- ENTREE de SECOURS -



vendredi 25 février 2022

Le prix des engrais : une nouvelle spirale de prix déclenchée par la crise ukrainienne

25 Février 2022

Olaf Zinke, AGRARHEUTE*

 

Le conflit devrait entraîner une nouvelle hausse des prix des engrais et des matières premières agricoles, associée à un risque élevé pour la sécurité alimentaire de nombreux pays. Lisez ce que les marchés attendent.

La crise ukrainienne pourrait avoir de graves conséquences sur les prix des engrais. Le nitrate d'ammonium, le phosphore et la potasse sont concernés. Les interruptions des exportations et les sanctions européennes vont considérablement réduire l'offre.

La Russie représente au total 40 % des exportations mondiales de nitrate d'ammonium. Une part importante de ces exportations est destinée à l'Europe.

Mercredi 23 février 2022 (date de l'article original)

La semaine dernière, les prix des engrais sur le marché mondial étaient encore en baisse. Un petit appel d'offres indien avait provoqué une forte chute des prix de l'urée. Mais aujourd'hui, tout est à nouveau remis en question : les conséquences du conflit armé aux rives de la mer Noire sont graves et se répercutent sur de nombreux domaines.

Les prix du pétrole brut et du gaz naturel ont déjà fortement augmenté. Les répercussions sur l'offre mondiale de blé, de maïs et d'orge sont considérables, compte tenu du poids des deux pays sur ces marchés. Elles sont directement perceptibles dans la hausse des prix des céréales. M. Marc Zribi, chef du département céréales de FranceAgriMer, a déclaré lors d'une conférence au portail agricole Terre-Net que les risques à court terme sont considérables en cas de conflit ouvert.

Selon M. Zribi, la Russie représente tout de même 13 % du commerce mondial de produits intermédiaires d'engrais et 16 pour cent du commerce d'engrais finis. Les conséquences sont encore plus graves pour l'exportation de nitrate d'ammonium. Le Brésil en particulier pourrait avoir des problèmes massifs, car ce pays sud-américain achète près de 60 % des exportations russes.

Or, la Russie représente au total 40 % des exportations mondiales de nitrate d'ammonium. Une part importante de ces exportations est destinée à l'Europe. En outre, la Russie est également un important fournisseur de phosphates et d'engrais phosphatés, avec 17 % du volume des échanges mondiaux.

L'approvisionnement mondial en potasse menacé – et des risques de défaillance élevés

Une aggravation de la crise aurait également des répercussions sur les flux logistiques. Il est probable que les délais de livraison s'allongent, que les transports fassent des détours et que les coûts du fret maritime et des assurances augmentent fortement.

Enfin, des risques importants sont également à craindre pour l'approvisionnement en potasse. Dans ce domaine, la Russie, tout comme le Bélarus, représente environ 20 % du volume commercial mondial, explique M. Zribi. Le Brésil, la Chine, l'Inde, l'Indonésie et les États-Unis, qui représentent ensemble les deux tiers des importations mondiales de potasse, seraient directement touchés en cas de sanctions.

« Tout bien considéré, le conflit pourrait alimenter une nouvelle spirale haussière des prix des engrais", a déclaré le responsable du département céréales de FranceAgriMer. En outre, une aggravation de la crise aurait également des répercussions sur les flux logistiques. Il devrait en tout cas y avoir un allongement des délais de livraison, des détours lors du transport et une forte augmentation des coûts du fret maritime et des assurances.

En outre, il devrait y avoir une nouvelle insécurité juridique dans les contrats, avec un risque de non-paiement pour « force majeure » en cas de guerre. De plus, un conflit ouvert entraîne également des perturbations importantes dans les circuits financiers internationaux. Au final, les grands importateurs risquent également de revenir à une politique d'approvisionnement complètement différente et d'assurer leur propre approvisionnement en matières premières agricoles, ce qui devrait encore peser sur les marchés.

Des conséquences sensibles sur les marchés céréaliers et les prix alimentaires

Les tensions devraient également entraîner une nouvelle hausse des prix des matières premières agricoles, associée à un risque élevé pour la sécurité alimentaire de nombreux pays pour des raisons de prix et de disponibilité, a encore expliqué M. Marc Zribi.

Si les risques élevés de conflit concernent les ports de la mer d'Azov, qui ne représentent que 6 % du volume des produits agricoles exportés par l'Ukraine, 70 % des marchandises à exporter sont transportées par train vers les ports de la mer Noire et sont exposées à des risques très élevés en cas de guerre.

L'occupation russe de l'est de l'Ukraine pourrait, dans le pire des cas, priver l'ensemble du pays de jusqu'à 30 % de sa production d'orge et de jusqu'à 40 % de sa production de tournesol, de blé et de maïs, estime l'expert français.

Non seulement les deux pays sont responsables de 30 % des exportations mondiales de blé et d'orge, mais la Russie et l'Ukraine fournissent également près de 80 % de la quantité mondiale d'huile de tournesol. Et bien d'autres choses encore.

____________

* Olaf Zinke travaille pour agrarheute en tant que rédacteur cross-média pour les opérations et les marchés. Il analyse les marchés agricoles et des produits de base nationaux et internationaux depuis trois décennies et a travaillé à ce titre pour diverses institutions.

* Source : Düngerpreise: Neue Preisspirale durch Ukraine-Krise ausgelöst | agrarheute.com

 https://seppi.over-blog.com/2022/02/prix-des-engrais-une-nouvelle-spirale-de-prix-declenchee-par-la-crise-ukrainienne.html

60 commentaires:

  1. Productivité agricole dans le monde, en Europe et en France : une analyse de M. Gil Rivière-Wekstein dans Atlantico


    25 Février 2022
    Glané sur la toile 915



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    (Source)

    Le titre d'Atlantico – « La productivité agricole est en baisse sur la planète et ça n’est pas du tout la bonne nouvelle qu’imaginent les écologistes » – est, sans doute volontairement, faux dans sa première partie pour permettre à M. Gil-Rivière Wekstein, rédacteur de la revue Agriculture et Environnement.

    Le contexte est donné par le chapô :

    « Des données recueillies et analysées par le Service de recherche économique du Département américain de l’agriculture ont révélé que la réduction de la croissance de la production agricole mondiale est fortement liée à un ralentissement récent de la productivité agricole. »

    M. Gil Rivière-Wekstein précise d'emblée :

    « Attention, l’article publié dans The Conversable Economist fait état d’un ralentissement de la croissance de la productivité agricole, et non de la productivité agricole. C’est-à-dire qu’il y a toujours une croissance. »

    On s'achemine ensuite vers une mise en perspective bienvenue :

    « Par ailleurs, l’article note également que la croissance de la production agricole augmente plus vite que la croissance de la population. C’est très rassurant, car cela démontre que toutes les théories malthusiennes assénées n’ont aucune raison d’être. »

    Le cas de l'Afrique est examiné avec un peu plus de détail. On relèvera notamment :

    « Ces deux problèmes [la faiblesse de la productivité et les pertes agricoles], endémiques depuis de très nombreuses années, demandent une réponse politique d’autant plus urgente que, comme ailleurs dans le monde, on assiste en Afrique à un taux de croissance considérable des populations urbaines, notamment à Lagos ou Kinshasa, deux mégapoles qui compteront plus de 20 millions d'habitants en 2030. »

    Nous ajouterons ici que la réponse politique ne doit pas seulement être africaine, mais aussi européenne compte tenu des pressions que l'Europe exerce par ses pouvoirs politiques et administratifs ainsi que par ses organisations qui prétendent contribuer au développement. Ainsi, la France ne finance pas de projets de développement impliquant des OGM – un certain Pascal Canfin s'était vanté à l'époque d'avoir orchestré cette décision politique.

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  2. Mais la politique européenne et française pro domo n'est pas oubliée :

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    « L’Afrique va donc devoir non seulement produire plus mais également importer davantage de denrées alimentaires. C’est pourquoi toute la politique agricole décroissante de la Commission Européenne – le fameux projet Farm to Fork – est vraiment absurde, voire dangereuse pour la stabilité politique du continent africain. Tout comme les programmes agricoles de certains de nos candidats à l’élection présidentielle, notamment ceux de Yannick Jadot et de Jean-Luc Mélenchon, qui s’inscrivent clairement dans un projet décroissant. »

    La question finale posée à M. Gil Rivière-Wekstein concerne la baisse de l'utilisation des intrants agricoles. Sont évoqués les progrès agronomiques, les freins économiques et les contraintes « politiques » comme les réticences face à l'irrigation.

    Un dernier mot :

    « L’expansion de l’agriculture biologique, qui impose des normes extrêmes par pure idéologie, comme par exemple l’interdiction de protéger les cultures avec des produits de synthèse, a aussi conduit à une très forte baisse des intrants, mais également à une très forte baisse de la productivité par hectare. D’ailleurs, dans le contexte mondial que vous avez évoqué, avec une hausse de la population, on peut en effet se poser la question de la pertinence de ce genre de politique… »

    D'ailleurs... au vu des événements en cours à l'Est de notre continent, cette question se pose avec encore plus d'acuité.

    Bref, on aurait tort de bouder cet article.

    https://seppi.over-blog.com/2022/02/productivite-agricole-dans-le-monde-en-europe-et-en-france-une-analyse-de-m.gil-riviere-wekstein-dans-atlantico.html

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  3. Électricité : une envolée des prix due aux fournisseurs ?


    le 25/02/2022 à 12:45


    Des fournisseurs d’électricité sans « aucune utilité » pour les particuliers.

    Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’ingénieure Anne Debrégas dénonce la manière dont le marché privé de l’électricité français est à l’origine de la flambée des prix pour les particuliers.

    Un marché de l’électricité complétement déréglé

    Et si la concurrence entre les fournisseurs d’énergie ne favorisait pas la baisse des prix du gaz et de l’électricité, mais contribuait plutôt à leur envolée ? C’est ce qu’avance Anne Debrégeas, ingénieure de recherche en économie et fonctionnement du système électrique. Dans une tribune publiée le 19 février dans Le Monde, celle qui est aussi porte-parole de la fédération Sud-Énergie dénonce les profits dégagés par les fournisseurs d’électricité alors même que les prix du marché explosent pour les particuliers.

    Pour Anne Debrégeas, rien ne justifie les prix exorbitants que payent actuellement les Français pour l’électricité. D’une part, parce que les coûts du système électrique, à 85 % fixes, sont restés relativement stables. D’autre part, parce que les autres coûts (combustibles, uranium et gaz) n’affichent qu’une hausse de 5 % en 2021 par rapport à l’année précédente et que la balance commerciale de la France reste positive : elle exporte toujours plus d’électricité qu’elle n’en importe.

    Or, constate l’ingénieure, « les prix de marché ont fluctué vingt fois plus que les coûts de production sur la dernière décennie, avec un écart de 239 % entre le minimum et le maximum annuels (32 €/MWh en 2020, 108 €/MWh en 2021) contre un écart de seulement 16 % pour les coûts de production ». Ce qui lui fait dire que « sans les marchés, le prix de l’électricité n’aurait pas évolué significativement ».

    Des fournisseurs d’électricité sans « aucune utilité » pour les particuliers

    Comment expliquer, alors, cette explosion des prix pour les particuliers ? Selon Anne Debrégeas, c’est le marché « aberrant » de l’électricité qui est à blâmer, et en particulier les fournisseurs, qui ont bénéficié de l’aide de l’État via EDF tout en augmentant leurs prix. « Engie ou TotalEnergies, qui vient d’annoncer un bénéfice net de 14 milliards d’euros en 2021, avaient-ils besoin de ces aides ? », s’interroge la spécialiste en énergie.

    Très critique envers ces fournisseurs, elle estime qu’ils n’ont d’ailleurs « aucune utilité » pour les consommateurs. « La plupart d’entre eux ne produisent pas d’électricité, ne la choisissent pas, ne la stockent pas, ne la livrent pas à leurs clients : ils se contentent de les démarcher de manière souvent agressive, d’acheter et de vendre en spéculant sur les marchés financiers de l’électricité et de facturer. »

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  4. Quant aux mesures d’urgence mises en place par le gouvernement pour endiguer la hausse des prix, elles « ne règlent en rien le problème durablement » et « ne font que s’ajouter aux autres mesures de contournement du marché empilées à chaque nouvelle crise depuis vingt ans ».

    Il est donc temps, pour Anne Debrégeas, « de prendre la mesure de cet enjeu et d’offrir la stabilité nécessaire tant aux consommateurs qu’aux producteurs qui devront investir des sommes colossales dans le système électrique ». Il faudra donc en finir avec le marché et la concurrence, « sans renoncer pour autant à la coopération européenne et même en la renforçant, sur d’autres bases ».

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/electricite-une-envolee-des-prix-due-aux-fournisseurs

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  5. La Russie le décide aussi, comme les États-Unis, est une « nation exceptionnelle » :

    Bienvenue dans le Nouvel 'Nouvel Ordre Mondial', pas comme l'Ancien 'Nouvel Ordre Mondial'


    LE 24 FÉVRIER 2022
    PAR DAVE LINDORF


    Les nations occidentales et en particulier les États-Unis se sont éveillés aujourd'hui à un nouveau monde aujourd'hui.

    Après des décennies à entendre les politiciens américains se vanter de décrire les États-Unis comme la « nation exceptionnelle », justifiant leur violation répétée du droit international avec les invasions du Vietnam, du Laos, du Cambodge, d'Haïti, de la République dominicaine, du Panama, de la Grenade, du Liban, de l'Irak, de l'Afghanistan, de la Syrie, La Libye, El Salvador et « les interventions de changement de régime dans une foule d'autres pays, parce qu'il pouvait, tout en disant au reste des nations du monde qu'elles devaient obéir strictement à « l'ordre fondé sur des règles » des relations internationales, que les pays n'envahissent pas ou ne violent pas les frontières d'autres pays, soudain il y a une autre nation qui a décidé que c'était "exceptionnel".

    La Russie de Vladimir Poutine a simplement bafoué le droit international et lancé une guerre totale contre l'Ukraine, une nation (la plus grande d'Europe géographiquement) qui la borde en Europe de l'Est.

    Nous n'avons pas besoin d'entrer dans les justifications proposées par Poutine. Ils sont aussi invalides que ceux donnés par les États-Unis pour son invasion de l'Irak et pour sa guerre de deux décennies contre l'Afghanistan, pour son invasion et sa guerre de dix ans contre le Vietnam, le Laos et le Cambodge, pour son exploitation minière du port en Nicaragua et le financement et l'armement d'une armée Contra pour créer le chaos dans ce comté à partir des sanctuaires du Honduras voisin, et ainsi de suite.

    Nous vivons dans un monde depuis des décennies où les États-Unis ont eu le champ libre pour ignorer le droit international, la Cour mondiale et la Charte des Nations Unies, car ils avaient une puissance militaire qu'aucune nation ne pouvait contester. Le pouvoir brut et laid a toujours été la véritable justification de «l'exceptionnalisme» américain.

    Nous voyons maintenant la Russie, son armée au cours des 30 dernières années depuis la dissolution de l'Union soviétique restaurée à un point où, si elle n'est pas aussi imposante et aussi étendue que les États-Unis, elle est clairement la force la plus puissante d'Europe, a montré qu'il fera ce qu'il veut dans son propre voisinage — au diable le droit international.

    Et, mis à part l'imposition impuissante de sanctions économiques à la Russie et à ses dirigeants et partisans de l'oligarque, les États-Unis ont admis qu'il n'y avait rien qu'eux-mêmes ou ses États fantoches de l'OTAN ne puissent faire,

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  6. Bien sûr, les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN pourraient entrer en guerre contre la Russie, mais personne ne veut le faire. Premièrement, cela signifierait une destruction massive dans tous les États européens impliqués dans de tels combats, mais deuxièmement, tout le monde reconnaît qu'une telle guerre deviendrait très rapidement nucléaire, soit tout de suite, soit très peu de temps après, une fois qu'une armée, russe ou américaine , a commencé à perdre. Et une fois que les armes nucléaires, même les plus petites tactiques sur les champs de bataille, seront utilisées, les plus grosses - les bombes thermonucléaires destructrices de villes et de nations - ne seront pas loin derrière.

    C'est un bon signe que le monde, y compris les États-Unis et la Russie, semblent le reconnaître, comme en témoigne l'absence notable de panique à propos d'une guerre nucléaire dans l'un ou l'autre pays ou dans les pays d'Europe où une telle guerre mondiale commencerait probablement. (Amazon ne connaît pas de ruée vers les commandes d'abris antiatomiques et, heureusement, aucun produit de ce type n'est proposé sur son site Web.)

    Même avec l'armée russe roulant rapidement sur toute l'Ukraine, le président Biden, dont l'administration a attisé cette crise en refusant de reconnaître la préoccupation légitime de la Russie concernant une propagation agressive vers l'est de nouveaux pays anti-russes membres de l'OTAN jusqu'aux frontières de la Russie, continue d'insister sur le prétendu droit divin de l'Ukraine de décider de demander son adhésion à l'OTAN, a montré le bon sens de répéter, même face à une invasion russe totale de l'Ukraine, que les forces américaines et de l'OTAN ne se déplaceraient pas pour défendre militairement l'Ukraine.

    Avec cette reconnaissance, la Russie a été effectivement reconnue, comme les États-Unis, comme une « nation exceptionnelle » – une nation qui peut agir illégalement dans son propre intérêt, du moins dans une sphère où son armée est dominante.

    La Chine regarde sûrement attentivement ce nouvel « nouvel ordre mondial ». Il a aussi une armée très puissante, probablement à ce stade beaucoup plus puissante que celle de la Russie et rivalisant avec l'armée américaine autrefois inattaquable, en particulier dans sa propre région locale.

    Taïwan doit-il s'inquiéter ? Je dirais oui, en effet. La réalité est que l'invasion de l'Ukraine par Poutine a presque certainement été discutée et approuvée à l'avance par le dirigeant suprême de la Chine, Xi Jinping. C'est le récent traité de la Russie avec la Chine, presque un pacte d'assistance mutuelle, et les liens économiques étroits de la Chine avec la Russie, qui permettent à Poutine et à la Russie d'ignorer les sanctions imposées par les États-Unis. Si la Russie ne peut pas vendre son gaz naturel et son pétrole à son principal marché, l'Europe, en raison des sanctions américaines, la Chine se fera un plaisir de l'acheter, lui assurant un accès bon marché à long terme à ces approvisionnements critiques en carburant.

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  7. Pendant ce temps, la Russie ayant maintenant démontré que la force fait le bien, comme les États-Unis le savent depuis longtemps, en en faisant la base de leur propre politique étrangère, la Chine pourrait également décider que le moment est venu de se joindre en tant que troisième « nation exceptionnelle ».

    Comme pour la Russie dans le cas de l'Ukraine, les dirigeants de Pékin sont convaincus que, quels que soient les accords conclus avec Taïwan, les États-Unis n'entreront pas en guerre avec la Chine si Pékin ordonnait à l'Armée populaire de libération de prendre le contrôle de ce que Pékin a longtemps considéré comme un "renégat". province de Chine. Je suppose que cela se ferait par étapes, d'abord avec la capture des deux petites îles au large de la côte du Fujian, Quemoy et Matsu. Cela serait suivi par une prise de contrôle par l'APL des îles Penghu An situées à mi-chemin du détroit de Taiwan entre le Fujian et Taiwan. À ce moment-là, Taïwan aurait le choix : une sorte de négociation lui donnant une certaine autonomie locale tout en concédant son statut de partie de la Chine, ou une invasion.

    Taïwan ne peut pas s'attendre à être sauvé par une intervention militaire américaine, et essayer de combattre l'armée chinoise, que ce soit par elle-même ou avec le soutien des États-Unis, serait un échec inutile et ruineux.

    C'est aujourd'hui un nouveau monde avec un nouveau « nouvel ordre mondial ». Cette fois, au lieu d'être une « superpuissance unique », nous sommes entrés dans un monde multipolaire dans lequel la puissance militaire et économique déterminera les actions qu'un pays puissant peut entreprendre. Au lieu qu'un seul pays ait tout ce pouvoir, il y a maintenant trois pays qui l'ont. Et au moins pour l'instant, des actions de politique étrangère maladroites de la part d'une série d'administrations présidentielles américaines hubris et à courte vue des deux partis politiques, à commencer par l'administration Clinton ou même Carter, ont assuré que deux de ces pays - la Russie et la Chine - sont des partenaires proches.

    Il est peut-être trop tard, mais on peut espérer que face à cette impasse probablement instable, les États-Unis finiront par admettre qu'elle n'est plus « exceptionnelle » et soutiendront un ordre mondial fonctionnant selon des normes universellement acceptées définies par les Nations Unies et jugé par la Cour mondiale. C'est peut-être une chimère à ce stade, mais l'alternative n'est pas jolie, car un monde tripolaire d'États ennemis ou rivaux - les États-Unis, la Russie et la Chine - affirment leur pouvoir là où ils le peuvent, se heurtant les uns aux autres à un moment donné, et créant des ravages et des effusions de sang dans ces malheureux pays qui se trouvent au milieu de ces rivalités.

    https://thiscantbehappening.net/welcome-to-the-new-new-world-order-not-like-the-old-new-world-order/

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    1. "C'était une MAQUEEEEEEEEETTE ! REVENEZ VOUS ASSEOIR ! On a enlevé les sextoys de vos chaises !"
      Que je vous explique, le p**tain de dieu qu'a 'construit' le monde (avec des légos trouvés dans les paquets de Bonux) s'est trompés de haut en bas comme sa mère qui l'avait monté de travers après s'être faite montée par son mec, etc, etc depuis l'avant-antiquité pré-Jour 'J' -1 !

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  8. "Ils n'ont pas entendu ce que nous leur avons dit. Ils feraient mieux d'entendre cette fois. - Vladimir Poutine


    De Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    25 février 2022


    Repensez à 2014 lorsque les États-Unis ont renversé le gouvernement ukrainien et installé un régime néonazi. Les néoconservateurs souriaient, riant de la facilité avec laquelle il était de bâillonner les Russes. La secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland s'est publiquement vantée de la façon dont les États-Unis avaient dépensé 5 milliards de dollars pour préparer le renversement de l'Ukraine. Beaucoup d'acclamations sur la façon dont l'Ukraine serait maintenant utilisée pour déstabiliser la Russie et s'emparer de la base navale russe de la mer Noire.

    Après huit longues années frustrantes et humiliantes à essayer d'attirer l'attention de l'Occident sur le fait que ce n'était pas un plan que la Russie pouvait accepter, et après un dernier effort qui n'a abouti à rien, la Russie a agi.

    Dans son discours de ce matin, Poutine a expliqué les longues années de frustration de la Russie dans ses efforts pour parvenir à une sécurité mutuelle avec l'Occident qui restait déterminé à sa propre domination. Voici les premiers mots du discours de Poutine :

    "Je considère qu'il est nécessaire aujourd'hui de parler à nouveau des événements tragiques du Donbass et des aspects clés pour assurer la sécurité de la Russie.
    Je commencerai par ce que j'ai dit dans mon allocution du 21 février 2022. J'ai parlé de nos plus grandes préoccupations et inquiétudes, et des menaces fondamentales que des politiciens occidentaux irresponsables ont créées pour la Russie de manière constante, grossière et sans cérémonie d'année en année. Je fais référence à l'expansion vers l'est de l'OTAN, qui rapproche de plus en plus son infrastructure militaire de la frontière russe.
    C'est un fait qu'au cours des 30 dernières années, nous avons patiemment tenté de parvenir à un accord avec les principaux pays de l'OTAN sur les principes d'une sécurité égale et indivisible en Europe. En réponse à nos propositions, nous avons invariablement été confrontés soit à des tromperies cyniques et à des mensonges, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l'alliance nord-atlantique continuait de s'étendre malgré nos protestations et nos inquiétudes. Sa machine militaire est en marche et, comme je l'ai dit, s'approche de notre frontière même.

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  9. Pourquoi cela arrive-t-il ? D'où vient cette manière insolente de parler du haut de leur exceptionnalisme, de leur infaillibilité et de leur permissivité ? Comment expliquer cette attitude méprisante et dédaigneuse envers nos intérêts et nos revendications absolument légitimes ?
    La réponse est simple. Tout est clair et évident. À la fin des années 1980, l'Union soviétique s'est affaiblie puis s'est disloquée. Cette expérience devrait nous servir de bonne leçon, car elle nous a montré que la paralysie du pouvoir et de la volonté est le premier pas vers la dégradation et l'oubli complets. Nous n'avons perdu confiance qu'un instant, mais cela a suffi à perturber l'équilibre des forces dans le monde.

    Le déséquilibre des forces a été corrigé, et puisque la force est tout ce que l'Occident comprend, la Russie utilise la force pour mettre fin à l'utilisation de l'Ukraine comme un pion contre la Russie.
    Dans le passé, l'Occident stupide et arrogant a ignoré les avertissements de la Russie. Dans son allocution de ce matin, Poutine a donné un autre avertissement. Si les stupides dirigeants occidentaux n'entendent pas cet avertissement, l'Occident cessera d'exister :

    « Je voudrais maintenant dire quelque chose de très important pour ceux qui pourraient être tentés d'interférer dans ces développements de l'extérieur. Peu importe qui essaie de nous barrer la route ou, a fortiori, de créer des menaces pour notre pays et notre peuple, ils doivent savoir que la Russie réagira immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n'en avez jamais vues dans toute votre histoire. Peu importe comment les événements se déroulent, nous sommes prêts. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J'espère que mes paroles seront entendues.

    Mise à jour sur la situation ukrainienne

    La résistance ukrainienne semble avoir cessé car ses infrastructures ont été mises hors service. Seules quelques milices néo-nazies piégées dans les territoires du Donbass continuent d'opposer une résistance.

    Les parachutistes russes ont capturé l'aéroport de Kiev. Il y a quelques heures, les forces russes avaient atteint le Dniepr et approché les faubourgs de Kiev. L'Ukraine a perdu son armée de l'air, sa défense aérienne, sa marine et tous ses aéroports militaires. Avec la destruction de 83 installations militaires, l'infrastructure de l'armée ukrainienne a été anéantie.

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  10. Les néo-nazis seront tenus pour responsables. L'Ukraine sera tenue de renoncer à l'adhésion à l'OTAN, de se démilitariser et de renoncer à toute revendication sur la Crimée et les républiques indépendantes. Les soldats ukrainiens seront autorisés à rentrer chez eux dans leurs familles.

    Contrairement aux Américains et à l'OTAN, les Russes ont évité d'attaquer les zones civiles et les casernes et résidences des unités militaires.

    Les lecteurs allemands m'écrivent qu'ils sont assis devant la télévision en train de se moquer de leurs politiciens idiots promettant que l'impérialisme de Poutine ne restera pas sans réponse, promettant davantage de sanctions énergétiques contre le peuple allemand et faisant face à des demandes d'indemnisation des investisseurs allemands dans le pipeline Nord 2. Les responsables allemands de la défense admettent qu'ils sont édentés et n'ont pas la capacité d'envoyer des troupes, même pour protéger les membres de l'OTAN, et encore moins l'Ukraine.

    Les Européens auraient dû réfléchir plusieurs fois avant de permettre les crimes de guerre de Washington en Serbie et au Moyen-Orient. Poutine a déclaré que les criminels de guerre seraient tenus responsables. Je pense qu'il le pense.

    Les gouvernements européens sont des idiots tellement stupides qu'ils n'ont pas songé à se demander ce qui se passerait si la Russie répondait aux sanctions en coupant l'approvisionnement en gaz. Plus tôt dans la journée, j'ai demandé quel serait le sort de l'Allemagne si la Russie répondait aux sanctions par des sanctions ? Leon Birnbaum, président d'E.ON, l'un des plus grands opérateurs européens de réseaux énergétiques, a déclaré que si la Russie coupait le flux de gaz vers l'Allemagne, l'industrie allemande devrait être coupée du réseau électrique.

    Il est difficile d'imaginer des gens aussi totalement stupides et autodestructeurs que ceux à qui les peuples occidentaux confient le leadership. En effet, les "dirigeants" occidentaux sont si totalement stupides qu'ils pourraient bien nous faire disparaître de la surface de la terre.

    https://www.lewrockwell.com/2022/02/paul-craig-roberts/they-didnt-hear-what-we-told-them-they-had-better-hear-this-time-vladimir-putin/

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  11. La Maison Blanche dit que les forces russes se trouvent à 20 milles de la capitale ukrainienne


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 12:11


    Mise à jour (22 h 50 HE) : D'éventuels missiles de croisière ou balistiques auraient touché des cibles dans ou autour de la capitale ukrainienne de Kiev. On ne sait pas dans quelle mesure les grèves sont maintenues à ce stade.

    La Maison Blanche a informé les législateurs du Congrès qu'elle pense que les forces russes ne sont plus qu'à 20 milles de Kiev.

    De grandes explosions sont signalées par des correspondants occidentaux tôt le matin, heure locale.

    CNN rapporte :

    La capitale ukrainienne Kiev a été la cible de tirs de missiles tôt vendredi, heure locale, selon un conseiller du gouvernement du pays.

    "Les frappes sur Kiev avec des missiles de croisière ou balistiques se sont poursuivies", a déclaré Anton Gerashchenko, conseiller du chef du ministère ukrainien des Affaires intérieures aux journalistes par SMS.

    Le président Zelensky, dans un précédent appel au monde, a déclaré qu'un nouveau "rideau de fer" descendait sur l'Europe.

    * * *

    Mise à jour (18 h 42 HE) : Peu avant 1 h du matin, heure de Kiev, le président ukrainien Zelensky a annoncé : « Les forces de sabotage ennemies sont entrées dans la capitale. Ma famille et moi restons.

    "Nous devons parler d'un cessez-le-feu avec la Russie", a-t-il ajouté dans le message vidéo. Ensuite, ce qui a suivi suggère que la réalité brutale est enfin en train de s'enfoncer dans le fait que malgré des années de "promesses" de Washington et de l'Occident d'un "chemin vers l'adhésion à l'OTAN" - aucun de ses partisans ou alliés de l'Ukraine ne vient l'aider :

    "Nous n'avons pas peur de parler à la Russie. Nous n'avons pas peur de parler de garanties de sécurité pour notre État. Nous n'avons pas peur de parler de statut neutre. Mais quelles garanties de sécurité aurons-nous ? Mais quels pays les donneront ?" Zelensky dit en réponse à une offre russe antérieure de commencer à négocier les "conditions de reddition".

    "Nous sommes seuls à défendre notre État. Qui est prêt à se battre avec nous ? Je ne le vois pas. Qui est prêt à garantir l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan ? Tout le monde a peur", a ajouté Zelensky.

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  12. "J'ai demandé aux 27 dirigeants européens si l'Ukraine devait faire partie de l'Otan. J'ai demandé directement. Ils ont tous peur. Et nous n'avons pas peur", a-t-il déclaré.

    Le monde assiste maintenant en temps réel à ce que l'éminent analyste géopolitique John Mearsheimer avait prédit il y a plus d'une demi-décennie dans le contexte du coup d'État initial en Ukraine soutenu par l'Occident...

    "L'Occident mène l'Ukraine sur la voie de la primevère et le résultat final est que l'Ukraine va être détruite", a déclaré Mearsheimer dans un clip qui a récemment refait surface et largement diffusé.

    Les derniers commentaires de Zelensky montrant une profonde frustration et un désespoir sont survenus quelques heures après que le président Biden, dans un discours sur la crise, a confirmé que "les forces américaines ne se battront pas en Ukraine" tout en déployant de nouvelles sanctions qui s'arrêtent bien en deçà de ce que les faucons du Congrès exigent. Sur le front de l'énergie, il avait déclaré tout en épargnant de manière cruciale les principales exportations énergétiques russes des sanctions :

    "Dans notre ensemble de sanctions, nous avons spécifiquement conçu les paiements énergétiques pour qu'ils se poursuivent. Nous surveillons de près l'approvisionnement en énergie pour toute perturbation", a déclaré Biden depuis la salle Est de la Maison Blanche. "Nous nous sommes coordonnés avec les principaux pays producteurs et consommateurs de pétrole. .."

    Après la première journée complète de combats, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes a déclaré qu'au total, 30 chars russes, 130 véhicules blindés de combat, 5 avions et 6 hélicoptères ont été abattus par l'armée ukrainienne. Cependant, sans aucun doute, les pertes ukrainiennes sont beaucoup, beaucoup plus graves.

    Pendant ce temps, de nouveaux rapports indiquent que la Russie se prépare à commencer un "bombardement à grande échelle de la capitale ukrainienne Kiev vers 03h00, heure de l'Ukraine", selon un correspondant de CNN citant des sources de renseignement américaines.

    Le ministère ukrainien de la Défense promet de continuer à défendre le pays, même si Zelensky a publié tardivement un "ordre de mobilisation totale" – qui interdit également à tous les hommes éligibles à l'armée de fuir le pays âgés de 16 à 60 ans.

    Ci-dessous: un tour d'horizon des images confirmées via NY Times...

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  13. * * *

    Mise à jour (16 h 28 HE) : Les États-Unis et l'OTAN redoublent apparemment d'efforts : bien que l'Ukraine voit l'écrasante force russe utilisée pour soumettre le pays (avec les troupes biélorusses), le ministre ukrainien des Affaires étrangères a annoncé que Kiev recevrait de « nouvelles armes défensives » de Washington .

    Simultanément, le ministre ukrainien de la Défense a déclaré que la Russie "préparait une nouvelle vague d'attaques, y compris des frappes aériennes".

    Cependant, il semble que le débat au sein de l'administration se poursuive sur la mesure dans laquelle elle veut continuer à provoquer davantage la Russie, après que Biden ait clairement indiqué plus tôt dans la journée que les États-Unis n'enverraient pas de troupes en Ukraine pour engager la Russie.

    Cela aussi alors que le gouvernement ukrainien prétend qu'il arme une résistance locale composée de civils et de vétérans militaires...

    Certaines preuves sont apparues au cours de la dernière demi-journée de combats selon lesquelles, à certains endroits, les Russes pourraient ne pas rencontrer beaucoup de résistance à l'approche des forces et des bases ukrainiennes.

    Cependant, un renversement majeur signalé s'est produit au cours des dernières heures sur le principal aérodrome de Hostomel près de Kiev, qui serait de retour sous le contrôle militaire ukrainien après de violents combats. La Russie l'a pris tôt dans la journée après un assaut aérien majeur.

    * * *

    Mise à jour (13 h 49 HE) : Le gouvernement ukrainien a confirmé que le site de la centrale électrique de Tchernobyl a été saisi par les forces russes. "Le Premier ministre a fait cette annonce lors d'un briefing télévisé, affirmant que les troupes russes avaient pris le contrôle de la zone et de la centrale nucléaire", confirme Bloomberg.

    "L'installation est située à environ 80 miles (129 km) au nord de Kiev, à plusieurs miles au sud de la frontière biélorusse. Tenir Tchernobyl fournirait aux troupes russes un point de rassemblement qui ne pourrait pas être bombardé", ajoute le rapport, en référence au potentiel de retombées radioactives dangereuses compte tenu de la présence permanente de déchets nucléaires. La spéculation demeure que si le site venait à être bombardé directement, il pourrait y avoir une contamination nucléaire libérée dans l'air, affectant potentiellement d'autres régions d'Europe.

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  14. Les médias d'Etat russes sont dans la soirée jeudi (heure locale) citant le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov pour dire que Moscou offre à Kiev des "conditions de reddition". Entre-temps...

    LES ALLIÉS OCCIDENTAUX VOYENT KYIV TOMBER AUX FORCES RUSSES EN QUELQUES HEURES

    Peskov a déclaré: Le président a formulé sa vision de ce que nous attendrions de l'Ukraine afin que les problèmes dits de la "ligne rouge" soient résolus. C'est un statut neutre, et c'est un refus de déployer des armes.

    Et plus loin:

    L'opération a ses objectifs – ils doivent être atteints. Le président a déclaré que toutes les décisions avaient été prises et que les objectifs seraient atteints », a poursuivi Peskov, suggérant que si Kiev acceptait de répondre aux exigences, l'attaque militaire actuelle contre l'Ukraine pourrait être annulée.

    * * *

    Mise à jour (10 h 11 HE) : Le potentiel augmente pour de plus grandes retombées de la guerre à travers l'Europe, car des combats intenses sont signalés centrés dans la région de Tchernobyl. Les autorités ukrainiennes tirent la sonnette d'alarme sur des scénarios potentiellement désastreux qui pourraient survenir dans des zones de la zone de confinement de Tchernobyl, qui comprend une vaste région entourant la centrale nucléaire de Tchernobyl où la contamination radioactive est la plus élevée depuis la catastrophe d'avril 1986. Les troupes russes entreraient dans la zone depuis la Biélorussie, selon Interfax :

    Le conseiller du ministre de l'Intérieur de l'Ukraine Anton Gerashchenko a déclaré que les troupes russes du territoire de la Biélorussie sont entrées dans la zone de la centrale nucléaire de Tchernobyl (NPP).

    Gerashchenko a souligné que "si une installation de stockage de déchets nucléaires est détruite à la suite de frappes d'artillerie ennemies, la poussière radioactive peut recouvrir les territoires de l'Ukraine, de la Biélorussie et des pays de l'UE!"

    Le président ukrainien Zelensky aurait également tiré la sonnette d'alarme sur les combats dans la zone de confinement :

    LE PRÉSIDENT UKRAINE DIT QUE LES FORCES D'OCCUPATION RUSSES ESSAYENT DE CAPTURER L'USINE DE TCHERNOBYL

    Il va sans dire qu'étant donné la férocité de la campagne aérienne et terrestre en cours de la Russie, tout incident majeur pourrait déclencher une panique plus large en Europe et un éventuel impact négatif sur la santé à long terme dans certaines parties de l'Europe.

    Pendant ce temps, la guerre aérienne de la Russie continue de s'intensifier...

    * * *

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  15. Maintenant, plusieurs heures après le début de l'attaque russe qui a commencé vers 5 heures du matin, heure de Kiev, il est devenu clair qu'une invasion à grande échelle de type "choc et effroi" est clairement en cours - qui ne se limite pas seulement au Donbass à l'est. De superbes vidéos au sol montrent ce qui peut être décrit comme une guerre aérienne en cours contre Kiev et plusieurs autres villes du pays. Des chars ont également été vus traversant rapidement la frontière ukrainienne depuis la Biélorussie, avec de nombreuses informations selon lesquelles des soldats biélorusses monteraient l'attaque aux côtés des troupes russes.

    L'armée russe avait annoncé quelques heures seulement après le début de l'offensive que tous les systèmes de défense aérienne de l'Ukraine avaient été retirés. Une présence aérienne russe massive, comprenant des avions de chasse et des hélicoptères, a été confirmée dans une grande partie du pays.

    Peu de temps après l'attaque initiale, qui comprenait également des lancements de missiles de croisière, qui provenaient probablement de la flotte russe de la mer Noire, les autorités de Kiev ont cité "des centaines" d'Ukrainiens tués, dont des civils.

    On pense qu'une grande partie de l'infrastructure militaire de commandement et de contrôle de l'Ukraine a été ciblée et touchée lors de la première vague, également lorsque les gardes-frontières ukrainiens ont été attaqués, avec des rapports faisant état de soldats fuyant l'avancée russe. Moscou a déclaré un passage sûr pour tout soldat ukrainien déposant les armes.

    Le service d'urgence de l'État ukrainien a également déclaré qu'un avion militaire ukrainien avait été abattu, faisant cinq morts. Ces images surréalistes du champ de bataille continuent de prouver la férocité d'une guerre aérienne en cours.

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a commenté jeudi la portée et l'objectif des objections militaires, citant l'objectif de Poutine de "démilitarisation et dénazification" de l'Ukraine.

    "Idéalement, l'Ukraine devrait être libérée, nettoyée des nazis, des personnes et de l'idéologie pro-nazies", a déclaré Peskov, affirmant que les opérations ne prendraient fin qu'une fois ces objectifs atteints. On ne sait toujours pas si cela signifiera un changement de régime à Kiev, bien qu'à ce stade, ce scénario semble plus que probable. Selon les premiers rapports, le président Zelensky s'est vu offrir un passage sûr s'il quittait l'Ukraine.

    La police nationale ukrainienne et les services d'urgence ont déclaré qu'il y avait eu des combats dans tout le pays, la Russie menant plus de 200 attaques, avec de graves affrontements en cours dans diverses parties de l'Ukraine.

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  16. Le président Biden a promis de nouvelles sanctions sévères et de grande envergure, qui, selon lui, seront annoncées dans un discours jeudi. Le chancelier allemand Olaf Scholz et d'autres dirigeants occidentaux ont condamné ce que Scholz a qualifié d'"acte imprudent du président Poutine" et de "jour terrible pour l'Ukraine et un jour sombre pour l'Europe".

    "Il n'y a aucune justification à tout cela, c'est la guerre de Poutine", a déclaré Scholz lors d'une conférence de presse à Berlin.

    La campagne russe de grande envergure est maintenant largement décrite comme la guerre « de choc et de crainte » de Poutine – pour emprunter à la guerre américaine en Irak – au cœur de l'Europe de l'Est. Bloomberg et d'autres l'appellent la pire crise de sécurité en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/putins-shock-awe-war-ukraine-unfolds-dark-day-europe-many-hundreds-killed

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  17. Quels pays européens sont les plus dépendants du gaz russe ?


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 10:15


    Après l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, l'Europe risque de sombrer dans une crise énergétique déclenchée par une grande partie de la dépendance du continent au gaz russe, qui arrive par des gazoducs. Le gaz naturel liquéfié (GNL) qui peut parcourir de longues distances sur des cargos avant d'être regazéifié pourrait être une solution potentielle si une telle crise se produisait, mais, comme le note Katharina Buchholz de Statista, le GNL peut être difficile à trouver et à mettre en œuvre. Les principaux producteurs sont les États-Unis, le Qatar et le Nigeria.

    Les données de l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie de l'Union européenne montrent quels pays l'approvisionnement énergétique serait le plus menacé en cas de gel du gaz russe ou d'embargo.

    - voir liste sur site -

    Infographie : Quels pays européens dépendent du gaz russe ? | Statistique
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    Parmi les principales économies européennes, l'Allemagne importe environ la moitié de son gaz de Russie, tandis que la France n'obtient qu'un quart de son approvisionnement du pays, selon les dernières données disponibles. La plus grande source de gaz français était la Norvège, fournissant 35 pour cent. L'Italie serait également parmi les plus touchées avec une dépendance de 46% au gaz russe.

    Le Royaume-Uni est dans une position différente, tirant la moitié de son approvisionnement en gaz de sources nationales et important principalement de la Norvège et du Qatar. L'Espagne ne figure pas non plus sur la liste des principaux clients de la Russie, les principaux partenaires commerciaux du pays étant l'Algérie et les États-Unis.

    Certains petits pays européens dépendent exclusivement du gaz russe, à savoir la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine et la Moldavie. La dépendance était également supérieure à 90 % de l'approvisionnement en gaz en Finlande et en Lettonie et à 89 % en Serbie, selon les dernières données disponibles. Une faible dépendance a pu être observée aux Pays-Bas, en Roumanie et presque aucune dépendance vis-à-vis du gaz russe n'existe en Géorgie, en Irlande et en Ukraine. Cependant, ce dernier pays achète du gaz naturel à l'UE depuis 2015 après un précédent conflit armé avec la Russie à propos de la Crimée. Cela signifie qu'il pourrait être soumis à la réimportation de gaz russe via le bloc.

    https://www.zerohedge.com/energy/which-european-countries-are-most-dependent-russian-gas-0

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  18. Avertissement - Les prix de l'essence au Royaume-Uni pourraient atteindre 1,60 £ / litre après les actions russes


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 09:30
    Via The Epoch Times,


    Les automobilistes britanniques sont avertis de la possibilité que les prix de l'essence grimpent à 1,60 £ (1,91 €) le litre après que l'assaut militaire de la Russie contre l'Ukraine a déclenché une hausse des prix du pétrole.

    Le prix du pétrole brut Brent a atteint son plus haut niveau en huit ans après avoir augmenté de 6,3% à 102,90 dollars américains le baril peu après 8 heures du matin jeudi.

    Les prix moyens du carburant sur les parvis britanniques ont déjà atteint des niveaux record, et la situation devrait s'aggraver à mesure que les détaillants répercutent de nouvelles hausses des coûts de gros.

    Le porte-parole du carburant de RAC, Simon Williams, a déclaré:

    "Les actions de la Russie vont maintenant faire grimper les prix à la pompe à 1,50 £ très bientôt.

    «La question devient alors où cela s'arrêtera-t-il et combien les conducteurs peuvent-ils prendre, tout comme beaucoup utilisent davantage leur voiture et retournent sur leur lieu de travail.

    "Si le prix du pétrole devait augmenter à 110 dollars américains, il y a un danger très réel que le prix moyen de l'essence atteigne 1,55 £ le litre.

    «Cela entraînerait des difficultés financières incalculables pour de nombreuses personnes qui dépendent de leur voiture pour se rendre au travail et mener leur vie, car cela ferait monter en flèche le coût d'un réservoir plein à 85 £.

    "A 120 dollars américains le baril - sans aucune modification du taux de change qui est actuellement de 1,35 dollars américains - nous chercherions 1,60 £ le litre et 88 £ pour un réservoir plein."

    Les chiffres de la société de données Experian Catalist montrent que le coût moyen d'un litre d'essence sur les parvis britanniques mercredi a augmenté à 149,43p, tandis que le diesel est passé à 152,83p.

    Cela se compare à l'essence à 145,91p et au diesel à 149,22p il y a un mois, et à l'essence à 122,50p et au diesel à 125,99p il y a un an.

    - voir graph sur site -

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  19. Le président de l'AA, Edmund King, a déclaré: "L'attaque de la Russie contre l'Ukraine et l'incertitude géopolitique qui en résulte ont poussé le brut Brent au-dessus de 100 dollars américains le baril pour la première fois depuis 2014.

    « Cela entraînera des hausses de prix à la pompe.

    "De nouveaux prix record du carburant sont probablement de sitôt."

    M. King a conseillé aux conducteurs souhaitant économiser du carburant d'envisager le covoiturage, de réduire les trajets courts, de réduire les vitesses et de conduire plus en douceur.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/warning-uk-petrol-prices-may-hit-ps160litre-after-russian-actions

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  20. Comment l'Ukraine s'intègre dans le puzzle mondial


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 08:00
    Rédigé par Alasdair Macleod via GoldMoney.com,


    L'Ukraine fait partie d'un tableau géopolitique beaucoup plus vaste. La Russie et la Chine veulent que l'influence hégémonique des États-Unis sur le continent eurasien soit marginalisée. Après les défaites de la politique étrangère américaine en Syrie et en Afghanistan et après le Brexit, Poutine creuse un fossé entre l'Amérique et l'UE non anglo-saxonne.

    En raison de l'expansion monétaire mondiale, la hausse des prix de l'énergie profite à la Russie, qui peut se permettre d'écraser l'Allemagne et d'autres États de l'UE dépendant du gaz naturel russe. La pression ne s'arrêtera que lorsque l'Amérique reculera.

    Consciente que son rôle dominant au sein de l'OTAN est menacé, l'Amérique a tenté d'aggraver la crise ukrainienne pour entraîner la Russie dans une occupation intenable. Poutine ne tombera pas dans le panneau.

    Le danger pour nous tous n'est pas une guerre sur le terrain - qui n'impliquera probablement que les attaques préventives contre les installations militaires lancées par Poutine la nuit dernière - mais une guerre financière pour laquelle la Russie est pleinement préparée.

    Les deux parties ne savent probablement pas à quel point le système bancaire de la zone euro est fragile, la BCE et ses actionnaires de banque centrale nationale ayant déjà des passifs supérieurs à leurs actifs. En d'autres termes, la hausse des taux d'intérêt a brisé le système de l'euro et une catastrophe économique et financière sur son flanc oriental déclenchera probablement son effondrement.

    La tension croissante autour de l'Ukraine fait partie d'un tableau plus large - une lutte entre l'Amérique et les deux hégémons eurasiens, la Russie et la Chine. Le prix est le contrôle ultime sur Mackinder’s World Island.

    Halford Mackinder est reconnu comme le fondateur de la géopolitique : l'étude de facteurs tels que la géographie, la géologie, l'économie, la démographie, la politique et la politique étrangère et leur interaction. Son article original s'intitulait "The Geographical Pivot of History", présenté à la Royal Geographical Society en 1905 dans lequel il formula pour la première fois sa théorie du Heartland, qui étendit l'analyse géopolitique pour englober le monde entier.

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  21. Dans cet article et dans un article ultérieur (Démocratic Ideals and Reality: A study in the Politics of Reconstruction, 1919), il s'appuie sur sa théorie du cœur, et à partir de laquelle sa célèbre citation nous a été transmise: «Qui gouverne l'Europe de l'Est commande le monde Île [Eurasie] ; Qui gouverne le monde, l'île gouverne le monde ». Staline aurait été intéressé par cette théorie, et bien qu'elle ne soit pas généralement admise, les dirigeants et les administrations de la Russie, de la Chine et de l'Amérique sont presque certainement au courant de la théorie de Mackinder et de ses implications.

    Nous ne pouvons pas savoir si les dirigeants et les administrations russes et chinois sont de fervents fans de Mackinder, mais leur partenariat au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai est conforme à sa théorie de l'île mondiale. Depuis ses débuts en tant qu'accord de sécurité post-soviétique et post-Mao entre la Russie et la Chine fondé en 2001 pour réprimer l'intégrisme islamique, l'OCS est devenue une organisation intergouvernementale politique et économique qui, avec ses membres, ses États observateurs et ses partenaires de dialogue, représente plus de 3,5 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale.

    La relation symbiotique entre la Russie riche en ressources et les industriels chinois lie l'ensemble de l'OCS. Le développement par la Chine de la masse terrestre asiatique est la promesse d'améliorations spectaculaires des conditions de vie de chacun. Et conformément à la théorie des îles mondiales, l'argent chinois domine désormais l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et des pays d'Asie du Sud-Est, en particulier ceux contrôlés et influencés par la diaspora chinoise. L'influence de la Chine s'étend également à l'Amérique du Sud par le biais d'organisations telles que les BRICS (B pour le Brésil) et le Chili pour le cuivre et d'autres métaux.

    Alors que le partenariat sino-russe domine économiquement l'Ile-Monde, l'Amérique n'a été que progressivement expulsée des affaires asiatiques. Ses campagnes post-11 septembre au Moyen-Orient ont déstabilisé cette région, créant du carburant pour les ennemis de l'Amérique et épouvantables calamités de réfugiés pour ses alliés européens à ce jour. Son retrait de l'Afghanistan riche en ressources n'était que le dernier domino à tomber. Elle ne conserve une influence politique qu'en Europe occidentale et en Asie du Sud-Est, bien que sa présence militaire et de renseignement soit encore très répandue.

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  22. Aujourd'hui, les actions de l'Amérique sont celles d'un hégémon dont le temps passe. Le Royaume-Uni ayant opté pour le Brexit, l'influence américaine sur l'Union européenne par le biais de son partenariat sécuritaire et politique avec le Royaume-Uni a été réduite. Son emprise sur les affaires européennes par le biais de l'OTAN est minée à la fois par la détermination de la Turquie à déplacer ses intérêts vers les régions turques d'Asie centrale et par la détermination de l'UE à établir ses propres arrangements de défense. L'inutilité de l'OTAN pour la future défense de l'Europe occidentale devient maintenant évidente pour les Russes, et il doit être difficile pour eux de résister à l'accélération de son déclin.

    La guerre froide dans le Pacifique

    La guerre froide dans le Pacifique consiste à contenir la Chine. Alors que l'avenir de Taïwan et les tentatives de la Chine d'établir des bases navales dans les mers de Chine méridionale font la une des journaux, l'influence commerciale de la Chine dans la région continue d'augmenter. Après que le président Trump a retiré l'Amérique du partenariat transpacifique prévu, le TTP a été remplacé par l'accord global et progressiste pour le partenariat transpacifique qui est entré en vigueur en décembre 2018, dont onze signataires ont des économies combinées représentant 13,4 % du PIB mondial. Cela en fait l'une des plus grandes zones de libre-échange en termes de PIB et comprend l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Même le Royaume-Uni a officiellement demandé à adhérer (il se qualifie comme une nation du Pacifique grâce à ses dépendances dans la région), de sorte que trois des membres des « cinq yeux » de la sécurité américaine feront partie du CPTPP.

    La Chine a également demandé à rejoindre le CPTPP en septembre dernier. Pour l'instant, l'adhésion de la Chine au CPTPP est mise en doute. Les alliés américains dans le partenariat, y compris le Japon, insistent sur diverses dispositions obstructives. Mais dans cette métaphore bien usée, la Chine est l'éléphant dans la pièce, et il est difficile de voir le CPTPP résister éternellement à son adhésion. Pour l'instant, la Chine peut y renoncer par des accords de libre-échange séparés avec certains membres du CPTPP, avec lesquels elle entretient déjà des échanges bilatéraux.

    Quel que soit le désir de l'Amérique de conserver le contrôle politique et militaire sur le Pacifique, l'économie du commerce finira par diminuer cette influence. Et tandis que des sabres sont secoués sur Taïwan et les atolls du Pacifique, la Russie fait pression sur l'Europe pour mettre fin aux arrangements de défense dominés par les Américains à l'autre bout de l'île du monde.

    Les observateurs du plus grand des grands jeux auraient raison d'examiner les développements actuels en Ukraine dans le contexte de la théorie du cœur de Mackinder. Comprenez cela et vous comprendrez le raisonnement de Poutine. Chasser l'influence américaine du continent eurasien a été son objectif depuis que l'Amérique a renié son accord de ne pas rapprocher l'OTAN de la Russie après la fin de l'ancienne URSS.

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  23. L'Ukraine est prise au milieu

    La Russie et les Anglo-Saxons intensifient la rhétorique sur l'Ukraine. Jusqu'à récemment, l'Ukraine elle-même avait vu peu de preuves de la vérité dans la propagande occidentale, demandant qu'elle soit atténuée parce que tous ces discours de guerre augmentent leur probabilité et ruinent l'économie. Pendant ce temps, le courant dominant de l'UE veut juste la paix et le gaz naturel.

    Certains craignent que tous ces discours sur la guerre ne deviennent auto-réalisateurs - comme la première guerre mondiale. Dans ce cas, il est généralement admis par les stratèges militaires que Poutine serait fou de prendre le contrôle de l'Ukraine. Il a certes la puissance de feu, et l'Ukraine est coulée comme une Belgique sur les steppes, avec deux ethnies et dont le but principal semble être de permettre l'occupation étrangère et le passage des troupes étrangères. Mais s'accrocher à l'Ukraine contre la volonté des peuples, alors qu'il y a une frontière immensément longue sur laquelle les dissidents peuvent recevoir des armes et de la propagande anti-russe est une autre affaire.

    L'occupation russe se limitera probablement à la défense du Donbass et de Louhansk maintenant que la Russie a officiellement reconnu leur droit à l'autodétermination. Sans tirer un coup de feu, l'armée russe a déplacé la frontière sur une centaine de kilomètres dans le territoire officiellement ukrainien. Mais c'est là qu'une invasion d'occupation est susceptible de s'arrêter et ne doit pas être confondue avec les frappes préventives contre les bases militaires et les aérodromes d'aujourd'hui.

    Ces mesures sont là pour exercer une pression croissante en faveur d'un règlement diplomatique. Alors, que veut Poutine ? Fondamentalement, il veut que l'Amérique sorte de l'Europe de l'Est. Et après le Brexit, en tant que caniche américain, il ne voit aucune raison pour laquelle la Grande-Bretagne devrait être là non plus. Et ayant son pouce sur diverses conduites de gaz vers l'Europe, il intègre l'Allemagne et les autres membres de l'UE à l'OTAN dans sa façon de penser.

    L'Ukraine vient à la suite de l'évacuation désastreuse de l'Afghanistan par l'Amérique, qui a suivi l'échec de sa tentative d'éliminer Assad de la Syrie. Selon la rumeur, les services de renseignement américains auraient organisé le coup d'État manqué au Kazakhstan, qui a été rapidement maîtrisé par les troupes russes. Ainsi, du point de vue de Poutine, la politique américaine à l'égard de la masse terrestre eurasienne a échoué, il a l'Amérique en fuite et il voudra capitaliser sur son recul.

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  24. Pendant ce temps, l'Amérique, qui a gouverné l'Europe occidentale par le biais de l'OTAN après la Seconde Guerre mondiale, a du mal à accepter ses revers et doit reprendre le dessus. Vraisemblablement, en augmentant les craintes d'une invasion russe, l'administration Biden espérait que Poutine reculerait ou serait amené à attaquer l'Ukraine. S'il avait reculé, ce serait une victoire diplomatique et permettrait à l'Amérique de reconstruire sa présence à Kiev. Si Poutine envahit et occupe l'Ukraine, l'Amérique peut contribuer à rendre la vie extrêmement difficile à une force d'occupation. Quoi qu'il en soit, cela marquerait la fin des échecs de la politique américaine sur le continent eurasien. La Grande-Bretagne, comme toujours, ne fait que suivre la ligne américaine.

    Mais Poutine n'est pas dupe. Il détruit l'économie ukrainienne. Il a son pouce sur Nord Stream 1 et 2. Et l'Allemagne a trop d'intérêts commerciaux et financiers à la fois en Russie et en Europe de l'Est pour que cela ne fasse pas de mal. L'Allemagne abrite également la tête de ligne principale de la route de la soie chinoise. Si l'Allemagne se prosterne devant l'Amérique, l'Amérique fera-t-elle alors pression sur elle pour qu'elle coupe les liens avec la Chine ?

    C'est la réalité géopolitique à laquelle l'Allemagne et tous les Européens du continent doivent maintenant faire face. Le nouveau chancelier allemand doit trancher : soutient-il l'Amérique, sacrifie-t-il le potentiel économique de l'Allemagne et voit-il les coûts de l'énergie s'envoler, ou reconnaît-il les réalités économiques du partenariat Russie-Chine et les énormes opportunités qu'il offre à long terme ?

    La Russie, l'Amérique et l'Allemagne sont les principaux acteurs dont les décisions décideront de l'issue de la situation ukrainienne. Une escalade vers un conflit non nucléaire et une occupation russe de l'Ukraine ne feront que convenir aux Américains, confirmant que leur présence est la garantie de la sécurité nationale.

    L'Ukraine est devenue un champ de bataille virtuel.

    La position géographique de l'Ukraine, entre les États d'Europe centrale libérés et la Russie, a assuré qu'elle deviendrait un élément central de la rivalité continue entre la Russie et l'Amérique. Depuis la chute de l'Union soviétique, l'Ukraine est déterminée à tracer sa voie indépendamment de la Russie en tant que nation souveraine. Mais son point de départ était difficile, avec ses provinces orientales majoritairement russes, tandis que les régions occidentales étaient plutôt d'Europe centrale.

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  25. Les révolutions orange et Maidan en 2004 et 2014 respectivement étaient des luttes par procuration entre l'Amérique et la Russie. Alors que l'Amérique aurait investi des milliards dans ses intérêts ukrainiens, en 2014, la Russie a réagi en prenant le contrôle de la Crimée et en fomentant des rébellions à Lougansk et à Donetsk. En capturant la Crimée et en favorisant deux provinces séparatistes, Poutine avait remporté cette bataille territoriale dans une guerre en cours.

    En dehors de ces provinces orientales, la plupart des Ukrainiens ont désespérément tenté d'éviter que leur pays ne devienne une colonie russe. Ils voulaient faire une demande d'adhésion à l'UE, ce qui a été rejeté par le président Ianoukovitch soutenu par la Russie en 2013, ce qui a conduit à la révolution de Maïdan et à Ianoukovitch de fuir le pays vers la Russie. L'Ukraine a également cherché la protection de l'OTAN, ce qui a poussé Poutine à mettre un terme aux influences américaines marchant vers l'est.

    Alors que l'Ukraine n'a jamais quitté les gros titres, les États-Unis ont déplacé leur attention vers la Syrie plus tard en 2014. L'échec éventuel à évincer Assad, qui a fait appel à l'aide russe, a été suivi par l'Afghanistan. L'Ukraine fait à nouveau la une des journaux, cette fois à la demande de la Russie. Poutine mène maintenant ce conflit de manière proactive au lieu de laisser tranquillement l'Amérique faire toutes les erreurs et d'encaisser les coups, ce qui représente un changement majeur dans la stratégie russe. Cela implique que Poutine perçoit l'Amérique comme déséquilibrée et qu'il y voit le moment d'un coup gagnant.

    Poutine a soigneusement préparé ses défenses. Les politiciens américains ont demandé que la Russie soit exclue de SWIFT après l'invasion de la Crimée. Depuis lors, la Russie a développé Mir, un système de paiement pour les transferts électroniques de fonds, et un équivalent SWIFT connu sous le nom de SPFS - Système de transfert de messages financiers, avec des accords reliant SPFS à d'autres systèmes de paiement en Chine, en Inde, en Iran et dans les pays membres de l'Union économique eurasienne. La Banque centrale de Russie a renforcé le réseau bancaire commercial. Et il a également réduit autant que possible son exposition au dollar en investissant plutôt dans l'or et l'euro, ce qui signifie que moins de réserves sont détenues sous forme de dépôts dans le système bancaire américain et investies dans des obligations américaines.

    De ces actions, Poutine a signalé qu'il est conscient que le danger pour la Russie est plus susceptible d'être une guerre financière que physique. Comme l'a dit le président Biden, avoir des troupes américaines sur le terrain pour combattre les Russes est une guerre mondiale et n'arrivera pas. En ce sens, l'Ukraine, sur laquelle la Russie conserve une mainmise énergétique, est un champ de bataille virtuel pour une guerre par procuration.

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  26. Considérations financières

    En examinant les forces et les faiblesses des principaux partis, nous devons d'abord confirmer qui ils sont : la Russie, l'Amérique et l'UE. Et dans l'UE, c'est principalement l'Allemagne, mais tous les États membres seront touchés.

    Comme indiqué ci-dessus, le véritable objectif de la Russie est de sortir l'Amérique de l'Europe, et la stratégie de Poutine est de creuser un fossé entre l'Amérique et l'UE, et en particulier sa puissance industrielle, l'Allemagne. Les plans visant à séparer l'Amérique de l'Europe remontent aux premiers jours de Poutine, avec la construction de Nord Stream pour contourner l'Ukraine avec laquelle le russe Gazprom était en conflit. Délivrant 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, le premier Nord Stream a été achevé en 2012. Un deuxième gazoduc. Nord Stream 2, qui est prêt à être mis en ligne, double cette capacité.

    - voir graph sur site -

    La pression américaine sur l'Allemagne pour retarder l'opération de Nord Stream 2 fait suite à la dépréciation du dollar à partir de mars 2020 notamment, lorsque la Fed a réduit les taux d'intérêt à zéro et institué un QE de 120 milliards de dollars chaque mois. L'effet a été de saper le pouvoir d'achat du dollar pour presque tous les produits de base, y compris l'énergie. Par conséquent, une combinaison de la dépréciation du dollar, de la demande hivernale et de l'absence d'approvisionnement supplémentaire en provenance de Russie a créé une crise énergétique non seulement pour l'Allemagne, mais pour tous les membres de l'UE.

    L'Allemagne est particulièrement touchée, avec un indice des prix à la production en hausse de 25% sur un an fin janvier. L'Allemagne ne peut pas accepter une escalade des sanctions financières contre la Russie à un moment où son industrie est aux prises avec d'autres coûts de production en hausse. Non seulement son commerce avec la Russie est important, mais elle a des intérêts bancaires et financiers en Europe centrale, en Europe de l'Est et en Russie, qui pourraient être déstabilisés par les tentatives américaines de restreindre les paiements.

    Malgré le soutien initial du chancelier Scholz aux sanctions de l'UE, l'Allemagne risque d'être indécise, déchirée entre les demandes concurrentes d'une économie qui s'effondre et la pression de l'OTAN. En refusant l'autorisation réglementaire pour Nord Stream 2, il a démontré qu'au lieu de considérer les intérêts de ses électeurs comme primordiaux, il a cédé à la pression de l'OTAN. Cette faiblesse de la part d'Olaf Scholz est cohérente avec le socialisme indécis de son Parti social-démocrate et le voyage de culpabilité continu de l'Allemagne après deux guerres mondiales.

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  27. Reconnaissant l'importance de l'Allemagne et sa probable indécision, le président français Macron a saisi l'opportunité politique de servir de médiateur entre la Russie et l'UE, ce qui convient à la cause russe. Macron a simplement fourni un autre canal au message de Poutine sur l'OTAN : sortez les États-Unis de l'Europe et l'UE devrait être responsable de sa propre défense. Et compte tenu des ambitions de Macron pour la France en Europe, il y verra probablement une opportunité de permettre à la France de prendre la tête des futurs arrangements de défense de l'UE après que la situation en Ukraine se soit effondrée. Ce sera sur la route, mais pour l'instant, l'UE soutient fermement les propositions de sanctions américaines et britanniques.

    Les sanctions fonctionnent rarement. Ils encouragent simplement les sanctionnés à approfondir leurs propres ressources intellectuelles et entrepreneuriales et à travailler dur pour trouver des moyens de les contourner. La Russie se contentera de vendre son gaz ailleurs : à ces prix élevés, les dommages sont minimes et ils peuvent se permettre de restreindre les approvisionnements via l'Ukraine, les approvisionnements des pipelines Yamal-Europe et Turk-stream. Il pourrait être judicieux pour la Russie d'autoriser les flux via Nord Stream 1 à se poursuivre pour le moment, en maintenant sa restriction comme une menace de secours. Les prix du gaz en Europe vont probablement encore augmenter, ce qui constituera une aubaine pour la Russie. Le tweet ci-dessous, du président russe Medvedev, implique que les prix du gaz en Europe vont doubler à partir d'ici.

    Le manque apparent de compréhension des conséquences économiques et financières pour l'UE par les dirigeants de l'UE est un danger incontrôlable. L'exposition économique et financière de l'Allemagne à ses voisins orientaux a déjà été mentionnée, mais d'autres membres de l'UE sont également exposés. En outre, les politiques inflationnistes téméraires de la BCE ont miné la santé financière de l'ensemble du système de l'euro au point que, même avec la hausse actuelle des rendements obligataires, la BCE et toutes les banques centrales nationales (à seulement trois exceptions mineures) ont des passifs supérieurs que leurs actifs. L'ensemble de la zone euro est une montagne de désastres financiers en équilibre sur un sommet sur lequel elle est prête à basculer.

    Nous ne pouvons pas dire avec certitude que l'Ukraine sera la dernière goutte pour le système de l'euro, mais nous pouvons souligner l'ignorance politique de cette instabilité. Tout banquier central dissident (et il pourrait y en avoir, notamment à la Bundesbank) n'a aucune influence au niveau politique. Nous devons supposer qu'aucun des principaux acteurs politiques de cette tragédie n'est conscient de la crise financière et économique en Europe qui attend d'être déclenchée. Et si les Russes se sont trompés, ce sera dans leur accumulation de réserves en euros, qui se révéleront sans valeur lorsque l'euro système s'effondrera.

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  28. Des sanctions financières contre des oligarques individuels ont probablement déjà été anticipées et des mesures d'évitement ont été prises par eux : les oligarques ne sont pas stupides. Des sanctions contre les banques russes auront également été anticipées et leur infligeront probablement moins de dommages qu'à leurs contreparties du système bancaire de l'UE, en particulier si SWIFT subit des pressions pour suspendre l'accès bancaire russe.

    Non seulement l'Ukraine, mais l'ensemble de l'UE, à laquelle la Russie fournit plus de 40 % de son gaz naturel, est sous pression. Nous pouvons être raisonnablement sûrs que le gouvernement russe a joué cette situation à l'avance.

    Inflation, or et conséquences imprévues

    La situation aujourd'hui est très différente de celle de 2014 au moment de la révolution de Maïdan, le monde augmentant massivement la dette publique et la monnaie en circulation depuis lors. Au moment de la prise de contrôle de la Crimée, les prix des matières premières étaient en baisse par rapport à leur sommet de 2011, et après la Crimée, ils ont fortement chuté avec des conséquences négatives pour l'économie russe. L'expansion des monnaies mondiales fait maintenant grimper les prix des matières premières et de l'énergie en raison de la baisse de leur pouvoir d'achat.

    La figure 2 montre comment un panier de matières premières a augmenté de prix depuis que la Fed a ramené son taux des fonds à zéro et institué un QE à 120 milliards de dollars par mois. Au cours de ces 22 mois, les prix des matières premières ont augmenté de 127 % selon cette mesure.

    Lorsque tous les prix des produits de base augmentent en même temps, cela est dû à la dépréciation de la monnaie, ce qui s'est produit ici. Dans le contexte plus large des produits de base, les hausses des prix de l'énergie ont été particulièrement aiguës, la Russie étant l'un des principaux bénéficiaires, entraînant un excédent substantiel de sa balance commerciale.

    L'ambition à long terme du partenariat sino-russe n'est pas seulement d'expulser l'Amérique de l'île du monde, mais aussi de réduire la dépendance à l'égard des dollars. Alors que le commerce entre la Russie et la Chine est de plus en plus réglé dans leurs propres devises, tant que le dollar aura de la crédibilité pour régler les transactions internationales, il continuera de dominer le commerce des autres nations de la masse continentale eurasienne.

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  29. L'alternative fiduciaire pour la Russie a été l'euro, ce qui explique en partie pourquoi la Russie les a accumulés dans ses réserves de devises étrangères. Mais depuis 2014, la stabilité du système euro s'est détériorée au point que la monnaie n'est plus une alternative crédible au dollar américain. Nous ne pouvons pas être sûrs que cela soit compris au Kremlin. Mais il y a toujours eu un plan B, qui est l'accumulation d'or physique.

    Il est prouvé que les réserves officielles en Chine et en Russie sous-estiment la véritable position. Suite à la promulgation d'un règlement en 1983 par lequel la Banque populaire a été nommée seule responsable de l'acquisition des réserves d'or et d'argent de la Chine, j'ai estimé que l'État avait accumulé jusqu'à 20 000 tonnes d'or avant de permettre au public de posséder de l'or, à cette fin le Shanghai Gold Exchange a été créé en 2002. Depuis lors, la SGE a livré 20 000 tonnes supplémentaires de ses coffres aux mains du public, bien qu'une partie de cette quantité ait été restituée sous forme de ferraille.

    L'État chinois a conservé le droit exclusif d'extraire et de raffiner l'or, même d'importer du doré de l'étranger. La Chine est désormais de loin le plus grand producteur de mines d'or au monde, continuant d'ajouter plus de tonnes par an au total des stocks aériens (la baisse de l'année dernière à 350 tonnes était due au covid), qui sont tous cantonnés en Chine. Ces politiques, ainsi que des preuves anecdotiques, suggèrent que mon estimation antérieure de 20 000 tonnes d'or appartenant à l'État était réaliste.

    La Russie a été relativement tardive dans l'augmentation de ses réserves d'or, ayant officiellement accumulé 2 298 tonnes. Mais n'étant que le deuxième producteur de mines d'or derrière la Chine avec 330 tonnes, il est probable qu'à la suite de sanctions financières antérieures, la Russie ait également accumulé des réserves d'or non déclarées. De plus, nous pouvons voir que tous les membres de la SCO et leurs associés ont augmenté leurs réserves d'or déclarées de 75 % depuis 2014. Le plan B semble donc être de soutenir les roubles fiat et le renminbi avec de l'or en cas d'effondrement de la monnaie fiat occidentale.

    L'Occident n'a pas un tel plan. Le refus et la tentative de rétrogradation de l'or en tant que monnaie ultime par l'Amérique pendant cinquante et un ans semblent l'avoir laissé de côté : sinon, il aurait pu rendre l'or de l'Allemagne sur demande au lieu d'essayer de le faire tourner sur un certain nombre d'années. De plus, les banques centrales occidentales louent et échangent régulièrement leur or, ce qui entraîne un double comptage des réserves et un manque de clarté sur la propriété. Nous pouvons être sûrs que ni la Russie ni la Chine ne se livrent à ces pratiques.

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  30. La conséquence de ces disparités est de militariser le statut monétaire de l'or, le transformant en une arme nucléaire dans une guerre financière. Si, par exemple, lors des tentatives menées par l'OTAN pour déstabiliser le rouble, la Russie devait déclarer 6 000 tonnes supplémentaires pour correspondre au chiffre non vérifié de l'Amérique et si la Chine révisait ses réserves pour stabiliser le renminbi, cela entraînerait probablement une course contre le dollar. Ce serait un moyen infaillible pour les puissances asiatiques de détruire la puissance économique et militaire des États-Unis.

    Par conséquent, en fin de compte, les États-Unis et leurs alliés à cinq yeux ne peuvent pas gagner une guerre financière. Lorsque la Chine et la Russie ont planifié leurs défenses financières, ce parapluie doré avait du sens, et les services de sécurité américains en auraient été conscients, sinon toutes les implications. Mais les choses ont changé, notamment la dépréciation de toutes les principales devises, y compris le renminbi. La Chine est confrontée à une crise immobilière cyclique à l'ancienne et ne peut que penser à imprimer sa sortie des ennuis. Avec la Fed, la BCE et la Banque du Japon, la Banque populaire a élargi son bilan de manière imprudente, et tous ensemble, ils sont passés de l'équivalent de 5 000 milliards de dollars en 2007 à plus de 31 000 milliards de dollars aujourd'hui, leur taux d'expansion étant particulièrement élevé. à partir de mars 2020.

    Les conséquences sur le pouvoir d'achat de leurs monnaies deviennent désormais évidentes, dynamisant la stratégie de la Russie en matière d'approvisionnement énergétique européen. Ce dont peu de politiciens semblent être conscients, et nous devrions inclure Poutine dans cela, c'est l'état fragile des grandes banques centrales. Après avoir chargé leurs bilans de dette publique à taux fixe, la baisse des valeurs de marché de ces obligations élimine la marge des actifs sur les passifs des banques centrales. Alors que la Fed, la Banque du Japon et la Banque d'Angleterre peuvent se tourner vers leurs gouvernements pour la recapitalisation, aussi embarrassant que cela puisse être, la BCE n'a pas un tel recours.

    Les actionnaires de la BCE sont les banques centrales nationales du système euro. Et elles, à leur tour, à l'exception des banques centrales d'Irlande, de Malte et de Slovénie, ont toutes des passifs dépassant facilement leurs actifs. Le système de l'euro est déjà insolvable, et l'action russe sur les approvisionnements énergétiques pourrait faire basculer l'ensemble du système monétaire.

    Compte tenu des réserves en euros de la Banque centrale russe, nous pouvons appeler cela une conséquence involontaire.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/how-ukraine-fits-global-jigsaw

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  31. Tyrannie perpétuelle : les guerres sans fin sont l'ennemi de la liberté


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 05:40

    Rédigé par John W. Whitehead et Nisha Whitehead via le Rutherford Institute,


    « De tous les ennemis de la liberté publique, la guerre est peut-être le plus redoutable parce qu'elle comprend et développe le germe de tous les autres. La guerre est la mère des armées ; de ceux-ci procèdent des dettes et des impôts… des instruments connus pour amener le plus grand nombre sous la domination de quelques-uns… Aucune nation ne pourrait préserver sa liberté au milieu d'une guerre continuelle.
    -James Madison

    La guerre est l'ennemie de la liberté.

    Tant que les politiciens américains continueront de nous impliquer dans des guerres qui ruineront la nation, mettront en péril nos militaires, nos hommes et nos femmes, augmenteront les risques de terrorisme et de retour de flammes au niveau national, et pousseront la nation encore plus près d'un éventuel effondrement, "nous le peuple" nous retrouverons dans un état perpétuel de tyrannie.

    Il est temps que le gouvernement américain arrête de surveiller le monde.

    Cette dernière crise - la part de l'Amérique dans l'affrontement entre la Russie et l'Ukraine - a commodément suivi une longue série d'autres crises, fabriquées ou non, qui se sont produites comme sur des roulettes afin de garder les Américains distraits, trompés, amusés et à l'abri des empiètements constants du gouvernement sur nos libertés.

    Et cela continue à sa manière orwellienne.

    Deux ans après que le COVID-19 a fait basculer le monde dans un état d'autoritarisme mondial, alors que la tolérance du peuple pour les mandats autoritaires semble finalement s'être amoindrie, nous nous préparons à la prochaine distraction et à la prochaine ponction sur notre économie.

    Pourtant, surveiller le monde et mener des guerres sans fin à l'étranger ne rend pas l'Amérique - ou le reste du monde - plus sûre, cela ne rend certainement pas l'Amérique à nouveau grande, et cela creuse indéniablement les États-Unis plus profondément dans la dette.

    En effet, même si nous devions mettre fin à toute l'ingérence militaire du gouvernement et ramener toutes les troupes à la maison aujourd'hui, il faudrait des décennies pour payer le prix de ces guerres et nous débarrasser des créanciers du gouvernement.

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  32. La guerre est devenue une énorme entreprise lucrative, et le gouvernement américain, avec son vaste empire militaire, est l'un de ses meilleurs acheteurs et vendeurs.

    Ce que la plupart des Américains - qui ont subi un lavage de cerveau en leur faisant croire que le patriotisme signifie soutenir la machine de guerre - ne réalisent pas que ces guerres en cours n'ont pas grand-chose à voir avec la sécurité du pays et tout à voir avec le soutien d'un complexe militaro-industriel qui continue de dominer, dicter et façonnent presque tous les aspects de notre vie.

    Considérez : Nous sommes une culture militaire engagée dans une guerre continue. Nous avons été une nation en guerre pendant la plus grande partie de notre existence. Nous sommes une nation qui gagne sa vie en tuant grâce à des contrats de défense, à la fabrication d'armes et à des guerres sans fin.

    Nous sommes également nourris d'un régime constant de violence à travers nos divertissements, nos actualités et notre politique.

    Tout l'équipement militaire présenté dans les films à succès est fourni, aux frais des contribuables, en échange de spots promotionnels soigneusement placés.

    À l'époque où j'étais un garçon grandissant dans les années 1950, presque tous les films de science-fiction classiques se terminaient avec l'héroïque armée américaine qui sauvait la mise, que ce soit des chars de combat dans Invaders from Mars (1953) ou des barrages routiers militaires dans Invasion of the Body Snatchers ( 1956).

    Ce que j'ignorais alors en tant qu'écolier, c'était à quel point le Pentagone payait pour être choisi comme le sauveur de l'Amérique. Au moment où mes propres enfants grandissaient, c'était le film à succès Top Gun de Jerry Bruckheimer - créé avec l'aide et l'équipement du Pentagone - qui a renforcé la fierté civique dans l'armée.

    C'est maintenant au tour de mes petits-enfants d'être impressionnés et submergés par la propagande militaire axée sur les enfants. Ne me lancez même pas sur la propagande de guerre lancée par les fabricants de jouets. Même les émissions de télé-réalité ont participé au concert, le bureau de divertissement du Pentagone aidant à vendre la guerre au public américain.

    On estime que les agences de renseignement militaires américaines (y compris la NSA) ont influencé plus de 1 800 films et émissions de télévision.

    Et puis il y a le nombre croissant de jeux vidéo, dont un certain nombre sont conçus par ou créés pour l'armée, qui ont habitué les joueurs au jeu de guerre interactif à travers des simulations militaires et des scénarios de tir à la première personne.

    C'est ainsi qu'on acclimate une population à la guerre.

    C'est ainsi que vous cultivez la loyauté envers une machine de guerre.

    C'est ainsi que, pour reprendre le sous-titre du film de 1964 Dr. Folamour, vous apprenez à une nation à "arrêter de s'inquiéter et à aimer la bombe".

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  33. Comme l'écrit le journaliste David Sirota pour Salon, "[C]ollusion entre l'armée et Hollywood - notamment en permettant aux responsables du Pentagone d'éditer des scripts à la ligne - est à nouveau à la hausse, avec de nouveaux programmes télévisés et des films prévus pour célébrer les Navy SEALs… .major Les réalisateurs hollywoodiens restent plus qu'heureux d'orienter idéologiquement leurs films précisément dans la direction pro-guerre et pro-militariste que le Pentagone exige en échange d'un accès subventionné par les contribuables au matériel militaire.

    Pourquoi le Pentagone (ainsi que la CIA et le gouvernement dans son ensemble) se concentre-t-il autant sur l'utilisation d'Hollywood comme machine de propagande ?

    Pour ceux qui profitent de la guerre, il s'agit - comme le reconnaît Sirota - "d'un 'produit' à vendre via des produits de la culture pop qui aseptisent la guerre et, ce faisant, augmentent le nombre de recrutements... À une époque où de plus en plus d'Américains s'interrogent les principes fondamentaux du militarisme (c'est-à-dire les dépenses de défense effrénées, les guerres/occupations sans fin, etc.), les responsables militaires cherchent désespérément à renverser la tendance de l'opinion publique dans une direction pro-militariste - et ils savent que la culture pop est la outil le plus efficace pour atteindre cet objectif.

    Les médias, désireux d'obtenir des cotes d'écoute plus élevées, ont également été complices de rendre la guerre (réelle) plus acceptable pour le public en la présentant comme adaptée à la télévision.

    C'est ce que le professeur Roger Stahl appelle la représentation d'une « guerre propre » : une guerre « sans victimes, sans corps et sans souffrances » :

    « ‘Déshumaniser la destruction’ en extrayant toutes les images humaines des zones cibles… Le langage utilisé pour décrire la guerre propre est aussi antiseptique que les images. Les bombardements sont des "frappes aériennes." Un futur site de bombardement est une "cible d'opportunité." Les zones non armées sont des "cibles faciles". Les civils sont des "dommages collatéraux". La destruction est toujours "chirurgicale". Dans l'ensemble, la guerre propre a anéanti l'humanité des civils de l'écran… Créer les conditions par lesquelles la guerre apparaît courte, abstraite, aseptisée et même esthétiquement belle. Minimisez tout sentiment de mort : de soldats ou de civils.

    C'est ainsi que vous vendez la guerre à une population qui peut s'être lassée des guerres sans fin : assainissez la couverture de la guerre de tout ce qui est graphique ou déconcertant (présentez une guerre propre), passez sous silence le nombre réel de soldats et de civils tués (coût humain), lancez l'affaire de tuer des humains d'une manière plus abstraite et acceptable (comme une chasse), de diaboliser ses adversaires et de faire des armes de guerre une source d'émerveillement et de plaisir.

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  34. « Cette obsession des armes de guerre porte un nom : le technofétichisme », explique Stahl. « Les armes semblent prendre une aura magique. Ils deviennent les pièces maîtresses d'un culte d'adoration.

    "En plus de contempler la majesté de ces bombes, nous avons également été invités à entrer dans ces machines de haute technologie et à les faire tourner", a déclaré Stahl. "Ou si nous en avons les moyens, nous pouvons acheter l'un des véhicules militaires sur le marché grand public. Non seulement nous sommes invités à fantasmer sur le fait d'être dans le siège du conducteur, mais nous sommes également régulièrement invités à regarder à travers le réticule. Ces modes répétés d'imagerie de la guerre cultivent de nouveaux modes de perception, de nouveaux rapports aux outils de la violence d'État. En d'autres termes, nous nous habituons à « voir » à travers les machines de guerre. »

    Pour vendre la guerre, il faut nourrir l'appétit du public pour le divertissement.

    Non content de colporter sa propagande de guerre par le biais d'Hollywood, d'émissions de télé-réalité et de journalistes intégrés dont les reportages sont apparus comme des publicités promotionnelles glorifiées pour l'armée, le Pentagone s'est également tourné vers le sport pour faire avancer son programme, « associant les symboles du sport aux symboles de guerre."

    Depuis lors, l'armée est fermement ancrée dans les spectacles sportifs du pays, ayant coopté le football, le basket-ball et même la NASCAR.

    C'est ainsi que vous entretenez l'appétit de la nation pour la guerre.

    Pas étonnant que la violence dans les divertissements soit le billet le plus vendu au box-office. Comme le souligne le professeur Henry Giroux, « la culture populaire n'échange pas seulement la violence comme un divertissement, mais elle livre également de la violence à une société dépendante d'un principe de plaisir imprégné d'images graphiques et extrêmes de la souffrance humaine, du chaos et de la torture ».

    Il n'est pas étonnant que le gouvernement continue d'aiguiser l'appétit de la nation pour la violence et la guerre par le biais de programmes de propagande payants (ensemencés dans les divertissements sportifs, les superproductions hollywoodiennes et les jeux vidéo) - ce que Stahl appelle le "militainment" - qui glorifient l'armée et servent d'outils de recrutement pour L'empire militaire américain en pleine expansion.

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  35. Pas étonnant que les Américains soient préparés dès leur plus jeune âge à s'enrôler comme fantassins, même virtuels, dans l'armée américaine (par coïncidence, c'est aussi le nom d'un jeu vidéo de tir à la première personne produit par l'armée). Les Explorer Scouts, par exemple, sont l'un des outils de recrutement les plus populaires pour l'armée et ses homologues civils (forces de l'ordre, patrouille frontalière et FBI).

    Pas étonnant que les États-Unis soient le premier consommateur, exportateur et auteur de violence et d'armes violentes dans le monde. Sérieusement, l'Amérique dépense plus d'argent pour la guerre que les budgets militaires combinés de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni, du Japon, de la France, de l'Arabie saoudite, de l'Inde, de l'Allemagne, de l'Italie et du Brésil. L'Amérique contrôle le globe, avec 800 bases militaires et des troupes stationnées dans 160 pays. De plus, les faucons de guerre ont transformé la patrie américaine en un quasi-champ de bataille avec des équipements, des armes et des tactiques militaires. À leur tour, les forces de police nationales sont devenues des extensions itinérantes de l'armée, une armée permanente.

    Nous avons affaire à une machine de guerre sophistiquée et de grande envergure qui s'est tissée dans le tissu même de cette nation.

    De toute évidence, nos priorités nationales ont désespérément besoin d'être révisées.

    Finalement, tous les empires militaires tombent et échouent en s'éparpillant trop et en se dépensant à mort.

    C'est arrivé à Rome : à l'apogée de sa puissance, même le puissant Empire romain ne pouvait pas faire face à une économie en train de s'effondrer et à une armée en plein essor. Des périodes de guerre prolongées et une fausse prospérité économique ont en grande partie conduit à sa disparition.

    Cela se produit encore.

    L'Empire américain - avec ses guerres sans fin menées par des militaires américains qui ont été réduits à un peu plus que des armes à feu : sous-traitées, trop étirées et déployées dans des endroits éloignés pour surveiller le monde - approche d'un point de rupture.

    Le gouvernement déstabilise l'économie, détruit l'infrastructure nationale par négligence et manque de ressources, et transforme l'argent des contribuables en argent du sang avec ses guerres sans fin, ses frappes de drones et son nombre croissant de morts.

    C'est exactement le scénario contre lequel le président Dwight D. Eisenhower a mis en garde lorsqu'il a averti les citoyens de ne pas laisser la machine de guerre à but lucratif mettre en danger nos libertés ou nos processus démocratiques. Eisenhower, qui a servi comme commandant suprême des forces alliées en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, a été alarmé par la montée de la machine de guerre axée sur le profit qui, pour se perpétuer, devrait continuer à faire la guerre.

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  36. Pourtant, comme Eisenhower l'a reconnu, les conséquences de laisser le complexe militaro-industriel faire la guerre, épuiser nos ressources et dicter nos priorités nationales sont plus que graves :

    Chaque fusil fabriqué, chaque navire de guerre lancé, chaque roquette tirée signifie, au sens final, un vol à ceux qui ont faim et ne sont pas nourris, à ceux qui ont froid et ne sont pas vêtus. Ce monde en armes ne dépense pas que de l'argent. Il dépense la sueur de ses ouvriers, le génie de ses savants, les espoirs de ses enfants. Le coût d'un bombardier lourd moderne est le suivant : une école moderne en briques dans plus de 30 villes. Il s'agit de deux centrales électriques, chacune desservant une ville de 60 000 habitants. C'est deux hôpitaux entièrement équipés. Il s'agit d'environ 50 milles d'autoroute en béton. Nous payons un seul combattant avec un demi-million de boisseaux de blé. Nous payons pour un seul destroyer avec de nouvelles maisons qui auraient pu abriter plus de 8 000 personnes. C'est, je le répète, le meilleur mode de vie que l'on puisse trouver sur la route que le monde a empruntée. Ce n'est pas du tout un mode de vie, au sens propre du terme. Sous le nuage de la guerre menaçante, c'est l'humanité suspendue à une croix de fer.

    Nous n'avons pas tenu compte de l'avertissement d'Eisenhower.

    La fusion illicite de l'industrie de l'armement et du gouvernement contre laquelle Eisenhower a mis en garde en est venue à représenter peut-être la plus grande menace pour la nation aujourd'hui.

    Ce que nous avons est une confluence de facteurs et d'influences qui vont au-delà de simples comparaisons avec Rome. C'est une union de 1984 d'Orwell avec son gouvernement ténébreux et totalitaire - c'est-à-dire le fascisme, l'union des pouvoirs du gouvernement et des entreprises - et un État de surveillance totale avec un empire militaire étendu à travers le monde.

    Comme je l'explique clairement dans mon livre Battlefield America: The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, c'est ainsi que la tyrannie monte et que la liberté tombe.

    La croissance et la confiance dans le militarisme comme solution à nos problèmes à la fois intérieurs et extérieurs augurent mal des principes constitutionnels qui forment la base de l'expérience américaine en matière de liberté.

    Comme l'a averti l'auteur Aldous Huxley : « La liberté ne peut s'épanouir dans un pays qui est en permanence sur le pied de guerre, ou même sur le pied de quasi-guerre. Une crise permanente justifie un contrôle permanent de tout et de tous par les agences du gouvernement central.

    https://www.zerohedge.com/markets/perpetual-tyranny-endless-wars-are-enemy-freedom

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  37. Explication de la carte : principaux faits sur l'Ukraine


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 04:00


    L'État moderne de l'Ukraine a été formé il y a près de 30 ans après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. Depuis lors, le pays a souvent fait la une des journaux en raison de l'instabilité politique.

    Dans le graphique ci-dessous, Bruno Venditti et Nick Routley de Visual Capitalist examinent l'Ukraine d'un point de vue structurel. Quelle est la composition de la population du pays ? Qu'est-ce qui fait tourner l'économie du pays ? Et surtout, pourquoi le pays est-il important dans un contexte mondial ?

    - voir carte sur site -

    Où vivent les gens en Ukraine ?

    Avec une population de près de 44 millions d'habitants, l'Ukraine est le huitième pays le plus peuplé d'Europe. Pour la perspective, c'est légèrement plus petit que l'Espagne, et quatre fois plus grand que la Grèce.

    Comme le montre le cartogramme ci-dessous, une grande partie de la population du pays se trouve dans et autour de la capitale Kiev, ainsi que dans la région de Donetsk, qui est au cœur du conflit actuel avec la Russie.

    - voir carte sur site -

    Sans surprise, de nombreux citoyens russophones du pays vivent à l'est du pays, près de la frontière russe.

    Principaux faits sur la démographie de l'Ukraine

    Les Ukrainiens représentent près de 78 % de la population totale, tandis que les Russes représentent environ 17 % de la population, ce qui en fait la plus grande diaspora russe au monde.

    Les autres minorités comprennent:

    Biélorusses : 0,6 %
    Bulgares : 0,4 %
    Hongrois : 0,3 %
    Tatars de Crimée : 0,5 %
    Roumains : 0,3 %
    Pôles : 0,3 %
    Juifs : 0,2 %

    La population du pays est en déclin depuis les années 1990 en raison d'un taux d'émigration élevé et d'un taux de mortalité élevé couplé à un faible taux de natalité.

    - voir graph sur site -

    Source : Pyramide des âges

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  38. La majorité de la population est chrétienne (80%), avec 60% déclarant adhérer à l'un ou l'autre volet de l'Église orthodoxe.

    L'économie ukrainienne : un aperçu

    Lorsque l'Union soviétique s'est effondrée, l'Ukraine a restitué des milliers d'armes atomiques en échange de garanties de sécurité de la part de la Russie, des États-Unis et d'autres pays. Cependant, l'industrie de la défense continue d'être un secteur stratégiquement important et un gros employeur en Ukraine. Le pays exporte des armes vers des pays comme l'Inde, l'Arabie saoudite et la Turquie.

    De plus, l'Ukraine est riche en ressources naturelles, notamment en gisements miniers. Il possède les plus grandes réserves mondiales de minerai de fer de qualité commerciale - 30 milliards de tonnes de minerai, soit environ un cinquième du total mondial. Il convient également de noter que l'Ukraine se classe au deuxième rang en termes de réserves de gaz naturel connues en Europe, qui restent aujourd'hui largement inexploitées.

    La géographie essentiellement plate de l'Ukraine et la composition de ses sols de haute qualité font du pays un grand acteur agricole régional. Le pays est le cinquième exportateur mondial de blé et le plus grand exportateur mondial d'huiles de graines comme le tournesol et le colza.

    L'extraction du charbon, les produits chimiques, les produits mécaniques (avions, turbines, locomotives et tracteurs) et la construction navale sont également des secteurs importants de l'économie ukrainienne.

    L'ours dans la chambre

    Compte tenu de l'emplacement et de l'histoire du pays, il est presque impossible de parler de l'Ukraine sans mentionner la Russie voisine.

    Le pays partage des frontières avec la Russie à l'est et au nord-est. Pour le contexte, un trajet en voiture de Moscou à l'une des villes frontalières ukrainiennes, Shostka, prend environ 8 heures. Au nord-ouest, l'Ukraine partage également des frontières avec la Biélorussie, un pays étroitement lié au Kremlin.

    Au sud-est se trouve la Crimée, une péninsule entièrement entourée à la fois par la mer Noire et la plus petite mer d'Azov. En 2014, la Russie a annexé la péninsule et établi deux sujets fédéraux, la République de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol. L'annexion a été largement condamnée dans le monde entier et les territoires sont reconnus par la plupart de la communauté internationale comme faisant partie de l'Ukraine.

    La région présentait un intérêt particulier pour la Russie puisque Moscou dépendait de la mer Noire pour accéder à la Méditerranée. Le port de Sébastopol, à la limite sud-ouest de la Crimée, est l'un des rares ports en eau profonde libres de glace dont dispose la Russie dans la région.

    En raison des tensions persistantes entre les deux pays, l'Ukraine cherche à réduire l'influence de la Russie sur son économie. En conséquence, la Chine et la Pologne ont dépassé la Russie en tant que principaux partenaires commerciaux de l'Ukraine ces dernières années.

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  39. Cependant, l'Ukraine reste une route importante pour le gaz russe qui chauffe des millions de foyers, produit de l'électricité et alimente des usines en Europe. Le continent tire près de 40 % de son gaz naturel et 25 % de son pétrole de la Russie.

    De plus, l'Ukraine est connectée au même réseau électrique que la Russie, elle reste donc dépendante de Moscou en cas de pénurie. Même si le conflit s'intensifie, les deux pays partagent toujours des liens économiques, ce qui influencera l'évolution de la situation.

    Conflit dans la région du Donbass

    L'Ukraine est au centre d'une rivalité géopolitique entre les puissances occidentales et la Russie, et cette rivalité s'embrase à nouveau.

    Deux régions le long de la frontière russe, Donetsk et Lougansk, sont une zone de conflit depuis 2014, lorsque les séparatistes pro-russes ont commencé à affronter les forces gouvernementales. La carte ci-dessous montre la zone de contact relative entre les deux forces opposées.

    - voir carte sur site -

    ZomBear, Marktaff, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

    Actuellement, la Russie a des troupes et du matériel militaire amassés à divers points le long de la frontière entre les deux pays, ainsi qu'en Biélorussie voisine.

    Ces derniers jours, le président russe Vladimir Poutine a envoyé des troupes dans deux régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, les reconnaissant comme des États indépendants. Cette reconnaissance sert de point final définitif à l'accord de paix de sept ans connu sous le nom d'accord de Minsk.

    Le 23 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire à grande échelle en Ukraine. La situation évolue encore rapidement.

    Alors que ce conflit s'intensifie, il reste à voir ce qu'il adviendra des quelque 5 millions de personnes qui vivent dans la région du Donbass.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/map-explainer-key-facts-about-ukraine

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  40. Commandez hors du chaos : comment le conflit en Ukraine est conçu pour profiter aux mondialistes


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 03:00
    Rédigé par Brandon Smith via Alt-Market.us,


    Dans les deux prochains mois, il est probable qu'il y aura une implication militaire directe des États-Unis en Ukraine, la Russie soutenant et reconnaissant désormais ouvertement les groupes séparatistes dans la région du Donbass, à l'est du pays, et s'apprêtant apparemment à les aider militairement à se séparer. Ce n'est pas la première fois que la Russie envoie des unités militaires en Ukraine, mais c'est la première fois depuis 2014 et l'annexion de la Crimée que la menace d'une action militaire est ouverte plutôt que secrète.

    Lorsque le conflit éclate, vous allez voir un essaim d'histoires médiatiques dans les pays occidentaux essayant de décrire la complexité des relations entre la Russie et l'Ukraine depuis la chute de l'Union soviétique, tout en ignorant certaines vérités gênantes. Vous verrez bon nombre de ces histoires construire un récit qui simplifie à l'extrême la situation et dépeint la Russie comme l'agresseur monstrueux. L'objectif sera de convaincre le public que notre implication en Ukraine est une nécessité morale et géopolitique. Il y aura des tentatives pour gagner les faveurs américaines et un appel à des bottes américaines sur le terrain. Joe Biden sera à l'avant-garde de cette poussée.

    Le déclencheur superficiel de la confrontation est évidemment enraciné dans la décision de 2009 des puissances occidentales et des responsables ukrainiens d'envisager l'adhésion du pays à l'OTAN. La plupart des actions de la Russie dans ses relations avec l'Ukraine peuvent être dues à l'implication de l'OTAN dans la région, y compris l'invasion russe de la Crimée en 2014. Stratégiquement, cela a du sens. Imaginez si le Mexique annonçait soudainement qu'il rejoignait une alliance militaire avec la Chine et que les ressources militaires chinoises allaient être transférées près de la frontière sud des États-Unis ? Cela ne finirait probablement pas bien.

    Certes, la Russie a une histoire de comportement hypocrite en ce qui concerne son implication dans les affaires de ses voisins. Par exemple, il y a quelques mois à peine, le Kazakhstan faisait face à des manifestations de masse qui, selon le gouvernement, étaient causées par une « manipulation étrangère ». Aucune preuve n'a été présentée pour justifier cette affirmation. Cependant, la réclamation était suffisante pour rationaliser le déploiement de 2300 soldats russes de l'autre côté de la frontière pour mettre fin aux manifestations.

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  41. En réalité, les citoyens du Kazakhstan étaient mécontents d'une flambée de l'inflation et des prix élevés de l'essence qui continuent d'écraser la classe moyenne et les personnes en situation de pauvreté (cela vous semble familier ?). En 2019, seulement 4 % de la population vivait sous le seuil officiel de pauvreté. En 2020, ce nombre a explosé pour atteindre 14 % de la population. Des chiffres précis sont difficiles à trouver pour 2021, mais il est probable que les niveaux de pauvreté soient désormais plus proches de 16 à 20 %. Les raisons des troubles civils étaient évidentes et justifiées, mais les Kazakhs qui protestaient étaient accusés d'être les pions d'ennemis étrangers. Comme je l'ai noté dans de nombreux articles récemment, il s'agit d'une stratégie typique des gouvernements corrompus qui tentent de conserver le pouvoir lorsque le peuple se soulève et se rebelle pour des raisons légitimes.

    Encore une fois, imaginez si le gouvernement canadien sous Trudeau demandait l'aide de l'armée américaine pour disperser les protestations des camionneurs contre ses mandats draconiens en matière de vaccins ? Nous devons examiner ces décisions dans leur contexte afin de saisir à quel point elles sont vraiment insensées.

    Ironiquement, la Russie est heureuse de soutenir les troubles des séparatistes en Ukraine tout en aidant à faire taire les troubles au Kazakhstan. Gardez ce modèle à l'esprit car il aidera à comprendre comment les événements entourant la Russie reflètent une tendance mondiale qui pourrait affecter les Américains à l'avenir.

    Le désordre diplomatique entre l'Ukraine et la Russie peut être en partie imputé aux deux côtés, et c'est ce genre d'ambiguïté historique où les mondialistes ont tendance à prospérer. Le brouillard de la guerre contribue à obscurcir les activités de l'establishment et il est souvent difficile pour les gens de voir qui profite vraiment du chaos jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Je suis convaincu que le problème ukrainien est au moins partiellement conçu et qu'il est conçu comme le premier domino d'une chaîne de crises intentionnelles.

    Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit d'unique au conflit ukrainien pour les globalistes ; ils auraient tout aussi bien pu essayer de déclencher une guerre régionale à Taïwan, en Corée du Nord, en Iran, etc. Il existe de nombreux pays poudriers qu'ils cultivent depuis une vingtaine d'années. Nous ne devons pas nous concentrer sur qui est à blâmer entre l'Ukraine ou la Russie, nous devons nous concentrer sur les effets qui résulteront de toute catastrophe régionale majeure et sur la manière dont les mondialistes exploitent ces catastrophes pour faire avancer l'agenda de la centralisation totale du pouvoir.

    Le scénario ukrainien pourrait être facilement désamorcé si les deux parties prenaient des mesures diplomatiques de base, mais cela ne se produira pas. Les responsables de l'OTAN pourraient prendre du recul par rapport à leur quête d'ajouter l'Ukraine aux rangs. Les États-Unis pourraient cesser de déverser de l'argent et des armes en Ukraine à hauteur de 5,4 milliards de dollars depuis 2014. Plus de 90 tonnes de matériel militaire ont été envoyées dans le pays en 2022 seulement. La Russie pourrait cesser d'envoyer des unités d'opérations spéciales secrètes dans le Donbass et être plus disposée à venir à la table pour discuter de solutions diplomatiques. La raison pour laquelle ces choses ne se produisent pas, c'est parce qu'elles ne sont pas autorisées par les courtiers en puissance derrière le rideau.

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  42. Nous sommes tous conscients des influences mondialistes derrière les dirigeants américains et de l'OTAN, nous en présentons régulièrement la preuve indéniable. Le penchant de Biden pour les institutions mondialistes est bien connu. Mais qu'en est-il de la Russie ?

    Il y en a dans les médias alternatifs et le mouvement pour la liberté qui croient à tort que la Russie est anti-mondialiste - Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Comme de nombreux dirigeants politiques, Poutine utilisera parfois la rhétorique anti-mondialiste, mais ses relations racontent une autre histoire. Dans la première autobiographie de Poutine, intitulée "First Person", il discute avec tendresse de sa première rencontre avec le mondialiste du Nouvel Ordre Mondial Henry Kissinger en tant que membre du FSB (anciennement le KGB). Au fur et à mesure que Poutine gravissait les échelons politiques, il entretenait une amitié stable avec Kissinger et à ce jour, ils déjeunent régulièrement et Kissinger a été conseiller de plusieurs branches du Kremlin.

    Cela ne s'arrête pas là, cependant. Poutine et le Kremlin ont également entretenu un dialogue constant avec le Forum économique mondial, le projet du mondialiste désormais notoire Klaus Schwab. En fait, ce n'est que l'année dernière que la Russie a annoncé qu'elle rejoignait le "Quatrième réseau de révolution industrielle" du WEF, qui se concentre sur la socialisation économique, l'intelligence artificielle, "l'internet des objets" et une foule d'autres intérêts mondialistes qui conduiront tous à la technocratie et à la tyrannie mondiales. .

    Encore une fois, le gouvernement russe n'est PAS anti-mondialiste. Cette affirmation est absurde et l'a toujours été. J'attribuerais le fantasme de l'opposition russe à un flux constant de propagande et à ce que j'appelle le faux paradigme Est/Ouest - La notion frauduleuse que l'agenda mondialiste est un agenda purement occidental ou américain et que des pays comme la Chine et la Russie s'y opposent . Si vous regardez les interactions étroites entre l'Est et les mondialistes, cette idée s'effondre complètement.

    Il est important de comprendre que la plupart des conflits entre l'Est et l'Ouest sont des conflits artificiels et que les dirigeants des DEUX CÔTÉS ne sont pas vraiment en désaccord les uns avec les autres. Au contraire, ces guerres sont le théâtre Kabuki ; ce sont des guerres de complaisance pour atteindre des fins secrètes tout en hypnotisant les masses avec des moments de terreur et de calamité. Pour tous ceux qui ont des doutes à ce sujet, je leur recommande fortement de lire les travaux approfondis et documentés de l'historien et économiste professionnel Antony Sutton, qui est tombé par hasard sur les faits entourant la conspiration mondialiste et a ensuite révélé son habitude de jouer les deux côtés de la médaille. presque toutes les guerres du siècle dernier, de la révolution bolchevique à la Seconde Guerre mondiale et au-delà.

    La stratégie de l'ordre à partir du chaos n'a rien de nouveau, c'est quelque chose que les mondialistes font depuis très longtemps. Le nombre de révélations ouvertes post-Covid sur la « grande réinitialisation » que les mondialistes ont publiquement admis est si stupéfiant que leurs plans ne peuvent plus être niés. Tous les sceptiques à ce stade devraient être suspectés d'avoir un QI à un chiffre.

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  43. Donc, maintenant que nous avons établi la réalité de l'implication mondialiste à la fois en Occident et en Russie, nous devons nous demander comment ils profitent de l'initiation d'une crise entre ces puissances au sujet de l'Ukraine ? Qu'est-ce qu'ils en retirent ?

    Comme je l'ai noté dans des articles récents, il me semble que l'Ukraine est une tentative du plan B pour créer plus de fumée et de miroirs là où la pandémie de covid n'a pas réussi à satisfaire le plan de grande réinitialisation. Comme Klaus Schwab et le WEF l'ont constamment affirmé, ils ont vu dans la pandémie la parfaite "opportunité" d'imposer la quatrième révolution industrielle au monde. Comme le mondialiste Rahm Emanual l'a dit un jour à la suite du krach économique de 2008 :

    « Vous ne voulez jamais qu'une crise grave soit gâchée. Et ce que je veux dire par là, c'est que c'est une opportunité de faire des choses que vous pensiez ne pas pouvoir faire auparavant.

    Le WEF est un habitué de cette tactique. Klaus Schwab a également utilisé exactement le même langage juste après le krach du crédit de 2008 qu'il a utilisé après la propagation du covid, essayant toujours de vendre la gouvernance mondiale comme la solution à chaque catastrophe :

    "Ce que nous vivons, c'est la naissance d'une nouvelle ère, un signal d'alarme pour refondre nos institutions, nos systèmes et surtout notre façon de penser, et pour ajuster nos attitudes et nos valeurs aux besoins d'un monde qui attend à juste titre un degré de responsabilité et d'imputabilité beaucoup plus élevé », a-t-il expliqué. "Si nous reconnaissons que cette crise est vraiment transformationnelle, nous pouvons jeter les bases d'un monde plus stable, plus durable et encore plus prospère."

    – Klaus Schwab sur l'Initiative de refonte mondiale, 2009

    Schwab a sauté le pistolet à l'époque tout comme il a sauté le pistolet en 2020 lorsqu'il a déclaré que la grande réinitialisation était inévitable face à la covid. Les mondialistes devaient s'attendre à un taux de mortalité beaucoup plus élevé à cause du virus, car ils dansaient pratiquement dans les rues, ravis de la quantité d'énergie qu'ils pouvaient voler au nom de la « protection du public contre une menace pour la santé mondiale ». Si vous regardez la simulation du WEF et de la Fondation Gates d'une pandémie de covid, l'événement 201 qui s'est tenu seulement deux mois avant que la VRAIE CHOSE ne se produise, ils s'attendaient clairement à ce que le covid fasse beaucoup plus de dégâts, prédisant un nombre initial de morts de 65 millions. Cela n'est jamais arrivé; ce n'est même pas proche.

    Il est difficile de dire pourquoi une arme biologique évidente comme le covid n'a pas réussi à faire le travail. Les virus ont tendance à muter rapidement dans la nature et à se comporter différemment de ce qu'ils font en laboratoire. J'envisagerais même la possibilité d'une intervention divine. Quelle qu'en soit la raison, les mondialistes n'ont pas obtenu ce qu'ils voulaient et ils ont maintenant besoin d'une nouvelle crise pour huiler les engrenages de la machine Reset. Avec le taux de mortalité déjà minime de covid qui baisse encore plus avec la variante Omicron et la moitié des États américains au mépris total des mandats vax, ce n'est qu'une question de temps avant que le reste du monde ne demande pourquoi ils sont toujours sous contrôle médical autoritarisme ?

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  44. La guerre en Ukraine et la simple menace que cette guerre s'étende au-delà de la région pourraient accomplir un certain nombre de choses que Covid n'a pas faites. Il fournit une couverture permanente à l'effondrement stagflationniste qui bat actuellement son plein aux États-Unis, aux problèmes de chaîne d'approvisionnement qui perdurent à l'échelle mondiale ainsi qu'à la déstabilisation de l'économie européenne. En particulier, l'UE dépend fortement du gaz naturel russe pour chauffer les maisons et maintenir son économie. La Russie a étranglé l'approvisionnement en gaz naturel de l'Europe dans le passé et elle recommencera. Les exportations de pétrole russe comblent également les lacunes de la demande mondiale, et ces exportations seront étranglées par des sanctions ou par le Kremlin qui coupera délibérément l'approvisionnement de certaines nations.

    La guerre est toujours une distraction du sabotage économique. Même si les graines des krachs financiers sont souvent semées et arrosées longtemps à l'avance par les banques centrales, les banques ne sont jamais tenues responsables car les conflits internationaux occupent le devant de la scène. Par extension, la crise économique provoque la pauvreté de masse, le désespoir de masse et l'hystérie de masse, et les mondialistes diront que ces dangers nécessitent une solution internationale qu'ils apporteront volontiers sous la forme de la centralisation.

    Aux États-Unis et dans de nombreux autres pays occidentaux où un grand nombre de personnes défendent encore la liberté individuelle, les mondialistes veulent clairement utiliser les tensions avec la Russie comme un moyen de faire taire la dissidence publique sur les politiques autoritaires. Je vois déjà de nombreux exemples de responsables de l'establishment et de gauchistes sur les réseaux sociaux suggérant que les militants de la liberté sont des "pions des Russes" et que nous sommes utilisés pour "diviser pour mieux régner". C'est un non-sens soutenu par rien, mais ils essaient quand même le récit pour voir s'il colle.

    Je n'ai aucun doute que toute rébellion aux États-Unis contre les mondialistes sera imputée à l'ingérence étrangère. Comme mentionné précédemment, la dernière chose que veulent les élites, ce sont des mouvements de personnes libres faisant obstacle à la réinitialisation au nom de la liberté. Nous avons été témoins de cela au Canada où Trudeau a annoncé des pouvoirs d'urgence unilatéraux contre les manifestations des camionneurs, se donnant des niveaux de contrôle totalitaires. Même le gouvernement russe est intervenu dans de telles actions publiques pour empêcher tout élan militant. Biden essaiera de faire la même chose, et la guerre, même une guerre régionale plus petite, lui donne une raison d'opprimer la dissidence au nom de la sécurité publique.

    Fait intéressant, la loi martiale aux États-Unis est également beaucoup plus facile à justifier légalement et historiquement pour le gouvernement tant qu'elle est appliquée en réponse à l'invasion d'un ennemi étranger. Le récit de l'influence russe pourrait très bien être en préparation de la loi martiale en Amérique. Que cela réussisse ou non est une autre affaire.

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  45. Les conséquences d'une fusillade en Ukraine iront bien au-delà d'une simple distraction pour le public américain ; mon intention ici n'est pas de suggérer que seuls les Américains seront touchés. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a certains endroits dans le monde qui sont naturellement résistants au schéma mondialiste, et les Américains soucieux de liberté sont un obstacle majeur. S'il y a une rébellion à grande échelle contre la Grande Réinitialisation, cela va commencer ici. Les mondialistes le savent également, c'est pourquoi les États-Unis seront sans aucun doute impliqués au centre du bourbier ukrainien.

    Alors que l'événement serait désastreux pour les Ukrainiens et probablement pour de nombreux Russes, il existe des menaces sous-jacentes plus profondes et plus dangereuses destinées aux États-Unis et une guerre en Ukraine agit comme un bouc émissaire efficace pour beaucoup d'entre eux.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/order-out-chaos-how-ukraine-conflict-designed-benefit-globalists

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  46. Les exactions répétées de l’OTAN … jusqu’à l’Ukraine


    le 24 février 2022


    En raison de l’évolution des évènements je tenais à mettre en ligne ce billet écrit il y a plus de deux jours. Je ne suis donc pas certain d’assurer ma fidélité ce vendredi.

    Entre les mois de mars 1998 et juin 2020 l’OTAN a abondamment bombardé la Serbie qui tentait de mettre fin à des exactions des Albanais du Kosovo sur le territoire de ce qui était encore la Yougoslavie. Cette agression sans mandat de l’ONU fut applaudie par les démocraties occidentales. L’intervention de l’OTAN n’entrait pas dans le cadre de sa mission puisqu’il s’agissait d’évènements d’ordre civil qui ne la concernaient pas. Depuis 2011 la coalition occidentale s’est efforcé d’alimenter une guerre civile par djihadistes interposés financés par l’Occident pour tenter de mettre à genou le régime légitimement au pouvoir à Damas en Syrie sans aucun mandat des Nations-Unies. Cette guerre civile dure toujours et après une litanie de mensonges, la spécialité des Anglais et des Américains, la situation semble stabilisée mais reste très fragile. Il faudra que le gouvernement de Damas attende encore pour retrouver ses frontières originelles. Qu’est-ce que l’OTAN avait à faire dans ce conflit ? Enfin l’intervention, encore une fois de l’OTAN, en Libye est exemplaire. Sous le prétexte fallacieux d’un conflit potentiellement meurtrier entre des dissidents opposés au régime en place dénoncé par BHL, le grand analyste géopolitique que tous les Français connaissent, une coalition franco-britannique avec le soutien des bases américaines situées dans le sud de l’Italie attaqua la Libye encore une fois sans aucun mandat des Nations-Unies. On connait ce qu’en fut le résultat.

    Aujourd’hui la situation se répète en Ukraine. Après avoir fomenté un coup d’Etat à Kiev dont le souvenir est la Révolution de Maïdan en février 2014 organisée par les services secrets britanniques et américains la situation dans ce pays n’a jamais cessé d’être perturbée. Le renversement du régime pro-russe de Kiev qui était à l’origine la raison d’être de cet événement a conduit la partie ukrainophone et catholique du pays à alimenter une guerre civile pour éradiquer les russophones de religion orthodoxe de l’est du pays. Les habitants de la péninsule de Crimée, péninsule qui abrite la très importante installation militaire russe de Sébastopol ont vite compris qu’ils devaient craindre une invasion des forces ukrainiennes néo-nazies et ils ont organisé une consultation populaire qui a conduit cette province à se rattacher à la Russie.

    Les Occidentaux n’ont toujours pas compris qu’ils avaient mis le feu aux poudres en février 2014 dans un pays divisé entre les habitants de l’ouest et du centre du pays et les russophones de l’est, essentiellement du Donbas. L’armée ukrainienne n’a jamais cessé de bombarder les villages et les villes de cette région. Le sort de la Crimée, sans cette consultation populaire et son rattachement à la Russie, aurait été identique. Comme en Yougoslavie, comme en Syrie et comme en Libye il s’agit de guerres civiles. Le cas du conflit en Arménie est exemplaire de la mauvaise foi de l’OTAN et plus généralement des Occidentaux. Bien que chrétiens les Arméniens ont été attaqués par l’Azerbaïdjan et la Turquie. Il est vrai que l’Arménie ne se situait pas dans le rayon d’action de cette organisation militaire agressive mais il a fallu l’intervention de la Russie pour mettre fin à ce conflit ethnique et religieux. Les frontières de l’Arménie ont été modifiées puisque l’Azerbaïdjan a annexé une partie de l’Arménie sans que qui que ce soit en Europe occidentale s’en émeuve.

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  47. Alors, devant ces exactions peu glorieuses et répétées des membres de l’OTAN, Moscou a décidé d’agir pour protéger les populations russophones du Donbas et mettre un terme aux agressions des commandos néo-nazis de Kiev. Il est tout à fait remarquable de constater que les Occidentaux inversent la situation qui fut créée par les événement de Maïdan par eux-mêmes. Contrairement à ce que les médias répètent en boucle ce ne sont pas les russophones du Donbas qui bombardent les ukrainiens de l’ouest mais très exactement l’inverse. Le pouvoir russe a décidé de nettoyer l’abcès et de mettre ainsi fin à cette guerre civile qui dure depuis maintenant 8 ans. Jusqu’où ira la Russie ? Nul ne le sait pour l’instant. Mais en tout état de cause les sanctions infligées à la Russie seront contre-productives. Fermer la Russie à l’accès au système SWIFT n’aura aucune conséquence sur l’économie de la Russie mais sera lourde de conséquences pour des pays comme l’Allemagne. Qui plus est, confrontée à ces dures sanctions le Kremlin pourrait décider d’arrêter tout transit de gaz par le réseau ukrainien et éventuellement arrêter celui de Nord-Stream-1, pourquoi pas ? Les Américains ne diront rien puisque ce sera tout bénéfice pour eux. Mais ce sera vite la panique totale en Europe occidentale : chacun récolte les graines qu’il a semé … Cette vidéo à voir absolument :https://www.youtube.com/watch?v=Qv1-s0IYHeE&ab_channel=SudRadio

    Note. Plus personne ne parle du vol MH17 qui, selon la réthorique occidentale, fut imputé aux forces du Donbas pro-russes sans aucun commencement de preuve. Encore une fois les Occidentaux, Néerlandais compris, se sont ridiculisés car l’enjeu politique depuis le tout début de la Révolution de Maïdan était l’occupation, au sens littéral du terme, de l’Ukraine par l’OTAN pour menacer directement la Russie. J’ai écouté l’allocution de Biden ce soir et j’ai constaté que seules maintenant les sanctions financières et commerciales sont les armes qui restent aux USA pour contrecarrer les visées de la Russie. Comme Obama Biden est un « fils de pute ».

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/02/24/les-exactions-repetees-de-lotan-jusqua-lukraine/

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  48. La faiblesse verte permet les guerres. Punir la Russie en brûlant plus de charbon, de gaz, de schiste et d'énergie nucléaire


    February 25th, 2022


    Alors que l'Occident est devenu vert faible, la Russie est devenue le 2e plus grand fournisseur de gaz sur Terre

    Manifestant de la rébellion d'extinction
    "L'Eco-Hair-Shirt de la souffrance liée au changement climatique a un prix terrible"

    L'Occident renouvelable est impuissant à empêcher la Russie de faire ce qu'elle veut.

    L'énergie est le pouvoir. Alors que l'Occident a renoncé au pouvoir de gérer ses propres usines et de garder ses propres habitants au chaud, il a également renoncé au pouvoir d'influencer les affaires mondiales. L'Eco-Hair-Shirt à la mode de la souffrance liée au changement climatique a un prix terrible.

    La faiblesse invite aux guerres

    Sans son propre approvisionnement énergétique, au milieu d'une crise énergétique, l'Occident ne peut s'empêcher d'acheter du gaz à la Russie. Les seules sanctions que nous pouvons appliquer sont faibles et donc l'Occident paie le gros prix pour le gaz russe et envoie plus d'argent de réservoir à une nation puissante parce qu'elle vend un produit que tout le monde veut. Personne ne veut d'un parc éolien à moins que quelqu'un d'autre ne paie une subvention.

    La meilleure chose que l'Occident puisse faire maintenant est de faire fonctionner ses anciennes centrales au charbon et nucléaires à toute vitesse, de lancer l'industrie britannique du schiste et de prendre au sérieux la mer du Nord. Ensuite, le prix du gaz tomberait, l'UE pourrait utiliser des sanctions importantes.

    Au lieu de cela, l'Allemagne ferme des centrales nucléaires, la Grande-Bretagne coule du béton dans ses seules mines de schiste, et une grande partie de l'UE est privée de gaz en subventionnant une énergie peu fiable et en diabolisant le gaz.

    Certaines de ces nations ne couperont pas le gaz russe très rapidement :

    - voir graph sur site -

    Graphique, pays achetant du gaz russe
    https://www.statista.com/chart/26768/dependence-on-russian-gas-by-european-country/

    Les verts permettent les guerres

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  49. Comment les Verts ont amené la guerre en Ukraine
    Clarice Feldman

    Cela a été l'équivalent d'un joueur de poker rejetant une quinte flush royale et essayant ensuite de bluffer ses adversaires avec la paire de deux qui lui restait en main. Ce n'est qu'avec des adversaires stupides qu'il est susceptible de remporter le pot. Et le président russe Poutine n'est certainement pas stupide.

    En effet, les faibles sanctions proposées par l'Occident pour inciter les Russes à se retirer étaient si peu impressionnantes que le marché boursier russe, qui s'est effondré, a augmenté de 6,5 % après que le président Biden les a annoncées.

    Laurent Kudlow :

    M. Biden a suivi l'Allemagne en ne certifiant pas Nord Stream 2, mais ce n'est qu'un problème temporaire de contrat papier. Ce n'est pas un arrêt à long terme ou permanent. Il a essentiellement frappé quelques banques liées à la région du Donbass. Le PIB de l'ensemble de l'Ukraine est d'environ 160 milliards de dollars, peut-être. Le PIB du Donbass est inférieur à 6 milliards de dollars et le PIB de Lugansk est de 1 milliard de dollars, peut-être aussi. Le PIB du Delaware, juste pour choisir une comparaison aléatoire, est de 76 milliards de dollars. Donc, qualifier les sanctions de M. Biden de petite bière, c'est le sous-estimer.

    [Les] dirigeants de l'Europe de l'Ouest – embrouillés par la perspective du « changement climatique » – se sont appauvris et affaiblis en éviscérant la production de carburants conventionnels. Alors qu'ils perdaient sans raison suffisante une très bonne main, le président russe Poutine améliorait la sienne en exploitant et en vendant à nous et à l'Europe les combustibles fossiles de son pays. En 2020, les États-Unis étaient un exportateur net de pétrole. En 2021, nous avons importé chaque mois entre 12 et 26 millions de barils de pétrole brut et de pétrole de Russie. En novembre 2021, les chiffres les plus récents enregistrés, l'Energy Information Agency rapporte que les États-Unis ont pris 17,8 millions de barils.

    Dmitri Medvedev, l'ancien président russe n'a pas pu se retenir. « Bienvenue dans le nouveau monde où les Européens devront bientôt payer 2 000 euros par millier de mètres cubes.

    Le rêve vert devient mortel
    Mélanie Phillips

    Alors maintenant, Poutine, avec sa main sur les robinets de gaz qu'il peut ouvrir ou fermer à volonté, a le pouvoir de restreindre l'approvisionnement en gaz, de faire grimper le prix du gaz et d'infliger aux nations occidentales à la fois des pannes d'électricité et des augmentations effarantes de leur consommation. coût de la vie.

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  50. Les pays occidentaux paient déjà très cher leur suprême folie verte.

    Les décisions du président américain Joe Biden de fermer le pipeline Keystone XL et de ne pas renouveler les baux de forage ont contribué à la flambée des prix américains du gaz et de l'énergie ces derniers mois.

    Dans le même temps, l'année dernière, Biden a donné son feu vert à la construction finale de Nord Stream 2, le gazoduc de la Russie à l'Allemagne qui contourne l'Ukraine et, s'il entre en service, donnerait à Poutine une arme dévastatrice avec laquelle faire chanter l'Europe occidentale avec menace de couper ses approvisionnements énergétiques.

    Cette arme à gaz est d'autant plus ridicule que l'Amérique et la Grande-Bretagne ont les ressources naturelles pour être indépendantes énergétiquement.

    Les religions vertes sont un luxe que seules les nations les plus riches peuvent se permettre

    - voir graph sur site -

    Principaux producteurs de gaz naturel, Graphique, Pays, 2018
    Retour en 2018 | Statistique

    La Russie serait folle si elle ne finançait pas les Verts occidentaux.

    - voir clip sur site -

    Tucker est en feu sur toute la question désordonnée russo-ukrainienne

    https://joannenova.com.au/2022/02/green-weakness-enables-wars-punish-russia-by-burning-more-coal-gas-shale-and-nuclear-power/

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  51. Les prix européens du gaz naturel plongent alors que les flux russes via l'Ukraine montent en flèche


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 25 FÉVRIER 2022 - 17:04


    Les contrats à terme sur le gaz naturel européen ont plongé vendredi après avoir augmenté le plus depuis 2005, lorsque les forces du président Vladimir Poutine ont envahi l'Ukraine. Le rallye record a été stoppé après quatre jours consécutifs de gains en raison de l'augmentation des flux de gaz naturel en provenance de Russie.

    Lors de l'invasion de jeudi, les contrats à terme néerlandais sur le gaz TTF ont grimpé de 60 % lorsque les forces de Poutine ont lancé un barrage d'artillerie, de frappes aériennes et de missiles à travers l'Ukraine pour « démilitariser » le pays. Nous avons noté qu'à l'époque, même si les prix de l'énergie avaient bondi, il n'y avait pas eu de rapports de ruptures d'approvisionnement ou de pannes d'électricité en Ukraine, suggérant que les affaires étaient comme d'habitude.

    Vendredi, les prix du gaz néerlandais TTF ont plongé jusqu'à 28%...

    - voir graph sur site -

    ... sur de nouvelles données fournies par Bloomberg via Gazprom PJSC, les flux de gaz natgas de Russie, via l'Ukraine et vers l'Europe ont bondi de près de 38 % jeudi et devraient augmenter de 24 % vendredi.

    - voir graph sur site -

    "Les services publics commandent davantage de carburant dans le cadre de contrats à long terme avec Gazprom PJSC. C'est parce que les prix des accords sont tels que les importations russes sont désormais moins chères que le gaz au comptant échangé dans les hubs européens. Le développement fait suite à des mois d'exportations russes limitées, " explique Bloomberg.

    Le bureau des matières premières de BCS Global Markets a déclaré à ses clients que "les contrats à terme mensuels de Gazprom ont été" hors du cours "toute l'année, ce qui a maintenu les exportations à un faible niveau. Cela a changé hier avec la flambée des prix et la forte augmentation de la demande de gaz russe, et pourrait bien augmenter encore dans les prochains jours."

    Gazprom a réitéré que les flux de natgas via l'Ukraine se déroulent normalement et augmenteront à la demande des clients. Les flux russes via l'Ukraine rebondissent, bien qu'un pipeline vers l'Allemagne via la Pologne reste silencieux.

    Stefan Ulrich, analyste chez BloombergNEF, a déclaré qu'en plus de l'économie derrière les acheteurs européens qui achètent plus de gaz russe, "il peut également y avoir une composante stratégique car les acheteurs cherchent à acheter maintenant compte tenu d'un potentiel de perturbation des flux ou de nouvelles augmentations de prix".

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  52. Même si l'invasion de l'Ukraine par la Russie est suffisante pour que les pays occidentaux choisissent l'option nucléaire consistant à expulser la Russie de SWIFT, expulsant effectivement la Russie de l'ensemble du système de paiement en dollars et laissant le pays avec peu d'options de paiement, cette décision serait trop préjudiciable pour L'Europe parce que la Russie est le premier fournisseur de gaz naturel du continent, fournissant plus d'un tiers des besoins de la région. Environ un tiers de ces envois transitent par l'Ukraine.

    - voir carte sur site -

    Le président Biden a également soutenu la décision de ne pas sanctionner le secteur énergétique russe, affirmant que cela perturberait les marchés mondiaux de l'énergie et ferait grimper les prix.

    Donc pour l'instant, les affaires comme d'habitude pour la Russie, inondant maintenant les natgas en Europe même si elle est en train d'envahir l'Ukraine.

    https://www.zerohedge.com/commodities/european-natgas-prices-plunge-russian-flows-ukraine-soar

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  53. Début de l'intervention russe de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine



    jeudi 24 février 2022


    Ce matin à 6 heures, le Président russe Vladimir Poutine s'est adressé à la Nation, pour annoncer la décision prise de lancer une opération militaire en Ukraine, visant à la démilitarisation et à la dénazification du pays. L'ampleur de l'intervention militaire russe a laissé K.O. autant les autorités ukrainiennes, que leurs tuteurs atlantistes.

    Ce matin, le Président russe s'est adressé à la Nation, pour annoncer le début d'une opération militaire en Ukraine (voir en anglais ici) :

    "Il a déclaré que Moscou chercherait la "démilitarisation et la dénazification" de l'Ukraine, a appelé l'armée ukrainienne à déposer les armes et a averti qu'il suivrait une réponse rapide aux tentatives d'intervention étrangère de l'extérieur."

    Et d'expliquer :

    "Son but est de protéger les personnes qui ont été exposées pendant huit ans à l'humiliation et au génocide par le régime de Kiev. Pour cela, nous chercherons à démilitariser et à dénazifier l'Ukraine, et nous ferons également pression pour que soient traduits en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils pacifiques, y compris des citoyens russes. »

    Les plans de Moscou ne prévoient pas une occupation de l'Ukraine. C'est pour le droit du peuple ukrainien à l'autodétermination. En outre, Poutine a déclaré que la Russie ne pouvait pas laisser Kiev obtenir des armes nucléaires et a rappelé l'expansion illégitime de l'OTAN vers l'Est."

    Poutine s'est directement adressé aux Ukrainiens : déposer les armes, rentrer chez soi et construire un nouvel avenir - surtout pouvoir réellement décider de cet avenir. Quant aux autres :

    "Personne ne devrait douter qu'une attaque directe contre la Russie se termine par la défaite de l'agresseur potentiel et de terribles conséquences pour l'agresseur", a-t-il averti. "Quiconque essaie de nous créer des obstructions, et encore moins de menacer notre pays et notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie suivra sans délai et entraînera des conséquences que vous n'avez jamais rencontrées dans votre histoire. Nous sommes prêts à toute situation. Toutes les décisions nécessaires à cet égard seront prises. J'espère que je serai entendu", a déclaré Poutine.

    Immédiatement, les militaires russes ce matin ont mis hors-service les aéroports militaires dans toute l'Ukraine, les dépôts d'armement ont été touché sut tout le territoire et le système de défense aérien. Selon les déclarations du ministère russe de la Défense, les gardes-frontières ukrainiens n'ont opposé aucune résistance, les militaires refusent massivement le combat et quittent leurs positions. Les hommes sont toujours beaucoup plus sage et moins fanatiques que les dirigeants, les Ukrainiens n'ont en général pas envie de se battre contre les Russes.

    Surtout que ceux qui les envoient au combat restent loin de tout cela, discutent de nouvelles sanctions, de leurs intérêts économiques.

    Pour suivre l'évolution de la situation, je vous propose de suivre notre canal sur Telegram ou sur Twitter ici :

    https://t.me/russiepolitic

    https://twitter.com/bechetgolovko

    https://russiepolitics.blogspot.com/2022/02/debut-de-lintervention-russe-de.html

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  54. La guerre du discours ou pourquoi la survie des chaînes RT est en danger dans le monde atlantiste


    vendredi 25 février 2022


    Les chaînes russes RT étaient dans le colimateur des politiciens du monde atlantiste, déjà avant l'activation du conflit en Ukraine, mais surtout depuis le déclenchement de l'opération militaire russe. L'enjeu est simple : aucune voix ne doit remettre l'intervention russe dans le contexte géopolitique, à savoir d'une réponse suite à une instrumentalisation de l'armée ukrainienne par les Etats-Unis conduisant la coexistence pacifique du monde atlantiste avec la Russie dans une impasse. Chuttt, silence, on tourne la nouvelle production hollywoodienne. Or, RT ne joue pas le jeu, donc c'est de la propagande. Un monde, un discours, aucune tête ne dépasse. Et surtout que personne ne dise que cette guerre est le résultat du désastre de la politique mondiale atlantiste depuis la chute de l'URSS.

    L'Allemagne, la première, a purement et simplement interdit RT de diffusion début février. Suite à cela, la Russie a fait fermer les bureaux de DW. Depuis l'activation de la crise en Ukraine, d'autres pays se lancent dans la guerre au monopole du discours. La Grande-Bretagne, par la voix de Johnson, avait annoncé la possible fermeture de RT dans le pays, mais après la menace de la Russie d'une réponse immédiate et symétrique, le ton a baissé, même si la volonté reste. Désormais, le régulateur garde les yeux fixés sur RT ... et attend la faute.

    La France entre tristement dans le bal, le président de la Commission culture du Sénat demande rien moins que la fermeture immédiate de RT France, même si cela n'est pas aussi simple. Le discours diffusé par RT pose un sérieux problème dans un monde global, car il n'est pas suffisamment aligné. Et cela est clairement formulé :

    "Laurent Lafon estime qu'il est « urgent de nous interroger sur la menace que fait peser cet organe de communication gouvernemental russe sur nos valeurs démocratiques à l'aune de la situation nouvelle créée par le déclenchement des opérations militaires en Ukraine»."

    Il y a une véritable "menace", non pas pour la pluralité, ni pour la diversité, mais à l'inverse pour l'unicité du discours. Car s'il y a des morts civils dans le Donbass, si l'armée ukrainienne touche le sol russe, si cela fait 8 ans que les tuteurs atlantistes de l'Ukraine font échouer les accords de Minsk, si les bataillons nazis ukrainiens existent et commettent des crimes de guerre, pourquoi la France et "le monde libre" sont-ils légitimes à les soutenir, à les armer et à les financer ?

    Or, ce qui est tue n'existe pas. Silence !

    La guerre pour le discours est manifestement en cours et, dans ces conditions, le choix qui se pose à RT est extrêmement difficile : soit multiplier les interventions d'experts parlant de "l'agression" russe, garder ainsi sa licence et perdre sa raison d'être suite à un alignement forcé du discours ; garder un pluralisme dans les interventions et donc son discours propre, avec des experts qui n'entrent pas dans la ligne main stream, mais risquer de perdre sa licence. Dans les deux cas, le risque d'une disparition existe.

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  55. Nous voyons à cette occasion la disparition des ondes de certaines "stars", osant en appeler au patriotisme français, pour péniblement cacher leur pleutrerie. C'est justement dans les situations difficiles, que la France a besoin d'esprits libres - qui sinon nous, peut faire contre-poids à la folie des gouvernants ? C'est ça le patriotisme et non pas reculer confortablement à l'abri, en attendant de voir qui sera le vainqueur pour applaudir. A moins que leur véritable Patrie ne soit celle du monde atlantiste.

    Même si j'y interviens parfois, je ne suis pas rémunérée par la chaîne et garde en tout ma liberté. C'est donc en toute liberté que j'appelle à les soutenir, simplement parce que la liberté d'expression est une des valeurs européennes fondamentales, l'une de celles qui est la plus bafouée aujourd'hui. Mais également, parce qu'en période de conflit, il est essentiel pour notre liberté de pensée d'avoir plusieurs sons de cloches.

    Concernant le développement de la situation militaire en Ukraine, suivre sur notre canal Telegram et Twitter :

    https://t.me/russiepolitic

    https://twitter.com/bechetgolovko

    https://russiepolitics.blogspot.com/2022/02/la-guerre-du-discours-ou-pourquoi-la.html

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  56. Toute la guerre ; Chaud froid, géopolitique, international ou national, est toujours la guerre contre nous tous


    De Gary D. Barnett
    26 février 2022


    « La guerre, c'est la paix.
    La liberté est l'esclavage.
    L'ignorance est une force."
    ~Georges Orwell, 1984

    En raison de la récente (et pas si récente) idiotie géopolitique explosive des experts américains concernant l'Ukraine, on a beaucoup parlé de la possibilité d'une troisième guerre mondiale. Ces déclarations visent à semer la peur dans la population et à propager l'idée qu'un seul ennemi existe, qu'une "véritable" guerre mondiale est probable et que la "guerre mondiale" est censée mettre fin à la tyrannie. Cette notion est au mieux déroutante, mais tout ce qui est rapporté sur la guerre par les gouvernements, les médias grand public, de nombreux médias alternatifs et par le public ignorant en général, n'est rien de plus que des mensonges et des tromperies. La pensée commune sur la guerre est littéralement absurde, car la guerre a été continuellement menée tout au long de notre existence. Pour l'humanité, la guerre est et a toujours été perpétuelle. Cela dit, toute guerre n'est pas contre un seul ou même plusieurs "ennemis", mais contre nous tous. Lorsque les gouvernements existent, la guerre constante est inévitable.

    La guerre prend de nombreuses formes ; dont la plupart ne sont pas ouvertement discutés par les prétendus " organes de presse. " Bien que les États-Unis revendiquent toujours la supériorité morale, l'histoire dicterait que les États-Unis, par exemple, ont été impliqués dans ou ont poursuivi une guerre d'agression pendant environ 93 % de son existence, mais hélas , il est assurément plus proche de 100 %. Ce n'est pas parce que les troupes ne sont pas connues pour harceler, tourmenter, mutiler, violer et tuer des innocents ici ou dans des pays lointains que la guerre, les plans de guerre et la guerre psychologique ne sont pas toujours actifs d'une manière ou d'une autre. L'agression américaine est monumentale et surpasse toutes les autres nations sur terre, aujourd'hui et dans le passé, et la politique américaine qui est une agression totale contre sa propre population est sans fin. Le canular "covid" n'est que le dernier exemple en date.

    Nous assistons maintenant au résultat de l'agression américaine planifiée depuis longtemps, souhaitée depuis longtemps et motivée par la géopolitique concernant la situation en Ukraine et en Russie. Il incomberait à tous de ne pas tenir compte de la plupart des rapports sur cette situation provenant de la Maison Blanche, des experts politiques, des médias grand public et de certains médias alternatifs également. L'accumulation de ce coup d'État, l'agression des États-Unis dans cette région pendant de nombreuses années, le financement de plusieurs milliards de dollars par les États-Unis pour le soutien et les armes en Ukraine, et la manipulation électorale évidente là-bas et ailleurs par les États-Unis au cours de ce siècle, devrait suffire à mettre en lumière le fait qu'il ne s'agit pas d'une récente débâcle entre la Russie et l'Ukraine, mais d'une débâcle qui a des racines profondes liées aux États-Unis et à l'OTAN. Ces déclarations ne doivent en aucun cas être considérées comme montrant un soutien quelconque au méchant Poutine, au gouvernement ukrainien ou à tout système politique ou de gouvernement odieux impliqué dans cette réponse mise en scène et pré-planifiée par les acteurs mondiaux. Après tout, ce sont toujours les gens qui perdent ; c'est toujours le peuple qui est considéré comme l'ennemi de l'État.

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  57. Comme indiqué, « le bras de changement de régime de Washington, le National Endowment for Democracy (NED), a dépensé 22,4 millions de dollars pour des opérations à l'intérieur du pays depuis 2014, lorsque le président démocratiquement élu Viktor Ianoukovitch a été renversé et remplacé par un gouvernement successeur trié sur le volet par les États-Unis. Ces opérations comprenaient le soutien et la formation de partis politiques pro-occidentaux, le financement d'organisations médiatiques dociles et le subventionnement de campagnes de privatisation massives qui profitent aux multinationales étrangères, le tout dans le but d'assurer le contrôle américain sur le pays que le président de la NED, Carl Gershman, a qualifié de "le plus grand prix". " en Europe."

    Mais ce n'était que la partie émergée de l'iceberg du financement, car les États-Unis ont dépensé plusieurs milliards de dollars pour soutenir les manifestations en cours et l'"opposition" ukrainienne lors du renversement du gouvernement ukrainien élu en 2014. Cela a été déclaré ouvertement par le secrétaire d'État adjoint de l'époque, Victoria Nuland. C'était il y a 8 ans, il ne s'agit donc pas d'une position récente, organique ou nouvelle de la part de la Russie. L'ingérence des États-Unis dans la région est de longue date, et depuis au moins 18 ans. Cela ne justifie en aucun cas les actions de Poutine, mais cela aide à comprendre l'histoire. Si l'on regarde simplement les gros titres récents des sources d'information américaines, une image différente est peinte. « Avertissement nucléaire de Poutine ? » "Countdown WWIII", "All Out Attack", "Fuhrer 2022", sont tous destinés à attiser la haine et la peur au sein de la population américaine. Cela pourrait-il se produire parce que le faux récit de Covid est en train de s'effondrer et qu'il faut plus de peur pour garder le contrôle des masses ?

    Comme James Corbett et James Evan Pilato l'ont récemment souligné, il ne s'agit pas de l'Ukraine ou de son peuple, mais de l'Allemagne et de leurs efforts pour consolider les relations commerciales et l'achèvement du pipeline Nord Stream 2. L'Allemagne tire déjà environ la moitié de son gaz naturel de la Russie, et les États-Unis ne veulent pas que l'Allemagne et l'Europe augmentent leurs échanges avec leur voisin, car cela est considéré par les fauteurs de guerre à Washington comme une menace pour le commerce et la paix entre les alliés européens. et la Russie ; la paix étant la dernière chose souhaitée par les États-Unis

    Le premier ordre du jour était d'arrêter les progrès en cours et le processus de certification entre l'Allemagne et la Russie concernant le gazoduc, afin qu'aucun nouvel accord énergétique ne puisse aller de l'avant. C'est exactement ce que les États-Unis souhaitaient, comme l'a déclaré le diabolique Biden, bien sûr, comme le lui ont dit ses maîtres. Cela ne peut que provoquer beaucoup plus de tensions entre la Russie et les États-Unis, tout comme cela est recherché. Plus il y a de peur et d'incertitude, plus il est facile de contrôler de grandes populations.

    Rien de tout cela n'est accidentel, c'est toujours pré-planifié et les intrigues se réchauffent continuellement en veilleuse au cas où plus de chaos et de conflits seraient nécessaires pour conserver des pouvoirs «d'urgence» sur le peuple. Si un coup d'État échoue ou échoue, un autre attend en arrière-plan, et ainsi le jeu continue. Il est impératif que l'État maintienne le peuple à distance afin de conserver le pouvoir et le contrôle, et quel meilleur moyen que de fausses « maladies » et des menaces de guerre pour le faire ?

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  58. Une fois que suffisamment de peur est évidente et répandue, le véritable système de contrôle peut être mis en place. Cette stratégie est la prise de contrôle complète du système monétaire, l'élimination de l'argent liquide et de la vie privée, et la numérisation de tous les systèmes monétaires. Toutes les banques centrales du monde étudient, planifient ou ont déjà mis en place de nouvelles monnaies numériques contrôlées au niveau national et entièrement centralisées. Cela pourrait facilement être le dernier clou dans le cercueil de la liberté si on le laisse aller de l'avant. C'est l'épine dorsale du contrôle sociétal total par le biais d'un système technocratique dirigé par un très petit nombre. Cela permettrait à toutes les transactions d'être surveillées et réglementées d'en haut, cela permettrait à toute personne non conforme d'être exclue du système à volonté, cela préparerait le terrain pour des mandats universels de crédit social et de passeport, et cela permettrait la structure centrale du pouvoir pour contrôler pratiquement tout.

    Rien de ce qui est dit ici n'est de nature singulière ; tout est lié. En fait, tout ce qui se passe aujourd'hui, de la fraude de la «pandémie de Covid», à la menace de guerre mondiale, aux conflits individuels déguisés en menaces uniques, à l'inflation massive et aux injections généralisées d'armes biologiques recherchées par l'État, fait partie du plan visant à conquérir la planète et à former un système de gouvernement mondialisé.

    Cela ne fait qu'effleurer les bords, car beaucoup plus s'est passé et beaucoup plus de terreur est à venir dans le futur. Ce n'est pas fini, quelles que soient les nouvelles contraires ou les brèves concessions de liberté autorisées par les acteurs étatiques, afin d'apaiser l'angoisse et la dépression de cette société faible et crédule.

    Sans dissidence massive bientôt par un grand nombre d'individus, et une défaite des peurs infondées, nous sommes tous confrontés à l'enfer sur terre. Une fois que les mesures de contrôle seront pleinement en place, il sera presque impossible d'inverser la prise de contrôle totalitaire qui est en cours, et nous tous qui ripostons seront pourchassés comme des criminels et des terroristes. Qui vous protégera alors; et sur qui compterez-vous pour vous sauver ? Une fois que vous vous tournez vers les gouvernements et les dirigeants pour votre subsistance et votre sécurité, une fois que vous n'avez aucun contrôle sur les services et les besoins de base, une fois que vous n'avez aucun moyen de subvenir à vos besoins et une fois que votre famille vous a été enlevée ; tu n'auras plus que ton esclavage.

    Nous sommes entourés de guerre, et la guerre est partout, tous les jours. Elle ne se limite pas à l'agression extérieure, elle est dévorante et vient de l'intérieur. Chaque gouvernement est tenu de pratiquer la guerre contre le sien, bien avant d'envisager la guerre avec les autres. Essentiellement, la guerre est sans fin, et toute guerre est contre le peuple ; tout le monde, tout le temps.

    "La vérité est que celui qui cherche à obtenir la liberté en demandant à ceux qui sont au pouvoir de la lui donner a déjà échoué, quelle que soit la réponse.
    Mendier la bénédiction de "l'autorité", c'est accepter que le choix appartient au seul maître, ce qui signifie que la personne est déjà, par définition, un esclave.
    ~ Larken Rose

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  59. Reference and Source links:

    The U.S. has been at war 93% of its existence

    What’s happening in Ukraine

    Foreign intervention and the Ukraine crisis

    Germany suspends Nord Stream 2 Pipeline

    Documents reveal U.S. spent 22 promoting anti-Russia Narrative in Ukraine

    https://www.lewrockwell.com/2022/02/gary-d-barnett/all-war-hot-cold-geopolitical-international-or-domestic-is-always-war-against-all-of-us/

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