Plus de 500.000 armes destinées à la milice nationale pour les exercices au Venezuela
11:31 12.09.2019
En raison des exercices d’envergure organisés au Venezuela, la milice nationale sera équipée de plus de 500.000 armes à feu, a promis le Président Nicolas Maduro.
Le Venezuela, qui envisage de mener des exercices militaires à la frontière avec la Colombie, compte fournir un demi-million d’armes à feu à la milice nationale, a fait savoir le Président Nicolas Maduro.
«Nous armons maintenant la milice nationale. Afin de distribuer plus de 500.000 armes à feu, l'armée vénézuélienne utilisera ses mécanismes juridiques et institutionnels», a déclaré M.Maduro dans un discours prononcé le 11 septembre dans l’État de Guarico.
La semaine dernière, Nicolas Maduro avait annoncé que ces exercices militaires, menés à grande échelle, auraient lieu près de la frontière colombienne du 10 au 28 septembre.
Le Venezuela doit de plus déployer des systèmes de défense aérienne à sa frontière avec la Colombie pendant l’organisation des exercices. Le Président a souligné que le pays renforçait ses forces dans la région face à la menace d'une éventuelle agression de Bogota contre Caracas.
Bras de fer avec la Colombie
Les relations entre Caracas et Bogota se sont détériorées au milieu de la crise politique qui a éclaté au Venezuela.
Précédemment, le dirigeant vénézuélien avait accusé son homologue colombien Ivan Duque de chercher à «déclencher un conflit» en prétextant le retour aux armes d’anciens chefs guérilleros des Farc.
En réponse, les autorités colombiennes se sont déclarées «prêtes» à défendre la souveraineté du pays face aux «menaces» de Caracas. Par ailleurs, Ivan Duque ne cesse d’exiger le départ de Nicolas Maduro, son gouvernement ayant reconnu le chef de file de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido comme Président par intérim.
La Colombie est un pays qui depuis longtemps active, alimente et soutient le grand banditisme voué aux meurtres d'enfants, de femmes et d'hommes innocents.
Une nageuse sanctionnée aux USA car le maillot ne couvrait pas assez ses fesses
08:55 12.09.2019
Elle avait beau porter le maillot standard distribué à son équipe de natation, une lycéenne américaine a été disqualifiée lors d'une compétition car une arbitre jugeait qu'il dévoilait trop son derrière, avant d'être finalement rétablie dans son titre.
Breckynn Willis, 17 ans, avait remporté l'une des quatre courses disputées vendredi à Anchorage, en Alaska mais les organisateurs avaient annulé sa victoire en invoquant une «infraction liée à l'uniforme», rapporte l'AFP.
Selon une arbitre, la décision était justifiée car le maillot de l'adolescente ne la couvrait pas suffisamment et elle pouvait voir «une fesse toucher l'autre».
L'entraîneuse d'une autre équipe de lycéennes, elle, a vu rouge. Lauren Langford a publiquement contesté la décision, accusant sur son blog l'arbitre de s'en être pris à la jeune fille, métisse, en raison de ses origines ethniques et de sa morphologie.
«Ces jeunes nageuses ne sont pas sanctionnées parce qu'elles portent leur maillot de manière scandaleuse ou provocante, mais bien à cause de leurs hanches larges, de leur poitrine développée et de leur teint foncé qui les démarquent de leurs coéquipières minces, élancées et majoritairement pâles», écrit Lauren Langford.
La lycéenne portait exactement le même maillot que celui de ses coéquipières alors qu'elle est la seule à avoir été sanctionnée pour son «uniforme», souligne-t-elle.
Devant la polémique, les autorités scolaires du district d'Anchorage sont revenues mardi sur la décision de disqualifier la nageuse, estimant que la sanction était «lourde et inutile».
La jeune fille a été victime d'une décision «fondée uniquement sur la façon dont un uniforme scolaire standard s'adaptait à la forme de son corps», a affirmé le district dans un communiqué.
«Quelque chose ne va pas, je t'aime»: les «derniers messages» des passagers d’un avion au moteur en feu
11:11 12.09.2019
Des passagers ont écrit à leurs proches ce qu'ils pensaient être leurs derniers messages après qu'un moteur de leur avion a pris feu au-dessus du Canada.
Un bruit sourd a été entendu dans un avion en plein vol alors que son moteur s’enflammait et qu’une puanteur d'oies brûlées envahissait la cabine. L’appareil avait décollé d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, au Canada, le 10 septembre, relate le Daily Mail.
Les passagers ont commencé à hurler de terreur et ont envoyé des messages à leurs proches en pensant que l'aéronef, à destination d'Edmonton, allait s’écraser après qu'un groupe d’oiseaux a été aspiré par la turbine. Le pilote a alors annoncé qu'un atterrissage d'urgence était nécessaire et qu’il fallait retourner à Abbotsford.
Les passagers se préparaient au pire
«C'était très accablant, vous ne vous y attendez pas ... J'ai commencé à envoyer un SMS à ma mère pour lui dire "Il y a quelque chose qui ne va pas dans l'avion. Je t'aime"», a confié une passagère à la chaîne CTV.
Les 176 passagers ont dû attendre leur nouveau vol jusqu'au lendemain mais personne n’a été blessé, selon le média. Ils ont félicité le capitaine pour son professionnalisme.
Les impacts avec des oiseaux ne sont pas rares et se sont déjà produits sept fois à l'aéroport d'Abbotsford rien qu'au mois d’août, a rappelé la chaîne.
Monnaie hélicoptère : ce jeudi, la BCE pourrait nous donner 1000 euros chacun à titre de cadeau de Noël
Dominique Dewitte 12 septembre 2019
La Banque centrale européenne (BCE) devrait annoncer un nouveau plan de relance jeudi afin de soutenir davantage l’économie de la zone euro. Plus tôt cette semaine, la Süddeutsche Zeitung a même mentionné l’achat d’actions de sociétés par la BCE. Une recette qui a été essayée au Japon avec peu de résultats. Le terme « monnaie hélicoptère » est également en train de se répandre.
Il ne semble pas y avoir de fin à la descente au sous-sol de la politique de taux d’intérêt qui a débuté en 2009. Un graphique (voir ci-dessous) de la Bank of America le montre clairement. Jamais auparavant dans l’histoire, le prix de l’argent (l’intérêt payé au moment de l’emprunt) n’avait été aussi bas au cours des 5 000 dernières années.
- voir graphique sur site -
Le programme QE sera probablement repris jeudi. En d’autres termes, on créera de nouveau de l’argent pour l’injecter dans l’économie. Dans la perspective de ce qui semble être une récession presque certaine, on espère que les particuliers et les entreprises continueront à contracter des emprunts. Beaucoup pensent que c’est une idée folle. Pourquoi ? Parce que depuis 2015, plus de 2 600 milliards d’euros ont été injectés dans les économies de la zone euro via ce système. Il en a résulté une efficacité très limitée et une croissance marginale.
Monnaie hélicoptère : tentant et addictif ?
Chaque fois que de telles mesures sont discutés, le terme « assouplissement quantitatif » apparaît également. Avec un terme plus populaire appelé « monnaie hélicoptère ». Le terme « monnaie hélicoptère » a été utilisé pour la première fois en 1969 par le célèbre économiste Milton Friedman. Il décrivait ces hélicoptères monétaires comme une politique visant à relancer les dépenses des ménages et l’inflation. En outre, il est également question de verser un montant mensuel directement sur le compte des citoyens de la zone euro.
Déjà en 2015, une série d’économistes avaient relancé cette idée. Ils ont ensuite écrit ce qui suit : « Chaque résident de la zone euro devrait recevoir 175 euros par mois pendant 19 mois. Avec cet argent, ils pourront rembourser leurs dettes existantes ou le dépenser à leur guise. En stimulant directement les dépenses et le travail, chacune des deux approches serait beaucoup plus efficace que les projets de la BCE en matière d’assouplissement quantitatif conventionnel. »
Différents scénarios et montants ont circulé depuis lors. Les économistes ci-dessus parlent de 175 euros par mois pendant 19 mois. Le Financial Times a demandé son avis à Moritz Kraemer, conseiller économique en chef chez Acreditus. Il parle d’environ 200 euros par mois jusqu’en 2023. Selon lui, l’inflation reviendrait alors à 2 %.
Ce n’est rien comparé à ce qui a déjà été fait
Quel que soit le scénario choisi, ce n’est rien comparé à ce qui a déjà été fait. Un simple calcul montre que si l’on alimentait le compte bancaire de chacun des 340 millions d’habitants de la zone euro à Noël avec 1 000 euros, 340 milliards d’euros se retrouveraient dans l’économie. A peine plus de 13 % des 2 600 milliards d’euros qui ont été artificiellement introduits jusqu’à présent dans l’économie. Avec le résultat que l’on connait.
Jusqu’à présent, la BCE n’avait guère envie de se lancer dans un « monnaie hélicoptère » et préférait diriger sa trésorerie vers les banques. En conséquence, ces 2 600 milliards ont été largement utilisés pour faire remonter le prix des actions et de l’immobilier au point d’aboutir à des valorisations témoignant de la formation de bulles. Les PME et les particuliers n’en ont guère profité.
Expériences réussies avec l’argent des hélicoptères
L’impact de la « monnaie hélicoptère » sur l’économie dépendra de la manière dont les familles utilisent cet argent gratuit. Si elles décident de l’épargner, il ne se passera rien, mais si elles le dépensent, cela peut avoir un effet multiplicateur bénéfique sur la croissance. Malgré toutes les critiques concernant les hélicoptères monéatires, on a constaté des expériences réussies pendant la crise des années 1930 au Canada, en Nouvelle-Zélande et au Japon. Grâce à une bonne coopération entre les responsables des politiques monétaire et budgétaire, l’inflation est restée maîtrisée et l’expérience a contribué à la reprise de l’économie. Si l’inflation devient incontrôlable, les banques centrales peuvent encore augmenter les taux d’intérêt ou commencer à vendre des obligations d’État.
Même si elle n’est pas entièrement dénuée de risque, la monnaie hélicoptère est une option de plus en plus acceptable si on la compare à la politique conventionnelle d’assouplissement quantitatif. Il vaut donc mieux enterrer le tabou qui entoure ce sujet.
Il n'y a PAS d''emprunts' mais une non destruction de la monnaie exponentielle et 'envahissante' cause au progrès des machines qui travaillent gratis 24/24 h !
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Voir: dimanche 1 septembre 2019 Le Revenu de base https://huemaurice5.blogspot.com/2019/08/le-revenu-de-base.html
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Depuis l'invention du brancard qui permettait de transporter 100 kg avec 2 hommes, le modernisme est arrivé avec l'invention de la roue ! La brouette était née ! Et avec ce progrès, 100 kg pouvait désormais être transportés par un seul homme !
On gagnait du temps ! Comme avec la révélation de la machine à laver, la calculette de poche et l'automobile qui permettait dès à présent de supprimer les bouchons dus aux véhicules lents (charrettes, bicyclettes, piétons) sur la voie publique. La fluidité du trafic permettait donc de pouvoir se déplacer d'un point à un autre en un temps record.
Et, comme toutes les machines fabriquées apportaient 'du beurre aux épinards', les consommateurs se plaignirent de n'avoir que les épinards ! C'est alors que fut inventée 'la dette' ! LA fausse dette où - alors que tout le monde devrait être riche à millions - ils devenaient tous pauvres à rouler à bicyclettes ou marcher à pieds en plus d'être endettés ! Endettés pour avoir jeté des milliards de milliards par les fenêtres (ou au feu) à la fabrication parfaitement inutile d'éoliennes gigantesques prouvées par dessins et résultats quelles ne pouvaient ni être rentabilisées ni servir à qui que ce soi comme les panneaux dits 'solaires'.
Endettés avec de FAUX terroristes (formés par la dictature en place) et l'arrivée de l'étranger de vrais terroristes (appelés 'Réfugiés climatique' !!) qui commettaient des vols, viols et meurtres tous les jours sans être inquiétés grâce à la ligue 'anti-raciste' !
Suite à la vidéo de Charles concernant l’avenir de la France, du Monde, je me suis posée la question, voici mon opinion.
Sur un horizon 10 ans, j’arrive à esquisser un scénario mais au-delà j’ai du mal, car il y a énormément d’éléments qui m’échappent et on ne peut prévoir ni les miracles, ni les sales surprises. Surtout que l’Homme est si bête parfois qu’il recommence les mêmes conneries sans même sans rendre compte.
On a prouvé maintes fois scientifiquement que l’Homme, collectivement est sacrément plus con qu’individuellement. Et comme l’avenir est collectif et qu’aujourd’hui en 2019 il devient dangereux, de penser différemment et avoir l’esprit de contradiction, que la connerie c’est la norme, sur presque tous les plans, je pense qu’on rentre dans un délire qui ressemble presque à ce qu’on nous décrivait en cours d’histoire, je pense notamment à ce délire de délation qui existe en ce moment.
Au passage, en philo j’avais une prof juive, assez traumatisée de l’holocauste qu’elle n’avait pas vécu (par transmission génétique donc, vu qu’elle est née après la guerre) nous disait : Le sport national en France est la délation.
Allégation vérifiée plus tard durant mes études de droit, par mon prof qui était directeur juridique de l’URSSAF qui nous a appris que les contrôles se faisaient en grande majorité sur la base de dénonciation par des gens (amis, ex-femme, voisins ect). Bon bah là clairement j’étais choqué et dégoûtée. J’ai dû me rendre à l’évidence que les gens ne changeaient pas, que guerre ou pas, les gens retombaient dans les mêmes vices.
Je me souviens, en 3ème on nous avait bassiné avec la seconde guerre mondiale : le plus jamais ça.
J’avoue avoir cru aux histoires d’HITLER, les USA sauveurs, Juifs victimes, ect, avoir cru au 11 septembre (j’étais ado à ce moment là donc j’ai cru aux médias), jusqu’à la découverte de Thierry Meyssan, là c’était pire, j’étais presque devenue une parano et presque tombée dans le délire complotiste. J’ai rééquilibré mais le cœur n’y était plus, au point où j’avais plus envie de lire les médias, je ne savais plus discerner le vrai du faux.
Et depuis mes 24 ans, je ne crois plus en ce que j’ai appris, autant je ne sais pas où est la vérité mais je préfère accepter le néant, l’ignorance que croire aux histoires écrites par les vainqueurs. Surtout qu’entre temps, j’ai appris que les USA étaient bien au courant des plans d’Hitler et en ont profité, du coup, ça a stoppé net mes souvenirs d’histoire du collège.
Ainsi, le futur, à A+10, je le vois comme aujourd’hui mais en pire.
Les gens deviennent leur propre bourreau, ils se fliquent tout seul.
L’émergence des réseaux sociaux ont été un tournant en ce début de siècle. Car ils ont réussi à servir d’arme de destruction massive et à manipuler d’une manière brillante, ils servent de flicage sans même semer le doute auprès des utilisateurs.
Les gens se plaindront d’eux, de dire qu’ils sont superficiels, mais la majorité des gens y sont et la majorité y exposent leur VIE quasi entière.
Tout cela sans que personne ne demande rien.
D’ailleurs le fisc s’en sert tranquillement c’est pour dire la mine d’informations que sont ces réseaux.
Les réseaux sont le reflet que les gens sont fragiles intérieurement, ils ont un vide énorme, ils auront beau comprendre, savoir que ces réseaux sont superficiels, faux blabla, ils iront dessus pour s’y exposer car c’est plus fort qu’eux, car leur vacuité est si forte, qu’elle ira les guider vers les réseaux.
Il y a une différence entre savoir, et prendre conscience, ce dernier stade peut faire mal, et y parvenir est douloureux, donc les gens vivent à un stade en 2019 où ils savent mais ne veulent pas prendre conscience, car cela nécessitera de bosser, de tout revoir, changer et CA le changement pour passer de l’illusion au sale, peu le veulent/ ou sont prêts. La majorité des humains à ce jour, sont affaiblis, leur attention est tellement dévorée par l'extérieur, qu'ils sont perdus, ne sont plus connectés avec ce qu'ils sont, et ont du mal à visualiser les enjeux, leurs vices qui les rongent.
Je vois une guerre du cerveau humain, les élites veulent contrôler la source, le cerveau, le mental et ainsi ils auront tout gagné, d'ailleurs MUSK cherche à connecter le cerveau humain à la machine, pour soi-disant l'aider à augmenter ses capacités. Perso j'y crois pas, à quoi servirait l'augmentation de 7 millliards d'humains, si la robotique est sensée les remplacer ? Surtout que le but pour les maîtres du monde est d'avoir des humains qui soient dociles et non des Einstein en puissance. Il n'y a qu'à voir comment s'est déroulée ce qu'on appelle "la fabrique du consentement"dans les débuts du monde consumériste. Le but est de manipuler pour contrôler, il ne peut y avoir plusieurs maîtres. On ne sert qu'un maître, soit nous-même soit quelqu'un d'autre.
Donc le futur, il sera encore plus dégeulasse, car on est au début, il faudra atteindre le summum de la décrépitude, pour ENFIN atterrir et réajuster les choses.
Je pense que nous vivons un cycle d’accumulation de merdes et qu’à un moment, soit la nature reprendra ses droits soit un évènement X, un truc indéfini, un évènement qu’on n’aurait pu prévoir viendra calmer le jeu et rebasculer dans un mode plus saint.
Je crois à une période d’accalmie mais APRES cette période de chaos. La lumière vient toujours après l’obscurité.
Concernant l’histoire des 9 milliards d’humains, je n’y crois plus, car il se passe des trucs bizarres niveau santé, des maladies qui émergent, qui se calment, qui reviennent, comme l’histoire de l’EBOLA.
Ou pire, l’augmentation des allergies qui va toucher 50% de la population mondiale en 2050 selon l’OMS (j’en ai chopé une au niveau des sinus en 2016 et à ce jour, je ne sais de quoi réellement, seulement que les laitages, l’humidité, la pollution me déclenchent ça salement et seul le jeun m’évite les inflammations).
Et en ce moment, regardez comment les autorités américaines participent tranquillement à un génocide en prescrivant de l’Oxycontin à tout bout de champ et qui tuent des milliers de gens par overdose (qui tuent plus que les armes à feu et accidents de la route réunis) sans vraiment arrêter le massacre. Le même jeu à lieu en ce moment en Afrique avec le Tramadol.
Mis bout à bout, les élites peuvent espérer un écrémage de la population assez significatif, doucement mais sûrement.
Ajoutez l’obésité qui grandit (merci Deliveroo, uber eats, qui contribuent à la livraison de malbouffe), le stress qui tue tranquillement.
Et enfin, la sale histoire qui nous guette, c’est la résistante aux antibiotiques qui d’ici 2050, pourra être la 1ère cause de mortalité mondiale.
Quiconque a déjà fait le test, sait que le mental et la nourriture sont les antidotes, des boucliers.
Dons si en amont, on a de la bouffe dégeux (avec sauces pesticides à gogo), un mental mort par des psychotropes (1 français sur 4 en prend), vie de merde, pollution, stress, ce sera compliqué.
Bon finalement, ce sera un avenir qui servira de ménage humain.
La sélection naturelle psychiquement et physiquement.
La question génétique soulevée par Charles m’a montée au cerveau, car je me suis rappelée d’un jour, où j’ai dû faire une prise de sang préopératoire, et je devais fournir à l’anesthésiste mon groupe sanguin (que je ne connaissais pas).
Au laboratoire, j’ai dû justifier, la nature de cette demande, je devais expliquer pourquoi je voulais connaître mon groupe sanguin, ça m’avait pas mal interloqué à l’époque car je trouvais ça bizarre, et la nana m’a dit qu’on devait justifier tout prélèvement de sang ; au passage je fais partie du groupe le plus rare qui peut recevoir de tout le monde, mais, ne donner qu’à mon groupe…
Vagues de chaleur en Europe de l’ouest, records de froid à l’est : l’influence de l’Oscillation Nord-Atlantique
11 septembre 2019 Usbek
La France et une partie de l’Europe de l’ouest ont été affectées cet été (du 24 au 30 juin 2019 et du 21 au 26 juillet 2019) par deux vagues de chaleur courtes en durée mais remarquables en intensité. Le fait qu’au cours de la même période la Norvège la Finlande et la Russie ont subi des températures anormalement basses n’a pas été l’objet de la même attention des media. Rappelons d’autre part que le mois de mai 2019 a été anormalement froid en France mais aussi sur une bonne partie de l’Europe notamment en Suisse (5ème mois de mai le plus froid aussi depuis 1900) ou en Tchéquie (à Prague, le mois de mai 2019 a été le plus froid depuis 1991) et localement en Italie : à titre d’exemple, Gela (en Sicile) a connu son mois de mai le plus froid depuis 1920.
Selon plusieurs publications du site geoclimat.org dont le présent article fait la synthèse, ces événements pourraient avoir une cause météorologique commune : l’oscillation nord-atlantique, une variation du climat naturelle dont l’indice, calculé à partir de la différence de pression entre l’Islande et les Açores, affiche des valeurs continûment négatives depuis la fin du mois d’avril 2019.
Records de froid en juillet en Norvège en Finlande et en Russie Le centre et le sud de la Norvège ont enregistré au début du mois de juillet des températures anormalement basses et des précipitations neigeuses sur les reliefs notamment à Lebergsfjellet situé à 625 m dans le comté de Møre og Romsdal. Il faut remonter au moins à la mi-juillet 1983 pour trouver un événement comparable à cette période de l’année. La température est descendue jusqu’à -6,4°C le 3 juillet à Juvvasshøe (1894 m), soit la plus basse température enregistrée en Norvège au mois de juillet depuis 1964.
A Helsinki en Finlande, la première quinzaine de juillet a été l’une des plus froides depuis les années 1960.
En Russie le mois de juillet 2019 a connu des températures bien inférieures aux normales de saison, notamment à Moscou où il faut remonter à 1987 pour observer un mois de juillet aussi frais (température moyenne de 16,8°C, soit 2,4°C en dessous de la normale mensuelle 1981-2010). Des records de froid ont également été enregistrés à Kotlas avec le 13 juillet une température minimale la plus basse depuis le début des mesures en 1936 (3,7°C), et le 30 juillet à Sarlyk (2,3°C), à Radishchevo (2,7°C à Sassovo (3,6°C) et à Tambov (3,9°C).
Plus de 80 jours avec un indice NAO négatif : une séquence inédite ! L’oscillation nord-atlantique (en anglais NAO pour North Atlantic Oscillation) se manifeste par des anomalies de différence de pressions entre l’Islande et les Açores : plus la différence des anomalies de pression entre l’anticyclone des Açores et la dépression d’Islande est importante plus l’index de la NAO est positif; inversement, moins la différence des anomalies de pression entre l’anticyclone des Açores et la dépression d’Islande est importante plus l’indice de la NAO est négatif.
Or l’indice NAO reste négatif depuis le 26 avril 2019 avec une valeur record de -2,62 en mai. En août il restait négatif à -1,17. Le diagramme ci-dessous montre que cet indice est resté négatif pendant 88 jours consécutifs du 26 avril au 22 juillet 2019 ce qui constitue la plus longue séquence jamais observée depuis 1950.
NOA Nombre de jours consécutifs avec un indice NAO négatif au niveau 500 hPa (soit ~5500 m d’altitude). En surface, l’indice NAO est resté négatif pendant 83 jours consécutifs (précédent record : 69 jours du 20 janvier au 29 mars 1947). Source Geoclimat
Plus concrètement, la pression atmosphérique à l’aéroport de Reykjavik (Islande) a atteint 1040,6 hPa le 11 juin 2019 soit la plus haute pression jamais enregistrée en Islande au mois de juin (le précédent record à 1040,4 hPa avait été atteint le 21 juin 1939 ). Cet événement survient après un mois de mai 2019 déjà exceptionnellement anticyclonique en Islande pendant lequel la pression moyenne mensuelle à Reykjavik a atteint 1020,2 hPa (soit +7,8 hPa par rapport à la moyenne 1961-1990 et +9,3 hPa par rapport à la moyenne des 10 dernières années).
Les conséquences météorologiques d’une NAO négative en Europe Pendant l’hiver boréal, mais plus largement de septembre à mai, la circulation d’ouest est plus faible ou plus au sud donnant des températures anormalement basses dans l’ouest et le centre de l’Europe, et un temps plus perturbé dans le bassin méditerranéen et sur le nord du Maghreb. Cela explique que le mois de mai 2019 ait été froid sur une bonne partie de l’Europe. De même c’est le ralentissement général du flux d’ouest au-dessus de l’Atlantique depuis la fin avril 2019 qui a favorisé une puissante advection d’air chaud en provenance du nord de l’Afrique entre deux coulées d’air plus froid sur le proche Atlantique et du nord de l’Europe à l’Europe de l’Est.
Il est logique qu’en période de réchauffement climatique nous assistions à une augmentation de la fréquence des vagues de chaleurs, mais il convient de relativiser. A l’échelle du globe l’anomalie de température en juillet 2019 par rapport à la moyenne 1981-2010 a été de +0,38°C. La tendance au réchauffement depuis janvier 1979 est de +0,13 °C par décennie. Or, cette moyenne de température est estimée avec une précision d’environ 0,1°C comme le rappelait récemment Edouard Bard au journal Libération. Les changements de température impliqués dans les records de mois chauds sont si faibles qu’ils sont généralement inférieurs au niveau d’incertitude des mesures.
Ces 'vagues de chaleurs' sont consécutives aux déchargements magmatiques maritimes et océaniques. La chaleur s'élève dans l'atmosphère (depuis toujours !) et l'espace vide est remplacé par d'autres airs qui l'entourent. Il peut s'agir d'airs moins chauds appelés de l'Afrique saharienne comme de l'air froid venu du Nord. D'où les différences climatiques. Rien d'anthropique.
Ouragans majeurs en Floride : aucune augmentation attribuable au réchauffement de la surface de la mer n’est observée
8 septembre 2019 Association des climato-réalistes
L’ouragan Dorian relance les spéculations sur le lien entre le réchauffement climatique et l’intensification de l’activité cyclonique. Le Dr Roy Spencer avait déjà montré que le nombre d’ouragans atterrissant aux Etats-Unis est en diminution depuis les année 1930. Il démontre dans ce nouvel article qu’il n’y a pas de lien significatif entre l’évolution de la force des ouragans majeurs ayant frappé la Floride depuis 1871 et celle de la température de surface de la mer au cours de la même période. Nous avions aussi traité cette question sur ce site à propos de l’ouragan Harvey en août 2017.
Par Roy W. Spencer (*)
(*) Le Dr Roy Spencer est chercheur à l’Université de l’Alabama à Huntsville. Il est connu pour son travail sur la surveillance de la température par satellite. Il a reçu avec le Dr John Christy de la NASA une médaille pour accomplissement scientifique exceptionnel.
Les reportages sur l’ouragan Dorian qui a dévasté le nord-ouest des Bahamas postulent pour la plupart que les ouragans se sont renforcés dans cette région à cause de l’élévation de la température de la surface de la mer qui serait elle-même causée par nos émissions de gaz à effet de serre.
Dans cet article j’utilise les données d’observation depuis l’année 1870 pour répondre à la question de savoir si l’intensité des ouragans qui ont atterri sur la côte Est de la Floride a augmenté en relation avec l’élévation de la température de la surface de la mer.
La raison pour laquelle je ne traite que des ouragans qui ont atterri sur la côte Est de la Floride est triple : (1) cette région est un foyer majeur d’activité cyclonique; (2) nous disposons d’un long historique des ouragans ayant atterri (les données antérieures au début des années 1970 sur l’intensité des ouragans majeurs sont incertaines); 3) la population côtière compte maintenant plusieurs millions d’habitants. La région située au sud de West Palm Beach est depuis toujours exposée aux grands ouragans. Aussi, la question de savoir si l’intensité de ces ouragans augmente en raison du réchauffement de l’océan est-elle d’une grande importance pratique pour beaucoup de gens.
Commençons d’abord par le bilan des ouragans majeurs ayant frappé la côte Est de la Floride (incluant les îles Keys). Il y a eu 22 tempêtes de ce type depuis 1871, celles-ci s’étant produites de manière assez irrégulière au fil du temps.
- voir graphique sur site - Ouragan Dorian
Figure 1 : Intensité des 22 cyclones ayant atterri sur le cote Est de la Floride entre 1870 et 2019 (vitesse du vent en milles marins) Bien que l’intensité de ces tempêtes ait légèrement augmenté (de +0,83 nœuds soit 1,54 Km/h par décennie), la corrélation est assez faible (coefficient de 0,21) et la relation quantitative n’est guère significative.
Mais cela ne nous dit pas le rôle de la température de surface de la mer (SST). Alors examinons maintenant comment cette SST a évolué au cours de la même période. Étant donné que tous ces ouragans ont atterri dans la moitié sud de la Floride, j’ai choisi la région encadrée dans la carte ci-dessous (22N-28N, 75W-82W) pour calculer les anomalies moyennes de la SST pour tous les mois de 1870 à 2018 (données HadSST disponibles ici ).
- voir graphique sur site - Ouragan Dorian
Figure 2 : Délimitation de la zone d’atterrissage des 22 ouragans ( (22N-28N, 75W-82W) Étant donné que 18 des 22 ouragans majeurs ont frappé en août et septembre (4 en août, 14 en septembre et 4 en octobre), je me suis concentré sur l’anomalie de température de la mer moyenne pour les mois d’août et septembre. Le graphique ci-dessous montre la moyenne des anomalies SST sur ces 2 mois pour la période 1870-2018.
- voir graphique sur site - Ouragan Dorian
Figure 3 : Moyenne des anomalies de température de surface de la mer (SST) en août et septembre pour la période 1870-2018. Notez que les années ayant connu des ouragans majeurs sont marquées en rouge. Ce qui m’a surpris, c’est que le réchauffement de la température de surface dans cette région au cours de la saison des ouragans (août à septembre) a été très faible: +0,02°C par décennie depuis 1871 et +0,03°C par décennie depuis 1950.
Si nous rapprochons maintenant l’anomalie de température SST de l’intensité des ouragans au moment de leur atterrissage, nous obtenons le graphique suivant ( Figure 4). Ici, j’ai pris en compte le mois de survenance de l’ouragan dans le but de calculer l’anomalie SST sur 2 mois. Par exemple, si la tempête a frappé en octobre, j’ai utilisé la moyenne septembre-octobre. Si l’atterrissage a eu lieu en août, j’ai utilisé la moyenne juillet-août.
- voir graphique sur site - Ouragan Dorian
Figure 4 : Comparaison de l’anomalie de température SST avec l’intensité des ouragans au moment de leur atterrissage On trouve une faible relation entre la température de surface et l’intensité des tempêtes (corrélation = 0,19), mais le coefficient de régression (réchauffement de +13,5 nœuds par degrés Celsius de réchauffement) n’est pas statistiquement significatif.
A présent (et dans la mesure où nous ignorons le manque de signification statistique et acceptons que ces relations quantitatives sont représentatives d’un signal et non du « bruit »), nous pouvons multiplier la tendance au réchauffement de la SST depuis 1950 (0,03°C par décennie) par le « paramètre de sensibilité au réchauffement » (13,5 nœuds par degré) : nous obtenons une augmentation de l’intensité des tempêtes due au réchauffement de la SST de +0,43 nœud (0,8 Km/heure) par décennie.
Cette augmentation est infime: 8 Km/heure par siècle.
Ainsi en nous basant sur les données SST observées du Centre Hadley et sur les données du NHC (National Hurricane Center), nous arrivons à ce résultat que le réchauffement de la surface de la mer a provoqué une augmentation de l’intensité des ouragans majeurs ayant atterri de 0,8 Km/heure par décennie.
Je pense qu’un statisticien (ce que je ne suis pas) considérerait qu’il s’agit de « bruit » et non de la manifestation d’un signal climatique.
En d’autres termes les observations ne montrent pas que le réchauffement de la surface de la mer a provoqué une augmentation de l’intensité des ouragans ayant frappé la côte Est de la Floride.
Les ouragans naissent sous les Tropiques et se dirigent tous (dans le sens inverse de la rotation de la Terre) vers le Nord-Ouest. Le magma subi l'influence de la rotation centrifuge planétaire et extériorise donc plus de chaleur au niveau équatorial qu'aux pôles (Çà alors !). Il ne s'agit donc pas d'une intervention solaire (qui est constante) mais d'une libération venues des millions (milliards ?) de sources volcanique sous marines comme sous océaniques.
Onze milliards de tonnes de glace ont fondu en un jour au Groenland
12 août 2019 Usbek
Comment une information vraie devient spécieuse lorsqu’elle n’est pas contextualisée.
Une publication de la CNN du 2 août 2019 intitulée « Greenland’s ice sheet just lost 11 billion tons of ice – in one day » a été reprise en chœur par la presse française. Le Monde du 03 août titrait : « En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland », et en sous-titre : « La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique ». Il s’agit de la journée du jeudi 1er août 2019.
Commençons par rectifier une erreur du journal Le Monde : la tonnne états-unienne équivaut à 0,907185 tonne métrique, de sorte que le chiffre exact de glace perdue est de 10 milliards de tonnes.
Selon l’Organisation mondiale météorologique la calotte a perdu 160 milliards de tonnes de glace par la fonte de surface, soit 160 kilomètres cubes pour le seul mois de juillet. C’est certes beaucoup, mais par rapport au volume total de glace du Groenland qui est de 2,85 millions de kilomètres cubes [1], la perte de juillet ne représente que 0,0056 %. A ce rythme, la calotte glaciaire aura fondu dans 1484 années.
Climat ou météo ? « Il est important de rappeler qu’au Groenland chaque jour de chaque année, le budget de masse de glace résulte en grande partie de la météo, même si une tendance de fond climatique peut l’affecter » a twitté le glaciologue Ruth Mottram à propos de cet événement. En l’occurrence comme l’indique André Heitz dans Contrepoints, « il s’agit d’un épisode de fonte très exceptionnel dû à une vague de chaleur très exceptionnelle dont on ne pourra dire que dans quelques années, voire décennies, si elle résulte ou non des changements climatiques » .
La presse a surréagi à un événement météorologique, considérant la seule journée du 01 août 2019. L’examen de l’évolution du bilan de masse de neige au Groenland sur les trois dernières années fournit un éclairage bien différent.
Evolution du bilan de masse de surface (SMB)
Au Groenland il neige plus qu’il ne fond au cours de l’année, le bilan masse de surface ou SMB « Surface Mass Balance » (différence entre les chutes de neige et le ruissellement dans la mer) est donc positif [2]. La figure suivante montre l’évolution du SMB entre 2016 et 2019 en gigatonnes : la courbe bleue retrace la saison en cours, la courbe gris foncé la valeur moyenne de la période 1981-2010 et la courbe rouge retrace la saison 2011-2012 qui a connu un effondrement historique.
Figure 1 Evolution du Bilan de masse de glace (SMB). Source : Polar portal Cliquez ici pour agrandir la courbe 2018-2019 Cliquez ici pour agrandir la courbe 2017-2018 Cliquez ici pour agrandir la courbe 2016-2017 La figure 1a montre le bilan de masse depuis septembre 2018. On voit les pertes du mois de juillet et du début du mois d’août 2019 atteindre les valeurs signalées par la presse ( autour de 10 milliards de tonnes). Mais les figures 1b (2017-18) et 1c (2016-2017) montrent une évolution beaucoup plus favorable puisque les pertes de la période de fonte (mai à août) sont inférieures à la moyenne 1981-2010.
Le Portal polar fournit le bilan de chaque saison pour la période de 12 mois allant du 01 septembre au 31 août. L’examen des trois saisons précédentes (2017-2018, 2016-2017 et 2015-2016) permet de relativiser l’épisode de l’été 2019. Voici ci-dessous les principales conclusions de ces rapports :
Bilan de la saison 2018
(cliquez sur site pour accéder au rapport 2018 au format.pdf)
Comme l’année précédente, 2018 a encore été une année caractérisée par un faible fonte de la calotte glaciaire. Le mois de mai a été le plus humide au Groenland depuis 1949. Alors que l’été danois de 2018 fut exceptionnellement sec et chaud du début mai au début août, au Groenland l’été a été froid et plutôt humide, notamment en juin. Au cours des deux derniers jours d’août, le Groenland a également connu une importante tempête, qui a provoqué de fortes chutes de neige sur la calotte glaciaire.
À la fin de la saison 2018 (31 août 2018), le bilan de masse net de surface était de +517 Gt. (Ce chiffre ne comprend le vêlage des icebergs). Le solde de la masse surfacique à fin août 2018 est de près de 150 Gt supérieure à la moyenne 1981 à 2010. À titre de comparaison, le bilan de masse le plus bas avait été enregistré en 2012 (38 Gt). Cela démontre clairement à quel point ce bilan peut varier d’une année à ‘autre.
Bilan de la saison 2017
(cliquez ici pour accéder au rapport 2017 au format .pdf)
Les principales conclusions du rapport de saison 2017 sont les suivantes :
Beaucoup de précipitations, été frais et saison de fonte faible et courte L’albédo de la glace continentale était le troisième plus élevé des 18 dernières années. Le bilan de masse de surface est positif et s’est terminé par une gain de 544 Gt. Alors que la calotte glaciaire a perdu en moyenne 268 milliards de tonnes sur la période 2000-2016, il y a eu un léger excédent de 44 Gt en 2017.
Bilan de la saison 2016
(cliquez sur site pour accéder au rapport 2016 au format .pdf)
Les courbes ci-dessous montrent l’évolution du SMB entre le 01 septembre 2015 et le 31 août 2016.
- voir graphique sur site -
Figure 2 : Bilan de masse de neige de septembre 2015 à août 2016 On voit que les pertes de juillet août 2016 ont atteint des niveaux proches de ceux de l’été 2019 (la presse a t-elle réagi à l’époque, ou bien nos journalistes étaient-ils en vacance ?). Mais on voit aussi que la courbe s’est nettement redressée dans le courant du mois d’août de sorte que le bilan de masse pour 2016 n’a été que de 40 Gt en dessous de la moyenne.
En tout état de cause, il est tout à fait est abusif d’attribuer l’épisode de fonte exceptionnelle de l’été 2019 au réchauffement global.
[1] La superficie totale du Groenland est de 2 166 086 km2 (y compris d’autres îles côtières mineures), dont l’inlandsis ( la calotte glaciaire) couvre 1 755 637 km2 et une altitude moyenne de 2 135 mètres et a un volume d’environ 2,85 millions de kilomètres cubes, soit 10 % de l’eau douce à la surface du globe.
[2] Noter que le vêlage des icebergs qui participe aussi au budget total de la masse de la calotte glaciaire n’est pas pris en compte dans le SMB. La perte de vêlage est supérieur au gain de bilan de masse de surface, et le Groenland perdrait ainsi environ 200 Gt/an.
Prenons l'exemple d'un glacier scellé au fond de la mer et qui n'émerge que de 2 m, s'il y a des sources chaudes qui s'activent à son pied elles vont faire fondre son attachement au sol. Et 'plouf !' le 'glaçon' libéré remonte à la surface. Selon sa masse volumique comme un dixième émerge, s'il est assez gros son émergence sera grande (exemple 20 m). D'où les fausses informations que le glacier s'est élevé de 20 m cause au froid atmosphérique !
En 1791, lorsque le membre du Congrès James Madison rédigea les 10 premiers amendements à la Constitution - qui deviendra connu sous le nom de Bill of Rights -, il insista sur le fait que le plus important amendement parmi eux empêchait le gouvernement de s'immiscer dans la liberté d'expression. Après que différentes versions du Premier Amendement aient été rédigées et débattues, le comité qu'il a présidé s'est prononcé sur le langage iconique suivant: "Le Congrès ne légiférera en rien… restreignant la liberté d'expression."
Madison a insisté pour parler de la liberté d'expression, non pas pour des raisons linguistiques ou stylistiques, mais pour refléter son existence pré-politique. En d'autres termes, selon Madison - qui a rédigé la constitution ainsi que le Bill of Rights -, la liberté d'expression ayant pré-existé au gouvernement, elle n'a pas ses origines dans le gouvernement. L'utilisation de l'article le reflète cette préexistence.
Le Premier amendement reflète également la conviction collective des rédacteurs que la liberté de parole est un droit naturel. Il a ses origines dans notre nature humaine. Nous aspirons tous à parler sans contrainte et nous comprenons tous que nous pouvons utiliser notre discours pour exprimer toute idée que nous voulons exprimer sans crainte ni hésitation. Ces aspirations et ces compréhensions sont universelles, donc naturelles.
Les rédacteurs ont écrit le Premier amendement pour codifier les droits négatifs. Autrement dit, le Premier amendement reconnaît l’existence de la liberté d’expression pour chaque personne et nie la capacité et le pouvoir du Congrès - après les amendements de la guerre civile, de tous les gouvernements - de l’enfreindre. Le premier amendement ne commande pas au Congrès d'accorder la liberté d'expression (ce n'est pas le Congrès d'accorder); au contraire, il ordonne au Congrès de ne pas intervenir.
Presque tous les droits garantis dans la Déclaration des droits sont des droits négatifs. Leur essence n'est pas une concession de liberté. Leur essence est d'empêcher le gouvernement d'interférer avec la liberté préexistante.
J'exprime cette brève compréhension de la liberté d'expression dans notre forme de gouvernement constitutionnelle comme introduction à une discussion sur les dangers de l'exercice de la liberté d'expression par le gouvernement. D'après le langage clair et l'histoire du Premier amendement, toutes les personnes ont la liberté de parole. Mais qu'en est-il du gouvernement ? Le gouvernement a-t-il la liberté de parole ?
Ce n'est pas une question académique. La réponse courte à cette question est la suivante: en vertu de la théorie de la déclaration d'indépendance - selon laquelle nos droits nous sont conférés par le Créateur et sont inaliénables - et conformément à la compréhension de Madison, le gouvernement n'a aucune liberté de parole. Le gouvernement seul peut exercer les pouvoirs que nous lui avons donnés. Nulle part dans la Constitution les États n’ont donné de tels pouvoirs aux autorités fédérales et nulle part le peuple n’a donné de tels pouvoirs aux États. Nous n'élisons pas le gouvernement pour identifier les idées qu'il aime ou qu'il déteste. Nous l'élisons pour protéger nos libertés.
Autrement dit, qui se soucie de ce que pense le gouvernement ?
À San Francisco, il faut en prendre soin. La semaine dernière, le gouvernement de la ville a condamné la National Rifle Association, l'a qualifiée d'organisation terroriste nationale et a interdit aux agences de la ville d'interagir avec elle ou avec ses interlocuteurs, en raison de la défense vigoureuse du Deuxième Amendement par la NRA. Un gouvernement en Amérique peut-il le faire en vertu de la Constitution? En un mot: non
Certes, les personnes qui travaillent au gouvernement ont les mêmes droits à la liberté d'expression que le reste d'entre nous, et ils sont libres de les exercer. Cependant, ils ne peuvent pas réquisitionner le gouvernement - local, régional ou fédéral - et l'utiliser comme un instrument pour faire avancer leur propre liberté d'expression. Pourquoi pas? Parce que quand le gouvernement parle, il frustre le droit des autres de parler qui sont en désaccord avec lui, et ce refroidissement constitue la violation même que le Premier Amendement avait été écrit pour interdire.
Il y a refroidissement lorsque le gouvernement permet à certains de parler plus facilement ou plus difficilement à d'autres. Le gouvernement fait cela lorsqu'il exprime du favoritisme ou de la haine sur le marché des idées.
Quoi que l’on pense de la NRA, le gouvernement n’a aucune raison de la condamner. Peut-il condamner McDonald en tant que menace pour la santé de la vente d'aliments gras ? Peut-il condamner des groupes pro-vie en tant que terroristes nationaux pour avoir tenté publiquement de dissuader les jeunes femmes d'avorter ? Peut-il condamner les jeunes socialistes pour avoir exigé la confiscation et la redistribution de la propriété? Peut-il condamner la presse libre en tant qu'ennemi public lorsque la presse le critique? La réponse à toutes ces hypothèses (la dernière n'est pas si hypothétique aujourd'hui) est: Non. Le Premier amendement a été écrit pour empêcher le gouvernement d'influencer le libre marché des idées.
L'objectif premier du premier amendement est d'encourager et de promouvoir un discours ouvert, large, robuste et débridé sur le gouvernement. Discours sans crainte ni faveur du gouvernement. Discours sans ingérence du gouvernement. Discours sans défi ni récompense du gouvernement.
Dans la ville la plus libérale d'Amérique - où la liberté d'expression était autrefois sacro-sainte -, elle est maintenant sujette à la désapprobation officielle du gouvernement. C'est-à-dire jusqu'à ce que les tribunaux fassent leur travail pour protéger la liberté d'expression d'une minorité impopulaire afin que les individus puissent décider eux-mêmes de quoi entendre et croire, sans ingérence du gouvernement.
En Amérique, grâce au Premier amendement, personne ne devrait hésiter à exprimer publiquement son opinion de peur de subir les foudres du gouvernement. Et aucun gouvernement ne peut punir ou isoler une personne ou un groupe en raison de l'exercice de la liberté d'expression. Tous les membres du gouvernement qui ne respectent pas ces principes premiers ont violé leur serment de respecter la Constitution et sont indignes d’occuper un poste public.
(...) En 1791, lorsque le membre du Congrès James Madison rédigea les 10 premiers amendements à la Constitution - qui deviendra connu sous le nom de Bill of Rights (...)
il 'oublia' de parler de Démocratie ! comme elle l'est 'oubliée' dans 'Les Droits de l'Homme' (et de la Femme ?) et s'écria en lui-même 'Vive la dictature'
Il existe encore en France et d’autres pays européens de nombreux logements anciens dans lesquels les adductions d’eau sont constituées de tuyaux en plomb, installées au tout début du XXe siècle et qui permettaient d’afficher fièrement au bas des immeubles « eau et gaz à tous les étages ». Le gaz (« à l’eau ») était également acheminé et distribué avec des tuyaux en plomb. J’avais acheté un vieil appartement dans le centre de Lyon et les arrivées de gaz et d’eau étaient en plomb. J’ai eu l’occasion d’apprendre à réaliser une soudure plomb-cuivre pour restaurer l’installation à l’intérieur de cet appartement. Finalement je suis arrivé à réaliser cette soudure bien que n’étant nullement plombier de mon état. Là où la situation se complique au sujet du plomb dont j’ai laissé mes impressions au sujet du chantier de Notre-Dame de Paris sur ce blog est que cette omniprésence de tuyaux en plomb en particulier dans une immense majorité d’immeubles tant à Paris que dans d’autres grandes villes françaises et européennes est la perturbation induite par la présence de chlore dans l’eau, un état de fait qui ne date qu’après la fin de la deuxième guerre mondiale.
En effet, il existe dans l’eau que l’on boit des traces de manganèse et ces traces vont perturber le processus naturel de protection contre une éventuelle pollution de cette eau par des oxydes de plomb avec la couche de carbonate de plomb qui se forme à l’intérieur des tuyaux. Et c’est là qu’intervient le rôle du chlore, en réalité les radicaux hypochlorite fortement oxydants, pour transformer une infime partie du carbonate de plomb en oxyde de plomb PbO2. La présence de manganèse, indispensable pour de nombreuses voies métaboliques essentielles dans notre organisme accélère d’un facteur 100 l’oxydation du carbonate de plomb déposé sur les parois des tuyaux en oxyde que l’on va finalement ingérer en buvant l’eau du robinet. Quand les spécialistes de la qualité de l’eau, après s’être rendu compte que l’hypochlorite (l’eau de Javel pour faire plus simple) amplifiait la formation d’oxyde de plomb, ils ont remplacé cette forme de chlore par de la chloramine. Curieusement ils ont observé que la formation d’oxyde de plomb dépendait de la composition de l’eau et qu’invariablement cette formation dépendait étroitement de la présence de manganèse dans l’eau.
L’oxyde de plomb ne se voit pas à l’oeil nu quand on remplit un verre d’eau mais il s’agit en fait d’une forme insoluble du plomb qui a longtemps été utilisée par les peintres comme pigment. Il ne faut pas confondre l’oxyde de plomb avec la céruse, un pigment blanc de formule PbCO3.Pb(OH)2, combinaison d’un carbonate et d’un hydroxyde du même métal également utilisé en peinture et interdit en raison de sa toxicité comme le PbO2 où le plomb se trouve à l’état Pb(IV), qui ingéré sera rapidement transformé dans l’estomac en chlorure tout aussi toxique qui va s’accumuler dans l’organisme – nos reins sont incapables de l’éliminer – et provoquer le saturnisme.
Source et illustration : Environmental Science and Technology, https://doi.org/10.1021/acs.est.8b07356
Depuis plusieurs mois la psychose mondiale relative au réchauffement climatique d’origine humaine est alimentée par une propagande incessante qui ne recule devant aucun excès démagogique. L’instrumentalisation de Greta : je la qualifie de répugnante, tout simplement.
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Ce que la propagande dissimule soigneusement est le fait maintenant admis par un grand nombre de spécialistes du climat (dont je ne fais pas partie) que le réchauffement du climat qui débuta à la fin des années 1930 a bien pris fin aux alentours de 1995. Cette tendance est particulièrement évidente en Amérique du Nord et va s’étendre à l’Europe dans les prochaines années. En effet, une étude publiée au début de l’année 2019, et réalisée par une équipe de climatologues de l’Université de Lanzhou en Chine sous la direction du Docteur Xiaodan Guan a montré sans ambiguïté que le climat sévissant vers le chaud ou vers le froid sur le continent nord-américain était étroitement lié aux oscillations multi-décadales de l’Océan Atlantique (AMO). Toutes les données utilisées dans cette analyse proviennent de banques de données disponible auprès de la NOAA ou d’autres organismes des USA. Ces oscillations suivent une fréquence d’environ 60 ans toujours inexpliquée dans le détail. Une analyse à l’aide de fonctions intrinsèques des températures, des vents en altitude et des précipitations indique que l’évolution des températures sur le continent nord-américain est entrée dans une tendance vers la baisse comme le montre l’illustration ci-dessus.
Les spécialistes auto-proclamés de l’IPCC, devant cette évidence, ont parlé de « hiatus » et que cette tendance n’allait pas durer. Pourtant, il ne s’agit pas du tout d’un hiatus que leurs modèles n’expliquent pas et ne le peuvent pas puisqu’ils sont tous faux. Le réchauffement du climat appartient maintenant au passé et les émissions de gaz carbonique peuvent continuer à augmenter : rien ne modifiera cette évolution. Devant ce type d’information scientifique les sbires de l’IPCC n’ont cessé depuis le début de l’année 2019 de renforcer leur propagande car il ne reste que peu de temps pour organiser l’arnaque mondiale – du moins celle cirigée vers les habitants des pays riches – sous forme de taxes diverses dans le but de sauver le climat et comme cela ne suffit plus ils ont ressorti le serpent de mer de la biodiversité.
L’ensemble des pays occidentaux – là où se trouve la richesse du monde – devront se serrer la ceinture. Mais un jour, très proche maintenant avec la combinaison de l’AMO en phase descendante, si on peut dire les choses ainsi, et un ralentissement impressionnant de l’activité solaire, un jour, donc, arrivera où les peuples se rendront compte qu’ils ont été bernés par l’élite financière apatride qui a manipulé à son profit des fonctionnaires onusiens crédules.
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En 2016 le Professeur François Gervais avait déjà mis en évidence l’effet de l’AMO sur les conditions climatiques de l’Europe et de l’Amérique du Nord (voir le DOI, illustration ci-dessus) et les résultats de l’équipe du Docteur Xiaodan Guan viennent confirmer les observations de F. Gervais. Certes la chute des températures moyennes en Europe ne sera pas aussi brutale qu’aux USA (cf. les trois derniers hivers particulièrement rigoureux) car le climat y est tempéré par le Gulf Stream mais la tendance est maintenant résolument à la baisse et un jour viendra où les peuples demanderont des explications aux politiciens …
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Il n’est déjà plus très confortable d’aller se promener dans le grand Nord alors qu’il devrait être libre de glaces depuis 20 ans selon Al Gore !
Sources et illustrations : https://doi.org/10.1029/2018EA000443 (accès libre)
et François Gervais : http://dx.doi.org/10.1016/j.earscirev.2016.02.005
C’est une urgence scientifique: combien d’incendies l’Australie peut-elle arrêter avec des panneaux solaires et des parcs éoliens ?
September 12th, 2019
Alors que certains incendies font rage, des régions du pays sont envahies par la sorcellerie.
Que faire à propos des feux de forêt ? Les sceptiques pensent que nous devrions arrêter les tempêtes de feu en réduisant les charges de carburant et en éliminant les pare-feu. Des scientifiques peu sceptiques, d’autre part, parlent de devenir végétaliens, d’échanger des globes lumineux, d’installer des éoliennes et des panneaux photovoltaïques et bien sûr…. planter plus d'arbres. Oh le dilemme ? Devrions-nous arrêter les feux avec des pare-feu ou agiter certains panneaux solaires ? Oui, en vérité, contrôlons le feu sur le mont Tamborine en refroidissant le monde ? Salut Mary et alignez les tours à vent pour faire face au nord à l'équinoxe !
Joelle Gergis est titulaire d'un doctorat en science du climat. Pourtant, même elle semble croire que ces incendies sont causés par des centrales au charbon et auraient pu être évités si nous avions installé suffisamment de panneaux solaires. Cela en dit long sur ce que vaut un doctorat ces jours-ci. Cela en dit aussi long sur l’Université nationale australienne, et tout cela est triste.
Gergis, en particulier, n’est pas la seule, mais elle est totalement «exubérante» en termes de marketing, pas de mise en garde, pas de qualificatifs et pas de barres d’erreur.
«Je n’avais jamais pensé voir la forêt australienne brûler. Que faudra-t-il pour que nous nous réveillions face à la crise climatique ? “
- Joelle Gergis, la gardienne
Que faudra-t-il pour nous réveiller à la crise scientifique ? D'une manière ou d'une autre, elle ne s'était jamais imaginé que les forêts tropicales puissent brûler. Que enseignent nos universités ?
Numinbah se trouve à cinq kilomètres des incendies catastrophiques de Binna Burra, où il n’y a pas de tendance en ce qui concerne les précipitations. Voici la réalité du changement climatique:
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Numinbah précipitations, graphique, Bureau de météorologie.
La seule tendance qui ait du sens dans les incendies est que 67 ans de gestion des incendies dans l’état chaud et sec de l’Australie-Occidentale montrent que plus nous brûlons de zones, plus nous brûlons, plus les incendies de forêt sont importants.
Comme le dit l’équipe de Bushfirefront - des charges de carburant élevées font des incendies imparables:
Les feux lors de chaudes journées d'été venteuses dans de longues forêts non brûlées ne peuvent tout simplement pas être éteints par les humains, quel que soit leur nombre, leur courage et leur dur labeur, ainsi que la qualité de leur technologie. Même dans des conditions relativement douces, l'intensité des incendies de combustibles supérieurs à 10 tonnes par hectare est tout simplement trop forte pour qu'on puisse les attaquer avec succès. Les incendies de 2007 à Victoria ont montré que toutes les ressources de lutte contre les incendies en Australie, ainsi que l’assistance internationale de la Nouvelle-Zélande, du Canada et des États-Unis, étaient insuffisantes.
Voyons ces données à nouveau. Après les terribles incendies de 1961, les brûlages dirigés ont considérablement augmenté et les incendies de forêt ont été pratiquement inexistants au cours des vingt prochaines années dans l'État de Washington.
Réduction des feux prescrits, South West WA. À mesure que la réduction des incendies prescrits diminuait, les incendies ont augmenté dans le sud-ouest de l'Australie. En Australie, nous pouvons avoir des incendies d'origine humaine ou des catastrophes naturelles. Des brûlures froides ou des tempêtes de feu incontrôlables.
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D'autres incendies se déclarent sur la Sunshine Coast et il n'y a pas non plus de tendance de précipitations Les données sur les précipitations du Nambour Bowls Club de 1900 à 2015, puis à Palmwoods, ne montrent aucune corrélation avec l'augmentation du gaz carbonique produit par l'homme.
Record de précipitations, Bureau de météorologie, Nambour Bowling Club, côte de soleil, graphique.
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Voir les précipitations à Mapleton Post Office Record de précipitations, Bureau de météorologie, Nambour Bowling Club, côte de soleil, graphique.
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Joelle Gergis de The Guardian, réunis dans un vague discours de prophète:
Bien que certaines fluctuations saisonnières naturelles dans les océans Indien et Austral influencent les conditions sèches et venteuses que nous connaissons actuellement, toute la variabilité climatique et climatique de l’Australie se produit maintenant dans un monde 1 ° C plus chaud qu’il ne l’était depuis le début de la décennie. temps industriels.
Si ce degré est un commutateur magique, pourquoi le plus mauvais incendie en Australie en 1851 ?
Les empreintes humaines sur les températures australiennes ont été clairement détectées depuis 1950. Cela signifie que toute la variabilité naturelle est maintenant modifiée par les influences humaines sur le système climatique, ce qui entraîne des modifications de la variabilité et des extrêmes climatiques observés.
Quelle empreinte digitale humaine ? Le CCSP a dit que c’était le point chaud, mais il n’existait pas ?
Depuis les années 1970, il y a eu une augmentation des conditions météorologiques extrêmes et une saison des feux plus longue dans de vastes régions du pays.
Elle ne mentionne pas l’absence de tendance en matière de sécheresse ou de précipitations.
Gergis est «la diseuse de bonne aventure moderne», mais, tout comme les diseuses de bonne aventure, elle fait allusion aux signes mystiques et aux suggestions de plantes avec une allégorie émotive:
Il est clair pour moi que les événements extrêmes que nous connaissons actuellement en Australie et dans le monde entier sont un signe de l'avenir. Les événements considérés comme extrêmes dans le climat d’aujourd’hui deviendront moyens à l’avenir, à mesure que les records continueront d’être battus et que la «nouvelle normalité» émergera.
Ce que nous nous attendons à voir dans notre climat futur se joue actuellement, et non dans des décennies. Alors que nous commençons à nous éloigner des limites sûres de la variabilité historique, la seule certitude est que la vie dans la «nouvelle normalité» sera en dehors du domaine de l'expérience humaine.
Les mêmes questions doivent être posées à l'ARC (Australian Research Council), qui continue de financer Gergis (et de nombreuses autres personnes qui sont apparemment d'accord avec elle). Le ministre de la Science doit expliquer comment les contribuables bénéficient d’un financement d’un travail profondément non scientifique.
Il est temps que l’ABC explique pourquoi elle ne demande pas à sa propre unité scientifique d’examiner les données de base importantes sur le changement climatique et pose une question difficile à des scientifiques tels que Gergis, son directeur, l’université, l’ARC et le ministre.
Nous n’avons pas besoin de faire une analyse sophistiquée ici, seulement des bases, évidentes pour quiconque sachant lire. La sécheresse, la température, les charges de combustible, la vitesse du vent, la direction du vent, la foudre et les incendies criminels aggravent les incendies. Globalement, les sécheresses n’ont pas changé depuis 60 ans, et les modèles climatiques - ne peuvent prédire les précipitations ou les sécheresses, les tendances de température exagérées et la vitesse du vent. La vitesse du vent a ralenti, ce qui devrait également ralentir les incendies. La seule façon dont les émissions de gaz carbonique aggravent les incendies consiste à fertiliser davantage de croissance et à augmenter les charges de combustible. C’est le seul facteur qu’aucun scientifique peu sceptique ne mentionnera. Théoriquement, il n'y a même pas de raison que les émissions de gaz carbonique provoquent des sécheresses. Le professeur Andy Pitman dit que les émissions de gaz carbonique «a priori» ne sont pas liées à la sécheresse. Les mondes plus chauds sont aussi plus humides, avec des précipitations légèrement supérieures (en moyenne). Les régimes de précipitations à l'intérieur des terres sur la Gold Coast, à Brisbane et sur la côte ensoleillée ne montrent aucune corrélation avec les émissions de gaz carbonique. Il n'y a pas de tendance. Quiconque met en doute le sortilège s'appelle un «denier». De toute évidence, le cas scientifique est si pathétiquement faible qu’il doit être protégé par des injures.
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Voir les précipitations à Brisbane en 1840 Du bureau régional de Brisbane, puis Alderley à six kilomètres. Un très long enregistrement et aucune corrélation avec le gaz carbonique.
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Record de précipitations, Bureau de météorologie, Nambour Bowling Club, côte de soleil, graphique.
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Quelle partie des pluies récentes attribue-t-on au changement climatique ?
Burn Money: les parcs éoliens de Tas et Vic sont «corrélés» - tous inutiles en même temps
September 12th, 2019
Comment rendre l'électricité plus chère: construisez 1 000 MW de génération aléatoire qui nécessite une sauvegarde coûteuse ainsi qu'un câble sous-marin.
Tom Quirk et Paul Miskelly ont remarqué que l'équipe vendant le nouveau «plus grand parc éolien de l'hémisphère sud» sur l'île Robbins affirmait que cela contribuerait à stabiliser la fourniture d'électricité intermittente en Australie. Au lieu de cela, il est probable que le contraire soit fait. C’est le même parc éolien de 1GW que même Bob Brown, l’ancien chef des Verts, ne veut pas. Une horreur qui déchire l'aigle.
UPC Renewables affirme que la corrélation entre la production de Tasmanian Robbins Island est «très faible» par rapport aux parcs éoliens de Victoria. Ce serait bien si seulement c'était vrai. Au lieu de cela, ils ont apparemment confondu leur r avec leur r2 - et prétendent à tort que la corrélation est faible alors qu’elle est dangereusement élevée. Je dis «dangereux» car c’est un danger pour le NEM - le réseau national. La dernière chose dont nous avons besoin, c’est 1 000 MW d’énergie supplémentaire inutile qui arrive quand toutes les autres énergies inutiles arrivent - exacerbant les hauts et les bas - poussant les fournisseurs efficaces en charge de base à la faillite encore plus rapidement et laissant la nation avec un mal de tête coûteux et assis une lame de couteau de fréquence enfer.
Et il n’ya aucun intérêt (ni aucun profit) sans un deuxième interconnecteur sous-marin, alors qui paie cette facture? Il est vendu au contribuable en tant qu’infrastructure nécessaire à la transition forcée (ce dont nous n’avions pas eu besoin au départ). Tous les investisseurs de UPC peuvent gagner de l'argent.
Jo _______________________
Tasmanie - Le parc éolien offshore australien ? Post invité par Tom Quirk et Paul Miskelly
Est-il possible que la Tasmanie devienne le parc éolien offshore australien? Une proposition d'UPC Renewables [1] [1], développeur international de parcs éoliens, suggère qu'un parc éolien de 1 000 MW pourrait jouer un rôle important dans la modération de la fourniture intermittente d'électricité à partir de ressources renouvelables.
UPC veut construire ce qui serait l'un des plus grands parcs éoliens au monde sur l'île Robbins, près du cap Grim, dans le nord-ouest de la Tasmanie. Au nord de la Tasmanie, deux parcs éoliens font partie du marché australien de l'énergie (AEM). Ce sont Woolnorth à l'est et Musselroe à l'ouest. Celles-ci et le site proposé sur l'île Robbins sont illustrés à la figure 1 avec le parc éolien victorien de Bald Hills, le parc éolien continental le plus proche de la Tasmanie, ainsi que la connexion Basslink reliant le réseau de Tasmanie au réseau de Victoria.
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Ferme éolienne, Tasmanie, île Robbins. Carte. Figure 1: Disposition des parcs éoliens en exploitation et proposés en Tasmanie, avec Basslink et Bald Hills à Victoria.
À l’heure actuelle, la Tasmanie, dotée d’hydroélectricité, de parcs éoliens et de la connexion Basslink, dispose de suffisamment d’énergie pour satisfaire ses propres besoins. Elle est également en mesure de fournir un surplus d’énergie à Victoria, car Basslink a une capacité de 400 MW et, pour de courtes périodes, jusqu’à 4 heures, 630 MW. Toutefois, l’augmentation du potentiel de 1 000 MW du nouveau parc éolien nécessitera non seulement une ligne de transport de l’île Robbins au terminal Basslink, près de Launceston, mais également une liaison supplémentaire de 500 MW avec Victoria.
La question clé est de savoir quel sera le coût de ces connecteurs pour les consommateurs et les contribuables.
Cependant, avant d’en discuter, une évaluation indépendante des avantages, ainsi que des risques potentiels, du nouveau parc éolien proposé doit être réalisée.
Dans son mémoire, UPC Renewables fournit une analyse qui indique:
«UPC a effectué sa propre analyse des données NEM 5 minutes pour 2017, ce qui montre que la corrélation entre les parcs éoliens en exploitation de Victorian et de Tasmanie est très faible (c.-à-d. R-carrés inférieurs à 0,2 dans la plupart des cas - voir le tableau 3 joint. Voir le graphique 2 ci-dessous). Cela souligne la valeur du développement dans des lieux géographiques divers pour minimiser les rendements élevés ou faibles et éviter ainsi les problèmes liés à la génération simultanée ou à l'absence de problèmes. "
Le point clé dans la citation ci-dessus est l'utilisation du terme «corrélation». Un coefficient de corrélation varie de +1 à -1 ou de 100% à -100%. La citation UPC ci-dessus et le tableau qu'ils citent ici font référence au coefficient de corrélation sous le nom de «R-carrés» ou «r2». Comment ou d'où vient ce terme r-squared? La question se pose car «R-Squares» n'est pas un terme d'usage courant en tant que coefficient de corrélation [2]. Un deuxième point concernant l’examen des corrélations entre les rendements de ces parcs éoliens est que l’énergie produite en fonction du temps doit être examinée en détail, car il peut y avoir de faibles corrélations, mais néanmoins des fluctuations de la production énergétique de l’un des parcs éoliens, Même de grandes fluctuations peuvent se produire sans que la seule analyse par corrélation ne le révèle.
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Robbins Wind Farm, Tasmanie, Musselroe, Bald Hills, Figure 2: Extrait du tableau 3 annexé au document UFC. Le tableau montre les valeurs de corrélation pour les parcs éoliens illustrés à la figure 1, ainsi que les valeurs moyennes pour les 35 parcs éoliens examinés.
Étant donné que la forme de la déclaration UPC pour les énergies renouvelables, conformément à la citation ci-dessus, suscite des ambiguïtés, la règle en cas de risque de confusion est la suivante: consultez les données.
Corrélations entre les sorties sélectionnées du parc éolien
Les données NEM de 5 minutes pour 2017 ont été obtenues sur le site Web d'AEMO et la figure 3 montre les variations de 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour Woolnorth et Bald Hills. La figure 4 montre Woolnorth et Musselroe. Ces parcs éoliens sont distants de 250 km environ.
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Parc éolien, graphique, Woolnorth, Bald hills, 2019. Figure 3: Variations de 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour Woolnorth et Bald Hills.
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Parc éolien, graphique, Woolnorth, Musselroe. Figure 4: Variations sur 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour Woolnorth et Musselroe.
Le coefficient de corrélation de Woolnorth contre Bald Hills est de 57 ± 1% et la valeur de Woolnorth contre Musselroe est de 54 ± 1%. L'erreur est si petite qu'il y a entre 8 000 et 9 000 valeurs de 5 minutes pour chaque parc éolien.
Mais si vous comparez ces coefficients de corrélation de juillet, vous obtenez 32% pour Woolnorth contre Bald Hills et 29% pour Woolnorth contre Musselroe!
L'analyse complète des données sur 5 minutes est donnée dans le tableau 1. Les valeurs indiquées par UPC sont les carrés des coefficients de corrélation.
Tableau 1 Comparaison des coefficients de corrélation
Mois 2017 Woolnorth Bald Hills 2017
Woolnorth Musselroe
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Cette utilisation devrait-elle être en réalité ce que UPC Renewables a choisi d'offrir dans sa présentation des corrélations apparentes de la production d'un parc éolien? Cela présente un inconvénient potentiel pour le cas qu’ils présentent. Le quadrillage du coefficient de corrélation, en rappelant que la valeur réelle, non carrée, s'étend sur une plage [-1, +1]), présente l’avantage apparent que, de fait, il en résulte une valeur numérique plus petite. Exemple tiré du tableau ci-dessus donne la valeur réelle du coefficient de corrélation (la dernière ligne du tableau) est de 57% ou 0,57. Au carré, on obtient la valeur de 0,325, valeur apparemment faible pour la «corrélation». Cependant, une valeur possible de -0,57 aurait été beaucoup plus cohérente avec l'argument voulant que UPC Renewables tente de progresser, puis comparant cette dernière valeur à +0,325.
Cependant, les données réelles ne montrent aucune corrélation négative pour toute l'année 2017 (Figure 5).
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Éolienne victorienne, sortie, juin 2019, graphique. Figure 5: Corrélations de Woolnorth sur l'ensemble des autres parcs éoliens pour l'année 2017
En fin de compte, il n'en reste pas moins que la corrélation est positive et est globalement nettement supérieure à celle suggérée par le document d'UPC Renewables.
Alors, quelle performance peut-on attendre de ce nouveau parc éolien ?
Robbins Island se trouve à environ 25 km du parc éolien de Woolnorth et se trouve immédiatement à l’est de ce parc. Son rendement devrait donc être similaire. Par exemple, en Australie méridionale, deux parcs éoliens, dont les données de latitude et de longitude sont publiées séparément, North Brown Hill et Hallett 2, sont distants de 35 km et leur coefficient de corrélation pour 2017 est de 85%. C'est-à-dire que leurs résultats respectifs se voient se suivre assez étroitement. Par conséquent, étant donné que le parc éolien proposé de Robbins Island serait encore plus proche de Woolnorth que les 35 km qui séparent ces deux parcs éoliens d’Australie du Sud, on peut s’attendre à ce que la production du parc éolien proposé de Robbins Island suive ce qui suit: de Woolnorth encore plus étroitement.
Il est donc possible de modéliser la contribution de l'île Robbins à la fourniture de parcs éoliens de l'époque victorienne en adaptant Woolnorth et Musselroe à 1 000 MW en tant que comportement du parc éolien de l'île Robbins. Le tableau 2 montre que les contributions augmentent l'intermittence. La figure 6 est un exemple de corrélation potentielle entre des parcs éoliens de l'époque victorienne et l'île Robbins, de Woolnorth à 1000 MW.
Tableau 2: Performance du parc éolien victorien avec une offre supplémentaire de l'île Robbins
Wind farms Correlation with Victoria
Capacity including “Robbins Island”
Annual average MW
- voir tableau sur site -
Victoria, île Robbins, corrélation, puissance du vent, graphique, 2019. Figure 6: Variations sur 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour les parcs éoliens de Victoria et de Robbins Island, échelonnant les performances du parc éolien de Woolnorth à 1000 MW
Ampleur des fluctuations de la production totale du parc éolien
Ce qui est devenu un problème évident dans le déploiement d’une telle partie de la proportion sans cesse croissante de la capacité totale installée des parcs éoliens et des installations solaires photovoltaïques est à la fois l’intermittence inhérente de ces formes de production et leur manque presque complet d'une contribution à cette composante essentielle de la génération, l'inertie du système, qui est si importante pour la capacité du réseau à faire face au stress de transitoires inattendus, tels que ceux dus aux éclairs, à la perte de génération et aux feux de brousse qui passent sous les grandes lignes de transmission . [3]
L’une des tâches de l’ingénieur professionnel lors de l’élaboration d’une proposition est l’obligation d’examiner correctement tous les pires scénarios probables.
La détermination d’un indice de corrélation effectuée par UPC Renewables ne règle en aucune manière la question de la volatilité. L’examen de la production totale de parcs éoliens sur le réseau de l’est de l’Australie orientale pour pratiquement tous les mois de l’année montre clairement que la volatilité de la production des parcs éoliens est un sujet de préoccupation. Celui de juin 2019 est reproduit à titre d'exemple typique à la figure 7 ci-dessous.
- voir graphique sur site -
Production d'énergie éolienne, juin 2019, Australie, NEM, graphique.
Figure 7 Production totale de parcs éoliens de tous les parcs d'AEMO enregistrés sur le réseau de l'Est de l'Australie pour le mois de juin 2019 [4]
La figure montre de nombreuses occurrences de minima profonds en sortie. N'oubliez pas qu'il s'agit de la production de la flotte totale de parcs éoliens. Cela soulève également des doutes quant à l’analyse de corrélation UPC, car la production de vent enregistrée varie d’un facteur 10.
De toute évidence, si cet approvisionnement était la seule source de production, de multiples pannes d'électricité à l'échelle du réseau se seraient produites au cours du seul mois de juin 2019.
Nous devons garder très fermement à l’esprit que l’offre et la demande sur le réseau doivent être maintenues en équilibre seconde par seconde. Si le solde n'est pas maintenu 24 heures sur 24, un effondrement du réseau (terme technique désignant les pannes d'électricité généralisées) s'ensuit très rapidement.
Parlons maintenant de l’acceptabilité ou non des pannes de courant généralisées. Se souvenir qu'une panne de courant de quelques heures à l'échelle du réseau peut avoir des conséquences catastrophiques, voire tragiques, et se rappeler que le «début noir» requis après un effondrement de l'ensemble du réseau peut prendre plusieurs jours pour permettre la restauration du courant, clairement un réseau Une défaillance globale à tout moment est totalement inacceptable. Qu'il en soit ainsi, un message clair et clair a été transmis aux autorités britanniques à la suite d'une panne d'électricité généralisée et très perturbante, le vendredi 10 août dernier. Voir, par exemple, la couverture dans le Daily Mail. [5]
Nous pouvons donc en déduire sans équivoque qu’une panne de courant à l’échelle du réseau, à une fréquence d’un seul sur dix ans, est totalement inacceptable.
Alors, qu'est-ce que la possibilité de coupures de courant à l'échelle du réseau a à voir avec le choix de construire ou non un grand et grand nouveau parc éolien dans le nord de la Tasmanie, le plus grand jamais installé en Australie ?
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L’indice se trouve dans l’examen de l’une ou des deux sorties des parcs éoliens de Woolnorth et de Musselroe illustrées à la figure 4. Chacune affiche des variations de la production dans toute la gamme de ses capacités, celle de Woolnorth variant par exemple de zéro à presque une capacité installée de 140 MW et plus, de même que Musselroe, dont la capacité totale varie de zéro à 168 MW. En outre, la figure 4 montre que la production des deux parcs éoliens varie très souvent dans leur ensemble, si apparemment, de façon chaotique et fréquente, les oscillations surviennent assez rapidement. Ce qui est intéressant, c’est que les facteurs de capacité plus élevés mis en évidence dans les parcs éoliens de Tasmanie se traduisent simplement par des variations de la puissance installée sur la totalité de la capacité installée, et ce assez fréquemment que ce n’est le cas dans les parcs éoliens à facteur de capacité inférieur de l’Australie continentale. Maintenir le contrôle du réseau est un défi lorsque de telles variations incontrôlées se produisent, en particulier lorsque plusieurs générateurs sont impliqués.
Nous pouvons être tout à fait certains que si l’installation de Robbins Island est construite, l’opérateur de réseau devra faire face à une entrée supplémentaire extrêmement variable, variant de zéro à 1 000 MW et inversement, pratiquement en corrélation totale avec les fluctuations sauvages du Woolnorth (et du Bald. Hills) ferme éolienne. Sans la construction d'une nouvelle centrale électrique au gaz de 1 000 MW construite pour soutenir ce nouveau parc éolien, le contrôle continu du réseau de distribution de l'est de l'Australie serait extrêmement difficile, voire impossible.
Conclusion
Notre analyse des corrélations entre les différents parcs éoliens montre que le parc éolien proposé à Robbins Island ajouterait une très grande offre supplémentaire très variable et intermittente, en corrélation positive avec l'offre existante de parcs éoliens. En conséquence, tout parc éolien construit à l'emplacement de Robbins Island ne fera qu'ajouter un élément d'instabilité supplémentaire à un réseau déjà de plus en plus instable de l'est de l'Australie. Cette instabilité est due à l’intermittence inhérente à la production de tous les parcs éoliens et installations photovoltaïques. Comme pour toutes ces autres sources de production intermittentes, un tel parc éolien ne pourra pas non plus fournir l'inertie synchrone très nécessaire fournie par une installation dispatchable classique, une inertie qui protège le réseau des chocs soudains induits par les événements déjà mentionnés. Cette deuxième lacune est préoccupante si le parc éolien de Robbins Island est considéré comme une sorte de solution de remplacement pour toute centrale au charbon, auquel UPC Renewables fait allusion dans son mémoire.
L’ampleur même de la capacité installée de cette proposition devrait alors susciter de vives inquiétudes quant à la stabilité opérationnelle du réseau d’est de l’Australie orientale, le cas échéant.
En outre, notre analyse montre que toute suggestion selon laquelle la construction de parcs éoliens sur d’autres sites de Tasmanie contribuerait à la production souhaitable corrélée négativement avec celle de parcs éoliens situés en Australie continentale nécessiterait une analyse rigoureuse avant de pouvoir donner toute confiance à une telle réclamation.
Le développement du parc éolien de Robbins Island comprend deux volets. La première étape de la ferme serait une installation de 500 MW. Une ligne de transmission serait nécessaire pour acheminer l'électricité à la station Basslink près de Launceston. La deuxième étape ajouterait 500 MW supplémentaires et nécessiterait un deuxième câble Basslink.
L'impact se produirait à Victoria, car la production d'un parc éolien dans le cadre du système RET a un prix d'enchère égal à zéro. Victoria dispose déjà de quelque 4 000 MW de parcs éoliens proposés ou approuvés qui entreront en service au cours des cinq prochaines années. 1 000 MW supplémentaires viendront simplement s'ajouter à une offre d'énergie renouvelable intermittente déjà surchargée.
Ce développement réalisé par un fournisseur situé à l'extérieur de Victoria, où les interconnexions avec d'autres États sont limitées, montre qu'il n'y a pas de planification efficace du développement de l'approvisionnement en électricité à l'échelle nationale.
REFERENCES [1^] The UPS Renewables submission may be found at:
[2^]Correlations That a term such as “R-Squares” is not commonly used as a correlation coefficient can quickly be ascertained by reference to any standard text on statistics. A website such as: https://www.statisticssolutions.com/correlation-pearson-kendall-spearman/ that discusses statistics in a very general fashion allows the reader to quickly determine what are the standard formulae and standard procedures.
[3^] Past analysis: Miskelly A & Quirk T 2010, ” Wind Farming in South East Australia”, Energy & Environment Vol 21, Vol 20 Number 8 – Vol 21 Number 1 / December 2009 – January 2010. Available at: https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1260/0958-305X.20/21.8/1.1249.
Miskelly P 2012, “Wind Farms in eastern Australia – Recent Lessons”, Energy & Environment Vol 23 No 8 December 2012. Available at: https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1260/0958-305X.23.8.1233.
[4^] Courtesy Andrew Miskelly, from:http://anero.id/energy/wind-energy/2019/june)
[5^] Daily Mail at: https://www.dailymail.co.uk/news/article-7343681/Government-launches-probe-mysterious-power-cut.html?utm_source=CCNet+Newsletter&utm_campaign=7c4c4723b7-EMAIL_CAMPAIGN_2019_08_13_12_23&utm_medium=email&utm_term=0_fe4b2f45ef-7c4c4723b7-36403249
Chers journalistes, arrêtez d'être les porte-voix des menteurs
12 Septembre 2019 par Seppi
Une lettre ouverte aux salles de presse du monde entier
Dan Gillmor*
J'ai commencé par lire un peu distraitement... ce rappel à l'ordre et à la déontologie journalistique est très centré sur les États-Unis d'Amérique et la communication de l'administration (gouvernement) Trump.
Et puis j'ai vu une séquence d'une des innombrables émissions dans lesquelles on cause, « on » désignant un animateur sélectionné pour sa faconde plutôt que sur ses connaissances et des « invités » pas toujours au fait des sujets abordés, mais susceptibles de créer le buzz. J'ai vu et entendu des énormités...
- voir capture d'écran texte & photo - (Source)
Il s'est tout de même trouvé une participante (Mme Elisabeth Lévy) sur huit – si j'ai bien compté – pour dire son fait à une autre...
Et puis j'ai décidé de traduire.
Bien sûr, la demande d'arrêter d'être des porte-voix – ou des faire-valoir – de menteurs ne servira à rien. Ce fonctionnement est dans le cahier des charges implicite des émissions en cause – faire de l'audience et pas de l'information comme le suggère la désignation générique de ces chaînes – et cette fonction, dans les gènes de bien des présentateurs.
Mais ça fait du bien !
Ça le fait d'autant plus que nous venons d'assister à un déluge de complaisance envers deux... disons journalistes qui viennent de pondre chacun un livre à charge contre les pesticides et, surtout, les institutions.
- voir capture d'écran texte & photo -
Hep ! L'Obs ! Hep ! M. Arnaud Gonzague ! « Tous les pesticides doivent être interdits » ? Vous savez très bien que M. Fabrice Nicolino « roule » pour le biobusiness et milite pour l'interdiction des seuls pesticides « de synthèse ».
S'il vous plaît, stop !
S'il vous plaît, arrêtez de donner du temps d'antenne en direct aux menteurs. Arrêtez de publier leurs mensonges.
S'il vous plaît, examinez ce que vous faites. Vous laissez des menteurs utiliser vos normes traditionnelles – qui avaient du sens à d'autres époques et dans d'autres circonstances – pour vous transformer en amplificateurs de tromperie. Vous savez que vous le faites, et parfois même vous le défendez.
S'il vous plaît, stop !
Mais, mais, mais... mais vous dites que c’est le président et nous devons publier ce qu’il dit, car, par définition, ce que le président dit est une nouvelle. Nous devons mettre Kellyanne Conway dans nos programmes et la citer dans nos gazouillis et nos articles, car elle a l’oreille du président et sait ce qui se passe à la Maison-Blanche.
Non, ce n'est pas une obligation. Et de plus, vous ne devriez pas le faire.
Les politiciens ont toujours dit des mensonges. Mais là c'est différent. Ceux qui dirigent notre gouvernement, ainsi que leurs principaux partisans, ont lancé une guerre contre le journalisme honnête, les faits et la liberté d'expression en général. Ils utilisent la désinformation comme stratégie. Ils veulent que les gens soient si confus au sujet de ce qui est vrai et de ce qui est faux qu'ils abandonnent l'idée même que le journalisme peut les aider à faire le tri. Ce n'est pas « business as usual ». Vous êtes peut-être de l'avis contraire ; que des journalistes normalisateurs implacables continuent de le penser pour cet équipage anormal montre bien à quel point vous souhaitez être dans la routine – mais vous devez à un moment donné reconnaître la réalité et réagir.
Votre travail n’est pas de «rapporter » sans discernement – c’est-à-dire de faire de la sténographie et d'appeler cela journalisme – lorsque les personnes que vous suivez trompent le public. Votre travail consiste en partie à faire que le public soit informé de ce que des personnes et des institutions influentes font avec notre argent et en notre nom.
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Sarah Huckabee Sanders, payée pour mentir pour l'administration Trump. Photo : Alex Wong/Getty
Mais, mais, mais... mais, dites-vous, nous dénonçons leurs mensonges. Nous les laissons proférer des mensonges et ensuite nous les réfutons.
Oui, parfois vous faites cela, mais pas toujours. Et vous refusez presque toujours d'appeler les mensonges par leur nom, en recourant à des mots édulcorés comme « inexactitude » pour paraître plus « objectifs », même lorsqu'il est évident que la déclaration est un mensonge proféré en connaissance de cause.
Mais même si vous le faisiez à chaque fois et en temps réel – ce que vous ne faites absolument pas –, cela ne suffirait pas. Des chercheurs ont montré de manière concluante que la répétition du mensonge tend à le renforcer. Il existe des preuves que contester les mensonges peut être utile dans certaines circonstances, mais ce que vous faites est essentiellement d’amplifier les mensonges.
Vous devez regarder les choses en face : vous êtes confrontés au piratage radical de vos propres systèmes opérationnels. Cela nécessite de repenser radicalement ces systèmes.
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Ce fut une des rares émissions avec une contradictrice connaissant le sujet (Source)
Alors, dans un monde où les gens puissants mentent si effrontément, comment pouvez-vous les arrêter, tout en remplissant votre rôle essentiel dans notre société ? En piratant le journalisme pour relever le défi, à commencer par annoncer aux menteurs et au public que vous ne jouerez plus le jeu. Voici quelques manières de procéder :
Arrêtez d'inviter les menteurs avérés aux programmes de télévision et de radio en direct. CNN, MSNBC, CBS, et autres : vous savez avec certitude que Kellyanne Conway mentira si vous la faites passer à la télévision. Il suffit de ne plus le faire. (Cela signifie, bien entendu, que vous ne devriez jamais diffuser des séances d’information de la Maison Blanche.)
Remarque : je ne m'adresse pas à Fox « News » ici, car la chaîne de Murdoch a choisi d'être le principal propagandiste de l'administration Trump. En attendant, j’espère que les autres adopteront cette politique, peu importe qui est au pouvoir. (Mis à jour pour préciser que je ne pense pas que Fox adoptera jamais une telle politique.)
Interdire d'antenne les menteurs avérés signifie que vous aurez besoin de nouveaux interlocuteurs. Soyez vigilants. Établissez une politique de tolérance zéro. Quand quelqu'un qui n'est pas déjà un menteur avéré – il est vrai que c'est difficile à trouver dans l'administration Trump – ment dans votre émission, ne l'invitez plus jamais.
Les journalistes qui publient après coup – sur Twitter, dans des articles, etc. – n’ont aucune excuse. Vérifiez les faits et dites non à la publication des mensonges, même si cela signifie attendre quelques minutes avant de publier vos gazouillis et vos articles.
Cela devrait s'appliquer également à Trump. Ne le prenez pas à la télévision en direct, car vous savez parfaitement qu'il va mentir sans relâche et vous utiliser comme haut-parleur. Prenez-le en différé, le temps de vérifier les faits, et gérez la diffusion en conséquence.
Cela ne signifie pas ignorer les mensonges, pas du tout. Cela signifie les traiter de manière à accomplir votre vrai travail d’aider les gens à comprendre ce qui se passe. Comment ?
Si vous faites de la télévision, coupez le son. Faites passer une voix off pour dire quelle est la vérité. Par exemple : « Le président discute de l’enquête du Département de la Justice sur la gestion des courriels de Clinton par l’ancien directeur du FBI, Comey. Il n’y a aucun lien entre l’examen par l’inspecteur général de la façon dont Comey a traité les courriels et l’enquête Mueller. »
En d’autres termes, faites ce que les experts en matière de désinformation suggèrent : ne répétez pas les mensonges. Commencez par dire ce qui est vrai, comme le recommandent depuis longtemps des experts tels que George Lakoff, Brendan Nyhan et Jason Reifler. (J'en avais proposé une version pour les débats présidentiels de 2016, mais mon idée a coulé sans laisser de trace, et je crains que ceci ne coule également.)
Puis, une fois terminé, créez un lien vers la version non éditée des mensonges de Trump afin que ceux qui veulent savoir ce qu’il a vraiment dit puissent le faire.
Pour les organisations de la presse écrite, c'est beaucoup plus facile. Rapportez la vérité, pas les mensonges, mais en précisant le contexte et comment le problème a surgi – les tromperies du personnage en cause.
Oui, cela pourrait nuire à l'audimat – et le fera presque certainement. Cela pourrait réduire le nombre de pages vues. Donc, il y a une décision à prendre. Êtes-vous des journalistes ou des saltimbanques ?
Je crains de connaître déjà la réponse à cette question. Mais je garde un espoir éternel que le journalisme retrouve finalement sa colonne vertébrale.
Aujourd'hui, ce serait bien.
L'un assène, l'autre relaie… (source) ________________
* Dan Gillmor
La première règle d'une conversation : écoutez. Biographie et informations : http://dangillmor.com/about
Première eau détectée sur une planète potentiellement «habitable»
par University College London 11 SEPTEMBRE 2019
K2-18b, qui représente huit fois la masse de la Terre, est désormais la seule planète en orbite autour du système solaire, ou "exoplanète", connue pour avoir à la fois de l'eau et des températures qui pourraient soutenir la vie.
La découverte, publiée aujourd'hui dans Nature Astronomy, est la première détection atmosphérique réussie d'une exoplanète en orbite autour de la "zone habitable" de son étoile, à une distance où l'eau peut exister sous forme liquide.
Le premier auteur, Angelos Tsiaras (CSED) de l'UCL, a déclaré: "Trouver de l'eau dans un monde potentiellement habitable est incroyablement excitant. K2-18b n'est pas une" Terre 2.0 ", car il est beaucoup plus lourd et a une composition atmosphérique différente. Cependant, cela nous rapproche de la réponse à la question fondamentale: la Terre est-elle unique ? "
L'équipe a utilisé les données d'archives de 2016 et 2017 capturées par le télescope spatial Hubble ESA / NASA et a développé des algorithmes à source ouverte pour analyser la lumière des étoiles filtrée dans l'atmosphère de K2-18b. Les résultats ont révélé la signature moléculaire de la vapeur d'eau, indiquant également la présence d'hydrogène et d'hélium dans l'atmosphère de la planète.
Les auteurs pensent que d’autres molécules, notamment de l’azote et du méthane, peuvent être présentes mais qu’elles sont indétectables dans les observations actuelles. D'autres études sont nécessaires pour estimer la couverture nuageuse et le pourcentage d'eau atmosphérique présent.
L'impression de l'artiste montre la planète K2-18b, son étoile hôte et une planète qui l'accompagne dans ce système. K2-18b est maintenant la seule exoplanète de la Super-Terre connue pour abriter à la fois de l'eau et des températures pouvant soutenir la vie. Les chercheurs de l'UCL ont utilisé les données d'archives de 2016 et 2017 capturées par le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA et ont développé des algorithmes à source ouverte pour analyser la lumière des étoiles filtrée dans l'atmosphère de K2-18b. Les résultats ont révélé la signature moléculaire de la vapeur d'eau, indiquant également la présence d'hydrogène et d'hélium dans l'atmosphère de la planète. Crédit: ESA / Hubble, M. Kornmesser
La planète tourne autour de l'étoile naine fraîche K2-18, située à environ 110 années-lumière de la Terre dans la constellation du Lion. Compte tenu du niveau d'activité élevé de son étoile naine rouge, K2-18b pourrait être plus hostile que la Terre et serait susceptible d'être exposée à davantage de radiations.
K2-18b a été découvert en 2015 et fait partie des centaines de super-Terres - planètes dont la masse se situe entre Terre et Neptune - découvertes par la sonde Kepler de la NASA. La mission TESS de la NASA devrait détecter des centaines de super-Terre supplémentaires dans les années à venir.
Le co-auteur, Ingo Waldmann (UCL CSED), a déclaré: "Avec autant de nouvelles super-Terres qui devraient être découvertes au cours des deux prochaines décennies, il est probable que ce soit la première découverte de nombreuses planètes potentiellement habitables. non seulement parce que les super-terres comme K2-18b sont les planètes les plus communes de notre galaxie, mais aussi parce que les naines rouges, des étoiles plus petites que notre Soleil, sont les étoiles les plus courantes. "
La prochaine génération de télescopes spatiaux, y compris le télescope spatial James Webb de la NASA / ESA / CSA et la mission ARIEL de l'ESA, sera en mesure de caractériser plus en détail les atmosphères à mesure qu'elles transporteront des instruments plus perfectionnés. ARIEL devrait être lancé en 2028 et observera en détail 1 000 planètes pour obtenir une image vraiment représentative de ce à quoi elles ressemblent.
La professeure Giovanna Tinetti (UCL CSED), coauteure et chercheuse principale pour ARIEL, a déclaré: "Notre découverte fait de K2-18 b l’une des cibles les plus intéressantes pour les études futures. Plus de 4 000 exoplanètes ont été détectées, mais nous en savons peu sur leur composition et leur nature. En observant un grand échantillon de planètes, nous espérons révéler des secrets sur leur chimie, leur formation et leur évolution. "
"Cette étude contribue à notre compréhension des mondes habitables au-delà de notre système solaire et marque une nouvelle ère dans la recherche sur les exoplanètes, cruciale pour placer finalement la Terre, notre seule demeure, dans la grande image du Cosmos", a déclaré le Dr Tsiaras.
Andrea Leadsom, secrétaire d'Etat américaine, a déclaré: "L'exploration spatiale est l'une des plus grandes aventures de notre époque et, depuis des décennies, scientifiques et astronomes ont parcouru le ciel à la recherche de planètes capables de supporter la vie. Cette découverte des chercheurs britanniques constitue un pas de géant dans ce domaine. efforts, ouvrant un nouveau monde de possibilités. Les secrets de notre univers sont connus et je suis extrêmement fier que nos chercheurs et nos conseils soutenus par le gouvernement soient à la pointe des efforts visant à résoudre les mystères perdus depuis des siècles. "
Chris Lee, scientifique en chef de l’Agence spatiale britannique, a déclaré: "Cette découverte passionnante démontre les atouts majeurs du Royaume-Uni dans le domaine de la science des exoplanètes." Nous continuons à miser sur cette expertise, avec UCL au cœur d’une nouvelle mission - ARIEL - d’étudier l'atmosphère des mondes en orbite autour des autres étoiles de notre galaxie. Il s’agit d’une des nombreuses missions scientifiques internationales dans le domaine des sciences spatiales, qui implique des rôles de premier plan pour la science et l’industrie britanniques et fait partie de notre engagement continu envers l’Agence spatiale européenne. "
Colin Vincent, responsable de la division astronomie du STFC, a déclaré: "La recherche d'autres planètes susceptibles de soutenir la vie est l'un des fondements de la recherche en astronomie. Ce résultat, basé sur les données du télescope spatial Hubble, donne un goût excitant de Ce qui pourrait être possible dans les prochaines années avec la mise en ligne d’un certain nombre de nouveaux télescopes et missions spatiales soutenus par le STFC et l’Agence spatiale britannique. "
La Deutsche Bank prédit l’effondrement financier de l’Europe
19:16 12.09.2019
La Banque centrale européenne a rendu son verdict ce jeudi 12 septembre, annonçant qu’elle abaissait encore une fois son taux sur les dépôts. Des mesures qui «ruinent le système financier», selon le PDG de la Deutsche Bank.
La baisse par la Banque centrale européenne (BCE) de son taux sur les dépôts, à 0,50%, est un lourd fardeau pour les établissements financiers et de crédits et leurs clients, a affirmé le PDG de la Deutsche Bank, Christian Sewing.
«À long terme, ces taux bas ruinent le système financier», a-t-il affirmé.
La banque allemande a par ailleurs fait remarquer, selon Bloomberg, qu’un tel taux risquait de provoquer des pertes de centaines de millions d’euros rien que cette année.
«Les taux négatifs conduisent à la situation absurde où les banques ne veulent plus avoir de dépôts de leurs clients», avait expliqué début septembre Sergio Ermotti, patron de la banque suisse UBS.
Cette politique de la BCE coûte très cher aux banques européennes: plus de 23 milliards d'euros depuis 2014, dont 7,5 milliards sur la seule année 2019, a précisé l’agence Scope Ratings.
Les banques françaises et allemandes paient le plus lourd tribut, selon une analyse de la banque ING. La Deutsche Bank l'a chiffré à «deux milliards d'euros sur quatre ans», a noté Christian Sewing.
Un taux directeur abaissé et deux autres inchangés
La BCE décide pour les pays de la zone euro du niveau des taux d'intérêt directeurs qui influent sur le coût du crédit bancaire et sur le rendement de l'épargne. Depuis mars 2016, les banques se refinancent sur une semaine à la BCE au taux de 0%.
Ce jeudi 12 septembre, l’institution monétaire a décidé d'abaisser son taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques. Le taux «de refinancement» des banques à l'échéance d'une semaine a été maintenu à 0% et le taux de prêt marginal à 0,25%.
En outre, la BCE a assuré qu'elle n'envisageait plus de remonter les taux tant que l'inflation n'aurait pas «solidement convergé» vers son objectif de 2%.
L'absence d'intérêt aux dépôts d'argents ne laissait pas beaucoup de choix de retirer l'argent déposé mais, le sous-baissement à -0,50 oblige donc les dépositaire à retirer l'intégralité des sommes afin qu'elles ne s'amenuisent !
D'où, une certaine obligation de se faire payer en espèces (appelé communément 'au noir') sans qu'il n'y ait de 'frais bancaire'.
Découverte de l'anguille électrique la plus puissante du monde en Amazonie
15:51 12.09.2019
Deux nouvelles espèces d'anguilles électriques ont été découvertes dans les eaux douces amazoniennes, dont l'une capable d'envoyer des décharges de 860 volts, les plus puissantes jamais enregistrées dans le monde animal, selon une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications.
Connues depuis plus de 250 ans, les anguilles électriques, de gros poissons pouvant mesurer jusqu'à 2,5 mètres, étaient jusqu'ici affiliées par les scientifiques à une seule espèce. L'identification de deux nouvelles variétés souligne à quel point la richesse de la biodiversité en Amazonie reste méconnue, selon cette étude menée au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname.
«Pouvoir encore trouver de nouveaux poissons d'une telle taille dans la forêt amazonienne, en dépit des activités humaines qu'elle subit depuis 50 ans, montre qu'il reste énormément d'espèces à découvrir, dont beaucoup pourraient servir à la recherche médicale, ou susciter des avancées technologiques», explique à l'AFP Carlos David de Santana du muséum d'histoire naturelle Smithsonian à Washington, qui a dirigé les recherches.
Cette découverte «renforce la nécessité de préserver la plus grande réserve de biodiversité de la planète», ajoute le chercheur.
Les anguilles électriques, qui sont malgré leur nom plus proches des poissons que des vraies anguilles, passionnent les scientifiques de longue date du fait de leur capacité à produire de l'électricité - comme une batterie biologique - leur permettant, par un mécanisme d'électrochocs, de paralyser leurs proies à distance.
Leur anatomie a inspiré le physicien italien Alessandro Volta, l'inventeur de la première pile électrique - la pile voltaïque - en 1799. Elle a aussi servi la recherche sur les maladies neurodégénératives et, plus récemment, sur la pile à hydrogène pour implants médicaux. Carlos David de Santana et son équipe ont découvert ces deux nouvelles espèces en étudiant l'ADN de 107 spécimens.
L'une d'elles, appelée Electrophorus voltaï, localisée au Brésil, est capable de produire des décharges allant jusqu'à 860 volts, soit 200 volts de plus que l'espèce déjà connue.
Ce phénomène pourrait s'expliquer par une adaptation de cette espèce à son milieu aquatique, situé sur les hauts plateaux, où la conductivité électrique est faible.
Environ 250 espèces de poissons électriques vivent en Amérique du sud. Tous produisent du courant électrique pour communiquer ou s'orienter, mais les anguilles électriques sont les seules à l'utiliser aussi pour chasser ou se défendre.
Royaume-Uni: Tony Blair Think-Tank propose de mettre fin à la liberté d'expression
par Tyler Durden Ven, 09/13/2019 - 02:00 Écrit par Judith Bergman via le Gatestone Institute,
Fait troublant, le groupe de réflexion de Blair semble s'inquiéter principalement de la "haine" verbale en ligne manifestée par les citoyens en réponse à des attaques terroristes - et non de l'expression physique réelle de la haine manifestée par les meurtres massifs de personnes innocentes par des terroristes. Les attaques terroristes, semble-t-il, sont maintenant supposées être des incidents normaux et inévitables, qui font désormais partie intégrante de la vie britannique.
Contrairement aux groupes interdits qui sont interdits pour des actes criminels tels que la violence ou le terrorisme, la désignation de "groupe haineux" serait principalement la poursuite de crimes de pensée.
Les valeurs démocratiques semblent toutefois être la préoccupation première du groupe de réflexion. Le projet de loi ferait du gouvernement britannique l'arbitre des discours acceptés, en particulier des discours politiques. Un geste aussi extraordinaire et radicalement autoritaire ferait de la liberté de parole une illusion au Royaume-Uni.
Le Home Office pourrait accuser n'importe quel groupe qu'il jugerait politiquement inopportun de "répandre l'intolérance" ou de "s'aligner sur les idéologies extrémistes" - et le désignerait comme un "groupe haineux".
L’Institut Tony Blair pour le changement planétaire a publié un rapport intitulé Désignation de la haine: nouvelles réponses politiques à la lutte contre les crimes motivés par la haine, qui recommande des initiatives radicales pour lutter contre les groupes «haineux», même s’ils n’ont commis aucune activité violente.
Le problème, ainsi que le définit le groupe de réflexion, est "la nature dangereuse des groupes haineux, y compris à l'extrême droite, tels que Britain First et Generation Identity. Mais les lois actuelles ne peuvent empêcher des groupes qui propagent la haine et la division, mais ne préconisent pas la violence". Le groupe de réflexion définit ce qu'il considère comme l'un des principaux problèmes du crime de haine de la manière suivante:
"La croissance constante des crimes motivés par la haine a été alimentée par la montée en puissance d'événements majeurs. Cela commence souvent en ligne. Autour des attaques terroristes de 2017 au Royaume-Uni, le nombre d'incidents haineux en ligne a augmenté de près de 1 000%, passant de 4 000 à plus de 37 500 par jour. -heure après un événement, la haine commence à circuler hors ligne ".
Plus précisément, le rapport mentionnait comme problématique la recrudescence en ligne d'incidents haineux après trois attaques terroristes islamiques au Royaume-Uni en 2017: l'attentat de Westminster en mars par Khalid Masood, qui avait assassiné des piétons et un policier; l'attentat à la bombe contre l'arène de Manchester en mai, à la fin d'un concert d'Ariana Grande, au cours duquel Salman Abedi a assassiné 22 personnes - le plus jeune, âgé de 8 ans seulement - et blessé plus de 200 personnes; et l'attaque à la traîne du London Bridge en juin, dans laquelle Rachid Redouane, Khuram Butt et Youssef Zaghba ont conduit une fourgonnette à pied dans les piétons du London Bridge, puis ont poignardé des personnes au Borough Market, à proximité. Huit personnes ont été assassinées lors de cette attaque.
Fait troublant, le groupe de réflexion de Blair semble s'inquiéter principalement de la "haine" verbale en ligne manifestée par les citoyens en réponse à des attaques terroristes - et non de l'expression physique réelle de la haine manifestée par les meurtres massifs de personnes innocentes par des terroristes. Les attaques terroristes, semble-t-il, sont maintenant supposées être des incidents normaux et inévitables, qui font désormais partie intégrante de la vie britannique.
Le rapport affirme:
"Les groupes divisionnaires - en particulier les groupes d'extrême droite de plus en plus intégrés - propagent la haine avec une relative impunité, car les réponses à l'extrémisme non violent ne sont pas coordonnées; les incidents de haine se multiplient autour d'événements majeurs, laissant les communautés exposées, et les auteurs de haine religieuse sont rarement poursuivis en raison de lacunes dans la législation" .
Le problème, selon le rapport, est que "les lois en vigueur ne peuvent empêcher les groupes qui propagent la haine et la division, mais ne préconisent pas la violence".
L'une des solutions suggérées par le groupe de réflexion à ce problème consiste à:
"Créer une nouvelle loi pour désigner les" groupes haineux ". Ce nouveau niveau de désignation des groupes haineux serait le premier du genre en Europe et permettrait de s'attaquer aux groupes extrémistes non-violents qui diabolisent des groupes spécifiques en raison de leur race, de leur religion, de leur sexe, nationalité ou sexualité ... Les pouvoirs de désignation relèvent, comme les pouvoirs de proscription, du mandat du Home Office et nécessitent l'approbation du ministre ".
Le rapport définit un groupe de haine comme:
"Répandre l'intolérance et l'antipathie à l'égard de personnes de race, religion, sexe ou nationalité différents, en raison notamment de ces caractéristiques; s'aligner sur les idéologies extrémistes ... sans inciter à la violence; commettre des crimes motivés par la haine ou inciter d'autres personnes à le faire par des propos haineux; disproportionné blâmer des groupes spécifiques (fondés sur la religion, la race, le sexe ou la nationalité) pour des questions sociétales plus vastes ".
Il appartiendrait au gouvernement de définir ce que l’on entend par "répandre l’intolérance" ou "accuser des groupes spécifiques de problèmes de société plus vastes".
Dans le rapport, il est souligné que le fait d'être désigné "groupe de haine" serait "assis à côté de la proscription, mais ne serait pas lié à la violence ou au terrorisme, tandis que les infractions connexes seraient civiles et non criminelles".
Contrairement aux groupes interdits qui sont interdits pour des actes criminels, tels que la violence ou le terrorisme, la désignation de "groupe haineux" serait principalement la poursuite de crimes de pensée.
Les groupes mentionnés par le groupe de réflexion de Blair comme principaux exemples de ceux qui doivent être désignés comme groupes haineux sont les suivants: Britain First et Generation Identity. Les deux sont politiques; Britain First est également un parti politique en herbe aux ambitions parlementaires. Si les propositions du rapport devaient être transposées dans la loi, ces mouvements, s’ils étaient qualifiés de "groupes haineux", ne seraient pas autorisés "à utiliser les médias ou à parler dans les universités". Ils ne seraient pas non plus autorisés à "s'engager, travailler avec ou pour des institutions publiques".
Cependant, le rapport tente de nous assurer que "la désignation de haine serait limitée dans le temps et automatiquement réexaminée, sous réserve d'une réforme visible du groupe".
Bien que le rapport permette toujours aux "groupes haineux" désignés de "se réunir, de soutenir ou de faire campagne", une telle loi signifierait que le discours politique des groupes désignés deviendrait nul et non avenu. La Convention européenne des droits de l'homme et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme en matière de convention confèrent une importance particulière au discours politique, qui bénéficie d'une protection particulière: il est fondamental pour le fonctionnement fondamental d'une société démocratique. Dans sa jurisprudence, la Cour européenne des droits de l'homme a déclaré que la convention
"... protège non seulement les informations ou les idées considérées comme inoffensives, mais également celles qui choquent, choquent ou dérangent; telles sont les exigences de ce pluralisme, de cette tolérance et de cette ouverture d'esprit sans lesquelles il n'y a pas de société démocratique. les langues fortes ou exagérées sont également protégées ".
Plus important encore est que, selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme,
"... l'étendue de la protection dépend du contexte et du but de la critique. En matière de controverse publique ou d'intérêt public, pendant le débat politique, les campagnes électorales ... des paroles fortes et des critiques sévères peuvent être attendues et seront tolérées dans une plus grande mesure par la Cour ". [emphase ajoutée]
La Cour européenne des droits de l'homme pourrait donc trouver certains aspects de la loi proposée problématiques du fait même de préoccupations liées à la liberté d'expression et aux valeurs démocratiques fondamentales.
Les valeurs démocratiques semblent toutefois être la préoccupation première du groupe de réflexion. Le projet de loi ferait du gouvernement britannique l'arbitre des discours acceptés, en particulier des discours politiques. Un geste aussi extraordinaire et radicalement autoritaire ferait de la liberté de parole une illusion au Royaume-Uni. Le Home Office pourrait accuser n'importe quel groupe qu'il jugerait politiquement inopportun de "répandre l'intolérance" ou de "s'aligner sur les idéologies extrémistes" - et le désignerait comme un "groupe haineux".
L'impact des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes
par Tyler Durden Jeu., 09/12/2019 - 23:25
Est-ce que la fin du "comme" arrive ? Selon TechCrunch, sur la base des conclusions de la chercheuse Jane Manchun Wong, Facebook effectue actuellement des tests pour révéler un nombre limité de "j'aime" dans un message. Le géant des réseaux sociaux mène actuellement le même type d'expérience dans sept pays sur son application Instagram.
Quelle est la raison pour ça ?
Réduire le sentiment de concurrence permanente et de pression sociale. Comme le souligne Martin Armstrong de Statista, des recherches récentes l'ont montré, cette décision pourrait être particulièrement bénéfique pour la santé mentale des jeunes. D'après les résultats d'une enquête menée par la Société royale de la santé publique du Royaume-Uni auprès de 1 479 personnes âgées de 14 à 24 ans, les cinq principaux réseaux sociaux ont été classés en fonction de leur impact sur la santé mentale.
Il en ressort qu'Instagram est la plate-forme de médias sociaux ayant l'effet le plus négatif sur l'état psychologique des jeunes.
- voir graphique sur site -
Comment Headspace exploite la technologie pour soutenir la santé mentale Infographie: Santé mentale: l'impact des médias sociaux sur les jeunes | Statista
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
De l'autre côté, YouTube est considéré comme le réseau le plus positif dans ce domaine et le seul dans la recherche considéré comme ayant une influence «nette positive».
Pour établir ce classement, 14 facteurs ont été pris en compte, tels que l'anxiété, la dépression, la solitude, l'image de soi, le harcèlement et la possibilité de s'exprimer.
N'OUBLIONS PAS QUE CEUX QUI INSULTENT SUR INTERNET SONT DES TROLLS PAYÉS PAR BRUXELLES !
L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
By lejournaldusiecle 14 février 2013
Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.
Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".
Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.
En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.
Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".
Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
CARAÏBES - UNE NOUVELLE TEMPÊTE MENACE LES BAHAMAS
Alors que les autorités cherchent encore à localiser 1300 personnes, une nouvelle tempête approche des Bahamas.
13.09.2019
Dix jours après le passage dévastateur de l'ouragan Dorian, quelque 1300 personnes restaient non localisées aux Bahamas où une nouvelle tempête menaçait de s'abattre vendredi.
Le Centre national des ouragans (NHC) américain a indiqué qu'un nouvel avis de tempête tropicale pourrait être publié pour le centre et le nord-ouest des Bahamas et la Floride, et que des vents violents et de fortes pluies allaient s'abattre vendredi et samedi sur les îles touchées par Dorian.
La dépression susceptible de se transformer en tempête se trouvait vendredi à 00H00 GMT (2h du matin, en Suisse) à environ 380 km au sud-est des îles Abacos, avec 80% de chances de se transformer en tempête dans les 48 heures suivantes, a indiqué le NHC.
Bilan officiel de 50 morts
Dans le nord-ouest de l'archipel des Caraïbes dévasté par Dorian, un ouragan de catégorie 5, les autorités cherchaient encore jeudi soir à localiser 1300 personnes, contre 2500 la veille, selon les services d'urgence.
Cette baisse drastique des personnes recherchées est due aux recoupements effectués entre la liste des personnes signalées disparues par leurs proches et celle des victimes hébergées dans des centres d'urgence, a indiqué le porte-parole de l'agence bahaméenne des situations d'urgence (Nema).
Le bilan officiel reste de 50 morts, a déclaré le chef de la police de l'archipel des Caraïbes, Anthony Ferguson. Le chiffre devrait toutefois augmenter, a-t-il ajouté, demandant à la population d'être patiente, les opérations de recherches avançant lentement.
«Des centaines de morts»
«Sur la base des informations que j'ai reçu et de mon expérience, il y a des centaines de morts», a indiqué mercredi l'ancien Premier ministre bahaméen, Hubert Ingraham, au quotidien Nassau Guardian.
Environ 2000 personnes étaient encore hébergées dans des centres d'accueil sur l'île de New Providence, et 150 autres à Grand Bahama. Mais le flot des évacués d'Abaco s'est tari selon le porte-parole des services d'urgence. Ce porte-parole a également souligné que les procédures d'expulsion avaient été suspendues pour les clandestins, en large majorité des Haïtiens, victimes de l'ouragan.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est attendu vendredi et samedi aux Bahamas afin de témoigner de la «profonde solidarité» de l'Organisation aux victimes du «terrible ouragan» Dorian. Il y a une nécessité pour la communauté internationale «d'accroître son soutien à la population des Bahamas et à son gouvernement», a-t-il poursuvi.
«Le changement climatique est plus rapide que nous»
Citant les Bahamas, les inondations au Mozambique, la désertification au Sahel, les incendies en Amazonie, la fonte de la glace en Arctique et la destruction des coraux, le chef de l'ONU a exhorté les dirigeants de la planète à être plus ambitieux dans la lutte contre le changement climatique.
«Tout ceci confirme ce que nous disons tous depuis peu: le changement climatique est plus rapide que nous et nous devons adopter une approche beaucoup plus ambitieuse dans ce que nous faisons» pour vaincre ce phénomène, a-t-il souligné.
Lors de son déplacement, le secrétaire général rencontrera le Premier ministre Hubert Minnis à Nassau ainsi que d'autres responsables des Bahamas. Il aura aussi des entretiens avec des victimes de l'ouragan et les équipes humanitaires qui les assistent, a précisé un communiqué de l'ONU.
Le consulat des Bahamas à Washington et plusieurs organisations humanitaires ont lancé des appels à la générosité pour venir en aide aux victimes. Ils ont demandé de préférer les dons financiers vers les comptes en banque spécialement ouverts par le gouvernement bahaméen ou vers les ONG sérieuses, plutôt que les dons en nature qui ne correspondent pas forcément aux besoins sur le terrain. (afp/nxp)
Plus de 500.000 armes destinées à la milice nationale pour les exercices au Venezuela
RépondreSupprimer11:31 12.09.2019
En raison des exercices d’envergure organisés au Venezuela, la milice nationale sera équipée de plus de 500.000 armes à feu, a promis le Président Nicolas Maduro.
Le Venezuela, qui envisage de mener des exercices militaires à la frontière avec la Colombie, compte fournir un demi-million d’armes à feu à la milice nationale, a fait savoir le Président Nicolas Maduro.
«Nous armons maintenant la milice nationale. Afin de distribuer plus de 500.000 armes à feu, l'armée vénézuélienne utilisera ses mécanismes juridiques et institutionnels», a déclaré M.Maduro dans un discours prononcé le 11 septembre dans l’État de Guarico.
La semaine dernière, Nicolas Maduro avait annoncé que ces exercices militaires, menés à grande échelle, auraient lieu près de la frontière colombienne du 10 au 28 septembre.
Le Venezuela doit de plus déployer des systèmes de défense aérienne à sa frontière avec la Colombie pendant l’organisation des exercices. Le Président a souligné que le pays renforçait ses forces dans la région face à la menace d'une éventuelle agression de Bogota contre Caracas.
Bras de fer avec la Colombie
Les relations entre Caracas et Bogota se sont détériorées au milieu de la crise politique qui a éclaté au Venezuela.
Précédemment, le dirigeant vénézuélien avait accusé son homologue colombien Ivan Duque de chercher à «déclencher un conflit» en prétextant le retour aux armes d’anciens chefs guérilleros des Farc.
En réponse, les autorités colombiennes se sont déclarées «prêtes» à défendre la souveraineté du pays face aux «menaces» de Caracas. Par ailleurs, Ivan Duque ne cesse d’exiger le départ de Nicolas Maduro, son gouvernement ayant reconnu le chef de file de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido comme Président par intérim.
https://fr.sputniknews.com/international/201909121042081915-plus-de-500000-armes-destinees-a-la-milice-nationale-pour-les-exercices-au-venezuela/
SupprimerLa Colombie est un pays qui depuis longtemps active, alimente et soutient le grand banditisme voué aux meurtres d'enfants, de femmes et d'hommes innocents.
Une nageuse sanctionnée aux USA car le maillot ne couvrait pas assez ses fesses
RépondreSupprimer08:55 12.09.2019
Elle avait beau porter le maillot standard distribué à son équipe de natation, une lycéenne américaine a été disqualifiée lors d'une compétition car une arbitre jugeait qu'il dévoilait trop son derrière, avant d'être finalement rétablie dans son titre.
Breckynn Willis, 17 ans, avait remporté l'une des quatre courses disputées vendredi à Anchorage, en Alaska mais les organisateurs avaient annulé sa victoire en invoquant une «infraction liée à l'uniforme», rapporte l'AFP.
Selon une arbitre, la décision était justifiée car le maillot de l'adolescente ne la couvrait pas suffisamment et elle pouvait voir «une fesse toucher l'autre».
L'entraîneuse d'une autre équipe de lycéennes, elle, a vu rouge. Lauren Langford a publiquement contesté la décision, accusant sur son blog l'arbitre de s'en être pris à la jeune fille, métisse, en raison de ses origines ethniques et de sa morphologie.
«Ces jeunes nageuses ne sont pas sanctionnées parce qu'elles portent leur maillot de manière scandaleuse ou provocante, mais bien à cause de leurs hanches larges, de leur poitrine développée et de leur teint foncé qui les démarquent de leurs coéquipières minces, élancées et majoritairement pâles», écrit Lauren Langford.
La lycéenne portait exactement le même maillot que celui de ses coéquipières alors qu'elle est la seule à avoir été sanctionnée pour son «uniforme», souligne-t-elle.
Devant la polémique, les autorités scolaires du district d'Anchorage sont revenues mardi sur la décision de disqualifier la nageuse, estimant que la sanction était «lourde et inutile».
La jeune fille a été victime d'une décision «fondée uniquement sur la façon dont un uniforme scolaire standard s'adaptait à la forme de son corps», a affirmé le district dans un communiqué.
https://fr.sputniknews.com/sports/201909121042081144-une-nageuse-sanctionnee-aux-usa-car-le-maillot-ne-couvrait-pas-ses-fesses/
La burka bientôt généralisé aux sports ?
Supprimer«Quelque chose ne va pas, je t'aime»: les «derniers messages» des passagers d’un avion au moteur en feu
RépondreSupprimer11:11 12.09.2019
Des passagers ont écrit à leurs proches ce qu'ils pensaient être leurs derniers messages après qu'un moteur de leur avion a pris feu au-dessus du Canada.
Un bruit sourd a été entendu dans un avion en plein vol alors que son moteur s’enflammait et qu’une puanteur d'oies brûlées envahissait la cabine. L’appareil avait décollé d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, au Canada, le 10 septembre, relate le Daily Mail.
Les passagers ont commencé à hurler de terreur et ont envoyé des messages à leurs proches en pensant que l'aéronef, à destination d'Edmonton, allait s’écraser après qu'un groupe d’oiseaux a été aspiré par la turbine.
Le pilote a alors annoncé qu'un atterrissage d'urgence était nécessaire et qu’il fallait retourner à Abbotsford.
Les passagers se préparaient au pire
«C'était très accablant, vous ne vous y attendez pas ... J'ai commencé à envoyer un SMS à ma mère pour lui dire "Il y a quelque chose qui ne va pas dans l'avion. Je t'aime"», a confié une passagère à la chaîne CTV.
Les 176 passagers ont dû attendre leur nouveau vol jusqu'au lendemain mais personne n’a été blessé, selon le média. Ils ont félicité le capitaine pour son professionnalisme.
Les impacts avec des oiseaux ne sont pas rares et se sont déjà produits sept fois à l'aéroport d'Abbotsford rien qu'au mois d’août, a rappelé la chaîne.
https://fr.sputniknews.com/insolite/201909121042081761-quelque-chose-ne-va-pas-je-taime-les-derniers-messages-des-passagers-dun-avion-au-moteur-en-feu/
Il est évident que plus il y a d'avions dans le ciel (plus de 15000 sur la France tous les jours), plus il y a de risques de rencontres
SupprimerMonnaie hélicoptère : ce jeudi, la BCE pourrait nous donner 1000 euros chacun à titre de cadeau de Noël
RépondreSupprimerDominique Dewitte
12 septembre 2019
La Banque centrale européenne (BCE) devrait annoncer un nouveau plan de relance jeudi afin de soutenir davantage l’économie de la zone euro. Plus tôt cette semaine, la Süddeutsche Zeitung a même mentionné l’achat d’actions de sociétés par la BCE. Une recette qui a été essayée au Japon avec peu de résultats. Le terme « monnaie hélicoptère » est également en train de se répandre.
Il ne semble pas y avoir de fin à la descente au sous-sol de la politique de taux d’intérêt qui a débuté en 2009. Un graphique (voir ci-dessous) de la Bank of America le montre clairement. Jamais auparavant dans l’histoire, le prix de l’argent (l’intérêt payé au moment de l’emprunt) n’avait été aussi bas au cours des 5 000 dernières années.
- voir graphique sur site -
Le programme QE sera probablement repris jeudi. En d’autres termes, on créera de nouveau de l’argent pour l’injecter dans l’économie. Dans la perspective de ce qui semble être une récession presque certaine, on espère que les particuliers et les entreprises continueront à contracter des emprunts. Beaucoup pensent que c’est une idée folle. Pourquoi ? Parce que depuis 2015, plus de 2 600 milliards d’euros ont été injectés dans les économies de la zone euro via ce système. Il en a résulté une efficacité très limitée et une croissance marginale.
Monnaie hélicoptère : tentant et addictif ?
Chaque fois que de telles mesures sont discutés, le terme « assouplissement quantitatif » apparaît également. Avec un terme plus populaire appelé « monnaie hélicoptère ». Le terme « monnaie hélicoptère » a été utilisé pour la première fois en 1969 par le célèbre économiste Milton Friedman. Il décrivait ces hélicoptères monétaires comme une politique visant à relancer les dépenses des ménages et l’inflation. En outre, il est également question de verser un montant mensuel directement sur le compte des citoyens de la zone euro.
Déjà en 2015, une série d’économistes avaient relancé cette idée. Ils ont ensuite écrit ce qui suit : « Chaque résident de la zone euro devrait recevoir 175 euros par mois pendant 19 mois. Avec cet argent, ils pourront rembourser leurs dettes existantes ou le dépenser à leur guise. En stimulant directement les dépenses et le travail, chacune des deux approches serait beaucoup plus efficace que les projets de la BCE en matière d’assouplissement quantitatif conventionnel. »
Différents scénarios et montants ont circulé depuis lors. Les économistes ci-dessus parlent de 175 euros par mois pendant 19 mois. Le Financial Times a demandé son avis à Moritz Kraemer, conseiller économique en chef chez Acreditus. Il parle d’environ 200 euros par mois jusqu’en 2023. Selon lui, l’inflation reviendrait alors à 2 %.
Ce n’est rien comparé à ce qui a déjà été fait
Quel que soit le scénario choisi, ce n’est rien comparé à ce qui a déjà été fait. Un simple calcul montre que si l’on alimentait le compte bancaire de chacun des 340 millions d’habitants de la zone euro à Noël avec 1 000 euros, 340 milliards d’euros se retrouveraient dans l’économie. A peine plus de 13 % des 2 600 milliards d’euros qui ont été artificiellement introduits jusqu’à présent dans l’économie. Avec le résultat que l’on connait.
Jusqu’à présent, la BCE n’avait guère envie de se lancer dans un « monnaie hélicoptère » et préférait diriger sa trésorerie vers les banques. En conséquence, ces 2 600 milliards ont été largement utilisés pour faire remonter le prix des actions et de l’immobilier au point d’aboutir à des valorisations témoignant de la formation de bulles. Les PME et les particuliers n’en ont guère profité.
RépondreSupprimerExpériences réussies avec l’argent des hélicoptères
L’impact de la « monnaie hélicoptère » sur l’économie dépendra de la manière dont les familles utilisent cet argent gratuit. Si elles décident de l’épargner, il ne se passera rien, mais si elles le dépensent, cela peut avoir un effet multiplicateur bénéfique sur la croissance. Malgré toutes les critiques concernant les hélicoptères monéatires, on a constaté des expériences réussies pendant la crise des années 1930 au Canada, en Nouvelle-Zélande et au Japon. Grâce à une bonne coopération entre les responsables des politiques monétaire et budgétaire, l’inflation est restée maîtrisée et l’expérience a contribué à la reprise de l’économie. Si l’inflation devient incontrôlable, les banques centrales peuvent encore augmenter les taux d’intérêt ou commencer à vendre des obligations d’État.
Même si elle n’est pas entièrement dénuée de risque, la monnaie hélicoptère est une option de plus en plus acceptable si on la compare à la politique conventionnelle d’assouplissement quantitatif. Il vaut donc mieux enterrer le tabou qui entoure ce sujet.
https://fr.express.live/monnaie-helicoptere-bce-politique-relance/
Il n'y a PAS d''emprunts' mais une non destruction de la monnaie exponentielle et 'envahissante' cause au progrès des machines qui travaillent gratis 24/24 h !
Supprimer-----------------
Voir:
dimanche 1 septembre 2019
Le Revenu de base
https://huemaurice5.blogspot.com/2019/08/le-revenu-de-base.html
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Depuis l'invention du brancard qui permettait de transporter 100 kg avec 2 hommes, le modernisme est arrivé avec l'invention de la roue ! La brouette était née ! Et avec ce progrès, 100 kg pouvait désormais être transportés par un seul homme !
On gagnait du temps ! Comme avec la révélation de la machine à laver, la calculette de poche et l'automobile qui permettait dès à présent de supprimer les bouchons dus aux véhicules lents (charrettes, bicyclettes, piétons) sur la voie publique. La fluidité du trafic permettait donc de pouvoir se déplacer d'un point à un autre en un temps record.
Et, comme toutes les machines fabriquées apportaient 'du beurre aux épinards', les consommateurs se plaignirent de n'avoir que les épinards ! C'est alors que fut inventée 'la dette' ! LA fausse dette où - alors que tout le monde devrait être riche à millions - ils devenaient tous pauvres à rouler à bicyclettes ou marcher à pieds en plus d'être endettés ! Endettés pour avoir jeté des milliards de milliards par les fenêtres (ou au feu) à la fabrication parfaitement inutile d'éoliennes gigantesques prouvées par dessins et résultats quelles ne pouvaient ni être rentabilisées ni servir à qui que ce soi comme les panneaux dits 'solaires'.
Endettés avec de FAUX terroristes (formés par la dictature en place) et l'arrivée de l'étranger de vrais terroristes (appelés 'Réfugiés climatique' !!) qui commettaient des vols, viols et meurtres tous les jours sans être inquiétés grâce à la ligue 'anti-raciste' !
Le monde dans 10 ans
RépondreSupprimermercredi, 11 septembre 2019 21:40
Suite à la vidéo de Charles concernant l’avenir de la France, du Monde, je me suis posée la question, voici mon opinion.
Sur un horizon 10 ans, j’arrive à esquisser un scénario mais au-delà j’ai du mal, car il y a énormément d’éléments qui m’échappent et on ne peut prévoir ni les miracles, ni les sales surprises. Surtout que l’Homme est si bête parfois qu’il recommence les mêmes conneries sans même sans rendre compte.
On a prouvé maintes fois scientifiquement que l’Homme, collectivement est sacrément plus con qu’individuellement. Et comme l’avenir est collectif et qu’aujourd’hui en 2019 il devient dangereux, de penser différemment et avoir l’esprit de contradiction, que la connerie c’est la norme, sur presque tous les plans, je pense qu’on rentre dans un délire qui ressemble presque à ce qu’on nous décrivait en cours d’histoire, je pense notamment à ce délire de délation qui existe en ce moment.
Au passage, en philo j’avais une prof juive, assez traumatisée de l’holocauste qu’elle n’avait pas vécu (par transmission génétique donc, vu qu’elle est née après la guerre) nous disait : Le sport national en France est la délation.
Allégation vérifiée plus tard durant mes études de droit, par mon prof qui était directeur juridique de l’URSSAF qui nous a appris que les contrôles se faisaient en grande majorité sur la base de dénonciation par des gens (amis, ex-femme, voisins ect). Bon bah là clairement j’étais choqué et dégoûtée. J’ai dû me rendre à l’évidence que les gens ne changeaient pas, que guerre ou pas, les gens retombaient dans les mêmes vices.
Je me souviens, en 3ème on nous avait bassiné avec la seconde guerre mondiale : le plus jamais ça.
J’avoue avoir cru aux histoires d’HITLER, les USA sauveurs, Juifs victimes, ect, avoir cru au 11 septembre (j’étais ado à ce moment là donc j’ai cru aux médias), jusqu’à la découverte de Thierry Meyssan, là c’était pire, j’étais presque devenue une parano et presque tombée dans le délire complotiste. J’ai rééquilibré mais le cœur n’y était plus, au point où j’avais plus envie de lire les médias, je ne savais plus discerner le vrai du faux.
Et depuis mes 24 ans, je ne crois plus en ce que j’ai appris, autant je ne sais pas où est la vérité mais je préfère accepter le néant, l’ignorance que croire aux histoires écrites par les vainqueurs. Surtout qu’entre temps, j’ai appris que les USA étaient bien au courant des plans d’Hitler et en ont profité, du coup, ça a stoppé net mes souvenirs d’histoire du collège.
Ainsi, le futur, à A+10, je le vois comme aujourd’hui mais en pire.
Les gens deviennent leur propre bourreau, ils se fliquent tout seul.
L’émergence des réseaux sociaux ont été un tournant en ce début de siècle. Car ils ont réussi à servir d’arme de destruction massive et à manipuler d’une manière brillante, ils servent de flicage sans même semer le doute auprès des utilisateurs.
Les gens se plaindront d’eux, de dire qu’ils sont superficiels, mais la majorité des gens y sont et la majorité y exposent leur VIE quasi entière.
Tout cela sans que personne ne demande rien.
D’ailleurs le fisc s’en sert tranquillement c’est pour dire la mine d’informations que sont ces réseaux.
Les réseaux sont le reflet que les gens sont fragiles intérieurement, ils ont un vide énorme, ils auront beau comprendre, savoir que ces réseaux sont superficiels, faux blabla, ils iront dessus pour s’y exposer car c’est plus fort qu’eux, car leur vacuité est si forte, qu’elle ira les guider vers les réseaux.
RépondreSupprimerIl y a une différence entre savoir, et prendre conscience, ce dernier stade peut faire mal, et y parvenir est douloureux, donc les gens vivent à un stade en 2019 où ils savent mais ne veulent pas prendre conscience, car cela nécessitera de bosser, de tout revoir, changer et CA le changement pour passer de l’illusion au sale, peu le veulent/ ou sont prêts. La majorité des humains à ce jour, sont affaiblis, leur attention est tellement dévorée par l'extérieur, qu'ils sont perdus, ne sont plus connectés avec ce qu'ils sont, et ont du mal à visualiser les enjeux, leurs vices qui les rongent.
Je vois une guerre du cerveau humain, les élites veulent contrôler la source, le cerveau, le mental et ainsi ils auront tout gagné, d'ailleurs MUSK cherche à connecter le cerveau humain à la machine, pour soi-disant l'aider à augmenter ses capacités.
Perso j'y crois pas, à quoi servirait l'augmentation de 7 millliards d'humains, si la robotique est sensée les remplacer ? Surtout que le but pour les maîtres du monde est d'avoir des humains qui soient dociles et non des Einstein en puissance.
Il n'y a qu'à voir comment s'est déroulée ce qu'on appelle "la fabrique du consentement"dans les débuts du monde consumériste. Le but est de manipuler pour contrôler, il ne peut y avoir plusieurs maîtres. On ne sert qu'un maître, soit nous-même soit quelqu'un d'autre.
Donc le futur, il sera encore plus dégeulasse, car on est au début, il faudra atteindre le summum de la décrépitude, pour ENFIN atterrir et réajuster les choses.
Je pense que nous vivons un cycle d’accumulation de merdes et qu’à un moment, soit la nature reprendra ses droits soit un évènement X, un truc indéfini, un évènement qu’on n’aurait pu prévoir viendra calmer le jeu et rebasculer dans un mode plus saint.
Je crois à une période d’accalmie mais APRES cette période de chaos. La lumière vient toujours après l’obscurité.
Concernant l’histoire des 9 milliards d’humains, je n’y crois plus, car il se passe des trucs bizarres niveau santé, des maladies qui émergent, qui se calment, qui reviennent, comme l’histoire de l’EBOLA.
Ou pire, l’augmentation des allergies qui va toucher 50% de la population mondiale en 2050 selon l’OMS (j’en ai chopé une au niveau des sinus en 2016 et à ce jour, je ne sais de quoi réellement, seulement que les laitages, l’humidité, la pollution me déclenchent ça salement et seul le jeun m’évite les inflammations).
Et en ce moment, regardez comment les autorités américaines participent tranquillement à un génocide en prescrivant de l’Oxycontin à tout bout de champ et qui tuent des milliers de gens par overdose (qui tuent plus que les armes à feu et accidents de la route réunis) sans vraiment arrêter le massacre. Le même jeu à lieu en ce moment en Afrique avec le Tramadol.
Mis bout à bout, les élites peuvent espérer un écrémage de la population assez significatif, doucement mais sûrement.
RépondreSupprimerAjoutez l’obésité qui grandit (merci Deliveroo, uber eats, qui contribuent à la livraison de malbouffe), le stress qui tue tranquillement.
Et enfin, la sale histoire qui nous guette, c’est la résistante aux antibiotiques qui d’ici 2050, pourra être la 1ère cause de mortalité mondiale.
Quiconque a déjà fait le test, sait que le mental et la nourriture sont les antidotes, des boucliers.
Dons si en amont, on a de la bouffe dégeux (avec sauces pesticides à gogo), un mental mort par des psychotropes (1 français sur 4 en prend), vie de merde, pollution, stress, ce sera compliqué.
Bon finalement, ce sera un avenir qui servira de ménage humain.
La sélection naturelle psychiquement et physiquement.
La question génétique soulevée par Charles m’a montée au cerveau, car je me suis rappelée d’un jour, où j’ai dû faire une prise de sang préopératoire, et je devais fournir à l’anesthésiste mon groupe sanguin (que je ne connaissais pas).
Au laboratoire, j’ai dû justifier, la nature de cette demande, je devais expliquer pourquoi je voulais connaître mon groupe sanguin, ça m’avait pas mal interloqué à l’époque car je trouvais ça bizarre, et la nana m’a dit qu’on devait justifier tout prélèvement de sang ; au passage je fais partie du groupe le plus rare qui peut recevoir de tout le monde, mais, ne donner qu’à mon groupe…
Media
https://www.youtube.com/watch?v=iwvDmY_9zzE
http://www.objectifeco.com/les-tribunes-libres/le-monde-dans-10-ans.html
NE GENERALISONS PAS ! Les délateurs ne courent pas les rues !
Supprimer99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes
dimanche 2 décembre 2018
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html
Vagues de chaleur en Europe de l’ouest, records de froid à l’est : l’influence de l’Oscillation Nord-Atlantique
RépondreSupprimer11 septembre 2019
Usbek
La France et une partie de l’Europe de l’ouest ont été affectées cet été (du 24 au 30 juin 2019 et du 21 au 26 juillet 2019) par deux vagues de chaleur courtes en durée mais remarquables en intensité. Le fait qu’au cours de la même période la Norvège la Finlande et la Russie ont subi des températures anormalement basses n’a pas été l’objet de la même attention des media. Rappelons d’autre part que le mois de mai 2019 a été anormalement froid en France mais aussi sur une bonne partie de l’Europe notamment en Suisse (5ème mois de mai le plus froid aussi depuis 1900) ou en Tchéquie (à Prague, le mois de mai 2019 a été le plus froid depuis 1991) et localement en Italie : à titre d’exemple, Gela (en Sicile) a connu son mois de mai le plus froid depuis 1920.
Selon plusieurs publications du site geoclimat.org dont le présent article fait la synthèse, ces événements pourraient avoir une cause météorologique commune : l’oscillation nord-atlantique, une variation du climat naturelle dont l’indice, calculé à partir de la différence de pression entre l’Islande et les Açores, affiche des valeurs continûment négatives depuis la fin du mois d’avril 2019.
Records de froid en juillet en Norvège en Finlande et en Russie
Le centre et le sud de la Norvège ont enregistré au début du mois de juillet des températures anormalement basses et des précipitations neigeuses sur les reliefs notamment à Lebergsfjellet situé à 625 m dans le comté de Møre og Romsdal. Il faut remonter au moins à la mi-juillet 1983 pour trouver un événement comparable à cette période de l’année. La température est descendue jusqu’à -6,4°C le 3 juillet à Juvvasshøe (1894 m), soit la plus basse température enregistrée en Norvège au mois de juillet depuis 1964.
A Helsinki en Finlande, la première quinzaine de juillet a été l’une des plus froides depuis les années 1960.
En Russie le mois de juillet 2019 a connu des températures bien inférieures aux normales de saison, notamment à Moscou où il faut remonter à 1987 pour observer un mois de juillet aussi frais (température moyenne de 16,8°C, soit 2,4°C en dessous de la normale mensuelle 1981-2010). Des records de froid ont également été enregistrés à Kotlas avec le 13 juillet une température minimale la plus basse depuis le début des mesures en 1936 (3,7°C), et le 30 juillet à Sarlyk (2,3°C), à Radishchevo (2,7°C à Sassovo (3,6°C) et à Tambov (3,9°C).
Plus de 80 jours avec un indice NAO négatif : une séquence inédite !
L’oscillation nord-atlantique (en anglais NAO pour North Atlantic Oscillation) se manifeste par des anomalies de différence de pressions entre l’Islande et les Açores : plus la différence des anomalies de pression entre l’anticyclone des Açores et la dépression d’Islande est importante plus l’index de la NAO est positif; inversement, moins la différence des anomalies de pression entre l’anticyclone des Açores et la dépression d’Islande est importante plus l’indice de la NAO est négatif.
Or l’indice NAO reste négatif depuis le 26 avril 2019 avec une valeur record de -2,62 en mai. En août il restait négatif à -1,17. Le diagramme ci-dessous montre que cet indice est resté négatif pendant 88 jours consécutifs du 26 avril au 22 juillet 2019 ce qui constitue la plus longue séquence jamais observée depuis 1950.
NOA
RépondreSupprimerNombre de jours consécutifs avec un indice NAO négatif au niveau 500 hPa (soit ~5500 m d’altitude). En surface, l’indice NAO est resté négatif pendant 83 jours consécutifs (précédent record : 69 jours du 20 janvier au 29 mars 1947). Source Geoclimat
Plus concrètement, la pression atmosphérique à l’aéroport de Reykjavik (Islande) a atteint 1040,6 hPa le 11 juin 2019 soit la plus haute pression jamais enregistrée en Islande au mois de juin (le précédent record à 1040,4 hPa avait été atteint le 21 juin 1939 ). Cet événement survient après un mois de mai 2019 déjà exceptionnellement anticyclonique en Islande pendant lequel la pression moyenne mensuelle à Reykjavik a atteint 1020,2 hPa (soit +7,8 hPa par rapport à la moyenne 1961-1990 et +9,3 hPa par rapport à la moyenne des 10 dernières années).
Les conséquences météorologiques d’une NAO négative en Europe
Pendant l’hiver boréal, mais plus largement de septembre à mai, la circulation d’ouest est plus faible ou plus au sud donnant des températures anormalement basses dans l’ouest et le centre de l’Europe, et un temps plus perturbé dans le bassin méditerranéen et sur le nord du Maghreb. Cela explique que le mois de mai 2019 ait été froid sur une bonne partie de l’Europe. De même c’est le ralentissement général du flux d’ouest au-dessus de l’Atlantique depuis la fin avril 2019 qui a favorisé une puissante advection d’air chaud en provenance du nord de l’Afrique entre deux coulées d’air plus froid sur le proche Atlantique et du nord de l’Europe à l’Europe de l’Est.
Il est logique qu’en période de réchauffement climatique nous assistions à une augmentation de la fréquence des vagues de chaleurs, mais il convient de relativiser. A l’échelle du globe l’anomalie de température en juillet 2019 par rapport à la moyenne 1981-2010 a été de +0,38°C. La tendance au réchauffement depuis janvier 1979 est de +0,13 °C par décennie. Or, cette moyenne de température est estimée avec une précision d’environ 0,1°C comme le rappelait récemment Edouard Bard au journal Libération. Les changements de température impliqués dans les records de mois chauds sont si faibles qu’ils sont généralement inférieurs au niveau d’incertitude des mesures.
https://www.climato-realistes.fr/vagues-de-chaleur-en-europe-de-louest-records-de-froid-a-lest-linfluence-de-loscillation-nord-atlantique/
SupprimerCes 'vagues de chaleurs' sont consécutives aux déchargements magmatiques maritimes et océaniques. La chaleur s'élève dans l'atmosphère (depuis toujours !) et l'espace vide est remplacé par d'autres airs qui l'entourent. Il peut s'agir d'airs moins chauds appelés de l'Afrique saharienne comme de l'air froid venu du Nord. D'où les différences climatiques. Rien d'anthropique.
Ouragans majeurs en Floride : aucune augmentation attribuable au réchauffement de la surface de la mer n’est observée
RépondreSupprimer8 septembre 2019
Association des climato-réalistes
L’ouragan Dorian relance les spéculations sur le lien entre le réchauffement climatique et l’intensification de l’activité cyclonique. Le Dr Roy Spencer avait déjà montré que le nombre d’ouragans atterrissant aux Etats-Unis est en diminution depuis les année 1930. Il démontre dans ce nouvel article qu’il n’y a pas de lien significatif entre l’évolution de la force des ouragans majeurs ayant frappé la Floride depuis 1871 et celle de la température de surface de la mer au cours de la même période. Nous avions aussi traité cette question sur ce site à propos de l’ouragan Harvey en août 2017.
Par Roy W. Spencer (*)
(*) Le Dr Roy Spencer est chercheur à l’Université de l’Alabama à Huntsville. Il est connu pour son travail sur la surveillance de la température par satellite. Il a reçu avec le Dr John Christy de la NASA une médaille pour accomplissement scientifique exceptionnel.
Les reportages sur l’ouragan Dorian qui a dévasté le nord-ouest des Bahamas postulent pour la plupart que les ouragans se sont renforcés dans cette région à cause de l’élévation de la température de la surface de la mer qui serait elle-même causée par nos émissions de gaz à effet de serre.
Dans cet article j’utilise les données d’observation depuis l’année 1870 pour répondre à la question de savoir si l’intensité des ouragans qui ont atterri sur la côte Est de la Floride a augmenté en relation avec l’élévation de la température de la surface de la mer.
La raison pour laquelle je ne traite que des ouragans qui ont atterri sur la côte Est de la Floride est triple : (1) cette région est un foyer majeur d’activité cyclonique; (2) nous disposons d’un long historique des ouragans ayant atterri (les données antérieures au début des années 1970 sur l’intensité des ouragans majeurs sont incertaines); 3) la population côtière compte maintenant plusieurs millions d’habitants. La région située au sud de West Palm Beach est depuis toujours exposée aux grands ouragans. Aussi, la question de savoir si l’intensité de ces ouragans augmente en raison du réchauffement de l’océan est-elle d’une grande importance pratique pour beaucoup de gens.
Commençons d’abord par le bilan des ouragans majeurs ayant frappé la côte Est de la Floride (incluant les îles Keys). Il y a eu 22 tempêtes de ce type depuis 1871, celles-ci s’étant produites de manière assez irrégulière au fil du temps.
- voir graphique sur site -
Ouragan Dorian
Figure 1 : Intensité des 22 cyclones ayant atterri sur le cote Est de la Floride entre 1870 et 2019 (vitesse du vent en milles marins)
Bien que l’intensité de ces tempêtes ait légèrement augmenté (de +0,83 nœuds soit 1,54 Km/h par décennie), la corrélation est assez faible (coefficient de 0,21) et la relation quantitative n’est guère significative.
Mais cela ne nous dit pas le rôle de la température de surface de la mer (SST). Alors examinons maintenant comment cette SST a évolué au cours de la même période. Étant donné que tous ces ouragans ont atterri dans la moitié sud de la Floride, j’ai choisi la région encadrée dans la carte ci-dessous (22N-28N, 75W-82W) pour calculer les anomalies moyennes de la SST pour tous les mois de 1870 à 2018 (données HadSST disponibles ici ).
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Ouragan Dorian
Figure 2 : Délimitation de la zone d’atterrissage des 22 ouragans ( (22N-28N, 75W-82W)
Étant donné que 18 des 22 ouragans majeurs ont frappé en août et septembre (4 en août, 14 en septembre et 4 en octobre), je me suis concentré sur l’anomalie de température de la mer moyenne pour les mois d’août et septembre. Le graphique ci-dessous montre la moyenne des anomalies SST sur ces 2 mois pour la période 1870-2018.
- voir graphique sur site -
Ouragan Dorian
Figure 3 : Moyenne des anomalies de température de surface de la mer (SST) en août et septembre pour la période 1870-2018.
Notez que les années ayant connu des ouragans majeurs sont marquées en rouge. Ce qui m’a surpris, c’est que le réchauffement de la température de surface dans cette région au cours de la saison des ouragans (août à septembre) a été très faible: +0,02°C par décennie depuis 1871 et +0,03°C par décennie depuis 1950.
Si nous rapprochons maintenant l’anomalie de température SST de l’intensité des ouragans au moment de leur atterrissage, nous obtenons le graphique suivant ( Figure 4). Ici, j’ai pris en compte le mois de survenance de l’ouragan dans le but de calculer l’anomalie SST sur 2 mois. Par exemple, si la tempête a frappé en octobre, j’ai utilisé la moyenne septembre-octobre. Si l’atterrissage a eu lieu en août, j’ai utilisé la moyenne juillet-août.
- voir graphique sur site -
Ouragan Dorian
Figure 4 : Comparaison de l’anomalie de température SST avec l’intensité des ouragans au moment de leur atterrissage
On trouve une faible relation entre la température de surface et l’intensité des tempêtes (corrélation = 0,19), mais le coefficient de régression (réchauffement de +13,5 nœuds par degrés Celsius de réchauffement) n’est pas statistiquement significatif.
A présent (et dans la mesure où nous ignorons le manque de signification statistique et acceptons que ces relations quantitatives sont représentatives d’un signal et non du « bruit »), nous pouvons multiplier la tendance au réchauffement de la SST depuis 1950 (0,03°C par décennie) par le « paramètre de sensibilité au réchauffement » (13,5 nœuds par degré) : nous obtenons une augmentation de l’intensité des tempêtes due au réchauffement de la SST de +0,43 nœud (0,8 Km/heure) par décennie.
Cette augmentation est infime: 8 Km/heure par siècle.
Ainsi en nous basant sur les données SST observées du Centre Hadley et sur les données du NHC (National Hurricane Center), nous arrivons à ce résultat que le réchauffement de la surface de la mer a provoqué une augmentation de l’intensité des ouragans majeurs ayant atterri de 0,8 Km/heure par décennie.
Je pense qu’un statisticien (ce que je ne suis pas) considérerait qu’il s’agit de « bruit » et non de la manifestation d’un signal climatique.
En d’autres termes les observations ne montrent pas que le réchauffement de la surface de la mer a provoqué une augmentation de l’intensité des ouragans ayant frappé la côte Est de la Floride.
RépondreSupprimerhttps://www.climato-realistes.fr/ouragans-majeurs-floride-rechauffement-surface-mer/
Les ouragans naissent sous les Tropiques et se dirigent tous (dans le sens inverse de la rotation de la Terre) vers le Nord-Ouest.
SupprimerLe magma subi l'influence de la rotation centrifuge planétaire et extériorise donc plus de chaleur au niveau équatorial qu'aux pôles (Çà alors !). Il ne s'agit donc pas d'une intervention solaire (qui est constante) mais d'une libération venues des millions (milliards ?) de sources volcanique sous marines comme sous océaniques.
Onze milliards de tonnes de glace ont fondu en un jour au Groenland
RépondreSupprimer12 août 2019
Usbek
Comment une information vraie devient spécieuse lorsqu’elle n’est pas contextualisée.
Une publication de la CNN du 2 août 2019 intitulée « Greenland’s ice sheet just lost 11 billion tons of ice – in one day » a été reprise en chœur par la presse française. Le Monde du 03 août titrait : « En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland », et en sous-titre : « La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique ». Il s’agit de la journée du jeudi 1er août 2019.
Commençons par rectifier une erreur du journal Le Monde : la tonnne états-unienne équivaut à 0,907185 tonne métrique, de sorte que le chiffre exact de glace perdue est de 10 milliards de tonnes.
Selon l’Organisation mondiale météorologique la calotte a perdu 160 milliards de tonnes de glace par la fonte de surface, soit 160 kilomètres cubes pour le seul mois de juillet. C’est certes beaucoup, mais par rapport au volume total de glace du Groenland qui est de 2,85 millions de kilomètres cubes [1], la perte de juillet ne représente que 0,0056 %. A ce rythme, la calotte glaciaire aura fondu dans 1484 années.
Climat ou météo ?
« Il est important de rappeler qu’au Groenland chaque jour de chaque année, le budget de masse de glace résulte en grande partie de la météo, même si une tendance de fond climatique peut l’affecter » a twitté le glaciologue Ruth Mottram à propos de cet événement. En l’occurrence comme l’indique André Heitz dans Contrepoints, « il s’agit d’un épisode de fonte très exceptionnel dû à une vague de chaleur très exceptionnelle dont on ne pourra dire que dans quelques années, voire décennies, si elle résulte ou non des changements climatiques » .
La presse a surréagi à un événement météorologique, considérant la seule journée du 01 août 2019. L’examen de l’évolution du bilan de masse de neige au Groenland sur les trois dernières années fournit un éclairage bien différent.
Evolution du bilan de masse de surface (SMB)
Au Groenland il neige plus qu’il ne fond au cours de l’année, le bilan masse de surface ou SMB « Surface Mass Balance » (différence entre les chutes de neige et le ruissellement dans la mer) est donc positif [2]. La figure suivante montre l’évolution du SMB entre 2016 et 2019 en gigatonnes : la courbe bleue retrace la saison en cours, la courbe gris foncé la valeur moyenne de la période 1981-2010 et la courbe rouge retrace la saison 2011-2012 qui a connu un effondrement historique.
Figure 1 Evolution du Bilan de masse de glace (SMB). Source : Polar portal
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Cliquez ici pour agrandir la courbe 2017-2018
Cliquez ici pour agrandir la courbe 2016-2017
La figure 1a montre le bilan de masse depuis septembre 2018. On voit les pertes du mois de juillet et du début du mois d’août 2019 atteindre les valeurs signalées par la presse ( autour de 10 milliards de tonnes). Mais les figures 1b (2017-18) et 1c (2016-2017) montrent une évolution beaucoup plus favorable puisque les pertes de la période de fonte (mai à août) sont inférieures à la moyenne 1981-2010.
Le Portal polar fournit le bilan de chaque saison pour la période de 12 mois allant du 01 septembre au 31 août. L’examen des trois saisons précédentes (2017-2018, 2016-2017 et 2015-2016) permet de relativiser l’épisode de l’été 2019. Voici ci-dessous les principales conclusions de ces rapports :
RépondreSupprimerBilan de la saison 2018
(cliquez sur site pour accéder au rapport 2018 au format.pdf)
Comme l’année précédente, 2018 a encore été une année caractérisée par un faible fonte de la calotte glaciaire. Le mois de mai a été le plus humide au Groenland depuis 1949. Alors que l’été danois de 2018 fut exceptionnellement sec et chaud du début mai au début août, au Groenland l’été a été froid et plutôt humide, notamment en juin. Au cours des deux derniers jours d’août, le Groenland a également connu une importante tempête, qui a provoqué de fortes chutes de neige sur la calotte glaciaire.
À la fin de la saison 2018 (31 août 2018), le bilan de masse net de surface était de +517 Gt. (Ce chiffre ne comprend le vêlage des icebergs). Le solde de la masse surfacique à fin août 2018 est de près de 150 Gt supérieure à la moyenne 1981 à 2010. À titre de comparaison, le bilan de masse le plus bas avait été enregistré en 2012 (38 Gt). Cela démontre clairement à quel point ce bilan peut varier d’une année à ‘autre.
Bilan de la saison 2017
(cliquez ici pour accéder au rapport 2017 au format .pdf)
Les principales conclusions du rapport de saison 2017 sont les suivantes :
Beaucoup de précipitations, été frais et saison de fonte faible et courte
L’albédo de la glace continentale était le troisième plus élevé des 18 dernières années.
Le bilan de masse de surface est positif et s’est terminé par une gain de 544 Gt. Alors que la calotte glaciaire a perdu en moyenne 268 milliards de tonnes sur la période 2000-2016, il y a eu un léger excédent de 44 Gt en 2017.
Bilan de la saison 2016
(cliquez sur site pour accéder au rapport 2016 au format .pdf)
Les courbes ci-dessous montrent l’évolution du SMB entre le 01 septembre 2015 et le 31 août 2016.
- voir graphique sur site -
Figure 2 : Bilan de masse de neige de septembre 2015 à août 2016
On voit que les pertes de juillet août 2016 ont atteint des niveaux proches de ceux de l’été 2019 (la presse a t-elle réagi à l’époque, ou bien nos journalistes étaient-ils en vacance ?). Mais on voit aussi que la courbe s’est nettement redressée dans le courant du mois d’août de sorte que le bilan de masse pour 2016 n’a été que de 40 Gt en dessous de la moyenne.
En tout état de cause, il est tout à fait est abusif d’attribuer l’épisode de fonte exceptionnelle de l’été 2019 au réchauffement global.
[1] La superficie totale du Groenland est de 2 166 086 km2 (y compris d’autres îles côtières mineures), dont l’inlandsis ( la calotte glaciaire) couvre 1 755 637 km2 et une altitude moyenne de 2 135 mètres et a un volume d’environ 2,85 millions de kilomètres cubes, soit 10 % de l’eau douce à la surface du globe.
[2] Noter que le vêlage des icebergs qui participe aussi au budget total de la masse de la calotte glaciaire n’est pas pris en compte dans le SMB. La perte de vêlage est supérieur au gain de bilan de masse de surface, et le Groenland perdrait ainsi environ 200 Gt/an.
https://www.climato-realistes.fr/onze-milliards-de-tonnes-de-glace-fondue-en-un-jour-au-groenland/
Prenons l'exemple d'un glacier scellé au fond de la mer et qui n'émerge que de 2 m, s'il y a des sources chaudes qui s'activent à son pied elles vont faire fondre son attachement au sol. Et 'plouf !' le 'glaçon' libéré remonte à la surface. Selon sa masse volumique comme un dixième émerge, s'il est assez gros son émergence sera grande (exemple 20 m).
SupprimerD'où les fausses informations que le glacier s'est élevé de 20 m cause au froid atmosphérique !
Qui se soucie de ce que pense le gouvernement ?
RépondreSupprimerJudge Andrew P. Napolitano
le 12 septembre 2019
En 1791, lorsque le membre du Congrès James Madison rédigea les 10 premiers amendements à la Constitution - qui deviendra connu sous le nom de Bill of Rights -, il insista sur le fait que le plus important amendement parmi eux empêchait le gouvernement de s'immiscer dans la liberté d'expression. Après que différentes versions du Premier Amendement aient été rédigées et débattues, le comité qu'il a présidé s'est prononcé sur le langage iconique suivant: "Le Congrès ne légiférera en rien… restreignant la liberté d'expression."
Madison a insisté pour parler de la liberté d'expression, non pas pour des raisons linguistiques ou stylistiques, mais pour refléter son existence pré-politique. En d'autres termes, selon Madison - qui a rédigé la constitution ainsi que le Bill of Rights -, la liberté d'expression ayant pré-existé au gouvernement, elle n'a pas ses origines dans le gouvernement. L'utilisation de l'article le reflète cette préexistence.
Le Premier amendement reflète également la conviction collective des rédacteurs que la liberté de parole est un droit naturel. Il a ses origines dans notre nature humaine. Nous aspirons tous à parler sans contrainte et nous comprenons tous que nous pouvons utiliser notre discours pour exprimer toute idée que nous voulons exprimer sans crainte ni hésitation. Ces aspirations et ces compréhensions sont universelles, donc naturelles.
Les rédacteurs ont écrit le Premier amendement pour codifier les droits négatifs. Autrement dit, le Premier amendement reconnaît l’existence de la liberté d’expression pour chaque personne et nie la capacité et le pouvoir du Congrès - après les amendements de la guerre civile, de tous les gouvernements - de l’enfreindre. Le premier amendement ne commande pas au Congrès d'accorder la liberté d'expression (ce n'est pas le Congrès d'accorder); au contraire, il ordonne au Congrès de ne pas intervenir.
Presque tous les droits garantis dans la Déclaration des droits sont des droits négatifs. Leur essence n'est pas une concession de liberté. Leur essence est d'empêcher le gouvernement d'interférer avec la liberté préexistante.
J'exprime cette brève compréhension de la liberté d'expression dans notre forme de gouvernement constitutionnelle comme introduction à une discussion sur les dangers de l'exercice de la liberté d'expression par le gouvernement. D'après le langage clair et l'histoire du Premier amendement, toutes les personnes ont la liberté de parole. Mais qu'en est-il du gouvernement ? Le gouvernement a-t-il la liberté de parole ?
Ce n'est pas une question académique. La réponse courte à cette question est la suivante: en vertu de la théorie de la déclaration d'indépendance - selon laquelle nos droits nous sont conférés par le Créateur et sont inaliénables - et conformément à la compréhension de Madison, le gouvernement n'a aucune liberté de parole. Le gouvernement seul peut exercer les pouvoirs que nous lui avons donnés. Nulle part dans la Constitution les États n’ont donné de tels pouvoirs aux autorités fédérales et nulle part le peuple n’a donné de tels pouvoirs aux États. Nous n'élisons pas le gouvernement pour identifier les idées qu'il aime ou qu'il déteste. Nous l'élisons pour protéger nos libertés.
Autrement dit, qui se soucie de ce que pense le gouvernement ?
À San Francisco, il faut en prendre soin. La semaine dernière, le gouvernement de la ville a condamné la National Rifle Association, l'a qualifiée d'organisation terroriste nationale et a interdit aux agences de la ville d'interagir avec elle ou avec ses interlocuteurs, en raison de la défense vigoureuse du Deuxième Amendement par la NRA. Un gouvernement en Amérique peut-il le faire en vertu de la Constitution? En un mot: non
RépondreSupprimerCertes, les personnes qui travaillent au gouvernement ont les mêmes droits à la liberté d'expression que le reste d'entre nous, et ils sont libres de les exercer. Cependant, ils ne peuvent pas réquisitionner le gouvernement - local, régional ou fédéral - et l'utiliser comme un instrument pour faire avancer leur propre liberté d'expression. Pourquoi pas? Parce que quand le gouvernement parle, il frustre le droit des autres de parler qui sont en désaccord avec lui, et ce refroidissement constitue la violation même que le Premier Amendement avait été écrit pour interdire.
Il y a refroidissement lorsque le gouvernement permet à certains de parler plus facilement ou plus difficilement à d'autres. Le gouvernement fait cela lorsqu'il exprime du favoritisme ou de la haine sur le marché des idées.
Quoi que l’on pense de la NRA, le gouvernement n’a aucune raison de la condamner. Peut-il condamner McDonald en tant que menace pour la santé de la vente d'aliments gras ? Peut-il condamner des groupes pro-vie en tant que terroristes nationaux pour avoir tenté publiquement de dissuader les jeunes femmes d'avorter ? Peut-il condamner les jeunes socialistes pour avoir exigé la confiscation et la redistribution de la propriété? Peut-il condamner la presse libre en tant qu'ennemi public lorsque la presse le critique? La réponse à toutes ces hypothèses (la dernière n'est pas si hypothétique aujourd'hui) est: Non. Le Premier amendement a été écrit pour empêcher le gouvernement d'influencer le libre marché des idées.
L'objectif premier du premier amendement est d'encourager et de promouvoir un discours ouvert, large, robuste et débridé sur le gouvernement. Discours sans crainte ni faveur du gouvernement. Discours sans ingérence du gouvernement. Discours sans défi ni récompense du gouvernement.
Dans la ville la plus libérale d'Amérique - où la liberté d'expression était autrefois sacro-sainte -, elle est maintenant sujette à la désapprobation officielle du gouvernement. C'est-à-dire jusqu'à ce que les tribunaux fassent leur travail pour protéger la liberté d'expression d'une minorité impopulaire afin que les individus puissent décider eux-mêmes de quoi entendre et croire, sans ingérence du gouvernement.
En Amérique, grâce au Premier amendement, personne ne devrait hésiter à exprimer publiquement son opinion de peur de subir les foudres du gouvernement. Et aucun gouvernement ne peut punir ou isoler une personne ou un groupe en raison de l'exercice de la liberté d'expression. Tous les membres du gouvernement qui ne respectent pas ces principes premiers ont violé leur serment de respecter la Constitution et sont indignes d’occuper un poste public.
http://www.judgenap.com/post/who-cares-what-the-government-thinks
(...) En 1791, lorsque le membre du Congrès James Madison rédigea les 10 premiers amendements à la Constitution - qui deviendra connu sous le nom de Bill of Rights (...)
Supprimeril 'oublia' de parler de Démocratie ! comme elle l'est 'oubliée' dans 'Les Droits de l'Homme' (et de la Femme ?) et s'écria en lui-même 'Vive la dictature'
Pollution au plomb : un autre débat inattendu.
RépondreSupprimerle 12 septembre 2019
- voir schéma sur site -
Il existe encore en France et d’autres pays européens de nombreux logements anciens dans lesquels les adductions d’eau sont constituées de tuyaux en plomb, installées au tout début du XXe siècle et qui permettaient d’afficher fièrement au bas des immeubles « eau et gaz à tous les étages ». Le gaz (« à l’eau ») était également acheminé et distribué avec des tuyaux en plomb. J’avais acheté un vieil appartement dans le centre de Lyon et les arrivées de gaz et d’eau étaient en plomb. J’ai eu l’occasion d’apprendre à réaliser une soudure plomb-cuivre pour restaurer l’installation à l’intérieur de cet appartement. Finalement je suis arrivé à réaliser cette soudure bien que n’étant nullement plombier de mon état. Là où la situation se complique au sujet du plomb dont j’ai laissé mes impressions au sujet du chantier de Notre-Dame de Paris sur ce blog est que cette omniprésence de tuyaux en plomb en particulier dans une immense majorité d’immeubles tant à Paris que dans d’autres grandes villes françaises et européennes est la perturbation induite par la présence de chlore dans l’eau, un état de fait qui ne date qu’après la fin de la deuxième guerre mondiale.
En effet, il existe dans l’eau que l’on boit des traces de manganèse et ces traces vont perturber le processus naturel de protection contre une éventuelle pollution de cette eau par des oxydes de plomb avec la couche de carbonate de plomb qui se forme à l’intérieur des tuyaux. Et c’est là qu’intervient le rôle du chlore, en réalité les radicaux hypochlorite fortement oxydants, pour transformer une infime partie du carbonate de plomb en oxyde de plomb PbO2. La présence de manganèse, indispensable pour de nombreuses voies métaboliques essentielles dans notre organisme accélère d’un facteur 100 l’oxydation du carbonate de plomb déposé sur les parois des tuyaux en oxyde que l’on va finalement ingérer en buvant l’eau du robinet. Quand les spécialistes de la qualité de l’eau, après s’être rendu compte que l’hypochlorite (l’eau de Javel pour faire plus simple) amplifiait la formation d’oxyde de plomb, ils ont remplacé cette forme de chlore par de la chloramine. Curieusement ils ont observé que la formation d’oxyde de plomb dépendait de la composition de l’eau et qu’invariablement cette formation dépendait étroitement de la présence de manganèse dans l’eau.
L’oxyde de plomb ne se voit pas à l’oeil nu quand on remplit un verre d’eau mais il s’agit en fait d’une forme insoluble du plomb qui a longtemps été utilisée par les peintres comme pigment. Il ne faut pas confondre l’oxyde de plomb avec la céruse, un pigment blanc de formule PbCO3.Pb(OH)2, combinaison d’un carbonate et d’un hydroxyde du même métal également utilisé en peinture et interdit en raison de sa toxicité comme le PbO2 où le plomb se trouve à l’état Pb(IV), qui ingéré sera rapidement transformé dans l’estomac en chlorure tout aussi toxique qui va s’accumuler dans l’organisme – nos reins sont incapables de l’éliminer – et provoquer le saturnisme.
Source et illustration : Environmental Science and Technology, https://doi.org/10.1021/acs.est.8b07356
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/09/12/pollution-au-plomb-un-autre-debat-inattendu/
Mais où est passé le réchauffement du climat ?
RépondreSupprimerle 11 septembre 2019
Depuis plusieurs mois la psychose mondiale relative au réchauffement climatique d’origine humaine est alimentée par une propagande incessante qui ne recule devant aucun excès démagogique. L’instrumentalisation de Greta : je la qualifie de répugnante, tout simplement.
- voir graphique sur site -
Ce que la propagande dissimule soigneusement est le fait maintenant admis par un grand nombre de spécialistes du climat (dont je ne fais pas partie) que le réchauffement du climat qui débuta à la fin des années 1930 a bien pris fin aux alentours de 1995. Cette tendance est particulièrement évidente en Amérique du Nord et va s’étendre à l’Europe dans les prochaines années. En effet, une étude publiée au début de l’année 2019, et réalisée par une équipe de climatologues de l’Université de Lanzhou en Chine sous la direction du Docteur Xiaodan Guan a montré sans ambiguïté que le climat sévissant vers le chaud ou vers le froid sur le continent nord-américain était étroitement lié aux oscillations multi-décadales de l’Océan Atlantique (AMO). Toutes les données utilisées dans cette analyse proviennent de banques de données disponible auprès de la NOAA ou d’autres organismes des USA. Ces oscillations suivent une fréquence d’environ 60 ans toujours inexpliquée dans le détail. Une analyse à l’aide de fonctions intrinsèques des températures, des vents en altitude et des précipitations indique que l’évolution des températures sur le continent nord-américain est entrée dans une tendance vers la baisse comme le montre l’illustration ci-dessus.
Les spécialistes auto-proclamés de l’IPCC, devant cette évidence, ont parlé de « hiatus » et que cette tendance n’allait pas durer. Pourtant, il ne s’agit pas du tout d’un hiatus que leurs modèles n’expliquent pas et ne le peuvent pas puisqu’ils sont tous faux. Le réchauffement du climat appartient maintenant au passé et les émissions de gaz carbonique peuvent continuer à augmenter : rien ne modifiera cette évolution. Devant ce type d’information scientifique les sbires de l’IPCC n’ont cessé depuis le début de l’année 2019 de renforcer leur propagande car il ne reste que peu de temps pour organiser l’arnaque mondiale – du moins celle cirigée vers les habitants des pays riches – sous forme de taxes diverses dans le but de sauver le climat et comme cela ne suffit plus ils ont ressorti le serpent de mer de la biodiversité.
L’ensemble des pays occidentaux – là où se trouve la richesse du monde – devront se serrer la ceinture. Mais un jour, très proche maintenant avec la combinaison de l’AMO en phase descendante, si on peut dire les choses ainsi, et un ralentissement impressionnant de l’activité solaire, un jour, donc, arrivera où les peuples se rendront compte qu’ils ont été bernés par l’élite financière apatride qui a manipulé à son profit des fonctionnaires onusiens crédules.
- voir graphique sur site -
En 2016 le Professeur François Gervais avait déjà mis en évidence l’effet de l’AMO sur les conditions climatiques de l’Europe et de l’Amérique du Nord (voir le DOI, illustration ci-dessus) et les résultats de l’équipe du Docteur Xiaodan Guan viennent confirmer les observations de F. Gervais. Certes la chute des températures moyennes en Europe ne sera pas aussi brutale qu’aux USA (cf. les trois derniers hivers particulièrement rigoureux) car le climat y est tempéré par le Gulf Stream mais la tendance est maintenant résolument à la baisse et un jour viendra où les peuples demanderont des explications aux politiciens …
- voir photo sur site -
Il n’est déjà plus très confortable d’aller se promener dans le grand Nord alors qu’il devrait être libre de glaces depuis 20 ans selon Al Gore !
Sources et illustrations : https://doi.org/10.1029/2018EA000443 (accès libre)
et François Gervais : http://dx.doi.org/10.1016/j.earscirev.2016.02.005
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/09/11/mais-ou-est-passe-le-rechauffement-du-climat/
C’est une urgence scientifique: combien d’incendies l’Australie peut-elle arrêter avec des panneaux solaires et des parcs éoliens ?
RépondreSupprimerSeptember 12th, 2019
Alors que certains incendies font rage, des régions du pays sont envahies par la sorcellerie.
Que faire à propos des feux de forêt ?
Les sceptiques pensent que nous devrions arrêter les tempêtes de feu en réduisant les charges de carburant et en éliminant les pare-feu. Des scientifiques peu sceptiques, d’autre part, parlent de devenir végétaliens, d’échanger des globes lumineux, d’installer des éoliennes et des panneaux photovoltaïques et bien sûr…. planter plus d'arbres. Oh le dilemme ? Devrions-nous arrêter les feux avec des pare-feu ou agiter certains panneaux solaires ? Oui, en vérité, contrôlons le feu sur le mont Tamborine en refroidissant le monde ? Salut Mary et alignez les tours à vent pour faire face au nord à l'équinoxe !
Joelle Gergis est titulaire d'un doctorat en science du climat. Pourtant, même elle semble croire que ces incendies sont causés par des centrales au charbon et auraient pu être évités si nous avions installé suffisamment de panneaux solaires. Cela en dit long sur ce que vaut un doctorat ces jours-ci. Cela en dit aussi long sur l’Université nationale australienne, et tout cela est triste.
Gergis, en particulier, n’est pas la seule, mais elle est totalement «exubérante» en termes de marketing, pas de mise en garde, pas de qualificatifs et pas de barres d’erreur.
«Je n’avais jamais pensé voir la forêt australienne brûler. Que faudra-t-il pour que nous nous réveillions face à la crise climatique ? “
- Joelle Gergis, la gardienne
Que faudra-t-il pour nous réveiller à la crise scientifique ? D'une manière ou d'une autre, elle ne s'était jamais imaginé que les forêts tropicales puissent brûler. Que enseignent nos universités ?
Numinbah se trouve à cinq kilomètres des incendies catastrophiques de Binna Burra, où il n’y a pas de tendance en ce qui concerne les précipitations.
Voici la réalité du changement climatique:
- voir graphique sur site -
Numinbah précipitations, graphique, Bureau de météorologie.
La seule tendance qui ait du sens dans les incendies est que 67 ans de gestion des incendies dans l’état chaud et sec de l’Australie-Occidentale montrent que plus nous brûlons de zones, plus nous brûlons, plus les incendies de forêt sont importants.
Comme le dit l’équipe de Bushfirefront - des charges de carburant élevées font des incendies imparables:
Les feux lors de chaudes journées d'été venteuses dans de longues forêts non brûlées ne peuvent tout simplement pas être éteints par les humains, quel que soit leur nombre, leur courage et leur dur labeur, ainsi que la qualité de leur technologie. Même dans des conditions relativement douces, l'intensité des incendies de combustibles supérieurs à 10 tonnes par hectare est tout simplement trop forte pour qu'on puisse les attaquer avec succès. Les incendies de 2007 à Victoria ont montré que toutes les ressources de lutte contre les incendies en Australie, ainsi que l’assistance internationale de la Nouvelle-Zélande, du Canada et des États-Unis, étaient insuffisantes.
Voyons ces données à nouveau. Après les terribles incendies de 1961, les brûlages dirigés ont considérablement augmenté et les incendies de forêt ont été pratiquement inexistants au cours des vingt prochaines années dans l'État de Washington.
RépondreSupprimerRéduction des feux prescrits, South West WA.
À mesure que la réduction des incendies prescrits diminuait, les incendies ont augmenté dans le sud-ouest de l'Australie.
En Australie, nous pouvons avoir des incendies d'origine humaine ou des catastrophes naturelles. Des brûlures froides ou des tempêtes de feu incontrôlables.
- voir graphique sur site -
D'autres incendies se déclarent sur la Sunshine Coast et il n'y a pas non plus de tendance de précipitations
Les données sur les précipitations du Nambour Bowls Club de 1900 à 2015, puis à Palmwoods, ne montrent aucune corrélation avec l'augmentation du gaz carbonique produit par l'homme.
Record de précipitations, Bureau de météorologie, Nambour Bowling Club, côte de soleil, graphique.
- voir graphique sur site -
Voir les précipitations à Mapleton Post Office
Record de précipitations, Bureau de météorologie, Nambour Bowling Club, côte de soleil, graphique.
- voir graphique sur site -
Joelle Gergis de The Guardian, réunis dans un vague discours de prophète:
Bien que certaines fluctuations saisonnières naturelles dans les océans Indien et Austral influencent les conditions sèches et venteuses que nous connaissons actuellement, toute la variabilité climatique et climatique de l’Australie se produit maintenant dans un monde 1 ° C plus chaud qu’il ne l’était depuis le début de la décennie. temps industriels.
Si ce degré est un commutateur magique, pourquoi le plus mauvais incendie en Australie en 1851 ?
Les empreintes humaines sur les températures australiennes ont été clairement détectées depuis 1950. Cela signifie que toute la variabilité naturelle est maintenant modifiée par les influences humaines sur le système climatique, ce qui entraîne des modifications de la variabilité et des extrêmes climatiques observés.
Quelle empreinte digitale humaine ? Le CCSP a dit que c’était le point chaud, mais il n’existait pas ?
Depuis les années 1970, il y a eu une augmentation des conditions météorologiques extrêmes et une saison des feux plus longue dans de vastes régions du pays.
Elle ne mentionne pas l’absence de tendance en matière de sécheresse ou de précipitations.
Gergis est «la diseuse de bonne aventure moderne», mais, tout comme les diseuses de bonne aventure, elle fait allusion aux signes mystiques et aux suggestions de plantes avec une allégorie émotive:
Il est clair pour moi que les événements extrêmes que nous connaissons actuellement en Australie et dans le monde entier sont un signe de l'avenir. Les événements considérés comme extrêmes dans le climat d’aujourd’hui deviendront moyens à l’avenir, à mesure que les records continueront d’être battus et que la «nouvelle normalité» émergera.
Ce que nous nous attendons à voir dans notre climat futur se joue actuellement, et non dans des décennies. Alors que nous commençons à nous éloigner des limites sûres de la variabilité historique, la seule certitude est que la vie dans la «nouvelle normalité» sera en dehors du domaine de l'expérience humaine.
Les mêmes questions doivent être posées à l'ARC (Australian Research Council), qui continue de financer Gergis (et de nombreuses autres personnes qui sont apparemment d'accord avec elle). Le ministre de la Science doit expliquer comment les contribuables bénéficient d’un financement d’un travail profondément non scientifique.
RépondreSupprimerIl est temps que l’ABC explique pourquoi elle ne demande pas à sa propre unité scientifique d’examiner les données de base importantes sur le changement climatique et pose une question difficile à des scientifiques tels que Gergis, son directeur, l’université, l’ARC et le ministre.
Nous n’avons pas besoin de faire une analyse sophistiquée ici, seulement des bases, évidentes pour quiconque sachant lire.
La sécheresse, la température, les charges de combustible, la vitesse du vent, la direction du vent, la foudre et les incendies criminels aggravent les incendies. Globalement, les sécheresses n’ont pas changé depuis 60 ans, et les modèles climatiques - ne peuvent prédire les précipitations ou les sécheresses, les tendances de température exagérées et la vitesse du vent. La vitesse du vent a ralenti, ce qui devrait également ralentir les incendies. La seule façon dont les émissions de gaz carbonique aggravent les incendies consiste à fertiliser davantage de croissance et à augmenter les charges de combustible. C’est le seul facteur qu’aucun scientifique peu sceptique ne mentionnera.
Théoriquement, il n'y a même pas de raison que les émissions de gaz carbonique provoquent des sécheresses. Le professeur Andy Pitman dit que les émissions de gaz carbonique «a priori» ne sont pas liées à la sécheresse. Les mondes plus chauds sont aussi plus humides, avec des précipitations légèrement supérieures (en moyenne).
Les régimes de précipitations à l'intérieur des terres sur la Gold Coast, à Brisbane et sur la côte ensoleillée ne montrent aucune corrélation avec les émissions de gaz carbonique. Il n'y a pas de tendance.
Quiconque met en doute le sortilège s'appelle un «denier». De toute évidence, le cas scientifique est si pathétiquement faible qu’il doit être protégé par des injures.
- voir graphique sur site -
Voir les précipitations à Brisbane en 1840
Du bureau régional de Brisbane, puis Alderley à six kilomètres. Un très long enregistrement et aucune corrélation avec le gaz carbonique.
- voir graphique sur site -
Record de précipitations, Bureau de météorologie, Nambour Bowling Club, côte de soleil, graphique.
- voir graphique sur site -
Quelle partie des pluies récentes attribue-t-on au changement climatique ?
http://joannenova.com.au/2019/09/its-a-science-emergency-how-many-fires-can-australia-stop-with-solar-panels-and-windfarms/
Burn Money: les parcs éoliens de Tas et Vic sont «corrélés» - tous inutiles en même temps
RépondreSupprimerSeptember 12th, 2019
Comment rendre l'électricité plus chère: construisez 1 000 MW de génération aléatoire qui nécessite une sauvegarde coûteuse ainsi qu'un câble sous-marin.
Tom Quirk et Paul Miskelly ont remarqué que l'équipe vendant le nouveau «plus grand parc éolien de l'hémisphère sud» sur l'île Robbins affirmait que cela contribuerait à stabiliser la fourniture d'électricité intermittente en Australie. Au lieu de cela, il est probable que le contraire soit fait. C’est le même parc éolien de 1GW que même Bob Brown, l’ancien chef des Verts, ne veut pas. Une horreur qui déchire l'aigle.
UPC Renewables affirme que la corrélation entre la production de Tasmanian Robbins Island est «très faible» par rapport aux parcs éoliens de Victoria. Ce serait bien si seulement c'était vrai. Au lieu de cela, ils ont apparemment confondu leur r avec leur r2 - et prétendent à tort que la corrélation est faible alors qu’elle est dangereusement élevée. Je dis «dangereux» car c’est un danger pour le NEM - le réseau national. La dernière chose dont nous avons besoin, c’est 1 000 MW d’énergie supplémentaire inutile qui arrive quand toutes les autres énergies inutiles arrivent - exacerbant les hauts et les bas - poussant les fournisseurs efficaces en charge de base à la faillite encore plus rapidement et laissant la nation avec un mal de tête coûteux et assis une lame de couteau de fréquence enfer.
Et il n’ya aucun intérêt (ni aucun profit) sans un deuxième interconnecteur sous-marin, alors qui paie cette facture? Il est vendu au contribuable en tant qu’infrastructure nécessaire à la transition forcée (ce dont nous n’avions pas eu besoin au départ). Tous les investisseurs de UPC peuvent gagner de l'argent.
Jo
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Tasmanie - Le parc éolien offshore australien ?
Post invité par Tom Quirk et Paul Miskelly
Est-il possible que la Tasmanie devienne le parc éolien offshore australien? Une proposition d'UPC Renewables [1] [1], développeur international de parcs éoliens, suggère qu'un parc éolien de 1 000 MW pourrait jouer un rôle important dans la modération de la fourniture intermittente d'électricité à partir de ressources renouvelables.
UPC veut construire ce qui serait l'un des plus grands parcs éoliens au monde sur l'île Robbins, près du cap Grim, dans le nord-ouest de la Tasmanie. Au nord de la Tasmanie, deux parcs éoliens font partie du marché australien de l'énergie (AEM). Ce sont Woolnorth à l'est et Musselroe à l'ouest. Celles-ci et le site proposé sur l'île Robbins sont illustrés à la figure 1 avec le parc éolien victorien de Bald Hills, le parc éolien continental le plus proche de la Tasmanie, ainsi que la connexion Basslink reliant le réseau de Tasmanie au réseau de Victoria.
- voir carte sur site -
Ferme éolienne, Tasmanie, île Robbins. Carte.
Figure 1: Disposition des parcs éoliens en exploitation et proposés en Tasmanie, avec Basslink et Bald Hills à Victoria.
À l’heure actuelle, la Tasmanie, dotée d’hydroélectricité, de parcs éoliens et de la connexion Basslink, dispose de suffisamment d’énergie pour satisfaire ses propres besoins. Elle est également en mesure de fournir un surplus d’énergie à Victoria, car Basslink a une capacité de 400 MW et, pour de courtes périodes, jusqu’à 4 heures, 630 MW. Toutefois, l’augmentation du potentiel de 1 000 MW du nouveau parc éolien nécessitera non seulement une ligne de transport de l’île Robbins au terminal Basslink, près de Launceston, mais également une liaison supplémentaire de 500 MW avec Victoria.
La question clé est de savoir quel sera le coût de ces connecteurs pour les consommateurs et les contribuables.
RépondreSupprimerCependant, avant d’en discuter, une évaluation indépendante des avantages, ainsi que des risques potentiels, du nouveau parc éolien proposé doit être réalisée.
Dans son mémoire, UPC Renewables fournit une analyse qui indique:
«UPC a effectué sa propre analyse des données NEM 5 minutes pour 2017, ce qui montre que la corrélation entre les parcs éoliens en exploitation de Victorian et de Tasmanie est très faible (c.-à-d. R-carrés inférieurs à 0,2 dans la plupart des cas - voir le tableau 3 joint. Voir le graphique 2 ci-dessous). Cela souligne la valeur du développement dans des lieux géographiques divers pour minimiser les rendements élevés ou faibles et éviter ainsi les problèmes liés à la génération simultanée ou à l'absence de problèmes. "
Le point clé dans la citation ci-dessus est l'utilisation du terme «corrélation». Un coefficient de corrélation varie de +1 à -1 ou de 100% à -100%. La citation UPC ci-dessus et le tableau qu'ils citent ici font référence au coefficient de corrélation sous le nom de «R-carrés» ou «r2». Comment ou d'où vient ce terme r-squared? La question se pose car «R-Squares» n'est pas un terme d'usage courant en tant que coefficient de corrélation [2].
Un deuxième point concernant l’examen des corrélations entre les rendements de ces parcs éoliens est que l’énergie produite en fonction du temps doit être examinée en détail, car il peut y avoir de faibles corrélations, mais néanmoins des fluctuations de la production énergétique de l’un des parcs éoliens, Même de grandes fluctuations peuvent se produire sans que la seule analyse par corrélation ne le révèle.
- voir graphique sur site -
Robbins Wind Farm, Tasmanie, Musselroe, Bald Hills,
Figure 2: Extrait du tableau 3 annexé au document UFC. Le tableau montre les valeurs de corrélation pour les parcs éoliens illustrés à la figure 1, ainsi que les valeurs moyennes pour les 35 parcs éoliens examinés.
Étant donné que la forme de la déclaration UPC pour les énergies renouvelables, conformément à la citation ci-dessus, suscite des ambiguïtés, la règle en cas de risque de confusion est la suivante: consultez les données.
Corrélations entre les sorties sélectionnées du parc éolien
Les données NEM de 5 minutes pour 2017 ont été obtenues sur le site Web d'AEMO et la figure 3 montre les variations de 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour Woolnorth et Bald Hills. La figure 4 montre Woolnorth et Musselroe. Ces parcs éoliens sont distants de 250 km environ.
- voir graphique sur site -
Parc éolien, graphique, Woolnorth, Bald hills, 2019.
Figure 3: Variations de 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour Woolnorth et Bald Hills.
- voir graphique sur site -
Parc éolien, graphique, Woolnorth, Musselroe.
Figure 4: Variations sur 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour Woolnorth et Musselroe.
Le coefficient de corrélation de Woolnorth contre Bald Hills est de 57 ± 1% et la valeur de Woolnorth contre Musselroe est de 54 ± 1%. L'erreur est si petite qu'il y a entre 8 000 et 9 000 valeurs de 5 minutes pour chaque parc éolien.
Mais si vous comparez ces coefficients de corrélation de juillet, vous obtenez 32% pour Woolnorth contre Bald Hills et 29% pour Woolnorth contre Musselroe!
RépondreSupprimerL'analyse complète des données sur 5 minutes est donnée dans le tableau 1. Les valeurs indiquées par UPC sont les carrés des coefficients de corrélation.
Tableau 1 Comparaison des coefficients de corrélation
Mois 2017
Woolnorth Bald Hills 2017
Woolnorth Musselroe
- voir tableau sur site -
Cette utilisation devrait-elle être en réalité ce que UPC Renewables a choisi d'offrir dans sa présentation des corrélations apparentes de la production d'un parc éolien? Cela présente un inconvénient potentiel pour le cas qu’ils présentent. Le quadrillage du coefficient de corrélation, en rappelant que la valeur réelle, non carrée, s'étend sur une plage [-1, +1]), présente l’avantage apparent que, de fait, il en résulte une valeur numérique plus petite. Exemple tiré du tableau ci-dessus donne la valeur réelle du coefficient de corrélation (la dernière ligne du tableau) est de 57% ou 0,57. Au carré, on obtient la valeur de 0,325, valeur apparemment faible pour la «corrélation». Cependant, une valeur possible de -0,57 aurait été beaucoup plus cohérente avec l'argument voulant que UPC Renewables tente de progresser, puis comparant cette dernière valeur à +0,325.
Cependant, les données réelles ne montrent aucune corrélation négative pour toute l'année 2017 (Figure 5).
- voir graphique sur site -
Éolienne victorienne, sortie, juin 2019, graphique.
Figure 5: Corrélations de Woolnorth sur l'ensemble des autres parcs éoliens pour l'année 2017
En fin de compte, il n'en reste pas moins que la corrélation est positive et est globalement nettement supérieure à celle suggérée par le document d'UPC Renewables.
Alors, quelle performance peut-on attendre de ce nouveau parc éolien ?
Robbins Island se trouve à environ 25 km du parc éolien de Woolnorth et se trouve immédiatement à l’est de ce parc. Son rendement devrait donc être similaire. Par exemple, en Australie méridionale, deux parcs éoliens, dont les données de latitude et de longitude sont publiées séparément, North Brown Hill et Hallett 2, sont distants de 35 km et leur coefficient de corrélation pour 2017 est de 85%. C'est-à-dire que leurs résultats respectifs se voient se suivre assez étroitement. Par conséquent, étant donné que le parc éolien proposé de Robbins Island serait encore plus proche de Woolnorth que les 35 km qui séparent ces deux parcs éoliens d’Australie du Sud, on peut s’attendre à ce que la production du parc éolien proposé de Robbins Island suive ce qui suit: de Woolnorth encore plus étroitement.
Il est donc possible de modéliser la contribution de l'île Robbins à la fourniture de parcs éoliens de l'époque victorienne en adaptant Woolnorth et Musselroe à 1 000 MW en tant que comportement du parc éolien de l'île Robbins. Le tableau 2 montre que les contributions augmentent l'intermittence. La figure 6 est un exemple de corrélation potentielle entre des parcs éoliens de l'époque victorienne et l'île Robbins, de Woolnorth à 1000 MW.
RépondreSupprimerTableau 2: Performance du parc éolien victorien avec une offre supplémentaire de l'île Robbins
Wind farms
Correlation with Victoria
Capacity including “Robbins Island”
Annual average MW
- voir tableau sur site -
Victoria, île Robbins, corrélation, puissance du vent, graphique, 2019.
Figure 6: Variations sur 5 minutes pour le mois de juillet 2017 pour les parcs éoliens de Victoria et de Robbins Island, échelonnant les performances du parc éolien de Woolnorth à 1000 MW
Ampleur des fluctuations de la production totale du parc éolien
Ce qui est devenu un problème évident dans le déploiement d’une telle partie de la proportion sans cesse croissante de la capacité totale installée des parcs éoliens et des installations solaires photovoltaïques est à la fois l’intermittence inhérente de ces formes de production et leur manque presque complet d'une contribution à cette composante essentielle de la génération, l'inertie du système, qui est si importante pour la capacité du réseau à faire face au stress de transitoires inattendus, tels que ceux dus aux éclairs, à la perte de génération et aux feux de brousse qui passent sous les grandes lignes de transmission . [3]
L’une des tâches de l’ingénieur professionnel lors de l’élaboration d’une proposition est l’obligation d’examiner correctement tous les pires scénarios probables.
La détermination d’un indice de corrélation effectuée par UPC Renewables ne règle en aucune manière la question de la volatilité. L’examen de la production totale de parcs éoliens sur le réseau de l’est de l’Australie orientale pour pratiquement tous les mois de l’année montre clairement que la volatilité de la production des parcs éoliens est un sujet de préoccupation. Celui de juin 2019 est reproduit à titre d'exemple typique à la figure 7 ci-dessous.
- voir graphique sur site -
Production d'énergie éolienne, juin 2019, Australie, NEM, graphique.
Figure 7 Production totale de parcs éoliens de tous les parcs d'AEMO enregistrés sur le réseau de l'Est de l'Australie pour le mois de juin 2019 [4]
La figure montre de nombreuses occurrences de minima profonds en sortie. N'oubliez pas qu'il s'agit de la production de la flotte totale de parcs éoliens. Cela soulève également des doutes quant à l’analyse de corrélation UPC, car la production de vent enregistrée varie d’un facteur 10.
De toute évidence, si cet approvisionnement était la seule source de production, de multiples pannes d'électricité à l'échelle du réseau se seraient produites au cours du seul mois de juin 2019.
Nous devons garder très fermement à l’esprit que l’offre et la demande sur le réseau doivent être maintenues en équilibre seconde par seconde. Si le solde n'est pas maintenu 24 heures sur 24, un effondrement du réseau (terme technique désignant les pannes d'électricité généralisées) s'ensuit très rapidement.
Parlons maintenant de l’acceptabilité ou non des pannes de courant généralisées. Se souvenir qu'une panne de courant de quelques heures à l'échelle du réseau peut avoir des conséquences catastrophiques, voire tragiques, et se rappeler que le «début noir» requis après un effondrement de l'ensemble du réseau peut prendre plusieurs jours pour permettre la restauration du courant, clairement un réseau Une défaillance globale à tout moment est totalement inacceptable. Qu'il en soit ainsi, un message clair et clair a été transmis aux autorités britanniques à la suite d'une panne d'électricité généralisée et très perturbante, le vendredi 10 août dernier. Voir, par exemple, la couverture dans le Daily Mail. [5]
RépondreSupprimerNous pouvons donc en déduire sans équivoque qu’une panne de courant à l’échelle du réseau, à une fréquence d’un seul sur dix ans, est totalement inacceptable.
Alors, qu'est-ce que la possibilité de coupures de courant à l'échelle du réseau a à voir avec le choix de construire ou non un grand et grand nouveau parc éolien dans le nord de la Tasmanie, le plus grand jamais installé en Australie ?
- voir graphique sur site -
L’indice se trouve dans l’examen de l’une ou des deux sorties des parcs éoliens de Woolnorth et de Musselroe illustrées à la figure 4. Chacune affiche des variations de la production dans toute la gamme de ses capacités, celle de Woolnorth variant par exemple de zéro à presque une capacité installée de 140 MW et plus, de même que Musselroe, dont la capacité totale varie de zéro à 168 MW. En outre, la figure 4 montre que la production des deux parcs éoliens varie très souvent dans leur ensemble, si apparemment, de façon chaotique et fréquente, les oscillations surviennent assez rapidement. Ce qui est intéressant, c’est que les facteurs de capacité plus élevés mis en évidence dans les parcs éoliens de Tasmanie se traduisent simplement par des variations de la puissance installée sur la totalité de la capacité installée, et ce assez fréquemment que ce n’est le cas dans les parcs éoliens à facteur de capacité inférieur de l’Australie continentale. Maintenir le contrôle du réseau est un défi lorsque de telles variations incontrôlées se produisent, en particulier lorsque plusieurs générateurs sont impliqués.
Nous pouvons être tout à fait certains que si l’installation de Robbins Island est construite, l’opérateur de réseau devra faire face à une entrée supplémentaire extrêmement variable, variant de zéro à 1 000 MW et inversement, pratiquement en corrélation totale avec les fluctuations sauvages du Woolnorth (et du Bald. Hills) ferme éolienne. Sans la construction d'une nouvelle centrale électrique au gaz de 1 000 MW construite pour soutenir ce nouveau parc éolien, le contrôle continu du réseau de distribution de l'est de l'Australie serait extrêmement difficile, voire impossible.
Conclusion
Notre analyse des corrélations entre les différents parcs éoliens montre que le parc éolien proposé à Robbins Island ajouterait une très grande offre supplémentaire très variable et intermittente, en corrélation positive avec l'offre existante de parcs éoliens. En conséquence, tout parc éolien construit à l'emplacement de Robbins Island ne fera qu'ajouter un élément d'instabilité supplémentaire à un réseau déjà de plus en plus instable de l'est de l'Australie. Cette instabilité est due à l’intermittence inhérente à la production de tous les parcs éoliens et installations photovoltaïques. Comme pour toutes ces autres sources de production intermittentes, un tel parc éolien ne pourra pas non plus fournir l'inertie synchrone très nécessaire fournie par une installation dispatchable classique, une inertie qui protège le réseau des chocs soudains induits par les événements déjà mentionnés. Cette deuxième lacune est préoccupante si le parc éolien de Robbins Island est considéré comme une sorte de solution de remplacement pour toute centrale au charbon, auquel UPC Renewables fait allusion dans son mémoire.
L’ampleur même de la capacité installée de cette proposition devrait alors susciter de vives inquiétudes quant à la stabilité opérationnelle du réseau d’est de l’Australie orientale, le cas échéant.
RépondreSupprimerEn outre, notre analyse montre que toute suggestion selon laquelle la construction de parcs éoliens sur d’autres sites de Tasmanie contribuerait à la production souhaitable corrélée négativement avec celle de parcs éoliens situés en Australie continentale nécessiterait une analyse rigoureuse avant de pouvoir donner toute confiance à une telle réclamation.
Le développement du parc éolien de Robbins Island comprend deux volets. La première étape de la ferme serait une installation de 500 MW. Une ligne de transmission serait nécessaire pour acheminer l'électricité à la station Basslink près de Launceston. La deuxième étape ajouterait 500 MW supplémentaires et nécessiterait un deuxième câble Basslink.
L'impact se produirait à Victoria, car la production d'un parc éolien dans le cadre du système RET a un prix d'enchère égal à zéro. Victoria dispose déjà de quelque 4 000 MW de parcs éoliens proposés ou approuvés qui entreront en service au cours des cinq prochaines années. 1 000 MW supplémentaires viendront simplement s'ajouter à une offre d'énergie renouvelable intermittente déjà surchargée.
Ce développement réalisé par un fournisseur situé à l'extérieur de Victoria, où les interconnexions avec d'autres États sont limitées, montre qu'il n'y a pas de planification efficace du développement de l'approvisionnement en électricité à l'échelle nationale.
REFERENCES
[1^] The UPS Renewables submission may be found at:
https://projectmarinus.tasnetworks.com.au/wp-content/themes/Project-Marinus-theme/assets/RIT-T-submissions/RIT-T%20PSCR%20submission%20-%20UPC%20Renewables%2026%20October%202018.pdf
[2^]Correlations That a term such as “R-Squares” is not commonly used as a correlation coefficient can quickly be ascertained by reference to any standard text on statistics. A website such as: https://www.statisticssolutions.com/correlation-pearson-kendall-spearman/ that discusses statistics in a very general fashion allows the reader to quickly determine what are the standard formulae and standard procedures.
[3^] Past analysis: Miskelly A & Quirk T 2010, ” Wind Farming in South East Australia”, Energy & Environment Vol 21, Vol 20 Number 8 – Vol 21 Number 1 / December 2009 – January 2010. Available at: https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1260/0958-305X.20/21.8/1.1249.
Miskelly P 2012, “Wind Farms in eastern Australia – Recent Lessons”, Energy & Environment Vol 23 No 8 December 2012. Available at: https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1260/0958-305X.23.8.1233.
[4^] Courtesy Andrew Miskelly, from:http://anero.id/energy/wind-energy/2019/june)
[5^] Daily Mail at: https://www.dailymail.co.uk/news/article-7343681/Government-launches-probe-mysterious-power-cut.html?utm_source=CCNet+Newsletter&utm_campaign=7c4c4723b7-EMAIL_CAMPAIGN_2019_08_13_12_23&utm_medium=email&utm_term=0_fe4b2f45ef-7c4c4723b7-36403249
http://joannenova.com.au/2019/09/burn-money-wind-farms-in-tas-and-vic-are-correlated-all-useless-at-the-same-time/
Chers journalistes, arrêtez d'être les porte-voix des menteurs
RépondreSupprimer12 Septembre 2019
par Seppi
Une lettre ouverte aux salles de presse du monde entier
Dan Gillmor*
J'ai commencé par lire un peu distraitement... ce rappel à l'ordre et à la déontologie journalistique est très centré sur les États-Unis d'Amérique et la communication de l'administration (gouvernement) Trump.
Et puis j'ai vu une séquence d'une des innombrables émissions dans lesquelles on cause, « on » désignant un animateur sélectionné pour sa faconde plutôt que sur ses connaissances et des « invités » pas toujours au fait des sujets abordés, mais susceptibles de créer le buzz. J'ai vu et entendu des énormités...
- voir capture d'écran texte & photo -
(Source)
Il s'est tout de même trouvé une participante (Mme Elisabeth Lévy) sur huit – si j'ai bien compté – pour dire son fait à une autre...
Et puis j'ai décidé de traduire.
Bien sûr, la demande d'arrêter d'être des porte-voix – ou des faire-valoir – de menteurs ne servira à rien. Ce fonctionnement est dans le cahier des charges implicite des émissions en cause – faire de l'audience et pas de l'information comme le suggère la désignation générique de ces chaînes – et cette fonction, dans les gènes de bien des présentateurs.
Mais ça fait du bien !
Ça le fait d'autant plus que nous venons d'assister à un déluge de complaisance envers deux... disons journalistes qui viennent de pondre chacun un livre à charge contre les pesticides et, surtout, les institutions.
- voir capture d'écran texte & photo -
Hep ! L'Obs ! Hep ! M. Arnaud Gonzague ! « Tous les pesticides doivent être interdits » ? Vous savez très bien que M. Fabrice Nicolino « roule » pour le biobusiness et milite pour l'interdiction des seuls pesticides « de synthèse ».
S'il vous plaît, stop !
S'il vous plaît, arrêtez de donner du temps d'antenne en direct aux menteurs. Arrêtez de publier leurs mensonges.
S'il vous plaît, examinez ce que vous faites. Vous laissez des menteurs utiliser vos normes traditionnelles – qui avaient du sens à d'autres époques et dans d'autres circonstances – pour vous transformer en amplificateurs de tromperie. Vous savez que vous le faites, et parfois même vous le défendez.
S'il vous plaît, stop !
Mais, mais, mais... mais vous dites que c’est le président et nous devons publier ce qu’il dit, car, par définition, ce que le président dit est une nouvelle. Nous devons mettre Kellyanne Conway dans nos programmes et la citer dans nos gazouillis et nos articles, car elle a l’oreille du président et sait ce qui se passe à la Maison-Blanche.
Non, ce n'est pas une obligation. Et de plus, vous ne devriez pas le faire.
Les politiciens ont toujours dit des mensonges. Mais là c'est différent. Ceux qui dirigent notre gouvernement, ainsi que leurs principaux partisans, ont lancé une guerre contre le journalisme honnête, les faits et la liberté d'expression en général. Ils utilisent la désinformation comme stratégie. Ils veulent que les gens soient si confus au sujet de ce qui est vrai et de ce qui est faux qu'ils abandonnent l'idée même que le journalisme peut les aider à faire le tri. Ce n'est pas « business as usual ». Vous êtes peut-être de l'avis contraire ; que des journalistes normalisateurs implacables continuent de le penser pour cet équipage anormal montre bien à quel point vous souhaitez être dans la routine – mais vous devez à un moment donné reconnaître la réalité et réagir.
RépondreSupprimerVotre travail n’est pas de «rapporter » sans discernement – c’est-à-dire de faire de la sténographie et d'appeler cela journalisme – lorsque les personnes que vous suivez trompent le public. Votre travail consiste en partie à faire que le public soit informé de ce que des personnes et des institutions influentes font avec notre argent et en notre nom.
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Sarah Huckabee Sanders, payée pour mentir pour l'administration Trump. Photo : Alex Wong/Getty
Mais, mais, mais... mais, dites-vous, nous dénonçons leurs mensonges. Nous les laissons proférer des mensonges et ensuite nous les réfutons.
Oui, parfois vous faites cela, mais pas toujours. Et vous refusez presque toujours d'appeler les mensonges par leur nom, en recourant à des mots édulcorés comme « inexactitude » pour paraître plus « objectifs », même lorsqu'il est évident que la déclaration est un mensonge proféré en connaissance de cause.
Mais même si vous le faisiez à chaque fois et en temps réel – ce que vous ne faites absolument pas –, cela ne suffirait pas. Des chercheurs ont montré de manière concluante que la répétition du mensonge tend à le renforcer. Il existe des preuves que contester les mensonges peut être utile dans certaines circonstances, mais ce que vous faites est essentiellement d’amplifier les mensonges.
Vous devez regarder les choses en face : vous êtes confrontés au piratage radical de vos propres systèmes opérationnels. Cela nécessite de repenser radicalement ces systèmes.
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Ce fut une des rares émissions avec une contradictrice connaissant le sujet (Source)
Alors, dans un monde où les gens puissants mentent si effrontément, comment pouvez-vous les arrêter, tout en remplissant votre rôle essentiel dans notre société ? En piratant le journalisme pour relever le défi, à commencer par annoncer aux menteurs et au public que vous ne jouerez plus le jeu. Voici quelques manières de procéder :
Arrêtez d'inviter les menteurs avérés aux programmes de télévision et de radio en direct. CNN, MSNBC, CBS, et autres : vous savez avec certitude que Kellyanne Conway mentira si vous la faites passer à la télévision. Il suffit de ne plus le faire. (Cela signifie, bien entendu, que vous ne devriez jamais diffuser des séances d’information de la Maison Blanche.)
Remarque : je ne m'adresse pas à Fox « News » ici, car la chaîne de Murdoch a choisi d'être le principal propagandiste de l'administration Trump. En attendant, j’espère que les autres adopteront cette politique, peu importe qui est au pouvoir. (Mis à jour pour préciser que je ne pense pas que Fox adoptera jamais une telle politique.)
RépondreSupprimerInterdire d'antenne les menteurs avérés signifie que vous aurez besoin de nouveaux interlocuteurs. Soyez vigilants. Établissez une politique de tolérance zéro. Quand quelqu'un qui n'est pas déjà un menteur avéré – il est vrai que c'est difficile à trouver dans l'administration Trump – ment dans votre émission, ne l'invitez plus jamais.
Les journalistes qui publient après coup – sur Twitter, dans des articles, etc. – n’ont aucune excuse. Vérifiez les faits et dites non à la publication des mensonges, même si cela signifie attendre quelques minutes avant de publier vos gazouillis et vos articles.
Cela devrait s'appliquer également à Trump. Ne le prenez pas à la télévision en direct, car vous savez parfaitement qu'il va mentir sans relâche et vous utiliser comme haut-parleur. Prenez-le en différé, le temps de vérifier les faits, et gérez la diffusion en conséquence.
Cela ne signifie pas ignorer les mensonges, pas du tout. Cela signifie les traiter de manière à accomplir votre vrai travail d’aider les gens à comprendre ce qui se passe. Comment ?
Si vous faites de la télévision, coupez le son. Faites passer une voix off pour dire quelle est la vérité. Par exemple : « Le président discute de l’enquête du Département de la Justice sur la gestion des courriels de Clinton par l’ancien directeur du FBI, Comey. Il n’y a aucun lien entre l’examen par l’inspecteur général de la façon dont Comey a traité les courriels et l’enquête Mueller. »
En d’autres termes, faites ce que les experts en matière de désinformation suggèrent : ne répétez pas les mensonges. Commencez par dire ce qui est vrai, comme le recommandent depuis longtemps des experts tels que George Lakoff, Brendan Nyhan et Jason Reifler. (J'en avais proposé une version pour les débats présidentiels de 2016, mais mon idée a coulé sans laisser de trace, et je crains que ceci ne coule également.)
Puis, une fois terminé, créez un lien vers la version non éditée des mensonges de Trump afin que ceux qui veulent savoir ce qu’il a vraiment dit puissent le faire.
Pour les organisations de la presse écrite, c'est beaucoup plus facile. Rapportez la vérité, pas les mensonges, mais en précisant le contexte et comment le problème a surgi – les tromperies du personnage en cause.
Oui, cela pourrait nuire à l'audimat – et le fera presque certainement. Cela pourrait réduire le nombre de pages vues. Donc, il y a une décision à prendre. Êtes-vous des journalistes ou des saltimbanques ?
Je crains de connaître déjà la réponse à cette question. Mais je garde un espoir éternel que le journalisme retrouve finalement sa colonne vertébrale.
Aujourd'hui, ce serait bien.
L'un assène, l'autre relaie… (source)
________________
* Dan Gillmor
La première règle d'une conversation : écoutez. Biographie et informations : http://dangillmor.com/about
Source : https://medium.com/@dangillmor/dear-journalists-stop-letting-liars-use-your-platforms-as-loudspeakers-cc64c4024eeb
http://seppi.over-blog.com/2019/09/chers-journalistes-arretez-d-etre-les-porte-voix-des-menteurs.html
SupprimerCe n'est pas pour rien que leur porte-voix s'appelle Greta ! (reçue à l'Assemblée Nationale française !!!
RépondreSupprimerPremière eau détectée sur une planète potentiellement «habitable»
par University College London
11 SEPTEMBRE 2019
K2-18b, qui représente huit fois la masse de la Terre, est désormais la seule planète en orbite autour du système solaire, ou "exoplanète", connue pour avoir à la fois de l'eau et des températures qui pourraient soutenir la vie.
La découverte, publiée aujourd'hui dans Nature Astronomy, est la première détection atmosphérique réussie d'une exoplanète en orbite autour de la "zone habitable" de son étoile, à une distance où l'eau peut exister sous forme liquide.
Le premier auteur, Angelos Tsiaras (CSED) de l'UCL, a déclaré: "Trouver de l'eau dans un monde potentiellement habitable est incroyablement excitant. K2-18b n'est pas une" Terre 2.0 ", car il est beaucoup plus lourd et a une composition atmosphérique différente. Cependant, cela nous rapproche de la réponse à la question fondamentale: la Terre est-elle unique ? "
L'équipe a utilisé les données d'archives de 2016 et 2017 capturées par le télescope spatial Hubble ESA / NASA et a développé des algorithmes à source ouverte pour analyser la lumière des étoiles filtrée dans l'atmosphère de K2-18b. Les résultats ont révélé la signature moléculaire de la vapeur d'eau, indiquant également la présence d'hydrogène et d'hélium dans l'atmosphère de la planète.
Les auteurs pensent que d’autres molécules, notamment de l’azote et du méthane, peuvent être présentes mais qu’elles sont indétectables dans les observations actuelles. D'autres études sont nécessaires pour estimer la couverture nuageuse et le pourcentage d'eau atmosphérique présent.
L'impression de l'artiste montre la planète K2-18b, son étoile hôte et une planète qui l'accompagne dans ce système. K2-18b est maintenant la seule exoplanète de la Super-Terre connue pour abriter à la fois de l'eau et des températures pouvant soutenir la vie. Les chercheurs de l'UCL ont utilisé les données d'archives de 2016 et 2017 capturées par le télescope spatial Hubble de la NASA / ESA et ont développé des algorithmes à source ouverte pour analyser la lumière des étoiles filtrée dans l'atmosphère de K2-18b. Les résultats ont révélé la signature moléculaire de la vapeur d'eau, indiquant également la présence d'hydrogène et d'hélium dans l'atmosphère de la planète. Crédit: ESA / Hubble, M. Kornmesser
La planète tourne autour de l'étoile naine fraîche K2-18, située à environ 110 années-lumière de la Terre dans la constellation du Lion. Compte tenu du niveau d'activité élevé de son étoile naine rouge, K2-18b pourrait être plus hostile que la Terre et serait susceptible d'être exposée à davantage de radiations.
K2-18b a été découvert en 2015 et fait partie des centaines de super-Terres - planètes dont la masse se situe entre Terre et Neptune - découvertes par la sonde Kepler de la NASA. La mission TESS de la NASA devrait détecter des centaines de super-Terre supplémentaires dans les années à venir.
Le co-auteur, Ingo Waldmann (UCL CSED), a déclaré: "Avec autant de nouvelles super-Terres qui devraient être découvertes au cours des deux prochaines décennies, il est probable que ce soit la première découverte de nombreuses planètes potentiellement habitables. non seulement parce que les super-terres comme K2-18b sont les planètes les plus communes de notre galaxie, mais aussi parce que les naines rouges, des étoiles plus petites que notre Soleil, sont les étoiles les plus courantes. "
RépondreSupprimerLa prochaine génération de télescopes spatiaux, y compris le télescope spatial James Webb de la NASA / ESA / CSA et la mission ARIEL de l'ESA, sera en mesure de caractériser plus en détail les atmosphères à mesure qu'elles transporteront des instruments plus perfectionnés. ARIEL devrait être lancé en 2028 et observera en détail 1 000 planètes pour obtenir une image vraiment représentative de ce à quoi elles ressemblent.
La professeure Giovanna Tinetti (UCL CSED), coauteure et chercheuse principale pour ARIEL, a déclaré: "Notre découverte fait de K2-18 b l’une des cibles les plus intéressantes pour les études futures. Plus de 4 000 exoplanètes ont été détectées, mais nous en savons peu sur leur composition et leur nature. En observant un grand échantillon de planètes, nous espérons révéler des secrets sur leur chimie, leur formation et leur évolution. "
"Cette étude contribue à notre compréhension des mondes habitables au-delà de notre système solaire et marque une nouvelle ère dans la recherche sur les exoplanètes, cruciale pour placer finalement la Terre, notre seule demeure, dans la grande image du Cosmos", a déclaré le Dr Tsiaras.
Andrea Leadsom, secrétaire d'Etat américaine, a déclaré: "L'exploration spatiale est l'une des plus grandes aventures de notre époque et, depuis des décennies, scientifiques et astronomes ont parcouru le ciel à la recherche de planètes capables de supporter la vie. Cette découverte des chercheurs britanniques constitue un pas de géant dans ce domaine. efforts, ouvrant un nouveau monde de possibilités. Les secrets de notre univers sont connus et je suis extrêmement fier que nos chercheurs et nos conseils soutenus par le gouvernement soient à la pointe des efforts visant à résoudre les mystères perdus depuis des siècles. "
Chris Lee, scientifique en chef de l’Agence spatiale britannique, a déclaré: "Cette découverte passionnante démontre les atouts majeurs du Royaume-Uni dans le domaine de la science des exoplanètes." Nous continuons à miser sur cette expertise, avec UCL au cœur d’une nouvelle mission - ARIEL - d’étudier l'atmosphère des mondes en orbite autour des autres étoiles de notre galaxie. Il s’agit d’une des nombreuses missions scientifiques internationales dans le domaine des sciences spatiales, qui implique des rôles de premier plan pour la science et l’industrie britanniques et fait partie de notre engagement continu envers l’Agence spatiale européenne. "
Colin Vincent, responsable de la division astronomie du STFC, a déclaré: "La recherche d'autres planètes susceptibles de soutenir la vie est l'un des fondements de la recherche en astronomie. Ce résultat, basé sur les données du télescope spatial Hubble, donne un goût excitant de Ce qui pourrait être possible dans les prochaines années avec la mise en ligne d’un certain nombre de nouveaux télescopes et missions spatiales soutenus par le STFC et l’Agence spatiale britannique. "
https://phys.org/news/2019-09-potentially-habitable-planet.html
La Deutsche Bank prédit l’effondrement financier de l’Europe
RépondreSupprimer19:16 12.09.2019
La Banque centrale européenne a rendu son verdict ce jeudi 12 septembre, annonçant qu’elle abaissait encore une fois son taux sur les dépôts. Des mesures qui «ruinent le système financier», selon le PDG de la Deutsche Bank.
La baisse par la Banque centrale européenne (BCE) de son taux sur les dépôts, à 0,50%, est un lourd fardeau pour les établissements financiers et de crédits et leurs clients, a affirmé le PDG de la Deutsche Bank, Christian Sewing.
«À long terme, ces taux bas ruinent le système financier», a-t-il affirmé.
La banque allemande a par ailleurs fait remarquer, selon Bloomberg, qu’un tel taux risquait de provoquer des pertes de centaines de millions d’euros rien que cette année.
«Les taux négatifs conduisent à la situation absurde où les banques ne veulent plus avoir de dépôts de leurs clients», avait expliqué début septembre Sergio Ermotti, patron de la banque suisse UBS.
Cette politique de la BCE coûte très cher aux banques européennes: plus de 23 milliards d'euros depuis 2014, dont 7,5 milliards sur la seule année 2019, a précisé l’agence Scope Ratings.
Les banques françaises et allemandes paient le plus lourd tribut, selon une analyse de la banque ING. La Deutsche Bank l'a chiffré à «deux milliards d'euros sur quatre ans», a noté Christian Sewing.
Un taux directeur abaissé et deux autres inchangés
La BCE décide pour les pays de la zone euro du niveau des taux d'intérêt directeurs qui influent sur le coût du crédit bancaire et sur le rendement de l'épargne. Depuis mars 2016, les banques se refinancent sur une semaine à la BCE au taux de 0%.
Ce jeudi 12 septembre, l’institution monétaire a décidé d'abaisser son taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques. Le taux «de refinancement» des banques à l'échéance d'une semaine a été maintenu à 0% et le taux de prêt marginal à 0,25%.
En outre, la BCE a assuré qu'elle n'envisageait plus de remonter les taux tant que l'inflation n'aurait pas «solidement convergé» vers son objectif de 2%.
https://fr.sputniknews.com/economie/201909121042088100-la-deutsche-bank-predit-leffondrement-financier-de-leurope/
L'absence d'intérêt aux dépôts d'argents ne laissait pas beaucoup de choix de retirer l'argent déposé mais, le sous-baissement à -0,50 oblige donc les dépositaire à retirer l'intégralité des sommes afin qu'elles ne s'amenuisent !
SupprimerD'où, une certaine obligation de se faire payer en espèces (appelé communément 'au noir') sans qu'il n'y ait de 'frais bancaire'.
RépondreSupprimerDécouverte de l'anguille électrique la plus puissante du monde en Amazonie
15:51 12.09.2019
Deux nouvelles espèces d'anguilles électriques ont été découvertes dans les eaux douces amazoniennes, dont l'une capable d'envoyer des décharges de 860 volts, les plus puissantes jamais enregistrées dans le monde animal, selon une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications.
Connues depuis plus de 250 ans, les anguilles électriques, de gros poissons pouvant mesurer jusqu'à 2,5 mètres, étaient jusqu'ici affiliées par les scientifiques à une seule espèce. L'identification de deux nouvelles variétés souligne à quel point la richesse de la biodiversité en Amazonie reste méconnue, selon cette étude menée au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname.
«Pouvoir encore trouver de nouveaux poissons d'une telle taille dans la forêt amazonienne, en dépit des activités humaines qu'elle subit depuis 50 ans, montre qu'il reste énormément d'espèces à découvrir, dont beaucoup pourraient servir à la recherche médicale, ou susciter des avancées technologiques», explique à l'AFP Carlos David de Santana du muséum d'histoire naturelle Smithsonian à Washington, qui a dirigé les recherches.
Cette découverte «renforce la nécessité de préserver la plus grande réserve de biodiversité de la planète», ajoute le chercheur.
Les anguilles électriques, qui sont malgré leur nom plus proches des poissons que des vraies anguilles, passionnent les scientifiques de longue date du fait de leur capacité à produire de l'électricité - comme une batterie biologique - leur permettant, par un mécanisme d'électrochocs, de paralyser leurs proies à distance.
Leur anatomie a inspiré le physicien italien Alessandro Volta, l'inventeur de la première pile électrique - la pile voltaïque - en 1799. Elle a aussi servi la recherche sur les maladies neurodégénératives et, plus récemment, sur la pile à hydrogène pour implants médicaux. Carlos David de Santana et son équipe ont découvert ces deux nouvelles espèces en étudiant l'ADN de 107 spécimens.
L'une d'elles, appelée Electrophorus voltaï, localisée au Brésil, est capable de produire des décharges allant jusqu'à 860 volts, soit 200 volts de plus que l'espèce déjà connue.
Ce phénomène pourrait s'expliquer par une adaptation de cette espèce à son milieu aquatique, situé sur les hauts plateaux, où la conductivité électrique est faible.
Environ 250 espèces de poissons électriques vivent en Amérique du sud. Tous produisent du courant électrique pour communiquer ou s'orienter, mais les anguilles électriques sont les seules à l'utiliser aussi pour chasser ou se défendre.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201909121042085848-decouverte-languille-electrique-la-plus-puissante-du-monde-en-amazonie/
SupprimerEnfin on a découvert une énergie gratuite capable d'assurer... heu... disons que l'on compte aussi sur les vers luisant !
Rappelons que TOUT corps vivant est forcément électrique (animaux et végétation). C'est le magnétisme.
Royaume-Uni: Tony Blair Think-Tank propose de mettre fin à la liberté d'expression
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 09/13/2019 - 02:00
Écrit par Judith Bergman via le Gatestone Institute,
Fait troublant, le groupe de réflexion de Blair semble s'inquiéter principalement de la "haine" verbale en ligne manifestée par les citoyens en réponse à des attaques terroristes - et non de l'expression physique réelle de la haine manifestée par les meurtres massifs de personnes innocentes par des terroristes. Les attaques terroristes, semble-t-il, sont maintenant supposées être des incidents normaux et inévitables, qui font désormais partie intégrante de la vie britannique.
Contrairement aux groupes interdits qui sont interdits pour des actes criminels tels que la violence ou le terrorisme, la désignation de "groupe haineux" serait principalement la poursuite de crimes de pensée.
Les valeurs démocratiques semblent toutefois être la préoccupation première du groupe de réflexion. Le projet de loi ferait du gouvernement britannique l'arbitre des discours acceptés, en particulier des discours politiques. Un geste aussi extraordinaire et radicalement autoritaire ferait de la liberté de parole une illusion au Royaume-Uni.
Le Home Office pourrait accuser n'importe quel groupe qu'il jugerait politiquement inopportun de "répandre l'intolérance" ou de "s'aligner sur les idéologies extrémistes" - et le désignerait comme un "groupe haineux".
L’Institut Tony Blair pour le changement planétaire a publié un rapport intitulé Désignation de la haine: nouvelles réponses politiques à la lutte contre les crimes motivés par la haine, qui recommande des initiatives radicales pour lutter contre les groupes «haineux», même s’ils n’ont commis aucune activité violente.
Le problème, ainsi que le définit le groupe de réflexion, est "la nature dangereuse des groupes haineux, y compris à l'extrême droite, tels que Britain First et Generation Identity. Mais les lois actuelles ne peuvent empêcher des groupes qui propagent la haine et la division, mais ne préconisent pas la violence". Le groupe de réflexion définit ce qu'il considère comme l'un des principaux problèmes du crime de haine de la manière suivante:
"La croissance constante des crimes motivés par la haine a été alimentée par la montée en puissance d'événements majeurs. Cela commence souvent en ligne. Autour des attaques terroristes de 2017 au Royaume-Uni, le nombre d'incidents haineux en ligne a augmenté de près de 1 000%, passant de 4 000 à plus de 37 500 par jour. -heure après un événement, la haine commence à circuler hors ligne ".
Plus précisément, le rapport mentionnait comme problématique la recrudescence en ligne d'incidents haineux après trois attaques terroristes islamiques au Royaume-Uni en 2017: l'attentat de Westminster en mars par Khalid Masood, qui avait assassiné des piétons et un policier; l'attentat à la bombe contre l'arène de Manchester en mai, à la fin d'un concert d'Ariana Grande, au cours duquel Salman Abedi a assassiné 22 personnes - le plus jeune, âgé de 8 ans seulement - et blessé plus de 200 personnes; et l'attaque à la traîne du London Bridge en juin, dans laquelle Rachid Redouane, Khuram Butt et Youssef Zaghba ont conduit une fourgonnette à pied dans les piétons du London Bridge, puis ont poignardé des personnes au Borough Market, à proximité. Huit personnes ont été assassinées lors de cette attaque.
Fait troublant, le groupe de réflexion de Blair semble s'inquiéter principalement de la "haine" verbale en ligne manifestée par les citoyens en réponse à des attaques terroristes - et non de l'expression physique réelle de la haine manifestée par les meurtres massifs de personnes innocentes par des terroristes. Les attaques terroristes, semble-t-il, sont maintenant supposées être des incidents normaux et inévitables, qui font désormais partie intégrante de la vie britannique.
RépondreSupprimerLe rapport affirme:
"Les groupes divisionnaires - en particulier les groupes d'extrême droite de plus en plus intégrés - propagent la haine avec une relative impunité, car les réponses à l'extrémisme non violent ne sont pas coordonnées; les incidents de haine se multiplient autour d'événements majeurs, laissant les communautés exposées, et les auteurs de haine religieuse sont rarement poursuivis en raison de lacunes dans la législation" .
Le problème, selon le rapport, est que "les lois en vigueur ne peuvent empêcher les groupes qui propagent la haine et la division, mais ne préconisent pas la violence".
L'une des solutions suggérées par le groupe de réflexion à ce problème consiste à:
"Créer une nouvelle loi pour désigner les" groupes haineux ". Ce nouveau niveau de désignation des groupes haineux serait le premier du genre en Europe et permettrait de s'attaquer aux groupes extrémistes non-violents qui diabolisent des groupes spécifiques en raison de leur race, de leur religion, de leur sexe, nationalité ou sexualité ... Les pouvoirs de désignation relèvent, comme les pouvoirs de proscription, du mandat du Home Office et nécessitent l'approbation du ministre ".
Le rapport définit un groupe de haine comme:
"Répandre l'intolérance et l'antipathie à l'égard de personnes de race, religion, sexe ou nationalité différents, en raison notamment de ces caractéristiques; s'aligner sur les idéologies extrémistes ... sans inciter à la violence; commettre des crimes motivés par la haine ou inciter d'autres personnes à le faire par des propos haineux; disproportionné blâmer des groupes spécifiques (fondés sur la religion, la race, le sexe ou la nationalité) pour des questions sociétales plus vastes ".
Il appartiendrait au gouvernement de définir ce que l’on entend par "répandre l’intolérance" ou "accuser des groupes spécifiques de problèmes de société plus vastes".
Dans le rapport, il est souligné que le fait d'être désigné "groupe de haine" serait "assis à côté de la proscription, mais ne serait pas lié à la violence ou au terrorisme, tandis que les infractions connexes seraient civiles et non criminelles".
Contrairement aux groupes interdits qui sont interdits pour des actes criminels, tels que la violence ou le terrorisme, la désignation de "groupe haineux" serait principalement la poursuite de crimes de pensée.
Les groupes mentionnés par le groupe de réflexion de Blair comme principaux exemples de ceux qui doivent être désignés comme groupes haineux sont les suivants: Britain First et Generation Identity. Les deux sont politiques; Britain First est également un parti politique en herbe aux ambitions parlementaires. Si les propositions du rapport devaient être transposées dans la loi, ces mouvements, s’ils étaient qualifiés de "groupes haineux", ne seraient pas autorisés "à utiliser les médias ou à parler dans les universités". Ils ne seraient pas non plus autorisés à "s'engager, travailler avec ou pour des institutions publiques".
Cependant, le rapport tente de nous assurer que "la désignation de haine serait limitée dans le temps et automatiquement réexaminée, sous réserve d'une réforme visible du groupe".
RépondreSupprimerBien que le rapport permette toujours aux "groupes haineux" désignés de "se réunir, de soutenir ou de faire campagne", une telle loi signifierait que le discours politique des groupes désignés deviendrait nul et non avenu. La Convention européenne des droits de l'homme et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme en matière de convention confèrent une importance particulière au discours politique, qui bénéficie d'une protection particulière: il est fondamental pour le fonctionnement fondamental d'une société démocratique. Dans sa jurisprudence, la Cour européenne des droits de l'homme a déclaré que la convention
"... protège non seulement les informations ou les idées considérées comme inoffensives, mais également celles qui choquent, choquent ou dérangent; telles sont les exigences de ce pluralisme, de cette tolérance et de cette ouverture d'esprit sans lesquelles il n'y a pas de société démocratique. les langues fortes ou exagérées sont également protégées ".
Plus important encore est que, selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme,
"... l'étendue de la protection dépend du contexte et du but de la critique. En matière de controverse publique ou d'intérêt public, pendant le débat politique, les campagnes électorales ... des paroles fortes et des critiques sévères peuvent être attendues et seront tolérées dans une plus grande mesure par la Cour ". [emphase ajoutée]
La Cour européenne des droits de l'homme pourrait donc trouver certains aspects de la loi proposée problématiques du fait même de préoccupations liées à la liberté d'expression et aux valeurs démocratiques fondamentales.
Les valeurs démocratiques semblent toutefois être la préoccupation première du groupe de réflexion. Le projet de loi ferait du gouvernement britannique l'arbitre des discours acceptés, en particulier des discours politiques. Un geste aussi extraordinaire et radicalement autoritaire ferait de la liberté de parole une illusion au Royaume-Uni. Le Home Office pourrait accuser n'importe quel groupe qu'il jugerait politiquement inopportun de "répandre l'intolérance" ou de "s'aligner sur les idéologies extrémistes" - et le désignerait comme un "groupe haineux".
Cela ferait la fierté des vieux Soviets.
https://www.zerohedge.com/political/uk-tony-blair-think-tank-proposes-end-free-speech
L'impact des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 09/12/2019 - 23:25
Est-ce que la fin du "comme" arrive ? Selon TechCrunch, sur la base des conclusions de la chercheuse Jane Manchun Wong, Facebook effectue actuellement des tests pour révéler un nombre limité de "j'aime" dans un message. Le géant des réseaux sociaux mène actuellement le même type d'expérience dans sept pays sur son application Instagram.
Quelle est la raison pour ça ?
Réduire le sentiment de concurrence permanente et de pression sociale. Comme le souligne Martin Armstrong de Statista, des recherches récentes l'ont montré, cette décision pourrait être particulièrement bénéfique pour la santé mentale des jeunes. D'après les résultats d'une enquête menée par la Société royale de la santé publique du Royaume-Uni auprès de 1 479 personnes âgées de 14 à 24 ans, les cinq principaux réseaux sociaux ont été classés en fonction de leur impact sur la santé mentale.
Il en ressort qu'Instagram est la plate-forme de médias sociaux ayant l'effet le plus négatif sur l'état psychologique des jeunes.
- voir graphique sur site -
Comment Headspace exploite la technologie pour soutenir la santé mentale
Infographie: Santé mentale: l'impact des médias sociaux sur les jeunes | Statista
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista
De l'autre côté, YouTube est considéré comme le réseau le plus positif dans ce domaine et le seul dans la recherche considéré comme ayant une influence «nette positive».
Pour établir ce classement, 14 facteurs ont été pris en compte, tels que l'anxiété, la dépression, la solitude, l'image de soi, le harcèlement et la possibilité de s'exprimer.
https://www.zerohedge.com/news/2019-09-08/impact-social-media-young-peoples-mental-health
N'OUBLIONS PAS QUE CEUX QUI INSULTENT SUR INTERNET SONT DES TROLLS PAYÉS PAR BRUXELLES !
SupprimerL’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
By lejournaldusiecle
14 février 2013
Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.
Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".
Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.
En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.
Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".
Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet
CARAÏBES - UNE NOUVELLE TEMPÊTE MENACE LES BAHAMAS
RépondreSupprimerAlors que les autorités cherchent encore à localiser 1300 personnes, une nouvelle tempête approche des Bahamas.
13.09.2019
Dix jours après le passage dévastateur de l'ouragan Dorian, quelque 1300 personnes restaient non localisées aux Bahamas où une nouvelle tempête menaçait de s'abattre vendredi.
Le Centre national des ouragans (NHC) américain a indiqué qu'un nouvel avis de tempête tropicale pourrait être publié pour le centre et le nord-ouest des Bahamas et la Floride, et que des vents violents et de fortes pluies allaient s'abattre vendredi et samedi sur les îles touchées par Dorian.
La dépression susceptible de se transformer en tempête se trouvait vendredi à 00H00 GMT (2h du matin, en Suisse) à environ 380 km au sud-est des îles Abacos, avec 80% de chances de se transformer en tempête dans les 48 heures suivantes, a indiqué le NHC.
Bilan officiel de 50 morts
Dans le nord-ouest de l'archipel des Caraïbes dévasté par Dorian, un ouragan de catégorie 5, les autorités cherchaient encore jeudi soir à localiser 1300 personnes, contre 2500 la veille, selon les services d'urgence.
Cette baisse drastique des personnes recherchées est due aux recoupements effectués entre la liste des personnes signalées disparues par leurs proches et celle des victimes hébergées dans des centres d'urgence, a indiqué le porte-parole de l'agence bahaméenne des situations d'urgence (Nema).
Le bilan officiel reste de 50 morts, a déclaré le chef de la police de l'archipel des Caraïbes, Anthony Ferguson. Le chiffre devrait toutefois augmenter, a-t-il ajouté, demandant à la population d'être patiente, les opérations de recherches avançant lentement.
«Des centaines de morts»
«Sur la base des informations que j'ai reçu et de mon expérience, il y a des centaines de morts», a indiqué mercredi l'ancien Premier ministre bahaméen, Hubert Ingraham, au quotidien Nassau Guardian.
Environ 2000 personnes étaient encore hébergées dans des centres d'accueil sur l'île de New Providence, et 150 autres à Grand Bahama. Mais le flot des évacués d'Abaco s'est tari selon le porte-parole des services d'urgence. Ce porte-parole a également souligné que les procédures d'expulsion avaient été suspendues pour les clandestins, en large majorité des Haïtiens, victimes de l'ouragan.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est attendu vendredi et samedi aux Bahamas afin de témoigner de la «profonde solidarité» de l'Organisation aux victimes du «terrible ouragan» Dorian. Il y a une nécessité pour la communauté internationale «d'accroître son soutien à la population des Bahamas et à son gouvernement», a-t-il poursuvi.
«Le changement climatique est plus rapide que nous»
RépondreSupprimerCitant les Bahamas, les inondations au Mozambique, la désertification au Sahel, les incendies en Amazonie, la fonte de la glace en Arctique et la destruction des coraux, le chef de l'ONU a exhorté les dirigeants de la planète à être plus ambitieux dans la lutte contre le changement climatique.
«Tout ceci confirme ce que nous disons tous depuis peu: le changement climatique est plus rapide que nous et nous devons adopter une approche beaucoup plus ambitieuse dans ce que nous faisons» pour vaincre ce phénomène, a-t-il souligné.
Lors de son déplacement, le secrétaire général rencontrera le Premier ministre Hubert Minnis à Nassau ainsi que d'autres responsables des Bahamas. Il aura aussi des entretiens avec des victimes de l'ouragan et les équipes humanitaires qui les assistent, a précisé un communiqué de l'ONU.
Le consulat des Bahamas à Washington et plusieurs organisations humanitaires ont lancé des appels à la générosité pour venir en aide aux victimes. Ils ont demandé de préférer les dons financiers vers les comptes en banque spécialement ouverts par le gouvernement bahaméen ou vers les ONG sérieuses, plutôt que les dons en nature qui ne correspondent pas forcément aux besoins sur le terrain. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/patron-onu-rend-bahamas/story/11003351