- ENTREE de SECOURS -



dimanche 17 novembre 2019

LORD OF DRUG - Shawn Lock, Maria Gabriela de Faria, Luke Goss

https://www.youtube.com/watch?v=6dLckPT9A-Q

29 commentaires:

  1. Réchauffement : 170 000 foyers toujours privés d'électricité à cause de la neige dans le Sud-Est


    Nicolas Berrod
    Le Parisien
    sam., 16 nov. 2019 10:59 UTC


    2 000 agents sont mobilisés pour rétablir l’électricité au plus vite pour tous les habitants. (Illustration)

    Commentaire : Les coupures d'électricité importantes à cause de la neige ont lieu maintenant chaque année.
    Avril 2019 : 50 000 foyers privés d'électricité dans les Alpes à cause des chûtes de neige
    Octobre 2018 : 2000 naufragés de la route et 200 000 foyers sans électricité en octobre
    Janvier 2018 : Haute-Loire : 1.200 foyers privés d'électricité après d'importantes chutes de neige
    Janvier 2017 : Tempête : plus de 330 000 foyers privés d'électricité dans le nord de la France
    Décembre 2017 : Neige et verglas : carambolages sur les routes et foyers privés d'électricité
    ...

    La lumière revient progressivement, mais 170 000 foyers sont toujours privés d'électricité ce samedi matin dans le sud-est de la France. Ces habitations sont situées dans la Drôme, l'Isère, l'Ardèche, le Rhône, la Loire et les Alpes-de-Haute-Provence, et elles paient les conséquences des importantes chutes de neige tombées depuis jeudi.

    2 200 techniciens d'Enedis, le gestionnaire du réseau d'électricité, sont mobilisés sur le terrain. La société nous précise que 500 agents sont actuellement sur place, tandis que 1 700 sont venus en renfort d'autres régions.

    Dans la journée de vendredi, le courant a déjà pu être rétabli dans 140 000 foyers, puis 20 000 supplémentaires dans la nuit de vendredi à samedi.

    36 heures après les premières coupures de courant, on n'est donc pas encore à 50 % de foyers rétablis. La moyenne est plutôt d'atteindre « 50 % en 24 heures, puis 80 % en 48 heures », reconnaît le directeur de la communication d'Enedis, Robin Devogelaere-Pozzo.

    Transports perturbés et neige lourde

    Le responsable explique que les conditions de travail sont très compliquées, notamment en raison de la nature de la neige, composée de gros flocons. Cela est dû au phénomène d'isothermie qu'a connu la région, c'est-à-dire lorsque la pluie refroidit elle-même l'atmosphère.

    Cette neige « est lourde et collante, et le problème est qu'elle abîme beaucoup les branches des arbres et les lignes électriques », nous indiquait vendredi Christelle Robert, prévisionniste pour Météo France. « La neige va progressivement se coller autour du câble et le faire un peu tourner. Le câble va vriller, ce qui provoque un risque de rupture », ajoute ce samedi le responsable de la communication d'Enedis.

    La dégradation ou la fermeture de certains axes de transport ont aussi pénalisé le travail des agents. « Les équipes sont bien présentes, mais elles n'ont pas toujours accès aux lieux où il y a des coupures », déplore Robin Devogelaere-Pozzo.

    Dans certaines villes, comme Romans-sur-Isère dans la Drôme, des commerces sont restés fermés vendredi tandis que les établissements sportifs n'ouvriront pas leurs portes durant tout le week-end.

    Les conditions de travail ce samedi sont « un peu plus favorables », précise Robin Devogelaere-Pozzo, qui ne dispose pas d'assez informations pour dire à quel moment tous les foyers seront rétablis.

    https://fr.sott.net/article/34570-Rechauffement-170-000-foyers-toujours-prives-d-electricite-a-cause-de-la-neige-dans-le-Sud-Est

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  2. Comment ne pas se faire arnaquer avec cette nouvelle escroquerie téléphonique


    11:41 17.11.2019


    Dernière escroquerie en date: les appels téléphoniques intempestifs qui cherchent à vous arnaquer. La gendarmerie du Nord alerte sur cette nouvelle forme de larcin appelée «ping call.»

    Sur son compte Facebook, la gendarmerie du Nord a mis en garde contre le «ping call», les appels téléphoniques intempestifs surtaxés.

    «Si vous recevez sur votre appareil fixe ou mobile un appel pour vous vendre tel ou tel produit, ou que vous êtes invité à rappeler un numéro inconnu, vous êtes victime d'un ping call», prévient la gendarmerie.

    Selon CNews, la technique des arnaqueurs consiste à appeler en ne laissant sonner qu’une seule fois en attendant que les personnes contactées rappellent le numéro, qui est en réalité un numéro fortement surtaxé au Mali.

    Comment se protéger

    «Dans le premier cas, demandez à votre opérateur de mettre votre numéro sur liste rouge et parallèlement inscrivez-vous sur bloctel en suivant ce lien», conseille la gendarmerie.

    Les numéros surtaxés peuvent être reconnus car ils commencent par un 08, un 3, un 10 ou encore un numéro à six chiffres commençant par 118. «Vous avez un doute, consultez ce site d'annuaire inversé et bien sûr ne rappelez pas!», prévient-on. «Enfin, si vous recevez un message non sollicité envoyez un SMS au 33700 en écrivant "spamvocal" ou connectez-vous sur ce site.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201911171042441301-comment-ne-pas-se-faire-arnaquer-avec-cette-nouvelle-escroquerie-telephonique/

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  3. Un Italien ayant inventé une escroquerie originale arrêté à Marrakech


    11:27 17.11.2019


    La police marocaine a interpellé un Italien de 50 ans qui avait piraté des appels téléphoniques internationaux pour les transférer en appels nationaux et encaisser la différence entre les tarifs.

    Un ressortissant italien soupçonné d’être impliqué dans une affaire d’atteinte aux systèmes de traitement de données a été arrêté jeudi 14 novembre par la police judiciaire de Marrakech, rapportent les médias locaux.

    Âgé de 50 ans, le suspect avait piraté des appels téléphoniques internationaux avant de les transférer en appels nationaux à l’insu de leurs émetteurs, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

    Se servant d’équipements électroniques de haute technologie, l’homme encaissait d’importantes sommes d’argent grâce à la différence entre les tarifs des appels internationaux et locaux, constate la DGSN.

    Lors des perquisitions menées à son domicile, 22 téléphones portables et des cartes de recharge prépayées ont été saisies. L’Italien a ensuite été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête en vue d’identifier tous les actes criminels qu’il a commis, conclut le communiqué.

    https://fr.sputniknews.com/international/201911171042441283-un-italien-ayant-invente-une-escroquerie-originale-arrete-a-marrakech/

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  4. Andreï Makine: «les retombées de nos débats d’intellectuels, ce sont des gens qui meurent par milliers»


    10:30 17.11.2019
    Par Oxana Bobrovitch


    Andreï Makine, auteur d’une vingtaine de romans, prix Goncourt, prix Médicis et académicien est l’invité de Sputnik. En déroulant le fil de son dernier roman, «Au-delà des frontières», Makine passe par l’actualité française la plus brûlante, pour finir par nous interroger sur les limites spirituelles des «bons robots biologiques que nous sommes».
    «Invisible en Russie» ou encore «oxymore errant», tels sont les qualificatifs qu’a trouvé il y a quelques années l’écrivain russe Anna Starobinets pour essayer de comprendre pourquoi Andreï Makine, cet écrivain «russe» pour les Français, est quasiment inconnu en Russie. Effectivement, l’homme de lettres et essayiste, auteur d’une vingtaine de romans, prix Goncourt, prix Médicis et académicien, n’a que quelques traductions isolées de son œuvre en russe (et quelques livres en ukrainien et en biélorusse).

    «Il m’est arrivé de trouver de très mauvaises traductions, se désole Andreï Makine. “Le Testament français” a été mal traduit et depuis ce moment, je suis très réticent. Parfois, il faut s’y résigner: je n’ai pas de traduction en russe. Peut-être après ma mort…»

    Andreï Makine efface d’un revers de la main toute «position politique» ou supposition d’une méfiance envers la Russie d’aujourd’hui et, nous rappelant les craintes légendaires du chat échaudé, se borne à souligner que «la fameuse qualité de l’école de traduction soviétique» s’effrite.

    «La France qu’on oublie d’aimer», un essai publié par l’écrivain en 2006, était «une terrible prévision» sur la situation du pays, qui se terminait toutefois sur une note optimiste. Mais trouve-t-on encore de la place pour cet optimisme en 2019, dans le dernier roman d’Andreï Makine, «Au-delà des frontières», paru aux Éditions Grasset ?

    «Il faut distinguer l’essai et le roman, précise Andreï Makine. Mais on me reproche souvent la première partie du roman. Elle a fait un énorme scandale en France, dans les maigres critiques dans la presse. En même temps, elle a provoqué un véritable engouement des lecteurs, ce que je préfère d’ailleurs aux médias».

    Pour l’écrivain, «une composante intéressée» se cacherait dans cet engouement des lecteurs: dans le roman «Le Grand déplacement», écrit par le personnage principal de «Au-delà des frontières», le lecteur y trouverait un «diagnostic, suivi d’un pronostic».

    «Il ne faut pas qualifier l’œuvre de “pessimiste” ou de “sombre” sans tenir compte du fait qu’il s’agit d’une œuvre incluse dans le roman, insiste Andreï Makine, ce n’est pas Makine à la première personne qui parle.»

    Si l’auteur admet que l’idée du «Grand déplacement» puisse choquer, il rappelle que «ce roman dans un roman» de la plume d’«un garçon qui exagère, qui pousse l’idée jusqu’à son terme final», est un fruit de conjonctures qui ont fait que

    «la France est devenue un pays avec du terrorisme, où le terrorisme s’installe à demeure, où on a des inégalités criantes, où l’on effleure dans certains quartiers une atmosphère de guerre civile».

    Si on perd de vue le développement du roman dans son ensemble, on pourrait imaginer qu’«Au-delà des frontières» représente un contrepoids à «Soumission», de Michel Houellebecq. Pas tout à fait, néanmoins: «Moi, Makine, je n’aurais jamais écrit “Le Grand déplacement”, ni “Soumission”, d’ailleurs. Les impasses ne m’intéressent pas. Ça ne m’intéresse pas de développer le concept de “tout est noir, tout va mal, l’homme est minable”», assure l’écrivain.

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  5. «“Soumission” est une porte fermée, quand tout le monde se résigne. Je ne pense pas que les Français se résigneront. C’est une nation qui a toujours montré une grande capacité de résistance», assure Andreï Makine,

    en rappelant des événements historiques proches, comme l’écrasement de la France en 1940, suivi de la Résistance, et la vie d’un combattant français, le lieutenant Schreiber, héros de l’un de ses livres, consacré à l’armée française.

    «En France, il y aura un rebond. Ma seule crainte, c’est que cela passe par une sorte de guérillas éclatée. Que la France éclate. C’est un danger», conclut Andreï Makine à ce sujet.

    Une nouvelle surprise attend le lecteur: Gabriel Osmonde, «auteur secret et fidèle à l’authenticité de sa vocation», comme le décrivaient longuement les médias avant que Makine lui-même n’avoue qu’il s’agissait de son pseudonyme, apparaît dans «Au-delà des frontières». L’auteur Gabriel Osmonde se dédouble-t-il? Pas tout à fait.

    «Je ne suis pas Gabriel Osmonde, bien que “Madame Bovary, c’est moi”, disait Flaubert. Mais dans quelle mesure? Le personnage du philosophe Osmonde était nécessaire dans ce livre, avec sa théorie globale de la troisième naissance, l’alternaissance. Il met en perspective toutes les autres théories, le Grand déplacement, le racisme, l’antiracisme, tous ces “jeux de ping-pong”», explique Andreï Makine.

    Les jeux de «ping-pong géopolitique» peuvent effectivement durer des siècles, mais l’écrivain nous invite à «ne pas oublier que derrière ces jeux, il y a la réalité, la destruction de la Libye, de l’Irak, de la Syrie, de l’Afghanistan». Une réalité à ne pas oublier pour les lecteurs, installés confortablement à Paris ou New York, qui mènent des conversations d’intellectuels: «les retombés de nos conversations, ce sont des gens qui souffrent et meurent par milliers.»

    Mais si dans la Russie des XIXe et XXe siècles, les écrivains étaient censés être les «maîtres absolus de la Pensée» dans la société progressiste, d’après une formule d’Alexandre Pouchkine, Makine propose une voie beaucoup plus personnelle:

    «Si aujourd’hui, on peut proposer à l’humanité une refondation de l’humain, un horizon d’éternité, une autre volonté d’être –une alternaissance–, il vaut mieux parler de cela», assure l’écrivain.

    Et pour en parler, l’écrivain confie cette tâche à «quelqu’un de désespéré». Ainsi, Vivien de Linden devient-il la charnière et le pivot du roman. C’est dans ses dialogues et ses rencontres avec Gabriel Osmonde, membre d’une communauté de diggers, un mouvement non conformiste qui prend racine au Moyen Âge, une sorte de «communisme primitif» où l’on met en commun tous les biens, «un jeune identitaire et racialiste» se met en quête d’une tâche beaucoup plus grande et noble: il part à la recherche de la «troisième naissance», l’alternaissance.

    «La problématique de l’alternaissance, ce n’est pas la matérialité des choses. Si on prend les classes opposées - les milliardaires et les prolétaires –, les uns et les autres ne sont attachés qu’à l’idée d’accumulation. Mais celui qui accumule, dans ce monde, devient un prédateur», nous assure Andreï Makine.

    Le livre donne une piste pour s’en sortir: aller «au-delà des frontières». Loin de tout expliquer par un schéma «A+ B» qui le ferait tomber dans «la propagande et l’endoctrinement», l’auteur met entre les mains du lecteur un livre, «un organisme vivant». Et c’est au lecteur de choisir: se fondre dans cet univers, et par conséquent adhérer à ses idées, ou y rester complètement imperméable.

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  6. Une question subsiste encore et brûle les lèvres: comment un écrivain dont la quête dépasse «la biologie et la sociologie de l’homme», qui propose une «troisième naissance» comme issue pour sortir de l’existence des «bons robots biologiques que nous sommes», peut-il survivre dans notre monde rapide, agressif, proie des réseaux sociaux? Andreï Makine paraît presque gêné par l’intérêt envers sa personne: «Aristote disait qu’un homme idéal ne parle jamais de lui-même».

    «Vous pouvez regarder tous mes ouvrages, il n’y a aucun livre de divertissement. Et pourtant, je suis encore en vie. Je peux encore publier. Même s’il y a “un grand silence” de la presse politiquement correcte, ce n’est pas grave. Le lecteur existe. Et ce sont les futurs diggers», assure l’écrivain.

    Pour Andreï Makine, «si on a compris cette théorie, on est déjà digger d’une façon ou d’une autre». À partir de là, pour l’homme de lettres, il ne reste qu’un pas à franchir: ne pas se cantonner à son identité biologique périssable et tenir en joue «le décompte ridicule des 20.000 jours de notre vie terrestre».

    «Je ne joue pas les gourous de secte. Le livre parle de lui-même: nous sommes extrêmement fragiles. La seule chose qui pourrait nous rendre fraternels, c’est notre fragilité. Il faut voir dans l’autre un miroir qui reflète notre propre fragilité. Pourquoi briser ce miroir ?» nous questionne Andreï Makine.

    Une question qui n’a rien de rhétorique.

    https://fr.sputniknews.com/international/201911171042434942-andrei-makine-les-retombees-de-nos-debats-dintellectuels-ce-sont-des-gens-qui-meurent-par-milliers/

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  7. Les agriculteurs se sont coincés entre un enfer et un voyage en prison - tu te souviens de Maxwell Szulc ?


    November 17th, 2019


    En Nouvelle-Galles du Sud, les incendies continuent de brûler et, avec des prévisions météorologiques plus chaudes, Certains paysans brûlent pour eux-mêmes, n'attendent pas d'être sauvés par un seau de pluie provenant d'un avion. Il existe une interdiction totale d’incendie en Nouvelle-Galles du Sud. C’est donc tout à fait illégal, très risqué et 5 mois (ou 5 ans) trop tard. Désespéré et dangereux. Une situation désastreuse.

    En tant que poteau indicateur sur le chemin de la folie, il était temps que toute la nation entende parler de Maxwell Sculz
    Ici, à Westernistan, en Australie, en 2011, Szulc a dégagé un coupe-feu sur son propre terrain et le gouvernement l'a mis en prison. Il n’a pas allumé d’incendies, ni fait courir de risques à quiconque - il a réussi à faire une large cassure sur une large repousse sur son propre terrain, et ils l’ont envoyé en prison pendant 15 mois. Aucun arbre du patrimoine n'a été détruit, aucune orchidée rare n'a disparu. Tout avait été nettoyé en 1983 et repoussé. Sa propriété était voisine des terres domaniales et il souhaitait réduire les risques d'incendie. Il aurait été ordonné au tribunal de remplir des formulaires et de demander la permission. Mais c’était sa terre, il sentait que c’était faux, alors il la nettoya. Son action était à la fois un agriculteur et une manifestation - un acte de désobéissance civile. Pour cela, il a reçu une brève mention sur une page ABC une fois, n’a pas été nominé pour un prix Nobel ou un Oscar, et l’ONU ne lui a pas demandé de dîner.

    En attendant à NSW cette semaine:

    «Enfermé et oublié»: les agriculteurs prennent eux-mêmes en charge la gestion des incendies
    Peter Hannam, Sydney Morning Herald
    Des agriculteurs désespérés s'efforcent de protéger leurs terres des feux de brousse, ce qui incite le Parti des tireurs, des pêcheurs et des agriculteurs à rédiger des lois autorisant les agriculteurs à effectuer des brûlages contrôlés dans les parcs nationaux.

    Le MLC des tireurs, Robert Borsak, présentera au Parlement de la NSW un projet de loi qui donnerait aux agriculteurs le pouvoir de procéder à de «petits brûlages contrôlés» si leur propriété jouxte des terres publiques.

    Le projet de loi proposé intervient alors que le Service d'incendie en milieu rural de NSW concède que les agriculteurs des régions de l'État ravagées par les feux de brousse ont peut-être déjà brûlé leur feu.

    Les agriculteurs les plus désespérés étaient ceux qui vivaient à côté de National-Fuel-Parks, du genre non géré par les gouvernements:

    M. Borsak a déclaré que les agriculteurs vivant à proximité de terres appartenant à l'État aspiraient désespérément à protéger leur propriété, avec "des millions d'hectares de parc national… enfermés et oubliés". "Les parcs nationaux ne sont pas gérés correctement", a-t-il déclaré. “

    Il n’y a aucune chance que le gouvernement laisse les agriculteurs brûler les terres publiques.

    … Le gouvernement,… affirme que la réduction des risques est une tâche complexe qui nécessite une planification importante.

    Un porte-parole du ministre des Services d'urgence, David Elliott, a déclaré: «Le service d'incendie en milieu rural de NSW travaille en collaboration avec des agences partenaires, notamment NSW Parks and Wildlife, sur la réduction des risques.

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  8. Adapté de mon post sur Szulc en 2013:

    En Australie, si vous essayez de nettoyer un pare-feu sur votre terrain, vous pouvez aller en prison
    Maxwell Szulc, nettoyant le coupe-feu, emprisonné.

    Certains diront que Maxwell Szulc n’est techniquement pas en prison pour avoir défriché ses terres, mais pour outrage au tribunal. Il s'est délibérément opposé à une injonction du tribunal qui lui interdisait de défricher davantage de terres. L’innocent se demandera s’il aurait dû remplir le plan de gestion que lui avait demandé le CED. Mais c'est la clé. Szulc est un objecteur de conscience et a défriché le pays en signe de protestation contre des lois qu'il considère comme totalement injustes. Il a estimé qu'il était de son devoir de protester.

    Szulc pense que sa terre est sa terre et qu'il devrait pouvoir la gérer sans demander la permission de qui que ce soit. Ces «plans de gestion» semblent innocents, mais comme d'autres agriculteurs (comme Matt, Janet Thompson et Sid Livesey) l'ont découvert, le plan de gestion est une forme insidieuse de fascisme rampant.

    Pourquoi un propriétaire foncier devrait-il avoir l'autorisation d'obtenir un coupe-feu sur sa propre propriété ? Le défrichage coûte cher et les terres arables de l’Australie occidentale sont un bien précieux (nous avons le sol le plus pauvre et le plus ancien du monde et les engrais coûtent de l’argent). Aucun propriétaire foncier ne voudrait abuser du défrichement ou perdre cette fine couche de terre végétale. Le propriétaire risque de perdre le plus si le terrain est mal géré. C’est le but du marché libre et de la propriété individuelle.

    S'enfoncer dans des fiefs où personne ne peut se permettre d '"offenser" un bureaucrate…

    Dans une démocratie occidentale, nous supposons que c’est une loi pour tous. Mais que se passe-t-il si un ministère oblige chaque entreprise à présenter un plan de gestion distinct pour approbation ? N’est-ce pas juste un fascisme sous un autre nom ? Le ministère est alors libre d’approuver, de refuser ou de retarder l’approbation au cas par cas. Cela oppose des agriculteurs individuels à l'État et les uns aux autres et les met sous la direction de l'État. Bien sûr, ils «possèdent» leurs terres, mais ils doivent faire ce que l’État dit - c’est le fascisme, où l’État permet la propriété privée mais contrôle la propriété à volonté (sous le communisme, vous ne contrôlez ni ne possédez la propriété). La corruption ne peut pas être loin derrière.

    Si le bureaucrate n’aime pas l’agriculteur, il peut rendre la vie difficile. Ils peuvent appliquer les règles de manière sélective. Les agriculteurs le savent. C’est probablement la raison pour laquelle ils sont restés aussi silencieux que d’autres agriculteurs ont été soit emprisonnés, soit conduits à la faillite par des bureaucrates qui n’ont à répondre à personne. Qui veut rester sur leur garde-fou ?

    Qui les défend ? L’ABC - les médias amoureux - est en accord avec tout ce que le service de l’environnement fait (à moins que ce ne soit pas «assez vert»). L'ABC manque d'action lorsqu'il s'agit de défendre les agriculteurs qui sont obligés de payer des impôts pour maintenir en marche la machine à propagande dotée d'un milliard de dollars et générée par le gouvernement.

    Lisez l’histoire de Maxwell Szulc. - Quelqu'un sait-il où se trouve Maxwell maintenant ?

    Il n’y a pas de victoire contre l’État: Matt et Janet Thompson ont fait l’opposé de Szulc, ils ont obéi à toutes les règles, ont sauté dans les cerceaux, ont été saignés par les bureaucrates, les avocats et les banques, et ont perdu leur travail et leur travail. Szulc a rejeté le principe mais a passé 15 mois en prison. Certains choix.

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  9. Les droits de propriété aident à arrêter les incendies. Ce sont les forêts collectives qui sont les plus menacées, et chaque décennie, les fermes deviennent de plus en plus gérées collectivement (par le producteur, l’EPA, l’ABC et la RBA ? Qui sait ?) Si vous doutez que l’ABC exerce un certain contrôle sur notre fermes, réfléchissez à la différence qui pourrait se produire en NSW si l’ABC avait repris l’histoire de Szulc (comme s’il était aussi important qu’une écolière suédoise de 16 ans) et si la nation avait discuté des droits de propriété au lieu de la publicité pour des panneaux solaires ?

    h/t Dave B

    http://joannenova.com.au/2019/11/farmers-jammed-between-an-inferno-and-a-trip-to-jail-remember-maxwell-szulc/

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  10. L'Afrique à l'ère nouvelle de la rivalité entre grandes puissances


    par Tyler Durden
    Dim, 17/11/2019 - 08:10
    Soumis par SouthFront

    La deuxième décolonialisation

    Dans une certaine mesure, c'est encore une fois un déjà vu. Alors que les empires coloniaux français et britanniques, paralysés par les deux guerres mondiales qui non seulement les ont ruinés, mais aussi clairement démontré que les soldats «de couleur» pouvaient combattre ainsi que les «blancs», s’étaient effondrés, les deux superpuissances ont rapidement comblé le vide. Alors que dans certains cas les États-Unis s'installaient rapidement au moment du départ des Français et des Britanniques, laissant derrière eux les élites formées, les pays ayant connu de véritables mouvements de libération nationale presque sans exception optèrent pour une alliance avec l'URSS. Contrairement à la propagande occidentale de l'époque de la guerre froide, l'URSS était un partenaire attrayant pour la coopération internationale pour plusieurs raisons, notamment la capacité démontrée de vaincre les puissances occidentales en guerre (considération majeure pour les États postcoloniaux en développement), le modèle marxiste de développement économique qui réussi à industrialiser le pays en l'espace d'une décennie seulement et à l'absence de discrimination raciale légalisée qui, jusqu'à la fin des années 1960, était la norme aux États-Unis.

    La possibilité de choisir entre deux modèles de développement manifestement différents offerts par les deux superpuissances rivales présentait à la fois des avantages et des inconvénients pour les pays en développement d’Afrique, d’Asie et même d’Amérique latine. Les avantages découlent de la crainte de «l'effet domino», qui a obligé le «premier monde» à offrir des conditions considérablement meilleures au «tiers monde» que celles qu'il aurait connues si le «deuxième monde» n'existait pas. Le danger résidait dans la forme de «guerres par procuration» menées par les superpuissances pour empêcher les pays de dériver vers l'URSS ou pour renverser les systèmes économiques et politiques de ceux qui avaient rejoint le bloc de l'Est. L'assassinat de Patrice Lumumba, la guerre au Vietnam, les coups d'État militaires dans divers pays d'Amérique latine, le blocus économique de Cuba et de nombreuses autres campagnes de ce type faisaient tous partie de l'effort des États-Unis visant à éliminer l'influence soviétique du monde en développement.

    La fin de la guerre froide a entraîné un basculement vers une unipolarité mondiale dans laquelle il n'y aurait pas de modèles économiques concurrents. Le néolibéralisme économique était désormais «le seul jeu en ville» à l'échelle mondiale et la politique de TINA («il n'y a pas d'alternative») a fait la loi.

    Mais le passage à un monde multipolaire qui est devenu évident dans les années 2010 représente à la fois des opportunités et des dangers pour les pays en développement similaires à ceux de la Guerre froide, bien que le nombre plus grand de centres de pouvoir mondiaux signifie que le jeu est considérablement plus complexe l'ère de la bipolarité.

    Multipolarité en action

    À première vue, on pourrait penser que le monde se dirige de nouveau vers la bipolarité, mais en pratique, il existe quatre acteurs principaux: les États-Unis, l'Union européenne, la Chine et bien sûr la Russie. Alors que les États-Unis et l'Union européenne forment collectivement «l'Occident», ils sont également parfaitement capables de se nuire mutuellement afin de protéger leurs propres sphères d'influence, qu'il s'agisse de la doctrine Monroe, du Commonwealth britannique ou de l'Afrique francophone. Jusqu'à présent, la Russie et la Chine ne font pas preuve de coordination dans leurs efforts respectifs en Afrique, même si l'absence de conflits d'intérêts visibles jusqu'à présent suggère l'existence d'une division informelle des responsabilités.

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  11. L’intérêt renouvelé de la Russie pour l’Afrique a été motivé par les efforts de l’Occident pour l’isoler politiquement et économiquement. Avant 2014, malgré les provocations précédentes, la Russie semblait suivre le cours de son intégration économique et politique à l'Occident. Si cette évolution n'avait pas été brutalement interrompue par l'expansion de l'OTAN, le changement de régime en Ukraine et la campagne générale de diabolisation, la Russie ne se seraient pas sentis obligés de s’appuyer sur ce que l’Occident considérait comme son domaine d’influence légitime si ses propres intérêts en matière de sécurité le long de ses frontières étaient respectés.

    Qu'est-ce que la Russie a à offrir ?

    Il semblerait, beaucoup de choses. Si le Forum économique russo-africain tenu à Sotchi les 23 et 24 octobre 2019, au cours duquel plus de 500 accords évalués à 12 milliards de dollars ont été signés et auxquels ont participé des dirigeants de 50 États africains et de huit organisations internationales africaines, est un indice du développement économique Les entreprises mutuellement favorables figurent en tête de liste des contributions à la prospérité et à la stabilité politique de l'Afrique. Dans le même ordre d'idées, le réseau Bloomberg a indiqué que les chemins de fer russes négociaient un contrat d'une valeur potentielle de 500 millions de dollars pour moderniser le réseau ferroviaire de la République démocratique du Congo. Rosatom négocie actuellement avec l'Éthiopie la construction d'une centrale nucléaire. L’annulation par la Russie de 20 milliards de dollars de dettes contractées par divers États africains devrait également déboucher sur de nouveaux projets de coopération économique. Même si ces chiffres impressionnants restent faibles en comparaison des investissements chinois dans la région, ils suggèrent néanmoins que les pays africains ne sont pas opposés à avoir plus d'un partenaire non occidental dans le domaine du développement économique.

    Là où la Russie dépasse la Chine, la coopération en matière de sécurité avec les États africains est en jeu, et il pourrait en effet exister un accord tacite avec la Chine sur la délimitation des responsabilités. La préférence manifestée pour la Russie dans le domaine de la coopération en matière de sécurité est motivée par plusieurs considérations. Il s’agit notamment des relations établies pendant la guerre froide, de la fiabilité et de la durabilité éprouvées des armes russes sur les champs de bataille africains, mais aussi de la capacité récemment rétablie de la Russie à mener divers types de guerre, combinée à sa capacité à faire face aux menaces militaires occidentales. Cette dernière qualité intéresse les pays en développement qui craignent de se retrouver à la fin de la version du XXIe siècle de White Man’s Burden. Si les récents développements militaires de la Chine sont impressionnants, le pays ne s’est montré ni disposé ni capable de démontrer sa capacité à défendre des alliés lointains par la force militaire. Si les investissements et les avoirs chinois en Afrique étaient exposés à des menaces militaires ou paramilitaires émanant de l'Occident, il ne semblait pas que les forces militaires chinoises soient là pour les protéger. Pour le moment, il est plutôt plus probable que la Chine compte sur la Russie pour cette protection. Pour cette raison, la Russie et la Chine peuvent potentiellement former un tandem extrêmement efficace, difficile à contrer pour les puissances occidentales.

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  12. La dimension sécuritaire de l’intervention de la Russie en Afrique semble intéresser un certain nombre d’États africains préoccupés par les projets américains dans la région, en particulier à la suite de la «révolution chromatique» ratée au Moyen-Orient et parrainée par les États-Unis. Certains États africains, notamment le Soudan et la République centrafricaine (cette dernière dans la sphère d'influence française) ont déjà manifesté ouvertement leur intérêt à accueillir une base militaire russe. La longue portée de la Russie a également été démontrée par la visite de deux bombardiers stratégiques Tu-160 en Afrique du Sud qui ont suscité une attention considérable de la part des médias sociaux de ce pays. Combinée à la présence croissante de la marine russe dans l'océan mondial rendue possible par les frégates de missiles guidés modernes nouvellement construites, l'Afrique commence à reconnaître la présence de la Russie en tant qu'exportateur de la stabilité politique.

    Les dangers

    Le plus grand danger, bien sûr, est qu'il est improbable que les États-Unis acceptent tout simplement de remettre en cause leur influence sur le continent, après s'être habitués à l'idée d'unipolarité. Ce rejet de la réalité prend parfois des dimensions comiques, par exemple lorsque Facebook interdit les pages prétendument «ingérentes» dans la politique africaine, une mesure qui en dit long sur l'hypothèse américaine de «propriété» de l'ensemble du continent.

    Mais il est peu probable que les politiques américaines se limitent à la colère de Facebook. Nous sommes encore une fois susceptibles de voir des escadrons de la mort, des paramilitaires, des djihadistes liés à la CIA, et même un soutien américain aux dirigeants génocidaires qui serviront de mandataires locaux dans le but de faire disparaître l'influence russe et chinoise. L’aspect le plus effrayant de la politique américaine actuelle est la volonté de dépouiller un pays et de le plonger dans une guerre civile s’il semble qu’il pourrait glisser hors de l’orbite occidentale et basculer dans les sphères russe et chinoise.

    Il est encore difficile de prédire comment se dérouleront les futures guerres par procuration. Toutefois, les antécédents américains dans d’autres régions donnent à penser que non seulement ses instruments d’action dissimulés sont inefficaces pour atteindre les objectifs de la politique étrangère des États-Unis, mais aussi que la réputation des États-Unis en tant qu’acteur international digne de confiance est tellement ternie qu’elle risque de subir un désavantage considérable recruter des acteurs mandataires sur le continent africain. L’alternative serait, comme dans le cas de la Syrie, de déployer directement les forces américaines au combat afin de parer à une défaite politique, mais il reste à savoir si une telle mesure obtiendrait un soutien politique à Washington ou parmi le public américain.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/africa-new-era-great-power-rivalry

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  13. Décryptages » Energie : l'arrêt du nucléaire au Japon responsable de beaucoup plus de morts que la catastrophe de Fukushima

    Energie : l'arrêt du nucléaire au Japon responsable de beaucoup plus de morts que la catastrophe de Fukushima

    L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi à conduit le Japon à très rapidement arrêter la totalité de son parc nucléaire, ce qui a entraîné une hausse du prix de l'électricité dans le pays. Conséquence : des milliers de Japonais précaires sont morts de froid.


    17 novembre 2019
    Avec Tristan Kamin


    Atlantico : Suite au désastre de Fukushima survenu en 2011, le gouvernement japonais a mis à l'arrêt total, par principe de précaution, les usines nucléaires dans tout le pays. Cela a entraîné une hausse du prix de l’électricité et depuis cette annonce, 4800 personnes seraient mortes de froid selon le NBER (Bureau National d'Etudes Economiques). Comment une telle chose peut-elle se produire ?

    Tristan Kamin : L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi à conduit le Japon à très rapidement arrêter la totalité de son parc nucléaire (47 GW en 2011, à comparer à 58 GW en France) pour y faire un large audit de la sûreté qui conduira à la fermeture de plusieurs réacteurs et de lourds travaux sur les autres, et mener une réforme de son organisation de la sûreté nucléaire. Ainsi, d’une production de 292 milliards de kilowattheures d’électricité nucléaire en 2010, le Japon est tombé à 163 milliards de kWh en 2011 et 0 en 2014.

    - voir graphique sur site -

    Cette production électrique qui n’était plus assurée par le nucléaire a été compensée par des efforts d’économie d’énergie et surtout par un fort transfert de la production vers les énergies fossiles : gaz, charbon et, temporairement, fioul.

    Outre les impacts environnementaux et sanitaires de ces sources d’énergie, ce transfert a eu pour effet de faire significativement monter les coûts de l’électricité pour les Japonais, ces sources d’énergie étant onéreuses (a fortiori pour un pays qui doit les importer essentiellement par voie maritime).

    Cette hausse importante du prix de l’électricité à conduit certains foyers précaires à compenser par une baisse du chauffage. Et, hiver après hiver, ces familles se sont exposées malgré elles aux dangers pour la santé, notamment des plus fragiles, du froid.

    Appliquer à ce scénario une relation déterminée par ailleurs entre accès au chauffage et morbidité et mortalité nous mène à cet impressionnante estimation de 4 800 victimes de la sortie brutale du nucléaire au Japon.

    Un nombre sans commune mesure avec celui des victimes des retombées radioactives, que les estimations les plus pénalisantes chiffrent à une grosse centaine, et que les estimations qui ambitionnent d’être plus précises aboutissent à des nombres trop faibles pour sortir de leurs propres marges d’incertitude.

    Et un nombre qui n’inclut pas les victimes de la pollution de ces centrales à fioul et charbon qui ont pris le relais du parc nucléaire.

    N'est-ce pas un exemple de l'importance des sciences pour estimer les conséquences d'une politique prise sur une intuition morale naïve ?

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  14. Je dirais plutôt que c’est un exemple de la limitation du bien-fondé du « Principe de précaution ». L’arrêt du nucléaire au Japon a été décidé au nom du principe de précaution alors que trois réacteurs étaient en fusion. Il n’est pas question pour moi de juger les choix qui ont alors été faits depuis mon fauteuil, 8 ans plus tard et 9000 km plus loin. Mais s’il fallait en tirer une leçon à garder en tête pour la déplaisante éventualité d’un nouveau scénario de ce genre dans le futur, pour moi, la leçon serait la suivante : le principe de précaution n’est pas absolu. En s’arrêtant au danger et en essayant résolument de le supprimer, on peut passer à côté d’effets secondaires présentant une nuisance potentiellement plus grande.

    Il serait de bon ton à mon avis de troquer, lorsque c’est possible, le principe de précaution contre la recherche d’un rapport bénéfice/risque aussi optimal que possible (et c’est ici que la démarche scientifique que vous évoquez prend toute son importance). Le principe de précaution ne devrait s’appliquer que lorsqu’il est impossible de dégager un bon compromis bénéfice/risque.

    D’ailleurs, tel qu’écrit dans la loi française, le principe de précaution vise « à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage ». L’évaluation des risques et la proportion sont des notions souvent oubliées dans le débat public, où l’on entend trop souvent la revendication « interdire » ou « sortir de » indépendamment des externalités (les « effets secondaires » que j’évoquais plus avant) et comme réponse radicale quel que soit l’enjeu.

    Le Japon doit-il faire marche arrière ? Quelles autres solutions s'offrent à lui ?

    Il ne fera pas marche arrière sur les vies déjà perdues, hélas. Toutefois, sur l’évolution de son mix électrique, il a immédiatement enclenché une marche arrière et une marche avant en même temps, sans que les deux ne soient contradictoires.

    La marche arrière consiste en une volonté forte, et ce depuis 2011, de remettre en service une partie importante du parc nucléaire (environ les deux tiers) pour se substituer au moins partiellement aux énergies fossiles qui amputent la balance commerciale du pays en plus de la santé de ses habitants.

    La marche avant consiste en un effort notable de réduction de la consommation d’électricité (la consommation par habitant a baissé de 8% entre 2010 et 2018) et surtout un gros investissement dans l’électricité d’origine solaire. Ces efforts conjugués ont permis de ramener la production d’électricité à base de fioul à un niveau inférieur à celui de l’avant-Fukushima, de contenir la hausse de la consommation de charbon, et de ramener à la baisse celle de gaz.

    - voir graphique sur site -

    Ses meilleures options à présent consistent à accélérer : à court et moyen terme, produire de l’électricité d’origine renouvelable autant que possible compte tenu des conditions d’acceptation, d’espaces disponibles, de stabilité du réseau compte tenu de l’intermittence, de coût… Et à moyen et long terme, continuer le travail de modernisation de son nucléaire, aussi bien des infrastructures que du volet organisationnel.

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  15. Un gigawatt de panneaux solaires construits, c’est un gigawatt de charbon qui tournera parfois à puissance réduite.

    Tandis qu’un gigawatt de nucléaire construit ou remis en service, c’est un gigawatt de charbon que l’on peut fermer : l’effet est différé (compte tenu des délais du nucléaire) mais bien plus radical.

    https://www.atlantico.fr/decryptage/3582934/energie--l-arret-du-nucleaire-au-japon-responsable-de-beaucoup-plus-de-morts-que-la-catastrophe-de-fukushima-tristan-kamin

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    1. Et comment se fait-il que ce « Principe de précaution » n'ait été appliqué à toutes les centrales nucléaire du monde ? Car, comme on l'a bien vu, ce n'est pas un tremblement de terre magn.9 qui a fait tomber la centrale mais qui a seulement cassé les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs (qui couraient au sol sans protection !) et coupé les lignes électriques aériennes non-protégées des pluies de gravats du raz de marée.

      Alors, pourquoi arrêter une centrale construite dans les mêmes plan qu'ailleurs dans le monde ?

      Tout çà c'est du lobbying !

      Un marché pour tenter d'arrêter ce qui fonctionne pour le remplacer par ce qui ne peut et ne pourra jamais fonctionner ! (éoliennes/panneaux solaire).

      Mais, bizarrement, quel que soit le média ou le blog dit 'indépendant' (Hahaha !) l'affaire des tuyaux en PVC ou fer non montés sur vérins n'est JAMAIS ABORDEE ! Cà alors !
      Remarquer qu'en parallèle toutes les centrales nucléaire du monde continuent à fonctionner et même à se construire ! Cà alors !

      Alors, pourquoi pas au Japon ?

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  16. Les chercheurs identifient sept types de fausses nouvelles, contribuant à une meilleure détection


    15 NOVEMBRE 2019
    par Matt Swayne, Université d'État de Pennsylvanie


    Pour aider les gens à repérer les fausses nouvelles ou à créer une technologie capable de détecter automatiquement les contenus trompeurs, les chercheurs doivent avant tout savoir exactement ce que sont les fausses nouvelles, selon une équipe de chercheurs de Penn State. Cependant, ajoutent-ils, ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît.

    "Il existe une véritable crise dans notre compréhension culturelle du terme" fausses informations ", à tel point que plusieurs chercheurs se sont activement éloignés de cette étiquette, car elle est tellement boueuse, déroutante et militarisée par certaines sources partisanes", a déclaré S. Shyam Sundar , James P. Jimirro Professeur d’effets médiatiques et codirecteur du Laboratoire de recherche sur les effets médiatiques du Collège de communications Donald P. Bellisario.

    Dans une étude, les chercheurs ont réduit la myriade d'exemples de fausses informations à sept catégories de base, notamment les fausses nouvelles, le contenu polarisé, la satire, les fausses déclarations, les commentaires, les informations persuasives et le journalisme citoyen. Les chercheurs ont également comparé ces types de contenu avec des informations réelles et ont publié leurs conclusions dans le dernier numéro de American Behavioral Scientist.

    Les chercheurs ont découvert que les vraies informations avaient des caractéristiques de message qui les différenciaient des différentes catégories de fausses informations, telles que le respect du style journalistique. Les fausses nouvelles ont tendance à être moins grammaticales et moins factuelles, et reposent davantage sur des affirmations chargées d'émotion, des titres trompeurs, etc. Ils diffèrent également par le type de sources qu’ils utilisent et la manière dont ils les utilisent.

    En outre, l’étude a mis en évidence des différences dans la structure du site, telles que l’utilisation d’adresses Web non standard et de courriers électroniques personnels dans la section "Contactez-nous". En outre, les différences de réseau peuvent être utilisées pour aider à les distinguer, les informations fabriquées étant principalement diffusées parmi les comptes de médias sociaux et impliquant rarement les principaux médias.

    Selon Maria Molina, candidate au doctorat en communication de masse et auteur principal de l'article, il est nécessaire d'identifier les différents messages, sources, structures et caractéristiques réseau de différentes formes d'actualités en ligne. Les scientifiques qui utilisent l'intelligence artificielle - l'IA - pour construire des systèmes qui pourraient un jour alerter automatiquement les gens de contenus pouvant être des informations erronées.

    "Dans notre propre environnement médiatique, nous recevons de nombreux types de contenus différents, mais ils ne sont pas tous censés informer. Cependant, ils apparaissent tous dans le même format, il est donc facile pour les gens de les confondre avec de vraies informations", a déclaré Molina. "Et, afin de détecter automatiquement les fausses informations, nous devons d’abord comprendre exactement ce qu’elles sont et ce que sont les différentes couches, de manière à pouvoir classer un élément de contenu comme faux par rapport à un autre élément de contenu."

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  17. Les chercheurs ont utilisé une technique de recherche appelée explication de concept pour mener l’étude. Le processus exige des chercheurs qu'ils mènent des recherches exhaustives sur les références aux concepts, en l'occurrence, les fausses informations, dans les médias scientifiques et populaires. Les chercheurs ont ensuite examiné comment les fausses nouvelles sont définies et comment elles sont mesurées.

    Le contenu des nouvelles en ligne peut également manquer de nombreux signaux structurels utilisés jadis par les formes de médias plus traditionnelles qui permettaient aux utilisateurs de mieux différencier les différentes formes de contenu. Par exemple, un commentaire a paru une fois dans la section éditoriale d’un article indiquant que cet article était une opinion. En outre, des publicités peuvent avoir été placées dans une boîte pour les séparer du contenu des nouvelles, a déclaré Sundar, également membre du ICDS (Institute for Computational and Data Sciences) de Penn State, qui fournit aux professeurs de Penn State des ressources en calcul intensif.

    Les chercheurs ont suggéré qu'une meilleure compréhension des différentes formes d'informations fausses et réelles pourrait permettre d'améliorer l'étiquetage du contenu, ce qui pourrait aider à rétablir une partie de cette segmentation de l'information. Si le contenu est correctement étiqueté, les consommateurs d’informations en ligne peuvent avoir des réactions différentes selon les formes d’information et d’information, selon Sundar.

    "Par exemple, si un élément de contenu est étiqueté comme une information directe, il s'agit d'une histoire différente de celle d'un commentaire, ou d'une satire", a-t-il déclaré. "Nous pensons donc qu'il est très important de reconnaître les différents éléments de l'actualité en ligne pour pouvoir calibrer les attentes des lecteurs, ainsi que de certaines personnalités publiques accusant les médias de falsifier des informations."

    Utiliser des ordinateurs pour détecter automatiquement les fausses nouvelles est difficile car ces systèmes ne voient que le contenu, qu'il soit vrai ou faux, a déclaré Dongwon Lee, l'investigateur principal du projet et professeur agrégé au Collège des sciences et technologies de l'information. Lee, qui est également une filiale d'ICDS, a déclaré que ce n'était pas toujours le cas.

    "Au fur et à mesure que nous rencontrons du contenu dans la vie réelle, la situation est beaucoup plus confuse et trouble", a déclaré Lee. "Par exemple, bien qu’il contienne des informations factuellement incorrectes, un article de satire ne doit pas être considéré aveuglément comme un faux si le contexte est clair; or, en même temps, si seules certaines parties de l’article de satire sont utilisées, les médias sociaux, alors il devrait être étiqueté comme faux pour enrayer sa propagation. "

    Il a ajouté que les résultats de cette étude pourraient être utilisés pour développer des techniques d'intelligence artificielle permettant d'identifier plusieurs types de fausses nouvelles, qui refléteront mieux l'environnement réel de l'actualité.

    "Notre compréhension améliorée, dans cet article, des caractéristiques de sept sous-types sur le spectre des informations véridiques nous permettra de développer un nouveau type de système d'autodétection capable de juger avec plus de précision", a déclaré Lee . "Nous développons actuellement une telle solution en utilisant la technique d'apprentissage supervisé multinomiale en apprentissage automatique."

    https://phys.org/news/2019-11-fake-news-aiding.html

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    1. Ceci est l'exemple-type de la dictature qui cherche à effacer tout autre message ne venant pas d'elle ! Pas une fois l'article ne porte la mention de 'source', or, quel que soit l'article il doit avoir une source valide ce qui n'est pas le cas dans les merdias qui inventent tous les jours des informations trompeuses en but d'escroquer.

      Exemple 'Global Warming', gaz carbonique poison et GES ! ou montée des eaux ou glace fondue qui donnerait plus d'eau que son volume de glace ! (confondue avec l'éponge !).

      par Matt Swayne, de l'Université d'État de Pennsylvanie a encore beaucoup à apprendre !

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  18. Un nouveau type de colle pour coller le polyéthylène


    par Bob Yirka, Phys.org
    15 NOVEMBRE 2019


    Une équipe de chercheurs de l’Université de Victoria et de l’Université de la Colombie-Britannique, toutes deux situées au Canada, a mis au point un nouveau type de colle capable de coller des matériaux en polyéthylène. Dans son article publié dans la revue Science, le groupe explique comment il a créé un agent de réticulation au carbène comportant deux motifs de diazirine. Felix de Zwart, Johan Bootsma et Bas de Bruin de l’Université d’Amsterdam ont publié un article de Perspective dans le même numéro de la revue décrivant les travaux de l’équipe.

    Comme le signalent de Zwart, Bootsma et de Bruin, les scientifiques aimeraient développer des produits universels pouvant être utilisés pour la réticulation de matériaux polymères. Cela permettrait de créer de nouveaux produits à partir de matériaux tels que le polyéthylène et le polypropylène, deux propriétés dépourvues de propriétés de réticulation. Dans ce nouvel effort, l'équipe canadienne a mis au point un agent de réticulation qui peut être utilisé pour lier ces matériaux ensemble.

    Comme de plus en plus de Zwart, Bootsma et de Bruin, les carbènes singulets (et les complexes de carbène de métal de transition) sont capables de subir une insertion directe de C-H, ce qui entraîne des liaisons covalentes C-C. Les carbènes sont des molécules qui ont un atome de carbone divalent (l'atome de carbone sert d'intermédiaire entre deux autres atomes) et sont couramment utilisées comme catalyseurs et squelettes pour les polymères. Dans ce nouvel effort, les chercheurs ont créé un nouveau carbène en utilisant un motif expulsant l'azote qui pourrait être utilisé pour lier des matériaux de polyéthylène.

    Les chercheurs ont indiqué avoir créé "de manière rationnelle" une molécule de bis-diazirine qui se décompose en carbène dans des conditions contrôlables, telles que l'exposition à la chaleur ou à la lumière. Dans ce cas, "rationnellement" signifie qu'ils équilibrent le risque d'explosion ou d'inflammation avec la réactivité - en choisissant des composés de bis-diazirine offrant les meilleurs résultats, en tenant compte des deux. Le résultat était une molécule capable d'insérer dans des liaisons de polymère C-H. Ils indiquent qu'il était capable de réticuler entre des chaînes de polymères assorties, comprenant à la fois du polyéthylène et du polypropylène. Ils notent que lorsqu'il est utilisé avec du polypropylène, l'augmentation du poids moléculaire était proportionnelle à la quantité d'agent de réticulation utilisée. Ils ont également examiné la possibilité d'utiliser leur agent de réticulation avec un polyéthylène haute densité. Ils notent que les tests avec un produit commercial (Super Glue) étaient inefficaces - leur produit fonctionnait beaucoup mieux.

    https://phys.org/news/2019-11-kind-bond-polyethylene.html

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  19. Comment les pirates pourraient utiliser le Wi-Fi pour vous localiser à l'intérieur de votre maison


    15 NOVEMBRE 2019
    par Rob Mitchum, Université de Chicago


    Alors que les appareils connectés tels que les assistants vocaux, les caméras de sécurité et les appareils intelligents gagnent en popularité, les domiciles et les bureaux où ils sont installés se remplissent de plus en plus d'un réseau dense de signaux Wi-Fi.

    Une nouvelle étude des chercheurs de l'Université de Chicago et de l'Université de Californie à Santa Barbara révèle que des attaquants externes peuvent utiliser une technologie peu coûteuse pour transformer ces signaux ambiants en détecteurs de mouvement, surveillant l'activité à l'intérieur d'un bâtiment sans être détectés.

    Avec seulement un petit récepteur Wi-Fi disponible dans le commerce, un attaquant situé en dehors du site cible peut mesurer la force des signaux émis par les appareils connectés et surveiller un site à distance pour détecter tout mouvement, en détectant si une pièce est occupée. Les recherches, menées par Heather Zheng et Ben Zhao, spécialistes de l'informatique chez UChicago, révèlent la technique de ces attaques ainsi que les défenses potentielles.

    "C’est ce que nous appelons une attaque de surveillance silencieuse", a déclaré Zheng, professeur d’informatique à l’Université de Chicago et expert en technologies de mise en réseau, de sécurité et sans fil. "Il ne s'agit pas uniquement de protection de la vie privée, il s'agit davantage de protection de la sécurité physique. En écoutant simplement les signaux Wi-Fi existants, une personne sera en mesure de voir à travers le mur et de détecter toute activité ou tout lieu où se trouve un être humain, même sans connaître l'emplacement de les dispositifs. Ils peuvent essentiellement faire une surveillance de surveillance de nombreux endroits. C'est très dangereux. "

    La recherche s'appuie sur des résultats antérieurs révélant la capacité de "voir à travers les murs" à l'aide de signaux Wi-Fi. Cependant, les méthodes précédentes détectaient l'activité à l'intérieur en envoyant des signaux dans le bâtiment et en mesurant la manière dont ils étaient renvoyés à un récepteur, méthode facile à détecter et à protéger. La nouvelle approche nécessite uniquement une "écoute passive" des signaux Wi-Fi existants d'un bâtiment, ne nécessite aucun signal ni cryptage, et augmente la précision en présence de davantage d'appareils connectés, ce qui pose d'importants problèmes de sécurité.

    "Ce qui est inquiétant ici, c'est que l'attaquant a un coût minime, peut rester silencieux sans émettre de signal et toujours pouvoir obtenir des informations à votre sujet", a déclaré Zheng.

    Les périphériques connectés ne communiquent généralement pas directement avec Internet, mais le font en transmettant régulièrement des signaux à un point d'accès, un périphérique matériel tel qu'un routeur. Lorsqu'une personne passe à proximité de l'un ou l'autre des appareils participant à cette conversation, le signal change subtilement, de sorte que la perturbation puisse être détectée par un récepteur situé à proximité "en train de" renifler "le signal. C'est assez d'informations pour qu'un observateur sache si une personne (ou un grand animal, ajoutent les chercheurs) est dans la pièce, avec une très grande précision.

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  20. Étant donné que la plupart des matériaux de construction ne bloquent pas la propagation des signaux Wi-Fi, le récepteur n'a même pas besoin de se trouver dans la même pièce ou dans le même bâtiment que le point d'accès ou les appareils connectés pour prendre en compte ces modifications. Ces renifleurs Wi-Fi sont disponibles dans le commerce et peu coûteux, généralement à moins de 20 USD. Ils sont également petits et discrets, faciles à cacher près des lieux cibles et passifs - n’envoyant aucun signal pouvant être détecté par la cible.

    Les chercheurs ont également suggéré différentes méthodes pour bloquer cette technique de surveillance. Une des protections serait d'isoler les bâtiments contre les fuites Wi-Fi; Cependant, cela empêcherait également les signaux souhaitables, tels que ceux provenant de tours cellulaires, d'entrer. Au lieu de cela, ils proposent une méthode technique simple dans laquelle les points d'accès émettent un "signal de couverture" qui se mélange aux signaux des périphériques connectés, produisant de fausses données qui dérouteraient quiconque recherche des signatures Wi-Fi de mouvement.

    "Ce que le pirate informatique verra, c'est qu'il y a toujours des gens autour, donc vous créez essentiellement du bruit, et ils ne peuvent pas dire s'il y a une personne réelle ou non", a déclaré Zheng. "Vous pouvez le considérer comme un bouton de confidentialité sur votre point d'accès; vous cliquez dessus et vous sacrifiez un peu de la bande passante, mais cela protège votre vie privée."

    Zheng espère que les fabricants de routeurs envisageront d'introduire cette fonctionnalité de confidentialité dans les modèles futurs. certaines de ces entreprises ont annoncé de nouvelles fonctionnalités utilisant une méthode similaire de détection de mouvement, commercialisée comme un avantage en matière de sécurité domestique. La recherche UChicago a déjà attiré l'attention de Technology Review, Business Insider et d'autres publications techniques, ce qui a permis de sensibiliser davantage à cette nouvelle vulnérabilité.

    L’étude reflète également un domaine de recherche en plein essor du Département d’informatique, qui examine les problèmes liés à la présence croissante des périphériques connectés «Internet des objets». Le groupe Sécurité et confidentialité IoT, qui comprend Zhao et Zheng et d’autres membres du corps enseignant, notamment Nick Feamster, Blase Ur et Marshini Chetty, étudiera à la fois les avantages et les vulnérabilités potentielles de ces technologies, ainsi qu’un nouveau laboratoire IoT dans le Center for Data and L'informatique fournit aux chercheurs et aux étudiants des outils leur permettant de pirater et d'étudier à des fins de recherche.

    https://techxplore.com/news/2019-11-hackers-wi-fi-track-home.html

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    1. Un wi-fi est un émetteur spacial qui n'a rien de commun avec le filière où l'information transmise peut être attaquée en bout de piste.

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  21. Des policiers se font-ils passer pour des black blocs pendant la mobilisation des Gilets jaunes ? - vidéos


    17:21 17.11.2019


    Des vidéos montrant trois personnes vêtues de noir et ressemblant à des casseurs, que les forces de l’ordre laissent passer leur cordon à Paris pendant l’acte 53 des Gilets jaunes, ont été partagées sur les réseaux sociaux. Selon le service CheckNews de Libération, il s’agit de policiers infiltrés dans les rangs de black blocs.

    Les hommes habillés tout en noir et rejoignant en courant un cordon de CRS place d’Italie, à Paris, qui ont été filmés samedi 17 novembre par plusieurs personnes lors de l’acte 53 des Gilets jaunes, étaient des membres des forces de l’ordre, a annoncé le service CheckNews de Libération qui a étudié ces vidéos devenues virales.


    ?Une séquence, qui a déjà été vue plus de 304.000 fois, montre une charge de CRS près d'une barricade faite de barrières de chantiers, puis des personnes vêtues de noir que le cordon de police laisse passer et, quelques instants plus tard, l’interpellation d’un homme derrière le cordon.

    Sur une autre vidéo de cette scène, on voit ces trois personnes en noir, dont deux encadrent la troisième, qui s’insèrent dans le cordon des forces de l’ordre. On entend des CRS dire «c’est la BAC, c’est la BAC», les laisser passer entre eux, puis on voit un homme à terre être interpellé.

    Ces images controversées ont provoqué l’indignation de nombreux internautes qui ont dénoncé la présence de «policiers déguisés en casseurs» pour saboter l’image des Gilets jaunes auprès de l’opinion publique.

    Toutefois selon CheckNews, il s’agissait de policiers en civil.

    Les forces de l’ordre s’infiltrent souvent dans les cortèges pour pouvoir rapidement interpeller les fauteurs de troubles et effectuer des missions de renseignement. Mais «ils ne font pas de provocation», d’après Guillaume Ryckewaert, secrétaire national du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT), cité par le service.

    Acte 53 des Gilets jaunes

    Le samedi 16 novembre, un an après le début de leur mouvement de contestation sociale, des milliers de Gilets jaunes sont descendus dans les rues de la capitale et d’autres villes françaises. D'après le syndicat France police-Policiers en colère, l’action a réuni samedi quelque 60.000 participants dans tout le pays.

    Ces manifestations ont été émaillées d'affrontements sporadiques, notamment place d’Italie, à Paris. Les autorités ont fait état de 254 interpellations, dont 173 à Paris. Au moins deux personnes, dont une portant l’insigne PRESS, ont été blessées au visage.

    https://fr.sputniknews.com/france/201911171042442594-des-policiers-se-font-ils-passer-pour-des-black-blocs-pendant-la-mobilisation-des-gilets-jaunes--/

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    1. Il faut bien que quelqu'un se dévoue pour casser les vitrines, incendier des voitures et lancer des pavés sur les forces de l'ordre !

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  22. Acte 53 des Gilets Jaunes, Paris 16 novembre 2019 «On est en train de crever de faim»: elle fond en larmes devant les caméras lors de l’acte 53 – vidéo


    22:03 17.11.2019

    Cette séquence, choisie par la chaîne pour être retransmise en soirée, est devenue l’un des moments forts du 53e samedi de manifestations, qui a été marqué par des scènes de violences.

    Sur fond des violences qui ont émaillé les manifestations des Gilets jaunes le samedi 16 novembre, une femme, soutenue par une autre, a fondu en larmes devant les caméras de la télévision.

    «Je n’en peux plus […] On est en train de crever de faim» lance-t-elle, sa diatribe diffusée au début de la quatrième minute du Journal de 20h sur France 2.

    Cette séquence, choisie par la chaîne pour être retransmise en soirée, est devenue l’un des moments forts du 53e samedi de manifestations, qui a été marqué par des scènes de violences.

    Le 53e samedi des Gilets jaunes

    Les manifestations du samedi 16 novembre ont rassemblé 28.000 personnes dans toute la France, dont 4.700 à Paris, a déclaré le ministère de l'Intérieur, tandis que le syndicat France police-Policiers en colère a fait état d’environ 60.000 participants dans l’ensemble du pays.

    Ces manifestations ont été marquées par des affrontements, notamment place d'Italie où les forces de l'ordre ont eu recours à des lacrymogènes. Les autorités ont fait état de 254 interpellations, dont 173 à Paris.

    Voitures renversées ou incendiées, engin de chantier et poubelles brûlés, abribus saccagés: les assauts sporadiques de petits groupes se sont transformés en flambée de violence, ont constaté des journalistes de l'AFP, qui ont également vu des manifestants blessés -dont un journaliste indépendant atteint au visage-. Le monument du maréchal Juin, au centre de la place, a été victime de dégradations.

    https://fr.sputniknews.com/france/201911171042443069-on-est-en-train-de-crever-de-faim-elle-fond-en-larmes-devant-les-cameras-lors-de-lacte-53--video-/

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  23. Fukushima sera réincarnée en un pôle éolien et solaire de 2,7 milliards de dollars


    par Tyler Durden
    Dim., 17/11/2019 - 19:30


    Près de neuf ans après la pire crise nucléaire de ce siècle - qui a, selon certains chiffres, éclipsé Tchernobyl en émissions radioactives totales - près d’un millier de réservoirs de stockage sont disséminés dans la centrale nucléaire de Fukushima n ° 1, contenant une quantité impressionnante de 1,1 million de tonnes d’eau traitée garder les cœurs des réacteurs fondus au frais pendant qu’ils rouillent au soleil.

    Le directeur de l'usine Tokyo Electric Power Holdings Inc., ou Tepco, prévoit de construire davantage de réservoirs gigantesques pour contenir 0,27 million de tonnes supplémentaires, ce qui correspond à peu près à 108 piscines olympiques. Les nouveaux réservoirs devraient atteindre leur capacité maximale d'ici quatre ou cinq ans. Il faut sept à dix jours pour remplir chaque réservoir et contenir entre 1 000 et 1 200 tonnes de liquide, ont déclaré des responsables de Tepco à la presse lors d'une tournée organisée en février par le Japan National Press Club.

    En mars 2011, Fukushima N ° 1 a subi trois crises de fond provoquées par le tsunami à la suite du séisme survenu dans l'est du Japon, mais la situation concernant les chars indique que Tepco n'a toujours pas contrôlé les installations.

    «L’espace n’est pas un gros problème pour le moment, mais dans cinq ou dix ans, après avoir commencé à éliminer les débris de carburant fondus, nous aurons besoin d’installations pour le stocker et le conserver», a déclaré Akira Ono, Lors d'une conférence de presse en janvier, le président de Fukushima, n ° 1 de la décontamination et du déclassement, Engineering Co., a supervisé le processus de déclassement.

    Le problème de l’eau consomme à la fois de l’espace et des ressources, mais il est peu probable qu’une solution soit trouvée dans un avenir proche.

    En novembre 2018, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a publié un rapport dans lequel il était indiqué que les contraintes physiques du site «laissent peu de place pour des réservoirs supplémentaires» au-delà de ce que Tepco a alloué. Le rapport de l’AIEA a ensuite ajouté qu’il pensait conserver l’eau contaminée dans des «réservoirs hors sol». . . Il ne peut s'agir que d'une mesure temporaire, alors qu'une solution plus durable est nécessaire »et qu'une« décision concernant le processus de disposition devrait être prise de toute urgence »

    Pire encore, au-delà de 2020, Tepco n'a pas alloué d'espace supplémentaire pour la rétention d'eau traitée sur le site et n'envisage pas de le faire pour le moment, car un plan de durabilité viable à long terme reste insaisissable. Le service public a déclaré que les réservoirs deviendraient un mal de tête s’ils restaient à l’usine. «À ce stade, nous devrons peut-être repenser notre utilisation de l’espace», a déclaré Ono.

    Pourtant, même si le Japon n’a pas proposé de plan à long terme crédible sur la manière de se débarrasser des conséquences de la catastrophe de la centrale nucléaire de 2011, il cherche déjà au-delà de cette simple "banalité" et, comme le rapporte le Nikkei, la préfecture du Japon Fukushima, qui a été dévastée par le séisme et la catastrophe nucléaire de 2011, cherche à se transformer en un centre d'énergie renouvelable.

    Un projet est en cours pour développer 11 centrales solaires et 10 éoliennes dans la préfecture, sur des terres agricoles qui ne peuvent plus être cultivées en raison des retombées radioactives de la catastrophe de 2011, ainsi que sur des zones montagneuses d'où les flux de population se poursuivent.

    Le coût total devrait avoisiner les 300 milliards de yens, soit 2,75 milliards de dollars, jusqu'à l'exercice financier se terminant en mars 2024.

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  24. La Banque de développement du Japon, propriété du gouvernement, et le prêteur privé Mizuho Bank font partie d'un groupe de financiers qui ont préparé une ligne de crédit pour couvrir une partie du coût de la construction. En fin de compte, nous sommes convaincus que la Banque du Japon sera appelée à monétiser la "nouvelle dette verte".

    En théorie, la puissance maximale fournie par le nouveau centre est estimée à environ 600 mégawatts, soit environ les deux tiers d’une centrale nucléaire. L’électricité produite sera envoyée dans la région métropolitaine de Tokyo touchée par l’explosion de Fukushima 1.

    Le plan prévoit également la construction d'un réseau de 80 km de largeur à Fukushima afin de connecter l'électricité générée au réseau de transport d'électricité de Tokyo Electric Power Co. Cette partie du projet devrait coûter 29 milliards de yens.

    And while we applaud Japan's vision, we wonder if instead of spending billions on its own version of a "green new deal", the money wouldn't be better spent on at least coming up with some plan that at least ensures that Fukushima won't be the source of an unprecedented leak of radioactivity into the ocean once the current plan for containing the fallout is no longer feasible, especially since the 2020 Tokyo summer Olympics are scheduled to take place a mere 240 kilometers from the worst nuclear disaster since Chernobyl.

    https://www.zerohedge.com/energy/fukushima-will-be-reincarnated-27-billion-wind-and-solar-energy-hub

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  25. Plusieurs régions d’Algérie recouvertes de neige - images


    22:03 17.11.2019


    Une vague de froid s’est abattue sur l’Algérie, apportant des flocons dans certaines wilayas. De nombreuses images des régions recouvertes de neige ont été postées sur les réseaux sociaux.

    Plusieurs régions d’Algérie ont été touchées par des intempéries. D’importantes chutes de neige ont ainsi été enregistrées entre le 10 et le 17 novembre, perturbant la circulation et provoquant la fermeture de certaines routes dans l’est du pays, rapporte le quotidien ALG24.

    Des utilisateurs des réseaux sociaux ont partagé en abondance des images des endroits sous un manteau de neige.

    Avec le grand froid, la neige est tombée sur les reliefs dépassant 900 mètres d’altitude. Selon les prévisions de la Chaîne Météo, les intempéries vont durer jusqu’au mardi 19 novembre.

    Ces conditions météorologiques sont expliquées par un vaste système dépressionnaire s’étirant «de la Scandinavie au Groenland vers le Maghreb», a annoncé la Chaîne Météo, soulignant que l’arrivée de cet air polaire se retrouvait en contact avec une mer «encore très douce en cette période de l’année», ce qui accentuait «le conflit thermique».

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/201911171042443558-plusieurs-regions-dalgerie-recouvertes-de-neige---images/

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