Les verrouillages COVID entraîneront 1 million de décès supplémentaires au cours des 15 prochaines années, selon les scientifiques

PAR TYLER DURDEN

LUNDI 18 JAN 2021 - 16:55

À l'été 2020, une discussion critique a presque éclaté entre les progressistes d'une part, qui étaient catégoriques sur le fait que si «une seule vie» pouvait être sauvée avec des verrouillages économiques omniprésents et généralisés, il était impératif pour tout le monde de mettre l'économie à bout, et des penseurs pragmatiques et rationnels qui ont fait valoir que le coût économique de ces verrouillages finirait par être beaucoup plus élevé que le coût humain immédiat en termes de vies perdues, d'autant plus que les vies touchées seraient bien plus jeunes que les vicitimes potentielles de covid dont la plupart sont en leurs 70 et 80 ans. Le stratège de crédit de Deutsche Bank, Jim Reid, l'a le mieux résumé comme suit:

... alors que le coronavirus n'a pratiquement entraîné aucun excès de décès dans les cohortes plus jeunes, ce sont les couches plus jeunes de la société qui sont les plus touchées par les fermetures économiques qui ont entraîné des dizaines de millions de milléniaux au chômage.

Reid a ensuite fait valoir que puisque "les plus jeunes souffriront le plus de l'impact économique de Covid-19 pendant de nombreuses années à venir, nous nous demandons comment l'histoire jugera la réponse mondiale". À cela, cependant, nous avons répliqué que, depuis que la crise économique résultant de Covid-19 a contribué à écraser les chances de réélection de Donald Trump et a également libéré de l'argent d'hélicoptère à part entière, ainsi que la plus grande série de renflouements d'entreprises insolvables et zombies de l'histoire, "nous sommes convaincus que le tsunami d'aléa moral mondial - qui laissera des dizaines de millions de jeunes travailleurs sans emploi - permettra aux banquiers centraux de dormir profondément la nuit."

Malheureusement, comme nous l'avons dit en haut, cette discussion a "presque" eu lieu, même si à la fin elle n'a pas eu lieu parce qu'à chaque fois qu'une tentative de discours rationnel a émergé, elle serait rapidement et violemment criée par les armées de signaleurs de vertu qui ont également été incités financièrement. dans le maintien du statu quo de verrouillage (tels que les banquiers, les sociétés pharmaceutiques et de paiement en ligne, les politiciens, les médias, etc.) et qui s'en remettrait instantanément aux «scientifiques» en tant que seule classe d'experts méritant de se prononcer sur le débat critique de «l'excès de covid décès maintenant "vs" décès excessifs dus à des fermetures économiques plus tard. "

Eh bien, avec environ un an de retard, des scientifiques de Duke, Harvard et Johns Hopkins ont finalement écrit un article qui pourrait choquer tous les programmes de signalisation de vertu, car sa conclusion est stupéfiante: en un mot, le NBER Le document de travail ("The Long-Term Impact Of The Covid-19 Chômage Choc sur l'espérance de vie et les taux de mortalité") constate que même s'il y a eu jusqu'à présent environ 400 000 décès liés aux covid (au milieu d'un débat approfondi sur ce qu'est un "covid- mort liée "puisque même les victimes d'accidents sont comptées comme des victimes de covid, sans parler de dizaines de milliers d'autres avec des comorbidités terminales), les implications économiques à long terme des verrouillages liés aux covid sont désastreuses, entraînant un chômage lié au COVID-19 «qui est entre 2 et 5 fois plus grand que le choc de chômage typique» et se traduit par «une augmentation de 3,0 % du taux de mortalité et une baisse de 0,5% de l'espérance de vie au cours des 15 prochaines années pour l'ensemble de la population américaine».

En fin de compte, comme le constatent les scientifiques Bianchi, Bianchi et Song, c'est que ...

Pour l'ensemble de la population, l'augmentation du taux de mortalité suite à la pandémie de COVID-19 implique un excès de mortalité stupéfiant de 0,89 et 1,37 million au cours des 15 et 20 prochaines années, respectivement.

C'est mauvais; là où la situation empire encore pour les progressistes du monde, c'est la conclusion du rapport selon laquelle le "choc affectera de manière disproportionnée" les femmes, en particulier d'origine hispanique; Afro-américains; les personnes nées à l'étranger; les adultes moins éduqués et les individus âgés de 16 à 24 ans - en bref toutes ces classes raciales et sociales qui préoccupent au premier chef les "progressistes" - alors que "les hommes blancs pourraient subir de lourdes conséquences sur des horizons plus longs" (nous doutons que les programmes se soucient trop ce).

En bref, tout le monde sera touché par les verrouillages de covid, avec les Noirs, les Hispaniques et les femmes en premier, et les hommes blancs ensuite pendant une période beaucoup plus longue. Et, dans le processus, près d'un million de décès supplémentaires auront lieu qui n'auraient pas eu lieu autrement.

Nous nous demandons comment ces mêmes progressistes, qui ont exigé des verrouillages économiques de gros - parce que c'est le seul moyen de sauver ne serait-ce qu'une seule vie - sentiront maintenant que les scientifiques déclarent explicitement que leurs politiques préférées entraîneront près d'un million de décès supplémentaires simplement du fait des fermetures économiques. Ou, comme Reid l'avait averti en juillet 2020 - alors que personne ne prenait la peine d'écouter - "les jeunes souffriront le plus de l'impact économique de Covid-19 pendant de nombreuses années à venir, nous nous demandons comment l'histoire jugera la réponse mondiale. "

Voici quelques détails supplémentaires tirés de l'article du NBER:

Bien que le compromis entre la maîtrise de la pandémie du COVID-19 et l'activité économique ait été analysé à court terme, il n'y a actuellement aucune analyse concernant l'impact à long terme de la récession économique liée au COVID-19 sur la santé publique. De plus, la plupart des articles intéressés par la relation entre la pandémie COVID-19 et l'activité économique soutiennent, à juste titre, que les verrouillages peuvent sauver des vies au prix d'une réduction de l'activité économique, mais ils ne considèrent pas la possibilité qu'une grave détresse économique puisse ont également des conséquences importantes sur le bien-être humain (Gordon et Sommers (2016) et Ruhm (2015)). Cette lacune s'explique sans doute par le fait que les modèles macroéconomiques actuels ne permettent pas que l'activité économique affecte les taux de mortalité des agents de l'économie.

Ce qui ne fait que montrer à quel point la macroéconomie est idiote en tant que soi-disant «science», car si les économistes sont vraiment déconcertés par cette «lacune», ils devraient peut-être jeter un coup d'œil aux millions de petites entreprises et de travailleurs des services sans emploi pour émerger. de la crise covid. Quoi qu'il en soit, continuant avec le papier:

Entre fin mars et début avril, la plupart des États américains ont imposé des ordonnances de maintien au domicile et des verrouillages, ce qui a entraîné une fermeture généralisée des activités. Le taux de chômage est passé de 3,8 % en février 2020 à 14,7 % en avril 2020 avec 23,1 millions d'Américains au chômage. Malgré une baisse à 6,7 % en novembre 2020, le taux de chômage moyen sur l'année est comparable au taux de chômage de 10 % au sommet de la Grande Récession 2007-2009 et il se rapproche du maximum historique de l'après-Seconde Guerre mondiale atteint en début des années 80 (10,8 %). Surtout, les pertes d'emplois liées au COVID-19 affectent de manière disproportionnée les femmes, en particulier d'origine hispanique; Afro-américains; les personnes nées à l'étranger; les adultes moins scolarisés et les personnes âgées de 16 à 24 ans. En fait, le taux de chômage sous-estime l'ampleur de la contraction économique car de nombreux travailleurs potentiels ont abandonné la population active (en particulier les femmes).

Nous avançons rapidement vers la conclusion:

Les effets à long terme de la flambée du chômage liée au COVID-19 sur le taux de mortalité aux États-Unis n'ont pas été caractérisés dans la littérature. Ainsi, en dernière étape, nous calculons une estimation de la surmortalité associée au choc chômage COVID-19. Cela correspond à la différence entre le nombre de décès prédit par le modèle avec et sans choc chômage observé en 2020. Pour l'ensemble de la population, l'augmentation du taux de mortalité suite à la pandémie COVID-19 implique un excès de décès stupéfiant de 0,89 et 1,37 million au cours des 15 et 20 prochaines années, respectivement.

Ces chiffres correspondent respectivement à 0,24 % et 0,37 % de la population américaine projetée aux horizons de 15 et 20 ans. Pour les Afro-Américains, nous estimons respectivement 180 000 et 270 000 décès supplémentaires au cours des 15 et 20 prochaines années. Ces chiffres correspondent respectivement à 0,34 % et 0,49 % de la population afro-américaine projetée aux horizons de 15 et 20 ans. Pour les Blancs, nous estimons 0,82 et 1,21 million de décès supplémentaires au cours des 15 et 20 prochaines années, respectivement. Ces chiffres correspondent à 0,30 % et 0,44 % de la population blanche projetée aux horizons de 15 et 20 ans, respectivement. Ces chiffres sont à peu près également répartis entre les hommes et les femmes.

Et la pièce de résistance accablante que tout signaleur de vertu se précipitera pour brûler avant de lire

Dans l'ensemble, nos résultats indiquent que, sur la base des preuves historiques, la pandémie de COVID-19 pourrait avoir des conséquences durables sur la santé humaine en raison de son impact sur l'activité économique. Nous interprétons ces résultats comme une indication forte que les décideurs politiques devraient prendre en considération les conséquences graves et à long terme d’une telle récession économique sur la vie des gens lors de leurs délibérations sur les mesures de récupération et de confinement du COVID-19. Sans aucun doute, les lock-out sauvent des vies, mais ils contribuent également à la baisse de l'activité réelle qui peut avoir de graves conséquences sur la santé. Les décideurs devraient donc envisager de combiner les verrouillages avec des interventions politiques destinées à réduire la détresse économique, à garantir l'accès aux soins de santé et à faciliter une réouverture économique efficace dans le cadre des politiques de soins de santé pour limiter la propagation du SRAS-CoV-19.

Inutile de dire que plus les verrouillages se prolongent, le nombre de morts ne fera qu'augmenter dans toutes les races et classes sociales.

Mais attendez, il y a encore plus !

Comme nous l'avons signalé la semaine dernière, une nouvelle étude examinée par des pairs de Stanford a remis en question l'efficacité des verrouillages et des ordonnances de maintien à domicile (ce qu'elle appelle les INP, ou interventions non pharmaceutiques) pour lutter contre Covid-19. L'auteur principal de l'étude (un professeur agrégé au Département de médecine de Stanford), a constaté que "l'étude n'a pas trouvé de preuves pour soutenir que les INP étaient efficaces pour prévenir la propagation" et que "nous ne trouvons pas de preuves solides appuyant un rôle pour des NPI plus restrictifs dans le contrôle du COVID au début de 2020. "

Ainsi, les politiques précipitées des États de gauche en réponse à la pandémie - pour déclencher de larges verrouillages, écraser les économies et déclencher le chômage de masse et la pauvreté conduisant à une augmentation des décès par désespoir ont-elles réellement abouti ? La réponse courte est non...

... alors que la réponse plus longue que nous connaissons maintenant grâce au rapport du NBER, est oui: ils ont aggravé considérablement la situation des Afro-Américains, des Hispaniques et des femmes (et même des hommes blancs) pendant au moins les deux prochaines décennies.

En d'autres termes, alors que les verrouillages n'ont peut-être même pas conduit à une amélioration tangible dans l'arrêt de la propagation du covid, ce qu'ils feront certainement, c'est conduire à des centaines de milliers, voire des millions, de décès excessifs au cours de la prochaine décennie.

Ce qui soulève la question: maintenant que des «scientifiques respectés» ont finalement quantifié le nombre de morts excédentaire «stupéfiant» résultant des verrouillages de covid, il est temps d'avoir enfin la discussion - que personne n'a osé avoir depuis environ un an - sur le coût - analyse des bénéfices entre les verrouillages économiques généralisés, qui entraîneront plus d'un million de décès prématurés, et le verrouillage de l'économie à chaque fois qu'il y a même un léger rebond des cas de covid ...

... selon le covid que nous avons créé il y a plusieurs mois, et qui pourrait avoir un impact positif nul sur l'arrêt de la propagation du covid ?

https://www.zerohedge.com/medical/covid-lockdowns-will-result-1-million-excess-deaths-over-next-15-years-scientists-find