Une écologie politique dogmatique abuse les Français en voulant leur faire croire qu’ils pourront vivre de vent et de soleil, en dépit des réalités physiques, économiques et humaines.
Par Michel Gay
29 NOVEMBRE 2019.
Une écologie politique dogmatique abuse les Français en voulant leur faire croire qu’ils pourront vivre de vent et de soleil. Mais sa volonté impérieuse d’imposer rapidement des règles contraignantes et de formater la pensée pour atteindre le nirvana écologique se heurte aux réalités physiques, économiques et humaines.
UN NOUVEL OBSCURANTISME VERT
Une nouvelle forme pernicieuse d’obscurantisme vert s’insinue dans les esprits au nom d’une « valeur supérieure » qui serait la Nature ou Gaïa.
Dans ce monde idéalisé, les mensonges et la propagande submergent et étouffent méthodiquement les arguments techniques et économiques. Ces méthodes s’inspirent d’idéologies despotiques aux couleurs variées (brune, noire, rouge…) recyclées aujourd’hui dans la couleur verte.
Cette écologie coercitive masque ses intentions à la fois sous des concepts séduisants et lénifiants (le monde vivra d’amour et d’eau fraîche), et en brandissant des épouvantails diabolisant le nucléaire, l’industrie, les insecticides… Le mot pesticide (contre la peste) a été diffusé pour faire peur car le terme exact produit phytosanitaire (pour protéger les plantes), ou même simplement insecticide, était trop doux et rassurant.
En s’appuyant sur des dogmes partisans, des apprentis sorciers dénués de toute compétence légifèrent dans des domaines techniques, industriels et économiques complexes sans seulement entrevoir les graves conséquences sur le niveau de vie, le confort et la sécurité des Français.
Via les grands médias, ces nouveaux « maîtres à penser » bourrent quotidiennement les cerveaux des Français, y compris des enfants, d’arguments séduisants mais faux comme : « la croissance et l’emploi en France vont revenir en développant les énergies renouvelables ».
Mais, c’est le contraire qui se produit.
Cette caste d’experts, parfois autoproclamés, justifie doctement cet assassinat de la pensée rationnelle au nom de l’écologie en érigeant leurs certitudes en dogme « irréfutable » et en s’arrogeant le droit de définir le Bien et le Mal.
LE BIEN ET LE MAL
S’il existe une possibilité de détruire le Mal, alors seuls les détenteurs du Bien doivent détenir le pouvoir afin de sauver la planète et de libérer l’humanité.
Il faudrait être fou ou pervers pour s’y opposer. Il faut donc forcer les gens à être libres, ce qui implique la suppression de… la liberté, une fois le pouvoir conquis.
La violence, les procès, les prophètes, et le messianisme sont inhérents à ce type de raisonnement commun entre l’écologie et les religions. Le discours écologiste s’est approprié Le Bien et Le Mal de telle sorte qu’après le marxisme… une nouvelle idéologie apparaît : l’écologisme, détentrice du Bien.
L’émergence de la figure de Greta Thunberg jetant l’anathème sur les adultes qui lui ont « volé son enfance » n’est pas due au hasard, tout comme les dérives sectaires et violentes (véganisme, antispécisme, attaque de centrales nucléaires…).
Quasiment tous les partis politiques tiennent un discours écologiste qui va de pair avec la culpabilisation des citoyens et leur taxation.
Dorénavant, des juges condamnent même des États au nom « du Climat », comme hier au nom de Dieu, du prolétariat ou de la race.
ÉCOLOGIE ET RELIGION
Les écologistes et les religieux extrémistes empruntent pour le moment des chemins parallèles avec les mêmes discours, en utilisant de plus en plus des méthodes violentes pour faire triompher leurs causes.
L’écologie et la spiritualité, porteuses du meilleur et du pire s’occupent respectivement de la protection de la nature et de l’âme.
Les deux sont en charge d’une certaine forme d’immortalité et sont respectables, mais elles s’opposent au choix fait principalement par l’Occident de privilégier la liberté individuelle.
Ces deux forces remettent en cause le marché et la démocratie qui laissent le dernier mot aux Hommes au lieu de privilégier des valeurs naturelles et spirituelles considérées comme supérieures aux lois humaines.
Elles s’uniront en s’appuyant l’une sur l’autre pour faire avancer leurs causes et donner les pleins pouvoirs à ceux qui parlent en leur nom.
Lorsque les écologistes et les religieux se coaliseront, leur idéologie sera d’une force considérable. Cela se fera d’abord par une alliance cynique et utilitaire entre des écologistes radicaux et des extrémistes gauchistes, anarchistes et fascistes, comme il en existe déjà entre des mouvements fondamentalistes et criminels.
Si les démocraties n’y prennent pas garde, elles pourraient être balayées par ces nouvelles forces qui conduiront à de nouveaux totalitarismes après bien des désastres.
Ces rapprochements idéologiques aux relents nauséabonds peuvent se targuer de beaux succès catastrophiques dans l’Histoire du monde.
Les chemises brunes, noires, les foulards rouges, verts, et autres cols Mao sont autant de signes extérieurs de tyrannies ayant réussi brillamment, avant d’imploser devant les réalités économiques et physiques.
UNE DICTATURE VERTE EN GESTATION ?
Les assassins de la liberté ont besoin de formulations creuses, grandiloquentes et effrayantes (« il faut sauver la Planète ») qui émeuvent et rassemblent.
Le pouvoir dictatorial s’impose ensuite par le mensonge, la propagande et l’abêtissement de la population dont les réfractaires « pollueurs » sont désignés à la vindicte médiatique et populaire.
Quelques siècles de pratique de ces méthodes détestables ne permettent pas toujours de discerner ces agissements pernicieux qui contrôlent la pensée. Ils ont l’apparence d’un déroulement logique et rationnel, alors qu’ils ne sont constitués que de syllogismes et de juxtapositions d’idées fausses martelées systématiquement.
Généralement, le peuple berné par la duplicité de ces manœuvres s’en aperçoit trop tard.
Les Européens goberont-ils encore longtemps les mensonges de ces « maîtres en écologie » qui sévissent maintenant au plus haut niveau pour établir les lois ?
L’Europe s’éteindra-t-elle sous les vents mauvais de ces nouveaux gourous verts nostalgiques d’un passé naturel idyllique qui n’a jamais existé ?
Pour le moment, l’écologie politique s’appuie sur des médias serviles pour faire croire à sa légitimité. Mais son inconsistance fondée sur « du vent » et des fadaises dévoilera sa vacuité dans le monde réel.
Sa volonté tyrannique se consumera alors sur le bûcher des réalités. Et ce sera une bonne nouvelle ! Mais quand ?
Lorsque les supercheries se révèleront, il sera bien tard et le mal sera fait, et probablement pour longtemps.
Alors, assis sur un monde en ruine, une jeunesse soucieuse regardera à terre les folles illusions d’un monde merveilleux reposant sur du vent et du soleil en se demandant benoîtement : « comment avons-nous pu en arriver là ? »
Le ou les nano-pouvoirs planétaires sont tenus 'depuis des lustres' sous l'éclairage des dictatures. Elles sont de trois ordres: les politiques, les religieuses, et les merdiatiques. Elles ne font qu'une depuis toujours malgré qu'existent de fausses rivalités entre partis politique, entre religions contre entre télés, radios et journaux.
RépondreSupprimerNano face aux 7 milliards d'habitants ou comment faire passer des vessies pour des lanternes et des éoliennes qui consomment plus d'énergie qu'elles n'en peuvent produire pour des forces rentables ? Car, LA vérité sur ces guillotines de 200 m d'hauteur qui massacrent tous les jours des millions d'oiseaux et d'abeilles vient d'être publiée ! Lorsqu'il n'y a pas de vent ou pas assez, les pales du rotor risquent de se gripper et, ce rotor de 3 fois 60 tonnes à besoin de beaucoup d'énergie pour tourner. Et, sa consommation dépasse sa production. Mais tout est dans l'art de masquer les finances. Il faut justifier la hausses des factures d'électricité gratuite ! Il faut justifier la hausses des impôts et des taxes parce qu'il y a du gaz carbonique dans l'air !
Or, TOUS les gaz se recyclent (depuis toujours et pour toujours) et, l'animal n'aurait même pas vu le jour sur Terre s'ils ne se recyclaient pas !
Les mers & océans (78 % de la superficie planétaire) dégazent des millions de fois plus que toute l'humanité, la gente animale et les industries réunies ! Et, tous les gaz se recyclent ! TOUS !
Le gaz carbonique, ennemi public n°1 fait de la résistance
RépondreSupprimer29 novembre 2019
/ Usbek
Par Rémy Prud’homme, professeur des universités (émérite)
Vous ne connaissez peut être pas le PNUE, le programme des Nations-Unies pour l’Environnement, qui vit heureux et caché à Nairobi, et qui vient de sortir un rapport. Sur le climat bien sûr. En première page, la photo d’un paysage lunaire dévasté par des dizaines d’éoliennes avec comme légende : « En Roumanie des éoliennes qui produisent de l’énergie durable (sic) ». Vous l’avez déjà lu cent fois, ce rapport: tout va mal, très mal, il ne nous reste plus que quelques jours pour empêcher la fin du monde, aux larmes citoyens ! qu’un gaz carbonique impur abreuve nos sillons.
C’est qu’il résiste, cet ennemi public n° 1. Bien loin de diminuer drastiquement, comme on nous l’a triomphalement promis, juré, à la COP de Paris en 2015, les rejets de gaz carbonique continuent d’augmenter. Ils augmentent même plus vite qu’avant 2015. De près de 1200 millions de tonnes (presque quatre fois les rejets annuels de la France) entre 2015 et 2018. Le coup de maillet vert de M. Fabius leur a donné de l’élan. Quand on y regarde de plus près, on voit que cette augmentation est entièrement le fait des pays hors OCDE, c’est à dire principalement des pays pauvres, et notamment la Chine et l’Inde. Dans les pays de l’OCDE, les rejets de gaz carbonique ont pratiquement stagné. Ils ont un peu diminué dans certains pays, comme les Etats-Unis de l’horrible Trump, ou le Royaume-Uni, ou l’Allemagne, et ils ont légèrement augmenté dans d’autres, dont la France, la Roumanie (chère aux propagandistes du PNUE), l’Espagne, ou la Turquie.
L’explication est simple : les pays pauvres ne veulent pas réduire leurs rejets de gaz carbonique, et les pays riches ne le peuvent pas. Une image résume ce contraste : dans les trois ou quatre années à venir, la France va fermer ses quatre centrales à charbon; dans le même temps, la Chine va en ouvrir quatre cent; et cela fera 396 centrales à gaz carbonique de plus.
Les pays pauvres le disent très clairement : leur priorité c’est réduire la misère, pas les rejets de gaz carbonique. Tous les PNUE du monde ont beau leur expliquer qu’ils ont tort, que l’éolien n’est pas plus cher que le charbon, et qu’il faut réduire sa consommation, ils n’en croient rien, et ils ont bien raison. Nos écologistes, contre tout bon sens, nous ont longtemps présenté la Chine comme un « pays modèle », qui montrait la voie en matière de lutte contre le climat ; ce contre-sens a fait sourire les Chinois, mais ne les a pas ébranlés.
Les pays développés, ou leurs dirigeants, préfèrent au contraire la réduction des rejets de gaz carbonique à la réduction de la misère. Ils répètent en boucle que cela n’entraîne pas ceci. Mais ils se trompent. Les mesures anti-gaz carbonique – de la taxe carbone aux renouvelables intermittents en passant par la chasse aux voitures – enrichissent les banquiers de la finance verte. Mais en augmentant le coût de la mobilité ou de l’électricité, elles frappent les plus pauvres d’entre nous. La révolte des gilets jaunes l’a bien montré hier, l’étranglement de l’industrie automobile le montrera demain. Lorsque les bobos prêchent le serrage de ceinture, il ne s’agit pas de leur ceinture, mais de celle des autres.
https://www.climato-realistes.fr/le-co2-ennemi-public-n1-fait-de-la-resistance/
La dictature en place des lobbyistes lutte maintenant contre le magma de notre planète (les volcans terrestres et sous-marins !) qui ose encore dégazer des millions de fois plus de gaz (inoffensifs comme le gaz carbonique et des plus toxiques) que ne peuvent le faire 7 milliards d'humains + animaux + industries !
SupprimerDepuis DES milliards d'années TOUS les gaz se recyclent (sans quoi même l'animal ne serait jamais apparu sur Terre !).
« Urgence climatique » : le consensus européen rompu
RépondreSupprimer28 novembre 2019
Association des climato-réalistes
Communiqué de presse du Réseau européen climato-réaliste. Pour diffusion.
Le consensus européen est rompu : 225 députés votent contre l’ « urgence climatique »
C’est un moment important dans l’histoire du Parlement européen : un tiers des députés y a voté contre les tentatives d’exagération des impacts du réchauffement climatique.
Le Réseau européen climato-réaliste (ECRN) se réjouit du vote des 225 députés qui ont rejeté ce matin la motion des partis écologistes déclarant l’urgence climatique, une motion qui a tout de même été adoptée au Parlement par 429 députés ayant voté pour et 19 abstentions.
À la lumière de notre appel d’hier aux députés pour voter contre cette déclaration d’urgence climatique, il s’agit d’un signe encourageant que l’adhésion inconditionnelle à l’alarmisme climatique commence à être sérieusement questionnée.
Ce vote a eu lieu le jour même où Tata Steel Europe a confirmé son intention de supprimer 3000 emplois européens, tandis que l’on annonce que la nouvelle Commission européenne prévoit un aberrante dépense de plus de trois mille milliards d’euros pour son programme climatique unilatéral.
Le fossé grandissant au sein de l’Union européennee et du Parlement européen sur les politiques climatiques est appelé à s’élargir sous l’effet des coûts économiques et politiques astronomiques qui se font de plus en plus visibles.
Durant les prochains mois, le Réseau européen climato-réaliste travaillera avec des députés de toute l’Europe pour développer des politiques alternatives qui soient économiquement, technologiquement et politiquement réalisables.
Contact :
Site : European Climate Realist Network
Courriel : ECRteam@ecr.network
https://www.climato-realistes.fr/urgence-climatique-le-consensus-europeen-rompu/
Appel aux députés européens pour qu’ils rejettent une motion déclarant l’« urgence climatique »
RépondreSupprimer27 novembre 2019
Association des climato-réalistes
Un groupe d’organisations européennes appellent les députés européens à rejeter une motion déclarant l’« urgence climatique » qui doit être soumise au vote demain 28 novembre 2019.
Le Réseau européen climato-réaliste (ECRN) craint que la panique et l’alarme injustifiées ne poussent les députés européens à soutenir des politiques coûteuses et préjudiciables aux ménages et aux entreprises, ainsi qu’à la stabilité et à la compétitivité européennes.
La réalité est que, ces 30 dernières années, la planète s’est réchauffée bien moins que ce qu’avait prévu le GIEC ainsi que la plupart des modèles climatiques.
Il y a à peine une semaine, une déclaration signée par plus de 700 scientifiques et professionnels a été présentée au Parlement européen, montrant que le réchauffement climatique est réel mais bien plus progressif et bien moins dommageable au bien-être des peuples et des sociétés que ne le prétendent les activistes.
Un rejet de la motion d’« urgence climatique » par les députés européens enverrait le message clair que le Parlement européen n’est plus disposé à se conformer unilatéralement à l’affichage de vertu. L’Union européenne a bien d’autres sujets autrement importants à traiter.
Contact :
European Climate Realist Network
ECRteam@ecr.network
https://www.climato-realistes.fr/appel-aux-deputes-europeens-pour-rejeter-une-motion-declarant-l-urgence-climatique/
Le système climatique a-t-il un état moyen préféré ? Le chaos et le paradigme « forçage et contre réaction »
RépondreSupprimer26 novembre 2019
Association des climato-réalistes
Par Roy W. Spencer, Ph. D.
Traduction d’un article publié le 25 octobre 2019 (traduction par Camille Veyres ).
Les scientifiques de l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) de l’ONU qui rédigent les rapports qui guident la politique énergétique internationale quant à l’utilisation des combustibles fossiles partent du principe que le système climatique a un état moyen préféré, naturel et constant, et qu’il ne s’écarte de cet état que par l’ingérence des humains.
Ils fabriquent leurs « modèles informatiques du climat » de manière à ce que ces programmes de calcul ne trouvent pas de réchauffement ou de refroidissement à moins d’y être forcés par une augmentation d’origine humaine des gaz à effet de serre, des aérosols ou par des éruptions volcaniques.
Ce comportement imposé sert à ajuster les dizaines ou centaines de paramètres du programme de calcul ; ces ajustements faits pour que le calcul donne les résultats voulus lors de « galops d’essai », sont nécessaires parce que les divers processus physiques [NdT : en particulier tout ce qui a trait aux nuages et aux précipitations] ne sont pas assez bien connus à partir d’observations ou à partir de principes premiers de la physico-chimie ; les modèles doivent donc être ajustés ou bricolés jusqu’à ce qu’ils soient conformes à “l’hypothèse de référence“, qui dans la vision du monde de ces programmeurs signifie qu’il n’y a pas de réchauffement ni de refroidissement à long terme.
Ce que je voudrais discuter ici n’est PAS l’existence d’autres agents “externes” qui produisent du changement climatique, par exemple le soleil. C’est une discussion intéressante, mais pas ici. Je voudrais aborder la question de l’existence, ou de la non-existence d’un état moyen vers lequel le système climatique se réajusterait constamment, même quand le soleil le pousse constamment dans des directions différentes.
S’il existait un tel état moyen préféré, le paradigme « forçage et contre-réaction » ou « forcing-feedback » du changement climatique serait valide. Dans ce système de pensée, tout écart de la température moyenne globale par rapport à l’état préféré par la Nature amène une “contre-réaction” (ou feedback) radiative, c’est-à-dire des changements du bilan énergétique radiatif de la Terre en réponse à des conditions ou trop chaudes ou trop froides. Ces changements radiatifs ramèneraient constamment le système à son état de température préféré.
Et s’il n’y avait pas qu’un seul état préféré du climat ?
Je suis d’avis que le paradigme« forçage et contre réaction » s’applique effectivement aux fluctuations d’une année à l’autre, car les diagrammes de phase des covariations entre la température et le flux radiatif ressemblent exactement à ce que l’on pourrait attendre dans une telle perspective. J’en ai parlé dans le post d’hier.Mais le paradigme forçage et contre réaction pourrait bien être inapplicable dans le contexte des changements climatiques à long terme qui sont le résultat de fluctuations internes.
Le chaos dans le système climatique
RépondreSupprimerTout le monde s’accorde à dire que les écoulements de fluides dans l’océan et l’atmosphère forment un système dynamique non linéaire. Le comportement futur de tels systèmes, pourtant déterministes, c’est-à-dire décrits avec des équations physiques connues, est difficile à prédire à cause de la très grande dépendance des solutions des équationspar rapport aux conditions initiales. C’est ce qu’on appelle la “sensibilité par rapports aux conditions initiales“, et c’est pourquoi le temps qu’il fera ne peut être prévu disons plus d’une semaine à l’avance.
La raison pour laquelle la plupart des climatologues pensent que cela est sans importance pour les prévisions climatiques est qu’ils s’intéressent à la manière dont le climat futur pourrait différer du climat actuel au sens d’une moyenne sur le temps … non pas en raison de changements dans les conditions initiales, mais de changements dans les “conditions aux limites“, c’est-à-dire l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère. Les humains modifient légèrement les règles de fonctionnement du système climatique, avec en raison de l’augmentation du gaz carbonique, une diminution de 1% à 2 % du refroidissement du système climatique par rayonnement infrarouge thermique vers l’espace extra-atmosphérique.
[NdT : le doublement de la teneur en gaz carbonique est prétendu réduire de 2 W/m² à 3,7 W/m² les quelque 220 W/m² émis vers le cosmos par la surface et la troposphère. Depuis 40 ans, la teneur en gaz carbonique est passée de 335 ppm à 409 ppm ce qui aurait dû réduire le rayonnement vers le cosmos de 1 W/m² (selon la formule usuelle 3,7 ln(409 / 335) / ln(2) ; mais ce rayonnement a, au contraire, selon les observations, crû de 4 W/m² !]
Il y a aussi des variations chaotiques dans le système climatique [NdT : le chaos (ou sensibilité aux conditions initiales) est une propriété des équations qui sont dites représenter la dynamique de l’atmosphère ; ces équations décrivent-elles bien la réalité ? ], c’est pourquoi un modèle climatique donné, forcé avec la même quantité croissante de gaz carbonique mais initialisé avec des conditions initiales différentes en 1760, dira une température moyenne mondiale différente par exemple en 2050 ou 2060.
Mais si le système climatique avait ses changements propres de longues périodes, disons de 100 ans à 1 000 ans, changements de nature surtout chaotique ?
L'IPCC postule que le système climatique n’a pas de changements propres de longues périodes, disons de 100 ans à 1 000 ans
Pourtant l’océan a des échelles de temps longues, des décennies à des millénaires. Une quantité inhabituellement importante d’eau froide de fond formée en un siècle à la surface de l’Arctique pourrait mettre des centaines, voire des milliers d’années avant de réapparaître à la surface, sous les tropiques par exemple. Ce genre de retard peut induire dans le système climatique une grande variété de comportements complexes, et est même, à lui tout seul, capable de produire le changement climatique.
Même le soleil, que nous considérons comme une boule de gaz qui brûle constamment, a un cycle de 11 ans d’activité de ses taches solaires, et l’amplitude de ce cycle varie fortement sur un siècle ou plusieurs siècles. Il semble que tous les processus de la nature s’auto organisent sur des échelles de temps qui leur sont propres, avec un comportement en partie cyclique.
Un tel comportement chaotique du changement climatique impacte et la validité du paradigme « forçage et contre réaction » (forcing-feedback), et notre capacité à déterminer tant les états climatiques futurs que la sensibilité du système climatique à une augmentation du gaz carbonique. Si le système climatique présentait des états différents, mais chacun stable et en équilibre énergétique, le changement climatique serait bien trop complexe pour que l’on puisse le prédire avec assez de précision pour que ces prédictions soient utiles.
RépondreSupprimerEl Niño / La Nina comme exemple de cycle chaotique
La plupart des climatologues considèrent les épisodes chauds d’El Niño et les épisodes froids de La Niña comme des écarts par rapport à un état climatique moyen. Mais je crois qu’ils seront plus correctement vus comme une bifurcation d’un système climatique chaotique. En d’autres termes, pendant l’hiver de l’hémisphère Nord, il y a deux états différents (El Niño ou La Niña) vers lesquels le système climatique peut tendre. Chacun de ces deux états a sa propre configuration relativement stable de vents alizés du Pacifique, de régimes de température à la surface de la mer, de nébulosité et de température moyenne mondiale.
Ainsi, dans un sens, El Niño et La Niña sont deux états climatiques différents entre lesquels la Terre a, chaque année, du mal à choisir. L’un est un état globalement chaud, l’autre globalement froid. Ce comportement chaotique de “bifurcation” a été décrit dans le contexte de systèmes d’équations non linéaires même extrêmement simples, beaucoup plus simples que les équations décrivant le système climatique réel qui évolue dans le temps.
La période médiévale chaude et le petit âge glaciaire
La plupart des documents historiques et les données indirectes de marqueurs de la température indiquent que la période médiévale chaude et le petit âge de glace sont des événements historiques réels. Je sais que la plupart des gens tentent d’expliquer ces événements comme la réaction à une sorte de forçage externe, par exemple aux phénomènes solaires qui pilotent aussi l’activité des taches solaires. C’est une tendance humaine naturelle… nous voyons un changement, et nous supposons qu’il doit y avoir une cause externe.
Mais un système dynamique non linéaire n’a nul besoin d’un forçage externe pour présenter des changements. Je ne dis pas que la période médiévale chaude (Medieval Warm Period, MWP) et le petit âge de glace (Little Ice Age, LIA) n’ont pas été forcés de l’extérieur ; je dis seulement que leur explication ne nécessite pas nécessairement un forçage externe.
Il pourrait y avoir des modes internes de fluctuations chaotiques dans la circulation océanique qui produisent leurs propres états climatiques stables qui diffèrent par exemple de 1 degré Celsius en température moyenne mondiale. Il est possible que ces états aient des répartitions légèrement différentes des températures de la surface des mers ou des vitesses des vents océaniques, d’où des couvertures nuageuses légèrement différentes, des albédos planétaires différents et des valeurs différentes de la quantité de lumière solaire qui anime le système climatique.
Ou encore, les systèmes des pluies et précipitations associés à ces états climatiques différents pourraient avoir des efficacités légèrement différentes, ce qui modifierait la quantité moyenne [NdT : et la répartition géographique] de la vapeur d’eau qui est le principal gaz à effet de serre de l’atmosphère. [NdT : la vapeur d’eau et les nuages font presque 200 W/m² sur les 220 W/m² rayonnés vers le cosmos par la troposphère et la surface prises ensemble].
Un changement climatique chaotique et le paradigme forçage et contre réaction (forcing-feedback)
RépondreSupprimerSi le système climatique a plusieurs états climatiques stables, chacun avec son ensemble de flux d’énergie légèrement différents qui chacun ont un bilan global en énergie nul [NdT : équilibre entre le solaire absorbé et l’infrarouge thermique rayonné par le globe, essentiellement par les couches supérieures de la vapeur d’’eau au-dessus de 7 km] et des températures relativement constantes (soit plus chaudes soit plus froides), alors le cadre conceptuel forçage et contre réaction (ou ” forcing-feedback framework “FFF, comme aime l’appeler mon ami australien Christopher Game) ne peut pas s’appliquer à ces variations climatiques, car il n’existe aucun état climatique normal et moyen vers lequel le « feedback » ou la contre-réaction ramènerait le système.
Ce post vient en partie d’une discussion que j’ai depuis des années avec Christopher, et je veux qu’il sache que je ne suis pas totalement sourd à ses inquiétudes sur le cadre conceptuel « forçage et contre réaction(ou ” forcing-feedback framework “FFF).
Comme je l’ai décrit hier, nous observons un comportement de type forçage et contre réaction dans les fluctuations climatiques à court terme, mais je suis bien d’accord que ce paradigme forçage et contre réaction(FFF) pourrait ne pas valoir pour les fluctuations à long terme. En ce sens, je crois que Christopher Game a raison.
L'IPCC ne s’occupe que des changements climatiques d’origine humaine
Il est clair que l'IPCC de l’ONU, de par ses statuts, se concentre sur les changements climatiques d’origine humaine. En raison de l’influence politique (liée au désir d’une réglementation gouvernementale sur la totalité du secteur privé), il n’abordera jamais sérieusement la possibilité que le changement climatique à long terme puisse être naturel. Seuls les scientifiques qui soutiennent une vision anthropocentrée du climat sont autorisés à jouer dans le bac à sable de l'IPCC.
L’importance du comportement chaotique du système climatique injecte une grande incertitude dans toutes les prédictions de changements climatiques futurs, y compris dans notre capacité à déterminer la sensibilité du climat. [NdT : la sensibilité du climat est l’effet en °C de l’augmentation du logarithme de la teneur de l’air en gaz carbonique, prétendu être entre 1°C et 7°C pour un doublement de cette teneur ; ces conjectures reposent sur l’idée que la quantité de vapeur d’eau dans la haute troposphère ne peut que croître ou rester constante, alors que les observations montrent qu’elle a, depuis 40 ans décru ce qui explique l’augmentation observée depuis 40 ans du rayonnement du globe vers le cosmos ] .
L’importance du comportement chaotique du système climatique réduit la valeur pratique des efforts faits pour modéliser le climat, efforts qui coûtent des milliards de dollars et font la carrière de milliers de chercheurs. Bien que je soutienne généralement la modélisation du climat, je suis sceptique, et à juste titre, quant à la capacité des modèles climatiques actuels à donner des résultats suffisamment fiables pour justifier des décisions extraordinairement onéreuses prises en politique de l’énergie.
https://www.climato-realistes.fr/climat-etat-moyen-le-chaos-et-le-paradigme-forcage-et-contre-reaction/
+ 7°C à Los Angeles
Supprimer- 6°C non loin (à l'Est) de santa Barbara
- 16°C à 400 km (à l'Est) de San-Francisco !
- 32°C au Nord du Montana !
A propos des séries de température du « Met Office Hadley Centre »
RépondreSupprimer25 novembre 2019
Association des climato-réalistes
Par MD
Plusieurs institutions fournissent des séries chronologiques de températures relevées par des stations terrestres ou des points de prélèvements océaniques. Parmi celles-ci, on peut citer notamment :
Le Goddard Institute de la NASA qui publie les séries GISTEMP (du GISS de la NASA)
Le Hadley Center qui est la principale institution de climatologie et météorologie au Royaume Uni.
Deux organismes enregistrent en continu les données sur la température qui règne dans l’atmosphère à différentes altitudes à partir de mesures effectuées par les satellites dédiés de la NASA et par des ballons sondes lâchés dans l’atmosphère :
Le RSS (Remotesensing system) est essentiellement financé par la NASA
L’UAH (Université de l’Alabama, Huntsville)
Nous nous intéresserons ici aux séries publiées par le Hadley Center britannique
1/ Les « anomalies » de températures
Les relevés de températures publiés ne représentent pas les valeurs absolues des températures mais les écarts par rapport à une moyenne relative à une époque antérieure. Ces écarts sont baptisés “anomalies ”
Nous revenons ici sur les conditions de leur élaboration en prenant comme exemple les séries publiées par le Hadley Center britannique (dans la suite, abrégé en Hadley) en collaboration avec la Climate research unit (CRU). Ce sont les plus longues séries agrégées au niveau mondial, qui couvrent une période 1850-2019 et sont très fréquemment utilisées comme références, à savoir :
CRUTEM4v pour les terres émergées,
HadSST3 pour les océans,
HadCRUT4 (combinaison des deux précédents [1]) pour l’ensemble du globe.
Les données correspondantes sont mises à jour mensuellement, immédiatement accessibles sur leur site dédié.
Hadley représente souvent ces séries sous une forme graphique devenue familière, dont nous reproduisons ci-dessous un exemple et que nous retrouverons par la suite.
- voir graphique sur site -
HadCRUT4 : anomalies de température (°C)
Le zéro des ordonnées représente la moyenne des températures annuelles observées sur la période trentenaire 1961-1990, que Hadley prend comme référence. Le terme d’ « anomaly » est parfois critiqué, car il présuppose que la période 1961-1990 serait la « normale », ce qui est évidemment conventionnel. On utilisera désormais ce terme faute de mieux (en omettant les guillemets…)
Le fait de repérer la série chronologique de températures par rapport à une valeur zéro conventionnelle (et non au 0 °C) revient à opérer une simple translation, qui n’altère nullement la forme de la courbe.
La même convention peut être appliquée à toute série de températures quelles que soient sa situation et son étendue géographique. On efface ainsi les disparités considérables des températures enregistrées à la surface du globe pour ne conserver que les évolutions dans le temps, qui peuvent alors être comparées et moyennées.
2/ Le découpage de la surface du globe.
RépondreSupprimerHadley découpe le globe terrestre en quadrilatères sphériques de 5°x5° de latitudes / longitudes, soient 2 592 éléments (36×72). Le planisphère suivant (source) illustre le découpage des surfaces océaniques.
- voir graphique sur site -
Anomalies de températures de surface de mer (SST)
Pour chaque élément, on détermine l’anomalie de température. Les anomalies globales sont obtenues en faisant la moyenne pondérée des anomalies de chaque élément (pondération par les superficies élémentaires, c’est-à-dire par les cosinus des latitudes moyennes). Enfin, les anomalies sont regroupées en séries chronologiques.
3/ La série CRUTEM4v des températures des terres émergées.
Hadley a sélectionné 4 840 stations de référence réparties sur tous les continents (dont 25 stations en France), caractérisées par l’ancienneté, la stabilité des sites et la continuité des observations.
Les durées d’observation vont de 300 ans pour la plus ancienne (De Bilt, Pays-Bas) à quelques décennies pour les plus récentes. En 1850 (origine des séries), on ne disposait que de 170 stations, dont seulement 3 dans l’hémisphère sud. En 1900, il n’y avait encore qu’environ 1 980 stations. Il faudra attendre 1950 pour commencer à avoir un nombre vraiment significatif de stations, comme l’indique le graphique ci-dessous :
- voir graphique sur site -
Nombres cumulés de stations selon l’année de début des observations
Comme on connait les coordonnées géodésiques des stations, on peut établir les diagrammes suivants (à la maille de 10°x10° pour la lisibilité) qui donnent une image de l’augmentation progressive du nombre de stations et de leurs localisations. (Les cases sont d’autant plus foncées que les stations y sont plus nombreuses.) On voit se dessiner peu à peu la forme des continents. Les carrés isolés dans les océans correspondent à de grandes îles.
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Evolution du nombre de stations et de leurs localisations (à la maille de 10°x10° (1850-1900-1950-situation actuelle)
4/ Le découpage CRUTEM4v.
Pour pénétrer dans le détail des données, on peut se reporter à cette page, puis à celle-ci qui fait apparaître un globe terrestre avec son damier de quadrilatères sphériques. Les limites continentales sont figurées en jaune. On peut faire tourner le globe. L’image ci-dessous a été centrée sur la France.
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En cliquant sur une case quelconque du damier, on obtient une fenêtre qui comporte :
les coordonnées géodésiques du centre de l’élément,
le graphique des anomalies de températures sous la forme déjà rencontrée, avec la moyenne mobile sur 20 ans,
diverses autres références.
Les éléments figurés en rose (déserts africains et arabiques), ne comportent aucune donnée.
5/ Exemple de la France.
RépondreSupprimerOn s’intéressera plus particulièrement au quadrilatère qui recouvre la partie centrale de la France :
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Anomalies de températures du centre de la France (47.5N – 2.5E)
En cliquant sur « Stations », on obtient la carte des stations météo contenues dans l’élément en question, repérées par des punaises jaunes, avec leur dénomination et leur numéro de référence OMM (préfixe 07 pour la France). Dans le cas présent, on dénombre une cinquantaine de stations, dont 7 seulement [2] sont retenues, les autres ne présentant que des séries lacunaires et ne figurant que pour mémoire.
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France : carte des stations météo
En cliquant sur une des stations, on obtient une fenêtre avec la série des températures, repérées cette fois par rapport au zéro Celsius.
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Anomalies de températures à Lyon-Bron
Toutes les données sont disponibles (en format texte) en cliquant sur « Data ».
6/ Conclusions.
Ce bref aperçu permettra à chacun de se faire une idée de la robustesse des séries de températures continentales élaborées par le Hadley Center et la Climate Research Unit, qui sont très couramment utilisées. Elles sont relativement stables, les versions successives (marquées par un suffixe numérique) ne différant pas fondamentalement les unes des autres. Signalons qu’elles ont donné lieu à un certain nombre de critiques, notamment celles de John McLean (James Cook University). Il faut tout de même rendre justice aux initiateurs et aux mainteneurs de ces séries, car leurs méthodes et leurs données sont clairement expliquées et très accessibles.
Quelques observations pour conclure.
Les données des stations météorologiques sont fournies par les organismes ad hoc des pays concernés. On peut supposer que ces données sont honnêtement relevées et transmises, et que Hadley dispose de quelques tests de vraisemblance et de méthodes de contrôles aléatoires. Il n’en reste pas moins que les technologies de mesures ont considérablement évolué depuis un siècle et demi, sans parler des déplacements de stations et des changements dans leur environnement (par exemple, phénomène dit « ilot de chaleur urbain », ou cas assez courant des stations aéroportuaires).
Certains éléments, figurés sur le globe en rose (déserts) ou en vert (Amazonie) n’ont pu être renseignés, faute de données. Ces éléments sont certes peu nombreux (une trentaine), mais ils sont proches de l’équateur, donc avec un poids important.
Les éléments circumpolaires sont très lacunaires, mais il est vrai que leurs superficies sont a contrario réduites.
Il existe entre les éléments une grande disparité quant au nombres de stations, qui sont nombreuses dans les pays développés, mais rares voire uniques dans certaines zones peu peuplées. Ou encore quant à l’ancienneté des séries, notamment entre les deux hémisphères.
Ces remarques et quelques autres conduisent à relativiser la précision des données anciennes, comme le montre le graphique ci-dessous :
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Evolution des températures globales (terre et mer)
On voit notamment que les intervalles de confiance sont de l’ordre de 1°C pour la fameuse période dite « pré-industrielle ».
Or c’est sur ces bases incertaines que s’appuient les querelles actuelles portant sur des fractions de degrés Celsius, ainsi que les préconisations drastiques et les discours apocalyptiques que l’on sait.
[1] Bon an, mal an : 0,3 CRUTEM + 0,7 SST
[2] Bourges, Lyon-Bron, Limoges (2 stations), Paris-Le Bourget, Paris-Montsouris, Trappes.
https://www.climato-realistes.fr/hadley-center-series-temperature/
L’inondation de Venise n’est pas due à la montée des eaux résultant du changement climatique
RépondreSupprimer20 novembre 2019
Usbek
La Cité des Doges vient d’être submergée par une acqua alta exceptionnelle pendant laquelle le niveau de l’eau est monté à 1,87 mètre, son deuxième record historique après celui du 4 novembre 1966 (1,94 m).
Le terme acqua alta dans la lagune de Venise désigne un phénomène de pic de marée particulièrement prononcé qui provoque la submersion d’une partie plus ou moins grande de la zone urbaine insulaire, survenant surtout à l’automne ou au printemps.
Connu de tout temps (le premier témoignage certain du phénomène remonte à l’année 782) cet événement naturel, est renforcé depuis l’ère industrielle par les activités humaines. Mais on aura de la peine à trouver dans ces marées hors normes l’effet du réchauffement climatique ou de l’élévation du niveau de la mer censé en être la conséquence.
« Acqua alta » à Venise, un événement naturel
Du fait de sa configuration géographique « en cuvette » la mer Adriatique présente des amplitudes de marée plus importantes que le reste de la Méditerranée. Aux causes astronomiques peut être ajoutée l’action locale des forts vents du sirocco ou de la bora, qui soufflant à travers l’embouchure du port de Venise de la lagune peut empêcher la mer d’en ressortir.
A ces phénomènes météorologiques aléatoires s’ajoute l’effet d’une oscillation de 20 à 30 cm de la déclinaison lunaire avec une périodicité de 18,61 années. Cette oscillation a été mise en évidence pour la première fois par une étude de 1982[1] qui a dépouillé les enregistrements du marégraphe de Venise (San Stefano, puis Punta della Salute) de 1887 à 1908 et de 1972 à 1979.
Une élévation du niveau de la mer à Venise inférieure à la moyenne mondiale bien que renforcée par l’affaissement du sol
Le taux d’élévation du niveau de la mer à Venise est connu depuis l’installation en 1872 du premier marégraphe. Le graphique ci-dessous (figure 1) montre une stabilisation de celui-ci (autour de 2,5 mm par an) après la période d’intense pompage de l’eau souterraine dans la période 1930-1970.
- voir graphique sur site -
Venise aqua alta
Figure 1 : élévation du niveau de la mer 1900-2000. Source : Institut des Sciences de l’Atmosphère et du Climat, Padoue, Italie.
De plus l’élévation du niveau de la mer n’est qu’apparente. Elle est renforcée par l’affaissement naturel du terrain, lui-même significativement accentué j’usqu’à la fin des années soixante-dix par le pompage des eaux de la nappe phréatique pour alimenter le pool industriel du Port Marghera.
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L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est niveau-mer-elevation-apparente.jpg.
Selon l’étude de 1982 [2] déjà citée, la montée locale du niveau moyen de la mer (27 cm depuis 1872), s’explique pour au moins 14 cm par des affaissements naturel (subsidence tectonique, inchangée depuis des millions d’années) et anthropique (pompage des eaux souterraines).
RépondreSupprimerLa courbe suivante (figure 2) établie à l’aide de données fournies par la NASA montre la baisse constante de l’altitude terrestre à Venise sur la période 2001-2011 :
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Figure 2 : Lagune de Venise. Altimétrie géodésique mensuelle (m). Source NASA (GPS Time series)
La courbe suivante (figure 3) montre le taux d’élévation du niveau de la mer mesuré par le marégraphe de Rovinj (Croatie) à environ 120 km de Venise sur un littoral stable :
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Figure 3 : Rovinf (Croatie) Relevés marégraphiques mensuels (mm). Source PSMSL)
Selon ce marégraphe, la tendance sur ces 63 années serait donc de 0,063 mm par mois ou 0,08 cm par an, ce qui ferait 8 cm par siècle. Ajoutons que depuis 2009 le niveau de l’Adriatique semble en décroissance ce qui est confirmé par les trois autres marégraphes du secteur : Trieste, Porto Garibaldi (nord de Ravenne) et Zadar en Croatie.
Une augmentation de la fréquence des inondations depuis le creusement du canal des pétroliers
La réalisation de la zone industrielle du port Marghera a aggravé le phénomène de l’acqua alta pour diverses raisons [3] dont notamment le creusement en profondeur du « canal des Pétroliers ». Cet ouvrage a considérablement élargi la section de l’embouchure du port, augmentant par conséquent la quantité d’eau entrant dans la lagune.
La courbe de la figure 4 montre une accélération brutale du nombre des inondations après 1970, correspondant à l’excavation du Canal des pétroliers.
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Figure 4 : Nombre d’inondations par an. Source : Institut des Sciences de l’Atmosphère et du Climat, Padoue, Italie.
Toutefois les aménagements du Port Marghera ne furent pas la seule cause humaine à l’augmentation de l’amplitude moyenne des marées. Parmi les plus significatives on peut citer : la construction du Pont ferroviaire des Lagunes (1841/46) ; l’exclusion de bassin de Chioggia du fleuve Brenta et la conséquente bonification de 2 363 hectares de zone de « barene » ; la construction de digues (Port de Malamocco, 1820/72 ; Port de S. Nicolò, 1884/97 ; Port de Chioggia, 1911/33) ; la construction du Pont de la Liberté (Ponte della Libertà) (1931/33) ; la création de la Riva dei Sette Martiri (1936/41) ; la réalisation de l’île artificielle du Tronchetto (superficie 17 hectares, 1957/61) et le doublement du pont ferroviaire (1977).
Conclusion
Les problèmes de Venise paraissaient si complexes, l’aggravation des menaces que l’insalubrité de la terre, l’humeur imprévisible des vents et des eaux de la mer, la fragilité des rivages et l’instabilité des courants faisaient peser sur les établissements lagunaires fut jugée si sérieuse et la survie de la cité si incertaine que le soin de trouver des idées salvatrices et d’en recommander l’usage fut confié à une commission de Sages.
(Source UNESCO)
RépondreSupprimerCela se passait en 1399 [4].
La société industrielle si décriée aujourd’hui pourra-t-elle apporter la solution ? L’UNESCO exhorte aujourd’hui à la relance du chantier MOSE (qui consiste en l’installation de 78 digues flottantes) lancé en 2003 mais qui reste pour l’heure inachevé du fait notamment d’un gigantesque scandale de corruption révélé en 2014.
[1] Influence des travaux récents sur l’ « acqua alta » à Venise, la réponse des marégraphes (OCEANOLOGICA ACTA. 1982)
[2] Influence des travaux récents sur l’ « acqua alta » à Venise, la réponse des marégraphes (OCEANOLOGICA ACTA. 1982)
[3] Avant tout, la majeure partie de la zone industrielle a été créée en valorisant une vaste étendue de lagune, servant précédemment de « barene » c’est-à-dire de petites îles à fleur d’eau qui servaient de « vase d’expansion » en cas de hautes marées. En second lieu, pour permettre aux pétroliers de rejoindre les quais de déchargement, a été creusé le profond « Canal des Pétroliers » qui part de l’embouchure du port de Malamocco et rejoint la terre ferme. Cette œuvre a considérablement augmenté la section de l’embouchure du port, augmentant par conséquent la quantité d’eau entrant dans la lagune.
[4] https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000092069
https://www.climato-realistes.fr/linondation-de-venise-nest-pas-due-a-la-montee-des-eaux-resultant-du-changement-climatique/
Ce pays d’Afrique est sur le point de subir une famine «créée par l'homme»
RépondreSupprimer11:44 29.11.2019
La rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation a affirmé jeudi que le Zimbabwe était sur le point de subir une famine «créée par l'homme», avec 60% de sa population en proie à l'insécurité alimentaire, rapporte l’AFP.
Hilal Elver a classé le Zimbabwe parmi les quatre pays dans le monde où la pénurie alimentaire est la plus forte, si on exclut ceux touchés par la guerre, à l'issue d'une visite de onze jours dans le pays.
«Le peuple zimbabwéen en arrive progressivement au moment où il va souffrir d'une famine provoquée par l'homme», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Harare.
«Aujourd'hui, le Zimbabwe figure parmi les quatre pays où l'insécurité alimentaire est la plus élevée», a-t-elle ajouté, évoquant «le chiffre vertigineux de 5,5 millions de personnes actuellement confrontées à l'insécurité alimentaire» dans les zones rurales, en raison d'une sécheresse.
Quelque 2,2 millions de personnes subissent également une pénurie alimentaire en zone urbaine, où ils sont également privés de services publics de base, comme l'eau potable et l'accès aux soins.
«D'ici la fin de l'année, dans quelques semaines seulement, la sécurité alimentaire va continuer à se détériorer, et ce sont huit millions de personnes, selon les estimations, qui auront besoin d'une aide urgente», a affirmé Hilal Elver, qualifiant ces chiffres de «choquants».
Le Zimbabwe se débat depuis une vingtaine d'années avec une crise économique aggravée par une corruption généralisée que le président Emmerson Mnangagwa, qui a succédé fin 2017 à Robert Mugabe, ne parvient pas à enrayer.
Pénuries d'eau, de carburants et de médicaments, manque cruel d'argent liquide, système de santé en ruine, la vie quotidienne se résume déjà pour ses 15 millions d'habitants à un combat pour la survie qui se décline dans tous les domaines.
L'insécurité alimentaire accroît «les risques de désordre civil», dans un pays qui était jadis un grenier pour l'Afrique, a mis en garde Mme Elver.
«Je lance un appel urgent au gouvernement et à la communauté internationale pour s'entendre et mettre fin à cette crise avant qu'elle ne se transforme en un mouvement de révolte sociale», a-t-elle souligné.
De son côté le président Mnangagwa a annoncé que le gouvernement renonçait à son projet de supprimer la subvention sur le maïs, une denrée de base dans une partie de l'Afrique australe.
«La question du mealie-meal concerne beaucoup de gens et nous ne pouvons pas retirer la subvention», a-t-il dit, faisant référence à une bouillie de maïs très consommée au Zimbabwe. «Donc je la rétablis de façon à ce que le prix du mealie-meal soit réduit».
https://fr.sputniknews.com/afrique/201911291042502710-ce-pays-dafrique-est-sur-le-point-de-subir-une-famine-creee-par-lhomme/
Depuis de nombreuses années la 'corne de l'Afrique' est alimentée par sa propre faim (!).
SupprimerMalgré l'entracte 'OGM' qui sont des fabrications naturelles depuis des millions d'années et plus récemment par les laboratoires, aucune preuve n'a pu être apportée quant à leur nocivité (pas plus que pour le glyphosate), et donc, elle sert de confluent aux surproductions américaines notamment sur le maïs. Or, preuve a été apportée que le maïs 'OGM' ou non, ne pouvait suffire à l'alimentation de la population.
Maïs le matin, maïs à midi et maïs le soir !
C'est donc une famine et dépendance ENTRETENUE par le lobbying des exportations visant à développer chez les pays producteurs un bien-être satisfaisant de conforter des populations dans le besoin !
Une nouvelle liste de médicaments «plus dangereux qu'utiles» dévoilée par la revue Prescrire
RépondreSupprimer09:08 29.11.2019
La revue Prescrire a ajouté cette année douze nouveaux médicaments à sa liste noire de ceux jugés dangereux pour la santé.
La revue Prescrire a dévoilé jeudi sa nouvelle liste d'une centaine de médicaments «plus dangereux qu'utiles», à éviter en raison des risques sanitaires «disproportionnés» qu'ils font courir aux patients, avec de nouveaux venus comme le Ginkgo biloba et des produits contre le mal de gorge et de la toux, des argiles contaminées au plomb.
Parmi les douze médicaments ajoutés cette année à cette liste noire, le fameux Ginkgo biloba (nom de marque Tanakan et assimilés) pour les troubles cognitifs (de la mémoire, de la compréhension, etc.) des patients âgés, qui comporte un risque d'hémorragies, de troubles digestifs, de convulsions...
La revue relève en outre que le Ginkgo biloba est par ailleurs utilisé combiné à d'autres molécules, sous le nom de Ginkor fort, dans l'insuffisance veineuse, «sans plus d'efficacité».
Parmi les nouveaux, figurent aussi des sirops contre la toux dont on peut se passer comme Clarix toux sèche pour enfant et Vicks sirop pectoral 0,15% pour adulte, à base de pentoxyvérine. Un antitussif qui «expose à des troubles cardiaques» et «à des réactions allergiques graves», souligne la revue indépendante.
La contamination par du plomb des argiles médicamenteuses utilisées dans divers troubles intestinaux, dont les diarrhées, justifie de les écarter des soins, poursuit-elle en égrenant leurs noms: l'attapulgite (Actapulgite, ou en association dans Gastropulgite), la diosmectite (Smecta ou son générique). S'y ajoutent le Rennieliquo, le Bedelix à base de monmectite, présente aussi dans le Gelox ainsi que le kaolin que contiennent Gastropax et Neutroses, indique l'AFP.
105 médicaments à ne pas utiliser
La liste 2020, qui recense 105 médicaments (dont 92 commercialisés en France), à ne pas utiliser, à défaut de les voir retirer du marché, a été établie sur la base des analyses publiées dans la revue de 2010 à 2019, explique Prescrire. Elle est régulièrement actualisée, certains médicaments étant retirés, d'autres ajoutés.
Les médicaments visés dans cette liste sont des «causes de mortalité, d'hospitalisations ou d'effets nocifs graves ou très gênants, largement évitables», assure la revue. Ce «ne sont pas forcément de futurs Mediator, au centre de scandales et de procès impliquant notamment une firme et l'agence du médicament. Surtout si tous les acteurs de santé réagissent à temps», ajoute-t-elle perfidement.
Parmi les douze nouveaux mis à l'index, l'alpha-amylase (Maxilase et équivalents) pour les maux de gorge qui peuvent engendrer des réactions allergiques parfois graves, voire mortelles (un décès enregistré en France en 2017, ndlr), que l'Agence du médicament veut voir retirer de l'accès libre en pharmacie. Un corticoïde en pulvérisation buccale, le tixocortol (présent avec la chlorhexidine dans le Thiovalone et ses équivalents) pour le mal de gorge bénin est également à l'origine de réactions allergiques.
https://fr.sputniknews.com/sante/201911291042502543-une-nouvelle-liste-de-medicaments-plus-dangereux-quutiles-devoilee-par-la-revue-prescrire/
Refuser de manger des sucreries dans son régime alimentaire nuirait à la santé mentale
RépondreSupprimer12:17 29.11.2019
Pour suivre un mode de vie sain il n’est pas obligatoire de ne pas manger de sucreries. Une nutritionniste américaine conseille de se permettre parfois ces petits plaisirs pour éviter d’être perturbé mentalement.
La nutritionniste américaine Brigitte Zeitlin, citée par Focus Online, conseille aux personnes qui suivent un mode de vie sain de ne pas se refuser complètement les sucreries car cela peut nuire à la santé.
Selon Mme Zeitlin, personne ne devrait ressentir de stress et avoir un sentiment de culpabilité en se permettant parfois de manger du chocolat.
«Être en bonne santé, c'est aussi une santé mentale, explique-t-elle. Cela signifie également manger ce que vous voulez sans subir de stress ou de culpabilité».
Le risque d’excès alimentaires
En outre, Brigitte Zeitlin estime que le refus d'aliments riches en calories provoque un désir encore plus fort d’en manger, ce qui peut mener à des excès alimentaires.
Ce comportement déclenche en outre encore plus de stress et d'anxiété.
«La vie est déjà suffisamment stressante, la nourriture ne devrait pas l'être», note-t-elle.
La nutritionniste a également conseillé de ne pas transformer les aliments en un «ennemi» en calculant le contenu calorique de chaque repas. Ceci est aussi dangereux pour la santé mentale. Au lieu de suivre des règles alimentaires trop strictes, l'expert recommande de manger de temps en temps des produits jugés plus caloriques.
«Celui qui se nourrit la plupart du temps avec des aliments frais et crus contenant de bons nutriments peut parfois se régaler», indique-t-elle.
Mme Zeitlin a par ailleurs souligné que les personnes n’ayant pas peur de manger ce qu'elles aiment peuvent plus facilement atteindre leurs objectifs de mode de vie sain.
https://fr.sputniknews.com/sante/201911291042503033-refuser-de-manger-des-sucreries-dans-son-regime-alimentaire-nuirait-a-la-sante-mentale/
Les sucres ont toujours été des bienfaiteurs pour l'organisme, tout est une question de dosage. Idem pour l'alcool et le tabac.
SupprimerAUTOMOBILE - DAIMLER: L'ÉLECTRIQUE COÛTERA DES MILLIERS D'EMPLOIS
RépondreSupprimerSelon le constructeur automobile allemand, la transition électrique entraînera la suppression de milliers de postes de travail dans le monde d'ici fin 2022.
Comme l'ensemble du secteur automobile européen, Daimler est engagé dans une course pour réduire le niveau d'émissions de gaz carbonique des voitures vendues.
29.11.2019, 12h50
Le constructeur automobile allemand Daimler a annoncé vendredi que son plan d'économies destiné à financer la transition électrique entraînera la suppression de «milliers» d'emplois dans le monde d'ici fin 2022.
Si une partie des départs se fera par des non-remplacements et un programme de retraites anticipées, le fabricant des Mercedes Benz a précisé qu'il proposera également des départs volontaires. Ces mesures incluent la suppression déjà annoncée de quelque 10% des fonctions d'encadrement, a ajouté le groupe, ce qui correspond à 1100 postes selon la presse allemande.
Daimler compte actuellement quelque 304'000 employés, toutes fonctions confondues, dans le monde. Au total et comme annoncé mi-novembre, Daimler veut économiser 1,4 milliard d'euros (1,54 milliard de francs) sur les coûts du personnel pour financer «les investissements élevés demandés par la transition vers la mobilité neutre en émissions de gaz carbonique» explique le constructeur dans un communiqué. «Les détails sur la mise en oeuvre» seront «précisés dans les prochaines semaines» ajoute le constructeur dans un communiqué.
Au delà de ces économies, les investissements dans les équipements ainsi qu'en recherche et développement seront maintenus au maximum au niveau de 2019 et réduits à moyen terme, avait expliqué le groupe mi-novembre.
Comme l'ensemble du secteur automobile européen, Daimler est engagé dans une course pour réduire le niveau d'émissions de gaz carbonique des voitures vendues et respecter des strictes normes en vigueur dès l'année prochaine dans l'UE, sous la menace de lourdes sanctions.
Mais la faible rentabilité des nouveaux modèles plombe les marges et force les constructeurs à économiser pour investir alors que le contexte économique morose pèse déjà sur le résultat.
Ainsi, les principaux constructeurs et équipementiers automobiles allemands ont annoncé ces derniers mois près de 30'000 suppressions d'emplois en raison de la conjoncture dégradée et de la baisse en popularité du diesel au profit des moteurs électriques moins complexes à produire.
Selon une étude publiée l'an dernier par l'agence allemande pour l'emploi, quelque 114'000 emplois disparaîtront d'ici 2035 en raison du passage aux voitures électriques.
Daimler, qui fabrique la limousine Classe S, la citadine Smart et les camions Mercedes, s'attend pour 2019 à une «légère» progression de son chiffre d'affaires et à un bénéfice opérationnel (Ebit) «significativement inférieur» à celui de l'an dernier, sur fond de marché automobile en proie aux conflits commerciaux, notamment entre Chine et Etats-Unis.
Daimler reste par ailleurs menacé par des charges pour des rappels de voitures diesel équipées de logiciels capables de truquer le niveau d'émissions. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/auto-moto/daimler-electrique-coutera-milliers-demplois/story/27352209
(...) Comme l'ensemble du secteur automobile européen, Daimler est engagé dans une course pour réduire le niveau d'émissions de gaz carbonique des voitures vendues et respecter des strictes normes en vigueur dès l'année prochaine dans l'UE, sous la menace de lourdes sanctions. (...)
SupprimerAprès quoi ils passeront aux humains (et aux autres animaux) qui osent émettre du gaz carbonique ! (suppression des allocations familiales + amendes à celles ou ceux qui osent encore avoir des enfants 'pollueurs/assassins'!).
Comment 5 milliards de dollars d'or physique ont été secrètement transférés de Londres à la Pologne
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 29/11/2019 - 04:15
Hier, nous avions signalé qu'au cours des derniers mois, 100 tonnes, soit environ 8 000 lingots d'or, avaient été secrètement transportées des coffres de la Banque d'Angleterre à Londres en Pologne. Mais comment ce transport soigneusement planifié a-t-il eu lieu ? G4S explique comment elle a géré l'un des plus importants mouvements d'or entre banques centrales mondiales en seulement huit voyages, alors qu'il a fallu à la Bundesbank environ cinq ans pour rapatrier 674 tonnes d'or de New York et de Paris.
Le 22 novembre 2019, aux premières heures de la matinée, quatre camions G4S ont quitté une installation secrète au nord-ouest de Londres, transportant une cargaison spéciale. Ils étaient accompagnés d'une escorte de la police et d'un hélicoptère survolant la région. Les lumières ont clignoté alors qu'ils se rendaient à un aéroport de Londres, où 20 lourdes caisses en bois avaient été soigneusement chargées et amarrées dans un avion cargo Boeing 737.
«C’était la huitième fois que nous faisions ce voyage, au milieu de la nuit», a déclaré Paul Holt, directeur général de G4Si en Europe (Nord et Sud), en Russie et dans la Communauté d’États indépendants. «Tout était très secret et extrêmement important, tout était bien fait.» Les cartons étaient remplis de lingots d'or destinés à la Pologne.
La mission secrète
Au cours de ces huit voyages, G4Si a aidé à transporter 100 tonnes d’or - d’une valeur d’environ 4,7 milliards de dollars - de la Banque d’Angleterre à Londres à la Narodowy Bank Polski, la banque centrale de Pologne. Du côté britannique, 8 000 barres ont été soigneusement comptées, préparées et emballées dans une installation de stockage d’or G4S construite à cet effet à Londres. Ils ont ensuite été chargés dans des camions blindés de haute technologie.
"Les mouvements de l'or ont été méticuleusement planifiés en coordination avec tout le monde, y compris la police, la Banque d'Angleterre, la Narodowy Bank Polski et G4Si", a déclaré John Lennox, directeur des opérations de G4S Cash Solutions UK.
«Compte tenu de la sensibilité de cette opération, nous devions être prêts à tout. Les plans peuvent changer à court terme. Disposer d'une équipe solide, de pilotes flexibles et professionnels et veiller à ce que tout le monde soit régulièrement mis à jour signifie que l'opération a été un succès complet. "
Au milieu de la nuit, les camions, escortés par la police et des hélicoptères, sont arrivés à l'aéroport de Londres. Les barres ont ensuite été transportés par avion dans deux aéroports polonais, où ils ont été emmenés, sous une autre escorte policière complète, dans les coffres de la banque centrale du pays.
C'étaient des barres London Good Delivery, une barre standard de 12,5 kg chacune, portant un numéro de série et un marqueur identifiant la raffinerie à laquelle elles avaient été produites.
Depuis plus de trois décennies, G4Si transporte des produits de valeur tels que l’or, les diamants et les œuvres d’art - pour les gouvernements, les musées, les banques et les sociétés minières du monde entier. Il compte plus de 250 collaborateurs spécialisés, une présence sécurisée dans plus de 130 pays et des systèmes d'atténuation des risques qui garantissent la sécurité du fret à chaque étape du voyage.
Un employé de G4Si qui a accompagné l'or lors de deux voyages a déclaré: «Il s'agit de l'un des plus grands mouvements privés d'or entre banques au monde.»
RépondreSupprimer"Cela a nécessité une énorme quantité de planification en peu de temps", a-t-il déclaré.
«Nous avons assuré la liaison avec les forces de police, les représentants des deux banques centrales, souscrit une assurance - après tout, pour un montant de 5 milliards de dollars - et avons veillé à ce que l’opération soit sûre, efficace et efficiente.
Lorsque l'avion a atterri en Pologne, deux membres du personnel de G4Si ont été accueillis par un groupe d'élite de policiers. L'or a été chargé dans trois véhicules blindés, qui ont été conduits par un cortège complet de véhicules vers des chambres fortes dans des endroits non divulgués. «Toutes les précautions ont été prises pour que l’or soit bien arrivé», a déclaré l’employé de G4Si. «Nous nous sommes arrêtés à aucun feu de circulation. G4Si a assumé le risque et la responsabilité de l’ensemble du transfert, jusqu’à ce que l’or soit à l’intérieur des coffres polonais et s’avère être la bonne.
Or de guerre
Dans les jours qui ont suivi le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la Pologne a organisé l'évacuation de toutes ses réserves d'or. Dans la soirée du 4 septembre 1939, environ 80 tonnes de lingots d'or, ainsi que d'autres actifs et billets de banque, ont été envoyés dans un voyage les faisant passer par la Roumanie, la Turquie, l'Afrique, la France et New York. Des années plus tard, en 1943, la réserve nationale de la Pologne a été divisée en trois et stockée à la Banque du Canada à Ottawa, à la Banque de réserve fédérale à New York et à la Banque d’Angleterre à Londres.
Plus tôt cette année, la Banque centrale de Pologne a annoncé l’achat de 100 tonnes d’or, ce qui porterait ses réserves à 228,6 tonnes.
Julian Haskard, directeur général de G4Si, a déclaré qu'il s'agissait d'un jour historique pour l'industrie aurifère. "Avec l'insécurité géopolitique croissante, ce n'est pas surprenant", a-t-il déclaré.
https://www.zerohedge.com/economics/how-47-billion-gold-was-secretly-moves-london-poland
SupprimerOr ou tungstène ? Location ou achat ?
L'or n'a jamais cessé de changer de place dans le monde. Reste à savoir ce que contenaient réellement les barres (fondues devant l'acheteur ?).
Stockholm: 51% des femmes ne se sentent pas en sécurité pour sortir la nuit
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 29/11/2019 - 05:00
Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,
Une nouvelle enquête montre que 51% des femmes à Stockholm, en Suède, ne se sentent pas en sécurité pour sortir la nuit, alors que le nombre de celles qui se sentent en danger le jour a doublé.
Selon la nouvelle enquête auprès des citoyens réalisée par le conseil d’administration du comté, plus de la moitié des femmes ne se sentent pas en sécurité le soir, alors que le nombre total de personnes qui se sentent en danger est passé de 33 à 44%.
Depuis 2011, la proportion de citoyens qui se sentent en danger dans leur propre quartier résidentiel pendant la journée a presque doublé, passant de 11% à 20%.
"L'insécurité croissante à Stockholm est également soulignée par le fait que de plus en plus de résidents du comté s'abstiennent d'activités en raison de craintes d'être exposés au crime, tels que marcher, aller au cinéma ou rendre visite à des connaissances", indique le rapport.
34% des résidents du comté affirment avoir maintenant cessé presque toutes les activités de plein air par peur du crime, contre 20% qui avaient donné la réponse correspondante en 2011.
La Suède continue de se heurter à d'énormes problèmes de crimes violents, de tirs, d'explosions et d'attaques à la grenade, résultant principalement de la guerre de territoire entre gangs de migrants rivaux. Le pays a accepté des centaines de milliers de nouveaux migrants, principalement d'Afrique et du moyen-orient, depuis 2015.
Un récent sondage d'opinion a révélé que le parti démocrate suédois, qui est une migration anti-masse, est désormais le parti le plus populaire en Suède. Les démocrates suédois obtiendraient 24,2% des voix si des élections étaient organisées aujourd'hui, battant les sociaux-démocrates au pouvoir.
En octobre dernier, Leif Östling, ancien PDG de l'entreprise de camionnage Scania, avait averti que la Suède se dirigeait vers la guerre civile en raison d'une immigration massive et incontrôlée.
«Nous avons pris beaucoup trop de gens de l’extérieur. Et nous avons. Ceux qui viennent du Moyen-Orient et d'Afrique vivent dans une société que nous avons quittée il y a presque cent ans », a-t-il déclaré.
Entre-temps, de nouveaux chiffres montrent que plus de Suédois que jamais auparavant prennent des antidépresseurs, un million d'entre eux prenant des médicaments.
C’est le dixième de la population, soit le double du nombre de personnes qui ont pris des antidépresseurs au début des années 2000.
Qu'est-ce qui pourrait expliquer la raison pour laquelle les personnes vivant dans l'utopie progressiste suédoise se sentent si menacées et malheureuses ?
https://www.zerohedge.com/geopolitical/stockholm-51-women-feel-unsafe-going-out-night
Vers un prix de l’or à plus de 4.000 dollars l’once? Les paris sont déjà faits
RépondreSupprimer16:19 29.11.2019
Une accalmie provisoire sur le marché du pétrole peut se transformer en une véritable course lors de laquelle le prix du métal jaune pourrait non seulement établir de nouveaux records, mais tout simplement tripler par rapport à son cours actuel. Et des mises ont déjà été faites.
Certains acteurs du marché de l’or s’attendent à un bond important du prix de ce métal précieux qui pourrait tripler dans un an et demi, informe Vestifinance, site spécialisé dans l’économie.
Comme le rappelle le média, 5.000 lots donnant le droit à leur propriétaire de se procurer de l’or en juin 2021 à 4.000 dollars l’once ont été vendus le 27 novembre à New York. Ce qui veut dire que ceux qui en ont acheté s’attendent à une flambée des prix et si un tel scénario advient, «ce sera un nouveau monde, où l’or coûtera plus de 4.000 dollars», explique le média.
Le record actuel du prix du métal jaune a été établi en 2011, alors la Réserve fédérale des États-Unis avait acheté des bons pour plus de 2.000 milliards de dollars pour soutenir l’économie du pays. À l’époque, le cours avait atteint 1.923,70 dollars.
Toutefois, note l’édition, si le prix de l’or a augmenté cette année de 14%, le prix de l’once reste de 24% inférieur au record de 2011.
Les regards se tournent vers l’or
Le métal jaune attire actuellement l’attention. De plus en plus souvent, des pays annoncent leur volonté de renoncer de leur dépendance au dollar. En conséquence, des banques centrales, notamment celles de pays en développement, achètent de plus en plus activement le métal jaune, rappelle le média.
Outre la Russie et la Chine, qui mènent la course dans cette ruée vers l’or, la Turquie et plusieurs pays d’Europe de l’Est le font aussi. Et si actuellement la demande a un peu baissé, un nouveau bond peut débuter sous peu, estiment plusieurs analystes.
Qui plus est, s’il a été pendant longtemps considéré que les banques centrales des pays occidentaux étaient opposées à ce métal précieux, la situation actuelle est différente, ce qui montre qu’elles se préparent au «plan B», est-il expliqué.
Ainsi, l’or de la Banque fédérale d'Allemagne constitue une part très importante de ses réserves et est le principal pilier de la confiance envers elle.
https://fr.sputniknews.com/economie/201911291042507667-vers-un-prix-de-lor-a-plus-de-4000-dollars-lonce-les-paris-sont-deja-faits/
SupprimerIl s'agit là d'un nouveau lobbying sur le métal (MP) qui sortirait du faux prix de l'or (décidé en bureaux 2 fois par jour) qui ne correspond pas à la somme des transactions effectuées.
Si cela était le cas: PLUS PERSONNE NE SORTIRAIT DE CHEZ ELLE AVEC UNE BAGUE EN OR, BOUCLES D'OREILLES OU COLLIER ! Quant aux braqueurs de domiciles où pourraient être caché une pépite...
Cette science-fiction laisse présager une guerre civile mondiale organisée par la dictature.
Comme quoi il peuvent inventer n'importe quoi pour faire flipper n'importe qui !
30% des Américains pensent que le dollar est soutenu par l'or (et autres absurdités cette semaine)
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 29.11.2019 - 15:05
Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,
Êtes-vous prêt pour l’absurdité de cette semaine ? Voici notre résumé du vendredi des histoires les plus ridicules du monde entier qui menacent votre liberté, vos finances et votre prospérité.
* * *
Crackdown on homeschooling à travers la Grande-Bretagne
Il y a quelques semaines, nous avons expliqué comment le parti travailliste britannique voulait éliminer les écoles privées.
En plus de cela, les gouvernements régionaux de la Grande-Bretagne lancent un assaut contre l'école à la maison.
Malgré le manque d'éducation publique, le gouvernement pense que ce sont les parents qui devraient faire leurs preuves s'ils veulent faire l'école maternelle de leurs propres enfants.
Au pays de Galles et à l’île de Man, les autorités tentent de faire adopter des mesures qui leur permettront d’interroger chaque enfant scolarisé à la maison. Les enfants devront passer des tests subjectifs, les critères étant déterminés par des fonctionnaires.
Les parents seront condamnés à une amende ou à une peine d'emprisonnement pour ne pas se conformer aux ordres du gouvernement si leur enfant échoue aux évaluations subjectives.
L’Écosse a récemment tenté d’instaurer des règles attribuant un «gardien» à chaque enfant de la maison, qui serait autorisé à intervenir dans la vie de famille, notamment ce que les enfants regardent à la télévision, mangent et décorent leurs chambres à coucher.
Heureusement, cette mesure a été rejetée, mais elle montre à quel point les gouvernements sont désespérés d’entrer chez vous et de dicter leur vie de famille.
Cliquez ici pour lire l'histoire complète:
https://hslda.org/content/hs/international/unitedkingdom/20191113-welsh-government-takes-aim-at-homeschooling.aspx
* * *
RépondreSupprimerLa police de Boston utilise des chiens robots
Dans les années 70, le gouvernement avait déclaré que les équipes SWAT ne seraient utilisées que dans des cas extrêmes, comme des prises d'otages. Cela s’est lentement transformé en leur utilisation aujourd’hui pour de minuscules bustes de drogue qui ne donnent souvent rien.
Alors pardonnez-moi d'être sceptique quand la police de Boston affirme que le nouveau robot policier qu'il teste ne sera pas transformé en arme.
La police de Boston a acheté son robot robot effrayant à Boston Dynamics - vous pouvez voir une vidéo ici.
Cliquez ici pour lire l'histoire complète:
https://www.wbur.org/news/2019/11/25/boston-dynamics-robot-dog-massachusetts-state-police
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La Californie veut punir une entreprise qui commande Ubers aux aveugles et aux personnes âgées
«GoGo Grandparent» est un service qui permet aux personnes qui n’ont pas ou ne peuvent pas utiliser un smartphone de commander des services de conduite en appelant un numéro sans frais.
Ceci est très pratique pour les personnes malvoyantes et les personnes âgées.
Mais la République populaire de Californie pense que GoGo Grandparent est une entreprise de transport. Les autorités ont condamné GoGo à une amende de 10 000 dollars pour ne pas avoir de licence.
La Californie a également déclaré que la société avait besoin d'une assurance d'un million de dollars pour leurs voitures (qui n'existent pas, ils appellent Uber) et de remettre une liste de leurs conducteurs à l'État (encore une fois, ils n'ont pas de chauffeurs, ils appellent Uber).
Un juge s'est rangé du côté de GoGo pour rejeter l'amende, mais cette décision doit encore être ratifiée par les régulateurs, qui traînent les pieds sur un vote.
Cliquez ici pour lire l'histoire complète:
https://www.sfchronicle.com/business/article/Hotline-helping-seniors-get-Uber-Lyft-rides-14834964.php
https://www.zerohedge.com/geopolitical/30-americans-think-dollar-backed-gold-other-absurdities-week
Quand des ordures prostitués prêtent main-forte au politichiens qui les sodomisent :
SupprimerL'important est d'inventer une science non-reconnue et de la publier sur tous les merdias du monde !
https://www.youtube.com/watch?v=KZbcAyIQzkI&feature=emb_logo
673 millions de personnes défèquent toujours à l'extérieur (pas seulement à San Francisco)
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 29/11/2019 - 23:00
À l’occasion de la Journée mondiale des toilettes, les Nations Unies ont publié un rapport sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans le monde. Il a révélé qu'environ 2,2 milliards de personnes dans le monde n'avaient pas accès à de l'eau potable, 4,2 milliards devaient se passer de services d'assainissement sûr et 3 milliards n'avaient pas d'installations de base pour se laver les mains.
En outre, comme le note Niall McCarthy de Statista, le rapport examine également l'état de la défécation à l'air libre et les progrès accomplis dans son élimination. En 2015 encore, près d'un milliard de personnes déféquaient encore à l'extérieur, ce qui a entraîné une maladie répandue et des millions de décès. Cela a poussé l'ONU à réclamer la fin de cette pratique et certaines régions du monde ont eu un succès retentissant pour l'éradiquer.
En 2000, par exemple, le taux de défécation à l'air libre était encore pire: 21% de la population mondiale - 1,3 milliard de personnes - le pratiquaient.
L'impact de l'appel à l'action lancé par l'ONU a été révélateur et en 2017, la part mondiale des personnes pratiquant la défécation à l'air libre était tombée à seulement 9%, soit 673 millions de personnes.
L’Éthiopie a connu la plus forte baisse au cours de cette période, soit -57%. Le Cambodge et l'Inde ont également connu des baisses respectives de -53 et -47%. Ce dernier a été particulièrement ambitieux dans l’installation de toilettes adéquates. Avant l'arrivée au pouvoir du Premier ministre, Narendra Modi, un peu moins de 40% de la population indienne avait accès à des toilettes domestiques. Il a promis de changer cela et des milliards de dollars ont été investis dans le cadre de la campagne Swachh Bharat Abhiyan ("Clean India") qui a démarré en octobre 2014. Le ministère indien de l'Eau Potable et de l'Assainissement déclare que la couverture en toilettes s'élève à 99,22%.
Au total, 91 pays ont réduit la défécation à l'air libre de 696 millions de personnes entre 2000 et 2017, l'Asie centrale et méridionale représentant les trois quarts de ce chiffre.
- voir carete sur site -
Infographie: 673 millions de personnes défèquent encore à l'extérieur | Statista
La nouvelle n’est toutefois pas positive partout dans le monde et 39 pays ont enregistré une augmentation au cours de la même période, totalisant 49 millions de personnes. La majeure partie de cette augmentation s'est produite en Afrique subsaharienne, qui connaît une croissance démographique soutenue depuis 2000. Cela signifie bien sûr qu'il reste encore beaucoup à faire, mais comme l'Inde l'a montré avec son marathon de construction de toilettes, les progrès peuvent être rapides.
https://www.zerohedge.com/health/673-million-people-still-defecate-outdoors-not-just-san-francisco
(...) En 2000, par exemple, le taux de défécation à l'air libre était encore pire: 21% de la population mondiale - 1,3 milliard de personnes - le pratiquaient. (...)
SupprimerHAHAHAHA ! Çà, c'est sans compter sur les dizaines de milliards d'animaux ! A savoir que l'humain, où qu'il soit dehors, enterre sa merde comme le chat. Il n'y a donc pas à reprocher à quiconque de remettre en terre ce qui lui a été pris !
Certains pays sont simplement sujets à la fraude scientifique. Ainsi sont leurs immigrants à l'ouest
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 29/11/2019 - 21h30
Écrit par 'Lance Welton' via VDare.com,
La fraude scientifique - falsifier des données scientifiques ou manipuler le processus d'évaluation scientifique - est devenue un problème grave. Au mieux, cela menace la confiance du public dans la science. Au pire, si la fraude n'est pas révélée, les politiques publiques pourraient être façonnées par de fausses données. Ce problème est universel. Mais il existe des modèles nationaux distincts. En particulier, la fraude est endémique dans les pays non occidentaux - et parmi les scientifiques non occidentaux qui immigrent ici.
Le plus infâme fraudeur scientifique de ces dernières années est venu de l’Occident: le psychologue social néerlandais Diederik Stapel. Au moment de la rédaction de ce document, il a dû retirer 58 articles scientifiques dans lesquels il a constitué ou manipulé ses données. De manière significative, beaucoup d'entre eux étaient utiles politiquement du point de vue de la gauche, comme l'affirmation selon laquelle un environnement sale et désordonné rendait les gens plus racistes ou que les gens qui mangent de la viande sont plus égoïstes que les végétariens. [ARTICLE RETRACTÉ. Faire face au chaos: comment les contextes désordonnés favorisent les stéréotypes et la discrimination, Par D. Stapel et S. Lindenberg, Science, 2011]
De toute évidence, tout érudit avisé sera très prudent en citant un texte jamais écrit par Diederik Stapel, même s'il n'a pas été rétracté. En effet, les lecteurs profanes devraient veiller à demander à l'auteur de toute découverte de psychologie sociale utile au gauchisme, lorsqu'elle en sera informée par des connaissances, de peur que l'auteur ne se révèle être Diederik Stapel.
Mais, dernière nouvelle, la microbiologiste Elizabeth Bik a annoncé publiquement, entre 2004 et 2019, une fraude scientifique incroyablement massive parmi les universitaires de l'université Annamalai de Tamil Nadu, en Inde. Cela pourrait entraîner la rétractation de près de 200 articles de microbiologistes à l'université. [Une fraude dans la recherche dans plus de 200 articles de l'Université de Annamalai, selon un chercheur américain, par Megha Kaveri, The News Minute, 15 novembre 2019]
Et c'est beaucoup plus typique. Les scientifiques de certains pays sont systématiquement plus enclins à constituer des données ou à corrompre le processus d’évaluation par les pairs que les scientifiques d’autres.
Dans le processus d'examen par les pairs, une revue spécialisée envoie une étude à d'autres universitaires pour une évaluation scientifique. De nombreux scientifiques effectuent des recherches dans des domaines extrêmement étroits, ce qui signifie que très peu de personnes dans le monde sont qualifiées pour juger du mérite de leurs études. Par conséquent, lorsque les scientifiques soumettent un article à une revue, il leur est souvent demandé de désigner des pairs examinateurs potentiels, ainsi que de fournir leurs adresses électroniques.
Un rédacteur consciencieux vérifierait qui étaient ces candidats et ferait un choix éclairé quant à savoir s’ils étaient des examinateurs appropriés. Mais apparemment, de nombreux rédacteurs, même de revues prestigieuses, ne font pas preuve de diligence raisonnable.
Les chercheurs corrompus se rendent compte de cela. En conséquence, ils inventent quelques chercheurs fictifs et fournissent des courriels auxquels ils - les auteurs de l’étude - ont accès. Parfois, ils donnent de vrais noms de chercheurs, mais créent un nouvel email, des adresses fictives pour eux. Ils sont ensuite en mesure de réviser leurs propres articles et de recommander leur acceptation. Les rédacteurs de journaux ont peu à peu pris conscience de cette ruse et sont en mesure de constater que les adresses IP de l'auteur et du relecteur sont identiques, ce qui conduit le scientifique corrompu à se faire prendre.
RépondreSupprimerIl existe des différences nationales évidentes dans cette pratique. Le leader mondial: la Chine. Entre 2012 et 2016, 276 études d'universitaires chinois ont été retirées pour faux examen par des pairs. Taiwan occupe une deuxième place, avec 73, suivie de l'Iran, avec 65, de la Corée du Sud, 33, du Pakistan, 19, et de l'Inde, 16 ans. [L'économie de la fraude dans l'édition universitaire en Chine, par Mini Gu, WENR, avril 3 2019].
En termes de faux examen par les pairs par habitant, ces chiffres suggèrent que le pays le plus corrompu est de loin Taiwan (23 millions d’habitants), puis l’Iran, puis la Corée du Sud.
En d'autres termes, vous devez être généralement prudent sur la fiabilité des articles scientifiques rédigés par des chercheurs de ces pays.
L'auteur Mini Gu note certains facteurs systémiques à l'origine de cette corruption. Dans la majeure partie de l'Asie du Nord-Est, ainsi que dans les pays en développement, de nombreux scientifiques sont en fait "sur commission". S'ils publient un article dans une revue scientifique à fort impact, ils sont alors beaucoup plus payés que s'ils sont publiés. dans un journal moins prestigieux. Sans publier ces articles, leurs salaires sont extrêmement bas. Non seulement ils sont payés «au résultat», mais également «par article», ce qui les pousse naturellement vers la quantité plutôt que vers la qualité.
Même les universitaires occidentaux doivent publier un certain nombre d'articles toutes les quelques années pour que leurs contrats soient renouvelés. Mais la pression ici est extrême. Nous pouvons comprendre les conséquences de la corruption. Cela va de l'auto-plagiat - en présentant essentiellement le même document comme s'il s'agissait de deux documents différents - à la question beaucoup plus grave de la simple constitution de données.
Un site utile de classement sur ce dernier est maintenu par le site Web Retraction Watch. Il répertorie les 32 scientifiques qui ont dû retirer le plus grand nombre de documents pour fraude scientifique de toutes sortes. Retraction Watch se dit un peu réveillé, et affirme: «Nous notons que tous les hommes, sauf un, sont des hommes, ce qui concorde avec les conclusions générales d'un article de 2013 suggérant qu'il est plus probable que les hommes se voient retirer leurs papiers pour fraude." pour dire, il ne dit rien sur les origines nationales de ses 32 meilleurs rétracteurs les plus prolifiques.
Yoshitaka Fujii (retraits totaux: 183) Voir aussi: Rapport final du comité d'enquête, nos rapports, couverture supplémentaire
Joachim Boldt (97) See also: Editors-in-chief statement, our coverage
RépondreSupprimerYoshihiro Sato (87) See also: our coverage
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M Ghoranneviss (22) See also: our coverage
Anil K Jaiswal (22) See also: our coverage
Gilson Khang (22) See also: our coverage
Cependant, les résultats sont parallèles, très bien, à des retraits pour avoir corrompu le processus d’évaluation par les pairs. Ainsi, six de ces scientifiques sont japonais, 4 indiens, 3 iraniens, 3 sud-coréens, 3 américains, 2 taïwanais, 2 chinois. Il est intéressant de noter que certains de ces scientifiques du tiers monde ont corrompu d’autres pays, notamment les États-Unis. Indian Bharat Aggarwal était basé à l'Université du Texas. Fazlul Sarkar, d'origine iranienne, était à la Wayne State University de Détroit. [Le chercheur Fazlul Sarkar a retiré douze autres papiers de Sukanya Charuchandra, The Scientist Magazine, le 17 septembre 2018]
Notez que l'une des personnes sur la liste était le ministre de l'Éducation de Taiwan, Wei-ling Chiang! Il a été contraint de démissionner en 2014 lorsque son rôle dans un groupe de corruption soumis à un contrôle par les pairs a été découvert. [Le scandale de l'examen par les pairs enlève le ministre taïwanais, par Yu-Tzu Chiu, IEEE Spectrum, 16 juillet 2014]
La corruption de la science dans des pays comme l’Inde, l’Iran et la Chine n’est pas surprenante. Leur QI moyen est faible et / ou ils sont médiocres et ces facteurs tendent à prédire la corruption. (Cette tendance est discutée par Richard Lynn & Tatu Vanhanen dans leur ouvrage de 2012 intitulé Intelligence, pages 152-157).
La raison pour laquelle la corruption scientifique devrait être si répandue dans les pays à QI élevé et dans les riches Taïwan, le Japon et la Corée du Sud est moins claire. Une suggestion: ils sont fortement axés sur la honte - il est important de sauver la face - plutôt que sur la culpabilité, comme en Occident, où la conscience individuelle empêche parfois les gens de faire des choses même lorsqu'ils peuvent s'en tirer à bon compte. On peut soutenir que les cultures honteuses incitent les gens à être malhonnêtes pour atteindre un statut social très prisé, sans qu'ils ne le soient autrement. et éthique du génie, 2018].
RépondreSupprimerEn termes simples, certains pays sont plus exposés à la corruption scientifique - de même que les habitants de ces pays. J'ai signalé il y a quelque temps que la rectitude politique pouvait saper progressivement la confiance dans les universités et que des scientifiques de génie de cette université étaient motivés par le fait que les universités dominaient de plus en plus les femmes.
Peut-être que l'habitude d'importer des scientifiques de pays non occidentaux sera encore plus insupportable.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/some-countries-are-just-prone-scientific-fraud-so-are-their-immigrants-west
SupprimerAprès avoir chargés/obligés des (ex ou) scientifiques à publier des mensonges et donc à se faire rayer du Conseil de l'Ordre, voilà que les politiciens et leurs lobbyistes renvoient la faute aux prostitués qui leur auraient donné de fausses information ! ('La Terre est plate', 'L'eau va monter' etc,).
Ecofascisme: le débat sur le climat se transforme en violence
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 29/11/2019 - 18h30
Écrit par Onar Am via LibertyNation.com,
L'Institut européen pour le climat et l'énergie a récemment tenu sa conférence annuelle en Allemagne, à laquelle ont assisté plus de 200 personnes. Cette année, toutefois, l’organisation s’est réunie en se cachant de la Protestation Open contre le climat anticapitaliste, affiliée au groupe terroriste communiste Antifa.
L’objectif des manifestants est de clore le débat sur le climat par le harcèlement, l’intimidation, les perturbations et la violence. Les Américains connaissent bien les tendances violentes d’Antifa, mais son homologue allemand est encore plus radical et fait écho à la terreur de la chemise brune des années 1920-1930. Cette année, les climatologues ont donc dû tenir leur conférence dans un lieu secret.
Éco-fascisme
Quels étaient les mots offensants que les écofascistes voulaient empêcher l'auditoire d'entendre ? Des discours avec des titres tels que "L'état réel de la grande barrière de corail", "L'influence des gaz à effet de serre sur la recherche sur le climat" et "Quel rôle le soleil a-t-il joué dans le changement climatique" ont été présentés par des scientifiques de renom du monde entier.
Les militants ont toutefois été recrutés en affirmant que les participants à la conférence étaient «proches de l'AfD». Alternative for Germany (AfD) est un parti nationaliste et populiste dont la popularité a énormément augmenté ces dernières années en raison de l'afflux de migrants du tiers monde. Parce que les partisans de l'AfD veulent limiter l'immigration, Antifa les considère comme des néonazis. Les scientifiques du climat et les participants à la conférence ont été dépeints comme des «quasi-AfD» représentant une cible virtuelle sur leur front.
Cette confluence de socialisme et d'environnementalisme n'est pas nouvelle. Les nationaux-socialistes allemands ont été des pionniers dans les domaines du végétarisme, de l'alimentation écologique, des énergies renouvelables et du bien-être des animaux. Le 28 août 1933, Hermann Göring annonça dans un discours à la radio que:
«Une interdiction absolue et permanente de la vivisection est non seulement une loi nécessaire pour protéger les animaux et montrer de la sympathie pour la douleur qu'ils représentent, mais aussi une loi pour l'humanité elle-même… J'ai donc annoncé l'interdiction immédiate de la vivisection et fait de cette pratique une infraction punissable en Prusse. Jusqu'à ce que la peine soit prononcée, le coupable sera logé dans un camp de concentration. "
L'engagement profond du Troisième Reich envers l'environnementalisme totalitaire est détaillé dans Ecofascism: Leçons tirées de l'expérience allemande par l'auteure Janet Biehl et le professeur associé de l'Université Marquette, Peter Staudenmeier.
Après la défaite de l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale, les autres socialistes se sont emparés de l’environnementalisme, d’abord dans les années 1960, puis dans les années 1990. Après la chute de l'Union soviétique en 1991, les communistes désillusionnés à la recherche d'une nouvelle idéologie de gauche sont devenus des militants du climat. Trente ans après la chute du mur de Berlin, l'échec de l'Union soviétique a été oublié et supprimé, et une nouvelle génération de jeunes ignorants embrasse maintenant ouvertement le communisme et l'écofascisme.
Violence versus débat
RépondreSupprimerDans le bon vieux temps de la fin des années 1990, le débat sur le climat restait vigoureux et sain, et même ceux qui avaient mis en garde contre une catastrophe imminente ont reconnu que la science était fragile et incertaine. Puis, au fur et à mesure que l'influence de l'écofascisme augmentait, le message devenait «la science est réglée», même si les preuves s'accumulent pour démontrer la position du sceptique face au climat. Nous constatons à présent que le débat est complètement abandonné au profit de menaces de violence flagrantes.
Le fascisme, sous quelque forme que ce soit, s’il est autorisé à se développer, tend à se terminer dans un endroit sombre. À une occasion, Göring envoya un pêcheur dans un camp de concentration pour avoir découpé une grenouille à appâts. Les philosophes des Lumières ont estimé que la liberté d'expression était la valeur première d'une société libre, car ils comprenaient que, si le débat en tant que lieu du débouché du désaccord est étouffé, la seule alternative est la violence.
De nos jours, tous ceux qui sont en désaccord avec la gauche radicale sont qualifiés de racistes, misogynes, homophobes, islamophobes et transphobes. Même les climatologues sceptiques face au réchauffement climatique catastrophique subissent le même traitement. Qui est le suivant ?
https://www.zerohedge.com/health/ecofascism-climate-debate-turns-violent