- ENTREE de SECOURS -



dimanche 6 février 2022

REVANCHE - Jean-Yves Bourgeois, Marie Delmas, Emmanuel Bonami

 

30 commentaires:

  1. Les vaccins à ARN messager ne protègent pas, ils tuent !


    le 6 février 2022


    Au début du mois de janvier 2022 le Directeur Général de la compagnie d’assurance OneAmerica basée à Indianapolis, Scott Davison, révéla que les actuaires de la compagnie avaient noté le plus fort taux de mortalité dans l’histoire de sa société, une augmentation de plus de 40 % par rapport à l’année 2019. Davison révéla aussi que la majorité des décès n’étaient pas liés au SARS-CoV-2. Les analystes (appelés actuaires) ont découvert que cette augmentation des décès était supérieure à celle observée en 2020 et qu’elle apparaissait à la fin du printemps 2021. De plus elle concernait les tranches d’âge des personnes actives et donc clientes de la compagnie, c’est-à-dire contribuant aux revenus de la compagnie par leurs cotisations. Les principaux points relevés par les actuaires étaient que la mortalité s’est aggravée en 2021 par rapport à 2020 malgré la vaccination, cette mortalité coïncidait parfaitement avec la campagne de vaccination et enfin que l’augmentation des décès concernant les tranches d’âge plus jeunes apparut au troisième trimestre de 2021 alors que les morts par coronavirus étaient très faibles sur cette période. La compagnie d’assurance Unum signala le même type de phénomène en ce qui concernait les primes perçues et les prestations payées aux assurées : 17,4 % d’augmentation des prestations en 2021 par rapport à 2020 en dépit des vaccinations.

    En outre une compagnie de pompes funèbres, Carriage Services, a constaté une augmentation de 28 % de son activité en septembre 2021 par rapport au mois de septembre 2020, les enterrements et les crémations suivant la même tendance. Ces décès concernaient la tranche d’âge inférieure à 65 ans. De plus pour les tranches d’âge comprises entre 20 et 50 ans le taux de décès classés « coronavirus » était en forte augmentation au cours du quatrième trimestre de 2021 alors que la vaccination était devenue obligatoire pour cette tranche d’âge depuis plus d’une année. Les actuaires du Hardford Insurance Group ont de leur côté noté un pic de mortalité chez les plus jeunes actifs de plus de 32 % au troisième trimestre de 2021 par rapport au même trimestre de 2019 et de 20 % par rapport au même trimestre de 2020.

    Toutes ce observations des analystes de ces compagnies d’assurance qui englobent les dépenses de santé, les pensions de retraite et les frais d’obsèques les ont conduit à deux questions essentielles : quelles sont les causes principales de l’augmentation des décès en 2020 et 2021 et quelle est la proportion dans ces décès des vaccinés et des non vaccinés.

    La seule explication plausible formulée par les actuaires est que le supposé vaccin ne protège pas contre la maladie, d’une part, et qu’il tue plus que la maladie elle-même. Quant aux séquelles de cette vaccination sur le long terme elles risquent de réserver de douloureuses surprises à ces mêmes compagnies d’assurance. Ce qui est plaisant dans ce constat fait par des actuaires de compagnies d’assurance est qu’il n’y a aucun médecin ou spécialiste des questions sanitaires dans cette analyse ni d’organismes étatiques ni de journalistes corrompus par le pouvoir. Ce constat révèle également l’énorme sous-estimation des organismes de veille sanitaire tels que le VAERS. J’en ai déjà dit un mot sur ce blog. On arrive avec des facteurs multiplicatifs compris entre 41 et 47 à des figures qui pourraient corroborer les constatations des actuaires des compagnies d’assurance. Combien de temps encore les laboratoires pharmaceutiques réussiront-ils à contrôler la presse et les gouvernements pour dissimuler cet immense scandale ? Toute la question est là.

    Sources : ZeroHedge et https://stevekirsch.substack.com/p/unprecedented-deaths-in-indiana-for?r=o7iqo

    Restez connecté j’apporterai de nouvelles précisions à ce sujet ce prochain lundi.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/02/06/les-vaccins-a-arn-messager-ne-protegent-pas-ils-tuent/

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    1. Primo, le mot 'vaccin' est inapproprié puisqu'il n'a PAS été testé (durant 10 ou 15 ans) sur cobayes; il s'agit d'une Expérimentation génique d'essais.
      Secundo, comme il l'a été signalé dès le début il y a 2 ans, il ne s'agit pas d'un vivant (microbe) mais d'une poussière (virus), donc: NON TRANSMISSIBLE.
      Il n'y a donc pas de remède (vaccin) contre une poussière.

      Il existe 3 sortes de poussières:
      Les poussières neutre (terre, sable, ciment, etc)
      Les poussières captivantes (aimantées)
      Les poussières irradiantes (becquerels).

      En ce qui concerne le 'coronacircus19', là il s'agit d'attirantes (nano-particules d'oxyde de graphène) dites aussi 'poussières intelligentes' (qui peuvent recevoir des ondes basse fréquence et les transmettre).
      Il n'existe donc pas d'antidote à ce poison mortel (oxyde de graphène) qui n'est PAS dans l'air mais uniquement disponible en flacons ou seringues.
      Vous ne l'avez que si vous vous faîtes piquer.

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  2. Entre 600 000 et 700 000 décès du Covid-19 depuis mars 2020 au niveau mondial. Les preuves ! – Claude Janvier


    par Aphadolie
    05/02/2022


    Santé publique France, avec ses 3,831 milliards d’euros de subventions pour 2021 – oui vous lisez bien – , « Tec hopital 24 février 2021 la dotation exceptionnelle de Santé publique France pour 2021 passe à 3,8 milliards d’euros pour la « prévention épidémique et la constitution de stocks stratégiques » », nous a informé dans son rapport du 1er avril 2021, page 47, tableau 10, que le nombre de décès imputés au Covid-19 seul (sans comorbidités) s’élevait, entre le 1er mars 2020 et le 1er avril 2021 à 14 471. Très, très loin des plus de 100 000 décès annoncés par la presse. Voir mon billet complet publié à l’époque. (1)

    Déjà en 2020, Santé publique France, 625 agents, avait reçu une dotation exceptionnelle de 860 millions d’euros … Pour 2022, nous ne savons pas encore, mais ça promet. Les stocks millésimés de Champagne Cristal Louis Roederer, de Romanée Conti ou de Cheval Blanc vont pouvoir augmenter…

    Coup de théâtre : Le 26 janvier 2022, le politicien britannique Nigel Farrage, a annoncé que la mortalité Covid-19 en Grande-Bretagne sur 24 mois est à peine de 17 300 décès (sans comorbidités). Bien, bien loin des 153 000 décès annoncés par la presse anglaise. (2)

    Il y a donc une similitude étrange avec notre voisin outre-manche. Après un rapide calcul, il est évident qu’à peine 12 % des chiffres des décès imputés au Covid-19 seul est correct.

    197 pays se partagent la Terre selon la liste officielle reconnue par l’ONU (3). La déferlante médiatique nous indique qu’il y a, à ce jour, 5.658.019 millions de décès dans le monde à cause de la Covid-19. (4)

    À la lumière des révélations de Santé publique France et de Nigel Farrage, appliquons 12 % à ce chiffre. Le résultat est incontestable : 678 962 décès réels imputés au seul Covid-19 depuis le début de cette « épidémie » planétaire.

    La grippe saisonnière affecte, chaque année, 3 à 5 millions de personnes dans le monde et en moyenne 470 000 en meurent. Selon l’OMS, entre 290 000 et 650 000 personnes décèdent chaque année de la grippe. (5) (6). D’ailleurs, selon cette « vénérable » institution, la Covid-19 ne serait pas plus dangereuse que la grippe. (7)

    A ce sujet, les exemples sont légions. Mercredi 2 février 2022, le Professeur Yazdan Yazdanpanah, directeur d’études à l’Inserm, interviewé par Apolline Malherbe, RMC Story, déclare : « …qu’il est possible que finalement la Covid-19 devienne une maladie saisonnière pour laquelle on aurait besoin d’une vaccination par an » … Le nouveau variant B.A.2 est un sous-variant d’Omicron. « Il est probablement plus transmissible mais pas plus dangereux… »

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  3. En bref, c’est comme la grippe… Et tout ce cirque planétaire pour ça ?

    Car en effet, il est légitime de se demander :

    Pourquoi avoir paralysé une planète entière ?

    Pourquoi avoir fait tant d’efforts pour écrouler un pan entier de l’économie mondiale ?

    Pourquoi avoir précipité dans la détresse et le chagrin un bon nombre de personnes ?

    Si la vente des « liquides expérimentaux » afin d’engraisser les laboratoires pharmaceutiques est une des réponses et l’imposition d’un Pass vaccinal liberticide à une population en majorité tétanisée par le bourrage de crâne en est une autre, il n’empêche que les preuves s’accumulent et que la supercherie est de plus en plus visible.

    Rappelez-vous brièvement la chronologie de cette hystérie sanitaire.

    Port du masque en extérieur, en intérieur, dans les voitures, les plages, dans les forêts, attestations dérogatoires pour aller promener le chien ou faire ses courses, couvre-feux, Pass sanitaire devenu récemment Pass vaccinal, concerts annulés, restaurants fermés, discothèques bouclées, prendre un café debout est interdit, mais le boire assis est autorisé, les grands-parents doivent manger la bûche de Noël dans la cuisine, pendant que le reste de la famille est dans le salon, port du masque dès l’âge de 6 ans, vaccination autorisée des enfants, Pass vaccinal imposé à l’entrée d’un hôpital…Ouf, n’en jetez plus. La liste des stupidités est non-exhaustive. Et vous avez obéi à tout ça ? Et vous continuez ? Sans blagues ?

    Une dose, puis deux doses, et maintenant trois doses. Overdose ? Pas encore, car bientôt, la quatrième dose sera obligatoire et vous ne serez toujours pas immunisés contre la bestiole mutante. « Contaminator », le long métrage infini, avec ses trop nombreux fans qui ne s’en lassent pas…

    Holà, braves gens, il est temps de regarder la vérité en face. Tout ce cirque ne vise qu’à vous contrôler et le pire, c’est que ça marche. Effarant le nombre de gens qui se sont précipités pour se faire injecter le « précieux liquide », sous des prétextes divers et variés.

    Bientôt la puce sous la peau nous arrive via Bill Gates « of Hell », un des serviteurs zélés du Mordor (8) ! Un futur splendide où vous ne serez qu’un numéro vacciné jetable est en train de se profiler à l’horizon. Cela ne vous branche pas ? Si c’est le cas, vous avez encore le pouvoir de dire non, comme nos amis Canadiens qui le font en ce moment. Car, si la situation s’aggrave, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenu.

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  4. Claude Janvier, Co-auteur avec Jean-Loup Izambert du livre « Le virus et le président ». IS édition. www.is-edition.com

    Article :

    Claude Janvier, Écrivain

    Référence :

    (1) https://reseauinternational.net/chiffre-des-deces-covid-19-canular-charlatanisme-et-contre-verite/

    (2) https://arnauddebrienne.wordpress.com/2022/01/26/17-300-morts-du-covid-19-en-grande-bretagne-selon-nigel-farage-et-non-pas-153-000/

    (3) https://www.instinct-voyageur.fr/il-y-a-324-pays-dans-le-monde-et-non-197-pays/

    (4) https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/212134-coronavirus-dans-le-monde-jeudi-3-fevrier-2022-nouveaux-cas-et-morts-en-24h

    (5) https://www.planetoscope.com/mortalite/602-.html

    (6) https://www.who.int/fr/news/item/14-12-2017-jusqu-%C3%A0-650-000-d%C3%A9c%C3%A8s-par-an-sont-dus-aux-affections-respiratoires-li%C3%A9es-%C3%A0-la-grippe-saisonni%C3%A8re

    (7) https://blogs.mediapart.fr/gabas/blog/121020/selon-loms-la-covid-ne-serait-pas-plus-dangereuse-que-la-grippe

    (8) Le Mordor, le pays noir, dans l’œuvre magistrale de Tolkien, « Le seigneur des anneaux ».

    https://aphadolie.com/2022/02/05/entre-600000-et-700000-deces-du-covid-19-depuis-mars-2020-au-niveau-mondial-les-preuves-claude-janvier/

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    1. La grande loi saisonnière sur la disparition de la grippe / grippe saisonnière 2020

      jeudi 31 décembre 2020

      https://huemaurice5.blogspot.com/2020/12/la-grande-loi-saisonniere-sur-la.html

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  5. Pandémie Covid-19 : mesures nécessaires ou prétexte pour une politique autoritaire ? Dr Sabrina Ali Benali

    05/02/2022

    - voir clip sur site :

    https://aphadolie.com/2022/02/05/pandemie-covid-19-mesures-necessaires-ou-pretexte-pour-une-politique-autoritaire-dr-sabrina-ali-benali/

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  6. L'HISTOIRE EST FAITE : Top 6 des dénonciateurs de corruption Covid de 2021 et 2022


    Saturday, February 05, 2022
    by: S.D. Wells



    (Natural News) Bientôt, tout le monde se rendra compte que ces 6 meilleurs dénonciateurs de la corruption Covid n'étaient pas du tout des théoriciens du complot, mais en fait, ont mis le doigt sur la tête. L'histoire est en train de se faire en ce moment, juste devant nous tous, et le grand réveil prend de l'ampleur alors que ces courageux médecins, scientifiques et initiés dénoncent le plus grand stratagème terroriste jamais conçu, et tous livrés non par des armes à feu, des bombes ou avions, mais avec des aiguilles.

    Quelle que soit votre « opinion » sur la pandémie, il est important de considérer objectivement les descriptions de ce qui se passe telles que relayées par les meilleurs experts dans leurs domaines d'études respectifs.

    Top 6 des dénonciateurs de corruption covid-19

    Lanceur d'alerte COVID #1. Le Dr Robert Malone - inventeur de la technologie moderne des vaccins à ARNm, avertit le monde de NE PAS vacciner les enfants contre Covid.

    Lanceur d'alerte COVID #2. Dr Peter McCullough – cardiologue qui avertit que les vaccins Covid sont une menace pour la santé publique.

    Lanceur d'alerte COVID #3. Dr Patricia Lee - Médecin des soins intensifs qui a inspiré une douzaine d'autres médecins à présenter des déclarations sous serment montrant comment des patients «entièrement vaccinés» inondent les hôpitaux américains de graves blessures causées par le vaccin Covid.

    Dénonciateur COVID #4. Dr Li-Meng Yan - chercheur médical à Hong Kong qui a enquêté sur l'origine du virus COVID-19 lors de l'épidémie initiale et a fourni des preuves solides qu'il n'avait PAS d'origine naturelle, mais provenait plutôt du laboratoire de Wuhan.

    Dénonciateur COVID #5. Dr Sucharit Bhakdi - microbiologiste allemand qui a révélé que toute la pandémie était fausse parce qu'elle est basée sur des tests PCR hautement faillibles.

    Dénonciateur COVID #6. Steve Kirsch – Analyste de données, inventeur et chercheur sur les vaccins, qui a révélé que les vaccins Covid ont déjà TUÉ au moins 150 000 Américains.

    L'inventeur de la technologie des vaccins à ARNm, le Dr Robert Malone, avertit le monde de NE PAS vacciner les enfants contre Covid
    Le Dr Robert Malone est comme le Paul Revere d'antan, criant à tous les parents un terrible avertissement sur le fait de faire injecter à leurs enfants des injections de mutation génique qui ont très probablement de graves conséquences sur la santé à court et à long terme, et celles qui ne peuvent jamais être défait. Malone a aidé à inventer la technologie moderne des vaccins à ARNm, alors qui sait mieux que lui ?

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  7. Il a participé à des rassemblements à Washington DC appelés "Defeat the Mandates" et il a été sur le podcast de Joe Rogan, pour ne citer que quelques plates-formes majeures pour avoir dénoncé les coups mortels de la grippe chinoise. Il a déclaré publiquement ceci à propos des piqûres de Covid concernant le fait de les donner aux enfants : « Ils peuvent endommager leur cerveau, leur cœur, leur système immunitaire et leur capacité à avoir des enfants à l'avenir. Beaucoup de ces dommages ne peuvent pas être réparés. Pour couronner le tout, au moins 16 000 médecins et scientifiques médicaux du monde entier ont signé une déclaration disant que les enfants en bonne santé ne devraient PAS être vaccinés contre Covid.

    Nous avons également entendu le Dr Peter McCullough, qui nous avertit que les vaccins Covid PROVOQUENT eux-mêmes des maladies. Il a des patients avec des complications cardiovasculaires causées par les vaccins. McCullough a interrogé des médecins qui discutent des effets des protéines de pointe, car elles peuvent provoquer des infections graves même un an après l'injection, car elles s'accumulent dans les tissus de tout le corps. McCullough avertit que les vaccins Covid SONT la "principale menace pour la santé publique" et inaugureront une "toute nouvelle classe de maladies entraînant une invalidité, une hospitalisation et la mort".

    Les médecins et les scientifiques risquent tout en avertissant des horreurs induites par le vaccin Covid et des origines du laboratoire de virus
    Le Dr Lee a dénoncé la façon dont les patients «entièrement vaccinés» inondent les hôpitaux américains de blessures graves dues aux vaccins, tout en blâmant à tort les personnes non vaccinées pour avoir causé ces camps de la mort surpeuplés. Elle révèle à quel point le CDC et la FDA déforment les faits pour les adapter à leur programme, ne mentionnant que "sûr et efficace" et ne révélant jamais l'horreur des essais cliniques et des hôpitaux actuellement bondés traitant des masses blessées par le vaccin.

    Attendez, il y a plus. La Dr Li-Meng Yan a été la première à révéler la modification sophistiquée en laboratoire du génome du SRAS-CoV-2, indiquant son origine synthétique ou « signature ». La Dr Yan et ses collègues ont donné des descriptions détaillées du virus synthétisé fabriqué dans des laboratoires pour l'armée chinoise et le Parti communiste chinois.

    De plus, le microbiologiste allemand, le Dr Sucharit Bhakdi, a qualifié toute la pandémie de FAUX, en disant que "les personnes qui ne sont pas malades sont testées avec un test qui ment la plupart du temps". En fait, les «ré-positifs» sont courants, ce qui signifie que les personnes qui se sont totalement remises de Covid seront toujours testées positives pendant des semaines, voire des mois plus tard, puisque le test dit «positif» même à partir de minuscules fragments qui sont améliorés pour sembler préoccupants. Est-ce contagieux à ce stade, ou s'agit-il simplement de débris viraux inoffensifs ?

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  8. Enfin, l'analyste de données Steve Kirsch a dénoncé la pandémie de 150 000 Américains morts à cause des vaccins, pas du virus. Il avertit le monde : « Ce que les données ont montré était cohérent avec ce que mes amis ont vécu. Ces vaccins sont les vaccins les plus dangereux de tous les temps. Des milliers de fois plus mortel que, disons, même le vaccin le plus meurtrier, qui est le vaccin contre la variole.

    Et n'oublions pas le Health Ranger, Mike Adams, rédacteur en chef, journaliste d'investigation renommé et scientifique de l'alimentation, qui consacre du temps, de l'énergie et des ressources à des milliers d'articles, de podcasts, de vidéos, et fournit ainsi des plateformes d'expression libre à tous ces autres grands dénonciateurs de notre temps.

    Ajustez votre ligne Internet directement sur Vaccines.news pour des mises à jour sur les vaccins expérimentaux et les rappels qui peuvent provoquer des caillots sanguins, des ADE et d'autres effets secondaires horribles.

    Sources for this article include:

    Pandemic.news
    TruthWiki.org
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-02-05-top-6-covid-corruption-whistleblowers-2021-2022.html

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    1. Rappel que le 'coronacircus' n'a JAMAIS été isolé. PERSONNE ne sait à quoi il ressemble !! C'est pourquoi les FAUX tests PCR (Parti Communiste Républicain) proposent n'importe quoi puisque TOUTES les personnes au monde respirent 200 000 virus ou microbes PAR MINUTE ! Et donc DES milliards depuis ce matin et DES montagnes de milliards depuis notre naissance ! ET NOUS NE SOMMES PAS MORT(E)S !
      Pour déclarer quelqu'un 'malade' voire 'contagieux' ils ont inventé et appliqué le terme 'asymptomatique' !! pour faire croire que même si vous êtes et bonne santé VOUS ÊTES MALADE !!

      La télévision (comme la radio ou les journaux) n'a jamais profité de sa présence pour instruire celles et ceux qui la regarde ou l'écoute mais pour détruire l'intelligence que certaines personnes pourraient avoir en échappant aux écoles de la dictature. Ce n'est donc pas une surprise de voir depuis 2 ans autant de cons dans la rue qui portent un masque, dans leur voiture, chez eux, pour dormir ou sous la douche ! HAHAHAHAHAHA !

      Personne ne leur a dit que l'écart de maille de leur 'masque' était de 150 microns alors que le virus ne mesure que 0,1 à 0,5 micron !!! TOUS les masques sont inutiles. TOUS ! La poussière (appelé 'virusTangoCharlieDeltaOmicroncovide19coronasarscov2' n'est PAS dans l'air mais UNIQUEMENT disponible en flacons et seringues. Si vous êtes piqué vous l'avez !

      Pas belle la mort ?
      C'est VOUS qui choisissez.

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  9. La Suède affirme avoir trouvé une manière sûre de stocker les déchets nucléaires


    le 04/02/2022 à 15:18


    La société spécialisée SKB, qui a développé un nouveau système de stockage dit "final", prévu pour durer au moins 100 000 ans.

    La Suède donne habituellement l’exemple en matière de protection de l'environnement, et aujourd’hui, le pays scandinave s’attaque à la question du stockage des déchets nucléaires. Son objectif est de populariser à nouveau cette source d'énergie, qui permet de produire de l'électricité sans émission de gaz à effet de serre.

    Éliminer les déchets nucléaires en évitant les rayonnements ionisants, un défi environnemental

    Actuellement dans le monde, environ 370 000 tonnes de combustible nucléaire sont stockées, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique. Pour assurer la sécurité du combustible nucléaire, qui est hautement radioactif, la Suède a choisi la société spécialisée SKB, qui a développé un nouveau système de stockage dit "final", prévu pour durer au moins 100 000 ans. Concrètement, le combustible est enfermé dans des capsules de cuivre, elles-mêmes protégées par de l’argile bentonite, et surtout, il est ensuite stocké dans un réseau de tubes creusés directement dans la roche du sol suèdois, à 500 mètres de profondeur. « Le choix de SKB par le gouvernement renforce encore notre position de leader mondial dans ce domaine. Le dépôt final fournit également des solutions à long terme pour la production d'électricité et constitue, par conséquent, notre contribution pour permettre une vie sans énergie fossile », déclare Johan Dasht, PDG de la société.

    Une installation sera construite pour retourner à l'énergie nucléaire

    Avec ce système de stockage des déchets nucléaires présenté comme sûr, la Suède espère pouvoir retourner à cette source d'énergie, comme moyen de mettre fin à la dépendance du pays aux combustibles fossiles. En 1980, le pays avait voté pour sortir progressivement de l'énergie nucléaire, mais les opinions sur la production d'énergie ont changé depuis. Après l'approbation du projet, son déploiement va prendre une dizaine d'années.

    Ce système d’enfouissement des déchets a déjà été mis en place par SKB en Finlande, mais il est critiqué par les défenseurs de l’environnement, notamment Greenpeace, qui affirme qu’il est impossible de garantir la sécurité sur une durée de 100 000 ans.

    https://www.francesoir.fr/societe-environnement/suede-stockage-dechets-nucleaire

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  10. L’industrie pétrogazière en mains de l’oligopole de la haute finance. Cartellisation par le capital.


    FÉVRIER 5, 2022
    PAR LHK


    - voir graph sur site -

    Flambée du prix de l’indispensable pétrole. https://markets.businessinsider.com/commodities/oil-price?type=wti

    On a beau faire croire à toutes sortes de sources d’énergie alternative, le pétrole reste et restera un moteur indispensable pour ce qui restera de l’économie lorsque les oligarques de la haute finance auront appuyé sur le bouton du Great reset.

    Afin de démontrer la cartellisation des acteurs du secteur du pétrole et du gaz, je vous invite à prendre connaissance de la capitalisation boursière des compagnies.

    Puis, plus bas, je vous ai apporté les principaux actionnaires et contrôleurs des 5 plus grosses compagnies, d’une russe et de deux chinoises. Ainsi, vous verrez que l’oligopole des géants de la gestion d’actifs les a systématiquement infiltrées, y compris pour les compagnies dites chinoises. De fait, il est indéniable que le gouvernement chinois veut bien jouer le jeu de la 1WorldCompany.

    Vous verrez que les compagnies autrefois « nationales » ont perdu leur bras de fer avec les émissaires de la City-Wall Street. Souvenez-vous de l’article du Financial Post. Le bulldozer du duopole Vanguard-Blackrock continue son avancée inexorablement, même s’il est porteur de plusieurs labels (cf ci-dessous les 25 plus gros mutual funds)…

    - voir cadre sur site -

    https://financialpost.com/investing/a-20-trillion-blackrock-vanguard-duopoly-is-investings-future

    Le Great reset, qui n’est rien d’autre que le Coup d’Etat planétaire, s’est fait par l’absorption, via quelques groupes de la haute finance, de l’essentiel des ressources naturelles ET productives qui alimentaient les PIB des Etats.

    La guerre contre les Etats et les populations fut monétaire, financière, économique (sans parler de la pharmaceutique), ou industrielle et nous l’avons perdue lamentablement dans un silence politico-médiatique coupable. Elle est en train d’être achevée par d’inquiétants oligarques qui remettent en question la nature humaine de leurs sujets…

    LHK

    Big Oil : les plus grandes sociétés pétrolières et gazières par capitalisation boursière

    - voir graph sur site -

    Largest Oil and Gas companies
    https://www.visualcapitalist.com/ranked-the-largest-oil-and-gas-companies-in-the-world/

    Qui les contrôle ? Exemples qui alimentent l’hypothèse forte d’une sorte d’oligopole via planète finance.

    - voir cadre sur site -

    https://www.ig.com/fr-ch/actions/saudi-aramco-ipo

    - voir cadre sur site -

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  11. Saudi Aramco est un cas particulier puisque son entrée en bourse est récente. https://www.marketscreener.com/quote/stock/SAUDI-ARABIAN-OIL-COMPANY-103505448/company/

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    CNN Business

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    CNN Business

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    https://money.cnn.com/quote/shareholders/shareholders.html?symb=CVX&subView=institutional

    - voir cadre sur site -

    CNN Business

    https://reports.shell.com/annual-report/2019/additional-information/shareholder-information/significant-shareholdings.php

    PETROCHINA, 5ème du classement

    - voir cadre sur site -

    Gazprom, 7ème du classement

    - voir cadre sur site -

    Sinopec, 12ème du classement

    - voir cadre sur site -

    https://money.cnn.com/quote/shareholders/shareholders.html?symb=SHI&subView=institutional

    - voir cadre sur site -

    Les 25 plus gros fonds communs de placement

    - voir cadre sur site -

    Démonstration par a+b de la monopolisation des ressources par les mêmes compagnies qui multiplient les structures-écran https://www.marketwatch.com/tools/mutual-fund/top25largest

    https://lilianeheldkhawam.com/2022/02/05/lindustrie-petrogaziere-en-mains-de-loligopole-de-la-haute-finance-cartellisation-par-le-capital/

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  12. La France en perdition sur le plan de sa souveraineté alimentaire, sur Atlantico


    6 Février 2022
    André Heitz et Marcel Kuntz*
    (Source)


    Si la France est toujours la première puissance agricole de l'UE, sa balance commerciale connaît une forte érosion depuis 2015 sur ce secteur. »

    La France est encore aujourd’hui la première puissance de l’Union européenne, mais sa balance commerciale connaît une érosion depuis 2015 et elle perd en compétitivité sur de nombreux secteurs. Comment cette industrie fer de lance de l’économie française à l’orée du 3e millénaire s’est-elle dégradée ? Quels ont été les moments clefs de cette descente ? Des chiffres annoncent-ils une catastrophe à ce propos ?

    Marcel Kuntz : Notre production alimentaire est un héritage fragilisé. Notre excédent de balance commerciale agricole ne repose plus que sur quelques filières, comme sur les semences, les vins et les spiritueux. L’érosion de la compétitivité de nos produits agricoles est une réalité, même si, il faut le noter, le système s’est avéré résilient lors de la crise de la Covid-19.

    Les causes de notre fragilisation sont multiples. Je ne mentionnerai que certaines. Historiquement, la France a défendu son agriculture via la Politique Agricole Commune (PAC) et ses subventions. Les organisations agricoles se sont accrochées à cette bouée. Mais les politiques agricoles se sont petit à petit infléchies, avec aussi un déluge de normes et de règlements « environnementaux » et sanitaires. Tout cela pèse sur la capacité de compétitivité des agriculteurs. De plus, les agriculteurs se sont affaiblis en tant que force sociale (leur nombre a diminué) et politique (diminution du nombre des élus d’origine agricole). Il est frappant de voir à quel point les agriculteurs bataillent, mais sans grand succès, malgré les promesses des hommes politiques, contre, par exemple, la sur-transposition en France des normes européennes. Autrement dit, la France s’impose souvent des contraintes normatives et réglementaires supérieures à celle en vigueur chez nos concurrents européens, pour ne pas parler de ceux hors de l’UE. Un monde agricole plus puissant, disons dans les années 50 ou 60, ne l’aurait pas permis.

    André Heitz : Vous posez un problème de taille dans l'absolu, dans le contexte européen ainsi que, plus généralement, de la production agricole et des besoins alimentaires mondiaux. Sans oublier la perspective des élections présidentielle et législative.

    S'agissant de la situation actuelle, il y a deux documents essentiels : « La France, un champion agricole mondial : pour combien de temps encore ? », le rapport d'information de M. Laurent Duplomb, fait au nom de la commission des affaires économiques du Sénat (n° 528 (2018-2019) - 28 mai 2019) ; le rapport « Reconquête de l’appareil productif : la bataille du commerce extérieur » du Haut-Commissariat au Plan, présidé par M. François Bayrou (du 7 décembre 2021).

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  13. Voici un graphique tiré du premier :

    - voir sur site -

    Dans son rapport, le Haut-Commissariat a identifié dans le domaine des produits agricoles et agroalimentaires, 143 postes/produits en déficit de plus de 50 millions d’euros, représentant au total environ 22 milliards d’euros de déficit cumulé en 2019. Pour l'anecdote, la France est le premier exportateur mondial de pommes de terre fraiches, mais importe des produits transformés à base de pomme de terre féculière et des chips. Ce rapport ouvre aussi sa focale sur d'autres éléments tels que la production d'engrais ou de machines agricoles.

    Les causes de la dégradation sont connues, maintes fois énoncées et dénoncées. C'est un catalogue à la Prévert dont il faut tirer des éléments différents selon les filières ainsi que les cas individuels.

    Pour les causes endogènes, il y a certainement les lourdeurs administratives, la sur-réglementation et la surtransposition des normes européennes, des fragilités structurelles comme la petite taille relative des outils de production et de transformation et, de plus en plus, les obstructions sous forme par exemple de manifestations ou d'actions judiciaires.

    Osera-t-on aussi citer nos normes sociales qui n'encouragent pas l'emploi agricole (le Royaume-Uni fait actuellement l'expérience d'une situation similaire) ?

    Dans les causes exogènes, il y a un dumping pratiqué par certains de nos partenaires/concurrents européens et de nos concurrents extra-européens sur les plans agricole, économique, environnemental et social (dans l'ordre alphabétique). Ce sont par exemple les conditions environnementales de la production de fruits et légumes chez un voisin du sud ou les ouvriers détachés dans les abattoirs d'un voisin de l'est.

    Mais il ne faut ni se leurrer, ni se lamenter : si par exemple le coût horaire du travail est supérieur en France par rapport à ses concurrents européens, c'est aussi parce que nous n'avons pas pris les bonnes décisions.

    D'une manière générale, certains de nos partenaires se sont engagés dans des programmes de développement d'envergure alors que nous avons contemplé notre nombril avec satisfaction et contentement. Phénomène de vase communicants : ils nous ont pris des marchés.

    La dégradation de notre compétitivité est en résumé un phénomène complexe, avec une lente érosion entrecoupée parfois de changements brutaux. Imaginez par exemple ce qu'aurait produit sur la filière sucrière un refus d'autoriser l'enrobage des semences de betteraves avec des néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse.

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  14. Quelle est la responsabilité des pouvoirs politiques ?

    Marcel Kuntz : Les pouvoirs politiques auraient-ils pu mener une autre politique pour conserver plus d’agriculteurs ? Je n’en suis pas persuadé, car les gains de productivité ont mécaniquement diminué les emplois agricoles, et il n’était pas non plus possible de rester dans une situation de faible productivité. N’oublions pas la dureté du métier d’agriculteur autrefois. Plus personne ne veut retourner à ce stade. Je parle bien sûr de dureté physique ; les difficultés psychologiques, elles, ont augmenté : la profession agricole est l’une où le taux de suicides est le plus élevé.

    Quelle autre politique les pouvoirs publics auraient-ils pu mener ? C’est évidemment facile à dire, mais rien n’obligeait le personnel politique à céder, sur bien des dossiers, à la vision dogmatique de l’écologie politique, plutôt que de définir un cap stratégique de long terme en faveur de l’agriculture. Rien, sauf bien sûr leur intérêt électoraliste, ou ce qu’il croit être tel… On peut tout d’abord mentionner la diminution du poids du Ministère de l’Agriculture au profit de celui de « l’Ecologie ». Rien n’obligeait les Présidents de la République successifs à faire ce choix ! Sur le terrain, on peut mentionner la « ferme des 1000 vaches » qui avait sa place en France, à côté d’autres modes de production bien sûr. Je ne crois pas que les pouvoirs publics ont fait ce qu’il fallait pour défendre les innovations techniques qui vont a priori contre une certaine religion du « naturel ». Les biotechnologies sont un autre exemple de ce qu’il faut bien appeler un suicide économique, où le cap stratégique de long terme a été bradé. Il me semble pourtant que la diversité des modes de production serait un levier utile.

    Les agriculteurs se sont adaptés dans leurs productions à cette nouvelle vision du monde, qui, il est vrai, n’est pas limitée aux Bobos mais plus largement présente. Pour autant les agriculteurs n’ont pas maîtrisé la montée de l’« agri-bashing » qui les meurtrit profondément. Ils tentent aujourd’hui d’y remédier par une communication plus affutée sur leur métier. Sont-ils suffisamment aidés sur ce point par le Ministère de l’Agriculture ? Je n’en suis pas sûr, même si le Ministre actuel a des mérites

    André Heitz : In fine, la responsabilité des pouvoirs politiques – auxquels on adjoindra le pouvoir législatif – est énorme.

    Un virage a certainement été pris avec le Grenelle de l'Environnement (septembre et décembre 2007) et la loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement : une certaine conception de la protection de l'environnement a pris le dessus sur les impératifs de la production agricole et alimentaire.

    Par ailleurs, on s'est longtemps complu dans l'idée que l'avenir de l'agriculture française se trouvait dans la « montée en gamme ». Le sommet des illusions a certainement été atteint avec le ministre Didier Guillaume qui vantait les mérites de l'agriculture biologique, et même de la biodynamie, une conception ésotérique de l'agriculture (qui reste promue sur le site du ministère de l'Agriculture et de l'Environnement, malgré les protestations).

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  15. On peut aussi illustrer la situation avec l'organigramme du gouvernement actuel : le ministre chargé de l'environnement (la « transition écologique », c'est plus chic) est numéro deux dans l'ordre protocolaire, le ministre chargé de l'agriculture et de l'alimentation, avant-dernier. Heureusement pour nous, l'actuel est compétent.

    Mais il me paraît plus important de regarder l'avenir.

    Des candidats déclarés prônent diverses mesures qui auront un impact négatif sur la compétitivité de notre agriculture – augmentation de la part de l'agriculture biologique, durcissement des conditions d'élevage au nom du bien-être animal et du rejet d'un « élevage industriel » largement fantasmé, élimination des produits de protection des plantes (les affreux « pesticides »), promotion de productions et de filières locales, etc. Par « competitivité », un terme du jargon économique, il faut aussi entendre les conditions dans lesquelles est pratiquée la production agricole et alimentaire.

    Ces candidats n'ont guère de chances de remporter l'élection présidentielle. Mais on peut craindre que celui qui sera gagnant ne pioche des promesses électoralistes et démagogiques dans le même registre. L'Élysée vaut bien, par exemple, un forcing sur l'interdiction du glyphosate et, par voie de conséquence, la quasi-condamnation de l'agriculture de conservation des sols...

    À la responsabilité des pouvoirs politiques répond aussi celle des représentations agricoles et agroalimentaires, qui préfèrent souvent un compromis pas trop préjudiciable aux intérêts représentés à un point de vue plus musclé mais tenant compte des intérêts supérieurs de la Nation (ou de l'Union européenne dans le cas de la stratégie « de la ferme à la fourchette »).

    D'autres parties prenantes peuvent aussi être mises en cause. L'affaire du glyphosate est à cet égard exemplaire : l'INRAE avait ainsi laissé entendre dans un premier temps que des solutions existaient pour la plupart des usages alors que tel n'était pas le cas.

    - voir sur site -

    Le résumé graphique de « Usages et alternatives au glyphosate dans l'agriculture française », INRAE, 1er décembre 2017 (rouge = pas efficace)

    Si la production de fruits et légumes a connu un recul sur le long terme, y a-t-il un risque de dépendance de la France envers d'autres pays sur ces produits ? À terme pourrions-nous perdre notre souveraineté alimentaire ?

    André Heitz : Dans l'absolu, il n'y a pas de risque. Et, pour répondre à l'une des premières questions ci-dessus, il n'y a pas de catastrophe, du moins durable. C'est réparable à condition de prendre les bonnes décisions et de mettre les moyens ; plus facilement dans le cas des légumes, des productions annuelles, que des fruits.

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  16. La souveraineté alimentaire – à condition de ne pas verser dans le gloubi-boulga « altermondialiste » – doit se concevoir dans le cadre d'un système d'échanges internationaux que l'on veut équilibré et cohérent. Nous ne pouvons pas tout produire nous-même pour statisfaire nos besoins, tant du point de vue agro-environnemental qu'économique.

    Il n'y a par exemple pas de raisons objectives pour importer une partie des oignons de la ratatouille. Mais acheter des tomates au Maroc et lui vendre du blé est une option économique et géostratégique qui peut se justifier. Encore faut-il avoir, à terme, du blé à vendre...

    Que devrions-nous faire pour protéger à la fois nos exportations agricoles premium comme le vin et la souveraineté alimentaire ? Quels sont les points critiques à surveiller ?

    Marcel Kuntz : Je n’aime pas trop le terme « souveraineté alimentaire » qui est de toute façon illusoire. Les menaces, cependant, sont connues : diminution de la surface agricole utile, ressources en eau, vieillissement des agriculteurs actifs, faibles revenus et trésorerie fragile, freins aux innovations, encore et toujours la réglementation pesante, et cette idée folle qu’il faudrait que les agriculteurs fassent ceci et cela (accélérer la marche vers X, la « transition » vers Y…). On a envie de paraphraser Pompidou à ce sujet : arrêtez d’emm… les agriculteurs !

    Pour terminer sur une note optimiste, les atouts sont : des productions néanmoins diversifiées et de qualité, des appuis à l’agriculture qui demeurent forts, comme la recherche, les conseils, la formation, etc. Et le génie français !

    André Heitz : Vaste programme !

    Le rapport du Sénat énonce plusieurs pistes, évidentes, notamment : reconquérir le marché national sans tomber dans le piège du haut de gamme ; conquérir des marchés là où la demande va exploser ; lutter contre la concurrence déloyale des importations ne respectant pas les normes imposées aux producteurs français.

    L'avers du dernier point est : cesser de pénaliser l'agriculture et l'agroalimentaire français par des normes et exigences absurdes.

    C'est bien plus important que le dernier jouet à la mode, les « clauses miroirs » censées imposer le respect des normes européennes aux produits importés du reste du monde. Outre que cela pose des problèmes au niveau des règles du commerce international, il y a une réalité incontournable : nécessité fait loi, et quand il faut assurer l'approvisionnement alimentaire, ce sont les exportateurs en situation de force qui définissent les règles.

    Cela nous mène au chantier probablement le plus vaste : changer les mentalités, prendre la mesure des défis agronomiques, climatiques, économiques et sociologiques (ordre alphabétique) et restaurer l'image de l'agriculture et des agriculteurs comme fournisseurs de notre alimentation, moteurs d'une large partie du tissu économique, gardiens et gestionnaires de la moitié du sol national et de notre environnement.

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  17. Et, pour le détail, outre les rapports évoqués ci-dessus – et bien d'autres qui servent à caler des armoires –, il y une remarquable analyse de feu Xavier Beulin : « Notre agriculture est en danger: Ce qu'il faut faire » (Tallandier, 2017).
    _____________

    * André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

    Marcel Kuntz est biologiste, directeur de recherche au CNRS dans le laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale. Il est Médaille d'Or 2017 de l'Académie d'Agriculture de France.

    Il est également enseignant à l’Université Joseph Fourier, Grenoble.

    Il tient quotidiennement le blog OGM : environnement, santé et politique et il est l'auteur de Les OGM, l'environnement et la santé (Ellipses Marketing, 2006). Il a publié en février 2014 OGM, la question politique (PUG).

    Marcel Kuntz n'a pas de revenu lié à la commercialisation d'un quelconque produit. Il parle en son nom, ses propos n'engageant pas son employeur.

    Source : La France en perdition sur le terrain de sa souveraineté alimentaire | Atlantico.fr

    https://seppi.over-blog.com/2022/02/la-france-en-perdition-sur-le-plan-de-sa-souverainete-alimentaire-sur-atlantico.html

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  18. Philippines : production massive de semences de « Riz Doré » dès cette année


    6 Février 2022
    Christine Cudis, Philippine News Agency*


    MANILLE, 2 février 2022 – Afin d'utiliser et de promouvoir la biotechnologie dans le pays, le Département de l'Agriculture (DA – Department of Agriculture) a déclaré mercredi que cette année marque le début de la production massive de semences de Riz Doré, en particulier dans les provinces déficitaires en vitamine A.

    Le secrétaire du DA, William Dar, a déclaré que l'Institut Philippin de Recherche sur le Riz (PhilRice) élaborera des programmes pour la production massive de semences de Riz Doré et la production de Riz Doré dans ses provinces pionnières.

    « Sur le plan politique, le Conseil National de l'Industrie des Semences (NSIC) a adopté une politique unifiée pour l'enregistrement variétal de toutes les cultures génétiquement modifiées, ce qui ouvre la voie à une rationalisation du calendrier de déploiement du Riz Doré », a déclaré M. Dar lors de la réunion de l'Équipe et du Comité consultatif du Projet Riz Plus Sain (HRAC).

    En tant que membre du Conseil National de la Nutrition, le DA s'efforcera d'inclure le Riz Doré parmi les interventions recommandées dans le plan d'action philippin pour la nutrition, qui inclut actuellement l'étude de la biofortification dans son programme de recherche révisé.

    « Sur le front de la recherche et du développement, nous avons consacré d'importantes ressources aux nouvelles installations du Centre de Biotechnologie des Cultures du DA-PhilRice, où seront hébergés le bureau du Programme du Riz Doré et d'autres activités de recherche en cours sur les cultures biotechnologiques », a déclaré M. Dar.

    M. Dar a déclaré que la biotechnologie est un « outil puissant de la science pour nourrir l'avenir ».

    « La position du Département de l'Agriculture est claire : la biotechnologie est un pilier de notre approche "OneDA" visant à assurer la productivité agricole, la durabilité, la croissance économique et la sécurité nutritionnelle », a-t-il déclaré.

    Il a déclaré que l'approbation de la biosécurité du Riz Doré pour la multiplication commerciale cimente fermement le leadership des Philippines en matière de biotechnologie agricole dans la région de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).

    M. Dar a déclaré que le Département se félicite de son rôle de pionnier dans le déploiement et la commercialisation de la première variété de riz génétiquement modifié (GM) pour l'amélioration nutritionnelle.

    Il a ajouté que le DA aura besoin d'une assistance en matière de capacités et de ressources financières pour transférer les connaissances de base d'institutions telles que l'Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à des partenaires de recherche stratégiques. (PNA)
    ____________

    * Source : Massive production of ‘Golden Rice’ seeds to start this year | Philippine News Agency (pna.gov.ph)

    https://seppi.over-blog.com/2022/02/philippines-production-massive-de-semences-de-riz-dore-des-cette-annee.html

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  19. Rassemblement national : un prêt hongrois qui tombe à pic


    Pierre Robert
    7 février 2022


    Il y a quelques jours encore le Rassemblement national éprouvait de sérieuses difficultés à financer la campagne de Marine Le Pen qui se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle. Après avoir essuyé de nombreux refus de la part des banques françaises, une banque hongroise vient tout juste de lui porter secours en lui accordant un prêt de 10,6 millions d’euros.

    Son nom n’a pas été communiqué, par respect d’une « clause de confidentialité ». La direction du Rassemblement national refuse de répondre à la question de savoir si Viktor Orban, Premier ministre de la Hongrie, a pu jouer le rôle de facilitateur dans l’obtention de ce prêt trois mois après avoir reçu madame Le Pen en grandes pompes.

    Un financement qui pose question

    C’est la deuxième fois que le RN reçoit des subsides émanant de pays aux régimes autoritaires.

    En 2014, pour les élections régionales et départementales, le parti avait eu recours à un prêt russe de 9,14 millions d’euros contracté auprès de la First Czech-Russian Bank (FCRB). En 2016, celle-ci l’a revendu à Aviazapchast, une firme aéronautique dirigée par d’anciens gradés de l’armée rouge. Le Rassemblement est toujours en train de le rembourser, suivant un rééchelonnement obtenu en 2020 auprès de ses créanciers.

    Il n’est pas neutre que dans une démocratie le financement de la vie politique émane d’institutions étrangères. On est donc fondé à se demander pourquoi c’est toujours de « démocratures » que le RN reçoit toujours de l’argent.

    Un premier élément de réponse est que les banques françaises sont actuellement peu enclines à apporter leur concours à un parti comme le RN pour des raisons de solvabilité (il est encore très endetté) et pour ne pas compromettre leur réputation, celle du RN restant sulfureuse.

    En outre, depuis 2017, la loi française interdit de solliciter des banques situées hors de l’Union européenne, ce qui exclut les établissements dans les démocraties anglo-saxonnes.

    Une proximité idéologique

    Mais si aucune banque n’a répondu positivement aux demandes du parti à la flamme, sauf un établissement russe puis un établissement hongrois, d’autres raisons plus dérangeantes viennent à l’esprit.

    La première tient à une proximité idéologique évidente : comme d’autres, les leaders du RN, excédés par le politiquement correct, sont fascinés par l’aura de personnages comme Poutine ou Orban qui incarnent sans complexe un nationalisme exacerbé, la défense d’une certaine conception des valeurs chrétiennes, la lutte contre l’islamisme et le culte de l’autorité.

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  20. « Changer l’UE de l’intérieur »
    Ces positions se déclinent sur le plan politique.

    L’intérêt de la Hongrie de Viktor Orban est d’affaiblir Bruxelles en trouvant un allié pour lutter contre l’État de droit que prétendent imposer les institutions de l’UE au nom des droits de l’Homme. Mise au pas des média, remise en cause de l’indépendance de la justice, question migratoire, prérogatives de le CJCE : sur tous ces points il y a une convergence de vues entre le parti de Marine Le Pen et le gouvernement de Viktor Orban.

    L’intérêt de la Russie de Poutine est tout aussi évident : avec la Hongrie elle a développé un partenariat privilégié et des liens de dépendance économique très serrés en particulier dans le domaine de l’énergie comme l’illustre la fourniture de gaz à un prix cinq fois plus faible que celui du marché ou le doublement par la Russie des capacités de la centrale nucléaire de Paks.

    Le Kremlin soutient par ce biais une force hostile à l’Europe telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Si le gouvernement de la France s’alignait sur des positions voisines, cela ne manquerait pas de provoquer une crise d’une exceptionnelle gravité au sein de l’UE qui y jouerait sa survie.

    Torpiller l’OTAN

    Cela rejoint directement les préoccupations géostratégiques de la Russie.

    Comme le rappelle le Président Hollande (Le Point 3 février 2022) en bon connaisseur du sujet :

    « Poutine ne perd jamais de vue son objectif : tout ce qui affaiblit l’Amérique, tout ce qui divise le camp occidental et l’Europe est bon pour lui ».

    À une crise européenne pourrait de fait se superposer une crise atlantique si le RN qui a pour objectif de sortir la France du commandement intégré de l’OTAN parvenait au pouvoir.

    Quant à la Hongrie, sa politique étrangère et ses priorités stratégiques représentent déjà une source de divergences et de conflits au sein de l’Alliance dont elle est un membre indocile.

    Affaiblir l’économie française

    En quatrième lieu, il y a le pari d’un affaiblissement de la France en cas de victoire du RN dont le programme économique, s’il était appliqué, aurait des résultats calamiteux.

    Le RN a certes arrondi les angles par rapport au programme qu’il défendait en 2017. De la sortie de l’euro, il n’est plus question car selon sa candidate, la BCE aurait changé en abandonnant sa trop grande rigueur monétaire et budgétaire. C’est oublier qu’alors que se rapproche la perspective d’une remontée des taux d’intérêt, l’application du programme du RN conduirait probablement la France à être évincée de la zone euro à défaut d’en sortir.

    Il n’est plus non plus question de supprimer la double nationalité extra-européenne mais le reste du corpus sur l’immigration ne change pas, ce qui à terme ne manquerait pas de réduire singulièrement l’offre de main-d’œuvre dans un pays à la démographie vieillissante.

    Un programme économique toujours toxique

    Avec le rétablissement de la retraite à 60 ans et la création d’un impôt sur la fortune financière (soit un retour à l’ISF) le programme de 2022 conserve les mesures phare de celui de 2017.

    Il en garde les aspects les plus saillants : hostilité envers l’Europe, le libre-échange, la finance et les marchés, des options qui dessinent les contours d’un populisme économique qui affaiblirait encore un peu plus les capacités de production et d’innovation du pays.

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  21. Sa vision de l’économie est toujours guidée par la recherche de boucs émissaires affublés de majuscules : la Finance, la Mondialisation, le Système, les Multinationales, l’Étranger selon une vision étrangement proche de celle de Jean-Luc Mélenchon, un autre illibéral ami de la Russie. Les deux communient dans une même détestation de l’économie de marché alors qu’elle est au fondement de ce qui reste de notre puissance économique déjà très entamée (sur ces points voir mon analyse dans Fâché comme un Français avec l’économie).

    Les lignes directrices du programme du RN en 2022 sont toujours le rejet de la concurrence, un protectionnisme supposé intelligent, le renforcement de l’emprise de l’État sur l’appareil productif, la planification, le retour à un financement administré avec des circuits privilégiés de crédit placés sous la coupe de l’administration et le recrutement d’agents publics à tour de bras.

    À cela s’ajoute un alourdissement considérable des dépenses sociales avec même, comme en Hongrie, un prêt à taux zéro que pourraient contracter les jeunes couples, une proposition avancée le 3 février par une Marine Le Pen qui fait décidément feu de tout bois.

    Un danger à ne pas sous-estimer

    De la mise en œuvre d’un tel programme résulterait inévitablement une explosion du déficit des administrations, l’envolée de la dette publique, une accélération incontrôlée de l’inflation et au bout du compte la faillite de l’État.

    On réussirait donc la performance de cumuler une quadruple crise européenne, atlantique, économique et financière. Certains, à l’Est de l’Europe, ne manqueraient pas de s’en frotter les mains…

    https://www.contrepoints.org/2022/02/07/421049-rn-un-pret-hongrois-qui-tombe-a-pic

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    1. Faut dire aussi que c'est du 'copié-collé' du programme des autres car, elle comme les autres ne propose pas l'arrivée de la Démocratie (comme en Suisse) mais le maintien pur et dur de la dictature (république) où le Peuple est invité à fermer sa gueule.

      Pas question non-plus pour un parti anti-Peuple de parler 'droit dans les yeux' de la composition de la piqûre létale proposée aux français depuis 2 ans (ce qui oblige l’État à recruter des arabes 'pour remplacer' et à leur payer allocations pour qu'ils restent en France !!).

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  22. LA SOTTISE BITCOIN


    par JACQUES BICHOT
    07/02/2022


    Le bitcoin a perdu 10.000 euros de valeur entre le 1er janvier et le 1er février 2022.

    Les cryptomonnaies sont devenues l’une des plus importantes parmi les manifestations d’un fléau dont l’existence remonte à la nuit des temps : la crédulité, l’absence de bon sens, et l’exploitation de ces carences par des institutions ou personnages désireux de briller ou/et de faire fortune.
    Certains lecteurs seront désagréablement surpris par cette affirmation abrupte ; je leur demande juste un peu d’attention, comme le fait Hercule Poirot dans les romans d’Agatha Christie lorsqu’il va désigner le coupable et expliquer comment celui-ci a perpétré son forfait.

    Qu’est-ce que la monnaie ?

    Le succès du bitcoin et de quelques autres cryptomonnaies tient pour beaucoup au fait que peu de personnes savent ce qu’est la monnaie. Unité de compte et moyen de paiement, comme le disent les manuels d’économie ? Oui, certes, mais cela nous indique à quoi sert la monnaie, sans nous dire ce qu’elle est.

    Pour le savoir, commençons par la monnaie dite scripturale. Disposer d’un certain nombre d’euros sur votre compte à vue à la banque B signifie que vous êtes créancier de cette institution et que vous avez le droit de lui donner des ordres de paiement, dans la limite de la somme qui figure au crédit de votre compte. Certains ordres peuvent être permanents : par exemple, celui de payer chaque mois vos factures d’électricité et de téléphone. La remise d’un chèque en règlement d’un achat, elle, est un ordre de paiement ponctuel. Le paiement par carte bancaire consiste de même, sous une forme techniquement différente, à faire créditer le compte du vendeur par le débit de celui de l’acheteur.

    La monnaie est souvent prise pour une chose, comme si nous étions encore à l’époque des paiements en pièces de métal précieux. En réalité, elle est une relation chiffrée entre deux agents, l’un débiteur (généralement une banque) et l’autre créditeur (la personne, physique ou morale, qui est titulaire d’un compte à vue ouvert sur les livres de cette banque).

    La relation entre le « déposant », disons Mr Durand, et sa banque B, est dite « créance » si l’on se place du point de vue de Mr Durand et « dette » du point de vue de B. Plus précisément cette dette est « à vue », immédiatement exigible. Mais que signifie cette exigibilité ?

    Concrètement, il s’agit du droit qu’a Mr Durand d’ordonner à B d’effectuer « pour son compte » certains paiements, c’est-à-dire de faire créditer le compte d’une tierce personne, par exemple un établissement de commerce. Vous entrez chez un libraire, et avant de ressortir avec trois ouvrages sous le bras vous passez à la caisse faire débiter votre compte au profit de celui de la librairie, en vous servant d’une carte bancaire ou en signant un chèque.

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  23. Comptes et billets

    Dans cette opération, où est la monnaie ? Physiquement, c’est un nombre et deux noms, jadis sur un registre papier, aujourd’hui dans une mémoire d’ordinateur. Nous sommes en plein numérique, mais un numérique qui n’est pas forcément informatisé, parce que les paiements sous forme d’écritures sur des comptes se pratiquent depuis des siècles, bien avant l’apparition des ordinateurs : l’informatisation du domaine monétaire a modifié les techniques de paiement, elle n’en a nullement modifié les principes.

    Examinons maintenant le cas d’un client qui paye « en espèces », faisant passer des billets de son portefeuille au tiroir-caisse du vendeur. Ces billets sont des créances sur une banque dite « d’émission » - dans notre pays, la Banque de France. Cette institution est aussi appelée « banque centrale », pour deux raisons : parce qu’elle détient le monopole de l’émission des « billets de banque », et parce qu’elle dispose d’un pouvoir disciplinaire sur les autres banques, dites « de second rang ». Disons pour simplifier que la banque centrale veille à ce que ces banques, soumises à sa vigilance, n’usent pas à tort et à travers du pouvoir de création monétaire dont elles font usage quand elles accordent des crédits.

    Une conception simpliste, hélas assez répandue, fait des billets la monnaie par excellence : les comptes en banque seraient alimentés par des dépôts de billets. Certes, tout un chacun peut apporter une liasse de billets chez son banquier, et ressortir en sachant que son compte a été crédité du montant de ce dépôt, mais la monnaie scripturale est principalement créée par inscription sur un compte bancaire en contrepartie d’une reconnaissance de dette envers la banque. L’époque où la monnaie scripturale provenait principalement d’apports de billets aux guichets des banques de second rang est révolue depuis belle lurette.

    De nos jours, la création monétaire provient essentiellement des crédits octroyés par les banques commerciales à des particuliers, à des entreprises et à des administrations (Etat, collectivité territoriale, etc.). L’épidémie Covid a fortement boosté les prêts aux pouvoirs publics, confrontés à des rentrées fiscales insuffisantes face à une forte augmentation de leurs dépenses. La discipline généralement imposée par les banques centrales aux banques de second rang ayant été fortement allégée, la création monétaire a été pratiquée plus massivement qu’en temps ordinaire. Nous avons vécu (et vivons encore) un épisode de relâchement de la discipline budgétaire, et ipso facto de la discipline monétaire, analogue à ceux qui se sont produits par le passé lors de certaines guerres.

    Les cryptomonnaies sont stimulées par l’affaiblissement de la discipline monétaire
    Pour faire court, les amateurs de bitcoins et autres cryptomonnaies ont profité de la situation comme de jeunes ados profitent pour chahuter de ce que le professeur ou le surveillant est appelé par le directeur de l’établissement scolaire. Normalement, les Banques Centrales devraient, en concertation avec les pouvoirs publics, agir vigoureusement à l’encontre de la cryptofolie qui sévit actuellement. Mais les banquiers centraux, du fait de la pandémie, et plus précisément du recours massif à la création monétaire qui a permis de limiter son impact sur les revenus des ménages et sur l’activité , ont assez à faire pour essayer de soutenir l’activité économique sans pour autant déclencher une forte inflation : quand le chat est trop occupé, les souris dansent ! Y compris les souris cryptomonétaires.

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  24. La cryptofolie sera-t-elle contrée par l’impératif climatique ?

    Il est intéressant d’observer qu’à défaut d’une limitation assez stricte de la création cryptomonétaire pour la simple et bonne raison que ses excès peuvent nuire au bon fonctionnement de l’économie, tout comme les excès de la création monétaire, un frein pourrait avoir été trouvé en s’inquiétant du climat. Le journal Les Echos annonce en effet que l’Autorité européenne des marchés appelle à « envisager l’interdiction du principal mode d’extraction du bitcoin, car il serait de nature à empêcher l’Union européenne d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat ». De fait, le formidable gaspillage de courant électrique engendré par la création et l’usage des cryptomonnaies est diamétralement opposé à la lutte contre le réchauffement climatique. On a donc trouvé un virus idéologique, basé sur une réalité, susceptible de s’opposer à celui de la soi-disant modernité cryptomonétaire. Le match entre ces deux virus sera probablement intéressant à observer.

    http://www.economiematin.fr/news-bitcoin-inutilite-sottise-economie-analyse-bichot

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  25. Visualiser l'état de la dette mondiale, par pays


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 06 FÉVRIER 2022 - 18:30


    Depuis que le COVID-19 a commencé à se propager dans le monde en 2020, l'économie mondiale a été mise à l'épreuve avec des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, la volatilité des prix des matières premières, des défis sur le marché du travail et la baisse des revenus du tourisme. La Banque mondiale a estimé que près de 97 millions de personnes ont été plongées dans l'extrême pauvreté à la suite de la pandémie.

    Afin de faire face à cette situation difficile, les gouvernements mondiaux ont dû augmenter leurs dépenses pour faire face à la hausse des coûts des soins de santé, au chômage, à l'insécurité alimentaire et pour aider les entreprises à survivre. Les pays ont contracté de nouvelles dettes pour fournir un soutien financier à ces mesures, ce qui, comme le détaille Rail Amoros de Visual Capitalist ci-dessous, a entraîné les niveaux d'endettement mondiaux les plus élevés depuis un demi-siècle.

    Pour analyser l'ampleur de la dette mondiale, nous avons compilé des données sur le rapport dette/PIB par pays à partir du dernier rapport sur les perspectives de l'économie mondiale du FMI.

    - voir graph sur site -

    Ratio dette/PIB par pays : les 10 pays les plus endettés

    Le ratio dette/PIB est une mesure simple qui compare la dette publique d'un pays à sa production économique. En comparant ce qu'un pays doit et ce qu'il produit en un an, les économistes peuvent mesurer la capacité théorique d'un pays à rembourser sa dette.

    Jetons un coup d'œil aux 10 premiers pays en termes de dette par rapport au PIB :

    - voir liste sur site -

    Source : Rapport sur les perspectives de l'économie mondiale (édition d'octobre 2021)

    Le Japon, le Soudan et la Grèce sont en tête de liste avec des ratios dette/PIB bien supérieurs à 200 %, suivis de l'Érythrée (175 %), du Cap-Vert (160 %) et de l'Italie (154 %).

    Le niveau d'endettement du Japon ne sera pas une surprise pour la plupart. En 2010, il est devenu le premier pays à atteindre un ratio dette/PIB de 200 %, et il se situe désormais à 257 %. Afin de financer de nouvelles dettes, le gouvernement japonais émet des obligations qui sont rachetées principalement par la Banque du Japon.

    Fin 2020, la Banque du Japon détenait 45 % de l'encours de la dette publique.

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  26. Quel est le principal risque d'un ratio dette/PIB élevé ?

    Une augmentation rapide de la dette publique est une cause majeure de préoccupation. En règle générale, plus le ratio dette/PIB d'un pays est élevé, plus il est susceptible de faire défaut sur sa dette, créant ainsi une panique financière sur les marchés.

    La Banque mondiale a publié une étude montrant que les pays qui maintenaient un ratio dette/PIB supérieur à 77 % pendant de longues périodes connaissaient des ralentissements économiques.

    Le COVID-19 a aggravé une crise de la dette qui couvait depuis la récession mondiale de 2008. Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) montre qu'au moins 100 pays devront réduire leurs dépenses de santé, d'éducation et de protection sociale. En outre, 30 pays du monde en développement ont des niveaux élevés de surendettement, ce qui signifie qu'ils éprouvent de grandes difficultés à assurer le service de leur dette.

    Cette crise frappe plus durement les pays pauvres et à revenu intermédiaire que les pays riches. Les pays les plus riches empruntent pour lancer des plans de relance budgétaire tandis que les pays à revenu faible et intermédiaire ne peuvent pas se permettre de telles mesures, ce qui peut entraîner une plus grande inégalité mondiale.

    Le FMI met en garde contre les taux d'intérêt

    La dette mondiale a atteint 226 billions de dollars à la fin de 2020, enregistrant la plus forte augmentation sur un an depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Les emprunts des gouvernements ont représenté un peu plus de la moitié de l'augmentation de 28 000 milliards de dollars, portant le ratio de la dette publique mondiale à un record de 99 % du PIB. À mesure que les taux d'intérêt augmentent, les responsables du FMI préviennent que des taux d'intérêt plus élevés réduiront l'impact des dépenses budgétaires et intensifieront les inquiétudes quant à la viabilité de la dette. "Les risques seront amplifiés si les taux d'intérêt mondiaux augmentent plus rapidement que prévu et si la croissance faiblit", ont écrit les responsables.

    « Un resserrement significatif des conditions financières augmenterait la pression sur les gouvernements, les ménages et les entreprises les plus endettés. Si les secteurs public et privé sont contraints de se désendetter simultanément, les perspectives de croissance en souffriront.

    https://www.zerohedge.com/markets/visualizing-state-global-debt-country

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