiers tombent malades simplement en marchant. Je veux dire, ils tombent vraiment très malades, là où les gens tombent malades, là où les gens qui vivent là-bas vivent dans l'enfer aussi, "dit Trump. "Nous ne pouvons pas ruiner nos villes. Et vous avez des gens qui travaillent dans ces villes. Ils travaillent dans des immeubles de bureaux et pour y pénétrer, ils doivent traverser une scène que personne n'aurait crue possible il y a trois ans."
https://www.zerohedge.com/health/trump-balks-california-governors-request-homeless-aid
SupprimerLe Gouverneur Gavin Newsom (D) a mis la Californie dans sa merde-éolienne et cherche quelqu'un pour nettoyer !! Hahahaha !
RépondreSupprimerÉtude: « La mondialisation n’est pas la cause des inégalités »
Arnaud Lefebvre
18 septembre 2019
La mondialisation s’est en grande partie arrêtée au cours de la dernière décennie. Elle ne peut donc pas être tenue pour responsable de l’augmentation des inégalités observée depuis la crise financière, indique un rapport de Catherine Mann, ancien économiste en chef de l’OCDE.
« L’intégration mondiale a atteint son apogée il y a longtemps », a souligné Catherine Mann, actuellement économiste en chef chez Citigroup. Selon elle, l’opinion publique n’a cessé de se montrer hostile à la mondialisation. Même ses partisans ont commencé à accorder davantage d’attention à ses effets pervers.
Les dirigeants mondiaux, y compris le président américain Donald Trump et certains économistes, ont imputé à la mondialisation et au commerce international l’augmentation des inégalités et les pertes d’emplois dans de nombreux secteurs.
Mais selon Catherine Mann, ces allégations sont fausses.
Protectionnisme
« Les recherches de Catherine Mann appuient l’argument selon lequel la mondialisation enrichit généralement les pays », explique Delphine Strauss dans le Financial Times. « Selon elle, les problèmes se posent parce que les gouvernements ne partagent pas les bénéfices de manière équitable et ne dédommagent pas les perdants de la globalisation. »
La technologie et le passage de la consommation de biens à la consommation de services ont exercé une pression beaucoup plus forte sur l’emploi que la mondialisation. « Les personnes oublient que la mondialisation s’est arrêtée il y a dix ans », a déclaré l’économiste. « La croissance mondiale a retrouvé son taux d’avant la crise financière, mais les inégalités se sont accrues. »
La part du commerce dans la production mondiale a augmenté à un rythme croissant à partir des années 1980. Toutefois, cette part a stagné à la fin de la dernière décennie pour ensuite reculer, indique le rapport. Cela se doit en partie à un nombre croissant de mesures protectionnistes. Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont également en train de disparaître. Cela s’explique par le fait que les chaînes d’approvisionnement étaient devenues trop vulnérables aux perturbations et au risque de réputation lorsque les travailleurs des pays pauvres étaient exploités.
Migration et mondialisation
Selon Mann, le repli de la mondialisation aura cependant un impact négatif sur l’économie mondiale. Les ressources disponibles seront moins bien réparties. Les pays les plus pauvres auront plus de difficulté à s’implanter dans le commerce mondial. Par conséquent, ils auront plus de difficultés à améliorer leur niveau de vie.
« Le monde doit s’efforcer d’ouvrir les marchés émergents au lieu de fermer les économies avancées », avance l’économiste.
Le recul de la mondialisation ne se limite pas aux échanges de biens et de services. L’intégration financière a également culminé en 2007 avec plusieurs autres mesures. La finance transfrontalière a amplifié la crise financière mondiale, mais elle a également facilité les investissements internationaux.
Cependant, tous les aspects de la mondialisation ne se sont pas inversés. « Les mouvements de population à travers le monde continuent d’augmenter, alimentant les envois de fonds », souligne Mann.
Le rapport note que la migration a plus que doublé au cours des 20 dernières années. Au cours de la dernière décennie, l’essentiel de cette hausse a eu lieu au sein des économies riches. Le tourisme et les flux financiers qui y sont associés ont également été en plein essor. Enfin, la mondialisation numérique est une autre exception, celle-ci a en effet monté en flèche.
https://fr.express.live/etude-la-mondialisation-nest-pas-la-cause-des-inegalites/
Ce qui manque au monde c'est la Démocratie. L'ouverture des frontières entre dictatures du monde a fait le plus grand mal aux habitants et aucun pays n'a pu bénéficier d'amélioration du cadre de vie. Pourquoi seule la Suisse est une Démocratie ? Pourquoi cet exemple n'est-il JAMAIS évoqué par la presse ni par les faux-manifestants du samedi en France ?
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