- ENTREE de SECOURS -



dimanche 1 décembre 2019

DES MAINS EN OR - Cuba Gooding Jr., Kimberly Elise, Aunjanue Ellis

https://www.youtube.com/watch?v=v7OaOVtczmM

14 commentaires:

  1. Big data: en renouvelant son contrat avec Palantir, la DGSI «lance un cri d’alarme»


    15:52 01.12.2019
    Par Maxime Perrotin


    La DGSI négocie le renouvellement de son contrat d’analyse des données avec la société américaine Palantir, réputée pour collaborer étroitement avec la CIA. Un choix par défaut, faute d’alternative nationale, mais surtout un «cri d’alarme» envoyé par l’agence de renseignement française, selon Yannick Harrel, qui revient sur l’affaire pour Sputnik.

    «Il manque véritablement un grand plan, plus que des effets d’annonce, pour créer un écosystème de sociétés et d’administrations –de partenariats public-privé– qui puisse donner lieu à plusieurs outils numériques», regrette à notre micro Yannick Harrel, expert et chargé de cours en cyberstratégie.

    L’information est tombée: les services de renseignement français seraient en train de négocier leur réengagement pour trois ans avec Palantir Technologies, société américaine spécialisée dans le Big data, l’analyse de données informatiques de masse. Une nouvelle qui fait grincer des dents, car la star-up californienne a beau s’être taillé une solide réputation dans son milieu d’expertise, il n’en demeure pas moins de notoriété publique qu’elle fut financée par la CIA. Palantir, un acteur qui a su se rendre indispensable pour nombre de grands groupes en France (Airbus, Axa, Sanofi) soulevant une évidente problématique de souveraineté nationale.

    Pour Yannik Harrel, Palantir n’est que «la phase émergée de l’iceberg»: nombre d’entreprises étrangères similaires font leur nid jusqu’au sein d'administrations françaises sensibles. Dans le cas des sociétés américaines, il est évident que dans un secteur aussi stratégique que le traitement d’information, elles travaillent étroitement avec les nombreuses agences de renseignements étasuniennes.

    Notre intervenant souligne une «cohérence systémique», puisque Palantir évolue dans un monde numérique très largement dominé par les sociétés américaines. Monde dans lesquels existent pourtant des acteurs français, mais «qui utilise Qwant ?» s’interroge-t-il notamment.

    «Palantir est aussi fort de nos faiblesses et de notre paresse», constate Yannick Harrel, «il se meut dans un écosystème qui est déjà acquis à sa cause, qui est américain, donc c’est plus simple pour lui d’aller trouver des informations qui transitent ou restent sur des serveurs aux États-Unis.»

    Ainsi, dans le cas de la collaboration entre la DGSI et Palantir, il s’agit avant tout pour Yannik Harrel d’un «un cri d’alarme» lancé par l’agence française afin de pousser la classe politique à agir pour qu'enfin puisse se développer en France l’«écosystème» nécessaire à l’éclosion d’outils «100% nationaux» similaires à Palantir. «Il faut penser plus large!» martèle l’expert en cybersécurité. «Il faut penser à avoir un écosystème de souveraineté numérique.»

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  2. Comme le souligne l’expert en cybersécurité, le cyberespace se compose de trois couches: logicielle, matérielle et informationnelle. Dans le cas de Palantir, tout lui est acquis, la société n’hésitant pas à aller «piocher» dans les informations disponibles sur les réseaux sociaux: Facebook, Twitter, Instagram, des sociétés battant toutes pavillon américain.

    «Ils tirent vraiment la sonnette d’alarme pour dire “attention, vous voyez, on a souscrit un premier contrat, on aurait été ravis de passer sur une solution 100% nationale”. En l’état actuel, ce n’est pas possible, faites ce que vous voulez, mais la prochaine fois il faudrait qu’on ait un produit.»

    Notre intervenant renvoie ainsi à une commission d’enquête du Sénat sur la souveraineté numérique, dont les travaux furent rendus publics début octobre. Un travail similaire fut d’ailleurs effectué en 2012… il y a près de huit ans. Peu de chance donc que la DGSI trouve dans l’immédiat une alternative nationale à Palantir, malgré ce coup de semonce. «C’est une prise de conscience, il n’y aura pas de révolution dans l’immédiat», estime Yannick Harrel, pour qui c’est aux politiques d’agir afin qu’ils «dégagent une véritable politique de souveraineté numérique». Le chargé de cours en cyberstratégie évoque notamment le cas de la Russie, qui effectue des tests de résilience sur son réseau national, «vis-à-vis d’Internet» afin de voir «comment est-ce qu’elle pourrait réussir à survivre si on lui coupe le DNS.»

    Les «back -door» ou portes dérobées permettant l’exfiltration discrète de données, restent le principal risque de recourir à des logiciels et matériel étrangers. Pour notre intervenant, il est évident que dans une telle situation, la DGSI a recours à un système de «bacs à sable», autrement dit un cloisonnement des bases de données, pour parer à un tel cas de figure. S’il tend également à relativiser, évoquant les «accointances» entre services américains et français dans la lutte antiterroriste, «notamment au Sahel», on garde à l’esprit la réticence des autorités américaines, dans la foulée des attentats de Charlie Hebdo de répondre favorablement aux demandes françaises d’accéder aux informations bancaires des terroristes sur la base de données SWIFT, entreprise belge dont les serveurs sont pourtant en Europe.

    Palantir, «le nom n’est pas anodin» souligne notre intervenant qui rappelle ses origines: le Seigneur des Anneaux. Dans la trilogie de J.R.R. Tolkien, les Palantíri sont des artéfacts permettant à leurs utilisateurs de voir à travers le temps et l’espace, de percer les obstacles. Un pouvoir qui peut corrompre. «Palantir est l’une de ces boules de vision qui, si vous pouvez les utiliser à votre profit, au final possèdent votre esprit», s’amuse ainsi Yannick Harrel, appelant à ne «pas mépriser» tant la littérature de fiction que Peter Thiel, celui qui après avoir cofondé PayPal avec Elon Musk, fonda Palantir Technologies.

    https://fr.sputniknews.com/france/201912011042508595-big-data-palantir-dgsi-alarme/

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  3. 3 STÉRILETS SUSPENDUS ET 12 NOUVEAUX MÉDICAMENTS À ÉVITER


    par PERRINE DE ROBIEN
    29/11/2019


    Stérilets suspendus, médicaments à éviter… La fin du mois de novembre 2019 est riche en nouveautés. Explications.

    3 stérilets suspendus

    Certains médicaments sont retirés de la vente car ils sont inefficaces voire ont des effets secondaires. En cette fin novembre 2019, trois stérilets ont été suspendus par l’Agence du médicament (ANSM) tandis que 105 médicaments ont été inscrits par la revue Prescrire sur la liste des médicaments à « écarter pour mieux soigner ». Il s’agit de remèdes « dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés ». Pour cette raison, le gel Décontractyl, qui figurait sur la liste de Prescrire en 2019, a été retiré de la vente.

    Si l’ANSM a pris la décision de suspendre les stérilets c’est parce qu’ils présentent un risque d’expulsion spontanée. Or cette dernière « peut remettre en cause l’efficacité de la contraception et exposer à un risque de grossesse non désirée » précise l’agence. Il s’agit des dispositifs intra-utérins (DIU) Ancora et Novaplus du fabricant Eurogine.

    L’ANSM ne recommande pas de procéder au retrait préventif de ces stérilets lorsqu’ils ont été posés depuis moins de 3 ans. Au-delà de 3 ans après la pose du stérilet, « la consultation du professionnel de santé qui assure habituellement votre suivi gynécologique sera l’occasion de discuter de la meilleure contraception dans votre situation ».

    12 nouveaux médicaments dans la liste de ceux à éviter

    Dans cette huitième liste publiée par Prescrire, 12 nouveaux médicaments viennent d’apparaître. Ils ont été ajoutés car « les effets indésirables auxquels ils exposent sont disproportionnés par rapport à leur faible efficacité ou à la bénignité de la situation clinique dans laquelle ils sont autorisés ».

    Les médicaments concernés sont : l'alpha-amylase (Maxilase ou autre), le Ginkgo biloba (Tanakan ou autre), le naftidrofuryl (Praxilène ou autre), le pentosane polysulfate oral (Elmiron), la pentoxyvérine (Vicks sirop pectoral et Clarix toux sèche ), le ténoxicam (Tilcotil) et la xylométazoline.

    D’autres médicaments contenant de l’argile ont aussi été ajoutés à la liste des médicaments à éviter car ils sont contaminés par du plomb. Il s’agit de l'attapulgite, la diosmectite (Smecta ou autre) l'hydrotalcite (Rennieliquo) la monmectite (Bedelix Gelox) et le kaolin (Gastropax et Neutroses).

    http://www.economiematin.fr/news-sterilets-suspendus-medicaments-liste-noire

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  4. Parquons les députés pour les empêcher de rencontrer les « lobbies »


    1 Décembre 2019
    Seppi



    Mme Marion Lenne est la députée de mon arrondissement. Je ne suis pas particulièrement ses activités, mais il arrive que celles-ci se présentent à moi.

    J'ai été effaré de la voir signer, avec 53 collègues, une tribune dans le Monde, « Nous, députés de La République en marche, demandons une interdiction du glyphosate », le 22 octobre 2017 ; elle se dit pourtant agronome (ISTOM, École Supérieure d’Agro-développement International) et devrait connaître les éminents services rendus par celui qui fut appelé « l'herbicide du siècle ».

    J'ai été ravi de la voir signer une autre tribune avec 10 autres députés LaREM contre les mesures envisagées par le gouvernement sur l’immigration – l’introduction d’un délai de carence retardant l’ouverture des droits pour l’accès à la couverture maladie universelle des demandeurs d’asile ou encore l’instauration d’une entente préalable visant à encadrer voire limiter l’accès à certains soins médicaux pour les personnes en situation irrégulière.

    Et puis Mme Marion Lenne a mis en ligne sur son compte Instagram un photomontage la montrant, ainsi que trois autres députés Larem (Mme Aina Kuric (Marne), M. Jean-Bernard Sempastous (Haute-Pyrénées) et Mme Liliana Tanguy (Finistère)), déguisés – enfin, affublés d'accessoires se voulant de fantaisie –, à la célébration du 25e anniversaire de Com’Publics, le 5 novembre 2019, au restaurant Chez Françoise, à deux pas des Invalides.

    Un fouille-merde du quotidien célèbre pour les taches d'encre qu'il laisse sur les doigts de ses lecteurs a trouvé la preuve du délit – que dis-je, du crime – et pondu un article sobrement intitulé « La soirée déguisée de quatre députés LREM avec des lobbyistes »

    Parce qu'une agence « spécialisée en affaires publiques et communication institutionnelle » devient dans le langage neutre, dépassionné et respectueux d'autrui du journaleux un « lobbyiste »...

    L'entreprise utilise, certes, le mot « lobbying », et pas qu'une fois, par exemple dans :

    « Com’Publics conseille les entreprises, les organisations professionnelles, les associations et les institutions dans le développement de leur stratégie de communication institutionnelle et de lobbying auprès des pouvoirs publics nationaux et territoriaux. »

    Mais dans l'article de Libération, ce mot prend une connotation bien négative. À preuve : Mme Aina Kuric affirme :

    « L’anniversaire était juste à côté de l’Assemblée, ça me semblait normal d’y aller. Le lobbying n’est pas quelque chose que je vois forcément de manière péjorative. Com’Publics ne fait pas de lobbying pour le tabac. »

    Et le collaborateur de ce quotidien qui ne verse pas dans le lobbying, même pas en faveur du militantisme anti-pesticides – ben voyons... c'est un journal – conclut péremptoirement, doctement et sentencieusement :

    « Certes, mais du lobbying quand même. »

    C'était la conclusion d'un chef-d'œuvre du journalisme de caniveau, militant, jusqu'à ce que le député Jean-Bernard Sempastous vînt apporter son grain de sel :

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  5. « La soirée des 25 ans de Com Publics a eu lieu avec l’agence Com Publics, mais également des syndicats, des fédérations et de nombreux députés de tous bords politiques confondus, pas seulement quatre députés LREM. Comme tous les députés, nous échangeons avec des représentants d’intérêts et Com publics défend un certain nombre de représentants d’intérêts. Dans mon cas je les rencontre puisqu’ils assistent des acteurs du thermalisme avec qui je discute de façon transparente dans le cadre du groupe d’étude transpartisan sur le thermalisme au sein de l’Assemblée nationale. Les liens avec l’agence n’influent en aucun cas mes choix en tant que député et cela est vérifiable. »

    Oui, mais pour Libé – et pour une partie importante de la faune journalistique – la promotion d'intérêts auprès des décideurs politiques, c'est mal... Même quand il s'agit d'une entreprise enregistrée auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) ; enregistrée précisément parce que cela l'habilite à promouvoir des intérêts.

    Mais pour Libé et ses petites mains, ce n'est pas casher. Il ne faut surtout pas que les décideurs politiques soient informés des besoins et des désirs des acteurs de la vie économique et sociale (enfin... d'une certaine partie), et des conséquences des décisions qu'ils sont amenés à considérer et à prendre.

    Comme ce monde de lobbyistes est décidément incontrôlable, il n'y a plus qu'une solution : parquer les députés, sénateurs, etc. pour les empêcher de rencontrer ces gens glauques.

    On fera bien sûr une exception, par exemple sous la forme d'un droit de visite, pour une catégorie de représentants d'intérêts – les leurs propres ou d'autres portés par procuration, comme ceux du biobusiness par Générations Futures – qui ont été suffisamment astucieux pour appeler leur lobbying « plaidoyer ». France Nature Environnement annonce ainsi avoir dépensé entre... 3.750.000 euros et 4.000.000 euros pour ses activités d'influence.

    Au final, on ne peut que remercier Mme Marion Lenne d'avoir suscité cette grandiose contribution de Libération à la bonne santé de la vie publique, ainsi que Mme Aina Kuric et M. Jean-Bernard Sempastous pour leurs salutaires mises au point.

    Mme Marion Lenne publie son agenda. On y apprend – comme du reste sur sa page Facebook où elle fait dorénavant l'objet d'un vil harcèlement – que sa petite récréation a duré de 19h30 à 21h15, après quoi elle est retournée à l'Assemblée Nationale pour une séance publique qui s'est terminée aux alentours de 2-3 heures du matin... du lendemain quand même.

    Ça, c'est un échange courtois, même s'il a mal commencé. Tous ne sont pas du même tonneau…

    http://site-de-merde-où-les-spams-empêchent-les-internautes-de-s'informer

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  6. Quo vadis, res publica ? L'arrêté illégal du maire deLangouët récompensé par une Marianne d'Or !


    30 Novembre 2019
    par Seppi


    Nous apprenons avec stupeur, tremblements et colère que M. Daniel Cueff, maire de Langouët, s'est vu remettre une Marianne d'Or de la République pour « son » arrêté anti-pesticides.

    Nous ne nous lasserons pas de rappeler que cet arrêté entendait exclure les pesticides* (* de synthèse) des terres à moins de 150 mètres des parcelles contenant un lieu de vie ou de travail (ce qui revient à interdire quasi totalement la protection des cultures sauf à disposer d'une solution « biologique ») ; et que cet arrêté lui a été remis clés en mains par une association activiste.

    Les Marianne d’or de la République ont été créés en 1984 (l'année du célèbre roman...) par Edgar Faure et un journaliste, Alain Trampogliéri, pour, selon Wikipedia, honorer « les communes de métropole et d'Outre-Mer qui méritent que leurs initiatives, actions, politiques soient connues et reconnues, et deviennent une référence au niveau national. »

    Les Marianne d'or du développement durable ont été créées en 2007lors du Grenelle de l'Environnement pour distinguer des collectivités locales d’une part, et des entreprises ou institutions d’autre part.

    M. Daniel Cueff se voit ainsi récompensé pour la prouesse suivante :

    « Environnement et santé d’abord !

    Monsieur le Maire de Langouët estime que c’est une responsabilité municipale de protéger la santé de ses concitoyens, surtout quand l’Etat n'assume pas cette compétence. Il a pris le premier arrêté municipal de France pour limiter l’épandage de pesticide dans sa commune (retrait de 150 mètres des zones habitées). Arrêté cassé par le tribunal administratif, mais imité depuis par une centaine de maires. Deux communes ont même vu leur arrêté confirmé par un autre tribunal. »

    Le jury était, paraît-il, composé d’architectes, notaires, médecins, avocats, curés. Ouest France ajoute : « Des fonctions incontournables dans toutes les villes de France, souligne Alain Trampoglieri. » Ah oui ? Des curés dans un pays à la laïcité épidermique ?

    On ne peut qu'être consterné de voir que des hommes de loi – notaires et avocats – et d'autres personnes censées être d'un niveau intellectuel élevé aient pu distinguer une action illégale.

    Du reste, ont-ils souscrit à la bœuferie de la dernière phrase ? Depuis quand un juge confirme-t-il une situation faisant litige dans une décision en référé ?

    Mais ce n'est pas tout ! Wikipedia nous apprend aussi :

    « Les Marianne d'Or sont remises chaque année dans les locaux du Conseil constitutionnel, en présence de son président, Jean-Louis Debré [maintenant M. Laurent Fabius], et d’Alain Trampogliéri, secrétaire général du concours. »

    Un trophée remis dans les locaux du Conseil Constitutionnel pour un acte illégal et que son auteur savait illégal ?

    Quo vadis, res publica ?

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  7. Il est vrai que dans une déclaration à l'évidence préparée d'avance, notre Président de la République a réussi l'exploit de soutenir, par application du principe maintenant bien connu du « en même temps », « les préfets qui font respecter les lois » et le maire « dans ses intentions ».

    L'incivisme se propage !

    De quoi mettre les trophées en perspective...

    Puisqu'on est sur ce sujet, un gazouilleur a eu la présence d'esprit de sauvegarder un exploit de la page Facebook de la commune de Langouët, apparemment vite supprimé.

    (Source)

    Dans le fil :

    La censure est évidente... Il y a des réponses à des commentaires évaporés... Le contenu de la page est tout aussi problématique : une page communale dédiée à la propagande...

    http://site-de-merde-où-les-spams-empêchent-les-internautes-de-s'informer

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  8. Auto du futur : la révolution du pneu grâce à la 5G


    Samedi 30 Novembre 2019 - 21:32


    Le pneu équipé de capteur transmettra ses infos par 5G

    Grâce aux réseaux 5G, les constructeurs automobiles peuvent maintenant pleinement profiter des possibilités offertes : les voitures, ou les parties de la voiture, peuvent directement communiquer entre elles.

    Pirelli, fabricant italien de pneus qui équipent en particulier les Formule Un, vient de présenter les “Cyber Tyres”, des pneus intelligents capables de communiquer avec le conducteur et, grâce aux réseaux 5G, avec les autres voitures à proximité. Avec des conséquences spectaculaires.
    À lire aussi : La 5G, une technologie mobile sous très haute surveillance

    Les pneus sous surveillance permanente

    Vos pneumatiques sont sous-gonflés, et vous ne le savez pas? Le pneu connecté Pirelli, doté d’un capteur interne, peut surveiller en temps réel son niveau d’usure, de gonflage, mais aussi donner diverses informations comme le kilométrage enregistré, la charge dynamique ainsi que le modèle du pneumatique.

    Mais le plus spectaculaire est à venir : le conducteur sera également informé en direct des situations de danger potentiel en fonction des revêtements routiers, dus à la présence d'eau et aux risques de mauvaise adhérence. Par exemple en cas de verglas, des messages d’alerte seront envoyés au véhicule afin que le conducteur puisse lancer des mécanismes de sécurité ou même afin que la voiture elle-même, s’il s’agit d’une voiture autonome, mette en place des mesures automatiques de sécurité.

    Des capteurs partout

    Certaines voitures sont déjà capables de détecter une route. Porsche utilise par exemple la technologie “ Wet Mode” pour sa Porsche 911 (Type 992), des capteurs acoustiques permettant d’alerter le conducteur du danger. La différence avec les “Cyber Tyres” de Pirelli est leur capacité à communiquer avec une variété de systèmes, allant des autorités de contrôle de la circulation à d’autres voitures, et cela très rapidement, grâce à l'instantanéité promise par la 5G.

    Concernant Pirelli, aucun prix ni de date de commercialisation n’a été annoncé.

    Et, pour la mise en réseau 5G des pneus il faudra de toute façon attendre l'attribution définitive des fréquences 5G, qui se fera d'ici juin 2020.

    http://www.francesoir.fr/societe-science-tech/5g-la-revolution-automobile-par-le-pneu

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  9. Comment le Maroc se lance dans le pétrole vert


    12:52 01.12.2019


    Soucieux de décarboner plusieurs secteurs polluants et profitant de l’abondance de sites alliant un fort ensoleillement et des vitesses de vent élevées, le Maroc se lancera dès janvier dans l’hydrogène et l’ammoniac verts. Le royaume compte décrocher de 2 à 4% de parts du marché mondial.

    L’Institut marocain de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen), associé à l’un des plus grands centres de recherche appliquée au monde, Fraunhofer, ainsi qu’à ses instituts, accélère le mouvement sur le Power-to-x, c’est-à-dire la transformation d’électricité en un autre vecteur énergétique, rapporte le portail marocain d’information économique Media 24.

    «La baisse des coûts des énergies renouvelables et l’abondance de sites marocains alliant un fort ensoleillement et des vitesses de vent élevées ouvrent de nouvelles opportunités pour produire de l’hydrogène ou des dérivés sans gaz carbonique», explique le portail.

    Avec le soutien du ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, la réalisation de la plateforme dédiée à la recherche sur l’hydrogène et l’ammoniac verts commencera dès janvier.

    Une technologie pour décarboner les secteurs polluants

    Badr Ikken, directeur général de l’Iresen, a révélé que «le projet commencera par la mise en place d’un premier pilote pour tester plusieurs technologies de production d’hydrogène et de ses dérivés à base d’énergies renouvelables en tant que vecteur d’énergie pour la génération, le transport et le stockage de l’énergie mais aussi en tant que matière première».

    Cette technologie est complémentaire aux énergies renouvelables et permettra de décarboner différents secteurs.

    Le Maroc compte sur 2 à 4% du marché mondial

    Selon Media24, les études menées au Maroc ont démontré que ce pays pourrait capter de 2 à 4% du marché mondial de l’hydrogène, dont les dérivés que sont l’ammoniac vert et le méthanol pourraient être rentables à court et moyen termes.

    L'intérêt de l’Allemagne tient au fait de l’arrêt progressif de toutes ses centrales à charbon de 2022 à 2038 et du besoin d’importer des combustibles propres, notamment des molécules vertes.
    Une Commission nationale de l’hydrogène déjà mise en place

    Le site indique qu’un autre but consiste à faire du Maroc «un pionnier de la production de molécules vertes et permettre la mise en place d’un nouveau partenariat énergétique à forte valeur ajoutée. Une offensive très porteuse qui est très bien encadrée et diligentée».

    Pour y parvenir, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a déjà mis en place une Commission nationale de l’hydrogène vert et du Power-to-x, dont les représentants ont participé récemment à des rencontres ministérielles, des conférences et des visites de sites industriels.

    https://fr.sputniknews.com/afrique/201912011042513842-comment-le-maroc-se-lance-dans-le-petrole-vert/

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    1. (...) Une technologie pour décarboner les secteurs polluants (...) !!!

      Hahahaha !

      'Décarboner' ! Qui l'eut cru ?! Hahaha !

      Le gaz carbonique n'est PAS un gaz polluant et, même avec TOUS les efforts du monde, le gaz carbonique ne DISPAÎTRA JAMAIS !
      Il fait partie d'un cycle émis par le magma de notre planète qui traverse les mers et les océans et emplit l'atmosphère. Il se recycle et 'comme les cheveux d'Eléonore' (ou comme l''effet d'Allee') il revient sans fin et sans retenu et ne peut ni être abondant ni rare malgré que l'atmosphère et les eaux marines et océaniques (qui le transforment via phytoplancton en nano particules de carbone/charbon) fasse ce qu'elles veulent !
      Il est dû aux éruptions bassinales des sources chaudes qui tapissent les fonds marins & océaniques et ne peut être régulée.
      Il appartient à notre planète et nul ne peut lui en défaire !

      Il s'agit là d'un lobbying lancé et soutenu à force d''argents' donnés (sortis de la planche-à-billets) pour tenter de convaincre le monde que la Terre est plate ou qu'elle n'est suspendue qu'à un fil invisible au plafond de la découverte ! Hahahaha !

      Quelle que soit la nouvelle invention des hégémonistes qui tiennent en main les billets de Mickeys, la science est indestructible et non convertissable en putain de ceux qui se disent la gouverner et de la maintenir par la force !

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  10. La première installation de compostage humain au monde arrive à Seattle en 2021


    par Tyler Durden
    Dim., 12/01/2019 - 15:30
    Écrit par Emma Fiala via TheMindUnleashed.com,


    Dans le cadre d’une démarche saluée par les environnementalistes, Washington est devenu le premier État américain à légaliser le compostage de corps humains en mai de cette année.

    Et maintenant, l’Evergreen State abritera la première installation de compostage humain au monde en 2021 grâce à Katrina Spade, fondatrice et PDG de Recompose, après l’entrée en vigueur de la législation qu’elle a contribué à adopter en mai 2020.

    Selon son site Web, Spade a fondé la société révolutionnaire dans le but d'offrir «la réduction organique naturelle au public», un système qui convertit les restes humains en sol comme alternative à la crémation ou à l'inhumation.

    Le site Web de Recompose explique les avantages de la réduction organique naturelle:

    «En convertissant les restes humains en sol, nous minimisons les déchets, évitons de polluer les nappes phréatiques avec du liquide d'embaumement et empêchons les émissions de gaz carbonique provenant de la crémation et de la fabrication de cercueils, de pierres tombales et de doublures de sépulture.

    En permettant aux processus organiques de transformer notre corps et ceux de nos proches en un amendement de sol utile, nous aidons à renforcer notre relation aux cycles naturels tout en enrichissant la Terre. »

    En novembre, environ 75 personnes ont assisté à ce qui a été décrit par le Seattle Times comme «une partie de la pendaison de crémaillère pour un salon funéraire où les corps ne seraient ni brûlés ni enterrés, mais déposés dans des navires individuels pour devenir du compost propre et utilisable».

    Spade a déclaré à la foule, composée d'investisseurs, de médecins, d'architectes, de directeurs de pompes funèbres, de législateurs et d'avocats:

    "Vous êtes tous membres de la révolution de la mort."

    En fin de compte, le processus produira environ un mètre cube de sol par personne. Le sol peut être emporté à la maison par des amis ou la famille et utilisé pour faire pousser un arbre ou un jardin. Le sol restant sera utilisé sur 640 acres de terres protégées dans le sud de Washington, qui deviendront un jour un village écologiquement durable.

    En revanche, ceux qui ont choisi la crémation pour économiser de l’argent ou occuper moins d’espace géographique ont laissé par inadvertance un fardeau aux membres de leur famille. Spade a expliqué:

    «Ces jours-ci, certaines familles considèrent même les cendres de la crémation comme un fardeau, pas une joie. Comme dans «Nous avons ces cendres dans le garage depuis six ans» et nous créons un mètre cube de terre ».

    Bien que Recompose ne soit pas encore opérationnel, la société vise un prix de 5 500 USD pour ses services de réduction des composés organiques naturels, tandis qu'une sépulture verte dans l'État de Washington avoisine les 6 000 USD, la crémation peut aller de 1 000 à 7 000 USD, et une sépulture conventionnelle. dans un cimetière peut vous coûter au moins 8 000 $.

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  11. L'idée peut sembler bizarre ou inconfortable à certains, mais Recompose est plus qu'un simple rêve. Étudiante en architecture, Spade s’intéresse pour la première fois à l’industrie des pompes funèbres en 2012. Elle a rapidement exploré l’idée d’une «méthode de destruction des morts respectueuse de l’environnement et axée sur la ville», après avoir constaté un manque d’éthique environnementale dans la crémation. et industries funéraires.

    L’idée de Spade a pris une tournure concrète en 2014 lorsqu’elle a reçu la bourse Echoing Green Climate. Avec le financement qui a suivi, elle a fondé l'Urban Death Project (UDP) et a commencé à travailler avec des chercheurs en sciences du sol, des professionnels du droit et des professionnels des pompes funèbres afin de jeter les bases d'un système révolutionnaire de soins de la mort que le monde n'avait encore jamais vu .

    Au cours des prochaines années, Spade a continué à travailler sur UDP avant de récolter plus de 90 000 dollars via une campagne Kickstarter. Son idée a également touché un large public grâce à la couverture médiatique mondiale.

    Puis, en 2017, Space a fondé Recompose, une entreprise d'utilité publique, pour concrétiser son idée. Cette réalité se concrétise désormais dans un entrepôt à SoDo, où l'entreprise est prête à vivre sa mission consistant à «proposer une nouvelle forme de honore nos deux proches et la planète terre. "

    https://www.zerohedge.com/health/worlds-first-human-composting-facility-coming-seattle-2021

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    1. En Afrique, certaines ethnies au Nord du Kenya enterrent leurs morts sur un terrain et plantent un petit arbre dessus. De partout dans le monde ont existé des guerres et des épidémies et des famines qui poussaient les habitants à enterrer les morts inconnus sur place. C'est cette même terre qui a accueilli aussi des cadavres de chiens, de chats et tout autres animaux et sert aujourd'hui à faire pousser des plants de tomates, de pommes de terre ou simplement des herbages que brouteront les animaux.
      Rien ne se perd tout se recyclent.

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  12. Deux tempêtes un week-end: 50 millions d'alertes en hiver alors que les voyageurs reviennent de Thanksgiving


    par Tyler Durden
    Dimanche, 12/01/2019 - 15:00


    Selon NPR News, deux perturbations météorologiques importantes causent des maux de tête aux vacanciers, dont l'une se déplaçant à l'intérieur des terres sur la côte ouest et une autre traversant le Haut-Midwest vers le nord-est. Plus de 50 millions de personnes à travers le pays sont sous des alertes météorologiques hivernales à la fin du week-end de magasinage des Fêtes.

    La première tempête devrait toucher Seattle à Los Angeles, déversant des pieds de neige à haute altitude, ainsi que de fortes pluies et des vents en rafales sur les côtes et les vallées.

    Il y a déjà des retards de vol pour les aéroports de Seattle, San Francisco et Los Angeles dimanche matin.

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    Le National Weather Service (NWS) avertit que "les voyages sont fortement déconseillés" entre samedi matin et lundi soir dans certaines parties du nord de la Californie et du Nevada, où des avis de veille ou de tempête ont été postés. La région de la Sierra Nevada pourrait s’attendre à plusieurs mètres de neige à des altitudes plus élevées.

    De fortes pluies et des vents en rafales sont prévus sur les côtes et les vallées jusqu'à lundi avec des précipitations totales de 2 à 4 pouces. Des glissements de terrain et des chaussées inondées sont probables dans certaines parties du nord de la Californie.

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    La météorologue du NWS, Lara Pagano, a déclaré que la deuxième tempête avait déjà créé un cauchemar pour les voyageurs du Grand Midwest aux Grands Lacs, de vendredi à dimanche. La tempête devrait ensuite déverser un mélange de précipitations hivernales dans le nord-est de dimanche à lundi.

    "Nous constatons des impacts sur les voyages dans le Haut-Midwest pour rejoindre les Grands Lacs, puis dans d'autres parties du nord-est, les précipitations hivernales deviendront plus importantes une fois que nous aurons traversé le dimanche et le dimanche soir, puis lundi également", dit Pagano. La région des Grands Lacs connaîtra "des conditions de neige et de blizzard importantes qui se poursuivront tôt demain matin".

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    La tempête devrait arriver dans le nord-est vers la fin de dimanche après-midi. New York, le Connecticut et le Massachusetts pourraient se préparer pour une "mauvaise soirée ... avec neige, neige fondue, pluie verglaçante et pluie. Radar ci-dessous à 20h00", a tweeté Ed Vallee, météorologue à Empire Weather.

    "Nous continuons à nous inquiéter des très fortes chutes de neige dans le sud des montagnes Vertes, des Berkshires et des Monadnocks, où nous prévoyons 8 à 16" d'accumulation d'ici mardi, variant avec l'altitude. "

    NWS a tweeté que la tempête hivernale pourrait créer "des conditions de voyage difficiles dans certaines parties de l'est des États-Unis dimanche et lundi. La grande tempête qui s'est récemment déplacée vers la côte ouest mardi atteindra l'est des États-Unis ce week-end, se réaménageant au large de la côte de Delmarva le dimanche soir. Nord-Est le lundi. "

    La commissaire du département de l’assainissement de New York, Kathryn Garcia, a déclaré aux journalistes lors d’une conférence de presse tenue samedi que 705 épandeurs de tempête sont "chargés" et prêts à combattre la tempête hivernale. La ville pouvait voir 1 à 4 pouces, a déclaré Garcia.

    Les aéroports de Philadelphie, de New York et de Boston devraient subir des retards jusqu'à lundi.

    Du début à la fin, cette saison des vacances de l'Action de grâce a été un cauchemar pour les voyageurs des deux côtes.

    https://www.zerohedge.com/commodities/two-storms-one-weekend-50-million-under-winter-alerts-travelers-return-thanksgiving

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