- ENTREE de SECOURS -



samedi 13 juin 2020

Fermeture de Fessenheim : un sacrifice païen ?

La décision du gouvernement de fermer le 30 juin 2020 le deuxième et dernier réacteur de la centrale de Fessenheim n’est pas favorable à l’environnement.


Par Michel Gay.
13 JUIN 2020


La décision du gouvernement de fermer le 30 juin 2020 le deuxième et dernier réacteur de la centrale de Fessenheim n’est pas favorable à l’environnement.

Ce sacrifice païen d’une centrale nucléaire en parfait état de fonctionnement se fait sur l’autel d’une alliance avec le parti écologiste antinucléaire qui remonte à la campagne électorale de François Hollande en 2012.

Le nucléaire est le moyen de production massif d’électricité le plus respectueux de l’environnement, même si le milieu politico-médiatique a fait croire le contraire avec constance pour plaire à des partis politiques. Il brûle maintenant des réacteurs nucléaires en place publique, comme les sorcières au Moyen-Âge, pour tenter de faire croire que le sort du peuple sera ainsi amélioré.

LE CLIMAT

La réaction nucléaire en elle-même ne rejette pas du tout de gaz carbonique. Certes il faut des engins pour extraire le minerai, du béton pour construire la centrale, et de l’énergie pour enrichir l’uranium ou traiter les déchets. Mais les émissions de gaz carbonique engendrées (sur toute la chaine) sont très faibles par kilowattheure (kWh) produit car la fission d’un gramme d’uranium libère une énergie égale à la combustion d’une tonne de pétrole, soit un million de fois plus.

Le nucléaire français émet 4 à 6 grammes de gaz carbonique par kWh électrique (g gaz carbonique/kWh) selon EDF et la SFEN, et jusqu’à 10 g de gaz carbonique/kWh selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), notoirement antinucléaire.

Cette valeur est de 10 g de gaz carbonique/kWh pour l’éolien, et de 50 g de gaz carbonique/kWh pour le photovoltaïque, ce qui correspond à la fabrication et l’installation qui requièrent aussi de la métallurgie, du béton, de la chimie, etc.

Si l’électricité renouvelable fatale doit être stockée sur batterie, cette dernière requiert encore plus de métallurgie et de chimie qui émettent de 50 à 200 grammes de gaz carbonique par kWh stocké et restitué.

Une centrale électrique à gaz émet 400 g de gaz carbonique/kWh  et une centrale à charbon environ 900 g de gaz carbonique/kWh soit de 70 à 150 fois plus qu’une centrale nucléaire en termes d’émissions de gaz carbonique par kWh.

Et sans tenir compte des fuites de méthane liées à l’extraction et à la distribution du gaz et du charbon.

Pourtant, selon un sondage, 69 % des Français pensent que le nucléaire contribue au réchauffement climatique.

Quant aux tours de refroidissement, elles ne sont pas propres au nucléaire. Toute centrale thermique en bord de rivière, (charbon, gaz, ou nucléaire) en possède pour limiter le réchauffement de l’eau en aval. Et elles n’émettent que… de la vapeur d’eau qui ne contribue en rien aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine.

Notre planète, couverte aux deux-tiers d’océans, est une énorme machine à évaporer devant laquelle la vapeur des centrales nucléaires est totalement négligeable.

Une centrale thermique en bord de mer (nucléaire ou non) n’a pas de tours de réfrigération, la mer sert en effet de source froide en quantité suffisante.

Le nucléaire est le meilleur moyen de production d’électricité pour lutter contre le réchauffement climatique… si c’est bien l’objectif à atteindre.

BIODIVERSITÉ ET DURABILITÉ DES RESSOURCES

 Une source d’énergie peut être appelée renouvelable, mais le dispositif qui permet de l’exploiter n’est jamais renouvelable ni sans impact sur l’environnement.

Ainsi, les pales des éoliennes éloignent les chauves-souris à plus d’un kilomètre et tuent des oiseaux, notamment les rapaces. Elles provoquent aussi des maladies dues au stress engendré par les infra-sons chez les animaux et les hommes.

Grâce à sa grande concentration énergétique, le nucléaire occupe environ 500 fois moins d’espace au sol pour produire la même quantité d’électricité en moyenne que le solaire. Et pour ce dernier, il faut encore augmenter la surface (de 20 et 40 %) pour produire l’électricité qui sera perdue au moment du stockage et de la restitution.

La production annuelle de la seule centrale de Fessenheim était équivalente à l’ensemble de la production des panneaux photovoltaïques en France (environ 2 % de la production française)… avant son arrêt.

Le critère de l’espace occupé au sol conditionne le respect de la biodiversité qui dépend essentiellement de la préservation des habitats.

Et, de ce point de vue, le nucléaire est aussi l’énergie la plus efficace.

Le nucléaire nécessite une centaine de fois moins de quantités de matériaux (ciment, cuivre, acier, etc) par kWh produit que le solaire et l’éolien.

Un moyen de production qui utilise de dix à cent fois plus d’espace et de matériaux qu’un autre ne peut pas « coûter moins cher » à l’environnement, sauf dans un monde où l’économie est déconnectée de la physique. Mais cela ne peut pas durer !

DÉCHETS NUCLÉAIRES

Les déchets nucléaires sont agités à tort comme un épouvantail pour effrayer la population. Bien que nécessitant d’être manipulés avec des précautions, ils ne posent aucun problème insoluble puisqu’ils sont maitrisés et gérés.

Il n’existe pas de production d’énergie sans déchets. Le nucléaire en produit comme toutes les sources d’énergie, y compris les éoliennes et les panneaux photovoltaïques.

Mais comme le nucléaire utilise peu de matières premières, la quantité de déchets dangereux est minime au regard de la production d’énergie.

La totalité des déchets radioactifs vraiment dangereux produits par le parc nucléaire français depuis le début de son fonctionnement tient dans une piscine à La Hague, alors que ceux des productions fossiles (gaz, charbon, pétrole) sont dispersés dans l’atmosphère.

Et pour les renouvelables (éolien et solaire) les mines et les industries en amont engendrent aussi des déchets dont certains sont enfouis aussi comme pour les pales d’éoliennes aux Etats-Unis.

Après avoir refroidis en surface pendant quelques dizaines d’années, ces déchets nucléaires de haute activité seront parfaitement confinés à 500 mètres sous terre… en imitant la nature.

Le plus vieux stockage géologique de déchets nucléaires s’est créé spontanément il y a deux milliards d’années dans un gisement d’uranium à Oklo, au Gabon, suite à la mise en route d’un réacteur nucléaire naturel qui a « fonctionné » durant un million d’années. Il a produit les mêmes « déchets » que ceux qui apparaissent dans nos réacteurs. Et ils ont bien évidemment été laissés là où ils se sont formés et leurs descendants (qui ne sont plus radioactifs) sont restés au même endroit depuis deux milliards d’années.

Le stockage géologique des déchets nucléaires peut donc durer largement plus longtemps que les 100 000 ans qui effraient certains parce que c’est long comparé à une vie humaine.

Dans la grande collection de nuisances à laquelle doit faire face l’humanité, les déchets nucléaires représentent donc un tout petit problème parfaitement gérable.

L’Académie de médecine dit aussi que l’énergie nucléaire est la plus sûre pour les Hommes, et la plus respectueuse de l’environnement de tous les modes de production électrique : « elle s’avère avoir le plus faible impact sur la santé par kWh produit».

LE RÈGNE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ÉMOTION

L’émotion a souvent pris le pas sur la raison, et cela ne date pas d’hier ! À une époque, le peuple effrayé par des prédicateurs brûlait des sorcières pour améliorer son sort misérable, sans aucun résultat positif connu. La dernière sorcière a été brûlée vive en février 2013 en Papouasie Nouvelle-Guinée et en 1782 en Europe.

Les actes de foi exorcisent les peurs et soudent les communautés ignorantes.

La politique écologique essentiellement clientéliste et à courte vue d’Emmanuel Macron se contente de slogans (comme ses prédécesseurs) et de fermetures de réacteurs offerts en victimes expiatoires à ses « amis ». Mais cela ne saurait constituer une politique énergétique ambitieuse pour la France.

Il n’a pas compris non plus, ou n’a pas voulu comprendre…, que l’énergie est le sang de la société moderne.

Une production abondante et bon marché d’énergie est le facteur dimensionnant de l’économie. Beaucoup de responsables politiques pensent à tort qu’il est possible d’augmenter la richesse d’un pays tout en diminuant la consommation d’énergie.

Cela relève soit de l’incompréhension du fonctionnement physique du système économique (et cela peut se corriger), soit d’un manque de courage pour affronter le monde réel (et c’est un piètre homme d’État), soit d’une volonté aveugle de se faire élire et réélire coûte que coûte (et c’est un cynique qui méprise l’intérêt général des Français) !

Le site officiel du gouvernement explique que fermer Fessenheim « vise à faire du Haut-Rhin un territoire de référence à l’échelle européenne en matière d’économie bas carbone. »

Affirmer ainsi que supprimer un réacteur nucléaire contribue à l’économie bas carbone est un mensonge d’État auquel tous les membres du gouvernement sont évidemment tenus d’être solidaires.

Élisabeth Borne, ministre de la Transition énergétique, indiquait même dans le journal Le Monde que fermer Fessenheim était une conséquence logique du souhait de « décarboner l’économie ».

Mais où est la logique ? Ces propos sont révoltants !

FERMETURE DE FESSENHEIM POUR RAISONS IDÉOLOGIQUES

Fermer Fessenheim n’est pas du tout le résultat d’une analyse technique rationnelle. C’est un fait du Prince qui veut créer un rapport de force avec EDF.

Ainsi, Francis Rol-Tanguy, ancien délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim, a indiqué à Jean-Marc Jancovici : « La raison pour laquelle on ferme Fessenheim, c’est pour montrer à EDF qui est le chef ». Il s’agit donc d’affirmer ses prérogatives pour montrer par orgueil qui commande.

Et les Français dans tout ça ?

La vérité consisterait à dire que :

— Le nucléaire est un magnifique atout pour la France car il produit une électricité abondante et bon marché sans émissions de gaz carbonique ni de gaz à effet de serre.

— Le gouvernement souhaite quand même fermer des installations nucléaires en parfait état de marche (une chasse aux sorcières aux dépens des Français) pour asseoir une autorité mal placée, et pour s’offrir le soutien d’une frange électorale d’activistes idéologiquement antinucléaires…

— Le gouvernement incompétent s’enfonce dans ses propres mensonges.

Et c’est tout !

4 commentaires:

  1. Les batteries ne sont pas une sauvegarde durable de l'énergie éolienne et solaire - Partie II: Sécurité, santé et coût


    Par Dr. Jay Lehr, Terigi Ciccone
    12 juin 2020


    Joie et célébration: Dans son Laudeat et Jubilat, Mozart a donné des instructions spécifiques au chef d'orchestre; «Allegro ma non troppo», ou jouez-le joyeusement, mais pas tant.

    Dans cette deuxième et dernière partie sur la sauvegarde de l'énergie éolienne et solaire incohérente avec le stockage sur batterie, nous donnons ces mêmes instructions aux gouverneurs, aux services publics et aux capitaines d'industrie. Ils recevront avec joie les méga-milliards de dollars de contrats pour les centrales solaires et éoliennes. Ils seront suralimentés avec des batteries de stockage et ils échoueront avec des chutes spectaculaires, sans tripler les coûts clients. Nous étendons également ce signal d'avertissement aux bienfaiteurs délirants qui signalent les vertus et aux hypocrites du Sierra Club qui se cachent, qui ont tous bien compris leurs conseils de ski sur ces mésaventures.

    Le gouvernement a approuvé une installation d'énergie solaire d'un milliard de dollars dans le désert de Mohave à 30 miles de Las Vegas. Warren Buffett a signé un contrat d'achat d'énergie pour sa société d'énergie au prix de 4 cents le kW pendant 25 ans sur la base des coûts estimés de l'installation à 1 000 000 000 $. Lorsque vous arriverez à la fin de cet article et verrez les coûts que nous estimons pour l'installation solaire, si elle est jamais terminée (ce qui est douteux), vous éclaterez sans aucun doute de rire. Mais les citoyens de Las Vegas ne riront pas. Ils vont pleurer en voyant leurs factures d'électricité tripler. Les batteries ne sont pas une sauvegarde durable de l'énergie éolienne et solaire - Partie II: Sécurité, santé et coût

    Pour le même coût que nous estimons pour la centrale solaire Gemini, M. Buffett et ses amis pourraient construire une centrale nucléaire sur moins de terrain dans le désert de Mohave qui produirait quatre fois plus d'énergie qui serait entièrement fiable et la plus sûre pour l'humanité et l'environnement. Les coûts des centrales nucléaires ont augmenté au niveau de nos estimations de centrales solaires en raison des coûts exorbitants et des risques de restrictions de licences et de litiges qui s'étalent sur une décennie. Les batteries au lithium-ion dans le désert n'auront jamais une assurance de sécurité égale.

    Dans la première partie de cette série, nous avons démontré la destruction de l'environnement à l'échelle de la planète effectuée au nom de «sauver la planète:» d'abord en passant à l'énergie éolienne et solaire, puis aggravée par l'ajout de batteries de stockage. Dans cette dernière partie II, nous démontrons les risques pour la santé et la sécurité du public résultant de l'ajout de ces accumulateurs lithium-ion. Nous examinons également leur impact sur les coûts que les contribuables et les clients devront supporter. Peut-être que nous pouvons inspirer Michael Moore pour faire une suite à son film exceptionnel "LA PLANÈTE POUR LES HUMAINS" pour faire apparaître ces coûts réels au grand jour.

    Voici de quoi nous parlons. La figure 1 est une illustration d'une centrale électrique typique.

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  2. À l'article A, nous avons une centrale fossile qui fournit de l'électricité aux habitations et aux entreprises indiquées à l'article D. L'idée est maintenant d'ajouter une centrale solaire ou éolienne, l'article B, pour remplacer une partie de l'énergie lorsque le vent souffle, ou le soleil brille, «réduisant» ainsi les combustibles fossiles brûlés par l'élément A pendant quelques heures par jour. Mais comme le soleil et le vent sont intermittents et peu fiables, l'élément A ne peut pas être désactivé. Au lieu de cela, il est éteint et continue de fonctionner en veille au cas où il devrait être ramené à pleine puissance en quelques secondes pour éviter une panne de courant. Dans ce mode veille, l'élément A brûle toujours environ 90 à 95% du même combustible et produit toujours environ le même gaz carbonique et les mêmes polluants que si les centrales éoliennes / solaires n'étaient pas là.

    Maintenant, l'objectif recherché est d'essayer d'éliminer complètement le générateur de l'article A et de faire en sorte que le soleil / vent charge d'abord les batteries de l'article C et, en même temps, de produire de l'électricité pour les clients, l'article D. Lorsqu'ils sont complètement chargés, le soleil / vent fournira de l'électricité aux clients de l'article D. Les batteries de l'article C fourniraient idéalement la sauvegarde afin que la plante fossile puisse être éliminée. Mais que se passe-t-il s'il n'y a pas de vent ou de soleil pendant plusieurs jours et que les batteries sont bonnes pour 2, 3 m ? Les batteries ne sont pas une sauvegarde durable pour le vent et l'énergie solaire - Partie II: Sécurité, santé et coût 1 peut-être 4 heures par jour ? Pendant ce temps. Les maisons, les entreprises, les bureaux, les hôpitaux ont encore besoin d'électricité pour être en sécurité et rester en vie. Nous avons donc tous les ingrédients pour que l'ancien Rube Goldberg célèbre trouve une solution d'ingénierie avec l'une de ses étranges machines complexes.

    Mais ça ne s'arrête pas là ? En regardant la figure 2, nous nous rappelons les nombreux avertissements que nous avons vus et entendus sur l'utilisation, le stockage et l'élimination sûre des batteries électriques au lithium-ion.

    Préoccupations en matière de sécurité et de santé. À l’école d’ingénieur, on nous a enseigné la loi de Murphy ! Si quelque chose peut mal tourner, cela se produira, au pire moment et dans la pire direction. Si vous avez besoin d'un rappel, voici quelques titres du monde entier.

    · Bloomberg, [ii] «Une autre batterie lithium-ion a explosé, cette fois dans un complexe de stockage d'énergie aux États-Unis. Par Brian Eckhouse et Mark Chediak. 23 avril 2019, mis à jour le 24 avril 2019: la batterie a explosé dans une usine en Arizona; deux autres ont été fermés. Le régulateur des services publics d'Arizona appelle à «une enquête approfondie». «Au moins 21 incendies n'avaient pas de batteries de secours durables pour l'énergie éolienne et solaire - Partie II: Sécurité, santé et coûts 2 déjà survenus dans des projets de batteries en Corée du Sud, selon Bloomberg NEF. Mais ce dernier, qui a éclaté vendredi dans une installation appartenant à un service public de Pinnacle West Capital Corp. à Surprise, en Arizona, a marqué la première fois que cela s'est produit en Amérique depuis le décollage des batteries dans le monde. »

    Du monde entier

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  3. Corée du Sud: il y a 3 ans, a adopté un nouveau règlement «pour renforcer les règles de sécurité de la batterie après 7 incendies». Sur cette seule page Web, vous voyez les nombreux rapports sur les enregistrements d'incendies et d'explosions en Corée du Sud concernant les batteries au lithium-ion. Regardez en particulier les vidéos YouTube. [Iii]
    Suisse: [iv] 17 mai 2018, «Les procureurs suisses enquêtent sur un accident mortel à Tesla, soupçonnent un« emballement thermique »de la batterie.» Les batteries ne sont pas une sauvegarde durable pour le vent et l'énergie solaire - Partie II: Sécurité, santé et coût 3

    Aux USA, quelques événements récents:
    «Les incendies / explosions massifs de batteries au lithium-ion montrent les défis du stockage d'énergie renouvelable» (apnews.com, 29 janvier 2019) [v]

    "Systèmes de stockage d'énergie pour batteries lithium-ion - Les risques et comment les gérer." [vi]

    «Avancées et précautions dans la technologie des piles pour appareils auditifs» [vii] et téléphones [viii]

    Examining Lithium-Ion Battery Explosions, Stamford University, 26 mai 2017 [ix]

    Préoccupations liées à la sécurité du lithium-ion [x]

    La sécurité est un terme relatif, et dans ces nombreux articles, il est utilisé en termes comparatifs, comme «pour la rendre plus sûre» ou «pour améliorer la sécurité». Il est si souvent répété par les nombreux auteurs qu'ils semblent obligés de nous convaincre que les batteries Lithium-Ion sont sûres.

    Les batteries de stockage des services publics électriques ne sont pas uniques et toutes sont construites avec la même architecture sous-jacente. Par exemple, la batterie Tesla la plus récente / la plus puissante, 102 kWh, est composée d'environ 8 200 batteries individuelles, chacune un peu plus grande qu'un A-A standard. Ils sont regroupés et scellés dans une sous-unité avec un système de refroidissement ajouté pour plus de sécurité. Huit ou 12 ou un nombre quelconque de ces sous-unités sont ensuite empilés et connectés pour constituer les unités de travail requises. Cette batterie illustrative Tesla de 102 kWh mesure environ 7 pieds sur 4 pieds (213 x 121 cm) sur 7 pouces et pèse environ 1200 livres (544 kg).

    Les batteries ne sont pas une sauvegarde durable de l'énergie éolienne et solaire - Partie II: Sécurité, santé et coût 4Ils sont coûteux. Pour une application typique, disons une usine de 450 MW et 1 500 MWh, vous auriez besoin d'environ 16 000 de ces batteries Tesla pour un poids total de batterie d'environ 10 000 tonnes plus les boîtiers, les structures, la connexion et le contrôle de l'équipement. Ensuite, selon la façon dont ils sont utilisés / recyclés, ils peuvent avoir besoin d'être remplacés tous les 3 à 4 ans. Si nous supposons 3,5 années de service et qu'une usine est conçue pour une durée de vie de 25 ans, un total de plus de 110 000 de ces batteries sera nécessaire. Vient ensuite la question: Tesla utilise-t-elle le modèle Gillette pour la vente des batteries d'installation, puis fait-elle fortune avec les batteries de rechange suivantes ?

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  4. Faisons un peu d'arithmétique: en utilisant les données de Tesla [xi] et de l'AIEA, tableau 5.1 [xii], voici ce que nous obtenons pour le coût du cycle de vie estimé à 25 ans (coût de l'équipement, de l'installation, plus le fonctionnement et la maintenance fixes et variables).

    Nous pourrions fournir le coût de l'électricité d'environ 2,5 milliards de dollars. Ensuite, si l'on ajoute le panneau solaire, le coût augmente d'un facteur deux à 5 milliards de dollars. Si nous ajoutons ensuite une batterie de secours, le coût augmente de plus de trois fois pour atteindre environ 8 milliards de dollars.

    Terminons cette folie. Pour cette seule usine typique, nous avons plus que triplé le coût de l'électricité afin que les batteries puissent être utilisées comme batterie de secours pour l'énergie solaire pendant quelques heures par jour. Nos leaders de l'industrie ont doublé ou triplé leurs ventes, nos politiciens ont été réélus, nos bienfaiteurs délirants se sentent nobles, et qu'avons-nous obtenu en retour ?

    · Peut-être, une réduction de 0% des combustibles fossiles brûlés
    · Peut-être, une réduction de 0% du gaz carbonique et de la pollution
    · Nous avons perdu environ 3 000 à 4 000 acres de terres agricoles et de nature sauvage
    · Nous avons multiplié par 10 le nombre de mines à ciel ouvert
    · Nous avons augmenté les dommages environnementaux, réduit la sécurité publique et augmenté le risque de toxicité d'un facteur 10 ou plus ?

    Pourquoi ? Pourquoi l'argent gaspillé

    Pourquoi ? L'environnement détruit

    Pourquoi ? Les risques accrus pour la santé et la sécurité

    Pourquoi ? Pourquoi ?

    Nous avons tous été témoins de coûts gigantesques sur des projets gouvernementaux, mais dépasser le coût 8 fois peut être un record. Nous sommes tout à fait certains de nos chiffres.

    https://www.cfact.org/2020/06/12/batteries-not-a-sustainable-backup-for-wind-and-solar-part-ii-safety-health-cost/

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