- ENTREE de SECOURS -



samedi 31 août 2019

Internet et la mémoire du futur

Composante essentielle mais mal connue, la mémoire du futur nous permet de nous projeter, d’anticiper, de prendre des décisions. Elle constitue le vecteur de notre libre arbitre. Il faut la protéger.


Par Francis Eustache.
Un article de The Conversation
30 AOÛT 2019


Internet nous ferait-il perdre la tête ? Notre fonctionnement neurocognitif et, partant, nos comportements et nos pratiques sociales, sont grandement impactés par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un exemple parmi de nombreux autres : la perte de concentration résultant des sollicitations incessantes de nos téléphones portables et connectés, à grand renfort d’alertes, sonneries, émoticons, images animées… Quant aux conséquences sur la structure et le fonctionnement du cerveau, les travaux publiés sont moins consensuels. Pourtant, une réduction de l’épaisseur corticale dans les régions frontales a été montrée chez des enfants de 10/12 ans qui passaient 8 à 10 heures par jour devant des écrans.

Je souhaite ici traiter des conséquences que peut avoir l’usage de ces nouvelles technologies sur la mémoire en m’appuyant sur des publications récentes : The « online brain » : how the Internet may be changing our cognition un article de synthèse paru dans Word Psychiatry ; ainsi que deux ouvrages dont j’ai coordonné la publication. Avec mes collègues, nous insistons sur une composante de la mémoire, appelée « mémoire du futur », ou pensée épisodique future, qui nous permet de nous projeter dans le futur et contribue à notre créativité et à nos prises de décisions.

Pour commencer, soulignons qu’il est difficile d’étudier les effets des technologies numériques sur les cerveaux car les études qui en mesurent l’impact sur le fonctionnement neurocognitif et mnésique sont encore peu nombreuses. Il est en particulier compliqué d’examiner les choses à grande échelle en faisant des comparaisons de populations, puisque les groupes qui échappent à l’emprise d’Internet sont extrêmement peu nombreux dans le monde.

Et pourtant, l’état de nos cerveaux au regard de l’utilisation effrénée de ces nouvelles technologies peut être discuté à travers ce que l’on connaît des contraintes du fonctionnement cognitif. On sait bien, par exemple, qu’une attention soutenue est nécessaire pour de nombreux apprentissages ; et que les situations de tâches multiples ont un effet délétère sur la qualité de l’encodage en mémoire.

INTERNET ET LES ÉCRANS

Sur un plan psychophysique, l’usage intempestif des écrans peut nuire à la rétine chez les enfants, plus particulièrement chez les tout petits. L’exposition à leur lumière bleue provoque une chaîne de réactions biochimiques qui conduisent à la création de molécules toxiques dans les cellules photo-réceptrices de la rétine.

De plus, l’utilisation des écrans en soirée, via la lumière bleue, réduit la quantité de sommeil mais aussi sa qualité et, in fine, perturbe la consolidation en mémoire, dépendante de l’activité des différents cycles du sommeil. Un écran n’est pas, en soi, un dispositif dangereux mais son temps d’utilisation doit être adapté en tenant compte de l’âge de l’utilisateur, tout particulièrement chez les plus petits.

Il s’agit aussi d’atteintes des fonctions cognitives et des capacités à interagir avec autrui. Ainsi, la Société canadienne de pédiatrie recommande d’éviter tout écran avant deux ans et de ne pas dépasser une heure par jour entre deux et cinq ans, temps d’utilisation qui sont pourtant largement dépassés dans ce pays. En France, l’Académie des sciences estime que, chez les enfants âgés de 6 à 12 ans, l’école élémentaire est le meilleur lieu pour engager l’éducation systématique aux écrans. Une éducation précoce de l’enfant à l’autorégulation est essentielle.

Au-delà de 12 ans, chez l’adolescent, les outils numériques possèdent une puissance inédite pour mettre le cerveau en mode hypothético-déductif, ce qui est positif pour l’exploration de solutions. En revanche, une consultation excessive d’Internet peut créer une pensée « zapping », rapide et superficielle, appauvrissant la mémoire et les capacités de synthèse personnelle. Or, chez les pré-adolescents et les adolescents, le temps réellement passé devant les écrans est difficile à évaluer.

Ces usages disproportionnés pourraient faciliter la survenue de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, tout particulièrement de type attentionnel, dont la prévalence est en forte augmentation. Mais il y a aussi des effets indirects. La mauvaise alimentation, le surpoids, l’obésité en constituent quelques exemples. On parle d’« effet de déplacement » pour signifier que le temps occupé devant les écrans se substitue à d’autres activités : lire, courir, échanger, imaginer…

Des chercheurs ont émis l’hypothèse que cette utilisation intempestive aurait une part de responsabilité dans l’incidence accrue des retards de langage et autres troubles neurodéveloppementaux, voire de la réduction de l’épaisseur corticale constatée chez des enfants d’une douzaine d’années passant huit heures par jour devant les écrans.

L’un des problèmes posés par ces nouveaux dispositifs de communication est la rupture de l’équilibre entre mémoire interne et mémoire externe. La mémoire interne, c’est celle de l’individu. La mémoire externe, artificielle, se développe via différents outils, comme l’écriture, l’imprimerie, l’audio, la vidéo, le numérique. Le concept de disruption renvoie à cette accélération de la place des outils techniques, à leur omniprésence, notamment des outils numériques, évolution rapide et massive que ne peuvent plus absorber les psychologies individuelles et les organisations sociales.

Cela crée l’impression d’un temps qui s’accélère, d’une difficulté à le maîtriser, à hiérarchiser les priorités, un sentiment d’être sans cesse dans l’urgence sans traiter les informations en profondeur et sans pouvoir ainsi les synthétiser, les assimiler.

MODE PAR DÉFAUT

Découvert par l’imagerie cérébrale, le réseau cérébral du mode par défaut s’active quand nous ne sommes pas en prise directe avec notre environnement, mais que nous nous tournons au contraire vers nos pensées internes : mémoire autobiographique, anticipation du futur, scénarios imaginés plus ou moins plausibles, mais aussi pensées créatives et fantasmagoriques. Il implique la synchronisation de différentes structures situées dans les régions médianes du cerveau. Ce réseau est important pour notre équilibre psychique et émotionnel ainsi que pour la cohérence de la mémoire. Il autorise la possibilité d’un voyage mental : vers le passé, vers le futur, vers autrui.

Le mode par défaut ne fonctionne pas seul mais interagit de façon dynamique avec d’autres réseaux cérébraux. Ainsi, son interaction avec celui chargé du contrôle exécutif, situé dans les régions antérieures du cerveau, est importante dans des moments de créativité ou dans des situations de choix stratégiques qui impliquent de tester de nouvelles hypothèses. Des travaux de neuro-imagerie suggèrent que la projection dans le futur est sous-tendue par le réseau du mode par défaut, en interaction avec d’autres réseaux cérébraux.

Or, ce réseau est de plus en plus malmené, notamment chez les enfants et les adolescents, du fait du contexte qui entoure l’utilisation des nouvelles technologies. Ce sont elles qui occupent la place, d’abord avec notre complicité, puis à nos dépens car nous ne faisons pas le poids face à ces outils hyperconnectés, dotés d’unités centrales de plus en plus puissantes. Un encadrement éthique est nécessaire pour réguler l’usage et les contenus des « mémoires externes », si l’on veut préserver les « mémoires internes ». Et donc les mémoires du futur des jeunes générations.

PROTÉGEONS LA MÉMOIRE DU FUTUR

Il ne s’agit pas de sombrer dans le catastrophisme et le passéisme mais d’insister sur le fait que le progrès doit être mis à disposition de tous, notamment des plus fragiles. Il ne doit pas être réservé à une « élite » qui en tire des bénéfices à grande échelle en uniformisant et en manipulant les citoyens du monde. La mémoire des humains n’est pas seulement faite de passé. Composante essentielle mais mal connue, la mémoire du futur nous permet de nous projeter, d’anticiper, de prendre des décisions. Elle constitue le vecteur de notre libre arbitre. Il faut la protéger.

Francis Eustache, Directeur de l’unité Neuropsychologie et neuroanatomie fonctionnelle de la mémoire humaine, Inserm, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Université de Caen Normandie, Université de Caen Normandie

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

25 commentaires:

  1. Collapsologie, un malware cognitif ?

    Annoncer la fin du monde chaque jour finit par lasser le public qui devient insensible aux vraies alarmes le jour où elles surviennent !


    Par Thierry Berthier.
    30 AOÛT 2019


    Les collapsologues sont à la mode, présents dans tous les médias pour nous alerter à l’heure du déjeuner sur l’effondrement majeur imminent de nos sociétés industrielles, capitalistes, libérales, et forcément décadentes. Dans certains milieux, l’irrationnel apocalyptique a définitivement pris le dessus sur toute argumentation scientifique pour devenir une norme de communication.

    À force d’être répétée, la surenchère de promesses de catastrophes à court terme devient une vérité inattaquable par la seule force de sa diffusion et de sa capacité de sidération sur des publics jeunes, vulnérables, influençables. Les mécanismes humains et numériques qui alimentent cette boucle systémique de l’effondrement ressemblent de plus en plus à ceux d’un malware informatique appliqué au champ cognitif, à dissémination large et rapide. On peut désormais objectivement utiliser le terme de malware cognitif.

    Bien sûr, les marchands de fin du monde ont toujours existé à travers l’Histoire et ont toujours su trouver des oreilles complaisantes pour faire fructifier leurs commerces à base de messages apocalyptiques. Mais aujourd’hui, ils bénéficient d’un terrain informationnel beaucoup plus favorable pour amplifier leurs discours, le distribuer très largement et élargir leur auditoire en quelques clics.

    MESSAGE APOCALYPTIQUE

    Le public potentiel traverse lui aussi une phase propice à la réception et à l’acceptation du message prophétique apocalyptique sans démonstration tangible. Le manque de culture scientifique, le recul de la rationalité et plus particulièrement celui de la démarche réflexive basée sur la logique mathématique favorisent le consentement et la croyance d’affirmations sans preuves. Ce contexte cognitif dégradé ouvre alors un champ des possibles presque sans limite. Toutes les thèses, avec ou sans preuve, se valent à partir de l’instant de leur mise en ligne par un média établi on non.

    La collapsologie a su tirer parti de cette jachère cognitive pour se développer et produire son infrastructure prophétique. Depuis un an, les alarmes bibliques se sont multipliées : disparition imminente de toutes les espèces à l’échelle planétaire, inondations continentales, tremblements de terre en cascade dus au réchauffement climatique, guerres de l’eau, de l’électricité, du gaz et de l’air respirable. Une romancière qui ne souhaitait pas en rester là nous a promis 4 milliards de morts immédiates si la température augmentait de deux degrés. Bigre ! 4 milliards c’est presque de l’extinction d’espèce. Comment arriver à un tel chiffre à partir de deux degrés ? Que devient ce chiffre si l’on passe à trois degrés ?

    Pablo Servigne, conférencier, spécialiste des questions de transition écologique, d’agroécologie, de collapsologie et de résilience collective, coauteur de Une autre fin du monde est possible : Vivre l’effondrement vient de prédire un effondrement très probable en 2020. Il nous reste donc quatre petits mois pour régler nos affaires courantes, profiter de la vie telle qu’on la connait, consulter un manuel de survie et creuser un abri souterrain dans un bois très isolé.

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  2. D’autres experts en collapsologie nous fournissent heureusement des solutions sur étagère pour sortir à temps de la crise ou pour amortir les futurs chocs. Ce sont finalement ceux que l’on a envie d’entendre. Unique chemin vers la miséricorde de l’empreinte carbone et vers la rédemption, la décroissance à toute échelle s’impose comme une vérité verte autoproclamée dispensée de toute preuve scientifique.

    Concept surpuissant, la décroissance autorise toutes les spéculations à peu de frais et permet de remballer de vieilles idéologies marxistes dans un papier cadeau vert émeraude. Pour le « décroissantiste », le capitalisme, le libéralisme et le progrès scientifique sont des métastases qui détruisent la planète et qui provoquent l’effondrement des sociétés corrompues. Il convient donc d’éradiquer ces dérives techno-capitalistes pour revenir aux fondamentaux salutaires du repli collectiviste planifié.

    TOUT INTERDIRE

    Dès lors cette idéologie radicale engendre des interdictions qui permettent de « décroître » efficacement et in fine d’alléger le poids des décombres durant l’effondrement.

    Ainsi, on a pu lire depuis quelques mois les propositions suivantes :

    « Ne plus prendre l’avion lorsqu’il existe une offre ferroviaire équivalente ». L’écrivain et homme politique Raphaël Glucksmann nous conseille d’éviter les week-ends de détente inutiles à Barcelone, bien trop polluants pour la communauté et nous enjoint à accepter les futures restrictions et contraintes vertes sans sourciller. Le message est clair : nous devons changer dans le bon sens de l’Histoire, ne plus consommer, ne plus voyager, ne plus inventer, ne plus produire, ne plus penser à produire…

    Plus grave encore, d’autres prédicateurs adeptes de la décroissance universelle demandent aux Européens de limiter leur descendance et idéalement de ne plus avoir d’enfants.

    D’autres encore nous expliquent qu’il ne faudra plus soigner les malades au-delà de soixante-dix ans pour réaliser des économies et faire de la place aux plus jeunes.

    Le progrès technologique, vecteur de croissance, doit lui aussi être contenu puis stoppé. Certains militants verts ont conseillé au spationaute Thomas Pesquet de renoncer purement et simplement à ses ambitions spatiales car tout cela coûte très cher à la communauté en énergie et en carbone. L’argument pour laisser tomber la conquête spatiale est limpide : elle ne concerne finalement que quelques privilégiés sélectionnés par le grand capital et n’a aucune retombée positive pour le peuple…

    ARMAGEDDON CYBERNÉTIQUE

    La transition numérique et la montée en puissance de l’Intelligence Artificielle constituent, comme l’on pouvait s’y attendre, des progrès maléfiques qui nous conduisent tout droit à un Armageddon cybernétique. Il est donc urgent de s’opposer à l’IA et aux moteurs de recherche sataniques en l’interdisant.

    Que dire de plus après ce registre de préconisations radicales et délirantes mais qui trouvent pourtant des soutiens au sein du grand public ?

    Il faut les combattre sans relâche par tous les moyens, comme l’on cherche à éradiquer un malware infectant un système d’information car l’idéologie sous-jacente ne peut qu’accélérer le dérèglement climatique. Annoncer la fin du monde chaque jour finit par lasser le public qui devient insensible aux vraies alarmes le jour où elles surviennent !

    https://www.contrepoints.org/2019/08/31/352541-collapsologie-un-malware-cognitif

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  3. «Monstre absolu»: les États-Unis se préparent à l’arrivée de l’ouragan Dorian


    14:58 31.08.2019


    L’ouragan Dorian qui est passé en catégorie 4 sur une échelle de 5 se dirige vers les Bahamas et la Floride, avec des vents atteignant 215 km/h. Donald Trump a déjà qualifié le cyclone de «monstre absolu».

    Les États-Unis et les Bahamas se préparent à l'arrivée de l'ouragan Dorian. Ce dernier a été classé vendredi 30 août en catégorie 4 sur l'échelle d'intensité des cyclones, qui en compte cinq. Situé à 715 kilomètres à l'est de la pointe nord-ouest de l'archipel des Bahamas, où une alerte ouragan a été déclenchée, Dorian devrait encore se renforcer au fur et à mesure de sa progression vers la Floride, où il est attendu lundi ou mardi, indique Reuters.

    Le gouverneur de Floride a invité vendredi les habitants de son État à stocker des vivres et de l'eau pour une semaine au moins et à se préparer à des coupures de téléphone et d'électricité.

    Les Bahamas en première ligne

    Selon le dernier bulletin émis par le Centre national des ouragans américain (NHC), les Bahamas seront les premiers à recevoir le coup. Dorian doit frapper cette grande destination touristique des Caraïbes dimanche 1er septembre.

    «Ceux qui ne veulent pas évacuer se mettent en grand danger», a prévenu le Premier ministre des Bahamas Hubert Minnis. «Je vous en conjure: ne soyez pas insensés et n'essayez pas de braver l'ouragan», a-t-il appuyé, ajoutant que la tempête «pourrait mettre des vies en danger».

    Les services météorologiques régionaux ont averti les habitants, leur conseillant de se préparer à des «dégâts catastrophiques».

    «Monstre absolu»

    Dans une vidéo publiée vendredi 30 août, Donald Trump a averti que l’ouragan menaçait de devenir un «monstre absolu». Il a indiqué que le cyclone doit encore gagner en puissance et «rester un ouragan majeur extrêmement dangereux».

    M.Trump a par ailleurs annulé le voyage qu'il devait effectuer en Pologne ce week-end, pour s'assurer en personne que «l'ensemble des moyens de l'État fédéral soient focalisés sur la tempête qui arrive».

    La Floride, principalement constituée d'une péninsule au sud-est des États-Unis, se trouve chaque année en première ligne lors de la saison des ouragans. Avec un relief très plat, le littoral est particulièrement menacé par une montée des eaux. Le centre des terres se caractérise également par de faibles altitudes. Pour les habitants, la principale menace est donc les inondations.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908311042017863-monstre-absolu-les-etats-unis-se-preparent-a-larrivee-de-louragan-dorian/

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  4. Une nouvelle stratégie sur le climat: essayer de survivre à Trump


    Par ZACK COLMAN
    30/08/2019 13H22 EDT


    Les dirigeants mondiaux et les grandes entreprises soucieux de faire face au changement climatique ont adopté une stratégie de gestion du président Donald Trump: le snober.

    Lorsque l’Agence pour la protection de l’environnement de Trump a proposé cette semaine de retirer les règles de l’ère Obama visant à limiter les émissions de méthane provenant de puits de pétrole et de gaz ou de pipelines, les grandes compagnies pétrolières ont déclaré qu’elles souhaitaient que les règles soient maintenues. Certains des plus grands constructeurs automobiles du monde ignorent la tentative de l’administration de supprimer les exigences croissantes en matière de consommation de carburant. Et quand Trump a sauté une session sur le changement climatique lors du sommet du G-7 le week-end dernier, d'autres dirigeants mondiaux ont déclaré qu'ils seraient mieux sans lui.

    "Nous connaissons sa position ... et au G-7, nous n'avions pas pour objectif de le convaincre de revenir", a déclaré le président français Emmanuel Macron à propos de Trump après s'être rendu au sommet de cette semaine.

    Le mépris de Trump pour une action collective visant à faire face aux conséquences environnementales globales pourrait avoir un impact durable, libérant d’autres dirigeants comme le Brésilien Jair Bolsonaro de poursuivre leurs propres politiques nationalistes. Mais les dirigeants mondiaux qui sont toujours engagés dans la lutte contre le changement climatique regardent maintenant au-delà du mandat de Trump.

    "Ils essaient juste de l'attendre et espèrent qu'il n'y sera pas l'année prochaine", a déclaré Alden Meyer, directeur de la stratégie et des politiques de l'Union of Concerned Scientists, qui participe aux réunions internationales sur le climat depuis 1991.

    Ce changement intervient juste avant le sommet des Nations Unies sur le climat, où les pays devraient annoncer des objectifs plus ambitieux pour répondre aux appels de plus en plus pressants des scientifiques à l’action. Les dirigeants mondiaux ont en grande partie renoncé à essayer de convaincre Trump de renoncer à son engagement d'abandonner l'accord de Paris sur le climat signé par son prédécesseur.

    Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, cherche à contrer l’effet de ralentissement de Trump. Il a rencontré des responsables de plusieurs pays du G-20 pour encourager de nouveaux engagements audacieux allant au-delà de ceux pris lors de la rédaction de l'accord de Paris sur le climat de 2015, en échange de leur donner une tribune au sommet sur le climat organisé aux États-Unis le 23 septembre, a déclaré Meyer.

    "Si vous regardez la société américaine, vous voyez des États, vous voyez des villes [et] vous voyez des entreprises en avance dans le domaine de l'action pour le climat. Ce ne sont pas seulement les gouvernements qui comptent," a déclaré Guterres au sommet du G-7, selon Fox. Affaires. "C'est la capacité de la société civile, du monde des affaires et des autorités locales qui déterminera le niveau des émissions et la contribution du pays à l'action pour le climat. Je suis donc très optimiste quant à la société américaine et à sa capacité à fournir des résultats action climatique. "

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  5. De nombreuses entreprises ont également résisté à la déréglementation de Trump, convaincues que l'affaiblissement des efforts pour lutter contre le réchauffement climatique les rendrait moins compétitives à long terme.

    De grands producteurs de pétrole tels que BP, Exxon et Shell ont annoncé qu'ils poursuivraient leurs efforts pour réduire les émissions de méthane, malgré les réductions annoncées par l'administration, et des constructeurs majeurs tels que Ford et Honda ont rejeté les mesures de réduction de l'efficacité énergétique proposées par l'administration et ont accepté de se conformer à des normes plus strictes. dans un accord historique avec la Californie annoncé en juillet.

    Anne Idsal, chef de la division aérienne de l'EPA, a déclaré jeudi que le démantèlement de la règle du méthane "visait à mettre fin aux lourdes réglementations onéreuses" sur le pétrole et le gaz naturel, qui présentent un avantage environnemental minime. "Le pétrole et le gaz sont des ressources très précieuses".

    Alors que des groupes industriels tels que l’American Petroleum Institute ont salué la décision de l’administration, plusieurs entreprises ont appelé à la préservation des règles de l’ère Obama.

    "BP a clairement indiqué que l'EPA devrait réglementer directement les émissions de méthane provenant de sources nouvelles et existantes", a déclaré la compagnie dans un communiqué publié jeudi. «Nous pensons que c'est le moyen le plus efficace de protéger l'environnement et de maximiser les avantages du gaz naturel.»

    Même si le monde essaie d'avancer sans lui, la position de Trump encourage les dirigeants des pays en développement à donner la priorité au développement des énergies fossiles ou de l'agriculture et limite également la pression sur la Chine et l'Inde, qui doivent réduire rapidement leurs émissions pour éviter un changement climatique dévastateur. Alors que d'autres membres du G-7 ont cherché à faire pression sur Bolsonaro pour qu'il en fasse davantage sur les incendies qui font rage en Amazonie, Trump l'a défendu.

    "La montée du populisme de droite à travers le monde constitue une grave menace pour le changement climatique", a déclaré Jason Bordoff, directeur du Conseil sur la sécurité climatique chargé de la question du changement climatique et de l'énergie auprès d'Obama. «Le rejet du changement climatique par l’administration Trump est vraiment dommageable. Cela décourage les autres pays.

    Les pays du G-20, une organisation regroupant les plus grandes économies du monde, jouent au jeu de l'attente des élections américaines de deux manières principales: certains retardent des engagements plus ambitieux et d'autres sont des projets au ralenti, selon Andrew Light, ancien département d'État d'Obama. fonctionnaire qui est maintenant au World Resources Institute.

    Light a suggéré que les engagements actualisés des autres pays seraient probablement plus forts avec un président démocrate, car ils enverraient un signal international indiquant que les États-Unis envisagent de se réengager contre le changement climatique. Un président démocrate serait également susceptible de ressusciter des programmes internationaux conçus pour améliorer les possibilités pour les entreprises américaines d’apporter un soutien technique, des investissements et des technologies aux plans de transition énergétique d’autres pays.

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  6. "Je disais que 2020 serait une très longue 2020", a déclaré Light.

    Mais Trump a fondamentalement «bouleversé le panier de pommes» sur un éventail de sujets internationaux, et cela restera vrai même après son départ du pouvoir, a déclaré Sarah Ladislaw, directrice du programme Énergie et sécurité nationale du Center for Strategic and International Studies.

    Elle a déclaré que le fossé entre la manière dont les dirigeants nationalistes de droite considéraient le changement climatique comme un affront à la souveraineté et que les populistes progressistes considéraient comme un appel à l'action semblait difficile à combler.

    «C'était vraiment en quelque sorte prononcé au G-7 pour voir à quel point ce schisme est profond dans cette vision du monde. Les diplomates climatologues vont devoir faire preuve de beaucoup de créativité », a-t-elle déclaré.

    Ben Lefebvre contributed to this report.

    https://www.politico.com/states/california/story/2019/08/30/a-new-strategy-on-climate-try-to-outlast-trump-1161966

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    1. (...) "La montée du populisme de droite à travers le monde constitue une grave menace pour le changement climatique", a déclaré Jason Bordoff, directeur du Conseil sur la sécurité climatique chargé de la question du changement climatique et de l'énergie auprès d'Obama. (...)

      'La montée du populisme de droite'
      Traduction: La volonté de voir enfin la Démocratie remplacer la république aux États-Unis.

      'constitue une grave menace pour le changement climatique'
      Traduction: constitue une victoire internationale des scientifiques sur les anti-scientifiques.

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  7. IL EST TEMPS DE TROUVER UN ENDANGEMENT DE GAZ À EFFET DE SERRE


    30 août 2019
    Par Tom Harris, Jay Lehr


    Le gaz carbonique ne "met pas en danger" notre santé - et il est temps que l’EPA reconnaisse ce fait.

    Le 6 août, la Chambre de commerce américaine a déposé un recours devant la Cour d’appel du circuit américain (Washington) lui octroyant le statut d’intervenant dans le litige intenté par des groupes de défense de l’environnement contre la nouvelle règle de l’Enseignement Propre et abordable (Clean Power Plan) de l’administration Trump.

    L’affaire en question, American Lung Association c. Environmental Protection Agency des États-Unis, 19-1140, concerne les tentatives de groupes écologistes d’annuler la règle de l’ACE et de ressusciter le Plan pour la réduction de la puissance de l’administration Obama. La Chambre veut pouvoir intervenir dans l'affaire en défense d'ACE.

    La Chambre se concentre sur les aspects juridiques de l’ACE et du RPC, ce qui sera peut-être utile. Cependant, il élude le problème le plus important: à la fois ACE et CPP sont inutiles, car ils reposent sur un principe erroné, à savoir la notion erronée selon laquelle les émissions de gaz carbonique doivent être réduites pour éviter une crise climatique.

    Les appelants, l’American Lung Association et l’American Public Health Association, représentés par des avocats du soi-disant Clean Air Task Force, ne font aucun doute dans leurs déclarations. Leur communiqué de presse du 8 juillet affirme que "la décision de l’EPA d'abroger le plan Clean Power et de le remplacer par la règle ACE continue de ne pas prendre en compte les vastes conséquences du changement climatique sur la santé et de mettre en danger davantage de vies".

    C'est absurde, bien sûr. Mais cela n’a pas empêché les autres groupes d’adopter une approche similaire. Carter Roberts, président et chef de la direction du Fonds mondial pour la nature, a déclaré: «Cette règle [ACE] permet aux centrales électriques encrassées de continuer à polluer - enracinant fermement la politique énergétique fédérale dans le passé et en imposant aux générations futures les coûts d'un changement climatique incontrôlé. apparemment, les gens croient que le gaz carbonique que nous exhalons et dont les plantes ont besoin pour la photosynthèse est un «polluant sale» et le principal facteur responsable du climat de la Terre - plus important que le Soleil et des centaines d'autres forces naturelles qui régulent le climat.

    Michael Brune, directeur du Sierra Club, a déclaré: "Il s'agit d'une attaque immorale et illégale visant à assainir l'air, les énergies propres et la santé du public. Cela montre à quel point l'administration Trump est sans coeur lorsqu'il s'agit d'apaiser ses alliés pollueurs."

    Les écologistes, les démocrates et certains procureurs généraux d’État ont qualifié le règlement de «Plan du pouvoir», et de nouvelles poursuites judiciaires contre ACE sont apparemment en cours.

    En ce qui concerne l’énergie propre et la santé publique, l’élimination forcée des combustibles fossiles qui fournissent plus de 80% de l’énergie américaine et mondiale aurait des effets dévastateurs sur nos économies, nos emplois, notre niveau de vie, notre santé et notre bien-être. Toute réduction forcée des niveaux de gaz carbonique dans l'atmosphère annulerait et ralentirait la formidable croissance des plantes qui «verdissait» notre planète depuis deux décennies.

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  8. Forcer les États-Unis à installer littéralement des millions d’éoliennes et des dizaines de millions de panneaux solaires, et à planter des dizaines de millions d’acres supplémentaires dans des biocarburants, dévasterait les habitats fauniques et d’innombrables espèces, tout en faisant grimper les prix de l’électricité pour les familles, les usines, les fermes, écoles et hôpitaux. Le vent et le soleil peuvent être libres, propres et verts. Mais les technologies massives nécessaires pour exploiter ces forces à des fins humaines ne le sont certainement pas.

    Si les conseillers de l'administration Trump pensaient pouvoir apaiser leurs adversaires en appliquant une règle axée sur l'objectif inutile et finalement dangereux de limiter les émissions de gaz carbonique, ils se trompaient terriblement. Mais tant qu'ils ne contestaient pas l'idée scientifiquement erronée que le gaz carbonique est un polluant dangereux qui doit être contrôlé, ils n'avaient vraiment pas d'autre choix que de remplacer la règle encore pire de l'époque Obama par une forme de réglementation visant à réduire les émissions de gaz carbonique.

    Sterling Burnett, chercheur principal au Heartland Institute, basé à Arlington Heights, dans l'Illinois, a récemment expliqué sur Internet le programme «Think Radio» intitulé Exploratory Journeys: La règle ACE a été «imposée à l'administration Trump parce qu'elle ne l'a pas En même temps [ils ont rédigé la règle], ils vont réexaminer la découverte de la mise en danger »[EF] - la conclusion de l'EPA en 2009 selon laquelle le gaz carbonique et d'autres« gaz à effet de serre »(GES) mettaient en danger la santé et le bien-être des Américains.

    «Tant que la constatation de l'existence d'un danger existe», a déclaré Burnett, «quelle que soit l'administration, peu importe le scepticisme à l'égard des affirmations selon lesquelles les humains provoquent un changement climatique catastrophique, […] les tribunaux leur ordonneront d'élaborer des plans pour réduire les émissions de dioxyde de carbone. Alors, il est temps de revenir en arrière et d'examiner cette conclusion. "

    Il est difficile de croire que les attaques qui s'ensuivraient contre le gouvernement actuel pour avoir ouvert le dossier de réexamen du rapport sur les dangers liés aux GES seraient plus sévères que ce à quoi elles sont déjà soumises en permettant la règle ACE. Il n’y a donc que très peu d’avantages politiques, voire aucun, à présenter une version plus faible du plan égaré malavisé d’Obama.

    Si vous voulez exaspérer vos adversaires au point qu’ils engageront des poursuites contre vous et vous qualifieront publiquement de «comme le pire président de l’histoire des États-Unis pour la protection de l’air et de notre climat», comme l’a fait Brune après le discours du 23 juillet pourrait tout aussi bien faire ce que vous vouliez vraiment faire, au lieu de prendre des demi-mesures.

    Burnett a expliqué qu'ACE avait un autre inconvénient sérieux qui limiterait la future APE de Trump.

    "ACE est dangereux car il cimente pour la deuxième fois, cette fois par une administration républicaine, supposée sceptique, l'idée que le gaz carbonique est un polluant qui doit être réglementé", a déclaré Burnett.

    «Cela confère à l’approbation du gouvernement de l’étude Endangerment Finding the Trump, que les écologistes vont citer lorsqu’ils débattent devant un tribunal:« Même l’administration Trump reconnaît que le gaz carbonique nuit aux États-Unis, mais ils ne veulent pas prendre les mesures nécessaires pour véritablement lutter contre la pollution par le carbone.

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  9. Il est temps que l’administration Trump, la Chambre et tous ceux qui souhaitent une politique environnementale sensée appellent un chat un chat. Plutôt que de simplement engager leurs ennemis dans des arguments juridiques, tout en combattant des militants sur leur propre terrain, ils devraient clairement déclarer que le gaz carbonique ne met personne en danger et que le FE devrait être rouvert.

    Ils devraient exiger que les scientifiques alarmistes et les groupes de pression prouvent clairement, à l'aide de données et de preuves convaincantes, et contre toute preuve contradictoire et contre-interrogatoire, que la petite portion de gaz carbonique atmosphérique produite par l'homme et les portions beaucoup plus minimes d'autres gaz à effet de serre: sont sales et toxiques; contrôler le climat et les conditions météorologiques de la Terre; le font à un degré sans précédent et dangereux jamais connu auparavant dans l'histoire de la Terre ou de l'humanité; et peuvent être manipulés par les États-Unis et d’autres pays de manière à stabiliser le climat planétaire et des systèmes météorologiques qui n’ont jamais été stables.

    Lorsque le réexamen révèle inévitablement que classer efficacement le gaz carbonique en tant que polluant était une erreur, les responsables de l'administration ne devraient pas en rester là. Ils doivent suivre les conseils de Winston Churchill:

    «Si vous avez un point important à faire valoir, n’essayez pas d’être subtile ou intelligente. Utilisez un pilote de pile. Frapper le point une fois. Puis revenez et frappez à nouveau. Puis frappe une troisième fois - un coup terrible. "

    Les extrémistes du mouvement pour le changement climatique détestent clairement les combustibles fossiles et apparemment l’humanité. Débarrasser le monde des combustibles fossiles bon marché et améliorant la qualité de la vie dévasterait la société et nuirait particulièrement à la classe ouvrière et aux familles pauvres, notre niveau de vie étant réduit à celui des pays du tiers monde. De plus, la dévastation environnementale causée par les «solutions» proposées à la prétendue crise climatique serait bien pire que tout ce qui serait causé par un impact humain prévisible sur le climat.

    Il est temps de désamorcer la peur du climat à sa source. La découverte des dangers des gaz à effet de serre doit faire l’objet d’un coup énorme et être envoyée à la poubelle de l’histoire.

    https://www.heartland.org/news-opinion/news/its-time-to-whack-greenhouse-gas-endangerment-finding

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    1. Le gaz carbonique (gaz rare) n'est ni un poison ni un 'gaz a effet de serre' !
      De plus, TOUS les gaz se recyclent et la vie animale sur Terre ne serait JAMAIS apparue si les gaz ne se recyclaient pas.

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  10. Des bases militaires de Floride déplacent des navires de guerre et des avions en prévision de l'ouragan Dorian


    De Melissa Leon | Fox News


    La marine a ordonné à des dizaines de navires de guerre et d’avions d’évacuer deux bases dans le nord-est de la Floride avant l’arrivée prévue de l’ouragan Dorian.

    Jeudi, la quatrième flotte de la marine a déclaré "Sortie condition Alpha" pour les navires situés à la station navale de Mayport, à l'embouchure de la rivière St. Johns, à l'est de Jacksonville. "Sortie Condition Alpha" signifie que les unités doivent se préparer à envoyer ou à se déployer car des conditions météorologiques destructives sont prévues dans les 24 heures.

    Six navires - les destroyers Lassen, Paul Ignatius et Farragut; les navires de combat littoraux Billings et Milwaukee; et le patrouilleur Shamal - ont été priés de se rendre en mer pour surmonter la tempête. Huit autres navires, dont le navire d'assaut amphibie Iwo Jima, resteront au port.

    LA VOIE DE L’OURAGAN DORIAN: CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

    «Notre priorité absolue doit toujours être la sécurité et la sûreté de nos navires et avions, ainsi que de nos marins et de leurs familles», a déclaré le contre-amiral Don D. Gabrielson, commandant de la quatrième flotte. «Nous déplaçons nos navires et avions afin d'atténuer les dommages potentiels. Lorsque l’état de maintenance empêche l’évitement des tempêtes, nous prenons des précautions supplémentaires pour protéger au mieux ces unités. Nous apprécions le soutien apporté par nos familles à nos missions alors même que leur propre maison fait face au risque de ces tempêtes difficiles. "

    Trente milles au sud-ouest, à la base aéronavale de Jacksonville, les préparatifs de la tempête et les évacuations ont commencé vendredi.


    Le bureau des affaires publiques de l'Atlantique de la Naval Air Force a annoncé que six escadrons d'avions seraient envoyés hors de la base vendredi prochain pour être temporairement transférés dans les régions du sud-est et du centre du littoral de l'Atlantique.

    Les aéronefs qui ne peuvent pas être évacués pour des raisons de maintenance ou pour d’autres raisons seront déplacés vers des hangars pendant la durée de la tempête.

    Toutes les installations de la marine dans la région de Mayport ont reçu l'ordre jeudi de définir la troisième condition de préparation du cyclone tropical, qui indique des vents soutenus de plus de 50 nœuds, soit environ 57 mi / h, attendus dans les 48 heures.

    L'OURAGAN DORIAN DEVIENT UN TEMPÊTE DE CATÉGORIE 3 AVEC DES VENTS ENREGISTRÉS À 115 M / H (185 km/h)

    La base aérienne MacDill de Tampa a commencé sa préparation à la tempête jeudi, retirant les KC-135 de la 6e escadre aérienne Air Mobility vers la base aérienne McConnell au Kansas en raison des vents projetés.

    "La sécurité de nos membres des services, de nos familles et de nos avions est primordiale", a déclaré le colonel Stephen Snelson, commandant de la 6e escadre de la mobilité aérienne, dans un communiqué.

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  11. Les responsables de la base aérienne Patrick dans le comté de Brevard, siège de la 45e escadre spatiale, ont également surveillé de près les progrès de Dorian et ont alerté les familles qui s'y trouvaient.

    À partir de 17h ET vendredi, l'ouragan Dorian était une tempête de catégorie 3 avec des vents maximums soutenus de 115 mph, se déplaçant ouest-nord-ouest à 9 mph en direction de la Floride et qui devrait atterrir lundi ou mardi, a annoncé le National Hurricane Center.

    Le président Trump a déclaré vendredi l'état d'urgence en Floride et autorisé la Federal Emergency Management Agency à coordonner les efforts de secours en cas de catastrophe.

    Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, et le Gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, ont déclaré l'état d'urgence dans tout ou partie de leur État respectif et ont exhorté les résidents à prendre des précautions.

    Greg Norman, Lucas Tomlinson et Travis Fedschun de Fox News ont contribué à ce rapport.

    https://www.foxnews.com/us/florida-military-bases-evacuate-warships-aircraft-hurricane-dorian

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  12. De grands groupes de migrants se rendent près de Sasabe


    30 août 2019


    TUCSON, Arizona - Cette semaine, des agents de la US Border Patrol ont rencontré trois groupes de 98, 66 et 78 personnes à l’est de Sasabe. Les trois groupes, composés principalement de familles d'Amérique centrale, se sont rendus aux agents après avoir franchi illégalement la frontière.

    La patrouille frontalière du secteur de Tucson a vu d'importants groupes d'unités familiales se déplacer de la région de Lukeville à Sasabe au cours de l'été.

    Pendant les mois d'avril et de mai, plusieurs groupes de plusieurs centaines de personnes se sont rendus aux agents de la patrouille des frontières situés près de Quitobaquito Springs, à l'ouest de Lukeville. Le dernier groupe de ce type dans la région était le 28 mai.

    Depuis le début du mois de mai, neuf groupes de plus de 50 personnes se sont rendus à des agents situés sur le terrain plus accidenté et montagneux situé à l'est de Sasabe et au sud d'Arivaca.

    Dans le secteur de Tucson, près de 69% des appréhensions de la patrouille frontalière sont des hommes célibataires qui tentent d’éviter une arrestation. Les 31% restants sont des familles et des enfants livrés à des agents.

    Les agents de la patrouille frontalière du secteur de Tucson opèrent dans un environnement difficile qui les oblige à exercer des fonctions humanitaires et de maintien de l'ordre pour contrer l'activité de passeurs qui exploitent des personnes le long de la frontière. Les passeurs utilisent souvent des groupes de familles pour couvrir d'autres activités de contrebande illicite.

    31% seulement des appréhensions sont des actes de reddition, 71% de toutes les appréhensions sont principalement des hommes célibataires adultes qui tentent d’éviter une arrestation.

    Les douanes et la protection des frontières des États-Unis sont l'agence frontalière unifiée du département de la Sécurité intérieure chargée de la gestion, du contrôle et de la protection des frontières de notre pays aux points d'entrée officiels. Le CBP est chargé de sécuriser les frontières des États-Unis tout en appliquant des centaines de lois et en facilitant les échanges et les déplacements licites.

    https://www.cbp.gov/newsroom/local-media-release/large-groups-migrants-surrender-near-sasabe

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  13. Genève - Huit-cents gilets jaunes à la Place des Nations pour les droits humains


    samedi 31 août 2019


    Quelque 800 gilets jaunes sont revenus à Genève samedi pour dénoncer les violences policières et défendre le droit de manifester en France. Ils se sont rendus à la place des Nations, où ils s'étaient déjà rassemblés en février.

    En début d'après-midi, ils ont tenté de constituer une chaîne humaine depuis la place des Nations en direction de Ferney-Voltaire, en France, avant de se rassembler devant le Palais des Nations. Cet événement s'inscrit dans "l'acte 42" du mouvement national de protestation. Des sympathisants venus de toute la France se sont retrouvés à Genève.

    "Nous avons effectué une tournée en France en août afin d'inciter les gens à venir à Genève pour dénoncer les violences policières", a indiqué Chloé Frammery, coorganisatrice genevoise de cette action. Et de préciser que les personnes mutilées lors de manifestations de gilets jaunes "sont traumatisées par la violence d'Etat et ont désormais peur d'être dans l'espace public".

    Armes de guerre

    Cette action en Suisse est la deuxième du genre après celle de février. Un dossier sur les violences commises par la police depuis le 17 novembre a été remis dans le courant de la semaine à la nouvelle directrice générale de l'ONU à Genève. Une autre copie est destinée au Haut Commissariat aux droits de l'homme.

    Les gilets jaunes dénoncent l'utilisation d'armes de guerre, en particulier le LBD40 fabriqué à Thoune (BE), qui ont mutilé de nombreux manifestants.

    >> Lire: Une arme suisse et ses blessures dans le viseur des "gilets jaunes"

    Le dossier fait aussi état de blessures dues au recours par les forces de l'ordre de matraques ainsi que de grenades lacrymogènes et d'encerclement, en violation avec le droit français et international, a relevé Chloé Frammery.

    "Merci la Suisse"

    Les manifestants ont progressivement rejoint la place des Nations en scandant "Merci la Suisse" et en remerciant au passage les policiers pour leur retenue.

    "Stop bavures", "Macron démission" ou encore "Rien n'est bon dans le Macron" étaient écrits sur les gilets. Deux femmes venues d'Annecy étaient déguisées en sans-culottes, "symboles du peuple qui se soulève pour ses droits", a expliqué l'une d'elles.

    En février, 600 à 1500 gilets jaunes français s'étaient réunis au même endroit pour demander l'envoi d'observateurs de l'ONU face à la répression de leur mouvement.

    >> Lire: L'ONU réclame une enquête sur les violences policières, la France rétorque

    En mai, la façade du consulat de France à Genève avait été maculée de peinture jaune par le GILET, le Groupe intergalactique de luttes émancipatrices transfrontalières, en "solidarité" avec les victimes de violences policières.

    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10675014-huit-cents-gilets-jaunes-a-la-place-des-nations-pour-les-droits-humains.html

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  14. La maladie de Kreutzfeldt-Jacob (vache folle) de nouveau d’actualité


    le 31 août 2019


    - voir carte sur site -

    Alors qu’en Floride des lynx semblent souffrir d’une étrange maladie infectieuse dont le résultat est un manque de coordination de leurs membres pour marcher normalement il se trouve que dans d’autres Etats des USA ou du Canada le même type de symptôme est maintenant reconnu. Il concerne les daims et les chevreuils abondants dans certaines contrées comme l’indiquent les relevés du National Wild Life Health Center de l’Université de Madison dans le Wisconsin.

    De quoi s’agit-il ? C’est très simple car cette maladie a été rapidement identifiée. Souvenez-vous de l’encéphalite spongiforme bovine qui fit couler tant d’encre en Europe. Il s’agit dans le cas de ces chevreuils nord-américains de la même maladie « à prions », hautement transmissible et tout aussi hautement contagieuse du moins chez ces animaux. Fait unique, il s’agit d’une protéine qui s’est mal repliée sur elle-même pour aboutir à une conformation pathologique nocive pour les cellules nerveuses alors que les biologistes n’avaient jamais auparavant imaginé un tel scénario. Une maladie infectieuse transmissible est par définition la résultante de la présence de micro-organismes tels que des bactéries, des virus ou des champignons mais qu’une protéine puisse posséder les mêmes propriétés avait bousculé la doxa des spécialistes en son temps en Europe au sujet de l’épidémie de « vache folle » qui, en 1996 en Europe, avait été identifiée dans 12 pays européens et avait provoqué la mort de 178 personnes au Royaume-Uni, 27 en France et … 4 aux Etats-Unis. La supplémentation de l’alimentation des bovins avec des farines animales fut incriminée.

    La situation aux USA et au Canada tend à s’aggraver dans la mesure où les chasseurs amateurs de gibier ont déjà payé un lourd tribut et vont continuer à faire partie des statistique scrupuleuses de l’administration. Le souci est que les symptômes cliniques sont loin d’être immédiats, quelques fois plusieurs dizaines d’années d’ « incubation », pour être diagnostiqués sans ambiguité. La situation est d’autant plus préoccupante que les cervidés sont le principal réservoir de la maladie de Lyme aussi appelée la borreliose. En effet cette maladie est transmise par des tiques qui ne s’accouplent que quand la femelle est en train de prendre son repas de sang, tranquillement, sur le dos d’un cervidé. Or les mêmes tiques peuvent également transmettre cette forme d’encéphalite spongiforme lorsque la femelle de tiques à besoin d’un autre repas sanguin et qu’il lui arrive de se nourrir aux dépens d’un autre animal et ici en l’occurence d’un être humain.

    Il y a tout lieu de penser que, compte tenu de la fréquence des voyages touristiques ou professionnels entre les deux côtés de l’Atlantique, l’encéphalite spongiforme qui ravage les cervidés nord-américains apparaîtra un jour ou l’autre en Europe et peut-être aussi dans bien d’autres pays. Quel meilleur plat gastronomique qu’un cuisseau de chevreuil ? Même s’il est trop cuit il restera pourtant potentiellement dangereux car le prion résiste à la cuisson et un jour ou l’autre les amateurs de gibiers seront transformés en zombies.

    Source : The Organic Prepper

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/31/la-maladie-de-kreutzfeldt-jacob-vache-folle-de-nouveau-dactualite/

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  15. La mauvaise nouvelle à propos de SB 181
    Ce qui aurait pu être, aurait dû être, mais n’est pas


    Par Phillip Doe
    29 août 2019


    Phillip Doe est un ancien responsable de la conformité environnementale et responsable de la Reclamation Law Administration pour le Bureau of Reclamation des États-Unis. Il est actuellement directeur environnemental de Be the Change Colorado.

    Les nombreux citoyens qui croient que le gouverneur Jared Polis met lentement en œuvre la nouvelle loi du Colorado sur le pétrole et le gaz, le projet de loi 181, n’ont pas été surpris l’autre soir lors d’une réunion à Thornton. Ces citoyens savent maintenant avec certitude que Polis ne mettra pas en œuvre la nouvelle loi de si tôt. Au lieu de SB 181, un ensemble de 16 «Critères objectifs» fabriqués par Jeffrey Robbins - Choix de Polis de diriger la Commission de conservation du pétrole et du gaz du Colorado (COGCC), ainsi que de son ancien avocat, qui a réussi à repousser les foreurs du gouverneur domaine il y a quelques années.

    Robbins a été invité à s’adresser à Thornton à un groupe de citoyens menacés par ce que l’écrivain Rob Nixon a appelé la lente violence de la fracturation. C'est là que Robbins a expliqué ses 16 «Critères d'objectif». Il a expliqué à la foule que ces critères sont la loi et le resteront jusqu'à ce que de nouvelles règles régissant la loi réelle, la loi 181, puissent être promulguées.

    Il a défendu cette position en soulignant qu’en tant que responsable de la COGCC, il lui appartenait d’élaborer un plan de mise en œuvre dans les 30 jours suivant le passage de SB 181. En effet, à son avis, la loi l’a fait devenir tsar - son terme - de tout ce qui concerne le pétrole et le gaz dans l’État du Colorado.

    Une lecture plus juste des petits caractères de la législation serait que Robbins explique en détail, dans les 30 jours suivant l’adoption de la loi, la manière dont il, en tant que représentant désigné de l’État, allait mettre en œuvre rapidement et fidèlement le SB 181. L’intention de ce projet de loi est guidée par le Principe de précaution selon lequel, en cas de doute sur les incidences d'une activité pétrolière et gazière sur la santé publique ou l'environnement, le gouvernement ne doit pas agir tant que ces doutes ne sont pas réglés de manière raisonnable. Mais une telle approche provoquerait inévitablement des retards dans l'approbation des permis de forage pétrolier et gazier, ce qui semble être la raison pour laquelle Robbins a ignoré le principe de précaution à ce jour.

    L’approche de Robbins a été l’inverse. Il semble avoir été développé non pas dans le langage du projet de loi, mais dans l'annonce des résultats escomptés par certains démocrates de haut rang, en particulier ceux du gouverneur Polis lors de la signature du projet de loi, où il a déclaré: «Il s'agit d'un important pas en avant pour la stabilité du Colorado, pour mettre fin aux guerres du pétrole et du gaz de manière à ce que tout le monde gagne. "

    À première vue, cette déclaration peut être écartée comme étant l’un de ces clichés dénués de sens pour les politiciens. L’industrie pétrolière et gazière a clairement perdu la bataille législative concernant la SB 181 parce que l’État ne faisait plus de la promotion du développement du pétrole et du gaz naturel l’objet de la protection du public et de l’environnement, condition préalable à de nouveaux développements. L'établissement de règles légitimes par Robbins et la COGCC en ce qui concerne SB 181 signifierait que la vraie guerre venait tout juste de commencer.

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  16. La proclamation du gouverneur sur la «fin de la guerre» ne pourrait être vraie que si le SB 181 devait être utilisé comme un accessoire pour dissimuler une approche de statu quo ornée de vagues promesses d’application future. À ce stade, il semble que ce soit exactement ce que Polis avait l'intention de faire.

    Lors de la réunion à Thornton, Robbins a souligné que le gouverneur s'opposait à toute interdiction ou moratoire à l'échelle de l'État. Et il a précisé que Polis était favorable aux «critères» et les avait sans doute approuvés avant leur publication.

    C’est tout pour notre santé

    La sixième édition du Compendium de conclusions scientifiques, médicales et médiatiques démontrant les risques et les inconvénients de la fracturation (extraction de gaz et de pétrole non conventionnels) a été publiée en juin de cette année.

    Le Compendium est reconnu comme la source définitive d’informations scientifiques et culturelles sur la fracturation. Il a été traduit en espagnol et utilisé comme source et document de référence dans l’Union européenne, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni, en Australie, au Mexique et en Argentine. La grande majorité des études et des articles qu'il contient exposent le fractionnement en tant que menace dominante pour la planète et pour la plupart des êtres vivants. Voici quelques-unes des observations du Compendium.

    • Les échantillons d'eaux usées prélevés dans 329 puits de pétrole fracturés ont révélé que presque tous, soit 98%, contenaient du benzène à des concentrations dépassant les normes pour les concentrations admissibles dans l'eau potable. (Remarque: le benzène est un cancérigène et est dangereux pour l'homme, quelle que soit sa concentration.)

    • En avril 2019, la quantité de gaz naturel brûlée par torchage dans les champs de pétrole du Permian au Texas a atteint un niveau record, dépassant la quantité de gaz nécessaire pour alimenter toutes les résidences de cet État. (Remarque: il est également courant de brûler et d'évacuer du gaz naturel dans le Colorado. Les foreurs veulent le pétrole, mais le méthane l'apporte. Dans de nombreux cas, le coût de la mise sur le marché du méthane est supérieur à sa valeur marchande; Dans l’atmosphère où, selon le Groupe des Nations Unies sur le climat (IPCC), il a 125 fois plus de potentiel de piégeage de la chaleur que le gaz carbonique sur une période critique de 10 ans. contrôler le réchauffement climatique ou faire face à un avenir péril.

    • Plus de 90% de toutes les études de recherche originales publiées entre 2016 et 2018 sur les effets de la fracturation sur la santé ont une association positive avec des dommages immédiats ou potentiels. (Remarque: dans le monde scientifique, un accord à 90% constitue un consensus et ne peut être légitimement ignoré par un gouvernement soucieux de protéger la santé publique et l'environnement.)

    Les 16 «critères d’objectif» de M. Robbins ne reconnaissent aucune des plus de 340 pages d’études scientifiques résumées et d’articles documentés dans le Compendium. Au lieu de cela, il demande simplement que tous les permis de forage dans un environnement urbain situés à moins de 1 500 pieds des habitations lui soient envoyés pour examen. En tant que tsar, il décidera s’ils constituent une menace pour la santé publique et l’environnement. Les ruraux et leur proximité avec les puits proposés sont apparemment hors de sa compétence.

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  17. À ce jour, plus de 450 puits ont été approuvés depuis la promulgation de la loi SB 181. Environ 1 500 permis ont été approuvés depuis la prise de fonction de Polis en janvier. Ainsi, selon toute apparence, la transition de l'administration Hickenlooper à l'administration Polis a été pratiquement transparente pour les intérêts de l'industrie pétrolière, malgré tous les cris et les rumeurs disant que cela ne serait pas le cas. Une chose peut être dite avec certitude; toutes les preuves scientifiques concernant les impacts de la fracturation sur la santé et l’environnement ne vont pas informer le processus de décision de l’administration Polis de si tôt. Ce sera fait avec des tours de magie conçus pour assommer le public.

    De peur que vous ne pensiez exagérer, une femme à la réunion de Thornton - choisie à la main par Robbins - a déclaré que Robbins avait réussi à faire changer de formule de fracturation par un foreur, réduisant ainsi la puanteur qui en résultait dans son quartier. Mais notre examen des produits chimiques échangés indique que les deux étaient à base de diesel. Ainsi, les deux contenaient du benzène. Il semble donc qu’il y ait eu un effet placebo - l’odeur s’est améliorée - mais la menace ne l’a probablement pas fait.

    La véritable étendue des rejets toxiques de l'opération de fracturation aurait été connue si un système de surveillance continue avait été mis en place dans ces puits, comme l'exige la SB 181, mais la réalisation de cette exigence semble s'être faite dans des années. Jusqu’à ce jour lointain, nous devrons nous fier aux témoignages de voisins sensibles au nez pour expliquer comment les poisons de la fracturation urbaine peuvent être améliorés si vous ne connaissez que la bonne personne.

    Il est en effet chanceux pour Robbins que la dernière étude statistique réalisée par la Dre Lisa McKenzie à la Colorado School of Public Health n'ait été publiée qu'un ou deux jours après sa réunion à Thornton. L'étude de McKenzie examinée par des pairs indique que les femmes enceintes vivant à proximité d'une activité de fracturation ont jusqu'à 70% plus de chances de donner naissance à des enfants atteints de malformations cardiaques par rapport aux femmes enceintes vivant loin de la fracturation pendant leur grossesse.

    Lors de sa présentation à Thornton, un militant de l'audience a interrompu Robbins pour dire que ses 16 "critères objectifs" étaient en réalité 16 "critères subjectifs", notant qu'ils n'étaient basés sur aucune information scientifique objective. Il a répondu avec dédain et un peu absurdement, "cela pourrait être votre opinion."

    Les différences entre la loi Robbins et SB 181, la loi écrite pour protéger les personnes et l'environnement, sont vastes et nombreuses. Voici quelques-unes des différences les plus significatives.

    Échecs

    L'une des controverses récalcitrantes sur la fracturation concerne la distance de recul nécessaire pour protéger la santé humaine. Les incendies et les explosions ne sont pas rares dans les installations pétrolières et gazières. Les fuites et les décharges de toxines, telles que le benzène, sont omniprésentes. Un nombre important de morts par explosion et par incendie ont eu lieu. L’État n’a cessé d’augmenter les échecs, réclamant ainsi l’opinion publique en faveur d’une meilleure protection. Le recul de 1 500 pieds de Robbins n’est que le dernier exemple de cette politique officielle fondée sur rien de plus substantiel que de calmer les troubles publics chaque fois qu’il atteint ce que l’establishment néolibéral considère comme le point d’ébullition.

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  18. La Prop 112, une initiative de revers parrainée par les citoyens, figurait sur le bulletin de vote de novembre. Il a appelé à une distance de recul de 2500 pieds de l'endroit où les gens vivent et travaillent. Des démocrates de l’establishment, dont Polis, se sont opposés à cette affirmation: «Une taille ne convient pas à tous». Une presse complaisante n’a jamais demandé au futur gouverneur quelle était la signification de cette déclaration. Cela pourrait certainement signifier que certaines personnes méritaient plus de protection que d’autres - en particulier à la lumière des «Critères» de Robbins, qui confèrent aux citadins une petite protection supplémentaire tout en excluant les ruraux de toute protection supplémentaire en retrait.

    En partie, il semble que le SB 181 soit une offre de paix pour les partisans de la proposition 112. La sincérité de l’effort législatif, compte tenu de son application actuelle, pourrait être mise en doute. En tant que participant à toutes les audiences sur ce projet de loi et ayant même rédigé le libellé de ce projet de loi quand on le lui a demandé, je pense que les auteurs du projet de loi étaient sincères.

    Il est regrettable que quelques-uns d'entre eux aient été poussés à nier les allégations de l'industrie selon lesquelles le projet de loi visait à interdire la fracturation. Cela a créé un sujet de discussion pour l'industrie, qui savait que l'objectif réel de la loi était de protéger le public et l'environnement. Mais ce qui est nécessaire pour protéger la population et l’environnement ne sera pas bientôt connu ni mis en vigueur compte tenu du retard de l’administration Polis. L’examen magistral par Robbins de certaines applications de forage, à l’exclusion d’autres, n’est pas un test valable pour le large éventail d’impacts négatifs et dangereux de la fracturation.

    Il existe une montagne d’informations scientifiques suggérant que les contretemps, quelle que soit leur taille, n’atténueront pas les nombreux inconvénients de la fracturation. Il y a tout simplement trop d’autres facteurs à prendre en compte dans toute tentative mûre d’évaluer les risques que les pratiques de forage actuelles posent à la population, à l’environnement et à la planète.

    Cela ne veut pas dire que les revers ne sont pas importants. Ils constituent la première ligne de défense des personnes vivant dans les champs de fracturation du Colorado. Mais 1500 pieds est loin d'être suffisant pour protéger la santé humaine. Les conduites d’incendie dans le Colorado pour les feux de pétrole et de gaz ont une distance d’un demi à un mille. Les impacts sur le fœtus des femmes enceintes ont été mesurés jusqu'à 10 milles des opérations d'extraction.

    En fait, le revers choisi par Robbins de 1 500 pieds n’est vraiment pas un revers. C’est juste une norme. Les demandes de permis avec un retrait inférieur à 1 500 pieds seront toujours examinées et un permis pourrait être délivré. Pour ceux qui ont un recul d'au moins 1 500 pieds, pas de révision, pas de problème - sauf près des écoles où Robbins a dicté arbitrairement un recul de 2 000 pieds.

    Ce n’est pas une coïncidence si un recul de 1 500 pieds était la position de compromis élaborée pour l’industrie pétrolière par RS Energy l’année dernière lors de la bataille de la prop 112. L’étude réalisée à l’époque par l’industrie avait révélé que, à 1 500 pieds, les impacts de la récession sur la les avoirs de base de l'industrie seraient minimes. Même Extraction Oil and Gas, dont le modèle commercial est basé sur le forage urbain, parfois à portée de voix des terrains de jeux et des parcs, n’aurait été que peu touché

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  19. Assurance financière

    La SB 181 exige que chaque foreur, pour obtenir un nouveau permis de forage, fournisse la preuve financière que la société est capable de remplir ses obligations de surveillance, de maintenance et finalement de fermeture, d'obturation et de remise en état des puits autorisés. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème de santé publique (sauf lorsque les puits sont mal bouchés), ce test de «pouvoir et de volonté» est nécessaire pour protéger le bien-être public et constitue l’une des exigences spécifiques de la SB 181. Il n’est pas traité dans les 16 «Critères d’objectif» de Robbins.

    Schiste (Méthane)

    La question de la solvabilité financière a longtemps été un fléau pour le secteur. Le forage horizontal et la fracturation de formations de schiste n’ont jamais permis de dégager des bénéfices durables. Ses dépenses ont toujours dépassé les revenus générés par sa production de pétrole et de gaz grâce à ce processus coûteux. En 2017, le Wall Street Journal estimait que le secteur avait une dette de 280 milliards de dollars. Sa dette n'a augmenté que depuis.

    Certains analystes de Wall Street affirmaient depuis longtemps que Elon Musk devrait vendre Tesla lorsque son endettement atteindrait 10 milliards de dollars. Cette prophétie ne s'est pas réalisée, car la grande différence entre Musk et les frackers est que Musk peut s'endetter s'il ne peut que construire suffisamment de voitures. Il fait un profit sur chacun d'eux. L’inverse est vrai pour l’industrie actuelle du pétrole et du gaz de schiste: plus ils forent, plus ils perdent, et c’est toujours le cas.

    Auparavant, le secteur pouvait faire en sorte que les investisseurs de Wall Street parient sur son avenir. Mais ces investisseurs craignent maintenant à juste titre de continuer à financer ce qui semble être une proposition perdante. Sans d'énormes quantités de nouveaux emprunts, l'ensemble de l'industrie de l'extraction de schistes bitumineux ne peut tout simplement pas survivre aux prix actuels du marché ou même à des prix beaucoup plus élevés.

    Un récent rapport publié par l'une des plus grandes banques du monde a averti que "les économies liées aux énergies renouvelables sont impossibles à concurrencer pour le pétrole". Ils sont d'avis que tout l'argent dépensé actuellement pour développer de nouveaux hydrocarbures est un gaspillage et pourrait représenter autant. sous forme de perte de capital d'investissement de 24 milliards de dollars rien que pour le gaz au cours des 25 prochaines années, en l'absence d'un revirement stratégique de la politique énergétique.

    L'élévation du niveau de la mer !

    Ce calcul n'inclut pas les coûts pour la santé et l'environnement. Par exemple, une nouvelle étude a révélé que «les collectivités côtières des États-Unis doivent dépenser au moins 400 milliards de dollars au minimum au cours des cinq à dix prochaines années uniquement pour protéger leurs biens de l'élévation du niveau de la mer.» Le Colorado n'aura pas à s'inquiéter des inondations des océans. , mais l’augmentation des crues éclair, des incendies de forêt et de la sécheresse sont également des impacts du réchauffement climatique et de l’instabilité. Et ils supportent des coûts.

    Selon les éléments de preuve, l'administration Polis ne croit pas aux revirements, même si le législateur a fourni une feuille de route utilisable sous la forme de SB 181. En ignorant les réalités de l'économie de l'extraction de l'huile de schiste, il est très probable que le public Un jour, nous devrons nous occuper de la fermeture, du colmatage et de la dépollution de la plupart des puits, sinon de la plupart d'entre eux, dans cet état, qui sont environ 100 000. Les coûts s'élèveront à de très nombreux milliards de dollars et alourdiront le budget de l'Etat au point de faire faillite.

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  20. La liaison

    La SB 181 ordonne à la COGCC de revoir les exigences en matière de cautionnement afin de déterminer le montant d’assurance nécessaire pour protéger adéquatement le public des coûts inhérents à la fermeture et à la maintenance des anciens puits joués par l’industrie. Actuellement, les foreurs doivent déposer une caution de 10 000 dollars pour un puits, mais la caution est plafonnée à 100 000 dollars pour tous les puits qu’ils possèdent et / ou exploitent. Noble Energy, bien que deuxième producteur en importance dans l’État, compte le plus grand nombre de puits, plus de 7 000. À 10 000 dollars par puits, cela nécessiterait une caution d'environ 70 millions de dollars, mais pas les 100 000 dollars exigés par la loi actuelle.

    L’an dernier, environ 5 millions de dollars du fonds général de l’État ont dû être alloués à la fermeture de quelques anciens puits abandonnés qui, selon la COGCC, présentaient un risque immédiat pour la santé et la sécurité. Le coût s'élève à environ 250 000 $ par puits. La COGCC a identifié 365 autres puits abandonnés qui devraient également être fermés prochainement pour des raisons de santé et de sécurité publiques. La législature devra probablement allouer au moins 91 millions de dollars du fonds général pour les fermer, et ce, uniquement s’il n’ya pas de surprises. En Californie, la fermeture de deux anciens puits à Hollywood a coûté environ un million de dollars chacun récemment. Il est presque évident que plus les puits creusés sont proches des personnes et que d’importantes ressources publiques, telles que l’approvisionnement en eau, coûtent cher en coûts de fermeture, d’obturation et de surveillance.

    Un rapport gouvernemental publié par la province canadienne de l'Alberta établit à 130 milliards de dollars le coût probable de la fermeture de tous les anciens puits et des infrastructures connexes dans la province. La province dispose d’un fonds d’affectation spéciale de moins d’un milliard de dollars pour la restauration de l’environnement. Le Colorado n'a pas de fonds mis de côté par la législature ni de fonds en fiducie. Le Colorado compte environ la moitié des 200 000 puits de l’Alberta.

    La question immédiate est de savoir comment les gens vont-ils payer pour la fermeture de vieux puits, combien y en aura-t-il et quelle sera leur probabilité de devenir une responsabilité publique à long terme ?

    Il est très probable que le public devra payer pour fermer la majorité des puits de l'État pour les raisons évoquées dans la section précédente sur les finances de l'industrie. Les contribuables devront payer pour l'entretien à long terme de ces puits, car l'industrie sera révolue dans 20 ans, elle sera remplacée par les énergies renouvelables, en supposant bien sûr que nous, les humains, sommes intéressés et capables. de conservation de soi. Des études d'ingénierie montrent que les vieux puits doivent être refermés à plusieurs reprises, en moyenne, tous les 20 ans - désintégration du béton et corrosion de l'acier. Les coûts ont tendance à augmenter avec les re-fermetures. Ils sont potentiellement un coût public horrible. Et pourtant, nos élus considèrent le secteur pétrolier et gazier comme un facteur économique positif pour notre État, par opposition à la responsabilité dévastatrice qu’il représente réellement.

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  21. Cela soulève la question de savoir pourquoi l’État ne fermerait pas cette subvention évidente et connue de l’industrie à la première occasion. Il est probable que la plupart des 450 permis de forage délivrés depuis l'entrée en vigueur de la loi SB 181 ont été réputés être liés par l'ancien système. Les foreurs n'ont donc rien payé, ayant déjà affiché leur maximum de 100 000 $. Ainsi, une subvention aux contribuables de 113 millions de dollars a probablement été étendue à l’industrie juste après l’adoption en avril de la BS 181 et les 16 «critères» de Robbins remplacés peu après par la loi de l’État. La loi Robbins ne traite pas des subtilités ni des liens, bien que l’établissement de règles en matière de cautionnement soit promis prochainement.

    Autre exemple de ce que l'avenir nous réserve, Anadarko, le plus grand producteur de l'État, a récemment été acheté pour 38 milliards de dollars par Occidental Petroleum. Pour pouvoir approuver le transfert de propriété en vertu des exigences de garantie financière de SB 181, l’administration Polis aurait pu insister sur la nécessité d’un nouveau cautionnement. Cela aurait pu permettre au plafond de 100 000 dollars de cautionnement pour les quelque 6 300 puits d’Anadarko, qui aurait été porté à 1,6 milliard de dollars à 250 000 dollars par puits, une projection beaucoup plus réaliste de ce qui sera éventuellement nécessaire.

    Néanmoins, le seul moyen raisonnable d'obtenir le financement nécessaire pour établir une confiance suffisante pour la fermeture de puits consiste à augmenter l'impôt de départ. L'augmentation des cautionnements ne serait pas tout à fait à la mesure des tâches à accomplir car il existe déjà environ 100 000 puits dans l'État dotés de cautionnements inadéquats ou nuls, dont la plupart sont la propriété de petits opérateurs que l'État reconnaît comme étant en difficulté financière. Une nouvelle exigence relative à l’autorisation de nouveaux puits devrait indiquer que tous les puits appartenant à l’exploitant qui demande le permis doivent être actualisés à un minimum de 250 000 dollars par puits et plus pour les puits situés dans des zones sensibles telles que les quartiers proches, l’alimentation en eau, etc. Ce cautionnement pourrait également s’appliquer à tout transfert de propriété ou d’examen de garantie financière prévu par la norme SB 181, qui doit être effectué chaque année. Cela entraînerait sans aucun doute une réduction fortuite du nombre de nouveaux permis de forage.

    L’organisation dont je suis membre, Be the Change-Colorado, a présenté un projet de loi visant à augmenter l’impôt de licenciement des dirigeants démocrates l’an dernier. Cela n'a pas été repris. Les démocrates ont estimé que trop de choses avaient été faites avec SB 181 au dossier.

    L’indemnité de départ dans cet État est maintenant de 0,6%, 10 fois moins que le Wyoming voisin, qui finance une bonne partie de son système scolaire avec une fiducie créée avec cet impôt. L’impôt de licenciement du Colorado est de loin le plus bas de tous les États occidentaux, en grande partie parce que le Colorado permet aux impôts fonciers locaux versés aux comtés d’être déduits de la facture d’impôt de licenciement due à l’État.

    L’État permet également de déduire de l’indemnité de licenciement d’autres coûts d’exploitation de l’industrie, tels que le transport, la transformation et la fabrication. En conséquence, en 2017, les revenus de licenciement ont baissé de plus de 14 millions de dollars. L’argent devait être prélevé sur le fonds général pour maintenir la COGCC à flot et lui permettre de fredonner.

    L’effet général est que, pendant trois des dix dernières années, les opérateurs du comté de Weld n’ont versé aucune taxe de départ au Colorado, même si Weld est de loin le plus grand comté producteur de pétrole de l’État.

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  22. Ironiquement, les lois des États exigent également qu'une partie de la taxe de départ perçue soit reversée aux pays producteurs de pétrole afin de couvrir les impacts du pétrole et du gaz, même s'ils ne versent rien dans la taxe de départ de l'État cette année-là. Par exemple, le comté de Weld a collecté environ 490 millions de dollars en taxes foncières auprès de l'industrie pétrolière en 2017, mais n'a versé aucune taxe de départ à l'État. Pourtant, il a reçu plusieurs millions du pot d’indemnité de départ, un pot dans lequel il n’avait rien versé.

    À l'Assemblée législative, un projet de loi visant à éliminer la déduction de l'impôt foncier du calcul de la taxe de séparation de comté sera présenté en 2020. Cela aiderait bien sûr, tout comme l'élimination de l'exception pour les puits d'extraction, les puits qui produisent moins de 15 barils de pétrole et / ou 90 000 pieds cubes de gaz par jour en moyenne par an. Plus de 70% des puits de cet État sont des puits d'extraction et ne paient donc aucune taxe de départ.

    Mais ces mesures ne permettraient pas à elles seules de générer des revenus suffisants pour financer la perspective de la fermeture, du colmatage, de la remise en état et de la maintenance de tous les puits de cet État.

    Une augmentation de l’indemnité de départ à au moins 9%, taux similaire à celui du Dakota du Nord, permettrait de réunir suffisamment d’argent pour créer au moins un fonds d’affectation spéciale destiné à l’entretien à long terme de ce système de puits. Il va sans dire que la redistribution idiote actuelle de la taxe de licenciement vers les comtés, ainsi que le programme des eaux de l'État, doivent cesser et être placés dans cette fiducie dédiée.

    Une telle action déchaînerait les fureurs de l’industrie pétrolière comme aucune autre. Mais à la fin, il n’ya pas d’autre moyen de commencer à réduire la dette environnementale des citoyens de cet État. Et ne vous y méprenez pas, les citoyens des comtés producteurs de gaz et de pétrole ne seront pas invités à payer seuls le prix. Ce seront tous les contribuables du Colorado, peu importe où ils habitent.

    La temporisation de Polis sur la mise en œuvre de la SB 181 semble être une réaction néolibérale presque réflexive visant à équilibrer les intérêts économiques acquis des entreprises américaines, dont il est un membre éminent, contre les intérêts du peuple et leurs droits constitutionnels à la protection. Équilibrer ces intérêts était un précepte central de l'ancienne loi. SB 181 était destiné à renverser la situation. Polis n'a tout simplement pas accepté le changement et, en conséquence, a annulé la SB 181, du moins à court terme.

    En résumé, les allégements fiscaux officiels abondent et les subventions dont bénéficie l'industrie pétrolière que la SB 181 pourrait aider à corriger si elle était appliquée fidèlement. Les 16 «critères d’objectif» de Robbins empêchent l’industrie de payer plus. Les exigences en matière de santé et de sécurité énoncées dans la SB 181 protégeraient les personnes si elles étaient appliquées, mais Robbins et la COGCC agissent de la sorte dans le futur, de manière à susciter des doutes quant à leur mise en œuvre.

    La trisomique

    Le mois dernier, la jeune militante suédoise Greta Thunberg a pris la parole devant le parlement français. C'étaient ses mots: «Je crois que le plus grand danger n'est pas notre inaction. Le véritable danger, c’est lorsque les entreprises et les responsables politiques donnent l’impression que des mesures concrètes sont prises, alors qu’en réalité, presque rien ne se fait en dehors d’une comptabilité intelligente et de relations publiques créatives. "

    C'est malheureux Polis et ses lieutenants n'étaient pas là pour l'entendre.

    https://www.boulderweekly.com/news/the-bad-news-about-sb-181/

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  23. L'inquiétante prophétie de Margaret Thatcher sur l'Union européenne


    August 31st, 2019


    19 septembre 1992 Margaret Thatcher prend la parole à la conférence de CNN sur le développement économique mondial

    - voir clip sur site -
    La fille de l'épicier sur Facebook

    Des sommes énormes devraient être transférées des pays et régions les plus riches vers les pays et les régions les plus pauvres pour leur permettre de supporter la charge. Même alors, le chômage et la migration de masse à travers les frontières maintenant ouvertes suivraient. Et une monnaie unique à part entière ne permettrait aucune échappatoire.

    Les conséquences politiques peuvent déjà être entrevues: la croissance des partis extrémistes, combattant les craintes d'immigration massive et du chômage, offrant une alternative réelle - bien que totalement indésirable - à la classe politique euro-centriste.

    Si, en outre, vous créiez une fédération européenne supranationale et que les citoyens ne pouvaient plus demander des comptes à leurs parlements nationaux, l'extrémisme ne pourrait que se développer davantage.

    Il est temps que les politiciens européens s'assoient et en prennent note. Il est temps d'arrêter leurs interminables tours de sommets - les sommets deviennent rapidement un substitut du processus décisionnel - et d'observer la réalité qui les entoure.

    Il y a un sentiment croissant d'éloignement, une aliénation des gens de leurs institutions gouvernementales et de leurs dirigeants politiques.

    La transcription complète du discours.

    h / t à Steve H qui m'a envoyé ce lien.

    http://joannenova.com.au/2019/08/the-uncanny-prophesy-of-margaret-thatcher-on-the-european-union/#more-65758

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