- ENTREE de SECOURS -



lundi 1 juin 2020

L'ENA : L'école du pouvoir - Partie 1



Mai 1981 (2:01:40)

Steack-frites : 15,oo Frs (2,25 euros)
Saucisses chaudes : 9,oo Frs (1,35 €)
Quiches Lorraine : 10,oo Frs (1,50 €)

https://www.youtube.com/watch?v=Hp1mS-Tyi3c

42 commentaires:

  1. Un officiel allemand révèle que COVID-19 est "une fausse alarme mondiale"


    par Tyler Durden
    Lun, 06/01/2020 - 03:30
    Écrit par Daniele Pozzati via The Strategic Culture Foundation,


    Le gouvernement fédéral allemand et les principaux médias sont engagés dans la lutte contre les dommages après un rapport contestant le récit établi de Corona divulgué par le ministère de l'Intérieur.

    Certains des passages clés du rapport sont les suivants:

    La dangerosité de Covid-19 a été surestimée: probablement à aucun moment le danger posé par le nouveau virus n'a dépassé le niveau normal.

    Les personnes qui meurent de Corona sont essentiellement celles qui mourraient statistiquement cette année, car elles ont atteint la fin de leur vie et leur corps affaibli ne peut plus faire face à un stress quotidien aléatoire (y compris les quelque 150 virus actuellement en circulation).

    Dans le monde, en moins d'un quart d'année, il n'y a pas eu plus de 250 000 décès dus à Covid-19, contre 1,5 million de décès [25 100 en Allemagne] lors de la vague de grippe 2017/18.

    Le danger n'est évidemment pas plus grand que celui de nombreux autres virus. Rien ne prouve que ce soit plus qu'une fausse alarme.

    Un reproche pourrait aller dans ce sens:

    Pendant la crise de Corona, l'État s'est révélé l'un des plus grands producteurs de fausses nouvelles.

    Jusqu'à présent, tant pis. Mais ça empire.

    Le rapport se concentre sur les «conséquences multiples et lourdes des mesures Corona» et avertit qu'elles sont «graves».

    Plus de gens meurent à cause des mesures Corona imposées par l'État qu'ils ne sont tués par le virus.

    La raison en est un scandale en devenir:

    Un système de santé allemand axé sur Corona reporte la chirurgie vitale et retarde ou réduit le traitement pour les patients non-Corona.

    Berlin en mode déni. Les scientifiques ripostent.

    Initialement, le gouvernement a tenté de rejeter le rapport comme «le travail d'un employé» et son contenu comme «sa propre opinion» - alors que les journalistes ont fermé les rangs, sans poser de questions, aux politiciens.

    Mais le rapport de 93 pages intitulé «Analyse de la gestion de crise» a été rédigé par un groupe scientifique nommé par le ministère de l'Intérieur et composé d'experts médicaux externes de plusieurs universités allemandes.

    Le rapport est à l'initiative d'un département du ministère de l'Intérieur appelé Unité KM4 et chargé de la «Protection des infrastructures critiques».

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  2. C'est également là que le fonctionnaire allemand devenu dénonciateur, Stephen Kohn, travaille (ndlr), et d'où il l'a divulgué aux médias.

    Les auteurs du rapport ont publié un communiqué de presse conjoint le 11 mai, reprochant au gouvernement d'avoir ignoré les conseils d'experts et demandant au ministre de l'Intérieur de commenter officiellement la déclaration conjointe des experts:

    «Les mesures thérapeutiques et préventives ne devraient jamais causer plus de tort que la maladie elle-même. Leur objectif devrait être de protéger les groupes à risque, sans mettre en danger la disponibilité des soins médicaux et la santé de l'ensemble de la population, comme cela se produit malheureusement »

    "Nous, dans la pratique scientifique et médicale, subissons quotidiennement les dommages secondaires des mesures Corona sur nos patients."

    «Nous demandons donc au ministère fédéral de l'Intérieur de commenter notre communiqué de presse et nous espérons une discussion pertinente concernant les mesures [Corona], qui débouchera sur la meilleure solution possible pour l'ensemble de la population»

    Au moment de la rédaction du présent rapport, le gouvernement allemand n'avait pas encore réagi.

    Mais les faits justifient - malheureusement - les inquiétudes des experts médicaux.

    Le 23 mai, le journal allemand Das Bild a intitulé: «Conséquences dramatiques des mesures Corona: 52 000 opérations de cancer retardées».

    À l'intérieur, un éminent médecin avertit que «nous ressentirons les effets secondaires de la crise de Corona pendant des années».

    Comme le rapporte Der Spiegel le 15 mai: «Stephen Kohn [le dénonciateur] a depuis été suspendu de ses fonctions. On lui a conseillé d'obtenir un avocat et son ordinateur portable de travail a été confisqué. »

    Kohn avait initialement divulgué le rapport le 9 mai au magazine libéral-conservateur Tichys Einblick, l'un des médias alternatifs les plus populaires d'Allemagne.

    La nouvelle du rapport est devenue courante en Allemagne au cours de la deuxième semaine de mai - mais déjà au cours de la troisième semaine, les médias et les politiciens ont cessé de discuter de la question en refusant de la commenter.

    L'approche adoptée par Günter Krings, le représentant du ministre de l'Intérieur Horst Seehofer, le patron du lanceur d'alerte, est emblématique:

    Interrogé sur le fait qu'il traiterait le document sérieusement, Krings a répondu:

    "Si vous commencez à analyser des articles comme celui-là, alors très bientôt, vous inviterez les gars avec des chapeaux en étain à des auditions parlementaires."

    Les hommes en chapeaux de papier d'aluminium - Aluhut en allemand - est un terme utilisé pour décrire les gens qui croient aux théories du complot.

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  3. En effet, un article de Der Spiegel sur le mouvement de protestation de Corona et les conséquences du rapport divulgué contenait pas moins de 17 fois le mot «conspiration» !

    Et aucune discussion sur les questions soulevées par le rapport lui-même.

    En dehors de l'Allemagne, la nouvelle n'est pratiquement pas rapportée.

    Le mouvement de protestation - ou «Corona-Rebellen».
    Les Allemands ont commencé à manifester contre les Lockdowns dès avril.

    Et des milliers de citoyens continuent de se présenter aux démonstrations chaque week-end, alors même que le gouvernement assouplit les restrictions.

    Les démos ne sont pas simplement contre des restrictions, qui ont en fait été relativement douces par rapport à de nombreux autres pays occidentaux.

    Les démos remettent en question l'ensemble du récit de Corona, et encore plus ses principaux, en particulier le rôle que joue Bill Gates, en tant que deuxième donateur de l'OMS (le premier depuis que Trump a suspendu la contribution américaine).

    En effet, les plus grandes démos de ce type ont eu lieu à Stuttgart le 9 mai, où des dizaines de milliers de personnes ont manifesté leur refus - au NWO.

    Les Allemands disent non à toute solution orwellienne que le gouvernement pourrait un jour imposer hors d'un «statut d'urgence» douteux, des applications de surveillance de masse aux vaccinations obligatoires.

    Le rapport divulgué a prouvé que leurs craintes étaient fondées.

    Du moins en ce qui concerne la fausse nature de la «pandémie de Corona».

    Le reste pourrait bientôt suivre.

    https://www.zerohedge.com/markets/german-official-leaks-report-denouncing-covid-19-global-false-alarm

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    Réponses

    1. (...) Pendant la crise de Corona, l'État s'est révélé l'un des plus grands producteurs de fausses nouvelles. (...)

      NON ! ce n'est pas 'l'État' mais ceux qui mettent en place les 'chefs d'États' (hors toute Démocratie), il ne s'agit que de merdias dirigés par les 'Hommes de l'ombre' qui luttent contre (les scientifiques) qui en savent trop.

      Voir les manifestations de black-bloc.

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  4. La question des preuves lorsque les gouvernements poussent des récits politiques


    par Tyler Durden
    Dim, 31/05/2020 - 23h00
    Écrit par Kevin Smith via Off-Guardian.org,


    Au cours des 30 dernières années, de nombreux grands événements ont été remis en question. L'Iraq est l'exemple classique où un nombre relativement restreint de personnes remettant en question le prétexte de cette invasion (armes de destruction massive - ADM) ont été insultées et salies mais revendiquées par la suite.

    Aujourd'hui, dans le contexte du risque de conflit mondial et de menace pour la santé et notre mode de vie découlant de Covid-19, il n'a jamais été aussi important d'être sceptique et de comprendre les preuves.

    Plus tôt dans ma carrière, j'avais l'habitude de trancher des différends financiers entre deux parties, d'évaluer les preuves et de décider du scénario le plus probable.

    Donc, en ce qui concerne ce qui se passe dans le monde, je m'intéresse aux récits qui sont ouverts au défi et à la pensée et aux motivations des personnes au pouvoir, des médias et des experts derrière eux. Et en particulier comment le public qui regarde et écoute traite ces messages.

    Tout d'abord, avant de continuer à lire, regardez ce clip, qui je pense est hilarant et vaguement pertinent pour ce que je vais dire:

    https://www.youtube.com/watch?v=0oLfNr4JjeI&feature=emb_logo

    Pour ceux qui ne connaissent pas les acteurs, il s'agissait d'une conférence de presse tenue par Eliot Higgins de Bellingcat en 2018. Bellingcat est un site Web d'enquête en ligne financé par le Conseil de l'Atlantique qui s'est penché sur l'abattage de l'avion de ligne MH17, présumé attaques chimiques en Syrie. et l'incident de Sergei Skripal.

    Graham Phillips, qui a écrasé l'événement, est un journaliste britannique indépendant. Il était là pour demander à Higgins quelles preuves il avait pour conclure que la Russie était responsable de l'incident de Skripal.

    Quelqu'un qui ne connaît pas l'arrière-plan qui regarde le clip pourrait voir Phillips comme un personnage amusant mais perturbateur, peut-être même dérangeant, qui aurait dû être escorté par la police plus tôt.

    Pourtant, les apparences peuvent être trompeuses. Ceux qui connaissent Bellingcat, Higgins et leurs enquêtes hautement suspectes sauront que certaines des questions que Phillips posait sur les preuves de Skripal étaient pertinentes.

    Deuxièmement, beaucoup de gens pensent qu'ils ne sont pas qualifiés pour faire des recherches ou remettre en question la politique ou la science derrière les décisions du gouvernement.

    Je peux comprendre que les gens ayant une vie bien remplie acceptent des récits sur des événements dans des régions lointaines du monde. Mais Covid-19 devrait vraiment changer cela étant donné l'impact que le verrouillage peut avoir sur nos vies pour les années à venir.

    Voici ce que Lord Sumption, ancien membre de la Cour suprême anglaise, a récemment déclaré à propos de Covid-19 sur BBC Radio 4:

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  5. Ce que je leur dis, c'est que je ne suis pas un scientifique, mais chaque citoyen a le droit et le devoir de regarder et de voir ce que les scientifiques ont dit, de l'analyser par lui-même et de tirer des conclusions de bon sens.

    Nous sommes tous parfaitement capables de le faire et il n'y a pas de raison particulière pour que la nature scientifique du problème implique que nous devions remettre notre liberté entre les mains des scientifiques.

    Nous avons tous des facultés critiques et il est assez important, dans un moment de panique nationale, de les maintenir.

    Lord Sumption a raison. Souvent, je n'avais pas de connaissances spécialisées dans le domaine sur lequel je jugeais. Ce n'était pas nécessaire car nous nous basions sur des preuves d'experts, généralement indépendantes ou provenant de deux sources. Ce que j'ai fait, c'est simplement de peser des informations - une capacité que la plupart d'entre nous ont à nous appliquer.

    Les preuves se présentent sous plusieurs formes: témoignage, circonstanciel, documents et recherches ou études d'experts.

    Vous trouverez ci-dessous quelques concepts établis d'évaluation des preuves ainsi que des conseils sur la réalité de la scène mondiale d'aujourd'hui qui sont pertinents lors de l'examen de récits fortement contradictoires.

    ENREGISTREMENT D'HISTOIRE ET DE PISTE

    Il s'agit d'un bon indicateur initial. Tout comme les détectives enquêtant sur un meurtre, ils seront dirigés vers un suspect qui a un casier judiciaire.

    Dans le cas des gouvernements occidentaux, de leurs conseillers et des médias, un examen de leurs antécédents sur toute une série de questions importantes montrera qu'ils se sont trompés.

    Cependant, nous devons garder à l’esprit que ce n’est pas parce qu’ils se sont toujours trompés que cette fois-ci.

    Par exemple, sur la base de leurs antécédents, nous devrions certainement considérer la réponse des gouvernements à Covid-19 avec scepticisme au départ et poser des questions. Les informations qui découlent de ce matériel et d'autres constitueront le principal élément de preuve.

    FARDEAU DE LA PREUVE

    Prenant Covid-19 comme un seul exemple, cela m'étonne quand quelqu'un dit: "Vous semblez penser que le verrouillage n'est pas nécessaire, il déclare aux nouvelles que cela fonctionne, alors quelle preuve avez-vous que ce n'est pas le cas ?"

    Je n'ai probablement pas besoin d'élaborer sur cette pensée paresseuse, sauf pour dire que c'est à ceux qui prétendent prouver qu'il incombe de prouver. Ainsi, le devoir incombe au gouvernement de montrer que le verrouillage fonctionne en réduisant directement l'infection, et surtout, est nécessaire dans le grand régime.

    Les médias sont un canal principal pour communiquer de telles preuves, mais les déclarations de «nous ne savons pas» ou «il est trop tôt pour le dire» ou «faites confiance à la science», les contradictions et les histoires effrayantes ont été typiques de l'ensemble de Covid-19 réponse.

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  6. Pendant ce temps, de nombreux experts sceptiques et commentateurs indépendants ont apporté beaucoup sur la table en termes d'études scientifiques et de remise en question de la proportionnalité des mesures de verrouillage.

    Les sceptiques n'ont pas encore eu le même temps d'antenne pour présenter leur dossier. Mais les gens doivent se rappeler que le gouvernement n'a pas déchargé la charge de la preuve sur Covid-19 et, historiquement, le fait rarement sur d'autres événements.

    MOTIFS

    Nous revenons encore à nos détectives. Qui a le plus à gagner à pousser un certain récit ? Avec l'Irak, il y avait des programmes clairs à Washington pour aller à la guerre, à tel point que des articles ont paru dans la presse sur les liens entre Saddam Hussein et Al-Qaïda. Lorsque cette absurdité a été rejetée, nous sommes passés à la menace des armes de destruction massive. Nous sommes allés à la guerre par détermination de Bush et Blair.

    Aujourd'hui, je pense que le gouvernement britannique se rend compte que sa réponse au verrouillage a été provoquée par une panique aveugle après avoir reçu des conseils incorrects sur les taux de mortalité potentiels de ses scientifiques.Ainsi, leur principal motif est maintenant d'empêcher une réaction violente contre les dommages causés par le verrouillage.

    Dans tous les événements, de l'Irak à Covid-19, se mélangent les intérêts combinés de nombreuses parties telles que les ONG financées par l'OTAN et les sites d'enquête tels que Bellingcat, les journalistes de carrière, les lobbies de l'industrie de l'armement et les grandes sociétés pharmaceutiques. Ces intérêts acquis comprennent l'argent, l'avancement professionnel, le pouvoir et l'idéologie.

    Par exemple, pour décider de s'impliquer en Syrie, les intérêts égoïstes ont travaillé ensemble. C'est pourquoi une guerre après l'autre a été un désastre.

    Les journalistes et militants indépendants n’ont généralement pas les mêmes motivations et donc leur opposition à la politique syrienne de leur gouvernement est basée sur l’horreur de la destruction et la menace à la paix mondiale.

    Ainsi, la compréhension des principaux acteurs et de leurs motivations est cruciale pour comprendre les preuves.

    TACTIQUE

    Je me souviens, lors du règlement des différends, de la longueur d'une partie pour me tromper ou me mettre sous pression.

    Le gouvernement, en poussant le récit du jour, n'est pas différent, et dispose de nombreux outils dans son arsenal, notamment un média conforme.

    Blâmer les autres, bousculer le débat et distraire leur public vers des questions moins importantes sont des tactiques classiques. Par exemple, lorsque le débat sur Covid-19 devrait porter sur la question de savoir si le verrouillage est proportionnel et nécessaire, les médias se concentrent sur les histoires effrayantes, le manque d'équipement pour le personnel des services de santé et le fait de blâmer la Chine.

    Le gouvernement et les médias construisent également un thème «unificateur», encourageant les applaudissements hebdomadaires des agents de santé et les publicités télévisées constantes nous disant de «rester unis pour le voir».

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  7. Mais le masque glisse lorsqu'il s'agit des dissidents. Contrôle rigoureux du verrouillage et de la censure pure et simple de ceux qui remettent en question la nécessité du verrouillage, allant même jusqu'à l'opinion d'experts respectés mais non gouvernementaux.

    Les foules de Twitter ont aspiré dans la frénésie de la peur et la nouvelle «unité» émerge pour salir et insulter ceux qui remettent en question la position du gouvernement.

    Ces tactiques ont été utilisées avant chaque guerre et pendant chaque crise, uniquement pour que le récit s'effondre plus tard.

    Un signe que ces gens ont tort est que si leur position avait du mérite, ils ne censureraient pas et débattraient.

    L'une de leurs tactiques consiste à étiqueter quiconque remet en question le récit dominant en tant que «théoriciens du complot». Malheureusement, certains dissidents, plutôt que de s'en tenir à la position selon laquelle le gouvernement a de sérieuses questions à répondre, continuent à spéculer et à développer des théories qui ne peuvent pas être prouvées. Cela donne l'occasion à ceux qui poussent les récits officiels de rejeter des arguments puissants basés sur une erreur ou une théorie supplémentaire.

    LES EXPERTS NE SONT PAS TOUJOURS DROITS

    Je sais par expérience que les experts se trompent souvent - peut-être en raison d'un parti pris, d'une insistance insuffisante ou excessive sur certaines preuves, d'une méthode ou d'une incapacité à penser un peu en dehors de leur domaine. Les résultats peuvent être observés dans toutes les professions, par exemple dans les erreurs judiciaires et les experts qui ont conseillé les gouvernements sur les armes de destruction massive, l'utilisation d'armes chimiques en Syrie et Covid-19.

    En tant que tel, les messages du gouvernement de «faire confiance aux experts» doivent être traités avec prudence.

    [Surtout quand ils sont sélectifs quant à savoir qui se qualifie en tant qu '«expert» et ignorent des personnalités éminentes qui ne sont pas d'accord - éd.]

    PRÉJUDICE

    Nous avons tous des préjugés conscients et inconscients ou des points de vue acceptés fondés sur la pression des pairs. Un exemple qui vient à l'esprit est parmi certains, même dans les milieux médiatiques alternatifs. Ils disent: "Assad est un dictateur brutal, mais n'a pas gazé son peuple".

    Ils ont examiné les éléments de preuve pour établir ces derniers, mais ont avalé inconsciemment la propagande médiatique non fondée sur Assad en tant que personne.

    La pression des pairs, les positions prédéterminées et l'idéologie sont des obstacles à la pensée indépendante. Mais le simple fait d'être conscient de ces pièges lors de l'examen des preuves permet de parvenir à un état d'esprit plus ouvert.

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  8. DERNIÈRES PENSÉES

    Pour ceux qui ont recherché et étudié des preuves et qui les ont appliquées à des événements mondiaux, il est évident que la pensée dominante à tous les niveaux ne ressemble pas à la réalité. De nos jours, une position dominante sur les événements les plus importants peut être déchirée.

    Covid-19 et le verrouillage sont de loin le plus grand événement qui a affecté toute notre vie. Par conséquent, je m'attendrais à ce que les questions importantes sur les risques réels et la proportion s'accélèrent.

    En attendant, nous devrions passer du temps en lock-out à examiner les éléments de preuve dans le cycle.

    https://www.zerohedge.com/political/question-evidence-when-governments-push-political-narratives

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    1. Preuve en est de l'incompétence des 'dirigeants' (sortis de 'grandes écoles' ? Hahaha !) aux vues de personnages qui se présentent en école (de tout petits) fardés d'un 'masque noir/toile de jeans' ('fait-maison'!) !! HAHAHA ! comme étant.... (attention c'est du lourd !:)... un masque anti-virus !!! HAHAHAHA ! Alors que SEUL le masque FFP2 ('bec de canard') est une fibre minimale au micron (1µ) qui stoppe les virus !

      Prendre les gens POUR DES CONS est leut habitude.

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  9. Vers une taxe unique sur les actifs, pour contrer la crise du COVID-19 ?


    lundi, 01 juin 2020 08:49
    Karl Descombes


    Le cadre légal existe en Allemagne pour permettre un prélèvement exceptionnel - non récurrent - sur les actifs des personnes physiques, en cas de situation jugée exceptionnelle par le gouvernement.

    En d'autres termes un ISF à usage unique.

    Ce prélèvement a effectivement été mis en oeuvre à quelques reprises au XXème siècle.

    Cette possibilité dans le cadre de la crise du COVID-19 est étudiée au parlement allemand et a fait l'objet d'un document officiel.
    Pour les germanophones:
    https://www.bundestag.de/resource/blob/691376/2feb28d7057bf918bd18254ab06d95ad/WD-4-041-20-pdf-data.pdf

    De plus, un audit des systèmes informatiques du fisc de Bavière aurait été conduit pour valider la faisabilité technique d'un tel prélèvement.
    Pour les germanophones:

    https://www.youtube.com/watch?v=SSUCJkcP_g4

    Le scénario retenu serait celui d'un prélèvement unique de 7.5% (!), sans que les actifs concernés ne soient complètemet connus (immobilier, liquidités sur les comptes...)

    __________

    Quoi en penser ?

    Que l'on examine toutes les options légales dans le cadre du parlement allemand me semble sain.
    Le document officiel ci-dessus est d'ailleurs assez nuancé. Et le texte date du 09 Avril, donc au pic de la crise.

    De plus, il y a encore beaucoup d'inconnues: taux de prélèvement et types d'actifs concernés.

    Toutefois, que l'on commencerait (à garder au conditionnel) à regarder dans le détail comment le faire pratiquement est nettement plus inquiétant...

    A l'évidence, ce prélèvement serait une aubaine pour le gouvernement allemand, à deux niveaux:

    1) Pour les sommes directement récoltées,

    Certes, ce serait toujours bon à prendre, mais le coût politique pour le gouvernement actuel serait énorme, alors que les justifications sont faibles
    a) Les finances du pays ne sont pas mauvaises
    b) L'ampleur économique de la crise a été contenue depuis début Avril, date du document.
    c) La crise saniatire a été bien gérée
    De plus, la majorité ne prendra pas le risque que son électorat ne soit convaincu par l'opposition que ces sommes puisse finir chez les pays cigales du sud.
    Donc, je ne crois pas trop à la mise en oeuvre effective de cette mesure, sauf rechute de la situation.

    MAIS CEPENDANT

    2) Politiquement au niveau européen, ce serait un coup de maître.

    La ligne politique de l'Allemagne est que chacun doit balayer devant sa porte. --> Pas d'Eurobonds.

    En remettant en avant officiellement cette possibilité, l'Allemagne montre qu'elle est à l'initiative d'autres solutions.

    Elle autorise tacitement ces mêmes actions dans les autres pays européens qui en auraient besoin.

    L'Allemagne serait de très mauvaise foi de critiquer ces autres pays, à faire ce qui est légal chez elle..

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  10. Le pire est que l'Allemagne n'a même pas besoin de mettre effectivement en oeuvre cette solution, pour obtenir l'effet recherché !

    http://www.objectifeco.com/riche-rentier/fiscalite/impots/vers-une-taxe-unique-europeenne-sur-les-actifs-pour-contrer-la-crise-du-covid-19.html

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  11. LE RETOUR DU PROJET DE CINQUIÈME BRANCHE


    par JACQUES BICHOT
    02/06/2020


    2 milliards d'euros issus de la CSG seront alloués à la nouvelle branche de la Sécurité sociale, en 2024.

    Lors de ses vœux aux Français, début janvier, le président de la République a présenté comme une priorité pour l’année 2020 la rédaction d’un projet de loi « grand âge et autonomie », et son vote par le Parlement. Cette création d’une cinquième branche de la sécurité sociale avait déjà été évoquée par lui en avril 2018, et Agnès Buzyn, ministre des Affaires Sociales, avait alors proposé un financement du type « journée de solidarité », autrement dit suppression d’un jour férié.

    Dominique Libault, qui fut dix ans (2002-2011) directeur de la sécurité sociale, et qui préside le Haut Conseil de financement de la protection sociale, fut chargé de diriger la rédaction d’un rapport, préparé par une vaste « concertation », si bien qu’il s’intitule Rapport de la concertation grand âge et autonomie. Ce rapport a été remis le 28 mars 2019. C’est lui qui devrait fournir l’inspiration requise pour le projet de nouvelle loi, qui semble revenir à l’ordre du jour.

    Quel domaine pour cette cinquième branche ?

    Il existe depuis 2005 une Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA, créée par la loi du 30 juin 2004). Son but est de « Participer au financement des aides pour les personnes âgées et les personnes handicapées en perte d’autonomie » : il existe donc déjà une institution en charge des personnes âgées ayant perdu tout ou partie de leur autonomie ; simplement, cette CNSA s’occupe à la fois des nonagénaires en Ehpad et des enfants, adolescents et adultes handicapés, les uns par un fort autisme, les autres par une paralysie des membres inférieurs, etc.

    La question se pose donc : veut-on faire table rase de la CNSA, qui finance la distribution d’une APA (Allocation personnalisée d’Autonomie) à 1,3 million de personnes âgées, qui contribue au financement de 7 500 Ehpad représentant plus de 600 000 places, parce qu’elle intervient aussi par une PCH (Prestation de Compensation du Handicap) attribuée à 300 000 personnes handicapées qui ne sont pas du quatrième âge, et contribue à financer 500 000 places dans divers établissements qui reçoivent des personnes handicapées de tous âges ?

    De facto, sinon de jure, la cinquième branche existe, et elle rassemble des personnes de tous âges, comme d’ailleurs la branche maladie, et d’une certaine manière la branche vieillesse, qui verse aux personnes âgées retraitées des pensions payées par les cotisations des actifs. Le terrain est occupé ! Le risque dépendance est couvert, pour tous les âges : pourquoi vouloir introduire une ségrégation ? Nous venons de voir que la CNSA finance plus d’opérations en direction de personnes du troisième et du quatrième âge qu’en direction de personnes de moins de 60 ou 65 ans : veut-on l’amputer des trois quarts de ses responsabilités actuelles ? Ou bien la nouvelle structure se superposera-t-elle à ce que fait la CNSA, de façon à tout compliquer et à majorer fortement les coûts de gestion ?

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  12. Assez de bricolage, passons aux choses sérieuses !

    Réformer la sécurité sociale, je ne suis pas contre : je suis même en train d’élaborer un projet qui sortira en librairie vraisemblablement à la fin de l’année, étant convaincu que notre bonne vieille sécu peut gagner considérablement en efficacité, en clarté, et en équité. Il nous faut un projet sérieux, basé sur une analyse approfondie, notamment économique, du fonctionnement de la protection sociale. C’est ce qui manquait au projet Delevoye, qui n’avait même pas compris l’absurdité d’une législation qui attribue des droits à pension, c’est-à-dire des droits de prélèvement sur les actifs, parce que vous cotisez pour des personnes âgées, qui ne pourront évidemment pas vous renvoyer l’ascenseur.

    En voulant faire une grande réforme des retraites sans savoir la façon dont elles fonctionnent réellement, en voulant faire une réforme de la prise en charge de la dépendance des personnes âgées comme s’il n’existait pas déjà une institution en charge de la dépendance tous âges confondus, certains de nos hommes politiques et hauts-fonctionnaires démontrent par A + B qu’ils n’ont pas les capacités pour gouverner et réformer notre malheureux pays.

    Bien entendu, pour sortir de l’ornière où nous nous enlisons, il ne suffira pas de « sortir les sortants », il faudra que se présentent aux suffrages des Français et aux recrutements de l’Administration des candidats compétents, et que la haute administration répudie la tentation bureaucratique à laquelle ont succombé des pans très importants de notre fonction publique.

    On a beaucoup parlé de réformer l’ENA, peut-être cela constitue-t-il une petite partie de la solution, mais il faut plus encore agir dans le sens d’une responsabilisation du personnel en place. Il y a certainement, dans nos ministères, des hommes et des femmes qui ont compris le message de Francis Mer en 2005 dans Vous, les politiques [1] » : ce chef d’entreprise n’a pas eu peur de déclarer : « Nos ministres, personne ne se demande s’ils sont compétents » ou encore : « N’importe quelle entreprise, n’importe quelle famille qui se conduirait ainsi courrait droit à la faillite ». C’est de compétence dont nous avons besoin.


    [1] Titre de l’ouvrage, interview-fleuve recueillie par Sophie Coignard, publié chez Albin Michel en 2005. F. Mer y relate l’étonnement et la déception qu’il a éprouvés en découvrant comme ministre l’incurie administrative et gouvernementale.

    http://www.economiematin.fr/news-cinquieme-branche-assurance-maladie-projet-reforme-inutile-bichot

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  13. Féminisme bourgeois et les chiens de garde de la femme bourgeoise

    - voir clip sur site:

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=VTiQ7bcZ1gM&feature=emb_logo

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  14. Les dépenses pour l’immigration selon la Cour des comptes : toujours plus ! [Partie 1]


    PAR POLÉMIA
    1 JUIN 2020


    Par Paul Tormenen, juriste

    La Cour des comptes vient de publier un rapport sur « l’entrée, le séjour et le premier accueil des étrangers en France ». Le constat chiffré est sans appel : les dépenses pour l’immigration augmentent très fortement depuis plusieurs années, tout comme le nombre d’entrées d’étrangers.

    Alors que l’institution créée par Napoléon est chargée de veiller au bon usage des deniers publics et d’aider le pouvoir politique à prendre des décisions, les conseillers de la Cour de comptes considèrent l’immigration massive comme une fatalité dont il faut accompagner le coût croissant.

    La publication d’un rapport de la Cour des comptes est souvent un événement. Cette institution dispose en effet de larges moyens d’enquêtes tant quantitatives que qualitatives qui permettent d’expertiser les différents budgets des dépenses de l’État. Dans le rapport publié le 5 mai sur le coût et l’efficacité de la politique migratoire de la France, les conseillers de la Cour des comptes ne se limitent pas à vérifier la bonne utilisation de l’argent public et à proposer des pistes d’économies (1). Ils entretiennent une idéologie délétère qui considère en creux que la maîtrise des entrées d’étrangers extra-européens est une chimère. Ceci alors que l’immigration est plus que jamais coûteuse et subie en cette période de marasme économique.

    Compte tenu de l’importance du rapport tant en matière de thèmes traités que de préconisations, notre analyse critique fera l’objet de quatre articles dont les thèmes sont les suivants :

    1- Présentation générale du rapport
    2- L’immigration régulière
    3- L’immigration illégale
    4- Les mesures d’accès aux droits, les dispositifs d’intégration et la naturalisation
    1- Présentation générale du rapport

    La mission de la Cour des comptes

    La Cour des comptes (CC) a pour mission principale de « s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens ». Certains de ses rapports ont eu dans le passé un retentissement important. Les raisons tiennent autant au gaspillage de l’argent public qui était pointé du doigt qu’aux préconisations quasiment politiques faites par les conseillers de l’institution (2).

    Cette fois-ci, le rapport rendu public le 5 mai ne contient que très peu de préconisations « politiques » en matière de flux migratoires. L’immigration en France est essentiellement présentée comme une question de droits individuels intangibles qui donnent à tout étranger qui remplit les conditions la possibilité de s’installer dans notre pays. Les conseillers de la CC reprennent à leur compte l’idéologie largement partagée au sein des élites dirigeantes, selon laquelle l’immigration en France échappe en bonne partie à toute maîtrise.

    À titre d’exemple, dans le projet de la loi de finances pour 2020, le gouvernement considère que « l’évolution de la demande d’asile est une donnée exogène » (3). Les rapporteurs de la CC vont même plus loin quand ils affirment plus généralement, au sujet des entrées légales d’étrangers extra-européens en France (en excluant les étudiants étrangers) :

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  15. « … seul un quart des premiers titres [de séjour, NDLR] accordés procède d’une décision entièrement maîtrisée par les pouvoirs publics, le reste étant la contrepartie de droits individuels protégés par la Constitution et l’ordre juridique international, que l’État ne peut ni prévoir, ni restreindre. »

    Cette présentation désincarnée d’une immigration sur laquelle les pouvoirs publics n’auraient aucune prise n’est pas seulement totalement erronée. Elle est dangereuse. Les lecteurs des différentes monographies du grand remplacement en Europe, publiées sur le site de Polémia, ont pu constater que la politique migratoire des pays n’est ni gravée dans le marbre, ni une fatalité (4). Plusieurs facteurs en conditionnent l’importance :

    – les législations nationales et les traités internationaux ratifiés par les pays, ainsi que leur application plus ou moins restrictive ;

    – les conditions matérielles et financières de l’accueil des étrangers, vite comparées par ceux-ci, qui pratiquent un véritable « benchmarking » (une comparaison des conditions) entre pays (5).

    Il en résulte que les flux de migrants s’orientent vers les pays offrant les conditions d’accueil les plus avantageuses. C’est par exemple pour cette raison que le Portugal reste à l’écart des arrivées massives d’extra-Européens (6).

    Indépendamment des traités internationaux qu’ils ont signés (convention des droits de l’enfant, convention de Genève sur le statut des réfugiés), plusieurs pays européens ont mis un coup de frein brutal à l’immigration extra-européenne après la crise des migrants en 2015 (Danemark, Autriche, etc.). Ces exemples montrent que l’ampleur des flux migratoires dépend de décisions éminemment politiques et non du seul corpus de droits, comme le laissent entendre les conseillers de la CC. Des décisions qui demandent du courage et du réalisme, des qualités dont la classe dirigeante manque singulièrement.

    Le périmètre du rapport

    Les conseillers de la CC précisent en introduction que leur mission sur la « politique d’entrée, de séjour et de premier accueil des étrangers en France » a concerné les procédures et dispositifs prévus par le Code de l’entrée et du séjour des étrangers (CESEDA). On peut néanmoins s’étonner que le rapport passe sous silence certaines dépenses prises en charge par l’État.

    Pour ne citer qu’un exemple, l’accueil des « mineurs étrangers » ne se limite pas à leur prise en charge par les départements (coût évalué à deux milliards par an, 50 000 euros par jeune et par an). L’État participe financièrement à la mise à l’abri et à l’évaluation d’une partie de ce « public », qui ne cesse de croître de façon totalement hors de contrôle. Face à des départements asphyxiés financièrement, l’État a apporté une aide financière aux départements, qui s’est élevée à 34 millions en 2019 (7).

    Le constat général sur la politique de l’État en matière d’immigration, d’asile et d’intégration

    Les conseillers de la CC constatent qu’en dépit de huit lois depuis 2000, dont l’objectif est la maîtrise de l’immigration, le nombre d’étrangers extra-européens entrés en France en 2019 a augmenté par rapport à 2010. Pour relativiser cette augmentation de l’immigration, les conseillers comparent, indépendamment de toutes considérations sociales, culturelles et économiques, les entrées annuelles d’extra-Européens en France (immigration légale, asile) à celles des pays ayant les flux d’entrée les plus importants. Le nombre de titres de séjour délivrés pour 1 000 habitants serait ainsi en 2016 de 3,7 en France, de 14,5 en Suède et de 12,1 en Allemagne.

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  16. Cette comparaison est totalement biaisée : l’année 2016 a coïncidé non seulement avec la régularisation de très nombreux demandeurs d’asile en Suède et en Allemagne, mais également en 2017 avec le début d’une réduction des flux migratoires entrant dans ces pays. Plus grave, elle aboutit à minimiser les flux croissants d’extra-Européens qui arrivent chaque année en France, qui ne correspondent ni à un besoin de l’économie, ni à une urgence démographique.

    Tant le nombre de demandeurs d’emploi (5,4 millions au 1er trimestre 2020), le nombre de foyers bénéficiaires du RSA (1,88 million fin 2019), le nombre de jeunes ni en emploi, ni en stage, ni en formation (963 000 en 2018), que le taux de natalité ne justifient le niveau de l’immigration en France. En pleine restriction de l’activité imposée par le gouvernement, les jeunes qui vont entrer en septembre 2020 sur le marché du travail risquent d’être une véritable génération sacrifiée. A-t-on besoin dans ces conditions de nouveaux entrants sur le marché du travail ou aux guichets des allocations sociales ?!

    Les conseillers de la CC évacuent également totalement l’importance de la population d’origine immigrée et musulmane présente en France ainsi que la partition accélérée du territoire français, avec des zones de non-droit où l’ordre des voyous ou des imams règne dans un subtil équilibre.

    Autre manipulation des conseillers de la CC : la mise en avant du nombre de demandeurs d’asile accueillis par pays pour 1 000 habitants, qui plaçait la France en 3e position européenne en 2018. Les conseillers de la CC disposaient pourtant, au moment de la rédaction de leur rapport, des premiers chiffres de l’année 2019, qui placent désormais la France au rang de premier pays européen en nombre absolu de demandeurs d’asile (8).

    Le temps est loin où des conseillers de la CC laissaient « fuiter » officieusement que l’asile était devenu une nouvelle filière d’immigration illégale, « insoutenable à terme », avant de démentir officiellement cette comparaison politiquement incorrecte mais si réaliste (9).

    En 2020, l’institution de la rue Cambon s’est assagie. Les auteurs du rapport s’inspirent tant dans leurs constats que dans leurs préconisations de plusieurs rapports récents qui s’inscrivent dans le courant idéologique immigrationniste qui domine en haut lieu. Parmi ceux-ci, on peut citer :

    – le rapport, réalisé par onze « experts », adressé le 21 janvier 2020 au gouvernement, qui préconise de « simplifier » et d’« ouvrir » le droit au séjour des personnes « ni régularisables ni expulsables » (10) ;

    – le rapport parlementaire rendu en juin 2019 par deux députés centristes, qui préconise de développer les retours aidés des clandestins et de mettre la pédale douce sur les retours forcés (11) ;

    – le rapport d’un député LR et d’un député LREM, rendu le 22 janvier 2020, qui préconise de toiletter la liste des métiers en tension et de développer l’immigration de travail (12).

    Le point commun à ces documents largement médiatisés : il faut fluidifier sans heurts ni tensions l’invasion migratoire en cours. Une antienne que la Cour des comptes reprend à son compte à 100 %.

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  17. Le coût de la politique d’immigration

    La mission Immigration, asile et intégration représenterait, selon la CC, « une part modeste mais en augmentation des dépenses de l’État ». Les conseillers de la CC pointent également une « sous-budgétisation chronique » de cette mission, en particulier en ce qui concerne l’allocation pour les demandeurs d’asile.

    C’est une façon pudique de constater que, face à des flux migratoires croissants, le gouvernement ne se donne pas les moyens de les maîtriser et qu’il les laisse augmenter chaque année un peu plus.

    Pour minimiser le coût des dépenses de l’État en la matière, la CC, jamais avare de présentations biaisées des chiffres, retient un indicateur : la part de celles-ci dans les dépenses brutes du budget général de l’État. Les dépenses de l’État liées à l’immigration et à l’intégration sont estimées par la CC à 6,57 milliards d’euros en 2019, soit 1,41 % des dépenses brutes du budget général. Les conseillers ne peuvent toutefois pas passer sous silence le fait que ces dépenses sont en progression de 48 % par rapport à 2012. L’asile expliquerait un tiers de cette progression et l’aide médicale d’État un cinquième.

    L’évaluation communiquée par les conseillers de la CC du coût pour l’État de la politique migratoire est grandement sous-évaluée. La méthode retenue pour parvenir au résultat de 6,57 Md€ fait en effet l’impasse sur de nombreuses dépenses. À cela, deux raisons : le périmètre retenu pour parvenir à ce chiffrage et la sous-estimation de certains coûts.

    Périmètre retenu : comme le soulignait récemment Paul Tremblais, le document utilisé par la Cour des comptes pour quantifier le coût de la politique migratoire pour l’État français, appelé « Document de politique transversale – Politique française de l’immigration et de l’intégration », est singulièrement restrictif (13). Il passe sous silence de nombreuses dépenses directes et indirectes, ce qui contribue à mieux faire accepter l’immigration massive que nous connaissons.

    Sous-estimation de certains coûts : de nombreuses études ont mis en avant la sous-estimation par les pouvoirs publics du coût de l’immigration, notamment en matière de maintien de l’ordre et de justice, de manque d’efficacité du système scolaire, d’accueil des étudiants étrangers, etc. (14).

    Il est donc important de ne pas se laisser duper par le chiffre de 6,57 Md€ sur le coût de l’immigration, mis en avant par les médias à l’occasion de la publication du rapport de la Cour des comptes.

    Par ailleurs, le coût de l’immigration ne se limite pas au seul budget de l’État. Comme le soulignait récemment Jean-Yves Le Gallou au micro de Sud Radio, il est beaucoup plus élevé : les communes, les départements, les régions, la Sécurité sociale, l’Éducation nationale, l’administration pénitentiaire, etc., contribuent chacun, à des degrés différents, à subventionner le séjour des étrangers en France (15). Il faut aussi compter sur les dépenses cachées liées à la fraude, comme les 11,9 millions de personnes nées à l’étranger qui sont bénéficiaires de prestations sociales… alors que l’INSEE n’en compte que 9,5 millions maximum (16).

    En étendant le périmètre des dépenses consacrées à l’immigration à d’autres administrations, plusieurs rapports ont abouti à un chiffrage qui va de 40 milliards d’euros par an selon le CEPII, le service de recherche économique rattaché au Premier ministre, en 2018 à 85 milliards selon le rapport Posokhow en 2014 (17). Ça va mieux en le disant en cette période de disette budgétaire.

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  18. C’est donc avec de nombreuses précautions qu’il faut lire le rapport de la Cour des comptes. Ses conseillers sont à mille lieues de l’approche budgétaire dite du « budget base zéro » qui a pour objectif d’allouer les ressources de manière la plus efficace possible en « repensant » chaque dépense.

    Si, comme nous le verrons tant en matière d’immigration légale et illégale qu’en ce qui concerne les autres mesures liées à l’accueil des étrangers, quelques pistes d’économie sont ébauchées, la remise en cause par les conseillers de la CC de l’effet cliquet de l’immigration, chaque année apportant un flux d’étrangers supérieur au précédent, toujours plus coûteux, n’est pas pour demain… Sauf à diversifier l’équipe de la Cour des comptes. Mais par-dessus tout, un changement radical de politique migratoire s’impose de toute urgence, sauf à conduire les Français dans le mur.

    (1) « L’entrée, le séjour et le premier accueil des personnes étrangères en France ». Cour des comptes. 31 mars 2020.

    (2) « La Cour des comptes, décideur politique ? ». Le Monde. 25 janvier 2013.

    (3) « Projet de loi de finances pour 2020 – Mission Immigration, asile et intégration ». Ministère de l’Action et des Comptes publics.

    (4) « Crise des frontières : la France, pays le plus attractif pour les migrants extra-européens ? ». Polémia. 9 décembre 2019.

    (5) « Oui, les migrants font du benchmarking ». Institut Thomas More. 2 juin 2018.

    (6) « Le Portugal, un des rares pays européens épargnés par le Grand Remplacement ». Polémia. 21 septembre 2019.

    (7) « Mineurs non accompagnés : une aide de 34 millions d’euros répartie entre départements ». Le Figaro. 1er septembre 2019.

    (8) « En 2019, la demande d’asile en hausse de 12 % dans l’Union européenne ». Forum réfugiés. 8 avril 2020.

    (9) « Ce que révèle le rapport confidentiel de la Cour des comptes sur le droit d’asile ». 20 minutes. 13 avril 2015.

    (10) « Immigration : des propositions-chocs pour “simplifier” et “ouvrir” le droit au séjour ». Le Monde. 21 janvier 2020.

    (11) Rapport parlementaire de MM. J.-N. Barrot et A. Holroyd. 5 juin 2019.

    (12) Rapport parlementaire de Mme S. Do et M. P.-H. Dumont. 22 janvier 2020.
    (13) « L’immigration coûte bien plus que 6,57 milliards d’euros à la France ». Causeur. 14 mai 2020. « Document de politique transversale – Politique française de l’immigration et de l’intégration ». Ministère de l’Intérieur. 2020.

    (14) Colloque sur « Immigration/Intégration : un essai d’évaluation des coûts économiques et financiers ». Polémia. 17 novembre 2005.

    (15) « Jean-Yves Le Gallou, sur l’immigration : “On assiste à un processus d’invasion” ». Sud Radio. 7 mai 2020.

    (16) « Charles Prats : “Il existe des millions de zombies dans les fichiers de la Sécurité sociale !” ». Le Figaro. 4 septembre 2019.

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  19. (17) « Le coût de l’immigration ? Un pognon de dingue ! ». Présent. 6 mai 2020. Immigration – La catastrophe – Que faire ? J.-Y. Le Gallou. Éd. Via Romana. 2016. « L’impact budgétaire de l’immigration en France ». CEPII. Avril 2018.
    Chiffrage sur une base de 1,64 % du PIB, pour la première génération des descendants d’immigrés. Rapport Posokhow sur le coût de l’immigration. 25 juillet 2014.

    Source : Correspondance Polémia

    https://www.polemia.com/les-depenses-pour-limmigration-selon-la-cour-des-comptes-toujours-plus-partie-1/

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  20. Sangsues de la République : La vie réelle du Pays.


    le 31 mai 2020


    J’ai à plusieurs reprises mentionné sur ce blog que le coût global du monde politique français coûtait au contribuable 15 milliards d’euros par an. Certains de mes commentateurs m’ont rétorqué que c’était négligeable en regard du budget général de l’Etat. Je pense que 30 ou 40 milliards serait plus proche de la réalité. Louis XIV fit incarcérer à vie Nicolas Fouquet à Pignerol pour abus de bien sociaux. Peut-être que nombre de ces courtisans inutiles devraient subir le même sort aujourd’hui. Voici quelques précisions … (reçu d’un correspondant généralement « bien informé » mais j’en ignore la source exacte).

    Ces Hauts Fonctionnaires sont issue des mêmes Ecoles que nos Politiques, ils fréquentes les mêmes Clubs, les mêmes Resto étoilés et surtout sont Copains Copains et ne peuvent se passer les uns des autres. C’est pour cela que notre Pays aura du mal à s’en sortir tant qu’un grand ménage n’aura pas été fait et qu’il ne sera pas mis un terme à toute cette Gabegie.Vivre sur le dos du Citoyen avec un train de vie au dessus des Moyens du Pays n’est pas acceptable.

    LISTE NON EXHAUSTIVE DES SANGSUES DE LA RÉPUBLIQUE

    Choisissez un bon fauteuil avant de lire ça !!! Oui !ça fait mal !!! Il faudra bien que cela s’arrête un jour ! Certains « titres » laissent rêveur……..

    C’est quoi un Ambassadeur chargé de la Lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles ? et ça gagne combien ?

    Quand on lit ça, on se dit que, dans le fond, les Gilets Jaunes n’ont pas tort !! Haute Fonction Publique : « Des Privilèges hors du temps ».

    Les « Ambassadeurs Thématiques »!!!!

    François Croquette : Ambassadeur pour les Droits de l’Homme chargé de la Dimension internationale de la Shoah, des Spoliations et du devoir de mémoire

    Xavier Sticker : Ambassadeur délégué à l’Environnement

    Nicolas Galey : Ambassadeur, Délégué interministériel à la Méditerranée

    Luc Hallade : Ambassadeur délégué à la Coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien

    Maxime Lefèbvre : Ambassadeur pour les Commissions intergouvernementales, la Coopération et les Questions frontalières

    Brigitte Collet : Ambassadrice chargée des Négociations sur le Changement climatique pour les Energies renouvelables et la Prévention des Risques climatiques

    Stéphane Visconti : Ambassadeur pour le Partenariat oriental de l’Union Européenne et de la Mer Noire, Co-Président du groupe de Minsk

    Odile Roussel : Ambassadeur chargé de l’Adoption internationale

    Jean-Bernard Nilam : Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane

    Michèle Boccoz : Ambassadeur chargé de la Lutte contre le VIH-SIDA et les Maladies transmissibles

    Patrick Maisonnave : Ambassadeur chargé de la Stratégie internationale en matière de Lutte contre le Terrorisme

    Ségolène ROYAL: Ambassadeur chargé de la Négociation internationale pour les Pôles Arctique et Antarctique (même elle.. !)

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  21. Ils sont actuellement au nombre de 28, le Montant réel de leurs indemnités est secret, vraisemblablement du même ordre que celui de Ségolène (17 500 euros/mois)

    Directeur/Président de la Cnil : 160.000 euros annuel

    Directeur/Président du CSA : 188.000 euros annuel

    La Sénatrice UDI Nathalie Goulet, interrogée par l’émission Pièces à Conviction sur France 3 : « Ces « Emplois » sont l’expression d’un « véritable Copinage aux Frais des Contribuables »… Et pourtant, en tant que Sénatrice elle sait de quoi elle parle , parce qu’au SENAT… Demandez aux Jardiniers, aux Chauffeurs, et aux Agents d’entretiens à 6000 euros par mois

    Quelques autres gagnants……

    François VILLEROY de GALAU…: Waouhhhh Gouverneur de le Banque de France 37 580 euros par mois + indemnité logement 5643 euros par mois. Les deux Sous-Gouverneurs ont touché 223.255 euros en 2016.

    Bruno LASSERRE : vice-Président du Conseil d’Etat, 65 ans et toujours en activité (si l’on peut dire..) touche 16 170 euros chaque mois,

    Isabelle Falque-Pierrotin : qui perçoit 160.891 euros annuels en tant que Présidente de la CNIL.

    Robert OPHELE : Président de l’Autorité des Marchés Financiers avec un Salaire annuel de 238.735 euro

    Isabelle SILVA : Présidente de l’Autorité de Concurrence 14 800 euros par mois,

    Thierry DALARD : Président de la Société du Grand Paris 17 000 euros/Mois

    Etienne CREPON : Président du Centre Technique du Bâtiment 16 330 euros/Mois

    Philippe NICOLA : Directeur du Centre national de la Chanson, des Variétés et du Jazz, 12 000 euros/mois

    Jean Pierre GENELAY : Directeur Général de l’AFPA 16 230 euros/Mois

    Les Enarques de BERCY : Ils sont 600…. Vous avez bien lu 600… Hauts Fonctionnaires de BERCY qui touchent un salaire supérieur à 15 000 euros par mois (et certains beaucoup plus….)

    Sylvie HUBAC : Présidente de la réunion des Musées grand Palais 16 000 euros/Mois

    Christophe LECOURTIER : Chargé de promouvoir l’internationalisation de l’économie Française 16 000 euros/Mois

    Arnaud LEROY : Président de l’ADEME 15 830 euros/Mois

    Laurent VALLET : Président de l’INA 15 400 euros/Mois

    Olivier KLEIN : Président de l’Agence de Rénovation Urbaine 14 290 euros/Mois

    Chantal Jouanno : Présidente de la Commission de débat public 14 666/Mois (A la une en début d’année…)

    Directeur régional des Finances Publiques d’Ile-de-France : 21.290 euros nets par mois

    Secrétaire Général du Ministère des Finances : 15.710 euros nets par mois

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/05/31/sangsues-de-la-republique-la-vie-reelle-du-pays/

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  22. Le gaz carbonique et Covid-19 : les écolos persistent dans leur illusionnisme


    e 1 juin 2020


    Depuis le début du mois de mars 2020 les deux-tiers de l’économie mondiale sont à l’arrêt, plus de 90 % des avions sont cloués au sol, la marine marchande est au point mort et la circulation automobile en Europe a lourdement chuté. Les écologistes politiques se sont félicité de cet état de fait clamant que le taux de gaz carbonique dans l’atmosphère allait lui aussi lourdement chuter puisque l’activité humaine, source de tous les malheurs climatiques, avait elle-même chuté.

    Encore une fois ces idéologues dont la propagande n’est adossée que sur des modèles mathématiques hasardeux se sont trompé. Ces modélisations devant prédire quel temps il fera dans 30 ans au dixième de degré près auxquelles ces prétendus cavaliers de l’Apocalypse se réfèrent n’ont rien prédit du tout en ce qui concerne l’évolution de la teneur en gaz carbonique. Les derniers relevés d’Avril 2020 infirment leurs hypothèses : le taux de gaz carbonique atmosphérique a continué à augmenter à raison d’environ 2 ppm par an. Depuis 2015 cette augmentation est linéaire avec une petite perturbation au cours de l’année 2016 en raison d’un fort événement El Nino suivi d’une Nina (ENSO, El Nino-South Pacific oscillation) comme le montre le graphique ci-dessous.

    - voir sur site -

    Il est pratiquement certain que pour les prochains mois il n’y aura aucun changement notable dans cette évolution et il existe une raison à cet état de chose. Les émissions de gaz carbonique dont l’origine est la combustion de pétrole, gaz ou charbon participent pour environ 5 % de tout le gaz carbonique produit sur l’ensemble de la Terre et ces 5 % sont inférieurs à la précision des mesures effectués au sommet du volcan (éteint) Mauna Loa sur l’île de Hawaii, donc on ne verra aucune évolution vers le bas ou vers le haut que l’activité économique reste encore plusieurs mois à l’arrêt ou qu’au contraire est reprenne de plus belle au grand dam de ces écologistes qui prennent leurs désirs pour des réalités. En effet une diminution de ces émissions de CO2 d’origine humaine de 20 % pour les prochains mois ne conduirait qu’à une diminution globale dans l’atmosphère de 0,4 ppm, autant dire rien du tout !

    Je rappelle à mes lecteurs que ces « 5 % » dont il est question ont été évalués à partir de la signature isotopique du carbone des combustibles fossiles (rapport C-13/C-12). Le reste, soit 95 %, du bilan global du gaz carbonique atmosphérique est le résultat de l’activité biologique végétale et planctonique et si on assiste toujours à une augmentation du taux de gaz carbonique dans l’atmosphère celle-ci est due au réchauffement des océans au cours de l’optimum climatique moderne qui eut lieu entre 1920 et 1980. Seule l’inertie thermique des océans explique ce phénomène de dégazage océanique. L’activité humaine est négligeable. Et pourtant les écologistes souhaitent ruiner l’économie mondiale pour sauver le climat : on ne peut que constater qu’ils persistent dans leurs erreurs que malheureusement ils ne reconnaîtront jamais.

    Source : blog de Roy Spencer, University of Alabama (climateataglance.com)

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/06/01/co2-et-covid-19-les-ecolos-persistent-dans-leur-illusionnisme/

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  23. ConvoKit: une boîte à outils open-source pour faciliter l'analyse des conversations


    1 JUIN 2020
    par Ingrid Fadelli, Tech Xplore


    Au cours des dernières années, les chercheurs ont développé des techniques de traitement du langage naturel (PNL) de plus en plus avancées qui peuvent être formées pour traiter, interpréter et répondre aux phrases dans les langues humaines. De plus, certains ont développé des boîtes à outils qui peuvent guider les chercheurs qui développent, forment et évaluent des techniques de PNL.

    Des chercheurs de l'Université Cornell ont récemment mis au point une nouvelle boîte à outils, baptisée ConvoKit, contenant les outils, méthodes et données existants qui sont idéaux pour développer et former des modèles de PNL conçus pour analyser les conversations humaines et les interactions sociales. Cette nouvelle boîte à outils, présentée dans un document qui sera présenté à la conférence SIGDIAL le mois prochain, rend une variété de techniques de pointe accessibles aux utilisateurs avec différents niveaux d'expertise technique.

    "Grâce à des conversations, nous discutons, collaborons, sympathisons et faisons entendre nos voix", a déclaré à TechXplore Caleb Chiam, l'un des chercheurs qui a développé la boîte à outils. "Cependant, les kits d'outils NLP existants ne sont pas conçus pour fonctionner directement avec les structures conversationnelles. ConvoKit comble cette lacune, car il est conçu pour rendre les outils de calcul pour l'analyse conversationnelle accessibles aux utilisateurs, quel que soit leur bagage technique."

    ConvoKit présente les données conversationnelles dans un format simple et convivial. Ce format de base permet aux développeurs experts et non experts d'explorer et d'annoter les données, ainsi que d'exécuter des calculs dessus.

    "Chaque conversation concerne un groupe d'individus qui se parlent, se disent certaines choses, dans un ordre spécifique", a expliqué Chiam. "Nous pourrions généralement enregistrer ces conversations sous forme de transcriptions - pensez, par exemple, aux transcriptions que nous avons de chaque" épisode des Amis ou de chaque session de la Cour suprême (les deux étant disponibles au format ConvoKit, parmi beaucoup d'autres). ConvoKit représente un ensemble de conversations comme un «corpus». "

    Dans ConvoKit, chaque corpus de conversations comprend trois éléments ou composants principaux, à savoir les haut-parleurs (c'est-à-dire qui parle), les conversations (c'est-à-dire l'échange global entre deux ou plusieurs haut-parleurs) et les énoncés (c'est-à-dire ce qui a été dit par un haut-parleur à différents points pendant une conversation). Ces trois éléments sont considérés comme des «objets de première classe», ce qui signifie que la boîte à outils permet leur utilisation en tant qu'unités d'analyse principales.

    Un utilisateur pourrait, par exemple, utiliser ConvoKit pour prédire quels locuteurs sont plus susceptibles d'imiter le style linguistique des autres locuteurs, quelles conversations sont plus susceptibles de devenir `` toxiques '' en fonction de la façon dont elles ont commencé, ou quelles déclarations sont polies et lesquelles sont impolis. Cela le rend idéal pour effectuer des analyses qui se concentrent sur des aspects spécifiques des conversations.

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  24. "La structure de ConvoKit facilite l'exploration des conversations", a déclaré Chiam. "Par exemple, avec ces structures de données, il est simple de choisir n'importe quel locuteur dans le jeu de données et de parcourir les déclarations faites par ce locuteur et les conversations qu'il a démarrées. De même, vous pouvez choisir n'importe quelle conversation dans le jeu de données et parcourir les déclarations qui forment la conversation ou les intervenants impliqués. "

    La nouvelle boîte à outils développée par Chiam et ses collègues comprend également une variété de transformateurs qui permettent des analyses plus approfondies. Les transformateurs sont des modules qui peuvent être facilement exécutés sur un corpus conversationnel, en les analysant à l'aide d'un apprentissage automatique sophistiqué et de méthodes NLP.

    "Ces méthodes de calcul peuvent être adaptées et appliquées à tout corpus conversationnel donné", a déclaré Chiam. "De plus, les utilisateurs de ConvoKit peuvent concevoir leurs propres transformateurs pour leur propre analyse personnalisée. On peut trouver des exemples de fonctionnalités de transformateur personnalisées répertoriées sur convokit.cornell.edu. Il s'agit notamment de la coordination linguistique, des stratégies de politesse, des types d'invite, et bien plus encore."

    La nouvelle boîte à outils pourrait s'avérer extrêmement précieuse pour les développeurs et les amateurs de technologie non experts qui essaient de créer des outils pour l'analyse automatique des conversations. ConvoKit est très facile à utiliser et hautement personnalisable, ce qui le rend idéal pour une variété d'applications NLP.

    "ConvoKit est en développement actif", a déclaré Chiam. "Bien qu'une grande partie de la base de code soit stable à ce stade, nous avons dans les travaux de nombreuses autres méthodes et jeux de données qui sont actuellement en cours de développement dans le cadre de nos autres recherches actives. En outre, comme il s'agit d'un effort open source, nous attendons des contributions externes suivez également notre page GitHub [https://github.com/CornellNLP/Cornell-Conversational-Analysis-Toolkit] pour les dernières mises à jour. "

    https://techxplore.com/news/2020-06-convokit-open-source-toolkit-aid-analysis.html

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  25. Les nanoparticules peuvent rendre la réfrigération domestique plus accessible aux ménages à faible revenu


    1 JUIN 2020
    par l'Université de Johannesburg


    Les nanoparticules peuvent réduire considérablement la consommation d'énergie des appareils de refroidissement tels que les réfrigérateurs, les congélateurs et la climatisation. Dans un test de remplacement du réfrigérant, les chercheurs de l'Université de Johannesburg ont observé une réduction de 29% de la consommation d'électricité dans un réfrigérateur domestique. R134a, peu respectueux de l'environnement, a été remplacé par un mélange de R600a et d'huile minérale plus économes en énergie, dosés avec des nanotubes de carbone à parois multiples (MWCNT). Crédit: M. Taiwo O. Babarinde, Université de Johannesburg.

    La consommation électrique d'un réfrigérateur domestique peut être réduite de 29% tout en améliorant la capacité de refroidissement. Les chercheurs ont remplacé le réfrigérant R134a largement utilisé mais peu respectueux de l'environnement par le R600a, plus économe en énergie, dosé avec des nanoparticules de nanotubes de carbone à parois multiples (MWCNT). Ce remplacement du fluide frigorigène peut être déployé sur le terrain par des techniciens qualifiés, explique un ingénieur de l'Université de Johannesburg.

    Ce test de fluides frigorigènes dosés en nanoparticules est le premier du genre, et les résultats sont publiés dans Energy Reports, une revue en libre accès. L'étude peut aider à rendre la réfrigération domestique plus accessible pour les familles à faible revenu.

    Le R134a est l'un des réfrigérants les plus utilisés dans les réfrigérateurs domestiques et industriels. Il est sans danger pour de nombreuses applications car il n'est pas inflammable. Cependant, il a un potentiel de réchauffement climatique élevé, contribuant au changement climatique. De plus, les réfrigérateurs, les congélateurs et les équipements de climatisation consomment beaucoup d'énergie électrique. La consommation d'énergie contribue encore plus au changement climatique.

    Pendant ce temps, un réfrigérant plus économe en énergie peut entraîner des factures d'électricité beaucoup plus faibles. Pour les ménages vulnérables, la sécurité énergétique peut ainsi être améliorée. L'amélioration de l'économie d'énergie et de la gestion de la demande peut également bénéficier aux planificateurs des services publics d'électricité, car le refroidissement représente environ 40% de la demande d'énergie.

    Les nanoparticules améliorent la réduction de puissance

    Les nano réfrigérants écologiques ont été fabriqués avec de l'eau et de l'éthylène glycol. Des études antérieures ont montré une consommation d'énergie réduite en nano-réfrigération en dosant les réfrigérants existants avec des nanoparticules MWCNT. Le processus a également permis de réduire la friction et l'usure des compresseurs de vapeur des appareils. Mais des recherches antérieures n'ont pas testé les effets des MWCNT sur les réfrigérants à base d'hydrocarbures tels que le R600a.

    Dans leur nouvelle étude, des chercheurs de l'Université de Johannesburg ont testé le remplacement direct du réfrigérant R134a, peu respectueux de l'environnement, dans un réfrigérateur domestique conçu pour fonctionner avec 100g de R134a.

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  26. Les chercheurs ont retiré le réfrigérant R134a et son huile de compresseur d'un réfrigérateur domestique. Ils ont utilisé du R600a dosé avec des MWCNT avec de l'huile minérale comme lubrifiant. Le nouveau mélange a été introduit dans le réfrigérateur et des tests de performance ont été effectués. Ils ont constaté que le réfrigérant R600a-MWCNT avait pour résultat des performances et une capacité de refroidissement bien meilleures pour le réfrigérateur.

    "Le réfrigérateur s'est refroidi plus rapidement et avait une température d'évaporation beaucoup plus basse de -11 degrés Celsius après 150 minutes. C'était inférieur aux -8 degrés Celsius pour le R134a. Il dépassait également la norme ISO 8187, qui exige -3 degrés Celsius à 180 minutes ", explique le Dr Daniel Madyira.

    Le Dr Madyira est du Département des sciences du génie mécanique de l'Université de Johannesburg.

    "La consommation d'électricité a diminué de 29% par rapport à l'utilisation du R134a. Il s'agit d'un gain d'efficacité énergétique significatif pour les utilisateurs de réfrigérateurs, en particulier pour les salariés à faible revenu", ajoute-t-il.

    Pour gagner ces avantages, le choix des nanoparticules MWCNT est critique, dit-il. "Les MWCNT doivent avoir une taille de particules à l'échelle nanométrique, ce qui est extrêmement petit. Les particules doivent également réduire le frottement et l'usure, prévenir la corrosion et le colmatage, et présenter une très bonne conductivité thermique", explique le Dr Madyira.

    Gérer l'inflammabilité

    Le nouveau mélange réfrigérant présente cependant un risque potentiel. Contrairement au R134a, le R600a est inflammable. En revanche, il est plus économe en énergie et a un faible potentiel de réchauffement climatique. Certains fabricants de réfrigérateurs ont déjà adopté la production de R600a et ces appareils sont disponibles sur le marché.

    "Pour effectuer un remplacement sans danger, pas plus de 150 g de R600a ne doivent être utilisés dans un réfrigérateur domestique", explique le Dr Madyira. "Avant le remplacement, le réfrigérateur utilisait 100g de gaz R134a. Nous l'avons remplacé par 50g à 70g de R600a, pour rester dans les paramètres de sécurité."

    Le personnel non formé ne devrait pas tenter ce remplacement sans rendez-vous, explique le Dr Madyira. Un technicien en réfrigération ou un technologue qualifié devrait plutôt le faire.

    "L'huile minérale est utilisée comme huile de compresseur. Elle doit être mélangée à la concentration recommandée. Un agitateur magnétique et un ultrasonicator sont nécessaires pour agiter et homogénéiser les ingrédients du mélange. Le mélange peut ensuite être introduit dans le compresseur. Après cela, R600a peut être chargé dans le compresseur du réfrigérateur, tout en prenant soin de ne pas utiliser plus de 150 g de gaz ", explique le Dr Madyira.

    Un réfrigérant beaucoup plus économe en énergie comme le mélange R600a-MWCNT peut faire économiser beaucoup d'argent aux consommateurs. Les ménages vulnérables dans les climats chauds des pays en développement peuvent en bénéficier encore plus. Dans de nombreux pays, les personnes à faible revenu dépendent des réfrigérateurs et des congélateurs domestiques pour stocker en toute sécurité des denrées alimentaires en vrac. Cela réduit considérablement le gaspillage alimentaire dû à la détérioration ou à l'intoxication alimentaire due à des aliments mal stockés. Ces appareils ne sont plus un luxe mais une nécessité, explique le Dr Madyira. Sans réfrigérateur, les gens peuvent être contraints d'acheter quotidiennement de la nourriture en petites quantités et à des prix beaucoup plus élevés. Parce que l'achat quotidien peut ne plus être nécessaire, le temps de voyage et les coûts d'achat de nourriture peuvent également être beaucoup plus bas.

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  27. La réfrigération permet également de stocker en toute sécurité des denrées alimentaires plus diverses, telles que des fruits et légumes frais. Les médicaments qui nécessitent un refroidissement peuvent être conservés à la maison. Cela peut rendre les régimes alimentaires et la nutrition plus équilibrés et une meilleure santé physique plus accessibles pour un ménage à faible revenu.

    La puissance du réseau règne toujours pour la réfrigération à faible revenu

    Du point de vue de la durabilité, il peut être préférable de faire fonctionner la plupart des réfrigérateurs et congélateurs domestiques à l'énergie solaire. Cependant, les panneaux solaires, les batteries de secours et les réfrigérateurs à courant continu (CC) sont encore trop chers pour la plupart des familles à faible revenu dans les zones desservies par les services publics d'électricité. Les réfrigérateurs à courant alternatif (AC) éconergétiques fonctionnant sur le réseau électrique sont plus abordables pour la plupart des gens. Une réduction supplémentaire de la consommation d'énergie avec le réfrigérant R600a-MWCNT peut réduire encore plus les coûts.

    Alors que de plus en plus de ménages à faible revenu et de petites entreprises mettent en marche des réfrigérateurs, des congélateurs et des climatiseurs alimentés par le réseau, la demande d'électricité doit être mieux gérée. En Afrique du Sud, où l'étude a été menée, le service public d'électricité est confronté à d'énormes défis pour répondre de manière cohérente à la demande. Des coupures de courant prolongées, appelées délestage, ont été mises en œuvre en tant que mesure de gestion de l'énergie du côté de la demande. Réduire plus du quart de la consommation électrique des réfrigérateurs, des congélateurs et des climatiseurs peut libérer l'alimentation électrique nationale pour une meilleure sécurité énergétique.

    https://phys.org/news/2020-06-nanoparticles-home-refrigeration-accessible-low-income.html

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  28. La taxe qui avait provoqué le mouvement des Gilets jaunes remise sur la table par un conseiller de Macron


    15:58 01.06.2020


    Faisant partie de la commission qui conseillera Emmanuel Macron sur les grands défis économiques de l'après-crise, le directeur de la Toulouse School of Economics, Christian Gollier, estime nécessaire de «donner une seconde chance» à la taxe carbone dont la réévaluation avait été suspendue face aux manifestations des Gilets jaunes.

    Gelée dans le contexte des manifestations des Gilets jaunes qui ont débuté le 17 novembre 2018, la taxe carbone semble refaire surface et pourrait repartir à la hausse. L’idée est notamment défendue par le directeur de la Toulouse School of Economics, Christian Gollier, qui est membre de la commission des 26 économistes devant conseiller Emmanuel Macron sur les grands défis économiques de l'après-crise.

    «Je pense qu'il faut lui donner une seconde chance», a-t-il déclaré sur BFM Business ce 1er juin.

    Il a toutefois précisé qu’il était nécessaire d'adapter la taxe carbone «aux informations nouvelles qui sont apparues, notamment l'importance cruciale d'avoir un système d'incitations qui soit compatible avec la réduction des inégalités», soit de ne pas léser les intérêts des Gilets jaunes.

    «La taxe carbone a cet avantage de pouvoir générer des recettes fiscales supplémentaires qui peuvent être distribuées […] vers les agents économiques qui sont les plus vulnérables», a expliqué Christian Gollier.

    Surtout, a-t-il encore faire remarquer, il importe d’«empêcher certains agents économiques d'être exemptés de cette taxe», car cette exemption avait constitué l’un «des éléments moteurs de la crise des Gilets jaunes».

    En effet, les automobilistes devaient payer la taxe carbone, alors que les avions ou les taxis en étaient exemptés.

    La taxe

    Mise en place en France en 2014, la taxe carbone sur les énergies fossiles, comme le gaz, le pétrole et leurs dérivés qui émettent beaucoup de gaz carbonique, se montait à sept euros par tonne de gaz carbonique et a été réévaluée chaque année pour arriver à 44,60 euros en 2018. Elle est payée par les entreprises et les particuliers, mais comprend des exemptions, notamment pour les secteurs aérien ou maritime.

    Face aux protestations des Gilets jaunes, le gouvernement avait annulé la hausse prévue au 1er janvier 2019, la taxe restant ainsi inchangée. La France, qui veut atteindre la neutralité carbone en 2050, devrait faire monter la taxe à 90 euros la tonne en 2020 puis l'augmenter à 775 euros en 2050, avait précédemment rappelé l’AFP.

    La Commission européenne souhaite pour sa part étendre le système d'échanges de quotas d'émission de gaz carbonique au secteur maritime et réduire le nombre de quotas alloués gratuitement aux compagnies aériennes, avait fait savoir le quotidien Les Échos.

    https://fr.sputniknews.com/france/202006011043879207-la-taxe-qui-avait-provoque-le-mouvement-des-gilets-jaunes-remise-sur-la-table-par-un-conseiller-de/

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  29. Réglée comme fond d’écran, cette image fait planter des smartphones Android


    18:50 01.06.2020


    Les utilisateurs de smartphones Android ont été avertis d’une image qui peut faire planter leur appareil une fois installée comme fond d’écran.

    Une image capable de faire planter un smartphone Android une fois définie comme fond d’écran a été signalée sur Twitter par IceUniverse, spécialiste des actualités concernant Samsung:

    Installée comme fond d’écran, l’image fait planter l’écran de l’appareil, lequel redémarre en continu (il s’éteint et se rallume), le rendant inutilisable jusqu’à une réinitialisation complète.

    Le spécialiste souligne que le problème ne survient pas si l’image en question est ouverte dans une application de galerie.

    Pas de problème avec Android 11

    Pour sa part, le site 9To5Google pointe les raisons de ce bug. Il provient de la gestion par Android des espaces de couleurs, rapporte le média. Ainsi, le système d’exploitation est réglé pour afficher les images avec l’espace de couleur sRGB, mais cette image utilise l’espace de couleur RGB. Résultat: Android ne parvient pas à afficher correctement l’image, et provoque un redémarrage de l’écran.

    Le problème a été fixé avec Android 11 qui convertit automatiquement les images dans les espaces de couleurs gérés par le smartphone, ce qui explique pourquoi certaines marques sont épargnées par ce type de bug.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202006011043880537-reglee-comme-fond-decran-cette-image-fait-planter-des-smartphones-android/

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  30. Les stocks d'armes à feu tirent plus haut après le week-end du chaos


    par Tyler Durden
    Lun, 06/01/2020 - 12:30


    Les stocks d'armes à feu et d'équipements liés à l'application de la loi ont bondi lundi après les violentes manifestations nationales de ce week-end après la mort de George Floyd, un homme noir de Minneapolis qui est décédé après qu'un policier blanc l'ait coincé au sol par le cou pendant plus de huit minutes.

    Sturm Ruger et Smith & Wesson ont tous deux augmenté de plus de 10% en début de séance, ce dernier atteignant près de 30% à la première impression par rapport à la clôture de vendredi.

    - voir graphique sur site -

    Le pic survient alors que des résidents armés du quartier chic de Bellevue, dans l'État de Washington, ont été vus défendre leur quartier.

    - voir graphique sur site -

    Les industries connexes ont également augmenté lundi, notamment les fournisseurs de services d'application de la loi ShotSpotter, Vista Outdoor, Sportsman's Warehouse Holdings, le fabricant de caméras de carrosserie Digital Ally, Inc. et la société de retenue non létale Wrap Technologies, Inc.

    - voir graphique sur site -

    Et avec la nouvelle qu'Antifa prévoit d'envahir les banlieues ensuite (le dernier tweet avant que l'un de leurs comptes principaux ne soit suspendu), le stock de sécurité domestique ADT grimpe également - en hausse de plus de 12% au moment de la rédaction de cet article.

    En attendant, voici un tableau des dernières informations de vérification des antécédents du FBI, qui sera mis à jour plus tard dans la journée. Quelqu'un veut-il deviner à quoi ressemblera la prochaine jambe ?

    - voir graphique sur site -

    https://www.zerohedge.com/markets/gun-stocks-shoot-higher-after-weekend-chaos

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  31. Capture vidéo: Tesla sur l'autoroute roule à pleine vitesse dans un camion renversé


    par Tyler Durden
    Lun, 06/01/2020 - 11:52


    Une vidéo dramatique est apparue au cours du week-end d'une Tesla voyageant sur une autoroute à Taïwan, à ce qui semble être à pleine vitesse, avant de s'écraser directement dans un camion renversé qui gisait sur l'autoroute. La Tesla semble faire peu ou pas de changement de direction avant de heurter le camion. À un moment donné, de la fumée peut s'échapper des pneus arrière du véhicule, indiquant que la Tesla a peut-être essayé de freiner - mais en vain.

    La Tesla était "vraisemblablement sur le pilote automatique", a déclaré Inside EVs. "De toute évidence, la voiture aurait dû s'arrêter ici et vous penseriez que ce scénario serait parmi les plus faciles à détecter et à répondre pour un système tel que le pilote automatique, mais ce n'est certainement pas le cas."

    La vidéo de l'incident a été prise par des caméras de surveillance le matin du 1er juin 2020, heure locale.

    Sur Reddit, une affiche a postulé que l'incident pouvait s'être produit en raison du manque de LIDAR du véhicule, qu'Elon Musk a publiquement ridiculisé et a déclaré inutile:

    Le radar ne peut généralement pas percevoir d'obstacles fixes. Teslas n'a pas de lidar. Le défaut de la vision stéréo est que l'algorithme principal recherche des décalages de pixels sur les lignes épipolaires entre les deux caméras. Un objet de couleur unie n'a aucun décalage de pixel perceptible.

    Tesla utilise également des réseaux de neurones, où l'ordinateur est en mesure d'estimer la distance en supposant qu'un objet d'une classe particulière est de taille similaire à d'autres objets de cette classe. (ainsi, par exemple, un camion de pompiers à l'échelle 1/4 stationné dans la voie de circulation pourrait le tromper).

    Il y a d'autres choses que les humains font sur le plan de la vision que Tesla peut essayer, mais la meilleure solution est simplement d'ajouter du lidar. Lidar peut voir presque tous les cas d'objet solide pouvant entrer en collision.

    Vous pouvez voir la vidéo ici:

    - voir clip sur site - (époustouflant ! Même pas freiné !)

    Voici deux autres vidéos, dont une de l'angle opposé.

    L'intérieur des véhicules électriques a noté qu '"il ne semble pas que l'un des airbags de Tesla se soit déployé lors de l'incident".

    Rappelons-nous, il y a juste un jour, nous avons fait rapport sur une Tesla qui s'est avérée avoir chassé une falaise dans des circonstances "mystérieuses" dans le comté de Santa Clara, en Californie.

    Selon la California Highway Patrol, le Tesla a «franchi» la falaise et le conducteur, James Yacorzynski, un habitant de Pleasanton de 60 ans, a été retrouvé mort sur les lieux.

    L'officier de la California Highway Patrol, Ross Lee, a déclaré que les autorités n'étaient pas sûres depuis combien de temps la Tesla était assise au bas de la falaise.

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  32. Pour rappel, plus tôt cette année, le NTSB a révélé que le pilote automatique avait joué un rôle dans un accident mortel du Model 3 en 2019 à Delray Beach, en Floride.

    Le conducteur avait réglé la voiture pour parcourir 69 milles à l'heure 12,3 secondes avant que l'accident n'ait lieu sur une autoroute qui avait une limite de vitesse de 55 mi / h, selon Bloomberg. Le NTSB a également révélé que les mains du conducteur n'étaient pas sur le volant pendant les 7,7 dernières secondes avant le crash.

    Le NTSB était également arrivé à des conclusions similaires concernant un accident en Floride en 2016 où un autre conducteur de Tesla n'a pas réagi à un camion sur la chaussée. Dans ce cas, le NTSB a constaté que la conception du pilote automatique de Tesla avait contribué à la cause de l'accident.

    Le chauffeur a été décapité.

    https://www.zerohedge.com/markets/caught-video-tesla-highway-drives-straight-overturned-truck-full-speed

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  33. Nous vivons le cauchemar des pères fondateurs: l'Amérique est corrompue jusqu'à la moelle


    par Tyler Durden
    Lun, 06/01/2020 - 08:25
    Écrit par Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,


    Nos élites dirigeantes, dépourvues de leadership, ne sont guère plus que la racaille de voleurs égoïstes et avides qui ont atteint le sommet du ragoût de corruption nauséabond des États-Unis.

    Les pères fondateurs se méfiaient des menaces institutionnelles à la liberté et à la souveraineté des citoyens, qui comprenaient des concentrations de pouvoir centralisées (monarchie, banques centrales, agences fédérales, etc.) et la tyrannie de la corruption déchaînée par des voleurs étriqués, intéressés et avides. qui considéraient tous les postes élus et les postes de gouvernement comme une simple façon d'augmenter leur propre richesse privée.

    Les fondateurs craignaient la domination des voleurs égoïstes et avides parce qu'ils n'avaient aucune idée du bien public: pour les voleurs gourmands, le gouvernement n'existait que pour servir leurs petits intérêts privés et les intérêts de leurs collègues voleurs.

    Les fondateurs ont compris qu'une république avait besoin d'un leadership désintéressé capable de regarder au-delà de ses petits intérêts personnels pour le bien commun du peuple et de sa nation. Ils craignaient l'élection de voleurs égoïstes et avides, car une fois que personne ne servirait le bien commun, la république tomberait dans une désunion fatale.

    Nous vivons le cauchemar des fondateurs, car l'Amérique est profondément corrompue. Alors que tout le monde se gaît de la bévue publique à propos du «bien commun», leur objectif est de développer autant de pouvoir et de richesse privée que possible, et de nourrir leur équipe corrompue d'initiés, de lobbyistes, d '«intérêts commerciaux», de banquiers et de divers assortiments. autres pillards légalisés.

    L'Amérique a beaucoup de forces de l'ordre, de procureurs et de cellules de prison pour ceux qui pillent un aliment entier, mais aucun pour ceux qui pillent le trésor public, commettent des escroqueries boursières ou une fraude financière à une échelle monumentale. Non seulement personne n'est allé en prison pour la fraude institutionnalisée généralisée du pillage de 2008, alias Global Financial Meltdown - les pillards ont été renfloués par la Réserve fédérale et le Trésor.

    Plus récemment, personne n'a même été interrogé lorsqu'une société de biotechnologie a publié un communiqué de presse sur un essai de vaccin Covid-19 qui a fait grimper le prix de l'action juste assez longtemps pour que les initiés déposent des millions de dollars d'actions sur un public crédule et vendent également de nouvelles actions dans l'entreprise à prime: une stratégie de pillage classique connue sous le nom de pompe et décharge.

    Les membres du Congrès ont été pris en flagrant délit dans ce qui équivalait à un délit d'initié, vendant des millions de dollars dans leurs portefeuilles d'actions sur la base de leurs séances d'information secrètes sur la pandémie à venir, tout en rassurant le public Covid-19 n'était pas un biggie. L '"enquête" farfelue n'a trouvé aucun acte répréhensible.

    La corruption dans nos partis politiques est si endémique que personne ne prend la peine de la répertorier, sauf comme un jeu de société visant à déterminer quel parti est le plus corrompu.

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  34. Nos élites dirigeantes, dépourvues de leadership, ne sont guère plus que la racaille de voleurs égoïstes et avides qui ont atteint le sommet du ragoût de corruption nauséabond des États-Unis. Quant aux milliardaires infiniment gourmands du pays, s'il restait de la justice en Amérique, le PDG d'Apple, Tim Cook, pourrirait dans une cellule de l'île du Diable pour avoir racheté des milliards de dollars d'actions Apple - les rachats étaient illégaux il n'y a pas si longtemps.

    Les cellules à côté du sien seraient remplies de PDG de Big Pharma qui ont annoncé leurs produits directement aux consommateurs - également illégaux il n'y a pas si longtemps.

    L'Amérique est désormais un paradis de la cupidité et de la corruption. Le «bien public» est une couverture RP pour le pillage légalisé, dont une grande partie dépend maintenant de l'argent gratuit de la Réserve fédérale pour les financiers, les parasites et les prédateurs.

    Si vous pensez que cela est beaucoup trop dur sur notre récolte actuelle de voleurs et de pillards gourmands, veuillez lire le récit épique de l'historien Gordon Wood Empire of Liberty: A History of the Early Republic, 1789-1815, qui détaille les nombreux débats critiques entre fondateurs avec fondamentalement des points de vue différents sur les structures et les garanties essentielles à la survie de la République.

    Quand nous regardons en arrière le génie de Hamilton, Madison, et al., Et l'obsession de Washington pour l'éthique et la promotion de l'unité nationale, nous sommes obligés de pleurer la racaille pathétique et vénale qui passe pour le "leadership" en Amérique aujourd'hui. Les boucles de rétroaction que les fondateurs ont conçues pour contenir la tyrannie de la corruption ont toutes échoué, car les plus grands pillards servent leurs intérêts sous couvert de légalité.

    Les fondateurs n'étaient pas des saints; ils étaient imparfaits comme tous les humains, et comme tous les humains, ils étaient des produits de leur époque. Mais ils avaient un sens aigu et constant du bien public, et lorsqu'ils se sont affrontés au sujet des idées sur la banque, le pouvoir de la présidence, etc., ce n'était pas pour un gain personnel mais pour leur vision du bien commun.

    Si l'un des «dirigeants» américains au cours des 30 dernières années avait une once de préoccupation pour le bien commun, pourquoi ont-ils permis à la financiarisation et à la mondialisation de creuser l'économie et l'ordre social du pays? Pourquoi ont-ils permis les fraudes, les écumes, les escroqueries, les cartels et les monopoles qui sont à la base de pratiquement tous les milliardaires américains «nous ne payons aucun impôt» les empires de cupidité?

    La tyrannie de la corruption prospère dans un puisard amoral de tout ce qui se passe et les gagnants prennent tout.

    Dans l'Amérique d'aujourd'hui, la tyrannie de la corruption a été si normalisée que les populations polarisées américaines sont aveugles à la profonde corruption de leurs partis et institutions. Comme dans les derniers jours de l'Empire romain d'Occident, les masses sont rendues complices de pain et de cirque, imitant leur «chef» d'avilissement du bien public à se nourrir dans la mangeoire publique.

    Ce sont les années troublées qui ont précédé le déluge (Jackson Browne), car, comme l'a dit M. Dylan, une pluie battante va tomber.

    https://www.zerohedge.com/markets/were-living-founding-fathers-nightmare-america-corrupt-core

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  35. Révéler la "tromperie" des médias


    par Tyler Durden
    Lun, 06/01/2020 - 22:50
    Écrit par Tom Bevan via RealClearPolitics.com,


    Je travaille dans le monde de l'information depuis plus de 20 ans maintenant, et parmi les nombreuses choses que j'ai apprises sur le fonctionnement du complexe médiatique, voici: L'un des trucs préférés des journalistes et des politiciens pour contrôler l'attention des téléspectateurs et le récit préféré des médias est d'étiqueter d'autres histoires comme des «distractions».

    Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne le président Trump. Dans un passé récent, la plupart des médias grand public ont été obsédés par la pandémie et son leadership pendant cette crise. C'est certainement compréhensible. À certains égards, c'est la plus grande nouvelle d'une génération, avec un grand nombre de morts et des implications mondiales sur le contrôle gouvernemental sur l'économie, les relations internationales et l'idée même d'interactions sociales vitales entre les êtres humains.

    Mais ce n'est pas la seule histoire. Et c'est là que le tour de passe-passe intervient. Parmi les démocrates et de nombreux journalistes libéraux, c'est un article de foi que la gestion de la pandémie par Trump a été un désastre. Rester concentré sur les échecs de Trump est devenu une priorité. Dans ce cadre, tout ce que le président fait ou dit qui n'est pas lié à la pandémie est qualifié de «distraction».

    Nancy Pelosi a joué cette carte hier, répondant à une question sur la répression proposée par Trump contre les sociétés de médias sociaux.

    "Je pense que c'est juste un président Trump typique", a déclaré le président de la Chambre.

    "Une distraction. Plus de 100 000 personnes sont mortes du coronavirus. Cette administration a été un échec en termes de ce que nous faisons pour tester, suivre, traiter et isoler les gens. Le président a été un terrible exemple de ne pas porter de masque et de rabaisser ceux qui le portent. Donc, tout ce qu'il fait est une distraction du problème à résoudre. »

    Il y a quelques semaines à peine, toute discussion sur le traitement troublant par le ministère de la Justice du lieutenant-général Michael Flynn a été déclarée «distraction» par une vague de journalistes et de médias. CNN a particulièrement apprécié le thème de la «distraction» ces dernières semaines, comme vous pouvez le voir dans les titres suivants:

    "10 choses sur lesquelles Trump aimerait vous distraire de la concentration"

    «Trump et les médias de droite détournent l'attention des mauvaises nouvelles sur les virus avec une réalité alternative»

    «Trump poursuit une tweetstorm sauvage pour distraire du témoignage de Fauci»

    Notez que lorsque Trump tweete ou commente un sujet ou une histoire que les médias approuvent, comme il l'a fait avec l'affaire George Floyd jeudi, cela ne constitue jamais une distraction. Seuls les articles sur des sujets pour lesquels la presse n'est pas d'accord avec l'administration méritent la distinction «distraction».

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  36. Si cela vous semble familier, c'est parce que cela se passe depuis le jour où Trump a pris ses fonctions. Dès le début de sa présidence, alors que les histoires de collusion en Russie commençaient à poivrer le paysage, les journalistes et les démocrates ont utilisé la technique pour s'assurer que le public restait concentré sur ce qu'il croyait être l'histoire la plus importante de l'histoire: la supposée collusion de la campagne Trump avec Vladimir Poutine.

    Au cours des trois dernières années, les médias ont rejeté des dizaines de déclarations et d'initiatives présidentielles en tant qu'efforts de Trump pour détourner le public de l'histoire de collusion en Russie ou de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller, notamment en tweetant sur l'Iran, en retirant l'autorisation de sécurité de John Brennan, en déclenchant une guerre froide avec la Chine, rencontre avec Kim Jong-Un, et même tarification des tarifs sur le Mexique.

    L'histoire de la collusion s'est révélée fausse. Alors, de quoi Trump essayait-il exactement de vous distraire ? La réponse est non.

    Donald Trump est, de par sa nature même, une machine scandaleuse, impulsive et torrentielle à produire des informations. Il tweete apparemment sur chaque pensée qui lui vient à l'esprit, des déclarations de politique conséquentes aux théories du complot étranges et aux moqueries de la petite école. Mais c'est à vous, citoyens et électeurs, et non aux gardiens des médias, de décider ce qui est une «distraction» et ce qui ne l’est pas.

    https://www.zerohedge.com/markets/exposing-medias-distraction-deception

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  37. "A qui confierons-nous la vérité maintenant qu'elle n'existe plus ?"


    par Tyler Durden
    Lun, 06/01/2020 - 21:03
    Écrit par Eric Peters, CIO de One River Asset Management


    "Les manifestations sont manipulées par des terroristes nationaux et des forces internationales qui tentent de déstabiliser la nation", a déclaré le gouverneur du Minnesota Waltz, appelant la Garde nationale. La vidéo de George Floyd a couru sur les médias sociaux et, pendant un instant, l'Amérique a pleuré d'indignation collective.

    Mais à peine les manifestations commencées, la violence a commencé. Waltz a déclaré que les suprémacistes blancs et les cartels de la drogue étaient responsables. Beaucoup croient que c'est vrai.

    Trump a tweeté: "C'est Antifa et la gauche radicale." D'autres croient que c'est vrai. Certains croient les deux. Quelques-uns n'en croient rien.

    Il y a autant de vérités aujourd'hui qu'il y a de tribus. «Tout ce que nous faisons est axé sur la création d'un environnement dans lequel les gens auront leurs meilleures chances de conserver leur emploi ou peut-être d'en obtenir un nouveau», a expliqué Jerome Powell.

    "Les politiques de la Fed n’ajoutent absolument pas aux inégalités", a poursuivi le président. Et certains pensent que c'est vrai. Beaucoup d'autres croient le contraire. Et chaque tribu trouve de nombreuses études à l'appui pour soutenir leurs réalités respectives, tandis que les demandes de chômage ont dépassé 40 mm (1 travailleur sur 4) et que le S&P 500 a terminé un rallye de 36% par rapport aux creux.

    "Monsieur. Le président ne se cache pas derrière les services secrets. Allez parler sérieusement aux manifestants. Négociez avec eux, tout comme vous avez exhorté Pékin à parler aux émeutiers de Hong Kong », a raillé Hu Xijin, rédacteur en chef du Global Times, un journal contrôlé par le gouvernement chinois.

    Certains des 1,4 milliard de citoyens chinois voient un équivalent moral entre les manifestants de Hong Kong et des États-Unis, tandis que d’autres ne le voient pas clairement. Et alors que des images d'émeutes américaines captivaient le monde, Pékin a imposé une loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, des protestations ont éclaté, des centaines ont été arrêtées.

    La Chine a dénoncé l’offre de Taiwan de réinstaller des citoyens de Hong Kong, affirmant qu’elle cherchait à «piller une maison en feu» et à semer la discorde. «Faire venir des forces noires et violentes à Taïwan entraînera une catastrophe pour le peuple taïwanais», a averti Pékin. Et comme Xi Jinping a dit à ses officiers militaires "d'intensifier les préparatifs du combat armé", certains pensaient que c'était vrai.

    * * *

    Anecdote

    «Rien n'est aussi douloureux pour l'esprit humain qu'un changement important et soudain», écrivait Mary Shelley en 1818, explorant notre humanité à travers sa hideuse création, Frankenstein. Et depuis, nous sommes passés d'un changement à l'autre, ces périodes entre les deux marqué par un calme étrange que nous embrassons désespérément, confondant stabilité et réalité.

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  38. «Nous continuerons à signaler des informations incorrectes ou contestées sur les élections dans le monde, et nous admettrons et serons responsables de toutes les erreurs que nous commettons», a déclaré Jack Dorsey, PDG de Twitter, tourmenté par les conséquences stupéfiantes de sa création. Les médias sociaux sont devenus le principal champ de bataille pour ce qui sera sûrement l'élection présidentielle la plus âprement contestée de l'histoire américaine moderne. Et cela sera probablement suivi d'une crise constitutionnelle dans une nation divisée de façon dévastatrice.

    Méprenant notre propre nature, nous nous sommes convaincus qu'Internet serait une force pour le bien sans ambiguïté, reliant l'humanité à une vérité singulière, nous inoculant de nos mensonges. Mais au lieu de cela, notre réalité s'est fragmentée en un million de dimensions.

    La vérité est morte, remplacée par un éventail croissant de réalités alternatives, chacune aussi vivante que la suivante à côté de ses habitants. Dorsey est donc à la recherche de quelque chose qui ne vit plus. Sa réalité est le fantasme d’un autre, aussi sûr que le ciel est bleu, et ceux qui défendraient l’un, par définition, menacent l’autre.

    «Les plateformes Internet ne sont pas des arbitres de la vérité», a déclaré Mark Zuckerberg, défendant sa hideuse créature des villageois, leurs fourches. Et sans doute, peu voudraient habiter un monde où Zuckerberg a défini la réalité.

    «J'ai en moi de l'amour dont vous ne pouvez guère imaginer et faire rage des êtres auxquels vous ne croiriez pas. Si je ne peux pas satisfaire l’un, je céderai à l’autre », a averti Frankenstein, le monstre éternel de Shelley, vivant en chacun de nous. Et il nous reste à réfléchir à un paradoxe alors que les conséquences de ce grand et soudain changement se manifestent. À qui confierons-nous la vérité maintenant qu'elle n'existe plus ?

    https://www.zerohedge.com/markets/whom-will-we-entrust-truth-now-it-no-longer-exists

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  39. Facebook lance la possibilité de e commerce et de shop comme sur amazon FBA - zoom sur les tendances macro long terme


    Charles Dereeper
    lundi, 01 juin 2020 18:02


    Comme je l'écrit depuis quelques semaines... une révolution démarre. J'en suis certain à 99%.

    Je crois vraiment que le corona virus cache la volonté de gestion des ressources naturelles et derrière un prototype de dépopulation humaine qui sera utilisé plus tard.

    Comme par hasard... Facebook a annoncé hier que de nombreux commerces ne pourraient pas rouvrir après le lockdown et que donc dans sa grande miséricorde, Facebook ouvrait ses portes aux shop perso et aux e commercants qui sévissent sur amazon FBA... https://www.forbes.com/sites/pamdanziger/2020/05/31/facebook-shops-opens-for-small-businesses-is-it-a-dream-come-true-or-too-good-to-be-true/#70beb12613be

    Vous avez la vidéo de Marc dans le lien... perso, j'ai coulé une larme devant tant de générosité et de surprise hahahahaha.

    La digitalisation de l'économie a bien démarré et elle va être brutale.

    Dans 10 ans, ceux qui n'auront pas jumpé dedans seront largués et esclaves. Pour moi c'est du trés sérieux.

    Le tourisme a probablement touché son higest high début 2020. Faut se barrer.

    L'immobilier commercial a probablement également fait son top. Faut se barrer.

    Le transport et les échanges mondiaux vont se stabiliser. Je ne serais pas surpris que le monde soit divisé en quelques blocs auto suffisants.

    Donc méfiance pour tout le secteur transport, car les politiciens vont y coller leurs sales pattes et réguler pour orienter les entrepreneurs.

    Cap sur le online massif. La logistique. La vente. Le monde des plateformes. Celui que j'ai annoncé dans ma petite formation d'il y a 3 ans que j'ai retiré de la vente exprès il y a 2 mois pour apporter des réponses plus complètes.

    http://www.objectifeco.com/entreprendre/tendances-sectorielles/facebook-lance-la-possibilite-de-e-commerce-et-de-shop-comme-sur-amazon-fba.html

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    1. Les catalogues Manufrance, La Redoute et les 3 Suisses existent toujours. Mais les articles viennent de Chine. Voulez-vous lutter contre la machine ? Les robots ? Hahaha ! 105 secondes pour fabriquer une voiture, 15 secondes pour un réfrigérateur personnalisé !

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