le 31 octobre 2019
Une étude réalisée au Canada par diverses universités montre que les lacs glaciaires sont d’excellents pièges pour le gaz carbonique atmosphérique. Il s’agit de la conjonction de plusieurs facteurs favorables permettant une telle efficacité de piégeage. En effet, les eaux provenant de la fonte des glaciers sont chargées de sels minéraux solubles tels que du magnésium ou du calcium et lorsque ces eaux arrivent dans un lac – dans le cas de cette étude le lac Hazen sur l’île d’Ellesmere au nord-ouest du Groenland (illustration) – la présence de gaz carbonique qui dans l’eau se transforme en ions HCO3- puis CO3- – va les précipiter sous forme de carbonates insolubles. La température de l’eau étant proche de zéro degrés a tendance à dissoudre encore plus de gaz carbonique puisque le phénomène de précipitation des carbonates diminue le taux de saturation de l’eau par le gaz carbonique, l’oxygène dissous restant invariant et n’entrant pas comme acteur dans ce processus. Alors le phénomène de séquestration se poursuit tant que la surface du lac n’est pas prise par les glaces à la fin de l’été et jusqu’au mois de juin suivant.
Dans le lac Hazen ainsi que d’autres étendues d’eau du grand nord canadien il n’y a aucune vie et le processus de séquestration du gaz carbonique est strictement minéral. Il faut naturellement que les torrents provenant des glaciers rencontrent des sols meubles d’une composition favorables pour permettre à l’eau de se charger en ions métalliques, Ca ++ et Mg ++ en majorité, pour que ce processus soit accéléré. De ce fait le lac Hazen qui représente une superficie d’environ 100 km² est capable chaque année de piéger 1700 tonnes de gaz carbonique durant la courte période, quelques mois seulement, durant laquelle il n’est pas recouvert de glace. Les carbonates, insolubles, se déposent au fond du lac et une petite partie est évacuée vers l’océan par la rivière Ruggles, exutoire naturel de ce lac.
Cette étude met en évidence la difficulté d’imaginer un piégeage du gaz carbonique que préconisent les écologistes positionnés en grands sauveurs incontournables du climat mis en danger par ce gaz carbonique présentant prétendument un effet de serre néfaste pour ce climat. Pour réaliser un tel processus il faudrait disposer d’abord d’immenses quantités de sels solubles de magnésium et/ou de calcium, des chlorures par exemples. Il faudrait donc disposer d’acide chlorhydrique et laver des roches extraites d’on ne sait pas trop où avec cet acide puis répandre ces chlorures dans des étendues d’eau – lesquelles, on ne sait pas trop non plus – et enfin agiter l’eau afin que le maximum de gaz carbonique se dissolve et se transforme en ion carbonate CO3- -. C’est tout simplement une vue de l’esprit car, de plus, conformément à la loi de dissolution des gaz dans l’eau, celle-ci est inversement proportionnelle à la température. Pour qu’un tel processus soit efficace il faudrait, dans les contrées tempérées, refroidir l’eau !
En conclusion de l’interprétation que l’on peut faire de cette remarquable étude parue dans les PNAS, compte tenu de l’ « urgence climatique » il faut tout simplement faire confiance à la formidable résilience de la planète.
Source et illustrations : article des PNAS aimablement communiqué par le Docteur Kyra A. St. Pierre de l’Université d’Alberta à Edmonton qui est vivement remerciée ici.
Des tempêtes dangereuses gâchent Halloween et laissent un demi-million de personnes sans électricité dans le nord-est
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 11/01/2019 - 05:47
Une puissante tempête a balayé le centre du nord-est et l’Atlantique pendant la nuit de manière effrayante, produisant des rafales de 50 km / h, des lignes électriques endommagées et a laissé plus d’un demi-million de clients sans électricité vendredi matin.
Environ 613 000 clients, principalement à New York (216,00), en Pennsylvanie (202,00), au Connecticut (84 000), en Virginie (63 000) et au Maine (48 000) ont été privés d'électricité Les orages ont provoqué des vents violents et des précipitations torrentielles dans le centre du littoral de l'Atlantique et le nord-est jeudi soir, a annoncé le Service météorologique national (NWS).
Les habitants de la région métropolitaine de Baltimore-Washington ont été placés sous une surveillance de tornade du soir de l’Halloween à minuit. Aucune activité tornadique n’a été signalée, mais des vents violents jusqu’à 50 mph ont coupé le courant à 20 000 clients à 5h30 du matin, vendredi.
- voir carte sur site -
Des avis de tornade ont également été publiés pour des régions de Pennsylvanie, du New Jersey, de Virginie et de Caroline du Nord.
Bloomberg note que des vents atteignant 79 mph (127 km/h) ont été enregistrés à Mount Mansfield, dans le Vermont, alors que la tempête a balayé la nuit de jeudi à jeudi, annulant les plans de beaucoup de ceux qui tentaient de tromper ou de soigner.
Selon NWS Weather Prediction Center College Park, MD, la tempête qui s'est abattue sur toute la nuit cédera la place à "une pression extrêmement froide sur la vallée du bas Mississippi / la vallée du Tennessee se déplacera dans le centre du littoral de l'Atlantique vendredi soir".
En novembre, nombreux sont ceux qui se demandent ce que le vieil homme hiver réserve à l'Amérique du Nord. Les rapports météorologiques du bureau des produits de Reuters suggèrent une "saison froide" pour de nombreuses régions du centre et du nord-est des États-Unis.
"Amérique du Nord (blé d'hiver): les perspectives hivernales d'Amérique du Nord suggèrent une saison froide dans le centre / le nord des États-Unis. Si ce scénario se dessinait, le risque de destruction par l'hiver du blé d'hiver serait élevé, bien qu'une couverture de neige plus épaisse que la normale puisse compenser les risques Les plaines américaines en particulier montrent le potentiel d’un hiver froid mais humide, qui pourrait permettre à la couverture de neige de protéger la récolte de blé dur rouge hivernal (HRW), tandis que des conditions plus sèches plus à l’est risquent de placer la récolte de blé tendre rouge d’hiver (SRW) à risque plus élevé de destruction par l'hiver. "
Schéma 8: Anomalies composites de précipitation (mm) à partir des principaux analogues de décembre à février basés sur les principaux indicateurs de prévision ENSO (via Reuters)
- voir carte sur site -
Figure 9: Anomalies de température composites (° F) des principales analogies de décembre à février basées sur les principaux indicateurs de prévision ENSO (via Reuters)
- voir carte sur site -
L'hiver arrive...
https://www.zerohedge.com/markets/dangerous-storms-leave-half-million-customers-without-power-across-northeast
Voir: ventusky.com
SupprimerSeule la Floride sud affiche au-dessus de 0°C !
Tout le reste est de 0°C à -17°C.
Le « riz doré » : la périlleuse naissance d’une super-plante vivrière.
RépondreSupprimerle 1 novembre 2019
Traduction d’un article de Ed Regis à l’occasion de la sortie de son livre « Golden Rice : The Imperiled Birth of a GMO Superfood » paru sur le site de la Johns Hopkins University que j’ai cru opportun de faire figurer sur ce blog. J’ai disserté à plusieurs reprises sur ce blog au sujet du riz doré considérant que l’obstruction systématique à son utilisation constitue un crime contre l’humanité ayant depuis 20 ans provoqué la mort de 20 millions de personnes, surtout des enfants, et rendu aveugles plus de 50 millions d’enfants en raison d’une carence en vitamine A dans les pays en voie de développement. La critique de Ed Regis est plus nuancée.
« Le riz doré est une plante génétiquement modifiée (OGM) inhabituelle à la fois par son origine et par sa gestation. J’avais écrit un livre précédant celui-ci ( « Regenesis », 2012) avec le biologiste moléculaire de Harvard George Church qui était un homme d’une intelligence exceptionnelle ayant un large éventail de connaissances. J’en était venu à le considérer comme une personne qui savait tout. Par conséquent quand en 2016 j’ai lu une interview de Church j’ai vraiment cru ce qu’il disait, à savoir que 1. un produit appelé Golden Rice était « prêt » dès 2012, 2. que l’organisation supranationale écologiste Greenpeace était responsable du retard de son introduction depuis 13 ans, avec pour résultat que 3. des millions de personnes sont mortes et que 4. Greenpeace était donc coupable d’un crime contre l’humanité pour cet acte gratuit de meurtre de masse. Tout cela m’a rendu tellement en colère que j’ai décidé que je devais écrire un livre sur le Golden Rice pour informer le public de cette atrocité indescriptible.
Cependant au cours de mes recherches pour écrire ce livre et au cours de sa rédaction j’ai progressivement découvert qu’à part l’affirmation 3. toutes les autres étaient fausses ! Le riz doré est une forme de riz génétiquement modifié pour contenir du beta-carotène qui est converti en vitamine A dans le corps humain. Son objectif est de lutter contre la carence en vitamine A, une maladie qui cause la cécité et aussi la mort d’un million de personnes chaque année, principalement des enfants et des femmes enceintes dans les pays non développés. Il est exact qu’une forme de riz doré existait déjà en 2002 mais il s’agissait d’une version expérimentale, d’un prototype de laboratoire, et ses noyaux ne contenaient pas assez d’informations génétiques pour pouvoir produire suffisamment de beta-carotène pour lutter efficacement contre la carence en vitamine A. Il n’était certainement pas « prêt » à être distribué aux agriculteurs et nécessiterait de nombreuses années supplémentaires de développement et d’optimisation avant de le devenir.
Il est également vrai que Greenpeace avait critiqué et dénoncé depuis le début le riz doré, l’avait ridiculisé comme étant un aliment irréaliste et même dangereux. Depuis l’annonce de la version prototype Greenpeace a publié un flot continu de communiqués de presse, de prises de position et de déclarations diverses sur le riz doré, pleines d’imprécisions factuelles, de distorsions et d’exagérations farfelues de la vérité. Cependant j’ai appris qu’aucune de ces diatribes de Greenpeace n’a pu réussir à arrêter, ralentir ou entraver le processus de recherche-développement concernant le riz doré, processus qui se déroulait à son propre rythme. Greenpeace n’était pas non plus coupable de meurtres de masse, de « crime contre l’humanité », car même si les accusations de cette organisation contre le Golden Rice ont eu pour effet de retarder son développement (ce qui en réalité n’a pas eu lieu) ces accusations n’avaient pas non pour objectif de nuire aux populations et de provoquer des morts, le meurtre étant avant tout un acte intentionnel.
RépondreSupprimerAlors pourquoi aura-t-il fallu 20 ans pour qu’enfin le Golden Rice ait trouvé sa forme actuelle et soit homologué dans 4 pays, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Canada ? Il y a deux raisons à cela. La première est qu’il a fallu beaucoup de temps pour que ce riz produise des concentrations de plus en plus élevées de beta-carotène (ou de tout autre trait de valeur) dans de nouvelles souches de riz (ou de toute autre plante). La sélection végétale ne ressemble en rien à une expérience de chimie pouvant être répétée autant de fois qu’on le souhaite, tous les jours. La croissance des plantes est un processus lent qui ne peut pas être accéléré de manière significative, sauf dans des conditions de laboratoire particulières qui sont difficiles à maintenir et à maîtriser. La deuxième raison pour laquelle il a fallu 20 ans pour développer la version finale du riz doré est la force de ralentissement de la réglementation gouvernementale sur le développement des cultures OGM. Ces réglementations qui couvrent notamment la sélection végétale, l’expérimentation et les essais sur le terrain sont si lourdes qu’elles rendent la constitution de dossiers de conformité excessivement longue et coûteuse. De telles réglementations existent en raison des craintes irrationnelles des OGMs, de l’ignorance de la science impliquée et du respect excessif du fameux principe de précaution. Le Docteur Ingo Potrykus, l’un des co-inventeurs du Golden Rice a estimé que le respect de la réglementation sur les OGMs retardait jusqu’à 10 ans le développement du produit final.
Ironiquement, étant donné tous les bienfaits que le Golden Rice aurait pu apporter durant ces dix années pour améliorer la carence en vitamine A avec son cortège de morts et de cécité, ce sont précisément les agences gouvernementales qui se sont révélées être les principaux acteurs du développement trop lent du riz doré, ce super-aliment sauveur de vies et de vision. Des millions de décès et d’enfants aveugles ne sont que la conséquence des délais réglementaires imposés par les agences gouvernementales. Bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler de « crime contre l’humanité » il s’agit néanmoins d’une terrible tragédie moderne et c’est l’histoire racontée dans ce livre« .
Commentaire. Les organisations gouvernementales d’homologation sont sous la coupe des organisations « non » gouvernementales telles que Greenpeace qui ont exigé que le principe de précaution soit strictement appliqué dans le cas des OGMs, en d’autres termes le Principe 15 du protocole de Cartagena qui stipule que « tout OGM est considéré comme coupable avant d’être reconnu comme innocent ». Il faut se souvenir de l’actualité passée en Europe et en particulier en France, des faucheurs d’OGMs, des saccages à répétition des expérimentations en plein champ de plantes génétiquement modifiées qui ont conduit, par exemple en France, l’INRA, leader dans ce domaine dans les années 1980, à abandonner toute recherche relative aux OGMs. Je reproche à Ed Regis de ne pas avoir mentionné (je n’ai pas lu son livre) l’interférence sinon la connivence existant entre les régulateurs gouvernementaux et ces organisations supranationales non gouvernementales puissantes qui font pression pour faire passer leurs propres revendications politiciennes et idéologiques dans le mépris total de l’argumentation scientifique. Je rappelle à mes lecteurs que la mise en forme d’un dossier d’homologation pour un OGMs coûte au minimum une dizaine de millions de dollars et que les expérimentations en laboratoire sont soumises à des contrôles tellement stricts qu’il est parfois décourageant d’envisager un quelconque projet tant ces contrôles et régulations diverses sont contraignants. J’en parle en connaissance de cause puisque j’ai moi-même travaillé pendant de nombreuses années dans un laboratoire dont la mission première était la mise au point de plantes génétiquement modifiées. Je reste sur ma position exposée auparavant sur mon blog : Greenpeace est une organisation criminelle, point barre. Je trouve enfin curieux que deux pays comme le Canada et la Nouvelle-Zélande aient homologué le riz doré. C’est bien connu, ce sont deux pays gros producteurs de riz ! De qui se moque-t-on ? On ne peut qu’espérer l’homologation prochaine du riz doré dans des pays d’Asie comme le Bangladesh ou en Afrique, mais Monsieur Ed Regis abstenez vous de prendre ceux qui connaissent un peu le domaine des plantes génétiquement modifiées pour des imbéciles …
RépondreSupprimerhttps://jacqueshenry.wordpress.com/2019/11/01/le-riz-dore-la-perilleuse-naissance-dune-super-plante-vivriere/
Agribashing dans le Club d'Arte du 25 octobre 2019 : jusqu'au bout de la connerie
RépondreSupprimer1 Novembre 2019
par Seppi
Heureusement, M. Jean Quatremer était là
« Bonsoir à tous. Soyez les bienvenus dans le Club de 20 Minutes où nos journalistes et intellectuels préférés vont analyser les événements marquants de la semaine [...] »
C'était l'introduction de M. Renaud Dély.
À la minute 38:45 débute une séquence de quelque quatre minutes sur la photo de la semaine et la colère des agriculteurs. Les manifestations auraient eu pour but de
« se faire entendre en particulier des urbains qui les rendent coupables de tout selon eux et notamment d'empoisonner leurs assiettes... l'agribashing... est-ce que ça existe vraiment ? [...] ».
La parole est donnée à Mme Judith Bernard, dont Wikipedia nous dit qu'elle « est une enseignante et chroniqueuse française, professeure agrégée de lettres modernes, docteure en études théâtrales et linguistique également comédienne et metteuse en scène au sein de la compagnie ADA-Théâtre ». Arte l'a présentée comme la directrice de la publication du site Hors-Série.
Toutes les qualités requises pour parler en experte du sujet... Elle a déblatéré de manière éhontée.
Le suicide des agriculteurs serait donc
« ...un truc terrible qu'est la tragédie dans laquelle sont enfermés ces agriculteurs, en l'occurrence ceux qui suivent la FNSEA – on est dans une manif appelée par la FNSEA là, c'est-à-dire un modèle d'agriculture en effet productiviste qui veut absolument des pesticides, garder la même ligne sur les phytosanitaires, c'est-à-dire un modèle d'agriculture qui est en effet un modèle sans avenir, c'est un modèle qui est destructeur, donc les... »
M. Renaud Dély l'interrompt :
« C'est de l'agribashing, un peu... »
Et cette dame prétend en réponse que c'est une analyse rationnelle de la situation !
« ...on ne peut pas continuer à soutenir une agriculture qui en effet empoisonne les populations, qui tue les sols et qui n'a pas d'avenir... »
Nouvelle interruption de M. Renaud Dély, et nouvelle envolée :
« ...la question évidemment, c'est pas les agriculteurs individuellement, c'est une tragédie qu'ils se suicident comme si c'était un échec personnel. La question c'est l'échec du modèle dans lequel ils sont enfermés et là j'en appelle à la FNSEA, c'est à elle de sortir de ce modèle... ils continuent d'être contre la conversion par exemple [à l'agriculture biologique], ils veulent pas entendre parler d'agriculture paysanne ancrée sur le teritoire, ils veulent durcir les filières, rester dans une logique industrielle. Donc c'est la FNSEA qui est dans un modèle qui condamne ces agriculteurs en quelque sorte à aller dans le mur et à subir en effet des critiques de la part des populations qui ne veulent pas poursuivre un modèle qui est destructeur pour les sols et les populations. »
Fin de l'agribashing éhonté et du FNSEA-bashing encore plus scandaleux. M. Renaud Dély passe ensuite la parole à M. Jean Quatremer, journaliste spécialisé dans les questions européennes, qui remet en grande partie l'église au milieu du village.
RépondreSupprimerMme Judith Bernard a bien sûr droit à sa liberté d'expression mais on devrait tout de même attendre d'elle qui a eu l'occasion d'« analyser les événements marquants de la semaine » qu'elle s'informât un peu mieux et fît preuve de plus de modération.
Mme Judith Bernard a bien sûr le droit de faire du jésuitisme. Mais quand on prétend – et sur quel mode – que le « modèle » « empoisonne les populations », on accuse « les agriculteurs individuellement » d'être des empoisonneurs. Si ce n'est pas de l'agribashing...
Peut-être faut-il lui rappeler – et à bien d'autres aussi – que c'est grâce au travail des agriculteurs qu'elle a le privilège de pouvoir mordre les mains qui la nourrissent et cracher sur la FNSEA. Ce sont les agriculteurs qui lui permettent de manger trois fois par jour et, privilège supplémentaire, de choisir ce qu'elle mangera – ou ne mangera pas.
Quant à la FNSEA, il serait temps qu'elle révise sa stratégie de communication – ou plutôt en élabore une à l'adresse des médias, notamment agribasheurs, ainsi que des citoyens-consommateurs abreuvés de désinformation.
http://seppi.over-blog.com/2019/11/agribashing-dans-le-club-d-arte-du-25-octobre-2019-jusqu-au-bout-de-la-connerie.html
Médias : Google n’est pas le problème
RépondreSupprimerLe problème pour les médias, ce n’est pas Google, c‘est internet dans sa globalité, qui bouscule le secteur.
Par Vladimir Vodarevski.
Un article de l’Iref-Europe
1 NOVEMBRE 2019
Google et les droits voisins, nouvel épisode de la guerre déclarée par la presse au célèbre moteur de recherche. Mais aussi, Reworld Media attaqué pour sa reprise de la filiale française de Mondadori, ce qui a provoqué une fuite de nombreux journalistes de Mondadori, 60 % peut-on lire. Deux événements qui se télescopent, symboles des mutations des médias sous l’effet d’internet.
D’un côté, des médias en perte de vitesse qui veulent être rémunérés pour l’indexation par Google, principal pourvoyeur d’audience, de quelques lignes de leurs articles, se plaignant des pertes de revenus que génère internet. De l’autre, un groupe qui reprend des titres de presse pour les relancer, en mettant l’accent sur le numérique, mais sans abandonner les versions imprimées, le print comme on dit. Deux mondes qui s’affrontent, l’ancien et le moderne. C’est une transformation de grande ampleur qui a touché les médias, ce n’est pas simplement une crise de la presse.
La presse, journaux et magazines, a été frappée par la concurrence d’Internet. C’est le cœur de son modèle qui a été atteint : la publicité. Journaux et magazines étaient des supports publicitaires. Ils étaient financés essentiellement par la publicité, et développaient des rubriques, art de vivre, automobile, finances personnelles, pour attirer encore plus de pub. Ils gagnaient beaucoup avec les petites annonces dans les secteurs de l’immobilier, des ressources humaines, de l’automobile. Des journaux gratuits d’annonces étaient distribués dans les boîtes aux lettres.
Internet a chamboulé le marché publicitaire. Des sites de petites annonces se sont développés sur le web, dans tous les domaines, et notamment les plus lucratifs, comme les ressources humaines, l’immobilier. Les agences immobilières ont désormais leurs propres sites. Les journaux de petites annonces sont remplacés par le site Le Bon Coin et ses concurrents. Les comparateurs de voyages accaparent la publicité pour les hôtels et tour operators.
QUELQUES CHIFFRES
Quelques chiffres résument la situation de la presse papier, quotidienne ou magazine. Tous types de presse confondus, les recettes tirées de la publicité sont passées d’un pic de 4 828 420 000 euros en 2007 à 2 220 969 000 euros en 2016, soit moins que le chiffre de 1985 qui s’élevait à 2 553 776 000 euros. Les recettes de ventes sont, elles, passées d’un pic de 6 064 626 000 euros en 2004, à 4 821 687 000 euros en 2016.
UNE CRISE DES MÉDIAS
Cependant, tous les médias sont touchés par cette évolution. Internet concurrence aussi la télévision, la radio. Ainsi se sont développées des sociétés comme Deezer ou Spotify, pour écouter de la musique n’importe où. Il y a Youtube, bien sûr. Même la télévision payante est concurrencée, par Netflix, Amazon Prime et Apple.
Par ailleurs, l’information, ou le divertissement, ne se trouvent plus uniquement sur des médias conventionnels. L’information médicale sera recherchée sur le site Doctissimo, les infos mode et beauté sur des blogs d’influenceuses. Sans compter l’accès aux sources de l’info, au travers de sites comme l’INSEE ou d’autres sites ministériels. Il n’est plus nécessaire, pour les professionnels ayant besoin d’un renseignement sur une entreprise, sur un taux d’intérêt, de s’abonner à des revues coûteuses.
On trouve également des infos et, surtout, des analyses pertinentes et fiables, sur des sites de think tanks, de blogs de sociétés, ou, même, de simples blogueurs. De nouveaux sites d’information apparaissent également, financés par des dons, comme Contrepoints, qui permettent des comparaisons avec l’info des sites des anciens médias. Pour peu qu’on lise l’anglais, les ressources sont pléthoriques. Et fiables, et de qualité.
RépondreSupprimerIl y a ainsi un développement global de la concurrence, qui a aussi touché les encyclopédies aussi bien que le vénérable Quid, remplacées, notamment, par Wikipedia. Davantage de concurrence, cela signifie davantage de difficultés à attirer les revenus publicitaires, qu’il faut partager avec de nouveaux acteurs. Et plus de difficultés à émerger aussi.
Quand les mêmes dépêches AFP sont reprises sur tous les sites, difficile de monétiser l’info. Ce sont les mêmes paragraphes des dossiers de presse de l’INSEE, ou d’un constructeur automobile qui lance un nouveau modèle, ou la présentation des résultats financiers d’une société cotée, ou le dernier communiqué catastrophique de Greenpeace, qu’on voit apparaître simultanément ici et là. Ce qui oblige les médias à se distinguer par autre chose pour monétiser une audience, ou à réduire les coûts, ou à inventer un nouveau modèle économique.
RIEN NE CHANGE, TOUT CHANGE
Malgré tout, le modèle économique évolue en gardant des bases anciennes. Par exemple, les médias spécialisés dans l’automobile, qu’ils soient papier ou sur internet, ne sont pas très différents. Ils proposent des essais organisés par les constructeurs à la sortie de leurs modèles, mesurent les chiffres de consommation réelle, présentent des photos de véhicules qui ne sont pas encore sur le marché. Ce qui change, c’est que sur le net, on peut placer une pub qui propose directement un rendez-vous pour un essai dans une concession, ou un lien pour configurer un modèle. Ou encore pour choisir directement une assurance.
Dans la mode, le maquillage, les blogueuses influenceuses ont pris le pouvoir. Cependant, les féminins classiques publient aussi nombre d’articles sur les mêmes sujets. La stratégie des marques est de fournir des échantillons aux influenceuses pour qu’elles en parlent. Cette forme de publicité s’est développée, mais elle existait déjà. Des produits étaient gracieusement envoyés aux magazines féminins, pour les… influencer ! Le groupe Reworld Media, ou encore Infopro, proposent des articles écrits pour des marques, du même genre que les encarts dans la presse traditionnelle. Une autre pratique très courante, depuis longtemps, est de passer de la pub en rapport avec le thème de l’article, par exemple une pub pour un voyagiste dans un reportage sur des destinations de vacances.
L’obsession d’un média est toujours d’attirer le chaland. Autrefois, en choisissant de gros titres, parfois racoleurs, pour donner envie de lire l’article ; ou par une photo sensationnelle en première page. Aujourd’hui, le problème est toujours le même. Le style et l’image servent à attirer le chaland. La technique a changé. Les sites font appel à des spécialistes en SEO, search engine optimization, technique qui consiste à écrire, concevoir un site, pour maximiser la probabilité qu’il apparaisse en tête des résultats dans les moteurs de recherche. Avec une photo choc, c’est encore mieux. Rien ne change, tout change.
LES FRONTIÈRES S’ESTOMPENT
RépondreSupprimerPar contre, les frontières entre les médias s’estompent. Vous aurez des vidéos sur le site du Figaro.fr, ou sur le site automobile Caradisiac, comme sur une véritable télévision. Vous aurez des articles sur le site de BFM, et pas seulement de la vidéo. Vous aurez de la télé à la demande sur le site de TF1, avec le replay, vous aurez aussi la possibilité de regarder des épisodes d’une série en avance. Bref, en matière éditoriale, si les médias gardent leurs caractéristiques dominantes, ils chassent également sur de nouveaux territoires, mélangeant les styles.
Du point de vue publicitaire, les frontières ont également disparu. Vous aurez de la publicité vidéo au milieu d’un article du Figaro.fr, comme au milieu d’une vidéo Youtube, le format vidéo étant celui qui se développe le plus. Cette publicité se veut plus ciblée. Elle cherche à toucher les individus en fonction de leurs goûts et affinités. On peut même, parfois, choisir sa pub pour lire un article sur un site.
GOOGLE N’EST PAS LE PROBLÈME, C’EST INTERNET QUI BOUSCULE LE SECTEUR
L’univers des médias évolue donc et ils doivent s’adapter. Il faut de nouvelles compétences, en SEO, pour attirer l’audience sur internet. Il faut de bons prestataires pour la publicité ciblée. Il faut un bon contenu pour concurrencer le contenu gratuit. Bref, il faut beaucoup investir pour produire de l’info et la diffuser auprès de gens qui ne la paieront pas.
Dans le monde des médias, certains jettent l’éponge, comme Lagardère, Mondadori France, ce qui permet à un groupe comme Reworld Media de se constituer, en rachetant des actifs à un prix raisonnable, sinon bas, pour relancer les marques. D’autres groupes s’adaptent. Le groupe Figaro a, lui, récupéré via sa filiale Figaro Classified le business des annonces, en immobilier et ressources humaines, perdu par le quotidien. Le Groupe Le Figaro a aussi repris la société CCM Benchmark, qui possède des sites d’information spécialisés, comme le Journal du Net. Le quotidien Le Figaro est ainsi la marque amirale du groupe, mais le business est en fait très diversifié. De même, TF1 possède, entre autres, les sites Doctissimo et Marmiton, stars du web.
Comme on le voit, le problème pour les médias, ce n’est pas Google, c‘est internet dans sa globalité, qui bouscule le secteur. La publicité, l’information, se retrouvent sur d’autres sites, blogs, lettres spécialisées, think tanks, etc. Google favoriserait même plutôt les médias, puisque dans sa rubrique « actualités », il les met en valeur, alors même que des analyses pertinentes peuvent se retrouver ailleurs. Les médias doivent s’adapter. Le nouveau monde est déjà là.
https://www.contrepoints.org/2019/11/01/356954-medias-google-nest-pas-le-probleme
SupprimerCeux qui arrivent sur Internet restent sur Internet ! La compréhension est très rapide. L'information est publiée à la seconde avec des images et commentaires par les lecteurs sur la véracité des faits, ce qui n'est possible dans les merdias !
Systèmes d'exploitation:
Windows 79 %
Macintosh 9%
Linux 5%
Pourquoi la santé et l’éducation coûtent si cher ?
RépondreSupprimerConnaissez-vous l’effet Baumol ?
Par le Minarchiste.
1 NOVEMBRE 2019
Depuis 1950, le prix réel ajusté de l’inflation d’une automobile a chuté d’environ 50 %, celui des vêtements de 75 % et celui de l’électro-ménager de 90 %. Par contre, les prix réels des services tels que l’éducation et les soins de santé ont été multipliés par cinq depuis 1950 ! Comment cela est-il possible ?
Eric Helland et Alex Tabarrok ont récemment publié une étude tentant de répondre à cette question. Selon eux, la réponse est un phénomène nommé « effet Baumol ».
Les auteurs pensent qu’une faible portion de l’augmentation découle de l’amélioration de la qualité, d’une règlementation accrue et d’une hausse des dépenses administratives. La majorité de l’augmentation des coûts de ces services provient en fait de l’augmentation des salaires des enseignants et des médecins.
- voir graphique sur site -
Normalement, le salaire d’un travailleur devrait être corrélé à sa productivité et sa valeur ajoutée. Pourtant, ces professionnels ne sont pas tellement plus productifs qu’ils ne l’étaient en 1950. Les enseignants ont encore des classes d’une trentaine d’élèves en secondaire et un peu plus à l’université, alors que les chirurgiens n’opèrent pas quatre ou cinq fois en même temps.
Par contre, la productivité des autres industries, et particulièrement celle du secteur manufacturier, a fortement augmenté, ce qui justifie des salaires plus élevés dans ce domaine. Ainsi, comme les salaires sont plus élevés dans le secteur manufacturier, le nombre de personnes étudiant le génie ou encore la gestion des opérations augmente davantage que celui des étudiants en médecine ou en enseignement. La rareté des professionnels dans ces domaines cause donc une hausse de leurs salaires, qui n’est pas soutenue par une hausse de productivité.
Bien d’autres emplois entrent dans cette catégorie où les travailleurs obtiennent des hausses de salaires sans gains de productivité grâce à l’amélioration de la productivité dans d’autres domaines, comme par exemple, les mécaniciens et les coiffeurs.
- voir graphique sur site -
L’ENSEIGNEMENT
Chris Christie, sénateur républicain, et Elizabeth Warren, sénateur démocrate blâment tous deux la hausse des frais de scolarité universitaire pour des dépenses superflues telles que murs d’escalade et piscines (ce que les auteurs surnomment la théorie du bloat). Pourtant, la hausse des coûts des études universitaires a été similaire à celle des coûts de scolarité du K-12, où il n’y a pas eu de dépenses accrues en équipements.
Malgré la hausse des frais de scolarité, de plus en plus de personnes y accèdent, anticipant avec raison que cela améliorera leurs perspectives salariales. En somme, le système fournit un retour sur investissement car l’économie américaine offre des opportunités d’emplois productifs pour les diplômés ; ce qui permet aux enseignants de bénéficier de hausses salariales année après année est que la productivité du reste de l’économie augmente.
LA SANTÉ
RépondreSupprimerDu côté des dépenses de santé, on observe souvent la hausse des coûts par habitant. Cependant, il faut savoir qu’elles augmentent en fonction du PIB ; et les États-Unis ont un PIB per capita plus élevé que bien des pays. Helland & Tabarrok soulignent qu’aux États-Unis, ces dépenses ont augmenté en parallèle du PIB et pas plus rapidement. Par ailleurs, l’espérance de vie a augmenté significativement sur cette période, en partie grâce aux innovations scientifiques, une forme de hausse de qualité.
- voir graphique sur site -
Ainsi, même si le fardeau administratif, le gaspillage, l’assurance responsabilité et la fraude ont augmenté dans le système de santé, il n’en demeure pas moins que la principale explication de la hausse des dépenses est l’augmentation du PIB par habitant, et donc de la productivité de l’économie.
Les médecins américains ont de meilleurs revenus que ceux des autres pays car il y a davantage de richesse aux États-Unis pour payer ces soins, d’autres industries à haute productivité se concurrençant par ailleurs pour ce type de professionnels. Notez par ailleurs que les salaires des vétérinaires ont aussi augmenté parallèlement à ceux des médecins, ce qui n’a rien à avoir avec Medicare évidemment.
L’effet Baumol est en fait une illusion causée par l’utilisation de la monnaie comme moyen d’échange. Les auteurs expliquent que, à plus long terme, pour déterminer si un bien est devenu plus ou moins abordable, il faut exprimer son prix en fonction d’autres biens, c’est-à-dire son prix relatif. Le coût de l’éducation a augmenté en dollars, mais a-t-il tellement augmenté pour les automobiles ? Non !
Si je dépense moins d’argent pour acheter une voiture, j’en aurais davantage à dépenser en éducation et il est fort probable que j’en désirerais davantage. C’est pourquoi il y a davantage de professeurs et de médecins aujourd’hui comparativement à 1950, c’est-à-dire davantage de demande ; et il a fallu de meilleurs salaires pour attirer cette main-d’œuvre.
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Les emplois pour lesquels l’effet Baumol est le plus marqué sont les services ne pouvant pas être substitués par une machine : par exemple un kinésithérapeute peut difficilement être remplacé par un fauteuil de massage ; par contre, un concert live peut être remplacé par un enregistrement, une standardiste par un répondeur automatisé, et un emballeur peut être remplacé par un robot.
Par contre, parvenus à un certain point que nous avons probablement atteint, l’enseignement universitaire sera remplacé par des cours en ligne moins dispendieux, ce qui constituerait un bond de productivité significatif pour ce secteur. En chirurgie, l’utilisation de robots et les diagnostics réalisés par des systèmes d’intelligence artificielle viendront quelque peu réduire le nombre de médecins nécessaires et améliorer la productivité de cette profession.
Comme la hausse des coûts de certains services est causée par une hausse de la productivité du reste de l’économie, il faut réaliser qu’elle n’est en fait pas une si mauvaise chose, voire le reflet d’un phénomène très positif : la hausse de la productivité.
L’autre conclusion intéressante des auteurs est que plus la population s’enrichit, plus elle dépensera une grande part de ses revenus en services dont la productivité n’augmente pas (kinésithérapie, concert live, etc), ce qui aboutira à une stagnation des mesures agrégées de productivité. Autrement dit, si un ralentissement des gains de productivité résulte d’un tel phénomène, cela n’est pas une mauvaise chose, simplement le reflet d’une société plus prospère.
RépondreSupprimerDans ce système, les perdants sont les travailleurs ne bénéficiant pas de l’effet Baumol, qui n’œuvrent donc pas dans un secteur où la productivité s’améliore et qui peuvent être remplacés facilement par des machines, et dont le travail ne nécessite pas de compétence particulière.
J’ai trouvé cette étude fort intéressante et en recommande la lecture.
https://www.contrepoints.org/2019/11/01/356944-pourquoi-la-sante-et-leducation-coutent-si-cher
Sans la liberté, de François Sureau
RépondreSupprimerUn vibrant plaidoyer pour le retour aux libertés fondamentales, face aux restrictions croissantes imposées par l’État.
Par Johan Rivalland.
1 NOVEMBRE 2019
François Sureau, avocat et écrivain, est un ardent défenseur des libertés publiques. Face au constat des restrictions croissantes qu’entraîne la loi, il en appelle à en revenir à ce qui avait fondé la société politique. Et met en garde contre les dérives de la « démocratie moderne », qui conduit l’État à réduire abusivement la liberté d’aller et venir, de manifester, de s’exprimer librement, voire même de penser.
S’inspirant de Chateaubriand, selon qui « sans la liberté il n’y a rien dans le monde », il pointe du doigt l’idée insidieuse selon laquelle la liberté serait comme « une vieillerie tombée en désuétude avec l’honneur ». Son propos est relativement accablant, partant d’un constat effroyable pour qui a vécu, avec quasiment toute une génération, dans l’idée que la liberté faisait partie de l’esprit du temps :
"J’ai vu changer cet esprit-là. Chaque année un peu plus depuis vingt ans, les plaques tectoniques de notre société politique se déplacent dans une mesure telle que j’ai fini, comme bien d’autres, par me demander si l’amour de la liberté, ou celui de l’État de droit qui vise à le garantir, n’étaient pas un simple vernis, une référence morte, un propos de fin de banquet. Je parle moins ici des coups de canif, bientôt de scie égoïne, portés à la Constitution, que des raisonnements produits en nombre pour les justifier, et qui semblent passer sans obstacle de la police aux procureurs, des procureurs aux parlementaires, personne ne paraissant s’aviser de l’étrangeté d’un ordre où on laisserait aux chiens de garde le soin de redessiner la maison."
NOUS NOUS SOMMES HABITUÉS À VIVRE SANS LA LIBERTÉ
Dépité par ce qu’il observe, François Sureau déplore que les politiques, face aux inquiétudes des populations à l’égard du terrorisme, mettent en cause sans vergogne les fondements de l’ordre politique et de la liberté, y renonçant sans sourciller, cédant ainsi aux sirènes de la propagande sécuritaire. Et cédant face à « ceux qui ne nous aiment pas parce que nous aimons la liberté ».
Issu d’une génération où on avait conscience du prix de la liberté chèrement acquise, après que les grands totalitarismes eurent été vaincus, il dit avoir « compris qu’il dépend de très peu de monde que notre société se corrompe » et écrit :
"Ma surprise tient à la manière dont j’ai vu depuis dix ou vingt ans les meilleurs caractères se corrompre comme dans un bain d’acide."
Se disant pessimiste, mais pas résigné, il tient pour vaine l’indignation et constate que « nous nous sommes déjà habitués à vivre sans la liberté ». D’où sa volonté de réagir avec force, pour tenter de réveiller les consciences et conduire à ce que l’on reformule le projet politique fondé sur la liberté, consubstantielle à l’Homme, et de s’y tenir. Il observe ainsi qu’il s’en est fallu de peu pour que le délit cognitif ne soit introduit dans le droit français, ou que l’on condamne quelqu’un sur la vague intention du passage à l’acte, ou que l’on assigne à résidence de simples suspects, comme du temps de la Terreur.
"Gouvernements et parlements de droite et de gauche ayant cédé sous la vague, par lâcheté, inculture ou démagogie, il n’a dépendu que du Conseil constitutionnel que ces errements soient arrêtés."
RépondreSupprimer… Et encore, peut-être seulement temporairement, craint-il, chaque attentat étant susceptible de mener au retour à de telles considérations, la manie étant depuis longtemps déjà de légiférer à chaque incident.
"Tout se passe comme si, depuis vingt ans, des gouvernements incapables de doter, de commander, d’organiser leurs polices, ne trouvaient d’autre issue que celle consistant à restreindre drastiquement les libertés pour conserver les faveurs du public et s’assurer de leur vote, dans une surprenante course à l’échalote qui nous éloigne chaque année un peu plus des mœurs d’une véritable démocratie."
UN ÉTAT RÉPRESSIF, PLUTÔT QUE GARANT DES LIBERTÉS
Loi anti-casseurs, loi sur les fake news, loi visant à réprimer les discours de haine sur Internet… de plus en plus l’État s’engouffre de manière intrusive, maladroite et préoccupante dans des formes de contrôle social plus poussées. Au mépris des droits fondamentaux des individus et de la liberté d’expression.
Des formes de censure qui se rapprochent de plus en plus du système chinois de condamnation de citoyens à la mort sociale. À la fois une trahison et une régression vers le pire de l’ancien monde, celui que nous pensions décrier.
"Et nous qui nous moquions du substitut Pinard, qui poursuivait Flaubert ou Baudelaire, nous en sommes les héritiers. Notre bonne conscience se compare à la sienne. Nous partageons avec lui, sans même y avoir pensé, comme d’instinct, l’idée que l’ordre moral vaut par lui-même en tant qu’ordre, à raison des valeurs qu’il promeut, et non parce qu’il garantit l’existence de la liberté."
François Sureau insiste ensuite sur le fait que notre système de droits a été pensé de manière à ce qu’il n’y ait pas à choisir entre sécurité et liberté.
Fondé sur les droits naturels, tels que définis dans l’article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789, il garantit que le respect des libertés fondamentales est au cœur du projet politique et qu’aucun gouvernement ne doit y déroger. D’où la séparation, en principe, des pouvoirs exécutif et judiciaire. Principe mis à mal dans les circonstances récentes de l’état d’urgence. Et, à ce stade, selon François Sureau, la réaffirmation des « droits de l’Homme » au sens classique ne suffit plus. Se référant à Tocqueville, il constate les dérives de notre système démocratique.
"Une génération de politiques formés par l’administration, serviteurs devenus maîtres, aura renoncé à l’action véritable tout en diminuant nos libertés."
Mais, selon lui, les gouvernants ne sont pas seuls en cause. Les parlementaires, la presse, et même la société civile par son manque de réaction et en quelque sorte sa servitude volontaire, se sont tous fourvoyés. Pour autant, il n’est pas trop tard – même si, nous dit-il, il devient difficile d’être optimiste – pour que les plus convaincus tentent de convaincre que la liberté est une manière d’être. Sans pour autant devoir passer pour de doux rêveurs.
"Car je ne suis pas assez naïf ni assez démocrate pour croire que les institutions, par leurs vertus propres, rédiment ceux de nos congénères qui se sont cru le droit d’en diriger d’autres. La politique a ses règles et doit être pensée dans son ordre. Son exercice pourtant ne devrait jamais conduire à oublier cet homme que la société organisée doit servir et non pas asservir : l’homme qui rêve, qui invente, accepte ou se refuse selon son seul gré. L’homme pour lequel Baudelaire a écrit que l’on avait oublié deux droits dans la déclaration, le droit de se contredire et celui de s’en aller."
https://www.contrepoints.org/2019/11/01/356983-sans-la-liberte-de-francois-sureau
Dans le monde la 'liberté' c'est la joie d'aller d'un mur à l'autre ! En Démocratie il n'y a plus de mur puisque c'est le Peuple qui dirige !
SupprimerRappelons que la cartouche au fronton des mairies 'Liberté, Égalité, Fraternité' (disparue même des pièces de monnaies !) est un objectif à atteindre, un avenir, une intention mais PAS la réalité. Car, une république est une dictature comme une monarchie ou un empire. Le Peuple doit fermer sa gueule ! Ce ne sont pas les citoyens qui vont faire la loi mais leurs tuteurs qui ne leurs demandent rien sinon de contribuer à leur salaire !
Il n'y a qu'un seul pays au monde en Démocratie ! La Suisse.
En Suisse, les suisses proposent LEURS propres lois et votent LEURS propres lois. C'est pourquoi aussi qu'il n'y a ni grève ni manifestation dans la Confédération Helvétique.
Le chef de l'État (symbole) est élu pour 1 an. Du 1er Janvier au 31 décembre.
Des producteurs de documentaires de Vaxxed2 publient des informations dévastatrices sur l’épidémie de traumatismes vaccinaux cachés en Amérique: une «zone de guerre» composée d’enfants décédés
RépondreSupprimerPar Mike Adams
Nouvelles naturelles
1er novembre 2019
Les producteurs de Vaxxed2 - le nouveau documentaire sur la vérité sur les vaccins présenté sur le site Vaxxed2.com - m'ont rejoint aux studios InfoWars pour une interview exclusive sur le lancement de ce film puissant destiné à vaincre l'épidémie de blessures causées par la vaccination, qui tuent et mutilent les enfants à travers l'Amérique (et dans le monde).
L’interview complète, présentée ci-dessous sur Brighteon.com, est une discussion à ne pas manquer sur les vaccins et la «zone de guerre» de la mort massive qu'ils déchaînent à travers l’Amérique.
Les enfants sont hospitalisés, mutilés et tués à cause d'ingrédients dangereux délibérément formulés dans des vaccins. Et personne n'est autorisé à en parler.
L'industrie du vaccin s'attaque aux enfants, trompe le public, agite agressivement toutes les flambées épidémiques (même celles causées par les vaccins) et fait pression sur les géants de la technologie pour qu'ils censurent toute vérité sur les dangers des ingrédients des vaccins. Il s’agit d’une industrie dominée par une combinaison tordue de pure science perverse et folle.
https://www.naturalnews.com/2019-10-29-vaxxed2-documentary-producers-hidden-vaccine-injuries.html
https://www.lewrockwell.com/2019/11/no_author/vaxxed2-documentary-producers-release-devastating-information-about-americas-hidden-vaccine-injury-epidemic-a-war-zone-of-dead-children/
Les communications sont en panne dans certaines parties de la Californie: radio, télévision, Internet et tours de téléphonie cellulaire sont victimes de coupures de courant chez PG & E alors que les feux de forêt font rage
RépondreSupprimerPar Dagny Taggart
Le Prepper Bio
1er novembre 2019
La Californie est en train de brûler et les coupures de courant initiées par la Pacific Gas and Electric Company ont bien sûr énervé beaucoup de résidents, en particulier à cause d'une conséquence inattendue: les pannes de courant ont coupé l'alimentation de nombreuses tours de téléphonie cellulaire.
Le fait de ne pas avoir de service de téléphonie cellulaire contribue à un manque d'accès dangereux aux informations vitales. De nombreux résidents touchés n'ont également ni télévision ni Internet, et 26 stations de radio ont également été hors service, ce qui limite encore les communications d'urgence.
Sans service cellulaire, il est inutile de s'inscrire pour recevoir des avis d'évacuation des incendies d'urgence ou d'utiliser des chargeurs de secours pour garder les téléphones allumés pendant une panne de courant.
Selon le San Francisco Chronicle,
Mardi, près de 224 000 clients à travers l'État ne disposaient pas de services de communication - télévision, Internet et téléphone - selon les informations communiquées par les entreprises à la Federal Communications Commission. Ce nombre est passé de plus de 450 000 lundi.
Des centaines de sites de cellules étaient en panne. Dans le comté de Marin, 35% des sites de cellules étaient en panne. Dans le comté de Sonoma, il était de 22%; Comté de Napa: 15%; Comté de Contra Costa: 3,8%; et comté de San Mateo: 3,5%. (la source)
Cet après-midi, le Wall Street Journal a rapporté que, selon les données de la Federal Communications Commission, des opérateurs de téléphonie filaire et filaire ont déclaré que 173 058 abonnés étaient sans service mercredi matin.
Lorsque le service cellulaire est en panne, il est également possible d'appeler le 911.
«La plus grande préoccupation est que, s'agissant des appels au 911, 81% des appels au 911 sont passés depuis votre téléphone sans fil. Il est donc extrêmement préoccupant pour les consommateurs d'avoir accès aux services d'urgence», a déclaré Ana Maria Johnson, du California Public. La Commission des services publics (CPUC) a déclaré à KTVU Fox 2. Elle a ajouté que les tours de téléphonie cellulaire ne disposent pas de systèmes d'alimentation de secours, car elles ne sont pas obligées de le faire. Le Public Advocates Office, une organisation indépendante au sein de la CPUC, a demandé aux entreprises de téléphonie mobile de disposer de générateurs et de batteries de secours sur leur site.
Les raisons pour lesquelles le service cellulaire peut être perdu pendant les coupures de courant sont complexes et sont expliquées en détail dans l’article California Wildfires: les entreprises de téléphonie mobile ne peuvent pas promettre un service illimité. Pour mieux comprendre le problème, je vous recommande de lire cet article, mais voici un extrait:
La plupart des stations cellulaires en Californie ont des options de secours, telles que des batteries et des générateurs. Toutefois, certains grands opérateurs de téléphonie mobile ont déclaré à la Commission fédérale des communications (FCC) lors du dépôt de cette semaine que si l’accès physique aux tours de téléphonie cellulaire était coupé, ils ne pourraient pas garantir le service.
RépondreSupprimerLes options d'alimentation de secours "ne sont pas efficaces pour atténuer les perturbations des communications sans fil lorsque nos installations sont endommagées par un incendie", a déclaré AT & T à la FCC.
Verizon a déclaré que certains de ses sites californiens n’avaient pas de générateurs de secours en raison du zonage et d’autres restrictions, de sorte que la société utilisera des générateurs portables pouvant être remplis de carburant. Mais s'il faut ravitailler une génératrice en cas d'incendie, cela dépend de l'accès à la zone, de la sécurité des travailleurs et de l'impact potentiel des incendies, a indiqué la compagnie.
«Si (sites) perdent de l'énergie commerciale, les batteries entrent en jeu. Si l'alimentation électrique est perdue plus longtemps que la batterie, le générateur se mettra en marche. Nous avons un plan de ravitaillement en carburant pour les générateurs en cas de panne prolongée», Verizon La porte-parole Heidi Flato a déclaré. "Si un feu de forêt est actif, nous n’avons pas toujours accès au site, ce qui peut nuire à nos plans de ravitaillement en carburant." (Source)
"Vous ne comprenez pas à quel point le service de téléphonie mobile est essentiel jusqu'à ce que vous le perdiez", a déclaré au New York Times Chris Ungson, directeur adjoint des communications et de la politique de l'eau pour le California Public Advocates Office, un organisme indépendant de la Public Utilities Commission. «Ce n’est pas seulement une question de dérangement; c’est une question de santé publique et de sécurité. C’est une bouée de sauvetage pour beaucoup, beaucoup de gens. "
Les appels d’urgence au 911 en sont un exemple: le bureau des services d’urgence du gouverneur a déclaré que plus de 80% de ces appels en Californie l’an dernier avaient été passés par téléphone portable.
Pendant des années, les autorités de réglementation fédérales et fédérales ont poussé les entreprises de téléphonie cellulaire à renforcer leurs réseaux en cas d'urgence. La Commission fédérale de la communication a annoncé lundi qu’elle procédait «à un examen complet de l’engagement volontaire de l’industrie du sans fil de promouvoir des communications sans fil résilientes lors de catastrophes».
La FCC Le mois dernier, il a écrit aux opérateurs de téléphonie mobile pour lui faire part de son inquiétude concernant la fiabilité du service alors que la saison des feux de forêt en Californie approchait, demandant un compte rendu des mesures prises "pour promouvoir la continuité des communications des responsables de la sécurité publique et des résidents". (source)
Si vous ne pouvez pas appeler le 911, vous ne pourrez pas demander d’aide en cas d’urgence médicale.
Et même si vous POUVEZ appeler le 911, il n’y a aucune garantie que les établissements médicaux pourront vous aider en cas de panne de courant.
Les dirigeants du secteur de la santé ont déclaré à The Sacramento Bee qu’ils étaient «confrontés à un niveau de perturbation dans la prestation des soins et la gestion de leur entreprise qu’ils n’avaient jamais vu dans leur carrière» à la suite des feux de forêt en Californie et des pannes prévues par PG & E. Voici quelques extraits du rapport de The Sacramento Bee:
«En fait, je n’ai jamais connu de panne d’électricité pendant plus de 40 heures, pendant plus de 40 heures», a déclaré le Dr Brian Evans, directeur général de la Sierra Nevada Memorial Hospital à Grass Valley. «Nous avons eu des perturbations à court terme, mais ce n’est généralement pas une de ces pannes planifiées qui a duré assez longtemps. Je dirais, pour moi personnellement, que c’est une première dans la carrière. "
RépondreSupprimerPartout en Californie, des incendies de forêt et des pannes ont forcé les fournisseurs de soins de santé à fermer des hôpitaux et des cliniques médicales, ou à limiter considérablement les services. Kaiser Permanente et Sutter Health ont évacué leurs hôpitaux de Santa Rosa le week-end dernier. Pour la deuxième fois en trois ans, les centres médicaux ont dû être abandonnés à l'approche des flammes et des émanations.
Les responsables de la santé ont déclaré que les pannes de courant créaient des défis pour les patients. Ils doivent reprogrammer leurs rendez-vous, aller plus loin pour obtenir le service dont ils ont besoin et, dans le cas de personnes médicalement fragiles, prendre des mesures extraordinaires pour s'assurer qu'ils ont ce dont ils ont besoin pour survivre.
«C’est vraiment difficile pour les patients, pour les finances et pour tout», a déclaré Evans. «Vous ne connaissez pas tous les impacts. Une chose intéressante et très surprenante a été la façon dont cela a affecté les gens de notre communauté qui sont sous oxygène. … Nous avons fini par admettre 11 personnes à l'hôpital lors de la première panne, car elles n'avaient pas le pouvoir de faire fonctionner l'équipement dont elles avaient besoin. "(Source)
Ce problème ne va pas disparaître de si tôt.
PG & E a déclaré que sa dernière panne d'électricité toucherait environ 1,5 million de personnes dans 29 comtés. Dans le même temps, environ 1 million de personnes étaient toujours sans électricité mardi, après une coupure de courant durant le week-end qui a touché près de 2,7 millions de personnes. Aujourd'hui, PG & E a annoncé qu'il commencerait à rétablir le courant dans certaines zones - certaines aujourd'hui, d'autres demain - mais de nombreuses régions n'ont toujours pas de délai de restauration estimé.
La panne d'électricité mardi était la troisième en une semaine et la quatrième en un mois. Il comprenait les contreforts de la Sierra Nevada et certaines parties du comté de Marin, une population de 260 000 habitants au nord de San Francisco. Beaucoup de gens à Marin sont sans électricité depuis samedi.
Entre-temps, de nouveaux incendies ont éclaté dans le sud de la Californie et environ 26 000 personnes doivent évacuer (dont la plupart sont obligatoires), rapporte l'Associated Press.
Lors d'une réunion d'urgence tenue plus tôt ce mois-ci, le chef de la direction de PG & E, William D. Johnson, a déclaré que les habitants de la Californie pouvaient s'attendre à faire face à des pannes d'électricité généralisées et à caractère préventif au cours des dix prochaines années. Il a ajouté que le géant des services publics en faillite aurait besoin de tout ce temps pour éviter que ses lignes de transport d'énergie ne provoquent des incendies. Alors que le besoin d'arrêts généralisés devrait diminuer chaque année, Johnson a déclaré aux commissaires: "Je pense que ce sera probablement un délai de 10 ans pour arriver à un point où il y a vraiment eu une réduction importante", a rapporté le Los Angeles Times.
Reprinted with permission from The Organic Prepper.
https://www.lewrockwell.com/2019/11/no_author/communications-are-down-in-parts-of-california-radio-tv-internet-cell-towers-fall-victim-to-pge-blackouts-as-wildfires-rage/
FRANCE - «GILETS JAUNES»: UN AN APRÈS, UNE FIÈVRE RETOMBÉE
RépondreSupprimerLe mouvement des «gilets jaunes» est né l'automne passé d'une révolte contre une taxe sur le carburant. Un an après, il n'a toujours pas trouvé de débouché politique.
Le mouvement est né d'une protestation contre le prix des carburants puis s'est étendu à des revendications sur le pouvoir d'achat, la justice fiscale ou encore la participation politique
01.11.2019, 07h58
Un an après, les «gilets jaunes» n'ont toujours pas trouvé de débouché politique. Leur refus de la représentation, leur difficulté à transformer leurs revendications en propositions et d'une grande défiance vis-à-vis des «autres» sont pointés par des politologues.
Aux élections européennes en mai, les deux listes issues du mouvement de contestation sociale, «Alliance jaune» conduite par le chanteur Francis Lalanne et «Evolution citoyenne» menée par Christophe Chalençon, n'ont recueilli respectivement que 0,54% et 0,01% des voix.
Quant aux listes qui avaient intégré en leur sein une ou des figures des «gilets jaunes», aucune n'est parvenue à franchir le seuil des 5% qui permet d'envoyer un représentant au Parlement européen.
«Très rapidement on voit que les 'gilets jaunes' ne trouvent pas de débouché politique. Des janvier-février, certains disent qu'il faut s'organiser pour les européennes. Cela a été tout de suite le tollé», comme autour d'Ingrid Levavasseur, qui a été injuriée et a renoncé à monter une liste, rappelle le politologue Pascal Perrineau.
«Tempérament français»
«Les gilets jaunes refusent la notion même de représentation. Ils sont pris dans une contradiction: ils sont tellement basistes, tellement en faveur d'une démocratie directe, où toute représentation serait une trahison, qu'ils se privent des moyens d'avoir des débouchés politiques», ajoute Pascal Perrineau.
«C'est un très vieux tempérament français qui remonte à la révolution. On considère que toute souveraineté déléguée n'est pas une souveraineté du peuple», note le spécialiste.
Outre l'aspect organisationnel, le mouvement né d'une protestation contre le prix des carburants qui s'est étendue à des revendications sur le pouvoir d'achat, la justice fiscale ou encore la participation politique, a échoué sur le plan idéologique à «porter un programme qui ferait consensus», ajoute Martial Foucault, directeur du Cevipof.
«Transformer une demande sociale née dans la rue en propositions presque partisanes suppose de maîtriser un certain nombre de codes politiques. Et les 'gilets jaunes' n'ont pas trouvé les personnes pour les accompagner dans cette démarche», explique-t-il.
Rassemblement national
Ils ont pourtant socialisé sur les ronds-points et pourraient «faire de la politique autrement» que par les urnes, à l'instar des marches pour le climat des jeunes ou de Nuit debout, mais «cela demande beaucoup de maturité et de temps», souligne le politologue.
A défaut d'inventer leur espace, les «gilets jaunes» s'en sont donc «remis à d'autres» partis et c'est le Rassemblement national qui a récupéré électoralement la mise, rappelle M. Perrineau. Sur 100 personnes qui se sentaient proches des «gilets jaunes», 44 ont voté pour le RN aux européennes le 26 mai, selon l'Ifop.
RépondreSupprimerMartial Foucault, coauteur de l'essai «Les Origines du populisme» (Seuil, août 2019), a observé pour sa part que les soutiens des «gilets jaunes» qui ont voté RN avaient un niveau de confiance vis-à-vis des autres «très faible», à l'inverse de ceux qui ont voté LFI.
«Quand on n'a pas confiance envers autrui, comment peut-on avoir confiance dans la capacité d'un Etat à redistribuer? Parce qu'on va dire: 'Ce n'est pas pour nous. C'est pour les autres'», en l'occurrence les immigrés, explique-t-il.
Phénomène d'usure
En outre, la répétition des samedis de manifestations, marquées le plus souvent par des violences, ont généré un «phénomène d'usure» et «un effondrement des effectifs», note Pascal Perrineau, réduisant d'autant la possibilité d'un débouché politique.
Si certains «gilets jaunes» se présentent aux municipales de mars 2020, «cela restera marginal», selon lui.
Francis Lalanne voudrait présenter des listes, mais ne sait pas encore dire où ni combien. Il explique son échec aux européennes par «une propagande des médias présentant les 'gilets jaunes' comme des barbares. Cela a créé une peur» au moment du vote, selon lui.
Le «gilet jaune» Jean-François Barnaba, qui avait rallié la liste des Patriotes de Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, avance que «l'électorat mécontent a voté utile, contre Macron», soit pour la liste du RN au lieu de la sienne. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/gilets-jaunes-an-fievre-retombee/story/18304165
Partis pour la Démocratie mais... jamais arrivé ! Pourquoi ? Parce que IL NE LA DEMANDENT PAS !
SupprimerAussi con que cela peut paraître, ces pions dans la dictature refusent d'en sortir !
1°) Ils choisissent eux-mêmes leur slogan 'Gilets jaunes' plutôt que 'Gilets de Sécurité'. Déjà là tout est dit ! "Traitres, juifs, cocus !" D'où le refus des français d'adhérer à une telle chienlit !
2°) Au fil des mois: RIEN NE CHANGE ! Con né, con resté !
RépondreSupprimerLES ENTERRENT-MORTS PROFITENT DE LA NON-DEMOCRATIE !
POMPES FUNÈBRES : LES TARIFS FONT LE GRAND ÉCART
par ANTON KUNIN
31/10/2019
Selon les prestataires, le prix d'un cercueil en chêne simple peut aller de 490 à 1.576 euros.
Pour un même ensemble de prestations, les tarifs des pompes funèbres vont de 1.269 à 7.515 euros, révèle l’association UFC-Que Choisir, qui vient de mettre en demeure 470 sociétés qui, selon elle, font obstacle au libre jeu de la concurrence.
1 société de pompes funèbres sur 5 refuse de remettre le devis type
Le secteur funéraire est connu pour ses tarifs opaques. Malgré l’obligation, depuis 2010, de présenter un devis type, l’enquête par « clients mystères » menée par UFC-Que Choisir montre que, alors que ces derniers ont l’obligation de remettre gratuitement un devis écrit, détaillé et chiffré, dans plus d’un cas sur cinq (22%), les pompes funèbres refusent de le fournir. Et lorsqu’il est fourni, dans 65% des cas le devis n’est pas conforme au modèle imposé par décret.
Il n’est alors pas étonnant que le secteur reste très peu concurrentiel, et que les prix fassent le grand écart. Toujours selon l’enquête d’UFC-Que Choisir, pour un même ensemble de prestations relatives à l’inhumation, les tarifs vont de 1.269 à 7.515 euros. Dans le détail, selon les prestataires, le prix d’un cercueil en chêne simple peut aller de 490 à 1.576 euros. La mise en bière est facturée entre 30 et 450 euros.
Le tarif moyen des crématoriums a augmenté de 10,4% en cinq ans
Un écart tarifaire du même ordre existe au sein des crématoriums : pour une même demande, les différents établissements donnent des devis compris entre 1.362 et 7.918 euros. Le tarif moyen des crématoriums (3.986 euros) a d’ailleurs augmenté de 10,4% depuis 2014 (3.609 euros). Quant à la prestation de base, la crémation, elle peut coûter entre 297 et 1.185 euros.
À la veille de la Toussaint, UFC-Que Choisir a donc mis en demeure 470 sociétés de pompes funèbres afin qu’elles procèdent à « une refonte du modèle de devis-type afin de le simplifier, et de rendre les devis aisément comparables en harmonisant les prestations et les gammes ».
http://www.economiematin.fr/news-pompes-funebres-tarifs-etude
Moquette à 300.000 euros et 84 voitures: l’Élysée a explosé son budget en 2018
RépondreSupprimer13:42 01.11.2019
L’année dernière, les dépenses de l'Élysée ont augmenté de 7%, selon les données obtenues par L’Obs. Avec les frais de déplacement, d’entretien, de rénovations et de repas, Emmanuel Macron a dépensé un peu moins que Nicolas Sarkozy mais bien plus que François Hollande.
Après que la Cour des comptes a reproché à François Hollande de ne pas dépenser suffisamment sur les rénovations, le montant final du budget de l’Élysée s’est finalement élevé à 5,7 millions d’euros suite à d’importants investissements d’Emmanuel Macron en 2018. Le locataire de l’Élysée s’est révélé bien plus dépensier que son prédécesseur, selon le budget de la présidence passé au crible par L’Obs. Le magazine a constaté une hausse de 7% des dépenses du Palais entre 2017 et 2018.
«Nous travaillons plus, nous voyageons plus, nous recevons plus, et surtout nous investissons pour l'avenir en sollicitant nos fonds propres», a justifié le nouveau directeur de la communication, Joseph Zimet.
Les frais en détail
Selon le média, certaines dépenses se sont envolées, parmi lesquelles celles du parc automobile. En 2018, 89.669 euros supplémentaires ont été déboursés pour l’achat de nouvelles voitures: l’Élysée compte désormais 82 voitures contre 64 sous Hollande.
«Nous avons acheté des véhicules propres et baissé notre standing en choisissant des Peugeot 308, à la place des 508», déclare le cabinet de M.Macron, cité par le média.
Les frais alimentaires constituent une autre source des dépenses élevées avec une facture de 500.000 euros. Le palais présidentiel a tenu, selon ses explications, plus de repas de travail. Une soirée du 21 novembre 2018, où le chef de l'État avait convié 2.000 élus locaux à l’Élysée, en pleine crise des Gilets jaunes, a été notamment mentionnée.
Depuis l'arrivée de M.Macron à l’Élysée, L'Obs a constaté également une augmentation des frais de ménage qui s’élèvent à 680.000 euros. Cela s’ajoute à des travaux de rénovations dans le Palais. Celle de la salle des fêtes a duré cinq mois et impliqué 150 artisans. À lui seul, le revêtement de sol en laine couleur taupe a coûté 300.000 euros, précise l'Obs.
Le fort de Brégançon a coûté plus d'un million d'euros en raison de la modernisation du réseau informatique et de télécommunications, du réaménagement du parc, de la construction d’une piscine, de la rénovation des appartements privés ainsi que de l’entretien du monument. «Il est plus économe d'investir dans un lieu unique. Si le Président se déplace chaque été dans un endroit différent, la solution est plus coûteuse», a assuré M.Zimet.
La réhabilitation du palais d’Alma doit également coûter 13 millions.
Les dépenses de personnels ont également augmenté. En 2018, l’Élysée a fait appel aux services d’un prestataire, Eurogroup Consulting, qui a perçu, en 2018, 259.773 euros. La présidence assure néanmoins que ce poste de dépenses devrait légèrement baisser en 2019.
Le média souligne qu’Emmanuel Macron aurait dépensé bien plus que son prédécesseur François Hollande et presque autant que Nicolas Sarkozy.
https://fr.sputniknews.com/france/201911011042360413--moquette-a-300000-euros-et-84-voitures-lelysee-a-explose-son-budget-en-2018/
La Fed a une pelle et creuse un plus grand trou
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 11/01/2019 - 08:45
Via Market-Ticker.org,
Passons à la ligne de fond sur toutes ces absurdités "de réduction de taux".
La Fed a commis une erreur fatale en promouvant d’abord des actions "fiscales" (lors de la crise de 08), puis en les soutenant bien après le creux en 2009. Ceci a permis à Barack Obama d’avoir un déficit de mille milliards de dollars pendant des années et, une fois qu’il l’a fait. Pousser les politiques qui étaient économiquement en faillite (par exemple, l'ACA) et les intégrer, il était confronté à la réalité de la créature de son propre projet.
Il semble que Yellen pensait pouvoir quitter son bureau avec un "au revoir" tardif de "normalisation", après s'être compliquée, et échapper à l'explosion imminente - du moins jusqu'à ce que sa chaise ait refroidi de son cul laid assis sur même.
Powell dit que la Fed ne songe pas à augmenter ses taux maintenant
Elle a eu tort.
Powell a non seulement ratifié la politique de Bernanke, mais il a aussi doublé la folie de Yellen au lieu de se donner le majeur lorsque Donald Trump a été élu. En soutenant la folle rampe de dépense déficitaire de Trump, il a réussi à rester ~ 30% sur le marché boursier au prix du piégeage permanent de la Fed en déficit de financement.
Si cela ne coûtait rien à l'économie réelle ou à des personnes réelles, cela serait défendable. Mais il y a un tel coût, et il tombe sur 90% de la population - qui ne possède qu'un pourcentage infime d'actions. Pire encore, ce coût incombe non seulement aux épargnants, mais également à ceux qui assument une responsabilité fiduciaire en matière de sécurité et de retour, qui ont aussi généralement pour bénéficiaires ce même 90% de la population!
Ensuite, il y a l'impact sur les gouvernements des états et les administrations locales qui ne peuvent pas gagner ce rendement non plus, ce qui entraîne donc une augmentation des impôts fonciers. Et bien que les taux ultra-bas semblent être bons dans d'autres endroits (par exemple, les valeurs domestiques), c'est une chimère.
Permettez-moi de vous expliquer: un boom des prix de l'immobilier frappe essentiellement tout le monde.
Pensez-y une minute.
Vous et votre femme possédez une petite maison "starter" avec deux chambres. Vous décidez d'avoir une famille. Vous avez besoin d'une plus grande maison. La valeur de votre maison a augmenté de 50% au cours des 10 dernières années. Bien, non? Faux! La nouvelle maison plus grande a augmenté du même pourcentage; en dollars, il a augmenté de beaucoup plus!
50% de 100 000 $ est 50 000 $. Mais 50% des 200 000 $, c'est 100 000 $! Non seulement cela, mais les impôts fonciers ont augmenté de ce même 50% et ils sont dus chaque année pour l'avenir et, pire encore, les intérêts sont dus sur le prêt.
Alors vous dites "bien mais je vends la maison de 150 000 $ et gagne 50 000 $!" Ah, Grasshopper, mais la maison de 200 000 $ est maintenant de 300 000 $ et vous n’avez que 150 000 $! Vous avez payé 50 000 $ supplémentaires; S'il n'y avait pas eu de changement de prix, votre besoin net était de 100 000 $. C'est maintenant un autre 150 000 $ à la place! SURPRISE!
Bien sûr, l’agent immobilier adore cela, car 6% des 300 000 $ représentent 50% plus d’argent que 6% des 200 000 $. Et la banque adore ça aussi parce qu’ils facturent un pourcentage d’intérêt sur le principal, les TMS sont généralement calculés non pas en dollars par prêt mais en pourcentage et similaires. La compagnie d’assurance vous aime aussi, car la «valeur» plus élevée signifie que les primes augmentent, car si la maison brûle ou est touchée par une tornade, la perte est plus élevée. Et la ville adore ça parce que «millage» n’est qu’un mot de fantaisie et qu’ils l’obtiennent chaque année.
Comment gagnez-vous ? Eh bien, un seul moyen: quand tu meurs! Vous voyez, si vous déménagez, vous vendez votre maison à bulles, mais vous devez le remplacer par quelque chose, et c'est une autre maison à bulles! La seule façon de "gagner" est de ne pas avoir besoin d'un endroit pour vivre, ce qui ne se produit que lorsque vous coincez.
RépondreSupprimerBien sûr, les personnes qui perdent vraiment sont celles qui n'ont pas déjà de maison. Mais ne croyez pas une seconde que le fait de devenir "propriétaire" signifie que vous gagnez d'une bulle immobilière. Nan.
Pourquoi en enfer voudriez-vous que les prix des logements montent sauf si vous êtes (1) un banquier, (2) un agent immobilier ou (3) un fonctionnaire de la ville ou du comté? Personne d'autre ne veut que les prix montent!
Pourquoi tout le monde, ex. Les agents immobiliers et les banquiers, n’a-t-il pas déjà émeute et mis le feu à la fois au gouvernement fédéral et à la Réserve fédérale pour cette bulle?
PARCE QUE VOUS NE POUVEZ PAS PENSER À VOTRE SORTIE D'UN SAC À PAPIER MOUILLÉ, C'EST POURQUOI.
Qu'en est-il des soins de santé ? Le dernier MTS est sorti et comme d'habitude en septembre, ils ont joué à des jeux. C'est une bonne façon de dire qu'ils n'ont pas intentionnellement payé les gens à la fin de l'exercice financier pour cuisiner. Ce n'est pas comme si c'était un nouveau jeu mais les pénuries sont assez impressionnantes. Environ 30 milliards de dollars pour Medicare et Medicaid, par exemple. Ensuite, il y a le ministère des Anciens Combattants qui a eu besoin de 200 milliards de dollars au cours du dernier exercice financier, mais d'une manière ou d'une autre, comme par magie, de 9 milliards de dollars le mois dernier. Euh, à peu près la moitié du taux mensuel, vous attendez-vous vraiment à ce que je le croie? Il y a ensuite les "programmes de défense civile" qui ne nécessitent en général que 826 millions de dollars, mais dont le taux d'exécution est de près de 61 milliards de dollars par an. Quelle ?
Ce n’est pas nouveau, Mnuchin ne fait rien de différent des autres ******* précédents qui ont réchauffé le fauteuil où il siège. Le mois dernier (qui est un mois de paiement d’impôts) a rapporté un "excédent" présumé pour le mois où il était sacrément proche même si les jeux n’avaient pas été joués. Bien sûr, cela rendrait encore pire l’encre rouge, alors cuisez-vous-en.
Attendez de voir tous ces vendeurs qui crient et qui doivent donc être payés en octobre et novembre!
Comment tout cela est-il lié ? Simple: la Fed est à l'origine de la bulle d'actifs afin que le gouvernement fédéral puisse accumuler un déficit de mille milliards de dollars sans que son budget ne soit renversé. Cela signifie supprimer les taux, mais cela ne fonctionne que jusqu'à un certain point, car finalement, le fait que vous ayez toujours besoin du prêt pour la maison et du principal doit encore être payé, quelle que soit la demande de taux d'intérêt.
Cela étouffe également l’investissement net qu’il fait déjà et Powell a posé des questions à ce sujet cette fois-ci. Il n’a pas de réponse autre que "nous surveillons cela" mais il sait très bien que peu importe le prix de l’argent quand vous augmentez suffisamment le coût en capital, c’est ce que "bas pour plus longtemps" fait, l'acquisition pour l'investissement ne peut toujours pas être payée.
C'est là que le repli vient des gens. Au début, cela se fait lentement et les signes sont visibles à l’heure actuelle.
Au fur et à mesure que la pression montera, le PIB et les recrutements commenceront à se redresser. Ce qui, bien sûr, incitera le gouvernement fédéral à essayer de soutenir les prix des actifs - lire «actions» - avec encore plus de dépenses déficitaires et des taux encore plus bas.
Il y a un coin de cercueil qui se cache là-bas lorsque ces politiques sont utilisées dans la mesure où les taux négatifs sont déflationnistes. Pensez-y - vous payez 10 000 $ et récupérez (10 ans plus tard) 9 000 $. C'est la déflation. Leur présence même ne nourrit pas l’inflation, elle est directement déflationniste et, plus on avance dans cette voie, plus elle empire. Il n'est pas possible de créer de l'inflation avec une politique déflationniste.
RépondreSupprimerPowell sait très bien que le problème persiste parce que le Japon l'a fait et a trouvé le tournant, mais il n'a pas encore réussi à s'en sortir malgré sa prétention qu'il peut "n'importe quand il le souhaite" au cours des 20 dernières années.
Comment en sortez-vous ? Augmenter les taux, forcer les liquidations et ceux qui sont endettés font tous faillite. Les prix des actifs chutent et, une fois le malin investissement réglé, les gens peuvent à nouveau acheter des actifs avec leur excédent économique, au lieu de jouer le jeu du "pull forward" et du "tour de manivelle".
A quel point cela devient-il laid quand le plus gros emprunteur et plus du tiers de ce que le gouvernement dépense sont dans Medicare et Medicaid ?
Très.
Mieux vaut pas non plus besoin, pour les ouvreurs.
Vous devriez avoir trouvé vos fourches et vos fusées éclairantes chez les gens en 2008.
Moi et quelques autres, nous vous avons prévenus.
https://www.zerohedge.com/markets/fed-has-shovel-digs-bigger-hole
Le prix du pétrole devrait plus que tripler pour l’Iran
RépondreSupprimerMarc Horckmans
31 octobre 2019
L’Iran devrait vendre son pétrole à 194,6 dollars le baril pour mettre son budget à l’équilibre l’année prochaine. C’est ce qu’indique un rapport du Fonds monétaire international (FMI). L’Iran a été durement touché sur le plan économique par les sanctions américaines. Les exportations iraniennes sont tombées à 60,3 milliards de dollars, contre 103,2 milliards de dollars l’an dernier.
Les économistes prévoient une nouvelle baisse à 55,5 milliards de dollars l’an prochain. Le baril de Brent coûte actuellement environ 62 dollars.
Précédemment, la Banque mondiale avait indiqué que l’économie iranienne a perdu près de 10 % de sa valeur en deux ans en raison de la situation problématique que connaît le pays.
Les pénuries
L’Iran est un membre important de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Cependant, le pays souffre du durcissement des sanctions économiques américaines imposées par les Etats-Unis. « De ce fait, l’Iran devrait enregistrer un déficit budgétaire de 4,5 % cette année », indique le rapport. « L’année prochaine, il risque même de se creuser encore davantage de 5,1 %. »
Il y a sept ans, l’Iran est devenu la cible de sanctions internationales. La communauté internationale voulait ainsi forcer le pays à remettre en question son programme nucléaire. Cependant, un accord entre les différentes parties avait mis fin à ces sanctions il y a quatre ans. En conséquence, l’économie iranienne a connu une forte croissance depuis lors.
Toutefois, ces développements ont été interrompus par le président américain Donald Trump, qui a déclaré l’année dernière qu’il retirait son pays de l’accord nucléaire. Les États-Unis ont par la suite de nouveau imposé des sanctions économiques à l’Iran.
L’inflation
« L’économie iranienne devrait enregistrer une contraction de 9,5 % cette année », note le rapport du fonds monétaire. Des estimations antérieures pointaient vers une réduction de 6 %. Un tel déclin implique que l’économie iranienne traverse l’une de ses pires périodes depuis 35 ans.
Cette année, seuls le Venezuela et la Libye – avec des baisses respectives de 35 % et 19 % – devraient enregistrer des performances économiques encore pires.
L’Iran a actuellement un taux d’inflation de 35,7 %. Ce sont surtout les habitants des zones rurales du pays qui en sont les plus grandes victimes. Selon certaines sources, les prix des denrées alimentaires et du carburant ont augmenté de 63,5 % en un an en Iran.
De ce fait, la population n’a plus d’argent pour d’autres achats. Une telle situation aboutit généralement à une grave stagnation économique.
https://fr.express.live/iran-deficit-budgetaire-sanctions-petrole/
Le langage toxique de la division: « Nous sommes le peuple, qui êtes-vous ? »
RépondreSupprimerDominique Dewitte
31 octobre 2019
Une majorité de Britanniques considèrent que le recours à la violence contre les politiciens est justifié s’il leur permet d’atteindre leur objectif. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par les universités de Cardiff et d’Édimbourg auprès de plus de 4 000 électeurs en Angleterre, en Écosse et au pays de Galles. Bien qu’il soit préférable de prendre ce genre de sondage avec un grain de sel, il semble que le Royaume-Uni soit devenu un endroit plus violent à l’approche du brexit.
Dans les trois pays, une majorité de Brexiteers et de remainers estiment que le recours à la force contre des politiciens est justifié si l’objectif ultime peut être atteint. Les répondants n’ont pas indiqué qu’ils utiliseraient eux-mêmes la violence pour atteindre leur objectif.
À l’exception du pays de Galles (47 %), une majorité d’Anglais (52 %) et d’Ecossais (61%) estiment également que le Brexit entraînera à terme l’éclatement du Royaume-Uni.
Ainsi, même les sociétés avancées peuvent être la proie de la violence, qui commence toujours par un langage incendiaire. Au début du siècle dernier, l’Allemagne était l’une des nations les plus développées du monde, tant sur le plan culturel que technologique. La même chose s’applique à la Grande-Bretagne. Dans ces pays civilisés, le recours à la violence dans la société semblait impensable. Mais en Grande-Bretagne, la police est maintenant déployée pour protéger les politiciens ou garantir la sécurité dans les rues (photo).
La Russie et la Turquie ont des élections, mais ne sont donc pas des démocraties
L’écrivain turc Elif Shafak trace un parallèle intéressant dans un article d’opinion publié sur le site Web de Politico.
«La démocratie est beaucoup plus vulnérable qu’on ne le suppose généralement. C’est un écosystème délicat de « freins et contrepoids ». Les référendums et les élections, aussi cruciaux soient-ils, ne suffisent pas à maintenir la démocratie. N’oublions pas que la Russie a des élections. La Turquie a aussi des élections. Ce n’est pas non plus une démocratie. Outre les urnes, la démocratie concerne l’état de droit, la séparation des pouvoirs, la liberté des médias, l’indépendance universitaire, les droits de l’homme, les droits des femmes et les droits des minorités. »
Shafak se fonde sur ce qui s’est passé dans son propre pays. Le gouvernement Erdogan est arrivé au pouvoir en promettant des réformes, la liberté et le pluralisme. Il a fait exactement le contraire. Les médias ont été muselés, des universitaires et des journalistes se sont retrouvés en prison, des mouvements civils ont été réduits au silence. Erdogan a rapidement mis son pays, autrefois candidat à l’adhésion à l’UE, en marge du projet européen.
« Nous contre eux » et « le peuple contre l’établishment »
À l’origine de cette trajectoire: le langage toxique de la division. « Nous contre eux » et « le peuple contre l’establishment », souligne Shafak. L’AKP d’Erdogan s’est présenté comme le seul représentant du peuple. « Nous sommes le peuple », a déclaré Erdogan. « Qui êtes-vous ? »
Par conséquent, quiconque critique le gouvernement, critique la population. De ce fait, on contrecarre toute opposition au nom de ce peuple. Selon Shafak, ce qui se passe en Hongrie et en Pologne ne diffère pas beaucoup de ce qui se passe en Turquie.
https://fr.express.live/populisme-division-violence/
Alerte au Buddha Blue, une drogue de synthèse, dans les lycées !
RépondreSupprimer16:30 31.10.2019
Par Catherine Morozov
Depuis septembre 2019, de nouveaux cas d’intoxication ont été recensés dans les lycées de Caen: paranoïa, démence et même paralysie. En cause, un cannabinoïde de synthèse vendu soit en poudre, soit sous forme de liquide pour cigarette électronique, disponible sur Internet. Retour en 2 minutes sur le Buddha Blue.
Le Buddha Blue fait son retour dans les lycées français. En septembre, 17 élèves de la région de Caen ont été affectés par les effets secondaires de cette drogue, qui s’ingère soit en poudre le long d’une cigarette soit sous forme de liquide pour cigarette électronique. En consommant ce cannabinoïde de synthèse, les jeunes recherchent les effets du cannabis, mais comme le révèle Gregory Lange, de l’association nationale de prévention en alcoologie et addictologie à France Bleu, «les effets secondaires du Buddha Blue sont complètement différents, beaucoup plus violents, d’autant que les dosages sont difficiles à maîtriser.»
Ce n’est pas la première fois que le Buddha Blue fait des dégâts. Déjà en 2017, des élèves de Cherbourg avaient dû être hospitalisés, des cas de démence et de paralysie avaient été signalés. Les lycées de la région ont été alertés et le rectorat a appelé les parents à plus de prudence. Heureusement, certains jeunes partagent leurs mauvaises expériences sur les réseaux, dissuadant ainsi les autres d’en consommer. Le phénomène reste toutefois relativement marginal: la part de consommateur de cannabinoïdes de synthèse est minime par rapport aux consommateurs de cannabis: seulement 4% des moins de 17 ans en ont consommé, contre près de 40% de fumeurs de cannabis au même âge (Enquête Escapad 2017).
https://fr.sputniknews.com/societe/201910311042354175-alerte-au-buddha-blue-une-drogue-de-synthese-dans-les-lycees/
«Avec modération»: le véganisme décortiqué
RépondreSupprimer16:34 01.11.2019
Animés par des considérations éthiques envers les représentants du règne animal et le souci de ne causer de nuisance à aucune forme de vie, certains êtres humains, appelés végans, renoncent à toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, et ainsi à la viande. Le 1er novembre est leur journée internationale.
L’Homo sapiens est une espèce omnivore mais, au fil du temps, sa consommation de viande s’est accrue et a permis, selon certaines études, le développement du cerveau de nos ancêtres. À tel point que de nos jours de nombreux représentants de cette espèce, appelés végans, en sont venus à l’idée de renoncer à la viande et à tout produit issu des animaux.
Le véganisme, qui gagne invariablement en popularité et compte parmi ses partisans des célébrités comme Natalie Portman, Brad Pitt, Benedict Cumberbatch ou Beyoncé, n’est pas un simple choix de régime alimentaire, mais un mode de vie à part entière.
Une philosophie et une façon de vivre se sont constituées de sorte d’exclure toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, pour s’habiller ou pour n’importe quelle finalité.
Cependant, la question se pose souvent de savoir si ce régime alimentaire est dangereux pour la santé.
Effets bénéfiques du véganisme
Les végans ont une bonne digestion car les fruits, les légumes et certaines graminées qu’ils consomment contiennent beaucoup de fibres.
Ils ont un système nerveux résistant aux stress, ils sont équilibrés et d’une conversation agréable à condition qu’ils ne se fassent pas «missionnaires» et ne tentent pas de convertir tout un chacun à leur nouvelle «religion».
Leur égalité d’humeur dépend directement de leur menu végan qui contient une multitude de microéléments et de vitamines libres de toute énergie lourde de la nourriture animale, ce qui produit un effet bénéfique sur tout l’organisme, le système nerveux compris.
En se nourrissant de manière raisonnable, de sorte que l’organisme reçoive tous les macro et microéléments et vitamines nécessaires, vous pouvez tonifier votre énergie vitale, améliorer votre état de santé et guérir certaines maladies, surtout celles liées à l’appareil digestif. Cela conduit finalement à une normalisation du poids et de la pression artérielle, ainsi qu’à une baisse du niveau de cholestérol alors que les vaisseaux sanguins se nettoient. Tout cela sans faire appel aux médecins.
Risques de carences
Toutefois, l’abandon de la nourriture animale est accompagné de nombreux risques de carences, notamment en protéines, calcium, fer et vitamine B12.
Le principal risque de carence concerne la vitamine B12 qui joue un rôle important dans la formation des globules rouges et le renouvellement de certaines cellules.
D’où une nécessité absolue pour les végans de se sustenter en B12 par des compléments alimentaires ou des aliments enrichis.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne le calcium, de nombreux aliments d’origine végétale sont riches en cet élément (brocolis, chou, persil, tofu, amandes, pois chiches, entre autres).
Quant au fer, on en trouve un peu partout tout comme de la vitamine C pour sa meilleure absorption.
Pour ce qui est des protéines, contrairement aux idées reçues, elles ne sont pas l’apanage de la viande, des œufs et des produits laitiers. Des protéines de bonne qualité, dont des acides aminées essentiels, sont apportées par les céréales et les légumineuses à condition de diversifier leur consommation.
D’autres risques possibles
Cependant une étude réalisée il y a deux ans par l’Université d’Oxford pour comparer la mortalité entre les personnes mangeant de la viande, les végétariens et les végans, a établi que ces derniers étaient les plus menacés. Ils étaient les plus exposés aux cancers, aux attaques cérébrales et aux maladies respiratoires.
Une autre étude de chercheurs britanniques dont les résultats ont été publiés dans BMJ Nutrition, Prevention & Health signale que le véganisme met en danger le QI de la future génération. Selon cette étude, le manque de choline, essentielle au bon développement de l’intelligence de l’homme et présente dans les produits d’origine animale, nuit au développement du cerveau du fœtus pendant la grossesse.
La choline est un nutriment essentiel qui se trouve notamment dans la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers. On la trouve aussi dans la nourriture végétale, mais en quantité beaucoup plus faibles. L'organisme humain produit de la choline, notamment par le foie, quoiqu'en quantités insuffisantes.
Chacun peut certes choisir son régime alimentaire et sa façon de vivre, tant qu’il ne les impose pas par la force aux autres. Comme cette activiste végane espagnole qui a mené une opération de sauvetage de lapines d’une ferme. Parvenant à libérer 16 animaux, elle a provoqué la mort de près de 100 lapereaux qui ont été euthanasiés à l’issue de son intervention.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201911011042361457-avec-moderation-le-veganisme-decortique-/
N'oublions pas que la viande de boeuf est constituée 100 % d'herbes !
SupprimerLes poules (pondent des œufs !) mangent des vers et raffolent de viandes !
Les Casques blancs planifient une «provocation chimique» en Syrie, prévient Moscou
RépondreSupprimer14:29 01.11.2019
Les Casques blancs, aux côtés des terroristes, préparent de nouvelles provocations à l’arme chimique en Syrie, a mis en garde la diplomatie russe. Et ce, une semaine après la décision de la présidence américaine de verser 4,5 millions de dollars d’aide à l’organisation.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a prévenu que les Casques blancs opérant en Syrie planifiaient des provocations relatives à l’utilisation d’armes chimiques.
«D’après les informations dont nous disposons et que le gouvernement syrien fournit régulièrement aux Nations unies, les Casques blancs, avec les terroristes, préparent de nouvelles provocations chimiques en Syrie», a-t-elle déclaré lors d’un point de presse vendredi 1er novembre. «Leur objectif est évident: torpiller le processus politique».
Aide financière américaine
Dans ce contexte, la décision du Président Trump d’assigner la bagatelle de plusieurs millions de dollars aux Casques blancs, annoncée la semaine dernière, fait montre d’une approche deux poids deux mesures dans la lutte contre le terrorisme.
«Je tiens à souligner que ces démarches, proches du proxénétisme, sont inacceptables», a mis en relief la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Ainsi, l’organisation, qui se présente comme une structure ayant pour vocation de secourir la population civile en zones de guerre, malgré les accusations émanant des autorités syriennes d’entretenir des contacts avec les groupes radicaux, devrait recevoir 4,5 millions de dollars (4,04 millions d’euros) d’aide financière de la part des États-Unis.
Possible provocation à Idlib
Au mois de mai, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie avait alerté la communauté internationale contre les projets des terroristes de mises en scène d’un recours aux armes chimiques à Idlib. Les terroristes comptaient accuser les forces aérospatiales russes d’avoir «utilisé des armes chimiques contre la population civile à Idlib», selon le centre.
https://fr.sputniknews.com/international/201911011042360840-les-casques-blancs-planifient-une-provocation-chimique-en-syrie-previent-moscou/
Le traitement infligé à Assange «pourrait bientôt lui coûter la vie», selon l’Onu
RépondreSupprimer20:20 01.11.2019
L'exposition continue du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, «à l'arbitraire et aux violations de ses droits» pourrait «lui coûter la vie», a indiqué le rapporteur de l'ONU sur la Torture.
Le traitement infligé à Julian Assange, l’arbitraire et les violations de ses droits sont nuisibles pour sa santé, a estimé dans un communiqué le rapporteur de l'ONU sur la Torture, Nils Melzer. «La détérioration continue de la santé de Julian Assange depuis son arrestation et sa détention au début de cette année» suscite de l’inquiétude, a-t-il expliqué, affirmant que «sa vie était désormais en danger».
«À moins que le Royaume-Uni ne change d'urgence de cap et n'améliore sa situation inhumaine, l'exposition continue de M.Assange à l'arbitraire et aux violations de ses droits pourrait bientôt lui coûter la vie», a-t-il déclaré.
M.Melzer a précisé à l'AFP que son inquiétude actuelle était liée à de «nouvelles informations médicales transmises par plusieurs sources fiables affirmant que la santé de M.Assange est entrée dans un cercle vicieux d'anxiété, de stress et d'impuissance, typique des personnes exposées à un isolement prolongé et à un arbitraire constant».
«Bien qu'il soit difficile de prédire avec certitude l'évolution précise de ces symptômes, ceux-ci peuvent rapidement se transformer en une situation mettant la vie en danger, impliquant un arrêt cardiaque ou une dépression nerveuse», a fait valoir le rapporteur.
«Torture psychologique»
Un défenseur des droits: «aux USA, on ne permettra pas à Assange de vivre jusqu’à son acquittement»
Cet expert indépendant de l'ONU et professeur de droit international avait en mai rendu visite, accompagné de médecins, au fondateur australien de WikiLeaks dans sa prison londonienne, un mois après son arrestation par la police britannique à l'ambassade d'Équateur.
À la suite de cette visite, M.Melzer avait affirmé que Julian Assange avait été victime de «maux physiques» et présentait «tous les symptômes typiques d'une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses».
M.Assange «continue d'être détenu dans des conditions d'oppression et d'isolement et de surveillance non justifiées par son statut de détenu», a relevé vendredi le rapporteur de l’Onu.
Le 21 octobre, au cours de sa première apparition en public en six mois, l'Australien de 48 ans semblait désorienté, bredouillant pendant son audience à Londres et paraissant avoir des difficultés à se rappeler sa date de naissance. À la fin de l'audience, il avait déclaré ne pas savoir ce qu’il s'était passé et s'était plaint de ses conditions de détention à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh.
175 ans de prison ?
Réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a fini par être interpellé en avril par la police britannique. Le 1er mai, il a été condamné à 11,5 mois de prison pour violation des conditions de sa liberté provisoire.
Cependant, il pourrait ne s’agir que du début d’un long calvaire pour l’Australien qui avait diffusé, via son projet WikiLeaks, des centaines de milliers de documents confidentiels américains. Incarcéré à Londres, Julian Assange attend une audience en février 2020 qui pourrait mener à son extradition vers les États-Unis où il encourt jusqu’à 175 ans de prison.
https://fr.sputniknews.com/international/201911011042362057-le-traitement-inflige-a-assange-pourrait-bientot-lui-couter-la-vie-selon-lonu/