par Tyler Durden
Mar., 11/05/2019 - 12:45
Il y a plus de 40 ans, des scientifiques de 50 pays se sont penchés sur une thèse de longue date sur le «refroidissement global» qui allait recouvrir la Terre de glace et adopter à la place ce que l'on appelait alors le «problème climatique gaz carbonique» qui conduirait à des théories sur le réchauffement climatique, marées montantes et catastrophe économique.
"Maintenant, quatre décennies plus tard, un groupe plus important de scientifiques sonne une autre alerte beaucoup plus urgente", a déclaré Bloomberg.
Plus de 11 000 experts du monde entier se sont rassemblés pour demander des solutions à l'urgence climatique, notamment le contrôle de la population, qu'il convient de "stabiliser - et, dans l'idéal, de réduire progressivement - dans un cadre garantissant l'intégrité sociale".
"Nous déclarons, avec plus de 11 000 scientifiques signataires du monde entier, clairement et sans équivoque que la planète Terre est confrontée à une urgence climatique", ont averti les scientifiques dans l'édition de mardi de BioScience, dans un rapport contenant de nombreux graphiques effrayants. deviner que Tony Heller pourrait s'amuser avec.
La solution ? Moins de gens !
Une fois absorbés les uns après les autres, les graphiques présentent une tendance dévastatrice pour la santé planétaire. De la consommation de viande aux émissions de gaz à effet de serre et à la perte de glace, en passant par l’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques extrêmes, ils dressent un sombre portrait de 40 années de débouchés.
Les scientifiques lancent un appel spécifique aux décideurs politiques pour qu'ils mettent en œuvre rapidement un changement systémique dans les politiques énergétique, alimentaire et économique. Mais ils vont plus loin dans le territoire politiquement difficile du contrôle de la population. Il «doit être stabilisé - et, idéalement, progressivement réduit - dans un cadre garantissant l'intégrité sociale», écrivent-ils. -Bloomberg
"Nous sommes encouragés par une récente vague d'inquiétude", lit-on dans la lettre. "Des organismes gouvernementaux font des déclarations d'urgence climatique. Des écoliers frappent. Des actions en justice pour écocide sont en cours. Les mouvements de citoyens à la base exigent des changements et de nombreux pays, états et provinces, villes et entreprises réagissent.
Les dirigeants du monde consulteront peut-être la Chine, qui aurait stérilisé des femmes musulmanes dans leurs tristement célèbres camps de rééducation.
L'écologie sert d'excuse à la Norvège pour faire disparaître la culture autochtone
RépondreSupprimerIan Florin
Les 7 du Québec
sam., 02 nov. 2019 19:29 UTC
La décision d'imposer l'abattage d'une partie d'un troupeau de rennes au nord de la Scandinavie contre l'avis de l'ONU révèle une face sombre de la politique environnementale norvégienne, selon Ian Florin, doctorant à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université de Genève
La Norvège met les éleveurs de rennes au pas
En ordonnant cet été l'abattage de la moitié d'un troupeau de rennes dans le Finnmark, les autorités norvégiennes ont provoqué l'indignation d'une partie du pays et des observateurs internationaux.
C'est que le différend qui oppose depuis 6 ans le royaume au jeune éleveur Jovsset Ante Sara a pris une tournure autoritaire invraisemblable : avalisée par la justice le 16 août dernier, la décision des autorités est intervenue au mépris d'une recommandation du Comité des droits de l'homme de l'ONU demandant à la Norvège d'attendre ses conclusions avant de prendre des mesures.
Alors que la page de deux siècles de discrimination raciale systématique à l'égard des peuples autochtones est officiellement tournée, ce passage en force fait resurgir une attitude coloniale que d'aucuns pensaient révolue. L'argumentaire écologique utilisé par le gouvernement pour justifier la réduction drastique du cheptel ne convainc pas la communauté samie, qui dénonce une grave violation de son droit à l'existence.
La mort lente d'un savoir-faire essentiel
Depuis qu'il a refusé de se soumettre à l'ordre de réduire son troupeau de 166 à 75 têtes en 2013, Jovsset Ante Sara incarne l'opposition aux velléités assimilationnistes norvégiennes. Pour le parlement sami et les nombreux soutiens des 10% de la communauté pratiquant encore l'élevage, la réduction du cheptel imposée par le gouvernement signe la faillite annoncée de toute la profession, entraînant la mort progressive d'un savoir-faire essentiel à la transmission de la langue et de la culture. C'est avec ces arguments que Jovsset Ante Sara a poursuivi l'Etat norvégien en justice pour atteinte à son mode de vie, entamant une saga judiciaire qui allait le mener devant le comité onusien chargé de veiller à la protection des particuliers contre les ingérences de l'Etat.
L'annonce des autorités de vouloir procéder sans tarder à l'euthanasie d'une partie du troupeau du jeune éleveur a intensifié la mobilisation parmi les quelque 85 000 Samis vivant dans les zones les plus septentrionales de la Scandinavie. Pour éviter l'abattage, Jovsset Ante Sara a ainsi pu compter sur l'appui direct d'un confrère, à qui il confiait une partie de son troupeau afin de se conformer à la loi. Si le gouvernement présente ce legs comme une solution réjouissante, les éleveurs y voient un acte de désobéissance civile nécessaire.
Une lutte non violente
RépondreSupprimerDéterminante pour les droits des Samis en Norvège, la lutte non violente a obtenu ses premiers succès à la fin des années 1970, quand l'opposition massive à un barrage hydroélectrique à proximité de la ville d'Alta avait abouti à la reconnaissance des droits des peuples autochtones dans la Constitution norvégienne. Aujourd'hui, c'est la sœur de Jovsset Ante - l'artiste Máret Anne Sara - qui mène les actions les plus retentissantes parmi les activistes samis militant pour le droit à pouvoir vivre de l'élevage. Pour protester contre ce qu'elle ressent comme une colonisation à la fois économique et culturelle, elle a empilé 200 têtes de rennes ensanglantées sur le parvis d'un tribunal où le cas de son frère était jugé.
L'esthétique macabre de sa Pile o'Sápmi était là pour faire directement écho aux Piles o'Bones, ces amas de têtes de bisons entassées par les chasseurs occidentaux dans les plaines nord-américaines. Pour Máret Anne Sara, il s'agit de montrer que la réduction forcée du cheptel norvégien ressort de la même logique que celle qui guidait les colons européens quand ceux-ci s'attaquaient aux bisons pour mieux conquérir le territoire des Amérindiens.
Des expertises aux accents alarmistes
Face à la contestation samie, le gouvernement conservateur d'Erna Solberg se défend de toute réminiscence coloniale, insistant sur la nécessité de mettre en place une « renniculture durable » avec un nombre réduit de bêtes. Pour les autorités, la régulation est nécessaire afin d'éviter une explosion du cheptel, qui aurait des conséquences négatives importantes sur l'environnement et le développement économique. Si elle met l'emphase sur l'aspect écologique, la position norvégienne renvoie à la façon dont les Etats - notamment en Afrique - ont historiquement considéré les systèmes pastoraux comme économiquement inintéressants, désorganisés et néfastes pour l'environnement.
Une étude de 2015 montre que ce discours fait mouche en Norvège et contribue à créer une image négative des éleveurs dans l'opinion publique. Ceux-ci sont dépeints comme des irresponsables, incapables de gérer leurs troupeaux de manière rationnelle, car animés uniquement par l'idée de faire du profit. S'appuyant sur cet imaginaire collectif, les autorités justifient leur action en mobilisant des expertises aux accents alarmistes qui dénoncent le surpâturage, la diminution de qualité du lichen ou encore la baisse du poids moyen des jeunes faons.
Une politique arrogante
Mais pour les syndicats d'éleveurs du Finnmark comme pour de nombreux spécialistes de la question, ces arguments ne sont pas fondés. Géographe ayant longtemps étudié le pastoralisme sami, Tor A. Benjaminsen a largement souligné les insuffisances des rapports gouvernementaux, accusant l'État norvégien de mener une politique arrogante, basée sur des conclusions scientifiques très discutables. Il a démontré que les expertises mobilisées par les autorités s'appuient sur des données satellitaires imprécises, elles ne prennent pas en compte le réchauffement climatique et se basent sur un nombre trop limité de troupeaux.
Benjaminsen dénonce l'acceptation sans réserve des conclusions gouvernementales par les différentes juridictions s'étant penchées sur le cas de Jovsset Ante Sara, ignorant d'autres études récentes qui viennent les mettre à mal. Selon les recherches auxquelles il a dernièrement participé, l'impact de la surpopulation des rennes sur la toundra n'est pas suffisamment établi.
Un siècle de politiques oppressives
RépondreSupprimerQuarante ans après la controverse d'Alta, il est communément admis dans le débat public en Norvège que les injustices liées à un siècle de politiques oppressives de norvégianisation des Samis ont été corrigées, et que ceux-ci jouissent de droits étendus sur leurs terres. L'ardeur avec laquelle les autorités veulent en finir une bonne fois pour toutes avec le cas de Jovsset Ante Sara en faisant fi des voix discordantes démontre le contraire.
Si l'on pouvait croire au début de l'affaire aux bonnes intentions écologiques avancées par les autorités, la duplicité de son discours environnemental à l'égard des Samis se voit aujourd'hui comme le nez rouge au milieu de la figure de Rudolphe.
Pour la présidente du parlement sami, l'autorisation récemment accordée pour l'exploitation de la mine de cuivre de Nussir - dont les résidus seront déversés dans le fjord voisin - vient illustrer la façon dont les autorités incriminent les Samis sur des critères environnementaux, tout en avalisant des projets polluants qui empiètent sur les zones de pâturage.
Un dialogue d'égal à égal
En mettant en lumière la façon dont l'écologie est utilisée comme argument pour légitimer le contrôle étatique sur le mode de vie traditionnel des Samis, l'affaire Jovsset Ante Sara apparaît comme une manifestation de ce que l'anthropologue Hugh Beach appelle l'éco-colonialisme. D'une part, la manière dont le royaume sacrifie son engagement en faveur des peuples autochtones sur l'autel de la prérogative de puissance publique est préoccupante pour les droits de l'homme en Scandinavie. D'autre part, la façon dont l'Etat justifie une décision autoritaire avec des arguments contestés contribue à délégitimer le discours scientifique à propos de l'environnement, à l'heure où son importance est primordiale pour la transition écologique.
Fin septembre, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme et de l'environnement appelait la Norvège à redoubler ses efforts en vue d'instaurer un dialogue d'égal à égal avec les Samis, regrettant la lenteur des progrès réalisés depuis des recommandations similaires transmises en 2011 et en 2016. La réussite des politiques environnementales, qui touchent souvent directement aux dynamiques territoriales, repose grandement sur l'implication des communautés locales.
Ne pas tenir compte des intérêts de celles-ci exacerbe les tensions au sujet de l'utilisation des terres, mettant à mal l'efficacité des mesures mises en place. Les leçons à tirer de l'affaire Jovsset Ante Sara semblent aussi évidentes à énoncer que délicates à concrétiser : il faut véritablement intégrer les peuples autochtones dans les décisions qui touchent à leur environnement, car ils sont les premiers concernés par sa dégradation et sa préservation.
Ian Florin, doctorant, Pôle de Gouvernance de l'Environnement et de Développement Territorial, Institut des Sciences de l'Environnement, Université de Genève
https://fr.sott.net/article/34538-L-ecologie-sert-d-excuse-a-la-Norvege-pour-faire-disparaitre-la-culture-autochtone
7 hectares 8.476 m²/hab.
RépondreSupprimerlundi 2 juillet 2012
Superficie de la Terre immergée: 149.400.000 Km² (149.400.000.000.000 m²)
Superficie des mers & océans: 360.700.000 Km² (360.700.000.000.000 m²)
Superficie de terres immergées par habitant: 2 ha 2.984 m² (dont: 4.235 m² de glace)*
+ 5 ha 5.492 m² de mer & océan
Ce qui représente 215.384.615 litres d'eau par habitant
(c-à-d.: 7.376 litres par jour pendant 80 ans)
* dont aussi une partie de désert et de surfaces lacustres.
Nota:Population de 6 milliards 500 millions d'habitants.
(1 Km² = 1 million de m², 1 Km3 = 1 milliard de litres, 1 ha = 10.000 m²)
RÉSUMÉ:
Pour une population de
6 milliards 500 millions d'habitants
chacun a droit à:
7 ha 8.476 m²
ou
78.476 m² !
(non imposable par quiconque ! )
https://huemaurice5.blogspot.com/2012/07/7-hectares-8476-mhab.html
Un grain ou un oeuf qui peut tout faire
RépondreSupprimerdimanche 5 janvier 2014
Nous avons vu dernièrement que un seul humain peut faire vivre un grand nombre de personnes (fonctionnaires - salaire/primes/vacances/retraite - ainsi que les chômeurs, les militaires, les enfants, etc), plus encore, le salaire d'un seul humain permet de construire des routes et des ponts, des bâtiments, des avions, tanks, paquebots, sous-marins, etc
Aujourd'hui, nous allons comparer l'humain a un grain de riz ou de blé. Un grain va donner un plant avec un épi de 20 ou 30 grains. Chaque grain semé va donner autant de plant et 20 ou 30 fois plus de grains. Qui à leurs tours vont donner... etc
Pareil pour une tomate avec ses graines, ou une pomme, une orange. C'est ce qui se passe aussi dans l'eau des océans ou des rivières. Une truite pond jusqu'à 500.000 oeufs ! Sur ces 500.000 oeufs, environ la moitié sont des truites femelles qui, à leurs tours, vont pondre chacune jusqu'à 500.000 oeufs ! etc, etc ! De sorte que, si nous protégeons leurs oeufs des prédateurs qui s'en nourrissent, nous aurons donc (comme pour le caviar) des millions, des dizaines de millions, des centaines de millions de poissons, etc.
Donc - en tant qu'êtres intelligents - nous sommes loin de connaître une famine naturelle dans les jours ou années à venir voire de notre vie. Pourtant, pourtant des personnes mal intentionnées (dissimulées sous des paravents d'organismes autant flous qu'anticonstitutionnels) nous promettent, nous menacent, nous avertissent que cette 'fin du monde' peut exister et même va exister !
Jusqu'au... manque d'eau !!! (et pourquoi pas d'air ?!!). Alors que l'eau des rivières se jettent en fleuves/océans et s'infiltre en fond vers 'le centre de la Terre' pour y être réchauffée/bouillie qui la fera remonter et ressortir (chaude/geyser ou froide et/ou pétillante) en sources (de montagnes ou sous-marines) et nappes phréatique et toute propre. Depuis des millions d'années il n'y a pas une goutte d'eau en plus ou en moins et... et pourrait manquer ! (pour aller ou ?!) ou même, elle... elle pourrait monter ! monter jusqu'à 70 m ! Envahir, inonder, se répandre, noyer peut-être des millions de personnes suite à... la fonte des glaces ! Hahahaha !
Rendez-vous compte que désormais un glaçon peut rendre plus d'eau qu'il ne contient ! Oui ! Vous avez bien lu ! (ou vu/entendu dans les merdias), ils vous prennent pour des cons, chefs d'Etats compris, et, ils comptent sur vous pour les réélire, les conforter, les admirer, les soutenir grâce surtout à vos revenus !
Le pétrole (comme l'eau) n'a nullement besoin d'être pompé, il sort tout seul sous pression, et, les années passant et le progrès venant, tout devrait donc être moins cher qu'avant, et surtout: l'eau gratuite ! Mais, comme l'humain est débordant et, plus il est intelligent plus il est intelligent, il va forcément (un jour ?) finir par comprendre ce qui l'entoure et se poser question du pourquoi des factures et d'où viennent les justifications ! Mais il est sans cesse 'obligé' d'avoir le dernier modèle coûteux pour être ce con qu'il est de se l'être payé alors qu'il est gratuit !
C'est donc là un retardateur, barrière, embûche pour l'empêcher de progresser encore et encore car, l'homme d'aujourd'hui, en sait autant (sinon plus) que les 'Dirigeants' et... ils s'en sont aperçu !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/01/un-grain-ou-un-oeuf-qui-peut-tout-faire.html
Brève. Le totalitarisme climatique est d’actualité
RépondreSupprimerle 6 novembre 2019
Un incroyable article vient de paraître avec la publicité mondiale qui l’accompagne dans la revue BioScience. Il est naturellement en libre d’accès, propagande oblige et cosigné par deux scientifiques répondant aux noms de William J. Ripple et Christopher Wolf de l’Université de l’Oregon. Sans aucune gène quelconque pas moins de 11000 scientifiques ont signé un manifeste appellant l’humanité toute entière à limiter les naissances car il y a une « urgence climatique » extrême.
Alors que l’administration Trump finalise la sortie des USA des accords de Paris sur le climat et que depuis l’élection de Donald Trump les scientifiques nord-américains n’ont jamais cessé de revendiquer une perennité de leurs financements de recherche cette prise de position extrêmiste est tout à fait compréhensible du point de vue de ces scientifiques, la majorité d’entre eux étant encartés à « Alliance of World Scientists », une organisation ouvertement extrêmiste qui organise les demandes de crédits de recherche auprès des administrations pour que celles-ci aient de près ou de loin un intérêt dans le cadre de la recherche sur le changement climatique. Peut-être que seules les mathématiques fondamentales et la physique théorique échappent au label « recherche sur le climat » …
On s’achemine donc vers une stérilisation autoritaire des femmes (et des hommes) comme le gouvernement chinois la pratique déjà pour les minorités musulmanes de Chine. C’est vrai, je n’invente rien ! Le totalitarisme climatique se met donc progressivement en place reprenant à la lettre les thèses malthusiennes scandaleuses et nauséabondes du Club de Rome.
Ces scientifiques, extrêmistes sinon fascistes, ont-ils perdu tout sens moral ? On ne peut qu’être effrayé et écoeuré par cette prise de position extrême qui rappelle les heures les plus sombres du milieu du XXe siècle …
Source : https://doi.org/10.1093/biosci/biz088
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/11/06/breve-le-totalitarisme-climatique-est-dactualite/
SupprimerLa vertmarq (nazional socialiste) se met en place.
Un sondage Doomsday réduit de 25%: désormais, seulement 11 000 scientifiques de MeToo disent «paniquer maintenant»
RépondreSupprimerNovember 6th, 2019
11 000 scientifiques non sceptiques s'engagent pour une urgence climatique.
Qui se souvient que 15 000 scientifiques ont signé une déclaration sur le climat en 2017 ? Le même professeur Ripple et Bioscience espèrent probablement que ce n’est pas le cas, car deux ans plus tard, le même processus est repris, mais avec seulement 11 000 signataires. Donc, 4 000 ont disparu sans laisser de trace. Il existe cependant les mêmes graphiques indéfinissables comiques. Appelez cela «graphique extrême» - chaque ligne doit être en diagonale. Toutes les "pauses" disparaissent. Aucune erreur ne reste intacte.
Pour mettre fin aux tempêtes, nous devons apparemment réduire la population mondiale, arrêter l'exploitation minière "excessive", manger plus de légumes et préserver la biodiversité, les récifs, les forêts et la verdure, peu importe ce que ce fut en 1685 ou à chaque année de l'année sacrée de la vie sur le préindustriel. La Terre est déclarée. Vous connaissez la foreuse - le charbon et le pétrole sont des esprits démoniaques. Exorcise-les maintenant ! Puis rincez, répétez et… lavez vos sous-vêtements à la main.
C’est de la panique: tenez les barres d’erreur, cachez les ajustements et bloquez le battage médiatique.
Crise climatique: 11 000 scientifiques mettent en garde sur des "souffrances indicibles"
Damian Carrington, The gardian
Les populations du monde font face à «des souffrances indicibles dues à la crise climatique», à moins de transformations majeures de la société mondiale, selon un avertissement sévère de plus de 11 000 scientifiques.
«Nous déclarons clairement et sans équivoque que la planète Terre est confrontée à une urgence climatique», indique le rapport. «Pour assurer un avenir durable, nous devons changer notre façon de vivre. [Cela] implique des transformations majeures dans les modes de fonctionnement et d'interaction de notre société mondiale avec les écosystèmes naturels. "
Les scientifiques disent qu'il n'y a pas de temps à perdre: «La crise climatique est arrivée et s'accélère plus rapidement que prévu par la plupart des scientifiques. Il est plus grave que prévu et menace les écosystèmes naturels et le destin de l’humanité. "
Ce n’est pas un examen par les pairs, mais pour la première fois de l’histoire, The Guardian et The ABC s’en moquent. Il est publié dans la revue BioScience. Ça fera l'affaire.
Signes de catastrophe
Emballez vos feuilles de thé, voici les signes du 21ème siècle de la 6ème extinction de masse. Qui a su - la production de viande par habitant est un nouveau signal de malheur. Et le transport aérien n’est pas une prouesse technique, mais un phénomène intrinsèquement éteint. Voici leur introduction à ce graphique:
Depuis 1992, à l’exception de la stabilisation de la couche d’ozone stratosphérique, l’humanité n’a pas suffisamment progressé dans la résolution générale de ces problèmes environnementaux prévisibles et, de manière alarmante, la plupart de ces problèmes s’aggravent (figure 1, fichier S1). trajectoire actuelle d'un changement climatique potentiellement catastrophique en raison de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de combustibles fossiles (Hansen et al. 2013), de la déforestation (Keenan et al. 2015) et de la production agricole, notamment de l'élevage de ruminants destinés à la consommation de viande (Ripple et al. 2014) . De plus, nous avons déclenché un événement d’extinction massive, le sixième en 540 millions d’années environ, au cours duquel de nombreuses formes de vie actuelles pourraient être annihilées ou au moins menacées de disparaître d’ici la fin du siècle.
Climate Emergency Extreme, cueillette de cerises, graphiques ajustés.
RépondreSupprimer- voir sur site -
Fig 1: graphiques Doomsday.
Notez l'élargissement prudent de l'échelle pour s'adapter à n'importe quelle boîte, quelle que soit sa signification. Toutes les lignes diagonales sont la voie du salut.
Climate Emergency Extreme, cueillette de cerises, graphiques ajustés.
- voir sur site -
Fig 2: mort et destruction «au carré».
Quel scientifique a besoin de barres d'erreur, de données brutes ou de cause à effet ?
Voir «J»: si l'axe des Y montre la plage de pH sur laquelle la vie sur Terre existe sous la ligne, cela semblera plat. En effet, il semblerait plat même s’il indiquait la portée de certaines parties de l’océan changées chaque jour et chaque nuit.
La plus grande meilleure pétition sceptique
Il y a dix ans, 31 487 scientifiques américains, dont 9 029 titulaires d'un doctorat, ont signé le Global Warming Petition Project avertissant qu'il n'existait aucune preuve scientifique convaincante que le gaz carbonique créé par l'homme provoquerait un réchauffement catastrophique et que des accords tels que l'Accord de Paris soient néfastes et entravent la science.
L'hypocrisie sur une fusée à double couche est que les sceptiques ont dépassé en nombre et dépassé les croyants dans le jeu des signataires depuis une décennie, mais l'ABC et The Guardian n'ont jamais pensé que c'était une nouvelle qui méritait d'être mentionnée, alors ou même maintenant. Et la liste de l'Alliance des scientifiques du monde enfreint toutes les règles du code qui rendaient le projet de la pétition soi-disant inacceptable, mais les mêmes journalistes qui ignoraient la liste plus sceptique puis absorbaient la liste des croyants - ne posaient aucune question difficile.
L'autre grande différence est que le but du projet de pétition était seulement de montrer qu'il n'y avait pas de consensus et qu'il devrait y avoir un débat. La liste des croyants est beaucoup plus ambitieuse - elle est utilisée pour affirmer qu’il ya une urgence mondiale et que nous ne devrions pas dépenser des milliards, mais transformer nos vies. Les sceptiques veulent juste un débat. Les croyants veulent votre mode de vie, votre dîme et votre ventre.
La liste des sceptiques ne s'appuie que sur le pool de scientifiques américains. L'Alliance des Scientifiques Mondiaux devait rejoindre le monde entier - ils ont même compté un voyagiste safari en Namibie. Peut-être qu'il avait un diplôme et avait oublié de le mentionner ?
Comme je le disais alors:
Le projet de pétition était mieux fait, il y a des années, deux fois, et porte deux fois plus de noms.
Ne manquez pas l’occasion d’apparaître sur les journalistes qui pensent qu’une liste de 15 000 scientifiques remplissant un formulaire Internet de 10 secondes vaut le détour, mais 30 000 scientifiques vérifiés et accrédités qui signent et envoient un formulaire papier ne le sont pas. Laissez-les profiter de leur hypocrisie. Tournez les vis sur leur dissonance cognitive. Sois poli. Profitez de leur lutte.
Dans la plupart des cas, les médias ont activement ignoré 30 000 scientifiques, probablement parce que cela n’allait pas avec leur religion, avec leurs préférences de vote ou parce qu’ils craignaient que les gens qu’ils appellent des «amis» ne les appellent pas comme des noms et cessent de les inviter à dîner. Lâches. (Parlons courageux: Art Robinson, qui a organisé le projet Petition, a ensuite été candidat au Congrès. Ses trois plus jeunes enfants ont tous vu leur thèse annulée, volée ou renvoyée par nul autre que l’Oregon State University - le même endroit que ce nouveau “Poll” est hébergé - OSU.)
RépondreSupprimerOù sont les modeleurs respectables et sérieux ?
Les signataires de 2019 sont presque tous des scientifiques qui supposent que les autres scientifiques ont raison, mais ne semblent pas vérifier leurs hypothèses. Sont-ils même conscients de l'échec des prévisions de la vapeur d'eau dans la haute troposphère (le point chaud) ?
Étrangement, le monde est sur le point de mourir et pourtant, aucun des scientifiques les plus éminents du climat n'a accepté d'inscrire son nom sur la liste. Au lieu de cela, il y a près de 974 "étudiants" et 342 "candidats" au doctorat. Environ 20% sont des écologistes et une partie supplémentaire de 20% sont des biologistes. Il existe également des agro-spécialistes, des économistes, des activistes, des responsables des politiques, des microbiologistes et des zoologistes.
Après avoir crié sur le fait que les sceptiques n'étaient pas qualifiés, seulement 156 (1%) des 11 000 ont le mot «climat» dans leur titre ou spécialité. Et même ces experts en climatologie semblent pour la plupart être des experts en adaptation ou atténuation du changement climatique. Ils savent des choses sur la nourriture, les forêts, l'écologie, l'utilisation des terres, les maladies, le droit, l'agriculture, les politiques, l'économie, la communication et la survie des arbres. Cela ne veut pas dire qu’ils se trompent à cause de leurs qualifications (ils se trompent à cause de leurs arguments), mais n’est-ce pas plutôt étrange que les vrais experts en modélisation du climat manquent tous ? Se pourrait-il que ces 11 000 scientifiques constituent le bras de la propagande me-too, qui approuve les graphiques et les arguments que les vrais modélisateurs ne peuvent se permettre?
Parmi les dix scientifiques les plus qualifiés du climat, aucun ne l’a signé. Pas de Michael Mann, pas de David Karoly, de Phil Jones, de Myhre, de Gavin Schmidt, d'Andy Pitman, de Matthew England ou de Wallace Broeker. Il n’ya pas de Syukuro Manabe, de Veerabhadran Ramanathan, de William F. Ruddiman, de John Francis Brake Mitchell, de Susan Solomon ou de Tom M.L. Wigley.
Se pourrait-il que ces graphiques soient si mauvais, si indéfendables, que les principaux modélisateurs ne puissent pas se permettre d’être vus près d’eux ? De cette façon, si on leur pose des questions difficiles, ils peuvent tout simplement l'éviter… pas ma pétition. Des questions telles que - quel endroit de la Terre a déjà été affecté par l’acidification artificielle des océans. Les vrais scientifiques de la NOAA admettent en privé qu’ils ne peuvent nommer aucun endroit affecté par l’acidification des océans.
Y a-t-il quelqu'un sur leur liste qui a examiné le seul chapitre qui compte dans le rapport de l'IPCC ?
Dernier mot
RépondreSupprimerEn parcourant les 11 000 signataires de scientifiques déclarant une urgence climatique, j'ai trouvé un certain professeur Micky Mouse, Institute for Blind, en Namibie. Il semble que cette étude ait autant de contrôle de la qualité que de climatologie. Je pense que je vais éteindre les cloches d’alarme.
Marc Hendrickx,
Berowra Heights, NSW
Le projet de pétition qui était une excuse pour démystifier toute la liste….
h/t Colin, Pat, Travis, T, Jones, Old Ozzie, Dave B, George, Jim Simpson.
http://joannenova.com.au/2019/11/doomsday-poll-shrinks-now-just-11000-metoo-scientists-say-panic-now/
A savoir que ces '11000 scientifiques' NE SONT PAS des scientifiques faute de quoi ils seraient rayés par le Conseil de l'Ordre d'avoir dit ou publié des mensonges !
SupprimerLes mers & océans sont les plus grands émetteurs de gaz (des plus toxiques) qu'ils soient et, les éruptions magmatiques aux plancher des bassins changent constamment de place. Ce sont donc de nouveaux courants océanique qui sont réchauffés comme de nouvelles côtes où la température monte.
Pareillement que pour les volcans (terrestres ci-après) qui s'ouvrent ou se ferment ! Çà alors !
Alerte sur la sophistication des techniques d'endettement illégitime via la téléphonie mobile
RépondreSupprimerEric Toussaint
Mondialisation.ca
mar., 05 nov. 2019 20:38 UTC
A l'ère de la téléphonie mobile généralisée, on assiste à une sophistication des techniques employées par certaines firmes capitalistes pour généraliser l'endettement illégitime des classes populaires.
Au Kenya, pays de 50 millions d'habitants, considéré comme à la pointe de la téléphonie mobile et de la digitalisation, des firmes capitalistes ont développé les crédits par téléphone en proposant différentes applications qui permettent aux usagers de contracter un crédit très rapidement et facilement.
La phase actuelle de la micro-finance est caractérisée par l'essor des services « bancaires » octroyés par des entreprises qui n'ont pas de licence bancaire (c'est-à-dire qui n'ont pas l'autorisation d'exercer le métier de la banque) et qui, en conséquence, ne doivent rendre des comptes ni aux autorités de régulation du secteur bancaire ni à la banque centrale.
Les autorités du Kenya vantent les avantages comparatifs de l'économie du pays en mettant en avant son avance technologique par rapport au reste de l'Afrique, notamment le développement de l'argent mobile (entendez la monnaie de crédit qui est véhiculée par les téléphones mobiles) et les autres innovations issues de la Silicon Savannah de Nairobi. On parle de Silicon Savannah de Nairobi en faisant référence à la Silicon Valley des États-Unis, berceau de Microsoft, d'Apple, etc.
40 % des adultes auraient un compte bancaire c'est-à-dire beaucoup moins que les 70 % qui utiliseraient l'argent mobile. En Tanzanie, le pays voisin, 18 % des adultes auraient un compte bancaire et près de 20 % utilisent l'argent mobile. Au Kenya, il y a au moins 49 plateformes internet de crédit.
« Lorsque vous faites une recherche ’Prêts Kenya’ »
La plus grande d'entre elle est Safaricom [1] qui contrôle 2/3 du marché kenyan de la téléphonie mobile a lancé une offre de services bancaires via M-Shwari et M-Pesa : elle prête de l'argent et elle en prend en dépôt sur un compte d'épargne. A la mi-2018, après un peu moins de deux ans d'activités, Safaricom's M-Shwari avait octroyé des crédits pour un montant de 230 milliards de shillings [2] (soit environ 2 milliards € ou 2,3 milliards US$).
Parmi les firmes qui proposent de l'argent mobile on trouve deux sociétés basées en Californie, Tala et Branch. Elles s'adressent aux « investisseurs » des États-Unis en leur disant que s'ils investissent leur argent auprès d'elles, ils feront de juteux profits, Tala a réussi à collecter 109 millions de dollars US et Branch en a réuni 260 millions. Voir Boston Review, « Perpetual Debt in the Silicon Savannah ».
L'argent mobile aboutit à une nouvelle forme d'esclavage ou de servitude
Il faut bien avoir en tête que ce type de firmes utilisent à fond l'effet de levier c'est-à-dire qu'elles prêtent pour un volume qui peut aller jusqu'à 30 fois les fonds dont elles disposent. Et pour équilibrer leur bilan, elles empruntent aussi 30 fois plus que leurs fonds propres [3].
Dans des articles de propagande en faveur des nouvelles formes de crédit, communément appelé FinTech (Financial Technology Industry, l'industrie de la technologie financière), on peut lire ce qui suit :
« La logique sous-tendant le recours aux téléphones mobiles est simple, comme le montre le cas du Kenya : 30 millions d'abonnements ; les prix de communication sont parmi les plus bas du monde ; 73 % des adultes kényans se servent d'argent mobile, et 23 % y recourent au moins une fois par jour. »
RépondreSupprimerOn croit rêver en poursuivant la lecture de l'article mentionné : « La technologie permet ainsi à des millions de ménages à faible revenu d'organiser leur vie privée et professionnelle aussi efficacement et de manière aussi flexible que les ménages plus aisés. »
La réalité est toute différente et ce type de crédit, loin de libérer ceux et celles qui y recourent, aboutit à une nouvelle forme d'esclavage ou de servitude. Les classes populaires empruntent de l'argent via leurs téléphones mobiles pour couvrir des dépenses de première nécessité : rembourser la traite d'un emprunt afin d'éviter un défaut de paiement, acheter de la nourriture, payer les frais scolaires, payer des frais de santé, payer la note de téléphonie mobile, payer des frais de transport public...
À ce stade du développement de ce type d'endettement, on dispose de données insuffisantes sur la répartition hommes / femmes parmi la clientèle des firmes d'argent mobile. Mais il est clair que les femmes constituent pour les sociétés capitalistes une cible très importante. Pour reprendre leurs termes, c'est un marché potentiel énorme qu'il faut réussir à « conquérir » et à « pénétrer ». Selon une étude réalisée dans cette perspective, les femmes sont jusqu'ici surtout réceptrices des versements d'argent mobile réalisés par des hommes.
Les classes populaires empruntent via leurs téléphones mobiles pour couvrir des dépenses de première nécessité
Voici les recommandations qu'on trouve dans une étude financée par US AID (l'agence gouvernementale des États-Unis en matière de coopération au développement), la Fondation Bill et Melinda Gates et la compagnie Mastercard :
« Pour accroître la portée et l'impact de leurs opérations, les opérateurs d'argent mobile ne peuvent laisser de côté la population féminine, qui représente la moitié de leur base de clientèle potentielle. La diffusion des services d'argent mobile auprès de ce public reste néanmoins faible car de nombreuses barrières freinent leur adoption et leur utilisation par les femmes, comme par exemple le faible niveau d'alphabétisation ou le fait de ne pas posséder de téléphone portable. Les opérateurs peuvent utiliser un certain nombre de tactiques pour surmonter ces barrières liées au sexe, en modifiant notamment leurs méthodes de marketing et de distribution. Cela comprend une offre de produits adaptée aux besoins propres des femmes, des campagnes de marketing auxquelles elles peuvent s'identifier, et du personnel féminin de qualité capable de susciter la confiance des clientes à l'égard des services d'argent mobile afin de les fidéliser à long terme. »
Cette étude rédigée en 2014 par Claire Pénicaud Schwarwatt et Elisa Minischetti porte le titre très suggestif : « L'autre moitié du marché. Les femmes et l'argent mobile ».
Voici un autre extrait de la même étude :
« La population féminine représente la moitié de la base de clientèle potentielle sur tous les marchés. Les opérateurs d'argent mobile qui ignorent la répartition par sexe de leur base de clientèle prennent le risque de passer à côté d'un énorme segment de marché. Les femmes tendent plus souvent à recevoir de l'argent mobile qu'à en envoyer. Les entretiens avec les opérateurs d'argent mobile montrent que sur de nombreux marchés, les femmes reçoivent plus souvent de l'argent mobile qu'elles en envoient, alors que les émetteurs de transferts sont principalement de sexe masculin. Ces statistiques montrent que les femmes financièrement dépendantes constituent un segment de marché important car elles utilisent les services d'argent mobile pour recevoir des transferts en provenance de membres de leur famille et/ou des prestations sociales en provenance d'organismes gouvernementaux ou caritatifs. Les opérateurs d'argent mobile ont eu tendance à se concentrer sur le côté « actif » des transactions (les émetteurs) et moins sur le côté « passif » (les bénéficiaires), oubliant que les bénéficiaires contribuent tout autant à la réussite d'un réseau. D'autres catégories de femmes représentent également des segments prometteurs : certains opérateurs ciblent ainsi les femmes chefs d'entreprise ou les étudiantes avec des propositions de valeur différentes »
RépondreSupprimerLes femmes constituent pour les sociétés capitalistes une cible très importante
On voit à quel point les firmes capitalistes pourraient renforcer l'oppression et l'exploitation des femmes des classes populaires par le biais du développement de ces nouvelles formes de crédits.
Les nombreuses plateformes digitales qui proposent des crédits prélèvent des taux d'intérêt élevés et de nombreux frais. Elles mènent d'intenses campagnes pour gagner des clients et leur faire ouvrir un compte via leur téléphone mobile. Pour convaincre les clients, elles ne précisent pas clairement les conditions du contrat. Par exemple Safaricom qui octroie des prêts qui vont de l'équivalent de 100 shillings (soit environ 1 US$ ou un peu moins d'1 €) jusqu'à des sommes beaucoup plus élevées, prélève immédiatement une commission équivalente de 7,5 % sur le moindre crédit de courte durée. Les clients multiplient les petits emprunts pour faire face à des nécessités urgentes et paient chaque fois l'équivalent de 7,5 %.
En cas de défaut de paiement, ces firmes ont les moyens de harceler les personnes endettées pour obtenir le remboursement et ajoutent de lourdes pénalités. Comme elles disposent des numéros de téléphone de tous les correspondants de leurs clients, certaines d'entre elles menacent de téléphoner aux personnes de leur carnet d'adresse. Et si malgré la menace, le client n'arrive quand même pas à rembourser, elles passent à l'action en téléphonant aux membres de leur famille, à leur employeur, etc. Cela entraîne une situation de stress terrible, cela génère un sentiment de honte, cela conduit à des drames familiaux, à la perte de l'emploi et peut mener à de véritables catastrophes jusqu'au suicide.
Pour rappel les sociétés de téléphonie mobile disposent non seulement des carnets d'adresses de leurs clients, elles ont accès à leurs communications (sms, communications orales, e-mails...) et elles peuvent savoir où leurs clients se trouvent et quels déplacements ils effectuent. Elles peuvent également connaître l'état financier de leur client qui utilisent des comptes bancaires en ligne. On sait que la protection des données est très faible, voire inexistante dans certaines circonstances.
Pour échapper aux banques et aux usuriers traditionnels, une des issues qui s'offraient aux personnes surendettées était de quitter leur domicile, quitter leur village ou leur ville. Avec l'argent mobile, cela devient beaucoup plus difficile car via l'utilisation du téléphone mobile, même en changeant de fournisseurs, il est plus facile de retrouver les personnes surendettées qui tenteraient de disparaître des « radars ». D'autant que des firmes se spécialisent dans l'activité de recherche sur les réseaux mobiles.
RépondreSupprimerLes nombreuses plate-forme digitales qui proposent des crédits ne précisent pas clairement les conditions du contrat
2,7 millions, c'est le nombre élevé de Kényans qui figurent en 2017 sur la liste des mauvais payeurs pour ce type de services financiers mobiles. C'est la preuve de l'ampleur des difficultés de remboursement auxquelles une grande partie des clients sont confrontés. Un autre chiffre abonde dans le même sens : 400 000 mauvais payeurs sont sur la liste noire parce qu'ils ont fait défaut sur un crédit inférieur à 2 €.
De manière évidente, les firmes qui se sont lancées dans l'argent mobile, comptent sur l'endettement permanent de leurs clients : elles cherchent à ce qu'ils fassent continuellement appel à leurs services afin de continuer à recevoir des remboursements. Les clients s'endettent pour rembourser et afin de surmonter un manque chronique de cash pour faire face à des dépenses de la vie courante ou à des accidents de la vie.
Safaricom a ouvert au début de l'année 2019 une nouvelle application appelée Fuliza. Safaricom Fuliza s'adresse aux clients de Safaricom qui sont en défaut de paiement pour leur proposer de petits crédits à court terme avec une prime de risque servant à rembourser les emprunts M-Shwari et M-Pesa. Safaricom Fuliza au cours de son premier mois d'activité a prêté 6 milliards de shillings (environ 52 millions €, ) - voir Boston Review, « Perpetual Debt in the Silicon Savannah »).
On pourrait également mentionner Okoa Jahazi qui octroient des crédits en lien direct avec Safaricom pour l'utilisation de la téléphonie mobile. Okoa Jahazi - Safaricom s'adresse notamment aux plus pauvres des clients en leur proposant de contracter un crédit de téléphone qui peut être aussi limité que 10 shillings (soit mois de 0,1 € ou 0,1 US$).
Il est clair que le Kenya et la Tanzanie dans une moindre mesure constituent des terrains d'expérimentation et de sophistication des techniques d'endettement abusif générant des dettes privées illégitimes et souvent illégales. D'autres marchés sont visés : le Nigeria dont la population atteint 200 millions, l'Inde dont la population dépasse 1 300 millions et le Mexique (130 millions). La société Branch international [4] basée en Californie et dont nous avons parlé plus haut compte plus de 3 millions de clients au Kenya, au Nigeria, en Tanzanie, ainsi qu'en Inde et au Mexique. Cette société utilise les informations provenant des utilisateurs de smartphone y compris les infos GPS, les listes d'appels réalisés, les carnets d'adresse, les messages envoyés y compris ceux concernant les états financiers des clients et l'historique de leur dépenses et de leurs revenus afin de déterminer leur solvabilité (credit worthiness). Ensuite cette société vend ses analyses à d'autres sociétés. En Afrique, cette société octroie des prêts qui vont de 2 US$ à 700 US$ en prélevant un taux d'intérêt qui va jusqu'à 21 % au Nigeria ainsi qu'en Tanzanie et jusqu'à 14 % au Kenya [5].
© Yomi Kazeem, « A $170 million funding round is the latest big-ticket fintech deal in Africa », Quartz Africa, 8 avril 2019.
RépondreSupprimer« Détails du prêt : Capital : 1.000 ; Intérêts : 152 ; Total : 1.152 ; Taux mensuel : 16,29 % »
Branch a passé des accords avec la société Visa pour étendre son activité aux commerçants qui acceptent en paiement les cartes Visa.
Les capitalistes qui se spécialisent dans ce secteur « banquent » ou misent sur les classes populaires et réussissent à en tirer un maximum de profit, les gouvernements complices comme celui du Kenya qui les tolère et qui en profite (puisqu'il est actionnaire de Safaricom aux côtés de Vodafone - voir note 1) en tirent aussi un bénéfice.
Il faut dénoncer le discours dominant sur l'inclusion financière des classes populaires. L'inclusion financière telle qu'elle se déroule réellement met à la merci du capital, de la concurrence et du marché une masse de plus en plus importante de personnes. L'inclusion financière telle que promue par des institutions comme la Banque mondiale, par les grandes entreprises bancaires et par des fondations comme celles de Bill Gates ou de Ford, vise à détruire ce qui subsiste des mécanismes de solidarité collective telles les tontines, ces structures par lesquelles des femmes mettent en commun leurs maigres ressources sans passer par l'endettement auprès d'institutions financières. Ces structures existent sous des formes différentes dans une grande partie de l'Afrique et dans d'autres continents. En marchandisant l'accès au crédit, en mettant à la merci des prêteurs privés un nombre croissant de personnes, l'inclusion financière signifie plus de souffrance, moins de liberté, moins de protection des données personnelles, plus de misère et plus d'individualisme.
Les firmes capitalistes qui se spécialisent dans la monnaie mobile « banquent » sur les classes populaires
Bien sûr, il ne faut pas perdre de vue les fondements structurels de la nécessité de s'endetter pour faire face à des nécessités élémentaires. Le fondement, c'est l'offensive du capital qui a pour nom néolibéralisme et qui consiste notamment à comprimer les salaires, à précariser les emplois, à réduire radicalement la quantité et la qualité des services publics, à augmenter les frais de santé, d'éducation, de transport, à alourdir les taxes indirectes frappant le plus durement ceux d'en bas.
Si on veut combattre les nouvelles formes de dettes illégitimes, il faut non seulement interdire les pratiques abusives mais il faut aussi appliquer des politiques radicales avec pour effet d'augmenter le revenu des classes populaires, améliorer et augmenter les services publics, assurer leur gratuité. Il faut aussi renforcer toutes les mesures concrètes nécessaires pour assurer l'émancipation des femmes et mettre fin aux mécanismes d'oppression capitaliste patriarcale.
Il convient également de retirer des mains des capitalistes le secteur financier et le transformer en véritable service public sous contrôle citoyen. Il s'agit donc de socialiser le secteur bancaire (voir Patrick Saurin et Éric Toussaint, Comment socialiser le secteur bancaire).
La technologie de l'argent mobile pourrait être réellement mise au service de la population si elle était un monopole de service public. C'est ce qu'avait tenté l'Équateur en 2010-2011 [6]. Cette expérience devrait être reprise et améliorée. C'est d'ailleurs ce que demande la Confédération des Nations Indigènes de l'Équateur (CONAIE) dans son mémorandum remis au gouvernement le 31 octobre 2019 [7].
Notes :
[1]Les deux actionnaires principaux de Safaricom sont l'État kenyan qui en possède 35 % et Vodaphone, la filiale kenyane de la firme britannique Vodaphone, qui en possède 40 %.
RépondreSupprimer[2]A la date du 3 novembre 2019, 100 shillings = 0,9 € ou 1 US$
[3]L'effet de levier permet à une société financière de prêter sous une forme ou une autre jusqu'à plus de 30 fois le volume de ses fonds propres et de contracter des dettes en proportion d'un même multiplicateur.
[4]Source : https://qz.com/africa/1589587/africa-fintech-branch-raises-170-million-in-series-c-round/ Voir par ailleurs le site officiel de Branch https://branch.co.ke/
[5]Attention si on annualise les taux en question, on arrive à des chiffres beaucoup plus élevés qui atteignent ou dépassent 100%.
[6]Banco Central del Ecuador, Regulación No. 017-2011 sobre el dinero electronico - http://felaban.s3-website-us-west-2.amazonaws.com/regulaciones/archivo20140717160248PM.pdf
[7]Voir bas de la page 11 et haut de la page 12 de CONAIE, Entrega de propuesta alternativa al modelo económico y social - https://conaie.org/2019/10/31/propuesta-para-un-nuevo-modelo-economico-y-social/ publié le 31 octobre 2019
https://fr.sott.net/article/34545-Alerte-sur-la-sophistication-des-techniques-d-endettement-illegitime-via-la-telephonie-mobile
L’ado qui avait eu la mâchoire broyée par un LBD à Strasbourg voit sa plainte classée sans suite par l’IGPN
RépondreSupprimer11:54 06.11.2019
Lilian, 15 ans, a été blessé le 12 janvier au visage par un LBD et a eu la mâchoire broyée en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Strasbourg, à laquelle il ne participait pourtant pas. Dix mois plus tard, la plainte de sa mère a été classée sans suite, le responsable de la blessure n’ayant pas été identifié, selon l’avocat de la famille.
Le parquet de Strasbourg a classé sans suite la plainte déposée par la mère de Lilian, adolescent de 15 ans qui a été gravement blessé au visage par un tir de LBD en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Strasbourg le 12 janvier 2019, a indiqué le 5 novembre l’avocat de la famille à 20 Minutes, confirmant ainsi les informations communiquées par Rue 89.
Cette décision judiciaire a été prise parce que l’IGPN n’a pas réussi à identifier le policier dont le tir est à l’origine de la blessure de Lilian. Il n’est donc pas possible de lancer un procès, toujours selon la même source.
Joue trouée et mâchoire broyée
Cependant, l’enquête a reconnu que Lilian ne participait en effet pas à la manifestation des Gilets jaunes, l’adolescent rentrant chez lui après avoir fait du shopping lorsqu’il a été blessé.
C’est cette version que Lilian avait avancée dans une interview diffusée en janvier par France 3. L’adolescent avait alors expliqué qu’il ne manifestait pas mais que son ami et lui avaient entendu des cris alors qu'ils attendaient un tram et étaient allés voir ce qui se passait. Suite à quoi l'accident s'était produit.
Le tir de LBD a troué sa joue et broyé sa mâchoire. Concernant cette dernière, l’adolescent a un rendez-vous avec le médecin prévu pour le mois décembre. Il ne sent plus si les boissons sont chaudes ou froides du côté de la blessure, toujours selon sa mère, laquelle avait passé plusieurs semaines à l’hôpital aux côtés de son fils.
«Et pour sa cicatrice [à la joue, ndlr], comme il est encore en croissance, il devra attendre deux ans pour une opération de chirurgie esthétique», a-t-elle expliqué.
Aujourd’hui, la famille réfléchit à donner suite à la décision judiciaire, soit avec un recours ou une indemnisation au civil.
https://fr.sputniknews.com/france/201911061042379121-lado-qui-avait-eu-la-machoire-broyee-par-un-lbd-a-strasbourg-voit-sa-plainte-classee-sans-suite-par/
Farmer’s Daughter: "Les insectes sont morts !" Et d’autres choses qui vous font aller cliquer
RépondreSupprimerPar Amanda Zaluckyj, La fille du fermier, États-Unis d'Amérique, USA: http://www.thefarmersdaughterusa.com/
le: 15 février 2019
Les médias sont notoirement mauvais pour mettre en avant les recherches scientifiques de pointe. Habituellement, ces histoires se présentent sous la forme de conseils diététiques: Les graisses sont mauvaises ! Les graisses sont bonnes ! Les matières grasses ne comptent même pas !
Nous vivons dans un monde où les clics comptent. Il faut donc que les titres nous incitent suffisamment à consulter un article. Une étude a révélé que les chiots sont mignons parce qu'ils ont de grands yeux se transforment en titre: «Attention: les chiots contrôlent les humains avec leurs yeux anormalement grands !». re petit et ondulé. Et l'article omet complètement de mentionner que l'étude était limitée aux seuls récupérateurs en or.
Mais le clickbait arrive aussi à l'agriculture. Et parfois, les gros titres qui en résultent proviennent de personnes qui ont un agenda.
Damian Carrington, rédacteur en chef en environnement chez The Guardian. Les articles de Carrington ont souvent un jour de gloire, nous avertissant de la dernière raison pour laquelle la Terre est condamnée, de même que le reste d'entre nous. Maintenant, cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas nous préoccuper des questions environnementales. Nous devrions absolument être ! Mais parfois, nous devons équilibrer le risque réel avec la prose dramatique.
Le dernier article de Carrington s'intitule «Le nombre d'insectes en baisse« menace l'effondrement de la nature ».» Vous avez encore peur ?
L'article met en évidence les conclusions de la première revue scientifique mondiale sur les populations d'insectes, publiée dans Biologic Conservation. Francisco Sanchez-Bayo, de l'Université d'Australie à Sydney, interviewé par Carrington pour l'article. Sanchez-Bayo partage quelques statistiques effrayantes sur les insectes, comme le fait que la masse totale d'insectes diminue de 2,5% par an. Il extrapole ce nombre pour conclure que les insectes pourraient être une affaire historique dans seulement un siècle. Et, évidemment, cela créerait de gros problèmes pour les écosystèmes de la Terre.
L'étude met en cause le déclin des insectes dans son ensemble, vous l'avez deviné, l'agriculture. Les insecticides et l'agriculture intensive (peu importe ce que cela signifie) doivent être abandonnés si nous voulons sauver les insectes - et toute la vie sur Terre. Bien que l’agriculture biologique ait également un impact négatif sur la masse des insectes, Sanchez-Bayo attribue l’ensemble du problème à l’agriculture conventionnelle. Si nous voulons survivre, nous devons y mettre fin et adopter des méthodes de production biologique.
Carrington, pour sa part, était heureux d'utiliser une prose exaltée et un titre choquant pour obtenir les clics et devenir viral. Mais il n’a même pas mentionné les faiblesses de l’étude ou le fait que ses conclusions sont limitées. Et évidemment, Sanchez-Bayo n’y allait pas non plus.
Alors quels sont les problèmes ? Pour commencer, ce n’est pas basé sur beaucoup. Sanchez-Bayo et son équipe ont passé en revue la littérature disponible. Ils ont donc cherché d'autres études sur le déclin des insectes et ont essayé de les mettre ensemble. Et ils n’ont trouvé que 73 études, ce qui n’est pas beaucoup, en particulier sur un sujet aussi vaste. Les études provenaient également pour la plupart d’Europe, ce qui n’est guère représentatif du monde entier!
RépondreSupprimerLes résultats étaient également biaisés en faveur de Sanchez-Bayo d'obtenir les résultats qu'il souhaitait. Comment ? La Finnish Nature Society explique:
Le plus gros problème est que les recherches se sont concentrées uniquement sur l'exploration des populations d'insectes déjà en déclin. Il ne contenait donc pas de populations stables et en croissance, mais se limitait à la matière. Donc, tout comme si vous étudiez la survie d'une espèce humaine et que vous ne choisissez que des patients souffrant de décès, cela mènerait à la conclusion qu'une personne mourra de disparition dans les 10 prochaines années.
En d'autres termes, garbage in, garbage out.
Donc, non, le monde ne se termine pas, du moins pas parce que la population d’insectes de la Terre est en train de disparaître. Les populations d'insectes sont incroyablement nuancées, ce qui nécessite de prendre en compte des facteurs géographiques et autres facteurs locaux.
L’article de Carrington était totalement déplacé. Non seulement l’étude sous-jacente n’at-elle pas abouti aux conclusions qu’il prétend, mais il est clair qu’il avait un agenda. C'était un abus de sa position et de sa plate-forme. Il a publié un article incendiaire effrayant inutilement les gens et renvoyant leur colère contre les agriculteurs conventionnels.
Malheureusement, de tels actes resteront impunis. Et même si quelqu'un l'appelle, je suis sûr qu'il blâmerait tout simplement «clickbait» ou quelque chose du genre.
Amanda Zaluckyj écrit sous le nom de The Farmer’s Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui tourbillonne autour de l’industrie alimentaire américaine.
https://www.agdaily.com/insights/insects-are-dead-click/
Vive les insecticides ! Les ('jolis') papillons se transforment en chenilles qui dévorent tout et affament les populations !
SupprimerVoir les invasions de criquets qui sèment la mort et des Grétamoilescouilles qui veulent les sauver !
Certains préfèrent sauver l'animal ou l'insecte plutôt que l'humain !
Plusieurs souffles de l'air arctique apporteront l'hiver précoce au nord-est
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer., 11/06/2019 - 07:01
Il y a quelques jours, Ed Vallee, météorologue en chef chez Empire Weather LLC, a déclaré qu'un souffle d'air froid de l'Arctique se répandrait dans les régions du centre du littoral de l'Atlantique et du Nord-Est plus tard dans la semaine, avec la possibilité de produire l'un des premiers événements météorologiques enneigés de l'année.
Mercredi matin, il y avait plus de preuves que les prévisions de Vallee étaient exactes. Des dizaines de millions de personnes dans les régions du centre du littoral atlantique et du nord-est auront l’hiver tôt au cours des prochains jours.
La première vague d’air arctique ira du centre-nord des États-Unis aux Grands Lacs et au nord-est du mercredi au samedi. Le temps froid pourrait provoquer la première tempête de neige importante de l’année dans certaines régions de l’intérieur du pays, notamment dans le nord de la Nouvelle-Angleterre, où au moins 6 pouces de neige sont attendus de jeudi à vendredi.
Une autre explosion d'air arctique arrivera dans les régions du centre du littoral atlantique et du nord-est au début de la semaine prochaine.
- voir carte sur site -
Dan Kottlowski, de AccuWeather, a déclaré à USA Today que les deux tiers de l'est du pays pourraient se situer à 20 degrés au-dessous de la moyenne pour la première moitié de novembre. "Un gel des tueries généralisé est susceptible de mettre fin à la saison de croissance dans une grande partie du sud au début de la semaine prochaine", a-t-il déclaré.
- voir carte sur site -
En ce qui concerne la deuxième moitié de novembre, "le froid extrême devrait laisser place à une tendance plus clémente, il faudra peut-être attendre jusqu'à la troisième semaine de novembre pour éliminer les températures bien en dessous de la normale dans les plaines du nord à travers le Grand Lakes ", a déclaré le météorologue AccuWeather, Paul Pastelok.
Le degré jour de chauffage (HDD) inférieur de 48 états contigus, un indice conçu pour quantifier la demande en énergie nécessaire pour chauffer une structure, montre certainement que la consommation d'énergie augmente déjà à mesure que le temps plus froid se fait sentir dans certaines parties du Midwest, du Centre et du centre de l'Atlantique. et les régions du nord-est.
- voir carte sur site -
Les contrats à terme sur le gaz naturel Henry Hub au cours des 18 dernières sessions ont fait un bond de plus de 30% par rapport aux prévisions météorologiques détaillant l'explosion hivernale à venir.
- voir graphique sur site -
https://www.zerohedge.com/commodities/several-blasts-arctic-air-will-bring-early-winter-northeast
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Supprimerventusky.com