- ENTREE de SECOURS -



mardi 5 novembre 2019

Ce que nous devons à la croissance économique

Contrairement à ce que suggèrent les injonctions des mouvements écologistes, ni la qualité de notre environnement ni celle de notre mode de vie ne justifient l’abandon de la croissance économique et de la civilisation industrielle.


5 NOVEMBRE 2019
Par Ferghane Azihari.
Un article de l’Iref-Europe


La croissance économique se définit par la faculté des sociétés à employer leurs facteurs de productions à des fins toujours plus productives. Cette faculté résulte de l’accumulation de capital, du progrès technique et d’une spécialisation toujours plus optimale des travailleurs.

Cependant, cette croissance est aujourd’hui conspuée par les mouvements écologistes au nom de la protection de l’environnement. La fronde contre la civilisation industrielle semble provenir d’une certaine amnésie quant aux avantages sociaux et humains que nous procure la croissance économique.

Il ne s’agit pas là d’un simple processus mercantile. Dans la mesure où elle reflète la capacité d’une société à produire toujours davantage de richesses, elle conditionne la faculté des êtres humains à satisfaire à leurs besoins au moindre coût.

Ainsi que l’attestent de multiples graphiques ci-dessous la croissance économique permet aux êtres humains de vivre plus longtemps (figure 1), d’être mieux nourris (figure 2), de se doter d’un système de santé robuste (figure 4), d’échapper à la mortalité infantile et maternelle (figures 4 et 5), le tout en travaillant de moins en moins (figures 6 et 7). Autrement dit, la croissance économique va de pair avec le développement humain (figure 8).

Figure 1 : Lien entre l’espérance de vie et le PIB par habitant 
Figure 2 : Lien entre la proportion de gens vivant avec moins 1,90 dollars par mois et le taux d’enfants en sous-poids
 
Figure 3 : PIB par habitant et dépenses de santé 
Figure 4 : Lien entre mortalité infantile et extrême pauvreté 
Figure 5 : PIB par habitant et mortalité maternelle 
Figure 6 : Productivité et temps de travail annuel 
Figure 7 : travail des enfants et PIB par habitant 
Figure 8 : Indice de développement humain et PIB par habitant 
Mais cette croissance s’obtient-elle au détriment de la qualité de notre environnement ? D’autres données infirment ce préjugé. Le nombre de victimes de catastrophes naturelles n’a jamais été aussi faible, et ceci en dépit du fait que les êtres humains n’ont jamais été aussi nombreux (figures 9 et 10).

Figure 9 : Taux de décès dus aux catastrophes naturelles 
Figure 10 : Nombre de décès dus aux catastrophes naturelles 
La résilience des civilisations vis-à-vis des catastrophes naturelles croît avec leur développement (tableau 1).

TABLEAU 1 : impact économique et humanitaire des catastrophes naturelles en fonction de l’indice de développement humain (IDH) – Valeurs annuelles médianes par groupe d’IDH
L’indice de performance environnementale élaboré par les universités de Yale et de Columbia montre que les pays riches tendent à avoir un environnement de meilleure qualité que les pays pauvres et figure 11)

Figure 11 : Lien entre l’indice de performance environnementale et le PIB par habitant(source : site de l’EPI)
 
Contrairement à ce que suggèrent les injonctions des mouvements écologistes, ni la qualité de notre environnement ni celle de notre mode de vie ne justifie l’abandon de la croissance économique et de la civilisation industrielle.

45 commentaires:

  1. Juste comme ça: les États-Unis signifient leur intention de quitter l'accord de Paris


    November 5th, 2019


    Les Premières nations ouvrent la voie:
    Lisa Friedman, New York Times

    Trump fait part de son intention de quitter Paris Aggreement

    WASHINGTON - L’administration Trump a officiellement annoncé aux Nations Unies lundi qu’elle retirerait les États-Unis de l’Accord de Paris sur le changement climatique, laissant ainsi aux diplomates spécialistes du climat mondial l’aide à avancer sans la coopération de la plus grande économie du monde.

    L’action, qui a eu lieu le premier jour possible en vertu des règles complexes en matière de retrait de l’accord, commence un compte à rebours d’un an pour la sortie des États-Unis…

    Un vrai leader, Trump n’a pas attendu l’approbation du troupeau, il a juste tracé son propre chemin

    Mais pourquoi faut-il tant d'années pour sortir? C’est un traité non contraignant, non conventionnel, qui n’a aucun pouvoir légal, à l’exception des pays qui se font avoir eux-mêmes. Le libellé est "devrait" pas "doit". La plupart des pays ne cherchent même pas à atteindre leurs propres objectifs, et leur engagement est essentiellement de revenir et de renégocier leur engagement et de se faire reprocher de ne pas avoir assez aimé, que leurs objectifs réels de réduction des émissions de carbone soient atteints ou non. Y a-t-il une raison pour que cela ne puisse pas être éteint du jour au lendemain, sauf que les bureaucrates de l’Etat savaient que l’accord était si désavantageux qu’ils devraient obliger les nations à les empêcher de partir?

    Paris n’a jamais été qu’un casse-tête de théâtre de relations publiques - il s’agissait pour les acteurs des grands gouvernements de s’en servir pour obtenir un financement national ou pour suspendre la législation nationale.

    Il convient de rappeler que l’Indonésie, quatrième pays du monde en importance, a également menacé de se retirer de l’Accord de Paris. Et quand on leur a demandé, 48% des Australiens étaient contents de quitter Paris. Pas grand chose.

    La semaine dernière, le Sri Lanka a aboli sa taxe sur le carbone
    ECONOMYNEXT - Le Sri Lanka supprimera une taxe sur le carbone controversée à partir de la fin de l’année, en vertu des modifications fiscales adoptées par le Parlement.

    Le Sri Lanka a instauré une taxe sur le carbone pour les voitures qui grimpent sur les anciennes voitures utilisées par des personnes moins nanties qui conduisent moins.

    Mais le ministre des Finances, Mangala Samaraweera, a maintenant supprimé la taxe. Cependant, il sera facturé pour 2019.

    Dave B, Pat, Marvin W., Joe Bast Heartland

    Apparenté, relié, connexe:

    Selon Nature, tous les grands pays ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs de Paris
    L'Australie doit aussi sacrifier des vaches et des moutons pour Paris
    Juste comme ça: 48% des Australiens heureux de se retirer de Paris

    http://joannenova.com.au/2019/11/just-like-that-us-serves-notice-to-quit-paris-agreement/

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    1. L'immensité de cette escroquerie s'adresse au troupeau des merdias qui suit assidument tout ce qui sort des trous de culs. Les fleuves et rivières (ainsi que les vagues qui écument aux mers et océans) dans leurs chutes et leurs bouillonnement dégagent déjà plus de gaz carbonique que la population du pays, vont-ils bétonner les sources et les côtes pour 'ne plus voir çà' ? C'est la réalité qui leur fait peur ! C'est cette vérité scientifique qui explique que les poissons ont besoin de l'oxygène dans l'eau pour vivre sans quoi ils meurent ! Et, ces gaz en particulier oxygène et gaz carbonique font partie des émissions magmatique de notre planète. Ces gaz remontent constamment 24/24 h dans les mers & océans qui couvrent plus de 78 % de la superficie de notre planète.

      La TOTALITÉ de tous les gaz qui composent notre atmosphère est recyclé immédiatement ! Sans quoi, même l'animal ne serait jamais apparu sur Terre !

      Des escrocs, des criminels se sont emparé de l'innocence des gens, de leur côté trisomique à la vue de la Grétamoilescouilles à l'Assemblée Nationale ! Ils écoutent comme des cons sans comprendre, sans réfléchir à ce que leurs dirigeants leurs disent ! Ils pensent même que la mer va monter ! HAHAHAHA ! Ou que la glace qui font va rendre un volume d'eau supérieur au volume de la glace ! (ils confondent avec l'éponge !).

      C'est vraiment LA tare de la tare !

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  2. Japon. Le principe de précaution a tué plus de personnes que la catastrophe nucléaire de Fukushima

    November 5th, 2019


    La fermeture paniquée de l’énergie nucléaire au Japon a fait monter les prix de l’électricité. L'ONU convient que personne n'a été tuée par les radiations lors de l'événement de Fukushima, mais l'évacuation excessive effrénée a tué jusqu'à 2 000 personnes. Après cela, la hausse des prix de l’électricité a entraîné au moins 1 280 décès supplémentaires dans les 21 plus grandes villes. Cela se traduit par 4 500 décès si le taux de mortalité était similaire dans le reste du pays.

    La fermeture nucléaire au Japon a fait "plus de mal que de bien", selon une étude

    Nouvelles nucléaires mondiales

    Soyez prudent avec le principe de précaution: Preuve de l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi, par Matthew Neidell, Shinsuke Uchida et Marcella Veronesi. Un document de discussion de l'Institut d'économie du travail IZA basé en Allemagne.

    "Notre augmentation estimée de la mortalité due à la hausse des prix de l'électricité dépasse de manière significative la mortalité due à l'accident lui-même, ce qui suggère que la décision de cesser la production nucléaire a causé plus de tort que de mal."

    Les auteurs ont calculé que ces prix de l'électricité plus élevés ont entraîné au moins 1280 décès supplémentaires entre 2011 et 2014. C'est plus élevé qu'une estimation précédemment documentée de 1232 décès qui est survenue à la suite de l'évacuation après l'accident, disent-ils.

    "Puisque nos données [sur la mortalité liée à la hausse des prix de l'électricité] ne couvrent que les 21 plus grandes villes du Japon, soit 28% de la population totale, les effets totaux pour l'ensemble du pays sont encore plus importants."

    Qui l'aurait deviné, les campagnes d'effarouchement irrationnelles peuvent être mortelles:

    Plus tôt cette année, Michael Shellenberger, président de la société de recherche et de la politique Environmental Progress, a déclaré aux délégués lors du XI Forum international Atomexpo 2019 tenu à Sotchi (Russie) qu'une "évacuation surabondée" de la région avait provoqué environ 2 000 morts, de peur les radiations provoquant un «stress psychologique important». Le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants a constaté qu’il n’y avait pas eu de morts dues aux radiations ayant fui de Fukushima, at-il noté.

    Le principe de précaution transforme l’analyse coûts-avantages normale en une loterie binaire oui ou non.

    En tant qu'outil réglementaire, le principe de précaution - interdisant les activités lorsque les menaces de dommages ne sont pas entièrement comprises - a déjà suscité des réactions mitigées, ont expliqué les auteurs du rapport IZA, et se demandaient pourquoi, alors que des résultats aussi "surprenants" étaient obtenus. , les gouvernements invoquent ce principe.

    «Une explication possible est que des événements marquants, tels qu'une catastrophe nucléaire, affectent le risque perçu, qui repose souvent davantage sur les émotions et les instincts que sur la raison et la rationalité.

    Sur le plan positif, le principe de précaution neutralise les chiffres, fait appel à des esprits simples et fait de bons autocollants. En revanche, cela tue des gens.

    Paul Miskelly

    Image: Wikimedia par Comessu

    http://joannenova.com.au/2019/11/japan-the-precautionary-principle-killed-more-people-than-the-fukushima-nuclear-disaster/

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  3. Les adultes plus âgés peuvent encore améliorer leur mémoire avec des exercices de haute intensité


    November 4th, 2019


    Seulement 4 séries d'exercices intenses de quatre minutes ont suffi aux sédentaires âgés de 60 à 88 ans pour améliorer leur score de mémoire, jusqu'à 30%.

    Ils ont travaillé trois fois par semaine pendant 3 mois, et les jeux courts et tranchants valaient mieux que 50 minutes d'exercice modéré. Cinq cent millions d’années d’évolution le feront - affineront les organismes pour qu’ils s’adaptent aux facteurs de stress courants. Et même si nous n’avons pas besoin de distancer les lions très souvent, nous portons toujours les gènes qui nous en avaient.

    Cela ne surprendra pas les gens qui ont lu des articles de recherche médicale. La formation d'intervalle de haute intensité (HIIT) semble être bonne pour la perte de graisse, l'anxiété, la dépression, améliore la fonction des vaisseaux sanguins, peut ralentir la maladie de Parkinson et le cancer du côlon, est plus rapide, peut rétablir l'absorption du glucose dans les muscles diabétiques en seulement deux semaines.

    De toute évidence, la stimulation de la mémoire de 30% concerne principalement les personnes sédentaires au départ. Il n’y a peut-être pas de gains aussi spectaculaires pour les personnes qui sont déjà en semi-forme. Mais cela n'a pris que 12 semaines.

    Des chercheurs de l'Université McMaster qui étudient l'impact de l'exercice sur le cerveau ont découvert que des séances d'entraînement de haute intensité améliorent la mémoire chez les personnes âgées.

    Les chercheurs suggèrent que l'intensité est essentielle. Les aînés qui ont fait de l'exercice en utilisant de courtes périodes d'activité ont vu leur performance de la mémoire s'améliorer de 30%, tandis que les participants qui travaillaient modérément ne voyaient aucune amélioration, en moyenne.

    «Ce travail aidera à informer le public sur les prescriptions d'exercices pour la santé du cerveau afin qu'il sache exactement quels types d'exercices stimulent la mémoire et maintiennent la démence à distance,» dit-elle.

    Pour l’étude, les chercheurs ont recruté des dizaines d’adultes plus âgés, âgés de 60 à 88 ans, sédentaires mais par ailleurs en bonne santé, qui ont été suivis pendant 12 semaines et qui participaient à trois séances par semaine. Certains ont pratiqué un entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT) ou un entraînement continu à intensité modérée (MICT), tandis qu'un groupe de contrôle distinct s'est consacré uniquement à l'étirement.

    Le protocole HIIT comprenait quatre séries d'exercices de haute intensité sur un tapis roulant pendant quatre minutes, suivies d'une période de récupération. Le protocole MICT comprenait une série d'exercices d'aérobic d'intensité modérée pendant près de 50 minutes.

    Pour capturer les améliorations de la mémoire liées à l'exercice, les chercheurs ont utilisé un test spécifique qui exploite la fonction des neurones nouveau-nés générés par l'exercice, qui sont plus actifs que les matures et qui sont idéaux pour créer de nouvelles connexions et créer de nouveaux souvenirs.

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  4. Ils ont découvert que les personnes âgées du groupe HIIT avaient une augmentation substantielle de la mémoire à haute interférence par rapport au groupe MICT ou au groupe témoin. Cette forme de mémoire nous permet par exemple de distinguer une voiture d’une autre de la même marque ou du même modèle.

    Les chercheurs ont également constaté que les améliorations des niveaux de condition physique étaient directement liées aux performances de la mémoire.

    «Il n’est jamais trop tard pour tirer parti des bienfaits de l’activité physique sur le cerveau, mais si vous commencez tard et que vous souhaitez obtenir des résultats rapidement, notre recherche suggère que vous pourriez avoir besoin d’augmenter l’intensité de votre exercice», explique Heisz.

    Elle met en garde qu'il est important d'adapter l'exercice aux niveaux de condition physique actuels, mais ajouter de l'intensité peut être aussi simple que d'ajouter des collines à une promenade quotidienne ou d'augmenter le rythme entre les lampadaires.

    Je ne les publie généralement pas sur le blog, mais je pense que de nombreux lecteurs s’intéresseraient à la santé de leur cerveau. Pour ceux qui lisent des documents médicaux, dans ce cas-ci, le BDNF, que les gens considéraient comme important, n’a pas été impliqué dans les gains, laissant le mécanisme «inconnu».

    Évidemment, le mieux est de commencer plus lentement et d’accélérer. Il y a des années, le système UNSW Sprinterval de 8 secondes était rapide, 12 secondes plus lent sur un appareil elliptique était un excellent moyen d'augmenter ce rythme cardiaque. Il était facile de le monter en dents de scie. Mais cela pourrait fonctionner avec le cyclisme, la course à pied ou les escaliers. Les lecteurs aimeraient peut-être partager ce qui fonctionne pour eux. Selon le cliché, le meilleur exercice est celui que vous faites.

    RÉFÉRENCE

    Kovacevic et al (2019) Les effets de l'intensité des exercices d'aérobie sur la mémoire chez les personnes âgées. Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme, 2019; DOI: 10.1139 / apnm-2019-0495

    http://joannenova.com.au/2019/11/older-adults-can-still-improve-memory-with-high-intensity-exercise/#more-67209

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  5. Après la reconnaissance faciale, voici la reconnaissance des émotions


    Dominique Dewitte
    4 novembre 2019


    La reconnaissance des émotions est le dernier développement sur le marché de la prévention du crime. Cette technologie a été présentée lors d’une exposition technologique à Shenzhen, en Chine. La technologie de reconnaissance des émotions est déjà déployée dans ce pays, dans les aéroports et dans les stations de métro.

    La Chine est le plus grand marché de surveillance au monde. À la fin de cette décennie, environ 600 millions de caméras devraient être opérationnelles dans le pays. Cela équivaut à une caméra pour deux habitants. Outre la reconnaissance des visages, un logiciel d’analyse de la démarche, de suivi des yeux et d’analyse des foules, un logiciel de reconnaissance des émotions doit également permettre l’identification des criminels.

    Les systèmes sont déjà utilisés dans le Xinjiang, une région de l’extrême ouest de la Chine. Dans cette région, environ un million de membres, principalement des minorités musulmanes, sont détenus dans des camps d’internement. Le mois dernier, les États-Unis ont empêché huit entreprises chinoises de technologie d’intelligence artificielle d’acheter des produits fabriqués aux États-Unis en raison de violations présumées des droits de l’homme dans le Xinjiang.

    Les Chinois espèrent utiliser la technologie de reconnaissance des émotions pour analyser l’état mental des suspects afin de prévenir le terrorisme et la contrebande. La technologie est principalement utilisée aux douanes et identifie les signes d’agressivité et de nervosité ainsi que les niveaux de stress. En Chine, selon le Financial Times, la technologie est déjà largement utilisée au sein du gouvernement.

    Huawei

    Les entreprises qui se sont fortement développées dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) ont les meilleures chances de réussite. Les deux plus grandes entreprises dans ce domaine sont Alibaba et Tencent. Toutefois, Hikvision, Uniview, Dahua et Tiandy sont également présentes dans ce secteur. Huawei était bien sûr présent à Shenzen. La société controversée souhaite également tirer parti de son avantage concurrentiel en matière d’IA et de 5G dans le secteur de la sécurité.

    Des sociétés telles qu’Amazon, Microsoft et Google développent également un logiciel de reconnaissance des émotions. Cependant, selon les scientifiques, cette technologie ne fonctionne pas encore très bien. Selon les experts, elle ne serait déployée que d’ici 3 à 5 ans.

    https://fr.express.live/apres-la-reconnaissance-faciale-voici-la-reconnaissance-des-emotions/

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  6. Un rapport britannique demande l’interdiction des jets privés à combustibles fossiles


    Arnaud Lefebvre
    4 novembre 2019


    D’ici 2025, la Grande-Bretagne doit interdire l’utilisation de jets privés. Une telle mesure peut avoir un effet particulièrement positif sur l’environnement. La décision encouragera également le développement des avions électriques, indique un rapport du groupe de réflexion Common Wealth.

    Le rapport souligne qu’en 2018, 128.000 vols entre des aéroports du Royaume-Uni et de l’UE ont été effectués à l’aide de jets privés, soit 6% de l’ensemble du trafic aérien du Royaume-Uni. En outre, 14.000 autres voyages ont été effectués vers des destinations hors d’Europe.

    Impact des jets privés

    L’impact global de ces vols a été estimé à environ 1 million de tonnes d’équivalent gaz carbonique, ce qui correspond aux émissions annuelles d’environ 450.000 voitures typiques sur les routes britanniques. Un vol privé entre Londres et New York équivaut à conduire une voiture britannique conventionnelle sans escale pendant quatre ans et demi.

    Selon le rapport, un passager d’un avion privé en Europe produit sept fois plus d’émissions qu’un passager sur un vol régulier, 10 fois plus qu’en classe économique et environ 150 fois plus qu’un voyage en train à grande vitesse.

    Selon les estimations, environ 40% de tous les jets privés volent sans passagers. « Il s’agit simplement de s’assurer que les propriétaires et les clients de différents endroits ont un accès facile et confortable à l’aviation », ont déclaré les chercheurs. « Même pleins, les jets privés ne transporteront en moyenne que cinq passagers. »

    Avions électriques

    La propulsion électrique est selon Common Wealth une technologie idéale pour lutter contre les émissions des jets privés. Quatre voyages sur cinq en Europe pourraient être complétées par de petits avions électriques en cours de développement commercial.

    Ces appareils arriveraient sur le marché à la mi-2020. Selon les critiques, l’évolution actuelle n’est pas assez rapide. Si le développement des avions électriques se poursuit au rythme actuel, ils estiment qu’à peine 15% des émissions de l’aviation britannique pourraient être évitées.

    https://fr.express.live/un-rapport-britannique-demande-linterdiction-des-jets-prives-a-combustibles-fossiles/

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    1. En 2025 tous les anglais se déplaceront en Montgolfières ! HAHAHAHA !
      Même les porte-containers et bateaux de croisières se déplaceront à la rame ou en ballons !

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  7. Un immense astéroïde frôle la Terre, la Nasa ne le voit pas


    12:42 05.11.2019


    La Nasa ne s’est rendu compte qu’un immense astéroïde fonçait sur la Terre qu’un seul jour avant que celui-ci ne la frôle à une vitesse 30.577 km/h. Un délai qui empêche la moindre mesure d’être prise.

    La Nasa n’a pas vu un astéroïde de la taille d’un bus à impériale qui est passé trois fois plus près de la Terre que la distance entre notre planète et la Lune, relate le Sun.

    Connu sous le nom de 2019 VA, ce corps céleste de presque 13 mètres est passé à moins de 65.100 milles (104.768 km) de notre planète samedi 2 novembre dans l'après-midi. La Lune se trouve quant à elle à une distance d’environ 240.000 milles (386.242 km).

    Selon le média, la Nasa a indiqué que ses radars de suivi d’astéroïdes ne l’avaient pas détecté jusqu’à ce que le délai soit trop court pour agir. Le Jet Propulsion Laboratory de l’agence spatiale américaine explique que le corps céleste a été détecté une seule journée avant de passer à une vitesse 30.577 km/h près de la Terre.

    D’après le site d’information, la Nasa a juste eu le temps de calculer son orbite et de déterminer qu’il ne menaçait pas la Terre.

    L’agence spatiale américaine classe les corps célestes dans la catégorie «potentiellement dangereux» lorsqu’ils passent à moins de sept millions de kilomètres de la Terre et ont un diamètre supérieur à 140 mètres.

    Astéroïde C0PPEV1

    Auparavant, l’astéroïde C0PPEV1 s’est approché de la Terre plus près que n’importe quel autre objet géocroiseur (NEO) ce vendredi 31 octobre, survolant vers 14h45 UTC l'Afrique du Sud à quelque 6.200 km d’altitude.

    Astéroïde 162082

    Vendredi 25 octobre, l'astéroïde 162082, classé comme potentiellement dangereux, est passé près de la Terre à une distance d’environ 6,2 millions de kilomètres.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201911051042374621-un-immense-asteroide-frole-la-terre-la-nasa-ne-le-voit-pas-/

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  8. « La farce des tests au glyphosate » dans le Mensuel du Morbihan


    5 Novembre 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 432


    Et en couverture, s'il vous plait !

    Quelqu'un s'y est enfin mis !

    Le Mensuel du Morbihan écrit sur Facebook :

    « Pisseurs involontaires ou agriculteurs conventionnels, qui a raison ? Une polémique perdure depuis plusieurs semaines dans le Morbihan. Le motif ? Après avoir choisi chacun leur propre test au glyphosate, ils ne trouvent pas la même quantité de pesticide dans leurs prélèvements urinaires. Les résultats d’un des deux groupes sont tronqués, comme le démontre l’enquête du Mensuel du Morbihan de novembre intitulée : Pisseurs involontaires, la farce des tests au glyphosate. »

    Deux journalistes ont donc testé les tests de Biocheck – l'officine retenue par les Pisseurs Involontaires de Glyphosate, qui utilise un test Elisa – et le CHU de Limoges – le laboratoire utilisé par des agriculteurs de la FDSEA, qui recourt à la chromatographie couplée à la spectrométrie de masse.

    Nous n'avons pas accès à la publication, mais le Télégramme s'en est fait l'écho dans « Glyphosate dans les urines. Des tests à la fiabilité contestée ».

    Avant d'entrer dans le vif du sujet, voici deux commentaires de lecteurs commentés :

    « La FNSEA confierait-elle des tests à risque à un labo intransigeant, ou plutôt à un labo complaisant ? là se trouve la vraie question ! moi, dès que je lis le sigle "FNSEA," j'ai des gros doutes.. sur tout ! »

    Il faut atteindre un haut niveau d'animosité et de complotisme pour, voyant « FNSEA », impliquer que le CHU de Limoges pourrait être « complaisant » – lire : malhonnête.

    « Le Mensuel du Morbihan fait sa une en utilisant le qualificatif de farce ! Je ne cache pas que j'apprécie, d'autant que l'article est documenté. Pourrait il prochainement s'intéresser aux émissions de gaz carbonique d'origine anthropique ? »

    L'article est documenté ? Il y a des journalistes qui font encore du bon boulot...

    D'emblée, le Télégramme met les pieds dans le plat, quoique sur un mode interrogatif qui sied à une introduction :

    « L’une de ces deux catégories de testeurs trompe-t-elle son monde pour servir sa cause ? »

    On reste sur le mode interrogatif... mais cette fois de perplexité :

    « Dix jours plus tard, le verdict est tombé. D’abord avec les résultats de BioCheck : 0,90 ng/ml de glyphosate ont été trouvés dans les urines de Laure [Le Fur] et 2,48 ng/ml dans celles de Thomas [Woloch].

    Puis, sont arrivés les résultats du CHU de Limoges. Et là, soulagement. Les collègues se sont retrouvés tous deux en dessous du seuil de détection du labo fixé à 0,05 ng/ml ! Comment deux organismes certifiés peuvent-ils donner des résultats si différents ? »

    Notons incidemment que Biocheck n'est pas certifié pour des analyses médicales (humaines).

    Regardez bien l'intitulé élargi de la raison sociale...

    Et le verdict tombe :

    « Des doutes sur l’impartialité de BioCheck

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  9. L’un est-il plus fiable que l’autre ? Le Mensuel a multiplié les avis d’experts et s’est intéressé aux deux labos. Il révèle notamment que la méthode utilisée par BioCheck laisse sceptique la communauté scientifique. Sur le plan éthique, le labo n’est pas exempt de reproches non plus. Sa cofondatrice, Monika Krüger, s’est clairement exprimée dans la presse allemande pour le retrait de la molécule du marché. "Pour être à jour" de connaissances sur le danger des phytos, BioCheck accompagne aussi ses résultats d’une notice invitant les testeurs à consulter un site Internet allemand, dont le titre, traduit en français, signifie : "Pesticide poison mortel non merci". De quoi nourrir des doutes sur l’impartialité du labo, utilisée par les pisseurs… Une méfiance assumée par certains de leurs responsables, cités dans l’enquête.

    Le site Internet allemand est vraisemblablement Ackergifte ? Nein danke !

    Ce verdict n'est certes pas implacable, mais que faut-il penser de la dernière phrase ? Il nous semble qu'il faille reformuler une interrogation précédente :

    « L’une de ces deux catégories de testeurs trompe-t-elle Les responsables de l'opération des pisseurs trompent-ils son leur monde pour servir sa leur cause ? »

    La veille – le 3 novembre 2019 –, le Télégramme avait publié un autre article, « Glyphosate dans les urines. Labocea ne veut pas du test Elisa ».

    Soyons prudents ! Ne nous fâchons avec personne ! Mais le résultat est quand même là :

    « Pour détecter la présence de glyphosate dans les urines, le laboratoire public breton Labocea préfère la technique de la chromatographie-spectrométrie au test allemand Elisa. Le match est serré entre les deux méthodes.

    Une neutralité revendiquée. À ceux qui douteraient de son impartialité et préféreraient s’adresser à un labo étranger, Labocea rappelle qu’il est issu du regroupement des laboratoires publics de Brest, Quimper, Ploufragan (22), Fougères (35) et Combourg. Et que son service des "micropolluants organiques" est accrédité par le Cofrac (*), gage de rigueur scientifique. La recherche de glyphosate dans les urines humaines se fait depuis dix ans sur le site brestois de Labocea où la capacité d’analyse est de 100 échantillons par semaine.

    __________

    * Le Comité français d’accréditation est une association chargée de délivrer les accréditations aux organismes intervenant dans l’évaluation de la conformité en France. »

    Mais cette prudence n'a pas empêché d'énoncer quelques vérités dérangeantes :

    « Avantages et inconvénients des méthodes. Alors que le laboratoire allemand Biocheck met en avant la rapidité et le faible coût de son test Elisa, Labocea annonce un délai de quinze jours ouvrés pour présenter le résultat et une facture proportionnellement plus lourde. La raison ? La méthode de la chromatographie-spectrométrie de masse utilisée à Brest nécessite un travail long et minutieux de préparation des échantillons avant de procéder avec précision à la séparation, la quantification et l’identification des molécules présentes. Mais elle présente l’avantage d’être adaptée à l’urine. Tandis que le test Elisa est initialement conçu pour l’eau, "une matrice beaucoup moins complexe" souligne Sophie Goulitquer, chef du service des micropolluants. À Labocea, on remarque, par ailleurs que le test du labo allemand se sert de "la spécificité des anticorps" créés en réaction au pesticide pour détecter la présence des molécules de glyphosate. D’où, "un risque élevé de faux positifs" liés à la présence de molécules de la même famille que le glyphosate. »

    « ...faux positifs... » ? Comment doit-on interpréter les résultats de Biocheck pour les deux journalistes obtenus avec une méthode sensible aux faux positifs quand ces résultats sont supérieurs à la limite de détection du CHU de Limoges obtenus avec une méthode plus fiable ?

    http://seppi.over-blog.com/2019/11/la-farce-des-tests-au-glyphosate-dans-le-mensuel-du-morbihan.html

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  10. Histoire de la typhoïde : une maladie maintenant négligée dans les pays occidentaux


    le 5 novembre 2019


    De nouveaux variants génétiques résistants à tous les antibiotiques connus d’une maladie mortelle mais considérée comme « ancienne » – la fièvre typhoïde – traversent les frontières internationales et soulèvent quelques inquiétudes. Des cas ont été répertoriés au Pakistan, en Inde, au Bangladesh, aux Philippines en Irak mais aussi au Guatemala, au Royaume-Uni, aux USA, en Allemagne et plus récemment en Australie et au Canada. Ces dernières années ces germes résistants ont aussi envahi de nombreux pays africains. En l’absence de statistiques globales et fiables l’extension de la typhoïde résistante aux antibiotiques est probablement beaucoup plus importante qu’on ne le croit.

    L’agent de la fièvre typhoïde est une bactérie, Salmonella enterica serovar Typhi, S.typhi pour faire simple, et cette fièvre est mortelle dans 20 % des cas si ceux-ci ne sont pas correctement traités. S. typhi se répand de personne à personne avec l’eau et les aliments qui ont été contaminés par une eau elle-même contaminée par des eaux usées. Par conséquent la fièvre typhoïde est associée à une mauvaise gestion de l’eau et à des pratiques sanitaires défectueuses. L’apparition de souches très difficiles à traiter constitue une perspective particulièrement alarmante. Alors que jamais auparavant on n’a autant voyagé et que le commerce est devenu mondialisé il apparaît inévitable qu’une épidémie locale de typhoïde puisse avoir des répercussions internationales. Les souches de S. typhi multirésistantes isolées en Europe, en Australie et en Amérique du Nord provenaient de personnes qui avaient voyagé, en particulier au Pakistan où une importante épidémie de typhoïde sévit depuis plusieurs années avec 5274 décès dans la Province du Sindh depuis 2016. La souche pakistanaise est résistante à tous les antibiotiques à l’exception de l’azithromycine, un macrolide de la famille de l’érythromycine.

    En Grande-Bretagne, compte tenu des liens avec certains pays d’Asie du Sud-est, environ 500 cas de typhoïde difficilement traitable sont répertoriés chaque année. Aux USA, il y a eu récemment au moins 309 cas de typhoïde, 80 % d’entre eux décrits pour des personnes ayant voyagé dans les jours précédents. En Allemagne, 56 cas ont été comptabilisés en 2018, pratiquement tous associés à des personnes ayant voyagé.

    Le retour de la typhoïde constitue un véritable choc pour l’organisation des systèmes de santé des pays occidentaux riches. Entre la fin du XIXe siècle et les années 1950, l’amélioration des conditions sanitaires, la vaccination et les antibiotiques ont pratiquement éliminé cette maladie de la plupart des pays dits riches. Après deux générations le retour de la typhoïde mortelle dans ces pays est devenu une réalité. Comment en est-on arrivé là ? La réponse n’est pas très plaisante à exposer car elle est liée au fait que l’éradication de cette maladie au siècle dernier (XXe siècle) était considérée comme un acquis alors que le germe de la typhoïde existe toujours et n’a jamais été éradiqué comme ce fut le cas pour la variole et comme la typhoïde était devenue dans les pays riches une maladie « ancienne » les contrôles sanitaires aux frontières devinrent plus laxistes puisque ces pays occidentaux en étaient venus à considérer que cette maladie était une maladie réservée aux pays pauvres et aux analphabètes. Cette négligence est en passe de devenir très coûteuse pour les pays riches. Et pour contrôler cette nouvelle typhoïde multi-résistante aux antibiotiques cela dépend des nouvelles technologies de prévention, de diagnostic et de traitement. Il est tout aussi crucial de ne pas oublier le passé afin d’être capables de maîtriser cette nouvelle typhoïde comme nous avons été capables de le faire par le passé mais sans répéter les erreurs qui ont été accumulées alors.

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  11. La typhoïde tuait les pauvres mais aussi les Rois.

    Des analyses génomiques et archéologiques ont clairement montré que la typhoïde a toujours circulé dans les populations humaines depuis des millénaires. Si on ne peut pas établir une rétrospective exacte en se référant aux seuls écrits passés, la typhoïde était considérée comme une maladie mystérieuse qui tuait aussi bien les rois et les riches que les pauvres dans le monde entier. La typhoïde était redoutée par les armées en temps de guerre. Durant la deuxième guerre des Boers (1898-1902, lien) l’armée britannique fit état de plus de 8000 morts provoqués par la fièvre typhoïde. En dépit de sa fréquence la cause de la typhoïde et son mode de transmission restaient mystérieux. Beaucoup d’experts considéraient que c’était une maladie de l’ « air malsain » ayant pour origine les denrées pourrissantes et les odeurs d’égouts. De plus il n’y avait pas beaucoup de possibilités d’établir un diagnostic précis permettant d’exclure d’autres cas de fièvres. La notion moderne de la typhoïde en tant que maladie avec des signes cliniques précis, principalement transmise par l’eau et la nourriture ayant une origine bactérienne, n’émergea que progressivement au cours du XIXe siècle après que des pandémies répétées de choléra [maladie distincte de la typhoïde qui ne doit pas non plus être confondue avec le typhus] encouragèrent les spécialistes à se pencher sur les modes de transmission du choléra par l’eau. Ce concept de transmission par l’eau coïncidait dans de nombreux pays occidentaux avec des travaux d’amélioration des infrastructures sanitaires et ceci encouragea des investissements dans le traitement des eaux usées et dans les installations de distribution d’eau potable.

    Par exemple dans la ville universitaire anglaise d’ Oxford le spectre de la typhoïde favorisa des interventions radicales sur les infrastructures et les réseaux hydrologiques. Henry Liddell, doyen du Christ Church College, père d’Alice, l’inspiratrice du conte de Lewis Carroll « Alice au pays des merveilles », dont l’épouse avait failli mourir de typhoïde, supervisa personnellement les travaux d’amélioration des réseaux d’eaux usées en enterrant les canaux d’égouts en 1863. Vers 1870 ces travaux, favorisés par des investissements massifs du gouvernement permirent de doter la ville d’Oxford d’un réseau d’égouts modernes, de restaurer toutes les fosses septiques fuyardes, d’interdire tout puisement d’eau dans des puits proches des systèmes d’égout et de construire une station de filtrage de l’eau potable de la ville. Le cas de la ville d’Oxford n’était pas isolé puisqu’au tournant du siècle la majorité des grandes villes européennes et de bien d’autres pays étaient dotées d’infrastructures sanitaires efficaces en ce qui concernait l’eau.

    Il apparut très vite, malgré quelques erreurs de parcours, qu’il existait une corrélation claire entre l’amélioration de la qualité de l’eau et le recul de la mortalité due aux maladies transmises par l’eau dont en particulier la typhoïde.

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  12. De la prévention à l’éradication.

    L’apparition de nouvelles technologies ont ensuite permis d’infléchir l’occurence de ce qui était considéré comme une maladie pouvant être évitée. En 1897, Maisdstone fut la première ville anglaise traitant la totalité de son système d’adduction d’eau potable avec du chlore. La vaccination émergea d’une autre façon pour protéger les populations sans infrastructure sanitaire. Imaginée par des biologistes anglais et allemands en 1896, les premiers vaccins contre la typhoïde étaient fabriqués avec des bacilles tués par la chaleur et comptèrent parmi les premiers vaccins anti-bactériens. Durant la seconde guerre des Boers les troupes britanniques « quittant la civilisation » pouvaient choisir de se faire vacciner. Cette première expérimentation de vaccination avec des bacilles inactivés fut marquée par des problèmes de qualité du vaccin et d’effets secondaires qui rendaient la vaccination particulièrement difficile à supporter. Cependant avant la première guerre mondiale toutes les grandes puissances utilisaient des vaccins améliorés pour protéger les troupes et les voyageurs.

    Le nouveau statut de la typhoïde comme maladie pouvant être évitée fut célébré comme étant une grande réussite de la « science occidentale rationnelle ». L’idée d’une éradication émergea également ce qui stimula la nouvelle profession qu’était devenue la bactériologie. Les travaux de recherches montrèrent rapidement que la situation était beaucoup plus complexe qu’on ne l’imaginait. Bien qu’il apparut de plus en plus clairement que le mode de transmission était l’eau et les aliment souillés, le fait que la bactérie pouvait être également transmise via les selles par des porteurs sains durant des années après avoir guéri de la maladie devenait un sujet de préoccupation. Ce concept de « porteurs sains » avancé par le bactériologiste allemand Robert Koch en 1902 réduisit significativement les espoirs d’éradication de la maladie. Comment un porteur sain de la maladie pouvait-il constituer un danger pour les autres ?

    L’approche pour cerner ce problème soulevé par Koch suivit en droite ligne les valeurs socio-culturelles de l’époque. Alors que toutes les personnes suspectées d’être des « porteur sains » de la maladie furent contraintes de rester dans leur communauté si elles s’astreignaient à des précautions d’hygiène (comme par exemple de ne travailler ni dans la production d’aliments ni dans le traitement ou le transport de l’eau potable) certaines personnes furent isolées par la force. Décider de qui pouvait inspirer confiance ou devait être isolé ne relevait plus de la neutralité stricte et refléta rapidement les préoccupations du moment, à savoir l’immigration, le racisme, le chauvinisme, les normes sexuelles et le militarisme naissant. Par exemple en Allemagne les bactériologistes tentèrent de nettoyer les zones de déploiement militaire identifiées comme devant être empruntées pour envahir la France en testant les communautés, en établissant des listes de porteurs sains et en plaçant certaines personnes en isolement dès 1904. Les populations habitant dans le centre du Reich échappèrent à ces contraintes mais les autorités militaires nourrissaient quelques scrupules en ce qui concernait la mise en place de ces mesures dans les zones jouxtant la frontière française sous un prétexte strictement militaire. Pendant toute la première guerre mondiale les soldats allemands étaient examinés en routine et les porteurs sains potentiels issus de région où des épidémies de typhoïde avaient eu lieu par le passé ne pouvaient pas être enrôlés dans l’armée. Encore une fois personne n’était traité sur le même plan d’égalité comme certaines population d’origine juive de l’est du Reich régulièrement accusées d’être des porteurs sains susceptibles de répandre la maladie.

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  13. Aux USA Mary Mallon, une immigrante irlandaise surnommée plus tard « Typhoid Mary », devint la porteuse saine la plus connue après avoir infecté les familles pour lesquelles elle faisait la cuisine. Elle fut placée en quarantaine entre 1907 et 1910 et à nouveau internée de 1915 jusqu’à sa mort en 1936 après avoir enfreint les conditions de sa remise en liberté en exerçant à nouveau le métier de cuisinière sous un nom d’emprunt (illustration datant de 1909). Les autorités britanniques quant à elles enfermèrent en majorité des « porteuses saines » présumées sous le prétexte qu’elles n’étaient pas saines d’esprit car elles ne comprenaient pas pourquoi elles étaient obligées de se soumettre à des mesures sanitaires strictes. Beaucoup d’entre elles furent isolées dans l’asile de fous Long Grove situé à Epsom entre 1907 et jusqu’en 1992. Depuis cette date de sérieux doutes au sujet de la réelle folie de ces femmes émergea dans l’opinion.

    Le déclin de la maladie s’accentua par la suite et les cas de porteurs sains mis en isolement ne firent plus que très rarement la une des journaux. À la fin de la seconde guerre mondiale les espoirs d’éradication de la maladie s’amplifièrent comme en Europe et en Amérique du Nord avec des installations d’épuration des eaux usées fonctionnant bien, la chloration de l’eau, la surveillance scrupuleuse des cas de typhoïde et du devenir des porteurs sains, avec la vaccination et l’arrivée des thérapies antibiotiques efficaces pour les victimes de la maladie (chloromycétine en 1948) et les porteurs sains (ampicilline en 1961) cette maladie devint progressivement une menace négligeable. Bien que des cas de typhoïde furent constatés comme par exemple sur des gros bateaux de croisière, dans des stations balnéaires et accessoirement dans des villes focalisèrent l’opinion publique car cette maladie devint de plus en plus une maladie du passé, héroïquement vaincue par les actions sanitaires de grande ampleur et les progrès de la médecine. Il n’y avait donc pas vraiment de raisons de se soucier d’une réemergeancee de cette maladie en faisant entièrement confiance à la science oeuvrant pour son éradication définitive.

    Une division infectieuse.

    En réalité cette confiance aveugle était une erreur. Si la typhoïde avait pratiquement disparu des pays riches elle restait endémique dans la plupart des autres pays du monde. Durant la deuxième partie du XXe siècle, la division infectieuse fut renforcée par une relative désinvolture des campagnes d’éradication de la maladie. Il aurait fallu des investissements de grande ampleur pour procurer aux « pays du sud » une source sure d’eau propre et potable, pour organiser des usines de retraitement des eaux usées et la mise en place de structures médicales appropriées pour, sur une longue période, maîtriser non seulement la typhoïde mais également bien d’autres maladies dans le sud global. Or ces investissements restent non coordonnés et largement insuffisants. Plutôt que de s’occuper de ce problème les pays riches n’ont eu d’autre objectif que de protéger leurs propres populations prioritairement avec la vaccination, les antibiotiques et en mettant en place des régulations de bio-sécurité pour éviter que des voyageurs et des migrants importent la typhoïde. Cette stratégie économiquement rentable sur le court terme s’avérera extrêmement coûteuse sur le long terme. Pendant la guerre froide autant les pays occidentaux que ceux du bloc de l’est aidèrent les « pays du tiers-monde » que ce fussent des aides gouvernementales ou via des organisations non gouvernementales pour maîtriser des maladies très dévastatrices comme la malaria ou la variole, autant la typhoïde fut plutôt délaissée.

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  14. Et pendant ce temps-là l’accroissement des populations des pays du sud aggrava les problèmes d’accès à une eau de qualité, mais aussi l’accès à la santé et, combinés au retard pris pour développer des structures adaptées pour la santé comme les hôpitaux et les dispensaires, cet ensemble de circonstances fit le lit pour un développement parfait de la typhoïde dans les pays du sud. De plus l’utilisation intensive d’antibiotiques pour juguler les épidémies locales favorisa l’apparition de souches résistantes.

    Accroissement continuel des cas de typhoïde.

    En 1967, des biologistes en Grèce et en Israël signalèrent l’isolement d’une souche de S.typhi avec résistance au chloramphenicol transmissible à d’autres souches. La même année des experts britanniques analysant des souches de S.typhi provenant du Koweit notèrent une résistance transmissible horizontalement non seulement contre le chloramphenicol mais également contre l’ampicilline et les tétracyclines. Cinq ans plus tard une sérieuse épidémie à Mexico City qui affecta plus de 100000 personnes révéla que la souche était multirésistante mais heureusement encore sensible à l’ampicilline. Des résultats similaires furent signalés par l’Inde et le Vietnam. La réponse des pays occidentaux fut à nouveau un renforcement des contrôles sanitaires des voyageurs et des campagnes de vaccination plutôt que de mettre en place avec les pays concernés des stratégies de grande envergure pour combattre les facteurs déclenchant ces épidémies dans les pays à faible revenu et favorisant l’apparition de nouvelles résistances aux antibiotiques. Les commentaires des pays occidentaux à propos des épidémies mexicaine et indienne furent une trop grande confiance aux antibiotiques pour juguler les épidémies et un usage inapproprié de ces derniers. Rarement les facteurs déclencheurs de ces épidémies furent évoqués, comme l’accès aux soins médicaux, la rareté d’une eau potable de qualité et des systèmes d’évacuation et de traitement des eaux usées adéquats et aussi, ironiquement, que la plupart des antibiotiques avaient été importés des pays occidentaux, les seuls producteurs de ces produits.

    À l’évidence la priorité des pays occidentaux, encore une fois, était la bio-sécurité de leurs populations alors que la responsabilité collective mondiale n’était pas de leur ressort. De ce fait les aides financières, médicales et techniques de ces pays occidentaux restèrent limitées en regard des immenses contraintes apparues avec l’urbanisation, conséquence de l’accroissement de la population dans les zones à risque endémique. Et dans le même temps la principale préoccupation des pays occidentaux fut d’éviter « l’importation de souches résistantes étrangères » en consacrant des sommes d’argent conséquentes pour contrôler les frontières, les voyageurs et les migrants aux frontières : culturellement la typhoïde est une maladie réservée aux populations peu civilisées. En réponse à l’épidémie mexicaine les autorités sanitaires américaines ont non seulement renforcé leur contrôle des souches de S.typhi étrangères mais ils ont intensifié leur contrôle des population « hispaniques » locales tout en diabolisant les déplorables habitudes d’ « hygiène hispanique » même s’il n’existe aucune évidence scientifique à ce sujet.

    Encore et toujours de la négligence.

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  15. Négliger tout effort international pour combattre la typhoïde a perduré au cours des années 1980 et 1990 et fut conforté par de nombreuses lacunes dans le système de surveillance sanitaire mondiale, une multitude de pays « du sud » n’étant pas pris en considération. De plus les décideurs accordaient beaucoup d’espoirs aux nouveaux traitements thérapeutiques. Les instabilités économiques et politiques provoquèrent un retour en arrière des systèmes de santé dans ces pays, par exemple dans les pays de l’ancienne sphère soviétique après la chute de l’URSS et aussi dans les pays en voie de développement dont les économies étaient sous la surveillance de la Banque Mondiale pour implémenter la politique de globalisation de l’économie. Par conséquent tous ces pays, sans services de santé adéquats puisqu’ils traversaient une crise économique parfois durable, n’eurent pas d’autre choix que de trouver des antibiotiques moins coûteux pour contrôler les épidémies. Ce phénomène coïncida avec la désaffection des grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux pour la recherche de nouveaux antibiotiques, le retour sur investissements n’étant plus assuré, en d’autres termes les antibiotiques ne sont plus « profitables ». En 1988, une épidémie de typhoïde frappa le Cashmire et la bactérie se révéla être résistance aux trois principaux antibiotiques normalement utilisés. Des observations similaires furent communiquées en provenance de Shanghaï, du Pakistan et du delta du Mékong. Des études génétiques révélèrent qu’une grande partie des résistances était associées à la dispersion d’un haplotype spécifique ayant incorporé un groupe de gènes hérités simultanément. Les souches ayant acquis cet haplotype furent appelées séparément H58, se répandirent et dispersèrent cette résistance (dispersion génétique horizontale à l’aide de plasmides) non seulement contre les vieux antibiotiques de première ligne mais de manière croissante contre les antibiotiques gardés « en réserve » telles que les fluoroquinones et les céphalosporines. À la fin des années 1990 la majorité des souches isolées lors d’une épidémie qui frappa le Tajikistan étaient résistantes aux fluoroquinones puis des résistances sporadiques aux céphalosporines furent signalées au début des années 2000.

    - voir croquis sur site -

    L’épidémie actuelle qui sévit au Pakistan depuis 2016 est due à une souche ultra-résistante qui est un variant de H58 et n’est plus sensible qu’à un seul antibiotique, l’azithromycine. Il suffira d’une seule mutation supplémentaire pour que S.typhi acquiert une résistance totale à tous les antibiotiques connus à ce jour.

    Nouvelle génération de vaccins.

    Cette histoire discontinue de la typhoïde montre clairement les limites de la politique sanitaire adoptée tant au niveau local que régional ou international quand il s’agit de tenter d’arrêter la progression de la maladie aux frontières d’un Etat. Soit on justifie les actions menées en dehors de toute considération éthique ou de responsabilité collective, soit on met en avant l’intérêt particulier d’un Etat dans son devoir de protéger sa population. L’apparition des multi-résistances aux antibiotiques est une menace globale et elle ne pourra être appréhendée efficacement que dans le cadre d’une action internationale encore plus robuste. Fort heureusement une nouvelle génération de vaccins pourrait aider à circonscrire les épidémies récurrentes de typhoïde dans le monde entier. Le nouveau vaccin Vi conjugué (TCV, voir le lien) mis au point par la fondation Vaccine Alliance (Gavi) a passé avec succès les tests d’autorisation de mise sur le marché. Il s’agit du Typbar-TCV en dose unique autorisé dès l’âge de six mois qui a été récemment licencié en Inde, au Népal, au Cambodge et au Nigeria. D’autres vaccins sont en cours d’étude ou d’homologation.

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  16. Le vaccin Typbar-TCV a été développé par la compagnie indienne Bharat Biotec et non dans un pays occidental, ce qui constitue une grande différence. Il a été conçu dans un pays frappé par des épidémies récurrentes de typhoïde. Ironie de l’histoire de ce vaccin, il a d’abord été testé sur des enfants en Grande-Bretagne. En 2017, une centaine de volontaires ayant été vaccinés avec ce produit ont bu un grand verre d’eau contaminée avec des S. typhi vivantes pour tester l’efficacité du vaccin. Ça se passait justement à Oxford où eurent lieu quelques années auparavant quelques cas de typhoïde et l’évènement encouragea le gouvernement britannique à préconiser la vaccination contre cette maladie.

    On assiste donc à un complet retournement de situation dans la manière d’appréhender ce problème sanitaire. Ce sont les pays concernés qui en bénéficient en premier lieu et non pas l’inverse comme par le passé.

    Un problème « bio-social ».

    Les nouveaux vaccins sont, certes, prometteurs pour contourner le problème des résistances aux antibiotiques mais la question fondamentale de l’accès des populations à une eau potable de qualité reste pendant dans de nombreux pays. Le risque encouru avec ces nouveaux vaccins est de délaisser encore une fois les investissements nécessaires dans des infrastructures permettant aux populations d’avoir accès à une eau potable de qualité. Si on remonte à l’ « histoire » du combat contre la typhoïde on se rend compte de l’importance de la prise en charge de la lutte pour une eau propre. Elle commence au niveau des villages et des villes comme ce fut le cas jadis à Oxford. Chaque ville ou village devra développer son propre système de production d’eau de qualité. Ce qui manquera malheureusement toujours ce sont les aides financières. La Salmonella typhi s’est remarquablement bien adaptée à nos habitudes de vie et elle porte l’empreinte génétique des interventions humaines pour la combattre. Les combats futurs contre cette bactérie, qu’ils soient de dimension biologique ou sociale, ne pourront qu’être une combinaison raisonnée de l’ensemble de ces deux approches.

    Traduction d’un article paru sur le site The Conversation

    Illustrations : The Conversation

    Liens : http://www.bbc.co.uk/history/british/victorians/boer_wars_01.shtml

    https://academic.oup.com/cid/article/69/Supplement_5/S385/5587093

    https://www.bbc.com/news/uk-scotland-north-east-orkney-shetland-26957972

    https://cmr.asm.org/content/cmr/28/4/901/F5.large.jpg?width=800&height=600&carousel=1

    https://www.gavi.org/library/news/press-releases/2017/millions-of-children-set-to-be-protected-against-typhoid-fever/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/11/05/histoire-de-la-typhoide-une-maladie-maintenant-negligee-dans-les-pays-occidentaux/

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  17. Laisse-les manger leur steak : Pas de honte, la viande rouge n'est pas mauvaise pour vous ou le changement climatique


    Sott.net
    dim., 03 nov. 2019 17:03 UTC


    Imaginez commander à manger dans votre restaurant préféré. Vous savez ce que vous voulez sans hésitation : un steak de 8 onces parfaitement marbré, cuit à point. Juste avant votre commande, votre rendez-vous vous dit qu'ils ont lu que les vaches sont une cause du changement climatique et que la viande n'est peut-être pas un aliment qui est bon pour la santé. Soudain, la salade César semble être une meilleure option.

    On a déjà tous eu honte de manger un steak. Depuis que le rapport de 1977 du sénateur George McGovern sur les objectifs alimentaires a déclaré que la viande rouge était un méchant pour la santé, les Américains ont été chassés de la consommation de viande rouge. Selon le ministère américain de l'Agriculture, la consommation de viande rouge a chuté de plus de 24 % depuis 1976. Au cours de cette période, étude après étude, on a tenté d'établir un lien entre la viande rouge et une liste de problèmes de santé.

    Jusqu'à maintenant.

    Tant d'études, tant de failles

    Trois études publiées récemment dans les Annales de la médecine interne ont fait quelque chose que trop peu d'articles font : se demander si les études précédentes avaient quelque chose de valable.

    Les chercheurs qui ont rédigé le rapport ont analysé 61 études antérieures portant sur plus de 4 millions de participants afin de déterminer si la viande rouge avait une incidence sur le risque de maladie cardiaque et de cancer.

    Les trois sont arrivés à la même conclusion : La diminution de la consommation de viande rouge n'a eu que peu ou pas d'effet sur la réduction du risque de maladie cardiaque, de cancer ou d'accident vasculaire cérébral.

    Comment tant d'études peuvent-elles être fausses ?

    La recherche nutritionnelle repose souvent sur des études d'observation basées sur des enquêtes. Ils font le suivi des groupes de personnes et des aliments qu'elles consomment, ou tentent d'établir un lien entre les habitudes alimentaires passées d'une personne et son état de santé actuel. Le résultat s'apparente au tableau de la criminalité d'un film de la mafia avec un fil rouge aléatoire reliant des suspects eux-même aléatoires pour essayer de trouver qui est le coupable.

    Les études d'observation se fondent sur le fait que les participants se souviennent des repas passés, parfois jusqu'à un mois en arrière. Même lorsque les habitudes alimentaires sont suivies en temps réel à l'aide d'agendas alimentaires, des problèmes surgissent. La recherche a montré que les participants ne donnent pas de réponses honnêtes et qu'ils remplissent souvent leurs agendas alimentaires avec des aliments typiquement " bons " comme les légumes, tout en omettant des choses comme la viande, les sucreries et l'alcool. Il y a aussi l'obligation de déclarer avec précision la taille des portions et de connaître les ingrédients des aliments consommés dans les restaurants.

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  18. Le bœuf pourrait être plus sain que la fausse viande

    La marge d'erreur est énorme. Une bien meilleure méthode d'étude serait d'enfermer les gens dans des cellules pendant un certain temps afin de pouvoir contrôler précisément ce qu'ils ont mangé et fait, puis de mesurer leurs résultats. De toute évidence, une telle structure soulève des questions d'éthique, et c'est pourquoi les études par observation sont plus courantes, quoique viciées.

    Certaines entreprises comme Impossible Foods et Beyond Meat ont essayé de tirer profit de l'idée fausse que l'on se fait de la consommation de la viande sur la santé. Selon la société d'études de marché Mintel, 46 % des Américains pensent que la viande à base de plantes est meilleure pour nous que la vraie viande. Ironiquement, les messages antiviande pourraient mener les gens à des options moins saines.

    La viande d'origine végétale peut donner l'impression d'être plus saine, mais cette perception est loin d'être la réalité. Un hamburger de bœuf maigre contient en moyenne près de 20 % moins de calories et 80 % moins de sodium que les deux faux burgers de viande les plus populaires, l'Impossible Burger et le Beyond Burger.

    La fausse viande est aussi un aliment "ultra-traité", rempli d'ingrédients imprononçables. Le National Institutes of Health a publié en mai une étude selon laquelle les aliments ultra-transformés entraînent une prise de poids. Contrairement aux études observationnelles, cette recherche était une étude contrôlée et randomisée.

    La Terre survivra à votre consommation de viande

    Il n'y a pas que les allégations santé erronées concernant la viande rouge qui méritent un autre regard. Ces dernières années, on nous a dit qu'il était essentiel de réduire la consommation de viande pour sauver la planète. Mais malgré ce que disent les critiques, même si tout le monde en Amérique devenait végétalien du jour au lendemain, les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis ne seraient réduites que de 2,6%.

    Depuis le début des années 1960, les États-Unis ont réduit les émissions de GES du bétail de 11,3 % tout en doublant la production de l'élevage. La production de viande contribue relativement peu à nos niveaux globaux de GES. Dans d'autres pays, elle peut avoir un impact plus important. La solution n'est pas de sermonner tout le monde pour qu'il n'y ait plus de viande. Partager nos progrès s'avérerait un moyen plus probable et plus efficace de réduire les émissions que de couper la viande ou de la remplacer par un analogue ultra-traité.

    Will Coggin est le directeur général du Centre pour la liberté des consommateurs, qui est financé par des restaurants, des entreprises alimentaires et d'autres intérêts

    Source : Will Coggin, USA Today - Traduction fr.Sott.net

    https://fr.sott.net/article/34541-Laisse-les-manger-leur-steak-Pas-de-honte-la-viande-rouge-n-est-pas-mauvaise-pour-vous-ou-le-changement-climatique

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  19. L'écologie sert d'excuse à la Norvège pour faire disparaître la culture autochtone


    Ian Florin
    Les 7 du Québec
    sam., 02 nov. 2019 19:29 UTC


    La décision d'imposer l'abattage d'une partie d'un troupeau de rennes au nord de la Scandinavie contre l'avis de l'ONU révèle une face sombre de la politique environnementale norvégienne, selon Ian Florin, doctorant à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université de Genève

    La Norvège met les éleveurs de rennes au pas

    En ordonnant cet été l'abattage de la moitié d'un troupeau de rennes dans le Finnmark, les autorités norvégiennes ont provoqué l'indignation d'une partie du pays et des observateurs internationaux.

    C'est que le différend qui oppose depuis 6 ans le royaume au jeune éleveur Jovsset Ante Sara a pris une tournure autoritaire invraisemblable : avalisée par la justice le 16 août dernier, la décision des autorités est intervenue au mépris d'une recommandation du Comité des droits de l'homme de l'ONU demandant à la Norvège d'attendre ses conclusions avant de prendre des mesures.

    Alors que la page de deux siècles de discrimination raciale systématique à l'égard des peuples autochtones est officiellement tournée, ce passage en force fait resurgir une attitude coloniale que d'aucuns pensaient révolue. L'argumentaire écologique utilisé par le gouvernement pour justifier la réduction drastique du cheptel ne convainc pas la communauté samie, qui dénonce une grave violation de son droit à l'existence.

    La mort lente d'un savoir-faire essentiel

    Depuis qu'il a refusé de se soumettre à l'ordre de réduire son troupeau de 166 à 75 têtes en 2013, Jovsset Ante Sara incarne l'opposition aux velléités assimilationnistes norvégiennes. Pour le parlement sami et les nombreux soutiens des 10% de la communauté pratiquant encore l'élevage, la réduction du cheptel imposée par le gouvernement signe la faillite annoncée de toute la profession, entraînant la mort progressive d'un savoir-faire essentiel à la transmission de la langue et de la culture. C'est avec ces arguments que Jovsset Ante Sara a poursuivi l'Etat norvégien en justice pour atteinte à son mode de vie, entamant une saga judiciaire qui allait le mener devant le comité onusien chargé de veiller à la protection des particuliers contre les ingérences de l'Etat.

    L'annonce des autorités de vouloir procéder sans tarder à l'euthanasie d'une partie du troupeau du jeune éleveur a intensifié la mobilisation parmi les quelque 85 000 Samis vivant dans les zones les plus septentrionales de la Scandinavie. Pour éviter l'abattage, Jovsset Ante Sara a ainsi pu compter sur l'appui direct d'un confrère, à qui il confiait une partie de son troupeau afin de se conformer à la loi. Si le gouvernement présente ce legs comme une solution réjouissante, les éleveurs y voient un acte de désobéissance civile nécessaire.

    Une lutte non violente

    Déterminante pour les droits des Samis en Norvège, la lutte non violente a obtenu ses premiers succès à la fin des années 1970, quand l'opposition massive à un barrage hydroélectrique à proximité de la ville d'Alta avait abouti à la reconnaissance des droits des peuples autochtones dans la Constitution norvégienne. Aujourd'hui, c'est la sœur de Jovsset Ante - l'artiste Máret Anne Sara - qui mène les actions les plus retentissantes parmi les activistes samis militant pour le droit à pouvoir vivre de l'élevage. Pour protester contre ce qu'elle ressent comme une colonisation à la fois économique et culturelle, elle a empilé 200 têtes de rennes ensanglantées sur le parvis d'un tribunal où le cas de son frère était jugé.

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  20. L'esthétique macabre de sa Pile o'Sápmi était là pour faire directement écho aux Piles o'Bones, ces amas de têtes de bisons entassées par les chasseurs occidentaux dans les plaines nord-américaines. Pour Máret Anne Sara, il s'agit de montrer que la réduction forcée du cheptel norvégien ressort de la même logique que celle qui guidait les colons européens quand ceux-ci s'attaquaient aux bisons pour mieux conquérir le territoire des Amérindiens.

    Des expertises aux accents alarmistes

    Face à la contestation samie, le gouvernement conservateur d'Erna Solberg se défend de toute réminiscence coloniale, insistant sur la nécessité de mettre en place une « renniculture durable » avec un nombre réduit de bêtes. Pour les autorités, la régulation est nécessaire afin d'éviter une explosion du cheptel, qui aurait des conséquences négatives importantes sur l'environnement et le développement économique. Si elle met l'emphase sur l'aspect écologique, la position norvégienne renvoie à la façon dont les Etats - notamment en Afrique - ont historiquement considéré les systèmes pastoraux comme économiquement inintéressants, désorganisés et néfastes pour l'environnement.

    Une étude de 2015 montre que ce discours fait mouche en Norvège et contribue à créer une image négative des éleveurs dans l'opinion publique. Ceux-ci sont dépeints comme des irresponsables, incapables de gérer leurs troupeaux de manière rationnelle, car animés uniquement par l'idée de faire du profit. S'appuyant sur cet imaginaire collectif, les autorités justifient leur action en mobilisant des expertises aux accents alarmistes qui dénoncent le surpâturage, la diminution de qualité du lichen ou encore la baisse du poids moyen des jeunes faons.

    Une politique arrogante

    Mais pour les syndicats d'éleveurs du Finnmark comme pour de nombreux spécialistes de la question, ces arguments ne sont pas fondés. Géographe ayant longtemps étudié le pastoralisme sami, Tor A. Benjaminsen a largement souligné les insuffisances des rapports gouvernementaux, accusant l'État norvégien de mener une politique arrogante, basée sur des conclusions scientifiques très discutables. Il a démontré que les expertises mobilisées par les autorités s'appuient sur des données satellitaires imprécises, elles ne prennent pas en compte le réchauffement climatique et se basent sur un nombre trop limité de troupeaux.

    Benjaminsen dénonce l'acceptation sans réserve des conclusions gouvernementales par les différentes juridictions s'étant penchées sur le cas de Jovsset Ante Sara, ignorant d'autres études récentes qui viennent les mettre à mal. Selon les recherches auxquelles il a dernièrement participé, l'impact de la surpopulation des rennes sur la toundra n'est pas suffisamment établi.

    Un siècle de politiques oppressives

    Quarante ans après la controverse d'Alta, il est communément admis dans le débat public en Norvège que les injustices liées à un siècle de politiques oppressives de norvégianisation des Samis ont été corrigées, et que ceux-ci jouissent de droits étendus sur leurs terres. L'ardeur avec laquelle les autorités veulent en finir une bonne fois pour toutes avec le cas de Jovsset Ante Sara en faisant fi des voix discordantes démontre le contraire.

    Si l'on pouvait croire au début de l'affaire aux bonnes intentions écologiques avancées par les autorités, la duplicité de son discours environnemental à l'égard des Samis se voit aujourd'hui comme le nez rouge au milieu de la figure de Rudolphe.

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  21. Pour la présidente du parlement sami, l'autorisation récemment accordée pour l'exploitation de la mine de cuivre de Nussir - dont les résidus seront déversés dans le fjord voisin - vient illustrer la façon dont les autorités incriminent les Samis sur des critères environnementaux, tout en avalisant des projets polluants qui empiètent sur les zones de pâturage.
    Un dialogue d'égal à égal

    En mettant en lumière la façon dont l'écologie est utilisée comme argument pour légitimer le contrôle étatique sur le mode de vie traditionnel des Samis, l'affaire Jovsset Ante Sara apparaît comme une manifestation de ce que l'anthropologue Hugh Beach appelle l'éco-colonialisme. D'une part, la manière dont le royaume sacrifie son engagement en faveur des peuples autochtones sur l'autel de la prérogative de puissance publique est préoccupante pour les droits de l'homme en Scandinavie. D'autre part, la façon dont l'Etat justifie une décision autoritaire avec des arguments contestés contribue à délégitimer le discours scientifique à propos de l'environnement, à l'heure où son importance est primordiale pour la transition écologique.

    Fin septembre, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme et de l'environnement appelait la Norvège à redoubler ses efforts en vue d'instaurer un dialogue d'égal à égal avec les Samis, regrettant la lenteur des progrès réalisés depuis des recommandations similaires transmises en 2011 et en 2016. La réussite des politiques environnementales, qui touchent souvent directement aux dynamiques territoriales, repose grandement sur l'implication des communautés locales.

    Ne pas tenir compte des intérêts de celles-ci exacerbe les tensions au sujet de l'utilisation des terres, mettant à mal l'efficacité des mesures mises en place. Les leçons à tirer de l'affaire Jovsset Ante Sara semblent aussi évidentes à énoncer que délicates à concrétiser : il faut véritablement intégrer les peuples autochtones dans les décisions qui touchent à leur environnement, car ils sont les premiers concernés par sa dégradation et sa préservation.

    Ian Florin, doctorant, Pôle de Gouvernance de l'Environnement et de Développement Territorial, Institut des Sciences de l'Environnement, Université de Genève

    https://fr.sott.net/article/34538-L-ecologie-sert-d-excuse-a-la-Norvege-pour-faire-disparaitre-la-culture-autochtone

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  22. 'Omniviolence' arrive et le monde n'est pas prêt


    par Tyler Durden
    Mar., 11/05/2019 - 23:25
    Écrit par Phil Torres via Nautil.us,


    Dans The Future of Violence, Benjamin Wittes et Gabriella Blum discutent d’un scénario hypothétique inquiétant. Un acteur solitaire au Nigeria, «riche en spams et en fraude en ligne», incite les femmes et les adolescentes à télécharger des logiciels malveillants qui lui permettent de surveiller et d’enregistrer leur activité, aux fins du chantage. La vraie histoire impliquait un homme de Californie que le FBI avait finalement capturé et envoyé en prison pendant six ans, mais s'il avait été ailleurs dans le monde, il l'aurait peut-être échappé. Comme le notent Wittes et Blum, de nombreux pays «n’ont ni la volonté ni les moyens de surveiller la cybercriminalité, de poursuivre en justice les contrevenants ou d’extrader des suspects vers les États-Unis».

    En d'autres termes, la technologie permet aux criminels de cibler n'importe qui n'importe où et, de plus en plus, en raison de la démocratisation.

    Un dénonciateur pour Cambridge Analytica affirme que les données constituent l'atout le plus précieux au monde
    Les biotechnologies, nanos et cyber technologies émergentes sont de plus en plus accessibles. Le politologue Daniel Deudney a un mot pour ce qui peut résulter: «omniviolence». Le rapport meurtrier / tué, ou «ratio K / K», est en baisse.

    Par exemple, l'informaticien Stuart Russell a décrit de manière frappante comment un petit groupe d'agents malveillants pourrait se livrer à l'omniviolence:

    «Un très petit quadricoptère d'un pouce de diamètre peut supporter une charge de un ou deux grammes», dit-il.

    «Vous pouvez les commander chez un fabricant de drones en Chine. Vous pouvez programmer le code de manière à indiquer: "Voici des milliers de photos du type de choses que je veux cibler." Une charge en forme de un gramme peut percer un trou dans neuf millimètres d’acier. Vous pouvez donc probablement aussi percer un trou dans un trou. la tête de quelqu'un. Vous pouvez en installer environ trois millions dans un semi-remorque semi-remorque. Vous pouvez conduire l'I-95 avec trois camions et avoir 10 millions d'armes attaquant New York. Ils ne doivent pas être très efficaces, seulement 5 ou 10% d’entre eux doivent trouver la cible. "

    Les fabricants produiront des millions de ces drones, disponibles à l’achat comme avec les armes à feu, précise-t-il, "sauf que des millions d’armes à feu n’ont aucune importance si vous n’avez pas un million de soldats. Vous n'avez besoin que de trois gars pour écrire le programme et le lancer. ”

    Dans ce scénario, le rapport K / K pourrait être de 3/1 000 000, en supposant une précision de 10% et une seule charge de un gramme par drone.

    C’est complètement - et horriblement - sans précédent. Le terroriste ou le psychopathe de l’avenir ne disposera pas seulement d’Internet ou de drones, appelés «tueurs de bombe» dans cette vidéo de l’Institut pour l’avenir de la vie, mais également de systèmes de biologie synthétique, de nanotechnologie et de systèmes d’IA sophistiqués. Ces outils rendent banales les dégâts causés au-delà des frontières internationales, ce qui soulève la question suivante: les technologies émergentes vont-elles rendre le système étatique obsolète ? C’est difficile de voir pourquoi pas.

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  23. Selon le philosophe anglais Thomas Hobbes, ce qui justifie l'existence de l'État, c'est un "contrat social".

    Les gens renoncent à certaines libertés en échange de la sécurité fournie par l'État, lequel agit comme un «arbitre» neutre qui peut intervenir en cas de conflit, punir les voleurs et les assassinats et faire respecter les contrats signés par des parties ayant des intérêts opposés.

    Le problème est que si n'importe qui peut attaquer n'importe qui n'importe où, les États deviendront - et deviennent - incapables de s'acquitter de leur tâche principale d'arbitre. C’est une tendance à l’anarchie, à «la guerre de tous contre tous», comme l’a dit Hobbes, en d’autres termes, une condition pour tous ceux qui vivent dans la peur constante d’être blessés par leurs voisins.

    En effet, dans un article récent, "The Vulnerable World Hypothesis", publié dans Global Policy, le philosophe Nick Oxford, affirme que le seul moyen de se défendre contre une catastrophe mondiale consiste à utiliser un système de surveillance universel et invasif, un " Panopticon high-tech. ”Dystopian sonore ? Cela m’arrive à coup sûr.

    Bostrom écrit: "Créer et utiliser le Panopticon de haute technologie nécessiterait des investissements considérables. Mais, en raison du prix en baisse des caméras, de la transmission, du stockage et de l'informatique des données, et des progrès rapides de l'analyse de contenu reposant sur l'IA, devenir à la fois techniquement réalisable et abordable."

    Bostrom est bien conscient des inconvénients: des acteurs corrompus dans un État pourraient exploiter cette surveillance à des fins totalitaires ou des pirates informatiques pourraient faire chanter des victimes sans méfiance. Pourtant, le fait est que cela peut toujours être une meilleure option que de subir une catastrophe mondiale après une autre.

    Comment les sociétés peuvent-elles lutter contre l'omniviolence ? Une stratégie pourrait consister en une machine super intelligente, essentiellement un algorithme extrêmement puissant, spécialement conçue pour gouverner équitablement. Nous pourrions alors mettre l’algorithme à la charge politique et, dans la mesure où il gérera en quelque sorte comme un «roi philosophe», ne nous inquiétons pas constamment de la mauvaise utilisation ou de l’exploitation abusive des données recueillies. Bien sûr, c'est une proposition fantastique. Même l'utilisation réelle de l'IA dans le système de justice pose de nombreux problèmes. Mais avons-nous maintenant une meilleure idée pour empêcher l'effondrement du système étatique sous le poids d'une autonomisation technologique généralisée ?

    Peut-être émergera-t-il une idée totalement nouvelle capable de préserver le système actuel - si nous voulons même le préserver. Ou peut-être que les technologies émergentes ne donneront pas aux gens autant d’autonomisation que ce que moi et d’autres pensent. Il se peut que les technologies offensives soient en retard sur les technologies défensives, ce qui rend très difficile la réussite d'une attaque. Il se pourrait également qu'avant que l'omniviolence et la démocratisation affaiblissent l'État, la civilisation s'effondre à cause de facteurs de stress liés au changement climatique tels que vagues de chaleur mortelles, méga-creusons, crues côtières, élévation du niveau de la mer, fonte des glaciers et des calottes polaires, désertification, ruptures des approvisionnements alimentaires, maladies. épidémies, perte de biodiversité, extinctions d’espèces et migrations massives. Si nous finissions par vivre à nouveau comme chasseurs-cueilleurs, l'inquiétude principale serait les bâtons et les pierres, et non les agents pathogènes de concepteur et l'intelligence artificielle.

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  24. La civilisation est une expérience. Nous ne pourrons peut-être pas obtenir les résultats escomptés. Alors, l’humanité ferait bien d’espérer le meilleur mais de se préparer au pire.

    * * *

    Phil Torres est un spécialiste des risques catastrophiques mondiaux et l'auteur de plusieurs livres. Son essai, «La surintelligence et l'avenir de la gouvernance: donner la priorité au problème du contrôle à la fin de l'histoire», paraît dans l'anthologie de 2018, Artificial Intelligence Safety and Security.

    https://www.zerohedge.com/technology/omniviolence-coming-and-world-isnt-ready

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    1. Hier, Sputniknews publiait cet article sur les défaillances de protection spatiale:

      Un immense astéroïde frôle la Terre, la Nasa ne le voit pas


      12:42 05.11.2019


      La Nasa ne s’est rendu compte qu’un immense astéroïde fonçait sur la Terre qu’un seul jour avant que celui-ci ne la frôle à une vitesse 30.577 km/h. Un délai qui empêche la moindre mesure d’être prise.

      La Nasa n’a pas vu un astéroïde de la taille d’un bus à impériale qui est passé trois fois plus près de la Terre que la distance entre notre planète et la Lune, relate le Sun.

      Connu sous le nom de 2019 VA, ce corps céleste de presque 13 mètres est passé à moins de 65.100 milles (104.768 km) de notre planète samedi 2 novembre dans l'après-midi. La Lune se trouve quant à elle à une distance d’environ 240.000 milles (386.242 km).

      Selon le média, la Nasa a indiqué que ses radars de suivi d’astéroïdes ne l’avaient pas détecté jusqu’à ce que le délai soit trop court pour agir. Le Jet Propulsion Laboratory de l’agence spatiale américaine explique que le corps céleste a été détecté une seule journée avant de passer à une vitesse 30.577 km/h près de la Terre.

      D’après le site d’information, la Nasa a juste eu le temps de calculer son orbite et de déterminer qu’il ne menaçait pas la Terre.

      L’agence spatiale américaine classe les corps célestes dans la catégorie «potentiellement dangereux» lorsqu’ils passent à moins de sept millions de kilomètres de la Terre et ont un diamètre supérieur à 140 mètres.

      Astéroïde C0PPEV1

      Auparavant, l’astéroïde C0PPEV1 s’est approché de la Terre plus près que n’importe quel autre objet géocroiseur (NEO) ce vendredi 31 octobre, survolant vers 14h45 UTC l'Afrique du Sud à quelque 6.200 km d’altitude.

      Astéroïde 162082

      Vendredi 25 octobre, l'astéroïde 162082, classé comme potentiellement dangereux, est passé près de la Terre à une distance d’environ 6,2 millions de kilomètres.

      https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201911051042374621-un-immense-asteroide-frole-la-terre-la-nasa-ne-le-voit-pas-/

      et, comme le commerce et l'usage des drones est autorisé !! TOUS les criminels s'en servent pour le transport d'armes, de drogues et pour larguer des grenades à haute altitude grâce aux dirigeants qui les y encouragent !
      PROTECTION SPATIALE = ZÉRO !

      (...) En d'autres termes, la technologie permet aux criminels de cibler n'importe qui n'importe où et, de plus en plus, en raison de la démocratisation.(...)

      PROTECTION BANCAIRE = ZÉRO !
      C'est pourquoi les criminels veulent supprimer les espèces pour vider la totalité des comptes en banques ! (les trafiquants continueront bien sûr à commercer avec des monnaies étrangères. Ouf !)

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  25. Adobe mène la charge contre l'épidémie croissante de vidéos Deepfake


    par Tyler Durden
    Mar., 11/05/2019 - 21:45


    La réalité des deepfakes - ou de la synthèse d'images humaines basée sur l'intelligence artificielle pour simuler la participation humaine à des vidéos - est devenue si répandue et alarmante que certains des plus grands noms de la technologie s'associent au New York Times pour lutter contre ce problème.

    Avec les progrès des outils de montage et de l'intelligence artificielle, les fausses vidéos - utilisées à des fins politiques pour de bons vieux films pornographiques de vengeance - deviennent de plus en plus importantes et certainement plus convaincantes. "Il sera bientôt possible de réaliser des vidéos convaincantes montrant quiconque dira quoi que ce soit et des photos de choses qui ne se sont jamais produites", a déclaré Axios.

    En conséquence, Twitter, Adobe et le New York Times proposent désormais un effort de collaboration pour définir clairement qui fait des photos ou des vidéos et quels changements ont été apportés au fil du temps.

    Adobe espère mettre en place un système permettant aux éditeurs d’ajouter au contenu des données de distribution sécurisées. La société pourrait inclure la technologie dans ses propres outils, mais elle souhaite que la technologie soit un "standard ouvert" que d'autres utiliseraient également. La société a présenté un prototype de cet outil plus tôt cette semaine lors de sa conférence MAX à Los Angeles.

    Les entreprises sont rejointes par une startup appelée Truepic, qui a également pour objectif de créer un "chemin sécurisé" à partir du moment où une photo ou une vidéo est capturée et qui peut ensuite être utilisée pour vérifier son authenticité.

    Kaveh Waddell d’Axios a déclaré que l’idée: "... résout une couche petite mais importante de la crise de la confiance en ligne. Cela permettrait au lecteur de vérifier que quelque chose venait d’Axios - mais s’ils sont sceptiques au départ pour Axios, La vérification qui n’est pas facilement accessible menace de diviser l’information en ligne en "contenu de confiance" de la part de ceux qui disposent des ressources nécessaires pour la vérifier, ainsi qu’une classe inférieure d’informations facilement rejetées. "

    De nombreuses entreprises cherchent à prouver leur authenticité par le biais de listes de transactions «blockchain» ou décentralisées qui ne peuvent être modifiées. Une autre idée implique une base de données détenue par une seule entreprise. Adobe a fait savoir qu'il n'avait pas encore défini le type de mécanisme à utiliser.

    Dana Rao, avocate générale chez Adobe, a déclaré: "En ce qui concerne le problème des deepfakes, nous pensons que la réponse est en réalité" le savoir, c'est le pouvoir "et la transparence. Nous pensons que si nous donnons aux gens des informations sur qui et à quoi faire confiance, avoir la capacité de faire les bons choix ".

    Marc Lavallee, responsable de la recherche et du développement au New York Times, a déclaré: «Discerner des informations fiables sur Internet est l’un des plus grands défis auxquels les consommateurs de nouvelles sont confrontés aujourd’hui. Pour lutter contre la désinformation, l'ensemble de l'écosystème, créateurs, éditeurs et plates-formes, devra collaborer. "

    Enfin, Del Harvey, responsable de la confiance et de la sécurité sur Twitter, a déclaré: «Servir et améliorer la conversation publique mondiale est notre mission principale sur Twitter. Tout le monde a un rôle à jouer dans la qualité de l’information et l’éducation aux médias. "

    Adobe organisera un sommet à son siège le mois prochain pour poursuivre la discussion. "Nous considérons cela comme une responsabilité partagée", a conclu Rao.

    https://www.zerohedge.com/technology/adobe-leading-charge-against-growing-epidemic-deepfake-videos

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  26. La montée en puissance des robots entrave l'emploi dans l'industrie automobile déjà en récession


    par Tyler Durden
    Mar., 11/05/2019 - 21:05


    Ce n'est plus une question de "si" nous allons éventuellement tous être remplacés par des seigneurs robot sur le lieu de travail, c'est une question de "quand".

    La nouvelle étude publiée par l’économiste fédéral de la Fed de St. Louis, Maximiliano Dvorkin, et la chercheuse associée, Asha Bharadwaj, faisait état de nuances quant à la manière dont cela se produirait - telles que les industries susceptibles de provoquer le plus de perturbations de l’automatisation -.

    Les auteurs ont constaté que l’automatisation avait principalement entraîné une baisse du nombre de professions "de compétence moyenne" aux États-Unis. Cette évolution s’est produite malgré la croissance simultanée des emplois hautement qualifiés et peu qualifiés.

    Cinq choses dont vous avez besoin pour protéger votre travail des robots

    Selon les auteurs, cette polarisation des emplois résulte de "l'automatisation et de la délocalisation, dans la mesure où ces deux facteurs réduisent la demande de professions peu qualifiées par rapport aux autres."

    Dans l’étude, les auteurs ont examiné deux types de travail:

    Si les tâches impliquent des tâches de routine ou des tâches non routinières

    Si les emplois utilisent principalement des compétences cognitives ou des compétences manuelles (cerveau vs force)

    Ils ont également examiné l'évolution de la situation de l'emploi dans ces quatre catégories:

    Cognitif non rituel, qui comprend les professions de gestion, professionnelles et connexes

    Manuel non routinier, qui inclut les professions de service liées à l'assistance ou aux soins prodigués aux autres, telles que l'assistance aux soins de santé, la préparation et le service des aliments et le nettoyage

    Routine cognitive, incluant les métiers de la vente et du bureau

    Manuel de routine, qui comprend les métiers de la construction, du transport, de la production et de la réparation

    L’étude a révélé que «l’emploi dans les professions non routinières, tant cognitives que manuelles, augmente régulièrement depuis plusieurs décennies, tandis que l’emploi dans les professions de routine est en grande partie stagnant, voire en déclin».

    - voir graphiques sur site -

    Les auteurs se sont également intéressés aux robots utilisés spécifiquement pour les processus d'automatisation industrielle.

    L'étude a révélé: «Les robots industriels sont des machines entièrement autonomes, ne nécessitant aucune intervention humaine et pouvant être reprogrammés pour effectuer plusieurs tâches manuelles. Par exemple, des technologies telles que les tracteurs ou les ascenseurs ne sont pas des robots industriels, car ils ne peuvent effectuer que des tâches spécifiques et nécessitent un certain degré d'intervention humaine. ”

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  27. Et l’utilisation des robots dans l’automatisation industrielle n’est pas seulement importante aux États-Unis: les robots industriels pour mille travailleurs sont plus élevés en Allemagne et en Italie.

    «La France et la moyenne des pays que sont l’Espagne, le Royaume-Uni et la Suède étaient en avance sur les États-Unis à la fin des années 1990 et au début des années 2000, mais au cours de la dernière décennie, il semble que les États-Unis aient dépassé ces pays», révèle l’étude.

    La conclusion la plus importante, toutefois, est sans doute que l’industrie automobile - une industrie déjà ravagée par la récession et les suppressions d’emplois - connaît la plus forte distribution de robots de toutes les industries.

    L’étude concluait: «L’industrie automobile est de loin le plus grand utilisateur de robots, tant aux États-Unis que dans d’autres pays avancés du monde. Par exemple, en 2014, l’industrie automobile représentait environ 54% du stock total de robots des États-Unis. Pour l'Allemagne, la part était plus élevée, autour de 60%. "

    L’aggravation de la situation ne dépend que de l’industrie automobile, qui s’est effondrée au cours des 18 derniers mois, pour gagner sa vie.

    https://www.zerohedge.com/technology/rise-robots-crippling-jobs-already-recessionary-auto-industry

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    1. Aujourd'hui, seuls les criminels crient au secours en voyant le Peuple inventer des robots de plus en plus sophistiqué pour travailler à sa place et rapporter de l'argent à son maître-esclaves. Les gens s'aperçoivent tous les jours de l'inutilité des dirigeants qui les ruinent dans de fausses dettes et les tuent grâce aux terroristes importés à grands frais ("Ce n'est pas vous qui payez, c'est l'état' ! FH) qu'ils appellent 'les réfugiés climatique' !

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  28. L'armée américaine achète 624 mules robotiques à des fins de combat


    par Tyler Durden
    Mar, 11/05/2019 - 20:25


    Dans un effort de modernisation rapide avant le prochain conflit militaire à grande échelle, l'armée américaine a acheté 624 mules robotiques à General Dynamics Land Systems (GDLS), un contrat de plus de 162 millions de dollars, a rapporté le blogue Defense.

    Le MUTT (transport tactique multi-utilitaire) de GDLS est conçu pour réduire la charge d'un soldat en transportant de la vitesse sur un VTT sans équipage 8x8.

    Selon des responsables de l'armée, le MUTT peut transporter jusqu'à 1 000 livres d'équipement et est conçu pour suivre les soldats d'infanterie sur le champ de bataille, sur les terrains les plus difficiles.

    L'Armée britannique teste la technologie future dans la plaine de Salisbury

    Les soldats d'infanterie portent entre 60 et 120 livres d'équipement et le MUTT peut alléger près de 80% du poids, ce qui permet aux soldats de se déplacer rapidement sur le champ de bataille.

    MUTT est disponible en plusieurs tailles: suivi, 6x6 et 8x8. Il mesure 9 pieds de long sur 5 pieds de large, peut transporter 1 000 livres d'équipement et fournit également 3 000 watts de puissance, en plus d'une portée de 60 milles.

    En plus de transporter les équipements lourds des soldats, le MUTT peut contenir des missiles antichars et / ou des munitions.

    Plusieurs autres utilisations incluent l'évacuation de soldats blessés des lignes de front, des missions de surveillance avec des capteurs de haute technologie, et il peut même être équipé de mitraillettes, de missiles antichars et / ou de lance-grenades pour mener des missions d'attaque.

    En 2H18, les soldats de la 10th Mountain Division à Fort Drum, à New York, ont reçu plusieurs MUTT pour un exercice d'entraînement sur le terrain simulant des conditions similaires à celles d'une zone de guerre.

    «C’est une énorme amélioration pour la troupe de reconnaissance débarquée. J’ai recueilli cinq blessés en une nuit à différents endroits avec ce véhicule [MUTT] que je n’aurais pas pu faire. J’aurais peut-être pu y arriver. deux ", a déclaré le 1er Sgt. Joshua Richards, équipe de combat de la 1re brigade.

    Le prochain grand effort avec l'armée sont des robots pour le champ de bataille moderne. Avant que vous ne le sachiez, ces machines artificiellement intelligentes feront des guerres de guerre sans intervention humaine ou limitée. La montée du terminateur se produit.

    https://www.zerohedge.com/markets/us-army-purchases-624-robotic-mules-combat-use

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    1. Des mules avec des chenilles ! HAHAHA ! Ce ne sont PAS des 'mules' mais des mini-chars téléguidés qui tombent et se renversent dans le moindre trou !

      Tandis que de fabriquer une véritable mule-robot permet de transporter des charges (dos et sacoches) avec 4 ou 6 pattes pour avancer en tout terrain !

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  29. Le "succès" des démocrates repose-t-il sur le fait de garder le peuple américain sauvagement ignorant de la réalité ?


    par Tyler Durden
    Mar., 11/05/2019 - 18:45
    Ecrit par JD Heyes via NaturalNews.com,


    Les quelques fois dans notre histoire où le Congrès a voté pour destituer un président ou envisager de renvoyer des articles de destitution, le processus a été géré de manière très publique.

    Les audiences n'étaient pas tenues secrètes. Le témoignage n'a pas été pris à huis clos. Des témoins et des preuves ont été présentés au grand jour afin que le peuple américain, au travers des différents médias de l'époque, soit au courant de ce qui se passait.

    Les raisons de l'ouverture devraient être évidentes, mais hélas, elles ne sont pas pour beaucoup trop d'Américains.

    Tout d’abord, permettre à une personne accusée d’activité criminelle de faire face à son accusateur est un principe juridique fondamental de notre fondation.

    Deuxièmement, les procès secrets ont été interdits il y a des centaines d'années parce qu'ils sont les instruments juridiques des tyrans: les rois et les dictateurs qui organisent des audiences secrètes peuvent présenter de fausses «preuves» pour aboutir à des condamnations.

    Troisièmement, les accusés sont autorisés à se faire représenter par un avocat afin de pouvoir contester les témoins à charge et les «preuves» alléguées.

    Aucun de ces principes fondateurs n'est appliqué à l'actuelle «enquête d'imputation» impliquant le président Donald Trump.

    Les démocrates, dirigés par le représentant Adam Schiff, de Californie, mènent l'enquête à huis clos. Ils amènent des «témoins» dont le témoignage est en cours de séquestration - alors même que Schiff a été accusé d’avoir divulgué le contenu de certains témoignages complètement hors de leur contexte.

    En outre, aucun membre de l’équipe juridique du président n’a pu interroger les témoins que les démocrates ont appelés à témoigner. Donc, il ne sait pas ce qui est dit - autre que ce que Schiff divulgue aux "médias traditionnels", qui rapporte consciencieusement ce qu'ils ont reçu, sans corroboration.

    C’est le processus juridique le plus anti-américain que l’on ait jamais imaginé. Pire encore, il s’agit supposément d’un processus de destitution - un processus qui, en théorie, pourrait impliquer le limogeage d’un président dûment élu, pour lequel 63 millions d’Américains ont voté. (En rapport: le lanceur d’alerte «Ukraine» n’a soudainement pas l’intention de témoigner devant le comité secret d’Adam Schiff - qu’est donc «l’instruction de mise en accusation» ?)

    Nous regretterons le jour où nous permettons à notre pays de nous être volé
    En bref, rien dans ce processus ne devrait être tenu secret. Les pays communistes et d’autres qui sont dirigés par des dictateurs ont des procédures «légales» secrètes, mais clairement aucune qui impliquerait le chef du pays.

    Les démocraties ne fonctionnent pas de cette façon et notre république américaine unique n’a jamais été supposée fonctionner dans le noir.

    Certes, si la Chambre contrôlée par les démocrates restitue jamais de véritables articles de destitution contre le président Trump, cela se déroulera au grand jour. Mais sachant à quel point les démocrates ont été secrets jusqu’à présent, il y a fort à parier qu’ils tenteront de présenter comme "preuves" les "témoignages" de prétendus "témoins" qui, jusqu’à présent, ne sont apparus que derrière des portes closes.

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  30. On a dit que les «infractions impardonnables» étaient tout ce que la Chambre des représentants déclarait être en vue de satisfaire à l’exigence de mise en accusation de «crimes et délits graves» de la Constitution. Mais il est clair que les processus employés contre Trump sont de nature partisane et ne reposent sur aucun semblant de précédent historique.

    En tant qu’Américains, nous ne pouvons permettre que ce processus soit faussé - par un parti politique et par les médias. L'avenir de notre pays est beaucoup trop important.

    «Le président Trump est un perturbateur. Cela rend certaines personnes très heureuses et rend certaines personnes très folles », a déclaré l'ancien ambassadeur des Nations Unies, Nikki Haley, lors d'un discours prononcé vendredi à l'American Enterprise Institute.

    «Mais si nous sommes un pays respectueux de la loi, nous devons tous accepter le fait que nous n’avions qu’un président à la fois et que ce président s’acquitte de ses fonctions par choix du peuple américain.

    «Aucun désaccord de politique avec lui, aussi sincère soit-il, ne justifie de saper l'autorité légale qui est conférée à son poste par la Constitution. … L’enjeu n’est pas la politique du président Trump. L’enjeu est la Constitution », at-elle ajouté.

    Elle a tout à fait raison. Rien ne vaut la peine de perdre notre pays. Tant que nous aurons des élections libres sans entrave, il y aura toujours une chance de régler les problèmes.

    https://www.zerohedge.com/political/does-entire-success-democrats-depend-keeping-american-people-wildly-ignorant-reality

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    Réponses

    1. (...) Deuxièmement, les procès secrets ont été interdits il y a des centaines d'années parce qu'ils sont les instruments juridiques des tyrans: les rois et les dictateurs qui organisent des audiences secrètes peuvent présenter de fausses «preuves» pour aboutir à des condamnations. (...)

      Vous plaisantez, non ? Quand '11000' FAUX scientifiques (anonymes ! Ouf !) seraient de voter pour l'hégémonie mondiale afin d'en réduire la population, n'est-ce pas là le fruit de messes-noires derrière les portes cachées ?

      11,000 Experts Propose Final Solution To Global Warming: Just Kill Billions Of People

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  31. Il est plus que temps de mettre fin aux absurdités des URSSAF


    6 NOVEMBRE 2019
    Par Le Cercle Lafay1.


    Passée la tempête médiatique du redressement URSSAF de 14 000 euros pour le chef étoilé qui avait eu l’outrecuidance de déjeuner le midi sur le pouce dans son restaurant et du redressement à 13 000 euros pour des propriétaires d’une pizzeria, Gérald Darmanin, ministre de tutelle de l’URSSAF, a cru éteindre l’incendie par un tweet le 21 octobre 2019 : « Oui, situation absurde issue d’une règle obsolète ! ».

    Toutefois, cette réponse paraît un peu simple, trop simple même. En effet, à y regarder de près, on ne compte plus les redressements effectués dans le passé et sans scrupules par les URSSAF sur ce thème et ce malgré les mises en garde des professionnels, et malgré les demandes répétées des parlementaires :

    question de M. Jean-Marie Sermier – JO du 23/10/2007
    question de M. Daniel Fasquelle – JO du 28/06/2016
    question de M. Daniel Gremillet -JO du 08/12/2016

    Dernièrement, le sénateur Daniel Gremillet avait attiré l’attention de Muriel Pénicaud, ministre du Travail sur le montant de l’avantage en nature nourriture retenu pour les dirigeants d’hôtels cafés restaurants. La réponse avait été un simple rappel des textes, sans qu’aucune réflexion ne soit menée pour changer quoi que ce soit (réponse Gremillet n° 688, JO 7 février 2019, Sénat question p. 712).

    On est heureux de constater neuf mois plus tard que le collègue de madame Pénicaud au gouvernement considère la règle obsolète et absurde… N’aurait-on pu s’en apercevoir avant ?

    Le gouvernement use et abuse aussi de son argument favori : la loi du 10 août 2018 sur le droit à l’erreur, remède magique supposé résoudre toutes les difficultés rencontrées vis-à-vis des administrations.

    Gérald Darmanin le dit et le redit :

    « J’ai signé le décret qui renforce le droit à l’erreur dans les URSSAF. Ce décret prévoit une série de mesures concrètes qui simplifient la vie des entreprises. »

    Le problème, c’est que personne n’explique en quoi ce droit à l’erreur, texte technocratique qui fait régulièrement l’objet de violentes critiques sur son inapplicabilité, serait une avancée pour les cotisants. Les pouvoirs publics se gardent bien de diffuser la moindre statistique en la matière.

    La question des relations avec les URSSAF mérite d’être traitée de manière sérieuse, autrement qu’à coups de tweets triomphants et vite oubliés.

    Gérald Darmanin ne cesse de le dire :

    « La défiance entre les Français et leurs administrations doit laisser la place à la confiance. »

    Lorsque neuf contrôles URSSAF sur 10 donnent lieu à un redressement, lorsqu’on lit les tweets désespérés de dirigeants d’entreprises de bonne foi assommés par les URSSAF, comment peut-on espérer que la confiance s’instaure dans ces conditions ?

    La véritable réforme pour rendre les URSSAF à l’écoute des entreprises consisterait à créer des conditions de dialogue entre ces organismes et les employeurs. Cela pourrait se faire en donnant la possibilité d’avoir recours à un supérieur hiérarchique de l’inspecteur en cas de difficultés lors de la vérification ; ou encore, en donnant au cotisant la possibilité de défendre physiquement son dossier devant la commission de recours amiable, première étape du contentieux…

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  32. On en est loin… Et d’ailleurs, le fameux décret du 11 septembre 2019 auquel le ministre fait référence augmente les pouvoirs des organismes dans le cadre du contrôle : emport de documents, possibilité de pratiquer une vérification sur des données et documents partiels…

    Ce ne sont pas les tweets qui changeront les choses, mais une vraie réforme en profondeur, qui ne coûterait rien à l’État, mais rétablirait entre l’État et les entreprises une chose qui manque encore énormément : la confiance.

    1 - Le Cercle Lafay est un think tank qui oeuvre à l’amélioration des relations URSSAF / Entreprises (www.lecerclelafay.fr). ?

    https://www.contrepoints.org/2019/11/06/357197-il-est-plus-que-temps-de-mettre-fin-aux-absurdites-des-urssaf

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  33. Un nouveau genre de tyrannie: la guerre de l’État mondial contre ceux qui disent la vérité devant le pouvoir


    Par John W. Whitehead
    L'Institut Rutherford
    6 novembre 2019


    «Ce qui arrive à Julian Assange et à Chelsea Manning est destiné à nous intimider, à nous faire peur au silence. En défendant Julian Assange, nous défendons nos droits les plus sacrés. Parlez maintenant ou réveillez-vous un matin au silence d'une nouvelle sorte de tyrannie. Le choix nous appartient. »- John Pilger, journaliste d'investigation

    Nous sommes tous en danger.

    À l'ère des poursuites pour crimes de pensée, des programmes de dissuasion avant la criminalité et des agences gouvernementales qui fonctionnent comme des syndicats du crime organisé, un nouveau type de tyrannie est imposé à ceux qui osent dénoncer les crimes de Deep State, dont la portée a devenu mondial.

    The Deep State s'est lancé dans une attaque sans merci, sans prisonnier, contre des diseurs de vérité.

    Les activistes, les journalistes et les lanceurs d'alerte sont terrorisés, traumatisés, torturés et soumis aux tactiques d'induction de la peur, de modification de l'esprit, de destruction de l'âme et de destruction de la face utilisées par les superpuissances en question.

    Prenez Julian Assange, par exemple.

    Assange, le fondateur de WikiLeaks, un site Web qui publiait des informations secrètes, des informations confidentielles et des médias confidentiels de sources anonymes, a été arrêté le 11 avril 2019 pour avoir aidé l'analyste du renseignement de l'armée américaine, Chelsea Manning, à accéder à plus de 700 000 militaires classifiés. Des documents qui décrivent le gouvernement américain et son armée comme irresponsables, irresponsables et responsables de milliers de morts civiles.

    La vidéo sur le meurtre collatéral (avril 2010), les journaux de guerre en Afghanistan (juillet 2010), les journaux de guerre en Irak (octobre 2010), un quart de million de câbles diplomatiques (novembre 2010) et les fichiers de Guantánamo figurent parmi les informations divulguées par Manning. (Avril 2011).

    La fuite du meurtre collatéral comprenait une séquence vidéo en armature de deux hélicoptères Apache américains AH-64 Apache qui se livraient à une série d'attaques air-sol tandis que les membres de l'équipage se moquaient de certaines des victimes. Parmi les victimes figurent deux correspondants de Reuters qui ont été abattus après que leurs appareils photo ont été confondus avec des armes et un chauffeur qui s'est arrêté pour aider l'un des journalistes. Les deux enfants du conducteur, qui se trouvaient dans le fourgon au moment où il a été tiré sur les forces américaines, ont été grièvement blessés.

    Ceci est moralement faux.

    Peu importe la nation qui est responsable de ces atrocités: il n’existe aucune défense contre un tel mal perpétré au nom des marges bénéficiaires et des profiteurs de guerre.

    Selon le véritable régime orwellien, le gouvernement voudrait nous faire croire que ce sont Assange et Manning qui sont les véritables criminels qui ont osé exposer le ventre maussade de la machine de guerre.

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  34. Depuis son arrestation en avril 2019, Assange a été enfermé dans une prison britannique à sécurité maximale - jusqu'à 23 heures par jour à l'isolement cellulaire - dans l'attente de son extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à une peine de 175 ans d'emprisonnement.

    Tout ce qui est fait pour Assange derrière ces murs de prison - torture psychologique, toxicomanie forcée, isolement prolongé, intimidation, surveillance - tout cela l’épuisera.

    Assange, âgé de 48 ans, semble désorienté, hagard et zombie.

    «En vingt ans de travail auprès des victimes de guerre, de violence et de persécution politique, je n’ai jamais vu un groupe d’États démocratiques s’assembler pour isoler, diaboliser et maltraiter délibérément un seul individu pendant une aussi longue période et avec si peu de respect pour la dignité humaine. l'état de droit », a déclaré Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations unies sur la torture.

    Ce n’est pas seulement Assange qui souffre.

    Manning, emprisonné pendant sept ans de 2010 à 2017 pour avoir divulgué des documents classifiés à Wikileaks, a été arrêté en mars 2019 pour avoir refusé de témoigner devant un grand jury au sujet d'Assange, placé en isolement cellulaire pendant presque un mois, puis condamné à rester en prison jusqu'à ce qu'elle accepte de témoigner ou jusqu'à l'expiration du mandat de 18 mois du grand jury.

    Le juge fédéral Anthony J. Trenga, du district oriental de Virginie, a également condamné Manning à une amende de 500 USD pour chaque jour de sa garde à vue au bout de 30 jours et de 1 000 USD pour chaque jour de sa détention au bout de 60 jours, un cas effrayant - et financièrement décevant - par exemple. Les efforts acharnés du gouvernement pour réduire les amendes et les peines d'emprisonnement au moyen d'armes, ont pour but de forcer les dissidents à faire la queue.

    C’est ainsi que l’État policier traite avec ceux qui contestent son étouffement au pouvoir.

    Ne vous y méprenez pas: le gouvernement fait la guerre aux journalistes et aux lanceurs d’alerte pour avoir divulgué des informations relatives à des actes répréhensibles du gouvernement qui sont du droit du public de savoir.

    Pourtant, alors que cette campagne ciblée - aidée, encouragée et avancée par les alliances internationales du Deep State - se déroulait sous la surveillance du président Trump, elle commençait par la décision de l'administration Obama de faire revivre la vieille loi centenaire sur l'espionnage, qui visait à punir les espions du gouvernement et les utilisent plutôt pour poursuivre les dénonciateurs du gouvernement.

    Malheureusement, l’administration Trump n’a pas simplement poursuivi son attaque contre les lanceurs d’alerte. Il a injecté des stéroïdes dans cette guerre contre les diseurs de vérité et les chercheurs de vérité et l'a laissé tomber pour le Premier amendement.

    En mai 2019, le ministère de la Justice de Trump a publié un nouvel acte d'accusation secret «suspensif» contre Assange - basé sur la loi sur l'espionnage - autorisant le gouvernement à déterminer ce qui constitue un journalisme légitime et à criminaliser les autres, sans mentionner de donner punir criminellement les journalistes qui ne lui plaisent pas, en se fondant sur l'antipathie, des normes vagues et des jugements subjectifs. "

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  35. Theodore J. Boutrous, Jr., avocat des médias, a souligné que l'acte d'accusation constituait un grave danger pour la liberté de la presse en général: «L'acte d'accusation criminaliserait l'encouragement à la fuite d'informations classées dignes de la presse, criminaliserait l'acceptation de telles informations et criminaliserait publication de celui-ci. "

    Boutrous continue:

    Peu importe que vous pensiez qu’Assange soit un journaliste ou que WikiLeaks soit une agence de presse. La théorie qui anime l'acte d'accusation vise l'essence même de l'activité journalistique: la collecte et la diffusion d'informations que le gouvernement veut garder secrètes. Vous n'avez pas besoin d'aimer Assange ou d'approuver ce que lui-même et WikiLeaks ont fait au fil des ans pour reconnaître que cet acte d'accusation crée un précédent inquiétant et menace les valeurs fondamentales du Premier Amendement…. Même avec des ajustements modestes, la même théorie pourrait être invoquée pour poursuivre les journalistes pour les mêmes crimes qui seraient reprochés à Assange, simplement pour avoir scruté le gouvernement et rendu compte de l'actualité au peuple américain.

    Nous avons désespérément besoin d'une surveillance et d'une transparence accrues, pas moins.

    En effet, la transparence est l’une des choses que le gouvernement fantôme craint le plus. Pourquoi? Parce que cela pourrait inciter la population américaine, distraite, à exercer réellement ses droits et à résister à la tyrannie qui asphyxie inexorablement ses libertés.

    Cette nécessité de faire la lumière sur les actions du gouvernement - afin de rendre accessibles et responsables les tranches obscures et les moins transparentes du gouvernement - était un thème commun pour le juge de la Cour suprême, Louis Brandeis, qui avait lancé l'expression célèbre: «La lumière du soleil est le meilleur désinfectant».

    Écrivant en janvier 1884, Brandeis expliqua:

    La lumière est la seule chose qui puisse adoucir notre atmosphère politique - une lumière éclairée sur chaque détail de l'administration des départements; lumière diffusée à travers toutes les politiques; la lumière flambait à chaque aspect de la législation; une lumière qui peut pénétrer dans chaque recoin ou coin dans lequel toute intrigue pourrait se cacher; une lumière qui s'ouvrira pour regarder les chambres de gouvernement les plus profondes, chassera toutes les ténèbres des coffres du trésor; éclairer la correspondance étrangère; explorer les chantiers navals nationaux; rechercher les obscurités des affaires indiennes; afficher les rouages ??de la justice; exposer la gestion de l'armée; jouer sur les voiles de la marine; et suivez la distribution des mails.

    Bien entendu, la transparence est vaine sans une population informée, engagée et prête à demander au gouvernement de se conformer à la règle de droit.

    Pour cette raison, il est essentiel que les citoyens aient le droit de critiquer le gouvernement sans crainte.

    Après tout, nous sommes des citoyens, pas des sujets. Pour ceux qui ne comprennent pas bien la distinction entre les deux et pourquoi la transparence est si essentielle à un gouvernement constitutionnel sain, Manning explique bien:

    Lorsque la liberté d'information et la transparence sont étouffées, de mauvaises décisions sont souvent prises et des tragédies déchirantes se produisent - trop souvent à une échelle époustouflante qui peut laisser les sociétés dans l'inquiétude: comment cela s'est-il passé? … Je crois que lorsque le public n'a même pas l'accès le plus fondamental à ce que ses gouvernements et ses forces armées font en son nom, il cesse alors d'être impliqué dans l'acte de citoyenneté. Il existe une distinction claire entre les citoyens, qui jouissent de droits et privilèges protégés par l'État, et les sujets, qui sont sous le contrôle et l'autorité complets de l'État.

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  36. Manning ajoute que les États-Unis «ont besoin d’une législation pour protéger le droit du public à la liberté de parole et à une presse libres, pour le protéger des actes du pouvoir exécutif et pour promouvoir l’intégrité et la transparence du gouvernement des États-Unis».

    Techniquement, nous avons déjà une telle législation dans les livres: le premier amendement.

    Le premier amendement donne aux citoyens le droit de parler librement, de manifester pacifiquement, de dénoncer les actes répréhensibles du gouvernement et de le critiquer sans craindre d'être arrêté, isolé ou sous aucun autre des châtiments infligés à des lanceurs d'alerte tels qu'Edwards Snowden, Assange et Manning. .

    Le défi consiste à demander au gouvernement de respecter la loi.

    Il y a près de 50 ans, la Cour suprême des États-Unis avait décidé 6-3 dans Washington c. Washington Post Co. d'empêcher le gouvernement Nixon d'essayer d'utiliser les revendications de sécurité nationale pour empêcher le Washington Post et le New York Times de publier des papiers secrets du Pentagone sur comment l'Amérique est entrée en guerre au Vietnam.

    Comme le juge William O. Douglas a commenté la décision, «la presse a été protégée afin de pouvoir dévoiler les secrets du gouvernement et d'informer la population. Seule une presse libre et débridée peut dénoncer efficacement la tromperie au sein du gouvernement. Et l'une des responsabilités principales d'une presse libre est le devoir d'empêcher toute partie du gouvernement de tromper le peuple et de l'envoyer dans des contrées lointaines où il mourra de fièvres étrangères et de coups de feu tirés par des étrangers. "

    Près de 50 ans plus tard, Assange étant accusé de trahison, nous assistons à une nouvelle confrontation, qui oppose le droit du peuple de connaître les actes répréhensibles du gouvernement à la puissance du complexe militaro-industriel.

    Cependant, il ne s’agit pas seulement de savoir si les dénonciateurs et les journalistes font partie d’une classe protégée par la Constitution. C’est un débat sur la durée pendant laquelle «nous, le peuple» resterons une classe protégée par la Constitution.

    En suivant la trajectoire descendante actuelle, il ne faudra pas longtemps avant que quiconque croit pouvoir demander des comptes au gouvernement soit qualifié d'extrémiste, il sera relégué dans une classe inférieure qui ne correspond pas, qui doit être surveillé tout le temps et qui est arrondi. quand le gouvernement le juge nécessaire.

    Au final, nous serons tous des suspects potentiels, des terroristes et des criminels aux yeux du gouvernement

    La politique partisane n'a pas sa place dans ce débat: les Américains de tous bords feraient bien de se rappeler que ceux qui remettent en question les motivations du gouvernement fournissent le contrepoint nécessaire à ceux qui suivraient aveuglément les endroits où les hommes politiques choisiraient de diriger.

    Nous n’avons pas à accepter toutes les critiques du gouvernement, mais nous devons défendre le droit de chacun de parler librement, sans crainte de sanction ni de menace de bannissement.

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  37. N'oubliez jamais: ce que veulent les architectes de l'État policier sont des citoyens soumis, dociles, coopératifs, obéissants et dociles qui ne répondent pas, ne contestent pas l'autorité du gouvernement, ne dénoncent pas les actes répréhensibles du gouvernement et n'interviennent pas hors ligne.

    Ce que le Premier Amendement protège - et exige une république constitutionnelle saine -, ce sont les citoyens qui exercent régulièrement leur droit de dire la vérité devant le pouvoir.

    Comme je l'explique clairement dans mon livre intitulé Battlefield America: La guerre contre le peuple américain, le droit de dénoncer les actes répréhensibles du gouvernement est la liberté par excellence.

    Soyez averti: cette liberté par excellence ne servira à personne si le gouvernement tient compte de sa promesse de donner un exemple à Assange afin de mettre en garde d’autres journalistes désireux d’aider les dénonciateurs à révéler la corruption gouvernementale.

    Une fois de plus, nous nous retrouvons à revivre les années 1984 de George Orwell, qui décrivent de manière effrayante la façon dont les gouvernements totalitaires utilisent le pouvoir du langage pour manipuler les masses.

    Dans sa vision dystopique de l’avenir d’Orwell, Big Brother élimine tous les mots et toutes les significations indésirables et inutiles, allant même jusqu’à réécrire systématiquement l’histoire et punir les «crimes de pensée».

    Tout comme les censeurs des médias sociaux et les services de police antérieurs à la criminalité, la Police de la pensée d'Orwell est les yeux et les oreilles de Big Brother, tandis que les autres agences gouvernementales colportent dans les affaires économiques (rationnement et famine), la loi et l'ordre (torture et lavage de cerveau), et nouvelles, divertissement, éducation et art (propagande).

    Big Brother d’Orwell s’appuie sur Newspeak pour éliminer les mots indésirables, effacer les mots restants de sens non orthodoxes et rendre toute pensée indépendante non approuvée par le gouvernement totalement inutile.

    Nous en sommes maintenant au moment où OldSpeak (où les mots ont un sens et où les idées peuvent être dangereuses) et Newspeak (où seul est autorisé ce qui est «sûr» et «accepté» par la majorité). L'élite du pouvoir a clairement indiqué ses intentions: elle poursuivra et poursuivra en justice tous les mots, toutes les pensées et toutes les expressions qui défient son autorité.

    C'est le dernier maillon de la chaîne policière.

    Réduit à une population déchaînée - muette face aux élus qui refusent de nous représenter, impuissante face aux brutalités policières, impuissante face aux tactiques et à la technologie militarisées qui nous traitent comme des combattants ennemis sur un champ de bataille et nue face à la surveillance gouvernementale qui voit et entend tout, nous sommes dos aux murs.

    À partir de ce moment, nous n’avons plus que deux options: nous battre, capituler et trahir nos proches, nos amis et nous-mêmes, en affirmant que, comme Winston Smith, qui a subi un lavage de cerveau à la fin du mois de 1984 d’Orwell, oui, 2 + 2 égal 5.

    Comme George Orwell l'a reconnu, "à une époque de duperie, dire la vérité est un acte révolutionnaire".

    https://www.lewrockwell.com/2019/11/john-w-whitehead/a-new-kind-of-tyranny-the-global-states-war-on-those-who-speak-truth-to-power/

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  38. LE PRIX DES PÉAGES VA DE NOUVEAU AUGMENTER AU 1ER FÉVRIER 2020


    par NICOLAS BOUTIN
    05/11/2019


    Comme chaque année, les prix des péages vont de nouveau augmenter au 1er février.

    Pas de gel de prévu

    Une hausse comprise entre 1 et 1,5%. Le secrétaire d’État en charge des Transports, Jean-Baptiste Djebbari a confirmé sur RTL une augmentation des prix des péages pour 2020. Une mesure qui intervient chaque année. En 2019, la hausse était comprise entre 0,1% et 0,39%.

    « Les contrats prévoient des augmentations chaque année en fonction du niveau de l’inflation et d’autres paramètres », a rappelé le secrétaire d’État. Il confirme que malgré la grogne des automobilistes et la révolte des Gilets jaunes, aucun gel des tarifs n’est prévu, comme cela a été le cas en 2015.

    Une augmentation qui dépend entre autres de l’inflation

    Selon la radio, la hausse pourrait être comprise entre 1 et 1,5%. Des chiffres qui n’ont pas été confirmés par l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (ASFA), contactée par Capital. La société rappelle que « la hausse des tarifs des péages est calculée sur l’inflation à hauteur de 70% du mois d’octobre mais elle n’a pas encore été communiquée par l’Insee ».

    Parmi les critères de définition de la hausse des tarifs, l’inflation n’est pas la seule à être prise en compte. L’augmentation comprend la redevance domaniale prélevée par l’État, les investissements et travaux réalisés sur le réseau et également une augmentation exceptionnelle, suite au gel des prix appliqué en 2015.

    http://www.economiematin.fr/news-hausse-prix-peage-2020

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  39. CE 5 NOVEMBRE À 16H47, LES EMPLOYÉES FRANÇAISES TRAVAILLERONT GRATUITEMENT JUSQU'À LA FIN DE L'ANNÉE


    par NICOLAS BOUTIN
    05/11/2019


    L'écart de salaires entre les hommes et les femmes est estimé à 15,4%, tous secteurs confondus.

    L’économiste et militante féministe Rebecca Amsellem alerte pour la quatrième année consécutive sur les inégalités de salaire entre les hommes et les femmes.

    Un calcul selon l’écart de salaire

    Le 5 novembre à 16h47. C’est la date et l’heure symbolique calculées par l’économiste Rebecca Amsellem pour déterminer le moment précis où les femmes salariées commencent à travailler « gratuitement » jusqu’à la fin de l’année.

    La militante féministe souhaite alerter sur le différentiel de salaires entre les sexes, estimé autour de 15,4%, tous secteurs confondus. Pour arriver à cette date, Rebecca Amsellem a mené un calcul qui rapporte l’écart entre les salaires au nombre de jours ouvrés dans l’année.

    Des statistiques tous les cinq ans

    En 2017, la date symbolique avait été fixée au 3 novembre, puis le 6 en 2018. Peu de changement, puisque les écarts de salaires sont publiés tous les cinq ans. Mais pour l’économiste, la situation n’est pas près de changée. « À ce rythme-là, ce ne sera qu’en 2168 que les femmes seront aussi bien rémunérées que les hommes », affirme-t-elle.

    Pour essayer d’accélérer la cadence, Rebecca Amsellem recommande la création d’un certificat d’égalité, déjà en place en Islande, pays en pointe dans la lutte contre les inégalités entre les sexes. Elle compte aussi sur une transparence totale des salaires dans toutes les structures et l’instauration d’un véritable congé de paternité.

    http://www.economiematin.fr/news-5novembre-ecarts-salaires-hommes-femmes

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