Selon «Le Matin Dimanche», Paris, qui cherche à construire six nouveaux réacteurs nucléaires, pourrait en installer deux près de la frontière genevoise.
Les installations actuelles de la centrale du Bugey, à 60 km de la Suisse, sont vieillissantes.
29.12.2019
La France souhaite construire six nouveaux réacteurs nucléaires. Deux d'entre eux pourraient se situer non loin de Genève, à la centrale du Bugey, dont les installations actuelles sont vieillissantes. Le département de l'Ain a en effet fait acte de candidature pour accueillir deux réacteurs EPR de troisième génération, rapporte «Le Matin Dimanche».
La viabilité du projet est toutefois mise en doute. «Il faut déjà que la France arrive à terminer un EPR avant de vouloir en mettre en route toute une série«, critique Christian van Singer, porte-parole de l'association Sortir du nucléaire Suisse romande. La pertinence économique du projet fait également débat.
Pour le président du Conseil départemental de l'Ain, c'est «le meilleur moyen pour fabriquer de l'énergie meilleur marché». Christian van Singer relève au contraire que «le prix de l'électricité issue des énergies renouvelables est moins élevé.»
La question est de savoir s'il faut conserver les petits suisses au frais où si l'on doit leur porter secours ?
RépondreSupprimerSoros et Koch: deux milliardaires alliés contre les «sociétés closes»
RépondreSupprimer17:29 30.12.2019
Par Edouard Chanot
George Soros et Charles Koch viennent de s’allier pour fonder l’Institut Quincy, un think tank dédié à la lutte contre l’interventionnisme militaire des États-Unis. Un projet qui masque toutefois une ingérence américaine d’un autre genre.
À Washington D.C., là où les think tanks se livrent une concurrence sans merci pour influencer les décisions de l’État américain, la nouvelle fut un vrai coup de tonnerre. Fin novembre, les deux milliardaires George Soros et Charles Koch ont lancé le Quincy Institute for Responsible Statecraft, voué à «promouvoir les idées qui éloigneront la politique étrangère américaine de la guerre sans fin, et vers une diplomatie vigoureuse, dans la poursuite de la paix internationale». Une ambition qui avait tout l’air d’une déclaration de guerre aux partisans des guerres à outrance:
«Les dirigeants politiques ont de plus en plus utilisé les moyens militaires de manière ruineuse, contre-productive et sans discernement», résume la lettre d’intention de l’Institut: «une grande part de la communauté des spécialistes en politique étrangère a succombé à la léthargie intellectuelle et au dysfonctionnement.»
Une critique en règle des experts qui ont pignon sur rue dans la capitale américaine, vexante peut-être, mais surtout handicapante. À Washington, tout le monde recherche des financements: l’influence a un coût, et non des moindres. Depuis des décennies, Charles Koch finance la droite américaine et George Soros la gauche. Le premier a déjà injecté 900 millions de dollars entre 2009 et 2016 et 300 millions pour la seule année électorale 2016. L’alliance donne déjà des maux de crâne aux partisans de l’hégémonie américaine: si les plus grands mécènes leur tournent le dos, leur sera-t-il possible de faire entendre leur voix ?
Les Open Society Foundations: 18 milliards de dollars pour bâtir des «sociétés ouvertes»
Koch est «moins connu en France, plus discret que Soros qui est narcissique et aime montrer qu’il est un acteur majeur de l’Histoire contemporaine», nous dit Pierre-Antoine Plaquevent, l’auteur de l’ouvrage Soros et la société ouverte, métapolitique du globalisme (éditions Le retour aux sources, 2018), avec lequel nous nous sommes entretenus.
Car Gorges Soros, lui, écrit des livres de philosophie politique. Son ambition? Instaurer une «société ouverte» globalisée contre les «sociétés closes», des concepts empruntés à l’intellectuel autrichien Karl Popper. Et pour mettre en œuvre ses utopies ou, plus immédiatement, s’opposer aux dirigeants populistes et aux nations perçues comme les ennemis de la mondialisation heureuse, Soros dépense sa fortune colossale. En 2018, il transférait 18 milliards de dollars à ses propres Open Society Foundations (OSF). Un réseau devenu tentaculaire – Amnesty International, Human Rights Initiative, le Collectif contre l’islamophobie en France, ou encore les Femen: rares sont les associations militantes progressistes à travers le monde à ne pas avoir reçu de chèque desfondation de George Soros.
À la recherche de «monstres à détruire» ?
RépondreSupprimerL’Institut Quincy, le projet commun de Koch et Soros, semble dès lors un accord transpartisan mais, plus encore, un «virage étonnant», comme le titrait le Boston Globe. Un virage qui semble renforcer la tendance isolationniste dans le pays. Le nom de l’institut lui-même ferait en effet frémir n’importe quel impérialiste américain. En 1821, le futur sixième Président des États-Unis, John Quincy Adams, alors secrétaire d’État, déclarait: «[L’Amérique, ndlr] ne va pas à l’étranger, à la recherche de monstres à détruire». Quincy critiquait là l’impérialisme britannique et prévenait l’interventionnisme des États-Unis en Amérique latine. Bref, un refus du changement de régime avant l’heure.
Subversivité: un cas d’école
Pourtant, le discours de John Quincy était à double tranchant. En effet, cette figure historique derrière laquelle s’abritent Soros et Koch ne plaidait pas pour la passivité: «l’Amérique souhaite la liberté et l’indépendance de tous», déclarait-il aussi dans le même discours. Un tel nom et de tels propos reflètent dès lors la dualité du projet des milliardaires, qui pourront ainsi justifier sans peine leurs ingérences à l’étranger. Une action certes non armée, mais bien réelle, via leurs innombrables financements. Sans doute est-ce là la «diplomatie vigoureuse» évoquée par l’Institut: en fin de compte, le recul de l’interventionnisme casqué ne signifie pas pour autant un ressac de l’impérialisme. En Amérique, hard et soft power vont toujours de pair.
Un pouvoir subversif dont la France n’a pas été épargnée. Aussi, Pierre-Antoine Plaquevent nous rappelle-t-il qu’en France, à l’été 2019, l’alliance citoyenne de femmes musulmanes promouvant le port du burkini avait perçu 80.000 dollars du réseau de George Soros, les Open Society Foundations (OSF). Une somme dérisoire pour les OSF, qui a toutefois donné «une visibilité considérable à un réseau militant qui ne représente pas grand-chose». Cette opération d’agitprop au retentissement médiatique indéniable aurait-elle été possible sans le chèque d’un tel mécène ?
Mais injecter de l’argent pour inciter au changement n’a pas attendu le soutien aux minorités. C’est une vieille histoire. Dans un éditorial du Washington Post, le néoconservateur James Kirchick s’inquiétait de voir Soros critiquer l’interventionnisme, saluant explicitement l’influence exercée par les dollars du financier en Europe de l’Est:
«George Soros est considéré à juste titre comme l'un des défenseurs les plus cohérents de la liberté en Europe centrale et orientale. Avant l'effondrement de l'Union soviétique, le financier d'origine hongroise a commencé à investir sa fortune dans des dissidents démocratiques. Une fois le mur de Berlin tombé, ses fondations Open Society ont rapidement ouvert des bureaux dans toute la région, apportant un soutien crucial aux journalistes indépendants, aux militants de la société civile et aux politiciens d'esprit libéral.»
Il est dès lors «ironique de les voir parler d’isolationnisme !», constate Pierre-Antoine Plaquevent. L’Atlantic Council compte parmi ses donateurs les plus importants la fondation de Soros (entre 250 et 500.000 dollars pour la seule année 2018). Koch a quant à lui financé le très néoconservateur American Enterprise Institute, connu pour ses postures va-t-en-guerre, au Moyen-Orient ou face à la Russie.
Une start-up idéologique à fort potentiel
RépondreSupprimerPour l’instant, les deux milliardaires n’ont injecté «que» 500.000 dollars chacun dans le nouvel Institut Quincy. À titre de comparaison, la Brookings Institution, de centre gauche, peut compter sur 120 millions de dollars, et l’Heritage Foundation, la maison mère du mouvement conservateur américain, sur près de 90 millions. Un budget bien mince donc, pour Washington, mais aussi pour les deux mécènes. Koch a dépensé plus de 900 millions de dollars depuis 2009. Mais le Quincy Institute ambitionne d’atteindre les six millions dès sa deuxième année d’existence, et peut d’ores et déjà compter sur les carnets d’adresses des deux oligarques.
Le think tank est aujourd’hui présidé par Andrew Bacevich, un ancien colonel et vétéran du Vietnam, opposant de la première heure à l’intervention en Irak, mais aussi de l’élargissement de l’Otan en Europe de l’Est. S’il se décrit comme un «conservateur catholique», celui-ci a toutefois pris position pour l’élection de Barack Obama en 2008 afin de mettre un terme à cette guerre, dans laquelle il perdit un fils en 2007. Le directeur exécutif est quant à lui Trita Parsi, un chercheur ayant fui l’Iran et rédigé une thèse sous la direction de Francis Fukuyama, l’auteur de La fin de l’histoire. Dans cet ouvrage publié en 1992, qui eut un retentissement mondial, Fukuyama avait pensé, le plus sérieusement du monde, que la démocratie libérale serait le point final de l’évolution idéologique et politique de l’humanité, et s’étendrait à l’échelle mondiale.
Le «cancer» Clinton et la «crise cardiaque» Trump
Là commence à se révéler le consensus idéologique, au-delà des ambitions anti-militaristes affichées. «Ce sont deux milliardaires représentatifs des idées de l’establishment», résume Plaquevent avant d’ajouter: «Malgré de légères divergences, Soros et Koch se rejoignent au final dans l’idée que l’économique doit primer sur le politique.» Or, Trump est une épine dans leur pied:
«Ce qui leur pose problème, c’est que Trump réintroduit du politique. Eux sont pour la dissolution du politique. Ce qu’ils craignent, c’est une convergence des "États révisionnistes" du système libéral, et des opinions populistes internes au système libéral occidental.»
Et à vrai dire, Charles Koch est-il vraiment conservateur ? Lui et son frère David financent en réalité l’aile libertarienne de la droite américaine. S’ils ont en effet financé d’innombrables candidats du Parti républicain, il s’agissait avant tout d’assurer le respect par ces derniers d’une ligne favorable au libéralisme radical, arc bouté sur la liberté individuelle, le libre marché, c’est-à-dire sur un capitalisme totalement dépourvu de la puissance publique. Une doctrine qui se marie sans peine au libéralisme politique prôné par Soros. Aujourd’hui, la fondation Koch finance entre autres des programmes de recherche et de promotion de «ce qui motive l’intolérance, et les meilleurs moyens de la guérir», car «les différences nous rendent plus forts». Une rhétorique «inclusive», identique à celle de la société ouverte de George Soros, et une critique à peine voilée de l’Amérique de Trump.
L’actuel Président américain a beau être opposé à l’interventionnisme militaire, là n’est pas le problème. Charles Koch avait en 2016 comparé le choix entre Hillary Clinton et Donald Trump à celui entre «un cancer et une crise cardiaque». Ainsi, il avait cessé tout financement de la campagne républicaine après la victoire aux primaires de Donald Trump, dont le nationalisme économique va à l’encontre de sa doctrine, comme nous le précise Pierre-Antoine Plaquevent:
«L’adversaire de l’ordre libéral, c’est le modèle économique alternatif d’une économie de marché dirigée, au niveau national». Un modèle qui gagne du terrain à en croire Plaquevent: «nous l’appellerions Colbertisme en France. On la trouve en Chine, en Russie aussi. C’est aussi ce que tente l’administration Trump.»
RépondreSupprimerLeur nouvelle initiative traduit donc une nouvelle approche selon Plaquevent: «je pense qu’ils ont compris les leçons de l’élection de 2016, qu’ils essaient une approche plus fine». Et notre interlocuteur de l’interpréter: «ce nouveau projet trace la voie d’une stratégie des globalistes: ralentir la marche, essayer de ménager les alliés, etc.»
Aussi, Koch et Soros s’inquiètent-ils du militarisme, car il serait contre-productif: l’ordre libéral se construirait plus efficacement par le commerce que par les armes. En dépit de ses intentions, un tel mondialisme n’est pourtant pas une garantie de paix selon Plaquevent: «plus on dissout les États nationaux, plus on renforce la tendance vers une guerre civile planétaire». Si Hillary Clinton était un «cancer», et Donald Trump une «crise cardiaque», alors peut-être l’alliance Soros-Koch serait-elle virale ?
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«L’idéologie de la société ouverte est un outil pour casser les défenses immunitaires des sociétés dans laquelle il essaie d’appliquer son ingénierie sociale», selon Pierre-Antoine Plaquevent, à retrouver dans cet entretien:
- voir sur site -
https://fr.sputniknews.com/international/201912301042681508-soros-et-koch-deux-milliardaires-allies-contre-les-societes-closes/
N'oublions pas que c'est lui qui a financé l'exode des centaines de millions de 'réfugiés climatique' et l'invasion des États-Unis par des latinos par les frontières ouvertes !
SupprimerC'est la guerre entre les multi-milliardaires et la mafia politique au pouvoir dans le monde !
«Sans doute que la CIA n'est pas loin»: pourquoi les USA investissent-ils des millions dans les banlieues françaises ?
RépondreSupprimer13:34 30.12.2019
Chaque année, les États-Unis injecteraient trois millions de dollars dans les banlieues françaises pour y financer des projets multiples. Cet intérêt soulève des questions chez ceux qui ne croient pas qu’il s’agisse d’un geste uniquement philanthropique.
Depuis plus de dix ans maintenant, les États-Unis multiplient les programmes d'échanges, culturels, ou simplement les dons financiers au profit d'actions en banlieue. Certains s’interrogent en y voyant une manière de surveiller la France alors que le porte-parole de l'ambassade américaine assure que le but est «d'expliquer les États-Unis aux Français: il s'agit de mieux se comprendre», rapporte Le Parisien.
«Ces programmes sont déployés sur toute la France, mais c'est vrai qu'ils fonctionnent bien en banlieue. Car nous essayons, au travers de ces projets, d'identifier des dynamiques et des leaders, or la vitalité de la banlieue française s'y prête», explique le porte-parole au quotidien
Les États-Unis injecteraient ainsi chaque année plus de trois millions de dollars dans les banlieues.
Selon une porte-parole de l'ambassade, «les projets financés par l'ambassade dans les banlieues peuvent aller du discours d'un diplomate auprès d'étudiants, ou d'une petite subvention de 3.000 dollars pour soutenir un musicien américain donnant une conférence et un concert avec un centre culturel local, à des projets plus importants, financés à hauteur de 20.000 dollars à 100.000 dollars».
Des suspicions
Cependant, les diplomates ne souhaitent pas aborder le sujet du soft power dans les banlieues françaises malgré certains télégrammes confidentiels exhumés en 2007, lesquels indiquaient que Washington entendait mener une «stratégie d'engagement vers les minorités».
Certaines personnes à l’image de l'essayiste Rokhaya Diallo, du rappeur Ekoué Labitey ou du sous-préfet de Seine-Saint-Denis Fayçal Douhane profitent de ces programmes pour passer plusieurs semaines aux États-Unis et s'y constituent un réseau.
Néanmoins, Stéphane Gatignon, maire de Sevran entre 2001 et 2018, confirme au quotidien que ce geste des Américains n’est pas du tout désintéressé.
«Ils ont compris que beaucoup de musulmans vivent dans nos banlieues, que cette population est parfois délaissée par l'État Français, et qu'une forme d'islam radical a pu s'y développer. Alors, ils essayent de comprendre… De surveiller, aussi, d'une certaine manière, d'avoir des remontées d'informations. Sans doute que la CIA n'est pas loin derrière. Indirectement, elle suit ce que l'ambassade fait dans nos quartiers…», assure-t-il.
https://fr.sputniknews.com/france/201912301042680552-sans-doute-que-la-cia-nest-pas-loin-pourquoi-les-usa-investissent-ils-des-millions-dans-les/
Les prestations sociales allemandes aux étrangers doublent en 12 ans
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 30/12/2019 - 04:15
Selon des chiffres publiés en réponse à une enquête parlementaire présentée par le parti d'extrême droite allemand Alternative for Germany (AfD), le quotidien allemand Neue Osnabrücker Zeitung a rapporté vendredi que le montant de l'aide sociale que les étrangers reçoivent en Allemagne a presque doublé de 2007 à 2019.
En 2007, quelque 6,6 milliards d'euros (7,3 milliards de dollars) ont été décaissés à des non-Allemands.
Ce chiffre est passé à 12,62 € en 2019, mais il était légèrement inférieur aux 12,9 milliards d'euros enregistrés en 2018.
Comme le rapporte DW.com, le programme allemand de protection sociale pour les chômeurs de longue durée, connu sous le nom de Hartz IV, a été introduit en 2005 et fournit de l'aide aux bénéficiaires tout en les obligeant à engager régulièrement un conseiller de centre d'emploi et à montrer qu'ils recherchent activement pour le travail ou inscrit à des programmes approuvés de formation professionnelle préparatoire.
Il est accessible à tous les Allemands qualifiés ainsi qu'aux autres citoyens de l'UE en Allemagne et aux demandeurs d'asile autorisés à travailler mais incapables de trouver un emploi.
L'augmentation des prestations sociales coïncide avec une forte augmentation du nombre de demandeurs d'asile venus en Allemagne ces dernières années.
Environ 6,1 milliards d'euros d'aide sociale aux étrangers sont allés à des personnes originaires des huit principaux pays d'asile.
Un peu moins de 3,6 milliards d'euros sont allés aux réfugiés de Syrie, suivis des Irakiens (840 millions d'euros) et des Afghans (810 millions d'euros).
En réponse à ces chiffres, le député au Parlement de l'AfD, René Springer, a condamné le fait que davantage d'argent était dépensé pour les étrangers.
"L'augmentation spectaculaire des dépenses Hartz IV pour les étrangers montre que le gouvernement a complètement sous-estimé le coût et le fardeau financier que l'immigration impose aux programmes sociaux", a déclaré Springer.
En revanche, DW rapporte que les ménages allemands ont connu une baisse des prestations sociales de 2007 à 2019.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/german-welfare-payments-foreigners-double-12-years
Les chats et les chiens sont-ils des traîtres climatiques ?
RépondreSupprimerPar Duggan Flanakin
28 décembre 2019
Un jour, j'écrirai un livre, 111 111 façons dont nos sauveurs ont proposé de sauver la planète de la prochaine extinction climatique. Mais voici celui que vous n’avez peut-être pas envisagé.
L'autre jour, chez ma fille qui adore les chats, j'ai croisé l'un de ses livres. Le titre:
Comment savoir si votre chat complote pour vous tuer (par Matthew Inman). Ensuite, j'ai vu ce titre:
"Hollywood Celeb Emma Thompson: Mangez vos animaux de compagnie pour survivre à la" crise climatique "."
Ma première pensée ? "Emma a dû lire ce livre !"
Mais j'ai lu. Dame Emma, nous dit-on, qui a remporté un OSCAR !, a averti le monde que la crise d'extinction climatique à laquelle nous sommes confrontés signifie que nous devons nous attendre à "des mauvaises récoltes, la contamination de l'eau, des maisons endommagées et des vies ruinées" et la perspective de manger la nôtre animaux de compagnie afin de survivre à l'apocalypse climatique à venir.
Mais ne vous moquez pas d'Emma. Il s'avère qu'elle est en retard dans le match.
En 2017, la revue en ligne PLoS ONE a publié un rapport sur les recherches du scientifique de l'UCLA, Gregory S. Okin, intitulé «Impacts environnementaux de la consommation d'aliments par les chiens et les chats». Aux États-Unis seulement, selon Okin, 163 millions de chiens et de chats ont un impact néfaste sur l'environnement des aliments qu'ils consomment aux déchets qu'ils produisent.
Okin a constaté que les chiens et les chats américains «consomment autant d'énergie alimentaire que 62 millions d'Américains [humains]» et sont responsables de 25 à 30% de Y a-t-il un CAT climatique à venir - astrophe ? L'impact environnemental de la consommation de viande aux États-Unis. Si ces amis à quatre pattes étaient un pays distinct, Catdoggia se classerait cinquième au monde pour la consommation de viande. Se débarrasser des chiens et des chats, Okin jaillit, serait «l'équivalent environnemental de retirer 13,6 millions de voitures de la route».
Certains amoureux des chats pourraient noter que ces chiffres sont lourds et conclure que le monde va aux chiens. Désolé, Garfield.
En 2013, sur la base d'une étude de 3 ans financée par le Fish and Wildlife Service des États-Unis, les chercheurs ont constaté que les estimations précédentes selon lesquelles les chats tuent des centaines de millions d'oiseaux par an étaient très faibles. Les chats, ont-ils rapporté, tuent en réalité entre 1,4 et 3,7 milliards d'oiseaux par an, PLUS 6,9 milliards et 20,7 milliards de mammifères - principalement des souris, des shews, des lapins et des campagnols.
Et puis il y a l'économiste et écologiste autoproclamé néo-zélandais Gareth Morgan qui a créé une fondation pour promouvoir ses idées de tuer les chats. Morgan a demandé à la Nouvelle-Zélande d'enregistrer et de stériliser TOUS les chats, de hausser la barre de la propriété des chats; encourager les citoyens à piéger les chats en liberté et à les remettre au chat gestapo (euh, autorités locales); euthanasier tous les chats non enregistrés et infliger une amende à tous les propriétaires enregistrés; et exiger que toutes les autorités locales «éliminent» les chats gratuitement.
Nous comprenons que Morgan est le héros local de la New Zealand Mouse Union.
RépondreSupprimerMais même Morgan est un piqueur.
Écrivant dans la gauche allemande Neues Deutschland (Nouvelle Allemagne), Katharina Schwirkus a fait valoir que «En plus de leurs excrétions dégoûtantes, les animaux de compagnie sont également mauvais pour le climat - car ils mangent de la viande et contribuent ainsi à l'émission de gaz carbonique. Schwirkus dit que l'empreinte écologique d'un chat allemand est en moyenne aussi grande que celle d'un égyptien humain.
Schwirkus insiste sur le fait que «si vous voulez faire quelque chose de bien pour le climat, vous ne devriez pas acheter un chien ou un chat. L'élevage d'amis à quatre pattes devrait être arrêté à long terme…. La photo romantique des animaux de compagnie doit enfin être déconstruite. Les enfants doivent être informés dès leur plus jeune âge qu'il est absolument égoïste de garder un chien ou un chat dans une ville. »
Pendant ce temps, selon l'éthicien William Lynn [écrit dans The Conversation], le gouvernement australien a déclaré en 2015 une guerre aux chats sauvages, dans le but de tuer plus de 2 millions de félins d'ici 2020 par le tir, le piégeage et un poison réputé "humain". Lynn a fait valoir qu'il n'y avait aucune base scientifique pour l'estimation du gouvernement de 20 millions de chats sauvages en Australie, donc pour avoir tué un dixième de ce nombre présumé.
Lynn soutient plutôt que les animaux individuels ont une valeur morale, et deuxièmement que les chats sont eux-mêmes victimes d'erreurs écologiques humaines. Lynn remet également en question la légitimité morale des extincteurs du climat qui plaident pour une gestion létale, qui, selon lui, repose «sur l'hypothèse que les individus n'ont pas d'importance - mais les écosystèmes le sont. Lynn conclut en déclarant que «ce sont les êtres humains [pas les chats] qui portent la responsabilité morale directe de la perte continue de la biodiversité dans notre monde».
Ce sont aussi des êtres humains - pas des chats - qui répandent une peur irrationnelle à propos d'une crise d'extinction climatique à venir et produisent des volumes massifs disant à tout le monde ce qu'ils doivent faire pour sauver la planète tout en volant en jets privés vers des hôtels cinq étoiles pour se plaindre à peu près tout ce qui a apporté de la joie au monde.
https://www.cfact.org/2019/12/28/is-there-a-coming-climate-cat-astrophe/
COP 25: le sommet de l'ONU sur le climat à Madrid a produit des avantages nets
RépondreSupprimerPar Larry Bell
29 décembre 2019
Les participants à la 25e conférence annuelle des Nations Unies sur le climat (COP 25) à Madrid plus tôt ce mois-ci ont conclu avec un peu plus que l'alarmisme et la signalisation de la vertu à partir de deux fondements scientifiques et technologiques très fragiles.
Le premier crée une fausse crise climatique fondée sur des modèles théoriques systématiquement défaillants du Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) des Nations Unies. Le second projette un fantasme erroné selon lequel la réalisation d'émissions de carbone nettes nulles d'ici 2050 est à la fois urgente et possible.
Bien que même le Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) admette en petits caractères que les futurs états climatiques ne peuvent pas être prédits avec précision, ses rapports de synthèse édités politiquement servent néanmoins de justification complète pour l'établissement de l'Accord de Paris sur le climat.
Malgré sa propre exclusion de confiance, l'ONU affirme que pour éviter toute chance d'une augmentation de la température de 1,5 degrés Celsius, des réductions d'émissions annuelles de 7,6% doivent commencer l'année prochaine (2020) "Si les simulations climatiques informatisées sont correctes."
Jusqu'à présent, ce «si» très important et surchauffé ne correspond pas aux observations directes.
Pourtant, comme l’a justement observé Richard Feynman, physicien et sceptique de l’alarme climatique, lauréat du prix Nobel américain: «Peu importe la beauté de votre théorie. S'il n'est pas d'accord avec l'expérience, c'est faux. "
Aucune personne énergivore ne peut croire que de telles réductions d'émissions de gaz carbonique radicalement invraisemblables auront lieu.
S'exprimant deux ans avant la conférence de Paris sur le climat, Yvo de Boer, ancien secrétaire exécutif de la convention des Nations Unies sur le climat, a admis: «La seule façon dont un accord de 2015 peut atteindre un objectif de 2 degrés [Celsius] est de fermer l'ensemble de l'économie. "
À bon escient, l'administration Trump a déclaré officiellement en novembre que les États-Unis ne se joindraient pas à un tel pacte de suicide économique.
Toute idée selon laquelle couvrir de vastes zones des surfaces terrestres mondiales avec suffisamment d'éoliennes et de panneaux solaires pour Cuisinart ou incinérer tous les oiseaux de la planète répondra aux besoins énergétiques des États-Unis (beaucoup moins mondiaux) ou arrêtera des milliards d'années de changement climatique naturel sont illusoires.
Pour une perspective d'échelle, considérons que les hydrocarbures (pétrole, gaz naturel et charbon) fournissent environ 84% de l'énergie mondiale, tandis que l'éolien et le solaire combinés ne représentent que 2%.
Gardez également à l’esprit que la consommation mondiale totale d’énergie a augmenté de 50% au cours des deux dernières décennies, un montant égal à l’augmentation de la demande nouvelle et croissante de deux États-Unis.
Mark Mills, du Manhattan Institute, estime que pour remplacer complètement les hydrocarbures d'aujourd'hui, la production mondiale d'énergie renouvelable devrait au moins être multipliée par 90. Pour le contexte: il a fallu un demi-siècle pour que la production mondiale de pétrole et de gaz se multiplie par 10.
RépondreSupprimerAux États-Unis seulement, une transition vers une électricité 100% non produite par des hydrocarbures d'ici 2050 nécessiterait également un programme de construction de réseau américain 14 fois supérieur au taux de construction du réseau qui a eu lieu au cours du dernier demi-siècle.
Ensuite, pour achever la transformation, cet effort prométhéen devrait être plus que doublé pour s'attaquer aux secteurs non électriques où 70% des hydrocarbures américains sont consommés. Il comprend une exigence pour alimenter l'infrastructure de transport dépendant des fossiles qui n'est pas technologiquement possible d'électrifier, comme les camions lourds, les véhicules marins et les avions.
En ce qui concerne les avions, si le niveau de la mer devait augmenter aussi précipitamment que de nombreux alarmistes du climat aux États-Unis l'avaient prédit, de nombreux carburants pour l'aviation devront être expédiés aux îles Maldives par des pétroliers à voiles décarbonés.
Cela serait nécessaire pour accueillir les vols d’évacuation des 200 000 habitants de la région avant que le niveau de la mer ne submerge la piste de deux milles de long dans son tout nouvel aéroport international de 400 millions de dollars.
Fait peut-être remarquable, en 2009, le président de la République des Maldives, Mohamed Nasheed, a été parmi les premiers dirigeants à demander des réparations financières par le biais de l'ONU pour les futures inondations prévues dues aux changements climatiques d'origine humaine.
Bien que les parties lors de la réunion de Paris en 2015 aient convenu plus tard que l'indemnisation des pertes et dommages ne constituerait la base d'aucune responsabilité obligatoire, la COP25 de Madrid a rouvert ces considérations à un examen ultérieur.
Une lettre présentée par la ministre chilienne de l’environnement, Carolina Schmidt, a appelé à «la création d’un mécanisme de financement complet, y compris l’allégement de la dette, pour les pays en développement confrontés à de telles catastrophes [liées au changement climatique]».
Soutenue par plus de 150 signataires, la proposition a fait valoir que le fonds devrait être financé au taux d'environ 50 milliards de dollars par an d'ici 2022, et 300 milliards de dollars par an d'ici 2030. L'argent serait donné par les pays riches en combinaison avec les taxes mondiales sur les finances. les transactions, les voyages aériens internationaux et les combustibles fossiles.
Sur une note plus joyeuse de Yuletide, ces investissements dans l'aéroport des Maldives pourraient ne pas être immergés de sitôt. Recherche menée par l'Université d'Auckland,
Sur une note plus joyeuse de Yuletide, ces investissements dans l'aéroport des Maldives pourraient ne pas être immergés de sitôt. Des recherches menées par des scientifiques de l'Université d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, entre 1971 et 2014, ont indiqué que les Maldives et les autres terres insulaires coralliennes de la région sont en train de s'agrandir et non de rétrécir.
Pendant ce temps, nous pouvons également nous réjouir en sachant que le niveau mondial de la mer a augmenté à un rythme relativement constant de sept pouces par siècle sans accélération depuis la fin de la dernière petite ère glaciaire - et avant le début de la révolution industrielle qui a introduit les cheminées et les VUS éructants en gaz carbonique.
RépondreSupprimerMoins heureusement, nous ne pouvons pas sembler dire la même chose pour les marées montantes d'hystérie climatique.
https://www.cfact.org/2019/12/29/cop-25-uns-madrid-climate-summit-produced-net-zero-benefits/
(...) Fait peut-être remarquable, en 2009, le président de la République des Maldives, Mohamed Nasheed, a été parmi les premiers dirigeants à demander des réparations financières par le biais de l'ONU pour les futures inondations prévues dues aux changements climatiques d'origine humaine. (...)
SupprimerA savoir que ces îles de l'océan indien sont 'victimes' UNIQUEMENT de la montée ET DESCENTE des eaux crée UNIQUEMENT par 'upwelling' (grande marée naturelle). Comme il en est dans les bayous de Louisiane et Mississippi (entr'autres) les eaux forment, effacent ou déforment les ilots tantôt par l'arrivée de celles du Mississippi, tantôt par l'arrivée des eaux qui remontent du Golfe du Mexique).
Continuez à venir XR: juste des gens nus australiens moyens essayant d'effrayer les enfants
RépondreSupprimerDecember 31st, 2019
Bonjour à l'attention cherchant des chattes partout.
Ils vont le regretter quand ils comprendront qu'ils ne sauvent pas la planète, juste les banquiers et les socialistes.
- voir photos sur site -
XR protest 22 décembre 2019, Adélaïde. Nu.
Les rebelles se sont déshabillés et ont demandé la vérité nue sur l'urgence climatique pendant les heures de pointe du shopping à Rundle Mall, Australie du Sud. #ClimateCrisis #ExtinctionRebellion. Photo George Mason.
- XRSouthAustralia (@XRSouthAus) 22 décembre 2019
Voici donc ce qui se passe lorsque Extinction Rebellion grandit:
XR-protestation-adelaide
Plus de couvertures climatiques en effet.
- voir photos sur site -
Juste un autre travailleur ordinaire essayant de nous mettre en garde contre les loups-garous climatiques:
Manifestant XR, Adélaïde, Australie.
Quelqu'un va un jour faire une étude très intéressante sur le pouvoir de la suggestion sur les hominidés grégaires. Les marxistes industriels pourraient-ils convaincre des jeunes hommes et femmes diplômés de l’université de se déshabiller en public et de peindre leur corps tout en prédisant la fin du monde si les gens n’achètent pas leurs produits ? Voir pièce A.
Ne vous arrêtez pas maintenant XR. Tout ce dont vous avez besoin, c'est de quelqu'un comme ça à chaque coin de rue.
Sérieusement, regardez les expressions des Australiens du Sud en passant devant le choeur de Noël XR. C’est une nation qui ne panique pas.
h / t À Graham Richardson dans The Australian
Extinction Rebellion foule pleine d'air chaud et de café
… Tout est possible dans un pays où nous sommes assis sur 400 ans d'approvisionnement en charbon de haute qualité qui garantira un approvisionnement à un prix raisonnable et une foule vocale est assez stupide pour dire que nous devons le laisser dans le sol.
Le pire de cet égoïsme est la tentative de certains d'empêcher l'Inde d'importer notre charbon pour alimenter ses efforts pour augmenter le niveau de vie. Ce n'est qu'au cours des dernières décennies que certaines personnes sont mortes de faim.
http://joannenova.com.au/2019/12/keep-it-coming-xr-just-some-average-aussie-naked-people-trying-to-scare-the-kiddies/
Goldman Sachs promet 750 milliards de dollars sur le changement climatique - les banquiers veulent aussi sauver le monde
RépondreSupprimerDecember 30th, 2019
Juste au moment où vous pensez que les banques ne sont là que pour l'argent, Goldman Sachs vient nous conseiller sur l'atmosphère planétaire:
«Goldman Sachs a publié une analyse de 34 pages de l'impact du changement climatique. Et les résultats sont terrifiants. »
Toutes ces belles banques veulent aussi sauver la Terre.
Yusef Kahn, Business Insider, septembre 2019
Pour une raison quelconque (que pourrait-il être ?) Il y a quelques mois, la banque d'investissement Goldman Sachs a été saisie d'une soudaine envie de reconditionner le rapport de l'IPCC. Peut-être craignaient-ils que leurs clients ne regardent pas CNN, la BBC ou, quelle que soit la chaîne choisie, peut-être qu’ils ne pouvaient pas se permettre une télévision ?
Un rapport de Goldman Sachs sur l'impact du changement climatique sur les villes à travers le monde fait une lecture sombre.
La banque a averti que «les conséquences d'un réchauffement climatique pourraient bien se produire sur plusieurs décennies à venir, même si les efforts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre sont couronnés de succès aujourd'hui».
L'augmentation des températures entraînerait des changements dans les schémas pathologiques, des vagues de chaleur plus intenses et de plus longue durée, des événements météorologiques plus destructeurs et une pression sur la disponibilité et la qualité de l'eau potable et agricole.
«Malgré l'incertitude quant au moment et à l'ampleur de l'impact, il peut être prudent pour certaines villes de commencer à investir dans l'adaptation maintenant», a déclaré Goldman. «L'adaptation urbaine pourrait entraîner l'un des plus grands projets de construction d'infrastructures de l'histoire. Étant donné l'ampleur de la tâche, l'adaptation urbaine devra probablement s'appuyer sur des sources de financement innovantes. »
Dans sa terreur abjecte, le journaliste Yusef Kahn a oublié de demander si Goldman Sachs en profiterait.
Le jour même où la COP25 de Galactic Junket de l'ONU s'est soldée par un échec presque complet, Goldman Sachs était prêt à intervenir avec de bonnes nouvelles.
17 décembre:
«Goldman Sachs promet 750 milliards de dollars sur le changement climatique»
Elizabeth Dilts-Marshall, Sydney Morning Herald
Goldman Sachs a déclaré qu'il prévoyait de dépenser 750 milliards de dollars pour des projets liés à la finance durable au cours de la prochaine décennie.
La firme a également déclaré qu'elle limiterait le financement à tous les nouveaux projets de production et d'exploration pétrolière dans l'Arctique et qu'elle imposerait des exigences de prêt plus strictes aux sociétés charbonnières.
"Il y a non seulement un besoin urgent d'agir, mais aussi un puissant argument commercial et d'investissement pour le faire", a écrit David Solomon, PDG de Goldman Sachs, dans un article d'opinion publié dimanche dans le Financial Time.
RépondreSupprimer«Pour nous donner les meilleures chances de lutter contre le changement climatique, les gouvernements doivent mettre un prix sur le coût du carbone», explique Goldman Sachs, PDG de David Solomon.
Et quelles merveilleuses opportunités d'investissement existent si les gouvernements peuvent être poussés à exiger des citoyens des paiements forcés pour de meilleures conditions météorologiques. Mais les bénéfices ne sont pas tant dans les rejets qui achètent des parcs éoliens que dans les banques qui font le courtage. Les propriétaires de parcs éoliens seront totalement dépendants des règles gouvernementales afin de réaliser des profits (et du vent capricieux). Leur marché pourrait s'évaporer et ils pourraient se retrouver avec un tas d'usines fabriquant des volts intermittents aléatoires et destructeurs du sommeil dont personne ne veut.
Comme le dit Tyler Durden -
750 milliards de raisons pour lesquelles Goldman s'enracine pour le succès de Greta Thunberg
Tyler Durden à Zero-Hedge
Le PDG de Goldman, David Solomon, a annoncé les plans dans un éditorial du Financial Times, dans lequel il écrivait qu'il y avait «un argumentaire commercial et d'investissement puissant» pour que la banque prenne des mesures pour lutter contre le changement climatique et le fossé mondial croissant des opportunités. Très puissant: n'ayant pas réussi à faire presque tout l'argent de la dernière incursion de la banque dans la taxe sur le carbone et le plafonnement et l'échange, Goldman cherche maintenant à faire appel directement à ses confrères signaleurs de fausses vertus, qui à leur tour espéreront extraire du capital d'investisseurs naïfs poursuivant l'objectif si noble de n'investir que dans des projets verts, renouvelables et «propres» (quoi que cela signifie). Le résultat net de Goldman, en supposant une commission mixte de 3% sur les 750 milliards de dollars de services financiers qu'il vend à des clients crédules, équivaut à environ 22,5 milliards de dollars - une «analyse de rentabilisation puissante».
… Plus tôt cette année, Goldman a travaillé avec la compagnie d'électricité italienne Enel pour lever 1,5 milliard de dollars grâce à une émission obligataire qui a lié les investissements à l'engagement d'Enel d'augmenter sa base d'énergie renouvelable de 25% avant 2022.
Traduction: Goldman a fait environ 15 millions de dollars en vendant un paquet d’obligations à un groupe de libéraux «verts» gérant l’argent d’autres libéraux. Parce que lorsque les banques centrales ont pris le contrôle du marché et que le propre bureau de négociation de Goldman diminue trimestre après trimestre, et lorsque les taux négatifs à venir feront de l'investissement récent de Goldman dans la banque de détail un désastre, on peut toujours faire de l'argent en pariant sur la culpabilité libérale,…
Comme je le dis depuis dix ans et six mois, le principal jeu est le marché international du carbone, et le principal bénéficiaire est les banquiers. Le changement climatique est potentiellement une entreprise lucrative de 7 billions de dollars (pour les banquiers).
Si Goldman Sachs peut gagner vingt-deux mille millions de dollars en se serrant la main, pourquoi ne recruteraient-ils pas une équipe de hacks scientifiques pour rédiger des rapports et publier des communiqués de presse ? En effet, ils seraient fous s'ils ne donnaient pas quelques millions ici et là aux types de Greenpeace. Qui sait - il pourrait même y avoir une analyse de rentabilisation pour l'embauche d'équipes de trolls astroturfeurs ? Ce n’est qu’une idée. Mais 22 milliards de dollars de bénéfices permettent toutes sortes de choses.
Il y a neuf ans, la Deutsche Bank avait la même envie d'écrire un rapport scientifique de 51 pages. Ils ont également construit des tours d'horloge de 70 pieds de haut de malheur.
RépondreSupprimerC'est reparti dans Climate Bubble 2.0.
Les banquiers sont de retour.
h/t Treeman, Pat, Dave B, Hugh P.
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Une route difficile pour les voitures électriques
RépondreSupprimerPar Dr. Jay Lehr
30 décembre 2019
Nous avons tous observé l'augmentation apparente de l'acceptation des voitures électriques (VE) considérées comme une partie importante de notre avenir automobile. Les véhicules haut de gamme à 95000 $ de Tesla sont présentés presque chaque semaine dans le Wall Street Journal alors que leurs finances, bonnes et mauvaises, tournent leur faveur auprès des investisseurs qui maintiennent le stock aussi élevé que le bitcoin ces dernières années sans fondement de la valeur réelle basée sur le rapport prix / bénéfice . Wolf Richter, un San Francisco. entrepreneur basé, a calculé que si la société gagnait un milliard de dollars avec un ratio P / E moyen du marché boursier de 12, les actions de la société devraient se vendre 65 $, mais elle oscille régulièrement autour de 400 $ sans avoir réalisé de profit. Sa voiture très vendue de 35 000 $ pour les masses ne s'est jamais matérialisée, restant dans une gamme de prix de plus de 10 000 $ par rapport à un véhicule à essence équivalent. General Motors lui a donné une course pour son argent avec un véhicule de taille moyenne similaire plus cher.
Tous ces faits sont une réalité actuelle, mais de nombreux autres poulets rentrent chez eux, aucun ne pond des œufs d'or. Pendant des années, les véhicules électriques ont garanti un crédit d'impôt de 7500 $ pour les 200 000 premiers produits par chaque entreprise, puis le crédit est réduit de moitié pour les 200 000 suivants, de nouveau de moitié pour les 200 000 suivants, puis disparaît. GM et Tesla sont proches de la position sans crédit, Nissan, Ford et Toyota s'en approchent. Ils crient tous déjà pour que le crédit recommence et ont même doublé pour se qualifier pour les 400 000 véhicules suivants. Tesla a d'abord déclaré qu'ils n'avaient plus besoin du crédit, puis a fait un retour en arrière sur cette vantardise.
On a longtemps supposé que les acheteurs de Tesla, un groupe spécial de personnes, achèteraient indépendamment des incitations ou pas d'incitations. Cela semble maintenant avoir été une hypothèse qui a échoué. Lorsque Hong Kong a supprimé sa subvention pour les véhicules électriques, les ventes de Tesla ont chuté. On peut deviner quel sera le résultat de la poursuite du crédit d’impôt. Je parie que les lobbies verts gagneront à accorder des concessions injustifiées à une industrie qui n'est plus à ses balbutiements.
Pourtant, il y a plus de problèmes, beaucoup plus. Jusqu'à présent, croyez-le ou non, le crédit d'impôt pour véhicules électriques a été accordé sur un système d'honneur sans affidavits requis pour prouver que le crédit a été effectivement gagné. L'inspecteur général du Trésor pour l'administration fiscale (TIGTA) a récemment rapporté que sur 239 422 crédits d'impôt pour véhicules électriques demandés entre 2014 et 2018, il a identifié 16 510 comme potentiellement erronés. Pire encore, une étude du Congressional Research Service a montré que 80% de tous les crédits d'impôt pour VE vont aux ménages dont le revenu dépasse 100 000 $. Vraiment une redistribution de la richesse dans la mauvaise direction que les libéraux ne devraient pas aimer.
Pour des raisons inconnues, le public ne reconnaît pas que tous les véhicules électriques sont réellement des véhicules à charbon ou à gaz naturel. D'où pensent-ils l'électricité dont ils chargent et rechargent leurs voitures? J'ai bien peur que la plupart pensent que cela vient de l'air,
RépondreSupprimerAu fil du temps, de plus en plus de propriétaires rencontreront des problèmes de charge et de recharge par temps très froid. Les générateurs, transformateurs, lignes électriques et moteurs constitués de métaux sont les plus efficaces par temps froid. Par exemple, le cuivre a la moitié de la résistance à moins 65 degrés C comme à 100° C. Cependant, toutes les batteries utilisent des électrolytes qui sont des liquides tels que les acides, les bases et les sels qui conduisent l'électricité par le mouvement des ions qui opèrent à l'opposé des métaux quant au mouvement rapide ou lent. Un électrolyte typique conduit un quart autant à moins 5 degrés C qu'à 55 C. Les VÉ peu à peu dans les climats normaux à froids connaîtront ce problème.
Il est temps pour le marché de déterminer quels véhicules le public choisira de ne pas être poussé par les programmes étatiques et fédéraux. Robert Bradley, PDG de l'Institute for Energy Research, a déclaré dans un article paru dans le Heartland Institutes Environment and Climate News: «Parmi les programmes bénéficiant aux personnes relativement riches figurent des remises d'État, des frais d'enregistrement réduits, l'accès aux voies de covoiturage et d'autres programmes qui s'appliquent dans 44 États, ainsi que des fonds fédéraux de R&D pour le «transport durable», en moyenne 700 millions de dollars par an ».
Il est plus que temps que les voitures électriques extrêmement défectueuses arrêtent de boire dans la cuvette gouvernementale. Pourtant, le sénateur Chuck Schumer de New York a promis que si les démocrates remportent l'élection présidentielle de 2020, le Sénat adoptera une loi exigeant que toutes les voitures en Amérique soient électriques d'ici 2040. Espérons que cet engagement coûtera des votes aux personnes réfléchies, mais qui peut dire? Autre que ce sera une politique économique très préjudiciable pour notre nation.
https://www.cfact.org/2019/12/30/a-rough-road-ahead-for-electric-cars/
Les sanctions de Trump pour stopper le gazoduc Nordstream 2 volent en éclat !
RépondreSupprimerle 30 décembre 2019
Le contenu de ce billet est une traduction d’un article de Mish Shedlock paru sur son site moneymaven.io le 28 décembre 2019. Pour connaître ce qui se passe dans la réalité en Europe il est nécessaire d’aller à la pêche aux informations en dehors de la presse main-stream nord-américaine, européenne et en particulier française. Voici donc le billet de Mish à qui j’envois à cette occasion mes meilleurs voeux pour 2020. Entre parenthèses et en italiques quelques ajouts de votre serviteur pour la bonne compréhension du texte.
Comme prévu l’intervention de Trump dans les affaires intérieures de l’Allemagne et de l’Union Européenne a explosé. Non seulement Trump n’a pas réussi à interrompre le gazoduc NordStream2 entre la Russie et l’Allemagne mais la Russie continuera sa construction. De plus l’irritation du gouvernement allemand est devenue tellement paroxysmique que la Chancelière en appelle à tous les pays d’Europe pour mettre en place un pare-feu contre les sanctions américaines.
La Russie et non plus la Suisse obtiendront de l’argent pour terminer le gazoduc.
La décision américaine bi-partisane – Républicains + Démocrates du Congrès – lancée la semaine dernière a menacé de sanctions à l’encontre des entreprises travaillant à l’achèvement de ce plus grand projet d’infrastructure énergétique d’Europe qui, selon les USA et certains pays européens pourrait donner à la Russie un certain contrôle sur les approvisionnements énergétiques du continent et augmenter les revenus d’un Kremlin de plus en plus belliqueux. Cette décision a poussé la société suisse de pose de tuyaux sous-marins Allseas Group SA à cesser toute son activité dans ce projet de 10 milliards de dollars quelques semaines seulement avant d’être terminé. Ce projet est censé doubler les expéditions de gaz russe vers l’Allemagne par le géant russe Gazprom. Malgré l’annonce de cet arrêt de la société suisse, le ministre russe de l’énergie Alexander Novak a déclaré jeudi dernier à une agence de presse publique que seuls 160 kilomètres sous la mer restaient à terminer et que ces travaux seraient achevés dans quelques semaines en utilisant des navires russes. Pour ce faire le poseur de tuyaux sous-marins de Gazprom Akademik Cherskiy, actuellement en Extrême-Orient, serait amené en Mer Baltique pour achever les travaux.
Un pare-feu contre les USA est nécessaire.
La décision des États-Unis a provoqué une profonde indignation en Allemagne, incitant les hauts fonctionnaires et les politiciens a appeler à une approche coordonnée pour protéger les intérêts stratégiques des membres de l’Union européenne contre les futures sanctions américaines. Ce nouveau différend ajoute à la tension dans l’alliance occidentale depuis que l’administration Trump a adopté une série de mesures de politique étrangère, y compris le retrait de ses troupes de Syrie, les tarifs commerciaux (sur certains produits allemands et français) et le retrait de certains accords internationaux (en particulier celui concernant le nucléaire iranien) sans consulter ses alliés. Certains hauts responsables allemands affirment que le renforcement des défenses européennes contre les sanctions américaines pourrait nécessiter une coopération plus étroite avec la Russie et la Chine à un moment où le Président Trump fait pression sur ses alliés de l’UE pour qu’ils se rangent aux côtés de Washington dans ses différends commerciaux, technologiques et commerciaux avec la Chine.
« Washington traite l’UE comme un adversaire. Il en va de même pour le Mexique, le Canada et ses alliés en Asie. Cette politique provoquera des contre-réactions à travers le monde » a indiqué un haut responsable allemand.
RépondreSupprimerTraiter tout le monde comme un adversaire.
Dans le cerveau de Trump, en matière de commerce il y a un gagnant et un perdant. En réalité les accords sont conclus quand les deux parties pensent en tirer quelque chose. Les sanctions, les intimidations et les menaces n’aident en rien. Trump voulait que l’UE achète plus de gaz naturel liquéfié (LNG) américain mais cela aurait été beaucoup plus coûteux pour l’UE alors elle a résisté aux sanctions américaines. Résultat : ce sont les entrepreneurs russes qui obtiendront les capitaux nécessaires pour achever le projet NordStream2. Les sanctions que désirait au plus haut point le Président Trump pourraient bien conduire l’Europe, emmenée par l’Allemagne à trouver un moyen viable pour contourner les sanctions américaines. Espérons tous que ce sera le cas.
Une claque en plein visage ?
Trump peut arriver à parfaire sa politique « America First » à tout prix mais il doit aussi se préparer aux réponses de l’UE, du Canada, du Mexique et aussi de la Chine. Il ne faut pas trop compter sur une réaction violente de l’Allemagne qui soit couronnée de succès car la stratégie commerciale de Trump est véritablement enfermée dans une tête en béton à l’abri des gifles politiques même bien méritées.
Commentaire. L’année 2020 pourrait constituer une opportunité pour que les pays européens renforcent leur solidarité pour contrer les décisions américaines d’hégémonie commerciale. Pour réagir contre Trump qui va devoir faire face aux élections présidentielles il faut que les Européens adoptent la même attitude que Trump, celle d’un adolescent dans la cour d’une école du Bronx, quartier new-yorkais d’où est issu Donald Trump : l’intimidation, et si ce n’est pas suffisant l’agressivité. Il en va de l’avenir économique de l’Allemagne confrontée aux barrières douanières mises en place contre les automobiles made in Germany, mais il en va aussi de l’avenir économique de la France. Malheureusement pour la France la politique ultra-atlantiste du Président français pourrait bloquer toute tentative allemande pour resserrer les membres de l’UE afin de se renforcer contre cette hégémonie américaine qui, avec l’extraterritorialité de son système juridique, est devenue insupportable. Enfin un autre paramètre pourrait brouiller les cartes : confronté à une nouvelle campagne électorale, Trump ne peut pas se permettre de passer pour un « pro-russe » en laissant le projet Nordstream2 se terminer sans réagir. La balle est donc dans le camp européen et à n’en pas douter la Chancelière allemande fera tout ce qui est en son pouvoir pour que ce projet aboutisse afin de pouvoir valoriser les investissements gigantesques réalisés dans les énergie éoliennes en y adjoignant des centrales électriques avec des turbines à gaz … gaz provenant à bas coût de Russie. S’il n’apparaît aucune solidarité entre les pays de l’UE afin de contrer l’hégémonie commerciale américaine, une véritable attitude voyous, alors l’Allemagne fera cavalier seul et s’affirmera comme leader de facto de l’Europe, ce qui pourrait signifier la désagrégation progressive de l’Union Européenne, CQFD.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/12/30/les-sanctions-de-trump-pour-stopper-le-gazoduc-nordstream-2-volent-en-eclat/
"Votre voiture électrique et votre régime végétalien sont des signaux de vertu inutiles dans la lutte contre le changement climatique"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 30/12/2019 - 10:00
Écrit par Bjorn Lomberg via Project Syndicate,
Des gestes vides sur le changement climatique
Passez à des ampoules éconergétiques, lavez vos vêtements à l'eau froide, mangez moins de viande, recyclez plus et achetez une voiture électrique: nous sommes bombardés d'instructions de militants pour le climat, d'écologistes et des médias sur les étapes quotidiennes que nous devons tous prendre pour lutter contre le changement climatique. Malheureusement, ces appels banalisent le défi du réchauffement climatique et détournent notre attention des énormes changements technologiques et politiques nécessaires pour le combattre.
Par exemple, le présentateur britannique de documentaires sur la nature et militant environnemental David Attenborough a été un jour demandé ce qu'il ferait en tant qu'individu pour lutter contre le changement climatique. Il a promis de débrancher son chargeur de téléphone lorsqu'il n'était pas utilisé.
Le cœur d’Attenborough est sans aucun doute au bon endroit. Mais même s'il débranche régulièrement son chargeur pendant un an, la réduction des émissions de dioxyde de carbone qui en résultera équivaudra à moins d'un demi-millième des émissions annuelles de gaz carbonique de la personne moyenne au Royaume-Uni. De plus, la recharge représente moins de 1% des besoins énergétiques d'un téléphone; les 99% restants sont nécessaires pour fabriquer le combiné et exploiter les centres de données et les tours de téléphonie cellulaire. Presque partout, ces processus dépendent fortement des combustibles fossiles.
Attenborough est loin d'être la seule à croire que les petits gestes peuvent avoir un impact significatif sur le climat. En fait, même des engagements d'une ampleur bien plus grande n'entraînent que des réductions limitées des émissions de gaz carbonique. Par exemple, les militants écologistes soulignent la nécessité de renoncer à manger de la viande et à conduire des voitures à carburant fossile. Mais, bien que je sois végétarien et que je ne possède pas de voiture, je pense que nous devons être honnêtes sur ce que de tels choix peuvent réaliser.
Aller végétarien est en fait assez difficile: une grande enquête américaine indique que 84% des gens échouent, la plupart en moins d'un an. Mais une étude systématique évaluée par des pairs a montré que même en cas de succès, un régime végétarien réduit les émissions individuelles de gaz carbonique de l'équivalent de 540 kilogrammes - soit seulement 4,3% des émissions de l'habitant moyen d'un pays développé. De plus, il y a un «effet de rebond», car l'argent économisé sur les aliments végétariens moins chers est dépensé en biens et services qui provoquent des émissions supplémentaires de gaz à effet de serre. Une fois que nous en tenons compte, le fait de devenir entièrement végétarien réduit les émissions totales d'une personne de seulement 2%.
De même, les voitures électriques sont considérées comme respectueuses de l'environnement, mais la génération de l'électricité dont elles ont besoin implique presque toujours la combustion de combustibles fossiles. De plus, la production de batteries énergivores pour ces voitures génère invariablement d'importantes émissions de gaz carbonique. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), une voiture électrique d'une autonomie de 400 kilomètres (249 miles) a un énorme déficit en carbone lorsqu'elle prend la route, et ne commencera à économiser les émissions qu'après avoir parcouru 60000 kilomètres. Pourtant, presque partout, les gens utilisent une voiture électrique comme deuxième voiture et la conduisent sur des distances plus courtes que les véhicules à essence équivalents.
RépondreSupprimerMalgré des subventions d’environ 10 000 dollars par voiture, les voitures électriques à batterie représentent moins d’un tiers de 1% du milliard de véhicules dans le monde. L'AIE estime qu'avec des pressions politiques et des subventions soutenues, les voitures électriques pourraient représenter 15% du parc mondial beaucoup plus important en 2040, mais note que cette augmentation de part réduira les émissions mondiales de gaz carbonique de seulement 1%.
Comme l'a déclaré le directeur exécutif de l'AIE, Fatih Birol, «si vous pensez que vous pouvez sauver le climat avec des voitures électriques, vous vous trompez complètement.» En 2018, les voitures électriques ont économisé 40 millions de tonnes de gaz carbonique dans le monde, ce qui équivaut à réduire les températures mondiales de seulement 0,000018 ° C - ou un peu plus d'un cent millième de degré Celsius - à la fin du siècle.
Les actions individuelles pour lutter contre le changement climatique, même combinées, n'apportent que peu de résultats car une énergie bon marché et fiable est à la base de la prospérité humaine. Les combustibles fossiles répondent actuellement à 81% de nos besoins énergétiques mondiaux. Et même si toutes les politiques climatiques promises dans l'accord de Paris sur le climat de 2015 sont réalisées d'ici 2040, elles fourniront toujours 74% du total.
Nous dépensons déjà 129 milliards de dollars par an pour subventionner l’énergie solaire et éolienne pour tenter d’inciter davantage de personnes à utiliser la technologie inefficace d’aujourd’hui, mais ces sources ne répondent qu’à 1,1% de nos besoins énergétiques mondiaux. L'AIE estime qu'en 2040 - après avoir dépensé 3,5 billions de dollars en subventions supplémentaires - l'énergie solaire et éolienne répondra encore à moins de 5% de nos besoins.
C'est pitoyable. Réduire sensiblement les émissions de gaz carbonique sans réduire la croissance économique nécessitera bien plus que des actions individuelles. Il est absurde pour les citoyens de la classe moyenne des économies avancées de se dire que manger moins de steak ou se déplacer dans une Toyota Prius freinerait la hausse des températures. Pour lutter contre le réchauffement climatique, nous devons opérer des changements collectifs à une échelle sans précédent.
Par tous les moyens, quiconque veut devenir végétarien ou acheter une voiture électrique devrait le faire, pour des raisons valables telles que tuer moins d'animaux ou réduire les factures d'énergie des ménages. Mais de telles décisions ne résoudront pas le problème du réchauffement climatique.
La seule action individuelle que les citoyens pourraient entreprendre et qui ferait une différence serait d'exiger une augmentation considérable des dépenses de recherche et développement dans le domaine des énergies vertes, afin que ces sources d'énergie deviennent finalement assez bon marché pour surpasser les combustibles fossiles. C'est la vraie façon d'aider à lutter contre le changement climatique.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/health/your-electric-car-vegan-diet-are-pointless-virtue-signaling-fight-against-climate-change
Bjorn Lomberg parle de gaz anthropique alors que les mers & océans (78 % de la superficie planétaire) relâchent (depuis le magma) des millions (milliards ?) de fois plus de gaz carbonique que les 7 milliards d'être humains et dizaines de milliards d'animaux !
SupprimerNota que le gaz carbonique (gaz rare) n'est ni un poison ni un gaz à 'effet de serre' !
BANQUES : 425.000 EMPLOIS SUPPRIMÉS DANS LE MONDE EN 5 ANS
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
30/12/2019
La banque Morgan Stanley a annoncé la suppression de 2% de ses effectifs début décembre 2019.
Algorithmes qui investissent de manière autonome, dématérialisation… travailler dans les banques n’est plus une bonne affaire. Les licenciements sont légion et ont dépassé les 400.000 emplois depuis 2014. Et l’Europe est particulièrement touchée.
En 2019, adieu à 77.780 emplois dans le secteur bancaire
Le chiffre est mondial mais l’Europe compte pour 82 % des suppressions d’emplois dans le secteur bancaire en 2019. Cette année, 77.780 emplois ont été supprimés, un niveau jamais vu depuis 2015 lorsque le secteur s’était séparé de 91.448 personnes dans le monde. Au total, depuis 2014, les banques ont supprimé 425.000 emplois dans le monde, selon les calculs de Bloomberg.
2019 a été une année noire pour les banquiers européens : 63.611 emplois ont été supprimés, bien au-delà des 7.669 supprimés en Amérique du Nord. On notera que la région Asie-Pacifique s’en sort bien : seulement 513 emplois supprimés en 2019, mais une tendance qui détonne alors que la Chine est en pleine croissance. Pas moins de 50 banques dans le monde ont réduit leurs effectifs en 2019, et de nouvelles suppressions d’emplois sont attendues en 2020.
L’épargne aux mains des robots
Si la dématérialisation et l’avènement des banques 100 % en ligne ont joué un rôle majeur dans ces suppressions d’emplois, l’intelligence artificielle n’est pas en reste. Les « robots conseillers » gèrent de plus en plus d’argent : 980 milliards de dollars en 2019, en forte croissance. C’est ce que révèle une étude de l’Autorité de contrôle de la Bourse italienne en partenariat avec l’Université de Rome Trois et l’Université Lumsa (également à Rome).
Selon leurs prévisions, les montants gérés de manière autonome par les algorithmes devraient grimper d’environ 27% par an et atteindre, en 2023, la somme de 2.552 milliards de dollars (2.278 milliards d’euros), soit quasiment l’équivalent du PIB français. Une donnée qui, toutefois, en cache une autre prouvant que les robots n’ont pas encore totalement pris le dessus : les patrimoines gérés par les robots sont, en moyenne, de 21.000 dollars. C’est très peu, ce qui laisse penser que les banques et les épargnants sont encore réticents à leur accorder une confiance aveugle.
http://www.economiematin.fr/news-banque-suppression-emploi-monde-gestion-robot-finance-technologie
Un chercheur imagine un moteur stellaire capable de déplacer notre système solaire entier – vidéo
RépondreSupprimer09:07 30.12.2019
Ce nouveau type de moteur stellaire a été proposé par un astrophysicien américain. En utilisant l’énergie du Soleil, cette version améliorée du propulseur Shkadov permettrait de propulser notre système solaire entier à travers la galaxie et au-delà afin notamment d’échapper à une supernova.
L'astrophysicien Matthew Caplan de l'université de l'Illinois (États-Unis) a conçu le projet d’un nouveau type de moteur stellaire: celui-ci est capable de déplacer le système solaire, indiquent une étude publiée sur le site ScienceDirect.
Le propulseur Caplan serait une version améliorée d’un autre moteur stellaire, conçu quant à lui par le scientifique Leonid Shkadov. Le propulseur Shkadov consiste en un gigantesque miroir incurvé destiné à réfléchir suffisamment de photons provenant du rayonnement solaire afin qu’il puisse se déplacer dans l’espace. Il pourrait probablement propulser le système solaire à 100 années-lumière durant 230 millions d’années.
Quant au propulseur Caplan, il serait beaucoup plus rapide: 50 années-lumière en seulement un million d’années, ce qui permettrait d’atteindre la vitesse nécessaire pour échapper à une supernova.
Principe de fonctionnement
Selon le chercheur, le propulseur Caplan serait placé près du Soleil en utilisant les champs électromagnétiques pour recueillir l’hydrogène et l’hélium du vent solaire.
Cela permettrait d’alimenter deux jets d’énergie. L’un d’entre eux utiliserait de l’hélium, propulsé à travers un réacteur à fusion pour créer de l’oxygène radioactif qui ferait avancer le propulseur, alors que l’autre utiliserait de l’hydrogène pour maintenir la distance avec le Soleil et le pousser vers l’avant. Ainsi, le Caplan agirait comme une sorte de remorqueur.
Cependant, le vent solaire seul ne fournirait pas assez de carburant. Il faudrait donc créer une sorte de structure de sphère de Dyson, laquelle concentrerait la lumière solaire en un point précis du Soleil afin d’augmenter davantage les températures et donc la puissance.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201912301042678687-un-chercheur-imagine-un-moteur-stellaire-capable-de-deplacer-notre-systeme-solaire-entier--video/
Comment les chimistes, les usines chinoises et les revendeurs du "Dark Web" diffusent le fentanyl à travers l'Amérique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 30/12/2019 - 23:05
Écrit par Daniel Kolitz via TheNation.com,
Le magicien d'OxyContin - où est-il maintenant ? Ce surnom, révélé dans des documents divulgués, appartenait à un employé d'Abbott Laboratories, qui s'est associé à Purdue Pharmaceuticals pour vendre le médicament. À partir de la fin des années 1990, lui et ses collègues ont fait le tour des cliniques à travers le pays, vendant difficilement des médecins sur leur produit phare. Purdue a courtisé les médecins qui ont appris à se méfier des analgésiques avec des steaks, des vacances et une gamme étonnante de swag: horloges de marque Oxy, stylos, chapeaux de plage, même des compilations de musique swing. On leur a dit que, contrairement à d'autres opioïdes, OxyContin était à l'abri de la dépendance; son revêtement à libération prolongée assurait une dose constante et mesurée et contrecarrerait les tentatives d'abus.
Non mentionné par ces représentants - mais connu par leurs patrons dès le premier jour - était la facilité avec laquelle ce revêtement pouvait être retiré. Alors que les médecins commençaient à prescrire le médicament en nombre de plus en plus important et que les ventes d'Oxy montaient en milliards, ce pépin allait dévaster les familles, ravager les villes et déclencher rapidement la pire crise de drogue de l'histoire des États-Unis.
Purdue a finalement fait un geste pour résoudre ce problème, après 14 ans de tramage lucratif. En 2010, quelques années avant l'expiration de son brevet, l'entreprise l'a prolongé avec une nouvelle formule. Cet Oxy remanié était plus difficile à abuser, et bien que son efficacité ait été débattue, les taux d'abus de médicaments d'ordonnance ont diminué, aidés par des raids dans les «usines de pilules» et des directives de prescription plus strictes. Mais l'épave laissée par Oxy se fait toujours sentir: en 2017, plus de 47000 Américains sont morts de surdoses d'opioïdes, le nombre le plus élevé jamais enregistré. Cette même année, le fentanyl est devenu un nom familier, apparaissant dans les segments de nouvelles locales, les explicateurs de sites Web et les milliers de rapports de toxicologie. Lorsque l'Oxy d'origine a disparu des rues, de nombreuses personnes qui en étaient dépendantes se sont tournées vers l'héroïne - et il est maintenant apparu qu'une grande partie de l'héroïne disponible aux États-Unis (ainsi que des quantités de cocaïne en augmentation rapide) étaient liées au fentanyl. L'avantage, pour les revendeurs, était le prix: le fentanyl coûte moins cher que l'héroïne et est plus facile à acquérir. Il s'avère également être 50 fois plus puissant.
Souvent perdu dans les premiers reportages, le fait que le fentanyl seul ne tuait pas les gens; de nombreux types de fentanyl étaient. Depuis son invention en 1959 par le chimiste et médecin belge Paul Janssen, le fentanyl a vu plus de 1400 analogues: des rebondissements sur la formule originale dont les origines et les effets varient largement. Le carfentanil, par exemple - 100 fois plus fort que le fentanyl - était jusqu'en 2018 approuvé par la FDA pour être utilisé comme tranquillisant pour les éléphants. C'est ici que la crise des opioïdes recoupe (et amplifie) un fléau plus récent: le NPS, ou de nouvelles substances psychoactives, des remplacements moléculaires des drogues de rue traditionnelles. Le plus connu d'entre eux est probablement le K2, ou Spice, le substitut ostensible de la marijuana dont le high ne ressemble guère à la réalité et dont les effets secondaires incluent la coagulation du sang, l'insuffisance rénale et la mort instantanée. Mais il y en a des centaines de plus, et probablement des milliers en développement. Des mini-pandémies ont éclaté à travers le pays, comme lorsque, au cours d'une seule semaine l'année dernière, plus de 100 personnes à New Haven ont fait une overdose sur ce qui a été plus tard déterminé comme étant AB-FUBINACA, encore un autre cannabinoïde synthétique.
RépondreSupprimerBen Westhoff, dans Fentanyl, Inc.: Comment les chimistes escrocs créent la vague la plus meurtrière de l'épidémie d'opioïdes, trace cette progression dans des détails poignants. Il s'agit maintenant, écrit-il, du «défi de drogue le plus difficile de notre histoire». Son livre est l'un des premiers à aborder ce que les Centers for Disease Control ont appelé la «troisième vague» de la crise des opioïdes: d'abord OxyContin, puis l'héroïne, et maintenant le fentanyl et ses analogues. Des récits antérieurs de cette crise - Dreamland de Sam Quinones: The True Tale of America's Opiate Epidemic ou Beth Macy's Dopesick: Dealers, Doctors, and the Drug Company That Addicted America - avaient à Purdue Pharma l'avantage, structurel et dramatique, d'un méchant. Plus ou moins tout le monde peut convenir que les sociétés pharmaceutiques devraient s'abstenir de poursuivre sans but lucratif le profit au détriment de la santé publique. Dopesick est rarement une lecture agréable, mais le récit de Macy sur la première grande bataille judiciaire de Purdue - qui a abouti à des condamnations pénales pour trois dirigeants et à 600 millions de dollars d'amendes - a fourni au moins une certaine mesure de catharsis.
Westhoff laisse cet échange se suffire à lui-même, mais un monde entier palpite en dessous. Comme de nombreuses entreprises chinoises, celle pour laquelle cette femme travaille - appelée Yuancheng - n'a commencé à exporter ses produits aux États-Unis qu'après l'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce en 2001. Ce développement a coûté à des millions d'Américains leurs emplois d'usine et a contribué à accélérer la crise des opioïdes , alors que des milliers de nouveaux chômeurs ont commencé à vendre leur Oxy excédentaire pour faire le loyer ou maintenir leur propre approvisionnement. Invités à se justifier, ils auraient pu dire quelque chose de similaire. Aucune des parties - l'employé licencié qui vend de l'Oxy hors de sa maison saisie; on peut vraiment blâmer la vendeuse de Yuancheng travaillant six semaines par jour pour garder la chambre qu'elle partage avec six collègues. Que ce dernier ait progressé pour tuer le premier suggère une défaillance, ou une apothéose, de deux systèmes misérablement enchevêtrés.
Il est important de freiner le flux de drogues en provenance de Chine, tout comme, d'une manière ou d'une autre, de freiner la propagation du NPS. Mais ce problème ne disparaît pas bientôt, et il y a des gens qui ont un besoin urgent de notre aide. La relative blancheur des personnes touchées par la crise des opioïdes a adouci l'ancienne approche - emprisonner les dealers, emprisonner les toxicomanes, rappeler aux jeunes enfants que les drogues sont mauvaises - mais comme le démontre Westhoff, nous avons un long chemin à parcourir. Si nous voulons traiter le trouble lié à l'utilisation des opioïdes comme une maladie comme une autre, le traitement ici et maintenant doit être notre première priorité, et Fentanyl, Inc. se termine par une visite de certaines organisations prenant cet impératif au sérieux. La plupart d'entre eux sont situés en dehors des États-Unis, un pays dont l'engagement fervent envers des souffrances prolongées et inutiles empêche en grande partie les sites d'injection en toute sécurité et les opérations de dépistage des drogues qui ont sauvé d'innombrables vies en Europe. Il y a eu quelques signes de progrès - Westhoff souligne Grand Forks, Dakota du Nord, une petite ville conservatrice qui a libéralisé l'accès à Narcan, des aiguilles propres et des traitements assistés par des médicaments - mais la réduction des méfaits n'a pas encore pris racine en tant que stratégie nationale. Ce qui est regrettable, car aucune autre stratégie ne fonctionne.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/health/how-chemists-chinese-factories-dark-web-dealers-spread-fentanyl-across-america
Notons que c'est bien la Chine qui fabrique aussi ses éoliennes de merde et panneaux solaires tant qu'il y a des cons pour les acheter !
SupprimerMais, le côté rigolo est que la Chine 'accepterait' les OGM dont elle connait et reconnait qu'ils existent depuis DES millions d'années et que TOUTES les plantes du monde sont des OGM !
La Chine approuve de nouvelles cultures d'OGM des États-Unis pour les importations
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lun, 30/12/2019 - 21:25
Le ministère chinois de l'Agriculture a déclaré lundi qu'il avait approuvé l'importation de deux nouvelles cultures génétiquement modifiées en provenance des États-Unis, a rapporté Reuters.
L'annonce intervient avant la signature éventuelle d'un accord commercial de phase 1 entre Pékin et Washington le mois prochain. Les États-Unis exigent depuis longtemps que la Chine importe davantage de cultures génétiquement modifiées.
Selon Reuters, les nouvelles cultures approuvées pour l'importation étaient le soja DAS-81419-2 de Corteva AgriScience et la papaye 55-1, développées par l'USDA et l'Université d'Hawaï.
"Cela élargit encore les canaux d'importation des produits agricoles américains et aide à ouvrir la voie à l'achat de plus de soja américain", a déclaré Li Qiang, analyste en chef de Shanghai J.C. Intelligence Co. Ltd.
Reuters a également déclaré que la Chine avait renouvelé les licences d'importation pour dix autres cultures génétiquement modifiées, notamment le maïs T25 développé par BASF, le soja A5547-127, le canola T45, le canola Oxy-235 et le canola Ms8Rf3.
Le soja MON89788, le maïs 15985 et la betterave H7-1 de Monsanto Far East Ltd, propriété de Bayer, ont également été réapprouvés pour l'importation, ainsi que le soja 305423 Pioneer, filiale de DuPont, et le soja 305423 × GTS40-3-2.
Avec la signature de l'accord commercial de la phase 1 prévue le mois prochain, l'Administration des douanes chinoises a annoncé la semaine dernière que les expéditions de produits agricoles entrants en provenance des États-Unis avaient plus que doublé pour atteindre 2,6 millions de tonnes, la plus élevée depuis mars 2018, contre environ 1,1 million de tonnes en octobre.
Bien qu'il soit peu probable que la Chine commande moins de soja au Brésil ou en Argentine dès que les deux nations seront devenues les deux principales alternatives de chaîne d'approvisionnement aux États-Unis, les efforts continus pour rouvrir le marché américain aux importateurs chinois interviennent alors que l'inflation des aliments en Chine est monter en flèche.
https://www.zerohedge.com/commodities/china-approves-new-gmo-crops-us-imports
L'ABOMINABLE DICTATURE DE OUATTARA CONTRE LA DEMOCRATIE
RépondreSupprimerCÔTE D'IVOIRE - CHARLES BLÉ GOUDÉ CONDAMNÉ À 20 ANS FERME
Accusé de tortures, d'homicides et de viols, l'ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens a été condamné par contumace à Abidjan.
31.12.2019, 06h00
L'ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens Charles Blé Goudé a annoncé lundi à l'AFP avoir appris sa condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne lors d'une audience à Abidjan le même jour.
Selon Charles Blé Goudé, joint par téléphone à La Haye où il est en liberté conditionnelle après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), la justice ivoirienne l'a condamné par contumace à «20 ans de prison, 10 ans de privation de ses droits civiques, 200 millions de francs CFA» (331'000 francs) de dommages et intérêts à verser aux victimes. Le tribunal a en outre délivré un mandat d'arrêt contre lui, a-t-il dit.
Charles Blé Goudé s'est dit «surpris par ce verdict», prononcé sans la présence d'un avocat. Il était accusé par la justice ivoirienne d'«actes de tortures, homicides volontaires et viols», avaient indiqué ses avocats le 18 décembre, jour où son procès devait s'ouvrir.
L'un de ses avocats, Me Suy Bi Gohoré, avait alors affirmé que le président du tribunal criminel d'Abidjan avait «retiré l'affaire du rôle» dans l'attente de l'examen d'un pourvoi en cassation formulé par lui, fondé sur l'absence de l'accusé et sur d'autres vices de forme dans la procédure.
Les avocats avaient dénoncé une «violation flagrante» des droits de Charles Blé Goudé, du fait de son impossibilité à assister à son procès. Ils n'étaient pas joignables dans l'immédiat lundi soir.
Charles Blé Goudé avait été transféré par les autorités ivoiriennes à la CPI en 2014. Avec son ancien mentor, l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, il a été jugé pour crimes contre l'humanité. Tous deux ont été acquittés début 2019 et placés en liberté conditionnelle dans l'attente de l'examen de l'appel formulé par la procureure de la CPI. Charles Blé Goudé ne peut pas rentrer en Côte d'Ivoire tant que la procédure n'est pas terminée.
«Général de la rue»
Son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples, avait dénoncé un «harcèlement politique contre son président».
L'ancien «général de la rue», ainsi surnommé pour sa capacité à mobiliser les partisans de Laurent Gbagbo, a annoncé en juin avoir des ambitions présidentielles à long terme, après la prochaine élection d'octobre 2020.
Le mouvement des Jeunes patriotes a souvent été qualifié de milice par les détracteurs de Charles Blé Goudé et par des ONG internationales. Ces dernières considèrent que Charles Blé Goudé a été l'un des principaux acteurs de la montée de la tension en Côte d'Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 avec les violences post-électorales ayant fait plus de 3000 morts. L'annonce de la condamnation de Charles Blé Goudé survient huit jours après le début de l'affaire Guillaume Soro.
L'ex-chef de la rébellion ivoirienne des années 2000, et ancien président de l'Assemblée nationale, actuellement en France, est visé par un mandat d'arrêt international de la justice ivoirienne, qui l'accuse de «complot» et d'avoir préparé «une insurrection civile et militaire» pour s'emparer du pouvoir. L'opposition a dénoncé mardi des «dérives dictatoriales» du pouvoir.
RépondreSupprimerLors de l'annonce du procès Blé Goudé le 7 novembre, le procureur général de la Cour d'appel d'Abidjan Léonard Lebry avait réfuté tout agenda politique dicté par le pouvoir à un moins d'un an de la présidentielle d'octobre 2020 qui s'annonce tendue.
Des membres de l'opposition estiment que le pouvoir du président Alassane Ouattara met tout en oeuvre pour empêcher le retour au pays de l'ancien président Laurent Gbagbo, également en liberté conditionnelle en Europe (en Belgique) dans l'attente de la décision de la CPI.
Laurent Gbagbo a été condamné début novembre en appel à 20 ans de prison pour le «braquage» de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-11.
Le président Ouattara a déclaré samedi que «nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d'Ivoire» et que «le droit sera appliqué à tous, candidat ou pas». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/afrique/charles-ble-goude-condamne-20-ans-ferme/story/12298935
SupprimerLe dictateur Ouattara qui a chassé le président Gbagbo légalement élu et respecté de tous, l'a remis aux mains des forces rebelles nazies entrées en Côte-d'Ivoire afin qu'il soit mené vers le QG du Stalag européen en place à Bruxelles.
Vert comme les affaires
RépondreSupprimerEn cette période de fêtes de fin d’année, Michel Gay et Michel Harmant nous ont concocté deux fables dont voici la première : « Vert comme les affaires ».
Par Michel Gay et Michel Harmant
31 DÉCEMBRE 2019
Ce qui se vend le mieux, en ce siècle d’argent,
Est l’illusion d’un monde où la richesse est vent,
Et puis aussi soleil, dons du ciel gracieux,
Garantissant aux hommes un futur radieux.
L’incurie des médias nourrit la confusion
Ils sont maîtres dans l’art d’exploiter l’émotion.
Répétant sans comprendre les slogans les plus creux,
Les affairistes verts exploitent les miséreux.
Ils gaspillent les ressources, nous payons l’addition.
Et leurs chantres se noient dans leurs contradictions
De formules inventées par savantes officines
Font une religion qu’en refrain ils déclinent.
La candeur des enfants est pour eux une aubaine
La petite Greta, ils en font une reine
Des jeunes lycéens venus manifester,
Ignorant que par eux l’audimat est gagné,
Et rapportera gros aux parents ingénieux
Qui d’une infirmité font un atout précieux.
Comment notre bon peuple, au bon sens réputé
Peut-il donc afficher tant de naïveté ?
Répéter à l’envi les formules imbéciles,
Les incantations souvent les plus débiles
Diffusant cette idée en tous points insensée
Que l’homme « peut sauver la planète menacée ».
C’est vanité de croire notre espèce capable
D’infléchir le climat, de barrer l’ineffable.
La Terre demeurera, bien après les humains,
En dépit des dommages que laissera leur main.
https://www.contrepoints.org/2019/12/31/361420-vert-comme-les-affaires
Comme tout ce qui vit sur Terre est électrique, cela m'étonne qu'ils n'aient pas encore inventé un système de crayon (jack) pour se mettre dans le cul et recharger son smartphone ou s'éclairer à domicile !
Supprimer2050 : un beau monde sans carbone …
RépondreSupprimerVoici le scénario très sombre d’un monde futur sans combustibles fossiles.
Par Jacques Henry
31 DÉCEMBRE 2019.
Afin de sauver le climat et par conséquent la planète, l’objectif fixé par les directives de l’IPCC, organisme onusien bien connu pour sa probité scientifique, est d’atteindre en 2050 un taux d’émissions de carbone égal à celui de l’année 1902. Au début du XXe siècle l’automobile en était à ses balbutiements et il n’y avait que quelques rares trains utilisant le plus souvent du charbon comme combustible mais aussi parfois encore du bois. C’était « le bon vieux temps »…
Pourtant l’utilisation intensive des combustibles fossiles dont en particulier le pétrole permit tout au long du XXe siècle une amélioration considérable et incontestable du bien-être général des pays occidentaux. Nous ne pourrions pas imaginer aujourd’hui un déplacement d’une ville à une autre en voiture à cheval, ni nous chauffer en hiver avec une cheminée à foyer ouvert ou encore transpirer en été sans air conditionné ni même ne pas avoir de réfrigérateur à la maison et devoir aller glaner en voiture à cheval quelque bois mort en forêt pour cuisiner ni, enfin, aller puiser de l’eau dans un puits communal ou une rivière proche.
C’est pourtant ce qui attend les pays de l’OCDE si en 2050 les émissions de carbone doivent égaler celles de 1902 conformément aux directives de l’Accord sur le climat de 2015.
Les combustibles fossiles ont permis une immense contribution à la santé publique en réduisant la pauvreté grâce à des progrès techniques rendant la vie plus confortable et saine, en favorisant l’électrification de nombreuses productions industrielles et en induisant une disponibilité en nourriture jamais atteinte auparavant.
Remplacer les combustibles fossiles sans un développement massif de l’énergie nucléaire, ce dont les écologistes politiques ne veulent pas entendre parler, par des sources d’énergie alternatives infiniment plus coûteuses et intermittentes sans aucun moyen de stockage techniquement et économiquement abordable avant longtemps signifiera donc un retour de l’humanité au début du XXe siècle, en faisant preuve d’optimisme.
Avant l’introduction de l’énergie nucléaire civile au tournant des années 1960 les combustibles fossiles avaient déjà créé l’ère moderne, ils avaient favorisé l’augmentation du niveau de vie, considérablement amélioré la santé et allongé l’espérance de vie tout en sortant des centaines de millions de personnes de la pauvreté.
Ce que nous appelons aujourd’hui la modernité ce sont des villes avec des systèmes de transport rapides et sûrs, avec la télévision, les téléphones mobiles et internet, l’eau courante, un retraitement des eaux usées et des rues asphaltées éclairées la nuit. Toute cette modernité a été rendue possible grâce aux combustibles fossiles puisque aujourd’hui encore plus de 92 % de l’énergie primaire utilisée dans le monde provient des combustibles fossiles. Selon Vaclav Smil (voir les liens en fin de billet) :
« L’attribut le plus fondamental de la société moderne est simplement celui-ci : c’est une civilisation à haute densité énergétique basée principalement sur les combustibles fossiles ».
Selon D. Deming, sans source d’énergie fiable et disponible à tout moment le monde s’écroulerait. Cet auteur a écrit un scénario fictif assez effrayant mais réaliste de ce qui arriverait à la civilisation nord-américaine si toutes les compagnies extrayant des combustibles fossiles se mettaient en grève illimitée et voici les conséquences d’une telle situation.
C’est ce qui attend pourtant le monde dans l’hypothèse d’un monde sans carbone en 2050 qui ne pourra plus être ce qu’il est aujourd’hui sans sources d’énergie économiquement abordables et disponibles à tout moment. Le scénario de Deming est une fiction, un film en accéléré de ce que va devenir l’humanité dans les années à venir.
RépondreSupprimer1. Sans carburant diesel, l’industrie du transport routier va être paralysée. Toutes les denrées sont distribuées aux USA par la route. Les linéaires des supermarchés se retrouveront rapidement vides. La production de denrées alimentaires d’une manière générale s’arrêtera progressivement. Sans diesel aucun engin agricole ne pourra plus fonctionner et les grandes cultures sans pesticides et engrais (tous produits à partir d’énergie fossile et par la chimie du pétrole) se transformeront en friches. L’industrie agricole américaine ne peut pas nourrir 315 millions de personnes avec une agriculture basée sur du fumier comme engrais et la traction animale pour les labours et les récoltes. Après seulement quelques semaines une famine massive commencera à s’installer.
2. Les locomotives (aux USA) utilisent toutes du carburant diesel et sans trains ni camions il ne sera plus possible d’acheminer des matières premières ni des produits finis. Toute les industries lourdes et manufacturières s’arrêteront. Il s’ensuivra des mises à pied massives. Toute activité quotidienne deviendra critique. Seuls les privilégiés disposant d’un cheval pourront se déplacer ou encore marcher pour aller sur leur lieu de travail si tant est qu’il existera encore un travail.
3. Aux USA l’électricité est produite à hauteur de 42 % avec du charbon et de 25 % avec du gaz. En perdant les deux tiers de la production d’électricité le réseau de transport et de distribution de l’énergie électrique sera devenu globalement hors d’usage. Quelques privilégiés habitant près de barrages hydroélectriques ou de centrales nucléaires pourront encore bénéficier d’électricité. En l’absence d’électricité cela signifie aussi qu’il n’y aura plus d’eau dans les maisons ni de pompes pour évacuer les eaux usées et les retraiter. Quand les eaux minérales en bouteille auront disparu, les habitants n’auront plus d’autre choix que de boire l’eau des rivières et des lacs ; et alors des épidémies massives de choléra apparaîtront. Sans médicaments la situation deviendra totalement catastrophique.
4. Les hôpitaux pourront continuer à fonctionner avec leurs groupes électrogènes mais sans diesel disponible cette production électrique de secours s’arrêtera aussi. Seule la chirurgie d’urgence pourra être encore pratiquée mais seulement dans des locaux éclairés par la lumière du jour. Et comme le kérosène est aussi un distillat de pétrole les lampes à kérosène ne seront pas non plus une solution pour l’éclairage. Même les bougies sont fabriquées avec de la paraffine provenant du pétrole. Il n’y a aucun doute qu’il sera impossible d’éclairer 135 millions de foyers américains avec des bougies faites avec de la cire d’abeille…
5. En quelques semaines la civilisation américaine reviendra à ce qu’elle était à la fin du XVIIIe siècle ! Toute l’évolution favorisée par le charbon puis le pétrole dès la deuxième moitié du XIXe siècle aura disparu, le produit intérieur brut américain aura chuté de plus de 95 % et la majeure partie de la population aura disparu en raison d’épidémies hors de tout contrôle en l’absence de médicaments.
Ce scénario très sombre de Deming d’un monde futur sans combustibles fossiles peut être sujet à critiques mais il est beaucoup plus vraisemblable que les prédictions de l’Armageddon climatique prédit par l’organisme onusien IPCC et tous les autres organismes non gouvernementaux qui soutiennent ses prédictions. Cette fiction de Deming a le mérite de s’appuyer sur des faits parfaitement prédictibles en cas d’abandon brutal des combustibles fossiles alors que les prévisions de l’IPCC ne s’appuient que sur des hypothèses et des modèles mathématiques. Au contraire de ce qu’affirment l’IPCC et tous les organismes qui soutiennent cette institution onusienne, Deming n’a jamais prétendu peindre une fiction inévitable mais celle-ci paraît beaucoup plus crédible que toutes les conséquences supposées d’une catastrophe climatique elle-même hypothétique.
RépondreSupprimerArticle initialement publié le 30 DÉCEMBRE 2018.
https://www.contrepoints.org/2019/12/31/333572-2050-un-beau-monde-sans-carbone
L'ordurerie de la dictature en place est de ne pas écouter les scientifiques et, de désigner contre surscientifiques des journalistes et politiciens de merde sans culture qui peuvent parler !
SupprimerLa nature ne ment pas ! Depuis des milliards d'années les mers & océans rejettent tous les gaz possibles et imaginables dans l'atmosphère. Ces gaz, produits par le magma, sont en partie recyclés par les eaux et par notre atmosphère. Ce ne sont donc pas les arbres qui peuvent nous suffirent en oxygène mais bien notre magma qui le produit.
L'être humain ou animal représentent sur Terre une tête d'épingle dans un océan mais sont qualifiés de criminels par les psychopathes au pouvoir
EN JANVIER, MAI ET NOVEMBRE 2020 LE PRIX DU TABAC AUGMENTE
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
31/12/2019
Le tabagisme coûterait 120 milliards d'euros par an à la France, tous paramètres confondus.
Les fumeurs, qui sont en majorité issus des 50% les moins riches en France selon les statistiques, vont avoir à dépenser toujours plus pour fumer : le gouvernement garde le cap dans sa lutte contre le tabagisme. En 2020, pas moins de trois hausses sur le prix des paquets de cigarettes sont annoncées, la première survenant dès le 1er janvier 2020.
Prix du tabac : ça augmente au 1er janvier 2020
L’année 2020 commence donc sur les chapeaux de roues pour les augmentations du prix du tabac avec une hausse, somme toute limitée : seules les marques citées dans l’arrêté du 4 décembre 2019 sont concernées par une augmentation de 10 à 15 centimes.
Les marques en question sont les Lucky Strike et les Winfield, et encore, pas tous les types de cigarettes vendus. Les fumeurs des autres marques de cigarettes ont donc encore quelques mois de répit avant de subir une nouvelle hausse, en mars 2020. Mais il faut tout de même rappeler qu’une augmentation du prix avait eu lieu en novembre 2019.
Deux autres augmentations du prix du tabac en 2020
Si, comme toujours, les hausses se concentrent sur certains paquets, l’objectif du gouvernement est claire : faire passer, d’ici fin 2020, le minimum à débourser pour un paquet de cigarettes à 10 euros, seuil jugé psychologique.
Pour ce faire, le gouvernement a prévu deux augmentations du prix du tabac en 2020 : la première, en mars 2020, sera d’environ 50 centimes tandis que la seconde, en novembre 2020, sera de 40 centimes d’euro. De quoi renflouer encore plus les caisses de l’État.
Les fumeurs pourraient ainsi bientôt financer, en termes de valeur, la quasi-intégralité des coûts de l’ensemble des cancers en France, ce qui paraît censé, le tabac est la première cause de décès liés aux cancers dans le monde, selon l’OMS : un tiers du total.
La Sécurité sociale estime à 16,1 milliards d’euros, soit 10% de son budget total, le coût du traitement des cancers, tous types confondus. Néanmoins, les taxes sur le tabac ont rapporté, en 2018, 15 milliards d’euros ; une somme qui devrait augmenter en 2019 étant données les augmentations du prix du tabac survenues dans l’année… et qui sera encore plus importante en 2020.
http://www.economiematin.fr/news-augmentation-prix-tabac-cigarette-2020-consommation-taxes
USA : les 10 pires lois proposées ou adoptées en 2019
RépondreSupprimerSi vous croyez que des interdictions débiles et arbitraires appartiennent au passé, reconsidérez la chose. En réalité, le réflexe d’interdire et réglementer n’a fait que croître dans un monde où tout va plus vite.
31 DÉCEMBRE 2019
Par Jon Miltimore.
Un article de The Foundation for Economic Education
Au mois d’avril, le Prince Harry, Duc du Sussex, a proposé d’interdire le jeu vidéo à la mode « Fortnite », arguant qu’il était irresponsable de laisser des enfants y jouer.
« Le jeu ne devrait pas être autorisé », a déclaré le prince au passé de « bad boy ». « Il a été conçu dans un but addictif. Une addiction destinée à vous maintenir devant un ordinateur aussi longtemps que possible. C’est tellement irresponsable. »
Personne, pour autant que je sache, n’a encore proposé de loi pour interdire ce jeu populaire auquel s’adonnent 125 millions de personnes et qui rapporterait 2 millions de dollars par jour. Néanmoins, l’anecdote permet de se rappeler à quel point l’être humain peut être désinvolte lorsqu’il s’agit d’interdire des choses qu’il désapprouve à titre personnel.
À différents moments de l’Histoire, les Américains ont interdit Noël, l’alcool et les bikinis. Cela n’a pas été le cas stricto sensu pour d’autres « menaces », comme les bandes dessinées, mais elles ont été esquintées par la réglementation.
Si vous croyez que des interdictions débiles et arbitraires appartiennent au passé, reconsidérez la chose. En réalité, le réflexe d’interdire et réglementer n’a fait que croître dans un monde où tout va plus vite.
Ces lois ont généralement pour objet le bien général ou la protection des personnes. Malheureusement, elles tombent souvent à côté de la plaque et ont des effets indésirables. Voici quelques-unes des pires lois proposées et adoptées en 2019, sans classement spécifique.
10. Les législateurs du Massachusetts tentent de criminaliser le fait de dire « s.lope » (proposé)
Le Massachusetts cherche à faire monter les enchères dans la guerre contre les gros mots. Le représentant démocrate de Boston, Daniel Hunt, a proposé un texte (H.3719) qui ferait un crime de prononcer le « mot en S » (comme diraient mes enfants) « pour aborder, ennuyer, dégrader ou rabaisser » quelqu’un. Les personnes reconnues coupables seraient passibles d’une amende de 200 dollars et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 mois !
9. La Californie réprime l’économie des petits boulots (adopté)
57 millions d’Américains sont considérés comme travailleurs indépendants, contribuant ainsi à l’économie à hauteur d’environ 1 milliard de dollars annuel, avec de petits boulots (gig work : des contrats de courte durée entre l’entreprise et des travailleurs indépendants, NdlR).
Mais ce montant qui va diminuer. Les législateurs californiens, afin de tous nous sauver, ont adopté l’Assembly Bill 5 (AB 5), qui fait appel à un test ABC alambiqué requalifiant de nombreux travailleurs indépendants en employés à plein temps.
Sans surprise, de nombreuses entreprises n’ont pas les moyens d’embaucher de nouveaux salariés qui pourraient alors bénéficier de nombreux avantages. Du coup, beaucoup de travailleurs ont perdu leur emploi, notamment les 200 qui ont été laissés sur le carreau par Vox Media une semaine avant Noël. Trois mois plus tôt, Vox avait qualifié la loi de « victoire pour tous les travailleurs ». Ce que les économistes nomment un effet Cobra.
RépondreSupprimer8. La loi « avant-gardiste » anti-bizutage de la Floride (adopté)
Il paraît que le bizutage remonte à la Grèce antique, où Platon décrivait des « blagues faites par des jeunes turbulents » dans son académie. De nos jours, il n’est pas rare que des jeunes se laisser entraîner dans cette tradition.
Il y a eu par exemple le cas d’Andrew Coffey, un étudiant de l’Université de Floride mort en novembre 2017 après avoir trop bu. En réaction, les législateurs de Floride ont adopté ce qui a été décrit comme la loi anti-bizutage « la plus avant-gardiste » des États-Unis.
Indubitablement bien intentionnée, elle permet aux procureurs d’incriminer les absents lors d’un bizutage dès l’instant où ils ont simplement été impliqués dans son organisation. On voit clairement comment un tragique accident peut finir par briser encore plus de vies.
7. La loi « anti-agressivité au volant » de l’Alabama (adopté)
Personne n’aime se traîner sur la voie de gauche. Je le dis en toute honnêteté, c’est ma pire bête noire. Mais la loi « anti-agressivité au volant » de l’Alabama interdisant de conduire sur la voie de gauche pendant plus de deux kilomètres et demi sans doubler n’est pas vraiment une solution.
Les automobilistes sont tout à fait aptes à réguler les plus lents d’entre eux via les méthodes classiques —symphonies de coups de klaxon, insultes silencieuses et bras d’honneur. Les amendes salées —jusqu’à 200 dollars la prune— tomberont certainement sur ceux venant d’autres États, pas informés de la loi et qui ne seront que des vaches à lait pour la police.
6. La taxe sur les « jeux vidéo violents » de Pennsylvanie (proposé)
Début 2019, un groupe bipartite de législateurs de Pennsylvanie a lancé une des propositions de loi les plus débiles de l’année : une taxe de 10 % sur les jeux vidéo classés « Adultes ou majeurs uniquement ». C’était clairement une ponction fiscale n’ayant abouti à rien d’un point de vue législatif.
Et si cela n’a pas abouti, c’est sans doute moins à cause d’un lien douteux entre les jeux vidéo et la violence qu’à cause de la forte opposition de l’industrie du jeu et de ses 43,5 milliards de dollars. En tous cas, cela a confirmé le vieil axiome de Gideon J. Tucker : « Ni la vie, ni la liberté, ni la propriété de personne ne sont en sécurité pendant une session législative ».
5. L’interdiction des flacons de shampoing à usage unique en Californie (adopté)
Quiconque a un peu voyagé connaît les petits flacons de shampooing, revitalisant et autres lotions mis à disposition de leurs clients par les hôtels. Eh bien, leurs jours sont comptés en Californie.
Au mois d’octobre, le gouverneur Gavin Newsom a signé un projet de loi qui interdira à partir de 2023 aux hôtels de fournir les petits flacons comme une contribution à la réduction de l’utilisation du plastique.
RépondreSupprimerLes contrevenants écoperont d’une amende de 500 dollars à la première incartade et jusqu’à 2000 pour les récidives. Pendant que les juristes s’échinent à combattre les petits flacons de shampooing, la Californie continue de se débattre avec un problème d’excréments humains qui a engendré une poussée de typhus.
4. La Virginie fait passer à 21 ans l’âge légal pour fumer (adopté)
Fumer est mauvais pour la santé. Ne me croyez pas sur parole, c’est écrit ici-même, sur le paquet. « Avertissement de l’Administrateur de la santé publique : Fumer provoque le cancer du poumon, les maladies cardiovasculaires, l’emphysème et des grossesses à complications ».
Malgré la mise en garde, on estime que 34 millions d’adultes américains fument. C’est leur choix, n’est-ce pas ?
Eh bien, les législateurs de Virginie ont pris la décision d’empêcher les jeunes adultes (entre 18 et 20 ans) d’acheter légalement des cigarettes. La loi n’est rien de moins qu’une intrusion bien présomptueuse dans la vie des jeunes, sachant qu’ils pourront se faire acheter leurs clopes par des amis. Mais cela reste agaçant, surtout du fait que beaucoup d’entre eux doivent se faire recenser pour la conscription.
3 & 2. Lois d’État de contrôle des loyers en Orégon et Californie (adoptées)
Les économistes sont en désaccord sur beaucoup de choses mais pas sur ceci : le contrôle des loyers est vraiment néfaste. « Dans de nombreux cas, le contrôle des loyers semble être la technique la plus efficace actuellement connue pour détruire une ville —en dehors des bombardements », a observé l’économiste socialiste suédois Assar Lindbeck.
Hélas, les nouvelles lois d’Orégon et de Californie, les premières du genre, démontrent à quel point les politiques comprennent mal l’économie. Il est certain que le plafonnement des loyers va réduire l’offre et la qualité des logements ainsi qu’augmenter les prix à long terme.
Les problèmes de logement en Californie sont bien documentés. Malheureusement, ils vont fortement empirer. (Comme la FEE l’a constaté, la solution au coût élevé des logements est d’en augmenter le nombre, pas de contrôler les prix).
1. Taxe sur l’eau de Californie (proposée)
Le gouverneur de Californie Gavin Newsom a le triste privilège de figurer sur la liste une quatrième fois. La taxe sur l’eau de Newsom, une proposition qu’il a finalement retirée, était probablement la plus étrange de toutes. Comme Carey Wedler l’a écrit sur le site de FEE plus tôt cette année, la section « protection de l’environnement » du budget de Newsom visait à établir un nouveau fonds spécial avec une source de financement dédiée issue de nouvelles redevances sur l’eau, les engrais et les produits laitiers pour permettre au conseil de contrôle des ressources en eau de l’État d’aider les communautés, en particulier celles qui sont défavorisées, à payer les coûts d’accès à court et long terme à de l’eau potable sûre et abordable.
Il est certain qu’assurer à la population une eau propre est louable mais les moyens employés sont hautement sujets à caution. Le recours au marché est le meilleur moyen d’endiguer les pénuries d’eau, pas la création de nouvelles taxes. La proposition de Newsom, qui a provoqué une vive réaction de rejet dans son propre parti, revient à introduire un impôt sur la nourriture pour éradiquer la faim.
Traduction pour Contrepoints par Joel Sagnes de The 10 Worst State Laws Proposed and Passed in 2019.
https://www.contrepoints.org/2019/12/31/361303-usa-les-10-pires-lois-proposees-ou-adoptees-en-2019
Afrique du Sud : la hausse des impôts est contreproductive
RépondreSupprimerIl n’y a aucune base raisonnable pour taxer de manière persistante les citoyens sud-africains à leur détriment et à celui de l’ensemble de l’économie.
31 DÉCEMBRE 2019
Par Martin Van Staden et Jacques Jonker1.
Un article de Libre Afrique
La fédération syndicale Cosatu (Congrès des syndicats sud-africains) a récemment appelé à des augmentations d’impôts, touchant en particulier les riches, afin d’arrêter la spirale économique négative dans laquelle est embourbée l’Afrique du Sud.
Toutefois, l’économiste Arthur Laffer, connu pour avoir popularisé la courbe de Laffer, nous montre qu’au-delà d’un certain seuil, les recettes fiscales diminueront à mesure que les taux d’imposition augmenteront. L’impôt devient alors contreproductif.
Pourquoi donc s’évertuer à l’augmenter ?
AUGMENTER L’IMPÔT NE SIGNIFIE PAS AUGMENTER LES RECETTES FISCALES
Il est curieux de voir que pendant que les recettes fiscales en Afrique du Sud diminuent, le gouvernement semble prêt à répondre à Cosatu qui appelle à augmenter les taux d’imposition et introduire de nouvelles taxes, entre autres, pour essayer de financer le régime national d’assurance maladie (NHI).
Une décision qui non seulement se retournera contre tous, mais qui est aussi clairement irraisonnable et incompatible avec l’État de droit.
La théorie économique derrière la courbe de Laffer est simple : si les revenus des ménages, par exemple, sont imposés à des taux marginaux de plus en plus élevés, alors, au-delà d’un certain seuil, il ne vaudra plus la peine de travailler pour un salaire net trop faible par rapport à l’effort requis pour effectuer le travail.
Dès lors, la courbe de Laffer implique que si le gouvernement veut augmenter les recettes fiscales, il devrait plutôt baisser les taux d’imposition, sous l’hypothèse que ceux-ci ont dépassé le seuil qui maximise déjà les recettes fiscales.
Un autre problème lié à la hausse des taux d’imposition est la montée de la méfiance du public à l’égard des capacités de l’État à générer des retours sur impôt satisfaisants pour les contribuables. Lorsque cela se produit, comme c’est le cas en Afrique du Sud actuellement, la courbe de Laffer montre une baisse qui traduit une incitation plus élevée à éviter et/ou à échapper aux impôts.
En Afrique du Sud, il y a une pression croissante pour augmenter les taux d’imposition. Les raisons sont doubles : l’augmentation de la dette et la hausse des dépenses.
Le gouvernement est tributaire des impôts comme moyen de financer non seulement ses dépenses mais aussi ses dettes. Financer le remboursement de la dette en contractant encore davantage de dette n’est pas une idée financièrement saine.
Deux exemples marquants de l’effet Laffer prennent racine dans l’économie sud-africaine. Les recettes fiscales totales provenant des impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital, ont diminué même si les taux d’imposition extrêmement élevés sur le revenu individuel, les bénéfices et les gains en capital n’ont pas été abaissés.
Les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ont également diminué. Le fait le plus notable est la forte baisse des recettes fiscales après la mise en service du nouveau taux de TVA de 15 % en avril 2018.
RépondreSupprimerLA HAUSSE DE LA FISCALITÉ EST CONTRAIRE AUX PRINCIPES DE LA CONSTITUTION
La courbe de Laffer ne devrait cependant pas intéresser uniquement les économistes.
Les partisans de l’État de droit et du constitutionnalisme en général devraient également s’intéresser à ce phénomène.
La Constitution précise à l’article 1c que l’Afrique du Sud est fondée, entre autres, sur « la suprématie de la Constitution et de l’État de droit ». La Free Market Foundation a publié dix principes de l’État de droit, dont le neuvième précise que
toute loi doit respecter le principe primordial du caractère raisonnable, qui comprend la rationalité, la proportionnalité et l’efficacité.
Dans un jugement minoritaire rendu dans l’affaire de la Cour constitutionnelle Van der Walt contre Metcash, le juge Madala a souligné de nombreux principes de l’État de droit, l’un étant l’absence de pouvoir arbitraire.
Madala a également cité le juge en chef Bhagwati de la Cour suprême de l’Inde, qui a déclaré que l’État de droit exclut également le caractère déraisonnable.
L’arbitraire est l’opposé du caractère raisonnable et la primauté du droit, exprimée en tant que valeur fondatrice à l’article 1c de la Constitution, nécessite que la conduite du gouvernement soit raisonnable.
Les recettes fiscales n’augmenteront pas, car l’Afrique du Sud a probablement déjà largement dépassé le seuil maximisant les recettes fiscales.Il n’y a aucune base raisonnable pour taxer de manière persistante les citoyens sud-africains à leur détriment et à celui de l’ensemble de l’économie.
Les arguments éthiques et juridiques contre les taxes, qui ont un objectif utilitaire, dépassent le cadre de cet article. Cependant, il est évident que, même pour des raisons pragmatiques, l’augmentation des taux d’imposition ou l’introduction de nouvelles taxes est arbitraire et probablement inconstitutionnelle.
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Sur le web
Martin Van Staden et Jacques Jonker sont analystes pour la Free Market Foundation. ?
https://www.contrepoints.org/2019/12/31/361424-afrique-du-sud-la-hausse-des-impots-est-contreproductive
Alors qu'une entreprise devrait être considérée comme un Centre Hospitalier qui porte secours aux personnes blessées, elle se voit verbalisée par de très lourdes taxes et impôts pour avoir osé donner du travail aux gens et de les avoir payé ! De plus, les patrons sont montrés du doigt par la crasse au pouvoir pour osé faire des bénéfices pour construire d'autres entreprises et donner encore du travail aux gens alors que les Directeurs d'entreprises ne font que récupérer les fortes sommes engagées à l'achat de terrain, bâtiments, machines et moyens de transport. Même s'ils s'achètent après un bateau (un yacht !) ils osent encore faire travailler des chantiers navals !
SupprimerC'est pourquoi, celles et ceux qui sortent de Grandes Écoles préfèrent s'expatrier à l'étranger vers des pays compréhensifs où ils pourront donc exporter leurs productions vers leur pays de naissance ! Hahaha !