- ENTREE de SECOURS -



lundi 2 décembre 2019

Transition énergétique en Allemagne : le désastre constaté va s’amplifier

L’Allemagne devrait devenir un importateur net d’électricité d’ici 2023. Sa sécurité d’approvisionnement continuera de se détériorer pour au moins trois raisons.


Par Michel Gay1.
2 DÉCEMBRE 2019


« L’Energiewende » en Allemagne (virage énergétique ou transition énergétique vers les énergies renouvelables) entraîne une insécurité de l’approvisionnement en électricité et affecte l’économie du pays selon l’Institut américain pour la recherche sur l’énergie (IER).

BAISSE DES MOYENS PILOTABLES ET HAUSSE DES PRIX

L’Allemagne prévoit de supprimer toutes ses centrales nucléaires d’ici 2022, et ses centrales au charbon d’ici 2038. Elle perdra alors 43 % de sa production pilotable (donc garantie) par rapport à 2019. Cette politique en faveur des énergies renouvelables intermittentes, principalement l’énergie éolienne et l’énergie solaire, provoque une flambée des prix de l’électricité et un encombrement par « bouffée » du réseau électrique lorsqu’il y a du vent et du soleil.

Le prix de l’électricité en Allemagne est déjà 45 % supérieur à la moyenne européenne pour les particuliers, et deux fois supérieurs à celui de la France. Les taxes « vertes » représentent désormais 54 % du prix de l’électricité pour les ménages.

La construction de nouvelles centrales de secours au gaz, de lignes de transport d’électricité, et l’installation d’instruments de contrôle de la demande d’électricité, entraînera encore une hausse des prix de l’électricité.

Le plan climatique de 100 milliards d’euros de l’Allemagne prévoit davantage de panneaux solaires et d’éoliennes, 7 à 10 millions de voitures électriques d’ici 2030, un réseau d’un million de stations de recharge, une hausse des prix du carburant, ainsi qu’une taxe sur le trafic aérien.

L’Allemagne a émis (en 2018) 15 % de plus de gaz carbonique (866 millions de tonnes) que son objectif en 2020 (750 millions de tonnes). Actuellement, elle n’a atteint que 39 % de sa prévision de réduction de consommation d’énergie primaire.

L’ALLEMAGNE DÉPEND DES IMPORTATIONS D’ÉLECTRICITÉ


L’Allemagne devrait devenir un importateur net d’électricité d’ici 2023.

Sa sécurité d’approvisionnement continuera de se détériorer pour au moins trois raisons :

la dépendance accrue du pays à l’égard des productions intermittentes
l’abandon progressif de l’énergie nucléaire (encore 12% de son électricité)
le retrait prévu du charbon (comprenant la houille et le lignite) fournissant aujourd’hui 35% de son électricité
L’insécurité de l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne est aggravée par le fait que la Belgique et les Pays-Bas (ses voisins) risquent de fermer aussi respectivement leurs centrales nucléaires et au charbon. L’Allemagne aura alors davantage de difficultés à satisfaire ses importations d’électricité en augmentation, alors que la capacité de production de l’ensemble du réseau européen se détériorera jusqu’en 2030.

En Allemagne, les écologistes ont bloqué la construction de lignes de transport d’électricité en provenance du nord, où se trouvent les parcs éoliens, vers le sud industriel. Au premier trimestre de 2019, seulement 1087 kilomètres de lignes électriques avaient été achevés au lieu des 3600 kilomètres prévus. À ce rythme, l’objectif de 2020 ne sera pas atteint avant 2037.

LE PLAN CLIMAT DE 100 MILLIARDS D’EUROS DE L’ALLEMAGNE

Le nouveau plan climatique de l’Allemagne a pour objectif de réduire en 2030 ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport aux niveaux de 1990. Il vise à :

accroître l’acceptation locale des nouveaux parcs éoliens. Les municipalités pourront davantage participer aux bénéfices résultants des prix plus élevés payés par les consommateurs.

développer l’énergie éolienne en mer du Nord et en mer Baltique et à subventionner davantage l’énergie solaire,
augmenter à 65 % la part de la production des énergies renouvelables d’ici 2030 (elles représentent actuellement 38 %). En excluant la biomasse, en 2018, le vent, l’eau et le soleil représentaient seulement 27 % de la production d’électricité en Allemagne.

encourager l’achat de véhicules électriques. Une subvention importante sera accordée pour les modèles d’un prix inférieur à 40 000 euros à partir de 2021. La taxe sur les véhicules à moteur sera également adaptée pour récompenser la mobilité verte et décourager les véhicules qui émettent du dioxyde de carbone.
remplacer le transport aérien à courte distance par le train. La taxe sur le trafic aérien augmentera à partir de janvier 2020, et les compagnies aériennes ne pourront plus vendre de billets à prix réduit.

DES SUBVENTIONS, TOUJOURS DES SUBVENTIONS !

L’Allemagne subventionnera jusqu’à 40 % du coût de remplacement d’un chauffage domestique au fuel par des options à faibles émissions. Ce type de chauffage sera interdit à partir de 2026. La rénovation des bâtiments sera subventionnée pour les rendre moins énergivores.

Un système national d’échange de droits d’émission de gaz carbonique sera mis en œuvre pour les transports (ce qui augmentera le coût du pétrole), complétant un système européen existant pour l’énergie, le bâtiment et l’industrie.

Au final, ce sont bien les consommateurs qui paieront l’addition de ces « droits d’émission ».

Le plan découragera par des taxes les entreprises et les citoyens d’utiliser des technologies émettrices de gaz carbonique. Une tonne d’émissions de gaz carbonique sera initialement taxée à 10 euros à partir de 2021, pour atteindre 35 euros en 2025, puis les droits d’émission seront mis aux enchères entre 35 et 60 euros. Une quantité maximale d’émissions sera déterminée, puis diminuée d’année en année.

LE DÉSASTRE ÉNERGÉTIQUE S’AMPLIFIERA

Le système énergétique de l’Allemagne est un désastre qui va s’amplifier en raison de l’abandon des centrales pilotables, tant nucléaires qu’au charbon, et de la dépendance croissante à l’égard des énergies intermittentes éolienne et solaire.

Le nouveau plan climatique de ce pays ne fera qu’exacerber les problèmes et augmenter les prix, ce qui finira par affecter durablement son économie.

Le « Rêve vert » de l’Allemagne se révèle être un cauchemar pour les consommateurs et bientôt pour l’industrie jusque-là protégée. En revanche, c’est une aubaine pour quelques affairistes et politiciens qui vendent des illusions à un peuple mystifié.


12 commentaires:

  1. Comment faire payer aux cons-tribuables respectueurs de la nature des taxes sur l'air qu'ils osent salir et rejeter ? Hahahahaha !

    Pas content d'hitler ? Changez pour la Démocratie ! (voir le voisin Suisse).

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  2. BERNE - LES VITICULTEURS EN COLÈRE CONTRE LE VIN ÉTRANGER

    Sous le slogan «les raisins de la colère», les viticulteurs suisses ont dénoncé la concurrence des vins importés lundi à Berne.

    En Suisse, on boit près 80 millions de vins suisses et 170 millions de vins étrangers.


    02.12.2019, 14h25


    Quelque 150 à 200 viticulteurs, principalement Romands, ont manifesté lundi à Berne pour défendre leur travail et le vin suisse. Ils exigent notamment une limitation des importations de vin étranger.

    L'action, intitulée «les raisins de la colère» et qui devait avoir lieu sur la Place fédérale, a été déplacée vers le casino. Les rassemblements devant le Palais du Parlement ne sont pas permis en période de session.

    Les manifestants, venus surtout des cantons de Vaud, Valais et Genève, ont profité de la session parlementaire qui débute pour alerter les élus sur les menaces qui pèsent sur la viticulture et de nombreux autres métiers de l'agriculture. Ils devaient rencontrer certains d'entre eux, ayant répondu à leur invitation.

    Vin étranger trop bon marché

    Alors que leurs stocks s'accumulent, la part de vin étranger consommé en Suisse est supérieure à celle des produits indigènes. «En Suisse, on boit près 80 millions de litres de vins suisses et 170 millions de vins étrangers», a expliqué à Keytone-ATS Alexandre Fischer, viticulteur-caviste à Yens-sur-Morges (VD) qui a initié l’opération.

    Pour lui et ses collègues, impossible de concurrencer le prix des vins importés. «Ils sont vendus à trois ou quatre francs (2,73 €/3,64 €) la bouteille, alors que nous devons vendre les nôtres à dix ou quinze» (9,10€/13,66 €), a-t-il souligné.

    Certains accords engendrent une concurrence déloyale et mettent en avant des normes environnementales étrangères moins restrictives que celles appliquées en Suisse, selon leur tract. Les manifestants souhaitent plus de soutien de la part de la Confédération ainsi qu'un réexamen des taxes à l'importation des vins étrangers.

    Rencontre avec Guy Parmelin

    Les viticulteurs des «Raisins de la colère» doivent s'entretenir avec le ministre de l'économie Guy Parmelin le 17 décembre. Ils présenteront leurs doléances au conseiller fédéral à cette occasion. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/viticulteurs-colere-vin-etranger/story/12899180

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  3. Des écoliers suédois ont appris à défendre Greta alors qu'un éco-activiste fait maintenant partie du programme "religieux"


    par Tyler Durden
    Lun 12/02/2019 - 03:30
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Greta Thunberg est enseignée aux enfants suédois dans le cadre d'un cours sur «la connaissance religieuse», les enfants étant invités à se moquer de ses adversaires.

    Samhällsnytt a rapporté que l'activiste pour le climat de 16 ans est maintenant incluse dans le programme scolaire et est présentée sous un jour ouvertement sympathique, le cours la décrivant comme un "réveil" qui "nous permet de discuter et réfléchir à ce qui se passe dans notre monde. "

    Selon un étudiant, «Greta est pratiquement peinte comme une sainte».

    Les élèves sont chargés de créer des mémoires sur Greta qui se moquent de ses adversaires et réfutent les critiques qui lui sont adressées.

    "Dans une tâche, ils sont invités à trouver une image pour illustrer la phrase" On ne gêne tout simplement pas avec Greta ", un clin d'œil à un meme obsolète de Boromir de" Le seigneur des anneaux ", rapporte Sputnik.

    Selon l'éditeur libérien Liber, inclure Greta dans les cours est «important de proposer en permanence des supports et des supports pédagogiques reflétant le monde contemporain».

    À gauche, Greta a été exaltée en tant que figure religieuse, mais compte tenu de sa récente apparition inquiétante sur une murale à San Francisco, d’autres la considèrent comme un chef de culte.

    Les églises de Suède sonnent maintenant en son honneur, tandis que l’Église de Suède avait proclamé l’année dernière Greta «le successeur de Jésus».

    Le mois dernier, une autre peinture murale de Thunberg a été défigurée à Edmonton, en Alberta. Le vandale a dit à Greta de ne plus lui faire de conférences sur la façon de vivre sa vie.

    Comme je l'explique dans la vidéo ci-dessous, Greta est juste un autre hypocrite massif utilisé pour pousser un discours alarmiste et hystérique sur le réchauffement climatique qui a été réfuté à maintes reprises.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/swedish-schoolkids-taught-defend-greta-eco-activist-becomes-part-religious-curriculum

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  4. Fongicides SDHI : l'information selon le Monde


    2 Décembre 2019
    par Seppi


    Rappel des faits pertinents

    Rappelons les faits essentiels à la bonne compréhension de ce que nous considérons comme une nouvelle sortie de route du quotidien qui fut de référence :

    Les fongicides SDHI sont une classe de produits de protection des plantes qui, depuis quelque 50 ans, permettent de lutter contre des champignons et moisissures – et corollairement de protéger notre santé contre de redoutables mycotoxines – en inhibant la SDH, la succinate déshydrogénase, une enzyme impliquée dans la voie respiratoire au niveau cellulaire, dans les mitochondries.

    En avril 2018, une équipe de chercheurs menée par M. Pierre Rustin a lancé une alerte par voie de presse – Libération : la SDH étant quasi ubiquitaire dans le monde vivant, une grave menace pèse sur lui, en particulier nous humains.

    L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) s'est saisie de la question et a, notamment, constitué un groupe d’expertise collective d’urgence (GECU) et produit un avis sur la base des travaux de ce groupe épaulé par d'autres entités.

    Selon le communiqué de presse publié le 15 janvier 2019,

    « […] A l’issue des travaux, l’Anses conclut que les informations et hypothèses évoquées [par le groupe de scientifiques lanceurs d'alerte] n’apportent pas d’éléments en faveur d’une alerte sanitaire pour la santé humaine et l’environnement en lien avec l’usage agricole de ces fongicides qui pourrait justifier la modification ou le retrait des autorisations de mise sur le marché. Pour autant, l’Anses considère que le dossier n’est pas clos et poursuit les investigations. »

    Mécontents de la réponse, les lanceurs d'alerte – qui se sont entre-temps associés à des activistes (Générations Futures, Nous Voulons des Coquelicots, Pollinis) comme en témoigne leur site internet – ont saisi le 11 avril 2019 la cnDAspe, la Commission Nationale de la Déontologie et des Alertes en Matière de Santé Publique et d'Environnement.

    Celle-ci a rendu son avis le 19 novembre 2019. Selon le communiqué de presse,

    « Après un examen attentif de ce signalement la cnDAspe considère que la situation est constitutive d’une alerte et restera en conséquence attentive aux développements du dossier.

    Dans son avis la cnDAspe recommande la poursuite des travaux de recherche et en conséquence des financements dédiés, pour améliorer les connaissances sur les dangers identifiés et réduire les incertitudes sur les risques qui seraient induits chez l’homme lors de son exposition à cette famille de fongicides. Elle suivra particulièrement les travaux et actions de l’Anses, qui a engagé des financements importants pour améliorer les connaissances sur ces dangers identifiés. »

    Les deux communiqués de presse – de l'ANSES et de la cnDAspe – sont en fait congruents. L'un évoque une absence « d’éléments en faveur d’une alerte sanitaire […] qui pourrait justifier la modification ou le retrait des autorisations de mise sur le marché » et une poursuite des investigations. L'autre, une « alerte » constituée, mais avec une recommandation de poursuivre les travaux de recherche.

    L'avis est plus explicite. En voici la partie opérative pour ce qui nous intéresse ici :

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  5. « Sur la base de l’ensemble de ces informations, la cnDAspe émet l’avis suivant :

    Les données scientifiques présentées par l’équipe de chercheurs sur les dangers des fongicides SDHI sont de qualité et posent un doute sérieux sur des dangers qui ne sont pas actuellement pris en compte dans les procédures de toxicologie appliquées selon la réglementation européenne concernant la mise sur le marché des produits phytosanitaires. Des incertitudes substantielles demeurent néanmoins sur les risques qui seraient induits chez l’homme lors de l’exposition à cette famille de fongicides, qui appellent la poursuite des recherches et donc des financements dédiés. Cette situation est constitutive d’une alerte.

    L’Anses a traité le signalement qui lui a été communiqué par l’équipe de chercheurs de manière réactive et approfondie, notamment en informant les autorités compétentes européennes, américaines et les agences correspondantes dans les Etats-membres de l’Union, et en engageant des financements importants pour améliorer les connaissances sur ces dangers identifiés. La cnDAspe invite l’Anses à poursuivre dans ce sens et lui adresse les éléments d’information recueillis à l’occasion de l’instruction de ce signalement. »

    Le Monde en soutien de l'activisme dès le titre et le chapô

    Qu'en a fait le Monde... de M. Stéphane Foucart évidemment ? Réponse simple : un outil en faveur de l'activisme anti-fongicides SDHI (et pesticides en général) et anti-ANSES.

    Le 19 (date sur la toile) et le 20 novembre 2019 (édition papier), le journal titre « Pesticides SDHI : l’avertissement des chercheurs validé », avec en chapô :

    « La commission nationale des alertes en santé publique estime qu’un "doute sérieux" existe sur ces fongicides. »

    Le titre doit certes être court, mais de quel « avertissement » s'agit-il ? De la gesticulation effrénée qui a été déployée dans les médias en avril 2018 et plus récemment à l'occasion de la publication d'un article scientifique dans PLOS One ? (Voir à ce sujet « Fongicides SDHI : voilà l'étude, mais elle nous laisse sur notre faim » et « Fongicides SDHI : scandaleux emballement médiatico-activiste ».) La seule connue par le public...

    Que nenni !

    Selon l'avis de la cnDAspe,

    « La cnDAspe a reçu un signalement le 11 avril 2019 d’une équipe de chercheurs, indiquant que leurs travaux avaient mis en évidence des dangers non pris en compte par les procédures d’évaluation des risques appliquées dans le cadre de l’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires. »

    L'auteur de l'article, qui a cité des éléments de l'avis de la cnDAspe, ne pouvait pas ignorer cette sorte de schizophrénie – volontairement déployée par l'activisme – qui consiste à agiter une petite sonnette auprès d'institutions qui ne sont pas des perdreaux de l'année, et à sonner le tocsin auprès d'un public que l'on peut facilement abuser.

    Alors, honnêtes, le titre et le chapô ? À vous de juger.

    Glissements textuels

    L'auteur de l'article a pourtant cité des éléments de l'avis, notamment « ...posent un doute sérieux sur des dangers qui ne sont pas actuellement pris en compte dans les procédures de toxicologie appliquées selon la réglementation européenne ». Il connaît la différence entre « danger » et « risque », mais minimise cet aspect dans la phrase suivante

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  6. « Et ce, en dépit des "incertitudes substantielles" qui demeurent sur les risques induits par ces produits dans leurs conditions d’utilisation. »

    Pourquoi citer l'essentiel du texte s'agissant des dangers et seulement deux mots s'agissant des risques ? Cela permet de zapper la mise en perspective de ces risques par la cnDAspe : « qui seraient induits chez l’homme lors de son exposition à cette famille de fongicides » (notez le conditionnel).

    L'avis de la cnDAspe comporte aussi un élément essentiel : l'appréciation somme toute élogieuse de la réaction de l'ANSES. Dans la version papier, elle arrive dans la cinquième colonne après une description des travaux de l'équipe de M. Pierre Rustin, de la cnDAspe et des démarches entreprises par les lanceurs d'alerte (leur version quelque peu romancée) et l'ANSES.

    On y apprend notamment que le groupe d'experts de l'ANSES a estimé « que l'alerte n'était pas constituée »...

    Ce qui permet de rabaisser la portée de l'avis de la cnDAspe concernant l'ANSES :

    « La commission estime toutefois, dans son avis, que l'Anses a réagi de manière "réactive et approfondie", notamment [...] »

    Merveilleuse manœuvre de dévoiement. Le paragraphe de l'avis de la cnDAspe sur les initiatives de l'ANSES a le même rang que l'analyse de l'existence ou non d'une alerte. Dans l'article du Monde, il devient une sorte de concession face aux allégations des lanceurs d'alerte activistes.

    L'avis du groupe d'esperts de l'ANSES est-il correctement reflété ?

    Nous avons vu le résumé de la conclusion de l'ANSES ci-dessus. Mais qu'en est-il du groupe d'experts (GECU) ?

    « Le GECU considère donc que les informations et hypothèses scientifiques apportées par les lanceurs de l'alerte, au regard des données de la littérature, des évaluations européennes des substances et des données issues de la vigilance :

    n’apportent pas d’éléments en faveur d'une exposition qui n'auraient pas été pris en compte dans l'évaluation des substances actives concernées,

    mettent en évidence des incertitudes résiduelles sur des risques qui auraient pu ne pas être pris en compte dans l’évaluation des substances actives concernées. Ces incertitudes, en l’absence de signal d’alerte sanitaire, justifient les recommandations formulées au paragraphe ci-après. »

    Peut-on résumer cela par : « l'alerte n'était pas constituée » ?

    Instiller le doute sur l'honnêteté et la compétence de l'ANSES

    L'article du Monde se termine par ce que l'on peut bien considérer comme une manœuvre déloyale, résumée par l'intertitre « L'alerte pourrait dater de 2012 » :

    « Les responsables de l'Anses étaient auditionnés sur le sujet, le 6 novembre, par le Groupe d'étude sur la santé environnementale de l'Assemblée nationale. Pour sa coprésidente, Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, l'alerte pourrait en réalité remonter à 2012, au moins pour l'un de ces SDHI, le bixafène. "Des travaux financés par l'Anses ont été publiés en 2012 et montrent que le bixafène est génotoxique [toxique pour l'ADN] in vitro, dit Mme Batho au Monde. Les experts toxicologues disent que ce type de résultat doit être confirmé in vivo : j'ai donc demandé à l'Anses si, depuis sept ans, de tels travaux avaient été entrepris." L'Anses n'était pas en mesure de répondre, mardi matin. »

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  7. Mme Delphine Batho et M. Stéphane Foucart doivent sans doute ignorer l'existence de moteurs de recherche très performants sur Internet... Mais ils n'ignorent pas que ce genre de propos a pour effet – recherché par les activistes – de décrédibiliser le système et les agences d'évaluation et de réglementation.

    http://seppi.over-blog.com/2019/12/fongicides-sdhi-l-information-selon-le-monde.html

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  8. La ruée vers une société sans numéraire ne sert que les intérêts mondialistes


    Par Brandon Smith
    Alt-Market.com
    2 décembre 2019


    L’existence d’un choix est un pilier fondamental des véritables marchés libres. la disponibilité d'options de la production aux fournisseurs pour l'achat de mécanismes sans ingérence des gouvernements ou des monopoles de sociétés. Le choix est synonyme de concurrence, et la concurrence entraîne le progrès. Le choix peut également conduire à des changements au sein de la société. Si les gens savaient qu'il existait un moyen plus sûr ou plus sûr de faire les choses, pourquoi voudrait-il rester coincé dans les limites d'un système limité? À tout le moins, les gens devraient être autorisés à choisir les mécanismes économiques les mieux adaptés à leur situation particulière.

    Notre société ne fonctionne pas ainsi aujourd'hui et le marché libre n'existe nulle part dans les pays modernes, y compris les États-Unis. Chaque fois que j'entends quelqu'un (généralement un socialiste) blâmer le «capitalisme» du marché libre pour les maux oppressifs du monde, je dois rire. L'alliance entre gouvernements et monopoles d'entreprises (ce que Mussolini a appelé le socialisme national ou le fascisme) rend les marchés libres totalement impossibles. Nous avons aujourd'hui un amalgame d'ingérence économique socialiste et de corporatocratie. Notre système est extrêmement restrictif et micro-géré pour tout le monde, sauf les élites de l'argent, qui ne sont pas obligées de suivre les mêmes règles que nous.

    Bien sûr, je pourrais prêcher à la chorale sur ces questions. Mais, les mondialistes défendent un système monétaire mondial et un gouvernement mondial que même de nombreux activistes de la liberté ne connaissent pas encore.

    Dans les milieux économiques alternatifs, le dollar américain est considéré comme la fin ultime de la domination de la monnaie fiduciaire. De nombreux activistes y voient la clé du pouvoir des élites mondiales et pensent que la Réserve fédérale est le sommet de la pyramide mondialiste. Ce n'est pas tout à fait vrai.

    Le dollar américain n'est en soi qu'un autre outil de la cabale bancaire et ces outils perdent parfois de leur utilité avec le temps. On peut dire que, depuis plusieurs décennies, le dollar, en tant que monnaie de réserve mondiale, était le centre de l’influence mondialiste, mais il est sur le point de changer et nous pouvons en voir les signes aujourd’hui. La ruée vers une société sans numéraire au cours des dernières années est effrayante et malheureusement, trop d'activistes de la liberté ont été poussés à croire que c'était une bonne chose.

    Il y a un certain nombre de raisons à cela. Comme mentionné ci-dessus, les activistes voient dans le dollar (ou billet de la Fed) le carburant de la machine mondialiste et souhaitent donc évidemment le voir brûler. Ils sont également généralement partisans des marchés libres et l'explosion de la tendance des crypto-monnaies leur donne l'illusion que le «choix» revient dans l'économie par le biais de la «concurrence monétaire». Je comprends le fondement de cette attitude et j’apprécie son origine. De plus, je n'ai jamais été un partisan du dollar ou de tout autre système de fiat de la banque centrale. Cet article ne doit pas être interprété à tort comme une défense de l'hégémonie du dollar.

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  9. Cela dit, le programme est beaucoup plus ambitieux et le dollar n’en est qu’un élément en voie de disparition car il est remplacé discrètement par un cadre entièrement numérique. Nous devons nous demander encore une fois: à qui profite réellement un changement soudain du monde économique et monétaire ? Qui gagne le pouvoir politique et social à travers une société sans argent ? Est-ce le public ? Ou est-ce que ce sont les mêmes élites bancaires et mondialistes qui ont toujours dominé notre structure économique ?

    En 2017, j’ai publié un article intitulé «La monnaie unique du mondialiste ressemblera beaucoup au bitcoin». J'y ai mis en garde que le marketing tendance des crypto-monnaies auprès du grand public par les médias traditionnels était extrêmement méfiant et contraire à l'idée que l'établissement était "terrifié" par les technologies Bitcoin ou Blockchain, qui les mettaient à l'abandon. J’ai également mis en garde contre la forte implication de banques internationales telles que Goldman Sachs et JP Morgan dans les progrès de l’infrastructure de blockchain et plus particulièrement de Goldman Sachs et de l’affaire amoureuse du FMI pour les systèmes monétaires numériques. Goldman Sachs a même qualifié la blockchain de "nouvelle technologie de confiance ..."

    De toute évidence, les élites du secteur bancaire ne s’inquiètent pas de cette technologie. En fait, ils y ont beaucoup investi. Mais pourquoi ? J'ai longtemps soutenu que les crypto-monnaies populaires actuelles n'étaient rien de plus qu'un bêta-test pour un système mondial de numéraire numérique contrôlé par les élites.

    Cela ne veut pas dire que beaucoup de gens savent utiliser Bitcoin ou d'autres crypto-monnaies. En fait, seul un pourcentage infime de la population entre en contact avec ou échange une crypto. Ce que je dis, c'est que la terminologie, l'idée de crypto-monnaies, est maintenant très répandue.

    Grâce à l’attention des médias, Bitcoin est une marque familiale bien que la plupart des gens n’aient jamais possédé de bitcoin (ou une partie de bitcoin). Les investisseurs de baleines ont surestimé le prix du Bitcoin et de certaines autres pièces à des niveaux sans précédent, car la demande émanant du monde de l’investissement et de la population moyenne pour le mécanisme est au mieux minimale. Ces explosions de prix, bien que brèves, ont suscité la curiosité du public. Et, dans l'esprit de beaucoup, si quelque chose est considéré comme ayant de la valeur, quelle que soit l'éthérence ou l'arbitraire de la mesure, il doit y avoir une raison… non ? Par conséquent, dans l'esprit des pom-pom girls Bitcoin, les prix élevés du marché prouvent par défaut que le bitcoin et les crypto-monnaies sont nécessaires et souhaitables, et quiconque est critique ou sceptique est simplement "contrarié" qu'il "a raté l'occasion".

    J'ai toujours dit, lorsqu'on m'interrogeait sur ma position sur Bitcoin et crypto, que si vous vouliez gagner de l'argent sur l'une de ces pièces et pensiez pouvoir jouer le marché, vous auriez bien sûr plus de pouvoir. Mais pour ceux qui pensaient que les crypto-monnaies étaient un outil d’activisme et de lutte contre les banques centrales, tout ce que je peux dire, c’est que vous avez été dupé.

    Au cours d'une décennie, les masses ont été acclimatées à l'idée d'un système de monnaie numérique. Ils sont maintenant habitués à l'idée que les monnaies physiques devraient être supprimées et remplacées par la technologie du blockchain «plus efficace» - Mort au dollar, mort à la Fed et mort aux mondialistes, déclarent les activistes qui soutiennent le nouveau numérique paysage! Mais ce n'est pas ce qui se passe réellement. La mort du dollar et de l’argent physique n’est que l’amorce d’un nouvel ordre mondial encore plus envahissant.

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  10. Au cours des deux dernières années, le programme pour un système sans numéraire et une monnaie mondiale s'est généralisé. Les plans que les analystes de la liberté avaient autrefois qualifiés de «théoriciens du complot» pour avoir parlé il y a dix ans sont maintenant dévoilés. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a lancé une nouvelle vague de propagande qui l’a ouvertement averti de la fin du statut de réserve mondiale du dollar, le comparant à celui de la réserve de la livre sterling après la Seconde Guerre mondiale. Il a également noté que le dollar pourrait être remplacé par un nouveau système de monnaie numérique et que cela serait avantageux pour le système bancaire.

    Cela se rattache aux propos tenus par le mondialiste et PDG de PIMCO, Mohamed El-Erian, en 2017, qui a déclaré dans un éditorial que le système de paniers des droits de tirage spéciaux du FMI pourrait être utilisé pour remplacer le dollar comme réserve mondiale et que cela contribuerait à «lutter contre la pauvreté». la montée du populisme ".

    Ensuite, Facebook a présenté le concept de monnaie numérique «Balance», que Mark Carney a également suggéré aux banques centrales de surveiller de près. La Balance, à mon avis, est un test conçu pour inciter un plus grand nombre de personnes à utiliser régulièrement la monnaie numérique. Comme indiqué, les bitcoins et autres monnaies cryptographiques ont gagné en visibilité, mais pas en préférence. Là où ils ne parviendraient pas à s'infiltrer dans le commerce quotidien du citoyen moyen, la Balance pourrait éventuellement réussir.

    Jusqu'ici, je pense que la réaction ne correspond pas à ce que les mondialistes espéraient. Au lieu de cela, Facebook avance lentement en introduisant un nouveau système de paiement interne appelé «Facebook Pay», similaire à Paypal. La Balance, ou quelque chose du genre, devrait réapparaître au cours des deux prochaines années sur Facebook et sur d’autres plateformes.

    Lors de la conférence Caixin à Beijing, l'ancien chef de la BCE, Jean-Claude Trichet, a plaidé en faveur d'une version numérique du système de paniers en DTS, affirmant que Bitcoin et d'autres crypto-monnaies n'étaient pas assez stables ou "légitimes" pour assumer le rôle de central. monnaies bancaires. Beaucoup soutiennent que cela prouve que les mondialistes ont peur des crypto-monnaies. Au contraire, je vois cela comme un exemple supplémentaire de la fausse bataille en cours entre banquiers et crypto. Ils critiquent certains aspects de la technologie tout en y investissant et en en faisant la promotion. Comme le paradigme faux gauche / droit, il existe également une sorte de paradigme de fausse banque centrale / crypto.

    L’argument de Trichet en faveur d’une monnaie commune dominée par le FMI a certainement été bien accueilli à Beijing, où les Chinois soutiennent depuis longtemps la prolifération du DTS et ont appelé à ce que celui-ci remplace le dollar. Les Chinois ne sont pas les seuls. Le gouvernement russe a également appelé le FMI à prendre en charge le système monétaire mondial avec le panier de DTS. La Russie est pratiquement découplée du dollar, se débarrassant de sa position dans le Trésor américain, accumulant une importante réserve d’or et supprimant le dollar dans ses accords commerciaux bilatéraux avec d’autres pays.

    L'année dernière, l'Europe a commencé à mettre en place une nouvelle alternative au système de paiement SWIFT contrôlé par les États-Unis. L'Allemagne en particulier a critiqué le système américain en tant qu'arme géopolitique. Aujourd'hui, une association de grandes banques en Allemagne et dans l'Union européenne réclame un euro numérique basé sur le registre des chaînes de blocs.

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  11. Le FMI publie ouvertement des livres blancs dans lesquels il est admis qu’une monnaie numérique mondiale est nécessaire. L’ancienne dirigeante du FMI, Christine Lagarde, étant désormais responsable de la BCE, il est probable qu’un système de crypto-monnaie en euro fera bientôt son apparition publique.

    Entre-temps, de nombreuses banques centrales cherchent un système sans numéraire et leurs propres monnaies numériques. La Chine a annoncé qu'un système national de monnaie numérique serait mis en place dans les 18 prochains mois. La banque centrale suisse explore les options de la monnaie numérique et la Russie envisage également de lancer une crypto-monnaie.

    La rhétorique des médias grand public et des institutions bancaires est que les méthodes de paiement physiques vont bientôt disparaître. C'est ce qu'on appelle la «démocratisation de l'argent» et «l'ordre mondial multipolaire»; Je suis désolé de dire que c’est exactement le contraire.

    L'affirmation est que la fin de la trésorerie et plus particulièrement de la fin du dollar se traduira par plus de choix dans le monde monétaire. Mais la fin de l’argent physique est en fait une suppression de choix et le résultat est PLUS de centralisation. Les élites du secteur bancaire sont si enthousiastes à propos du modèle de devise numérique, car il supprime toute confidentialité des données commerciales. Comme je l'ai souligné dans des articles précédents, la technologie de crypto-monnaie et de blockchain n'a aucun anonymat malgré les affirmations initialement transmises par les promoteurs et les cyberactivistes. Il est également clair que les banques centrales ont l'intention d'introduire leurs propres monnaies hautement gérées et que la plupart des autres pièces seront enterrées dans le processus.

    Les membres de l'ordre mondial multipolaires et multilatéraux sont également une fraude. La Chine, la Russie, l’Europe et d’autres pays exigent une alternative au dollar, mais si cette alternative devient une version numérisée du panier de DTS sous le contrôle du FMI, comme l’ont suggéré ces pays, il s’agit d’une centralisation globale, et non de décentralisation.

    Une décentralisation réelle signifierait la suppression de la supervision et de la microgestion bureaucratiques. Cela signifierait que les monnaies physiques adossées à de l'or et de l'argent pourraient être proposées comme une alternative, et pas uniquement des crypto-monnaies ou des déclarations sans garantie. Après tout, l’or et l’argent ont beaucoup plus d’investisseurs individuels dans le monde que les crypto-monnaies. Que diriez-vous de la concurrence réelle au lieu de la compression des prix des métaux par les goûts de JP Morgan ?

    Cela signifierait des monnaies localisées et des systèmes de paiement adossés à des produits de base, et non pas une seule monnaie mondiale et un système de paiement adossé à rien. Cela signifierait que les pays cesseraient de dépendre non seulement du dollar, mais aussi des institutions mondialistes telles que le FMI, la BRI et la Banque mondiale. Les mondialistes tentent de nous vendre sur l'esclavage en le présentant comme un «marché libre». La solution est de ne pas utiliser les systèmes qu’ils promeuvent et d’être prêts à se battre corps et âme pour une réelle décentralisation.

    Reprinted with permission from Alt-Market.com.

    https://www.lewrockwell.com/2019/12/brandon-smith/the-rush-to-a-cashless-society-only-serves-globalist-interests-2/

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    1. L'argent électrique s'est substitué au 'référent' étalon or (hahahaha !) et n'est qu'une pale copie du référent or-papier qui n'a pas plus de valeur que celui en rouleau aux wc.

      Il n'y a aujourd'hui plus '36 solutions' ! De l'or, il n'y en a plus. Et, si nous nous basions sur le cube de 21 m d'arête qui représente la totalité du métal extrait de Terre de tous temps, son prix serait multiplié par 100 !
      Donc, les dictateurs se retrouvent devant le problème de justifier la monnaie. Car la monnaie d'aujourd'hui se créé avec un doigt enfoncé sur une touche d'ordinateur mettant des zéros les uns derrière les autres après un autre chiffre.

      L'argent électrique ne représente rien. Seul l'individu représente un valeur. Ue valeur d'étalonnage.

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