La mort de plus d'un millier de travailleurs de l'habillement au Bangladesh
À la mémoire du Dr Zafrullah Chowdhury (1941-2023)
Par le professeur Vijay Prashad Recherche mondiale, 21 avril 2023
Le mercredi 24 avril 2013, 3 000 travailleurs sont entrés au Rana Plaza, un immeuble de huit étages situé dans la banlieue de Dhaka, à Savar, au Bangladesh. Ils ont produit des vêtements pour la chaîne transnationale de produits de base qui s'étend des champs de coton d'Asie du Sud, aux machines et aux travailleurs du Bangladesh, et jusqu'aux détaillants du monde occidental. Des vêtements pour des marques célèbres telles que Benetton, Bonmarché, Prada, Gucci, Versace et Zara sont cousus ici, tout comme les vêtements moins chers qui pendent sur les étagères Walmart. La veille, les autorités bangladaises avaient demandé au propriétaire, Sohel Rana, d'évacuer le bâtiment en raison de problèmes structurels. "Le bâtiment a des dégâts mineurs", a déclaré Rana. "Il n'y a rien de grave". Mais à 8h57 le 24 avril, le bâtiment s'effondreen l'espace de deux minutes, tuant au moins 1 132 personnes et en blessant plus de 2 500 autres. Les circonstances de l'effondrement étaient similaires à l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist de 1911 à New York, où 146 personnes sont mortes . Tragiquement, un siècle plus tard, les ouvriers du vêtement sont toujours soumis à ces conditions de travail dangereuses.
La liste des « accidents » évitables à Savar est longue et douloureuse. En avril 2005, au moins 79 travailleurs sont morts dans un effondrement d'usine ; en février 2006, 18 travailleurs sont morts dans un nouvel effondrement, suivis de 25 en juin 2010 et de 124 dans l'incendie de l'usine de mode de Tazreen en novembre 2012. Depuis la dévastation du Rana Plaza il y a dix ans, au moins 109 autres bâtiments de la région se sont effondrés, entraînant la mort de 27 travailleurs (au minimum). Ce sont les usines mortifères de la mondialisation du XXIe siècle : des abris mal construits pour un processus de production orienté vers de longues heures de travail, des machines de troisième ordre et des travailleurs dont la vie est soumise aux impératifs de la production juste-à- temps . Écrivant sur le régime des usines dans l'Angleterre du XIXe siècle, Karl Marx a noté au chapitre 10 de Capitale :
Mais dans sa passion aveugle et incontrôlable, sa faim de loup-garou pour le surtravail, le capital dépasse non seulement les limites morales, mais même les limites purement physiques du corps. Il vole le temps nécessaire à la consommation d'air frais et de lumière du soleil. … Tout ce qui l'intéresse, c'est simplement et uniquement le maximum de force de travail qui peut être rendue fluide dans une journée de travail. Elle atteint ce but en abrégeant la durée de la vie du travailleur, comme un fermier avide arrache au sol un produit accru en le privant de sa fertilité.
Ces usines bangladaises font partie du paysage de la mondialisation qui fait écho aux usines le long de la frontière américano-mexicaine, en Haïti, au Sri Lanka et dans d'autres endroits du monde qui ont ouvert leurs portes à l'adoption avisée par l'industrie du vêtement de la nouvelle fabrication et du commerce. commande des années 1990. Des pays soumis qui n'avaient ni la volonté patriotique de se battre pour leurs citoyens ni le souci de l'affaiblissement à long terme de leur ordre social se sont précipités pour accueillir les multinationales de l'habillement qui ne voulaient plus investir dans les usines. Alors, ils se sont tournés vers des sous-traitants, leur offrant des marges bénéficiaires étroites, les obligeant à gérer leurs usines comme des prisons de travail. L'industrie du vêtement au Bangladesh, qui comprend80 pour cent du total des recettes d'exportation du pays ont été entièrement réalisés dans les zones de sécurité, offrant aux travailleurs peu de perspectives de se syndiquer. Il n'est pas étonnant que ces usines soient une zone de guerre.
Le processus de sous-traitance a permis aux multinationales de nier toute responsabilité pour les actions des petits propriétaires d'usines, permettant aux riches actionnaires du Nord de profiter des bénéfices de la baisse des coûts de production sans avoir la conscience tachée par la terreur infligée à ces travailleurs. Des hommes comme Sohel Rana, un dur à cuire local qui oscillait entre différents partis politiques en fonction de celui qui détenait le pouvoir, sont devenus des voyous locaux pour les multinationales. Après l'effondrement de l'immeuble, Rana a été désavoué à la hâte par tous les politiciens et arrêté (le procès contre lui se poursuit , bien qu'il soit en liberté sous caution ).
Des hommes comme Rana rassemblent les travailleurs, les poussent dans ces bâtiments de mauvaise qualité et s'assurent qu'ils soient battus s'ils menacent de se syndiquer tandis que les élites vivant dans les manoirs de Gulshan et Banani offrent de petits gestes de libéralisme par la charité et l'allocation de modestes, mais insatisfaits, lois du travail. Les inspecteurs du travail sont peu nombreux et, pire encore, ils sont impuissants. Comme l' a noté l'Organisation internationale du travail en 2020, « les inspecteurs du travail n'ont aucun pouvoir de sanction administrative et ne peuvent pas infliger directement des amendes. Cependant, ils peuvent saisir le tribunal du travail, mais la résolution de ces affaires prend généralement beaucoup de temps et les amendes infligées… ne sont pas suffisamment dissuasives ». Une explosion occasionnelle de sentiment libéral dans le Nord global oblige certaines entreprises à ' s'autoréguler', un exercice pour blanchir les horreurs de la chaîne mondiale des produits de base. La démocratie capitaliste exige cette alliance de la brutalité et de la réforme, du néofascisme et du paternalisme. Il célèbre les Ranas du monde jusqu'à ce qu'ils deviennent un handicap, puis il les remplace simplement.
Un jour après l'effondrement du bâtiment, Taslima Akhter s'est rendue au Rana Plaza et a photographié les ruines dans ce qu'elle considérait comme un acte de commémoration. Une sélection de ses photographies illustre cette newsletter. Plus tard, Akhter a publié un livre de 500 pages, Chobbish April : Hazaar Praner Chitkar ('24 th April : Outcries of a Thousand Souls'), qui présente une collection d'affiches mises en place par des membres frénétiques de la famille à la recherche de leurs proches et de leur passeport. photographies des morts avec une brève note sur leur vie.
Chobbish April s'ouvre sur l'histoire de Baby Akhter, 35 ans, une opératrice de balançoire chez EtherTex Garment qui a commencé à travailler au Rana Plaza seulement 16 jours avant sa mort. Akhter est venue à Dhaka de Rangpur, où son père était un paysan sans terre. Quatre-vingts pour cent des travailleurs de ces usines sont des femmes, et la plupart, comme Baby Akhter, émigrent de conditions de sans-terre. Ils emportent avec eux la désolation des campagnes, ses sols surmenés et ses eaux empoisonnées ravagées par l'agriculture industrielle ainsi que par la loi de la valeur qui licencie le petit agriculteur face à la puissance des exploitations capitalistes. Le mari de Baby Akhter, Delowar, a rappelé que son luxe consistait à mâcher du paan(«feuille de bétel») et à l'aide d'un ventilateur à main. "Elle était prête à combattre n'importe quelle guerre", a-t-il déclaré. Sa photographie respire le défi et la gentillesse, un sourire caché dans son visage.
Des travailleurs bangladais comme Baby Akhter se sont régulièrement organisés pour lutter contre leurs conditions misérables. En juin 2012, l'année précédant l'effondrement du Rana Plaza, des milliers de travailleurs de la zone industrielle d'Ashulia, à l'extérieur de Dhaka, ont manifesté pour des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail. Pendant des jours, ces travailleurs ont fermé 300 usines, bloquant l'autoroute Dhaka-Tangail à Narasinghapur. En représailles, les propriétaires ont fermé les usines et l'État a pris leur parti, l'inspecteur Abul Kalam Azad déclarantque les usines ne rouvriraient que si les ouvriers « se comportaient correctement ». Des policiers ont défilé dans la rue avec des matraques et des gaz lacrymogènes utilisés pour «éduquer» les travailleurs sur les soi-disant comportements appropriés. Après les manifestations de 2012, le gouvernement a mis en place la cellule de gestion de crise et la police industrielle, qui « recueillent des renseignements et anticipent les troubles sociaux dans les zones industrielles ». Lorsque Human Rights Watch a enquêté sur la situation en 2014-2015, une travailleuse a déclaré à l'enquêteur qu'en dépit d'être enceinte, elle avait été « battue avec des tringles à rideaux en métal ». L'un des propriétaires d'une grande usine a expliqué à l'enquêteur pourquoi la violence est considérée comme nécessaire :
Les propriétaires d'usine veulent maximiser les profits, ils vont donc rogner sur les questions de sécurité, de ventilation, d'assainissement. Ils ne paieront pas d'heures supplémentaires ni n'offriront d'aide en cas de blessure. Ils poussent durement les travailleurs parce qu'ils ne veulent pas manquer les délais… Les travailleurs n'ont pas de syndicats, ils ne peuvent donc pas dicter leurs droits… Une partie de cela peut également être imputée aux détaillants de marque qui passent des commandes groupées et disent : « Augmentez la production lignes parce que c'est une grosse commande et améliorer vos marges ». Même 2 à 3 cents peuvent faire la différence, mais ces entreprises ne veulent pas tenir compte de la conformité [droits du travail et sécurité] dans le calcul des coûts.
Chacune de ces phrases semble tirée directement du Capital de Marx , écrit il y a plus de 150 ans. Les conditions difficiles imposées par la chaîne mondiale des produits de base font du Bangladesh l'un des pires pays au monde où travailler. Une étude publiée en janvier 2023 montre que pendant la pandémie, les multinationales de l'habillement ont pressé les sous-traitants pour réduire les coûts, ce qui a entraîné des conditions plus dures pour les travailleurs.
En 1926, la Conférence de tous les locataires du Bengale s'est réunie à Krishnanagar pour former le parti Kirti Kisan («ouvrier-paysan»), l'une des premières plates-formes politiques communistes en Asie du Sud. Kazi Nazrul Islam a chanté son Sramiker Gaan ("Chant des travailleurs") lors de cette réunion, un poème qui aurait pu être écrit pour les travailleurs du Rana Plaza et pour les millions de personnes qui peinent le long d'une chaîne mondiale de produits de base qu'ils ne contrôlent pas :
Nous ne sommes que des coolies travaillant sur les machines en ces temps terribles. Nous ne sommes que des dupes et des imbéciles pour découvrir le diamant et en faire don au roi, pour orner sa couronne.
…
Tenez votre marteau, prenez votre pelle, chantez à l'unisson et avancez. Éteignez la lumière de la machine, l'œil de Satan. Venez, ô camarade, et gardez votre arme haute.
Un membre du conseil d'administration de l'USAID déclare que le « nouvel ordre mondial » se poursuivra malgré un monde multipolaire en plein essor
De Timothy Alexander Guzman Recherche mondiale, 21 avril 2023
Cette même vieille institution américaine appelée l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) qui soutient le changement de régime et les guerres à travers le monde a un membre du conseil d'administration qui a écrit un article d'opinion pour The Hill, une organisation de presse libérale en ligne sur la pertinence des règles- ordre basé et combien le monde en a besoin.
Harley Lippman , membre du conseil d'administration de l'USAID, a écrit sur la façon dont l'ordre fondé sur des règles (Nouvel Ordre Mondial) se poursuivra malgré les défis d'un monde multipolaire et les dividendes de la paix qu'il a apportés jusqu'à présent. Les affirmations de Lippman sur la position de l'ordre fondé sur des règles dans ce nouveau monde de la géopolitique sont de la propagande à son meilleur, vous savez donc peut-être déjà où cet article va puisque les médias libéraux sont absolument pro-establishment et pro-guerre.
Lippman a écrit un article d'opinion intitulé "L'ordre fondé sur des règles perdurera, malgré les" sables mouvants " basés sur les réalisations de la Russie et de la Chine, notamment l'établissement d'une solution diplomatique entre l'Iran et l'Arabie saoudite et le retour de la Syrie dans le giron avec le reste du Moyen Est qui est un gros problème, mais pour Lippman, ça « sonne creux », c'est pas sincère :
La Russie et la Chine ont récemment tenté d'agir en tant que principaux médiateurs sur la scène internationale. La Russie aurait facilité des rencontres entre l'Arabie saoudite et la Syrie pour rétablir les liens et rouvrir leurs services consulaires respectifs, et la Chine a joué le rôle de pacificateur entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Plus récemment, le Cabinet saoudien a approuvé la décision de rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en tant que partenaire de dialogue. L'OCS a été créée pour contrer l'hégémonie économique américaine et comprend des adversaires et des partenaires de longue date de notre pays. Ces développements récents ont été décrits par certains comme la preuve du déclin de l'ordre fondé sur des règles dirigé par les États-Unis.
Malgré les cris d'experts qui déplorent le déclin de l'Amérique, les tentatives de pertinence diplomatique de Moscou et de Pékin sonnent creux alors que les États-Unis consolident l'ordre international de l'après-Seconde Guerre mondiale en revigorant les alliances stratégiques existantes qui sous-tendent diverses architectures de sécurité.
Lippman dit que l'ordre fondé sur des règles dirigé par les États-Unis est en déclin, mais en même temps, il s'efforce de reconstituer ses anciennes alliances comme contrepoids à la Russie et à la Chine, même s'ils ont pu forger une solution pacifique entre les nations qui étaient à cotes les unes contre les autres à un moment ou à un autre. Cependant, la Russie et la Chine tentent d'établir de véritables solutions pacifiques entre les nations et cela devrait être bien accueilli par la communauté internationale. Lippman dit que "les États-Unis apprécient que leur alliance avec le Japon et la Corée du Sud en Asie-Pacifique serve de contrepoids à une Chine de plus en plus belliqueuse". Une Chine belligérante ?
Combien de bases militaires les États-Unis ont-ils dans le monde ? En fait, combien de ces bases entourent la Chine ? Les initiatives de paix de la Chine doivent être saluées à tout prix. Apporter la paix est une bonne chose alors que les États-Unis et leurs alliés occidentaux (et Israël) ont apporté des guerres et un chaos sans fin sur presque tous les continents de la planète. En fait, la machine de guerre américaine a tué plus de 20 millions de personnes depuis la Seconde Guerre mondiale . En d'autres termes, lorsque Lippman dit que les États-Unis « apprécient » leur alliance avec le Japon et la Corée du Sud, il parle de la poursuite de leur vente de matériel militaire et du maintien des mêmes bases américaines en place pour contrer l'influence croissante de la Chine dans la région afin que la machine de guerre américaine peut continuer à contrarier la Chine dans la mer du Pacifique Sud à tout prix, même si cela signifie déclencher une guerre.
Lippman vise également la Russie : « En conséquence, le rôle de l'Amérique au sein de l'OTAN est essentiel aux efforts de l'Occident pour faire face à une Russie agressive qui menace la sécurité de l'Europe et des Balkans. Sérieusement? Le bombardement continu par l'Ukraine de la région orientale du Donbass pendant plus de 8 ans, tuant au moins 8 000 Ukrainiens parlant russe, n'était-il pas une action agressive qui était et est toujours soutenue par l'alliance US-OTAN ?
Les États-Unis ont utilisé leurs alliances pour contrer la Russie et la Chine dans le cadre de l'ancienne stratégie d'ordre fondé sur des règles consistant à diviser pour mieux régner en Asie et en Europe de l'Est. En d'autres termes, il veut que Washington maintienne les mêmes politiques de financement et d'armement d'un côté contre l'autre pour faire avancer la machine de guerre américaine et poursuive l'ordre fondé sur des règles pour établir leur programme de grande réinitialisation.
Concernant le Moyen-Orient, la Russie et la Chine ont également un large éventail d'intérêts avec l'Iran, donc cet arrangement met en colère l'establishment politique américain et ses patrons basés en Israël, et c'est l'autre problème pour Lippman :
Contrairement à l'approche basée sur les valeurs de l'Amérique envers les alliés et les partenaires, l'engagement avec la Russie et la Chine n'offre qu'une relation transactionnelle et basée sur les intérêts qui repose sur des liens économiques que les deux pays partagent à parts égales avec des agresseurs tels que l'Iran et les mandataires de l'Iran.
Le partenariat stratégique de la Russie et de la Chine avec l'Iran, la Syrie et maintenant l'Arabie saoudite contourne les intérêts américains dans la région. Pour la plupart des habitants du Moyen-Orient, il s'agit donc d'un nouveau développement bienvenu dans une région qui n'a connu que des changements de régime et des guerres sans fin qui les États-Unis et son allié le plus proche, Israël, ont parrainé et parfois participé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :
La décision de Riyad de rétablir les relations diplomatiques avec Téhéran via la Chine est une tentative de réduire les tensions régionales avec un voisin agressif attaché à l'islam militant et à l'hégémonie régionale. À court terme, Téhéran cherchera probablement à éviter les actions qui menacent cette nouvelle relation. Cependant, en l'absence d'une décision iranienne de redéfinir radicalement sa politique étrangère et d'abolir les gardiens de la révolution, ce rapprochement risque de s'effondrer à la suite de nouvelles violences iraniennes.
Tout d'abord, permettez-moi de commencer par dire que l'Iran ne cherche pas à s'étendre dans une empreinte hégémonique au Moyen-Orient, c'est Israël qui cherche à étendre ses ambitions territoriales en espérant détruire tous ses voisins arabes pièce par pièce et mener à bien Le plan d'Oded Yinon ou ce qu'on appelle le projet du « Grand Israël » . Le rabbin Fischmann, membre de l'Agence juive pour la Palestine, a témoigné devant la commission spéciale d'enquête de l'ONU le 9 juillet 1947 , a déclaré que « la Terre promise s'étend du fleuve d'Égypte jusqu'à l'Euphrate, elle comprend des parties de la Syrie et du Liban.” Mais l'Iran est l'agresseur ? L'ordre fondé sur des règles se poursuivra si le commandement central américain(CENTCOM) se concentre sur ses engagements en matière de sécurité selon Lippman :
L'engagement de l'Amérique en matière de sécurité dans la région doit être primordial. Le Commandement central des États-Unis ( CENTCOM ) demeure le fondement de l'architecture de sécurité de la région qui protège les artères commerciales et énergétiques essentielles à la stabilité économique mondiale.L'administration Biden devrait veiller à ce que le CENTCOM reste doté de ressources suffisantes et se concentre sur la création de partenariats régionaux. De plus, les liens économiques doivent être renforcés. Les firmes américaines regardent la région avec enthousiasme. L'administration Biden doit se faire plus entendre dans son soutien au commerce et accélérer les approbations pour le partage de technologies sur les communications 5G et 6G, l'énergie verte et l'espace. En outre, l'augmentation des visites au niveau du cabinet dans la région démontrerait l'engagement des États-Unis envers la région. Si cela ne compensera pas les inévitables relations commerciales entre les États du Golfe et la Chine, cela affirmera la capacité de l'Amérique à être compétitive dans cette région stratégique.
L'utilisation de l'argument sunnite-chiite est de la propagande pour inciter davantage qu'il existe une division sectaire dans le monde arabe depuis des milliers d'années », et la menace d'un Iran doté de l'arme nucléaire et, à cause de cela, la structure de sécurité américaine sous le CENTCOM restera en place. lieu puisque les États-Unis et l'Arabie saoudite entretiennent une relation de longue date. L'accord de paix de la Chine entre l'Iran et l'Arabie saoudite est ce qu'il appelle "cosmétique" , et que la Chine n'a pas de place pour son initiative de paix au Moyen-Orient :
Malgré les « sables mouvants » de relations en constante évolution de la région, les tensions entre sunnites et chiites ont plus de mille ans et l'avancée de l'Iran vers le statut nucléaire met en alerte tous les partenaires américains au Moyen-Orient. L'architecture de sécurité traditionnelle soutenue par les liens stratégiques américano-saoudiens restera intacte. En conséquence, la future neutralité transactionnelle chinoise sera probablement cosmétique, dépourvue de toute substance stratégique significative.
Les États-Unis et leurs alliés peuvent mieux maintenir l'ordre fondé sur des règles établi après la Seconde Guerre mondiale grâce à un engagement solide avec des alliés et des partenaires dans lequel nous montrons que nous comprenons et soutenons leurs intérêts économiques et de sécurité fondamentaux de la même manière que nous nous attendons à ce qu'ils fassent de même pour les intérêts américains
Dites cela aux familles des 20 millions de personnes que les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont tuées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'ancien ordre fondé sur des règles s'est effondré face à un nouveau monde multipolaire, car la vision de Harley Lippman pour les États-Unis et sa cabale mondialiste de poursuivre son programme hégémonique dans ce nouveau monde qui est le nôtre, n'est qu'un vœu pieux.
Guerre contre l'agriculture mondiale : l'Agenda 2030 de l'ONU « durable » non durable
Par F.William Engdahl Recherche mondiale, 22 avril 2023
Au cours des dernières semaines, un assaut total et coordonné contre notre agriculture - la capacité de produire de la nourriture pour l'existence humaine - a commencé. La récente réunion gouvernementale du G20 à Bali, la réunion Cop27 de l'Agenda 2030 des Nations Unies en Égypte, le Forum économique mondial de Davos et Bill Gates sont tous complices. En règle générale, ils utilisent un cadrage linguistique dystopique pour donner l'illusion qu'ils sont à la hauteur alors qu'ils font réellement avancer un programme qui conduira à la famine et à la mort de centaines de millions et non de milliards s'ils sont autorisés à continuer. Il est dirigé par une coalition d'argent.
Du G20 à la Cop27 au WEF
Le 13 novembre, les représentants du G20 des 20 nations les plus influentes, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne (bien que ce ne soit pas une nation), l'Allemagne, l'Italie, la France, le Japon, la Corée du Sud et plusieurs pays en développement dont la Chine, l'Inde, l'Indonésie et le Brésil,– se sont mis d'accord sur une déclaration finale.
Le premier élément majeur est un "appel à une transformation accélérée vers une agriculture et des systèmes alimentaires et des chaînes d'approvisionnement durables et résilients ".
De plus, "travailler ensemble pour produire et distribuer durablement de la nourriture , s'assurer que les systèmes alimentaires contribuent mieux à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique, et arrêter et inverser la perte de biodiversité, diversifier les sources de nourriture..."
En outre, ils ont appelé à « un commerce agricole inclusif, prévisible et non discriminatoire, fondé sur des règles fondées sur les règles de l'OMC ».
De plus, « Nous nous engageons à soutenir l'adoption de pratiques et de technologies innovantes, y compris l'innovation numérique dans l'agriculture et les systèmes alimentaires, afin d'améliorer la productivité et la durabilité en harmonie avec la nature … »
Vient ensuite la déclaration révélatrice : "Nous réitérons notre engagement à atteindre zéro émission mondiale de gaz à effet de serre/neutralité carbone d'ici ou vers le milieu du siècle." [i] (c'est moi qui souligne)
"L'agriculture durable" avec "zéro émission nette de gaz à effet de serre" est un double langage orwellien. Pour un étranger à la linguistique de l'ONU, les mots sonnent trop bien. Ce qui est en fait promu, c'est la destruction la plus radicale de l'agriculture et de l'agriculture à l'échelle mondiale sous le nom d'« agriculture durable ».
Après la conférence du G20 de Bali de quelques jours seulement, la réunion annuelle du Sommet sur le climat de l'Agenda vert de la COP27 des Nations Unies s'est tenue en Égypte. Là, les participants de la plupart des pays de l'ONU ainsi que des ONG telles que Greenpeace et des centaines d'autres ONG vertes ont rédigé un deuxième appel. La COP27 a lancé quelque chose qu'ils appellent de manière révélatrice FAST – la nouvelle initiative des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture au service d'une transformation durable (FAST). Rapide, comme dans « s'abstenir de manger… »
Selon Forbes, FAST favorisera une « transition vers des régimes alimentaires durables, résistants au climat et sains , contribuerait à réduire les coûts de la santé et du changement climatique jusqu'à 1,3 billion de dollars américains tout en soutenant la sécurité alimentaire face au changement climatique ». Nous parlons de gros chiffres. 1 300 milliards de dollars par la transition vers des « régimes alimentaires durables, résistants au climat et sains » qui réduiraient le coût du changement climatique de 1 300 milliards de dollars. [ii] Que se passe-t-il vraiment derrière tous ces mots ?
Beaucoup d'argent derrière
Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture s'adressant à Reuters lors de la COP27, d'ici un an, la FAO lancera un plan d'action « étalon-or » pour la réduction des soi-disant gaz à effet de serre provenant de l'agriculture.
L'impulsion de cette guerre contre l'agriculture vient sans surprise du gros capital, FAIRR Initiative, une coalition basée au Royaume-Uni de gestionnaires d'investissements internationaux qui se concentre sur "les risques et opportunités ESG matériels causés par la production animale intensive".
Leurs membres comprennent les acteurs les plus influents de la finance mondiale, notamment BlackRock, JP Morgan Asset Management, Allianz AG d'Allemagne, Swiss Re, HSBC Bank, Fidelity Investments, Edmond de Rothschild Asset Management, Credit Suisse, Rockefeller Asset Management, UBS Bank et de nombreux autres les banques et les fonds de pension avec un total d'actifs sous gestion de 25 000 milliards de dollars.[iii] Ils ouvrent maintenant la guerre à l'agriculture comme ils l'ont fait à l'énergie. Le directeur adjoint de l'ONU et de la FAO pour les politiques sur le changement climatique, Zitouni Ould-Dada, a déclaré lors de la COP27 : « Il n'y a jamais eu autant d'attention portée à l'alimentation et à l'agriculture auparavant. Ce COP est définitivement celui-là. [iv]
Le FAIRR prétend, sans preuve, que
« La production alimentaire représente environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre et constitue la principale menace pour 86 % des espèces menacées d'extinction dans le monde, tandis que l'élevage de bétail est responsable des trois quarts de la perte de la forêt amazonienne. [v]
La FAO prévoit de proposer une réduction drastique de la production animale mondiale, en particulier des bovins, dont FAIRR prétend être responsable
"près d'un tiers des émissions mondiales de méthane liées à l'activité humaine, libérées sous forme de rots de bétail, de fumier et de cultures fourragères."
Pour eux, la meilleure façon d'arrêter les rots et le fumier de vache est d'éliminer le bétail. [vi]
Le fait que l'ONU FAO est sur le point de publier une feuille de route pour réduire drastiquement les soi-disant gaz à effet de serre de l'agriculture mondiale, sous la fausse prétention d'une "agriculture durable" qui est menée par les plus grands gestionnaires de patrimoine du monde, dont BlackRock, JP Morgan, AXA et tel, en dit long sur le véritable ordre du jour. Ce sont certaines des institutions financières les plus corrompues de la planète. Ils ne mettent jamais un centime là où ils ne sont pas assurés d'énormes profits. La guerre contre l'agriculture est leur prochaine cible.
Le terme « durable » a été créé par le Malthusian Club of Rome de David Rockefeller. Dans son rapport de 1974, Mankind at the Turning Point, le Club de Rome affirmait :
Les nations ne peuvent être interdépendantes sans que chacune d'elles renonce à une partie de sa propre indépendance, ou du moins en reconnaisse les limites. Le moment est venu d'élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et un développement mondial basé sur l'allocation mondiale de toutes les ressources limitées et sur un nouveau système économique mondial. [vii]
C'était la première formulation de l'Agenda 21 des Nations Unies, de l'Agenda 2030 et de la Grande réinitialisation de Davos en 2020. En 2015, les pays membres de l'ONU ont adopté ce qu'on appelle les objectifs de développement durable ou ODD : 17 objectifs pour transformer notre monde. L'objectif 2 est « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable ».
Mais si nous lisons en détail les propositions de la COP27, du G20 et du WEF de Davos de Klaus Schwab, nous trouvons ce que l'on entend par ces belles paroles. Maintenant, nous sommes inondés d'affirmations, non vérifiées, par de nombreux modèles de groupes de réflexion financés par le gouvernement et le secteur privé, selon lesquelles nos systèmes agricoles sont une cause majeure, oui, du réchauffement climatique. Pas seulement du gaz carbonique mais du méthane et de l'azote. Pourtant, tout l'argument mondial sur les gaz à effet de serre selon lequel notre planète est au bord d'une catastrophe irréversible si nous ne modifions pas radicalement nos émissions d'ici 2030 est un non-sens invérifiable à partir de modèles informatiques opaques. Sur la base de ces modèles, le GIEC de l'ONU insiste sur le fait que si nous n'arrêtons pas une augmentation de la température mondiale de 1,5 °C au-dessus du niveau de 1850, d'ici 2050, le monde sera pratiquement terminé.
La guerre ne fait que commencer
L'ONU et le FEM de Davos se sont associés en 2019 pour faire avancer conjointement l'Agenda 2030 des ODD de l'ONU. Sur le site Web du FEM, cela est ouvertement admis comme signifiant se débarrasser des sources de protéines de viande, introduire la promotion de la fausse viande non prouvée, préconiser des protéines alternatives telles que les fourmis salées ou moulues. grillons ou vers pour remplacer le poulet ou le boeuf ou l'agneau. Lors de la COP27, la discussion portait sur « les régimes alimentaires qui peuvent rester dans les limites planétaires, y compris la réduction de la consommation de viande, le développement d'alternatives et l'incitation à la transition vers davantage de plantes, de cultures et de céréales indigènes ( réduisant ainsi la dépendance actuelle à l'égard du blé, du maïs, du riz et des pommes de terre) » .” [viii]
Le WEF promeut un passage des régimes protéinés à base de viande au végétalien, arguant que ce serait plus « durable ». [ix] Ils font également la promotion d'alternatives à la viande de laboratoire cultivées en laboratoire ou à base de plantes, telles que Impossible Burgers, financé par Bill Gates, dont les propres tests de la FDA indiquent qu'il est probablement cancérigène car il est produit avec du soja OGM et d'autres produits saturés de glyphosate. La PDG d'Air Protein, une autre entreprise de fausse viande, Lisa Lyons, est une conseillère spéciale du WEF. Le WEF promeut également des alternatives de protéines d'insectes à la viande. Notez également qu'Al Gore est un administrateur du WEF. [X]
La guerre contre l'élevage d'animaux pour la viande devient de plus en plus sérieuse. Le gouvernement des Pays-Bas, dont le Premier ministre Mark Rutte, ancien d'Unilever, est un contributeur à l'agenda du WEF, a nommé une ministre spéciale pour l'environnement et l'azote, Christianne van der Wal. En utilisant des directives de protection de la nature Natura 2000 de l'UE jamais invoquées et obsolètes, conçues prétendument pour «protéger la mousse et le trèfle», et basées sur des données de test frauduleuses, le gouvernement vient d'annoncer qu'il fermera de force 2 500 fermes bovines à travers les Pays-Bas. Leur objectif est de contraindre 30 % des exploitations bovines à fermer ou à faire face à l'expropriation.
En Allemagne, l'Association allemande de l'industrie de la viande (VDF) affirme que dans les quatre à six prochains mois, l'Allemagne sera confrontée à une pénurie de viande et que les prix monteront en flèche. Hubert Kelliger, membre du conseil d'administration de VDF, a déclaré : "Dans quatre, cinq, six mois, nous aurons des vides dans les rayons." Le porc devrait connaître les pires pénuries. Les problèmes d'approvisionnement en viande sont dus au fait que Berlin insiste pour réduire le nombre de têtes de bétail de 50 % afin de réduire les émissions de réchauffement climatique. [xi] Au Canada, le gouvernement Trudeau, un autre produit du Forum économique mondial de Davos, selon le Financial Post du 27 juillet, prévoit de réduire les émissions d'engrais de 30 % d'ici 2030 dans le cadre d'un plan visant à atteindre le zéro net au cours des trois prochaines décennies. . Mais les producteurs disent que pour y parvenir, ils devront peut-être réduire considérablement la production de céréales.
Lorsque le président autocratique du Sri Lanka a interdit toute importation d'engrais azotés en avril 2021 dans un effort brutal pour revenir à un passé d'agriculture « durable », les récoltes se sont effondrées en sept mois et la famine, la ruine des agriculteurs et les manifestations de masse l'ont forcé à fuir le pays. . Il a ordonné que tout le pays passe immédiatement à l'agriculture biologique, mais n'a fourni aucune formation aux agriculteurs.
Combinez tout cela avec la décision politique catastrophique de l'UE d'interdire le gaz naturel russe utilisé pour fabriquer des engrais à base d'azote, forçant la fermeture d'usines d'engrais dans toute l'UE, ce qui entraînera une réduction mondiale des rendements des cultures, ainsi que la fausse vague de grippe aviaire qui ordonne à tort aux agriculteurs d'Amérique du Nord et de l'UE de tuer des dizaines de millions de poulets et de dindes pour ne citer que quelques cas supplémentaires, et il devient clair que notre monde est confronté à une crise alimentaire sans précédent. Tout pour le changement climatique ?
F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est titulaire d'un diplôme en politique de l'Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
[i] Déclaration des dirigeants du G20 à Bali, Bali, Indonésie, 15-16 novembre 2022, h ttps://www.consilium.europa.eu/media/60201/2022-11-16-g20-declaration-data.pdf
[ii] Kit Knightly, COP27 relance la guerre contre la nourriture, https://www.theburningplatform.com/2022/11/13/lab-grown-meat-nuclear-yeast-vats-cop27-reignites-the-war-on -nourriture/
[iv] Sarah El Safty, Simon Jessop, COP27 : Le plan de l'agence alimentaire des Nations Unies sur les émissions agricoles sera lancé d'ici l'année prochaine après la pression des investisseurs, 10 novembre 2022, https://www.Reuters.com/business/cop/cop27-un -lancement-du-plan-de-l'agence-alimentaire-pour-les-emissions-de-l-agriculture-d-ici-l-annee-prochaine-apres-l-investisseur-2022-11-10/
[v] Initiative FAIRR, Où est le boeuf, https://www.fairr.org/wheres-the-beef/
[vi] Simon Jessop, Gloria Dickie, Les investisseurs mondiaux écrivent à l'ONU pour demander un plan mondial sur les émissions agricoles, 9 juin 2022, https://www.Reuters.com/business/sustainable-business/exclusive-global-investors-write -un-urge-global-plan-farming-emissions-2022-06-08/
[vii] Club de Rome, L'humanité au tournant, 1974, https://web.archive.org/web/20080316192242/http:/www.wiseupjournal.com/?p=154
[viii] SOMMET SUR LA MISE EN ŒUVRE DU CLIMAT DE SHARM EL SHEIKH, cop27.eg 1, Table ronde sur la « sécurité alimentaire » 7 novembre 2022, https://cop27.eg/assets/files/days/COP27%20FOOD%20SECURITY-DOC-01 -EGY-10-22-FR.pdf
[ix] Vegan, végétarien ou flexitarien ? 3 façons de manger plus durablement, 28 octobre 2022, https://www.weforum.org/agenda/2022/10/vegan-plant-based-diets-sustainable-food/
[x] WEF, Avons-nous atteint la fin de la viande ?, https://www.weforum.org/podcasts/house-on-fire/episodes/have-we-reached-the-end-of-meat
[xi] J. Shaw, L'Allemagne réduit sa production de viande pour lutter contre le réchauffement climatique, 21 novembre 2022, https://hotair.com/jazz-shaw/2022/11/21/germany-cutting-back-meat-production- pour-lutter-contre-le-rechauffement-climatique-n512518
Net Zéro signifie PAS DE VOL du tout d'ici 2050, déclare le mathématicien britannique Norman Fenton
Vendredi 21 avril 2023 par : Belle Carter
(Natural News) Le mathématicien et informaticien britannique Norman Fenton a récemment publié un fil Twitter explosif sur les répercussions de la réalisation de l'agenda 2050 Net Zero, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre aussi près que possible de zéro.
Selon Fenton, le monde entre maintenant dans une nouvelle phase de contrôle mondialiste : les confinements climatiques.
Le 10 avril, il a tweeté : « Rappel de ce que ‘Net Zero’ signifie vraiment. Ce graphique provient du projet FIRES du gouvernement britannique. Points clés : tous les aéroports, à l'exception de Heathrow, Belfast et Glasgow, doivent fermer d'ici 2030. PAS DE VOL d'ici 2050. »
Cela a suscité diverses réactions de la part de ses partisans. Le compte @FenwickProperty a rapidement démystifié l'affirmation de Fenton, affirmant qu'il n'y avait "absolument aucune chance que tous les aéroports sauf XYZ soient proches d'ici 2030. Les gens riches sont et ont toujours été au pouvoir, ils n'arrêteront pas de voler long ou court jusqu'au bout". Fenton a répondu en disant que «les vraiment riches n'ont pas arrêté de voler en 2020. Mais ils ont empêché tout le monde de voler. Et tous les aéroports ont été (à toutes fins utiles) fermés.
Le mathématicien a ajouté au fil conducteur que selon le projet FIRES - une collaboration entre les universités de Cambridge, Oxford, Nottingham, Bath et Imperial College London - il ne devrait plus y avoir de nouvelles voitures essence/diesel d'ici 2030. Le monde ne doit utiliser que véhicules électriques et d'ici 2050, l'utilisation de la route serait limitée à 60 % du niveau actuel.
Liant un document gouvernemental, il a en outre déclaré que Net Zero exigerait que la nourriture, le chauffage et l'énergie soient limités à 60% du niveau actuel d'ici 2050. "Cela signifie soit une population plus froide et plus affamée, soit un dépeuplement massif", a noté Fenton.
La ville britannique de 15 minutes (FMC ou 15mC), un concept d'urbanisme dans lequel la plupart des nécessités et services quotidiens, tels que le travail, les achats, l'éducation, les soins de santé et les loisirs, sont facilement accessibles en 15 minutes à pied ou à vélo depuis n'importe quel point dans la ville, a déjà commencé. Ce qui, selon le scientifique, est une forme de confinement climatique.
Il a également cité dans le volet Twitter de 17 articles à quel point des organisations bien financées comme les villes du C40 sont engagées dans les mêmes missions mondialistes des Nations Unies et du Forum économique mondial. C40 est un réseau de près de 100 maires de grandes villes du monde qui s'engagent à utiliser une approche inclusive, scientifique et collaborative pour réduire de moitié leur juste part d'émissions d'ici 2030.
Fenton a également lié la vidéo Rumble de Rosa Koire, où elle a parlé de son livre de 2011 qui a révélé toute l'arnaque de l'agenda vert. (Connexe : Il n'y a pas d'urgence climatique : environ 1 500 scientifiques et professionnels s'opposent à la politique de zéro gaz carbonique net.)
Défenseurs verts : Net Zero ne fera pas assez de différence Même les défenseurs de l'environnement ne sont pas convaincus que Net Zero fera une différence suffisante.
Le Dr Chris Jones, expert en changement climatique à l'Université de Manchester, a déclaré: «Cette dernière stratégie énergétique du gouvernement est une réponse faible aux besoins énergétiques sans carbone du Royaume-Uni. Les mesures régressives sur les combustibles fossiles n'auront pas d'impact réel sur nos factures et notre sécurité énergétique, mais elles suffiront à dévaloriser le rôle du Royaume-Uni en tant que leader dans la lutte contre le changement climatique.
"Avec ces politiques semblant dangereusement ternes et manquant d'action pour le climat, nous sommes prêts à agir si les ministres échouent une fois de plus", a déclaré Mike Childs, responsable des politiques du groupe de campagne Friends of the Earth.
Suivez GreenDeal.news pour en savoir plus sur le véritable programme derrière Net Zero.
Regardez la vidéo ci-dessous où le journaliste Jeffrey Jaxen et l'animateur de "Highwire" Del Bigtree parlent du rêve non scientifique et inaccessible de Net Zero.
Cette vidéo provient de la chaîne HighWire avec Del Bigtree sur Brighteon.com.
Plus d'histoires liées :
Les politiques Net Zero laisseront la moitié de la population mondiale sans rien à manger, préviennent les chercheurs.
The Highwire with Del Bigtree: Net Zero est une attaque délibérée contre l'approvisionnement alimentaire mondial.
Les gouvernements déploient une « unité de coup de pouce » pour laver psychologiquement le cerveau des gens afin qu'ils adoptent la « société nette zéro ».
Un scientifique de haut niveau affirme que le programme d’émissions « zéro nette » de la gauche mondialiste détruira la civilisation moderne
Les agriculteurs de l'UE repoussent l'agenda vert : "Pourquoi Bruxelles nous déteste-t-il ?"
Vendredi 21 avril 2023 par : Ethan Huff
(Natural News) Une nouvelle proposition des mondialistes en charge de l'Union européenne (UE) exigerait que toutes les fermes soient traitées comme des installations industrielles, similaires aux aciéries ou aux usines chimiques, afin qu'elles puissent être réglementées de force pour s'aligner sur le bloc 2030 des objectifs « verts ».
Si une ferme peut être requalifiée en installation industrielle, alors les globalistes en charge peuvent l'obliger à réduire les émissions dites de « gaz à effet de serre », sauvant ainsi la planète du réchauffement climatique et du changement climatique, nous dit-on.
De nombreux agriculteurs, comme on pouvait s'y attendre, sont révoltés contre le plan. L'un d'eux est le fermier grec Takis Kazanas, 66 ans, qui dirige un ranch de 230 acres avec 300 bovins dans les montagnes surplombant la plaine de Thessalie avec ses quatre fils. Kazanas exploite déjà sa ferme de manière propre et durable, mais cela ne suffit pas pour répondre aux exigences de l'UE.
En ce moment, Kazanas capte le « biogaz » de la bouse de vache produite par ses animaux. Il utilise également du fumier local plutôt que des engrais chimiques – et pourtant, l'UE veut toujours le fermer en reclassant sa ferme en exploitation industrielle afin qu'elle puisse atteindre ses objectifs de réduction des émissions de 55 % d'ici 2030.
"C'est ce que dit l'UE, et c'est ce que je fais", a déclaré Kazanas aux médias au sujet des mesures "écologiques" qu'il déploie déjà dans son ranch. "Aujourd'hui, tout le monde blâme le bétail pour la production de méthane et la pollution... J'ai une opinion différente."
(Connexe : avec la tournure que prennent les choses, il y aura presque certainement une crise alimentaire dans un proche avenir.)
La stratégie « De la ferme à la fourchette » de la Commission européenne déployée juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, exacerbant la crise énergétique et alimentaire Même en des temps moins urgents que ceux où nous nous trouvons actuellement en 2023, les exigences de la Commission européenne avec sa stratégie dite « de la ferme à la fourchette » sont élevées et presque impossibles à réaliser.
Annoncée immédiatement après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la stratégie Farm to Fork consiste à réduire de moitié les quantités de pesticides appliqués dans les fermes d'ici 2030 ; réduire drastiquement l'utilisation d'engrais; doubler la production biologique ; et réensauvager certaines terres agricoles.
Ce sont tous des objectifs louables, juste pour être clairs - tant qu'ils sont réellement viables et ne coupent pas la chaîne alimentaire existante tout en privant les agriculteurs de leurs droits et en les mettant à la faillite. Malheureusement pour la communauté agricole, les règles font exactement cela : elles rendent presque impossible de continuer à cultiver de la nourriture pour le monde.
Bruxelles, où se dirige l'UE, affirme que les oxydes d'azote présents dans les engrais, ainsi que dans l'urine et le fumier des animaux, sont en grande partie responsables du prétendu "problème" d'émissions qu'il vise à résoudre.
L'autre problème est en fait la concurrence sur un marché mondial en vertu de ces règles flagrantes. La production biologique peut prospérer grâce au commerce local, mais les marges sont si minces à l'échelle mondiale que de nombreux agriculteurs n'ont d'autre choix que de cultiver des aliments de manière conventionnelle juste pour rester en affaires.
Même de très petites augmentations des prix des aliments « peuvent anéantir les bénéfices annuels » d'un agriculteur, rapporte le Financial Times, relayé par Zero Hedge.
Les objectifs généraux du programme de l'UE pour 2030 comprennent :
• Réduire de 50 % l'utilisation de pesticides chimiques et dangereux • Réduire l'utilisation d'engrais de 20 % • Augmenter la superficie des terres consacrées à l'agriculture biologique à 20 %, contre seulement 9,1 % en 2020 • Forcer les grandes fermes d'élevage à se conformer aux mêmes réglementations sur la qualité de l'air et de l'eau que l'industrie lourde.
Heureusement pour certains agriculteurs, se regrouper et affronter le gouvernement s'est avéré un succès. Aux Pays-Bas, par exemple, une réaction massive des agriculteurs a poussé les politiciens à renoncer à leurs objectifs agricoles pour 2030, du moins pour le moment.
Les dernières nouvelles sur la prise en charge verte de l'agriculture en Europe et ailleurs peuvent être trouvées sur GreenTyranny.news.
La Californie répond à 100 % des demandes d'eau pour la première fois depuis 2006
PAR TYLER DURDEN SAMEDI 22 AVRIL 2023 - 01:20
En raison d'un hiver humide et d'un manteau neigeux record en montagne, la Californie fournira 100 % de l'eau demandée par les villes et les fermes, marquant la première fois depuis près de deux décennies.
Le bureau du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a publié jeudi une déclaration qui disait : « Les entrepreneurs en eau de l'État doivent fournir 100 % des fournitures demandées pour 29 agences publiques de l'eau qui desservent 27 millions de Californiens.
Il s'agit de l'allocation d'eau la plus élevée depuis 2006, alors que les responsables de l'eau de l'État se précipitent pour reconstituer les eaux souterraines et les aquifères après des années de sécheresse.
"La Californie prend des mesures pour maximiser la capture et le stockage de l'eau des récentes tempêtes et du manteau neigeux, augmentant les livraisons d'eau à 100 % pour la première fois en près de deux décennies.
« La Californie déplace et stocke autant d'eau que possible pour répondre aux besoins de l'État, réduire le risque d'inondation et protéger nos communautés, l'agriculture et l'environnement », a déclaré le gouverneur Newsom.
Depuis décembre, le déluge de rivières atmosphériques a déversé 78 billions de gallons d'eau en Californie, mettant ainsi fin à une grave sécheresse de plusieurs années.
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De nombreux réservoirs autrefois épuisés se remplissent à plus de 80 % - et les réserves d'eau souterraine ont considérablement augmenté...
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De nombreuses régions ont reçu des accumulations de neige record.
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Et l'abondance de l'eau a créé une super floraison rare dans la région sud de l'État à travers les collines.
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Cependant, le Département des ressources en eau exhorte toujours les gens à limiter leur consommation d'eau car une année extrêmement humide pourrait être suivie d'une plus grande sécheresse.
Examen de la série télévisée HBO "Succession" (Contient des spoilers)
Par Caoimhghin Ó Croidheáin Recherche mondiale, 23 avril 2023
"Dans la Rome antique, à un moment donné, ils voulaient faire porter quelque chose à tous les esclaves pour qu'ils puissent les identifier. Comme un manteau ou quoi que ce soit. Mais ensuite, ils ont décidé de ne pas le faire. Et savez-vous pourquoi ? Hmm ? Parce qu'ils ont réalisé que si tous les esclaves s'habillaient de la même façon, ils verraient combien il y en avait, et ils se lèveraient et tueraient leurs maîtres. Mais le fait est que si-si nous voulons survivre, vous et moi, alors… nous avons besoin d'un tas de petites gens qui courent partout pour nous chier des données, vous savez, pour les globes oculaires, pour les revenus, pour l'échelle. ( Succession S03 E09)
Introduction
La série populaire Succession approche de ses derniers épisodes alors que la bataille pour le contrôle d'un conglomérat s'intensifie. L'histoire est centrée sur un père vieillissant et ses enfants qui se battent pour la succession. La série est bien faite avec des dialogues pointus qui démontrent les attitudes impitoyables de la famille Roy. L'utilisation de la tromperie dans leur lutte pour le pouvoir est tout droit sortie des anciens livres de jeu de Sun Tzu et de Machiavel. Cependant, des différences surgissent quant à savoir qui devrait avoir accès à ces manuels lorsque nous examinons les idées politiques et la philosophie de Leo Strauss qui a une perspective très différente sur ce que le public devrait savoir et ne pas savoir.
« Tom : Greg, ce n'est pas le putain de monde de Charles Dickens, d'accord ? Vous ne vous promenez pas en parlant de principes. Nous essayons tous de faire ce qu'il faut, bien sûr que nous le sommes. Mais allez, mec ! Putain d'homme ! » ( Succession S02 E02)
Succession
Succession en est maintenant à sa quatrième et dernière saison et s'est avérée être une série très réussie montrant la vie d'une famille milliardaire aux États-Unis. La famille est dirigée par Logan Roy ("roi") qui vieillit mais n'arrive pas à décider lequel de ses descendants il veut prendre à sa place dans l'entreprise.
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Trois des enfants de Logan, Kendall, Roman et Siobhan (Shiv), sont employés par la société Waystar RoyCo, un conglomérat mondial de médias et de divertissement.
Il y a aussi Connor, le fils aîné de Logan ; Marcia Roy, la troisième et actuelle épouse de Logan; Tom Wambsgans, le mari de Shiv et cadre de Waystar ; et Greg Hirsch, le petit-neveu de Logan qui est également employé par l'entreprise.
La famille a un style de vie extraordinairement riche avec des « PJ » (jets privés), des hélicoptères et des bateaux rapides qui les emmènent à leurs réunions, bureaux et maisons à travers le monde. Ils répondent à tous leurs caprices et tiennent tout pour acquis alors qu'ils manœuvrent et se disputent le poste de prochain dirigeant de l'entreprise.
Leur distance émotionnelle et physique par rapport aux gens ordinaires et à leurs propres travailleurs est illustrée par leurs attitudes insensibles et leur langage odieux qui se manifestent à plusieurs reprises tout au long de la série. Les autres personnages de cette série, Connor, Tom et Greg, vacillent régulièrement de la cupidité à l'obséquiosité alors qu'ils essaient également de conserver leurs positions puissantes dans les scénarios de bataille en constante évolution des guerres d'entreprise.
Ainsi, aucun des personnages principaux de Succession n'est sympathique. Le public peut brièvement comprendre certains des aspects personnels de leur vie, mais leur comportement égoïste et leurs attitudes impitoyables détruisent rapidement le peu de pitié et d'attention qu'ils ont pu susciter chez les téléspectateurs.
Les enfants Roy ont appris toutes les astuces du livre sur la façon de manipuler, de tromper et d'utiliser les tactiques de division pour régner de leur père impitoyable.
Le riche dialogue de Succession est empreint du langage du un pour cent. Par exemple, Roman essaie d'impressionner son père lors d'une réunion avec une combinaison du dernier jargon et de sa familiarité avec les méthodes de manœuvre d'élite à des fins lucratives :
"Rom : J'ai vraiment un argumentaire là-dessus, papa. Financiarisation. Flottez chaud. Je veux dire, garder les nouvelles pour le pouvoir politique, pour la capacité de manipulation du marché. Mais le reste, nous jouons sur les marchés avec vous et moi dans une petite cosse au-dessus de la ville, putain de start-ups et chiant sur les fonds de pension. Très maniable, très mobile.
Logan : Et pour se débarrasser de Sandy et Stewy ? Oh, baise-les. Faites-leur peur.
Logan : Comme dans ? Comme dans, tu sais… Scooby Doo, papa. Vous venez de vous déguiser en fantômes dans le parc à thème. Euh, vous savez, nous utilisons juste les avocats, les détectives privés, les prostituées pièges à miel, toutes les personnes désagréables à notre disposition. Appelez toutes les faveurs. Putain de président Raisin, toute la bite du Sénat craint qui nous doit. Putain tue, tue, tue.
( Succession S02 E01)
Les professionnels et les non-professionnels qu'ils ont "à leur disposition" sont dus à l'utilisation d'une richesse illimitée pour déterminer un résultat positif pour leurs ambitions.
Outre les tactiques évidentes du tyran, la tromperie est un élément majeur de leurs stratégies pour maintenir et accroître leur influence et leur pouvoir.
Par exemple, dans le cas de Vaulter, un site Web médiatique acquis par Waystar RoyCo, Kendall et Roman sont chargés par leur père d'examiner les performances de Vaulter. Ils utilisent différents types de tromperie pour en savoir plus sur l'entreprise. Roman le "bidonville" et va boire avec une partie du personnel :
« ROM : En parlant de conneries, j'ai sorti quelques-uns de leurs employés, je les ai fait chier, et apparemment, ils cherchent à se syndiquer, et putain bientôt. -Oh ouais?
ROM : Transparence salariale, droits de négociation. Juste de la merde méchante et emmêlée. Et ce n'est pas une fosse corporelle, quoi qu'il en soit. C'est une putain de fosse à muesli, et ça ne correspond pas à notre cœur, tu sais… nos valeurs. Alors maintenant, je pense qu'on vient de fermer cet enfoiré.
Ken prétend que tout va bien pour Lawrence Yee, le fondateur de Vaulter, mais annonce soudain au sol ses véritables intentions :
« KEN : Ouais. Vous êtes… Vous êtes tous virés. Donc, si vous pouvez laisser vos ordinateurs portables là où ils se trouvent et remettre vos laissez-passer, la sécurité va se mettre en place maintenant. J'ai vécu tout ce que vous m'avez montré. La nourriture et l'herbe, ce sont les deux seules verticales qui génèrent des revenus, donc nous les intégrons et, euh, ouais, vous êtes tous libres de partir. -C'est une blague.
KEN : Vous avez 15 minutes pour rassembler vos affaires et sortir du bâtiment. Les accords de séparation seront distribués sous peu. Une semaine d'indemnité de départ par année de service, avec non-divulgation complète. Postez vos petites vidéos. Vous avez trois jours. -Qu'est-ce que c'est…
KEN : Les jours de vacances non utilisés ne seront pas remboursés. Les prestations de santé prendront fin à la fin du mois. C'est ça. Je tiens à vous remercier tous pour votre travail acharné.
YEE : Qu'est-ce qui se passe ?
KEN : Ouais, désolé pour, euh, la cape et le poignard. J'avais juste besoin d'un peu de temps pour démêler toutes tes conneries, trouver les centres de profit, garder le syndicat loin de nous. Nous sommes déjà pleinement opérationnels sur sept.
YEE : Pourquoi ?
KEN : Parce que mon père me l'a dit.
( Succession S02 E02)
Soudain, le vrai côté de Kendall est exposé alors que sa familiarité avec le langage des trucs et des lois des entreprises sort de sa langue. L'aspect patriarcal et hiérarchique est intéressant à noter car il dit à Yee qu'il l'a fait parce que son père le lui a dit aussi.
Rapportant son acte à Logan, il discute de sa tromperie envers le personnel de Vaulter et de la couverture médiatique :
« KEN : D'accord, c'est fait. Vaulter est mort. Quatre cent soixante-seize sur la masse salariale, les employés à temps plein, les indépendants… J'ai, euh, négocié une rupture anticipée du bail et embauché un éditeur et cinq stagiaires pour les deux secteurs verticaux restants, le reste sera généré par les utilisateurs, avis , télécharger des photos, tout ça. De plus, j'ai récolté une tonne d'idées du personnel de Vaulter avant leur départ. IP et idées de start-up. La plupart sont, vous savez, des conneries mais… on ne sait jamais.
Logan : Nous dirons que vous avez essayé de le maintenir en vie. Vaillants efforts, et cetera .
KEN : Je vais bien. Je vais le porter.
( Succession S02 E02)
Le tout dans une journée de travail, sans tenir compte des effets désastreux qu'un chômage soudain pourrait avoir sur le personnel de Vaulter. La consolidation du profit et du pouvoir est primordiale, et la cruauté du processus n'entre pas dans l'esprit de Logan et Kendall.
Ainsi, on nous montre comment fonctionne le 1% et toute empathie avec les personnages est vaine. Certains critiques ont critiqué la série parce qu'il n'y avait pas de personnages sympathiques, manquant le fait que Succession est une sorte d'exposé du comportement de l'élite contemporaine, similaire à certains égards au livre du XVIe siècle de Machievelli, Le Prince (1513).
« Dans ses mocassins en peau de… je ne sais pas, qu'est-ce que c'est ? Des militants des droits de l'homme ? ( Succession S02 E06)
Niccolò di Bernardo dei Machiavelli (1469-1527), était un diplomate italien, auteur, philosophe et historien qui a vécu pendant la Renaissance. Il écrivit Le Prince ( Il Principe ) vers 1513 comme un traité politique sur la manière d'acquérir et de conserver le pouvoir .
Le plaidoyer de Machiavel pour la fraude et la tromperie dans le processus d'accession au pouvoir a assuré sa renommée en tant que conseiller impitoyable des classes d'élite. Cependant, alors que beaucoup verraient Machiavel comme un opportuniste immoral égoïste, cela n'a peut-être pas été le cas. Erica Benner écrit :
"Juste un an avant de terminer la première ébauche de son" petit livre ", les Médicis ont envahi Florence lors d'un coup d'État soutenu par l'étranger après avoir passé des années en exil. Ils se méfiaient profondément de sa loyauté, l'ont démis de ses fonctions, puis l'ont emprisonné et torturé, soupçonné de comploter contre eux.
Elle note que « les écrits de Machiavel parlent d'une voix différente à des moments différents » et que « Francis Bacon [1561-1626], Spinoza [1632-1677] et Rousseau [1712-1778] – n'avaient aucun doute que le livre était un exposé rusé de pièges princiers, un manuel d'autodéfense pour les citoyens. "Le livre des républicains", Rousseau l'a surnommé.
Machiavel a souligné l'importance de la tromperie dans la boîte à outils tactique des élites avides de pouvoir. Il exhorte à ne jamais "tenter de gagner par la force ce qui peut être gagné par la tromperie" et que "la foule vulgaire est toujours prise par les apparences, et le monde se compose principalement de vulgaires".
Mais la tromperie n'est qu'une partie de la stratégie, il est également important que « les gens soient soit caressés, soit écrasés. Si vous leur infligez des dégâts mineurs, ils se vengeront ; mais si vous les paralysez, ils ne peuvent rien faire. Si vous avez besoin de blesser quelqu'un, faites-le de telle manière que vous n'ayez pas à craindre sa vengeance.
Dans Succession , la planification minutieuse des garçons Roy culmine avec un coup de grâce soudain garantissant que le personnel de Vaulter est sous le choc et n'a plus aucune possibilité d'action.
« Logan : Voulez-vous vous asseoir devant aujourd'hui, Kerry ? J'ai besoin de savoir quelle est la température parmi les mangeurs de merde. ( Succession S03 E05)
Sun Tzu Machiavel a mis à jour des stratégies d'élite qui existaient depuis longtemps. Par exemple, écrivant dans The Art of War , Sun Tzu a déclaré que "Toute guerre est basée sur la tromperie".
Sun Tzu était un général militaire chinois, stratège, philosophe et écrivain qui a vécu pendant la période des Zhou de l'Est de 771 à 256 avant notre ère.
Il est traditionnellement reconnu comme l' auteur de The Art of War , « un ouvrage influent sur la stratégie militaire qui a affecté à la fois la philosophie et la pensée militaire de l'Asie occidentale et orientale. Sun Tzu est vénéré dans la culture chinoise et est-asiatique comme une figure historique et militaire légendaire.
Bien qu'il y ait eu beaucoup de débats sur l'historicité de Sun Tzu, il n'y a aucun doute sur l'influence de L'Art de la guerre au cours des siècles sur les généraux et les théoriciens comme, par exemple, l'influence qu'il a eue sur les écrits de Mao sur la guérilla.
Les conseils de Sun Tzu sur la tromperie sont complets : « Par conséquent, lorsque nous sommes capables d'attaquer, nous devons sembler incapables ; lorsque nous utilisons nos forces, nous devons sembler inactifs ; quand nous sommes proches, nous devons faire croire à l'ennemi que nous sommes loin ; quand on est loin, il faut lui faire croire qu'on est proche. Tenez des appâts pour attirer l'ennemi. Feindre le désordre et l'écraser.
Qui que soit Sun Tzu, il écrivait à une époque où la connaissance était à peu près le monopole des élites. Machiavel, d'autre part, a vécu à une époque révolutionnaire pour la diffusion des connaissances. Par exemple , « avant l'invention de l'imprimerie, le nombre de livres manuscrits en Europe se comptait en milliers. En 1500, après seulement 50 ans d'impression, il y avait plus de 9 000 000 de livres.
C'est pourquoi les philosophes de la Révolution Scientifique (c16-c17) et du Siècle des Lumières/Raison (c17-c19) considéraient Le Prince comme « un exposé astucieux des pièges princiers, un manuel d'autodéfense pour les citoyens ».
Cependant, cet exposé n'a pas été bien accueilli par Leo Strauss, le philosophe du XXe siècle le plus populaire des nouvelles élites conservatrices.
« CONNOR : Oh, non, non, non, non. Je peux sortir le vieux mégaphone quand je veux et je peux dire : « Hé ! Devinez quoi? Je me souviens que mon père était un individu méchant, raciste et négligent. Qu'est-ce qu'ils avaient l'habitude de dire par ici ? Pas de Noirs, pas de Juifs, pas de femmes au-dessus du quatrième étage. ( Succession S03 E04)
Leo Strauss (1899-1973) était un professeur allemand qui a émigré d'Allemagne aux États-Unis où il a écrit de nombreux livres sur la philosophie et a enseigné la philosophie politique classique, principalement à l'Université de Chicago. Ses idées conservatrices ont touché une corde sensible auprès de nombreux intellectuels publics, politiciens et professionnels des groupes de réflexion, dont certains étaient d'anciens étudiants. Son travail a fait l'objet de nombreux débats sur ses idées et ses intentions.
Par exemple, Shadia Drury, analyse son travail et son style d'écriture comme intentionnellement obscurs pour s'assurer que ses idées sur le pouvoir politique ne seraient comprises que par quelques-uns. Dans The Political Ideas of Leo Strauss , Drury écrit que Strauss était « un nihiliste athée et moral qui préconisait l'utilisation de la religion, de la moralité et des valeurs familiales comme des outils politiques utiles pour apaiser et manipuler les masses [et] croyait que le meilleur forme de gouvernement est la règle absolue mais secrète d'une élite « sage » indépendante de la loi ». [1]
Pour ce faire, Strauss appelle à « une reconsidération de la « distinction entre enseignement exotérique (ou public) et ésotérique (ou secret) ». Il a soutenu "que les écrivains sérieux écrivent de manière ésotérique, c'est-à-dire avec des significations multiples ou superposées, souvent déguisées en ironie ou en paradoxe, des références obscures, voire une auto-contradiction délibérée". Il croyait que cela protégeait le philosophe de « la rétribution du régime », mais on pourrait soutenir que cela était plus susceptible de protéger le philosophe de la rétribution des masses – comme Drury se propose de le montrer. Drury note que Strauss critique Machiavel car « en abandonnant la nature ésotérique de la philosophie, Machiavel sape la philosophie elle-même » et en fait « un objet de consommation de masse ». [2]
Cela a ouvert la voie aux Lumières que Strauss critique car les Lumières amènent les gens à penser par eux-mêmes et ce n'est pas bon pour les pouvoirs en place. Drry écrit :
« La diffusion de la philosophie par Machiavel auprès des masses ouvre la voie aux Lumières, non, elle est identique aux Lumières. Les Lumières sont « le projet » de la modernité par excellence : son but est de lutter contre le Royaume des Ténèbres. Il croit à tort que l'illumination de masse est la solution aux dilemmes politiques de l'homme. De plus, ce projet moderne est conçu comme un effort conscient et héroïque de l'homme pour prendre en main son destin et maîtriser Fortuna. Selon Strauss, Machiavel remplace le Dieu biblique par Fortuna, et l'idée chrétienne de la providence par l'idée moderne de ne pas se fier au hasard et de prendre son destin en main. [3]
Même si Strauss a rejeté la révélation, il n'a pas voulu saper la religion parce que «la religion est nécessaire pour maintenir l'ordre en s'assurant que les citoyens obéissent aux lois». [4]
Pour Strauss, religion et philosophie sont deux contraires aux finalités très différentes :
«[I] n vue de Strauss, la religion et la philosophie sont des opposés qui ne peuvent et ne doivent pas être réconciliés. La vie de la foi est la vie de l'abandon aveugle et inconditionnel, tandis que la vie de la philosophie est celle du libre examen. Les fidèles sont pétris d'illusions alors que les philosophes se réjouissent de la vérité. La religion interdit la contemplation car elle sait dès qu'on réfléchit, on reconnaîtra que la religion est une imposture. Cependant, si l'on réfléchit davantage, on se rendra compte de la nécessité de telles escroqueries et de la sagesse des prophètes qui les créent pour l'amour des hommes. Réalisant cela, les philosophes doivent garder cachée leur vérité athée ; ils doivent vivre une double vie en approuvant publiquement ce qu'ils savent être une noble fiction. […] [C]a double vie ne leur cause aucun chagrin ; au contraire, il remplit leur vie de rires, de blagues, clins d'œil subtils et pauses enceintes. [5]
Ainsi, il semble que tandis que Machiavel écrivait pour révéler le pouvoir, Strauss écrivait pour dissimuler le pouvoir. Strauss reproche à Machiavel de rendre publiques les stratégies des élites, au risque de l'éclaircissement et d'une éventuelle révolte du peuple.
Strauss aimait la simplicité. Adam Curtis montre dans son documentaire , The Power of Nightmares , que Strauss aimait la série télévisée Gunsmoke parce que : « Le héros a un chapeau blanc ; il est plus rapide au tirage que le méchant ; le gentil gagne. Et ce n'est pas seulement que le gentil gagne, mais que les valeurs sont claires. […] Le Bien et le Mal." [Professeur Stanley Rosen, élève de Leo Strauss 1949]
Strauss a également aimé Perry Mason , la série télévisée sur un avocat : « L'homme extrêmement rusé qui, à notre connaissance, est très vertueux et utilise sa grande intelligence et sa vivacité d'esprit pour sauver ses clients des dangers, mais qui pourrait être nous tromper - parce qu'il est plus intelligent que nous. Est-ce qu'il dit vraiment la vérité ? Peut-être que son client est coupable ! [Rosen]
On pourrait donc apprendre aux masses à s'unir « contre un mal commun, et à se créer un ennemi mythique », qui aux États-Unis, par exemple, sous Reagan, c'était l'Union soviétique, tout en ne sachant jamais vraiment si ce qu'elles sont être raconté est l'histoire complète.
Drury soutient que Strauss enseigne que "la tromperie perpétuelle des citoyens par ceux qui sont au pouvoir est essentielle parce qu'ils ont besoin d'être dirigés, et ils ont besoin de dirigeants forts pour leur dire ce qui est bon pour eux".
La création de mythes qui détournent la colère des masses de leurs propres auteurs d'élite est contrebalancée par des mythes positifs qui gonflent la fierté de la nation envers ces mêmes élites. C'est la règle du sage, et Strauss a désapprouvé la révélation de son fonctionnement interne.
« ROM : Salut, mon compagnon de travail. Je suis revenu de la vraie Amérique, porteur du don de la vue.
SHIV : Comment s'est passé le camp d'été ?
ROM : Hum ? Qu'est ce que c'est? Je n'ai pas compris. J'ai passé si longtemps dans les mines de sel avec mes camarades Johnny Lunchpails que je ne parle plus One-Percent.
Succession est une histoire sur la vraie Amérique. Il montre le fonctionnement d'une société à son plus haut niveau. Il est conscient de lui-même en ce sens qu'il ne se fait aucune illusion sur le rêve américain. Au lieu de cela, il montre une société qui est brutalisée par ses propres succès qui conduisent à une plus grande disparité entre la richesse et la pauvreté. Elle montre la distance croissante entre les masses et les élites qui s'est développée au cours des dernières décennies, la contradiction entre l'idée de nation et sa réalité. La nation idéale promue par les élites est éclatée par des agendas mondiaux qui consomment de plus en plus de ressources nationales au détriment de ses citoyens :
« SHIV RIRE : D'accord, vue d'ensemble… nous sommes à la fin d'un long siècle américain. Notre entreprise est un empire en déclin – à l'intérieur d'un empire en déclin. – Amen, mon frère.
( Succession S03 E02)
Personne ne sait où tout cela mène, mais on peut être sûr que les sages y travaillent dans une course pour empêcher les masses de se rassasier complètement et de prendre les choses en main.
Le verdict sur Succession ? Machiavel l'aurait probablement adoré ; Strauss l'aurait probablement détesté.
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Caoimhghin Ó Croidheáin est un artiste, conférencier et écrivain irlandais. Son œuvre se compose de peintures basées sur des thèmes géopolitiques contemporains ainsi que sur l'histoire irlandaise et les paysages urbains de Dublin. Son blog d'écriture critique basée sur le cinéma, l'art et la politique ainsi que des recherches sur une base de données d'art réaliste et social réaliste du monde entier peuvent être consultés pays par pays ici . Caoimhghin vient de publier son nouveau livre - Against Romanticism: From Enlightenment to Enfrightenment and the Culture of Slavery, qui examine la philosophie, la politique et l'histoire de 10 formes d'art différentes, affirmant que le romantisme domine la culture moderne au détriment des idéaux des Lumières. Il est disponible sur Amazon ( amazon.co.uk ) et la page d'informations estici .
Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
[1] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. ix [2] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 130 [3] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 131 [4] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 52 [5] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 60
La Suisse crée un secrétariat d’État à la "désinformation"
21 avril 2023 par Thomas Oysmuller
La Suisse se prépare à la « guerre hybride » et déclare également la guerre à la « désinformation ». Les critiques voient également la réorganisation du Bundesrat comme un pas vers l'OTAN.
Le gouvernement suisse, le Bundesrat, crée un "Secrétariat d'Etat à la Sécurité" au sein du Département de la Défense. La politique de sécurité y sera coordonnée à partir de 2024. De plus, le centre de cybersécurité est transféré au département de la défense, auparavant il était situé dans le département des finances. Le Secrétariat d'État s'occupera également de la "désinformation" à l'avenir.
Secrétariat de guerre
Non seulement "les cyberattaques, l'influence, les tentatives de pression ou le chantage jusqu'aux opérations secrètes" y sont traitées, mais aussi la "désinformation". Naturellement, l'argument est basé sur la guerre d'Ukraine. Car la « guerre » se fait « hybride » aujourd'hui. Cela ressemble à de lourds plans de censure qui sont prévus en Suisse. Car la "désinformation sur les réseaux sociaux" est "énorme", a déclaré Viola Amherd, cheffe du département de la défense, du Conseil fédéral lors de la présentation des plans. Mais il y a au moins les journalistes grand public qui "corrigeraient" alors leurs reportages, estime le conseiller fédéral
Mais il ne s'agissait pas seulement de critiquer les plans sur les réseaux sociaux. L'UDC, en particulier, y voit une confirmation que la restructuration sert "l'agenda caché" pour conduire la Suisse dans l'OTAN.
Il n'y a pas eu de critique concrète de la « désinformation ». Cela a été laissé aux utilisateurs sur les réseaux sociaux. L'utilisateur de Twitter "Franziska" a déclaré : "De la désinformation ? C'était autrefois le bureau de la Stasi. » Les plans sont une « honte ». La journaliste et auteure invitée du TKP Elena Louisa Lange écrit : « Censure-Complexe industriel maintenant aussi en Suisse.
Une conversation avec l'ambassadeur de Russie à Vienne sur la guerre et la paix, les BRICS et l'économie mondiale, et les relations de l'Autriche avec la Russie.
Le journaliste de longue date du "Kurier" Martin Sörös a rencontré mercredi Dimitrij Ljubinskij, ambassadeur de Russie à Vienne depuis 2015, pour une interview. La conversation offre non seulement un aperçu des relations diplomatiques actuelles entre l'Autriche et la Russie, mais aussi de la politique mondiale.
Martin Sörös : Cher Monsieur l'Ambassadeur, merci d'avoir accepté d'être interviewé et permettez-moi de commencer tout de suite avec la question qui brûle probablement sous les ongles de tout le monde en ce moment : Quand reviendrons -nous
Dmitry Lyubinsky : Je recommanderais de poser cette question à Kiev, mais cela n'a pas beaucoup de sens. Par conséquent, cela doit être transmis immédiatement à Washington et à ses « satellites ». Les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés aujourd'hui affectent non seulement l'Ukraine, mais l'ensemble du continent européen. Ceux-ci se sont accumulés pendant de nombreuses années, voire des décennies. La «poussée de l'OTAN vers l'Est» en cours, la culture des forces anti-russes en Ukraine qui a finalement conduit au coup d'État de 2014, les tentatives incessantes de l'Occident pour contenir la Russie, la soumettre et la rendre obéissante - tout cela nous a dans ces abîme politique et diplomatique conduit.
Cela signifie-t-il que votre « interprétation » est que la Russie n'exerce que son droit légitime à se défendre ?
Il est enfin nécessaire de réaliser que les préoccupations et les besoins essentiels de la politique de sécurité de la Russie doivent être respectés et que les droits de la population russophone doivent également être respectés en Ukraine. De plus, la haine de la Russie en tant qu'idéologie nazie et principe fondamental ne doit plus avoir de fondement politique en Europe. Ce n'est qu'alors que la coexistence pacifique et durable sera ancrée là où la sécurité est fondée sur l'indivisibilité. Or, en ce moment, nous vivons exactement le contraire. Le plan de l'Occident pour atteindre ses objectifs stratégiques aux mains des Ukrainiens à travers de plus en plus d'effusions de sang sur le champ de bataille, combattant la Russie jusqu'au "dernier Ukrainien" afin de l'affaiblir, de l'inverser ou même de le fragmenter. Tout cela ne marchera jamais.
Je voudrais souligner cette thèse précisément ces jours-ci autour du 19 avril - le 240e anniversaire de l'adhésion de la péninsule de Crimée, de l'île de Taman et de toute la partie cubaine à l'Empire russe. En principe, beaucoup de choses complexes dépendront aussi en fin de compte de la capacité et de la volonté de l'Europe de se comporter comme un acteur indépendant. Et si l'Europe est capable d'entendre les attentes de ses propres citoyens.
La Chine pourrait-elle jouer un rôle de médiateur dans le conflit ? Cet espoir existe depuis longtemps.
La Chine a un potentiel de médiation considérable, et les récents succès de la médiation diplomatique de ce pays au Moyen-Orient le confirment. La Russie est notre partenaire chinois et d'autres partenaires importants pour comprendre les raisons de ce qui se passe en Ukraine, ainsi que pour la volonté de contribuer à résoudre le problème conflit très lié. Cependant, en ce qui concerne le gouvernement de Kiev, et surtout ses parrains occidentaux, ils semblent n'avoir aucun intérêt à une réglementation. Récemment, Zelensky a publié un décret rendant impossibles les négociations avec la partie russe. Naturellement, les pourparlers de paix ont besoin d'au moins deux parties. Pour le moment, l'autre côté semble faire tout ce qu'il peut pour trancher le conflit sur le champ de bataille. Les énormes quantités d'armes et de munitions occidentales - qui, soit dit en passant, sont payées avec l'argent des contribuables - y compris. Les vies humaines sont secondaires. Mais le jour viendra - et espérons-le bientôt - où l'on se rendra compte que la Russie ne peut pas être vaincue militairement. Mais est-il primordial pour l'Europe de laisser la Chine résoudre les questions de sa propre sécurité régionale ? Puis-je également vous rappeler que nos propositions essentielles à ce sujet ont été présentées en décembre 2021. À l'époque, cependant, ils ont été écartés avec arrogance. Et en ce qui concerne le rôle de Vienne dans son ensemble, elle a gâché ses chances avec une politique étrangère à courte vue et l'affaiblissement constant de sa propre neutralité "perpétuelle".
On a lu dans les médias occidentaux que la Russie est proche de l'effondrement économique en raison des sanctions imposées par l'UE et les États-Unis. Donc, les sanctions semblent fonctionner, n'est-ce pas ?
Loin de ce qui était espéré, et il y a aussi des conclusions complètement différentes. Les sanctions illégales de l'Occident sont indéniablement une épée à double tranchant. Donc, la question de savoir qui ils frappent le plus – la Russie ou l'Occident – est, à mon avis, même secondaire. Mais une chose est déjà claire pour moi : « l'Ouest collectif » perdra beaucoup sur le plan stratégique. L'impact de ces mesures punitives sans précédent sur l'économie autrichienne est illustré par les chiffres actuels.
Le taux d'inflation en Allemagne était de 9,2 % en mars de cette année, avec un record mensuel de 11,2 % en janvier. Les prix alimentaires ont augmenté de 16 %, les prix du carburant de 30 %, les faillites d'entreprises ont augmenté de 22 % au T1 2023 (soit 14 entreprises chaque jour). De nouvelles prévisions du FMI montrent que les sanctions nuisent davantage aux pays de l'UE qu'à la Russie. En 2023, l'économie autrichienne table sur une croissance de 0,4 %, soit environ la moitié du taux de croissance de la Russie (0,7 %).
Et à quoi ressemble vraiment l'économie russe aujourd'hui ?
Quant à l'économie russe, notre gouvernement a élaboré en temps opportun des mesures efficaces pour dissimuler les conséquences négatives des sanctions. Sans aucun doute, il ne peut être question d'un effondrement voulu par l'Occident. Ceci est confirmé par des experts économiques bien connus en Occident ainsi que par des institutions économiques internationales. La banque centrale et l'ensemble du secteur bancaire sont très bien notés lorsqu'il s'agit de faire face aux conséquences des sanctions. Pour leur part, des restrictions sans précédent ont conduit à repenser fondamentalement notre politique économique et nos structures économiques, en mettant l'accent sur l'innovation et l'autoproduction de biens d'importance stratégique. A cela s'ajoute la réorientation des flux commerciaux vers de nouveaux marchés, des moyens de paiement sécurisés, mais aussi des perspectives d'avenir. Maintenant, nous avons déjà moins de 4 % d'inflation,
De manière générale, il convient également de souligner que les sanctions ne mènent jamais au but recherché et n'ont dans la plupart des cas que l'effet inverse. Mais les fossés qui ont déjà émergé en Europe, rappelez-vous d'une nature absolument artificielle, ne peuvent être fermés qu'avec beaucoup de difficulté, voire pas du tout. Et encore, tout cela correspond-il aux attentes des populations des pays actuellement hostiles ? J'en doute beaucoup.
Certaines parties de l'économie autrichienne commencent à se demander plus ou moins à voix haute si les sanctions de l'UE contre la Russie n'affecteront pas l' économie autrichienne et la population autrichienne plus que la Russie. Peut-on espérer une base de discussion ?
La coopération commerciale et économique, qui a longtemps été la pierre angulaire et le moteur le plus important de nos relations bilatérales avec l'Autriche, est toujours importante et existe toujours, même si elle a été ralentie par la pression des sanctions. Statistiquement, la Russie continue d'être l'un des partenaires commerciaux les plus importants de l'Autriche et se classe au 6e rang en termes de volume d'exportation. Selon les données russes, au cours de la période janvier-octobre 2022, le volume de nos échanges bilatéraux a augmenté de 65,4 %, bien qu'en grande partie en raison des prix record de l'énergie. Selon le WKÖ, le commerce mutuel a doublé en 2022 – pour atteindre 10,07 milliards d'euros. Les exportations autrichiennes n'ont baissé que de 8 % en 2022. À l'échelle de l'UE de 38,1 %, les exportations de la Russie ont augmenté de 76 %. Sans doute, que la grande majorité de la communauté des affaires en Autriche et dans d'autres États membres de l'UE n'est pas satisfaite de la situation actuelle et considère ces restrictions illégales comme contre-productives et nuisibles pour elle-même. Les hommes d'affaires européens perdent beaucoup : leurs anciens postes sur le marché russe sont rapidement occupés par des entreprises et des partenaires volontaires d'autres pays dont les gouvernements sont plus sains d'esprit et prévoyants. Ces niches lucratives finiraient par être reconquises, voire pas du tout, avec beaucoup de difficulté. Quant au dialogue énergétique russo-autrichien, contrairement à la logique économique, le gouvernement fédéral s'est empressé de le déclarer avec la Russie terminée. Ils s'empressent maintenant de considérer comme une mauvaise décision le partenariat stratégique sans faille entre nos pays dans le secteur du gaz, qui dure depuis un demi-siècle. Et oubliez que c'est précisément cela qui a assuré à grande échelle la base des miracles économiques et les pierres angulaires de la prospérité de l'Autriche (comme de certains autres pays). La nécessité de la nouvelle doctrine de sécurité autrichienne, actuellement très débattue, qui semble viser à réduire la "dépendance énergétique" vis-à-vis de la Russie parmi les toutes premières tâches, n'est ni plus ni moins une lutte contre des moulins à vent. comme d'habitude " donnera plus. Il faut être assuré que le "business as usual" ne sera définitivement plus possible pour notre dialogue énergétique. Nous nous concentrerons sur les autres réorienter vers des marchés plus fiables et des acheteurs de confiance. Nous ne laisserons personne nous faire du chantage avec cela.
En tant que représentant de la Russie en Autriche , êtes-vous réellement en contact avec des diplomates ou des hommes politiques autrichiens ? Parler au moins ?
Malheureusement, nos relations autrefois constructives et basées sur le partenariat avec l'Autriche sont au plus bas. Mais le message ne fonctionne pas dans le vide. Nous restons en contact avec les autorités autrichiennes, y compris le ministère des Affaires étrangères, principalement au niveau opérationnel, dans la mesure nécessaire pour le moment. Aussi, ou surtout, les sujets sensibles et désagréables sont abordés assez ouvertement de notre part. Mais là n'est pas l'important. Compte tenu de la position actuelle du gouvernement de coalition autrichien, nous avons une base de négociation et un programme qui se rétrécissent. S'il n'y a rien de plus à ajouter à Vienne à ce qui a déjà été dit à Bruxelles, alors nous n'avons pas grand-chose à dire.
Cela ressemble à un ressentiment et à une déception intenses , n'est-ce pas ?
Dans sa quête d'une solidarité illimitée de l'euro, l'Autriche perd fondamentalement son importance internationale et son rôle d'État neutre et interprète la neutralité exclusivement dans des dimensions militaires. Mais il y a aussi des questions. De plus en plus de rapports font état de transports d'armes pour Kiev à travers la République alpine. Nous recevons également souvent des informations sur ces livraisons suspectes en transit de la part d'Autrichiens et de compatriotes concernés. La direction militaire autrichienne connaît bien notre position à ce sujet. Les assurances qu'aucun des transports traversant l'Autriche n'étaient destinés à Kiev sont difficiles à vérifier d'ici et restent dans la conscience de Vienne. Ils ne semblent pas particulièrement crédibles lorsque, par exemple, les chars roulent sur le réseau ferroviaire autrichien. En résumé: Le cours ouvertement hostile des dirigeants autrichiens, y compris le soutien volontaire aux sanctions anti-russes illégitimes et massives, détruit complètement le fondement constructif des relations bilatérales qui s'est construit au fil des décennies et limite considérablement les perspectives de toute normalisation sérieuse dans un avenir prévisible. Nous sommes très conscients de la façon dont les politiciens autrichiens se permettent ouvertement de faire des déclarations très anti-russes et semblent ensuite ne pas remarquer les événements des partisans de Bandera à l'esprit nationaliste dans le centre de Vienne. Dans de telles circonstances, il ne peut être question pour l'instant d'un dialogue de fond avec Vienne.
Loin des médias grand public, les informations s'accumulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles le conflit entre la Russie et l'Ukraine concerne en fait une sorte de nouvel ordre mondial. Les États-Unis et l'UE d'un côté, les pays BRICS avec l'Arabie saoudite, l'Afrique et d'autres partisans de l'autre. Qu'est-ce que c'est ?
Le monde est effectivement en train de changer. Les tentatives de créer un ordre mondial unipolaire avec un très petit groupe de pays (comme le G7) au sommet, se faisant appeler le « jardin » et essayant d'imposer leurs règles au reste de la « jungle », échouent. Bien sûr, cela agace énormément Washington et Bruxelles, mais nous sommes convaincus que le nouveau modèle d'un monde démocratiquement libre et pluraliste fondé sur le droit international, sans exploitation néocoloniale, sans menaces et sans chantage, finira par l'emporter. C'est ce que nous, et avec nous un groupe très important de pays aux vues similaires comme la Chine, défendons.
En matière de politique de sécurité, l'UE fusionne de plus en plus avec l'OTAN qui, pour sa part, aspire de plus en plus à la domination mondiale. Les Européens semblent avoir complètement perdu de vue la façon dont ils sont utilisés pour les intérêts des États-Unis et entraînés dans un dangereux jeu de pouvoir. L'OTAN a depuis longtemps cessé d'être une alliance défensive et tente avec véhémence de saper les pouvoirs du Conseil de sécurité de l'ONU. Je n'ai pas besoin de vous dire à quel point cela peut être dangereux, les exemples du bombardement de Belgrade sont encore frais dans l'esprit de beaucoup. Ou les conséquences des "bonnes intentions" fictives envers l'Irak, la Libye. . . La liste est longue quand il s'agit de parler de politique criminelle. Comme on le sait, cela n'a pas fonctionné en Syrie.
La Russie, pour sa part, renforce ses relations avec les pays émergents du monde. Ce groupe de pays représente la majorité absolue de la population mondiale. Comme vous l'avez mentionné à juste titre, nous avons une bonne coopération avec les pays BRICS. Le partenariat russo-chinois est plus fort que jamais. Comme l'a si bien dit le président Poutine, il s'agit d'un partenariat tourné vers l'avenir. Nos contacts avec les pays du golfe Persique se développent bien, partenariat avec l'Egypte, l'Algérie, un large éventail de pays africains, l'Amérique latine, où le ministre des Affaires étrangères Lavrov vient d'effectuer une grande visite, l'Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient. Je peux encore étendre cette liste - principalement aux pays de l'Union économique eurasienne, de l'Organisation de coopération de Shanghai, etc. Nous continuons à souligner que tous les pays devraient avoir le droit de vivre selon des règles universelles convenues et inscrites dans la Charte des Nations Unies et non selon les diktats d'un centre de pouvoir bien connu et de ses satellites. Si à un moment donné cette prise de conscience parvient enfin à l'Occident "civilisé", notre monde pourra vivre beaucoup mieux, plus sereinement et plus justement. L'espoir est le dernier à mourir.
Dette américaine : visualiser les 31,4 000 milliards de dollars dus en 2023
PAR TYLER DURDEN SAMEDI 22 AVRIL 2023 - 05:20
Pouvez-vous imaginer à quoi ressemblent 31,4 billions de dollars ?
L'énormité de la dette publique américaine est difficile à comprendre pour le citoyen moyen. Par exemple, par rapport à l'hypothèque américaine médiane, le niveau actuel de la dette fédérale est 230 millions de fois plus élevé.
Dans ce graphique, Julie Peasley de Visual Capitalist montre combien de billets d'un dollar il faudrait pour accumuler la dette américaine totale de 31,4 billions de dollars.
- voir graph sur site -
Comment la dette américaine est-elle devenue si élevée ?
La dette nationale des États-Unis est la somme d'argent que le gouvernement fédéral doit à ses créanciers. Lorsque le gouvernement dépense plus qu'il ne gagne, il a un déficit budgétaire et doit émettre de la dette sous forme de titres du Trésor.
Les États-Unis ont enregistré un déficit au cours des 20 dernières années, augmentant considérablement la dette nationale. En fait, selon le département du Trésor, la dette actuelle est de 31,4 billions de dollars.
Empilée en billets d'un dollar, la dette américaine équivaudrait à près de huit des 110 étages de la Willis Tower de Chicago.
Augmentation de l'encours de la dette d'une année sur l'autre
Source : Données fiscales. La dette pour 2023 est en date de janvier, l'augmentation d'une année sur l'autre reflétant la croissance d'octobre 2022 à janvier 2023. Octobre est le début de l'année fiscale pour le gouvernement américain. La dette comprend à la fois la dette détenue par le public et les avoirs intragouvernementaux.
La dernière fois que le gouvernement a enregistré un excédent, c'était en 2001, alors que la dette n'avait augmenté que de 2 % en raison des frais d'intérêt. Depuis lors, les augmentations les plus importantes de la dette américaine ont eu lieu pendant la crise financière mondiale – qui a connu trois années consécutives de taux de croissance à deux chiffres – et en 2020 en raison de billions de dollars de relance COVID-19.
La dette fédérale américaine augmente pendant les récessions parce que les recettes publiques, principalement composées d'impôts, diminuent. En même temps, le gouvernement augmente les dépenses pour aider à stimuler une reprise économique.
Et dans le cas d'aujourd'hui, les États-Unis sont confrontés à des problèmes financiers supplémentaires. À mesure que la population âgée du pays augmente et que les gens vivent plus longtemps, cela exerce une pression sur les programmes qui desservent les Américains plus âgés, tels que la sécurité sociale. Les soins de santé deviennent de plus en plus chers et constituent la deuxième partie du budget américain qui connaît la croissance la plus rapide.
Les avantages et les inconvénients de la dette La dette américaine aide à financer des programmes essentiels pour les Américains, notamment les prestations de retraite et d'invalidité, les soins de santé, la sécurité économique et la défense nationale.
À titre d'exemple de l'impact de ces programmes, la sécurité du revenu a réduit de près de moitié le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté en 2019, passant de 22,8 % à 12,2 %.
Bien sûr, la dette américaine présente également des défis. L'une des principales préoccupations est la capacité de payer les frais d'intérêt sur la dette américaine, d'autant plus que les taux d'intérêt augmentent.
Avant le début des hausses de taux, les charges d'intérêt s'élevaient à 6 % du budget américain pour l'exercice 2021. Avance rapide jusqu'en décembre 2022, et les charges d'intérêts s'élevaient à 15 % des dépenses totales du gouvernement depuis le début de l'exercice en octobre.
Aborder le problème
En janvier 2023, les États-Unis ont atteint leur plafond d'endettement, également connu sous le nom de limite d'emprunt. Alors que certains pays lient leur dette au PIB, les États-Unis fixent une limite exacte en dollars.
Le gouvernement manquera d'argent pour payer ses dettes cet été si le plafond n'est pas relevé, bien que les décideurs aient historiquement accepté d'augmenter le plafond de la dette dans le passé pour éviter un défaut de paiement. En 2011, les États-Unis ont évité de justesse le défaut de paiement en raison d'une négociation de dernière minute sur le plafond de la dette et la cote de crédit du pays a été dégradée en conséquence.
S'attaquer à la dette américaine est simple en théorie : augmenter les impôts ou le plafond de la dette, réduire les dépenses ou une combinaison des trois. Cependant, c'est beaucoup plus difficile dans la pratique. Quels impôts augmenter ? Quels programmes doivent être coupés ? Que se passe-t-il la prochaine fois que la limite d'endettement est atteinte ?
L'IA finira par être "un aussi bon tuteur que n'importe quel humain" : Bill Gates
Par Samantha Flom 19 avril 2023
L'intelligence artificielle (IA) n'est peut-être pas assez avancée pour remplacer les enseignants maintenant, mais selon Bill Gates, ce moment n'est pas loin.
"Les IA acquerront cette capacité d'être le meilleur tuteur possible", a déclaré le co-fondateur de Microsoft lors du sommet ASU + GSV à San Diego le 18 avril.
"Nous avons suffisamment d'échantillons de ces choses qui sont bien faites pour que la formation puisse être effectuée", a-t-il ajouté. "Donc, je dirais que c'est une étape très utile, c'est d'engager un dialogue où vous aidez à comprendre ce qu'ils manquent. Et nous ne sommes pas si loin.
Les commentaires de Gates sont intervenus dans le contexte d'une conversation plus large sur le rôle futur de la technologie dans l'éducation avec Jessie Woolley-Wilson, PDG de DreamBox Learning.
"Depuis que l'accent est mis sur l'apprentissage automatique, l'IA a franchi des étapes incroyables", a déclaré Gates à Woolley-Wilson. « Vous savez, il peut écouter et reconnaître la parole mieux que les humains. Il peut reconnaître les images et les vidéos mieux que les humains. Le domaine dans lequel il était essentiellement inutile était la lecture et l'écriture. Vous ne pourriez pas prendre, disons, un manuel de biologie et le lire et réussir l'examen AP.
Cependant, Gates a noté que, là où les itérations précédentes de l'IA étaient incapables de reproduire la compréhension humaine, les systèmes émergents, comme le GPT-4 d'OpenAI soutenu par Microsoft, avaient commencé à combler l'écart.
"La percée que nous avons maintenant, qui est très récente, est davantage liée à la lecture et à l'écriture - cette aisance incroyable à dire : 'Écrivez une lettre… comme Einstein ou Shakespeare aurait écrit cette chose', et à être au moins à 80 % de l'époque très abasourdi par cela.
Menace pour l'humanité
En vérité, les experts de l'industrie ont non seulement été stupéfaits mais, dans de nombreux cas, déconcertés par les récents progrès de l'évolution de l'IA, craignant les effets d'entraînement de cette technologie sur la société.
"Les systèmes d'IA dotés d'une intelligence compétitive humaine peuvent poser de graves risques pour la société et l'humanité, comme le montrent des recherches approfondies et reconnus par les meilleurs laboratoires d'IA", prévient une lettre du 22 mars qui compte plus de 27 500 signatures, parmi lesquelles des dizaines d'experts en IA.
Accusant les créateurs d'intelligence artificielle de s'engager dans une "course incontrôlable" pour développer "des esprits numériques toujours plus puissants que personne - pas même leurs créateurs - ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable", les signataires de la lettre ont appelé à un délai immédiat de six ans. Pause d'un mois dans la formation de systèmes d'IA plus avancés alors que la société se demande comment assurer leur sécurité.
L'un de ces signataires était le PDG de Tesla, Elon Musk, un autre magnat de la technologie qui a exprimé ouvertement ses préoccupations concernant les capacités de l'IA.
"L'IA est plus dangereuse que, disons, une conception ou une maintenance de production d'avions mal gérées ou une mauvaise production de voitures dans le sens où elle a le potentiel - aussi petite soit-elle, mais elle n'est pas triviale - elle a le potentiel de destruction civilisationnelle ", a déclaré Musk à Tucker Carlson de Fox News dans une récente interview.
Gates, cependant, a repoussé ces affirmations, affirmant qu'une pause mondiale dans le développement de l'IA serait à la fois difficile et peu pratique et que les défis que présente la technologie pourraient être gérés.
« De toute évidence, il y a d'énormes avantages à ces choses. … Ce que nous devons faire, c'est identifier les zones délicates », a-t-il déclaré à Reuters le 4 avril.
Mise en œuvre
Alors que Gates a exprimé son optimisme lors du sommet ASU + GSV sur les avantages potentiels de l'IA dans l'éducation, il a ajouté que les systèmes actuels auront besoin de plus de travail avant que ces avantages puissent prendre forme.
"Il [AI] n'a aucune idée de la difficulté à travailler sur quelque chose", a-t-il noté. "Il dépense exactement la même quantité de calculs sur chaque jeton qu'il génère, et il ne sait pas qu'un problème est important, sans importance. Et… ce genre de méta-modèle de raisonnement est ce que, au cours de la prochaine année, les principaux implémenteurs d'IA ajouteront.
Gates a également souligné que son intérêt philanthropique pour l'IA est de s'assurer que la technologie est utilisée "sur une base équitable" non seulement à des fins d'éducation mais aussi dans le domaine médical.
"Au cours des six derniers mois, j'ai assisté à tant de longues réunions où nous réfléchissions, 'OK, qu'est-ce que cela signifie pour la découverte de médicaments pour les maladies des pauvres ? Qu'est-ce que cela signifie pour les consultations de santé en Afrique, où la plupart des gens vivent toute leur vie sans rencontrer de médecin ? » … Tant de conditions différentes ne peuvent tout simplement pas être diagnostiquées, et nous pouvons révolutionner cela.
Intelligence artificielle et liberté : les enjeux de la surveillance automatisée
L’utilisation de l’intelligence artificielle pose un véritable enjeu de liberté face à la tentation des politiciens de développer des solutions automatisées de surveillance des populations.
le 23 avril 2023 Yannick Harrel
L’intelligence artificielle déchaîne les passions depuis plusieurs décennies et la maturité de certains algorithmes en vient à relancer le débat sur leur utilisation et leur effet disruptif sur les métiers d’aujourd’hui. De nombreux experts craignent à juste titre une dépossession du libre arbitre des humains au profit de l’intelligence artificielle, a fortiori lorsque le point de singularité technologique sera atteint.
Néanmoins, si cette prospective est tout à fait plausible, c’est aussi en raison de l’engouement persistant par les dirigeants politiques de solutions automatisées de surveillance des populations, y compris dans des régimes pourtant qualifiés de « libres ».
Faillibilité humaine contre infaillibilité algorithmique
Prenons le domaine des mobilités, un environnement que nombre d’individus sont amenés à emprunter et qui fait l’objet d’un enjeu de taille : l’intelligence artificielle est conceptualisée au profit d’une régulation des comportements humains, avec pour objectif principal de « domestiquer » les mauvais usagers de la route.
Quel que soit le type d’engin motorisé, cette constante s’amplifie d’année en année avec l’expérimentation et l’introduction de nouveaux systèmes de contrôle et de verbalisation dont l’aboutissement ultime – à terme – est bien évidemment le fonctionnement en pleine autonomie, c’est-à-dire sans opérateur humain. Un niveau qui sera considéré comme atteint grâce à un taux d’échec le plus faible possible (< 1 %).
Ce qui est particulièrement matois, c’est lorsque le système algorithmique renforcé et fiabilisé au fil du temps table sur la faillibilité humaine pour dégager des recettes fiscales où le moindre écart de conduite, y compris lorsque les circonstances l’exonèrent ou l’atténuent, aboutit implacablement à une sanction automatisée. La production de nouveaux radars multifonctions dans les centres urbains est à ce titre éminemment caractéristique de l’évolution politique : le rôle de ces dispositifs n’est désormais plus de surveiller mais bel et bien de traquer. La différence sémantique est limpide au regard de la situation actuelle de nos axes de circulation et de nos territoires quadrillés par des ennemis invisibles et implacables.
Cette réalité, les transports en commun n’y font pas exception : chaque usager est scanné par des systèmes de reconnaissance biométriques et d’analyses comportementales. À toute heure et en chaque lieu, l’usager est en liberté surveillée.
Et la prochaine génération d’algorithmes prédictifs promet d’être encore plus intrusive. À partir de données recueillies et sur le recoupement de bases de données (dont l’accessibilité et la mise à jour sont sujettes à observation), un individu pourrait être interdit de transport en commun ou de location de transport individuel ou encore de recharge de carburant pour son véhicule personnel. Ce futur est bien plus proche que d’aucuns le pensent.
Une évolution civilisationnelle plus que technologique
De nombreux citoyens, apeurés de la vie et guère sensibles au principe de liberté, applaudiront frénétiquement des deux mains cette étape. Ce serait faire fi de cette locution latine : Hodie Mihi, Cras Tibi, autrement dit : « Aujourd’hui c’est moi, demain ce sera toi ».
Plus concrètement, toute altération voulue ou subie de ces bases de données peut du jour au lendemain faire de vous un paria social. Vous qui applaudissiez hier, imaginez que vous pouvez vous trouver dans la peau du délinquant de demain : une simple donnée modifiée par une main malintentionnée ou un code suspicieux vous fera passer du statut de citoyen modèle à celui de trublion antisocial.
La gestion de la crise covid dans les régimes occidentaux a largement démontré que la grande majorité des individus adoube une société sans risque. Or, comme le déclame si bien le philosophe Edgar Morin, une société sans risque c’est une société sans vie.
Et pour parvenir à cette société sans risque, c’est-à-dire artificielle, l’intelligence elle aussi artificielle est le meilleur allié des politiciens avides de brider toute velléité d’indépendance de pensée et d’action : l’administré est un fichier à gérer et à corriger en temps réel. Le soubassement de toutes ces décisions d’introduire à grande échelle l’intelligence artificielle dans la gestion de la vie de la cité est irrigué par un officieux renversement de valeur : l’individu est un coupable en sursis qui n’a pas encore franchi la ligne de la légalité. Or, cette ligne légale est dictée par une autorité dont la probité et la compétence sont rarement évaluées. Et c’est précisément ce point précis qui pose un réel problème et ouvre une faille philosophique dans ce phénomène.
Remplacer les élus par l’IA
Imaginons qu’un programme d’intelligence avancée en vienne à mesurer la probité et la compétence des élus ; que toutes leurs décisions soient soumises à une étude automatisée et évoluée pouvant donner lieu à avertissement et sanction selon la gravité constatée.
Que croyez-vous ? Ces élus si prompts à vidéosurveiller et à vidéoverbaliser leurs administrés avec des techniques d’assistance automatisée dont l’ingérence est de plus en plus marquée, seraient les premiers à réprouver toute forme de contrôle à leur égard.
Mieux encore, si un algorithme était élaboré pour fournir un indice de légitimité en temps réel, ils seraient outrés et refuseraient l’irruption d’une telle initiative pouvant entraver leur liberté d’action. Mais alors, pourquoi imposer ce choix de société à l’ensemble de la communauté si l’on reconnaît qu’elle comporte un aspect liberticide ?
Et pourquoi ne pas aller encore plus loin en promouvant le remplacement des élus, quels qu’ils soient, par une intelligence artificielle qui aurait un certain nombre de mérites comme celui d’être non-susceptible de céder à la vénalité, d’avoir une connaissance exhaustive de la législation en cours et de la faisabilité technique des projets, d’être disponible 24/7 et de ne pas céder à des pressions psychologiques ? L’on pourrait lui reprocher un certain manque d’empathie mais à tout prendre, cette tare est-elle pire que celle de la langue de bois technocratique dont les individus sont abreuvés en permanence ?
L’on constate que cette politique d’omnisurveillance de la population serait bien moins aisée à établir envers les décideurs. Que ces derniers ne manquent que rarement d’exciper de leur statut privilégié (qui initialement ne devait être qu’un mandat et non une bulle d’impunité) afin de s’exonérer de tout contrôle extérieur.
La persistance d’une telle situation frappée du sceau de l’injustice est la volonté d’une majorité de la population, dont l’opinion est savamment travaillée à longueur de temps par des manipulateurs au sein d’un système qu’Edward Bernays (1891-1995) évoquait sous le vocable de Relations Publiques, stimulant plus aisément l’émotion que la raison et dont la variable d’ajustement est le périmètre d’exercice des libertés.
Or, n’oublions pas les enseignements du philosophe anglais John Locke (1632-1704) : les libertés fondamentales ne sont ni cessibles ni réductibles, et aucune loi gouvernementale ne peut en décider autrement quand bien même une majorité d’individus se déclarerait favorable à leur diminution ou leur abrogation. Les libertés sont des lois naturelles.
L’outil n’est que le prolongement de la main qui l’enserre
L’intelligence artificielle, ou plutôt les intelligences artificielles (de types ANI, AGI et ASI), ne sont ni bonnes ni mauvaises ; elles ne sont là que pour répondre à une vision civilisationnelle qui détermine leur déploiement et leur emploi. C’est précisément ce point que les autorités nationales et supranationales se refusent de dévoiler : elles veulent une société régie selon leurs lois dont la constante au fil du temps est l’impunité et la prédation en lieu et place des lois naturelles fondées sur les libertés.
Les systèmes d’information automatisés sont un outil que ces mêmes autorités occidentales veulent employer pour mener une guerre anthropologique contre leur propre population : ces moyens ne sont pas la cause des tourments sociopolitiques et peuvent être reprogrammés.
En revanche, le mal est bien plus profond en raison de la nature de la classe politicienne contemporaine dont la prochaine étape est le contrôle raffermi des transactions financières (songeons au calendrier mené au pas de charge pour introduire les monnaies numériques tant en Europe qu’aux États-Unis). Tout ce qui circulera matériellement et immatériellement sans être certifié par une organisation étatique nationale ou supranationale sera déclaré suspect et révoqué grâce à de multiples sondes inquisitoires nichées dans les nœuds névralgiques des réseaux de communication.
C’est une dystopie en cours d’édification.
La bataille ne doit pas se focaliser contre l’intelligence artificielle mais sur son utilisation, et plus encore sur ceux qui enjoignent d’y recourir à grande échelle dans une vision liberticide sans intention de s’y soumettre eux-mêmes.
La tyrannie technologisante – ou technotyrannie – ne provient pas de l’outil mais de la main qui l’enserre et l’emploie tel un fouet à l’égard de sa propre population.
En premier les radars du bord des routes seront remplacés par des satellites qui enverront un message sur téléphone à chaque contrevenant "Vous avez perd 1 point !" puis "Vous avec perdu 3 points !", puis la voiture s'arrête. "Vous n'avez plus de points sur votre permis ! Votre compte en banque a été vidé ! Votre compte en banque a été vidé ! Votre compte en banque a été..."
Puis comme tous les députés et sénateurs corrompus ont été remplacés par des IA corrompus, de nouvelles lois sont votées 24/24 h. Maintenant c'est l'automobiliste délinquant qui n'a pu payer ses amendes est éliminé par ondes jusqu'aux nano-particules d'oxyde de graphène qu'il s'est fait inoculer profond lors de la dernière campagne de 'virus ET'. Pchitt ! Il est mort.
Il avait froid avec les températures plafonnées à 11°C à l'intérieur de sa maison en plein hiver, il a osé faire du feu dans la cheminée !! Pchitt ! Éliminé !
Il cachait à la DAD (Dictature Anti Démocratie) une poule ('réfugiée climatique') non-déclarée chez lui qui lui donnait un œuf par jour ! Pchitt ! Éliminés (lui et sa poule).
Bill Gates investit 4,8 millions de dollars dans des masques à gaz « intelligents » pour les vaches
23 Avril 2023 AGDAILY Reporters*
Une obligation de porter des masques pour le bétail ? La Fondation Bill et Melinda Gates a octroyé ce mois-ci 4,8 millions de dollars à ZELP, un projet d'élevage à émissions nulles visant à réduire les émissions en « exploitant » les rots des vaches.
L'entreprise londonienne travaille à la mise au point d'un masque facial « intelligent » pour le bétail, qui capte le méthane des rots et le transforme en dioxyde de carbone. Si les masques ne font pas l'unanimité, ZELP a également obtenu le soutien et l'investissement de Cargill.
Voici comment cela fonctionne :
Les vaches reçoivent un harnais à porter autour de la tête. ZELP affirme que ce dispositif ne nécessitera ni ne provoquera de changements au niveau de l'alimentation, de la rumination ou de l'interaction avec le troupeau.
Le gaz est capturé et oxydé. Lorsque la vache expire, le méthane traverse un catalyseur où il est oxydé et libéré dans l'air sous forme de gaz carbonique et de vapeur d'eau.
La réduction du méthane fera l'objet d'un suivi, mais la technologie est également censée fournir des données clés aux agriculteurs, telles que des mesures de bien-être, d'efficacité et de fertilité.
Des essais sur des animaux vivants ont été menés au Royaume-Uni, en Irlande, en Argentine et aux Pays-Bas avec ce que l'entreprise appelle des « petits » et des « grands » groupes d'animaux. L'entreprise n'a pas précisé le nombre d'animaux dans chacune de ces catégories.
Il faut espérer que le bétail n'est pas gêné par les masques, car ZELP recommande que les masques à gaz soient portés en permanence par les bovins âgés de 6 à 8 mois et plus. Chaque masque est censé durer jusqu'à quatre ans sans être rechargé ou changé.
La production de méthane et le bétail
Si l'alimentation est la solution la plus courante pour modifier les populations microbiennes dans le rumen et réduire ainsi les émissions de méthane, ZELP présente son produit comme une solution viable à mettre en place lorsque les additifs et les changements d'alimentation ne sont pas viables.
Selon le site Web de ZELP, on estime que le méthane est 85 fois plus dangereux que le gaz carbonique, et que le bétail en est l'un des principaux responsables.
Mais la plus grande source de production de méthane est en fait l'industrie du pétrole, du gaz naturel et du charbon (19 %). L'EPA attribue 9 % des émissions de 'gaz à effet de serre' des États-Unis à l'agriculture, et ces industries compensent également les émissions de gaz à 'effet de serre' en transformant le gaz carbonique en matière organique du sol et en tissus végétaux. On estime que le bétail à lui seul ne contribue qu'à hauteur de 2,5 à 3,3 % des émissions aux États-Unis. _____________
* Source : Gates invests $4.8 million into 'smart' gas masks for cows | AGDAILY
Avec un masque les expirations (comme les inspirations) ont du mal à se faire. Le bétail (idem pour les humains) doit donc re-respirer le gaz carbonique ! Idem pour les méthanes (rots et pets) !
Or, nous savons que dans notre atmosphère TOUS les gaz se recyclent immédiatement (sans quoi la vie sur notre planète ne serait jamais apparue).
C'est là un bétailicide comme il en est d'un homicide.
Taux de perte de grossesse doublé, taux d'anomalies fœtales élevé et concentration de nanoparticules lipidiques dans les ovaires - Comment pourraient-ils qualifier ce vaccin de « sûr » ?
Par Alex Kriel et le Dr David Bell Recherche mondiale, 22 avril 2023
Les vaccins à ARNm ont été commercialisés dans le monde au début de 2021 avec le slogan "sûr et efficace". Fait inhabituel pour une nouvelle classe de médicaments, ils ont rapidement été recommandés par les autorités de santé publique pour les femmes enceintes. À la fin de 2021, les femmes en âge de travailler, y compris celles qui étaient enceintes, étaient licenciées pour n'avoir pas accepté de se faire injecter. Ceux qui ont pris les vaccins à ARNm l'ont fait sur la base de la confiance dans les autorités sanitaires - l'hypothèse étant qu'ils n'auraient pas été approuvés si les preuves n'étaient pas absolument claires. Le rôle des organismes de réglementation était de protéger le public et, par conséquent, s'ils étaient approuvés, les médicaments étaient sûrs.
Récemment, un long rapport d'évaluation de vaccins parrainé par Pfizer et soumis au régulateur australien, la Therapeutic Goods Administration (TGA), daté de janvier 2021, a été publié dans le cadre d'une demande d'accès à l'information. Le rapport contient de nouvelles informations importantes qui avaient été supprimées par la TGA et par Pfizer lui-même. Une grande partie de cela est directement liée aux questions de sécurité pendant la grossesse et aux impacts sur la fertilité des femmes en âge de procréer. L'ensemble du rapport est important, mais quatre points de données clés ressortent :
Le déclin rapide des anticorps et des lymphocytes T chez les singes après une deuxième dose ; Études de biodistribution (précédemment publiées en 2021 via une demande d'accès à l'information au Japon) ; Données sur l'impact des résultats de fertilité pour les rats ; Données sur les anomalies fœtales chez le rat.
Nous nous concentrons sur les trois derniers éléments car, pour le premier point, il suffit de citer le rapport lui-même : « Les anticorps et les lymphocytes T chez les singes ont diminué rapidement sur cinq semaines après la deuxième dose de [vaccin Pfizer Covid] BNT162b2 (V9), soulevant des inquiétudes quant à l'immunité à long terme. Ce point indique que les régulateurs auraient dû anticiper le déclin rapide de l'efficacité et devaient savoir dès le départ que le schéma initial à deux doses était peu susceptible de conférer une immunité durable et nécessiterait donc plusieurs doses répétées. Cette attente d'échec a été récemment soulignée par le Dr Anthony Fauci , ancien directeur au NIH américain.
Les trois éléments restants devraient être une cause majeure de préoccupation pour le système de réglementation pharmaceutique. Le premier, tel que révélé en 2021 , impliquait des études de biodistribution du transporteur de nanoparticules lipidiques chez le rat, utilisant une enzyme luciférase pour se substituer au vaccin à ARNm. L'étude a démontré que le vaccin se déplacera dans tout le corps après l'injection et se retrouve non seulement au site d'injection mais dans tous les organes testés, avec une concentration élevée dans les ovaires, le foie, les glandes surrénales et la rate. Les autorités qui ont assuré aux personnes vaccinées début 2021 que le vaccin reste dans le bras n'étaient, comme nous le savons depuis deux ans, pas honnêtes.
- voir cadre sur site -
Concentration lipidique par gramme, recalculée en pourcentage du site d'injection.
En termes d'impact sur la fertilité et les anomalies fœtales, le rapport comprend une étude de 44 rats et décrit deux paramètres principaux, le taux de perte préimplantatoire et le nombre d'anomalies par fœtus (également exprimé par portée). Dans les deux cas, les paramètres étaient significativement plus élevés pour les rats vaccinés que pour les rats non vaccinés.
Grosso modo, le taux de perte pré-implantatoire compare le nombre estimé d'ovules fécondés et d'ovules implantés dans l'utérus. Le tableau ci-dessous est tiré du rapport lui-même et montre clairement que le taux de perte pour les vaccinés (BNT162b2) est plus du double du groupe témoin non vacciné.
- voir cadre sur site -
Dans une étude cas-témoins, un doublement des pertes de grossesse dans le groupe d'intervention représenterait un signal de sécurité sérieux. Plutôt que de prendre cela au sérieux, les auteurs du rapport ont ensuite comparé les résultats aux données historiques sur d'autres populations de rats - 27 études de 568 rats - et ont ignoré les résultats car d'autres populations avaient enregistré des pertes globales plus élevées. Cette fourchette est indiquée dans la colonne de droite sous la forme de 2,6 % à 13,8 %. Cette analyse est alarmante car rester en dessous des niveaux de perte de grossesse les plus élevés précédemment enregistrés dans les populations ailleurs n'est pas un résultat sûr lorsque l'intervention est également associée au double des dommages du groupe témoin.
Une tendance similaire est observée pour les malformations fœtales avec un taux d'anomalies plus élevé dans chacune des 12 catégories étudiées. Sur les 11 catégories où Pfizer a confirmé que les données sont correctes, il n'y a que deux anomalies totales dans le groupe témoin, contre 28 avec le vaccin à ARNm (BNT162b2). Dans la catégorie qualifiée par Pfizer de non fiable (côtes lombaires surnuméraires), il y avait trois anomalies dans le groupe témoin et 12 dans le groupe vacciné.
Comme pour l'augmentation des pertes de grossesse, Pfizer a simplement ignoré la tendance et a comparé les résultats avec les données historiques d'autres populations de rats. Ceci est très important car on le voit dans toutes les catégories de malformation. La nature cas-témoin de la conception de l'étude est à nouveau ignorée, afin de masquer apparemment les résultats négatifs démontrés.
Ces données indiquent qu'il n'y a aucune raison de dire que le vaccin est sans danger pendant la grossesse. La concentration de nanoparticules lipidiques dans les ovaires, un taux de perte de grossesse doublé et un taux d'anomalies fœtales élevé dans toutes les catégories mesurées indiquent que la désignation d'une étiquette de sécurité pendant la grossesse (catégorie B1 en Australie) était contraire aux preuves disponibles. Les données impliquent que non seulement les slogans «sûrs et efficaces» du gouvernement ne sont pas exacts, mais qu'ils sont totalement trompeurs en ce qui concerne les données de sécurité disponibles.
Malgré la nature négative de ces résultats, la classification de ce médicament en tant que « vaccin » semble avoir exclu de nouveaux essais sur des animaux. Historiquement, les nouveaux médicaments, en particulier dans les classes jamais utilisées chez l'homme auparavant, nécessiteraient une évaluation très rigoureuse. Les vaccins, cependant, ont une exigence de charge de la preuve moins élevée que les médicaments ordinaires. En classant les injections d'ARNm comme des «vaccins», cela a assuré une approbation réglementaire avec des exigences de sécurité nettement moins strictes, comme le note la TGA elle-même. En fait, ces produits de thérapie génique par ARNm (pour utiliser le terme approprié) fonctionnent plus comme des médicaments que comme des vaccins en ce sens qu'ils modifient le fonctionnement interne des cellules, plutôt que de stimuler une réponse immunitaire à la présence d'un antigène. L'étiquetage de ces produits de thérapie génique en tant que "vaccins" signifie que, pour autant que nous le sachions,
Ce rapport, qui n'a été publié qu'après une demande d'accès à l'information, est extrêmement inquiétant car il montre que les autorités connaissaient les risques majeurs liés à la vaccination par ARNm COVID-19 tout en assurant simultanément aux populations qu'elle était sûre. Le fait que les médias grand public aient (à notre connaissance) complètement ignoré les données récemment publiées devrait renforcer la nécessité de faire preuve de prudence lors de l'écoute des conseils des messages de santé publique concernant la vaccination contre la COVID-19.
Premièrement, il est clair que les régulateurs, les sociétés pharmaceutiques et le gouvernement auraient su que l'immunité induite par le vaccin diminue très rapidement, ce qui a ensuite été observé dans les données du monde réel avec une efficacité contre l'infection tombant à zéro. En conséquence, les chiffres uniques dans le temps de 95 % et 62 % d'efficacité contre l'infection symptomatique positive à la PCR cités respectivement pour Pfizer et AstraZeneca ne signifiaient presque rien puisqu'il fallait s'attendre à un déclin rapide. De même, le concept d'un traitement à deux doses était inexact car des rappels sans fin auraient probablement été nécessaires étant donné le déclin rapide des anticorps et des lymphocytes T observé chez les singes.
La confiance dans le vaccin de l'enfance plonge jusqu'à 44 % pendant le COVID-19
PAR TYLER DURDEN SAMEDI 22 AVRIL 2023 - 02:20 Écrit par Jessie Zhang via Epoch Times
Un nouveau rapport sur la vaccination suggère que la confiance dans les vaccins infantiles a chuté jusqu'à 44 % dans 52 pays, coïncidant avec le plus grand recul soutenu de la vaccination infantile en 30 ans, alimenté par la pandémie de COVID-19.
Les trois seuls pays où la confiance dans les vaccins est restée stable étaient la Chine, l'Inde et le Mexique. Les données de ces pays indiquent que la perception de l'importance des vaccins est maintenue ou même améliorée.
Le rapport attribue cette tendance à plusieurs facteurs, notamment l'incertitude quant à la réponse à la pandémie, l'accès croissant à un plus large éventail d'informations et la polarisation politique.
Catherine Russell, directrice exécutive de l'UNICEF, a déclaré que ces données sont un signal d'alarme inquiétant.
« Au plus fort de la pandémie, les scientifiques ont rapidement développé des vaccins qui ont sauvé d'innombrables vies. Mais malgré cette réalisation historique, la peur et la désinformation sur tous les types de vaccins ont circulé aussi largement que le virus lui-même », a déclaré Russell dans un communiqué de presse.
« Nous ne pouvons pas permettre que la confiance dans les vaccinations de routine devienne une autre victime de la pandémie. Sinon, la prochaine vague de décès pourrait concerner davantage d'enfants atteints de rougeole, de diphtérie ou d'autres maladies évitables.
72 doses de vaccins de la naissance à dix-huit ans
Récemment, les critiques des vaccins ont mis en lumière le grand nombre de vaccins administrés aux enfants américains.
Selon le calendrier de vaccination des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), les enfants reçoivent jusqu'à 72 doses de 16 vaccins.
Malgré cela, Robert F. Kennedy Jr., fondateur et conseiller juridique en chef de Children's Health Defence et auteur de "The Real Anthony Fauci", a déclaré qu'aucun vaccin inscrit au calendrier n'a été testé en termes de sécurité avant d'être approuvé.
« Aucune des 72 doses de vaccins actuellement obligatoires pour les enfants n'a jamais été testée dans une étude de sécurité préalable à l'homologation contre un véritable placebo », a déclaré Kennedy à Epoch Times.
C'est un gros problème, dit-il, car bon nombre des blessures causées par les vaccins, comme tous les médicaments, sont des blessures à long terme.
"Vous pouvez dire que le vaccin a empêché l'infection, mais vous ne comptez pas les cancers, les troubles neurologiques, le TDAH et les maladies auto-immunes qui surgiront dans cinq ans. Vous avez besoin d'études à long terme », a-t-il déclaré.
Kennedy a déclaré que le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, coqueluche) est le vaccin le plus populaire au monde en raison des efforts de ceux qui sont à l'origine des vaccins.
"Soit dit en passant, [les États-Unis] ont retiré le vaccin parce qu'il tuait tellement d'enfants qu'il causait des lésions cérébrales selon une étude réalisée par l'UCLA", a déclaré Kennedy.
«Nous l'avons terminé aux États-Unis. Nous l'avons remplacé par un vaccin DTaP, une version atténuée, plus sûre mais moins efficace. Ils ont fait la même chose en Europe.
Finalement, le gouvernement danois a mené une étude approfondie sur le DTP avec 30 ans de dossiers de vaccination avec des scientifiques pro-vaccination de premier plan, dont Peter Aaby. Ils ont découvert que le vaccin provoquait l'anémie, la dysenterie et la pneumonie et tuait plus de personnes que la diphtérie, le tétanos et la coqueluche avant l'introduction du vaccin.
"C'est le danger. Vous pourriez avoir un vaccin pendant 30 ou 40 ans, et personne ne remarque réellement que les enfants qui le prennent sont moins bien lotis du point de vue de la santé parce que vous n'avez jamais fait d'essais contrôlés par placebo », a-t-il déclaré.
Consensus scientifique - Une construction manufacturée
PAR TYLER DURDEN VENDREDI 21 AVRIL 2023 - 21:45 Rédigé par Maryanne Demasi via The Brownstone Institute,
Dans une récente interview, le célèbre astrophysicien Neil deGrasse Tyson a été mis au défi sur ses opinions scientifiques sur le COVID-19 et il a déclaré : « Je ne suis intéressé que par le consensus » – des mots qui auraient fait rouler Nicholas Copernicus et Galileo Galilei dans leurs tombes.
L'appel au "consensus scientifique" est semé d'embûches, tout comme "La science est établie" et "Faites confiance à la science" et d'autres tropes autoritaires qui ont dominé la pandémie.
Une théorie largement acceptée, telle que la théorie de l'évolution, dépend de l'obtention d'un consensus au sein de la communauté scientifique, mais il doit être atteint sans censure ni représailles.
Comme Aaron Kheriaty, membre du Centre d'éthique et de politique publique, l'a récemment déclaré :
La science est une recherche continue de la vérité et une telle vérité n'a pas grand-chose à voir avec le consensus. Toute avancée scientifique majeure implique la remise en cause d'un consensus. Ceux qui défendent le consensus scientifique plutôt que des résultats expérimentaux spécifiques ne défendent pas la science mais la partisanerie.
Consensus par la censure
Il n'est pas difficile d'atteindre un consensus scientifique lorsque vous étouffez les voix dissidentes.
L'origine du COVID est un exemple classique. Vingt-sept scientifiques ont publié une lettre dans le Lancet condamnant les «théories du complot» suggérant que le virus n'avait pas d'origine naturelle. Les opinions dissidentes ont été censurées sur les réseaux sociaux et qualifiées de « désinformation ».
Ce n'est que maintenant que le département américain de l'Énergie et le FBI affirment que le virus était probablement le résultat d'une fuite de laboratoire à Wuhan, qu'il est possible d'avoir ces discussions ouvertement.
La déclaration de Great Barrington en est un autre exemple. Trois éminents professeurs des universités de Harvard, de Stanford et d'Oxford se sont opposés aux confinements, qui, selon eux, nuiraient de manière disproportionnée aux défavorisés.
Mais l'ancien directeur des NIH, Francis Collins, les a qualifiés d '«épidémiologistes marginaux» demandant à Anthony Fauci «une suppression rapide et dévastatrice» de la déclaration.
Le consensus scientifique est devenu une construction fabriquée, dictée par la politique et le pouvoir.
La récente publication des «Twitter Files» révèle comment les agences gouvernementales, les grandes technologies, les médias et les universités se sont entendus pour contrôler le contenu en ligne et censurer les voix dissidentes pour créer une fausse perception de consensus.
Un exemple flagrant est le projet Virality de l'Université de Stanford, qui a réuni des universitaires d'élite, des experts en intelligence artificielle et des sociétés de médias sociaux pour censurer les «vraies» histoires de blessures causées par les vaccins sous prétexte de lutter contre la désinformation.
Robert Malone, médecin et pionnier de la technologie de l'ARNm a résumé la situation avec précision lorsqu'il a dit ;
"Le vrai problème ici, c'est la fichue presse et les géants de l'internet. La presse et ces acteurs de la tech agissent pour fabriquer et renforcer le « consensus » autour de récits sélectionnés et approuvés. Et puis cela est utilisé comme arme pour attaquer les dissidents, y compris les médecins hautement qualifiés. »
La pandémie a rendu ce comportement insidieux plus visible, mais la réalité est que cela se produit depuis longtemps – je le saurais – j'ai été pris dedans.
Consensus dans les médias grand public En tant que présentateur de télévision sur Catalyst, l'émission scientifique de premier plan d'ABC, pendant plus d'une décennie, mon rôle consistait à enquêter sur des questions scientifiques et, si nécessaire, à remettre en question l'orthodoxie.
L'ABC n'est pas financée par l'industrie privée, mais par les deniers publics, pour éviter le biais qui frappe les réseaux commerciaux. Ou alors j'ai pensé.
Il y a plusieurs années, ma carrière réussie à l'ABC s'est arrêtée brusquement après que les défenseurs du "consensus scientifique" aient critiqué plusieurs documentaires que j'ai produits, qui remettaient en question diverses orthodoxies médicales telles que les médicaments hypocholestérolémiants, les directives nutritionnelles et la surprescription de médicaments. .
Un documentaire a remis en question les effets sur la santé d'une exposition prolongée aux appareils sans fil (tels que les iPad, les ordinateurs portables et les smartphones) qui émettent des rayonnements à basse fréquence - nous avons fait preuve de diligence raisonnable et entrepris un processus atroce de révision du programme pour l'intégrité juridique, éditoriale et factuelle .
Dans le programme, nous avons demandé pourquoi l'autorité de sûreté radiologique du gouvernement australien (ARPANSA) avait des normes de sécurité obsolètes et exclu des preuves importantes de plusieurs articles évalués par des pairs par des scientifiques indépendants.
Cela a déclenché une tempête de plaintes de la part de l'industrie des télécommunications, de l'autorité de régulation et de l'ARPANSA, qui se préparaient tous au plus grand déploiement sans fil que le pays ait jamais vu.
Les experts de l'industrie sont sortis de l'ombre et les médias ont accepté, rapportant sans critique les critiques du programme, tout en ignorant ceux qui le défendaient. Aucune attention n'a été accordée à l'influence de l'industrie sur la science.
Les critiques se sont plaints que j'avais donné du poids à une position « marginale » qui n'était pas soutenue par la science. Et par "frange", ils faisaient référence à Devra Davis, professeur d'épidémiologie à l'Université de Pittsburgh, avec une carrière distinguée à la National Academy of Sciences et au National Research Council.
L'ABC a cédé à la pression incessante et m'a suspendu de mes fonctions à l'antenne, concluant que j'avais accordé de l'importance « aux points de vue défiant le consensus scientifique ».
Et par « consensus scientifique », ils entendaient la position prise par l'ARPANSA, l'organisation même que j'avais critiquée pour ses réglementations laxistes.
Finalement, l'ABC a interdit le programme et "restructuré" le département en licenciant le personnel. Ce que le réseau croyait être une solution rapide a eu des conséquences graves et de grande envergure.
Non seulement cela dissuaderait les futurs journalistes de remettre en question l'orthodoxie, mais cela enverrait un message effrayant que l'ABC succomberait à la pression de l'industrie et favoriserait le consensus scientifique.
Je pense que Michael Crichton – médecin, producteur et écrivain – l'a le mieux expliqué lorsqu'il a donné une conférence sur la science, la politique et le consensus en 2003 ;
Je considère la science du consensus comme un développement extrêmement pernicieux qu'il convient d'arrêter net. Historiquement, la revendication du consensus a été le premier refuge des scélérats ; c'est une façon d'éviter le débat en prétendant que la question est déjà réglée.
Il a continué:
Le consensus est l'affaire de la politique… Les plus grands scientifiques de l'histoire sont grands précisément parce qu'ils ont rompu avec le consensus. Il n'y a pas de science consensuelle. Si c'est un consensus, ce n'est pas de la science. Si c'est de la science, ce n'est pas un consensus. Période.
Cette autorité universelle sur les problèmes de santé mondiaux reposerait uniquement entre les mains d'un médecin non médecin, ni d'un scientifique de la santé, le directeur général de l'OMS implanté par Bill Gates, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui était auparavant membre du conseil d'administration de GAVI, l'Alliance pour la vaccination. et proche partenaire des OMS. GAVI est une création et un financement de Bill Gates.
L'OMS est enregistrée en tant qu'agence des Nations Unies, ce qu'elle n'est pas vraiment. L'OMS a été créée en 1948 à la demande de David Rockefeller (1915 - 2017), un eugéniste et mondialiste connu, pour contrôler la « santé » de la population mondiale – et la mort.
L'OMS bénéficie d'une immunité totale contre les poursuites pénales et ses cadres supérieurs bénéficient d'un statut diplomatique et exonéré d'impôts en Suisse.
L'OMS est financée à plus de 80 % par des sources privées, principalement de l'industrie pharmaceutique, de la Fondation Gates et d'autres sponsors privés . L'OMS travaille clairement pour les intérêts de ses donateurs, principalement les pharmaceutiques et Bill Gates, également un eugéniste - pas pour le peuple.
Nous avons vu à quel point - ou mieux, criminellement - l'OMS a géré le COVID depuis le début de 2020, avec des blocages mondiaux, une distanciation sociale, une énorme campagne de peur, détruisant les économies, les moyens de subsistance des gens et causant la mort, non pas par COVID mais par peur- maladies induites, dépression et misère, pour une maladie qui ressemble au pire à la grippe annuelle. Et pour un virus qui à ce jour n'a JAMAIS été isolé.
Et plus tard, en décembre 2020, en imposant et en contraignant chaque gouvernement du monde à forcer son peuple à se faire injecter ce qu'ils ont appelé un vaccin, un vaxx d'essai de modification génétique de type ARNm, jamais testé auparavant. Les gens ont été menacés et ont perdu leur emploi, ont été bannis des lieux publics - et bien pire - s'ils ne se soumettaient pas aux vaxxes non testés, dangereux et même mortels.
Selon les ordres de l'OMS, le COVID a frappé le monde entier, tous ses 194 États membres à la fois, justifiant ainsi de déclarer le 16 mars 2020 des confinements généraux dans le monde entier. C'est une impossibilité absolue. Même si un virus existait – je le répète, le « virus » COVID n'a JAMAIS été isolé – un virus ne frappe pas le monde entier en même temps.
Au 16 mars 2020, la Johns Hopkins School of Public Health (JHSPH) signalait 179 165 « cas de COVID » confirmés dans 155 pays, avec 7 081 décès. Le JHSPH est en grande partie financé par la Fondation Bill et Melinda Gates. Ces chiffres, même s'ils étaient vrais, seraient loin de justifier un confinement mondial.
Déjà le 30 janvier 2020, l'OMS a déclaré le COVID une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
Par coïncidence, le Forum économique mondial (WEF), tristement célèbre réunion de Davos, a eu lieu du 21 au 24 janvier 2020. Le DG Tedros de l'OMS, Gates, les courtiers en puissance et la structure du pouvoir dans le monde, Big Pharma, Big Finance, la plupart des Nations Unies et d'autres organisations internationales étaient présents. au WEF 2020, lorsque la décision pandémique, avec des confinements mondiaux, le port de masques et toutes les mesures et diktats sociaux humiliants, a été décidée.
Ces "décisions" faisaient suite à une simulation de bureau appelée Event 201, simulant un virus "corona", où également tous les acteurs clés internationaux, financiers et pharmaceutiques étaient présents, le 18 octobre 2019 à New York, à peine trois mois avant le tristement célèbre et une « épidémie » irréelle a eu lieu.
Les pouvoirs derrière le WEF ont chargé l'OMS de commettre ce crime colossal et jamais vu auparavant contre l'humanité, un virus "corona", appelé plus tard par le DG Tedros COVID -19 de l' OMS .
La mort de plus d'un millier de travailleurs de l'habillement au Bangladesh
RépondreSupprimerÀ la mémoire du Dr Zafrullah Chowdhury (1941-2023)
Par le professeur Vijay Prashad
Recherche mondiale,
21 avril 2023
Le mercredi 24 avril 2013, 3 000 travailleurs sont entrés au Rana Plaza, un immeuble de huit étages situé dans la banlieue de Dhaka, à Savar, au Bangladesh. Ils ont produit des vêtements pour la chaîne transnationale de produits de base qui s'étend des champs de coton d'Asie du Sud, aux machines et aux travailleurs du Bangladesh, et jusqu'aux détaillants du monde occidental. Des vêtements pour des marques célèbres telles que Benetton, Bonmarché, Prada, Gucci, Versace et Zara sont cousus ici, tout comme les vêtements moins chers qui pendent sur les étagères Walmart. La veille, les autorités bangladaises avaient demandé au propriétaire, Sohel Rana, d'évacuer le bâtiment en raison de problèmes structurels. "Le bâtiment a des dégâts mineurs", a déclaré Rana. "Il n'y a rien de grave". Mais à 8h57 le 24 avril, le bâtiment s'effondreen l'espace de deux minutes, tuant au moins 1 132 personnes et en blessant plus de 2 500 autres. Les circonstances de l'effondrement étaient similaires à l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist de 1911 à New York, où 146 personnes sont mortes . Tragiquement, un siècle plus tard, les ouvriers du vêtement sont toujours soumis à ces conditions de travail dangereuses.
La liste des « accidents » évitables à Savar est longue et douloureuse. En avril 2005, au moins 79 travailleurs sont morts dans un effondrement d'usine ; en février 2006, 18 travailleurs sont morts dans un nouvel effondrement, suivis de 25 en juin 2010 et de 124 dans l'incendie de l'usine de mode de Tazreen en novembre 2012. Depuis la dévastation du Rana Plaza il y a dix ans, au moins 109 autres bâtiments de la région se sont effondrés, entraînant la mort de 27 travailleurs (au minimum). Ce sont les usines mortifères de la mondialisation du XXIe siècle : des abris mal construits pour un processus de production orienté vers de longues heures de travail, des machines de troisième ordre et des travailleurs dont la vie est soumise aux impératifs de la production juste-à- temps . Écrivant sur le régime des usines dans l'Angleterre du XIXe siècle, Karl Marx a noté au chapitre 10 de Capitale :
Mais dans sa passion aveugle et incontrôlable, sa faim de loup-garou pour le surtravail, le capital dépasse non seulement les limites morales, mais même les limites purement physiques du corps. Il vole le temps nécessaire à la consommation d'air frais et de lumière du soleil. … Tout ce qui l'intéresse, c'est simplement et uniquement le maximum de force de travail qui peut être rendue fluide dans une journée de travail. Elle atteint ce but en abrégeant la durée de la vie du travailleur, comme un fermier avide arrache au sol un produit accru en le privant de sa fertilité.
Ces usines bangladaises font partie du paysage de la mondialisation qui fait écho aux usines le long de la frontière américano-mexicaine, en Haïti, au Sri Lanka et dans d'autres endroits du monde qui ont ouvert leurs portes à l'adoption avisée par l'industrie du vêtement de la nouvelle fabrication et du commerce. commande des années 1990. Des pays soumis qui n'avaient ni la volonté patriotique de se battre pour leurs citoyens ni le souci de l'affaiblissement à long terme de leur ordre social se sont précipités pour accueillir les multinationales de l'habillement qui ne voulaient plus investir dans les usines. Alors, ils se sont tournés vers des sous-traitants, leur offrant des marges bénéficiaires étroites, les obligeant à gérer leurs usines comme des prisons de travail. L'industrie du vêtement au Bangladesh, qui comprend80 pour cent du total des recettes d'exportation du pays ont été entièrement réalisés dans les zones de sécurité, offrant aux travailleurs peu de perspectives de se syndiquer. Il n'est pas étonnant que ces usines soient une zone de guerre.
RépondreSupprimerLe processus de sous-traitance a permis aux multinationales de nier toute responsabilité pour les actions des petits propriétaires d'usines, permettant aux riches actionnaires du Nord de profiter des bénéfices de la baisse des coûts de production sans avoir la conscience tachée par la terreur infligée à ces travailleurs. Des hommes comme Sohel Rana, un dur à cuire local qui oscillait entre différents partis politiques en fonction de celui qui détenait le pouvoir, sont devenus des voyous locaux pour les multinationales. Après l'effondrement de l'immeuble, Rana a été désavoué à la hâte par tous les politiciens et arrêté (le procès contre lui se poursuit , bien qu'il soit en liberté sous caution ).
Des hommes comme Rana rassemblent les travailleurs, les poussent dans ces bâtiments de mauvaise qualité et s'assurent qu'ils soient battus s'ils menacent de se syndiquer tandis que les élites vivant dans les manoirs de Gulshan et Banani offrent de petits gestes de libéralisme par la charité et l'allocation de modestes, mais insatisfaits, lois du travail. Les inspecteurs du travail sont peu nombreux et, pire encore, ils sont impuissants. Comme l' a noté l'Organisation internationale du travail en 2020, « les inspecteurs du travail n'ont aucun pouvoir de sanction administrative et ne peuvent pas infliger directement des amendes. Cependant, ils peuvent saisir le tribunal du travail, mais la résolution de ces affaires prend généralement beaucoup de temps et les amendes infligées… ne sont pas suffisamment dissuasives ». Une explosion occasionnelle de sentiment libéral dans le Nord global oblige certaines entreprises à ' s'autoréguler', un exercice pour blanchir les horreurs de la chaîne mondiale des produits de base. La démocratie capitaliste exige cette alliance de la brutalité et de la réforme, du néofascisme et du paternalisme. Il célèbre les Ranas du monde jusqu'à ce qu'ils deviennent un handicap, puis il les remplace simplement.
Un jour après l'effondrement du bâtiment, Taslima Akhter s'est rendue au Rana Plaza et a photographié les ruines dans ce qu'elle considérait comme un acte de commémoration. Une sélection de ses photographies illustre cette newsletter. Plus tard, Akhter a publié un livre de 500 pages, Chobbish April : Hazaar Praner Chitkar ('24 th April : Outcries of a Thousand Souls'), qui présente une collection d'affiches mises en place par des membres frénétiques de la famille à la recherche de leurs proches et de leur passeport. photographies des morts avec une brève note sur leur vie.
Chobbish April s'ouvre sur l'histoire de Baby Akhter, 35 ans, une opératrice de balançoire chez EtherTex Garment qui a commencé à travailler au Rana Plaza seulement 16 jours avant sa mort. Akhter est venue à Dhaka de Rangpur, où son père était un paysan sans terre. Quatre-vingts pour cent des travailleurs de ces usines sont des femmes, et la plupart, comme Baby Akhter, émigrent de conditions de sans-terre. Ils emportent avec eux la désolation des campagnes, ses sols surmenés et ses eaux empoisonnées ravagées par l'agriculture industrielle ainsi que par la loi de la valeur qui licencie le petit agriculteur face à la puissance des exploitations capitalistes. Le mari de Baby Akhter, Delowar, a rappelé que son luxe consistait à mâcher du paan(«feuille de bétel») et à l'aide d'un ventilateur à main. "Elle était prête à combattre n'importe quelle guerre", a-t-il déclaré. Sa photographie respire le défi et la gentillesse, un sourire caché dans son visage.
RépondreSupprimerDes travailleurs bangladais comme Baby Akhter se sont régulièrement organisés pour lutter contre leurs conditions misérables. En juin 2012, l'année précédant l'effondrement du Rana Plaza, des milliers de travailleurs de la zone industrielle d'Ashulia, à l'extérieur de Dhaka, ont manifesté pour des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail. Pendant des jours, ces travailleurs ont fermé 300 usines, bloquant l'autoroute Dhaka-Tangail à Narasinghapur. En représailles, les propriétaires ont fermé les usines et l'État a pris leur parti, l'inspecteur Abul Kalam Azad déclarantque les usines ne rouvriraient que si les ouvriers « se comportaient correctement ». Des policiers ont défilé dans la rue avec des matraques et des gaz lacrymogènes utilisés pour «éduquer» les travailleurs sur les soi-disant comportements appropriés. Après les manifestations de 2012, le gouvernement a mis en place la cellule de gestion de crise et la police industrielle, qui « recueillent des renseignements et anticipent les troubles sociaux dans les zones industrielles ». Lorsque Human Rights Watch a enquêté sur la situation en 2014-2015, une travailleuse a déclaré à l'enquêteur qu'en dépit d'être enceinte, elle avait été « battue avec des tringles à rideaux en métal ». L'un des propriétaires d'une grande usine a expliqué à l'enquêteur pourquoi la violence est considérée comme nécessaire :
Les propriétaires d'usine veulent maximiser les profits, ils vont donc rogner sur les questions de sécurité, de ventilation, d'assainissement. Ils ne paieront pas d'heures supplémentaires ni n'offriront d'aide en cas de blessure. Ils poussent durement les travailleurs parce qu'ils ne veulent pas manquer les délais… Les travailleurs n'ont pas de syndicats, ils ne peuvent donc pas dicter leurs droits… Une partie de cela peut également être imputée aux détaillants de marque qui passent des commandes groupées et disent : « Augmentez la production lignes parce que c'est une grosse commande et améliorer vos marges ». Même 2 à 3 cents peuvent faire la différence, mais ces entreprises ne veulent pas tenir compte de la conformité [droits du travail et sécurité] dans le calcul des coûts.
Chacune de ces phrases semble tirée directement du Capital de Marx , écrit il y a plus de 150 ans. Les conditions difficiles imposées par la chaîne mondiale des produits de base font du Bangladesh l'un des pires pays au monde où travailler. Une étude publiée en janvier 2023 montre que pendant la pandémie, les multinationales de l'habillement ont pressé les sous-traitants pour réduire les coûts, ce qui a entraîné des conditions plus dures pour les travailleurs.
En 1926, la Conférence de tous les locataires du Bengale s'est réunie à Krishnanagar pour former le parti Kirti Kisan («ouvrier-paysan»), l'une des premières plates-formes politiques communistes en Asie du Sud. Kazi Nazrul Islam a chanté son Sramiker Gaan ("Chant des travailleurs") lors de cette réunion, un poème qui aurait pu être écrit pour les travailleurs du Rana Plaza et pour les millions de personnes qui peinent le long d'une chaîne mondiale de produits de base qu'ils ne contrôlent pas :
RépondreSupprimerNous ne sommes que des coolies travaillant sur les machines
en ces temps terribles.
Nous ne sommes que des dupes et des imbéciles
pour découvrir le diamant et en faire don
au roi, pour orner sa couronne.
…
Tenez votre marteau, prenez votre pelle,
chantez à l'unisson et avancez.
Éteignez la lumière de la machine, l'œil de Satan.
Venez, ô camarade, et gardez votre arme haute.
https://www.globalresearch.ca/death-over-thousand-garment-workers-bangladesh/5816682
Un membre du conseil d'administration de l'USAID déclare que le « nouvel ordre mondial » se poursuivra malgré un monde multipolaire en plein essor
RépondreSupprimerDe Timothy Alexander Guzman
Recherche mondiale,
21 avril 2023
Cette même vieille institution américaine appelée l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) qui soutient le changement de régime et les guerres à travers le monde a un membre du conseil d'administration qui a écrit un article d'opinion pour The Hill, une organisation de presse libérale en ligne sur la pertinence des règles- ordre basé et combien le monde en a besoin.
Harley Lippman , membre du conseil d'administration de l'USAID, a écrit sur la façon dont l'ordre fondé sur des règles (Nouvel Ordre Mondial) se poursuivra malgré les défis d'un monde multipolaire et les dividendes de la paix qu'il a apportés jusqu'à présent. Les affirmations de Lippman sur la position de l'ordre fondé sur des règles dans ce nouveau monde de la géopolitique sont de la propagande à son meilleur, vous savez donc peut-être déjà où cet article va puisque les médias libéraux sont absolument pro-establishment et pro-guerre.
Lippman a écrit un article d'opinion intitulé "L'ordre fondé sur des règles perdurera, malgré les" sables mouvants " basés sur les réalisations de la Russie et de la Chine, notamment l'établissement d'une solution diplomatique entre l'Iran et l'Arabie saoudite et le retour de la Syrie dans le giron avec le reste du Moyen Est qui est un gros problème, mais pour Lippman, ça « sonne creux », c'est pas sincère :
La Russie et la Chine ont récemment tenté d'agir en tant que principaux médiateurs sur la scène internationale. La Russie aurait facilité des rencontres entre l'Arabie saoudite et la Syrie pour rétablir les liens et rouvrir leurs services consulaires respectifs, et la Chine a joué le rôle de pacificateur entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Plus récemment, le Cabinet saoudien a approuvé la décision de rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en tant que partenaire de dialogue. L'OCS a été créée pour contrer l'hégémonie économique américaine et comprend des adversaires et des partenaires de longue date de notre pays. Ces développements récents ont été décrits par certains comme la preuve du déclin de l'ordre fondé sur des règles dirigé par les États-Unis.
Malgré les cris d'experts qui déplorent le déclin de l'Amérique, les tentatives de pertinence diplomatique de Moscou et de Pékin sonnent creux alors que les États-Unis consolident l'ordre international de l'après-Seconde Guerre mondiale en revigorant les alliances stratégiques existantes qui sous-tendent diverses architectures de sécurité.
Lippman dit que l'ordre fondé sur des règles dirigé par les États-Unis est en déclin, mais en même temps, il s'efforce de reconstituer ses anciennes alliances comme contrepoids à la Russie et à la Chine, même s'ils ont pu forger une solution pacifique entre les nations qui étaient à cotes les unes contre les autres à un moment ou à un autre. Cependant, la Russie et la Chine tentent d'établir de véritables solutions pacifiques entre les nations et cela devrait être bien accueilli par la communauté internationale. Lippman dit que "les États-Unis apprécient que leur alliance avec le Japon et la Corée du Sud en Asie-Pacifique serve de contrepoids à une Chine de plus en plus belliqueuse". Une Chine belligérante ?
Combien de bases militaires les États-Unis ont-ils dans le monde ? En fait, combien de ces bases entourent la Chine ? Les initiatives de paix de la Chine doivent être saluées à tout prix. Apporter la paix est une bonne chose alors que les États-Unis et leurs alliés occidentaux (et Israël) ont apporté des guerres et un chaos sans fin sur presque tous les continents de la planète. En fait, la machine de guerre américaine a tué plus de 20 millions de personnes depuis la Seconde Guerre mondiale . En d'autres termes, lorsque Lippman dit que les États-Unis « apprécient » leur alliance avec le Japon et la Corée du Sud, il parle de la poursuite de leur vente de matériel militaire et du maintien des mêmes bases américaines en place pour contrer l'influence croissante de la Chine dans la région afin que la machine de guerre américaine peut continuer à contrarier la Chine dans la mer du Pacifique Sud à tout prix, même si cela signifie déclencher une guerre.
RépondreSupprimerLippman vise également la Russie : « En conséquence, le rôle de l'Amérique au sein de l'OTAN est essentiel aux efforts de l'Occident pour faire face à une Russie agressive qui menace la sécurité de l'Europe et des Balkans. Sérieusement? Le bombardement continu par l'Ukraine de la région orientale du Donbass pendant plus de 8 ans, tuant au moins 8 000 Ukrainiens parlant russe, n'était-il pas une action agressive qui était et est toujours soutenue par l'alliance US-OTAN ?
Les États-Unis ont utilisé leurs alliances pour contrer la Russie et la Chine dans le cadre de l'ancienne stratégie d'ordre fondé sur des règles consistant à diviser pour mieux régner en Asie et en Europe de l'Est. En d'autres termes, il veut que Washington maintienne les mêmes politiques de financement et d'armement d'un côté contre l'autre pour faire avancer la machine de guerre américaine et poursuive l'ordre fondé sur des règles pour établir leur programme de grande réinitialisation.
Concernant le Moyen-Orient, la Russie et la Chine ont également un large éventail d'intérêts avec l'Iran, donc cet arrangement met en colère l'establishment politique américain et ses patrons basés en Israël, et c'est l'autre problème pour Lippman :
Contrairement à l'approche basée sur les valeurs de l'Amérique envers les alliés et les partenaires, l'engagement avec la Russie et la Chine n'offre qu'une relation transactionnelle et basée sur les intérêts qui repose sur des liens économiques que les deux pays partagent à parts égales avec des agresseurs tels que l'Iran et les mandataires de l'Iran.
Le partenariat stratégique de la Russie et de la Chine avec l'Iran, la Syrie et maintenant l'Arabie saoudite contourne les intérêts américains dans la région. Pour la plupart des habitants du Moyen-Orient, il s'agit donc d'un nouveau développement bienvenu dans une région qui n'a connu que des changements de régime et des guerres sans fin qui les États-Unis et son allié le plus proche, Israël, ont parrainé et parfois participé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :
La décision de Riyad de rétablir les relations diplomatiques avec Téhéran via la Chine est une tentative de réduire les tensions régionales avec un voisin agressif attaché à l'islam militant et à l'hégémonie régionale. À court terme, Téhéran cherchera probablement à éviter les actions qui menacent cette nouvelle relation. Cependant, en l'absence d'une décision iranienne de redéfinir radicalement sa politique étrangère et d'abolir les gardiens de la révolution, ce rapprochement risque de s'effondrer à la suite de nouvelles violences iraniennes.
Tout d'abord, permettez-moi de commencer par dire que l'Iran ne cherche pas à s'étendre dans une empreinte hégémonique au Moyen-Orient, c'est Israël qui cherche à étendre ses ambitions territoriales en espérant détruire tous ses voisins arabes pièce par pièce et mener à bien Le plan d'Oded Yinon ou ce qu'on appelle le projet du « Grand Israël » . Le rabbin Fischmann, membre de l'Agence juive pour la Palestine, a témoigné devant la commission spéciale d'enquête de l'ONU le 9 juillet 1947 , a déclaré que « la Terre promise s'étend du fleuve d'Égypte jusqu'à l'Euphrate, elle comprend des parties de la Syrie et du Liban.” Mais l'Iran est l'agresseur ? L'ordre fondé sur des règles se poursuivra si le commandement central américain(CENTCOM) se concentre sur ses engagements en matière de sécurité selon Lippman :
RépondreSupprimerL'engagement de l'Amérique en matière de sécurité dans la région doit être primordial. Le Commandement central des États-Unis ( CENTCOM ) demeure le fondement de l'architecture de sécurité de la région qui protège les artères commerciales et énergétiques essentielles à la stabilité économique mondiale.L'administration Biden devrait veiller à ce que le CENTCOM reste doté de ressources suffisantes et se concentre sur la création de partenariats régionaux. De plus, les liens économiques doivent être renforcés. Les firmes américaines regardent la région avec enthousiasme. L'administration Biden doit se faire plus entendre dans son soutien au commerce et accélérer les approbations pour le partage de technologies sur les communications 5G et 6G, l'énergie verte et l'espace. En outre, l'augmentation des visites au niveau du cabinet dans la région démontrerait l'engagement des États-Unis envers la région. Si cela ne compensera pas les inévitables relations commerciales entre les États du Golfe et la Chine, cela affirmera la capacité de l'Amérique à être compétitive dans cette région stratégique.
L'utilisation de l'argument sunnite-chiite est de la propagande pour inciter davantage qu'il existe une division sectaire dans le monde arabe depuis des milliers d'années », et la menace d'un Iran doté de l'arme nucléaire et, à cause de cela, la structure de sécurité américaine sous le CENTCOM restera en place. lieu puisque les États-Unis et l'Arabie saoudite entretiennent une relation de longue date. L'accord de paix de la Chine entre l'Iran et l'Arabie saoudite est ce qu'il appelle "cosmétique" , et que la Chine n'a pas de place pour son initiative de paix au Moyen-Orient :
Malgré les « sables mouvants » de relations en constante évolution de la région, les tensions entre sunnites et chiites ont plus de mille ans et l'avancée de l'Iran vers le statut nucléaire met en alerte tous les partenaires américains au Moyen-Orient. L'architecture de sécurité traditionnelle soutenue par les liens stratégiques américano-saoudiens restera intacte. En conséquence, la future neutralité transactionnelle chinoise sera probablement cosmétique, dépourvue de toute substance stratégique significative.
Les États-Unis et leurs alliés peuvent mieux maintenir l'ordre fondé sur des règles établi après la Seconde Guerre mondiale grâce à un engagement solide avec des alliés et des partenaires dans lequel nous montrons que nous comprenons et soutenons leurs intérêts économiques et de sécurité fondamentaux de la même manière que nous nous attendons à ce qu'ils fassent de même pour les intérêts américains
Dites cela aux familles des 20 millions de personnes que les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont tuées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'ancien ordre fondé sur des règles s'est effondré face à un nouveau monde multipolaire, car la vision de Harley Lippman pour les États-Unis et sa cabale mondialiste de poursuivre son programme hégémonique dans ce nouveau monde qui est le nôtre, n'est qu'un vœu pieux.
https://www.globalresearch.ca/usaid-board-member-says-new-world-order-continue-despite-rising-multipolar-world/5816625
Guerre contre l'agriculture mondiale : l'Agenda 2030 de l'ONU « durable » non durable
RépondreSupprimerPar F.William Engdahl
Recherche mondiale,
22 avril 2023
Au cours des dernières semaines, un assaut total et coordonné contre notre agriculture - la capacité de produire de la nourriture pour l'existence humaine - a commencé. La récente réunion gouvernementale du G20 à Bali, la réunion Cop27 de l'Agenda 2030 des Nations Unies en Égypte, le Forum économique mondial de Davos et Bill Gates sont tous complices. En règle générale, ils utilisent un cadrage linguistique dystopique pour donner l'illusion qu'ils sont à la hauteur alors qu'ils font réellement avancer un programme qui conduira à la famine et à la mort de centaines de millions et non de milliards s'ils sont autorisés à continuer. Il est dirigé par une coalition d'argent.
Du G20 à la Cop27 au WEF
Le 13 novembre, les représentants du G20 des 20 nations les plus influentes, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne (bien que ce ne soit pas une nation), l'Allemagne, l'Italie, la France, le Japon, la Corée du Sud et plusieurs pays en développement dont la Chine, l'Inde, l'Indonésie et le Brésil,– se sont mis d'accord sur une déclaration finale.
Le premier élément majeur est un "appel à une transformation accélérée vers une agriculture et des systèmes alimentaires et des chaînes d'approvisionnement durables et résilients ".
De plus, "travailler ensemble pour produire et distribuer durablement de la nourriture , s'assurer que les systèmes alimentaires contribuent mieux à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique, et arrêter et inverser la perte de biodiversité, diversifier les sources de nourriture..."
En outre, ils ont appelé à « un commerce agricole inclusif, prévisible et non discriminatoire, fondé sur des règles fondées sur les règles de l'OMC ».
De plus, « Nous nous engageons à soutenir l'adoption de pratiques et de technologies innovantes, y compris l'innovation numérique dans l'agriculture et les systèmes alimentaires, afin d'améliorer la productivité et la durabilité en harmonie avec la nature … »
Vient ensuite la déclaration révélatrice : "Nous réitérons notre engagement à atteindre zéro émission mondiale de gaz à effet de serre/neutralité carbone d'ici ou vers le milieu du siècle." [i] (c'est moi qui souligne)
"L'agriculture durable" avec "zéro émission nette de gaz à effet de serre" est un double langage orwellien. Pour un étranger à la linguistique de l'ONU, les mots sonnent trop bien. Ce qui est en fait promu, c'est la destruction la plus radicale de l'agriculture et de l'agriculture à l'échelle mondiale sous le nom d'« agriculture durable ».
Après la conférence du G20 de Bali de quelques jours seulement, la réunion annuelle du Sommet sur le climat de l'Agenda vert de la COP27 des Nations Unies s'est tenue en Égypte. Là, les participants de la plupart des pays de l'ONU ainsi que des ONG telles que Greenpeace et des centaines d'autres ONG vertes ont rédigé un deuxième appel. La COP27 a lancé quelque chose qu'ils appellent de manière révélatrice FAST – la nouvelle initiative des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture au service d'une transformation durable (FAST). Rapide, comme dans « s'abstenir de manger… »
Selon Forbes, FAST favorisera une « transition vers des régimes alimentaires durables, résistants au climat et sains , contribuerait à réduire les coûts de la santé et du changement climatique jusqu'à 1,3 billion de dollars américains tout en soutenant la sécurité alimentaire face au changement climatique ». Nous parlons de gros chiffres. 1 300 milliards de dollars par la transition vers des « régimes alimentaires durables, résistants au climat et sains » qui réduiraient le coût du changement climatique de 1 300 milliards de dollars. [ii] Que se passe-t-il vraiment derrière tous ces mots ?
RépondreSupprimerBeaucoup d'argent derrière
Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture s'adressant à Reuters lors de la COP27, d'ici un an, la FAO lancera un plan d'action « étalon-or » pour la réduction des soi-disant gaz à effet de serre provenant de l'agriculture.
L'impulsion de cette guerre contre l'agriculture vient sans surprise du gros capital, FAIRR Initiative, une coalition basée au Royaume-Uni de gestionnaires d'investissements internationaux qui se concentre sur "les risques et opportunités ESG matériels causés par la production animale intensive".
Leurs membres comprennent les acteurs les plus influents de la finance mondiale, notamment BlackRock, JP Morgan Asset Management, Allianz AG d'Allemagne, Swiss Re, HSBC Bank, Fidelity Investments, Edmond de Rothschild Asset Management, Credit Suisse, Rockefeller Asset Management, UBS Bank et de nombreux autres les banques et les fonds de pension avec un total d'actifs sous gestion de 25 000 milliards de dollars.[iii] Ils ouvrent maintenant la guerre à l'agriculture comme ils l'ont fait à l'énergie. Le directeur adjoint de l'ONU et de la FAO pour les politiques sur le changement climatique, Zitouni Ould-Dada, a déclaré lors de la COP27 : « Il n'y a jamais eu autant d'attention portée à l'alimentation et à l'agriculture auparavant. Ce COP est définitivement celui-là. [iv]
Le FAIRR prétend, sans preuve, que
« La production alimentaire représente environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre et constitue la principale menace pour 86 % des espèces menacées d'extinction dans le monde, tandis que l'élevage de bétail est responsable des trois quarts de la perte de la forêt amazonienne. [v]
La FAO prévoit de proposer une réduction drastique de la production animale mondiale, en particulier des bovins, dont FAIRR prétend être responsable
"près d'un tiers des émissions mondiales de méthane liées à l'activité humaine, libérées sous forme de rots de bétail, de fumier et de cultures fourragères."
Pour eux, la meilleure façon d'arrêter les rots et le fumier de vache est d'éliminer le bétail. [vi]
Agriculture durable non durable
RépondreSupprimerLe fait que l'ONU FAO est sur le point de publier une feuille de route pour réduire drastiquement les soi-disant gaz à effet de serre de l'agriculture mondiale, sous la fausse prétention d'une "agriculture durable" qui est menée par les plus grands gestionnaires de patrimoine du monde, dont BlackRock, JP Morgan, AXA et tel, en dit long sur le véritable ordre du jour. Ce sont certaines des institutions financières les plus corrompues de la planète. Ils ne mettent jamais un centime là où ils ne sont pas assurés d'énormes profits. La guerre contre l'agriculture est leur prochaine cible.
Le terme « durable » a été créé par le Malthusian Club of Rome de David Rockefeller. Dans son rapport de 1974, Mankind at the Turning Point, le Club de Rome affirmait :
Les nations ne peuvent être interdépendantes sans que chacune d'elles renonce à une partie de sa propre indépendance, ou du moins en reconnaisse les limites. Le moment est venu d'élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et un développement mondial basé sur l'allocation mondiale de toutes les ressources limitées et sur un nouveau système économique mondial. [vii]
C'était la première formulation de l'Agenda 21 des Nations Unies, de l'Agenda 2030 et de la Grande réinitialisation de Davos en 2020. En 2015, les pays membres de l'ONU ont adopté ce qu'on appelle les objectifs de développement durable ou ODD : 17 objectifs pour transformer notre monde. L'objectif 2 est « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable ».
Mais si nous lisons en détail les propositions de la COP27, du G20 et du WEF de Davos de Klaus Schwab, nous trouvons ce que l'on entend par ces belles paroles. Maintenant, nous sommes inondés d'affirmations, non vérifiées, par de nombreux modèles de groupes de réflexion financés par le gouvernement et le secteur privé, selon lesquelles nos systèmes agricoles sont une cause majeure, oui, du réchauffement climatique. Pas seulement du gaz carbonique mais du méthane et de l'azote. Pourtant, tout l'argument mondial sur les gaz à effet de serre selon lequel notre planète est au bord d'une catastrophe irréversible si nous ne modifions pas radicalement nos émissions d'ici 2030 est un non-sens invérifiable à partir de modèles informatiques opaques. Sur la base de ces modèles, le GIEC de l'ONU insiste sur le fait que si nous n'arrêtons pas une augmentation de la température mondiale de 1,5 °C au-dessus du niveau de 1850, d'ici 2050, le monde sera pratiquement terminé.
La guerre ne fait que commencer
L'ONU et le FEM de Davos se sont associés en 2019 pour faire avancer conjointement l'Agenda 2030 des ODD de l'ONU. Sur le site Web du FEM, cela est ouvertement admis comme signifiant se débarrasser des sources de protéines de viande, introduire la promotion de la fausse viande non prouvée, préconiser des protéines alternatives telles que les fourmis salées ou moulues. grillons ou vers pour remplacer le poulet ou le boeuf ou l'agneau. Lors de la COP27, la discussion portait sur « les régimes alimentaires qui peuvent rester dans les limites planétaires, y compris la réduction de la consommation de viande, le développement d'alternatives et l'incitation à la transition vers davantage de plantes, de cultures et de céréales indigènes ( réduisant ainsi la dépendance actuelle à l'égard du blé, du maïs, du riz et des pommes de terre) » .” [viii]
Le WEF promeut un passage des régimes protéinés à base de viande au végétalien, arguant que ce serait plus « durable ». [ix] Ils font également la promotion d'alternatives à la viande de laboratoire cultivées en laboratoire ou à base de plantes, telles que Impossible Burgers, financé par Bill Gates, dont les propres tests de la FDA indiquent qu'il est probablement cancérigène car il est produit avec du soja OGM et d'autres produits saturés de glyphosate. La PDG d'Air Protein, une autre entreprise de fausse viande, Lisa Lyons, est une conseillère spéciale du WEF. Le WEF promeut également des alternatives de protéines d'insectes à la viande. Notez également qu'Al Gore est un administrateur du WEF. [X]
RépondreSupprimerLa guerre contre l'élevage d'animaux pour la viande devient de plus en plus sérieuse. Le gouvernement des Pays-Bas, dont le Premier ministre Mark Rutte, ancien d'Unilever, est un contributeur à l'agenda du WEF, a nommé une ministre spéciale pour l'environnement et l'azote, Christianne van der Wal. En utilisant des directives de protection de la nature Natura 2000 de l'UE jamais invoquées et obsolètes, conçues prétendument pour «protéger la mousse et le trèfle», et basées sur des données de test frauduleuses, le gouvernement vient d'annoncer qu'il fermera de force 2 500 fermes bovines à travers les Pays-Bas. Leur objectif est de contraindre 30 % des exploitations bovines à fermer ou à faire face à l'expropriation.
En Allemagne, l'Association allemande de l'industrie de la viande (VDF) affirme que dans les quatre à six prochains mois, l'Allemagne sera confrontée à une pénurie de viande et que les prix monteront en flèche. Hubert Kelliger, membre du conseil d'administration de VDF, a déclaré : "Dans quatre, cinq, six mois, nous aurons des vides dans les rayons." Le porc devrait connaître les pires pénuries. Les problèmes d'approvisionnement en viande sont dus au fait que Berlin insiste pour réduire le nombre de têtes de bétail de 50 % afin de réduire les émissions de réchauffement climatique. [xi] Au Canada, le gouvernement Trudeau, un autre produit du Forum économique mondial de Davos, selon le Financial Post du 27 juillet, prévoit de réduire les émissions d'engrais de 30 % d'ici 2030 dans le cadre d'un plan visant à atteindre le zéro net au cours des trois prochaines décennies. . Mais les producteurs disent que pour y parvenir, ils devront peut-être réduire considérablement la production de céréales.
Lorsque le président autocratique du Sri Lanka a interdit toute importation d'engrais azotés en avril 2021 dans un effort brutal pour revenir à un passé d'agriculture « durable », les récoltes se sont effondrées en sept mois et la famine, la ruine des agriculteurs et les manifestations de masse l'ont forcé à fuir le pays. . Il a ordonné que tout le pays passe immédiatement à l'agriculture biologique, mais n'a fourni aucune formation aux agriculteurs.
Combinez tout cela avec la décision politique catastrophique de l'UE d'interdire le gaz naturel russe utilisé pour fabriquer des engrais à base d'azote, forçant la fermeture d'usines d'engrais dans toute l'UE, ce qui entraînera une réduction mondiale des rendements des cultures, ainsi que la fausse vague de grippe aviaire qui ordonne à tort aux agriculteurs d'Amérique du Nord et de l'UE de tuer des dizaines de millions de poulets et de dindes pour ne citer que quelques cas supplémentaires, et il devient clair que notre monde est confronté à une crise alimentaire sans précédent. Tout pour le changement climatique ?
*
RépondreSupprimerF. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est titulaire d'un diplôme en politique de l'Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
[i] Déclaration des dirigeants du G20 à Bali, Bali, Indonésie, 15-16 novembre 2022, h ttps://www.consilium.europa.eu/media/60201/2022-11-16-g20-declaration-data.pdf
[ii] Kit Knightly, COP27 relance la guerre contre la nourriture, https://www.theburningplatform.com/2022/11/13/lab-grown-meat-nuclear-yeast-vats-cop27-reignites-the-war-on -nourriture/
[iii] https://www.fairr.org/about-fairr/network-members/page/14
[iv] Sarah El Safty, Simon Jessop, COP27 : Le plan de l'agence alimentaire des Nations Unies sur les émissions agricoles sera lancé d'ici l'année prochaine après la pression des investisseurs, 10 novembre 2022, https://www.Reuters.com/business/cop/cop27-un -lancement-du-plan-de-l'agence-alimentaire-pour-les-emissions-de-l-agriculture-d-ici-l-annee-prochaine-apres-l-investisseur-2022-11-10/
[v] Initiative FAIRR, Où est le boeuf, https://www.fairr.org/wheres-the-beef/
[vi] Simon Jessop, Gloria Dickie, Les investisseurs mondiaux écrivent à l'ONU pour demander un plan mondial sur les émissions agricoles, 9 juin 2022, https://www.Reuters.com/business/sustainable-business/exclusive-global-investors-write -un-urge-global-plan-farming-emissions-2022-06-08/
[vii] Club de Rome, L'humanité au tournant, 1974, https://web.archive.org/web/20080316192242/http:/www.wiseupjournal.com/?p=154
[viii] SOMMET SUR LA MISE EN ŒUVRE DU CLIMAT DE SHARM EL SHEIKH, cop27.eg 1, Table ronde sur la « sécurité alimentaire » 7 novembre 2022, https://cop27.eg/assets/files/days/COP27%20FOOD%20SECURITY-DOC-01 -EGY-10-22-FR.pdf
[ix] Vegan, végétarien ou flexitarien ? 3 façons de manger plus durablement, 28 octobre 2022, https://www.weforum.org/agenda/2022/10/vegan-plant-based-diets-sustainable-food/
[x] WEF, Avons-nous atteint la fin de la viande ?, https://www.weforum.org/podcasts/house-on-fire/episodes/have-we-reached-the-end-of-meat
[xi] J. Shaw, L'Allemagne réduit sa production de viande pour lutter contre le réchauffement climatique, 21 novembre 2022, https://hotair.com/jazz-shaw/2022/11/21/germany-cutting-back-meat-production- pour-lutter-contre-le-rechauffement-climatique-n512518
https://www.globalresearch.ca/war-global-agriculture-unsustainable-sustainable-un-agenda-2030/5800922
Net Zéro signifie PAS DE VOL du tout d'ici 2050, déclare le mathématicien britannique Norman Fenton
RépondreSupprimerVendredi 21 avril 2023
par : Belle Carter
(Natural News) Le mathématicien et informaticien britannique Norman Fenton a récemment publié un fil Twitter explosif sur les répercussions de la réalisation de l'agenda 2050 Net Zero, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre aussi près que possible de zéro.
Selon Fenton, le monde entre maintenant dans une nouvelle phase de contrôle mondialiste : les confinements climatiques.
Le 10 avril, il a tweeté : « Rappel de ce que ‘Net Zero’ signifie vraiment. Ce graphique provient du projet FIRES du gouvernement britannique. Points clés : tous les aéroports, à l'exception de Heathrow, Belfast et Glasgow, doivent fermer d'ici 2030. PAS DE VOL d'ici 2050. »
Cela a suscité diverses réactions de la part de ses partisans. Le compte @FenwickProperty a rapidement démystifié l'affirmation de Fenton, affirmant qu'il n'y avait "absolument aucune chance que tous les aéroports sauf XYZ soient proches d'ici 2030. Les gens riches sont et ont toujours été au pouvoir, ils n'arrêteront pas de voler long ou court jusqu'au bout". Fenton a répondu en disant que «les vraiment riches n'ont pas arrêté de voler en 2020. Mais ils ont empêché tout le monde de voler. Et tous les aéroports ont été (à toutes fins utiles) fermés.
Le mathématicien a ajouté au fil conducteur que selon le projet FIRES - une collaboration entre les universités de Cambridge, Oxford, Nottingham, Bath et Imperial College London - il ne devrait plus y avoir de nouvelles voitures essence/diesel d'ici 2030. Le monde ne doit utiliser que véhicules électriques et d'ici 2050, l'utilisation de la route serait limitée à 60 % du niveau actuel.
Liant un document gouvernemental, il a en outre déclaré que Net Zero exigerait que la nourriture, le chauffage et l'énergie soient limités à 60% du niveau actuel d'ici 2050. "Cela signifie soit une population plus froide et plus affamée, soit un dépeuplement massif", a noté Fenton.
La ville britannique de 15 minutes (FMC ou 15mC), un concept d'urbanisme dans lequel la plupart des nécessités et services quotidiens, tels que le travail, les achats, l'éducation, les soins de santé et les loisirs, sont facilement accessibles en 15 minutes à pied ou à vélo depuis n'importe quel point dans la ville, a déjà commencé. Ce qui, selon le scientifique, est une forme de confinement climatique.
Il a également cité dans le volet Twitter de 17 articles à quel point des organisations bien financées comme les villes du C40 sont engagées dans les mêmes missions mondialistes des Nations Unies et du Forum économique mondial. C40 est un réseau de près de 100 maires de grandes villes du monde qui s'engagent à utiliser une approche inclusive, scientifique et collaborative pour réduire de moitié leur juste part d'émissions d'ici 2030.
Fenton a également lié la vidéo Rumble de Rosa Koire, où elle a parlé de son livre de 2011 qui a révélé toute l'arnaque de l'agenda vert. (Connexe : Il n'y a pas d'urgence climatique : environ 1 500 scientifiques et professionnels s'opposent à la politique de zéro gaz carbonique net.)
Défenseurs verts : Net Zero ne fera pas assez de différence
Même les défenseurs de l'environnement ne sont pas convaincus que Net Zero fera une différence suffisante.
Le Dr Chris Jones, expert en changement climatique à l'Université de Manchester, a déclaré: «Cette dernière stratégie énergétique du gouvernement est une réponse faible aux besoins énergétiques sans carbone du Royaume-Uni. Les mesures régressives sur les combustibles fossiles n'auront pas d'impact réel sur nos factures et notre sécurité énergétique, mais elles suffiront à dévaloriser le rôle du Royaume-Uni en tant que leader dans la lutte contre le changement climatique.
RépondreSupprimer"Avec ces politiques semblant dangereusement ternes et manquant d'action pour le climat, nous sommes prêts à agir si les ministres échouent une fois de plus", a déclaré Mike Childs, responsable des politiques du groupe de campagne Friends of the Earth.
Suivez GreenDeal.news pour en savoir plus sur le véritable programme derrière Net Zero.
Regardez la vidéo ci-dessous où le journaliste Jeffrey Jaxen et l'animateur de "Highwire" Del Bigtree parlent du rêve non scientifique et inaccessible de Net Zero.
Cette vidéo provient de la chaîne HighWire avec Del Bigtree sur Brighteon.com.
Plus d'histoires liées :
Les politiques Net Zero laisseront la moitié de la population mondiale sans rien à manger, préviennent les chercheurs.
The Highwire with Del Bigtree: Net Zero est une attaque délibérée contre l'approvisionnement alimentaire mondial.
Les gouvernements déploient une « unité de coup de pouce » pour laver psychologiquement le cerveau des gens afin qu'ils adoptent la « société nette zéro ».
Un scientifique de haut niveau affirme que le programme d’émissions « zéro nette » de la gauche mondialiste détruira la civilisation moderne
Les sources comprennent :
GreatGameIndia.com
Twitter.com
UKFires.org
Repository.Cam.AC.uk
Rumble.com
BBC.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-21-net-zero-means-no-flying-by-2050.html
Seuls les oiseaux et montgolfières électriques pourront voler !
SupprimerLes agriculteurs de l'UE repoussent l'agenda vert : "Pourquoi Bruxelles nous déteste-t-il ?"
RépondreSupprimerVendredi 21 avril 2023
par : Ethan Huff
(Natural News) Une nouvelle proposition des mondialistes en charge de l'Union européenne (UE) exigerait que toutes les fermes soient traitées comme des installations industrielles, similaires aux aciéries ou aux usines chimiques, afin qu'elles puissent être réglementées de force pour s'aligner sur le bloc 2030 des objectifs « verts ».
Si une ferme peut être requalifiée en installation industrielle, alors les globalistes en charge peuvent l'obliger à réduire les émissions dites de « gaz à effet de serre », sauvant ainsi la planète du réchauffement climatique et du changement climatique, nous dit-on.
De nombreux agriculteurs, comme on pouvait s'y attendre, sont révoltés contre le plan. L'un d'eux est le fermier grec Takis Kazanas, 66 ans, qui dirige un ranch de 230 acres avec 300 bovins dans les montagnes surplombant la plaine de Thessalie avec ses quatre fils. Kazanas exploite déjà sa ferme de manière propre et durable, mais cela ne suffit pas pour répondre aux exigences de l'UE.
En ce moment, Kazanas capte le « biogaz » de la bouse de vache produite par ses animaux. Il utilise également du fumier local plutôt que des engrais chimiques – et pourtant, l'UE veut toujours le fermer en reclassant sa ferme en exploitation industrielle afin qu'elle puisse atteindre ses objectifs de réduction des émissions de 55 % d'ici 2030.
"C'est ce que dit l'UE, et c'est ce que je fais", a déclaré Kazanas aux médias au sujet des mesures "écologiques" qu'il déploie déjà dans son ranch. "Aujourd'hui, tout le monde blâme le bétail pour la production de méthane et la pollution... J'ai une opinion différente."
(Connexe : avec la tournure que prennent les choses, il y aura presque certainement une crise alimentaire dans un proche avenir.)
La stratégie « De la ferme à la fourchette » de la Commission européenne déployée juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, exacerbant la crise énergétique et alimentaire
Même en des temps moins urgents que ceux où nous nous trouvons actuellement en 2023, les exigences de la Commission européenne avec sa stratégie dite « de la ferme à la fourchette » sont élevées et presque impossibles à réaliser.
Annoncée immédiatement après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la stratégie Farm to Fork consiste à réduire de moitié les quantités de pesticides appliqués dans les fermes d'ici 2030 ; réduire drastiquement l'utilisation d'engrais; doubler la production biologique ; et réensauvager certaines terres agricoles.
Ce sont tous des objectifs louables, juste pour être clairs - tant qu'ils sont réellement viables et ne coupent pas la chaîne alimentaire existante tout en privant les agriculteurs de leurs droits et en les mettant à la faillite. Malheureusement pour la communauté agricole, les règles font exactement cela : elles rendent presque impossible de continuer à cultiver de la nourriture pour le monde.
Bruxelles, où se dirige l'UE, affirme que les oxydes d'azote présents dans les engrais, ainsi que dans l'urine et le fumier des animaux, sont en grande partie responsables du prétendu "problème" d'émissions qu'il vise à résoudre.
RépondreSupprimerL'autre problème est en fait la concurrence sur un marché mondial en vertu de ces règles flagrantes. La production biologique peut prospérer grâce au commerce local, mais les marges sont si minces à l'échelle mondiale que de nombreux agriculteurs n'ont d'autre choix que de cultiver des aliments de manière conventionnelle juste pour rester en affaires.
Même de très petites augmentations des prix des aliments « peuvent anéantir les bénéfices annuels » d'un agriculteur, rapporte le Financial Times, relayé par Zero Hedge.
Les objectifs généraux du programme de l'UE pour 2030 comprennent :
• Réduire de 50 % l'utilisation de pesticides chimiques et dangereux
• Réduire l'utilisation d'engrais de 20 %
• Augmenter la superficie des terres consacrées à l'agriculture biologique à 20 %, contre seulement 9,1 % en 2020
• Forcer les grandes fermes d'élevage à se conformer aux mêmes réglementations sur la qualité de l'air et de l'eau que l'industrie lourde.
Heureusement pour certains agriculteurs, se regrouper et affronter le gouvernement s'est avéré un succès. Aux Pays-Bas, par exemple, une réaction massive des agriculteurs a poussé les politiciens à renoncer à leurs objectifs agricoles pour 2030, du moins pour le moment.
Les dernières nouvelles sur la prise en charge verte de l'agriculture en Europe et ailleurs peuvent être trouvées sur GreenTyranny.news.
Les sources de cet article incluent :
ZeroHedge.com
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-21-eu-farmers-push-back-on-green-agenda.html
La Californie répond à 100 % des demandes d'eau pour la première fois depuis 2006
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
SAMEDI 22 AVRIL 2023 - 01:20
En raison d'un hiver humide et d'un manteau neigeux record en montagne, la Californie fournira 100 % de l'eau demandée par les villes et les fermes, marquant la première fois depuis près de deux décennies.
Le bureau du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a publié jeudi une déclaration qui disait : « Les entrepreneurs en eau de l'État doivent fournir 100 % des fournitures demandées pour 29 agences publiques de l'eau qui desservent 27 millions de Californiens.
Il s'agit de l'allocation d'eau la plus élevée depuis 2006, alors que les responsables de l'eau de l'État se précipitent pour reconstituer les eaux souterraines et les aquifères après des années de sécheresse.
"La Californie prend des mesures pour maximiser la capture et le stockage de l'eau des récentes tempêtes et du manteau neigeux, augmentant les livraisons d'eau à 100 % pour la première fois en près de deux décennies.
« La Californie déplace et stocke autant d'eau que possible pour répondre aux besoins de l'État, réduire le risque d'inondation et protéger nos communautés, l'agriculture et l'environnement », a déclaré le gouverneur Newsom.
Depuis décembre, le déluge de rivières atmosphériques a déversé 78 billions de gallons d'eau en Californie, mettant ainsi fin à une grave sécheresse de plusieurs années.
- voir carte sur site -
De nombreux réservoirs autrefois épuisés se remplissent à plus de 80 % - et les réserves d'eau souterraine ont considérablement augmenté...
- voir graph sur site -
De nombreuses régions ont reçu des accumulations de neige record.
- voir graph sur site -
Et l'abondance de l'eau a créé une super floraison rare dans la région sud de l'État à travers les collines.
- voir carte sur site -
Cependant, le Département des ressources en eau exhorte toujours les gens à limiter leur consommation d'eau car une année extrêmement humide pourrait être suivie d'une plus grande sécheresse.
https://www.zerohedge.com/commodities/california-meets-100-water-requests-2006-after-deluge-atmospheric-rivers
L'art de la tromperie : apprendre à parler à 1 %
RépondreSupprimerExamen de la série télévisée HBO "Succession" (Contient des spoilers)
Par Caoimhghin Ó Croidheáin
Recherche mondiale,
23 avril 2023
"Dans la Rome antique, à un moment donné, ils voulaient faire porter quelque chose à tous les esclaves pour qu'ils puissent les identifier. Comme un manteau ou quoi que ce soit. Mais ensuite, ils ont décidé de ne pas le faire. Et savez-vous pourquoi ? Hmm ? Parce qu'ils ont réalisé que si tous les esclaves s'habillaient de la même façon, ils verraient combien il y en avait, et ils se lèveraient et tueraient leurs maîtres. Mais le fait est que si-si nous voulons survivre, vous et moi, alors… nous avons besoin d'un tas de petites gens qui courent partout pour nous chier des données, vous savez, pour les globes oculaires, pour les revenus, pour l'échelle. ( Succession S03 E09)
Introduction
La série populaire Succession approche de ses derniers épisodes alors que la bataille pour le contrôle d'un conglomérat s'intensifie. L'histoire est centrée sur un père vieillissant et ses enfants qui se battent pour la succession. La série est bien faite avec des dialogues pointus qui démontrent les attitudes impitoyables de la famille Roy. L'utilisation de la tromperie dans leur lutte pour le pouvoir est tout droit sortie des anciens livres de jeu de Sun Tzu et de Machiavel. Cependant, des différences surgissent quant à savoir qui devrait avoir accès à ces manuels lorsque nous examinons les idées politiques et la philosophie de Leo Strauss qui a une perspective très différente sur ce que le public devrait savoir et ne pas savoir.
« Tom : Greg, ce n'est pas le putain de monde de Charles Dickens, d'accord ? Vous ne vous promenez pas en parlant de principes. Nous essayons tous de faire ce qu'il faut, bien sûr que nous le sommes. Mais allez, mec ! Putain d'homme ! » ( Succession S02 E02)
Succession
Succession en est maintenant à sa quatrième et dernière saison et s'est avérée être une série très réussie montrant la vie d'une famille milliardaire aux États-Unis. La famille est dirigée par Logan Roy ("roi") qui vieillit mais n'arrive pas à décider lequel de ses descendants il veut prendre à sa place dans l'entreprise.
- voir sur site -
Trois des enfants de Logan, Kendall, Roman et Siobhan (Shiv), sont employés par la société Waystar RoyCo, un conglomérat mondial de médias et de divertissement.
Il y a aussi Connor, le fils aîné de Logan ; Marcia Roy, la troisième et actuelle épouse de Logan; Tom Wambsgans, le mari de Shiv et cadre de Waystar ; et Greg Hirsch, le petit-neveu de Logan qui est également employé par l'entreprise.
La famille a un style de vie extraordinairement riche avec des « PJ » (jets privés), des hélicoptères et des bateaux rapides qui les emmènent à leurs réunions, bureaux et maisons à travers le monde. Ils répondent à tous leurs caprices et tiennent tout pour acquis alors qu'ils manœuvrent et se disputent le poste de prochain dirigeant de l'entreprise.
Leur distance émotionnelle et physique par rapport aux gens ordinaires et à leurs propres travailleurs est illustrée par leurs attitudes insensibles et leur langage odieux qui se manifestent à plusieurs reprises tout au long de la série. Les autres personnages de cette série, Connor, Tom et Greg, vacillent régulièrement de la cupidité à l'obséquiosité alors qu'ils essaient également de conserver leurs positions puissantes dans les scénarios de bataille en constante évolution des guerres d'entreprise.
Ainsi, aucun des personnages principaux de Succession n'est sympathique. Le public peut brièvement comprendre certains des aspects personnels de leur vie, mais leur comportement égoïste et leurs attitudes impitoyables détruisent rapidement le peu de pitié et d'attention qu'ils ont pu susciter chez les téléspectateurs.
Les enfants Roy ont appris toutes les astuces du livre sur la façon de manipuler, de tromper et d'utiliser les tactiques de division pour régner de leur père impitoyable.
RépondreSupprimerLe riche dialogue de Succession est empreint du langage du un pour cent. Par exemple, Roman essaie d'impressionner son père lors d'une réunion avec une combinaison du dernier jargon et de sa familiarité avec les méthodes de manœuvre d'élite à des fins lucratives :
"Rom : J'ai vraiment un argumentaire là-dessus, papa. Financiarisation. Flottez chaud. Je veux dire, garder les nouvelles pour le pouvoir politique, pour la capacité de manipulation du marché. Mais le reste, nous jouons sur les marchés avec vous et moi dans une petite cosse au-dessus de la ville, putain de start-ups et chiant sur les fonds de pension. Très maniable, très mobile.
Logan : Et pour se débarrasser de Sandy et Stewy ?
Oh, baise-les. Faites-leur peur.
Logan : Comme dans ?
Comme dans, tu sais… Scooby Doo, papa. Vous venez de vous déguiser en fantômes dans le parc à thème. Euh, vous savez, nous utilisons juste les avocats, les détectives privés, les prostituées pièges à miel, toutes les personnes désagréables à notre disposition. Appelez toutes les faveurs. Putain de président Raisin, toute la bite du Sénat craint qui nous doit. Putain tue, tue, tue.
( Succession S02 E01)
Les professionnels et les non-professionnels qu'ils ont "à leur disposition" sont dus à l'utilisation d'une richesse illimitée pour déterminer un résultat positif pour leurs ambitions.
Outre les tactiques évidentes du tyran, la tromperie est un élément majeur de leurs stratégies pour maintenir et accroître leur influence et leur pouvoir.
Par exemple, dans le cas de Vaulter, un site Web médiatique acquis par Waystar RoyCo, Kendall et Roman sont chargés par leur père d'examiner les performances de Vaulter. Ils utilisent différents types de tromperie pour en savoir plus sur l'entreprise. Roman le "bidonville" et va boire avec une partie du personnel :
« ROM : En parlant de conneries, j'ai sorti quelques-uns de leurs employés, je les ai fait chier, et apparemment, ils cherchent à se syndiquer, et putain bientôt.
-Oh ouais?
ROM : Transparence salariale, droits de négociation. Juste de la merde méchante et emmêlée. Et ce n'est pas une fosse corporelle, quoi qu'il en soit. C'est une putain de fosse à muesli, et ça ne correspond pas à notre cœur, tu sais… nos valeurs. Alors maintenant, je pense qu'on vient de fermer cet enfoiré.
( Succession S02 E02)
RépondreSupprimerKen prétend que tout va bien pour Lawrence Yee, le fondateur de Vaulter, mais annonce soudain au sol ses véritables intentions :
« KEN : Ouais. Vous êtes… Vous êtes tous virés. Donc, si vous pouvez laisser vos ordinateurs portables là où ils se trouvent et remettre vos laissez-passer, la sécurité va se mettre en place maintenant. J'ai vécu tout ce que vous m'avez montré. La nourriture et l'herbe, ce sont les deux seules verticales qui génèrent des revenus, donc nous les intégrons et, euh, ouais, vous êtes tous libres de partir.
-C'est une blague.
KEN : Vous avez 15 minutes pour rassembler vos affaires et sortir du bâtiment. Les accords de séparation seront distribués sous peu. Une semaine d'indemnité de départ par année de service, avec non-divulgation complète. Postez vos petites vidéos. Vous avez trois jours.
-Qu'est-ce que c'est…
KEN : Les jours de vacances non utilisés ne seront pas remboursés. Les prestations de santé prendront fin à la fin du mois. C'est ça. Je tiens à vous remercier tous pour votre travail acharné.
YEE : Qu'est-ce qui se passe ?
KEN : Ouais, désolé pour, euh, la cape et le poignard. J'avais juste besoin d'un peu de temps pour démêler toutes tes conneries, trouver les centres de profit, garder le syndicat loin de nous. Nous sommes déjà pleinement opérationnels sur sept.
YEE : Pourquoi ?
KEN : Parce que mon père me l'a dit.
( Succession S02 E02)
Soudain, le vrai côté de Kendall est exposé alors que sa familiarité avec le langage des trucs et des lois des entreprises sort de sa langue. L'aspect patriarcal et hiérarchique est intéressant à noter car il dit à Yee qu'il l'a fait parce que son père le lui a dit aussi.
Rapportant son acte à Logan, il discute de sa tromperie envers le personnel de Vaulter et de la couverture médiatique :
« KEN : D'accord, c'est fait. Vaulter est mort. Quatre cent soixante-seize sur la masse salariale, les employés à temps plein, les indépendants… J'ai, euh, négocié une rupture anticipée du bail et embauché un éditeur et cinq stagiaires pour les deux secteurs verticaux restants, le reste sera généré par les utilisateurs, avis , télécharger des photos, tout ça.
De plus, j'ai récolté une tonne d'idées du personnel de Vaulter avant leur départ. IP et idées de start-up. La plupart sont, vous savez, des conneries mais… on ne sait jamais.
Logan : Nous dirons que vous avez essayé de le maintenir en vie. Vaillants efforts, et cetera .
KEN : Je vais bien. Je vais le porter.
( Succession S02 E02)
Le tout dans une journée de travail, sans tenir compte des effets désastreux qu'un chômage soudain pourrait avoir sur le personnel de Vaulter. La consolidation du profit et du pouvoir est primordiale, et la cruauté du processus n'entre pas dans l'esprit de Logan et Kendall.
Ainsi, on nous montre comment fonctionne le 1% et toute empathie avec les personnages est vaine. Certains critiques ont critiqué la série parce qu'il n'y avait pas de personnages sympathiques, manquant le fait que Succession est une sorte d'exposé du comportement de l'élite contemporaine, similaire à certains égards au livre du XVIe siècle de Machievelli, Le Prince (1513).
« Dans ses mocassins en peau de… je ne sais pas, qu'est-ce que c'est ? Des militants des droits de l'homme ? ( Succession S02 E06)
RépondreSupprimerNiccolò di Bernardo dei Machiavelli (1469-1527), était un diplomate italien, auteur, philosophe et historien qui a vécu pendant la Renaissance. Il écrivit Le Prince ( Il Principe ) vers 1513 comme un traité politique sur la manière d'acquérir et de conserver le pouvoir .
Le plaidoyer de Machiavel pour la fraude et la tromperie dans le processus d'accession au pouvoir a assuré sa renommée en tant que conseiller impitoyable des classes d'élite. Cependant, alors que beaucoup verraient Machiavel comme un opportuniste immoral égoïste, cela n'a peut-être pas été le cas. Erica Benner écrit :
"Juste un an avant de terminer la première ébauche de son" petit livre ", les Médicis ont envahi Florence lors d'un coup d'État soutenu par l'étranger après avoir passé des années en exil. Ils se méfiaient profondément de sa loyauté, l'ont démis de ses fonctions, puis l'ont emprisonné et torturé, soupçonné de comploter contre eux.
Elle note que « les écrits de Machiavel parlent d'une voix différente à des moments différents » et que « Francis Bacon [1561-1626], Spinoza [1632-1677] et Rousseau [1712-1778] – n'avaient aucun doute que le livre était un exposé rusé de pièges princiers, un manuel d'autodéfense pour les citoyens. "Le livre des républicains", Rousseau l'a surnommé.
Machiavel a souligné l'importance de la tromperie dans la boîte à outils tactique des élites avides de pouvoir. Il exhorte à ne jamais "tenter de gagner par la force ce qui peut être gagné par la tromperie" et que "la foule vulgaire est toujours prise par les apparences, et le monde se compose principalement de vulgaires".
Mais la tromperie n'est qu'une partie de la stratégie, il est également important que « les gens soient soit caressés, soit écrasés. Si vous leur infligez des dégâts mineurs, ils se vengeront ; mais si vous les paralysez, ils ne peuvent rien faire. Si vous avez besoin de blesser quelqu'un, faites-le de telle manière que vous n'ayez pas à craindre sa vengeance.
Dans Succession , la planification minutieuse des garçons Roy culmine avec un coup de grâce soudain garantissant que le personnel de Vaulter est sous le choc et n'a plus aucune possibilité d'action.
« Logan : Voulez-vous vous asseoir devant aujourd'hui, Kerry ? J'ai besoin de savoir quelle est la température parmi les mangeurs de merde. ( Succession S03 E05)
Sun Tzu
Machiavel a mis à jour des stratégies d'élite qui existaient depuis longtemps. Par exemple, écrivant dans The Art of War , Sun Tzu a déclaré que "Toute guerre est basée sur la tromperie".
Sun Tzu était un général militaire chinois, stratège, philosophe et écrivain qui a vécu pendant la période des Zhou de l'Est de 771 à 256 avant notre ère.
Il est traditionnellement reconnu comme l' auteur de The Art of War , « un ouvrage influent sur la stratégie militaire qui a affecté à la fois la philosophie et la pensée militaire de l'Asie occidentale et orientale. Sun Tzu est vénéré dans la culture chinoise et est-asiatique comme une figure historique et militaire légendaire.
RépondreSupprimerBien qu'il y ait eu beaucoup de débats sur l'historicité de Sun Tzu, il n'y a aucun doute sur l'influence de L'Art de la guerre au cours des siècles sur les généraux et les théoriciens comme, par exemple, l'influence qu'il a eue sur les écrits de Mao sur la guérilla.
Les conseils de Sun Tzu sur la tromperie sont complets : « Par conséquent, lorsque nous sommes capables d'attaquer, nous devons sembler incapables ; lorsque nous utilisons nos forces, nous devons sembler inactifs ; quand nous sommes proches, nous devons faire croire à l'ennemi que nous sommes loin ; quand on est loin, il faut lui faire croire qu'on est proche. Tenez des appâts pour attirer l'ennemi. Feindre le désordre et l'écraser.
Qui que soit Sun Tzu, il écrivait à une époque où la connaissance était à peu près le monopole des élites. Machiavel, d'autre part, a vécu à une époque révolutionnaire pour la diffusion des connaissances. Par exemple , « avant l'invention de l'imprimerie, le nombre de livres manuscrits en Europe se comptait en milliers. En 1500, après seulement 50 ans d'impression, il y avait plus de 9 000 000 de livres.
C'est pourquoi les philosophes de la Révolution Scientifique (c16-c17) et du Siècle des Lumières/Raison (c17-c19) considéraient Le Prince comme « un exposé astucieux des pièges princiers, un manuel d'autodéfense pour les citoyens ».
Cependant, cet exposé n'a pas été bien accueilli par Leo Strauss, le philosophe du XXe siècle le plus populaire des nouvelles élites conservatrices.
« CONNOR : Oh, non, non, non, non. Je peux sortir le vieux mégaphone quand je veux et je peux dire : « Hé ! Devinez quoi? Je me souviens que mon père était un individu méchant, raciste et négligent. Qu'est-ce qu'ils avaient l'habitude de dire par ici ? Pas de Noirs, pas de Juifs, pas de femmes au-dessus du quatrième étage. ( Succession S03 E04)
Leo Strauss (1899-1973) était un professeur allemand qui a émigré d'Allemagne aux États-Unis où il a écrit de nombreux livres sur la philosophie et a enseigné la philosophie politique classique, principalement à l'Université de Chicago. Ses idées conservatrices ont touché une corde sensible auprès de nombreux intellectuels publics, politiciens et professionnels des groupes de réflexion, dont certains étaient d'anciens étudiants. Son travail a fait l'objet de nombreux débats sur ses idées et ses intentions.
Par exemple, Shadia Drury, analyse son travail et son style d'écriture comme intentionnellement obscurs pour s'assurer que ses idées sur le pouvoir politique ne seraient comprises que par quelques-uns. Dans The Political Ideas of Leo Strauss , Drury écrit que Strauss était « un nihiliste athée et moral qui préconisait l'utilisation de la religion, de la moralité et des valeurs familiales comme des outils politiques utiles pour apaiser et manipuler les masses [et] croyait que le meilleur forme de gouvernement est la règle absolue mais secrète d'une élite « sage » indépendante de la loi ». [1]
RépondreSupprimerPour ce faire, Strauss appelle à « une reconsidération de la « distinction entre enseignement exotérique (ou public) et ésotérique (ou secret) ». Il a soutenu "que les écrivains sérieux écrivent de manière ésotérique, c'est-à-dire avec des significations multiples ou superposées, souvent déguisées en ironie ou en paradoxe, des références obscures, voire une auto-contradiction délibérée". Il croyait que cela protégeait le philosophe de « la rétribution du régime », mais on pourrait soutenir que cela était plus susceptible de protéger le philosophe de la rétribution des masses – comme Drury se propose de le montrer.
Drury note que Strauss critique Machiavel car « en abandonnant la nature ésotérique de la philosophie, Machiavel sape la philosophie elle-même » et en fait « un objet de consommation de masse ». [2]
Cela a ouvert la voie aux Lumières que Strauss critique car les Lumières amènent les gens à penser par eux-mêmes et ce n'est pas bon pour les pouvoirs en place. Drry écrit :
« La diffusion de la philosophie par Machiavel auprès des masses ouvre la voie aux Lumières, non, elle est identique aux Lumières. Les Lumières sont « le projet » de la modernité par excellence : son but est de lutter contre le Royaume des Ténèbres. Il croit à tort que l'illumination de masse est la solution aux dilemmes politiques de l'homme. De plus, ce projet moderne est conçu comme un effort conscient et héroïque de l'homme pour prendre en main son destin et maîtriser Fortuna. Selon Strauss, Machiavel remplace le Dieu biblique par Fortuna, et l'idée chrétienne de la providence par l'idée moderne de ne pas se fier au hasard et de prendre son destin en main. [3]
Même si Strauss a rejeté la révélation, il n'a pas voulu saper la religion parce que «la religion est nécessaire pour maintenir l'ordre en s'assurant que les citoyens obéissent aux lois». [4]
Pour Strauss, religion et philosophie sont deux contraires aux finalités très différentes :
«[I] n vue de Strauss, la religion et la philosophie sont des opposés qui ne peuvent et ne doivent pas être réconciliés. La vie de la foi est la vie de l'abandon aveugle et inconditionnel, tandis que la vie de la philosophie est celle du libre examen. Les fidèles sont pétris d'illusions alors que les philosophes se réjouissent de la vérité. La religion interdit la contemplation car elle sait dès qu'on réfléchit, on reconnaîtra que la religion est une imposture. Cependant, si l'on réfléchit davantage, on se rendra compte de la nécessité de telles escroqueries et de la sagesse des prophètes qui les créent pour l'amour des hommes. Réalisant cela, les philosophes doivent garder cachée leur vérité athée ; ils doivent vivre une double vie en approuvant publiquement ce qu'ils savent être une noble fiction. […] [C]a double vie ne leur cause aucun chagrin ; au contraire, il remplit leur vie de rires, de blagues, clins d'œil subtils et pauses enceintes. [5]
Ainsi, il semble que tandis que Machiavel écrivait pour révéler le pouvoir, Strauss écrivait pour dissimuler le pouvoir. Strauss reproche à Machiavel de rendre publiques les stratégies des élites, au risque de l'éclaircissement et d'une éventuelle révolte du peuple.
RépondreSupprimerStrauss aimait la simplicité. Adam Curtis montre dans son documentaire , The Power of Nightmares , que Strauss aimait la série télévisée Gunsmoke parce que : « Le héros a un chapeau blanc ; il est plus rapide au tirage que le méchant ; le gentil gagne. Et ce n'est pas seulement que le gentil gagne, mais que les valeurs sont claires. […] Le Bien et le Mal." [Professeur Stanley Rosen, élève de Leo Strauss 1949]
Strauss a également aimé Perry Mason , la série télévisée sur un avocat : « L'homme extrêmement rusé qui, à notre connaissance, est très vertueux et utilise sa grande intelligence et sa vivacité d'esprit pour sauver ses clients des dangers, mais qui pourrait être nous tromper - parce qu'il est plus intelligent que nous. Est-ce qu'il dit vraiment la vérité ? Peut-être que son client est coupable ! [Rosen]
On pourrait donc apprendre aux masses à s'unir « contre un mal commun, et à se créer un ennemi mythique », qui aux États-Unis, par exemple, sous Reagan, c'était l'Union soviétique, tout en ne sachant jamais vraiment si ce qu'elles sont être raconté est l'histoire complète.
Drury soutient que Strauss enseigne que "la tromperie perpétuelle des citoyens par ceux qui sont au pouvoir est essentielle parce qu'ils ont besoin d'être dirigés, et ils ont besoin de dirigeants forts pour leur dire ce qui est bon pour eux".
La création de mythes qui détournent la colère des masses de leurs propres auteurs d'élite est contrebalancée par des mythes positifs qui gonflent la fierté de la nation envers ces mêmes élites. C'est la règle du sage, et Strauss a désapprouvé la révélation de son fonctionnement interne.
« ROM : Salut, mon compagnon de travail. Je suis revenu de la vraie Amérique, porteur du don de la vue.
SHIV : Comment s'est passé le camp d'été ?
ROM : Hum ? Qu'est ce que c'est? Je n'ai pas compris. J'ai passé si longtemps dans les mines de sel avec mes camarades Johnny Lunchpails que je ne parle plus One-Percent.
( Succession S02 E05)
Conclusion
RépondreSupprimerSuccession est une histoire sur la vraie Amérique. Il montre le fonctionnement d'une société à son plus haut niveau. Il est conscient de lui-même en ce sens qu'il ne se fait aucune illusion sur le rêve américain. Au lieu de cela, il montre une société qui est brutalisée par ses propres succès qui conduisent à une plus grande disparité entre la richesse et la pauvreté. Elle montre la distance croissante entre les masses et les élites qui s'est développée au cours des dernières décennies, la contradiction entre l'idée de nation et sa réalité. La nation idéale promue par les élites est éclatée par des agendas mondiaux qui consomment de plus en plus de ressources nationales au détriment de ses citoyens :
« SHIV RIRE : D'accord, vue d'ensemble… nous sommes à la fin d'un long siècle américain. Notre entreprise est un empire en déclin
– à l'intérieur d'un empire en déclin.
– Amen, mon frère.
( Succession S03 E02)
Personne ne sait où tout cela mène, mais on peut être sûr que les sages y travaillent dans une course pour empêcher les masses de se rassasier complètement et de prendre les choses en main.
Le verdict sur Succession ? Machiavel l'aurait probablement adoré ; Strauss l'aurait probablement détesté.
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Caoimhghin Ó Croidheáin est un artiste, conférencier et écrivain irlandais. Son œuvre se compose de peintures basées sur des thèmes géopolitiques contemporains ainsi que sur l'histoire irlandaise et les paysages urbains de Dublin. Son blog d'écriture critique basée sur le cinéma, l'art et la politique ainsi que des recherches sur une base de données d'art réaliste et social réaliste du monde entier peuvent être consultés pays par pays ici . Caoimhghin vient de publier son nouveau livre - Against Romanticism: From Enlightenment to Enfrightenment and the Culture of Slavery, qui examine la philosophie, la politique et l'histoire de 10 formes d'art différentes, affirmant que le romantisme domine la culture moderne au détriment des idéaux des Lumières. Il est disponible sur Amazon ( amazon.co.uk ) et la page d'informations estici .
Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
Remarques
[1] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. ix
[2] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 130
[3] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 131
[4] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 52
[5] Les idées politiques de Leo Strauss par Shadia B. Drury (Palgrave Mcmillan, 2005) p. 60
https://www.globalresearch.ca/art-deception-learning-speak-one-percent/5816769
La Suisse crée un secrétariat d’État à la "désinformation"
RépondreSupprimer21 avril 2023
par Thomas Oysmuller
La Suisse se prépare à la « guerre hybride » et déclare également la guerre à la « désinformation ». Les critiques voient également la réorganisation du Bundesrat comme un pas vers l'OTAN.
Le gouvernement suisse, le Bundesrat, crée un "Secrétariat d'Etat à la Sécurité" au sein du Département de la Défense. La politique de sécurité y sera coordonnée à partir de 2024. De plus, le centre de cybersécurité est transféré au département de la défense, auparavant il était situé dans le département des finances. Le Secrétariat d'État s'occupera également de la "désinformation" à l'avenir.
Secrétariat de guerre
Non seulement "les cyberattaques, l'influence, les tentatives de pression ou le chantage jusqu'aux opérations secrètes" y sont traitées, mais aussi la "désinformation". Naturellement, l'argument est basé sur la guerre d'Ukraine. Car la « guerre » se fait « hybride » aujourd'hui. Cela ressemble à de lourds plans de censure qui sont prévus en Suisse. Car la "désinformation sur les réseaux sociaux" est "énorme", a déclaré Viola Amherd, cheffe du département de la défense, du Conseil fédéral lors de la présentation des plans. Mais il y a au moins les journalistes grand public qui "corrigeraient" alors leurs reportages, estime le conseiller fédéral
Mais il ne s'agissait pas seulement de critiquer les plans sur les réseaux sociaux. L'UDC, en particulier, y voit une confirmation que la restructuration sert "l'agenda caché" pour conduire la Suisse dans l'OTAN.
Il n'y a pas eu de critique concrète de la « désinformation ». Cela a été laissé aux utilisateurs sur les réseaux sociaux. L'utilisateur de Twitter "Franziska" a déclaré : "De la désinformation ? C'était autrefois le bureau de la Stasi. » Les plans sont une « honte ». La journaliste et auteure invitée du TKP Elena Louisa Lange écrit : « Censure-Complexe industriel maintenant aussi en Suisse.
https://tkp.at/2023/04/21/schweiz-schafft-staatssekratariat-fuer-desinformation/
Le poisson pourrit par la tête.
SupprimerExclusif : Entretien avec l'ambassadeur de Russie
RépondreSupprimer22 avril 2023
par Martin Sörös
Une conversation avec l'ambassadeur de Russie à Vienne sur la guerre et la paix, les BRICS et l'économie mondiale, et les relations de l'Autriche avec la Russie.
Le journaliste de longue date du "Kurier" Martin Sörös a rencontré mercredi Dimitrij Ljubinskij, ambassadeur de Russie à Vienne depuis 2015, pour une interview. La conversation offre non seulement un aperçu des relations diplomatiques actuelles entre l'Autriche et la Russie, mais aussi de la politique mondiale.
Martin Sörös : Cher Monsieur l'Ambassadeur, merci d'avoir accepté d'être interviewé et permettez-moi de commencer tout de suite avec la question qui brûle probablement sous les ongles de tout le monde en ce moment : Quand reviendrons -nous
Dmitry Lyubinsky : Je recommanderais de poser cette question à Kiev, mais cela n'a pas beaucoup de sens. Par conséquent, cela doit être transmis immédiatement à Washington et à ses « satellites ». Les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés aujourd'hui affectent non seulement l'Ukraine, mais l'ensemble du continent européen. Ceux-ci se sont accumulés pendant de nombreuses années, voire des décennies. La «poussée de l'OTAN vers l'Est» en cours, la culture des forces anti-russes en Ukraine qui a finalement conduit au coup d'État de 2014, les tentatives incessantes de l'Occident pour contenir la Russie, la soumettre et la rendre obéissante - tout cela nous a dans ces abîme politique et diplomatique conduit.
Cela signifie-t-il que votre « interprétation » est que la Russie n'exerce que son droit légitime à se défendre ?
Il est enfin nécessaire de réaliser que les préoccupations et les besoins essentiels de la politique de sécurité de la Russie doivent être respectés et que les droits de la population russophone doivent également être respectés en Ukraine. De plus, la haine de la Russie en tant qu'idéologie nazie et principe fondamental ne doit plus avoir de fondement politique en Europe. Ce n'est qu'alors que la coexistence pacifique et durable sera ancrée là où la sécurité est fondée sur l'indivisibilité. Or, en ce moment, nous vivons exactement le contraire. Le plan de l'Occident pour atteindre ses objectifs stratégiques aux mains des Ukrainiens à travers de plus en plus d'effusions de sang sur le champ de bataille, combattant la Russie jusqu'au "dernier Ukrainien" afin de l'affaiblir, de l'inverser ou même de le fragmenter. Tout cela ne marchera jamais.
Je voudrais souligner cette thèse précisément ces jours-ci autour du 19 avril - le 240e anniversaire de l'adhésion de la péninsule de Crimée, de l'île de Taman et de toute la partie cubaine à l'Empire russe. En principe, beaucoup de choses complexes dépendront aussi en fin de compte de la capacité et de la volonté de l'Europe de se comporter comme un acteur indépendant. Et si l'Europe est capable d'entendre les attentes de ses propres citoyens.
RépondreSupprimerLa Chine pourrait-elle jouer un rôle de médiateur dans le conflit ? Cet espoir existe depuis longtemps.
La Chine a un potentiel de médiation considérable, et les récents succès de la médiation diplomatique de ce pays au Moyen-Orient le confirment. La Russie est notre partenaire chinois et d'autres partenaires importants pour comprendre les raisons de ce qui se passe en Ukraine, ainsi que pour la volonté de contribuer à résoudre le problème conflit très lié. Cependant, en ce qui concerne le gouvernement de Kiev, et surtout ses parrains occidentaux, ils semblent n'avoir aucun intérêt à une réglementation. Récemment, Zelensky a publié un décret rendant impossibles les négociations avec la partie russe. Naturellement, les pourparlers de paix ont besoin d'au moins deux parties. Pour le moment, l'autre côté semble faire tout ce qu'il peut pour trancher le conflit sur le champ de bataille. Les énormes quantités d'armes et de munitions occidentales - qui, soit dit en passant, sont payées avec l'argent des contribuables - y compris. Les vies humaines sont secondaires. Mais le jour viendra - et espérons-le bientôt - où l'on se rendra compte que la Russie ne peut pas être vaincue militairement. Mais est-il primordial pour l'Europe de laisser la Chine résoudre les questions de sa propre sécurité régionale ? Puis-je également vous rappeler que nos propositions essentielles à ce sujet ont été présentées en décembre 2021. À l'époque, cependant, ils ont été écartés avec arrogance. Et en ce qui concerne le rôle de Vienne dans son ensemble, elle a gâché ses chances avec une politique étrangère à courte vue et l'affaiblissement constant de sa propre neutralité "perpétuelle".
On a lu dans les médias occidentaux que la Russie est proche de l'effondrement économique en raison des sanctions imposées par l'UE et les États-Unis. Donc, les sanctions semblent fonctionner, n'est-ce pas ?
Loin de ce qui était espéré, et il y a aussi des conclusions complètement différentes. Les sanctions illégales de l'Occident sont indéniablement une épée à double tranchant. Donc, la question de savoir qui ils frappent le plus – la Russie ou l'Occident – est, à mon avis, même secondaire. Mais une chose est déjà claire pour moi : « l'Ouest collectif » perdra beaucoup sur le plan stratégique. L'impact de ces mesures punitives sans précédent sur l'économie autrichienne est illustré par les chiffres actuels.
En fait ?
Le taux d'inflation en Allemagne était de 9,2 % en mars de cette année, avec un record mensuel de 11,2 % en janvier. Les prix alimentaires ont augmenté de 16 %, les prix du carburant de 30 %, les faillites d'entreprises ont augmenté de 22 % au T1 2023 (soit 14 entreprises chaque jour). De nouvelles prévisions du FMI montrent que les sanctions nuisent davantage aux pays de l'UE qu'à la Russie. En 2023, l'économie autrichienne table sur une croissance de 0,4 %, soit environ la moitié du taux de croissance de la Russie (0,7 %).
RépondreSupprimerEt à quoi ressemble vraiment l'économie russe aujourd'hui ?
Quant à l'économie russe, notre gouvernement a élaboré en temps opportun des mesures efficaces pour dissimuler les conséquences négatives des sanctions. Sans aucun doute, il ne peut être question d'un effondrement voulu par l'Occident. Ceci est confirmé par des experts économiques bien connus en Occident ainsi que par des institutions économiques internationales. La banque centrale et l'ensemble du secteur bancaire sont très bien notés lorsqu'il s'agit de faire face aux conséquences des sanctions. Pour leur part, des restrictions sans précédent ont conduit à repenser fondamentalement notre politique économique et nos structures économiques, en mettant l'accent sur l'innovation et l'autoproduction de biens d'importance stratégique. A cela s'ajoute la réorientation des flux commerciaux vers de nouveaux marchés, des moyens de paiement sécurisés, mais aussi des perspectives d'avenir. Maintenant, nous avons déjà moins de 4 % d'inflation,
De manière générale, il convient également de souligner que les sanctions ne mènent jamais au but recherché et n'ont dans la plupart des cas que l'effet inverse. Mais les fossés qui ont déjà émergé en Europe, rappelez-vous d'une nature absolument artificielle, ne peuvent être fermés qu'avec beaucoup de difficulté, voire pas du tout. Et encore, tout cela correspond-il aux attentes des populations des pays actuellement hostiles ? J'en doute beaucoup.
Certaines parties de l'économie autrichienne commencent à se demander plus ou moins à voix haute si les sanctions de l'UE contre la Russie n'affecteront pas l' économie autrichienne et la population autrichienne plus que la Russie. Peut-on espérer une base de discussion ?
La coopération commerciale et économique, qui a longtemps été la pierre angulaire et le moteur le plus important de nos relations bilatérales avec l'Autriche, est toujours importante et existe toujours, même si elle a été ralentie par la pression des sanctions. Statistiquement, la Russie continue d'être l'un des partenaires commerciaux les plus importants de l'Autriche et se classe au 6e rang en termes de volume d'exportation. Selon les données russes, au cours de la période janvier-octobre 2022, le volume de nos échanges bilatéraux a augmenté de 65,4 %, bien qu'en grande partie en raison des prix record de l'énergie. Selon le WKÖ, le commerce mutuel a doublé en 2022 – pour atteindre 10,07 milliards d'euros. Les exportations autrichiennes n'ont baissé que de 8 % en 2022. À l'échelle de l'UE de 38,1 %, les exportations de la Russie ont augmenté de 76 %. Sans doute, que la grande majorité de la communauté des affaires en Autriche et dans d'autres États membres de l'UE n'est pas satisfaite de la situation actuelle et considère ces restrictions illégales comme contre-productives et nuisibles pour elle-même. Les hommes d'affaires européens perdent beaucoup : leurs anciens postes sur le marché russe sont rapidement occupés par des entreprises et des partenaires volontaires d'autres pays dont les gouvernements sont plus sains d'esprit et prévoyants. Ces niches lucratives finiraient par être reconquises, voire pas du tout, avec beaucoup de difficulté. Quant au dialogue énergétique russo-autrichien, contrairement à la logique économique, le gouvernement fédéral s'est empressé de le déclarer avec la Russie terminée. Ils s'empressent maintenant de considérer comme une mauvaise décision le partenariat stratégique sans faille entre nos pays dans le secteur du gaz, qui dure depuis un demi-siècle. Et oubliez que c'est précisément cela qui a assuré à grande échelle la base des miracles économiques et les pierres angulaires de la prospérité de l'Autriche (comme de certains autres pays). La nécessité de la nouvelle doctrine de sécurité autrichienne, actuellement très débattue, qui semble viser à réduire la "dépendance énergétique" vis-à-vis de la Russie parmi les toutes premières tâches, n'est ni plus ni moins une lutte contre des moulins à vent. comme d'habitude " donnera plus. Il faut être assuré que le "business as usual" ne sera définitivement plus possible pour notre dialogue énergétique. Nous nous concentrerons sur les autres réorienter vers des marchés plus fiables et des acheteurs de confiance. Nous ne laisserons personne nous faire du chantage avec cela.
RépondreSupprimerEn tant que représentant de la Russie en Autriche , êtes-vous réellement en contact avec des diplomates ou des hommes politiques autrichiens ? Parler au moins ?
Malheureusement, nos relations autrefois constructives et basées sur le partenariat avec l'Autriche sont au plus bas. Mais le message ne fonctionne pas dans le vide. Nous restons en contact avec les autorités autrichiennes, y compris le ministère des Affaires étrangères, principalement au niveau opérationnel, dans la mesure nécessaire pour le moment. Aussi, ou surtout, les sujets sensibles et désagréables sont abordés assez ouvertement de notre part. Mais là n'est pas l'important. Compte tenu de la position actuelle du gouvernement de coalition autrichien, nous avons une base de négociation et un programme qui se rétrécissent. S'il n'y a rien de plus à ajouter à Vienne à ce qui a déjà été dit à Bruxelles, alors nous n'avons pas grand-chose à dire.
RépondreSupprimerCela ressemble à un ressentiment et à une déception intenses , n'est-ce pas ?
Dans sa quête d'une solidarité illimitée de l'euro, l'Autriche perd fondamentalement son importance internationale et son rôle d'État neutre et interprète la neutralité exclusivement dans des dimensions militaires. Mais il y a aussi des questions. De plus en plus de rapports font état de transports d'armes pour Kiev à travers la République alpine. Nous recevons également souvent des informations sur ces livraisons suspectes en transit de la part d'Autrichiens et de compatriotes concernés. La direction militaire autrichienne connaît bien notre position à ce sujet. Les assurances qu'aucun des transports traversant l'Autriche n'étaient destinés à Kiev sont difficiles à vérifier d'ici et restent dans la conscience de Vienne. Ils ne semblent pas particulièrement crédibles lorsque, par exemple, les chars roulent sur le réseau ferroviaire autrichien. En résumé: Le cours ouvertement hostile des dirigeants autrichiens, y compris le soutien volontaire aux sanctions anti-russes illégitimes et massives, détruit complètement le fondement constructif des relations bilatérales qui s'est construit au fil des décennies et limite considérablement les perspectives de toute normalisation sérieuse dans un avenir prévisible. Nous sommes très conscients de la façon dont les politiciens autrichiens se permettent ouvertement de faire des déclarations très anti-russes et semblent ensuite ne pas remarquer les événements des partisans de Bandera à l'esprit nationaliste dans le centre de Vienne. Dans de telles circonstances, il ne peut être question pour l'instant d'un dialogue de fond avec Vienne.
Loin des médias grand public, les informations s'accumulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles le conflit entre la Russie et l'Ukraine concerne en fait une sorte de nouvel ordre mondial. Les États-Unis et l'UE d'un côté, les pays BRICS avec l'Arabie saoudite, l'Afrique et d'autres partisans de l'autre. Qu'est-ce que c'est ?
Le monde est effectivement en train de changer. Les tentatives de créer un ordre mondial unipolaire avec un très petit groupe de pays (comme le G7) au sommet, se faisant appeler le « jardin » et essayant d'imposer leurs règles au reste de la « jungle », échouent. Bien sûr, cela agace énormément Washington et Bruxelles, mais nous sommes convaincus que le nouveau modèle d'un monde démocratiquement libre et pluraliste fondé sur le droit international, sans exploitation néocoloniale, sans menaces et sans chantage, finira par l'emporter. C'est ce que nous, et avec nous un groupe très important de pays aux vues similaires comme la Chine, défendons.
Et l'Europe ?
RépondreSupprimerEn matière de politique de sécurité, l'UE fusionne de plus en plus avec l'OTAN qui, pour sa part, aspire de plus en plus à la domination mondiale. Les Européens semblent avoir complètement perdu de vue la façon dont ils sont utilisés pour les intérêts des États-Unis et entraînés dans un dangereux jeu de pouvoir. L'OTAN a depuis longtemps cessé d'être une alliance défensive et tente avec véhémence de saper les pouvoirs du Conseil de sécurité de l'ONU. Je n'ai pas besoin de vous dire à quel point cela peut être dangereux, les exemples du bombardement de Belgrade sont encore frais dans l'esprit de beaucoup. Ou les conséquences des "bonnes intentions" fictives envers l'Irak, la Libye. . . La liste est longue quand il s'agit de parler de politique criminelle. Comme on le sait, cela n'a pas fonctionné en Syrie.
La Russie, pour sa part, renforce ses relations avec les pays émergents du monde. Ce groupe de pays représente la majorité absolue de la population mondiale. Comme vous l'avez mentionné à juste titre, nous avons une bonne coopération avec les pays BRICS. Le partenariat russo-chinois est plus fort que jamais. Comme l'a si bien dit le président Poutine, il s'agit d'un partenariat tourné vers l'avenir. Nos contacts avec les pays du golfe Persique se développent bien, partenariat avec l'Egypte, l'Algérie, un large éventail de pays africains, l'Amérique latine, où le ministre des Affaires étrangères Lavrov vient d'effectuer une grande visite, l'Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient. Je peux encore étendre cette liste - principalement aux pays de l'Union économique eurasienne, de l'Organisation de coopération de Shanghai, etc. Nous continuons à souligner que tous les pays devraient avoir le droit de vivre selon des règles universelles convenues et inscrites dans la Charte des Nations Unies et non selon les diktats d'un centre de pouvoir bien connu et de ses satellites. Si à un moment donné cette prise de conscience parvient enfin à l'Occident "civilisé", notre monde pourra vivre beaucoup mieux, plus sereinement et plus justement. L'espoir est le dernier à mourir.
https://tkp.at/2023/04/22/exklusiv-russischer-botschafter-im-interview/
Dette américaine : visualiser les 31,4 000 milliards de dollars dus en 2023
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
SAMEDI 22 AVRIL 2023 - 05:20
Pouvez-vous imaginer à quoi ressemblent 31,4 billions de dollars ?
L'énormité de la dette publique américaine est difficile à comprendre pour le citoyen moyen. Par exemple, par rapport à l'hypothèque américaine médiane, le niveau actuel de la dette fédérale est 230 millions de fois plus élevé.
Dans ce graphique, Julie Peasley de Visual Capitalist montre combien de billets d'un dollar il faudrait pour accumuler la dette américaine totale de 31,4 billions de dollars.
- voir graph sur site -
Comment la dette américaine est-elle devenue si élevée ?
La dette nationale des États-Unis est la somme d'argent que le gouvernement fédéral doit à ses créanciers. Lorsque le gouvernement dépense plus qu'il ne gagne, il a un déficit budgétaire et doit émettre de la dette sous forme de titres du Trésor.
Les États-Unis ont enregistré un déficit au cours des 20 dernières années, augmentant considérablement la dette nationale. En fait, selon le département du Trésor, la dette actuelle est de 31,4 billions de dollars.
Empilée en billets d'un dollar, la dette américaine équivaudrait à près de huit des 110 étages de la Willis Tower de Chicago.
Augmentation de l'encours de la dette d'une année sur l'autre
2023* 31,4 G$ 2 %
2022 30,9 G$ 9 %
2021 28,4 G$ 6 %
2020 $26.9T 19%
2019 22,7 G$ 6 %
2018 21,5 G$ 6 %
2017 20,2 G$ 3 %
2016 19,6 G$ 8 %
2015 18,2 G$ 2 %
2014 17,8 G$ 6 %
2013 16,7 G$ 4 %
2012 16,1 G$ 9 %
2011 14,8 G$ 9 %
2010 13,6 G$ 14 %
2009 11,9 G$ 19 %
2008 10,0 G$ 11 %
2007 9,0 G$ 6 %
2006 8,5 G$ 7 %
2005 7,9 G$ 8 %
2004 7,4 G$ 9 %
2003 6,8 G$ 9 %
2002 6,2 G$ 7 %
2001 5,8 G$ 2 %
2000 5,7 G$ 0 %
Source : Données fiscales. La dette pour 2023 est en date de janvier, l'augmentation d'une année sur l'autre reflétant la croissance d'octobre 2022 à janvier 2023. Octobre est le début de l'année fiscale pour le gouvernement américain. La dette comprend à la fois la dette détenue par le public et les avoirs intragouvernementaux.
La dernière fois que le gouvernement a enregistré un excédent, c'était en 2001, alors que la dette n'avait augmenté que de 2 % en raison des frais d'intérêt. Depuis lors, les augmentations les plus importantes de la dette américaine ont eu lieu pendant la crise financière mondiale – qui a connu trois années consécutives de taux de croissance à deux chiffres – et en 2020 en raison de billions de dollars de relance COVID-19.
La dette fédérale américaine augmente pendant les récessions parce que les recettes publiques, principalement composées d'impôts, diminuent. En même temps, le gouvernement augmente les dépenses pour aider à stimuler une reprise économique.
Et dans le cas d'aujourd'hui, les États-Unis sont confrontés à des problèmes financiers supplémentaires. À mesure que la population âgée du pays augmente et que les gens vivent plus longtemps, cela exerce une pression sur les programmes qui desservent les Américains plus âgés, tels que la sécurité sociale. Les soins de santé deviennent de plus en plus chers et constituent la deuxième partie du budget américain qui connaît la croissance la plus rapide.
Les avantages et les inconvénients de la dette
La dette américaine aide à financer des programmes essentiels pour les Américains, notamment les prestations de retraite et d'invalidité, les soins de santé, la sécurité économique et la défense nationale.
À titre d'exemple de l'impact de ces programmes, la sécurité du revenu a réduit de près de moitié le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté en 2019, passant de 22,8 % à 12,2 %.
Bien sûr, la dette américaine présente également des défis. L'une des principales préoccupations est la capacité de payer les frais d'intérêt sur la dette américaine, d'autant plus que les taux d'intérêt augmentent.
Avant le début des hausses de taux, les charges d'intérêt s'élevaient à 6 % du budget américain pour l'exercice 2021. Avance rapide jusqu'en décembre 2022, et les charges d'intérêts s'élevaient à 15 % des dépenses totales du gouvernement depuis le début de l'exercice en octobre.
RépondreSupprimerAborder le problème
En janvier 2023, les États-Unis ont atteint leur plafond d'endettement, également connu sous le nom de limite d'emprunt. Alors que certains pays lient leur dette au PIB, les États-Unis fixent une limite exacte en dollars.
Le gouvernement manquera d'argent pour payer ses dettes cet été si le plafond n'est pas relevé, bien que les décideurs aient historiquement accepté d'augmenter le plafond de la dette dans le passé pour éviter un défaut de paiement. En 2011, les États-Unis ont évité de justesse le défaut de paiement en raison d'une négociation de dernière minute sur le plafond de la dette et la cote de crédit du pays a été dégradée en conséquence.
S'attaquer à la dette américaine est simple en théorie : augmenter les impôts ou le plafond de la dette, réduire les dépenses ou une combinaison des trois. Cependant, c'est beaucoup plus difficile dans la pratique. Quels impôts augmenter ? Quels programmes doivent être coupés ? Que se passe-t-il la prochaine fois que la limite d'endettement est atteinte ?
https://www.zerohedge.com/personal-finance/us-debt-visualizing-314-trillion-owed-2023
L'IA finira par être "un aussi bon tuteur que n'importe quel humain" : Bill Gates
RépondreSupprimerPar Samantha Flom
19 avril 2023
L'intelligence artificielle (IA) n'est peut-être pas assez avancée pour remplacer les enseignants maintenant, mais selon Bill Gates, ce moment n'est pas loin.
"Les IA acquerront cette capacité d'être le meilleur tuteur possible", a déclaré le co-fondateur de Microsoft lors du sommet ASU + GSV à San Diego le 18 avril.
"Nous avons suffisamment d'échantillons de ces choses qui sont bien faites pour que la formation puisse être effectuée", a-t-il ajouté. "Donc, je dirais que c'est une étape très utile, c'est d'engager un dialogue où vous aidez à comprendre ce qu'ils manquent. Et nous ne sommes pas si loin.
Les commentaires de Gates sont intervenus dans le contexte d'une conversation plus large sur le rôle futur de la technologie dans l'éducation avec Jessie Woolley-Wilson, PDG de DreamBox Learning.
"Depuis que l'accent est mis sur l'apprentissage automatique, l'IA a franchi des étapes incroyables", a déclaré Gates à Woolley-Wilson. « Vous savez, il peut écouter et reconnaître la parole mieux que les humains. Il peut reconnaître les images et les vidéos mieux que les humains. Le domaine dans lequel il était essentiellement inutile était la lecture et l'écriture. Vous ne pourriez pas prendre, disons, un manuel de biologie et le lire et réussir l'examen AP.
Cependant, Gates a noté que, là où les itérations précédentes de l'IA étaient incapables de reproduire la compréhension humaine, les systèmes émergents, comme le GPT-4 d'OpenAI soutenu par Microsoft, avaient commencé à combler l'écart.
"La percée que nous avons maintenant, qui est très récente, est davantage liée à la lecture et à l'écriture - cette aisance incroyable à dire : 'Écrivez une lettre… comme Einstein ou Shakespeare aurait écrit cette chose', et à être au moins à 80 % de l'époque très abasourdi par cela.
Menace pour l'humanité
En vérité, les experts de l'industrie ont non seulement été stupéfaits mais, dans de nombreux cas, déconcertés par les récents progrès de l'évolution de l'IA, craignant les effets d'entraînement de cette technologie sur la société.
"Les systèmes d'IA dotés d'une intelligence compétitive humaine peuvent poser de graves risques pour la société et l'humanité, comme le montrent des recherches approfondies et reconnus par les meilleurs laboratoires d'IA", prévient une lettre du 22 mars qui compte plus de 27 500 signatures, parmi lesquelles des dizaines d'experts en IA.
Accusant les créateurs d'intelligence artificielle de s'engager dans une "course incontrôlable" pour développer "des esprits numériques toujours plus puissants que personne - pas même leurs créateurs - ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable", les signataires de la lettre ont appelé à un délai immédiat de six ans. Pause d'un mois dans la formation de systèmes d'IA plus avancés alors que la société se demande comment assurer leur sécurité.
L'un de ces signataires était le PDG de Tesla, Elon Musk, un autre magnat de la technologie qui a exprimé ouvertement ses préoccupations concernant les capacités de l'IA.
RépondreSupprimer"L'IA est plus dangereuse que, disons, une conception ou une maintenance de production d'avions mal gérées ou une mauvaise production de voitures dans le sens où elle a le potentiel - aussi petite soit-elle, mais elle n'est pas triviale - elle a le potentiel de destruction civilisationnelle ", a déclaré Musk à Tucker Carlson de Fox News dans une récente interview.
Gates, cependant, a repoussé ces affirmations, affirmant qu'une pause mondiale dans le développement de l'IA serait à la fois difficile et peu pratique et que les défis que présente la technologie pourraient être gérés.
« De toute évidence, il y a d'énormes avantages à ces choses. … Ce que nous devons faire, c'est identifier les zones délicates », a-t-il déclaré à Reuters le 4 avril.
Mise en œuvre
Alors que Gates a exprimé son optimisme lors du sommet ASU + GSV sur les avantages potentiels de l'IA dans l'éducation, il a ajouté que les systèmes actuels auront besoin de plus de travail avant que ces avantages puissent prendre forme.
"Il [AI] n'a aucune idée de la difficulté à travailler sur quelque chose", a-t-il noté. "Il dépense exactement la même quantité de calculs sur chaque jeton qu'il génère, et il ne sait pas qu'un problème est important, sans importance. Et… ce genre de méta-modèle de raisonnement est ce que, au cours de la prochaine année, les principaux implémenteurs d'IA ajouteront.
Gates a également souligné que son intérêt philanthropique pour l'IA est de s'assurer que la technologie est utilisée "sur une base équitable" non seulement à des fins d'éducation mais aussi dans le domaine médical.
"Au cours des six derniers mois, j'ai assisté à tant de longues réunions où nous réfléchissions, 'OK, qu'est-ce que cela signifie pour la découverte de médicaments pour les maladies des pauvres ? Qu'est-ce que cela signifie pour les consultations de santé en Afrique, où la plupart des gens vivent toute leur vie sans rencontrer de médecin ? » … Tant de conditions différentes ne peuvent tout simplement pas être diagnostiquées, et nous pouvons révolutionner cela.
https://www.theepochtimes.com/ai-will-eventually-be-as-good-a-tutor-as-any-human-bill-gates_5207460.html?utm_source=partner&utm_campaign=ZeroHedge&src_src=partner&src_cmp=ZeroHedge
Intelligence artificielle et liberté : les enjeux de la surveillance automatisée
RépondreSupprimerL’utilisation de l’intelligence artificielle pose un véritable enjeu de liberté face à la tentation des politiciens de développer des solutions automatisées de surveillance des populations.
le 23 avril 2023
Yannick Harrel
L’intelligence artificielle déchaîne les passions depuis plusieurs décennies et la maturité de certains algorithmes en vient à relancer le débat sur leur utilisation et leur effet disruptif sur les métiers d’aujourd’hui. De nombreux experts craignent à juste titre une dépossession du libre arbitre des humains au profit de l’intelligence artificielle, a fortiori lorsque le point de singularité technologique sera atteint.
Néanmoins, si cette prospective est tout à fait plausible, c’est aussi en raison de l’engouement persistant par les dirigeants politiques de solutions automatisées de surveillance des populations, y compris dans des régimes pourtant qualifiés de « libres ».
Faillibilité humaine contre infaillibilité algorithmique
Prenons le domaine des mobilités, un environnement que nombre d’individus sont amenés à emprunter et qui fait l’objet d’un enjeu de taille : l’intelligence artificielle est conceptualisée au profit d’une régulation des comportements humains, avec pour objectif principal de « domestiquer » les mauvais usagers de la route.
Quel que soit le type d’engin motorisé, cette constante s’amplifie d’année en année avec l’expérimentation et l’introduction de nouveaux systèmes de contrôle et de verbalisation dont l’aboutissement ultime – à terme – est bien évidemment le fonctionnement en pleine autonomie, c’est-à-dire sans opérateur humain. Un niveau qui sera considéré comme atteint grâce à un taux d’échec le plus faible possible (< 1 %).
Ce qui est particulièrement matois, c’est lorsque le système algorithmique renforcé et fiabilisé au fil du temps table sur la faillibilité humaine pour dégager des recettes fiscales où le moindre écart de conduite, y compris lorsque les circonstances l’exonèrent ou l’atténuent, aboutit implacablement à une sanction automatisée. La production de nouveaux radars multifonctions dans les centres urbains est à ce titre éminemment caractéristique de l’évolution politique : le rôle de ces dispositifs n’est désormais plus de surveiller mais bel et bien de traquer. La différence sémantique est limpide au regard de la situation actuelle de nos axes de circulation et de nos territoires quadrillés par des ennemis invisibles et implacables.
Cette réalité, les transports en commun n’y font pas exception : chaque usager est scanné par des systèmes de reconnaissance biométriques et d’analyses comportementales. À toute heure et en chaque lieu, l’usager est en liberté surveillée.
Et la prochaine génération d’algorithmes prédictifs promet d’être encore plus intrusive. À partir de données recueillies et sur le recoupement de bases de données (dont l’accessibilité et la mise à jour sont sujettes à observation), un individu pourrait être interdit de transport en commun ou de location de transport individuel ou encore de recharge de carburant pour son véhicule personnel. Ce futur est bien plus proche que d’aucuns le pensent.
RépondreSupprimerUne évolution civilisationnelle plus que technologique
De nombreux citoyens, apeurés de la vie et guère sensibles au principe de liberté, applaudiront frénétiquement des deux mains cette étape. Ce serait faire fi de cette locution latine : Hodie Mihi, Cras Tibi, autrement dit : « Aujourd’hui c’est moi, demain ce sera toi ».
Plus concrètement, toute altération voulue ou subie de ces bases de données peut du jour au lendemain faire de vous un paria social. Vous qui applaudissiez hier, imaginez que vous pouvez vous trouver dans la peau du délinquant de demain : une simple donnée modifiée par une main malintentionnée ou un code suspicieux vous fera passer du statut de citoyen modèle à celui de trublion antisocial.
La gestion de la crise covid dans les régimes occidentaux a largement démontré que la grande majorité des individus adoube une société sans risque. Or, comme le déclame si bien le philosophe Edgar Morin, une société sans risque c’est une société sans vie.
Et pour parvenir à cette société sans risque, c’est-à-dire artificielle, l’intelligence elle aussi artificielle est le meilleur allié des politiciens avides de brider toute velléité d’indépendance de pensée et d’action : l’administré est un fichier à gérer et à corriger en temps réel. Le soubassement de toutes ces décisions d’introduire à grande échelle l’intelligence artificielle dans la gestion de la vie de la cité est irrigué par un officieux renversement de valeur : l’individu est un coupable en sursis qui n’a pas encore franchi la ligne de la légalité. Or, cette ligne légale est dictée par une autorité dont la probité et la compétence sont rarement évaluées. Et c’est précisément ce point précis qui pose un réel problème et ouvre une faille philosophique dans ce phénomène.
Remplacer les élus par l’IA
Imaginons qu’un programme d’intelligence avancée en vienne à mesurer la probité et la compétence des élus ; que toutes leurs décisions soient soumises à une étude automatisée et évoluée pouvant donner lieu à avertissement et sanction selon la gravité constatée.
Que croyez-vous ? Ces élus si prompts à vidéosurveiller et à vidéoverbaliser leurs administrés avec des techniques d’assistance automatisée dont l’ingérence est de plus en plus marquée, seraient les premiers à réprouver toute forme de contrôle à leur égard.
Mieux encore, si un algorithme était élaboré pour fournir un indice de légitimité en temps réel, ils seraient outrés et refuseraient l’irruption d’une telle initiative pouvant entraver leur liberté d’action. Mais alors, pourquoi imposer ce choix de société à l’ensemble de la communauté si l’on reconnaît qu’elle comporte un aspect liberticide ?
RépondreSupprimerEt pourquoi ne pas aller encore plus loin en promouvant le remplacement des élus, quels qu’ils soient, par une intelligence artificielle qui aurait un certain nombre de mérites comme celui d’être non-susceptible de céder à la vénalité, d’avoir une connaissance exhaustive de la législation en cours et de la faisabilité technique des projets, d’être disponible 24/7 et de ne pas céder à des pressions psychologiques ? L’on pourrait lui reprocher un certain manque d’empathie mais à tout prendre, cette tare est-elle pire que celle de la langue de bois technocratique dont les individus sont abreuvés en permanence ?
L’on constate que cette politique d’omnisurveillance de la population serait bien moins aisée à établir envers les décideurs. Que ces derniers ne manquent que rarement d’exciper de leur statut privilégié (qui initialement ne devait être qu’un mandat et non une bulle d’impunité) afin de s’exonérer de tout contrôle extérieur.
La persistance d’une telle situation frappée du sceau de l’injustice est la volonté d’une majorité de la population, dont l’opinion est savamment travaillée à longueur de temps par des manipulateurs au sein d’un système qu’Edward Bernays (1891-1995) évoquait sous le vocable de Relations Publiques, stimulant plus aisément l’émotion que la raison et dont la variable d’ajustement est le périmètre d’exercice des libertés.
Or, n’oublions pas les enseignements du philosophe anglais John Locke (1632-1704) : les libertés fondamentales ne sont ni cessibles ni réductibles, et aucune loi gouvernementale ne peut en décider autrement quand bien même une majorité d’individus se déclarerait favorable à leur diminution ou leur abrogation. Les libertés sont des lois naturelles.
L’outil n’est que le prolongement de la main qui l’enserre
L’intelligence artificielle, ou plutôt les intelligences artificielles (de types ANI, AGI et ASI), ne sont ni bonnes ni mauvaises ; elles ne sont là que pour répondre à une vision civilisationnelle qui détermine leur déploiement et leur emploi. C’est précisément ce point que les autorités nationales et supranationales se refusent de dévoiler : elles veulent une société régie selon leurs lois dont la constante au fil du temps est l’impunité et la prédation en lieu et place des lois naturelles fondées sur les libertés.
Les systèmes d’information automatisés sont un outil que ces mêmes autorités occidentales veulent employer pour mener une guerre anthropologique contre leur propre population : ces moyens ne sont pas la cause des tourments sociopolitiques et peuvent être reprogrammés.
RépondreSupprimerEn revanche, le mal est bien plus profond en raison de la nature de la classe politicienne contemporaine dont la prochaine étape est le contrôle raffermi des transactions financières (songeons au calendrier mené au pas de charge pour introduire les monnaies numériques tant en Europe qu’aux États-Unis). Tout ce qui circulera matériellement et immatériellement sans être certifié par une organisation étatique nationale ou supranationale sera déclaré suspect et révoqué grâce à de multiples sondes inquisitoires nichées dans les nœuds névralgiques des réseaux de communication.
C’est une dystopie en cours d’édification.
La bataille ne doit pas se focaliser contre l’intelligence artificielle mais sur son utilisation, et plus encore sur ceux qui enjoignent d’y recourir à grande échelle dans une vision liberticide sans intention de s’y soumettre eux-mêmes.
La tyrannie technologisante – ou technotyrannie – ne provient pas de l’outil mais de la main qui l’enserre et l’emploie tel un fouet à l’égard de sa propre population.
https://www.contrepoints.org/2023/04/23/454858-intelligence-artificielle-et-liberte-les-enjeux-de-la-surveillance-automatisee
En premier les radars du bord des routes seront remplacés par des satellites qui enverront un message sur téléphone à chaque contrevenant "Vous avez perd 1 point !" puis "Vous avec perdu 3 points !", puis la voiture s'arrête. "Vous n'avez plus de points sur votre permis ! Votre compte en banque a été vidé ! Votre compte en banque a été vidé ! Votre compte en banque a été..."
SupprimerPuis comme tous les députés et sénateurs corrompus ont été remplacés par des IA corrompus, de nouvelles lois sont votées 24/24 h. Maintenant c'est l'automobiliste délinquant qui n'a pu payer ses amendes est éliminé par ondes jusqu'aux nano-particules d'oxyde de graphène qu'il s'est fait inoculer profond lors de la dernière campagne de 'virus ET'. Pchitt ! Il est mort.
Il avait froid avec les températures plafonnées à 11°C à l'intérieur de sa maison en plein hiver, il a osé faire du feu dans la cheminée !! Pchitt ! Éliminé !
Il cachait à la DAD (Dictature Anti Démocratie) une poule ('réfugiée climatique') non-déclarée chez lui qui lui donnait un œuf par jour ! Pchitt ! Éliminés (lui et sa poule).
LA DÉBILITÉ DANS SON EXTRAVAGANCE !
RépondreSupprimerBill Gates investit 4,8 millions de dollars dans des masques à gaz « intelligents » pour les vaches
23 Avril 2023
AGDAILY Reporters*
Une obligation de porter des masques pour le bétail ? La Fondation Bill et Melinda Gates a octroyé ce mois-ci 4,8 millions de dollars à ZELP, un projet d'élevage à émissions nulles visant à réduire les émissions en « exploitant » les rots des vaches.
L'entreprise londonienne travaille à la mise au point d'un masque facial « intelligent » pour le bétail, qui capte le méthane des rots et le transforme en dioxyde de carbone. Si les masques ne font pas l'unanimité, ZELP a également obtenu le soutien et l'investissement de Cargill.
Voici comment cela fonctionne :
Les vaches reçoivent un harnais à porter autour de la tête. ZELP affirme que ce dispositif ne nécessitera ni ne provoquera de changements au niveau de l'alimentation, de la rumination ou de l'interaction avec le troupeau.
Le gaz est capturé et oxydé. Lorsque la vache expire, le méthane traverse un catalyseur où il est oxydé et libéré dans l'air sous forme de gaz carbonique et de vapeur d'eau.
La réduction du méthane fera l'objet d'un suivi, mais la technologie est également censée fournir des données clés aux agriculteurs, telles que des mesures de bien-être, d'efficacité et de fertilité.
Des essais sur des animaux vivants ont été menés au Royaume-Uni, en Irlande, en Argentine et aux Pays-Bas avec ce que l'entreprise appelle des « petits » et des « grands » groupes d'animaux. L'entreprise n'a pas précisé le nombre d'animaux dans chacune de ces catégories.
Il faut espérer que le bétail n'est pas gêné par les masques, car ZELP recommande que les masques à gaz soient portés en permanence par les bovins âgés de 6 à 8 mois et plus. Chaque masque est censé durer jusqu'à quatre ans sans être rechargé ou changé.
La production de méthane et le bétail
Si l'alimentation est la solution la plus courante pour modifier les populations microbiennes dans le rumen et réduire ainsi les émissions de méthane, ZELP présente son produit comme une solution viable à mettre en place lorsque les additifs et les changements d'alimentation ne sont pas viables.
Selon le site Web de ZELP, on estime que le méthane est 85 fois plus dangereux que le gaz carbonique, et que le bétail en est l'un des principaux responsables.
Mais la plus grande source de production de méthane est en fait l'industrie du pétrole, du gaz naturel et du charbon (19 %). L'EPA attribue 9 % des émissions de 'gaz à effet de serre' des États-Unis à l'agriculture, et ces industries compensent également les émissions de gaz à 'effet de serre' en transformant le gaz carbonique en matière organique du sol et en tissus végétaux. On estime que le bétail à lui seul ne contribue qu'à hauteur de 2,5 à 3,3 % des émissions aux États-Unis.
_____________
* Source : Gates invests $4.8 million into 'smart' gas masks for cows | AGDAILY
https://seppi.over-blog.com/2023/04/bill-gates-investit-4-8-millions-de-dollars-dans-des-masques-a-gaz-intelligents-pour-les-vaches.html
Comment faire pour tuer les vaches ??!
SupprimerAvec un masque les expirations (comme les inspirations) ont du mal à se faire. Le bétail (idem pour les humains) doit donc re-respirer le gaz carbonique !
Idem pour les méthanes (rots et pets) !
Or, nous savons que dans notre atmosphère TOUS les gaz se recyclent immédiatement (sans quoi la vie sur notre planète ne serait jamais apparue).
C'est là un bétailicide comme il en est d'un homicide.
Taux de perte de grossesse doublé, taux d'anomalies fœtales élevé et concentration de nanoparticules lipidiques dans les ovaires - Comment pourraient-ils qualifier ce vaccin de « sûr » ?
RépondreSupprimerPar Alex Kriel et le Dr David Bell
Recherche mondiale,
22 avril 2023
Les vaccins à ARNm ont été commercialisés dans le monde au début de 2021 avec le slogan "sûr et efficace". Fait inhabituel pour une nouvelle classe de médicaments, ils ont rapidement été recommandés par les autorités de santé publique pour les femmes enceintes. À la fin de 2021, les femmes en âge de travailler, y compris celles qui étaient enceintes, étaient licenciées pour n'avoir pas accepté de se faire injecter. Ceux qui ont pris les vaccins à ARNm l'ont fait sur la base de la confiance dans les autorités sanitaires - l'hypothèse étant qu'ils n'auraient pas été approuvés si les preuves n'étaient pas absolument claires. Le rôle des organismes de réglementation était de protéger le public et, par conséquent, s'ils étaient approuvés, les médicaments étaient sûrs.
Récemment, un long rapport d'évaluation de vaccins parrainé par Pfizer et soumis au régulateur australien, la Therapeutic Goods Administration (TGA), daté de janvier 2021, a été publié dans le cadre d'une demande d'accès à l'information. Le rapport contient de nouvelles informations importantes qui avaient été supprimées par la TGA et par Pfizer lui-même. Une grande partie de cela est directement liée aux questions de sécurité pendant la grossesse et aux impacts sur la fertilité des femmes en âge de procréer. L'ensemble du rapport est important, mais quatre points de données clés ressortent :
Le déclin rapide des anticorps et des lymphocytes T chez les singes après une deuxième dose ;
Études de biodistribution (précédemment publiées en 2021 via une demande d'accès à l'information au Japon) ;
Données sur l'impact des résultats de fertilité pour les rats ;
Données sur les anomalies fœtales chez le rat.
Nous nous concentrons sur les trois derniers éléments car, pour le premier point, il suffit de citer le rapport lui-même : « Les anticorps et les lymphocytes T chez les singes ont diminué rapidement sur cinq semaines après la deuxième dose de [vaccin Pfizer Covid] BNT162b2 (V9), soulevant des inquiétudes quant à l'immunité à long terme. Ce point indique que les régulateurs auraient dû anticiper le déclin rapide de l'efficacité et devaient savoir dès le départ que le schéma initial à deux doses était peu susceptible de conférer une immunité durable et nécessiterait donc plusieurs doses répétées. Cette attente d'échec a été récemment soulignée par le Dr Anthony Fauci , ancien directeur au NIH américain.
Les trois éléments restants devraient être une cause majeure de préoccupation pour le système de réglementation pharmaceutique. Le premier, tel que révélé en 2021 , impliquait des études de biodistribution du transporteur de nanoparticules lipidiques chez le rat, utilisant une enzyme luciférase pour se substituer au vaccin à ARNm. L'étude a démontré que le vaccin se déplacera dans tout le corps après l'injection et se retrouve non seulement au site d'injection mais dans tous les organes testés, avec une concentration élevée dans les ovaires, le foie, les glandes surrénales et la rate. Les autorités qui ont assuré aux personnes vaccinées début 2021 que le vaccin reste dans le bras n'étaient, comme nous le savons depuis deux ans, pas honnêtes.
RépondreSupprimer- voir cadre sur site -
Concentration lipidique par gramme, recalculée en pourcentage du site d'injection.
En termes d'impact sur la fertilité et les anomalies fœtales, le rapport comprend une étude de 44 rats et décrit deux paramètres principaux, le taux de perte préimplantatoire et le nombre d'anomalies par fœtus (également exprimé par portée). Dans les deux cas, les paramètres étaient significativement plus élevés pour les rats vaccinés que pour les rats non vaccinés.
Grosso modo, le taux de perte pré-implantatoire compare le nombre estimé d'ovules fécondés et d'ovules implantés dans l'utérus. Le tableau ci-dessous est tiré du rapport lui-même et montre clairement que le taux de perte pour les vaccinés (BNT162b2) est plus du double du groupe témoin non vacciné.
- voir cadre sur site -
Dans une étude cas-témoins, un doublement des pertes de grossesse dans le groupe d'intervention représenterait un signal de sécurité sérieux. Plutôt que de prendre cela au sérieux, les auteurs du rapport ont ensuite comparé les résultats aux données historiques sur d'autres populations de rats - 27 études de 568 rats - et ont ignoré les résultats car d'autres populations avaient enregistré des pertes globales plus élevées. Cette fourchette est indiquée dans la colonne de droite sous la forme de 2,6 % à 13,8 %. Cette analyse est alarmante car rester en dessous des niveaux de perte de grossesse les plus élevés précédemment enregistrés dans les populations ailleurs n'est pas un résultat sûr lorsque l'intervention est également associée au double des dommages du groupe témoin.
Une tendance similaire est observée pour les malformations fœtales avec un taux d'anomalies plus élevé dans chacune des 12 catégories étudiées. Sur les 11 catégories où Pfizer a confirmé que les données sont correctes, il n'y a que deux anomalies totales dans le groupe témoin, contre 28 avec le vaccin à ARNm (BNT162b2). Dans la catégorie qualifiée par Pfizer de non fiable (côtes lombaires surnuméraires), il y avait trois anomalies dans le groupe témoin et 12 dans le groupe vacciné.
Comme pour l'augmentation des pertes de grossesse, Pfizer a simplement ignoré la tendance et a comparé les résultats avec les données historiques d'autres populations de rats. Ceci est très important car on le voit dans toutes les catégories de malformation. La nature cas-témoin de la conception de l'étude est à nouveau ignorée, afin de masquer apparemment les résultats négatifs démontrés.
RépondreSupprimerCes données indiquent qu'il n'y a aucune raison de dire que le vaccin est sans danger pendant la grossesse. La concentration de nanoparticules lipidiques dans les ovaires, un taux de perte de grossesse doublé et un taux d'anomalies fœtales élevé dans toutes les catégories mesurées indiquent que la désignation d'une étiquette de sécurité pendant la grossesse (catégorie B1 en Australie) était contraire aux preuves disponibles. Les données impliquent que non seulement les slogans «sûrs et efficaces» du gouvernement ne sont pas exacts, mais qu'ils sont totalement trompeurs en ce qui concerne les données de sécurité disponibles.
Malgré la nature négative de ces résultats, la classification de ce médicament en tant que « vaccin » semble avoir exclu de nouveaux essais sur des animaux. Historiquement, les nouveaux médicaments, en particulier dans les classes jamais utilisées chez l'homme auparavant, nécessiteraient une évaluation très rigoureuse. Les vaccins, cependant, ont une exigence de charge de la preuve moins élevée que les médicaments ordinaires. En classant les injections d'ARNm comme des «vaccins», cela a assuré une approbation réglementaire avec des exigences de sécurité nettement moins strictes, comme le note la TGA elle-même. En fait, ces produits de thérapie génique par ARNm (pour utiliser le terme approprié) fonctionnent plus comme des médicaments que comme des vaccins en ce sens qu'ils modifient le fonctionnement interne des cellules, plutôt que de stimuler une réponse immunitaire à la présence d'un antigène. L'étiquetage de ces produits de thérapie génique en tant que "vaccins" signifie que, pour autant que nous le sachions,
Ce rapport, qui n'a été publié qu'après une demande d'accès à l'information, est extrêmement inquiétant car il montre que les autorités connaissaient les risques majeurs liés à la vaccination par ARNm COVID-19 tout en assurant simultanément aux populations qu'elle était sûre. Le fait que les médias grand public aient (à notre connaissance) complètement ignoré les données récemment publiées devrait renforcer la nécessité de faire preuve de prudence lors de l'écoute des conseils des messages de santé publique concernant la vaccination contre la COVID-19.
Premièrement, il est clair que les régulateurs, les sociétés pharmaceutiques et le gouvernement auraient su que l'immunité induite par le vaccin diminue très rapidement, ce qui a ensuite été observé dans les données du monde réel avec une efficacité contre l'infection tombant à zéro. En conséquence, les chiffres uniques dans le temps de 95 % et 62 % d'efficacité contre l'infection symptomatique positive à la PCR cités respectivement pour Pfizer et AstraZeneca ne signifiaient presque rien puisqu'il fallait s'attendre à un déclin rapide. De même, le concept d'un traitement à deux doses était inexact car des rappels sans fin auraient probablement été nécessaires étant donné le déclin rapide des anticorps et des lymphocytes T observé chez les singes.
La confiance dans le vaccin de l'enfance plonge jusqu'à 44 % pendant le COVID-19
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
SAMEDI 22 AVRIL 2023 - 02:20
Écrit par Jessie Zhang via Epoch Times
Un nouveau rapport sur la vaccination suggère que la confiance dans les vaccins infantiles a chuté jusqu'à 44 % dans 52 pays, coïncidant avec le plus grand recul soutenu de la vaccination infantile en 30 ans, alimenté par la pandémie de COVID-19.
Les trois seuls pays où la confiance dans les vaccins est restée stable étaient la Chine, l'Inde et le Mexique. Les données de ces pays indiquent que la perception de l'importance des vaccins est maintenue ou même améliorée.
Le rapport attribue cette tendance à plusieurs facteurs, notamment l'incertitude quant à la réponse à la pandémie, l'accès croissant à un plus large éventail d'informations et la polarisation politique.
Catherine Russell, directrice exécutive de l'UNICEF, a déclaré que ces données sont un signal d'alarme inquiétant.
« Au plus fort de la pandémie, les scientifiques ont rapidement développé des vaccins qui ont sauvé d'innombrables vies. Mais malgré cette réalisation historique, la peur et la désinformation sur tous les types de vaccins ont circulé aussi largement que le virus lui-même », a déclaré Russell dans un communiqué de presse.
« Nous ne pouvons pas permettre que la confiance dans les vaccinations de routine devienne une autre victime de la pandémie. Sinon, la prochaine vague de décès pourrait concerner davantage d'enfants atteints de rougeole, de diphtérie ou d'autres maladies évitables.
72 doses de vaccins de la naissance à dix-huit ans
Récemment, les critiques des vaccins ont mis en lumière le grand nombre de vaccins administrés aux enfants américains.
Selon le calendrier de vaccination des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), les enfants reçoivent jusqu'à 72 doses de 16 vaccins.
Malgré cela, Robert F. Kennedy Jr., fondateur et conseiller juridique en chef de Children's Health Defence et auteur de "The Real Anthony Fauci", a déclaré qu'aucun vaccin inscrit au calendrier n'a été testé en termes de sécurité avant d'être approuvé.
« Aucune des 72 doses de vaccins actuellement obligatoires pour les enfants n'a jamais été testée dans une étude de sécurité préalable à l'homologation contre un véritable placebo », a déclaré Kennedy à Epoch Times.
C'est un gros problème, dit-il, car bon nombre des blessures causées par les vaccins, comme tous les médicaments, sont des blessures à long terme.
RépondreSupprimer"Vous pouvez dire que le vaccin a empêché l'infection, mais vous ne comptez pas les cancers, les troubles neurologiques, le TDAH et les maladies auto-immunes qui surgiront dans cinq ans. Vous avez besoin d'études à long terme », a-t-il déclaré.
Kennedy a déclaré que le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, coqueluche) est le vaccin le plus populaire au monde en raison des efforts de ceux qui sont à l'origine des vaccins.
"Soit dit en passant, [les États-Unis] ont retiré le vaccin parce qu'il tuait tellement d'enfants qu'il causait des lésions cérébrales selon une étude réalisée par l'UCLA", a déclaré Kennedy.
«Nous l'avons terminé aux États-Unis. Nous l'avons remplacé par un vaccin DTaP, une version atténuée, plus sûre mais moins efficace. Ils ont fait la même chose en Europe.
Finalement, le gouvernement danois a mené une étude approfondie sur le DTP avec 30 ans de dossiers de vaccination avec des scientifiques pro-vaccination de premier plan, dont Peter Aaby. Ils ont découvert que le vaccin provoquait l'anémie, la dysenterie et la pneumonie et tuait plus de personnes que la diphtérie, le tétanos et la coqueluche avant l'introduction du vaccin.
"C'est le danger. Vous pourriez avoir un vaccin pendant 30 ou 40 ans, et personne ne remarque réellement que les enfants qui le prennent sont moins bien lotis du point de vue de la santé parce que vous n'avez jamais fait d'essais contrôlés par placebo », a-t-il déclaré.
https://www.zerohedge.com/medical/confidence-childhood-vaccine-dips-44-percent-during-covid-19
72 doses de vaccins de la naissance à dix-huit ans !
SupprimerConsensus scientifique - Une construction manufacturée
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 21 AVRIL 2023 - 21:45
Rédigé par Maryanne Demasi via The Brownstone Institute,
Dans une récente interview, le célèbre astrophysicien Neil deGrasse Tyson a été mis au défi sur ses opinions scientifiques sur le COVID-19 et il a déclaré : « Je ne suis intéressé que par le consensus » – des mots qui auraient fait rouler Nicholas Copernicus et Galileo Galilei dans leurs tombes.
L'appel au "consensus scientifique" est semé d'embûches, tout comme "La science est établie" et "Faites confiance à la science" et d'autres tropes autoritaires qui ont dominé la pandémie.
Une théorie largement acceptée, telle que la théorie de l'évolution, dépend de l'obtention d'un consensus au sein de la communauté scientifique, mais il doit être atteint sans censure ni représailles.
Comme Aaron Kheriaty, membre du Centre d'éthique et de politique publique, l'a récemment déclaré :
La science est une recherche continue de la vérité et une telle vérité n'a pas grand-chose à voir avec le consensus. Toute avancée scientifique majeure implique la remise en cause d'un consensus. Ceux qui défendent le consensus scientifique plutôt que des résultats expérimentaux spécifiques ne défendent pas la science mais la partisanerie.
Consensus par la censure
Il n'est pas difficile d'atteindre un consensus scientifique lorsque vous étouffez les voix dissidentes.
L'origine du COVID est un exemple classique. Vingt-sept scientifiques ont publié une lettre dans le Lancet condamnant les «théories du complot» suggérant que le virus n'avait pas d'origine naturelle. Les opinions dissidentes ont été censurées sur les réseaux sociaux et qualifiées de « désinformation ».
Ce n'est que maintenant que le département américain de l'Énergie et le FBI affirment que le virus était probablement le résultat d'une fuite de laboratoire à Wuhan, qu'il est possible d'avoir ces discussions ouvertement.
La déclaration de Great Barrington en est un autre exemple. Trois éminents professeurs des universités de Harvard, de Stanford et d'Oxford se sont opposés aux confinements, qui, selon eux, nuiraient de manière disproportionnée aux défavorisés.
Mais l'ancien directeur des NIH, Francis Collins, les a qualifiés d '«épidémiologistes marginaux» demandant à Anthony Fauci «une suppression rapide et dévastatrice» de la déclaration.
Le consensus scientifique est devenu une construction fabriquée, dictée par la politique et le pouvoir.
La récente publication des «Twitter Files» révèle comment les agences gouvernementales, les grandes technologies, les médias et les universités se sont entendus pour contrôler le contenu en ligne et censurer les voix dissidentes pour créer une fausse perception de consensus.
Un exemple flagrant est le projet Virality de l'Université de Stanford, qui a réuni des universitaires d'élite, des experts en intelligence artificielle et des sociétés de médias sociaux pour censurer les «vraies» histoires de blessures causées par les vaccins sous prétexte de lutter contre la désinformation.
Robert Malone, médecin et pionnier de la technologie de l'ARNm a résumé la situation avec précision lorsqu'il a dit ;
RépondreSupprimer"Le vrai problème ici, c'est la fichue presse et les géants de l'internet. La presse et ces acteurs de la tech agissent pour fabriquer et renforcer le « consensus » autour de récits sélectionnés et approuvés. Et puis cela est utilisé comme arme pour attaquer les dissidents, y compris les médecins hautement qualifiés. »
La pandémie a rendu ce comportement insidieux plus visible, mais la réalité est que cela se produit depuis longtemps – je le saurais – j'ai été pris dedans.
Consensus dans les médias grand public
En tant que présentateur de télévision sur Catalyst, l'émission scientifique de premier plan d'ABC, pendant plus d'une décennie, mon rôle consistait à enquêter sur des questions scientifiques et, si nécessaire, à remettre en question l'orthodoxie.
L'ABC n'est pas financée par l'industrie privée, mais par les deniers publics, pour éviter le biais qui frappe les réseaux commerciaux. Ou alors j'ai pensé.
Il y a plusieurs années, ma carrière réussie à l'ABC s'est arrêtée brusquement après que les défenseurs du "consensus scientifique" aient critiqué plusieurs documentaires que j'ai produits, qui remettaient en question diverses orthodoxies médicales telles que les médicaments hypocholestérolémiants, les directives nutritionnelles et la surprescription de médicaments. .
Un documentaire a remis en question les effets sur la santé d'une exposition prolongée aux appareils sans fil (tels que les iPad, les ordinateurs portables et les smartphones) qui émettent des rayonnements à basse fréquence - nous avons fait preuve de diligence raisonnable et entrepris un processus atroce de révision du programme pour l'intégrité juridique, éditoriale et factuelle .
Dans le programme, nous avons demandé pourquoi l'autorité de sûreté radiologique du gouvernement australien (ARPANSA) avait des normes de sécurité obsolètes et exclu des preuves importantes de plusieurs articles évalués par des pairs par des scientifiques indépendants.
Cela a déclenché une tempête de plaintes de la part de l'industrie des télécommunications, de l'autorité de régulation et de l'ARPANSA, qui se préparaient tous au plus grand déploiement sans fil que le pays ait jamais vu.
Les experts de l'industrie sont sortis de l'ombre et les médias ont accepté, rapportant sans critique les critiques du programme, tout en ignorant ceux qui le défendaient. Aucune attention n'a été accordée à l'influence de l'industrie sur la science.
Les critiques se sont plaints que j'avais donné du poids à une position « marginale » qui n'était pas soutenue par la science. Et par "frange", ils faisaient référence à Devra Davis, professeur d'épidémiologie à l'Université de Pittsburgh, avec une carrière distinguée à la National Academy of Sciences et au National Research Council.
L'ABC a cédé à la pression incessante et m'a suspendu de mes fonctions à l'antenne, concluant que j'avais accordé de l'importance « aux points de vue défiant le consensus scientifique ».
RépondreSupprimerEt par « consensus scientifique », ils entendaient la position prise par l'ARPANSA, l'organisation même que j'avais critiquée pour ses réglementations laxistes.
Finalement, l'ABC a interdit le programme et "restructuré" le département en licenciant le personnel. Ce que le réseau croyait être une solution rapide a eu des conséquences graves et de grande envergure.
Non seulement cela dissuaderait les futurs journalistes de remettre en question l'orthodoxie, mais cela enverrait un message effrayant que l'ABC succomberait à la pression de l'industrie et favoriserait le consensus scientifique.
Je pense que Michael Crichton – médecin, producteur et écrivain – l'a le mieux expliqué lorsqu'il a donné une conférence sur la science, la politique et le consensus en 2003 ;
Je considère la science du consensus comme un développement extrêmement pernicieux qu'il convient d'arrêter net. Historiquement, la revendication du consensus a été le premier refuge des scélérats ; c'est une façon d'éviter le débat en prétendant que la question est déjà réglée.
Il a continué:
Le consensus est l'affaire de la politique… Les plus grands scientifiques de l'histoire sont grands précisément parce qu'ils ont rompu avec le consensus. Il n'y a pas de science consensuelle. Si c'est un consensus, ce n'est pas de la science. Si c'est de la science, ce n'est pas un consensus. Période.
https://www.zerohedge.com/technology/scientific-consensus-manufactured-construct
- voir sur site -
RépondreSupprimerCette autorité universelle sur les problèmes de santé mondiaux reposerait uniquement entre les mains d'un médecin non médecin, ni d'un scientifique de la santé, le directeur général de l'OMS implanté par Bill Gates, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui était auparavant membre du conseil d'administration de GAVI, l'Alliance pour la vaccination. et proche partenaire des OMS. GAVI est une création et un financement de Bill Gates.
L'OMS est enregistrée en tant qu'agence des Nations Unies, ce qu'elle n'est pas vraiment. L'OMS a été créée en 1948 à la demande de David Rockefeller (1915 - 2017), un eugéniste et mondialiste connu, pour contrôler la « santé » de la population mondiale – et la mort.
L'OMS bénéficie d'une immunité totale contre les poursuites pénales et ses cadres supérieurs bénéficient d'un statut diplomatique et exonéré d'impôts en Suisse.
L'OMS est financée à plus de 80 % par des sources privées, principalement de l'industrie pharmaceutique, de la Fondation Gates et d'autres sponsors privés . L'OMS travaille clairement pour les intérêts de ses donateurs, principalement les pharmaceutiques et Bill Gates, également un eugéniste - pas pour le peuple.
Nous avons vu à quel point - ou mieux, criminellement - l'OMS a géré le COVID depuis le début de 2020, avec des blocages mondiaux, une distanciation sociale, une énorme campagne de peur, détruisant les économies, les moyens de subsistance des gens et causant la mort, non pas par COVID mais par peur- maladies induites, dépression et misère, pour une maladie qui ressemble au pire à la grippe annuelle. Et pour un virus qui à ce jour n'a JAMAIS été isolé.
Et plus tard, en décembre 2020, en imposant et en contraignant chaque gouvernement du monde à forcer son peuple à se faire injecter ce qu'ils ont appelé un vaccin, un vaxx d'essai de modification génétique de type ARNm, jamais testé auparavant. Les gens ont été menacés et ont perdu leur emploi, ont été bannis des lieux publics - et bien pire - s'ils ne se soumettaient pas aux vaxxes non testés, dangereux et même mortels.
Selon les ordres de l'OMS, le COVID a frappé le monde entier, tous ses 194 États membres à la fois, justifiant ainsi de déclarer le 16 mars 2020 des confinements généraux dans le monde entier. C'est une impossibilité absolue. Même si un virus existait – je le répète, le « virus » COVID n'a JAMAIS été isolé – un virus ne frappe pas le monde entier en même temps.
Au 16 mars 2020, la Johns Hopkins School of Public Health (JHSPH) signalait 179 165 « cas de COVID » confirmés dans 155 pays, avec 7 081 décès. Le JHSPH est en grande partie financé par la Fondation Bill et Melinda Gates. Ces chiffres, même s'ils étaient vrais, seraient loin de justifier un confinement mondial.
Déjà le 30 janvier 2020, l'OMS a déclaré le COVID une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
Par coïncidence, le Forum économique mondial (WEF), tristement célèbre réunion de Davos, a eu lieu du 21 au 24 janvier 2020. Le DG Tedros de l'OMS, Gates, les courtiers en puissance et la structure du pouvoir dans le monde, Big Pharma, Big Finance, la plupart des Nations Unies et d'autres organisations internationales étaient présents. au WEF 2020, lorsque la décision pandémique, avec des confinements mondiaux, le port de masques et toutes les mesures et diktats sociaux humiliants, a été décidée.
Ces "décisions" faisaient suite à une simulation de bureau appelée Event 201, simulant un virus "corona", où également tous les acteurs clés internationaux, financiers et pharmaceutiques étaient présents, le 18 octobre 2019 à New York, à peine trois mois avant le tristement célèbre et une « épidémie » irréelle a eu lieu.
Les pouvoirs derrière le WEF ont chargé l'OMS de commettre ce crime colossal et jamais vu auparavant contre l'humanité, un virus "corona", appelé plus tard par le DG Tedros COVID -19 de l' OMS .
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