- ENTREE de SECOURS -



jeudi 19 décembre 2019

Strasbourg futur ville sans issue ? Les véhicules thermiques en accusation

Strasbourg, comme d’autres grandes villes françaises, choisit de bannir d’ici 2025 les véhicules thermiques. A-t-on mesuré les conséquences désastreuses d’une telle interdiction ?


Par Yannick Harrel.
19 DÉCEMBRE 2019


Depuis l’affaire du Dieselgate, les métropoles de France entendent bannir de leur périmètre les automobiles, et partant de là les automobilistes.

Pas toutes les automobiles non, mais tout ce qui est mû par une motorisation thermique, soit près de 93 % du parc automobile actuel ! La tâche est titanesque mais la volonté politique est là. Strasbourg ne manquant à cet effet pas une occasion de suivre Paris à la trace. D’où la décision du 27 septembre prise en assemblée plénière de l’Eurométropole de bannir en plusieurs échéances l’ensemble des véhicules thermiques sur un large territoire (par 69 voix pour, 4 contre et 12 abstentions) d’ici 2025.

Ce faisant, cette décision cache en réalité une méconnaissance de la réalité et des conséquences insidieuses pour un territoire de 339 km² où résident près de 490 000 habitants.

UN OBJECTIF AU DÉFI DE LA RÉALITÉ

L’objectif premier de rendre l’air plus pur est louable, seulement il butte sur la réalité :

 Les transports sont responsables de 38 % des polluants, les 62 % restants le sont suite au chauffage domestique, aux travaux agricoles, à l’industrie et à la production d’énergie.
Sur ces 38 % il convient de distinguer les transports individuels du reste, soient 62 %. Ce qui aboutit à 23 % au total, ce n’est pas négligeable, mais pas essentiel.

Les motorisations thermiques sont désormais soumises à un test WLTP de vérification des rejets de gaz à effet de serre comme des polluants dans des conditions réelles, ce qui permet une approche moins aberrante que les vignettes Crit’Air fondées sur la date d’immatriculation des véhicules plus que sur ses données mécanico-chimiques, les GES n’étant pas pris en compte par exemple.

Le diesel n’est pas un produit pétrolier à la demande mais la résultante d’un processus en étapes appelé distillation, et qui intervient à un certain stade de celle-ci. Si les transports diesel cessaient, on serait condamné à rejeter le gasoil dans la nature, soit près de 20 % de la masse brut de pétrole.
Idem pour l’essence qui représente pratiquement 35 à 40 % de ce même procédé de raffinage et qui sera concernée par cette interdiction.

Quoi que l’on puisse en penser, l’air est plus pur en 2019 qu’il ne l’était en 1989, lire à ce sujet l’ouvrage de Christian Gerondeau intitulé L’air est pur à Paris… mais personne ne le sait. Rappelons-nous qu’en Alsace, les pluies acides décimaient nos forêts il y a encore trente ans, ce qui n’est plus le cas de nos jours.

Circulation et végétalisation peuvent tout à fait cohabiter, les plantes ayant besoin de gaz carbonique pour leur croissance mais le choix de l’Eurométropole semble être plus clairement la disparition des espaces verts au profit de l’aménagement de nouveaux ensembles urbains résidentiels et commerciaux.

En imposant un retrait forcé des véhicules diesel puis essence à toute une partie de la population, la voie à une obsolescence prématurée est tracée alors que l’intérêt des motorisations diesel réside justement dans leur longévité d’où l’envoi à la casse de centaines de milliers de véhicules avec alourdissement de la facture écologique.

Les véhicules Crit’Air 1, au même titre que les véhicules électriques/hybrides rechargeables, seront seules autorisés après 2025, ce qui au final offre un permis de polluer aux individus les plus fortunés puisqu’un véhicule surpuissant à essence produit la même année qu’un véhicule diesel répondant à la même norme Euro 6, ne sera pas exclu.

Une interrogation demeure relative aux véhicules de collection, c’est-à-dire de plus de trente ans : seront-ils exemptés de ces interdictions comme à Paris ou proscrits comme à Lyon et à Grenoble ?

Ce différentiel de traitement ne manque pas de souligner le caractère arbitrairement local de telles décisions.

ET AUX CONSÉQUENCES INSIDIEUSES



Le refus pour des entreprises ou des professions libérales de venir exercer dans ces métropoles (ce qui est déjà le cas à Paris), va priver ces zones urbaines d’artisans, d’experts, de cadres, de techniciens qualifiés et même de certains fonctionnaires renâclant à une mutation avec pour conséquence logique une pénurie de talents.

Pour ceux qui continueront de s’y rendre, il y aura obligatoirement une répercussion sur la facturation de leurs prestations en raison de cet investissement imposé pour circuler dans l’Eurométropole, et ce au détriment des résidents et institutions de la métropole recourant à leurs services. Pire encore, un grand doute subsiste quant au fait que les entreprises acceptent de changer toute ou partie de leur flotte automobile diesel/essence avant le terme de son amortissement.

Le risque de congestionner les abords de ces métropoles, où l’homéostasie des flux de circulation va rendre dramatique l’engorgement de certains axes non prévus pour supporter cette charge supplémentaire de passages.

La désaffection forcée et rapide du diesel vers les motorisations essence s’accompagne logiquement depuis deux ans d’une recrudescence du gaz carbonique en France et dans les pays européens alors que les taux avaient atteint un seuil record en 2016 (sur la base des immatriculations de véhicules neufs). Strasbourg n’y fera aucunement exception.

Les aides peuvent être détournées au profit des ménages les plus aisés comme cela fut le cas pour les primes à la conversion débloquées par le gouvernement à la suite du mouvement des Gilets jaunes, à la stupeur justement des autorités ne comprenant pas qu’un véhicule neuf électrique à 27 000 euros soit inaccessible pour une majorité de ménages, même avec 6000 euros de subvention.

La mesure pose de manière très nette notre rapport à la liberté de circulation : ralentisseurs de tous types, zones 30 km/h, séparateurs de voie, chicanes et rétrécissements de voie ne suffisent désormais plus. Le stade ultime est enclenché, c’est-à-dire le retrait du choix du mode de circulation.

Le stress sur le parc immobilier et une hausse mécanique des loyers comme des chambres d’hôtel en obligeant une partie des ménages résidant en dehors de Strasbourg à souscrire une location intra muros de plus ou moins longue durée ;

On fait porter aux seules automobiles les épisodes de forte pollution photo-oxydante alors que la donne est bien plus complexe puisque très liée aux situations anti-cycloniques.

Les véhicules de services et d’entreprises publiques seront exemptés de ces interdictions de circulation, créant une disparité de traitement difficilement compréhensible hors cas des véhicules d’urgence (Article R311-1 du Code de la route).

DES QUESTIONS SANS RÉPONSE

La voiture électrique est un véhicule propre au regard de ses émissions mais pas de sa production, car son cycle de vie est en termes de pollution atmosphérique peu ou prou similaire à celui d’un véhicule thermique.

L’avènement de l’électromobilité, imposée aux forceps par les autorités nationales et locales, butte sur un écueil dont elles semblent peu se soucier : qui paiera pour les infrastructures ?

Si Strasbourg veut devenir un parangon de l’électromobilité, est-elle prête à investir massivement dans les bornes de recharge (de préférence à haute puissance, supérieure à 22 kW) ?

Et si oui, serait-elle prête à accorder le rechargement gratuit aux véhicules électriques venant de l’extérieur ?

En choisissant unilatéralement l’électromobilité pour les centres urbains, on ferme toutes les portes à l’hybridation, à la filière hydrogène ou encore aux biocarburants de seconde génération, et même aux moteurs thermiques en prototypage aux résultats impressionnants.
Cette électrolâtrie illustre combien le débat est biaisé et ne repose en rien sur la liberté de choix laissé aux usagers de la route1.

UNE MAUVAISE SOLUTION À PLUSIEURS TITRES ET UN ÉCHEC EN PERSPECTIVE

En somme, cette décision est inique socialement et économiquement tout en n’ayant qu’un impact très limité sur la réduction de la teneur en polluants et gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

En revanche, elle aggravera à coup sûr les rapports entre métropole et périphérie. Le flou pesant sur les mesures d’accompagnement ne manque pas non plus de surprendre et corrobore la prévision précédente.

Enfin, il est étonnant qu’une telle décision soit entérinée sans aucune concertation  ni même un débat public avec la population qui en subira de plein fouet les effets. Comment une si maigre poignée d’élus peut-elle opter pour une disposition aussi conséquente, surtout lorsque l’on sait combien la démocratie représentative est devenue une pantalonnade de l’expression publique ?

Mais il est vrai que malgré le refus en 2011 d’une majorité de la population sur le sujet du passage de Strasbourg en zone 30 s’est muée en un découpage territorial pour mieux dispenser les zones 30, à la façon tactique du salami hongrois.

Un tel choix relève nettement d’une approche idéologique, puisqu’il prime sur toute considération de nature technique, énergétique, logistique, économique et sociale avec des conséquences mal ou non envisagées.

Cette politique est irrémédiablement vouée à l’échec tant sur le front de la pollution que sur le front du développement économique et intellectuel de la ville dont l’attractivité pâlit au même titre que Paris dont elle n’est qu’une copie grossière.

L’essor des villes est inextricablement lié aux échanges avec l’extérieur et non à leur fossilisation. Strasbourg, comme plusieurs de ses consoeurs, est symptomatique d’une grave maladie irriguant la vie française : l’éleuthérophobie.

En recevant le magazine officiel de l’Eurométropole strasbourgeoise de novembre-décembre 2019, l’on peut constater deux points :

L’appui emphatique en faveur de l’usage du vélo avec force articles, levant tout doute sur le traitement inéquitable des autres modes de déplacement

Le compte-rendu d’Atmo Grand Est où l’on apprend que l’air est plus pur avec une baisse des émissions d’oxyde d’azote de 52 % entre 2015 et 2017 et des particules fines (selon leur taille) entre 37 % et 52 %.

D’où le sentiment que les mesures de mobilité engagées tiennent davantage compte du contexte politique qu’environnemental.

Les solutions existent fort heureusement mais elles obligent à réfléchir en termes d’écosystème, et plus précisément de géonomie, et non par des mesures discriminatoires, impératives et punitives. Sans quoi Strasbourg, la ville de la route étymologiquement, risque bien de devenir la ville à la voie sans issue.

J’alerte en ce sens les autorités strasbourgeoises de la même manière que je le fis pour les services de la présidence française le 16 janvier 2018, où de façon prémonitoire je développais de sérieuses réserves quant aux mesures relatives en matière de mobilités, et ce plusieurs mois avant le déclenchement de l’épisode des Gilets jaunes.

Bien qu’étant adepte de l’électromobilité (cf Automobiles 3.0), je m’inquiète d’un électrogate à venir en raison du concept survendu de véhicule propre qui entoure cette modalité de déplacement. ?

11 commentaires:


  1. Comme les véhicules électrique ne sont pas rentables et ne le seront jamais et que le prix de cette merde fabriquée coûte déjà la peau du cul, pourquoi ne pas penser à la subventionner ?

    Cela permet à tous les contribuables de banquer pour les riches qui seront seuls à se déplacer dans leurs merdes électrique !

    Bien sûr le dit Yannick Harrel n'est pas un scientifique donc il est incapable de dire que TOUS les gaz se recyclent immédiatement.

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  2. La première centrale nucléaire flottante russe mise en fonctionnement avec succès


    12:50 19.12.2019


    Le groupe Rosatom a annoncé que la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonossov était en état de marche. Il s’agit d’une installation unique en son genre, capable d’alimenter en électricité une ville de 100.000 habitants.

    La première centrale nucléaire flottante au monde, Akademik Lomonossov, a commencé à produire de l’électricité dans la péninsule des Tchouktches (Extrême Orient russe), a annoncé le groupe public nucléaire Rosatom.

    Courant 2020, la centrale flottante sera connectée aux réseaux de la ville portuaire de Pevek qui compte un peu plus de 5.000 habitants.

    «Nous avons fait un pas très important dans le développement de Pevek en tant que nouvelle capitale énergétique de région, base pour la prospection de la Tchoukotka occidentale et point clé de la Route maritime du nord», constate Rosatom dans son communiqué.
    Avec la mise en service de l’Akademik Lomonossov, la Russie comptera onze centrales nucléaires en fonction.

    Projet unique en son genre

    Le concept de centrale nucléaire flottante avait été proposé par Rosatom en 2006. L’installation est dotée d'une importante marge de sécurité qui dépasse, selon ses concepteurs, toutes les menaces envisageables et rend les réacteurs invulnérables aux tsunamis et autres cataclysmes naturels.

    L'Akademik Lomonosov pèse pas moins de 21.560 tonnes. Sa longueur est de 144,5 mètres et sa largeur de 30 mètres. Elle utilise deux réacteurs nucléaires KLT-40S flottants, capables de générer jusqu’à 70 mégawatts d’électricité et 50 gigacalories par heure d’énergie thermique.

    La puissance fournie suffit à alimenter en électricité une ville d’environ 100.000 habitants.

    https://fr.sputniknews.com/russie/201912191042624576-la-premiere-centrale-nucleaire-flottante-russe-mise-en-fonctionnement-avec-succes/

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  3. Une première: un immense glacier qui s’enfonce sous l’eau en Russie filmé depuis l’espace – vidéo


    17:40 19.12.2019


    Du jamais vu: pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Cornell aux États-Unis ont pu observer un courant de glace émanant de la calotte glaciaire de Vavilov, en Sibérie.

    La calotte glaciaire de Vavilov, située en Sibérie russe, se voit «privée» de sa glace. Cette dernière s’enfonce dans l’eau sous la forme d’une rivière, expliquent les scientifiques de l’Université de Cornell aux États-Unis.

    Une vidéo de ce phénomène unique a été relayée sur les réseaux sociaux.

    «C’est le premier cas documenté de la formation d’un courant glaciaire. Nous nous attendions pas du tout à voir ça», a raconté Whyjay Zheng, l’auteur principal de l’étude publiée dans le journal Geophysical Research Letters.
    Le glacier a déjà perdu 11% de sa masse

    Selon lui, sur les images satellites «il semble que toute l’aile ouest de la calotte glaciaire se jette dans la mer».

    «Personne n’a jamais vu ça auparavant», a ajouté M.Zheng.

    L’équipe de chercheurs a découvert que le glacier avait déjà perdu 11% de sa masse, soit 9.5 milliards de tonnes depuis 2013.

    https://fr.sputniknews.com/russie/201912191042628191-une-premiere-un-enorme-glacier-qui-senfonce-sous-leau-en-russie-filme-depuis-lespace--video/

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    1. Aux lendemains de 'Fukushima 11/3/2011', m'apercevant de la tare de la TEPCO, j'avais proposé qu'un couloir, chenal terrestre ou ruisseau soit tracé depuis l'océan jusqu'aux réacteurs. Ces derniers seraient donc capables d'approvisionner la centrale en eau par gravitation et non-plus par pompages lointains (tuyaux) qui s'étaient brisés lors du tremblement de terre.

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  4. Ils mélangent le battage climatique unilatéral et les enfants de six ans. Que pensaient-ils qu'il arriverait?


    December 20th, 2019


    Ils déclarent une urgence climatique et utilisent les enfants comme des armes politiques et se demandent pourquoi les enfants sont en détresse ?

    ABC doit exécuter des colonnes de conseils traitant désormais des conséquences de l'observation de l'ABC:
    Comment parler aux enfants du changement climatique

    ABC Radio National Par Sarah Scopelianos

    C'est mauvais:

    Une manifestation contre la mine de charbon d'Adani a déclenché un «moment difficile» pour son fils, qui avait environ six ans à l'époque. Il est devenu «absolument dévasté» par le réchauffement climatique et les dommages à la Grande Barrière de Corail. «Il a pleuré et il était tellement bouleversé, et j'ai été très surpris de voir à quel point ses sentiments étaient forts», dit Mme Roberts [sa mère].

    Une psychologue experte dit de leur donner les deux côtés de l'histoire… pas d'attente, elle dit de les transformer en mini activistes:
    Psychologue et thérapeute de l'environnement, le Dr Susie Burke a co-écrit les lignes directrices de l'Australian Psychological Society sur la manière de parler aux enfants des changements climatiques.

    Le Dr Burke plaide pour que les parents soutiennent leurs enfants, ce qui pourrait inclure aider leur enfant à écrire ou à envoyer leurs lettres à un politicien local ou à des héros du mouvement environnemental.

    «Cela aide les enfants à ne plus se concentrer uniquement sur les fauteurs de troubles», explique le Dr Burke.

    Les sceptiques disent plutôt «leur enseigner l'histoire» et qu'ils doivent rechercher les deux côtés du débat.

    Mme Roberts, la mère militante, pense que la nature a rendu ses enfants activistes:
    La famille Roberts a un lien fort avec la nature qui a commencé par passer simplement du temps à l'extérieur - camping, jardinage, visites des plages et des forêts. «C’est principalement de là que leurs sentiments profonds de vouloir devenir actifs viennent actuellement», explique Mme Roberts, qui est membre de Australian Parents for Climate Action.

    Est-ce que passer du temps à l'extérieur donne envie aux enfants d'être des activistes du climat, ou est-ce vraiment passer du temps avec leurs parents activistes ?

    Elle voudra peut-être consulter les données sur les codes postaux des enfants souffrant d'anxiété climatique et d'éco-peur.

    Pendant ce temps, le conseiller Dick Gross dit que nous devrions les effrayer jusqu'à ce que nous ayons des preuves démontrant qu'ils sont effectivement malades mentaux:
    Est-ce le bon moment pour dire «principe de précaution»:

    Son conseil a été l'un des premiers à déclarer une «urgence climatique», et il dit qu'il y a de la place pour cette phrase dans les conversations avec les enfants.

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  5. "La panique morale que nous terrifions nos enfants n'est pas vraie ou elle est exagérée", dit-il.

    "Pour amener les gens à changer leurs croyances sur le changement climatique, vous devez avoir des preuves tangibles et vous devez effrayer les gens", dit-il.

    «Jusqu'à ce que la preuve soit faite qu'il y a eu une épidémie de maladie mentale à cause de la conversation sur le climat, je continuerai de penser que d'un point de vue épistémologique, nous devons effrayer les gens ou du moins les sensibiliser. "

    Si seulement il avait attendu la preuve que cela valait la peine d'effrayer les enfants en premier lieu.

    http://joannenova.com.au/2019/12/they-mix-one-sided-climate-hype-and-six-year-olds-what-did-they-think-would-happen/

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    1. La dictature forme des enfants normaux à devenir trisomiques comme les chefs !

      Comme aujourd'hui plus aucun adulte normal ne croit à 'la montée des océans' ou 'au réchauffement climatique', ils sont obligés d'aller sortir les gosses des écoles et de les payer pour aller manifester avec des idiots qui ne sont pas scientifiques !

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  6. L'ego démesuré de Greta Thunberg est-il justifiable ?


    mercredi, 18 décembre 2019 09:44


    Son discours est simple : l’homme doit être contraint car son développement libre est néfaste à la planète.

    Contraindre l’humanité, entraver les libertés individuelles, n’est pas une nouveauté.

    Les sinistres générés par cette posture sont légions.

    Depuis toujours l’homme est en lutte à la fois contre une nature qui lui est hostile et contre ses propres divisions antagonistes qui chacune ambitionne de le soumettre.

    Dès qu’il s’affaiblît la nature reprend l’espace qu’il laisse vide, la mort de chaque homme est suivie d’une invasion parasite qui le dévore. La disparition de tous les hommes laisserait la nature indifférente, il est probable qu’une autre forme de vie dominante prendrait leur place.

    La présence des hommes sur cette terre n’est pas due au hasard mais à leur courage, à leur lutte de chaque instant pour exister.

    Il faut cesser de lutter nous dit Greta Thunberg, car notre lutte fait plus de dégâts qu’elle n’apporte d’avantages. Pour preuve une dégradation de la planète qui serait imputable aux transformations générées par notre combat pour vivre librement.

    En réalité, le danger ne viendrait pas directement de nous mais de notre liberté, tel est le message tarte à la crème de Greta Thunberg.

    Ce qui est extraordinaire dans cette affaire, et comblerait Etienne de La Boétie, est que c’est la population elle-même qui réclame, à travers Greta Thunberg, sa propre soumission. Nulle force armée, nul souverain ne lui impose, elle la souhaite pour le seul plaisir de la voir écraser la liberté des autres.

    Pourtant chacun sait que vivre soumis, aliéner sa liberté, est particulièrement douloureux, désavantageux, sauf pour ceux qui, comme Greta, organisent cette servitude, en sont les seigneurs.

    Greta sait-elle cela, en est-elle consciente ? Probablement pas, son égo lui dissimule la vérité et lui fait croire à sa fable. A cette idée imbécile que la liberté des hommes serait le vecteur potentiel de leur disparition.

    Alors que, s’il est de nombreux exemples d’échecs pour l’homme du fait de sa soumission, il n’en est aucun impliquant sa liberté, même lorsque cette dernière a généré des excès momentanés.

    Il serait bon que l’ego de Greta Thunberg soit jugulé. Il le sera forcément un jour, mais alors il est possible qu’il soit trop tard pour elle et pour nous, que les dés de la soumission soient jetés, pour longtemps.

    Contrairement à ce qu’elle croit, la masse des hommes contraints est beaucoup plus dangereuse pour son environnement que celle des hommes libres, l’une n’a pas de limite, l’autre se régule naturellement.

    Enfin, il faut que Greta se méfie, entre accuser les hommes puis les condamner et les exécuter, il suffit d’un juge, et ce n’est pas ce qui manque… lourde responsabilité pour une gamine de seize ans …

    Bien à vous

    http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/l-ego-demesure-de-greta-thunberg-est-il-justifiable.html

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    1. Allez jusqu'à prendre une trisomique comme chefs des idiots est un surpassement de l'imbécilité de la dictature. La Gretamoilescouilles est une tarée sans construction, PERSONNE ne lui a donnée une petite heure de cours ! Elle rejette les scientifiques dont elle ne peut en comprendre un seul mot. C'est la sainte dégénérée, la pute de Bruxelles.

      Rappelez-vous en 2013:

      L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet


      By lejournaldusiecle
      14 février 2013


      Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.

      C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.

      Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.

      Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".

      Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".

      Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.

      En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.

      Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".

      Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle

      http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet

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  7. «Guerre nucléaire imminente ? Qu’est-ce que vous dites ?», s’exclame Poutine


    19:12 19.12.2019


    Un journaliste d’un média japonais a voulu connaître l’avis du Président russe sur un possible conflit nucléaire, et l’expression qu’il a utilisée a fait s’exclamer Vladimir Poutine. «Vous vous en mordrez les doigts», a prévenu ce dernier.

    Le chef d’État russe a été pour le moins étonné après qu’un journaliste de Kyodo, lors de la conférence de presse annuelle, n’a pas exclu la possibilité d’une guerre nucléaire, compte tenu de la situation sécuritaire actuelle, et notamment du sort du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) et d’une possible non prolongation du traité New Start.

    «Vous vous en mordrez les doigts», l’a interrompu le Président. «"Guerre nucléaire imminente" ? Qu’est-ce que vous dites ?», a-t-il fustigé.

    Le journaliste japonais a demandé ce qu’il se passerait si le New Start n’était pas prorogé. Selon M.Poutine, Moscou n’a pas de garanties que des armes américaines n’apparaissent pas sur les Kouriles.

    «La Russie recherche une solution avec le gouvernement japonais. Il n’existe pas pour le moment une solution pareille, mais le plus important est que les deux parties aspirent à la trouver», a déclaré M.Poutine.

    Le correspondant a poursuivi par une question concernant les discussions entre Moscou et Tokyo au sujet d’un accord pacifique.

    «À propos des alliances, nous n’avons pas d’alliance militaire avec la Chine et nous ne comptons pas en bâtir. Et le fait que les États-Unis essayent de créer une telle alliance… Nous l’observons. Nous trouvons cela contreproductif», a résumé le Président.

    Évaluation de la situation internationale

    Intervenant lors de sa conférence de presse annuelle, le Président russe a estimé que le monde unipolaire n’existait plus et que c’était une illusion. Selon lui, «la polarité du monde est un dérivé des relations économiques».

    Quant au dossier ukrainien -récemment rediscuté lors du sommet au format Normandie-, M.Poutine a indiqué que, lors des pourparlers à Minsk, François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko l’avaient «pris à la gorge» en insistant pour que les représentants des républiques autoproclamées du Donbass signent les accords, reconnaissant ainsi leur existence.

    Il s’agissait de la 15e grande conférence de presse annuelle à Moscou, durant laquelle il devait répondre aux questions de 1.895 journalistes.

    https://fr.sputniknews.com/russie/201912191042630000-guerre-nucleaire-imminente-quest-ce-que-vous-dites-sexclame-poutine/

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    1. Le nucléaire (arme) est obsolète. Il ne peut avoir aucune activité depuis plus de 40 ans qu'est arrivée la technologie scalaire. L'EMP (Impulsion ElectroMagnétique) est capable de supprimer tous radars de contrôle et guidage. Donc, sans ordre le missile tombe où il est.

      En cas d'explosion nucléaire depuis une très courte distance, comme pour les jours après le 11 Mars 2011, les particules radioactives qui s'échappaient de Fukushima vers l'océan (et vers l'Amérique !) ont été complètement redirigées et envoyées au pôle Nord où elles ont été prises de glace.

      Le laboratoire norvégien (NILU) en avait publié des cartes (8 par jour) où étaient photographiées (NASA) les nuages de particules, leur composition et leur direction.

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