- ENTREE de SECOURS -



dimanche 5 septembre 2021

LES DANGEREUX - Stéphane Rousseau, Véronique Cloutier, Marc Messier, Pierre Lebeau, Guy Nadon, Miro

  https://www.youtube.com/watch?v=AtaIrqUdZQE

50 commentaires:

  1. Banques centrales : la fausse monnaie a-t-elle un avenir ?

    L’émission sans limite de monnaie est un passeport pour l’État-providence.


    Par Jacques Garello.
    5 SEPTEMBRE 2021


    Les banques centrales du monde entier émettent de la fausse monnaie, la crise a légitimé d’aller plus loin encore pour financer les secours et les dettes des États. Il faudra pourtant, tôt ou tard, rompre avec la fiat money.

    FAUSSE MONNAIE ?

    C’est la valse aux milliards. Après les 45 milliards supplémentaires autorisés par la troisième loi rectificative votée jeudi dernier, selon Bercy, la générosité de l’État français serait de 469 milliards.

    Le plan européen de relance européenne discuté ce week-end prochain à Bruxelles prévoit 750 milliards, la présidente de la Commission européenne Ursula von den Leyen voudrait aller jusqu’à 1000 milliards pour la période 2021-2027. Enfin, Christine Lagarde a annoncé que la Banque centrale européenne serait prête à racheter aux États jusqu’à 1350 milliards d’euros.

    Cette dernière annonce est importante, car elle nous ramène à la réalité économique : les aides généreuses que les États européens vont accorder à leurs peuples sont financées par de la fausse monnaie. Cette réalité ne concerne pas que l’Europe, et elle n’est pas inédite.

    Aux États-Unis, au Japon, en Chine et en Angleterre les milliards sont multipliés par les banques centrales. Et voilà maintenant plus de vingt ans qu’a été mise en place la politique de quantitative easing (la croissance de la masse monétaire n’est plus contrôlée) avec des taux d’intérêt nuls voire négatifs.

    Pourquoi s’agit-il de fausse monnaie ? Jacques Rueff parlait de « faux droits ». La monnaie a en effet pour utilité de donner des droits à consommer, à investir. Mais ces droits ont pour origine la création actuelle ou future de richesses, c’est-à-dire de biens et services de nature à satisfaire les besoins révélés par le marché. La qualité d’une monnaie se mesure donc à celle de ses contreparties réelles.

    Qu’en est-il lorsque la contrepartie est faite de créances sur des États qui sont soutenus par les banques centrales pour financer sans limite dépenses et dettes publiques ?

    L’émission de monnaie n’a alors pour contrepartie que ce que les États pourront rembourser dans un avenir plus ou moins lointain. Cette contrepartie n’est ni assurée (les États peuvent s’installer dans les déficits structurels) ni assurable (les États peuvent faire ce qu’ils veulent des facilités qui leur sont accordées).

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  2. Évidemment les économistes keynésiens pensent que la croissance de la masse monétaire serait en soi porteuse de production réelle parce que toute dépense nouvelle crée des débouchés et des emplois, et c’est la raison pour laquelle tout va rentrer dans l’ordre à plus ou moins long terme.

    Les gouvernants actuels de la plupart des pays ne cessent de rassurer l’opinion publique : il faut donner priorité à la crise actuelle, il faut régler le court terme et voir venir ensuite (« dans le long terme nous serons tous morts » disait Keynes). En fait l’émission sans limite de monnaie est un passeport pour l’État-providence.

    OLIGOPOLE DES BANQUES CENTRALES

    Les accords de Bretton Woods (1944) et la création du Fonds Monétaire International avaient misé sur une monnaie unique destinée à régler tous les échanges internationaux. Le choix avait été fait du dollar, à l’époque convertible en or : voilà donc une contrepartie réelle.

    Il s’est passé ce qui devait se passer : les États Unis ont peu à peu réduit la convertibilité du dollar en or et l’ont finalement supprimée, estimant que les autres pays libres devaient participer au financement de la guerre engagée contre le communisme mondial.

    Dans la première partie de l’histoire du système de Bretton Woods, le dollar a été une bonne monnaie, mais sa masse se révélait insuffisante pour régler des transactions mondiales en pleine expansion. Dans la deuxième partie le dollar est devenu fausse monnaie et les pays ont sombré dans l’inflation et le chômage.

    Après les crises pétrolières (1974, 1978) le FMI a alors admis que s’instaure une certaine concurrence entre banques centrales, mais la concurrence a été vite perturbée par la pratique de dévaluations compétitives : les banques centrales ont voulu stimuler la production nationale et les exportations en diminuant le prix des produits vendus à l’étranger.

    Ainsi le marché des changes, théoriquement libre, a-t-il porté des informations biaisées et instables sur la qualité des monnaies nationales. Après la crise de 2001 (liée à l’attentat des Twin Towers) le FMI et les États-Unis ont rompu avec la (relative) discipline monétaire, estimant (façon keynésienne) que le commerce mondial avait besoin d’un surplus de liquidités pour continuer à croître.

    Dès lors, pratiquement toutes les banques centrales de tous les pays ont mené la même politique. Cette unanimité a abouti à un véritable oligopole : aucune monnaie ne peut émerger comme monnaie de référence, puisque toutes sont gérées de façon identique.

    Ainsi le dollar, le yen, l’euro, la livre sterling, le yuan deviennent-elles monnaies interchangeables : toutes les banques centrales émettant de la fausse monnaie il n’y a aucun inconvénient a priori à payer n’importe quelle transaction avec n’importe quelle monnaie.

    On ne sort pas du périmètre des banques centrales. Comme le disaient jadis assez cyniquement les gouverneurs de la Banque de France : « l’important n’est pas d’émettre de la monnaie, mais de la garder ».

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  3. RÉACTIONS CONTRE LES BANQUES CENTRALES

    En dépit des positions des gouvernements, du FMI et de la Banque des Règlements Internationaux (qui se veut maintenir l’ordre monétaire et bancaire mondial) la fausse monnaie officielle ne convient pas à tous les opérateurs marchands et financiers.

    De nouvelles communautés de paiement se sont spontanément créées. Les incertitudes sur la qualité des monnaies officielles ont déclenché, comme après Bretton Woods, des réactions spontanées que les banques centrales n’ont pas à ce jour maîtrisées.

    Pour sécuriser et accélérer les paiements mondiaux, des opérations financières se sont organisées, notamment sur ce que l’on appelle traditionnellement le marché des liquidités, ou « marché de l’argent au jour le jour », voire même « marché monétaire ».

    Comme dans les années de désordre de Bretton Woods, on a vu renaître des opérations menées par des banques ayant des avoirs en dollars offshore, situés en Europe (voici donc à nouveau les eurodollars) ou ailleurs (y compris Shanghai).

    Mais ces dollars n’ont rien de commun avec ceux qu’émet la Fed, il s’agit en fait d’une « monnaie fantôme » (shadow money), d’une monnaie sans pays d’origine, d’un réseau financier fondé sur la confiance réciproque – elle-même garantie par des dépôts importants de titres financiers sélectionnés par les opérateurs.

    C’est bien une monnaie mondialisée : on l’appelle encore global money. Ce réseau financier apatride comprend de grandes banques (Citibank, Bank of America, JP Morgan, Goldman, HSBC, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Deutsche Bank, Nomura, etc.) mais aussi nombre de courtiers qui mettent en contact les offres et demandes de liquidités.

    Les opérations sont souvent des repo (Sale and Repurchase Agreement, accord de vente et rachat) ou des swaps (trocs financiers, échanges de titres). La Fed a essayé de court-circuiter le réseau en pratiquant un repo (repo choc, septembre 2016) mais elle a échoué, et a très vite renoncé, estimant à juste titre qu’elle ne pourrait pas être aussi crédible que le marché monétaire mondial qui s’est mis en place maintenant.

    Une autre réaction est mieux connue du grand public, il s’agit des cryptomonnaies : bitcoin bien connue, libra, et divers blockchains, registres qui tiennent la comptabilité des actifs et passifs des divers titulaires de comptes. Les plateformes privées de télépaiement sont également en pleine expansion, et sans nul doute la technologie numérique va-t-elle rapprocher la finance mondiale de cette réalité profonde : « le terme monnaie doit être utilisé pour désigner quelque chose qui est largement accepté pour payer des produits, ou pour se libérer de toutes sortes d’obligations » (Robertson,1922)

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  4. LE DÉSASTRE DE LA FIAT MONEY

    Si on veut précisément revenir à l’essentiel, il est indispensable de dénoncer le désastre de la monnaie officielle émise par les banques centrales. Fiat money : que ce soit de la monnaie, ainsi s’exprime le souverain, il décrète que seule « sa » monnaie sera la bonne.

    Dans cette logique, la monnaie naît de la seule volonté du pouvoir politique, elle est régalienne, car seul l’État peut garantir la qualité d’un bien aussi important – aussi important que la défense, la justice, la police mais pourquoi pas aussi la santé, l’école, le logement, et tous les attributs de l’État-providence.

    L’histoire devrait nous prévenir contre cette logique. En réalité, depuis les empereurs romains jusqu’à l’oligopole actuel, en passant par Philippe Le Bel et les rois faux monnayeurs, les assignats révolutionnaires, la monnaie fondante du troisième Reich, la monnaie officielle a été le moyen le plus efficace de financer les dépenses publiques.

    Ces mœurs n’ont pas disparu avec la démocratie, car la classe politique est essentiellement occupée à créer, entretenir, motiver une clientèle électorale. Quand on nous dit que peu importe la dette publique, parce qu’à long terme elle aura permis de financer les investissements du futur réalisés par une élite savante et œuvrant pour le bonheur des générations futures, on veut nous faire croire que l’État sait mieux que chacun d’entre nous ce qui sera bon dans quelques années.

    En réalité, cette logique mensongère conduit à un désastre économique. En effet l’argent facile, le crédit ouvert à tous et pour tous les usages créent des erreurs structurelles irrémédiables : si n’importe quoi peut être financé, l’argent est appelé à être gaspillé, allant à des activités parasites et coûteuses, et manquant aux vrais investissements.

    La rentabilité est exclue du système, les profits n’ont plus de signification, les prix relatifs pas davantage. C’est ce que les économistes autrichiens, à la suite de Menger et Hayek, ont découvert : la masse monétaire a son importance, mais plus encore son origine, c’est-à-dire finalement sa destination.

    La fiat money est le contraire de ce que Menger expliquait en écrivant l’histoire de la monnaie : la bonne monnaie est celle qui naît de la pratique sociale, de la confiance dont jouit le moyen de paiement au sein d’une communauté de paiement donnée.

    Hayek a plaidé pour le retour à une monnaie choisie, il faut rompre avec la monnaie imposée. D’ailleurs le marché monétaire qui s’est reconstitué autour d’un réseau mondial (global money) est bien la preuve que les initiatives privées découvrent les bonnes solutions pour nous protéger contre les décrets publics.

    Dès 1968, Hayek avait bien expliqué le choix : non seulement il faut dénationaliser la monnaie, mais il faut surtout la privatiser. C’est peut-être ce qui va se faire quand on aura démasqué et démystifié l’État-providence.

    Publié initialement le 14 juillet 2020.

    https://www.contrepoints.org/2021/09/05/376019-banques-centrales-la-fausse-monnaie-a-t-elle-un-avenir

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    1. Question bête:

      (...) la fausse monnaie a-t-elle un avenir ? (...)

      Depuis que la monnaie-papier existe existe la fausse monnaie.
      La 'planche-à-billets' ne s'est jamais arrêté de tourner, sauf depuis l'arrivée du clavier d'ordinateur où 'çà va plus vite' et l'on peut faire des nombre avec 1000 zéros ! Ouais ! Faire de faux riches ! Des riches qui auront çà et çà et auront des ouvriers. Et si l'entreprise ne marche pas... ON S'EN FOUT ! On l'a liquide ou la renfloue. Du fric il y en a en pagaille. Il y en a même trop et plus que trop ! depuis l'arrivée des machines qui travaillent pour rien 24/24 h.
      Faut juste conserver le Peuple dans la pauvreté. Créer tous les jours de nouvelles taxes. La ville s'agrandit ? Il y a plus de monde ? Les impôts vont donc diminuer car... Êh bêh non ! Les impôts augmentent !!

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  5. Société de surveillance : l’utopie marxiste née au Chili
    Toute la connaissance utile à l’économie peut-elle être formalisée et planifiée par la cybernétique ? Retour sur l’une des origines de l’État de surveillance.


    Par Frédéric Mas.
    5 SEPTEMBRE 2021


    Drones, biométrie, pass sanitaire étendu, surveillance et récolte des données pour prédire et influencer : nous avons l’habitude de faire de la Chine l’origine de la dystopie d’un nouveau genre qui utilise la technologie à des fins de surveillance politique et de contrôle des comportements. Pourtant, le mariage entre socialisme technocratique et surveillance par les machines a été expérimenté bien avant le boum de la révolution numérique des années 2001.

    C’est en effet en 1971 au Chili que le gouvernement socialiste de Salvador Allende embauche Anthony Stafford Beer afin de créer une économie planifiée reposant sur les principes de la cybernétique. Le projet n’est pas à l’origine policier ou sécuritaire, mais repose sur l’accumulation et la rationalisation de l’information de toutes les strates de la société.

    Ce faisant, il va poser les jalons -au moins théoriques- de la société de surveillance numérique par ses « élites éclairées » et de son arsenal d’incitations étatiques, ouvrant aussi la voie au contrôle social pour « l’améliorer » au nom du bien commun. L’aventure improbable entre Big Data et marxisme réel va être abandonnée en 1973 avec le coup d’État du général Pinochet, mais son esprit utopique a survécu grâce à l’explosion de l’Intelligence Artificielle.

    PLANIFIER L’ÉCONOMIE EN TEMPS RÉEL

    Salvador Allende arrive au pouvoir en 1970 en défendant un programme marxiste. Promettant de mettre en place une voie typiquement chilienne vers le socialisme, il va nationaliser des pans entiers de l’économie nationale, engager une réforme agraire d’ampleur, redistribuant plus de 10 millions d’hectares à 100 000 familles et promettre aux « travailleurs » une part active dans les prises de décision au sommet de l’État.

    Politiquement, l’organisation de l’économie va créer une forte demande étatique d’administration et de centralisation de l’information. C’est pourquoi le gouvernement décide d’en appeler à une discipline naissante, la cybernétique, pour lui donner les outils afin de réguler l’intégralité de la société.

    Le britannique Stafford Beer est embauché comme consultant pour conduire le Projet « Cybersyn » (pour Cybernetics Synergy) qui va en résulter. Cybersyn est un organe de gestion de telex qui lie les entreprises du pays à un ordinateur central basé à Santiago, le tout afin de planifier l’économie en temps réel en coordonnant ressources matérielles et management.

    Beer, qui a travaillé pour United Steel et International Publishing Corporation avant de s’établir comme consultant indépendant, est une star de la cybernétique. La toute nouvelle discipline qui vise à comprendre le rôle de la communication dans le contrôle des systèmes sociaux, biologiques et techniques, apparaît comme prometteuse aux régulateurs et aux planificateurs centraux.

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  6. PILOTER TOUTE L’ÉCONOMIE DEPUIS UNE SEULE SALLE

    Avec Cybersyn, le cœur battant de l’économie chilienne se retrouvera dans une salle de commandement (op-room) supervisée par Stafford Beer lui-même. Le génie de l’informatique, amateur de Rolls, de cigares et de whisky, est progressiste peu pratiquant, et voit dans le projet chilien un terrain de jeu pour tester ses théories.

    De son fauteuil, il peut observer 4 écrans qui le renseignent sur l’état de la production chilienne. Sur un des murs de la salle figurent les grandes lignes d’un autre projet visant à mesurer l’impact du projet sur la population.

    Evegeny Morozov le décrit comme il suit dans le New Yorker, repris par Vanity Fair :

    « Stafford Beer imagine un boîtier qui permettra aux citoyens d’exprimer leur état d’esprit, de l’extrême mécontentement à l’épanouissement le plus complet, depuis leur salon. Ces boîtiers seront raccordés à un récepteur central par le réseau de télévision pour calculer le bonheur national brut à tout moment. Ce compteur « algédonique », dont le nom vient du grec álgos (douleur), et hêdonê (plaisir), rendra compte instantanément du succès ou de l’échec de la politique gouvernementale. »

    Ce projet ne verra jamais le jour, mais dessine déjà un fantasme propre aux technocrates, celui de détenir toutes les informations présentes au sein de la société pour la contrôler, et cela au nom du « bien commun ».

    INTÉGRER LA CONNAISSANCE IMPLICITE

    Toute la connaissance utile à l’économie peut-elle être formalisée et planifiée par la cybernétique ? Pour fonctionner, le technosocialisme chilien supposait de pouvoir intégrer l’essentiel de la connaissance tacite circulant en société à côté de celle formalisée par les institutions publiques et privées, les statistiques et les enquêtes diverses et variées.

    Cette part de la connaissance est difficile à saisir et à quantifier en particulier par les bureaucrates et les planificateurs. Comme le dit Thomas Sowell, le savoir informel constitue pourtant le ciment de la confiance au sein de la société1, ces pratiques et ces habitudes qui fluidifient au quotidien l’ensemble des relations sociales nécessaires au bon fonctionnement de la société de marché. C’est d’ailleurs parce qu’il n’est pas possible pour un planificateur général d’intégrer ce type de savoir, volatile, fractionné et dynamique, que l’économie n’est pas « dirigeable ».

    C’est la grande leçon donnée par un autre observateur attentif du développement de la cybernétique2, Friedrich Hayek, qui quant à lui en déduit qu’il vaut mieux laisser aux individus la responsabilité de récolter et d’utiliser au mieux les informations dont ils disposent pour agir, notamment à travers le système des prix du marché.

    Stafford Beer, qui connaissait Hayek, estimait quant à lui qu’en multipliant les indicateurs et l’expertise en sciences, cette connaissance informelle finirait par pouvoir être formalisée pour enfin pouvoir prédire les comportements et éventuellement les améliorer. Et là commence la course informatique à la récolte politique de données, de croisement de fichiers et de recul de la vie privée pour améliorer le « bonheur national brut » en la rendant transparente aux décideurs.

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  7. LA FIN DE L’EXPÉRIENCE CHILIENNE

    L’optimisme technocratique du gouvernement chilien est brutalement interrompu avec le coup d’État de 1973. Stafford Beer retourne à la vie universitaire et la recherche, le Chili abandonne la planification pour le marché libre sous la tutelle autoritaire des militaires.

    En 1980, rappelle Morozov, Beer proposera ses services au dictateur Robert Mugabe pour lui vendre « un réseau national de collecte d’information (fait de relais locaux utilisant des ordinateurs bon marché) pour rendre le pays plus facile à gouverner dans tous les domaines. » L’utopie planificatrice chilienne se meut rapidement en dispositif de surveillance pour les gouvernants, et pas nécessairement les plus sympathiques.

    Pour Félix Tréguer, la cybernétique qui prend forme après-guerre incarne à merveille le « libéralisme informationnel » qu’on retrouvera quelques décennies plus tard avec Internet. Celle-ci célèbre la libre circulation de l’information comme fondement politique3, tout en s’aveuglant ses usages politiques possibles, en particulier aux mains de l’État technocratique.

    Pourtant, son message central, qui est aussi au cœur du socialisme de Stafford Beer, est plus qu’ambigu : collecter le plus de données possibles en multipliant les sources, les analyser rapidement pour prendre une décision s’applique aussi bien dans un système libéral que dans un système socialiste. Rien n’est dit sur qui récolte les données ou ce qu’il faut en faire, sur les possibilités de dépossession et d’exploitation des données par l’État ou les monopoles. Ces questions ouvertes qui sont celles de l’économie numérique d’aujourd’hui peuvent avoir une incarnation libérale comme profondément socialiste.

    Avec l’explosion du Big Data ces dernières décennies, la menace technocratique revient en force. Pour prédire les catastrophes, les budgets, les crises sanitaires à venir, simplifier par l’automatisation le travail des bureaucrates, l’outil technologique omniscient redevient actuel. La Chine, qui dominera sans aucun doute le domaine dans les décennies à venir, cherchera sans doute à réaliser l’utopie chilienne. Et ça fait froid dans le dos.

    1 -Thomas Sowell, Knowledge and Decisions, Basic Books, 1980, 1996. ↩
    2 -Jean-Pierre Dupuy, Aux origines des sciences cognitives, La découverte, 1994. ↩
    3 -Félix Tréguer, L’utopie déchue. Une contre-histoire d’internet, Fayard, 2019. ↩

    https://www.contrepoints.org/2021/09/05/404625-societe-de-surveillance-lutopie-marxiste-nee-au-chili

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  8. La communauté du renseignement américaine met-elle le monde en danger ?


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2021 - 23:30
    Rédigé par Pete Hoekstra via The Gatestone Institute,


    La publication récente d'un résumé non classifié par la communauté du renseignement (IC) de son enquête sur le rôle de la Chine dans la pandémie de COVID laisse le sentiment qu'il n'y a rien là-bas. Comme le sergent Schultz dans la vieille série télévisée « Hogan's Heroes », l'IC semble protester « Je ne sais rien ! Rien ! Le rapport n'a fourni aucune véritable idée de fond sur les origines de la pandémie. Pourtant, le résumé COVID de la communauté du renseignement est dangereux; infiniment plus dangereux qu'il n'y paraît.

    Sans le dire directement, il nous encourage à minimiser la culpabilité importante de la Chine dans cette catastrophe, minimisant sa responsabilité dans la pandémie qui s'est déclenchée sur son territoire et son rôle dans la propagation meurtrière du COVID dans le monde.

    Le résumé arrive à trois conclusions relativement fortes sur les actions et les motivations chinoises.

    Tout d'abord, l'IC déclare son jugement selon lequel la Chine n'a pas développé le virus "en tant qu'arme biologique".

    Deuxièmement, l'IC estime que "les responsables chinois n'avaient pas de connaissance préalable du virus avant l'épidémie initiale".

    Troisièmement, le rapport se termine par une conclusion surprenante, énoncée de manière si naturelle qu'elle pourrait presque passer inaperçue ; il dit que les "actions" de la Chine, son "entrave" à l'enquête internationale, sa "résistance" au partage d'informations et ses tentatives de blâmer d'autres pays, "reflètent, en partie, la propre incertitude du gouvernement chinois quant à l'endroit où une enquête pourrait mener ainsi comme sa frustration, la communauté internationale utilise la question pour exercer des pressions politiques sur la Chine. »

    Les deux premiers résultats sont probablement corrects. Pris ensemble, ils excluent le pire scénario possible : que les dirigeants chinois aient développé une arme biologique et l'aient sciemment lancée sur un monde sans méfiance. Ces conclusions n'ont jamais vraiment fait l'objet de débats, donc rien de nouveau. Mais nous ne devrions pas nous en consoler indûment. Comme Gordon G. Chang l'a souligné dans ces pages plus tôt cette semaine, ce n'est pas parce qu'ils ne l'ont pas fait cette fois-ci qu'ils ne le feront pas à l'avenir. Chang avait raison d'identifier que COVID était la "preuve de concept ultime".

    Ce qui rend vraiment le résumé IC dangereux, c'est sa troisième conclusion, impliquant que le comportement inacceptable de la Chine depuis le déclenchement de la pandémie peut être expliqué et donc ignoré.

    Comment l'IC peut-il sérieusement croire que l'obstruction active par la Chine des tentatives de la communauté internationale pour faire la lumière sur ce qui s'est passé et ainsi mieux apprendre à combattre le virus peut être réduite à son "incertitude quant à l'endroit où une enquête pourrait mener" ou à sa "frustration « à propos de pressions politiques extérieures ? Si notre CI insiste pour promouvoir cette vision rose de la Chine, si ce vœu pieux reflète vraiment ce que croit notre CI, le monde est en grande difficulté.

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  9. Permettez-moi de m'appuyer sur l'exposition de Chang sur le comportement de la Chine et de proposer quelques conclusions qui auraient dû figurer dans le rapport de la communauté du renseignement :

    Nous pouvons évaluer avec un degré de confiance élevé que la Chine considère les États-Unis comme son principal adversaire mondial. À court terme, la Chine veut atteindre le statut de quasi-pair avec les États-Unis. À long terme, elle veut être la puissance mondiale dominante.

    Nous pouvons évaluer avec un degré élevé de confiance que le Parti communiste chinois (PCC) a été activement impliqué dans la recherche avancée sur les virus en améliorant les capacités de ciblage génétique.

    Nous pouvons évaluer avec un degré élevé de confiance que le PCC a facilité la propagation mondiale du virus COVID-19.

    Nous pouvons évaluer avec un degré de confiance moyen que le PCC a utilisé son influence auprès de l'OMS pour diffuser une grande campagne de désinformation.

    En résumé, nous pouvons évaluer avec un degré élevé de confiance que si les origines et la prise de conscience initiale du virus par le gouvernement chinois ne peuvent pas être clairement établies, le gouvernement chinois a été intimement impliqué dans presque tout depuis lors. Il a utilisé la pandémie pour faire avancer son programme économique et politique mondial. Son comportement a été impitoyable et malveillant.

    Les Américains, nos alliés et ennemis internationaux, et, bien sûr, les fonctionnaires chinois et du PCC eux-mêmes, liront attentivement ce résumé des renseignements. Ainsi, le blanchiment de la culpabilité de la Chine par la communauté du renseignement américain nous met tous en danger. Dans des documents tels que ce rapport, il n'y a pas de lignes jetables. Chaque mot est pesé et considéré. L'implication que la Chine est essentiellement innocente de toute mauvaise volonté n'est dans le rapport que parce qu'un haut responsable a voulu l'inclure.

    Dieu nous aide si cela signale le début d'une stratégie d'apaisement de l'administration Biden. À en juger par tout ce que nous avons vécu au cours des dix à vingt dernières années, la tentative d'apaiser la Chine en annulant son comportement malveillant aussi légèrement que ce rapport est vouée à l'échec. Cela montre une faiblesse. Il récompense une Chine agressive et n'en invite que davantage.

    - voir clips sur site :

    https://www.zerohedge.com/covid-19/us-intelligence-community-putting-world-risk

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  10. Des pannes de courant massives secouent la Louisiane, il faudra 30 jours pour se rétablir… êtes-vous prêt pour un scénario de panne de réseau ?


    Samedi 04 septembre
    2021 par : Ethan Huff


    (Natural News) Au moment d'écrire ces lignes, près d'un million de clients de l'énergie en Louisiane sont toujours privés d'électricité en raison de l'ouragan Ida, et les responsables avertissent que cela pourrait prendre jusqu'à un mois pour que les choses soient complètement restaurées.

    En attendant, la majeure partie de la Nouvelle-Orléans est plongée dans le noir, tout comme d'autres communautés voisines qui ont été frappées par l'un des pires ouragans à avoir frappé la région depuis Katrina en 2005.

    Le maire de la Nouvelle-Orléans LaToya Cantrell et le surintendant de police Shaun Ferguson ont tenu une conférence de presse conjointe après la tempête pour imposer un couvre-feu dans toute la ville visant à dissuader les pillages de masse. Un groupe de travail anti-pillage est également déployé aux côtés de la Garde nationale pour aider à protéger les entreprises locales.

    Sur les réseaux sociaux, les habitants de la région ont mis en ligne des images montrant des entreprises pillées à la suite de la tempête. Plusieurs pillards ont été capturés et arrêtés, mais d'autres se sont enfuis avec des biens volés.

    Alors que des dizaines de milliers d'habitants de la Nouvelle-Orléans ont fui la ville avant l'arrivée d'Ida, de nombreux autres sont restés sur place dans l'espoir de s'en sortir. Cela s'est avéré être un très mauvais appel car la tempête s'est avérée bien pire que ce à quoi beaucoup s'attendaient.

    Plusieurs lignes de transmission seraient tombées dans le fleuve Mississippi et les lacs voisins, et des équipes électriques tentent maintenant de les remplacer. La situation est cependant difficile, car de nombreuses zones sont encore sous-marines et inaccessibles en véhicule.

    Êtes-vous prêt si le réseau tombe en panne dans votre région ?

    Avec des températures dans les deux et même trois chiffres supérieurs, de nombreux Louisianais cuisent maintenant à l'intérieur de leur maison pendant la chaleur de la journée. Un avis de chaleur a été émis pour une grande partie du sud profond en raison des températures élevées persistantes après la tempête.

    Au fait, tout cela la semaine prochaine, Mike Adams, le Health Ranger, organisera une série de « Préparation résiliente » pour apprendre aux gens à se préparer à une situation de grille comme celle-ci dans leur propre région. Consultez Brighteon.tv pour voir le programme de programmation.

    Ce à quoi les Louisianais sont confrontés au niveau de l'État en ce moment pourrait bientôt être ce à quoi les Américains sont confrontés à l'échelle nationale. Es-tu prêt ? Avez-vous de l'eau et de la nourriture stockable à portée de main ? Et un générateur de secours ? Le Health Ranger vous aidera à naviguer dans tout cela afin que vous ne soyez pas pris au dépourvu dans le pire des cas.

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  11. « Les dommages causés par l'ouragan Ida ont éliminé une grande partie de la redondance intégrée au système de transmission, ce qui rend difficile l'acheminement de l'électricité dans la région vers les clients », a rapporté Entergy, qui fournit de l'électricité à des millions de clients en Louisiane, à propos de son système.

    Le gouverneur John Bel Edwards a déclaré aux résidents l'autre jour qu'il n'y avait pas encore de date estimée pour le rétablissement de l'électricité dans les zones touchées. Cela signifie que toute personne qui n'a pas planifié une panne prolongée devra compter sur les voisins ou le gouvernement local pour obtenir de l'aide, en supposant que de l'aide puisse être trouvée.

    La dévastation laissée à la suite de l'ouragan Ida devrait être un signal d'alarme pour tous les Américains, et vraiment pour tous les gens du monde entier. La préparation est essentielle à la survie, alors pensez à toutes les choses dont vous pourriez avoir besoin en cas de panne de courant et faites ce que vous pouvez pour que ces choses restent facilement accessibles.

    "L'installation d'une batterie de secours solaire plus vous permet d'économiser de l'argent et vous donne de l'électricité lorsque le réseau tombe en panne", a écrit un commentateur de Zero Hedge à propos d'une option, bien que cela ne fonctionnerait pas en cas d'ouragan.

    « Obtenez un générateur alimenté au gaz naturel / propane », a écrit un autre comme option supplémentaire.

    Pour en savoir plus sur la façon de se préparer au pire afin de souffrir le moins possible, consultez Survival.news.

    Les sources de cet article incluent :

    ZeroHedge.com
    Brighteon.tv

    https://www.naturalnews.com/2021-09-04-power-outage-louisiana-hurricane-ida-preparedness.html

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  12. Pendant le gel profond de cette année, le réseau électrique du Texas était à quelques minutes de la catastrophe en raison de générateurs dysfonctionnels


    samedi 04 septembre 2021
    par : Divina Ramirez


    (Natural News) En février, une tempête hivernale record nommée Uri a plongé l'État du Texas dans des températures inférieures au point de congélation et a submergé le réseau électrique de l'État. En conséquence, des millions de Texans se sont retrouvés sans électricité pendant des jours.

    À l'époque, l'opérateur du réseau de l'État avait déclaré que le réseau électrique du Texas n'était qu'à quelques minutes d'une panne totale, ce qui aurait pu conduire à des mois de panne d'électricité. Les sociétés de transport ont été contraintes de réduire leur puissance pour éviter ce résultat.

    Mais comme l'ont dit certains experts, la tempête de février n'a fait qu'exposer les vulnérabilités du réseau électrique de l'État.

    Il s'avère que neuf des 13 principaux générateurs de l'État étaient hors service lorsque la tempête a frappé. De plus, six de ses 15 générateurs secondaires ne fonctionnaient pas correctement à certains moments en raison de dommages causés par le gel et de problèmes d'approvisionnement en carburant. L'Electric Reliability Council of Texas (ERCOT) n'a pas signalé ces problèmes à l'époque.

    De mauvaises performances auraient pu conduire à des mois de black-out pour les Texans
    Les centrales électriques produisent de l'électricité. Mais la quantité d'électricité qu'ils produisent devrait correspondre à la demande des foyers et des entreprises. Cet équilibre entre l'offre et la demande crée une fréquence stable du système électrique.

    S'il n'y a pas d'équilibre entre l'offre et la demande, un réseau électrique peut s'effondrer. Si cela se produisait, des démarrages noirs, des générateurs spéciaux capables de démarrer sans électricité externe provenant d'un réseau, interviendraient pour rétablir le service électrique. Les démarrages noirs sont généralement de minuscules turbines à combustion ou des centrales hydroélectriques.

    Lorsqu'un démarrage noir est activé, il envoie l'alimentation d'une ligne isolée à une centrale électrique pour réactiver ses commandes, ses pompes et ses moteurs. Une fois ces composants opérationnels, la centrale peut recommencer à produire de l'électricité. Normalement, cela peut prendre plus d'un démarrage noir pour faire fonctionner une grande centrale électrique.

    En termes simples, les démarrages noirs empêchent les humains de retourner à l'âge de pierre en cas d'effondrement incontrôlé du réseau, a déclaré Pat Wood III, ancien président de la Federal Energy Regulatory Commission (FERC) et ancien chef de la Public Utility Commission of Texas (PUCT ).

    Les démarrages noirs du réseau électrique du Texas ne fonctionnaient pas correctement lorsque la tempête a frappé. Si ERCOT avait complètement perdu le contrôle de la situation, les performances inégales des démarrages noirs auraient pu laisser des millions de Texans sans électricité pendant des mois. Wood a déclaré que la performance inégale des départs noirs du Texas l'avait stupéfait.

    Ce qui s'est passé au Texas a révélé un problème flagrant qui devrait être résolu rapidement, a déclaré Wood. « [Les départs noirs] devraient être les installations les plus sécurisées du pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de recommencer. »

    Mais malgré l'effondrement total du réseau qui a failli se produire au Texas, les responsables de l'ERCOT hésitent à partager des informations sur les unités de démarrage noir de l'État de peur de compromettre la sécurité du réseau.

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  13. Actuellement, il n'y a pas de liste publiquement disponible des ressources de démarrage noir à l'échelle nationale. ERCOT a également refusé d'indiquer l'emplacement de ses 28 unités de démarrage noir.

    Les démarrages noirs ne sont pas rentables
    Les démarrages noirs sont la sauvegarde des principaux générateurs d'une centrale électrique, il est donc logique de les conserver en dernier recours en cas d'urgence. Cependant, les sociétés énergétiques ne disposent que d'une poignée d'installations de démarrage à froid, car les démarrages à froid ne rapportent pas beaucoup de bénéfices malgré le fait qu'ils soient requis par les régulateurs fédéraux.

    Certaines entreprises, comme Eagle Creek Renewable Energy, n'ont qu'une seule installation de démarrage forcé. Neal Simmons, président et chef de la direction d'Eagle Creek Renewable Energy, a déclaré qu'ils se demandaient même si le fait d'avoir cette seule installation de démarrage noir avait un sens financier.

    Par exemple, la centrale électrique de Lake Lynn en Virginie-Occidentale, qui offre un service de démarrage noir aux grands opérateurs de réseau dans les régions du centre de l'Atlantique et du Midwest, ne gagne qu'environ 51 000 $ par an en paiements pour son service de démarrage noir. Cependant, il dépense environ 65 000 $ chaque année pour se conformer à la réglementation.

    C'est en grande partie la raison pour laquelle plusieurs membres de divers marchés quittent ou envisagent de quitter les marchés de démarrage noir, a déclaré Cameron Schilling, vice-président des stratégies de marché pour le groupe commercial National Hydropower Association. Mais sans assistance au démarrage au noir, un système en panne restera en panne.

    Les experts recommandent d'intempérier les unités de démarrage noir pour les rendre plus fiables en cas de conditions météorologiques extrêmes, ce qui pourrait les rendre plus rentables en conséquence. Cependant, les régulateurs fédéraux ne l'exigent toujours pas. (Connexe: le Sénat du Texas adopte un projet de loi pour hiverner les centrales électriques afin d'éviter la répétition des pannes désastreuses des tempêtes hivernales de février.)

    Power.news a plus d'histoires sur la façon dont la tempête hivernale a affecté le réseau électrique du Texas.

    Sources include:

    WSJ.com 1
    WSJ.com 2

    https://www.naturalnews.com/2021-09-04-texas-grid-minutes-from-disaster-generators.html

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  14. John Titus : « la pandémie est un événement monétaire »


    septembre 2, 2021


    Présentation partagée lors de la session II du symposium interdisciplinaire, Gold Standard Covid Science in Practice, juillet 2021.
    Symposium d’urgence sur l’éthique de Doctors For COVID avec des scientifiques, des juristes et des économistes internationaux de renom appelant à des interventions immédiates dans la crise actuelle.

    John TITUS écrit, produit et réalise des vidéos sur la perte de l’état de droit aux États-Unis depuis 2014. Ses vidéos se concentrent largement sur la criminalité de Wall Street, et le copinage dans le système financier. Il est titulaire d’un doctorat en droit et a pratiqué en tant qu’avocat spécialisé dans les brevets pendant 25 ans. Il est également titulaire d’une licence et d’une maîtrise en génie électrique et a travaillé comme ingénieur électrique dans l’industrie spatiale. Depuis 2020, John co-produit et co-anime l’émission Money & Markets avec Catherine Austin Fitts chez Solari Inc.

    - voir clip sur site -

    TRANSCRIPT :

    Taylor Hudak : Bonjour à tous et bienvenue à la session 2 du symposium interdisciplinaire en ligne, présenté par Doctors for Covid Ethics et accueilli par UK column.
    Je suis votre modérateur Taylor Hudak. Vous avez entendu d’éminents experts médicaux du monde entier, vous expliquer la science du COVID-19 d’un point de vue médical, et bon nombre des mesures prises pour empêcher la propagation du COVID-19 ont eu un profond impact économique. Au cours de cette session de la conférence, vous entendrez d’éminents experts dans les domaines de l’économie et de la finance, vous expliquer la dimension économique de l’élaboration et de la réponse actuelle au COVID-19.
    Notre premier intervenant à discuter de la pandémie sous l’aspect monétaire est John Titus. John Titus a écrit, produit et réalisé des vidéos sur la perte de l’État de droit aux États-Unis depuis 2014. Ses vidéos révèlent en grande partie le crime de wall street, et le copinage dans le système financier. Il est titulaire d’un Juris Doctor et a plaidé pendant 25 ans. Il est également titulaire d’une licence et d’une maîtrise en génie électrique, et a travaillé comme ingénieur électrique dans l’industrie spatiale. Depuis 2020. John a coproduit et coanimé money and markets avec Catherine Austin Fitz.
    John, je veux vous souhaiter la bienvenue sur le stream.

    John Titus : Merci de me recevoir. Et je vais me lancer tout de suite parce que c’est 20 minutes. Et ce qui s’est passé pendant la pandémie est très certainement un événement monétaire. Mais vous devez suivre un cours accéléré sur certains aspects du système monétaire, qui ne sont pas accessibles, et qui ne sont pas connus du grand public, même des profanes intelligents ou, dans de nombreux cas, des banquiers eux-mêmes. Mais ce qui s’est passé, je vais vous donner un aperçu des preuves, et ensuite je vais entrer dans les preuves elles-mêmes.

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  15. Ce qui s’est passé, c’est qu’en mars 2020, la Réserve Fédérale, la banque centrale américaine, a entamé un plan d’action qui rompt radicalement avec un modèle monétaire vieux d’un siècle. Et le nouveau plan d’action de la FED à cette époque était d’utiliser son pouvoir de créer de l’argent public ou de gros, afin d’impacter directement les fonds de détail et les fonds d’investissement.
    Ne vous inquiétez pas, si vous ne comprenez pas immédiatement, je vais vous donner un cours accéléré comme je l’ai dit, et vous guider, pour que vous puissiez comprendre et voir ce qui se passe pendant la pandémie, sur l’ordre et à l’instigation de la Fed, qui sont des actions délibérées.
    Mais une fois que la pandémie a commencé, une fois que la Fed a commencé à ajouter de plus en plus d’argent, d’argent de gros à son bilan, la Fed a ajouté 3 trillions de dollars, elle a pratiquement doublé son bilan en l’espace de quelques semaines, et cela a provoqué la création en miroir de 3 trillions de dollars d’argent de détail, et l’argent de détail est l’argent que vous, moi et les personnes qui regardent ce symposium utilisent. Mais il s’avère, que le nouveau plan d’action de la Fed qui a débuté en mars 2020, était conforme à un plan, conçu par BlackRock, et présenté à la Fed et à toutes les banques centrales du monde en août 2019.

    Il s’agissait donc essentiellement d’une réponse en 4 ordonnances à une crise, nous allons examiner le plan de BlackRock et vous allez le voir.
    BlackRock a conseillé à la Fed de mettre en œuvre son plan sans précédent, et sans précédent est le mot de BlackRock, lorsque la prochaine récession économique a frappé, en fait, c’est le titre du papier de Black Rock concernant la prochaine récession économique. Et comme le destin l’a voulu, ce ralentissement a en fait commencé en septembre 2019, à New York, dans ce qu’on appelle le marché des pensions, qui s’était beaucoup aggravé pendant la pandémie. Ils ont très certainement commencé en septembre 2019.
    Et BlackRock a présenté son plan lors d’une réunion à Jackson Hole au Wyoming, organisée par la Réserve fédérale, et à laquelle ont participé toutes les banques centrales du monde et tous les grands pontes monétaires et financiers du monde. BlackRock a présenté ce plan, qu’il a appelé son « plan de création d’argent de banque centrale » et d’une manière ou d’une autre de faire passer l’argent de banque centrale ou l’argent public dans des mains privées. BlackRock a appelé ce plan « going direct ».

    Maintenant, depuis que la Fed a mis en œuvre les plans de BlackRock de déversement direct à partir de mars 2020. Elle a laissé un bilan monétaire derrière elle, et lorsque vous examinez ce bilan monétaire, vous pouvez voir très clairement, que la Fed suivait à la lettre, sans aucun doute, le plan « going direct » de BlackRock.

    Et dans ce contexte, je voudrais maintenant vous présenter un clip, d’un gars nommé Agustín Carstens. Agustín Carstens est le directeur général de la banque pour les règlements internationaux, et il va parler essentiellement des monnaies numériques des banques centrales dans un court clip ici, de moins d’une minute.
    Les monnaies numériques des banques centrales sont ce vers quoi nous nous dirigeons. C’est en quelque sorte la troisième étape. La deuxième étape est ce dont je vais largement parler aujourd’hui. Mais je veux que vous sachiez où nous en sommes, où nous allons, avec tout cela, et ce que tout cela signifie. Je vais donc aller droit au but et vous montrer où nous finissons.

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  16. Et gardez à l’esprit que cela vient du directeur de la Banque des règlements internationaux, la BIS est la banque centrale des banques centrales. Donc, toutes les banques centrales du monde font partie de la BIS, la Réserve fédérale, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon, la Banque centrale européenne, ainsi de suite.
    Voici Carstens, écoutez ce qu’il dit sur les monnaies numériques des banques centrales, parce que c’est là où nous allons.

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    Maintenant, dans toutes nos analyses sur la CBDC*, en particulier, pour l’utilisation générale, nous avons tendance à établir l’équivalence avec l’argent liquide. Et là, il y a une énorme différence. Par exemple, dans l’argent liquide, nous ne savons pas, par exemple, qui utilise un billet de 100 $, nous ne savons pas qui utilise un billet de 1000 pesos.
    Une différence essentielle avec la CBDC, est que la banque centrale aura un contrôle absolu, sur les règles et les règlements qui détermineront l’utilisation de cette expression de la responsabilité de la banque centrale. Et nous disposerons également de la technologie nécessaire pour les faire respecter.

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    Voilà, vous l’avez entendu de sa propre bouche, le contrôle absolu du système monétaire, par les banques centrales. En fin de compte, elles essaieront de contrôler chaque dollar que vous dépensez et de décider de l’achat que vous voulez faire avec votre monnaie électronique, parce qu’elles n’aiment pas l’argent liquide car ils ne savent pas où il finit. Et c’est là que nous allons.
    Maintenant, pour comprendre où nous sommes et pour comprendre où nous étions, vous devez comprendre quelque chose sur le système monétaire. Et il n’est pas très connu, comme je l’ai dit.
    C’est le système monétaire à circuit divisé, le système monétaire à circuit divisé est en place dans le monde entier, pratiquement partout dans le monde, sauf quelques précieuses exceptions.
    Tout le monde, chaque pays, chaque juridiction majeure a un système monétaire à circuit divisé. Et pour être clair, ce circuit implique l’électronique, car comme vous venez de l’entendre, les banquiers centraux n’aiment pas l’argent liquide, donc nous excluons l’argent liquide de cette discussion et nous allons nous concentrer sur l’argent électronique des banques, sur l’argent électronique en général. Mais cet argent existe dans un circuit divisé. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Un circuit divisé, ça veut dire que ce sont deux circuits, c’est vraiment divisé en deux.
    Un circuit est le circuit privé.
    Et un circuit est le circuit public.
    C’est l’autre circuit, ce sont deux circuits, le circuit privé est le circuit de détail. Et le circuit public est le circuit de gros, privé et public sont ce que nous allons voir, premièrement qui émet l’argent dans les circuits respectifs.

    Et donc commençons par le circuit privé parce que c’est le circuit que nous utilisons, le circuit monétaire de détail, qui est dans ce circuit ? Comme je l’ai dit, l’émetteur de l’argent dans le circuit privé, ce sont les banques commerciales. Les banques commerciales créent de l’argent et le prêtent, donc elles créent de l’argent à partir de rien quand elles font des prêts. Et ensuite, cet argent circule dans un circuit, d’utilisateurs de monnaie de banque commerciale, et finalement, vous savez, les débiteurs remboursent l’argent.
    Pendant longtemps, pendant près d’un siècle, les économistes ont débattu, pour savoir si les banques commerciales pouvaient créer de l’argent à partir de rien. Et ce débat, sur le fait qu’elles puissent le faire a été résolu, définitivement résolu en 2014. Dans un article brillant, et je n’utilise pas ce terme… je l’utilise très parcimonieusement, un article brillant par l’un des participants ici aujourd’hui le professeur Richard Werner, dans un article de 2014 intitulé « les banques peuvent-elles individuellement créer de l’argent à partir de rien », dans lequel Werner, sans aucun doute et sans l’ombre d’un doute prouve que les banques commerciales créent de l’argent à partir de rien.

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  17. J’ai été tellement impressionné par ce papier, quand je l’ai découvert en 2018 que j’ai fait une vidéo à ce sujet sur ma chaîne YouTube, je l’ai appellé « maman, d’où vient l’argent ? » Vous êtes en train de regarder une capture d’écran de cette vidéo. Et vous pouvez voir cette vidéo sur ma chaîne YouTube, c’est la chaîne Best Evidence, j’ai un peu édulcoré cet article à la consternation de l’auteur, comme il s’est avéré sur la base d’emails ultérieurs, mais vous pouvez revoir l’article ou regarder la vidéo et voir que les banques commerciales créent de l’argent à partir de rien. C’est incontestable maintenant, grâce au professeur Werner.

    Alors, qui utilise le circuit monétaire des banques commerciales ? En termes simples, les utilisateurs du circuit monétaire de la banque commerciale, du circuit monétaire de détail, sont des entités non bancaires, et des gens comme vous et moi, pour terminer le circuit. Mais c’est essentiellement qui utilise la banque commerciale, le circuit monétaire de détail.
    Donc si vous avez un compte à la Bank of America, ce qui n’est pas mon cas, ou, vous savez, HSBC, ou Barclays, c’est de l’argent de banque commerciale, cet argent est créé de toutes pièces par ces banques.
    Et la couleur de l’équipe pour le circuit monétaire privé, le circuit monétaire de la banque commerciale ici est vert, c’est le circuit privé. Et j’ai choisi cette couleur parce que l’argent au moins aux Etats-Unis est vert.

    Maintenant, regardons le circuit public. Et cela fait référence, bien sûr, au fait que l’émission de monnaie dans le circuit public, du moins dans la version officielle de l’histoire, est une entité publique connue sous le nom de Réserve fédérale. Le Conseil des gouverneurs est certainement une entité publique, l’émission d’argent dans la Fed dans les circuits régionaux, ils ne le sont pas. Ils ne sont pas publics, mais ce n’est ni l’un ni l’autre. C’est de l’argent public. Le pouvoir de créer de l’argent aux États-Unis est ancré dans la constitution, c’est un bien public, mais la Réserve fédérale émet son propre argent, et l’argent est en dollars, tout comme l’argent de détail aux États-Unis. Mais les utilisateurs de l’argent de la Réserve fédérale, le circuit de l’argent de gros, sont différents.

    Ils comprennent d’autres banques centrales, comme la Banque centrale européenne, la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre et la Banque royale d’Australie, etc. C’est une catégorie d’utilisateurs. Une autre catégorie d’utilisateurs de la Réserve fédérale, l’argent public, comprend le gouvernement américain, y compris, surtout, le Trésor américain. Et la troisième et dernière catégorie d’utilisateurs du circuit monétaire de gros sont les banques commerciales, elles sont représentées ici en vert, mais cette fois, elles ont un rectangle autour d’elles, parce qu’elles ne sont pas l’émetteur de monnaie, comme la Réserve fédérale avec un cercle autour d’elle, elles sont utilisatrices de monnaie.
    Toutes ces entités dans le circuit des banques d’argent public, dans le circuit monétaire de gros, transigent en… dans l’argent public, dans le circuit monétaire de gros. Et donc c’est le circuit public. Et quand on regarde ces deux circuits, le circuit privé et le circuit public, ils sont tous deux en dollars, tout est libellé en dollars. Mais l’argent est désigné différemment.
    Dans le circuit privé, je vais parler de la monnaie bancaire puisque que c’est émis par des banques, et dans le circuit public, je veux parler de réserves, car c’est ce que la Réserve fédérale crée à partir de rien, ce sont des réserves. Mais vous ne pouvez pas dépenser les réserves, je ne peux pas dépenser les réserves, nous n’avons pas de comptes à la Fed. Nous ne pouvons effectuer des transactions qu’en monnaie bancaire.

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  18. Et donc, regardons le début avec l’argent bancaire pour avoir une idée de la quantité d’argent dont nous parlons. J’ai un graphique ici. Je vais le remplir en une minute de la monnaie bancaire aux États-Unis depuis 2003. Il couvre donc presque 20 ans, en trillions de dollars. Le maximum est de 20 trillions. Mais si vous regardez l’histoire de l’argent des banques aux États-Unis, vous pouvez voir que, jusqu’au moment de la pandémie, c’est un processus très linéaire, il augmente linéairement à mesure que les banques prêtent plus d’argent et créent de plus en plus d’argent, l’argent augmente. Il commence à 5 000 milliards de dollars en 2003, et atteint environ 13 000 milliards de dollars en 2013. Et puis la pandémie frappe. Et alors les choses changent. Mais nous y reviendrons dans une minute. Mais c’est l’argent des banques.

    Je vais aussi parler des réserves dans notre système. Les réserves sont aussi en trillions de dollars, des trillions de dollars. Donc l’échelle de l’argent ici est la même. Mais il n’y a pas autant de réserves dans le système que de monnaie bancaire. Ceci nous permet de regarder les réserves et la courbe associé. Et vous pouvez voir qu’elles augmentent, elles commencent à zéro et restent à zéro jusqu’au milieu de la crise financière. D’ailleurs, les barres grises, il y a deux barres grises dans ce graphique. La grande barre grise représente la crise financière mondiale de 2008. Elle a duré quelque chose comme 18 mois, cette petite barre grise, la Fed nous dit que c’est la récession provoquée par la pandémie. Elle n’a soi-disant duré que deux mois. Donc voilà. C’est la version officielle. Mais vous pouvez voir en regardant le graphique des réserves en bleu ici, les réserves ont augmenté massivement de pratiquement zéro, ce n’était pas zéro, c’était 30 à 40 milliards de dollars. Elles ont atteint 3,04 trillions de dollars. Elles ont augmenté massivement pendant la crise financière mondiale de 2008. Parce que la Fed créait des milliers de milliards de dollars de réserves à cette époque. Elle utilisait ces nouvelles réserves pour acheter des actifs, aux banques commerciales, et au public dans le circuit monétaire de gros. Et vous pouvez voir que malgré le fait que la Fed a commencé à créer et ensuite continué à créer de plus en plus de réserves à partir de 2008, cette ligne bleue n’a vraiment aucun effet sur la ligne verte. Et ce, malgré la création de tous ces milliers de milliards de dollars de réserves, cela n’affecte pas vraiment la ligne verte, cela n’affecte pas du tout la masse monétaire de détail. Et vous pouvez voir que lorsque j’ai déplacé la ligne bleue vers le haut, même au milieu de la crise financière mondiale, lorsque la Fed accélère et commence à créer des milliers de milliards de dollars de réserves, cela n’a vraiment que peu ou pas d’impact sur le circuit monétaire de détail.

    Et je vais encore le déplacer vers le haut. De sorte que les lignes se rejoignent au début de la pandémie. Mais vous pouvez voir sur la ligne verte, que c’est essentiellement une relation linéaire qui ne dévie pas de la ligne, la masse monétaire de détail, notre masse monétaire ne dévie JAMAIS de la ligne. Et c’est vraiment l’élément clé à retenir ici. Parce qu’une fois que la pandémie commence, donc une fois que la Fed se met au travail ici, cette relation, qui dure depuis 100 ans, la masse monétaire de détail étant imperméable aux changements dans les réserves, change du jour au lendemain. Regardons donc ce qui se passe lorsque la pandémie commence et que la Fed commence à ajouter des milliers de milliards à son bilan. Complétons donc le graphique des réserves.

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  19. Là, vous pouvez voir que la Fed augmente vraiment ses réserves, ce qui ajoute 3 à 4 trillions de dollars de réserves, c’est vraiment 3 trillions à travers la barre grise pendant la pandémie. C’est une bosse. Et puis il y a une extension plus longue, un autre trillion de dollars au bilan de la Fed qui est maintenant assise, elle est assise sur plus de 8 trillions de dollars, mais 2 trillions de dollars sont des liquidités. Il s’agit donc d’environ 6 trillions de dollars à l’heure actuelle.

    Maintenant, si l’ancienne relation entre la monnaie de réserve d’une part, et la monnaie verte des banques commerciales d’autre part, nous devions obtenir cette ligne verte, nous devrions continuer à avancer, nous devrions aller jusqu’au bout, mais ce n’est pas le cas. Ce qui se passe, c’est que soudainement, la masse monétaire de détail, commence à suivre la masse monétaire de la banque centrale. C’est un changement radical par rapport à ce qui s’est passé, en gros, pendant les 100 dernières années, je veux faire un zoom là-dessus.
    Et je vais devoir sortir ma tête du chemin pour que vous puissiez le voir, voilà.
    Mais c’est ce qui se passe. Et vous pouvez voir que lorsque la pandémie frappe, pour chaque dollar de réserves que la Fed ajoute à son bilan, la masse monétaire des banques de détail augmente également d’un dollar. Et c’est ce qui est nouveau. C’était un changement radical, comme je l’ai dit, par rapport à ce qui s’était passé auparavant. Ce n’était pas un accident, comme il s’avère, c’était conformément à un plan publié par BlackRock, à Jackson Hole, comme je l’ai mentionné.
    Le plan de BlackRock s’intitule « Faire face à la prochaine récession ». Ils envisagent donc expressément une autre récession économique. Et ils l’envisagent en août 2019, lorsque ce document est sorti, et lorsque BlackRock a présenté son document à la Fed. Donc là, la prémisse de ce document est qu’il va y avoir un autre ralentissement. Et là, BlackRock offre à la Fed et à la banque centrale des conseils sur la façon de faire face au prochain ralentissement.

    Et donc, quel est le conseil de BlackRock, allons à la page suivante. Il n’y a pas assez de marge de manœuvre en matière de politique monétaire pour faire face à la prochaine récession, ce qui signifie qu’il faut oublier la notion, de création de réserves pour acheter des actifs aux banques commerciales, il faut passer à la vitesse supérieure, la Réserve fédérale doit faire autre chose. Et donc, que vont-elles faire ? « L’espace politique actuel des banques centrales mondiales est limité, et ne sera pas suffisant pour répondre à un ralentissement significatif, sans parler d’un ralentissement spectaculaire. »

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  20. D’accord, l’ancienne façon de faire les choses ne fonctionne pas. Il faut faire les choses différemment. Et qu’est-ce qu’ils disent ? Regardez le quatrième point en bas. « Une réponse sans précédent est nécessaire », dit BlackRock. Quelle est cette réponse ? La voici. BlackRock dit « cette réponse évoluera probablement en allant directement, comme les mots de BlackRock, c’est leur plan, ils vont aller directement. Maintenant, que signifie « aller directement » ? Aller directement signifie que la banque centrale, trouve des moyens d’obtenir de l’argent de la banque centrale, ce qui signifie, vous devez trouver un moyen d’obtenir cette ligne bleue, d’avoir une influence sur le circuit de l’argent des banques de détail, vous devez trouver un moyen d’obtenir de l’argent de la banque centrale émis par la Réserve fédérale directement dans les mains des dépensiers du secteur public et privé. Et c’est exactement ce que nous voyons dans ce graphique juste ici. Et encore une fois, je vais zoomer sur ce graphique et enlever ma tête du chemin, et vous pouvez voir l’argent public en bleu correspondant à un dollar pour un dollar en vert. Et j’ai écrit le papier pour aller directement à la réinitialisation pour Katherine et pour Solari, et il explique comment la Fed a fait ça. Mais pour l’instant, tout ce que vous devez savoir, c’est que c’est exactement le plan de BlackRock, vous venez de le voir dans la présentation de Black Rock d’août 2019.

    Ils disent que nous devons trouver un moyen d’amener cet argent bleu public dans le circuit de l’argent vert. Et là, vous voyez ce qui se passe.

    Maintenant pour mettre un peu de contexte sur cela, c’est BackRock en termes de timing, BlackRock présente son plan le 22 août de 2019, et ils envisagent un prochain ralentissement. Remarquez que lorsque BlackRock présente ce plan, quelques jours plus tard, peut-être 2 semaines plus tard, la ligne bleue de la FED a été en déclin pendant un certain temps, elle a été en déclin pendant environ 18 mois, les réserves ont été en déclin, tout à coup, ils commencent à remonter assez peu. Et la raison de cela est que la crise que BlackRock a expressément envisagée, a commencé, et elle a commencé sur le marché des pensions le 17 septembre 2019, la Fed de New York entre en scène et commence à ajouter de l’argent sur le marché des pensions, et cela continue pendant quelques mois. Et cela continue, jusqu’à ce que la pandémie frappe sérieusement, et la Fed ajoute vraiment de l’argent sur son bilan, c’est ce qui se passe.

    Mais ne vous y trompez pas. La Fed est en train d’appliquer le plan de BlackRock, presque à la perfection. Donc c’est vraiment ça. Et c’est vraiment la raison pour laquelle je dis que la pandémie est complètement un événement monétaire. Ce n’est pas vraiment… je ne le considère pas comme un événement scientifique ou un événement sanitaire. C’est un événement monétaire, dans la transition, en fin de compte, pour obtenir de plus en plus de contrôle de la banque centrale. Comme Carstens l’a dit, « nous voulons contrôler tout l’argent ». Ce que vous venez de voir ici, avec la banque centrale allant vers un plan direct émis par BlackRock, était une étape importante. Ils ont rompu avec 100 ans d’histoire monétaire antérieure de la Fed et même de toutes les banques centrales. Et c’est là où nous en sommes, mais la pandémie est un événement monétaire. Et c’est ainsi que se termine ma présentation.

    https://childrenshealthdefense.eu/union-europeenne/john-titus-la-pandemie-est-un-evenement-monetaire/?lang=fr

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  21. Vaccin Vaudou


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2021 - 22:30
    Rédigé par James Rickards via DailyReckoning.com,


    De nombreux Américains ordinaires croient probablement que les vaccins COVID les empêcheront de contracter COVID. Ce n'est pas vrai et n'a jamais été vrai.

    Les vaccins ne vous empêchent pas d'être infecté par le virus COVID. Ils ne vous empêchent pas de propager le virus COVID.

    Il y a eu de nombreux cas d’infections dites « révolutionnaires » où des citoyens à double vaxx contractent de toute façon COVID. Ce n'est pas rare.

    Il existe même de nouvelles preuves que les individus à double vaxx qui contractent le COVID accumuleront d’énormes charges virales dans le nez et les sinus, les faisant devenir des super-propagateurs et infecter les autres.

    Les vaccins font-ils quelque chose ?

    Oui, ils sont efficaces pour réduire les symptômes graves de COVID.

    Ils réduisent également le taux de mortalité chez les personnes infectées.

    C'est avantageux pour les plus vulnérables, y compris ceux de plus de 70 ans et ceux qui souffrent d'obésité, d'emphysème, de diabète et d'autres conditions étroitement associées aux décès dus au COVID.

    Cela dit, il n'y a presque aucune raison pour que les enfants, les adolescents et les personnes en bonne santé dans la vingtaine ou même la trentaine se fassent vacciner.

    Parmi tous les individus, vaccinés et non vaccinés, le taux de survie global est de 99,2%. Parmi les moins de 70 ans, le taux de survie est de 99,97 %. Le taux de survie des enfants est de 99,995%. L'énigme d'Israël
    Les données indiquent que les pays les plus vaccinés ont le plus de cas et de décès par million d'habitants, tandis que les pays les moins vaccinés ont le moins de cas et de décès par million d'habitants.
    Israël fournit une étude de cas utile sur l'efficacité ou l'absence d'efficacité des vaccins.
    Israël est l'un des pays les plus vaxxés au monde, avec plus de 60 % de la population entièrement vaccinée et près de 100 % des personnes âgées. Mais maintenant, Israël connaît une augmentation massive des infections, y compris des cas parmi les entièrement vaxxés.

    Le gouvernement a également déterminé que les vaccins disparaissent après six mois ou moins et recommande une troisième injection pour tout le monde. Le problème, bien sûr, est que la troisième dose s'estompera aussi, donc une quatrième, cinquième ou sixième dose sera nécessaire.

    Et avec chaque nouvelle dose vient un nouveau risque d'effets secondaires dangereux, y compris la possibilité faible mais réelle de décès. Les vaccinés recevront des rappels pour le reste de leur vie, et le virus ne disparaîtra toujours pas.

    Combien de vies auraient pu être sauvées ?

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  22. Pendant ce temps, les traitements efficaces, notamment l'ivermectine, l'hydroxychloroquine, la vitamine D, le zinc et d'autres mesures peu coûteuses, sont supprimés par l'établissement médical.

    Combien de personnes sont décédées parce qu'on leur a refusé l'accès à ces thérapies, en particulier au début du cycle de la maladie, lorsque le traitement est plus efficace ?

    C’est impossible à dire, mais ils pourraient potentiellement se chiffrer par centaines de milliers.

    Une nouvelle étude menée par le National Health Service du Royaume-Uni et une société de biotechnologie canadienne a révélé qu'un spray nasal d'oxyde nitrique réduisait la charge virale du SRAS-CoV-2 de 95 % en 24 heures et de 99 % en 72 heures.

    Si d'autres essais aboutissent, un traitement précoce avec une thérapeutique similaire bon marché pourrait réduire les cas graves à presque rien.

    Mais ce n'est pas grave. L'establishment médical continuera à pousser le récit selon lequel seule la vaccination universelle arrêtera le virus.

    Panique de propagation des médias

    Les médias continuent d'hyperventiler sur les « cas » mais ignorent le fait que les taux de mortalité ont baissé depuis janvier. Quand on compte les 38 millions d'Américains qui ont survécu au COVID et ont déjà des anticorps, alors l'immunité collective est déjà là.

    Les données indiquent que les personnes qui ont eu COVID entre janvier et février 2021 et se sont rétablies ont 13 fois plus d'immunité contre la variante Delta que les vaccins n'en fournissent.

    Nous sommes au stade où nous pouvons apprendre à vivre avec le COVID comme nous le faisons avec de nombreuses autres maladies endémiques comme la grippe saisonnière. Il n'y a aucune raison d'avoir peur.

    Mais les autorités de santé publique insistent sur le fait que ces personnes à l'immunité naturelle doivent également être vaccinées.

    Ce n'est pas de la "science".

    Les politiques zéro COVID que de nombreux gouvernements ont poursuivies sont totalement irréalistes. Le virus va où il veut. Les seules vraies solutions sont la patience, l'immunité collective et des thérapies efficaces.

    Le moment est venu d'arrêter de vivre dans la peur et de commencer à traiter le COVID comme une maladie endémique qui nous accompagnera longtemps, comme la grippe saisonnière ou le diabète. Malheureusement, les autorités gouvernementales continuent d'insister sur le fait qu'elles peuvent contrôler la situation avec des ordres et des mandats.

    Les blocages ne fonctionnaient pas avant. Pourquoi travailleraient-ils maintenant ?

    Mais les preuves sont claires que les masques ne fonctionnent pas et que les verrouillages ne fonctionnent pas (mais ils détruisent les économies – la plupart des ventes perdues étaient des pertes permanentes, pas des pertes temporaires). Les verrouillages ne fonctionnent pas pour arrêter la propagation du virus car ils gardent les gens à l'intérieur où le virus peut se propager plus facilement.

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  23. L'activité de plein air est essentielle pour l'air frais, la santé mentale et physique et l'exercice.

    Les gens trouveront un moyen de se rassembler et d'interagir même avec les règles de verrouillage. Cela signifie que les blocages imposent tous les coûts économiques avec peu des avantages supposés pour la santé publique.

    Cela a été reconnu dans un article en 2006 par D.A. Henderson, le plus grand virologue et épidémiologiste du 20e siècle qui a mené avec succès l'effort d'éradication de la variole et a remporté la Médaille présidentielle américaine de la liberté.

    Il a déclaré que les blocages ne fonctionnaient pas et a fourni des raisons détaillées pour lesquelles. Malheureusement, son travail primé a été ignoré par les politiciens désireux de donner l'impression de faire quelque chose.

    Biden répète l'erreur de Trump
    Les responsables de la santé n'auraient jamais dû être chargés de l'économie. C'était une énorme erreur de Trump, et elle a été aggravée par Biden.

    Les immunologistes ont vu certains avantages des blocages, mais ceux-ci se seraient quand même produits car chaque épidémie virale suit un cours prévisible de huit à dix semaines. Ce que les experts ont ignoré, ce sont les coûts en termes de décès par suicide, consommation excessive d'alcool, toxicomanie, violence domestique, dépression, anxiété et autres comportements dysfonctionnels.

    Les avantages de la politique de santé publique étaient minimes, mais les coûts économiques, sociaux et psychologiques étaient importants et sont toujours payés. Pendant ce temps, la campagne pour la vaccination universelle se poursuit, malgré les preuves qu'elle n'est pas aussi efficace et nécessaire que le prétend le gouvernement.

    La société se transforme rapidement en une culture à deux vitesses des vaccinés et des non vaccinés.

    A Wall Street, où les taux de vaccination atteignent 90 % dans certaines entreprises, les non vaccinés sont traités comme des lépreux. Un banquier d'investissement a déclaré: "Si vous êtes quelqu'un qui n'est pas vacciné à Wall Street, vous êtes considéré comme un perdant."

    Même les entreprises qui n'exigent pas une vaccination complète pour retourner au travail obligent les non vaccinés à subir des tests hebdomadaires, à s'asseoir à l'écart de leurs collègues et à porter des masques tandis que d'autres sont sans masque.

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  24. Vaccin Vaudou

    Ces règles sont stupides, ce qu'on pourrait appeler Vaccine Voodoo.

    Encore une fois, la vaccination n'arrête pas l'infection. Cela n'arrête pas la propagation. Une personne complètement vaccinée peut attraper le COVID et le transmettre à d'autres. Les non vaccinés ont autant à craindre d'attraper la maladie des vaccinés que l'inverse.

    Il y a de nombreuses raisons de ne pas recevoir le vaccin, notamment le fait d'être parmi les 38 millions d'Américains qui se sont rétablis du COVID et ont une protection par anticorps plus forte que les vaccinés.

    Mais ils sont aussi traités comme des lépreux. Cette discrimination vaccinale ne ralentira en rien la propagation de la maladie, mais elle fera beaucoup pour déchirer la société. Les investisseurs peuvent bien comprendre la discrimination en matière de vaccination comme un frein supplémentaire à la productivité et à la croissance économique.

    Mais les gouvernements continueront d'imposer des mandats sans valeur et les économies continueront sur une trajectoire de croissance lente.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/vaccine-voodoo

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    Réponses
    1. (...) Encore une fois, la vaccination n'arrête pas l'infection. Cela n'arrête pas la propagation. Une personne complètement vaccinée peut attraper le COVID et le transmettre à d'autres. (...)

      Le 'covide19' n'existe pas en tant que tel dans l'air. Il est UNIQUEMENT distribué/offert/disponible en seringues.
      Si t'es piqué tu l'as !
      Et donc, grâce aux inoculés profond, le poison sera transmissible tout autour d'eux !
      Ils vont enfin pouvoir tuer toute leur famille et amis !

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  25. L'Inde approuve le premier vaccin COVID basé sur l'ADN au monde


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 04 SEP 2021 - 18:00


    Peu de temps après que Taïwan a annoncé qu'elle avait produit avec succès son propre vaccin alors qu'elle cherchait à renforcer sa réponse nationale au COVID, l'Inde a tenu sa promesse de créer son propre jab COVID à base d'ADN.

    Le vaccin à ADN utilise des brins circulaires d'ADN pour amorcer le système immunitaire contre un virus - dans ce cas, le SRAS-CoV-2. Les chercheurs ont salué la nouvelle de l'approbation du premier vaccin à ADN, affirmant qu'il pourrait s'agir d'un grand pas en avant dans la bataille contre le COVID. Le jab, appelé ZyCoV-D, est administré dans la peau sans injection et s'est avéré protecteur à 67 % contre le COVID-19 symptomatique dans les essais cliniques.

    Maintenant que l'Inde a approuvé le jab et que la fabrication s'intensifie, le ZyCoV-D commencera probablement à être administré en Inde plus tard ce mois-ci. Bien que l'efficacité ne soit pas particulièrement élevée par rapport à celle de nombreux autres vaccins COVID-19, le fait qu'il s'agisse d'un vaccin à ADN est important, selon les chercheurs.

    Près d'une douzaine de vaccins à base d'ADN contre le COVID-19 sont en cours d'essais cliniques dans le monde, et au moins autant en sont aux premiers stades de développement. Certes, des vaccins à ADN sont également en cours de développement pour de nombreuses autres maladies. Ils présentent de nombreux avantages par rapport aux vaccins à ARNm qui les rendent particulièrement utiles dans des environnements comme l'Inde.

    Alors que les vaccins à ARNm ont montré plus rapidement de fortes réponses immunitaires dans les essais cliniques, les vaccins à ADN sont mieux adaptés à de nombreuses économies car ils sont faciles à produire et les produits finis sont plus stables que les vaccins à ARNm, ce qui leur permet d'être stockés à des températures plus élevées. Ils n'ont pas non plus besoin d'être injectés profondément dans le tissu musculaire.

    « Si les vaccins à ADN s'avèrent efficaces, c'est vraiment l'avenir de la vaccinologie » car ils sont faciles à fabriquer, explique Shahid Jameel, virologue à l'université Ashoka de Sonipat, en Inde.

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  26. L'urgence de lutter contre le COVID-19 a accéléré le développement de vaccins qui utilisent une technologie génétique plus expérimentale, tels que les vaccins à ARNm et à ADN.

    La seule question maintenant est de savoir si le vaccin à ADN indien présentera moins d'effets secondaires rares (mais nocifs) que les jabs à ARNm et à vecteur d'adénovirus ?

    Dans cet esprit, nous voudrions simplement noter : à ce stade de la pandémie, altérer directement l'ADN et l'ARN est tout à fait acceptable, mais prendre un médicament approuvé par la FDA depuis 1998 (ivermectine) est un blasphème.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/india-approves-worlds-first-dna-based-covid-vaccine

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  27. Pourquoi tout ce remue-ménage à propos de l'ivermectine ?


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 04 SEPTEMBRE 2021 - 15:30
    Rédigé par Brian C. Joondeph via AmericanThinker.com,


    D'abord l'hydroxychloroquine, maintenant l'ivermectine, est le médicament mortel détesté du jour, fustigé par l'establishment médical et les autorités réglementaires. Les deux médicaments existent depuis longtemps en tant que médicaments sur ordonnance approuvés par la FDA. Pourtant, on nous dit maintenant qu'ils sont aussi mortels que l'arsenic.

    En tant que médecin, je suis certainement au courant de l'ivermectine, mais je ne me souviens pas avoir écrit une ordonnance pour cela au cours de mes 30 ans de carrière médicale. L'ivermectine est un anthelminthique, ce qui signifie qu'elle guérit les infections parasitaires. Dans mon monde d'ophtalmologie, il est utilisé à l'occasion pour de rares infections parasitaires ou parasitaires dans l'œil.

    L'ivermectine a été approuvée par la FDA en 1998 sous le nom de marque Stromectol, produit par le géant pharmaceutique Merck, approuvé pour plusieurs infections parasitaires. L'étiquette du produit le décrivait comme ayant un "mode d'action unique", qui "conduit à une augmentation de la perméabilité de la membrane cellulaire aux ions chlorure". Cela suggère que l'ivermectine agit comme un ionophore, rendant les membranes cellulaires perméables aux ions qui pénètrent dans la cellule pour un effet thérapeutique.

    L'ivermectine est l'un des nombreux ionophores, d'autres comprenant l'hydroxychloroquine, la quercétine et le resvératrol, les deux derniers disponibles en vente libre. Ces ionophores ouvrent simplement une porte cellulaire, permettant au zinc d'entrer dans la cellule, où il interfère ensuite avec la réplication virale, offrant un avantage thérapeutique potentiel dans les infections virales et autres.

    Cet article scientifique passe en revue et fait référence à d'autres études démontrant les propriétés antibactériennes, antivirales et anticancéreuses de l'ivermectine.

    Ceci explique l'intérêt de ce médicament comme ayant une utilisation potentielle dans le traitement du COVID.

    L'ivermectine fonctionne-t-elle dans COVID ?

    Je n'essaie pas de répondre à cette question, mais plutôt d'examiner des informations facilement disponibles, car ce médicament a récemment fait l'objet d'une grande attention médiatique. Pour le bénéfice de tout lecteur désireux de signaler cet article et cet auteur aux conseils d'autorisation médicale pour avoir diffusé des informations trompeuses, je n'offre pas de conseils médicaux ni ne prescrit quoi que ce soit. Au contraire, je n'offre que des commentaires sur ce médicament digne d'intérêt et controversé.

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  28. Qu'y a-t-il d'intéressant à propos de l'ivermectine ? Une simple recherche Google de la plupart des médicaments décrit les utilisations et les effets secondaires. Une recherche similaire d'ivermectine fournit des titres sur les raisons pour lesquelles il ne devrait pas être pris et à quel point il est dangereux.

    - voir sur site -

    Capture d'écran YouTube

    Le Guardian décrit l'ivermectine comme un médicament pour chevaux rappelant aux lecteurs qui envisagent de prendre le médicament : « Vous n'êtes pas un cheval. Tu n'es pas une vache », disant que c'est un médicament destiné aux animaux de la ferme. La FDA a fait écho à ce sentiment dans un tweet récent, ajoutant « Sérieusement, vous tous. Arrêtez-le », leur choix de mot, ce qui montre clairement à qui le tweet était destiné.

    Peut-être que la FDA n'a pas réalisé que Barack et Michelle Obama utilisaient souvent le terme « vous tous » et que certains pourraient interpréter le tweet de la FDA comme raciste.

    La FDA affirme que l'ivermectine « peut être dangereuse et même mortelle », mais elle l'a approuvée en 1998 et ne l'a pas retirée du marché bien qu'elle soit « dangereuse et mortelle ». Tout médicament peut être « dangereux et mortel » s'il est mal utilisé. Les gens ont même fait une overdose d'eau.

    Il est vrai que l'ivermectine est également utilisée chez les animaux, de même que de nombreux médicaments approuvés pour un usage humain.

    Il s'agit d'une liste de médicaments vétérinaires avec de nombreux noms familiers d'antibiotiques, d'antihypertenseurs et d'anesthésiques couramment utilisés par les humains. Puisque ces médicaments sont utilisés chez les animaux de ferme, les humains devraient-ils arrêter de les prendre ? Cela semble un argument plutôt non scientifique contre l'ivermectine, en particulier venant de la FDA.

    Et les professionnels de la santé ne recommandent ni ne prescrivent de versions animales de l'ivermectine, car il existe une formulation humaine approuvée par la FDA.

    L'ivermectine agit-elle contre COVID? C'est la plus grande question qui mérite d'être étudiée, plutôt que de rappeler aux gens qu'ils ne sont pas des vaches.

    Une étude publiée il y a plusieurs mois dans l'American Journal of Therapeutics a conclu,

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  29. Des méta-analyses basées sur 18 essais contrôlés randomisés de traitement de l'ivermectine dans COVID-19 ont trouvé des réductions importantes et statistiquement significatives de la mortalité, du temps de récupération clinique et du temps de clairance virale. De plus, les résultats de nombreux essais contrôlés de prophylaxie font état de risques considérablement réduits de contracter le COVID-19 avec l'utilisation régulière d'ivermectine. Enfin, les nombreux exemples de campagnes de distribution d'ivermectine conduisant à des diminutions rapides de la morbidité et de la mortalité à l'échelle de la population indiquent qu'un agent oral efficace dans toutes les phases de COVID-19 a été identifié.

    À ma connaissance, ces 18 études n'ont pas été rétractées, contrairement aux précédentes études critiques de l'hydroxychloroquine qui ont été ignominieusement rétractées par des revues médicales prestigieuses comme The Lancet et le New England Journal of Medicine.

    Pourtant, l'establishment médical refuse même d'envisager la possibilité de certains avantages de l'ivermectine, fustigeant les médecins qui veulent l'essayer chez leurs patients. 18 études ont trouvé un avantage. Est-ce qu'ils ont tous tort ?

    Le podcasteur Joe Rogan a récemment contracté COVID et s'est rétabli quelques jours après avoir pris un cocktail médicamenteux comprenant de l'ivermectine. Était-ce son cocktail de drogue, sa forme physique ou simplement de la chance ? Impossible de le savoir mais son expérience maintiendra l'ivermectine dans l'actualité.

    L'Inde hautement non vaccinée a connu une augmentation des cas de COVID au début de l'année qui s'est brusquement terminée à la suite de l'utilisation généralisée de l'ivermectine, malgré les objections et les critiques de l'OMS. Dans le seul État, le Tamil Nadu, qui n'utilisait pas d'ivermectine, les cas ont triplé au lieu de chuter de 97 % comme dans le reste du pays.

    Ceci est anecdotique et pourrait avoir d'autres explications mais la découverte de la pénicilline était également anecdotique et observationnelle. Une bonne science devrait enquêter plutôt que d'ignorer de telles observations.

    L'Association médicale japonaise a récemment approuvé l'ivermectine pour COVID. Le CDC américain a mis en garde contre cela.

    Il y a un recul juridique alors qu'un juge de l'Ohio a ordonné à un hôpital de traiter un patient COVID ventilé avec de l'ivermectine. Après un mois sous respirateur, ce patient est probablement exempt de COVID et l'ivermectine n'aura désormais aucun avantage, permettant à l'établissement médical de dire "je vous l'avais dit" que cela n'aiderait pas.

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  30. À ce stade, l'infection COVID active n'est pas le problème ; au lieu de cela, il s'agit d'un sevrage et d'un rétablissement après une assistance vitale à long terme. Les premières études sur l'hydroxychloroquine avaient le même défaut, en traitant les patients trop tard dans l'évolution de la maladie pour apporter ou démontrer un bénéfice.

    Ces médicaments ont été proposés pour un traitement ambulatoire précoce, pas lorsque les patients sont gravement malades et proches de la mort. La recherche des avantages du traitement dans la mauvaise population de patients produira les résultats négatifs attendus.

    Étant donné à quel point le COVID peut être dévastateur et comment, malgré des niveaux élevés de vaccination dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël, nous constatons une augmentation des cas et des hospitalisations parmi les vaccinés, nous devrions tout mettre en œuvre pour traiter ce virus.

    Le traitement médical consiste à équilibrer les risques et les avantages. Lorsque des médicaments approuvés par la FDA sont utilisés à des doses appropriées pour les patients appropriés, prescrits par des médecins compétents, les risques ont tendance à être faibles et tout avantage doit être célébré. Au lieu de cela, l'establishment médical, les médias et les autorités réglementaires adoptent l'approche opposée. Il faut se demander pourquoi.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/why-all-fuss-about-ivermectin

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  31. Des rapports d'inflammation corporelle rare après des vaccinations contre le COVID-19 font l'objet d'une enquête par l'EU Watchdog


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 04 SEP 2021 - 10h45
    Rédigé par Jack Phillips via The Epoch Times (c'est nous qui soulignons),


    L'organisme de réglementation des médicaments de l'Union européenne a déclaré qu'il examinait le risque d'inflammation corporelle en lien avec le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19.

    Le groupe d'experts sur la sécurité de l'Agence européenne des médicaments examine un rapport concernant un adolescent danois de 17 ans ayant développé un syndrome inflammatoire multisystémique (MIS). L'adolescent s'est complètement rétabli, a indiqué l'agence, ajoutant que la maladie avait été signalée après d'autres vaccins COVID-19.

    « Le SIM est rare et son taux d'incidence avant la pandémie de COVID-19 estimé dans cinq pays européens était d'environ 2 à 6 cas pour 100 000 par an chez les enfants et adolescents de moins de 20 ans et moins de 2 cas pour 100 000 par an chez les adultes de 20 ans. ans ou plus », a déclaré le régulateur dans un communiqué. « À ce stade, il n’y a aucun changement aux recommandations actuelles de l’UE pour l’utilisation des vaccins COVID-19. »

    La maladie avait déjà été signalée chez des personnes à la suite d'une infection au COVID-19 sans rapport avec les vaccins, selon l'agence de santé. Mais le Danois de 17 ans n'avait pas de tels antécédents médicaux.

    "Il est important de comprendre qu'une évaluation minutieuse du MIS est en cours et qu'il n'a pas été conclu que les vaccins à ARNm COVID-19 causent le MIS", a déclaré à Reuters un porte-parole de Pfizer. Epoch Times a contacté la société pour commentaires.

    Cinq cas de MIS ont été signalés dans l'Espace économique européen au 19 août après le vaccin Pfizer, tandis qu'un cas a été signalé avec chaque vaccin Johnson & Johnson et Moderna, a déclaré le régulateur européen.

    Les données de sécurité publiées par le CDC et Pfizer lors d'une réunion lundi n'incluaient aucune incidence de MIS chez ceux qui ont pris le vaccin, qui a été pleinement approuvé aux États-Unis le mois dernier.

    Le panel européen de sécurité a déclaré qu'il enquêtait sur des cas de caillots sanguins dans les veines, connus sous le nom de thromboembolie veineuse, en lien avec l'injection de Johnson & Johnson.

    « La thromboembolie veineuse a été incluse dans le plan de gestion des risques du vaccin COVID-19 Janssen en tant que problème de sécurité à étudier, sur la base d'une proportion plus élevée de cas de thromboembolie veineuse observés dans le groupe vacciné par rapport au groupe placebo dans les premières études cliniques utilisées pour autoriser ce vaccin », selon l'Agence européenne des médicaments.

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  32. COVID-19 est la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste 'chinois').

    Le MIS chez les enfants, quant à lui, est une affection médicale récemment inventée associée au virus, selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Il a d'abord été appelé syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique et partageait des symptômes similaires à ceux de la maladie de Kawasaki et du syndrome de choc toxique.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/reports-rare-body-inflammation-after-covid-19-vaccinations-being-investigated-eu-watchdog

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  33. La Résistance : les Français créent à nouveau leur propre restaurant de fortune pour protester contre les passeports Vax


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 04 SEP 2021 - 08:10
    Rédigé par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Un autre exemple est apparu de Français créant leur propre restaurant en plein air de fortune pour protester contre le système de passeport vaccinal du pays.

    Des séquences vidéo de Reims montrent un grand nombre de personnes, dont de nombreuses familles, campant dans la rue en train de pique-niquer au mépris de la nouvelle règle, qui interdit aux non vaccinés d'entrer dans les bars, cafés ou restaurants.

    Les passeports vaccinaux sont également utilisés pour empêcher les personnes qui n'ont pas été frappées d'utiliser les transports en commun et d'accéder à une multitude d'autres lieux.

    La manifestation a eu lieu place d'Erlon, à proximité de restaurants dans lesquels les manifestants ne peuvent pas entrer car ils n'ont pas pris le caillot.

    C'est la deuxième fois que la manifestation a lieu à cet endroit, bien que cette fois les chiffres semblent être encore plus importants.

    Comme nous l'avons souligné le mois dernier, la colère contre le système de pass vax est si répandue que de nombreuses entreprises refusent de l'appliquer.

    L'ancien ingénieur logiciel de Google, Mike Hearn, a révélé à quel point le respect des nouvelles règles était minime, car il a pu entrer dans de nombreux lieux sans montrer de preuve de vaccination ni de test négatif valide.

    Cela contraste avec les premiers jours de l'introduction du programme, au cours desquels la police a été vue en train de patrouiller dans des cafés exigeant de voir les papiers médicaux des gens.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/la-resistance-french-create-their-own-makeshift-restaurant-again-protest-vax-passports

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  34. Le culte de Covidian (Partie III) : il y a la réalité et il y a la « réalité »


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 03 SEP 2021 - 23:40
    Rédigé par CJ Hopkins via The Consent Factory,


    Dans The Covidian Cult (Part I) et (Part II), j’ai qualifié le soi-disant « New Normal » de « mouvement idéologique totalitaire mondial ». Depuis que j'ai publié ces essais, de plus en plus de gens en sont venus à le voir pour ce qu'il est, non pas une « folie » ou une « réaction excessive », mais, en fait, une nouvelle forme de totalitarisme, une forme mondialisée, pathologisée, dépolitisée, qui est systématiquement mis en œuvre sous couvert de « protéger la santé publique ».

    Afin de s'opposer à cette nouvelle forme de totalitarisme, nous devons comprendre en quoi il ressemble et diffère à la fois des systèmes totalitaires antérieurs. Les similitudes sont assez évidentes - la suspension des droits constitutionnels, les gouvernements au pouvoir par décret, la propagande officielle, les rituels de loyauté publique, l'interdiction de l'opposition politique, la censure, la ségrégation sociale, les escouades de voyous terrorisant le public, etc. - mais les différences ne sont pas évident.

    Alors que le totalitarisme du XXe siècle (c'est-à-dire la forme que la plupart des gens connaissent généralement) était plus ou moins national et ouvertement politique, le totalitarisme New Normal est supranational et son idéologie est beaucoup plus subtile. La nouvelle normalité n'est pas le nazisme ou le stalinisme. C'est le totalitarisme capitaliste mondial, et le capitalisme mondial n'a pas d'idéologie, techniquement, ou, plutôt, son idéologie est la « réalité ». Lorsque vous êtes un hégémon idéologique mondial sans égal, comme le capitalisme mondial l'a été au cours des 30 dernières années environ, votre idéologie devient automatiquement une « réalité », car il n'y a pas d'idéologies concurrentes. En fait, il n'y a pas du tout d'idéologie… il n'y a que la « réalité » et « l'irréalité », la « normalité » et les « écarts par rapport à la norme ».

    Oui, je sais, la réalité est la réalité… c'est pourquoi je mets tous ces termes entre guillemets effrayants, alors, s'il vous plaît, évitez-moi les longs e-mails prouvant de manière concluante la réalité de la réalité et essayez de comprendre comment cela fonctionne.

    Il y a la réalité (quoi que vous pensiez qu'elle soit), et il y a la « réalité », qui dicte le fonctionnement de nos sociétés. La « réalité » est construite (c'est-à-dire simulée), collectivement, selon l'idéologie de tout système qui contrôle la société. Dans le passé, la « réalité » était ouvertement idéologique, quelle que soit la « réalité » dans laquelle vous viviez, car il y avait d'autres « réalités » concurrentes. Il n'y en a plus. Il n'y a qu'une seule « réalité », parce que la planète entière – oui, y compris la Chine, la Russie, la Corée du Nord et partout ailleurs – est contrôlée par un système hégémonique mondial.

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  35. Un système globalement hégémonique n'a pas besoin d'idéologie, car il n'a pas à rivaliser avec des idéologies rivales. Ainsi, il efface l'idéologie et la remplace par la « réalité ». La réalité (quoi que vous pensiez personnellement qu'elle est, ce qui est bien sûr ce qu'elle est vraiment) n'est pas réellement effacée. Cela n'a tout simplement pas d'importance, car vous ne pouvez pas dicter la «réalité». Le capitalisme mondial arrive à dicter la « réalité », ou, plus précisément, il simule la « réalité » et, ce faisant, simule le contraire de la « réalité », ce qui est tout aussi sinon plus important.

    Cette « réalité » fabriquée par le capitalisme mondial est une « réalité » dépolitisée et ahistorique, qui forme une frontière idéologique invisible établissant les limites de ce qui est « réel ». De cette façon, le capitalisme mondial (a) dissimule sa nature idéologique, et (b) rend automatiquement toute opposition idéologique illégitime, ou, plus exactement, inexistante. L'idéologie telle que nous la connaissions disparaît. Les arguments politiques, éthiques et moraux sont réduits à la question de ce qui est « réel » ou « factuel », que dictent les « experts » et les « vérificateurs » de GloboCap.

    De plus, parce que cette « réalité » n'est pas un système idéologique cohérent avec des valeurs fondamentales, des principes fondamentaux, etc., elle peut être radicalement révisée ou complètement remplacée plus ou moins à tout moment. Le capitalisme mondial n'a pas de valeurs fondamentales - autres que la valeur d'échange, bien sûr - et il est donc libre de fabriquer n'importe quel type de "réalité" qu'il veut, et de remplacer une "réalité" par une nouvelle "réalité" à tout moment qui sert ses objectifs, comme des machinistes qui changent un décor de théâtre.

    Par exemple, la « guerre mondiale contre le terrorisme », qui était la « réalité » officielle de 2001 jusqu'à son annulation à l'été 2016, lorsque la « guerre contre le populisme » a été officiellement lancée. Ou, désormais, la « Nouvelle Normale », qui a remplacé la « Guerre contre le populisme » au printemps 2020. Chacune de ces nouvelles simulations de la « réalité » se déployait brutalement, maladroitement même, comme cette scène de 1984 où le Parti bascule. ennemis officiels en plein milieu d'un discours de la semaine de la haine.

    Sérieusement, pensez à où nous en sommes actuellement, 18 mois après le début de notre nouvelle «réalité», puis revenez en arrière et examinez comment GloboCap a déployé de manière flagrante la Nouvelle Normale au printemps 2020… et la majorité des masses n'a même pas cillé. Ils sont passés de manière transparente à la nouvelle « réalité » dans laquelle un virus, plutôt que des « suprémacistes blancs », ou des « agents russes » ou des « terroristes islamiques », était devenu le nouvel ennemi officiel. Ils ont rangé les scripts qu'ils avaient récités textuellement au cours des quatre années précédentes, et les scripts qu'ils avaient récités au cours des 15 années précédentes, et ont commencé à baragouiner frénétiquement le discours culte de Covid comme s'ils auditionnaient pour un sur-le -top parodie d'Orwell.

    Ce qui nous amène au problème du culte Covidien… comment les atteindre, ce que, ne vous y trompez pas, nous devons faire, d'une manière ou d'une autre, ou la Nouvelle Normale deviendra notre « réalité » permanente.

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  36. J'ai qualifié les Nouvelles Normales de « secte covidienne », non pas pour les insulter ou les moquer gratuitement, mais parce que c'est ce qu'est le totalitarisme… une secte au sens large, à l'échelle de la société. Quiconque a essayé de les comprendre peut confirmer l'exactitude de cette analogie. Vous pouvez leur montrer les faits jusqu'à ce que vous soyez bleu dans le visage. Cela ne fera pas la moindre différence. Vous pensez avoir un débat sur des faits, mais ce n'est pas le cas. Vous menacez leur nouvelle « réalité ». Vous pensez que vous avez du mal à les amener à penser rationnellement. Tu n'es pas. Ce que vous êtes est un hérétique, un agent de forces démoniaques, un ennemi de tout ce qui est « réel » et « vrai ».

    Les scientologues vous qualifieraient de « personne suppressive ». Les New Normals vous appellent un « théoricien du complot », un « anti-vaxxer » ou un « négateur de virus ». Les épithètes spécifiques n'ont pas vraiment d'importance. Ce ne sont que des étiquettes que les membres de la secte et les totalitaires utilisent pour diaboliser ceux qu'ils perçoivent comme des « ennemis »… quiconque remet en cause la « réalité » de la secte ou la « réalité » du système totalitaire.

    Le simple fait est que vous ne pouvez pas dissuader les gens d'une secte, et vous ne pouvez pas les dissuader du totalitarisme. Habituellement, ce que vous faites, dans le cas d'une secte, c'est de sortir la personne de la secte. Vous les kidnappez, les emmenez dans un refuge ou ailleurs, les entourez de nombreux membres non-cultes et les déprogrammez progressivement sur plusieurs jours. Vous faites cela parce que, tant qu'ils sont encore à l'intérieur du culte, vous ne pouvez pas les atteindre. Ils ne peuvent pas vous entendre. Une secte est une « réalité » collective et autonome. Son pouvoir découle de l'organisme social composé des chefs de secte et des autres membres de la secte. Vous ne pouvez pas « parler » de ce pouvoir. Vous devez en retirer physiquement la personne avant de pouvoir commencer à la raisonner.

    Malheureusement, nous n'avons pas cette option. La Nouvelle Normale est un système totalitaire mondial. Il n'y a pas d'« extérieur » du système vers lequel se replier. Nous ne pouvons pas kidnapper tout le monde et les emmener en Suède. Comme je l'ai noté dans la première partie de cette série, le paradigme secte/société a été inversé. La secte est devenue la société dominante, et ceux d'entre nous qui ne se sont pas convertis sont devenus un ensemble d'îlots isolés existant, non pas à l'extérieur, mais à l'intérieur de la secte.

    Nous devons donc adopter une stratégie différente. Nous devons faire en sorte que le monstre se montre, non pas à ceux d'entre nous qui peuvent déjà le voir, mais aux masses de la Nouvelle Normale, les cultistes de Covidian. Nous devons faire en sorte que Jim Jones laisse tomber la merde de paix et d'amour, qu'il se déplace dans la jungle et qu'il sorte le Kool-Aid. Nous devons obliger Charles Manson à poser sa guitare, à annuler l'orgie et à devenir un hippie meurtrier. C'est ainsi que vous éliminez un culte de l'intérieur. Vous n'essayez pas de contrecarrer sa progression ; vous le poussez vers sa conclusion logique. Vous lui faites manifester sa pleine expression, parce qu'elle implose et meurt. Vous ne le faites pas en étant poli, conciliant ou en évitant les conflits. Vous le faites en générant autant de conflits internes au sein de la secte que possible.

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  37. En d'autres termes, nous devons faire en sorte que GloboCap (et ses sbires) devienne ouvertement totalitaire… car il ne le peut pas. S'il le pouvait, il l'aurait déjà fait. Le capitalisme mondial ne peut pas fonctionner ainsi. Devenir ouvertement totalitaire le fera imploser… non, pas le capitalisme mondial lui-même, mais cette version totalitaire de celui-ci. En fait, cela commence déjà à se produire. Il a besoin de la simulation de la « réalité », de la « démocratie » et de la « normalité » pour garder les masses dociles. Nous devons donc attaquer cette simulation. Nous devons le marteler jusqu'à ce qu'il se fissure et que le monstre qui s'y cache apparaisse.

    C'est la faiblesse du système… le totalitarisme New Normal ne fonctionnera pas si les masses le perçoivent comme un totalitarisme, comme un programme politique/idéologique, plutôt que comme « une réponse à une pandémie mortelle ». Nous devons donc le rendre visible en tant que totalitarisme. Nous devons forcer les Nouvelles Normales à le voir tel qu'il est. Je ne veux pas dire que nous devons leur expliquer. Ils sont hors de portée des explications. Je veux dire qu'il faut leur faire voir, ressentir, de manière tangible, inéluctable, jusqu'à ce qu'ils reconnaissent ce avec quoi ils collaborent.

    Arrêtez de vous disputer avec eux à leurs conditions et attaquez plutôt directement leur «réalité». Quand ils commencent à bavarder sur le virus, les variantes, les « vaccins » et tous les autres discours cultes de Covid, ne sont pas aspirés dans leur récit. Ne répondez pas comme s'ils étaient rationnels. Répondez comme s'ils parlaient de « Xenu », de « thétans du corps », de « Helter Skelter » ou de tout autre non-sens cultoïde, parce que c'est exactement ce que c'est. Il en va de même pour leurs règles et restrictions, les « couvre-visages », la « distanciation sociale », etc. Arrêtez d'argumenter contre eux sous prétexte qu'ils ne fonctionnent pas. Bien sûr, ils ne fonctionnent pas, mais ce n'est pas la question (et argumenter de cette façon vous aspire dans leur « réalité »). Opposez-vous à eux pour ce qu'ils sont, une collection de rituels de conformité bizarres exécutés pour cimenter l'allégeance au culte et créer une atmosphère générale de « pandémie mortelle ».

    Il existe de nombreuses façons de procéder, c'est-à-dire de générer des conflits internes. Je l'ai fait à ma façon, les autres le font à leur façon. Si vous êtes l'un d'entre eux, merci. Si vous ne l'êtes pas, commencez. Faites-le cependant et partout où vous le pouvez. Faites en sorte que les Nouveaux Normals affrontent le monstre, le monstre qu'ils nourrissent… le monstre qu'ils sont devenus.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/covidian-cult-part-iii-theres-reality-theres-reality

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    1. Reconnaissons tout-de-même qu'il y a des lèches-culs qui ont craqué ! De celles ou ceux qui se sont rendu compte de le 'programme' allait trop loin ! Que des membres de leur famille étaient morts et pas de vieillesse, accident, cancer ou suicide ! Que les injections étaient réellement létales ! Et qu'il ne s'agissait pas de centaines ou milliers de morts mais de millions et de dizaines de millions !!

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  38. Face à l’obligation vaccinale, ces grands hôpitaux qui reculent faute de personnels


    Éric Verhaeghe
    4 septembre 2021


    L'échéance du 15 septembre où les hôpitaux devront suspendre les personnels qui refusent l'obligation vaccinale approche. Le plus grand flou règne sur la réalité du terrain. Le gouvernement continue un travail de propagande sans limite pour expliquer que les non-vaccinés ne sont plus que quelques irréductibles... Mais selon les informations qui circulent, la situation est beaucoup moins tranchée et certains grands hôpitaux ont déjà reculé la date de présentation du premier vaccin au 15 octobre, pour éviter d'être en position difficile. L'automne qui s'annonce pourrait réserver des surprises désagréables à une ligne d'institutions qui déchaîne une violence patronale inouïe contre les récalcitrants. Ne manquez pas notre petit guide de résistance psychologique à la pression !

    Les hôpitaux vont-ils reculer devant l’obligation vaccinale, faute de pouvoir se passer des récalcitrants au vaccin pour fonctionner ? Visiblement, et malgré une communication gouvernementale triomphaliste façon Wehrmacht 1941 dans la steppe russe, tout ne va pas pour le mieux dans le petit monde de la santé, y compris à l’Assistance Publique de Paris dirigée par le taliban du vaccin Martin Hirsch.

    La rumeur circule par exemple que l’hôpital Cochin, l’un des fleurons de l’établissement public parisien, devrait faire face à une puissante contestation, et que serait déjà acté qu’il n’y aurait aucune suspension avant le 15 octobre. D’autres hôpitaux se trouveraient dans la même difficulté. Il faut dire que les équipes sont, en temps normal “aux taquets” en termes d’effectifs, et former un infirmier prend tout de même plusieurs mois. Le risque est donc celui d’une insuffisance critique de personnel qui mettrait l’ensemble de l’établissement en difficulté.

    Une violence patronale “publique” inouïe
    La semaine prochaine, nous détaillerons quelques-unes des situations qui nous été décrites dans les centaines de mails que nous avons reçus. Mais il est évident que de nombreux établissements hospitaliers ont joué avec le feu en faisant déferler une violence patronale inouïe pour forcer les personnels à se vacciner massivement. Souvent, les responsables d’équipes ont illégalement interpeler les non-vaccinés en réunion d’équipe pour les sommer de s’expliquer dans un climat d’humiliation relevant du harcèlement moral.

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  39. Très souvent, notamment devant des agents hospitaliers démunis face à ces pressions, les établissements ont annoncé des licenciements secs, sans indemnité et sans droit à chômage pour tous ceux qui refusaient de se vacciner. Dans l’immense majorité des cas, les organisations syndicales n’ont pas levé le petit doigt pour les défendre.

    On peut s’interroger sur les séquelles que cet épisode laissera dans le climat social des établissements. Souvent, le management a utilisé les vaccinés pour faire pression sur les non-vaccinés, attisant la haine dans les équipes. Cette stratégie du clivage et du bannissement est parfois allée très loin dans la haine et dans le rejet de l’autre.

    En tout cas, dans la masse colossale des mails reçus, au moins 95% des situations décrites concernent les fonctionnaires (hospitaliers, territoriaux, de l’éducation nationale) et les personnels de l’économie sociale et solidaire. Manifestement, les employeurs du secteur privé “capitaliste” ont réglé massivement les situations sans couac, alors même que le Code du Travail est plus protecteur pour les salariés…

    Résister à la pression : nos conseils

    Le podcast que nous publions donne quelques conseils pratiques pour comprendre les mécanismes de la pression qui s’exerce, et pour désamorcer l’angoisse de la suspension. Les résistants à la vaccination obligatoire sont en effet souvent seuls face à la violence de l’institution. Il faut comprendre que cette violence procède généralement d’une immense faiblesse : celle de voir les non-vaccinés mettre en péril la continuité de l’activité en cas de refus obstiné de se vacciner.

    S’ensuit une partie de poker entre les récalcitrants et l’employeur. Retrouvez nos conseils pour gagner au bluff !

    Et suivez cette semaine les tranches de vie que nous vous rapporterons à partir des témoignages reçus…

    Ne manquez pas non plus notre analyse sur les infirmières de l’Education Nationale, dont il se pourrait bien qu’elles ne soient pas du tout soumises à l’obligation vaccinale…

    À venir cette semaine…

    https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/09/04/face-a-lobligation-vaccinale-ces-grands-hopitaux-qui-reculent-faute-de-personnels/

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  40. "C à vous" auto-censure sa chaîne YouTube et musèle Véran au passage


    le 04/09/2021 à 12:58 - Mise à jour à 13:04


    Un traquenard ! Je suis tombé dans un traquenard !

    Le visionnage de l'intervention d'Olivier Véran dans l'émission "C à Vous" a été interdite aux résidents Français sur YouTube. La faute à la plateforme de vidéos ? Non, c'est l'émission elle-même qui s'est auto-censurée. Mais pourquoi donc ?

    La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Nous sommes le 30 août, émission "C à Vous" sur France 5, le journaliste Patrick Cohen dresse dans son édito un bref bilan de la politique vaccinale du gouvernement et reconnait une "grande déception" : "ce n'est pas ce vaccin qui va nous débarasser de ce virus. L'immunité collective, qui était censée éteindre l'épidémie avec une population vaccinée à 75 ou 80 % était un mirage, une illusion, la plupart des spécialistes en conviennent aujourd'hui, ce concept ne marche pas, il ne peut pas marcher, hélas, avec ce coronavirus."

    "Mirage", "déception", "illusion"... tout cela en présence du ministre Oliver Véran dont la réaction médusée n'a pas laissé indifférent sur Twitter et ailleurs.

    Complotiste, vous avez dit complotiste ?

    Mais Patrick Cohen ne s'est pas arrêté là : "Le Delta a rendu les vaccins moins efficaces, son risque de transmission n'est réduit par les vaccins que d'environ 50 %, ça veut dire que le virus continue de circuler chez les vaccinés, qu'il sera impossible de contenir la pandémie par la seule vaccination, que la propagation de ce virus va lui offrir de nouvelles possibilités d'évolution, de mutation vers de nouveaux variants, et qu'il y a de grands risques qu'il devienne endémique, c'est à dire qu'il faudra vivre avec encore et toujours des précautions, gestes barrières, pour combien de temps ? En tout cas c'est un nouvel espoir déçu dans cette crise interminable [...]"

    Les Français privés de Véran ?

    Il aurait été heureux pour illustrer cet article de publier la vidéo YouTube en question, malheureusement, "C à Vous" a décidé d'en interdire l'accès aux internautes Français.

    De l'auto-censure donc. Est-ce que les producteurs de l'émission ont craint d'enfeindre les règles de Google sur les "informations médicales incorrectes sur la COVID-19" ?

    Il est vrai que M. Véran fait dans son intervention l'apologie de la troisième dose de vaccination : "Avec la 3ème dose on renforce l'immunité, c'est à dire qu'on renforce l'efficacité du vaccin, et qu'on se protège encore plus... En gros on redit à notre système immunitaire, parce que lui aussi est un peu parti en vacances au bout de six mois : "tu verras cette protéine qui se présente devant toi, il faut pas la laisser rentrer, il faut la détruire." Une analyse très scientifique qui pourtant à ce jour n'a pas reçu l'aval de l'OMS pour qui "les données n'ont pas démontré la nécessité d'un rappel". Peut-être que l'OMS n'est pas au courant que le système immunitaire a régulièrement besoin de vacances ?

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  41. On notera que les commentaires sous la vidéo, qui sont restés ouverts un temps, ont eux aussi été désactivés par C à Vous , ce qui est dommage car l'un d'eux indiquait la marche à suivre pour voir la vidéo : utiliser un VPN qui permet de changer son adresse IP et de se connecter depuis un autre pays. L'autre possibilité est d'aller sur le site de France 5, de créer un compte et d'y chercher la vidéo qui y est encore visionnable jusqu'à la fin du mois. Forcément, c'est beaucoup moins commode que YouTube et de plus il est impossible de partager ou d'intégrer la vidéo à un autre site.

    Enfin, cette dernière déclaration du ministre de la Santé concernant le passe sanitaire : "La vie ne s'est pas arrêtée, c'est même le contraire figurez-vous, j'en suis le premier agréablement surpris, mais en 2021 depuis la mise en place du passe sanitaire, l'activité des restaurants, des bars, des centres de vacances, des salles de sport, est plus importante que dans la même période l'été 2019." Oliver Véran reprend donc sans ciller les allégations farfelues de Bruno Le Maire sur les supposés effets bénéfiques du passe sanitaire sur l'économie.

    Tout va bien, donc.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/c-vous-censure-pratick-cohen-vs-veran-sur-yt

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    1. (...) Il est vrai que M. Véran fait dans son intervention l'apologie de la troisième dose de vaccination : "Avec la 3ème dose on renforce l'immunité, (...)

      Ce qui est absolument faux puisque les injections (depuis la 1ère) détruisent l'immunité. Même la personne qui n'a reçu qu'une piqûre n'a plus d'immunité ! c'est-à-dire AUCUN VACCIN ! Zéro vaccin depuis sa naissance !!

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  42. SANCTIONS POUR DARTY, SFR, ORANGE ET BOULANGER POUR PRATIQUES COMMERCIALES TROMPEUSES


    par PAUL LAURENT
    03/09/2021


    Darty a été condamnée le 26 mars 2021 à payer une amende administrative de 25 000 euros

    Selon un communiqué publié jeudi 2 septembre 2021, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a sanctionné Darty, SFR, Orange et Boulanger pour ne pas avoir informé correctement leurs clients sur les garanties de leurs produits.

    Depuis plusieurs années, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) mène régulièrement des enquêtes d’ampleur nationale pour s'assurer que les consommateurs sont bien informés de leurs droits lorsqu’ils achètent un produit. Une étude menée entre 2019 et 2020 dans 550 établissements vendant de l'électroménager ou des produits électroniques indique que « dans plus du tiers des établissements visités, les informations mises à disposition du consommateur concernant la garantie légale de conformité restent insuffisantes voire, dans certains cas, que l’information délivrée au consommateur était trompeuse, notamment en détournant le consommateur des garanties légales au profit des garanties commerciales ».

    Plusieurs sanctions en 2021

    Dans le cadre de l’enquête le DGCCRF a notifié 98 avertissements, 84 injonctions, 15 procès-verbaux administratifs, et 2 procès-verbaux pénaux aux entreprises concernées selon la gravité des manquements observés. La première enseigne à avoir été condamnée en 2021 est la société SFR. La Direction départementale de protection des populations (DDPP) de Paris a « enjoint à la société SFR à communiquer au consommateur préalablement à l’achat les informations sur les garanties légales et commerciales selon les conditions prévues par la loi et d’autre part de faire cesser les pratiques commerciales trompeuse portant atteinte aux droits des consommateurs en matière de garantie légale de conformité. » Les établissements Darty avaient subi la même injonction en octobre 2018. Suite au non-respect de celle-ci, Darty a été condamnée le 26 mars 2021 à payer une amende administrative de 25 000 euros.

    En juillet 2021, la DDPP du Val-de-Marne a enjoint la société Orange de cesser la pratique commerciale trompeuse qui consiste à présenter la garantie légale de conformité comme une offre propre à Orange et à restreindre les droits des consommateurs dans les modalités de mise en œuvre et du contenu de la garantie. La société Boulanger a été condamnée par le tribunal judiciaire de Lille à une amende pénale de 50 000 euros pour « pratique commerciale trompeuse portant atteinte aux droits des consommateurs en matière de garanties légales à la suite d’une procédure menée par la DDPP du Nord. » La DGCCRF encourage les consommateurs à signaler sur la plateforme SignalConso tout manquement concernant l’information qui leur est délivrée sur les garanties légales et commerciales lors de l’achat de produits.

    Garantie légale de conformité

    Comme le rappelle le communiqué de la DGCCRF « la garantie légale de conformité permet au consommateur, en cas de non-conformité du bien qu’il a acheté, de se retourner vers le vendeur dans un délai de deux ans à partir de la délivrance du bien ». Attention, la garantie légale de conformité n’est applicable que six mois pour les biens achetés d’occasion. On parle de défaut de conformité lorsque le produit acheté est impropre à l’usage attendu d’un bien semblable, lorsqu’il ne correspond pas à la description donnée par le vendeur même s’il fonctionne correctement, lorsqu’il présente un défaut de fabrication (dont le client n’était pas au courant au moment de l’achat), lorsqu’il ne possède pas les qualités annoncées par le vendeur ou lorsque l’installation du produit n’a pas été faite correctement par le vendeur.

    http://www.economiematin.fr/news-darty-sfr-orange-boulanger-pratique-commerciale-trompeuse-sanction

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    1. La conformité c'est quoi ? Par exemple lorsque en pharmacie vous achetez une boite de médicaments, à l'intérieur il y a toujours et obligatoirement un papelard indiquant la posologie.

      Or, pour les FAUX vaccins proposés par les laboratoires escrocs et criminels, leur expérimentation génique d'essais NE COMPORTENT PAS DE POSOLOGIE !!! Il n'y a dedans la boite qu'un grand papier (60 x 100 cm !) blanc recto-verso !! avec au centre de la page la mention 'INTENTIONNELLEMENT VIDE' !!!
      Car, les expérimentations génique d'essais non testées sur des animaux auparavant, sont brevetées et, le fabricant ne veut pas que soit divulguées la composition de la solution létale proposée en piqûres !!!
      Or, malgré cela, les scientifiques du monde entier on examiné la composition sur une lame passée sous lunettes de microscopes électronique à balayage. Et là, ils ont remarqué la présence de nano-particules d'oxyde de graphène (40 mille milliards par seringue !!!) destinées à l'empoisonnement du sang !!! (sang noir) + Aluminium (Parkinson, Alzheimer) + Mercure !!!

      Notons que ces mêmes nano-particules d'oxyde de graphène se retrouvent aussi dans les écouvillons pour les FAUX tests RT-PCR ainsi que dans tous les masques !!!
      Donc: Passez tous vos masques neufs recto-verso à l'aspirateur avant de les porter !!!
      INTERDISEZ les faux tests par écouvillons qui déposent les nano-particules près du cerveau. Ces nano-particules s'assemblent suivant les longueurs d'ondes (message reçu sur téléphone) et se forment en fils (morgelons). Il se sont ni sécables !! ni inflammables !!

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  43. PÉNURIES DE MATIÈRES PREMIÈRES : L'INDUSTRIE ÉLECTRIQUE DOIT ELLE AUSSI S'ADAPTER


    par JÉRÔME CHAFFARD
    04/09/2021


    Le prix de l'aluminium a augmetné de 21% en 2021.

    Le cours des matières premières enregistre des progressions spectaculaires et suscite un vif débat entre analystes, experts et investisseurs : cette flambée des prix annonce-t-elle un nouveau « ?supercycle ?»?? L’industrie électrique est directement concernée car elle est au cœur des transitions environnementale et numérique.

    Rappelons les faits?: au premier trimestre 2021, les prix de l’aluminium, du cuivre et de l’acier plat ont respectivement augmenté de 21%, 38 % et 50 % par rapport à la moyenne de 2020*. Les délais de livraison des matières premières ont quant à eux doublé - voire parfois triplé - par rapport à l'année dernière, pour atteindre une moyenne de 20 à 24 semaines. Et désormais, pour certains composants électroniques critiques, il faut parfois attendre près d’un an avant d’être livré.

    Asymétrie de la demande et de l’offre

    Ces tensions sont liées à la pandémie, qui a d’abord causé des baisses de production. Au Chili et au Pérou, qui représentent à eux seuls, selon les données de la Banque mondiale, deux cinquièmes de la production mondiale de cuivre, des mines ont par exemple dû être fermées pendant plusieurs semaines au plus fort de la crise sanitaire et ont continué à souffrir d’une activité perturbée.

    Mais après l'effondrement des marchés, la Chine, les États-Unis et d'autres régions du monde connaissent à présent une forte reprise, stimulée par des mesures volontaristes en faveur des énergies renouvelables, des véhicules électriques et des infrastructures. Elles se conjuguent à l’essor des nouvelles technologies et à l’accélération de la numérisation pour générer des besoins accrus en équipements électriques et électroniques, eux-mêmes grands consommateurs de métaux et autres matières premières.

    Résultat ?: des ruptures d’approvisionnement et des pressions inflationnistes sur les prix, amplifiées par les pénuries de containers et de disponibilités sur les navires de transport ou dans les avions.

    Sous tension, l'industrie électrique doit innover

    Dans cet environnement beaucoup plus incertain et volatil, les acteurs de l’industrie électrique doivent dès à présent faire preuve de courage et d’anticipation. Il s’agit de limiter les risques de rupture d’approvisionnements en matériaux essentiels à la fabrication de nombreux composants, et, par ricochet, à tous les secteurs qui les utilisent.

    Les entreprises doivent transformer leurs modes d’approvisionnement en faisant des choix responsables, alignés avec leur mission et leurs valeurs. Refuser de faire des compromis sur la qualité des produits fait partie de ces choix courageux, tout comme réaffirmer son attachement à des objectifs ambitieux de développement durable et de responsabilité sociale et environnementale.

    Bien gérer l’augmentation du cours des matières premières et les nouveaux défis de la chaîne d’approvisionnement requiert de l’innovation et de l’agilité. Il faut investir massivement dans l’analyse de valeur et l’ingénierie pour simplifier ou de modifier certains composants. A titre d’exemple, sans rien amputer de la qualité des produits finis et sous réserve que leurs spécifications le permettent, il est parfois possible de remplacer certains composants à base de cuivre par des composants à base d’aluminium, ce qui permet de mieux absorber les variations de coûts des différents métaux.

    Nouvelles options, nouvelles approches

    Comme l’a montré l’incident du Canal de Suez, disposer d’alternatives en matière de transport est primordial. Si l’utilisation du fret aérien est actuellement limitée, le transport ferroviaire est à considérer chaque fois que cela est possible.

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  44. De nouvelles approches commerciales sont également nécessaires. Sans renoncer au partage de principes communs d’approvisionnements responsables, de nouveaux fournisseurs doivent être recherchés et sélectionnés pour multiplier les sources d’approvisionnement. Leur rôle est plus que jamais essentiel.

    Enfin, face à la volatilité du marché, la transparence est de rigueur. Il incombe aux acteurs de l’industrie électrique d’initier une réflexion dédiée et partagée avec leurs fournisseurs et leurs clients sur les meilleurs moyens d’atténuer l’ensemble des risques liés à la chaîne d’approvisionnement.

    L’adaptabilité collective va rester de mise

    L’industrie électrique doit redoubler d’efforts pour innover et assurer la livraison de ses clients avec agilité, sans faire de compromis ni sur la qualité de ses produits, ni sur ses engagements environnementaux et sociétaux.

    Cependant, dans ce contexte tendu, des évolutions tarifaires seront inévitablement plus fréquentes que par le passé. L’une des clés du succès collectif réside aussi dans la capacité des clients à optimiser leurs prévisions de commandes sur le long terme pour limiter les recours au spot market. C’est en œuvrant ensemble que fournisseurs, producteurs et clients sécuriseront les opportunités que nous ouvrent la transition écologique et digitale.

    * Sources: www.lme.com; www.westmetall.com; http://ihsmarkit.com

    http://www.economiematin.fr/news-penurie-matiere-premiere-industrie-electrique-adapttation-crise-chaffard

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