le 26 décembre 2019
Comme votre serviteur, le Président américain parle de « moulins à vent » pour désigner les « turbines » éoliennes. Selon l’association américaine de l’énergie éolienne il y a 57000 « moulins à vent » installés sur le territoire américain et pour Donald Trump c’est déjà beaucoup trop. Je cite : « Je n’ai jamais compris le vent. Je connais bien les moulins à vent. Ils sont bruyants, ils tuent les oiseaux. Vous voulez voir un cimetière d’oiseaux ? Allez sous un moulin à vent un jour ! Vous verrez plus d’oiseaux morts que jamais dans votre vie auparavant. »
Ces propos rapportés par The Guardian, un journal de gauche anglais, n’ont pas vraiment plu aux partisans de l’énergie verte. Et Donald Trump d’ajouter, ce qui n’a pas non plu fait les choux gras des écolos, que ces moulins à vent sont fabriqués en Chine et qu’ils posent de graves problèmes pour l’environnement. Selon un rapport de la WildLife Society publié en 2013 les moulins à vent avaient déjà décimé un demi-million d’oiseaux dont 83000 aigles pêcheurs, le Bald Eagle, emblème de l’Empire américain.
La durée de vie d’une éolienne est estimé à (au mieux) 25 ans. Après on fait quoi ? Le gouvernement allemand a décidé de ne plus subventionner l’énergie éolienne. Résultat : plus un seul « moulin à vent », comme dit Donald Trump, n’a été installé durant ces derniers trois mois en Allemagne. Il semblerait que les Allemands commencent à comprendre que les énergies renouvelables ne sont pas adaptées à l’économie allemande : on ne peut pas alimenter les milliers de robots de l’industrie automobile avec de l’électricité dont la fiabilité laisse à désirer. De plus, ce secteur industriel est en pleine reconversion avec l’abandon progressif du diésel et la manufacture de modèles « tout électrique » (cf. un prochain billet sur ce blog). Il faudra alors également une source d’électricité fiable pour alimenter toutes les voitures électriques. Une dure reconversion qui ne pourra être menée à bien que si l’Allemagne dispose de sources d’électricité non aléatoires.
Conclusion : Donald Trump a raison de s’en prendre aux moulins à vent et il donne l’exemple à d’autres pays après avoir dénoncé l’accord sur le climat de Paris.
La différence entre quitter son pays et s'expatrier
RépondreSupprimerCharles Dereeper
vendredi, 27 décembre 2019 04:42
Charles, qu'entends tu par dumper ton passeport français ? suite à cet article
http://www.objectifeco.com/economie/dettes/dettes-europe/quand-le-peuple-va-t-il-piger-que-l-europe-est-detruite-sciemment-au-lieu-de-prendre-pour-des-cons-les-elites.html
ou
Charles, toi qui est optimisé fiscalement...
J'en passe de tous les messages que je reçois et des méconnaissances des règles les plus élementaires de la vie internationale.
Actuellement, il y a 200 pays indépendants dans le monde. Avec leur propre identité, lois, croyances...
S'expatrier consiste à aller vivre dans un autre pays tout en conservant son pays de naissance comme référent de sa vie.
Optimiser fiscalement consiste à vivre dans son pays de naissance et à chercher à niquer les règles fiscales en diminuant la charge d'impôts de manière plus ou moins légale.
Quitter son pays, mon projet perso entamée en 2017 (après mon expatriation entamée en 2009) consiste à abandonner la nationalité de son pays de naissance pour choisir une autre nationalité et couper définitivement les ponts.
Au Panama, il faut vivre en tant que résident permanent 5 ans et ensuite, il y a une procédure qui dure un à deux ans pour obtenir le passeport. A l'issu, je serais libre d'abandonner mon passeport français.
Ce qui est très différent et de ceux qui optimisent fiscalement et de ceux qui s'expatrient.
Après, quelle mouche m'a piqué pour quitter un pays du G7 au profit d'un petit état de 4 millions d'habitants ?
La réponse est complexe.
Clairement, il existe un projet politique pour rendre non majoritaire l'homme blanc dans son pays d'origine.
Aux USA, dans 25 ans tout au plus, en 2045 selon les projections, l'homme blanc sera minoritaire. Même projet en France et à vrai dire un peu partout.
Je n'ai rien contre les autres races. Mais j'ai quelque chose contre l'identité. Je n'aime pas qu'on me vende une saucisse alors qu'il s'agit en réalité d'un machin industriel artificiel.
Ensuite, techniquement, les pays occidentaux n'existent que sur le papier. Nous vivons en réalité dans un monde d'oligarches organisés en bandes. Il suffit d'évoquer cette réalité pour se faire taxer de complotiste. Ce qui est ridicule car ne pas croire au monde des oligarches cela revient à penser comme un enfant de 5 ans qui attend que le père noël descende dans la cheminée où le feu crépite avec les cadeaux... sans se brûler la gueule avec 50kg sur les épaules tel un vaillant navy seals spécialiste de la téléportation en physique quantique en avance sur son temps si on en croit les dernières expériences dans le domaine ici
https://www.scientificamerican.com/article/qutrit-experiments-are-a-first-in-quantum-teleportation/
4 banques US sont présentes auprès des 500 entreprises du SP500, au board de direction et actionnaire TOP 10. S'imaginer deux secondes seulement que ces 4 pouvoirs bancaires ne se rencontrent pas et ne s'organisent pas un petit peu pour se faciliter la vie, c'est être idiot.
10 multinationales contrôlent plus de 80% des produits de grande consommation que tous les occidentaux utilisent pour vivre. Croire deux petites secondes que ces seules 10 multinationales ne se sont jamais rencontrées pour organiser (le vrai mot, c'est acheter les lois et les politiciens) le business, c'est là aussi être idiot.
RépondreSupprimerDonc d'un côté, nous avons des multinationales qui structurent nos vies pour lesquelles on ne vote pas, mais qui émettent littéralement les lois et de l'autre, il y a une volonté raciale évidente contre l'homme blanc. Il faut rajouter que le sperme diminue méthodiquement de 2 à 3% par an en fertilité tous les ans... un malheureux hasard bien sûr... il est clair que notre pouvoir de procréation est voué à nous être retiré et que tout ceci est programmé... sinon y a belle lurette que notre protection via l'interdiction de nombreuses subtances dans notre alimentation aurait être mise en place.
Après, au niveau des finances publiques, on voit arriver la grande collecte de la richesse privée qui va se faire spolier d'ici 2035. Une énième fois.
J'ai retourné dans ma tête toutes les options, mais je n'ai trouvé aucune réponse / aucun compromis favorable capable de me faire rester en France ou avec un passeport français. A chaque fois quand j'ai simulé, je parviens à la même conclusion que je vais me faire niquer.
Donc je me casse. Et j'en ai rien à foutre d'être un vilain français qui crache sur son pays. Tout simplement parce que je ne vois pas mon pays. Je vois toujours ses frontières sur les cartes, mais je ne parviens pas à identifier ce qu'est devenu la France. Entre l'euro, l'Europe et la franc maconnerie, jy vois plus très clair.
Dans le fond, quand on sniffe la France, on est immédiatement étouffé par la terreur du futur, la haine sociale dans tous les sens, la culpabilité et la jalousie. Je comprends que les français s'adonnent à ce genre d'ambiance. Ils sont victimes. Mais bon, chacun reste libre de dire non à chaque instant.
http://www.objectifeco.com/expatriation/mode-demploi/debuter-choisir-son-pays/la-difference-entre-quitter-son-pays-et-s-expatrier.html
Entre, 'Mon pays c'est mon bateau !" et "s'installer sur un cailloux avec un palmier" est déjà LA solution pour remettre le monde en marche sans en être entravé. Les 'paradis' dits tropicaux à cause de leur emplacement géographique sont étroitement surveillés où foisonnent les escrocs de la pire espèce pour 'les bons placements'. Car, quelqu'un qui s'exile vers 'par là-bas' est suivi au GPS 24/24h.
SupprimerRestent les pays 'appelés condamnés' qui (comme le Venezuela) subissent les empêchement de commercer et les délais de livraison très 'approximatifs', qui peuvent encore faire rêver (voir 'Waterworld' avec Kevin Cosner sur son trimaran et porte-container de récup').
Bon, en cas de 'machin-qui-saute', là, c'est l'Australie tout de go ! Immense désert où faudrait y planter des arbres.
L'Australie: 7 692 000 km² :(24 600 000 hab.)
États-Unis: 9 833 517 km² (327 167 434 hab.)
Voir aussi Madagascar (587 041 km²/25 570 000 hab.)
(France 643 801 km²)
RÉSIDUS PLASTIQUE À USAGE UNIQUE: À GENÈVE L'AMENDE SERA SALÉE
RépondreSupprimerLes produits plastiques à usage unique sont interdits dès le 1er janvier sur tout le territoire genevois. Les contrevenants devront payer au moins 100 francs.
Cette mesure est une première réponse à la pollution alarmante due aux résidus de plastique.
Cette mesure est une première réponse à la pollution
26.12.2019, 09h44
Dès le 1er janvier, les sacs plastiques gratuits aux caisses des enseignes genevoises sont interdits sur le territoire cantonal. Le Grand Conseil avait décidé à l'unanimité en mars dernier cette modification légale dont le but est de diminuer l'utilisation de sacs à usage unique.
Cette mesure est une première réponse à la pollution alarmante par les résidus de plastique. Les commerçants genevois ont été informés spécifiquement de l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi qui vise à encourager l'utilisation de sacs réutilisables, a indiqué le canton dans un communiqué.
Amende minimale de 100 francs (92,09 €)
La Ville de Genève n'est pas en reste. Dès le 1er janvier également, elle interdit les produits plastiques à usage unique (sachets, paille, gobelets, assiettes ou couverts) pour les activités se déroulant sur son domaine public et soumises à autorisation. Les contrevenants s'exposeront à une amende d'un montant minimal de 100 francs.
Côté canton, la démarche s'inscrit dans la feuille de route 2018-2023 du Département du territoire qui vise la réduction de la production de déchets incinérables: -25% à l'horizon 2024. La lutte contre le gaspillage des plastiques revêtira également une importance particulière dans le plan cantonal de gestion des déchets 2019-2024 qui sera adopté par le Conseil d'Etat pendant le premier trimestre de l'an prochain. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/plastique-usage-unique-100-francs-amende/story/31857532
Genève y croire qu'ils soient aussi cons !
SupprimerCombien de sacs en plastique (pétrole) consomme votre voiture aux 100 km ?
Un séisme de magnitude 5,1 se produit près d'une centrale nucléaire en Iran
RépondreSupprimer06:59 27.12.2019
Un tremblement de terre de magnitude 5,1 a secoué vendredi la région du sud-ouest de l'Iran, avec un épicentre à 45 kilomètres où se trouve la centrale nucléaire de Bouchehr, a indiqué l'institut géologique américain (USGS).
La secousse a été ressentie à 5h23 (1h53 GMT) dans la campagne autour de la ville de Kalameh, relate l'AFP.
Il n'y a pas eu de dégâts constatés dans l'immédiat, a rapporté l'agence de presse ISNA, qui citait un responsable iranien.
«Si on se fonde sur l'évaluation du Croissant-Rouge et des [autorités] régionales, nous n'avons pas encore été mis au courant de dégâts», affirmait le directeur de la cellule de crise de la province, Jahangir Dehghani.
«On pourrait avoir des routes bloquées dans certains endroits en montagne du fait de l'intensité du séisme», a-t-il estimé.
L'agence sismologique iranienne a mesuré de manière préliminaire une magnitude de 4,9.
https://fr.sputniknews.com/international/201912271042666565-un-seisme-de-magnitude-51-se-produit-pres-dune-centrale-nucleaire-en-iran/
Contrairement à Fukushima (11/3/11) où un tremblement de terre (magn.9) a fait s'effondrer une galerie (eau de source de montagne vers l'océan) sous la centrale électrique et a fait pencher le réacteur n°2 (sans qu'il ne s'arrête) par affaissement, une centrale (comme toutes) est une véritable place-forte-blindée capable de résister même à des séismes du double !
SupprimerD'où l'interrogation sur la valeur du reportage de sputnik.
Une activité sismique très inhabituelle sur la côte ouest a des experts extrêmement préoccupés
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 26/12/2019 - 17:45
Écrit par Michael Snyder via TheMostImportantNews.com,
La côte ouest ne cesse de trembler, mais ces derniers temps, la secousse a atteint un niveau entièrement nouveau, ce qui inquiète beaucoup de gens quant à ce qui pourrait arriver. L'été dernier, une série de secousses alarmantes a immédiatement précédé les deux tremblements de terre historiques qui ont secoué la région de Ridgecrest dans le sud de la Californie. Mais ces tremblements de terre n'étaient rien comparé au «Big One» qui, selon les scientifiques, est en retard. Un jour, un tremblement de terre qui est des centaines de fois plus fort dévastera absolument le littoral californien, et il pourrait arriver beaucoup plus tôt que beaucoup de gens ne le pensent. Plus au nord, la zone de subduction de Cascadia est une bombe à retardement qui pourrait littéralement déclencher une catastrophe sans précédent à tout moment. Je parle d'un événement qui va complètement anéantir des villes entières et dont la région ne se remettra jamais. Comme je l'ai expliqué à plusieurs reprises, les autorités nous ont avertis que «tout à l'ouest de l'Interstate 5 sera porté un toast» lorsqu'un événement sismique absolument massif le long de la zone de subduction de Cascadia envoie un gigantesque tsunami balayant l'intérieur des terres.
Et sans aucun doute, ce jour arrive.
En raison des dommages extrêmes qu'un événement sismique majeur de la côte ouest causerait à notre économie et à notre infrastructure Internet, toute notre vie changera radicalement au moment où elle se produira. On comprend donc pourquoi tant de gens sont alarmés par les tremblements énormes dont nous avons été témoins ces derniers jours. Alors que les Américains du pays célébraient Noël, l'État de Californie a été secoué par 9 tremblements de terre importants et plus au nord, la ville de Vancouver a été secouée par un séisme de magnitude 6,3…
Une série de tremblements de terre la veille de Noël et avant l'aube, un matin de Noël a frappé la Californie, et un séisme de 6,3 beaucoup plus important a secoué Vancouver.
Au moins neuf tremblements de terre en 24 heures atteignant une magnitude allant jusqu'à 3,2 ont secoué la Californie de la région de Los Angeles au nord de Chico, rapporte le U.S.Geological Survey.
Les autres tremblements de terre de l'essaim variaient de 2,5 à 3,0 magnitudes et étiraient la longueur de l'état, selon l'USGS.
Le grand tremblement de terre qui a secoué Vancouver a été précédé de cinq autres grands tremblements de terre qui ont frappé la région lundi…
Aucun dommage ou blessure n'a été signalé après cinq tremblements de terre survenus dans les sept heures au nord-ouest de l'île de Vancouver, lundi.
Les tremblements ont commencé comme des tremblements de terre mineurs, mais se sont intensifiés lorsque le matin est devenu l'après-midi.
Selon la SRC, la taille de ces cinq grands tremblements de terre variait de 4,8 à 6,0…
5,1 (8h44 PT).
5,6 (11 h 13).
5,8 (11 h 49).
6 h (12 h 56).
4,8 (15 h 38).
Espérons que cet essaim de tremblement de terre au large de la côte de Vancouver ne sera rien.
Mais les scientifiques nous disent qu'une énorme rupture de la zone de subduction de Cascadia a le potentiel de produire un tsunami géant de plusieurs centaines de mètres de haut, et la mort et la destruction qu'un tel tsunami causerait à Vancouver, Seattle, Tacoma, Portland et dans d'autres communautés côtières du Northwest serait absolument hors des cartes.
RépondreSupprimerPendant ce temps, nous avons également assisté à plus de 30 tremblements de terre importants au cours des 30 derniers jours dans les environs du mont. Rainier et tous ceux qui connaissent mon travail savent à quel point je m'inquiète du potentiel d'une éruption majeure de ce volcan.
Parce qu'il y a toujours au moins un peu de secousses le long de la côte ouest, de nombreux résidents ont été endormis dans un faux sentiment de sécurité. Oui, une catastrophe majeure ne s'est pas produite depuis longtemps et, par conséquent, beaucoup pensent qu'il n'y a rien à craindre. Mais un jour, un événement majeur frappera très soudainement et la dévastation sera inimaginable. Considérez simplement ce que Steve Quayle a récemment dit à Greg Hunter…
«La quantité de dégâts, et je vais choisir mes mots avec soin, va créer un précédent. Ce sera la combinaison de volcans qui partent de l'intérieur de la zone de subduction où les plaques se rencontrent, couplé à des tsunamis. . . . Lorsque cela se produit, vous perdrez huit à vingt millions de personnes. Lorsque cela se produit, vous perdrez toute productivité dans le domaine électronique, évidemment la Silicon Valley, et toute la production alimentaire dans toute la Californie, l'Oregon et Washington. Lorsque cela se produit, vous aurez un état d'urgence pas comme les autres. Et les réfugiés? Il y aura 3,5 millions de réfugiés à prendre en charge. Lorsque cela se produit, qu'arrive-t-il aux aquifères souterrains et où va-t-on pour l'eau douce? Il y aura des années de sécheresse, des années de famine et des années d'eau, de l'eau où tout cela est-il allé? C'est une situation très grave peinte par des modèles informatiques. Ce n'est pas une chose sensationnelle. Il s'agit d'une étude scientifique basée sur la réalité avec l'application de ce qui se passe. »
Espérons qu'un tel événement sera retardé aussi longtemps que possible.
Mais chaque jour ça se rapproche un peu.
Avant de retourner en Californie, il y a encore une petite friandise du Nord-Ouest que je voulais partager avec vous. Vendredi, la ville de Seattle a connu «sa journée la plus sombre de l'histoire enregistrée»…
Seattle, la ville connue pour son temps pluvieux et couvert, a connu son jour le plus sombre de l'histoire enregistrée vendredi en raison de plusieurs facteurs, notamment des jours plus courts et une couverture nuageuse dense.
Les pyranomètres sont des appareils installés dans les bâtiments du campus de l'Université de Washington qui aident les scientifiques à évaluer à quel point les jours sont sombres dans la ville, a rapporté le Seattle Times. Les scientifiques surveillent la quantité de rayonnement solaire atteignant le sol pendant une période de 24 heures.
Serait-ce une sorte de signe avant-coureur ?
Je ne sais pas, mais certainement beaucoup de choses vraiment étranges se sont produites aux États-Unis ces derniers temps.
Dans l'ensemble, il y a eu plus de 1 200 tremblements de terre aux États-Unis au cours de la semaine dernière, et la majorité de ces tremblements de terre se sont produits dans l'État de Californie.
Avant l'essaim de tremblements de terre dont nous avons été témoins la veille et le jour de Noël, une série de tremblements de terre modérés ont secoué la région de Ridgecrest jeudi et vendredi…
RépondreSupprimerCinq mois après le plus grand tremblement de terre en deux décennies, un essaim de petits tremblements de terre a secoué une base secrète de la Marine dans le désert de Mojave jeudi après-midi et avant l'aube vendredi, selon l'US Geological Survey.
Cinq magnitudes de séismes de plus de 2,5 ont frappé la station d'armes navales aériennes China Lake entre 15 heures. Jeudi et 3 h 30 vendredi à Ridgecrest, Californie, selon le Fresno Bee.
C'est exactement la même zone où deux grands tremblements de terre ont fait la une des journaux du monde entier en juillet dernier.
Serait-il possible qu'un autre événement majeur soit en cours ?
Comme je le souligne à plusieurs reprises, nous vivons à une époque où notre planète devient de plus en plus instable.
Peut-être que cela ne se produira pas cette semaine, et peut-être que cela ne se produira pas ce mois-ci, mais les scientifiques nous assurent que des catastrophes sismiques majeures se produisent sur la côte ouest.
C'est simplement une question de temps, et le temps peut s'écouler beaucoup plus rapidement que la plupart des gens oseraient l'imaginer.
https://www.zerohedge.com/health/very-unusual-seismic-activity-west-coast-has-experts-extremely-concerned
En 2020, nous devons combattre la nouvelle politique de la pensée
RépondreSupprimerLa parole, la pensée et la culture sont contrôlées à une échelle terrifiante.
Par Frank Furedi
Pointu
27 décembre 2019
Au cours de la dernière décennie, et en particulier cette année, les personnes en position d'influence ont tenté de changer le récit par lequel la société se comprend.
Il y a une croisade insidieuse en cours visant à contrôler ce que le public voit, entend, pense et croit. Ce projet, qui cherche l'hégémonie dans diverses cultures occidentales, n'est pas moins omniprésent et approfondi que les tentatives précédentes de contrôle de la pensée par les régimes totalitaires et théocratiques.
Mais comme cette campagne pour contrôler le récit n'a pas de nom et ne promeut pas une idéologie explicite, sa signification a tendance à être sous-estimée, même par ceux qui s'opposent aux nombreuses tentatives de contrôler le langage et la pensée.
Un nouveau récit obsédé par l'identité, anti-humaniste et anti-civilisationnel s'est installé. Nous sommes de plus en plus encouragés à changer notre langue, à adopter des mots jusqu'ici inconnus et à accepter des affirmations profondément discutables.
Cette campagne a connu un tel succès parce que ses adversaires n'ont pas saisi sa signification. En règle générale, les demandes des identitaires extrêmes sont rejetées comme étant sans importance ou comme une blague. Prenons un exemple qui a émergé la semaine dernière.
Un groupe de 16 scientifiques - provenant d’universités prestigieuses telles que Cambridge et Oxford - a écrit une lettre à la revue Nature dénonçant son utilisation du terme «suprématie quantique». C'est au motif qu'il véhicule des idées racistes et colonialistes.
Ils ont déclaré que, selon eux, la «suprématie» avait «des connotations de violence, de néocolonialisme et de racisme par son association avec la« suprématie blanche »», et ont exigé que le terme soit remplacé par «avantage quantique».
Il est bien sûr tentant de rejeter cela comme un geste stupide de la part de scientifiques importants qui ont trop de temps à consacrer. Et c'est précisément le nombre de personnes qui ont répondu à cette lettre ridicule. Mais ses auteurs ne sont pas seuls à penser comme eux.
En août, une équipe du laboratoire de technologie d'interface humaine en Nouvelle-Zélande a affirmé qu'il était problématique que la plupart des robots soient fabriqués à partir de plastique blanc, car il sentait l'impérialisme et la suprématie blanche.
https://www.lewrockwell.com/2019/12/no_author/in-2020-we-need-to-fight-the-new-thoughtpolice/
Comment les banquiers centraux d'aujourd'hui menacent la civilisation
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu.26 / 26 / 2019-18: 25
Écrit par Claudio Grass via The Mises Institute,
Quand on m'a demandé d'écrire un article sur l'impact des taux d'intérêt négatifs et des obligations à rendement négatif, j'ai pensé que c'était une chance d'examiner le sujet dans une perspective plus large. Il y a eu beaucoup d'articles spéculant sur les implications possibles et se concentrant sur leur impact à court terme, mais ce n'est pas très souvent qu'une analyse regarde un peu plus loin dans l'avenir, essayant de connecter l'argent et ses effets sur la société elle-même.
Qui Bono ?
Commençons par une question fondamentale, qui est au cœur de ce problème: à qui profite un prêt dont le remboursement est garanti inférieur au montant emprunté ? De toute évidence, c'est l'emprunteur et non le prêteur, qui dans notre cas est le gouvernement et ceux qui lui sont étroitement liés. Les taux négatifs et les obligations à rendement négatif favorisent par définition les débiteurs et punissent les épargnants. De plus, ces politiques sont un affront aux principes économiques de base et au bon sens également. Ils contredisent toutes les idées logiques sur le fonctionnement de l'argent et n'ont aucun fondement et aucun précédent dans aucun système économique organique. Ainsi, maintenant, en plus de la taxe cachée qu'est l'inflation, nous avons également un autre mécanisme qui redistribue la richesse du citoyen moyen à ceux au sommet de la pyramide.
Ainsi, ce concept même d'une autorité centrale capable de plier et de tordre les règles, même lorsque le résultat est illogique, a des implications qui vont bien au-delà des activités économiques quotidiennes. En fait, il divise finalement la société en deux classes, ceux qui profitent de cette réécriture arbitraire et unilatérale des règles et ceux qui sont contraints de payer le prix même s'ils ne l'ont jamais accepté. En fait, ils n’ont même pas demandé.
Un système de corruption collective
Bien sûr, nous pouvons également le considérer dans la perspective collective du soi-disant contrat social de Rousseau et affirmer que ce système de redistribution manifeste (fiscalité) et secrète (politique monétaire) est légitime, voire bénin. Vous pourriez toujours croire que l'État prendra soin de vous à l'avenir, et donc vous êtes prêt à sacrifier une partie de votre richesse et de vos économies aujourd'hui pour vous assurer que cela se produise. Dans ce cas, il est utile de se rappeler que le système bancaire central actuel n'est pas si ancien. Cela ne fait que cent ans, ou deux cycles d'endettement à long terme combinés. Le premier cycle s'est terminé lorsque le président Nixon a officiellement tenté de démonétiser l'or en 1971, habilitant un système centralisé par lequel quelques-uns décident qui reçoit la devise en premier et à quel taux d'intérêt, leur permettant de créer des bulles dans certaines classes d'actifs, de protéger différentes industries clés et de l'utiliser pour financer des guerres et enrichir les politiciens et leurs proches.
Jusqu'à présent, le crédit total à l'échelle mondiale s'élève à environ 240 billions de dollars. Il est difficile de concevoir un tel nombre, mais si vous considérez qu'un billion de secondes équivaut à 31 709 ans, vous pourriez commencer à comprendre à quel point le système est devenu efficace. Nous ne devons jamais oublier que la dette est toujours une consommation avancée. Cela dit, les dettes doivent être remboursées ou annulées - il n'y a pas d'autre résultat. En outre, le montant de la dette qu'un système peut contracter est limité, et lorsqu'un système basé sur le crédit ne peut plus croître, le résultat logique est l'effondrement de l'ensemble du système. Comme Ludwig von Mises l'a décrit il y a longtemps,
RépondreSupprimerIl n'y a aucun moyen d'éviter l'effondrement final d'un boom provoqué par l'expansion du crédit. L'alternative est seulement de savoir si la crise devrait survenir plus tôt à la suite d'un abandon volontaire d'une nouvelle expansion du crédit, ou plus tard comme une catastrophe finale et totale du système monétaire en cause.
C'est la raison pour laquelle les banques centrales ont commencé à essayer d'éviter cet effondrement systémique en ramenant les taux d'intérêt en dessous de zéro et en permettant aux grands acteurs de s'endetter gratuitement et de réduire en même temps leur fardeau de la dette. Bien sûr, c'est quelque chose dont nous avons déjà été largement témoins au cours de la dernière décennie et ce n'est qu'une question de temps jusqu'à ce que davantage de banques centrales, y compris la Réserve fédérale, utilisent la même tactique frauduleuse pour laisser sortir l'air du ballon, et pour désendetter le débiteur au détriment de l'épargnant. Cependant, il est très douteux que cela puisse être géré avec succès, d'autant plus que la démographie a été un problème pendant des décennies en Occident, ce qui rend également la croissance problématique. Les gouvernements ont appliqué une politique d'immigration de masse pour lutter contre cette tendance démographique vieillissante, mais son exécution a été désastreuse; au lieu de rajeunir les nations et de stimuler la productivité, elle a fini par écraser les systèmes nationaux de protection sociale.
Il est donc clair que la voie actuelle que les gouvernements et les banquiers centraux ont choisie est tout à fait insoutenable et que leurs tentatives de «patchs» à court terme ont peu d'espoir de stopper l'implosion inévitable, qui a déjà pris des décennies. Prétendre le contraire est aussi futile que naïf. Comme l'a dit Ayn Rand,
Nous pouvons ignorer la réalité, mais nous ne pouvons pas ignorer les conséquences de l'ignorance de la réalité.
L'effet de «décivilisation»
Les taux d'intérêt négatifs sont un excellent exemple de ces correctifs à court terme, seulement dans ce cas, ils ne sont pas seulement inutiles pour guérir nos maux économiques, mais ils font en fait plus de mal que de bien.
Le résultat de cette politique est que le temps devient sans valeur. En tant qu’argent durement gagné, mis de côté pour un jour de pluie ou pour l’éducation de ses enfants, au lieu d’apprécier, comme le voudrait la logique, diminue de jour en jour, il n’est plus logique de produire et d’économiser. La motivation de base pour chaque individu de se lever le matin et de travailler dur pour atteindre un niveau de vie plus élevé est supprimée, et le temps devient donc une dimension sans valeur. Si les gens ne peuvent plus épargner, par décret gouvernemental, il n'y a pas d'autre moyen que de consommer. Et avec toutes les options d'investissement traditionnellement sûres disparues, il ne leur reste que la possibilité de spéculer sur des marchés financiers truqués, et le risque énorme qui l'accompagne, en particulier maintenant, lorsque nous approchons de la fin d'un cycle de la dette à long terme.
L'individu est ainsi de plus en plus dépendant de l'État, car la base d'une vie libre est l'indépendance financière et la capacité de réaliser des économies qui vous permettent de rester autonome. Le fondement d'un système efficace exige des individus qui mènent une vie décente, sachant qu'ils doivent d'abord produire avant de pouvoir consommer.
RépondreSupprimerLes masses sont formées et forcées de consommer et de dépenser de l’argent qu’elles n’ont pas à acheter ce dont elles n’ont pas besoin. Notre système monétaire, combiné à ce type de politique publique, entraîne une surconsommation de masse, la destruction de la richesse, la consommation de capital et la destruction et l'exploitation de la nature.
Les gens ajoutent une valeur significative à la société s'ils sont capables d'épargner, car cela leur permet d'investir à un stade ultérieur, une fois qu'ils ont accumulé autant que nécessaire, et d'aider ainsi les autres dans leurs propres efforts pour réussir et atteindre l'indépendance financière. Les parents peuvent aider leurs enfants et les investisseurs peuvent aider les nouvelles entreprises naissantes qui apportent des idées innovantes qui profitent à l'économie et à la société dans son ensemble. Alors que ce cycle vertueux se poursuit, basé sur la productivité, la réflexion à long terme et la gestion financière responsable, «la marée montante soulève tous les bateaux».
Au contraire, lorsque ce processus naturel est perturbé et inversé de force, les effets sont délétères et d'une grande portée: la surconsommation de masse, la destruction des richesses et l'exploitation de la nature et de l'environnement sont autant de symptômes de cette poussée institutionnelle et massive vers le court terme. à long terme et d'être obligé de se concentrer uniquement sur aujourd'hui, aux dépens de demain.
Implications plus larges
Ainsi, l'enjeu n'est pas seulement l'économie mondiale, mais le déclin accéléré de la culture occidentale qui, fondée sur le libéralisme (liberté personnelle et droits de propriété privée) et le christianisme (responsabilité personnelle), a jeté les bases d'une Europe décentralisée qui a permis pour la concurrence des biens et des services mais surtout la concurrence des idées. Ce déclin dangereux n'est pas nouveau non plus, comme il a commencé après la Première Guerre mondiale, lorsque l'Europe s'est tournée vers une approche plus centralisée, toutes sortes d'idées collectivistes provoquant toutes sortes de schismes que nous voyons encore aujourd'hui dans les sociétés modernes. Aujourd'hui, nous assistons à une accélération rapide de ce déclin, car notre système économique peut à peine rester debout, et alors que notre politique et nos sociétés évoluent encore plus rapidement en groupes tribaux ou plus précisément en groupes politiques d'identité, se combattant pour des querelles sans signification. Pendant ce temps, ils sont distraits de la menace réelle, celle que les gouvernements et les banques centrales font peser sur leur avenir et celui de leurs enfants.
Tant que les gens ont peur de la liberté et délèguent à tort leur responsabilité personnelle à une autorité centrale, l'espoir est sombre. Il est temps de penser de manière indépendante si le système centralisé d'aujourd'hui a vraiment du sens, s'il est durable et pour combien de temps encore. Si les réponses à ces questions vous font peur, il est inutile de s'attendre à ce que les solutions viennent d'en haut. Il est alors temps d'agir directement et de manière responsable, avec un plan solide, des actifs physiques durs privés et une stratégie à long terme qui ne dépend pas des caprices et caprices des responsables.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/how-todays-central-bankers-threaten-civilization
Ce sont les taxes qui détruisent le monde. Grâce au machines tout ce qui est fabriqué l'est moins cher mais, les taxes font que le produit fabriqué pour '4 sous' en coûte 2000 aujourd'hui ! Même des taxes sur le transport des articles fabriqués ! (essence, etc)
SupprimerLa place de l'action humaine dans le développement de la pensée économique moderne
RépondreSupprimerPar Joseph T. Salerno
Mises.org
27 décembre 2019
Volume 2, no 1 (printemps 1999)
Le cœur de tout système de théorie économique est l'explication de la façon dont les prix sont déterminés. Comme Mises (1998, p. 235) l'a dit lui-même: «L'économie concerne principalement l'analyse de la détermination des prix monétaires des biens et services échangés sur le marché.» Ainsi, le cœur de l'action humaine se trouve dans les troisième et quatrième parties ( pp. 201–684), intitulés respectivement «Economic Calculation» et «Catallactics or Economics of the Market Society». Dans ces deux parties de 484 pages, est présentée pour la première fois une théorie complète et systématique de la réalité les prix du marché sont déterminés. Bien sûr, Mises n'a pas créé cette théorie avec du tissu entier. En fait, la théorie du prix élaborée dans Human Action représente le couronnement de l'école autrichienne d'économie. Il est l'aboutissement de l'approche de la théorie des prix initiée par Carl Menger en 1871 et développée par une poignée d'économistes brillants de la génération intervenant entre Menger et Mises. Ces derniers comprenaient notamment Eugen von Böhm-Bawerk, J. B. Clark, Phillip H. Wicksteed, Frank A. Fetter et Herbert J. Davenport. Malheureusement, pour des raisons qui seront expliquées ci-dessous, toute l'approche mengerienne a décliné après la Première Guerre mondiale et était tombée en dormance presque complète au milieu des années 1930. La contribution exceptionnelle de Mises à l'action humaine a été de relancer à lui seul cette approche et de la transformer en une théorie cohérente et systématique de la détermination des prix.
Cet article est divisé en sections. La section 1 décrit le développement de l'approche mengerienne de la théorie des prix jusqu'à la Première Guerre mondiale, époque à laquelle elle avait atteint le zénith de son influence internationale. La section 2 décrit son déclin incroyablement rapide et suggère quatre raisons à cela, y compris deux problèmes théoriques fondamentaux qui n'avaient pas été résolus par les deux premières générations de Mengeriens. La lutte solitaire de Mises pour relancer l'approche, commençant au milieu des années 30 et culminant avec la publication de Human Action en 1949, est le sujet de la section 3. Une thèse révisionniste est également proposée dans cette section qui conteste la vision conventionnelle selon laquelle l'économie autrichienne était à haute altitude au milieu des années 1930, lorsqu'elle a été soudainement et tragiquement enterrée par «l'avalanche keynésienne.
La tradition mengerienne avant la Première Guerre mondiale
Pour apprécier la pleine signification de la contribution de Mises, il est nécessaire de revoir largement le cours du développement de la théorie économique pure du début des années 1870 aux années 1930. Trois approches disparates de la théorie des prix ont émergé de la révolution marginaliste des années 1870. Léon Walras a tenté d'expliquer la formation des prix selon les principes de l'astronomie et de la mécanique classique, concevant explicitement «l'état du marché comme un problème général d'équilibre statique décrit par un système d'équations» (Ingrao et Israël 1990, p. 92).
L'approche d'équilibre général de Walras, certes systématique, était intemporelle et mécanique et donc incapable de produire une théorie du processus de tarification du monde réel, c'est-à-dire du déséquilibre réel et nécessaire des prix monétaires généré par le processus historique du marché. En revanche, l'approche d'équilibre partiel conçue par Alfred Marshall impliquait une tentative erronée de garantir le réalisme de la théorie économique en évitant l'analyse des causes ultimes des phénomènes de prix et de coûts en termes de choix des consommateurs, en adoptant plutôt la focalisation superficielle des économistes classiques sur la homme d'affaire. Cette approche, loin d'assurer un plus grand réalisme, a conduit à une analyse de la détermination des prix individuels de manière isolée, qui a ignoré ou minimisé l'interdépendance générale existant entre toutes les valeurs et tous les prix dans l'économie réelle.
RépondreSupprimerL’approche de Menger différait fortement de celle de Walras et de Marshall. C'était à la fois systématique et réaliste. Comme il l'a hardiment déclaré dans la préface de ses principes,
J'ai consacré une attention particulière à l'étude des liens de causalité entre les phénomènes économiques impliquant les produits et les agents de production correspondants, non seulement dans le but d'établir une théorie des prix basée sur la réalité et de placer tous les phénomènes de prix (y compris les intérêts, les salaires, la rente foncière). , etc.) ensemble sous un point de vue unifié, mais aussi en raison des connaissances que nous acquérons ainsi dans de nombreux autres processus économiques jusqu'ici totalement incompris. (Menger 1981, p. 49)
Conformément à sa recherche d'une théorie des prix globale et fondée sur la réalité, Menger a cherché à expliquer «les quantités de marchandises effectivement échangées» (p. 191). Il concentre ainsi son explication sur les équilibres de change momentanés, ou ce qu'il appelle les «points de repos», qui coïncident avec l'émergence des prix historiques du marché (p. 188). Bien que Menger ait ainsi évité l'analyse mécanique d'équilibre général parce qu'elle était incapable de fournir une explication causale de la détermination des prix réels, il n'a pas manqué de présenter une explication systématique du processus de fixation des prix. Ainsi, il a commencé son traité en reconnaissant que «toutes choses sont soumises à la loi de cause à effet» (p. 51). Et pour Menger, la cause réelle et ultime de tous les phénomènes de valeur et de prix était le fait incontestable de l'humain universel qui s'efforce d'obtenir la satisfaction du besoin. Cet effort a pour objet les rares éléments du monde extérieur qui sont perçus comme la cause du manque de satisfaction; c'est-à-dire des biens économiques. De plus, comme les acteurs humains doivent évaluer l'importance relative de satisfaire une variété de besoins ou de désirs concrets, tous les biens économiques sont liés dans ce que Menger a appelé le «lien causal des biens» en tant que compléments, substituts, intrants ou produits (p. 56). L'ensemble de la constellation des valeurs et des prix est donc un résultat systématique et interdépendant de l'interaction des évaluations et des choix humains individuels.1
Au début des années 1880, les premiers disciples de Menger, Böhm-Bawerk et l'ami et beau-frère de ce dernier, Friedrich von Wieser, commencèrent à publier et, à mesure que la décennie avançait, le flux croissant de publications par eux et par d'autres qui avaient été influencé par Menger en Autriche et ailleurs a augmenté à une inondation. Par conséquent, à la fin de la décennie, une «école autrichienne» identifiable avait fusionné et avait acquis une renommée mondiale. Il est important de noter que même à ce stade précoce, l'école autrichienne était profondément divisée sur une question cruciale de la théorie de base.
D'une part, Böhm-Bawerk a pleinement absorbé l'approche causale-réaliste de Menger à la théorie des prix et s'est efforcée de la développer davantage et de l'appliquer à de nouveaux domaines. Wieser, d'autre part, a saisi étroitement le «subjectivisme» de Menger tel qu'incarné dans le principe de l'utilité marginale et, tout en élaborant utilement certaines des implications de ce principe, a complètement ignoré la structure de la théorie des prix fondée sur la réalité à laquelle Menger avait travaillé. construire sur elle. Le but de Wieser était de construire son propre idéal particulier de bien-être social basé sur un état d'équilibre général qu'il a appelé «valeur naturelle», et de le relier à travers le concept d'utilité marginale aux fondements de la psychologie humaine.2 Comme nous le verrons ci-dessous, cette scission entre les premiers et les plus éminents protégés de Menger a eu des conséquences importantes pour le développement ultérieur de l'école autrichienne.
RépondreSupprimerAu cours des trois décennies de 1884 à 1914, l'école autrichienne a prospéré et des progrès substantiels ont été accomplis dans le développement de l'approche mengerienne en une théorie complète des prix. Ces progrès ont été concrétisés en particulier dans les travaux de Böhm-Bawerk, 3 Wicksteed (1967) en Grande-Bretagne, et Clark (1965), Fetter (1915) et Davenport (1968), les principaux membres de la soi-disant «American Psychological School »aux États-Unis4 Le pic de l'influence de la théorie des prix de Menger a coïncidé avec la publication des traités de Wicksteed, Davenport et Fetter en 1910, 1913 et 1915 respectivement. En effet, comme Hayek l'a raconté des années plus tard, «au début de l'après-guerre, le travail des théoriciens américains John Bates Clark, Thomas Nixon Carver, Irving Fisher, Frank Fetter et Herbert Joseph Davenport nous était plus familier à Vienne que celui de tout économiste étranger. sauf peut-être les Suédois. »5
Le déclin de la tradition mengerienne
Malheureusement, l'école autrichienne et sa méthode causale-réaliste ont rapidement décliné du fait de son influence internationale. Il y avait quatre causes fondamentales de ce déclin. Le premier concernait des événements survenus à Vienne au cours de la décennie précédant la Première Guerre mondiale, notamment le flétrissement prématuré des pouvoirs vitaux et créatifs de Böhm-Bawerk, qui a culminé avec sa disparition prématurée en 1914 et la floraison simultanée de la créativité. et l'influence intellectuelle de Joseph A. Schumpeter6. La seconde a été l'essor rapide de l'économie marshallienne dans les pays anglophones pour dominer presque complètement le domaine de la théorie pure au début des années 1920. Le troisième facteur qui a sapé l'approche mengerienne de la théorie des prix était le grand stimulus donné à la recherche en analyse de l'équilibre général continental à la London School of Economics par l'arrivée de Friedrich A. Hayek en 1931. Enfin, l'approche mengerienne elle-même, même dans son élaboration la plus sophistiquée dans les travaux de Wicksteed, Fetter et Davenport, contenait d'importantes lacunes qui étaient favorables à l'idée répandue qu'elle n'offrait rien de plus qu'un rendu verbal moins rigoureux de l'analyse de l'équilibre général. Chacun de ces facteurs sera traité tour à tour dans les quatre sous-sections suivantes.
Le déclin de Böhm-Bawerk et la montée de Schumpeter
Avec la publication en 1886 de sa monographie, Grundzüge der Theorie des wirtschaftlichen Güterwerthes, rappelant et étendant les principes de la théorie de la valeur et des prix de Menger,
La monographie de Böhm sur la théorie de la valeur, publiée… dans la revue de langue allemande la plus respectée, est bientôt devenue reconnue comme une brillante déclaration de certaines des opinions fondamentales du groupe, et ce d'autant plus que le Grundsätze de Menger l'était à cette époque. extrêmement difficile à obtenir.7
RépondreSupprimerHayek (1992, vol. 4, p. 112) a fait référence à «l'exposé brillant de Böhm-Bawerk» dans lequel il «a donné la version la plus complète de la nouvelle doctrine, y compris la loi des coûts, la forme sous laquelle la doctrine a été popularisée. »Böhm-Bawerk avait acquis une réputation internationale. Après la publication du deuxième volume de son traité magistral sur le capital et les intérêts (1959) en 1889 et la longue controverse qu'il a précipitée presque immédiatement, Böhm-Bawerk a assumé la direction de l'école autrichienne de Menger. À l'exception de deux brillants articles sur le capital et sur la monnaie, publiés respectivement en 1888 et 1892,8, ce dernier n'avait apporté aucune contribution substantielle à la théorie économique depuis le début des années 1880 et ses principes étaient alors épuisés et extrêmement difficiles à obtenir.
Bien avant la mort de Böhm-Bawerk en 1914 à l’âge de 63 ans, les événements en Autriche avaient commencé à prendre une tournure défavorable à l’approche mengerienne. En 1889, Böhm-Bawerk est entré au service du gouvernement, où il est resté pendant quinze ans. Bien qu'il ait suivi de près la littérature en pleine expansion et continué à publier au cours de ces années, ses fonctions de fonctionnaire de haut niveau lui laissaient peu de temps à consacrer à des activités savantes. Au moment où Böhm-Bawerk a assumé une chaire spécialement créée à l'Université de Vienne et est retourné à des activités académiques à temps plein en 1905, il avait atteint le statut de vénérable homme d'État aîné et ne pouvait pas échapper complètement aux exigences non académiques continues sur son temps et ses énergies . De plus, il s'est naturellement vu confier un rôle d'homme d'État au sein de la profession économique, il a siégé pendant de nombreuses années au conseil de l'Association économique autrichienne et a également été élu vice-président puis président de l'Académie autrichienne des sciences en 1907 et 1911. , respectivement. En plus de ces lourdes contraintes de temps, sa capacité à renouveler vigoureusement ses recherches scientifiques a été entravée par son énorme charge de travail au cours des quinze dernières années et le lourd tribut que cela a eu pour sa santé. Ainsi, à son retour à la vie universitaire à l'âge de cinquante-quatre ans, il «semblait plus âgé que ses années ne le laissaient penser». Deux ans plus tard, il se décrivait comme un «vieil homme» 9.
Pendant ce temps, pendant la pause débilitante de Böhm-Bawerk dans la vie universitaire, Menger a pris sa retraite de l'Université de Vienne en 1902 et Wieser a accédé à sa chaire l'année suivante. Wieser était un penseur diffus et idiosyncrasique et, comme indiqué ci-dessus, enclin à suivre l'approche Walrasian de l'équilibre général de la théorie des prix. Bien que sa principale influence doctrinale ait certes été Menger, il ne pouvait certainement pas être classé comme un théoricien des prix mengerien au même titre que Böhm-Bawerk ou même Wicksteed et Fetter. Comme son étudiant à l'université, Schumpeter, a écrit à son sujet:
Tout collègue professionnel qui pénètre l’univers intellectuel de Wieser est immédiatement conscient d’une nouvelle atmosphère. C'est comme si l'on était entré dans une maison qui ne ressemble en rien à celle des autres maisons que l'on connaît, dont l'organisation et le mobilier sont étrangers à notre époque et, au début, déconcertant Rarement, un auteur doit aussi peu à d'autres auteurs que Wieser. Au fond, sa seule dette est envers Menger, et tout ce qu'il doit à Menger, c'est l'impulsion initiale. … Avec un calme souverain, il écarte ce que d'autres spécialistes ont écrit quand il crée son propre travail. … Il ne lit ni rapidement ni largement et cherche rarement à saisir les subtilités des systèmes intellectuels des autres10.
RépondreSupprimerMises a exprimé beaucoup moins d’enthousiasme pour les capacités intellectuelles et les réalisations de Wieser que Schumpeter, mais a également soutenu que le travail de Wieser ne devait pas beaucoup plus qu’une inspiration initiale à Menger. Tout en concédant que Wieser a reconnu l'importance du travail de Menger «immédiatement» et «a enrichi la pensée à certains égards», Mises a nié que Wieser était un «penseur créatif» et a estimé qu'il était généralement «plus nuisible qu'utile». En fait, selon Mises, Wieser
n'a jamais vraiment compris l'essentiel de l'idée de subjectivisme dans l'école de pensée autrichienne, laquelle limitation lui a fait faire de nombreuses erreurs malheureuses. … Ses idées sur le calcul de la valeur justifient la conclusion qu'il ne pouvait pas être appelé membre de l'école autrichienne, mais plutôt membre de l'école de Lausanne. (Mises 1978, p. 36)
Sur ce dernier point, le jugement de George Stigler fait écho à celui de Mises. Stigler (1949, p. 158) a déclaré que la théorie de l'imputation de Wieser «est beaucoup plus étroitement liée aux écrits antérieurs de Walras qu'à ceux de Menger et Böhm-Bawerk».
Schumpeter est entré à l'Université de Vienne en 1901 et a commencé à étudier l'économie en 1903 sous Wieser, puis récemment installé dans l'ancienne chaire de Menger. La rencontre fatidique de ces deux hommes en tant qu'enseignant et élève marque le début de la chute de l'approche mengerienne de la théorie des prix en Autriche même. Schumpeter a été «profondément influencé» par Wieser, et «leurs idées sur de nombreux sujets de la théorie économique présentent une grande similitude» (Allen 1994, p. 37). Et s'il est également vrai que Schumpeter (1969, p. 143-190) a participé au célèbre séminaire de Böhm-Bawerk en 1905 et 1906 et l'a ensuite élogué en termes élogieux comme son grand professeur et maître, Schumpeter lui-même a identifié Walras et Wieser dans son premier livre comme «les deux auteurs auxquels [il] ressentait la plus proche affinité» (Machlup 1978, p. 462). Ce livre, Das Wesen und der Hauptinhalt der Theoretischen Nationalökonomie (La nature et l'essence de l'économie théorique), a été publié en 1908 et était une tentative d'expliquer et de défendre l'utilisation du modèle, ou «schéma» comme l'appelait Schumpeter, du L '«économie statique» - où toutes les quantités économiques subsistent dans un équilibre général immuable et mutuellement déterminé - comme principal outil de l'analyse économique pure. De manière significative, c'est aussi dans ce livre que Schumpeter a créé le concept d '«individualisme méthodologique», qui devait être si étroitement identifié à l'École autrichienne d'économie (Swedberg 1991, p. 26).
Das Wesen a immédiatement propulsé Schumpeter au premier rang des théoriciens de l'économie du continent et l'a établi comme le membre éminent de la troisième génération de l'école autrichienne. Wieser a accordé au livre une critique longue et respectueuse, qui, en partie, était très élogieuse. La principale objection de Wieser était celle erronée selon laquelle Schumpeter rejetait l'utilisation de la «psychologie» comme fondement de la théorie de l'utilité marginale.11 Néanmoins, Wieser considérait le livre comme la réalisation d'un esprit de premier ordre, bien que précoce. Ainsi, Wieser a écrit que
RépondreSupprimerOn reconnaît partout l'esprit riche et varié, ouvert à tous les courants intellectuels de l'époque [Schumpeter] qui n'a commencé que depuis quelques années, peut affirmer avec une fierté justifiable que ce livre n'a pas été écrit pour les débutants mais suppose un livre assez détaillé connaissance de l'état de notre science. (Cité dans Allen 1994, p. 83-84)
Walras a également été favorablement impressionné par le livre, écrivant à un collègue que le livre était «un ouvrage très beau et important» (cité dans Swedberg 1991, p. 30). Aux États-Unis, Clark, à ce moment-là le doyen des économistes américains, a évalué favorablement le livre du Political Science Quarterly, concluant que «Ce travail est à la fois critique et constructif, et dans chaque direction, il contribue grandement au progrès de la science économique» (cité dans Allen 1994, p. 84).
Contrairement à ses éminents contemporains, Böhm-Bawerk n'avait rien de bon à dire sur Das Wesen, car il percevait correctement à quel point sa méthode théorique était profondément anti-mengerienne. Pourtant, il considérait aussi à l'évidence Schumpeter comme un théoricien économique exceptionnel. Dans une note de bas de page généralement pénétrante, Böhm-Bawerk a fourni une critique dévastatrice de la tentative flagrante de Schumpeter dans Das Wesen d'extirper les concepts de «causalité» et d '«explication» de la théorie économique et de les remplacer par les concepts de «fonction» et de «description, »Respectivement (Böhm-Bawerk 1959, vol. 3, pp. 228-29). Cependant, Böhm-Bawerk a adouci sa critique en concluant par une référence ludique à «un éminent théoricien économique» qui «s'est laissé induire en erreur en raison de son utilisation du concept mathématique de fonction et, par conséquent, ignorant les dangers de la cercle vicieux. »En effet, c'est en grande partie grâce à l'intercession de Böhm-Bawerk que Schumpeter est devenu le plus jeune professeur titulaire à la prestigieuse université de Graz, et l'un des plus jeunes de l'Empire, en 1911 à l'âge de vingt-huit ans (Allen 1994 , p. 101–02, 117–22; Stolper 1994, p. 6).
L'attitude étrangement ambivalente de Böhm-Bawerk envers Schumpeter - son mépris pour son travail mais son estime pour ses capacités - est clairement révélé dans les lettres qu'il a écrites à Knut Wicksell. Dans une lettre datée du 9 juillet 1912, Böhm-Bawerk a écrit:
Schumpeter est également très jeune. Et bien sûr, ni l'un ni l'autre [sic] n'aurait pu maîtriser la gigantesque entreprise [Das Wesen] qu'il a osé entreprendre. Mais je le considère comme très talentueux. À propos de son prochain deuxième livre (Theorie der wirtschaftlichen Entwicklung, 191212), vous serez probablement encore plus choqué. Il a développé sa théorie de l'intérêt, que je considère comme totalement erronée. (Hennings 1997, p. 269)
En fait, Böhm-Bawerk a rédigé une critique amère de soixante pages de la théorie de l'intérêt de Schumpeter et, après une réponse de quarante pages de Schumpeter, a renouvelé l'attaque dans une réplique de vingt pages (Swedberg 1991, p. 39). Dans une lettre écrite en avril 1913, Böhm-Bawerk fait allusion aux «fantasmes intelligents mais sans substance de Schumpeter» (Hennings 1997, p. 272). Mais dans une correspondance quelques mois plus tard, en septembre 1913, Böhm-Bawerk chantait à nouveau les louanges des talents de Schumpeter tout en qualifiant son travail de superficiel: «Avec nos jeunes économistes, je ne suis pas d'accord non plus. Schumpeter je considère comme le plus doué d'entre eux; et s'il pouvait trouver le chemin de son caractère actuel à des recherches solides et minutieuses, il pourrait, avec ses capacités, apporter d'importantes contributions à la science »(p. 273).
RépondreSupprimerIl est instructif à ce stade de comparer le traitement de Schumpeter par Böhm-Bawerk avec celui reçu par Mises dans ces lettres à Wicksell. Alors que Schumpeter est affectueusement dépeint comme un enfant terrible, brillant, mais turbulent et volontaire, les références de Böhm-Bawerk à Mises ne trahissent pas le moindre degré d'estime personnelle ou d'appréciation pour ses capacités, malgré le fait que Mises ait participé régulièrement à son séminaire de sept ans. Par exemple, dans une lettre datée du 12 août 1912, Böhm-Bawerk a demandé à Wicksell d'écrire une critique de la théorie de l'argent et du crédit de Mises, en faisant remarquer:
Vous avez probablement aussi récemment reçu un livre sur la théorie de l'argent par un jeune universitaire viennois, le Dr von Mises. Mises est un étudiant de moi-même et du professeur Wieser, ce qui, cependant, ne signifie pas que je voudrais assumer la responsabilité de tous ses points de vue. Je viens de commencer moi-même à lire son livre et je ne connais pas encore son contenu. (Hennings 1997, p. 270)
De même, dans les trois lettres subséquentes écrites au cours des vingt prochains mois au cours desquelles Böhm-Bawerk a fait référence à la revue de Wicksell du livre de Mises, aucun mot positif n'est transmis concernant les contributions ou les capacités de Mises (Hennings 1997, pp.271, 274, 275). . Il faut en conclure que même Böhm-Bawerk, malgré ses objections profondes à l'approche de Schumpeter à la théorie des prix, le considérait de loin comme le plus prometteur de la troisième génération d'économistes autrichiens.
Alors que Schumpeter était proclamé par ses professeurs, Wieser et Böhm-Bawerk, comme leur étudiant le plus brillant et atteignant le statut de plus jeune professeur titulaire en Autriche-Hongrie, il a publié son deuxième livre, The Theory of Economic Development (1969). Lorsque ce livre parut en 1911, il fut accueilli par un large public et établit presque immédiatement sa réputation auprès de la communauté internationale des économistes. Selon l'un de ses biographes:
Le livre sur le développement de Schumpeter, comme il l'avait espéré, l'a rendu célèbre dans le monde entier parmi les économistes sérieux presque du jour au lendemain. Alors que son premier livre avait alerté la profession d'une nouvelle étoile montante, ce second a cimenté sa position de prodige de l'économie et l'a identifié comme le théoricien le plus remarquable du développement social et économique. (Allen 1994, p. 110)
La réputation de Schumpeter s'est répandue partout. Ainsi, par exemple, en écrivant en 1917, le théoricien marxiste russe, Nicolai Bukharin (1972, p. 56), dans sa critique influente de la théorie économique autrichienne, caractérisait Schumpeter comme «l'un des principaux représentants de l'école autrichienne». , Le ton de Boukharine était presque méprisant quand il faisait référence à Mises dans une note de bas de page comme «l'un des derniers défenseurs de l'école autrichienne» et «un spécialiste de la théorie de l'argent» (p. 198, n. 100).
RépondreSupprimerLa décennie qui a précédé la Première Guerre mondiale a donc représenté la décennie décisive pour l'école autrichienne dans le pays de sa naissance. Un Böhm-Bawerk physiquement affaibli, bien qu'encore un enseignant influent, n'était plus en mesure d'entreprendre un travail original en théorie pure, tandis que Menger s'était déjà retiré de l'enseignement actif et de l'édition en 1903. Dans cette situation, la publication des deux livres de Schumpeter a déclenché une mouvement puissant pour refondre le noyau de la théorie des prix de l'économie autrichienne dans le sens de l'analyse (verbale) de l'équilibre général walrasien. La publication de Theorie der gesellschaftlichen Wirtschaft de Wieser en 1914 a donné un nouvel élan à ce mouvement. Étant donné que le livre de Wieser, traduit plus tard en anglais par Social Economics (1967), était le premier traité complet d'économie produit par l'école autrichienne, cela signifiait que le domaine de la théorie pure était maintenant presque entièrement dominé par l'aile d'équilibre général de l'école.
Le résultat capital de cet état de fait fut que lorsque la quatrième génération de l'École autrichienne entra à l'Université de Vienne immédiatement après la Première Guerre mondiale, il était inévitable que ses membres fassent mouche sur les travaux de Wieser et Schumpeter. Wieser était, selon les mots de Hayek, le «grand-seigneur» de l'école et le professeur d'économie le plus influent de l'université, enseignant la séquence principale de la théorie économique jusqu'en 1922, bien qu'il ait continué à enseigner comme professeur honoraire jusqu'en 1925 (Hayek 1992, p. 22, 123-24). Wieser, bien sûr, était le «professeur vénéré» de Hayek, et Hayek s'est toujours considéré comme un adepte de la «tradition Wieser» plutôt que de la tradition Böhm-Bawerk (et Mises) 13. Mais Wieser était également le «premier grand professeur» de Machlup et Machlup a suivi son cours théorique d'un an à deux reprises (Ebeling et Salerno 1980, p. 1). Haberler a également suivi le cours de Wieser et a ensuite étudié avec le disciple de Wieser, Hans Mayer, qui a accédé à la présidence de Wieser en 1922.14
Étant donné que les conférences théoriques de Wieser suivaient de très près l'économie sociale - il «lisait» le livre ou «le connaissait plus ou moins par cœur» (Ebeling et Salerno 1979, p. 1; Hayek 1992, p. 22), il n'était pas surprenant que les membres de la quatrième génération considéraient le traité de Wieser comme la principale expression théorique de l'école autrichienne. Selon Hayek, écrivant en 1926: «Theorie der gesellschaftlichen Wirtschaft offre non seulement le seul traitement cohérent de la théorie économique produit par l'école subjectiviste moderne, mais il constitue également, surtout, ce qui pourrait bien être la plus grande synthèse réalisée par la théorie économique en notre temps »(p. 119). En 1927, le camarade de classe de Hayek, Oskar Morgenstern, salua avec effusion le livre comme «un ouvrage qui est devenu la déclaration la plus importante de la théorie autrichienne» et «le plus grand traité systématique qui ait été écrit par un Autrichien dans lequel le principe de l'utilité marginale est analysé dans toutes ses ramifications.
»Morgenstern (1976a, pp. 482–83) le caractérise également comme« l'un de ces livres universellement intéressants qui marquent une époque dans le développement de la théorie économique ».
RépondreSupprimerAussi important que le traité de Wieser l'était dans leurs années de formation, cependant, le premier livre de Schumpeter, Das Wesen, dans lequel il défendait le modèle d'équilibre général en tant que concept de base de la théorie économique pure, semble avoir eu une influence encore plus grande sur l'économie naissante. théoriciens de la quatrième génération. Écrivant en 1980, Hayek faisait référence à «son brillant premier livre» et soutenait que les idées de ce travail étaient «certainement assez essentielles pour comprendre le développement de la théorie économique. En effet, Schumpeter a contribué à la tradition de l'école autrichienne qui est suffisamment originale pour être accessible à un public plus large »(Hayek 1962, p. 161). Hayek a également révélé que «Bien sûr, les deux livres d'avant-guerre de [Schumpeter] et son essai sur l'argent nous étaient tous familiers [de la quatrième génération]» (p. 34). En parlant de Das Wesen et de sa grande influence sur la quatrième génération, Morgenstern (1976b, p. 490) se souvient que
L'œuvre a été lue avidement à Vienne même longtemps après la Première Guerre mondiale, et sa fraîcheur et sa vigueur juvéniles ont séduit les jeunes étudiants. Je me souviens moi-même du genre de révélation que cela a été pour moi lorsque j'ai mis la main dessus et, comme beaucoup d'autres de ma génération, j'ai décidé de lire tout ce que Schumpeter avait écrit et allait écrire.
Haberler (1993, p. 22) a qualifié Das Wesen de «premier grand livre de Schumpeter».
Machlup a également été très impressionné par Schumpeter. Il a déploré que Schumpeter ait été "injustement" exclu de l'école autrichienne, "en raison de son admiration pour l'école mathématique de Lausanne" (Machlup 1981, p. 21). En fait, il a embrassé la vision schumpétérienne du but et de la méthode de la théorie pure. Dans un article examinant la méthodologie économique de Schumpeter, qui cite fréquemment et avec approbation Das Wesen, Machlup (1978, p. 462) attribue à Schumpeter une «compréhension supérieure de l'épistémologie générale et de la méthode scientifique». Dans ses propres écrits volumineux sur la méthodologie, il est clair que Machlup a adopté la position de «tolérance méthodologique» qu'il a attribuée à Schumpeter dans cet article (p. 463). Cette position se résumait à deux affirmations: premièrement, que l'explication complète d'une réalité économique complexe nécessite une analyse historique et statistique ainsi qu'une analyse théorique; mais, deuxièmement, selon les mots de Machlup (p. 466), «c'est la théorie économique qui, dans ses« schémas »ou« modèles »et dans ses« théorèmes »définit et décrit (ou construit) les relations pertinentes.» 15
Pour Schumpeter à Das Wesen… le modèle économique est l'expression principale et l'outil opérationnel du théoricien économique. Il préférait l'appeler un schéma, ou parfois des schémas. Dans son livre, il utilise à la fois des modèles d'équilibre partiel et général. … Le modèle dont Schumpeter écrit principalement, et le modèle focal de tous les travaux de Schumpeter en théorie économique statique, est le modèle à écoulement circulaire ou l'économie d'équilibre général à l'état stationnaire. Il s'agissait d'une variation du modèle développé initialement sous forme mathématique par Walras.
Bien que de tels modèles d'équilibre partiel et d'équilibre général soient en effet des constructions arbitraires et logiquement antérieures aux faits de la réalité, ils ne sont pas de simples «spéculations a priori», car ils sont «conçus en tenant compte des faits». De l'avis de Machlup, le « point décisif »de la position méthodologique de Schumpeter se résume dans l'énoncé suivant de Schumpeter:« D'une part, notre théorie est par essence arbitraire, et sur laquelle repose son système, sa rigueur et son exactitude; d'autre part, il s'adapte aux phénomènes et est conditionné par eux, et cela seul lui donne contenu et signification »(p. 467). Il va sans dire que l’approche méthodologique de Machlup, qui dépeint la formulation de modèles arbitraires comme la préoccupation centrale de la recherche théorique, décrit un écart majeur par rapport au paradigme causal-réaliste de Menger.
RépondreSupprimerMais qu'en est-il de la tradition de Menger et Böhm-Bawerk au cours des années 1920: les Principes de Menger n'étaient-ils pas, après tout, toujours la star directrice de l'école autrichienne? Et n’était-ce pas Mises, l’étudiant de longue date de Böhm-Bawerk, qui enseignait maintenant un séminaire universitaire et dirigeait son propre Privatseminar? Concernant l'influence directe de Menger pendant cette période, bien qu'il soit encore vivant, il était «plus un mythe qu'une réalité» pour la quatrième génération, «d'autant plus que son livre était devenu une grande rareté qui était pratiquement impossible à obtenir car les copies avaient même disparu de les bibliothèques »(Allen 1994, p. 22). Et bien qu'il soit vrai que Mises était un conférencier populaire à l'université, il a enseigné en tant que Privatdozent non salarié et, au début des années 1920, n'a guère rivalisé avec Wieser en termes de prestige en tant qu'enseignant ou Schumpeter en réputation de pur théoricien. De plus, le cours universitaire de Mises était un séminaire avancé qui reflétait les intérêts de recherche de Mises, tels que la théorie de l'argent et du crédit, et n'était pas axé sur la théorie de la valeur et des prix (Haberler 1981, pp. 50-51). S'il est vrai que Haberler et Machlup ont tous deux assisté au séminaire universitaire de Mises, Hayek n'a jamais suivi de cours formel de Mises en tant qu'étudiant universitaire et ne l'a rencontré réellement qu'après avoir obtenu son diplôme (Haberler 1981, p. 50-51; Ebeling et Salerne 1980, p. 1) .16
Le Privatseminar passionnant et influent de Mises était encore moins axé sur la théorie pure, abordant des sujets d'argent, de cycles économiques et de politique économique, et allant souvent bien au-delà de l'économie jusqu'à la philosophie des sciences et de la sociologie. De plus, les membres de la quatrième génération n'ont été invités à rejoindre ce séminaire qu'après avoir obtenu leur doctorat (Haberler 1981, p. 51; Ebeling et Salerno 1980, p. 1). Pour ces raisons, il est peu probable que le séminaire ait contribué à modifier l'approche de base de la théorie économique qu'ils avaient absorbée de Wieser et Schumpeter. Et en effet, il est tout à fait évident dans leurs travaux ultérieurs des années 1930 que Machlup, Morgenstern et Haberler ont tous accepté le modèle ou, en termes schumpétériens, le «schéma» de l'équilibre général comme le cœur de la théorie économique.
Dans ses premiers travaux, du milieu des années 1920 à 1933, Hayek considérait également la théorie de l'équilibre général comme le cœur de la théorie économique. Dans Monetary Theory and the Trade Cycle, par exemple, qui a été initialement publié en allemand en 1929 sous le nom de Geldtheorie und Konjunturtheorie, Hayek a clairement indiqué qu'une théorie du cycle économique réussie doit être logiquement intégrée aux «propositions fondamentales» de la «théorie de et par la théorie de l'équilibre, Hayek (1966, pp. 28-29, 42, n. 2) a explicitement compris «principalement… la théorie moderne de l'interdépendance générale de toutes les quantités économiques, qui a été parfaitement exprimée par l'École de Lausanne. de l'économie théorique. »Après 1933, il est vrai, Hayek a lutté avec force pour« sortir de la boîte walrasienne »17 en tentant de dynamiser la théorie de l'équilibre général en l'étendant pour inclure dans son champ de compétence les attentes d'avenir et la division des connaissances. parmi les participants au marché18. Mais même dans son travail le plus créatif dans ce sens, «Economics and Knowledge» publié en 1937, il restait attaché à la conviction que «le pur la logique du choix », qui pourrait être représentée par les équations intemporelles de l'équilibre général, a joué un rôle central dans la théorie économique (Hayek 1972, pp. 33–56). En 1945, avec la publication de son célèbre article, «L'utilisation des connaissances dans la société», Hayek avait définitivement abandonné le projet intraitable de dynamiser la théorie de l'équilibre général. Au lieu de cela, il a restreint son attention au problème de la dispersion interpersonnelle des connaissances et, tout en supposant que les prix réels étaient toujours proches de leurs valeurs d'équilibre général, a fait valoir que «le simple fait qu'il n'y ait qu'un prix pour chaque produit… entraîne la solution qui (c'est juste conceptuellement possible) aurait pu être trouvée par un seul esprit possédant toutes les informations qui sont en fait dispersées parmi toutes les personnes impliquées dans le processus »(p. 86) .19 Ainsi Hayek, comme son Vienne cohorte formée, n'a jamais pu échapper au cadre d'équilibre général qu'il a appris dans sa jeunesse.
RépondreSupprimerBien sûr, personne ne nierait que Mises a fortement influencé la quatrième génération de l'école autrichienne, mais il l'a fait principalement en tant que théoricien monétaire et économiste politique. Après avoir publié Theorie des Geldes und der Umlaufsmittel (La théorie de l'argent et du crédit) en 1912, au moment où Hayek et la société étaient entrés à l'université, Mises s'était déjà imposé comme le théoricien monétaire prééminent de l'école autrichienne et, sans doute, parmi Continental Les économistes20. Mais c'est la publication de Die Gemeinwirtschaft (Socialisme) «qui fera le plus impression sur [la quatrième] génération» (Hayek 1992, p. 133). Et même si cela a incontestablement révolutionné la vision politico-économique du monde de Hayek et de ses cohortes, il ne les a pas contestées au niveau de la théorie pure. Ce n'est qu'en 1928 que Mises a commencé à publier la série d'essais méthodologiques collectés en 1933 dans Grundprobleme der Nationalökonomie (Problèmes épistémologiques de l'économie) que Mises a commencé à être reconnu comme un théoricien général et un constructeur de systèmes sur le modèle d'un Schumpeter. 21
Lorsque ces essais ont été publiés pour la première fois, ils ont marqué la transition de l'auteur, alors principalement connu pour sa théorie de l'argent et du crédit et son analyse critique du socialisme, d'un économiste au sens étroit du terme à un théoricien général et philosophe de la société.
Cependant, même au cours de ces années, les membres du Mises – Kreis ne pouvaient pas comprendre les détails du système reconstruit de la théorie économique de Mengerian que Mises élaborerait finalement dans son traité Nationalökonomie de 194022.
RépondreSupprimerL'essor de l'économie marshallienne
Cela nous amène au deuxième facteur opérant pour saper l'approche mengerienne de la théorie des prix: la montée rapide en puissance de l'économie marshallienne après 1890 dans les pays anglophones. Avec la plume de Böhm-Bawerk réduite au silence et avec Wicksteed, un économiste à temps partiel sans base académique et avec des intérêts intellectuels diffus, l'économie Marshallienne en équilibre partiel a balayé le domaine en Grande-Bretagne dans les années 1920. Cela a laissé la London School of Economics, sous la direction de Lionel (plus tard Lord) Robbins, en tant que seul avant-poste de l'économie austro-wicksteedienne dans la Grande-Bretagne d'après-guerre.
L'économiste William Smart illustre la rapidité et le caractère approfondi de la conversion marshallienne de la profession d'économie britannique. En 1891, un an après la publication de la première édition des principes de Marshall, Smart publia une petite introduction, An Introduction to the Theory of Value (1966), qui donna aux économistes anglophones une introduction lucide et très sympathique à la théorie autrichienne de la valeur. Dans la deuxième édition, publiée dix-neuf ans plus tard, Smart a ajouté une annexe consistant en un résumé de ses conférences universitaires sur «La théorie de la valeur: le côté de la demande» afin d'indiquer son attitude plus mûre envers les doctrines autrichiennes. Comme son titre l'indique, cette annexe visait à montrer que la théorie autrichienne de la valeur ne traitait que du côté de la demande de la détermination des prix. Dans la préface de cette édition (p. Viii), Smart a informé ses lecteurs que ce résumé devait être étudié «avec le livre III du classique qui a façonné la pensée économique moderne, les principes du professeur Marshall».
Aux États-Unis, la croissance de l'école austro-américaine a été ralentie par la personnalité et le style d'écriture idiosyncrasiques de Davenport et la profonde animosité personnelle qui s'est développée entre lui et Fetter23, et elle n'a pas réussi à produire un penseur influent parmi sa deuxième génération de Par conséquent, au cours des années 1920, alors que Clark, Fetter et Davenport touchaient à la fin de leur illustre carrière et ne contribuaient plus à la théorie pure, l'influence de l'école sur le courant dominant de l'économie américaine a décliné précipitamment, laissant le domaine de la haute théorie dans les États-Unis complètement ouverts à la domination marshallienne. Ainsi, les trois manuels d'économie les plus vendus entre la Première Guerre mondiale et la Grande Dépression étaient ceux écrits par Richard T. Ely (avec trois collaborateurs), Frank W. Taussig et Henry R. Seager, bien que les traités d'avant-guerre de Davenport et Fetter est resté dans les onze premiers (Dorfman 1969, p. 211). Bien qu'incorporant quelques idées autrichiennes, Ely et al. et les textes de Seager exposaient la théorie des prix Marshallienne simple, tandis que Taussig a construit son édifice théorique original sur John Stuart Mill et a été perceptivement résumé par Joseph Schumpeter comme «le maréchal américain» (Schumpeter 1969, p. 220; Ely et al. 1928, pp. 143 à 79; Seager 1908, p. 81 à 106; et Taussig 1928, p. 109 à 220). Hayek a visité les États-Unis en 1923 et a été stupéfait et consterné par la faillite remarquablement soudaine de l'école austro-américaine des théoriciens des prix. En réfléchissant à cette première rencontre personnelle avec la profession économique américaine, Hayek a écrit:
Je dois avouer que de mon intérêt principalement théorique, la première impression de l'économie américaine a été décevante. J'ai vite découvert que les grands noms qui étaient des mots familiers pour moi étaient considérés comme des hommes à l'ancienne par mes contemporains américains, que le travail sur leurs lignes n'avait pas avancé plus que je ne le savais déjà. (Hayek 1992, p. 35)
RépondreSupprimerEn Allemagne, la longue nuit de domination de l'école historique allemande anti-théorique touchait à sa fin, mais le livre qui a réveillé la curiosité théorique des économistes allemands après la Première Guerre mondiale n'était ni les principes de Marshall, ni ceux de Menger, mais celui de Gustav Cassel. Theory of Social Economy (1932), qui proposait une interprétation verbale de la théorie des prix walrasienne.25 Cependant, dans les pays romans, les écoles mengeriennes naissantes étaient écartées par des mélanges indigènes particuliers de classicisme britannique renouvelé et d'historicisme allemand modéré.
En France, l'approche mengerienne a été vivement adoptée par Paul Leroy-Beaulieu et Maurice Block, les dirigeants de l'École libérale française. Ces descendants doctrinaux de Jean-Baptiste Say et Frédéric Bastiat considéraient l'analyse causale de Menger du prix qui partait du fait des besoins humains comme le développement naturel de la tradition française de la valeur subjective initiée par Say (Leroy-Beaulieu 1910, vol. 1, pp 83–114; vol. 3, pp. 15–94; Block 1897, pp. 129–85). Malheureusement, l'école libérale, qui avait complètement dominé l'économie française depuis le début du siècle, a commencé à décliner dans les années 1880 à la suite d'une réforme institutionnelle radicale de l'enseignement supérieur français qui a créé des chaires d'économie politique dans toutes les facultés de droit. . Les statuts de l'Université garantissaient que ces chaires seraient pourvues par des juristes et des avocats, dont la plupart étaient de tempérament et de formation sympathiques à l'approche et aux prescriptions de politique de l'École historique allemande et radicalement opposés à la méthode déductive et au programme inconditionnel de politique de laissez-faire du Liberal School26. Ce résultat n'était pas tout à fait inopportun pour le gouvernement français, qui avait conçu le coup d'État institutionnel. Ainsi, presque du jour au lendemain, une «nouvelle» école autoproclamée a vu le jour sous la direction de Charles Gide et s'est rapidement imposée comme la nouvelle orthodoxie de l'économie française. Gide et les «économistes» de la nouvelle école ne s'intéressaient pas particulièrement au développement de la théorie pure, préférant reprendre les critiques historicistes démodées et réfutées précédemment de l'économie classique, tout en s'efforçant vainement de proposer une synthèse modérée des deux corps de doctrine. Même en 1907, il n'existait toujours pas de cours formel sur la théorie économique enseigné par les facultés de droit, bien qu'elles monopolisent presque complètement l'enseignement académique de l'économie. À la fin de la Première Guerre mondiale, l'École libérale était entrée dans l'histoire et avec elle aucune chance pour une renaissance mengerienne de l'économie française.27 Dans les années 1920, ce qui passa pour la théorie économique pure en France, en dehors d'un petit cercle de Walrasiens, était un brassage faible et sans imagination de l'économie classique et de l'historicisme allemand avec une théorie édulcorée de l'utilité marginale et une analyse de l'équilibre partiel marshallien versée pour faire bonne mesure28.
L'approche mengerienne s'en sort un peu mieux en Italie, où existe également une école libérale dominante de tradition Say-Bastiat, dirigée par Francesco Ferrara. Les économistes libéraux, en particulier Augusto Graziani et Ugo Mazzola, ont très tôt commencé à absorber les leçons de Menger et Böhm-Bawerk et, de 1886 à 1890, «l'école autrichienne était la plus influente parmi les économistes italiens». En 1890, l'année où trois les marginaux, dont Mazzola et le Jevonian Maffeo Pantaleoni, ont assumé la responsabilité de la rédaction conjointe de la principale revue économique italienne, Giornale degli Economisti, «l'armée des« marginalistes-libéraux »… est soudainement devenue plus nombreuse» (Barucci 1973, pp. 264-265). Cependant, l'économie classique et l'historicisme allemand modéré avaient déjà pris fermement racine dans la pensée économique italienne, prédisposant la plupart des économistes italiens à l'éclectisme et empêchant ces premières graines de l'approche mengerienne de s'épanouir. Le caractère confus de la pensée économique italienne après la Première Guerre mondiale a été bien résumé par Lewis H. Haney: Au début des années 1900, était apparu en Italie «l'éclectisme historico-libéral dominant. … Bientôt le subjectivisme autrichien a été ajouté, avec Graziani exceptionnel. Mais même les théoriciens de l'utilité marginale ont apporté certaines modifications, en se rapprochant davantage des théories classiques et rendant ainsi la fusion avec l'autre groupe moins difficile »(Haney 1949, p. 844) .29
RépondreSupprimerHayek et la transformation de l'économie à la London School of Economics
En 1930, il restait un bastion académique apparemment imprenable de l'économie mengerienne en Europe: le département d'économie de la London School of Economics (LSE) dirigé par Robbins. Mais des événements se développaient déjà ailleurs en Europe qui transformeraient rapidement et fondamentalement le caractère de l'économie LSE.
Au début des années 1930, l'école autrichienne a commencé à fondre en Autriche, car des perspectives plus attrayantes à l'étranger ou la menace national-socialiste d'Anschluss ont poussé les principaux économistes autrichiens à émigrer en Grande-Bretagne (Hayek et Rosenstein-Rodan), aux États-Unis (Machlup , Haberler et Morgenstern) et la Suisse (Mises). Ironiquement, cette grande migration autrichienne a été le troisième facteur contribuant à l'effondrement de la tradition mengerienne, en particulier en Grande-Bretagne. Car c'est sous l'influence de Hayek que les économistes de la LSE, en particulier John Hicks, ont commencé à introduire la théorie walrasienne de l'équilibre général, telle que reformulée par Pareto, auprès des économistes anglo-américains.
Ingrao et Israël décrivent avec perspicacité le rôle crucial de Hayek dans le développement précoce de la version anglo-américaine de la théorie de l'équilibre général:
Le problème qui fascinait Hayek était celui que Walras et Pareto n'avaient pas résolu: la possibilité de construire une interprétation convaincante des fluctuations cycliques tout en maintenant non seulement le noyau central de la théorie de l'équilibre mais en le prenant comme point de départ. … Dans ses conférences de Londres… Hayek est parti précisément du concept d'équilibre général du marché et a proclamé son importance clé dans l'analyse économique. … Bien que Hayek n'ait fourni aucune formalisation de ses théories, sa théorie de l'équilibre a offert une multitude de suggestions qui devaient être reprises dans la littérature des années 40 et 50.
L'idée d'équilibre intertemporel, qui devait être précisément définie en termes axiomatiques par Arrow et Debreu, a pris forme dans ses écrits des années 1920 et 1930. … La meilleure introduction à une exposition plus détaillée du contenu de Value and Capital est peut-être le propre aperçu de Hicks du fossé qui s'est ouvert à un certain point entre son programme de recherche et celui de Hayek. (Ingrao et Israël 1990, p. 232-234)
RépondreSupprimerBien que Hicks ait lu Pareto avant de rencontrer Hayek, il a affirmé que l'enseignement de Hayek l'a incité à recommencer «une fois de plus Pareto». En ce qui concerne la ligne de travail qu'il a poursuivie dans les années 1930 et qui a abouti à Value and Capital, Hicks (1983, p. 359) a révélé que «je ne suis pas parti de Keynes; J'ai commencé par Pareto et Hayek. »Hayek (1992, pp. 53-54) lui-même considérait l'analyse de la théorie de la valeur dans Value and Capital en termes de taux marginaux de substitution et de courbes d'indifférence comme« l'énoncé ultime de plus de la moitié d'un discussion du siècle dans la tradition de l'école autrichienne. »30
Plus important, cependant, que l’impact direct de Hayek sur Hicks, le théoricien idiosyncratique et éclectique, a été l’effet profond que la collaboration de Hayek-Hicks a eu sur Robbins, le cœur et l’âme même de l’économie de la LSE. Entre 1927 et 1934, Robbins avait écrit une série de brillants articles élaborant et appliquant une théorie des prix causalement réaliste et critiquant l'économie en équilibre partiel marshallien.31 En outre, son essai sur la nature et la signification de la science économique, publié pour la première fois en 1932, clairement a démontré l '«endettement particulier» de l'auteur envers les œuvres de Mises et Wicksteed tout en faisant valoir de façon convaincante que la théorie économique était en effet «fondée sur la réalité», comme Menger l'avait initialement affirmé (Robbins 1969, pp. xv-xvi). Le livre de Robbins a rapidement réussi à démontrer à la plupart des professionnels que la méthode mengerienne de formulation de la théorie économique était à la fois évidente et réaliste. Comme Robbins (1969, p. 78) a caractérisé cette méthode:
Les propositions de la théorie économique, comme toute théorie scientifique, sont évidemment des déductions d'une série de postulats. Et le chef de ces postulats sont toutes des hypothèses impliquant en quelque sorte des faits d'expérience simples et indiscutables concernant la manière dont la rareté des biens qui fait l'objet de notre science se manifeste réellement dans le monde de la réalité32.
Au milieu des années 1930, cependant, Robbins avait commencé à tomber sous le contrôle de Hayek et Hicks, confondant l'analyse dynamique des prix de Menger-Wicksteed avec la pure logique walrasienne de choix comme l'essence de la théorie économique.33 Par exemple, dans le programme pour son cours sur les «Principes généraux d'analyse économique» donné au cours de la session de 1934-1935, Robbins a inclus sous le titre «Travaux modernes en théorie générale» les traités de Böhm-Bawerk, Wicksteed, Fetter, Clark et Davenport aux côtés de Cassel , Pareto, et le disciple de ce dernier, Enrico Barone. Dans une note révélatrice du programme, Robbins a écrit: «Le traitement sera de caractère non mathématique. Les étudiants qui souhaitent être témoins des mêmes problèmes traités mathématiquement doivent suivre le cours no. 66 (Introduction to Mathematical Economics) »(McCormick 1992, p. 31–32). Pour Robbins, évidemment, le choix entre les approches causal-réalistes et mécaniques d'équilibre général n'était plus qu'une question de goût. Le programme de Robbins pour 1938-1939 a montré son évolution ultérieure loin de la tradition mengerienne.
Les grands traités austro-américains de Clark, Fetter et Davenport sont passés des sections sur la théorie générale («Statics» et «Comparative Statics»), tandis que le traité de Pareto est resté et l'article de Hicks et Allen sur «Un réexamen de la théorie de la valeur» », Les mathématiques psychiques d'Edgeworth et la théorie de la concurrence monopolistique de Chamberlain ont été ajoutés. De plus, alors que le traité de Wicksteed était répertorié comme une condition préalable, Knight’s Risk, Uncertainty, and Profit était désormais identifié comme le texte organisateur du cours.
RépondreSupprimerDes preuves supplémentaires de la dérive de Robbins loin du camp mengerien peuvent être trouvées dans la deuxième édition de Nature and Significance publiée en 1935. Dans cette édition, il y a encore de nombreuses notes de bas de page citant les travaux de Fetter, Davenport, Wicksteed, Mises et Richard von Strigl , mais coexiste maintenant, de façon quelque peu incongrue, avec des références en bas de page aux œuvres de Pareto et Hicks. Apparemment, ce n'était pas le cas dans la première édition. Comme l'explique Richard M. Ebeling, qui a comparé les deux éditions:
Les références de notes de bas de page dans cette première édition montrent plus clairement l'influence fortement «autrichienne» sur la pensée de Robbins que dans la deuxième édition de 1935, dans laquelle les modifications dans le texte et les suppressions et ajouts aux références de notes de bas de page donnent l'impression que différentes autorités ont influencé ses idées. (Ebeling 1998, p. 1, n. 1)
De plus, comme Robbins le révèle de manière significative dans la préface de la deuxième édition, ces modifications ont été apportées sous les «conseils et critiques» de Hayek, Paul N. Rosenstein-Rodan et Alfred W. Stonier. Comme Hayek, Rosenstein-Rodan était membre de la quatrième génération et également membre du cercle Wieser-Mayer (Hennings 1997, p. 272). Il est significatif que dans la préface de la première édition de Value and Capital, Hicks mentionne également spécifiquement Hayek et Rosenstein-Rodan, ainsi que les théoriciens de l'équilibre général de la LSE Nicholas Kaldor, Abba Lerner et R.G.D. Allen, comme contribuant aux idées qui sous-tendent son propre livre (p. 273).
Un bref mot doit être dit ici au sujet du débat sur le calcul socialiste, car il révèle clairement la différence d'approche entre les théoriciens des prix de Menger comme Mises et les théoriciens de l'équilibre général verbal comme Hayek et les derniers Robbins. Hayek et Robbins dans leurs critiques de la planification centrale socialiste ont souligné l'impraticabilité de la découverte complète et opportune par le comité central de planification des connaissances largement dispersées nécessaires pour résoudre le système d'équations simultanées qui devaient se substituer aux calculs monétaires des entrepreneurs. Mais pour Mises, l'économie était toujours en déséquilibre profond et fondamental et ces équations n'étaient donc pas du tout pertinentes au problème du calcul économique. En outre, le problème des connaissances incomplètes, en particulier en raison de l'incertitude indéracinable de l'avenir, est un problème qui affecte également les planificateurs centraux et les entrepreneurs privés.
Tout en s'abstenant généralement de s'engager dans une controverse avec ses collègues critiques du socialisme, Mises aborde explicitement les différences entre sa propre position et celle de Hayek dans un article publié dans une revue d'économie française en 1938. Après avoir soutenu que l'état d'équilibre décrit par les mathématiques équations est un état futur purement hypothétique, imaginaire et irréalisable dont les conditions ne peuvent jamais être connues aujourd'hui et qui "ne correspond à rien de réel", a écrit Mises:
Hayek a également montré que l'application au calcul économique des équations qui décrivent l'état d'équilibre présuppose une connaissance des évaluations futures des consommateurs. Mais en cela, il n'a vu qu'une augmentation de la difficulté de l'application pratique de ces équations, au lieu de voir un obstacle fondamental et insurmontable à leur emploi dans le calcul économique. Il est absolument sans importance que nous envisagions le régime socialiste comme une dictature à planification centrale, dans laquelle seules les évaluations du dictateur sont pertinentes, plutôt que sous la forme d'une communauté organisée selon des principes démocratiques dans lesquels les évaluations de les consommateurs individuels ou les groupes de consommateurs seraient pertinents pour la planification économique. Le dictateur ne peut pas non plus savoir aujourd'hui comment il fera ses évaluations à l'avenir lorsque les conditions auront changé; il ne peut pas le savoir comme le consommateur individuel ne peut pas le savoir34.
RépondreSupprimerMaintenant, s'il est vrai que d'importantes contributions autrichiennes à la théorie de l'argent, du capital et du cycle économique ont continué de couler de la LSE tout au long des années 1930, la plupart de la plume de Hayek lui-même, elles ont été progressivement affaiblies par le fait qu'elles s'égaraient de plus en plus loin de leurs racines dans la théorie dynamique des prix de Menger. Le point culminant de cette tendance malheureuse a été The Pure Theory of Capital de Hayek, publié en 1941, qui a échoué en grande partie précisément parce qu'il s'agissait d'une tentative de reconstruire la théorie du capital de Böhm-Bawerkian sur la base d'un équilibre général intertemporel.
Le dernier souffle de la théorie des prix de Mengerian dans son incarnation pré-misesian s'est produit aux États-Unis au milieu des années 1930. Vernon A. Mund, un étudiant de Fetter à Princeton, a publié une monographie Monopoly: A History and Theory (1933), qui était de loin supérieure aux travaux marshalliens sur le sujet publiés simultanément par Joan Robinson et Edward Chamberlain. Mund a explicitement basé sa propre analyse du monopole sur «l'analyse nouvelle et unifiée du monopole et de la concurrence» de Menger qui, a-t-il déclaré, «a fait du travail de Menger une contribution signalétique à la théorie économique». Deux ans plus tard, il est apparu à titre posthume le monument de Davenport (1935) - mais stylistiquement opaque - dissection et critique de tout le système de l'économie marshallienne du point de vue de la théorie causale et réaliste des prix. Enfin, en 1937, Fetter a contribué quatre chapitres originaux à un manuel sur les principes et problèmes économiques, édité par Walter E. Spahr. Rétrospectivement, la contribution de Fetter de quatre-vingt-cinq pages représentait l'énoncé canonique du noyau de la théorie des prix de Mengerian tel qu'il était juste avant la reconstruction de Mises (Fetter 1937a, b, c, d). Inutile de dire que toutes ces œuvres ont coulé sans laisser de trace sous les raz de marée successifs de la révolution de la concurrence imparfaite de Marshall et de la reconstruction de Hayek-Hicks de la théorie de l'équilibre général.
Problèmes non résolus dans le paradigme mengerien
Le quatrième et dernier facteur qui a contribué à la dissolution rapide du paradigme mengerien après la Première Guerre mondiale ne concernait pas des circonstances externes, mais des déficiences analytiques internes à son approche théorique. Ces lacunes étaient doubles et avaient tendance à masquer le caractère distinctif de l'approche causale-réaliste et à conduire à une caractérisation superficielle, mais largement acceptée, de celle-ci comme une version verbale moins rigoureuse de l'approche d'équilibre général. Le premier problème tournait autour du concept d'équilibre.
Menger avait montré l'importance de la notion de «points de repos» effectivement observables ou d'équilibres de change momentanés dans son analyse de la formation des prix réels du marché. Cependant, étant donné que les principes de Menger étaient destinés à l'introduction générale d'un traité prospectif en plusieurs volumes qu'il n'a jamais écrit, il a formulé les principes généraux d'imputation de la valeur pour les marchandises d'ordre supérieur, mais s'est abstenu d'analyser le prix et la répartition des facteurs de production dans une économie d'échange. Il n'avait donc pas besoin du concept d'équilibre de production à long terme.
RépondreSupprimerLe concept d’équilibre des échanges réalisable de Menger est maintenant parfaitement adapté à l’analyse de la formation des prix réels du marché d’un moment à l’autre et est resté le concept analytique central de la théorie des prix causal-réaliste. Écrivant en 1910, Fetter affirmait avec force que «le concept d'équilibre économique… doit être considéré comme présent dans toutes les sociétés dynamiques. … Tout prix, qu'il soit temporaire ou instable, est celui qui, pour le moment, met en équilibre les quantités achetées et vendues, produites et désirées à ce prix »(Fetter 1910, p. 133). Davenport a inventé le terme «équilibre mobile» pour désigner le système interdépendant de prix monétaires qui émerge continuellement des échanges de chaque instant sur le marché. Selon Davenport (1968, pp. 113–14), «Les prix ont leur cadre dans un grand équilibre mobile, dont toutes les parties sont liées à toutes les autres parties et sont en étroite interdépendance avec elles.» L'équation réelle, quoique momentanée, de l'offre et de la demande qui donne lieu à un prix défini sur chaque marché individuel "suppose ... un système existant de prix sur les biens en général et une relation de prix établie pour ces biens en termes de monnaie". C'est dans ce contexte restreint, mais crucial, sentent que les Mengeriens d'aujourd'hui insistent sur le fait que le marché est toujours en équilibre.
Néanmoins, afin de tracer les relations causales qui régissent l'ajustement complet et chronophage de la structure des prix des ressources et des allocations aux changements donnés dans les données sous-jacentes de l'économie, la construction subsidiaire et purement imaginaire d'un équilibre final des prix et la production est indispensable. Cela a été reconnu par Böhm-Bawerk, qui a utilisé la construction imaginaire d'une économie entièrement ajustée et sans changement pour développer la théorie de l'imputation de Menger en une théorie de la productivité marginale à part entière de la tarification des facteurs dans une économie de marché utilisant des capitaux (Böhm-Bawerk 1959 , p. 248–56). Cependant, Böhm-Bawerk lui-même n'a jamais explicitement identifié ou complètement compris cette méthode de construction imaginaire. Malheureusement, toujours méthodologiquement sous l'influence de John Stuart Mill, tout comme Menger également, Böhm-Bawerk a soutenu à tort que ce n'était que des «obstacles de friction» qui empêchaient l'économie réelle de s'adapter instantanément à cet état d'équilibre à long terme. Tout en notant que «dans la pratique, ces obstacles frictionnels sont infinis», Böhm-Bawerk a concédé de façon désastreuse que si «la perfection était atteinte», alors le prix et l'allocation des ressources pourraient être déterminés avec «une précision mathématique idéale».
Plus désastreux encore, Böhm-Bawerk a fait valoir que les lois économiques, telles que la loi de la productivité marginale, n'auraient «idéalement une validité complète» que dans un monde d'équilibre à long terme non perturbé (pp. 255–56). Ainsi, la méthodologie de Böhm-Bawerk et Menger - c'est-à-dire le compte rendu qu'ils ont donné de la méthode qu'ils ont utilisée pour formuler les théorèmes économiques - était non seulement confuse, mais également incompatible avec la méthode réelle qu'ils ont employée pour formuler avec succès une théorie des prix causal-réaliste35.
RépondreSupprimerLe premier économiste à identifier consciemment et tenter une explication complète de la méthode qui a guidé l'approche mengerienne dans la recherche théorique a été John Bates Clark.36 Mais l'obscurité terminologique et les incohérences internes ont gâché même la discussion perceptive et révolutionnaire de Clark. Clark a soutenu que le point de départ de la théorie des lois économiques causales régissant une économie de marché est l'imagination de ce qu'il a appelé un «état statique». Dans cette construction mentale, les données sous-jacentes du système économique sont inchangées et la structure des prix et de l'allocation des ressources ont été complètement ajustées à ces données, et, par conséquent, tous les prix des produits sont égaux à leurs coûts moyens de production et les profits et pertes entrepreneuriaux sont inexistants. Clark (1965, p. 400) a admis que la description d'une telle économie est «complètement imaginaire» et «qu'une société statique est impossible». Cependant, a-t-il souligné, l'utilisation de l'état statique dans notre raisonnement est «un héroïque mais l'application nécessaire de la méthode d'isolement. »Cette méthode nous permet d'analyser les lois causales ou« forces »qui« [nous] voyons toujours… travailler en relation avec d'autres forces, mais nous devons imaginer… travailler seules. »Corriger Böhm- Bawerk et Menger, Clark a ainsi affirmé sans réserve que les «lois statiques» déduites à l'aide de cette construction imaginaire sont «néanmoins de vraies lois… qui opèrent toujours dans le monde changeant de la réalité» (p. 30). En effet, «les lois statiques dominent les activités d'une société réelle et dynamique» et les influences qu'elles exercent sur les processus d'ajustement dynamique «ne sont pas imaginaires; ils sont aussi réels que n'importe quoi sur terre »(pp. 37, 401).
Clark s'était ainsi brillamment et complètement libéré de la fausse idée préjudiciable de Mill selon laquelle les lois économiques n'étaient que "hypothétiquement vraies", c'est-à-dire vraies en l'absence de "causes inquiétantes", telles que la mobilité imparfaite des facteurs ou des motifs d'action non pécuniaires. Malheureusement, Clark a ouvert la porte à une autre erreur pernicieuse avec son choix du terme «lois statiques» pour caractériser le contenu des théorèmes économiques. Car ces théorèmes ne concernent pas les lois qui s’appliquent dans l’état statique intemporel et immuable qui, de l’avis de Clark, est «complètement imaginaire» et «impossible»; il s'agit plutôt des lois de l'économie de marché réelle et dynamique qui se déroule dans l'histoire. La «loi statique» est donc une dénomination contradictoire et déroutante. Les lois économiques, dont la dérivation rend indispensable la fiction de l'état statique, sont des lois immuables de la réalité qui régissent l'action et l'interaction humaines dans le flux irréversible du temps; par conséquent, ils ne peuvent avoir aucune application dans l'état statique irréalisable où le temps et l'action sont définis loin.
Les problèmes avec la discussion de Clark vont cependant au-delà de la simple sémantique. Apparemment troublé par sa propre terminologie trompeuse, il n'a pas pu résister à réifier l'état statique, ce qui implique qu'il a une existence indépendante et permanente - bien qu'elle soit agitée par les «frictions et perturbations» sans fin associées aux phénomènes dynamiques. Pour Clark, par conséquent, l'état statique existe de la même manière que le niveau de l'océan existe réellement indépendamment des vagues qui parcourent continuellement sa surface. Pour reprendre les mots de Clark,
RépondreSupprimerL'état statique ... devrait ... être considéré comme un arrangement idéal, se projetant à travers le système de groupe perturbé et changeant [c'est-à-dire, une économie de marché compétitive] de la société actuelle, tout comme la surface imaginaire de la mer se projette à travers les vagues. La société [statique]… est une forme et un mode d'action que le monde réel porte en lui. … [N] ous pouvons en saisir la réalité essentielle. (Clark 1965, p. 402–03)
En accord avec cette réification, Clark a divisé les théorèmes économiques en propositions sur les «forces statiques» et les «forces dynamiques». Puisque les deux ensembles de forces opèrent dans le «monde des faits», la théorie économique statique doit être complétée par une théorie de la dynamique économique. , c'est-à-dire «une science des frictions et des perturbations économiques» (p. 32). En outre, les effets des deux ensembles de forces ne sont pas symétriques: les forces statiques «à l'œuvre dans le monde immuable ne travaillent pas seulement dans le monde changeant, mais sont même les forces dominantes en lui». En conséquence, malgré la constante les frictions et perturbations dynamiques, les prix réels, les taux de salaire et les taux d'intérêt sont «toujours relativement proches» des «normes naturelles» fixées par les forces statiques (p. 30).
Bien sûr, la défaillance de Clark dans la concrétisation fallacieuse de l’état statique ne doit pas masquer sa brillante réalisation en démontrant que la soi-disant «méthode statique» est la seule et véritable méthode d’enquête théorique en économie. Néanmoins, la position prééminente de Clark comme «le premier théoricien américain de la réputation internationale» (Mai 1975, p. 51) a fait en sorte que son exposé méthodologique convaincant mais défectueux aurait des conséquences désastreuses.37 Pour une fois, il est admis que les phénomènes dynamiques sont secondaires et que la théorie économique est fondamentalement un système de propositions sur un monde statique pratiquement existant, l'approche causale-réaliste apparaît soudain comme une version redondante et beaucoup moins rigoureuse de l'approche d'équilibre général. Et, comme indiqué ci-dessus, c'est exactement la façon dont même ses anciens partisans du FSE l'ont traité, après que Hayek et Hicks ont commencé à introduire l'économie d'équilibre général aux économistes anglophones dans les années 1930.
Face à l'évolution théorique des années 1930, l'approche mengerienne incarne une seconde lacune, encore plus fondamentale. Ce fut son incapacité à fournir une théorie des prix monétaires et, par conséquent, du calcul monétaire. Même dans ses variantes les plus sophistiquées, comme dans les traités de Wicksteed, Fetter et Davenport, il est resté essentiellement une théorie d'une économie de troc. Bien que Menger et ses partisans aient vivement compris que le calcul économique ne pouvait fonctionner qu'avec les prix monétaires et qu'une théorie réaliste des prix devait être une théorie d'une économie monétaire, ils n'étaient pas en mesure de surmonter la séparation apparemment irrémédiable entre la théorie monétaire et la théorie de la valeur.
Menger lui-même a identifié la différence cruciale entre l'économie monétaire et l'économie de troc, soulignant que la comparaison quantitative des moyens et fins de l'activité économique facilitée par le calcul monétaire «est de la plus haute importance pratique, sinon la base et la condition préalable à une action délibérée », Tandis que« [i] na économie de troc, la mesure de la richesse économique et le calcul économique se heurtent à des difficultés gênantes »(Zlabinger 1977, p. 9-10). Menger a également franchi une première étape importante dans l'élaboration d'une théorie des prix de l'argent en présentant une explication pionnière de la demande de monnaie en termes de désirs individuels de soldes de trésorerie (pp. 32–40). Böhm-Bawerk, lui aussi, a souligné que le calcul économique doit être un calcul monétaire, soulignant que «[m] ony fournit… le dénominateur commun neutre pour les besoins et les émotions autrement incomparables de différentes personnes» (Böhm-Bawerk 1959, p. 250). . Ainsi, ses définitions du prix se référaient toujours à la monnaie, et il soulignait continuellement le rôle vital des prix de la monnaie dans le processus d '«imputation» des valeurs subjectives des consommateurs vers le haut des biens de consommation à travers les ordres ascendants des biens d'équipement aux facteurs d'origine de la terre. et le travail. Les prix des facteurs ainsi déterminés par ce processus d'imputation monétaire permettent aux entrepreneurs de calculer et de comparer les coûts des processus de production alternatifs et d'affecter les facteurs rares selon la loi de la productivité marginale. Böhm-Bawerk a également conçu le coût d'opportunité d'une marchandise en fonction de l'utilité marginale de son prix en argent (Geldgrenznutzen) pour l'acheteur (Böhm-Bawerk, 1962, p. 351–70).
RépondreSupprimerSur la base de connaissances similaires, Wicksteed (1967, vol. 1, pp. 135-141; vol. 2, pp. 575–623, 768–69, 825–26) et Davenport (1968, pp. 254–331) ont tous deux rejeté la théorie de la quantité mécanique et agrégative de la monnaie et a tenté de développer une théorie de la monnaie et des prix de la monnaie dans le cadre de l'approche «micro» causal-réaliste. Bien qu'ils aient tous deux fait des progrès importants vers cet objectif - et Wicksteed était très près de l'atteindre - leur échec ultime signifiait que la théorie des prix de Mengerian restait toujours une théorie de l'échange. Maintenant, il est vrai que Mises avait fait des progrès substantiels dans l'intégration de la théorie monétaire et de la valeur dans son traité sur la monnaie (Theorie des Geldes und der Unlaufsmittel) publié en 1912. Cependant, il n'avait pas précisé les implications de cette intégration pour la théorie des prix proprement dite, et, comme nous le verrons plus loin, il considérait lui-même ce projet comme inachevé jusqu'en 1940.
Les théoriciens des prix de Menger avant 1940 n'avaient donc pas les moyens analytiques pour démontrer que l'approche de l'équilibre général intemporel et sans argent et l'approche Marshallienne non systématique et à équilibre partiel - malgré la pyrotechnie analytique des années 1930 - étaient à la fois manifestement et profondément hors de propos pour le problème central de l'économie. théorie. Ce problème est d'expliquer comment l'échange monétaire donne lieu aux processus de calcul économique qui sont essentiels à l'allocation rationnelle des ressources dans un monde dynamique.
Ainsi, après une période de développement et d'influence remarquables de 1871 à 1914, la théorie des prix de Menger, la doctrine centrale de l'École autrichienne d'économie, avait stagné et, au milieu des années 1930, était pratiquement un chapitre fermé de l'histoire de la pensée économique. Ce n’était pas tant que l’approche avait été rejetée mais que - en partie à cause de ses propres lacunes - elle avait été confondue de manière incompréhensible avec des approches concurrentes. Sans surprise, étant donné son rôle central dans son accomplissement, cette «fusion» des approches et la dissolution effective de l'école autrichienne dans les années 1930 ont été citées avec approbation par Hayek en 1968 comme preuve du triomphe de l'école. Impliquant toute la quatrième génération de l'école, dont il était lui-même le membre le plus éminent, Hayek a écrit:
RépondreSupprimerMais si cette quatrième génération dans le style de pensée et dans les intérêts montre encore clairement la tradition viennoise, elle ne peut plus être considérée comme une école distincte au sens où elle représente des doctrines particulières. Une école connaît son plus grand succès lorsqu'elle cesse d'exister en tant que telle parce que ses idéaux dominants font désormais partie de la pensée dominante générale. L'école viennoise a largement connu un tel succès. Son développement a en effet conduit à une fusion de la pensée issue de Menger avec celle de [William Stanley] Jevons (par le biais de Philip H. Wicksteed), de Léon Walras (par le biais de Vilfredo Pareto), et surtout, des idées dominantes d'Alfred Marshall. (Hayek 1992, p. 52)
L'action humaine et la renaissance de la tradition mengerienne
Mises doit avoir été pleinement conscient de cette situation désastreuse lorsqu'il a immigré en Suisse en 1934. Confortablement installé en tant que membre du corps enseignant salarié à temps plein à l'Institut universitaire de hautes études internationales de Genève, Mises pour la première fois pourrait pleinement concentrer son attention sur recherche académique. Mises a profité de cette occasion pour écrire Nationalökonomie, le prédécesseur en langue allemande de l'action humaine et un livre qui visait à relancer l'approche mengerienne et à la transformer en un système complet et unifié de théorie économique.38 Comme preuve de l'importance que Mises attachait à ce livre et du temps et de l'énergie qu'il y a consacrés, il a écrit très peu d'autre dans les années qui ont précédé sa publication en 1940. Auparavant un écrivain extrêmement prolifique, l'étendue de sa production de 1934 à 1939 était relativement maigre: en plus pour les critiques de livres, les courtes notes de service, les articles de journaux et de magazines, les notes et les introductions, il n'y avait qu'un seul article substantiel pour un public universitaire39.
En décrivant rétrospectivement son but dans l'écriture de Nationalökonomie, Mises n'a laissé aucun doute sur le fait qu'il cherchait à résoudre les deux problèmes brûlants laissés en suspens par ses précurseurs mengeriens: le statut de la construction de l'équilibre et la bifurcation entre la théorie monétaire et la théorie de la valeur. Concernant le premier, Mises a écrit:
J'essaie dans mon traité de considérer le concept d'équilibre statique comme instrumental uniquement et de n'utiliser cette abstraction purement hypothétique que comme un moyen d'approcher la compréhension d'un monde en constante évolution. C'est l'un des défauts de nombreux théoriciens de l'économie qu'ils ont oublié l'objectif sous-jacent à l'introduction de ce concept hypothétique dans notre analyse. Nous ne pouvons pas nous passer de cette notion d'un monde où il n'y a pas de changement; mais nous ne devons l'utiliser que pour étudier les changements et leurs conséquences, c'est-à-dire pour l'étude des risques et des incertitudes et donc des profits et pertes. (Mises 1980, p. 230-231)
RépondreSupprimerEn ce qui concerne ses efforts pour intégrer l'argent dans le système théorique mengerien, Mises a identifié son inspiration immédiate comme ses adversaires dans le débat sur le calcul socialiste des années 1930. Ces théoriciens de l'économie, sous l'influence de l'approche de l'équilibre général, ont préconisé la solution mathématique au problème du calcul socialiste. Comme l'a expliqué Mises:
Ils n'ont pas vu le tout premier défi: comment une action économique qui consiste toujours à préférer et à mettre de côté; c'est-à-dire de faire des évaluations inégales, de se transformer en évaluations égales et d'utiliser des équations? Ainsi, les socialistes ont formulé la recommandation absurde de remplacer les équations de la catallactique mathématique, représentant une image dont l'action humaine est éliminée, pour le calcul monétaire dans l'économie de marché. (Mises 1978, p. 112)
Mais sans une théorie adéquate du calcul monétaire, qui repose finalement sur une théorie unifiée d'une économie de change, Mises s'est rendu compte qu'il ne pouvait y avoir de réfutation définitive de la position socialiste. En conséquence, Mises a révélé:
Ma Nationalökonomie m'a enfin permis de présenter les problèmes du calcul économique dans toute leur importance. … Ce n'est que dans les explications fournies dans la troisième partie de ma Nationalökonomie que ma théorie de l'argent est parvenue à son terme. J'ai ainsi réalisé le projet qui m'était présenté trente-cinq ans plus tôt. J'avais fusionné la théorie de l'échange indirect avec celle de l'échange direct dans un système cohérent d'action humaine. (Ibid.)
Ainsi, la Nationalökonomie a marqué le point culminant de l'approche théorique mengerienne et, dans un sens réel, la renaissance de l'École autrichienne d'économie. L'approche causale-réaliste avait désormais le grand traité systématique dont elle avait besoin pour la distinguer définitivement des approches rivales de la théorie des prix. Lorsqu'on a comparé Nationalökonomie au retraitement influent de l'approche d'équilibre général que Hicks avait réalisée dans Value and Capital - qui représentait une fusion de Walras-Pareto avec les traditions Wieser-Schumpeter - les différences fondamentales et irréconciliables entre les approches mengerienne et walrasienne étaient enfin révélée de façon nette et sans équivoque.
La réaction de Hayek à Nationalökonomie est révélatrice du large fossé qui sépare l’approche mengerienne de Mises de la théorie économique de celle des fusionnistes de la quatrième génération. Bien que sa revue de 1941 ait été généralement favorable au travail, Hayek est perplexe par le fait que Mises n'avait pas été affecté par «l'évolution générale de notre sujet au cours de la période pendant laquelle son travail s'étend [c'est-à-dire, au cours des vingt à trente années précédentes]» et que le développement de la pensée de Mises pendant cette période "semble être décidément autonome."
La perplexité de Hayek provenait de son incapacité à comprendre le fait que Nationalökonomie représentait la tentative délibérée de Mises de reconstruire "de manière autonome" un paradigme qui ne pouvait pas être concilié avec le "général". évolution »de l'économie dans le sens de la fusion walrasienne-marshallienne dont Hayek a lui-même approuvé. Particulièrement révélatrice est la prédiction de Hayek selon laquelle la «partie centrale» du livre, à savoir les sections sur le calcul monétaire et la catallactique, ne serait pas son principal intérêt pour la plupart des lecteurs. Mais, bien sûr, ce sont précisément les sections qui contiennent la substance du système reconstruit de la théorie économique de Menger (Hayek 1992, pp. 150-151).
RépondreSupprimerL'école autrichienne étant sur le point de revenir vigoureusement grâce à la publication de Nationalökonomie au début de 1940, un désastre a frappé. Coupé du marché germanophone par la guerre en Europe, son éditeur suisse a cessé ses activités et la vente et la distribution du traité de Mises ont cessé. Au moment où l'édition en anglais a été publiée par Yale University Press en 1949, le moment était passé pour la restauration immédiate de l'influence de la théorie des prix de Menger dans le courant dominant de la théorie économique. Le leadership en théorie pure est passé de l'Europe aux États-Unis après la guerre, en raison de la migration de nombreux économistes d'Europe centrale en Amérique, combinée à l'énorme expansion des facultés d'enseignement supérieur aux États-Unis induite par les subventions aux frais de scolarité créées par le G.I. Bill (Barber 1970, p. 14). En même temps, des courants intellectuels se développaient aux États-Unis qui ont conduit à une fusion des approches marshallienne et walrasienne en une orthodoxie invincible.
La théorie des prix marshallienne sous diverses formes dominait la littérature des manuels et l'enseignement de premier cycle aux États-Unis depuis les années 1920, mais a commencé à perdre un peu de son éclat à la fin des années 1930. À cette époque, les économistes ont commencé à percevoir les limites de la méthode d'équilibre partiel Marshallienne qui sous-tendent la révolution de la concurrence imparfaite et, dans des travaux comme Robert Triffin's Monopolistic Competition and General Equilibrium Theory (1940), des tentatives ont été faites pour l'incorporer à l'équilibre général théorie. Entre-temps, cependant, une analyse d'équilibre partiel avait été transplantée dans le Midwest des États-Unis après la Première Guerre mondiale, où elle avait été exposée par Jacob Viner qui l'avait appris de son mentor marshallien, Taussig. L’approche de l’équilibre partiel a été absorbée par les étudiants de Viner à l’Université de Chicago avec le concept de Frank Knight de compétition parfaite. La fusion formelle de Marshall, Knight et Viner, ou «théorie des prix de Chicago» comme on l'appelait, a reçu sa déclaration définitive dans The Theory of Competitive Price de George Stigler publié en 1942. Le manuel de Stigler, dont les éditions suivantes portaient le titre de The Theory of Price, a été le précurseur et l'inspirateur du déluge de manuels de théorie des prix intermédiaires et de microéconomie qui ont été utilisés pour inculquer l'analyse des prix d'équilibre partiel marshallien à des générations d'étudiants américains de l'après-guerre. Inutile de dire que ces livres n'ont pas instruit leurs lecteurs sur les problèmes de calcul monétaire ni même les ont alertés sur leur existence40.
Bien que les prix et les valeurs soient souvent donnés en termes d'argent, l'argent n'a rien d'essentiel à voir avec l'analyse. … On affirme souvent que l'économie est une question d'argent ou que ce qui ne va pas avec l'économie, c'est qu'elle ne tient compte que de l'argent. C'est presque l'opposé de la vérité. Alors que l'argent joue un rôle important dans quelques domaines de l'économie, tels que l'analyse des cycles économiques, la théorie des prix pourrait être dérivée et expliquée dans une économie de troc sans jamais mentionner l'argent. (Friedman 1990, p. 100, 102–03)
RépondreSupprimerIl y avait un deuxième facteur indépendant qui a suscité un regain d'intérêt pour la théorie des prix marshallienne parmi les économistes américains. Les économistes ont trouvé leur expérience en tant que conseillers politiques du gouvernement américain pendant la Seconde Guerre mondiale très agréable et étaient désireux de continuer à jouer ce rôle dans le monde d'après-guerre. Et étant donné les problèmes de reconstruction d'après-guerre en Europe et au Japon face à la menace soviétique imminente et à la reconversion de l'économie de guerre américaine en un pied de paix, il y avait certainement une demande continue pour leurs services. Plus important encore, en raison de l'inévitable «effet de cliquet» qui caractérise l'expansion du gouvernement lors de crises telles que la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain avait en permanence élargi son champ d'intervention dans l'économie américaine. Il fallait donc maintenant une patine de justification scientifique et d'orientation pour ses fonctions de «gestion économique» en temps de paix que l'économiste en tant que conseiller politique était bien placé pour remplir. Mais conseiller en matière de politique signifie donner des réponses raisonnablement claires aux problèmes auxquels sont confrontés les décideurs. Et pour gérer des industries, des marchés et des secteurs particuliers, par exemple, la concurrence, le travail, l'agriculture et la défense, des modèles d'équilibre partiel ont été fabriqués sur commande.
Pendant ce temps, la profession économique américaine évoluait vers une culture de «recherche» axée sur la technique, centrée sur les revues et positiviste, et la formalisation et la mise à l'essai de modèles d'équilibre partiel et leur adaptation à des problèmes particuliers ont servi de base à de telles recherches41. Cette culture a également alimenté l'intérêt pour l'analyse de l'équilibre général, qui avait solidement ancré la profession économique des États-Unis avec la publication des Fondations de l'analyse économique de Samuelson en 1947. Articles traitant également des problèmes d'existence, d'unicité et de stabilité de l'équilibre général. comme avec l'application du modèle au commerce international et à l'économie du bien-être ont rapidement trouvé leur place dans les revues. Ces deux tendances de recherche se sont finalement reflétées dans la fusion particulière des approches marshallienne et walrasienne chez presque tous les descendants du texte de la théorie des prix intermédiaire de Stigler. Inutile de dire qu'à cette époque de formalisme arrivant, il n'y avait pas de place pour la théorie causale et réaliste des prix de Carl Menger
Cet état de fait a été reconnu et résumé par l'éditeur d'un recueil de lectures sur la théorie des prix en 1971:
Les nuances de Jevons, Menger, Edgeworth, Wicksteed, Wicksell, Clark et Fisher peuvent à juste titre être offensées par l'attribution de la théorie moderne des prix à deux sources, Alfred Marshall et Léon Walras, mais ces deux chercheurs ont eu de loin la plus grande influence sur la pensée du XXe siècle. … En contraste avec la lutte terre-à-terre de Marshall pour l'interprétation du fonctionnement détaillé de l'économie, Walras construit la grande construction de l'équilibre général. Dans un manuel britannique ou américain typique sur la théorie des prix, les neuf dixièmes du contenu découlent des travaux de Marshall, l'équilibre général n'est remarqué que dans un dernier chapitre ou annexe. (Townsend 1971, p. 57)
RépondreSupprimerIl suffit d'ajouter que les nuances de Menger et Wicksteed au moins (Clark a vécu jusqu'en 1938) se seraient senties très agitées dans les années 1930.
Cette discussion suggère une thèse révisionniste concernant la principale raison pour laquelle l'influence de l'économie autrichienne, apparemment à son apogée internationale au milieu des années 1930, aurait dû décliner si précipitamment que, sans doute, en 1940 - et certainement à la fin de la Seconde Guerre mondiale - c'était absolument nul. L'opinion conventionnelle est que l'économie autrichienne a été enterrée par «l'avalanche keynésienne». Mais cela n'est vrai que si nous acceptons l'identification erronée de l'essence de l'économie autrichienne en tant que théorie du cycle monétaire et économique. En fait, les théories du cycle de Cambridge de Pigou et Robertson ont été submergées avec la théorie autrichienne, tandis que la théorie de la concurrence imparfaite marshallienne a non seulement survécu, mais a continué de prospérer jusqu'à ce jour. De même, la théorie des prix de Chicago et les analyses de l'équilibre général de Wicksell et Cassel ont enduré respectivement la fondation de la théorie des quantités de Fisherian et de l '«analyse de séquence monétaire» de la Stockholm School42. Non, la théorie causale et réaliste des prix, la quintessence de l'économie autrichienne, n'était pas soudainement défaite à son apogée par l'éruption tonitruante de la macroéconomie keynésienne au milieu des années 1930 en Grande-Bretagne. Au lieu de cela, abandonné par presque tous ses défenseurs alors qu'il était encore dans un état immature, il avait commencé à être silencieusement usurpé par une approche rivale de nombreuses années auparavant dans le pays de sa naissance.
Revenant à la réussite de Mises, la rédaction de Nationalökonomie était alors une entreprise profondément solitaire. À la fin des années 1930, Mises ne pouvait compter sur aucun allié intellectuel dans sa quête solitaire pour raviver et perfectionner la tradition mengerienne. Comme Hayek l'a noté avec approbation, l'École autrichienne d'économie était pratiquement un chapitre clos de l'histoire de la pensée économique alors que Mises travaillait à Genève à la fin des années 1930. Lorsque les premiers fruits de ses travaux ont flétri sur la vigne sans surveillance d'un monde autrement occupé, Mises a persisté et a livré l'Action Humaine dans un monde positivement hostile et incompréhensible près d'une décennie plus tard. C'est ce grand travail qui, de manière improbable, a détourné le cours de l'histoire intellectuelle en déclenchant le renouveau moderne de la recherche dans le paradigme mengerien qui a commencé au début des années 1960 et qui a continué de prospérer jusqu'à nos jours. Mais un compte rendu de ce chapitre de l'histoire de l'école autrichienne reste à écrire.
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RépondreSupprimer1. Pour une interprétation de la théorie de la valeur et du prix de Menger qui met l'accent sur la centralité de la loi de cause à effet, voir Salerne (1999).
2. Dans son premier livre, Wieser a qualifié la théorie économique de «psychologie appliquée». Bien qu'il ait fini par rejeter cette désignation, il a continué de soutenir que l'enquête économique partait de la «conscience pratique des relations économiques», qui était la propriété commune de la les profanes et le théoricien (Wieser 1967, pp. 3-4). Pour une discussion plus approfondie de l'élément psychologique dans l'économie de Wieser, voir Kauder (1965, pp. 120–23). Sur le concept de «valeur naturelle» de Wieser, voir Wieser (1971, pp. 60–64) et Howey (1989, pp. 151–52).
3. Voir Böhm-Bawerk (1886, p. 1–82, 477–541). Ce long article de journal, jamais traduit en anglais, était en fait une monographie sur la théorie de la valeur et des prix la plupart - mais en aucun cas la totalité - qui a été incorporée dans l'édition en langue allemande de sa théorie positive du capital, publiée trois ans plus tard. Voir idem. (1959, vol. 2, p. 121–56).
4. Le terme «American Psychological School» a été inventé par Fetter pour désigner ses propres doctrines. Il était destiné à souligner la suppression des derniers vestiges de l'hédonisme benthamite au profit de la psychologie volitive comme base de la théorie de la valeur de Menger (Dorfman 1969, pp. 361–62, 385).
5. Voir Hayek (1992, p. 32). Il est surprenant que Hayek attribue cette évolution principalement à la circonstance apparemment insignifiante selon laquelle Schum peter était professeur d'échange autrichien à Harvard en 1913. Il est plus probable que ce soit Böhm-Bawerk qui ait attiré l'attention de ses collègues et étudiants autrichiens sur ces Les penseurs américains bien avant 1913, car ses nombreux échanges avec eux dans des revues américaines révèlent sa familiarité et son respect pour leurs œuvres. Cette interprétation est conforme à la déclaration de Mises selon laquelle «je sais combien je dois aux économistes [des États-Unis] en particulier depuis l'époque, il y a de nombreuses années, lorsque mon professeur Böhm-Bawerk a attiré mon attention sur l'étude des œuvres de John Bates Clark, Frank A. Fetter et d'autres chercheurs américains »(Mises 1980, p. 224).
6. Je suis redevable à Jörg Guido Hülsmann de m'avoir alerté sur le rôle crucial, mais jusqu'ici négligé, de Schumpeter dans le développement initial de l'école autrichienne.
7. La signification doctrinale du Grundzüge de Böhm-Bawerk a été reconnue par Hennings (1997, p. 12):
8. Le document sur la monnaie a été traduit en anglais. Voir Zlabinger (1977).
9. Ce paragraphe est basé sur Hennings (1997, p. 12-17). Mises, qui assistait régulièrement au célèbre séminaire de Böhm-Bawerk à l'Université entre 1905 et 1913, observa que, pendant cette période, «Böhm-Bawerk aurait pu produire beaucoup plus si les conditions l'avaient permis. … Mais sa constitution physique ne pouvait plus supporter le dur labeur nécessaire pour se lancer dans de grandes œuvres - ses nerfs lui faisaient défaut. Le séminaire de deux heures a déjà mis à rude épreuve sa force »(Mises 1978, p. 41).
10. Schumpeter cité dans Hayek (1992, p. 120). Hayek a écrit de la même manière qu '«après le stimulus initial reçu de Menger, [Wieser] a beaucoup suivi ses propres voies» (p. 49).
11. Mais Wieser ne s'est pas opposé à l'approche d'équilibre général walrasien de Schumpeter en soi. Comme le dit Stolper (1994, p. 9), «Wieser avait des opinions méthodologiques différentes de Schumpeter sur la nécessité d'hypothèses psychologiques dans la théorie de l'équilibre».
RépondreSupprimer12. Traduit en anglais sous le nom de Joseph A. Schumpeter, The Theory of Economic Development: An Inquiry into Profits, Capital, Credit, Interest, and the Business Cycle (1969).
13. Hayek établit une distinction explicite entre «les deux branches originales de l'école autrichienne», le Böhm-Bawerkian et le Wieserian, et se caractérise comme un adhérent de cette dernière branche (Hayek 1983, pp. 17-18; 1992, pp. 108 –09, 157). Hayek a également parlé de Mises comme «continuant la tradition de Böhm-Bawerk» et Hans Mayer comme «continuant celle de Wieser» (p. 51).
14. Ebeling et Salerno (1979, p. 1). Curieusement, alors que Haberler se souvenait de Wieser comme «un bon conférencier», Machlup a décrit les conférences de Wieser comme «terriblement ennuyeux» et a avoué «qu'il était difficile de garder son esprit sur le sujet», c'est pourquoi il a répété le cours l'année suivante.
15. Dans ce passage, les mots «schémas» et «modèles» renvoient aux termes Schumpeter appliqués aux constructions d'équilibre partiel et, en particulier, d'équilibre général. Selon les mots d'un biographe récent, Robert Loring Allen (1994, p. 77):
16. Comme Hayek (1994, p. 57, 68) l'a rappelé: «Je n'ai rencontré Mises que lorsque j'ai obtenu mon diplôme. … Je crois que pendant que j'étais un étudiant régulier, je ne suis allé qu'une seule fois à une conférence régulière, mais je ne l'aimais pas. »
17.Murray Rothbard (1987, pp. 97-108) a utilisé cette expression pour décrire les tentatives de Schumpeter et d'Alvin Hansen de dynamiser leurs systèmes théoriques intrinsèquement statiques.
18. L'histoire de la lutte de Hayek - finalement futile - est bien racontée dans Meghnad Desai (1994, pp. 25–50).
19.Pour une caractérisation et une critique des derniers Hayek et de certains Hayekiens actuels en tant que théoriciens de «l'équilibre proximal», voir Salerne (1993, pp. 127–28; 1994, pp. 116–23).
20. Hayek (1992, p. 127) a qualifié ce livre de «pendant de nombreuses années le travail le plus profond et le plus satisfaisant disponible sur le sujet».
21. Selon Hayek (ibid., P. 147):
22.Comme Hayek l'a souligné à propos des problèmes épistémologiques, «l'économie sert principalement dans ce volume à illustrer les problèmes soulevés par toute science théorique de la société» (ibid., Pp. 147–48).
23. Sur les excentricités de Davenport et sa relation avec Fetter, voir Dorfman (1969, p. 375–90). Dans ses conférences récemment publiées sur l'histoire de la pensée économique, Lionel Robbins (1998, p. 278) décrit un livre de Davenport comme «un travail excentrique mais savant». L'inimitié amère entre Davenport et Fetter est évidente dans leurs critiques des uns et des autres. traités (Fetter 1916, pp. 550–65; 1916, pp. 596–605; et Davenport 1916, pp. 313–63).
24. Quelques-uns de la jeune génération de l'école ont continué à écrire des manuels d'après-guerre qui perpétuaient la tradition mengerienne. Par exemple, John Roscoe Turner de l'Université de New York a écrit sa thèse sous Fetter à Princeton et a également exprimé une «obligation profonde» envers Davenport, son ancien collègue de Cornell, dans la préface de son livre (1919, pp. Iii – vi). Arthur L. Faubel était un étudiant de Fetter et de Turner, et a également été fortement influencé par les «écrits et enseignements» de Davenport (Faubel 1923, p. V-ix). Le dernier manuel de cette tradition a peut-être été écrit en 1938 par deux des collègues de Fetter à Princeton, Archibald McDonald McIsaac et James Gerald Smith. Bien qu'à cette époque sa théorie des prix reflète l'influence généralisée de la révolution de la concurrence imparfaite de Marshall, ses chapitres sur la théorie de la distribution et l'équilibre économique étaient une doctrine fetterienne simple (McIsaac et Smith, 1938, p. 294-291).
RépondreSupprimer25. Comme l'écrit Mises, «la négligence des études théoriques qui a duré une décennie a conduit au résultat remarquable que le public allemand doit se tourner vers un étranger, le suédois Gustav Cassel, pour une explication de principe des problèmes de la vie économique» (Mises 1996 , p. 52). Dans la même veine, Hayek (1992, p. 33) a fait remarquer que «la version simplifiée de [Cassel] de Walras a provoqué un regain d'intérêt pour la théorie économique en Allemagne».
26. L'école libérale a eu une influence importante mais négligée sur le développement de la théorie économique moderne. Voir Salerno (1988, pp. 113–56).
27. Sur les événements en France qui ont conduit à l'essor de la «nouvelle» école et au démantèlement de l'école libérale, voir Alcouffe (1989, pp. 313–44); Rowe (1892, p. 62–85); Gide (1907, p. 192-212; 1890, p. 603–35); et Haney (1949, p. 846–59).
28.Pour un exemple, voir Gide (1924). Cet ouvrage était le premier manuel en France presque depuis sa publication initiale en 1883. Cette traduction était basée sur la vingt-troisième édition française. James Bonar, un des premiers partisans de l'économie autrichienne en Grande-Bretagne, a décrit l'orientation d'une traduction anglaise antérieure du livre de Gide comme «essentiellement celle de la…« École classique », si nous substituons l'évolution et l'union sociale (« solidarité ») à la finalité et l'individualisme. … [L] e travail théorique de l'école classique est en grande partie le fondement de son nouveau bâtiment »(Bonar 1900, p. Iv).
29. Sur l'évolution de la pensée économique italienne au cours de cette période, voir aussi Rabbeno (1891, pp. 439–73): Loria (1891, pp. 203–24): et Einaudi (1955, pp. 7–25).
30. En outre, en évaluant les économistes qui étaient à la LSE dans les années 1930, Hayek a qualifié Hicks de «super intellect», de «merveilleux théoricien» et «certainement… du meilleur esprit que nous avions» (Hayek 1994, p. 87). ).
31. Pour une bonne discussion des premiers articles de Robbins sur la microéconomie, voir O’Brien (1988, pp. 87-105).
32. Le rôle central que Robbins attribue au concept de biens dans l'élaboration de la théorie économique était typiquement mengerien. Sur ce point, voir Salerne (1999).
33. Robbins a affirmé qu'une fois reconnu à la LSE que Hicks «était un esprit d'une qualité et d'une compréhension tout à fait exceptionnelles… son influence était omniprésente» et «[nous] avons rapidement pris l'habitude de demander son aide pour résoudre les perplexités analytiques et son »De plus, Robbins a indiqué que l'influence de Hicks à LSE« a duré longtemps après son départ »et l'a classé comme« celui qui doit sûrement être placé dans le plus haut rang des économistes purs du siècle »(Robbins 1971, pp 129–30).
RépondreSupprimer34. Mises (1938, p. 1059). Le passage a été traduit en anglais par Jörg Guido Hülsmann et Joseph T. Salerno.
35. Pour une critique de Menger et Böhm-Bawerk sur ce point, voir Mises (1981, pp. 167-182).
36. Dans la préface de son grand traité, Clark (1965, pp. Viii – ix) a fait une remarque significative sur les «ressemblances et contrastes» entre sa théorie et les théories de Menger, Wieser et Böhm-Bawerk. Dans une lettre écrite en 1890 à l'étudiant de Menger, Robert Zuckerkandl, Clark était encore plus explicite sur l'affiliation entre ses idées et celles des Autrichiens, en écrivant: «Rien ne me fait plus plaisir que de rendre pleinement honneur aux penseurs éminents, principalement des Autrichiens , qui étaient plus tôt dans ce domaine que moi et qui ont poussé leur analyse plus loin »(cité dans Hayek 1992, p. 39). Et plus tard, les économistes autrichiens natifs ont certainement reconnu Clark comme l'un des leurs. Mises, par exemple, a fait remarquer que «les idées de l'école autrichienne ont été développées aux États-Unis, en particulier par John Bates Clark, fondateur de la célèbre école américaine» (Mises cité dans Greaves 1996, p. 50). Et Hayek a affirmé avec force qu '«au moins certains des membres de la deuxième ou de la troisième génération de l'école autrichienne devaient presque autant à l'enseignement de J.B. Clark qu'à leurs professeurs immédiats» (Hayek 1992, p. 39). Enfin, Fetter a nommé Clark, plutôt que Walras, avec Menger et Jevons comme «le plus pleinement représentatif des trois sources créatives de la théorie marginale» (Fetter 1923, p. 594).
37. Mises lui-même, jusqu'en 1933, a employé la distinction de Clark entre la statique et la dynamique (bien que n'ayant pas exactement le même sens), concédant même que «dans l'état actuel de la science, il n'est pas possible de déterminer si des lois dynamiques sont réalisables dans le système de la catallactique »(Mises 1981, p. 108).
38. Mises a indiqué qu'il était depuis longtemps mécontent de la théorie des prix de Menger et Böhm-Bawerk, mais ce n'est qu'au début des années 1930 qu'il a pu formuler clairement ses objections (Mises 1978, p. 59-60).
39. Voir Mises (1993, pp. 41–45) pour une liste des écrits publiés et non publiés au cours de ces années.
40. Voir, par exemple, George Stigler (1965). «Money» n'apparaît pas une seule fois dans l'index de ce livre. Dans un texte plus récent sur la théorie des prix à la Chicago, nous trouvons l'énoncé suivant:
41. Pour des preuves de cette formalisation, voir Backhouse (1998, pp. 85-107).
42. Lors de l'élaboration de leur «méthode dynamique» d'analyse de séquence, les jeunes Suédois, tels qu'Erik Lindahl, Gunnar Myrdal et Erik Lundberg, ont pris comme point de départ la «méthode statique» de Wicksell et Cassel pour analyser «l'état stationnaire» ou général équilibre (Hansson 1982, p. 18-22). La version de Cassel de la théorie de l'équilibre général constituait le cœur du modèle de commerce international Heckscher-Ohlin, qui a suscité beaucoup d'intérêt après la Seconde Guerre mondiale; et l’exposition de George Halm sur le débat sur le calcul socialiste dans son manuel populaire d’après-guerre comprenait une annexe sur le système d’équations cassélien (Caves 1967, pp. 23–57; et Halm 1960, pp. 320–28).
The Best of Joseph T. Salerno
RépondreSupprimerhttps://www.lewrockwell.com/2019/12/joseph-salerno/the-place-of-human-action-in-the-development-of-modern-economic-thought/
Les déplorables contre la classe dominante: une lutte mondiale
RépondreSupprimerPar Chet Richards
Penseur américain
27 décembre 2019
Considérez l'âge des monarques. Les barons se chamaillant choisissent un souverain suprême - un roi ou un empereur - pour réprimer les chamailleries. La paix et la prospérité reviennent à la terre. Le roi fait la politique mais il ne peut pas tout faire. Ses serviteurs s'occupent des détails.
Les sbires signifient la bureaucratie. La bureaucratie grandit. Le roi vieillit et meurt. La dynastie continue. La bureaucratie continue - continue toujours, et grandit toujours. La bureaucratie devient un royaume de l'establishment en soi. La bureaucratie prend le pouvoir et sert ses propres intérêts. Le roi diminue en puissance. La terre devient agitée sous la tyrannie réglementaire croissante et les taxes. La légitimité - ce que les Chinois appelaient le «mandat du ciel» - est perdue, tout comme la dynastie.
Changez les noms et nous sommes à la fin d'un cycle similaire - un cycle qui a commencé avec la guillotine. Cette fois, c'est un cycle mondial. Le roi moderne est un tyran moderne - Staline, Hitler, Mao étaient les pires.
L'idée socialiste fait son chemin depuis le XVIIIe siècle. Cette notion apparemment plausible a façonné les différents maux marxistes du 20e siècle. L’Union soviétique, la Chine de Mao, le nazisme, le fascisme et l’impérieuse Union européenne aujourd’hui sont toutes des tyrannies socialistes d’un degré ou d’un autre.
Les agences bureaucratiques deviennent des outils idéaux pour les tyrans. Un tyran peut orienter ses agences dans une direction particulière et les déchaîner. Ils se glorifient immédiatement de leur nouveau pouvoir. Des horreurs s'ensuivent. L'Allemagne nazie nous a donné l'Holocauste et la guerre. Staline a utilisé la trahison. Des amis ont trahi des amis. Les enfants ont espionné les parents. Au cours du procès soviétique, les victimes innocentes de Staline des années 1930 ont été forcées d'avouer faussement afin de sauver la vie de leurs familles. La peur règne.
Semble familier ? Et si le FBI incitait le général Flynn à plaider coupable afin de protéger son fils ? Mao a injecté une comédie noire en déchaînant des hordes d'enfants pour humilier leurs aînés. Personne n'était en sécurité. La peur règne. Semble familier ? Antifa quelqu'un ? Black Lives Matter n'importe qui ? Greta quelqu'un ? Mao vit !
Les États-Unis sont également devenus un État administratif non démocratique, mais seulement par hasard. Dans ce pays, le Congrès a cédé une grande partie de son pouvoir à des agences de régulation incontrôlées, leur permettant d’écrire leurs propres lois - des réglementations qui leur permettent de poursuivre et de persécuter toute personne susceptible de faire obstacle à une agence. Les agences sont des pouvoirs en soi - juge, jury et arrêter la police tout à fait. Les innocents sont souvent des victimes.
Ce n'est pas seulement l'état réglementaire ou administratif qui pose problème. Il y a un sentiment croissant que quelque chose ne va vraiment pas dans la société - dans la société libérale progressiste, bien sûr. Et les aiguilles dans la rue ? Qu'en est-il des villes, des comtés et des États sanctuaires ? Et les ruines de Detroit ? Et l'abattage hebdomadaire à Chicago ? Qu'en est-il de la suppression de la liberté d'expression dans le monde universitaire ? Et les médias libéraux corrompus ? Qu'en est-il du parti pris technologique et de la censure ? Il semble que nos gouvernements et nos établissements intellectuels ne servent plus le citoyen moyen. Ils ne servent qu’une idéologie politique de gauche et eux-mêmes.
Le pire de tous, l'idéologie politique que l'establishment promeut est contraire à l'idéologie indigène de l'Amérique. L'Amérique a été fondée comme une société avec des valeurs spirituelles. L'Amérique vraie est une société où la famille est primordiale. C'est une société où une personne est récompensée proportionnellement à sa contribution. C'est une société consacrée à l'individu où l'individu est intrinsèquement libre parce que ses droits dérivent du Créateur et non du gouvernement. Le but du gouvernement, selon l'idéologie américaine, est de servir l'individu, pas d'être son maître. La collection d'individus doit être le maître du gouvernement. C'est le libéralisme classique - maintenant un idéal conservateur. C'est l'opposé du «libéralisme progressiste».
RépondreSupprimerLa véritable idéologie américaine met en garde contre l'octroi du pouvoir à tout établissement bureaucratique. Dans sa soif toujours croissante de pouvoir, l'establishment a gravité vers une idéologie progressiste étrangère - une idéologie de gouvernement toujours plus grand et de contrôle gouvernemental. Mais la gauche progressiste autoritaire interdit de plus en plus aux Américains d'être américains.
La tourmente politique en est la conséquence. Les barons se chamaillent. La gauche prône ouvertement le renversement de la Constitution. La droite contre Donald Trump. La gauche l'assassine politiquement de mise en accusation. La droite, avec ses alliés centristes, le réélira quand même. Le mandat du ciel a été retiré de l'establishment élitiste. Il passe aux déplorables.
Ce n'est pas seulement en Amérique. Le monde dans son ensemble pivote. L'ordre socialiste dogmatique en voie de disparition prend fin. Nous entrons dans l'ère des déplorables. Les déplorables montent en Amérique, avec Trump, en Grande-Bretagne avec le Brexit, à Hong Kong, dans une grande partie de l'Europe, en Amérique latine, en Iran. Les déplorables sont l'antidote des socialistes mondialistes arrogants. Partout dans le monde, les déplorables disent "à partir de maintenant, nous prendrons nos propres décisions".
Qu'est-ce que c'est avec les déplorables ? Qu'est-ce qui leur donne un tel pouvoir ? Je crois que trois choses les élèvent. Les déplorables sont pragmatiques. Ils ne sont attachés à aucune idéologie extrême. Les déplorables iront avec tout ce qui fonctionne. Il n'est pas étonnant que les déplorables aient commencé en Amérique. Car, en tant qu'Américains, nous héritons du pragmatisme de nos ancêtres pionniers.
Deuxièmement, les déplorables adhèrent à l'idéologie américaine d'origine des individus libres. Ils rejettent la concentration du pouvoir gouvernemental qui s'est accumulée au cours du siècle dernier.
Le troisième activateur est un miracle technologique - Internet. Partout, les établissements ont peur d'Internet. Et correctement. Pour la première fois, nous pouvons communiquer instantanément à travers le monde. Nous pouvons trouver des gens partageant les mêmes idées partout. Nous avons découvert combien de personnes sont d'accord avec nous.
Il s'ensuit que les déplorables ne sont plus seulement un phénomène américain, le phénomène résonne avec les gens partout. Les gens du monde entier sont à peu près les mêmes. Ils apprécient leurs traditions et leurs coutumes. Ils apprécient leurs familles, leurs valeurs, leur héritage spirituel. Ils apprécient leur nation. Ils en veulent à l'imposition d'un gouvernement intrusif par des étrangers, par des mondialistes bureaucratiques. Ils deviennent déplorables.
Né dans les régions encore libres d'Amérique, ce nouveau mouvement semble destiné à tracer la voie du monde entier - pour ce siècle et au-delà.
RépondreSupprimerLe mandat du ciel ne repose plus sur l'establishment bureaucratique progressiste condescendant. Elle revient au peuple. Il passe à Deplorables partout dans le monde.
En savoir plus: https://www.americanthinker.com/articles/2019/12/deplorables_versus_the_ruling_class_a_global_struggle.html#ixzz69IEkOtBv
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https://www.americanthinker.com/articles/2019/12/deplorables_versus_the_ruling_class_a_global_struggle.html
SupprimerLe monde est obligé/contraint à adopter la Démocratie et à chasser la dictature mondiale. Alors que naissait à peine Internet, il était révélé déjà en l'an 2000 qu'il y avait 4 % de surdoués dans le monde soit 280 millions de personnes a la tête bien pleine ! Aujourd'hui, ce chiffre doit 20 ans après être multiplié par 4 ou 5 !
RETRAITES : LE COÛT FARAMINEUX DES RÉGIMES SPÉCIAUX POUR LES FINANCES PUBLIQUES
RépondreSupprimerpar ANTON KUNIN
26/12/2019
Le régime général concerne 18 millions d'actifs pour 15 millions de pensionnés, mais les trois régimes spéciaux étudiés comptent tous plus de retraités que de cotisants.
À eux seuls, les régimes spéciaux des industries électriques et gazières (IEG), de la SNCF et de la RATP nécessitent un financement public à hauteur de 5,5 milliards d’euros par an, apprend-on de l’étude « Régimes spéciaux : quel coût pour l’État ? » réalisée par Éric Pichet, professeur et directeur du MS Patrimoine et Immobilier au sein de KEDGE Business School.
Les régimes spéciaux des IEG, de la SNCF et de la RATP versent tous des pensions très élevées
Appelés à disparaître dans le cadre de l’actuelle réforme des retraites, les régimes spéciaux sont souvent déficitaires et donc subventionnés par le contribuable. Parmi les 42 régimes spéciaux existants, trois sont les plus consommateurs de finances publiques : le régime des industries électriques et gazières (IEG) (700 millions d’euros par an), celui de la SNCF (1,1 milliard d’euros par an) et celui de la RATP (au moins 260 millions d’euros), a calculé le professeur Éric Pichet, auteur d’une étude intitulée « Régimes spéciaux : quel coût pour l’État ? ».
Pourquoi donc ce besoin de subventions ? Tout d’abord parce que ces trois régimes se caractérisent par des pensions plus élevées par rapport à celles de la fonction publique, elles-mêmes supérieures au secteur privé. Pour les nouveaux retraités de 2017, la pension brute moyenne en équivalent de carrière complète s’élève à 3.592 euros pour les IEG, à 2.636 euros à la SNCF et à 3.705 euros à la RATP, contre 2.206 euros pour les fonctionnaires civils de l’État.
Âge de départ plus précoce et davantage de retraités que de cotisants
Ensuite, ces régimes se caractérisent par un âge conjoncturel moyen de départ plus bas : en 2017 il est de 57,7 ans pour les IEG, 56,9 ans pour la SNCF et 55,7 ans pour la RATP, contre 61 ans dans la fonction publique d’État et la fonction publique territoriale, et 63 ans dans le régime général. Autre particularité : dans ces régimes, les cotisations patronales et salariales ne couvrent qu’une partie des pensions reversées : 68% pour les IEG, mais seulement 36% à la SNCF et 41% à la RATP. Les salariés cotisent à hauteur de 12,73% de leur salaire dans les IEG, à 9,06% à la SNCF et à 12,95% à la RATP, contre 11,31% dans le régime général du secteur privé.
Enfin, les trois régimes se caractérisent par un ratio cotisants/retraités dégradé puisque les trois régimes comptent, à la différence du régime général, plus de retraités que de cotisants. Ainsi les IEG versent 175.000 pensions (dont environ 135.000 de droits directs et 40.000 réversions) pour 140.000 salariés, la SNCF 261.000 pensions (dont 177.000 de droit direct) pour 143.000 cotisants et la RATP 46.000 pensions (dont 35.000 de droit direct) pour 42.000 cotisants.
http://www.economiematin.fr/news-retraites-cout-regimes-speciaux-finances-publiques-etude
Ce ne sont pas les retraités ayant cotisés qui peuvent ruiner les caisses puisque leur argent y est déposé mais ceux qui n'ont JAMAIS cotisé ('réfugiés climatiques') qui touchent des allocations faramineuses de 3, 4 ou 5 fois certaines retraites !
SupprimerL'escroquerie PlusToken de 2 milliards de dollars fait-elle baisser le prix du Bitcoin ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 26/12/2019 - 09:52
Via le blog Chainalysis,
Les escroqueries sont trop courantes dans le monde des crypto-monnaies, nos recherches internes suggérant que de mauvais acteurs ont collecté des milliards de dollars de fonds de millions de victimes en 2019. En plus des pertes monétaires subies par les personnes touchées, les escroqueries brossent un tableau négatif de la l'industrie et peut effrayer les participants potentiels.
Mais dans le cas d'une arnaque notable de 2019, les conséquences peuvent aller au-delà des victimes directes. Nous pensons que les criminels derrière le programme PlusToken Ponzi pourraient faire baisser le prix du Bitcoin lorsqu'ils liquident leurs fonds volés via des courtiers OTC.
Qu'est-ce que PlusToken ?
Basé en Chine, PlusToken s'est présenté comme un portefeuille de crypto-monnaie qui récompenserait les utilisateurs avec des taux de rendement élevés s'ils achetaient les jetons de crypto-monnaie PLUS associés du portefeuille avec Bitcoin ou Ethereum. Les escrocs ont affirmé que ces retours seraient générés par «des bénéfices de change, des revenus miniers et des avantages de référence». PlusToken continuerait d'être coté sur plusieurs bourses chinoises et atteindrait un prix de pointe de 350 $ US, récoltant des «investissements» de millions de personnes.
Les médias chinois rapportent que l'arnaque a attiré plus de 3 milliards de dollars de crypto-monnaie. Nous avons suivi un total de 180000 BTC, 6400000 ETH, 111000 USDT et 53 OMG (OmiseGo) qui sont passés des victimes d'arnaques aux portefeuilles PlusToken, ce qui équivaut à environ 2 milliards de dollars. L'un ou l'autre chiffre ferait de PlusToken l'un des plus grands programmes Ponzi de tous les temps.
Alors que six personnes liées à PlusToken ont été arrêtées en juin, les fonds volés ont continué à circuler dans les portefeuilles et à être encaissés via des courtiers OTC indépendants opérant principalement sur la plate-forme Huobi, montrant qu'un ou plusieurs escrocs sont toujours en fuite.
Comment les escrocs de PlusToken utilisent des mélangeurs, des courtiers de gré à gré et plus encore pour blanchir et retirer des fonds
Alors que nous avons suivi pour 2 milliards de dollars de diverses crypto-monnaies que les victimes ont envoyées aux escrocs de PlusToken, une partie de cet argent a été versée aux premiers investisseurs, probablement pour maintenir l'illusion de rendements élevés tandis que PlusToken se présentait comme une entreprise légitime. Dans de nombreux cas, il est difficile de dire si les transferts effectués par les escrocs de PlusToken étaient destinés à ces premiers investisseurs ou à des adresses sous leur propre contrôle. Néanmoins, nous avons suivi environ 800 000 ETH et 45 000 BTC, nous pouvons définitivement dire que les escrocs ont été transférés à leur propre adresse pour blanchir. Ils ont encaissé au moins 10 000 de ces 800 000 ETH initiaux, tandis que les 790 000 autres sont restés intacts dans un seul portefeuille Ethereum depuis des mois.
Le flux des 45 000 Bitcoins volés est plus compliqué. Jusqu'à présent, environ 25 000 d'entre eux ont été encaissés. Les 20 000 autres sont actuellement répartis sur plus de 8 700 adresses de crypto-monnaie, ce qui témoigne du niveau élevé d'efforts déployés par les escrocs pour masquer les mouvements de fonds. Les escrocs ont transféré le Bitcoin plus de 24 000 fois, en utilisant plus de 71 000 adresses différentes - et cela ne prend même pas en compte les retraits ou les transferts vers des rampes de sortie comme les échanges.
RépondreSupprimerBeaucoup de ces transactions ont été effectuées via des mélangeurs comme Wasabi Wallet, qui utilise le protocole CoinJoin pour rendre plus difficile le suivi du chemin des fonds. Vous pouvez voir un exemple dans le graphique du réacteur d'analyse de chainal ci-dessous.
- voir graphique sur site -
Ici, nous voyons que les fonds sont divisés en grands groupes de nouvelles adresses uniques, et re-consolidés plus tard, ce qui est une activité typique d'un mélangeur.
À d'autres moments, les escrocs ont utilisé des chaînes de pelage et d'autres mouvements complexes pour masquer le chemin des fonds. Les chaînes d'épluchage sont des chaînes de transactions couramment utilisées pour le blanchiment d'argent, dans lesquelles les entités envoient des fonds à travers plusieurs portefeuilles en succession rapide, cassant généralement de petites sommes à encaisser à chaque étape et envoyant la majorité au portefeuille suivant.
- voir graphique sur site -
Le graphique ci-dessus est un excellent exemple des tentatives d'obscurcissement des escrocs PlusToken. Les fonds commencent dans le portefeuille dans le coin supérieur gauche et se déplacent vers la droite. Les mouvements diagonaux représentent un changement de type d'adresse, tandis que les mouvements verticaux représentent l'utilisation d'un mélangeur.
En fin de compte, les fonds ont été transférés à l'adresse d'un courtier de gré à gré opérant sur Huobi pour être liquidés - c'est ainsi que presque tous les fonds ont jusqu'à présent été encaissés. Pour référence, les courtiers OTC (Over The Counter) facilitent les échanges entre les acheteurs et les vendeurs individuels qui ne peuvent pas ou ne veulent pas effectuer de transactions sur un échange ouvert. Les courtiers de gré à gré sont généralement associés à une bourse mais opèrent de manière indépendante. Les traders utilisent souvent des courtiers de gré à gré s'ils souhaitent liquider une grande quantité de crypto-monnaie pour un prix négocié défini.
Certains courtiers OTC ont des exigences KYC considérablement plus faibles que la plupart des bourses, ce qui peut les rendre attractifs pour les criminels comme les escrocs PlusToken. Les échanges conformes surveillent les transactions et conservent les informations sur les clients afin qu'ils puissent signaler toute activité suspecte et se conformer aux assignations des forces de l'ordre. Mais les courtiers de gré à gré jouent selon des règles différentes. Alors que beaucoup sont légitimes, d'autres profitent des exigences KYC inférieures pour offrir des services aux utilisateurs disposant de fonds illicites. Certains se spécialisent même dans le mouvement et le blanchiment d'argent criminel.
Et dans ce cas, comme nous l'examinerons ci-dessous, ces retraits via les courtiers OTC peuvent faire baisser le prix du marché du Bitcoin.
RépondreSupprimerLes liquidations frauduleuses de PlusToken font-elles baisser le prix du Bitcoin ?
Jusqu'à présent, les escrocs PlusToken ont encaissé au moins 185 millions de dollars de Bitcoin volés via des courtiers OTC. Ceux qui analysent les marchés des crypto-monnaies savent que les liquidations importantes ont généralement tendance à faire baisser le prix du Bitcoin, et d'autres ont demandé si les retraits liés à PlusToken entraînaient le Bitcoin. Nous avons décidé de mener notre propre étude du prix de Bitcoin par rapport aux retraits PlusToken via les courtiers OTC Huobi pour essayer de répondre à cette question.
Pour cette analyse, nous avons commencé par tracer la liste des prix de Bitcoin sur Huobi par rapport à deux mesures des transferts Bitcoin de PlusToken:
Volume en chaîne. Le volume sur la chaîne est la quantité de Bitcoin passant des portefeuilles contrôlés par les escrocs PlusToken à l'un des 26 courtiers OTC de premier plan sur Huobi que nous avons précédemment identifié comme traitant de fonds illicites.
Volume des échanges. Le volume hors chaîne fait référence à la quantité de Bitcoin pour Tether échangée sur Huobi. Nous avons choisi cette métrique car nous savons de notre analyse que les escrocs de PlusToken ont constamment échangé leur Bitcoin volé contre Tether, le convertissant éventuellement en monnaie fiduciaire plus tard. Cependant, parce que ces transferts sont enregistrés uniquement dans les carnets de commandes de Huobi plutôt que sur la blockchain, nous n'avons aucun moyen de savoir lesquels proviennent de la vente de Bitcoin des escrocs PlusToken par opposition aux autres utilisateurs de l'échange.
Notre hypothèse se compose de deux parties:
Nous nous attendons à ce que toute augmentation du volume sur la chaîne soit suivie d'une augmentation du volume des échanges, car les traders OTC reçoivent Bitcoin des portefeuilles PlusToken et l'échangent ensuite contre Tether.
Nous nous attendons à ce que le prix du Bitcoin baisse peu de temps après ces hausses du volume de la chaîne et du commerce, car plus de Bitcoin est déchargé sur le marché.
Les deux parties de notre hypothèse se sont avérées vraies.
Nos résultats
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Figure 1
Ci-dessus, nous voyons que les portefeuilles PlusToken ont envoyé un flux constant de Bitcoin commençant à la mi-avril et augmentant juste avant les arrestations fin juin. Après cela, nous ne voyons aucun mouvement avant quelques pointes en août, avant que les transferts ne remontent et restent élevés tout au long de septembre. Ensuite, nous voyons quelques pointes supplémentaires en octobre. Comme nous l'avons supposé, les pics de flux en chaîne vers les courtiers de gré à gré sont en corrélation avec les baisses du prix du Bitcoin. Il peut y avoir un décalage, car le Bitcoin qui est déplacé en chaîne vers un échange n'est pas immédiatement échangé. Nous voyons le meilleur exemple le 20 septembre, lorsque les escrocs de PlusToken ont fait de grosses sommes d'argent avec environ 34 millions de dollars de Bitcoin. À la suite de ce transfert, le prix du Bitcoin baisse régulièrement entre le 24 et le 26 septembre, passant d'un peu plus de 10000 $ à environ 8000 $ et y restant pendant environ un mois.
Mais qu'en est-il du volume des échanges ? Consultez le graphique ci-dessous.
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Figure 2
Notre hypothèse est également confirmée ici. Comme nous nous y attendions, nous voyons une augmentation des échanges de Bitcoin contre Tether à partir du 23 septembre, quelques jours après que les portefeuilles PlusToken ont envoyé un grand volume de Bitcoin aux courtiers Oobi Huobi. Peu de temps après le 24 septembre, le prix du Bitcoin commence à baisser.
À partir de cette analyse, nous pouvons conclure que les retraits PlusToken sont en corrélation avec les baisses du prix du Bitcoin.
Pouvons-nous prouver la causalité ?
Nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que les baisses de prix du Bitcoin sont causées par les retraits PlusToken. Il est possible que les baisses de prix suivent les retraits par coïncidence mais sont en fait provoquées par autre chose. Afin de résoudre la question du lien de causalité, nous avons effectué une analyse de régression pour tester comment l'augmentation du volume des échanges entre le 23 et le 28 septembre a eu un impact sur la volatilité des prix de Bitcoin. En règle générale, nous testons l'impact du volume des échanges sur le prix lui-même, mais il n'y a qu'un seul changement important dans le prix du Bitcoin pour la période que nous mesurons (le 24 septembre). Nous avons besoin d'une mesure plus variée pour rechercher la causalité statistique et garantir que les résultats ne sont pas déterminés par des valeurs aberrantes. La volatilité, qui mesure l'écart par rapport au prix moyen du Bitcoin à un moment donné, présente suffisamment de variations pour ce faire, tout en nous donnant également une idée de l'impact des retraits PlusToken sur le prix du Bitcoin.
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figure 3
Notre analyse de régression montre une relation positive, quoique faible, statistiquement significative entre les transferts PlusToken aux courtiers OTC Huobi et la volatilité des prix du Bitcoin pour la période comprise entre le 23 et le 28 septembre.
Les retraits ont probablement provoqué une volatilité accrue de deux manières. Ils le provoquent directement en augmentant l'offre de Bitcoin et en modifiant la dynamique du marché, ou indirectement en affectant la perception des commerçants du marché. Gardez à l'esprit que les retraits PlusToken ne sont qu'une des nombreuses influences potentielles sur le prix du Bitcoin. Les reportages médiatiques, les efforts concertés de manipulation du marché, les erreurs de négociation algorithmiques ou tout autre facteur peuvent également avoir contribué à la volatilité. Mais aucun de ces composants ne fournit à lui seul une explication convaincante du pic important de volatilité au cours de la période que nous avons étudiée en l'absence de l'influence de PlusToken.
Malheureusement, comme il n'est pas possible de faire la distinction entre les transactions effectuées par des courtiers de gré à gré en possession de fonds PlusToken et toutes les autres transactions effectuées sur Huobi, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que les retraits PlusToken ont fait chuter le prix du Bitcoin. Cependant, nous pouvons dire que ces retraits entraînent une volatilité accrue du prix du Bitcoin, et qu'ils sont en corrélation significative avec les baisses de prix du Bitcoin.
RépondreSupprimerPlus de raisons de lutter contre la fraude
À l'heure actuelle, au moins 20 000 Bitcoin - près de 150 000 000 USD - n'ont pas encore été encaissés. Il sera intéressant de voir si la relation entre ces retraits et le prix du Bitcoin se poursuit. Compte tenu de cette analyse et des effets que nous avons observés jusqu'à présent, les liquidations de grandes quantités de fonds obtenus illégalement sont susceptibles de faire baisser le prix des crypto-monnaies.
L'arnaque PlusToken est un exemple puissant de la façon dont les escroqueries par crypto-monnaie nuisent au public et devraient alarmer les échanges, les forces de l'ordre et les régulateurs. Dans ce cas, des millions de victimes de fraude ne récupéreront probablement jamais les fonds auxquels elles ont été amenées. Autoriser les courtiers de gré à gré à opérer sans contrôle donne aux criminels un moyen simple et évident de blanchir leurs fonds mal acquis, et les bourses devraient mener une KYC et surveiller les activités. Les régulateurs du monde entier devraient reconnaître cela comme un problème de protection des consommateurs et réfléchir à la manière dont ils pourraient appliquer les réglementations anti-blanchiment afin d'éviter que de telles escroqueries ne se reproduisent à l'avenir.
Notre rapport 2020 sur la criminalité cryptographique regorge d'autres idées et études de cas comme celle-ci. Inscrivez-vous maintenant et nous vous l'enverrons par e-mail dès sa sortie en janvier 2020!
https://www.zerohedge.com/crypto/2-billion-plustoken-scam-driving-down-price-bitcoin
Une nouvelle chronologie de la France en 2019: l'année de la rébellion du gilet jaune
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 26/12/2019 - 04:00
Rédigé par Ramin Mazaheri pour The Saker Blog (mis en ligne avec PressTV),
Mais avant d'énumérer les faits chronologiques (souvent inaperçus, mal compris ou dissimulés) de l'incroyable année des Gilets jaunes en France, permettez-moi de résumer brièvement avec une anecdote personnelle:
À la mi-avril, j'ai finalement pu sortir de Paris pendant quelques jours entre les samedis et je me suis dirigé vers la campagne, que j'adore (dans n'importe quelle nation). Après une journée de décompression, quelque chose m'a frappé: le sadisme métronomique de certaines violences massives de l'État chaque week-end n'était pas du tout un état de fait normal ... et pourtant les Parisiens dépensaient toute leur énergie psychique pour se convaincre que tout était en effet "normal".
Qu'est-ce que «tout» de janvier à la mi-avril? Tous les samedis: huit mille flics dans les rues de Paris, des quartiers entiers de la ville fermés, des images garanties de violence contre des manifestants non armés, des gaz lacrymogènes aveugles et des brutalités policières, le monde consterné par la démocratie à la française, le fait qu'il n'y avait aucun moyen d'être «président Jupiter ”Emmanuel Macron va faire des concessions et cela pour beaucoup de gens (comme moi) chaque samedi signifiait certainement risquer des membres et très probablement la vie.
Ce que j'ai réalisé, c'est qu'au cours du premier tiers de l'année, les Parisiens ont fait de leur mieux pour être blasés; agir comme si tout cela n'avait rien de nouveau du tout; agir comme s'énerver était un goût assez mauvais; pour agir typiquement parisien.
C'était, bien sûr, un non-sens total - pur poseur.
Donc, ce dont je me souviens le plus, c'est comment pendant cette période, la dissonance cognitive collective à Paris était si immense qu'elle a atteint une psychose généralisée causée par le déni de masse.
J'ai également réalisé que ce déni de réalité et la psychose qui en découle ne peuvent être trouvés que dans les pays impérialistes. «Notre traitement des autochtones / de ceux avec qui nous vivons et que nous avons colonisés / non-blancs… est tout à fait normal», insistent-ils, car ils vivent sous un voile de silence et feignent la «normalité». La réalité non dite reste non dite à la fois par les colonisés et les colonisateurs (sous peine d'exclusion sociale, de prison, de mort), et la psychose monte et monte et monte.
Il est normal que cette psychose impérialiste survienne dans l'Union européenne en 2019, car il s'agit bien d'un projet néo-impérialiste. La question à laquelle les Français ne peuvent tout à fait répondre est: sont-ils encore colonisateurs, ou sont-ils maintenant colonisés?
Mais ces questions sont toutes sans importance pour le politiquement régressif. Rien à voir ici, même par les Français qui regardent les nouvelles du soir - on ne peut pas remettre en cause «l'exceptionnalisme français».
Que sais-je des Gilets jaunes ? Je soutiens qu'aucun journaliste «grand public» n'a assisté à plus de manifestations des Gilets jaunes que moi, du moins à Paris. Je dirais également que pendant que j'ai fait des centaines d'interviews en direct des manifestations - tout en étant gazé par des larmes, avec des balles en caoutchouc volant, littéralement entre Black Bloc et la police - la plupart des journalistes ont fait zéro.
Cet article a été généré en parcourant ma liste de reportages avec PressTV en 2019 - il s'agit principalement de gros titres, de citations (principalement d'entretiens avec les Gilets jaunes) et de courts extraits de mes reportages. Je passe les faits saillants, et je noue également les fils avec le recul - vérifiez la date clé du 16 mars pour voir ce que je veux dire.
RépondreSupprimerSi vous êtes trop occupé pour tout lire, je vous suggère de ne lire que de mars au 1er mai - c'est à ce moment-là que la démonstration de Yellow Vest a été éviscérée par des valeurs réactionnaires que nous pouvons appeler «néo-Vichy», Bruxelles remplaçant Berlin en tant que maître de la France. gouvernement.
Je n'ai pas pris la peine de fournir un lien Internet vers les 175 rapports de 2-3 minutes que j'ai faits avec PressTV en 2019, mais j'ai inclus des liens Web vers une vingtaine de rapports écrits approfondis que j'ai faits spécifiquement sur les Vesters.
Ce ne fut pas du tout une année facile, et je me souviens avoir été assez épuisé par l'été. Ce n'était pas seulement le stress évident causé par la marche dans une «zone de quasi-guerre» tous les samedis - pourquoi diable les Vesters ont-ils insisté pour marcher de 10 à 15 kilomètres chaque samedi? Et si vite aussi!
Mais, comme ils l'ont montré, leur endurance et leur détermination sont au-delà de remarquables. Je suis heureux que les faits soient enregistrés au même endroit, ne serait-ce que pour exprimer leur admiration.
Bilan de l'année en France: la montée et la montée des Gilets jaunes en grève générale
2019 en France doit évidemment être rappelé comme l'année de la rébellion des Gilets jaunes.
Cela a commencé en novembre 2018, et le président Emmanuel Macron a cru l'avoir pacifié en décembre avec une bouchée de soi-disant «concessions», mais la rébellion s'est poursuivie.
Pourquoi, parce que comme je l’écrivais à l’époque: «Ce n’est qu’une manifestation… qui a duré 8 ans». Ils veulent que vous regardiez les Gilets jaunes de manière isolée plutôt que comme un continuum historique.
Début décembre, chaque personne à qui j'ai demandé
Pourquoi, parce que comme je l’écrivais à l’époque: «Ce n’est qu’une manifestation… qui a duré 8 ans». Ils veulent que vous regardiez les Gilets jaunes de manière isolée plutôt que comme un continuum historique.
Début décembre, toutes les personnes à qui j'ai demandé ont convenu qu'il s'agissait d'un gilet jaune. Un parti pris, trompeur et surtout un manque de sondage tenterait de cacher la popularité étonnante des Gilets jaunes toute l'année. En septembre, j’expliquais pourquoi les 20 et 30 ans de la France détestent les Gilets jaunes (stupidement, bien sûr). Cependant, aucun sondage n'a jamais montré les Gilets jaunes avec un taux d'approbation inférieur à 49%, et ils sont généralement autour de 60% - ce qui en fait de loin le mouvement politique le plus populaire en France, même si tout le monde ne rejoint pas leur club. Et surtout: c'est un score tout simplement énorme pour n'importe quel mouvement de protestation, n'importe où.
Beaucoup pensaient que les Vesters cesseraient de manifester à Noël parce que c'est ce que chaque mouvement politique / social / syndical / syndical avait fait pendant des décennies, quel que soit leur élan politique. Pas les Vesters. À ce moment-là, je savais que c'était grave - ils avaient des priorités différentes.
RépondreSupprimerEn janvier, il est devenu clair que le gouvernement français allait traiter les manifestants politiques comme des voyous du football.
2 janvier - Commencez par arrêter leurs dirigeants pour avoir dîné
Le 20 décembre 2019, le ministère de la Justice admettrait que la haute hiérarchie policière française avait eu tort d'ordonner les `` arrestations déguisées '' du principal dirigeant des Gilets jaunes Eric Drouet avec 42 autres personnes le 2 janvier. Ils mangeaient dans un restaurant.
Une «arrestation déguisée» est un euphémisme pour une arrestation ordonnée par l'État profond: une personne est arrêtée sans aucune véritable justification ou raison, mais simplement parce que des agents de sécurité ont reçu l'ordre de le faire.
Drouet a immédiatement nié être un «leader», parce que, sur le plan organisationnel, les Gilets jaunes sont en effet un mouvement de protestation populaire, sans leader, de «style anarchie latine» et non un parti politique. J'ai finalement commencé à parler de Drouet et d'autres en tant qu '«organisateurs». Drouet admet avoir mangé près de trois fois par jour.
Une chronique que j'ai écrite cette semaine-là a souligné que, comme le Vietcong, les Gilets jaunes n'auront absolument pas la disparition anticipée que les médias traditionnels espèrent… parce qu'ils n'ont nulle part où aller.
5 janvier - Les vesters marchent étonnamment après le jour de l'An
Des scènes brutales alors que les flics français refusent de laisser Vesters protester devant le Parlement, même s'ils étaient autorisés à le faire.
Cela explique essentiellement tous les conflits entre les flics et les manifestants en 2019: les manifestants sont piégés, en violation de leur droit de manifester, les flics hyper-armés utilisent leurs armes, les manifestants réagissent dans une rage civique et en légitime défense.
Le taux de participation était globalement en baisse, mais encore une fois, le fait que tout ait été organisé était une rupture énorme, énorme avec la culture française qui aime les vacances. Bien sûr, les médias recherchent une raison quelconque pour insister sur le ralentissement du mouvement des Gilets jaunes, et ils le font ici.
12 janvier - «Bataille des chiffres de participation» au retour des vacances en France
Le gouvernement a déclaré que seulement 50 000 manifestants avaient marché, mais le chiffre réel était plus proche de 300 000.
Premièrement, pourquoi ces chiffres sont-ils importants? Comme un flic m'a dit: c'est un pays de près de 70 millions d'habitants, donc les flics ne se retireront jamais à moins qu'il y ait 10 ou 20 millions de personnes dans les rues. Il a raison. Les gens qui pensent bêtement que les flics vont voir la lumière politique et «changer de camp», et aussi ceux qui pensent que les Gilets jaunes ne sont qu'un cheveu pour faire démissionner Macron, devraient relire cela.
Un point secondaire ici est à quel point les Gilets jaunes sont vraiment spéciaux et avant-gardistes pour sortir dans la rue: la France n'était pas du tout proche d'une révolution qui a surmonté leur état de sécurité néo-impérial, mais il y avait certainement une grande quantité de personnes qui étaient prêt à essayer.
RépondreSupprimerDonc, les chiffres sont importants, et c'est pourquoi le perroquet des MSM d'une ligne officielle absurde (de leur salle de rédaction confortable) est si exaspérant.
Cependant, nous devons quand même accepter que les flics ne soient en réalité pas réactionnaires. Le mal nommé «Union des policiers français en colère», le troisième syndicat français des flics, a constamment défié le ministère de l'Intérieur de donner son propre décompte, principalement parce que le ministère était tout simplement scandaleusement bas. Le «numéro jaune» a également fait sa deuxième apparition lors de cette démo, et vous pouvez trouver ces 3 estimations de foule ici - la plus étrange étant le ministère de l'Intérieur.
Le syndicat estime que la divergence est due au fait que les villages ruraux sont constamment ignorés par le gouvernement et les médias. Le syndicat a des membres en poste dans des endroits comme les ronds-points ruraux toute la journée: ils comptent le nombre de personnes différentes qui arrivent à une manifestation, puis repartent, pour être remplacées par de nouveaux manifestants.
Il devrait être facile de voir pourquoi les chiffres du ministère sont si absurdes: pourquoi le gouvernement mobiliserait-il régulièrement 80 000 policiers pour ce qui, à partir de la Saint-Valentin, serait inférieur à 47 000 manifestants? (Voir la note du 27 janvier.)
À l'époque, je ne pouvais pas m'empêcher de voir les Gilets jaunes comme le signe avant-coureur de l'éclatement de la "bulle tout" de l'Occident créée par Quantitative Easing. Qui aurait prédit que «QE Infinity» serait dévoilé en septembre?
19 janvier - Journée calme à Paris pour l'acte 10
Il est important de se rappeler qu’ils n’ont pas été tous les jours de guerre lancée, mais beaucoup l’ont été jusqu’à fin mars. L'acte 10 était surtout pacifique à Paris, mais pas ailleurs. Nombre de morts à ce stade - 10 personnes.
Les protestations augmentent à nouveau. Il est devenu clair que les Gilets jaunes ne disparaîtront pas, donc le MSM se débat pour essayer de décrire ses demandes basées sur la classe sans violer sa liste noire du mot «classe».
J’ai tout expliqué ici: les Gilets jaunes appellent à la troisième révolution culturelle du monde, après la Chine et l’Iran.
Ce n'est pas un parti pris ou une exagération: ils veulent arrêter le fonctionnement d'une société normale pour avoir une discussion sérieuse, longue et fructueuse sur le rôle de la France dans l'euro, l'UE, l'OTAN, la Françafrique, la 5e République elle-même, les politiques d'austérité, la politique étrangère, l'environnement politiques, logement, éducation, soins de santé, pensions, etc. Ce lien est la partie 8 d'une série en 8 parties que j'ai écrite cette année pour démystifier les deux révolutions culturelles parrainées par l'État simplement parce que les parallèles entre elles et les Gilets jaunes étaient si évidents.
Les Gilets Jaunes n’étaient certes pas parrainés par l’État. Cependant, ils avaient une cote d'approbation de 60% pour le moment.
RépondreSupprimer26 janvier - Des flics français équipés de caméras corporelles pour la première fois
Absolument rien n'est venu de cette demande précoce visant à réduire la brutalité policière.
Fin 2019, la France n'avait poursuivi que deux policiers pour brutalité policière contre les Gilets jaunes. Alors, comment pouvons-nous même savoir ce qui a été enregistré, lorsque les caméras ont même été allumées, c'est-à-dire?
27 janvier - Les «foulards rouges» réactionnaires exigent que les gilets jaunes cessent de déranger l'établissement
Enfin, une manifestation que les médias français se sentent suffisamment en sécurité pour couvrir!
La seule et unique démonstration de ce groupe pathétique. Cependant, jamais un mouvement social aussi éphémère n'a reçu une telle adhésion et une couverture politique massive. Où sont les écharpes rouges maintenant - nulle part? Ou plutôt: sur le point d'ennuyer l'enfer de leur famille à Noël.
Juste avant le mouvement, un ministre a déclaré que si 10 000 personnes se présentaient, cela constituerait un succès et signifierait l'arrêt des Gilets jaunes: le ministère de l'Intérieur a déclaré que 10 500 personnes se sont présentées.
Beaucoup dans les médias ne remettraient jamais en question les chiffres du ministère sur le taux de participation aux Gilets jaunes malgré leur intérêt évident à maintenir les chiffres bas, mais en rapportaient 10 500 malgré l'indication en temps réel d'une inexactitude largement évidente.
5 février - Les Gilets jaunes et les syndicats marchent ensemble pour la première fois
Au départ, un membre du syndicat portant son insigne syndical était aussi importun que le membre du parti politique de Macron. La popularité et le respect des Gilets jaunes reposent en grande partie sur leur rejet ouvert non seulement de la politique dominante et des modes traditionnels de la culture politique française, mais aussi de l’idée de la France selon laquelle les syndicats devraient mener des manifestations socioéconomiques. Le modèle syndical occidental «indépendant», est parfaitement calibré pour être «divisé et conquis», ce qui est le cas en France depuis 2010, certainement; quand les syndicats «gagnent», la théorie est que tout le monde devrait simplement espérer que leurs gains «se répercutent» sur les 90% de travailleurs français qui ne sont pas syndiqués.
C'était la première fois que Vesters tolérait que les syndicats marchent dans les mêmes rues de la ville qu'eux - l'unité serait de courte durée. Je ne leur en veux pas. En septembre 2019, j'ai interviewé le chef d'un syndicat d'agriculteurs de haut niveau: je lui ai donné toutes les chances de défendre, même légèrement, les Gilets jaunes, mais elle a insisté sur le fait que les agriculteurs n'avaient rien de commun avec les émeutiers.
C'est exactement ce qu'un Gilet jaune m'a dit ce jour-là: «Le travailleur syndical moyen soutient les Gilets jaunes, mais pas les dirigeants syndicaux, qui nous ont trahis à plusieurs reprises. Les syndicats doivent enfin mettre fin à leur égoïsme, car tout le monde est contre ce gouvernement. »
S'agit-il d'un mouvement rural, comme on le dit souvent ?
Les seuls qui disent cela sont ceux qui ne comprennent pas / ne peuvent pas admettre que la classe est la lentille politique la plus dominante.
RépondreSupprimerComme toutes les vraies révolutions, la «poubelle» de la nation est devenue la véritable avant-garde politique.
6 février - La France adopte la «loi anti-gilet jaune» au milieu des manifestations de masse
La loi autorise les chefs de police, connus sous le nom de préfets, à interdire aux citoyens d'assister aux manifestations, un pouvoir qui était auparavant réservé aux juges. La loi donne également à la police un plus grand pouvoir de fouiller les citoyens sans mandat, et impose des amendes et des peines de prison à tout manifestant couvrant son visage pour éviter son identification, ou même d'utiliser un foulard pour éviter les gaz lacrymogènes.
Je me souviens avoir gagné quelques applaudissements sur les Champs-Elysées à cette époque. Il faisait froid et les policiers anti-émeutes français se couvraient tous le visage pour rester au chaud. J'ai dit à haute voix à un flic que s'il pouvait se couvrir le visage contre la loi, je devrais pouvoir porter ma burqa, LOL. C'est facile pour moi de répondre avec colère - je suis journaliste: les manifestants français qui ont fait de même se sont généralement retrouvés au sol et arrêtés, avec la femme criant: "Il n'a rien fait!" Derrière lui.
Il s'agit d'un autre transfert de pouvoir vers le pouvoir exécutif et loin des pouvoirs judiciaire et législatif, et en particulier de l'électorat. Ce processus s'est considérablement accéléré sous François Hollande avec l'état d'urgence de 2 ans, le soi-disant «French Patriot Act», et l'utilisation répétée de forcer les lois impopulaires liées à l'austérité par décret. Macron utiliserait des décrets même s'il dispose d'une majorité absolue au Parlement - il voulait juste éviter la mauvaise presse du débat public.
21 février - Le scandale de «l'État profond» de Macron s'aggrave avec des accusations de parjure
L'affaire Benalla - personne ne la connaît en dehors de la France mais c'est la plus grande de Macron.
Je dirais qu’une raison importante n’est pas connue en dehors de la France, car l’implication constante est que Macron et Alexandre Benalla ont eu une liaison homosexuelle, ou que Benalla a aidé à dissimuler une affaire telle que le garde du corps personnel - et extrêmement contraire à la loi - de Macron. La différence d'âge de 24 ans entre Macron et sa femme contribue à alimenter ces rumeurs.
Indépendamment de ces rumeurs, ces accusations sont venues d'une commission exaspérée du Parlement qui a conclu que Macron avait montré à Benalla une «indulgence incompréhensible». Cette «indulgence» était si extrême que personne ne peut expliquer pourquoi un président prendrait de tels risques pour protéger une telle personne? Cela reste déconcertant.
Quoi qu'il en soit, le problème est la transparence / l'indépendance vis-à-vis du chantage / corruption. Un gilet jaune cette semaine a mis les choses en perspective: «Regardez l’affaire Benalla: il y a des preuves accablantes que le bras droit du président Emmanuel Macron a commis de nombreux crimes, mais il reste libre, tandis que les Gilets jaunes restent en prison! Il est clair qu'il existe une discrimination majeure dans le système judiciaire de la France contre ses propres citoyens - certaines personnes ont des privilèges spéciaux, mais pas les Gilets jaunes. »
Benalla a purgé une semaine de prison, mais uniquement parce qu'il a rompu sa caution - la peine de prison moyenne pour un gilet jaune est d'un an.
RépondreSupprimer22 février - Macron interdira l'antisionisme, suscitant l'incrédulité et l'indignation
«Je ne suis pas gay, mais les Gilets jaunes sont antisémites.» Ce n'est pas ce que Macron a dit ouvertement, bien sûr, mais le calendrier a fonctionné de cette façon.
La proposition était une tentative de tuer les Gilets jaunes et de créer une distraction de longue durée.
La résolution - pas une loi, mais un pas en moins - serait adoptée en décembre. Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est l'énorme couverture médiatique à ce sujet en décembre… après, pas avant, il a été adopté. Je l'ai couvert auparavant: ce sont surtout des juifs français qui se battent contre lui, car cela rend évidemment injustement tous les juifs responsables des crimes d'Israël. J'ai vu des études selon lesquelles la moitié des Juifs européens sont antisionistes. Bien sûr, confondre l'antisémitisme avec le projet politique, colonialiste et ségrégationniste du sionisme est quelque chose que personne impliqué dans la politique ne devrait être assez stupide pour confondre, mais Macron l'a fait.
Lors de la marche du gilet jaune du 16 février, l'idéologue d'extrême droite Alain Finkielkraut n'a pas été accueilli et qualifié de «sale sioniste». Cela a créé beaucoup de bruit médiatique, bien que ce dernier soit précis à 100%. Les Gilets jaunes ont défilé contre l'antisémitisme le 19 février.
Combiné avec le scandale imminent de Benalla, l'antisémitisme était une distraction très utile pour Macron à l'époque. Il a sans aucun doute été instrumentalisé par le lobby pro-sioniste extrêmement puissant de la France.
Cela m'a permis de dépoussiérer un terme que j'avais créé lors des manifestations de Charlie Hebdo: la France du 21e siècle comme un nouvel «Saint Empire séculier».
27 fév - Le Conseil de l'Europe exhorte la France à arrêter l'utilisation des balles en caoutchouc
Quelqu'un s'intéresse-t-il vraiment au Conseil de l'Europe ou à une institution paneuropéenne? Bien sûr que non, mais il était notable que toute grande organisation condamnait la France à l'époque.
Par exemple, Human Rights Watch a émis une seule condamnation de la brutalité de la police française en 2019 - contre des manifestants écologiques, pas contre les Gilets jaunes. Rapports sur le Venezuela, Hong Kong, Syrie - leurs rapports sont innombrables et leur hypocrisie limpide.
Cinq cents blessures graves à ce stade; les syndicats et la Ligue française des droits de l’homme ont estimé que 10 000 balles en caoutchouc avaient été tirées sur les Gilets jaunes. La plupart des journalistes en France qualifient encore par euphémisme les balles en caoutchouc de «balles flash» ou, pire encore, de «lanceurs de balles de défense», ce qui suppose évidemment que le manifestant est toujours l'agresseur.
6 mars - ONU: «enquête complète» sur la brutalité contre les Gilets jaunes
Le chef des droits de l'homme de l'ONU a reconnu à juste titre que «les Gilets jaunes protestaient contre ce qu'ils considèrent comme l'exclusion des droits économiques et la participation aux affaires publiques».
La France a totalement ignoré cela, bien sûr. Le Premier ministre a déclaré que le chef de l'ONU ne disposait pas du «tableau complet», mais il a évidemment résumé le cœur du problème.
RépondreSupprimerCependant, ignorer les condamnations de leur police est ce que fait la France - la police française a été condamnée maintes et maintes fois pour la brutalité policière par l'ONU et les principales ONG depuis de nombreuses années.
Au cours des protestations contre le code du travail en 2016, au moins 4 000 manifestants ont été arrêtés, et plus de 1 000 personnes ont été blessées par la police à Paris seulement, selon Amnesty International. Extrapoler ces chiffres à l'échelle nationale. J'ai aussi couvert toutes ces manifestations - c'est pourquoi j'ai toujours dit que je percevais que les Gilets jaunes n'étaient que 15 à 20% plus violents que les manifestations violentes «normales» de la France. Seuls les Gilets jaunes ont jamais marqué l'Arc de Triomphe sur des graffitis, bien sûr, mais ce n'était qu'une énorme victoire de propagande pour les Vesters.
8 mars - Paris interdit le camp des Gilets jaunes
Pourquoi n'y avait-il pas de «place Tahrir française» ?
Les Gilets jaunes ont essayé - les flics n'étaient même pas près de permettre qu'un seul sac de couchage soit posé par terre. Ils auraient eu besoin de plusieurs milliers de personnes pour établir un camp et je me souviens que seulement 1 000 personnes y étaient.
C'était une nuit froide à l'époque. Il aurait fallu encore battre la brutalité typique de la police française.
12 mars - Adoption de la loi sur les «gilets jaunes»
Officiellement connue sous le nom de loi «anti-émeutiers». Cela a fourni la base «légale» de l'oppression qui allait endiguer la marée (et non la renverser) des Gilets jaunes…. Nous avons reçu quelques bonnes citations du journaliste / analyste George Kazolias expliquant la loi:
«Mais ce qui rend cette loi vraiment dangereuse, comme l’a dit un député conservateur l’année dernière, c’est qu’il s’agit d’une loi de Vichy, faisant référence au gouvernement qui a dirigé la France sous occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette loi donne au personnel administratif des pouvoirs judiciaires - elle enlève le pouvoir au pouvoir judiciaire. … Ce qu'il (Macron) a fait maintenant, c'est de faire au niveau local ce qu'il a fait au niveau national avec (des lois impopulaires qui ont normalisé) l'état d'urgence. Je suis surpris que plus de gens n'aient essayé de faire le lien entre les deux? "
Et, maintenant que la répression massive avait une nouvelle base «légale», la prochaine marche des Gilets jaunes serait incroyablement répressive et marquerait le début de la fin de leur long pic. Mais la veille…
15 mars - Le débat national de Macron se termine par une insatisfaction universelle
Le débat national était de 2,5 mois de 10 000 débats publics locaux. C'était principalement un effort de relations publiques de Macron pour montrer qu'il est un président qui écoute et qui intègre l'opinion publique dans la politique publique… même si c'est évidemment faux.
Cependant, une grande partie de son temps à ces réunions de la mairie était Macron parlant pendant des heures et des heures, comme Fidel Castro. Il y a de grandes différences entre les deux: Macron pousse le capitalisme, l'impérialisme et le technocratisme - Fidel a poussé à rejeter le capitalisme brutal, le patriotisme et la moralité dans les politiques publiques.
RépondreSupprimerÀ ce stade de son mandat, Macron (commencé en mai 2017) n'a jamais tenu de conférence de presse. Ce n'est pas une faute de frappe.
Cela explique peut-être pourquoi c'était «The Macron Show» pendant six heures par jour sur les médias grand public. La disponibilité soudaine de Macron pour les masses et les journalistes était au total de 180 par rapport aux 22 mois précédents.
Plutôt amusant (sauf si vous êtes une minorité Macronista), un sondage clé a demandé ce que les gens trouvaient positif à dire sur Macron concernant sa méthode et son style lors du débat national: la réponse numéro un, à 48%, était «Je n'ai rien trouvé de positif sur Macron ». C'était près du double de la deuxième réponse la plus populaire.
Ainsi, le débat national avait conclu, les lois étaient en place - les gants pour enfants se sont détachés. Nous savions que cela allait arriver - colonne ici.
16 mars - Pire violence depuis des mois au milieu de machinations de dénationalisation presque secrètes
C’est à ce moment que le «restaurant Sarkozy» Le Fouquet’s a été saccagé. (Un endroit typiquement français… pourtant ils utilisent une apostrophe possessive?)
Je me souviens que je suis arrivé tôt - c'était déjà une zone de guerre.
En effet, avant même que la manifestation ne puisse même commencer, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour provoquer la violence qui serait nécessaire pour justifier les changements de tactique de la police plus tard cette semaine.
Black Bloc était là, étant inutile comme d'habitude - je me souviens d'un manifestant à l'Arc de Triomphe me criant: «Pourquoi les flics ne font rien pour arrêter Black Bloc?!» J'ai démystifié Black Bloc dans un article récent: French Black L'inutilité totale de Bloc… sauf pour le gouvernement français. J'ai vu à plusieurs reprises les Gilets jaunes intervenir pour arrêter le pillage sur les Champs-Elysées; des policiers ont été filmés en train de voler des maillots de football dans la boutique de l'équipe du Paris Saint-Germain.
Une bonne citation d'un Vester ce jour-là: «Tout comme au début du mouvement, c'était la même vieille tactique de notre gouvernement. Ils souhaitent que la manifestation dégénère le plus rapidement possible afin de discréditer le mouvement. Ils se lancent tour après tour de gaz lacrymogène, au point que les gens marchent sur des manifestants qui sont tombés! Ils veulent nous faire peur de rester à la maison, mais nous ne cesserons jamais de protester! »
Note intéressante que j'ai dans mon rapport: «Malgré 18 week-ends consécutifs de protestations des Gilets jaunes, les syndicats français ne sont descendus que rarement cette année.» Il est essentiel de se rappeler à quel point les Gilets jaunes étaient indépendants et isolés - ils se sont battus après tout seul: ils sont vraiment comme une famille.
Étonnamment, Macron a choisi ce week-end de faire du ski - les photos épouvantent la nation. Apparemment, chaque jour de protestation majeur durant son mandat, j'ai remarqué que Macron n'est jamais à Paris, et souvent hors du pays. Bien sûr, depuis les Gilets jaunes, la grande crainte de l'établissement est qu'ils atteignent l'Elysée Palace près des Champs-Elysées. Cependant, comme je suis un homme de 41 ans… il agit plutôt comme un vieil homme effrayé.
RépondreSupprimerMacron célèbre parce qu'il a donné des ordres incroyablement anti-démocratiques qui marqueront le début de la «fin» des Gilets jaunes - de tels ordres arrivent en quelques jours.
Cependant, un dernier coup de pied dans les dents: à 6 h 15 du matin le samedi 16 mars, Macron a étonnamment appelé à un vote parlementaire concernant la plus grande vague de privatisation en 15 ans. Seuls 45 députés sur près de 600 étaient présents et le projet de loi a été approuvé. Une explication généralisée des médias serait plus tard nécessaire pour expliquer pourquoi le vote était toujours juridiquement contraignant malgré une si faible participation parlementaire. Vous pensez que je fais ça, n'est-ce pas, LOL, mais c'est la véritable chronologie.
Il faudrait quelques semaines avant que cette dénationalisation ne devienne un problème médiatique. Pensez-vous qu'il n'y avait pas de raisons pécuniaires pour Macron de sic les forces armées sur les Gilets jaunes pour commencer? Les dénationalisations au profit de ses amis et partisans de son ascension fulgurante ont mis un autre motif monétaire en jeu.
Les Gilets jaunes empêcheraient avec succès la privatisation des aéroports de Paris (du moins jusqu'à présent), mais Macron vendrait plus de 50% de la loterie nationale en novembre. Je ne l'ai pas compris: les néolibéraux disent que toute entreprise d'État qui ne fait pas de bénéfices doit être privatisée… mais le monopole d'État très lucratif sur les jeux de hasard doit également être vendu? C'est presque comme si les néolibéraux s'appuient sur la foi plutôt que sur les faits, la logique et l'histoire….
Voici une interview en direct que j'ai faite à la banque parisienne qui a été incendiée - sûrement la seule interview en direct à partir de là ce jour-là, et probablement la seule interview des médias "grand public" qui a donné une explication objective de pourquoi cela s'est produit.
Article que j'ai écrit sur les manifestations du 16 mars. J'ai commencé par: «Parce que si le samedi 16 mars était une« zone de guerre », alors la France est en guerre depuis 2010 - je n'ai rien vu d'anormal pour la France.» Les médecins et infirmières soignant les blessés n'étaient pas d'accord moi encore et encore - ils ont dit que les blessures étaient ce qu'ils avaient vu pendant la guerre. Je n'ai jamais dit que les journalistes avaient toujours raison….
23 mars - L'armée française ne dissuade pas les manifestations massives des Gilets jaunes
Pour la première fois depuis la guerre d'Algérie pour l'indépendance, l'armée a été utilisée en France contre le peuple français. Juste avant l'acte 19, un général français a rapporté à la radio en direct qu'il avait l'autorisation d'ouvrir le feu sur les manifestants.
En outre, le 18 mars, le chef de la police de Paris a été limogé. Une partie de la raison a été donnée par le Premier ministre Philippe: «Des ordres inappropriés ont été donnés pour réduire l'utilisation de LBD [lanceurs de balles en caoutchouc].» Imaginez si Poutine avait dit cela ?
Le nouveau chef ressemble, et agit certainement, comme s'il aurait été tout à fait chez lui à Vichy en France, c'est précisément pourquoi il a été embauché. Son uniforme semble toujours être d'une taille trop grande pour lui.
RépondreSupprimerLes manifestations sont désormais officiellement interdites dans des zones clés des zones urbaines, comme les Champs-Elysées. Les interdictions dans les ronds-points ruraux commenceraient au début du mois de mai (mais je pensais que c'était un mouvement rural, pas basé sur les classes ?)
Faut-il s'étonner que les chiffres des Gilets jaunes soient sur le point de chuter ?
En janvier, il y avait en moyenne 350 000 manifestants par week-end; 240 000 février; après le 23 mars, ils ont atteint 100 000 personnes, peut-être deux fois, puis plus jamais.
Si vous êtes un journaliste Mainstream Media sans réaction, secrètement réactionnaire / faux gauchiste, voici ce que vous pensez dans votre tête vide: «Oh, les chiffres n'ont baissé que parce que les Gilets jaunes ne sont plus populaires. Oui, j'accepterai cette promotion, merci patron! »
Il faut donc se souvenir du 12-23 mars comme du moment où la France est devenue un gouvernement «néo-Vichy». Au lieu de Berlin, le maître est Bruxelles.
Ils n'ont pas détruit le mouvement des Gilets jaunes, mais ils ont effrayé l'enfer de la personne moyenne.
28 mars - Des flics français portent des gilets jaunes pour infiltrer le mouvement
On a découvert que le 16 mars, les flics portaient des gilets jaunes pour se déguiser.
Le syndicat de la police a noté qu'il n'y a pas de loi formelle interdisant de se déguiser en manifestants, ce qui devrait régler la question
Bonne citation de Vester: «Nous ne savons pas si nous devons craindre notre propre gouvernement ou si nous pouvons lui faire confiance ? De telles révélations vidéo vont accroître les accusations selon lesquelles le gouvernement tire les ficelles des milices secrètes à l'intérieur des manifestations politiques. Cela ressemble à une conspiration, mais ces vidéos donnent à ces idées une légitimité évidente. »
30 mars - Le maire exige que la ville devienne une «ville fantôme»
Le maire de Bordeaux a ordonné aux citoyens de ne pas quitter leur domicile ce jour-là. Contrairement à Boston, l'expression «Bordeaux fort» n'est pas devenue commercialement populaire.
Encore une fois, M. et Mme MSM Journaliste - cela pourrait-il expliquer la baisse de fréquentation? Et peut-être aussi le dévoilement de gaz lacrymogènes plus durs, des amendes garanties pour violation de l'interdiction, des perquisitions sans mandat (les femmes avec qui vous sortez vous ont-elles même laissé passer leur sac à main?), Une augmentation des arrestations, le refus de s'engager avec Black Bloc malgré la grande supériorité de les forces armées professionnelles, et ainsi de suite ? C’est pourquoi je ne suis pas allé très loin dans les rédactions françaises où je travaillais….
De même, les Gilets jaunes ont insisté sur leur droit à la liberté de réunion et ont défié les interdictions.
RépondreSupprimerPourquoi ? Demandons à un Vester: «J'ai travaillé de 14 ans à 60 ans et toute ma vie, je n'ai accepté qu'un mois d'assurance chômage. Et pourtant, au cours des 4 dernières années, j'ai vu mes retraités baisser de 1 150 euros à 1 050 euros. Mon loyer est de 800 euros par mois, donc je ne peux pas me permettre de vivre et je n'accepterai jamais cette injustice. »
Plusieurs ministres démissionnent cette semaine, mais ce n'est guère d'actualité avec Macron.
4 avril - Une ONG dit que 3000 sans-abri sont morts en France en 2018
Macron a fait de zéro décès dû au sans-abrisme une promesse clé de la campagne.
6 avril - La dernière fois que quelqu'un a compté plus de 100 000 personnes lors d'une démonstration de Yellow Vest
Ainsi, cet article va commencer à raccourcir. La popularité des Gilets jaunes est de 53%.
La moitié du pays les soutient, mais derrière leurs rideaux maintenant.
10 avril - Rejet massif des résultats du «débat national» de Macron
Le gouvernement a déclaré que la principale conclusion des débats était que les impôts devaient être réduits, c'est ce que chaque paysan sous la domination française a toujours dit.
Inverser l'élimination par Macron de la très populaire «taxe sur la fortune» ne sera pas discuté comme un résultat possible, ni ne s'écarte de neuf années de budgets d'austérité: la poursuite de la marche des Gilets jaunes annulerait l'une d'entre elles.
Les sondages montrent que seulement 6% de la France a qualifié le débat national de succès tandis que 80% ont déclaré qu'il ne résoudrait pas la crise politique actuelle.
15 avril - Notre Dame ravagée par le feu, le monde pleure
Dans une étonnante coïncidence, l'incendie a commencé une heure seulement avant que Macron ne dévoile ses conclusions personnelles sur le soi-disant «débat national» de 2,5 mois.
C'était plutôt une cerise sur un sundae social terriblement amer qui avait été forcé de descendre l'oesophage de la France jusqu'à présent en 2019.
Considérant à quel point cela avait l'air catastrophique à la télévision, je pensais vraiment que ça avait l'air plutôt bien quand je l'ai vu le lendemain.
20 avril - Violence constante des flics alors que les Gilets jaunes commencent le 6e mois
Anniversaire clé = taux de participation plus élevé = plus de répression. Pire violence depuis des semaines.
Je me faisant passer pour un journaliste du MSM: "Ne pensez-vous pas qu'en raison de l'incendie de Notre-Dame, vous devriez arrêter de marcher afin de promouvoir l'unité nationale (même s'il s'agit d'un pays" laïque ")?"
Citation de French Yellow Vest: «L'incendie de Notre-Dame a touché tout le monde, mais il y a une grande controverse sur la façon dont nous pourrions lever un milliard d'euros pour une église si rapidement, et pourquoi nous ne pouvons pas lever un tel montant pour les pauvres. Il y a beaucoup de colère et un incendie à Notre-Dame ne va pas changer cette réalité logique. »
La dernière fois, les Gilets jaunes ont touché 100 000 manifestants, mais uniquement en raflant.
RépondreSupprimer24 avril - Un taux de suicide record pour les flics lors des démonstrations de Yellow Vest
25 avril - Des journalistes aident Macron à ignorer les Gilets jaunes au 1er presseur
Incroyablement, Macron a finalement tenu sa toute première conférence de presse.
Auparavant, lui et moi avions tenu le même nombre de conférences de presse depuis mai 2017. Différence clé: je ne suis pas le président élu d'un pays. Je suis cependant le chef autoritaire et arrogant de «Raminia».
Incroyablement, et nous pouvons ajouter un autre "incroyablement" au-dessus du premier "incroyablement": c'est quand Macron a prononcé les mots "Gilets jaunes" en public pour la première fois.
Moins incroyablement, compte tenu de la classe de médias français crapauds et à montée en puissance sociale, les principaux journalistes autorisés à assister à la conférence de presse (les médias iraniens sont interdits des conférences de presse officielles du président, PM, FM, etc.) ont osé demander à Macron un seul direct question sur les Gilets jaunes. La question a été posée par la présentatrice extrêmement dominante Laurence Ferrari, et bravo à elle: tous les autres journalistes ont échoué.
Voici la réponse initialement nihiliste de Macron, via une explication qui est totalement acceptable dans les pays anglophones, qui sont également politiquement nihilistes; il passe ensuite au défi total basé sur le technocratisme: «Nous sommes un pays où les désaccords s'expriment avec force et où il y a toujours des protestations. Je prends totalement la responsabilité de ne pas avoir cédé - au cours de mes deux premières années - à ceux qui veulent faire reculer nos projets qui me paraissent profondément bons pour le pays. »
Les deux sujets qui n’ont été mentionnés par personne étaient la brutalité policière de routine, ni la série de mesures anti-démocratiques de Macron telles que la «loi anti-gilet jaune».
Les sondages montrent que 65% de la France se dit peu convaincue par les réponses de Macron. Près de 80% ont déclaré qu'il n'avait pas répondu aux préoccupations des Gilets jaunes.
Malgré un taux d'approbation record de seulement 27%, Macron a déclaré qu'il pensait qu'il serait «préférable» de se présenter aux élections. Aucun changement de politique sérieux n'a été annoncé, car la conclusion que Macron a tirée du débat national était: «Notre approche au cours des 2 dernières années a été juste.»
Ugh… je suis content d'avoir été banni de là.
1 mai - Record de violence policière lors d'une énorme démo du 1er mai à Paris
C’était difficile… ce n’était certainement pas une célébration de la Journée internationale des travailleurs.
Je n'ai jamais vu autant de flics - tous les 50 mètres il y avait une phalange de flics le long du chemin de marche. Ceux qui pensent que les gouvernements occidentaux, démocratiques libéraux, aristocratiques (bourgeois) ne craignent pas le socialisme - expliquez les mesures prises le 1er mai 2019 ?
Pour faire court: pour éviter une démo unifiée à la fin, les flics ont utilisé la tactique classique de «diviser pour régner». Ils ont interrompu la marche à plusieurs reprises, permettant à une partie d'avancer jusqu'à la fin (où ils ont été gazés et chassés), tandis que les flics ont mené des batailles avec la section qui a été bouillie et empêchés de marcher librement. Après plusieurs tournées, les rues étaient en ruine - les manifestants, sans armes bien sûr, devaient trouver quelque chose pour se protéger.
RépondreSupprimerCela a produit le canular MSM d'une prétendue «invasion de l'hôpital», que j'ai complètement réfutée ici. En bref: ce jour-là, les HSH et les politiciens ont eu l'apoplectique que des manifestants - acculés par des flics utilisant des gaz lacrymogènes, des canons à eau, des matraques et des balles en caoutchouc - ont tenté de se réfugier dans un hôpital. Ce que ces idiots de fauteuils et ces «journalistes de chambres d’hôtel» ne savent pas, c’est que lorsque des larmes gazeuses se déplacent (ne courent pas!) Dans une direction: loin du gaz. La seule direction laissée aux manifestants était de sauter une porte d'hôpital.
Partout, des idiots du courant dominant ont déclaré que les manifestants «envahissaient» l'hôpital. Il a fallu quelques jours pour que la vérité se dévoile - seuls deux hommes âgés et excusés sont arrivés à l'intérieur de l'hôpital, disant qu'ils avaient été «gazés aux larmes toute la journée». Les réactionnaires d'Internet qui insistent avec vengeance et allégresse sur le fait que «les Gilets jaunes sont des émeutiers et obtiennent ce qu'ils méritent»… ils n'ont vraiment aucune idée de ce dont ils parlent.
Ce dont je me souviens de ce jour, c'est que j'essaie de donner une interview en direct devant l'hôpital - au milieu de toutes les «balles flash», des morceaux de trottoir et des gaz lacrymogènes - et la salle de rédaction de Téhéran insiste pour que je reste immobile afin de «régler le cadre». «Comment diable sont moi et mon caméraman censés rester immobiles et ne pas finir sérieusement blessés! Mets-moi juste en l'air !!! ”Aggravant…
Je me souviens qu'un seul autre journaliste a fait une interview en direct pendant toute cette violence - une femme journaliste à la télévision italienne, si je me souviens bien. Bravo à elle. Médias français ? Fuggetaboutit. Les médias publics français, qui sont payés par les impôts français? Fuggetaboutit. Je suis sûr que RT était là, mais je ne les ai pas vus. Je parie qu'ils portaient un casque, cependant - je ne l'ai jamais fait une seule fois. LOL, un peu de clémence pour mon comportement égoïste, s'il vous plaît: j'avais été «gazé aux larmes toute la journée».
Le 19 décembre, le premier policier serait finalement condamné pour brutalité policière - il a été filmé en train de jeter un morceau de trottoir dans une foule de manifestants le 1er mai. Apparemment, ses balles en caoutchouc, ses gaz lacrymogènes, ses canons à eau et ses matraques n'étaient pas suffisants ? Il a été condamné à une peine mineure, sans peine de prison, son identité n'a pas été divulguée, et la condamnation n'apparaîtra même pas dans son casier judiciaire.
Ce fut la dernière rude… pendant un moment, au moins. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose.
5 mai - La France interdit le Ramadan, invoquant la laïcité et la stagnation économique
Je n'ai jamais écrit cette satire… je ne sais pas pourquoi? Ça aurait été drôle. Probablement fatigué - le Ramadan venait de commencer, après tout, et j'avais été gazé aux larmes toute l'année. Peut-être pour 2020.
Je vérifie juste si vous lisez encore!
RépondreSupprimer8 mai - La France a commencé à tuer 45 000 Algériens lors du V-Day de la Seconde Guerre mondiale
Oh, journalistes MSM, où avez-vous marqué la défaite du fascisme européen dans la Seconde Guerre mondiale ce jour-là? Pourquoi?
La France a également bombardé Damas en mai. Heureusement, les Syriens ont expulsé les Français cette année-là.
9 mai - Première grande victoire des Gilets jaunes - non à la dénationalisation des aéroports parisiens
Cette semaine, les Gilets jaunes ont remporté leur plus grande victoire à ce jour, en forçant les parlementaires à accepter un référendum sur la tentative de Macron de dénationaliser les aéroports de Paris.
Une colonne ici sur l'arrêt des gilets jaunes arrêt de la dénationalisation, et pourquoi vous n'entendez jamais ce mot.
La semaine dernière, j'ai payé 9 euros pour voyager pendant environ 15 minutes de voyage sur une autoroute française privatisée - c'est pourquoi les Gilets jaunes démolissent les péages. Les billets d'avion ne sont-ils pas déjà assez chers?
11 mai - La France interdit les manifestations rurales pour le Gilet jaune # 26
De nombreux médias français ont spéculé avec jubilation sur la fin du mouvement des Gilets jaunes, mais 60 000 manifestants se sont à nouveau manifestés, malgré les efforts du gouvernement pour intimider les habitants des zones urbaines et rurales.
15 mai - 72196 - Macron à 2 ans: 76% de refus de police
Un récent sondage a couvert 14 questions et secteurs vitaux, allant de l'économie à l'immigration en passant par la sécurité et plus encore. Les répondants ont donné à Macron un taux d'échec énorme de 76% sur les questions les plus importantes de la société.
Donc 24% des personnes interrogées soutiennent Macron, qui était son score exact au premier tour des élections présidentielles de 2017.
Ces 24% ont également été son véritable score lors de son deuxième tour victorieux, en raison de la plus forte abstention en 40 ans, et du fait que 43% des électeurs n'ont voté pour Macron que pour bloquer Marine Le Pen, l'extrême droite. Après tout, il n’a obtenu la majorité que dans 2 des 101 départements français.
Mais Macron et ses partisans ont toujours manipulé cela pour affirmer qu'il avait un «mandat» pour son programme, en particulier pour les pensions de retraite. Le bâillement… la stupidité est ennuyeuse, mais surtout lorsqu'elle est répétée.
25 mai - Arrestations massives alors que les démos de Yellow Vest deviennent «sauvages»
Les vesters avaient demandé des permis… et avaient été massivement réprimés. Alors ils sont devenus «sauvages»… et ont été massivement réprimés.
Yellow Vester dit «Ya Hossein!»: «Nous continuerons quels que soient les résultats du (prochain vote) de l'UE. Il y a trop de gens qui ont été blessés, aveuglés et tués, et nous devons penser à eux. Tout ce que nous avons demandé, c'est de ne pas mourir de faim à la fin de chaque mois et de protéger l'avenir de nos enfants. »
27 mai - Une nouvelle défaite pour Macron alors que l'extrême droite remporte à nouveau les élections européennes
RépondreSupprimerNous devons vraiment nous soucier des élections européennes… ou nous concentrer sur un Frexit.
Les trois listes de gilets jaunes combinées pour moins de 1%. Hé, il a fallu huit ans au Mouvement 5 étoiles italien pour gagner le pouvoir.
Incroyablement, le parti des droits des animaux a obtenu 2,2% des voix. La seule solution pour ces personnes est l'expulsion immédiate vers l'Inde, de préférence sous un nuage de gaz lacrymogène.
22 juin - Des dizaines de blocus des Gilets jaunes sur l'Acte 32
Les Gilets jaunes ont réalisé que le gouvernement français ne répondait pas aux manifestations pacifiques par autre chose que la répression. C’est pourquoi cette semaine a marqué un changement de tactique: des blocus qui peuvent affecter l’économie, comme dans les ports, les raffineries et les péages. Des dizaines de blocus ont été signalés dans tout le pays, mais ont reçu peu d'attention des médias.
Si un blocus tombe dans les bois et que personne ne l'entend, cela fait-il du bruit? (Uhhh, ouais, ça s'appelle la science: les ondes sonores.)
À ce stade de l'année, les médias français avaient effectivement imposé une interdiction sur les Gilets jaunes, et les Vesters le savaient et étaient incroyablement bouleversés.
Du 1er juin jusqu'à la fin de l'automne, seuls les journalistes des médias iraniens (en anglais et en français (moi), en espagnol et en persan) et les journalistes russes ont tout fait pour les Gilets jaunes. Les gens ont commencé à se demander pourquoi je devais travailler samedi: "Je pensais que les Gilets jaunes étaient finis", ont-ils demandé?
Les médias et les communautés artistiques de France sont de plus en plus appelés avec dédain par les Gilets jaunes. Les médias privés du pays suivent une ligne pro-entreprise et pro-austérité, et les médias d’État ne couvrent pas les protestations ou ne font que percevoir les déclarations du gouvernement sans contestation. Après sept mois, très peu des milieux intellectuels français ont osé défendre publiquement les Gilets jaunes ou condamné la répression du gouvernement, et apparemment aucun n’a personnellement rejoint les manifestations.
Citation de Yellow Vest: «Un grand nombre de ces types ont été achetés par Macron et sont heureux de rester dans sa poche. Les retraités, les chômeurs et les travailleurs publics marchent depuis sept mois et nos soi-disant intellectuels nous crachent dessus! Nous sommes battus et gazés, et ils nous critiquent! »
24 juin - Les bureaux de vote français ignorent les Gilets jaunes
Les médias modernes diffusent de nombreuses histoires basées sur des sondages, mais le dernier sondage, qui a donné aux Gilets jaunes une cote d'approbation de 50%, date d'il y a deux mois.
Plus de la moitié du pays estime que les médias ont fait du mauvais travail en couvrant les Gilets jaunes, mais ce sondage date d'il y a 3,5 mois.
Tout comme il existe une porte tournante entre les ministères des Finances occidentaux et les plus grandes banques privées, il existe également une porte tournante entre le haut niveau de la politique française et ses bureaux de vote. L'ancien porte-parole de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, est désormais un haut responsable de l'agence de vote, par exemple.
RépondreSupprimerC'est un problème pour la gouvernance de toute idéologie. Le Parti communiste chinois est souvent appelé «la plus grande agence de vote au monde» pour une bonne raison, alors qu'en France, leurs dirigeants estiment que l'opinion publique est importante tous les cinq ans.
Colonne ici sur l'affirmation incroyablement froide et constante des MSM selon laquelle le rock and roll est en train de mourir les Gilets jaunes sont en train de mourir.
Une autre colonne ici qui compare les manifestations bien-aimées de l’Occident à Hong Kong - qui sont si nativistes qu’elles font ressembler Marine Le Pen à un centriste culturel - à la violence bien plus grande en France.
3 juillet - Le projet de loi français sur la «cyber haine» cible les Gilets jaunes et les Palestiniens
14 juillet - Les Champs-Elysées redeviennent une zone de guerre le 14 juillet
Première fois que les Gilets jaunes ont manifesté sur les Champs depuis le 16 mars.
Il a fallu quelques heures pour essayer de perdre les flics jusqu'à ce que les Vesters se faufilent enfin et gagnent le terrain. Mon producteur m'a reproché d'avoir fait une interview en direct sans gilets jaunes autour - euhhh, ils étaient des flics à moto, ils peuvent me distancer et un caméraman.
Citation de Gilet jaune: «Les touristes sont gazés aux larmes et sont témoins de violences majeures, alors qu'ils ne sont ici que par curiosité. Certaines personnes sont amenées à croire que seules les mauvaises personnes sont gazeuses, mais ces touristes savent maintenant mieux. Si les touristes étaient restés un peu plus longtemps, ils auraient également été battus. »
Jour de la Bastille… je veux dire, qu'est-ce que tu as perdu - vous avez tous perdu! Le 14 juillet célèbre la victoire temporaire de la Révolution française en 1789. En 1804, Napoléon se déclare empereur et la maison de Bourbon est fermement restaurée en 1815. La fête nationale de quelqu'un d'autre célèbre-t-elle une perte? Pas étonnant que les Français soient si déprimés. Ou du moins, allez-y et sentez-vous mal à ce sujet de manière unie, comme les chiites avec Karbala. Faire remonter cet exceptionnalisme français est une autre raison pour laquelle je ne suis pas allé bien loin dans les rédactions françaises….
17 juillet - Le numéro 2 de Macron expulsé pour corruption
Sur le sou des contribuables, le ministre, qui ne regardait que le Premier ministre, organisait des dîners somptueux avec des homards géants et des bouteilles de vin de 1000 euros, achetait un sèche-cheveux à la feuille d'or, avait un troisième chauffeur pour emmener ses enfants à l'école, et des logements subventionnés par l'État malgré un salaire élevé.
Il a essayé de blâmer sa femme, un journaliste mondain absurde (donc le sèche-cheveux à la feuille d'or, je suppose), et ne s'est jamais repenti - il avait atteint ce sommet en criant constamment contre la corruption du gouvernement, donc ce serait comme dire que toute sa carrière était un mensonge (que c'était). Je me souviens d'un haut responsable de France24 qui écrivait sur Twitter comment Lobstergate était simplement «principalement sur l'optique». Les grands mainstream voient tous les choses de la même manière, ce qui est: les masses ne comprennent tout simplement pas que nous, au sommet, méritons ces choses fantaisistes.
Pour ceux qui se souviennent des commentaires de Hollande "les sans-abri sont édentés", cela a provoqué un outrage similaire et des signes de manifestation perpétuellement amusants.
RépondreSupprimer20 juillet - Les Gilets jaunes rendent hommage à un musulman noir tué en garde à vue
Citation de Yellow Vest: «Je n'ai pas souffert de répression policière ou étatique parce que je suis blanc et parce que je ne vis pas dans un quartier pauvre, mais parce que j'ai rejoint les manifestations des Gilets jaunes, je souffre désormais de violences policières. Cette question concerne tout le monde. »
Agréable à entendre, homme blanc - les musulmans français ont décidé que vous êtes cool maintenant.
25 juillet - Le chômage en France en hausse de 73% depuis la crise de 2008
Il suffit de faire le calcul correctement et d'ajouter à toute la France (n'excluez pas leurs colonies d'outre-mer, comme le font les HSH français): le nombre total de chômeurs s'élève à 6,2 millions de personnes, 73% de plus qu'en septembre 2008.
Mes éditeurs ont repoussé - ils ont remis en question mes données. "Vous savez, les chiffres officiels montrent que le nombre de chômeurs a chuté au deuxième trimestre", ont-ils envoyé par courrier électronique.
J'étais content de voir qu'ils y prêtaient attention: personne en France ne dit la vérité sur les données sans emploi, il était donc naturel que mon titre leur soit resté.
Je leur ai écrit: «Les médias traditionnels sont totalement partiaux en faveur du gouvernement et du capitalisme. Ils essaient de rapporter, de manière absurde, qu'une diminution de 16 800 dans une nation de 65 millions d'habitants est un succès !!!!! C'est totalement absurde. Il suffit de regarder ce graphique Le Monde - le chômage est une augmentation constante et terrible depuis 2008. Aucun média honnête ne peut décrire les efforts de chômage français comme positifs! Encore une fois, les MSM sont un groupe de (nuls) qui sont totalement inférieurs à nous, journalistes iraniens! Ils essaient de confondre tout le monde, mais notre rapport est bon et fondé à 100% sur les faits. »
L'histoire a couru. Les HSH occidentaux continuent de parler de leur «reprise économique», renforcée par la même «analyse statistique moins» que notre rapport a rejetée.
Les journalistes iraniens sont-ils supérieurs? J'en ai rencontré beaucoup qui ne le sont pas, LOL. Mais les journalistes doivent pousser pour leur histoire….
27 juillet - 72863 - Les Gilets jaunes défilent pendant la 37e semaine au milieu du silence des médias
Pas grand-chose - chaud, en marche et beaucoup de flics autour.
28 août - 73133 - Amnesty dénonce la violence de l'État lors du sommet du G7
Toujours en attente / sans attendre la promesse de Macron d'un sommet Iran-États-Unis «dans quelques semaines»….
Une énorme force a été déployée pour verrouiller complètement la ville du sud-ouest de Biarritz pour le sommet du G7. Macron ne voulait pas être gêné par la présence des Gilets jaunes, dont la présence minerait également l’affirmation de l’Occident selon laquelle leurs démocraties sont supérieures à celles des autres parties du monde, de sorte que toutes les manifestations ont été interdites.
Le thème de la réunion du G7 était «l'inégalité économique», ce que de nombreux Vesters ont trouvé ironique - Macron a volé leur philosophie.
RépondreSupprimer31 août - Les Gilets jaunes terminent l'été d'une mobilisation record
Premier mouvement de protestation à ne pas prendre de vacances de Noël - maintenant le premier à ne pas prendre de vacances d'été.
La raison la plus citée pour laquelle j'ai entendu Vesters? "Je ne peux pas me permettre des vacances."
6 septembre - L'hébergement à Paris dépasse les 10 000 € par mètre carré
Le QE «Everything Bubble» inclut évidemment l'immobilier.
Pas seulement pour acheter, mais aussi pour louer: ce même mois, mon propriétaire insisterait pour qu'elle soit «Propriétaire de l'année» pour avoir dépensé quelques centaines d'euros en petites réparations pour la première fois en sept ans.
13 septembre - «Black Friday»: la plus grande grève des trains en France depuis 2007
Ne vous méprenez pas: toute cette année, il y a eu aussi des protestations constantes du travail, en particulier avec les hôpitaux, les syndicats et les retraités - je viens de me concentrer sur les Gilets jaunes ici.
L'ère Macron a connu des protestations constantes au cours des mois de printemps et d'automne, ou essentiellement de toute période de non-vacances.
16 septembre - Plus de grèves massives en France contre la baisse des retraites
17 septembre - Brigitte Macron reprend ses études
D'une manière ou d'une autre, une femme qui a admis avoir eu une liaison avec un étudiant mineur (Emmanuel Macron) est autorisée à retourner dans une école pour occuper un poste de direction.
C'est incompréhensible, mais c'est ainsi qu'elle a échappé aux poursuites lorsque Emmanuel avait 15 ans. Réponse: c'est une héritière chocolatée.
Personne ne connaît la date exacte de la fin de leur relation, mais il est largement admis qu'elle est coupable de viol statutaire. Les effets mentaux sur le petit Emmanuel que j'ai spéculé ici, d'une manière résolument non tabloïde / Trump, que j'ai également contrastés avec les effets d'un viol similaire sur le jeune Ike Turner.
19 septembre - Les médias français chéris Eric Zemmour coupable d'islamophobie
Après les vacances d'été, le gouvernement et le MSM ont commencé une énorme vague de distractions islamo comme un moyen de détourner l'attention de la certitude que Macron allait jeter le système de retraite au profit de bêtises néolibérales.
Comme prévu, la nouvelle présence quotidienne de l'idéologue d'extrême droite Eric Zemmour sur la chaîne d'information n ° 2 en France a produit un flux constant de vitriol antimusulman et anti-immigrant.
21 septembre - Pire violence française depuis des mois à Yellow Vest # 45
Qui sont les manifestants stupides, Black Bloc ou du changement climatique ? Les deux étaient à la pelle. J'ai écrit sur la journée ici.
(Le changement climatique nécessite une solution coopérative, mais le capitalisme est basé sur la concurrence: une politique climatique efficace ne peut pas être coordonnée tant que le socialisme ne prévaut pas.)
RépondreSupprimerLOL, lorsque Black Bloc a frappé tous les éco-noix - champagne swilling, danse de la musique techno, clairement assez grave - a simplement commencé à marcher dans l'autre sens. Les flics leur ont montré que ce n'était pas autorisé en France, peu importe à quel point ils voulaient s'amuser.
26 septembre - Macron tourne à droite sur la crise des réfugiés
Mais je pensais qu'il était un «centriste»? De toute évidence, il n’a jamais étudié l’économie, mais faites attention et vous constaterez que pour les HSH, presque tous les riches sont de prétendus «centristes».
L'islamo-distraction continue évidemment.
27 septembre - Les Gilets jaunes mettent fin à 9 ans d'austérité
Une énorme victoire de Gilet jaune!
Mais personne ne semblait s'en soucier. Euhhhh, n’avons-nous pas tous protesté contre l’austérité en Europe au cours de la dernière décennie? J'écris ici sur la victoire / la non-reconnaissance de la victoire.
Macron a reculé parce qu'il craignait qu'un autre budget d'austérité n'ait provoqué plus d'agitation sociale - il voulait économiser sa poudre pour le retrait des pensions, ce qui permettrait d'économiser 1% infiniment plus d'argent.
6 octobre - Anniversaire de Ramin Mazaheri: votre cadeau n'est toujours pas arrivé
19 octobre - Georges Abdallah, le plus vieux prisonnier politique de l'UE, fête ses 35 ans
Veuillez envoyer mes cadeaux à l'Arab Nelson Mandela. En savoir plus sur lui ici.
20 octobre - La pauvreté française monte en flèche en raison des réformes de Macron
L'an dernier seulement, 500 000 personnes choquantes ont été contraintes à la pauvreté. Cela représente une augmentation de près d'un pour cent complet du taux de pauvreté national, qui est maintenant à 15%. Le nombre total de pauvres en France a atteint un niveau sans précédent depuis 2010, les jours les plus sombres du début de la Grande Récession.
29 octobre - Les grèves s'intensifient alors que Macron refuse de déposer une annulation de pension
Les grèves des trains Wildcat font la une des journaux, tandis que le personnel de santé continue de faire de même. Le 5 décembre est désormais promu comme jour pour déclencher une grève générale.
31 oct. - La croissance française au 3T ressort à 0,3% grâce aux Gilets jaunes
La croissance économique a été dopée par les 10 milliards d'euros que les Gilets jaunes ont expulsés du gouvernement en décembre dernier. Cet argent a augmenté les dépenses des ménages, ce qui a gardé la France hors du négatif du dernier trimestre.
Malheureusement, l'augmentation de la croissance économique n'est que temporaire parce que le gouvernement a refusé de mettre plus d'argent dans l'économie quotidienne.
De plus, une croissance de 0,3% est terrible - de nombreux HSH l'ont oublié.
RépondreSupprimer2 novembre - Les Gilets jaunes protestent contre l'islamophobie contre l'acte 51
J’ai écrit en avril sur la manière dont les musulmans de France soutiennent le gilet jaune, contrairement aux plaintes des HSH.
7 novembre - Financement du terrorisme en Syrie: les accusations restent pour Lafarge
Mais pas des crimes contre l'humanité.
De 2010 à 2014, le géant français du béton Lafarge a versé plus de 13 millions d'euros à des groupes terroristes comme l'EIIL afin de faire fonctionner leur usine dans le nord de la Syrie. Six millions de tonnes de béton qu'ils ont produites ont été utilisées par les terroristes pour les fortifications - apparemment le plus grand de tous les champs de bataille depuis la Seconde Guerre mondiale.
Apparemment jamais rapporté en Occident - et le jour de cette nouvelle également - est le témoignage crucial d'une fuite qui a prouvé que le ministère français des Affaires étrangères savait tout sur les relations de Lafarge avec les terroristes, était en "contact permanent" avec la société et a déclaré Lafarge à «tenir bon» et «que tout irait bien».
Mais le problème est l'islam lui-même, non? Faux.
16 novembre - Violence massive alors que les Gilets jaunes marquent 1 an de révolution et de répression
Ce qui semble indéniable, c’est que les Gilets jaunes ont racheté la prétention de la France à posséder un esprit politique révolutionnaire, égalitaire et unique. Je le décompose ici.
The Yellow Vest Sacrifice Tally: Les Gilets jaunes étaient si justes qu'ils ont réussi à attirer des manifestants pour la première fois. Ces innocents politiques figuraient souvent parmi les 11 000 arrêtés, les 2 000 condamnés, les 1 000 emprisonnés, les 5 000 grièvement blessés et les 1 000 grièvement blessés. Ya Hossein !
Citation de Yellow Vest: «Oui, je suis fier du mouvement Yellow Vest. Nous essayons de résoudre les nombreux problèmes fondamentaux de la France, et nous ne nous sommes jamais arrêtés malgré toute la répression. Ce qui est honteux, c'est que nous n'avons pas commencé plus tôt et que nos dirigeants nous ignorent totalement. "
En bref: aucune chance de manifestation pacifique n'était encore permise. Dans une nouvelle tournure, les flics ont annulé le permis au dernier moment. Cela leur a permis de piéger tout le monde au rond-point de la Place d’Italie pendant des heures. Pendant des heures, nous avons tous tourné en rond comme les aiguilles d'une horloge, mais traînés par un nuage constant de gaz lacrymogènes. Cela a donné au MSM toutes les images dont il avait besoin pour continuer à discréditer le mouvement à son anniversaire.
Les gens étaient enragés, piégés et gazés aux larmes - sommes-nous surpris que de petits actes de vandalisme se soient produits ? Les flics ne sont jamais intervenus pour arrêter le vandalisme non plus - ils se préoccupaient seulement de ne pas permettre aux gens de marcher pacifiquement.
Voir note du 20 décembre.
RépondreSupprimer5 décembre - La grève générale française commence au milieu de débrayages et de protestations énormes
La plus grande grève générale de la France depuis 1995 a connu un début retentissant alors que 90% des transports publics ont été fermés à l'échelle nationale et que les travailleurs ont quitté le travail en grand nombre. Plus d'un million de personnes ont manifesté contre le revirement radical des retraites menacé par le président Emmanuel Macron.
Je le décompose ici.
9 décembre - «Lundi noir» alors que la grève générale française prend de l'ampleur
Tout le monde s'attendait à quatre jours / un week-end de fermetures - cette journée a prouvé que la grève générale était grave. Quatre-vingt pour cent des transports publics seraient fermés jusqu'à Noël.
Nous sommes en grève générale, bébé !!!!!!
11 décembre - Macron dévoile un nouveau régime de retraite à un rejet généralisé
Le gouvernement n'a rendu public les détails qu'une semaine après le début de la grève. Le retard était évidemment dû au fait qu'ils étaient si radicalement de droite que le gouvernement craignait d'enflammer encore plus les gens.
Aucun pays ne dispose d'un système de retraite universel / universel, et pour des raisons évidentes que j'explique ici. L'idée que la France, pays «socialiste» pour les anglophones, pourrait être le tout premier montre à quel point Macron américanisé veut que la France devienne.
Ou le libéralisme de type européen est-il encore pire? Vu que leurs structures sont tellement plus néolibérales et anti-démocratiques, c'est très possible….
Aujourd'hui, le chef du plus grand syndicat français, la CFDT «modérée», a donné à Macron une sortie très évidente: supprimer la hausse de 2 ans à la retraite et son syndicat acceptera le nouveau système de retraite radical «à points». Très malheureux, il a fait ça….
Macron est-il gourmand? Sarkozy a déjà relevé l'âge de la retraite de deux ans il y a à peine neuf ans.
Les syndicats ont approuvé toutes les grandes réformes d'austérité, après tout - ils obtiennent une «bonne affaire» pour leurs membres et le reste du pays peut faire une longue marche sur une courte jetée. La grève générale sera-t-elle différente ? Si Macron conclut cet accord proposé par la CFDT, la grève générale va probablement s'effondrer. Macron n'a jamais fait de compromis jusqu'à présent, contrairement à Hollande, mais je serai surpris s'il ne prend pas ce qu'il peut obtenir ici et courir: combien d'années comme ça la France peut-elle prendre ?
17 décembre - Choc du jour 13: le ministre des retraites de Macron quitte pour corruption
LOL, vous ne pouvez pas inventer ces trucs. C'était la veille de la 3e marche du million de personnes contre le régime de retraite.
L'architecte de la réforme a admis avoir reçu d'énormes salaires de la part de groupes privés même après avoir pris ses fonctions publiques. Les médias français ont détaillé plus d'une dizaine de conflits d'intérêts entre ces emplois et son poste public.
Il a quitté pour essayer de sauver la réforme. Le bon sens dicte que son plan est évidemment le fruit d'une mentalité / vision du monde corrompue… mais aucune chance qu'il soit retiré par Macron.
RépondreSupprimerJ'ai demandé à un Vester ce qu'ils pensaient: «Sa démission nous donne l'espoir que davantage de ministres le rejoindront bientôt! Ce qu'il a fait était extraordinairement honteux. Comment pouvons-nous permettre à ses idées de gouverner quelque chose qui affecte tout le pays? »
Macron a maintenant établi le record de démissions de ministres - presque tous en raison d'allégations de corruption - à mi-chemin de son mandat.
20 déc - France Télécom reconnu coupable d'avoir provoqué des suicides massifs de travailleurs
L'entreprise de télécommunications Orange, coupable de la même accusation, a été condamnée à une amende maximale de 75 000 €. Logique d'entreprise: qu'est-ce qu'une amende de 75 000 € si nous pouvons rendre la vie des travailleurs si misérable qu'ils quittent et que nous pouvons les retirer des livres? Tout ce qu'il faut, c'est des années de harcèlement quotidien, méthodique et sans cœur. Les suicides ont eu lieu dans les années 2000, mais les rouages ??de la justice française ralentissent.
À l’inverse, le 16 décembre, un gilet jaune a été condamné à une amende de 72 519 €, plus un an de prison, pour avoir dégradé la statue d’un général français à la Place d’Italie le 16 novembre, jour de l’anniversaire du gilet jaune. «J'ai vu du rouge - j'ai craqué. L'effondrement a duré 10 minutes », a-t-il déclaré.
Une histoire, un motif et une punition assez contrastés pour lui et France Télécom & Orange, hein?
21 déc - Pas de vacances de Noël pour les Gilets jaunes de la France
Les Gilets jaunes marchent au lieu de partir en vacances pour la 2e fois. Ils continuent de donner la priorité à la nation.
C'était aussi l'anniversaire de Macron - il est un bébé Yalda. Yalda est une fête pré-islamique célébrée en Iran qui marque la nuit la plus sombre et la plus froide de l'année - le solstice d'hiver.
N'hésitez pas à faire vos déductions astrologiques païennes sur la façon dont l'anniversaire de Macron se rapporte à sa personnalité ici.
Le reste de l'année et 2020
Les syndicats ont annoncé une stratégie très étrange: rester en grève, mais pas de manifestations nationales jusqu'au 9 janvier. Si vous ne travaillez pas et n'êtes pas payé, pourquoi ne pas au moins jouir d'une certaine solidarité lors d'une manifestation? Une grève générale fonctionne parce qu'elle touche les bénéfices du 1%, elle continuera donc de fonctionner… mais quand même, c'est étrange.
Bien sûr, c’est le petit homme d’affaires qui est moins en mesure de supporter les frais d’une grève générale qu’une entreprise, mais quel choix reste-t-il au public français? Une grève générale qui ne s'arrête pas est appelée «révolution».
La grève générale se prolongera donc certainement jusqu'en 2020. Comme les Gilets jaunes, son soutien est d'environ 60%. Les sondages montrent que ceux qui s'y opposent sont des Macronistas et des personnes âgées.
La popularité de Macron a chuté et ne s'est jamais rétablie en janvier 2018. C'est alors que son premier budget est entré en jeu, et les seniors ont vu comment son néolibéralisme les a détruits. Pour éviter de répéter cette erreur politique, sa pension «se déforme» est une version du système à deux niveaux utilisé pour semer l'inégalité entre les sociétés automobiles américaines renflouées en 2008: seules les personnes nées après 1975 (comme moi) verront leurs pensions réduites . Macron avait initialement voulu que cela affecte toutes les personnes nées après 1963, et cela est surnommé une «concession» de sa part par le MSM. Il crée un conflit générationnel à long terme et une désunion.
RépondreSupprimerAprès la réforme des retraites, Macron infligera le même renversement radical au système de chômage, qui sera presque aussi controversé. La France accepte des salaires beaucoup plus bas que dans le monde anglophone car ils ont de bonnes pensions, du chômage, des soins de santé, etc. Cependant, les dirigeants de la France croient que les Français accepteront de perdre tout cela, malgré la stagnation des salaires. 2019… cette théorie n'a pas si bien fonctionné pour le leadership français.
On peut donc compter sur deux choses pour la France en 2020: plus de troubles sociaux, et les courageux Gilets jaunes.
Année difficile, mais la première dont je suis venu ici, dont la France peut être fière. Bravo à eux.
* * *
Ramin Mazaheri est le correspondant en chef à Paris pour Press TV et vit en France depuis 2009. Il est journaliste au quotidien aux États-Unis et a fait des reportages en Iran, à Cuba, en Égypte, en Tunisie, en Corée du Sud et ailleurs. Il est l’auteur des livres «Je vais tout gâcher: mettre fin à la propagande occidentale sur la Chine rouge» et du prochain «Socialisme du succès ignoré: le socialisme islamique iranien».
https://www.zerohedge.com/geopolitical/news-chronology-france-2019-year-yellow-vest-rebellion
La grande couverture du plus grand scandale de l'histoire américaine
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 26/12/2019 - 06:11
Via le blog Z-Man,
Joe diGenova a parlé du complot séditieux de renverser les élections de 2016 pendant au moins un an, peut-être plus. Contrairement à beaucoup de gens qui en parlent dans les médias, il ne l'utilise pas pour vendre des livres ou booster sa carrière dans le câble. Il sait également comment le FBI et le DOJ fonctionnent sur le plan pratique. Être bien informé fait de lui un gars rare dans le commentariat. La plupart des personnes engagées en tant qu'experts pour les émissions de discussion par câble en savent très peu sur leurs domaines d'expertise présumés.
Quoi qu'il en soit, il a été l'une des personnes les plus bellicistes de l'enquête Barr, affirmant qu'il s'agit d'une véritable enquête avec de véritables cibles criminelles. Dans cette récente interview à la radio, il entre dans les détails de l'enquête Barr et du fiasco de la destitution en cours. Il est partisan de Trump, donc ses opinions sur la destitution sont prévisibles, mais ses réflexions sur le complot sont intéressantes. Il a probablement accès aux informations de la Maison Blanche Trump.
La chose intéressante à propos de tout cela est à quel point le complot était répandu au cours de la période 2015-2016. Dans cette interview, il parle de l'ancien directeur de la NSA, l'amiral Mike Rogers, qui coopérerait avec Barr et Durham. Ce qui rend la question de Rogers intéressante, c'est qu'il était le dénonciateur d'origine. Il n'est pas traité comme tel, car les médias détestent Trump et toute personne qui lui est associée, mais Rogers est le gars qui a dénoncé l'espionnage au peuple Trump.
Ce qui est également intéressant à propos de Rogers, c'est qu'il semble avoir été un bon gars, qui a décidé de mettre fin aux manigances concernant l'accès aux données top secrètes par les entrepreneurs du FBI. Il a fermé leur accès à un moment donné en 2016, ce qui l'a mis en mauvaise odeur avec l'administration Obama. Il a finalement été expulsé, ce qui suggère que le complot a ses racines dans le cercle restreint d'Obama. Cela peut expliquer pourquoi les poursuites faciles à entreprendre contre les conspirateurs du FBI sont en attente.
C’est l’autre chose dans l’affaire Rogers. Comme l'explique CTH dans ce post, son ajout à l'histoire révèle que l'utilisation de la base de données de la NSA par des entrepreneurs politiques travaillant pour les démocrates remonte au moins à 2012. C'est un axiome du crime en col blanc que la pratique remonte toujours beaucoup plus loin que la preuve ne le révèle initialement. Quiconque a fait de la médecine légale le sait. Vous trouvez la première preuve d'un crime, mais il s'avère que le schéma remonte beaucoup plus loin.
C'est peut-être ce qui se cache derrière tout cela. Le grand casse-tête jusqu'à présent a été l'absence de poursuites, malgré de nombreuses preuves. Les agents du FBI sont tous coupables de crimes qui ont été détaillés dans les documents publics et les rapports de l'IG. Il est maintenant prouvé que Comey s'est parjuré plusieurs fois. Rien que du point de vue des relations publiques, rassembler ces gars et les accuser de corruption semble être une évidence. Près d'un an après le début de son mandat, Barr n'a accusé personne de crime.
Une explication évidente est que Barr mène une longue con contre Trump et le reste du pays, au nom du parti intérieur. Robert Mueller était censé utiliser son enquête pour récupérer toutes les données afin qu'elles ne puissent pas être rendues publiques, en plus de harceler la Maison Blanche de Trump. Son incompétence a fait que Barr a repris le poste et est en train de rassembler toutes les informations sur les différentes parties. De cette façon, tout le monde a une excuse pour ne rien faire sur l'intrigue.
RépondreSupprimerUn élément de preuve à l'appui de cela est le traitement du problème de James Wolfe. Il était le membre du personnel du Sénat surpris à divulguer des informations confidentielles à l'une des prostituées embauchées par le Washington Post. Les grands médias engagent de belles jeunes femmes pour coucher avec des larbins comme Wolf afin d'avoir accès à l'information. Wolf a été attrapé et inculpé, mais au lieu de deux ans de prison, il a été condamné à deux mois. Il sortira et atterrira dans un emploi à six chiffres en récompense d'être un bon soldat.
Une autre explication est que ce qui a commencé comme un cas de corruption politique simple s'est heurté à un long schéma de comportement. Au cours de l'enquête sur ce modèle, la piste est allée beaucoup plus loin que les élections de 2016. S'il existe des preuves d'abus remontant à 2012, cela remonte peut-être plus loin. C'est le peuple Bush, après tout, qui a poussé à la création de tribunaux secrets et de mandats secrets. Peut-être que Dick Cheney écoutait vos appels téléphoniques après tout.
Ce n'est pas seulement l'aspect linéaire de cela. Le nombre considérable de personnes impliquées dans le seul scandale du FBI est phénoménal. Il y a au moins 20 personnes du FBI nommées et des dizaines de joueurs de bits dans les médias et le DOJ. Jusqu'à présent, les «sous-traitants» ayant accès à la base de données de la NSA n'ont pas été révélés, mais cela pourrait être des centaines de personnes, étant donné que cela semble avoir été gratuit pour tous. La corruption peut non seulement remonter à longtemps, mais couvrir une large bande de Washington officiel.
C'est peut-être la réponse à la grande dissimulation. C’est ce que nous voyons. Il s'agit d'une grande dissimulation du plus grand scandale de l'histoire américaine. À ce jour, personne n'a été inculpé d'un crime, malgré des centaines de crimes documentés. Beaucoup de directeurs ont maintenant une vie à six chiffres, basée sur le fait qu'ils faisaient partie du complot séditieux pour renverser les élections de 2016. Au lieu du scandale du siècle, c'est la célébration du siècle pour le parti intérieur.
L'un des signes de l'effondrement de la classe dirigeante est qu'ils ne peuvent plus appliquer les règles qui les maintiennent en tant que classe dirigeante. Lorsque les Romains ont commencé à faire des exceptions à la gouvernance républicaine, ce n'était qu'une question de temps avant que quelqu'un décide simplement que les règles ne s'appliquent plus à eux. Peut-être que les historiens des robots considéreront Obama comme notre Marius ou Sulla. Peut-être que cette personne est dans un avenir proche. Quoi qu'il en soit, la primauté du droit est terminée et ce qui vient ensuite est la règle des hommes.
https://www.zerohedge.com/political/great-cover-biggest-scandal-american-history
Victime d’une cyberattaque, une entreprise reçoit une facture SFR de 260 000 euros
RépondreSupprimerUne société de pièces automobiles de Marseille a reçu une facture d’un montant de 260 000 euros à payer à son opérateur SFR. En réalité, l’entreprise aurait été victime d’une cyberattaque. Un hacker a réussi à passer 108 00 appels téléphoniques en trois jours.
le 19/12/2019 à 16h41
Le 22 novembre dernier, la société Apa Pièces Auto, basée à Marseille, a eu la mauvaise surprise de découvrir que SFR lui réclamait une facture de 260 000 euros. La raison:Entre le 3 et le 5 août 2019, pas moins de 108 00 appels téléphoniques ont été passés depuis cette ligne. Pourtant, la société était fermée lors de ce week-end estival. Après avoir mené des recherches, l’opérateur a conclu qu’il devait certainement s’agir d’une cyberattaque menée par un hacker, explique 20 Minutes, mercredi 18 décembre.
Une prise en main du boîtier à distance
«C’est impossible pour nous de payer cette somme […]. Dans le détail de notre facture, on a que 21 appels sur cette période-là », déplore auprès du quotidien une employée de l’entreprise victime de l’attaque. Face à cette situation, Apa Pièces Auto a décidé de bloquer le prélèvement bancaire avant de contacter SFR pour obtenir des explications.
Selon la déléguée régionale de l’opérateur, «tous les indices montrent qu’il y a eu sur cette ligne une cyberattaque». Le boîtier aurait été pris en main à distance et «les appels téléphoniques ont été passés par ce biais». Finalement, l’entreprise a déposé une plainte contre X et l’opérateur assure avoir annulé la dette.
https://www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/marseille-13000/victime-d-une-cyberattaque-une-entreprise-recoit-une-facture-sfr-de-260-000-euros-6662195
Nice. Des dealers distribuent des flyers dans un parking pour vanter leur drogue, la police enquête
RépondreSupprimerDes tracts affichant l’adresse d’un point de deal et les tarifs de plusieurs produits stupéfiants ont été retrouvés sur des voitures stationnées dans un parking du centre-ville de Nice, le 24 décembre. Les policiers enquêtent et le maire promet de porter plainte.
le 27/12/2019 à 12h27
Un gramme de cocaïne pour 40 euros, de la « moula » (du cannabis) pour 10 euros et de la MDMA à 20 euros. Des tracts aux allures de prospectus pour des dealers ont été retrouvés sur des véhicules garés dans un parking, à Nice, la veille de Noël. Les flyers, déposés sur le parking Acropolis, près du palais des congrès Jean-Bouin, en plein centre-ville, indiquaient l’adresse du point de vente et le plan pour s’y rendre.
Le point de deal est situé dans un quartier au nord-est de la ville, à environ 4 km du parking, et connu pour abriter des trafics de stupéfiants.
Cette distribution a eu lieu le 24 décembre 2019 en fin d’après-midi et s’est déroulée à un moment où il y avait peu de véhicules sur le site, explique un responsable du parking où se sont produits les faits.
Sur les images de vidéosurveillance, visionnées par la police à la suite de l’ouverture d’une enquête en flagrant délit, on voit, selon la même source, deux hommes d’apparence jeune, portant des capuches et non reconnaissables, distribuer sur trois étages du parking ces prospectus.
Évoquant également la distribution de tracts similaires dans les rues autour de ce parking, le maire LR de Nice Christian Estrosi a assuré dans un communiqué avoir immédiatement alerté la direction départementale de la sécurité publique.
Le maire de Nice a fait part de sa volonté de porter plainte sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale.
https://www.ouest-france.fr/societe/drogue/nice-des-dealers-distribuent-des-flyers-dans-un-parking-pour-vanter-leur-drogue-la-police-enquete-6671359
Le changement climatique pour éteindre le cricket du lendemain de Noël. ABC et Monash font disparaître l'histoire.
RépondreSupprimerDecember 27th, 2019
C'est un feu de joie financé par les contribuables: le milliard de dollars ABC fait du «journalisme» coupé du Monash Uni, largement financé par les contribuables, qui a écrit un article unilatéral et mal documenté comme publicité pour l'Australian Conservation Foundation. Non seulement les Australiens ont joué au cricket dans une chaleur de 42 degrés mille fois auparavant, mais les jours où le soleil était obscurci par la fumée des feux de brousse. Il est très facile de retrouver l’histoire d’il y a 150 ans enregistrée sur des sites officiels et consultable par quiconque possède «Internet».
Aucune question difficile posée - la seule question qui importe est «comment cela aide-t-il le grand gouvernement ?»
La chaleur extrême due au changement climatique pourrait entraîner l'extinction du test du lendemain de cricket, selon les chercheurs
Par Richard Willingham et Joseph Dunstan, ABC, News
Le test du lendemain de Noël pourrait devoir être déplacé en novembre ou mars à l'avenir pour éviter une chaleur extrême, qui constitue un danger pour les joueurs et les fans de cricket, selon un nouveau rapport.
Cricket Australia doit également travailler pour aider les clubs de base à faire face à la chaleur extrême, a révélé le rapport du Climate Change Communication Research Hub de l'Université Monash.
L'étude, commandée par l'Australian Conservation Foundation (ACF), exhorte Cricket Australia à utiliser son importance pour pousser à une plus grande action climatique et faire plus pour veiller au bien-être des joueurs et des spectateurs.
Preuve = un gars qui n'a pas bu suffisamment d'eau un jour de 42 degrés, ce qui s'est passé en été pendant 150 ans en Australie (et probablement les dix mille dernières années):
Les conditions au milieu du sol peuvent atteindre les hautes années 50, avec le capitaine anglais Joe Root hospitalisé pour déshydratation lors du test de Sydney en 2018 lorsque la température de l'air a atteint 42 degrés Celsius, comme un traqueur de chaleur au milieu du sol a montré 57,6 ° C .
Autres preuves = modèles de climat indésirable que nous savons faux:
Pendant ce temps, les «mois d'épaule» de novembre et mars devraient se réchauffer pour devenir aussi chauds que les derniers mois de décembre.
Deux minutes de recherches réelles que l'ABC n'a pas faites:
Il y a plus de 150 ans, les gens jouaient au cricket à Melbourne à 42 ° C et dans l'obscurité partielle due à la fumée des feux de brousse. Voici un homme en 1912 qui se souvient d'un match auquel il est allé quand il était enfant le 14 janvier 1862. Il a peut-être été encore plus chaud que cela. Les dossiers officiels de la nomenclature indiquent qu'il était de 44 ° C. Mais bon, ce n'est pas comme si nous payons l'ABC pour téléphoner à la nomenclature et leur demander…
- voir repro de hournal sur site -
Canicule, Cricket, 1862, Australie.
Puis il y a eu le temps que les joueurs ont dû abandonner le cricket à cause de la chaleur, quand il faisait 45 ° C à Albury en 1939 et que la ville était à court de glace. Oubliez le battage médiatique, «les conditions n'étaient pas les meilleures, et les« joueurs ont généralement résisté à la chaleur »- contrairement aux flocons de neige modernes à Monash Uni et aux milléniaux à l'ABC.
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Chaleur, match de cricket abandonné à cause de la chaleur, 1939
Match de cricket abandonné à 45 ° C en 1939
Mensonge par omission habituel prétendant que Mildura n'existait pas avant 1970:
Monash Uni et ABC sont tous deux incompétents ou effacent délibérément l'histoire:
ABC 2019:
Mildura repousse déjà les vagues de chaleur et les tempêtes de poussière
Au cours des 40 dernières années, la température moyenne de janvier dans la ville de Mildura, dans le nord-ouest de la Victoria, a augmenté de 2,7 ° C. Récemment, il a duré trois jours au-dessus de 40 ° C, avec la ronde de matchs de samedi dernier annulée.
Une recherche rapide de Mildura, Cricket, Heat trouve un jeu de cricket à Mildura le 24 novembre 1900 à 42C. Les relevés météorologiques ont été imprimés juste à côté de la colonne de cricket, et en novembre 1900, il y avait quatre jours au-dessus de 42 ° C.
Des rapports scientifiques passés par des pairs nous ont indiqué que les scientifiques craignaient que les températures en Australie ne chutent de 1880 à 1950. (Deacon et al 1952)
La seule chose que cette histoire montre, c'est que les gros fonds publics sont toujours utilisés pour agrandir le gouvernement.
Les lecteurs ici aimeront peut-être trouver des histoires encore plus effrayantes de Trove. Je n'ai pas eu longtemps à regarder ...
RÉFÉRENCE
Deacon, E.L. (1952) Climatic Change in Australia since 1880, Australian Journal of Physics, Volume 6, Pages 209-218. [PDF]
http://joannenova.com.au/2019/12/climate-change-to-make-boxing-day-cricket-extinct-abc-makes-history-extinct/
SupprimerEn Australie, C'est l'été depuis le 21 Décembre !