- ENTREE de SECOURS -



mercredi 6 novembre 2019

Accord de Paris : les États-Unis persistent, signent et se retirent

Les États-Unis, en changeant de président, ne veulent plus participer à ce qui ressemble essentiellement à une mascarade et quittent l’Accord de Paris.


7 NOVEMBRE 2019 
Par Max Falque.


En 2017 l’Institut Libéral (Genève et Zurich) avait publié mon article sous le titre :  « Un frein bienvenu au réchauffisme : à  propos de la décision des États-Unis de renoncer à l’accord de Paris sur le climat »

Une partie de ce texte revient dans l’actualité au moment où le Président Trump confirme la décision qui prendra effet en 2020.

« Aujourd’hui, les États-Unis entament le processus de retrait de l’accord de Paris. Conformément aux termes de l’accord, les États-Unis ont soumis une notification formelle de leur retrait aux Nations unies. Le retrait sera effectif un an après la notification » (Huffington Post, 4 novembre 2019)

L’ACCORD DE PARIS ET LE RÉALISME AMÉRICAIN

La Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP 21), la vingt-et-unième du genre organisée par les Nations Unies, a pu obtenir un accord non contraignant sur la limitation des émissions de gaz carbonique, considérées comme responsables de la modeste augmentation observée de la température de la planète de 1,5 degré en 150 ans… ce qui n’a évidemment rien à voir avec ce qu’ont pu subir nos ancêtres.

Or les États-Unis, en changeant de président, ne veulent plus participer à ce qui ressemble essentiellement à une mascarade. Les médias internationaux ont dénoncé cette décision au point d’accuser le gouvernement américain de crime contre l’humanité, ce qui n’est pas sans rappeler la scandaleuse requête de condamnation du géochimiste français Claude Allègre par 60 membres de l’Académie des sciences en 2011. Mais il est vrai que Trofim Lyssenko avait obtenu l’approbation unanime de l’Académie soviétique des sciences…

Le nouveau gouvernement américain pense que la politique climatique sert de paravent à une redistribution internationale des richesses au profit des États les plus répressifs et donc des pays les moins prospères, et qu’elle n’a rien à voir avec l’écologie. Il s’agit plutôt de soutenir une politique de décroissance gérée à terme par une sorte de dictature bureaucratique au niveau mondial, les Nations Unies lui servant d’embryon.

Plutôt que de hurler avec les loups, il serait donc prudent de prendre du recul et de faire état des travaux des nombreux climato-réalistes, dont les quelque 31 000 scientifiques signataires de l’Oregon Petition, qui rejettent la thèse officielle du réchauffement climatique.

Le retrait de Trump de l'accord de Paris : une catastrophe ?

Mentionnons aussi la remarquable analyse de l’économiste et ancien président tchèque Vaclav Klaus, qui dans son livre Planète bleue en péril vert, publié par l’IREF en 2009, s’interroge sur ce qui est vraiment en danger aujourd’hui : la liberté plutôt que le climat.

Contrairement à la vulgate politiquement correcte, la décision du gouvernement américain n’est pas le fruit d’un caprice, mais d’une réflexion engagée depuis des années par des think tanks réunissant scientifiques, économistes et politistes qui démontrent que l’accord de Paris se révèle aussi inutile que nuisible pour quatre raisons :

Il est coûteux et inefficace, car il aurait diminué le produit national brut des États-Unis en 2035 de 2500 milliards de dollars, rendant impossible l’objectif d’une croissance économique de 3 % par an.

En outre, la mise en œuvre éventuelle de cet accord non contraignant par tous les pays signataires n’aurait qu’un effet insignifiant sur la température de la planète (hypothétiquement de 0,5 degré en 2100), alors que les énergies éolienne et solaire vont continuer de jouer un rôle marginal dans l’approvisionnement mondial d’énergie.

Il implique un prélèvement fiscal de 100 milliards de dollars par an pour alimenter le « fonds vert » destiné à financer les énergies vertes aléatoires et coûteuses dans des pays que des gouvernements réputés pour leur corruption et leur incompétence se garderont selon toute vraisemblance de transférer aux buts prévus.

Se retirer de l’accord est une bonne façon d’affirmer un certain leadership moral et de se démarquer de la participation de la gênante Corée du Nord au même accord. Après tout, le retrait des États-Unis de l’accord de Kyoto s’est déjà avéré une décision sage.

La compétitivité des États-Unis ne sera pas compromise car les investissements privés dans les nouvelles technologies sont préférables à la réglementation publique, trop souvent paralysante pour le développement des sources d’énergies disponibles, efficaces et rentables.

Pour les Américains, le réchauffement climatique est devenu le grand mythe politique de notre époque, destiné à remplacer le marxisme, discrédité depuis l’effondrement du socialisme il y a 28 ans.

LA FAUSSE PRIORITÉ DU CLIMAT

L’accord de Paris est-il dès lors en sursis ? Personne n’est obligé de partager cette vision, mais il serait imprudent de ne pas en tenir compte dans les nouvelles et souhaitables négociations internationales, et reconnaitre que la préoccupation climatique n’est pas écologique mais politique.

De plus, selon le constat du Consensus de Copenhague, autour de l’environnementaliste danois Bjorn Lomborg, les vraies priorités dans le monde, en marge de ce que prétendent maints gouvernements de l’hémisphère sud, sont aujourd’hui la santé, l’eau et la malnutrition… le climat étant relégué au dernier rang.

Il n’est pas interdit de penser que de nombreux États partagent secrètement la position des États-Unis et en profiteront pour justifier leur retrait.

Le vrai problème de la pollution de l’air relève essentiellement des États et l’Accord de Paris n’y apporte pas de solution, sauf à qualifier le gaz carbonique abusivement de polluant, alors qu’il est le moteur du verdissement de la planète : comme l’a montré une étude publiée l’an dernier dans la revue Nature Climate Change, la Terre a gagné l’équivalent de deux fois le territoire des États-Unis en espaces verts en 33 ans grâce au dioxyde de carbone. De quoi relativiser l’activisme primitivement anti-industriel et anticapitaliste des réchauffistes…

5 commentaires:

  1. La vie des hommes blancs compte - Combien de personnes sont tuées par la police aux États-Unis ?


    par Tyler Durden
    Mer., 11/06/2019 - 23:00


    Aux États-Unis, près de 1000 personnes ont été tuées par balle par la police en 2018. En 2017 et 2016, à peu près autant de personnes sont mortes de cette façon, selon le Washington Post. Comme le montre Katharina Buchholz de Statista dans l'infographie ci-dessous, la plupart des personnes tuées par la police sont des hommes et des blancs.

    Environ 450 des personnes décédées étaient blanches, 229 étaient noires. Cette proportion est relativement élevée, sachant que près de 13% des Américains appartiennent à ce groupe racial.

    - voir graphique sur site -

    Infographie: Combien de personnes sont tuées par la police aux États-Unis.? | Statista

    Environ la moitié des personnes abattues par la police portaient elles-mêmes une arme à feu. Mais dans le cas de plus de cent personnes, elles n'étaient pas armées ou on ignore si elles portaient une arme. Dans 35 cas, le défunt avait été vu avec une arme jouet confondue avec la réalité.

    Sur les près de 1000 tués, plus de 200 ont montré des signes de maladie mentale.

    https://www.zerohedge.com/political/white-mens-lives-matter-how-many-people-are-killed-police-us

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  2. Des piles humaines ? Matrice de démystification 'Science'


    par Tyler Durden
    Mer., 11/06/2019 - 20:00
    Écrit par Julianne Geiger via OilPrice.com,


    C'est merveilleusement excitant de penser au potentiel de récupération de l'énergie des humains - une idée rendue célèbre par le film The Matrix. Mais laissez à la science le soin de ruiner un film parfaitement bon. En fin de compte, les humains sont l’une des sources d’énergie les plus inefficaces disponibles, et notre énergie vitale ne va pas alimenter le monde - ou les machines perverses - de si tôt.

    Mais nous comprenons la fascination que suscite ce concept de batterie humaine.

    La recherche d'une énergie plus propre, d'une énergie illimitée et d'une énergie moins chère a atteint son paroxysme, et les grands esprits de la science explorent toutes les pistes pour générer cette énergie supérieure. Dans leur quête de nouvelles façons de fournir de l'énergie au monde, nous tombons sur des idées plutôt lointaines - et Hollywood nous en a donné certaines des plus colorées.

    Certaines de ces idées théoriques ont même inspiré des développements réels, ce qui a donné lieu à la question sensible, est-ce même possible ?

    Dans Matrix, des machines ont réussi à renverser leurs maîtres et à exploiter l'énergie des humains pour faire fonctionner leur monde. On voit des rangées et rangées d'humains dans des réservoirs, reliés à des tuyaux pour siphonner toute l'énergie qu'un corps humain pourrait créer. Les humains, inconscients de leur situation, sont dans un état de rêve et vivent leur vie uniquement à travers leur imagination.

    Morpheus, le personnage de Laurence Fishburne dans le film, explique ainsi:

    "Le corps humain génère plus de bioélectricité qu'une batterie de 120 volts et plus de 25 000 BTU de chaleur corporelle. Combinées à une forme de fusion, les machines ont trouvé toute l'énergie dont elles auraient besoin."

    Et ça sonne bien ! La partie sur la sortie de la batterie, pas la partie sur les robots pervers qui vous utilisent comme source d’énergie. La préoccupation avec les progrès de la batterie est compréhensible.

    La science continue à travailler pour trouver une meilleure batterie. Tous les types de batteries actuels, y compris celles que nous utilisons aujourd'hui et celles en cours de développement, présentent au moins un inconvénient majeur, ce qui crée une sorte de scénario de Goldilocks. Le matériel coûte cher à moi. Le matériau est coûteux à recycler. La batterie ne fonctionne pas dans le froid. La batterie ne dure pas très longtemps entre les charges. La batterie peut exploser spontanément. La batterie met trop de temps à se charger. La batterie est trop grosse. La liste est apparemment infinie - malheureusement pour le secteur des transports, qui attend désespérément l'adoption massive de voitures électriques, d'autobus, de fourgonnettes, de semi-remorques et d'avions.

    Il n’est pas étonnant que la possibilité de la proposition Matrix retienne l’intérêt de nombreux maîtres de robots.

    Mais pas de soucis. En fin de compte, ces machines maléfiques ne peuvent pas conquérir le monde en s’utilisant contre vous. Et voici pourquoi certains ont appelé cette idée particulière de la batterie un non-sens.

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  3. Il s'avère que les humains craignent d'être des piles, même dans le coma provoqué par une machine perverse, et n'ont rien d'autre à faire à part imaginer notre chemin à travers la vie. Allez-y et ajoutez cela à votre liste de choses qui vous font chier.

    Je suppose que nous n’avons pas autant de pouvoir que le suggérait Morpheus. Mensonges, tous les mensonges !

    Morpheus a déclaré que la production d'énergie nette d'un humain était de 315 W de puissance. Avec 7,7 milliards d'habitants sur la planète, cela donnerait une production totale d'énergie de 2 425 500 000 000 W. Ou de 2 4255 térawatts. Mais ce n’est tout simplement pas vrai. Les humains sont de mauvais convertisseurs d’énergie et on estime qu’ils peuvent convertir le carburant (nourriture) en énergie avec un taux d’efficacité de 25%.

    - voir tableau sur site -

    Cela nous place quelque part au-dessus de la lampe fluorescente et sous le moteur d'une voiture. Franchement, nous nous attendions à mieux.

    La science réelle - par opposition à la science hollywoodienne - suggère que tous les habitants de la planète - combinés - généreraient beaucoup moins, pas plus de 0,6 térawatts dans le meilleur des scénarios. Nous ne sommes pas sûrs de savoir si nous devrions être soulagés que cela signifie que le motif de notre utilisation en tant que piles n’a rien de particulier, ou si nous devrions nous inquiéter du fait que quelqu'un a déjà enquêté sur la quantité de puissance que les humains pourraient générer.

    Le problème de la conversion et la raison pour laquelle nous n’y excellons pas, c’est que les corps humains ont également besoin d’énergie. Nous avons besoin de nourriture. Énergie dans, énergie dehors. Cependant, alors que nous consommons une quantité importante de nourriture, même au repos, 25% seulement de cette nourriture sont convertis en énergie, sous forme de chaleur. Et cela en supposant que ces machines ont trouvé un moyen de capter cette chaleur et de l’utiliser comme énergie.

    Malgré tout, le travail sur l'idée d'une batterie humaine avance, dans le but de contourner le goulot d'étranglement de la batterie qui freine les progrès de l'électronique. Nous aimerions penser que ces expériences n'impliqueront pas de méchants seigneurs de machines.

    La Matrix 4 vient d'être annoncée, et la science mise à part, nous nous attendons à des idées d'énergie encore plus folles.

    https://www.zerohedge.com/technology/human-batteries-debunking-matrix-science

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    1. Le corps humain est un générateur permanent. Sans cette électricité produite il serait mort.

      Effectivement, l'humain ne peut remplacer l'anguille ou raie manta pour ses décharges électrique ou se substituer au vers luisant, mais, l'humain est électrique et TOUT ce qui vit (animaux et végétation) est électrique jusqu'aux gobe-mouches ou plantes dont les feuilles se referment dès le toucher.

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  4. Près de 80 000 retraités de la Californie reçoivent plus de 100 000 dollars de pension


    par Tyler Durden
    Mer., 11/06/2019 - 19:20
    Via Transparent California blog,


    Le nombre de retraités californiens percevant une pension publique de 100 000 dollars ou plus a atteint un record de 79 235 l'année dernière, soit une hausse de 85% par rapport à 2013.

    C’est ce qui ressort d’une analyse des données de versement des retraites de 2018 publiées sur Transparent California, la plus grande base de données publique sur les salaires et les retraites de l’État.

    Ceux qui reçoivent des retraites d’au moins 100 000 dollars représentent près de 20% des 51,7 milliards de dollars de paiements versés l’an dernier, ce qui est également un record, selon les données.

    «La seule raison pour laquelle les retraites publiques préoccupent le public, ce sont les coûts qu’elles imposent aux contribuables», a expliqué Robert Fellner, directeur exécutif de Transparent California.

    "Les données montrent qu'un dollar sur cinq versé par les fonds de pension publics californiens l'année dernière a été versé à une personne qui touche une pension annuelle d'au moins 100 000 $", a déclaré Fellner.

    Les données du US Census Bureau révèlent une explosion similaire des coûts pour les contribuables, qui ont atteint un sommet sans précédent de 39,3 milliards de dollars l’an dernier, soit plus du double du montant dépensé en 2013.

    «Les rentes viagères annuelles garanties supérieures à 100 000 dollars sont assez onéreuses, comme le montre clairement le coût exorbitant pour les contribuables ces dernières années», a conclu Fellner.

    Le nombre de retraités percevant des pensions annualisées d'au moins 100 000 dollars au fonds de pension du comté de Kern a augmenté de 21% entre 2017 et 2018, soit la plus forte augmentation d'un fonds de pension d'un État à l'autre, comme le montre le tableau ci-dessous:

    - voir tableau sur site -

    Selon une analyse récente du California State Auditor, près de la moitié des villes californiennes sont confrontées à un «risque financier élevé» de problèmes fiscaux en raison de la hausse des coûts des retraites.

    «La hausse des coûts des retraites obligera les Californiens de la classe ouvrière à payer des impôts plus élevés, tout en recevant moins de services publics», a expliqué Fellner.

    Pour voir une liste complète des plus de 1,2 million de chèques de pension émis l'année dernière, veuillez cliquer ici. Pour afficher les données par fonds de pension, cliquez ici.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/almost-80000-california-retirees-receive-over-100000-pension-pay

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