- ENTREE de SECOURS -



samedi 13 juin 2020

Vers un vaccin anti-Covid … ça ne plait pas à l’Eglise catholique

le 13 juin 2020


Dans la plupart des pays producteurs de vaccins des cellules foetales humaines sont utilisées pour produire ces vaccins. Ces lignées cellulaires ont été établies à partir de fœtus provenant d’avortements thérapeutiques ayant eu lieu il y a des dizaines d’années et conservés dans de l’azote liquide pour des usages ultérieurs. Certaines cellules foetales ont été congelées au début des années 1960 et utilisées pour produire les vaccins dirigés contre la rougeole, la rubéole, le zona ainsi que le vaccin contre l’hépatite A. Ces cellules ont également été utilisées pour la mise au point de thérapies dirigées contre par exemple l’hémophilie. L’une des lignées cellulaires humaines très utilisée pour la production de vaccins est la lignée HEK-293 établie en 1972 à partir de cellules rénales d’un fœtus humain. La lignée PER.c6 établie en 1985 par le laboratoire Janssen provenait de cellules de rétine d’un fœtus de 4 mois et demi. Ces deux lignées sont considérées comme d’excellents candidats pour la mise au point d’un vaccin dirigé contre le Covid-19. La lignée HEK-193 est utilisée actuellement par CanSino Biologics à l’Institut de biotechnologie de Pékin, l’Université d’Oxford et l’Université de Pittsburg pour la mise au point de ce vaccin. CanSino et l’Université d’Oxford ont déjà entamé les essais cliniques en phase II.

Ces cellules humaines sont utilisées pour produire de vastes quantités d’adénovirus modifié génétiquement pour contenir un des gènes du Covid-19 tout en étant lui-même non pathogène, c’est-à-dire ne pouvant pas se répliquer dans les cellules d’un candidat à la vaccination. Utilisé pour confectionner un vaccin cet adénovirus est sensé pénétrer dans les cellules humaines et ces dernières vont alors produire la protéine du Covid qui est supposée immunogène afin d’orienter le système immunitaire pour protéger ensuite le sujet utilisé au cours des essais cliniques en phase II puis III. C’est sensiblement la même approche qui a été utilisée par le passé pour la mise au point de divers vaccins. L’autre stratégie choisie par la société ImmunityBio/NantKwest consiste à utiliser ces même lignées de cellules humaines pour produire non pas un adénovirus atténué mais des protéines formant les protubérances du virus lui permettant de s’arrimer aux cellules humaines au cours de l’infection. Ces protéines entreront alors dans la composition d’un vaccin à protéines et non par l’intermédiaire d’un virus atténué modifié.

Pourquoi choisir des cellules humaines ? La raison est simple et tient en deux parties. D’abord les cellules humaines sont la cible du virus. En second lieu la machinerie enzymatique de ces cellules peut ajouter correctement – humainement dirons-nous – divers sucres sur ces protéines alors que des cellules de singe ou de tout autre animal en sont incapables. Cette étape est indispensable pour obtenir une réponse immunitaire spécifique. Et c’est là que réside toute la difficulté de la mise au point du vaccin. Et il y a un caractère d’urgence au cas où une deuxième vague épidémique arriverait au cours de l’hiver 2020-2021.


Pourtant, malgré ce caractère d’urgence, les autorités des Eglises catholiques canadiennes et américaines se sont élevées contre cette pratique d’utilisation de cellules humaines provenant de fœtus issus d’avortements. Des groupes et des organisations non-gouvernementales opposés à l’avortement se sont également émus que les laboratoires pharmaceutiques et les Universités utilisent de telles cellules. Pour répondre à ces opposants à l’avortement dont il n’est plus question depuis longtemps puisque la lignée HEK-293 a été établie en 1972 il faut mentionner qu’il est interdit d’utiliser des cellules humaines provenant de tumeurs comme par exemple les cellules HeLa immortelles depuis 1951 provenant d’un cancer du col de l’utérus et donc modifiées par un virus oncogène ( https://en.wikipedia.org/wiki/HeLa ) pour produire un vaccin et ceci pour des raisons éthiques et non religieuses ou idéologiques. Ceci étant l’utilisation de cellules foetales humaines à des fins d’études biomédicales provenant de fœtus issus d’avortements thérapeutiques délibérés a été récemment interdit par le Président Trump. Cette décision a été prise à des fins électoralistes pour plaire aux électeurs de la droite religieuse conservatrice américaine opposée à l’avortement en ces termes : « il s’agit de promouvoir la dignité de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ». Une mort naturelle par Covid-19 ?

Source : Science Magazine

24 commentaires:

  1. Les masques faciaux sont essentiels pour empêcher la propagation de COVID-19


    12 JUIN 2020
    par Texas A&M University


    Une étude menée par une équipe de chercheurs dirigée par un professeur de la Texas A&M University a révélé que le fait de ne pas porter de masque facial augmente considérablement les chances d'une personne d'être infectée par le virus COVID-19.

    Renyi Zhang, Texas A&M Distinguished Professor of Atmospheric Sciences and the Harold J. Haynes Chair in the College of Geosciences, et des collègues de l'Université du Texas, de l'Université de Californie à San Diego et du California Institute of Technology ont publié leurs travaux dans le numéro actuel du PNAS (Actes de l'Académie nationale des sciences).

    L'équipe a examiné les risques d'infection au COVID-19 et la façon dont le virus se transmet facilement d'une personne à l'autre. D'après les tendances et les procédures d'atténuation en Chine, en Italie et à New York, les chercheurs ont découvert que l'utilisation d'un masque facial a réduit le nombre d'infections de plus de 78 000 en Italie du 6 avril au 9 mai et de plus de 66 000 à New York à partir du 17 avril. -9 mai.

    "Nos résultats montrent clairement que la transmission par voie aérienne via des aérosols respiratoires représente la voie dominante pour la propagation du COVID-19", a déclaré Zhang. "En analysant les tendances de la pandémie sans masquage à l'aide de la méthode statistique et en projetant la tendance, nous avons calculé que plus de 66 000 infections ont été évitées en utilisant un masque facial en un peu plus d'un mois à New York. Nous concluons que le port d'un masque en public correspond au moyen le plus efficace de prévenir la transmission interhumaine.

    "Cette pratique peu coûteuse, en conjonction avec la distanciation sociale et d'autres procédures, est l'occasion la plus probable d'arrêter la pandémie de COVID-19. Notre travail souligne également qu'une science solide est essentielle dans la prise de décision pour les pandémies de santé publique actuelles et futures."

    L'un des co-auteurs de l'article, Mario Molina, est professeur à l'Université de Californie à San Diego et co-récipiendaire du prix Nobel de chimie 1995 pour son rôle dans la compréhension de la menace pour la couche d'ozone de la Terre d'origine humaine. gaz halocarbures.

    "Notre étude établit très clairement que l'utilisation d'un masque facial est non seulement utile pour empêcher les gouttelettes de toux infectées d'atteindre les personnes non infectées, mais est également cruciale pour ces personnes non infectées pour éviter de respirer les minuscules particules atmosphériques (aérosols) que les personnes infectées émettent lorsqu'elles parlent et qui peut rester dans l'atmosphère des dizaines de minutes et peut parcourir des dizaines de pieds ", a déclaré Molina.

    Zhang a dit que de nombreuses personnes en Chine portent des masques faciaux depuis des années, principalement en raison de la mauvaise qualité de l'air du pays.

    "Donc, les gens sont habitués à cela", a-t-il dit. "Les masques obligatoires ont aidé la Chine à contenir l'épidémie de COVID-19."

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  2. Zhang a déclaré que les résultats devraient envoyer un message clair aux gens du monde entier - le port d'un masque facial est essentiel pour lutter contre le virus.

    "Nos travaux suggèrent que l'échec à contenir la propagation de la pandémie de COVID-19 dans le monde est largement attribué à l'importance non reconnue de la transmission du virus aéroporté", a-t-il déclaré. "L'éloignement social et le lavage des mains doivent continuer, mais ce n'est pas une protection suffisante. Le port d'un masque facial ainsi que la pratique d'une bonne hygiène des mains et de l'éloignement social réduiront considérablement les chances de toute personne contractant le virus COVID-19."

    https://medicalxpress.com/news/2020-06-masks-critical-covid-.html

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    1. (...) Zhang a déclaré que les résultats devraient envoyer un message clair aux gens du monde entier - le port d'un masque facial est essentiel pour lutter contre le virus. (...)

      Ce qui est PARFAITEMENT FAUX ! Car, les masques anti-poussières portés en Chine NE SONT PAS DES MASQUES ANTIVIRUS !

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  3. Un bogue plug-and-play expose des millions de périphériques réseau


    12 JUIN 2020
    par Peter Grad, Tech Xplore


    Un bogue dans un protocole utilisé par pratiquement tous les appareils de l'Internet des objets expose des millions d'utilisateurs à des attaques potentielles, a rapporté lundi un chercheur. Le défaut est centré sur le protocole Universal Plug and Play, une implémentation vieille de 12 ans qui simplifie les connexions entre les périphériques réseau tels que les ordinateurs, les imprimantes, les appareils mobiles et les points d'accès Wi-Fi.

    Des milliards d'appareils sont théoriquement vulnérables, selon le rapport, mais seuls ceux dont l'UPnP est activé courent actuellement un risque d'attaque.

    L'ingénieur de sécurité turc Yunus Çadirci a découvert le bogue UPnP, nommé CallStranger, qui pourrait être exploité pour accéder à n'importe quel appareil intelligent tel que des caméras de sécurité, des imprimantes et des routeurs connectés à Internet. Une fois l'accès obtenu, un code malveillant peut être envoyé via des pare-feu réseau et d'autres défenses de sécurité et atteindre des banques de données internes.

    Le bogue permet également aux attaquants d'amasser subrepticement un grand nombre d'appareils pour se livrer à des attaques par déni de service qui inondent les cibles de trafic, bloquent le trafic légitime, submergent les ressources de traitement et provoquent le plantage des systèmes.

    Çadirci exploite un site Web dédié aux informations sur la vulnérabilité CallStranger. Il l'a détecté pour la première fois à la fin de l'année dernière et a informé l'Open Connectivity Foundation, qui a depuis mis à jour les spécifications UPnP pour résoudre le problème. Les fournisseurs et les fournisseurs de services Internet ont demandé que la vulnérabilité ne soit pas notifiée jusqu'à ce qu'ils aient eu le temps de résoudre le problème.

    "Parce qu'il s'agit d'une vulnérabilité de protocole, les fournisseurs peuvent mettre longtemps à fournir des correctifs", a déclaré Çadirci dans son rapport. Étant donné que certains fabricants n'ont pas encore corrigé le problème et que de nombreux appareils IoT ne reçoivent jamais de mises à jour, les consommateurs doivent contacter les fabricants de tous les appareils UPnP qu'ils utilisent pour déterminer si des correctifs logiciels ou matériels sont disponibles.

    Universal Plug and Play est connu depuis longtemps pour rendre les utilisateurs vulnérables aux attaques. Un projet de recherche de 2013 a confirmé que plus de 81 millions d'appareils qui étaient vraisemblablement protégés au sein des réseaux locaux étaient en fait visibles par des acteurs potentiellement malveillants au-delà de ces réseaux.

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  4. "Nous considérons l'exfiltration des données comme le plus grand risque de CallStranger", a déclaré Çadirci. "La vérification des journaux est essentielle si un acteur de la menace l'a utilisé par le passé. Puisqu'il peut également être utilisé pour des demandes de déni de service distribuées, nous nous attendons à ce que les botnets commencent à implémenter cette nouvelle technique en consommant des appareils d'utilisateur final."

    Les experts en sécurité conseillent aux utilisateurs de désactiver UPnP sur les appareils connectés à Internet si leurs entreprises ne nécessitent pas de telles connexions. Les routeurs permettent généralement de désactiver UPnP en décochant une case dans le menu des paramètres.

    Alors que le bogue affecte pratiquement tous les appareils UPnP, Çadirci a testé et confirmé des vulnérabilités dans quelques dizaines d'appareils, y compris ceux de Microsoft, Asus, Broadcom, Cisco, D-Link, Epson, HP, Huawei, NEC, Philips et Samsung.

    Çadirci a expliqué que les attaquants transmettent des paquets TCP avec des valeurs d'en-tête de rappel manipulées à l'aide de la fonction SUBSCRIBE de UPnP. Cela permet à un envahisseur de puiser dans des appareils avec des connexions continues à Internet.

    https://techxplore.com/news/2020-06-plug-and-play-bug-exposes-millions-network.html

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  5. La recherche établit un lien entre les traits de personnalité et le stockage de papier toilette


    12 JUIN 2020
    par Public Library of Science


    Les personnes qui se sentent plus menacées par COVID-19 et se classent très bien sur des échelles d'émotivité et de conscience étaient plus susceptibles de stocker du papier toilette en mars 2020, selon une nouvelle étude publiée le 12 juin 2020 dans la revue en libre accès PLOS ONE de Lisa Garbe (Université de Saint-Gall, Suisse), Richard Rau (Westfalische Wilhelms-Universitat Munster, Allemagne) et Theo Toppe (Institut Max Planck d'anthropologie évolutive, Allemagne).

    Suite à la propagation rapide de COVID-19 en Europe et en Amérique du Nord en mars 2020, de nombreuses personnes ont commencé à stocker des produits de base, y compris du papier toilette. Certaines entreprises ont signalé une augmentation allant jusqu'à 700% des ventes de papier hygiénique, malgré les appels du gouvernement à s'abstenir d '«achats de panique».

    Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont interrogé 1029 adultes de 35 pays qui ont été recrutés via les médias sociaux. Entre le 23 mars et le 29 mars 2020, les participants ont terminé le bref inventaire HEXACO - qui classe six grands domaines de personnalité - et ont partagé des informations sur leurs données démographiques, le niveau de menace perçu du COVID-19, les comportements de quarantaine et la consommation de papier toilette au cours des dernières semaines.

    Le prédicteur le plus robuste du stockage de papier toilette était la menace perçue posée par la pandémie; les personnes qui se sentaient plus menacées avaient tendance à stocker plus de papier hygiénique. En partie, cet effet était basé sur le facteur de personnalité de l'émotivité - les personnes qui ont généralement tendance à s'inquiéter beaucoup et à se sentir anxieuses sont plus susceptibles de se sentir menacées et de stocker du papier toilette. Le domaine de la personnalité de la conscience - qui comprend les traits d'organisation, de diligence, de perfectionnisme et de prudence - était également un prédicteur du stockage (p = 0,048). D'autres observations ont montré que les personnes âgées stockaient plus de papier hygiénique que les jeunes et que les Américains en stockaient plus que les Européens. Les chercheurs ont souligné que les variables étudiées expliquaient seulement 12% de la variabilité du stockage de papier toilette, ce qui suggère que certaines explications psychologiques et facteurs situationnels restent probablement inconnus.

    Les auteurs ajoutent: "La menace subjective de COVID-19 semble être un déclencheur important pour le stockage de papier hygiénique. Cependant, nous sommes encore loin de comprendre ce phénomène de manière globale."

    https://medicalxpress.com/news/2020-06-links-personality-traits-toilet-paper.html

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    1. C'est là une très bonne étude portant (hors période d'épidémie/surachats) sur le nombre d'habitants compté sur chaque pays.

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  6. La déforestation de l'Amazonie brésilienne atteint un nouveau record en mai


    12 JUIN 2020


    La déforestation a continué d'augmenter en Amazonie brésilienne le mois dernier, selon les chiffres officiels publiés vendredi, montrant que c'était le pire mois de mai et les cinq premiers mois de l'année jamais enregistrés.

    Les écologistes préviennent que 2020 est sur le point d'être l'année la plus destructrice de la plus grande forêt tropicale du monde, avec encore plus de pertes que lors des incendies dévastateurs qui ont déclenché un tollé mondial l'an dernier.

    "Nous sommes confrontés à un scénario de catastrophe totale pour l'Amazonie", a déclaré dans un communiqué Mariana Napolitano, directrice scientifique du bureau brésilien du World Wildlife Fund.

    Un total de 829 kilomètres carrés (320 miles carrés) en Amazonie brésilienne, soit 14 fois la superficie de Manhattan, a été perdu par la déforestation en mai, selon les données satellitaires de l'Institut national de recherche spatiale du Brésil (INPE).

    Il s'agit d'une augmentation de 12% par rapport à l'année dernière, et du pire mois de mai depuis le début de la tenue des registres en août 2015.

    La déforestation en Amazonie brésilienne atteint maintenant plus de 2 000 kilomètres carrés cette année, en hausse de 34% par rapport à la même période l'an dernier.

    Cela est d'autant plus inquiétant que les mois les plus destructeurs sont encore à venir - la saison sèche, de juin à octobre environ, lorsque les incendies de forêt accélèrent la déforestation causée par les bûcherons, les mineurs et les agriculteurs illégaux.

    L'Amazon Environmental Research Institute (IPAM) a prévu cette semaine que 9 000 kilomètres carrés de forêt défrichée seraient prêts à brûler d'ici août, ce qui pourrait provoquer des incendies bien pires que l'année dernière, lorsque 9 169 kilomètres carrés ont été perdus en raison de la déforestation de toutes sortes pour toute l'année. , selon l'INPE.

    Des militants accusent le président brésilien Jair Bolsonaro, un sceptique d'extrême droite du changement climatique, d'enhardir les responsables de la déforestation avec des appels à légaliser l'agriculture et l'exploitation minière sur les terres protégées.

    "Le gouvernement a clairement exprimé son mépris total pour l'environnement, la forêt et la vie du peuple brésilien", a déclaré la militante de Greenpeace Cristiane Mazzetti dans un communiqué.

    La crise de la déforestation a convergé avec la crise des coronavirus au Brésil, dernier épicentre de la pandémie, avec plus de 40 000 décès à ce jour.

    L'urgence sanitaire a réduit la capacité des autorités environnementales à contrôler la forêt, selon les experts.

    Et lorsque la saison des incendies commence, la fumée qui en résulte risque de provoquer une augmentation des urgences respiratoires dans une région déjà submergée par le COVID-19.

    https://phys.org/news/2020-06-brazilian-amazon-deforestation.html

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    1. (...) "Le gouvernement a clairement exprimé son mépris total pour l'environnement, la forêt et la vie du peuple brésilien", a déclaré la militante de Greenpeace Cristiane Mazzetti dans un communiqué. (...)

      Disons plutôt que le président a fait des études !

      Vrai que les forêts rejettent de l'oxygène mais les forêts ont besoin et utilisent cet oxygène !
      Sans végétation il y aurait quand même de l'oxygène sur Terre car, les bassins maritimes & océaniques émettent l'oxygène (et tous les gaz dans l'atmosphère). En pleine mers il y a de l'oxygène ! et il ne vient pas 'des forêts' !

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  7. Donald Trump ne veut plus «résoudre de vieux conflits dans des terres lointaines»


    23:24 13.06.2020


    Lors de son discours auprès des élèves de l'Académie militaire de West Point, le Président américain a annoncé le 13 juin la fin de «l'ère des guerres sans fin». Et de souligner que les États-Unis ne devaient plus aller résoudre «de vieux conflits dans des terres lointaines».

    Dans son adresse aux élèves de l'Académie militaire de West Point, Donald Trump a déclaré samedi 13 juin que les États-Unis n’étaient pas «le gendarme de ce monde» et que le pays revenait aux principes fondamentaux de sa politique, selon lesquels la tâche principale du soldat est de protéger sa patrie contre les ennemis extérieurs. Le dirigeant américain a par ailleurs fait comprendre que désormais «les intérêts vitaux des États-Unis» sont prioritaires.

    «Nous mettons fin à l'ère des guerres sans fin», a-t-il déclaré. «Ce n’est pas le devoir des États-Unis de résoudre de vieux conflits dans des terres lointaines dont beaucoup de personnes n’ont même jamais entendu parler», a poursuivi Donald Trump.

    Il a toutefois souligné que les ennemis devaient réaliser que si le peuple américain est en danger, les États-Unis n’hésiteront «jamais». «Et lorsque nous nous battrons, nous ne nous battrons que pour l’emporter», a-t-il insisté.

    Le contingent reste déployé

    Il est à noter qu’il y a quelques jours, Trump a informé le Congrès qu’il conserverait le contingent américain dans certains pays où les troupes ont été envoyées par ses prédécesseurs.

    En plus de l'Afghanistan, où l'opération américaine se poursuit depuis près de 19 ans, il s’agit de l'Irak, de la Syrie, de la Jordanie, de la Turquie, du Liban, de l'Égypte, des Philippines, de la péninsule arabique, du Kosovo, de l'Afrique de l'Est, du bassin du lac Tchad et de la région du Sahel.

    https://fr.sputniknews.com/international/202006131043946277-donald-trump-ne-veut-plus-resoudre-de-vieux-conflits-dans-des-terres-lointaines/

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  8. La Russie évoque la date prévue de la production industrielle d’un vaccin contre le Covid-19


    20:10 13.06.2020


    En Russie, au moins trois institutions pourraient commencer à produire un vaccin contre le Covid-19 avant la fin de l’année, dont une prévoit de le faire dès septembre, a annoncé la vice-Première ministre du pays, Tatiana Golikova.

    Trois institutions gouvernementales russes sont en tête sur les dix chargées de la création d'un vaccin contre le coronavirus, a fait savoir la vice-Première ministre du pays, Tatiana Golikova. Elle a rappelé que, conformément à l'ordre du Président russe, un calendrier pour le développement, l'enregistrement officiel et le lancement de la production industrielle a été établi.

    «En termes de calendrier, les leaders, je les appelles les leaders lorsque le vaccin est attendu pour 2020, sont trois institutions», a-t-elle dit à l’agence russe RIA Novosti.
    Un calendrier établi

    Selon Tatiana Golikova, l’Institut scientifique de recherche en épidémiologie et microbiologie Gamaléa qui travaille en collaboration avec le 48e Institut de la Défense russe prévoit que la période de recherche clinique devrait durer de juin à août 2020, l’enregistrement officiel est prévu en août et la production industrielle en septembre.

    Le Centre national russe de recherche en virologie et biotechnologie Vector du Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor) est calé sur les mêmes dates: il a prévu de présenter son vaccin à l'enregistrement officiel en septembre.

    L'Institut de recherche de Saint-Pétersbourg pour les vaccins de l’Agence fédérale médico-biologique (FMBA) pense commencer les essais cliniques en septembre-décembre et, en octobre-décembre, fournir un dossier d’enregistrement officiel, alors qu’il planifie de passer au stade de la production industrielle en décembre, toujours selon la vice-Première ministre du pays.

    https://fr.sputniknews.com/sante/202006131043945378-la-russie-evoque-la-date-prevue-de-la-production-industrielle-dun-vaccin-contre-le-covid-19/

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  9. Un scientifique russe donne un moyen de sauver des vies lors de l’épidémie de Covid-19


    23:08 13.06.2020


    Selon un scientifique russe, c’est la répression du système de coagulation sanguine qui pourrait sauver des vies et éviter la ventilation artificielle aux patients souffrant de formes graves de Covid-19, rapporte la radio russe Govorit Moskva.

    La répression de l’hyperactivité du système de coagulation sanguine, dont le fonctionnement amène à la formation de trombes, pourrait sauver des vies en cas d'infection grave par le coronavirus, selon le directeur de recherche du Centre de problèmes théoriques de pharmacologie de l’Académie russe des Sciences, Fazoil Ataullakhanov, qui a donné une interview à la radio russe Govorit Moskva.

    Selon le scientifique, avec ses collègues, ils testent actuellement leur méthode de traitement dans 12 cliniques de Moscou.

    Toutefois, il a tenu à souligner que le niveau auquel se trouve l'étude de ces processus en Russie reste très faible.

    Fazoil Ataullakhanov a expliqué que le coagulogramme utilisé dans les hôpitaux est un moyen extrêmement archaïque d'évaluer l'état de la coagulation sanguine, et toutes ses méthodes sont insensibles lorsqu'il s'agit d'hypercoagulation, ce qui signifie que le sang est plus susceptible de former une trombe.

    Selon lui, les statistiques montrent que les vaisseaux des personnes mortes des suites du Covid-19 ont été bouchés par des trombes. La prévention de ce processus permettrait de ne pas être placé sous ventilation artificielle, a précisé le scientifique.

    En guise de conclusion, il a estimé qu’au stade de la maladie où la personne est hospitalisée à cause du Covid-19, entre 10 % et 15 % des patients décèdent, ce qui est, d’après lui, un chiffre très élevé.

    https://fr.sputniknews.com/sante/202006131043945608-un-scientifique-russe-donne-un-moyen-de-sauver-des-vies-lors-de-lepidemie-de-covid-19/

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  10. 60% des personnes naturellement résistantes au SRAS-COV2, révèle une nouvelle étude


    par Tyler Durden
    Sam, 13/06/2020 - 16h00
    Via Off-Guardian.org,


    Une nouvelle étude a révélé que Sars-Cov-2, le virus lié à Covid19, peut-être cinq fois plus répandu qu'on ne le pensait, et donc cinq fois moins mortel.

    La recherche, menée par une équipe de scientifiques de l'hôpital universitaire de Zurich, s'intitule: "Sécrétion systémique et muqueuse d'anticorps spécifique au SRAS-CoV-2 pendant le COVID-19 léger versus sévère", et a révélé que Sars-Cov-2- des anticorps spécifiques n'apparaissent que dans les cas les plus graves, soit environ 1 sur 5.

    Les auteurs en déduisent que les anticorps sont inexplicablement absents de la majorité des cas bénins de covid19. Mais, étant donné l'inexactitude connue des tests de diagnostic et les tendances bien documentées à un diagnostic excessif par observation clinique, une autre explication potentielle semble être que les anticorps absents sont dus au fait que les sujets n'ont jamais été réellement infectés par le SRAS. Le COV-2 en premier lieu, et leurs symptômes «légers» de type rhume étaient dus à un autre pathogène, comme… le rhume.

    Cependant, si les auteurs ont effectivement raison dans leur estimation, cela pourrait signifier que le taux d'infection (IFR) du SRAS-COV-2 devrait être révisé à la baisse encore une fois. Si 80% des personnes infectées ne produisent vraiment pas d'anticorps, il existe une possibilité réelle que le virus soit présent chez beaucoup plus de personnes que ce que l'on pense habituellement. Ce qui réduirait à son tour potentiellement l'IFR, peut-être considérablement.

    Au tout début, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que le taux d’IFR du virus pouvait atteindre 3,4%. Les modèles basés sur ces chiffres se sont toutefois révélés extrêmement inexacts.

    De nombreux experts, comme le professeur John Ioannidis de Stanford, ont prédit que les chiffres IFR de l’OMS seraient inexacts une fois les études de population étendues terminées.

    Les experts dissidents semblent avoir été confirmés par les études sérologiques, en utilisant des tests sanguins à la recherche d'anticorps Sars-Cov-2 effectués dans différentes populations du monde entier, ce qui suggère systématiquement que l'IFR est plus proche de 0,3% que le chiffre initial de l'OMS. 3,4%.

    Du Japon à l'Islande en passant par Los Angeles, les chiffres renvoyés se situaient entre 0,06 et 0,4. Dans la gamme de la grippe saisonnière.

    À la suite de ces études, le plus récent «IFR estimé» du CDC américain se situe entre 0,26% et 0,4%. Environ 1 / 10e des estimations initiales.

    Une autre étude du mois dernier a révélé que jusqu'à 60% des personnes pourraient être partiellement résistantes au SRAS-COV-2 sans jamais y être exposées.

    Surtout, nous avons détecté des lymphocytes T CD4 + réactifs au SRAS-CoV-2 chez ~40% à 60% des individus non exposés, suggérant une reconnaissance croisée des lymphocytes T entre les coronavirus «froids communs» circulants et le SARS-CoV-2.

    En d'autres termes, un grand nombre de personnes peuvent être immunisées ou résistantes à ce virus car elles ont déjà été infectées par d'autres coronavirus.

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  11. Cela peut ne pas être surprenant, étant donné la relation étroite entre la plupart des coronavirus, mais c'est un autre indicateur que ce virus, connu pour être inoffensif dans la grande majorité des cas, n'est ni spécialement unique ni particulièrement dangereux.

    Les preuves continuent de s'accumuler selon lesquelles les estimations initiales du danger posé par ce virus étaient massivement exagérées.

    Swiss Policy Research continue d'avoir des articles détaillés sur ce sujet et sur de nombreux autres développements.
    257

    https://www.zerohedge.com/health/60-people-naturally-resistant-sars-cov2-new-study-reveals

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  12. Visualiser l'écart de richesse raciale en Amérique


    par Tyler Durden
    Sam, 13/06/2020 - 23h00


    Les personnes de couleur sont confrontées à des inégalités économiques depuis des générations, et la récente vague de manifestations Black Lives Matter a relancé les discussions sur ces disparités.

    Par rapport aux familles blanches, les autres races ont des niveaux de revenu et de valeur nette inférieurs. Et comme le note Jenna Ross de Visual Capitalist, elles sont également moins susceptibles de détenir des actifs de tout type. En fait, 19% des familles noires ont une valeur nette nulle ou négative, tandis que seulement 9% des ménages blancs n'ont aucune richesse.

    Le graphique d'aujourd'hui utilise des données de l'enquête triennale de la Réserve fédérale américaine sur les finances des consommateurs pour mettre en évidence l'écart de richesse raciale et la proportion de ménages qui possèdent différents types d'actifs par groupe racial.

    - voir tableau sur site -

    Types d'actifs détenus par race

    Le profil financier entre les groupes raciaux varie considérablement. Voici le pourcentage de familles américaines avec chaque type d'actif, selon la dernière enquête de 2016.

    Les véhicules sont l'atout le plus courant dans tous les groupes raciaux, suivis d'une résidence principale.

    Cependant, le niveau d'équité - ou la valeur du logement moins les dettes - que les familles ont dans leur maison diffère selon la race. Les familles blanches ont l'équité de 215 800 $, tandis que les ménages noirs et hispaniques ont respectivement une richesse nette de logement de 94 400 $ et 129 800 $.

    En outre, les ménages blancs sont plus susceptibles de détenir des actifs financiers tels que des comptes de retraite, des entreprises familiales et des actions. Ces actifs jouent un rôle déterminant dans la création de richesse et jouent un rôle important dans la composition de la richesse des familles les plus riches d'Amérique.

    Avec moins de personnes de couleur détenant ces actifs, ils manquent des rendements moyens plus élevés que les actifs à faible risque, ainsi que la puissance des intérêts composés. Ces différences de portefeuille sont frappantes, mais elles ne sont pas le principal facteur contribuant à l'écart de richesse raciale.

    Variations démographiques et économiques

    Les ménages blancs sont également plus susceptibles d'avoir des caractéristiques démographiques associées à la richesse. Selon la Réserve fédérale américaine, ce sont:

    Plus âgés, avec plus de la moitié des ménages de 55 ans et plus
    Plus instruit, avec 51% ayant un certain type de diplôme
    Moins susceptible d'avoir un parent seul
    Plus susceptibles d'avoir reçu un héritage

    Par exemple, 39% des chefs de famille blancs ont un baccalauréat ou plus, contre 23% et 17% pour les chefs de famille noirs et hispaniques, respectivement. Cependant, l'éducation n'explique pas pleinement les inégalités de richesse.

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  13. Il existe d'énormes disparités de richesse entre les familles ayant le même niveau d'éducation. Même dans les cas où les chefs de famille noirs et hispaniques ont obtenu un baccalauréat, la richesse médiane de leur famille de 68 000 $ et 78 000 $ respectivement est toujours inférieure à la richesse médiane de 98 000 $ pour les familles blanches où le chef n'a pas de baccalauréat.

    Après avoir pris en compte les facteurs démographiques, les chercheurs ont quand même constaté qu'il y avait des inégalités considérables. Qu'est-ce qui pourrait donc être principalement responsable de l'écart de richesse raciale?

    L'écart de revenu

    Alors que des recherches antérieures ont révélé que l'écart de richesse est «trop grand» pour être expliqué par une différence de revenu, une étude récente de la Federal Reserve Bank of Cleveland offre une nouvelle perspective. En se concentrant uniquement sur les ménages blancs et noirs des États-Unis, les chercheurs ont analysé la dynamique de l'accumulation de richesse au fil du temps, contrairement aux études précédentes qui considéraient de courtes périodes.

    Ils ont constaté que l'inégalité des revenus était le principal facteur de l'écart de richesse raciale. Selon le modèle, si les ménages noirs et blancs avaient gagné le même revenu du travail à partir de 1962, le ratio de richesse noir sur blanc aurait atteint 0,9 en 2007.

    À l'avenir, l'étude conclut que les changements de politique auront probablement un impact positif s'ils s'attaquent aux problèmes contribuant aux écarts de revenu. Cela comprend la réduction de la discrimination raciale sur le marché du travail et la création de programmes, tels que le mentorat, qui améliorent les environnements pour des sous-groupes raciaux spécifiques.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/visualizing-racial-wealth-gap-america

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    1. Dire que l'intelligence est génétique est vrai mais n'est pas forcément transmise de 'père en fils' mais souvent de 'petit-fils' à 'arrière-petit-fils' ou 'arrière-arrière petit-fils'.

      L'alimentation de l'enfant qui vient de naître et ses dix ans plus tard dépend aussi sur sa croissance ou son retard. Le niveau d'éducation de ses parents, de sa famille et du quartier où il vit favorise ou pas son comportement ultérieur.

      Cela n'est donc pas une question de couleur de peau (il existe d'imminents professeurs, scientifiques de toutes couleurs comme il existe des fauchés à la rue de toutes les couleurs), qui fait la différence même si elle est détournée, censurée par les merdias de la dictature, mais le mode de vie qu'il faut soi-même entreprendre sans responsabiliser qui que ce soit.

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  14. Un homme survit à peine à COVID-19 pour être frappé par une facture d'hôpital de 1,1 million de dollars


    par Tyler Durden
    Sam, 13/06/2020 - 20h00


    Un homme de Seattle âgé de 70 ans qui est entré dans un hôpital d'Issaquah, dans l'État de Washington, il y a deux mois, est considéré comme le patient COVID-19 le plus longtemps hospitalisé aux États-Unis après avoir combattu la maladie, contre toutes les attentes en bonne santé malgré ce qui était considéré comme une mort multiple des moments. Alors que l'histoire de survie de Michael Flor a été célébrée par les médias locaux et nationaux lors de sa récente décharge et encouragée par le personnel médical, un nouveau type de choc attendait.

    Il a été constamment soigné par des infirmières et des médecins tout au long de l'épreuve, à la fin de laquelle il a été surnommé en plaisantant par le personnel "l'enfant miracle". Il est entré à l'hôpital le 4 mars et a passé quatre semaines sous ventilateur.

    Mais le Seattle Times détaille que sa santé a presque pris un autre coup en sortant de l'hôpital et en voyant la facture énorme de plus d'un million de dollars.

    Le rapport commence:

    Mais il dit que son cœur a failli une deuxième fois quand il a reçu la facture de son odyssée de soins de santé l'autre jour.

    "Je l'ai ouvert et j'ai dit" saint [bip]! "", Dit Flor.

    L'onglet total pour son combat contre le coronavirus: 1,1 million de dollars. 1122501,04 $, pour être exact. Tout en un projet de loi qui ressemble plus à un livre car il compte 181 pages.

    Au total, la facture de près de 200 pages incluait 3 000 frais détaillés distincts, à raison d'environ 50 par jour, dans ce qui est probablement un record pour le système hospitalier de Seattle, en suédois.

    Il donne une idée de ce à quoi des milliers d'autres patients infectés à moyen ou à long terme peuvent être confrontés lors de leur sortie, à un moment confirmé, les cas de COVID-19 ont dépassé les deux millions aux États-Unis, et alors que les hospitalisations augmentent à nouveau dans certains États.

    L'exemple de Flor souligne également le système scandaleux, souvent contradictoire et inutilement compliqué, ainsi que le système opaque de facturation médicale en Amérique. Heureusement pour lui, la majeure partie de la facture massive est en fait couverte par une assurance, y compris Medicare, mais cela ne signifie pas qu'une grande partie du coût énorme ne sera pas répercutée sur quelqu'un.

    "Flor a dit qu'il était hyper conscient que quelqu'un payait sa facture d'un million de dollars - les contribuables, les autres clients de l'assurance, etc.", note le Seattle Times.

    ICU à Swedish Issaquah, via CityStream

    Du rapport, voici un petit avant-goût des coûts de montage:

    Chambre de l'unité de soins intensifs par jour: 9 736 $
    42 jours de salle de soins intensifs devant être «scellés» en raison des craintes de contamination virale: un total de 408 912 $
    29 jours sous ventilateur: 2 835 $ par jour, pour un total de 82 215 $
    2 jours où une équipe médicale a mis en œuvre plusieurs interventions d'urgence: 100 000 $
    Facture totale: 1122501,04 $

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  15. En fin de compte, Flor est bien sûr heureux d'être en vie mais se sent également "coupable" en voyant l'énorme ampleur des interventions et des efforts médicaux coûteux.

    "C'était un million de dollars pour me sauver la vie, et bien sûr, je dirais que cet argent est bien dépensé", a-t-il déclaré au Seattle Times. "Mais je sais aussi que je suis peut-être le seul à le dire."

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/man-barely-survives-covid-19-only-be-hit-11-million-hospital-bill

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    1. C'est aussi ce qui se passe TOUS LES JOURS envers les paysans qui doivent payer un impôt foncier pour oser donner à manger à 7 milliards d'habitants et de payer l'eau des canaux qui sort gratuitement aux sources et va se jeter en mers si elle n'est pas utilisée !

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  16. CORONAVIRUS - UNE FACTURE DINGUE POUR UN AMÉRICAIN TOUCHÉ PAR LE COVID-19

    Hospitalisé pendant deux mois à Seattle, un Américain a reçu une facture dépassant le million de dollars pour les soins reçus à l’hôpital.


    14.06.2020


    Un Américain de 70 ans atteint du Covid-19 et hospitalisé pendant deux mois à Seattle (nord-ouest) a eu la mauvaise surprise de recevoir une facture de 181 pages totalisant plus d'un million de dollars, a révélé samedi le quotidien «Seattle Times».

    Michael Flor a été admis le 4 mars au centre médical Swedish Issaquah de Seattle. Il y est resté 62 jours, passant si près de la mort que les infirmières avaient tenu un soir le téléphone avec lequel sa femme et ses deux enfants lui faisaient leurs adieux. Mais il a récupéré et il est sorti de l'établissement le 5 mai, sous les vivats du personnel soignant. Son coeur a toutefois «failli s'arrêter une seconde fois» en recevant une facture longue de 181 pages et d'un montant total de 1.122.501,04 dollars, a-t-il dit au quotidien.

    100’000 dollars pour les soins de la «dernière chance»

    La facture détaille les soins qui lui ont été administrés et leur prix: 9.736 dollars par jour pour la chambre en soins intensifs, près de 409.000 dollars pour sa transformation en chambre stérile en raison de la contagiosité du coronavirus pendant 42 jours, 82.000 dollars pour l'utilisation d'un respirateur artificiel pendant 29 jours, ou 100.000 dollars pour les soins de la «dernière chance», quand son pronostic vital avait été engagé pendant deux jours.

    Michael Flor, qui bénéficie du Medicare, la couverture santé des seniors, ne devrait toutefois pas avoir à sortir son portefeuille, selon le «Seattle Times». Le gigantesque plan d'aide à l'économie américaine adopté par le Congrès comprend 100 millions de dollars de budget pour indemniser les hôpitaux et les assurances privées ayant traité les patients victimes du Covid-19. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/facture-dingue-americain-touche-covid19/story/20196300

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  17. Alors que l'industrie s'effondre, une compagnie aérienne fait de l'argent en livrant ses premiers porcs en Chine


    par Tyler Durden
    Sam, 13/06/2020 - 22h00


    Alors que la majeure partie de l'industrie aéronautique a été décimée à cause de la pandémie et des commandes de séjour à la maison qui en ont résulté, un avion de ligne gagne de l'argent de manière inattendue: expédier des porcs en Chine en 747 Jumbo Jets.

    Le groupe Volga-Dnepr a transporté plus de 3000 porcs reproducteurs en Chine depuis la France cette année, selon Bloomberg. Ils sont transportés sur près de 6 500 milles dans des caisses en bois et sont utilisés pour restaurer les niveaux d'élevage en Chine. De là, ils sont utilisés pour répondre à la pénurie de porc du pays.

    Les pénuries de porcs dans le pays ont été exacerbées par la pandémie et la Chine a importé près de 255 000 tonnes de porc des États-Unis au cours des quatre premiers mois de 2020 seulement. Ce nombre dépasse les 245 000 qu'il a importés en 2019.

    Le groupe Volga-Dnepr a également expédié des masques, des combinaisons de protection contre les matières dangereuses, du matériel médical et du matériel de désinfection des rues dans des endroits comme la Russie et l'Allemagne. La société a vu ses ventes monter en flèche de 32% pour atteindre 630 millions de dollars cette année.

    Alexey Isaykin, qui détient une participation de 700 millions de dollars dans la société, a déclaré: «L'aviation mondiale traverse sa période la plus difficile de tous les temps, mais pour les transporteurs de fret comme nous, c'est une chance. Auparavant, plus de la moitié de toutes les cargaisons aériennes étaient transportées dans les compartiments à bagages des avions de passagers. Avec cette offre disparaissant du marché, la demande de compagnies aériennes cargo a bondi et les prix ont plus que doublé. »

    Alors que la demande de fret aérien a chuté de 28%, la capacité a baissé de 42%. Cela pourrait aider l'entreprise à augmenter encore ses revenus, dit-il, prévoyant un taux d'exécution annuel de 2 milliards de dollars.

    Les expéditions pour l'industrie aérospatiale ont chuté d'environ 33%, dit-il, mais les produits médicaux représentent désormais plus de la moitié du fret aérien mondial. Les entreprises d'achat en ligne comme Amazon.com et Alibaba connaissent également une croissance démesurée. Une partie de la demande pourrait se révéler de courte durée et les taux de fret commencent à baisser légèrement. Quoi qu'il en soit, Isaykin s'attend à ce que le volume et les prix restent supérieurs aux niveaux antérieurs au virus.

    «La géographie de nos expéditions s'étend, suite à la propagation du coronavirus. Nous venons de commencer à expédier des produits médicaux chinois en Afrique et recevons les premières demandes d'Amérique latine. Je pense que l'Inde sera la prochaine », a déclaré Isaykin.

    Il a conclu: «Une tendance intéressante gagne du terrain maintenant - nous l'appelons la période médiévale du 21e siècle - lorsque des installations de production stratégiquement importantes sont délocalisées pour réduire la dépendance à l'égard de la Chine. Je m'attends à ce que cette tendance s'accélère vers la fin de l'année. »

    https://www.zerohedge.com/economics/while-industry-crumbles-one-airline-making-money-hand-over-fist-shipping-pigs-china

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  18. Le Conseil d’État : « Petits Arrangements entre amis » de Yvan Stefanovitch

    L’ouvrage est sorti en février et il est passé inaperçu à cause de la pandémie. C’est bien dommage car il aurait mérité une grande attention.


    14 JUIN 2020
    Par Nicolas Lecaussin.
    Un article de l’Iref-Europe


    L’ouvrage est sorti en février et il est passé inaperçu à cause de la pandémie. C’est bien dommage car il aurait mérité une grande attention. Après avoir pris pour cible le Sénat et dévoilé le train de vie des sénateurs et des fonctionnaires qui y travaillent, le journaliste d’investigation Yves Stefanovitch s’attaque à l’une des institutions les plus méconnues de la République : le Conseil d’État. Autre spécificité française.

    S’agit-il d’un tribunal ? D’une administration comme une autre ? D’un organisme public gouvernemental ? Difficile de répondre. Bonaparte Premier consul a créé le Conseil d’État comme organe de conseil au gouvernement et pas du tout comme juge de l’administration.

    En revanche, ce que l’on sait, c’est que ce bâtiment situé au Palais Royal profite bien aux politiques et à leurs copains. Ses juges ne sont pas de vrais magistrats. La plupart d’entre eux ont été parachutés, de l’administration, de l’entreprise, du journalisme, du monde des lettres…

    Officiellement, ils sont 323 membres (2018) pour traiter 9500 dossiers par an. Mais il est difficile de les suivre car cela change tout le temps. C’est comme dans un aéroport, écrit l’auteur. Certains ne sont que de passage, d’autres sont mis à disposition. Le nombre exact n’est connu de personne.

    On y entre après Sciences po et l’ENA en attendant un poste plus prestigieux dans l’administration ou dans le privé. On y est aussi nommé parce qu’on fait partie de la Cour, comme Éric Orsenna ou Régis Debray. Ce dernier a rendu quatre arrêts en… trois ans.

    D’autres personnalités y ont siégé, comme Christine Albanel et Jeannette Bougrab. Cette dernière, nommée par Nicolas Sarkozy en 2007, y est restée de 2008 à 2010, puis a effectué un passage dans l’entreprise et les médias (chroniqueuse à Canal +), et a demandé sa réintégration au Conseil en 2014.

    Un autre nom bien connu, Arno Klarsfeld, s’est distingué par une très grande ardeur au travail : en neuf ans, entre 2011 et 2019, il a participé en tant que rapporteur à 117 arrêtés, soit à peine plus de un par mois !

    Les politiques sont aussi les grands bénéficiaires du Conseil d’État. Laurent Fabius, Édouard Philippe, Édouard Balladur, Laurent Wauquiez… Leur charge de travail n’a jamais été épuisante, le plus souvent ils ont juste été de passage.

    Le Conseil d’État est donc une bonne planque. Les rémunérations sont plus qu’honorables : de 4000 euros pour un auditeur à 16 000 pour le vice-président. Officiellement. Le reste est très opaque. Ces salaires peuvent augmenter de 3000 à 4000 euros mensuels grâce à des revenus annexes provenant d’autres activités dans des comités, conseils d’administration, entreprises… Les conseillers d’État honoraires peuvent cumuler légalement leurs traitements avec leur retraite.

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  19. Les Français ignorent pour la plupart la fonction du Conseil. Ils ne savent pas non plus qu’en France, nous avons trois institutions aux fonctions plus ou moins bien réparties alors qu’aux États-Unis une seule, la Cour suprême, les regroupe toutes. Yves Stéfanovitch ne conteste pas son utilité mais il condamne son mode de fonctionnement, le copinage et l’incessant va-et-vient de ceux qui en font partie. Plus de transparence et de rigueur seraient bien nécessaires.

    https://www.contrepoints.org/2020/06/14/373397-le-conseil-d-etat-petits-arrangements-entre-amis-de-yvan-stefanovitch

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