- ENTREE de SECOURS -



jeudi 8 août 2019

La glace du Groenland fond… le sérieux journalistique aussi Groenland

Le Groenland a perdu 0, 0056 % de sa masse de glace durant le mois de juillet. Les médias en ont fait leurs choux gras.


Par André Heitz.
8 AOÛT 2019


C’est CNN qui a échauffé les esprits dans les rédactions hexagonales et porté des cerveaux à ébullition avec le réchauffement climatique absolument ca-tas-tro-phi-que.

Son titre – « Greenland’s ice sheet just lost 11 billion tons of ice – in one day » 


(la couche de glace du Groenland a perdu 11 milliards de tonnes de glace – en un seul jour) – a été repris sans nuance et même sans réfléchir. Tout comme la comparaison avec 4,4 millions de piscines olympiques.

DES TONNES ET DES TONNES, OU L’INCULTURE SCIENTIFIQUE

Enfin, pourquoi réfléchirait-on dans une rédaction ? Puisque CNN l’a écrit, il suffit de traduire… C’est ainsi que le journal Le Monde – loin d’être le seul dans cette galère – titre : « En une journée, onze milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland »


, et écrit en chapô : « La calotte glaciaire fond trois fois plus vite qu’en temps normal, impactée par le réchauffement climatique. »

Mais la short ton états-unienne équivaut à 0,907185 tonne métrique, de sorte que le chiffre exact de glace perdue et devant finir sous forme d’eau dans la mer est de 10 milliards de tonnes.

Le journaliste de CNN a cité Mme Ruth Mottram, de l’Institut météorologique danois et a bien fait la conversion de tonnes métriques en (short) tons. Nos journalistes hexagonaux à l’extraordinaire (in)culture scientifique n’ont pas fait la conversion inverse en pompant de CNN… 


(Source)

Il y a une petite vidéo de CNN sur Youtube en français. La conversion a été faite… 


REMONTEZ LE NIVEAU, SVP !

Non, il ne faut pas relever le niveau des mers, censé monter tout seul, mais le niveau qualitatif de l’information.

Ne prenons cependant pas ombrage de cette erreur évitable mais somme toute sans grande conséquence. Il y a certainement une large part de doigt mouillé – trempé dans l’eau de fonte glacée ? – dans l’estimation du volume perdu. Mais cela illustre une fois de plus la pertinence de l’appel du collectif NoFakeScience. 


En bref et dans cet horrible langage inclusif :

- « Nous, scientifiques, journalistes et citoyen·ne·s préoccupé·e·s, lançons un cri d’alerte sur le traitement de l’information scientifique dans les médias, ainsi que sur la place qui lui est réservée dans les débats de société. À l’heure où la défiance envers les médias et les institutions atteint des sommets, nous appelons à une profonde remise en question de toute la chaîne de l’information, afin que les sujets à caractère scientifique puissent être restitués à tous et à toutes sans déformation sensationnaliste ni idéologique et que la confiance puisse être restaurée sur le long terme entre scientifiques, médias et citoyen·ne·s. »

CLIMAT OU MÉTÉO ?

En matière de « déformation sensationnaliste [et] idéologique », nous sommes servis : c’est prétendument l’effet du changement climatique selon le bon principe qui veut qu’on lui doit les vagues de chaleur, la météo étant incriminée pour les vagues de froid.

La vidéo de CNN évoque certes « [l]’alarmante fonte des glaces au Groenland » en introduction mais évoque ensuite « la vague de chaleur qui a envahi l’Europe et l’Arctique ». Preuve est faite qu’il y a des journalistes qui savent résister à la collapsologie.

On admirera aussi cette « information » dans le Monde :

« Les scientifiques ont enregistré des températures, pas encore confirmées, de 2,7 °C à 3000 mètres d’altitude jeudi qui constitueraient un record. »

ENCORE PLUS FORT…

LCI fait encore plus fort avec « Le Groenland a perdu 12,5 milliards de tonnes de glace le 1er août ». 


Ça doit être le chiffre inflation comprise ; en fait non, c’est le taux d’ablation ; une partie n’est pas liée à la température ainsi qu’on peut le déduire du gazouillis suivant, pourtant copié :


L’hystérie bat son plein, tout comme le copier-coller. Ainsi, les 160 gigatonnes (milliards de tonnes) de glace fondues en juillet représentent « comme l’a observé le météorologue Eric Holthaus dans Rolling Stone, de quoi recouvrir toute la Floride d’1,80 mètre d’eau. » Combien sur la ville de Paris ? Donnons la solution : en gros 1600 mètres. Ou encore :

« Pour l’instant, la fonte de 2019 a causé une augmentation du niveau des mers de 0,65 mm, selon le climatologue, qui ajoute que de telles anomalies étaient prévues pour 2050… avec le scénario le plus pessimiste du Giec. »

Il s’agit de la fonte totale depuis le début de l’année ou, plus précisément, depuis début mai (la fonte commençant normalement fin mai comme cela est abondamment précisé par les prêcheurs d’apocalypse). Tremblez quand même, braves lecteurs de LCI :

« La calotte glaciaire est […] épaisse de plusieurs kilomètres en moyenne et, même à ce rythme très inquiétant, la fonte du Groenland prendrait plusieurs siècles (et ferait monter de 7 mètres le niveau des océans, noyant des régions entières). »

Le Point se limite au Groenland : en introduction de son « Au Groenland, 11 milliards de tonnes de glace fondent en une journée » :

« Le constat est sans appel. Après des mois de températures excessivement élevées, une catastrophe écologique frappe le Groenland. »

TOUTE PROPORTION GARDÉE, UN GLAÇON

Redevenons sérieux… Ce dont on parle, c’est d’un épisode de fonte très exceptionnel dû à une vague de chaleur très exceptionnelle – dont on ne pourra dire que dans quelques années, voire décennies, si elle résulte ou non des changements climatiques. Pour le moment, il faut en rester à la météo.


Et la situation est en train de retourner à la normale.


L’Antarctique subit son hiver. Quel est le bilan à court terme entre les pertes du Groenland et les gains de l’Antarctique ? Personne ne s’y est intéressé… mais au moins un climatologue a calculé une augmentation du niveau des mers tout à fait théorique sans préciser les limites de son assertion. Bientôt, il neigera à nouveau sur le Groenland et de la glace se formera. Quel sera le bilan pour le Groenland à court et plus long terme ? On en reste aux conjectures, mais les pronostics favorisent la fonte, tout comme les évaluations.


NE JAMAIS OUBLIER LES ORDRES DE GRANDEUR

Concluons sur une question d’ordres de grandeur : les 160 gigatonnes de glace représentent 160 kilomètres cubes. Le lac Léman fait 89 kilomètres cubes, le débit annuel du Rhône 54 kilomètres cubes.

C’est certes beaucoup par rapport à une perte de masse de 286 ± 20 gigatonnes/an sur 2010-2018, soit six fois plus depuis les années 1980.

Mais le volume total de glace du Groenland est de 2,85 millions de kilomètres cubes. La perte cumulée de juillet représente donc 0,0056 %. C’est ce que LCI appelle un « rythme très inquiétant » et le Point une « catastrophe écologique »…

À la mi-juin déjà, les médias s’étaient enflammés, le Groenland ayant alors perdu 2 kilomètres cubes de glace en un jour. Certains d’entre eux n’avaient pas hésité à « préciser » que cela faisait 40 % du volume total des glaces du Groenland…

Et le 14 juillet 2019, le Figaronautisme titrait : « Une montée des océans de 2 mètres plausible d’ici 2100 »… alors que la « prédiction médiane [d’un collectif de chercheurs] est de 69 cm dans un schéma optimiste, et de 111 cm dans la trajectoire actuelle, par rapport à 2000 » – trajectoire annoncée à + 5°C.


Devant ces hyperboles à propos de la fonte des glaces on ne peut qu’être confond

28 commentaires:

  1. Pourquoi ne faut-il s'affoler d'une 'telle situation' émanant du magma présent sous nos pieds ?

    Parce que le magma (constituant vital à toutes planètes) FAIT CE QU'IL VEUT ! (ET NOUS N'Y SOMMES POUR RIEN !!).

    Le noyau terrestre est constitué d'une forme de boule de fer en fusion. Cet état ferrique constitue la gravité d'une planète (échappée lors du 'big-bang' sous forme de morceau de fer incandescent tournoyant dans l'espace glacial), cette éjection pris peu à peu la forme 'planétaire' (et non météoridale) que nous connaissons. Puis, ce brasier céleste rencontra (un jour un mardi ?) une forme de glace voyageant dans l'intersidéral (ni trop grosse pour en éteindre la lune ni trop, ni trop petite pour s'évaporer) cette étoile dans le 'firmament'. La glace fondit et s'évapora jusqu'aux limites de l'espace glacé. Là, elle retomba (gravité terrestre) vers ce foyer puis se réévapora jusqu'à ce que elle put s'y adjoindre en tant que mers & océans. Là démarra la vie sur la planète qui s'appela plus tard Terre.

    Cette continuation d'État embryonnaire chauffa les bassins d'où s'évaporèrent divers produits hyper toxiques (pour la plupart recyclés en mers et océans) ainsi que d'autres volcans terrestres qui couvrirent (en leurs temps) le ciel qui se refroidit. Puis, l'accalmie revint et, des animaux apparurent sur les terres émergées ainsi que la vie sous-marines et sous océanique.

    La fonte des glaciers des pôles est due aux sources chaudes activées en tout endroit. D'où la fonte des glaciers par en-dessous qui détache parfois ces masses gelées qui s'en vont flotter sur les courants maritimes et océaniques.

    Donc rien de plus que la nature qui dirige et dont les petits êtres vivants (sur terre ou sous l'eau) n'en sont nullement responsables de recycler indéfiniment les productions terrestres et sous l'eau qui la compose.

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  2. Quelques mots sur les armes à feu et la liberté personnelle


    le 8 août 2019
    Judge Andrew P. Napolitano.


    Les meurtres de masse perpétrés le week-end dernier à El Paso (Texas) et à Dayton (Ohio) ont généré une avalanche de paroles sur tout, du contrôle des armes à feu à la maladie mentale, en passant par le nationalisme blanc. La plupart de ces paroles ont trait au droit de garder et de porter les armes comme si c'était un cadeau du gouvernement. Ce n'est pas.

    La Cour suprême a statué à deux reprises au cours des 11 dernières années sur le fait que le droit de garder et de porter les armes est une liberté individuelle et apolitique. C'est la plus haute catégorie de liberté reconnue par la loi. Cela s'apparente à la liberté de pensée, de parole et de personnalité. Cela signifie que la cour a reconnu que les rédacteurs ne nous ont pas conféré ce droit. Au contraire, ils ont reconnu son existence comme une extension de notre droit humain naturel à la légitime défense et ils ont interdit au gouvernement - aux États et au gouvernement fédéral - de l'enfreindre.

    Il serait extrêmement injuste, profondément anticonstitutionnel et historiquement anti-américain pour les droits des citoyens respectueux des lois - "de rendre ce fusil que vous possédez légalement et de l'utiliser à des fins sécuritaires parce que d'autres personnes ont utilisé ce même type d'arme à des fins criminelles" - être affaibli le nom de la sécurité publique.

    Ce serait aussi irrationnel. Une personne disposée à tuer des innocents et à se faire tuer par la police tout en le faisant n'aurait aucun scrupule à violer une loi fédérale ou de l'État interdisant la possession de l'arme qu'il était sur le point d'utiliser.

    Avec tout cela en toile de fond et l'angoisse du pays provoquée par la mort massive d'innocents, les autorités fédérales et les États doivent faire face à un choix entre une restriction brutale, mais populaire, d'une forme de possession d'armes à feu et la prise de conscience rationnelle et rationnelle que davantage d'armes les mains de ceux qui sont correctement formés signifient moins de criminalité et plus de sécurité.

    Le gouvernement peut-il, selon la Constitution, interdire les types de fusils utilisés par les meurtriers d'El Paso et de Dayton ? En un mot: Non. Nous le savons parce que, dans le premier avis de la Cour suprême, défendant le droit individuel de garder et de porter les armes, le tribunal a défini le type d’armes que protège le deuxième amendement. La cour a jugé que le deuxième amendement protégeait la propriété individuelle des armes que l'on pouvait porter et qui avaient le même degré de sophistication que les méchants - ou le gouvernement.

    Le gouvernement ? Oui, le gouvernement. C'est parce que le deuxième amendement n'a pas été écrit pour protéger le droit de tirer des cerfs. Il a été écrit pour protéger le droit de tirer sur les tyrans et leurs agents quand ils ont volé la liberté ou des biens à la population. Si vous ne me croyez pas à ce sujet, lisez la Déclaration d'indépendance. Cela justifie la violence contre le gouvernement britannique à cause de ces vols.

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  3. Les gouvernements sont les plus grands tueurs de masse de la planète. Qui peut prendre sans crainte l'une de ses menaces pour émasculer notre droit de défendre nos libertés personnelles ?

    En théorie, tout cela était connu du président Donald Trump lorsqu'il s'est adressé à la nation lundi dernier et a attribué les massacres du week-end à la maladie mentale, à la liberté d'exprimer des idées odieuses sur Internet et à des jeux vidéo violents. Il aurait dû consulter ses avocats avant de parler.

    La loi fédérale interdit aux enregistrements de déficiences mentales, sauf s'ils entraînent une institutionnalisation involontaire, de pénétrer dans les bases de données du gouvernement consultées lors de la vérification des antécédents. Et la Cour suprême a déjà statué que le gouvernement ne peut censurer, interdire ou punir les opinions exprimées sur Internet ou les jeux qui y sont disputés.

    Puis il a condamné la haine. Croyez-vous ses condamnations ? Après tout, il a félicité les suprémacistes blancs de Charlottesville, en Virginie, en 2017, de "bonnes personnes", même si l'un d'entre eux a plaidé coupable du meurtre au premier degré d'une jeune femme noire et, bien que candidat et plus tard, en tant que président, il a affirmé que le sud-ouest des États-Unis était "envahi" et "infesté" par les Hispaniques.

    Cette idéologie de la suprématie blanche - "Repoussons les envahisseurs hispaniques parce que les autorités fédérales ne le feront pas" - résonne dans le manifeste du tueur El Paso, qu'il a publié environ 20 minutes avant de commencer à tuer. Cette idéologie est beaucoup plus répandue que la plupart des Américains ne le réalisent. Le FBI a récemment démontré cela. Cette forme de haine des personnes en raison de leurs caractéristiques immuables engendre la violence.

    Nous savons que certains d'entre nous aiment détester. C'est leur droit, mais ils n'ont pas le droit d'agir violemment au-delà de leurs pensées perverses. Et tout le monde a le droit de repousser de telles violences en utilisant des armes à feu.

    Le président a également offert son soutien aux lois du "drapeau rouge". Ces lois horribles permettent à la police ou aux tribunaux de saisir les armes jugées dangereuses. Les lois du drapeau rouge sont inconstitutionnelles. La présomption d'innocence et l'exigence d'une procédure régulière de faute démontrable comme condition préalable à toute peine ou sanction interdisent ensemble la perte de liberté en raison de ce qui pourrait arriver à l'avenir.

    En Amérique, nous ne punissons pas une personne et ne privons personne de la liberté sur la base de la peur de ce que cette personne pourrait faire. Lorsque les Soviétiques ont utilisé un témoignage psychiatrique pour prédire un comportement criminel, le président Ronald Reagan l'a condamné. Maintenant, le président le veut ici.

    Les États-Unis ne sont pas la Nouvelle-Zélande, où une législature nationale, animée par la peur et provoquée par une tragédie, peut porter atteinte aux libertés fondamentales à la majorité des voix. En Amérique, ni le Congrès ni les États ne peuvent interdire les armes de poing ou les fusils qu’ils veulent interdire ou porter atteinte au droit de les posséder.

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  4. Le gouvernement ne peut pas plus s'immiscer dans les droits du deuxième amendement qu'il ne peut enfreindre d'autres droits. S'il n'en était pas ainsi, aucune liberté - parole, presse, religion, association, légitime défense, vie privée, voyages, propriété - serait à l'abri d'une effrayante majorité.

    C'est pourquoi nous avons une constitution.

    http://www.judgenap.com/post/a-few-words-about-guns-and-personal-liberty

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  5. Silence ! On vous écoute


    le 7 août 2019


    Des millions de personnes ayant un téléphone cellulaire ou une smartwatch ou encore abonnés à Amazon-Prime sont espionnés 24 heures sur 24. Si j’ai mentionné Amazon ne sont espionnés que les clients qui ont un abonnement télévision via cette entreprise et disposent donc de l’assistant vocal Alexa et si j’ai mentioné Apple ne sont espionnés que les clients ayant installé l’assistant vocal Siri sur leur smatphone ou leur smartwatch. Quand vous êtes bien tranquille dans votre chambre et que vous honorez votre partenaire votre smartphone vous espionne et analyse la signification des mots que vous prononcez. Apple connait l’endroit où vous vous trouvez par géolocalisation et quel vocabulaire intime vous utilisez. Chez votre médecin, avec votre smartphone dans votre poche, Apple – pour votre bien – suit la conversation que vous partagez avec lui si vous n’avez pas éteint votre téléphone, geste que peu de personnes effectuent au cours de la journée ou même la nuit.

    Cet accès direct à la vie privée est ensuite traité par Apple ou Amazon pour déterminer un profil de votre personnalité incluant un éventail d’aspects de votre vie privée, très privée, comme votre santé, votre activité sexuelle, les drogues illicites (ou non) que vous utilisez et où et comment vous vous les procurez. Cet obscur aspect de l’activité d’Apple a été révélé par un employé de la firme au sujet de l’assistant Siri et ce n’est pas une invention de la part des journalistes du Guardian qui ont reçu ces informations très confidentielles. L’assistant Siri peut être activé par erreur car la reconnaissance vocale ne peut pas être toujours parfaite. Techniquement l’analyse vocale ne dure jamais plus de 30 secondes mais cette durée est largement suffisante pour qu’une analyse postérieure permette de se faire une idée précise de l’objet d’une conversation. L’utilisateur est pourtant persuadé que l’assistant Siri n’est activé que sur sa demande. Or cette marge d’incertitude de la reconnaissance vocale, reconnue par Apple et conforme au contrat de confidentialité de l’utilisation approuvé par l’utilisateur avec ses identifiants, est utilisée à des fins pouvant être à juste titre considérées comme des intrusions dans la vie privée.

    Google avec son application Google Assistant et Amazon avec son assistant Alexa ont reconnu pouvoir « écouter » leurs clients et, dans les faits, effectivement écouter et analyser au moins 1 % des conversations. Apple prétend que ce qui se passe avec ses iPhone ou ses smartwatch (35 % du marché mondial des montres connectées) reste dans les iPhones et les smartwatch, à l’évidence ce n’est pas le cas selon les déclarations de cet employé de la firme.

    Source : The Guardian du 26 juillet 2019. Pas de billet jeudi 8 août.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/07/silence-on-vous-ecoute/

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  6. INFORMATIQUE - MICROSOFT ADMET ÉCOUTER DES CONVERSATIONS

    Des conversations Skype sont écoutées dans le but d'améliorer certains services comme la traduction, justifie Microsoft.


    Créé: 07.08.2019, 23h59

    Le géant de l'informatique Microsoft a confirmé mercredi que certaines conversations d'utilisateurs étaient écoutées par ses prestataires. Le but, selon l'entreprise américaine, est d'affiner les fonctionnalités de traduction vocale offertes par Skype et son assistant numérique Cortana.

    «Microsoft recueille des données vocales pour fournir et améliorer des services de recherche, de commandes vocales, de dictée ou de traduction», a confirmé le groupe, tout en assurant obtenir l'autorisation des clients avant de recueillir leurs données vocales.

    L'entreprise a défendu ses pratiques après les révélations du média Vice selon lesquelles les conversations, tenues sur le service de traduction de Skype et écoutées par les prestataires du groupe, pouvaient toucher à des sujets intimes comme le sexe ou la perte de poids.

    Amazon, Google, Apple

    Microsoft a également soutenu prendre des précautions en matière de protection de la vie privée, notamment en supprimant les informations concernant l'identité des utilisateurs avant de les partager avec les fournisseurs chargés de l'aider à améliorer ses logiciels ou services. Ces prestataires seraient enjoints à respecter les normes de protection de la vie privée établies par la législation européenne.

    Cette révélation est la dernière d'une longue série. En mai dernier, Amazon a annoncé l'ajout de fonctionnalités pour demander à Alexa, son assistant vocal, d'effacer ses enregistrements ou d'aveugler la caméra.

    Google a de son côté suspendu les écoutes dans toute l'Union européenne pour trois mois, après une demande d'une autorité allemande de protection des données.

    La semaine dernière, Apple a aussi interrompu temporairement l'analyse par des employés ou des sous-traitants de conversations enregistrées par son assistant vocal Siri, le temps de «passer en revue» son dispositif. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/high-tech/microsoft-admet-ecouter-conversations/story/12905053

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  7. L'DIOTIE DES NON-SCIENTIFIQUES:

    LE GIEC RECOMMANDE DE MANGER MOINS DE VIANDE

    Le Groupe intergouvernemental d'études sur le climat (GIEC) demande des réaménagements alimentaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.


    08.08.2019, 13h29


    Il faut manger différemment et réduire la viande pour préserver les terres et limiter le changement climatique. Les efforts sur les transports, l'énergie et les usines ne suffiront pas, dit le rapport du GIEC présenté jeudi à Genève. Greenpeace veut une action suisse.

    Tout scénario pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C d'ici à 2100 exige «un changement dans l'utilisation des terres», estiment ces dizaines d'experts internationaux. Les mesures vont de la reforestation aux biocarburants, précise leur rapport sur les liens entre utilisation des terres, sécurité alimentaire et changement climatique.

    Devant la presse, un membre du Groupe intergouvernemental d'études sur le climat (GIEC) a ciblé indirectement le président brésilien, Jair Bolsonaro. Les récents chiffres montrent que la déforestation a été multipliée par quatre en juillet en Amazonie par rapport au même mois de l'année dernière. Cette politique «contredit tout ce qui sort» du rapport du GIEC, a dit l'expert.

    Cette synthèse de 1200 pages démontre aussi que la consommation de viande actuelle et les pertes et gâchis de nourriture, allant de 25 à 30%, exigeront davantage de terres sans diversification des habitudes alimentaires. Alors que graines, fruits, légumes et une nourriture animale durable génèrent peu d'émissions de gaz à effet de serre.

    «Nous ne recommandons pas de changement de régime alimentaire» parce que cette responsabilité n'est pas celle du GIEC, a affirmé le président du groupe, Hoesung Lee. Prudents, ces spécialistes précisent qu'ils ne font que présenter la synthèse de plus de 7000 publications scientifiques, approuvée mercredi par les 195 Etats membres, dont la Suisse, au terme de dizaines d'heures de discussion.

    Doublement de la production de viande

    L'un des experts ajoute toutefois qu'une réduction de la consommation de viande est «une bonne chose», sans chiffrer l'effort à accomplir. De son côté, l'ONG Greenpeace va jusqu'à estimer que cette diminution devrait atteindre 50% dans le monde et même de 70 à 90% en Suisse. Elle souhaite que le Conseil fédéral lance une politique alimentaire qui prenne en compte ces défis.

    Chaque année, les pays riches consomment 100 kg de viande par habitant. A l'inverse, les habitants de pays pauvres en mangent moins de 10 kg par an. Alors que près de 830 millions de personnes sont sous-alimentées, environ 2 milliards sont en surpoids.

    Depuis 1961, la production de viande par habitant mais aussi celle d'huiles végétales a plus que doublé. Toutefois, la consommation diminue de 1% par an depuis quelques années dans certains pays riches, s'est félicité auprès de Keystone-ATS l'un parmi la centaine de responsables du rapport.

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  8. Au total, plus de 70% des terres émergées sont utilisées pour satisfaire les besoins des populations. L'exploitation humaine des sols pour l'agriculture génère jusqu'à un tiers environ des émissions de gaz à effet de serre en prenant en compte les transports et la préparation, et près de la moitié du méthane dégagé.

    Cette activité est responsable de la dégradation de 25% des terres émergées. «Les sols sont sous une importante pression. Ils sont une partie de la solution» sans pour autant être suffisants pour limiter le réchauffement, dit M. Hoesung. Un réchauffement qui multipliera les pluies intenses et les inondations mais aussi la chaleur et les sécheresses.

    Sommet attendu

    Selon le GIEC, des habitudes de nourriture plus durables pourraient contribuer à libérer des millions de km² de terres et, par an, à une diminution de jusqu'à 8 gigatonnes d'équivalents de gaz carbonique d'ici à 2050. Amélioration d'accès aux marchés ou encore émancipation des agricultrices et extension d'accès aux prestations agricoles sont aussi mentionnées.

    Les menaces climatiques dépendront de l'extension de la population et du degré d'augmentation des températures. Les risques d'incendies plus nombreux ou d'instabilité alimentaire sont considérées comme «élevés» avec 1,5°C supplémentaire et «très élevées» avec 2 ou 3°C en plus. Autre problème, un scénario d'une population de 9 milliards de personnes d'ici à 2100 étendrait le prix de certaines denrées de plus de 7% dès 2050.

    Depuis l'ère préindustrielle, la température des surfaces terrestres a augmenté deux fois plus que la moyenne mondiale, de 1,53 °C contre 0,87 °C. La montée des océans renforce aussi la pression sur les terres.

    Les pays doivent se réunir en 2020 pour annoncer des politiques visant à une neutralité d'émissions de gaz à effet de serre. Pour Greenpeace, ils doivent absolument oeuvrer dès le sommet sur climat prévu dans deux mois à New York. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/sciences/giec-recommande-manger-viande/story/20237954

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    1. L'être humain fait partie des animaux carnivores sans quoi sans santé ne ferait que dépérir. L'IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) n'a AUCUN expert, ni scientifique en la matière ni en mode d'alimentation ni en mode climatique.

      (...) La montée des océans renforce aussi la pression sur les terres. (...)

      !!! HAHAHAHAHAHA ! PLUSD CON QUE CA Y A PAS !

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  9. LE CINÉMA SUISSE TABLE SUR LES COPRODUCTIONS

    Alain Berset estime que les coproductions internationales facilitent la distribution de films helvétiques à l'étranger.


    08.08.2019, 14h06


    Les coproductions facilitent la distribution de films suisses à l'étranger et amènent plus de visibilité à la création indigène. Le ministre de la culture Alain Berset* a fait ce constat jeudi à Locarno.

    La Suisse fait partie des Etats européens qui ont la proportion la plus forte de coproductions. Celles-ci sont nécessaires dans un pays qui comprend plusieurs langues et cultures, souligne le Département fédéral de l'intérieur (DFI). L'Office fédéral de la culture les encourage dès lors délibérément.

    En 2018, environ 25 films ont été coproduits avec d'autres pays. Il s'agit de coproductions bi ou trilatérales avec des Etats européens ou extra-européens: Allemagne/Autriche, France, Italie, Belgique, Luxembourg, Canada et Mexique.

    La Suisse a par ailleurs signé l'accord sur les coproductions révisé du Conseil de l'Europe, en vigueur depuis août. Ce document fixe les conditions permettant aux films d'être considérés comme des productions nationales et de profiter d'avantages pour leur exploitation.

    La promotion de l'investissement dans la cinématographie en Suisse (PICS) a aussi enregistré en 2018 une légère augmentation des coproductions minoritaires avec tournage sur le territoire helvétique. L'introduction d'un nouveau système d'appréciation pour l'encouragement à la production cinématographique facilite les coproductions.

    La Suisse est exclue depuis 2014 du programme MEDIA de l'Union européenne visant à soutenir la création audiovisuelle. Les plus gros désavantages découlant de cette exclusion ont été compensés depuis par des mesures de remplacement nationales. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/cinema-suisse-table-coproductions/story/25998215

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  10. Les cinq menaces qui pèsent sur les banques européennes


    14:32 08.08.2019


    Cette année, certaines banques en Europe doivent redoubler d’efforts pour affronter la concurrence et un environnement économique instable, écrit Les Échos, qui dresse un tableau des principaux problèmes à résoudre pour ces établissements.

    Risque du taux négatif et de blanchiment, incertitudes conjoncturelles, évolutions réglementaires, influence des technologies, tels sont les défis majeurs que les banques européennes doivent relever, rapporte le quotidien français Les Échos.

    «Blanchiment» et «fraude fiscale»

    Les amendes liées à la crise des subrimes et aux manipulations des indices Libor et Euribor sont l’un de ces dangers, précise le média. En effet, des banques comme UBS et HSBC sont dans le viseur de certains pays européens qui luttent contre la fraude fiscale et se sont vue infliger des amendes considérables. Le 6 août, la banque britannique a consenti à payer près de 300 millions d’euros pour mettre fin à une enquête pénale pour «blanchiment» et «fraude fiscale» en Belgique. Les établissements financiers Danske Bank et ABN Amro sont aussi dans l’œil du cyclone.

    Évolutions réglementaires

    Depuis la crise financière, les autorités françaises «n'ont cessé de renforcer l'arsenal réglementaire pour discipliner une industrie exposée à des dérives», explique Les Échos. D’après la Banque de France, entre la crise et l’année 2016, les banques françaises ont plus que doublé leurs fonds, à 296 milliards d'euros. Mais ce n’est pas tout.

    Les banques font face à «la transposition des règles prudentielles de Bâle III, qui viendrait augmenter en moyenne de 24 % leurs exigences en capital, soit 135 milliards d'euros», affirme l'Autorité bancaire européenne à laquelle se réfère le quotidien d’information économique et financière.

    «Cet accord se traduirait par une rupture d'égalité des conditions de concurrence et de rentabilité avec les banques américaines, qui verront leurs exigences de capital augmenter de 1,5 % seulement», ont expliqué en juillet les présidents des fédérations bancaires française (FBF) et allemande (BDB) aux Échos.

    Le média précise que d'autres évolutions réglementaires menacent le modèle économique des banques, à savoir DSP2 (paiements), MiFID II (marchés financiers), RGPD (protection des données), etc.

    L’influence des technologies

    Comme l’explique Les Échos, avec la révolution technologique, le «statut d’intermédiaire financier» des banques est en danger.

    «Les forces duales de l'innovation technologique (et des données) et les changements dans l'environnement réglementaire et plus largement sociopolitique ouvrent des pans de ce système d'intermédiation financière à des nouveaux entrants», affirme McKinsey dans un rapport.

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  11. Par exemple, des sociétés telles que PayPal, Stripe ou AliPay, ou encore Facebook avec son portefeuille Calibra, ne cessent de se développent et menacent désormais les établissements bancaires traditionnels.

    «Les banques traditionnelles seront sous pression pour trouver des partenaires ou se réinventer», estime le cabinet de conseil.

    Les «incertitudes conjoncturelles»

    Suite en grande partie à la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), les banques ont profité du fait que le «coût du risque reste collé à un plancher extrêmement bas. Autrement dit, les faillites sont rares, les clients restent solvables, le risque de prêter de l'argent est quasiment nul», indique Les Échos.

    Mais en prenant en considération les incertitudes conjoncturelles observées ces derniers temps, ce système peut faire l’objet de changements. Le 7 août, Commerzbank a déjà vu un doublement du coût du risque en hausse au deuxième trimestre et a mentionné des «cas individuels». En France, Crédit Agricole a aussi observé une hausse de 60 % de son coût du risque.

    Vers le taux négatif ?

    L’un des défis les plus importants pour les banques est de continuer d’enregistrer des bénéfices alors que l’argent est «devenu quasiment gratuit».

    «De fait, sous l'influence du QE (pour «quantitative easing»), les banques qui transforment de la ressource à court terme en crédit à long terme ont vu leurs marges de crédit s'aplatir. Ce n'est pas nouveau mais, dans l'esprit des banquiers, cette période "anormale" était sur le point de se refermer», explique Les Échos.

    Enfin, la BCE a «ouvert la porte» à une nouvelle baisse du taux de dépôts négatif imputé aux réserves excédentaires que les établissements financiers placent auprès d'elle tous les jours.

    https://fr.sputniknews.com/economie/201908081041897247-les-cinq-menaces-qui-pesent-sur-les-banques-europeennes-/

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  12. Apple fait l’objet d’un recours collectif pour avoir écouté des utilisateurs à leur insu


    15:57 08.08.2019


    Des utilisateurs ont intenté un recours collectif contre Apple pour violation de leur droit à la vie privée. Ils exigent que soient effacés les enregistrements de leurs conversations avec l'assistant vocal Siri, que les sous-traitants pouvaient écouter et analyser, ainsi que le versement d’une indemnité, rapporte Bloomberg.

    C'est le premier recours collectif intenté contre Apple concernant l’assistant vocal Siri. Les utilisateurs d’Apple exigent l’effacement des enregistrements de leurs conversations avec l'assistant vocal et le versement d’une indemnité. Un recours collectif a été déposé le 7 août devant un tribunal de la ville de San Jose, limitrophe de San Francisco, et a été renvoyé devant le tribunal du district nord de Californie. En outre, tous ceux qui possèdent les appareils munis de Siri fabriqués au plus tard en 2011 peuvent se joindre à l’action, indique Bloomberg.

    Le contrat d'utilisation d'Apple donne à la société le droit d'enregistrer les propriétaires des appareils lorsqu'ils activent Siri à l'aide de la commande vocale spéciale «Hey, Siri». Selon l’accusation, l'assistant vocal peut être activé par tout son autre que la voix que le smartphone peut considérer comme une commande d’activation. Par exemple, il peut réagir au bruit de la foudre ou même quand une personne lève simplement la main.

    Le 2 août, sous la pression de l’Office de la protection des données de Hambourg, Apple et Google ont temporairement suspendu leur coopération avec les sous-traitants engagés pour améliorer les assistants vocaux. Ceux-ci ont écouté et analysé les enregistrements de leurs utilisateurs, choisis au hasard via les assistants vocaux Siri et Google Assistant.

    Les données obtenues permettaient de former des programmes plus «humains» et de mieux comprendre les demandes. Les représentants d’Apple ont promis de moderniser ce processus dans un souci de sécurité des données personnelles des utilisateurs.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908081041898155-apple-fait-lobjet-dun-recours-collectif-pour-avoir-ecoute-a-leur-insu-des-utilisateurs-avec/

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  13. Croisement homme-singe: sur quoi ces expériences pourraient-elles déboucher ?


    15:12 08.08.2019


    Deux groupes de recherche internationaux, sans lésiner sur les moyens, sont en compétition pour savoir qui créera le premier être viable à partir de cellules de différents animaux.
    En trois ans, les scientifiques ont introduit des cellules de souris dans des rats, et sont parvenus à créer un embryon vivant de porc avec des cellules humaines. Prochain sur la liste? Une chimère homme-singe.

    La course génétique

    En janvier 2017, à 24 heures d'écart, les deux revues scientifiques les plus prestigieuses, Nature et Cell, ont publié des articles relayés ensuite par pratiquement tous les médias mondiaux. Les auteurs du premier étaient des biologistes des universités de Tokyo et de Stanford (Japon et États-Unis), et ceux du second des chercheurs de l'Institut Salk pour les études biologiques (États-Unis) et de l'Université catholique de Murcia (Espagne). Les deux publications traitaient des embryons chimères, entités dont les cellules contiennent l'ADN de plusieurs organismes, le plus souvent de deux, mais parfois de trois, voire de quatre.

    Les chimères ne sont pas des hybrides qui naissent suite au croisement de différentes espèces. Elles apparaissent généralement de manière artificielle, quand des chercheurs introduisent à un moment précis dans l'embryon des cellules souches d'un animal non apparenté. Pour cela, une partie des cellules embryonnaires censées former tel ou tel organe est sélectivement détruite à l'aide du rédacteur génétique CRISPR/Cas9. Des cellules souches d'une autre espèce sont ensuite introduites dans le milieu nutritionnel de l'embryon. Et elles se transforment en organe dont l'ébauche a été détruite.

    Des Japonais ont ainsi su élever des rats avec un pancréas de souris, alors que des Américains et des Espagnols, après s'être entraînés sur des rongeurs, ont créé des embryons viables de porcs avec des muscles humains. Et si le «semi-homme-semi-porc» a été détruit au 28e jour de son développement pour des raisons éthiques, les chercheurs ont permis aux rats d'atteindre l'âge de la maturité. Puis les rongeurs ont été euthanasiés, et leurs pancréas ont été greffés à des souris souffrant de diabète. Les organes n'ont pas été rejetés et les souris ont guéri.

    «Dans toutes ces expériences, il est avant tout question du potentiel de culture d'organes humains dans les animaux. Pour l'instant, ce secteur de médecine générative - la culture d'organes humains précis hors du corps - stagne. Les scientifiques veulent s'assurer expérimentalement que ce domaine a de l'avenir. Les expériences sur les animaux et les cellules embryonnaires humaines sont une étape intermédiaire pour confirmer ou réfuter la possibilité en principe de créer un organe fonctionnel dans un environnement étranger», a expliqué Oleg Goussev, chercheur à l'Institut de recherche physique et chimique RIKEN (Japon) et responsable du laboratoire de biologie de l'extrême de l'Université fédérale de Kazan.

    Partiellement humain

    Cet été, la compétition entre les équipes américano-japonaise et américano-espagnole est passée au niveau supérieur. En juin, les biologistes dirigés par Hiromitsu Nakauchi, professeur à l'Institut de sciences médicales de l'Université de Tokyo ont publié en accès ouvert la version préliminaire de l'article scientifique décrivant leurs expériences sur les cellules de primates.

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  14. Les chercheurs ont introduit avec succès les cellules souches de chimpanzé dans les embryons de macaques rhésus âgés de cinq jours, mais se sont contentés de croiser les celles de l'homme et du singe seulement dans une boîte de Petri. Ce mélange a d'ailleurs formé un tissu cardiaque fonctionnel, mais l'expérience avec les cellules humaines dans un embryon de chimpanzé n'a pas été poursuivie pour des raisons éthiques.

    Un mois plus tard, le professeur Hiromitsu Nakauchi a reçu l'autorisation du gouvernement pour transplanter un embryon animal contenant des cellules humaines dans l'utérus d'une mère-porteuse de rongeur.

    Les biologistes ont l'intention d'introduire des cellules humaines dans un embryon de souris, puis de le transplanter à une femelle adulte et lui permettre d'évoluer après fécondation pendant 14,5 jours. De plus, les chercheurs veulent mener des expériences similaires sur des rats (les embryons passeront 15,5 jours dans l'utérus) et des porcs. Les chercheurs promettent que si le cerveau de l'embryon contenait plus de 30% de cellules humaines, l'expérience serait interrompue. C'est pourquoi il ne faut pas craindre l'apparition de semi-hommes-semi-souris ou semi-porcs.

    Contourner l'interdiction

    De leur côté, les spécialistes de l'Institut Salk et de l'Université catholique de Murcia n'émettent pas de telles réserves. Selon le quotidien espagnol El Pais, ils ont déjà cultivé le premier embryon de singe avec des cellules humaines. Pour cela les biologistes ont dû faire appel à leurs collègues de Chine, pays ayant la législation la plus souple envers les expériences avec les cellules et les embryons humains. D'après le journal, une chimère homme-singe a ainsi été créée dans un laboratoire scientifique chinois.

    La chercheuse Estrella Nunes, qui a participé à l'expérience, a déclaré aux journalistes que les embryons de singe avec des cellules humaines se développaient normalement, mais avaient ensuite été détruits pour des raisons éthiques. Sans préciser le jour de l'interruption.

    «Le but final consiste à créer un organe humain convenant pour une greffe, mais la voie jusqu'à cet objectif est tout aussi intéressante pour les scientifiques», a-t-elle déclaré.

    Selon Oleg Goussev, il n'existe pas de difficultés éthiques particulières dans de telles expériences.

    «Cela fait longtemps qu'il existe des modèles expérimentaux entiers en oncologie, quand une tumeur humaine est cultivée chez les souris afin d'étudier l'effet du microenvironnement. De tels modèles s'appellent xénogreffes. Selon moi, ce sont des choses très proches. Les Japonais essaieront, en utilisant une mère porteuse animale, de cultiver quelque chose de proche des organes à partir des cellules d'embryons humains. Autrement dit, ils prendront des cellules dont le programme est déjà déterminé (formation d'un organe interne - ndlr) pour voir ce qui leur arrivera à l'intérieur de l'animal. Bien évidemment, personne n'a l'intention de créer des hybrides de souris-homme ou de singe-homme. Il est plutôt question de la culture d'organes, voire de tester les perspectives d'une telle idée. En ce qui concerne les élaborations russes en la matière, plusieurs collègues travaillent avec des xénogreffes (y compris l'Université fédérale de Kazan), mais pour des recherches oncologiques. Il semble qu'il n'existe pas de tels projets en termes de biologie du développement de base», explique le chercheur.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201908081041898050-croisement-homme-singe-sur-quoi-ces-experiences-pourraient-elles-deboucher/

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  15. Les femmes autorisées à se baigner seins nus dans les piscines de Barcelone


    14:26 08.08.2019


    Après que l’association Mugrons Lliures a protesté contre le fait qu'une femme avait été obligée de porter les deux parties de son bikini dans une piscine municipale de Barcelone, le conseil de la ville a affirmé qu’aucune règle ne les empêchait de nager topless dans ces lieux publics.

    Le conseil municipal de Barcelone a ordonné à la fin de juillet dernier à toutes les piscines municipales de retirer tout règlement interdisant la pratique du topless, rapporte le journal El Pais.

    Ce décret résulte de la demande de l’association Mugrons Lliures qui a dénoncé cette interdiction comme une discrimination sexuelle après avoir elle-même reçu une plainte.

    La norme vestimentaire en fonction du genre a également été condamnée par l’adjointe au maire Janet Sanz. La fonctionnaire a rappelé que le topless n’avait jamais été interdit et qu’elle souhaitait que toutes les femmes se sentent libres de pouvoir le faire, précise la radio barcelonaise Equinox.

    La consigne a été passée à l’ensemble des piscines municipales.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908081041897384-les-femmes-autorisees-a-se-baigner-seins-nus-dans-les-piscines-de-barcelone/

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  16. Tellement chaud qu'on peut voir ces îlots de chaleur urbains de l'espace


    August 8th, 2019


    Pendant les vagues de chaleur de juin en Europe, la NASA étudiait le «Ecostress» de différentes villes.

    La chaleur dégagée par les pistes de Charles DeGualle est facilement visible de l’espace. (Comme tous les autres endroits idéaux pour installer des thermomètres pour le changement climatique.)

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    h / t à AndyG

    Carte de chaleur de l'UE - Madrid
    La carte de la NASA Ecostress pour Paris | Crédit: NASA / JPL-Caltech

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    Les mains en l'air qui pensent que les thermomètres en 1880 lisaient trop chaud ? N'importe qui…

    Les coups de feu ont été pris tôt le matin:

    Ils montrent à quel point le noyau central de chaque ville est beaucoup plus chaud que le paysage naturel environnant en raison de l'effet d'îlot thermique urbain - résultat des surfaces urbaines stockant et ré-rayonnant de la chaleur tout au long de la journée.

    Le fait que les températures de surface atteignaient de 25 à 30 degrés Celsius tôt le matin indiquait qu’une grande partie de la chaleur des jours précédents était stockée sur des surfaces à forte capacité calorifique (telles que l’asphalte, le béton et l’eau). corps) et incapable de se dissiper avant le lendemain. La chaleur piégée a entraîné des températures encore plus élevées à la mi-journée, dans les 40 degrés Celsius à certains endroits, alors que la vague de chaleur se poursuivait.

    Ainsi, ces dissipateurs de chaleur ont perdu toute leur chaleur toute la nuit et pourtant, ici, ils continuent de rayonner. Même à l'heure du déjeuner le lendemain.

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    Carte de chaleur de l'UE - Madrid
    Carte Rome- Ecostress Heat | Crédit: NASA / JPL-Caltech

    Nice d'entre eux pour marquer les aéroports.

    Voir Milan et Madrid ci-dessous.

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    Carte de chaleur de l'UE - Madrid
    Milan - Ecostress Heat carte | Crédit: NASA / JPL-Caltech



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    Carte de chaleur de l'UE - Madrid
    Madrid - Ecostress Heat carte | Crédit: NASA / JPL-Caltech

    Détecter l’effet îlot de chaleur urbain ne semble pas faire partie de la déclaration de mission?

    COSTRESS a été lancé à la station spatiale l'été dernier et a commencé à collecter ses premières données de chaleur quelques jours seulement après son installation. L’instrument mesure les variations de la température du sol à quelques dixièmes de degré près, avec une précision inégalée: il est capable de détecter les variations de température à différents moments de la journée sur des zones de la taille d’un terrain de football. Ces mesures aident les scientifiques à évaluer la santé des plantes et la réponse aux pénuries d’eau, ce qui peut être un indicateur de la sécheresse future. Ils peuvent également être utilisés pour observer les tendances de la chaleur, détecter les incendies de forêt et détecter l'activité volcanique.

    Pour plus d'informations sur ECOSTRESS, visitez:

    https://ecostress.jpl.nasa.gov

    http://joannenova.com.au/2019/08/we-can-see-the-urban-heat-islands-from-space/#more-65648

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  17. Des scientifiques découvrent un système de plomberie profondément enraciné sous les volcans océaniques


    par l'Université de Cardiff
    8 août 2019


    Un examen des poches de magma contenues dans des cristaux a révélé que les grandes chambres de roche en fusion qui alimentent les volcans peuvent s’étendre à plus de 16 km sous la surface de la Terre.

    La nouvelle étude, publiée aujourd'hui dans Nature, a remis en question notre compréhension de la structure des volcans océaniques, des estimations antérieures suggérant que les chambres magmatiques étaient situées jusqu'à 6 km sous la surface.

    Les chambres magmatiques interconnectées et les réservoirs sont le principal moteur de la dynamique des systèmes volcaniques à travers le monde. La compréhension de leur nature est donc une étape importante pour comprendre comment les volcans sont approvisionnés en magma et, au final, comment ils se déclenchent.

    Les dorsales médio-océaniques, en particulier, constituent le système volcanique le plus important de notre planète, formant un réseau de montagnes sous-marines d'environ 80 000 km de long le long duquel se forment 75% du volcanisme de la Terre.

    Cependant, comme ces volcans sont situés sous des milliers de mètres d'eau et parfois de glace de mer permanente, nous commençons tout juste à comprendre à quoi ressemble l'architecture souterraine de ces volcans.

    On sait qu'il existe des systèmes de plomberie magma sous la surface de la Terre, ce qui peut être considéré comme une série de conduits et de réservoirs magmatiques interconnectés, un peu comme les tuyaux et les réservoirs qui composent les systèmes de plomberie d'une maison. le robinet est un volcan.

    Dans leur étude, l'équipe a analysé des minéraux communs tels que l'olivine et le plagioclase qui ont poussé profondément dans les volcans et qui ont ensuite été éjectés de la crête de Gakkel située sous l'océan Arctique, entre le Groenland et la Sibérie.

    Ces minéraux agissent comme des magnétophones à partir desquels il est possible de mesurer les modifications des conditions physiques et chimiques de l'environnement dans lequel ils se sont développés. De manière critique, l’équipe a pu enregistrer les processus qui se sont produits et à quelles profondeurs ces minéraux ont commencé à se cristalliser dans des réservoirs de magma.

    Auteur principal de l'étude, Ph.D. Emma Bennett, étudiante à la Faculté des sciences de la Terre et des Océans, a déclaré: "Pour calculer la profondeur des réservoirs de magma, nous avons utilisé des inclusions de matière fondue, qui sont de petites poches de magma qui sont piégées dans des cristaux en croissance à différentes profondeurs du système magmatique. Ces poches de la masse fondue contient du gaz carbonique dissous et H2O.

    "Etant donné que la masse fondue ne peut dissoudre autant de gaz carbonique à basse pression qu’elle ne le peut à haute pression, nous pouvons déterminer la pression à laquelle l’inclusion de masse fondue a été piégée et déterminer la profondeur à laquelle la cristallisation a eu lieu, en mesurant la quantité de gaz carbonique présente dans le réservoir pour faire fondre les inclusions.

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  18. "En termes simples, la croissance cristalline dans un environnement magmatique peut être assimilée aux anneaux de croissance d’un arbre; par exemple, une modification de l’environnement chimique entraînera la croissance d’une nouvelle couche de composition cristalline différente.

    "En analysant plusieurs inclusions de matière fondue, nous pouvons commencer à reconstruire l'architecture du système magmatique."

    Cette étude a été la première à utiliser le minéral plagioclase comme indicateur indirect de la profondeur des réservoirs de magma, des études antérieures utilisant l’olivine minérale.

    Les résultats ont montré que les systèmes de plomberie magma au niveau des dorsales médio-océaniques s'étendent à des profondeurs beaucoup plus grandes que prévu. La croûte océanique a normalement une épaisseur d’environ 6 km, et on pensait habituellement que les chambres magma étaient situées ici.

    Cependant, les nouvelles données ont montré que le système de plomberie s'étend sur au moins 16 km de profondeur, ce qui signifie que les chambres magmatiques qui alimentaient les volcans Gakkel Ridge sont situées beaucoup plus profondément dans le manteau.

    https://phys.org/news/2019-08-scientists-uncover-deep-rooted-plumbing-beneath.html

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  19. Les virus ne sont pas tous méchants: certains peuvent réellement protéger notre santé


    par Cynthia Mathew,
    La conversation
    8 août 2019


    Les virus sont principalement connus pour leur nature agressive et infectieuse.

    Il est vrai que la plupart des virus ont une relation pathogène avec leurs hôtes, ce qui signifie qu'ils causent des maladies allant d'un rhume à des affections graves comme le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Ils agissent en envahissant la cellule hôte, en prenant le contrôle de sa machinerie cellulaire et en libérant de nouvelles particules virales qui infectent davantage de cellules et causent des maladies.

    Mais ils ne sont pas tous mauvais. Certains virus peuvent en réalité tuer des bactéries, tandis que d'autres peuvent lutter contre des virus plus dangereux. Donc, comme les bactéries protectrices (probiotiques), nous avons plusieurs virus protecteurs dans notre corps.

    'Phages' protecteurs

    Les bactériophages (ou "phages") sont des virus qui infectent et détruisent des bactéries spécifiques. Ils se trouvent dans la muqueuse des voies digestive, respiratoire et reproductrice.

    Le mucus est un matériau épais ressemblant à une gelée qui constitue une barrière physique contre les bactéries envahissantes et protège les cellules sous-jacentes de l’infection. Des recherches récentes suggèrent que les phages présents dans le mucus font partie de notre système immunitaire naturel, protégeant ainsi le corps humain des bactéries envahissantes.

    Les phages sont en fait utilisés depuis près d'un siècle pour traiter la dysenterie, la sepsie causée par Staphylococcus aureus, les infections à salmonelles et la peau. Les sources précoces de phages pour la thérapie comprenaient les masses d’eau locales, la saleté, l’air, les eaux usées et même les liquides organiques de patients infectés. Les virus ont été isolés à partir de ces sources, purifiés et ensuite utilisés pour le traitement.

    Les phages ont suscité un regain d'intérêt alors que nous continuons à assister à la montée d'infections pharmacorésistantes. Au Royaume-Uni, un adolescent était sur le point de mourir lorsque des phages ont été utilisés avec succès pour traiter une infection grave résistante aux antibiotiques.

    De nos jours, les phages sont génétiquement modifiés. Des souches individuelles de phages sont testées contre les bactéries cibles et les souches les plus efficaces sont purifiées à une concentration puissante. Celles-ci sont stockées sous forme de stocks de bactériophages (cocktails) contenant une ou plusieurs souches de phages et pouvant cibler un large éventail de bactéries, ou sous forme de bactériophages adaptés ciblant des bactéries spécifiques.

    Avant le traitement, un écouvillon est prélevé dans la zone infectée du patient, mis en culture au laboratoire pour identifier la souche bactérienne et testé sur les stocks de phages thérapeutiques. Le traitement peut être administré par voie orale en toute sécurité, appliqué directement sur des plaies ou des lésions bactériennes, ou même étendu sur des surfaces infectées. Les essais cliniques pour l'administration intraveineuse de phages sont en cours.

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  20. Les infections virales à un jeune âge sont importantes pour assurer le bon développement de notre système immunitaire. De plus, le système immunitaire est continuellement stimulé par des virus systémiques à des niveaux bas suffisants pour développer une résistance à d'autres infections.

    Certains virus que nous rencontrons protègent les humains contre l'infection par d'autres virus pathogènes.

    Par exemple, les virus de l'herpès latents (non symptomatiques) peuvent aider les cellules tueuses naturelles humaines (un type spécifique de globules blancs) à identifier les cellules cancéreuses et les cellules infectées par d'autres virus pathogènes. Ils arment les cellules tueuses naturelles d'antigènes (une substance étrangère pouvant provoquer une réponse immunitaire dans le corps) qui leur permettront d'identifier les cellules tumorales.

    Il s’agit à la fois d’une tactique de survie permettant aux virus de durer plus longtemps au sein de leur hôte et de se débarrasser des virus concurrents pour les empêcher d’endommager l’hôte. À l'avenir, des versions modifiées de virus tels que ceux-ci pourraient potentiellement être utilisées pour cibler les cellules cancéreuses.

    Le pegivirus C ou GBV-C est un virus qui ne provoque pas de symptômes cliniques. Plusieurs études ont montré que les patients VIH infectés par le GBV-C vivent plus longtemps que ceux qui n'en avaient pas. Le virus ralentit la progression de la maladie en bloquant les récepteurs de l'hôte nécessaires à l'entrée du virus dans la cellule et favorise la libération d'interférons et de cytokines de détection du virus (protéines produites par les globules blancs qui activent l'inflammation et éliminent les cellules infectées ou les agents pathogènes).

    Dans un autre exemple, il a été démontré que les norovirus protégeaient l’intestin de souris lorsqu’elles recevaient des antibiotiques. Les bactéries intestinales protectrices tuées par les antibiotiques ont rendu les souris vulnérables aux infections intestinales. Mais en l'absence de bonnes bactéries, ces norovirus ont pu protéger leurs hôtes.

    L'avenir des virus thérapeutiques

    La technologie moderne nous a permis de mieux comprendre la complexité des communautés microbiennes faisant partie du corps humain. En plus des bonnes bactéries, nous savons maintenant que des virus utiles sont présents dans les intestins, la peau et même le sang.

    Notre compréhension de cette composante virale en est à ses balbutiements. Mais cela nous aide énormément à comprendre les infections virales et, surtout, à lutter contre les mauvaises. Cela pourrait également éclairer l'évolution du génome humain, les maladies génétiques et le développement des thérapies géniques.

    https://phys.org/news/2019-08-viruses-nasty-health.html

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  21. Combattre une puissante herbe


    par American Chemical Society
    7 AOÛT 2019


    Les mauvaises herbes sont embêtantes dans n'importe quelle situation. Maintenant, imaginez une mauvaise herbe si gênante qu’elle a muté pour résister à plusieurs herbicides. Palmer Amaranth, un membre de la famille des amarante, s'étend à travers les États et gagne en force. Si les agriculteurs et les scientifiques spécialistes des mauvaises herbes ne parviennent pas à trouver une nouvelle solution, les rendements des cultures pourraient fortement baisser, selon un article de Chemical and Engineering News (C & EN), hebdomadaire d'information de l'American Chemical Society.


    Les scientifiques qualifient Palmer amaranth de "changeur de jeu" en raison de sa capacité à développer rapidement une résistance aux herbicides, notamment le glyphosate, affirme le rédacteur en chef du magazine Business, Melody Bomgardner. Contrairement aux autres mauvaises herbes qui ont développé une résistance, l'amarante ne paie pas de «sanction de mise en forme» pour l'adaptation, mais prospère et produit de nouvelles générations de plantes résistantes. Une seule femelle amarante Palmer peut produire jusqu'à 1 million de graines. La mauvaise herbe remplace les cultures pour le soleil, l'eau et les nutriments, avec le potentiel de réduire considérablement le rendement de cultures telles que le maïs et le soja.

    Parce que la mauvaise herbe est si polyvalente et se propage si rapidement, les scientifiques s’efforcent de trouver rapidement des solutions. Ils veulent identifier les gènes ou les mécanismes qui causent la résistance, ce qui pourrait conduire à des recommandations plus spécifiques pour les herbicides. Contrairement à la plupart des mauvaises herbes, l'amarante Palmer est dioïque, avec des plantes mâles et femelles. Les experts pourraient un jour introduire des mauvaises herbes modifiées avec du pollen ne produisant que des plantes mâles, ce qui pourrait éventuellement provoquer un effondrement de la population. Pour le moment, afin de maîtriser les mauvaises herbes nuisibles, les agriculteurs sont encouragés à utiliser une combinaison d'herbicides pré et post émergents, ainsi que d'autres stratégies, telles que la plantation de cultures de couverture d'hiver et la mise en œuvre d'approches de rotation des cultures.

    https://phys.org/news/2019-08-mighty-weed.html

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  22. La couverture de l'actualité partisane a un impact plus important sur les téléspectateurs sans forte préférence pour les médias


    par Peter Dizikes,
    Institut de technologie du Massachusetts
    8 août 2019


    C'est une question classique dans la politique contemporaine: la couverture partisane des médias d'information façonne-t-elle les idéologies des gens ? Ou bien les gens décident-ils de consommer des médias politiques qui correspondent déjà à leurs convictions ?

    Une nouvelle étude dirigée par des politologues du MIT aborde cette question de front et aboutit à une conclusion nuancée: si les médias partisans ont effectivement un "impact fortement persuasif" sur les attitudes politiques, comme l'écrivent les chercheurs dans un article récemment publié, la couverture médiatique a un impact plus important sur les personnes sans préférence marquée pour les médias partisans que pour les personnes à la recherche de médias partisans.

    En bref, certains types de médias politiques touchent un éventail de téléspectateurs de différentes manières et à des degrés divers. Ainsi, si l’influence de l’information partisane est réelle, elle a aussi ses limites.

    "Différentes populations vont réagir différemment aux médias partisans", a déclaré Adam Berinsky, professeur de sciences politiques à Mitsui et directeur du laboratoire de recherches sur les expériences politiques (PERL) du MIT, et co-auteur de l'étude.

    "La persuasion politique est difficile", ajoute Berinsky. "Si c'était facile, le monde serait déjà très différent."

    Le document, "Persuader l’ennemi: estimer les effets persuasifs de médias partisans avec un choix de préférences et d’assignations de préférences", est désormais disponible à l’avance en ligne auprès de l’American Political Science Review.

    Outre Berinsky, les auteurs sont Justin de Benedictis-Kessner Ph.D. '17, professeur adjoint de sciences politiques à l'université de Boston; Mathew A. Baum, professeur à la Harvard Kennedy School; et Teppei Yamamoto, professeur associé au département de science politique du MIT.

    Résoudre le problème

    Une littérature substantielle en sciences politiques a débattu de la question de l'influence des médias; certains chercheurs ont affirmé que les médias partisans façonnaient de manière significative l'opinion publique, mais d'autres ont soutenu que la "diffusion sélective", dans laquelle les gens regardent ce avec quoi ils étaient déjà d'accord, prédominait.

    "C'est un problème vraiment délicat", dit Berinsky. "Comment démêlez-vous ces choses ?"

    La nouvelle recherche vise à le faire, en partie, en désagrégeant les téléspectateurs. L'étude consiste en une série d'expériences et d'enquêtes analysant les réponses de sous-groupes plus petits, divisés en fonction des préférences de consommation des médias, de l'idéologie, etc.

    Cela permet aux chercheurs de démêler les problèmes de cause à effet liés à la consommation des médias en examinant plus particulièrement l'impact des médias sur des personnes aux idéologies différentes et aux différents niveaux de volonté de voir les médias. Les chercheurs ont qualifié cette approche de conception de choix et d'assignation de préférence, ou PICA.

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  23. Par exemple, une expérience de l’étude a donné aux participants la possibilité de lire des messages Web provenant de la chaîne conservatrice Fox News; MSNBC, qui présente plusieurs émissions dans une direction nettement plus libérale-gauche; ou le réseau alimentaire. Les autres participants ont été assignés à regarder l'un des trois.

    En examinant les réponses des téléspectateurs au contenu, les chercheurs ont constaté que les personnes qui choisissaient de lire des documents provenant de chaînes d'actualités partisanes étaient moins influencées par le contenu. En revanche, les participants qui étaient attirés par le réseau Food, mais devaient regarder les informations par câble, étaient davantage influencés par le contenu.

    Quelle est la taille de l'effet ? Les chercheurs ont constaté que, sur le plan quantitatif, une seule exposition à des médias partisans peut changer l'opinion d'un citoyen relativement non politique d'un montant égal à un tiers du fossé idéologique moyen existant entre les partisans de droite et de gauche.

    Ainsi, l’influence des nouvelles sur le câble dépend de la personne qu’elle atteint. "Les gens réagissent différemment en fonction de leurs préférences", explique Berinsky.

    Et bien que l’impact des nouvelles sur les chaînes câblées partisanes sur les personnes qui choisissent de les regarder soit plus petit, il existe, ont constaté les chercheurs. Par exemple, dans le cadre d'une autre expérience de l'étude, les chercheurs ont testé les effets des actualités par câble sur les opinions des téléspectateurs sur la législation relative à la marijuana. Même parmi les téléspectateurs réguliers par câble, le contenu partisan a influencé le point de vue des gens.

    Dans l’ensemble, selon Yamamoto, la méthode PICA est nouvelle parce qu’elle "nous permet de tirer des conclusions sur ce qui n’est jamais directement observable", c’est-à-dire l’impact des médias partisans sur les personnes qui choisiraient normalement de ne pas la consommer.

    "La plupart des gens ne veulent tout simplement pas de nouvelles"

    Pour situer les conclusions dans le contexte des téléspectateurs quotidiens aux États-Unis, considérons les récentes audiences du Congrès au cours desquelles l’avocat spécial Robert Mueller a témoigné au sujet de son enquête présidentielle. Fox News a dominé les cotes de câblodistribution avec une moyenne de 3 millions de téléspectateurs pendant la majeure partie de la journée, tandis que MSNBC avait une moyenne de 2,4 millions de téléspectateurs. Au total, 13 millions de personnes ont regardé. Mais le Super Bowl, par exemple, attire régulièrement environ 100 millions de téléspectateurs.

    "La plupart des gens ne veulent tout simplement pas être exposés aux informations politiques", note Berinsky. "Ce ne sont ni des gens ni des citoyens mauvais. En théorie, une démocratie fonctionne bien lorsqu'on peut ignorer la politique."

    Par conséquent, l’absence d’intérêt général pour la politique a pour conséquence implicite que toute expérience acquise par les médias partisans peut avoir une influence relativement plus grande, puisque cette croissance s’appliquerait à des consommateurs d’informations autrefois irréguliers, qui pourraient être plus facilement influencés. Encore une fois, cependant, de tels gains d’audience risquent d’être limités, du fait de la réticence de la plupart des Américains à consommer des médias partisans.

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  24. "Nous avons seulement appris que ces personnes sont persuadables parce que nous leur avons fait regarder les informations", explique Berinsky.

    D'autres spécialistes du domaine estiment que cet article constitue un ajout précieux à la littérature sur l'influence des médias. Kevin Arceneaux, professeur de sciences politiques Thomas J. Freaney et directeur du Behavioral Foundations Lab de la Temple University, a déclaré que l'étude "représente un important progrès méthodologique dans l'étude des effets sur les médias".

    Selon M. Arceneaux, les chercheurs "démontrent de manière convaincante que les médias d'information partisans ont les effets les plus importants parmi les personnes qui ont tendance à éviter de consommer des informations", et suggèrent certaines implications possibles du paysage médiatique dans son ensemble.

    Pour les personnes qui suivent la politique, suggère-t-il, le fait de disposer de nombreuses options d'actualités pourrait "atténuer les effets persuasifs et polarisants des médias d'information partisans"; dans le même temps, les médias sociaux pourraient être "une source importante de polarisation" en introduisant certaines personnes aux informations. Arceneaux note également que des recherches plus poussées sur les effets des nouvelles partisanes "contreattitudinales" - un contenu allant à l'encontre des convictions des consommateurs - éclaireraient davantage la dynamique de l'influence des médias.

    https://phys.org/news/2019-08-partisan-news-coverage-bigger-impact.html

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  25. Des chercheurs étudient la physique de la marche sous-marine


    par l'Université d'Akron
    8 août 2019


    Il y a environ 360 millions d'années, des créatures sont sorties de l'eau sur la terre ferme et sont devenues les premiers animaux terrestres. La colonisation de la terre par des animaux est peut-être l’un des plus grands événements évolutifs de l’histoire de la vie, mais notre compréhension de la physique de cet événement est limitée. Le professeur Henry Astley, Ph.D., de l'Université d'Akron (UA) cherche des réponses.

    Déterminer quelles forces dictent la marche sous-marine répondra aux questions d'évolution, donnera un aperçu des animaux d'aujourd'hui et fournira aux ingénieurs des informations précieuses qui conduiront à des robots de marche sous-marins plus efficaces et élégants. Ces robots pourraient avoir d’innombrables applications, qu’il s’agisse de forages sous-marins, de secours d’urgence ou d’exploration.

    Les animaux marchaient sous l'eau bien avant de marcher sur la terre ferme. Astley souhaite mieux comprendre ce prédécesseur comportemental, raison pour laquelle il se lance dans un nouveau projet visant à étudier ce mystère scientifique. Astley a reçu de la National Science Foundation (NSF) une subvention de 297 267 $ sur deux ans, EAGER (Subventions pour la recherche exploratoire), pour l’aider dans son périple dans ces eaux inexplorées. Son projet, "Premières étapes: Dynamisme et contrôle de la marche sous-marine", a obtenu le financement EAGER, qui est utilisé par la NSF pour soutenir les travaux exploratoires à ses débuts sur des idées ou approches de recherche non testées, mais potentiellement transformatrices.

    Astley est professeur assistant de biologie et de science des polymères. Son laboratoire se concentre sur la biomécanique du mouvement des animaux sur un terrain non structuré. En tant que membre du corps professoral du réputé Centre de recherche et d'innovation en biomimétrie (BRIC) d'UA, Astley étudie les animaux pour résoudre des problèmes humains.

    "Personne n'a jamais vraiment exploré la physique de la marche sous-marine", explique le Dr Henry Astley, professeur de biomimétrie à l'Université d'Akron. Déterminer quelles forces dictent la marche sous-marine répondra aux questions d'évolution, donnera un aperçu des animaux d'aujourd'hui et fournira aux ingénieurs des informations précieuses qui conduiront à des robots de marche sous-marins plus efficaces et élégants. Ces robots pourraient avoir d’innombrables applications, qu’il s’agisse de forages sous-marins, de secours d’urgence ou d’exploration.

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  26. "Personne n'a jamais vraiment pénétré dans la physique de la marche sous-marine", déclare Astley. La marche sous-marine peut s’expliquer comme une combinaison de marche et de natation terrestres. Cette fusion unique de mouvements crée des défis pour les chercheurs.

    Dans l'eau, les animaux nagent dans un environnement où leur poids est supporté par la flottabilité et par la propulsion via des interactions hydrodynamiques, en poussant l'eau environnante. Sur terre, les animaux sont confrontés à de plus grandes limitations dues à la gravité. Ils doivent être soutenus par des membres ou traînés sur la surface du sol par des interactions de propulsion par substrat, poussant ou tirant à travers la terre. Parce que la marche sous-marine est une combinaison des deux techniques de locomotive, un "mélange étrange de physique", selon Astley, il est difficile de savoir comment les forces principales auxquelles ces animaux sont confrontés interagissent.

    Afin de comprendre les propriétés physiques de base de la marche sous-marine, Astley et son équipe, dirigée par Kaelyn Gamel, étudiante au doctorat à l’Integrated Bioscience, étudieront la marche sous-marine des tritons côtelés espagnols. Afin de collecter des données sur les forces en vigueur, les tritons traverseront un système de capteur de force immergé placé au fond d'un aquarium standard.

    "Les robots quittent les chaînes de montage pour entrer dans le monde naturel", déclare Astley. Ses recherches constituent une première étape importante dans l’optimisation de cette transition.

    https://phys.org/news/2019-08-physics-underwater.html

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