- ENTREE de SECOURS -



vendredi 22 novembre 2019

L’essor de la voiture électrique tient en un chiffre : combien de dollars/kWh ?

le 21 novembre 2019


Alors que de nombreux gouvernements occidentaux prennent des mesures pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre des véhicules automobiles propulsés par des moteurs à combustion interne ils oublient un paramètre encore incompressible dont l’importance économique est incontournable : le prix de la voiture électrique. Pour une petite berline tout électrique il en coûte à l’acquéreur potentiel 3 fois le prix d’un modèle équivalent à combustion interne. Il s’agit du goulet d’étranglement qui pénalise la pénétration sur le marché de la voiture électrique hormis l’évolution probable vers la hausse du prix de l’électricité. Cette constation sans appel provient d’un groupe d’experts des Laboratoires Argonne qui ont été mandatés par le Département de l’Energie américain. Il faut que le prix des batteries mesuré en dollars par kWh diminue de moitié. Selon la prospective réalisée par ces laboratoires l’objectif d’une diminution de moitié du prix des batteries ne sera atteint que vers 2030.

Un autre problème se greffe à celui du prix, les risques d’incendie spontané des batteries Li-ion actuelles. La firme Toyota estime être sur le point de résoudre ce problème d’inflammabilité du lithium avec la production prochaine massive de batteries au lithium « solid-state » ne présentant plus ce risque vers le milieu de l’année 2020 afin d’éliminer tout risque d’incendie avec ses véhicules hybrides. Il est vrai que les batteries des véhicules hybrides sont moins sollicitées que celles des véhicules tout-électrique par conséquent ce risque d’incendie reste limité.

Avec la « démocratisation » au niveau de son prix de la voiture électrique apparaîtront deux autres problèmes : la disponibilité en lithium et le prix et la provenance de l’énergie électrique. Pour l’instant il n’existe pas encore de technologie industriellement applicable du recyclage des batteries Li-ion dans le but de récupérer tout ou partie du lithium comme cela est appliqué pour le recyclage des batteries conventionnelles au plomb. Actuellement 100 % du plomb des batteries est recyclé alors que moins de 5 % du lithium des batteries provenant de véhicules automobiles, des téléphones mobiles ou d’autres appareils électroniques est recyclé. En ce qui concerne l’énergie électrique la situation est surréaliste dans la mesure où les promoteurs de la voiture électrique dans le but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre pronent également la sortie du nucléaire, la seule source d’énergie électrique qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Cette politique aberrante de sortie du nucléaire conduira à une augmentation insupportable du prix du kWh. Les Laboratoires Argonne ont estimé qu’à terme le développement des véhicules électriques absorberont 40 % de toute l’électricité produite aux Etats-Unis ! Les idéologues allemands ou français qui soutiennent une transition énergétique urgente ont-ils vraiment pris conscience de cet autre goulot d’étranglement pour l’expansion du marché de la voiture électrique ? Il est opportun également de mentionner que les distributeurs d’électricité devront installer des millions de bornes de rechargement. Un véritable casse-tête sur lequel ces mêmes idéologues ne se sont pas penché …


Enfin, les constructeurs d’automobiles sont-ils préparés à une telle révolution technologique ? À l’évidence non. En 20 ans les constructeurs d’automobiles ont réussi à réduire significativement la consommation des moteurs à combustion interne (essence ou diesel) gràce à l’introduction de tout un ensemble de dispositifs électroniques. Combien faudra-t-il d’années pour que ces constructeurs opèrent une conversion technologique totale ?

La nouvelle révolution automobile n’est donc pas exempte de problèmes car elle ne concerne pas seulement les industriels de l’automobile mais également les industriels de l’électricité et de sa distribution, les fabricants de batteries et les industries du recyclage du lithium … Et quand on pense que les Allemands – et les Français en commençant avec la centrale nucléaire de Fessenheim – ont planifié la dénucléarisation totale ou partielle de leur production d’électricité, on ne peut que constater que la politique énergétique de ces deux pays n’est que du « grand n’importe quoi ».


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Nota que si tous les véhicules roulaient à l'électricité il serait nécessaire d'avoir au dix fois plus de centrales nucléaire qu'aujourd'hui car:

CAPACITÉ CALORIFIQUE des COMBUSTIBLES


Feu de bois:. .............................16 MJ/kg
Charbon: ...............................13/30 MJ/kg
Gaz naturel:.............................. 39 MJ/m3
Pétrole brut: .........................45/46 MJ/kg

34 commentaires:

  1. Les scientifiques: malhonnêtes ou effrayés ?


    par Tyler Durden
    Jeu., 21/11/2019 - 17:45
    Écrit par Walter Williams, op-ed via Townhall.com,


    Le pire des cas d'incompétence professionnelle et de malhonnêteté concerne le domaine de la climatologie.

    Tony Heller a exposé une partie de la malhonnêteté flagrante des environnementalistes traditionnels dans une vidéo intitulée "Mon cadeau aux alarmistes du climat". Les environnementalistes et leurs alliés politiques attribuent l'augmentation récente des incendies de forêt mortels au réchauffement de la planète. Toutefois, selon le Service des forêts du Département de l’agriculture des États-Unis, les incendies de forêt ont atteint leur apogée dans les années 1930 et ont diminué de 80% depuis lors. Les écologistes cachent les données antérieures et plaident en faveur des effets du réchauffement climatique en montrant au public et aux décideurs les données de 1980 qui montrent une augmentation des incendies de forêt.

    Les scientifiques du climat prétendent que l'élévation du niveau de la mer est causée par le réchauffement climatique causé par l'homme. Les données historiques du marégraphe de Lower Manhattan montrent que le niveau de la mer a augmenté depuis à peu près à l'époque où Abraham Lincoln était président. Heller dit que le niveau de la mer monte depuis environ 20 000 ans. Il souligne que les anthropologues pensent que, lorsque le niveau de la mer était très bas, les gens pouvaient marcher de la Sibérie à l'Amérique du Nord.

    On dit souvent que le temps chaud est le résultat du changement climatique provoqué par l'homme. Heller présente des données indiquant le nombre de jours à Waverly, Ohio, au-dessus de 90 degrés. En 1895, il y avait 73 jours au-dessus de 90 degrés. En 1936, il y avait 82 jours au-dessus de 90 degrés. Depuis les années 1930, le nombre de jours au-dessus de 90 degrés F (32,2°C) a connu une tendance à la baisse. Si les climatologues cachent des données des années précédentes et ont commencé à 1955, ils montrent une augmentation du nombre de jours au-dessus de 90 degrés de huit, neuf à 30 ou 40 jours. Ainsi, pour nous faire croire que le climat se réchauffe, les environnementalistes ont choisi une date de départ qui correspond à leur ordre du jour.

    Vous pourriez demander: "Qui est Tony Heller ? Travaille-t-il pour la grande huile ?" Il s'avère qu'il est un scientifique et prétend être un environnementaliste à vie. D'après ce que je peux dire, il n'a aucun intérêt particulier. À cet égard, il est différent de ceux qui dirigent le mouvement écologiste, qui travaillent souvent pour des gouvernements ou sont financés par ceux-ci.

    De temps en temps, les environnementalistes révèlent leur véritable agenda.

    Ottmar Edenhofer, auteur principal du quatrième rapport de synthèse de l'IPCC publié en 2007 et intervenant en 2010, a déclaré:

    "Il faut se libérer de l'illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela, la politique de lutte contre le changement climatique consiste à redistribuer de facto la richesse mondiale."

    La responsable du climat des États-Unis, Christiana Figueres, a déclaré ce qui suit:

    Le véritable objectif de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Paris en 2014 était de "changer le modèle de développement économique (capitaliste) qui règne depuis au moins 150 ans depuis la révolution industrielle".

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  2. Christine Stewart, ancienne ministre de l'Environnement du Canada, a déclaré:

    "Peu importe si la science est toute fausse, il y a des avantages environnementaux collatéraux. ... Le changement climatique (offre) la plus grande chance d'instaurer la justice et l'égalité dans le monde."

    Tim Wirth, ancien sous-secrétaire d'État américain aux Affaires mondiales et responsable de la mise en place du protocole de Kyoto, a déclaré:

    "Nous devons surmonter le problème du réchauffement de la planète. Même si la théorie du réchauffement de la planète est fausse, nous agirons de la bonne façon en termes de politique économique et de politique environnementale."

    Tous les scientifiques ne sont pas malhonnêtes et tous les reporters ne sont pas des gauchistes avec un agenda. Mais on se demande dans le silence assourdissant où se trouvent des preuves claires et sans équivoque.

    Par exemple, si le niveau des océans monte depuis environ 20 000 ans, pourquoi les scientifiques permettent-ils aux écologistes de prétendre que cela est dû au réchauffement de la planète causé par l'homme ? Pourquoi n'y a-t-il pas de journalistes qui soulignent des déclarations de gauche telles que celles d'Edenhofer, Stewart et d'autres qui veulent lutter contre le réchauffement climatique pour vaincre le capitalisme et instaurer le socialisme et le communisme ?

    Je préférerais penser que le silence de tant de scientifiques représente leurs peurs plutôt que leur adhésion au programme extrémiste environnemental.

    https://www.zerohedge.com/political/scientists-dishonest-or-afraid

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    1. Les dictateurs ont inventé de faux scientifiques (climatologues, nuageologues, pluitologues, etc) pour pouvoir dire que l'erreur n'est pas d'eux mais venue des faux scientifiques qui ne connaissaient rien à la science !
      Les présentatrices de météo se prostituent comme tous les journalistes qui soutiennent les mensonges.

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  3. DÉBILITE MONARCHIQUE:

    ROYAUME-UNI - LES CASTORS APPELÉS À LA RESCOUSSE CONTRE LES INONDATIONS

    Les autorités britanniques vont réintroduire des castors dans plusieurs zones boisées afin de répondre aux dommages causés par les intempéries extrêmes qui y ont déferlé cet automne.
    La réintroduction de castors pourrait contribuer à rendre certains paysages «plus résistants au changement climatique et aux intempéries extrêmes qu'il entraîne».


    21.11.2019


    Des castors vont être réintroduits dans deux zones du Royaume-Uni qui comptent sur leurs qualités hors-pair de bâtisseurs de barrages pour endiguer les inondations. L'association National Trust, chargée de la protection du patrimoine historique et naturel du Royaume-Uni, a annoncé mercredi le projet de lâcher des castors d'Eurasie dans deux régions du sud de l'Angleterre l'année prochaine.

    «Les barrages construits par les castors permettent de retenir l'eau lors des périodes sèches, aident à réduire les crues éclair en aval et améliorent la qualité de l'eau en retenant le limon», a souligné Ben Eardley, responsable du projet sur l'un des deux sites.

    «Espèce-ingénieur»

    Ces rongeurs ont disparu des rivières britanniques depuis le XVIe siècle, chassés pour leur fourrure, leur viande et leurs glandes produisant une sécrétion huileuse odorante, le castoréum, utilisée pour produire des arômes alimentaires. Qualifié «d'espèce-ingénieur», le castor crée un habitat au sec pour un vaste éventail d'espèces, allant des insectes au gibier.

    Leur réintroduction pourrait «contribuer à rendre nos paysages plus résistants au changement climatique et aux intempéries extrêmes qu'il entraîne», a ajouté M. Eardley, qui va superviser la réintroduction d'un couple de castors à Holnicote, à proximité du parc national d'Exmoor, dans le sud-est de l'Angleterre. Un autre couple sera relâché aux confins du parc national de South Down, près de la côte sud.

    25 000 hectares

    Tous seront réintroduits dans des zones boisées, où des experts surveilleront les modifications du milieu découlant de leur présence. Le National Trust projette de restaurer 25 000 hectares de zones riches en habitat pour la vie sauvage d'ici à 2025, sur fond de déclin du nombre d'espèces depuis 1970.

    Une partie du nord de l'Angleterre a été frappée par des inondations ces dernières semaines, avec des pluies automnales record, selon les services météorologiques. Parmi les facteurs favorisant les inondations figurent les constructions dans les plaines inondables ou encore le mauvais entretien des cours d'eau. (afp/Le Matin)

    https://www.lematin.ch/societe/castors-appeles-rescousse-inondations/story/21355635

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    1. Ils comptent sur les castors pour construire des barrages !
      Bouygues peut aller se rhabiller, voilà des bestioles qui vont faire tomber le prix des actions en Bourses ! Hahaha !

      A quand les hamsters en cage qui font tourner des roues pour faire de l'électricité ?

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  4. Climat : « Science », « Socialisme » ou « Eco-fascisme » ?


    le 20 novembre 2019


    Les « Green New Dealers » (les adeptes du changement vert) se sont convaincu eux-mêmes que notre planète était confrontée à un cataclysme climatique imminent provoqué par l’activité humaine. Ce cataclysme annoncé pour 2031 ne peut être empêché que par des ordonnances autoritaires gouvernementales voire mondiales visant à remplacer les combustibles fossiles par des biocarburants (renouvelables), de l’énergie éolienne (gratuite, quand il y a du vent), des panneaux solaires (quand il y a du soleil) et des batteries (qui ne sont pas encore mises au point à grande échelle). Ces activistes parviennent en grande partie à cet état de certitude absolue quasiment extatique en propageant en permanence des histoires effrayantes tout en prenant soin de passer sous silence toutes les preuves et les points de vue contredisant les thèses qu’ils avancent.

    Ces gens-là parlent en toute liberté et trompeusement de « pollution au carbone » : le carbone est de la suie qui attaque les poumons, ce que les voitures, les usines et les centrales électriques émettent pourtant aujourd’hui en infimes quantités puisque tout a été fait pour ne plus rejeter de particules de suie, celle incriminée par ces combattants de la survie de la planète. S’ils devaient être honnêtes il devraient mentionner, pour être plus précis, le dioxyde de carbone, gaz incolore, inodore, invisible, que nous exhalons chaque fois que nous respirons et dont les plantes ont besoin pour vivre et croître en utilisant ces 0,04 % de l’atmosphère qu’elles puisent désespérément alors qu’elles vivraient beaucoup mieux avec plus de ce gaz tout en étant moins dépendantes des ressources en eau.

    Ceux qui osent nier la véracité du changement climatique (et sont traités de fascistes au passage) affirment que celui-ci est stable et peut être maintenu ainsi en assurant un contrôle mineur des émissions de ce « carbone » et accessoirement du méthane – gaz que nous aussi êtres humains émettons chaque jour au cours de la digestion – alors que ce dernier gaz est présent en quantités infinitésimales dans l’atmosphère. Les « protecteurs de la planète » ignorent la présence de la vapeur d’eau atmosphérique qui est pourtant le seul candidat crédible pour présenter un éventuel effet de serre. Ils ignorent également les variations de l’activité solaire, les rayons cosmiques, les nuages, les circulations océaniques, les volcans, la variation de l’orbite terrestre autour du Soleil ainsi que d’autres évènements imprévisibles qui ont toujours modulé par le passé le climat de la Terre. Ces « green new dealers » insistent sur le fait qu’une augmentation ne serait-ce que d’un demi-degré de la température planétaire serait une catastrophe totale, augmentation qu’ils mettent en avant en se référant au dernier « petit âge glaciaire » qui sévit par le passé entre 1450 et 1850.

    C’est complètement absurde. Pour avancer cette menace ces gens-là se réfèrent à des modèles informatiques qui prévoient des températures torrides tout en affirmant que ces températures sont déjà de 1 degré supérieures à celles observées que ce soit par ballons-sondes ou avec des satellites à celles observées avant l’invention de la machine de Watt.

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  5. Ces gens qui croient vraiment à la crise climatique prétendent que les tornades, les ouragans, les sécheresses et les incendies deviennent de plus en plus fréquents et intenses. En réalité, entre 1950 et 1984, les Etats-Unis comptaient en moyenne 55 ouragans de catégorie 4 ou 5 par an. Au cours des 33 années qui suivirent (1985-2018) il y eut en moyenne seulement 35 ouragans par an et en 2018 pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis pas un seul ouragan de catégorie 4 ou 5 n’a atteint le sol américain. Est-ce vraiment dû à une hausse du gaz carbonique atmosphérique ? Entre 1920 et 2005 cinquante-deux ouragans de catégories 3 à 5 ont touché les USA, soit 1,6 par an en moyenne. Ensuite, d’octobre 2005 à août 2017, douze années record, aucun ouragan majeur n’a atteint le territoire américain. Les ouragans Harvey et Irma ont mis un terme à cette période et pourtant l’intensité des précipitations ne sont pas sans précédent. Tout ça est-il vraiment provoqué par la hausse du niveau de gaz carbonique dans l’atmosphère ? Et en ce qui concerne les incendies le fait de monter en épingle les incendies qui ont eu lieu en Californie ces derniers mois ne représentent rien si on compare le nombre d’incendies et les surfaces dévastées par ces derniers au cours des années 1930-1940.

    Le Washington Post a rapporté il y a quelques mois que les observateurs trouvent que l’eau des océans est anormalement trop chaude. C’était en 1922 ! Et les explorateurs polaires avaient noté bien avant aujourd’hui que l’étendue des glaces arctiques fluctuait. En 1860 l’explorateur Sir Francis McClintock écrivait dans ses carnets que « il était étonné de l’absence totale de glace dans le détroit de Barrow alors qu’en 1854 ce détroit était complètement pris par les glaces ». En ce qui concerne le climat continental nord-américain un commentateur a déclaré ceci : « les neiges sont moins fréquentes et elles sont moins épaisses, les rivières ne gèlent plus en hiver à présent ». C’était Thomas Jefferson en 1799. Incroyable aussi mais vrai, la crise du refroidissement redoutée dans les années 1970 a été remplacée par la crise actuelle du réchauffement. Après s’être élevés d’environ 120 mètres à la fin de la dernière période glaciaire (Dryas récent) il y a 12000 ans le niveau des océans n’a monté que de 12 à 14 centimètres par siècle. C’est une menace minime pour les populations côtières, certaines d’entre elles étant beaucoup plus menacées par l’enfoncement des sols, en particulier dans le Maryland (baie de la Chesapeake) d’Hampton Roads en Virginie et aussi à Houston et à Miami, où pourtant le niveau de la mer dans les zones non construites n’a pas varié depuis un siècle.

    L’eau des océans ne peut pas devenir « plus acide ». Elle est déjà légèrement alcaline et peut fluctuer localement mais de là à devenir franchement acide il y a un fossé. Le blanchiment du corail a été relié à cette hypothétique acidification. En réalité il est peut-être provoqué par les pollutions mais il est surtout naturel car ces êtres vivant complexes ont tendance à rejeter une partie de leur dinoflagellés unicellulaires symbiotiques, les zooxanthelles, quand les eaux deviennent plus chaudes … ou plus froides. Les coraux s’adaptent alors aux changements de température en trouvant de nouvelles espèces d’algues symbiotiques, ensuite ils retrouvent leur vitalité comme tout au long de la Grande Barrière de Corail (cf. un prochain billet sur ce blog) ou encore dans les récifs d’Hawaï et de Polynésie française. Ces coraux s’adaptent aussi quand le niveau des mers augmente comme ce fut le cas depuis le dernier âge glaciaire créant ainsi de splendides barrières de corail et autres atolls comme par exemple l’archipel des Tuamotu, une véritable merveille vue d’avion, autour d’îlots qui ont disparu avec la montée des eaux.

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  6. De mémoire d’homme il n’y a jamais eu autant d’ours polaires – plus de 30000 – et ils menacent maintenant les hommes. Ces ours ont survécu à de nombreux changements du climat, des périodes interglaciaires et des périodes de réchauffement par le passé. Ils ne sont pas du tout en voie de disparition. Comme pour les ours polaires, nous ne sommes menacés ni par une crise climatique, ni par un réchauffement climatique sans précédent ou extrême, que ce soit d’origine humaine ou naturelle. Incriminer les combustibles fossiles et le fait que leur utilisation émet du « carbone » et qu’ils doivent être remplacés par des biocarburants, de l’énergie éolienne, photovoltaïque et la construction d’immenses batteries de stockage se révèle bien plus destructeur pour l’environnement et l’écologie que la prétendue crise climatique. Ces dispositions porteraient gravement atteinte à l’approvisionnement alimentaire, à la qualité de la nutrition, à l’emploi, au niveau de vie, à la santé et à l’espérance de vie, en particulier dans les pays dits pauvres mais aussi pour les pays dits riches.

    Un seul exemple : Si les Etats-Unis décidaient de remplacer 100 % des carburants fossiles par de l’éthanol il faudrait consacrer 350 millions d’hectares pour cultiver du maïs réservé à l’éthanol et du soja ou du colza pour la production d’huiles, soit 4 fois la superficie totale du Texas (ou 5 fois la surface de la France. Que resterait-il pour les cultures vivrières ? Supposons, toujours aux USA, que le gouvernement décide de remplacer toutes les sources d’énergie électrique utilisant des combustibles fossiles qui produisent (2018) 3,9 milliards de MWh, de remplacer tous les chauffages des maisons par du gaz naturel par une autre source d’énergie renouvelable et toutes les voitures par des véhicules électriques il faudrait que le parc éolien soit capable en une seule journée avec du vent d’assurer la fourniture d’électricité pendant 7 jours consécutifs sans vent, ce qui peut parfaitement arriver. Il faut aussi prendre en compte les pertes d’énergie dans les lignes de transport d’électricité, les postes de transformation et les onduleurs pour produire de l’électricité alternatif à partir de batteries qui ne peuvent stocker que du courant continu (encore faudrait-il qu’elles existent à très grande échelle ce qui est loin d’être le cas) et les pertes au cours des cycles de charge et de décharge de ces batteries. Il faut aussi considérer que les éoliennes ne délivrent leur puissance nominale que 16 % du temps en moyenne. Au lieu des 58000 éoliennes actuellement installées sur le sol américain il faudrait, en prenant en compte toutes ces considérations, installer au moins 14 millions d’éoliennes, chacune d’entre elles capable de générer 1,8 MW à pleine capacité, c’est-à-dire quand le vent souffle à une vitesse appropriée. Globalement, en se référant à la « ferme » d’éoliennes de Fowler Ridge installée par la société BP il faudrait disposer de 1,7 milliards d’acres occupés par des éoliennes sur le territoire américain, soit 10 fois la surface de l’Etat du Texas, c’est-à-dire la moitié du territoire américain, à quoi il faut ajouter des centaines de millions de kilomètres de lignes électriques pour acheminer cette énergie intermittente vers des postes de transformation et des lignes souterraines de courant continu pour enfin acheminer cette énergie à de gigantesques installations d’accumulateurs …

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  7. Alors que les éoliennes sont considérées comme respectueuses de l’environnement par les « Green New Dealers » celles-ci conduiraient à la disparition rapide et presque totale des rapaces nocturnes, des chauve-souris et de bien d’autres oiseaux migrateurs. Une grande partie de l’environnement du territoire nord-américain serait irréversiblement détruit sous le faux prétexte qu’il est urgent de sauver le climat. Pour fabriquer toutes ces éoliennes il faudrait produire globalement 15 milliards de tonnes de matériaux divers allant de l’acier au béton en passant par les terres rares, les composites à base de pétrole ainsi que bien d’autres matières premières. Ce type de projet « Green New Deal » multiplierait, pour les seuls besoins des USA, la totalité de l’activité minière mondiale par 100, ce qui nécessiterait d’éliminer des centaines de milliards de tonnes de roches stériles et de traiter des dizaines de milliards de tonnes de minerai, le tout avec des ressources énergétiques essentiellement basées sur des combustibles fossiles. Il est impossible d’imaginer précisément quel serait l’impact global, planétaire, d’un tel choix – uniquement pour les USA.

    Si on ajoute à la seule construction des éoliennes l’installation de batteries de stockage du type de celles utilisées dans les voitures Tesla pour remplacer les centrales électriques de secours brûlant du gaz naturel ou du pétrole afin d’assurer une alimentation électrique fiable quelles que soient les conditions météorologiques il faudrait produire au moins un milliard de batteries à base de lithium et de cobalt comme celles équipant une seule voiture électrique, pesant 500 kilos chacune, situation à laquelle il faudrait ajouter le remplacement total du parc automobile actuel par des véhicules électriques.

    Ceux qui croient réellement à la venue d’une crise climatique se proclament avec une fierté certaine qu’ils sont les « socialistes de l’environnement » bien qu’ils ignorent totalement la réalité, balayant d’un revers de la main ces réalités énergétiques. Certes, leur but est fondamentalement de favoriser un système politico-économique au sein duquel le gouvernement central sera censé contrôler les moyens de production tout en limitant les droits de propriété privée ou plus radicalement de les supprimer pour les communautariser. C’est du socialisme orthodoxe. Ce que ce mouvement veut réellement c’est un éco-fascisme, un système gouvernemental encore plus extrême et intolérant que ceux que l’on a connu par le passé, un système dans lequel le gouvernement ne possède pas directement les entreprises et les industries mais dicte ce qu’elle peuvent faire, ce qu’elles doivent faire, vendre et redistribuer la richesse en utilisant précisément ce que cette idéologie du « Green New Deal » dénonce : une politique coercitive type « Antifa » et au final contrôler la pensée, la parole et l’accès à l’information.

    On y est déjà aux Etats-Unis avec Google, Facebook, Youtube, Twitter, Wikipedia, les Universités, et les médias grand-public. Toutes ces institutions ont pour objectif de censurer, de marginaliser, d’ostraciser, de désavouer tous ceux qui refusent – pour l’instant – l’installation d’un tel régime totalitaire. Des autodafés seront bientôt organisés non pas sur la place publique mais électroniquement, de supprimer ou modifier les algorithmes qui sont déjà omniprésents sur le Web dans le but d’éliminer les points de vue sur l’énergie et le climat qui ne correspondent pas à leur agenda.

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  8. On n’en est qu’aux prémices de ce totalitarisme : le Docteur Peter Ridd a été expulsé de l’Université pour avoir dénoncé les mensonges concernant la supposée disparition de la Grande Barrière de Corail (cf. un prochain billet sur ce blog), le Docteur Susan Crockford a subi le même sort pour avoir oser défier les fausses déclaration concernant la supposée disparition des ours polaires. Robert Kennedy Jr (encore lui : l’anti-vaxxer professionnel, cf. un précédent billet sur ce blog) et le sénateur Sheldon Whitehouse et bien d’autres politiciens veulent tout simplement que les « dissidents du climat ou de l’énergie » soient poursuivis et emprisonnés comme de simples prisonniers politiques.

    La société occidentale – car il ne s’agit pas seulement des Etats-Unis – entre tête baissée dans un totalitarisme bien pire que le fascisme, le stalinisme ou le nazisme des sombres années passées car il fait appel subtilement à la responsabilité individuelle pour sauver la planète. Il faudra, nous récalcitrants dont je fais partie, continuer à dire la vérité au pouvoir politique, il en va de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

    Adapté d’un article de Paul Driessen, conseiller de CFACT et essayiste paru sur le site CFACT (cfact.org)

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/11/20/climat-science-socialisme-ou-eco-fascisme/

    voir aussi:

    https://huemaurice5.blogspot.com/2012/10/la-crise-politico-financiere.html

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  9. L'Afrique en manque d'énergie se tourne vers l'Inde pour des réacteurs nucléaires


    18 nov. 2019, 00:55 IST
    Utpal Bhaskar


    NEW DELHI: Dans le cadre de la stratégie de l’Inde visant à étendre sa présence en Afrique, le gouvernement de la National Democratic Alliance (NDA) étudie la possibilité de fournir de petits réacteurs nucléaires aux pays en manque d’électricité.

    Il est intéressant de noter que le programme nucléaire civil indien a séduit les pays africains parce que le changement climatique a eu une incidence sur leur capacité de production conventionnelle d’hydroélectricité, qui dépendait principalement des systèmes fluviaux du Nil, du Niger, du Congo et du Zambèze.

    Alors que la production d’hydroélectricité a connu un déclin entraînant une baisse de l’approvisionnement en électricité dans les pays africains, la taille des réacteurs indiens à réacteurs à eau lourde (PHWR) est bien adaptée pour répondre à leur faible demande.

    «En raison d’anomalies météorologiques, les pays africains ne peuvent pas compter sur la production d’énergie hydroélectrique pour satisfaire leur demande croissante en électricité. Étant donné que leur charge de demande est faible, nos réacteurs à eau lourde sous pression de 220 MW conviennent parfaitement. Les pays africains s'intéressent à ces réacteurs nucléaires. Ce sont des émotions initiales ", a déclaré un haut responsable du gouvernement indien, demandant l'anonymat.

    La décision du gouvernement intervient à un moment où la Chine a fait de grandes avancées en Afrique depuis 2004-2005. Ces dernières années, la Chine a également tenté de convaincre les pays africains de participer à son ambitieuse initiative Belt and Road (BRI), un programme visant à investir des milliards de dollars dans des projets d'infrastructure, notamment des chemins de fer, des ports et des réseaux électriques, en Asie, en Afrique et en Europe.

    New Delhi s'oppose à la BRI, qui cherche à investir environ 8 000 milliards de dollars dans des projets d'infrastructure en Asie, en Europe et en Afrique, affirmant que cette initiative attire les pays dans des pièges de la dette et ne respecte ni la souveraineté ni les préoccupations environnementales.

    La stratégie de l’Inde consiste à nier l’influence croissante de la Chine, rivale stratégique, dans la région. New Delhi a également consenti une ligne de crédit concessionnelle de 10 milliards de dollars au continent africain.

    La flotte indienne de 22 réacteurs nucléaires de puissance commerciale d’une puissance installée de 6 780 mégawatts (MW), qui est exploitée par la société nationale Nuclear Power Corp. of India Ltd, ou NPCIL, compte 14 tranches de 220 MW, ce qui en fait l’un des les plus grandes flottes de ces réacteurs.

    «La plupart de nos usines plus anciennes sont équipées d'unités PHWR de 220 MW. NPCIL a amplement démontré son expertise dans la conception, la construction et l'exploitation de PHWR avec des niveaux d'efficacité et de sécurité sans précédent. Nos PHWR sont également économiques, comparés à d’autres, car ils coûtent entre un et demi et deux fois plus cher que nos réacteurs. Nous explorons les pays africains pour répondre à leur demande ", a ajouté le responsable.

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  10. Un haut responsable de la NPCIL, qui a également demandé l'anonymat, a confirmé l'intérêt des pays africains.

    L’appui de New Delhi aux mouvements de libération de nombreux pays africains lui avait valu un poids politique considérable dans la région, mais sa popularité a commencé à décliner depuis les années 1990. Toutefois, depuis le milieu de la dernière décennie, l’Inde s’est efforcée de remédier à cette situation en retravaillant ses liens avec l’Afrique par le biais de sommets de haut niveau et de visites fréquentes au plus haut niveau.

    Le 30 octobre, les porte-parole du département indien de l’énergie atomique (NPCIL) et du cabinet du Premier ministre étaient restés sans réponse.

    https://www.livemint.com

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  11. Un drone traverse de la fumée sulfurique et immortalise le lac le plus acide au monde – vidéo


    21:17 21.11.2019


    Des images rares du lac le plus acide au monde situé sur l'île indonésienne de Java ont été réalisées par le drone d’un photographe espagnol qui a réussi à faire passer son appareil au-dessus du cratère de ce volcan à travers de la fumée sulfurique.

    Le réalisateur et photographe espagnol Andrés Morillas s’est rendu sur l'île indonésienne de Java pour aller voir le volcan Ijen qui est connu pour renfermer un lac acide d’un kilomètre carré, relate le quotidien britannique Daily Mail.

    Lors de son voyage, le photographe a décidé de faire voler son drone au-dessus de ce lac acide et de tenter de filmer des images rares.

    Sur la vidéo, le drone survole la partie intérieure du volcan en traversant de la fumée sulfurique. À la fin de son trajet, il a filmé des images du lac turquoise, le plus grand lac acide du monde.

    L’altitude de ce volcan est de près de 2.700 mètres. Le volcan Ijen est le seul volcan au monde dont la couleur de la lave est bleue. Cette couleur est provoquée par la grande quantité de soufre.

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201911211042466223-un-drone-traverse-de-la-fumee-sulfurique-et-immortalise-le-lac-le-plus-acide-au-monde--video/

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    1. La quantité de gaz toxiques rejetés chaque jour par le volcan Ijen est l'équivalent des gaz toxiques rejetés par tous les véhicules à moteurs (aérien, terrestre et naval) du monde !
      Mais, comme TOUS les gaz se recyclent* (depuis toujours et pour toujours) nous n'allons pas en mourir de suite !

      *si ce n'était le cas, les animaux ne seraient même pas apparus sur Terre !

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  12. Un sursaut gamma d’une puissance sans précédent intrigue les scientifiques - vidéo


    21:41 21.11.2019


    Des astronomes américains et européennes ont observé en janvier 2019 un très fort sursaut de rayons gamma qui dépasse par sa puissance les sursauts similaires observés auparavant, indique le site du projet Hubble.

    Baptisé GRB 190114C, un sursaut gamma dont l’énergie est équivalente à environ un téra-électron-volt, c’est-à-dire un sursaut émettant 1.000 milliards de fois plus d’énergie par photon que la lumière visible, a été enregistré par plusieurs télescopes en janvier 2019. Cet événement est désormais considéré par les chercheurs comme une étape importante en astrophysique des hautes énergies.

    «Les observations de Hubble suggèrent que la source de ce sursaut particulier se trouvait dans un environnement très dense, au beau milieu d'une galaxie brillante située à une distance de cinq milliards d'années-lumière», explique Andrew Levan de l'Institut de mathématiques, d'astrophysique et de physique des particules du département d'astrophysique de l’université Radboud de Nimègue, aux Pays-Bas.

    Les astronomes ont utilisé le télescope spatial Hubble ainsi que le très grand télescope de l'Observatoire européen austral et le grand réseau d'antennes millimétrique/submillimétrique de l'Atacama pour étudier la galaxie en question. La caméra à large champ du télescope Hubble a également été utilisée pour comprendre si deux galaxies en interaction auraient pu contribuer à l’émission d’une telle quantité d’énergie.

    Le sursaut s'est produit dans la région d'une galaxie massive, ce qui aurait pu être crucial pour la compréhension du sursaut, car d’habitude de pareils phénomènes sont observés dans d’autres conditions.

    «Les scientifiques tentent depuis longtemps d'observer les émissions à très haute énergie lors des sursauts gamma. […] Cette nouvelle observation est un pas essentiel en avant dans notre compréhension des sursauts gamma, de leur environnement immédiat et du comportement de la matière lorsqu’elle se déplace à 99,999% de la vitesse de la lumière», indique Antonio de Ugarte Postigo de l'Institut d’astrophysique d’Andalousie, en Espagne.

    https://fr.sputniknews.com/international/201911211042466440-un-sursaut-gamma-dune-puissance-sans-precedent-intrigue-les-scientifiques---video/

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  13. EN FRANCE, LES MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES SE VENDENT À PRIX D'OR


    par ANTON KUNIN
    21/11/2019


    En France, le prix des médicaments de marque est inférieur de 32% par rapport à la moyenne mondiale.

    En France, les médicaments génériques coûtent 329% plus cher qu’en moyenne mondiale. Sur un panel de 50 pays développés et en voie de développement, notre pays se classe 35ème pour l’accessibilité des médicaments, révèle Medbelle dans une étude.

    Certains pays européens savent modérer les prix des médicaments génériques, pas la France

    Les médicaments génériques coûtent cher, très cher en France. Toutes spécialités confondues, leurs prix sont en moyenne 329% plus élevés par rapport à la moyenne mondiale. Cela, alors que de nombreux autres pays européens ont su modérer leurs prix. En Suisse, les prix des médicaments génériques sont supérieurs de tout juste 3,45% à la moyenne mondiale.

    Mieux encore, dans bon nombre de pays européens leurs prix sont inférieurs à la moyenne mondiale, comme en Norvège (-15%), Belgique (-45%), au Portugal (-60%) ou encore en Bulgarie (-76%).

    La plupart des « grands » médicaments de marque coûtent moins cher en France

    Bonne nouvelle cependant : la plupart des médicaments de marque, très consommés, affichent en France des prix inférieurs à la moyenne mondiale. C’est le cas de Lipitor (maladies cardiovasculaires, niveau élevé de cholestérol, -38%), Xanax (anxiété et crises de panique, -33%), Humira (arthrite, -31%), Lyrica (épilepsie, fibromyalgie, -25%), Lantus (diabète, -21%), Prozac (dépression, boulimie, trouble obsessionnel compulsif, -18%), Zestril (hypertension, -17%), Zithromax (infections bactériennes, -10%) ou encore Yasmin (contraception féminine, -9%).

    En même temps, une poignée de médicaments se vendent bien plus cher qu’en moyenne dans le monde. C’est le cas de Viagra (dysfonction érectile, +27%), Ventolin (asthme, +25%) et de Viread (hépatite B, HIV/sida, +15%).

    http://www.economiematin.fr/news-prix-medicaments-generiques-france-etude

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  14. SMARTPHONE : UN VIRUS CAPABLE DE HACKER VOTRE COMPTE BANCAIRE


    par JEAN-BAPTISTE GIRAUD
    21/11/2019


    Un malware accédant aux comptes bancaires via un lien dans un texto est capable de détourner 10.000 euros en moyenne.

    Voici une autre alerte arnaque cette semaine, mais celle-ci est très sérieuse, car elle a déjà fait des milliers de victimes ces dernières semaines. Si vous utilisez l’application mobile de votre banque sur votre smartphone, dressez l’oreille.

    Un virus dans un simple texto

    Des pirates sont en effet parvenus à créer un virus qui parvient à en prendre le contrôle à votre insu, et donne des ordres de virement. Le virus rentre dans votre téléphone à l’aide d’un simple message envoyé par texto ou par mail. Si vous cliquez dessus, le programme malveillant s’installe, et commence à siphonner votre compte.

    L’attaque ne concerne que les utilisateurs de téléphone Android, mais comme ils représentent 80% des appareils en France, cela concerne vraiment beaucoup de monde.

    Des sommes conséquentes détournées

    Les sommes en jeu sont énormes : les détournements de fonds dépassent les 10.000 euros en moyenne.Si vous êtes victime un jour d’un piratage de ce genre, sachez que vous êtes protégé et assuré : c’est votre banque qui devra payer les pots cassés.

    Sauf si vous avez été imprudent, et que vous n’avez pas protégé vos codes secrets : par exemple, en les enregistrant dans une note, ou une fiche contact de votre téléphone. À ce moment là, votre banque pourrait tenter d’engager votre responsabilité.

    http://www.economiematin.fr/news-smartphone-virus-hacker-compte-bancaire

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  15. ASSURANCE AUTO : L'ÉGALITÉ DES SEXES COÛTE CHER AUX FEMMES


    par PAOLO GAROSCIO
    21/11/2019


    67,5% des points de permis retirés en 2016 l'ont été sur le permis d'un homme.

    Si le combat pour l’égalité totale des sexes est loin d’être gagné et qu’il reste un combat juste et progressiste, il a parfois des conséquences négatives. C’est le cas du coût de l’assurance automobile pour les femmes qui a fortement augmenté depuis 2011 à cause… d’une décision de justice en faveur de l’égalité des sexes qui date de 2011.

    Les femmes sont moins dangereuses au volant

    Selon les données de l’Observatoire national interministériel à la Sécurité routière (ONISR) datant de 2016, il n’y a aucun doute à avoir : les femmes au volant sont moins dangereuses que les hommes. Un pied de nez à l’expression populaire « femme au volant, danger au tournant ».

    Rien qu’au niveau des infractions, les chiffres sont éloquents : sur les plus de 13 millions de points de permis retirés en 2016, 67,5% concernaient des hommes. Et lorsque l’affaire passe devant la justice, la différence est encore plus élevée : 89% des condamnations pour conduite sous l’emprise de l’alcool et 93% des condamnations pour conduite sans permis avaient pour accusé un homme.

    Il en va de même lorsque l’accident fait des blessés ou des morts : les femmes ne représentent que 30,7% des blessés et 24,1% des tués sur la route… Et jusqu’en 2011 cette bonne conduite permettait aux femmes de payer moins cher leur assurance.

    Un jugement pour l’égalité des sexes… et une prime d’assurance qui explose

    Le comparateur d’assurances Assurland a étudié l’évolution de la prime de l’assurance auto chez les femmes depuis le jugement de 2011, un jugement rendu par la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne) qui a interdit l’utilisation du sexe comme critère de tarification. Depuis 2013, les assureurs ne peuvent donc plus faire de distinctions.

    Résultat : les femmes conductrices se retrouvent à payer pour le mauvais comportement des hommes : en moyenne, la prime d’assurance a grimpé de 12% pour les femmes entre 2008 et 2018 et même de 24% pour les jeunes conductrices, si l’on compare avec l’augmentation sur la même période de la prime pour les hommes.

    La situation est même paradoxale : alors que les accidents causés par des femmes coûtent en moyenne moins cher que ceux causés par les hommes, tous comptes faits la prime d’assurance a grimpé de 6% pour les femmes… alors qu’elle a baissé de 6% pour les hommes entre 2008 et 2018 selon les calculs du comparateur.

    http://www.economiematin.fr/news-assurance-automobile-difference-prix-femes-hommes-egalite-sexe-cjue

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  16. HAHAHAHA !

    Elon Musk présente le pick-up Cybertruck de Tesla Musk présente une Tesla aux vitres incassables qu'il brise avec une bille en direct - vidéo


    13:35 22.11.2019



    Le PDG de Tesla, Elon Musk, a dévoilé jeudi 21 novembre Cybertruck, un pickup électrique futuriste d’une autonomie de 800 kilomètres et dont les performances seraient dignes d’une Porsche 911. Cependant, les vitres annoncées antichoc se sont brisées lors de la présentation.

    Tesla a présenté jeudi 21 novembre Cybertruck, un pickup électrique qui sera disponible à partir de 39.900 dollars. Son design a été inspiré par Blade Runner, film de Ridley Scott sorti en 1982 et dont l’action se déroulait dans l’alors futuriste Los Angeles de 2019.

    Elon Musk a annoncé que le véhicule, comparé à la Porsche 911 type 992, ne pourrait pas être percé par une balle de 9 mm et que ses portières seraient fabriquées avec l’alliage utilisé pour les fusées SpaceX. Pour tester sa solidité, Franz von Holzhausen, qui est en charge du design, lui a porté plusieurs coups de masse.

    Il a également testé les vitres antichoc du Cybertruck en lançant des billes métalliques dessus. Lorsque les deux vitres se sont brisées, Elon Musk a promis d’y apporter des corrections lors de la production.

    Trois versions proposées

    Trois versions du pickup seront proposées. Le modèle le plus puissant – doté de trois moteurs électriques – accélère de 0 à 96 km/h en seulement 2,9 secondes. Il en faudra un peu moins de 6,5 pour la version de base.

    Leur autonomie sera respectivement de 1.295 km et 650, 777.
    Tesla annonce que sa version la plus performante sera capable de tracter pas moins de 6,3 tonnes - 3,5 tonnes pour la version de base. Chacune propose une charge utile de chargement maximum de 1.590 kg.

    Disponible à partir de 39.900 dollars

    Tesla proposera son nouveau pickup électrique à un prix légèrement supérieur au Model 3. La version la moins chère coûtera 39.900 dollars. Pour s’offrir une version à transmission intégrale, la dual-motors sera disponible à 49.900 dollars et la version la plus puissante à 69.900 dollars.

    Selon Elon Musk, l’utilisation de l’électricité permet de réduire le prix d’exploitation moyen, le faisant passer de 780 dollars à 570.

    La production du pickup débutera fin 2021, mais la date de mise en vente n’a pas été annoncée.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201911221042468363-musk-presente-cybertruck-le-pickup-electrique-de-tesla-fabrique-avec-des-materiaux-de-fusee--video/

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  17. La France est dans un «ensauvagement général» avec un «degré de violence inédit», alerte le renseignement


    13:39 22.11.2019


    Le coordinateur national du renseignement a mis en garde contre «une forme d’ensauvagement général» à laquelle fait face la France et d’autres sociétés occidentales, constatant un «degré de violence inédit», rapporte l'AFP.

    Lors d’une conférence au salon dédié à la sécurité intérieure des États, Milipol, à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, Pierre de Bousquet de Florian, le coordinateur national du renseignement, a mis en garde contre plusieurs dangers.

    «On constate une forte dégradation des rapports sociaux dans les sociétés occidentales», a observé jeudi le coordinateur national du renseignement, Pierre Bousquet de Florian, parlant d'«un degré de violence» inédit.

    Evoquant des «postures populistes de plus en plus véhémentes», il estime que l'on est face à «une forme d'ensauvagement général de notre société avec un degré de violence et une rapidité de montée vers la haine que nous n'avions jamais connus auparavant».

    La France n'est «pas la seule concernée», et le djihadisme n'est pas «la seule idéologie» préoccupante, a-t-il expliqué.

    Dans ce contexte, il a évoqué plusieurs points «d'attention majeurs» pour les services: l'ultradroite et l'ultragauche, mais aussi «les radicaux de tous bords».

    Selon lui, cela comprend tous les groupes se distinguant par des discours «de plus en plus violents» c'est-à-dire les antispécistes, les autonomistes, les identitaires, demain peut-être une marge radicale de mouvements écologistes...»

    Il a enfin évoqué «une quatrième catégorie à laquelle il faut être attentif, les Etats». Si «on n'a pas constaté de véritable terrorisme étatique contre nos intérêts ces dernières années», «il n'est pas exclu qu'un Etat acculé puisse recourir à ce type d'extrémités.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201911221042470953-la-france-est-dans-un-ensauvagement-general-avec-un-degre-de-violence-inedit-alerte-le/

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    1. Il n'y a pas de 'l'ultradroite et l'ultragauche' mais d'un Peuple SANS parti politique où chacun œuvre vers sa meilleure destinée. Le destin incontournable est la Démocratie (comme en Suisse).

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  18. Crise climatique : la « fake-news » du corail qui meurt


    le 22 novembre 2019


    En décembre 2015, le Docteur Peter Ridd, professeur de physique à l’Université James Cook, à Cairns en Australie contacta un journaliste pour l’alerter sur le fait que le public n’était pas assez informé sur l’état catastrophique de la Grande Barrière de corail qui s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres le long de la côte est de l’Australie. Ridd montra des photos prises il y a environ 100 ans et illustrant l’état des coraux près de Bowen, une petite ville du Queensland au nord de Mackay où la barrière de corail se trouve à quelques miles de la côte. Ces photos avaient déjà été publiées lors d’une « work-shop » qui avait eu lieu en 1995 à Townsville et dédiée à l’état de santé de la Grande Barrière de corail. Ridd s’aperçut très rapidement que les photos en question s’étaient répandues sur internet et servirent de supports dans des rapports officiels et des informations grand-public malgré le fait que le résumé de cette work-shop avait clairement indiqué qu’il était imprudent d’établir des comparaisons hâtives entre ces photos (lien, en accès libre) et l’état actuel des coraux. Ridd demanda donc à ce journaliste de bien vouloir trouver des photos récentes de ces mêmes coraux, dans les mêmes lieux que ceux qui avaient été pris en photo il y a 100 ans. Il fut rassuré car le journaliste lui présenta des photos prises quelques jours auparavant montrant un corail en parfait état.

    Mais Ridd s’y prit trop tard pour rattraper son erreur puisque quelques semaines plus tard un article parut dans la revue Nature (lien, en accès libre) en janvier 2016 indiquant que le corail était en très mauvais état en comparaison de photos anciennes prises il y a 100 ans de ce même corail se trouvant tout près de la petite ville de Bowen et qu’ils n’y avait pas eu d’amélioration depuis 2012. Ridd convoqua à nouveau le journaliste pour lui préciser que cet article de Nature racontait n’importe quoi. En réalité le journaliste, un dénommé Peter Michael, contacta par courrier le Docteur Terry Hugues, le grand rival de Ridd à la James Cook University. Ce dernier fit tout ce qui était en son pouvoir pour que l’Université congédie Ridd pour faute grave (troisième lien).

    Le Docteur Jennifer Marohasy, spécialiste de l’environnement côtier, dénonça à plusieurs reprises la fausse propagande du WWF relative à la Grande Barrière de corail. Lorsqu’elle prit connaissance des déboires du Docteur Ridd elle voulut en avoir le coeur net et fit appel à un photographe professionnel spécialisé dans la photo et le film sous-marin et à un spécialiste des coraux à la retraite, le Docteur Walter Starck, pour confimer que le corail autour de l’île Stone au large de la ville de Bowen était florissant. Visionner le film réalisé par Jen Marohasy est suffisant pour affirmer que cette histoire de corail mourant en raison du réchauffement climatique ou de prétendue acidification de l’océan est juste une « fake-news » : https://youtu.be/HqFFqBuFVqU

    Via le blog de Donna Laframboise. Liens :

    https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/11/Wachenfeld_DR_Long-term_trends_in_status_coral_reef_historical_photographs1995.pdf

    https://www.nature.com/articles/srep19285

    https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/04/ridd-v-james-cook-university-2019-fcca-997-.pdf

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/11/22/crise-climatique-la-fake-news-du-corail-qui-meurt/

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  19. La famille narcissique - Comprendre son passé pour construire son avenir


    Les Éditeurs
    Sott.net
    mer., 20 nov. 2019 16:19 UTC


    - Commentaire : Voici un article daté initialement de 2010 qui a été mis à jour et agrémenté d'extraits de livres et de suggestions de lecture en commentaire final. -


    Voici un résumé de « La famille narcissique - Diagnostic et traitement », de Stéphanie Donalson-Pressman et Robert Pressmann (1997), malheureusement non traduit en français (The Narcissistic Family: Diagnosis and Treatment). Cet ouvrage passionnant décrit très précisément et en termes simples la dynamique familiale de la plupart d'entre nous, tout en apportant des outils pour apprendre à observer son passé le plus objectivement possible, à changer le présent, et donc, l'avenir. Conçu pour des thérapeutes, il est accessible à tous ceux qui désirent aller au-delà dans la quête de Soi.

    Stéphanie et Robert Pressman, tout comme beaucoup d'autres thérapeutes de l'école américaine, approchent ce sujet du point de vue non pas des actes commis par quelqu'un, mais de celui de l'enfant qui grandit dans un milieu où ses besoins — naturels — n'ont pas été satisfaits.

    Le terme le plus souvent employé est « enfant issu d'une famille narcissique ».

    Définition de famille narcissique

    Ce terme fait référence à un cercle familial où les besoins émotionnels des parents prennent le dessus sur ceux des enfants qui, par conséquent, assument des responsabilités qui ne correspondent pas à leur âge. Les actions de ces enfants se basent exclusivement sur la réaction qu'elles provoquent chez les adultes. Mais, étant donné qu'ils ne son pas en mesure de tout contrôler dans leur environnement, ils se sentent responsables, défectueux.

    Leurs parents — dans la plupart des cas de façon non intentionnelle, que ce soit parce que, dans la plupart des cas, ils sont eux-mêmes issus de familles narcissiques, ou bien dû à des raisons pratiques — trop de travail, accident, décès... — ne peuvent pas combler les besoins de leurs enfants. Lorsque les parents ne sont pas disponibles émotionnellement, très souvent il s'instaure une dynamique subtile mais très dommageable : Si l'enfant a un problème — surpoids, dyslexie, dépression... —, il est étiqueté — « fainéant », « stupide »... Résultat : il apprend à cacher — et à se cacher lui-même — ses émotions.


    Commentaire : Comme le souligne Alice Miller dans son ouvrage Le drame de l'enfant doué - À la recherche du vrai Soi :
    « Le mépris est l'arme du faible et la protection contre des sentiments évoquant sa propre histoire. Et à l'origine de tout mépris, de toute discrimination, se trouve le pouvoir exercé par l'adulte sur l'enfant, un pouvoir plus ou moins conscient, incontrôlé, secret, et toléré par la société (sauf en cas de meurtre ou de graves sévices corporels). L'adulte est libre de faire ce qu'il veut de l'âme de son enfant, il la traite comme si elle était sa propriété. C'est la façon dont un État totalitaire traite ses citoyens. Mais l'adulte n'est jamais aussi complètement à la merci des puissants qu'un bébé dont les parents font fi de ses droits. Tant que nous ne deviendrons pas plus sensibles aux souffrances du petit enfant, personne ne prêtera attention à ce pouvoir, nul ne le prendra au sérieux, et on en minimisera l'importance, car après tout « ce ne sont que des enfants ». Mais dans vingt ans ces enfants seront des adultes qui reporteront tout cela sur leurs enfants. Consciemment, ils lutteront peut-être contre la barbarie « dans le monde », mais inconsciemment ils infligeront des horreurs à leur entourage, parce qu'ils portent en eux une expérience de la cruauté à laquelle ils n'ont plus accès, une expérience qui reste cachée derrière l'idéalisation de leur enfance et les pousse à des actions destructrices. »

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  20. Au lieu de reconnaître, comprendre et valider leurs émotions et besoins, ces enfants développent une sensation exagérée de l'impact que leurs besoins ont sur leurs parents. Ils deviennent donc le reflet des émotions de leurs parents, dont les besoins représentent l'unique objectif poursuivi par l'enfant. Les émotions de l'enfant n'ont donc plus de place, et il apprend à les ignorer, à ne plus les valider, les reconnaître.

    Ceci est d'autant plus visible pendant la transition dans laquelle l'enfant cesse d'être entièrement dépendant de ses parents et qu'il a ses propres envies, émotions et besoins. A la naissance et pendant les premières années de sa vie, les parents ont plus de contrôle, mais au fur et à mesure que l'enfant grandit, ils ont plus de difficulté à lui donner ce dont il a vraiment besoin. Ils peuvent se sentir eux-mêmes rejetés, moins indispensables pour leur enfant, qui n'est plus totalement un reflet d'eux, mais un individu à part entière avec des besoins aussi importants mais plus compliqués. Quand l'enfant perçoit que ses parents ne peuvent pas satisfaire ses besoins, il commence le processus d'inversion des rôles, où il fait tout pour plaire, recevoir attention et approbation.

    Le but de ce livre est d'enseigner aux adultes qu'un enfant qui grandit dans une famille dysfonctionnelle est façonné de cette façon dysfonctionnelle, mais qu'en tant qu'adulte, ceci ne doit plus de définir. Comprendre son passé permet de reconstruire son avenir.

    Quelques traits communs aux enfants issus de familles narcissiques

    Ils ont, en général, un besoin chronique de plaire et d'être validés ; ils sont incapables de reconnaître leurs émotions, désirs et besoins ; ils oscillent constamment entre un manque et un excès de confiance en soi ; ils ressentent de la colère, qu'ils répriment ou bien expriment de façon explosive.

    Pourquoi « narcissisme » ?

    Dans le mythe à l'origine de ce terme il existe deux personnages symbolisant deux aspects opposés du même problème : Narcisse et Écho. Narcisse se sent uniquement concerné par ses propres besoins, sa beauté, son propre reflet. Et son égocentrisme le conduit à la mort. Écho, enamouré de Narcisse, essaie d'attirer son attention et approbation à tout prix, mais n'a pas de « voix » propre. Sa vie est purement réactive, ce qui le mène également à sa fin.

    Cette analogie permet de mieux comprendre la dynamique entre les parents et les enfants d'une famille narcissique. Les parents — volontairement ou involontairement —, sont plus concernés par leurs besoins et leur « monde ». Les enfants deviennent des « Échos ».

    A l'opposé, il existe des dynamiques familiales plus saines

    L'enfant a besoin d'un parent, tuteur, modèle qui soit ferme, mais qui le comprenne, et dont les propres besoins seraient satisfaits par le conjoint et un travail personnel. Ce tuteur doit avoir résolu certains conflits dans ses propres relations et avoir un sens de la responsabilité. Quand ceci est le cas, il est disponible pour l'enfant et peut satisfaire ses besoins émotionnels. Peu à peu, l'enfant apprend également à satisfaire ses propres besoins, en devenant une personne autonome, ayant grandi dans un environnement de sécurité, de compréhension et d'amour, ce qui lui permettra d'avoir une bonne estime de soi, reconnaître ses émotions et celles des autres.

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  21. Dans une famille « saine » l'enfant apprend plusieurs valeurs et comportements qu'un enfant issu d'une famille narcissique est obligé d'apprendre à l'âge adulte afin de guérir et d'avoir une vie épanouie :

    Toute correction d'un comportement est exprimée correctement, c'est-à-dire qu'elle n'est jamais blessante ni destructive.
    Nos propres besoins émotionnels ne peuvent pas toujours être satisfaits, mais on doit toujours avoir le droit de les exprimer.
    Nous avons toujours le droit de ressentir quelque chose. Les émotions n'ont pas besoin d'être justifiées.
    Il est possible de faire des compromis — laisser aller et obtenir des choses de façon équilibrée.
    Changer d'avis est normal et ne doit pas être utilisé contre quelqu'un. Plus on a d'information, plus nos décisions ou idées peuvent changer. C'est bien !
    Toute action a ses conséquences. On ne peut pas toujours agir d'une manière exclusivement basée sur nos émotions.
    Faire des erreurs est nécessaire pour apprendre, et représente des défis essentiels dans la vie. Culpabiliser n'a donc pas lieu d'être lorsque l'on apprend de ses erreurs.
    S'approprier ses erreurs, s'excuser et agir différemment est le moyen de prendre ses responsabilités, ce qui diffère du sentiment de « honte » qui peut souvent nous immobiliser et nous emmener à répéter des erreurs.
    Il est évident que peu sont ceux qui ont appris toutes ses choses pendant leur enfance.

    Narcissisme déclaré versus narcissisme dissimulé

    Le narcissisme « déclaré » dans une famille est caractérisé par une dynamique où les besoins des parents prennent constamment le dessus. Parfois ceci peut être accompagné d'une obligation de garder « le secret de famille », et très souvent il existe des abus physiques, sexuels et émotionnels de différents degrés. Les enfants issus de ces familles se sentent souvent vides, ils ont une colère réprimée, ils se sentent inadéquats, ils souffrent d'anxiété chronique ou de dépression, etc.

    Dans le narcissisme « dissimulé », une dynamique similaire s'instaure mais dans la croyance que l'on a « une famille idéale ». Les parents peuvent être disponibles par intermittence, ce qui génère une confusion chez les enfants. Les carences émotionnelles se font beaucoup plus subtiles, au point où souvent, beaucoup de personnes jurent avoir eu une enfance parfaite, alors qu'en réalité leurs besoins ont toujours été ignorés ou passés au deuxième plan.

    Il est difficile de catégoriser ces deux dynamiques de façon si tranchée, parce qu'il existe plusieurs degrés de narcissisme, et que chaque individu est différent. Nombre de facteurs peuvent rentrer en compte même lorsque, par exemple, des frères et sœurs reçoivent autant d'attention, d'amour, etc. Leur propre sensibilité et personnalité jouent un rôle important dans la façon dont ils perçoivent le monde.

    La communication est un problème important dans les familles narcissiques.

    Il existe souvent une loi tacite de « maintenance » qui établit une distance entre les parents et les enfants, empêchant de parler des émotions. L'enfant comprend à un très jeune âge qu'il vaut mieux ne pas exprimer ses émotions car il court le risque d'être rejeté, critiqué ou ignoré. Par exemple, on le critique, on le punit, on nie ce qu'il ressent, on lui dit : « Je suis trop occupé(e) pour en parler », etc. Donc, il préfère garder le silence afin de se protéger.

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  22. A cela se rajoute la communication indirecte. Par exemple, « Ce serait bien si quelqu'un me passait le sel », plutôt que la formulation de demandes directes et adultes. La communication indirecte se manifeste également sous la forme de « triangularisation » : les parents communiquent à travers l'enfant (ou une mascotte !) — « Peux-tu dire à ton père/ta mère que... » —, ou bien ils font des « confidences » aux enfants comme s'ils étaient adultes, ou bien ils planifient leur vie autour de leurs enfants afin d'éviter l'intimité dans le couple. Il se crée parfois des « alliances » entre l'un des parents et l'un ou plusieurs des enfants, contre l'autre parent ou les autres enfants. Les enfants sont forcés de prendre partie pour l'un des parents et ils culpabilisent.

    Dans une famille narcissique, l'enfant vit dans un va-et-vient constant. S'il fait confiance à ses parents, il peut recevoir de l'attention, de l'amour, de la compréhension à un moment donné, mais lorsque les parents ne sont pas disponibles, il peut perdre tout ceci en une seconde. La même chose arrive lorsque l'enfant fait une confidence. Un jour le parent garde le secret, et un autre il le punit, le raconte à des tiers, etc. Par conséquent, l'enfant apprend à un jeune âge à ne pas faire confiance, par crainte de perdre l'être aimé.

    Un autre trait important de la famille narcissique est le manque de limites, c'est-à-dire non pas des règles et une discipline juste que l'on doit imposer un enfant afin qu'il apprenne à devenir responsable et indépendant, mais plutôt des limites encourageant une vie autonome. L'enfant n'est pas maître de ses émotions, qui ne sont que rarement validées. Son espace privé est souvent non existant — les parents ne le laissent pas seul, ou ils rentrent dans sa chambre sans frapper à la porte, ils l'empêchent de parler de ses émotions en sécurité, etc. Adulte, cet enfant ne saura pas mettre des limites aux autres ; il ne saura pas dire « non » lorsque ceci est nécessaire ou approprié.

    Étant donné que dans une famille narcissique le regard extérieur compte énormément, souvent les parents montrent beaucoup d'affection à leurs enfants lorsqu'ils sont devant des amis, d'autres membres de la famille, etc. Dans ces moments-là, l'enfant est convaincu qu'il a gagné l'affection. Mais lorsqu'il se retrouve de nouveau seul avec ses parents, la dynamique change. Il croit alors qu'il a perdu ce qu'il avait obtenu parce qu'il est un échec, ou méchant, etc. Les auteurs appellent ce phénomène cible en mouvement.

    Mais voici ce qu'ils proposent concernant la guérison, lorsque l'on a grandi dans une famille narcissique. Ils divisent le processus en cinq étapes majeures, à durée variable selon les individus :

    1 - Revisiter l'enfance - Il s'agit de voir la réalité à travers les yeux de l'enfant. C'est par ce processus que meurt l'illusion d'avoir vécu dans une famille « idéale ». L'adulte commence ainsi à se comprendre lui-même, à moins culpabiliser, à comprendre que cet idéal qu'il essaie de retrouver dans le présent est impossible à atteindre. Il s'agit d'une étape difficile car les patients ont tendance à aller vers deux extrêmes : soit ils responsabilisent leurs parents pour tout, soit ils refusent de voir la responsabilité de leurs parents — quelles que furent leurs intentions. Les auteurs proposent plusieurs exercices pour cette étape :

    La photo - Il s'agit de prendre une photo de notre enfance — entre 3 et 7 ans —, reconnaître qui nous étions, comment nous nous sentions, imaginer ce que nos propres enfants sentiraient s'ils avaient vécu dans une famille comme la nôtre, et donner des messages positifs et encourageants à cet enfant que nous avons été.

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  23. La compartimentalisation, ou l'exercice des boîtes - Cet exercice consiste à comprendre que, si dans l'enfance nous n'étions pas responsables de ce qui arrivait autour de nous, dans le présent c'est tout le contraire. On est responsables, et on peut prendre des décisions adultes. Afin d'illustrer ce point, les auteurs demandent à leurs patients d'imaginer deux boîtes. Dans la première, ils mettront ce qui correspond aux blessures, problèmes et comportements de leurs parents. Dans la deuxième, ils mettront leurs émotions et blessures du point de vue de l'enfant qu'ils ont été. Ensuite, ils peuvent décorer les boîtes, les ranger dans des endroits différents, etc. Ainsi, ils apprennent à séparer leurs émotions de celles des autres, et ils comprennent que, d'un côté, leurs parents ont aussi leurs blessures, et même avec les meilleures intentions, ils peuvent ne pas avoir été capables de nous donner ce dont on avait vraiment besoin sur le plan émotionnel. On apprend ainsi à comprendre de façon objective, sans accuser autrui, mais sans non plus prendre tout sur nous-mêmes, tout simplement en acceptant la réalité.

    2 - Faire le deuil - Il s'agit ici du processus par lequel on apprend à ne plus rêver d'une enfance parfaite, ce qui nous mène à nous fixer des objectifs plus réalistes dans le présent, ainsi que de nous approprier la vie, de construire des relations plus saines — sans manipuler ni être manipulé, sans essayer de gagner le contrôle/l'approbation de façon obsessive —, et de ne plus être focalisés sur notre famille d'origine ni sur ses standards. Autrement dit, nous apprenons à ne plus faire les mêmes erreurs dans dans ces processus où l'on reproduit un drame de l'enfance.

    3 - Reconnaître - Petit à petit, nous devons reconnaître les traits qui, pendant notre enfance nous ont été essentiels pour notre propre survie face à une situation dangereuse ou traumatique, et comprendre que dans le présent, ces traits sont devenus dysfonctionnels. Ce n'est qu'à ce stade que nous pouvons enfin cesser de vouloir plaire à tout prix, par exemple, ou de croire que lorsque quelqu'un rejette nos pensées, nos mots ou nos actions il/elle est en train de rejeter qui nous sommes. Ceci est extrêmement libérateur, dans le sens où nous apprenons à reconnaître nos points forts et nos faiblesses, à accepter des critiques constructives, et à plus nous respecter nous-mêmes. Mais attention : souvent, pendant cette période de récapitulation, beaucoup de personnes ressentent l'envie de confronter leurs parents à propos de leur enfance. Ceci est à éviter tant que l'on n'a pas vraiment guéri nos blessures. Autrement, leur réponse pourrait conduite à davantage de blessures, d'échec, et de déni de nos émotions.

    4 - Évaluation - Il s'agit ici d'évaluer notre situation actuelle. L'adulte regarde les traits de personnalité qui lui sont « propres » et décide lesquels garder ou conserver et lesquels il désire changer. Il comprend également que les erreurs du passé sont principalement dues à un manque d'information, ou à des mécanismes de défense instaurés depuis un jeune âge. Nous ne savions pas mieux agir !

    5 - Prise de responsabilité - Enfin, l'adulte commence à prendre des décisions plus saines, et à trouver un équilibre dans certains traits de sa personnalité — par exemple, il ne sera pas totalement accessible ou bien inaccessible aux autres, mais saura juger chaque situation en s'adaptant.

    Émotions et communication

    Réapprendre à reconnaître, classer, comprendre et exprimer ses émotions n'est pas une tâche facile. Mais avec le temps, reconnaître exactement comment on se sent, et pourquoi, nous permet de nous exprimer de façon claire — et non pas agressive ou bien passive —, ce qui fait que le message émis est très souvent le message reçu.

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  24. Les auteurs proposent les exercices suivants :

    Liste des émotions - Cela consiste à demander au patient de formuler une liste de ses émotions, et de planifier ses actions se basant sur ces émotions — par exemple : « Je me sens triste, et donc, je ne vais pas sortir même si je me sens dans le compromis. Je peux dire non. ».

    Émotions dans le corps - Dans cet exercice on apprend à identifier le rapport entre une émotion et le corps. Très souvent, si l'on demande un patient comment il se sent, il ne le sait pas. Mais si on lui demande de nous dire où il a un malaise ou des douleurs, il pourra, à partir du corps, déterminer la source émotionnelle de cette douleur, si elle existe.

    Contes/histoires émotives - Cela consiste à imaginer comment quelqu'un d'autre se sentirait s'il avait à vivre une histoire que l'on a vécue en tant qu'enfant, ou même à l'âge adulte. Le fait de lire des romans ou de regarder des films parlant d'histoires personnelles peut également rappeler à la personne certaines émotions qu'elle a réprimées.
    Vidéo-projection - On demande au patient de décrire sa vie comme s'il s'agissait d'un film, en parlant à la troisième personne. Ainsi, s'il lui est difficile de parler de ses propres émotions, ceci l'aidera à prendre de la distance tout en exprimant ce qu'il ressent vraiment.
    Exprimer ses émotions - Apprendre à dire « Je veux », et surtout « je ressens », mais sans attaquer l'autre. Très souvent, si au lieu d'agresser l'autre on lui dit exactement comment on se sent, ou comment nous avons réagi émotionnellement à quelque chose qu'il ou elle a fait, on obtient ce que l'on veut sans besoin de manipuler. Car cette forme de communication décrit l'énonciateur — celui qui parle —, et non pas le récepteur du message, qui est donc plus ouvert à donner une réponse sincère, à s'excuser, etc. que s'il se sent attaqué. Ceci fait partie d'une communication adulte.

    - Commentaire : Comme Aleta Edwards l'explique dans son ouvrage La peur de l'Abîme - Guérir les blessures de la honte et du perfectionnisme :
    « On peut observer des exemples de l'Abîme dans tous les domaines de la vie si l'on sait où regarder. Parfois, écouter les histoires d'autrui et réfléchir à leurs expériences et leurs sentiments peut être plus facile que d'examiner les siennes. Envisager la souffrance d'autres personnes peut vous permettre de commencer à examiner votre propre vie avec plus d'aisance. Cela contribue à vous habituer à une nouvelle façon de penser et de vous voir. De nombreux auteurs et artistes ont une compréhension intuitive de cette peur très courante dans la nature humaine, et l'on peut lire des romans ou regarder des films où cette sagesse est partagée avec le public. » -

    Mise en place de limites

    Dans la plupart des cas, l'adulte issue d'une famille narcissique n'a pas appris qu'il a toujours le choix. Par conséquent, il ne sait pas dire non — ou, à l'autre extrême mais avec moins de fréquence, il est resté dans une attitude de refus/rejet de l'autre de peur de le perdre, et ne sait donc pas dire oui, même lorsqu'il veut accepter quelque chose !

    Un cas très récurrent est celui du « tout ou rien » : l'adulte issue d'une famille narcissique recherche, par exemple, un mariage idéal et, s'il ne l'obtient pas, il opte pour la fuite de toute relation, ou il se contente de relations sans vraie intimité, etc. Mais, lorsque l'on apprend à reconnaître nos blessures, nos émotions, et à les exprimer ouvertement, on réussit également à fixer certaines limites, du respect, de la liberté dans le couple, et à avoir, par conséquent, des relations plus saines et heureuses.

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  25. Les auteurs proposent, encore une fois, quelques exercices :
    Le cahier - Cela consiste, en thérapie, à demander au patient de prendre un cahier — ou n'importe quel autre objet — des mains du thérapeute lui demandant tout se suite après pourquoi il a automatiquement accepté de le faire. Ensuite, on entame une discussion autour de la prise de responsabilité lorsque l'on ne veut pas se plier à une demande, les conséquences réelles d'accepter ou de refuser selon l'importance de ce que l'on nous demande, etc.

    « La crise mondiale » - Il s'agit ici de caricaturer la prise de responsabilité lorsque l'on nous demande — ou que l'on se fixe — de faire quelque chose que l'on ne pourra jamais contrôler. Si on nous demandait de trouver une solution immédiate à la crise mondiale, et que l'on prenait la responsabilité pour toute l'humanité, en tant qu'individu, on ne pourrait rien faire. Le patient peut ensuite comparer cette situation à toute autre situation dans laquelle il serait tenté ou amené à prendre trop de responsabilité — et donc, à échouer.

    Autrement dit - Apprendre à dire non, à reconnaître ses propres limites et à poser des limites aux autres est essentiel pour regagner l'estime de soi et pour se défendre si l'on en a besoin.

    Prise de décision et gratification retardée

    L'adulte issu d'une famille narcissique n'a souvent pas confiance en lui, et par conséquent, en autrui. Réapprendre ceci permet de vivre dans le présent et de juger chaque situation de façon plus appropriée. Le fait de gagner de la confiance en soi augmente notre capacité de succès, notre perception, etc. Nous comprenons ainsi que l'on est unique, avec nos qualités et nos défauts, et que l'on a de la valeur malgré nos erreurs, notamment lorsque l'on apprend d'elles. Et, gagner la confiance en l'autre nous permet de comprendre que, au contraire de la dynamique familiale, certains gens sont fiables et ne vont pas changer de règles ni nous mettre des bâtons dans les roues en permanence. Et, même si cela arrive, on pourra mieux faire la différence entre les personnes en qui l'on peut avoir confiance et celles qui ne le méritent pas.

    Une caractéristique très fréquente chez l'adulte issu d'une famille narcissique est le fait qu'il cherche une « gratification immédiate » : Étant donné qu'il ne se croit pas généralement capable de réussir sur le long terme, il cherche quelque chose — ou quelqu'un — qui le fasse se sentir mieux immédiatement. Ceci peut se manifester via la toxicomanie, les troubles alimentaires, l'alcoolisme, etc. Ces comportements mènent souvent vers la dépression ou la haine de soi. L'illusion du contrôle immédiat sur une situation ne peut pas combler le vide émotionnel que nous avons en nous. Ce n'est qu'un « solution » temporaire, qui ne nous soigne pas notre souffrance intérieure et l'enfant que nous avons été.

    Une autre caractéristique importante est la distorsion de la réalité : « Les autres sont plus beaux, plus capables, plus... TOUT que moi », ou « Personne ne se sent aussi vulnérable, isolé, mois intelligent, laid (...) que moi ». Ce manque extrême de confiance peut nous faire perdre la perspective, car nous tendons à oublier que les autres souffrent aussi. En d'autres mots, le sentiment d'infériorité est une forme d'égocentrisme, tout comme le sentiment de supériorité, car il incite à s'apitoyer sur soi-même, plutôt que de prendre la responsabilité et se juger à sa juste valeur. On demande aux autres de valider ce que nous pouvons valider nous-mêmes si nous réussissons à sortir de ce cercle vicieux. Et c'est possible !

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  26. Cette distorsion de la réalité nous mène souvent à avoir des attentes irréalistes : on se fixe alors des objectifs tellement difficiles que, « la barre étant trop haute », on décide d'abandonner, de fuir, de ne même pas essayer. Donc, on se sent coupables, fainéants, bons à rien, etc. Le but est donc d'apprendre à se fixer des buts plus réalistes, à trouver de la joie dans le processus qui nous permet de les atteindre, et à être prêts à tout moment à modifier nos objectifs et priorités si nécessaire.

    Si l'on ne réussit pas à franchir cette étape, nous risquons de vivre dans un éternel : « On ne peut pas me faire confiance ». Cette voix intérieure qui nous critique de façon si forte est un blocage que nous devons vaincre. Nous devons apprendre qu'il est possible, et même positif, de changer d'avis ou de comportement. Pour ce faire, les auteurs proposent à leurs patients de se poser les questions suivantes lorsqu'ils se trouvent immobilisés par une situation :
    Quels compromis sont essentiels ?
    Lesquels me font du bien ?
    Desquels puis-je me libérer ?
    Quelles seraient les véritables conséquences pour moi et pour les autres ?

    Mais n'oublions pas l'une des caractéristiques les plus importantes chez l'adulte issu d'une famille narcissique : la pensée duelle « noir et blanc », « bon ou mauvais ». Très souvent, cet adulte ne voit pas les tonalités de gris. Il croit que toutes ses actions le définissent en tant qu'être humain — cf. « Je fais, donc je suis ». Il entend une voix qui lui dit constamment « Tu dois », plutôt que « tu veux, tu peux, tu pourrais,... ». Il doit donc apprendre qu'il A LE CHOIX. Qu'il peut se permettre d'évaluer les options qui se présentent devant chaque situation. « Devoir » équivaut à se dire « Ce qu'ILS veulent que je fasse », c'est-à-dire que ce sont des normes externes probablement apprises pendant l'enfance. En revanche, il PEUT accomplir beaucoup, mais il lui faut une prise de décision correcte et mesurée, un but réaliste, une action basée sur les meilleures options disponibles, etc. Et, on PEUT de tromper !

    Intimité, sexe et amitié

    Étant donné que l'adulte issu d'une famille narcissique vit dans une recherche perpétuelle de se sentir apprécié, aimé et désiré, il est fréquent qu'il associe les rapports sexuels à une approbation extérieure, et qu'il base son comportement selon ce qu'il croit pouvoir inciter chez les autres à travers ce qu'ils désirent le plus. Le sexe sera une solution parfois plus facile, car il n'aura pas forcément besoin de construire une vraie relation intime avec quelqu'un d'autre. Au contraire, l'échec sexuel sera perçu par lui comme si toute sa personne avait échoué. Il est donc réactif — comme « Écho ». Beaucoup d'adultes trouvent très difficile de sortir de relations superficielles. Ce n'est que lorsqu'ils guérissent à l'intérieur qu'ils sont capables de lutter pour ce qu'ils ont toujours désiré : une relation durable, honnête, intime.

    L'adulte issu d'une famille narcissique veut presque toujours ce type de relation profonde, mais en même temps il a extrêmement peur de l'intimité. Il a peur d'être incapable de maintenir une relation car il se croit tellement défectueux ; il craint les demandes de l'autre dans le cas où il ne voudrait/pourrait s'y plier ; il a peur que l'autre découvre ses défauts et le rejette. Par conséquent, il décide de contrôler le degré d'intimité dans le couple, ce qui crée chez l'autre le sentiment de ne pas être vraiment aimé, ou bien d'être utilisé, blessé, mal compris — surtout quand l'autre est aussi issu d'une famille narcissique.

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  27. En ce qui concerne l'amitié, l'adulte issu d'une famille narcissique est souvent seul, et se sent seul. Même lorsqu'il est « occupé », avec une vie sociale chargée, beaucoup de connaissances et des sorties, il n'a que rarement des amis proches — surtout des amis du même sexe. Ceci est encore plus marqué chez les hommes dans notre société, car ils associent souvent l'amitié à la peur d'être perçus comme ayant des tendances homosexuelles, ou bien parce qu'ils ont appris qu'exprimer leurs émotions était réservé aux « filles ». Chez les femmes, la difficulté majeure est souvent le sentiment de concurrence, produit également de notre société. Mais dans les deux cas, ce manque d'intimité peut se manifester de deux manières différentes, chez tous les individus, sexe confondu : soit l'adulte assume que les autres l'aimeront pourvu qu'il se comporte d'une certaine manière et qu'il fasse ce qui est « accepté », soit il essaiera de contrôler la relation — il sera trop demandant, ou bien acceptera tout, il donnera trop, il sera trop réservé, trop manipulateur, intrusif, absent, responsable ou irresponsable.... Dans tous les cas, l'idée subconsciente est que « puisque tu vas de toute façon bien finir par me rejeter, autant que je le provoque ».

    Que ce soit dans le cas des relations amoureuses ou de l'amitié, les auteurs parlent d'une « muraille » psychologique. C'est cette sorte de bulle que l'on construit autour de soi afin de se protéger. Parfois on peut faire tomber cette muraille, mais si on perçoit le moindre danger, on la reconstruit. On impose des limites tacites de rapprochement aux autres. Dans les cas les plus extrêmes, cette muraille ne disparaît jamais.

    L'adulte issue d'une famille narcissique construit souvent ce que les auteurs appellent une « muraille plastique » : il est capable d'avoir une relation, d'être ouvert, mais lorsque, par exemple, il est critiqué, il érige la muraille. L'adulte sait ce qu'il ressent, mais il se protège des émotions douloureuses.

    C'est ici que l'on voit également cette tendance très récurrente à plus apprécier ce que l'on n'a pas, ou bien de rejeter ce que l'on nous offre avec une véritable affection. Moins on reçoit, plus précieux cela devient et plus on laisse tomber la muraille même dans des situations dangereuses. Et, souvent, plus on reçoit de la part qui a de la vraie affection pour nous ainsi que nos meilleurs intérêts à l'esprit, plus on renforce la muraille. La peur de communiquer et de perdre l'être aimé, est toujours constante tant que l'on n'apprend pas à trouver l'équilibre.

    Je fais, donc je suis

    L'adulte issu d'une famille narcissique a un besoin extrême de validation externe. Il peut souvent avoir un grand succès dans sa vie professionnelle, mais ayant des relations superficielles il ne se sent pas bien compris lorsqu'il recherche plus d'intimité.

    Parfois il devient « accroc au travail » pour compenser ce manque d'estime de soi, ou bien il est « l'amuseur » de la famille afin de plaire à tous. Mais quel que soit le rôle qu'il adopte ou les mécanismes de défense qu'il développe pour faire face à ce problème, il a beaucoup de difficulté à différencier les critiques de ses actions et de sa personne. La moindre correction devient pour lui un rejet de sa personne — ou de l'autre si c'est lui qui fait la correction.

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  28. Il assume la responsabilité pour des tâches qu'il ne peut pas contrôler mais refuse d'exercer le pouvoir sur ce qu'il peut contrôler. Cela se traduit soit pas un comportement abusif de pouvoir vis-à-vis des autres — il a tendance à tout vouloir superviser, à ne jamais déléguer, etc. — soit par un lâcher-prise où il refuse toute responsabilité, sans même reconnaître le pouvoir qu'il a réellement. Il vit dans un monde imaginaire où tout doit être parfait, juste, où les gens qui l'entourent doivent correspondre aux critères qu'il s'est fixés pour déterminer la « qualité » d'une personne, etc. Et il applique les mêmes critères pour se juger lui-même.

    Observer la réalité dans le présent équivaut à faire pratiquement le contraire : nous devons apprendre à observer QUI nous croyons être vraiment, et assumer un pouvoir et des responsabilités réalistes. Ce qui compte, c'est que l'on A ce que l'on EST, et dans ce sens, nous pouvons dire que chaque personne, unique, différente, est un vrai trésor. Ce que nous devrions donc apprendre à ressentir est « Je suis, donc j'ai de la valeur ».

    Confiance et thérapie

    Cette section s'adresse principalement aux thérapeutes traitant des adultes issus d'une famille narcissique. Mais, à notre avis, elle contient également de conseils pratiques extrêmement utiles pour tous ceux qui désirent aider quelqu'un qui vit ce processus de guérison de soi, ou bien simplement pour ceux qui sont eux-mêmes dans une démarche personnelle de connaissance de soi.

    Les auteurs expliquent comment moins on reçoit de soutien émotionnel pendant son enfance, plus on a peur de ce que l'on a. Cela se traduit souvent par une attitude tacite basée sur un va-et-vient entre « Rapproche-toi ! » et « Va-t-en ! ». A cela se rajoute le fait que les mécanismes de défense développés pendant l'enfance peuvent être profondément enracinés. Par conséquent, il faut instaurer un climat de confiance où l'autre puisse vivre dans des conditions stables qui lui permettront de soigner ses blessures.

    Voici quelques exemples de ces conditions

    Le « patient » aura besoin d'un soutien constant concernant qui il EST, et pas forcément ce qu'il fait.

    Il aura besoin d'un modèle de communication adulte, ouverte, et libre de tout jugement — « Je me sens... ».
    Il est nécessaire de parler d'options et de conséquences face à une situation particulière où le « patient » ne voit qu'une seule voie possible — pensées noir et blanc. Cela permettra de se débarrasser de la crainte de l'échec, et donner plus de liberté au moment de prendre des décisions.

    Il faut redéfinir ce qui est normal et ce qui ne l'est pas, ce qui est sain ou qui fait du mal...Il est préférable de ne pas encourager une relation « spéciale », ce qui réduit le transfert et permet à l'individu de se redéfinir à part entière, sans continuer à dépendre du regard des autres. Il est possible d'instaurer la confiance et l'amour sans pour autant créer de la dépendance, mais plutôt un espace partagé.
    Enfin, il est conseillé d'éviter le contact physique sans en avoir demandé la permission préalablement. Ceci permettra de travailler davantage sur le problème des limites.
    Il faut donner le CHOIX à l'autre, en lui montrant que se tromper n'entraînera pas la fin de la relation.

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  29. Conclusion

    Cet ouvrage apporte, à notre avis, des éléments importants en ce qui concerne la guérison de soi, la réévaluation de son passé et de qui on est vraiment. C'est en passant par cette étape que l'on réussit enfin à avoir une vie plus épanouie, où le regard que l'on porte sur soi peut devenir plus réaliste, et celui des autres peut prendre sa propre place, sans nous conditionner. Cet enfant que nous avons été a besoin de grandir émotionnellement, de se comprendre, et de se donner ce qui lui a manqué. C'est seulement ainsi que nous réussirons à devenir de vrais adultes, et à faire des choix qui nous mèneront, nous et les autres, vers une vie plus heureuse.

    Nous recommandons vivement de lire la totalité de cet ouvrage (si vous lisez l'anglais, étant donné que malheureusement il n'est pas disponible en français), car il contient, en plus de la théorie, certaines études de cas qui peuvent permettre à chaque lecteur de mieux comprendre sa propre situation.

    - Commentaire : Quelques suggestions d'ouvrages en français :
    "La culture du narcissisme, Christopher Lasch
    Le drame de l'enfant doué - À la recherche du vrai Soi, Alice Miller
    La peur de l'Abîme - Guérir les blessures de la honte et du perfectionnisme, Aleta Edwards
    Du mensonge à l'authenticité, Marie Lise Labonté
    Parents toxiques - Comment échapper à leur emprise, Susan Forward
    Le chemin le moins fréquenté, Scott Peck" -

    https://fr.sott.net/article/2044-La-famille-narcissique-Comprendre-son-passe-pour-construire-son-avenir

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  30. Une adolescente meurt électrocutée dans son bain en chargeant son portable


    18:11 22.11.2019


    Le corps d’une collégienne de 14 ans a été retrouvé dans sa salle de bains dans la République de Sakha (nord-est de la Sibérie). Posé sur le bord de la baignoire, son téléphone portable avait fondu, a indiqué le bureau local du Comité d’enquête.

    Les enquêteurs de la République russe de Sakha enquêtent après la mort d’une adolescente dans la ville de Lensk. Elle aurait été électrocutée par son smartphone qui chargeait à proximité.

    «Des vérifications sont en cours après la mort d’une collégienne de 14 ans. Le corps de la fille a été découvert le 21 novembre dans la salle de bains par ses parents», a annoncé le bureau local du Comité d’enquête dans un communiqué.

    Son corps présente des blessures qui ressemblent à des brûlures suite à une l’électrocution. Dans la salle de bains, une rallonge branchée avec un chargeur de téléphone portable ont été retrouvés. Le smartphone posé sur le bord de la baignoire était déformé.

    Un examen médico-légal sera mené pour déterminer la cause du décès, précise le communiqué.

    https://fr.sputniknews.com/russie/201911221042473871-une-collegienne-meurt-electrocutee-dans-son-bain-en-chargeant-son-portable/

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