Conférence de presse de hauts responsables militaires allemands
29.04.2023 www.kla.tv/25928
Lorsque des généraux, dont le métier est la guerre, mettent en garde contre celle-ci, toutes les alarmes devraient se mettre au rouge. Mais en entendons-nous parler dans les médias ? Avec cette émission, Kla.TV fait une fois de plus le travail que les médias de masse devraient faire.
Le 19 février 2023, Kla.TV a fait un reportage sur les lettres ouvertes de deux généraux hauts placés, remises le 30 janvier 2023 à Sergueï Tchoukhrov, l'attaché de défense de l'ambas-sade de Russie à Berlin. Non seulement ces lettres ont franchi les frontières idéologiques, mais en France de hauts responsables militaires ont exprimé leur soutien "sans réserve". Même aux États-Unis, des généraux et des associations de vétérans s'opposent de plus en plus à cette guerre. Ainsi le commandant en chef des forces armées américaines, le général Mark A. Milley, le colonel Douglas Macgregor ou l'ex-inspecteur des armes de l'ONU Scott Ritter sont favorables à la fin de la guerre. Derrière les lettres ouvertes des généraux alle-mands se trouve une initiative de 28 organisations regroupées au sein du « Conseil des as-sociations d'Allemagne de l'Est (OKV) ». Celles-ci plaident pour un dialogue plutôt que pour des livraisons d'armes à l'Ukraine. Elles dénoncent en outre la répression de la liberté de parole et d'opinion.
La conférence de presse de l'OKV a eu lieu le 27 mars 2023 pour donner aux membres et aux sympathisants l’occasion de parler pour la paix. Des hauts responsables de l'armée, de la science, de la culture et de la société allemande, montrent ci-après la large résistance de la société contre la politique de guerre du gouvernement allemand.
Extraits de la conférence de presse du 27 mars 2023
Sebald Daum, ancien major général : Pourquoi les gouvernements occidentaux en Europe ne sont-ils pas désireux d'écouter les avis de militaires expérimentés, de leurs propres militaires, comme les généraux Kujat, Vad, Schultze-Rhonhof et bien d'autres, qui peuvent très bien analyser et juger où mène une telle politique ?
Hans Bauer, vice-président de l'OKV : Mais comment a-t-on réussi à rendre ici une grande partie des gens prêts à faire la guerre ? Et dans ce contexte, les médias majoritairement dépendants, ceux qu’on appelle le quatrième pouvoir, jouent un rôle décisif. L'Allemagne et d'autres chaînes publiques comme le « Deutschlandfunk » par exemple, alimentent 24 heures sur 24 cette atmosphère de haine et de délation. Les chaînes critiques sur Internet sont bloquées. Il ne faut alors pas s'étonner qu'une grande partie de la population soit muselée ou abrutie.
Gerhard Fuchs-Kittowski, président du Conseil allemand pour la paix Pourquoi critiquons-nous la Russie en disant qu'elle aurait uniquement des médias dirigés par l’État et l'oligarchie, alors que nous leur montrons, avec nos chaînes publiques d'un côté et les groupes Burda, Springers et Bertelmann de l’autre, que nous pouvons faire aussi bien que les Russes ?
Mot de bienvenue. Regina Silbermann, présidente de LAG Amitié germano-russe de Saxe, DIE LINKE Toutes les bases militaires doivent quitter l'Allemagne et l'Europe. Les bases militaires ne sont nulle part aussi denses qu'en Europe. Maintenant que la Russie est si gravement menacée par l'Occident, il y a un risque qu’elle doive détruire ces bases militaires avant qu'elle ne soit elle-même détruite.
Prof. Schreiber, colonel en retraite Suite au contrat 4+2, le commandement des missiles à Wiesbaden a été désactivé et, de manière significative, réactivé en novembre 21 dans le but d'atteindre une disponibilité opérationnelle totale en été 23.
Wolfgang Effenberger, écrivain Les mêmes cercles qui, il y a 100 ans, ont instrumentalisé les conflits nationaux pour servir leurs intérêts, sont aujourd'hui à nouveau à l'œuvre. On joue à nouveau au poker sans se poser de questions, en acceptant à bon compte le risque d'une guerre mondiale et donc de nouvelles souffrances inouïes.
Prof. Joachim Wernicke, scientifique Cette guerre est le résultat de ce qui s'est passé en Europe depuis la fin de la guerre froide en 1989. Si on y regarde de plus près, une piste claire se dessine, qu'on ne peut pas croire au premier abord. Une chaîne d'erreurs de comportement de la part des gouvernements ouest-allemands, puis de l'ensemble de l'Allemagne, mène directement à la guerre en Ukraine.
Prof. Schreiber, colonel en retraite Une particularité réside dans le fait que la garantie matérielle de la guerre du côté de l'Ukraine est presque entièrement entre les mains de l'Occident. Et c'est pour cela que cette guerre a réellement pris une dimension quasi mondiale.
Helga Zepp-LaRouche, présidente fédérale du Mouvement citoyen de solidarité (BüSo) Nous sommes actuellement à la merci de forces qui ont abandonné toute leur souveraineté et dont la politique met en péril l'existence de l'Allemagne.
Wolfgang Effenberger, écrivain Les conditions d'une société libre et démocratique ne sont guère remplies aujourd'hui. Nous ne devons pas nous laisser manipuler dans une guerre par des mensonges, comme cela s'est produit en 1999 lors de la guerre en Yougoslavie. Suite au refus du mandat de l'ONU pour la guerre contre la Yougoslavie en 1999, les Etats-Unis ont depuis lors mandaté eux-mêmes leurs guerres. La loi du plus fort règne donc en maître !
Hans Bauer, vice-président de l'OKV Sans liberté d'information, pas de liberté d'expression, pas de culture du débat où les citoyens peuvent se forger une opinion en s'informant, en acquérant des connaissances, en débattant et en pesant le pour et le contre.
Sebald Daum, général de division en retraite C'est pourquoi nous ne pouvons plus nous taire. Nous devons, avec toutes les personnes amoureuses de la paix, contribuer par nos voix et nos actions à ce que l'Allemagne sorte de cette spirale de la guerre et renoue de bonnes relations de voisinage avec la Russie. Protestons contre les mesures qui conduisent à la prolongation de la guerre en Ukraine. Empêchons les cris de guerre. Mais empêchons aussi qu'en Allemagne, les personnes qui élèvent leur voix pour la paix et contre toute guerre soient à nouveau réprimées, menacées et emprisonnées.
Friedemann Munkelt, colonel en retraite La tâche d'un mouvement de paix uni doit être d'arrêter les escrocs de ce monde et d'empêcher une grande et probablement dernière guerre.
Helga Zepp-LaRouche, présidente fédérale du Mouvement citoyen de solidarité (BüSo) L'essentiel est maintenant de parvenir le plus rapidement possible, avec l'aide de toutes les forces possibles, à un armistice en Ukraine et à des négociations de paix qui tiennent compte des intérêts de l'Ukraine et de la Russie. Le président Xi Jin Ping avec son plan en 12 points, le président Lula du Brésil avec un club de la paix, plusieurs pays du Sud, le président Erdogan et, très important, le pape François ont offert leur aide en tant que médiateurs. Il est évident que toutes ces personnes ne peuvent pas être accusées d'être conciliantes envers Poutine.
Prof. Schreiber, colonel en retraite Mais la paix en Ukraine ne se fera qu'avec la Russie et non contre elle et pas du tout par une victoire sur la Russie.
Sebald Daum, major général en retraite Dans le grand danger qui nous guette actuellement, nous et les peuples d'Europe, nous n'avons plus le temps de nous quereller sur les différences entre les partis politiques et les différentes orientations sociopolitiques. Dans cette situation, nous devrions nous concentrer sur ce qui nous unit.
Nous terminons ce résumé de la conférence de presse par la citation de Hans Bauer (vice-président de l'OKV) : « Seuls un citoyen et un peuple avertis peuvent forcer la politique, cette politique de guerre, à faire demi-tour. »
de rw. ah. Sources / Liens : Résistance parmi les militaires de l'OTAN https://journalistenwatch.com/2023/01/31/ukrainekrieg-us-veteranen-und-deutsche-generaele-a-d-sind-entsetzt/
Conférence de presse partie 1 https://okv-kuratorium.org/dialog-statt-waffen-konferenz-des-okv-e-v-vom-27-maerz-2023-teil-1/
Conférence de presse partie 1 https://okv-kuratorium.org/dialog-statt-waffen-konferenz-des-okv-vom-27-maerz-2023-teil-2/
"En 1958, l'inondation chinoise du fleuve Jaune a tué environ un million de personnes, bien que les estimations varient considérablement", écrit Malone. "D'autres inondations, cyclones, tremblements de terre ont tous tué d'innombrables personnes. Mais aucun ne l'a fait avec autant de dévastation pour la vie humaine que le virus SARS-CoV-2-WIV.
"Mais nous savons aussi que ce n'était pas une catastrophe naturelle, cette catastrophe a été causée par l'homme."
De l'avis de Malone, sur la base de la liste officielle des génocides de masse répertoriés sur Wikipédia, il n'y a pas eu d'autres atrocités humaines au cours de l'histoire qui "se rapprochent" même du nombre de décès résultant de ce qu'il appelle la "crise COVID".
"Comment pouvons-nous" savoir cela ?", écrit-il. "Parce que nous avons les reçus grâce à Judicial Watch, ainsi que les enquêtes du Congrès – toujours en cours."
Cette semaine seulement, Judicial Watch a reçu 552 pages de documentation du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) montrant les demandes de subvention initiales, les biosketches, les budgets et les rapports annuels aux National Institutes of Health (NIH) d'EcoHealth Alliance. Ces documents décrivent les objectifs spécifiques du covid, qui impliquait la création délibérée de virus «mutants» basés sur le SRAS et le MERS «pour mieux prédire la capacité de nos CoV [coronavirus] à infecter les gens».
Il a été conçu pour avoir l'air bienveillant, mais la vérité est que le covid est une arme biologique, tout comme les soi-disant «vaccins», qui ont tous deux été conçus pour tuer en masse.
"Cette recherche doit s'arrêter maintenant", dit Malone à propos de tels projets. « Le Congrès doit arrêter le financement immédiatement. Il doit y avoir une reddition de comptes. Il doit y avoir justice pour les blessés et les morts.
Les dernières nouvelles sur le nombre de morts en cours dues au covid et aux piqûres peuvent être trouvées sur Genocide.news.
STIKO recommande toujours la vaccination Covid pour les enfants !
28 avril 2023 par Thomas Oysmuller
La dérogation à la recommandation de vaccination STIKO pour les enfants n'est que superficielle. En y regardant de plus près, les nouvelles directives continuent d'affecter de nombreux enfants dès l'âge de 6 ans. Il existe des recommandations de recyclage pour presque tous les adultes.
La recommandation de vaccination Covid pour les enfants par la STIKO allemande n'a été levée que pour les "enfants sans antécédents de maladie". Cependant, cela ne signifie pas que la recommandation de vaccination a été levée pour tous les enfants. Car la liste des soi-disant « facteurs de risque d'évolution sévère » est longue.
Pas d'arrêt du désir de vacciner
Les reportages des médias selon lesquels la recommandation de vaccination pour les enfants avait été levée sont donc non seulement "abrégés", comme l'écrit la journaliste Susan Bonath , mais aussi trompeurs. Alors que la STIKO souligne qu'il n'y a "aucun risque pour la santé" même lors de la vaccination d'enfants en bonne santé, la liste des "conditions préexistantes" est longue. Celles-ci devraient entraîner un risque accru d'"évolution sévère", c'est pourquoi la STIKO continue de recommander la vaccination des enfants dès l'âge de 6 mois :
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A partir de 18 ans, ces personnes sont considérées comme « pré-malades » :
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Pour ce groupe, non seulement s'applique la soi-disant « immunisation de base » de trois vaccinations (avant lesquelles le programme censé « immuniser » est inconnu »), mais également une recommandation annuelle pour un « recyclage ».
Ce "rafraîchissement" annuel n'est pas seulement recommandé aux personnes de plus de 60 ans, comme l'écrit à tort le " Spiegel ". En plus de toutes les personnes présentant les "facteurs de risque" mentionnés ci-dessus, la recommandation de rappel s'applique également aux femmes en âge de procréer et aux femmes enceintes, aux agents de santé et aux soignants ainsi qu'aux enseignants et éducateurs.
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Qui n'est pas encore inclus ici : les hommes en bonne santé de moins de 59 ans et les femmes entre la ménopause et 60 ans qui ne sont pas actives dans les domaines susmentionnés. Pour eux, le STIKO recommande toujours deux injections puis une infection ou une autre injection.
Les articles de presse - également du domaine des médias alternatifs - qui auraient signifié que le STIKO avait maintenant révisé sa recommandation de vaccination, sont donc considérablement raccourcis. Elle continue même de s'appliquer à certains enfants, et à partir de 18 ans, la volonté de l'État de suivre une thérapie reste inchangée.
Le bulletin STIKO actuel, la source des captures d'écran, peut être trouvé ici.
#5 : « Je ne le dis pas à la légère, mais c’est un meurtre de masse » : les effets secondaires dans les documents de Pfizer sont bien plus graves que ce que le CDC et les médecins ont dit aux patients Les documents de Pfizer reconnaissent plus de 42 000 événements indésirables, dont 1 200 décès, au cours des trois premiers mois seulement en raison de ce que Wolf décrit comme des «catégories catastrophiques» d’effets secondaires qui vont bien au-delà des avertissements typiques donnés par les autorités de santé publique.
« Ce ne sont pas les mêmes effets secondaires dont le CDC vous parle ou dont votre médecin vous parle », a rappelé Wolf. Alors que le CDC a souvent dit que les receveurs auront de la fatigue, des frissons et peut-être un gonflement au site d’injection, « ce n’est pas ce qui est dans les documents de Pfizer ».
Au lieu de cela, «il y a des accidents vasculaires cérébraux à l’échelle industrielle, des hémorragies, des caillots sanguins, des caillots pulmonaires, des caillots dans les jambes, des troubles neurologiques, des troubles de type démence. Guillain-Barré, la paralysie de Bell [et plus].
« L’effet secondaire numéro un est la douleur articulaire », a-t-elle déclaré. « Le CDC vous a-t-il parlé de douleurs articulaires? » Et un autre « effet secondaire surprenant est la myalgie, les douleurs musculaires », dont Wolf a dit qu’elle avait des amis qui endurent maintenant, malgré leur excellente santé antérieure. Et cet effet secondaire est indiqué « à l’échelle industrielle dans les documents Pfizer ».
« Je ne le dis pas à la légère, mais c’est un meurtre de masse », s’est-elle affligée. « Il y a 61 décès par AVC, par exemple. La moitié des événements indésirables d’AVC sont survenus dans les 48 heures suivant l’injection. Il s’agit de cinq décès dus à des lésions hépatiques et la moitié des événements indésirables liés aux lésions hépatiques ont eu lieu dans les 48 heures suivant l’injection.
#6 : Avant que ce ne soit légal, plus de 1 000 enfants ont été injectés et les documents de Pfizer indiquent un taux élevé de blessures graves Au début de 2021, avant toute autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour les enfants, Wolf a rapporté que Pfizer avait injecté « 62 enfants, certains d’entre eux aussi jeunes que deux mois », avec leur produit à base de gènes, dont 28 il n’y avait aucun dossier de les résultats disponibles. « Nous ne savons pas s’ils ont survécu », a-t-elle déclaré.
« Parmi les 34 dont les dossiers sont encore dans les documents de Pfizer, il y a une fillette britannique de sept ans qui a subi un accident vasculaire cérébral, et il y a un bébé de deux mois avec des lésions hépatiques », a-t-elle déploré.
« Et donc c’est un rapport tellement effrayant parce qu’il est clair – et nous avons fait une enquête supplémentaire à ce sujet – qu’il y avait un millier d’enfants aux États-Unis dans différents hôpitaux universitaires, y compris le Rochester Medical Center, qui ont été expérimentés avant qu’il ne soit légal de injecter ce matériel aux enfants », a déploré l’auteur.
« Et je peux vous promettre que ce sont ce que la société appelle des « enfants jetables ». Ce ne sont pas des enfants dont les parents ont des avocats. Ce ne sont pas des enfants dont les parents ont une voix. Nous allons découvrir que ce sont des enfants qui sont institutionnalisés, qui sont orphelins ou abandonnés d’une manière ou d’une autre », a-t-elle déploré.
#7 : Les documents de Pfizer révèlent une « expérience de type Mengele… sur la façon de perturber et d’altérer la reproduction humaine ». Les dossiers disponibles des participants à l’étude qui ont conçu des enfants montrent que 80% ont perdu leur bébé Soulignant ce qu’elle appelle « la pièce maîtresse de ce que nous avons trouvé dans les documents de Pfizer », Wolf a expliqué qu’elle ne fait pas référence à la légère à l’expérimentation médicale nazie, mais que les documents contiennent « littéralement [une] expérience de type Mengele à un grand échelle sur la reproduction humaine, [une] expérience à 360 degrés sur la façon de perturber et d’altérer la reproduction humaine.
« Ainsi, par exemple, dans les documents de Pfizer, on disait aux femmes participantes à l’étude de ne pas tomber enceintes, ce qui est intéressant », a-t-elle observé. « C’est une maladie respiratoire. Pourquoi diriez-vous aux femmes de ne pas tomber enceintes ?
Néanmoins, 270 femmes ont conçu des enfants dont Pfizer aurait « perdu les dossiers » de 234, ce qui, selon Wolf, est une violation de la loi.
« Sur les 36 femmes [restantes] dont la grossesse est arrivée à terme, plus de 80 % d’entre elles ont perdu leur bébé [par] avortement spontané ou fausse couche », a-t-elle rapporté.
#8 : Pfizer savait qu’il y avait un danger pour la fertilité. Les nanoparticules lipidiques endommagent le placenta pendant la grossesse, provoquant des accouchements précoces. Beaucoup d’anomalies chromosomiques aussi De plus, les documents de Pfizer indiquent que « l’excrétion est réelle », a rapporté Wolf. « Pfizer définit l’exposition au vaccin comme un contact cutané, une inhalation et des rapports sexuels, en particulier [au moment de] la conception. »
Puisque Pfizer a également mis en garde les participants masculins à l’essai contre les rapports sexuels avec des femmes en âge de procréer et contre l’utilisation de deux formes de contraception s’ils le faisaient, « il y avait clairement quelque chose à propos de concevoir avec un homme vacciné contre lequel Pfizer se protégeait », a-t-elle déclaré.
« Donc, nous savons maintenant que cette injection cause d’horribles dommages à la conception », notamment les nanoparticules lipidiques traversant le placenta et provoquant la naissance prématurée d’enfants, a déclaré Wolf.
Elle a également signalé que le spécialiste de la médecine foeto-maternelle, le Dr Jim Thorpe , « observe, à grande échelle, des anomalies chromosomiques chez les nouveau-nés de mères vaccinées ».
Ces résultats étaient prévus par certains, y compris l’ancien vice-président de Pfizer et scientifique en chef pour les allergies et les voies respiratoires, le Dr Michael Yeadon, qui, le 1er décembre 2020, a demandé à l’Agence européenne des médicaments d’arrêter toutes les études en raison de problèmes de sécurité, y compris d’éventuels dommages à placentas pendant la grossesse. Ses avertissements sont restés lettre morte. Et bien qu’ayant été vilipendé, il a maintenant été, malheureusement pour tous, justifié .
#9 : Les documents de Pfizer montrent que les nanoparticules lipidiques pénètrent également dans le lait maternel, rabougrissant, blessant et parfois tuant les bébés Étant donné que ces dangereux LNP circulent dans tout le corps, en particulier dans le sang du receveur, Wolf a expliqué qu’ils se retrouvent dans le lait maternel.
« Et les bébés allaités, dans les documents de Pfizer [trial], ont subi des convulsions et un bébé est mort aux urgences après avoir été allaité d’une mère vaccinée, d’une défaillance du système multi-organes », a-t-elle déclaré. « Quatre des mamans, qui allaitaient… avaient du lait maternel qui est devenu bleu-vert. » Après la diffusion de ces injections dans la population générale, les incidents de ces événements indésirables ont commencé à émerger publiquement.
Un rapport du VAERS de février 2021 décrit le décès d’un nourrisson de cinq mois allaité dont la mère a reçu une deuxième dose de piqûre de Pfizer. Le lendemain, le bébé a refusé de téter, a développé de la fièvre et a ensuite été hospitalisé pour un trouble sanguin rare dans lequel des caillots sanguins se forment dans de petits vaisseaux sanguins dans tout le corps avant de mourir.
Et en juin 2021, un bébé allaité de six semaines est tombé malade de manière inexplicable avec une forte fièvre après que sa mère a reçu un vaccin COVID-19 et il est décédé des semaines plus tard avec des caillots sanguins dans ses « artères gravement enflammées ».
Wolf a poursuivi en expliquant que même les National Institutes of Health (NIH) ont mené une étude distincte qui a révélé que «les bébés allaités par des mères vaccinées avaient un retard de croissance et ne prenaient pas de poids. Ils étaient agités, agités et sans sommeil.
Elle pense que ces dynamiques ont fourni une indication sur la raison pour laquelle «les mères allaitantes sont passées, au cours des deux dernières années, de 34% de toutes les mères à 16% des mères», ce qui indique «quelque chose ne va pas».
« Non seulement les bébés de la prochaine génération n’obtiennent pas cette expérience primordiale d’amour total, d’éducation totale, de sécurité totale, ce qui est si important, mais il y a quelque chose qui empêche les mères d’allaiter ces bébés. Et je pense que nous avons un indice ici dans la contamination du lait maternel des mères vaccinées », a déclaré Wolf.
« Je tiens également à noter que Bill Gates a déployé du lait maternel cultivé en laboratoire au moment même où les femmes subissaient ces dommages à leur propre capacité à subvenir aux besoins de leurs enfants », a déclaré l’auteur féministe (plus ici ) .
#10 : « Médecine nazie », une guerre contre la fertilité des femmes : les documents de Pfizer montrent que 3 contre 1 des EI sont subis par des femmes, 16 % de « troubles de la reproduction ». « Quel genre de monstres regarde 16 % de troubles de la reproduction et continue ? » Résultats : ‘Baisse de 13% à 20% des naissances vivantes’ En examinant l’orientation des documents de Pfizer, le Dr Wolf a conclu qu’un motif général derrière cette énorme entreprise comprend «une guerre contre la capacité des femmes à se reproduire».
Son équipe « a découvert que parmi les événements indésirables, 72 % d’entre eux étaient subis par des femmes. Et c’est constant partout. C’est un [ratio] constant de 3 pour 1 », a-t-elle déclaré tout en reconnaissant les torts réels causés aux hommes ( Rapport 38 ).
« Et sur les 72 % d’événements indésirables » chez les femmes, Pfizer définit 16 % d’entre eux comme, « [dans] leurs mots, des « troubles de la reproduction » », tandis que les hommes souffrent également d’un taux terrible mais beaucoup moins à 0,49 %.
« Quel genre de monstres examinent 16 % des troubles de la reproduction [dans leurs essais] et continuent ? » charge la féministe de longue date.
Elle poursuit en qualifiant les dossiers de Pfizer de «médecine nazie» en raison de la précision de leurs dossiers concernant les centaines de milliers d’attaques néfastes contre les organes reproducteurs des femmes. Par exemple, les dossiers reflètent « 20 noms scientifiques différents pour ruiner les cycles menstruels des femmes », a-t-elle déclaré.
« Sans surprise, en 2022, dans le monde entier, neuf mois après le déploiement dans la majeure partie de l’Europe occidentale, il y a une baisse de 13 à 20 % des naissances vivantes dans toute l’Europe occidentale, en Amérique du Nord, à Singapour et en Australie », elle a expliqué.
Cela comprend «le double du nombre de mortinaissances en Écosse, un pays hautement vacciné, [and] 89 mortinaissances au Canada dans une province alors qu’habituellement ils en ont deux ou trois», a déploré Wolf.
Appelant ce phénomène une «mortalité absolue des bébés», le journaliste a poursuivi en citant l’expérience du Dr James Thorp en disant qu’il subissait maintenant «cinq ou six fausses couches par semaine alors qu’avant ils en auraient deux par mois».
Ce phénomène n’est « pas universel », a partagé Wolf. « Cette chute, ce meurtre de la prochaine génération, n’est pas mondial. Il est [concentré] en Europe occidentale et en Amérique du Nord.
#11 : Les LNP ont dégradé les usines de base de la masculinité dans les testicules des garçons in utero lorsque leur mère avait reçu une injection. « Donc, ce sont des monstres, et il n’y a aucun moyen d’éviter de conclure qu’ils se concentrent sur la perturbation de la reproduction humaine » De plus, le rapport 37 révèle les dommages causés aux capacités de reproduction des bébés garçons dans le ventre de leurs mères vaccinées.
Wolf a expliqué comment les documents de Pfizer révèlent que les LNP « dégradent les bébés garçons in utero » en traversant « les testicules des bébés fœtaux » et en endommageant « les cellules de Sertoli et les cellules de Leydig, qui sont essentiellement les usines de la masculinité ».
Ces cellules « sont responsables de l’équilibre hormonal masculin qui crée des choses comme des voix profondes, des poils sur le corps, des épaules larges, toutes ces choses que nous associons à la masculinité normale. Et cela se dégrade.
« Donc, nous ne savons pas si ces petits garçons de mères vaccinées vont pouvoir grandir pour devenir des hommes adultes sexuellement fonctionnels », a-t-elle averti.
Près de 70 rapports accessibles ci dessous:
Cliquer pour accéder à p1-Post-Marketing-Vasculitic-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à p2-Post-Marketing-Team-Vasculitic-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à p1-Post-Marketing-Autoimmune-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à p2-Post-Marketing-Autoimmune-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à Pfizer-Financial-Performance-microreport-1.pdf
Cliquer pour accéder à Post-Marketing-Renal-AESI-micro-report.pdf
Congrès mondial sur les vaccins : Un rapport du ventre de la bête
Les docteurs Madhava Setty et Elizabeth Mumper ont assisté la semaine dernière au Congrès mondial sur les vaccins à Washington, D.C., où ils ont constaté que les plus de 3 100 personnes, principalement issues des secteurs pharmaceutique et biotechnologique et des affaires réglementaires, qui ont participé à l'événement se sont attachées à convertir les personnes réticentes à l'idée de se faire vacciner.
Par Dr Madhava Setty Mondialisation.ca, 28 avril 2023
La semaine dernière, j’ai assisté au 23e Congrès mondial sur les vaccins à Washington, D.C., qui se présente comme « l’événement le plus important de l’année en matière de vaccins » :
« Le format de notre événement permet d’aborder des sujets concernant l’ensemble du secteur, ce qui donne l’occasion aux participants d’en savoir plus sur leur domaine de recherche spécifique et sur leur fonction. En organisant des conférences de niche parallèles pendant les trois jours, la pertinence de l’ensemble de l’événement s’en trouve accrue pour tous les participants.
« Au cours des sessions, vous apprendrez comment les efforts de recherche de pointe peuvent être intégrés dans
la « Pharma » la biotechnologie l’académie le gouvernement « produire davantage de vaccins de meilleure qualité pour le marché ».
Plus de 3 100 personnes, principalement issues des secteurs de la « pharma » et de la biotechnologie et des affaires réglementaires, ont participé à l’événement.
Parmi les principaux orateurs figuraient des personnalités des agences de santé publique, notamment Peter Marks, M.D., Ph.D., directeur du Center for Biologics Evaluation and Research (CBER) de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, divers directeurs de la recherche chez BioNTech et Moderna, ainsi que des sommités universitaires telles que Peter Hotez, M.D., Ph.D., doyen de l’École nationale de médecine tropicale et codirecteur du Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development au Baylor College of Medicine (mon alma mater).
Pendant les trois journées entières de la conférence, ni moi ni le Dr Elizabeth Mumper n’avons rencontré un autre médecin actuellement en pratique clinique.
L’événement était ouvert à tous ceux qui étaient prêts à payer les frais d’inscription, qui commençaient à 495 dollars pour les étudiants et allaient jusqu’à plus de 1 000 dollars. Mais d’après ce que j’ai pu voir, il s’agissait essentiellement d’un rassemblement de grandes et petites entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques et de responsables des affaires réglementaires.
La majorité des participants croient sincèrement qu’ils font ce qu’il faut. La majorité des participants n’hésitent pas à s’appuyer sur les recommandations des agences de santé publique pour se forger une opinion. En d’autres termes, ils sont convaincus que les vaccins contre la COVID-19 à mRNA (et d’autres) sont extrêmement sûrs et ont sauvé des millions de vies. En dehors des membres du comité consultatif de la FDA sur les vaccins et les produits biologiques apparentés (VRBPAC) et des agents de l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), peu de personnes, voire aucune, ont connaissance des essais de vaccins et des données d’observation post-commercialisation concernant la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la COVID-19. Les orateurs principaux et les modérateurs des groupes d’experts qui ont abordé le thème de « l’hésitation vaccinale » ont dédaigné ceux qui ont réussi à éviter la vaccination et ont ouvertement méprisé ceux qui ont encouragé les autres à faire de même. À l’exception de quelques cas, le ton des présentations et des tables rondes était collégial. Hormis les questions précises que M. Mumper et moi-même avons pu poser, aucun des participants n’a ouvertement laissé entendre qu’il remettait en question les récits conventionnels concernant la réponse à la pandémie COVID-19. Les échanges en tête-à-tête ont révélé des signes encourageants : tout le monde n’a pas adhéré aux récits conventionnels sur la pandémie. Les appels à des « partenariats » public-privé ont été un thème commun. Je n’ai pu assister qu’à une fraction des centaines de présentations et de tables rondes organisées pendant la conférence. Je résume ci-dessous les points les plus importants des sessions auxquelles j’ai assisté et les conversations clés que j’ai eues avec les présentateurs.
Note : Tout au long de cet article, je me suis cité et j’ai cité d’autres personnes. Je n’ai pas accès aux enregistrements audio ou vidéo des sessions, s’il y en a. Les citations sont paraphrasées à partir de mes propres souvenirs et ne doivent pas être reprises mot pour mot.
Introduction à la conférence : Les anti-vaxxers sont dangereux, attendez-vous à des vaccinations annuelles contre la COVID
J’ai trouvé cette remarque particulièrement inquiétante. Que faudra-t-il pour que le directeur du CBER de la FDA réévalue le profil de sécurité des injections à ARNm ?
Les panélistes se sont dits choqués par le fait que certains États(Idaho et Dakota du Nord) envisagent des projets de loi rendant illégale l’administration des vaccins contre la COVID-19 à ARNm.
« Comment faire comprendre au public que la science est itérative ? » demande Mme Heaton. « Les vaccins contre la COVID sauvent des vies ! »
M. Poland a répondu : « Pouvons-nous avoir un amen ?!! »
M. Marks, entouré de ses partenaires – je veux dire ses homologues – dans l’industrie, a fait savoir à l’auditoire à quoi ressemblerait l’avenir. « Je ne vais pas retenir mon souffle en attendant un vaccin stérilisant, la protection contre les maladies graves est suffisante », a-t-il déclaré.
M. Marks a prédit que les vaccins contre la COVID-19 seraient administrés tous les ans, voire tous les deux ans.
Il a noté que le défi consistera à identifier la souche d’intérêt en juin afin de pouvoir disposer d’un vaccin d’ici septembre. Un délai de 100 jours est possible à condition que la fabrication soit prête à démarrer, a-t-il déclaré. Mme Heaton (J&J) et M. Burton (Moderna) ont acquiescé.
En résumé, les dirigeants de l’industrie des vaccins et les agences de réglementation sont, selon moi, convaincus d’avoir offert au monde un produit extraordinaire et sont frustrés qu’il ne soit pas accepté immédiatement et universellement.
Ils ont cité le fait que, bien que 70 % des Américains aient reçu la série primaire, seuls 15 % ont choisi de recevoir le rappel bivalent disponible en septembre 2022.
Selon eux, la réticence du public à accepter le vaccin est due à la perception d’une réduction de la menace de la maladie, qui peut être surmontée par des « messages appropriés ».
Bien sûr, le public a raison. La pathogénicité des souches actuellement en circulation est inférieure à celle de la souche ancestrale de 2020. La possibilité que la diminution de l’utilisation soit liée à un mauvais profil de sécurité n’a jamais été mentionnée.
Dans leur esprit, les lésions dues aux vaccins et les effets indésirables graves sont extrêmement rares. Leur incidence a été exagérée par les rumeurs anti-vax. M. Poland a déclaré en plaisantant que « nous devrions peut-être lancer une rumeur selon laquelle l’ivermectine contient des puces électroniques ».
Sa réplique n’est accueillie que par des rires nerveux et épars.
Table ronde : « Réflexions et outils pour lutter contre l’hésitation vaccinale »
Bien que les orateurs de la séance d’introduction aient clairement défendu la position « sûr et efficace », ils ont reconnu qu’il existait une part importante et croissante de la population qui était réticente à l’égard des vaccins.
Plus important encore, ils souhaitaient démanteler ce mouvement et non l’ignorer. C’était l’occasion de dialoguer avec eux, peut-être en petits groupes ou individuellement. J’ai tenté pour la première fois d’organiser une table ronde où les participants pourraient proposer des moyens de convaincre les « anti-vaxxers » qu’ils ont tort.
Je me suis retrouvée assise à côté de Dame Jennifer Margaret Harries, médecin britannique spécialiste de la santé publique et directrice générale de l’UKHSA. L’UKHSA publie les données de surveillance sanitaire du Royaume-Uni avec une granularité et une fréquence supérieures à celles de nos propres Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Je lui ai fait savoir que j’appréciais les données provenant de son agence et que j’avais commencé à suivre les rapports de surveillance réguliers de l’agence il y a deux ans. Elle m’a remercié pour cette reconnaissance et a apprécié l’intérêt que je portais à son travail.
C’est l’UKHSA qui a donné le premier aperçu de l’efficacité négative des vaccins contre la COVID-19 dans un ensemble de données publiques en septembre 2021.
J’ai interrogé Mme Harries à ce sujet et son ton a immédiatement changé. Elle a répondu qu’elle n’était pas au courant d’une telle chose et qu’elle devrait se renseigner avant de faire un commentaire.
J’ai été surpris par sa réponse. Le rapport de septembre 2021 n’était pas une aberration. Des rapports ultérieurs de l’agence qu’elle préside ont indiqué qu’il y avait une incidence importante et croissante de COVID-19 parmi les personnes vaccinées par rapport aux personnes non vaccinées.
Chris Graves, fondateur de l’Ogilvy Center for Behavioral Science, a soutenu la position de Mme Attwell. C’était un homme souriant et grégaire qui, je l’ai appris plus tard, avait été engagé par Merck pour analyser les différents types de personnalité et les systèmes de valeurs et de croyances dans le camp des « anti-vax ».
Une fois que la personne est correctement catégorisée, la « messagerie personnalisée » peut être utilisée pour la ramener à la « réalité ». Selon le résumé de son étude :
« Tout comme la médecine de précision traite les individus, cette étude menée auprès de 3 000 parents (toutes catégories démographiques confondues) aux États-Unis visait à identifier les messages personnalisés les plus efficaces pour répondre à l’hésitation des parents vis-à-vis des vaccins. Tout d’abord, elle a cherché à établir des corrélations entre : les données démographiques ; les raisons spécifiques invoquées pour l’hésitation vaccinale ; les préjugés cognitifs ; les styles cognitifs ; les visions du monde liées à l’identité ; et les traits de personnalité.
« Deuxièmement, elle a testé 16 messages sous forme de mini-récits, chacun incarnant un principe de science comportementale, afin de déterminer si certains messages résonnaient mieux que d’autres en fonction des nombreux facteurs susmentionnés. »
Je lui ai ensuite demandé ce qu’il répondrait à quelqu’un qui aurait examiné les essais et les données d’observation et qui aurait constaté qu’ils donnaient une autre version de la sécurité des vaccins. Il a souri : « Oh, ce sont ceux qui ont un plus grand besoin de fermeture cognitive. Oui. Ils sont bloqués parce qu’ils ne peuvent pas aller de l’avant s’il y a une incertitude. »
M. Graves n’a pas pu décrire la forme que prendrait la « messagerie personnalisée » pour ce groupe en particulier, se contentant de dire qu’elle existait et qu’elle s’était révélée plus efficace que les autres types de messages
Je lui ai demandé s’il savait combien de rapports d’effets indésirables avaient été enregistrés dans le système de notification des effets indésirables des vaccins (Vaccine Adverse Event Reporting System). « Non », dit-il, toujours souriant.
Table ronde : « Ce que les vaccins et la COVID nous ont appris sur la science de l’immunologie »
Le panel comprenait Ofer Levy, M.D., Ph.D., directeur du Precision Vaccines Program à l’hôpital pour enfants de Boston et membre du VRBPAC.
Est-il possible que d’autres personnes dans le public aient vu ce qui se passait ? Je crois qu’il en est ainsi. Chaque fois que je posais une question, les personnes assises près de moi me disaient qu’elles appréciaient la question et se demandaient pourquoi elle était restée sans réponse.
Même une non-scientifique de Moderna m’a approchée à plusieurs reprises au cours de la conférence pour me faire savoir qu’elle était d’accord sur le fait que répondre à ces questions serait le meilleur moyen d’« augmenter l’adoption » et qu’elle prévoyait de transmettre mes questions à son personnel scientifique.
Débat d’experts : Comment la législation sur les vaccins influe-t-elle sur l’utilisation et l’accès aux vaccins ?
Ce groupe était animé par un avocat, Brian Dean Abramson, « un expert de premier plan en matière de droit des vaccins, qui enseigne le sujet en tant que professeur adjoint de droit des vaccins à la faculté de droit de l’université internationale de Floride ».
Ses remarques préliminaires ont démontré son mépris pour les personnes qui hésitent à se faire vacciner :
« Nous n’avons pas atteint l’immunité collective à cause de ces anti-vaxxistes.
« Ils sont dangereux. En 2021, ils ont reçu 4 millions de dollars de dons. On estime qu’en 2022, plus de 20 millions de dollars ont été acheminés vers leur mouvement. »
Le panel comprenait Mme Attwell, dont la position était claire d’après sa réponse plate à ma suggestion précédente. Sa page publique indique qu’elle a reçu environ 2 millions de dollars de financement pour ses recherches sur l’amélioration de l’accès aux vaccins et de leur utilisation.
Mme Attwell n’est ni médecin ni scientifique médical. Toutefois, ce panel comprenait également un médecin de santé publique de l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg, Chizoba Wonodi, Ph.D., qui a 27 ans d’expérience en Afrique, en Asie et en Amérique.
J’ai été encouragé par la flexibilité du public par rapport à mes défis précédents et lorsqu’on m’a offert le micro, j’ai commencé par une salve plus agressive dirigée vers le modérateur :
Je lui ai demandé si elle était au courant des preuves de fraude médicale entourant les essais de vaccins de Pfizer. Elle a dit qu’elle avait lu quelque chose à ce sujet il y a quelque temps, mais qu’elle ne pensait pas que c’était important.
Enfin, je lui ai demandé pourquoi elle pensait que vacciner tout le monde était la bonne chose à faire.
« Les taux de vaccination dans mon pays sont plus élevés que dans le vôtre et nous avons obtenu de meilleurs résultats. »
Mais il y a des pays où les taux de vaccination sont bien inférieurs à ceux des deux pays et où les taux de mortalité sont encore plus bas. Comment l’expliquer ? Elle ne pouvait pas.
Observations du Dr. Elizabeth Mumper
Mme Mumper a participé au « Partnering for Vaccine Equity Program », présidé par Joe Smyser, Ph.D., PDG de The Public Good Projects.
Elle m’en a fait part :
« Cette conférence portait sur l’acceptation et la demande de vaccins, en particulier sur les facteurs sociaux et comportementaux, et sur la manière de relier l’action et la politique par l’utilisation des sciences sociales.
« La stratégie consistait à donner aux responsables locaux les moyens de transmettre des messages de santé publique aux communautés. La recherche a montré que les disparités dans l’acceptation des vaccins ont diminué dans les communautés noires et brunes qui ont bénéficié du programme. Les recherches montrent que les personnes les plus réticentes à l’égard des vaccins sont aujourd’hui blanches, rurales et de droite.
« Dans le programme décrit, ils ont travaillé avec des influenceurs des médias sociaux (comme des jeunes femmes qui tiennent des blogs sur la beauté) pour répéter des messages de santé publique à leur public. Ils ont identifié 212 700 000 messages de désinformation sur les vaccins, dont la plupart provenaient des États-Unis.
« Dans ce projet, ils ont travaillé en étroite collaboration avec Twitter et ont facilité la suppression de ce qu’ils considéraient comme de la désinformation. Ils ont recruté 495 influenceurs prêts à partager volontairement des informations avec les personnes qui les suivent. Ils ont ainsi atteint 60 millions de personnes.
« Ils savent que les soi-disant « anti-vaxxers » ne s’en prendront pas aux influenceurs des médias sociaux. Le programme a proposé des formations et des webinaires pour apprendre à composer des messages de santé publique efficaces.
L’un des chercheurs a fait une observation remarquable. Au début de la pandémie, avant que le vaccin ne soit disponible, les jeunes nourrissons qui avaient contracté la COVID-19 présentaient une immunité robuste et durable à tous points de vue, même trois ans plus tard. Cette cohorte intéressante recèle peut-être quelques indices.
Mme Mumper a vu là une belle occasion de leur couper l’herbe sous le pied. Elle a dit :
« Je suis pédiatre en Virginie. J’ai été choquée de voir à quel point mes patients en bas âge se portaient bien avec la COVID-19. Les CDC nous ont indiqué que le taux de survie à la COVID-19 est de 99,997 % chez ces nourrissons. Aujourd’hui, vous nous dites également que nous savons que ces enfants sont très bien protégés deux ans après l’infection.
« Je me demande pourquoi je devrais administrer ces vaccins à un enfant de 6 mois alors que je ne dispose d’aucune donnée à long terme sur les effets de substances telles que les nanoparticules lipidiques sur les bébés. Alors convainquez-moi ! »
(Rires dans le public.)
M. Poland au panéliste : « Vous avez 30 secondes pour répondre. »
(Nouveaux rires.)
Un panéliste : « Cela nécessiterait plus de temps et une bouteille de vin. »
(Rires.)
Un panéliste : « Je ne pense pas pouvoir répondre à cette question. »
Mme Mumper : « OK, quelqu’un d’autre ? »
Une panéliste, Andrea Carfi, Ph.D., et directrice scientifique de Moderna, a réagi en soulignant que Mme Mumper pensait à tort que les effets à long terme de la COVID-19 étaient moindres que ceux des vaccins, tout en admettant qu’il ne savait pas non plus quelles étaient les séquelles à long terme de l’infection.
M. Poland a accepté la réponse de Mme Carfi comme suffisante et a clos la discussion.
Les personnes assises à côté de nous ont à nouveau souligné le bien-fondé de la préoccupation de Mme Mumper. De plus, la réponse de Mme Carfi n’a pas du tout résolu le problème. Si les effets à long terme du vaccin et de l’infection ne sont pas connus, sur quelles bases poussons-nous ces enfants à se faire vacciner ?
Il s’agissait d’une occasion rare de dialoguer avec les partisans du vaccin dans leur propre maison et selon leurs propres termes. Selon moi, leurs fondations s’effritent et leur structure finira par s’effondrer.
Les grands acteurs doivent s’en rendre compte, c’est pourquoi ils s’empressent d’étouffer toute piste d’investigation qui mettrait en évidence l’hypocrisie.
Cela n’a pas échappé au public. Comme je l’ai dit, certains d’entre eux ont pu se rendre compte que des questions simples ne recevaient pas de réponses claires.
Il est clair pour moi que le camp des « pro-vaccins » n’est pas aussi monolithique que nous le pensons souvent. Il existe un éventail de scepticisme parmi eux. Ils reconnaissent également que les personnes qui hésitent à se faire vacciner couvrent tout le continuum qui va des « négateurs du virus SARS-CoV-2 » aux « attentistes ».
Ils ont les moyens de mettre sur pied des campagnes d’information sophistiquées qui ciblent les personnes qui se méfient des vaccins au moyen de messages spécifiques.
Je suggère que nous utilisions leur modèle pour au moins reconnaître que nous pouvons être plus précis dans la manière dont nous les ramenons à la raison.
Dans mon premier commentaire ouvert lors d’une table ronde, j’ai résumé la situation comme suit :
« Il y a beaucoup de gens qui sont réticents à l’égard des vaccins et qui n’ont pas la capacité de lire des documents scientifiques et d’analyser des données. Ils voient deux groupes qui sont le reflet l’un de l’autre. Les deux camps pensent que l’autre est incroyablement crédule, qu’il écoute les diffuseurs de fausses informations et qu’il met en danger le reste d’entre nous pour son propre bénéfice.
« Ils peuvent également voir la grande différence entre les deux. L’une des parties demande une discussion ouverte sur cette question importante. L’autre estime que seul son camp devrait avoir le droit de s’exprimer, tandis que l’autre doit être réduit au silence.
« Comment pensez-vous que cela va se passer ? Pourquoi les indécis choisiraient-ils de suivre le groupe qui prône la censure plutôt qu’un débat ouvert ? »
En refusant de nous engager dans un échange constructif, ils pourraient être en mesure de rallier à leur cause quelques personnes hostiles aux vaccins, grâce à ce que l’on peut qualifier de « thérapie de conversion ».
Cependant, leur tour finira par s’écrouler parce qu’elle n’est pas fondée sur la logique, la méthode scientifique ou des faits inattaquables. Elle s’appuie sur la censure des voix de ceux qui sont qualifiés pour s’exprimer sur le sujet afin de créer un « onsensus ».
Il nous incombe de décider ce qu’il convient de faire pour accélérer l’émergence inévitable d’une sensibilité à ce sujet.
Je suis certain qu’il existe des personnes qui savent que les vaccins causent des dommages incalculables, mais qui préconisent malgré tout leur utilisation à grande échelle. Quelques-uns d’entre eux étaient probablement présents à la conférence. Ils ne seront pas influencés par un débat ouvert, mais ils ne représentent qu’une infime minorité de tous les défenseurs des vaccins.
Je suggère que nous commencions par ne pas considérer tous les partisans des vaccins comme des concepteurs de meurtres de masse. La plupart d’entre eux sont terriblement mal informés. En essayant d’obtenir une immunité collective, ils ont succombé à la mentalité de troupeau. Il faut les atteindre.
D’après mon expérience récente, je constate que c’est possible par le biais d’un dialogue ouvert. C’est précisément la raison pour laquelle les ingénieurs de cette pandémie et de sa réponse veulent s’assurer que cela ne se produise jamais. Malgré ce qu’ils disent publiquement, je ne pense pas qu’ils s’inquiètent que les sceptiques des vaccins restent hésitants – ils s’inquiètent de perdre des membres de leur propre troupeau au profit de la vérité.
Critique acerbe de la propagande corona britannique
29 avril 2023 par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander-Faes
Ci-dessous, une lettre ouverte du Dr. Christian Buckland au Premier ministre britannique Rishi Sunak. docteur Buckland est docteur en psychologie en psychothérapie et conseil et président du conseil d'administration du UK Council for Psychotherapy (UKCP).
Note éditoriale préliminaire : Je suis responsable de la traduction, ainsi que de toute Emphase ainsi que des commentaires insérés (mais qui sont tous identifiés comme tels).
Objet : Lettre ouverte condamnant l'utilisation de techniques psychologiques/sciences comportementales contraires à l'éthique sur le public britannique non informé et non conforme.
Cher Premier Ministre,
Je suis président du conseil d'administration du UK Council for Psychotherapy (UKCP), l'un des principaux organes directeurs de la psychologie au Royaume-Uni. Cependant, j'écris cette lettre ouverte de mon propre chef. Je pense qu'il est de mon devoir professionnel de vous écrire pour protéger le public contre d'autres dommages causés par l'application contraire à l'éthique de la recherche et de la pratique psychologiques.
Je condamne sans réserve l'utilisation par le gouvernement britannique de techniques psychologiques contraires à l'éthique sous le couvert de la science/de la perspicacité du comportement pour induire des sentiments de peur, de honte et de culpabilité et viser à changer le comportement du public à son insu ou sans son implication consciente. Il est maintenant clair qu'en 2020, le gouvernement britannique a délibérément gonflé artificiellement le niveau de peur de la population britannique en exagérant les facteurs de risque de Covid19 tout en minimisant les facteurs de protection. Nous avons également été témoins de la façon dont le gouvernement a encouragé la désapprobation sociale et les accusations. Ces techniques ont été intégrées dans une campagne de santé multicanal coordonnée ,visant à modifier le comportement du public à son insu. De plus, le gouvernement, en coopération avec les médias grand public, a réprimé, censuré et ostracisé de manière proactive tout professionnel de la santé ou scientifique qui suggérait des réponses alternatives au Covid19 ou qui remettait simplement en question les messages et les actions du gouvernement.
Preuve à l'appui de la recommandation d'utiliser des techniques psychologiques contraires à l'éthique pour obtenir un changement de comportement Le document gouvernemental, intitulé Options pour accroître l'adhésion aux mesures de distanciation sociale (2020), a été rédigé au nom du gouvernement par le Scientific Pandemic Insights Group on Behaviors (SPI-B), un sous-groupe du Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE) .
La prémisse du document était de présenter des options pour changer le comportement du public britannique à son insu . Un passage du document indique :
Un nombre important de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement.
Le document contient quelques recommandations, notamment :
Le sentiment de menace personnelle doit être renforcé par ceux qui se présentent comme complaisants avec des messages durs et émotionnels :
Obligation désapprobation sociale
Les recommandations du SPI-B incluent également celles conçues pour évoquer des sentiments de peur, de honte et de culpabilité. Les psychologues savent qu'essayer intentionnellement de faire changer quelqu'un avec des informations fausses ou exagérées peut facilement causer des dommages psychologiques à long terme. Nous savons également que l'utilisation de la désapprobation sociale peut créer des divisions dans la société et que l'incitation à la culpabilité peut augmenter le risque de suicide .
Le SPI-B comprend également une simple matrice d'évaluation des risques reconnaissant que les "effets d'entraînement" de l'utilisation des médias pour accroître les sentiments de menace personnelle et l'utilisation de la désapprobation sociale "pourraient être négatifs". Il y a aussi une déclaration montrant qu'il a été question de ces "effets d'entraînement", bien que cela ne semble pas être entièrement documenté. Les facteurs de risque et les aspects éthiques de l'utilisation de la peur, de la honte, de la culpabilité et de la contrainte étaient presque certainement connus des membres du SPI-B, car plusieurs membres étaient des psychologues agréés et accrédités par la British Psychological Society (BPS).Dans une interview avec l'un des membres du SPI-B, le psychologue scolaire inscrit au BPS, le Dr. Gavin Morgan, se référant à l'utilisation de la peur par ses collègues du SPI-B, déclare :
Il est clairement contraire à l'éthique d'utiliser la peur comme moyen de contrôle. Ce que l'on fait en tant que psychologue, c'est de la co-construction. L'utilisation de la peur sent le totalitarisme. Ce n'est pas une position éthique pour un gouvernement moderne ... Était-ce contraire à l'éthique d'utiliser la peur, ai-je demandé ? Eh bien, je n'ai pas suggéré d'utiliser la peur, mais vos collègues l'ont fait. Qu'est-ce que vous en faites?" Il s'arrêta. "Oh mon Dieu." Une autre pause hésitante. "Ce n'est pas éthique", a-t-il déclaré (Dodsworth 2021, pp. 262, 263).
comme docteur Morgan aurait pu ou aurait dû reconnaître n'importe quel psychologue inscrit au BPS au sein du SPI-B que recommander au gouvernement d'utiliser la peur comme outil pour contrôler le public viole son code d'éthique et de conduite professionnelles. Le gouvernement britannique et le BPS doivent ouvrir une enquête de toute urgence. Deux points spécifiques du code d'éthique et de conduite de la British Psychological Society (2021) qui peuvent avoir été enfreints sont :
3.3 Responsabilité : En raison de leur expertise reconnue, les membres de la Société [de psychologie] jouissent souvent d'une autonomie professionnelle ; La responsabilité est un élément essentiel de l'autonomie. Les membres doivent accepter une responsabilité raisonnable pour ce qui est en leur pouvoir, sous leur contrôle ou sous leur direction. Le sens des responsabilités garantit que la confiance des autres n'est pas trahie, que le pouvoir d'influence est correctement exercé et que le devoir envers les autres passe toujours en premier. Énoncé de valeurs : Les membres apprécient leur responsabilité envers les individus et les peuples, envers le public et envers la profession et la science de la psychologie, y compris éviter de nuire et prévenir l'utilisation abusive ou abusive de leur contribution à la société. Lors de l'application de ces valeurs, les psychologues doivent tenir compte de ce qui suit :
responsabilité professionnelle;
Utilisation responsable de leurs connaissances et compétences; le respect du bien-être des humains, des non-humains et du monde vivant ; Fonctions potentiellement concurrentes ou conflits d'intérêts. 3.4 Intégrité : Agir avec intégrité signifie être honnête, véridique, précis et cohérent dans nos actions, nos paroles, nos décisions, nos méthodes et nos résultats. Cela demande de mettre de côté l'intérêt personnel et d'être objectif et ouvert au challenge dans son comportement dans un contexte professionnel. Déclaration de valeurs : Les membres apprécient l'honnêteté, la probité, l'exactitude, la clarté et l'équité dans leurs relations avec tous les individus et peuples et s'efforcent de promouvoir l'intégrité dans tous les aspects de leurs activités académiques et professionnelles.
Preuve que des techniques psychologiques ont été utilisées pour induire la peur, la honte, la culpabilité et la coercition dans le public britannique D'après le document SPI-B en question, il ressort que le gouvernement britannique a été recommandé d'invoquer des sentiments de peur, de honte et de culpabilité et d'utiliser la coercition. Il est prouvé que ces options ont ensuite été appliquées à la population britannique.
Dans chaque briefing, nous avons essayé de dire, arrêtons le récit de la peur." C'était faux depuis le début. J'ai toujours dit que c'était mal... C'était mal d'effrayer les gens comme ça. (R. Sunak cité dans The Spectator , 2022).
De plus, des messages WhatsApp divulgués par le secrétaire à la Santé de l'époque, Matt Hancock, publiés dans le Daily Telegraph en mars 2023, confirment que la peur et la culpabilité ont été utilisées :
[Hancock :] Nous donnons à tout le monde une vraie frayeur avec le nouveau fardeau. Mais les complications que le Brexit apportera prennent le dessus [Poole :] Oui, c'est ce que fera un véritable changement de mode de vie (sic). [Hancock :] Quand déployons-nous la nouvelle variante ? Et l'indice :
Cas : Accélération de la messagerie – Le facteur peur/culpabilité est vital ( Daily Telegraph , 2023)
Ce ne sont là que deux exemples de cas où de hauts ministres du gouvernement ont reconnu que la peur et la culpabilité sont utilisées à leur insu comme moteurs de changement de comportement dans la population britannique.
La littérature existante
Il est important de reconnaître que les techniques psychologiques ci-dessus ont été appliquées à la population britannique à son insu ou sans son consentement, et que cela est en contradiction directe avec les recommandations des sciences du comportement établies de longue date et soigneusement examinées, qui indiquent clairement qu'en théorie et en pratique , l'approbation du public vient en premier.
L'utilisation de MINDSPACE (ou d'autres outils politiques de type nudge) peut nécessiter une gestion prudente - essentiellement, le public doit donner son consentement et aider à façonner la manière dont ces outils sont déployés. (Institut du gouvernement, 2010, p. 10)
Les décideurs politiques qui veulent utiliser ces outils résumés dans MINDSPACE ont besoin du consentement du public pour le faire. (ibid., p. 74)
D'autres publications montrent que l'approbation du public est essentielle :
S'il y a un risque majeur à appliquer la science du comportement à l'élaboration des politiques, c'est que le fil de l'approbation du public devient trop mince. Si les gouvernements, les communautés ou les entreprises souhaitent utiliser les sciences du comportement, ils doivent obtenir et maintenir le consentement du public (Halpern, 2015, p. 365).
Étant donné qu'aucune approbation appropriée n'a été obtenue, les options recommandées et utilisées n'étaient pas conformes aux principes de la science du comportement.
Il est important de souligner que les mêmes techniques concernant le port du masque, la distanciation sociale et la volonté d'accepter les vaccins ont été utilisées sur les enfants, bon nombre de ces techniques étant encore utilisées en 2022. Ces techniques ont violé les recommandations de l'UNICEF (2021) dans son Ethical Toolkit for Behavioral Science Projects in Children. La boîte à outils dit :
Un principe fondamental de l'approche des sciences du comportement est que les interventions ne doivent pas restreindre les choix et doivent communiquer les objectifs du projet de manière transparente. Lors de la conception d'une intervention, les praticiens doivent déterminer dans quelle mesure elle doit être transparente pour les personnes concernées. Ils devraient permettre aux enfants et aux parents de se retirer facilement, et ils devraient développer des mécanismes de rétroaction afin que les enfants et leurs parents puissent exprimer leurs préoccupations, voir les résultats de leurs objections et tenir les décideurs responsables. (UNICEF, 2021)
La littérature sur les sciences du comportement indique également un lien potentiel entre l'abus de psychologie comportementale et un risque accru de suicide, selon un rapport du groupe parlementaire bipartite d'examen Morse sur les frais de crédit en 2020. L'une des recommandations du rapport appelle à :
Une évaluation indépendante et la suspension de l'utilisation de la psychologie comportementale/intelligence comportementale par le HMRC compte tenu du risque persistant de suicide pour les personnes concernées par les frais de prêt. (Groupe parlementaire multipartite sur les frais d'emprunt , 2020)
La littérature insiste sur la nécessité d'obtenir et de conserver le consentement du public. En outre, tous les projets de sciences du comportement ciblant les enfants doivent disposer de mécanismes de rétroaction efficaces et d'options de retrait, tout en tenant les décideurs responsables. On craint également que la science du comportement n'augmente les taux de suicide. Ces questions éthiques importantes et ces signaux de sécurité semblent avoir été ignorés. Les leçons de l'histoire nous avertissent qu'en période de crise existentielle, réelle ou ressentie, notre éthique risque d'être abandonnée et que les savoirs psychologiques peuvent être détournés par les gouvernements :
Dans certaines conditions ou circonstances et contextes historiques, les psychologues et les connaissances psychologiques couraient le risque d'être détournés par les pouvoirs politiques, notamment à des fins clandestines telles que la pratique de la torture ou la persécution des opposants politiques. (Toile Maercker/Guski, 2018)
Il est extrêmement inquiétant que les actions du gouvernement britannique pendant l'ère Covid puissent tomber dans la catégorie de l'utilisation abusive des connaissances psychologiques et du manque d'éthique et donc justifier une enquête sérieuse.
L'impact de la pression psychologique sur le consentement éclairé
Par souci de concision, je ne répéterai pas les nombreuses préoccupations déjà documentées par d'autres concernant l'impact de l'action gouvernementale sur les confinements, les sorties d'hôpitaux, les fermetures d'écoles et les exigences en matière de masques (Amnesty International, 2020 ; Byrne et al, 2023 ; Daily Telegraph , 2023 ; Mail Online , 2022 ; Office for National Statistics, 2021 ; The Guardian , 2021). Cependant, je voudrais souligner une conséquence extrêmement grave qui, selon moi, s'est produite en conséquence directe de l'application de techniques psychologiques / d'idées comportementales contraires à l'éthique à un public ignorant :En adoptant les techniques utilisées, le gouvernement a considérablement sapé, voire éliminé, la capacité du peuple britannique à donner un consentement éclairé valide à une vaccination contre le Covid19.
Le consentement doit être obtenu avant de commencer tout traitement ou examen, ou avant de prodiguer des soins personnels à un patient. Ceci s'applique également à l'administration de tous les vaccins.
Et cela continue en disant:
C'est un principe juridique et éthique qu'un consentement valide doit être obtenu avant de commencer tout soin, traitement ou examen personnel... Pour que le consentement à la vaccination soit valide, il doit être donné librement, volontairement et sans coercition par une personne dûment informée être étant donné qu'il est mentalement capable de consentir à l'administration du vaccin en question. (Gouv. Royaume-Uni, 2021)
Il ressort clairement de ce qui précède que le consentement médical n'est valable que s'il est donné sans coercition. L' Encyclopedia Britannica définit la coercition comme suit :
La menace ou l'application de mesures punitives contre un État, un groupe ou un individu afin d'inciter ou de s'abstenir de prendre certaines mesures. Outre la menace ou l'usage limité de la force (ou les deux), la coercition peut également entraîner des sanctions économiques, des pressions psychologiques et l'ostracisme social. ( Encyclopédie Britannica , 2023).
Les techniques psychologiques utilisées par le gouvernement britannique relèvent de cette définition de la coercition. Il s'ensuit que, selon Public Health England, et du moins pour le grand public, le consentement à la vaccination a été annulé par la conduite du gouvernement britannique. Il est également important de souligner qu'il y a eu des blessures graves et des décès directement liés au vaccin Covid-19. Beaucoup de personnes blessées ou décédées n'auraient pas été vaccinées sans la pression psychologique, la peur de l'ostracisme social et/ou des informations précises.
L'élimination de la capacité de la population à donner un consentement médical éclairé est une grave préoccupation et constitue une conséquence grave et dangereuse de l'application de connaissances comportementales/techniques psychologiques à un public non informé.
La nécessité de respecter l'éthique professionnelle, en particulier le principe éthique du consentement éclairé, n'est pas seulement une question « académique ». C'est une question d'importance pratique et fondamentale pour un bon gouvernement.
Selon Halpern (2015, p. 348), « les connaissances comportementales, comme toute autre forme de connaissance, peuvent être utilisées pour le bien ou pour le mal ». Je crois que l'utilisation de l'intelligence comportementale et des techniques psychologiques visant à induire des sentiments de peur, de honte et de culpabilité, employées par le gouvernement britannique depuis mars 2020, est contraire à l'éthique. Les conséquences ne sont pas encore visibles, mais elles semblent nuire gravement à la confiance dans le gouvernement et ses agences, le NHS [National Health Service] et les professions médicales et scientifiques.
Je propose que toutes les techniques des sciences du comportement conçues pour induire la peur, la honte et la culpabilité soient immédiatement stoppées par le gouvernement en attendant une enquête urgente, ouverte et indépendante. Cette enquête devrait également viser à rétablir le cadre éthique nécessaire pour protéger le public et assurer la responsabilisation. J'accueillerais volontiers une discussion sur ce sujet extrêmement important.
Sincèrement
docteur Christian Buckland
crédits Amnistie Internationale . (2020, 4 octobre). Royaume-Uni : des personnes âgées dans des maisons de soins abandonnées pour mourir au milieu des échecs du gouvernement pendant la pandémie de COVID-19.
Code d'éthique et de conduite de la British Psychology Society (2021, décembre).
Byrne S, Sledge H, Franklin R, Boland F, Murray D, Hourihane J (2023) . Acquisition des compétences en communication sociale chez les bébés nés pendant la pandémie de COVID-19 : une étude de cohorte de naissance. Arch.Dis. Enfant., 108 : 20-24
Le Daily Telegraph. (2023, 10 mars 2023). Les fichiers de verrouillage .
Le Daily Telegraph . (2023, 23 mars b). J'ai perdu ma fille par suicide pendant le confinement - elle a été abandonnée par le système.
En ligneDodsworth, L. (2021). Un état de peur. Comment le gouvernement britannique a militarisé la peur pendant la pandémie de Covid-19. Londres : Pinter et Martin.
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Maercker A, Guski-Leinwand S. (2018). Implication des psychologues dans la police secrète répressive de la "Stasi". Perspectives internationales en psychologie : recherche, pratique, consultation, 107-119.
Courrier en ligne (2022, 21 octobre). Confinements - fardeau collatéral du cancer 40 000 tumeurs manquées année pandémique.
Bureau des statistiques nationales. (2021, 7 mai). Les décès à domicile ont augmenté d'un tiers en 2020, tandis que les décès dans les hôpitaux ont diminué, sauf pour le COVID-19.
Le Spectateur. (2022, 27 août). Les dossiers de verrouillage : Rishi Sunak sur ce qu'on ne nous a pas dit.
UNICEF. (03 octobre 2021). Considérations éthiques lors de l'application des sciences du comportement dans des projets axés sur les enfants.
Surdosage de BioNTech/Pfizer Comirnaty dangereux pour la santé et crime financier ?
29 avril 2023 du Dr. Beata Verhovburg
Aux USA, l'affaire du gangster Al Capone est légendaire. Il a échappé à plusieurs reprises aux poursuivants qui tentaient de prouver qu'il avait commis un crime. Seul le fisc a réussi à le mettre derrière les barreaux. La version moderne de cela peut être vue dans le film The Company, avec Gene Hackman et Tom Cruise.
Tom Cruise joue le rôle d'un jeune avocat - Mitch McDeere - qui subit la pression d'un agent du FBI pour qu'il divulgue des dossiers secrets du cabinet d'avocats, destinés à prouver les transactions illégales des gangs mafieux dans lesquels le cabinet d'avocats est impliqué. En même temps, il est soumis au chantage de ses employeurs avec des photos fictives d'adultère. Ceci afin de le contraindre à soutenir les activités de la firme.
Il découvre que le FBI a raison, mais risquerait de violer la confidentialité du client et de perdre sa licence s'il remettait les papiers au FBI. De même, il serait chassé par la mafia.
Mais il a trouvé une issue. Il donne au FBI des déclarations gonflées du cabinet d'avocats qu'il a envoyées aux clients, qui sont des cas graves de fraude postale. Un crime fédéral aux USA et donc la responsabilité du FBI.
Le thriller BioNTech – Pfizer – Comirnaty Ce n'est pas différent avec le thriller BioNTech – Pfizer – Comirnaty. Pour ces considérations, il reste à voir si les campagnes de vaccination ont prouvé qu'elles sauvent des vies humaines ou même les mettent en danger.
Cependant, une chose est sûre : pour les personnes âgées de 12 à 50 ans, 20 microgrammes de Comirnaty auraient certainement été suffisants et le dosage de 30 microgrammes était un risque inutile qui aurait pu coûter des vies.
Comme ces deux adolescents qui sont morts au lit quelques jours après la 2e dose . Avec des signes d'empoisonnement.
Pas étonnant, car la protéine de pointe sur le nez des souris provoque des arythmies cardiaques sévères à seulement 50 ng .
Le fait que les enfants atteints de myocardite aient un pic circulant dans leur sang suite à la vaccination est également prouvé. Plus il y a de pointes dans le sang, plus la troponine, un marqueur de lésions cardiaques, est élevée.
De cette façon, chaque profane peut comprendre que les dommages causés par la vaccination sont d'autant plus importants que la vaccination provoque des pics dans le corps.
Et - beaucoup n'aide pas beaucoup dans la réponse immunitaire non plus.
La plus petite dose n'est pas inférieure à la plus grande Le fait que 20 microgrammes ne soient pas inférieurs à 30 microgrammes en effet a été prouvé par Pfizer BioNTech lui-même dans l'essai clinique C4501017. Ceci même au moyen d'une preuve biostatistique sur 351 personnes testées chacune avec un seul et même lot.
Les résultats peuvent être trouvés sur la base de données Clinicaltrials.gov .
Ceci est plus important en termes de loi d'approbation que n'importe quel journal scientifique. Cette divulgation des données de test officielles dans cette base de données a le caractère de preuve au sens de la loi d'approbation. Aussi au sens juridique. Alors appelez et économisez rapidement. Parce que la divulgation est volontaire.
Le C4591017 n'était pas l'examen C4591001, où il y avait tant d'incohérences, surtout en Argentine.
Le C4591017 était un test relativement correctement réalisé pour le soi-disant contrôle par lots :
Une étude de phase 3 pour évaluer l'innocuité, la tolérabilité et l'immunogénicité de plusieurs lots de production et niveaux de dose de vaccins COVID-19 à base d'ARN BNT162b2 contre le COVID-19 chez des participants en bonne santé
Cliquez sur l'onglet "Résultats de l'étude". Une page de résultats s'ouvrira.
4 lots ont été testés, 3 des USA et 1 d'Europe sur des sujets de 12 à 50 ans avec 30 microgrammes - administrés 2 fois à 350 sujets par groupe.
Le début était février 2021. Les résultats sérologiques étaient disponibles en août 2021.
Vous pouvez le voir dans un rapport destiné à la FDA. Sécurisez-le trop rapidement.
Une comparaison directe a également été effectuée avec le lot US 1 avec 20 microgrammes contre 30 microgrammes sur 351 personnes testées chacune.
En ce qui concerne les données sérologiques - c'est-à-dire les anticorps - Pfizer a lui-même prouvé qu'une dose de 20 microgrammes n'est pas pire que 30 microgrammes. Dans la tendance 20 microgrammes encore mieux.
Et aussi important : la tendance est que le taux d'effets secondaires non spécifiques est plus faible à 20 microgrammes.
Quand les autorités ont-elles su ? Il semble que Pfizer/BioNTech n'en ait pas discuté avec les autorités en temps opportun. Car le rapport à la FDA indique que cette soi-disant non-infériorité 20 vs 30 microgrammes avait été testée, mais les résultats ne sont pas présentés.
Rien n'indique non plus à l'EMA que ces résultats aient été discutés avec les autorités en temps opportun.
Cela ne prouve pas que vous pouvez nuire gravement aux jeunes avec la dose élevée, mais cela prouve que vous auriez pu faire avec moins.
Donc, si vous pouviez prendre environ 30 % de doses supplémentaires d'un flacon, Pfizer BioNTech en aurait certainement gagné moins.
L'importance pour l'EMA d'utiliser les dosages par flacon ressort de la déclaration sur la façon d'obtenir 6 dosages d'un flacon au lieu de 5 si vous utilisez des canules spéciales à faible volume mort. Sécurisez-le trop rapidement.
Alors pourquoi n'a-t-il pas demandé à l'EMA de dire que pour les personnes âgées de 12 à 50 ans, veuillez ne donner que 0,2 ml au lieu de 0,3 ml ? Ce serait 9 doses par flacon au lieu de 6.
Les contrats étaient conclus sur la base de dosages, mais des flacons étaient ensuite livrés. L'EMA aurait pu dire de ne prendre que 0,2 ml pour les 12-55 ans. Il aurait alors fallu commander moins de nouveaux flacons. Cela aurait été une baisse importante des ventes pour les entreprises.
Les autorités n'ont-elles pas été informées en temps utile ? Faut-il supposer cela ?
Parce qu'il n'y a pas d'autre moyen de comprendre la déclaration du PEI dans l' article de ZDF ZDF Frontal du 25 avril 2023 selon laquelle une dose plus faible aurait un effet pire.
Cependant, comme expliqué ci-dessus, cette affirmation n'est pas correcte. Le PEI ne connaît-il toujours pas ces résultats? Il faut presque l'accepter. Ne jette pas non plus un bon éclairage sur leur expertise. Parce qu'évidemment ils n'ont même pas regardé dans la base de données.
Mais dans la contribution de ZDF, BioNTech n'a tout simplement pas dit la vérité au vu des résultats du C4591017 et l'a fait consciemment. Après tout, on devrait pouvoir supposer qu'ils savent quelles données ils ont eux-mêmes générées.
A été violé la loi fédérale - comme dans le film "The Firm" envoyé par la poste en raison d'une facturation excessive. L'atteinte à la vie et à l'intégrité physique est difficile à prouver, du moins c'est ce qui est allégué. Mais les dommages causés au portefeuille du contribuable sont assez clairs.
Puisque c'est un crime d'État dans ce pays de frauder les autorités fiscales, de violer plus que des enfants, on devrait pouvoir supposer que l'on pourrait récupérer cet enrichissement illégal en vendant plus de vaccins que nécessaire, et donc au moins les victimes du vaccin financièrement en cette façon pourrait aider.
Les bodybuilders s'effondrent et meurent soudainement. Plus de décès suspects d'athlètes de haut niveau
Par le Dr William Makis Recherche mondiale, 29 avril 2023
Italie — Le culturiste de 38 ans Simone Venturini est décédé subitement à son domicile le 24 avril 2023. Une autopsie a été ordonnée
Monselice. Malore écrase Simone Venturini, bodybuilder de 38 ans. Autopsie arrangée
Uruacu, Brésil - Jhonatan Saraiva, entraîneur personnel et culturiste de 24 ans, a eu une urgence médicale soudaine alors qu'il nageait dans un lac le 25 mars 2023 et est décédé
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Le bodybuilder turco-canadien Murat Gonul, 46 ans, est décédé subitement le 10 janvier 2023, cause du décès non révélée
Avis de décès de Murat Gonul
Le culturiste allemand Andreas Frey, âgé de 43 ans, est décédé dans son sommeil le 20 octobre 2022
Décès
Los Angeles, Californie - Le bodybuilder professionnel vacciné COVID-19 Doug Brignole, âgé de 63 ans, est décédé le 13 octobre 2022. Le médecin légiste du comté de LA affirme qu'il est décédé du "COVID-19". Douteux.
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La culturiste argentine Johana Colla, âgée de 30 ans, a été retrouvée morte dans l'hôtel où elle séjournait après avoir remporté la 2e place du championnat sud-américain de culturisme à Sao Paulo, au Brésil, le 8 octobre 2022
Mystère pour la mort du bodybuilder argentin Johana Colla au Brésil : "Elle savait qu'elle était en danger"
Le culturiste professionnel polonais Paul Poloczek, 37 ans, est décédé subitement quelques heures après avoir participé à un tournoi, le 28 mai 2022, cause du décès inconnue
Le champion de culturisme Cedric McMillan, 44 ans, est décédé des suites d'une crise cardiaque alors qu'il était sur un tapis roulant, le 12 avril 2022
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Le culturiste Bostin Lloyd, 29 ans, est décédé subitement le 25 février 2022 d'une dissection aortique
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Février 2022 - Le bodybuilder indien de 34 ans Jagdish Lad et le bodybuilder brésilien de 40 ans Roberto Gervasio seraient tous deux décédés du "COVID-19". Il s'agissait peut-être plutôt de décès dus au vaccin COVID-19.
M. Olympia Shawn Rhoden, 46 ans, est décédé d'une crise cardiaque le 6 novembre 2021 ( cliquez ici )
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La culturiste professionnelle Jennifer Hernandez est décédée le 24 octobre 2021 de causes inconnues
Jennifer Hernandez, culturiste
Le concurrent de M. Olympia, George Peterson, 37 ans, entièrement vacciné, a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel, possible saignement d'anévrisme cérébral ?, décédé le 6 octobre 2021
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Hilton, NY – Le bodybuilder de 28 ans Jake Kazmarek est décédé quatre jours après avoir reçu le deuxième vaccin ARNm Moderna COVID-19 le 2 octobre 2021
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Ma prise… Certaines personnes pourraient être tentées de rejeter les décès de culturistes. Pas moi.
Il y a beaucoup de morts ici qui sont hautement suspectes, des arrêts cardiaques, des morts dans leur sommeil, et ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, des morts apparemment sans explication.
Tant de morts que j'ai dû supprimer les haltérophiles et les haltérophiles et les mettre dans un article de sous-pile séparé.
Le Dr William Makis est un médecin canadien spécialisé en radiologie, oncologie et immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l'Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.
Coup de théâtre : les fonds Covid de 724 milliards d’euros de l’Union Européenne auraient été détournés
By Cheikh Dieng 29 avril 2023
L’Union Européenne, à nouveau, secouée par un gravissime scandale qui risque de nuire davantage à son image. En effet, en pleine guerre en Ukraine et au moment où l’inflation reste l’un des principaux soucis des citoyens européens, l’on apprend que des soupçons de fraude entourent les fonds Covid alloués aux Etats membres.
C’est en tout cas la révélation faite, ce 28 avril, par le média Politico. A en croire cette source, l’Office Européen de Lutte Antifraude (OLAF, en anglais) est en train d’enquêter sérieusement sur les fonds alloués aux Etats membres et qui s’élèvent à 724 milliards d’euros.
Dans son article daté du 28 avril, Politico dit s’être entretenu avec le chargé de presse d’OLAF lequel fait une révélation de taille. « OLAF est en train de mener une enquête sur les fonds Covid accordés aux Etats membres. Pour l’instant, il y a un certain nombre d’enquêtes liées à des allégations d’irrégularités (…) », a-t-il fait savoir, tout en refusant de dévoiler les noms des pays concernés.
Si pour le moment, l’Office Européen de Lutte Anti-fraude refuse catégoriquement de communiquer sur les Etats concernés, une enquête ouverte l’année dernière par le Parquet européen épinglait déjà quatre pays que sont : l’Italie, la Roumanie, le Portugal et la Croatie.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que l’Union Européenne est citée dans des scandales de ce genre. En décembre 2022, Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission Européenne, était citée dans un grave scandale portant sur 60 000 euros et impliquant l’homme politique grec, Dimitris Avramopuoulos, ex commissaire européen.
En effet, d’après plusieurs médias italiens, ce dernier a reçu la somme de 60 000 euros dans le cadre de ses activités au sein de l’ONG Fight Impunty qui est au cœur du scandale de corruption qui secoue Bruxelles depuis plusieurs jours. Une information, relayée par les médias LaStampa.it et Quotidiano.net et confirmée par Dimitris Avramopuoulos lui-même.
D’après le média La Stampa, Avramopuoulos a reçu cette somme pour participer à deux événements. Le principal intéressé ne dément pas. Mais, dans sa déclaration, il mouille Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission Européenne, afffirmant que c’est elle qui a tout approuvé. « J’avais obtenu l’aval de Von Der Leyen », confie-t-il.
Et Avramopououlos de préciser ses rémunérations au sein de l’ONG: « entre février 2021 et février 2022, j’ai reçu une redevance dûment déclarée d’environ 60 000 euros. Le paiement mensuel était de 5 000 euros, qui était imposé en Grèce. Mon revenu net mensuel chez Fight Impunity était de 3 750 euros », détaille-t-il.
L’autre scandale autour de cette affaire est que la Commission Européenne a émis une autorisation écrite pour que Avramopououlos participe à ces événements au nom de Fight Impunity, une ONG qui, pourtant, n’est pas inscrite dans le registre de transparence de l’UE. C’est en tout cas la révélation faite par le média italien, IlFattoQuotidiano.it.
Parlant des 60 000 euros de Avramapououlos, la même source confirme l’information du journal Stampa en ces termes : « Von der Leyen l’avait en effet autorisé à obtenir une rémunération pour mener ‘des campagnes de sensibilisation, telles que la publication d’articles, la participation à des conférences, le lancement d’événements, l’octroi d’interviews’. Mais comme mentionné, son travail s’est limité à deux conférences et un article en un an, le tout pour 60 000 euros ».
Réagissant à la publication de cette information compromettante, Avramopououlos dénonce une campagne orchestrée depuis l’Italie contre lui. « C’est un complot de la part de certains milieux (italiens, ndlr) qui a pour but de ternir l’image de ma candidature en tant que représentant spécial de l’UE au Golfe persique. A Bruxelles, tout le monde sait que je suis favori à ce poste », se défend-t-il.
Des insectes comme nourriture ? Un manque de données et de normes est préoccupant
28 avril 2023 par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander-Faes
Les "insectes" sont autorisés comme nourriture dans l'UE depuis le printemps - mais est-il également sûr pour les humains de manger régulièrement des insectes ? Heureusement, la «science» a également des réponses prêtes à cela.
Tout d'abord : les « insectes » ou des parties d'entre eux ont longtemps été une partie importante de la production alimentaire, comme l' ARD « Tagesschau » l'a longuement expliqué fin janvier 2023, mais sans être particulièrement précis .
Cependant, certaines enquêtes disponibles sur les dix dernières années montrent que la proportion de personnes en Allemagne, en Autriche et en Suisse qui ne veulent pas manger d'insectes est passée de 59 % (2016) à environ 85 % (2021) . Notez que les deux enquêtes ont été menées avant que l'UE n'autorise les insectes comme nourriture.
Incidemment, vous pouvez trouver l'état actuel sur le site Web du gouvernement fédéral allemand . A ce jour, quatre insectes ont été approuvés comme aliments dans l'Union européenne :
Juin 2021 : Vers de farine (Tenebrio molitor), séché au stade larvaire. Novembre 2021 : Criquet migrateur (Locusta migratoria), congelé, séché, poudre. Février 2022/ janvier 2023 : Grillon domestique (Acheta domesticus) poudre séchée congelée/poudre partiellement dégraissée Janvier 2023 : vers du buffle/coléoptère des moisissures (Alphitobius diaperinus), congelé, en pâte, séché, en poudre.
La consommation d'insectes est-elle « sûre » ou « saine » ?
Heureusement, "Science™" fournit également des indices pour cela. Sur le grillon domestique (Acheta domesticus), qui est approuvé dans l'UE depuis janvier 2023, il existe une étude de Fernandez-Cassi et al., qui a été publiée en 2018 dans la revue de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Le titre de l'article est « Nouveaux aliments : un profil de risque pour le grillon domestique ( Acheta domesticus ) » et il contient des informations intéressantes sur leur profil d'innocuité. En ce qui concerne le contenu, le résumé de l'étude indique ce qui suit (ma traduction et emphase):
Début 2018, le règlement (UE) 2283/2015 est entré en vigueur, qui contient des dispositions pour l'approbation de nouveaux aliments en Europe, y compris les insectes... Ce profil de risque aborde les menaces pesant sur l'un des insectes les plus prometteurs pour les nouveaux aliments, le grillon domestique (Acheta domesticus) . Le profil de risque envisage un système d'élevage de grillons (A. domesticus) en maison fermée selon le concept HACCP (analyse des risques et maîtrise des points critiques) et les bonnes pratiques d'élevage (GFP) par opposition aux fermes de grillons en maison ouverte. La méthodologie utilisée comprend uneExamen de la littérature et identification des dangers potentiels , suivis de l'ajout de critères d'inclusion pertinents pour les leçons apprises. Ces critères couvrent les aspects de santé animale et de sécurité alimentaire tout au long de la vie des grillons, selon le principe Farm to Fork One Health. Lorsque les données étaient rares, des données comparatives provenant de parents proches du genre Orthoptera (par exemple, sauterelles, criquets et autres espèces de criquets) ont été utilisées. Pourtant il y aLacunes importantes dans les données sur la santé animale et la salubrité des aliments. Même lorsque des systèmes de type HACCP sont utilisés, le profil de risque soulève des préoccupations importantes : (1) nombre élevé de biocharge aérobie ; (2) Survie des bactéries sporulées après traitement thermique; (3) allergénicité des insectes et des produits dérivés d'insectes ; et (4) la bioaccumulation de métaux lourds (par exemple le cadmium). D'autres dangers tels que les parasites, les champignons, les virus, les prions, la résistance aux antimicrobiens et les toxines sont classés comme à faible risque.
Mais quelles sont les préoccupations exactes concernant la consommation de grillons à la maison (quelle que soit leur "préparation") ? Notez que le problème des "bactéries sporulées" identifié en (2) est principalement dû au fait que des grillons entiers sont transformés, ce qui signifie que l'une des raisons de la survie des bactéries sporulées peut être due à l'intestin ou à l'habituel les entrailles des insectes sont traitées.
Si vous n'avez pas (encore) perdu l'appétit en lisant ces lignes, on vous renvoie à une autre étude au titre magnifique « Une évaluation parasitologique des insectes comestibles et leur rôle dans la transmission des maladies parasitaires à l'homme et aux animaux » et parue en PLoS One en 2019. Dans cette étude de Gałęcki et al. L'étude rédigée porte donc sur les dangers possibles de la transmission de parasites des insectes infestés aux animaux et aux humains. De l'introduction (à nouveau dans ma traduction et avec mon emphase):
Dans ce contexte, la question se pose de savoir quel rôle jouent les insectes comestibles dans la transmission des maladies parasitaires qui peuvent entraîner des pertes importantes en élevage et constituer une menace pour l'homme et les animaux. Le but de cette étude était d'identifier et d'évaluer les formes de développement des parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d'infections parasitaires pour les humains et les animaux. Le matériel expérimental comprenait des échantillons d'insectes vivants (imagines) de 300 ménages et animaleries, dont 75 fermes de vers de farine, 75 fermes de grillons domestiques, 75 fermes de cafards de Madagascar et 75 fermes de criquets migrateurs. Des parasites ont été détectés dans 244 (81,33 %) des 300 (100 %) élevages d'insectes examinés. Dans 206 (68,67 %) des cas, les parasites retrouvés n'étaient pathogènes que pour les insectes ; dans 106 (35,33 %) cas, les parasites étaient potentiellement parasitaires pour les animaux et dans 91 (30,33 %) cas, les parasites étaient potentiellement pathogènes pour l'homme. Les insectes comestibles sont un réservoir sous-estimé de parasites chez l'homme et les animaux.
Parmi les différents parasites potentiellement pathogènes pour l'homme, les traces suivantes ont été retrouvées dans les prélèvements de grillons :
Isospora spp. [trouvés dans 2,67 % des échantillons provenant d'élevages de grillons] sont des protozoaires cosmopolites de la sous-classe des coccidies qui provoquent une maladie intestinale connue sous le nom d'isosporose. Ces parasites constituent une menace tant pour les humains (en particulier ceux qui sont immunodéprimés) que pour les animaux. L'hôte s'infecte en ingérant des ovules et la principale manifestation de l'infection est des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée aqueuse) .
Physaloptera spp. [trouvé dans 1,33 % des échantillons provenant d'élevages de grillons] forme des kystes dans le vaisseau sanguin de l'hôte environ 27 jours après l'ingestion.
Dans les conclusions de Gałęcki et al. est-ce [appelé :
Nos investigations montrent que ces insectes jouent un rôle important dans l'épidémiologie des parasites pathogènes des vertébrés. Les études parasitologiques réalisées indiquent que les insectes comestibles pourraient être le vecteur parasitaire le plus important pour les animaux domestiques insectivores. Selon nos études, les recherches futures devraient se concentrer sur la nécessité d'une surveillance constante des élevages d'insectes étudiés pour les agents pathogènes afin d'augmenter la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux.
Alors quelles sont les conclusions pour l'instant ? Encore une fois, nous utilisons Fernandez-Cassi :
Selon les données scientifiques disponibles, les virus, prions, champignons et parasites sont classés à faible risque. Une charge microbienne élevée, des bactéries sporulées et leur recroissance après traitement thermique, la bioaccumulation de métaux lourds (en particulier le cadmium) et l'allergénicité des grillons sont considérées comme à risque moyen. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer la sécurité des grillons en tant qu'aliments pour la consommation humaine et combler les lacunes identifiées dans les données (par exemple, les mycotoxines ou les composés chimiques tels que les métaux lourds ou les dioxines dans les grillons comestibles mis sur le marché)…
Les grillons peuvent déclencher des réactions allergiques chez les consommateurs sensibles (par exemple avec des crevettes, des crabes, des homards). Des protéines homologues communes à différentes espèces peuvent déclencher des réactions pan-allergiques. La tropomyosine, l'AK ou la GAPDH ont été identifiées comme des protéines hautement allergènes. L'hexamérine B1 a été décrite comme un allergène spécifique du grillon, dont le potentiel allergène doit être exploré plus avant. Pour des raisons de sécurité, les grillons et les aliments à base de grillons doivent être étiquetés pour sensibiliser les consommateurs sensibles.
Informations actualisées de l'Autorité européenne de sécurité des aliments
Voilà donc les informations disponibles avant l'approbation - mais qu'en est-il de la situation actuelle ? Il existe une évaluation plus récente intitulée « Novel food : allergenicity assessment of insect protein », qui a été publiée par l'EFSA en 2022. On y trouve les lignes suivantes (toujours dans ma traduction ou avec mon emphase) :
La législation alimentaire européenne sur les nouveaux aliments (Règlement UE 2015/2283) exige, entre autres, une évaluation complète des risques nutritionnels, microbiens et toxicologiques et la preuve que le nouvel aliment est peu susceptible de déclencher des réactions allergiques avant l'introduction du nouvel aliment une nouvelle source de protéines est approuvée sur le marché de l'UE. Il existe des méthodes et des normes bien établies pour évaluer les risques nutritionnels, microbiens et toxicologiques. En revanche, l'évaluation des risques du potentiel allergène des nouvelles protéines reste un défi (Verhoeckx et al., 2020).Étant donné que l'évaluation de l'allergénicité nécessite de multiples informations ou la mise en œuvre de méthodes expérimentales pour fournir des preuves suffisantes pour prédire l'allergénicité qui ne sont pas actuellement disponibles ou pas encore validées, telles que doses seuils potentielles d'allergènes alimentaires, intégration et normalisation des tests et protocoles in vitro/in vivo et modernisation des outils et bases de données in silico ainsi que des données cliniques, une évaluation approfondie de l'allergénicité est difficile (EFSA GMOPanel, 2022 ) .
Autant de mots dans lesquels l'autorité européenne de sécurité des aliments explique que l'homologation des insectes est mise en œuvre avec une approche "learning by doing" "pour prédire l'allergénicité d'une nouvelle source de protéines alimentaires". Quelle confiance inspirante.
En particulier, les problèmes qui ont émergé comprenaient la capacité limitée à évaluer le danger et les risques potentiels des nouvelles protéines provoquant une resensibilisation (EFSA-GMO Panel, 2017, 2022 ; Mazzucchelli et al., 2018 ; Remington et al ., 2018), puisque aucun test ou paramètre unique n'est actuellement disponible qui pourrait fournir des informations suffisantes pour prédire la resensibilisation … La grande lacune, et ici il y a un grand besoin d'amélioration et de développement de nouveaux outils prédictifs, est dans l'évaluation de la resensibilisation pour évaluer la risque potentiel d'induire une nouvelle allergie de gravité similaire à l'allergie aux arachides. De plus, il y a un manque de connaissances et de méthodes clés, y compris l'intégration et la standardisation des tests et protocoles in vitro et vivo, et la modernisation des outils et des bases de données en silicium ; des données sur le pouvoir allergène d'aliments allergènes autres que ceux récemment publiés par la FAO/OMS, pour lesquels une dose de référence a été proposée ; sur un consensus sur les allergènes cliniquement pertinents et sur des données cliniques sur les doses seuils pour les molécules protéiques allergènes individuelles(Groupe scientifique GMO de l'EFSA, 2022 ; FAO et OMS, 2021). Par conséquent, l'approche du poids de la preuve actuellement utilisée demeure la méthode la plus appropriée pour évaluer l'allergénicité. Cependant, une plus grande clarté est nécessaire sur l'application de l'approche du poids de la preuve, car les résultats peuvent différer selon qu'un aliment dérivé d'organismes génétiquement modifiés, un nouvel aliment biotechnologique ou un aliment vraiment nouveau est évalué. La présente étude est un travail en cours visant à un manuscrit potentiel pour publication dans une revue à comité de lecture .
Contrairement aux deux études précédemment référencées, ce troisième manuscrit est présenté comme un travail en cours et n'a pas été correctement évalué par les pairs. Nous passons donc au 1er rapport de l'autorité alimentaire de l'UE publié en 2021, qui est décrit sur leur page d'accueil comme suit (c'est moi qui souligne):
Depuis l'entrée en vigueur du règlement sur les nouveaux aliments le 1er janvier 2018, l'EFSA a reçu un grand nombre de demandes couvrant une variété de sources alimentaires nouvelles et traditionnelles...
Ermolaos Ververis, chimiste à l'EFSA et spécialiste de l'alimentation, a coordonné le premier avis adopté sur les insectes en tant que nouvel aliment. Il a expliqué : « Les insectes sont des organismes complexes, ce qui rend difficile la caractérisation de la composition des aliments dérivés d'insectes. Comprendre leur microbiologie est crucial, considérant que l'insecte entier est mangé ... De nombreuses allergies alimentaires étant liées aux protéines, nous cherchons principalement à savoir si la consommation d'insectes peut déclencher des réactions allergiques... C'est un défi car la qualité et la disponibilité des les données varient et il existe une grande diversité d'espèces d'insectes.
Cela étant dit, il existe un certain nombre d'obstacles non scientifiques, comme le dit le Dr. Helle Knutsen, biologiste moléculaire et toxicologue, membre du groupe d'experts sur la nutrition de l'EFSA et présidente du groupe de travail sur les nouveaux aliments de l'EFSA, a déclaré :
Le grand nombre de candidatures crée une charge de travail importante et le délai d'évaluation est parfois serré, en particulier lorsque les candidatures manquent de données scientifiques essentielles.
Il existe également d'autres indications de la complexité de ces processus d'approbation, comme Giovanni Sogari, chercheur social et consommateur à l'Université de Parme, explique : « Il y a des raisons cognitives qui découlent de nos expériences sociales et culturelles, le soi-disant « dégoût factor', et rendent inimaginable pour de nombreux Européens de manger des insectes. Au fil du temps et avec une exposition accrue, ces attitudes peuvent changer.
Mario Mazzocchi, statisticien économique et professeur à l'Université de Bologne, a expliqué : « Il y a des avantages environnementaux et économiques évidents à remplacer les sources traditionnelles de protéines animales par celles qui nécessitent moins d'aliments, génèrent moins de déchets et entraînent moins d'émissions de gaz à effet de serre. Des coûts et des prix plus bas pourraient accroître la sécurité alimentaire, et la nouvelle demande ouvre également des opportunités économiques, mais celles-ci pourraient également avoir un impact sur les industries existantes.
Résumé et perspectives Nous voyons donc : de nombreux avantages de la part des autorités, même si les risques et les effets potentiels à long terme des "nouveaux aliments" ne sont pas clairs. Outre les parasites et les allergies, il s'agit avant tout de la confiance de la population.
Il est donc impératif que tous les produits alimentaires contenant des « insectes » soient étiquetés en conséquence, ne serait-ce que pour minimiser les risques évoqués.
Cependant, on craint que, comme pour l'approbation du modRNA, les régulateurs préfèrent une approche «d'apprentissage par la pratique» avant que les problèmes de sécurité alimentaire critiques et potentiellement graves ne soient résolus. Cependant, contrairement aux substances actives corona (sic), cela est principalement dû au fait qu'il n'existe pas de critères d'évaluation généralement acceptés ou standardisés.
Maintenant, tout cela pourrait être balayé en faisant valoir que rien ne s'est produit jusqu'à présent (et cela se produira certainement), mais la confiance dans la santé mentale et l'honnêteté des autorités nationales et européennes, endommagées par le fiasco de l'ARN mod, augmente donc à peine.
Nous sommes donc à nouveau au début d'un processus long et complexe aux conséquences potentiellement graves.
Le monde subit-il un EFFONDREMENT démographique au niveau de l'extinction ? La survie même de la race humaine peut être en jeu
Vendredi 28 avril 2023 par : Ethan Huff
(Natural News) Les gens n'ont plus d'enfants, et les tendances suggèrent qu'un effondrement de la population mondiale est maintenant en cours à cause de cela.
Tant dans le monde industrialisé que dans le monde en développement, les taux de natalité restent à peine stables, au mieux. Au pire, et cela semble être le cas pour la plupart des pays, la population décline à un rythme croissant.
Couplé à une baisse de l'espérance de vie moyenne aux États-Unis et ailleurs, probablement en raison des vaccins contre la grippe Fauci, l'avenir s'annonce sombre pour l'humanité.
Depuis 1950, le nombre de naissances par femme a diminué de plus de moitié, selon les dernières données. Cette année-là, une femme typique a eu cinq naissances chacune. L'année dernière, la femme moyenne n'a eu que 2,3 enfants.
D'ici 2050, les Nations Unies (ONU) prévoient que la femme moyenne n'aura que 2,1 enfants.
Aux États-Unis en particulier, le taux de natalité des années 1950 était de 3,6 naissances par femme. En 2020, lorsque le coronavirus de Wuhan (Covid-19) a commencé, ce chiffre a chuté à seulement 1,6 naissance par femme, selon la Banque mondiale.
« En Italie, c'était 1,2 ; au Japon, il était de 1,3 ; en Chine, 1,2 », expliquent en outre les rapports.
"En janvier 2022, le pays (la Chine) a annoncé que le taux de natalité avait chuté pour la cinquième année consécutive, même avec l'abrogation de la politique de l'enfant unique, permettant aux couples d'avoir jusqu'à trois enfants à partir de 2021."
(En relation: Une note de service divulguée en 1969 montre que la propagation de la perversion LGBT fait partie du programme mondial de dépopulation.)
Le taux de fécondité aux États-Unis est inférieur au niveau de remplacement depuis 1971 - plus personne ne peut se permettre d'avoir des enfants Aux États-Unis, le taux de fécondité est inférieur aux niveaux de remplacement depuis un certain temps maintenant. Les estimations suggèrent que depuis 1971, les taux de natalité aux États-Unis sont inférieurs au niveau de remplacement, ne montrant aucun signe d'inversion de sitôt.
Il y a de fortes chances que les taux de natalité ne fassent que continuer à monter en flèche aux États-Unis, car les jeunes générations ne peuvent plus se permettre d'avoir des familles, ou choisissent simplement de ne plus amener de personnes dans le cauchemar.
Selon les médias, les jeunes hommes subissent des vasectomies comme jamais auparavant, surtout depuis que la Cour suprême a annulé Roe v. Wade. C'est bouleversant pour la classe dirigeante dans le sens où il n'y aura pas assez de nouveaux esclaves nés dans les années à venir pour faire tout le travail d'esclave dans leurs grandes entreprises.
Pendant ce temps, le nombre d'Américains âgés de 65 ans et plus a grimpé en flèche pour atteindre 56 millions, soit environ 17 % de la population totale. C'est presque le double du niveau de 1960 de seulement neuf pour cent.
"Avec le nombre croissant d'Américains plus âgés, la sortie à grande échelle des baby-boomers de la population active et l'augmentation des dépenses de santé par personne, le gouvernement américain est confronté à une augmentation rapide des coûts et à des insolvabilités attendues inquiétantes dans un avenir proche de programmes tels que la sécurité sociale. et Medicare », indiquent les rapports.
Il n'y a presque aucun endroit sur la planète où les niveaux de population augmentent naturellement en raison de l'augmentation des naissances. Partout où vous regardez, les niveaux de population indigène diminuent tandis que les « migrants » sont déplacés pour essayer de combler le vide de tous les travailleurs perdus.
En Russie, jusqu'à un million de nouveaux migrants doivent être importés dans le pays chaque année jusqu'à la fin du siècle juste pour maintenir ses niveaux de population actuels.
C'est une situation similaire en Corée du Sud où les niveaux de population devraient chuter de plus de moitié si les taux de fécondité restent aux niveaux actuels.
Les milliards de personnes dans le monde qui ont pris les «vaccins» de l'opération Warp Speed contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19) n'aident certainement pas les choses non plus, car les médicaments expérimentaux sont liés aux fausses couches, aux mortinaissances et à l'infertilité.
Le système immunitaire humain a été COMPROMIS dans la poursuite de la production de poulets plus gras, grâce à l'utilisation aveugle d'antibiotiques
vendredi 28 avril 2023 par : Laura Harris
(Natural News) La généralisation de l'utilisation des antibiotiques dans l'élevage a entraîné l'émergence de bactéries plus résistantes au système immunitaire humain.
Une étude menée par des scientifiques de l'Université d'Oxford a révélé que la colistine antimicrobienne, précédemment utilisée comme promoteur de croissance dans les élevages de porcs et de poulets en Chine, a entraîné l'émergence de souches d'Escherichia coli plus susceptibles d'échapper au mécanisme de défense initial de l'organisme. .
"C'est potentiellement beaucoup plus dangereux que la résistance aux antibiotiques", a averti l'auteur principal de l'étude, Craig MacLean, professeur d'évolution et de microbiologie à Oxford. « Cela met en évidence le danger d'une utilisation aveugle des antimicrobiens dans l'agriculture. Nous avons accidentellement compromis notre propre système immunitaire dans le but de produire des poulets plus gras.
L'utilisation d'antibiotiques est depuis longtemps une question controversée, de nombreux experts avertissant que l'utilisation généralisée de ces médicaments dans le bétail contribue à l'augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques. Ces dernières années, il y a eu un mouvement croissant pour réduire l'utilisation des antibiotiques dans l'agriculture, de nombreux pays introduisant des réglementations pour limiter leur utilisation.
Malgré ces efforts, cependant, la nouvelle étude suggère que la résistance aux antibiotiques continue d'augmenter, posant une menace majeure pour la santé humaine et la sécurité alimentaire mondiale.
Le développement d'antibiotiques similaires à la colistine pourrait mettre en danger l'immunité innée L'importance de cette recherche va au-delà des pratiques actuelles en élevage. L'étude suggère que le développement de nouveaux antibiotiques de la même classe que la colistine, connus sous le nom de peptides antimicrobiens (AMP), peut comporter un risque particulier de compromettre l'immunité innée. (Connexe : les déchets agricoles pourraient contribuer à l'augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques.)
Les AMP sont des composés naturels produits par la plupart des organismes vivants dans le cadre de leur réponse immunitaire innée, qui sert de première ligne de défense contre l'infection. La colistine, dérivée d'un AMP bactérien, est chimiquement similaire à certains AMP produits dans le système immunitaire humain. L'utilisation excessive de colistine dans l'élevage au cours des années 1980 a contribué à l'émergence et à la propagation de bactéries E. coli porteuses de gènes de résistance à la colistine, entraînant par la suite des restrictions sur l'utilisation agricole du médicament.
Dans l'étude, des souches d'E. coli portant un gène de résistance appelé MCR-1 ont été exposées à des AMP connus pour jouer un rôle important dans l'immunité innée chez les poulets, les porcs et les humains. Les bactéries ont également été testées pour leur sensibilité au sérum sanguin humain.
Les chercheurs ont découvert que les souches d'E. coli avec le gène MCR-1 étaient au moins deux fois plus résistantes au sérum humain que celles dépourvues du gène. En moyenne, le gène a augmenté la résistance aux AMP humains et animaux de 62 %. De plus, les souches résistantes d'E. coli étaient deux fois plus susceptibles de provoquer des infections et de tuer les larves de mites que la souche témoin.
Les résultats de l'étude sont susceptibles d'alimenter le débat en cours sur l'utilisation des antibiotiques dans l'élevage. Alors que les conséquences d'une résistance accrue sont difficiles à estimer, l'étude met en lumière un risque fondamental qui n'a pas encore été pleinement exploré. MacLean a noté que le danger réside dans l'évolution potentielle de la résistance bactérienne aux médicaments à base d'AMP.
La résistance aux antimicrobiens constitue une grave menace mondiale, les Nations Unies avertissant que les superbactéries pourraient causer jusqu'à 10 millions de décès par an d'ici 2050. Le besoin pressant de nouveaux antibiotiques a suscité un intérêt croissant pour les PAM en tant que solutions potentielles, y compris les médicaments à base de PAM humains.
Alors que le monde est aux prises avec le défi de la résistance aux antibiotiques, il est clair qu'une action urgente est nécessaire pour résoudre ce problème croissant. Reste à savoir si cela impliquera une réduction de l'utilisation d'antibiotiques dans l'élevage, une augmentation des investissements dans la recherche et le développement, ou une combinaison des deux.
Comment les écofascistes alimentent le racisme et la violence meurtrière
De Stan Cox Recherche mondiale, 29 avril 2023
Ce n'est pas souvent que les lobbyistes conservateurs battent le tambour pour une surveillance et une réglementation environnementales accrues. Mais c'est ce qui s'est passé ce mois-ci lorsque la Fédération d'extrême droite pour la réforme de l'immigration américaine (FAIR), par l'intermédiaire de son bras juridique, a déposé un mémoire devant un tribunal fédéral exigeant que le Département de la sécurité intérieure mène une étude d'impact environnemental approfondie examinant, de toutes choses, la politique d'immigration.
Dans un communiqué de presse, le groupe a exposé son raisonnement :
"De toute évidence, le DHS veut désespérément éviter la tâche impossible d'expliquer, en détail, pourquoi l'ajout de millions d'étrangers illégaux à notre population ne nuit pas à l'environnement, ou pourquoi le mal qu'il cause en vaut la peine".
Les justifications ostensiblement vertes pour des politiques d'immigration toujours plus dures ne sont pas un phénomène nouveau. Les mouvements anti-immigrés américains et européens ont longtemps utilisé le besoin réel de protection de l'environnement comme excuse pour exiger un traitement toujours plus dur des immigrés. Aujourd'hui, avec la sécheresse, les inondations, les tempêtes et d'autres manifestations du dérèglement climatique qui grossissent les rangs des personnes cherchant refuge en dehors de leur pays d'origine, les extrémistes de droite multiplient leurs évocations de la nature pour pousser à une cruauté toujours plus grande envers les immigrés.
Le thème omniprésent dans ces cercles est que, dans une Amérique déjà surpeuplée, de plus en plus de millions d'immigrants à la peau foncée, ayant soi-disant causé la destruction écologique dans leurs propres pays du Sud, traversent maintenant nos frontières en nombre toujours plus grand. Ils vont, pense-t-on, spolier l'environnement de ce pays aussi - et la seule façon de les arrêter est d'utiliser des moyens toujours plus violents. Les extrémistes colportant une telle propagande sont connus de nos jours comme des « écofascistes ». Par-dessus tout, insistent-ils, les États-Unis doivent maintenir le contrôle des Blancs sur « notre » pays – vous savez, les terres que nos ancêtres ont volées aux peuples autochtones qui savaient réellement vivre en harmonie avec la nature.
Dans le processus, ces suprémacistes blancs adoptent de plus en plus, sans la moindre ironie, le langage de l'environnementalisme pour pousser à la fois le fanatisme anti-immigré grotesque et un programme d'extrême droite plus large et véritablement énervant.
Au cours des dernières années, l'écofascisme a fait plusieurs fois irruption dans le cycle de l'actualité grand public, notamment en relation avec une sombre série de fusillades de masse.
Payton Gendron, 19 ans, qui a plaidé coupable du meurtre de 10 Noirs dans une épicerie de Buffalo l'année dernière, s'est explicitement qualifié d'écofasciste. Dans le manifeste qu'il a laissé derrière lui, il écrit :
« Pendant trop longtemps, nous avons permis à la gauche de coopter le mouvement écologiste pour servir ses propres besoins. La gauche a contrôlé toutes les discussions concernant la préservation de l'environnement tout en présidant simultanément à la destruction continue de l'environnement naturel lui-même par l'immigration massive et l'urbanisation incontrôlée.
L'urbanisation, voyez-vous, parce que vous savez quel genre de personnes vivent dans les villes. (Clin d'oeil clin d'oeil.)
Patrick Crusius, qui a tué 23 personnes dans un Walmart d'El Paso en 2019, a laissé derrière lui un manifeste déclenchant de fausses alertes sur une "invasion hispanique". Il a écrit :
« L'environnement se détériore d'année en année. La plupart d'entre vous sont trop têtus pour changer de mode de vie. La prochaine étape logique est donc de réduire le nombre de personnes en Amérique utilisant les ressources. Si nous pouvons nous débarrasser d'un nombre suffisant de personnes, alors notre mode de vie pourra devenir plus durable.
Les deux hommes se sont inspirés de Brenton Tarrant, le suprémaciste blanc qui, plus tôt en 2019, avait assassiné 51 personnes dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Tarrant a écrit un manifeste dans lequel il a déclaré ,
"Les envahisseurs sont ceux qui surpeuplent le monde... Tuez les envahisseurs, tuez la surpopulation et, ce faisant, sauvez l'environnement."
Nonobstant la rhétorique fleurie, ces tueurs de masse n'avaient pas réellement la durabilité écologique au premier plan de leur esprit. Ils viennent de mettre un vernis vert sur leur haine des immigrés, une tactique de plus en plus familière de la droite raciste. Philip Santoro, dans une diatribe pour la publication nationaliste blanche Renaissance américaine en 2017, s'est enduit d'une couche de vert précoce et particulièrement rance :
« La « politique verte » de la gauche, combinée au soutien à l'immigration de masse et à l'opposition à l'énergie nucléaire, signifierait un avenir de surpeuplement, de pauvreté et de déplacement des Blancs. Lorsque la gauche s'attaque au changement climatique, elle veut «sauver la planète» - mais apparemment pour les bébés de quelqu'un d'autre. L'explosion démographique dans les pays du Sud combinée au changement climatique et aux attitudes libérales envers la migration sont la plus grande menace extérieure à la civilisation occidentale.
Au Réseau mondial sur l'extrémisme et la technologie, Frederike Wegener a rapporté que, sur les réseaux sociaux, les extrémistes violents "dissimulent de plus en plus des idées racistes et nativistes derrière des préoccupations environnementales pour attirer les jeunes et les militants écologistes", en utilisant des slogans tels que "Aimez la nature, tuez les non- Blancs » et « Sauvez les abeilles, plantez des arbres, tirez sur les réfugiés ». Créer un sentiment accablant de catastrophe écologique imminente, écrit-il, peut inciter des citoyens non violents et soucieux du climat à faire cause commune avec des nativistes violents.
Le déploiement des abeilles et des arbres comme couverture pour de telles politiques de droite a une longue histoire en Amérique. La croissance du mouvement anti-immigration au cours du dernier demi-siècle en particulier est largement attribuée à un ophtalmologiste du Michigan nommé John Tanton, qui, comme Paloma Quiroga l'a écrit pour le blog Environmental Synthesis and Communications du Wellesley College en 2021, "considérait la surpopulation et l' immigration comme une menace pour l'environnement et pour l'avenir de l'Amérique blanche - des opinions explicitement écofascistes. Dans ses efforts pour contrecarrer l'immigration, il a fini par créer un vaste réseau lâche de groupes anti-immigration et de lobbyistes, maintenant surnommé le réseau Tanton . Depuis les années 1980, ce réseau a réussi à saboter toutes les tentatives d'élaboration de politiques d'immigration fédérales humaines.
Aujourd'hui, le groupe le plus puissant du réseau est la Fédération américaine pour la réforme de l'immigration, l'organisation qui fait pression sur le Département de la sécurité intérieure sur l'impact supposé des immigrés sur l'environnement. Sur son site Web, FAIR s'attarde sur les maux de la croissance démographique - et par cela, il ne signifie que la croissance de "certaines" populations :
"Actuellement, il y a 326 millions de personnes résidant aux États-Unis, donc l'immigration à elle seule sera responsable de 78 millions de personnes supplémentaires en seulement 40 ans... La croissance de la population à ces niveaux aura certainement un impact à la fois sur la qualité de vie des l'Américain moyen et la durabilité de l'environnement. La menace de la surpopulation ne pèse pas sur notre santé économique, mais aussi sur la qualité de vie actuelle et future et sur la durabilité environnementale… Les progrès que la nation a réalisés vers une conservation accrue et l'efficacité énergétique et énergétique continueront de s'éroder… »
Relier les idées anti-immigrés et racistes via la croissance démographique à la dégradation de l'environnement n'a rien de nouveau. Le racisme des pères fondateurs du mouvement de conservation, dont John Muir et John James Audubon, a été largement débattu ces dernières années. À la fin des années 1990, Tanton, alors encore membre du Sierra Club, a fait pression pour que cette vénérable organisation environnementale adopte une position explicitement nativiste. Cette proposition a été rejetée, mais seulement par une marge très étroite. En 2004, des membres anti-immigrés ont de nouveau tenté de prendre le contrôle de l'organisation - et une fois de plus ils ont échoué. Ces dernières années, en effet, le Sierra Club a renoncé avec forceson ancienne tolérance du sentiment nativiste au sein de ses membres et en est venu à soutenir activement les droits des immigrants.
Les arguments écofascistes servent non seulement d'excuse pour abuser des immigrés, mais sont également déployés par un éventail plus large et plus violent de groupes et de mouvements d'extrême droite des deux côtés de l'Atlantique. Les appels à l'action environnementaux et anti-industriels ont été un incontournable du principal site néonazi américain Daily Stormer , ainsi que de plusieurs groupes d'extrême droite, dont The Base , la division néonazie Atomwaffen (redémarrée sous le nom d'Ordre national socialiste), et le gang des pins . Les partis politiques d'extrême droite en France, en Autriche et en Allemagne ont également adopté la fusion de la « civilisation écologique » et du « nativisme écocentrique ».
Effondrement de l'égalité des chances ?
L'utilisation de la rhétorique verte par les écofascistes est, bien sûr, totalement hypocrite. Mais la façon dont des impulsions similaires se sont glissées dans les bords du mouvement écologiste actuel est également effrayante, dont la plupart est encore identifiée non seulement à la partie gauche de la politique américaine, mais à la non-violence. Pourtant, dans un pays rempli à ras bord d'armes et affichant un besoin croissant de violence (dont l'écofascisme est un exemple si douloureux), même ceux qui encouragent véritablement l'écologisation de la planète ne se sont malheureusement pas révélés complètement immunisés contre le besoin. déployer de telles tactiques.
En octobre dernier, j'en ai personnellement fait l'expérience. J'ai donné une conférence en ligne sur le rôle que le rationnement pourrait jouer pour freiner la destruction écologique. Le public, y compris des membres de plusieurs groupes environnementaux de la côte ouest, semblait plutôt réceptif. Donc, j'ai été choqué quand, à la fin de l'heure, le modérateur a conclu en virant dans un territoire nettement étrange. Résoudre la crise écologique, a-t-il soudainement suggéré, pourrait nous obliger à considérer la « valeur » de « l'autoritarisme », ou plus précisément, du « fascisme vert, ou peut-être du fascisme « équitable » vert ». Comme la session avait déjà dépassé les heures supplémentaires, il n'y avait aucune possibilité pour moi d'examiner, et encore moins de discuter, comment de telles idées auraient pu infiltrer un mouvement vert qui avait longtemps été en effet pacifique.
Des mouvements radicaux pour parvenir à une société verte et équitable existent au moins depuis la montée en puissance de groupes comme Earth First ! Dans les années 1980. Plus récemment, cependant, des mouvements comme le Front de libération de la Terre ont préconisé d'endommager ou de détruire les infrastructures industrielles comme une étape essentielle vers une société plus écologique. Au cours de la dernière décennie, le mouvement Deep Green Resistance est allé encore plus loin, insistant sur le fait que l'objectif d'un tel sabotage devrait être l'effondrement complet de la société industrielle. Seul un retour à la civilisation préindustrielle, affirme-t-il, permettra à la planète de guérir, tout en nous créant des opportunités de développer des sociétés autonomes et égalitaires qui n'exploitent ni nos semblables ni la nature.
Dans le livre de 2011 Deep Green Resistance , les auteurs du mouvement Lierre Keith, Aric McBay et Derrick Jensen ont également soutenuque la base industrielle de la civilisation devait être complètement pulvérisée, le plus tôt possible. Convaincus que "la grande majorité de la population ne fera rien à moins d'être dirigée, cajolée ou forcée", ils ont insisté sur le fait que "ceux d'entre nous qui se soucient de l'avenir de la planète doivent démanteler l'infrastructure énergétique industrielle le plus rapidement possible. ” Une désindustrialisation précipitée est nécessaire, ont-ils écrit, car il reste si peu de temps pour empêcher un effondrement écologique suffisamment complet pour rendre le monde invivable pour l'humanité. Par conséquent, "un effondrement rapide est finalement bon pour les humains - même s'il y a une mortalité - parce qu'au moins certaines personnes survivent". C'est pour le moins choquant, et c'est à juste titre qu'il a fait l'objet de critiques virulentes ,
Jusqu'à présent, les partisans de la résistance verte profonde se sont limités au prosélytisme et à l'organisation, plutôt qu'à tout type de sabotage dans le monde réel. Du côté de la droite politique, cependant, les incidents de sabotage des éco-infrastructures sont en effet en augmentation. Au cours de l'année écoulée, par exemple, il y a eu une vague d'attaques contre les réseaux électriques dans tout le pays par des extrémistes de droite, et non par des écologistes. Un homme et une femme arrêtés en février pour avoir planifié de détruire quatre sous-stations électriques dans la région de Baltimore se sont avérés, sans surprise, épouser des opinions néonazies. Et les attaques réussies contre deux sous-stations de Caroline du Nord en décembre dernier étaient également liées au néonazisme et à la suprématie blanche. Fin 2022, le Department of Homeland Security a avertiqu'il y avait eu une augmentation significative des discussions en ligne entre les éléments d'extrême droite axés sur l'assaut du réseau électrique pour déclencher des pannes en cascade à travers le pays. Cela, pensaient-ils, pourrait conduire à un effondrement du gouvernement et ainsi créer des ouvertures pour une prise de pouvoir fasciste. (Dans un pays où se trouve déjà le parti trumpublicain, cela devrait être déconcertant, même s'il n'est pas vraiment surprenant.)
Hunter Walker, journaliste pour Talking Points Memo , a récemment obtenu une copie d'un magazine en ligne qui prônait des attaques contre des sous-stations électriques et offrait un encadrement aux saboteurs potentiels, tout en annonçant, comme s'ils étaient des écologistes : « Nous croyons que la techno -le système industriel présente une menace existentielle absolue et urgente pour toute vie sur terre.
Walker a réussi à retrouver l'un des auteurs qui lui a dit que leur objectif était en effet de motiver non pas l'extrême droite mais "des groupes militants d'anarchistes éduqués". Comme l'a reconnu l'auteur, cependant, l'extrême droite est "beaucoup mieux armée" et mieux préparée pour tirer sur les transformateurs "que la gauche ou la post-gauche". Cela étant, ajoute l'auteur du manuel, si la question était de savoir si « j'accepterais une aide ou une 'alliance' avec n'importe quel groupe d'extrême droite, j'hésiterais à dire non. Je préférerais de loin éteindre les lumières et ensuite les combattre dans le noir silencieux par la suite.
Cela soulève une question : des individus ou même des groupes radicaux aux extrémités opposées du spectre politique pourraient-ils jamais converger vers les mêmes tactiques d'action directe violentes ?
Brian Tokar est membre du corps professoral et du conseil d'administration de l'Institut d'écologie sociale de Plainfield, dans le Vermont, qui propose des cours sur l'écofascisme. Je lui ai demandé quel chevauchement lui et ses collègues avaient remarqué entre les mouvements violents, racistes et écofascistes et les mouvements environnementaux non violents, antiracistes et radicaux. Tokar a répondu: "Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de chevauchement, mais il y en a certainement assez pour que ce soit profondément dérangeant."
"Cela remonte", a-t-il dit, "aux années 80 lorsque Dave Foreman et Edward Abbey [de Earth First ! mouvement] disaient beaucoup de choses dérangeantes, y compris beaucoup de trucs anti-immigrés – en particulier Abbey, qui était tout au sujet de la protection des frontières contre les personnes qui, selon lui, propageraient la pollution. C'était juste manifestement raciste… mais il y avait aussi beaucoup de gens qui l'ont défié vocalement depuis le début.
« Avance rapide vers des temps plus récents », a poursuivi Tokar, « et mes collègues ont documenté des histoires de personnes qui ont commencé dans des cercles écologiques de gauche et ont dérivé vers une politique ouvertement néo-fasciste ou néo-nazie anti-immigrés. En fait, la stratégie des écofascistes, a-t-il ajouté, "semble être que s'ils peuvent écrémer quelques personnes, en particulier les personnes qui ont une suite, ils peuvent déplacer la discussion dans leur direction".
Je suis confiant en prédisant que les écofascistes ne parviendront pas à prendre le pouvoir en supprimant le réseau électrique national. Pourtant, en alimentant les violations des droits de l'homme, la haine raciale et la violence meurtrière, leur propagande toxique a fait des États-Unis un endroit plus périlleux où vivre si vous n'êtes pas né blanc et à l'intérieur de ses frontières. En détournant le message du renouveau écologique et en l'utilisant pour persécuter les impuissants, ils pourraient , au minimum, rendre beaucoup plus difficile pour ce pays d'agir avec audace à l'avenir en ce qui concerne la crise climatique et la justice environnementale. C'est pourquoi le message de ces écofascistes doit être déchiqueté verbalement partout et chaque fois qu'ils essaient de le diffuser.
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Stan Cox , un habitué de TomDispatch , est l'auteur de The Path to a Livable Future: A New Politics to Fight Climate Change, Racism, and the Next Pandemic , The Green New Deal and Beyond: Ending the Climate Emergency While We Still Can , et la série actuelle sur le climat en temps réel chez City Lights Books. Retrouvez-le sur Twitter à @CoxStan .
Terrible nouvelle pour Macron : une pétition dénonçant la répression en France vient de dépasser les 100 000 signatures
By Cheikh Dieng 29 avril 2023
Une pétition qui commence à être massivement relayée sur les réseaux et qui a déjà franchi les 100 000 signatures dénonce l’ « escalade répressive » en France, en cours depuis plusieurs jours dans plusieurs villes du pays après l’annonce du gouvernement Macron de recourir au 49.3 pour imposer la réforme des retraites aux Français
Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire la pétition dans sa version intégrale
Excellente lecture
« Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Le territoire français − et les grandes villes plus particulièrement − sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées.
Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD et les grenades de désencerclement ou explosives, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations et des verbalisations indiscriminées, du matraquage systématique et des violences gratuites et attentatoires à la dignité, parfois même à l’intégrité physique des personnes.
Président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), association qui œuvre depuis 1898 à la défense des droits et libertés, je ne peux que constater que vous faites le choix d’une escalade répressive pour briser des mouvements sociaux légitimes. Votre politique brutale plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie.
Avec cette pétition, la LDH et l’ensemble des citoyennes et citoyens signataires appellent votre gouvernement à la raison et exigent de vous, Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, le respect des droits fondamentaux.
Sous les plus brefs délais, nous demandons l’interdiction des armes de guerre et des techniques d’immobilisation mortelles ;
Nous semblent également indispensables : la révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ; la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue « préventives », de la politique du chiffre sur les interpellations ; un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion ; une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ; le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.
C’est là le préalable à un avenir commun apaisé. Car le risque d’un ordre qui déborde, c’est d’être lui-même bientôt débordé face aux tensions et à la radicalité qu’il exacerbe.
Pics d'inflation alimentaire: malgré des renégociations entre industriels et distributeurs, un “été dur” attend les Français
France-Soir le 28 avril 2023 - 10:30
En 2023, l'inflation alimentaire est devenue la principale cause de l'augmentation générale des prix.
POUVOIR D'ACHAT - L’inflation connaît des pics sans précédent qui n'épargnent pas l'alimentation. Selon un rapport de l’Insee, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté en mars 2023 de 0,9 % sur un mois et de 5,7 % sur un an. En avril, dans une estimation qui vient d'être publiée ce vendredi, l'IPC a progressé de 0,6 % sur un mois et de 5,9% sur un an. Les prix de l’alimentation ont enregistré en une année une hausse vertigineuse qui demeure autour des 15 %. Cette situation hautement pénible pour les ménages français va perdurer “jusqu’à la fin de l’été”, selon Emmanuel Macron et bien au-delà selon des observateurs. En attendant, les Français se débrouillent comme ils peuvent pour maintenir un accès digne à l’alimentation, malgré la hausse des prix.
Selon le dernier rapport de l’Insee (l'Institut national de la statistique et des études économiques) publié le 14 avril dernier, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté en mars de 0,9% sur un mois contre une hausse de 1 % en février (soit 5,7 % sur un an). Quant aux prix de l’alimentation, pour la même période, une hausse de 1,8 % a été constatée en un mois contre 1,7 % en février. Sur une année, les prix alimentaires ont grimpé à un rythme effréné de 14,8 % en février et 15,9 % en mars.
En ce qui concerne le mois d'avril, dans une estimation publiée ce 28 avril (qui sera consolidée dans le prochain rapport de l'INSEE prévu pour le 12 mai), l'IPC a augmenté de 0,6 % (soit 5,9 % sur un an). Si ce sont cette fois l'énergie et les services qui pèsent en premier lieu dans cet énième pic des prix, les prix alimentaires progressent toujours de 14,9 % sur un an et restent une préoccupation majeure pour les Français.
En effet, ces derniers sont depuis plusieurs mois au pied du “super mur d’inflation” contre lequel avertissait déjà Michel-Édouard Leclerc, patron de l’enseigne éponyme de la grande distribution, en novembre 2022. Alors invité de la matinale de Cnews, il avait énuméré la guerre en Ukraine et la reprise économique post-Covid parmi les causes de cette flambée des prix.
Les industriels pointés du doigt
Le Sénat, dans un rapport de juillet 2022, expliquait également cette inflation par la montée des prix des matières premières, notamment agricoles et industrielles, en plus des “mauvaises conditions climatiques” et des “prix des emballages”. À cela s’ajoute les tarifs énergétiques, particulièrement ceux du gaz et de l’électricité, tirés vers le haut par la guerre en Ukraine.
Pourtant, les prix des matières premières est en baisse. Le blé coûte 40% en moins, le grain de café 16% en moins et jusqu'à 55 % de réduction pour l'huile. De son côté, l’Insee fait remarquer que les prix de l’énergie ont reculé de 1,4 % en mars 2023. Les prix des aliments dans les rayons n'ont pourtant pas suivi cette tendance baissière quant à eux sur la même période. Mais en ce qui concerne le mois d'avril, une très légère accalmie semble apparaître.
Les distributeurs accusent ouvertement les industriels, qui doivent lâcher du lest quant à leur marge. À titre d’exemple, des biscuits restent sur une hausse de 25 % malgré une baisse des prix du blé. Michel Biero, Directeur exécutif des achats de Lidl, explique à BFM Business que “les grandes marques, notamment les multinationales, doivent nécessairement se mettre autour d’une table pour nous répercuter les baisses” des matières premières.
Un constat identique, presque 6 mois plus tard, à celui de M. Leclerc, qui appelait à une mobilisation. “Si on ne se mobilise pas là où les marges se font et là où la concurrence ne se fait pas, ça va coûter très cher aux Français avec un super mur d’inflation en 2023”, avait-il affirmé.
Les négociations clôturées début mars 2023 se sont plutôt tournées à la faveur des industriels, qui ont réclamé une hausse moyenne de prix de l'ordre de 10%. Les renégociations pour le second semestre de l’année en cours ont commencé, a encore annoncé mercredi 26 avril 2023 Leclerc à BFM Business, promettant de “casser l’inflation”.
“Cela va être dur jusqu’à la fin de l’été”, avertit Macron
En attendant les résultats de ces pourparlers, les Français devront résister jusqu’à la fin de l’été. Du moins, selon Emmanuel Macron. "Je vais être honnête, les prix alimentaires, ça va être dur jusqu’à la fin de l’été", a affirmé le chef de l’État dans un entretien accordé dimanche 23 avril 2023 au Parisien.
Si le gouvernement a appelé début avril les industriels et les distributeurs de se remettre autour de la table des négociations pour faire baisser les prix "chaque fois que cela sera objectivement justifié", Macron préconise un “travail qui paye mieux” et un “dialogue social”. "Le Smic continue d’augmenter, les autres salaires doivent suivre, et cela fait partie des sujets que l’on a mis à la négociation", a-t-il indiqué au même quotidien.
À compter du 1er mai 2023, le Smic brut augmentera de 38 euros, passant de 1.709 euros à 1.747 euros par mois.
Toutefois, selon le PDG de Système U, Dominique Schelcher, cela risque surtout de s’endurcir jusqu’à fin juin. "Le pronostic est entre 23 et 25 % sur l’alimentaire et la droguerie, la parfumerie et l'hygiène d’ici la fin du mois de juin", a-t-il révélé.
Un constat partagé par Yves Puget, directeur de publication de LSA, hebdomadaire professionnel français spécialiste de l'industrie alimentaire et de la grande distribution. "L'inflation progresse un peu tous les mois depuis un peu plus d'un an, de 0,5 à 1 %, et ça va continuer au moins jusqu'à l'été. J'ai du mal à croire que les prix vont baisser. La question, c'est: est-ce qu'à la fin de l'été, ils vont au moins se stabiliser ?", s’interroge-t-il.
Comment s’en sortent les Français ?
En attendant l’échéance avancée par Macron ou la fin des renégociations entre les industriels et les distributeurs pour savoir jusqu’où cette spirale inflationniste peut aller, les Français font preuve de débrouillardise, voire de sacrifice pour remplir leurs paniers. Le budget auparavant dédié aux loisirs, aux vacances ou aux sorties restos sert désormais à compenser la hausse des prix dans les rayons.
Rémy Oudghiri, sociologue, directeur général adjoint de Sociovision, société spécialisée dans les études du marché et membre du groupe IFOP, explique à RadioFrance que “66 % des gens nous disent que leur budget leur permet tout juste d'assumer les dépenses de base (...) 66 % cela concerne les milieux les plus modestes, mais aussi une grande partie de la classe moyenne.”
D’autres se rabattent sur des produits de moindre qualité et les comportements sont variés. Certains achètent moins ou cessent de choisir des produits labellisés (bio ou autres) tandis que d’autres, dans des situations plus critiquent, se risquent à consommer des produit dont la date limite a été dépassée.
Dans les marchés, de nombreux médias font état de la pratique du glanage alimentaire par des citoyens qui attendent la fin du marché en toute fin de matinée pour récupérer des produits invendus ou profiter d'offres intéressantes. L’ultime étape avant de recourir à des associations ou des banques alimentaires ?
Selon une étude publiée en février 2023, plus d’un tiers des personnes qui se rendent dans les structures d’aide alimentaire sont de nouveaux bénéficiaires qui le font depuis moins de 6 mois. Les données récoltées par l'institut CSA pour les Banques alimentaires dévoilent que le nombre de personnes qui recevaient l'aide alimentaire était de 2,4 millions jusqu’à fin 2022, soit trois fois plus par rapport à 2012.
Charbon de Vale Liddell : donné pour rien et détruit par le capitalisme prédateur et un marché vert foutu
Par Jo Nova April 29th, 2023
A “win” for predatory capitalism and government mis-interference
Hier, pour la dernière fois, la dernière turbine a été éteinte à la centrale de Liddell Coal après 52 ans de fonctionnement. Le gouvernement NSW l'a donné gratuitement en 2014 - regroupé comme un McHappy Meal avec la vente de Bayswater Coal, d'une valeur de 0 $. Les gouvernements considéraient le vieux charbon comme sans valeur, au moins jusqu'en 2017, lorsque tout le monde a vu le bain de sang lorsque la centrale au charbon d'Hazelwood a soudainement fermé et que les prix de l'électricité ont soudainement augmenté de 85 %. Ensuite, ils ont commencé à paniquer un peu – même Malcolm Turnbull (notre PM amoureux des énergies renouvelables) a commencé à faire pression ouvertement sur AGL pour qu'il vende Liddell afin qu'il puisse continuer à fonctionner jusqu'à ce que son projet favori, le Snowy Hydro 2.0, puisse démarrer. Alinta, propriété chinoise, est arrivée avec 250 millions de dollars et était prête à investir un milliard pour réparer la station et prolonger sa durée de vie jusqu'en 2030. Malgré cette aubaine, AGL a refusé de prendre l'argent. Il était déterminé à l'enfoncer dans le sol et à l'arrêter à la place. Maintenant, il est déterminé à le faire exploser également. L'équipe de démolition est déjà nommée pour le début de l'année prochaine.
David Archibald note la folie :
L'expérience consiste à fermer la centrale électrique de Liddell en Nouvelle-Galles du Sud et à voir ce qui se passe. L'opérateur de Liddell, AGL, a demandé au gouvernement NSW de faire sauter la centrale électrique plutôt que de la laisser sous une forme qui puisse être redémarrée. C'est l'équivalent militaire de brûler vos ponts derrière vous - l'expédition réussit ou vous mourez.
La grande valeur de Liddell pour AGL n'était pas de produire de l'électricité mais d'acheter et de saboter "la concurrence" Comme tant d'autres secteurs de l'économie occidentale, les prédateurs achètent le segment le moins cher du marché afin de le détruire. AGL est le plus grand générateur unique en Australie. Ils possèdent un portefeuille d'énergie gazière, hydroélectrique, éolienne et solaire, qui feront probablement tous des bénéfices plus élevés avec Liddell à l'écart.
L'année suivant la fermeture d'Hazelwood, les bénéfices d'AGL sont passés de 539 millions de dollars à 1 600 millions de dollars. Pas étonnant qu'ils ne veuillent pas vendre.
Liddell valait plus mort que vif
Cela montre à quel point notre marché de l'électricité est vraiment foutu lorsqu'il vaut mieux détruire des actifs d'un milliard de dollars produisant de l'électricité bon marché. Bonjour, AEMO notre opérateur du marché de l'énergie - êtes-vous à l'écoute ? Et finalement, Bonjour Anthony Albanese (l'actuel PM). Il commande ce vaisseau aux règles folles. Le marché ne fait que « ce qui a du sens » – et les producteurs ne sont pas autant récompensés pour produire de l'électricité moins chère que pour la détruire.
AGL ne vendrait pas Liddell car l'électricité NSW pourrait devenir moins chère. Ah la parodie ? Comme je l'écrivais en 2018, les analystes de JP Morgan étaient francs sur la stratégie d'AGL - traduisons leur langage d'investisseur : si AGL la vendait à Alinta et que Liddell continuait à fonctionner, cela pourrait "malheureusement" maintenir les prix de l'électricité plus bas, ce qui nuirait à tous les AGL. autres générateurs. On ne peut pas avoir ça...
Vendre la centrale électrique à Alinta nuirait aux prix de gros qu'AGL peut facturer pour l'énergie de ses autres actifs, ont déclaré les analystes, tout en aidant également un rival déterminé à grignoter la part de marché d'AGL. Sur le plan opérationnel, Liddell et la centrale électrique voisine de Bayswater d'AGL sont alimentées en charbon à partir d'un seul chargeur de charbon et sont soumises à un certain nombre de contrats qui devraient être annulés.
«L'extension (Liddell) aurait probablement un impact négatif sur les prix de gros, et donc sur la valeur du reste des actifs de production d'AGL; il soutiendrait la croissance d'un concurrent dans la vente au détail d'électricité ; et une séparation de Bayswater serait compliquée avec les deux actifs intrinsèquement liés », a déclaré JPMorgan. — Paul Garvey, L'Australien.
Des prix de gros plus bas signifient « de bonnes nouvelles pour les clients » mais « de mauvaises nouvelles pour les détaillants chers » – comme les propriétaires de générateurs d'énergie renouvelable.
Comment éliminer les générateurs bon marché rend tous les autres générateurs plus riches Ceci, ci-dessous, était la pile d'offres de notre réseau national il y a dix ans. L'AEMO (opérateur de marché) accepte toutes les offres depuis la moins chère à gauche jusqu'à la dernière offre nécessaire pour répondre à la demande actuelle. Tous les enchérisseurs retenus sont payés quelle que soit l'offre retenue la plus élevée. En supprimant les fournisseurs les moins chers à gauche, l'ensemble de la pile se déplace «à gauche» et des offres plus élevées doivent être acceptées pour répondre à la demande.
- voir graph sur site -
Centrale électrique au charbon de Liddell. NEM AEMO Pile d'offres pour l'électricité. Graphique. Liddell est le troisième fournisseur "marron" en partant de la gauche. *(Non représenté sur le graphique : la plupart des centrales diesel coûtent plus de 350 $/MWh parce qu'elles font exploser l'échelle.)
La propriété croisée des actifs rend possible le capitalisme prédateur
Autrefois, les gouvernements étaient censés protéger les consommateurs de ce genre de choses. Si 20 entreprises distinctes s'entendaient pour truquer le marché afin qu'elles soient toutes mieux loties, mais aux dépens des consommateurs, nous appellerions cela un cartel. Mais si une entreprise achète 20 petites entreprises, faire la même chose revient simplement à « gérer le portefeuille ». Vous voyez comment cela fonctionne ?
Sur le réseau national australien, il y a trois grands conglomérats qui fabriquent la majeure partie de notre électricité (et qui vendent également de l'électricité au détail). AGL est marqué en bleu et la domination du marché est évidente - générant à lui seul environ 40% de l'électricité requise dans nos deux États les plus peuplés.
Nous ne serions pas dans ce gâchis si chaque centrale électrique était en concurrence sur le marché libre pour faire un profit pour elle-même et qu'il n'y avait pas non plus de subventions sacrées pour les électrons verts intermittents.
- voir graph sur site -
Intégration verticale, actif de propriété, production, vente au détail, NEM, AGL, Origine, Énergie Australie. État du marché de l'énergie 2022 – Rapport complet ( PDF 12,94 Mo ) page 205.
Certains blâment la privatisation d'un générateur d'électricité - si vous pouvez l'appeler ainsi, alors qu'il a été distribué gratuitement comme une grenouille toxique. Mais le plus grand crime a été de nationaliser notre marché de l'électricité et d'émettre des commandements païens selon lesquels nous utilisons nos générateurs comme des machines géantes pour changer le temps.
Mais remerciez votre banquier central d'avoir maintenu les taux d'intérêt artificiellement bas pendant des années afin que les riches puissent faire la danse des rachats et des fusions pour éliminer la concurrence.
Dernier mot à John McRobert :
Avec la fermeture de la centrale électrique de Liddell et d'autres fermetures en cours, autant réduire notre budget de défense. Bientôt, il n'y aura plus rien à défendre.
Malgré les paroles courageuses de notre ministre de l'Énergie, Chris Bowen, selon lesquelles il n'y aura pas de pénurie d'électricité - lui qui croit que le climat peut être contrôlé par la législation - les mots d'une vieille chanson triste résonnent : "Bonjour les ténèbres mon vieil ami".
Vale Liddell, et que ceux que vous avez si bien servis ne vous oublient jamais.
Politique énergétique des élites luxueuses et riches : un concept suicidaire
le 29 avril 2023
Dans une entrevue remarquable, mercredi, avec la présentatrice Laura Ingraham de Fox News, Norman Fenton, professeur émérite l’évaluation des risques à l’Université Queen Mary de London, a expliqué ce que signifie vraiment l’économie « carbone-neutre ». https://youtu.be/kg77Ngzf754 Rappelons-nous que la « carboneutralité » est le cri de ralliement de tous les grands gouvernements occidentaux et des organismes intergouvernementaux comme l’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale et l'IPCC — Intergovernmental Panel on Climate Change 'Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies' IPCC/GIEC). Dans le contexte britannique, M. Fenton souligne que tous les aéroports, sauf Heathrow, Belfast et Glasgow, fermeront d’ici 2030. Personne ne prendra du tout l’avion d’ici 2050. Il n’y aura pas de nouvelles voitures à essence ou diesel d’ici 2030 et, d’ici 2050, l’utilisation des routes sera limitée à 60 % du niveau actuel. La nourriture, le chauffage et l’énergie seront limités à 60 % des niveaux actuels d’ici 2050, vous avez bien lu. Le bœuf et l’agneau ne seront plus au menu d’ici 2050.
Bon nombre des restrictions à la mobilité et à l’activité sociale seront réalisées par des « villes-15 minutes ». Selon Wikipédia, ce sont là des endroits où les nécessités et les services quotidiens, comme le travail, les magasins, l’éducation, les soins de santé et les loisirs, « peuvent être facilement accessibles en 15 minutes à pied ou à vélo de n’importe quel point de la ville ».
Le professeur Fenton a publié ses observations dans un fil Twitter qui a recueilli un nombre étonnant de points de vue – environ 3,3 millions – et qui a été suivi par l’entrevue de Fox News. Ces conséquences de la carboneutralité pour le Royaume-Uni et, par extension, pour le reste de l’Occident collectif, ne sont pas de simples conjectures de sa part. Elles sont tirées d’un document détaillé publié par UK FIRES, un programme de recherche financé par le gouvernement ( https://www.ukfires.org/wp-content/uploads/2019/11/Absolute-Zero-online.pdf ). Le programme expose la stratégie du gouvernement pour atteindre les objectifs de « carboneutralité d’ici 2050 » issue de la modification de la Loi sur les changements climatiques de 2019. La Loi a été appuyée avec enthousiasme par tous les partis politiques sans consultation publique et, étonnamment, sans débat sur les coûts et les avantages de cette loi.
Matt Ridley l’a dit à ses pairs de la Chambre des Lords : « Je suis vraiment choqué par la façon décontractée dont « l’autre endroit » [vraisemblablement la Chambre des communes] a hoché la tête par ce texte réglementaire [la modification de 2019 à la Loi sur les changements climatiques] lundi en engageant les générations futures à de vastes dépenses pour atteindre un objectif dont nous n’avons aucune idée d’atteindre technologiquement sans ruiner l’économie britannique et le paysage britannique ». Comment une économie de premier plan comme la Grande-Bretagne en est-elle venue à avoir des gouvernements (des deux côtés de la famille politique) qui promettent à leur peuple la misère et un avenir sans les libertés fondamentales que les Occidentaux tiennent pour acquises depuis plus de deux siècles ? Ceci, il convient de le noter, se passe dans le pays qui vante la Magna Carta de 1215, le premier document à mettre par écrit le principe que le roi et son gouvernement n’étaient pas au-dessus de la loi. Comment la peur d’une prétendue « urgence climatique » pousse-t-elle une élite dirigeante de quelque idéologie que ce soit à imposer des politiques énergétiques draconiennes qui promettent à leur peuple un retour au niveau de vie préindustriel ?
Bonnes intentions et croyances luxueuse
En s’appuyant sur des modèles climatiques peu recommandables et sur un tableau de réchauffement planétaire en crosse de hockey, les décideurs occidentaux nous assurent que « la fin est proche ». On nous dit qu’il s’agit d’un « consensus scientifique », une vérité établie que la BBC, par exemple, détient de telle sorte qu’elle ne voit pas la nécessité de permettre des opinions contraires sur aucune de ses émissions. Michael Crichton avait absolument tort, à cet égard, lorsqu’il a déclaré :
« Je considère la science consensuelle comme un développement extrêmement pernicieux qui devrait être stoppé. Historiquement, la revendication du consensus a été le premier refuge des canailles ; c’est une façon d’éviter le débat en prétendant que la question est déjà réglée. Chaque fois que vous entendez le consensus des scientifiques s’entendre sur quelque chose, prenez votre portefeuille, parce que vous allez payer. Soyons clairs : le travail de la science n’a rien à voir avec le consensus. Le consensus est l’affaire de la politique, les plus grands scientifiques de l’histoire sont formidables précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus. La science du consensus n’existe pas. S’il s’agit d’un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final ».
Qu’est-ce que les croyances luxueuses ont à voir avec le « consensus scientifique » proclamé sur les changements climatiques ? Rob Henderson, qui a inventé le terme, l’a défini comme « des idées et des opinions qui confèrent un statut aux riches à très peu de frais, tout en ayant un impact sur la classe inférieure ». Il s’agissait d’une mise à jour sur la théorie centenaire de consommation remarquable du sociologue Thorstein Veblen. Veblen a dépeint avec ironie une « classe de loisirs » superficielle et matérialiste, obsédée par les vêtements, les voitures, les biens de consommation et l’ascension sociale. Mais aujourd’hui, soutient Henderson, « parce que les biens matériels sont devenus un signal plus évident de la position sociale et des ressources économiques, les riches ont découplé le statut social des biens et l’ont rattaché aux croyances ».
vec la croissance économique rapide sur le dos du capitalisme moderne, les biens matériels sont devenus relativement moins chers avec la richesse accordée à une masse beaucoup plus large de la population. Par conséquent, la signalisation de la vertu et les croyances de luxe dominent maintenant le comportement de l’élite tandis que la consommation évidente de biens et services joue un rôle moindre ou est même mal vue. La valeur morale d’une personne aujourd’hui est liée à ses croyances de luxe, dont la « lutte contre le changement climatique » est le couronnement. Alors que les riches peuvent conduire leurs Teslas « propres », les gens ordinaires peuvent faire du vélo ou prendre les transports en commun dans un monde plus vertueux. Les enfants de la haute bourgeoisie, chargés d’apprendre les principes de la nouvelle gauche ( https://www.hoover.org/research/rise-new-old-left ), sont sans surprise les troupes de choc moral de l’alarmisme climatique. Convaincus de leur cause, ils jettent de la soupe de tomate sur des chefs-d’œuvre d’art et se collent au sol pour empêcher la circulation et incommoder la population générale de vaquer à ses occupations quotidiennes et de payer les factures. Ils le font sans la moindre gêne, voire en empêchant les ambulances de transporter les blessés ou les malades à l’hôpital. La plus grande cause de « sauvetage de la planète » l’emporte sur tous, y compris les besoins de la population générale en matière de chaleur, de mobilité et de nourriture abordable (qui dépend d’engrais bon marché). En effet, l’économie nette zéro menace les fondements mêmes de la civilisation moderne.
Les politiciens de toutes allégeances trouvent facile de s’attacher à la grande croisade morale pour sauver la planète et gagner le pouvoir. Tendre vers les plus véhéments plutôt que de servir les intérêts matériels de la majorité semble être le ticket gagnant. Si le grand essayiste H. L. Mencken avait raison de considérer la politique pratique comme le moyen « de garder la population alarmée (et donc revendiquant de la conduire à la sécurité) en la menaçant d’une interminable série de vagabonds, tous imaginaires », il y a un corollaire : si un lutin errant, c’est-à-dire l’« urgence climatique », a déjà été entièrement évoqué au fil des décennies de répétitions dans les médias de masse, il est plus facile de s’en inspirer pour que la « clameur pour la sécurité » donne de bons résultats dans les urnes. Les soi-disant partis conservateurs tentent même de surpasser les partis libéraux – comme en Grande-Bretagne – pour défendre la cause.
L’obsolescence intrinsèque des croyances du luxe
Les croyances de luxe viennent avec une obsolescence intégrée en raison de leur, bien, luxe. Le coût des politiques climatiques radicales devient de plus en plus évident, « même pour les Européens ». La poussée politique massive pour les véhicules électriques à travers l’Ouest offre un exemple éclairant de croyances de luxe et leurs coûts sur le consommateur moyen.
Alors que les politiques idéologiques vertes – la croyance de luxe dominante de l’Allemagne – déciment l’économie du pays, les avertissements d’un désastre social et économique par les observateurs locaux se sont multipliés ces dernières années. Dans un entretien accordé il y a quelques semaines, le président de longue date du Conseil économique de la CDU et ancien membre du conseil d’administration d’Audi et de Daimler, le professeur Kurt Lauk, a accusé le ministre fédéral de l’Economie, Robert Habeck (chef du parti des Verts), d’hostilité technologique. « L’anti-technologie émanant du ministère du Commerce est insupportable. Partout où nous sommes ou étions des leaders sur le marché mondial, nous avons entrepris de l’abolir. Depuis plusieurs années, on travaille fort pour détruire cet avantage concurrentiel de l’industrie allemande ou pour le céder à d’autres nations. L’avantage technologique des constructeurs allemands grâce à 150 ans d’expérience avec le moteur à combustion, les transmissions, etc… est abandonné sans se soucier des conséquences. » Signalant le caractère inabordable des véhicules électriques, il a déclaré : « Nous nous heurtons à un énorme conflit social avec cette politique idiote et singulière de conduite à piles électriques ».
La décision récente de l’UE d’autoriser la vente de voitures à combustion interne utilisant la technologie des « e-fuels », carburants électroniques (elle-même non éprouvée et très coûteuse) après 2035, plutôt que l’interdiction pure et simple suggérée à ce moment-là, marque un recul important. Les objections de dernière minute des gouvernements allemand, polonais et italien suggèrent que la destruction suicidaire imminente de la base industrielle de l’Europe se fait de plus en plus sentir malgré les croyances de luxe des dernières décennies.
De l’autre côté de l’Atlantique, les rapports VERGE (https://www.theverge.com/2023/4/10/23677157/ev-rules-epa-emission-standards-biden-ice-gas-car-end ) de l’Environmental Protection Agency des États-Unis prévoient d’annoncer de nouvelles normes d’émissions rigoureuses pour forcer l’élimination progressive de l’essence pour les voitures motorisées tout en stimulant la vente de véhicules électriques pour répondre aux objectifs de la politique climatique de l’administration Biden. « Jusqu’aux deux tiers » des voitures vendues sont censées être des véhicules électriques d’ici 2032. Malgré la pression incessante pour les véhicules électriques, la classe ouvrière n’a que très peu de possibilité d’achat. Dans un récent sondage Gallup publié il y a quelques semaines seulement 2 % des personnes consultées qui ne sont pas des étudiants affirment posséder actuellement un véhicule électrique et seulement 9 % disent qu’ils « envisagent sérieusement » d’en acheter un. Les résultats ne sont pas meilleurs pour l’ensemble de la population : seulement 4 % en possèdent un et 12 % disent qu’ils envisagent sérieusement d’en avoir un.
L’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago, en collaboration avec l’AP-NORC, mène une enquête annuelle sur les attitudes climatiques ( https://apnorc.org/wp-content/uploads/2023/04/EPIC-factsheets.pdf?mc_cid=ab61f40bf8&mc_eid=cb7b3005ca ). L’enquête de cette année révèle que les changements climatiques sont moins urgents, pas plus. La part de ceux qui attribuent les changements climatiques aux humains, par opposition aux changements naturels dans l’environnement, est passée de 60 % en 2018 à 49 % aujourd’hui. Et là où c’est le plus important c’est mettre son argent là où est la bouche, « la part des répondants qui seraient prêts à dépenser leur propre argent pour lutter contre les menaces climatiques a également piqué du nez » selon les résultats du sondage. Il choquerait les croyants privilégiés d’aujourd’hui de luxe que juste 38 pour cent des Américains soutiendraient une taxe de carbone de seulement 1 $ sur leurs factures d’énergie chaque mois. Et c’est 14 points de pourcentage de moins que lorsqu’on leur a posé la même question il y a deux ans.
Il n’est pas surprenant que le fil Twitter du Prof. Norman Fenton ait obtenu plus de 3 millions de vues et que l’un des présentateurs de nouvelles les plus populaires d’Amérique l’ait interviewé. La croyance de luxe d’aujourd’hui, la carboneutralité et la croisade climatique, semble s’effondrer sous nos yeux.
Article de Tilak Doshi paru sur le site Forbes :https://www.forbes.com/sites/tilakdoshi/2023/04/15/luxury-beliefs-and-energy-policy-the-fatal-conceit/?sh=421cbb54eaa5 Tout est dit et l’Occident disparaîtra dans la régression, d’autant plus rapidement que les classes moyennes seront taxées lorsque la taxe « carbone » sera mise en place dans les divers Etats occidentaux. Un article de H16 précise que le montant de cette taxe sera de l’ordre de 400 euros en France par an et par ménage fiscal ! Ce qui ressort des sondages de l’AP-NORC indique que la bouche est plus importante que le climat. Cette taxe carbone contribuera donc à l’appauvrissement généralisé de la population. Ça laisse rêveur.
Le prix de la parole ! Et si le prix de la parole n'a pas de prix le prix de la mise-à-exécution en a un ! Pourquoi y a t-il des machines ? Parce que il y a le progrès/L'intelligence. La machine aide ou remplace l'être humain. C'est le remplacement de l'esclave humain par l'esclave de tôle, d'acier et de composants directionnels (voir programmes). Tout ce qu'il en reste c'est quoi ? Un attroupement de personnes (villes et méga-cités) où les individus ne savent rien faire (ni lire ni écrire !) sinon de mettre la machine en marche ! Aujourd'hui, ce n'est plus comme ancien temps où l'intelligence dominait mais c'est l'argent ! la fortune écoutée ! L'arrivée de l'Internet (An 2000 4% de surdoué(e)s) a changé la donne. Aujourd'hui c'est 4 à 5 fois plus ! de 280 millions de personnes surdouées on a dépassé le milliard !). Donc, en urgence: 'Plan Dépopulation21' ! Ce n'est pas une lutte 'pouvoir contre cons de la ville' mais dictature des chefs d’États face aux paysans qui osent encore (au 21 ème siècle !) donner à manger à la population !!
TotalEnergies : le défi du climat face aux intérêts des actionnaires
Les actionnaires de TotalEnergies sont appelés à voter sur une résolution pour aligner les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur l’accord de Paris. Dans un communiqué, le conseil d’administration appelle clairement à voter contre.
Par Cédric Bonnefoy le 28 avril 2023 à 14h46
Un dilemme entre les objectifs climatiques et les intérêts de TotalEnergies
Le conseil d'administration de TotalEnergies s'oppose à une résolution favorable à l'environnement. Cette dernière est proposée par l'organisation d'actionnaires activistes Follow This. Elle vise à aligner les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'entreprise sur l'accord de Paris. En effet, la résolution concerne spécifiquement les émissions indirectes de CO2, c'est-à-dire celles liées à l'utilisation du pétrole, du gaz ou du carburant par les clients de TotalEnergies.
L'accord de Paris prévoit de limiter le réchauffement climatique en dessous de deux degrés et, si possible, à 1,5 °C par rapport à la période 1850-1900. Toutefois, le conseil d'administration de TotalEnergies considère que cette résolution est "contraire aux intérêts du groupe, de ses actionnaires et de ses clients". Ainsi, il invite les actionnaires à voter contre cette résolution lors de l'assemblée générale prévue le 26 mai 2023.
La bataille des actionnaires pour un futur plus durable
Au lieu de soutenir cette résolution, le conseil d'administration encourage les actionnaires à en voter une autre. Là aussi, il s'agit d'une proposition pour défendre l'environnement. À un détail près : elle est soumise par la direction de l'entreprise. C'est la deuxième fois que Follow This tente le coup. Son score en 2020 : 17 %.
La coalition d'investisseurs soutenant Follow This représente un poids non négligeable. En effet, elle gère près de 1 100 milliards de dollars d'actifs. Mais surtout, cette dernière détient environ 1,5 % de TotalEnergies. Parmi eux, on retrouve La Banque Postale AM ou encore La Financière de l'Échiquier. Cette initiative démontre qu'une partie des actionnaires reste préoccupée par les enjeux environnementaux. Mieux, ils souhaitent inciter les entreprises à agir pour un futur plus durable.
Des chercheurs découvrent des trous bizarres au fond de l'océan qui crachent des fluides comme une lance à incendie
Jeudi 27 avril 2023 par : Kevin Hughes
(Natural News) Des trous crachant des fluides chauds depuis la frontière entre les plaques tectoniques ont été découverts au fond de l'océan au large des côtes de l'Oregon. Les scientifiques pensent que cet étrange phénomène inédit, connu sous le nom d'oasis de Pythie du nom d'une ancienne prêtresse grecque, pourrait permettre de mieux comprendre le risque de tremblement de terre le long de la faille dangereuse.
La zone de subduction de Cascadia s'étend de l'île de Vancouver au nord de la Californie. C'est la zone extracôtière où les plaques océaniques Explorer, Juan de Fuca et Gorda glissent sous la plaque continentale nord-américaine. La limite des plaques peut créer des tremblements de terre de magnitude 9 ou plus. Ces tremblements de terre pourraient également être accompagnés de tsunamis jusqu'à 100 pieds de haut.
Des recherches publiées dans la revue Science Advances ont découvert qu'au large de Newport, dans l'Oregon, sur le fond marin à 3 412 pieds sous la surface de l'océan, il existe un ensemble d'au moins quatre petits évents faisant bouillonner des fluides du plus profond de la faille.
Ces évents, dont chacun mesure environ deux pouces de diamètre, sont à environ 50 milles du rivage. La géochimie de ces fluides a montré qu'ils proviennent d'environ 2,5 milles de profondeur, près de la rencontre des plaques. La fuite de ces fluides pourrait influencer la façon dont les plaques se connectent, ce qui pourrait éventuellement influencer comment et quand les tremblements de terre se produisent dans la région.
« Cela modifie potentiellement les contraintes et la pression des fluides à une plus grande profondeur. Cela devient intéressant parce que ce sont les profondeurs auxquelles nous pensons que des tremblements de terre pourraient se produire », a déclaré à Live Science Demian Saffer, directeur de l'Institut de géophysique de l'Université du Texas, qui ne faisait pas partie de la recherche.
Les évents ont été découverts pour la première fois lors d'une croisière de recherche par Brendan Philip, alors étudiant diplômé de l'Université de Washington, maintenant conseiller politique à la Maison Blanche. Le sonar du navire a identifié des bulles s'élevant du fond marin, a déclaré le co-auteur de l'étude Evan Solomon, professeur agrégé d'océanographie à l'Université de Washington, dans un communiqué.
"Ils ont exploré dans cette direction et ce qu'ils ont vu n'était pas seulement des bulles de méthane, mais de l'eau sortant du fond marin comme une lance à incendie. C'est quelque chose que je n'ai jamais vu et, à ma connaissance, cela n'a jamais été observé auparavant », a déclaré Solomon.
Les fluides proviennent probablement des parties chaudes de la croûte
Les fluides étaient de 16 degrés Fahrenheit plus chauds que l'eau de mer environnante, ce qui indique qu'ils proviennent de parties profondes et chaudes de la croûte et qu'ils sont riches en minéraux tels que le bore et le lithium.
Selon Saffer, les fluides proviennent de la croûte qui était la dernière à la surface il y a deux millions d'années. Les chercheurs ne peuvent pas obtenir un échantillon de la roche, mais ils obtiennent les fluides qui touchent ces roches.
Solomon a déclaré que les derniers suintements ne sont pas liés à l'activité géologique à l'observatoire du fond marin adjacent. Au lieu de cela, ils se produisent près de failles verticales qui hachent l'énorme zone de subduction de Cascadia. Ces failles décrochantes, où des sections de la croûte océanique et des sédiments se croisent, existent parce que la plaque océanique frappe la plaque continentale sous un angle, ce qui exerce une pression sur la plaque continentale qui se chevauche.
La perte de fluide de l'interface de mégacharriage offshore à travers ces failles décrochantes est importante car elle abaisse la pression de fluide entre les particules de sédiments et augmente par conséquent la friction entre les plaques océanique et continentale.
Solomon a déclaré que le fluide libéré de la zone de faille est comme une fuite de lubrifiant. C'est une mauvaise nouvelle pour les risques de tremblement de terre car moins de lubrifiant signifie que le stress peut s'accumuler pour produire un tremblement de terre dommageable. (Connexe : de grands réservoirs de "glace de feu" sous l'océan peuvent potentiellement déclencher des catastrophes dévastatrices s'ils sont libérés.)
Il s'agit du premier site connu de ce type et des sites de suintement de fluide similaires peuvent exister à proximité, bien qu'ils soient difficiles à identifier depuis la surface de l'océan.
Une fuite de fluide critique au large du centre de l'Oregon pourrait expliquer pourquoi la partie nord de la zone de subduction de Cascadia, au large des côtes de Washington, serait plus fortement verrouillée que la partie sud au large des côtes de l'Oregon.
Solomon vient de rentrer d'une expédition pour observer les fluides sous-marins au large de la côte nord-est de la Nouvelle-Zélande.
La zone de subduction de Hikurangi est identique à la zone de subduction de Cascadia mais produit des tremblements de terre plus répétés et plus petits qui facilitent son étude. Cependant, il a une structure sous-marine différente, ce qui signifie qu'il est peu probable qu'il y ait des suintements de fluide comme ceux trouvés dans la dernière étude, a déclaré Solomon.
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Les millions de 'sources chaudes' ('mini-volcans') tapissent généralement les planchers maritimes & océaniques à de grandes profondeurs proches du magma, mais, il pourrait arriver que ces éruptions se diffusent aux ruptures de plaques et donc: proches des terres et à faibles altitudes.
Dette américaine : visualiser les 31 400 milliards de dollars dus en 2023
Par Julie R. Peasley et Jenna Ross Recherche mondiale, 27 avril 2023
Pouvez-vous imaginer à quoi ressemblent 31,4 billions de dollars ?
L'énormité de la dette publique américaine est difficile à comprendre pour le citoyen moyen. Par exemple, comparé à l' hypothèque américaine médiane , le niveau actuel de la dette fédérale est 230 millions de fois plus élevé.
Dans ce graphique, Julie Peasley montre combien de billets d'un dollar il faudrait pour accumuler la dette américaine totale de 31,4 billions de dollars.
Comment la dette américaine est-elle devenue si élevée ?
La dette nationale des États-Unis est la somme d'argent que le gouvernement fédéral doit à ses créanciers . Lorsque le gouvernement dépense plus qu'il ne gagne, il a un déficit budgétaire et doit émettre de la dette sous forme de titres du Trésor.
Les États-Unis ont enregistré un déficit au cours des 20 dernières années, augmentant considérablement la dette nationale. En fait, selon le département du Trésor , la dette actuelle est de 31,4 billions de dollars .
Empilée en billets d'un dollar, la dette américaine équivaudrait à près de huit des 110 étages de la Willis Tower de Chicago.
- voir graph sur site -
Cliquez ici pour lire les données fiscales . La taille de la dette américaine en 2023 visualisée à l'aide de billets de 1 $
La dernière fois que le gouvernement a enregistré un excédent, c'était en 2001, alors que la dette n'avait augmenté que de 2 % en raison des frais d'intérêt. Depuis lors, les augmentations les plus importantes de la dette américaine ont eu lieu pendant la crise financière mondiale – qui a connu trois années consécutives de taux de croissance à deux chiffres – et en 2020 en raison de billions de dollars de relance COVID- 19 .
La dette fédérale américaine augmente pendant les récessions parce que les recettes publiques, principalement composées d'impôts, diminuent. En même temps, le gouvernement augmente les dépenses pour aider à stimuler une reprise économique.
Et dans le cas d'aujourd'hui, les États-Unis sont confrontés à des problèmes financiers supplémentaires . À mesure que la population âgée du pays augmente et que les gens vivent plus longtemps, cela exerce une pression sur les programmes qui desservent les Américains plus âgés, tels que la sécurité sociale. Les soins de santé deviennent de plus en plus chers et constituent la deuxième partie du budget américain qui connaît la croissance la plus rapide.
Les avantages et les inconvénients de la dette
La dette américaine aide à financer des programmes essentiels pour les Américains, notamment les prestations de retraite et d'invalidité, les soins de santé, la sécurité économique et la défense nationale.
À titre d'exemple de l' impact de ces programmes , la sécurité du revenu a réduit de près de moitié le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté en 2019, passant de 22,8 % à 12,2 %.
Bien sûr, la dette américaine s'accompagne également de défis. L'une des principales préoccupations est la capacité de payer les frais d'intérêt sur la dette américaine, d'autant plus que les taux d'intérêt augmentent.
Avant le début des hausses de taux, les charges d'intérêts s'élevaient à 6 % du budget américain pour l'exercice 2021. Avance rapide jusqu'en décembre 2022, et les charges d'intérêts s'élevaient à 15 % des dépenses totales du gouvernement depuis le début de l'exercice en octobre.
Aborder le problème
En janvier 2023, les États-Unis ont atteint leur plafond d'endettement, également connu sous le nom de limite d'emprunt. Alors que certains pays lient leur dette au PIB , les États-Unis fixent une limite exacte en dollars.
Le gouvernement manquera d'argent pour payer ses dettes cet été si le plafond n'est pas relevé, bien que les décideurs aient historiquement accepté d'augmenter le plafond de la dette dans le passé pour éviter un défaut de paiement. En 2011, les États-Unis ont évité de justesse un défaut grâce à une négociation de dernière minute sur le plafond de la dette et la cote de crédit du pays a été dégradée en conséquence.
La taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle demeure uniquement pour les résidences secondaires. Cette suppression doit être mise en perspective avec deux autres évènements.
Par Thierry Bouclier le 28 avril 2023 à 14h20
La loi de finances pour 2023 a entériné une hausse des bases foncières de 7,1%.
D’une part, la loi de finances pour 2023 a entériné une hausse, particulièrement élevée, des bases foncières de 7,1 %.
D’autre part, les conseils municipaux avaient jusqu’au 15 avril 2023 pour voter les taux d’imposition des impôts directs locaux, à savoir la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties, et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Gageons que ces taux vont davantage augmenter que baisser.
Hausse des bases d’imposition, hausse des taux d’imposition et diminution du nombre des contribuables s’acquittant de l’impôt. Les avis d’imposition de taxe foncière et de taxe d’habitation pour les résidences secondaires, qui vont arriver à l’automne, vont se révéler particulièrement douloureux… pour les propriétaires.
Quelle est désormais la situation de ces derniers ?
Ils acquittent une taxe d’habitation sur leur résidence secondaire. Il paie donc pour des services communaux dont ils ne bénéficient pratiquement pas dans la mesure où, par définition, ils n’habitent pas toute l’année dans leur bien. En d’autres termes, ils paient un impôt pour que les résidents à l’année profitent de services pour lesquels ceux-ci ne paient désormais plus d’impôt. Pire : s’ils ont d’autres biens qu’ils n’occupent pas, ils paient une taxe sur les logements vacants. L’impôt sur le vide !
S’ils veulent vendre leurs biens immobiliers, autres que leur résidence principale, ils doivent, depuis la réforme des plus-values immobilières de 2011, attendre 22 ans et 30 ans pour échapper aux impositions de 19 % et 17,2 % sur leur plus-value. Avant cette modification votée sous le quinquennat de François Hollande, le délai était de 15 ans. Un bien immobilier, autre qu’une résidence principale, n’étant généralement pas acquis avant l’âge de 35 ans ou 40 ans, l’exonération des plus-values immobilières ne peut fonctionner qu’une seule fois au cours de toute une vie.
Si la valeur de leur patrimoine immobilier dépasse le seuil de 1.300.000 euros, ils doivent acquitter l’impôt sur la fortune immobilière chaque année. Pour 1.300.000 euros, l’impôt annuel s’élève à 2.500 euros. Notons que s’ils transforment les 1.300.000 euros en liquidités ou en valeurs mobilières, ils n’ont plus rien à payer. A fortune égale, mieux vaut ne pas être propriétaire foncier.
Enfin, s’ils veulent transmettre leurs biens à leurs enfants, il acquittent des droits de donation ou de succession de 20 % sur la tranche inférieure 552.324 euros, 30% sur celle inférieure à 902.838 euros, 40 % sur celle inférieure à 1.805.677 euros et 45% au-delà.
Ce n’est plus Léon Gambetta et son slogan, « Le cléricalisme, voilà l’ennemi », mais Emmanuel Macron et sa devise : « Le propriétaire foncier, voilà l’ennemi. »
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Le monde veut échapper à la prétention au pouvoir des États-Unis. Cela inclut également la déresponsabilisation du dollar et des structures financières occidentales. Les forces motrices de ce processus sont les pays BRICS, avant tout la Chine en tant que poids lourd économique et la Russie en tant que poids militaire. Il n'est pas encore possible d'indiquer clairement à quelle distance se trouve la route. Mais les premières mesures ont été prises.
Avec le lancement de la Silk Road Initiative (BRI) il y a une dizaine d'années, la Chine a commencé à se libérer de sa dépendance vis-à-vis de l'Occident et à développer ses propres stratégies économiques. Le format BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ainsi que l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont été des étapes supplémentaires dans cette direction. Dans l'arrogance occidentale, l'offre de participation a été rejetée. Il semblait y avoir le sentiment que ces initiatives n'auraient que peu de succès si l'Occident ne prenait pas l'initiative.
BRI, BRICS, SOZ et autres concurrents
Depuis, une vague d'initiatives et d'innovations, émanant notamment de la Chine, déferle sur le globe et ouvre des opportunités de développement insoupçonnées à tous ces États jusque-là ignorés par l'Occident. Ces formats proposent des offres rentables pour la construction d'infrastructures car ils n'ont pas à être conclus en dollars ou en euros, et les banques de développement affiliées garantissent des prêts bon marché. La Chine a même étendu son influence sur les marchés intérieurs des principaux États capitalistes.
Alors que l'économie chinoise et l'armée russe se renforçaient et que la coopération entre les deux se développait, la domination des États occidentaux était menacée. Pour freiner leur essor, les États occidentaux ont utilisé leur puissance financière et leurs ressources administratives. Des tarifs ont été imposés à la Chine sous Trump et n'ont pas été retirés sous Biden. L'UE a également entravé les tentatives chinoises d'accéder à la technologie occidentale avancée par le biais d'acquisitions d'entreprises.
Les sanctions ont été principalement imposées sur des allégations de violations des droits de l'homme, non seulement contre la Chine et la Russie, mais généralement contre des États qui voulaient échapper à l'hégémonie occidentale. Les avoirs ont été gelés, les exclusions du système de paiement occidental SWIFT ont été prononcées. L'Occident a sorti le grand jeu de ses ressources financières, créant ainsi les conditions de l'appel à une nouvelle monnaie de réserve qui n'est pas sous le commandement de l'Occident et des États-Unis.
Les pays BRICS en particulier sont au cœur de cette évolution vers une nouvelle architecture financière mondiale qui ne soit pas dominée par les anciennes puissances hégémoniques. Il n'est pas encore possible de dire exactement jusqu'où ils ont progressé sur la voie du détachement de ces structures. Il est cependant reconnaissable que des évolutions ont lieu notamment au sein de ces États et en coopération avec l'Iran, qui œuvrent au développement de nouveaux instruments financiers.
manque d'argent
La solution des monnaies de réserve occidentales s'avère particulièrement difficile, ce qui oblige désormais à créer une alternative sous la houlette des pays BRICS. Ces derniers représentent environ un tiers de la population mondiale et près d'un quart de la production économique mondiale. En revanche, selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI) en avril 2022, la part de leurs devises combinées ne représentait que 11 % des échanges mondiaux de devises. A cette époque, la part du dollar était de 60 %, celle de l'euro encore de 20 % et celle du yuan de seulement 2 %.
La puissance économique de ces États est donc nettement disproportionnée par rapport à la masse monétaire dans leur propre monnaie. La raison en est que ceux-ci ne sont en grande partie en circulation qu'au niveau national. Cependant, la Russie et la Chine en particulier avaient également accumulé d'énormes réserves en dollars et en euros grâce à leurs excédents commerciaux avec l'Occident, alors que les échanges fonctionnaient encore largement sans heurts dans le cadre de la mondialisation.
L'Occident a reçu des produits et des matières premières russes et chinois, tandis que la Chine et la Russie ont reçu des devises occidentales. Avec ces réserves, ils ont rempli les caisses de l'État et ont pu couvrir leurs besoins sur les marchés mondiaux. Parce que la Russie et la Chine nageaient dans les dollars, il n'y avait pas besoin d'accords commerciaux avec d'autres pays basés sur le yuan ou le rouble jusqu'à récemment. C'est la raison des quantités relativement faibles d'argent en monnaie nationale en circulation nationale par rapport aux monnaies de réserve, l'euro et le dollar, qui circulent dans le monde entier.
Avec la politique croissante de sanctions de l'Occident, les Chinois et les Russes sont devenus plus prudents. Alors que la Chine disposait encore de réserves de change de près de 4 000 milliards de dollars en 2014, celles-ci sont tombées à près de 3 000 milliards en 2016, notamment après les sanctions contre la Russie après 2014 ( 1 ). Les anciens sommets n'ont plus jamais été atteints. Au lieu de cela, la Chine en particulier investit de plus en plus dans des acquisitions d'entreprises occidentales et, dans le cadre de l'Initiative de la Route de la Soie, dans l'expansion et le financement d'infrastructures dans le monde entier. L'or était aussi de plus en plus acheté.
Le passage de l'or au dollar ainsi que la fusion des monnaies nationales européennes pour former l'euro commun européen révèlent l'un des problèmes fondamentaux du commerce mondial : le commerce a besoin de moyens de paiement suffisants et, en même temps, précieux. Les sanctions financières de l'Occident, en particulier contre la Russie, montrent clairement à la communauté mondiale leur dépendance vis-à-vis du dollar et de l'euro et aussi la menace potentielle qui y est associée.
Même si les accords commerciaux basés sur les monnaies nationales se sont multipliés ces derniers temps, les premiers sont encore largement conclus en dollars ou en euros. La raison en est la petite somme d'argent au-delà des dollars et des euros. Afin de pallier cette pénurie, d'autres devises telles que le dollar de Hong Kong, le dollar de Singapour ou le dirham( 2 ) ont également été de plus en plus utilisées ces derniers temps . Celles-ci étant très liées au dollar, elles représentent une porte d'entrée vers la stabilité de la zone dollar sans être elles-mêmes des dollars.
solutions de contournement
La Russie et la Chine en particulier ont commencé à conclure de plus en plus d'accords commerciaux avec d'autres pays sur la base des monnaies nationales. Les dollars et les euros sont de plus en plus évités. Aujourd'hui, le dollar représente un peu plus de 40 % du commerce mondial, contre 66 % au début des années 2000. Sa part dans les réserves de change internationales est passée de 71 à 60 % en 20 ans.( 3 )
Néanmoins, ces accords intergouvernementaux basés sur des monnaies nationales ne peuvent être qu'une solution temporaire. Car ils ont un inconvénient majeur : ils sont limités aux zones à monnaie nationale. Ce n'est pas pour rien que le dollar est devenu la monnaie dominante sur la planète, car il peut être échangé dans le monde entier - même dans des pays qui ne font même pas partie de l'espace économique américain.
Contrairement au yuan, qui a maintenant acquis une reconnaissance mondiale, de nombreuses autres monnaies BRICS n'ont qu'une gamme limitée de biens ou de services disponibles dans le commerce bilatéral qui peuvent être échangés contre la monnaie nationale. C'est là que résident les difficultés du commerce sur la base des monnaies nationales. Cela se reflète dans les déficits commerciaux et de la balance des paiements de nombreux pays.
Ainsi, l'expansion du commerce entre la Russie et l'Inde sur la base des roupies et des roubles a conduit à l'accumulation de roupies indiennes dans les banques russes. Apparemment, cet excédent de roupies sur les comptes russes ne s'accompagne pas d'une offre suffisante du côté indien pour qu'il puisse être réduit par des achats ou des investissements. Pour contourner ce problème, le dirham des Émirats arabes unis a été inclus à la place du dollar.
Même dans les échanges entre la Russie et la Chine, qui se réglaient désormais à 60 % en monnaies locales mais à 80 % en dollars jusqu'à il y a quelques années, les montants en yuans dépassent largement ceux du rouble. Dans le même temps, la Russie, avec ses sources d'énergie, dispose d'un approvisionnement important contrairement à l'Inde, l'ascension économique, et encore moins par rapport à de nombreux autres pays.
Le commerce basé sur le yuan s'est considérablement développé, en particulier entre la Chine et les fournisseurs d'énergie que sont la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran et d'autres. "La Chine achète tout le gaz qu'elle peut obtenir", écrit le Frankfurter Allgemeine Zeitung le 3 février. cette année. Les achats de la Chine pourraient bientôt en faire «l'acteur dominant sur le marché mondial du GNL»( 4 ). Par exemple, le groupe français Total a récemment acheté du gaz à Shanghai et l'a payé en yuan ( 5 ). La Chine achète son énergie en yuan auprès des États émergents du Golfe, qui utilisent le yuan pour financer la construction de leurs infrastructures – une situation gagnant-gagnant au goût de la Chine.
Dans le cas des États du Golfe et d'autres fournisseurs d'énergie, ainsi que des fournisseurs de produits alimentaires que sont l'Argentine et le Brésil, la base d'échanges sur la base des monnaies nationales est en place. Les deux parties profitent des offres de l'autre. Cependant, ce n'est le cas que s'il existe une offre dans les deux zones économiques qui apporte un avantage économique aux deux parties. Cela devient plus difficile avec des pays comme Cuba, qui ne peuvent presque rien exporter car il y a des pénuries partout à cause des sanctions occidentales.
Malgré tous les accords dans l'intérêt politique commun de devenir indépendant des monnaies de réserve et des structures commerciales occidentales, il ne faut pas oublier que le commerce est effectué avec l'intention de faire du profit. Échanger des biens juste pour utiliser des devises étrangères alors que les produits échangés auraient été moins chers sur le marché mondial n'a guère de sens économique et affaiblit l'économie – des deux côtés.
En outre, de nombreuses devises, en particulier celles des pays économiquement sous-développés, sont soumises à de fortes fluctuations des taux de change. Malgré son poids international, la roupie indienne était l'une des devises asiatiques les plus faibles rien qu'en 2022, chutant de plus de 10 %. Une telle baisse de valeur fait de l'investissement et du prêt un risque difficilement calculable en raison de leur nature à long terme.
Aussi sensé soit-il politiquement de faire du commerce sur la base des monnaies nationales afin d'éviter pour l'instant les risques du dollar et de l'euro, aucune perspective à long terme pour le commerce mondial ne peut être vue là-dedans. À long terme, il ne sera pas possible de se passer d'une monnaie de réserve supérieure pour tous les pays BRICS et les parties intéressées.
Mesurée par rapport aux dollars qui font le tour de la planète chaque jour, la masse monétaire des différents pays ne rend pas justice à l'ampleur des flux de paiement qui sont déplacés par le commerce mondial. Malgré sa valeur intrinsèque, l'or a également été remplacé par le dollar car ses quantités n'étaient pas suffisantes pour assurer le commerce mondial, l'activité d'investissement et le financement du crédit.
Nouvelle architecture financière
Pour aborder la question de la masse monétaire, le président russe Vladimir Poutine a proposé lors de la dernière réunion (virtuelle) des BRICS le 23 juin 2022 de « créer une monnaie de réserve internationale basée sur le panier de devises de nos pays »( 6 ) . Lors de sa rencontre avec Xi Jinping le 13 avril dernier à Pékin, le président brésilien Lula da Silva a également réitéré son appel à la « création d'une monnaie pour les pays BRICS »( 7 ) .
Jusqu'à présent, cependant, il n'y a eu aucune annonce officielle sur la manière dont cette monnaie doit être conçue et dans quelle procédure et dans quel ratio elle est incluse dans ce panier. En tant que source supplémentaire de masse monétaire, la couverture par l'or et d'autres matières premières de ces pays est parfois évoquée pour discussion. Dans l'ensemble, cependant, on ne sait pas encore jusqu'où ce processus a progressé.
Afin de pouvoir s'éloigner du dollar et de l'euro, non seulement les problèmes de masse monétaire, mais également les problèmes de traitement des paiements transfrontaliers, qui jusqu'à présent ont été largement déterminés par le système SWIFT occidental, doivent être résolus. La Chine et la Russie, en particulier, travaillent en coopération avec d'autres pays sur de nouvelles méthodes de traitement des paiements, principalement basées sur la technologie blockchain.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré: "Maintenant, nous développons … avec tous nos amis, avec tous nos partenaires, de nouvelles approches pour créer des chaînes d'approvisionnement, de nouvelles approches de financement, des transactions bancaires qui ne dépendront en aucune façon des caprices américains. "( 8 ) Mais de nombreux autres États créent également leurs propres systèmes ou adoptent des systèmes déjà bien développés, comme le système russe MIR.
Le système de paiement interbancaire transfrontalier chinois serait désormais utilisé par plus de 1 300 participants dans plus de 100 pays et régions (9 ). Le yuan est de plus en plus utilisé comme monnaie d'échange alternative à l'euro et au dollar. Sa part dans le commerce mondial a plus que doublé en un an, passant de 2 % en avril 2022 à environ 4,5 % plus récemment( 10 ). Même Poutine, lors de sa rencontre avec Xi Jinping, a approuvé « le rôle du yuan chinois comme nouvelle monnaie commerciale de choix » ( 11 ) pour des raisons pratiques.
Une chambre de compensation du yuan avec l'Argentine a été officiellement lancée en novembre de l'année dernière. Des accords similaires avaient déjà été signés avec le Pakistan, le Kazakhstan, le Laos et d'autres ces derniers mois. Aujourd'hui, la Chine et le Brésil ont également signé un tel protocole d'accord.( 12 ) Ces chambres de compensation simplifient le traitement des paiements du commerce et des investissements entre les États.
Le yuan devient de plus en plus une monnaie d'échange au sein des BRICS et avec d'autres pays. Il est incontestable que la monnaie numérique chinoise, l'e-yuan, est plus avancée dans ses tests que le rouble numérique, qui doit être introduit prochainement en Russie, également plus loin que la roupie numérique.
Le fait que l'e-Yuan soit utilisé dans la vie de tous les jours depuis les Jeux olympiques d'hiver de 2022 en Chine, ait fait ses preuves et soit bien accueilli par la population chinoise plaide pour son utilisation comme monnaie d'échange préférée dans le cadre des BRICS. Que le président russe Poutine ait suggéré de le favoriser pour des raisons pratiques exprime une opinion qui transcende la vanité nationale.
«Maintenant, que cette [monnaie commune] soit un rouble numérique, une roupie numérique, un yuan numérique ou une autre nouvelle devise n'est pas si important. L'important est que cette monnaie fonctionne selon les règles de nos pays. »( 13 ) Cette déclaration du vice-président de la Douma d'Etat russe, Alexandre Babakov, révèle une conscience politique attachée à l'intérêt et au bénéfice communs. Au vu de la trahison mutuelle entre les pays occidentaux, on peut se demander si ces derniers peuvent encore faire quelque chose pour contrer ces évolutions.
La Chine est le pays le plus peuplé du monde (Plus de 1,5 milliard de consommateurs !) et n'en a (presque) que foutre des pays extérieurs. Elle peut dès aujourd'hui arrêter toutes ses exportations !
Les éruptions tectoniques en Eurasie érodent la puissance mondiale de l'Amérique
Par le professeur Alfred McCoy Recherche mondiale, 28 avril 2023
Des cendres d'une guerre mondiale qui a tué 80 millions de personnes et réduit les grandes villes en décombres fumants, l'Amérique s'est relevée comme un titan de la légende grecque, indemne et armée d'une puissance militaire et économique extraordinaire, pour gouverner le monde. Pendant quatre années de combat contre les chefs de l'Axe à Berlin et à Tokyo qui ont fait rage à travers la planète, les commandants américains en temps de guerre - George Marshall à Washington, Dwight D. Eisenhower en Europe et Chester Nimitz dans le Pacifique - savaient que leur principal objectif stratégique était de prendre le contrôle de la vaste masse continentale eurasienne.
Qu'il s'agisse de la guerre du désert en Afrique du Nord, du débarquement du jour J en Normandie, des batailles sanglantes à la frontière entre la Birmanie et l'Inde ou de la campagne d'île en île à travers le Pacifique, la stratégie alliée de la Seconde Guerre mondiale impliquait de restreindre la portée des puissances de l'Axe à l'échelle mondiale, puis arrachant ce continent à leur emprise.
Ce passé, bien qu'apparemment lointain, façonne toujours le monde dans lequel nous vivons. Ces généraux et amiraux légendaires sont, bien sûr, révolus depuis longtemps, mais la géopolitique qu'ils ont pratiquée à un tel prix a encore de profondes implications. Car tout comme Washington a encerclé l'Eurasie pour gagner une grande guerre et l'hégémonie mondiale, Pékin est maintenant impliqué dans une reprise beaucoup moins militarisée de cette conquête du pouvoir mondial.
Et pour être franc, ces jours-ci, le gain de la Chine est la perte de l'Amérique. Chaque mesure prise par Pékin pour consolider son contrôle sur l'Eurasie affaiblit simultanément la présence de Washington sur ce continent stratégique et érode ainsi sa puissance mondiale autrefois formidable.
Une stratégie de guerre froide
Après quatre années assiégées à s'imprégner de leçons de géopolitique avec leur café du matin et leurs bonnets de nuit au bourbon, la génération américaine de généraux et d'amiraux en temps de guerre a compris, intuitivement, comment répondre à la future alliance des deux grandes puissances communistes à Moscou et à Pékin.
En 1948, après son déménagement du Pentagone à Foggy Bottom, le secrétaire d'État George Marshall a lancé le plan Marshall de 13 milliards de dollars pour reconstruire une Europe occidentale déchirée par la guerre, jetant les bases économiques de la formation de l'alliance de l'OTAN un an plus tard. Après un déménagement similaire du quartier général allié en temps de guerre à Londres à la Maison Blanche en 1953, le président Dwight D. Eisenhower a aidé à compléter une chaîne de bastions militaires le long du littoral pacifique de l'Eurasie en signant une série de pactes de sécurité mutuelle - avec la Corée du Sud en 1953, Taïwan en 1954 et le Japon en 1960. Pendant les 70 années suivantes, cette chaîne d'îles servira de charnière stratégique à la puissance mondiale de Washington, essentielle à la fois à la défense de l'Amérique du Nord et à la domination de l'Eurasie.
Après avoir combattu pour conquérir une grande partie de ce vaste continent pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants américains d'après-guerre ont certainement su défendre leurs acquis. Pendant plus de 40 ans, leurs efforts incessants pour dominer l'Eurasie ont assuré à Washington l'avantage et, en fin de compte, la victoire sur l'Union soviétique pendant la guerre froide. Pour contraindre les puissances communistes à l'intérieur de ce continent, les États-Unis ont encerclé ses 6 000 milles avec 800 bases militaires , des milliers de chasseurs à réaction et trois armadas navales massives - la 6e flotte dans l'Atlantique, la 7e flotte dans l'océan Indien et le Pacifique, et , un peu plus tard, la 5e flotte dans le golfe Persique.
Grâce au diplomate George Kennan , cette stratégie a reçu le nom de « confinement » et, avec elle, Washington a pu, en fait, s'asseoir et attendre pendant que le bloc sino-soviétique implosait à cause d'une erreur diplomatique et d'une mésaventure militaire.
Après la scission Pékin-Moscou de 1962 et l'effondrement ultérieur de la Chine dans le chaos de la Révolution culturelle de Mao Zedong , l'Union soviétique a tenté à plusieurs reprises, mais sans succès, de sortir de son isolement géopolitique - au Congo, à Cuba, au Laos, en Égypte, Éthiopie, Angola et Afghanistan. Dans la dernière et la plus désastreuse de ces interventions, que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en est venu à qualifier de « blessure saignante », l'Armée rouge a déployé 110 000 soldats pendant neuf ans de combats brutaux en Afghanistan, faisant hémorragie d'argent et de main-d'œuvre d'une manière qui contribuerait à l'effondrement. de l'Union soviétique en 1991.
Dans ce moment exaltant de victoire apparente en tant que seule superpuissance restante sur la planète Terre, une jeune génération de dirigeants de la politique étrangère de Washington, formés non pas sur les champs de bataille mais dans des groupes de réflexion, a mis un peu plus d'une décennie pour laisser cette puissance mondiale sans précédent commencer à glisser loin. Vers la fin de l'ère de la guerre froide en 1989, Francis Fukuyama, un universitaire travaillant dans l'unité de planification politique du Département d'État, a acquis une renommée instantanée parmi les initiés de Washington avec sa phrase séduisante "la fin de l'histoire " . Il a fait valoir que l'ordre mondial libéral américain balayerait bientôt toute l'humanité sur une marée sans fin de démocratie capitaliste. Comme il le dit dans un essai très cité : « Le triomphe de l'Occident, de l' idée occidentale,est évident… dans l'épuisement total des alternatives systémiques viables au libéralisme occidental… vu aussi dans la propagation inéluctable de la culture occidentale consumériste.
Au milieu d'une telle rhétorique triomphaliste, Zbigniew Brzezinski , un autre universitaire dégrisé par une expérience plus mondaine, réfléchit sur ce qu'il avait appris sur la géopolitique pendant la guerre froide en tant que conseiller de deux présidents, Jimmy Carter et Ronald Reagan . Dans son livre de 1997 The Grand Chessboard , Brzezinski a proposé la première étude américaine sérieuse de la géopolitique depuis plus d'un demi-siècle. Dans le processus, il a averti que la profondeur de l'hégémonie mondiale des États-Unis, même à ce pic de puissance unipolaire, était intrinsèquement « peu profonde ».
Pour les États-Unis et, a-t-il ajouté, pour toutes les grandes puissances des 500 dernières années, l'Eurasie, qui abrite 75 % de la population et de la productivité mondiales, a toujours été « le principal prix géopolitique ». Pour pérenniser sa « prépondérance sur le continent eurasien » et ainsi préserver sa puissance mondiale, Washington devrait, prévenait-il, contrer trois menaces : « l'expulsion de l'Amérique de ses bases offshore » le long du littoral pacifique ; l'éjection de son « perchoir à la périphérie occidentale » du continent fourni par l'OTAN ; et enfin, la formation d'une « entité unique affirmée » dans le centre tentaculaire de l'Eurasie.
Arguant de la centralité continue de l'Eurasie après la guerre froide, Brzezinski s'est largement inspiré des travaux d'un universitaire britannique oublié depuis longtemps, Sir Halford Mackinder. Dans un essai de 1904 qui a déclenché l'étude moderne de la géopolitique, Mackinder a observé que, au cours des 500 dernières années, les puissances impériales européennes avaient dominé l'Eurasie depuis la mer, mais la construction de chemins de fer transcontinentaux déplaçait le lieu de contrôle vers son vaste intérieur "cœur". En 1919, à la suite de la Première Guerre mondiale, il a également soutenu que l'Eurasie, avec l'Afrique, formait une « île mondiale » massive et a proposé cette formule géopolitique audacieuse : « Qui gouverne le Heartland commande l'île mondiale ; Qui gouverne l'île du monde commande le monde. De toute évidence, Mackinder avait environ 100 ans d'avance dans ses prédictions.
Mais aujourd'hui, en combinant la théorie géopolitique de Mackinder avec la glose de Brzezinski sur la politique mondiale, il est possible de discerner, dans la confusion du moment, certaines tendances potentielles à long terme. Imaginez la géopolitique de style Mackinder comme un substrat profond qui façonne des événements politiques plus éphémères, un peu comme le lent broyage des plaques tectoniques de la planète devient visible lorsque des éruptions volcaniques traversent la surface de la Terre. Maintenant, essayons d'imaginer ce que tout cela signifie en termes de géopolitique internationale aujourd'hui.
Dans les décennies qui ont suivi la fin de la guerre froide, le contrôle croissant de la Chine sur l'Eurasie représente clairement un changement fondamental dans la géopolitique de ce continent. Convaincu que Pékin jouerait le jeu mondial selon les règles américaines, l'establishment de la politique étrangère de Washington a commis une erreur de calcul stratégique majeure en 2001 en l'admettant à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). « À travers le spectre idéologique, nous, dans la communauté de la politique étrangère américaine », ont avoué deux anciens membres de l'administration Obama, « partageons la conviction sous-jacente que la puissance et l'hégémonie américaines pourraient facilement façonner la Chine au goût des États-Unis… Tous les côtés de la politique le débat s'est trompé. En un peu plus d'une décennie après son adhésion à l'OMC, les exportations annuelles de Pékin vers les États-Unis ont presque quintuplé et ses réserves de devises ont grimpé en flèche .de seulement 200 milliards de dollars à un montant sans précédent de 4 000 milliards de dollars d'ici 2013.
En 2013, puisant dans ces vastes réserves de liquidités, le nouveau président chinois, Xi Jinping , a lancé une initiative d'infrastructure d'un billion de dollars pour transformer l'Eurasie en un marché unifié. Alors qu'une grille en acier de rails et d'oléoducs commençait à sillonner le continent, la Chine a entouré l'île mondiale tricontinentale d'une chaîne de 40 ports commerciaux - du Sri Lanka dans l'océan Indien, autour de la côte africaine, à l'Europe du Pirée, en Grèce, à Hambourg, Allemagne. En lançant ce qui est rapidement devenu le plus grand projet de développement de l'histoire, 10 fois la taille du plan Marshall, Xi consolide la domination géopolitique de Pékin sur l'Eurasie, tout en répondant à la crainte de Brzezinski de la montée d'une "entité unique affirmée" en Asie centrale.
Contrairement aux États-Unis, la Chine n'a pas déployé d'efforts significatifs pour établir des bases militaires. Alors que Washington en entretient encore quelque 750 dans 80 pays, Pékin n'a qu'une seule base militaire à Djibouti sur la côte est de l'Afrique, un poste d'interception des signaux sur les îles Coco du Myanmar dans la baie du Bengale, une installation compacte dans l'est du Tadjikistan et un demi douzaine de petits avant-postes en mer de Chine méridionale.
De plus, alors que Pékin se concentrait sur la construction d'infrastructures eurasiennes, Washington menait deux guerres désastreuses en Afghanistan et en Irak dans une tentative stratégiquement inepte de dominer le Moyen-Orient et ses réserves de pétrole (juste au moment où le monde commençait à passer du pétrole aux énergies renouvelables ). En revanche, Pékin s'est concentré sur l'augmentation lente et furtive des investissements et de l'influence à travers l'Eurasie, de la mer de Chine méridionale à la mer du Nord. En changeant la géopolitique sous-jacente du continent grâce à cette intégration commerciale, il gagne un niveau de contrôle jamais vu au cours des mille dernières années, tout en libérant de puissantes forces de changement politique.
Les changements tectoniques secouent la puissance américaine
Après une décennie d'expansion économique incessante de Pékin à travers l'Eurasie, les changements tectoniques dans le substrat géopolitique de ce continent ont commencé à se manifester dans une série d'éruptions diplomatiques, chacune effaçant un autre aspect de l'influence américaine. Quatre des plus récents peuvent sembler, à première vue, sans rapport, mais sont tous motivés par la force implacable des changements géopolitiques.
Tout d'abord, l'effondrement soudain et inattendu de la position américaine en Afghanistan, obligeant Washington à mettre fin à son occupation de 20 ans en août 2021 par un retrait humiliant. Dans un jeu géopolitique lent et furtif, Pékin avait signé des accords de développement massifs avec toutes les nations d'Asie centrale environnantes, laissant les troupes américaines isolées là-bas. Pour fournir un soutien aérien essentiel à son infanterie, les chasseurs à réaction américains ont souvent été contraints de voler à 2 000 milles de leur base la plus proche dans le golfe Persique – une situation à long terme insoutenable et dangereuse pour les troupes au sol. Alors que l'armée afghane entraînée par les États-Unis s'effondrait et que les guérilleros talibans pénétraient dans Kaboul au sommet de Humvees capturés, la retraite chaotique des États-Unis dans la défaite devenait inévitable.
À peine six mois plus tard, en février 2022, le président Vladimir Poutine a massé une armada de véhicules blindés chargés de 200 000 soldats à la frontière ukrainienne. Si l'on en croit Poutine, son « opération militaire spéciale » devait être une tentative de saper l'influence de l'OTAN et d'affaiblir l'alliance occidentale – l'une des conditions de Brzezinski pour l'éviction américaine d'Eurasie.
Mais d'abord, Poutine s'est rendu à Pékin pour courtiser le soutien du président Xi, une tâche apparemment difficile compte tenu des décennies de commerce lucratif de la Chine avec les États-Unis, d'une valeur ahurissante de 500 milliards de dollars en 2021. Pourtant, Poutine a marqué une déclaration commune selon laquelle les relations entre les deux nations étaient " supérieur aux alliances politiques et militaires de l'époque de la guerre froide » et une dénonciation de « la poursuite de l'expansion de l'OTAN ».
En l'occurrence, Poutine l'a fait à un prix périlleux. Au lieu d'attaquer l'Ukraine en février glacial alors que ses chars auraient pu manœuvrer hors route en direction de la capitale ukrainienne Kiev, il a dû attendre les Jeux olympiques d'hiver de Pékin. Ainsi, les troupes russes ont envahi à la place en mars boueux, laissant ses véhicules blindés coincés dans un embouteillage de 40 milles sur une seule autoroute où les Ukrainiens ont facilement détruit plus de 1 000 chars. Confrontée à l'isolement diplomatique et aux embargos commerciaux européens alors que son invasion vaincue dégénérait en une série de massacres vengeurs , Moscou a déplacé une grande partie de ses exportations vers la Chine. Cela a rapidement fait grimper le commerce bilatéral de 30 % à un niveau record, tout en réduisant la Russie à une pièce de plus sur l'échiquier géopolitique de Pékin.
Puis, le mois dernier, Washington s'est retrouvé diplomatiquement marginalisé par une résolution tout à fait inattendue de la division sectaire qui avait longtemps défini la politique du Moyen-Orient. Après avoir signé un accord d'infrastructure de 400 milliards de dollars avec l'Iran et fait de l'Arabie saoudite son principal fournisseur de pétrole , Pékin était bien placé pour négocier un rapprochement diplomatique majeur entre ces rivaux régionaux acharnés, l'Iran chiite et l'Arabie saoudite sunnite. En quelques semaines, les ministres des Affaires étrangères des deux nations ont scellé l'accord avec un voyage profondément symbolique à Pékin – un rappel doux-amer de l'époque où il n'y a pas si longtemps, les diplomates arabes faisaient leur cour à Washington.
Enfin, l'administration Biden a été stupéfaite ce mois-ci lorsque l'éminent dirigeant européen, Emmanuel Macron, de France, s'est rendu à Pékin pour une série de conversations intimes en tête-à-tête avec le président chinois Xi. À la fin de ce voyage extraordinaire, qui a valu aux entreprises françaises des milliards de contrats lucratifs, Macron a annoncé "un partenariat stratégique mondial avec la Chine" et a promis qu'il ne "s'inspirerait pas de l'agenda américain" sur Taiwan. Un porte-parole de l'Élysée a rapidement publié une clarification pro forma selon laquelle "les États-Unis sont notre allié, avec des valeurs partagées". Même ainsi, la déclaration de Pékin de Macron reflétait à la fois sa propre vision à long termede l'Union européenne en tant qu'acteur stratégique indépendant et les liens économiques de plus en plus étroits de ce bloc avec la Chine
En projetant de telles tendances politiques une décennie dans le futur, le sort de Taiwan semblerait, au mieux, incertain. Au lieu du « choc et de la crainte » des bombardements aériens, le mode de discours diplomatique par défaut de Washington au cours de ce siècle, Pékin préfère une pression géopolitique furtive et sournoise. En construisant ses bases insulaires dans la mer de Chine méridionale, par exemple, il a avancé progressivement - d'abord le dragage, puis la construction de structures, les pistes suivantes et enfin la mise en place de missiles anti-aériens - évitant ainsi toute confrontation sur sa capture fonctionnelle d' un ensemble mer.
Ne l'oublions pas, Pékin a construit sa formidable puissance économique, politico-militaire en un peu plus d'une décennie. Si sa force continue d'augmenter à l'intérieur du substrat géopolitique de l'Eurasie même à une fraction de ce rythme vertigineux pendant une autre décennie, elle pourrait être en mesure d'exécuter un habile jeu géopolitique sur Taiwan comme celui qui a chassé les États-Unis d'Afghanistan. Qu'il s'agisse d'un embargo douanier , de patrouilles navales incessantes ou d'une autre forme de pression, Taïwan pourrait tomber tranquillement sous l'emprise de Pékin.
Si un tel pari géopolitique prévalait, la frontière stratégique américaine le long du littoral du Pacifique serait brisée, repoussant peut-être sa marine vers une « deuxième chaîne d'îles » du Japon à Guam – le dernier des critères de Brzezinski pour le véritable déclin de la puissance mondiale américaine. Dans ce cas, les dirigeants de Washington pourraient une fois de plus se retrouver assis en marge de la proverbiale diplomatie et de l'économie, se demandant comment tout cela s'est passé.
* Alfred W. McCoy , un habitué de TomDispatch , est le professeur Harrington d'histoire à l'Université du Wisconsin-Madison. Il est l'auteur de In the Shadows of the American Century : The Rise and Decline of US Global Power . Son dernier livre est To Govern the Globe: World Orders and Catastrophic Change (Dispatch Books).
La Grande-Bretagne confirme que des munitions à l'uranium appauvri sont maintenant en Ukraine L'Ukraine a reçu les munitions controversées pour ses chars Challenger 2 de fabrication britannique
Par Dave DeCamp Recherche mondiale, 27 avril 2023
Le ministre des Forces armées britanniques, James Heappey , a confirmé que l'Ukraine avait reçu du Royaume-Uni de l'uranium appauvri controversé pour une utilisation avec des chars Challenger 2 de fabrication britannique.
"Nous avons envoyé des milliers de cartouches de munitions Challenger 2 en Ukraine, y compris des cartouches perforantes à l'uranium appauvri", a déclaré Heappey en réponse à une question du député écossais Kenny MacAskill.
MacAskill a demandé si le Royaume-Uni gardait une trace du nombre de cartouches d'uranium appauvri que Kyiv utilisait, mais Heappey a refusé de le dire.
"Pour des raisons de sécurité opérationnelle, nous ne commenterons pas les taux d'utilisation ukrainiens pour les rondes fournies", a-t-il déclaré.
Heappey a également déclaré que les obus à l'uranium appauvri étaient désormais "sous le contrôle" des forces armées ukrainiennes et que le ministère britannique de la Défense ne surveillait pas où les obus radioactifs étaient utilisés.
"Le ministère de la Défense ne surveille pas les endroits d'où les obus à l'UA sont tirés par l'AFU en Ukraine", a-t-il déclaré.
L'uranium appauvri est généralement créé comme sous-produit de la production d'uranium enrichi et est extrêmement dense, ce qui en fait un métal efficace pour percer le blindage des réservoirs. Étant donné que les munitions sont radioactives, elles sont liées au cancer et aux malformations congénitales, en particulier en Irak, où les forces américaines ont utilisé un nombre énorme de munitions controversées pendant la guerre du Golfe et l'invasion de 2003.
La Russie a précédemment averti qu'elle traiterait l'utilisation de l'uranium appauvri en Ukraine de la même manière qu'une bombe sale. Le Royaume-Uni a ignoré l'avertissement russe et a confirmé pour la première fois en mars qu'il envoyait les munitions. En réponse, le président russe Vladimir Poutine a annoncé qu'il déploierait des armes nucléaires tactiques en Biélorussie.
Les États-Unis auraient également pu envoyer des munitions à l'uranium appauvri en Ukraine en tant que véhicules de combat Bradley. Les États-Unis ont fourni que Kiev peut être équipée de ces munitions. Mais la Maison Blanche a refusé de dire si les Bradley qui sont arrivés en Ukraine sont venus avec des munitions à l'uranium appauvri.
Des armes radioactives britanniques arrivent en Ukraine
Par Lucas Leiroz de Almeida Recherche mondiale, 27 avril 2023
Ignorant tous les conseils russes, le gouvernement britannique a confirmé le 26 avril que ses armes à uranium appauvri se trouvaient déjà sur le sol ukrainien. Les responsables, les militants anti-guerre et les experts de Moscou ont averti à plusieurs reprises qu'une telle escalade du conflit devait être évitée, mais Londres n'a pas suivi les conseils et a en outre violé une ligne rouge en envoyant des armes radioactives au régime de Kiev. Reste à savoir quelles seront les conséquences de cette mesure dangereuse.
La confirmation de la livraison des armes a été faite par le ministre des Forces armées du Royaume-Uni, James Heappey , lors d'un discours devant le Parlement britannique. Selon Heappey, des munitions à l'uranium appauvri ont été envoyées en Ukraine avec d'autres projectiles pouvant être utilisés dans les chars Challenger 2. Le ministre a également ajouté que les responsables britanniques n'essaieront pas de savoir où ces armes seront utilisées.
« Nous avons envoyé des milliers de cartouches Challenger 2 en Ukraine, y compris des obus perforants à l'uranium appauvri (…) [Ces armes] sont désormais sous le contrôle des Forces armées ukrainiennes (AFU) (…) [Ministère britannique de la Défense ] ne surveille pas les endroits d'où les obus à l'UA sont tirés par l'AFU en Ukraine », a déclaré le ministre lors de la déclaration.
Interrogé par certains parlementaires sur les dangers pour la santé posés par ces armes, Heappey a affirmé que cette menace serait "faible". Fait intéressant, il a même mentionné que l'évaluation des risques est basée sur la surveillance des vétérans britanniques qui les ont déjà utilisés sur le champ de bataille. En fait, le ministre semble ignorer complètement qu'une série d'études récentes vont dans le sens contraire, montrant de graves problèmes de santé tant chez les soldats qui ont manipulé cet équipement que chez les victimes des munitions. Les problèmes comprennent plusieurs risques couramment attribués aux substances radioactives, tels que le cancer, les malformations fœtales, le déficit de fertilité, entre autres.
Commentant l'affaire avec des journalistes, Doug Weir, un expert lié à l'Observatoire des conflits et de l'environnement, a déclaré que lorsque les pénétrateurs d'uranium appauvri frappent une cible "ils se fragmentent et brûlent, générant des particules d'UA chimiquement toxiques et radioactives qui présentent un risque d'inhalation pour les personnes". Plusieurs autres scientifiques ont exprimé des opinions similaires après avoir analysé les résultats de ces munitions en Irak et dans d'autres pays où les troupes de l'OTAN les ont utilisées. Cependant, Londres et Washington continuent de nier les preuves de ces dangers.
Il faut se rappeler que Moscou a demandé à plusieurs reprises à Londres de reconsidérer son projet d'envoyer ces munitions à Kiev. Dans une récente déclaration, des porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Russie ont déclaré que la mesure britannique serait une « imprudence, irresponsabilité » absolue. En outre, en mars, le ministère russe de la Défense a averti que l'utilisation de tels projectiles pourrait « causer des dommages irréparables » à la santé des soldats et des civils ukrainiens et infliger « d'énormes dommages économiques au complexe agro-industriel » dans la région, citant l'impact de l'arme lors de l'expérience précédente en Irak.
Cependant, malgré les avertissements, l'expédition de ces armes était déjà attendue. En mars, les troupes américaines et britanniques ont organisé un programme de formation avec des soldats ukrainiens pour leur apprendre à manipuler correctement les munitions à l'uranium appauvri. Le plan était très bien préparé et fait écho à l'intérêt de l'OTAN à porter la guerre par procuration avec la Russie aux niveaux les plus dangereux d'escalade militaire, ignorant toute préoccupation humanitaire, environnementale ou sociale.
Juridiquement, les armes à uranium appauvri sont une question complexe. Il n'y a pas de convention internationale les interdisant car il n'y a pas de consensus parmi les spécialistes sur la définition de ces armes. Ces munitions sont réellement radioactives, c'est pourquoi certains experts estiment qu'elles devraient être considérées comme des armes nucléaires en vertu du principe juridique d'analogie. Cependant, son rayonnement est inférieur à celui de l'uranium naturel, ce qui conduit d'autres spécialistes à rejeter cette classification.
Certains autres experts estiment qu'une solution viable au problème de ces projectiles serait de les considérer comme des armes chimiques, car ils contiennent des substances toxiques, quel que soit le niveau de radioactivité. Mais cela crée un problème pour les puissances occidentales qui en disposent, puisque les États-Unis et le Royaume-Uni sont signataires de la Convention sur les armes chimiques, qui les obligerait à détruire leurs stocks d'uranium appauvri. Ce n'est pas un hasard si les deux pays rejettent toute initiative en ce sens et préfèrent que ces armes restent sans législation spécifique, afin qu'ils puissent continuer à les utiliser en toute impunité.
En effet, compte tenu de l'absence de réglementation spécifique, Moscou pourrait considérer l'utilisation d'uranium appauvri contre ses troupes comme une véritable attaque nucléaire, ce qui permettrait aux Russes de réagir avec leur arsenal de destruction massive. Il est peu probable que cela se produise, car Moscou a montré à plusieurs reprises son intérêt à rechercher les solutions les plus pacifiques et humanitaires possibles au conflit, ignorant parfois même les violations des lignes rouges juste pour éviter l'escalade.
Cependant, quelle que soit la réponse russe, il est certain que les dommages causés aux soldats ukrainiens et à la population civile dans la zone de combat sont inévitables. Et la responsabilité en incombe à l'OTAN.
Conférence de presse de hauts responsables militaires allemands
RépondreSupprimer29.04.2023
www.kla.tv/25928
Lorsque des généraux, dont le métier est la guerre, mettent en garde contre celle-ci, toutes les alarmes devraient se mettre au rouge. Mais en entendons-nous parler dans les médias ? Avec cette émission, Kla.TV fait une fois de plus le travail que les médias de masse devraient faire.
Le 19 février 2023, Kla.TV a fait un reportage sur les lettres ouvertes de deux généraux hauts placés, remises le 30 janvier 2023 à Sergueï Tchoukhrov, l'attaché de défense de l'ambas-sade de Russie à Berlin. Non seulement ces lettres ont franchi les frontières idéologiques, mais en France de hauts responsables militaires ont exprimé leur soutien "sans réserve". Même aux États-Unis, des généraux et des associations de vétérans s'opposent de plus en plus à cette guerre. Ainsi le commandant en chef des forces armées américaines, le général Mark A. Milley, le colonel Douglas Macgregor ou l'ex-inspecteur des armes de l'ONU Scott Ritter sont favorables à la fin de la guerre. Derrière les lettres ouvertes des généraux alle-mands se trouve une initiative de 28 organisations regroupées au sein du « Conseil des as-sociations d'Allemagne de l'Est (OKV) ». Celles-ci plaident pour un dialogue plutôt que pour des livraisons d'armes à l'Ukraine. Elles dénoncent en outre la répression de la liberté de parole et d'opinion.
La conférence de presse de l'OKV a eu lieu le 27 mars 2023 pour donner aux membres et aux sympathisants l’occasion de parler pour la paix. Des hauts responsables de l'armée, de la science, de la culture et de la société allemande, montrent ci-après la large résistance de la société contre la politique de guerre du gouvernement allemand.
Extraits de la conférence de presse du 27 mars 2023
Sebald Daum, ancien major général :
Pourquoi les gouvernements occidentaux en Europe ne sont-ils pas désireux d'écouter les avis de militaires expérimentés, de leurs propres militaires, comme les généraux Kujat, Vad, Schultze-Rhonhof et bien d'autres, qui peuvent très bien analyser et juger où mène une telle politique ?
Hans Bauer, vice-président de l'OKV :
RépondreSupprimerMais comment a-t-on réussi à rendre ici une grande partie des gens prêts à faire la guerre ?
Et dans ce contexte, les médias majoritairement dépendants, ceux qu’on appelle le quatrième pouvoir, jouent un rôle décisif.
L'Allemagne et d'autres chaînes publiques comme le « Deutschlandfunk » par exemple, alimentent 24 heures sur 24 cette atmosphère de haine et de délation. Les chaînes critiques sur Internet sont bloquées. Il ne faut alors pas s'étonner qu'une grande partie de la population soit muselée ou abrutie.
Gerhard Fuchs-Kittowski, président du Conseil allemand pour la paix
Pourquoi critiquons-nous la Russie en disant qu'elle aurait uniquement des médias dirigés par l’État et l'oligarchie, alors que nous leur montrons, avec nos chaînes publiques d'un côté et les groupes Burda, Springers et Bertelmann de l’autre, que nous pouvons faire aussi bien que les Russes ?
Mot de bienvenue. Regina Silbermann, présidente de LAG Amitié germano-russe de Saxe, DIE LINKE
Toutes les bases militaires doivent quitter l'Allemagne et l'Europe. Les bases militaires ne sont nulle part aussi denses qu'en Europe. Maintenant que la Russie est si gravement menacée par l'Occident, il y a un risque qu’elle doive détruire ces bases militaires avant qu'elle ne soit elle-même détruite.
Prof. Schreiber, colonel en retraite
Suite au contrat 4+2, le commandement des missiles à Wiesbaden a été désactivé et, de manière significative, réactivé en novembre 21 dans le but d'atteindre une disponibilité opérationnelle totale en été 23.
Wolfgang Effenberger, écrivain
Les mêmes cercles qui, il y a 100 ans, ont instrumentalisé les conflits nationaux pour servir leurs intérêts, sont aujourd'hui à nouveau à l'œuvre. On joue à nouveau au poker sans se poser de questions, en acceptant à bon compte le risque d'une guerre mondiale et donc de nouvelles souffrances inouïes.
Prof. Joachim Wernicke, scientifique
Cette guerre est le résultat de ce qui s'est passé en Europe depuis la fin de la guerre froide en 1989. Si on y regarde de plus près, une piste claire se dessine, qu'on ne peut pas croire au premier abord. Une chaîne d'erreurs de comportement de la part des gouvernements ouest-allemands, puis de l'ensemble de l'Allemagne, mène directement à la guerre en Ukraine.
Prof. Schreiber, colonel en retraite
RépondreSupprimerUne particularité réside dans le fait que la garantie matérielle de la guerre du côté de l'Ukraine est presque entièrement entre les mains de l'Occident. Et c'est pour cela que cette guerre a réellement pris une dimension quasi mondiale.
Helga Zepp-LaRouche, présidente fédérale du Mouvement citoyen de solidarité (BüSo)
Nous sommes actuellement à la merci de forces qui ont abandonné toute leur souveraineté et dont la politique met en péril l'existence de l'Allemagne.
Wolfgang Effenberger, écrivain
Les conditions d'une société libre et démocratique ne sont guère remplies aujourd'hui. Nous ne devons pas nous laisser manipuler dans une guerre par des mensonges, comme cela s'est produit en 1999 lors de la guerre en Yougoslavie.
Suite au refus du mandat de l'ONU pour la guerre contre la Yougoslavie en 1999, les Etats-Unis ont depuis lors mandaté eux-mêmes leurs guerres. La loi du plus fort règne donc en maître !
Hans Bauer, vice-président de l'OKV
Sans liberté d'information, pas de liberté d'expression, pas de culture du débat où les citoyens peuvent se forger une opinion en s'informant, en acquérant des connaissances, en débattant et en pesant le pour et le contre.
Sebald Daum, général de division en retraite
C'est pourquoi nous ne pouvons plus nous taire. Nous devons, avec toutes les personnes amoureuses de la paix, contribuer par nos voix et nos actions à ce que l'Allemagne sorte de cette spirale de la guerre et renoue de bonnes relations de voisinage avec la Russie. Protestons contre les mesures qui conduisent à la prolongation de la guerre en Ukraine. Empêchons les cris de guerre. Mais empêchons aussi qu'en Allemagne, les personnes qui élèvent leur voix pour la paix et contre toute guerre soient à nouveau réprimées, menacées et emprisonnées.
Friedemann Munkelt, colonel en retraite
La tâche d'un mouvement de paix uni doit être d'arrêter les escrocs de ce monde et d'empêcher une grande et probablement dernière guerre.
Helga Zepp-LaRouche, présidente fédérale du Mouvement citoyen de solidarité (BüSo)
L'essentiel est maintenant de parvenir le plus rapidement possible, avec l'aide de toutes les forces possibles, à un armistice en Ukraine et à des négociations de paix qui tiennent compte des intérêts de l'Ukraine et de la Russie. Le président Xi Jin Ping avec son plan en 12 points, le président Lula du Brésil avec un club de la paix, plusieurs pays du Sud, le président Erdogan et, très important, le pape François ont offert leur aide en tant que médiateurs. Il est évident que toutes ces personnes ne peuvent pas être accusées d'être conciliantes envers Poutine.
Prof. Schreiber, colonel en retraite
Mais la paix en Ukraine ne se fera qu'avec la Russie et non contre elle et pas du tout par une victoire sur la Russie.
Sebald Daum, major général en retraite
RépondreSupprimerDans le grand danger qui nous guette actuellement, nous et les peuples d'Europe, nous n'avons plus le temps de nous quereller sur les différences entre les partis politiques et les différentes orientations sociopolitiques. Dans cette situation, nous devrions nous concentrer sur ce qui nous unit.
Nous terminons ce résumé de la conférence de presse par la citation de Hans Bauer (vice-président de l'OKV) : « Seuls un citoyen et un peuple avertis peuvent forcer la politique, cette politique de guerre, à faire demi-tour. »
de rw. ah.
Sources / Liens :
Résistance parmi les militaires de l'OTAN
https://journalistenwatch.com/2023/01/31/ukrainekrieg-us-veteranen-und-deutsche-generaele-a-d-sind-entsetzt/
Conférence de presse partie 1
https://okv-kuratorium.org/dialog-statt-waffen-konferenz-des-okv-e-v-vom-27-maerz-2023-teil-1/
Conférence de presse partie 1
https://okv-kuratorium.org/dialog-statt-waffen-konferenz-des-okv-vom-27-maerz-2023-teil-2/
https://www.kla.tv/fr
"En 1958, l'inondation chinoise du fleuve Jaune a tué environ un million de personnes, bien que les estimations varient considérablement", écrit Malone. "D'autres inondations, cyclones, tremblements de terre ont tous tué d'innombrables personnes. Mais aucun ne l'a fait avec autant de dévastation pour la vie humaine que le virus SARS-CoV-2-WIV.
RépondreSupprimer"Mais nous savons aussi que ce n'était pas une catastrophe naturelle, cette catastrophe a été causée par l'homme."
De l'avis de Malone, sur la base de la liste officielle des génocides de masse répertoriés sur Wikipédia, il n'y a pas eu d'autres atrocités humaines au cours de l'histoire qui "se rapprochent" même du nombre de décès résultant de ce qu'il appelle la "crise COVID".
"Comment pouvons-nous" savoir cela ?", écrit-il. "Parce que nous avons les reçus grâce à Judicial Watch, ainsi que les enquêtes du Congrès – toujours en cours."
Cette semaine seulement, Judicial Watch a reçu 552 pages de documentation du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) montrant les demandes de subvention initiales, les biosketches, les budgets et les rapports annuels aux National Institutes of Health (NIH) d'EcoHealth Alliance. Ces documents décrivent les objectifs spécifiques du covid, qui impliquait la création délibérée de virus «mutants» basés sur le SRAS et le MERS «pour mieux prédire la capacité de nos CoV [coronavirus] à infecter les gens».
Il a été conçu pour avoir l'air bienveillant, mais la vérité est que le covid est une arme biologique, tout comme les soi-disant «vaccins», qui ont tous deux été conçus pour tuer en masse.
"Cette recherche doit s'arrêter maintenant", dit Malone à propos de tels projets. « Le Congrès doit arrêter le financement immédiatement. Il doit y avoir une reddition de comptes. Il doit y avoir justice pour les blessés et les morts.
Les dernières nouvelles sur le nombre de morts en cours dues au covid et aux piqûres peuvent être trouvées sur Genocide.news.
Les sources de cet article incluent :
RWMaloneMD.substack.com
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-27-covid-vaccines-worst-genocidal-atrocity-world-history.html
STIKO recommande toujours la vaccination Covid pour les enfants !
RépondreSupprimer28 avril 2023
par Thomas Oysmuller
La dérogation à la recommandation de vaccination STIKO pour les enfants n'est que superficielle. En y regardant de plus près, les nouvelles directives continuent d'affecter de nombreux enfants dès l'âge de 6 ans. Il existe des recommandations de recyclage pour presque tous les adultes.
La recommandation de vaccination Covid pour les enfants par la STIKO allemande n'a été levée que pour les "enfants sans antécédents de maladie". Cependant, cela ne signifie pas que la recommandation de vaccination a été levée pour tous les enfants. Car la liste des soi-disant « facteurs de risque d'évolution sévère » est longue.
Pas d'arrêt du désir de vacciner
Les reportages des médias selon lesquels la recommandation de vaccination pour les enfants avait été levée sont donc non seulement "abrégés", comme l'écrit la journaliste Susan Bonath , mais aussi trompeurs. Alors que la STIKO souligne qu'il n'y a "aucun risque pour la santé" même lors de la vaccination d'enfants en bonne santé, la liste des "conditions préexistantes" est longue. Celles-ci devraient entraîner un risque accru d'"évolution sévère", c'est pourquoi la STIKO continue de recommander la vaccination des enfants dès l'âge de 6 mois :
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A partir de 18 ans, ces personnes sont considérées comme « pré-malades » :
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Pour ce groupe, non seulement s'applique la soi-disant « immunisation de base » de trois vaccinations (avant lesquelles le programme censé « immuniser » est inconnu »), mais également une recommandation annuelle pour un « recyclage ».
Ce "rafraîchissement" annuel n'est pas seulement recommandé aux personnes de plus de 60 ans, comme l'écrit à tort le " Spiegel ". En plus de toutes les personnes présentant les "facteurs de risque" mentionnés ci-dessus, la recommandation de rappel s'applique également aux femmes en âge de procréer et aux femmes enceintes, aux agents de santé et aux soignants ainsi qu'aux enseignants et éducateurs.
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Qui n'est pas encore inclus ici : les hommes en bonne santé de moins de 59 ans et les femmes entre la ménopause et 60 ans qui ne sont pas actives dans les domaines susmentionnés. Pour eux, le STIKO recommande toujours deux injections puis une infection ou une autre injection.
Les articles de presse - également du domaine des médias alternatifs - qui auraient signifié que le STIKO avait maintenant révisé sa recommandation de vaccination, sont donc considérablement raccourcis. Elle continue même de s'appliquer à certains enfants, et à partir de 18 ans, la volonté de l'État de suivre une thérapie reste inchangée.
RépondreSupprimerLe bulletin STIKO actuel, la source des captures d'écran, peut être trouvé ici.
https://tkp.at/2023/04/28/stiko-empfiehlt-noch-immer-covid-impfung-fuer-kinder/
#5 : « Je ne le dis pas à la légère, mais c’est un meurtre de masse » : les effets secondaires dans les documents de Pfizer sont bien plus graves que ce que le CDC et les médecins ont dit aux patients
RépondreSupprimerLes documents de Pfizer reconnaissent plus de 42 000 événements indésirables, dont 1 200 décès, au cours des trois premiers mois seulement en raison de ce que Wolf décrit comme des «catégories catastrophiques» d’effets secondaires qui vont bien au-delà des avertissements typiques donnés par les autorités de santé publique.
« Ce ne sont pas les mêmes effets secondaires dont le CDC vous parle ou dont votre médecin vous parle », a rappelé Wolf. Alors que le CDC a souvent dit que les receveurs auront de la fatigue, des frissons et peut-être un gonflement au site d’injection, « ce n’est pas ce qui est dans les documents de Pfizer ».
Au lieu de cela, «il y a des accidents vasculaires cérébraux à l’échelle industrielle, des hémorragies, des caillots sanguins, des caillots pulmonaires, des caillots dans les jambes, des troubles neurologiques, des troubles de type démence. Guillain-Barré, la paralysie de Bell [et plus].
« L’effet secondaire numéro un est la douleur articulaire », a-t-elle déclaré. « Le CDC vous a-t-il parlé de douleurs articulaires? » Et un autre « effet secondaire surprenant est la myalgie, les douleurs musculaires », dont Wolf a dit qu’elle avait des amis qui endurent maintenant, malgré leur excellente santé antérieure. Et cet effet secondaire est indiqué « à l’échelle industrielle dans les documents Pfizer ».
« Je ne le dis pas à la légère, mais c’est un meurtre de masse », s’est-elle affligée. « Il y a 61 décès par AVC, par exemple. La moitié des événements indésirables d’AVC sont survenus dans les 48 heures suivant l’injection. Il s’agit de cinq décès dus à des lésions hépatiques et la moitié des événements indésirables liés aux lésions hépatiques ont eu lieu dans les 48 heures suivant l’injection.
#6 : Avant que ce ne soit légal, plus de 1 000 enfants ont été injectés et les documents de Pfizer indiquent un taux élevé de blessures graves
Au début de 2021, avant toute autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour les enfants, Wolf a rapporté que Pfizer avait injecté « 62 enfants, certains d’entre eux aussi jeunes que deux mois », avec leur produit à base de gènes, dont 28 il n’y avait aucun dossier de les résultats disponibles. « Nous ne savons pas s’ils ont survécu », a-t-elle déclaré.
« Parmi les 34 dont les dossiers sont encore dans les documents de Pfizer, il y a une fillette britannique de sept ans qui a subi un accident vasculaire cérébral, et il y a un bébé de deux mois avec des lésions hépatiques », a-t-elle déploré.
« Et donc c’est un rapport tellement effrayant parce qu’il est clair – et nous avons fait une enquête supplémentaire à ce sujet – qu’il y avait un millier d’enfants aux États-Unis dans différents hôpitaux universitaires, y compris le Rochester Medical Center, qui ont été expérimentés avant qu’il ne soit légal de injecter ce matériel aux enfants », a déploré l’auteur.
« Et je peux vous promettre que ce sont ce que la société appelle des « enfants jetables ». Ce ne sont pas des enfants dont les parents ont des avocats. Ce ne sont pas des enfants dont les parents ont une voix. Nous allons découvrir que ce sont des enfants qui sont institutionnalisés, qui sont orphelins ou abandonnés d’une manière ou d’une autre », a-t-elle déploré.
#7 : Les documents de Pfizer révèlent une « expérience de type Mengele… sur la façon de perturber et d’altérer la reproduction humaine ». Les dossiers disponibles des participants à l’étude qui ont conçu des enfants montrent que 80% ont perdu leur bébé
RépondreSupprimerSoulignant ce qu’elle appelle « la pièce maîtresse de ce que nous avons trouvé dans les documents de Pfizer », Wolf a expliqué qu’elle ne fait pas référence à la légère à l’expérimentation médicale nazie, mais que les documents contiennent « littéralement [une] expérience de type Mengele à un grand échelle sur la reproduction humaine, [une] expérience à 360 degrés sur la façon de perturber et d’altérer la reproduction humaine.
« Ainsi, par exemple, dans les documents de Pfizer, on disait aux femmes participantes à l’étude de ne pas tomber enceintes, ce qui est intéressant », a-t-elle observé. « C’est une maladie respiratoire. Pourquoi diriez-vous aux femmes de ne pas tomber enceintes ?
Néanmoins, 270 femmes ont conçu des enfants dont Pfizer aurait « perdu les dossiers » de 234, ce qui, selon Wolf, est une violation de la loi.
« Sur les 36 femmes [restantes] dont la grossesse est arrivée à terme, plus de 80 % d’entre elles ont perdu leur bébé [par] avortement spontané ou fausse couche », a-t-elle rapporté.
#8 : Pfizer savait qu’il y avait un danger pour la fertilité. Les nanoparticules lipidiques endommagent le placenta pendant la grossesse, provoquant des accouchements précoces. Beaucoup d’anomalies chromosomiques aussi
De plus, les documents de Pfizer indiquent que « l’excrétion est réelle », a rapporté Wolf. « Pfizer définit l’exposition au vaccin comme un contact cutané, une inhalation et des rapports sexuels, en particulier [au moment de] la conception. »
Puisque Pfizer a également mis en garde les participants masculins à l’essai contre les rapports sexuels avec des femmes en âge de procréer et contre l’utilisation de deux formes de contraception s’ils le faisaient, « il y avait clairement quelque chose à propos de concevoir avec un homme vacciné contre lequel Pfizer se protégeait », a-t-elle déclaré.
« Donc, nous savons maintenant que cette injection cause d’horribles dommages à la conception », notamment les nanoparticules lipidiques traversant le placenta et provoquant la naissance prématurée d’enfants, a déclaré Wolf.
Elle a également signalé que le spécialiste de la médecine foeto-maternelle, le Dr Jim Thorpe , « observe, à grande échelle, des anomalies chromosomiques chez les nouveau-nés de mères vaccinées ».
Ces résultats étaient prévus par certains, y compris l’ancien vice-président de Pfizer et scientifique en chef pour les allergies et les voies respiratoires, le Dr Michael Yeadon, qui, le 1er décembre 2020, a demandé à l’Agence européenne des médicaments d’arrêter toutes les études en raison de problèmes de sécurité, y compris d’éventuels dommages à placentas pendant la grossesse. Ses avertissements sont restés lettre morte. Et bien qu’ayant été vilipendé, il a maintenant été, malheureusement pour tous, justifié .
#9 : Les documents de Pfizer montrent que les nanoparticules lipidiques pénètrent également dans le lait maternel, rabougrissant, blessant et parfois tuant les bébés
RépondreSupprimerÉtant donné que ces dangereux LNP circulent dans tout le corps, en particulier dans le sang du receveur, Wolf a expliqué qu’ils se retrouvent dans le lait maternel.
« Et les bébés allaités, dans les documents de Pfizer [trial], ont subi des convulsions et un bébé est mort aux urgences après avoir été allaité d’une mère vaccinée, d’une défaillance du système multi-organes », a-t-elle déclaré. « Quatre des mamans, qui allaitaient… avaient du lait maternel qui est devenu bleu-vert. »
Après la diffusion de ces injections dans la population générale, les incidents de ces événements indésirables ont commencé à émerger publiquement.
Un rapport du VAERS de février 2021 décrit le décès d’un nourrisson de cinq mois allaité dont la mère a reçu une deuxième dose de piqûre de Pfizer. Le lendemain, le bébé a refusé de téter, a développé de la fièvre et a ensuite été hospitalisé pour un trouble sanguin rare dans lequel des caillots sanguins se forment dans de petits vaisseaux sanguins dans tout le corps avant de mourir.
Et en juin 2021, un bébé allaité de six semaines est tombé malade de manière inexplicable avec une forte fièvre après que sa mère a reçu un vaccin COVID-19 et il est décédé des semaines plus tard avec des caillots sanguins dans ses « artères gravement enflammées ».
Wolf a poursuivi en expliquant que même les National Institutes of Health (NIH) ont mené une étude distincte qui a révélé que «les bébés allaités par des mères vaccinées avaient un retard de croissance et ne prenaient pas de poids. Ils étaient agités, agités et sans sommeil.
Elle pense que ces dynamiques ont fourni une indication sur la raison pour laquelle «les mères allaitantes sont passées, au cours des deux dernières années, de 34% de toutes les mères à 16% des mères», ce qui indique «quelque chose ne va pas».
« Non seulement les bébés de la prochaine génération n’obtiennent pas cette expérience primordiale d’amour total, d’éducation totale, de sécurité totale, ce qui est si important, mais il y a quelque chose qui empêche les mères d’allaiter ces bébés. Et je pense que nous avons un indice ici dans la contamination du lait maternel des mères vaccinées », a déclaré Wolf.
« Je tiens également à noter que Bill Gates a déployé du lait maternel cultivé en laboratoire au moment même où les femmes subissaient ces dommages à leur propre capacité à subvenir aux besoins de leurs enfants », a déclaré l’auteur féministe (plus ici ) .
#10 : « Médecine nazie », une guerre contre la fertilité des femmes : les documents de Pfizer montrent que 3 contre 1 des EI sont subis par des femmes, 16 % de « troubles de la reproduction ». « Quel genre de monstres regarde 16 % de troubles de la reproduction et continue ? » Résultats : ‘Baisse de 13% à 20% des naissances vivantes’
RépondreSupprimerEn examinant l’orientation des documents de Pfizer, le Dr Wolf a conclu qu’un motif général derrière cette énorme entreprise comprend «une guerre contre la capacité des femmes à se reproduire».
Son équipe « a découvert que parmi les événements indésirables, 72 % d’entre eux étaient subis par des femmes. Et c’est constant partout. C’est un [ratio] constant de 3 pour 1 », a-t-elle déclaré tout en reconnaissant les torts réels causés aux hommes ( Rapport 38 ).
« Et sur les 72 % d’événements indésirables » chez les femmes, Pfizer définit 16 % d’entre eux comme, « [dans] leurs mots, des « troubles de la reproduction » », tandis que les hommes souffrent également d’un taux terrible mais beaucoup moins à 0,49 %.
« Quel genre de monstres examinent 16 % des troubles de la reproduction [dans leurs essais] et continuent ? » charge la féministe de longue date.
Elle poursuit en qualifiant les dossiers de Pfizer de «médecine nazie» en raison de la précision de leurs dossiers concernant les centaines de milliers d’attaques néfastes contre les organes reproducteurs des femmes. Par exemple, les dossiers reflètent « 20 noms scientifiques différents pour ruiner les cycles menstruels des femmes », a-t-elle déclaré.
« Sans surprise, en 2022, dans le monde entier, neuf mois après le déploiement dans la majeure partie de l’Europe occidentale, il y a une baisse de 13 à 20 % des naissances vivantes dans toute l’Europe occidentale, en Amérique du Nord, à Singapour et en Australie », elle a expliqué.
Cela comprend «le double du nombre de mortinaissances en Écosse, un pays hautement vacciné, [and] 89 mortinaissances au Canada dans une province alors qu’habituellement ils en ont deux ou trois», a déploré Wolf.
Appelant ce phénomène une «mortalité absolue des bébés», le journaliste a poursuivi en citant l’expérience du Dr James Thorp en disant qu’il subissait maintenant «cinq ou six fausses couches par semaine alors qu’avant ils en auraient deux par mois».
Ce phénomène n’est « pas universel », a partagé Wolf. « Cette chute, ce meurtre de la prochaine génération, n’est pas mondial. Il est [concentré] en Europe occidentale et en Amérique du Nord.
#11 : Les LNP ont dégradé les usines de base de la masculinité dans les testicules des garçons in utero lorsque leur mère avait reçu une injection. « Donc, ce sont des monstres, et il n’y a aucun moyen d’éviter de conclure qu’ils se concentrent sur la perturbation de la reproduction humaine »
RépondreSupprimerDe plus, le rapport 37 révèle les dommages causés aux capacités de reproduction des bébés garçons dans le ventre de leurs mères vaccinées.
Wolf a expliqué comment les documents de Pfizer révèlent que les LNP « dégradent les bébés garçons in utero » en traversant « les testicules des bébés fœtaux » et en endommageant « les cellules de Sertoli et les cellules de Leydig, qui sont essentiellement les usines de la masculinité ».
Ces cellules « sont responsables de l’équilibre hormonal masculin qui crée des choses comme des voix profondes, des poils sur le corps, des épaules larges, toutes ces choses que nous associons à la masculinité normale. Et cela se dégrade.
« Donc, nous ne savons pas si ces petits garçons de mères vaccinées vont pouvoir grandir pour devenir des hommes adultes sexuellement fonctionnels », a-t-elle averti.
Près de 70 rapports accessibles ci dessous:
Cliquer pour accéder à p1-Post-Marketing-Vasculitic-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à p2-Post-Marketing-Team-Vasculitic-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à p1-Post-Marketing-Autoimmune-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à p2-Post-Marketing-Autoimmune-micro-report.pdf
Cliquer pour accéder à Pfizer-Financial-Performance-microreport-1.pdf
Cliquer pour accéder à Post-Marketing-Renal-AESI-micro-report.pdf
https://www.mondialisation.ca/le-plus-grand-crime-contre-lhumanite-resume-des-11-secrets-devoiles-lors-des-essais-de-pfizer/5677413
Congrès mondial sur les vaccins : Un rapport du ventre de la bête
RépondreSupprimerLes docteurs Madhava Setty et Elizabeth Mumper ont assisté la semaine dernière au Congrès mondial sur les vaccins à Washington, D.C., où ils ont constaté que les plus de 3 100 personnes, principalement issues des secteurs pharmaceutique et biotechnologique et des affaires réglementaires, qui ont participé à l'événement se sont attachées à convertir les personnes réticentes à l'idée de se faire vacciner.
Par Dr Madhava Setty
Mondialisation.ca,
28 avril 2023
La semaine dernière, j’ai assisté au 23e Congrès mondial sur les vaccins à Washington, D.C., qui se présente comme « l’événement le plus important de l’année en matière de vaccins » :
« Le format de notre événement permet d’aborder des sujets concernant l’ensemble du secteur, ce qui donne l’occasion aux participants d’en savoir plus sur leur domaine de recherche spécifique et sur leur fonction. En organisant des conférences de niche parallèles pendant les trois jours, la pertinence de l’ensemble de l’événement s’en trouve accrue pour tous les participants.
« Au cours des sessions, vous apprendrez comment les efforts de recherche de pointe peuvent être intégrés dans
la « Pharma »
la biotechnologie
l’académie
le gouvernement
« produire davantage de vaccins de meilleure qualité pour le marché ».
Plus de 3 100 personnes, principalement issues des secteurs de la « pharma » et de la biotechnologie et des affaires réglementaires, ont participé à l’événement.
Parmi les principaux orateurs figuraient des personnalités des agences de santé publique, notamment Peter Marks, M.D., Ph.D., directeur du Center for Biologics Evaluation and Research (CBER) de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, divers directeurs de la recherche chez BioNTech et Moderna, ainsi que des sommités universitaires telles que Peter Hotez, M.D., Ph.D., doyen de l’École nationale de médecine tropicale et codirecteur du Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development au Baylor College of Medicine (mon alma mater).
Pendant les trois journées entières de la conférence, ni moi ni le Dr Elizabeth Mumper n’avons rencontré un autre médecin actuellement en pratique clinique.
L’événement était ouvert à tous ceux qui étaient prêts à payer les frais d’inscription, qui commençaient à 495 dollars pour les étudiants et allaient jusqu’à plus de 1 000 dollars. Mais d’après ce que j’ai pu voir, il s’agissait essentiellement d’un rassemblement de grandes et petites entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques et de responsables des affaires réglementaires.
Impressions générales
RépondreSupprimerLa majorité des participants croient sincèrement qu’ils font ce qu’il faut.
La majorité des participants n’hésitent pas à s’appuyer sur les recommandations des agences de santé publique pour se forger une opinion. En d’autres termes, ils sont convaincus que les vaccins contre la COVID-19 à mRNA (et d’autres) sont extrêmement sûrs et ont sauvé des millions de vies.
En dehors des membres du comité consultatif de la FDA sur les vaccins et les produits biologiques apparentés (VRBPAC) et des agents de l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), peu de personnes, voire aucune, ont connaissance des essais de vaccins et des données d’observation post-commercialisation concernant la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la COVID-19.
Les orateurs principaux et les modérateurs des groupes d’experts qui ont abordé le thème de « l’hésitation vaccinale » ont dédaigné ceux qui ont réussi à éviter la vaccination et ont ouvertement méprisé ceux qui ont encouragé les autres à faire de même.
À l’exception de quelques cas, le ton des présentations et des tables rondes était collégial. Hormis les questions précises que M. Mumper et moi-même avons pu poser, aucun des participants n’a ouvertement laissé entendre qu’il remettait en question les récits conventionnels concernant la réponse à la pandémie COVID-19.
Les échanges en tête-à-tête ont révélé des signes encourageants : tout le monde n’a pas adhéré aux récits conventionnels sur la pandémie.
Les appels à des « partenariats » public-privé ont été un thème commun.
Je n’ai pu assister qu’à une fraction des centaines de présentations et de tables rondes organisées pendant la conférence. Je résume ci-dessous les points les plus importants des sessions auxquelles j’ai assisté et les conversations clés que j’ai eues avec les présentateurs.
Note : Tout au long de cet article, je me suis cité et j’ai cité d’autres personnes. Je n’ai pas accès aux enregistrements audio ou vidéo des sessions, s’il y en a. Les citations sont paraphrasées à partir de mes propres souvenirs et ne doivent pas être reprises mot pour mot.
Introduction à la conférence : Les anti-vaxxers sont dangereux, attendez-vous à des vaccinations annuelles contre la COVID
J’ai trouvé cette remarque particulièrement inquiétante. Que faudra-t-il pour que le directeur du CBER de la FDA réévalue le profil de sécurité des injections à ARNm ?
RépondreSupprimerLes panélistes se sont dits choqués par le fait que certains États(Idaho et Dakota du Nord) envisagent des projets de loi rendant illégale l’administration des vaccins contre la COVID-19 à ARNm.
« Comment faire comprendre au public que la science est itérative ? » demande Mme Heaton. « Les vaccins contre la COVID sauvent des vies ! »
M. Poland a répondu : « Pouvons-nous avoir un amen ?!! »
M. Marks, entouré de ses partenaires – je veux dire ses homologues – dans l’industrie, a fait savoir à l’auditoire à quoi ressemblerait l’avenir. « Je ne vais pas retenir mon souffle en attendant un vaccin stérilisant, la protection contre les maladies graves est suffisante », a-t-il déclaré.
M. Marks a prédit que les vaccins contre la COVID-19 seraient administrés tous les ans, voire tous les deux ans.
Il a noté que le défi consistera à identifier la souche d’intérêt en juin afin de pouvoir disposer d’un vaccin d’ici septembre. Un délai de 100 jours est possible à condition que la fabrication soit prête à démarrer, a-t-il déclaré. Mme Heaton (J&J) et M. Burton (Moderna) ont acquiescé.
En résumé, les dirigeants de l’industrie des vaccins et les agences de réglementation sont, selon moi, convaincus d’avoir offert au monde un produit extraordinaire et sont frustrés qu’il ne soit pas accepté immédiatement et universellement.
Ils ont cité le fait que, bien que 70 % des Américains aient reçu la série primaire, seuls 15 % ont choisi de recevoir le rappel bivalent disponible en septembre 2022.
Selon eux, la réticence du public à accepter le vaccin est due à la perception d’une réduction de la menace de la maladie, qui peut être surmontée par des « messages appropriés ».
Bien sûr, le public a raison. La pathogénicité des souches actuellement en circulation est inférieure à celle de la souche ancestrale de 2020. La possibilité que la diminution de l’utilisation soit liée à un mauvais profil de sécurité n’a jamais été mentionnée.
Dans leur esprit, les lésions dues aux vaccins et les effets indésirables graves sont extrêmement rares. Leur incidence a été exagérée par les rumeurs anti-vax. M. Poland a déclaré en plaisantant que « nous devrions peut-être lancer une rumeur selon laquelle l’ivermectine contient des puces électroniques ».
RépondreSupprimerSa réplique n’est accueillie que par des rires nerveux et épars.
Table ronde : « Réflexions et outils pour lutter contre l’hésitation vaccinale »
Bien que les orateurs de la séance d’introduction aient clairement défendu la position « sûr et efficace », ils ont reconnu qu’il existait une part importante et croissante de la population qui était réticente à l’égard des vaccins.
Plus important encore, ils souhaitaient démanteler ce mouvement et non l’ignorer. C’était l’occasion de dialoguer avec eux, peut-être en petits groupes ou individuellement. J’ai tenté pour la première fois d’organiser une table ronde où les participants pourraient proposer des moyens de convaincre les « anti-vaxxers » qu’ils ont tort.
Je me suis retrouvée assise à côté de Dame Jennifer Margaret Harries, médecin britannique spécialiste de la santé publique et directrice générale de l’UKHSA. L’UKHSA publie les données de surveillance sanitaire du Royaume-Uni avec une granularité et une fréquence supérieures à celles de nos propres Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Je lui ai fait savoir que j’appréciais les données provenant de son agence et que j’avais commencé à suivre les rapports de surveillance réguliers de l’agence il y a deux ans. Elle m’a remercié pour cette reconnaissance et a apprécié l’intérêt que je portais à son travail.
C’est l’UKHSA qui a donné le premier aperçu de l’efficacité négative des vaccins contre la COVID-19 dans un ensemble de données publiques en septembre 2021.
J’ai interrogé Mme Harries à ce sujet et son ton a immédiatement changé. Elle a répondu qu’elle n’était pas au courant d’une telle chose et qu’elle devrait se renseigner avant de faire un commentaire.
J’ai été surpris par sa réponse. Le rapport de septembre 2021 n’était pas une aberration. Des rapports ultérieurs de l’agence qu’elle préside ont indiqué qu’il y avait une incidence importante et croissante de COVID-19 parmi les personnes vaccinées par rapport aux personnes non vaccinées.
Chris Graves, fondateur de l’Ogilvy Center for Behavioral Science, a soutenu la position de Mme Attwell. C’était un homme souriant et grégaire qui, je l’ai appris plus tard, avait été engagé par Merck pour analyser les différents types de personnalité et les systèmes de valeurs et de croyances dans le camp des « anti-vax ».
RépondreSupprimerUne fois que la personne est correctement catégorisée, la « messagerie personnalisée » peut être utilisée pour la ramener à la « réalité ». Selon le résumé de son étude :
« Tout comme la médecine de précision traite les individus, cette étude menée auprès de 3 000 parents (toutes catégories démographiques confondues) aux États-Unis visait à identifier les messages personnalisés les plus efficaces pour répondre à l’hésitation des parents vis-à-vis des vaccins. Tout d’abord, elle a cherché à établir des corrélations entre : les données démographiques ; les raisons spécifiques invoquées pour l’hésitation vaccinale ; les préjugés cognitifs ; les styles cognitifs ; les visions du monde liées à l’identité ; et les traits de personnalité.
« Deuxièmement, elle a testé 16 messages sous forme de mini-récits, chacun incarnant un principe de science comportementale, afin de déterminer si certains messages résonnaient mieux que d’autres en fonction des nombreux facteurs susmentionnés. »
Je lui ai ensuite demandé ce qu’il répondrait à quelqu’un qui aurait examiné les essais et les données d’observation et qui aurait constaté qu’ils donnaient une autre version de la sécurité des vaccins. Il a souri : « Oh, ce sont ceux qui ont un plus grand besoin de fermeture cognitive. Oui. Ils sont bloqués parce qu’ils ne peuvent pas aller de l’avant s’il y a une incertitude. »
M. Graves n’a pas pu décrire la forme que prendrait la « messagerie personnalisée » pour ce groupe en particulier, se contentant de dire qu’elle existait et qu’elle s’était révélée plus efficace que les autres types de messages
Je lui ai demandé s’il savait combien de rapports d’effets indésirables avaient été enregistrés dans le système de notification des effets indésirables des vaccins (Vaccine Adverse Event Reporting System). « Non », dit-il, toujours souriant.
Table ronde : « Ce que les vaccins et la COVID nous ont appris sur la science de l’immunologie »
Le panel comprenait Ofer Levy, M.D., Ph.D., directeur du Precision Vaccines Program à l’hôpital pour enfants de Boston et membre du VRBPAC.
Est-il possible que d’autres personnes dans le public aient vu ce qui se passait ? Je crois qu’il en est ainsi. Chaque fois que je posais une question, les personnes assises près de moi me disaient qu’elles appréciaient la question et se demandaient pourquoi elle était restée sans réponse.
RépondreSupprimerMême une non-scientifique de Moderna m’a approchée à plusieurs reprises au cours de la conférence pour me faire savoir qu’elle était d’accord sur le fait que répondre à ces questions serait le meilleur moyen d’« augmenter l’adoption » et qu’elle prévoyait de transmettre mes questions à son personnel scientifique.
Débat d’experts : Comment la législation sur les vaccins influe-t-elle sur l’utilisation et l’accès aux vaccins ?
Ce groupe était animé par un avocat, Brian Dean Abramson, « un expert de premier plan en matière de droit des vaccins, qui enseigne le sujet en tant que professeur adjoint de droit des vaccins à la faculté de droit de l’université internationale de Floride ».
Ses remarques préliminaires ont démontré son mépris pour les personnes qui hésitent à se faire vacciner :
« Nous n’avons pas atteint l’immunité collective à cause de ces anti-vaxxistes.
« Ils sont dangereux. En 2021, ils ont reçu 4 millions de dollars de dons. On estime qu’en 2022, plus de 20 millions de dollars ont été acheminés vers leur mouvement. »
Le panel comprenait Mme Attwell, dont la position était claire d’après sa réponse plate à ma suggestion précédente. Sa page publique indique qu’elle a reçu environ 2 millions de dollars de financement pour ses recherches sur l’amélioration de l’accès aux vaccins et de leur utilisation.
Mme Attwell n’est ni médecin ni scientifique médical. Toutefois, ce panel comprenait également un médecin de santé publique de l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg, Chizoba Wonodi, Ph.D., qui a 27 ans d’expérience en Afrique, en Asie et en Amérique.
J’ai été encouragé par la flexibilité du public par rapport à mes défis précédents et lorsqu’on m’a offert le micro, j’ai commencé par une salve plus agressive dirigée vers le modérateur :
Je lui ai demandé si elle était au courant des preuves de fraude médicale entourant les essais de vaccins de Pfizer. Elle a dit qu’elle avait lu quelque chose à ce sujet il y a quelque temps, mais qu’elle ne pensait pas que c’était important.
RépondreSupprimerEnfin, je lui ai demandé pourquoi elle pensait que vacciner tout le monde était la bonne chose à faire.
« Les taux de vaccination dans mon pays sont plus élevés que dans le vôtre et nous avons obtenu de meilleurs résultats. »
Mais il y a des pays où les taux de vaccination sont bien inférieurs à ceux des deux pays et où les taux de mortalité sont encore plus bas. Comment l’expliquer ? Elle ne pouvait pas.
Observations du Dr. Elizabeth Mumper
Mme Mumper a participé au « Partnering for Vaccine Equity Program », présidé par Joe Smyser, Ph.D., PDG de The Public Good Projects.
Elle m’en a fait part :
« Cette conférence portait sur l’acceptation et la demande de vaccins, en particulier sur les facteurs sociaux et comportementaux, et sur la manière de relier l’action et la politique par l’utilisation des sciences sociales.
« La stratégie consistait à donner aux responsables locaux les moyens de transmettre des messages de santé publique aux communautés. La recherche a montré que les disparités dans l’acceptation des vaccins ont diminué dans les communautés noires et brunes qui ont bénéficié du programme. Les recherches montrent que les personnes les plus réticentes à l’égard des vaccins sont aujourd’hui blanches, rurales et de droite.
« Dans le programme décrit, ils ont travaillé avec des influenceurs des médias sociaux (comme des jeunes femmes qui tiennent des blogs sur la beauté) pour répéter des messages de santé publique à leur public. Ils ont identifié 212 700 000 messages de désinformation sur les vaccins, dont la plupart provenaient des États-Unis.
« Dans ce projet, ils ont travaillé en étroite collaboration avec Twitter et ont facilité la suppression de ce qu’ils considéraient comme de la désinformation. Ils ont recruté 495 influenceurs prêts à partager volontairement des informations avec les personnes qui les suivent. Ils ont ainsi atteint 60 millions de personnes.
« Ils savent que les soi-disant « anti-vaxxers » ne s’en prendront pas aux influenceurs des médias sociaux. Le programme a proposé des formations et des webinaires pour apprendre à composer des messages de santé publique efficaces.
L’un des chercheurs a fait une observation remarquable. Au début de la pandémie, avant que le vaccin ne soit disponible, les jeunes nourrissons qui avaient contracté la COVID-19 présentaient une immunité robuste et durable à tous points de vue, même trois ans plus tard. Cette cohorte intéressante recèle peut-être quelques indices.
RépondreSupprimerMme Mumper a vu là une belle occasion de leur couper l’herbe sous le pied. Elle a dit :
« Je suis pédiatre en Virginie. J’ai été choquée de voir à quel point mes patients en bas âge se portaient bien avec la COVID-19. Les CDC nous ont indiqué que le taux de survie à la COVID-19 est de 99,997 % chez ces nourrissons. Aujourd’hui, vous nous dites également que nous savons que ces enfants sont très bien protégés deux ans après l’infection.
« Je me demande pourquoi je devrais administrer ces vaccins à un enfant de 6 mois alors que je ne dispose d’aucune donnée à long terme sur les effets de substances telles que les nanoparticules lipidiques sur les bébés. Alors convainquez-moi ! »
(Rires dans le public.)
M. Poland au panéliste : « Vous avez 30 secondes pour répondre. »
(Nouveaux rires.)
Un panéliste : « Cela nécessiterait plus de temps et une bouteille de vin. »
(Rires.)
Un panéliste : « Je ne pense pas pouvoir répondre à cette question. »
Mme Mumper : « OK, quelqu’un d’autre ? »
Une panéliste, Andrea Carfi, Ph.D., et directrice scientifique de Moderna, a réagi en soulignant que Mme Mumper pensait à tort que les effets à long terme de la COVID-19 étaient moindres que ceux des vaccins, tout en admettant qu’il ne savait pas non plus quelles étaient les séquelles à long terme de l’infection.
M. Poland a accepté la réponse de Mme Carfi comme suffisante et a clos la discussion.
Les personnes assises à côté de nous ont à nouveau souligné le bien-fondé de la préoccupation de Mme Mumper. De plus, la réponse de Mme Carfi n’a pas du tout résolu le problème. Si les effets à long terme du vaccin et de l’infection ne sont pas connus, sur quelles bases poussons-nous ces enfants à se faire vacciner ?
Dernières réflexions
RépondreSupprimerIl s’agissait d’une occasion rare de dialoguer avec les partisans du vaccin dans leur propre maison et selon leurs propres termes. Selon moi, leurs fondations s’effritent et leur structure finira par s’effondrer.
Les grands acteurs doivent s’en rendre compte, c’est pourquoi ils s’empressent d’étouffer toute piste d’investigation qui mettrait en évidence l’hypocrisie.
Cela n’a pas échappé au public. Comme je l’ai dit, certains d’entre eux ont pu se rendre compte que des questions simples ne recevaient pas de réponses claires.
Il est clair pour moi que le camp des « pro-vaccins » n’est pas aussi monolithique que nous le pensons souvent. Il existe un éventail de scepticisme parmi eux. Ils reconnaissent également que les personnes qui hésitent à se faire vacciner couvrent tout le continuum qui va des « négateurs du virus SARS-CoV-2 » aux « attentistes ».
Ils ont les moyens de mettre sur pied des campagnes d’information sophistiquées qui ciblent les personnes qui se méfient des vaccins au moyen de messages spécifiques.
Je suggère que nous utilisions leur modèle pour au moins reconnaître que nous pouvons être plus précis dans la manière dont nous les ramenons à la raison.
Dans mon premier commentaire ouvert lors d’une table ronde, j’ai résumé la situation comme suit :
« Il y a beaucoup de gens qui sont réticents à l’égard des vaccins et qui n’ont pas la capacité de lire des documents scientifiques et d’analyser des données. Ils voient deux groupes qui sont le reflet l’un de l’autre. Les deux camps pensent que l’autre est incroyablement crédule, qu’il écoute les diffuseurs de fausses informations et qu’il met en danger le reste d’entre nous pour son propre bénéfice.
« Ils peuvent également voir la grande différence entre les deux. L’une des parties demande une discussion ouverte sur cette question importante. L’autre estime que seul son camp devrait avoir le droit de s’exprimer, tandis que l’autre doit être réduit au silence.
« Comment pensez-vous que cela va se passer ? Pourquoi les indécis choisiraient-ils de suivre le groupe qui prône la censure plutôt qu’un débat ouvert ? »
En refusant de nous engager dans un échange constructif, ils pourraient être en mesure de rallier à leur cause quelques personnes hostiles aux vaccins, grâce à ce que l’on peut qualifier de « thérapie de conversion ».
Cependant, leur tour finira par s’écrouler parce qu’elle n’est pas fondée sur la logique, la méthode scientifique ou des faits inattaquables. Elle s’appuie sur la censure des voix de ceux qui sont qualifiés pour s’exprimer sur le sujet afin de créer un « onsensus ».
Il nous incombe de décider ce qu’il convient de faire pour accélérer l’émergence inévitable d’une sensibilité à ce sujet.
Je suis certain qu’il existe des personnes qui savent que les vaccins causent des dommages incalculables, mais qui préconisent malgré tout leur utilisation à grande échelle. Quelques-uns d’entre eux étaient probablement présents à la conférence. Ils ne seront pas influencés par un débat ouvert, mais ils ne représentent qu’une infime minorité de tous les défenseurs des vaccins.
Je suggère que nous commencions par ne pas considérer tous les partisans des vaccins comme des concepteurs de meurtres de masse. La plupart d’entre eux sont terriblement mal informés. En essayant d’obtenir une immunité collective, ils ont succombé à la mentalité de troupeau. Il faut les atteindre.
RépondreSupprimerD’après mon expérience récente, je constate que c’est possible par le biais d’un dialogue ouvert. C’est précisément la raison pour laquelle les ingénieurs de cette pandémie et de sa réponse veulent s’assurer que cela ne se produise jamais. Malgré ce qu’ils disent publiquement, je ne pense pas qu’ils s’inquiètent que les sceptiques des vaccins restent hésitants – ils s’inquiètent de perdre des membres de leur propre troupeau au profit de la vérité.
https://www.mondialisation.ca/congres-mondial-sur-les-vaccins-un-rapport-du-ventre-de-la-bete/5677404
Critique acerbe de la propagande corona britannique
RépondreSupprimer29 avril 2023
par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander-Faes
Ci-dessous, une lettre ouverte du Dr. Christian Buckland au Premier ministre britannique Rishi Sunak. docteur Buckland est docteur en psychologie en psychothérapie et conseil et président du conseil d'administration du UK Council for Psychotherapy (UKCP).
Note éditoriale préliminaire : Je suis responsable de la traduction, ainsi que de toute Emphase ainsi que des commentaires insérés (mais qui sont tous identifiés comme tels).
Objet : Lettre ouverte condamnant l'utilisation de techniques psychologiques/sciences comportementales contraires à l'éthique sur le public britannique non informé et non conforme.
Cher Premier Ministre,
Je suis président du conseil d'administration du UK Council for Psychotherapy (UKCP), l'un des principaux organes directeurs de la psychologie au Royaume-Uni. Cependant, j'écris cette lettre ouverte de mon propre chef. Je pense qu'il est de mon devoir professionnel de vous écrire pour protéger le public contre d'autres dommages causés par l'application contraire à l'éthique de la recherche et de la pratique psychologiques.
Je condamne sans réserve l'utilisation par le gouvernement britannique de techniques psychologiques contraires à l'éthique sous le couvert de la science/de la perspicacité du comportement pour induire des sentiments de peur, de honte et de culpabilité et viser à changer le comportement du public à son insu ou sans son implication consciente. Il est maintenant clair qu'en 2020, le gouvernement britannique a délibérément gonflé artificiellement le niveau de peur de la population britannique en exagérant les facteurs de risque de Covid19 tout en minimisant les facteurs de protection. Nous avons également été témoins de la façon dont le gouvernement a encouragé la désapprobation sociale et les accusations. Ces techniques ont été intégrées dans une campagne de santé multicanal coordonnée ,visant à modifier le comportement du public à son insu. De plus, le gouvernement, en coopération avec les médias grand public, a réprimé, censuré et ostracisé de manière proactive tout professionnel de la santé ou scientifique qui suggérait des réponses alternatives au Covid19 ou qui remettait simplement en question les messages et les actions du gouvernement.
Preuve à l'appui de la recommandation d'utiliser des techniques psychologiques contraires à l'éthique pour obtenir un changement de comportement
Le document gouvernemental, intitulé Options pour accroître l'adhésion aux mesures de distanciation sociale (2020), a été rédigé au nom du gouvernement par le Scientific Pandemic Insights Group on Behaviors (SPI-B), un sous-groupe du Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE) .
La prémisse du document était de présenter des options pour changer le comportement du public britannique à son insu . Un passage du document indique :
RépondreSupprimerUn nombre important de personnes ne se sentent toujours pas suffisamment menacées personnellement.
Le document contient quelques recommandations, notamment :
Le sentiment de menace personnelle doit être renforcé par ceux qui se présentent comme complaisants avec des messages durs et émotionnels :
Obligation
désapprobation sociale
Les recommandations du SPI-B incluent également celles conçues pour évoquer des sentiments de peur, de honte et de culpabilité. Les psychologues savent qu'essayer intentionnellement de faire changer quelqu'un avec des informations fausses ou exagérées peut facilement causer des dommages psychologiques à long terme. Nous savons également que l'utilisation de la désapprobation sociale peut créer des divisions dans la société et que l'incitation à la culpabilité peut augmenter le risque de suicide .
Le SPI-B comprend également une simple matrice d'évaluation des risques reconnaissant que les "effets d'entraînement" de l'utilisation des médias pour accroître les sentiments de menace personnelle et l'utilisation de la désapprobation sociale "pourraient être négatifs". Il y a aussi une déclaration montrant qu'il a été question de ces "effets d'entraînement", bien que cela ne semble pas être entièrement documenté. Les facteurs de risque et les aspects éthiques de l'utilisation de la peur, de la honte, de la culpabilité et de la contrainte étaient presque certainement connus des membres du SPI-B, car plusieurs membres étaient des psychologues agréés et accrédités par la British Psychological Society (BPS).Dans une interview avec l'un des membres du SPI-B, le psychologue scolaire inscrit au BPS, le Dr. Gavin Morgan, se référant à l'utilisation de la peur par ses collègues du SPI-B, déclare :
Il est clairement contraire à l'éthique d'utiliser la peur comme moyen de contrôle. Ce que l'on fait en tant que psychologue, c'est de la co-construction. L'utilisation de la peur sent le totalitarisme. Ce n'est pas une position éthique pour un gouvernement moderne ... Était-ce contraire à l'éthique d'utiliser la peur, ai-je demandé ? Eh bien, je n'ai pas suggéré d'utiliser la peur, mais vos collègues l'ont fait. Qu'est-ce que vous en faites?" Il s'arrêta. "Oh mon Dieu." Une autre pause hésitante. "Ce n'est pas éthique", a-t-il déclaré (Dodsworth 2021, pp. 262, 263).
comme docteur Morgan aurait pu ou aurait dû reconnaître n'importe quel psychologue inscrit au BPS au sein du SPI-B que recommander au gouvernement d'utiliser la peur comme outil pour contrôler le public viole son code d'éthique et de conduite professionnelles. Le gouvernement britannique et le BPS doivent ouvrir une enquête de toute urgence. Deux points spécifiques du code d'éthique et de conduite de la British Psychological Society (2021) qui peuvent avoir été enfreints sont :
RépondreSupprimer3.3 Responsabilité : En raison de leur expertise reconnue, les membres de la Société [de psychologie] jouissent souvent d'une autonomie professionnelle ; La responsabilité est un élément essentiel de l'autonomie. Les membres doivent accepter une responsabilité raisonnable pour ce qui est en leur pouvoir, sous leur contrôle ou sous leur direction. Le sens des responsabilités garantit que la confiance des autres n'est pas trahie, que le pouvoir d'influence est correctement exercé et que le devoir envers les autres passe toujours en premier. Énoncé de valeurs : Les membres apprécient leur responsabilité envers les individus et les peuples, envers le public et envers la profession et la science de la psychologie, y compris éviter de nuire et prévenir l'utilisation abusive ou abusive de leur contribution à la société. Lors de l'application de ces valeurs, les psychologues doivent tenir compte de ce qui suit :
responsabilité professionnelle;
Utilisation responsable de leurs connaissances et compétences;
le respect du bien-être des humains, des non-humains et du monde vivant ;
Fonctions potentiellement concurrentes ou conflits d'intérêts.
3.4 Intégrité : Agir avec intégrité signifie être honnête, véridique, précis et cohérent dans nos actions, nos paroles, nos décisions, nos méthodes et nos résultats. Cela demande de mettre de côté l'intérêt personnel et d'être objectif et ouvert au challenge dans son comportement dans un contexte professionnel. Déclaration de valeurs : Les membres apprécient l'honnêteté, la probité, l'exactitude, la clarté et l'équité dans leurs relations avec tous les individus et peuples et s'efforcent de promouvoir l'intégrité dans tous les aspects de leurs activités académiques et professionnelles.
Preuve que des techniques psychologiques ont été utilisées pour induire la peur, la honte, la culpabilité et la coercition dans le public britannique
D'après le document SPI-B en question, il ressort que le gouvernement britannique a été recommandé d'invoquer des sentiments de peur, de honte et de culpabilité et d'utiliser la coercition. Il est prouvé que ces options ont ensuite été appliquées à la population britannique.
En août 2022, vous avez déclaré :
RépondreSupprimerDans chaque briefing, nous avons essayé de dire, arrêtons le récit de la peur." C'était faux depuis le début. J'ai toujours dit que c'était mal... C'était mal d'effrayer les gens comme ça. (R. Sunak cité dans The Spectator , 2022).
De plus, des messages WhatsApp divulgués par le secrétaire à la Santé de l'époque, Matt Hancock, publiés dans le Daily Telegraph en mars 2023, confirment que la peur et la culpabilité ont été utilisées :
[Hancock :] Nous donnons à tout le monde une vraie frayeur avec le nouveau fardeau. Mais les complications que le Brexit apportera prennent le dessus
[Poole :] Oui, c'est ce que fera un véritable changement de mode de vie (sic).
[Hancock :] Quand déployons-nous la nouvelle variante ?
Et l'indice :
Cas : Accélération de la messagerie – Le facteur peur/culpabilité est vital ( Daily Telegraph , 2023)
Ce ne sont là que deux exemples de cas où de hauts ministres du gouvernement ont reconnu que la peur et la culpabilité sont utilisées à leur insu comme moteurs de changement de comportement dans la population britannique.
La littérature existante
Il est important de reconnaître que les techniques psychologiques ci-dessus ont été appliquées à la population britannique à son insu ou sans son consentement, et que cela est en contradiction directe avec les recommandations des sciences du comportement établies de longue date et soigneusement examinées, qui indiquent clairement qu'en théorie et en pratique , l'approbation du public vient en premier.
L'utilisation de MINDSPACE (ou d'autres outils politiques de type nudge) peut nécessiter une gestion prudente - essentiellement, le public doit donner son consentement et aider à façonner la manière dont ces outils sont déployés. (Institut du gouvernement, 2010, p. 10)
Le rapport poursuit en disant :
RépondreSupprimerLes décideurs politiques qui veulent utiliser ces outils résumés dans MINDSPACE ont besoin du consentement du public pour le faire. (ibid., p. 74)
D'autres publications montrent que l'approbation du public est essentielle :
S'il y a un risque majeur à appliquer la science du comportement à l'élaboration des politiques, c'est que le fil de l'approbation du public devient trop mince. Si les gouvernements, les communautés ou les entreprises souhaitent utiliser les sciences du comportement, ils doivent obtenir et maintenir le consentement du public (Halpern, 2015, p. 365).
Étant donné qu'aucune approbation appropriée n'a été obtenue, les options recommandées et utilisées n'étaient pas conformes aux principes de la science du comportement.
Il est important de souligner que les mêmes techniques concernant le port du masque, la distanciation sociale et la volonté d'accepter les vaccins ont été utilisées sur les enfants, bon nombre de ces techniques étant encore utilisées en 2022. Ces techniques ont violé les recommandations de l'UNICEF (2021) dans son Ethical Toolkit for Behavioral Science Projects in Children. La boîte à outils dit :
Un principe fondamental de l'approche des sciences du comportement est que les interventions ne doivent pas restreindre les choix et doivent communiquer les objectifs du projet de manière transparente. Lors de la conception d'une intervention, les praticiens doivent déterminer dans quelle mesure elle doit être transparente pour les personnes concernées. Ils devraient permettre aux enfants et aux parents de se retirer facilement, et ils devraient développer des mécanismes de rétroaction afin que les enfants et leurs parents puissent exprimer leurs préoccupations, voir les résultats de leurs objections et tenir les décideurs responsables. (UNICEF, 2021)
La littérature sur les sciences du comportement indique également un lien potentiel entre l'abus de psychologie comportementale et un risque accru de suicide, selon un rapport du groupe parlementaire bipartite d'examen Morse sur les frais de crédit en 2020. L'une des recommandations du rapport appelle à :
Une évaluation indépendante et la suspension de l'utilisation de la psychologie comportementale/intelligence comportementale par le HMRC compte tenu du risque persistant de suicide pour les personnes concernées par les frais de prêt. (Groupe parlementaire multipartite sur les frais d'emprunt , 2020)
La littérature insiste sur la nécessité d'obtenir et de conserver le consentement du public. En outre, tous les projets de sciences du comportement ciblant les enfants doivent disposer de mécanismes de rétroaction efficaces et d'options de retrait, tout en tenant les décideurs responsables. On craint également que la science du comportement n'augmente les taux de suicide. Ces questions éthiques importantes et ces signaux de sécurité semblent avoir été ignorés. Les leçons de l'histoire nous avertissent qu'en période de crise existentielle, réelle ou ressentie, notre éthique risque d'être abandonnée et que les savoirs psychologiques peuvent être détournés par les gouvernements :
RépondreSupprimerDans certaines conditions ou circonstances et contextes historiques, les psychologues et les connaissances psychologiques couraient le risque d'être détournés par les pouvoirs politiques, notamment à des fins clandestines telles que la pratique de la torture ou la persécution des opposants politiques. (Toile Maercker/Guski, 2018)
Il est extrêmement inquiétant que les actions du gouvernement britannique pendant l'ère Covid puissent tomber dans la catégorie de l'utilisation abusive des connaissances psychologiques et du manque d'éthique et donc justifier une enquête sérieuse.
L'impact de la pression psychologique sur le consentement éclairé
Par souci de concision, je ne répéterai pas les nombreuses préoccupations déjà documentées par d'autres concernant l'impact de l'action gouvernementale sur les confinements, les sorties d'hôpitaux, les fermetures d'écoles et les exigences en matière de masques (Amnesty International, 2020 ; Byrne et al, 2023 ; Daily Telegraph , 2023 ; Mail Online , 2022 ; Office for National Statistics, 2021 ; The Guardian , 2021). Cependant, je voudrais souligner une conséquence extrêmement grave qui, selon moi, s'est produite en conséquence directe de l'application de techniques psychologiques / d'idées comportementales contraires à l'éthique à un public ignorant :En adoptant les techniques utilisées, le gouvernement a considérablement sapé, voire éliminé, la capacité du peuple britannique à donner un consentement éclairé valide à une vaccination contre le Covid19.
Selon Public Health England :
RépondreSupprimerLe consentement doit être obtenu avant de commencer tout traitement ou examen, ou avant de prodiguer des soins personnels à un patient. Ceci s'applique également à l'administration de tous les vaccins.
Et cela continue en disant:
C'est un principe juridique et éthique qu'un consentement valide doit être obtenu avant de commencer tout soin, traitement ou examen personnel... Pour que le consentement à la vaccination soit valide, il doit être donné librement, volontairement et sans coercition par une personne dûment informée être étant donné qu'il est mentalement capable de consentir à l'administration du vaccin en question. (Gouv. Royaume-Uni, 2021)
Il ressort clairement de ce qui précède que le consentement médical n'est valable que s'il est donné sans coercition. L' Encyclopedia Britannica définit la coercition comme suit :
La menace ou l'application de mesures punitives contre un État, un groupe ou un individu afin d'inciter ou de s'abstenir de prendre certaines mesures. Outre la menace ou l'usage limité de la force (ou les deux), la coercition peut également entraîner des sanctions économiques, des pressions psychologiques et l'ostracisme social. ( Encyclopédie Britannica , 2023).
Les techniques psychologiques utilisées par le gouvernement britannique relèvent de cette définition de la coercition. Il s'ensuit que, selon Public Health England, et du moins pour le grand public, le consentement à la vaccination a été annulé par la conduite du gouvernement britannique. Il est également important de souligner qu'il y a eu des blessures graves et des décès directement liés au vaccin Covid-19. Beaucoup de personnes blessées ou décédées n'auraient pas été vaccinées sans la pression psychologique, la peur de l'ostracisme social et/ou des informations précises.
L'élimination de la capacité de la population à donner un consentement médical éclairé est une grave préoccupation et constitue une conséquence grave et dangereuse de l'application de connaissances comportementales/techniques psychologiques à un public non informé.
conclusion
RépondreSupprimerLa nécessité de respecter l'éthique professionnelle, en particulier le principe éthique du consentement éclairé, n'est pas seulement une question « académique ». C'est une question d'importance pratique et fondamentale pour un bon gouvernement.
Selon Halpern (2015, p. 348), « les connaissances comportementales, comme toute autre forme de connaissance, peuvent être utilisées pour le bien ou pour le mal ». Je crois que l'utilisation de l'intelligence comportementale et des techniques psychologiques visant à induire des sentiments de peur, de honte et de culpabilité, employées par le gouvernement britannique depuis mars 2020, est contraire à l'éthique. Les conséquences ne sont pas encore visibles, mais elles semblent nuire gravement à la confiance dans le gouvernement et ses agences, le NHS [National Health Service] et les professions médicales et scientifiques.
Je propose que toutes les techniques des sciences du comportement conçues pour induire la peur, la honte et la culpabilité soient immédiatement stoppées par le gouvernement en attendant une enquête urgente, ouverte et indépendante. Cette enquête devrait également viser à rétablir le cadre éthique nécessaire pour protéger le public et assurer la responsabilisation. J'accueillerais volontiers une discussion sur ce sujet extrêmement important.
Sincèrement
docteur Christian Buckland
crédits
Amnistie Internationale . (2020, 4 octobre). Royaume-Uni : des personnes âgées dans des maisons de soins abandonnées pour mourir au milieu des échecs du gouvernement pendant la pandémie de COVID-19.
Code d'éthique et de conduite de la British Psychology Society (2021, décembre).
Byrne S, Sledge H, Franklin R, Boland F, Murray D, Hourihane J (2023) . Acquisition des compétences en communication sociale chez les bébés nés pendant la pandémie de COVID-19 : une étude de cohorte de naissance. Arch.Dis. Enfant., 108 : 20-24
Le Daily Telegraph. (2023, 10 mars 2023). Les fichiers de verrouillage .
RépondreSupprimerLe Daily Telegraph . (2023, 23 mars b). J'ai perdu ma fille par suicide pendant le confinement - elle a été abandonnée par le système.
En ligneDodsworth, L. (2021). Un état de peur. Comment le gouvernement britannique a militarisé la peur pendant la pandémie de Covid-19. Londres : Pinter et Martin.
Encyclopédie Britannica. (2022, 28 septembre). coercition .
gov.uk (2020, 5 mai). Options pour accroître le respect des mesures de distanciation sociale, 22 mars 2020.
gov.uk (2021, juin). PHE Greenbook of vaccination chapitre 2 Consentement.
Les gardiens. (2021, 13 février). Fureur face aux avis de «ne pas réanimer» donnés aux patients de Covid ayant des troubles d'apprentissage.
En ligneHalpern, D. (2015). À l'intérieur de l'unité de poussée. Londres. WH Allen et Cie.
Institut pour le gouvernement . (2010). MINDSPACE : Influencer les comportements pour les politiques publiques.
Frais d'emprunt Groupe parlementaire multipartite . (2020, mars). Loan-Charge-APPG-Report-into-the-Morse-Review-FINAL.pdf.
Maercker A, Guski-Leinwand S. (2018). Implication des psychologues dans la police secrète répressive de la "Stasi". Perspectives internationales en psychologie : recherche, pratique, consultation, 107-119.
Courrier en ligne (2022, 21 octobre). Confinements - fardeau collatéral du cancer 40 000 tumeurs manquées année pandémique.
Bureau des statistiques nationales. (2021, 7 mai). Les décès à domicile ont augmenté d'un tiers en 2020, tandis que les décès dans les hôpitaux ont diminué, sauf pour le COVID-19.
Le Spectateur. (2022, 27 août). Les dossiers de verrouillage : Rishi Sunak sur ce qu'on ne nous a pas dit.
UNICEF. (03 octobre 2021). Considérations éthiques lors de l'application des sciences du comportement dans des projets axés sur les enfants.
https://tkp.at/2023/04/29/scharfe-kritik-an-britischer-corona-propaganda/
Surdosage de BioNTech/Pfizer Comirnaty dangereux pour la santé et crime financier ?
RépondreSupprimer29 avril 2023
du Dr. Beata Verhovburg
Aux USA, l'affaire du gangster Al Capone est légendaire. Il a échappé à plusieurs reprises aux poursuivants qui tentaient de prouver qu'il avait commis un crime. Seul le fisc a réussi à le mettre derrière les barreaux. La version moderne de cela peut être vue dans le film The Company, avec Gene Hackman et Tom Cruise.
Tom Cruise joue le rôle d'un jeune avocat - Mitch McDeere - qui subit la pression d'un agent du FBI pour qu'il divulgue des dossiers secrets du cabinet d'avocats, destinés à prouver les transactions illégales des gangs mafieux dans lesquels le cabinet d'avocats est impliqué. En même temps, il est soumis au chantage de ses employeurs avec des photos fictives d'adultère. Ceci afin de le contraindre à soutenir les activités de la firme.
Il découvre que le FBI a raison, mais risquerait de violer la confidentialité du client et de perdre sa licence s'il remettait les papiers au FBI. De même, il serait chassé par la mafia.
Mais il a trouvé une issue. Il donne au FBI des déclarations gonflées du cabinet d'avocats qu'il a envoyées aux clients, qui sont des cas graves de fraude postale. Un crime fédéral aux USA et donc la responsabilité du FBI.
Le thriller BioNTech – Pfizer – Comirnaty
Ce n'est pas différent avec le thriller BioNTech – Pfizer – Comirnaty. Pour ces considérations, il reste à voir si les campagnes de vaccination ont prouvé qu'elles sauvent des vies humaines ou même les mettent en danger.
Cependant, une chose est sûre : pour les personnes âgées de 12 à 50 ans, 20 microgrammes de Comirnaty auraient certainement été suffisants et le dosage de 30 microgrammes était un risque inutile qui aurait pu coûter des vies.
Comme ces deux adolescents qui sont morts au lit quelques jours après la 2e dose . Avec des signes d'empoisonnement.
Pas étonnant, car la protéine de pointe sur le nez des souris provoque des arythmies cardiaques sévères à seulement 50 ng .
Le fait que les enfants atteints de myocardite aient un pic circulant dans leur sang suite à la vaccination est également prouvé. Plus il y a de pointes dans le sang, plus la troponine, un marqueur de lésions cardiaques, est élevée.
RépondreSupprimerDe cette façon, chaque profane peut comprendre que les dommages causés par la vaccination sont d'autant plus importants que la vaccination provoque des pics dans le corps.
Et - beaucoup n'aide pas beaucoup dans la réponse immunitaire non plus.
La plus petite dose n'est pas inférieure à la plus grande
Le fait que 20 microgrammes ne soient pas inférieurs à 30 microgrammes en effet a été prouvé par Pfizer BioNTech lui-même dans l'essai clinique C4501017. Ceci même au moyen d'une preuve biostatistique sur 351 personnes testées chacune avec un seul et même lot.
Les résultats peuvent être trouvés sur la base de données Clinicaltrials.gov .
Ceci est plus important en termes de loi d'approbation que n'importe quel journal scientifique. Cette divulgation des données de test officielles dans cette base de données a le caractère de preuve au sens de la loi d'approbation. Aussi au sens juridique. Alors appelez et économisez rapidement. Parce que la divulgation est volontaire.
Le C4591017 n'était pas l'examen C4591001, où il y avait tant d'incohérences, surtout en Argentine.
Le C4591017 était un test relativement correctement réalisé pour le soi-disant contrôle par lots :
Une étude de phase 3 pour évaluer l'innocuité, la tolérabilité et l'immunogénicité de plusieurs lots de production et niveaux de dose de vaccins COVID-19 à base d'ARN BNT162b2 contre le COVID-19 chez des participants en bonne santé
Cliquez sur l'onglet "Résultats de l'étude". Une page de résultats s'ouvrira.
4 lots ont été testés, 3 des USA et 1 d'Europe sur des sujets de 12 à 50 ans avec 30 microgrammes - administrés 2 fois à 350 sujets par groupe.
Le début était février 2021. Les résultats sérologiques étaient disponibles en août 2021.
Vous pouvez le voir dans un rapport destiné à la FDA. Sécurisez-le trop rapidement.
Une comparaison directe a également été effectuée avec le lot US 1 avec 20 microgrammes contre 30 microgrammes sur 351 personnes testées chacune.
En ce qui concerne les données sérologiques - c'est-à-dire les anticorps - Pfizer a lui-même prouvé qu'une dose de 20 microgrammes n'est pas pire que 30 microgrammes. Dans la tendance 20 microgrammes encore mieux.
Et aussi important : la tendance est que le taux d'effets secondaires non spécifiques est plus faible à 20 microgrammes.
Quand les autorités ont-elles su ?
RépondreSupprimerIl semble que Pfizer/BioNTech n'en ait pas discuté avec les autorités en temps opportun. Car le rapport à la FDA indique que cette soi-disant non-infériorité 20 vs 30 microgrammes avait été testée, mais les résultats ne sont pas présentés.
Rien n'indique non plus à l'EMA que ces résultats aient été discutés avec les autorités en temps opportun.
Cela ne prouve pas que vous pouvez nuire gravement aux jeunes avec la dose élevée, mais cela prouve que vous auriez pu faire avec moins.
Donc, si vous pouviez prendre environ 30 % de doses supplémentaires d'un flacon, Pfizer BioNTech en aurait certainement gagné moins.
L'importance pour l'EMA d'utiliser les dosages par flacon ressort de la déclaration sur la façon d'obtenir 6 dosages d'un flacon au lieu de 5 si vous utilisez des canules spéciales à faible volume mort. Sécurisez-le trop rapidement.
Alors pourquoi n'a-t-il pas demandé à l'EMA de dire que pour les personnes âgées de 12 à 50 ans, veuillez ne donner que 0,2 ml au lieu de 0,3 ml ? Ce serait 9 doses par flacon au lieu de 6.
Les contrats étaient conclus sur la base de dosages, mais des flacons étaient ensuite livrés. L'EMA aurait pu dire de ne prendre que 0,2 ml pour les 12-55 ans. Il aurait alors fallu commander moins de nouveaux flacons. Cela aurait été une baisse importante des ventes pour les entreprises.
Les autorités n'ont-elles pas été informées en temps utile ? Faut-il supposer cela ?
Parce qu'il n'y a pas d'autre moyen de comprendre la déclaration du PEI dans l' article de ZDF ZDF Frontal du 25 avril 2023 selon laquelle une dose plus faible aurait un effet pire.
Cependant, comme expliqué ci-dessus, cette affirmation n'est pas correcte. Le PEI ne connaît-il toujours pas ces résultats? Il faut presque l'accepter. Ne jette pas non plus un bon éclairage sur leur expertise. Parce qu'évidemment ils n'ont même pas regardé dans la base de données.
Mais dans la contribution de ZDF, BioNTech n'a tout simplement pas dit la vérité au vu des résultats du C4591017 et l'a fait consciemment. Après tout, on devrait pouvoir supposer qu'ils savent quelles données ils ont eux-mêmes générées.
A été violé la loi fédérale - comme dans le film "The Firm" envoyé par la poste en raison d'une facturation excessive. L'atteinte à la vie et à l'intégrité physique est difficile à prouver, du moins c'est ce qui est allégué. Mais les dommages causés au portefeuille du contribuable sont assez clairs.
Puisque c'est un crime d'État dans ce pays de frauder les autorités fiscales, de violer plus que des enfants, on devrait pouvoir supposer que l'on pourrait récupérer cet enrichissement illégal en vendant plus de vaccins que nécessaire, et donc au moins les victimes du vaccin financièrement en cette façon pourrait aider.
https://tkp.at/2023/04/29/zu-hohe-dosierung-von-biontech-pfizer-comirnaty-gesundheitsschaedlich-und-finanzvergehen-vgesundheitsschaedlich-so/
Les bodybuilders s'effondrent et meurent soudainement. Plus de décès suspects d'athlètes de haut niveau
RépondreSupprimerPar le Dr William Makis
Recherche mondiale, 29 avril 2023
Italie — Le culturiste de 38 ans Simone Venturini est décédé subitement à son domicile le 24 avril 2023. Une autopsie a été ordonnée
Monselice. Malore écrase Simone Venturini, bodybuilder de 38 ans. Autopsie arrangée
Uruacu, Brésil - Jhonatan Saraiva, entraîneur personnel et culturiste de 24 ans, a eu une urgence médicale soudaine alors qu'il nageait dans un lac le 25 mars 2023 et est décédé
- voir photo sur site -
Le bodybuilder turco-canadien Murat Gonul, 46 ans, est décédé subitement le 10 janvier 2023, cause du décès non révélée
Avis de décès de Murat Gonul
Le culturiste allemand Andreas Frey, âgé de 43 ans, est décédé dans son sommeil le 20 octobre 2022
Décès
Los Angeles, Californie - Le bodybuilder professionnel vacciné COVID-19 Doug Brignole, âgé de 63 ans, est décédé le 13 octobre 2022. Le médecin légiste du comté de LA affirme qu'il est décédé du "COVID-19". Douteux.
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La culturiste argentine Johana Colla, âgée de 30 ans, a été retrouvée morte dans l'hôtel où elle séjournait après avoir remporté la 2e place du championnat sud-américain de culturisme à Sao Paulo, au Brésil, le 8 octobre 2022
Mystère pour la mort du bodybuilder argentin Johana Colla au Brésil : "Elle savait qu'elle était en danger"
Le culturiste professionnel polonais Paul Poloczek, 37 ans, est décédé subitement quelques heures après avoir participé à un tournoi, le 28 mai 2022, cause du décès inconnue
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Le champion de culturisme Cedric McMillan, 44 ans, est décédé des suites d'une crise cardiaque alors qu'il était sur un tapis roulant, le 12 avril 2022
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Le culturiste Bostin Lloyd, 29 ans, est décédé subitement le 25 février 2022 d'une dissection aortique
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Février 2022 - Le bodybuilder indien de 34 ans Jagdish Lad et le bodybuilder brésilien de 40 ans Roberto Gervasio seraient tous deux décédés du "COVID-19". Il s'agissait peut-être plutôt de décès dus au vaccin COVID-19.
M. Olympia Shawn Rhoden, 46 ans, est décédé d'une crise cardiaque le 6 novembre 2021 ( cliquez ici )
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La culturiste professionnelle Jennifer Hernandez est décédée le 24 octobre 2021 de causes inconnues
Jennifer Hernandez, culturiste
Le concurrent de M. Olympia, George Peterson, 37 ans, entièrement vacciné, a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel, possible saignement d'anévrisme cérébral ?, décédé le 6 octobre 2021
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Hilton, NY – Le bodybuilder de 28 ans Jake Kazmarek est décédé quatre jours après avoir reçu le deuxième vaccin ARNm Moderna COVID-19 le 2 octobre 2021
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Ma prise…
Certaines personnes pourraient être tentées de rejeter les décès de culturistes. Pas moi.
Il y a beaucoup de morts ici qui sont hautement suspectes, des arrêts cardiaques, des morts dans leur sommeil, et ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, des morts apparemment sans explication.
Tant de morts que j'ai dû supprimer les haltérophiles et les haltérophiles et les mettre dans un article de sous-pile séparé.
*
RépondreSupprimerLe Dr William Makis est un médecin canadien spécialisé en radiologie, oncologie et immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l'Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.
https://www.globalresearch.ca/bodybuilders-collapsing-dying-suddenly-more-suspicious-high-level-athlete-deaths/5817458
Coup de théâtre : les fonds Covid de 724 milliards d’euros de l’Union Européenne auraient été détournés
RépondreSupprimerBy Cheikh Dieng
29 avril 2023
L’Union Européenne, à nouveau, secouée par un gravissime scandale qui risque de nuire davantage à son image. En effet, en pleine guerre en Ukraine et au moment où l’inflation reste l’un des principaux soucis des citoyens européens, l’on apprend que des soupçons de fraude entourent les fonds Covid alloués aux Etats membres.
C’est en tout cas la révélation faite, ce 28 avril, par le média Politico. A en croire cette source, l’Office Européen de Lutte Antifraude (OLAF, en anglais) est en train d’enquêter sérieusement sur les fonds alloués aux Etats membres et qui s’élèvent à 724 milliards d’euros.
Dans son article daté du 28 avril, Politico dit s’être entretenu avec le chargé de presse d’OLAF lequel fait une révélation de taille. « OLAF est en train de mener une enquête sur les fonds Covid accordés aux Etats membres. Pour l’instant, il y a un certain nombre d’enquêtes liées à des allégations d’irrégularités (…) », a-t-il fait savoir, tout en refusant de dévoiler les noms des pays concernés.
Si pour le moment, l’Office Européen de Lutte Anti-fraude refuse catégoriquement de communiquer sur les Etats concernés, une enquête ouverte l’année dernière par le Parquet européen épinglait déjà quatre pays que sont : l’Italie, la Roumanie, le Portugal et la Croatie.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que l’Union Européenne est citée dans des scandales de ce genre. En décembre 2022, Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission Européenne, était citée dans un grave scandale portant sur 60 000 euros et impliquant l’homme politique grec, Dimitris Avramopuoulos, ex commissaire européen.
En effet, d’après plusieurs médias italiens, ce dernier a reçu la somme de 60 000 euros dans le cadre de ses activités au sein de l’ONG Fight Impunty qui est au cœur du scandale de corruption qui secoue Bruxelles depuis plusieurs jours. Une information, relayée par les médias LaStampa.it et Quotidiano.net et confirmée par Dimitris Avramopuoulos lui-même.
D’après le média La Stampa, Avramopuoulos a reçu cette somme pour participer à deux événements. Le principal intéressé ne dément pas. Mais, dans sa déclaration, il mouille Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission Européenne, afffirmant que c’est elle qui a tout approuvé. « J’avais obtenu l’aval de Von Der Leyen », confie-t-il.
RépondreSupprimerEt Avramopououlos de préciser ses rémunérations au sein de l’ONG: « entre février 2021 et février 2022, j’ai reçu une redevance dûment déclarée d’environ 60 000 euros. Le paiement mensuel était de 5 000 euros, qui était imposé en Grèce. Mon revenu net mensuel chez Fight Impunity était de 3 750 euros », détaille-t-il.
L’autre scandale autour de cette affaire est que la Commission Européenne a émis une autorisation écrite pour que Avramopououlos participe à ces événements au nom de Fight Impunity, une ONG qui, pourtant, n’est pas inscrite dans le registre de transparence de l’UE. C’est en tout cas la révélation faite par le média italien, IlFattoQuotidiano.it.
Parlant des 60 000 euros de Avramapououlos, la même source confirme l’information du journal Stampa en ces termes : « Von der Leyen l’avait en effet autorisé à obtenir une rémunération pour mener ‘des campagnes de sensibilisation, telles que la publication d’articles, la participation à des conférences, le lancement d’événements, l’octroi d’interviews’. Mais comme mentionné, son travail s’est limité à deux conférences et un article en un an, le tout pour 60 000 euros ».
Réagissant à la publication de cette information compromettante, Avramopououlos dénonce une campagne orchestrée depuis l’Italie contre lui. « C’est un complot de la part de certains milieux (italiens, ndlr) qui a pour but de ternir l’image de ma candidature en tant que représentant spécial de l’UE au Golfe persique. A Bruxelles, tout le monde sait que je suis favori à ce poste », se défend-t-il.
https://lecourrier-du-soir.com/coup-de-theatre-les-fonds-covid-de-724-milliards-deuros-de-lunion-europeenne-auraient-ete-detournes/
Des insectes comme nourriture ? Un manque de données et de normes est préoccupant
RépondreSupprimer28 avril 2023
par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander-Faes
Les "insectes" sont autorisés comme nourriture dans l'UE depuis le printemps - mais est-il également sûr pour les humains de manger régulièrement des insectes ? Heureusement, la «science» a également des réponses prêtes à cela.
Tout d'abord : les « insectes » ou des parties d'entre eux ont longtemps été une partie importante de la production alimentaire, comme l' ARD « Tagesschau » l'a longuement expliqué fin janvier 2023, mais sans être particulièrement précis .
Cependant, certaines enquêtes disponibles sur les dix dernières années montrent que la proportion de personnes en Allemagne, en Autriche et en Suisse qui ne veulent pas manger d'insectes est passée de 59 % (2016) à environ 85 % (2021) . Notez que les deux enquêtes ont été menées avant que l'UE n'autorise les insectes comme nourriture.
Incidemment, vous pouvez trouver l'état actuel sur le site Web du gouvernement fédéral allemand . A ce jour, quatre insectes ont été approuvés comme aliments dans l'Union européenne :
Juin 2021 : Vers de farine (Tenebrio molitor), séché au stade larvaire.
Novembre 2021 : Criquet migrateur (Locusta migratoria), congelé, séché, poudre.
Février 2022/ janvier 2023 : Grillon domestique (Acheta domesticus) poudre séchée congelée/poudre partiellement dégraissée
Janvier 2023 : vers du buffle/coléoptère des moisissures (Alphitobius diaperinus), congelé, en pâte, séché, en poudre.
La consommation d'insectes est-elle « sûre » ou « saine » ?
Heureusement, "Science™" fournit également des indices pour cela. Sur le grillon domestique (Acheta domesticus), qui est approuvé dans l'UE depuis janvier 2023, il existe une étude de Fernandez-Cassi et al., qui a été publiée en 2018 dans la revue de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA). Le titre de l'article est « Nouveaux aliments : un profil de risque pour le grillon domestique ( Acheta domesticus ) » et il contient des informations intéressantes sur leur profil d'innocuité. En ce qui concerne le contenu, le résumé de l'étude indique ce qui suit (ma traduction et emphase):
Début 2018, le règlement (UE) 2283/2015 est entré en vigueur, qui contient des dispositions pour l'approbation de nouveaux aliments en Europe, y compris les insectes... Ce profil de risque aborde les menaces pesant sur l'un des insectes les plus prometteurs pour les nouveaux aliments, le grillon domestique (Acheta domesticus) . Le profil de risque envisage un système d'élevage de grillons (A. domesticus) en maison fermée selon le concept HACCP (analyse des risques et maîtrise des points critiques) et les bonnes pratiques d'élevage (GFP) par opposition aux fermes de grillons en maison ouverte. La méthodologie utilisée comprend uneExamen de la littérature et identification des dangers potentiels , suivis de l'ajout de critères d'inclusion pertinents pour les leçons apprises. Ces critères couvrent les aspects de santé animale et de sécurité alimentaire tout au long de la vie des grillons, selon le principe Farm to Fork One Health. Lorsque les données étaient rares, des données comparatives provenant de parents proches du genre Orthoptera (par exemple, sauterelles, criquets et autres espèces de criquets) ont été utilisées. Pourtant il y aLacunes importantes dans les données sur la santé animale et la salubrité des aliments. Même lorsque des systèmes de type HACCP sont utilisés, le profil de risque soulève des préoccupations importantes : (1) nombre élevé de biocharge aérobie ; (2) Survie des bactéries sporulées après traitement thermique; (3) allergénicité des insectes et des produits dérivés d'insectes ; et (4) la bioaccumulation de métaux lourds (par exemple le cadmium). D'autres dangers tels que les parasites, les champignons, les virus, les prions, la résistance aux antimicrobiens et les toxines sont classés comme à faible risque.
RépondreSupprimerMais quelles sont les préoccupations exactes concernant la consommation de grillons à la maison (quelle que soit leur "préparation") ? Notez que le problème des "bactéries sporulées" identifié en (2) est principalement dû au fait que des grillons entiers sont transformés, ce qui signifie que l'une des raisons de la survie des bactéries sporulées peut être due à l'intestin ou à l'habituel les entrailles des insectes sont traitées.
Si vous n'avez pas (encore) perdu l'appétit en lisant ces lignes, on vous renvoie à une autre étude au titre magnifique « Une évaluation parasitologique des insectes comestibles et leur rôle dans la transmission des maladies parasitaires à l'homme et aux animaux » et parue en PLoS One en 2019. Dans cette étude de Gałęcki et al. L'étude rédigée porte donc sur les dangers possibles de la transmission de parasites des insectes infestés aux animaux et aux humains. De l'introduction (à nouveau dans ma traduction et avec mon emphase):
Dans ce contexte, la question se pose de savoir quel rôle jouent les insectes comestibles dans la transmission des maladies parasitaires qui peuvent entraîner des pertes importantes en élevage et constituer une menace pour l'homme et les animaux. Le but de cette étude était d'identifier et d'évaluer les formes de développement des parasites colonisant les insectes comestibles dans les fermes familiales et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d'infections parasitaires pour les humains et les animaux. Le matériel expérimental comprenait des échantillons d'insectes vivants (imagines) de 300 ménages et animaleries, dont 75 fermes de vers de farine, 75 fermes de grillons domestiques, 75 fermes de cafards de Madagascar et 75 fermes de criquets migrateurs. Des parasites ont été détectés dans 244 (81,33 %) des 300 (100 %) élevages d'insectes examinés. Dans 206 (68,67 %) des cas, les parasites retrouvés n'étaient pathogènes que pour les insectes ; dans 106 (35,33 %) cas, les parasites étaient potentiellement parasitaires pour les animaux et dans 91 (30,33 %) cas, les parasites étaient potentiellement pathogènes pour l'homme. Les insectes comestibles sont un réservoir sous-estimé de parasites chez l'homme et les animaux.
RépondreSupprimerParmi les différents parasites potentiellement pathogènes pour l'homme, les traces suivantes ont été retrouvées dans les prélèvements de grillons :
Isospora spp. [trouvés dans 2,67 % des échantillons provenant d'élevages de grillons] sont des protozoaires cosmopolites de la sous-classe des coccidies qui provoquent une maladie intestinale connue sous le nom d'isosporose. Ces parasites constituent une menace tant pour les humains (en particulier ceux qui sont immunodéprimés) que pour les animaux. L'hôte s'infecte en ingérant des ovules et la principale manifestation de l'infection est des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée aqueuse) .
Physaloptera spp. [trouvé dans 1,33 % des échantillons provenant d'élevages de grillons] forme des kystes dans le vaisseau sanguin de l'hôte environ 27 jours après l'ingestion.
Dans les conclusions de Gałęcki et al. est-ce [appelé :
Nos investigations montrent que ces insectes jouent un rôle important dans l'épidémiologie des parasites pathogènes des vertébrés. Les études parasitologiques réalisées indiquent que les insectes comestibles pourraient être le vecteur parasitaire le plus important pour les animaux domestiques insectivores. Selon nos études, les recherches futures devraient se concentrer sur la nécessité d'une surveillance constante des élevages d'insectes étudiés pour les agents pathogènes afin d'augmenter la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux.
Alors quelles sont les conclusions pour l'instant ? Encore une fois, nous utilisons Fernandez-Cassi :
RépondreSupprimerSelon les données scientifiques disponibles, les virus, prions, champignons et parasites sont classés à faible risque. Une charge microbienne élevée, des bactéries sporulées et leur recroissance après traitement thermique, la bioaccumulation de métaux lourds (en particulier le cadmium) et l'allergénicité des grillons sont considérées comme à risque moyen. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer la sécurité des grillons en tant qu'aliments pour la consommation humaine et combler les lacunes identifiées dans les données (par exemple, les mycotoxines ou les composés chimiques tels que les métaux lourds ou les dioxines dans les grillons comestibles mis sur le marché)…
Les grillons peuvent déclencher des réactions allergiques chez les consommateurs sensibles (par exemple avec des crevettes, des crabes, des homards). Des protéines homologues communes à différentes espèces peuvent déclencher des réactions pan-allergiques. La tropomyosine, l'AK ou la GAPDH ont été identifiées comme des protéines hautement allergènes. L'hexamérine B1 a été décrite comme un allergène spécifique du grillon, dont le potentiel allergène doit être exploré plus avant. Pour des raisons de sécurité, les grillons et les aliments à base de grillons doivent être étiquetés pour sensibiliser les consommateurs sensibles.
Informations actualisées de l'Autorité européenne de sécurité des aliments
Voilà donc les informations disponibles avant l'approbation - mais qu'en est-il de la situation actuelle ? Il existe une évaluation plus récente intitulée « Novel food : allergenicity assessment of insect protein », qui a été publiée par l'EFSA en 2022. On y trouve les lignes suivantes (toujours dans ma traduction ou avec mon emphase) :
La législation alimentaire européenne sur les nouveaux aliments (Règlement UE 2015/2283) exige, entre autres, une évaluation complète des risques nutritionnels, microbiens et toxicologiques et la preuve que le nouvel aliment est peu susceptible de déclencher des réactions allergiques avant l'introduction du nouvel aliment une nouvelle source de protéines est approuvée sur le marché de l'UE. Il existe des méthodes et des normes bien établies pour évaluer les risques nutritionnels, microbiens et toxicologiques. En revanche, l'évaluation des risques du potentiel allergène des nouvelles protéines reste un défi (Verhoeckx et al., 2020).Étant donné que l'évaluation de l'allergénicité nécessite de multiples informations ou la mise en œuvre de méthodes expérimentales pour fournir des preuves suffisantes pour prédire l'allergénicité qui ne sont pas actuellement disponibles ou pas encore validées, telles que doses seuils potentielles d'allergènes alimentaires, intégration et normalisation des tests et protocoles in vitro/in vivo et modernisation des outils et bases de données in silico ainsi que des données cliniques, une évaluation approfondie de l'allergénicité est difficile (EFSA GMOPanel, 2022 ) .
Autant de mots dans lesquels l'autorité européenne de sécurité des aliments explique que l'homologation des insectes est mise en œuvre avec une approche "learning by doing" "pour prédire l'allergénicité d'une nouvelle source de protéines alimentaires". Quelle confiance inspirante.
RépondreSupprimerEn particulier, les problèmes qui ont émergé comprenaient la capacité limitée à évaluer le danger et les risques potentiels des nouvelles protéines provoquant une resensibilisation (EFSA-GMO Panel, 2017, 2022 ; Mazzucchelli et al., 2018 ; Remington et al ., 2018), puisque aucun test ou paramètre unique n'est actuellement disponible qui pourrait fournir des informations suffisantes pour prédire la resensibilisation … La grande lacune, et ici il y a un grand besoin d'amélioration et de développement de nouveaux outils prédictifs, est dans l'évaluation de la resensibilisation pour évaluer la risque potentiel d'induire une nouvelle allergie de gravité similaire à l'allergie aux arachides. De plus, il y a un manque de connaissances et de méthodes clés, y compris l'intégration et la standardisation des tests et protocoles in vitro et vivo, et la modernisation des outils et des bases de données en silicium ; des données sur le pouvoir allergène d'aliments allergènes autres que ceux récemment publiés par la FAO/OMS, pour lesquels une dose de référence a été proposée ; sur un consensus sur les allergènes cliniquement pertinents et sur des données cliniques sur les doses seuils pour les molécules protéiques allergènes individuelles(Groupe scientifique GMO de l'EFSA, 2022 ; FAO et OMS, 2021). Par conséquent, l'approche du poids de la preuve actuellement utilisée demeure la méthode la plus appropriée pour évaluer l'allergénicité. Cependant, une plus grande clarté est nécessaire sur l'application de l'approche du poids de la preuve, car les résultats peuvent différer selon qu'un aliment dérivé d'organismes génétiquement modifiés, un nouvel aliment biotechnologique ou un aliment vraiment nouveau est évalué. La présente étude est un travail en cours visant à un manuscrit potentiel pour publication dans une revue à comité de lecture .
Contrairement aux deux études précédemment référencées, ce troisième manuscrit est présenté comme un travail en cours et n'a pas été correctement évalué par les pairs. Nous passons donc au 1er rapport de l'autorité alimentaire de l'UE publié en 2021, qui est décrit sur leur page d'accueil comme suit (c'est moi qui souligne):
Depuis l'entrée en vigueur du règlement sur les nouveaux aliments le 1er janvier 2018, l'EFSA a reçu un grand nombre de demandes couvrant une variété de sources alimentaires nouvelles et traditionnelles...
Ermolaos Ververis, chimiste à l'EFSA et spécialiste de l'alimentation, a coordonné le premier avis adopté sur les insectes en tant que nouvel aliment. Il a expliqué : « Les insectes sont des organismes complexes, ce qui rend difficile la caractérisation de la composition des aliments dérivés d'insectes. Comprendre leur microbiologie est crucial, considérant que l'insecte entier est mangé ... De nombreuses allergies alimentaires étant liées aux protéines, nous cherchons principalement à savoir si la consommation d'insectes peut déclencher des réactions allergiques... C'est un défi car la qualité et la disponibilité des les données varient et il existe une grande diversité d'espèces d'insectes.
RépondreSupprimerCela étant dit, il existe un certain nombre d'obstacles non scientifiques, comme le dit le Dr. Helle Knutsen, biologiste moléculaire et toxicologue, membre du groupe d'experts sur la nutrition de l'EFSA et présidente du groupe de travail sur les nouveaux aliments de l'EFSA, a déclaré :
Le grand nombre de candidatures crée une charge de travail importante et le délai d'évaluation est parfois serré, en particulier lorsque les candidatures manquent de données scientifiques essentielles.
Il existe également d'autres indications de la complexité de ces processus d'approbation, comme Giovanni Sogari, chercheur social et consommateur à l'Université de Parme, explique : « Il y a des raisons cognitives qui découlent de nos expériences sociales et culturelles, le soi-disant « dégoût factor', et rendent inimaginable pour de nombreux Européens de manger des insectes. Au fil du temps et avec une exposition accrue, ces attitudes peuvent changer.
Mario Mazzocchi, statisticien économique et professeur à l'Université de Bologne, a expliqué : « Il y a des avantages environnementaux et économiques évidents à remplacer les sources traditionnelles de protéines animales par celles qui nécessitent moins d'aliments, génèrent moins de déchets et entraînent moins d'émissions de gaz à effet de serre. Des coûts et des prix plus bas pourraient accroître la sécurité alimentaire, et la nouvelle demande ouvre également des opportunités économiques, mais celles-ci pourraient également avoir un impact sur les industries existantes.
Résumé et perspectives
Nous voyons donc : de nombreux avantages de la part des autorités, même si les risques et les effets potentiels à long terme des "nouveaux aliments" ne sont pas clairs. Outre les parasites et les allergies, il s'agit avant tout de la confiance de la population.
Il est donc impératif que tous les produits alimentaires contenant des « insectes » soient étiquetés en conséquence, ne serait-ce que pour minimiser les risques évoqués.
Cependant, on craint que, comme pour l'approbation du modRNA, les régulateurs préfèrent une approche «d'apprentissage par la pratique» avant que les problèmes de sécurité alimentaire critiques et potentiellement graves ne soient résolus. Cependant, contrairement aux substances actives corona (sic), cela est principalement dû au fait qu'il n'existe pas de critères d'évaluation généralement acceptés ou standardisés.
RépondreSupprimerMaintenant, tout cela pourrait être balayé en faisant valoir que rien ne s'est produit jusqu'à présent (et cela se produira certainement), mais la confiance dans la santé mentale et l'honnêteté des autorités nationales et européennes, endommagées par le fiasco de l'ARN mod, augmente donc à peine.
Nous sommes donc à nouveau au début d'un processus long et complexe aux conséquences potentiellement graves.
Caveat emptor.
https://tkp.at/2023/04/28/insekten-als-lebensmittel-mangelnde-datenbasis-und-standards-geben-grund-zur-sorge/
Le monde subit-il un EFFONDREMENT démographique au niveau de l'extinction ? La survie même de la race humaine peut être en jeu
RépondreSupprimerVendredi 28 avril 2023
par : Ethan Huff
(Natural News) Les gens n'ont plus d'enfants, et les tendances suggèrent qu'un effondrement de la population mondiale est maintenant en cours à cause de cela.
Tant dans le monde industrialisé que dans le monde en développement, les taux de natalité restent à peine stables, au mieux. Au pire, et cela semble être le cas pour la plupart des pays, la population décline à un rythme croissant.
Couplé à une baisse de l'espérance de vie moyenne aux États-Unis et ailleurs, probablement en raison des vaccins contre la grippe Fauci, l'avenir s'annonce sombre pour l'humanité.
Depuis 1950, le nombre de naissances par femme a diminué de plus de moitié, selon les dernières données. Cette année-là, une femme typique a eu cinq naissances chacune. L'année dernière, la femme moyenne n'a eu que 2,3 enfants.
D'ici 2050, les Nations Unies (ONU) prévoient que la femme moyenne n'aura que 2,1 enfants.
Aux États-Unis en particulier, le taux de natalité des années 1950 était de 3,6 naissances par femme. En 2020, lorsque le coronavirus de Wuhan (Covid-19) a commencé, ce chiffre a chuté à seulement 1,6 naissance par femme, selon la Banque mondiale.
« En Italie, c'était 1,2 ; au Japon, il était de 1,3 ; en Chine, 1,2 », expliquent en outre les rapports.
"En janvier 2022, le pays (la Chine) a annoncé que le taux de natalité avait chuté pour la cinquième année consécutive, même avec l'abrogation de la politique de l'enfant unique, permettant aux couples d'avoir jusqu'à trois enfants à partir de 2021."
(En relation: Une note de service divulguée en 1969 montre que la propagation de la perversion LGBT fait partie du programme mondial de dépopulation.)
Le taux de fécondité aux États-Unis est inférieur au niveau de remplacement depuis 1971 - plus personne ne peut se permettre d'avoir des enfants
Aux États-Unis, le taux de fécondité est inférieur aux niveaux de remplacement depuis un certain temps maintenant. Les estimations suggèrent que depuis 1971, les taux de natalité aux États-Unis sont inférieurs au niveau de remplacement, ne montrant aucun signe d'inversion de sitôt.
Il y a de fortes chances que les taux de natalité ne fassent que continuer à monter en flèche aux États-Unis, car les jeunes générations ne peuvent plus se permettre d'avoir des familles, ou choisissent simplement de ne plus amener de personnes dans le cauchemar.
RépondreSupprimerSelon les médias, les jeunes hommes subissent des vasectomies comme jamais auparavant, surtout depuis que la Cour suprême a annulé Roe v. Wade. C'est bouleversant pour la classe dirigeante dans le sens où il n'y aura pas assez de nouveaux esclaves nés dans les années à venir pour faire tout le travail d'esclave dans leurs grandes entreprises.
Pendant ce temps, le nombre d'Américains âgés de 65 ans et plus a grimpé en flèche pour atteindre 56 millions, soit environ 17 % de la population totale. C'est presque le double du niveau de 1960 de seulement neuf pour cent.
"Avec le nombre croissant d'Américains plus âgés, la sortie à grande échelle des baby-boomers de la population active et l'augmentation des dépenses de santé par personne, le gouvernement américain est confronté à une augmentation rapide des coûts et à des insolvabilités attendues inquiétantes dans un avenir proche de programmes tels que la sécurité sociale. et Medicare », indiquent les rapports.
Il n'y a presque aucun endroit sur la planète où les niveaux de population augmentent naturellement en raison de l'augmentation des naissances. Partout où vous regardez, les niveaux de population indigène diminuent tandis que les « migrants » sont déplacés pour essayer de combler le vide de tous les travailleurs perdus.
En Russie, jusqu'à un million de nouveaux migrants doivent être importés dans le pays chaque année jusqu'à la fin du siècle juste pour maintenir ses niveaux de population actuels.
C'est une situation similaire en Corée du Sud où les niveaux de population devraient chuter de plus de moitié si les taux de fécondité restent aux niveaux actuels.
Les milliards de personnes dans le monde qui ont pris les «vaccins» de l'opération Warp Speed contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19) n'aident certainement pas les choses non plus, car les médicaments expérimentaux sont liés aux fausses couches, aux mortinaissances et à l'infertilité.
D'autres couvertures d'actualités connexes peuvent être trouvées sur Genocide.news.
RépondreSupprimerLes sources de cet article incluent :
EndOfTheAmericanDream.com
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-28-world-undergoing-extinction-level-population-collapse.html
Le système immunitaire humain a été COMPROMIS dans la poursuite de la production de poulets plus gras, grâce à l'utilisation aveugle d'antibiotiques
RépondreSupprimervendredi 28 avril 2023
par : Laura Harris
(Natural News) La généralisation de l'utilisation des antibiotiques dans l'élevage a entraîné l'émergence de bactéries plus résistantes au système immunitaire humain.
Une étude menée par des scientifiques de l'Université d'Oxford a révélé que la colistine antimicrobienne, précédemment utilisée comme promoteur de croissance dans les élevages de porcs et de poulets en Chine, a entraîné l'émergence de souches d'Escherichia coli plus susceptibles d'échapper au mécanisme de défense initial de l'organisme. .
"C'est potentiellement beaucoup plus dangereux que la résistance aux antibiotiques", a averti l'auteur principal de l'étude, Craig MacLean, professeur d'évolution et de microbiologie à Oxford. « Cela met en évidence le danger d'une utilisation aveugle des antimicrobiens dans l'agriculture. Nous avons accidentellement compromis notre propre système immunitaire dans le but de produire des poulets plus gras.
L'utilisation d'antibiotiques est depuis longtemps une question controversée, de nombreux experts avertissant que l'utilisation généralisée de ces médicaments dans le bétail contribue à l'augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques. Ces dernières années, il y a eu un mouvement croissant pour réduire l'utilisation des antibiotiques dans l'agriculture, de nombreux pays introduisant des réglementations pour limiter leur utilisation.
Malgré ces efforts, cependant, la nouvelle étude suggère que la résistance aux antibiotiques continue d'augmenter, posant une menace majeure pour la santé humaine et la sécurité alimentaire mondiale.
Le développement d'antibiotiques similaires à la colistine pourrait mettre en danger l'immunité innée
L'importance de cette recherche va au-delà des pratiques actuelles en élevage. L'étude suggère que le développement de nouveaux antibiotiques de la même classe que la colistine, connus sous le nom de peptides antimicrobiens (AMP), peut comporter un risque particulier de compromettre l'immunité innée. (Connexe : les déchets agricoles pourraient contribuer à l'augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques.)
Les AMP sont des composés naturels produits par la plupart des organismes vivants dans le cadre de leur réponse immunitaire innée, qui sert de première ligne de défense contre l'infection. La colistine, dérivée d'un AMP bactérien, est chimiquement similaire à certains AMP produits dans le système immunitaire humain. L'utilisation excessive de colistine dans l'élevage au cours des années 1980 a contribué à l'émergence et à la propagation de bactéries E. coli porteuses de gènes de résistance à la colistine, entraînant par la suite des restrictions sur l'utilisation agricole du médicament.
RépondreSupprimerDans l'étude, des souches d'E. coli portant un gène de résistance appelé MCR-1 ont été exposées à des AMP connus pour jouer un rôle important dans l'immunité innée chez les poulets, les porcs et les humains. Les bactéries ont également été testées pour leur sensibilité au sérum sanguin humain.
Les chercheurs ont découvert que les souches d'E. coli avec le gène MCR-1 étaient au moins deux fois plus résistantes au sérum humain que celles dépourvues du gène. En moyenne, le gène a augmenté la résistance aux AMP humains et animaux de 62 %. De plus, les souches résistantes d'E. coli étaient deux fois plus susceptibles de provoquer des infections et de tuer les larves de mites que la souche témoin.
Les résultats de l'étude sont susceptibles d'alimenter le débat en cours sur l'utilisation des antibiotiques dans l'élevage. Alors que les conséquences d'une résistance accrue sont difficiles à estimer, l'étude met en lumière un risque fondamental qui n'a pas encore été pleinement exploré. MacLean a noté que le danger réside dans l'évolution potentielle de la résistance bactérienne aux médicaments à base d'AMP.
La résistance aux antimicrobiens constitue une grave menace mondiale, les Nations Unies avertissant que les superbactéries pourraient causer jusqu'à 10 millions de décès par an d'ici 2050. Le besoin pressant de nouveaux antibiotiques a suscité un intérêt croissant pour les PAM en tant que solutions potentielles, y compris les médicaments à base de PAM humains.
Alors que le monde est aux prises avec le défi de la résistance aux antibiotiques, il est clair qu'une action urgente est nécessaire pour résoudre ce problème croissant. Reste à savoir si cela impliquera une réduction de l'utilisation d'antibiotiques dans l'élevage, une augmentation des investissements dans la recherche et le développement, ou une combinaison des deux.
Visitez Superbugs.news pour en savoir plus sur les agents pathogènes résistants aux antibiotiques.
RépondreSupprimerRegardez cette vidéo pour en savoir plus sur les superbactéries.
This video is from the Compassion with Kim channel on Brighteon.com
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Agricultural antibiotic use predicted to rise 67 percent, fueling a drug-resistant superbug epidemic.
Probiotics protect pigs from E. coli infections.
Sources include:
TheGuardian.com
eLifeSciences.org
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-28-human-immune-system-compromised-for-fatter-chickens.html
Pas un os vert dans leurs corps blancs
RépondreSupprimerComment les écofascistes alimentent le racisme et la violence meurtrière
De Stan Cox
Recherche mondiale,
29 avril 2023
Ce n'est pas souvent que les lobbyistes conservateurs battent le tambour pour une surveillance et une réglementation environnementales accrues. Mais c'est ce qui s'est passé ce mois-ci lorsque la Fédération d'extrême droite pour la réforme de l'immigration américaine (FAIR), par l'intermédiaire de son bras juridique, a déposé un mémoire devant un tribunal fédéral exigeant que le Département de la sécurité intérieure mène une étude d'impact environnemental approfondie examinant, de toutes choses, la politique d'immigration.
Dans un communiqué de presse, le groupe a exposé son raisonnement :
"De toute évidence, le DHS veut désespérément éviter la tâche impossible d'expliquer, en détail, pourquoi l'ajout de millions d'étrangers illégaux à notre population ne nuit pas à l'environnement, ou pourquoi le mal qu'il cause en vaut la peine".
Les justifications ostensiblement vertes pour des politiques d'immigration toujours plus dures ne sont pas un phénomène nouveau. Les mouvements anti-immigrés américains et européens ont longtemps utilisé le besoin réel de protection de l'environnement comme excuse pour exiger un traitement toujours plus dur des immigrés. Aujourd'hui, avec la sécheresse, les inondations, les tempêtes et d'autres manifestations du dérèglement climatique qui grossissent les rangs des personnes cherchant refuge en dehors de leur pays d'origine, les extrémistes de droite multiplient leurs évocations de la nature pour pousser à une cruauté toujours plus grande envers les immigrés.
Le thème omniprésent dans ces cercles est que, dans une Amérique déjà surpeuplée, de plus en plus de millions d'immigrants à la peau foncée, ayant soi-disant causé la destruction écologique dans leurs propres pays du Sud, traversent maintenant nos frontières en nombre toujours plus grand. Ils vont, pense-t-on, spolier l'environnement de ce pays aussi - et la seule façon de les arrêter est d'utiliser des moyens toujours plus violents. Les extrémistes colportant une telle propagande sont connus de nos jours comme des « écofascistes ». Par-dessus tout, insistent-ils, les États-Unis doivent maintenir le contrôle des Blancs sur « notre » pays – vous savez, les terres que nos ancêtres ont volées aux peuples autochtones qui savaient réellement vivre en harmonie avec la nature.
Dans le processus, ces suprémacistes blancs adoptent de plus en plus, sans la moindre ironie, le langage de l'environnementalisme pour pousser à la fois le fanatisme anti-immigré grotesque et un programme d'extrême droite plus large et véritablement énervant.
Une nuance de vert plus cruelle
RépondreSupprimerAu cours des dernières années, l'écofascisme a fait plusieurs fois irruption dans le cycle de l'actualité grand public, notamment en relation avec une sombre série de fusillades de masse.
Payton Gendron, 19 ans, qui a plaidé coupable du meurtre de 10 Noirs dans une épicerie de Buffalo l'année dernière, s'est explicitement qualifié d'écofasciste. Dans le manifeste qu'il a laissé derrière lui, il écrit :
« Pendant trop longtemps, nous avons permis à la gauche de coopter le mouvement écologiste pour servir ses propres besoins. La gauche a contrôlé toutes les discussions concernant la préservation de l'environnement tout en présidant simultanément à la destruction continue de l'environnement naturel lui-même par l'immigration massive et l'urbanisation incontrôlée.
L'urbanisation, voyez-vous, parce que vous savez quel genre de personnes vivent dans les villes. (Clin d'oeil clin d'oeil.)
Patrick Crusius, qui a tué 23 personnes dans un Walmart d'El Paso en 2019, a laissé derrière lui un manifeste déclenchant de fausses alertes sur une "invasion hispanique". Il a écrit :
« L'environnement se détériore d'année en année. La plupart d'entre vous sont trop têtus pour changer de mode de vie. La prochaine étape logique est donc de réduire le nombre de personnes en Amérique utilisant les ressources. Si nous pouvons nous débarrasser d'un nombre suffisant de personnes, alors notre mode de vie pourra devenir plus durable.
Les deux hommes se sont inspirés de Brenton Tarrant, le suprémaciste blanc qui, plus tôt en 2019, avait assassiné 51 personnes dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Tarrant a écrit un manifeste dans lequel il a déclaré ,
"Les envahisseurs sont ceux qui surpeuplent le monde... Tuez les envahisseurs, tuez la surpopulation et, ce faisant, sauvez l'environnement."
Nonobstant la rhétorique fleurie, ces tueurs de masse n'avaient pas réellement la durabilité écologique au premier plan de leur esprit. Ils viennent de mettre un vernis vert sur leur haine des immigrés, une tactique de plus en plus familière de la droite raciste. Philip Santoro, dans une diatribe pour la publication nationaliste blanche Renaissance américaine en 2017, s'est enduit d'une couche de vert précoce et particulièrement rance :
« La « politique verte » de la gauche, combinée au soutien à l'immigration de masse et à l'opposition à l'énergie nucléaire, signifierait un avenir de surpeuplement, de pauvreté et de déplacement des Blancs. Lorsque la gauche s'attaque au changement climatique, elle veut «sauver la planète» - mais apparemment pour les bébés de quelqu'un d'autre. L'explosion démographique dans les pays du Sud combinée au changement climatique et aux attitudes libérales envers la migration sont la plus grande menace extérieure à la civilisation occidentale.
RépondreSupprimerAu Réseau mondial sur l'extrémisme et la technologie, Frederike Wegener a rapporté que, sur les réseaux sociaux, les extrémistes violents "dissimulent de plus en plus des idées racistes et nativistes derrière des préoccupations environnementales pour attirer les jeunes et les militants écologistes", en utilisant des slogans tels que "Aimez la nature, tuez les non- Blancs » et « Sauvez les abeilles, plantez des arbres, tirez sur les réfugiés ». Créer un sentiment accablant de catastrophe écologique imminente, écrit-il, peut inciter des citoyens non violents et soucieux du climat à faire cause commune avec des nativistes violents.
Le déploiement des abeilles et des arbres comme couverture pour de telles politiques de droite a une longue histoire en Amérique. La croissance du mouvement anti-immigration au cours du dernier demi-siècle en particulier est largement attribuée à un ophtalmologiste du Michigan nommé John Tanton, qui, comme Paloma Quiroga l'a écrit pour le blog Environmental Synthesis and Communications du Wellesley College en 2021, "considérait la surpopulation et l' immigration comme une menace pour l'environnement et pour l'avenir de l'Amérique blanche - des opinions explicitement écofascistes. Dans ses efforts pour contrecarrer l'immigration, il a fini par créer un vaste réseau lâche de groupes anti-immigration et de lobbyistes, maintenant surnommé le réseau Tanton . Depuis les années 1980, ce réseau a réussi à saboter toutes les tentatives d'élaboration de politiques d'immigration fédérales humaines.
Aujourd'hui, le groupe le plus puissant du réseau est la Fédération américaine pour la réforme de l'immigration, l'organisation qui fait pression sur le Département de la sécurité intérieure sur l'impact supposé des immigrés sur l'environnement. Sur son site Web, FAIR s'attarde sur les maux de la croissance démographique - et par cela, il ne signifie que la croissance de "certaines" populations :
"Actuellement, il y a 326 millions de personnes résidant aux États-Unis, donc l'immigration à elle seule sera responsable de 78 millions de personnes supplémentaires en seulement 40 ans... La croissance de la population à ces niveaux aura certainement un impact à la fois sur la qualité de vie des l'Américain moyen et la durabilité de l'environnement. La menace de la surpopulation ne pèse pas sur notre santé économique, mais aussi sur la qualité de vie actuelle et future et sur la durabilité environnementale… Les progrès que la nation a réalisés vers une conservation accrue et l'efficacité énergétique et énergétique continueront de s'éroder… »
Relier les idées anti-immigrés et racistes via la croissance démographique à la dégradation de l'environnement n'a rien de nouveau. Le racisme des pères fondateurs du mouvement de conservation, dont John Muir et John James Audubon, a été largement débattu ces dernières années. À la fin des années 1990, Tanton, alors encore membre du Sierra Club, a fait pression pour que cette vénérable organisation environnementale adopte une position explicitement nativiste. Cette proposition a été rejetée, mais seulement par une marge très étroite. En 2004, des membres anti-immigrés ont de nouveau tenté de prendre le contrôle de l'organisation - et une fois de plus ils ont échoué. Ces dernières années, en effet, le Sierra Club a renoncé avec forceson ancienne tolérance du sentiment nativiste au sein de ses membres et en est venu à soutenir activement les droits des immigrants.
RépondreSupprimerLes arguments écofascistes servent non seulement d'excuse pour abuser des immigrés, mais sont également déployés par un éventail plus large et plus violent de groupes et de mouvements d'extrême droite des deux côtés de l'Atlantique. Les appels à l'action environnementaux et anti-industriels ont été un incontournable du principal site néonazi américain Daily Stormer , ainsi que de plusieurs groupes d'extrême droite, dont The Base , la division néonazie Atomwaffen (redémarrée sous le nom d'Ordre national socialiste), et le gang des pins . Les partis politiques d'extrême droite en France, en Autriche et en Allemagne ont également adopté la fusion de la « civilisation écologique » et du « nativisme écocentrique ».
Effondrement de l'égalité des chances ?
L'utilisation de la rhétorique verte par les écofascistes est, bien sûr, totalement hypocrite. Mais la façon dont des impulsions similaires se sont glissées dans les bords du mouvement écologiste actuel est également effrayante, dont la plupart est encore identifiée non seulement à la partie gauche de la politique américaine, mais à la non-violence. Pourtant, dans un pays rempli à ras bord d'armes et affichant un besoin croissant de violence (dont l'écofascisme est un exemple si douloureux), même ceux qui encouragent véritablement l'écologisation de la planète ne se sont malheureusement pas révélés complètement immunisés contre le besoin. déployer de telles tactiques.
En octobre dernier, j'en ai personnellement fait l'expérience. J'ai donné une conférence en ligne sur le rôle que le rationnement pourrait jouer pour freiner la destruction écologique. Le public, y compris des membres de plusieurs groupes environnementaux de la côte ouest, semblait plutôt réceptif. Donc, j'ai été choqué quand, à la fin de l'heure, le modérateur a conclu en virant dans un territoire nettement étrange. Résoudre la crise écologique, a-t-il soudainement suggéré, pourrait nous obliger à considérer la « valeur » de « l'autoritarisme », ou plus précisément, du « fascisme vert, ou peut-être du fascisme « équitable » vert ». Comme la session avait déjà dépassé les heures supplémentaires, il n'y avait aucune possibilité pour moi d'examiner, et encore moins de discuter, comment de telles idées auraient pu infiltrer un mouvement vert qui avait longtemps été en effet pacifique.
Des mouvements radicaux pour parvenir à une société verte et équitable existent au moins depuis la montée en puissance de groupes comme Earth First ! Dans les années 1980. Plus récemment, cependant, des mouvements comme le Front de libération de la Terre ont préconisé d'endommager ou de détruire les infrastructures industrielles comme une étape essentielle vers une société plus écologique. Au cours de la dernière décennie, le mouvement Deep Green Resistance est allé encore plus loin, insistant sur le fait que l'objectif d'un tel sabotage devrait être l'effondrement complet de la société industrielle. Seul un retour à la civilisation préindustrielle, affirme-t-il, permettra à la planète de guérir, tout en nous créant des opportunités de développer des sociétés autonomes et égalitaires qui n'exploitent ni nos semblables ni la nature.
RépondreSupprimerDans le livre de 2011 Deep Green Resistance , les auteurs du mouvement Lierre Keith, Aric McBay et Derrick Jensen ont également soutenuque la base industrielle de la civilisation devait être complètement pulvérisée, le plus tôt possible. Convaincus que "la grande majorité de la population ne fera rien à moins d'être dirigée, cajolée ou forcée", ils ont insisté sur le fait que "ceux d'entre nous qui se soucient de l'avenir de la planète doivent démanteler l'infrastructure énergétique industrielle le plus rapidement possible. ” Une désindustrialisation précipitée est nécessaire, ont-ils écrit, car il reste si peu de temps pour empêcher un effondrement écologique suffisamment complet pour rendre le monde invivable pour l'humanité. Par conséquent, "un effondrement rapide est finalement bon pour les humains - même s'il y a une mortalité - parce qu'au moins certaines personnes survivent". C'est pour le moins choquant, et c'est à juste titre qu'il a fait l'objet de critiques virulentes ,
Jusqu'à présent, les partisans de la résistance verte profonde se sont limités au prosélytisme et à l'organisation, plutôt qu'à tout type de sabotage dans le monde réel. Du côté de la droite politique, cependant, les incidents de sabotage des éco-infrastructures sont en effet en augmentation. Au cours de l'année écoulée, par exemple, il y a eu une vague d'attaques contre les réseaux électriques dans tout le pays par des extrémistes de droite, et non par des écologistes. Un homme et une femme arrêtés en février pour avoir planifié de détruire quatre sous-stations électriques dans la région de Baltimore se sont avérés, sans surprise, épouser des opinions néonazies. Et les attaques réussies contre deux sous-stations de Caroline du Nord en décembre dernier étaient également liées au néonazisme et à la suprématie blanche. Fin 2022, le Department of Homeland Security a avertiqu'il y avait eu une augmentation significative des discussions en ligne entre les éléments d'extrême droite axés sur l'assaut du réseau électrique pour déclencher des pannes en cascade à travers le pays. Cela, pensaient-ils, pourrait conduire à un effondrement du gouvernement et ainsi créer des ouvertures pour une prise de pouvoir fasciste. (Dans un pays où se trouve déjà le parti trumpublicain, cela devrait être déconcertant, même s'il n'est pas vraiment surprenant.)
Hunter Walker, journaliste pour Talking Points Memo , a récemment obtenu une copie d'un magazine en ligne qui prônait des attaques contre des sous-stations électriques et offrait un encadrement aux saboteurs potentiels, tout en annonçant, comme s'ils étaient des écologistes : « Nous croyons que la techno -le système industriel présente une menace existentielle absolue et urgente pour toute vie sur terre.
RépondreSupprimerWalker a réussi à retrouver l'un des auteurs qui lui a dit que leur objectif était en effet de motiver non pas l'extrême droite mais "des groupes militants d'anarchistes éduqués". Comme l'a reconnu l'auteur, cependant, l'extrême droite est "beaucoup mieux armée" et mieux préparée pour tirer sur les transformateurs "que la gauche ou la post-gauche". Cela étant, ajoute l'auteur du manuel, si la question était de savoir si « j'accepterais une aide ou une 'alliance' avec n'importe quel groupe d'extrême droite, j'hésiterais à dire non. Je préférerais de loin éteindre les lumières et ensuite les combattre dans le noir silencieux par la suite.
Cela soulève une question : des individus ou même des groupes radicaux aux extrémités opposées du spectre politique pourraient-ils jamais converger vers les mêmes tactiques d'action directe violentes ?
Brian Tokar est membre du corps professoral et du conseil d'administration de l'Institut d'écologie sociale de Plainfield, dans le Vermont, qui propose des cours sur l'écofascisme. Je lui ai demandé quel chevauchement lui et ses collègues avaient remarqué entre les mouvements violents, racistes et écofascistes et les mouvements environnementaux non violents, antiracistes et radicaux. Tokar a répondu: "Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de chevauchement, mais il y en a certainement assez pour que ce soit profondément dérangeant."
"Cela remonte", a-t-il dit, "aux années 80 lorsque Dave Foreman et Edward Abbey [de Earth First ! mouvement] disaient beaucoup de choses dérangeantes, y compris beaucoup de trucs anti-immigrés – en particulier Abbey, qui était tout au sujet de la protection des frontières contre les personnes qui, selon lui, propageraient la pollution. C'était juste manifestement raciste… mais il y avait aussi beaucoup de gens qui l'ont défié vocalement depuis le début.
« Avance rapide vers des temps plus récents », a poursuivi Tokar, « et mes collègues ont documenté des histoires de personnes qui ont commencé dans des cercles écologiques de gauche et ont dérivé vers une politique ouvertement néo-fasciste ou néo-nazie anti-immigrés. En fait, la stratégie des écofascistes, a-t-il ajouté, "semble être que s'ils peuvent écrémer quelques personnes, en particulier les personnes qui ont une suite, ils peuvent déplacer la discussion dans leur direction".
Un avenir en danger
RépondreSupprimerJe suis confiant en prédisant que les écofascistes ne parviendront pas à prendre le pouvoir en supprimant le réseau électrique national. Pourtant, en alimentant les violations des droits de l'homme, la haine raciale et la violence meurtrière, leur propagande toxique a fait des États-Unis un endroit plus périlleux où vivre si vous n'êtes pas né blanc et à l'intérieur de ses frontières. En détournant le message du renouveau écologique et en l'utilisant pour persécuter les impuissants, ils pourraient , au minimum, rendre beaucoup plus difficile pour ce pays d'agir avec audace à l'avenir en ce qui concerne la crise climatique et la justice environnementale. C'est pourquoi le message de ces écofascistes doit être déchiqueté verbalement partout et chaque fois qu'ils essaient de le diffuser.
*
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Stan Cox , un habitué de TomDispatch , est l'auteur de The Path to a Livable Future: A New Politics to Fight Climate Change, Racism, and the Next Pandemic , The Green New Deal and Beyond: Ending the Climate Emergency While We Still Can , et la série actuelle sur le climat en temps réel chez City Lights Books. Retrouvez-le sur Twitter à @CoxStan .
https://www.globalresearch.ca/not-green-bone-their-white-bodies/5817544
Terrible nouvelle pour Macron : une pétition dénonçant la répression en France vient de dépasser les 100 000 signatures
RépondreSupprimerBy Cheikh Dieng
29 avril 2023
Une pétition qui commence à être massivement relayée sur les réseaux et qui a déjà franchi les 100 000 signatures dénonce l’ « escalade répressive » en France, en cours depuis plusieurs jours dans plusieurs villes du pays après l’annonce du gouvernement Macron de recourir au 49.3 pour imposer la réforme des retraites aux Français
Lecourrier-du-soir.com vous invite à lire la pétition dans sa version intégrale
Excellente lecture
« Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur,
Le territoire français − et les grandes villes plus particulièrement − sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées.
Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme le LBD et les grenades de désencerclement ou explosives, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations et des verbalisations indiscriminées, du matraquage systématique et des violences gratuites et attentatoires à la dignité, parfois même à l’intégrité physique des personnes.
Président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), association qui œuvre depuis 1898 à la défense des droits et libertés, je ne peux que constater que vous faites le choix d’une escalade répressive pour briser des mouvements sociaux légitimes. Votre politique brutale plonge aujourd’hui le pays dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie.
Avec cette pétition, la LDH et l’ensemble des citoyennes et citoyens signataires appellent votre gouvernement à la raison et exigent de vous, Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, le respect des droits fondamentaux.
Sous les plus brefs délais, nous demandons l’interdiction des armes de guerre et des techniques d’immobilisation mortelles ;
Nous semblent également indispensables : la révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre (notamment la suppression de la BRAV-M et de la nasse) ; la suppression du délit de participation volontaire à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations (article 222-14-2 du code pénal) et la fin des gardes à vue « préventives », de la politique du chiffre sur les interpellations ; un traitement judiciaire équitable des faits de violences policières et un meilleur encadrement des procédures d’outrage et rébellion ; une réforme des conditions autorisant les contrôles d’identité, aujourd’hui détournés de leur objet à des fins de pression et de répression ; le respect de la qualité des observatrices et observateurs indépendants et des journalistes, et plus généralement de la liberté d’informer et de rendre compte des pratiques des forces de l’ordre.
RépondreSupprimerC’est là le préalable à un avenir commun apaisé. Car le risque d’un ordre qui déborde, c’est d’être lui-même bientôt débordé face aux tensions et à la radicalité qu’il exacerbe.
https://lecourrier-du-soir.com/terrible-nouvelle-pour-macron-une-petition-denoncant-la-repression-en-france-vient-de-depasser-les-100-000-signatures/
Pics d'inflation alimentaire: malgré des renégociations entre industriels et distributeurs, un “été dur” attend les Français
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 28 avril 2023 - 10:30
En 2023, l'inflation alimentaire est devenue la principale cause de l'augmentation générale des prix.
POUVOIR D'ACHAT - L’inflation connaît des pics sans précédent qui n'épargnent pas l'alimentation. Selon un rapport de l’Insee, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté en mars 2023 de 0,9 % sur un mois et de 5,7 % sur un an. En avril, dans une estimation qui vient d'être publiée ce vendredi, l'IPC a progressé de 0,6 % sur un mois et de 5,9% sur un an. Les prix de l’alimentation ont enregistré en une année une hausse vertigineuse qui demeure autour des 15 %. Cette situation hautement pénible pour les ménages français va perdurer “jusqu’à la fin de l’été”, selon Emmanuel Macron et bien au-delà selon des observateurs. En attendant, les Français se débrouillent comme ils peuvent pour maintenir un accès digne à l’alimentation, malgré la hausse des prix.
Selon le dernier rapport de l’Insee (l'Institut national de la statistique et des études économiques) publié le 14 avril dernier, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté en mars de 0,9% sur un mois contre une hausse de 1 % en février (soit 5,7 % sur un an). Quant aux prix de l’alimentation, pour la même période, une hausse de 1,8 % a été constatée en un mois contre 1,7 % en février. Sur une année, les prix alimentaires ont grimpé à un rythme effréné de 14,8 % en février et 15,9 % en mars.
En ce qui concerne le mois d'avril, dans une estimation publiée ce 28 avril (qui sera consolidée dans le prochain rapport de l'INSEE prévu pour le 12 mai), l'IPC a augmenté de 0,6 % (soit 5,9 % sur un an). Si ce sont cette fois l'énergie et les services qui pèsent en premier lieu dans cet énième pic des prix, les prix alimentaires progressent toujours de 14,9 % sur un an et restent une préoccupation majeure pour les Français.
En effet, ces derniers sont depuis plusieurs mois au pied du “super mur d’inflation” contre lequel avertissait déjà Michel-Édouard Leclerc, patron de l’enseigne éponyme de la grande distribution, en novembre 2022. Alors invité de la matinale de Cnews, il avait énuméré la guerre en Ukraine et la reprise économique post-Covid parmi les causes de cette flambée des prix.
Les industriels pointés du doigt
Le Sénat, dans un rapport de juillet 2022, expliquait également cette inflation par la montée des prix des matières premières, notamment agricoles et industrielles, en plus des “mauvaises conditions climatiques” et des “prix des emballages”. À cela s’ajoute les tarifs énergétiques, particulièrement ceux du gaz et de l’électricité, tirés vers le haut par la guerre en Ukraine.
Pourtant, les prix des matières premières est en baisse. Le blé coûte 40% en moins, le grain de café 16% en moins et jusqu'à 55 % de réduction pour l'huile. De son côté, l’Insee fait remarquer que les prix de l’énergie ont reculé de 1,4 % en mars 2023. Les prix des aliments dans les rayons n'ont pourtant pas suivi cette tendance baissière quant à eux sur la même période. Mais en ce qui concerne le mois d'avril, une très légère accalmie semble apparaître.
Les distributeurs accusent ouvertement les industriels, qui doivent lâcher du lest quant à leur marge. À titre d’exemple, des biscuits restent sur une hausse de 25 % malgré une baisse des prix du blé. Michel Biero, Directeur exécutif des achats de Lidl, explique à BFM Business que “les grandes marques, notamment les multinationales, doivent nécessairement se mettre autour d’une table pour nous répercuter les baisses” des matières premières.
RépondreSupprimerUn constat identique, presque 6 mois plus tard, à celui de M. Leclerc, qui appelait à une mobilisation. “Si on ne se mobilise pas là où les marges se font et là où la concurrence ne se fait pas, ça va coûter très cher aux Français avec un super mur d’inflation en 2023”, avait-il affirmé.
Les négociations clôturées début mars 2023 se sont plutôt tournées à la faveur des industriels, qui ont réclamé une hausse moyenne de prix de l'ordre de 10%. Les renégociations pour le second semestre de l’année en cours ont commencé, a encore annoncé mercredi 26 avril 2023 Leclerc à BFM Business, promettant de “casser l’inflation”.
“Cela va être dur jusqu’à la fin de l’été”, avertit Macron
En attendant les résultats de ces pourparlers, les Français devront résister jusqu’à la fin de l’été. Du moins, selon Emmanuel Macron. "Je vais être honnête, les prix alimentaires, ça va être dur jusqu’à la fin de l’été", a affirmé le chef de l’État dans un entretien accordé dimanche 23 avril 2023 au Parisien.
Si le gouvernement a appelé début avril les industriels et les distributeurs de se remettre autour de la table des négociations pour faire baisser les prix "chaque fois que cela sera objectivement justifié", Macron préconise un “travail qui paye mieux” et un “dialogue social”. "Le Smic continue d’augmenter, les autres salaires doivent suivre, et cela fait partie des sujets que l’on a mis à la négociation", a-t-il indiqué au même quotidien.
À compter du 1er mai 2023, le Smic brut augmentera de 38 euros, passant de 1.709 euros à 1.747 euros par mois.
Toutefois, selon le PDG de Système U, Dominique Schelcher, cela risque surtout de s’endurcir jusqu’à fin juin. "Le pronostic est entre 23 et 25 % sur l’alimentaire et la droguerie, la parfumerie et l'hygiène d’ici la fin du mois de juin", a-t-il révélé.
Un constat partagé par Yves Puget, directeur de publication de LSA, hebdomadaire professionnel français spécialiste de l'industrie alimentaire et de la grande distribution. "L'inflation progresse un peu tous les mois depuis un peu plus d'un an, de 0,5 à 1 %, et ça va continuer au moins jusqu'à l'été. J'ai du mal à croire que les prix vont baisser. La question, c'est: est-ce qu'à la fin de l'été, ils vont au moins se stabiliser ?", s’interroge-t-il.
RépondreSupprimerComment s’en sortent les Français ?
En attendant l’échéance avancée par Macron ou la fin des renégociations entre les industriels et les distributeurs pour savoir jusqu’où cette spirale inflationniste peut aller, les Français font preuve de débrouillardise, voire de sacrifice pour remplir leurs paniers. Le budget auparavant dédié aux loisirs, aux vacances ou aux sorties restos sert désormais à compenser la hausse des prix dans les rayons.
Rémy Oudghiri, sociologue, directeur général adjoint de Sociovision, société spécialisée dans les études du marché et membre du groupe IFOP, explique à RadioFrance que “66 % des gens nous disent que leur budget leur permet tout juste d'assumer les dépenses de base (...) 66 % cela concerne les milieux les plus modestes, mais aussi une grande partie de la classe moyenne.”
D’autres se rabattent sur des produits de moindre qualité et les comportements sont variés. Certains achètent moins ou cessent de choisir des produits labellisés (bio ou autres) tandis que d’autres, dans des situations plus critiquent, se risquent à consommer des produit dont la date limite a été dépassée.
Dans les marchés, de nombreux médias font état de la pratique du glanage alimentaire par des citoyens qui attendent la fin du marché en toute fin de matinée pour récupérer des produits invendus ou profiter d'offres intéressantes. L’ultime étape avant de recourir à des associations ou des banques alimentaires ?
Selon une étude publiée en février 2023, plus d’un tiers des personnes qui se rendent dans les structures d’aide alimentaire sont de nouveaux bénéficiaires qui le font depuis moins de 6 mois. Les données récoltées par l'institut CSA pour les Banques alimentaires dévoilent que le nombre de personnes qui recevaient l'aide alimentaire était de 2,4 millions jusqu’à fin 2022, soit trois fois plus par rapport à 2012.
https://www.francesoir.fr/societe/inflation-alimentaire-pics-inquietants-industriels-distributeurs-renegocient
Charbon de Vale Liddell : donné pour rien et détruit par le capitalisme prédateur et un marché vert foutu
RépondreSupprimerPar Jo Nova
April 29th, 2023
A “win” for predatory capitalism and government mis-interference
Hier, pour la dernière fois, la dernière turbine a été éteinte à la centrale de Liddell Coal après 52 ans de fonctionnement. Le gouvernement NSW l'a donné gratuitement en 2014 - regroupé comme un McHappy Meal avec la vente de Bayswater Coal, d'une valeur de 0 $. Les gouvernements considéraient le vieux charbon comme sans valeur, au moins jusqu'en 2017, lorsque tout le monde a vu le bain de sang lorsque la centrale au charbon d'Hazelwood a soudainement fermé et que les prix de l'électricité ont soudainement augmenté de 85 %. Ensuite, ils ont commencé à paniquer un peu – même Malcolm Turnbull (notre PM amoureux des énergies renouvelables) a commencé à faire pression ouvertement sur AGL pour qu'il vende Liddell afin qu'il puisse continuer à fonctionner jusqu'à ce que son projet favori, le Snowy Hydro 2.0, puisse démarrer. Alinta, propriété chinoise, est arrivée avec 250 millions de dollars et était prête à investir un milliard pour réparer la station et prolonger sa durée de vie jusqu'en 2030. Malgré cette aubaine, AGL a refusé de prendre l'argent. Il était déterminé à l'enfoncer dans le sol et à l'arrêter à la place. Maintenant, il est déterminé à le faire exploser également. L'équipe de démolition est déjà nommée pour le début de l'année prochaine.
David Archibald note la folie :
L'expérience consiste à fermer la centrale électrique de Liddell en Nouvelle-Galles du Sud et à voir ce qui se passe. L'opérateur de Liddell, AGL, a demandé au gouvernement NSW de faire sauter la centrale électrique plutôt que de la laisser sous une forme qui puisse être redémarrée. C'est l'équivalent militaire de brûler vos ponts derrière vous - l'expédition réussit ou vous mourez.
La grande valeur de Liddell pour AGL n'était pas de produire de l'électricité mais d'acheter et de saboter "la concurrence"
RépondreSupprimerComme tant d'autres secteurs de l'économie occidentale, les prédateurs achètent le segment le moins cher du marché afin de le détruire. AGL est le plus grand générateur unique en Australie. Ils possèdent un portefeuille d'énergie gazière, hydroélectrique, éolienne et solaire, qui feront probablement tous des bénéfices plus élevés avec Liddell à l'écart.
L'année suivant la fermeture d'Hazelwood, les bénéfices d'AGL sont passés de 539 millions de dollars à 1 600 millions de dollars. Pas étonnant qu'ils ne veuillent pas vendre.
Liddell valait plus mort que vif
Cela montre à quel point notre marché de l'électricité est vraiment foutu lorsqu'il vaut mieux détruire des actifs d'un milliard de dollars produisant de l'électricité bon marché. Bonjour, AEMO notre opérateur du marché de l'énergie - êtes-vous à l'écoute ? Et finalement, Bonjour Anthony Albanese (l'actuel PM). Il commande ce vaisseau aux règles folles. Le marché ne fait que « ce qui a du sens » – et les producteurs ne sont pas autant récompensés pour produire de l'électricité moins chère que pour la détruire.
AGL ne vendrait pas Liddell car l'électricité NSW pourrait devenir moins chère. Ah la parodie ?
Comme je l'écrivais en 2018, les analystes de JP Morgan étaient francs sur la stratégie d'AGL - traduisons leur langage d'investisseur : si AGL la vendait à Alinta et que Liddell continuait à fonctionner, cela pourrait "malheureusement" maintenir les prix de l'électricité plus bas, ce qui nuirait à tous les AGL. autres générateurs. On ne peut pas avoir ça...
Vendre la centrale électrique à Alinta nuirait aux prix de gros qu'AGL peut facturer pour l'énergie de ses autres actifs, ont déclaré les analystes, tout en aidant également un rival déterminé à grignoter la part de marché d'AGL. Sur le plan opérationnel, Liddell et la centrale électrique voisine de Bayswater d'AGL sont alimentées en charbon à partir d'un seul chargeur de charbon et sont soumises à un certain nombre de contrats qui devraient être annulés.
«L'extension (Liddell) aurait probablement un impact négatif sur les prix de gros, et donc sur la valeur du reste des actifs de production d'AGL; il soutiendrait la croissance d'un concurrent dans la vente au détail d'électricité ; et une séparation de Bayswater serait compliquée avec les deux actifs intrinsèquement liés », a déclaré JPMorgan. — Paul Garvey, L'Australien.
RépondreSupprimerDes prix de gros plus bas signifient « de bonnes nouvelles pour les clients » mais « de mauvaises nouvelles pour les détaillants chers » – comme les propriétaires de générateurs d'énergie renouvelable.
Comment éliminer les générateurs bon marché rend tous les autres générateurs plus riches
Ceci, ci-dessous, était la pile d'offres de notre réseau national il y a dix ans. L'AEMO (opérateur de marché) accepte toutes les offres depuis la moins chère à gauche jusqu'à la dernière offre nécessaire pour répondre à la demande actuelle. Tous les enchérisseurs retenus sont payés quelle que soit l'offre retenue la plus élevée. En supprimant les fournisseurs les moins chers à gauche, l'ensemble de la pile se déplace «à gauche» et des offres plus élevées doivent être acceptées pour répondre à la demande.
- voir graph sur site -
Centrale électrique au charbon de Liddell. NEM AEMO Pile d'offres pour l'électricité. Graphique.
Liddell est le troisième fournisseur "marron" en partant de la gauche. *(Non représenté sur le graphique : la plupart des centrales diesel coûtent plus de 350 $/MWh parce qu'elles font exploser l'échelle.)
La propriété croisée des actifs rend possible le capitalisme prédateur
Autrefois, les gouvernements étaient censés protéger les consommateurs de ce genre de choses. Si 20 entreprises distinctes s'entendaient pour truquer le marché afin qu'elles soient toutes mieux loties, mais aux dépens des consommateurs, nous appellerions cela un cartel. Mais si une entreprise achète 20 petites entreprises, faire la même chose revient simplement à « gérer le portefeuille ». Vous voyez comment cela fonctionne ?
Sur le réseau national australien, il y a trois grands conglomérats qui fabriquent la majeure partie de notre électricité (et qui vendent également de l'électricité au détail). AGL est marqué en bleu et la domination du marché est évidente - générant à lui seul environ 40% de l'électricité requise dans nos deux États les plus peuplés.
Nous ne serions pas dans ce gâchis si chaque centrale électrique était en concurrence sur le marché libre pour faire un profit pour elle-même et qu'il n'y avait pas non plus de subventions sacrées pour les électrons verts intermittents.
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
Intégration verticale, actif de propriété, production, vente au détail, NEM, AGL, Origine, Énergie Australie.
État du marché de l'énergie 2022 – Rapport complet ( PDF 12,94 Mo ) page 205.
Certains blâment la privatisation d'un générateur d'électricité - si vous pouvez l'appeler ainsi, alors qu'il a été distribué gratuitement comme une grenouille toxique. Mais le plus grand crime a été de nationaliser notre marché de l'électricité et d'émettre des commandements païens selon lesquels nous utilisons nos générateurs comme des machines géantes pour changer le temps.
Mais remerciez votre banquier central d'avoir maintenu les taux d'intérêt artificiellement bas pendant des années afin que les riches puissent faire la danse des rachats et des fusions pour éliminer la concurrence.
Dernier mot à John McRobert :
Avec la fermeture de la centrale électrique de Liddell et d'autres fermetures en cours, autant réduire notre budget de défense. Bientôt, il n'y aura plus rien à défendre.
Malgré les paroles courageuses de notre ministre de l'Énergie, Chris Bowen, selon lesquelles il n'y aura pas de pénurie d'électricité - lui qui croit que le climat peut être contrôlé par la législation - les mots d'une vieille chanson triste résonnent : "Bonjour les ténèbres mon vieil ami".
Vale Liddell, et que ceux que vous avez si bien servis ne vous oublient jamais.
ABBREVIATIONS
AEMO – Australian Energy Market Operator
https://joannenova.com.au/2023/04/vale-liddell-coal-given-away-for-nothing-and-destroyed-by-predatory-capitalism-and-a-screwed-market/
Politique énergétique des élites luxueuses et riches : un concept suicidaire
RépondreSupprimerle 29 avril 2023
Dans une entrevue remarquable, mercredi, avec la présentatrice Laura Ingraham de Fox News, Norman Fenton, professeur émérite l’évaluation des risques à l’Université Queen Mary de London, a expliqué ce que signifie vraiment l’économie « carbone-neutre ». https://youtu.be/kg77Ngzf754 Rappelons-nous que la « carboneutralité » est le cri de ralliement de tous les grands gouvernements occidentaux et des organismes intergouvernementaux comme l’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale et l'IPCC — Intergovernmental Panel on Climate Change 'Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies' IPCC/GIEC). Dans le contexte britannique, M. Fenton souligne que tous les aéroports, sauf Heathrow, Belfast et Glasgow, fermeront d’ici 2030. Personne ne prendra du tout l’avion d’ici 2050. Il n’y aura pas de nouvelles voitures à essence ou diesel d’ici 2030 et, d’ici 2050, l’utilisation des routes sera limitée à 60 % du niveau actuel. La nourriture, le chauffage et l’énergie seront limités à 60 % des niveaux actuels d’ici 2050, vous avez bien lu. Le bœuf et l’agneau ne seront plus au menu d’ici 2050.
Bon nombre des restrictions à la mobilité et à l’activité sociale seront réalisées par des « villes-15 minutes ». Selon Wikipédia, ce sont là des endroits où les nécessités et les services quotidiens, comme le travail, les magasins, l’éducation, les soins de santé et les loisirs, « peuvent être facilement accessibles en 15 minutes à pied ou à vélo de n’importe quel point de la ville ».
Le professeur Fenton a publié ses observations dans un fil Twitter qui a recueilli un nombre étonnant de points de vue – environ 3,3 millions – et qui a été suivi par l’entrevue de Fox News. Ces conséquences de la carboneutralité pour le Royaume-Uni et, par extension, pour le reste de l’Occident collectif, ne sont pas de simples conjectures de sa part. Elles sont tirées d’un document détaillé publié par UK FIRES, un programme de recherche financé par le gouvernement ( https://www.ukfires.org/wp-content/uploads/2019/11/Absolute-Zero-online.pdf ). Le programme expose la stratégie du gouvernement pour atteindre les objectifs de « carboneutralité d’ici 2050 » issue de la modification de la Loi sur les changements climatiques de 2019. La Loi a été appuyée avec enthousiasme par tous les partis politiques sans consultation publique et, étonnamment, sans débat sur les coûts et les avantages de cette loi.
Matt Ridley l’a dit à ses pairs de la Chambre des Lords : « Je suis vraiment choqué par la façon décontractée dont « l’autre endroit » [vraisemblablement la Chambre des communes] a hoché la tête par ce texte réglementaire [la modification de 2019 à la Loi sur les changements climatiques] lundi en engageant les générations futures à de vastes dépenses pour atteindre un objectif dont nous n’avons aucune idée d’atteindre technologiquement sans ruiner l’économie britannique et le paysage britannique ». Comment une économie de premier plan comme la Grande-Bretagne en est-elle venue à avoir des gouvernements (des deux côtés de la famille politique) qui promettent à leur peuple la misère et un avenir sans les libertés fondamentales que les Occidentaux tiennent pour acquises depuis plus de deux siècles ? Ceci, il convient de le noter, se passe dans le pays qui vante la Magna Carta de 1215, le premier document à mettre par écrit le principe que le roi et son gouvernement n’étaient pas au-dessus de la loi. Comment la peur d’une prétendue « urgence climatique » pousse-t-elle une élite dirigeante de quelque idéologie que ce soit à imposer des politiques énergétiques draconiennes qui promettent à leur peuple un retour au niveau de vie préindustriel ?
RépondreSupprimerBonnes intentions et croyances luxueuse
En s’appuyant sur des modèles climatiques peu recommandables et sur un tableau de réchauffement planétaire en crosse de hockey, les décideurs occidentaux nous assurent que « la fin est proche ». On nous dit qu’il s’agit d’un « consensus scientifique », une vérité établie que la BBC, par exemple, détient de telle sorte qu’elle ne voit pas la nécessité de permettre des opinions contraires sur aucune de ses émissions. Michael Crichton avait absolument tort, à cet égard, lorsqu’il a déclaré :
« Je considère la science consensuelle comme un développement extrêmement pernicieux qui devrait être stoppé. Historiquement, la revendication du consensus a été le premier refuge des canailles ; c’est une façon d’éviter le débat en prétendant que la question est déjà réglée. Chaque fois que vous entendez le consensus des scientifiques s’entendre sur quelque chose, prenez votre portefeuille, parce que vous allez payer. Soyons clairs : le travail de la science n’a rien à voir avec le consensus. Le consensus est l’affaire de la politique, les plus grands scientifiques de l’histoire sont formidables précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus. La science du consensus n’existe pas. S’il s’agit d’un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final ».
Qu’est-ce que les croyances luxueuses ont à voir avec le « consensus scientifique » proclamé sur les changements climatiques ? Rob Henderson, qui a inventé le terme, l’a défini comme « des idées et des opinions qui confèrent un statut aux riches à très peu de frais, tout en ayant un impact sur la classe inférieure ». Il s’agissait d’une mise à jour sur la théorie centenaire de consommation remarquable du sociologue Thorstein Veblen. Veblen a dépeint avec ironie une « classe de loisirs » superficielle et matérialiste, obsédée par les vêtements, les voitures, les biens de consommation et l’ascension sociale. Mais aujourd’hui, soutient Henderson, « parce que les biens matériels sont devenus un signal plus évident de la position sociale et des ressources économiques, les riches ont découplé le statut social des biens et l’ont rattaché aux croyances ».
vec la croissance économique rapide sur le dos du capitalisme moderne, les biens matériels sont devenus relativement moins chers avec la richesse accordée à une masse beaucoup plus large de la population. Par conséquent, la signalisation de la vertu et les croyances de luxe dominent maintenant le comportement de l’élite tandis que la consommation évidente de biens et services joue un rôle moindre ou est même mal vue. La valeur morale d’une personne aujourd’hui est liée à ses croyances de luxe, dont la « lutte contre le changement climatique » est le couronnement. Alors que les riches peuvent conduire leurs Teslas « propres », les gens ordinaires peuvent faire du vélo ou prendre les transports en commun dans un monde plus vertueux. Les enfants de la haute bourgeoisie, chargés d’apprendre les principes de la nouvelle gauche ( https://www.hoover.org/research/rise-new-old-left ), sont sans surprise les troupes de choc moral de l’alarmisme climatique. Convaincus de leur cause, ils jettent de la soupe de tomate sur des chefs-d’œuvre d’art et se collent au sol pour empêcher la circulation et incommoder la population générale de vaquer à ses occupations quotidiennes et de payer les factures. Ils le font sans la moindre gêne, voire en empêchant les ambulances de transporter les blessés ou les malades à l’hôpital. La plus grande cause de « sauvetage de la planète » l’emporte sur tous, y compris les besoins de la population générale en matière de chaleur, de mobilité et de nourriture abordable (qui dépend d’engrais bon marché). En effet, l’économie nette zéro menace les fondements mêmes de la civilisation moderne.
RépondreSupprimerLes politiciens de toutes allégeances trouvent facile de s’attacher à la grande croisade morale pour sauver la planète et gagner le pouvoir. Tendre vers les plus véhéments plutôt que de servir les intérêts matériels de la majorité semble être le ticket gagnant. Si le grand essayiste H. L. Mencken avait raison de considérer la politique pratique comme le moyen « de garder la population alarmée (et donc revendiquant de la conduire à la sécurité) en la menaçant d’une interminable série de vagabonds, tous imaginaires », il y a un corollaire : si un lutin errant, c’est-à-dire l’« urgence climatique », a déjà été entièrement évoqué au fil des décennies de répétitions dans les médias de masse, il est plus facile de s’en inspirer pour que la « clameur pour la sécurité » donne de bons résultats dans les urnes. Les soi-disant partis conservateurs tentent même de surpasser les partis libéraux – comme en Grande-Bretagne – pour défendre la cause.
L’obsolescence intrinsèque des croyances du luxe
Les croyances de luxe viennent avec une obsolescence intégrée en raison de leur, bien, luxe. Le coût des politiques climatiques radicales devient de plus en plus évident, « même pour les Européens ». La poussée politique massive pour les véhicules électriques à travers l’Ouest offre un exemple éclairant de croyances de luxe et leurs coûts sur le consommateur moyen.
Alors que les politiques idéologiques vertes – la croyance de luxe dominante de l’Allemagne – déciment l’économie du pays, les avertissements d’un désastre social et économique par les observateurs locaux se sont multipliés ces dernières années. Dans un entretien accordé il y a quelques semaines, le président de longue date du Conseil économique de la CDU et ancien membre du conseil d’administration d’Audi et de Daimler, le professeur Kurt Lauk, a accusé le ministre fédéral de l’Economie, Robert Habeck (chef du parti des Verts), d’hostilité technologique. « L’anti-technologie émanant du ministère du Commerce est insupportable. Partout où nous sommes ou étions des leaders sur le marché mondial, nous avons entrepris de l’abolir. Depuis plusieurs années, on travaille fort pour détruire cet avantage concurrentiel de l’industrie allemande ou pour le céder à d’autres nations. L’avantage technologique des constructeurs allemands grâce à 150 ans d’expérience avec le moteur à combustion, les transmissions, etc… est abandonné sans se soucier des conséquences. » Signalant le caractère inabordable des véhicules électriques, il a déclaré : « Nous nous heurtons à un énorme conflit social avec cette politique idiote et singulière de conduite à piles électriques ».
RépondreSupprimerLa décision récente de l’UE d’autoriser la vente de voitures à combustion interne utilisant la technologie des « e-fuels », carburants électroniques (elle-même non éprouvée et très coûteuse) après 2035, plutôt que l’interdiction pure et simple suggérée à ce moment-là, marque un recul important. Les objections de dernière minute des gouvernements allemand, polonais et italien suggèrent que la destruction suicidaire imminente de la base industrielle de l’Europe se fait de plus en plus sentir malgré les croyances de luxe des dernières décennies.
De l’autre côté de l’Atlantique, les rapports VERGE (https://www.theverge.com/2023/4/10/23677157/ev-rules-epa-emission-standards-biden-ice-gas-car-end ) de l’Environmental Protection Agency des États-Unis prévoient d’annoncer de nouvelles normes d’émissions rigoureuses pour forcer l’élimination progressive de l’essence pour les voitures motorisées tout en stimulant la vente de véhicules électriques pour répondre aux objectifs de la politique climatique de l’administration Biden. « Jusqu’aux deux tiers » des voitures vendues sont censées être des véhicules électriques d’ici 2032. Malgré la pression incessante pour les véhicules électriques, la classe ouvrière n’a que très peu de possibilité d’achat. Dans un récent sondage Gallup publié il y a quelques semaines seulement 2 % des personnes consultées qui ne sont pas des étudiants affirment posséder actuellement un véhicule électrique et seulement 9 % disent qu’ils « envisagent sérieusement » d’en acheter un. Les résultats ne sont pas meilleurs pour l’ensemble de la population : seulement 4 % en possèdent un et 12 % disent qu’ils envisagent sérieusement d’en avoir un.
L’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago, en collaboration avec l’AP-NORC, mène une enquête annuelle sur les attitudes climatiques ( https://apnorc.org/wp-content/uploads/2023/04/EPIC-factsheets.pdf?mc_cid=ab61f40bf8&mc_eid=cb7b3005ca ). L’enquête de cette année révèle que les changements climatiques sont moins urgents, pas plus. La part de ceux qui attribuent les changements climatiques aux humains, par opposition aux changements naturels dans l’environnement, est passée de 60 % en 2018 à 49 % aujourd’hui. Et là où c’est le plus important c’est mettre son argent là où est la bouche, « la part des répondants qui seraient prêts à dépenser leur propre argent pour lutter contre les menaces climatiques a également piqué du nez » selon les résultats du sondage. Il choquerait les croyants privilégiés d’aujourd’hui de luxe que juste 38 pour cent des Américains soutiendraient une taxe de carbone de seulement 1 $ sur leurs factures d’énergie chaque mois. Et c’est 14 points de pourcentage de moins que lorsqu’on leur a posé la même question il y a deux ans.
RépondreSupprimerIl n’est pas surprenant que le fil Twitter du Prof. Norman Fenton ait obtenu plus de 3 millions de vues et que l’un des présentateurs de nouvelles les plus populaires d’Amérique l’ait interviewé. La croyance de luxe d’aujourd’hui, la carboneutralité et la croisade climatique, semble s’effondrer sous nos yeux.
Article de Tilak Doshi paru sur le site Forbes :https://www.forbes.com/sites/tilakdoshi/2023/04/15/luxury-beliefs-and-energy-policy-the-fatal-conceit/?sh=421cbb54eaa5 Tout est dit et l’Occident disparaîtra dans la régression, d’autant plus rapidement que les classes moyennes seront taxées lorsque la taxe « carbone » sera mise en place dans les divers Etats occidentaux. Un article de H16 précise que le montant de cette taxe sera de l’ordre de 400 euros en France par an et par ménage fiscal ! Ce qui ressort des sondages de l’AP-NORC indique que la bouche est plus importante que le climat. Cette taxe carbone contribuera donc à l’appauvrissement généralisé de la population. Ça laisse rêveur.
- voir clip sur site :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/04/29/politique-energetique-des-elites-luxueuses-et-riches-un-concept-suicidaire/
Le prix du vent !
SupprimerLe prix de la parole ! Et si le prix de la parole n'a pas de prix le prix de la mise-à-exécution en a un !
Pourquoi y a t-il des machines ? Parce que il y a le progrès/L'intelligence. La machine aide ou remplace l'être humain. C'est le remplacement de l'esclave humain par l'esclave de tôle, d'acier et de composants directionnels (voir programmes).
Tout ce qu'il en reste c'est quoi ? Un attroupement de personnes (villes et méga-cités) où les individus ne savent rien faire (ni lire ni écrire !) sinon de mettre la machine en marche !
Aujourd'hui, ce n'est plus comme ancien temps où l'intelligence dominait mais c'est l'argent ! la fortune écoutée !
L'arrivée de l'Internet (An 2000 4% de surdoué(e)s) a changé la donne. Aujourd'hui c'est 4 à 5 fois plus ! de 280 millions de personnes surdouées on a dépassé le milliard !). Donc, en urgence: 'Plan Dépopulation21' !
Ce n'est pas une lutte 'pouvoir contre cons de la ville' mais dictature des chefs d’États face aux paysans qui osent encore (au 21 ème siècle !) donner à manger à la population !!
TotalEnergies : le défi du climat face aux intérêts des actionnaires
RépondreSupprimerLes actionnaires de TotalEnergies sont appelés à voter sur une résolution pour aligner les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur l’accord de Paris. Dans un communiqué, le conseil d’administration appelle clairement à voter contre.
Par Cédric Bonnefoy
le 28 avril 2023 à 14h46
Un dilemme entre les objectifs climatiques et les intérêts de TotalEnergies
Le conseil d'administration de TotalEnergies s'oppose à une résolution favorable à l'environnement. Cette dernière est proposée par l'organisation d'actionnaires activistes Follow This. Elle vise à aligner les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'entreprise sur l'accord de Paris. En effet, la résolution concerne spécifiquement les émissions indirectes de CO2, c'est-à-dire celles liées à l'utilisation du pétrole, du gaz ou du carburant par les clients de TotalEnergies.
L'accord de Paris prévoit de limiter le réchauffement climatique en dessous de deux degrés et, si possible, à 1,5 °C par rapport à la période 1850-1900. Toutefois, le conseil d'administration de TotalEnergies considère que cette résolution est "contraire aux intérêts du groupe, de ses actionnaires et de ses clients". Ainsi, il invite les actionnaires à voter contre cette résolution lors de l'assemblée générale prévue le 26 mai 2023.
La bataille des actionnaires pour un futur plus durable
Au lieu de soutenir cette résolution, le conseil d'administration encourage les actionnaires à en voter une autre. Là aussi, il s'agit d'une proposition pour défendre l'environnement. À un détail près : elle est soumise par la direction de l'entreprise. C'est la deuxième fois que Follow This tente le coup. Son score en 2020 : 17 %.
La coalition d'investisseurs soutenant Follow This représente un poids non négligeable. En effet, elle gère près de 1 100 milliards de dollars d'actifs. Mais surtout, cette dernière détient environ 1,5 % de TotalEnergies. Parmi eux, on retrouve La Banque Postale AM ou encore La Financière de l'Échiquier. Cette initiative démontre qu'une partie des actionnaires reste préoccupée par les enjeux environnementaux. Mieux, ils souhaitent inciter les entreprises à agir pour un futur plus durable.
https://www.economiematin.fr/totalenergies-le-defi-du-climat-face-aux-interets-des-actionnaires
Il est évident que les actionnaires se tournent plutôt vers les scientifiques que vers les charlatans politiques et journalistes !
SupprimerDes chercheurs découvrent des trous bizarres au fond de l'océan qui crachent des fluides comme une lance à incendie
RépondreSupprimerJeudi 27 avril 2023
par : Kevin Hughes
(Natural News) Des trous crachant des fluides chauds depuis la frontière entre les plaques tectoniques ont été découverts au fond de l'océan au large des côtes de l'Oregon. Les scientifiques pensent que cet étrange phénomène inédit, connu sous le nom d'oasis de Pythie du nom d'une ancienne prêtresse grecque, pourrait permettre de mieux comprendre le risque de tremblement de terre le long de la faille dangereuse.
La zone de subduction de Cascadia s'étend de l'île de Vancouver au nord de la Californie. C'est la zone extracôtière où les plaques océaniques Explorer, Juan de Fuca et Gorda glissent sous la plaque continentale nord-américaine. La limite des plaques peut créer des tremblements de terre de magnitude 9 ou plus. Ces tremblements de terre pourraient également être accompagnés de tsunamis jusqu'à 100 pieds de haut.
Des recherches publiées dans la revue Science Advances ont découvert qu'au large de Newport, dans l'Oregon, sur le fond marin à 3 412 pieds sous la surface de l'océan, il existe un ensemble d'au moins quatre petits évents faisant bouillonner des fluides du plus profond de la faille.
Ces évents, dont chacun mesure environ deux pouces de diamètre, sont à environ 50 milles du rivage. La géochimie de ces fluides a montré qu'ils proviennent d'environ 2,5 milles de profondeur, près de la rencontre des plaques. La fuite de ces fluides pourrait influencer la façon dont les plaques se connectent, ce qui pourrait éventuellement influencer comment et quand les tremblements de terre se produisent dans la région.
« Cela modifie potentiellement les contraintes et la pression des fluides à une plus grande profondeur. Cela devient intéressant parce que ce sont les profondeurs auxquelles nous pensons que des tremblements de terre pourraient se produire », a déclaré à Live Science Demian Saffer, directeur de l'Institut de géophysique de l'Université du Texas, qui ne faisait pas partie de la recherche.
Les évents ont été découverts pour la première fois lors d'une croisière de recherche par Brendan Philip, alors étudiant diplômé de l'Université de Washington, maintenant conseiller politique à la Maison Blanche. Le sonar du navire a identifié des bulles s'élevant du fond marin, a déclaré le co-auteur de l'étude Evan Solomon, professeur agrégé d'océanographie à l'Université de Washington, dans un communiqué.
RépondreSupprimer"Ils ont exploré dans cette direction et ce qu'ils ont vu n'était pas seulement des bulles de méthane, mais de l'eau sortant du fond marin comme une lance à incendie. C'est quelque chose que je n'ai jamais vu et, à ma connaissance, cela n'a jamais été observé auparavant », a déclaré Solomon.
Les fluides proviennent probablement des parties chaudes de la croûte
Les fluides étaient de 16 degrés Fahrenheit plus chauds que l'eau de mer environnante, ce qui indique qu'ils proviennent de parties profondes et chaudes de la croûte et qu'ils sont riches en minéraux tels que le bore et le lithium.
Selon Saffer, les fluides proviennent de la croûte qui était la dernière à la surface il y a deux millions d'années. Les chercheurs ne peuvent pas obtenir un échantillon de la roche, mais ils obtiennent les fluides qui touchent ces roches.
Solomon a déclaré que les derniers suintements ne sont pas liés à l'activité géologique à l'observatoire du fond marin adjacent. Au lieu de cela, ils se produisent près de failles verticales qui hachent l'énorme zone de subduction de Cascadia. Ces failles décrochantes, où des sections de la croûte océanique et des sédiments se croisent, existent parce que la plaque océanique frappe la plaque continentale sous un angle, ce qui exerce une pression sur la plaque continentale qui se chevauche.
La perte de fluide de l'interface de mégacharriage offshore à travers ces failles décrochantes est importante car elle abaisse la pression de fluide entre les particules de sédiments et augmente par conséquent la friction entre les plaques océanique et continentale.
Solomon a déclaré que le fluide libéré de la zone de faille est comme une fuite de lubrifiant. C'est une mauvaise nouvelle pour les risques de tremblement de terre car moins de lubrifiant signifie que le stress peut s'accumuler pour produire un tremblement de terre dommageable. (Connexe : de grands réservoirs de "glace de feu" sous l'océan peuvent potentiellement déclencher des catastrophes dévastatrices s'ils sont libérés.)
Il s'agit du premier site connu de ce type et des sites de suintement de fluide similaires peuvent exister à proximité, bien qu'ils soient difficiles à identifier depuis la surface de l'océan.
RépondreSupprimerUne fuite de fluide critique au large du centre de l'Oregon pourrait expliquer pourquoi la partie nord de la zone de subduction de Cascadia, au large des côtes de Washington, serait plus fortement verrouillée que la partie sud au large des côtes de l'Oregon.
Solomon vient de rentrer d'une expédition pour observer les fluides sous-marins au large de la côte nord-est de la Nouvelle-Zélande.
La zone de subduction de Hikurangi est identique à la zone de subduction de Cascadia mais produit des tremblements de terre plus répétés et plus petits qui facilitent son étude. Cependant, il a une structure sous-marine différente, ce qui signifie qu'il est peu probable qu'il y ait des suintements de fluide comme ceux trouvés dans la dernière étude, a déclaré Solomon.
Suivez OceanHealthnews.com pour plus d'histoires sur les océans de la Terre.
Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur l'art de l'exploration des océans.
This video is from the Pool Pharmacy channel on Brighteon.com.
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There is no correlation between CO2 and rising ocean levels, according to decades of data from NOAA.
Sources include:
LiveScience.com
Phys.org
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2023-04-27-bizarre-holes-on-ocean-floor-spit-fluids.html
Les millions de 'sources chaudes' ('mini-volcans') tapissent généralement les planchers maritimes & océaniques à de grandes profondeurs proches du magma, mais, il pourrait arriver que ces éruptions se diffusent aux ruptures de plaques et donc: proches des terres et à faibles altitudes.
SupprimerDette américaine : visualiser les 31 400 milliards de dollars dus en 2023
RépondreSupprimerPar Julie R. Peasley et Jenna Ross
Recherche mondiale,
27 avril 2023
Pouvez-vous imaginer à quoi ressemblent 31,4 billions de dollars ?
L'énormité de la dette publique américaine est difficile à comprendre pour le citoyen moyen. Par exemple, comparé à l' hypothèque américaine médiane , le niveau actuel de la dette fédérale est 230 millions de fois plus élevé.
Dans ce graphique, Julie Peasley montre combien de billets d'un dollar il faudrait pour accumuler la dette américaine totale de 31,4 billions de dollars.
Comment la dette américaine est-elle devenue si élevée ?
La dette nationale des États-Unis est la somme d'argent que le gouvernement fédéral doit à ses créanciers . Lorsque le gouvernement dépense plus qu'il ne gagne, il a un déficit budgétaire et doit émettre de la dette sous forme de titres du Trésor.
Les États-Unis ont enregistré un déficit au cours des 20 dernières années, augmentant considérablement la dette nationale. En fait, selon le département du Trésor , la dette actuelle est de 31,4 billions de dollars .
Empilée en billets d'un dollar, la dette américaine équivaudrait à près de huit des 110 étages de la Willis Tower de Chicago.
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La taille de la dette américaine en 2023 visualisée à l'aide de billets de 1 $
La dernière fois que le gouvernement a enregistré un excédent, c'était en 2001, alors que la dette n'avait augmenté que de 2 % en raison des frais d'intérêt. Depuis lors, les augmentations les plus importantes de la dette américaine ont eu lieu pendant la crise financière mondiale – qui a connu trois années consécutives de taux de croissance à deux chiffres – et en 2020 en raison de billions de dollars de relance COVID- 19 .
La dette fédérale américaine augmente pendant les récessions parce que les recettes publiques, principalement composées d'impôts, diminuent. En même temps, le gouvernement augmente les dépenses pour aider à stimuler une reprise économique.
RépondreSupprimerEt dans le cas d'aujourd'hui, les États-Unis sont confrontés à des problèmes financiers supplémentaires . À mesure que la population âgée du pays augmente et que les gens vivent plus longtemps, cela exerce une pression sur les programmes qui desservent les Américains plus âgés, tels que la sécurité sociale. Les soins de santé deviennent de plus en plus chers et constituent la deuxième partie du budget américain qui connaît la croissance la plus rapide.
Les avantages et les inconvénients de la dette
La dette américaine aide à financer des programmes essentiels pour les Américains, notamment les prestations de retraite et d'invalidité, les soins de santé, la sécurité économique et la défense nationale.
À titre d'exemple de l' impact de ces programmes , la sécurité du revenu a réduit de près de moitié le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté en 2019, passant de 22,8 % à 12,2 %.
Bien sûr, la dette américaine s'accompagne également de défis. L'une des principales préoccupations est la capacité de payer les frais d'intérêt sur la dette américaine, d'autant plus que les taux d'intérêt augmentent.
Avant le début des hausses de taux, les charges d'intérêts s'élevaient à 6 % du budget américain pour l'exercice 2021. Avance rapide jusqu'en décembre 2022, et les charges d'intérêts s'élevaient à 15 % des dépenses totales du gouvernement depuis le début de l'exercice en octobre.
Aborder le problème
En janvier 2023, les États-Unis ont atteint leur plafond d'endettement, également connu sous le nom de limite d'emprunt. Alors que certains pays lient leur dette au PIB , les États-Unis fixent une limite exacte en dollars.
Le gouvernement manquera d'argent pour payer ses dettes cet été si le plafond n'est pas relevé, bien que les décideurs aient historiquement accepté d'augmenter le plafond de la dette dans le passé pour éviter un défaut de paiement. En 2011, les États-Unis ont évité de justesse un défaut grâce à une négociation de dernière minute sur le plafond de la dette et la cote de crédit du pays a été dégradée en conséquence.
Le propriétaire foncier, voilà l’ennemi
RépondreSupprimerLa taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis le 1er janvier 2023. Elle demeure uniquement pour les résidences secondaires. Cette suppression doit être mise en perspective avec deux autres évènements.
Par Thierry Bouclier
le 28 avril 2023 à 14h20
La loi de finances pour 2023 a entériné une hausse des bases foncières de 7,1%.
D’une part, la loi de finances pour 2023 a entériné une hausse, particulièrement élevée, des bases foncières de 7,1 %.
D’autre part, les conseils municipaux avaient jusqu’au 15 avril 2023 pour voter les taux d’imposition des impôts directs locaux, à savoir la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties, et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Gageons que ces taux vont davantage augmenter que baisser.
Hausse des bases d’imposition, hausse des taux d’imposition et diminution du nombre des contribuables s’acquittant de l’impôt. Les avis d’imposition de taxe foncière et de taxe d’habitation pour les résidences secondaires, qui vont arriver à l’automne, vont se révéler particulièrement douloureux… pour les propriétaires.
Quelle est désormais la situation de ces derniers ?
Ils acquittent une taxe d’habitation sur leur résidence secondaire. Il paie donc pour des services communaux dont ils ne bénéficient pratiquement pas dans la mesure où, par définition, ils n’habitent pas toute l’année dans leur bien. En d’autres termes, ils paient un impôt pour que les résidents à l’année profitent de services pour lesquels ceux-ci ne paient désormais plus d’impôt. Pire : s’ils ont d’autres biens qu’ils n’occupent pas, ils paient une taxe sur les logements vacants. L’impôt sur le vide !
S’ils veulent vendre leurs biens immobiliers, autres que leur résidence principale, ils doivent, depuis la réforme des plus-values immobilières de 2011, attendre 22 ans et 30 ans pour échapper aux impositions de 19 % et 17,2 % sur leur plus-value. Avant cette modification votée sous le quinquennat de François Hollande, le délai était de 15 ans. Un bien immobilier, autre qu’une résidence principale, n’étant généralement pas acquis avant l’âge de 35 ans ou 40 ans, l’exonération des plus-values immobilières ne peut fonctionner qu’une seule fois au cours de toute une vie.
Si la valeur de leur patrimoine immobilier dépasse le seuil de 1.300.000 euros, ils doivent acquitter l’impôt sur la fortune immobilière chaque année. Pour 1.300.000 euros, l’impôt annuel s’élève à 2.500 euros. Notons que s’ils transforment les 1.300.000 euros en liquidités ou en valeurs mobilières, ils n’ont plus rien à payer. A fortune égale, mieux vaut ne pas être propriétaire foncier.
RépondreSupprimerEnfin, s’ils veulent transmettre leurs biens à leurs enfants, il acquittent des droits de donation ou de succession de 20 % sur la tranche inférieure 552.324 euros, 30% sur celle inférieure à 902.838 euros, 40 % sur celle inférieure à 1.805.677 euros et 45% au-delà.
Ce n’est plus Léon Gambetta et son slogan, « Le cléricalisme, voilà l’ennemi », mais Emmanuel Macron et sa devise : « Le propriétaire foncier, voilà l’ennemi. »
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Mondialisation démocratique
RépondreSupprimer29 avril 2023
par Rüdiger Rauls
Le monde veut échapper à la prétention au pouvoir des États-Unis. Cela inclut également la déresponsabilisation du dollar et des structures financières occidentales. Les forces motrices de ce processus sont les pays BRICS, avant tout la Chine en tant que poids lourd économique et la Russie en tant que poids militaire. Il n'est pas encore possible d'indiquer clairement à quelle distance se trouve la route. Mais les premières mesures ont été prises.
Avec le lancement de la Silk Road Initiative (BRI) il y a une dizaine d'années, la Chine a commencé à se libérer de sa dépendance vis-à-vis de l'Occident et à développer ses propres stratégies économiques. Le format BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ainsi que l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont été des étapes supplémentaires dans cette direction. Dans l'arrogance occidentale, l'offre de participation a été rejetée. Il semblait y avoir le sentiment que ces initiatives n'auraient que peu de succès si l'Occident ne prenait pas l'initiative.
BRI, BRICS, SOZ et autres concurrents
Depuis, une vague d'initiatives et d'innovations, émanant notamment de la Chine, déferle sur le globe et ouvre des opportunités de développement insoupçonnées à tous ces États jusque-là ignorés par l'Occident. Ces formats proposent des offres rentables pour la construction d'infrastructures car ils n'ont pas à être conclus en dollars ou en euros, et les banques de développement affiliées garantissent des prêts bon marché. La Chine a même étendu son influence sur les marchés intérieurs des principaux États capitalistes.
Alors que l'économie chinoise et l'armée russe se renforçaient et que la coopération entre les deux se développait, la domination des États occidentaux était menacée. Pour freiner leur essor, les États occidentaux ont utilisé leur puissance financière et leurs ressources administratives. Des tarifs ont été imposés à la Chine sous Trump et n'ont pas été retirés sous Biden. L'UE a également entravé les tentatives chinoises d'accéder à la technologie occidentale avancée par le biais d'acquisitions d'entreprises.
Les sanctions ont été principalement imposées sur des allégations de violations des droits de l'homme, non seulement contre la Chine et la Russie, mais généralement contre des États qui voulaient échapper à l'hégémonie occidentale. Les avoirs ont été gelés, les exclusions du système de paiement occidental SWIFT ont été prononcées. L'Occident a sorti le grand jeu de ses ressources financières, créant ainsi les conditions de l'appel à une nouvelle monnaie de réserve qui n'est pas sous le commandement de l'Occident et des États-Unis.
Les pays BRICS en particulier sont au cœur de cette évolution vers une nouvelle architecture financière mondiale qui ne soit pas dominée par les anciennes puissances hégémoniques. Il n'est pas encore possible de dire exactement jusqu'où ils ont progressé sur la voie du détachement de ces structures. Il est cependant reconnaissable que des évolutions ont lieu notamment au sein de ces États et en coopération avec l'Iran, qui œuvrent au développement de nouveaux instruments financiers.
RépondreSupprimermanque d'argent
La solution des monnaies de réserve occidentales s'avère particulièrement difficile, ce qui oblige désormais à créer une alternative sous la houlette des pays BRICS. Ces derniers représentent environ un tiers de la population mondiale et près d'un quart de la production économique mondiale. En revanche, selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI) en avril 2022, la part de leurs devises combinées ne représentait que 11 % des échanges mondiaux de devises. A cette époque, la part du dollar était de 60 %, celle de l'euro encore de 20 % et celle du yuan de seulement 2 %.
La puissance économique de ces États est donc nettement disproportionnée par rapport à la masse monétaire dans leur propre monnaie. La raison en est que ceux-ci ne sont en grande partie en circulation qu'au niveau national. Cependant, la Russie et la Chine en particulier avaient également accumulé d'énormes réserves en dollars et en euros grâce à leurs excédents commerciaux avec l'Occident, alors que les échanges fonctionnaient encore largement sans heurts dans le cadre de la mondialisation.
L'Occident a reçu des produits et des matières premières russes et chinois, tandis que la Chine et la Russie ont reçu des devises occidentales. Avec ces réserves, ils ont rempli les caisses de l'État et ont pu couvrir leurs besoins sur les marchés mondiaux. Parce que la Russie et la Chine nageaient dans les dollars, il n'y avait pas besoin d'accords commerciaux avec d'autres pays basés sur le yuan ou le rouble jusqu'à récemment. C'est la raison des quantités relativement faibles d'argent en monnaie nationale en circulation nationale par rapport aux monnaies de réserve, l'euro et le dollar, qui circulent dans le monde entier.
Avec la politique croissante de sanctions de l'Occident, les Chinois et les Russes sont devenus plus prudents. Alors que la Chine disposait encore de réserves de change de près de 4 000 milliards de dollars en 2014, celles-ci sont tombées à près de 3 000 milliards en 2016, notamment après les sanctions contre la Russie après 2014 ( 1 ). Les anciens sommets n'ont plus jamais été atteints. Au lieu de cela, la Chine en particulier investit de plus en plus dans des acquisitions d'entreprises occidentales et, dans le cadre de l'Initiative de la Route de la Soie, dans l'expansion et le financement d'infrastructures dans le monde entier. L'or était aussi de plus en plus acheté.
RépondreSupprimerLe passage de l'or au dollar ainsi que la fusion des monnaies nationales européennes pour former l'euro commun européen révèlent l'un des problèmes fondamentaux du commerce mondial : le commerce a besoin de moyens de paiement suffisants et, en même temps, précieux. Les sanctions financières de l'Occident, en particulier contre la Russie, montrent clairement à la communauté mondiale leur dépendance vis-à-vis du dollar et de l'euro et aussi la menace potentielle qui y est associée.
Même si les accords commerciaux basés sur les monnaies nationales se sont multipliés ces derniers temps, les premiers sont encore largement conclus en dollars ou en euros. La raison en est la petite somme d'argent au-delà des dollars et des euros. Afin de pallier cette pénurie, d'autres devises telles que le dollar de Hong Kong, le dollar de Singapour ou le dirham( 2 ) ont également été de plus en plus utilisées ces derniers temps . Celles-ci étant très liées au dollar, elles représentent une porte d'entrée vers la stabilité de la zone dollar sans être elles-mêmes des dollars.
solutions de contournement
La Russie et la Chine en particulier ont commencé à conclure de plus en plus d'accords commerciaux avec d'autres pays sur la base des monnaies nationales. Les dollars et les euros sont de plus en plus évités. Aujourd'hui, le dollar représente un peu plus de 40 % du commerce mondial, contre 66 % au début des années 2000. Sa part dans les réserves de change internationales est passée de 71 à 60 % en 20 ans.( 3 )
Néanmoins, ces accords intergouvernementaux basés sur des monnaies nationales ne peuvent être qu'une solution temporaire. Car ils ont un inconvénient majeur : ils sont limités aux zones à monnaie nationale. Ce n'est pas pour rien que le dollar est devenu la monnaie dominante sur la planète, car il peut être échangé dans le monde entier - même dans des pays qui ne font même pas partie de l'espace économique américain.
Contrairement au yuan, qui a maintenant acquis une reconnaissance mondiale, de nombreuses autres monnaies BRICS n'ont qu'une gamme limitée de biens ou de services disponibles dans le commerce bilatéral qui peuvent être échangés contre la monnaie nationale. C'est là que résident les difficultés du commerce sur la base des monnaies nationales. Cela se reflète dans les déficits commerciaux et de la balance des paiements de nombreux pays.
Ainsi, l'expansion du commerce entre la Russie et l'Inde sur la base des roupies et des roubles a conduit à l'accumulation de roupies indiennes dans les banques russes. Apparemment, cet excédent de roupies sur les comptes russes ne s'accompagne pas d'une offre suffisante du côté indien pour qu'il puisse être réduit par des achats ou des investissements. Pour contourner ce problème, le dirham des Émirats arabes unis a été inclus à la place du dollar.
RépondreSupprimerMême dans les échanges entre la Russie et la Chine, qui se réglaient désormais à 60 % en monnaies locales mais à 80 % en dollars jusqu'à il y a quelques années, les montants en yuans dépassent largement ceux du rouble. Dans le même temps, la Russie, avec ses sources d'énergie, dispose d'un approvisionnement important contrairement à l'Inde, l'ascension économique, et encore moins par rapport à de nombreux autres pays.
Le commerce basé sur le yuan s'est considérablement développé, en particulier entre la Chine et les fournisseurs d'énergie que sont la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran et d'autres. "La Chine achète tout le gaz qu'elle peut obtenir", écrit le Frankfurter Allgemeine Zeitung le 3 février. cette année. Les achats de la Chine pourraient bientôt en faire «l'acteur dominant sur le marché mondial du GNL»( 4 ). Par exemple, le groupe français Total a récemment acheté du gaz à Shanghai et l'a payé en yuan ( 5 ). La Chine achète son énergie en yuan auprès des États émergents du Golfe, qui utilisent le yuan pour financer la construction de leurs infrastructures – une situation gagnant-gagnant au goût de la Chine.
Dans le cas des États du Golfe et d'autres fournisseurs d'énergie, ainsi que des fournisseurs de produits alimentaires que sont l'Argentine et le Brésil, la base d'échanges sur la base des monnaies nationales est en place. Les deux parties profitent des offres de l'autre. Cependant, ce n'est le cas que s'il existe une offre dans les deux zones économiques qui apporte un avantage économique aux deux parties. Cela devient plus difficile avec des pays comme Cuba, qui ne peuvent presque rien exporter car il y a des pénuries partout à cause des sanctions occidentales.
Malgré tous les accords dans l'intérêt politique commun de devenir indépendant des monnaies de réserve et des structures commerciales occidentales, il ne faut pas oublier que le commerce est effectué avec l'intention de faire du profit. Échanger des biens juste pour utiliser des devises étrangères alors que les produits échangés auraient été moins chers sur le marché mondial n'a guère de sens économique et affaiblit l'économie – des deux côtés.
En outre, de nombreuses devises, en particulier celles des pays économiquement sous-développés, sont soumises à de fortes fluctuations des taux de change. Malgré son poids international, la roupie indienne était l'une des devises asiatiques les plus faibles rien qu'en 2022, chutant de plus de 10 %. Une telle baisse de valeur fait de l'investissement et du prêt un risque difficilement calculable en raison de leur nature à long terme.
RépondreSupprimerAussi sensé soit-il politiquement de faire du commerce sur la base des monnaies nationales afin d'éviter pour l'instant les risques du dollar et de l'euro, aucune perspective à long terme pour le commerce mondial ne peut être vue là-dedans. À long terme, il ne sera pas possible de se passer d'une monnaie de réserve supérieure pour tous les pays BRICS et les parties intéressées.
Mesurée par rapport aux dollars qui font le tour de la planète chaque jour, la masse monétaire des différents pays ne rend pas justice à l'ampleur des flux de paiement qui sont déplacés par le commerce mondial. Malgré sa valeur intrinsèque, l'or a également été remplacé par le dollar car ses quantités n'étaient pas suffisantes pour assurer le commerce mondial, l'activité d'investissement et le financement du crédit.
Nouvelle architecture financière
Pour aborder la question de la masse monétaire, le président russe Vladimir Poutine a proposé lors de la dernière réunion (virtuelle) des BRICS le 23 juin 2022 de « créer une monnaie de réserve internationale basée sur le panier de devises de nos pays »( 6 ) . Lors de sa rencontre avec Xi Jinping le 13 avril dernier à Pékin, le président brésilien Lula da Silva a également réitéré son appel à la « création d'une monnaie pour les pays BRICS »( 7 ) .
Jusqu'à présent, cependant, il n'y a eu aucune annonce officielle sur la manière dont cette monnaie doit être conçue et dans quelle procédure et dans quel ratio elle est incluse dans ce panier. En tant que source supplémentaire de masse monétaire, la couverture par l'or et d'autres matières premières de ces pays est parfois évoquée pour discussion. Dans l'ensemble, cependant, on ne sait pas encore jusqu'où ce processus a progressé.
Afin de pouvoir s'éloigner du dollar et de l'euro, non seulement les problèmes de masse monétaire, mais également les problèmes de traitement des paiements transfrontaliers, qui jusqu'à présent ont été largement déterminés par le système SWIFT occidental, doivent être résolus. La Chine et la Russie, en particulier, travaillent en coopération avec d'autres pays sur de nouvelles méthodes de traitement des paiements, principalement basées sur la technologie blockchain.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré: "Maintenant, nous développons … avec tous nos amis, avec tous nos partenaires, de nouvelles approches pour créer des chaînes d'approvisionnement, de nouvelles approches de financement, des transactions bancaires qui ne dépendront en aucune façon des caprices américains. "( 8 ) Mais de nombreux autres États créent également leurs propres systèmes ou adoptent des systèmes déjà bien développés, comme le système russe MIR.
RépondreSupprimerLe système de paiement interbancaire transfrontalier chinois serait désormais utilisé par plus de 1 300 participants dans plus de 100 pays et régions (9 ). Le yuan est de plus en plus utilisé comme monnaie d'échange alternative à l'euro et au dollar. Sa part dans le commerce mondial a plus que doublé en un an, passant de 2 % en avril 2022 à environ 4,5 % plus récemment( 10 ). Même Poutine, lors de sa rencontre avec Xi Jinping, a approuvé « le rôle du yuan chinois comme nouvelle monnaie commerciale de choix » ( 11 ) pour des raisons pratiques.
Une chambre de compensation du yuan avec l'Argentine a été officiellement lancée en novembre de l'année dernière. Des accords similaires avaient déjà été signés avec le Pakistan, le Kazakhstan, le Laos et d'autres ces derniers mois. Aujourd'hui, la Chine et le Brésil ont également signé un tel protocole d'accord.( 12 ) Ces chambres de compensation simplifient le traitement des paiements du commerce et des investissements entre les États.
Le yuan devient de plus en plus une monnaie d'échange au sein des BRICS et avec d'autres pays. Il est incontestable que la monnaie numérique chinoise, l'e-yuan, est plus avancée dans ses tests que le rouble numérique, qui doit être introduit prochainement en Russie, également plus loin que la roupie numérique.
Le fait que l'e-Yuan soit utilisé dans la vie de tous les jours depuis les Jeux olympiques d'hiver de 2022 en Chine, ait fait ses preuves et soit bien accueilli par la population chinoise plaide pour son utilisation comme monnaie d'échange préférée dans le cadre des BRICS. Que le président russe Poutine ait suggéré de le favoriser pour des raisons pratiques exprime une opinion qui transcende la vanité nationale.
«Maintenant, que cette [monnaie commune] soit un rouble numérique, une roupie numérique, un yuan numérique ou une autre nouvelle devise n'est pas si important. L'important est que cette monnaie fonctionne selon les règles de nos pays. »( 13 ) Cette déclaration du vice-président de la Douma d'Etat russe, Alexandre Babakov, révèle une conscience politique attachée à l'intérêt et au bénéfice communs. Au vu de la trahison mutuelle entre les pays occidentaux, on peut se demander si ces derniers peuvent encore faire quelque chose pour contrer ces évolutions.
( 1 ) https://de.statista.com/statistics/data/studie/219312/umfrage/waehrungsreserven-von-china/
RépondreSupprimer( 2 ) https://test.rtde.tech/international/145814-medienberichte-indien-zahlen-fur-russian/ 11.08.2022 https://www.Reuters.com/world/india/exclusive-indian-companies- échange-dollar-devises-asiatiques-achat-charbon-russe-2022-08-10/
( 3 ) https://linkezeitung.de/2023/04/12/der-dollar-lost-immer-faster-an-boden/ 04/12/23
( 4 ) Frankfurter Allgemeine Zeitung du 03/02/23 : la Chine achète tout le gaz qu'elle peut obtenir »
( 5 ) https://www.nasdaq.com/articles/china-completes-first-yuan-settled-lng-trade
( 6 ) https://www.blocktrainer.de/brics-staate-weltreservewerung/ du 28/07/2022
( 7 ) Frankfurter Allgemeine Zeitung du 14 avril 2023 : Lula dit ce que la Chine veut entendre 30 mars 2023
( 8 ) https://test.rtde.tech/international/166758-lawrow-im-gespraech-mit-prensa/ 04/02/23
( 9 ) https://test.rtde.tech/meinung/168110-dollar-daemmerung-anfang-vom-ende/ 21.04.23
( 10 ) idem
( 11 ) https://test.rtde.tech/meinung/166404-xi-jinping-und-wladimir-putin/ 290323
( 12 ) https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/702181/Yuan-Clearing-China-und-Brazil-forcieren-Handel-ohne-Dollar
( 13 ) https://test.rtde.tech/international/166558-russias-vice-chairman-of-parliament-india-russia-china-need-common-digital-currency/
https://tkp.at/2023/04/29/die-demokratische-globalisierung/
La Chine est le pays le plus peuplé du monde (Plus de 1,5 milliard de consommateurs !) et n'en a (presque) que foutre des pays extérieurs. Elle peut dès aujourd'hui arrêter toutes ses exportations !
SupprimerL'essor de la Chine et la chute des États-Unis ?
RépondreSupprimerLes éruptions tectoniques en Eurasie érodent la puissance mondiale de l'Amérique
Par le professeur Alfred McCoy
Recherche mondiale,
28 avril 2023
Des cendres d'une guerre mondiale qui a tué 80 millions de personnes et réduit les grandes villes en décombres fumants, l'Amérique s'est relevée comme un titan de la légende grecque, indemne et armée d'une puissance militaire et économique extraordinaire, pour gouverner le monde. Pendant quatre années de combat contre les chefs de l'Axe à Berlin et à Tokyo qui ont fait rage à travers la planète, les commandants américains en temps de guerre - George Marshall à Washington, Dwight D. Eisenhower en Europe et Chester Nimitz dans le Pacifique - savaient que leur principal objectif stratégique était de prendre le contrôle de la vaste masse continentale eurasienne.
Qu'il s'agisse de la guerre du désert en Afrique du Nord, du débarquement du jour J en Normandie, des batailles sanglantes à la frontière entre la Birmanie et l'Inde ou de la campagne d'île en île à travers le Pacifique, la stratégie alliée de la Seconde Guerre mondiale impliquait de restreindre la portée des puissances de l'Axe à l'échelle mondiale, puis arrachant ce continent à leur emprise.
Ce passé, bien qu'apparemment lointain, façonne toujours le monde dans lequel nous vivons. Ces généraux et amiraux légendaires sont, bien sûr, révolus depuis longtemps, mais la géopolitique qu'ils ont pratiquée à un tel prix a encore de profondes implications. Car tout comme Washington a encerclé l'Eurasie pour gagner une grande guerre et l'hégémonie mondiale, Pékin est maintenant impliqué dans une reprise beaucoup moins militarisée de cette conquête du pouvoir mondial.
Et pour être franc, ces jours-ci, le gain de la Chine est la perte de l'Amérique. Chaque mesure prise par Pékin pour consolider son contrôle sur l'Eurasie affaiblit simultanément la présence de Washington sur ce continent stratégique et érode ainsi sa puissance mondiale autrefois formidable.
Une stratégie de guerre froide
Après quatre années assiégées à s'imprégner de leçons de géopolitique avec leur café du matin et leurs bonnets de nuit au bourbon, la génération américaine de généraux et d'amiraux en temps de guerre a compris, intuitivement, comment répondre à la future alliance des deux grandes puissances communistes à Moscou et à Pékin.
En 1948, après son déménagement du Pentagone à Foggy Bottom, le secrétaire d'État George Marshall a lancé le plan Marshall de 13 milliards de dollars pour reconstruire une Europe occidentale déchirée par la guerre, jetant les bases économiques de la formation de l'alliance de l'OTAN un an plus tard. Après un déménagement similaire du quartier général allié en temps de guerre à Londres à la Maison Blanche en 1953, le président Dwight D. Eisenhower a aidé à compléter une chaîne de bastions militaires le long du littoral pacifique de l'Eurasie en signant une série de pactes de sécurité mutuelle - avec la Corée du Sud en 1953, Taïwan en 1954 et le Japon en 1960. Pendant les 70 années suivantes, cette chaîne d'îles servira de charnière stratégique à la puissance mondiale de Washington, essentielle à la fois à la défense de l'Amérique du Nord et à la domination de l'Eurasie.
Après avoir combattu pour conquérir une grande partie de ce vaste continent pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants américains d'après-guerre ont certainement su défendre leurs acquis. Pendant plus de 40 ans, leurs efforts incessants pour dominer l'Eurasie ont assuré à Washington l'avantage et, en fin de compte, la victoire sur l'Union soviétique pendant la guerre froide. Pour contraindre les puissances communistes à l'intérieur de ce continent, les États-Unis ont encerclé ses 6 000 milles avec 800 bases militaires , des milliers de chasseurs à réaction et trois armadas navales massives - la 6e flotte dans l'Atlantique, la 7e flotte dans l'océan Indien et le Pacifique, et , un peu plus tard, la 5e flotte dans le golfe Persique.
RépondreSupprimerGrâce au diplomate George Kennan , cette stratégie a reçu le nom de « confinement » et, avec elle, Washington a pu, en fait, s'asseoir et attendre pendant que le bloc sino-soviétique implosait à cause d'une erreur diplomatique et d'une mésaventure militaire.
Après la scission Pékin-Moscou de 1962 et l'effondrement ultérieur de la Chine dans le chaos de la Révolution culturelle de Mao Zedong , l'Union soviétique a tenté à plusieurs reprises, mais sans succès, de sortir de son isolement géopolitique - au Congo, à Cuba, au Laos, en Égypte, Éthiopie, Angola et Afghanistan. Dans la dernière et la plus désastreuse de ces interventions, que le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en est venu à qualifier de « blessure saignante », l'Armée rouge a déployé 110 000 soldats pendant neuf ans de combats brutaux en Afghanistan, faisant hémorragie d'argent et de main-d'œuvre d'une manière qui contribuerait à l'effondrement. de l'Union soviétique en 1991.
Dans ce moment exaltant de victoire apparente en tant que seule superpuissance restante sur la planète Terre, une jeune génération de dirigeants de la politique étrangère de Washington, formés non pas sur les champs de bataille mais dans des groupes de réflexion, a mis un peu plus d'une décennie pour laisser cette puissance mondiale sans précédent commencer à glisser loin. Vers la fin de l'ère de la guerre froide en 1989, Francis Fukuyama, un universitaire travaillant dans l'unité de planification politique du Département d'État, a acquis une renommée instantanée parmi les initiés de Washington avec sa phrase séduisante "la fin de l'histoire " . Il a fait valoir que l'ordre mondial libéral américain balayerait bientôt toute l'humanité sur une marée sans fin de démocratie capitaliste. Comme il le dit dans un essai très cité : « Le triomphe de l'Occident, de l' idée occidentale,est évident… dans l'épuisement total des alternatives systémiques viables au libéralisme occidental… vu aussi dans la propagation inéluctable de la culture occidentale consumériste.
Le pouvoir invisible de la géopolitique
RépondreSupprimerAu milieu d'une telle rhétorique triomphaliste, Zbigniew Brzezinski , un autre universitaire dégrisé par une expérience plus mondaine, réfléchit sur ce qu'il avait appris sur la géopolitique pendant la guerre froide en tant que conseiller de deux présidents, Jimmy Carter et Ronald Reagan . Dans son livre de 1997 The Grand Chessboard , Brzezinski a proposé la première étude américaine sérieuse de la géopolitique depuis plus d'un demi-siècle. Dans le processus, il a averti que la profondeur de l'hégémonie mondiale des États-Unis, même à ce pic de puissance unipolaire, était intrinsèquement « peu profonde ».
Pour les États-Unis et, a-t-il ajouté, pour toutes les grandes puissances des 500 dernières années, l'Eurasie, qui abrite 75 % de la population et de la productivité mondiales, a toujours été « le principal prix géopolitique ». Pour pérenniser sa « prépondérance sur le continent eurasien » et ainsi préserver sa puissance mondiale, Washington devrait, prévenait-il, contrer trois menaces : « l'expulsion de l'Amérique de ses bases offshore » le long du littoral pacifique ; l'éjection de son « perchoir à la périphérie occidentale » du continent fourni par l'OTAN ; et enfin, la formation d'une « entité unique affirmée » dans le centre tentaculaire de l'Eurasie.
Arguant de la centralité continue de l'Eurasie après la guerre froide, Brzezinski s'est largement inspiré des travaux d'un universitaire britannique oublié depuis longtemps, Sir Halford Mackinder. Dans un essai de 1904 qui a déclenché l'étude moderne de la géopolitique, Mackinder a observé que, au cours des 500 dernières années, les puissances impériales européennes avaient dominé l'Eurasie depuis la mer, mais la construction de chemins de fer transcontinentaux déplaçait le lieu de contrôle vers son vaste intérieur "cœur". En 1919, à la suite de la Première Guerre mondiale, il a également soutenu que l'Eurasie, avec l'Afrique, formait une « île mondiale » massive et a proposé cette formule géopolitique audacieuse : « Qui gouverne le Heartland commande l'île mondiale ; Qui gouverne l'île du monde commande le monde. De toute évidence, Mackinder avait environ 100 ans d'avance dans ses prédictions.
Mais aujourd'hui, en combinant la théorie géopolitique de Mackinder avec la glose de Brzezinski sur la politique mondiale, il est possible de discerner, dans la confusion du moment, certaines tendances potentielles à long terme. Imaginez la géopolitique de style Mackinder comme un substrat profond qui façonne des événements politiques plus éphémères, un peu comme le lent broyage des plaques tectoniques de la planète devient visible lorsque des éruptions volcaniques traversent la surface de la Terre. Maintenant, essayons d'imaginer ce que tout cela signifie en termes de géopolitique internationale aujourd'hui.
Le pari géopolitique de la Chine
RépondreSupprimerDans les décennies qui ont suivi la fin de la guerre froide, le contrôle croissant de la Chine sur l'Eurasie représente clairement un changement fondamental dans la géopolitique de ce continent. Convaincu que Pékin jouerait le jeu mondial selon les règles américaines, l'establishment de la politique étrangère de Washington a commis une erreur de calcul stratégique majeure en 2001 en l'admettant à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). « À travers le spectre idéologique, nous, dans la communauté de la politique étrangère américaine », ont avoué deux anciens membres de l'administration Obama, « partageons la conviction sous-jacente que la puissance et l'hégémonie américaines pourraient facilement façonner la Chine au goût des États-Unis… Tous les côtés de la politique le débat s'est trompé. En un peu plus d'une décennie après son adhésion à l'OMC, les exportations annuelles de Pékin vers les États-Unis ont presque quintuplé et ses réserves de devises ont grimpé en flèche .de seulement 200 milliards de dollars à un montant sans précédent de 4 000 milliards de dollars d'ici 2013.
En 2013, puisant dans ces vastes réserves de liquidités, le nouveau président chinois, Xi Jinping , a lancé une initiative d'infrastructure d'un billion de dollars pour transformer l'Eurasie en un marché unifié. Alors qu'une grille en acier de rails et d'oléoducs commençait à sillonner le continent, la Chine a entouré l'île mondiale tricontinentale d'une chaîne de 40 ports commerciaux - du Sri Lanka dans l'océan Indien, autour de la côte africaine, à l'Europe du Pirée, en Grèce, à Hambourg, Allemagne. En lançant ce qui est rapidement devenu le plus grand projet de développement de l'histoire, 10 fois la taille du plan Marshall, Xi consolide la domination géopolitique de Pékin sur l'Eurasie, tout en répondant à la crainte de Brzezinski de la montée d'une "entité unique affirmée" en Asie centrale.
Contrairement aux États-Unis, la Chine n'a pas déployé d'efforts significatifs pour établir des bases militaires. Alors que Washington en entretient encore quelque 750 dans 80 pays, Pékin n'a qu'une seule base militaire à Djibouti sur la côte est de l'Afrique, un poste d'interception des signaux sur les îles Coco du Myanmar dans la baie du Bengale, une installation compacte dans l'est du Tadjikistan et un demi douzaine de petits avant-postes en mer de Chine méridionale.
De plus, alors que Pékin se concentrait sur la construction d'infrastructures eurasiennes, Washington menait deux guerres désastreuses en Afghanistan et en Irak dans une tentative stratégiquement inepte de dominer le Moyen-Orient et ses réserves de pétrole (juste au moment où le monde commençait à passer du pétrole aux énergies renouvelables ). En revanche, Pékin s'est concentré sur l'augmentation lente et furtive des investissements et de l'influence à travers l'Eurasie, de la mer de Chine méridionale à la mer du Nord. En changeant la géopolitique sous-jacente du continent grâce à cette intégration commerciale, il gagne un niveau de contrôle jamais vu au cours des mille dernières années, tout en libérant de puissantes forces de changement politique.
RépondreSupprimerLes changements tectoniques secouent la puissance américaine
Après une décennie d'expansion économique incessante de Pékin à travers l'Eurasie, les changements tectoniques dans le substrat géopolitique de ce continent ont commencé à se manifester dans une série d'éruptions diplomatiques, chacune effaçant un autre aspect de l'influence américaine. Quatre des plus récents peuvent sembler, à première vue, sans rapport, mais sont tous motivés par la force implacable des changements géopolitiques.
Tout d'abord, l'effondrement soudain et inattendu de la position américaine en Afghanistan, obligeant Washington à mettre fin à son occupation de 20 ans en août 2021 par un retrait humiliant. Dans un jeu géopolitique lent et furtif, Pékin avait signé des accords de développement massifs avec toutes les nations d'Asie centrale environnantes, laissant les troupes américaines isolées là-bas. Pour fournir un soutien aérien essentiel à son infanterie, les chasseurs à réaction américains ont souvent été contraints de voler à 2 000 milles de leur base la plus proche dans le golfe Persique – une situation à long terme insoutenable et dangereuse pour les troupes au sol. Alors que l'armée afghane entraînée par les États-Unis s'effondrait et que les guérilleros talibans pénétraient dans Kaboul au sommet de Humvees capturés, la retraite chaotique des États-Unis dans la défaite devenait inévitable.
À peine six mois plus tard, en février 2022, le président Vladimir Poutine a massé une armada de véhicules blindés chargés de 200 000 soldats à la frontière ukrainienne. Si l'on en croit Poutine, son « opération militaire spéciale » devait être une tentative de saper l'influence de l'OTAN et d'affaiblir l'alliance occidentale – l'une des conditions de Brzezinski pour l'éviction américaine d'Eurasie.
Mais d'abord, Poutine s'est rendu à Pékin pour courtiser le soutien du président Xi, une tâche apparemment difficile compte tenu des décennies de commerce lucratif de la Chine avec les États-Unis, d'une valeur ahurissante de 500 milliards de dollars en 2021. Pourtant, Poutine a marqué une déclaration commune selon laquelle les relations entre les deux nations étaient " supérieur aux alliances politiques et militaires de l'époque de la guerre froide » et une dénonciation de « la poursuite de l'expansion de l'OTAN ».
RépondreSupprimerEn l'occurrence, Poutine l'a fait à un prix périlleux. Au lieu d'attaquer l'Ukraine en février glacial alors que ses chars auraient pu manœuvrer hors route en direction de la capitale ukrainienne Kiev, il a dû attendre les Jeux olympiques d'hiver de Pékin. Ainsi, les troupes russes ont envahi à la place en mars boueux, laissant ses véhicules blindés coincés dans un embouteillage de 40 milles sur une seule autoroute où les Ukrainiens ont facilement détruit plus de 1 000 chars. Confrontée à l'isolement diplomatique et aux embargos commerciaux européens alors que son invasion vaincue dégénérait en une série de massacres vengeurs , Moscou a déplacé une grande partie de ses exportations vers la Chine. Cela a rapidement fait grimper le commerce bilatéral de 30 % à un niveau record, tout en réduisant la Russie à une pièce de plus sur l'échiquier géopolitique de Pékin.
Puis, le mois dernier, Washington s'est retrouvé diplomatiquement marginalisé par une résolution tout à fait inattendue de la division sectaire qui avait longtemps défini la politique du Moyen-Orient. Après avoir signé un accord d'infrastructure de 400 milliards de dollars avec l'Iran et fait de l'Arabie saoudite son principal fournisseur de pétrole , Pékin était bien placé pour négocier un rapprochement diplomatique majeur entre ces rivaux régionaux acharnés, l'Iran chiite et l'Arabie saoudite sunnite. En quelques semaines, les ministres des Affaires étrangères des deux nations ont scellé l'accord avec un voyage profondément symbolique à Pékin – un rappel doux-amer de l'époque où il n'y a pas si longtemps, les diplomates arabes faisaient leur cour à Washington.
Enfin, l'administration Biden a été stupéfaite ce mois-ci lorsque l'éminent dirigeant européen, Emmanuel Macron, de France, s'est rendu à Pékin pour une série de conversations intimes en tête-à-tête avec le président chinois Xi. À la fin de ce voyage extraordinaire, qui a valu aux entreprises françaises des milliards de contrats lucratifs, Macron a annoncé "un partenariat stratégique mondial avec la Chine" et a promis qu'il ne "s'inspirerait pas de l'agenda américain" sur Taiwan. Un porte-parole de l'Élysée a rapidement publié une clarification pro forma selon laquelle "les États-Unis sont notre allié, avec des valeurs partagées". Même ainsi, la déclaration de Pékin de Macron reflétait à la fois sa propre vision à long termede l'Union européenne en tant qu'acteur stratégique indépendant et les liens économiques de plus en plus étroits de ce bloc avec la Chine
L'avenir du pouvoir géopolitique
RépondreSupprimerEn projetant de telles tendances politiques une décennie dans le futur, le sort de Taiwan semblerait, au mieux, incertain. Au lieu du « choc et de la crainte » des bombardements aériens, le mode de discours diplomatique par défaut de Washington au cours de ce siècle, Pékin préfère une pression géopolitique furtive et sournoise. En construisant ses bases insulaires dans la mer de Chine méridionale, par exemple, il a avancé progressivement - d'abord le dragage, puis la construction de structures, les pistes suivantes et enfin la mise en place de missiles anti-aériens - évitant ainsi toute confrontation sur sa capture fonctionnelle d' un ensemble mer.
Ne l'oublions pas, Pékin a construit sa formidable puissance économique, politico-militaire en un peu plus d'une décennie. Si sa force continue d'augmenter à l'intérieur du substrat géopolitique de l'Eurasie même à une fraction de ce rythme vertigineux pendant une autre décennie, elle pourrait être en mesure d'exécuter un habile jeu géopolitique sur Taiwan comme celui qui a chassé les États-Unis d'Afghanistan. Qu'il s'agisse d'un embargo douanier , de patrouilles navales incessantes ou d'une autre forme de pression, Taïwan pourrait tomber tranquillement sous l'emprise de Pékin.
Si un tel pari géopolitique prévalait, la frontière stratégique américaine le long du littoral du Pacifique serait brisée, repoussant peut-être sa marine vers une « deuxième chaîne d'îles » du Japon à Guam – le dernier des critères de Brzezinski pour le véritable déclin de la puissance mondiale américaine. Dans ce cas, les dirigeants de Washington pourraient une fois de plus se retrouver assis en marge de la proverbiale diplomatie et de l'économie, se demandant comment tout cela s'est passé.
*
Alfred W. McCoy , un habitué de TomDispatch , est le professeur Harrington d'histoire à l'Université du Wisconsin-Madison. Il est l'auteur de In the Shadows of the American Century : The Rise and Decline of US Global Power . Son dernier livre est To Govern the Globe: World Orders and Catastrophic Change (Dispatch Books).
https://www.globalresearch.ca/rise-china-fall-us/5817548
La Grande-Bretagne confirme que des munitions à l'uranium appauvri sont maintenant en Ukraine
RépondreSupprimerL'Ukraine a reçu les munitions controversées pour ses chars Challenger 2 de fabrication britannique
Par Dave DeCamp
Recherche mondiale,
27 avril 2023
Le ministre des Forces armées britanniques, James Heappey , a confirmé que l'Ukraine avait reçu du Royaume-Uni de l'uranium appauvri controversé pour une utilisation avec des chars Challenger 2 de fabrication britannique.
"Nous avons envoyé des milliers de cartouches de munitions Challenger 2 en Ukraine, y compris des cartouches perforantes à l'uranium appauvri", a déclaré Heappey en réponse à une question du député écossais Kenny MacAskill.
MacAskill a demandé si le Royaume-Uni gardait une trace du nombre de cartouches d'uranium appauvri que Kyiv utilisait, mais Heappey a refusé de le dire.
"Pour des raisons de sécurité opérationnelle, nous ne commenterons pas les taux d'utilisation ukrainiens pour les rondes fournies", a-t-il déclaré.
Heappey a également déclaré que les obus à l'uranium appauvri étaient désormais "sous le contrôle" des forces armées ukrainiennes et que le ministère britannique de la Défense ne surveillait pas où les obus radioactifs étaient utilisés.
"Le ministère de la Défense ne surveille pas les endroits d'où les obus à l'UA sont tirés par l'AFU en Ukraine", a-t-il déclaré.
L'uranium appauvri est généralement créé comme sous-produit de la production d'uranium enrichi et est extrêmement dense, ce qui en fait un métal efficace pour percer le blindage des réservoirs. Étant donné que les munitions sont radioactives, elles sont liées au cancer et aux malformations congénitales, en particulier en Irak, où les forces américaines ont utilisé un nombre énorme de munitions controversées pendant la guerre du Golfe et l'invasion de 2003.
La Russie a précédemment averti qu'elle traiterait l'utilisation de l'uranium appauvri en Ukraine de la même manière qu'une bombe sale. Le Royaume-Uni a ignoré l'avertissement russe et a confirmé pour la première fois en mars qu'il envoyait les munitions. En réponse, le président russe Vladimir Poutine a annoncé qu'il déploierait des armes nucléaires tactiques en Biélorussie.
RépondreSupprimerLes États-Unis auraient également pu envoyer des munitions à l'uranium appauvri en Ukraine en tant que véhicules de combat Bradley. Les États-Unis ont fourni que Kiev peut être équipée de ces munitions. Mais la Maison Blanche a refusé de dire si les Bradley qui sont arrivés en Ukraine sont venus avec des munitions à l'uranium appauvri.
https://www.globalresearch.ca/britain-confirms-depleted-uranium-munitions-now-ukraine/5817348
Après l'Irak, la Libye voici qu'arrive l'Ukraine DÉFINITIVEMENT perdue car les munitions à l'UA sont presque 'éternelles' !
SupprimerDes armes radioactives britanniques arrivent en Ukraine
RépondreSupprimerPar Lucas Leiroz de Almeida
Recherche mondiale,
27 avril 2023
Ignorant tous les conseils russes, le gouvernement britannique a confirmé le 26 avril que ses armes à uranium appauvri se trouvaient déjà sur le sol ukrainien. Les responsables, les militants anti-guerre et les experts de Moscou ont averti à plusieurs reprises qu'une telle escalade du conflit devait être évitée, mais Londres n'a pas suivi les conseils et a en outre violé une ligne rouge en envoyant des armes radioactives au régime de Kiev. Reste à savoir quelles seront les conséquences de cette mesure dangereuse.
La confirmation de la livraison des armes a été faite par le ministre des Forces armées du Royaume-Uni, James Heappey , lors d'un discours devant le Parlement britannique. Selon Heappey, des munitions à l'uranium appauvri ont été envoyées en Ukraine avec d'autres projectiles pouvant être utilisés dans les chars Challenger 2. Le ministre a également ajouté que les responsables britanniques n'essaieront pas de savoir où ces armes seront utilisées.
« Nous avons envoyé des milliers de cartouches Challenger 2 en Ukraine, y compris des obus perforants à l'uranium appauvri (…) [Ces armes] sont désormais sous le contrôle des Forces armées ukrainiennes (AFU) (…) [Ministère britannique de la Défense ] ne surveille pas les endroits d'où les obus à l'UA sont tirés par l'AFU en Ukraine », a déclaré le ministre lors de la déclaration.
Interrogé par certains parlementaires sur les dangers pour la santé posés par ces armes, Heappey a affirmé que cette menace serait "faible". Fait intéressant, il a même mentionné que l'évaluation des risques est basée sur la surveillance des vétérans britanniques qui les ont déjà utilisés sur le champ de bataille. En fait, le ministre semble ignorer complètement qu'une série d'études récentes vont dans le sens contraire, montrant de graves problèmes de santé tant chez les soldats qui ont manipulé cet équipement que chez les victimes des munitions. Les problèmes comprennent plusieurs risques couramment attribués aux substances radioactives, tels que le cancer, les malformations fœtales, le déficit de fertilité, entre autres.
Commentant l'affaire avec des journalistes, Doug Weir, un expert lié à l'Observatoire des conflits et de l'environnement, a déclaré que lorsque les pénétrateurs d'uranium appauvri frappent une cible "ils se fragmentent et brûlent, générant des particules d'UA chimiquement toxiques et radioactives qui présentent un risque d'inhalation pour les personnes". Plusieurs autres scientifiques ont exprimé des opinions similaires après avoir analysé les résultats de ces munitions en Irak et dans d'autres pays où les troupes de l'OTAN les ont utilisées. Cependant, Londres et Washington continuent de nier les preuves de ces dangers.
Il faut se rappeler que Moscou a demandé à plusieurs reprises à Londres de reconsidérer son projet d'envoyer ces munitions à Kiev. Dans une récente déclaration, des porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Russie ont déclaré que la mesure britannique serait une « imprudence, irresponsabilité » absolue. En outre, en mars, le ministère russe de la Défense a averti que l'utilisation de tels projectiles pourrait « causer des dommages irréparables » à la santé des soldats et des civils ukrainiens et infliger « d'énormes dommages économiques au complexe agro-industriel » dans la région, citant l'impact de l'arme lors de l'expérience précédente en Irak.
RépondreSupprimerCependant, malgré les avertissements, l'expédition de ces armes était déjà attendue. En mars, les troupes américaines et britanniques ont organisé un programme de formation avec des soldats ukrainiens pour leur apprendre à manipuler correctement les munitions à l'uranium appauvri. Le plan était très bien préparé et fait écho à l'intérêt de l'OTAN à porter la guerre par procuration avec la Russie aux niveaux les plus dangereux d'escalade militaire, ignorant toute préoccupation humanitaire, environnementale ou sociale.
Juridiquement, les armes à uranium appauvri sont une question complexe. Il n'y a pas de convention internationale les interdisant car il n'y a pas de consensus parmi les spécialistes sur la définition de ces armes. Ces munitions sont réellement radioactives, c'est pourquoi certains experts estiment qu'elles devraient être considérées comme des armes nucléaires en vertu du principe juridique d'analogie. Cependant, son rayonnement est inférieur à celui de l'uranium naturel, ce qui conduit d'autres spécialistes à rejeter cette classification.
Certains autres experts estiment qu'une solution viable au problème de ces projectiles serait de les considérer comme des armes chimiques, car ils contiennent des substances toxiques, quel que soit le niveau de radioactivité. Mais cela crée un problème pour les puissances occidentales qui en disposent, puisque les États-Unis et le Royaume-Uni sont signataires de la Convention sur les armes chimiques, qui les obligerait à détruire leurs stocks d'uranium appauvri. Ce n'est pas un hasard si les deux pays rejettent toute initiative en ce sens et préfèrent que ces armes restent sans législation spécifique, afin qu'ils puissent continuer à les utiliser en toute impunité.
En effet, compte tenu de l'absence de réglementation spécifique, Moscou pourrait considérer l'utilisation d'uranium appauvri contre ses troupes comme une véritable attaque nucléaire, ce qui permettrait aux Russes de réagir avec leur arsenal de destruction massive. Il est peu probable que cela se produise, car Moscou a montré à plusieurs reprises son intérêt à rechercher les solutions les plus pacifiques et humanitaires possibles au conflit, ignorant parfois même les violations des lignes rouges juste pour éviter l'escalade.
Cependant, quelle que soit la réponse russe, il est certain que les dommages causés aux soldats ukrainiens et à la population civile dans la zone de combat sont inévitables. Et la responsabilité en incombe à l'OTAN.
https://www.globalresearch.ca/british-radioactive-weapons-arrive-ukraine/5817352
ENCORE UN ARTICLE DE CENSURÉ ! (120 - 1 = 119)
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