- ENTREE de SECOURS -



lundi 26 août 2019

Comment l’humanité a vaincu les famines

Aujourd’hui, les famines ont pratiquement disparu en dehors des zones de guerre.


Par Marian L. Tupy.
Un article de HumanProgress.org
26 AOÛT 2019


Les famines ont quasiment disparu en dehors des zones de guerre.

Une alimentation adéquate est une condition fondamentale pour la survie de l’humanité, mais la nourriture a longtemps été rare. La profusion des expressions couramment utilisés, tels que « crier famine », des contes, tels Le Petit Poucet, et des références bibliques, telles les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, la famine tenant compagnie à la peste, à la guerre et à la mort, en donnent une bonne illustration.

Pourtant, la plus grande famine de tous les temps a eu lieu entre 1958 et 1962, lorsque le dirigeant communiste chinois Mao Zedong a eu recours à la force brutale pour collectiviser les terres agricoles de son pays, faisant entre 23 et 55 millions de morts.

UN GRAND BOND EN AVANT PARADOXAL

Le « grand bond en avant » était paradoxal pour deux raisons.

Premièrement, historiquement, les famines étaient davantage la conséquence de mauvaises récoltes provoquées par des sécheresses ou des inondations plutôt que de la violence.

Deuxièmement, la sécurité alimentaire a considérablement augmenté au cours de la seconde moitié du XXe siècle. La consommation alimentaire moyenne, pondérée en fonction de la population mondiale globale, est passée de 2225 calories par personne en 1961 à 2882 calories en 2013. Pour mettre ces chiffres en perspective, le Département de l’agriculture des États-Unis recommande aux hommes adultes actifs de consommer entre 2200 et 2800 calories par jour et modérément et aux femmes actives entre 1800 et 2000 calories par jour.

En Afrique subsaharienne, les disponibilités alimentaires sont passées de 2004 calories en 1961 à 2465 calories en 2013. Autrement dit, la région la plus pauvre du monde a accès à une nourriture à peu près équivalente à celle des Portugais au début des années 1960. En fait, des scientifiques du Centre de recherche sur la santé et la population en Afrique au Kenya estiment que dans quatre des 24 pays africains étudiés, la prévalence de l’obésité chez les femmes des zones urbaines dépassait 20 %. Il variait entre 10 et 19 % dans les 20 autres pays.

LA « RÉVOLUTION VERTE » CONTRE LA FAMINE

Qu’est-ce qui explique l’accès croissant à la nourriture ?

Premièrement, la productivité agricole s’est considérablement améliorée grâce à des méthodes de culture plus scientifiques, à l’accès à des engrais et pesticides abondants et bien améliorés, ainsi qu’à de nouvelles plantes à haut rendement et résistantes aux maladies. Le héros principal de cette histoire était un agronome américain et lauréat du prix Nobel de la paix de 1970, Norman Borlaug.

Au milieu du XXe siècle, Borlaug « a travaillé avec les gouvernements du Mexique, de l’Inde et du Pakistan pour introduire une combinaison de techniques de production agricole modernes et de ses nouvelles variétés de blé à haut rendement. En conséquence, le Mexique est devenu un exportateur net de blé en 1963. Entre 1965 et 1970, les rendements en blé ont presque doublé au Pakistan et en Inde, ce qui a considérablement amélioré la sécurité alimentaire dans le sous-continent. Ces augmentations collectives de rendement ont été qualifiées de « révolution verte » et on attribue souvent à M. Borlaug d’avoir sauvé plus d’un milliard de personnes de la famine. »

LES RAISONS DE LA DISPARITION DES FAMINES

Deuxièmement, le monde s’est beaucoup enrichi et les gens peuvent se permettre d’acheter davantage de nourriture. Le revenu mondial moyen par personne et par jour est passé de 3,7 dollars en 1900 à 35 dollars en 2000 (les deux chiffres sont en dollars US 2018).

Troisièmement, la nourriture est devenue moins chère. L’indice des prix des produits alimentaires, établi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), montre que le prix des produits alimentaires ajusté de l’inflation en 2017 était inférieur à ce qu’il était en 1961. Mais aussi, à plus long terme, la valeur de l’indice des prix des denrées alimentaires Grilli et Yang a été divisée par deux entre 1906 et 2006.

Quatrièmement, l’amélioration des transports et des communications permet aux pays aux récoltes abondantes de vendre ou de donner leurs excédents agricoles aux pays souffrant de pénuries alimentaires.

Cinquièmement, la diffusion de la démocratie et une presse libre garantissent une plus grande responsabilité des gouvernements et la dénonciation des violations des droits de l’homme. Comme le notait Amartya Sen, lauréat du prix Nobel de science économique en 1998, « aucune famine n’a eu lieu dans l’histoire du monde dans une démocratie qui fonctionne… (parce que les gouvernements démocratiques) doivent remporter des élections et faire l’objet de critiques publiques, et sont fortement incités à prendre des mesures pour éviter les famines et autres catastrophes. »

Le biologiste Paul Ehrlich de l’Université de Stanford, dans son livre de 1968 intitulé The Population Bomb, a écrit : « La bataille pour nourrir toute l’humanité est terminée. Dans les années 1970, des centaines de millions de personnes mourront de faim en dépit des programmes d’urgence actuellement mis en œuvre. » Cette année-là, dans 34 pays sur 152 étudiés, les disponibilités alimentaires étaient inférieures à 2000 calories par personne et par jour. C’était le cas de seulement deux des 173 pays étudiés en 2013. Aujourd’hui, les famines ont pratiquement disparu en dehors des zones de guerre.
Traduction pour Contrepoints par Gérard-Michel Thermeau de How Humanity Won the War on Famine.

45 commentaires:

  1. L'ESCROQUERIE DU 'GLOBAL WARMING' ANTHROPIQUE !

    LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : UNE FACTURE DE 1 000 DOLLARS PAR AN ET PAR HABITANT


    par OLIVIER SANCERRE
    26/08/2019


    Le Fonds vert pour le climat doit être abondé à hauteur de 100 milliards de dollars chaque année.

    La lutte contre le réchauffement climatique a un coût, a rappelé Bruno Le Maire, qui a donné un chiffre plus parlant que les milliards qui abstraits.

    À la sortie d'une réunion avec des acteurs économiques, Bruno Le Maire a donné une estimation du coût de la lutte contre le réchauffement climatique qui parlera à tout le monde. « L'évaluation qui est la nôtre si on veut tenir les objectifs de l'accord de Paris, c'est 1000 dollars par an, par habitant, dans les années qui viennent ». Aucun État ne peut évidemment demander à chacun de ses habitants de verser cette somme. En revanche, les pays peuvent abonder le Fonds vert pour le climat, un mécanisme mis au point en 2010 et prolongé jusqu'en 2025 par l'accord de Paris sur le climat. Le ministre français de l'Économie appelle à une mobilisation de « toutes les organisations internationales, de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement ».

    Mécanisme prolongé jusqu'en 2025

    Le Fonds vert pour le climat doit mobiliser 100 milliards de dollars par an, versés aux pays en développement qui font face aux conséquences du réchauffement climatique. Le G7 de Biarritz, qui s'est achevé ce dimanche, aura été le théâtre d'échanges sur le sujet, veut croire Bruno Le Maire. Mais ce n'est pas le seul instrument qui doit être utilisé pour lutter contre la dégradation du climat.

    Mobilisation de l'épargne

    Il faut mettre au point des indicateurs « fiables, précis, neutres qui puissent être mis à disposition des gestionnaires d'actifs, des banques, des compagnies d'assurance », a plaidé le locataire de Bercy, pour que l'épargne des particuliers soient orientées pour ce combat. L'ambition est de mobiliser « des instruments techniques pour orienter les flux financiers vers la lutte contre le réchauffement climatique et les énergies renouvelables ». Pour au final faire en sorte que tous les moyens financiers soient apportés à la lutte contre le réchauffement climatique

    http://www.economiematin.fr/news-lutte-contre--rechauffement-climatique-facture-1000-dollars-an-habitant

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    1. Bien sûr AUCUN scientifique n'était invité au 'G7' pas plus qu'aux 'COP' ou 'Assemblée Nationale' (réservée à la trisomique) pour parler de l'escroquerie que les dictateurs ont mis en place !

      Le 'réchauffement ou refroidissement climatique' n'est NULLEMENT la cause de la présence de l'humain sur Terre ou de ses industrie ni des animaux mais UNIQUEMENT la cause de sursauts magmatiques au fond des bassins maritimes & océaniques. Cette chaleur perpétuelle depuis des milliards d'années est plus ressentie en été car elle ajoute des degrés aux températures saisonnières. C'est pourquoi les côtes sont généralement plus accueillantes que l'arrière-pays.

      Voir les chaleurs maritimes & océaniques sur ventusky.com

      N'oublions pas que TOUS les gaz se recyclent et que les mers & les océans sont des milliards de fois plus émetteurs de gaz (toxiques pour la plupart) que les 7 milliards d'êtres humains, les xxx milliards de bestioles et les industries réunis.

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  2. Brève. Le chantier de consolidation de la cathédrale Notre-Dame de Paris


    le 25 août 2019


    C’est un fait unique qui démontre l’incroyable mauvaise foi des dirigeants politiques et de tous les parasites ignorants ou incohérents dans leurs décisions qui les entourent, je veux parler des écologistes : le chantier de consolidation de l’église emblématique – on n’en est pas encore au stade de la reconstruction en 5 ans comme l’a déclaré Macron – qui menace de tout simplement s’écrouler a été arrêté pendant près d’un mois car il y a une pollution alarmante avec des poussières de plomb alentour.

    C’est un vrai foutage de gueule aussi incroyable que si on déclarait que les taux de radioactivité ou de je ne sais quoi d’autre sont trop élevés pour qu’un quelconque ouvrier puisse travailler sur ce chantier. Pendant des dizaines d’années la population parisienne a été soumise à des émanations de plomb provenant de l’additif, le plomb-tetra-éthyle, un puissant agent anti-cliquetis pour les moteurs à combustion interne, ajouté dans le carburant des véhicules automobiles et personne ne s’en est soucié jusqu’au jour où les compagnies pétrolières ont découvert une alternative lucrative qui permettait de s’affranchir de cet additif en le remplaçant par un produit oxygéné dont on ne connaît toujours pas l’innocuité. Il s’agissait d’un gros paquet de business à réaliser et dans la foulée, pour obtenir l’approbation des écologistes qui se sont fait prendre au piège – c’est leur attitude en général : si c’est écolo donc c’est bien – l’addition d’alcool produit à grand frais au détriment de denrées alimentaires essentielles pour de nombreux pays a atteint également le même résultat que celui de l’anti-cliquetis plombé. Ici à Tenerife le super sans plomb coûte 1 euro le litre et le super « vert » (avec alcool) coûte 1 euro 14, où va la différence ?

    Aujourd’hui ces mêmes écologistes qui ont envahi toutes les sphères du monde politique tant en France qu’en Europe ont fait obstruction à la poursuite du chantier de Notre-Dame de Paris sous le prétexte totalement fallacieux qu’il y aurait trop de plomb pour que la sécurité des ouvriers du chantier soit assurée. De qui se moquent-ils ? Ce qui reste de cet édifice menace tout simplement de s’écrouler et il faudra non pas 5 ans pour restaurer cet édifice mais plutôt 50 ans … en étant optimiste. Finalement je hais ces écologistes qui s’insinuent dans tous les domaines de la politique, de la science et de la société alors que ce sont, globalement, des ignorants qui dans la majorité des sujets abordés ne savent pas de quoi ils parlent. On ne peut pas mélanger la politique, l’idéologie et la science, c’est incompatible.

    Et puisque j’ai mentionné les automobiles pendant de nombreuses années les équipementiers de l’industrie automobile ont fourni des garnitures de frein et des disques d’embrayage fabriqués avec de l’amiante. Dans toutes les grandes villes les habitants respiraient des poussières chargées de micro-particules d’amiante. Qui s’en est soucié ? Personne, car s’attaquer au puissant lobby de l’industrie automobile était un sujet hautement politique. Depuis les équipementiers ont trouvé des alternatives à l’amiante. Sont-elles moins nocives que l’amiante ? Nul ne le sait. Et enfin les micro-particules provenant de l’usure des pneumatiques ne semble pas vraiment inquiéter ces mêmes écologistes alors qu’elles sont potentiellement cancérigènes puisque la matière constituant les pneus contient des produits carbonés poly-cycliques. Sauver la cathédrale Notre-Dame de Paris de la ruine est une chose, se préoccuper de quelques micro-grammes de plomb en plus ou en moins en est une autre.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/08/25/breve-le-chantier-de-consolidation-de-la-cathedrale-notre-dame-de-paris/

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  3. Des chercheurs proposent de fabriquer des éléments de microcircuits de la taille d'une molécule


    10:46 26.08.2019


    L'électronique moderne, basée sur l'usage du silicium, a pratiquement atteint sa limite de miniaturisation. Mais l'usage de matières organiques permet potentiellement de créer des éléments de microcircuits de la taille d'une molécule.

    Des chercheurs de l'Université nationale de recherche nucléaire MEPhI (Institut d'ingénierie physique de Moscou) travaillent activement dans ce domaine. Ils ont récemment modélisé les changements de l'état excité de la molécule d'un semi-conducteur organique. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Journal of Physical Chemistry.

    L'électronique organique est jugée prometteuse pour deux raisons. Premièrement, la matière première pour la synthèse organique est parfaitement accessible. Deuxièmement, l'utilisation de matières organiques permet de créer des éléments de microcircuits de la taille d'une molécule, ce qui les rapproche des structures intracellulaires d'objets vivants.
    Le design directionnel de molécules organiques et de matières fonctionnelles pour l'électronique organique est un domaine scientifique prometteur. Les chercheurs ont compilé l'expérience mondiale existante et procèdent actuellement à des modélisations prédictives.

    «Notre groupe s'occupe de la modélisation prédictive des matières pour l'électronique organique, concrètement pour les LED organiques (OLED). Les OLED allumées émettent des électrons sur la cathode, et sur l'anode: des trous. Quelque part au milieu du dispositif ils se rencontrent et recombinent, tout en émettant de la lumière. L'état dans lequel un électron et un trou se trouvent à proximité mais ne se recombinent pas peut exister pendant relativement longtemps: il s'appelle exciton. Le plus souvent cet exciton se trouve à une distance intermoléculaire», a déclaré Alexandra Freidzon, l'une des auteurs de l'étude, assistante de la chaire de physique des milieux condensés à l'université MEPhI et collaboratrice du Centre de photochimie de l'Académie des sciences de Russie.

    Selon la chercheuse, le transfert de l'exciton sur les molécules voisines permet de contrôler facilement la couleur et l'efficacité de l'éclairage des OLED: entre les jonctions p-n des semi-conducteurs organiques on place une couche émettrice (en général un semi-conducteur également) où les paires électron-trou se rencontrent, se recombinent et "ne se séparent pas".

    «Nous avons étudié le comportement de l'exciton dans la molécule d'un semi-conducteur à trou typique également utilisé en tant que matrice de la couche émettrice. Il s'avère que l'exciton ne se localise pas sur toute la molécule mais sur ses parties à part, et peut migrer sur la molécule. En particulier migrer sous l'effet de légères perturbations, telles que la présence d'une autre molécule (par exemple, d'un émetteur dopant)», explique Alexandra Freidzon.

    Les scientifiques ont analysé le mécanisme et ont évalué le temps de migration de l'exciton d'un bout à l'autre d'une molécule.

    «Il s'avère que sur l'un des axes la migration se déroule très vite, à l'échelle d'une picoseconde, et ce sont certaines oscillations intramoléculaires qui l'aident», a ajouté la collaboratrice de l'université MEPhI.

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  4. D'après les auteurs, il est à présent possible d'évaluer comment ce processus est influencé par la présence de molécules voisines et de proposer une modification de la structure de la molécule initiale pour rendre le processus de transfert d'énergie d'excitation sur la molécule de l'émetteur le plus efficace possible. C'est précisément le processus de modélisation virtuelle des matières fonctionnelles: les chercheurs déterminent la fonction clé de la matière et construisent le modèle du processus sur la base de cette fonction pour définir les principaux facteurs impactant l'efficacité du processus et proposer de nouvelles modifications de la matière.

    Les scientifiques soulignent qu'à l'heure actuelle ils se trouvent au premier stade de compréhension du processus de migration de l'exciton dans les semi-conducteurs organiques. Prochainement, ils pourront donner des recommandations sur la modification des molécules utilisées dans les matrices des couches émettrices des OLED.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201908261041986380-des-chercheurs-proposent-de-fabriquer-des-elements-de-microcircuits-de-la-taille-dune-molecule/

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  5. LES AMÉRICAINES AVANCENT SEINS NUS


    26.08.2019, 11h15


    Dimanche a eu lieu le «Go Topless Day» dans plusieurs villes des Etats-Unis. L'événement est célébré tous les ans depuis 2007 pour soutenir le droit des femmes à se mettre torse nu en public.

    Des centaines de femmes – et d'hommes – ont tombé le haut dimanche 25 août aux Etats-Unis à l'occasion du «Go Topless Day». Le but étant de revendiquer le droit des femmes de se promener seins nus dans certains endroits publics, comme les plages et les parcs, à l’égal des hommes.

    Des manifestations ont eu lieu à Venice Beach, en Californie, ou à Denver, dans le Colorado. À New York, même si la pratique est autorisée dans la rue depuis 1992, la police se fait régulièrement taper sur les doigts pour avoir remis à l'ordre celles qui pratiquent le topless.

    Le rassemblement organisé à l’initiative de l’association Go Topless a lieu le dimanche le plus proche de 26 août, jour de l’obtention du droit de vote des Américaines en 1920.

    https://www.lematin.ch/monde/ameriques/americaines-avancent-seins-nus/story/30383200

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  6. Electrification: la Norvège loin devant la Suisse


    26.08.2019, 11h15


    Clairvoyante, la Norvège a mis en place des conditions pour favoriser la mobilité électrique. Aujourd’hui, le pays a une longueur d'avance sur nous en ce domaine et les problèmes sont identifiés.

    En fait, nous pouvons être fiers. La Suisse se considère souvent comme un élève modèle, avec raison. Notre pays est, en effet, pionnier dans de nombreux domaines; les Suisses sont notamment exemplaires en matière de recyclage. Pour d’autres choses par contre, nous sommes à la traine. La Scandinavie est notamment en avance sur nous en ce qui concerne l’Etat providence. Et la Suisse peut aussi prendre exemple sur les pays nordiques pour ce qui est des changements dans le domaine de la mobilité, notamment sur la Norvège

    Le pays des fjords est celui qui compte le plus de voitures électriques au monde. Au premier semestre 2019, les véhicules électriques ont représenté 48,4% des nouvelles immatriculations, plus que jamais auparavant. A titre de comparaison, en Suisse, ce taux ne s’élevait récemment qu’à un peu plus de 3%. Une augmentation certes significative par rapport à l'an dernier, mais encore bien loin de l’objectif annoncé selon lequel une voiture sur dix devrait être électrifiée d’ici 2020 dans notre pays. Le gouvernement norvégien travaille depuis 30 ans à ce changement de paradigme: dès 2025, les véhicules à essence ou diesel seront encore autorisés à circuler, mais ne seront plus commercialisés. Et cela alors que la Norvège est un pays producteur de pétrole.

    Qu’est-ce que les Scandinaves font de mieux ? Pour le savoir, il faut comprendre le problème de fond que des experts comme Stefan Bratzel, professeur en économie de l’automobile en Allemagne, ont appelé le syndrome «AIP» – autonomie, infrastructure et prix. Ces trois points doivent être résolus pour permettre une percée significative des véhicules électriques. En termes d'autonomie, la balle se trouve dans le camp de l’industrie automobile. Les constructeurs travaillent de manière intensive à l’élaboration de batteries plus performantes, afin que les clients cessent d'associer voiture électrique et manque de puissance. Les gouvernements se doivent de relever les autres défis.

    Le cas de la Norvège est un très bon exemple: des programmes de subventions y ont été mis en place depuis 2012. Si vous achetez une voiture électrique, vous économisez les 25% de la TVA, la redevance sur le trafic routier ainsi que l’impôt spécial qui rend les autres véhicules plus chers. Ainsi, même les voitures électriques comme les Tesla sont finalement moins chères qu’un modèle équivalent équipé d’un moteur conventionnel. Jusqu’à récemment, les propriétaires de véhicules électriques n’avaient pas à payer les péages urbains, les ferries ou le parking. Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui, mais ils ne paient toujours que la moitié du prix normal. Les voitures électriques sont en outre autorisées à emprunter les couloirs de bus et de taxis et ainsi à dépasser les voitures à essence dans les embouteillages.

    En prenant ces conditions comme référence, la promotion de la mobilité électrique en Suisse n’a qu’un faible impact. Dans leur feuille de route, la Confédération et les cantons, en collaboration avec des organisations et des entreprises de différents secteurs d’activités, souhaitent augmenter la part de véhicules électriques dans les nouvelles immatriculations. Les voitures électriques sont en outre exonérées de la taxe automobile et bénéficient dans la plupart des cantons de réductions sur l’impôt sur la circulation, mais contrairement à la Norvège, en Suisse, les voitures électriques sont toujours plus chères que les autres.

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  7. La Norvège est également en avance sur nous en ce qui concerne les infrastructures. L’entreprise publique Enova attribue des mandats pour la construction de bornes de recharge. A l’heure actuelle, sur les routes principales norvégiennes, on trouve en moyenne deux bornes de recharge rapide tous les 50 km. Rien qu’à Oslo, on compte 1300 points de charge. Dans une ville où la voiture électrique n'est pas une exception mais la norme, c’est toutefois encore insuffisant. En Suisse, alors que la mobilité électrique n’en est encore qu’à ses débuts, on serait content d’avoir de tels soucis. Le projet de la Confédération de construire, dans un futur proche, 160 points de recharge rapide le long des routes nationales le montre bien: le problème est identifié, et notre pays est sur la bonne voie en ce qui concerne le syndrome «AIP».

    https://commercial-publishing.ch/energy-challenge/fr/sujet/divers/electrification-norvege

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    1. (...) des programmes de subventions y ont été mis en place depuis 2012. Si vous achetez une voiture électrique, vous économisez les 25% de la TVA, la redevance sur le trafic routier ainsi que l’impôt spécial qui rend les autres véhicules plus chers. (...)

      Qui paie ? Le norvégien !

      (...) les propriétaires de véhicules électriques n’avaient pas à payer les péages urbains, les ferries ou le parking. Ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui, mais ils ne paient toujours que la moitié du prix normal. Les voitures électriques sont en outre autorisées à emprunter les couloirs de bus et de taxis et ainsi à dépasser les voitures à essence dans les embouteillages. (...)

      Qui paie ? Le norvégien !

      (...) Les constructeurs travaillent de manière intensive à l’élaboration de batteries plus performantes, afin que les clients cessent d'associer voiture électrique et manque de puissance. Les gouvernements se doivent de relever les autres défis. (...)

      Qui paie ? Le norvégien !

      (...) Les voitures électriques sont en outre exonérées de la taxe automobile et bénéficient dans la plupart des cantons de réductions sur l’impôt sur la circulation, mais contrairement à la Norvège, en Suisse, les voitures électriques sont toujours plus chères que les autres. (...)

      Qui paie ? Le norvégien !

      ("C'est pas vous qui payez c'est l'État !"FH)

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  8. Les herbicides à base de glyphosate détruisent-ils les cellules cancéreuses et n’ont-ils « aucune toxicité significative » pour l’homme ? Une autre étude dit « oui », mais qu'est-ce que cela signifie ?


    26 Août 2019
    par Seppi
    Cameron English*


    Alors que le géant de la biotechnologie Bayer se bat contre des milliers de poursuites fondées sur l'allégation que son herbicide Roundup cause le cancer, plusieurs études publiées au cours des six dernières années suggèrent que le glyphosate, la matière active de l’herbicide tant décrié, pourrait en fait empêcher la croissance des cellules cancéreuses.

    Un article publié le 24 juin dans le Journal of Environmental Science and Health, Partie B est la quatrième étude de ce type depuis 2013 à suggérer que le Roundup pourrait avoir des propriétés anticancéreuses. Les auteurs ont indiqué que les co-formulants – des substances qui améliorent l'efficacité du principe actif – du glyphosate inhibaient la croissance des cellules cancéreuses du foie, des poumons et des cellules nerveuses, tandis que le glyphosate était relativement inoffensif:

    « Les herbicides à base de glyphosate sont des pesticides à large spectre largement utilisés dans le monde [...] mais récemment, il y a eu une controverse persistante concernant leur cancérogénicité [...]. Les données obtenues ont montré que tous les produits de formulation éthoxylés testés et leurs mélanges avec la substance active déclarée, le glyphosate sel d'isopropylamine (GP), avaient un effet inhibiteur significatif sur la prolifération cellulaire, tandis que la substance active déclarée ne présentait aucune toxicité significative. »

    Si le Roundup ou l’un de ses ingrédients s’avérait un traitement efficace contre le cancer, ce serait un revirement spectaculaire dans la bataille juridique en cours contre Bayer. Mais ce n’est pas encore la conclusion à tirer de cet article. Les quatre études existantes sont très préliminaires. Trois d'entre elles, y compris l'article du 24 juin, sont des études in vitro ou en culture de cellules, qui consistent à tremper les cellules dans des produits chimiques pour voir ce qui se passe, un moyen notoirement peu fiable pour mesurer la toxicité dans le monde réel.

    Attention aux cueilleurs de cerises

    Bien que cette nouvelle étude ajoute au corpus de preuves rassemblées par 15 agences de régulation et des experts indépendants du monde entier et montrant que le glyphosate ne provoque probablement pas de cancer, il convient de souligner un point plus important. En mai 2019, Genetic Literacy Project faisait rapport sur les trois articles précédents suggérant que le glyphosate pourrait potentiellement devenir un traitement du cancer, car nous voulions illustrer la raison pour laquelle le picorage d'études pour étayer des opinions préconçues est si problématique.

    « Citer sélectivement des études peut aboutir à des conclusions erronées. C’est pourquoi les scientifiques [...] insistent sur l’évaluation de toutes les recherches disponibles [...]. Mais si vous voulez montrer que le glyphosate est dangereux, malgré une montagne de preuves contraires, picorer est une approche utile. »

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  9. La même leçon s'applique à cette nouvelle étude. Si nous voulions argumenter sans réserve que certains ingrédients du Roundup tuent les cellules cancéreuses alors que le glyphosate ne pose aucun danger pour la santé humaine, nous pourrions le faire. Mais ce serait une conclusion exagérée et pas la seule interprétation possible. Les auteurs de l'étude sont allés dans la direction opposée, en fait. Ils ont intitulé leur article : « Evaluation of the cytotoxic effects of glyphosate herbicides in human liver, lung, and nerve » (évaluation des effets cytotoxiques des herbicides à base de glyphosate sur le foie, les poumons et les nerfs humains) et ont émis l'hypothèse que le Roundup était peut-être toxique en raison de ses divers « formulants et formulations », et non du glyphosate lui-même.

    Tirer la conclusion, que le Roundup cause ou guérit le cancer, sur la base de cette étude dépasse les données réelles recueillies par les chercheurs. La biologiste Mary Mangan a expliqué pourquoi dans un courriel au GLP :

    « La plupart des cellules en culture sont d'origine tumorale, car elles doivent se multiplier de manière constante dans une boîte. Les cellules normales s'arrêtent à un moment donné. Vous ne pouvez pas les convaincre de se développer suffisamment pour pouvoir continuer à tester des choses. Et la source des cellules – tumeur du foie, du cerveau, peu importe –, c’est simplement la source. Dans la boîte, elles pourraient encore avoir certaines caractéristiques du tissu d'origine (certains gènes activés ou désactivés). Mais elles ne doivent pas être confondues avec un comportement du foie ou du cerveau.

    La culture de cellules est un système artificiel. C'est utile [...] mais vous devez savoir que [les cellules] sont déjà perturbées pour qu'elles soient en multiplication indéfinie. Vous connaissez les limitations. Le titre de cet article a GRANDEMENT exagéré ce que signifient des cellules dans une boîte. »

    Pour renforcer leur assaut contre le Roundup, des activistes ont mis en doute la sécurité des ingrédients de l'herbicide autres que le glyphosate. Selon le site Web populaire Natural News, fondé par le militant anti-OGM Mike Adams, « le glyphosate est souvent mélangé à […] des agents chimiques qui augmentent le pouvoir destructeur du glyphosate ». Mais l’Environmental Protection Agency et des scientifiques indépendants disent le contraire. Après avoir évalué toutes les preuves disponibles, ces experts ont conclu que les co-formulants du Roundup ne présentaient pas de risque pour la santé humaine.

    La prochaine fois que quelqu'un affirmera que la substance chimique X pourrait causer ou guérir la maladie Y, assurez-vous que son argument ne repose pas sur des expériences in vitro préliminaires ou incomplètes. Ce type d’études peut être informatif, mais c’est généralement le début d’une enquête scientifique sérieuse – et non la fin.

    _____________

    * Cameron J. English est le responsable de la génétique agricole et des projets spéciaux du GLP. Il co-anime le podcast Biotech Facts and Fallacies. Suivez-le sur Twitter @camjenglish

    Source : https://geneticliteracyproject.org/2019/07/31/glyphosate-based-herbicides-kill-cancer-cells-and-has-no-significant-toxicity-to-humans-another-study-says-yes-but-what-does-it-mean/

    https://geneticliteracyproject.org/biotech-facts-fallacies-cameron-english/

    http://seppi.over-blog.com/2019/08/les-herbicides-a-base-de-glyphosate-detruisent-ils-les-cellules-cancereuses-et-n-ont-ils-aucune-toxicite-significative-pour-l-homme

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  10. Des chercheurs découvrent une protéine insaisissable qui pourrait jouer un rôle clé dans l'élimination des maladies tropicales négligées


    par Ryan O'byrne,
    Université de l'Alberta
    26 AOÛT 2019


    Des chercheurs de l'Université de l'Alberta ont découvert une protéine importante dans les cellules d'un parasite infectieux mortel, ouvrant la voie à un traitement moins nocif pour des millions de personnes souffrant de maladies telles que la maladie du sommeil en Afrique et la maladie de Chagas en Amérique du Sud.

    Le parasite, le trypanosome, est transmis par les piqûres d'insectes. Dans une étude publiée dans Life Science Alliance, Rick Rachubinski, biologiste cellulaire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la biologie cellulaire, et les associés de recherche Hiren Banerjee et Barbara Knobloch, ont découvert qu'une protéine appelée en fait, présents et essentiels à leur viabilité.

    La PEX3 est une composante essentielle de la biologie cellulaire de nombreux êtres vivants, y compris les humains, les plantes et les trypanosomes. Il aide à fabriquer et à réguler des parties des cellules appelées peroxysomes, qui aident à décomposer les acides gras et les acides aminés dans le corps pour créer de l'énergie.

    Dans un trypanosome, il existe des peroxysomes spécialisés qui sont essentiels pour réguler le processus de transformation du glucose contenu dans le sang d'un hôte en énergie. Selon les chercheurs, perturber le PEX3 nécessaire à leur fabrication pourrait constituer un moyen efficace de cibler et de tuer le parasite sans nuire à l'hôte.

    "Trouver le PEX3 dans les trypanosomes a été très difficile. Cela fait des années que les gens cherchent, mais ne l'ont tout simplement pas trouvé", a déclaré Rachubinski, également membre de l'Institut de recherche sur la santé des femmes et des enfants de l'Université de l'Alberta. "Certaines personnes ont dit qu'il n'existait pas, qu'il s'agissait d'un mécanisme différent, mais nous pensions que la réponse la plus simple était que nous ne l'avions pas encore trouvé."

    Moment Eurêka

    La découverte de PEX3 dans les trypanosomes a échappé à Rachubinski et à son équipe pendant des années jusqu'à ce qu'ils assistent par hasard à une conférence donnée par un chercheur de l'Université de Cambridge.

    Dans son exposé, le conférencier a mentionné l'utilisation de HHpred, un programme informatique proposé par l'Institut Max Planck de biologie du développement en Allemagne, qui permet de rechercher des protéines en fonction de la manière dont elles devraient se replier ou se transformer en protéines fonctionnelles, plutôt que de la manière traditionnelle. recherche par chaînes d'acides aminés. Inspiré, Rachubinski est retourné dans son laboratoire et a utilisé le programme pour comparer le PEX3 humain aux protéines trypanosomales. À sa grande surprise, le programme a découvert une protéine trypanosomale non caractérisée auparavant, dont la structure repliée était semblable à 95% à celle de la PEX3 humaine.

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  11. "C'était vraiment un 'Eurêka!' Après des années de recherche, nous l’envoyons dans l’ordinateur et 10 minutes plus tard, nous avons la réponse ", at-il déclaré. "C'était vraiment un peu élégant."

    Banerjee, qui est le premier auteur de l'étude, acquiesce.

    "Ce fut un grand moment pour notre laboratoire, surtout quand vous avez tous ces papiers qui disent que PEX3 n'est pas là", a-t-il déclaré.

    L'étape suivante

    Rachubiniski et son équipe sont en train d'identifier un traitement médicamenteux qui cible et perturbe suffisamment les interactions du PEX3 du trypanosome avec des protéines partenaires afin d'empêcher les parasites de créer suffisamment d'énergie pour survivre dans le corps.

    Bien que les traitements actuels contre les maladies trypanosomales puissent être extrêmement toxiques pour les hôtes, l’équipe espère que cette nouvelle approche permettra d’obtenir des médicaments non seulement sans danger pour les hôtes, mais aussi à un prix avantageux pour la production et la distribution.

    Pour Rachubinski, la recherche de remèdes contre les maladies tropicales négligées telles que la maladie du sommeil (aussi appelée trypanosomose humaine africaine) a été une entreprise de longue haleine. En tant qu'étudiant de premier cycle, il s'est inspiré de l'ouvrage de 1926, Microbe Hunters, de Paul de Kruif, un recueil de biographies et d'histoires vraies de scientifiques et de chercheurs qui ont commencé à combattre les bactéries.

    "Celui-ci, pour moi, a été vraiment enrichissant, car c'est un thème récurrent dans ma carrière", a déclaré Rachubinski. "C’est un problème mondial, et j’ai toujours pensé que les pays nantis comme le nôtre devraient aider les pays émergents qui n’ont pas les ressources nécessaires pour faire face à des problèmes tels que les maladies tropicales négligées.

    "Connaître cette découverte pourrait aider des millions de personnes, cela me satisfait beaucoup."

    https://phys.org/news/2019-08-elusive-protein-key-neglected-tropical.html

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  12. (...)"Nous envisageons probablement une élévation du niveau de la mer de plusieurs centaines de mètres au cours des cent prochaines années. (...)

    (...) L'île a trois quarts de l'océan Arctique et est recouverte de glace à 85%. Si cette couche de glace disparaissait complètement, le niveau de la mer augmenterait de sept mètres (23 pieds). (...)

    Comment de tels mensonges peuvent-ils encore être publiés ?

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    Au-dessus des glaciers du Groenland, la NASA examine la fonte des glaces océaniques

    Le Groenland, une possession danoise riche en ressources, est devenu un centre de recherche sur le climat


    26 AOÛT 2019


    Trônant au-dessus des glaciers blancs scintillants sur la côte du Groenland dans un avion modifié des années 1940, trois scientifiques de la NASA, dirigés par un océanographe imitateur d'Elvis, ont attendu de déposer une sonde dans l'eau.

    Ils font partie de Oceans Melting Greenland - ou OMG -, une mission qui a sillonné l'immense île pendant quatre étés, lançant des sondes pour recueillir des données sur la manière dont les océans contribuent à la fonte rapide de la glace du Groenland.

    Joshua Willis, 44 ans, est l’océanographe du laboratoire de propulsion par réaction de la NASA derrière le projet et son nom, Joshua Willis, 44 ans.

    "Nous envisageons probablement une élévation du niveau de la mer de plusieurs centaines de mètres au cours des cent prochaines années. C'est une menace énorme pour des centaines de millions de personnes dans le monde. Un peu d'alerte et d'OMG sont donc probablement nécessaires", a-t-il déclaré.

    Dépassant des fjords rocheux, des glaciers éblouissants et des icebergs, Willis et son équipe se relayèrent pour jeter les sondes cylindriques de 1,5 mètre et observer les données indiquant la température et la salinité de l'océan.

    «Glaçon sous un sèche-cheveux»

    Willis étudie comment les couches d'eau plus chaudes au large des côtes entrent en contact avec les glaciers et comment cela affecte la rapidité avec laquelle elles fondent.

    Oceans Melting Groenland étudie comment les couches d'eau plus chaudes au large des côtes entrent en contact avec les glaciers et comment cela affecte la rapidité avec laquelle elles fondent

    "Beaucoup de gens pensent que la glace fond ici à cause du réchauffement de l'air, un peu comme un glaçon sous un sèche-cheveux, mais en réalité, les océans sont également en train de ronger les bords de la glace", a déclaré Willis.

    OMG étudie les glaciers groenlandais en hiver et les compare aux données recueillies sur les océans en été sur une période de cinq ans. Willis espère que les chercheurs pourront ainsi mieux prévoir l'élévation du niveau de la mer.

    L'île a trois quarts de l'océan Arctique et est recouverte de glace à 85%. Si cette couche de glace disparaissait complètement, le niveau de la mer augmenterait de sept mètres (23 pieds).

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  13. La région arctique s'est réchauffée deux fois plus vite que la moyenne mondiale, et le Groenland, une possession danoise riche en ressources, est devenu un centre de recherche sur le climat, ainsi qu'un objet de désir pour le président des États-Unis, Donald Trump, qui a renoncé à un voyage au Danemark. sur le rejet de ses tentatives d’achat du territoire autonome.

    Groenland: un défi

    La NASA, mieux connue pour ses atterrissages sur la Lune et ses voyages dans l'espace, a commencé à étudier le climat de la Terre de manière plus approfondie à partir des années 1970, lorsque son budget d'exploration interplanétaire a été réduit, en utilisant ses satellites pour regarder la Terre.

    Aujourd'hui, il compte plus d'une douzaine de satellites en orbite surveillant les mers, les glaces, les terres et l'atmosphère de la planète, ainsi que des missions telles que OMG, dont Willis espère qu'elles fourniront des données permettant de mieux prédire l'élévation du niveau de la mer dans le monde entier.

    À l'arrière du DC3 réaménagé, construit en 1942 pour l'aviation canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale, le chef de projet, Ian McCubbin, passa à son tour près d'une goulotte tenant la sonde en plastique, dans l'attente de l'ordre de la laisser tomber.

    Glace fondante du Groenland

    Aspiré par l'air froid, le cylindre de quatre pieds a été parachuté dans l'eau et, après une attente nerveuse, a commencé à transmettre des données à l'équipe de l'avion.

    Fort de 20 ans d'expérience au sein du JPL, McCubbin organise également la logistique de la mission depuis les aérodromes éloignés de son vol en été.

    "Faire face à l'éloignement du Groenland est un défi unique", a déclaré McCubbin lors d'une pause entre deux sondes, une casquette de baseball bien fixée sur ses yeux.

    Les liens de communication et de transport limités et la météo imprévisible de l'île compliquent le maintien de la mission dans les airs, mais M. McCubbin s'est dit heureux de supporter les difficultés.

    "La pertinence de ce projet rend le travail intéressant, compte tenu de l'importance de notre société, de nos enfants, de nos enfants", a-t-il déclaré.

    'Décisions difficiles à venir'

    Ian Fenty, un enquêteur de l'OMG, était assis devant un ordinateur portable et une banque d'électronique recevant les signaux des sondes.

    Après que chaque sonde ait touché l'eau, les données ont commencé à être téléchargées presque immédiatement sur le petit écran de l'ordinateur portable situé sur la tablette devant Fenty.

    La NASA a commencé à étudier le climat de la Terre plus en profondeur à partir des années 1970

    "Les données que nous recueillons sont extrêmement précieuses car elles nous permettent pour la première fois de relier quantitativement les changements de température de l'océan à la fonte de la calotte glaciaire", a-t-il déclaré.

    Après deux heures de vol le long de la côte est du Groenland, l'avion a fait demi-tour et s'est rendu à la base du village reculé de Kulusuk, survolant à basse altitude des icebergs et des groupes de baleines dans la mer

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  14. Après le vol, Willis, vêtu de Ray Bans, une veste en cuir avec le col relevé et une guitare, a présenté son "Climate Rock" inspiré d'Elvis à des convives et à des journalistes en visite à l'hôtel du village, expliquant la différence de temps et le climat.

    Pour Willis, la chanson, tout comme son travail avec OMG, tente de faire passer son message sur le changement climatique et l'élévation du niveau de la mer.

    Aujourd'hui, la NASA compte plus d'une douzaine de satellites surveillant la Terre et des missions telles que Oceans Melting Greenland fournissent des données permettant de mieux prédire l'élévation du niveau de la mer dans le monde.

    "En tant que climatologue, j'ai le sentiment que j'ai la responsabilité d'expliquer ce que nous découvrons au monde", a-t-il déclaré.

    "Nous avons des décisions difficiles devant nous si nous voulons éviter les pires aspects du changement climatique."

    https://phys.org/news/2019-08-high-greenland-glaciers-nasa-ocean.html

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    1. (...)"Nous envisageons probablement une élévation du niveau de la mer de plusieurs centaines de mètres au cours des cent prochaines années. (...)

      (...) L'île a trois quarts de l'océan Arctique et est recouverte de glace à 85%. Si cette couche de glace disparaissait complètement, le niveau de la mer augmenterait de sept mètres (23 pieds). (...)

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

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  15. "Il est bourré de merde": la nouvelle Bethany McLean Expose éviscère le plan de sauvetage solaire de Elon Musk


    par Tyler Durden
    Lun., 26/08/2019 - 10:46


    La réputation de Bethany McLean la poursuit, avec raison. Elle est surtout connue pour sa résolution du scandale Enron et de la crise financière de 2008, deux des plus grandes fraudes financières de la dernière décennie. Elle a co-écrit Enron: Les plus intelligents de la salle, qui a ensuite été transformé en film.

    Et maintenant, elle se tourne vers Elon Musk et Solar City, ce à quoi nous nous attendions, était sur le point de se produire la semaine dernière.

    Comme nous l'avons dit hier lors de notre reportage sur l'avocat de Vern Unsworth menaçant Elon Musk, le jeune homme étonnant a créé tant de responsabilités juridiques héritées du passé, qu'il est difficile de savoir lesquelles et quand. Maintenant, il semble que l'un des plus gros chahuts, son "renflouement" de Solar City, que des sceptiques tels que ce site Web et d'innombrables autres longtemps considérés comme un simulacre, ait finalement été mis sous les projecteurs par un auteur dont la gravitas peut tout simplement " t être ignoré.

    L'exposition de McLean's Vanity Fair commence par se concentrer sur Dennis Scott, un ancien employé de la centrale solaire de Buffalo Tesla qui a été licencié. Après avoir été licencié, il s'est rendu sur Twitter et a tweeté au hasard une photo "maladroite" du PDG Elon Musk tenant quelque chose qui ressemblait à une mitrailleuse. Scott a déclaré: «Si j'étais chef de la direction et que quelqu'un me disait que mon entreprise ne fonctionnait pas bien, je ne ferais pas l'idiot. J'ai des gens qui comptent sur moi pour gagner leur vie. "

    Quelques heures plus tard, son téléphone a sonné. "C'est le clown", dit la personne à l'autre bout du fil.

    Pendant les 20 prochaines minutes, il a eu une discussion avec le PDG de Tesla, Elon Musk. Il prétend que Musk était "agréable", mais Scott l'a rempli de questions. "Quand allez-vous réparer votre entreprise ?" Demanda Scott. «Vous avez pris 750 millions de dollars de New York. Vous nous avez laissé espérer que vous alliez faire quelque chose.

    Scott a déclaré que les réponses de Musk l’avaient laissé indifférent: "Musk est un gars bien quand on lui parle. Mais je pense qu’il est bourré de merde. Il vous dira tout ce que vous voulez entendre."

    L'article note que Musk ne parle pas beaucoup de l'usine de la société à Buffalo, qui a été surnommée en fait "Gigafactory 2". Après l’achat de Solar City par Tesla, Buffalo prévoyait de construire la plus grande installation de fabrication de ce type dans l’hémisphère occidental, en produisant 10 000 panneaux solaires par jour et en créant 5 000 emplois dans la région. L'immeuble a une superficie de 1,2 million de pieds carrés et se trouve sur la rivière Buffalo, qui regorge de silos à grains abandonnés et d'usines d'acier désolées.

    Mais de sérieux doutes se sont posés récemment sur Solar City. Tesla est poursuivi pour l'acquisition de la société et ses anciens employés veulent savoir ce qu'il est advenu des subventions massives qu'il a reçues.

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  16. «Les contribuables de l'État de New York méritaient davantage d'un investissement de 750 millions de dollars», a écrit à la sénatrice Kirsten Gillibrand, une employée mise à pied, dénommée Dale Witherell. "Tesla a fait un travail remarquable en fournissant de la fumée, des miroirs et des promesses non tenues à la région."

    Et juste la semaine dernière, nous avons annoncé que Walmart avait poursuivi Tesla en justice, affirmant que ses panneaux solaires avaient déclenché des incendies sur sept des toits de ses magasins.

    L’usine de Buffalo n’était pas seulement supposée sauver le monde avec l’énergie solaire, elle était censée revitaliser une région pauvre. Un employé licencié, Dale Witherell, par exemple, était ravi de trouver un emploi après un divorce et en prenant soin de sa fille handicapée. Il croyait aussi au produit.

    Witherell a déclaré: «À un moment donné, notre monde sera confronté à des difficultés, et la consommation de combustibles fossiles nous rattrapera. Je croyais au produit.

    Mais l’usine de Buffalo semble devoir rester dans l’histoire comme une preuve supplémentaire que le gouvernement ne peut pas dépenser votre argent mieux que vous, ou le marché libre. L’usine faisait partie du plan du gouverneur Andrew Cuomo visant à revitaliser le nord de l’État de New York. En 2014, Cuomo avait déclaré que le plan était «d’une importance cruciale pour la compétitivité économique et l’indépendance énergétique des États-Unis».

    À partir de là, l'exposé montre comment deux des cousins de Musk qui ont grandi avec lui en Afrique du Sud (et ont fondé Solar City) ont été renfloués par l'investissement de Musk dans la société - et plus tard par l'acquisition de la société par Tesla.

    - voir graphique sur site -

    Il montre comment le modèle d'entreprise de Solar City a évolué, passant de l'installation de panneaux solaires à la possibilité pour les propriétaires de payer au fil du temps, ce qui a créé un besoin constant d'argent. Tout cela se passait alors que, du côté des consommateurs, les clients se plaignaient de tactiques de vente trompeuses et d'installations de mauvaise qualité.

    Les employés ont commencé à se sentir manipulés par les propos de l'entreprise au sujet de sa mission altruiste.

    «J’ai fermé les yeux sur beaucoup de sottises à cause de l’idéalisme», déclare un ancien employé senior. "Je ne sais pas quand le Rubicon a été croisé, mais il y avait des micro-passages chaque jour."

    En 2014, Solar City a acheté Silevo, un fabricant de panneaux solaires, afin de tenter de construire ses propres panneaux solaires après que la carte eut été "préoccupée" par son modèle commercial. Un ancien employé de haut rang a déclaré à propos de la stratégie: «C’était le premier but et l’objectif plus tard. Il y avait beaucoup de machisme en cours: plus gros, mieux, plus dur, plus vite. "

    - voir graphique sur site -

    Mais le gouverneur Cuomo continua de faire avancer l'accord de faveur.

    Trois mois plus tard, lorsque Cuomo s’est rendu sur le site, le contrat conclu par Silevo avait métastasé. L'État a promis de dépenser 350 millions de dollars pour la construction d'une usine et 400 millions de dollars supplémentaires pour les équipements spécifiés par SolarCity. La société obtiendrait un bail de 10 ans pour l’installation, pour seulement 1 $ par an. En contrepartie, elle a promis d’employer au moins 1 460 personnes dans des emplois «de haute technologie» à l’usine, 2 000 autres personnes pour soutenir la vente et l’installation de panneaux solaires à New York, et contribuer à attirer 1 440 «emplois de soutien» supplémentaires dans le pays. Etat. Une fois la production achevée, la société s’est engagée à dépenser environ 5 milliards de dollars à New York au cours de la décennie suivante.

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  17. «C'était un mariage parfait, a déclaré l'ancien employé principal. «La zone autour de l'usine est terrible et je me souviens d'avoir pensé: Wow, nous allons sauver la ville où l'acier a été fabriqué.» Cuomo était également accroché. «Il a été enchanté par l'idée d'Elon Musk à Buffalo», déclare un lobbyiste de longue date à Albany. "Je pense qu'il pensait réellement que Musk était le prochain Dalaï Lama."

    La situation s'est vraiment dégradée vers la fin de 2014 lorsque les dirigeants ont commencé à se retirer et que Solar City avait du mal à collecter des fonds. Il a publié ce qu’il a appelé des "obligations solaires", mais l’intérêt du marché était tiède. En conséquence, SpaceX a acquis 255 millions de dollars de ces obligations et Musk lui-même en a acheté 75 millions de dollars. Musk a emprunté contre ses actions de Tesla et de Solar City pour le faire. Musk a également essayé d'arrêter le saignement en 2016 lorsque l'action de Solar City a plongé et que Musk a acheté 10 millions de dollars d'actions.

    Puis, après avoir dépensé 659 millions de dollars rien qu'au premier trimestre de 2016, Musk a finalement proposé à Tesla d'acquérir Solar City.

    Même si le conseil a hésité au début, Musk a continué à pousser et a finalement obtenu l'accord du conseil. Pendant ce temps, un juge dans une action en justice des actionnaires a récemment décidé qu'il était "raisonnablement concevable" que Musk ait un contrôle actif sur le conseil d'administration de Tesla lorsqu'il a poussé pour l'acquisition.

    - voir graphique sur site -

    Quelques jours avant le vote des actionnaires sur l’acquisition de Solar City, Musk a présenté le désormais tristement célèbre "Solar Roof", dans lequel il a promis que la production débuterait l’été prochain. Sur cette note, les actionnaires avaient leur mot à dire pour approuver l'acquisition, ce qu'ils ont fait. En conséquence, Musk a converti sa participation dans Solar City en actions Tesla d’une valeur de 500 millions de dollars.

    Le toit solaire, trois ans plus tard, n’a toujours pas abouti.

    Enfin, l’exposé conclut en soulignant que les cascades de Musk commencent à apparaître comme déséquilibrées au lieu d’être iconoclastes. Et cela montre que Musk a une longue expérience de ne pas suivre. Par exemple, cela donne un exemple de la façon dont, en 2001, il a offert de céder la moitié de ses fonds propres dans PayPal, en les répartissant équitablement entre les employés et des causes altruistes, sans pour autant donner suite à la promesse. Certaines personnes considèrent Musk comme un manipulateur délibéré, d'autres le voient simplement comme un être trop optimiste et optimiste, note l'article.

    Tesla, d'une manière vraiment ridicule, s'est défendu en accusant littéralement McLean de répandre le "FUD" - peur, incertitude et doute - une expression notoirement surutilisée par les détenteurs de titres sous-jacents de titres sans valeur qui se retrouvent sous l'eau et qui cherchent désespérément un bouc émissaire:

    Dans une déclaration à Vanity Fair, Tesla affirme que ses emplois à Buffalo sont compétitifs, en particulier si l’on tient compte des avantages et de l’équité. Il déclare que ses activités se sont développées à l’usine pour inclure «certains de nos produits les plus innovants et novateurs». il accuse le magazine de présenter une "vision unilatérale avec un choix choisi par des cerises visant à nourrir la peur, l'incertitude et les doutes qui circulent chaque jour au sujet de Tesla par ceux qui cherchent à tirer profit des pertes de Tesla".

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  18. L’exposition se termine par la mise en évidence de plusieurs membres de la communauté "$ TSLAQ" sur Financial Twitter, tels que @TeslaCharts, qui est un docteur, expert en panneaux solaires et a récemment fait un long podcast critiquant l’activité solaire de Tesla.

    Il se termine en décrivant comment les activités de Solar City, désormais regroupées dans Tesla, se sont presque effondrées.

    "L'implosion totale" est ainsi décrite par un initié de Solar City dans l'article.

    Vous pouvez lire l'intégralité de l'exposé ici:

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/hes-full-shit-new-bethany-mclean-expose-eviscerates-elon-musks-solar-city-bailout

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    1. Ce sont des gens trop riches qui ont escroqués des millions de personnes et qui ne savent plus quoi faire pour 'révolutionner' leurs vacances' !
      Ils ne s'agit pas de compétiteurs mais d'une organisation de l'image et du lobbying qui lui dit "Miroir Ô beau miroir suis-je encore belle ?"

      Regardez le pétrolman T. Boone Pickens qui s'est collé sur la politique de merde d'ÔbamasquéÔhéÔhé et qui a fait faillite (des milliards) sur ses éoliennes au Texas (démontées en vendues à l'Oklahoma, Kansas, etc à qui en voudra de cette merde ! ("Mes propres investissements dans l’énergie éolienne ont peut-être été trop en avance sur la courbe"). Hahahaha !

      (Le vent c'est l'avenir ! Pas le présent ! Hahahaha !)

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  19. Singapour reproche à Tesla d'offrir un style de vie et non une solution au changement climatique


    par Tyler Durden
    Lundi, 26/08/2019 - 09h40
    Soumis par Irina Slav de OilPrice



    Un responsable du gouvernement de Singapour a critiqué Tesla et son directeur général, Elon Musk, pour avoir proposé un mode de vie plutôt qu'une solution aux défis posés par le changement climatique, rapporte Bloomberg.

    Dans une interview avec la nouvelle agence, le ministre de l'Environnement et des Ressources en Eau de la ville, Masagos Zulkifli, a déclaré: "Ce que Elon Musk veut produire, c'est un style de vie. Nous ne sommes pas intéressés par un style de vie. Nous sommes intéressés par des solutions appropriées qui s'attaquer aux problèmes climatiques. "

    Singapour, qui est particulièrement vulnérable à la hausse du niveau de la mer résultant de la fonte des calottes glaciaires, a donné la priorité à sa lutte contre le changement climatique, mais a surtout misé sur la promotion des transports en commun par des véhicules personnels, y compris, apparemment, des véhicules électriques.

    Cependant, les véhicules électriques ne sont pas hors de question en tant que moyen de réduire l’empreinte carbone de la ville, selon M. Masagos. Ce serait simplement une solution difficile à mettre en œuvre car la grande majorité des Singapouriens vit dans des zones urbaines densément peuplées. Cela, selon le ministre, pose un sérieux défi pour le développement d'un réseau de charge pour les véhicules électriques.

    "Le choix d'une place de stationnement est déjà problématique", a déclaré Masagos à Bloomberg.

    "Et maintenant, vous voulez dire qui obtient le point de charge. Nous n'avons pas encore la solution."

    Malgré tout, Shell a récemment ouvert son premier point de recharge pour véhicules électriques dans une station-service à Singapour. Les stations-service sont le choix évident pour les points de charge, du moins au début. La supermajor envisage d’ajouter neuf points de recharge dans ses stations-service à travers Singapour.

    Le manque d’enthousiasme pour Tesla à Singapour a été dûment noté par Elon Musk plus tôt cette année. En janvier, le PDG de la société a déclaré, en réponse à un tweet, que Singapour n’avait «pas la bienvenue» en ce qui concerne les véhicules électriques.

    Singapour applique une politique automobile stricte en raison de sa petite taille et de ses émissions. Les permis de posséder une voiture sont un nombre limité et sont obtenus grâce à un processus d'appel d'offres. Cela signifie qu'ils pourraient coûter des dizaines de milliers de dollars. Dans cet environnement, le transport en commun est naturellement l'alternative privilégiée aux véhicules personnels.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-23/singapore-slams-tesla-offering-lifestyle-not-solution-climate-change

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  20. UN MOTEUR N'EST PAS INTELLIGENT, C'EST UN MECANISME PAS UNE 'I.A.' ! L'I.A. NAÎTRA PEUT-ÊTRE DANS 100 ANS

    L’intelligence artificielle à la vitesse de la lumière

    Les technologies d’IA telles qu’elles sont conçues aujourd’hui ne sont pas viables. Si nous n’agissons pas rapidement, cela deviendra le principal obstacle à l’intégration généralisée de l’intelligence artificielle dans la société.


    Par Maurizio Filippone.
    Un article de The Conversation
    27 AOÛT 2019


    Nous assistons actuellement à une accélération exponentielle de l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans notre quotidien, par le biais des algorithmes qui gèrent machines et organisations. Cela pourrait se traduire par divers changements bénéfiques pour nos sociétés : économie, conditions de vie, éducation, bien-être et divertissements.

    Un tel avenir positif est toutefois rendu problématique en raison d’obstacles liés à la confidentialité, à l’explicabilité des technologies ou à la responsabilité de ses acteurs, pour ne citer qu’eux. Ces questions, qui sont au centre de divers débats dans les médias, constituent une menace pour une adoption sans heurt de l’IA par les citoyens.

    Mais le fait que les technologies d’IA telles qu’elles sont conçues aujourd’hui ne sont absolument pas viables est un aspect peut-être encore plus inquiétant. Si nous n’agissons pas rapidement, cela deviendra le principal obstacle à l’intégration généralisée de l’intelligence artificielle dans la société.

    AU CŒUR DE L’IA, L’APPRENTISSAGE AUTOMATIQUE

    Avant d’examiner ces divers problèmes, définissons ce qu’est l’IA. Cette technologie vise à créer des agents artificiels qui prennent la forme de lignes de code. Ils sont capables de détecter, de décrypter l’environnement et, surtout, d’apprendre en interagissant avec celui-ci. L’apprentissage automatique (machine learning, ou ML, en anglais) est un composant essentiel de l’IA qui permet d’établir des corrélations et des relations de cause à effet entre des variables d’intérêt à partir de données et d’une connaissance préalable des processus caractérisant l’environnement de l’agent.

    Par exemple, dans les sciences de la vie, le ML peut être utile pour déterminer la relation entre le volume de matière grise et la progression de la maladie d’Alzheimer. En sciences de l’environnement, il peut estimer l’effet des émissions de gaz carbonique sur le climat. Un aspect clé de certaines techniques de ML, en particulier du système bayésien, est la possibilité de le faire en tenant compte de l’incertitude due au manque de connaissance du système, ou du fait d’une quantité limitée de données disponibles.

    Prendre en compte une telle incertitude est d’une importance fondamentale dans la prise de décision lorsque le coût associé à différents résultats est déséquilibré. L’IA peut être une aide précieuse dans des domaines comme pour les scénarios médicaux (diagnostic, pronostic, traitement personnalisé…), les sciences de l’environnement (climat, tremblement de terre/tsunami…) et l’élaboration de politiques (trafic, lutte contre les inégalités sociales…).

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  21. IA NON DURABLE

    Les récentes et spectaculaires avancées en matière de ML ont contribué à un regain d’intérêt sans précédent pour l’IA, ce qui a généré d’énormes afflux de financements privés dans ce domaine (Google, Facebook, Amazon, Microsoft, OpenAI). Tout cela encourage la recherche sur le terrain mais sans pour autant tenir compte de son impact sur l’environnement. Or, la consommation d’énergie des appareils informatiques augmente à un rythme effréné. On estime que dans les dix prochaines années, elle comptera pour 60 % de la quantité totale d’énergie produite. Et elle deviendra totalement insoutenable d’ici 2040.

    Des études récentes montrent que le secteur des technologies de l’information et de communication (TIC) génère aujourd’hui environ 2 % des émissions mondiales de gaz carbonique, soit un niveau comparable à celui de l’industrie aéronautique mondiale. Pis, les prévisions de croissance des émissions des TIC sont réellement alarmantes, et dépassent de loin celle de l’aviation. Le ML et l’IA étant des disciplines en plein essor dans ce domaine, cette perspective est inquiétante. Des études récentes montrent que l’empreinte carbone pour former un modèle ML connu des spécialistes, appelé auto-encoder, peut polluer dans des proportions allant jusqu’à l’équivalent de celles de cinq voitures tout au long de leur durée de vie.

    Si, pour créer de meilleures conditions de vie et améliorer notre estimation du risque, nous avons un tel impact sur l’environnement alors nous sommes voués à l’échec. Que pouvons-nous faire pour que cela change ?

    ET LA LUMIÈRE FUT

    Pour résoudre ce problème, des solutions basées sur le modèle de l’un des principaux composants électroniques, le transistor, commencent à émerger. Google a ainsi développé l’unité de traitement de tenseur (tensor processing unit, ou TPU) et l’a mise à disposition en 2018. Les TPU offrent une consommation d’énergie bien inférieure à celle des deux microprocesseurs GPU (graphics processing unit) et CPU (central processing unit) par unité de calcul. Mais est-il possible de rompre avec la technologie à base de transistors pour des calculs informatiques avec une puissance inférieure et peut-être plus rapide ? La réponse est oui ! Ces dernières années, on a tenté d’exploiter la lumière dans le cadre de calculs rapides à faible consommation. Ces solutions sont quelque peu rigides dans la conception du matériel mais conviennent à des modèles ML spécifiques, tels que les réseaux de neurones.

    Il est intéressant de noter que la France est à l’avant-garde dans ce domaine avec le développement d’appareils grâce à des fonds privés et au financement public alloué à la recherche afin de mener à bien cette révolution. La société française LightOn a récemment développé un nouveau dispositif basé sur l’optique qu’ils ont baptisé Optical Processing Unit (OPU).

    “L’informatique optique visant la montée en puissance de l’intelligence artificielle”, Igor Carron, PDG de LightOn (CognitionX, 2018).

    Les OPU effectuent une opération spécifique, à savoir une transformation linéaire des vecteurs d’entrée suivie d’une transformation non linéaire. Il est intéressant de noter que cela se fait avec un appareil exploitant les propriétés de diffusion de la lumière, de sorte que, dans la pratique, ces calculs ont lieu à la vitesse de la lumière et avec une faible consommation d’énergie.

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  22. De plus, il est possible de gérer de très grandes matrices (de l’ordre de millions de lignes et de colonnes), ce qui serait difficile avec les CPU et les GPU. En raison de la diffusion de la lumière, cette transformation linéaire équivaut à une projection aléatoire, par exemple la transformation des données d’entrée par une série de nombres aléatoires dont la distribution peut être caractérisée.

    Les projections aléatoires sont-elles utiles ? Étonnamment oui ! Une preuve de concept selon laquelle cela peut être utilisé pour déployer à grande échelle les calculs de certains modèles ML (kernel machines ou méthode dite à noyau qui sont des alternatives aux réseaux de neurones) a été explicité ici. D’autres modèles de ML peuvent également utiliser des projections aléatoires pour prédire ou détecter les points de changement dans une série chronologique.

    Nous pensons qu’il s’agit d’une approche très intéressante pour rendre les méthodes de ML modernes évolutives et durables. Cependant, le plus grand défi pour l’avenir consiste à repenser la conception et la mise en œuvre des modèles de ML bayésiens de manière à pouvoir exploiter les calculs fournis par les OPU. Nous commençons à peine à développer la méthodologie nécessaire pour tirer pleinement parti de ces appareils pour le ML bayésien. J’ai récemment reçu une bourse française pour y parvenir.

    Il est fascinant de constater à quel point la lumière et le caractère aléatoire sont non seulement omniprésents dans la nature, mais sont également mathématiquement utiles pour effectuer des calculs capables de résoudre de vrais problèmes.

    Créé en 2007 pour accélérer et partager les connaissances scientifiques sur les grands enjeux sociétaux, le Fonds de Recherche Axa a soutenu près de 600 projets à travers le monde menés par des chercheurs de 54 pays. Pour en savoir plus, visitez le site du Axa Research Fund.

    Maurizio Filippone, Associate Professor at EURECOM, Institut Mines-Télécom (IMT)

    Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

    https://www.contrepoints.org/2019/08/27/352267-lintelligence-artificielle-a-la-vitesse-de-la-lumiere

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  23. Le grand échec des modèles climatiques


    par Tyler Durden
    Lundi, 26/08/2019 - 18h25
    Rédigé par Patrick Michaels et Caleb Stewart Rossiter via The Washington Examiner,


    Les modèles informatiques du climat sont au cœur des appels visant à interdire l'énergie fiable et bon marché qui alimente notre économie florissante et promeut des vies plus longues et en meilleure santé. Pendant des décennies, ces modèles ont prédit un réchauffement spectaculaire dû à la faible augmentation des concentrations atmosphériques de gaz carbonique dans l’énergie fossile, avec des conséquences catastrophiques.

    Cependant, les données du monde réel ne coopèrent pas. Ils ne montrent qu'un léger réchauffement, surtout la nuit et en hiver. Selon le Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques des Nations Unies (IPCC), il n'y a pas eu d'augmentation systématique de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes et l'élévation continue du niveau de la mer qui a commencé avec la fin de la période glaciaire continue sans grand accroissement. La constance des enregistrements terrestres est évidente dans les données de l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère.

    Les dirigeants rejettent le modèle axé sur l'investisseur

    Faut-il faire confiance à ces modèles informatiques de malheur ? Découvrons-le en comparant les températures réelles depuis 1979 avec ce que les 32 familles de modèles climatiques utilisés dans le dernier rapport américain sur la science du climat avaient prédit.

    - voir graphique sur site -

    Le scientifique de l'atmosphère John Christy a développé un enregistrement de la température globale de la basse atmosphère en utilisant des sondages par satellite extrêmement précis. La NASA l'a honoré pour cet exploit et il a été l'un des auteurs d'une précédente édition du rapport américain. Il a déclaré lors d'une audience du Comité scientifique de la Chambre tenue en mars 2017 que les modèles climatiques américains avaient mal échoué.

    Christy a comparé les projections moyennes des modèles depuis 1979 aux observations les plus fiables - celles effectuées par les satellites et les ballons météorologiques au-dessus des vastes régions tropicales. Le résultat ? Dans les couches supérieures de la basse atmosphère, les modèles ont prédit sept fois plus de réchauffement que celui observé. La surprédiction s'est également produite à tous les autres niveaux. Christy a récemment conclu qu'en moyenne, le chauffage projeté par les modèles est trois fois supérieur à celui observé.

    C'est une erreur critique. Il est essentiel de bien comprendre le climat tropical pour comprendre le climat dans le monde. La majeure partie de l'humidité atmosphérique provient de l'océan tropical, et la différence entre la température de surface et la température atmosphérique supérieure détermine la quantité d'humidité qui monte dans l'atmosphère. C'est important. La majeure partie de l’agriculture terrestre dépend du transfert de l’humidité des tropiques vers les régions tempérées.

    Christy ne regarde pas les températures de surface, telles que mesurées par des thermomètres aux stations météorologiques. Au lieu de cela, il examine les températures mesurées à partir de thermistances calibrées portées par des ballons météo et de données provenant de satellites. Pourquoi n’a t-il pas simplement regardé ici, où nous vivons tous ? Parce que les enregistrements des températures de surface ont été gravement compromis.

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  24. Les thermomètres globalement moyens font apparaître deux périodes de réchauffement depuis 1900: un demi degré de causes naturelles dans la première moitié du XXe siècle, avant une augmentation du gaz carbonique industriel suffisant pour le produire, et un autre demi-degré dans le dernier quart du siècle.

    Le dernier recueil scientifique américain affirme que ce dernier demi-degré est au moins à moitié créé par l'homme. Mais les enregistrements du thermomètre ont montré que le réchauffement avait cessé de 2000 à 2014. Jusque-là.

    Dans deux des quatre séries de surfaces globales, les données ont été ajustées de deux manières, éliminant ainsi la «pause» observée.

    Le premier ajustement a modifié le mode de calcul de la température de la surface de l’océan en remplaçant les données satellites par des bouées dérivantes et les températures dans la prise d’eau des navires. La taille du navire détermine la profondeur du tube d'admission et les navires en acier se réchauffent énormément par temps chaud et ensoleillé. Les températures de la bouée, mesurées par des thermistances électroniques précises, ont été ajustées à la hausse pour correspondre aux données discutables du navire. Étant donné que le réseau de bouées est devenu plus étendu au cours de la pause, il est garanti que les données seront chauffées de manière artificielle.

    Le deuxième grand ajustement a eu lieu au-dessus de l’océan Arctique, où il n’y a pas de station météorologique. Dans cette révision, les températures ont été estimées à partir de stations terrestres voisines. Cela va à l’encontre de la physique de base.

    Même en été, il y a beaucoup de glace sur l’océan Arctique. Maintenant, par exemple, lorsque la glace de mer approche de son minimum annuel, elle s’étend toujours sur une partie de la côte est du Groenland. Tant que le mélange glace-eau est bien agité (comme un verre d'eau glacée), la température de surface reste au point de congélation jusqu'à ce que toute la glace fonde. Ainsi, l’extension des relevés des terres au-dessus de l’océan Arctique ajoute un réchauffement inexistant.

    De plus, les données mondiales et américaines ont été fréquemment ajustées. Il n’y a rien de mal à ajuster scientifiquement les données pour tenir compte des changements dans la manière dont les températures sont observées et des changements dans la température.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/great-failure-climate-models

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    1. Il est bien évident que le magma est à des degrés de température bien supérieurs à ceux des cheminées d'usines ou des tuyaux d'échappements et, que ses gaz répandus dans les mers & océans sont mille fois plus toxiques que ceux qui peuvent être fabriqués chimiquement sur terre.
      Mais, les merdias et les politichiens qui les font étalent tous les jours ce qu'ils font pour bien montrer qu'ils se foutent des scientifiques comme du Peuple.

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  25. Les Américains de moins de 39 ans ont des valeurs complètement différentes de celles des générations précédentes


    par Tyler Durden
    Lun., 26/08/2019 - 17:05
    Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,


    Les valeurs des États-Unis évoluent à un rythme qui ne ressemble à rien de ce que nous avons jamais vu auparavant. Pendant la saison des élections de 2020, nous entendrons beaucoup parler de «l'écart de génération», et les chiffres nous indiquent clairement que cet écart est très réel. Et à mesure que les anciennes générations d'Américains meurent, il semble inévitable que les valeurs qui prévalent chez les jeunes générations d'Américains deviennent les valeurs du pays dans son ensemble. Essentiellement, les «valeurs américaines» vont signifier quelque chose de complètement différent de ce qu'elles signifiaient pour les générations précédentes et cela devrait absolument nous effrayer.

    Une enquête du Wall Street Journal / NBC News qui vient d’être publiée donne des résultats très révélateurs. Les personnes qui ont participé à l'enquête ont notamment interrogé les répondants sur l'importance du «patriotisme» et de la «religion», et les différences entre les groupes d'âge étaient assez frappantes…

    Alliance de la Deutsche Bank à la banque d'investissement avec UBS: Dow Jones

    Par exemple, chez les personnes de 55 ans et plus, près de 80% ont déclaré que le patriotisme était très important, contre 42% des 18 à 38 ans - la génération du millénaire et les membres plus âgés de la génération Z. Les deux tiers du groupe des plus âgés ont déclaré que la religion était très importante, contre moins du tiers du groupe des plus jeunes.

    «Il y a une Amérique émergente où les problèmes tels que les enfants, la religion et le patriotisme sont beaucoup moins importants. Et aux États-Unis, c’est la génération émergente qui sait exactement où le pays se dirige », a déclaré Bill McInturff, un sondeur républicain, qui a mené l’enquête auprès du sondeur démocrate Jeff Horwitt.

    En outre, plus de 50% des baby-boomers ont déclaré «avoir des enfants» comme «très important», contre un peu plus de 30% des Américains de moins de 39 ans.

    Dieu, la famille et le pays ne sont manifestement pas aussi importants que par le passé pour les Américains, ce qui a des conséquences énormes pour notre avenir. Lorsque tous les groupes d'âge du sondage du Wall Street Journal / de NBC News sont combinés et que les résultats sont comparés à ceux d'il y a 21 ans, nous pouvons clairement voir le changement sismique qui s'est produit…

    Dans la nouvelle enquête, environ 61% ont déclaré que le patriotisme était très important pour eux, soit 9 points de pourcentage de moins qu'en 1998, tandis que 50% ont cité la religion, en baisse de 12 points. Quelque 43% accordent une grande importance à avoir des enfants, en baisse de 16 points par rapport à 1998.

    L'Amérique était aussi une «nation capitaliste» qui rejetait fermement le socialisme, mais qui évolue rapidement aussi.

    Selon ABC News, un récent sondage Gallup a révélé que 58% des adultes américains de moins de 35 ans pensent qu’une version du socialisme «serait bénéfique pour le pays»….

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  26. Selon un récent sondage Gallup, plus de la moitié des Américains ont rejeté le socialisme, mais 43% des sondés ont déclaré qu'une version du socialisme serait bénéfique pour le pays. Ce sentiment était partagé par 58% des répondants âgés de 18 à 34 ans, contre seulement 36% des 55 ans et plus.

    Que cela vous plaise ou non, c'est la direction que prend notre pays. Avec suffisamment de temps, ces jeunes finiraient par tout gérer.

    L’Amérique se déplace clairement vers la gauche, et une autre enquête l’a rendu encore plus clair. Quand on leur a demandé de choisir le meilleur président de leur vie, 62% des Américains de la génération du Millénaire ont choisi Barack Obama comme premier ou deuxième choix…

    Les millénaires (nés de 1981 à 1996) étaient les plus susceptibles de choisir Obama, 62% le nommant premier ou deuxième choix. Reagan était le premier choix de la génération X (1965-1980), des baby-boomers (1946-1964) et de la génération silencieuse (1928-1945).

    Sans surprise, l’identité de la partie était très étroitement liée à la réponse de la personne. Obama était le premier ou le deuxième choix de 71% des démocrates, mais seulement 13% des républicains.

    Reagan était le favori des républicains avec 57% (12% des démocrates). Trump était le deuxième choix pour les républicains à 40 pour cent. Seuls 3% des démocrates ont nommé Trump.

    Bien sûr, Barack Obama reste extrêmement populaire parmi les jeunes et si Michelle Obama décidait de se présenter en 2020, elle obtiendrait un soutien écrasant parmi les jeunes électeurs.

    Ce «fossé des générations» est également énorme en ce qui concerne les questions sociales.

    Aujourd'hui, les jeunes adultes sont extrêmement favorables au mariage homosexuel et nous avons presque atteint un «tournant» avec les chrétiens évangéliques. Par exemple, il suffit de consulter les résultats de cette enquête très choquante…

    Dans l'ensemble, les protestants évangéliques blancs continuent de se distinguer par leur opposition au mariage entre personnes de même sexe: 35% des protestants évangéliques blancs sont favorables au mariage entre personnes de même sexe, contre 59% des opposés. Mais les jeunes évangéliques blancs sont devenus plus solidaires: 47% des Millennials évangéliques blancs et de la génération X

    Dans l'ensemble, les protestants évangéliques blancs continuent de se distinguer par leur opposition au mariage entre personnes de même sexe: 35% des protestants évangéliques blancs sont favorables au mariage entre personnes de même sexe, contre 59% des opposés. Mais les évangéliques blancs plus jeunes sont devenus plus solidaires: 47% des Millennials évangéliques blanches et de la génération X - cohortes nées après 1964 - sont favorables au mariage entre personnes de même sexe, contre 29% en mars 2016. Les opinions des évangéliques blancs âgés montré quasiment aucun changement par rapport à l’année écoulée (26% maintenant, 25% ensuite).

    Si nous vivons encore une «guerre de la culture», l’une des parties est définitivement gagnante.

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  27. La principale raison pour laquelle tout cela se passe est assez évidente. Pendant la majeure partie de notre histoire, les États-Unis ont été une nation essentiellement chrétienne. Mais au cours des dernières décennies, la situation a commencé à changer de manière spectaculaire et ce changement a été plus marqué chez les jeunes adultes.

    Selon une étude réalisée il y a quelque temps par PRRI, 39% des jeunes adultes en Amérique sont maintenant «non affiliés sur le plan religieux», mais en 1986, ce nombre était à peine 10%…

    Aujourd'hui, près de quatre jeunes adultes sur dix (39%) (âgés de 18 à 29 ans) ne sont pas affiliés sur le plan religieux, soit trois fois plus que le nombre total d'affiliés (13%) parmi les aînés (âgés de 65 ans et plus). Alors que les générations précédentes étaient également plus susceptibles de ne pas être affiliées à une religion dans la vingtaine, les jeunes adultes aujourd'hui sont presque quatre fois plus susceptibles que les jeunes adultes il y a une génération de s'identifier comme non affiliés à une religion. En 1986, par exemple, 10% seulement des jeunes adultes ne déclaraient aucune appartenance religieuse.

    Et bien sûr, nombre de nos «institutions religieuses» se sont également déplacées de façon spectaculaire vers la gauche au cours de la même période.

    En fin de compte, il est assez facile de voir ce que nous devons faire. Si nous voulons un jour retourner l'Amérique dans la bonne direction, nous devons revenir aux valeurs et aux principes sur lesquels cette nation a été fondée.

    Mais c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire.

    La triste vérité est que les jeunes adultes américains ont fermement rejeté les valeurs qui nous étaient si chères auparavant. Ils veulent que notre pays s’engage sur une voie totalement différente et, s'ils disposaient de suffisamment de temps, ils auraient suffisamment de chiffres pour garder le contrôle.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/americans-under-age-39-have-completely-different-values-generations-came-them

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    1. L'intelligence ne date pas des millénaires mais seulement des quelques poignées de décennies du 20 è siècle et une poignée de la fin 19 è ! Elle a depuis fait un bond avec l'arrivée de l'Internet où la communication est désormais internationale ! Notons tout de même que si la totalité des partis (qui se disent de droite, gauche, extrêmes ou centre) est rejetées par tous car ce qui perce en eux est LA Démocratie ! Et çà, personne ne peut l'arrêter !

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  28. Une patrouille frontalière dévoile 60 milles du nouveau mur frontalier américano-mexicain en images drones


    par Tyler Durden
    Lundi, 26/08/2019 - 12h35
    Écrit par Jack Phillips via The Epoch Times,


    Le service américain des douanes et de la protection des frontières a dévoilé un nouveau mur frontalier à la frontière méridionale et déclaré que celui-ci avait parcouru au moins 60 milles au total.

    "Les équipes de construction continuent de travailler sur le nouveau système de mur de frontière le long de la frontière SW près de San Luis" en Arizona, a indiqué l'agence sur Twitter.

    Jusqu'à présent, plus de 60 kilomètres ont été construits «le long de la frontière sud-ouest depuis 2017» et l'agence devrait «compléter 450 kilomètres d'ici la fin de 2020», indique le tweet.

    Le mur est situé dans le secteur de Yuma, l'un des plus fréquentés du sud des États-Unis.

    Selon la station Arizona KOLD 13, de nouveaux tronçons de murs de frontière ont été lancés en Arizona et au Nouveau-Mexique. Le travail sur le mur, qui était une promesse électorale du président Donald Trump, s'étend sur 46 miles à l'ouest de Santa Teresa, au Nouveau-Mexique, et se trouve également sur 2 miles du monument national Organ Cipe Cactus en Arizona.

    Les ouvriers ont commencé les travaux de construction entre Columbus et Santa Teresa au Nouveau-Mexique, a déclaré KOLD le 23 août. En Arizona, des équipes ont été vues en train d'installer des clôtures en acier de 30 pieds pour remplacer les barrières situées près du port d'entrée de Lukeville.

    En juillet, la Cour suprême a décidé d'autoriser Trump à utiliser des fonds militaires pour construire des pans du mur. L'argent avait déjà été gelé par les tribunaux inférieurs.

    Par ordre exécutif, le président Trump a réorienté les fonds alloués au ministère de la Défense pour la construction du Nouveau-Mexique et de l'Arizona, selon l'Associated Press.

    L'administration a passé des contrats d'une valeur de 2,8 milliards de dollars pour des barrières couvrant 390 kilomètres, dont 27 kilomètres à l'exception de 17 kilomètres serviront à remplacer les barrières existantes au lieu d'étendre la couverture.

    Différentes formes de barrières existent déjà sur 1 046 kilomètres (environ un tiers) de la frontière.

    La construction intervient alors que les appréhensions des immigrants ont fortement diminué au cours des deux derniers mois en raison de la chaleur estivale et de la répression exercée au Mexique.

    Des dizaines de milliers de personnes sont venues aux États-Unis au cours de la dernière année.

    La construction devrait durer environ 45 jours. Le gouvernement envisage ensuite de s’attaquer à deux autres projets en Arizona, dont des clôtures de près de 40 km (64,4 km) dans d’autres parties du monument national et des zones de la réserve faunique nationale de Cabeza Prieta et de la zone de conservation nationale des zones riveraines de San Pedro.

    Associated Press a contribué à ce rapport.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/border-patrol-unveils-60-miles-new-us-mexico-border-wall-drone-footage

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  29. IMMIGRATION:

    En 2019, les attentats à la bombe et les explosions en hausse de 45% en Suède


    par Tyler Durden
    Mar, 27/08/2019 - 02:00
    Écrit par Jon Hall via FMShooter.com,


    Par rapport à la même période de janvier à juillet 2018, les incidents liés aux explosifs et aux attentats à la bombe en Suède ont monté en flèche de 45% cette année.

    Les statistiques révélées par les autorités montrent que la Suède a été témoin de 120 explosions, alors que ce nombre n'était que de 83 en 2018. Cependant, différentes sources font état de chiffres différents pour toute la durée de 2018. Selon le journal Dagens Nyheter, 157 explosions ont eu lieu dans tout le pays en 2018, tandis que le Conseil de la prévention du crime, le BRÅ, a signalé 108 cas de destruction par explosion l'année dernière.

    Besoin 2 de savoir: craintes de récession, les officiers abattus
    Les chiffres diffèrent mais toutes les organisations s'accordent pour dire que 2019 a vu une augmentation des bombardements.

    Le criminologue Sven Granath a expliqué en détail les explosions:

    Oui, malheureusement, il a augmenté. Pourquoi nous ne le savons pas, cela peut être dû à l’augmentation de la violence armée au niveau national. Sur certains sites, il peut y avoir un ou plusieurs conflits entre réseaux criminels, mais il est très difficile de savoir.

    «Vous ne pouvez vraiment que spéculer. Il peut être volé sur un chantier de construction et vendu ou peut-être passé en fraude », a poursuivi Granath, notant que les enquêteurs ne savent jamais avec certitude quels matériaux ont été utilisés dans les explosions ni quelles sont leurs origines.


    Selon la police, la nature des explosions a changé ces dernières années. À un moment donné, les grenades à main étaient plus courantes dans les bombardements suédois, mais la dynamite, volée sur des chantiers de construction, est devenue la nouvelle norme.

    Les experts affirment que les explosions sont probablement liées au crime organisé et pourraient augmenter en raison de la réglementation plus stricte des armes à feu en Suède.

    La ville de Malmö, dans le sud de la Suède, a été confrontée à un nombre élevé de cas d’explosion ces dernières années: 58 cas en 2017, 45 l’an dernier et 23 depuis le début de l’année. Notamment, la ville a vu trois explosions en l'espace de 24 heures seulement plus tôt cette année.

    Il semble que les autorités se plongent volontiers la tête dans le sable en ce qui concerne la corrélation similaire entre l'augmentation du nombre de migrants et de réfugiés et l'augmentation du nombre d'attaques et d'explosions. Les experts et les responsables peuvent parler de «crime organisé» si cela leur permet de se sentir mieux, mais il ignore totalement le vrai problème.

    La réalité de la situation est que l'importation d'envahisseurs du tiers monde dans un pays du monde auparavant jadis prospère et stable en a fait une zone de combat dangereuse et tumultueuse, où la menace d'explosions occupe une grande place dans l'esprit des citoyens.

    Après tout, vous récoltez ce que vous avez semé - et la Suède le fait dix fois plus.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-08-26/2019-bombings-and-explosions-45-sweden

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  30. Énergie : la France bavarde, ivre de son génie

    Lorsqu’elle cessera de bavarder, la France pourra aussi faire valoir son « génie » dans le domaine de l’industrie nucléaire.


    Par Michel Gay.
    27 AOÛT 2019


    La France bavarde, « ivre de son génie » pendant que la Chine travaille. Du « Grenelle de l’environnement » aux consultations populaires diverses pour donner un avis (pertinent ?) sur l’aptitude au service de la cuve du réacteur nucléaire EPR, les Français se donnent l’illusion de progresser par une agitation bavarde et des effets de manche.

    DES CONSULTATIONS ET DES DONNÉES : POUR QUOI FAIRE ?

    De tous temps, l’humanité a toujours aimé les palabres et les controverses. Etrangement, elle se satisfait parfois d’explications incomplètes, voire fausses, si elles s’inscrivent dans une doctrine cohérente brandie par une « élite » (Lyssenkisme, Grand bond en avant,…).

    Aujourd’hui, une majorité semble croire au mantra de « la nécessité » des énergies renouvelables dépendant du vent et du soleil ou à l’affirmation péremptoire « c’est vert donc c’est bien », ou encore « c’est bio, donc c’est bon ».

    Or, rien n’est plus faux.

    Aujourd’hui, des moyens techniques permettent de récolter d’innombrables données et d’en vérifier la qualité. Mais qu’en faisons-nous ?

    Les chiffres des productions des éoliennes sur terre et en mer, ainsi que ceux des panneaux photovoltaïques sont connus depuis des années.

    Mais les annonces des futures productions continuent systématiquement à être surestimées (et subventionnées) sur la base « d’études savantes », mais fausses, sans que personne en France et en Europe n’y trouve rien à redire.

    À L’OPPOSÉ…

    À l’opposé, la régression intellectuelle conduit à ne plus avoir besoin de données du tout.

    La meilleure manifestation (ou la pire) est le Grenelle de l’environnement. Des gens « importants » se mettent autour d’une table pour décider une transition énergétique sur un fondement idéologique postulant que les énergies renouvelables du vent et du soleil remplaceront les énergies fossiles et fissiles. Et toute investigation ultérieure sera proscrite au nom de « l’urgence d’agir ».

    Les chercheurs du monde académique, quel que soit leur domaine, sont souvent réservés à l’idée de collecter des données nouvelles qui pourraient venir contredire les théories qu’ils ont créées et qu’ils défendent. Nul n’est plus conservateur qu’un chercheur socialement établi qui, au nom de l’orgueil (« de quoi aurais-je l’air ? »), aura beaucoup de mal à reconnaître ses erreurs ou à modifier ses conclusions.

    Les grandes entreprises de l’énergie, comme RTE ou EDF, pourraient avoir une approche plus pragmatique. Mais elles vivent dans leur propre bulle, parfois glauque, teinté de carriérisme et d’intérêts qui obéissent à des orientations politiques à courte vue et à des lobbies financiers.

    Toutefois, après avoir essayé des méthodes empiriques depuis la lecture dans les entrailles d’animaux jusqu’à l’intelligence artificielle, les entreprises finissent par se dire qu’il serait peut-être bon de se pencher sur l’historique des faits enregistrés.

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  31. LES LOIS DE L’HOMME ET DE LA NATURE

    Les lois de la nature produisent régulièrement des catastrophes qui ne suffisent pas à remettre en cause les fondements mystiques des modes de décision. Si une catastrophe se produit, c’est certainement parce que l’homme a abandonné sa pureté originelle…

    Pour lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement français veut imposer une « économie décarbonée » quelles qu’en soient les conséquences désastreuses pour les Français. Et il voudrait aussi se donner en exemple au monde entier (qui s’en fiche).

    Dans Candide, Voltaire écrit : « Quand sa Hautesse envoie un vaisseau en Égypte, s’embarrasse-t-elle de savoir si les souris qui sont dans la cale sont à leur aise ou non ? ».

    Perchée sur la passerelle du gouvernement, sa Hautesse concocte des projets de décarbonation « ambitieux » (irréalistes) fondés sur le vent et le soleil (comme c’est sympathique !). Et elle se moque bien du sort des souris…

    Élaborée dans cet objectif salutaire, la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) va ruiner les Français qui commencent à s’en apercevoir (Gilets jaunes).

    « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice ». (Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence).

    À l’aune de ces lois environnementales effarantes, EDF devient schizophrène en envoyant des publicités contraires à ses intérêts : « l’énergie est notre avenir, économisons-la« , « je produis et je consomme ma propre électricité« .

    Des députés déclarent même, à tort, que « la meilleure énergie est celle qui n’est pas consommée ».

    EDF est probablement le seul industriel au monde à payer des campagnes de publicités pour persuader ses clients de consommer le moins possible son produit et, en plus, de le faire à sa place !

    Un « grand chef » a dû disjoncter au sein de la direction générale mais personne n’ose le lui dire…

    Résultats : en Europe, les émissions totales de gaz à effet de serre ont augmenté de 0,5 % en 2018, tandis que les emplois « verts » se délocalisent en Asie (pour paraître encore plus verts ?).

    Et dans le monde, les émissions de CO2 ont augmenté de 2 % en 2018, tandis que la production de charbon a augmenté de 4,3 %, et même de plus de 6 % en Asie-Pacifique.

    DES INDUSTRIELS PÉTRIFIÉS

    Même les fabricants de voitures ne réagissent plus devant leur mise à l’index par une frange verte les sommant de se convertir d’urgence au véhicule électrique du fait du réchauffement climatique.

    Le New York Times du 06 juin 2019 titre « The Car Industry Is Under Siege » (l’industrie automobile est sous pression). L’article insiste sur le fait que cette conversion sera coûteuse, alors que la qualité de l’air dans les grandes villes s’est améliorée ces dernières années, du moins en France.

    De plus, l’article feint de croire que les problèmes seront réglés lorsque toutes les voitures seront électriques.

    C’est encore faux : les écolos « profonds » sont hostiles à la civilisation industrielle en général. Dès que les constructeurs produiront des voitures électriques (dont les batteries sont aujourd’hui produites en Asie), celles-ci seront à nouveau la cible des attaques des ayatollahs de la nature (production polluante, recyclage, taxes,…).

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  32. IL EST TEMPS D’AGIR

    Les industriels européens « ivres de leur génie » devraient cesser les bavardages et les effets d’affichage politiquement correct. Il est temps de se défendre plus vigoureusement qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici vis-à-vis de l’opinion publique s’ils veulent survivre dans un monde compétitif où la première nécessité est une production massive d’énergie bon marché, et notamment d’électricité nucléaire.

    En effet, le vent et le soleil n’étant pas adaptés à une production massive d’électricité corrélée aux besoins des nations, si le charbon, le pétrole et le gaz sont écartés en Europe pour décarboner l’économie, alors il ne restera plus que le nucléaire.

    Et dans ce domaine, la France a encore des talents à faire valoir en Europe et dans le monde malgré la rude concurrence des États-Unis, de la Chine, de la Russie, de l’Inde et de la Corée du sud.

    Lorsqu’elle cessera de bavarder, la France pourra aussi faire valoir son « génie » dans le domaine de l’industrie nucléaire.

    https://www.contrepoints.org/2019/08/27/352263-energie-la-france-bavarde-ivre-de-son-genie

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  33. LES ECOBUAGES SONT NECESSAIRES EN AMAZONIE COMME AILLEURS !

    Amazonie : fake news, désinformation, manipulation !

    Voici une mise au point à propos d’une pseudo-crise en accord avec le cadre plus général de l’idéologie climato-politique dominante.


    Par Jo Moreau.
    26 AOÛT 2019


    L’avalanche d’articles, de photos et d’avis de personnalités de tous horizons sur les incendies qui ravagent l’Amazonie constitue une illustration parfaite du sale boulot de manipulation de l’opinion publique exercée par les médias, et porteur de l’amalgame trompeur diffusé jour après jour entre protection de l’environnement et réchauffement climatique.

    La première chose qui a attiré mon attention est le rapport fait entre le nombre d’incendies constatés en 2019, avec la situation en… 2018. Il est à peine croyable qu’une comparaison aussi peu significative sur le plan statistique et trompeuse sur le plan historique ait été diffusée sans aucune réserve par tous les médias mondiaux, mais serve de surcroît les intérêts d’hommes et de femmes politiques, à commencer par le leader auto-proclamé de l’Union Européenne et porte-drapeau mondial de l’écologisme, j’ai nommé le président Macron.

    Illustré par une photo « détournée », son récent tweet sur le sujet résume parfaitement l’amalgame entretenu par les sauveurs de la planète sur base de fake news :

    « Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence. »

    Alors, soit le président Macron est mal informé, soit il suit aveuglément les avis très orientés d’ONG n’ayant aucune légitimité scientifique ou démocratique. Le problème est que la majorité de ceux qui nous gouvernent a une démarche identique.

    Mais reprenons les choses dans l’ordre.

    FAKE NEWS

    Je place sous ce titre l’emploi par les médias ou sur les réseaux sociaux de photos parfois anciennes, non pas « fausses », mais tout à fait étrangères avec la situation actuelle en Amazonie.

    Il s’agit d’une tactique souvent employée, destinée à émouvoir le public et l’orienter dans le sens voulu. Le choix des photos qui illustrent un article a une grande importance. Ainsi, les photos de dirigeants politiquement incorrects montrent souvent des visages grimaçants ou dans des poses peu avantageuses, tandis que les dirigeants idéologiquement corrects (aux yeux des médias) nous sont montrés souriants et sympathiques.

    Mais l’emploi massif de ces photos « détournées » était tellement flagrant qu’après les avoir abondamment publiées, l’ensemble de la presse émit dans un deuxième temps des réserves prudentes quant à leur origine, ce qui lui permit accessoirement de se draper dans une démonstration émouvante d’objectivité.

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  34. DÉSINFORMATION

    Mais qu’en est-il de la situation réelle de ces feux de forêt en Amazonie, remise dans un contexte global ? Je reprends ici quelques passages d’une interview, parue dans l’OBS, de Martine Droulers, géographe, chercheuse émérite au CNRS, responsable de l’équipe « Brésil » au Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique Latine (CREDAL).

    « Il y a vingt ans, on observait beaucoup plus de feux qu’aujourd’hui. Vingt mille kilomètres carrés brûlaient en moyenne chaque année. […]

    La tendance était toutefois à la baisse depuis dix ans, avant que le nombre de feux n’augmente de nouveau depuis deux ans. Les incendies qui ravagent l’Amazonie aujourd’hui constituent une alerte qui appelle à la vigilance, mais il est important de rappeler que ces feux sont tout sauf nouveaux et que beaucoup d’entre eux sont des opérations de nettoyage de zones déjà déboisées. […]

    Lula (président du Brésil de 2003 à 2010, NDLR) avait mis en place au début de son mandat une politique « environnementaliste ». […] Il l’a cependant beaucoup nuancée pendant la deuxième moitié de son mandat. La crise économique de 2008 a encore accentué le retour à une politique développementaliste d’exploitation à court terme des ressources de l’Amazonie.

    Quant à Dilma Rousseff (présidente de 2011 à 2016, considérée comme l’héritière de Lula, NDLR), c’est elle qui, en tant que ministre des Mines et de l’Énergie, a relancé la construction d’usines hydroélectriques en Amazonie.[…]

    Environ 50 % de la forêt est désormais sous un statut de protection nationale. Cette surface est partagée entre réserves indiennes et écologiques. Donc la moitié de l’Amazonie ne sera pas, ou très peu, sujette à la déforestation. Certains s’y risquent, mais les amendes sont sévères. »

    Voilà qui nous éloigne de l’affolement actuel sur une situation qui, si elle n’est pas idéale, n’est pas non plus la catastrophe irrémédiable clamée partout.

    MANIPULATION

    Revenons sur l’affirmation — reprise par Macron — selon laquelle l’Amazonie est le poumon de notre planète, qui produit 20 % de notre oxygène.

    Ici encore, je me réfère à une interview de Alain PAVE, professeur émérite à l’université Claude Bernard Lyon 1, ex directeur du programme Amazonie du CNRS, parue dans le Huffington Post.

    La forêt amazonienne produit-elle 20 % d’oxygène?

    « C’est très, très optimiste », s’amuse le chercheur qui se demande où le président (Macron) a bien pu trouver ce chiffre sans fondement scientifique. « Quelques pour cent, peut-être, estime le scientifique, mais on est loin des 20 %. »

    Peut-on utiliser l’expression « poumon de la planète » ?

    « Aïe aïe aïe… », réagit le scientifique devant cette formule qui fait actuellement la Une des médias. « J’étais à un sommet de l’ONU sur le climat en 1992, et déjà les scientifiques s’agaçaient de cette expression », précise-t-il.

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  35. Alors non, c’est un symbole mais ce n’est pas une image scientifiquement exacte. Au mieux, c’est un alvéole pulmonaire parmi d’autres. Les autres forêts déjà. Si la forêt amazonienne est immense, elle ne représente que 10 % des forêts mondiales également émettrice d’oxygène avec les limites citées plus haut dans cet article. « Et surtout, le producteur numéro 1 d’oxygène, c’est l’océan », souligne le professeur. Il fournit à lui seule la majorité de « l’oxygène que nous respirons » pour reprendre l’expression de Macron. « Le poumon de la planète, c’est lui. »

    Voilà quelques mises au point à propos d’une pseudo-crise montée de toutes pièces dans le cadre plus général de l’idéologie climato-politique dominante, et déjà relayée par le mouvement de Greta Thunberg.

    Et pour bien enfoncer le clou, on nous informe des projets apocalyptiques de l’infâme Bolsonaro en Amazonie : y construire une centrale hydraulique, une autoroute et un pont. À n’en pas douter : une catastrophe pour la planète !

    https://www.contrepoints.org/2019/08/26/352194-amazonie-fake-news-desinformation-manipulation

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  36. Pourquoi l’Amazonie flambe-t-elle ?

    Il faut relativiser la contribution des incendies dans la problématique « carbone » au niveau amazonien, afin de proposer des politiques de respect de l’environnement et des populations qui y et en vivent.


    Par Christophe de Brouwer.
    27 AOÛT 2019


    L’Amazonie flambe ? Oui, elle flambe au mois d’août, encore un peu plus au mois de septembre, puis de moins en moins au fur et à mesure que l’été de l’hémisphère sud se déroule.

    La première cause de ces flambées sont des brûlis volontaires afin de gagner du terrain pour la culture et l’élevage. La cendre fertilise. Ce sont des pratiques millénaires, qui étaient largement employées chez nous, il n’y a pas si longtemps (je m’en souviens fort bien), mais dont l’impact en santé publique n’est pas négligeable, également dans un pays qui s’industrialise (Brazilian Journal of Medical and Biological Research, 2019). Lorsque les sols sont épuisés, ils sont rendus à la forêt amazonienne qui est dynamique.

    Ces flambées sont aggravées par la sécheresse apportée par le phénomène El Niño. Il se fait que cette année 2019 est une année de ce type, bien que modeste, alors que les années 2015, 2010, 2005, 1998 restent dans les mémoires. Et de fait, l’ampleur des incendies est plus importante par rapport aux années ‘normales’, mais peut-être moins que durant les sécheresses intenses constatées durant les années de grand basculement de température océanique (Southern Oscillation – ENSO), nous verrons.

    Il s’agit d’un cycle normal, naturel, accentué par des pratiques ancestrales, qui concerne l’ensemble du territoire amazonien, lequel couvre plusieurs pays.

    Qu’en est-il des données scientifiques ? Il faudra évidemment attendre la fin de l’été amazonien pour faire le bilan, soit mai 2020. Le Global Fire Emissions Database (GFED) propose des données actualisées en permanence, tirées de l’observation satellitaire, validées et utilisées aujourd’hui dans des travaux publiés par les plus grands journaux scientifiques traitant de l’environnement, même si, comme les autres méthodes, elle n’est pas exempte de critique.

    Ses chercheurs principaux sont d’ailleurs financièrement supportés par des universités comme celles du Maryland ou d’Amsterdam, ou par la NASA. Par exemple, je ne peux que conseiller la lecture de l’article paru dans PloS one, en 2013 (Relationships between Human Population Density and Burned Area at Continental and Global Scales), qui montre une corrélation assez forte entre la densité des populations et les incendies, dans une relation directe pour les feux de forêt et une relation inverse pour les feux de culture, étude qui utilise la base de donnée sus-mentionnée. Ceci explique la forme en arc que l’on observe dans la disposition des incendies amazoniens, épargnant systématiquement son centre.

    QUELS ENSEIGNEMENTS POUVONS-NOUS TIRER ?

    Les incendies récurrents de l’Amazonie ne sont, pour ce début d’été amazonien, ni les plus intenses que cette région a connus, ni les plus importants de ceux actuellement observés dans l’hémisphère sud. Ils sont comparables aux incendies du nord de l’Australie et bien moins importants que les brûlis africains.

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  37. Quant à leur importance in situ, ce début de la « saison des incendies » commence fort si l’on prend les 7 dernières années, mais pas si l’on prend les 22 dernières années. Les choses sont à relativiser, avec de fortes différences régionales : la province brésilienne « Amazonas » qui jouxte le Venezuela, la Colombie et le Pérou (donc au nord-ouest) ‘brûle’ comme en 2005. La province « Para » (centre et nord) est également préoccupante par son intensité, mais pas en regard des autres années. Quant à la province du Mato Grosso (centre et sud), autre province de taille comparable aux deux précédentes, la situation est nettement moins préoccupante. Si l’on prend la Bolivie et la région de Santa-Cruz, on voit une situation comparable à 2010 qui fut l’année où les incendies furent les plus importants sans connaître cependant l’ampleur d’autres régions.

    Il faut par ailleurs comprendre que l’été est long et que le profil des incendies peut varier et montrer des visages différents, les débuts de saison peuvent être intenses et ensuite cela se calme ou l’inverse : l’année 2015 fut celle d’un El Niño d’une ampleur exceptionnelle, provoquant une sécheresse importante dans le bassin amazonien. Pourtant, le niveau d’incendies avait été assez modéré en août et septembre 2015, mais s’était prolongé à des niveaux relativement soutenus durant les mois d’été du début de l’année 2016.

    Le cumul de l’ensemble 2015-2016 en fait finalement une des années les plus dommageables, au même titre que la sécheresse et les incendies de 1997-1998 qui ravagèrent les marges de l’Amazonie. L’El Niño de cette période fut important. Pourtant, ce sont les années 1987-1988 qui doivent retenir notre attention. Ces années-là avaient connu un El Niño exceptionnel qui provoqua une diminution importante de la biomasse contenue dans la forêt amazonienne, laquelle s’était ensuite régénéré rapidement ; cependant son niveau d’étiage n’a toujours pas été atteint jusqu’à aujourd’hui, malgré l’érosion lente de la forêt amazonienne (Nature, 2015), voir figure.

    Et les 92 signataires de la lettre scientifique d’ajouter que « Le déclin observé du puits ‘carbone’ Amazonie diffère nettement de l’augmentation récente de l’absorption de carbone terrestre à l’échelle mondiale » : lettre publiée dans Nature en 2015 (déjà citée dans le paragraphe précédent) avec références pour cette dernière affirmation. Donc aucune inquiétude s’agissant du contexte mondial ou local ! (texte original : « The observed decline of the Amazon sink diverges markedly from the recent increase in terrestrial carbon uptake at the global scale »).

    La conclusion est dès lors que le court terme actuel ne se différencie pas par rapport aux autres années, El Niño ou non. Ceci conforte la constatation socio-politique que l’action actuelle du gouvernement brésilien, en place depuis quelques mois seulement, ne se démarque pas de celle de ses prédécesseurs lors de période de creux économiques.

    De façon classique, on constate à chaque fois une exploitation accrue des 25 % environ du bassin amazonien brésilien qui se trouve dans le domaine privé (on peut le regretter, mais c’est ainsi et ce n’est pas dû à la politique actuelle) pour ses richesses primaires, qu’elles soient agricole ou minière, au bénéfice, c’est vrai, des multinationales agro-alimentaires, minières et de grands éleveurs, mais aussi, à travers eux ou directement, des dizaines de millions d’habitants qui se trouvent en difficulté à cause de telles circonstances, et cela sans influence sur l’importance des feux de forêt.

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  38. Cette donnée est également utile à comprendre car les émissions de carbone dans l’air sont d’abord liées à la déforestation, bien plus qu’aux incendies dans cette partie du monde. Ce n’est que lors d’épisodes de sécheresse importante (El Niño), que le cumul des incendies, plus fréquents et plus étendus, peut causer des émissions de carbone dans l’air à des niveaux semblables à la déforestation lente de l’Amazonie durant les périodes correspondantes (Nature Communications, 2018).

    Il faut donc relativiser la contribution des incendies dans la problématique « carbone » au niveau amazonien, afin de proposer des politiques de respect de l’environnement et des populations qui y et en vivent, politiques qui devraient lier beaucoup mieux déforestation et pratique des brûlis, lesquels se répondent partiellement. N’oublions pas que la dynamique amazonienne est très forte et les capacités de régénération, puissantes, à preuve l’épisode 1987-88 et ses suites immédiates.

    En d’autres termes, des politiques d’exploitation de l’Amazonie au profit de l’économie du pays et des populations à travers des actions de déforestation contrôlée et compensée, en évitant progressivement les brûlis et leurs conséquences (des incendies de forêt), pratiques dangereuses pour la santé publique, apparaissent comme tout à fait possible et soutenable sur le plan socio-économique et environnemental, malgré les épisodes récurrents d’El Niño.

    https://www.contrepoints.org/2019/08/27/352256-pourquoi-lamazonie-flambe-t-elle

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    1. Les écobuages sont nécessaires et nettoient des milliers d'hectares envahis par les herbes et les insectes qui y prolifèrent. Ils n'altèrent nullement le développement du sol mais lui favorise un reboisement. De nouvelles cultures peuvent alors venir afin de nourrir la population qui ne s'alimentent ni de feuilles, de branches ou de troncs d'arbres !
      Ces milliers d'hectares déboisés reverdissent en 15 jours sous les Tropiques qui profitent des pluies quotidiennes.
      Mais, il y a des dictateurs dans le monde (politichiens & merdias) qui empêchent chez eux les paysans d'irriguer leurs champs en taxant fortement l'eau qui sort gratuite des sources et coule gratuitement dans les canaux et va se perdre idiotement dans les mers & océans (sans qu'elles ou ils ne montent ! Çà alors !).
      Ces pourquoi cette crasse au pouvoir crie 'au secours' de voir que des gens osent vouloir encore manger au 21 è siècle plutôt que de laisser une jungle dans leur jardins !!!

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