- ENTREE de SECOURS -



mardi 27 août 2019

35,6 km³ d'eau nécessaires pour remplir une boite de sardines !

35,6 litres d’eau nécessaires pour produire un demi-litre de Coca-Cola


  Dominique Dewitte   
23 août 2019 


Pour produire une bouteille d’un demi-litre de Coca-Cola, il faut 35 litres d’eau. 80 % sont consacrés à la production de betteraves à sucre, qui fournissent l’ingrédient qui confère à la boisson gazeuse son goût sucré. 19 autres pourcents sont nécessaires à la fabrication de l’emballage, les 1 % restants étant consommés dans le reste de la chaîne d’approvisionnement.

C’est ce qui ressort d’une étude commandée par Coca-Cola elle-même en 2011. Depuis lors, l’entreprise a fait de gros efforts pour réduire sa consommation d’eau. En 2018, la société Atlanta a publié un message sur son site Web indiquant qu’il ne faudrait plus que 1,89 litre d’eau pour produire un litre de soda. Par ailleurs, le groupe affirme avoir investi l’an dernier dans des projets de développement qui ont permis de recycler et d’améliorer 257 milliards de litres d’eau potable, soit presque autant que les 299 milliards de litres que l’entreprise consomme elle-même.

Les recherches effectuées en 2018 sur le site Web The Verge et l’Investigative Fund at the Nation Institute n’ont pas contredit cela. Cependant, il est précisé que seule la production de la boisson gazeuse elle-même est prise en compte ici. La majeure partie de l’eau est utilisée pour la production de sucres, des autres ingrédients et surtout de l’emballage.

Selon l’étude, la production d’une bouteille d’un demi-litre de Coca-Cola nécessite 35,6 litres d’eau, dont seulement 0,4 litre est contenu dans le produit final. Le processus de production nécessite 27,9 litres d’eau, principalement pour la culture de betteraves. Les betteraves sont essentielles à la production de sucre, l’ingrédient principal de chaque bouteille de Coca-Cola. En outre, 7,3 litres d’eau sont utilisés dans la fabrication de bouteilles en plastique et en verre, dans lesquelles la boisson gazeuse est conditionnée.

Selon les chercheurs, Coca-Cola doit réduire d’urgence sa consommation d’eau tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Pour les années à venir, l’entreprise aura besoin de quantités massives d’une matière première qui se fait de plus en plus rare.

Coca-Cola produit 200 000 bouteilles en plastique… par minute

Au début de cette année, Coca-Cola a publié pour la première fois des chiffres sur sa consommation de plastique. La société n’a pas révélé l’échelle exacte de sa production de bouteilles. Mais lorsque l’on traduit l’empreinte de l’emballage en bouteilles PET de 500 ml, cela représente environ 108 milliards de bouteilles par an. Soit plus d’un cinquième de la production mondiale de bouteilles en PET d’environ 500 milliards de bouteilles par an. Cela équivaut à 200 000 bouteilles en plastique d’un demi-litre… par minute.

28 commentaires:

  1. ET MALGRÉ ÇÀ IL NE MANQUE PAS UNE GOUTTE D'EAU SUR TERRE DEPUIS 10 000 ANS ! Çà alors !

    Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

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  2. Plus que 3 semaines avant le début de la Semaine de la propagande sur le climat


    August 26th, 2019


    Avez-vous eu le memo ?

    Semaine de la propagande climatique ! Comment chronométrer et rédiger vos histoires pour aider un gouvernement supranational, des banquiers et des bureaucrates non audités et non comptables.

    Quels journalistes "ne font que suivre les ordres" ?

    Il a été conseillé à tous les journalistes obéissants, animés d'un esprit de groupe, de trouver une crise climatique à rapporter le 16 septembre, soit la semaine précédant le prochain sommet des Nations Unies sur le climat le 23 septembre. Combien vont obéir, servant au mieux les Nations Unies, les grands activistes du gouvernement avec " publicité gratuite » ?

    Kip Hansen sur WattsUp a repéré le récit national des médias sur le changement climatique il y a quelques mois.

    Ce que les sceptiques peuvent faire de mieux, c’est d’expliquer à quel point ce «reportage» est artificiellement conçu et politiquement chronométré. Passez le mot qu'il vient pour aider à neutraliser l'effet.

    Demandons d’avance à nos journalistes préférés sur ABC / BBC / Guardian / NY Times s’ils envisagent de se conformer à cette directive. Peut-être pourrions-nous marquer chaque journaliste avec une marque de Climate Patsy à mesure que la semaine se déroulera et qu'il atteindra ses objectifs prescrits ? Ils marquent des points supplémentaires pour avoir dit «dans 12 ans», «tous les scientifiques sont d'accord» et en utilisant les termes «crise climatique» et «urgence climatique». Trois points essentiels vont aux photos de la météo porno: par exemple, de l'asphalte en fusion, des "bombes à la pluie", des nuages fantasques et des photos de l'Amazonie qui a 20 ans.

    Le courrier électronique aux journalistes
    Salutations.

    Nous écrivons actuellement dans Covering Climate Now, un nouveau projet de la Columbia Journalism Review et de The Nation, qui visait à améliorer de façon spectaculaire la couverture journalistique des changements climatiques. Nous vous invitons à nous rejoindre.

    La science est au-delà de toute évidence: l'humanité est confrontée à une situation d'urgence. L'élévation du niveau de la mer et les records de chaleur, d'incendies de forêt et d'inondations provoquent des dégâts considérables dans le monde entier, et de nombreuses autres sont à venir. Nous avons 12 ans pour changer radicalement de cap, ont prévenu des scientifiques de l'ONU en octobre dernier, sous peine de catastrophe.

    En tant que journalistes, nous avons la responsabilité professionnelle de rendre compte de l'urgence de ce moment. Malgré une bonne couverture par certains médias, le silence climatique règne encore dans la plupart des médias. Par exemple, seuls 27% des Américains savaient, au cours de l'année électorale 2016, que pratiquement tous les scientifiques s'accordaient pour dire que les changements climatiques sont causés par l'homme, qu'ils se produisent maintenant et qu'ils sont très dangereux.

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  3. La bonne nouvelle est que 63% du public a reconnu que l'affirmation «pratiquement tous les scientifiques» est d'accord pour dire qu'il s'agit d'une ligne de relations publiques et de publicité. Personne n'a interrogé «tous les scientifiques». Et les quelques domaines interrogés montrent que les climatologues ne parviennent pas à convaincre tous les professionnels des scientifiques qui les entourent. Les enquêtes montrent que 50% des météorologues ne croient pas à la doctrine (Maibach et al 2017), 66% des ingénieurs et des géologues sont sceptiques (Lefsrud et al 2012). Même la plupart des climatologues certifiés ne souscrivent pas à la certitude totale, à 95%, que prétend le IPCC (Strengers et al 2015).

    La Columbia Journalism Review pourrait être poursuivie pour fausse publicité: prétendre être un journaliste, prétendre se préoccuper de «faits», puis promouvoir de faux faits.

    Les raisons précédentes pour minimiser l'histoire du climat - peurs d'aliénation du public, de perte d'argent ou d'apparence partisane - ne tiennent plus. La plupart des personnes de moins de 40 ans se soucient énormément du changement climatique, quelles que soient leurs perspectives politiques. Même les républicains et les indépendants souhaitent que des mesures soient prises, alors que les démocrates l’appellent comme leur principale préoccupation. Cela peut aider à expliquer pourquoi The Guardian, notre premier partenaire chez Covering Climate Now, a découvert que sa couverture étendue du climat et de l’environnement lui rapportait de l’argent, et non une perte.

    Au lieu de la plupart des personnes âgées de moins de 40 ans «attentionnées», la plupart des gens considèrent le changement climatique comme l’une de leurs préoccupations environnementales les plus basses. Voici quelques enquêtes. Les jeunes obtiennent universellement plus de convictions, mais ils en grandissent au fur et à mesure.

    Seulement 3% des Américains pensent que le climat est la question la plus importante
    50% des Américains ne veulent pas dépenser * même un dollar de plus * en énergies renouvelables
    Aux États-Unis, près du tiers des répondants disent que «le changement climatique est un canular total»
    54% des Australiens restent sceptiques face à la catastrophe climatique provoquée par l'homme
    80% ne font pas de dons à l'environnement ou ne votent pas pour ça
    80% des Australiens ne veulent pas que le gouvernement place les énergies renouvelables avant les coûts, la santé, le logement, l’emploi, etc.
    48% des Australiens heureux de se retirer de Paris
    62% des Australiens ne veulent même pas payer 10 dollars par mois pour les énergies renouvelables

    Juste un autre million de dollars de publicité ?

    Nous décrivons nos projets pour Covering Climate Now dans cette FAQ, qui renvoie à la conférence du 30 avril à la Columbia Journalism School qui a lancé ce projet et où le célèbre journaliste de télévision Bill Moyers a annoncé une promesse d'un million de dollars du Schumann Media Center pour financer la première année. de notre travail.

    Parce que tous les bons journalistes doivent rédiger leurs articles pour aider l'agenda politique de l'ONU ?

    Notre demande est simple: engagez-vous en septembre pour une semaine de couverture climatique ciblée. Nous organisons des points de presse aux États-Unis et à l'étranger - en ligne et imprimés, TV et audio, grands et petits - pour diffuser sept jours de reportages sur le climat du 16 septembre au Sommet sur le climat, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à New York le 23 septembre. Les histoires que vous racontez sont à votre charge, mais nous pouvons proposer des idées et des informations de base et connecter des points de vente à la recherche de contenu à des fournisseurs de contenu à la recherche de points de vente.

    Nous serions heureux de programmer un appel téléphonique pour en discuter davantage. Merci de votre attention et nous espérons avoir de vos nouvelles.

    Cordialement,

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  4. Mark Hertsgaard et Kyle Pope

    Vous voulez plus d'informations ?

    S'il vous plaît contactez:

    Mark Hertsgaard, correspondant pour l’environnement de The Nation et auteur de Earth Odyssey, couvre les changements climatiques aux États-Unis et dans le monde depuis 1989. Il est joignable à mark@markhertsgaard.com ou au 415-923-8983.
    Kyle Pope, éditeur et éditeur de Columbia Journalism Review. Il est joignable à kpope@cjr.org ou au 212-854-7004.

    CONNEXES: Les médias sont complaisants pendant que le monde brûle

    h/t Terry Dunleavy

    REFERENCES
    Lefsrud and Meyer (2012) Science or Science Fiction? Professionals’ Discursive Construction of Climate Change, Organization Studies, vol. 33, 11: pp. 1477-1506. , First Published November 19, 2012.

    Maibach, E., Perkins, D., Timm, K., Myers, T., Woods Placky, B., et al. (2017). A 2017 National Survey of Broadcast Meteorologists: Initial Findings. George Mason University, Fairfax, VA: Center for Climate Change Communication

    Bart Strengers, Bart Verheggen and Kees Vringer (2015) Climate Science Survey, Questions and Responses, PBL Netherlands Environmental Assessment Agency, pp 1 – 39

    http://joannenova.com.au/2019/08/3-weeks-to-go-til-climate-propaganda-week-starts/#more-64909

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  5. Delingpole: Amazon Fires - Un gros et gros rien d'une histoire effrayante de #FakeNews


    JAMES DELINGPOLE
    26 Août 20192609


    Toute cette semaine, les principaux médias ont essayé de vous faire peur avec des récits déchirants sur l’incendie de l’Amazonie brûlante - une conflagration semblable à celle que nous n’avions jamais vue auparavant. Soi-disant…

    Un article du Washington Post intitulé "Bolsonaro, Trump et les nationalistes ignorant le désastre climatique" cite Vitor Gomes, scientifique en environnement à la Federal University of Para:

    "Je ne me souviens d'aucun autre épisode de feu majeur comme celui-ci."

    Selon la BBC:

    La forêt amazonienne du Brésil a connu un nombre record d’incendies cette année, selon les nouvelles données de l’agence spatiale.

    L'Inpe (Institut national de recherche spatiale) a indiqué que ses données satellitaires indiquaient une augmentation de 84% par rapport à la même période en 2018.

    Selon NPR:

    Selon ce militant écolo-loon récidiviste:

    Les incendies ont donné naissance à un hashtag - #PrayforAmazonia - et ont attiré l’inévitable démonstration de la vertu concurrentielle des wankerati, avec Jennifer Lopez, Madonna, Leonardo DiCaprio et Kris Jenner parmi ceux qui expriment avec inquiétude leur inquiétude sur les médias sociaux.

    Les politiciens ont également pris le train en marche:

    #FakeNews est presque tout ce que vous avez lu ou entendu sur les incendies dans les médias grand public en Amazonie.

    Comme beaucoup d’histoires alarmistes sur l’environnement qui retentissent périodiquement dans les médias du monde, il s’agit d’une panique suscitée délibérément et cyniquement par des groupes éco-militants éco-militants de gauche:

    Générer une hystérie publique afin de déclencher une action gouvernementale coûteuse et inutile qu'aucune analyse coûts-avantages sobre ne pourrait jamais justifier
    Sensibiliser - et, par extension, l’argent - à la cause verte
    Pour discréditer les conservateurs, en particulier ceux qui sont proprement sceptiques quant à l'agenda vert, tels que le président Trump et son homologue brésilien Jair Bolsonaro
    Renforcer dans l’imaginaire populaire l’idée que la croissance économique et les expressions de la souveraineté nationale - en l’occurrence les intérêts des agriculteurs brésiliens - sont intrinsèquement néfastes pour l’environnement.

    Promulguer l’idée reçue courante selon laquelle l’Amazonie est le "poumon de la planète" et est donc sacro-sainte et inviolable de la même manière que les ours polaires, les glaciers, les îles du Pacifique, la Grande barrière de corail, etc.

    Conférer une fausse crédibilité à l’affirmation de la gauche mondiale selon laquelle la planète connaît un #ClimateEmergency
    Invoquer le spectre du Green New Deal vert et, par extension, pleuvoir sur le défilé de Trump 2020
    Exploiter la demande insatiable des médias grand public pour des reportages alarmistes sur l’environnement, en particulier pendant la «saison idiote» du mois d’août, alors que les véritables informations manquent

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  6. Voici la vérité sur les incendies en Amazonie:

    Les incendies sont principalement sur des terres agricoles - pas de forêt vierge vierge…

    - voir photo sur site -

    Il n'y a rien d'anormal dans cette saison des feux

    - voir photo sur site -

    Même la NASA l'admet…

    - voir photo sur site -

    La déforestation s'améliore, pas pire

    - voir photo sur site -

    La forêt amazonienne ne produit PAS 20% de l’oxygène dans le monde (h / t Dennis Ambler)

    Tiré d'un article de 2014 du New York Times par Nadine Unger, professeure adjointe de chimie de l'atmosphère à Yale:

    De plus, la photosynthèse contrôle la quantité d'oxygène dans l'atmosphère.

    Même si toute la photosynthèse de la planète était arrêtée, la teneur en oxygène de l’atmosphère changerait de moins de 1%.

    La forêt amazonienne est souvent perçue comme le poumon de la planète.

    En effet, la quasi-totalité de l'oxygène produit par l'Amazonie pendant le jour y reste et est réabsorbée par la forêt la nuit.

    En d'autres termes, la forêt amazonienne est un système fermé qui utilise tout son oxygène et son gaz carbonique.

    Ce n’était pas toujours la forêt pluviale… (h / t Dennis Ambler)
    Extrait d’un article de 2008 intitulé «Brésil: l’ancienne Amazonie réellement fortement urbanisée»
    En utilisant des images satellites, les scientifiques ont découvert les vestiges de villes autrefois densément peuplées de l'ouest du Brésil, une zone que l'on pensait être une forêt vierge.

    Le rapport publié vendredi dans la revue Science décrit des groupes de villes et de villages plus petits reliés par des réseaux routiers complexes et disposés autour de grandes places centrales. Des recherches ont également permis de découvrir des signes d’agriculture, de gestion des zones humides et d’exploitation piscicole dans les anciennes colonies qui sont maintenant presque entièrement recouvertes de forêt tropicale.

    En tant que professeur Philip Stott, professeur émérite BioGeography à la School of African and Studies de l’Université de Londres, a écrit en 2003:

    À la fin de la dernière période glaciaire - il y a environ 12 000 à 18 000 ans -, les régions tropicales étaient couvertes de savanes herbeuses saisonnières, plus fraîches et beaucoup plus sèches qu'aujourd'hui. Il n'y avait pas de forêt ombrophile dans la péninsule malaise et dans une grande partie de l'Amazonie et, malgré le développement humain croissant de l'espace forestier, il y avait encore plus de forêts ombrophiles qu'il n'en existait à l'époque.

    Quoi que disent les greenies du monde, il n’y a pas de règle adamantine voulant que le Brésil - ou ses voisins - reste obligé de rester à jamais dans une forêt pluviale.

    https://www.breitbart.com/europe/2019/08/26/delingpole-amazon-fires-big-fat-nothingburger-fakenews-scare-story/

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    1. La nature ne s'est pas répartie ou construite intelligemment mais a eu besoin de l'être humain pour irriguer les sols et sauver la végétation. Pour faire des haies et maintenir des cultures. Pour faire des barrières et protéger les animaux. Pour construire des écoles et des laboratoires pour faire que le terrien puisse continuer à vivre sur sa planète.

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  7. Incendies en Amazonie : le Brésil dit non au G7 et raille Macron sur l'incendie de Notre-Dame


    27 août 2019, 08:53


    Le G7 propose une aide de 20 millions de dollars au Brésil pour lutter contre les incendies qui ravagent l'Amazonie, mais Brasilia la rejette et en profite pour railler la présidence française à propos de ses «colonies» et l'incendie de Notre-Dame.

    Le Brésil a rejeté le 26 août l'aide proposée par les pays du G7 pour combattre les incendies en Amazonie. C'est ce qu'a annoncé un haut dirigeant brésilien, demandant au président français Emmanuel Macron de s'occuper de «ses colonies» et le raillant pour l'incendie de Notre Dame de Paris survenu le 15 avril : «Nous remercions [le G7 pour son offre d'aide], mais ces moyens seront peut-être plus pertinents pour la reforestation de l'Europe», a fait savoir Onyx Lorenzoni, chef de cabinet du président Jair Bolsonaro sur un blog du portail d'information G1. Emmanuel Macron avait précédemment annoncé une aide de 20 millions de dollars du G7 aux pays d'Amazonie.

    Dans une allusion à l'incendie de la cathédrale Notre-Dame Paris, Onyx Lorenzoni a encore précisé : «Macron n'arrive même pas à éviter un incendie prévisible dans une église qui fait partie du patrimoine mondial de l'humanité, et il veut nous donner des leçons pour notre pays ? [...] Il a beaucoup à faire chez lui et dans les colonies françaises», a-t-il encore asséné à propos des départements et territoires d'outre-mer dont fait partie la Guyane qui partage une frontière avec le Brésil. Et de conclure : «Le Brésil est une nation démocratique, libre et n'a jamais eu de comportements colonialistes et impérialistes comme c'est peut-être l'objectif du Français Macron. D'ailleurs, avec un fort taux interne de rejet.»

    Le même jour, le président brésilien, Jair Bolsonaro, a lui-même pourfendu la proposition d'Emmanuel Macron en tweetant: «Nous ne pouvons accepter qu'un président, Macron, lance des attaques déplacées et gratuites contre l'Amazonie, ni qu'il déguise ses intentions derrière l'idée d'une "alliance" de pays du G7 pour "sauver" l'Amazonie, comme si c'était une colonie.»

    https://francais.rt.com/international/65324-incendies-amazonie-bresil-dit-non-au-g7-et-raille-macron-incendie-nddp

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  8. Feux en Amazonie, «poumon de la planète»: pourquoi il ne faut pas paniquer, selon Forbes


    16:02 27.08.2019


    Les feux en Amazonie ne sont pas «sans précédent», et la région ne peut pas être considérée comme le «poumon de la planète», lit-on dans une tribune publiée par le magazine Forbes.

    Les incendies qui ravagent le Brésil ont suscité un émoi international la semaine dernière, de nombreuses personnalités ayant accusé le dirigeant du pays latino-américain Jair Bolsonaro de «détruire» la forêt amazonienne, décrit comme «le poumon de la planète». Pourtant, la panique qui entoure cette situation semble être exagérée, affirme Michael Shellenberger dans une tribune sur le site de Forbes.

    Suite notamment au tweet d’Emmanuel Macron qui a écrit que les forêts amazoniennes «produisaient 20% de l’oxygène de notre planète», M.Shellenberger a contacté le chercheur spécialisé en la matière Dan Nepstad. Pour ce dernier, ces affirmations ne sont que «des balivernes»:
    «Il n’y a pas de preuve scientifique derrière tout ça. L’Amazonie produit beaucoup d’oxygène mais elle en consomme autant pour la respiration», indique l’expert.

    Feux «sans précédent» ?

    Dans le même temps, il a rejeté les déclarations d’un reporter de CNN qui avait constaté que les feux de 2019 étaient «sans précédent depuis 20.000 ans». Dans les faits, le nombre total des incendies est de 80% supérieur aux indices de l’année dernière, mais comparé à la moyenne de ces 10 dernières années, il ne la dépasse que de 7%.

    «J’ai vu la photo tweetée par Macron et DiCaprio, mais on ne voit pas de forêts qui brûlent comme ça en Amazonie», souligne M.Nepstad.

    Alors que certains médias poussent leurs lecteurs à penser que les forêts amazoniennes étaient au bord de la disparition complète, 80% d’entre elles restent bien en place, poursuit-il. Qui plus est, une moitié de l’Amazonie est protégée de la déforestation par une loi fédérale. À l’heure actuelle, seuls 18 à 20% des forêts amazoniennes font face au risque de déforestation, indique Michael Shellenberger.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908271041996647-feux-en-amazonie-poumon-de-la-planete-pourquoi-il-ne-faut-pas-paniquer-selon-forbes/

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  9. Soudain, les "changements de régime" occidentaux continuent d'échouer


    par Tyler Durden
    Lundi, 26/08/2019 - 21h45
    Publié par Andre Vltchek via Off-Guardian.org,


    Cela se faisait régulièrement et cela fonctionnait: l’Occident a identifié un pays comme étant son ennemi, a lancé sa propagande professionnelle à son encontre, puis appliqué une série de sanctions, affamant et assassinant des enfants, des personnes âgées et d’autres groupes vulnérables. Si le pays ne s'effondrait pas au bout de quelques mois ou quelques années à peine, le bombardement commencerait.

    Et la nation, totalement ébranlée, dans la douleur et le désarroi, s’effondrerait comme un château de cartes, une fois que les premières bottes de l’OTAN ont fait leur temps.

    De tels scénarios ont été répétés, encore et encore, de la Yougoslavie à l'Irak.

    Mais tout à coup, quelque chose d'important est arrivé. Cette horrible anarchie, ce chaos a cessé; a été dissuadé.

    L’Occident continue d’utiliser la même tactique, il tente de terroriser les pays indépendants, de faire peur au peuple, de renverser ce qu’il définit comme des «régimes», mais son pouvoir, son pouvoir destructeur monstrueux, est soudainement devenu inefficace.

    Il frappe et la nation attaquée tremble, hurle, fait couler le sang, mais reste debout, reste fièrement dressée.


    Ce que nous vivons est un grand moment de l’histoire humaine. L'impérialisme n'a pas encore été vaincu, mais il perd son emprise mondiale sur le pouvoir.

    Maintenant, nous devons clairement comprendre «Pourquoi ?» Pour pouvoir continuer notre lutte avec encore plus de détermination et d’efficacité.

    Tout d'abord, nous savons maintenant que l'Occident ne peut pas se battre. Il peut dépenser des milliards de dollars en «défense», construire des bombes nucléaires, des «missiles intelligents» et des avions de guerre stratégiques. Mais il est trop lâche, trop gâté pour risquer la vie de ses soldats.

    Il tue à distance ou en utilisant des mercenaires régionaux. Chaque fois qu'il devient clair que la présence de ses troupes serait requise, il fait marche arrière.

    Deuxièmement, l'Occident est totalement horrifié par le fait qu'il y a maintenant deux pays superpuissants - la Chine et la Russie - qui ne souhaitent pas abandonner leurs alliés. Washington et Londres font tout ce qui est en leur pouvoir pour dénigrer la Russie et intimider la Chine.

    La Russie est continuellement provoquée: par la propagande, par des bases militaires, par des sanctions et par de nouvelles et nouvelles inventions étranges dans les médias qui la décrivent comme le méchant dans toutes les circonstances imaginables.

    La Chine a été provoquée pratiquement et insensément "sur tous les fronts" - de Taiwan à Hong Kong, au Tibet et à la soi-disant "question ouïghour" au commerce.

    Toute stratégie susceptible d'affaiblir ces deux pays est appliquée. Pourtant, la Russie et la Chine ne s'effondrent pas. Ils ne se rendent pas. Et ils n'abandonnent pas leurs amis. Au lieu de cela, ils construisent d'excellents chemins de fer en Afrique et en Asie, ils éduquent des personnes de presque tous les pays pauvres et désespérés et soutiennent ceux qui sont terrorisés à la fois par l'Amérique du Nord et l'Europe.

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  10. Troisièmement, tous les pays du monde sont maintenant clairement conscients de ce qui leur arriverait, s’ils abandonnent et se font «libérer» par l’empire occidental. L’Iraq, le Honduras, l’Indonésie, la Libye et l’Afghanistan en sont les «meilleurs» exemples.

    En se soumettant à l'Occident, les pays ne peuvent s'attendre qu'à la misère, à l'effondrement absolu et à l'extraction sans pitié de leurs ressources. Le pays le plus pauvre d'Asie - l'Afghanistan - s'est complètement effondré sous l'occupation de l'OTAN.

    Les souffrances et les souffrances des peuples afghan et irakien sont très bien connues des citoyens iraniens et vénézuéliens. Ils n'abandonnent pas, car peu importe la dureté de leur vie sous le régime des sanctions et de la terreur administrée par l'Occident, ils sont bien conscients du fait que la situation pourrait s'aggraver encore davantage si leurs pays étaient occupés et gouvernés par les maniaques injectés de Washington et de Londres.

    Bien sûr, il y a d'autres raisons pour lesquelles l'Occident ne peut faire plier aucun de ses adversaires.

    La première est que les plus difficiles restent. La Russie, Cuba, la Chine, la Corée du Nord (RPDC), l'Iran, la Syrie et le Venezuela ne vont pas fuir le champ de bataille. Ce sont les nations les plus déterminées sur la terre. Ce sont ces pays qui ont déjà perdu des milliers, des millions, voire des dizaines de millions de leurs peuples dans la lutte contre l'impérialisme et le colonialisme occidentaux.

    Si l’on suit attentivement les dernières attaques de l’Occident, le scénario est pathétique, presque grotesque: Washington et souvent aussi l’UE font de gros efforts; ils frappent, ils dépensent des milliards de dollars en utilisant les mercenaires locaux (ou appellent cela «l’opposition locale»), puis ils se retirent rapidement après une défaite misérable mais anticipée.

    Jusqu'à présent, le Venezuela a survécu. La Syrie a survécu. L'Iran a survécu. La Chine lutte contre d'horribles subversions soutenues par l'Occident, mais elle survit fièrement. La Russie est debout.

    C'est un moment extraordinaire dans l'histoire humaine. Pour la première fois, l'impérialisme occidental est non seulement vaincu, mais aussi complètement dévoilé et humilié. Beaucoup en rient maintenant, ouvertement.

    Mais nous ne devrions pas célébrer, pour le moment. Nous devrions comprendre quoi et pourquoi cela se produit, puis continuer à nous battre. Il y a beaucoup, beaucoup de batailles devant nous. Mais nous sommes sur la bonne voie.

    Laissez-les essayer. On sait se battre. Nous savons comment l'emporter. Nous avons déjà combattu le fascisme sous plusieurs de ses formes. Nous savons ce qu'est la liberté. Leur «liberté» n’est pas notre liberté. Leur «liberté» n’est pas notre liberté. Ce qu’ils appellent «démocratie» n’est pas la façon dont nous voulons que notre peuple gouverne et soit gouverné. Laissez-les partir; nous, notre peuple, n'en voulons pas !

    Ils ne peuvent pas renverser nos systèmes, car ce sont précisément nos systèmes ! Les systèmes que nous voulons, que nos gens veulent; systèmes pour lesquels nous sommes prêts à nous battre et à en mourir!

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/suddenly-western-regime-changes-keep-failing

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    Réponses
    1. (...) Ce qu’ils appellent «démocratie» n’est pas la façon dont nous voulons que notre peuple gouverne et soit gouverné. Laissez-les partir; nous, notre peuple, n'en voulons pas ! (...)

      HAHAHAHAHA ! Après le 'Manneken Pis' voici le Manneken chis' ! Andre Vltchek parle au nom de 320 millions d'Américains ! HAHAHAHAHAHA !

      Bien au contraire ! TOUTES les Américaines et TOUS les Américains veulent enfin voir la Démocratie triompher aux États-Unis d'Amérique du Nord. Ils veulent de la Suisse en Amérique et ne veulent plus de dictateurs qui s'appellent 'démocrates' (anti-Démocratie) ou républicains (anti-Démocratie). Ils veulent que le Peuple Américains dirige ! Il est maintenant adulte et peut prétendre à la Démocratie chez lui comme en Suisse !

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  11. POPULATION - LA SUISSE COMPTE PLUS DE 8,5 MILLIONS D'HABITANTS

    A l'exception du Tessin et de Neuchâtel, tous les cantons suisses ont connu une croissance de leur population l'année dernière.

    L'an passé, les Italiens restaient la première communauté étrangère en Suisse (14,9%). Ils étaient suivis par les Allemands (14,3%), les Portugais (12,3%) et les Français (6,3%).


    27.08.2019, 10h54

    A la fin de l'année passée, la Suisse comptait 8'544'500 habitants, soit 0,7% de plus qu'en 2017. Tous les cantons sauf le Tessin et Neuchâtel ont vu leur population augmenter. Les cantons de Schwytz et Fribourg affichent la plus forte croissance ( 1,2%).

    Les cantons de Zoug, Zurich, Argovie ( 1,1%), Thurgovie ( 1%), Genève ( 0,9%) de même que Schaffhouse, Vaud et Lucerne ( 0,8%) ont également enregistré une croissance démographique supérieure à la moyenne nationale, indique l'Office fédéral de la statistique (OFS), qui publie mardi ses résultats définitifs sur l'évolution de la population.

    L'OFS précise toutefois que l'accroissement démographique en 2018 (0,7%) est le plus faible enregistré ces dix dernières années. Les immigrations ont baissé de 0,5% par rapport à 2017 tandis que les émigrations ont progressé de 4,2%.

    Italiens les plus nombreux

    L'an passé, les Italiens restaient la première communauté étrangère en Suisse (14,9%). Ils étaient suivis par les Allemands (14,3%), les Portugais (12,3%) et les Français (6,3%). Ces quatre nationalités constituent près de la moitié (48%) de tous les étrangers résidant de façon permanente en Suisse.

    Zurich reste la première ville de Suisse avec 415'400 habitants. Genève se classe deuxième (201'800) et Bâle troisième (172'300). Lausanne (139'100) et Berne (133'900) viennent ensuite. Ces cinq villes hébergent environ 12% de la population résidante permanente, précise l'OFS. A l'autre bout du spectre, on trouve la petite commune tessinoise de Corippo avec ses onze habitants.

    Parmi les communes de plus de 10'000 habitants, c'est celle de Meyrin (GE) qui a connu la plus forte croissance démographique ( 4,6%) l'an passé. A Nyon (VD), Bulle (FR), Lenzburg (AG) et Risch (ZG), l'accroissement dépassait les 3%. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/suisse-85-millions-habitants/story/14077730

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  12. Arrêté « antipesticides » de Langouët : c'est encore plus grave !


    27 Août 2019
    par Seppi


    Arrêté « antipesticides » de Langouët : c'est encore plus grave !

    Dans un précédent billet, nous avions conclu que notre démocratie était en danger pour trois raisons :

    parce qu'une fraction non négligeable de la classe politique soutient une action municipale qui constitue un défi à l'ordonnancement des pouvoirs dans notre démocratie ;

    parce qu'il y a confluence, sinon collusion, « de l'indigence intellectuelle et civique de bien des membres de la classe politique, du manque de scrupules d'un activisme pour qui la fin justifie les moyens et du manque de discernement de la plupart des médias » ;

    parce qu'il y a un manque de réponse efficace, voire de réponse tout court, à cette situation.

    Nous étions à mille lieues de penser que cette affaire – dont le fond a été qualifié par l'AFP d'« action de désobéissance civile de la part de l’élu breton et d’une vingtaine d’autres maires français » – était encore plus grave.

    C'est que le Président de la République Emmanuel Macron – que les médias ne cessent de qualifier de « Chef de l'État », du titre officiellement porté par le maréchal Pétain lorsqu'il était à la tête du régime de Vichy – a cru bon de commenter longuement l'actualité.

    Mais auparavant, voici quelques compléments à notre billet.

    Sus aux produits « de synthèse »

    L'arrêté interdisant l'utilisation de pesticides à moins de 150 mètres des parcelles cadastrales contenant des locaux d'habitation ou professionnels s'applique – évidemment – aux seuls produits de synthèse, « à l'exception des produits à faible risque qui ne font pas l'objet de classement et des produits autorisés en agriculture biologique ».

    Mais comme l'ont noté les auteurs de ce texte dans leur considérant 19, ce serait admissible car

    « [...] le principe d'égalité devant la loi ne s'oppose pas à la promulgation de normes n'autorisant des épandages dans des zones déterminées qu'avec des produits autorisés en agriculture biologique (Conseil constitutionnel, décision n°2018-771 DC du 25 octobre 2018, considérant n°24) ».

    C'est en application des thèses, maintenant indurées, qui veulent que « de synthèse », c'est mal et dangereux et « biologique », bien et inoffensif...

    On appréciera donc la perspicacité des auteurs qui ont cru bon d'ajouter le considérant suivant :

    « l7 - Considérant que la détermination des distances à respecter pour les opérations d'épandage doit prendre en compte le fait que les effets toxiques des substances qualifiées de perturbateurs endocriniens et ceux des nanoparticules se manifestent même à une faible dose d'exposition. »

    Dites par exemple : « huile de neem »... chut...

    150 mètres, le rayon d'action du moustique tigre

    Et, d'une manière plus générale, dites « moustiques ». Cette interdiction dans les 150 mètres tombe du reste très bien pour le moustique tigre et les maladies qu'il véhicule (et qui ne tarderont pas à se propager en France si on n'y prend garde) – dengue, chikungunya, zika... : c'est en gros son rayon d'action.

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  13. Les troubles à l'ordre public

    Mais il y a plus fondamental :

    « 20 - Considérant que plus de la moitié des habitants de la commune appartiennent à des catégories socio-professionnelles possédant un niveau d'informations élevé sur les risques encourus, et que l'absence de prise immédiate de mesures de précaution par l'autorité municipale serait de nature à entraîner des troubles à l'ordre public. »

    Ce que cela signifie, c'est qu'une entité activiste – y compris le maire d'une commune – peut tout simplement faire du tapage sur un sujet particulier, susciter la « bonne » opinion (dite) publique pour légitimer un arrêté municipal.

    On pourra aussi se sentir choqué par la référence à « des catégories socio-professionnelles possédant un niveau d'informations élevé [...] » Pour faire court – et vulgaire – on flatte les bobos et on méprise les ploucs...

    Le Président de la République commentateur de l'actualité

    Le Président de la République Emmanuel Macron a cru bon de commenter assez longuement cette affaire dans un entretien accordé à Konbini le 24 août 2019.

    (Source – c'est à partir de 3:16)

    La mine réjouie et se frottant les mains à l'annonce de la question de M. Daniel Cueff, il n'a pas pu résister à sa propension à faire du « en même temps » :

    Côté pile :

    « D'abord, le préfet fait son métier. Il y a des lois, il doit les faire respecter, donc je serai toujours derrière les préfets qui font respecter les lois. […] la solution n'est pas de prendre un arrêté qui n'est pas conforme à la loi, c'est de mobiliser pour changer la loi [...] »

    Côté face :

    "Donc Monsieur le maire, il a raison sur ses motivations […] Donc je le soutiens dans ses intentions, mais je ne peux pas être d'accord quand on ne respecte pas la loi, c'est normal, et ça, on va le changer vite. »

    Et sur la tranche :

    « Donc c'est à nous de réussir maintenant à changer la loi, d'avoir aussi des discussions avec les agriculteurs, les producteurs, pour que ça leur permette de fonctionner parce que tout ça, ça a un coût pour eux, ça veut dire qu'ils doivent mieux encadrer les choses. »

    C'est là une déclaration ambiguë, et du reste incorrecte puisque l'objectif réel est de produire un nouvel arrêté relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants, celui du 4 mai 2017 ayant été partiellement annulé par le Conseil d'État par une décision du 26 juin 2019.

    Visiblement, il s'est agi de contenter et de flatter tout le monde, avec une concession – répétée –pour, en définitive, les maires qui font de la résistance contre les instances décisionnelles nationales... à moins que le Président de la République n'envisage de modifier la loi pour permettre des arrêtés municipaux.

    Soyons clairs : il ne s'agit pas que de pesticides épandus par des agriculteurs à proximité de lieux de vie : tout sujet acquiert une légitimité morale dès lors que le Président de la République Emmanuel Macron considère que le maire (ou un autre édile ayant pouvoir de décision) « a raison sur ses motivations » et que par conséquent lui, Président, […] le soutien[t] dans ses intentions. »

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  14. Nous sommes là sur une pente glissante, extrêmement dangereuse.

    Ne faisons pas de comparaison avec une situation politique française hypothétique : il suffit de se tourner, par exemple, vers l'Italie de M. Matteo Salvini.

    Ajoutons que l'affaire étant sub judice avec une décision devant intervenir sous peu, ces propos relativistes sont fort malvenus.

    Et ce n'est pas tout... les médias...

    Qu'en ont retenu les médias et qu'ont-il communiqué comme message dans les titres ? Par exemple, de FranceInfo ou encore du Monde (avec AFP) : « Arrêté anti-pesticides : Macron "soutient" le maire breton "dans ses intentions" ».

    Il est inutile de gloser sur l'impéritie journalistique. Mais on doit s'interroger sur l'attitude du Président de la République – et sans nul doute aussi la compétence et l'éthique de ses conseillers en communication.

    N'était-il pas prévisible, alors que le contexte médiatique est parfaitement clair, que des propos du Président on allait extraire son soutien à un maire « dans ses intentions » qui s'est livré selon l'AFP à une « action de désobéissance civile » ?

    Volontaire ou pas volontaire ? Dans les deux cas notre démocratie a mal.

    http://seppi.over-blog.com/2019/08/arrete-antipesticides-de-langouet-c-est-encore-plus-grave.html

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    1. L’arrêté « anti-pesticides » de Langouët suspendu

      Justice - L’arrêté « anti-pesticides » de Langouët suspendu
      Daniel Cueff, le maire de Langouët, le 22 août dernier, devant le tribunal administratif de Rennes. © Twitter J. Labbé

      Le juge des référés du tribunal administratif de Rennes a suspendu ce 27 août 2019 l’arrêté du maire de Langouët interdisant les épandages de produits phytosanitaires « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ».

      Le juge Pierre Vennéguès invoque dans son ordonnance « le moyen tiré de l’incompétence du maire de Langouët pour réglementer l’utilisation des produits phytopharmaceutiques sur le territoire de sa commune » qui est « propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté contesté ».

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  15. L'accusation de Woody Allen, accusé de pédophile, de sortir du domicile d'un pédophile reconnu coupable, Jeffrey Epstein


    par Tyler Durden
    Lundi, 26/08/2019 - 17h35


    La liste des gens surpris en train de fréquenter Jeffrey Epstein après avoir été victime de pédophilie ne cesse de s'allonger. De Bill Gates au Prince Andrew en passant par Ehud Barak - la liste des noms célèbres associés à Epstein inclut désormais le cinéaste et pédophile accusé Woody Allen, qui a été aperçu en train de quitter la maison de ville du financier à Manhattan après une fête en décembre 2010 en l'honneur d'un autre pédophile accusé, le prince Andrew.

    Allen et son épouse, Soon-Yi Previn (que l'ex-épouse Mia Farrow a adoptée à l'âge de huit ans) ont été vus en train de quitter la salle. Ils ont toutefois été vus quittant le manoir à plus d'une occasion pendant le séjour du prince Andrew, selon le courrier quotidien.

    En 2017, la fille adoptive d'Allen, Dylan Farrow, a écrit une lettre ouverte au New York Times, accusant Allen de l'agresser sexuellement alors qu'elle n'avait que 7 ans.

    Epstein dit qu'Alan Greenberg était incroyable
    Soon-Yi est venu à la défense d'Allen en 2018 dans le New York Magazine, qualifiant les accusations de Dylan Farrow de "si injustes".

    Farrow a réagi, en publiant une déclaration sur Twitter "Woody Allen m'a molestée quand j'avais sept ans. Cela fait partie d'une série documentée d'attouchements inappropriés et abusifs qui a amené un juge à dire qu'il n'y avait aucune preuve que j'étais coaché et que c'était dangereux. pour moi d'être en présence de Woody Allen.

    Retour à la fête d'Andrew:

    Comme le rapporte le Mail: "Le dîner du 2 décembre a eu lieu dans la salle à manger du deuxième étage du manoir. La présentatrice de télévision Katie Couric, autrefois la présentatrice la mieux payée aux États-Unis, était aux côtés du comédien Chelsea Handler, un ami proche de Gwyneth Paltrow. Jennifer Aniston. Il y avait aussi George Stephanopoulos, un ancien directeur des communications à la Maison Blanche dirigé par le président Bill Clinton, qui est devenu l'animateur de l'émission ABC News pour un budget de 15 millions £ par an. "

    Nous pouvons donc ajouter les noms ci-dessus à la liste des personnes qui rencontrent facilement un pédophile.

    Ghislaine Maxwell, fille du magnat des médias en disgrâce, Robert Maxwell, et de la petite amie d’Epstein, aurait également assisté à la soirée.

    Plusieurs accusateurs d'Epstein ont affirmé que Mme Maxwell avait «acheté» des filles pour le millionnaire pervers. Elle nie les allégations.

    Les clients seraient passés devant des œuvres d'art érotiques bizarres en se dirigeant vers la salle à manger avec sa table en acajou étincelante, comprenant un tableau de Bill Clinton à talons rouges et une robe bleue, une référence à la tenue que portait Monica Lewinsky lorsqu'elle a exécuté un acte sexuel sur lui. -Courrier quotidien

    Cela ressemble à tout le rassemblement ...

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/accused-pedophile-woody-allen-seen-popping-out-convicted-pedophile-jeffrey-epsteins

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  16. De nouveaux troupeaux décimés par le loup et l’ours

    Prédation - De nouveaux troupeaux décimés par le loup et l’ours

    La tension redouble en montagne en cette fin d’été à cause des prédateurs. Des Alpes aux Pyrénées, les constats de dégâts d’ours et de loups s’enchaînent, entraînant la détresse des éleveurs et des manifestations.

    Dans les Hautes-Alpes, le Front de libération du Champsaur annonce d’ailleurs dans une courte vidéo qu’il va entrer en action. Neuf personnes cagoulées posent en cottes avec des armes devant la pancarte du Parc national des Écrins.

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  17. Attention: les jolies images peuvent vous tromper



    27 août 2019
    par Kip Hansen


    Dans le monde numérique et Internet des objets d’aujourd’hui, il est facile de transformer des informations en images - des graphiques, des tableaux et d’autres éléments visuels colorés et informatifs. Les progiciels mathématiques et statistiques modernes peuvent tout faire pour vous en quelques clics de souris ou en tapant sur l'écran. Ces visuels peuvent être très puissants pour transmettre votre message au public. C'est à la hausse.

    L'inconvénient est que ces éléments visuels peuvent être très puissants pour véhiculer des messages faux ou trompeurs dans la conscience publique.

    Ces visuels trop faciles à créer sont «une bénédiction et une malédiction».

    Nous avons vu cela ces derniers jours avec le scandale des Twit-o-verse sur les incendies en Amazonie qui promulguaient des photos datant de plus de dix ans (pas de cette époque) ou même d'un autre endroit. L’une des conséquences de la tempête sur Twitter a été une réunion spéciale au G7 sur les incendies au Brésil et le choc provoqué par le fait que le président américain n’a pas assisté à cette réunion. Dans le cas des incendies au Brésil, il s’avère que les chiffres sont devenus plus importants, aux yeux du public, que les quoi.

    De mon commentaire à «Les incendies d'Amazon sont dans… l'Amazone» de Les Johnson:

    «Consultez la carte des feux de forêt à Global Forest Watch.

    «Comme dans l'article du NY Times, mentionné ci-dessus, la carte donne à penser que des pays entiers sont en feu. C'est un artefact de la taille des points marquant les incendies. ZOOM SUR LE BRESIL. Effectuez un zoom avant jusqu'à ce que vous puissiez voir clairement le district fédéral de Brasilia. Voyez comment les incendies s'agglutinent dans les zones agricoles. Parfois, assez près, vous pouvez voir qu'il s'agit d'une série de [brûlages] de champs ou de pâturages locaux [qui] enregistrent [comme] des incendies. ”

    «Maintenant, faites un zoom arrière et trouvez la République dominicaine - l'île d'Hispaniola - juste à l'ouest de Porto Rico. Ça a l'air horrible, île en feu. Zoom avant et arrière et vous constaterez qu'il ne s'agit pas encore d'une excellente récolte de canne, mais de quelques champs de canne à brûler - tous définis intentionnellement comme un élément nécessaire de la récolte de canne. Certains peuvent être des rizières - où le chaume de riz est brûlé après la récolte du riz et de la paille de riz ».

    «Ce que je veux dire, c’est que toutes ces histoires alarmantes exigent des connaissances locales et une vérification au sol locale…».

    J'ai récemment vu un article dans un journal (mémoire me manque…) qui m'a amené à rechercher un graphique utilisé - sur le nombre de catastrophes naturelles. C'est le graphique:

    - voir carte sur site -

    L'image provient d'un site appelé Our World In Data. Ils s’annoncent comme ayant «des recherches et des données pour faire des progrès face aux plus grands problèmes du monde. Faites défiler jusqu'à toutes les recherches. 2989 graphiques sur 297 sujets. Tout est gratuit: accès libre et source ouverte. »Le site Web Our World In Data nous indique qu’ils sont basés à Oxford et qu’ils font confiance à la recherche, aux médias et qu’ils sont utilisés dans l’enseignement.

    Pourtant, il y a quelque chose qui ne semble pas correct dans le graphique «Nombre de catastrophes naturelles signalées». Et il y a quelque chose qui est un indice (et donc sa grâce salvatrice…). C'est le mot "rapporté". Le deuxième indice est le texte gris en bas indiquant la source des données sous forme d'EMDAT.

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  18. Croyez-moi, je les ai vérifiées. D'abord pour voir qui était notre monde, avec les résultats ci-dessus, puis pour savoir qui est EMDAT.

    Notre première question est: qui a fourni les données ? Réponse: EMDAT ou, plus complètement, Centre de recherche sur l'épidémiologie des catastrophes - École de santé publique CRED de l'Université catholique de Louvain (et dans leur langue maternelle: Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres) ). Ils recherchent et maintiennent des bases de données sur les urgences et les catastrophes dans le monde. Ils sont respectables et respectés.

    Ensuite, j'ai vérifié les données elles-mêmes - j'ai écrit à EMDAT:

    [Après m'être présenté et sous une copie du graphique à barres des catastrophes naturelles signalées ci-dessus]

    «Les données présentées ne correspondent pas à ma compréhension des catastrophes naturelles mondiales, car elles montrent une énorme augmentation de 1970 à 1998 environ. Je suppose que 1970 à 1998 représente une augmentation du nombre de comptes rendus et non des catastrophes naturelles.

    Pouvez-vous confirmer ceci s'il vous plaît - ou corrigez-moi si je me trompe ».

    J'ai reçu une réponse agréable, bien que près d'un mois plus tard, comme suit:

    “Merci pour votre e-mail. Vous avez raison, c'est une augmentation du nombre de rapports. Je partage votre courrier électronique avec votre directrice, la professeure D. Guha-Sapir, qui souhaitera peut-être ajouter ses commentaires. "

    (cette réponse provient du gestionnaire de base de données d'EMDAT)

    L'importance de vérifier les données devient d'une évidence choquante. Les données EMDAT et les visuels Our World In Data sont utilisés - et auraient eu confiance - par les principaux médias - comme le montre ce graphique dans Notre monde dans Données - New York Times, le Wall Street Journal, le Financial Times, CNN, PNAS, The Guardian, Science, BBC, Nature et plus encore…… vous voyez toute la profondeur de leur pénétration dans les médias et les revues. Lorsque ces points de vente utilisent les graphiques de Our World in Data ou réutilisent les données sous-jacentes, il se peut que les journalistes ne vérifient pas les données elles-mêmes.

    Le résultat est que lorsqu'un groupe de presse googles «monde des catastrophes naturelles» reçoit l'image ci-dessous:

    - voir carte sur site -

    Là on le voit encore. Forte augmentation des catastrophes naturelles des années 1970 au tournant du siècle - et c'est une impression totalement fausse. La recherche Google donne l’impression que les données proviennent de l’Organisation mondiale de la santé - et qui en douterait ? Bien entendu, les données réelles sont correctes - à leur manière, il s’agit du nombre de catastrophes naturelles signalées et tout ce qu’il y avait avant 1998 était dû à des rapports incomplets et incomplets et l’augmentation correspond uniquement à «une augmentation du nombre de rapports».

    Une fois que l'infrastructure de notification a été correctement mise en place vers la fin des années 90, nous constatons le contraire: une diminution des catastrophes naturelles signalées.

    Les lecteurs sont priés de deviner combien de journalistes auront pris du temps et ont fait l'effort de vérifier les données censées provenir de l'Organisation mondiale de la santé ?

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  19. Juste un de plus:

    - voir carte sur site -

    Géographie de la perte - un aperçu mondial du bilan inégal de suicide de Meagan Weiland et Nirja Desai (23 août 2019). "Ce document fait partie de la série spéciale de Science sur la résolution du suicide."

    Quelle confiance devrions-nous investir dans les données du graphique ? Est-il vrai que les taux de suicide sont en chute libre en Chine, au Groenland et en Inde, et en augmentation aux États-Unis et en Argentine?

    Nous n’avons pas besoin de chercher trop loin - en commençant par le graphique:

    «Maurice:… est le seul pays d'Afrique subsaharienne à enregistrer et à signaler systématiquement les taux de suicide. “(C'est moi qui souligne - kh)

    «Inde: même si son taux de suicide global a diminué, l’Inde est responsable de plus de 35% des décès par suicide chez les femmes dans le monde.»

    "Groenland: Bien que le taux du Groenland ait diminué de façon spectaculaire, il reste le plus élevé du monde".

    Maintenant, est-ce que quelqu'un pense que des pays comme la République démocratique du Congo, où l'épidémie d'Ebola fait rage, enregistrent soigneusement chaque mort de leurs citoyens avec des codes CIM-10 (cause du décès) pour chaque décès ? Et ensuite, les signaler à une organisation internationale de tenue de registres ? Qu'en est-il du Venezuela ? - qui est actuellement en plein désarroi politique et social ? Idées ridicules, bien sûr, ils n'enregistrent et ne signalent pas les décès par suicide, car ils ne le peuvent pas.

    Du papier:

    «Le suicide est un problème mondial, mais ses effets sont inégaux. Bien que les taux de suicide - tous notés ici - correspondent à un nombre de décès annuel pour 100 000 habitants - augmentent dans certains pays, y compris aux États-Unis, la plupart des pays enregistrent des baisses, notamment en raison de restrictions imposées à l’accès à des moyens mortels et de soins de santé mentale améliorés. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la plupart des pays ne collectent pas de données détaillées sur le suicide. Les données pour de nombreux pays ici ont été tirées d’évaluations estimées par des organisations telles que l’OMS et le projet Global Burden of Disease de l’Institute for Health Metrics and Evaluation. ”

    Seuls les pays plus modernes, dotés d'organisations de santé nationales fonctionnelles et d'hôpitaux modernes soutenus par des bureaucraties médicales, peuvent même espérer enregistrer et rapporter avec précision les suicides. Dans de nombreux pays, le suicide est stigmatique, et les coroners et autres professionnels de la santé ont souvent commis une erreur de compassion (envers les familles) et ont enregistré les suicides comme «mort naturelle» ou «crise cardiaque» - tout sauf le suicide. Comme indiqué dans le présent document, «Analyse comparative de la classification des causes de décès par suicide, accidentelle et cause indéterminée» - «Il est probable que le suicide soit sous-déclaré en raison de la stigmatisation sociale associée au suicide ainsi le coroner d’effectuer cette classification si les données à l’appui sont incertaines (Timmermans, 2005). ”

    Alors, qu'en est-il de la carte du taux de suicide du magazine SCIENCE et du journal Weiland and Desai? Il semble que la plupart des pays auraient simplement dû être marqués «Pas assez de données». Aucune mention n'est faite de facteurs confondants tels que le «reporting amélioré» aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux. Les suppositions ne sont pas appropriées pour guider les décisions de politique internationale.

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  20. Les efforts déployés dans le graphique pour la science ont peut-être été perdus dans la mesure où ils servent uniquement à mal informer les lecteurs sur les taux de suicide dans les différentes nations.

    Lignes du bas:

    1. De jolis graphiques et des images sophistiquées ne signifient pas que les informations / données sont correctes ou fiables. Ils peuvent ne pas donner une impression visuelle factuelle des données.

    2. Le fait qu’une image ou un graphique sophistiqué soit associé au nom d’une organisation respectable n’a aucune raison d’accepter les données telles qu’elles vous ont été présentées. Si c'est important pour vous, vérifiez-le.

    3. De jolis graphismes peuvent facilement surmonter ou échapper aux capacités de réflexion critique des lecteurs et ainsi les désinformer.

    4. pour mon argent ? Plus la photo est belle, plus je regarde de près les données sous-jacentes.

    # # # # #

    Politique de commentaires de l'auteur:

    Je n’ai pas l’intention de dénigrer les organisations mentionnées dans cet essai. EMDAT, en particulier, a fait preuve de civisme et de coopération en partageant les faits concernant le signalement des catastrophes naturelles dans leur base de données et les graphiques que d'autres en ont élaborés.

    Nous voyons dans l'article sur le suicide à quel point il est facile de persuader les chercheurs d'accepter des données qui ne sont pas fiables au sens scientifique du terme. Comment l’OMS et le projet Global Burden of Disease de l’Institute for Health Metrics and Evaluation évaluent-ils les taux de suicide dans des pays qui n’enregistrent même pas la cause du décès ?

    Cependant, j'ai travaillé avec l'Organisation mondiale de la santé et son organisation régionale panaméricaine de la santé. Sur le terrain, où règnent pauvreté et désespoir, des personnes dévouées ont été dévouées et un excellent travail !

    Alors que les médias d'information perdent de plus en plus en contrôle, abandonnant le véritable journalisme (souvent par nécessité) - il y a trop de reportages et si peu de journalistes et si peu de temps dans la course de 24 heures) et les rebondissements des médias sociaux transmogrifie chaque nouvelle en un monstre surréaliste, les consommateurs d'informations (vous et moi, cher lecteur) doivent renforcer nos capacités de pensée critique et nos routines de vérification des faits.

    Partagez vos expériences et vos meilleurs conseils pour vous assurer que «nous ne nous trompons plus».

    https://wattsupwiththat.com/2019/08/27/caution-pretty-pictures-can-fool-you/

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    1. (...) la République dominicaine - l'île d'Hispaniola - juste à l'ouest de Porto Rico. Ça a l'air horrible, île en feu. Zoom avant et arrière et vous constaterez qu'il ne s'agit pas encore d'une excellente récolte de canne, mais de quelques champs de canne à brûler (...)

      Sous les Tropiques toutes les cannaies sont brûlées avant le passages soit des coupeurs à la machette soit les machines qui coupent la canne à sucre. La combustion est nécessaire pour ébarber les longues tiges des feuilles sèches ainsi que les serpents (fer-de-lance) qui peuvent s'y trouver.

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  21. La Cour déclare illégale l’EPA d’Obama «La loi des eaux américaines»


    par Leslie Eastman
    samedi 24 août 2019 à 19h30


    "… La vaste extension de la juridiction sur les eaux et les terres relevant traditionnellement de l'autorité de régulation des États ne peut subsister ..."
    https://www.youtube.com/watch?v=eKFTSSKCzWA

    En 2015, nous avions couvert la vaste règle de l’Administration Obama sur les eaux des États-Unis et le refoulement qu’elle avait reçu à l’époque. Les procès des États se retrouvent devant les tribunaux et il y a de bonnes nouvelles à signaler !

    La juge américaine Lisa Godbey Wood a confié la victoire à l’État de Géorgie et à neuf autres États qui ont poursuivi le gouvernement fédéral (et le reste de la nation) en déclarant que la règle WOTUS était illégale.

    Wood a déclaré que la règle, qui visait à mieux protéger l’eau de la nation, violait les lois sur la qualité de l’eau et la procédure administrative. Elle a ensuite renvoyé le texte à l’Agence de protection de l’environnement et au Corps de l’ingénieur de l’armée pour qu’il poursuive ses travaux.

    Elle a écrit que, bien que les agences aient le pouvoir d'interpréter l'expression «eaux des États-Unis», cette autorité n'est pas illimitée et que, par conséquent, leurs décisions ne relèvent pas de ce qu'on appelle la déférence Chevron, une affaire de jurisprudence dans laquelle - faute d'une meilleure phrase - le lien va à l'agence.

    Les lecteurs d'Insurrection Légale se rappelleront peut-être que l'application de cette règle a conduit un agriculteur du Wyoming à une amende de 37 500 dollars par jour pour la construction d'un étang de stockage sur sa propre propriété.

    L’American Farm Bureau Federation, qui a remporté au début de l’année une décision prise au Texas et a également estimé que la règle était juridiquement insuffisante, a loué la décision de Wood.

    "La décision du tribunal confirme clairement ce que nous disons depuis cinq ans", a déclaré Ellen Steen, avocate générale de l'AFBF. «L’EPA a mal interprété le précédent de la Cour suprême. Elle a empiété sur les pouvoirs traditionnels des États et a tout simplement ignoré les principes fondamentaux de la loi sur la procédure administrative lorsqu'elle a adopté ce règlement illégal. ”

    Wood a découvert que «la vaste extension de la règle établie par la règle WOTUS sur les eaux et les terres relevant traditionnellement du pouvoir de réglementation des États ne peut rester sans une déclaration claire du Congrès dans la CWA. En l'absence de déclaration de ce type, la règle WOTUS est illégale en vertu de la CWA. ”

    Elle a également déterminé que «l'inclusion de toutes les eaux inter-États dans la définition des« eaux des États-Unis »des agences, quelle que soit leur navigabilité, étend [leur] juridiction au-delà de la portée de la CWA, car elle lit le terme« navigabilité ». ”

    Le procureur général de l’Utah, Sean D. Reyes, représentant l’un des autres États impliqués dans cette affaire, s’est également réjoui de la décision de Wood.

    La règle WOTUS de 2015 est un exemple clair de la portée excessive du gouvernement fédéral qui a violé le rôle traditionnel des États en tant que principaux régulateurs des ressources en terres et en eau situées à l'intérieur de leurs frontières. Nous sommes fiers d'avoir lutté pour obtenir cet allégement et nous attendons avec intérêt des réformes qui libéreront de manière permanente les agriculteurs et les propriétaires fonciers des charges inutiles créées par la règle de WOTUS de 2015.

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  22. Il est intéressant de noter que le sénateur américain Mike Braun (R-IN) et le sénateur américain Joni Ernst (R-IA) ont récemment présenté le «Define WOTUS Act», qui réaffirme la responsabilité du Congrès quant à la définition du terme «Eaux des États-Unis». signifie en réalité.

    "La règle WOTUS de l'époque Obama a menacé les agriculteurs, les fabricants et les petites entreprises de l'Iowa en donnant au gouvernement fédéral le pouvoir de réglementer l'eau sur 97% des terres de notre État", a déclaré le sénateur américain Joni Ernst. «Le président Trump et son administration ont pris d’énormes mesures pour faire reculer cette réglementation de grande portée et renforcer la certitude grâce à une nouvelle définition plus claire de WOTUS. Mais il appartient au Congrès de rendre permanente une nouvelle définition raisonnable, et c’est ce que fait ce projet de loi: il assure plus de prévisibilité et de facilité de travail à Iowans pour les années à venir. "

    https://legalinsurrection.com/2019/08/court-declares-obamas-epa-waters-of-the-united-states-rule-unlawful/

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  23. Crise climatique : les délires de certains biologistes.


    le 27 août 2019


    Il existe une limite à la capture de l’oxygène par les plantes et les algues, dont le plancton photosynthétique, il s’agit du fonctionnement même de la RUBISCO. Pour rappel cet enzyme (illustration), le plus abondant sur la Terre, catalyse la fixation du gaz carbonique sur une molécule de ribulose-1,5-bisphosphate pour former par clivage subséquent deux molécules de 3-phosphoglycérate. Il s’agit du cycle dit de Calvin. Or l’un des plus puissants inhibiteurs de cet enzyme est l’oxygène. Les maraîchers qui travaillent sous serre connaissent l’astuce pour que la RUBISCO fonctionne mieux, il suffit de pratiquer les cultures sous atmosphère enrichie en gaz carbonique et les plantes apprécient, mais le climat – paraît-il – n’apprécie pas … De nombreux laboratoires de par le monde tentent de modifier cet enzyme pour en améliorer le fonctionnement dans le but de « décarboner » plus efficacement l’atmosphère en ces temps de crise climatique aigüe dont il est « urgent » de trouver une solution quitte à y laisser non pas notre peau mais notre porte-monnaie. Des millions de dollars sont engloutis dans diverses recherches mais pour l’instant et à ma connaissance il n’existe toujours pas de résultats significatifs au sujet de la RUBISCO.

    Une autre direction pour obliger les plantes à mieux fixer le carbone atmosphérique est soit de les modifier génétiquement pour pousser plus vite, soit de modifier leur métabolisme de base pour qu’elles accumulent plus de matière carbonée. L’INRA en France avait mis au point un peuplier dont la croissance était environ 30 % plus rapide mais des commandos d’écologistes bornés ont détruit les essais plein-champ de ces arbres transgéniques sous le prétexte fallacieux que c’était mauvais pour l’environnement. Les hautes instances qui infléchissent les décideurs politiques au sujet du combat contre le gaz carbonique ont finalement reconnu que mettre au point des arbres génétiquement modifiés était une idée lumineuse, tant pis pour les écolos irrédentistes qui ont contraint l’INRA d’abandonner ce projet financé par les impôts des contribuables français.

    - voir dessin sur site -

    Modifier sinon orienter les plantes à stocker plus de produits carbonés qu’elles en ont besoin est une autre approche qui a été choisie par le laboratoire de botanique du Salk Institute dirigé par le Docteur Joanne Chory qui s’est reconvertie à l’ingénierie végétale après avoir sévi dans la recherche sur la maladie de Parkinson. À vrai dire la biologie englobe tout le monde vivant, je suis passé moi-même sans problème des animaux aux plantes sans encombre … L’approche choisie est d’obliger les plantes à produire plus de subérine qu’elles en ont réellement besoin et de stocker ce produit dans leurs racines. Ainsi, pense le Docteur Chory, le carbone sera alors séquestré définitivement. Le laboratoire de cette éminente chercheuse vient d’être doté d’une subvention de 35 millions de dollars par le gouvernement américain et diverses associations pour développer des travaux dans cette direction. La subérine est un constituant de l’épiderme des plantes avec la cutine et les lignines. C’est une matière particulièrement abondante dans l’écorce du chêne liège (Quercus suber) d’où son nom. Il s’agit d’un assemblage complexe hautement hydrophobe qui permet à la plante de réguler dans ses racines les flux entrants et sortants de l’eau.

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  24. - voir graphique sur site -

    L’écorce de la partie aérienne des plantes est essentiellement constituée de subérine associée de manière complexe à la lignine. La subérine forme des empilement de lamelles elles-mêmes issues d’un empilement sophistiqué d’acides gras estérifiés avec des acides caféiques, coumariques ou féruliques. Cet ensemble est enfin relié par des « ponts » de glycérol à la structure également très complexe poly-aromatique des parois cellulaires. Autant dire que tenter de modifier tout ce pan du métabolisme végétal relève de la fiction. Peut-être connait-on quelques-uns des enzymes impliqués dans cette voie de biosynthèse mais déréguler l’un ou l’autre de ces derniers pourrait tout simplement conduire à des catastrophes comme par exemple la formation de tumeurs ou encore l’asphyxie de la plante et plus particulièrement des racines puisqu’il s’agit du but ultime de ces travaux, certes ambitieux, mais totalement surréalistes.

    L’illustration ci-dessus issue du Salk Institute est un concentré de mauvaise foi, un pamphlet pour obtenir le maximum de subventions pour des travaux de recherche qui n’aboutiront jamais. Il serait plus approprié de revenir aux travaux de l’INRA maintenant abandonnés, la direction de cet organisme étant complètement caviardée par un escouade de gauchistes écologistes qui ne veulent plus entendre parler de modifications génétiques des plantes. Et pourtant un jour prochain, si on veut efficacement infléchir le métabolisme des plantes de manière raisonnée afin que ces dernières captent encore plus de gaz carbonique, seule l’ingénierie génétique constituera l’approche incontournable pour satisfaire les instances dirigeantes mondiales qui veulent combattre le gaz carbonique.

    Source et illustrations : Salk Institute via Foreign Policy

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/27/crise-climatique-les-delires-de-certains-biologistes/

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