par QUITTERIE DESJOBERT
01/06/2020
La vente des masques représente 37% du chiffre d'affaires de la grande consommation
Selon le panéliste Nielsen, les grandes surfaces ont enregistré un chiffre d’affaires de 94 millions d’euros en trois semaines, grâce à la vente de masques.
Les grandes surfaces ont été autorisées à vendre des masques à partir du 4 mai. En trois semaines de ventes, entre les 4 et 28 mai 2020, elles ont réalisé un chiffre d’affaires de 94 millions d’euros. Dès la première semaine, 36% des Français s’étaient équipés de masques. Depuis le 11 mai 2020 avec le début du déconfinement, le taux de Français équipés a augmenté.
Les ventes de masques ont représenté en moyenne 16% de la croissance des produits de grande consommation durant ces trois semaines. Un pourcentage qui a atteint la première semaine 22%.
Des ventes records
L’institut Nielsen explique à LSA que : « Rarement de ‘nouvelles’ catégories de produits suscitent des achats aussi significatifs; avec 94 millions d’euros en 3 semaines, l’ensemble des masques (chirurgicaux et en tissu) a généré pour les magasins un chiffre d’affaires supérieur à d’importantes catégories de produits, comme le beurre, les œufs ou encore les lessives ».
Les ventes de masques représentent 37% du chiffre d’affaires de la grande consommation et 57% de ces ventes ont été réalisées dans les supermarchés. Dès la première semaine de vente, le chiffre d’affaires des masques atteignait 32 millions d’euros. Cependant c’est la semaine du 11 mai marquant le début du déconfinement qui enregistre le plus haut chiffre d’affaires atteignant 36 millions d’euros.
« Stocks cachés »
Une polémique avait suivi l’annonce de la vente de masques par les grandes enseignes de distribution, qui avaient annoncé avoir des stocks très complets. Carrefour avait par exemple annoncé « 225 millions de masques chirurgicaux et en tissu », chez Leclerc c’étaient « 170 millions de masques faciaux trois plis » d’annoncés.
Des stocks très volumineux qui avaient fait réagir nombre de professionnels de santé, qui avaient laissé entendre que les grandes surfaces avaient engrangé des stocks tout au long de la crise, alors que les hôpitaux en manquaient cruellement.
(...) LA VENTE DE MASQUES A RAPPORTÉ 94 MILLIONS D'EUROS DE CHIFFRE D'AFFAIRES (...)
RépondreSupprimerL'ARNAQUE A LA VENTE DE FAUX MASQUES A RAPPORTÉ 94 MILLIONS D'EUROS DE CHIFFRE D'AFFAIRES !
Tous les masques 'étiquetés antivirus' n'étaient que de vulgaires cache-poussières ! et non des FFP2 !
Les masques dits 'chirurgicaux' (bleus) masques FFP1, ou 'masques faits-maison' ne sont que des masques ANTI-POUSSIÈRES.
SEULS les masques FFP2 sont antivirus !
FFP3: Réservés aux gaz toxiques (masques avec valve d'expulsion).
Renseignez-vous auprès des services hospitaliers, pharmacies ou docteurs.
Coronavirus vs. Influenza : où est le problème ?
RépondreSupprimerle 4 juin 2020
Des épidémiologistes italiens ont publié en 2019 une étude détaillée des grippes saisonnières qui eurent lieu en Italie comme dans la plupart des pays européens de 2013/14 à 2016/17. Pour tous les cas confirmés de grippes à Influenza la mortalité chez les personnes de plus de 65 était la plus élevée : environ 95 % des morts quelles que soient les virus impliqués, Influenza A H3N2 ou H1N1 et dans une moindre mesure Influenza B-Yamagata ou B-Victoria. Tous ces épisodes grippaux différaient les uns des autres selon la proportion des trois virus présents. Comme pour la grippe 2019-2020 à coronavirus les enfants de moins de 15 ans avaient été relativement épargnés. Les populations âgées n’étaient plus systématiquement vaccinées depuis plusieurs années en raison de l’inefficacité du vaccin comme par exemple pour la grippe saisonnière de 2016-2017 majoritairement à H3N2 mais dont le vaccin prévu selon les recommandations de l’OMS n’était pas efficace car le virus avait muté entre le moment de la prise de décision des souches à utiliser et la fabrication du vaccin. C’est la raison pour laquelle la grippe de 2016-2017 fut la plus meurtrière avec 27000 morts dont 21270 de plus de 65 ans en Italie (tableaux 2 et 3 de la publication en référence). Toutes ces grippes saisonnières se ressemblèrent et se déroulèrent selon un profil classique de courbe en cloche aussi appelée courbe de répartition de Gauss bien connue des épidémiologistes (ILI = influenza like illness).
- voir graphique sur site -
Juste une remarque à propos de cette courbe en cloche. Le confinement décidé de manière autoritaire par les politiciens pris de panique n’a fait qu’abaisser le pic de cette courbe et de détruire sa symétrie avec pour conséquence de faire durer cette épidémie et donc d’aggraver le désastre économique qui va certainement provoquer un nombre de victimes que nul (même Neil Ferguson) ne peut prévoir.
Alors qu’en Europe l’épidémie coronavirale touche donc à sa fin il est intéressant d’établir une comparaison entre cette grippe saisonnière – pour les pays européens du moins – avec ces grippes passées et parfaitement documentées. Le virus de l’Influenza est bien connu et les traitements sont également bien connus. De plus il existe un vaccin, certes pas toujours totalement efficace, mais qui contribue à maintenir dans les populations une immunité partielle de groupe. Enfin les traitements avec des antibiotiques permettent de prévenir l’apparition de pneumonies fatales dans la majorité des cas, surtout chez les « vieux ». Par exemple, toujours pour la grippe de 2016-2017, il y eut au total 5,5 millions de cas de grippe à Influenza en Italie dont 660000 concernant des personnes de plus de 65 ans et 21200 morts pour cette même tranche d’âge. Pour la grippe à coronavirus (SARS-2/covid-19) les dernières statistiques font état d’un nombre total de 233500 cas et 33500 décès en Italie. Si on ne connait pas précisément le nombre de décès par tranche d’âge il est probable que la grande majorité des morts se situe également dans la même tranche d’âge de plus de 65 ans. La très grande différence entre ces deux grippes réside donc dans le taux de létalité (nombre de morts / nombre de cas confirmés). Dans le cas de la grippe à Influenza pour la saison 2016-2017 ce taux global était de 0,0049 (27000/5,5 millions) alors que pour la grippe à coronavirus il était donc de 0,14. Mais ce calcul du taux de létalité prête à confusion car si on ne se penche que sur la tranche d’âge de plus de 65 ans, pour la grippe à Influenza ce taux est de 0,032 (21267/664400, tableaux 2 et 3 de l’article) soit près de 5 fois plus faible que pour le coronavirus.
Cette différence peut s’expliquer par le fait que le coronavirus provoque une réponse immunitaire violente entrainant des lésions pulmonaires y compris, d’ailleurs chez des malades ne présentant pas de symptômes. On peut vivre avec ces lésions, j’en apporte la preuve puisque mes deux poumons sont détruits à hauteur d’environ de 20 % par une tuberculose dont j’ai souffert à l’âge de 15, je suis encore en vie. Une autre explication est le manque d’immunité pour ce « nouveau » virus, pas si nouveau que ça puisqu’une vingtaine de coronavirus circulent depuis on ne sait pas trop quand. Ce fait explique pourquoi la tranche d’âge 0-40 ans n’a pas subi d’attaque virale vraiment importante car elle a été en contact auparavant avec l’un ou l’autre de ces coronavirus. Ces dernières informations ont été clairement démontrées par l’équipe du Professeur Raoult en utilisant une technique immunologique très sensible appelée « western blot » que je connais bien pour l’avoir utilisée au cours de mes travaux de recherche en biologie en utilisant un deuxième anticorps marqué avec de l’iode radioactif. Pour l’anecdote sans avoir commis la moindre maladresse expérimentale ce fut l’occasion pour moi de me contaminer deux fois la thyroïde avec cet iode radioactif et je n’en suis pas mort.
RépondreSupprimerIl reste tout de même un point qui ne me paraît pas très clair. Combien de cas de grippe à Influenza ont été répertoriés durant cette saison 2019-2020 puisque ce (ou ces) virus n’a pas pu disparaître magiquement pour laisser la place au coronavirus et à lui seul. Il est alors trop facile de nouer une étiquette au gros orteil des morts en inscrivant corona+. Cette dernière remarque me fait douter de la validité des statistiques actuelles. On connaîtra peut-être la contribution de cette grippe à influenza dans celle estampillée coronavirale. Il faudra probablement attendre quelques années, c’est-à-dire quand les politiciens auront oublié leurs décisions stupides de confinement afin que l’on ne soit plus en mesure de les leur reprocher.
Bref, on commence à connaître un peu mieux ce coronavirus. Comme tous les rétrovirus à ARN simple brin, c’est également le cas des Influenza, il a tendance à muter rapidement, un fait qui risque de rendre la mise au point d’un vaccin problématique voire impossible. Heureusement que l’on connaît la bi-thérapie appliquée par le Professeur Raoult et systématiquement utilisée maintenant dans plus de 20 pays du monde … sauf en France à l’exception de l’IHU de Didier Raoult.
Source : https://doi.org/10.1016/j.ijid.2019.08.003 en accès libre.
Et aussi : https://en.wikipedia.org/wiki/Western_blot
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/06/04/coronavirus-vs-influenza-ou-est-le-probleme/
Comment Charles Gave a analysé la gestion de l’épidémie de grippe coronavirale.
RépondreSupprimerle 7 juin 2020
Charles Gave a consacré toute sa carrière à la gestion de portefeuilles. Son point de vue est donc celui d’un financier. Verbatim d’une interview de CG :
« On savait dès le début qu’en Chine ça ne touchait grosso modo que les gens de plus de 60 ans et qui souvent avaient d’autres pathologies. Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas pris une mesure toute simple, c’est-à-dire de dire aux gens de plus de 60 ans : « restez chez vous, protégez-vous » et on aurait foutu la paix aux autres, car pour les autres ce n’était guère plus qu’une grosse grippe. Par exemple, le Docteur Raoult à Marseille, sur les presque 6000 malades qu’il a suivi il n’y a pas eu un mort de moins de 60 ans.
Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser pourquoi foutre tout le monde en taule, chez eux, pour protéger des gens qui de toute façon restent chez eux et ne travaillent pas parce qu’ils sont tous à la retraite. Donc on a arrêté l’économie, pourquoi ? »
Analyse aussi claire que lapidaire, … et incontestable. Cependant il n’y a toujours pas de réponse claire à cette décision gouvernementale (et pas seulement en France) de confiner autoritairement toute une population. De toutes les façons être en vie signifie qu’un jour on mourra et la probabilité de mourir s’accroît avec l’âge. Comme l’indique le tableau ci-dessous l’incidence de la sur-mortalité induite par la grippe à coronavirus est négligeable pour les personnes de moins de 60 ans.
- voir tableau sur site -
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=r-nQBelNdp4
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/06/07/comment-charles-gave-a-analyse-la-gestion-de-lepidemie-de-grippe-coronavirale/
Coronavirus, chloroquine et BCG : une bien dérangeante vérité.
RépondreSupprimerle 8 juin 2020
Le Professeur Didier Raoult a confirmé avec le succès que l’on connaît maintenant que le fait de chercher dans les « vieilleries » médicamenteuses pouvait réserver des surprises. Une grande surprise qui a pris de court les gigantesques compagnies pharmaceutiques dont le pouvoir se trouve ainsi écorné. Ces vieilleries ne rapportent la moindre fraction de kopeck à ces mastodontes qui dictent leurs ordres aux gouvernements et pourtant elles se révèlent efficaces pour traiter précocement un nouveau virus. Et des vieilleries il y en a dans toutes ces grosses entreprises. Lorsque je travaillais dans le domaine de l’agrochimie il y avait dans le centre de recherche un local où étaient entassés des centaines de milliers de flacons et petits pots contenant toutes les molécules qui avaient été synthétisées par le passé par la firme Rhône-Poulenc aujourd’hui disparue. Tout était soigneusement répertorié et il suffisait de se plonger quelques minutes dans la banque de données pour retrouver le numéro de référence et ainsi le flacon ou le poudrier correspondant dans cet étrange local à l’accès sévèrement contrôlé. À l’époque les laboratoires concernés par la santé humaine, animale ou végétale commençaient à peine à mettre en place le « screening » haute fréquence automatique. Les techniques modernes de tests concernent une multitude d’aspects du métabolisme général chez les humains à l’aide de cultures cellulaires. Au niveau des micro-organismes ces tests peuvent être orientés vers les mécanismes de réplication de ces derniers ainsi que les stratagèmes utilisés pour pénétrer dans les cellules. Il suffit donc de disposer de ces approches devenues d’une sensibilité encore inimaginable il y a 25 ans et qui ne cessent de s’améliorer pour découvrir de nouvelles propriétés à ces vieilles molécules, propriétés qui n’avaient pas été envisagées ni étudiées par le passé puisque ces outils de détection n’existaient pas.
C’est exactement ainsi que la chloroquine et son dérivé hydroxylé ont présenté des effets sur le virus SARS-Cov-2. Le gros problème réside dans le fait que cette molécule n’est plus depuis bien longtemps protégée par un brevet quelconque et c’est très gênant pour le lobby mondialisé de la pharmacie pour lequel le profit est le nerf de la guerre. Il en est de même pour ces mêmes entreprises de continuer à fabriquer de vieux vaccins comme le BCG (bacille Calmette-Guérin) qui date des années 1920 puisqu’une dose de ce vaccin ne coûte que 20 centimes d’euros. C’est vieux et pas cher, donc c’est probablement inefficace voire dangereux. Et c’est ainsi que de nombreux pays occidentaux ont abandonné l’obligation de vacciner les enfants contre la tuberculose. Pire encore de fausses publications scientifiques ont dénoncé les effets pervers imaginaires de nombreux vaccins et des activistes totalement ignorants des réalités de la médecine et de la biologie organisent des campagnes de propagande contre les vaccins.
L’attitude irrationnelle des décideurs politiques a favorisé l’apparition de souches de bacille de la tuberculose résistantes à la plupart des antibiotiques connus y compris dans les pays développés mettant en avant le fait que l’efficacité du BCG était controversée. Le faible prix de vente du vaccin a conduit certains fabricants à négliger les conditions de la production conduisant à perturber l’approvisionnement mondial en vaccin. Aujourd’hui les principaux producteurs de vaccin (Chine, Bulgarie, Japon ou encore Brésil) bénéficient d’un appui financier gouvernemental pour pérenniser leur activité. Dans ces pays la vaccination des nouveaux-nés est d’ailleurs obligatoire. Cette longue entrée en matière relative au BCG se justifie par la découverte statistique fortuite d’une relation entre la vaccination contre la tuberculose et l’incidence de la mortalité provoquée par le virus SRAS-Cov-2 décrite par des chercheurs du département de science biomédicale de l’institut de Technology de New-York. Cet article n’a pas été soumis à une revue par un comité de lecture et a donc été immédiatement critiqué peut-être pour les mêmes raisons que pour l’hydroxychloroquine. Toutes les données examinées dans cette étude provenaient pour le BCG du site http://www.bcgatlas.org/ et pour la grippe à coronavirus de l’état en date du 21 mars 2020 via la Johns Hopkins University.
RépondreSupprimerIl suffit d’un graphique pour illustrer la corrélation entre l’incidence de la mortalité par le SRAS-Cov-2 et la vaccination systématique et de longue date avec le BCG :
- voir schéma sur site -
Certes depuis le 21 mars 2020 il y a eu des changements notoires dans les diverses mortalités mais cette étude succincte révélait une tendance : plus la date rendant la vaccination obligatoire était ancienne meilleure la protection contre le virus était observée. Le cas de l’Iran est emblématique : la vaccination a été rendue obligatoire au début des années 1980 et la majorité des morts provoqués par le virus étaient de plus des anciens combattants de la guerre Iran-Irak dont pour beaucoup les poumons avaient été atteints par des gaz de combat et n’avaient jamais été vaccinés avec le BCG. La forte différence de mortalité entre le Danemark et l’Espagne peut résider dans le fait que la vaccination a été rendue obligatoire dans ces pays respectivement après la deuxième guerre mondiale et seulement à la fin des années 1960 (Espagne). Des études complémentaires sont nécessaires pour infirmer ou confirmer cette observation. Je ne suis pas médecin mais j’imagine que lorsque cette grippe aura disparu quelques curieux se pencheront à nouveau sur ces informations.
Pour conclure ce billet un peu atypique je voudrais revenir sur ce thesaurus, cette collection extraordinaire de molécules qui existe toujours, un véritable trésor, il existe certainement toujours dans un local anonyme d’un des établissements de l’ex-Rhône-Poulenc, soigneusement sauvegardé, cette collection de molécule qui décèle peut-être des centaines voire des milliers de molécules qui, comme la chloroquine, pourraient traiter des maladies contre lesquelles nous sommes aujourd’hui complètement démunis. Tant pis pour le lobby pharmaceutique qui cherche à faire des profits indus et qui a organisé cette campagne ignoble contre la chloroquine et, on peut le suspecter, contre la relation entre le coronavirus et le BCG. Ces entreprises préfèrent mettre sur le marché des « mab », acronyme de monoclonal antibody, à 1000 dollars le flacon plutôt que retourner à la paillasse du laboratoire ou encore bidouiller les seuils admissibles des taux de cholestérol sanguin pour inonder les populations avec des statines dont les effets indésirables sont soigneusement dissimulés en créant une situation de dépendance du médecin praticien à leurs propagande. Même le législateur est corrompu par ces « Big Pharma » qui disposent d’un pouvoir immense adossé sur le mensonge systématique. Un prochain billet au sujet d’une autre maladie respiratoire aigüe traitée également avec l’hydroxychloroquine combinée à un « vieux » médicament antibiotique.
RépondreSupprimerhttps://doi.org/10.1016/j.vaccine.2017.12.010
https://doi.org/10.1101/2020.03.24.20042937
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/06/08/coronavirus-chloroquine-et-bcg-une-bien-derangeante-verite/